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Full text of "Nouveau dictionnaire frans-italien, : compossur les dictionnaires des Acadies de France et de la Crusca. Enrichi de tous les termes propres des sciences et des arts. Tr-utile et me indispensable tous ceux qui veulent lire, ou traduire les ouvrages de l'une et de l'autre langue."

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NOUVEAU 

DICTIONNAIRE 

FRANÇOIS- ITxiLIEN, 

COMPOSÉ   SUR.  LES   DICTIONNAIRES    DES  ACADÉMIES 
DE   FRANCE   ET    DE   LA    CRUSCA. 

E  N  R  I  C  FI  I 

DE   TOUS  LES  TERMES  PROPRES   DES   SCIENCES  ET  DES  ARTS. 

Très -utile  et  même  indispensable  à  tous  ceux  qui  veulent  lire,  ou  traduire 
les  Ouvrages  de  l'une  et  de  l'autre  langue. 

Par  m.  l'Abbé  FRANÇOIS  D'ALBERTI  DE  VILLENEUVE. 

Quatrième  Édition  ,  revue  ,  corrigée  et  considérablement  augmentée  par  l'Auteur. 


A    MARSEILLE, 

Chez    M  O  S  S  Y   Frères ,    Imprimeurs  -  Libraires, 
I  7  9  6, 


A  F  I  s 

DES    IMPRIMEURS. 

J  j  'Accueil  favorable  que  U  Public  a  fuit  de  ce 
Dictionnaire j  dont  U  mérite  eji  généralement  reconnu,  a 
déterminé  r Auteur  à  faire  de  nouvelles  et  d'immenses  re- 
cherches pour  le  perfectionner  ,  et  Venrichir  d'une  infinité 
de  Termes  qui  manquaient  dans  les  Editions  précédentes. 
Nous  nous  empressons  de  publier  cette  nouvelle  Edition. 
pour  satisfaire  aux  vœux  de  nos  Concitoyens  ,  et  ne  pas 
les  priver  plus  long-temps  d'un  Ouvrage  utile  ,  dont  toutes 
les  Editions  se  trouvent  épuisées. 


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FACI 


\Ju  ne  peut  guère  disconvenir ,  qu'après  la  Langue  Françoise  ,  l'Itali. nne  ne  soit  une  des  plus 
rcpandues ,  (.t  des  plus  ficnérakmeii:  culûvécs.  Elles  ont,  l'une  et  l'autre,  des  Vocabulaires  parti- 
culiers ,  qui  expliquent  de  h  minière  la  plus  chire  et  la  plus  s.itisf.;isante  ,  tous  les  sens 
ditFircns  qu'on  peut  donner  à  chaque  mot  ,  et  qui  distinguent  avec  exactitude  les  expressions  af- 
fectées à  tous  les  genres  de  style  ,  dent  elles  sont  susceptibl.s.  Tandis  que  ces  deux  Langues  sem- 
blent se  partager  la  primauté  du  rang  sut  toutes  ks  Langues  vivantes,  et  qu'elles  sont  faites,  si  je 
puis  le  dire  ,  pour  se  prêter  la  miin  dans  le  vaue  champ  des  richesses  dont  elles  sont  en  posses- 
sion; il  est  étonnant ,  et  l'on  ne  peut  trop  regretter  qu'elles  aient  manqué  jusqu'ici  d'un  Diciion- 
naire  commun,  qui  fût  complet ,  au  point  de  ne  laisser  rien  à  désirer  aux  gens  de  Lettres  ,  ni  aux 
personnes  des  deux  N-uions ,  qui  sont  dans  le  cas  de  s'occuper  de  ces  deux  Langues  ,  par  état  ou 
par  goût.  Il  est  vrai  qu'on  a  vu  paroitre  ,  de  temps  à  autre  ,  quelques  ouvrages  en  ce  genre  ;  mais 
ces  essais,  quoique  louùhks,  n'ont  servi  qu'à  faire  désirer  davantage  l'époque  d'un  succès  plus  heu- 
reux :  ils  ont  même  excité  le  zèle  des  gens  de  Lettres  pour  de  nouvelles  tentatives  ;  mais  les  difli- 
cuhés  presque  insurmontables ,  dans  lesquelles  ils  se  sont  vus  cng.igés ,  les  ont  obligés  à  se  désister. 
Ainsi  la  France  et  l'Italie  scroicnt  dans  le  cas ,  peut-être ,  de  désirer  encore  un  pareil  Dictionnaire, 
si  le  projet  d'une  nouvelle  Encyclopédie  Italienne  ne  m'eût  mis  dans  la  nécessité  de  travailler  à  ce- 
lui-ci ,  et  de  le  porter  à  la  perfection  dont  je  pouvois  être  capable.  Ce  projet  que  j'avois  formé  avec 
plusieurs  de  mes  amis,  ne  pouvoir  avoir  son  rdlc ,  qu'autant  que  nous  aurions  été  à  portée  de  pro- 
fiter de  toutes  les  choses  excellentes  qui  se  trouvent  dans  l'Encyclopédie  Françoise  ,  et  dans  tous  les 
autres  ouvrages  où  l'on  traite  des  Sciences ,  Aits  et  Métiers.  Mais  pour  atteindre  à  ce  but ,  il  fùlloic 
avoir  un  Dictionnaire,  tel  que  nous  le  concevions ,  et  que  j'ai  entrepris  de  le  frire. 

D.ms  le  premier  essai  que  je  fis  pour  diriger  méthodiquem-nt  mes  idées ,  je  crus  m'appercevoir 
d'une  difficulté,  qui,  s'étendant  sur  tout  l'Ouvrage  ,  p'roissoit  en  rendre  l'exécmion  impossible. 
Il  n'étoit  p.is  facile  de  déterminer  par  qatlle  règio  de  distinction  on  devait  choisir  les  mots ,  et 
comment  on  devoit  s'y  prendre  pour  les  combiner  avec  précision.  Si  l'on  veut  ea  exclure  tous  ceux 
qui  n'entrent  jamais  dans  le  langage  ordinaire  ,  quantité  de  bons  Ouvrages ,  dont  le  style  et  les 
mots  sont  surannés  ,  ou  qui  traitent  des  chos.s  dont  l'usage  n'est  pas  fréquent  dans  le  commerce 
de  11  vie  ,  deviennent  inutiles  par  la  difficulté  ,  pour  ne  pis  dire  l'impossibilité  de  les  entendre. 
Veut-on  adopter  tous  les  termes  nouveaux":  ou  court  risque  de  porter  atteinte  à  la  pureté  de  la  Langue. 
La  même  difficulté  se  rencontre  du  côté  de  la  combinaison  :  il  est  trèi-ravc  qu'un  mot  soit  exactement 
l'équivaLnt  d'un  autre  :  il  y  a  presque  toujours  quelque  nuance  qui  le  distingue;  les  synonymes  dans 
une  Langue  sont  tiès-rates  ;  on  n'a  guère  que  des  analogues,  et  ceux-ci  même  ne  peuvent  se  rendre 
dans  une  autre  Langue  ,  par  d'autres  mots  qui  expriment  au  juste  la  même  ch  jse  ,  et  qui  puissent 
les  irniplicer.  D'un  autre  côté  ,  je  voulois  me  persuader  que  le  principal  objet  d'un  Dictionnaire 
ctoit  de  conserver  la  pureté  du  langage,  d'en  assurer  le  génie  ,  de  fixer  l'orthographe  ,  et  de  dé- 
terminer la  signification  des  mots.  Sur  ce  pied-l:  cet  Ouvrage  n':uroit  été  fait  que  pour  apprendra 
à  parler  et  à  écrite  purement.  Il  .luroic  donc  sufi  d'y  pUctr  les  uicti  ei  ks  phiases  dont  on  se  sert 

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io  p  R  É  r  A  C  E. 

dans  !i  conversation;  on  que  l'on  trouve  dans  les  bons  Ecrivains }  en  un  mot,  il  auroir  fallu  supprj- 
met  les  termes  de  chaque  profession ,  par  la  raison  qu'on  ne  s'en  sert  pas  dans  le  langage  ordinaire. 
Mais  un  Dictionnaire  même  d'une  seule  Langue  ,  exécuté  sur  ce  plan  ,  ne  seroic  jamais  qu'un  Dic- 
tionnaire grammatical ,  incapable  de  remplir  l'objet  que  nous  nous  proposions,  et  par  conséquent , 
}c  devcis  me  frayer  une  autre  roi'.cc.  Enfin ,  comme  un  Auteur  doit  toujours  aspirer  à  se  rendre  utile 
au  plus  £r?nd  nombre  d'iicmmes  qu'il  est  possible,  j'ai  cru  que  cette  loi  étoit  plus  parricuHcremcnt 
imposé;;  aux  Lexicographes,  qui ,  consignant  dans  un  Ouvrage  les  termes  d'une  Langue  ,  doivent 
y  mettie  ceux  dont  on  se  sert  dans  toutes  l;s  professions.  Pourquoi  ne  travaillcroient-iis  pas  pour 
celles  qui  sont  souvent  les  plus  utilis  ?  Voilà  ce  qui  m'a  engagé  à  faire  un  Dictionniire  universel. 
Mais ,  que  de  peine  rt  de  travail  pour  y  parvenir  ! 

Il  a  fillu  compiler  et  rassembler  les  richesses  répandues  dans  le  Dictionnaire  de  l'Académie  Fran- 
çoise, et  dans  le  Vocabulaire  de  celle  de  la  Crusca;  et  comme  ces  deux  sources ,  si  fécondes  en  ter- 
mes propres  aux  Arts  libéraux  ,  sont  encore  trop  stériles  en  termes  propres  aux  Arts  mécaniques, 
dont  la  collection  n'est  pas  moins  laborieusf  pour  un  Auteur ,  qu'elle  est  essenti. lie  pour  la  perfec- 
tion d'un  pareil  Ouvrage,  il  a  fallu  suppléer  au  défaut  des  secours  que  je  ne  trouvois  pas  dans  les  li- 
vres. Ainsi ,  après  avoir  mis  à  contribution  les  meilleurs  Lexicographes  dans  les  deux  Langues,  après 
avoir  rassemblé  les  richesses  éparses  dans  leurs  Ouvrages,  j'ai  parcouru  toutes  les  Villes  d'Itahe,  oii 
le  Commerce  a  établi  quelques  Manufactures ,  et  où  l'indusuie  s'exerce  à  des  ouvrages  mécaniques; 
j'ai  fréquenté  tous  les  Ateliers;  j'ai  interroge  tous  les  Artistes;-  j'ai  recu'-*i!li  de  la  bouche  même  des 
plus  habiles  Ouvriers,  la  connoissance  des  termes  propres  à  leurs  iiibtrumens  et  à  leurs  opérations  ; 
enfin  ,  après  cinq  années  passées  dans  des  voyages  pénibles  ,  et  des  recherches  relatives  à  tous  les 
Arts ,  j'ai  formé  à  grands  frais  ,  et  avec  tout  le  soin  dont  j'étois  capable ,  la  Nomenclature  générale 
et  raisonnée  ,  qui  ,  étant  jointe  à  tous  les  autres  objets  traités  dans  mon  Dictionneirc  ,  rend  l'Ou- 
vrnge  aussi  complet  qu'il  m'a  été  possible  ;  et  j'espère  qu'on  aura ,  par  ce  moyen  ,  le  plus  riche  tré- 
sor qu'on  pijt  souhaiter  pour  le  projet  de  l'Encyclopédie  Italienne. 

On  trouvera  peut-être  mauvais  que  j'aie  inséré  dans  mon  Ouvrage  ,  des  mots  que  les  Académies 
n'ont  point  adoptés  ;  mais  l'on  cessera  de  me  blâmer ,  lorsqu'on  aura  fiit  attention  que  le  mérite 
d'un  livre  doit  être  mesuré  par  son  usage.  Ce  n'est  pas  un  défiut  qu'un  Dictionnaire  abonde  en 
toutes  sortes  de  termes  :  ici  l'abondance  ne  peut  jamais  être  nuisible  :  l'ivraie  y  peut  rester  mêlée 
avec  le  froment ,  pourvu  que  d'un  coup  d'œil  on  puisse  toujours  la  reconnoîtrc.  C'est  précisément 
ce  que  j'ai  tâché  de  faire  dans  mon  Ouvrage.  Tous  les  mots  non  adoptés  ,  et  toutes  les  significa- 
tions particulières  de  quelques  mots  adoptées  dans  un  sens  ,  oubliées  ,  ou  négligées  ,  ou  rcjctécs 
dans  les  autres  significations  affectées  aux  Arts  et  aux  Sciences ,  je  les  ai  accompagnées  de  cette 
marque  T.  de  Mar.  ou  T.  de  Marine.  T.  de  Comm.  ou  T.  de  Commerce,  T.  d'Hist.  nat,  ou  T. 
d'Histoire  naturelle ^  cet.  ;  de  sorte  que  ces  mots  ,  Terme  de  Commerce  ,  Terme  de  Marine,  ou  tel- 
le autre  citation  que  ce  soir ,  imprimés  tn  caractère  italique  ,  sont  la  livrée  propre  des  mots  et  si- 
gnifications qui  ne  se  trouvent  point  dans  les  Dietionn lires  des  Académies  de  Fraiice  et  de  celle  de 
la  Crusca ,  et  qui  appartiennent  à  telle  Science,  Art  ou  Métier  dont  ils  portent  le  nom. 

Par  ce  moyen  ,  je  me  flatte  d'avoir  donné  au  Public  tout  ce  que  les  Académies  nous  ont  fourni 
jusqu'ici  ,  sans  que  Us  Articles  que  j'y  ai  puisés  se  trouvent  confondus  avec  les  emprunts  faits  de 
toute  part  pour  la  perfection  de  mon  Ouvrage.  Cette  marque  de  distinction  que  j'ai  scrupuleuse- 
ment observée  dans  l'un  et  dans  l'autre  Dictionnaire  ,  doit  faire  suspendre  le  jugement  que  pour- 
roient  porter  contre  moi  ceux  qui  trouveront  dans  cette  partie  des  termes  Italiens  qui  leur  sont  aW- 


PRÉFACE.  V 

selumcnt  inconnus,  ft  (îont  on  n:  trouve  aucune  trace  dans  les  livre?  écrit:  m  certe  Langas.  Il  est 
îiiucile  que  je  rcpèce  ce  que  j'ai  dit  ci-dessus  des  mots  que  j'ai  recueillis  de  la  bouche  des  plus  habiles 
Artistes  de  Toscane  ;  on  pourra  me  juger  après  avoir  vu  et  examine  la  partie  Italienne.  Quant  auK 
termes  de  Marine ,  je  les  ai  tirés  de  Livourne,  la  seule  Ville  de  Toscane  où  la  Marine  soit  florissaa- 
ic;  il  m'ont  été  fournis  par  M.  le  Chevalier  Acton  ,  Capitaine  de  Vaisseau  de  S.  A.  R.  le  Grand 
Duc  de  TOSCANS.  La  connoissance  qu'il  a  d-.s  Langues  Françoise  et  Italienne ,  jointe  à  sa  grande 
capacité  dans  l'art  dé  la  Marine ,  sont  de  sûrs  garans  de  la  bonté  de  son  travail,  Florence  s'est  tou- 
jours érigée  en  maîtresse  de  la  Langue  Toscane;  mais  elle  ne  peut  point  étendre  son  empire  jusques 
sur  la  Marine ,  et  asservir  à  ses  lois  une  profession  qui  n'en  connoit  point  d'autre  que  l'usage. 

Ce  n'est  point  aux  Seigneurs  de  la  Cour  à  régler  les  langages  des  Gens  de  mer.  Ce  sont  deut  états 
îndcpenJans  l'un  de  l'autre  à  cet  égard  ,  et  où  chacun  se  croit  en  droit  de  créer  des  mots  et  des 
phrases  ,  d'en  (ÎKfr  le  sens  ,  d'emprunter  des  Étrangrrs  ce  qui  lui  manque;  et  enfin,  de  se  faire  U!i  la» 
gage  particulier  pour  toutes  les  choses  qui  sont  de  son  ressort.  Personne,  à  Florence  même ,  n'igno- 
re que  le  savant  M.  Redi  écoutoit  attentivement  les  Poissardes ,  et  passoit  à  dessein  près  des  Halles, 
pour  recueillir  des  mois  qui  lui  croient  inconnus.  Aussi  voyons-nous  qu'il  nous  a  donné  ,  et  que  in. 
Crusca  a  reçu  de  lui  ,  plusieurs  noms  de  Poissons  de  mer  ,  dont  aucun  Auteur  avant  lui  n'avoic 
parlé. 

Au  reste,  je  ne  prétends  pas  que  l'on  doive  adopter  indistinctement  tous  les  termes  qui  sont  dans 
la  bouche  du  peuple  ;  en  matière  de  langage ,  on  doit  toujours  déférer  par  préférence  aux  Écrivains, 
dont  le  style  poli  ,  élégant  et  propre  est  généralement  approuvé  et  estime  :  mais  comme  ils  n'onc 
pas  tout  ail ,  leur  but  n'ét.mt  pas  d'embrasser  toutes  sortes  de  matières,  il  faut  nécessairement  con- 
sulter le  Peuple  ,  parce  qu'en  fait  de  langue  ,  il  n'est  pas  permis  à  l'Auteur  d'un  Dictionnaire  de 
créer  des  mots  ;  il  n'est  que  le  dépositaire  de  ceux  qui  sont  consacrés  par  l'usage  :  de  là  le  peu  de 
considération  qu'on  attache  à  ses  productions.  Le  public  accoutumé  à  juger  du  mérite  des  Auteurs 
pat  les  choses  qu'ils  tirent  de  leur  propre  fonds  ,  est  souvent  injuste  envers  un  Lexicographe ,  se  per- 
juadant  qu'il  n'a  rien  mis  du  sien  ,  et  qu'il  n'a  fait  que  marcher  lentement  sur  les  pas  des  Écrivains 
dont  il  recueille  les  expressions.  Ce  n'est  point  à  nous  à  faire  sentir  l'injustice  de  ce  préjugé;  les  per- 
sonnes éclairées  nous  vengeront  suffisamm.nt  de  cette  espèce  de  ridicule,  et  les  autres  voudront 
peut-être  bien  compter  pour  un  mérite  ,  la  générosité  que  l'on  a  de  sacrifier  m  vanité  au  désir  de. 
ieu(  iite  uiile. 


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*-»tnwjniM>.iijJL'.u»tnv»ijm.i  mn'i!  — |,m 


T  A  13  L  E 

Des  ahrcvìaiicns  qui  se  trouvent  dans  ce  Dictionnaire» 


s.  f. 
»ing. 
pi.  . 


adi.     . 
adi.  de  t. 


a'di'crb.    .     . 
pnrt.  Oli  panie 
Dict.  ... 
fig.      ... 

SlliiSt. 

pop.     .  . 

pruy.  .  , 

S.  .    .  . 


R.  . 
K.E. 
T.  . 
V. 


Gr.  Voc. 

T.  d'Agric. 
T.  d'Anat. 
T.  d'Archit, 
T.  d'Arts  mie. 
T.  dMstrol. 
T-  d'Astrqn. 
T.  de  Bias.  . 
T.  de  Boran. 
T.  de  Boni. 
T.  dg  ;  b.Tp. 
T.  di  Charp. 
i'.  de  Clnudronn, 
T.  deChir. 
T.  de  Chron. 
T.  de(^om:ii. 
T.  de  Cordon 
T.  de  Cout. 
T.  Oidac.     . 
T.d'Ècon.rust, 


T.  de  Fauron. 
"Ì,  d«  Géugr. 


'siibst.intif  m.isciilin. 

subsii'.i.tif  f'émiuiu. 

singiili>.'r. 

piiirieU 

vcrbc  actif, 

Terbe  lieiitVe. 

vçrbe  réciproque. 

ad;  dit.' 

adjectif  d.c  tout  genre. 

adteibc. 

rdverbialeitient. 

participe. 

Oictioimaire. 

figi;rimein. 

subsiEiirivement  on  substantif. 

populaire  ou  populairement. 

proverbe  eu  provcrJjialcmcnt. 

Encyclopédie. 

RiciieUt. 

Richekt  et  Encyclopédie. 

Terme. 

V'ojtî. 

Grand  V^ocabulaire. 

Terme  d'Agriculture, 

.     .     d'Annroij-.ie. 

.    ,     d'Architecture, 

.     .    d'Art.?  inécaniquei. 

.    .    d'Açrrologic. 

,     .     d'Astroiioiriie. 

.     .     d.-  Hl.'.son. 

.     .     de  Botanique. 

,     .     de  B  'i?'a:igciie, 

,     .     de  (.'lîapelicr. 

.    .    de  Ch-srpcntier. 

.    .    de  CliLiiulroiinier. 

.     .     de  Chirurgie. 

.     .     de  (Chronologie. 

.     .     de  t'oinnif ice. 

.    .    de  Co'don/ierie. 

.     .     de  (;oiitiiri:e. 

.     .     I)id:clic;uc. 

.    .    d'fciMonuc  rujtique  ou 


de  Fauconnerie. 
de  Géogr^i^hie. 


.S 


T.  de  Géom. 
T.  de  Gra:i-,ra.  , 
T.  d-M,-inu!.    , 
T.  d'J^ist.     . 
T.  (l'Hisi.  anc. 
T.  d'Hist.mod; 
T.  d  Hi--t.  n;i:.  , 
T.  d'Hist.  EccI 
Tvd'HojJos.-  .-..Ci 

•Ti  de  Jr^rditi.  '  .>'i 
T.  d'Inipii.Ti.  ,  . 
T.  de  JUtispr.  .  . 
T.  de  Juri.^ir  eounim 


T.  de  Lîth.  ou  Lithur 
T.  de  Liuéiat.  . 
T.  de  Luth.  .    . 
T.  de  M  içonn.  . 
T.  de  Maiiuf.     . 
T.deMar.    .    . 
T.  d:  Ma:  et  h.   . 
T.  de  M;:thf  m.  . 
T.  de  M.îcaa.     . 
T.  de  Med.    .    . 
T.  de  Maimis.    , 
T.  dc.MoAn.      .   , 
T.  de  Mus.    .'.   ' 
T.  d'ppîiq.   ,    ,  !■ 
'F.  ft'Orr.ithol.    .. 
'J'.  de  Papa. 
T.  de  Flint,       . 
T.  de  '"'h-j'in.     . 
T.  de  l'hilos.      . 
T.  de  K',/,iol.    . 
T.  de  I'iii»K.   .    . 
'F.  de  I^-r.    .    . 
I 


K: 


T 

T.  d-  Sc.rpt. 
'J  .  de  Sirrur. 
T.  de  Ftint. 
T.  de  The  ol. 
T.  de  Verr.  . 
T.  de  Vén.    . 


Terme  de  Oéojnétrîe, 

de  G..  iiiir.airK. 

d'Ilydrauliquc. 

d'Flistoire. 

d'Histoire  ancienne. 

d'Histoire  moderne.  'I 
.  d'Hiacire  natiireilc. 

d'Kistoiie  ï  cclé.'îi.-isfiqiie» 
,:>  il  d'Horiogerie  .pu  c'Horlo- 

,^ '"i '''de  Jartiinage. 
d'Imprimetie. 
de  Jurisprudence, 
de  Jurisprudence    COUtB- 

mière. 
de  Lithurgie. 
.  de  Littéiflt.ire. 
De  Lmherir. 
de  ÎVii  çoi.nerie. 
de  Main  i-itlute. 
de  Marin-?. 
.dt  Md.ccb.J. 
dt:  Mathématique, 
.de  Mécanique, 
de  rviid-cine. 
de  Ménuistrie, 
de  fvVjniic.ytur. 
di  A'fi'.fiqiic. 

;,  d.'(.>i)ti'iUf, 

d'Ori.iihologie. 

de  Papeterie, 

de  Ptii'.ture. 

rie  Ph  .rni:icie. 

d;  Philcscpiae. 

de  Physiologie, 

de  )'hv.'-i<(ue.  i 

de  P|at  que. 

de  Rivière. 

de  ,Sciii;iture, 

de  .Strruicrie. 

de    I  cinn.Te. 

de  '1  Iléologie. 

de  Vtrrtrie. 

de  Vénaie. 


CONJUGAISCÎ^ 


VII 


CONJUGAISONS 

DES     \'  E  R  B  E  S  ,    TANT     REGULIERS     Q  U  ■  l  R  R  E  G  U  L  I  E  R  S. 


Conjugaison   du   Vi'rbe    auxiliaire   Avoir.   Avere. 


Us  ou  elles  ont  , 


INDICATIF. 
PRÉSENT. 

SINGULIER. 

J'ai ,  io  ho.  Tu  as ,  lu  hti.  Il  ou  elle  a ,  e;/i  ha. 

PLURIEL. 

Nous  avons  ,  noi  ahbUr:c.  Voussvez,  vt 
tglïno  hiinno. 

IMPARFAIT. 

.''avois  ,  ;o  .ivf«.  Tu  avois  ,  lu  avivì-  IU»olt ,  egli  aveva. 
Nous  avions,  nul  avevamo.  Vous  aviez,   voi  avevate.  Ils  avoient , 
e^itno  avevar.o. 

P  R  É  T  E  R  1  T. 

.'"euï,  l'otWi.  Ti  eus  ,  tu  avesti.  Il  eut,  egH  ebbe. 
^'ûui  c-àaïc» ,  n.  i  at-emmo.  Vous  ei(es ,  voi  avesie-  Us  eurent ,  fj..'/io 
ebbero . 

Pli  ÉTÉ  RIT   INDEFINI. 

/'ai  eu,  io  ko  avuto.   Tu  as  eu,    tu  hai  avuto,  lì  i  eu,  egli  ka  av:,-.' . 
Nous  Avons  eu,  n.,:  abbiamo  avuto. Xuas  iytzeu,  vol  avete  avuto. 
lis  ont  eu,  egluij  hanno  avuto. 

PRtTÉRIT   ANTÉRIEUR. 

Q.isnd  j'eus   eu,  quand' io  ebbi  avuto.  Ta  eus  eu  ;  tu  avesii  avuto. 

11  eue    eu,   eiit  ebbe  avuto. 
Nous  eûmes  eu  ,  noi  ehblr-.o  avuto.  Vous  eûtes  eu,  voi  <«>««  «KJo. 

Ils  eurent  eu  ,  calino  ebbero  avuto. 

PLUSQUE -PARFAIT. 

/*avoîs  eu  ,  io  aveva  avuto.  Tu  avois  eu ,  tu  avevi  avuto.  II  avoir  eu  , 

tfj/i  aveva  avuto. 
Nous  avions  eu  ,  noi  nvivamo  avuto.  \'ous  aviez  ea  ,  voi  avevate 

avuto.  lU  avoiânt  eu,  e^.'no  avevano  avuto. 

FUTUR. 

J'aurai ,  io  avrò.  Tu  auras  ,  lu  avrai.  Il  aura ,  <f /'  avrà. 

Nous  aurons ,  nul  avremo.  Vous  aurez,   voi  a\ rete,  lis  auront,  esl'.no 

FUTUR   PASSÉ. 

Quand  i'aurai  eu  ,  quand' lo  avrò  avuto.  Ta  auras  eu  ,  tu  avrai  avuto. 

11  aura  eu,  egli  avrà  avuto. 
Nous  aurons  eu  ,  ne;  avnn-.o  avuto.  Vous  aurez  eu,  voi  avrete  avuto . 

ils  auront  eu  ,  t^.'.'iu  avranno  avuto. 

CONDITIONNEL  PRÉSENT. 


J'ar.rois  ,  io  avrei.  Tu  aurois  ,  tu  avresti.  11  auroit,    egli  avrebbe. 
Nous  aurions ,  noi  avremmo.  Vous  auriez  ,  vol  avreste,  lis  auraient, 
eglino  avrebbero  ,  o  avrebbono. 

CONDITIONNEL   PASSÉ. 

J'aurois  ou  j'eusse  eu,   lo  avrei  avuto.  Tu  aurois  ci  tu  eusses  eu,  ru 
avresti  avuto.  II  aaroit  ou  il  eût  eu  ,  ;j-i  uvriire  3vi.(û. 


IMPÉRATIF. 

PRÉSENT  ou  FUTUR. 

Aie,  abbia  tu.  ÇIJW  i\x  ,  abbia  egli.  Ayons,  abbiamo  noi.  Ayez,  ab- 
itate vol.  Qu'ils  aient  ,  abbiano  coloro. 

SUBJONCTIF   ou  C  O  N  J  O  N  C  T  I  f . 

rRESEVTOUFVTU'a. 

Il  f.TUt  que  j'aie  ,  eh'  io  abbia.  Que  tu  aies  ,  f/ie  tu  abbi  o  abbia  .Qu'il 

ait  ,   ch'  egli  abbia. 
Qui»  nous  ayons  ,  ci.env'  abbiamo.  Que  vous  ayez  ,  che   vol  abbiate, 

(Ju'iU  aient,    ch'eglino  abbiano. 

IMPARFAIT. 

I!  falloit  quej'euss;  ,ch'  io  avessi.  Que  tu  eusses,  che  lu  avessi.  Qu'il 

eût  ,  ch'  egli  avesse. 
Que  nous  eussions  ,  che  noi  avessimo.  Que  vous    eussiez,  che  roi 

aveste.   Qu'ils  eussent ,  f  À' egii/io  uvessc/o. 

PRÉTÉRIT  PARFAIT  ou  COMPOSÉ. 

Il  a  f.illu  que  j'aie  eu  -,  ch'  lo  abbia  avuto.  Qje  tu  aies    eu ,  che  tu 

abbia  avuto.  Qu'il  ait  eu,  ch'ifli  abbi.z  avLto. 
Que  nou.^ayons  eu  ,  che  no:  abbiamo  avuto.  Q\i?voui  ayez  eu  ,  che 

voi  abbiate  avuto.  Qu'il;  aient  eu,  ch*  egUt.o  abbiano  avuto. 

PRÉTÉRIT    PLUSQUE-P  ARFAIT. 

Il  auroit  fallu  que  j'eusse  eu  ,  rA'io  avessi  avuio.  Que  tu  eusses  ea, 
che  tu  avessi  avuto.  Qu'il  eût  eu  ,  ch'  egli  avesse  avuto. 

Que  nous  eussions  eu  ,  eue  noi  avessimo  avuto.  Que  vous  eussiez  eu  ; 
,l:e  vol  arcsit  avuto,  Qn'ili  eussent  eu  ,  ch'eglino  avessero  avite, 

I  -V   F   I   N    I   T    IF. 


.•voir ,  avere 
Avoir  eu,  ave 


PRESENT. 

PRETERÌ  T. 
P  a"r't  I  c  I  P  e     ACTIF. 

PRÉSENT. 

Avant,  avente  o  avendo. 

PRÉTÉRIT. 
Ayant  eu  ,  avendo  avuto. 

PARTICIPE    PASSIF. 

PRÉSENT. 
Eu  ,  eue  ,  avuto  ,   avuta, 

GÉRONDIF. 
Ayant ,  avendo. 


Conjugaison  du  Verbe  auxiliaire  Etre  ,  Essere. 


INDICATIF. 

PRÉSENT. 


Nous  aurions  ou  nous  eussions  eu  ,  noi  avremmo  avuto.  Vous  auriez  .'  Je  j,,;,  ,,•„  jono.  Tu  es  ,  lu  ici.  Il  ou  elle  est ,  egli  i. 
ou  vous  eussiez  eu  ,    voi  avreste  avuto.   Us  .autoient  ou  ils  eussent  j  Nous  sommes  ,  noi  siamo.  Vous  êtes  ,   voi  siete.  Us  ou  elUs  SOIR; 

I     eglino  tono. 


eu  ,  eglino  I 


Dut.  François  ItalUn. 


vili 


IMPARFAIT. 


J'étoîs ,  «■«  tra.  Ta  ètP's,  tu  eri.  II  étoie  ,  egli  era. 
r^oiis  étions,  noi  eravamo.   V"US  étiez,  vui   ertvaie.  Ils  ètoienl, 
ezllao  erano, 

PRETERIT. 

Je  fus ,  iu/iii ,  e  sono  stato.  Tu  fus,  lu  fosti,  e  sei  stalo.  Il  fut 

Comi  t'i  t  ed  è  statu. 
Nous  fùnn.'S  ,  noi  Jitmmo  ,    e  sismo  stati.  Vous  fu  es  ,  roi  foste ,   e 

stai  stati.  Ils  turent  ,  coloro  Juronu  ,  e  sono  stati. 

PRÉTÉRIT     I  .\  D  É  F  1  N-  I. 

J'.ii  fté  ,   io  sono  stato.  Tu  as   été ,  tu  sel  slato.  Il   a  été ,  c^li  e 

stato. 
Kdus  avons  été,  noi  siamo  stati.  \'ous  uvezété,  voi  siete  stati,  lis 

on;  été  ,    ciglino  sono  stati. 

PRÉTÉRIT     ANTERIEUR. 

Qii-nd  i'cus  été,  quarti' lo  fui  stato.  Tu  eus  éié  ,  tu  fosti  stato.  Il 

CUI  été  ,    esii  f-   stato, 
Ni'iis  eûmes  écé  ,  noi  fummo  stati.  Vous  eiites  éti  ,   >./  fusie  stati. 

ils  eurent  cte  ,  c^ii'.o  furono  stati. 

P  L  U  S  Q  U  E  -  P  A  R  F  A  I  T. 

JV'vois   é;c  ,  io  era  stato.  Tu  avuis  été  ,  tu  cri  slato.  I! 

cu'.ui  era  srato. 
N  lus   avions  été,  noi  eravamo  stav.  Vous   aviez   été  ,   v. 

stati.  Us  avoient  eie  ,  cj/.-flu  erano  stati. 


ivO!t  c:c  , 
li  eravate 


Que  nou!  ayons  ixi,  che  noi  sima  siati.  Oue  vous   ayez    Mi 
che  »„<  jwt.-  siat:.  y  l'ils  .lien;  ,i..i,  che  coloro  s  uno  Itati. 

PLUSQUE-PARFAIT. 

Il  auroiif-iHu  quei 'eusse  été  ,  eh'  io  fossi  stato.  Oue  tu  eusses  été. 
che  tufussi  stato,  (^u'il  cut  été  ,  e*:  co/u:  fosti  stato. 


Je  scro! ,  io  sarò.  Tu  seras,  tu  sar.ii.  Il  sera,  colui  sarà. 
KiHis  serons,  noi  sa.wio.   Vous  serez,  yoi  sante.  Ils  seront,  co- 
loro saranno. 

F    UTU    R     PASSÉ. 

Qunpd    i'.iurai  été,  quand'lo   sarì>  stato.  Tu  auras   été,     lu  sarai 

staro.    11  aura  été  ,   e^tt  sa'à  stato, 
No'is    nuirons  été,  nui   saremo  stati     Vous    aurez  été,    roi  sarete 

stati.  Ils  auront  été  ,    eiltno  saranno  siati. 

CONDITIONNEL    PRÉSENT. 

Je  «eroîs ,  !o  sarei.  Tu  seroi;  ,  tri  saresti.  11  scroit ,  colui  sarehhe. 
Nous  serions,  noi  saremmo.  Vous  seriez  ,   voi  larMK.  Ils  seroient, 
calino  sarebbero. 

CONDITIONNEL   PASSÉ- 

J'aurois  été  ou  iVi'"^  «'é ,  io  sarei  stala.  Tu  aurois  ou  tu  eusses 
été,  tu  saresti  stato,    li  auroit  oui!    eùrété,  colui  sarchile  ìt.i:o. 

Mous  aurions  ou  nous  eussions  été  ,  noi  saremmo  stati.  V'oui  auriez 
ou  vous  eu55?ez  été,  r(jl  sareste  j:.jrj.  Ils  auroient  ou  ils  eussent 
été  ,  telino  sarebbero  stati. 

I  M  P  f-  R  A  T  I  F. 

PRÉSENT     OU    FUTUR. 

Sois,   sii  0   sia  tu.   Qu'il  soit,  sia  colui. 

Soyons ,  slimo  noi.  Soyez ,  siate  voi.  Qu'ils  soient ,  sleno  coloro  ■ 

SUBJONCTIF  ouCONJONCTlF. 

r  R  É  s  E  N  T     OU     FUTUR. 

Il  f.:ut  que  ie  sois  ^  ch'  io  sia.  Que  m  sois ,  che  tu  sii.  Qu'il  soit ,  cl  t 

colui  sia. 
Que  nous  soyons,  che  noi  siamo.  Que  vous  soyez,  che  voi  siate. 

Qu'ils  soient  ,  che  coloro  sicno. 

I  M  P  A  Pv  F  A  I  T. 

l\  falloir  que  je  fiissc  ,  ch'  io  fossi.  Que  tu  fusses  ,  che  tu  fosti.  Civ'W 

i\\l.  t  CÌìC  COLui  foitc. 

Que  nous  fussions  ,  che  noi  fossimo.  Que  vous  fussiez  ,  che  vol  foste. 
Qu'ils  fussent,  che  coloro  fossero. 

PRÉTÉRIT. 

,  ch'Io  sii  stato,  I 
tuio.  Qu'il  ait  ctc  ,  the  (otui  sia  stato. 


^     ,       ,  été,    che  noi  fossimo  stati.    Ou»  vous   eussiei 

etc  ,  che  VOI  foste  stati.  Qu'ils  eussent  cié  ,  cA'  ei,iino  fossero  stati. 

INFINITIF. 

^  rHÉSENT. 

ttre  ,  ess:re. 

PRETER   IT. 

Avoir  C.C  ,  essere  stato. 

PARTICIPE    ACTIF. 

^  PRÉSENT. 

utant ,  essente  o  essi r.do. 

I'  R  É  T  É  R  I  T. 
Aya.iic'c,  esstn.la  st^to. 

PARTICIPE    PASSIF. 

p  R  i.  s  E  N    r. 
E'é  ,   stato. 

GÉRONDIF. 
E'ant ,   essendo. 


Exemples  des  Verbes  des  quatre  ConjugaiSuiis.. 
F  R  E  M  I  È  R  E    C  O  .\  J  U  G  A  I  S  O  N. 
INDICATIF. 


PRESENT. 

nos,  ami.   Il  nime,<. 
no.    Vous  aunez  ,  a,^ 

IMPARFAIT. 


e.  Ils  aiment ,  amano. 


J'.ii:iierai  ,  amtrô.  Tu  aimeras,  amerai.  I!  aimera,  amerà. 

n  3  f'Iu  mie  laïc  ete,  ch  w  s:a  stato.  Que  tu  aies  été,  rfj  tu  jii  !  Nous  aimerons,  ameremo.  Vous   aimerez,  amerete.  Ils   iimeront; 


-Taimois  ,  amara.  Tu  aimois  ,^  «nKivi.  II  aimoit ,  amava. 
IVous    dip.iions,    amavamo.    Vous    aimiez,    amavate,  i\s   aimoient  i 
amavano, 

PRÉTÉRIT. 

J'aimai,  amai.  Tu  aimas,  amasti.  Il  aima  ,  ami). 
Nous    ain:.imes,  an-.am-tiii.   Vcu4  aimâies ,    ameute-  Ils   aimèrent  ^ 
amaronno. 

PRÉTÉRIT    INDÉFINI. 

J  iu  aimé  ,  ho  amato.  Tu  as  aimé  ,  hai  amato.   II  a  aimé,  ha  amato* 
Nous  avons  aimé  ,   al-tl.imo  amato.    Vous  avez  aimé  ,  avete  ornato» 
Ils  ont  aimé  ,   hanno  amato, 

PRÉTÉRIT    ANTÉRIEUR. 

Q'Jind  j'eus  aimé,  ijuanii' lo    elhl  amato.  Tu   eus  aimé,  tu  avesti 

amato.   Il  eût   airae  ,  co'ui  eb'rc  amato. 
Nous  eùrae-:.  aimé,  noi  ebbimo  amato.  Vous  eûtes  aimé,  voi  aveste 

amato,   lis  eurent  aimé  ,  citino  ebbero  amato. 

PRÉTÉRIT    INDÉFINI    ANTÉRIEUR. 

Quand  j'ai  eji  aimé,  doi'o  ch'Io  ebbi  amato.   Tu  as    eu  aimé  ,  t'a 

avesti  amato,   U  a  eu  aimé  ,    egli   ebbe   ornalo. 
Nous  avons  eu  aimé  ,  «oi  ebhimo  amato.  Xcw,  avez  eu  aimé  ,  roi 

aveste  amato.  Ils  ont  eu  aimé,  telino  ebbero  amato. 


P  L  U  S  Q  U  E  -  P  A  P.  F  A  I  T. 

riato.  Tu  avois  aimé  ,  tu 


J'avois  aimé,  io  aveva  amato.  Tu  avois  aimé,  tu  avevi  amato.  Il 

avi->;t  aimé  ,  coIl:  aveva  amalo. 
Nous  avion,  aimé,  noi    avevamo   am.ito.    Vous   aviez    aimé,    yoi 

avevate  amato.  Us   avoient  aimé  ,  eulijio  avevano  amato. 


ameranno. 


FUTUR     PASSÉ. 

Quand  j'aurai  iimi  i   qnanio   avrò  amato.    Tu    auras    aiir.é  ,   avrà: 

anato,  l\  aura  2Ìnie  ,   avrà  a-nato.^ 
Nous  aurons  ji^^é  ,  arreno  amato.  Vous  aurez  aimé,    a-i  reti  amato. 

Usautoiit  aimé  ,  arran-.o  ar:.i^o. 

CONDITIONNEL    PRÉSENT. 

J*aimerois,  ameni.  Tu  aimeroîs  ,  ameresti.  WiimetoxKt  amerthle» 
Nous  ôimerions ,  ameremmo.  Vous  aimeriez  ,  amereste,  ils  aimcroienî, 
junereiibero. 

CONDITIONNEL    PASSE. 

J'aurois  ou  i'eusse  aimé,  io 'avrei  anato.  Tu  aurois  ou  tucu<^ses 
aimé  ,  tu  avesti  amato.  Il  auroit  ou  il  eût  aimé  ,  e^il  avrebbe  amalo. 

Nous  aurioni  ou  nous  eussions  aimé  ,  noi  aircmmo.amato.  \'ojs  ju- 
riez ou   vous  eussiez  ûimé  ,  voi  atteste  amato.  lis  auroierit  eu  ils 

cuisent  aimé ,  e^.ino  avr^cbero  amato, 

I  M  P  É  Px  A  T  1  F. 

P    R    É    s    E    .N    T     OVI     FUTUR. 

Aimé  ,  ama  lu    Qu'i'  aime  ,  ami  egli. 

Aauons  ^amiamo  nui.  Aimez,  amate  voi.  Qu'ils  aiment  ,amino  eslino. 

SUBJONCTIF  ou  CO.\;ONCTl F. 

raisENT  ou  FUTUR. 

p.  faut  que  i'aîme  ,  ehr  o  ch'  io  ami.  Que  tu  aimes  ,  che  tu  ami.  Qu'il 

aime  ,  cAe  o  cA'^^ii  Ji'ii.  _    , 

Que  nous  aimions  ,  che  amiamo.  Que  vous  aimiez ,  che  amiate.  Qu'ils 

aiment,  che  o  cli'  am:no. 

IMPARFAIT. 

Il  falloit  que  j'aimasse,    che  o  ch'io  amasss:.   O.ie  tu  aimasses,  che 

tu  amassi.  Qu'il  aimât ,  che  o  cA'  e$it  amane.  ~ 
Que  TOUS  aim.issions ,  che  amassimo.  Que  vous  aimassiez  ,  cke  amaste. 

Qu'ils  aimassent  ^  che  o  ch^  amassero. 

PRÉTÉRIT. 

Il  a  fallu  que  j'aie  a'imê  ,  che  o  ch' io  abbia  amato.  Que  tvoìes  aimé , 
che  tu  abbi  amalo.  Qu'il  ait  aimé  ,  che  o  cA'  eg.i  abbia  amato. 

Qut:  nous  avi-ns  aimé  ,  che  noi  abìiamo  amato.  Que  vous  aysz  aime  , 
ch:  voi  abbiate  amato.  Qu'ils  aient  simé,  che  o  ch' eglino  abbiano 
amato, 

PLUSQUE-PARFAIT. 

Il  auroit  failu  que  j'eusse  »\tné ,  ch'io  a>essl  amato.  Que  tu  eusses 
aime,  che  tu  avessi  .-.nato.  Qu'il  eût  aimé,   ch' egli  avesse  arrato. 

Q;ie  nous  eus'juns  aimé  ,  che  noi  a'yessimo  amato-  Que  vous  eussiez 
aimé,  che  roi  aveste  amato.  Qu'ils  eussent  aimé  ,  cA'f^/i/ioiit'ÉJ- 
sero  amato  t 

I   N  F  I  .\  I  T  I  F.     ■ 


r   R   E   s   E   N    T. 

PRÉTÉRIT. 


Aimant,  amando. 


Aimer  ,  amare. 

Avoir  aimé  ,  aver  amato. 

PARTICIPE    ACTIF. 

PRÉSENT. 

PRÉTÉRIT. 
Ayant  aimé  ,  avendo  amzto, 

PARTICIPE    PASSIF. 

PRÉSENT. 

Aimé  aimée  ,  ou  étant  aimé,  aimée  ,  amato  ,  amata,  o  es nr.do  amato, 
essendo  amata, 

PRÉTÉRIT. 


Ayant  été  aimé  ou  aimée  ,  essendo  staio  amato ,  o  amati, 

GÉRONDIF. 
En  aimant,  ou  aimant,  amando  ,  eoW  amare ,  con  anare  ,  nell'arca- 


IX 


SECONDE    CONJUGAISON. 
I  N  D  I  C  A  T   IF. 

p   R    £    s    E    .N    T. 

ie  finis  ,  io  finisco.  Tu  finis  ,  finisci.  Il  finit,  finisce. 

Nous  finissons, ^i.^iaino.  V'ous  nnisssz,  finii:,  ils  iì,.iiient,finiseonB, 

IMPARFAIT. 

Je   finissoîs  ,  jÇ"/ïMi:o.  Tu  finissois,  finivi.  i\  nnissoit.  finiva. 
Nous  (missions ,  finivamo.   Vous  linissiez ,  finivate,  ils  iinistoient, 
finivano, 

PRETERIT. 

Je  finis  ,  io  finii.  Tu  finis  ,  tu  finisti.  Il  finît  ,  egli  fini. 
Nous  finimes,  noi  finimmo.  Vous   finîtes,  roi  finiste.  Ils  finirenti 
esUno  finirono. 

PRÉTÉRIT    INDEFINL 

J'ai  fini,  io  ho  finito.  Tu  as  fini,  hai  finito.  Il  a  fini,  ha  finito. 
Nous  avons  fini,  abbiamo  finito.  Vous  avez  fini,    avete  finit»,  lis 
ont  filli  ,  hanno  finito. 

PRÉTÉRIT    ANTÉRIEUR. 

Quand  j'eus  finis,  quand' io  ebbi  finira.  Tu  eus  finis,  ru  avesti  finito. 

Il  eut  fini ,  fj/i  ebbe  finito. 
Nous    eûmes  fini ,  noi   ehbimo  finita.  Vous  eûtes  fini  ,  voi  aveste 

finito.  Ils  eurent  fini,  ecimo  eobero  finiio. 

PRÉTÉRIT    ANTÉRIEUR    INDÉFINL 

Quand  j'ai  eu  fini ,  quando  ho  avuto  finito.^  Tu  as   eu  fini ,   tu  hai 
'~  avuto  finito.   Il  a   eu  fini,  esîi  ha  avuto  finito. 
Nous  avons  eu  fini ,  not  abbiamo  avutu  jintto.  Vous  avez  eu  fini  f 
voi  avite  avuto  finito.  Ils  ont  eu  fini ,  e^Uno  hanno  avuto  finitdj» 

PLUSQUE-PARFAIT. 

J'avoîs  fini  ,  io  aveva  finito.  Tu  avois  fini  ,  ru  avevi  finito  II  avoit 
fini,  egli  aveva  fii.iio ,  ,  .       ,  ... 

Nous  avions  fini,  noi  avevamo  finito,  \  eus  aviez  fini,  rai  avevati 
Jinilo,  ils  avoient  fini,  eglino  ai  evano  finito, 

FUTUR. 

Je  finirai  ,  lo  finirò.  Tu  finiras  ,  rii  firiirai.  I!  finira,  egli  finirà. 
Nous  finirons  ,  noi  finiremo.  Vous  finirez,  »oi  ^inirtrt. ils  finiront; 
^zlino  finiranno, 

FUTURPASSE. 

Quand  j'aurai  fini,  <;:ia!tâ  io  avrò  finito.  Tu  auras  finis,  tu   avrai 

finito.   11  aura  ii.u  ,  tj/i  airà  finito. 
Nous  aurons  fini  ,  noi  avremo  j.niiu.  Vous  aurez    fini,  voi    aircie 

finito.  lu  auront  t'.l.i  ,  e^Uno   avranno  finito. 

CONDITIONNEL    PRÉSENT. 

Je  finiroiî ,  io  finirei.  Tu  finirois,_  tu  finiresti.  Il  ftmto'.t  ,esli  fintrehie. 
>cu>  '.inirions,  noi  fininmmo.  Vous   finiriez ,  voi  finireste,  lis  fini- 
ruient ,  eglino  finirebbero  ,  o  finiriotiono. 

CONDITIONNEL    PASSÉ. 

j'.iurois  ou  j'eusse  finis,  io  avrò  finito.  Tu  aurois  ou  tu  eusses  fini, 
tu  az-rcsti  finit j.i\  auroit  ou  il  eût  Imi,  e-ì/i avnòi^ejm.to. 

Nous  j.urion.  ou  nous  eussions  fini,  noi  avremmo  finito.  Vous  au- 
riez ou  vous  eussiez  fini,  roi  avreste  finito,  lis  auroient  ou  ils 
eussent  fini ,  eglino  avrebbero  finito, 

IMPÉRATIF. 

PRÉSENT      OU     FUTUR. 

Fini ,  finisci.  Qu'il  finivse  ,  finisca. 

Finissons,  finiamo.  Finissez  ,  finite.   O.i'ils  finissent,  finiscano, 
SUBJONCTIF    ou    C  O  N  J  O  Ii  C  i  i  F. 

p  a  É  s   E  N  T   ou    FUTUR. 

i!  faut  que  je  finisse,  ch'  io  f.nisca.  Que  tu  finisses,  che  tu  fi-isei^ 


Qu'il  finisse,  (h'egU  finisca. 


h    2 


Çue  nom  finissions,  ehe  n»l finUmo.  Çiie  VOBJ  finissitz,  ckc  roi 
Jiniize.  Qu'ils  finissent,  th'  cs'.Uo  finiscano.  ^ 

IMPARFAIT. 

"  J?'!'!''-''!''  je  finisse,  ch'io  linissi.Qr.e  tu  finisses ,  cheiu  finissi 

Qi  il  liii.r      cIC  isii  jir.isse. 
yae  r;oji    fiaissinns,  che    nei  finisiimo.    Qiie   vous  tinisiiei  ,  ci: 

yui  Jiatstt.  Qu'ils  tini.sont,  ch'  eglino  finissero. 

P   R  É  T  É  R  I  T. 

Il  .T  fj:!ii  q;ie  i'alc  fmi ,  ch'io  abbia  fiiito.  Ow  tu  aies  fini,    che  tr 

actijiniio.  Qu'il  ait  fini  ,  cVcgIi  abbia   t"''io- 
Que  non:;  .^Tcns  fini  ,  che  noi  M'amo  finito.  Que  vous  ayez  fini  . 

càe  roi  abbiate  finito.  Qu'ils  sient  fini ,    ch'  calino  abbiano  finito. 

PLUSQ  UE-PARFAIT. 

Que  i 'eusse  fini,  ch'  io  avessi  finito.  Que  tu  eusses    fini,   che    tu 

avessi  imito.  Qu'il  eût  fini  ,  cA'ti;//  avesse  fin'-'o. 
Que   nous  eussiu^is  fini,  che  noi  avessimo  finito.  Que  vous  eussiez 

'[!''  .  che  roi  aveste  finito.  Qu'ils  eussent  fini,  cii eglino  avessero 

Jiniio, 

INFINITIF, 


p   R    k   s    £    N    T. 

PRÉTÉRIT. 


Finir ,  finire. 
Avwjirfiri  ,ar:rfir.iic.' 

PARTICIPE    ACTIF. 


PRESENT. 

Finissant ,  fin'endo  ,  e  fi.nenJo. 

PRÉTÉRIT. 
Ayant  fini ,  arendo finito. 

PARTICIPE    PASSIF. 

p  R  i  «   E  N  T. 

Fini ,  finie  ,  ou  étant  fini ,  finie  ,  finito  ,  e  finita. 

PRÉTÉRIT. 

Ayjnt  été  fini,  ou  fini»,  essendo  stalo  finito  ,  o  finita. 

GÉRONDIF. 

En  finissant ,  ou  finissant,  finiendo  ,  o  finendo. 


TROISIEME     CONJUGAISON. 

INDICATIF. 

PRÉSENT. 

Je  reçois  ,    in   ricrvo.  Tu   reçois  ,  tu  ricevi.    Il  reçoit ,  tgli  riczve. 
Nous  recevons,  noi  riceviamo.  Vous  recevez,  voi  ricevete.  Ils  re- 
çoivent ,  eglino   ricevono. 

IMPARFAIT. 


Je  recevrais  ,  io  riceveva.  Tu  recevois  ,    ( 
^  egli  riceveva. 
Nous  rec':v;jns ,  noi  ricevevamo.  Vous  rece 
recevoient,  eglino  ricevevano. 


Il  recevoi:  , 
ricevevate.  Ils 


Je  reçus,  io  ricevetti ,  e 

celi  riceve. 
Nous  reçûmes,  n^i ricevei 

rcnt ,  eglino  riceverono 


PRÉTÉRIT. 

■■ ,  e  ricevei.  Tu  reçus,    tu  ricevisi!.  11  reçut, 
.  Vous  reçûtes  ,  vol  riceveste.  Ilsr.'çû- 


PRÉTÉRIT    INDÉFINI. 

J'ai  reçi' ,  !o  ho  ricevuto.  Tu  as  reçu,  tu  hai  ricevuto.  Il  a  reçu, 

egli   ha  ricevuto. 
Nous  avons  reçu  ,  noi  abbiamo  ricevuto.  Vous  avez  reçu,  roi  avete 

ricevuto.  Ils  ont  reçu ,  eglino  lianno  tlceruio. 


PRÉTÉRIT    ANTÉRIEUR.' 

Qunp.d  j'eus  reçus ,  quand' io  cibi  ricevuto.  Tu  eus  reçu  ,  tu  ayesti 

ricevuto.  11  ont  reçu,  egli  ebbe  ricevuto. 
iMous  eûmes  reçu  ,  noi  ab.yamo  r'ceviito.  Vous  eûtes  reçu  ,  voi  avcsu 
ncevutu.   Ils  eurent   reçu  ,  eglino  ebbero  'Itevuto. 

PRÉTÉRIT  ANTÊRIE.UR   INDÈFIM. 

^unnd  i'ai  eu  reçu,  nua 
hai  avuto  ricevuto.' Il 


o  ho  avuto  ricevuto.  Tu  as  eu  reçu,  tu 
reçu  ,  e^li  ha   avuto  ricevuto. 
>ous  avonseu  ti(,\.\,  no:  abbiamo  avutoriceuuto.  Vous  avi.zeureçu, 
voi  av:te  avuto  ricevuto,  lis  ont  eu  reçu,   eglino  hanno    avuto  ri~ 


I  avois  reçu  ,  lo  avev 
Il  avoir  reçu  ,  egli  û 

Nous  .ivjoiK  reçu  ,  n 
avevate  ricevuto.  Ils 


PLUSQUE-PARFAIT. 
ricevuto.  Tu  avois  reçu,   lu 


no    ricevuto.    Vous  aviez  reçu  ,  toi 
eçu  ,  eglino  avevano  ricciuto. 


FUTUR. 

Je   recevrai,   io  ricevere).  Tu  recevras,  ru 

egU  riceverà. 
Nous  reiTevruns,  roi  riceveremo.  \'ous  recevrez  ,  voi  riceverete.  Us 

reejvront,  eglino  riceveranno, 

FUTUR    PASS  É. 

Quand  j'aurai  reçu,   .]uand' i»    avril  ricevuto.    Tu  auras  reçu,   tu 

avrai  ricevuto.  U  aura  reçu  ,   egli    avrà  ricevuto, 
iN'ous  aurons  reçu  ,    noi  avremo    ricevuto.   Vous    îurez    reçu  ,  voi 

avrete  ricevuto.  Ils  auront  reçu,  eglino  avranno  ricevuto, 

CONDITIONNEL   PRÉSENT. 

Je  recevrois ,  io  riceverei.  Tu  recevrois,  fa  riceveresti.  II  rece- 
vrait ,  egli  riceverebbe. 

Nous  recevrions,  nvi  riceveremmo.  Vous  recevriez,  voi  ricevettstc, 
i\i  recevroient  >  eglino  riceverebbero  ,  o  riccverebhono, 

CONDITIONNEL   PASSÉ. 

J'aurois  ou  j'eusse  reçu,   io  avrei  ricevuto.  Tu  aurois  ou  tu  eusses 

reçu,    tu  avresti  ricevuto.  ì\  auroit  ou  il  eût  reçu,  egli   avrebbe 

ricevuto. 
Nous  aurions  ou  nous  euîsions  reçu  ,  noi  avremmo  ricevuto.   Vous 

auriez  ou  vous    eussiez   reçu ,   vol  avreste  riavuto.   Ils  tturoienc 

ou  ils  eussent  reçu,  eglino  atr.bbono  ricevuto. 

IMPÉRATIF. 

PRÉSENT     ou     FUTUR. 

Reçois  ,  ricevi.  Qu'il  reçoive  ,  riceva. 

Recevons,  riceviamo,  Hec:ivi:t.  .ricevete.  Qu'ils  reçoivent ,  ric.van». 

SUB  JONC!  IF   ou    CO  NI  ON  CT  IF. 

PRÉSENT     OU    FUTUR. 

11  faut  que  je  reçoive,  ch'io  nceva.  Que  tu  reçoives,  f*s  ra  r;«w. 

Qu'il  rtciMve  ,   ch'egli  ricava. 
Oue  nous  recevions  ,  che  noi  riceviamo.    Que   vous  receviez,  che 

Vol  riceviate.   Qu'ils  reçoivent  ,  tf.V«^i/io  ricevano, 

IMPARFAIT. 

Il  falloit    que  je  reçusse,  ch'io  ricevessi.  Que  tu  reçusses,  che  Iti 

riceveni.  Qu'il  reçu  ,  ch'  egli  ric.vesse. 
'.Il-    1K.OS   fçussions ,   che  noi  ricevcss'-ro.   Que   VOUS  reçussiez  , 
^  che  vot  riceveste.   Qu'ils  reçussent,  en' eglino  ricevessero. 

PRÊTÉ  RIT. 

Il  a  fallu  que  j'aie  reçu,  ch'io  abbia  ricevuto.  Que  tu  aies  reçu, 
che  lu  abbi  ricevuto.  Qu'il   .-lil  reçu,   ih' egli  abbia  ricevuto. 

Que  njus  ivons  reçu,  che  noi  abbiamo  ricevute.  Que  vi  us  ayez 
reçu,  che'voi  abbiate  ricevuto.  Qu'ils  jieiK  reçu,  ch'eglino  ab- 
biano ricevuto. 

PLUSQUE-PARFAIT. 
11  auroit  fallu  que   j'eusse  reçu  ,    ch'io    avessi  riaruto.    Que    f« 


euJseï  tt<px,clu  tu  trtili  rUnuto.  Qu'il  eût  reçu,  cKtsU aussi 

ricevuto*  ,  .  •_.*-.«  C\„m    «rrtiic 

Oue  nous  tussions    reçu .   che   noi    avesumo  ';V;f '^S    ,7cn 
^eussiez    reçu,    ch:   roi   a:t,it  nc<y„to.    Qu  ils    tusscm    reçu, 
(h'tiUno  ntsscro  rietruto. 


RcsTolr,     rkerct. 


INFINITIF. 

P   R    i    J    E    K    T. 

PRÉTÉRIT. 


KeceTant  ,  riccrenJo' 


Avoir  reçu,  aver  r'.cn!:io. 

FART     CPIE    ACTIF. 

p    R   s    s    t   N    T. 

PRETERIT. 
Ayanf  reca,  avtndo  ricevuto. 

PARTICIPE    PASSIF. 

p    R   É   I    e   N    T. 

Reçu  ,  reçue ,  OU  étant  reçu ,  reçue , rictvuto,  m ,  c eiscnio  ricevuto ,  t:i. 

PRÉTÉRIT. 
Ayint  été  reçu  ,  ou  reçue  ,  essendo  stato  rjcii-uto  ,  o  ri£'.ruta> 
GÉRONDIF. 


£n  recevant,  ou  recevant,  riavendo. 


Q  U  A  T  R  I  L  :.i  E    CO  -N  J  L  C  A  I  S  C  .V. 
INDICATIF. 

PRÉSENT. 

Je  rei.ds  ,  io  rendo.  Tu  rends  ,  m  r:id'.  Il  rend  ,  egli  rende. 
Ncius  rendons,  noi  rc/jjKimo.  Vous  rendez  ,  vuL  r«nJj«.  !:>  rendent , 
eglino  rendono. 
*  IMPARFAIT. 

Je  rendois  ,  io  rendeva.  Tu  rendois  ,  tu  rendevi.  11  rendoit,  eiii 
rendeva.  ....  ,, 

Nous  rendions ,  noi  rendevamo.  Vous  rendiez  ,  voi  rendevate,  lis 
rendoieot ,   eglino  rendevano. 

PRÉTÉRIT. 

le  rendis  ,  io  rendei ,  o  rei.  Tu  rendis ,  ta  rendesti.  Il  rendit  , 
egli  rende-  ,..,,, 

Nous  rendimes ,  noi  rendemmo.  Vous  rendîtes ,  voi  rendeste.  Ils 
rendirent ,  eglino  renderono  ,  c  resero. 

PRÉTÉRIT    INDÉFINI. 

J'ai  rendu,  io  ho  rendiito.  Tu  as  rendu,  tu  Aji  r«n<yi;/o.  Il  a  rendu  , 

es'i  ha  renduto. 
Nù.is  ayor.i  r.r.du  ,    noi    abbiamo   renduto.  \''òu^    avez  rendu,    va 

avete  renduto.   Ils  ont  rendu  ,    coloro  hanno  renduto. 

PRÉTÉRIT   ANTÉrtIEUR. 

Quand  j'eus  rendu,  ijuaaJ'  io  ebbi  renduto. Tu  eus  renda,  tu  avesti 
^renduto.  Il  cut  rendu  .   eir/i  ebbe  renduto. 

K\u-  eftmei  rendu,  /!(.■."  ehbimo  rcn.'.uto.  Vous  ei'tes  rendu,  »o.' 
.aytfjrj  rf/Ti/ï/ri).  Ils  eurent  rendu  ,  egìino  ebbero  renduto. 

PRETERIT   ANTÉRIEUR    INDÉFINI. 

Quand  j'ai  eu  rendu  ,  quand'  io  ho  avuto  renduto.  Tu  as  eu  rendi; , 
tu  hai  avuto  renduto.  11  a  eu  rendu  ,  egli  ha  jvuto  rcndmo. 

NoLiS  .ivons  eu  rtncîu,  noi  abbiamo  avuti  r,  n  uto.  V(..;:s  -ivez  e;i 
rendu  ,  vii  avete  avuto  renduto.  lis  ont    eu  rendu  ,  ialino  tiar.no 

PLUSQUE-PARFAIT. 

pavois  rendu,  to  dveva  renduto.   Tu  av.  is  rendu,  tu ar^v' renduto. 

lî  yvoit  rendu  ,  egli  aveva  renduto. 
>ious  avions  rendu  ,  noi  avevamo  renduto.    Vcus  aviez  rndu,  roi 

ter  eue  readiue.  Ils  avolent  rendu ,  e$lia»  areyano  renduto. 


FUTUR. 


XI 


Je  rendrai  ;  io  rtnderò.  Tu   rendras ,  tu  renderai.  H  rendra  ì  imU 

renderà.  ° 

Nous   rendrons,  noi  renderemo.  Vous    rendrez,   rei  renderete,   iîi 
rendront  ,  e£Ùr.o  raderanno. 

FUTUR  PASSÉ. 

Quand  j'aurai  rendu,  quaid' io  ctri>    renduto.  Tu  aur«  rend>,    tu 
^^-vrai  renauta.  Il  aur.i  rendu  ,  enU  arri  renduto. 
.^ous  aurons  rendu  ,nûi  avremo  fenduto.  Vous  aurez  rendu,  roi  arrête 
rcxduto.  Vs  auront  rendu  ,  eglino  a 


CONDITIONNEL    PRÉSENT. 

je  rendrois,  IO  renderei.  Tu  rendrois,  tu  renderesti.  Il  rendroit 
egli  renderebbe.  ■> 

Nous  rendrions ,  noi  renderemmo.  Vous  rendriez  ,  foi  renderette.  Ils 
rendsoient,  eglino  renderebbero. 

CONDITIONNEL  PASSÉ: 

J'auroisou  j'eusse  rendu,  lo  avrei  renduto.  Tu  aurois  ou  tu  eusses 

rendu ,  tu  avresti  renduto.  Il  auroit  ou  il  eût  rendu  ,  egli  avrebbe 

renduto. 
Nous  aurions  ou  nous  eussions  rendu,  noi  avremmo    renduto.  Vous 

aurifz  ou  vous   eussiez  rendu  ,  voi   avreste  renduto.    Us    auroien: 

ou  ilî  eussent  rendu  ,  eglino  avrebbero  renduto. 

IMPÉRATIF. 

PRÉSENT    ou    FUTUR. 

Rends  ;  rend!.  Qu'il  rende,  renda. 

Rendons,  rendiamo.  Rendez,   rendete.  Qu'ils  rendent,  rendant, 

S  U  B  J  O  N^Ç  T  I  F  ou  CO  N  J  O  N  C  T I  F. 

PRÉSENT  OU  futur; 

Il  faut  que  je  rende,  eh'  io  renda.   Que  tu  rendes  ,    che  tu  rendi. 

Qu'il   rsnde,  ch' egli  renda. 
Q.ie  nous  rendions,  che  noi  rendiamo.  Que  vous  rendiez,   ehe  voi 

rendiate.  Qu'ils  rendent ,  ch'  eglino  rendano. 

IMPARFAIT. 

Il  falloir  que  je  rendisse,  ch'io   rendessi.  Q.je   tu  rendisses ,  c^« /a 

rendessi.  Q^'il  rei.dît  ,ch'egli  rendesse. 
Qu?    nous    rend;s>ions  ,  ehe  noi  rend:ssimo    Que  vous  rendissiez , 

che  VOI  rendeste.  Qu'ils  rendissent,  ch'eglino  rend.ssero. 

PRÉTÉRIT. 

Il  a  f.illu  que  j'aie  rendu,  ch' io  abbia  rend.ito.  Qtis  tu  aies  rendu, 

che  lu  abbi  renduto.   Qu'il  au  rendu  ,  ch' egii  abb:a  renduto. 
Que  nous  avons  rendu,  che  n«i  abb-amo   -endiit^.  Que  vous   ayez 
rendu,   the  voi  abbiate  renduto.  Qu'ils  .i-nt  rendu,  ch'egliaoab- 
biano  renduto. 

PLUSQUE-PARFAIT. 

I!  auroit  fallu  que  j'eusse  rendu,  ch'io  avessi  renduto.  Que  tu  eus- 
ses rendu  ,  che  tu  avessi  renduto.  Qu'il  eût  rendu ,  ch'  egli  avesse 
renduto, 

Qut  nous  eussions  rendu ,  che  noi  avessimo  renduto.  Que  voui 
eussiez  rendu,  che  voi  aveste  renduto.  Qu'ils  eussent  rendu  ,  «A' 
eglino  avessero  rendhto. 

INFINITIF. 

PRÉSENT. 
Rendre  »  tendere, 

PRÉTÉRIT. 

Avoir  rendu,  aver  renduto. 

PARTICIPE    ACTIF, 
p  R  É  î  «  M  t; 
Kecdant ,  uiienio. 


P   R  E  T  É  R  I  T. 

Ayant  rendu  i  avendo  renduta, 

PARTICIPE    PASSIF. 

PÈSENT. 

Rendu  ;  rendue  ,  ou  étnnt  rendu  ,  rendue  ,   readuto ,  renduta  ;    o 
essendo  rcnduto  ,   renduta. 


PRÉTÉRIT 

Ayant  été  rendu,  ou  rendue,  essendo  stato  fenduto  ì  renduta, 

GERONDIF. 
En  rendant  ,  ou  rendant,  rendende. 

Fin  des  Conjugaisonj  des  Verbes  Réguliers. 


Les  différentes  terminaisons  des  temps  primitifs  ,  sont  les  suivantes  : 
PREMIÈRE     CONJUGAISON. 


Tous   les  verbes  de    la  première  Conjugaison,    qui  sont    en  trùs  grani  nombre  ,    suivant 
celte  règle  générale  pour  leurs    primiiils  ,  excepté  îeulemont ,  Aller  et  Puer. 

SECONDE     CONJUGAISON. 


Finir. 


finendo,  fini. 


finito. 


je  finis. 


finisco. 


je  finis. 


io  finii* 


PREMIERE    DIFFERENCE. 


Les  Verbes  de  certe  première  différence  perdent  au  Présent  de  l'Indicatif  la  consonne  qui 
précède  ir  de  IMntinitif.  Bouillir,  je  bous.  Dormir,  je  dors.  Menlir,  jeniens.  l'arlir ,  je  pars. 
Se  repentir,   je  me  repens.  Servir,  je  sers.  Sortir,  je  sors. 

SECONDE    DIFFÉRENCE. 


enir. 

en.int. 

enu. 

Tenir. 

Tenere. 

tenjiit. 

tenendo. 

tenu. 

Venir. 

J'cnirc. 

venant. 

venendo. 

venu 

vcni.to.  je  viens.  to  tenia. 

Et'nir,    Benedire,  a  ses  inflexions  ,  comme  Finir  ,   Finire, 

TROISIEME    DIFFÉRENCE. 


rir. 
Couvrir. 

SouûVir. 


Coprire.  couvrant.         coprendn.         couvert.  coperto,  je  couvre.        io  copro.  je  couvris.      !o  eofirit. 

SoJJ'rire.  souffrant.         sujjrccdo.        souffert.  sofcrto.  iesouifre.        io  sujfro.  je  souliris.       io  soffrii. 

Appauvrir ,  a  ses  Temps  primitifs  comme  Fnir. 


Lfs  Verbes  Irrégiiliors  de  la  seconde  Conjugais.m  ,  c'est-à-dire  ,  ceuxdont  les  Temps  primi- 
tifs lie  peuvent  se  ranger  sous  aucune  des  quatre  espèces  précédentes  ,  sont  :  Courir  .  Cueillir, 
Faillir,   Fuir,  Haïr,  Mourir,  Ouir,  Quérir,  Acquérir,  Saillir  ,  Tressaillir ,  Vêtir  j   Revêtir. 

TROISIÈME     CONJUGAISON. 


CI!. 

je  reçois. 


Les  Verbes  Irrcgiiliers  de  cette  troisième  Conjugaison  ,  sont  :  Avoir,  Cboir  ,  Décîmir,  I  choir,' 
Falloir,  Mouvoir ,  Pleuvoir,  Savoir  ,  Seoir  ,  S'asseoir  ,  Surseoir  ,  Valoir  ,  'Voir  ,  Pourvoir ,  Vouloir. 


xni 


QUATRIÈME    CONJUGAISON. 


fri,  dr.nt.  ia, 

Rjiiire,  R-nitcn.  ren-l^nt.  renitnio.         rendu. 

r>cpondre.       ii.^^ondere,     re,ijndjat.      riii>ondtnia.    ré;iondui 


ds.  .  dis.   . 

je  rends.  io  nndo.         je  ronr'Is.         io  rcrdtitl. 

je  rér>oiicîs.      io  rùyondo,     je  rcpjndis,    io  rLf>osi, 


les  Verbe;  Irrégu'iers  «ie  cette  quat.riòme  Conjugaison  ,  sont  :  Battre  ,  Boire  ,  Eiaire  ,  Krulre  , 
Circoncire,  Clore  ou  Cl.jrre  ,  Conclure,  Uuntire ,  Coudre,  Croire  ,  j3ire  ,  Maudire,  Ecrire, 
htie  ,  Exclure  ,  t'?ire  ,  Fiire  ,  Lire  ,  Luire  ,  Mettre  ,  Moudre  ,  Naître  ,  ÎSuire  ,  Prendre  ,  Rire , 
Rompre,  Soudre  ,  Absoudre,   Re'oudre  ,   Suffire,  Suis  re  ,  Traire  ,  A'aincre  ,   Vivre. 

P  R  E  AI  I  E  R  E    DIFFERENCE. 


indre. 

ignant. 

jr.t. 

CVjin'Ire. 

T^m!'f. 

crai:;n  .nt. 

temendo.           cr;^in 

P;i„dre. 

Dit  ■■'•:rc. 

pei:!iid.lt. 

diy'-g\endo.     peint. 

Joindre. 

Co.i^jgfieri:, 

WS.'int. 

cong.un^ciido.  joint. 

temuto. 

)e  cnins. 

lo  t:mo. 

le  Cf:iij;iiis. 

io  temetti. 

d'y:  Ilio . 

je  peins. 

io  d'yiniiO. 

iep.;ijm>. 

io  dlflr,si. 

coniiimto. 

|e  joins. 

10  conenmgo. 

le  joijii.is. 

IO   eoHjiiunsi 

atre. 

aisant. 

Pl.ire. 
Taire. 

P'actr:. 

Tacere. 

pljiianl 
taisdiu. 

SECONDE    DIFFERENCE. 


p'jc:ndo*         p;u. 


TROISIEME    DIFFERENCE. 


je  |)Ius. 
le  tus. 


Produire.        Prodam. 


{altre.  ^ 
ou  V 
.,i:re.> 
Repaî're. 
Connoitre. 
Fdroicre. 


A'ier. 
Paer. 


Ande.. 


Misant.  iiir. 

produisant,      produccndo.     produit. 


prodotto. 


Q  U  A  T  R  I  E  Al  E    DIFFÉRENCE. 

{ri  {^n 

V-iïa-.t    )  u.  t      OIS.    J 


p.tsccrtdo. 
connoissant.    Cjtiosccndo. 
pjroiss^nt.      parendo. 


patciuto.  je  re:i.i:s. 
tonnosciuto .  je  connois. 
paruto,epariO  \i  parois. 


0  pasco. 
>  conosci 

1  pcjo. 


Je  repus. 
le  connus. 
je  parus. 


io  produssi. 


pascei. 
co;obbi. 
0  parvi. 


Verbes   Irrcgulìers  de  la  première  Coiy'ugaison. 


all?nt.  andando.         allé, 

puant.  p:i{;::nJo  ,0    pué. 

putendo. 


andato. 

pulsato. 


je  vais. 

je  pus. 


j'allai, 
je  puai. 


Verbes    Irré^ituers    de  la  seconde  Conjugaison. 


Courir. 
C.er  ir. 
F-iilir. 
F -À  t. 
H.ir. 

Co'rert. 

C^^i'erc. 

F^.ire. 

Fu^',r<. 

O.'iare. 

Morire. 

Udire. 

V.    ce  mot 

A^uistare. 

Mol  tare. 

courant.           correndo. 

Cl;..i!..nt.           CO'Uls-.du. 
fj.Lint.            fjaen.io. 
fuyant.           fuggendo. 
liJi-..ant.          odiando. 
m.:  uraut.          morendo. 
oyant.              udendo. 
dans  le  Dictionn. 
acquérant.       aciuistjndo. 

saillent.           montando. 

co  mi. 
cu:. Ili, 
failli. 

f.li. 
Lai. 
mort. 

acquis. 

saillit. 

corso, 
coito, 
fallito. 

fusiito. 
odiato. 

uduo. 

acquistato. 

montano. 

ie  cours. 

|f  (uis. 
ìeius. 
|p  meurs. 
i'ois. 

i'acguiers. 
1    |es;.ille 
<       ou 
<.  je  saillis 
je  tressaMle. 
je  vêts. 

io  corro. 

i.'ju.itsco. 
io  /aghO- 
io  od.O, 
io  muoio, 
io  odo. 

io  acquisto. 

f  io  monto. 

je  courus, 
je  cueillis. 
|e  i.iillis. 
je  fuis. 

io  corsi, 
io  colsi. 
•of-iiU. 
lO  fupsù. 

Mourir. 

Ou,r. 

Q„éri,-. 

Acqucr.r. 

Saillir. 

je  mourus, 
l'oms. 

j'acquis. 

je  saillis. 

io  udii.'' 
io  acjuistai, 
io  montai. 

Tressaillir. 

Vêtir. 

Saltare. 
Vestire. 

tressaillant 
vêtant. 

.      salta -.do. 
vestendo. 

tressailli. 

Vc.U. 

saltato, 
volito. 

> 
io  sa'.to. 
io  vesto. 

je  tressaillis. 
je  vctis. 

io  saltai. 
io  vestii. 

Verbes  Irrcg 

uliers  de 

la  Irciòiem 

e  Conjugù 

iion. 

Avoir. 

Choir. 

Avere. 
CL.ere. 
D.cad-rc. 

T.cc.rc   in 

Bi  Svenare. 

ayant. 

avendo. 

eu. 

déchu, 
échu. 

falltu 
mu. 
plu. 
pu. 

su. 

avuto, 

caduto, 
decaduto, 
toccato    in 

sorte- 
bisognato. 
mosso, 
piovuto, 
potuto. 
saputo. 

i'ai. 

io  ilo. 

j'eus. 

io  ebbi. 

^édioir. 

Echu  r. 

Fi.lloir. 

échéa,  t. 

toccando   in 
sorte. 

je  déchois. 

il  faut, 
je  meus, 
il  pleut. 
je  puis. 
|e  sais. 

IO  decado. 

hisosna. 

/  'Ove. 
io  posso. 

je  déchus, 
j'ecnui. 

jl  f.IIut. 
je  mus. 

il  plut. 

je  pus. 
lesus. 

'io  \'e';addi.' 
io    1.  ccai  ia 

iisc  .nò. 

piovve. 
IO  p.rei. 
IO  scpi. 

Mouvoir. 
Pleuvoir. 
Pouvoir. 
Savoir. 

Ai:oy..re. 
Piovere, 
fclere. 
Sai-  ere. 

Mouvant. 
pleuvant, 
pouvant, 
s.'th.  nt. 

movendo, 
pio,  '.n^o, 

potando. 
s.,p.ndo. 

Seoir. 

Sedere. 

*■     sedendo. 

sis. 

ceduto. 

je  sieds. 

io  siedo. 

S'asseoir. 

Sidert, 

t  .evif.;.- 
j'âiseyani. 

Sidindo, 

assis. 

teduto. 

je  ro'dssi£d>. 

io  siedo. 

je  m'assis. 

io  m'ossisi f  a- 
sedei.. 

XIV 


Sursoir. 
Valoir. 


l'ourvoir. 
Vouloir. 


SeprastAtre.  sursoyant.  soprasii:ndo.  Sursis. 

Valere.  valant.  ralcndo.  valu, 

federe.  voyant.  vedendo.         vu. 

Provvedere,  pourvoyant,  provvedendo,  pourvu. 

Volere.  voulant.  volendo.  voulu. 


stprascduto.     je  sursois.        io  soprasUdo, 

c  scf  rascgc.o. 
valuto.  le  vaux.  lo  v.:i,!<o  ,    o 

va  S3. 
veduto.  je  VOIS.  h  v^do  ,  o 

veano. 
provveduto,      je  pourvois,    iv  provvedono 


\e  sursis. 

to  soprasede!. 

e  V..1US. 

lo  valsi. 

e  vis. 

io  vidi  o  veddi. 

e  pourvus. 

io  provvidi* 

!e  voulus. 

to  volli* 

Vertes  irrcguliers  de  la  qualrièmc  Conjugaison. 


Battre. 

Battere. 

battant. 

i,:ttcndo. 

battu. 

hatiuto. 

je  bats. 

io  tatto. 

je  battis. 

io  battei. 

Boire. 
Br.,ire. 
Bruire. 

Bere.  . 

buvant. 

beven.t,: 

bu. 

terutu. 

K  b^h. 

io  bevo 

IO  ra^^lliO. 

,.  bus. 

io  bevvi. 

Komorees'-"' 

.  bruyant. 

'romòrceeiand 

o'.   '.   .'  .'   ! 

1'' .  'I'^'.   . 

Circoncire. 

C:rconc:dere 

circoncis. 

circonciso. 

|c-  circoncis 

to  c'trccncido 

je  circoncis. 

io  eireoneisi. 

f  Ciore 

<      ou 

ICIorre. 

Chiudere. 

chiuso. 

" 

Cundure. 

Conchiudere 

concluant. 

conchJuiìcndo 

.  conclut. 

eonchiuso. 

je  conclus. 

io  conchludo. 

je  conclus. 

lo  conchiuji* 

Confire. 

Confettare. 

coniisant. 

confettando. 

confit. 

c^rfitlato. 

je  COI. ils. 

IO  confetto. 

|î  confis. 

io  confettai. 

Coudre, 

Cuei^e. 

CûUianî. 

cucendo. 

cousu. 

CUC.to. 

je  couds. 

tu  cucio. 

je  Cousus. 

io  cucii. 

Croire. 

Credere* 

croyant. 

credendo. 

cru. 

creduto. 

je  crois. 

io  cedo. 

le  crus,     ■ 

lo  credetti. 

Dire. 

Dire. 

disant. 

dicendo. 

dit. 

éetio. 

je  dis. 

io  dico. 

je  dis. 

io  dissi. 

Maudire, 

Maledir:. 

maudissant. 

maledicendo. 

maudit. 

maledetto. 

je  maudis. 

io  maledico. 

)e  maudis. 

lo  maledissi. 

Ecrire. 

Scrivere. 

écrivant. 

jcrivindo. 

écrit. 

scruto. 

l'é.rii. 

io  scrivo. 

j'écrivis. 

ia  scrissi. 

Etre. 

essere. 

étar.t. 

essendo. 

été. 

flato. 

}e  suis. 

io  sono. 

je  fus. 

lo  fui. 

Exclure. 

Escludere. 

excluant. 

escludendo* 

exclus. 

j'exclus. 

io  esciiido. 

l'exclus. 

io  escludti. 

Faire. 

Fare. 

faisant. 

f^hndo. 

fait. 

'fltlT' 

je-  tais. 

io. lo. 

icfis. 

io  feci. 

Frire. 
Lfre. 

frigsere. 
Leggere, 

f'it 

Jr:tlo. 
Letto. 

le  fris. 

io  II  ipso, 
iolecso. 

lisant. 

lc££cndo. 

lu.' 

je  lus. 

io  lessi. 

Luire. 

Splendere. 

luisant. 

splendendo. 

lui. 

splenduto. 

]t  luis. 

IO  spando. 

Mettre. 

flettere. 

mjîitant. 

mettendo. 

mis. 

messo. 

je  mctj. 

io  metto. 

je  mis. 

io  misi. 

Mcudre. 

Macinare. 

miiul.int. 

maonardo. 

moulu. 

macinato. 

je  ti:ouds. 

io  hiticìno. 

le  moulus. 

o  macinai* 

N«!:re. 

Nascere. 

naissant. 

ncsccndo. 

né. 

nata. 

je  n.iis. 

lo  nofCJ. 

je  naquis. 

'o  nacpii. 

Nuire. 

Nu,jccre. 

nuisant. 

nocendo. 

nui. 

noctuto. 

je  nuis. 

io  nuc'Co. 

je  nuis. s. 

Pren'lre. 

Prendere. 

pren-int. 

prendendo* 

pris. 

preso. 

(e)  rends. 

io  prendo. 

ic  pris. 

io  presi* 

Kire. 

Ridere. 

riant. 

ridendo. 

ri. 

ritinto. 

leris. 

je  r  s. 

io  risi. 

Rompre. 

Rompere. 

rompant. 

rompendo. 

rompu. 

rotto. 

je  romps. 

io  rompo. 

je  rompis. 

io  ruppi. 

Soutire. 

Sàoghcre,   a 
sc'utre. 

Absouclre. 
Bé.oudre. 

AssoLvae, 
Risolvere. 

absolvant, 
résolvant. 

assolvendo, 
risolvendo. 

absous. 

assoluto, 
risoluto. 

j'absous, 
je  résous. 

io  assolvo. 

^   ~ 

io  risolvo. 

je  résolus. 

o  risolvei. 

l  résolu. 

Suffire, 

Bastare. 

suffisait. 

bastando. 

si:in.     ■ 

bastato. 

je  suffis. 

lo  basto. 

je  suffis. 

o  bastai* 

Suivre. 

Seguire. 

suivant. 

seguendo* 

suivi. 

seguito. 

K  suis. 

io  jr.i,uO  ,    0 
sicì^uo. 

IC    SUIVIS. 

0  seguii* 

Traire. 

Vaincre. 

Mugnere, 
Vincere. 

trayant, 
vainquant. 

mu^'iendo* 

trait. 

je  trais. 

io  mungo- 

vincendo. 

vaincu. 

vinto. 

1  e  vainquis. 

io  vinsi. 

Vivre, 

Vivere. 

vivant. 

vivendo* 

vécu. 

virato* 

je  vis. 

io  vivo. 

je  vécut. 

0  vissi. 

Fia  des  Conjugaisons  des  Verbes  iriéguUers. 


-■s'.'.'îj'ii.iir!- 


DICTIONNAIRE 


NOUVEAU  DICTIONNAIRE 

FRANÇAIS-ITALIEN. 


A    B 


A    B 


A    B 


.Pi.,  s.  m.  La  premiere  lettre  rte  l'Alpha- 
bet et  des  cinq  voyelles.  Un  s"'"!  A.  Un 
A  grande  ;  un  A  majuscolu.  Un  petit  A. 
Un  A  piccolo.  -  tig.  Ne  savoir  ni  A  ni  B  , 
c'est  être  fer;  ignorant.  N.jn  safcr  l'abHci  ; 
ttszrc  ignorantissimo.  —  Pdnse  d'A  ,  T.  àc 
l'art  di  l'Ecriture.  L'arrondissement  d'un  A 
Pancia  di  letcerd.  La  panse  tle  cet  A  est 
mal-faite. 

A  ,  Préposition  ,  qui ,  selon  les  mots  aux- 
quels elle  se  ioi.it  ,  reçoit  diverses  signiti- 
cations ,  dont  les  principjles  peuvent  se  ré- 
duire aux  prépositions  suivantes  ;  après  , 
avec  ,  dans  ,  en  ,  p.ir  ,  pour ,  selon  ,  sui- 
vant ,  sur  .  vers.  —  Après.  U^fo.  Has-a- 
pas.  Un  passo  djyo  l'altro.  A  deux  mois  de 
là.  Dopo  due  mesi;  tn  capo  a  due  mesi; 
ir.M  a  due  mesi.  Avec.  Con.  Vivre  à  peu 
de  frais.  Vivere  con  poca  spesa.  -  Djns  , 
en.  A;  in.  Vivre  à  Paris.  Star  in  Parisi, 
ou  a  Parigi.  Jetter  à  la  riviere.  Gett.ir  nei 
Jiume.  —  Par  Da  ,  dal ,  dalla  ,  dallo  ,  à  , 
al,  allo,  alla.  Obtenir  à  force  de  prières. 
Ottenere  a  J'or\a  di  preghiere,  faitcs-le  faiie 
à  vos  valets.     Fatelo  fare  da'  vostri  serviduri. 

—  Pour.  Per  ;  a  ;  da.  Prendre  à  témoin. 
Prendere  per  testimonio  in  testimonio.  Une 
♦ille  à  marier.  Pulitila  da  marito.  -  Selon, 
suivant.  A  ,  al  i  allo  ;  alla  ;  secondo  ;  a  te- 
nore. Un  hibit  à  la  mede.  Un  abito  alla 
moda.  A  ce  que  vous  dites.  Secondo  aucl  che 
dite.  —  Sur.  Su  ;  in  ;  a  ;  sotto.  A  peir.e  de 
la  vie.  Sù-jo  pena  dJla  vita,  l'ied  à  terre. 
Pie  a  terrt.  —  Vers.  Verso.  11  tire  sur  sa  fin, 
S*  incammina  verso  il  suo  fine.  Venei  a  muj. 
Venite   ■]uà. 

A ,  entre  deux  noms  de  nombre ,  signifie 
environ.  A;  incirca;  circa.  Un  hjmma  de 
quarante  à  cinquante  ans.  Un  uomo  di  circa 
quaranta  ,  o  ciniuant'  anni.  11  y  avoit  six  à 
seot  femmes.    V  cran  da  sei  a  sette  donne. 

A  ,  sert  aussi  à  marquer  le  temps.  Dîner 
à  midi.  Desinare  a  i!^r-\o  giorno.  A  six  heu- 
res du  soir.  Aile  s('  ore  della  sera.  —  Le  lieu. 
Il  demeure  à  deux  i.euesM'ici.  Egli  abita 
lontano  due  leghe.  A  l'entrée  du  bois.  All'  en- 
trata del  bosco.  -  La  situation.  A  droite  , 
â  sauche.  A  destra  ;  a  sinistra.  A  pied  ,  à  che- 
va;.  A  pie  ;  a  cavallo.  —  La  poiiure  ,  le  gest  ;, 
A  bras  ouvert.  A  h'accìa  aperte.  Etre  a  ge- 
poux.  Etsere inpnocchior.e.  —  La  manière  de 
vivre  ,  de  s'hobiller  ,  de  marcher  ,  etc.  Vivre 
à  la  Fr.inçaise.  Vivere  alia  francese.  S'habil- 
ler à  l'Espagnole.  Vestile  ìalla  Spagnuola. 
M.rcherà  petits  p.'îs.  Camminarea  passo  lento. 

—  La  qualité  d'une  chose.  De  "or  à  vingt- 
quatre  carats.  Oro  di  yenti.]Uattri  car^iii.  —  La 
quantité.  I!  en  a  à  foison.  Ne  Ita  a  J'usone  ; 
in  S''""  copia,  —  Le  prix^et  la  valeur  d'une 
chose.  Du  drap  à  vingt  francs  l'aune.  Del 
panno  a  vinti  lire  il  braccio.  —  Li  m'sure 
ou  le  poids  dont  on  se  sert  pour  la  débiter. 
Vendre  du  dr.ip  à  l'aune.  Vender  panna  a 
braccia.  —  ?-.louI:n  à  vent.  Mulino  da  vento. 
Bois  à  brûler.  Legname  da  bruciare.  Boite  a 
mouches.  Scottola  de'  nei  ou  da  nei. 

Dia.  Frunfois-ltulien, 


A  ,  joint  avec  un  nom  ,  forme  quelquefois 
des  adverbes  ,  ou  de  façons  de  parler  <^.dver- 
biales.  Mal  à  prjpos.  lilal  a  proposito.  H.iir 
a  mort.  Odiar  a  morte.  Vendre  a  l'encan. 
Vendere  all'  incanto.  —  Joint  avec  un  v^rbe 
à  l'infinitif,  s'txplique  quelquefois  par  le  gé- 
rondif du  même  verbe.  A  le  voir  ,  à  l'en- 
tendre ;  en  le  voyant  ,  en  l'entend. :n:.  A 
•cederlo;  aW  udirlo  i  vedendolo;  udendolo. 
Quelquefois  il  s'explique  par  De  quoi.  Verser 
à  boire.  Dar  a  b^re.  N'avoir  pas  a  m.mger. 
Non  aver  da  mangiare.  Il  se  joint  encore  à 
l'intuiitif  des  verbes  dans  divers  autres  sens, 
que  l'us.ige  seul  peut  déterminer. 

A,  remplace  aussi  le  datif  des  Latins.  Don- 
ner à  un  pauvre,  à  Cesar.  Dar  ad  un  men- 
dico ,  a  Cesare. 

Djns  toutes  ces  acceptions  l'A  doit  être  mar- 
qué d'un  acciiir  grave  ,  pour  le  distinguer  d'A 
troisième  personne  du  verbe  Avoir.  Quant 
a. IX  différentes  significations  de  certaines 
phrases ,  il  faut  voir  les  articles  particuliers 
des  mots  dont  elles  sont  composées. 

*  AARBRER  ,  v.  n.  Se  c.ibrer.  V. 

Ati ,  Abrupto.  V.  Abrupto. 

.^BAt-A  ,  T.  d:  Comm.  Espèce  de  lin  ou 
de  chanvre  que  l'on  recueille  dans  quelques 
unes  dss  i>les  Manilles.  Lino  o  canapa  dell' 
isole  Maniglie. 

"ABACO,  s.  m.  V.  Abique. 

ABACor  ,  s.  m.  T.  d'Hist.  Ornement 
de  tète  que  portoieiit  anciennement  les  Rois 
d'.Ane,Ieterre.  il  avoit  la  forme  de  deu.x  cou- 
ronnes par  en-hai;t.  L'antica  corona  de'  Re 
d' Ini-l.Hterra. 

AtJADA  ,  s.  m.  T.  d'Hist.  nat.  Animal 
féroce  de  la  basse  Etliiopie.  Sa  tète  ,  qui  est 
sembijble  à  celle  d'un  cheval  ;  es;  armée 
de  deux  cornes  ,  dont  une  est  sur  le  fruut, 
et  l'autre  sur  la  nuque.  Abada.  On  prend 
wet  animal  pour  ie  Rmhocéros.  Rinoceronte. 

■  ABADIK  ,  ou  AiiDiR  ,  s.  f.  T.  de  Mytii. 
Nom  d'une  pierre  dévorée  par  Saturne.  Aha- 
dir:  Ab-adir. 

ABAJOUR  ,  V.  et  écrivez  Abr.;-ioiir. 

AUAliSE,  s.  f.  l'àte  qui  f.-.it  le  fond  de 
toute  espèce  de  pâtisserie.  Il  fondo  de'  pas- 
ticci. 

ABAISSÉ,  ÉE,  part,  et  ad',.  Abbassato. 
ec.  -  I.  de  Blason.  11  se  dit  de  toutes  les 
pièces  placées  dans  l'écu  ,  au-dessous  de  leur 
situation  ordinaire  ,  et  particulièrement  des 
oiseaux  ,  lor^q.ie  rextrêmité  de  leurs  ailes 
est  inclinée  veis  la  pointe  de  l'écu.  Ahi^as- 
sato. 

ABAISSE.\IE\"T,  s.m.  Diminution  de  hau. 
teur.  Abassarucnto  ;  caLtmento  ;  diminu^'one. 
—  lig.  Humiliation  volontaire  ou  forcée.  Ab- 
bassamento i  depressione  ;  sommissione  ;  avvi- 
limento ;  bassci:^a.  Il  se  prenti  au;si  pour  l'é- 
tat ou  l'on  se  m-jt ,  quand  on  s'abaisse  volon- 
tairement ,  ou  bien  pour  l'état  de  bassesse  où 
Ton  est  mis  malgré  soi. 

ABAISSER,  V.  a.  Faire  aller  en  bas,  ou 
diminuer  de  la  hauteur.  Abbassare  j  calare  ; 
smir.ui'e  ;  m.Tndar  giù  ;  avvallare.  —  fig.  Di- 
er,  humilier,  mortifier,  ravaler.  Depri- 


m:re  ;  umil'are  ;    abbassare  i  rintuixare  ; 
villre.  Dieu  abaisse  les  superb:s.  Iddio  i 


lia  i  superbi.  —  T.  de  Geom.  Abaisîer  une 
perpendiculaire,  c'est  d'un  point  donné  tirer 
une  ligne  qui  tombe  perpendiculairement 
sur  une  autre.  Abaisare  ,  catare  una  ptrpen- 
dicolare.  -  T.  de  Jardin.  Ravaler.  V.  -  S'a- 
br.isier  ,  v.  r.  tant  au  propre  qu'au  figuré. 
Abbassarsi  ;  umiliarsi. 

ABAISSEUR  ,  s.  m.  et  ad).  T.  d'Anatomie. 
Nom  qu'on  donne  ,i  diïérens  muscles  ,  dont 
la  fonction  est  d'abaisser  les  parties  auxquel- 
les ils  sont  attachés.  Depressore.  l-'ab..isscur 
de  l'œil  s'appelle  aussi  l'humble,  le  capucin. 

AB.ÀLOURDI,  lE,  part.  V.  son  verbe. 

AdALOURlJlR,  V..-.  Vieux  ,  et  d'us.ige 
seulement  uarmi  le  peuple  ,  qui  dit  aussi  Aba- 
sourdir. C'est  abrutir  quelqu'un  à  force  de 
crier  après  lui  et  de  le  reprendre  ,  ou  l'a- 
battre et  l'étourdir  p.ir  quelque  grand  coui;. 
Stordire     sgridando  o  percuotendo  ;    sbalor^ 

ABANDON  ,  s.  m.  Etat  où  est  une  per- 
sonne ,  une  chose  délaissée.  Abbandono  ;  ab' 
bandonamcnto.  -  A  l'abandun  ,  adv.  Au  pil- 
lage ,  dans  l'.ibandonnement.  In  abbandono  ; 
incustodito  ;  all'  altrui  balia  ;  esposto  ai 
esser  rubato. 

ABANDON.VÉ  ,  ÉE  ,  Partie.  V.  le  ver- 
bo. 11  est  aussi  subst.  et  alors  il  se  dit  d'un 
homme  perdu  de  libertinage  et  de  débauche; 
mais  il  est  plus  en  usage  en  parlant  d'u.-.e 
femme  qui  se  prostitue.  Uomo  sviato  ;  data 
aile  dissolutene ,  alla  libidine.  Donna  da 
partito  ;  chi  ja  copia  di  se ,  prostituita  ,  dì 
naia  vita;  cortigiana.  —  Il  e>t  aussi  adj.  et 
se  dit  d'un  li:;u  désert  ,  inhabité  ,  détruit. 
Luogo  deserto  ;  svlit  ino  ;  derelitto  ;  disa- 
bitato. —  Etre  abandonné  des  médecins, 
siçnifte  qu'ils  désespèrent  de  la  guérison  du 
m.ilade.  Essere  a  conficemini  ,  esser  disperato 
da'  medici. 

ABANDONNEMENT  ,  s.  m.  Délaisse- 
ment  entier.  Il  se  dit  ég.ilemtnt  et  de  la  per- 
sonne qui  ah  ndonne  ,  et  de  la  chose  aban- 
do.Tiiie.  Abandonamento  ;  cessione  ;  lascia- 
m.-nto.F^ize  abandonn?ment  général  de  tous 
ses  biens.  Fare  cedubonis  ;  far  cessione  di 
tutti  i  suai  beni  ;  rilasciarli  a*  creditori.  — 
Prostitution  ,  dérèglement  excessif  dans  la 
conduite  ,  d.ms  les  mœurs.  Dissolute^-a  ; 
disordine  ;  sfrenatela. 

ABANDONNER  ,  v.  a.  Quitter  ,  délaisser 
entièrement.  Abban.lonare  :  las:iare.  —  Lais- 
ser en  proie,  exnn:er  ,  livrer  à  la  merci 
de  quelqu'un.  Abbandonare  ;  dare  ,  las- 
ciar in  preda  ,  in  balla  ;  gittar  via  ;  fas- 
ciare in  abbandono.  —  Abandonner  une 
chose  ,  une  personne  à  quekpj'un  ,  c'est  lui 
permettre  d'en  tV.ire  ce  qu'il  lui  plaira  ,  lui 
en  bisser  l'entière  disposition.  Abbandoia- 
re;  cedere  ;  darc.^—  S'abandoner,  v.  r.  Se 
laisser  aller,  se  livrer  à  quelque  chose  sans 
aucune  retenue  ,  sans  aucune  réserve.  Ab- 
bandonarsi; darsi  ;  darsi  in  preda  ;  confi- 
darsi intieramente  ;  lasciarsi  andare  s:u\a 
ritegno  ;  darla  pel  me:iT^o.  -On  le  dit  aussi 
d'une   femme  qui  se    prostitue.    Far   copia 

ABAQUE,  s.  m.  T.  d'Architectiira  ,  V. 


t  A  B  A 

TallloT.  -  Ah  luo  ,  T.  d'Histoirt.  TaWe 
fies  anciens  où  l'on  i;r.Tvoît  de  nombre?  pour 
apprendre  pliiî  f.Tcilement  les  principes  de 
l'Ariihm^tiqiie.  Ahk.uj.  Lîs  Italiens  appel- 
lent Aihaco  ,  l'Atitlimetiq'ie  même  et  le 
cahier  iur  lequel  on  tr«ce  les  nombres,  en 
soprepanc  s-;-i  rcç;les.  —  Ch?z  les  iinc'ens 
Matlic.ii.<iicicns  ilNignifioit  une  pe'.ite  t.ible, 
couvert^  de  ^-cuisiére  ,  sur  laquelle  ils  tra- 
^ui.'nt  liurs  hfiurcs.  Ahhaca.  —  11  se  dit  avis- 
ai d'une  espèce  d'jrniiiire  ou  de  butiet ,  des- 
tiné à  divers  usajes.  CitùVn^j.  —  Le  grand 
Ah.'que  est  encore  uns  cipece  d'ange  dont 
on  se  sert  dans  les  mines  pour  laver  l'or. 
i:  cr^n  famongij.  —  Chez  les  Grecs  c'é- 
tolr  une  espèce  de  quj(*re  Ione;  et  divisé 
par  pl.iîieurs  cordes  d'iir.iin  parallèles  ,_  qui 
enVoien:  chacune  une  C2;ale  quantité  de 
petites  bjules  d'ivnirc  ou  de  bois  mobiles  , 
comme  les  grnins  de  chapelet,  avec  le^q-iel- 
ies  on  fai. oit  toutes  sortes  ce  calcu's.  Ahbjco. 
ABAilTIC'JLATION,  s.  f.  T.d'Aiatom. 
Sorte  d'drriculation  de;  os  évidemment  mo- 
bile ,    que  l'on    appelle    encore  Diarthrose 

AUAi,  s.  m.  T.  de  Comn.  Poids  en  usa- 
ge en  l^er^e  pour  peser  les  perles.  11  est  d'un 
huitième  moins  fort  que  le  carit  d'Europe. 
Fcio  fcrsieno  cesi  detta. 

ABAjOURDI,  ij-;,  part    V.  son  verbe. 

ABAiOURDlR,  V.  n.  Etourdir,  conster- 
ner, jcc'bler.  V.  Ab  ilourdir. 

ABASSl  ,  ABASSiS  ,  et  A3BAASI ,  s.  m. 
'/.  ./«:  Comm.  Monnoie  d'art;,ent  oui  a  cours 
en  l'erse  ,  de  la  valeur  de  deux  reaies  d'Es- 
F-t;ne.    SL'neta  pcTti^na  <osï  detta. 

ÀBATAGE  ,  s.  m.  La  peine  et  les  frais 
pour  ab'.ttre  et  couper  les  bois  qui  sont  sur 
pied.  La  l'anca  e  U  sfcsa  dd  taslto  d'un 
vosco . 
_  ABATANT,  s.  m.  T.  d:  marchands.  Chas- 
sis  de  croisée  ,  ou  volet  serré  p.ir  le  haut  , 
cjui   s'éleve  r.u  pl-mcher  ou  s'abat  suiv.-nt  le 

I'our  qu'on  veut  donner.  On  s'en  sert  dans 
e  haut  des  fermetiires  des  boutiques  ,  et 
partictiliéfement  les  Mirchsnds  Drapiers  pour 
faire  valoir  les  cou'curs  de  leurs  étoffes.  Im- 
fosta  dt  fintslra  i^  alcuni  botKghe.  -  On 
appelle  aussi  Abatant  de  comptoir  ,  une  ma- 
rière  de  petit  ais  qu'on  leve  et  qu'on  ab-is- 
se  pour  entrer  dans  le  comptoir  et  pour  en 
sortir.  Trarr.c^^io  ;  ed  in  alcuni  ùioghi ,  sfOi- 
tel'o. 

ABATA"ni ,  lE  ,  part.  V.  son  verbe. 

ABATARDIR,  v.  a.  et  p.  F.ire  déchoir 
une  chùae  de  son  éiat  naturel ,  U  faire  t\i- 
eénérer  ,  l'alté'-er.  Il  ne  se  dit  qu'au  tì.e. /'t- 
bJsta:d'trc  j  trai  gnarc  \  de^enerar^  ^  disci:lat~ 
tare. 

ABATARDISSEIVIENT  .  s.  m.  Altéra- 
tion d'une  chose  ,  déchet,  diminution.  Altc- 
rû\rune  ;  cornicione  ;  t^uastamento  ;  cambia- 
mento ;  stninuimcnto  ;  degencraiione  ;  il  tra- 
liinare  ;  l'imUastard:  c. 

ABAT-CHAUVÉR,  s.  m.  T.  de  Comm. 
Sorte  tle  laine  de  m.iifidre  qualité.  Sorta  di 
lana   di  hais.iqualilà. 

ABATÉK  cu  ABBATÉE  ,  i.  f.  T.  d. 
JVljr.  Le  m*»uvenient  d'un  vaisseau  en  panne, 
«fui  arrive  de  lui-mème  jusqti'à  un  cert  lin 
point ,  pour  revi  n;r  ensuite  au  vent.  L'an- 
ileriìiare  della  nave  in  Janna  i    caUta. 

ABATELLE.ViENT,  ».  m.  Terme  de  Com- 
merce du  Lev.'.nt.  Sen'ence  du  Consul  tìaii, 
les  Echelles  du  Levant ,  portant  interdicti.'U 
contre  ceux  qui  désavouent  leurs  marches  , 
ou  qui  ref.i.ent  de  p.;ver  leurs  doues.  Sen- 
tenza che  vieta  H  tragico  a  coloro  che  nei;jno 
tin  mercato  ,  o  ricusano  di  pagar  i  debiti. 

*  A  li  AI -FAI. M  ,  s.  m.  Grosse  piece  de 
viande,  ou  ."utie  nourriture  qui  puisse  ras- 
sasier. .Patulla. 

ABAT-JOUR  ,  s.  m.  Sorte  de  fcnèt-e  en 
forme  de  Rrand  soup'rail  ,  dont  l'cnilra,,- 
jnent  de  l'.qnui  est  cn  talus  ,  pour  recevoir 
le  iniir  d'en  I.juf.  On  les  nomme  comniuné- 
mciit  soupiratui.  AlK-îno  ;  spiraglio  ;  ipi- 
racolo.  -  Aujourd'hui  on  nomme  Ah.'piurs, 
«Ci  •liassii  de  bois ,  à'iiiveatisa  yéi-i  écente. 


A  B  A 

composés  de  petites  planches   siîparées  par 

inttryrlles  ,  mais   posées  en  talus ,  de  telle 
tnamère  que  le  soleil  ne  saurait  y  pénétrer. 

Ali.lilIS,  s.  m.  Q.iantité  de  choses  abat- 
tues, ttl'es  que  bois  ,  a.-bres ,  pierres  ,  m.-,i- 
sons.  TasUam:„:o  d'alberi  ;  de.-nuUiione  ; 
sjyt'ertim.nco  ;  ravina  i  dtstiu^one  ,  ahbat' 
limento.  Embarrasser  le  ch-miii  a  1  tnnemi 
par  un  grand  .ibaiis  d'arbres.  Impedir  il  passo 
CL  n  tagliate  d'alberi.  —  Faire  un  «bâtis,  un 
grand  ..bâti.,  de  K'bier  ;  tn  tuer  beaucoup. 
/  ar  una  grande  stragi  di  cacctajfane.  —  On 
appelle  aussi  A  bâtis  ,  les  pieds,  la  tète,  le 
cou  ,  les  ..ilerons ,  etc.  àcs  volailles  et  au- 
tres aniui.ii'A.  frartagltz.  —  T.  de  Chasse. 
Hetit  chemin  que  les  jeunes  loups  se  tont, 
en  illant  et  venant  du  lieu  où  ils  se  nour- 
rissent. Ptottuli  ne'  boschi  Jatii  da'  lupi- 
cmi  neW  andare  e  venir  dalla  tana.  —  i. 
de  Tanner,  et  Chamois,  etc.  Cuirs  d'abatis  , 
les  cuirs  encore  en  poil ,  et  tels  qu'ils  viennent 
de  la  boucherie.  Cuajo  iti  carne.  —  Ent-rm: 
de  Bauciier.  Tuerie.  V. 

AUATfEMcNr  ,  s.  m.  Affoiblissemsnt , 
dinnnution  de  torces  ou  de  cour.ge.  Sca- 
dimento ,  mancamento  di  foi\e  ;  inlrallmcn- 
to  ,  abhandonani.nta't  ismarrimenta  d  animo  ; 
iy:ancan\a  dt  cuore. 

AhAflEUR  ,  s.  m.  Celui  qui  abat.  Ab- 
battitore  ;  distruttore  ;  che  abbatte  ;  die  gitta 
a  terra.  Abatteur  de  bois  ;  tagliator  à  al- 
beri :  en  parlant  d'un  homme  fort  adroit  au 
\Cd  de  quilles  ,  on  dit  :  c'est  un  grand  aba:- 
teur  de  bois.  Kçll  c  un  grande  ,  un  terribil 
gi:ocator  di  b:rlUi.  —  U  se  dit  ia.n.  et  lis;, 
d  un  nomme  qui  a  fait  de  grar.ùes  choses  en 
quelq.ie  chose. que  ce  soit.  Lgli  c  an  grana' 
uomo  ,  un  g'an  ralenTuomo.  l'Ius  ordinai- 
rement il  se  dit  par  ironie  ,  d'un  homine  qui 
se  vante  d'avoir  fait  ce  qu'il  n'a  pas  f.ut. 
MUlantatarc  i  parabolano  ;  ciarlone  ;  van- 
tatore. 

ABATTRE,  v.  a.  (  U  se  conjugue  comme 
Bittre.  )  Wi;itre  à  b^s  ,  renverser  ,  jeier 
par  terre  ,  faire  tomber.  Abbattere  ;  atter- 
rare ;  g'ttar  a  terra  ;  demalie  i  spianare  ; 
smantellare  ;  distruggere  ;  tagliare  troncare. 
ht;.  Atfoibìir  ,  diminuer,  accabler,  abaìs.cr, 
f..ire  perdre  les  forces,  le  courage.  A^ie- 
vallre  ;  indebolire  ;  debilitare  ;  jìaccare  \  sner- 
vare ;  opi rimere  ;  abbattere;  smiiiuire  ;  far 
perdere  di  carassio.  -  Au  jeu  de  TricircC. 
Abattre  du  bois  ;  abattre  bien  des  dames 
pour  caser.  Far  moite  case.  —  On  le  di: 
aussi.-iU  jeu  de  quilles, pour  dire  :  Abattre  bien 
des  quilles,  far  cadere  molti  birilli.  -  tig. 
et  faui.  Abattre  bien  du  bois.  Expédierbeau- 
cojp  d'affaires.  Far  faccende  i  operare  assai. 
-  prov.  l'etite  pluie  abat  grand  vent  ,  f.!Ìt 
cesser  un  grand  vent.  V:ia  legglcr  pioggia 
calma  un  gran  vento.  Et  hg.  pour  dire,  que 
peu  de  chose  ca'rae  une  grande  colère.  - 
/.  de  Mar.  S'écarter  de  l'aire  du  vent  qui 
doit  régler  le  cours  du  vaisseau.  V.  Déri- 
ver ,  .l'rriver.  -  C'est  aussi  mettre  un  vais- 
seau sur  le  côté,  lorsqu'on  veut  travaillera 
li  carene  ,  ou  a  quelque  partie  qui  n'est  pas 
liors  de  l'eau.  Calare  un  vaseella  ;  metterlo 
alla  banda  per  carenarlo.  —  'v'.  R.  Obéir  aii 
vt-nt  pour  arriver  plus  M^cmeiit.  Lasciarti 
portare  a  seconda  del  vento.  —  'l  erme^  de 
iioucher.  Abattre  les  cuirs  ,  c'est  les  ôter 
de  dessus  le  corps  des  animaux  après  les 
avoir  tués.  Scorticare.  —  terme  de  Cbap. 
.Abaure  un  chapeau  ,  c'est ,  après  .avoir  don- 
né l'apprêt  à  un  chapeau  et  qu'il  est  s:;c  , 
en  apidatir  les  bords  et  le  dessus  de  la  for- 
me sur  un  bassin  chaud  ,  couvert  de 
l'.ipiiT  et  de  tbile  ,  qu'on  arrose  avec  un 
goupillon.  Levar  le  pieghe.  -  T.  de  Maréck. 
Abattre  un  chev.-.l  :  c'est  le  faire  tomber  sur 
le  côté  pour  le  ferrer  ,  ou  lui  taire  quelque 
opération.  Tirar  a  arra.  —  Abattre  l'eau  : 
c'est  essuyer  le  corps  d'un  cheval  qui  sort 
de  l'eau,  ou  qui  est  en  sueur.  Tirar  giù  l' 
ac^ua  o  'l  sudore  col  coltellaccio.  —  S'a- 
b.ittre  ,  V.  r.  On  dit  qu'u:i  cheval  s'abat  , 
quand  le&  pieds  lui  idinquent ,  t\  ^u'il  tombe 


A  B  D 

tout  d'un  coup.  Vn   cavallo  s'atterra  ,  eci 

Le  vent  s'abat  ,  est  aba'tu  :  le  vent  s'ap- 
paise,  ou  il  s'est  appaisé. // vi/;(o  j'ac;'(£ra. 
ALiATTU  ,  UE  ,  part.  V.  son  verbe. 
ABATTUE  ,  s.  f.  Ferme  de  Salines.  Tra- 
val  continu  d'une  poëlû  depuis  le  moment 
qu'on  la  met  au  feu  ,  jusqu'à  celui  o.'i  on  la 
laiiio  reposer  Sorrisclat.aa  cotta  del  sale. 
-  Icrme  d'Architect.  11  est  peu  usité  :  on 
d:t  plutôt  Retombée.  V. 

ABAITURES.s.  f.)A.T.  de  Chasse. lèou- 
lures  et  traces  que  la  bète  f.iuve  l.iisse  en 
passant  sur  l'herbe  ,  dans  les  brou^s.rlles  ou 
dans  les  taillis.  Orma  ,  traccia  de'ta  f..ra 
nella  macchia  ,   nella  boscaglia. 

ABAT-VENT  ou  ABA>  ENT  .  s.  m. 
Charpente  couverte  d'anioi.cs  ou  de  telles  , 
qui  garanti^:  du  vent  et  d."  la  p'.uie  les  ou- 
vertutes  d\ine  maison  ,  d'un  c!o-. hcr.  Co- 
pertura della  finestrella.  -  T.  de  Ja-  .  C'est 
un  grand  paillasson  qui  sert  à  iam,.re  les 
vents  qui  nuisent  aux  plantes.  Sruuîa grande 
per  riparar  le  piante  da'  venti.  —  Terme  de 
S'icreries.  Espèce  d'appentis  qui  couvre  cha- 
que fournenu  des  ateliers,  letmcclo. 

ABBATIAL,  \-ll  ,  ticVJ.  Appailcnant  à 
l'Abbé  ou  a  l'Abbesse.  Abha-Jate  ;  attenenti 
ad  Abbate  u  ad  Abbaya. 

ABB.^YE  ,  s.  m.  ivloiwstère  d'hommes 
qui  a  pour  supérieur  un  Abbé  ;  ou  de  hlles , 
qui  a  pour  supérieure  une  Al>b.-s,e  ;  et  il 
se  prend  quelquefois  pour  les  seul,  ba-imens 
du  monastère.  Hadia  ;  Abbadia  ;  A'ba-Ja. 
i  —  I'our  un  Moine  l'Abbaye  ne  faut  pas. 
Proverbe  semblable  au  suivant  :  Pour  un 
Moine  ,  on  ne  laisse  pas  de  f.i.-e  un  Abbé. 
V.  Abbé. 

ABBE,  s.  m.  Celui  qui  possède  une  Ab- 
baye. Anate.  -  On  appelle  comm.iném?nt 
Abbé  ,  tout  homme  qui  piorte  un  habit  Ec- 
clé.iasiique  ,  quoiqu'il  n'ait  point  d'Abbaye. 
Abate.  -  hg.  et  prov.  Pour  un  Moine  oii 
ne  laisse  pas  de  faire  un  Abbé  ,  c'est-a-di» 
re  ;  Qu'encore  qu'un  liomme  manque  à  une 
assemblée  ,  il  une  partie  de  divertissement  où 
il  devrait  être  ,  on  ne  laissera  pas  de  passer 
outre  et  de  délibérer  sans  lui ,  ou  de  faire 
ce  qu'on  avoit  résolu.  Per  mancanza  d'uno, 
non  si  lascerà  dt  tirar  innanzi  il  negozia  ,  a 
di  decidere  t  etc.  —  On  l'attendra  comme  les 
i'vLjines  font  l'Abbé  i  c'est-à-dire  ,  qu'on  ne 
l'attendra  poiiit  du  tout ,  et  que  l'on  com- 
mencera à  diner.  Aspettar  a  tavela  came  t 
frati  aspettano  il  Suji.riore.  -  Le  Moire 
répond  cuinine  l'Ablie  chante;  pour  dire  ,, 
qLi'ordinaircment  tes  iirérieurs  se  cv.formcnt 
au  sentiment  des  supéL-ieurs.  Gli  i^tferiori  si 
Canformano  a'  superiori.  -  iouer  à  l'Abbé, 
Sorte  de  jj-u  où  Ion  est  obligé  de  laire  tout 
ce  que  fait  celui  ti'i'on  a  pris  pour  le  condu;- 
teur  du  jeu  ,  et  auquel  on  donne  alors  le 
nom  d'Ah'r>é.  Ugii.oc.^de' Mae  •  o. 

ABBÉCliE»  ou  ABBECQUER.  V.  Abé- 
qucr- 

ABDESSE,  s.  f.  Supérieure  d'im  Monas- 
tère de  h;li;s  ,  qui  a  droit  de  porter  la  crosse. 
Badessa  ;  .'ìi-badetf.. 

ABC.  On  prc'  ji.ce  Abécé,  s.  m.  Pe:Ì£ 
livret  contenant  l'Alphabet  ,  et  la  combi- 
naison des  lettres  pour  apprendre  à  lire. 
L'abbici;  l'alfnbetto.  —  6g.  Lps  principes  , 
le  coinmence.nsnt  d'une  science  j  d'un  art, 
d'une  afl  iie.  I.'abblei  ;  i  prlrely/.  Ce  n'est 
ta  que  l'A  bc  des  Mathématinucs. 

ABCEL>t.,<,  V.  n.  T.  de  Chir.  Se  tour- 
ner cn  abcès,  formarsi  un  ascesso  ;  Jiir 
postema. 

ABCES  ,  s.  m.  Apostème.  Amas  d'hu- 
meurs corrompues  qui  se  fixent  en  qvielquc 
p.irtie  'Al  corps  ,  et  qui  y  forment  une  tu- 
meur, rtsceiso;  postema;  apostema. 

ABOA'.AS,  s.  m.  pi.  Nom  qu'on  donne 
aux  Religieux  chez  les  Perses  ;  rie  les  Turcs 
appellent  Derviches  ,  et  les  Chre'iens  moi- 
ne;. R-'i-insl  ,  m^machi  Persia".!. 

ABDICATL.IN  ,  s.  f.  Action  p?r  laaueMç 
on  ren^>rce  volontairement  à  uuj  dignité 
souveraine  ,  dont  on  est  revêtu.  ^'.Wi<-<t;'u- 
liKi  addieaiionc  i  rinun^it,  —  T»dc  Juris£r- 


A  B  J 

Acte  par  lequel  un  père  prive  son  fils  rfe 
tous  les  druits  paternels  dans  son  viv.ïnt.  // 
dindan  ,  privare  dell*  eredi  à  un  Jïs'iuolo. 
—  Terme  de  Pa'ais.  Il  signiiie  que  quefois 
Mn  absndoniiemenî  de  biens.  CissUtnc  ;  ah^ 
handi}njminto. 

AaDiQUÉ,  ÉE ,  part. /^i'2^^^;Jto. 

ABDiQi_'t.S. ,  V.  a.  Se  dépoui;!er  d'une 
grande  digniti  ,  d'une  place  ;  la  quitter  ,  y 
renoncer.  liliun^ur  la  Corona  ,  H  Ke;u:i  , 
etc.  Dismettersene, 

ABD'J.aEN  ,  s.  m.  T.  d'Anat.  Bas-ven- 
tre ,  ventre  inférieur ,  o  i  son:  renfermés  les 
intestins.  Ahàamim  ;  Addirne  ;  basso  ventre. 

ABDOMINAL  ,  ale,  add.  [.  de  Med. 
Ce   qui    appartient    au    bws-ventre.    Ah.io- 

""aBDLXTEUR  ,  adi.  et  s.  m.  T.  d'Anat. 
Nom  de  dirtérens  muscles  ,  dont  la  fonction 
est  de  mouv.jir  en  dehors  les  parties  aux- 
quelles di  sont  att/chcs.  Didutiun  ;  ab.hii- 
tore.  Abducteur  ce  V'jeii.  U deduttore,  o  l'ii- 
dh:n,itorio  deW  occhio. 

AKJ'JCTIO.N  ,  s.  f.  Term:  de  i»»i;ae. 
Manière  d'argumenter,  par  laquelle  on  ac- 
corde la  majeure  d'un  syllogisme  ;  mais  on 
exige  les  preuves  de  U  mi'cure  ,  pour  dé- 
terminer la  conséquence.  Abda^ione.  —  Ab- 
duction. Terme  de  Chirurgie.  Sorte  de  frac- 
ture ,  daiis  bquelle  l'os  ^st  transversalement 
séparé  aux  environs  de  l'articulation  j  de 
manière  que  les  exirèmitcs  fracturées  sant 
écartées  l'une  de  P.iutre.  AbJit^ione.^  Parmi 
les  Anatomistes  ,  il  se  dit  de  l'action  p.ir 
laquelle  les  muscles  abducteurs  cloie.nent  une 
partie  d'vin  plan  qu'ils  supposent  diviser  le 
corps  humain  dans  toute  sa  longueur,  en 
deux  parties  ci;aies  et  symétriques ,  ou  de 
quek'u'autre  partie  avec  laquelle  ils  les  com- 
parent. Dedu\ione  ;  aif.iu-^iune, 

ABÉCÉDAIRE,  s.  m.  L'ordre  de; lettres 
suivant  lAlph.ibet.  Abbecctdjrio.  —  Hic  hcle 
le  lait  ad).  *^ui  n'est  t|u'i  l'A  b  c.  Che  e  all' 
abbici  ;  che  appena  impara  a  leggere.  Un 
vieillaj-d  abécédaire. 

Aohli  ,  s.  f.  Ouverture  pratiquée  à  la 
baie  d'un  moulin  ,  par  laquelle  l'eau  tombe 
sur  la  srande  roue  ,  et  le  fait  moudre.  Lit 
cater,irta  della  gom  d'un  mulino. 

AiJElLLE,  s.t".  iviouche  a  m]e\.  Ape  ;  ptc- 
<hia.  Abeille  ,  bourdon  :  Fuco, 

ABEL,MOSC.  V.  Ambrette. 

A3ÉNEVIS  ,  s.  m.  Terme  de  cout,:me. 
Concession  que  fait  un  Seigneur  Haut-jus- 
ticier ,  de  prendre  des  eaux  des  ruisseaux 
ou  des  chemins  ,  pour  arroger  les  fonds 
voisins  ,  et  pour  servir  à  des  moulins.  Fa' 
colta  cortccisa  da  an  Signore  cnnie  tal  drit- 
to^ di  s^Tvrsi  delle  acjue  pubbliche  per  irri- 

^''ABÉQUER\"e\"  Ak'cHER '^'li'iVest  guère 
enu;3;;c,  v.  a.  Nourrir  un  pe:it  oisesu  qui 
ne  peut  encore  mjnger  seul ,  en  lui  mettant 
de  la  mangeail'e  dans  le  bec.  Imbeccare  ;  dar 
l'imbeccata. 

A3EKR.ATI0N ,  s.  f.  T.  d'Astron.  Mouve- 
m?nt  appirent  et  fort  petit  qu'on  observe 
cans  ies  étoiles.  Aberrazioni. 

ABETI ,  1£,  pan.  V.  son  verbe. 

ABETI.-<. ,  V.  a.  Rendre  stupide  ,  sot.  Rcn- 
ic'e  smpidu  ,  yc.vc.u  ,  mscmato.  —  v.  n.  Òe- 
venir  bete  ;  so;  ;  stupide  ;  innocent.  Im'^es- 
ttarsi  ;  istupidire  i  divenir  ctrit^o  ;  stupido  , 
sciocco  ,  insensato  ,  stori'to  ,  rtdenso     fatuo. 

AB  HOC  ET  AB  MAC.  .'viuts  fainiliers 
empruntés  du  Latin.  ConfubJment ,  suis 
ordre  ,  sans  r  ison ,  à  tort  et  à  travers.  Con- 
fusamente  ;  du.ir-i:natan:eit:e  i  imbru^Uata- 
ir.ent-^  ;  per  b-affc  e  per  i.ife. 

ABHORRE ,  EE ,  pan.  du  verbe  Abhorrer. 
Ma'voiuzo  ;  abborrito,  etc.  ' 

ABHORRER  ,  V.  a.  Avoir  en  horreur,  dé- 
tester, ."ibbofrire  ;  odiare;  aver  in  orrore  , 
in  odio  ,  in  ira  ,  a  nausea  ;  ju?;ir  con  isde- 
gno  ed  orrore;  abominare  ;  ai  sr  aversione  ; 
sdcgnac  i  schifare  ;  detestare.  —  11  est  aussi 
réciproûue. 

AHJECT,  te  ,  adj.  Vii  .bas,  méprisable. 
AbUelio  ;  vile  ;   negUtto  ;  dcfresto  ;  disorrt- 


A  B  O 

volt  ;  spregiato  ;    basso  ;   dispregevole. 

AliJECflON,  s.  f.  Ab.-.issement,  état  de 
métiris  olì  est  une  personne.  Abbic^lone; 
umiliazione  ;  depressione  ;  aggecchtmento;  ab- 
hieti~iia  ;  tapiniti  ;  i'!_'ij;j;  meschin-.à  ;  bas- 
r,*^^j  ;  dispregio  -j  avvllinunto.  —  Rebut.  Jesu;- 
Ci-.rist  fut  l'abiection  du  Peuple.  Il  rifiuto 
del  popolo, 

AlilGEAT  ,  s.  m.  T.  de  Jurispr.  Voi  de 
trouoeaux.  Ai'l-^ca:o  ;  flirto  di  hetttarzi, 

Aa-INTEòTAr.  r.  de  Jurispt.  Celui  qui 
hérite  de  droit  d'une  personne  e  li  n'a  point 

sté  ,  et  qui  pouvait  le  taire.  Ab  intestato  ; 

nr.i  test.vnen^o. 

AtilT,  s.  m.  r.   de  Chim.   C?ru!e,  V. 

Aa/URAT10.>;,  s.  f.  Attlou  far  laqtelle 
on  renonce  à  une  mauvaise  R^liì^ijn.  Il  se 
dit  de  celui  qui  abjure  ,  et  de  la  chose  -ah- 
jurée-W.'  .'•ira;."o/ie. 

ABJURE  ,  EE  ,  part.   V.  son  verbe. 

AFi.'UREi;  ,  V.  a.  Rcnon.-er  publiqu.  mcr.t 
et  dans  les  formes  à  quelque  erreur.  Abi/u- 
;  detestare  ;  rinunciar  pubVcaraente  a 
qualche  errore.  -  fiç.  Renoncer  à  . .  .  quitter , 
laisser,  abandonner  entiirement.  Rinunciare  ; 
abbandonare  ;  detestate  ;  ripudiare  la  poesia  ; 

ABLXb  |s.  iti.  f.  de  Botan.  Arbrisseau  de 
la  hauteur  d'un  sep  de  vigne,  qui  croit  en 
Egypte  ,  et  qui  est  toujours  yerd.  Il  produit 
de;  fèves  midicinsles.  irboscello  sempre  verde 
che  alligna  in  Egitto, 

ABLAIS,  s.  m.  T.  de  Prat,  Il  se  dit  de; 
blés  scié; ,  encore  gissants  sur  le  champ. 
Biade  mietute  e  slese  sul  campo. 

ABLAQUE,.idj.  f.  T.  JjC'omm.  Soie abla- 
que  ou  ardassi.ie  ;  sorte  de  soie  que  l'on  tire 
de  Perse  par  la  voie  de  Smyrne.  Agiiunta 
che  si  dà  a  certa  ]u.iJltà  di  sita  ,  che  ci  ca- 
pita dalla  Porsia  per  via  di  Sniyrne. 

ABLATU  ,  s.  m.  r.  dcG-anm.  Le  si- 
xième cas  dtms  les  langues  où  les  no.-ns  se 
déclinent.  Ahlarvo. 

AliLATl's'O.  On  ditprov.etbass.  Ablativo 
tout  en  un  tas  ,  pour  dire  toutensemble  ,  avec 
confusion  et  déiordre.  AiU  rinfusa  ;  tutto  in- 
sieme ;  confusameite  ;  in  disordine. 

A8LE  ,  '5.  m.  Petit  pois;on  de  rivière  piat 
et  mince  ,  qui  a  le  dos  vert  et  le  ventre 
blanc.   .-r;:,nino.  In  Lombaràla  ,  Avola. _ 

AdLEillii  ,  s.  m.  Filet  quarré  attaché  au 
bout  ff  une  perche  ,  avec  lequel  on  pèche  des 
aptes  et  autre;  pe'its  poissons.  Bilancia^ 

ABLETTE.  V.  Able. 

A8LUE!l,v.  a.  Passerjégéremtjnt  uns  Ii- 
ntieur  préparée  avec  de  U  noix  de  galle  sur 
du  parchemin  ou  du  papier  ,  pour  faire  re- 
vivre l'écriture.  Lavar  una  scrittura  per  farla 
ricomparire. 

ABLU  riON  ,  s.  f.  Mot  consacré  aux  córé- 
mouies  rie  la  .Messe.  Il  sisnitie  le  viu  que  le 
prêtre  prend  apt;;  la  Communion,  et  le  vin 
etV'cTU  que  l'on  vene  sur  se;  doiitts  e;  dìns 
le  calice  après  qu'il  a  communié.  A'rl':\ione  ; 
purificazione.  —  11  se  dit  aussi  des  Musulmans 
qui  sont  oblistés  à  plusieurs  purif.c^'ions  lé- 
gales. Abluzione.  —  En  T.  de  pi:arm.  Lo- 
tion. V. 

ABNEGATION  ,  s.  f.  T.  de  Dévotion  qui 
n'est  euère  en  us.-K'"  qu'en  ce"te  phrase  t  l'ab  - 
négation  de  soi-même  ,  pour  dire  ,  le  renon- 
cement a  soi-mCime,  et  le  détachement  de 
tout  ce  qui  ne  rcga-de  point  Dieu.  Annega- 

AlîOl  ,  Adoie.mest  ,  s.  m.  Le  cri  naturel 
du  chien.  Abbai  srtento  ;  lattamento  ;  latrato; 
l'abbaiare.  —  Abois  au  pi.  V.  ci-après. 

ABOIS  ,  s.  m.  pi.  T.  de  Chasse.  Se  dirpro- 
prement  de  l'extrémité  où  le  cerf  est  recuit , 
quand  il  est  sur  ses  ii  is.  Debole^a  ;  amba- 
scia  ;  mancamento  di  for\e.  V'cnir  les  abois , 
être  aux  abois.  Esser  agli  est'cmi.  —  fig. 
D'une  personne  qui  se  meurt ,  d'une  place  qui 
ne  peut  plu;  se  défendre ,  etc.  'Ester  ridotto 
agli  estremi  ,  in  afonia  ,  in  somma  necessità  , 
in  gran  m' seria  ,  strettezze  ,  «e.  ■ 

ABOLÌ ,  lE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ABOLIR,  V.  a.  Annuller  ,  casser  ,  mettre 
i  hors  d'usage, effacer,  òter  entièrement.  Abo- 


A  B  O  j 

lire  ;  annullare  ;  ahros^re  ;  cassare  ;  canedla- 
rc  ;  toglicn  U  vÌ:jore  ;  Levare  i  dîstrugere  ; 
annientare. 

ABOLÏSSEMEXT,  s.  m.  Anéantissement, 
abrogation  ,  extinction.  Il  n*a  d'usage  qu'en 
parUiit  (^es  îois  et  des  coutumes.  Aòol:\!one i 
annu'ila\'-onc\  cais^ûom  ;  can.'iUjT'one, 

ASOLITI  J-N  ,  s.  t.  V.  Aholissemenî.  -  Le 
pardon  que  le  Princ»  accorde  d'.iutoriri  ah- 
soÎLiî  ,  pour  un  crime,  qvii,  par  les  O.don- 
naiiccî  n'eit  pas  lemissibie-  Perdonj  ;  ^r^î-'j  i 

ABOMASyS,  s.  m.  Le  dernier_^des  esto- 
macs des  animaux  qui  ruminent,  (""^cnt ricino» 
On  l'apye'le  vulgairement  U  CaiÎletre.  V". 

ABOMINABLE  .  adj.  de  t.  2,  Qu'on  doit 
détester  ,  qui  eitliorrioic  ;  et  pa-:  exa^ér-itÎon  , 
qui  est  trèi-m.uiVriis  en  son  e;enre.  Abl^oml-' 
RabiU  ;  ahbomtncvoie  ;  ditest.'biU't  esecrabile  i 
esecrando  ;  pessimo. 

ABOMINABLEMENT  .  adv.  D'une  ma- 
nière abominable.  Abaon'mevoh.ienu  j  aèbo" 
TTiinos^mente  ;  deiestchilm^nie, 

A30A1IVATION.S.  t".  Détes'arion.î  exc- 
craclon.  Abbom'.nio  i  abboimnr.i'cm  ycszcra* 
■{ione  i  dcustayu.ie*  —  Action  ;tho.ii:n.:b!e. 
A'-b-imina\ione  \  cosa  cbboìnÌ.ic.'ole  ;  deus- 
t  abile* 

ABOMINER,  V.  a.  Vieux  et  iiorî  d*u33g-* 
AvM-  c:î  «h^-rnination,  en  horreur;  d<jtestcr. 
Abhom'nare  ;  detestare \  aver  in  a'.'bominio  i 
in  orrore. 

ABONDAMMENT,  adv.  En  abondance. 
Abbondant::u.'nte-t  abhonJevolmente  i  copia^ 
samentc  i  ampiamente  ;  molto  ',  a  bastan\a  ; 
in  sr.tn  copia  \  a  doviTta  \  in  abbondar.Ta. 

ABONDANCE,  s.i.  Grande  qiar.rlté.  ^5- 
boncan^a  i  copia;  ^raa  quantica  i  dovîi'jii 
tibbondcvoU\{a-^rldondai\a.  ~  Curne  d'abon- 
dante. V.  Tome.  —  frov.  De  l'^bond^mce  <îit 
cœur  la  bouche  parle  ;  on  s'empêche  diffi- 
cilement de  parler  des  choses  don:  le  cœac 
est  plein.  La  lingua  batte  dove  il  dente  du^le, 

AaONDANT,  TE,  adj.  Qui  .ibonde,  qui 
esc  ternie.  Abbondante^  copioso  ;  d^i^iosu^ 
ricco;  abbondevole  ;  fertile*  -  D'abondant; 
adv.  De  plus,  outre  cela.  Il  est  vieux.  De 
pi::  i  oltracciò  ;  inoltre, 

ABONDER.  V.  n.  Avoir  en  abondance, 
en  quantiti.  Abbondar:  ;  esser  ricco  ;  abboni- 
dante  ;  dovi-{Ìoso  ;  aver  in  abbondarla  ^  in 
gran  copia.  -  fit;.  Abonder  en  son  sens  ,  être 
tort  attaché  à  son  opinion.  Esser  pertinace  i 
forte  nel  suo  parere  ^  di  sua  testa. 

ABONNE',  ÉE,  part.  V.son  verbe,  -ad}. 
Evalué.  Stimato  ;  ayprenato.  Cheval  d-  ser- 
vice abonné  .i  umi.  ~  Il  est  ausii  subst.  Un 
abonné  pour  le  théÀ'.re.  Appaltato. 

ABONNEMEN  F  ,  s.  m.  Convention  ou 
mirché  qui  se  fait  à  un  prix  fixe,  pour  une 
chose  dont  le  produit  es::  casuel.  Abonne- 
ment pour  le  théâtre.  Appalto.  (*)uelquefois 
Associaiione  ;  aj/itco,  -  f.  de  Jurisp.  Con- 
trât par  lequel  un  particulier  ,  une  commu- 
nauté ,  se  i^-;heteat  de  cerrains  droits  ou 
impositions  auxquelles  ils  ctoïent  assuittis  , 
au  moyen  d'une  somme  convenue, /îp/'j/wi 
risotto. 

ABONNER ,  V.  r.  et  quelq-efois  actif.  Com- 
poser  à  un  prix  cerrain  d'-'...^;  chose  casucHs, 
et  dont  le  prix  n'est  pa,  nxe.  Appallarsi } 
associarsi  ;  tjfjitzarsl  ;  pagar  un  tanto  uaa 
sol  vo^ra  per  scTP,p;^e, 

ABONNI ,  lE,  p:irt.  et  ad).  V.  son  verbe, 

A'JONNIR,  V.  3.  Rendre  bon  .  meilleur, 
M'jl'vrare  ;reidir  migliore.  -  T.  de  Potier 
de  terre.  F;:Ìre  scr:'i?r  a  demi,  et  rendre  en 
état  de  reba::r3.  F.jr  prosciugare  alinan:u, 

-  v.  n.  et  r.  Devenir  meilleur.  Migliorale^ 
divenir  m'Hicrc, 

A30RD,  s.  m.  Accès»  armroche.  ÏI  se  dît 
proprement  djs  Ports  où  les  vaisseaux  peu- 
vent moi.iller.  Arr'vo  ;  ingresso  nel  porto', 
ravyrod.ire't  lo  sbarco  ;  C  avvicinamento  il* a^ 
pros^lmania  alla  riva,  al  Lido  ,  al'^  'pijgsia. 

—  Abord  de  monde»  da  marchandises,  ere. 
Affluenc;  de  personnes  ,  de  m.irchandises  , 
e:c.  qui    arrivent  ou    que    Ton   apporte  en 

j  quelque  lievu  A^uen\a ,  concorso,   —  fìg.  ÌA 

Al 


4  A  B  O 

se  dit  des  personnes  qu'on  aborde.  AcMsso; 
incifntw  ',  pT£s£nta\ion<  ;  adito  ;  atcc^uin^a  ; 
ricevimento.  -  D..n>  !e  même  sens  et  km.  on 
dit  :  Du  premier  tbord.  A'f/i'  accostarsi  a 
lui  ;  nel  primo  incontro  ;  di  prima  vista  ;  s:U 
primo  i.'.insso.  -  D';.bord  et  tout  dibord. 
adv.  Des  le  ijremicr  inst.int,  premiirement, 
au  commencement.  Subito  ;  a  prima  rista  ; 
éa  principio  ;  primieramente  ;  di  subito  ;  in- 
contanente ;  in  un  nomentû  ;  di  pruno  lancio; 
a'.la  prima  ;  aita  beila  t-rima  ;  a  prima  s'unta. 
-   Poiir  Abiirdage.  V. 

/BCRiJAisLt,  add.  de  t.g.  Accessible, 
qu'on  peut  ..hi.rder.  Accessitne  ;  che  vi  si  può 
aypiud.rre  ,  sbarcare  ,  arrivare.  -  hg.  Un  or 
q.i'un  homme  n'est  pas  abordable  ,  quand  il 
et  de  trés-dif;ioile  accès.  Uam  luvido  ,  scor- 
lif  c'ic  n.irfi  buona  accoiUtn\a  a  nessuno. 

AHO.-.DAGt,  s.  m.  L'-ction  d'aborder. 
11  se  dit  proirement  de  r.-piroche_et  choc 
«'es  vaisseaux  ennemis.  Arrembaggio  i  i  ar- 
rembare. -  Il  se  dit  aiiSM  du  heurt  de  deux 
vr.i's.eau'x  du  même  p;,r:i  .que  le  vent  fait 
dériver  l'un  sur  l'jutre.  .^t'i-riu  ;  urto  dette 
nevi  -iiJ'  Mordare  ,  nell'  incontrarsi. 

ABOUDE'.  ÉE,  part,  etadi.  Qui  est  loint , 
oti  est  .-.rproché  ,  qm  est  arrive.  Arborda- 
to,  ec.  -  D'.bordée,  adv.  V.  D'.ibord. 

ABORDiiK.  V.  3.  Api  rocher  ,  lo'udre. 
Abloidsr-  ■  assa'drc;  attaccar:-,  urtare.  Abor- 
der un  v.,iîS2au.  -  7".  de  Mar.  Aborder  de 
bout  au  corps  ou  en  belle  :  mettre  l'epc-ron 
dans  le  flanc  d'un  vaisseau.  Arrembare  al 
desolato.  -  On  dit  de  deux  vaisseaux  qui 
s'ai>;iruchent  en  droiture  pour  s'enferrer  par 
leurs  éiJTons ,  qu'ils  s'abordent  de  .rane  éra- 
ble. Abbordarsi  alla  punta  ;  d.ir  di  punta  o 
di  sprone.  -  fig.  Aborder  quelquun  .  '  JI-" 
procher  pour  lui'  parler,  ou  pour  autre  chose. 
Abbordale  ;  accostant  ;  avvicinarsi;  ''■"';' 
innar-yi;  prestnt.irsi.  -  v.  n.  Aller  a  bord, 
prendre  terre.  A;prodare  ;  accostarsi  al  lido, 
si  arcare;  a-rivure;  afirrare;  venir  a  r-.ra; 
uscir:  aVaiiva;  pr:nde,-  terra.  -  Ujns  I  ac- 
cention  d'approcher  ,  se  dit  aussi  avec  U 
préioiition  De.  Aecos:aisi  ;  apyrossim.irsi  ; 
avvuir.crsi.  On  ne  sauroit  aborder  de  cette 
Epli.e  ,  '.m*  el'e  est  pleine  de  monde.  _ 

ABORIGENES,  s.  m.  pi.,  Les  premiers 
habitans  ,  ou  les  nauirels  d  un  pays  ,  par 
oppositinn  à  ceux  qui  sont  venus  s  y  établir. 
Aburi^ei.ï. 

ABOKNÉ,  ÌF. ,  part.  V.  son  v?rbe. 

AliOUNF.MtNT,  s.  m.  A.tion  daborner, 
ou  l'iffet  qui  résulte  de  cette  action.  Limi- 
taii.:nc  ;   //   limitare. 

ABOilNER  ,  v.  a.  Mettre  ,  donner  des 
bornes  ,  des  limites.  Limitale  ;  confinare  ; 
por  termini  ,   corjini. 

ABORTIF,  IVE,  adi-  Oui  est  venu  avant 
le  t'-nis ,  .-.v  'nt  tetrie.  Aco'tr.'o. 

ABOUCHÉ  ,  ts  ,  part.  V.  son  verbe. 

ABOtCllEMENT,  s.  m.  En'.revue,  con- 
férence de  deux  ou  plusieurs  personnes. 
Abboccamento  ;  consrtsso  ;  colloqu.o  ;  traue. 

/boL'CHFR  ,  V.  a.  Faire  trouver  deux  ou 

plusieurs  personnes  dans  un  lieu  pour  confé- 
rer ensembl.J.  Far  abb^cc,re;  far  coijerire 
due  o  pi!i  persone  ir  •■.me.  -  S'jhoucher,  v.r. 
jfbbacarsi  ;  avvenirli,  accontarsi  ;  venir  a 
coi'loiu'o,  ai  abboccamento;  trovarsi  a  trat- 
tare .  a  parlar  insieme.  _ 

ABOUCCîUCHOU  ,  s.  m.  T.  de  Cumm. 
Sorte  de  drip  c^\'»  fabri<|ue  en  Provence, 
en  f.anc.uedoc  et  en  Dauph'ne  .  dont  la  de.- 
tina'ion'  est  pour  le  Levant.  Sorta  di  panno 

'  A  aoL  EMENT ,  ou  Aboument ,  ou  Bouc- 
mcnr ,  s.  m.  T.  de  IjrKiiuie  Arasement.  11  se 
dit  de  toute  sorte  o'assen'hljtie ,  lorsque  les 
joints  sont  afiî.'uéi  ou  .iftleurent,  etquuno 
des  pièces  n'excède  point  l'autre  ;  en  sor'e 
que  si  l'on  passoi'  l'anule  sur  leur  union;  il 
re  stroi-.  point  arrêté.  Commesso,  o  intac- 

"aHoV'ÌrT,  .-.d).   T.  d'Eaux  «  For.  V. 
RaVt-  I  '•i 
AbuUQUEMENT.s.  m,  T.  Jt Salines. 


A  B  R 

Addition  de  nouveau  sel  sur  le  vieux.  Giunta 
di  nuovo  sale  al  veccfiio  ,  che  trovasi  ne'' ma- 

"  aBÒUQUER.v.  a.  T.  de  ^a/inej.  Ajou- 
ter du  sel^nouveau  sur  du  vieux.  Ajs'ugnere 
del  nuovo  sale  al  vecchio. 

AiiOUr,  s.m.  T.  de  tharp.  et  de  Me- 
nuistrie.  Extrémité  de  toute  pièce  dì  bois 
counée  à  l'équsrre  ,  et  façonnée  en  talus. 
Unr.aiura.     . 

AhOUTE ,  ÉE ,  .nd).  T.  de  Blason.  Pièces 
d'armoirie;  qui  se  répondent  par  les  pointes. 

ABu'uil,  lE  ,  part.  V.  jon  vsrhe. 

ABOUTIR  ,  V.  n.  loucher  par  un  bout. 
Terminarsi  ;  jinire  ;  corfmare  ;  riuscire  ;  m;ttcr 
capo.  -  (ij.  j'e  dit  de  l'issue  d'une  affaire,  de 
la  hn  d'un  raisonnemsn: ,  d'une  entre;-rise. 
Ten  1ère  ;  finire  ;  terminarsi  ;  riuscire  ;  risol- 
versi ;  metter  capo;  aver  in  mira.  A  quoi  abou- 
tissent tous  les  raisonnemens  que  vous  faites? 
pour  dire  quel  dessein  avez-vous  en  cela  ? 
Uo:c  ranno  a  parare  tutti  mesti  ragiona- 
menti  ?  Cela  ne  peut  aboutir  a  rien  : 
c.  à.  d.  Ct-'la  ne  peut  avoir  a.i'.Hin  succès. 
Tutto  ciò  darà  in  nulla.  —  T  de  Chirurj. 
iup,'ur>-r.  Il  se  dit  des  apostèmes  ,  des 
clous  et  des  abcès  ,  lorsqu'ils  viennent 
à  crâvcr,  et  que  le  pus  en  sort.  Far  capo; 
niûreire  ;  sippurare.  Faire  aboutir  ime  apos- 
tème. -  i'.  de  Jardin,  fis  dit  ù.s  arbres 
quand  ils  sont  boutpiiiics.  Fiorire  ;  germo- 
gliare. 

ABOUTISSANT  ,  ante  ,  ad|.  Qui  abou- 
tit. Terminato  ;  fintio  ;  confinante  ;  cke  mette 
c-po  ;  che  riesce  ;  ehi  tocca  ;  che  e  vicino. 
-  s.  m.  pi.  Tensnset  .'boutissans.  Bornes, 
confins.  Limiti;  confini.  -  iìr.  Un  homiie 
sait  tous  les  tenans  et  abi.jtisà.iiii  d'une 
at^ir?  ;  il  en  sait  toutes  les  circonstance) 
et  dépendances.  Tutte  le  particolarità  ,  le 
circosta-.',:  ;  il  fiondo  ,  il  secreto,  i  risiri 
d'ur  atfare. 

ABOUTISSEMENT  ,  s.  ra.  Il  ne  se  dit 
proprement  qu;  d'un  abcès  qui  vient  à  abou- 
tir. }> lippu:. T(ior.e;  suppuramento. 

ABul'ANr,  ANfE,  adj.  Q.u  aboie.  Ab- 
ba/ante;  latrante;  che  abbaja. 

ABOYE' ,  tE  ,  pari,  il  n'est  guère  en  usa- 
ge qu'au  figuré.  Débiteur  aboyé  par  ses 
créanciers.  Oebitur  molestato  dai  cr..dirori , 
cui  i  creditori  gridan  dietro  ,  non  lasciano 
m   pace. 

AiiUÏER  ,  v.  n.  Japper  ,  crier  comme 
font  les  chi^-n-:.  Aliaja'e  ;  latrare.  -  (ig. 
Crier  après  quelqu'un  ,  le  presser,  le  pour- 
suivre import. inement  Si,ridare;  rimbrottare; 
d'r  maie  andar  dietro;  rimproverare.  -  As 
pirer  avideniment  après  quelque  those,  la 
desrer,  la  poursuivre  ardemment.  Anelare; 
deiuler.ir  con  arden\a  ,  erar,.iemer.te;  aspetar; 
col'::  bocca  aperta.  -  prov.  Aboyer  à  la  lune. 
V.   I.'ine. 

AHOYEUR,  s.  in.  Cluen  qui  aboie  à  la 
vue  du  s.nf.lier  sans  en  approcher.  Abbaia- 
tore; abbaiante  ,  latrante;  luiratore.  -  hg. 
et  fa:n.  On  le  dit  de  ceux  qui  cherchent  im- 
portun ornent  quelque  chose,  qui  critiquent, 
qui  médisent.  Abbaiatore  ;  maldicente  impor- 
fjro  ;  fastidioso  ;  ciarlone  ;  morditore.  — 
.Âboyeur  des  Anglais.  T.  d'ornithol.  Oiseau 
oui  a  le  bec  noir  ,  le  cou  et  le  ventre  gris  , 
lé  dos  brun  ,  les  .Viles  de  même  avec  trois 
".randoî  plumes  noire?.  Ses  piodî  jusqu'au 
Sessu.  des  genoux,  sont  cendré  tauve.  L'ab- 
batelo-edegl'' Inglesi.  . 

Ai'îRA,  s.  m.  T.  de  comm.  Monnoie.    V. 

AiWASION  ,  s.  f.  r.  de  ALd.  Ulcération 

siincri-citlle  des  parties  mcuibraneuies,  avec 

déperdition  de  substance  par  petits  fra^mens. 

Abrasione  ,  corrosione. 

ABRAXAs,  s.  m.  Mot  auquel  la  suners- 
tiiion  attachoit  de  grands  mystères.  L'Abr.i- 
x>s  étoit  un  ainiiîcte.  L'  Abraxas  era.  un 
amiihto. 

AiiRE'GE',  s.  m.  Sommaire,  raccourci, 
écrit  discours  dans  K-qi:el  on  rend  plus  court 
ce  qui  e.t ,  ou  ce  nui  jiourroît  être  ailleurs 
jjIus  ïinple  et  plus  atendu,  liutrette  i  {<>m~ 


A  B  R 

ptniit.  —  En  .ibrésé  ,  c'est  à  dire  sommai- 
rement ;  en  peu  de  nuts ,  en  peu  de  paroles. 
In  ristretto  ;  compendiosamente  ;  brevemente  ;. 
in  poche  parole.  —  i.  de  la  ChmcelUrie  Ro- 
maine. Abréviation.  Aibrev'mur.i.  Déchifrer 
les  abréKéi  des  Bulles.  Dlcterare  le  abbre- 
viature delle  Holle.  -  T.  d^ori;.-.nute.  As- 
semblage  de  plusieurs  rouleaux  ,  au  moyen 
desquels  on  tion.Te  de  l'étendue  à  l'action 
des  touches  du  clavier.  Registro. 

ABKËGE' ,  ÉE,  part,  et  adj.  Racourci  , 
le  plus  court.  Abbieviato  ;  accorciatu  ;  ris- 
tretto. 

*  AB'IE'GEMEN  r  ,  s.  m.  Accourcisse- 
ment.  \'. 

ABREGER  ,  v.  a.  Rendre  plus  court.  Ab- 
breviare i  accurciare  ;  accjrtare  ;  scorciare^ 
co.nyind-.ire;  risflgnere.  —  Abréger  un  het. 
T.  Ji:r:ti.r.  fjodal.  Démeir.brer.  Il  se  dit 
particuliorcment,  lorsqu'un  Seigneur  permet 
a  des  gens  de  main-morte  ,  de  posséder  des 
hér.ta,;;es  qui  en  relèvent  Smeuibrare ,   o  dl- 

''' AB^lENUNaO  ,  M.t  Lf.lnfrancisi ,  qui 
se  dit  fam.  puur  marq-icr  qu'on  ne  veu:  pas 
faire  telle  chose  ,  voir  telle  personne  ,  sou- 
tenir telle  orinîon  ,  etc.  Abrenuntio. 

ABREVIATEUR,  s.  m.  Auteur  qui  abrè- 
ge quelque  ouvrage.  Abrevir.tore  j  che  abbre- 
via che  comptnd'it  La  Chancelierie  Romaine 
a  des  t)îiiciers  qui  sont  appelles  Abréviateurs. 
Abiireriat'jri. 

_  ABREVIATION  ,  s.  f.  Retranchement 
de  quelques  lat'.rcs  dans  un  mot ,  pour  écrire 
plus  vite  ,  ou  en  moins  d'espace.  Abbrevia- 
tura ;   ahbrc>'iaxiûne  ;    abbreviamento. 

ABREUVE',  ÉE,  part.V.  son  verbe. 
.  AB;IEUVER  ,  v.  a.  Menerà  l'abreuvoir» 
taire  boire  quelque  aniir.at  Abbeverare.  —  fig. 
Tremper  ,  mouiller  ,  humecter  Imbevere  i 
adacquare  ;  inzuppare  ;  betonare  largamente  ; 
iinmoilare  ;  inacquare.  —  hg.  ec  fain.  Infor- 
mer ,  faire  savoir.  Informare;  istruire;  pre- 
venire ;  far  sapire.  Tout  le  monde  est  abreu- 
vé de  cette  nouvelle.  —  v.  r.  V.  Boire.  F, 
de  peint,  ve'nis.  Poser  une  couche  de  cou- 
leur très-hquide  ,  qui  sert  d'aptêt  dan-;  les 
appartement  à  peindre  ,  pour  disf-oserlesboisj. 
le,  murs,  etc.  à  recevoir  les  couleurs  qui 
doivent  frapper  la  vue.  Imbevere. 

ABREUVOIR,  s.  m.  Endroit  d'une  riviè- 
re ,  d'un  étang,  d'une  pièce  d'eau,  où  l'on 
mane  boire  les  chevaux  et  ^utres  animaux^ 
Abbiviratoio.  —  Eneycl.  Lieu  où  le;  ciscau-t 
Vont  boire.  Abhveratojo.  —  prov.  et  pop. 
Abreuvoir  à  'nouchis  ,  c'est  une  granda- 
plaie  à  la  tète  ou  au  visJ'^e.  Piaga  r  firiia 
su  la  tata  o  sul  volto'.  -T.  d'AitriciiU. 
D'îfaut  intérieur  des  arbres  qui  ne  parcît  point 
à  l'extérieur.  On  dit  uassi  gcurtièrc  ,  gelivure. 

ABRI,  s.  f.  i^ieu  o,'i  l'on  peut  s.'  mettre  à 
couvert  des  incommodités  du  teni'..  Luogo 
che  ripara  dalle  iniyuiìe  dell'aria  o  d.Ua  sta- 
gione i  ileovero  che  dijcnde  dalla  p'opi^la  ,  dal 
vento  ,  dal  sole  ,  ce.  —  On  dit  .l'tiiie  ;■  Isge 
Oli  les  vaisseaux  sont  en  sûreté  contre  [s 
vent ,  contre  la  tempête  ,  que  c'est  un  bon 
abri.  Kidjsso.  l.  .i'Agric.  Les  r:idroi'5  où 
les  plantes  sont  en  assurance  contre  les  pluies 
froides,  les  frimas,  les  gelées,  etc.  Ripa- 
ro ;  baccio.  —  fig.  Tout  ce  qui  nous  met  en 
sûreté  ou  hors  de  danser.  Rfug'o  ;  r'c-ivtro  ; 
ricetto  ;  luogo  di  sic'ir'y\a  ;  iti  riparo  ;  tutto 
ciò  che  difende  dj'  perìcoli ,  che  proterva  da 
gualche  in.ile.  La  solitude  est  un  nb.i  con- 
tre les  embaras  du  monde.  —  A  l'abri  ,  adv. 
A  couvert,  ensCire;é;  tant  au  pr.-.pre  qu'au 
hguré.  In  salvo  ;  in  siiuro  ;  a  cvpeto  ;  in 
luogo  di  rifugio  >  di  sicurari\a,  A  l'.ibri  da 
soleil.    A  bacio  ;  riparato,  dal  sole. 

ABRICOT  ,  s.  f.  Fruit  à  noyau  fort  con- 
nu ,  dont  le  goût  tient  de  la  pèche  et  de  l.t 
prune,  et  dont  la  peau  et  la  chi'r  tiroiu  so.r 
le  jaune.  Meliaca;  a  bicocca;  albe: cecca  ; 
um  Itaca. 

ABRICOTE  ou  ABl'lCOTIE  .  s.  m. 
Trévoux.  K.>pcce  de  dragée  laites  d'un  mor- 
ceau d'.bricot  entouré  de  sucre.  Confetti  di. 
miUaea,. 


A  B  s 

ABRICOTIER  ,  s.  m.  Arbre  oui  porte 
les  jbricots.  M.UaM  ;  d'.blcouo  j  albircocco; 
umiitaco.  . .    . 

AiiKlF.a  ,  R.  On.  V.  Abriter. 

ABRIIE',  fc£,  part.  V.   son  vjrbe. 

ABÀlTEK  ,  V.  a.  T.  de  Jard.  Mettre  à 
l'abri.  K'yjr.ir  dall' insiurtc  dell'  arts  ;  met- 
tere a  h^zlo  i  mettere  a  r.'fjaro  ddl  terTtfO 
citiiya.  -  H'-ch.  iiS-  Pro;<;t;jr  ,  mettre  à 
l'abri  ii  queliiiie  cluse  ii  faclieiix.  Mette- 
re în  salvo  i  àifcndcrc  ;  ^rute^^'n  ;  mettere 
in  sicuru. 

ABiUViLNT,  s.  m.  [rcvjux.  Toutce<itii 
gsr.uitit  CM  ve."r..iC:ù  cite  setv:  de  riyjro  aI  suJ' 
f.are  di.*  ytnti. 

ABRIVER  ,  V.  a.  Mot  atcUn  connu  parmi 
Ut  gens  de  rv'ire;  c'est  Aborder.  V. 

AJROGAIION  ,  s.  f.  Acte  par  leqtiel 
on  ;:bro5e ,  on  caise  ,  on  ânnulle  quelque 
chose.  Airoga\jvr>c  ;  abuHij^ne  ;  ann,ÙU\ian:. 

AB-liJGE' ,  ÉE ,  p.ut.  et  atij.  Qm  n'.i  plus 
ds  torce.  Airo^Mo;  che  non  )<i  fiu  a.  loritj. 

ABROGER,  V.  a.  Rendre  mil  ,  abjlir, 
casjer  ,  mettre  liors  d'us.ige.  Il  ne  se  d.: 
g'.iire  qu'en  parhnc  des  lois,  constirutioni , 
céréfflpnies  ,  ec  aatres  choses  semblibies. 
Aè^GStire  ;  àanuliare  ;  cassare  ;   ajuùre. 

ABROHAW,  T.  décorum.  V.  Alilleinolle. 

ABR  )  rONE  ,  s.  t.  i-lji:te  di  deux  espa- 
ces. L'Ab:otone  mile  ,  ou  Aurons.  V.  l'Abro- 
tone  lemelle  ou  Rantoline.   V. 

ASROTONOIDE  ,  s.  f.  T.  d'Hit,  rut. 
Sorte  de  plante  ï-ierceuse.  Ahrutonuide. 

AUROUTl ,  lE  ,  sd].  T.  d'Eaux  et  forêts. 
Il  se  dir  des  bois  dont  les  bju.'gt-ons  ont 
été  dé.ruits  par  les  bestiaux.  Uann^giato  da' 
ht  ttmrù. 

AJÀl/'PTO  ,  s.  m.  Mot  emprunté  du  La- 
tin, qui  n'a  d'usage  qu'en  cette  phrase  :  Par- 
ler ex  abrupto  ou  ab  abrupto,  c.  à.  d.  s.ir 
le  chimp,  sans  préparation.  Vire  a.  braccia, 
cxabrufti  ,    d'imyroniso. 

ABaUTI  ,  ie  ,  part,  et  adi.  Stupide  Stu- 
pido ;    ìr.5:niato  ;  Jaruo.  \ 

ABS.UriR  ,  V.  a.  Rendre  compie  une  bè- 
te brute.  Iliitdi.re  stupido  ,  insensato  ,  si- 
TT.Ì'.e  s'  bruti  ;  to%\tere  ti  s^nno  ;  anmaila- 
n.  -  V.  r.  Devenir  comme  une  bète  brute. 
Istir^'idtre  ;  ài.znir  tnse::s.ico  ;  Jatuo  j  i/aces- 
tiir..L.  V.  Ab^-ir. 

AJì.\.U  riòbtMEN  r  ,  s.  m.  Stupidite  gros- 
sière ,  état  d'une  personne  ibru-ie.  Isiuj.i- 
dei{Cr  mellonasinc  ;  srosseiia;   stordii  o.^e  ; 

À-SCVjJ2  ,  s.  f.  T.  de  Gcom.  Panie 
de  V«si  d'une  e oJt^e  ou  un  auue  point  fixe 
et  la  rencontre  dune  o.Jonnée.  Ascissa, 

'  ABSCONS  ,  SE  .  .•'dì.  C.lié.  V. 

ABsENCE,  s.  f.  ELiinein.jnt  d'une  per- 
som?  du  lieu  de  sa  ré^idencj  ordinare,  et 
déùjt  de  prósìree  de  qjelqu'un  qui  manque 
de  se  trouver  en  un  i:eu  où  il  auroir  dii  se 
rendre.  .ibsenX"  i  assenna  ;  Lntanania  ;  as- 
scntamento.  —  iig.  Absence  d';;  prit  ou  abso- 
lument Absences,  sigu.-fie  distrai tion  ,  man- 
que d'jttention.  A'ini{!une  ;  aitruttag^ine  i 
diiLrû\ion;  ;  inavvi: t'.\\a  ;  disapt-licaiione.  Il 
3  sjjve.-.t  dis  absences. 

ABSENT  ,  TE  ,  adj.  et  s.  Qui  est  éloigné 
de  quelque  lieu,  qui  n'est  pas  présent.  As- 
stnre  ;  lontano  ;  che  n^^n  e  tresente. 

ABSE.\T£R  ,  i'A3'>EN  TER ,  v.  r.  S'éloi- 
gner de  quelque  lieuj  et  il  marque  ord:nai- 
tement  quelque  fâcheuse  cause  de  s'éloigner. 
Asscntani;  t-llontanarst  ;  fuggir  via',  scos- 
tarsi ;  dllunsi^rsi  ;  non  lasciarsi  vedere  in  un 
luûjo. 

ASSIDE  ,  s.  m.  T.  d'Archit.  Ancienne- 
rn.ent  c'était  la  partie  circul.iire  qui  termine 
le  "ijnctuaire  d'une  Eglise.  La  ci'conjere-.ia 
del  Santuario.  —  s,  m.  pi.  T.  d'Asirun.  v. 
Apsides. 

ABSINTHE,  ou  ALUINE,  s.  f.  Pbnfe 
médicinale  ,  odoriférante  ,  amère  et  tou- 
jours verte.  Assenni.'.  Il  y  en  a  d.  _q-i'-: 
sortes.  La  romaine  ou  grr.nde  ;  la  petite  ap- 
pel!ée  pontique  ;  l'Absinrhe  ou  l'.»j...'  ,  e 
mer.  Assenzio  marino.  Et  esile  des  AîpC 
appelles  Génépi, 


A  B  S 

ABSOLU.  VE,  adj.  Indépendant;  souve- 
rain./i^jj/ufo  ;  SQvrano\i  dip!.ndi.m.  —  \xx\ 
périeux  ,  qui  tient  du  maître.  Absaluta;  im- 
pcriuso  ;  iii.iglstruU.  Parler  (i'un  ton  absolu. 
Con  irif^rL  i  con  taonj  dzcislfO.  —  D'un 
homrns  tjLiî  veut  que  personne  ne  lui  resi^re , 
qui  veu:  fortement  qu'on  exécute  tout  ce 
q.t'i!  ordonne  ,  on  dit ,  qu'il  est  absijlu  dans 
tout  ce  qu'il  veut.  Egii  vuol  assolutamente 
quel  che  vuole  ;  vuol  comandare  a  bacchetta  i 
vuol  esser  ubbìdi:i/  in  Oi;ni  cosa.  ~  T.  de 
C>ram;n.  Qui  n'est  régi  de  rien.  Assoluto, 
AbUtit  i.biJìu.  jy^tlvo  asso'.iitû.  Il  est  auì- 
si  opposi  aréiaut.  Terme  sbioUi.  Kote  j^-j- 
rula  ass^jitua.  Homme  est  un  terme  abiolu. 
Pori  Oit réiicii",- Jeudi  ihsolu;  lo  Jeudi  òanu, 
qui  es'ic  ijur  où  l'on  fsit  l'abioute.  Il$tuvedi 
santVt 

A:ììOLUMENT,  adv.  D'une  manière  ab- 
,  so]ue  ,  ians  hornos  ,  sans  restriction  ,  indé- 
>»end;mmsnc.  Assolutamente  ;  ifnpcrivsamsn- 
u  i  co'i  autorità  asso.'utu  i  iid^p^ndint^mcntc. 
—  Tour-à-iai: ,  enti^reniont.  Assolutcmcntc  ; 
intlifaimnzc  ;  aiUtc»  ;  del  :uit<j  ;  francamen- 
te, 11  ie  nia  iibsolument.  —  Un  verbe  se 
prend  ,  se  met  ab>t.!.iment  quand  on  ne 
lui  donne  point  de  re.,^;.ae.  Ass0.utam2n.te  ^ 
scila  n^^^mcnto.  —  Aaso!.im,*nt  i^urloriC;  a 
cn  juger  en  gros  ,  et  p«r  ce  qu'ii  y  a  de 
principal  ,  on  dit  qu'une  cboie  es:  bonne 
ou    mauvài:»e.    Assolutamente  yerlandu  ;   in 

'aB:>JlUTION  ,  s.  f.  L'action  d'absou- 
dre. Asfoluiiotiti  ,  prosctoslim^nto. 

A^ûO^U  lOiRii ,  ydj.  de  t.  g-  Qui  porte 
absoîj':  jn.  Assoiat-^rnf  j  d'aisoiu\ionc  \  che 
assotic. 

A::^ORBA\T  .  s.  f.  T.  de  Méd.  et  de 
Phjrin.  Subitanee  ou  mcdicamïnt  qui  a  U 
propnt -é  d'abiorber  les  acidci  ,  eu  s'y  unis- 
sant. ,^j/i:^riiînft;.  -  li  CjC  aussi  adj.  Forbii 
abiori)  mi.    Pori  assorbenti. 

ASòOKBE\  ÉE,  parc.  y.  son  verbe.  - 
adj.  Proiondément  applrquc.  Abiorbé  dr.ns 
l'étiîde  ;  absorbo  en  Dieu.  inimcr,to  nciio 
scud.'u  ;  assorto  in   Uîo, 

Alì.-ìOKQìlR  »  V.  a.  Engloutir  ,  attirer, 
Assorûirt  ;  dlvi/rure  ,  in^.Mjttirc  ;  attraere. 
L'Jponi^s  ab. orbe  l'eau.  —  En  pailant  de. 
couleurs,  des  sous  ,  diS  odeurs  ,  dïs  sa- 
vear>.  Emporter  ,  ettacer  ,  faire  perdre.  As- 
sorbire i  tor  via  ;  smir.j'r  la/or^a  ,  ii  colo- 
re ,  il  su^no  ,  il  gusto  d-  qualcnc  Cvsa  y  far- 
l;.i  pe-dcre  intieramente.  —  tig.  Coniumer 
entièrement.  [1  ne  se  dit  qu'en  parlant  doi 
bit  us  ,  ries  ri.hesse.  Assorbre  ;  consumare; 
dissipare  \  divorare  ,  m:tter  a  jîne.  -  T.  d<: 
Chim.  iimousser  !a  pointe  de  q.itlque  cho- 
se ,  en  tempérer  l'açtivivé.  Ttmpzraii  ;  sec 
man  ;  sminuir  la  for^a^  l'attivi^à  -  v.  r. 
»*  perdre,  s'abymjr^  s'eiifjiiçec  trop.  Per- 
dirsi;  consuonarsi;  Jinne-gcrsl.  —  T.  de  Jard. 
Quand  le.:  branches  gourmandes  d'un  3rbre 
iruit.er  en  enipor'ent  tout  le  sac  nourricier. 
AsiC'  -hir  il  ja^'O  delia  pianta. 

AiJSOtlPriON  .  s.  f.  L\iz  ion  d*ab;orb3r. 
A  <sjrbimentj  ;  c^as.imjTr^-£.nio  ;  attrazione  ; 
utt'a'm<n:o> 

ArfiOUDRE.v.  a.  Déclarer  par  iu.;ement 
jurJd'que  u.i  homnte  innocent  du  erme  dont 
il  croit  accusé.  Reme'tre  les  péci.c'j  d.uis  le 
Frihuna!  de  la  pémttnce.  Assolvere  ;  pros' 
donc,  iroscîog/ic'e. 

AUS  jUi  ,  ou  VE  ,  pr.rt,  V.  son  ve  be. 

ABSOUTE,  s.  f.  Ar>soLi::on  publique  et 
sofem.ieiie  qu:  se  dnim-j  en  général  au  p?u- 
pir.   As'oluT-one  sen:ra/c. 

AHSTcMt ,  s.  m.  et  f.  Celui  ou  celle  qv 
ne  hjirp'vn^  de  vi...   Af^^m.-'. 

A  ÎSTENIR,  :>»ABSrEMA,  v.  r.  S'em- 
^ȏche^  d-'  ta  r.^  quelque  chosj  ,  se  priver  d:; 
''.i.iiged-e  quelque  ówi^.  Astine  ni  ;  ritenc-- 
si  ;  contenersi  ;  privarsi  ;  moderarsi  1  tenersi 
Ln:.zno;    .ou fare. 

A  JSTE^SION  .  s.  f.  r.  de  Juri:pr.  Sorte 
'!e  betiìfi.?  chez  les  Rom^;n,  nu-?  les  enfjns 
•  btenui^nt  du  Préteur  po.ir  Tabardon  des 
H  ^ns  de  lour  père.  P  --^^i  nouî  ,  on  enrend 
par  iàbstenjv»^  l'omiiS:oa  que  uic  uo  héri*  '' 


ABU  r 

lier  en  collaterale.  Lo  astenersi;  il  non  far 
atto  da  eredi. 

ABVrEdGENT  .  te  ,  sd',.  et  s.  m.  T.  d-. 
Med  Reniede  qu  on  emploie  pour  dissoudre 
es  duretés  ,  les  épaississemens  ,  les  coagu- 
lations qui  se  forment  dans  les  viscères.  As- 
t'.rsii-o  ;  astergente  ;  detergente 

A8iTELlGE.-i,  V.  a.  T.  de  Chirurgis. 
Nettoyer  une  ulcère,  une  plaie.  Detersere; 
aster^.re  ;  nettare  una  piaga;  livjrla  ;  pa- 
tirla. ' 

ABSTERSIF,  ive.  idj.  Propre  à  net- 
toyer.  Asten'vo;   detersivo  :  astersT.te. 

ABSTER.ION,  s.  f.  L'action  d'âbsterger. 
Astersione  ;    nettamento. 

ASi  r/NENCE  ,  s.  f.  "7ertu  qui  nous  porta 
a  nous  modérer  sur  quelque  chose  ,  à  nous 
en  ab.tenir  ,  à  nous  en  priver.  Astinenii  ; 
!no„:ra{tone  ;  co.itinenia,  -  Il  se  dit  aiLssi  de 
.a  sêuie  privation  devi.inde  en  certains  iours 
intorno  ti  aîttnenTa. 

A^piNENT  ,*  TE  ,  adj.  ^obre  .  modère?, 
temji^rant.  Astin:n:e  ,  sobrio  ;  temperante  ; 
moiier^to  ;  avi.-?i,.Te 

.  AâS  TRAC n  J.V  .'s.  f.  r.  Didjct.  Sépara- 
tion que  lespri:  tsu  d\,„.  qjjli;^  ^  ^>u[,e 
propriété,  etc.  ì'.'mì^  le  sujet  o.'i  elle  est 
tn.ierente.  /lirra;;o;,j.  -  Défaut  d'applica- 
ton.  Avoir  de»  abstractions  ,  rêver  ,  cire 
distrait.  Esser  astratto  ;  arer  d'stnt'iuai. 

ABSTrCAIRE  ,  V.  ,•,.  (  11  ,e  cooju  ."le  com- 
me traire.)  T.  Didactique.  F,irei.bstracticn; 
detachîr  p.ir  la  p;nsée  une  chose  du  sujet 
auquel  elie  est  inhérente.  Far  astrazioni  : 
■"'■'i-S'.'  ostrarrt.  :  siparare. 

.A3>i.;Air,  TE,  part,  et  adj.  Astr.mo. 
1:  naguère  du, âge  qu'en  cette  phrase:  ter- 
me abstrait;  t^rme  d'une  idée  dont  l'objet 
n  e.\iite  que  d.ins  notre  imagination.  Ainsi 
U  rondeur  ,  la  bonté  sont  des  termes  abs- 
traits. Ter  nni  astratti.  -  Dis.-ours ,  raison- 
nemen-  abstrait  ;  vj;ue  ,  difficile  a  pénétrer  , 
meta-jhy,ique.  Ra^i..namcnto  sotti  e,  astratto'. 

-  Moii.me  ibîtrai:  ,  qui  rêve,  etquie>t  tei- 
lemcn'- renferme  en  lui-même,  qu'il  no  pen- 
se point  à  ce  qu'on  lui  dir ,  à  ce  qu'il  fC 

a  ce  qu'  se  ça, se  autour  de  lui  ;  à  la  d  fférs.-i' 
ce  du  disTait ,  qui  écoute  i  la  vérité  ce  qu'on 
dit,  mais  qui  n'y  donne  pas  une  attention 
entière.  Astratto  ;  al'ienato  da  se  ;  assortit 
ne     swi  pcnsi-.ri,    coiicentr.tto   in  se   stesso 

-  IL  est  auisi  s.  m.  !..  aostrait  et  le  concret. 
L  astrailo  e*.  concr^tto 

AUSrRJS,  s£,  adj!  Difficile  i  entendre 
a  pénétrer,  q.n  dem.,nde  une  extrême  ar,- 
plication  pour  être  ccnçu.  Astruso:  oscuro  • 
f"'-'''^;:SÌ'^'  .,  •i-Jfi''  ''  i  capire. 

Ai3>Ui\Uii,  ad|.  Qui  est  évidemment  con- 
tre Ij  raison,  contre  le  sens  commun.  As- 
sirdo  ;  de  hn dell'  incredìbile  ;  ridicolo  ;  irr.- 
proprio  ;  lamino  dalia  ragione  ;  juor  d' Pro- 
posito ;  di  nsoU. 

A3SURO£,\!!iNr,  ad,.  D'une  m.micre 
■it,t-(le.  Asurdr.mente  ;  iitipropriamente  , 
"'A'u'f7'\\',iÀj''^''t'l',:^l''>^'-'i>"'^^'''''ente'. 

Ab>U.\0!TL  ,  s.  f.  Chove  absurde  ;  vic° 
dit.-iut  d;  ce  qii  est  absurde.  Assurdità:  a'sl 
sjrao  ;  ripusrui,i\a  ;    inconveni^n^a  ;     sctcc- 

Aàs'VNTHE  ,  V.  Ab,inte. 

A-iUCCO  Abocco  ,  ou  Abocchi  J'.  de 
£..7i,n.  FuiJi  dont  on  se  sere  dans  le  Koyau- 
m.     tlJ  Vci.    Sorta  di  peso  del  l'eu 

AiJ'JiCEB,  r.  de  Comti.  V.  Assàni. 

A-IUS,  s.  m.  Mauvais  usage  qu'on"  fait 
d  un-.-  ch  "se.  Abuso  ;  ahusaiioue  ;  abusione- 
■  nitro  uso-,   pessima  usanza.  -  Erreur.  E-' 

■e;  sballo;  abhasto.  Ces  peui;le3-là  sont 
dilli  lao.is  ;  yoUa  un  etranxe  abus.  -  Trom- 
perie. In'ja-ino  ;  frode.  Le  monde  n'est  qu',-.- 
bus  et  qu-  vanite.  ~  T.  de  Jurispr.  Anpel 
cpiTj.ne  d  abus.  C est  l'appel  qu'on  intertefe 
au  Parlement  d^ui-.e  ientence  rendue  par  un 
Jjg;  ecclésiastique  ,  qVon  prétend  avoir 
excède  son  pouvoir.  Appella\ioae  d'una  t^-i- 
ten[a  ,  aUorcke  si  pretende  die  il  Giudice 
'"■'  '".'"■f.  '"'  ojtre^  assalto  i  lìmiti  della 
.■ia_ç-ur:,<:x'one.  On  le  dit  ausji  de  tout  an- 
tri juge  qui  a  excédé  ma  Bouvoir.  -  Abus 


r,  A  C  A 

de  soi-mîme.  Ex'Hression  de  quelqiies  Au- 
teur* modernes  ,  pour  dénoter  le  crime  de 
la  pollution  Vi.:ont.iire.  Abuso  di  te  nesso  ; 
j>oîiu\tont  voUntaria. 

AliV>i-' ,  Et  ,  pirt.  et  jdj.  V.  ^on  verbe. 

AUU.^Ek  ,  V.  s.  Trom.ier.  Incanr.w; , 
lattari  ;  trujfan  ;  falsare  ;  sedurr:.  -  v.  n. 
User  mal  ,   uier  autrement  ((u'on  ne  doit. 

jer  d'une  fille,  en  jouir  sans  l'jvoir  épju- 
sée.  Violare;  sp.iiiçiUre;  sverginart  ;  s^ilar- 
re  una  liieila  ;  tûrle  ia  virginuà.  -  v.  r. 
-Se  tromper.  Ingannarsi  ;  prender  errjre ,  ah- 
h  aglio, 

ABUSEU.1,  s.  m.  Qiu  nbuse  ,  qui  trom- 
pe ,  i.Li'-x.  Abusatore  i  seduttore  ;  corrom- 
pitore. 

ABUSIF,  ivE,  adj.  Qui  est  contrnice  aux 
règlei.  J'.'usivo. 

*  A^U  .iUN,  s.  f.  Abus,  erreur.  V. 

ABU51VT.MENT  ,  adv.  D'une  manière 
abusive,  contre  lesiéfles.  Ahiisivam/iue. 

A.JUÏEE;  ,  V.  n.  J'.  de  J:u.  Il  situine 
prupcement  lutter  une  boule  ,  une  quille  , 
un  :'."l-t,  etc.  vêts  un  terme  convenu  pour 
de'cider  "ni  )ouer.i  le  premier  Butta.e. 

ABU'IILOX  ,  s.  m.  Plante  du  genre  des 
mauves.   .-ibutUo-  , 

ABYME  ,  s.  m.  Gouître  tres-proTontl ,  et 
queiquet'oii  l'enter  ,  selon  le  langage  de 
l'Ecrnure.  Abisso  ;  profonda  von^jim  ;  vor- 
tice ;  goruo.  —  iig.  Abyme  de  douleur  ,  de 
misère.  Extrême  m<ilheur  ,  extrèma  misère. 

di  dis;r.!i'a  ,  di  triiscria.  -  il  se  dit  aussi 
des  choses  qui  engagent  a  une  excessive  dé- 
pense ,  et  qui  sont  capables  de  ruiner  ,  com- 
me le  ieu,  les  procès,  etc.  l'cs  ch... ses  qui 
sont  impénétrables  a  la  raison  ,  des  sciences 
diliiciles ,  des  seciits  et  des  jusemens  de 
Dieu.  Abisso.  —  U'un  homme  tie.->av3nr, 
on  dit ,  que  cet  un  abyme  de  soicnce.  On 
abisso  ;  un  nostra  di  dottrina.  —  En  abyme. 
1.  de  Blason.  11  Se  dit  d'une  pièce  qui  est 
posée  au  milieu  de  l'écu  sans  ere  clv.rgée 
d'a,iç::ne  autre  piece  et  sans  toucher  à  lui- 
cuni  autre  pièce  de  l'écu.  In  mcrii ,  nel 
cen-o  dello  scudo.  -  T.  de  tuand.  V. 
Moule. 

f.L,  t'ME' ,  ÉE  ,  part,  et  ad).  V.  \-.  verbe. 

AliYMER,  V.  a.  Précpiter  dans  oe«  ..by- 
mes.  lîabissarai  innabtssare  ;  iutumerse-e  ; 
precipitare.  —  fig.  Perdre  et  ruiner  entière- 
ment. Rovinare  ;  distrufpcrc  ;  m.tndar  !>. 
malora  ,  in  ì ovina  ;  op-^rimere  ;  cond:.rrc  a 
miseria  fpovert.i  ^  t'.retu^^e.  —  v,  ti.  Tomber 
dans  un  abyme.  .yyruf*)-:dare  ;  innnbzjsarsi. 
—  fis.  Périr,  'l'eriii  ;  dli/erdeiwi  ,  dissipar- 
si; distniiPxrsi;  andar  a  jondo;  andar  rr.aii, 
in  ravina.  L.i  fortune  des  mécbans  aby  me- 
ra quelque  jour.  —  v.  r.  îig.  .S'.':b3ndorner 
tellcmeiit  à  quelque  chose,  qii'.nne'  son^,e 
à  autre.  Jmtnerucrsi  i  abbandvn.irsi  ;  perd.r- 
si  dietro  a  qualche  cosa,  ii'dbymer  (lanss^s 
pensées,  dans  ses  plaisirs.  —  ■'lie  ruiner,  .s. 
perdre.  Precipitarsi  -,  rovln:'rsi  i  me  ter  a  fa:i- 
do;  dilapidar  i  luui  ocni;  guastarsi  U  sani'a, 
ec.  Il  s'est  abymé  par  son  luxe  ,  par  ses 
débauches. 

ACA.BIT,  s.  m.  Qualité  bonne  ou  mau- 
vaise de  certaine  chose,  sour-tout  d.'sfruiis. 
Oualità  buona  o  c.ftifa  di  qualche  cosa. 

ACACALli,  s.  m.  T.  de  Rotan.  Arbris- 
seau d'E.typte  qri  porte  une  fleur  en  papil- 
lon ,  et  un  friut  Couvert  d'une_  cosse.  Ce 
qu'on  en  dit  n'est  pas  encore  bien  décidé. 
Arb.i^cct'o  Esitiano  cosi  detto. 

ACACIA  ,  s.  m.  Acacia-arbre  ,  grand 
,icjti.i  ,  faux  acac'a.  Ainre  de  bau'e  tige, 
portant  des  flouis  blanches,  odoriléran'c-s , 
comme  celles  de  l'orange  ,  et  qui  viennent 
p.îr  bouquets.  L'Acacia  vérit.ble  ,  est  un 
arbre  qui  croît  en  Egypte  ;  il  est  fort  bran- 
chu  et  armé  de  fortes  épines,  ses  fleurs  sent 
de  cotilcur  d'or,  sanî  odeur,  en  forme  de 
tuyau.  Acacia;  aca\ia.  —  De  cet  arbre  on 
retire  un  suc  dont  on  fait  usage  en  médeci- 
ne ,  sous  le  nom  d'Acacia.  Aciicla  vera  o 
*ei\itna,  -  A  celui-ci  on  subiàtue  iiuelque- 


A  C  A 

I  fois  le  suc  d'acacia  nostras  ;  c'est  le  nom 
qu'en  a  donné  au  prunellier  sauvage  ,  parce 
que  l'on  en  retire  des  prunelles  un  suc  as- 
tringent. On  le  nomme  aussi  Accacia  germa- 
nici:. Acacia  comune.  -  L'Acacia  ou  cassie 
de  'Htriin  eit  un  arbre  du  Levjnt  ,  doi.t  les 
fleurs  torment  de  petites  boules  iaunes  très- 
jolies  et  très- odorantes.  Gaiigia.  -  On  a 
auîsi  donne  le  nom  VAcacii  à  une  sorte  de 
petit  sac  ou  rouleau  Ion;;,  qui  se  voit  dans 
les  médai.les  a  la  main  des  Consuls  et  de 
quciq.ies  Empereurs.  On  ignore  de  quoi 
il  éLolt  coin,  o>é.  òacchetio  a  ruotalo  che  si 
vede  il  aic.iite  mtda^iie. 

AC.ADEoUCIEN  ,  s.  m.  Philosophe  de  la 
secîî  de  r.Acdéin.e.  Aujourd'hui  an  donnece 
nom  a  celui  qji  e^t  reçu  daiu  quei^u-;  Aca- 
dtnue  (le  Gtnsde  Lc:tres,  ét..blie  pu  auto- 
rité  lnlb'l!iue.  ylccadcmic ,, 

ACADE:/iIE,  s.  f.  Cert.iin  lieu  près  d'A- 
thènes, où  s'assembloie.it  quelque.  I^liiloso- 
phes  ,  qui  priri  ut  de-la  le  nom  d'Académi- 
ciens. Accademia.  Il  se  prend  aussi  pour  la 
secte  -.ncine  d:*  ces  Phiiosopnes.  —  Compa- 
1;  ne  de  personnes  qui  font  pro''es. ion  de 
oe''es-Letrre-. ,  de  Sciences ,  d'.Ârts-Libéraux. 
C'e.t  aussi  i'eudroi:  o.'i  ils  s'assembleir.  ^c- 
e.uiemia.  L'Acîdémie  Française,  tie  la  Crus- 
ca ,  des  iirilei-LecMes  ,  de  i'einture,  etc. 
Accailtm'a  ;  Adum.n^a  di  Letterati.  —  Lieu 
ou  la  J>J .'rilessi  apprend  à  monter  à  cheval, 
a  fr.iiO  de-,  armes  ,  et  auTes  exercices  qui  lui 
conviennent.  Accadeiiùa.  îl  se  prend  aussi 
pour  les  écoliers  mêmes.  11  fi;  monter  'oute 
son  Académie  a  cheval.  —  .'.eadcmie  de 
Mus  iiuo  :  c'."s'  le  titie  qui  est  dor.né  a  l'O- 
péra ,  dans  le.  Lettres  de  son  étabbsseaieiu. 
Accademia  di  ishuici.  'v  .  Oi-éra.  -  Acadé- 
mie se  dit  aussi  d'un  lieu  où  l'on  donne 
publiquement  a  jouer.  Ridotto;  casino,  bi<- 
c.i.  Académie  ,  en  terme  de  Peinture,  est 
uns  fi-^ure  entière  ,  dessinée  d'aprèslemo- 
dèl-e,  qui  est  un  homir.e  nud  ,  et  qui  n'es; 
pa:  destinée  à  cnrrer  dans  la  composition  d'iui 
ti.ble.Mi.  Disegno.  Les  ligures  qui  y  sont 
desti. ic-^s  s'. .1. ;.'■■". -nt  Etudes.  Studio. 

ACAUEr.'iit,)o'n, ,  adj.  île  tout  genre.  Ce 
qai  re:-;ar 'e  ou  ti  i;  cjavient  à  une  Acadé- 
mie <ic  (îens  de  Lettres ,  d'habiles  Artistes. 
Accadem  co  ;  d'Accai'emia. 
.ACADÉ.MlQ'uEMENT,  adv.  D'une  ma- 
niere .AeacieniKjue.  Accad-micamente;  insul- 
sa a:cademica. 

ACAUmMISTE,  s.  m.  Celui  qui  dans  une 
Académie  apprend  a  ino.uer  a  cheval  ,  à 
«''n>er  ,  à  faire  des  arm:s,  zie.  Accademis- 
ta^ ;  Accademico  ;  Alunno  d'un^  Acca- 
demia. 
ACAGNARDÉ  ,  ke.  V.  le  verbe. 
AC.»iG;sl  ARDER  ,  V.  a.  Accoutumer  qiiel- 
qu'iiii  à  r'-.ier  tuie  vie  obscure  et  fainéan- 
'€•  Il  n'est  (jue  du  style  »-.u.  et  !•;  p!us 
iouyent  il  csi  réciproq.ie.  ir.jìn^ar.-iire  ;an- 
''ÎQhiiti'si  ;  impoltronire  ;  divenir  piloro  ,  pol- 
ii one  i  infingardo. 

ACAL\  ,  s.  ni.  Tenne  d'Hill.  Nat.  Arbre 
de  la  granHeur  du  tiiieul  ,  dont  le  bois  est 
rsìuge  etlésier  comme  le  liège.  Dans  llle  de 
Ceylan  oi\  tait  usage  du  jus  de  son  fruit 
pour  arroser  le  rôti.  Ce  Iruit  est  appelle 
"rune  de  Mon-bain  ,  et  on  en  exprime  une 
li'iueur  approchante  du  vin.  Albero  Indiano 
coni  detto ,  cite  produce  un  futto  slmile  alle 
succiole. 

ACAJOU  ,  s.  m.  Arbre  de  l'Amérique. 
On  le  nomme  aussi  ,'\nac.irde,  Son  frui  est 
une  noix  en  forme  de  rein ,  dont  on  fait 
Usage  en  Médecine.  Acn'ju, 

ACALIFi.iL,'!iCHi.>N;vÉ,  ée,  ,idj.  Tré- 
voux.^ Assis  sur  quelque  chose  ,  jambe  de- 
ç.i  ,  jambe  de-là  ,  comme  quand  on  est  à 
cheval,  l^ono  a  cavalcioni  ,  a  cavalcione. 

ACAÌV1I>TF. ,  adj.  Terme  d'Optique.  Fi- 
gure qui  étant  opaque ,  po'io  ,  douée  de 
loutes  les  propriétés  nécessaires  pour  réflé- 
chir la  lumière  ,  n'en  réfléchit  point.  Che 
non  rijiette. 

ACANTHACE  ,  ée  .  adj.  «  se  dit  des 
plantes  i^psineusci.  S^ingto  i  eht  hu  jfine. 


A  C  C 

ACANTHE  ,  s.  f.  Plante  qu'on  nomme 
branche  ursine  ,  qui  pousse  des  feuilles  lar- 
ges et  hautes  ,  dont  la  partie  supérieure  se 
recourbe  naturellement.  Acanto  ;  brancorsma; 
branca  orsina.  -  Ornement  d'Architecture  , 
qui  .a  la  ngure  de  la  Heur  du  même  nom. 
Le*  .Anciens  et  les  Modernes  ont  orné  le 
chapiteau  Corinthien  de  feuilles  d'acanthe. 
r  oiUte  d'acanto. 

ACAPATHI,  s.  f.  Plante  de  la  nouvelle 
Espagne  ,  qui  porte  le  poivre  long.  Planta 
che  produce  il  pepe  lunso. 

ACARE  ,  s.  m.   T.  d'Histoire  Naturelle 

•ACARÌATION  ,  s.  f.   V.  Accarlation. 

ACARIATRE  ,  adj.  Qui  est  d'une  hu- 
meur fâcheuse  ,  aigre  ,  bis.irre.  Fastidiosa  ; 
ritrotj  ;  importuna  ;  increscevole. 

ACAisNAN,  i-Hcsv/.   V.   Acarne. 

ACARNK,  s.  m.  l'oisscm  de  mer,  de  Is 
hgute  et  do  la  grandeur  du  rouget  ,  mais 
niai  c.  fescc  dt  mare  simile  alla  trii-lia  ;  ma 
di  cuir  bianco.  -  Espéce  de  chardon  a  fleur 
blanclie  et  |auiie.  Spelee  di  cardo. 

ACAlALECTE  .  adj.  Tenne  dt  Poésie 
La'ii.i:.  Le  vers  acatalecte  est  celui  qui  est 
ache/;  ,  et  auquel  il  ne  manque  rien.  Aca- 
talcfa. 

ACACALEP.SIE  ,  s.  f.  Impossibilité  de  sa- 
voir ou  de  comprendre  une  chose,  incom- 
pre.iensibil.té.  ImpossibiLità  dt  s.-tperi  di 
capir  una  cosa. 

-ACAZEMENT,  s.  m.  Terme  d:  Coutume. 
Inleodation  ,  ou  bail  .i  rente,  .ijjitto. 

ACAZEH,  V.  a.  Terme  de  Cv.rume.  Don- 
ner e.i  nef;  mléoder.  Infeodarc.  -  Il  signifie 
encore  ,  donner  à  rente.  Affittare. 

ACCABLANT  ,  a.ste,  adj.  Qui  acca- 
ble,  capable  d'accabler.  Pesante  ;  che  op- 
prime; che  acjtravn  ;  che  affigge  mortalmen- 
te ;  che  addi.io'-a  gr,ivcmen:e  ;  che  riesce 
grave  i  mylesto  ;  faticoso  ;  gravoso.  -  Im- 
portun .  incommude.  Importuno  ;  no'joso  ; 
spiacevole.     , 

A^. CAULE,  F.K  ,  part.  V.   son  verbe. 

ACCAliLEMEiVr  ,  s.  m.  L'état  d'i  l'on 
tombe  p.T  maladie,  ou  par  excès  de  dou- 
leur et  d-^fflicïion.  Aibutî'.mento  ;  oppresiio~ 
ne  ;  a-^gravamento  \  scadimento  di  for\e  ; 
stretta  ;  attrist.i,nento  ;  a/Tanno  ;  mesti-(iit 
grave.  -  Grahde  surcharge  d'affaires  ,  d'era- 
birras.  Dieesi  dell'  esser  sovracarico  ;  op- 
presso dalli  gran  q  lantità  di  faccende.  - 
l.. te  Médecine.  iJérèfilcment  de  pouls  lors- 
(pie  l'accès  commence  ou  redo  J*'^.  Disor- 
dine del  polso  ,  quando  l'acCi*so  coinincia  ,  o 

ACCÀAtER.  .V.  a.  Abattre  à  force  de 
trO|>  ciìar*'-'- ,  à  torce  de  coups.  Opprimerei 
aggravare  ;  acchiappare;  sotterrare.  —  On  dit  , 
à-i.--u-près  dans  le  même  sens  ;  être  acca- 
blé par  le  nombre,  la  multitude.  Esser  op- 
presso dalla  folla  ,  dalla  calca.  -  Par  exa- 
gération on  le  dit  aussi  pour  Surch-irger.  V. 
il  porioit  un  fardeau  do.it  U  étoit  accablé. 
-  tig.  Ue  la  plupart  des  choses  qui  sont 
considérées  comme  un  poids  qui  accable» 
Acc.-bler  de  maux  ,  d'affaires,  de  dettes,  de 
sommeil,  de  misères,  de  visites,  etc.  CV-  . 
primere;  aggravare  ;  sopcrch  are.  —  On  tlit 
aussi  ,  en  bonne  ))art  :  Accabler  de  bien- 
faits^ combler  de  bienfaits.  Colmar  di  bene- 
nejiy  ;  beneficare  largamente.  -  Accabler 
q.i  -içiu'un  dc_  reproches  ,  d'injures.  Caricar 
di  rimproveri  ;  d'improperi  ;  d'ingiurie  ;  dir 
villania  ;  dir  la  maggior  villania    che  mai  a 


die. 

ACCAPAKÉ  ,    ÉE  ,  part.  V.  son  verbe. 

ACC.Kl'AREiVlEN  f  ,  s.  m.  Monopole  sur 
les  denrées,  lln.llca  ,  incetta. 

AC:CAPA.ŒR  ,  V.  n.  jinlever  des  den- 
rées ,  pour  les  vendre  plus  cher.  Il  ne  faut 
pas  cont'ondre  ce  terme  avec  celui  d'enhar- 
rer  ;  il,  n'ont  rien  de  commun  cjue  les  mê- 
mes défenses  et  les  mêmes  peines  ,  rel.itive- 
mentaccrtainesdenrées.//jrt'r.'U'-f  :  far  cndlca. 

ACCAPAREUR  ,  s.  m.  T.  de  Comm.  Ce- 
Itii  cjui^  fait  des  accaparcmens.  Incettatore  i 
endUajitolo. 


A  e  e 

ACCAREMENT  ,   s.  m.  V.  Accaration. 

ACCARER  ,  y.  s-  T.  di  Pel.  Confronter 
les  témoins  et  les  criminels.  Cwi/w/Kdrt.  Il 
est  vieux.  On  dit  plutôt  confroncer.    ■ 

ACCAiUATlON  ,  s.  f.  T.  c'i  !-><./.  Con- 
front.?tion  de  témoin*.  Confronto. 

ACCASTILLAGE,  et  ACCASTELLA- 
GE  ,  s.  m.  /.(/eAfar.  Lechi-.erii  de  l'ivan; 
«le  cli.iieaudel'atr.ire  d.i  Vaisseau.  Accils- 
tcl'umcr.to  ;  i  cdstcUi  aille  fop:î  e  di'.U  frua 

ACCA>nLLE,  et  ACC.^STELLE,  ad]. 
T.  de  Aijr.  Se  eht  d'un  \'i.;jseau  qui  a  un 
civireôu  sur  son  avant  et  un  autre  sur  son 
arriére.  Accasullruo  ;  chi  h.t  castelli  dupop- 
fa  c  da  prua. 

ACCEDER,  V.  n.  T.  de  droit  public. 
Entrer  djns  des  enjasemei-.ì  déjà  contrac- 
tés.par  d'autres  Puissir.ces.  Aderire  con  altri, 
concorrere  in  ur.  c:-icr*::tu  stando  a'  f  alti  sta' 
ttlin  a  /àrr?ati  f-a  titre  Pvt:nie. 

ACCELERA  f£UK  ,  trice,  adj.  Qui  ac- 
célère. Acceleratore  i  accder^nivo.  —  Td'A- 
nat.  Nom  qu'on  don;. e  aux  mascîes  cu  cli- 
toris et  de  la  verge.  Deus  ce  sens  il  est  s.  m. 
jitceleraiore. 

ACCELERATION  ,  s.  f.  Augmentation 
de  vitesse  dans  le  mouvement  eu  corps.  Il 
se  dit  sussi  de  la  prompte  expédition  ,  ce 
l'action  d'accélérer,  AcceUranienta  ;  dracci.i- 
mento  ;  yrest^^ia.  —  T.  d'Astra,  Ane.  Ce 
terme  s'appîiquuit  .nux  étoiles  i:j;es  ,  et  si- 
gnihoit  alori  la  diiTifejlce  qu'on  remorquoit 
entre  la  révolution  du  i-rcmitr  mobile  ,  et 
la  révulvtion  solaire.  AcceVcatión. 

ACCELERE'  ,  adi.  T.  d'Astron.  Applique 
â  toute  i'Lni;c  ,  lorsque  son  mouvemsnt 
diurne  app.Tent ,  est  moindre  que  son  mou- 
vement diurne  réel.  Accelerato, 

ACCELEREE  ,  v.  a.  Hâter  ,  presser. 
Accelerare  ;    avvacc'ure  ;    allcttare  ;    su.L- 

TcCENSE  ,  s.  f.  T.  de  Coût.  Ferme  ru 
héritage  q.i'on  tien:  à  ceni ,  rente  ,  ou  à  prix 
«r.irjent.  V.  Acen;emer.t. 

ACCf-NSiR  ,  V.  et  écrivez  Acenser. 

ACCENSES  ,  s.  m.  pi.  Utficiers  pvihlici  à 
Home  j  qui  avertissoient  le  peuple  de  s'ossem- 
blet ,  mtroduisoient  à  l'audience  du  Préteur  , 
et  marchoient  devant  les  Consuls  lotsqa'.U 
ri':tvoienî  p.îint"  de  faiic.'"'ux.  Leur  fonction 
répondait  à  celle  d;  no^.  Huissiers.  iJû/:j;»/o; 
et  improprement  Ma^^'erg, 

ACCEN  r  ,  s.  m.  t  évasion  plus  ou  moins 
forte  de  la  voix  sur  certa-ncs  syîl  bes  ,  et 
la  manière  de  les  prononcer  pljs  ou  moins 
longues  ou  brèves.  Accento  ;  pronimiia.  Ao- 
ct-nt  Normar.c ,  accent  Florenàn.  On  di: 
pûét.  Les  accens  de  la  voix  ,  les  doux  ac- 
cens  de  sa  voix.  I dolci  accenti  suol.  Tris- 
tes accens;  accens  plai:;tiîs.  Oi^Lroti ,  la~ 
rientevo'.i  acc^r.t:,  —  Accent ,  se  dit  aussi 
d'une  petite  marque  qui  se  me:  sur  une 
vt'VelIc  ,  soit  pour  dr.tinfuer  le  sens  d'un 
i:-0:  d'pv.2C  celui  "i'un  autre  mot,  qui  s'écri' 
ï'e  même,  soit  pour  en  faire  connoi:re  l' 
l'rononciation.  Accento.  Il  y  en  a  fie  trjis 
sortes  :  l'aisu  ,  le  grave  le  circoniUxe.  L'a- 
cuto ;  i!  ?raye;  ,7  <-V<r.-ft„o. 

ACCENTUE',  ÉE  .  part.  V.  le  verbe. 

ACCENTUER,   v.  a.  ftlettre  des  accens 
sur  d'-i  voveilei.  Acc.nfjore. 
_  ACCEPTABLE,  .idi.  Qui  peut,  qui  doi; 
ê're  accepté.  AccMahile  ;   da  essere  accet- 
tato ,   accettevole:,  aggradevole  j  erjfo. 

ACCPTANT,  A.NTE,  adj.  11  n'est  în 
usage  qu'en  style  de  V.\i\i  et  de  No-a-re. 
Qui  reçoit ,  qui  csrée.  Accettante.  On  dit , 
tuie  fciTiine  _stipiii?nte  et  acceptante  po.ir 
elle  ,  sïS  hoirs  ,  ecr.   Donna  siii-ulanic  e  ac- 

ACCëHïATÎOnVs.  f.  Action  p;!r  l.iquelie 
on  reçoit  volon'alrement  ce  qui  est  propo-.é, 
offert  ou  donné.  ,4ccetta7Ìonc  ;  r:Civ'nì:it,ì  , 
accefo  ;  aCietapone.  -  !  .  de  Comm.  Fa. rè 
FacceT-tition  d'une  lettre  de  c'n-nge ,  c'c  » 
so.iscrire  ,  signer  ,  se  rendre  principal  de- 
b-teur  de  la  somme  qui  e>t  contenue  uns 
tme  Isttre  de  change  .    im  biUe:  à  «rtue  ; 


A  C  C 

s^obliger  ée  h  payer  au  tems  marque.  Ac- 

ACCEPTE'.  ÉE,  part,  et  adi.  V.  le  verbe. 

ACCEPTEil  ,  V.  ?.  A&rcer  ce  qui  est 
ortert.  Accct:ar^  ;  navirc  ;  aj^rudîri  ;  af- 
i-Tovare.  —  Accepter  une  Utere  de  change, 
promettre  par  écrie  de  lai>?.y£r.  Acce:t£.r  una 
cambliU.  —  On  ditauss  :  j'en  accepte  l'augu- 
re ,  je  souhôite  que  cola  arrive  comme  on 
me  !e  fait  cspërer.     Vi  rin^rui-o  deli*  au- 

^""aCCEPTEUR.  s.  m.  T.  deBi-nque.  Qui 

acce-Jtt.  Acci-tcatort. 

ACCEiMiLATlON  ,  s.  f.  T.  de  Jurisp. 
Rerjtse  qiùin  créinc^crLit  à  un  débiteur  sdus 
«iicun  paiement  de  la  part  de  celui-ci.  R'U.- 
SCÌ.U  ;  rtmisùùnc  d'un  decito  ;   <juùu.j7a. 

ACCEPTION,  s.  f.  Eérd,  pré.^erence. 
Accepriûri  de  personnes  ;  certains  égards  eu 
ton iidcratiun  qu'un  a  pour  des  pcrsonue-^ , 
pliitac  q..ie  poLir  ci' «utre».  Rispetto  \  ruru^r- 
do  ,  cu'issdirj\:om  i  pr^fzrcn\A.  1!  n'y  a  poinc 
ddcceprion  de  personnes  cj^-rant  Dieu.  Z>.v 
non  c^Cida  pzrsona  ;  Dio  non  è  ucccttuiur 
di  pcrson:.  —  i.  dz  Mid.  Tou;  ce  qai  Cj. 
rtfçu  d.'.ni  le  corps  ,  soit  par  l.i  .ptdu  ,  ìj.ì 
par  le  ca.ul  alimen:aire.  Kiavimento,  —  i . 
de  Crani.n-iirc.  Srgiiihcation  ,  le  se.ii  d-^R-; 
lequel  un  mot  se  prend.  Slsirfic^tu  ;  Si-mc^ 
^  ACCES  ,  s.  m.  Aburd  ,  entrée  dan»  ua 
'  lîeu  ,  ou  auprès  de  q.ielque  personne.  Acces- 
si., accesila  ic  ;  entrata  i  ^ccostiumnio  i  Adi- 
ro; avv'ccna.rn-nto\  apprc^saìnìoio.  —  Accès 
de  hevfE.  Retour  ou  émotiun  de  la  iijvre , 
e:  tout  le  tem»  q-vi'elle  dure  sans  i»term!>- 
sion.  Parossismo  ;  accsislvni  ;  accesso  di 
fs^hrt.  —  Il  se  dit  au>si  des  attaques  de  cer- 
taines maladies  qu:  ont  ordinairement  des 
redoublemens  ,  comme  la  rage  ,  la  fuiie  , 
le  mal-caciac.  R'cdd:tta\accissû  y  accessLne. 
—  tig,  en  lïlorûle.  iVloavem^nt  ultérieur  et 
paiSc^er  qui  prucuii  qaelqae  action.  Acces- 
so ,  m^ilm^ntû  ;  movimenti,  Acvès  de  cé- 
votion ,  de  libéralité.  —  En  parlant  d^  ce 
qji  sj  pratique  au  Conclave  ,  c'est  une  ter.- 
tative  q.ie  l'on  û\t  Pour  procurer  à  un  Cir- 
culai les  deux  tiers  ae  voix  ,  lorsque  ddus  le 
scrutin  ,  aucun  Cardinal  n'.iyant  eu  le  nom- 
bre de  voix  réqii:>ei  pour  être  élu  Pape  ,  on 
redonne  d;;*  billets  par  lesquelb  on  marque 
<|u'on  se  rjnge  du  coté  d'un  de  ceux  q.ii  on; 
e;é  proposés  au  scruna.  L''acci:ssu  i  vi^Uccti 
d"*  ace  es  so. 

ACCESSIBLE  ,  adj.  de  t.  g.  Qui  peut 
é-re^  ..bor;lc  ,  dont  on  peut  approch-.T.  Il  se 
dit  é-4.ilem;nt  des  lieux  et  des  personnes.  A:- 
c.ssUhIc.  -  En  T.  di  csomur.  11  se  dit  de 
toute  hauteur  ou  distance  q^  l'on  peut  me- 
surer mccbaniquement.  Acccssik!cy   chù  può 

'accession,  s.  f.  T.  de  Droit  public. 
Consenremenr  par  leq.içl  on  entr^  d.in>  un 
engagement  déjà  con*rac-é  p  r  d' jurres  Puis- 
sances. Accissîon.  —  T.  di  iJrt.it.  L'union, 
r.  djection  d'une  chose  à  une  autre  ,  au 
moyen  de  laquelle  telle  qui  a  c:é  oiouice, 
commence  dès-Urs  à  appartenir  au  pro- 
i  rietaire  de  la  première-  Aec.-tscit:cnto  , 
i^/:un:a  i  accessione.  -  T.  de  Prae.  L'sc- 
tjjn  dVler  d<:ni  un  lieu.  Accorso  ;  andata. 
Le  Juge  a  ordonné  une  ac^.^.ssio:»  en  te' 
endri;i-.  -  A  'a  Cour  di  RoîTïc  on  s'en  sert 
pour  dire  Ac.<;;>.  V. 

.\CCE:5ol  r ,  r.  m.  T.  de  Cc-'^c^?  emprun- 
té du  Larin.  On  a  dit  à\\-\  é^.X-^-r  qui  a  I.- 
plus  aniirgclié  dj  [irrx,  qj'il  a  eu  un  -Acces- 
tì. Accessit^  c:oc  s* accosto , /u  vicino  ad 
ottener,:    il  prcm'O. 

.  ACCESSOIRE  .  adi.  f^e  t.  <-.  Ce  qu'on 
ajoute  et  qui  r.rrive  com-ne  pT  surcroi'^  à 
rd  chose  princi  aie.  Ac^css^r'u  ;_  awanti- 
t:^:o;  acc'dinîal:.  —  It  est  au^sï  s.  m.  e, 
sii;niSe  ce  qui  suit  ou  accomlì,\^[ïe  le  prin- 
cipal. Vaccdsso  h.  —  T.  d*Aiai.  II  se  di' 
en  parl'inr  de  c?rt.iinì  nerfs  qu;  nriisent  de 
la  mcële  du  cu!  ,  et  s'étendent  .ar  fileti  des 
deux_cò:ós.  1:  '»'arplique  généralement  aux 
carciîiageç,  aux  ligamens  ,  aux  muicîes  ec 
Aiut  nerfs»    Aççisiori»*  —  Accessoires,  s> 


A     3     c  7 

m.  plur.  T.  de  Peint.  Certains  hors-d'œu- 
vrcs  que  les  Peintres  ajoutent  à  leurs  ta- 
bîeôux  pour  les  remplir  ,  ou  les  embellir  , 
et  ils  sont  ordinairement   allégoriques.    ..4c- 

AÇCIACATURA  ,  s.  m.  T.  de  Musig. 
Aijre.nent  qui  ne  peut  avoir  lieu  que  dans 
l'accci  'agnement  du  Clavecin.  Acciacatura, 

.ACCiOE.NT,  s.  m.  Cas  fortuit  ,  ce  qui 
arrive  par  hasard.  H  se  prend  tou|ours  en 
m.il  ,  lorq.i'il  n'est  accompat^né  d'aucune  épi- 
tiiète.  Accidente  ;  caso  ;  avvenimento  ;  di- 
<i;ia^:e.  T.  de  Philos.  Ce  qui  est  en  telle 
sorte  en  un  sujet  ,  qu'il  peut  ne  pas  y  être  . 
sans  que  le  sujet  soit  détruit  ,  com.iie  la 
biènclieur  ou  la  noirceur  d.ins  une  murail- 
le ,  etc.  Accidente.  -  T.  de  "1  héolog.  En 
parlant  de  l'Euch.-.n.tle,  on  appelli;  accidsns  , 
la  fiRure  ,  lu  couleur  ,  la  saveur  ,  etc.  Le 
syecie ,  /:  accidenti.  -  T.  de  Peint.  Ce  qui 
ne  vient  pa;  de  la  lumière  principale  ,  i.uis 
d'une  fenêtre  oppo.ée  ,  d'u.i  flambeau  ,  etc. 
--iceidenti  ai  lace,  -  l ,  de  AUd.  Symptôme. 
i-e  qui  accomp.-.^ne  une  maladie ,  ou  qui 
survient  et  qui  cesse  ave;  l.i  cause  ,  comme 
la  chaleur  ,  la  soif,  le  déiire  ,  etc.  Accidente; 
s-ntomo.  —  Par  accident  ,  adv.  Par  cas  for- 
tuit ,  par  has.rd.  Ver  accidente  ;  p.r  sorte  ; 
a  caso  j  fo'tunoscmente.  —  T.  de  fauconn. 
Blessures  que  le  Faucon  r"ço't  souve.it  en 
attaquant  le  Milan  ,  ou  le  Héron,  yerti:. 
-  Accideiir  ,  Acc'dentel  ,  T.  de  Musiijti'e'. 
bernois  ,  dièses  et  béqu.,rres  qui  se  trouvent 
par  accident  djns  le   courant   d'un  air.  Ac- 


A^CIDEMTEL,  elle  ,  adj.   Qui  arrive 
_  ;r  accident,  qui  n'est  dans   un  s 
p.:r    accident.    Accidentale.    -    T. 


par  accident,  qui  n'est  dans  un  sujet  que 
p.:r  accident.  Accidentale.  -  T.  de  Mus. 
V.  Accldi' 


ACCiDENTELLEMENT,  adv.  Par  acci- 
dent ,  par  hasard.  Accidentalmente  ;  casual. 
mente  ;    per  accidente. 

ACCIL,  s.  m    T.  d:  Chimie.  Le  plomb.  V 

ACv:i  ;fc  ,  s.  f.  T.  X.'  qui  se  !è/e  s.,r  tju-e 
so.-v-  d-;  b  lissons  en  A.i.;L-terre;  elle  s'é:ciid 
a.issi  s.ir  d'aa:r?.  denrées,  tout  connine  dtas 
les  i'r.îvinjei-U.iIes.  Assisa;  baiicLlo. 

ACCLAMATiON,  s.  t.  Cri  de  joie  , 
appi  ludl^semellt.  Acclamaijane  ;  applauso, 
—  Maniere  de  donner  son  suffrage,  usitée 
d.ins  les  ancienne^  Républiques,  en  cert  .i- 
nes  occasions.  Acclamai-uni,  Pjr  ïccl.imi- 
tjon.  .4  srido. 

ACCiLrt.MPE-,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

ACCLAMPiZR.v.a.  T.  de  .vbr.  Foniiier 
un  nut  ,  uiie  ve-.\;ue ,  en  y  at-ach.mt  des 
■-    -  >   de    b.U    par  los   ccé>.   Rmjo^ia. 


jjr.ri,. 


aiDt.ro  ,  un  antenna  ,  ec,  Attac- 


.ACCv)!iN'TANCE,  s.f.  Hiibi'ude  ,  familia- 
rité ,  communication.  Il  est  l'aniilier.  Fantl- 
^.■U'-'t\  \  coir,ri:rcio  ;  pratica  ;  amic-^a  ; 
cunversjr,unto  i  corrhponden\a.  -  T.  de  pal, 
Ci>irm.-rc.i  illicite  avec  une  fille  ou  une 
lemni;-.   Prut-ca  illecita, 

ACCOI.'i:Jt' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ACCO;SsEMh.Nr,  s.  m. T.  de  .Med.  Cal- 
me.  L'accoisemi-nt  des  humeurs.  Calma  , 
tranvn'.l'.ta  d.^' umoi'. 

ACCOiSSES  ,  v.  a.  Calmer,  appaijcr,  ren- 
dre ci.i.  I!  est  vieux.  Cairn  :re  ;  aeche't.irc  ■ 
mlrg.v^;  tranelli  l'are.  -  T.  de  Med.  Ac^ 
cj's.er  ,   C'imer  les    humeurs.   Ca..iitare   gli 

ACCOLADE ,  s.  f .  Embraîsement.  Ahhrac- 
^'Jtia;  ahbracc'amento  ;  ahhracciare  y  et  au 
tAmîWia^racc-ari.  -Dans  un  cornute,  c'est 
un  -rai:  Ae  plume  qui  joint  plusieurs  ar'ic''s 
pour  n'en  faire  qu'un.  Grappa.  -  Les  Rôtis- 
seurs nomment  Accolade  ^  deux  hipereaux 
joi.nts  eniemble,  prêts  à  être  servis.  Coppia 
di  conigli  arrostiti  e  serviti  a  tavola  in  „rt 
piatto.  -  C  est  aussi  le  uom  d'une  des  p  'u- 
cipales  cérém.inies  de  l'ancienne  Cnevalere. 
Elle  '■onsistoii  ordinairement  en  trois  co  .  ,s 
de  plat  d'éyée  qne  le  iieigneur  doni.oi  nr 
l'épaule  ou  sur  le  col  de  ce'  li  qu'il  ann  t 
Chevalier.  Abbracciata.  -  T.  de  ^lus.  Le 
trait  tire  à  la  nnige  ds  luui  en  bas     ya 


8  A    C    C 

lequel  on  ioint  ensemble  les  portées  de  tou- 
tes te*  (iifterentcs  ]jartici  Hans  une  partition. 
Ljitura.  -  I'7Ji"'tn.  &  fond,  di  ctract.  A%- 
sembUee  de  /ilU-rentes  pièces  qui  font  une 
pièce  âamltv.i.  5:faffa. 

ACtOLAGK.  s.  f.  T.  d* Agric.  Tr.<vail 
qui  consiste  .1  ûttr.cher  les  sarmens  de  la 
vif;ne  aux  cclii'as.  Legatura  dclU  vît:  ai  pa^l. 

ACCOLE',  flE,  part,  et  adj.  -  T.  de  tìU. 
II  se  dit  de  de. IX  choses  attenantes  et  jointes 
ensemble.  Accollato. 

ACCOLtR,  v.a.  et  Tarn.  Embrasser.  Ah- 
l^.iccicrc.  —  Accoler  la  vigne,  la  relever  er 
In  lier  a  'Vchrl^i,.  L:sar  al  yalo.  —  T.  de 
Comm.  faire  un  trait  de  plume  en  m^rs^  cfun 
compte  ,  pour  marquer  que  plusieurs  articlei 
son:  compris  dans  une  même  supnu'.aîion, 
Accoypiare\  riunir  insicmà  due  o  più  articoli 
ver  via  d*  una  grayyj.  —  T.  de  Chargent. 
Joindre  ensemble  deux  ou  uUisieurs  pièces 
de  bois,  pour  Ics  fortifier  les  unes  par  les 
autres.  Acco\iar  iiisi:mc  duc  o  più  i\'i^i  per 
fifoi\£:rrli.  -  T,  de  Rôtisseurs.  Accoler  des 
lapereriux  ;  les  foindre  pour  les  fai;'e  rôtir. 
AccovyKir  due  conigli  per  fi'rgli  arrostire. 

ACCOLUKE,  s.  f.  r.  <VX?f/i:.  Lien  dont 
se  servei.t  les  Jardiniers  et  les  Vignerons  , 
podr  itccoler  les  espaliers  et  la  vicn?.  Let;a- 
turc  dtgraihrl,  e  ddle  vici.  -  T.  d^lÌ\. 
Piice  de  bo'S  servant  dans  la  composition 
d*un  train.  Traversa  ,  cas  collega  Insieme  i 
legnami  d'un  fod:r<K 

ACCOÀÎMOOABLE.  ndj./e  t.  g.  Qui  se 
peutnccommodcr,  p.ccori'.er,  a']u;ìer,pat:iiier, 
Tiyiyah-T.Che  sirvo  ttjgiustan;  accomodabile. 
Il  ne  se  dit  guère  qu'en  matière  de  diffé- 
rent (*^  f!e  fi'i?.-cîle. 

.ACCOMMOOAGE  .  s.  m.  L'apprêt  des 
viall<lL^  qu-'  IcsCuismiers  PCJomodenr.  Appa- 
reccl-.'o  de!'e  viande  y  conciatura.  —  En  par- 
lant d'un  Perruq  i-er  ,  on  dit,  payer  Taccom- 
fn  tdage.  L^4jcconc:a:iir.7. 

ACCOMMODANT.  AVTE,adi.Oui  est 
comp!ais;:nt ,  facile,  d\in  commerce  ar';é  ,  et 
avec  qui  l'on  peut  traiter  aisL-ment.  FaciU\ 
tratiab'U  ;  complacevo'c  :  manieroso. 

ACCOMMOnATïON.  s.  m.  r.  de  Pal. 
Ac'-T.l  Giii  se  f.i't  à  l'ami-ble.  yfccor^o. 

ACCOMM0DK',i'.E.  part.V.  son  verbe. 
—  Fam.  {Jn  homme  est  mal  accommodé  ,  peu 
sccjir.mndé  des  biens  de  la  fortune  ,  pour 
dire  ,  qu'il  n'est  pas  riche  ,  qu'il  n'est  p.is  à 
son  aî'.e.  Poço  r':co  di  beni  di  fortuna-. poco 
ia^    ruo  daiìa  fort'nuu 

ACCO.MMO:ihMLMr,<;.m.  Aiustement 
qae  l'on  fait  pour  la  con-.modité  drns  une 
maison.  Concìatn'a  \  ccccnc^mc  ;  accomoda- 
mento \acconc:cmettto\ntfor,:\  riparo.  -  L'ftc* 
cord  qu:;  l'on  1.  it  d'un  difi'*;rtnt,  d'une  que- 
relle entre  quclq^ies  person::es.  Accordo  ; 
convenzione  ;  capitulayom  \  ncc?:cÌllaiione; 
componimento.  -  11  se  di*,  au.si  dei  iTwyens , 
des  expédiens  qu'on  trouve,  'iour  ccnci'ior 
les  espri^s  ,  terminer  les  ?fi.'Ìrcs.  Md\ii  di 
rlcenci'i{ì7jone  t  di  accomodarncnto  ,  dt  ite- 
cordo.  ì\y  aiiro't  vm  accomr.ì-.  dément  dans 
cette  affaire,  —  Homme  d'.Tccummot'emenr , 
de  faoîîp  accommodement,  c'est-à-dire,  qu'il 
est  aiié  de  convenir  avec  lui.  Uomo  fade 
a  riconciliasi  ^  a  trattar  d'accordo,  ài  con' 
renjjonci  di  cmìchcvole  componimento.  —  '[ . 
de  Pe'rtt.  A)usrtfTient ,  manière  d'-'^rranger, 
d\-!ccommoder.  Il  ne  se  dit  que  des  dr.Tpe- 
ries  ;  man  i!  comi  rend  tout  ce  qui  concerne 
leur  ajustement  ,  le  c!h>ìx  des  é:o[Tes,  et 
rasenctmeat  des  pli'>.  L*  Adattamento  de' 
fanni ,  e  h  disposizione  dille  piegature  ,  o 
in:f:spûtur.'  lor.j. 

ACCOiMMODER ,  v.  ?.  Donner,  procurer 
de  11  commorité.  Accomodjrc  \far  per  alcu- 
no ;  esser  confacevoU.  —  Rincer,  apencer, 
aj-iitcr,  mcfre  dans  un  é'at  convenable. 
Adattare  ;  aggiustare  ;  assctt.irj  ;  metter  in 
assetto;  cianciare  \  c.ccrnciare.  Accommoder 
sa  maison,  "ion  j.trdin ,  le  (cu,  etc.  -  Accom- 
moder SCS  ?fi*jires  ,  sa  maison.  ^'etJ^e  ses 
affaires  en  incïllîur  état  ,  débrouincr  les 
^-ffaircs  de  sa  m^îs^n.  Acconciarsi;  ristabilir 
U  suc  facctndt  f  i  propri  affari  ;  mmir  in 


A    c  c 

buon  ordirti  gli  .iffari  domestici,  H  est  fam, 

—  Apprêter  à  ni-inger,  assaisonner.  Ayparec- 
chlarz  \  acconciare  \  cucinare  ;  condire.  —  On 
dit  de  ceuit  qui  tiennent  hôtellerie  oa  caba- 
ret :  quMs  accomodcnt  bien  leurs  hôtes , 
pour  dire,  qu'on  y  est  bien  logé,  bien  traile 
et  bien  servi.  Trattar  ber.*  ;  ricevere  bene  ; 
servire  con  gran  pulizìa,  —  Ironiquement.  Je 
rt;C£ommodcr.'i  comme  il  faut  ,  pour  dire, 
je  le  maltraiterai  ;  je  le  traiterai  durement 
comme  il  mérite.  Maltrattare  ;  conciar  male  ; 
acconciare  pel  di  delle  feste.  -  D'un  homme 
qui  est  en  mauviii  ctat  et  en  désordre,  on 
l'ï:  qu'il  eìt  éT.ini^ement  accommodé.  Mal 
tn  ordine;  mal  concio  i  rabuffato.  —  Termi- 
ner des  ôlfaires  âl'dmidble;  megere  d'accord  , 
rJ;oncilier  de»  personnes,  ^/^cjorjjrfi  ;  paci- 
ficare ;  riconciliare;  comporre  litigi ,  dissen- 
s.orti;  discordie  ;  amarei^e.  —  Accommoder 
s^Jn  poùt ,  son  humeur,  ses  discours  à  .  ..etc. 
E:  snnplem?nt  Accommoder.  Conformer 
son  eoût,  son  humeur  ,  etc.se  conformer  à... 
Conformarsi  ;  adattarsi  ;  accomodarsi  ;  p-ìc- 
garsi,  —  Il  se  dit  aussi  en  parlant  de  ccr- 
tr.ines  choses  dont  on  convient  ensemble 
dans  le  commerce  de  la  vie.  Je  vous  accom- 
moderai de  ma  maison ,  si  vous  la  i?oulei 
acheter.    Vendere;    imi-rcstarc  ;   permutare. 

—  V.  r.  Prendre  ses  aises,  sa  commidiré. 
Adagiarsi  ;  prender  l  suoi  afi ,  /  suoi  comodi. 

—  Etre  d'un  facile  accommodement ,  d'u'i' 
commerce  aisé  dr.ns  toutes  les  cïioses  de  la 
vie;  se  servir  volontiers  de  quelque  chose, 
s'en  trouver  bien  ,  en  être  content.  Acco- 
modarsi; atrcndcrs';  esser  contento  ;  servirsi 
volentieri  di  qualche  cosa  ;  valersene  con  pia- 
cere ;  n<m  esser:  ritroso  a  ricevere  ;  non  far 
difficoltà.  Ji  m'accommode  de  tout.  Il  est 
fort  diiHcile  ,    il  ne   s'accommode  de  rien. 

—  On  dit  d'un  homme  qui  prend  quelque 
cl-.ose  un  peu  hardiment  ,  et  s.ïn>  y  avoir 
droit  ,  qu'il  s'accommode  de  tout  ce  qu'il 
trouve  sous  sa  m:i.ir\,  Frzndsre  ;  impadronirsi 
facilmente  d*  ogni  cosa  ,  che  capiti  alle 
mani  ;  Involar  con  francherà  ogni  cosa  che 
si  trovi, 

ACCOMPAGNAGE,  s.  f.  T.  de  Manuf 
de  soie,  'ifame  fine  de  même  coiiIcLir  que 
ia  dorure  dont  l'iioiVe  est  brochée  ,  ser- 
vent à  garnir  le  fond  sous  lequel  elie  passe. 
Velatura. 

ACCOMPAGNATEUR  .  s.  m.T.  de  Mus. 
Qui  accomp..^ne  la  voix  avec  quelque  instru- 
ment. Acconinar^natore  ;  che  accompagna. 

ACCi)M.'AGNE',  ée,  part-  V.  le  verbe. 

ACCOMPAGNEMENT,  s.  m.  Tout  ce 
qui  est  joint  à  quelque  chose  ,  ce  qui  ac- 
compaç;ne  une  \>tï^o\\nç.  Accompagnamento; 
corteggio  ;  seguito  ;  comitiva  ;  compagnia  ; 
oi.ram^nfo.  —  T.  de  Mus.  On  le  dit  des 
accords  dont  on  accompagne  la  voix  qui 
chante  le  sujet,  ou  quelque  instrument  qui 
le  joue.  Accompagnamento.  —  T.  de  Blason. 
On  nomme  Ac<:omp;i^nemens ,  tout  ce  qui 
est  autour  de  l'étu  ,  et  lui  sert  d'ornement. 
Accomparamcnto  dello  scudo, 

AÇCO.M1MGN:-:R  ,  v.  a.  Aller  de  com- 
pagnie avec  quelqu'un.  Accompagnare;  te- 
ndre o   f.ir  compagrAa;  a» dar  In  compagnia. 

—  Suivre  pur  honneur.  Accompagnare  ;  far 
corte.  La  Noblesse  accomu^î^nu  le  Gouver- 
neur de  la  Province.  —  Escorter.  Accom- 
pagnare per  sicure^ia  ;  scortare.  Je  vous  don- 
nerai de»  sens  pour  vous  accom;iaç;ner  . 
parce  qu'il  y  a  des  voleurs.  —  .Se  dit  aussi 
pour  Assortir,  convcnii- ;  mais  ulors  il  faut 
y  joindre  l'adverbe  ,  bien.  Ce'.te  garniture 
sccompajne  b'cn  cet  habit.  Des  pavillons 
accompap:nent  bien  un  corps  de  logis  ;  c'est* 
à-dire  ,  que  toutes  ces  choses  assortissent 
bien.  Asscrtlre  ;  cccompagnare.  —  Joindre , 
ajouter  une  chose  û  une  au're.  Accompa- 
gnare ;  unire  ;  accoppiare  ;  aefiagrerc.  Il  ac- 
compagna son  présent  d'unt;  luîr.m.eue.  -  T. 
de  Mus.  Jouer  la  basîe  et  les  autres  parties 
sur  un  ou  sur  plusieurs  insTumcns,  pendant 
qu'une  ou  plusieurs  voix  chantent,  ou  quel- 
que instrument  joue  le  sujet.  Accompagnare. 

—  V,  r.  Mener  quelques  gens  avec  soi  pour 


A  c  c 

quelque  dessein.  Il  se  prend  le  plus  seuvent 
en  m.uivaise  part.  Accompagnarsi  ;  agglun-^ 
gers':  con  uno;  accontarsi  con  aleuto.  ~  T, 
de  ManuJ.  de  s^le.  C'est  l'action  de  passer 
l'dccompagn.ige.  belate. 

ACCOaIPLI  ,  lE  ,  part.  Compito;  adem- 
pito ,  ce.  —  Il  est  aus.i  adj.  et  -signifie,  qui 
est  parfait  dans  son  genre,  rerfetto;  fornito  ; 
finito  ;  compiuto  ;  squisito  ;  per/e^ionatOm 
Ouvra|;e  accompli  ;  beauté  accom;jlie. 

ACCOMPLIR,  V.  a.  Achever  entièrement. 
Cumptre;  forni  re;  fin'' re;  terminare.  —  Accom- 
tlir  le  tems  de  s-^n  bannissement.  -  Effec- 
tuer, mettre  en  exccaiion.  Adempire;  recar 
ad  effetto  ;  effettuare  ;  comp're  ;  fornire  ; 
fare  i  mandar  a  tine.  Accomplir  un  traité, 
un  mariage.  —  Accomplir  son  vœu.  Sod- 
disfare ,  adempiere  il  voto.  Accomplir  sa 
promesse.  Soddisfar  la.  promessa;  mantener 
la  parola;  adempir  l' impromessa.  —  Les 
Prophéties  sont  atcomplies.  Le  profezie  si 
sono  verificate  ;  si  sono  adempite.  -  Accom- 
l>lir  la  loi ,  c'est  faire  ce  que  la  loi ,  ce  que 
le  devo  r  exige  de  nous.  Osservar  la  legge, 
i  precetti,  i  comandti.nzntl  ;  adempire  a* prò. 
prj^  doveri.  —  S'accom,jJir  ,  v.  r.  Dans  le  sens 
d'Effectuer.  V. 

ACCOMPLISSEMENT  ,  s.  m.  Achève- 
ment ,  exécution  entière  et  parfaite.  Compi- 
mento ;  adempimento  ;  perf^cone  ;  colmo  i 
'fine;  finimento  ;   e:rm-ne, 

ACCON  ,  s.  m.  T.  de  Marin.  Bateau 
plat  dont  on  se  sert  pour  aller  sur  la  vase, 
Accone  j  piatta  o  sìa  barchetta  con  fondo 
piano. 

ACCORD,  s.  m.  Convention,  accommo- 
dement que  l'on  fait  pour  terminer  un  diffé- 
rent. Accordo  ;  convcniiont  ;  patto  ;  ferma  ; 
accordamento.  —  Union  d'avis  et  de  senti- 
ment ,  conformité  de  volontés.  Consenti* 
mento;  eonstnso;  accordo  ;  unione;  armonìa i 
concordia  ;  lega  ;  parere  unanime  ;  ^ace.  En 
ce  sens  ,  il  s'emploie  avec  la  pirttcule  de. 
Ainsi  on  d;t,  mettre  de>  gens  d'accord.  J'en 
demeure  d'accord.  — _  On  dit  absolument 
d'accord,  pour  dire  ,  j'y  consens,  Sibbcne^ 
ne  son  d*  accordo  ;  il  confesso;  è  \cro;  cosi  si 
faccia  ;  come  volete,  —  Tous  d'un  accord  , 
pour  dire,  d'un  commun  consentement.  Tutti 
d'' accordo  ;  unanimamcnte  \  di  comua  parere  ^ 
consenso  ,_  volon'à.  —  Convenance  ,  pro- 
portion ,  juste  r^poort  de  plusieurs  choses 
enjemb'e.  Armonìa;  propor^^ione  ;  ordine.  II 
y  a  un  merveilleux  accord  entre  toutes  le 
parties  du  monde.  -  T.  de  Mus.  Juste  et 
agréable  conformité  de  sons  ou  de  voix, 
et  formant  harmonie.  Accordo;  accordamento, 
accordan^a  ;  consento  ;  consonanza.  On  dit 
qu'un  instrument  est  d'accord  ,  pour  dire  ; 
que  les  cordes  en  sont  montées  juste  au 
ton  où  elles  doivent  être.  L*  instromento  è 
d'  accordo  ,  e  accordato.  On  dit  aussi  que 
des  cordi^s  ne  tiennent  pas  d'accord  ,  pour 
dire  ,  qu'elles  ne  demeurent  pas  au  ton  où 
on  les  a  mises,  c'ori.;  ,  che  non  tengono 
raccordo.  —  T.  de  Peint.  Se  dît  de  l'Jiar- 
monie  qui  règne  dan»  la  lumière  et  les 
couleurs  d\m  tableau.  Accordamento  ;  l'ac' 
cordato. 

ACCpRDABLE ,  adj.  de  t.  g.  Trêvo^tx. 
Qui  doit   ou  qui  peut  s'accorder.   Che  può 

"aCCORDAILLES,  s.  f.  pi.  Les  cérémonies 
qui  se  font  pour  sîçner  les  articles  ou  le 
coa'rat  d'un  mariige,  Sponsaliye  ;  sponsa- 
Ir.io;  di^pj^amentS. 

ACCORDANT,  ante,  adj.  T.  de  Mus. 
Qui  s'accorde  bien.  Accordante. 

ACCOaDE  ,  s.  f.  i.  de  Mar.  Comman- 
dement qu'on  frtit  à  l'é^iu  page  de  la  Cha- 
loupe et  aux  rameurs  .  afin  qu'ds  rament 
ensemble.    Voga  insieme;    d'accordo. 

ACCORDE*.  ÉE,n.irt.  Accordato,  ce.  -Il 
est  aussi  substant.  Celui  et  c-.'lleî  qui  sont 
en:;agés  l'un  et  l'autre  pour  le  mariage  par 
dci  articles  sipnés  de  part  et  d'autre.  Lo 
sposo  ,  la  sposa  ;  promesso  in  matrimonio  i 
fidan'tmo . 

ACCORDEMENT  .  s.  m.  T.  de  Coutume. 

convention 


A   e  e 

Convention  ,  Accord.  V. 

ACCORDER  ,  V.  a.  Octroyer,  concéder. 
Conccisr-  ;  accordare  ;  fermeture  ;  ilare  ; 
eedere.  Accorder  un  privilège  ,    «ne  gr.ice. 

—  Accorder  une  tille  en  mariage  ;  c'est  la 
promettre  verbalement  ou  par  écrit  à  cekii 
qui  la  demande  pour  l'épouser,  frumctterc, 
concedere  in  matrimonio;  fidanzare.  —  Mettre 
d'accord  ,  remettre  en  bon  intelligence. 
Accordare  ;  comporre  ;  aggiustare  ;  ric^nci- 
l'are  ;  metter  d' accordo.  —  En  p.irlant  de 
doctrine  ,  d'opinions  ,  de  lois  ,  &c.  signifie 
Concilier  ,  ocer  l'apparence  de  contrarié- 
té ,  de  contradiction.  Cunciliare  ;  accordare. 

—  T.  de  Gramrn.iire.  Mettre  les  mots 
comme  ils  doivent  être  les  uns  à  l'égard  des 
autres  ,  selon  les  règles  de  la  Grammaire. 
Accordare  :  far  concordare  ;  far  le  concor- 
danie.  -  T.  de  Mas.  Mettre  des  voix  ou 
un  instrument  dans  une  juste  et  agréable 
conformité  de  sons.  Accordare,  —  llecon- 
iioitre  \'Oi\T  vrai,  demeurer  d'accord  d'une 
cliose.  Riconoscer  vero  ;  concedere  ;  corive- 
mre;  confessare,  le  vous  accorde  cette  pro- 
position.' —  v.  r.  Etre  d'accord  ,  d'intelli- 
gence ,  de  concert.  Accordarsi  ;  convenire; 
passarsela  d'accordo.  -  Il  se  dit  aussi  de  la 
confjrmité  des  es.'tits  et  des  liumeurs  ,  et 
généralement  de  toutes  les  choses  qui  ont 
entr'elles  de  la  convenance,  de  la  ressem- 
blance ,  du  r.-pport  en  quelque  manière  que 
ce  soit.  Confarsi  ;  affarsi  ;  accordarsi  ;  con- 
cordare ;  convenire  ;  esser  in  froforyone,  ec. 

—  prov.  S'accorder  comme  chiens  et  chats; 
être  m.il  d'accord  ;  être  mal  ensemble. 
Amici   come  cani  ,  e  sttti. 

ACCORDEUS.,  s.  m.  T- de  Mus.  Celui 
qui  accorde  les  instrumens^de  Musique. 
Accordatore  di  strumenti  musTcali. 

ACCURDOIR,  s.  m.  Espèce  d'outil  dcr.t 
les  Lutiiiers  et  les  Facteurs  se  servent  i: 
accorder  les  instrumens  de  musique.  Chi 

ACCORDS  ,  V.  Acords. 

ACCORER  ,  v.  a.  I .  de  Mar.  Appuyer 
ou  soutenir  quelque  chose.  Puntellare. 

ACCORNt' ,  ÉE ,  hdj.  T.  de  Klas.  II  se 
dit  des  animaux  qui  ont  des  cornes,  quand 
elles  sont  d'une  autre  couleur  que  l'anim,  ' 
Con  corna. 

ACCOR.T  ,  TE  ,  adj.  Qui  est  complai- 
saat,  qui  s'accommode  à  l'humeur  ries  auties. 
Civile  ;  cortese  ;  manl:roso  ;  facile  ;  conj- 
fiacevoU. 

ACC  ORTISE ,  s.  f .  Mot  suranné.  II  signifie 
civilité  et  complaisance  qu'on  a  pour  les 
eens.  Civiltà  ;  cortesia  ;  urbanità  ;  pulitet- 
\a;ten-jn;,à;,-iacevol:y^. 

ACCO  iTA^LE ,  acj.  Qui  est  lacde  à  abor- 
«!er.  Affabile  ;  dolce  ;  trattabile  ;  benigno  ; 
ficit'e  ;  umano. 

ACCOSTE',  ÉE,  part,  et  ad).  V.  le  verb?. 

ACCOSTER,  V.  a.  Aborder  quelqu'un 
pour  lui  parler.  II  est  familier.  Avvicinarsi; 
accost.trsi  ;  presentarsi;  farsi  innanzi  ;  appres- 
sarsi. —  S'accoster,  V.  r.  Hanter,  tréq.ienter 
quelqu'un.  Aver  Uian^a  ;  entrare  in  .iimest-' 
che\\a  con  ijualclieluio  ;  praticar/o  ;  fre^uen- 
taru.  Il  ne  se  dit  guère  qu'en  mauvaise 
part.  Il  ^'accosta   d'un  mauvais  girnemenr. 

ACCOTAS. ,  Accotard  ,  s.  m.^T.  de  Mar. 
Pi,:-ce  de  bordage  que  l'on  dispose  entre  les 
membres,  sur  le  lieu  plus  élevé  du  vaisseau  , 
2!În  d'emi»êcher  que  l'eau  ne  tombe  entre 
les  membres.    La    sola  ;   riparo    di    bordo. 

—  Accottar,  Accotepot,  ou,  selon  d'autres, 
Appuienot. 

ACCOTTE  ,  ÉE,  part. /îf/;)j?(3fo.  —  En 
T.  d:  Blas.  Pièces  posées  à  cCié  d'une  autre 
pièce  de  l'écu.  Accostato. 

ATCOTTER,  v.  a.  At>puyer.  Il  est  fam. 
Aypo-y..i'ù  ;  sostenere  ;  accostare.  —  Il  est 
au;>i  r.  S'.iccot'er.  Appoggiarsi. 

ACCOTT'vJiR,  s.  m.  Ce  qui  sert  d'appui. 
Li  dii'érence  d'accotîoir  à  accoudoir  ,  est 
que  l'accoudoir  sert  pour  s'appuyer  en  avant, 
et  l'accotloir  pour  s'appuyer  de  côté.  Ap- 
poggio \  sostegno.  Accottoir  d'un  fauteuil. 
Br.icciuolo. 
,.  ACCOUCHE  ,  ÉE  ,  part.  Partorito. 

Did,  Frunfoit-Iialieri. 


ACC 

ACCOUCHL'E  ,  s.  f.  Femme  qui  est  en 
cou. he,  après  avoir  mis  un  entant  au  monde. 
Puerpera  ;   donna  di  parto  ;  parturiente. 

ACCOUCHEMENT,  s.  m.  Enfantement. 
Parto  ;  puerperio. 

ACCOUCHER  ,  V.  n.  Enfanter.  Partorire; 
figUare  ;  infantare  ;  fare  ;  far  il  bambino  ; 
d.liberarsi  ;'  sgravarsi  ;  alleviarsi  d'  un  bam- 
bino; dar  in  luce  ;  dare  al  mondo  ,  nel  mondo. 
-  V.  a.  Aider  une  femme  à  accoucher. 
Ricogliere  il  parco  ;  assistere  alla  femmina 
partoriente.  —  tìg.  Produire  quelque  oiivrage. 
Incantare  ;  produrre;  dar  alla  luce  ,  o  in  luce  ; 
mandar  fuori. 

ACCOUCHEUR  ,  s.  m.  Celui  dont  la 
profession  est  d'.iccoucher  les  femmes.  Rac. 
coglitore  ;  ricog'itore  ;  chirurgo  ostctrlcante. 

ACCOUCHEUSE  ,  s.  f.  Celle  dont  la 
profession  est  d'accoucher  les  femmes.  On 
dit  communément  Sage -femme.  Levatrice; 
balia  ;  raccoglitrice  ;  ricJglitrice  ;  comare  ; 
mammana  ;  madrina. 

ACCOUDE',  ÉE  ,  part,  du  verbe  Accou- 
der, Gomicone  o  gomitoni  ;  posato  o  appog- 
giato suVi  {tornita. 

ACCOUDER  ,  s'accouder,  v.  r.  S'ap- 
puver  du  c.-uide.  Appoggiarsi  col  gomito. 

ACCOUDOIR,  s.  m.  Ce  qui  est  fait  pour 
s'y  accouder,  .dppoggio  ;  appoggiatolo. 

ACCOUE',  EE,  part.  V.   son  verS,». 

ACCOUER,  V.  a.  T.  de  Chasse.  Drnner 
le  coup  à  un  cerf  au  défaut  de  l'épaule  , 
ou  l.ii  couper  le  iirrct.  Tagliar  il  g.irretto 
al  cervo,  o  dargli  il  colpo  all'  attaccatura 
della    spa'la. 

ACCOUPLE  ,  s.  f.  T.  de  Chasse.  Lien 
dont  on  se  icrt  pour  attacher  deux  chiens 
ensemble.   G  'intaglio. 

ACCOUi-'LE',   ÉE  ,  part,  et  adj.   V.  le 

ACCOUPLE.MENT,  s.  m.  Assembl.ig».  11 
ne  se  dit  gtière  que  des  animaux,  et  toujours 
en  parlant  de  deux.  Accoppiamento  ;  accop- 
piatura, —  Il  se  dit  aussi  de  la  conjonction 
du  m.'de  et  de  U  femelle  pour  la  génération  , 
et  il  ne  se  dit  guère  que  des  animaux.  La 
Copritura  ;   la  monta  ;  il  montare. 

ACCOUPLER ,  V.  a.  Joindre  deux  choses 
ensemble.  Accoppiare  ;  unir  due  cose  insieme , 
congiugnerle,  —  Accoupler^  des  boeufs  ;  les 
mettre  ensemble  sous  le  ']  lug.  Aggiogare  ; 
mettere  a  giogo  ;  accollarci  buoi,  —  Accou- 
pler du  linge  ;  en  f.'irc  des  paquets  lorsqu'on 
ve,u  le  mettre  à  la  lessive  .  Attaccar  insie- 
me le  bianchmi  ;  far  i  ma^i'.  —  Accoupler, 
en  parlant  de  quelques  .mimaux  ,  signifie 
apparier  ensemble  le  male  et  i.i  femelle. 
Appaiare  ;  accoppiare,  —  v,  r-  Se  ïo'rd.^e 
pour  la  e.ét\éràûoi\.  Congiugnersi;  accoppiar- 

XcCOURcl'iÈ,  part.et  adi.V.  le  verbe. 

ACCOURCIR,  V.  a.  Rendre  plus  court , 
rogne  ,  retrancher  de  la  longueur ._  Aczor- 
cia'-e  ;  accortare  ;  diminuire  ;  appiccolare  ; 
scortare;  abbreviare;  sminuire,  —  Accourcir 
son  chemin  ,  c'est  prendre  quelque  route 
de  traverse  qui  rende  le  chemin  plus  court. 
Scortar  la  strada  ;  prendere  la  str.ida  più 
c^r'a  j  pin  breve  ;  abbreviar  la  strada,  -  Ac- 
courcir le  trait,  T.  de  Chasse,  C'est  le  plier 
tout-à-fait  ou  à  demi  ,  pour  retenir  le  li- 
mier. Accorciar  il  guinxagHo.  —  v.  r.  De- 
venir plus  court  ;  les  jours  commencent  à 
s'acccurcir.  Accorciarsi  ;  decrescere  ;  scemare; 
impiccolire  ;  abbreviarsi  ;  farsi  più  corto  , 
più   breve, 

ACCOURCISSE.MENT.s.m,  L'action  par 
l.iquelle  on  a  rendu  une  chose  plus  courte 
qu'elle  n'étoit.  Accorciamento  ;  abbreviamen- 
to, !l  n'est  guère  en  usage  qu'en  parlant  d'un 
chemin   et  des  jours. 

ACCOURIR,  V.  n.  Courir,  venir  promp-^ 
tement  de  quelque  'ieu  en  un  autre  où  quel- 
que chose  nous  attire ,  nous  appelle,  Acco.- 
rere:   cur'cre  con  prcrtevta. 

ACCOURSIE ,  s.  f.  r.  de  Mar.  P.is5nRe  que 
l'on  mén..ge  dans  le  fond  de  c:tle  ,  et  des 
1  côtés ,  pour  aller  de  la  poupe  à  la  provie, 
le  long  du  Vaisseau.  Gallerie  ;  forsìn. 


ACC  9 

ACCOU.1U,  UE,  part.  V.   son  verbe. 

ACCOUTRE,  LE,  part.    V.  son  verbe. 

ACCOUTREMENT,  s.  m.  Vieux  mot, 
qui  sijnihe  habit  de  parure  ,  ajustement. 
yesti  ,  o  abiti  ,  o  panni  da  gala,  da  festa; 
ornamento  ,  acconciamento.  -  il  signinoit 
aussi  l'habillement  et  l'équipage  militaire  d'un 
SJdat,  d'un  Chevalier,  d'un  Gentilhomme. 
Gli  arnesi  militari  d'  un  Soldato  ,  d'  un 
Cavaliere. 

ACCOUTRER  ,  v.  a.  Parer  d'habits.  En 
ce  sens  il  est  vieux  ,  et  n'a  guère  d'usage 
qu'au  fam.  Parare  con  vestimenta  ;  metter 
in  assetto  qualcheduno.  -■  iig.  et  prov.  On 
dit  qu'un  homme  est  bien  accoutre,  accoutré 
de  toutes  pièces,  pour. dire  ,  qu'il  a  été  fort 
maltraité.  Mal  conc'o  ;  ev.cio  pel  di  delle 
feste. 

ACCOUTUMANCE  ,  s.  f.  H.>b;:.-ie  , 
contine  que  l'on  prend  de  faire  ,  ou  de 
souriVir  quelque  chose.  !l  vieillit.  usa.%\a  ; 
ab'to  ;  costume  ;  assuefr-Jone. 

ACCOUTUME',  ÉE,  p.-rt.  Avve-^xp,ec. 

-  A  l'accoutumée,  adv.  A  l'ordinaire  ,  com- 
me on  a  accou'umé.  Il  est  fiun.  Secundo  il 
solilo;  com'è  rnsan\a;  com'è  il  costume. 

ACCOUTUMER  ,  v.  a.  Faire  prendre 
une  coutume  ,  une  habitude.  Avverare;  as- 
sit.ftre  ;  accostumare.  —  v.  r.  Contracter 
.ine  hah  lude.  Avviixarsi  ;  assuefarsi  ;  ac- 
costumarsi; far  l'abito.  -  v.  n.  Il  n'a  d'usage 
qu'avec  le  verbe  Avoir  ,  et  signine  avuir 
coiitune.  Essere  solito  ;  so'ere  ;  costumare  ; 
usare.  Il  a  accoutumé  d'aller,  de  faire,  etc. 
Egli  suole  andare,  fare  ,  ec.  Il  se  dit  quel- 
quefois des  choses  inanimées. 

ACCOUVE',  ÉE,   i.dj.   Qui  se  tient  au 
(  coin   de  son  feu  comme  un  paresseux ,  sans 
I  vouloir  en  sortir  pour  travailler.  Infingardo; 
fredâoso  ;   accidioso  ;    che   cova    la  cenere  ;  . 
;  neghittoso. 

ACCRAVANTE,  ÉE  .  p.-rt.  V.  le  verbe. 
1      .•\CC:iAVANTER  ,    v.    a.    Accabler   et 
écr.ner.    11    est   vieux.   Schiacciare  alcuno  ; 
opprimere. 

ACCREDITE,  ÉE  ,  part,  et  adj.  V.  le 
verbe. 

ACCtlÉDITER,  v.  a.  Mettre  en  crédit, 
en  réputation.  Accreditare  ;  lodare  ;  metter 
in  credito  ;  porre  in  istima.  -  nj.  Donner 
cours,  autoriser,  rendre  plus  vraisenibì.ible. 
Accreditare  ;  autoTÌ\\are.  -  v.  r.  Acquérir 
du   crédit.  Accreditarsi  ;  mettersi  in  credito, 

ACCRE'TION,  s.  f.  T.  de  Med.  V.  Ac- 
croissement. 

ACCROC,  s.  m. Déchirure  que  fait  ce  qui 
accroche.  Squarcio  ;  straccio;  stracciatura  ; 
siuaic'atitra.  —  Il  se  dit  aussi  de  ce  qui  dé- 
cllire.  Gancio;  uncino,  chiodo,  che  sjuarciit 
le  vesti  di  chi  ve  le  attacca  sen\'avvedersene. 

-  tìc.  Pour  accroche.  \'. 
ACCROCHE,  s.  f.  Diiìiculié,  embarns, 

retardement  qui  arrive  dans  u:ie  cCure,  et 
nui  survient  presque  inopinément.  U  est  fam. 
Impaccio;  inciampo  ;  intoppo;  ostacolo;  re- 
mora: ritardo.. 

ACCl^OCHE,  LE  ,  PArt.  V.  le  verbe. 

♦  ACCROCHE.MENT  ,  s.  ni.  L'action 
d'accrocher  ,  eu  de  la  personne  qui  accroche. 
Peu  usité.  Appiccamento  i  l'  appiccare;  L'ap- 
pendere. 

ACCROCHiR.v.s.  Attacher,  arrêter  un" 
tableau  à  un  clou ,  à  un  crochet.  Appiccare  ; 
appendere  ;  sospendere;  attaccare.  7-  i'.  de 
Mar,  .'icc^ocher  un  vaisseau  ,  c'est  jeter  des 
graprinc  et  des  crocs  d'un  vaisse.iu  à  un 
au^i'e  ,  pour  venir  à  l'abordage.  Uncinare; 
pigliar  coli'  uncino  ;    uric!ca-e  ;   aggrappare, 

-  t\r,.  Retarder,  arrêter.  K!t./M^^.-<.';. (rjHor- 
n.tre  ;  frappo-re  ostacolo,  indugio,  impedì' 
ritinto;  soprattenere,  -  A'traper  p.-r  adresse, 
gagner  par  finesse.  Il  est  popul.  Carpire  ; 
grandie  ;  acchfappa'e  con  ast-iiìa,  A  force 
de  fourb°rics  ,  il  accroche  tnujours  quelques 
pistoles  des  honrètes  gens.  -  v.  r.  S'atta- 
cher, s'arrêter  à  queliue  chose  que  ce  soit. 
Aggrapparsi  :   attaccarsi, 

ACCROIRE  ,  V.  n.  11  n'a  d'usage  qu'à 
l'infinitif  avec  le  verbe  faire;  et  il  signilie 

B 


IO  A  e  G 

faire  croire  ce  qui  ii"eit  pis.  Darne  a  here; 
dar  ad  intendere  ;  ciurmare  ;  dar  a  credere  ; 
iar  a  vedere  ;  dar  fallane  ;  dar  baciane  ; 
infinocchiare  ;  da'  vesciche  o  lucciole  fer  lan- 
Urine  ;  ficcare  ,  piantar  carote  o  yaittnache  ; 
vender  piehi  fer.faffa$alli.  -  S'en  faire  ac- 
croire ,  vouloir  s'en  faire  accroire  :  s  enor- 
Çueillir  ,  (irésumer  trop  de  soi-même  ,  '"ire 
Se  pouvoir  en  imposer.  Pnsumere  ;  allac- 
carsela;  aver  grande  ofinione  il  se  stesso; 
reputarsi  ,  spacciarsi  d^ assai  't    tenere  ^    aver 

""aCcI'jÓIS? ANCE ,i.(.T.de Prai.  V.  Ac- 
cesiion  ,  Accroisser:ent. 

ACCK01ìSI:MEN l  ,5.m.  Augmentation, 
agrandissement,  /tccresàmento;  crescimcnto; 
aumer,ro  ;  aiimenta\ionc ;  tngrandmcnto  ;  «i^- 
gran-'u^ento  ;  crescenza,  —  Le  droit  p;ir  le- 
quel im;  chosì  accroît  à  quelque  perionne  , 
ou  à  quelque  fonds.  Accrescimento.  Lami- 
vion  est  une  espèce  d'acroissemcnt.  Au  f'a- 
lais,  on  dit  auisi  Accroissance,  Acc'jssion.  V. 

-  T.  de  Med.  Augmcnt.tion  d'une  m.iUdie. 
Tems  de  l'-iccroissemcm  c.  a.  d.  le  tems 
où  les  accidens  augmentent  en  nombre ,  en 
durée  et  en  violence.  —  T.  d'Anne.  Se  dit 
de  la  m»niè/e  dont  les  végétaux  ont  pousse. 
V.  V'éiétation.  Crescen\a;  incremento. 

ACCKOITRE,  V.  B.  Augmenter,  rendre 
plus  grand  ,  plus  étendu.  Accrescere,  aumen- 
tare; aggrandire;  ampliare;  amflficarc  ;  J.- 
largait;  dilatare;  ringrossarc;Jar  più  grande. 
Accroître  son  bien  ,  son  revinu,  sa  gloire. 

-  V.  n.  et  r.  Aller  en  augmentant ,  devenir 
plus  eraiul.  Aurrentarsi  ;  crescere  ;  accrescere; 
divenir  più  i-rande.  Son  bien ,  son  revenu 
accroît  tous'Ls  jours.  -  On  dit,  en  T.  de 
Droit  ,  ii-i'mie  cliose  accroît  à  qui-Kiu'un  , 
pour  ciire  ,  qu'tllc  revient  à  son  profit ,  par 
la  mort  ou  par  l'absence  de  quelqu'un  ,  ou 
autrement.  Cedere  a  vantaggio  ,  ad  utile 
d'alcuno.  -  Un  morceau  de  terre  accroît 
aussi  par  alluvion  ,  ou  par  atterrissement. 

ACCROUPI,  I E, part.  Wccocce.'aro.  -  T. 
de  nias.  Se  dit  du  Lion ,  et  autres  animaux 
touv.'ir.es  qurr.ri  ils  sont  assis.  Ai^gruppato. 

ACCROUPIR,  s'ACCiioupm,  v.  r.  Se 
tenir  d..ns  ur.e  po^curc,  où  U  plante  des  pieds 
tûuch.Tiit  .1  terre  ,  le  derrière  toa  he  presque 
aux  talons.  AccoccLlarsi  ;  accoictarsi  ;  porsi 
cocco'one  ,  ou  coccoloni  ;  mettersi  a  sedere 
tulle  cakama. 

ACCROUinSSEMENT,  s.  m.  L'état  d'une 
personne  accroupie.  Lo  star  coccoloni  ;  lo 
star  st-diito  sulle  calcagna. 

ACCRU,  UE,  pjrt.  V.  son  vetbe.  Ac- 
croi:re. 

ACCRUE,  s.  f.  T.  de  Coutume,  qui  se 
dit  d'une  terre  siir  laquelle  le  bois  s'est 
ttent'u  au-dtlj  de  la  liiière.  Accrescimento 
d'  un  bosco  oltre  i  suoi  corfini.  -  Les  fai- 
seurs de  lilets  de  pèche  et  de  chasse  disant 
\iltìr  accrues  ,  nour  dire  ,  faire  îles  bouclas 
au  lieu  de  mailles  pour  accroître  le  (ilet. 
Var  im'afriunta  Me  reti. 

ACCUfilTF.UR  ,  T.  d'B^st.  Officier  du 
Palais  dci  Empereurs  de  Co:istani:nople. 
C'étoit  lin  Cli.nnbïH.ui  qui  Cûui  huit  auprès 
du  Vtince  pour  la  sûreté  de  sa  iiersonne.  Ac- 

tllhilorc. 

ACCUEIL,  s.  m.  Réception  que  nous 
faisons  à  ([u-^-U.u'un  qui  vient  vers  nous.  Ac- 
c&s^ienla  ;  accor^limcnto  ;  ricevimento.  On 
dit  plus  souvent.  Aecoslien\e  au  pi.  -  Fai- 
re occucil  ,  se  prend  tou'iours  en  bonne 
part  ,  et  sirnilic  fairi'  une  réce')ti:Mi  civile 
et  lior.néte.  Far  accogliente  ;  far  accolto;  usa- 
re,  l'ir  cmsa. 
ACCUEILLI,  IF. ,  part.  V.  son  verbe. 
AÇCL  EILLIR  ,  V.  a.  Recevoir  quelqu'un 
Hu!vi-nt  a  nous.  Accoyliere  ;  ricevere.  —  Ac- 
cueillir f.ivorblein>  ni  ,  civilement.  Accoglie- 
re ,  ricevere  cor:eie>r:ent:  ,  amorcvolrnente  ; 
far  lieto  yiso  ;  ricettare  ou  racceltare  affet- 
tiiosarncpte  ;  far  accoçlienia  ;  veder  volentieri; 
andar  fettosamenti  incontro  ,  ec.  V.  ci-des- 
su?  Faire  accueil.  -  Il  se  dit  fig.  de  tous 
les  accidcr.s  f.\choux  qui  arrivent  a  quelqu'un. 
Dee  «ccutiUi  de  k  ttmpcte  ,   du   vent  , 


A  C  C 

c?c.  essuyer  une  tempête.  Esser  sopragglun- 
to  ,  soprajatto  ,  colto  all'  improviso  dalla 
tempesta  ,  ec, 

ACCUL  ,  s.  m.  Lieu  qui  n'a  point  d'issue  , 
ou  l'on  est  .icculé.  Ani;iporto  ;  lugo  ,  via  senra 
capo.  Il  se  dit  particulièrement  du  fond  du 
terrier  où  les  chiens  acculent  les  renartis  et 
les  Liéreûux.  Fondo  ;  estremità  della  tana 
d'  onde  non  si  ha  uscita.  -  Il  se  dit  auisi 
des  piquets  qu'on  enfonce  en  terre  au  bout 
d'une  pljie-torme,  pour  retenir  le  canon 
qu.!nd  il  recula  après  avoir  tiré.  Fali  affon- 
dati per  ritener  il  cannone  nel  rinculare.  — 
Les  Navigateurs  de  l'Amériq^ue  se  servent 
de  ce  mot ,  pour  dire  ,  l'entoncement  d'u- 
ne baie.  Ini^u^fattira  di  un  seno ,  di  una 
kiia.      ■      . 

ACCULE  ,  ÉE  ,  part.  V.  son  verbe  -  ad). 
Se  dit  de  ticux  canons ,  qusnd  leurs  culasses 
sont  o|jp0icei  l'une  a  r.ai:re.  Dicesi  di  due 
catinuni ,  allora  quando  le  culatte  si  trovano 

'^'ac'ìVuLEMENT  ,  ou  Acullement,  s.  m.  T. 
de  Alar.  Ce, i  la  proportion  dont  chatiue  ga- 
barit s'élève  sur  la  quille  plu;  que  la  mai- 
tresse  côte  ,  ou  premier  iiabdrit.  piaa-posato 
d'osni  madtcre. 

ACCULER  ,  V.  a.  Povisser  quelqu'un  et  le 
réduire  en  un  coin,  en  im  endroit  où  il  ne 
puisse  plus  reculer  ;  et  se  dit  aussi  en  par- 
lant des  sangliers  ,  des  loups  ,  des  renards 
et  autres  bètes.  Dur  la  stretta  ,  strignere  , 
serrare  in  luo^o  d'onde  non  si  possa  j uggire. 
-  i'ac.uler  ,  V.  r.  Se  r.mger,  se  retirer  dans 
un  coin  ,  contre  une  muraille ,  etc.  pour  se 
défendre  ,  et  poiir  ii'ctre  pas  pris  par  der- 
rière. Rincantucciarsi  ;  strlgnersl  al  mura. 
li  a  aussi  un  autre  sens  parmi  le  vulgaire. 
T.  de  Alaneg:.  Se  dit  d'un  cheval  qui  se 
jette  et  s';.bandonne  sur  la  croupe  en  désor- 
dre ,  lorsqu'on  l'arrête  ,  ou  qu'on  le  tire  en 
arrière.    Arretrarsi. 

ACCU.MULATION,  s.  f.  Amas  de  plu- 
sieurs choses  ajoutées  les  unes  aux    autre 
Accumulazione  ;  cumulo  ;    mucchio  ;   accum. 
lamenti;    ammaisamento.    -    Accumulation 
de  droit.  Une  aug^nentaton  dedroit  sur  quel- 1 
que  chose.  Accumulation  dl  diritto. 
ACCU.MULE',  ÉE,  part.  V.  son  verbe. 
'ACCUMULER,  v.  a.  Amasser  et  mettre 
ensemble.  Accumulare;  ammontare  ;  .ammas- 
sare. -  fig.  Accumuler  crime  sur  crime ,  ajou- 
ter crime  sur  crime.  A^S'-^sner  deluto  a  de- 
litto.     S'accumuler,  v.  r.  Augmenter.  Ac- 
cumularsi ;  aumentare  ;  farsi  maigiore.    Les 
arrcrases  s'accumulent  tous  les  jouis ,   aug- 
menteiil  tous  les  jours. 

ACCUSAÌ3LE,  adj.  Qui  peut  être  accusé. 
Biai'm^yo's  ;  reprcnfbde  \  chi  pub  ,  che  dee 
essere   iìcì usato,  ripreso. 

ACCUSAI.EUK,  s.  m.  Celui  qui  accuse 
quelqu'un  en  justice.  Accusatore;  accusante, 
incotpatore;  accajìo.iatore.  ~  Accusateur  dit- 
fere  de  dénonciateur  ,  en  ce  qu'on  suppose 
(lue  le  premier  c,t  intéressé  a  li  recherche 
(lu  crime  qu'il  revile  au  contraire  da  Ué- 
nonci.;teur. 

ACCUSATIF,  s.  m.  T.  de  Gr.imm.  Le 
qu„  riéme  cas  dans  les  langues  o.i  les  mots 
se  déclinent.  Accusativo  ;  il  quart»  caio. 

ACCUSATION,  s.  t.  Action  en  justice, 
par  l.iq.iélle  on  accuse  quelqu'un.  Accusa; 
accusation!.  -  11  se  dit  aussi  génér.  lement 
de  tout  reproche  ,  de  toute  imputation  qu'on 
fait  a  quelqu'un  ,  de  quoque  défaut  que  ce 
soit.  Ttccia;  biasimo  ;  rimprovero;  accagio- 
n.i'ncrifo;  imyiitaùone. 

ACCUsMRICE,  s.  f.  Ctlle  qui  accuse 
une  p-TSviihe  en  Justice.   i4cf«jaf/'.'Ci:, 

ACCUS!'.',  s.  m.  Celui  qui  est  déféré  en 
j.is'ice.  L'accusato  ;  il  reo.  Confronter  l'Ac- 
cusateur et  l'Accusé. 
ACCUSE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 
ACCUSEIÎ.  ,  V.  a.  Rendre  une  p'ainte  en 
Justice  cun*re  quelqu'un  ,  pour  crime.  Accu- 
sare. —  OénéraleiTtent  c'est  iminiter  quelque 
faute  ,  q.iclq  le  défaut  à  quelqu'un  ,  lui  re- 
p.-ocltcr  quelque  fau'e  ,  quelque  déi.nit.  Ac- 
culare i  incolpare  ;  accagionare ,  çahgnart  ; 


A  C  H 

cagionare  ;  ingiuriare  ;  querelare.  On  l'acCTise 
d'avoir  fait  cette  satyre.  -  Accuser  un  acte 
de  faux  ,  c'est  soutenir  qu'un  acte  est  faux. 
Mantenere  ;  voler  provare  la  falsità  d'una 
scrittura.  —  On  dit  à  certains  jeux  île  cartes. 
Accuser  son  jeu  ,  pour  dire  ,  en  déclarer  ce 
que  les  règles  veulent  qu'on  déci.ire.  Accu- 
sare ;  dir  le  sue  carte  ,  /.'  suo  giuoco.  -  Ac- 
cuser la  réception  d'une  îettte  ,  c'est  mar- 
quer donner  avis  ([u'on  l'a  reçue.  Accusar 
ta  ricev.ita  d' una  lettera.  —  l.  de  Pejn-. 
C'est  donner  une  idée  juste  de  ce  qui  est 
couvert  par  les  surfaces  de  ce  qui  couvre. 
L'asciar  cuno:Cere  ,  distinguere  l'ossa  i  mus- 
coli ,  ec.  -  V.  r.  On  le  du  en  parlant  de  con- 
fession ,  et  c'est  déclarer  ses  péchés  au  Con- 
fesseur, .iccusarsi  ;  confessarsi  ;  confessare  le 
proprie  colpe. 

ACENsh.',  EE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ACEN'SEMENf  ,  s.  m.  Action  de  donner 
i  cens.  ASiit.ja  censo;  appodia-^ton:. 

ACENSER,  V.  a.  Donner  à  cens  un  fonds 
de  terre,  une  maison,  a  condition  d'en  payer 
un  cens  ,  ou  une  rente  seigneuriale.  Accen- 
sare  ;  mettere  a  cerno;  appodl.re. 

ACEfHALE,  adj.  de  t.  g.  Q>,i  n'a  point 
de  chef.  Acefalo  ;  stn^^Lcapo  ;  sen^a  supe- 
riore. —  Monstre  acéiìhale  j  statue  acéphale  ; 
mjiistre  ,  statue  sans  tête.  Mostro  acefalo  ; 
st.ittia  scnxa  capo  ,  senxa  testa, 

ACPRAIN  ,  adj.  m.  T.  de  Serrur.  lise  dit 
du  fer  q  li  s'endurcit  par  la  trempe  ,  qui  est 
c.iss.nnt,    ferro  crudo. 

ACERBE,  adj.  de  t.  g.  On  le  dt  des 
choses  qui  sont  ."ipres  ,  qui  ont  une  saveur 
mixte  ,  consistant  en  un  goût  sûr  ,  avec  une 
pointe  piqu.inte  et  astringente.  Acerbo  ;  as- 
pro ;  irfro,  --  Les  Médecins  entendent  ordi- 
nairement par  A.cerbe  ,  une  faveur  intermé- 
dicire  entre  l'acide  et  l'amer. 

ACERE'  ,  ÉE  ,  part.  Il  est  aussi  adj.  et 
n'a  d'uîage  qu'en  parigini  du  fer  l'orsqu'il  est 
rendu  tranchant  et  |)eri,ant  p.ir  le  moyen  de 
l'acier.   Ace'tajato  ;  massellato. 

ACERER  ,  V.  a.  Mettre  de  l'acier  avec 
du  for  afin  de  rendre  celui-ci  propre  à  cou- 
per.   Massi'are. 

ACERIDES  ,  s.  m.  pi.  T.  de  Vharm.  Sorte 
d'cmpldtre  fait  sans    cire.    Empiastro   sen\a 

'aCERRA  ,  s.  f.  T.  d'Histoire  anc.  Nom 
que  les  anciens  dcnnoient  aux  vases  des  par- 
fums de»tincs  pour  les  sacrihces.  Accerrai 
V.ISO  da  pr..rurr. 

»ACEt<TAlNER  ,  v.  a.  Vieux  mot.  Con- 
vaincre. Convincere  ;  accertare  ;  assicurare  ; 

"aCEÌIURE  ,  s.  f.  T.  de  Serrurier  et  TaiU 
laidier.  Morceaux  d'acier  préparé  pour  èrre 
soudé  aux  outils  qu'on  veut  acérer.  Aiassel- 
latura;miss:lh. 

ACETABULE,  s.  m.  T.  d'Anat.  Se  dit 
des  cavités  de  qucl.7ues  os  ,  dans  laquelle 
d'autres  os  sont  placés  pour  faire  leurs  mou- 
vei-icns.  Acetabolo;  acetahulo;  p'sside.  — 
C'éfoit  aussi  une  petite  mesure  Romaine  , 
qui  contenait  b  quatrième  partie  de  l'hémi- 
ne  ou  de;ix  onces  et  demie  de  liqueur  ou  do 
manière  sèche.  Sorta  di  mìs-tra  romana  ,  dia 
contcn:v.i  la    juarta  parte  d'una  mina, 

ACETA'JULU.M  ,  s.  m.  T.  d'Hist.  nat. 
Plan'e  qu'on  avoit  mise  au  rang  des  marines, 
mais  qu'on  a  reconnu  3pp.Tr*onir  au  rv^gne 
animal,  pui.qu'cle  est  produire  p^r  des  in- 
sectes de  mer.  C'est  un  petit  bassin  fait  er» 
forme  de  cône   renversé  ,  qui  tient  par   sa 

ÏLainte  à  un  uéilicule  fort  mince  et  asse/,  long. 
I  y  a  plusie.irs  de  ces  pédicules  qui  semblent 
soctir  d'une  pierre  ou  d'une  cotiuille  ,  n\ 
d'une  au're  matière  dure  ,  sur  laquelle  ils 
sont  collés.  Sa  substance  est  pierreuse.  Fun- 
go marino. 

ACETEUX  ,  FUSE  ,  Qui  tient  du  sont  du 
viiKiiere.  .acetoso  ;  acido. 

ACETUM  ,  T.  de  Chimie.  Mot  latin  fran- 
cisé. Vinaigre.  Actio. 

■►  ACHAISONNER  ,  v.  a. 'Vieux  ir,o-qi,i 
signifie  vexer.  lu.juietare  ;  angariare  ,  liiaore 
molesiaic> 


A  CH 

ACHALANDÉ  ,  ëe,  p.irt.  -  adi.  Bouti- 
(Hie  achalandée.    Bottera  ben  avviata. 

ACKALA.n;DER,  v.  a.  Faire  avoir  des 
ch3\?.nA'i.AlUtiarslidvv:nton.-  v.  r.  Com- 
menver  d'.nvoir  des  chalands.    Cominciare  aa 

'"hCHÀRtiÈ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe.  - 
ad).  Attaché  a  quelque  chose  avec  cxccs.  Ac- 
carnîlo  ;  accarnato  ;  attacato   con  calori. 

ACHAKNtMEN  F  ,  s.  f.  Action  d'un  ani- 
mal qui  s'att^iche  opiniâtrement  à  sa  proie. 
Lo  attaccarsi  con  ferocia  alla  ^reda.  -  Il 
se  dit  aussi  de  li  fureur  opiniâtre  avec  laquel- 
le des  des  anim:<ux  et  même  des  hommes  se 
battent  les  uns  contre  le.  autres.  Ferocia  \ 
stilla  ;  rabbia  ;  furore.  -  fig.  L'animosite  opi- 
niâtre (lu'on  a  contre  quelqu'un.  Animosità; 
stilla  ;   rabbia. 

ACHARNtR,  v.a.  Exciter  ,  animer  ,  ir- 
riter. Invelenire;  arrovellare;  istintre  ;  alia- 
re. —  v.  r.  S'attacher  avec  fureur,  avec  opi- 
niâtreté. A:iacca:s;  ,  avventarsi  con  furore 
alla  preda.  -  Acharner  les  chiens  ,  les  oi- 
seaux de  proie  i  l.i  curée  c'e^t  donner  a  ces 
bètes  le  goût  de  la  chair.  Affeiionar  i  cani , 
rli  uccelli  alla  yredaT 

ACHAT  ,  s.  m.  Emplette  ,  acquisition  faite 
à  prix  d'argent.  Compra  ;  compera  ;  cjmpcra- 
mento.  Un  bon  achat;  un  mauvais  achat,  \iuo- 
na  0  mala  compera.  -  La  chose  achetée.  La 
compera  ;  la  cosa  comperata.  Je  veux  vous 
faire  voir  mon  achat. 

ACHE,  s.  f.  Heibequi  ressemble  au  per- 
sil. On  en  compte  de  nuatre  sortes  ;  l'ache 
ou  persil  de  MacéJoine  ;  céleri  ;  api.  Appio  ; 
sedano.  L'Ache  de  jardin  ou  persil  ordinaire. 
PetroseVmo  ;  prei\emolo  ;  pctroscmolo  ;  appio 
domestico.  -  L'Ache  de  montagne  qui  est  celle 
qui  s'élève, le  plus  haut.  Appio  montano.  L'A- 
•che  d'eau  ou  la  grande  Berle  ;  l'Ache  de  mi- 
rais ou  Ache  royale;  c'est  une  plante  qui 
fleurit  tous  les  ans  ,  et  qui  au  bout  de  sa 
tige  produit  une  fleur  i.iune  ou  blanche. 
Appio  palustre  ;  appioriso  acquatico  ,  o  Ta- 
rlino. 

ACHÉES  ,  s.  m.  pi.  Certains  vers  qui 
servent  à  nourrir  les  oiseaux  ,  ou  à  faire 
des    appâts    pour  la  pèche.   Lombrichi   tcr- 

"aCHEMENS  ,    s.    m.  pi.   T.  de  Blason. 

Se  dit  des  chaperons  ou  lambrequins  décou- 
pés qui  environnent  le  casque  do  Vécu.  Foit- 
Tijmi  ta^liuwati  che  circondano  Velmo  dello 
scudo.  Quelques-uns  disoient  ,  Lambre- 
ch'n'. 

ACtlEMlNE  ,  ÉE  ,  part.  V.le  verbe. 
-  ï  .  de  Minege.  Se  dh  d'un  cheval  dé'i.a  dé- 
gourdi ,  et  presque  dressé.  Avvialo  ;  mi^^^o 
addeurato. 

ACHEMINEMENT,  s.  m.  Ce  qui  est  pro- 
pre .1  faire  parvenir  a  la  fin  qu'on  se  propo- 
se ;  disposition  ,  préparation.  Incammhiamen- 
to  ;  avviamento;  inviamcnto  ;  indirli\o  ;  dis- 

'"'acheminer,  v.  n.  Il  n'est  en  usage  à 
l'actif  qu'en  parlant  d'affaires,  d'entreprises, 
et  signifie  mettre  en  état  de  pouvoir  réussir. 
linare  ;  avviare  ;  dirigere  ;  indlrl\i:ire  , 
lamento.  —  v.  r.  .Se  mettre  en  ch 


i  la 


r  tra  le  i 


strada  \ 


—  On  dit  hg.  qu'une  affaire  s'achemine  ,  pour 
dire    qu'on  i'a  mise  en  train.    L'affare  Ì:  già 

"'.VcHE'lON,  s. 'm. 't.  rff  Mythol.  Nom  que 
les  Poé*es  donnent  à  un  des  fleuves  de  l'En- 
fer. Acberonte. 

ACHETE  ,  ÉE  ,  part,  et  ad).  V.  le  verbe. 

ACHETER  ,  V.  a.  Acquérir  quelque  chose 
i  prix  d'argent.  Comprare.  Dans  quelques  Pro- 
vinces d'Italie  on  dit  Accattare.  ;  mais  les 
Ecrivains  ne  s'en  servent  que  dans  la  signifi- 
cation d'em;jrunter.  Acheter  en  gros.  Incet- 
ta'c  far  incetta.  -  On  dit  proverb.  en  parlant 
lie  quelque  vin  ou  de  quelqu'autre  lit^ueur  : 
nui  bon  l'acheté  ,  bon  le  boit.  Il  s'api^lique  à 
toutes  les  denrées  q  l'on  ncliete.  'Chi  buono 
4.  compra  ,  buono  il  bee.  —  Acheter  des  h  ms , 
/btenir  dispense  de  faire  publier  des  bans 


A  C  H 

de  mariage.  Ou:mr  la  dispensa  d*un  bd/ttto  , 
d*una  d'.nun\!a  di  matrimonio.  ï\^.  Obtenir 
quelque  chobC  avec  beaucoup  de  peine  et 
de  diJÌìcn!:ò.  Costar  caro  ;  comprare  a  caro 
prcxio.   C'est  une  dignité  achciec  au  prix  de 

ACHETEUR,  euse  ,  s.  m.  et  f.  Celui, 
celle  qji  achète.  Co7nyra'ore\  ch:  compera. 
.  ACrlEVE'  .  ÈE,  part.  V.  le  verbe  -  odi. 
tini,  partait,  excellent  F/'ntCj;  p^rf'c-^ionato'y. 
terminato  cccdUnt^,  —  II  se  prend  dussi  en 
mauvaise  part  et  se  dit  de  ce  qui  est  extrê- 
mement mauvais  dans  son  genre.  Cest  un  fou_, 
un  sot  aciievé.   Va-{^o  da  catena  ;  sciocco  af~ 

"achèvement  ,  s.  m.  Fin,  exécution 
enrière  ,  accomplissement  d'une  chose.  Fini- 
mento ;  compimento  ;  fornimento  j  perfe\io' 
ne,  —  fig.  .Se  dit  de  la  perfection  d'un  tableau, 
d'un  dessein  d'un  ouvrnï;e  quelconque.  Fini- 
mento y  il  JinUo  ;  il  fornito.  -  f.  de  Foéû:. 
Le  point  qui  termine  le  dénouement  du  Poè- 
me é()ique.  Il  fine  d"" un  poema  epico-  -^  T.  de 
Teint.  C'est  l'action  de  finir  une  étotTe  en 
noir  par  le  Te;nturier  du  petit  teint  ,  lors- 
cju'elle  a  été  guédée  ou  passée  sur  la  cuve 
ou  bleu.  //  finire  dì  tingere  un  panno  ,  o 
sia  il  dargli  il  nero  dopo  eh*  è  stato  passato 
sul  va-elto. 

ACHEVER,  V.  a.  Finir  une  chose  com- 
mencée. Finire:,  fornire\  compire  ;  mindar  a 
tinc  :  dar  compimento  o  eff'ctto  ;  terminare  : 
ultimare.  -  T.  de  Teint,  li  se  dit  de  U  der- 
nière fa<jon  qu'on  donne  aux  éiolTes  noires. 
V'.  Achèvement.  —  Perfectionner  ,  accom- 
plir,  douer  de  qa.^lités  éminentes  dans  un 
genre  quelconque.  Pcrje\iona'-e  \  limare  ^  pu- 
lire  ;  dar  l'ultima  mano,  —  hg.  Faire  mou- 
rir, tuer.  Les  blessures  de  est  oflicier  n'é- 
toient  pas  mortelles  ,  mais  un  malheureux 
soldât  l'a  achevé.  Le  ferite  di  quel  Uffiiiale 
non  erano  mortali  ^  ma  un  soUato  ribaldo  lo 
ha  finito,  —  Achever  dépeindre  quelqu'un, 
le  rainer.  En  ce  sens  il  est  r.ussi  ree.  Ainsi 
on  dit  qu'un  homme  s'e^t  achevé  de  peindre, 
pour  dire  qu'il  s'est  enivré;  qu'il  s'est  ruiné. 
S''e  conaaio  péril  di  delie  feste.  -  r.deM.a~ 
rjV*.  Achever  un  cheval  ,  c'est  achever  sa 
dernière  reprise  nu  manéije.  Dar  l'ultima 
scuola  a  un  cavallo. 

ACHIAR,  s.  m.  T.  de  Comm.  Compote 
faite  de  tou^e  sorte  de  matières  végétales  con* 
iuos  au  vinaigre  «vec  des  poivrons  d'Espa- 
gne et  au'res  épiceries.  [,'?s  Hollandais  l'ap- 
portent dfs  Indes  Orientales  dins  des  urnes 
de  terre.  Frutte  ed  erh:  acconcc  in  aceto. 

ACHILLE.  (  Tendon)  T.  d'Jnatom.  C'est 
un  gros  tendon  torme  par  l'union  des  ten- 
dons ries  quure  muscles  extenseurs  du  pied. 
Il  t:ndine  d'Achille  ;  la  orda  nuana. 

ACHILIA  ,  ACHILÉE  .  s.  t  Plante  ra- 
diée ,  qui  croît  sur  les  montagnes.  Séneçon 
féruVacé.  C'est  une  e<;pèce  de  Jacubée.  On 
prend  sa  feuille  en  tisane  ou  en  façon  de  thé. 
Achillea. 

ACrilOTE,  s.  f,  r.  d*Wst.  nat.  Arbre 
de  I.Î  nouvelle  Espagne,  qui  est  à-peu-près 
comme  un  oranger.  On  se  sert  de  sa  se- 
mence pour  colorer  en  rouge  cramoisi.  Al- 
hcr»  della  Nuova  Spagna  cosi  detto. 

ACHIOTI  ,  s.  m.  r.  d'Hist.  nat.  Nom 
qu'on  donne  aussi  au  Rocou.  V. 

ACHIT,  ACHiTH,  s.  m.  Espéce  de  vi- 
gne qui  croît  djns  l'Ile  de  Marlagascar.  Elle 
porte  beaucoup  de  grappes.  5iyrrj  di  vitigno 

'aCHoTpEVÌENT,  s.  m.II  ne  se  dit  guère 
que  d>ins  corte  phrase.  Pierre  d'achoppe- 
ment ,  pour  dire  ,  occasion  de  faillir  ,  de  tom- 
ber dans  l'erreur.  Inciampo  ;  intoppo;  intop- 
pamento  ;  ostacolo. 

ACaOilES,  s.  m.  pi.  Petits  ulcères  qui 
viennent  à  la  tête  et  aux  i  juïs  ;  espece  de 
teigne  qui  attaque  principalement  les  eafans. 
Lattimi:  ;   acori. 

ACHJUROU,  s.  m.  T.  d^Hi^f.  nat.  Es- 
pèce de  laurier  qui  croît  en  Amérique  ,  et 
que  l'on  appelle  bois  d'ini^e.  Legno  d'India. 

ACHKONiQUE,  adj.  T.  d'Astnm,  lise 


A  C  O  II 

dit  du  lever  oh  du  coucher  d'une  étoile  ,  lors- 
qu'il se  fait  au  moment  oii  le  soleil  se  cou- 
che ou  se  leve.  On  dit  aussi  Acronique..^cro- 

AC1CULAIRE  ,  AC1CULE  ,  T.  de  Lithol. 
.Sorte  de  litophice  ,  ou  de  plante  marine  pé- 
trifiée. Litofita  o  planta  marina  impietrita. 

ACIDE,  s.  m.  Un  de%  sols  qu'on  appelle 
primitils  ;  ordinairement  il  imprime  sur  la 
langue  une  saveur  piquante  ,  semblable  à 
celle  qu'excite  le  vinaigre.  L'Acido.  Les 
Chimistes  comptent  trois  Acides.  1°  L'Acide 
vitriolique  ou  l'Acide  universel  ,  c'est  celui 
qui  se  tire  du  vitriol  ,  c'est  le  même  que 
celui  du  soufre,  et  il  est  généralement  ré- 
pandu dans  l'air.  L'Acido  yitrioUco  ;  l'Acido 
universale.  —  2°.  L'Acide  nitreux  ,  c'est  ce- 
lui qui  se  tire  du  nitre  ou  du  salpêtre  ;  on  lui 
donne  aussi  le  nom  d'eau  furio  ou  d'esprit  de 
ntre.  L'Acido  nitroso.  L'Acide  du  sei  m.îrin, 
c'est  celui  qui  se  tire  du  sel  com:inin;  on  le 
nomme  esprit  de  sel.  L'Acido  del  saie  co- 
mune ,  o  sia  sai  marino.  L'un  de  ces  Acides  , 
lorsqu'il  a  été  tiré  des  plintes  et  des  végé- 
taux ,  tels  que  le  ver'itis  ,  le  tus  de  citron  ,  le 
vinaigre  ,  s'appelle  Acide  veeétal  ,  pour  le 
distinsuer  des  Acides  qui  se  tirent  du  régne 
minéral ,  que  l'on  nomme  Acides  minéraux. 
L'Acido  vegetale. 

ACIDE,  ad),  de  t.(;.  Une  liqueur,  un  se 
OLI  l'adde  domine.  Qui  tire  sur  l'aigre.  Acido. 

ACIDITE ,  s.  f.  Qualité  de  ce  qui  est  acide. 
Acidexia  ;  acidità  ;  acetosità. 

ACIDULE,  ad),  det.  g.  Qui  est  de  la  na- 
ture des  aciqes.  On  se  sert  de  ce  mot ,  quoi- 
qu'assez  improprement  ,  pour  désigner  des 
eaux  minérales  froides ,  lors  même  qu'elles 
ne  contiennent  point  de  sel  acide  ,  et  pour  les 
distinguer  des  eaux  minérales  chaudes  ,  que 
l'on  nomme  eaux  thermales.  A-îiia/o;  addetto. 
—  En  général  on  nomme  Acidule  tout  ce  à 
quii  l'on  a  mêlé  quelque  suc  acide.  Addetto  ; 
agretto  ;  agrestoso, 

ACIDULE  ,  ÉE  ,  ad),  et  part.  T.  de  Pharm. 
Ce  à  qujil'on  a  mêlé  quelque  suc  aigre,  pi- 
quant ,  acide.  Fatto  acido  ^o  acetoso. 

ACIDULER,  v.  a.  T.rfi  Fharm.  Rentlre 
aigre,  piquante  ,  acide,  une  chose  quelcon- 
que. Mescolar  acidi  in  qualche  cosa. 

ACIER,  s.  m.  Nom  que  l'on  donne  au  fer 
lorsqu'il  est  parfaitement  pur  ,  et  très-chargé 
de  ce  que  les  Chimistes  appellent  le  principe 
inflammable  ou  phlogistique  :  ce  qui  le  rend 
beaucoup  plus  dtir  et  plus  élastiinie  que  le  fer 
ordinaire.  Acciaio.  —  Acier  tiré  ,  T.  d'Hor- 
log.  Se  dit  d'une  verge  d'acier  ,  passée  par 
telle  ou  telle  filière  ,  qui  ia  rend  proi)re  à 
faire  un  pignon  de  telle  ou  telle  grosseur. 
Filo  da  rocchetti.  —  Acier  en  poésie  signifie 
Sabre  ,  Coutelas,  Lance  ,  Epée.  V. 

ACIERIE  ,  s.  f.  r.  de  Métal.  C'est  l'usine 
ou  l'on  transporte  les  plaques  de  fer  fondu 
au  sortir  de  la  fonte  ou  forge  ,  pour  y  con- 
tinuer le  travail  qui  doit  les  transf:)rmer  en 
acier ,  soit  naturel  ,  soit  artificiel.  Ferriera  , 
oficina  dell'acciaio. 

ACINIFOR'VIE,  adi.  7.  d'Anat.  ,9e  dit 
d'une  tunique  de  l'œil,  appelléc  aussi  Uvee.  V, 

ACLASTE,  ad).  Mot  nouveau  et  très- 
inusité ,  qai  signifie  privé  de  la  propriété  de 
briser  ,  de  plier  ,  de  rompre.  Ainsi  les  tigu- 
res  acl.istes  sont  celles  qui  étant  douées'de 
propriétés  requises  pour  opérer  un?  réfrac- 
tion de  rayons  ,  lussent  néanmoins  passer 
tous  les  rayons  sans  aucune  refraction,   lire- 

acme'  ,  s.  m.  T.  de  Mid.  Le  plus  haut 
l>oint  ou  le  fort  d'une  mal.;die.  Le  paracme 
en  est  le  déclin.  Aima  ^  o  Incremento. 

ACMELLA  ,  s.  f.  T.  de  Dotan.  Plante 
qui  abonde  dans  l'Is'c  de  Ceylan  ,  et  à  qu'  on 
attribue  des  propriétés  admrables.  litania 
Americana  così  detta. 

ACOC.^TS  ,  s.  m.  pi.  T.  de  Soierie.  Li- 
teaux de  deux  pied;  de  longueur  environ  et 
d'un  pouce  d'épaisseur  taillés  en  dents  faites 
en  V  à  leur  uartie  su  >érieure.    Accoccati, 

ACOl.ALAN  ou  Acolaou  .  s.  m:  Punaise 
1  fort  commune  dans  les  'sles  d'Afrique  ,  qui , 

B  i 


,i  AGO 

en  trèî-peu  df  i<^ms ,  tUvisnt  erosse  comme 
le  pouce,  ce  qji  prcnJ  jlors  oss  ailes.  Cet 
insecte  loaltiplie  beaucjup  ,  ronge  tout ,  sur- 
ton:  les  ctoftes.  Soru  di  g''""  cimice  diW 
A/ricj  chi  s'avventa  ad  ogni  cosa  ed  la  isp:- 

^"aCOLYTAT  ,  s.  m.  T.  EccUs.  ìiom 
qu'ua  donili  aj  premier  de»  cjuauv  inoinJres 
OrJrcì ,  c'est-à-dire  ,  ù  celui  qui  précède  le 
Sous-diacoii.-it.  Accalitato. 

ACv)LY^.^  ,  5.  m.  Clerc  promu  à  l'un  des 
quatre  Orcrcs  mineurs,  et  do.itl'oiF.ce  est  de 
porter  les  ciirges,  de  préparer  le  feu  ,  l'en- 
censoir, le  vin  et  l'eau  ,  et  de  servir  a  l'Au- 
tel le  l'rè:re,  le  Diacre  et  le  6ous-Diacre. 
Accolito- 

ACOMAS  ,  s.  m.  Arbre  dont  le  bois  est 
propre  a  la  consîruction  des  navires  11  croîr 
en  Amérique.  Sa  feuiile  est  larse ,  son  fruit 
en  c!ive  ,  d'une  couleur  jaune  et  d'u»  goût 
am.T.  Acoma  ,  aihcro  Amcricanu. 

ACON  ,  s.  m.  T.  di  Ma-.  V.  Accon. 

ACoNir,  s.  m.  E'.pice  de  plante  vc'né- 
nevisj  qui  croi:  oïdinairement  sur  les  rochers 
dcp''.;i  éi  de  toutes  choses.  Aconito. 

ACONTIAS,  s.  m.  r.  de  Phyu  Nom  em- 
ployé psr  qaelques  Auteurs ,  pour  désigner 
une  Comète,  ou  plutôt  un  Méréore,  qui 
p.iroif  avoir  une  tête  ronde  ou  oblonqae  ,  et 
une  c|  leue  lonRue  et  menue  ,  à-peu-près  de 
la  forme  d'un  javelo'.  Aconya  ,  sorta  di  mc- 
tior.i  0  di  compta  crinita  afog;i<'  d'un  dardo. 
-  En  T.  d'Hut.  nat.  Serpent  qui  s'élance 
ccmm2  uu  trait  décoché  :  ce  qui  lui  a  fait 
doniiîr  le  nomde  javelo'.^cco/i;/j;.yajf«ne. 

ACOPiS ,  s.  m.  i'.  d'Hist.  n.it.  Pierre  l'.ré- 
cleuse  ,  trcnsparente  comme  le  verre ,  avec 
deî  taches  de  couleur  d'or.  Acoyc. 

ACOPU.Vl ,  s.  m.  T.  de  Pharm.  Fomenta- 
tion chaude  et  emolliente  ,  pour  dissiper  la 
scnsanon  de  lassitude  qu'a  exprimée  un  tra- 
Vjil  excessif.  Medicamento  che  suole  appli- 
carsi agi  stanchi  ed  affaticati. 

ACOQUIN.^NT,  rF-,  ad).  Qui  acoquine, 
qui  attire.  Il  est  famil.  Che  impigrisce  ;  che 
alletta. 

ACOOUINF.  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ACOQUINKR,  V.  a.  Attirer ,  attacher  , 
faire  contracter  une  habitude.  Impierire;  in- 
fingardire ;  far  divenir  pigro  :  infingardo;  acci- 
dioso. Aucun  de  ces  mots  pourtant  ne  peut 
rendre  au  juste  celui  d'Acotiuiner,  qui ,  quoi- 
que du  style  familier ,  ne  laisse  pas  d'avorr 
quelque  chose  d'énergique  et  de  délicat.  - 
V.  r.  S'attacher  ,  s'adonnt;r  trop.  11  se  dit  des 
hommes ,  et  ('uelquefois  aussi  des  animaux 
domestiques.  Infinçardirsi;  impoltrornirsi  ; 
darsi  all'^j^'o,  a'pi.tceri,  ec.  aitaccanisi con 
ir.'ppo  affato.,  ajei'onarvisi  di  s  verchio  ; 
ausarsi ,  avverarsi  a  r^ualche  cosa  che  non 
convenga. 

AGORE  ,  s.  f.  T.  d'Hist.  nat.  tes  Litho- 
losue;  enîeuH'înt  sous  ce  nom  une  cspcc-?  de 
li'oi'hite  ou  (le  plante  m.nrine  pétriiiée.  V.co- 
fito  o  yia-^'a  marina  impietrita. 

ACORES  ,  s.  m.  pi.  T.  de  Mir.  Deux  piè- 
ces débris  qui  servent.!  soutenir  un  navire 
tant  qu'il  demeure  sur  le  chantier.  Puntelli 
che  regf;.mo  il  vasetila  siti  cantiere. 

ACÔKI ,  s.  m.  T.  d'Hist.  nat.  Nom  qu'on 
donne  à  ce  qu'on  apielle  le  corail  bleu  ,  qui 
est  très-rare.  Corallo  turchino. 

ACOPvNA  ,  s.  f.  r.  de  Botan.  Pl.inte  épi- 
neuse qui  ll?urit  en  Automne  et  périt  tous 
les  ans.  Elle  croit  p  r;x_uliirenent  dans  le-, 
lieux  chauds ,  arides  et  déserts  ,  et  ne  po  is.e 
qu'une  tige  couverte  d'une  lain?  blanche  et 
qui  s'élève  à  la  hauteur  de  la  main.  Acorna  ; 
êPtT'e  dì  cardo  salvarico. 

ACO.^US,  s.  m.  T.  d'Hist.  nat.  On  donne 
aujourd'hui  ce  nom  à  trois  racines  différen- 
tes. L'Acoru;  vcritiihlc  ou  roseau  aromatique 
L'.^corui  des  Indes,  et  le  faux  Accrus.  Ca- 
ie'rtt'  aromatico  :  acoro. 

ACOUS.'VIATE,  s.  m.  Bruit  de  voix  hiimai- 

•ti^\  ou  (rinîtrumens  qu'on  s'imagine  enten- 

dre'dans  l'air.  Suono  di  stromcnii  musicali  o 

ài  voci  umane  che  ci  p.tr  uiire  nell'  aria. 

ACOUSTIQUL  )  s.  r.  La  doctrine  ou  la 


théorie  des  sons  et  de  leurs  propriétés.  On  1  a 
appellee  a;itrement  phonique,  ^c.-tnj.io  teo- 
ria de'  suoni  -  T.  de  Med.  Il  cstad|.  Les 
remèdes  accoustiquessont  ceux  qu  on  emploie 
con:re  les  défauts  et  les  maladies  de  loreille 
ou  du  sens  de  l'ouie.  Acostict.  Nerfs  acous- 
•inues  ,  ceux  qui  concourent  à  la  sensation 
d-'  l'ouie.  N:rri  uditori.  On  dit  aussi  dans 
le  même  seni,  insirumen,  acoustiques,  des 
instrumens  qui  servent  à  augmenter  le  son. 
Strumenti  acostici.  _      ,    t..  ■. 

ACOUri<.E:<.,  V.  a.  T.  de  Tireur  ri  or. 
Resserrer  ou  no'âr  les  trous  de  la  filiere. 
Smerigliare.  V'.  Acoittrîur. 

ACOUTREUR,  s.  m.  T.  tU  Tireur  d  or. 
Ouvrier  qui  resserre  ou  polit  le  trou  de  la  n- 
lière  par  où  le  trait  passe  ,  quand  il  lauî  tirer 
hn.  Colai  che  ristrigne  c  smerigliai  jon  della 
trafila.  _        „. 

ACOUTY,  ouAgou-y.  s.  m.  7".  d  Hist. 
nat.  Animal  quadrupède  des  Antdles.  11  est 
de  la  Erosîêur  du  lapin  ou  du  hèvre  ,  d  en  a 
rjgili:é.  Sa  tc:e  es:  approchante  de  celle  du 
rit,  mais  son  museau  est  poin'u.  Anhna'e 
Americano  cos'i  detto  ,  grosso  come  un  coni- 
glio col  muso  appuntato ,  e  che  ha  il  capo  si- 
mile al  topo.  „  ,  .      . 

ACQUEREUR,  s.  m.  Celui  qui  acquiert. 
Il  ne  se  dit  suère  que  de  celui  qni  acquiert 
des  biens  im  neubles.  ^c7""»flrori:  ;  compra- 


ACQUÉRIR  ,  V.  a.  Rendre  sien  par  achat , 
faire  acquisition  de  quelque  chose  d'utile  et 
d'agréable.  Ac-iu.stan;  far  acjuisto;  g.iada- 
gnare  ;  ottenere.  -  On  le  dit  aussi  de  toutes 
les  choses  honnêtes  ,  qui  peuvent  se  metire 
au  nombre  d;s  biens  et  des  avantages,  tar 
aclui'-odi  Iode,  di  fama. 

ACQUET,  s.  m.  T.  de  Prat.  Chose  ac- 
quise ,  ce  que  l'on  a  acquis.  V.  Acquis  /.ibst. 
-  Acquêts  au  pluriel  se  dit  proprcmeiu  des 
biens  tant   meubles    qu'immeubles,   qaona 
acquis.  Aauisti.  -   fam.  Avantage,  proht , 
gain.  Henefiiio ;  guadagno.  11  n'y  a  p.is  grand 
acquêt  a  vendre  cette  marchandise-la. 
ACQURFÈ,  ÌE.P''".„V.  le  verbe. 
ACOiJETER,  V.  a.  f.  de  Pal.Dev^mc  ^ 
propriétaire  d'un  immeuble  par  quekiue  acte 
que  ce  soit.  Acquistare  i  far  acquisto. 

ACQUIESCEMENT,  s.  m.  Action  paria- 
quelle  on  se  soumet  à  quelque  chose  ,  on  se 
conforme  aux  sentimens,  aux  vo'o.ates  dau- 
trui.  Consenso;  consentimento;  approvatone; 
assensìone  ;  acconsentimento. 

ACQUliiSCER,  V.  n.  Dcfercr,  ceder, 
se  soum.'t  re.  Acconsentire  ;  consentire;  ap- 
p  ovare  ;  ctmtentani  ;  sottomettersi  ;  arren- 
dersi al  giudirio  d'alcuno. 
ACQUIS,  ISE,  patr.V.  Acque, 
ACQJlS,s.  m.  Ce  qu'on  a  r^.-^ 
son  industrie,  par  son  travail,  cl  ,,.,.;,.„. 
argent.  Acquisto,  la  cosa  acquistata.  -  Vrsi- 
que  dans  le  même  sens  on  dit  qu  un  homme 
a  del'acq.iis:  beaucoup  d'acqms  .pour  dire, 
qu'il  est  très-instruit  dans  sa  profession  ,  et 
Particulièrement  en  parlant  d'un  homme  de 
lettre,  d'un  Médecin  ,  d'un  Avocat,  etc. 
Egli  c  un  uom  valente  ,  versato  ,  pento  nella 
sua  professione.  ,    .     .        j. 

ACQUISITION,  s.  f.  Action  clacauerir. 
Aciu'stamentù  ;  acpiisto;  conseguimento.  - 
La  chos-  acquise.  V.  Acquis. 
ACQUI  r,  s.  m.  Déch.irBe  ,  quittance  p.ir 
luellc  il  paroit  qu'on  a  payé.  Vuiitani.i. 
Piycr  une  c!i  ise  à  l'acq  ut  d  ...i  autre  , 
liour  dire  ,  à  la  décharge  d'un  auTc.  Pa.-ve 
a  scarico  altrui.  -  Aller  à-1'acqnit,.  aller 
p.iyer  l'icquit  des  marchandises  ,  qui  doivent, 
en  entrant  dans  les  villes.  Andar:  a  pagare 
il  da-.^o  i  il  diritto  ;  la  gabella.  -  !■  aire  quel- 
que chose  par  maniere  d'acquit,  pour  dire  , 
nép.lia^-iiment  ,  et  seulement  parce  qu  on  ne 
peut  pas  s'en  dispenser.  Fare  a  lascia  podere  , 
a  la  carlona  ;  fare  trascuratamente  ,  negliitcn- 
teminte.  -  Acquit,  au  jeu  de  bill.ird ,  s;  dit 
du  premier  coup  que  l'on  joue  pour  se  mei- 
trc  en  passe.  L' Achilia.  -  Jouer  a  1  acqun  ; 
loriq.ic  diins  une  partie  denlusicurs  pcrsoii- 
iies ,  ceux  qui  ont  jierUu ,  jouent  entr  eux  a 


ndu  sien  par 


laqu 


A  C  R 

qui  payera  le  tout.  Giuoeare  et  chi  die  piU- 

'■"aCQUIT-A-CAUTION  ,  s. m.  T.  deBu- 
rcvi.  Billet  ,  ou  certiticat  que  les  Commis 
d'un  Bureau  donnent  pour  t.-ire  passer  libre- 
ment un  ballot  à  sa  dostin.ition .  Bolletta  di 
transito. 

ACQUIT-PATENT.  V.  Patent. 

ACO  JlTiE,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

ACQUITTER,  v.  a.  Rendre  quitte  ,  libé- 
rer t!e.  dettes.  Pagar  i  debiti ,  liberare  ou  li~ 
bs'ars:  da'debiti  ;  soddisfargli  i  francarsi.  — 
û  ',.  S'acquitter  des  obligations  qu'on  a  à  qucl- 
qa'uu ,  pour  dir?,  les  reconnoitre  par  ses 
services ,  et  gciiéralement ,  en  parlant  des 
devoirs  et  obligations  de  la  vie  ,  et  en  par- 
Im'  da  charge,  d'emploi,  etc.  Sodebicarsi ; 
soddisfare  ,  adempir  ail'obligo  ,  far  il  nostro 
djvere.  —  Acquitter  sa  conscience,  pour 
d.re,  faire  ce  qu'on  croit  être  obligé  de  faire 
en  conscience.  Par  c:i>  che  si  stima  doversi 
fare  in  coscienza.  —  On  dit  .au  ;ju  de  billard, 
s'acquitter  ,  pour  dire  ,  jouer  le  ;ircmiér  coup 
pour  se  mettre  en  passe.  .^ccAft'.ir.f/  V.  ce 
mot.  —  .'(Cquitter,  sign'tie  -lussi  payer,  et 
on  dit  acquitter  un  contr.it ,  une  obligation  , 
c'estpayer  lès  sommes  portées  par  ce  contrat, 
par  cette  obligation  ;  et  l'on  dit  aussi  dans  le 
même  sens  s'acquitter.  Sdebitarsi  ;  pagare  ; 
soddisfare. 

ACRE  ,  s.  f.  Une  mesure  de  terre  ,  conte- 
nant un  arpent  et  demi  ,  ou  environ.  Misura 
di  terra  di  cento  e  sessanta  pertiche.  —  Acre 
s.  m.  7".  de  Comm.  Mannaie  du  Grand-.ilj- 
gol ,  qui  fait  la  somme  de  cent  mille  Roupies. 
Acre. 

ACRE,adi.  de  t.  g.Qui  a  quelque  diose  de 
piquant  ,  de  mordican*  ,  de  corrosif,  etc. 
Acro;  acre;  brusco  ^  ani  arino  i  aspro  ^  cifro  i 

"  ACr'e.VIENT  ,  s.  f.  T.  de  Comm.  Nom 
qu'on  d,>nne  .à  Constantinople  à  des  jie.aux 
de  bccufs  e:  de  vaches ,  qui  sont  aiiporiées 
des  environs  de  la  nwr  noire.  Pelli  crude 
di  Costantinopoli. 

ACRE  r£  ,  s.  f.  Qualité  de  ce  qui  est  acre. 
/ij'ejja  ;  affiena  ;  asprei\a  ;  amareua.  -  fig. 
Avoir  de  l'.ìcieté  dans  riuimcur.  Egli  e  Utt 
nom  aromatico  ;  fantastico  ;  stitico  j  feccia.' 
so;    d'spettuso. 

ACRliJOPHAGE,  adj.  et  s.  de  t.  g.  T. 
d'Hist.  Nom  qu'on  donne  aux  peuples  qui 
se  nourrissent ,  qui  m  ingent  de  sauterelles. 
Acridofagj  ;  che  mangia  locuste. 

ACRI.MONIE  ,  s.  f.  Acreté  ,  il  ne  se  dit 
que  des  humeurs  et  du  sel.  Acrimonie. 

ACRI.MONIEUX  ,  euse  ,  adj.  i;.  deMeit, 
Q  li  est  .icre  ,  mordiq  un*,  AcrIm..nico. 

ACROBATE,  s,  m.  Espèce  de  danseur  de 
corde  chez  les  anciens,  .^/'cjit:  di  ballerino 
da  co'da  presso  gii  antichi. 

ACROiîATlQUE  ,  adj.  T.  d'Archit.  Pre- 
m'er  g,?nre  de  machines  dont  le;  Grecs  se 
servoient  pour  monter  des  fardeaux.  Mac- 
ihine  per  aliar  pesi. 

ACROMATIQUEoa  Achromatique, 
adj.  f.  T.  d'Off 'l"'-  On  nomme  lunettes 
Acromatiques  celles  dont  les  objectils  sont 
formés  de  plusieurs  lentilles  de  différentes 
m  ifières.  Acromatico. 

ACRO.VUON  eu  AcRo.MiUM,  s.  m.  T. 
d'.inat.  C'est  une  apophise  de  l'omopl.ite  , 
produite  par  une  éminence  appelléo  é|dne. 
Aerom'o;  la  sommati  delie  spalle.  Acromion 
du  alohe  d  i  nei.   Spina  del  naso. 

ACRt)XiQU£.  ^'.  Achroniqu?. 

ACROSTICHE,  s.  m.  et  adj.  de  t.  g.  On 
anpeile  ainsi  un  ouvrage  composé  d'autant 
de  vers ,  qu'il  v  a  de  lefres  dans  le  nom  qu^n 
a  pris  pour  sujet  ,  et  dont  chaque  vers  com- 
mence par  une  des  lettres  de  ce  nom  ,  prises 
de   sui'e.   Acrvstico, 

ACROTERES  ,  s.  m.  pi.  Ce  sont  des  es- 
pèces de  Piédestaux  nue  Ton  met  d'esn.ice 
en  espace  dans  les  balustrades  ,  de  mai.ure 
que  les  b.dustres  répondent  sur  le  v.iide,  et 
les  acrotères  sut  le  plein.y<crjfer:o.  -  /._  de 
.lîjr.  Ce  sont  les  promontoires  ou  lieux  éle- 
vés qu'on  voit  de  loin  quand  on  est  sur  mer 


A    e    T 

U  est  peu  en  usage  :  on  "i't  P'i»'ôt  Cap  ,  pro- 
montoire. V. 

ACTE,  5.  ra.  Action  dim  agent,  opéra- 
tion. .■}t!o  ;  nyonc  ;  opcraiionc.  -  I|  se  (t,t 
en  Lexique  par  oppjiition  a  ce  q.i  or.  ap- 
peUa  naissance.  Aay.  -  En  termes  de  mo- 
rale ,  'se  di'  généralement  de  toutes  sortes 
n'ac''oni.  Alla;  aî-'on;  ;  opcrciioni  vinuasJ , 
ir.S-fcnntio  rm.  -  11  se  dit  plus  pirti>:ul:_ere- 
mcntde;  mouvemens  vertueux  q^ie  l'-ime 
prod.iit  auded.^ns  d'elle-même  ,  et  pr!nci;'E- 
lemi.it  de  ceux  qui  regardent  la  Rei^ioi;. 
Acr.2  de  foi,  acte  de  contrition,  etc.  A:ti 
ahi:,  i:toi^c3ntn\iont,  ic.  -  T.  i!c  P  ■f- 
Se  dit  de  tout  ce  qui  se  faitpi;r  le  ministère 
d'i.n  Officier  de  Justice,  soit  en  mgemeiit, 
soit  hors  de  iuscment.  Atto  giuikiih  o  ist-j- 
^miflclalt.  -  t.  d^  Jurisvr.  Se  dit  de  toutes 
les  choses  qui  regardent  la  Just  ce  lorsqu'elU-s 
so.it  rédigées  p.ir  écrit  Atto.  Il  appris  ac:2 
de  sa  com  larition.  Esl!  ha  preso  l'atio  idU 
sua  tomvarta.  Il  .1  été  signé  de  témoins  p.ir- 
dev.-.nt  N  -faire.  £.;.'/  ha  un  atto  segnato  d^i' 
t^stimonj  êavantl  al  Notaio.  -  On  appelle 
act;  sous  sein?  privé,  toute  convention  et 
toute  reconnoissance  passée  entre  des  parti- 
culiers ,  sans  être  revêtu  de_  l'autorité  pub!> 
qiie.  r  On  .-.ppelle  Acte  Ci'pitulaire  ,  unede- 
libéntio.-.  canonique  prise  dans  un  Chapitre 
de  CHanoines  ou  de  Re'igieux.  -  En  termes 
d'Ecole,  se  dit  d'une  dispute  pubhq.'.c  ,  oi 
l'on  soutient  des  thès«.  Dhputa  ;  ili/na  ;  .vìi. 
—  1!  se  dit  aussi  de  chacune  des  parties  prin- 
cisa'ei  dont  une  picce  de  théâtre  est  com- 
pcéî,  et  entre  lesquolles  il  y  a  un  tems  où 
les  Acteurs  ne  paroisscnt  pas.  Iittrmeno.  — 
On  appelle  pièce  d'un  acte  ,  ou  pièce  en  un 
acte ,  une  Comédie  dont  toute  rai:tion  est 
renfermée  dans  un  seul  Acte.  Alto  éi  commi- 
dm  ;  tragedia  ;  dramma.  —  Actes ,  autiluriel, 
se  dit  des  décisions  faites  par  autorité  publi- 
que ,  et  rédigées  dans  des  Registres_publ.es , 
qu'on  av>iîe'le  actes  ptiblics.  Le  decisioni  ;  g/i 
A:t:  e  i  Registri  puhb!':j:!.  -  On  appelle^  les 
Actes  des  Apôtres,  un  livre  Canonique  écrit 
p,-r  S.  Luc, et  contenant  nlusieurs  choses  que 
les  A  jitres  ont  faites.  Gli  Atnd:'Ji  ApostoV. 
ACTEUR  ,  s.  m.  Celui  qui  représente  un 
personnage  dans  une  pièce  de  théâtre.  At' 
tore  du  Commedia.  —  h::.  Celui  qui  a  part  d.-'.ns 
la  con''".'te  ,  dans  l'exécution  de  quelque  af- 
faire. '-Mc;  priicipal  attore.  -  On  le  dit 
aussi  d,ins  le  même  sens  ,  en  parlant  des  par- 
ti-?; de  jeu,  des  parties  de  plaisir.  U  est  fam. 
11  njus  manque  Lin  Acteur.  Ci  manca  un  at- 
tor.- ,  :in  sîuocatjre. 

ACTIF,  is-£,  adi.  Qui  agit  ,  ou  qui  a  la 
ve.-tu  d'agir.  U  se  dit  par  opposition  à  passif. 
A-tlvo  ;  che  agisce  ;  che  ha  foryi  d'operare. 
On  appelle  dettes  actives ,  les  sommes  dont 
on  est  créancier.  Debiti  attivi  ;  credili.  - 
Dettes  passives  ,  les  sommes  dont  on  est 
réhîte-.T.  Debiti.  —  On  dit  ,  en  parlant 
d"v:!cCt!on  :  avoir  voix  active  et  passive  , 
I)our  dire  :  avoir  droit  d'élire  ,  et  d'être 
élu.  Aver  voce  attiva  ,  e  passiva.  —  Actif, 
qui  agit  avec  promptitude ,  avec  force.  At- 
tualo y  attivo  ;  che  ha  attività.  —  Açtissant, 
dilisent ,  laborieux.  Faticoso  ;  laborioso  ; 
oyeroso  ;  attivo  ;  pronto  ;  spedito.  —  On  ap- 
pe'le  ,  en  matière  de  dévotion  ,  vie  active  , 
celie  qui  consiste  dans  les  actions  extérieures 
de  piété  ,  par  opposition  à  la  vie  contem- 
fîTitive  ,  qui  consiste  dans  les  senti;nens  et 
dans  les  affections  de  l'ame.  Vita  a 'tira.  - 
Actif,  Terme  de  Gramm.  Se  dit  des  verbes 
qui  veulent  être  suivis  d'un  substantif  ,  ser- 
vant à  exprimer  le  terme  de  l'action  signi- 
fiée par  1;  verbe.  Attivo.  Il  se  dit  aussi  de 
certai.ns  adjectifs  verbaux  qui  marquent  quel- 
que action.  Attivo  ;  che  ha  significaiione 
attiva. 

ACTION  ,  s.  f.  L'opération  de  chaque 
agent.  Anione.  Il  se  dit  généralement  de  tout 
ce  qu'on  lait  par  r  ipport  à  la  morjle.  Axio- 
ns :  ■■pera;^  operazione;  atto  ;  fatto.  —  D'un 
e  imbat_,  d'une  rencontre  entre  destrout.es. 
Fatto  d'a'me  ;  ^u^a  :  battaglia  ;  giornata  ; 
cmnbsttinunto.    —    Pour  marquer   la  véhé 


ADA 

mer.ce  la  chaleur  à  dire ,  ou  à  faire  ([uel-  1 
que  chose  ,  et  particulièrement  ce  qui  re- 
garde la  contenance  ,  le  mouvement  du  corps, 
et  les  gestes  de  l'Orateur.  Gesto  ;  vivacità  ; 
calore  i  brio  ;  dislnvohitra  ;  fioco.  —  Etre 
en  attioui  être  en  mouvement,  se  remuer  , 
s'agiter  souvent.  Esser  sempre  in  moto  ;  non 
i'tar  mai  frrno.  Se  dit  aussi  d'un  discou.-s 
public  ,  comme  est  un  sermon  ,  une  ha- 
rangue ,  un  plaidoyer  ;  mais  en  ce  sens  il 
vieillit.  Discorso  ;  dìccii  ;  arì'tga  ;  ragiona- 
m:nto  f  etc.  —  D'une  demande  ,  d'une  pour- 
suite en  justice,  .i-^.one  ;  dtinatda  fatti  in 
giud\lo.  —  terne  Ji  Poesie.  Principal  évé- 
ne:n,-nt  qui  fàitle  sujet  d'une  piece  de  théâ- 
tre ,  ou  d'un  poème  épique.  Anione.  —  En 
parlant  de  quelques  anciens  Conciles  ,  l'on 
appelle  Action  ,  ce  q.ie  d.tns  lïs  derniers  on 
;;ppe!!e  Ses';ion.  V.  -  Il  se  dit  aussi  de  la 
somme  , qu'on  a  mise  dans  une  compagnie 
de  commerce  ,  eu  dans  q-'.o!qu'atjtre  soc'.é:é 
utile  ,  et  à  proportion  de  laquelle  on  doit 
avoir  part  au  pr.jtit  général  de  la  même 
société.  Ayone.  -  Action  de  grâces.  V.  Re- 
mercîmeiu. 

ACTIO.VNAUE,  s.  m.  Ceki'i  qui  a  ime 
ou  pui.ieupi  actions  dini  une  compagnie  dL^ 
comtierce.  Aûonario. 

ACnOV.NE  ,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

ACTION'.NER,  v.  a.  Tcrtxe  de  Pratirie. 
.Agir  contre  quc'q.i'jn  en  Juitice  ,  intenter 
action  contre  lui.  Il  vieillit.  Chiamar  in  giu- 
dr.io;  int:rtaruna  lit:. 

ACTIVEMENT,  adv.  Il  n'est  guère  en 
Uidg-i  qu'en  Grémmttire.  On  le  dit  o'un  ver- 
b'  n?UTe  qu'on  emploie  dans  une  signi- 
fication active.  Attivamente  ;  in  significa- 
Ttor.c  attiva. 

ACTIVITÉ,  s.  f.  Facul'é  active.  Vertu 
d'.Tgir.  Attività.  —  fi^.  Diligence  ,  prompti- 
tude ,  vivacité  dans  l'action  ,  dans  le  travail. 
Attività  ;  fuoco  ;   destre^a  ;  pronte^a  ,  vi- 

ACTRICE  ,  s.  f.  Celle  qui  représente  un 
personnage  dans  une   pièce   de  théâtre.  At- 

ACTUEL  ,  ELLE  ,  adj.  Eff.-ctif  ,  réel. 
Vero  ;  reale  ;  effettivo  ;  attuale.  —  Présent. 
Atrual:  ;  presente  j  presentanto.  —  Il  se  dit 
dans  le  style  didactique  ,  en  différentes 
phrases  ,  et  par  opposition  à  diverses  ciio- 
ses  ;  ainsi  ;  chaleur  actuelle  ,  par  opposi- 
tion  à   chaleur  en  puissance.  Caior  attuale, 

—  Intention  actuelle  ,  par  opposition  a  vir- 
tuelle. Ir.';n;(on  arrvj'i.  -  Grâce  actuelle  , 
par  onno'i-ion  .i  habituelle.   Gra^'a   attuale. 

-  Péché  actuel  ,  p-r  opposition  à  péché 
originel.    Pecchilo  attuale. 

ACTUELLEMEMT  ,  adv.  Présentement. 
Ora  ;  di  presente  ;  al  presente  j  attual- 
mente. 

ACUDIA  ,  s.  m.  Terme  d'Hist.  Nat.  In- 
sfcte  volant  et  lumineux  de  l'Amérique  , 
'u  genre  des  Sc.-.r3bées  ,  dont  les  indiens 
tî  servent ,  dit-on  ,  pour  s'éclairer  pendant 
la  nuit.  Acudia  ,  o  Lucciola  .  scarabeo  dell' 
A^er:ca. 

ACU.<NIER  ,  s.  m.  Terme  de  Butan. 
Cornoui'ln.  V. 

ACUTANGLE,  adj.  Terme  de  Géom.  Il 
se  dit  d'un  trian:;le  qui  a  ses  trois  an<les 
aigus.  On  l'appella  aussi  Oxisone.  Acu\!an- 
golo.  ^ 

AD.ÏQUAT,  V.  et  écrivez  Adéquat. 
_ADAGE  ,    s.   f.  Proverbe.    Il   n'a   guère 
d'usage  qu'en  plaisanterie  ,    et    dans     cette 
phrase  :  on  dit  en  commun  adage.   Prover- 
bio ;  adagio.-  ' 

AD.AGlO  ,  adv.  Tc-toc  de  Mus.  Qui  se 
met  à  la  tâ'e  d'un  air  ,  pour  marquer  que 
cet  air  doit  être  joué  d'un  mouve:i>ent  lent , 
mai;  moins  lent  cependant  que  ie  mouve- 
ment indiqué  par  Largo.  Adagio. 

AD.\LO.t{  ,  Terme  Arabe  employé  par 
quelque;  Marins  ,  pour  désigner  le  vent 
d'Oueit;  par  d'autres  ,  pour  le  Sud-ouest  ; 
quelques-uns  même  s'en  servent  pour  le 
Norn-ouest.  V.  ces  mjt;. 

ADAMIQUE  ,  adj.  Terme  d'Htst.  Nat 


ADE  ij 

On  appelle  Terre  Adamique  la  vase  ou  le 
limon  salé  ,  gluant  ,  inucilagineux  ,  que 
laissent  les  eaux  de  la  mer  sur  les  lieux 
dont  elle  se  retire  ,   à  son  reflux.  Terra  ad^.. 

ÀDANE,  s.  m.  Terme  d'Histoire  Nat. 
Poiss;  n  qui  ne  se  trouve  que  dans  le  Pô.  Il 
a  la  tête  fort  grosse  ,  les  yeux  petits ,  la  bou- 
cl'.e  ouverte  ,  grande  et  ronde  ;  il  n'a  point 
de  dents.  Ce  poisson  seroit  assez  ressem- 
blant à  l'Esturgeon  ,  sur-tout  pir  ses  gra.-.- 
des  écailles  ;  mais  il  les  quitte  avec  le  tems. 
Adello  ou  Adcno. 

ADAITATION,  s.  f.  Action  d'adapter. 
1!  n'est  guère  en  usage.  Adattamento  ;  acco- 
madamen'o  ;  aggiustamento  ;  adatta^fune, 
ADAPTE  ,  EE  ,  part.  V.  le  verbe. 
ADAPTER  ,  V.  a.  A)>pliquer  ,  ajuster 
une  chose  .i  une  au're.  Adattare  i  aecomo* 
dare  ;  aggiustare  una  cosa  ad  un'altra.  — 
Il  se  dit  aussi  de  l'application  qu'on  fait  d'uà 
mot ,  d'un  passage  à  une  personne  ,  a  un  su- 
jet. Applicare  ;  adattare  j  far  un'  applica-. 
liane. 

ApAR,  s.  m.  Terme  d'Hlst.  Eccl.  Le 
douzième  moi;  de  l'.mnée  Ecclésiastique  , 
et  le  sixième  de  l'année  civile  chez  Ics  Juifs. 
Adar.  —  C'étoit  aussi  une  monnoie  ,  dont 
la  Vulgate  fait  mention,  Adar. 

ADÀRÇE  ,  s.  f.  Terme  d'Histoire  Nat. 
Espèce  d'écume  qtn  s'entendre  dans  les  lieux 
marécageux  ,  qui  s'attache  à  l'herbe  et  aux 
roseaux  ,  et  qui  devient  dure  dans  les  tems 
secs,  .i.tarce. 

AD.VtilGF.  ,  s.  m.  Terme  de  Chimie.  Sel 
ammoniac.  Sale  ammonicco. 

ADARME,  s.  m.  Terme  de  Comm.  ?ctk 
poids  d'Espagne,  dent  on  se  sert  dans  l'Amé- 
rique EM>arnole.  Ada.mo. 

ADARTiCULATIO.-^.s.  f.  Terme  d'Anat. 
Arthrodie.  V. 

AD.ATAIS,  s.  m.  T.  de  Comm.  Nom  qu'on 
donne  à  des  mousselines  qui  viennent  des 
Indes  Orientales.  Les  plus  beaux  se  font  à 
Beneale.  Musolina  dell'  lidie  cosi  detta. 

ADDÎCTION,  s.  m.  T.  de  Jurjspr.  Dans 
la  Loi  Kom.iine,  c'est  l'action  de  faire  passer 
ou  de  transférer  des  biens  à  un  autre,  soit 
par  Sentence  d'une  cause  ,  soit  par  voie  de 
vente  à  celui  qui  en  offre  le  plus.  Assegna- 
l'one  ;  ar:^iuJica-!tone. 

ADDinON.  s.  f.  Ce  qui  est  ajouté  à 
quelque  chose.  Addtitore;  giunta;  aggiunta, 
~  T.  de  Prat,  Informer  par  addition,  c'est 
ajouter  une  nouvelle  information  à  la  |ire- 
mière.  ïnfjrrnar  fer  ad.'.i-{ione.  -  Addition: 
h  prem'e-e  règle  d'Arithmétique ,  qui  apprend 
.1  ajouter  ensemble  plusieurs  nombres.  L'ad- 
di^ione  i  il  sommare.  On  dit ,  faire  un  addi- 
tion ,  pour  dire  ,  pratiquer  ce  que  la  règle 
d'addition  enseigne.  Sommare  ;  far  l' addi- 
Xione.  —  A'Iditions  ,  au  pi.  T.  d'impr.  Les 
petites  notes  ou  annonce;  que  l'on  place 
tî'ielquefois  à  la  marge  d'une  page  imur'mée. 
Note  in  mn-gine  o  d<.l  m.trginc  d'un  libro. 
ADDITIONNÉ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 
ADDITIONNER,  V.  a. De  plusieurs  som- 
mes  n'en  f.iire  qu'une  ;  mettre  plusieurs 
I  nombres  ensemble  pour  en  savoir  le  to;al. 
Sommare  ;  far  in'addixione. 

ADDUCTEUR  ,  s.  m.  T.  d'Anat.  Nom 
oui  se  donne  ,a  d'fférens  muscles  ,  dont  la 
foncti.Mi  est  de  mouvoir  en-dedans  les  par- 
ties auxquelles  ils  sont  attachés.  Adduttore, 
L'adducteur  de  l'œil.  Il  bihitore  ,  o  l'addut- 
tore dell'  occhio.  —  Il  est  aussi  adj.  Les' 
musc'e;  adducteurs.  /  muscoli  adduttori. 

ADUCTION  ,  s.  f.  1 .  d'Anat.  L'action 
par  laquelle  les  muscles  adducteurs  appro- 
chent une  partie  d'un  plan  qu'ils  supposent 
diviser  le  corps  hurnam  dans  toute  sa  lon- 
gueur en  deux  parties  égales  et  symmétri- 
ques ,  ou  de  quelqu'autre  partie  avec  laquelle 
ils  les  romt^.-rent.  Adlut'one. 

ADEMVTION  ,  s.  f.  T.  de  Droit.  Révo- 
cation <l'un  privilège  ,    d'une   donation  ,  om 
autre  ac*e  sembl.ib'e.  Aden^ione  i  rivoca^ionc 
d'un  yi^'iler.io  ,  d'una  dorarrone  .  ec. 
ADE'NOGRAPHIE .  s.  f. T,  d'Anat.  Des 


14  ADI 

criptian  ^n  Glandes.  jiJenoffrjfij , 

AUfNOlDKi  ,  jdj.pl.  T.d'Ar.:,t.Ghn. 
duiciix  ,  fi.iiui'tormes  ,  épitlietes  que  l'on 
donne  a.i\  fro^Xìtes.  Âdenoideoigl^iniiuUiso. 

ADÉi\CìLOGlE,  s.  f.  T.  de  Médecine. 
Partie  de  rAn.itomie  qui  trsite  de>  glandes. 
AJcnologÌJ  ;  irattaiti  delti  fUnJu'c, 

AOKN0-"HA.'U.MGY£N  ,  m].  pris  subst. 
T.  d'Alai.  Nom  d'une  paire  de  muiclcs  qui 
sont  fornuSs  por  un  p.iqiict  de  fibres  qui  se 
détache  de  l.i  glande  Thyroiile,  et  s'unit  de 
choque  côté  avec  les  fhyro-pharyngiens. 
Adtnof.tnnsec, 

ADE'NOS,  s.  m.  T.  de  Comm.  Beau  co- 
ton qui  vient  d'Alep.  Cotoni  d'Alcppa. 

ADE'.VOTO.VUE,  s.  t.  /  •  d'Anat.  La  dls- 
sectton  dis  gl.iiule».   Adenotomi*, 

ADEN  r ,  s.  m.  T.  de  Cha-f.  et  M.-tinis.  As- 
semblage de  Charpenterie  ou  de  .M^nurserie  , 
fait  avec  des  entailles  q.ii_  ont  la  torm^  dj 
dents.  On  donne  quelqiiJlois  ce  no.ii  j  des 
mortaises ,  qui  ont  la  mcmc  ii.^ure  ;  et  l'on 
dit ,  mortaises  assemblées  en  adent.  Intac- 
catura a  dente  ,  o  a  deme  in  te-^o. 

ADENTER,  v.  a.  'lre\^ux.  T.  bas  qui 
n'est  en  usage  que  parmi  le  peuple.  Ren- 
verser,  jeter  par  terre.  Rovesciare  ;  gettar 
ver  terra. 

ADEPTE,  s.  m.  Celui  qui  est  initié  dans 
les  mystères  d'une  secte  ou  d'une  science.  Il 
se  dit  particulièrement  de  ceux  qui  croient 
être  parvenus  au  grand  œuvre.  Adetto;  ini- 
liato. . 

ADEQUAT  ,  TE,  adi.  T.  de  Los;.,u:.En- 
tier  ,  plein  ,  parfait  ,  total.  L'objet  adéquat 
d'une  science,  est  la  complession  de  ses  deux 
objets  matériel  et  formel  ;  l'idée  adéquate 
d'une  chose  ,  est  l'idée  juste  et  parfaite  qu'on 
a  de  cette  choie.  Âden:ifto  ;  perfetto  ;  glustj, 

ADEX TRE' ,  ÉE  ,  adj.  T.  de  Blason.  Il  se 
dit  des  pièces  qui  en  ont  une  autre  à  leur 
droite.  Addestrato. 

ADHE'RENCE,  s.  f.  Union  d'une  chose  à 
une  ;i\\tte.  Aderenza  ^  congiunzione '^  unione\ 
appisliamento  ;  accostamento.  —  fis;.  Attache- 
ment à  un  m.iuvais  parti ,  à  une  mauvaise 


CI 


Ade> 


ADHÉRE.NT  ,  s.  m.  Qui  est  attaché  à 
quelque  erreur  ,  qui  est  du  sentiment ,  du 
parti  de  quelqu'un.  En  ce  sens,  il  ne  se  dit 
ordinairement  qu'au  jjlunel  et  en   mauvaise 

Îiart.  Il  fut  condamne  avec  ses  adhérens  et 
auteurs.  Fu  condannato  co*  suoi  aderenti  e 
fauto  i. 

ADHÉRENT,  f.ste  ,  .idj.  Qui  tient  fort , 
qui  est  attaché  a  quelque  chose,  .^frjcc.i/o; 
appicciato  \  giunto i  congiunto  )  ttnito, 

ADHR'RER  ,  v.  n.  Etre  attaché  a  quelque 
chose  ,  centro  quelque  chj^-i.Eiserattacato; 
unito  ;  Cons'iintu  ;  appicciato  ;  appiastrato, 
—  (ig.  Etre  du  sentiment  ou  du  parti  de  quel- 
qu'im.  A.ierlre  ,  seguitar  una  pai-te;  accostar- 
visi  i  inchinarvisl  ;  abbracciar  il  partito  dt  ... 
favorirlo.  —  T.  de  l'rat.  Confirmer  un  pre- 
mier acte  par  un  subséquent  ,.intt.rjcter_  une 
nouvelle  ap''el!-tion,  en  adhérant  à  la'pre- 
m!ire.  Kat'fieare;  confermare  con  nuovo  atto 
le  prim-  istanie. 

ADHÉSION  ,  s.  f.  Union  ,  jonction.  Cnn- 
S'un^ione;  unione  \  accostum:nto  \  apptgl:a- 
mento.  -  Cesì  aussi  l'action  tradtiérer;  et  cu 
ce  sen;,  il  se  dit  principaleinent  d'un  acte, 
pai  Icqticl  une  i^uissaiico  adhère  à  un  traité 
qui  lui  est  proposé.  Acconsentimento\  confer- 
maùom  ;  ratijica\ìone  ;  raiijìcamento.  Acte 
d'aflhési.m  ;  adhéiion  au  traité. 

AD-HONOl<KS,  itVoi  emprunté  du  Latin. 
Il  se  d:t  de  ceux  qui  sont  décorés  d'un  ti- 
tre sans  en  f.ùre  les  fonctions ,  ou  sans  en 
avoir  les  appointemens. /'er/'pMri: ,  et  plus 
communémciii  un  dit  aussi  en  Itolie.  Ad 
honorem. 

ADJACENT.  ENTF.,  a-.'i.  Qui  c<t  situé 
auprès  f  qui  esc  aux  environs.  Adjacente  ; 
vicino, 

ADIANTE  ,  s.  m.  Plante  capilhirf.  Elle 
croît  contre  les  murailles  et  dans  ics  ct'^vjs-- 
sei  des  vieux  édifices.  Elle  est  souvcriine 
dansles  maux  de  ^wiimt.Adtdnto;  capelvenere. 


ADJ 

ADIAPHORE  ,  s.  m.  T.  de  Ciiimie.  Esprit 
de  tartre.  Spirito  di  tartaro, 

ADJtCl'lf ,  adj.  m.  T.  de  Cramin.  Se  dit 
des  noms  que  l'on  joitils  aux  substantifs,  pour 
en  mar.juer  la  ciAiUti.  Addiettvo,  aggettivo. 

ADJEC  nON  ,  s.  f.  T.  Dogma:.  Addi- 
tion ,  jjuccion  de  quelque  chose  a  un  autre. 

AD.IE'cflVE.UENr ',  adv.    En    manière 
d'adjectif.    Aggiiiettivamenie  ;  a  modo  d' 
gettito, 

ADIEU.  Sorte  d'adverbe ,  dont  on  se  sert 
en  prenant  consé  les  uns  des  autres. /lif./ia. 
—  hg.  Dire  adieu  au  monde,  .tux  plaisirs, 
etc.  y  renoncer.  Dir  addio  ,  rinunciare,  vol- 
tar le  spalle  al  mondo  ,  ai  piaceri  ,  ili  diletti 
del  secolo,  ec. 

ADI£U  ,  s.  m.  Adieux  au  pi.  Un  éternel 
adieu.  Un  eterno  addio.  Le  dernier  adieu. 
//  congedo  cstrsmo  ;  gli  ultimi  amplessi  ;  ti 
concedo  d'  partenza.  Les  adieux  furent  ten- 
dres. L'ultimo  amplesso,  l'  ultimo  addio  fu 
molto  tenero  ,  molto  ajfcttuoso.  Adieu  tout, 
adv.  T.  de  Tireurs  d'or.  Pour  avertir  ceux 
qui  tournent  le  moulinet  ,  que  la  main  est 
placJc  siirement ,  et  qu'ils  n'ont  qu'à  agir. 
l'oda  ,  ou  Andate, 

ADIEU-VA  ,  i'.  de  Mar,  On  s'en  sert 
lorsque  void.int  faire  changer  de  route  au 
vaisse.iu ,  on  en  avertit  l'équipage  pour  qu'il 
se  tienne  prêt  à  obéir  au  comaiandemeut. 
Lesti  a  aitar  di  boralo  ;  or^a  alla  banda, 

AOIMIAN,  s.  m.  T.  de  Flenristi.  Tulipe 
Amarantlie  panaché  de  rouge  et  d'un  blanc 
de  lait,    tulipano  amarantino. 

ADJOi.NDi<E,  V.  a.  Joindre  avec.  line 
se  dit  que  des  personnes,  lorsq.i'on  enjoint 
une  ou  plusietirs  à  une  autre  pour  avoir 
soin  de  quelque  atfaire.  Aggiungere  ;  dar  un 
ajgiunio  ,   un  compagno  ,  un  socio. 

ADJOINT,  inrE,  part.  V.  le  verbe. 

ADJOINT,  s.  m.  Cekii  qu'on  prend  pour 
assister  .1  une  procédure,  à  un  jugcnieut.  O'n 
agi^iuiito,  —  C'est  aussi  le  nom  qu'on  donne 
à  l'Offi.ier  étubli  pour  aider  au  principal 
Oir'icier  dans  les  choses  de  sa  ch.irge ,  et  pour 
la  remplir  en  son  absence.  Aggiunto;  luogo- 
tenente. -  Adjoints  ,  au  pi.  T.  de  Rketor.  Ce 
sont  les  circo.Tsîances  d'une  chose  ,  et  sont 
au  nombre  de  si\>l.  L'autetir  ,  le  fait  ,  le 
lieu,  les  secours ,  le  pourquoi,  le  comment, 
le   tem;.  C,rcost.m\e;  aggiunti. 

ADJ0.\CT10.\  ,  s.  f  r.  de  Palais.  Jonc- 
tion  d'une  personne  à  un  autre.  Aggi.inta. 

ADIPEUX  ,  EUS£,  adj.  T.  d'A>i.u.  Il  se 
dit  de  certains  vaisseaux  et  de  certaines 
membranes  qui  se  distribuent  à  la  graisse. 
Adiposo,, 

ADIRE ,  ÉF.,  part,  et  adj.  V.  son  verbe. 

ADIRER,  V.  a.  Perdra,  ég-irer.  V. 
.  ADiriON,  s.  f.  T.  de  Juri-.pr.  Accepta, 
tfou  d'un  Jicritage.  L' adizione  d' una  ereditai 
lo  cntr.irnc  al  possesso. 

ADJUDA.N'T  ,  s.  m.  Aide  q.ii  est  sous  un 
autre  ,  pour  l'aider  dans  ses  fonctions.  P 
s'em'iloie,  en  parl.int  d'Officiers  éirangers, 
au  Civil  et  au  Militaire.  Aiutante. 
.  ADJ  UDICA  PAIRE  ,  s.  m.  et  f.  Celui  ou 
ce'le  .1   qui  on  S'iju^e.  Aggiudicatario. 

ADJUDK:Allt,'ivi.,adj.  T.  de  l'ai.  Se 
dit  d'un  Arrêt  ou  d'une  Sentence  qui  )iorte 
adjudicati.  n  au  profit  du  plus  otVrant ,  d'un 
bien  vendu  par  autorité' de  Justice,  ou  qui 
défère  au  moins  dem.indant  une  entreprise 
de  travaux  ordonnés  judiciairement,  i'entenia 
d'  aggiudicazione. 

ADJUDICATION,  s.  f.  Acte  de  Justice, 
par  lequel  on  adjuge  de  vive  voix  ,  ou  par 
écrit.  Àgi,iiidlcaùone, 

ADr/E  ,  s.  in.  T.  d'Hist,  na:.  Animal 
d'Aitirpie,  qu'on  dit  être  de  la  grandeur  d» 
renard  et  aussi  fin  que  \ui.  Animale  Aiirieano 
della  grotsewa  d'ina  volpe,  ed  astuto  egual- 
mente, —  On  donne  encore  _  ce  noni  en 
Espagne  à  une  espèce  de  petits  ciiicns  de 
B-rh  irie.  Cane  barbino. 

ADIUCF:  ,  Ì.E,  part,  et  adj.  'V.  lo  verbe. 

ADJUfiER  ,  V.  a.  Déclarer  en  pigement 
qti'uiie  chose  contestée  entre  deux  parties , 


A    D    M 

appartient  de  droit  à  l'une  des  deux.  Agglu* 
dicare  i  assegnar  per  Senten\a.  —  Attribuer, 
délivrer  a  quelqi'un  par  autorité  de  Justice 
un  bien  ,  meuble  ou  immeuble,  qui  se  vend 
a  l'enchère.   Asghidicare;  dcUbirare. 

ADJURATION ,  s.  f.  Formule  dont  l'F.glIse 
se  sert  dans  les  e%<>Xi:imei.  Scongiuro  i  scon- 
giuram^nto. 

ADJURE',  part.  V.  son  verbe. 

ADJUlîEii  ,  V.  a.  Commander,  au  nom 
de  Dieu,  de  faire  ou  de  dire  quelque  chose. 
J    "f   tl'usage    que    dans    les    exorcismes. 

ADJUTORIUM  ,  s.  m.  T.  d'.inat.  C'est 
e  nom  qu'on  donne  à  l'os  du  bras ,  ou  à 
lhuin?rus.  Aiatono, 

AD.VIETTRE,  v.  a.  Recevoir  à  la  parti- 
cipation de  quelque  avantai^e.  Ammettere  ; 
ricevere,  —  Trouver  juste  ,  raisonnable,  re- 
connoître  pour  véritable.  Ammettere  ;  a'p- 
provare,    -   Consentir,  V. 

ADMINICULh,  s.  m.  T.  de  Prat.  Ce  qui 
aide  à  faire  preuve  d.ins  une  affaire  civile 
ou  criminelle.  Ammlnicolo  ;  appoggio.  -  T. 
de  Méd.  Tout  ce  qui  peut  servir  à  ïiciliter  le 
bon  effet  d'un  remède.  Ajuto;  sollievo  ;  am- 
mintcolo, 

AD.MINISTRATEUR,  trice  ,  s.  Celui 
ou  celle  qui  régit  les  biens  d'une  Commu- 
nauté ,  d'un  Hi5pital.  Amministratore  ;  diret- 
tore; economo;  ministro;  ministratricc  :  eco- 
noma, -  En  parlant  des  Etats  possèdes  par 
d'vers  Princes  d'Allemagne  ,  s',  dit  de  Celui 
qui  pendant  la  minorité  du  Prince  ,  a  le  gou- 
vernement de  l'Etat.  Governatore  ;  amminis- 
tratore. —  Il  se  dit  aussi  de  quelques  Princes 
d'Allemagne  qui  tiennent  des  Evèchés  Lu- 
thériens ,  réunis  à  leur  Souveraineté.  Am- 
ministratore. 

ADMINISTRATION  ,  s.  f.  Gouverne- 
ment ,  direction  ,  conduite.  Amministra- 
lione  ;  governo  ;  maneggio  ;  Condotta.  —  L'ad- 
ministration de  la  Justice  ,  c'est  l'exercice 
de  la  Justice  avec  autorité  publique.  L'ammi- 
nlstra-^ione  della  Giustìzia.  —  L'administra- 
tion des  Sacremens.  L'action  de  les  conférer. 
L' amministra-none  de'  Sacramenti. 

ADMINIS  VRATRICE  ,  s.  f .  Celle  qui  gou- 
verne, qui  régit,  qui  a  soin,  qui  administre, 
Amminisfatrice ,.  economa. 

AD.MINISTRE  ,  ée  ,  p?rt.  V.  son  verbe. 

ADMINISTRER  ,  v.  a.  Gouverner  ,  régir. 
Airm'nistrare  ;  reggere  ;  governare  ;  aver  il 
manegijio  ,  la  direùone  ,  la  condotta  di . .  .  ec, 
-  Administrer  la  Justice,  rendre  h  Justice. 
Amministrar  la  grusû:ia.  —  Administrer  les 
Sacremens ,  co.iiércr  les  Sacremens.  Ammi- 
nistrare i  Sacramenti,  —  T.  de  Prat.  Admi- 
nistrer des  rémoins  ,  des  titres  ,  des  preu- 
ve, ,  c'est  fournir  des  témoins,  etc.  Ammi- 
nistrare ,  somm'misrare  ;  produrre  testìmonj  , 

ADiVIIRABLE,  adi.  de  t.  g.., Qui  attire 
l'admiration.  Ammirabile  ;  mirabile  ;  maravi- 
glialo ;  strpeniio;  d:gno  di  maraviglia,  —  On 
dit  dans  le  style  fam.  qu'un  homme  est  ad- 
mirable, que  ce  qu'il  dit,  que  ce  qu'il  fait, 
est  admirable  ,  pour  dire  ,  qu'on  est  surpris, 
de  ce  qu'il  dit  ,  de  ce  qu'il  fait.  Egli  è 
ammirabile  ,  stupendo  ,  prud'gioso,  —  Admi- 
rable ,  adj.  Se  dit  do  cerì.inies  pierres  sels, 
etc.  factice  ,  ou  composition  chimiques  et 
médicinales.  Mi'ahilc. 

ADMIRABLEMENT,  adv. Excellemment, 
fort  bien  ,  d'une  minière  .admirable.  Mira- 
bilmen'e  ;  ma''avigliosameitte  ;  stupendamente  ; 
prodigiotaminie. 

ADMIRATEUR ,  TUtCE ,  s.  m.  et  f.  Celui, 
celle  qui  admire,  ou  q.ii  a  coutume  d'admi- 
rer. Am'niratore;  ammiratrice. 

AD.MIRATIF  ,  IVE  ,  adj., Il  n'a  , guère 
d'uï.ige  qu'en  ces  phrases  ;  point  admiratif, 
particule  admirative.  On  appelle  point  .nd- 
miratif,  une  ponctuation,  qui  sert  à  faire 
connoîtrc  qu'il  y  a  exclamation  et  admira- 
tion dans  le  dis'cours.  Et  particule  admira- 
tive ,  une  particule  qu'on  emploie  aussi  .t 
marquer  de  l'admiration.  Ammirativo  ;  d'am- 
mira\ionc. 


ADO 

ADMIRATION  ,  s.  f.  Sentiment  de  celii! 
oui  re^Jif^e  Line  chose  comme  merveilleuse 
oans  son  genre.  Ammirj-{tonc  i  stupore  ;  mu^ 
raviglia  i   soryns^  ;  ammiramcntù  j  jnaravi' 

AOMIKE,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

ADMlKtK ,  V.  a.  Considérer  avec  surprise, 
avec  étonnement  ce  qui  paroit  msrveiiieux. 
Ammirare  ;  mar.ivislUrst ,  stupirsi  ;  gii.vdar 
ton  ammiruuoni:  \  venerare  \  restare  stupito, 
o  sorpreso.  —  11  se  dit  aussi  de  la  surprise 
que  cause  ce  qui  paroit  extrême  ,  excessif 
ilans  son  ideare.  £sser  attonito  ;  stupirsi  , 
maravigliarsi  della  sciocel:c{{a  desi'  uimini, 
dell'  accecamento  d'alcuni,  ce.  -  S'jJmirer, 
V.  r.  IV.ch-  Avoir  de  l'admirution  pour  soi- 
mème.  Credeisi  degno  d'ammirayone  ;  sti- 
marsi di  soverchio. 

AÛM1S,  ISE,  part.  V.  Ad.nettre. 

AUMIbilBLE,  adi-  de  t.  g.  Vabble  re- 
cevable,  qui  peut  être  admis.  Ricevibile  ;  am- 
missibile ;   .iceaabik. 

AUMUòlON.s.  f.  Action  p.ir  laquelle  on 
est  admis.  Ammissione  i  l'ammettere  ;  riee- 
Vlìnentu. 

ADMITTATUK,  s.  m.  Trévoux.  Mot  latin 
passé  en  usage  pârmis  les  Ecclésiastiques  ;  bil- 
let qu'on  donne  àceux  qui  aspirent  aux  Or- 
dres jpour  marq.ier  qu'ils  sont  capables  d'être 
reçus.  Approvva{r^ne.  —  On  s'en  sert  aussi 
tlaiiS  quelques   Universités.  Accettarione. 

ADMUDIAÏEUK,    V.  Amodiateur. 

AlJMODlAilUN,  V.  Amodiation. 

ADMuUlSiR,,  V.  Amodier. 

ADiMONEiÉ  ,  s.  in.  Act:cn  d'Admoné- 
ter.    Ammoniyone  ;  monizione;  correzione. 

AD.\10Nt.lE,  £E,  part.   V.  le  verbe. 

AU.MONETER.v.  a.  T.  de  Pratique.C'est 
lorsqu'un  particulier  ayant  manqué  en  quel- 
que chose  ,  qui  ne  mente  pas  une  grande 
puni'.ion  ,  le  juge  le  mande  pour  lui  f;.ire  quel- 

3ae  remonir^nce  k  huis  clos ,  avec  défense 
e  réc  diver.  Ammonrre  ;  monire  ;  corregsere. 
ADMONHEUR,  s.    m.   Trévoux.   Celui 

3ui..vertit  ,  qui  donne  avis  ;  quireprend  avec 
ouceur.  Es|>èce  de  surveillant.  Ammonitore, 
Correttore  ;  che  corregge. 

ADMONITION  ,  s.  f.  Action  d'admoné- 
tor  ,  avertissement.  Ammonizione  ì  ammo- 
nit^ijne  ;  moniuone  j  ammonimento  :  avviso  ; 


qui  avertit ,  qui  reprend  amiablement.  Am- 
rnon:trice.  —  Les  hiles  de  la  Congrégation  de 
St.  Joseph  donnent  ce  nom  à  leur  Supérieu- 
re. Ammonitrice;  b.idessa. 

ADOLESCENCE,  s.  f.  L'âge  qui  est  de- 
puis la  puberté  jusqu'à  la  majorité,  c'est-à- 
flire ,  depuis  qu.itorze  ans  jusqu'à  vingt-cinq. 
11  ne  se  dit  guère  que  des  garçons.  Adoles- 
««;a;  giovmena. 

ADOLESCENT,  s.  m.  Jeune  garçon.  Il 
ne  se  dit  giicre  qu'en  plaisantant.  .,4</»/ej««fs; 
giovine  :  iti^.vinetio. 

ADONinE,  s.  f.    T.  Botan.  V.  Adonis, 

ADONIEN  ,  ADONIQVE  ,  adj.  Il  se  dit 
d'un  vers  composé  d'un  tUctile  et  d'un  spon- 
dée. Le  dernier  vers  des  str^plies  en  vers 
sa|.*'qii.;s  ,  est  Adonien.  ..irfvi/zico. 

ADONIS,  s.  m.  Adonide,  rougeote,ru- 
bisso  ,  syn.  Plante  qui  approche  de  la  renon- 
cule ,  et  qui  vient  dans  les  bleds.  Pîanterclla 
simile  al  r.mtineolo  ,  che  cresce  nelle  bi.ide. 
—  11  se  dit  aMSsi  d'un  garçon  extrêmement 
be.iu.  C'est  un  Adonis. 

ADONISE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ADUNLSER ,  v.  a.  et  plus  souvent  r.  Il  est 
fam.  et  ne  se  dit  qu'en  parlant  nu  trop  grand 
sein  que  (;rend  un  homme  de  s'ajuster  pour 
paroître  plus  jeune  tt  plus  beau.  Animarsi; 
assettarsi  to.i  grande  studio  ,  con  soverchia 
tijfettaxior.e. 

ADONNK  ,  ÉE  ,  p.-irt.  et  adj.  V.  le  verbe. 

ADONNER  ,  S'ADONNER  ,  Il  ne  s'em- 
ploie q.i'a.i  récipro'-j.te.  Se  tilaire  particidière- 
inent  à  quelque  chos?,  s'y  apjjliquer  avec 
chaleur.  .j(/./<irj/ ;  applicarsi  con  calore;  at- 
taccarsi ;  darsi  del  tutta.  —  S'adonner  à  un 
lieu ,  à  une  personne  ,  signifie  Fréquenter. 


ADO 

V.  —  S'adonner  se  dit  aussi  en  parlant  de  che- 
min. Ainsi  on  dit  ,  je  vous  prie  de  passer 
chez  moi ,  si  votre  chemin  s'y  adonne  ,  pour 
dire  ,  si  c'est  votre  chemin  d'y  passer  en  al- 
lint  ailleurs.  En  ce  sens ,  il  est  fam.  Vi  prego 
di  passar  da  me  y  o  a  casa  mia  se  v'accade 
di  passar  nelle  vicinanze.  —  On  dit  q'u'un 
chien  s'est  adonné  à  un  homme ,  lorsqu'il 
s'est  atîaciiô  à  suivre  quelqu'un  qu'il  a  rencon- 
tré par  Ud7.ard .  Attaccarsi  i  ajjettonarsi  ;  pren- 
dere a  seguitare  ,  a  tener  dietro  ad  alcuno.  —  Et 
on  d:l  qu'il  s'.idonne  à  la  cuisine ,  pour  dire  qu'il 
y  est  coniii.v'.e  lement.  S'aivena  a  star  m 
c.te.-na.  —  f.  lU  idar.  On  dit  que  le  vent  adon- 
ne ,  quand  apre,  avoir  été  Contraire  ,  il  com- 
mence a  devviui  f.ivorable  ,  et  t{ue  des  rumbs 
ou  aires  de  vent  les  i-lus  près  de  la  route 
qu'on  doit  laire  ,  il  se  range  vers  les  rumbs  de 
la  bouline  et  du  vent  largue.  //  vento  diventa 
Largo  o  lasco . 

AiiOVït: ,  EE,  part,  et  adj.  V.  le  verbe. 

AUOl'TER,  v.a.  Choisir  quelqu'un  pour 
(ils,  li  Idire  entrer  dans  tous  l.-s  droits  ci 
dans  toutes  les  obliijations  d'un  v,.-ritab  e  lils. 
Ce  qui  n'étoit  en  usage  que  cheiles  Romains. 
Adottare;  prender  alcuno  per  suo  jigUuolo. 
—  hg.  Considérer  et  regarder  comme  sien. 
Adottare  ;  ricevere  ;  approvare.  J'adopte  vos 
sentimens  vos  opinions,  lo  entro  nel  vostro 
parere  ;  io  apyrouo  ,  ricevo  ,  adotto  U  vostre 

AUOPriK,  ivE,  adj.  Qui  est  adopté. 
Adottivo;  f'jiio  d'ado{ione. 

AUUl'  llON  ,  s.  f.  Action  d'adopter.  Ado- 
l'ore;  a  iotlJ\wne  ;  adottamento. 

AOORAHLE,  adj.  de  t.  g.  Digne  d'être 
adoré.  Adoiar^iU  J  d.g.io  d'adorarjone.  —  li 
se  dit  par  exagération  de  ce  que  l'on  estime 
ou  que  l'on  aime  extrêmement.  Adoriibile; 
amabile  ;  gentilissimo;  garbatissimo. 

ADOi;A;EURS  ,  s.  m.  Celui  qui  adore. 
Adoratore.  —  Ou  dit  par  exagération  qu'un 
homme  est  adorateur  d'une  femme  ,  qu'il  es; 
de  ses  adorateurs ,  pour  dire  qu'il  l'aime  pas- 
sionnément. Ador.itore  ;  amante  appassiona- 
v.iglieggiatore.  -  On  dit  aussi  qu'un  homme 
est  adorateur  d'un  autre  homme  ,  pour  dire 
qu'il  est  prévenu  d'une  estime  extraordinaire 
pour  lui ,  (lu'il  l'admire  en  tout  ce  qu',1  fait. 
Ammiratore  ;  adoratore  ;  prevenuto  in  fa- 
vor  d^ alcuno  ,    che  ha   in   venerazione    una 

ADORATION ,  s.  f.  Action  par  laquelle 
on  adore.  Adorazione  ;  adoramento.  —  On  se 
sert  aussi  de  ce  mot,  en  parlant  delà  céré- 
monie ([ui  se  pratique  à  l'égard  du  Pape  ,  lors- 
que tous  les  Cardinaux  le  vont  reconnoirre 
pour  tel ,  sans  avoir  fait  de  scrutin  aupara- 
vant ,  ou  lo-qu'il  est  mis  sur  l'Autel  après 
son  élection  ,  et  que  les  Cardinaux  lui  vont 
rendre  homm.ige.   Adorazione. 

ADORATKÌCE  ,  s.  f.  Irévoux.  Celle  qui 
adore-   Adoratrice. 

ADORE  ,  ÉE  ,  part,  et  adj.  V.  le  verbe. 

ADOREk  ,  v.a.  Rendre  a  Dieu  le  cul;e 
qui  lui  est  dû.  Adorare.  D  ins  les  autres  signi- 
fiCHtlons.  V.  Adorateur  ,  Adora:  on. 
_  ADOS  ,  s.  m.  T.  de  Jard.  Terre  qu'on 
élevé  en  talus  le  long  de  quelque  mur  bien 
exposé  ,  pour  y  semer  quelque  chose  qu'on 
veut  faire  venir  plutôt  qu'on  ne  le  pourroi: 
en  pleine  tsrre.  Aiuola;  riparo. 

ADOsE' ,  ÉE  ,  part.  -  T.  de  Blas.  Il  se 
dit  de  d -iix  pièces  d'armoirie  ,  comme  ^^ux 
lions,  i\iu\  poissons,  mis  dos  à  dos.  adtios- 
î<i/o.  -Les  Peintres,  les  Sculpteurs  elles  An- 
tiquaires se  servent  du  même  terme  ,  en  tiar- 
lant  de  deux  tètes  mises  sur  une  même  iigi.e 
en  sens  opposé.  Posto  a  ritroso, 

ADi  )SSER ,  V.  a .  Mettre  le  dos  contre  quel- 
que chose.  Appoggiar  il  dosso.  —  fig.  Se  dit 
en  parlant  d'un  b.itiment  qu'on  pl.ce  contre 
une  mont.igne  ,  contre  un  rocher  ;  d'un  ap- 
pentis qu'en  appuie  contre  un  b'itiment.  Ap- 
poggiare. —  V.  r.  S'appuyer  avec  les  dos.  Ap- 
poggiarsi col  dosso  ,  colla  schiena  ;  farsi  spal- 
le d'una  muraglia  o  altro. 

ADOUBER  ,  V.  a.  11  ne  s'emploie  qu'ab- 
solument ,  et  n'a  guère  d'usage  qu'ju  trictrac 


ADR  iç 

et  aux  échecs.  Toucher  une  pièce  pour  l'ar- 
ranger ,  et  non  pour  la  jouer.  Toccare  per 
accomodare  non  per  giuocare. 
ADOUCI ,  lE,  part,  et  adj.  V.  le  verbe. 
_ADi_~)UCIPv  ,  V.  a.  rendre  doux.  I  emperer 
l'acre  té  de  quelque  chose  d'aigre,  de  piquant, 
de  'ìaM. Addolcire  ;  raddolcire  ;  mitigare  ;  tem- 
perar l'acrimonia  ,  la  salsedine  ,  ec.  —  Adou- 
cir sa  voix  ;  parler  d'un  ton  moins  aigre  ou 
moins   élevé.  Abbassare  ,   addolcir  la  voce* 

—  Adjucir  une  expression  ,  la  corriger  ,  la 
tempérer  par  une  autre  moins  dure  ei  plus 
convenable.  Correggere  ;  moderare  un'  espres- 
sione. —  On  ditqield  pluie  adoucit  le  tems, 
pour  dire  ,  qu'elle  le  rend  moins  froid.  Lrx 
proggia    radoteiice  ,    raddolca    il    temporale, 

-  ti^.  Rendre  moins  fâcheux  et  plus  sup- 
\ìoru\ì\^.  Addolcire  ;  mitigare  ;  calmare;  he' 
nejtcare  ;  disacerbare  ;  disasprare;  temperare  ; 
agevolare.  —  Adoucir  les  traits  ,  adouar  l'air 
du  visage  ;  les  rendre  moins  rudes.  Far  com- 
patire men  rozzo  ,  pili  avvenente.  -  T.  da 
Peint.  Adoucir  les  traits  d'une  figure  ;  les 
renJre  plus  tendres  ,  plus  délicats.  Ammor- 
bidare ;  toT  via  la  durezza.  —  Il  signifie  en- 
core Apaiser.  V.  —  v.  r."Dcvenir  plus  doux. 
Haddyticirsi  i  calmarsi  ;  ammansarsi  ;  mitigar- 
si i  farsi  pin  mite  ,  più  dolce  e  temperato. 
Tant  au  propre  qu'.ui  fig'aré. 

ADOUCISSA'ÒE,  s.  f.  T.  deTeint.  Ma- 
nière de  rendre  moins  vive  une  couleur 
par  le  mélange  de  ce  qui  peut  en  diminuer 
l'éclat  et  la  ramener  à  la  teinte  convenable. 
//  moderare  la  troppa  vivacità  de'  colori, 

ADOUCISSANf  ,  ANTE  ,  adj.  r.  di 
Mcd.  Lénitif  qui  .-icfoucit  l'âcreté  des  hu- 
meurs. Addolcitivo  't  leniente  ;  lenijicativo  i 
lenitivo, 

ADOUCISSEMENT  ,  s.  m.  Action  par 
laquelle  une  chose  est  adoucie.  L'état  d'une 
chose  adoucie.  Addolcimento  ;  ammorhida- 
ineito.  —  fig.  Soulagement  ,  diminution  de 
peine  ,  de  douleur.  Addolcemento  ;  raddol- 
cimcnto  ;  lenimento  ;  mitigjz'one.  -  Il  se  dit 
encore  du  tems  ,  c'est-.i-dire  ,  il  n'est  plus 
si  rude ,  si  fâcheux  ,  il  ne  fait  plus  tant  de 
froid.  //  temporale  èiii'i  dolce;  i  raddolcato, 

-  lig.  En  parlant  des  choses  morales  ou  des 
affaires  V.  Accommodement ,  tempérament, 
expédient.  -  7".  de  Feint.  Se  dit  de  l'action 
par  laquelle  les  couleurs  ont  été  fondues  , 
et  pour  mar(|uer  que  les  traits  ne  sont  point 
tranchés  ,  et  qu'il  n'y  a  point  de  dureté  dans 
l'ouvrage.  SJ'umatezza  de'  colori. 

ADOUCISSEUR,  s,  m.  T.  de  Mirait.  Ce- 
iui  qui  adoucit  une  giace  ,  un  miroir  ,  le  rend 
pi-.i  luisant,  plus  ptir.  Rlpulitore. 

ADOUE  .  ÉE  ,  adj.  T.  de  Chasse.  Accou- 
plé ,  app.'.rié.  Appajata- 
■  ADOUX  ,  J  .  de  Teint.  Il  se  dit  des  fleurs 
bleues  que  jette  le  p.  stel  mis  d. m  la  cuve. 
FJeurs  bleues.  Fiorata  o  crespo.  Venir  adoux 
l'enire  a  colore  o  nascere.  11  est  venu  adoux. 
Gli  è  nato  ,  gli  è  venuto  a  colore, 
,  AD  PATRES,  Irévoux.  Mot  ktin.  Il  est 
.'i'é  ad  paires,  pour  dire  liu'il  est  mort  E'an- 
d,.!oadpat.cs;Jn:or:o, 

AD.-tACHNE,  s.  f.  T,  deUotan.  Piante 
dont  on  flit  du  papier  à  la  Chine.  Adracne. 

ADKAGANT  ,_  s.  m.  Sue  gommeux  qui 
découle  de  lui-même  ou  par  incision  ,  d'un 
arbre  qu'on  nomme  'Tragacantha.  Gomme 
adragante  o  dratante. 

AORESSAN  r  ,  ANTE  .  adj.  Qui  s'adresse  , 
qui  est  adressé.  11  n'est  guère  d'usane  que 
oans  cette  phr.ise.  Lettres-Patentes  adres.^an- 
t,-5  auParL-ment,  Patenti  dirette,  indirizzate 

ADREiSE  ,  s.  f.  Indic.'ition ,  désignation  , 
soit  de  la  personne  à  qui  il  faut  s'adresser  , 
soit  du  lieu  où  il  faut  aller  ou  envoyer.  In. 
dirizzo.  —  Faire  ten  r  des  lettres  à  leur  adres- 
se ,  â  leurs  addres.es,  t-'est  envover  des  let- 
tres à  ceux  à  qui  elles  sont  adressées.  Var pas- 
sare ,    far  tenere   le   lettere  a!  loro   indirizzo, 

—  On  appelle  Bureau  d'adresse ,  un  lieu  où 
l'on  reçoit  les  nouvelles  pour  la  Gazette  çt 
où  on  la  débite.  Luogo  dove  s'indirizzano  lì 
commissioni  e  arrisi  fcr  gli  affari  di  ^uale^ 


irt  casa  ielle  nuove.  -  Adresse  signitie  dcx 
tinlé  ,  soit  povir  les  choses  du  corps  ,  suit 
pour  celles  de  l'es|irit.  Pestrti^a  -.accortiiii  ; 
sasjciii  ;  éeiuri  à  ;  arte  ;  industria  i '""tj'^  i 
disinvoltura  ;  auif:dine^  abilita.  -  Tourija; 
dresse.  Tour  de  subtilité  de  mam.  irioco  ai 
mano.  -  11  se  prend  .lussi  pour  un  tour  de 
finesse  d'espf  it.  Il  lui  a  joue  un  tour  o  adresse., 
Gli  ha  tatto  una  burla  ;  t'''  l'Jia  S'"-"^^'"- 
—  Adresse  ,  en  Angleterre  siijnme  Requête  , 
remt-ntr.nnce.   K.m-resi:nan{a -,  m^m-.rial 

ADRKS.SE' ,  EE,  part.  etad|.  V.  le  verbe. 

ADRESSER  ,  v.  a.  Envoyer  directement 
à  quelqu'un ,  en  quelque  lieu.  Indinnare  ; 
mandare  ;  inviare  una  Interra  ;  una  persona  ; 
far  capitare,  far  ricapitare  un  piego  ,  una 
tatla  ,  una  lettera.  -  Adresser  le  discours , 
adresser  la  parole  à  quelqu'un  ,  parler  direc- 


tement à  quelqu'un,  hdinna'  la  parola  ,  il 
discorso  a  uno  ;  voùjuji  a  parlargli.  -  Adres- 
ser ses  pas;  tourner  ses  pas  vers  quelque  en- 
droit, aller  vers  quelque  lieu.  Indirii\are  ,  o 
yoleerc  i  passi  verso ,  ce.  -  S'adresser  ,  v.  r. 
Aller  trouver  diretttmc-nt  quelqu'un,  .woir 
recours  à  lui.  Indir f^^arsi  ;Jar  capo  ;  aver  ri- 
corso a  ijuaUheduno.  -  Adresser,  v.n.  lou- 
cher droit  où  l'on  vise.  Co$liere  ;  colpire; 
investire  ;  dar  nel  segno. 

ADR0GAT1ÛN  ,  s.  f.  T.  iejunspr.  Ce- 
toit  une  action  qui  ne  différoit  it  l'adoption, 
qu'en  ce  qu'il  talloit  que  le  sujet  adopte 
par  l'adrocation  ,  tût  atïranchi  de  la  puis- 
sance paternelle  ,  soit  par  la  mort  de  son 
pere  natur-îl ,  soit   par   lemancipition.  Ar- 

"'aSi'ìOÌT  ,  TE  ,  adi.  Qui  a  ^^  l'sdresse  ,  de 
la  dextérité.  11  se  dit  du  corps  et  de  l'esprit. 
Destro  ;  svelto  ;  accoru  ;  sagace  Industrioso  , 
scaltro  i  abile;  ralente;  insesnoso;  lese; 
presto  ;  scorto»  .       ^. 

ADROITEMENT,  adv.  D'une  maniere 
adroite  ,  avec  iilresse.  Destramente ,  ir.ge- 
piosan:ente  ;  sof.V.nentc  ;  accortamente  ;  as- 
tutamente ,  con  destrciia  ;  con  gaibo  ;  Usta- 
mente. 

ADVENFMENT.  V.  Avènement. 

ADVENTICE,  adj.  T.  de  Jurlspr.  V.  Ad- 
venif -  T.  de  losi'juc.  Ce  qui  n'est  pas  ns- 
tureiu'm;nt  dans  une  chose  ce  qui  y  survient 
de  dehors.  Les  idées  .-drcntiçcs  sont  cel  e5 
qui  viennent  et  sont  communiquées  par  lei 
sens.  Âvventiyo.  -  T.  de  Jardinier.  Plantes 
adventices  celles  qui  croissent  sans  avoir  été 
semées.  Spor.taneo  ;  avvertiva.  . 

ADVENTIF,  IV  E .  :.d|  1.  de  Jurispru- 
dence. 11  se  dit  des  biens  qui  arrivent  a  quel- 
qu'un .  soit  p.ir  succession  coll..îcr..e_,  soit 
par  la  libérarité  d'un  étranï^r.  Aivini-yo. 

ADVERJiE,  s.  m.  T.  de  Gramm.  l'artie 
indéclinable  de  l'oraison  ,  qui  se  loiut  avec 
le  verbe  et  avec  les  adjectifs ,  pour  en  ex- 
primer  les'  manières    ou  les   circonstances. 

ADVERBIAL,  ale,  adj.  T.  deÇr.imm. 
Oui  tient  de  l'..dvL-rbe.  I)  se  dit  de  deux  ou 
de  plusirurs  injt,  ,  qui  étant  joinis  ensem- 
ble ,  ont  force  et  signitication  d  adverbe. 
Avverhiai:.  _  _    .    « 

ADVEPBIALEMENr,  adv.  T.  de  Gram- 
m.iirc.  D'une  manière  adverbiale.  Avver- 
iti almen  te.  _  ^ 
•  ADVERBIALITi:  ,  s.  f.  T.  de  Gramm. 
M.'nrcre  <leparl';r  i^u  d'écrire  adverbialement. 
Avvc'b'uni.i. 

ADVERSAIRE  ,  s.  m.  et  f.  Celui  ou  celle 
qui  est  d'.::i  paru,  d'une  opinion  contraire. 

ADVEK'sATIF  ,  ivE  ,  adj.  Torme  de 
Gran-.T.  ConjoactK  n  ou  particule  adversa- 
tivc.  C'est  une  particule  qui  m.irque  quelque 
opposition,  quelque  différence  entre  ce  qui 
la  préc'.:de  et  ce  qui  la  suit.  Avversatilo. 
lMaÌ4  .    e\t  une  particule  adversative. 

ADVERSE,  adj.  Contraire,  opposé.  Il 
B'a  d'usage  qu'en  ces  deux  phrases  :  Fortune 


ADVERSITE,  s.  t.  L'état  d'une  fortune 
m.iliieureuse.  /iricrjjfii  ;  contrarietà.  —  11 
se  dit  plus  ordinairement  au  pi.  des  accidens 
fâcheux.  Avversità;  infortunj;  disastri;  scia- 
gure ;  traversie.;  avvenimenti   dolorosi  ;  dis- 

''aDvÉktÂnc'e"',  s.  f.  Trévoux.  Il  est 
vieux.  Attention  a  quelque  chose  ;  rétlexion 
sur  quelque  ohoîe.  Avverts.nia  ;  constdera- 
wo/l,*  ;  maturo  njlesso. 

ADULA  lEUiv.  ,  s.  m.  Flatteur.  Celui 
(|ui  par  bassesse  ou  par  intérêt,  donne  des 
louantes  excessives  à  une  iiersonnS  q-.ii  ne 
les  mérite  pas-  Adulatore  ;  lusinghiere  ;  piag- 
i;iatore  ;  conjiaiure  ;  palpat\>re  ;  lusingatore  ; 
assi.::tat.iiC. 

ADULATION  ,  s.,  f.  Flatterie  lâche  et 
basse.  Adulazione  ;  lusinga  ;  piag:ntcria  ; 
lusi/igheria  ;  /  lacentcria  ;  lisciamento  ;  gon- 
tiat.ra. 

ADUL.\TRICE,   s.    f.  Flatteuse.  ^Ju/a- 

AUULTE,  adj.  de  tout  %et\te.  Qui  est 
parvenu  a  l'adoleiCeiice  ,  à  l'a;^e  de  raison. 
Adulto  ;  cresciuta.  —  Il  est  aussi  s.  ni.  Les 
adultes.  Gli  adulti. 

ADULTERAI  ION,  s.  f.  T.  de  Jurispr. 
L'action  tle  K-rter  ,  corrompre  et  dépraver 
ce  qui  est  pur.  C'est  la  ineme  chose  qu'al- 
tération. V.  —  l'enne  de  i^narai.  L'action  de 
f..l,iner  un  remède,  en  y  mcljnt  ce  qui  peut 
endminuerla  fett^,  AduUeramcnto  ;  aU.:ra- 

^' ADULTÈRE,  s.  m.  Violement  de  la  foi 
conjugale.  A.iu.tzrio  ;  adult.:ro  ;  avolterio. 
-  Adultère,  s., m.  et  t.  Celui  ou  celle 
qui  viole  la  loi  conjugale.    Adultero  ;   aditi- 

ADULTÈRE,  adj.  de  tout  genre.  Il  ne 
se  dit  guèf;  qu'en  parlant  des  lemmes  qui 
violent  la  foi  conjusale.  Femme  adultere. 
Donna  adultera  ;  aiiilteuUricc  ;  elle  ha  com- 
niùsso  aduttrào. 

ADULI È-iÉ,  ÉE,  pMt.  V.  le  verbe.  - 
T^rme  de  fhirm.  Il  S'i  dit  d'un  remede  vicié 
p.ir  ie  mélange  de  quelque  drogue,  .^^.i/tcr^i- 
to  ;  aiterati,  ;  a.iuUcrino  ;  J.ilsificato. 

ADULI  EKLK  ,  v.  a.  ierme  de  Pharm. 
Altérer  ,  t..l5ilîir  un  remède  par  un  mé- 
lange d'autres  drosu.s.  Adulterare  ;  faUiJi- 
c.:re  ;  corrompere.  —  Adultérer,  V.  n.  Coin- 
niïtire  le  crime  d'aduliere.  Dans  ce  sens  li  a 
vieilli.  Adulterare  ;  commettere  adulterio. 

ADULTERIN,  INE  ,  adj.  qui  est  né  d'a- 
dukere.  Adulterino  ;  hastaiiio  ;  tlUgitttmu  ; 


ADVOLATEUR  .  s.  m.  rerne  de  quel- 
ques Coutumes.  Celui  qui  réclame  et  recon- 
iijit  pour  sien  ,  d,i  béwnl  qui  a  été  pris  en- 
domnagcant  los  terres  d'auTui.  Colui  eie  li- 
conoscc  per  suiû  ,  c  dimanda  in  [iiudi^to  il 
ccstiiitne  to  to^;!i  nel  metu.'C  che  dannej'.ai'a 
l'altrui  possessioni. 

ADUSTE  ,  adj.  de  tout  genre.  Qui  est 
brûlé.  11  ne  se  dit  guère  que  des  humeurs 
du  corps  humain.  Abbruciato  ;  adusto  ;  arsic- 

ADUillllN  ,s.  f.  Terme  de  Mécl.  Etat 
de  ce  qui  est  brûlé.  Adustione  ;  riardimcu- 
to  ;  adustc\ia.  -  C'est  au>st  une  sorte  de 
maladie  causée  par  l'intlanimalion  de  la  subi- 
t.nce  du  cerveau  et  de  ses  membres,    in- 

''''aÉOv)LFTHRON  ,  ou  CHAMORO- 
DENUROS  ,  s.  f.  [erme  .'.e  Bot.m.  Pl.uUe 
tris-commune  cnColcIiide.  Le  miel  recueilli 
sur  ses  Éleurs  par  les  abeilles  enivre  ,  rend 
furieux  et  tait  tomber  dans  un  état  de  lé- 
th.irgie.  Camarodendro  ,  pianta  che  alligna  in 
Coico  ,  ora  Min:;relta. 

AÉMERS,  adj.  de  tout  genre.  Terme  de 
Maiiyrol.  On  le  dit  des  Saints  dont  le  nom 
est  Ignoré.  Saints  Aëmers.  ianti  di  cui  non 
si  sa  il  nome. 

AÉRÉ ,  ÈË,  part.  Qui  est  en  bel  air ,  en 


A    F     F 

grand  air.  II  ne   se  dit  qu'en  parlant  de  11 
'■•iid;ion  d'une  maison.  Casa  ariosa. 
AEKER,  V.  a.  Donner  de  l'air  à   un  bi- 
nent, chasser  le  mauvais   air.   Dar  aria  ; 
'.r  prender  aria.  -  Terme   d'Archit   Mettre 
un  bâtiment,  une  maison  en  bel  à'r.  òttuar 
una  casa  in  luogo  arioso  ;  metter  in  beli*  aria  ; 
arieggiare  ;  porla  in  luogo  dove  riceva  di  molto 
lume,   ore  sia  buon'arca.  -  Terme  de  Ch.^sse. 
Faire  une  aire  ou  un  indien  plein  air  ,  sur  la 
cime  d'une  roche,  d"un  arbre  élevé  ,   ou  d'un 
bâtiment.    Tels    sont  les  nids  ou   aires  des 
oiseaux  de  proie ,  des  cigognes  ,  etc.  Porre 
ti  nido  su  le  rupi,  sovia  alberi  altissimi. 

AERIE.^  ,  E.N.NE  ,  adj.  Qui  est  d'air  , 
qui  se  résout  en  air  ,  qui  appartient  à  l'air. 
On  dit;  les  esprits  aéritns;un  corjis  aérien. 
òpiriti  acrei.  Corpo  aereo.  —  i  erme  d'Anal. 
II  se  di:  de  certains  vaisseaux  du  poumon  , 
qui  remiilis  d'air  dans  l'inspiration  ,  dilatent 
le  poumon  ,  dont  ils  composent  en  partie  la 
substance.  V.  Bronches.  —  Perspective  aé- 
rienne ;  illusion  qui  fait  p.iro!tre  les  objets 
plus  petits ,  selon  les  divers  de.;réi  de  leur 
éîoiitnement.  Prospettiva  visuale. 

AÉRIER  ,  V.  a.  Gr.  Foc.  Purifier  l'air 
d'un  lieu  ,  le  parfumer.  Il  n'est  guère  d'u- 
sage.   Pur-Jzear  l'aria  ;  profumare. 

AEtiOGRAPHIE  ,  s.  f.  Terme  Didac. 
Dascription  de  l'air.  Aerografia  ;  descrizione 
deli'  aria.  On  ne  se  sert  guère  de  ce  mot. 
On  dit   plutôt  Aerologie.  V. 

AEROLOGIE  ,  s.  f.  Terme  Didactique. 
Tr.iité  ou  raisonnement  sur  l'air  ,  ses  pro- 
l'riétés  et  ses  bonnes  ou  mauvaises  qualités. 

'  AE^IOMANCIE,  s.  f.  Terme  d'Histoire 
anc.  L'art  de  deviner  par  le  moyen  de  l'air 
et  des  phénomènes  aériens.  Aerimanya. 

AEROMEIRE,  s.  m.  Instrument  qui  sert 
à  m.-surer  la  condensation  ou  la  raréfaction 
de   r-.ir.  Areometro, 

AÉR.0MÉTR1E ,  s.  f.  Science  qui  a  pour 
objet  les  propriétés  de  l'air,  et  qui  en  mesure 
et  calcule  les  effets.  Aerimetrla. 

AEORANAUFE,  s.  m.  Néologisme.  Celui 
qui  navigue  dans  l'air.   Aeronauta. 

AERÒPHOBE,  s.  ra.  Perm:  de  Méd. 
Celui  ou  celle  qui  craint  l'air.  C'est  le  nom 
qu'on  donne  à  ceux  qui  sont  att.iquéi  d'une 
mal..die  frénétique.  Aerofobo  ;  che  teme  i'a- 

"  AÉROPHJBIE  ,  s.  f.  Terme  de  Med. 
Crainte  de  l'air  C'est  le  nom  d'une  m-iiadie 
fiénétique.  Aerofobia  ;   timore  ,  paura   deli* 

'"^AEROSTAT  ,  s.  m.  Néohgisme,  Ballon 
qui  s'clève  cu  l'air  £'U  moyen  de  l'."ir  in- 
U.imm.ible,  et  suit  une  direction  quelconque. 
.ireo^ialo  ;  pal'.one  anostarico. 

AÉivOSTATlO.N  ,  s.  f.  Néologisme.  La 
faculté  de  s'élever  et  de  se  sou;e.iir  on  l'air. 
Areostazione. 

AÉi-loSTATIOUE,  adj.  de  tout  genre. 
NéoLigisme.  Qui 'appartient  à  l'Aérostation. 
Areo'tJtic^,. 

AÉ TITE  ,  s.  f.  Terme  A'Iiist.  Nat._  Mi- 
néral qiie  l'on  comi  lit  plus  communément 
sous  le  nom  <l.'  Pierre  d'.Mjle.  V. 

AFi"AlilLrrÉ  ,  s.  f.  Qualité  de  Cìlui  qui 
ree. lit  et  écoute  avec  bouté  et  douceur  ceux 
qui  ont  affaire  avec  lui.  Ag'abiltta  ;  benigni- 
tà; p'aceyole\\a  i  grai'a  nel  parlare  ,  e  nel 
trattare.  ^  ,        , 

AFFABLE,  adj.  de  tout  qenre.  Q_ui  a  de 
r..fiahil  té.  A/ì'abiU  ;  pia.-cva'c  ;  grai-oso  nel 
:  ;  cortese  ;   alia   mano  ;    benigno  ad 


alfjb^lité.  Il 


affa- 


ndere 


Al-FABLEMENT  ,  ady,^ 
est  de  peu   d'usage.    Aff'ahilminte  ;  Lo 
mente  ;  gentilmente  ;  amorevolmente  ;  con 

AFFADI  ,  lE  ,  r-rt.  V.  lo   veib?. 

AFFADIR  ,  v.  a.  Rendre  fade.  li< 
insipido  ;  Zar  inripidrc  ;  torre  il  stfore  ; 
render  scipito  ,  senxa  gusto.}]  se  dit  lig.  en 
parlant  des  ouvrages  d'esprit,  Kender  scipi- 
to ,  stucchevole  ,  noioso.  -  Causer  une  sen- 
sation désagréable  au  palais ,  à  l'estomac ,  à 
qiitlquc 


A    F     F 

tpielqwe  chose  de  fade.  Render  lusjplja  , 
sc'iLHto  ,  sdoUinMo.  —  On  dît  figurément  , 
que  des  louanjes  outrics  affadissent  le  cceur. 
Le  lodi  eccessive  muoiono  a  stomaco. 

AFFADISSEMENT,  s.  m.  Effet  que  pro- 
di.it  la  fadeur.  Ins-fùLnit. 

AFFAIRH  ,  s.  f.  Ce  mot  se  dit  en  géné- 
ra! de  tout  ce  qui  occupe  ,  de  ce  qui  est 
le  sujet  de  quelque  oci.i.i;i3tion.  Affcin;  oc- 
cupa-Aonc.  On  dit  faire  .•'ffaire,  pour  dire  : 
conclure  ,  terminer  une  nttaire.  Far  faccn- 
da  ;  conch'nidere  un  nego\to.  -  Oadicprov. 
Dieu  nous  garde  d'un  homme  qui  n'a  qu'une 
affaire  ;  parce  que  celui  qui  n'a  qu'une  seule 
chose  à  taire  ,  en  est  si  occupé  ,  qu'd  en 
fatigue  tout  le  ■  -nde.  Dto  ci  liberi  da  un 
uomo  che  non  ha  che  una  s^la  facenda.  — 
Altaire  se  dit  particulièrement  d^s  procès  , 
et  de  tout  ce  qui  se  traite  dans  le  com- 
merce de  lavie.  A^are  ;  ncso^w  ;/acccnda. 
En  quelque  jurisdiction  que  ce  soit,  tant  en 
m.-Ttiere  criminelle  que  civile.  Lii:.  —  lerme 
de  Comrt.  Il  se  dit  des  traités ,  des  ventes  , 
des  achats  ,  des  conventions,  des  pertes  , 
dSs  profits.  Afjfe  ;  nesù\:o.  —  Pour  quali- 
fier la  fortune  de  quc^,u^In  :  Etre  bien  , 
être  mal  dans  %es  :i'SAzf:i.  Esser  henc  ornale 
ne*  suoi  agari  o  Interessi.  —  Se  dit  des 
d  ffcrens  objets  q-.i'on  a  à  discuter  ,  à  dé- 
mêler avec  quelqu'un.  L'affaire  se  mitonne, 
ou  avance  secreitemeiit.  U  negoijo  toile  in 
fentûla.  C'est  una  affaxe  d'intérêt  ;  c'est 
une  affaire  d'honneur.  —  Il  se  prend  aussi 
cour  soin  ,  peine  ,  embrrras  ,  démêlé. ^^rc,- 
briga  ;  impiccio  ;  intrigo.  Il  étoit  lîien  em- 
btirqué ,  mais  il  s'est  tiré  d'affaire.  —  On 
dit  d'une  chose  qu'on  regarde  comme  pé- 
nible ou  mal-aisée  à  faire  ,  que  c'est  une 
affaire.  Eglt  e  un  gran  negozio  ;  ella  non  è 
cosa  da  poco  ;  non  è  cosa  agzvole.  On  dir 
également  d'une  chose  aisée  et  facile  ,  que 
ce  n'est  pas  une  affjire.  £  una  cosa  da 
nulla;  non  è  cosa  dicale.  -  Affaire  se  dit 
aussi  particulièrement  de  ce  qui  regirde  la 
levée  des  deniers  publics  ,  la  recette  ,  la 
gestion  et  l'administration  des  finances.  Ap- 
palti;  negozi  di  finance.  Il  n'est  plus  dans  les 
affaires.  Les  cens  d'affaires.  -  Aff.iire  est 
un  terme  général,  qui  se  dit  de  toutes  sortes 
de  choses ,  et  que  l'on  substitue  souv.;nt  à 
lâ  place  des  termes  propres  et  particuliers 
de  chaque  chose,  .j^ri  ;  negoiio;  faccenda. 
—  Aff,iires  au  pi.  se  dit  généralement  de 
toutes  les  choses  qui  concernent  la  fortune 
et  les  intérêts  du  public  et  du  partiailier  ; 
et  du  travail  de  ceu.x  qui  gouvernent ,  des 
ordres  qu'ils  donnent  ,  des  négociations  qui 
concernent  l'Etat.  Gli  affari  ,  gli  interessi 
dello  Stato,  ec.  —  Des  batailles ,  des  com- 
ba-s,  des  sièges  et  autres  actions  de  guerre. 
Facto  d'armi  ;  battaglia  ;  atsedio.  —  Du 
talent  particulier  qu'on  a  pour  quelqi-.î  chose. 
C'étoit  l'affaire  d'Homère  de  faire  un  poème 
épique.  Egli  era  il  fatto  d'Otnero'il  comporre 
un  poema  epico.  —  Devoir,  je  ne  veux  pas 
faire  cela  ,  puisque  ce  n'est  point  mon  af- 
faire, lo  non  voglio  far  la  tal  cosa  ,  giac- 
chi a  me  n^n  s'appartiene  ,  non  tocca.  — 
Maladie  dangereuse.  Ce  Médecin  m'a  tiré 
d'affaire.  1/  Medico  m'ha  guarito.  —  Besoin. 
Je  n'ai  pas  besoin  do  vos  remontrances. 
/.  n.n  ho  che  fare  ,  non  ho  bisogno  delle 
vostre  ammonizioni.  —  S'è  dit  aussi  d'un  çr  ind 
«uvrage,  d'une  entreprise  considérable,  d'un 
événement  de  conséquence.  Affare  di  gran 
consr^uenla  ;  fattj  di  gran  rilievo.  -  Pour 
duel  ou  combat  singulier.  V.  -  Affaire  ,  se 
dit  des  întrigLies  amoureuses  qu'ont  entre 
ellesles  personnes  de  différent  se.xe.  Com- 
mercio ;  intrinsichezza  amorosa.  Terme  de 
Faucon.  On  dit  d'ua  oise.iu  bien  dressé  pour 
le  vol  ;  que  c'est  un  oiseau  de  bonne  af- 
faire Ben  addestrato.  —  On  dit  qu'on  ,i 
fait  affaire  ,  pour  exprimer  qu'on  a  conclu  . 
termi -.é  ,  arrangé  une  chose  quelconqi.e. 
L'affare  i  fatto  ,  e  concluso.  —  On  dit  iro- 
niq.'.ement  à  quelqu'un  ,  que  son  affaire  est 
faite  ,  eu';'  n'a  rien  à  attendre  ,  à  espérer  , 
et  qu'on  n'a  point  d'égard  à  ses  prétentions, 

Dlct.  Frurifois  Itulien. 


A     F     F 

Ella  è  finita  per  voi;  non  ayets  che  prefen" 
dere  ,  che  sperare.  —  fom.  faire  ses  af- 
faires,  c'est  satisfjire  aux  besoins  de  U  lici- 
tare. £tson'^i  naturali. 

AFFAIRE  .  ÉE  ,  adi-  Qui  a  bien  des  af- 
f-iires,  11  eàt  du  style  fam.  Afjcandaio  ; 
tn/acccndjio  î  occultato  ;  pieno  di  J accendi  , 
di  brighe^  d^hnp^cc}. 

AFFAISSÉ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe.  Af- 
faisse sous  le  poids  des  années.  Vecchio  ; 
grave  rfVfJ  ;  grave  d'anni.  —  En  terme  d' A r- 
chitcct.  On  dit  qu'un  bjtiment  est  arldissé  , 
loriqu'étant  fonde  sur  un  terrcin  de  mau- 
vaise consisrcnce  ,  son  poids  l'a  fait  baisser 
inégalement,  ou  qu'étanr  vieux  ,  il  menace 
ruine.  Abbassa:o  ;  che  ha  dato  già  ;  che  mi- 

AFFAISSE.VIENT  ,  s.  m.  Etat  de  ce  qiii 
est  afTaissé.  Sprofondamento  ;  divallamento  ; 
ahhassamento.  —  Le  mancine  de  force,  l'ina- 
nition et  la  distension  des  vaisseaux  qui  per- 
dent leurs  cavités.  Acc.isc:an::nto  ;  indcbo^ 
Umcntû  ;  sc.id'mento  dt  for-^e. 

AFFAISSER  ,  V.  a'.  Faire  que  des  cho- 
ses qui  sont  l'une  sur  l'auire  s'abaissent  , 
se  foulent  et  tiennent  moins  d'espace  en 
hauteur.  Far  calare  j  far  dar  giù  \  nabissa- 
re  ;  rovinale  ;  sprofondare,  —  Terme  de 
Faucon.,  Dresser  des  oiseaiix  rie  proie  à 
voîer  et  revenir  sur  le  poing  ou  au  leurre. 
Addestrar  il  falcone  al  volo,  a  tornar  sul 
pu^no.  —  Faire  ployer  ,  faire  courber  sou» 
le  fdix.  Et  dans  ce  sens  ,  on  dit  (lu'une  trop 
erande  charge  de  blé  a  affaissé  le  plancher 
d'un  grenier.  Abbassare  ;  Jar  dan  già.  —  v. 
r.  L'ne  terrasse  ,  un  plancher  qui  s'.;ff.iisse  , 
qiii  commence  a  s'affaisser.  Dar  gm  î  spro- 
l'andarsi.  —  On  dit  tig.  d'un  vieillard  qui 
se  courbe  :  qu'il  s'aftdisse  .  qu'il  commence 
d  s'affaisser  sous  le  poids  de*,  années.  Incur- 
varsi sotto    il  peso  degli  anni. 

AFFAUAGE  .  s.  m.  Terme  de  Faucon. 
Soin  qu'on  prend  pour  bien  dresser  un  oi- 
seau de  proie.  La  cura  di  conciare  ,  rfW- 
destrare  un  .uccello    di  rapina. 

AFFAITE  ,  ÉE  ,  part,  V.  le  verbe. 

AFFAITEMENT   »  V.  Affaicage. 

AFFAiTER  ,  Terme  de  Faucon.  Appri- 
voiser uv\  oiseau  de  proie.  Agevolare -j  ad- 
domesticare ;  dimesticare. 

AFFAITEUR,  s.  m.  Celui  qui  dresse  un 
oiseau  de  proie  Colui  che  concia  ,  che  am- 
maestra y  che  addestra  un  uccello  di  rapina. 

AFFALE  ,  Terme  de  Marine.  C'est  un 
commandement  pour  faire  baisser  quelque 
chose.  Ammaina  \  cala. 

AFFALÉ  ,  ad).  Se  dit  d'un  vaisieau  que 
la  turce  des  vents  ou  des  c-jurans  tient  près 
de  terre  ,  sans  qu'il  puisse  gagner  le  large: 
ce  qui  le  met  en  d:inger  d'éthouer.  Esser  ti- 
rato dal  vcn-o  o  dalla  correnti  alla  volta 
di  terra  scnra  poter  bordeggiare  ;  esser  serra 
to  alla  sriaìsia. 

AFFALER  ,  V.  a.  Terme  de  Mar.  Fa;re 
baisser.  Ammainare  ;  abbassare  ;  calare.  At- 
fd!er  une  manœuvre. 

AFFAMÉ  t  HE  ,  part.  Afantat»  ,  ec.  ~  I! 
est  aussi  adiectif,  et  signiiiì  au  nguré  ,  qui 
a  de  l'avidité  pour  quelque  chose,  qui  sou- 
haite quelque  chose  avec  nrdeur.  ArTimé  de 
gloire^  d'hunneurs  ,  de  nouvelles,  etc.  Va- 
go d-  gloria  ,   d'onori  ,  di  novelle  ,  ec. 

AFFAMER,  v.  a.  Oter  ,  retrancher  les 
vivres  ,  causer  la  feim.  Ajfa7narc\  indurre 
carestia.  —  (ìg.  Affamer  son  écriture  ;  la 
rendre  trop  déliée  ,  trop  maigre.  Assoni- 
gliare.  —  Affamer  un  habit  ,  un  ameuble- 
ment ,  c'est  y  épargner  trop  l'étoffe.  Mais 
en  ce  sens,  on  ne  s'en  sert  g-.ière  qu>u par- 
ticipe. Ha~it  affamé.  Abito  meschino  ,  stretzoy 
f.itt^  a  risparmio  dì  panno. 

AFFANURES  ,  s.  f.  pi.  Terme  d'Ar.rlc. 
C'est  la  :ii.i:m*i:é  de  blé  que  l'on  accorde  , 
dans  ciie'ques  provinces  aux  Moiisonneurs 
et  aux  B,iîteurs  en  grange  pour  le  prix  de 
leur  journée.  Oudla  juantiià  digrado  che 
in  alcuni  luoghi  si  dà  j'  mictiton  e  altri  la' 
iioratori^  in   F,''eUp  del- a  lor opera. 

AFfÉAGÉ,  part.  V.  son  verbe. 


A    F    F  17 

AFFÉAGEMEMT  ,  s.  m.  Action  d'af- 
feager.  Appod'azione  ;  affjttamento. 

AffE'AGEiv.,  V.  a.  T.  de  Coût.  Donner 
une  partie  de  son  nef  à  tenir  en  nef  ou  eu 
roture.    Appodlare  ;   affittare  ,   o   dar  a   li- 

"Af-TECTATION  .  s.  f.  Attachement  vi- 
cieux  ou  ridicule  a  dire  ,  ou  à  f..i:e  certaines 
choses  d'une  manière  singulière.  Aft-tta^ione  i 
l'affettare  ;  artif\io  ;  studio  \  cura  sov.-rchia  ; 
accurat'-Wa  ;  esquisit^zjia  ricercata.  -  tr.vie  , 
désir  d'ét.i!er  un  inerite  ou  des  quc-lités 
dont  on  est  dépourvu.  Affeua^iorie  di  n.it- 
lantarsi.  —  T.  de  Droit.  Imposition  d'u'^e 
charge  ou  hypothèque  sur  un  fonds  ,  q  l'ui* 
assigne  pour  sûreté  d'une  dette,  d'an  le-s  , 
d'une  fondation  ,  ou  autre  obligation  quel- 
conque. Ipoteca, 

Af  FEC  TE' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

AFFKCrEli,  V.  a.  Destiner  et  appliquer 
une  chose  à  un  certain  usage.  îi  ne  se  die 
guère  qu'en  pati.int  des  fonds  de  terre  ,  des 
héritages  ,  des  rentes.  Unire  ;  aj:;trtgn:re  ; 
applicare.  —  M.irquer  une  espèce  de  prédi- 
lection et  d'attachement  pour  certaines  cho-» 
ses,  ou  povir  de  certaines  personnes.  Mostrar 
a^'etto  ,  attacco  ;  predilezione  ;  affi:z'one.  H 
signirie  souvent  un  attachement  vicieux. 
Affecter  un  langage  recherché.  Favellar  sul 
'piinci  e  sul  quindi  ,  in  purità  di  forchetta  , 
affrettatamente;  troppo  squisitamente.  -  Faire 
osteiuion  de  quelque  chose.  Il  affecte  de 
paroi  re  savni-.t.  Il  affecte  une  grande  hu- 
milité ,  une  grande  modestie.  Far  mastra  ; 
far  pompa  ;  offutare.  —  Prendre  q;;elque 
chose  à  tj.he,  faire  quelque  chose  de  des- 
sein form;.  Studiarsi  di  dire  ,  di  fare  ,  ce. 
affettare.  —  Rechercher  une  chose  avec 
ambition  ;  s'y  porter  avec  ardeur  ;  y  aspi- 
rer ;  il  ne  se  dit  guète  qu'en  parh.n:  des 
grandes  dignités.  Ambire;  aspirare;  affetc-tiei 
con  ansietà.  —  fig.  Se  dit  pour  exprimer 
U  dts[>osition  qu'ont  certaines  substances  à 
prendre  certaines  figures.  Ricevere  facilmente  i 
tendere  a.  —  Toucher  ,  faire  impression. 
Muovere  ;  commuovere  ^  fare  impressione.  —  T. 
de  Med.  faire  une  impression  fâcheuse. 
Attaccare  ;  pregiudicare  a  .  .  .;  danneggiare. 

—  Il  est  aussi  réc.  C'est  un  homme  qui  s'af- 
fecte aisément.  Egli  è  chirzinoso  ,   deiictto. 

AFFECTIF,  I VE,  ad).  Qui  inspire  ou  qui 
est  propre  à  inspirer  de  T.iffection.  Il  n't 
guère  d'usage  qu'en  parLint  des  choses  de 
piété.  Affettivo  ;  atta  a  muovere. 

AFFECTION  ,  s.  f.  Amour  ,  sentiment 
qui  fait  qu'on  aime  quelque  personne,  qu'on 
se  plait  à  quelque  chose.  /4,yi;/o7c  ,  bene- 
volenza ;   amore  ;    affetto  ;    tuona    volontà. 

—  L'ardeur  avec  laquelle  on  se  porte  à  dire 
ou  à  faire  quelque  chose  par  sentiment  d'af- 
fection. Affezione  ;  desiderio  ;  calore  ,  brama. 

—  T.  de  Medec.  Impression  fâchetise  dans 
toute  l'habitude  du  corps ,  ou  dans  quelqu'une 
de  ses  parties.  Affezione. 

AFFECTIONNE',  tz,  pin.  Amato,  ee. 
~  C'est  aussi  un  terme  de  civilité  qu'on 
emploie  quelquefois  d.ms  les  souscriptions 
dL's  lettres.  Atf.zionito. 

*  AFFECTION.NEMENT  ,  adv.  Mot 
inusité.  Avec  affection  ,  avec  p?ssioa.  Affe- 
Ztona'a-rie-îte  ;  appassionatamente. 

AKFECliO;\NER  ,  v.  a.  Aimtr,  avoir 
de  r.iffection  pour  quelque  perscnnc,  pour 
quelque  chos?.  Ani:iri;  po^ar  affiz'i-.e;  vo- 
ler bene.  —  Affectionner  quelque  chose,  c'est 
»'y  intéresser  avec  affection,  avec  ch?leiir. 
Affezionarci  ;  interessarsi  ;  bramar  c&n  calore. 

—  v.  r.  S'attacher,  s'.ipnliquer  à  une  chose 
avec  affc.tton.  Affezionarsi  ;  porre  amore  ; 
porre  l' ai'mo  ,  prender  affetto  a  c'iecchcssia. 

AFFECTUEUSEMENT,  adv.  D'une  ma- 
nière affectueuse.  Affettuosamente  ;  amorevole' 
mente  :  teneramente. 

AFFECTUEUX  ,  euse,  adj.  Qui  mrrque 
be.-'ucoui)  d'.iffection.  y4j?(«i.;it3  ,  pien  d'affet- 
to ;  benevolo  ;  amica  ;  affezronato  ;  tenero  ; 
dilettlvo,^   amorevole  ;  cordiale. 

Af/ERENT,  TE  ,  adj.  T.  de  Prat.  Il  n'est 
usité  qu'au  fem.  jvec  le  mot  part.    La  p»pt 


r»  A  F  F 

afférente  d.ms  une  succession  ,  Ht  cefls  aui 
arpjrii'"'  e'  revient  île  droit  à  cnatun  des 
cohéritiers.  QuelU  fane  che  tûccaa  ciiieuno 
tie'  cv.rtdt. 

Al'f'fRMF. ,  ÌE,  part.  V.  le  verbe, 

Arl-'I  PMER  ,  V.  a.  Donner  ou  rrendre  à 
fcrr-;.  /'Jinare  i  f  renier  ajii'-o  ,  aH  apiiallo. 

AtFKKMl,  it,  part.  V.  le  verbî. 

AKKEKMIK,  V.  a.  Rcntlre  ferme  et  stable. 
Siab'Ure  ;  jermcre  ;  assicurjn  ;  c.'sirJare  ; 
/vrtjic-ir:;  consoiiiare.  —  Rendre  ferme  et 
consistant  ce  qui  étoit  mon.  U.inscesens, 
on  se  sert  vins  Join-ent  de  ratter.-nir  ,  V. 
—  fit;.  Rendre  pUi;  asiuté,.p;usin<ibranl.ibk. 
Kitsoifjrt  ;  s'.^i'.Lir  meglio  i  render  più  f<rmo, 
f,ù  siihiU.  Affermir  le  cciirage ,  l'aiitori;c  ,1e 
sceptre  d.ins  la  m.iin  d'un  Roi.  —  S'afterniir, 
V.  r.  Devenir  plus  ferme  ,  plus  consist.int. 
1!  Sî  dit  au  propre  et  au  liruré. /farWarji; 
eorfeimarsi ,  «.  -  T.  de  Manège.  Affermir 
la  bouthe  (l'un  cheval.  C'est  continuer  les 
leçons  cju'on  lui  a  données,  uour  qu'il  s'ac- 
courume  à  reffet  de  la  bride  ,  et  à  ivoir 
les  h.mches  basses.  Confermar  la  tocca  dei 
camallo.  '  ,     . 

Af  KERMISSEMENT  ,  s.  m.  Action  p:r 
laquelle  une  chose  est  affermie.  Etat  d'une 
cho;e  affermie.  Il  n'a  s^uere  d'usage  au  pro- 
pre. Ayiiungio;  aostcuno  ;  f^rmjnia  ;  corrobu- 
rr.7'one.  —  fii;.  Çontirm.ition  d.ins^  un  bon 
<!t.i;  ,  comme  l'.iftermissement  de  l'Etat,  du 
Tfjne  ,  Aes  Lois.  Suurci\a;  siahilità  ;  as- 
iodjmenio,,ec.  comme  au  propre.     • 

AtFt.TE  ,  ÉF.,  adi.  Qui  est  plein  d'affec- 
tation d.ms  son  air ,  clans  ses  m:mières ,  par 
«nvie  de  pl.iire.  Il  ne  se  dit  puère  qu'en  par- 
lant d'une  femme  ou  d'une  tille  coquette. 
AiTctiato;  reno  di  smancerìe.  -  Il  se  dit 
.-ussi  fies  choses  qui  marquent  de  l'affectation. 
Manière  ,  farolc  edittale  ,  ricercate. 

AtTÉrEKIE  ,  s.  f.  Manière  affctée  de 
psrler  ,  on  d'agir  par  envie  de  Rlalre.  4^''- 
fâX'one  ;  Iciio  ;  smancerie. 

AFFETTO,  AFEETTUOSO.  T.  de  Mus. 
Mots  empruntés  dt  l'Italien  ,  pour  avertir 
gu'un  morceau  doit  être  rendu  aiiectueuse- 
jiient ,  lentement,  tendrement.  yV^cttuojo. 

AFFEURAGE,   s.  m.  V.  AfTorage. 
.    AFFEURE'  ,   Et  ,  part,   et    adj.    V.  le 

AFFEURER,  V.  a.  T.  de  Coût.  Taxer 
l'es  denrées ,   y  mettre   un  prix.  Fissar  il 

Affiche  ,  t.  f.  Placard  ,  feuille  écrite  ou 
imprimée  cjue  l'on  attache  dans  les  carre- 
fours ,  pour  avenir  le  public  de  quelque 
chi  se.  Cartello  ;  avviso  al  pubblico.  -  T. 
d'I p'niUer.  Broche  ou  fiche  de  fer  qui  sert 
i  retenir  1.'  (ilière.  Ago  ;  spina.  —  C'est 
ausìi  une  forte  pointe  de  ter  ,  émanchée 
«l'u.'e  longue  perche  ,  servant  a  arrêter  les 
knteaux  en  l'enfonçant  d.ins  la  sable.  Puma 
di  jcrro  con  lungo  manico  ,  che  si  pianta 
nella  rena  per  ritenere  i  hatclti.  —  Petit 
tngir  dont  se  s'r'vent  les  pêcheurs  pour 
tf  ndre  leurs  vcryeux.  Pinolo  ,  o  bastoncello 
da  tendere  i  necossi. 

AFFICHÉ  ,  ée ,  part.  V.  son  verbe. 

AFHCHER  ,  v.  a.  Attacher  un  i.l.ic.ird 
jcur  ûvcrtir  le  pv.hlic  de  quelque  chose. 
i  arre  ,  cjl^secre  un  cartello.  -  6g.  Afficher  le 
Ìel  esprit,  c'est  se  (ionner  pour  bel  esprit  ^ 
vouloir  pa  ser  pour  bel  esprit.  U  se  dit  aussi 
au  rèe.  ò'aKicher  pour  bel  esprit,  iiour  im- 
•pie  ,  etc.  Dan.s  ce  sens  ,  il  ne  ie  prend  guère 
4}ii'en  mauvaise  part.  Far  il  he  lo  spirito  ^  /o 
ipiriio  forte.  —  Afficher  sa  hunte  ;  rendre 
pub'ic  ce  qui  nous  déihjnore.  PuhbUcare  ; 
ren-ter  palese  la  nostra  versugna  .  il  nostr.j 
Mt'-'cr,. 

AFFICHEUR  ,  s.  m.  Celui  qui  afliche  des 
rljcaids  dans  les  coins  des  rues.  Colui  che 
straera  rlj  atvisi  al  p:tbhlico  ,  i  cartelli. 

AFFIDE,  éc,  adj.  A  qui  on  se  fie.  Fida- 
to ,  ftdle  ;  /cj/c  ;  fid.'.  Il  s'emploie  aussi 
subit.  lU, confidente. 

AFFILE  ,  Ce  ,  p.irt.  jtrrotato ,  ec.  -  Rr. 
€'.  fm.  Langue  bien  afiilée  ,  se  dit  d'une 
^e;si.nne  qui  parle  facilement  et  beaucoup. 


A  F  F 

L'ngu*  affiata,  selvlla.  ,  . 

'  A.  FJLbR  ,  v..a.  Donner  le  fil  a  un  ins- 
trument qiii  coupe  ,  l'aiguiser.  Andare  i  ar- 
rotare ;    dar  il  filo  ;    aguiiare  ;    appuntare. 

-  En  T.  d'Africult.  il  se  dit  de  l'état  des 
bleds  endommagés  par  les  gelées  du  mois 
de  Mars  ,  qui  rendent  les  f.ines  d-^s  b'.edi 
if  petites  qu'elles  ne  sont  que  comme  des 
illeti.  Faragienire.  -  En  T.  de  Jardin.  Plan- 
ter à  la  liene.  Piantare  aibetî  in  ri^a  ,  m 
fila  ,  a  fiale.  -  T.  d:  l'ircur  d'or.  M  .rtre 
I»  i:ngot  dor  ou  d'argent  dans  la  filière. 
rrafii'^re. 

AfflLlATION,  s.f.  Espèce  d',ido')tion. 
Il  se  dit  aujourd'hui  en  piirlant  d'une  Com- 
muHniité  qui  en  affilie  d'autres^  FHa\ione; 
fijliualânra. 

AFFILIE',  ée,  part.  V.  le  verbe. 

AFFILIER  ,   v.    a.    Adopter.    Adottare. 

-  Donner  .t  quelqu'un  la  p.irticipation  des 
biens  si>irituels  d'un  Ordre  Religieux .  i^^i'rt-- 
i^are;  fur  partecipe. 

AFFINAGE  ,  s.  m.  L'action  par  l.iquelle 
on  artiiie,  on  purifie  certaines  th<;-.es,  comme 
les  mé:mx  ,  le  sucre.  Affinamtnto  ,  rafiina- 
mcnto.  —  Chei  les  M.irchsndes  Ch.mvrières, 
la  dernière  façon  qu'on  donne  au  chanvre  , 
qui  le  rend  assez  fin.  L'ultima  pettinatura 
della  canapa.  -  T.  d'Aiguil.  C'est  la  dernière 
façon  que  l'on  donne  aux  aiguilles  ,  en  les 
f  duucissant  p.ir  la  pointe  ,  sur  une  pierre 
d'éméril  que  l'on  fait  tourner  par  le  moyen 
d'un  rouet.  Appuntatura  degli  a^hi.  ~  [ .  de 
Manuf.  de  laine.  Ss  dit  de  la  meilleure  et 
dernière  tondure  que  le  Tondeur  de  draps 
peut  lui  donner.  Cimata  per  la  ier\a ,  o  per 
il  Sine. 

AFFINE  ,  T.  de  Mar.  On  dit  que  le 
temps  aiiine  ,  qu'il  n'est  point  si  ch^irgé  ni 
si  sombre  ,  et  que  l'air  commence  à  s'éclair- 
cir.    //  icmvo  rischiara  ,  rasserena  ;  affina. 

AFFINE',  ée,  part.  V.  le  verbe. 

AFFINEMENT,  s.  m.  Gr.  Voc.  V.  Af- 
finat^e. 

AFFINER  ,  V.  a.  Purifier  par  le  feu  ou 
par  quelqu'autre  inoyen.  Affinare  ;  raffina- 
re ;  depurare  ;  purificare.  —  Il  est  aussi  rèe- 
L'or,  le  sucre  s'alSne  avec  ,  etc.  Purgarsi; 
affinarsi.  —  Affiner  le  chanvre.  C'est  lui 
donner  la  dernière  façon  pour  le  rendre  asseï 
fin  et  assez  délié  ,  afin  d'en  faire  un  fil 
propre  a  toutes  sortes  d'ouvrages.  Scapec- 
chiar il  lino,  la  canapa.  —  Affiner  les  mé- 
taux. C'est  les  puriher  de  toutes  les  parties 
hétérogènes.  Raffinare  ;    affinar   i    metalli. 

-  AHiner  le  ciment.  C'est  le  réduire  en  pou- 
dre hne.  Smiminplare  i  tritare.  -  Alfincr. 
T.  de  Mar.V.  Atfine.  -  1'.  de  Relieur.  Ren- 
forcer. Fortificare.  —  T.  de  Clout.  &  d'Epins. 
C'est  faire  la  pointe  au  clou  en  le  passant  sur 
la  meule.  Asu\-{tre  ;  far  la  punta.  -  T.  de 
Cordicr.  Passer  par  l'affinoir  les  matières  qui 
servent  à  faire  des  cordes.  Raffinare  ;  assot- 
tidiare...  -  On  dit  que  le  temps  et  la  cave 
affinent  le  fromage  ,  c'èst-i-dire  ,  qu'ils  lui 
donnent  un  goût  plus  exquis,  plus  relevé.  1/ 
tempo  e  la  cantina  migliorano  il  cacio. 

AFflXEKlE  ,  s.  f.  Lieu  o.'i  l'on  affine. 
Ferriera  ;  manonn. 

AFFINEUR  ,  s.  m.  Celui  qui  affine  l'or  et 
l'argent.  Affinaiore;  raffinatore,  edallaZecca, 
saggiitore.     , 

AFFINITE,  s.  f.Alliance,  degré  de  proxi- 
mité q'-ie  le  mariage  acquiert  â  un  homme 
avec  les  parens  de  sa  femme  ,  età  qne  lemme 
avec  c?ux  de  son  mari.  Affinità;  alleanyï; 
larentado.  -  Se  dit  aussi  di  la  conformité , 
de  la  convenance  ,  du  rapport  qui  est  entre 
diverses  choses.  Affinità  ;  convtnien^a.  —  La 
liaison  que  des  personnes  ont  ensemble. 
Umane  ;  l'ga  ;  amistan^a.  —  En  Chimie  se 
dit  de  la  disposition  que  des  substances  on', 
à  s'ur.ir  ensemble.  Affinità. 

AFFINOIH  ,  s.  m.  Instrument  au  tr.ivers 
duquel  oi\  fait  passer  le  lin  ou  le  ch.invre , 
pour  l'affiner.  Scapecchiatoio  j  pettine  da 
raffinar  la  canapa  ,  il  linj. 

/iFFIQUF.TV,  s.  m.  pi.  Il  ne  se  dit  guère 
qu'en  rai|leric ,  en  pulant  de  pcUts  iguste- 


A  F-F  - 

meiK  d'une  femme.  Ornamenti  da  donnai, 

"AFtIH'vVÀTIF  ,  ivï,  adj.  Qui  affirme,, 
qui  soutient  une  chos'  pour  vr.iie.  Afferma-' 
tivo  i.  affermante  ;  r.ittJficante.  —  On  appelle 
en  logique  ,  pr"vositioii  iffirmative  ,  toute, 
proposition  par  L'pielle  ou  atìfirme  une  chose. 
t'roposi:(ione  affermaau  ,  o  affermativa.  Et 
on  dit  parler  d'un  ton  r.ffirmitif ,  pour  dire, 
parler  d'une  m.iiiière  trop  décisive.  Parlare 
dottoralmente  ,  o  in  tuono  decisivo. 

AFFIRMATION  ,  s.  f.  Exi.ression  par. 
laq.ielle  on  assure  qu'une  cfeose  est  vraie. 
Il  n'a  guère  d'usage  qu'.m  Pilais ,  où  il  se 
prend  pour  assurance  avec  serment ,  et  dans, 
les  formes  juridiques.  Aff'eanayone  ;  asse- 
veranza. —  T.  dç  Logique.  L'expression 
par  laquelle  une  proposition  affirme.  Affer-  ' 
mariane. 

AFFIRMATIVE  ,  s.  f.  Proposition  par 
Laquelle  on  affirme.  Affermativa.  -  Prendre 
l'affirmative  pour  queltni'un ,  c'est  se  décla- . 
rer  hautement  en  sa  faveur.  Abbracciar  il 
partito  ,  la  difesa  di  alcuno. 

_AFFl.i.\ÎATlVEMENT,  adv.  D'une  ma- 
nière affirmative.  Aff'enia'vamente. 

AFFIRME',  ée  ,  part.  V.  le  verbe. 

AFFIRMER,  V.  a.  Assurer,  soutenir  qu'une 
chose  est  vraie.  Affermare  ;  affirmare  ;  con-  , 
fermare  ;  rattificare  ;    assicutire  ;    accertare 
asserire  costaitemente.  -  T.  d:  Palais.  Jurer,, 
assurer  avec  serment.  V.  —  En  Logique,  on 
dit  qu'une  proposition  affirme  ,  pour  dire, 
qu'elle  exprime  qu'une  chose  est.  Proposi-  _ 
rione  affermante  ,   aff'ermatifa. 

AFFLEURAGE,  s.  m.  T.  de  Boulangtu 
Bonne  mouture.  Spolvero. 

AFFLEURE',  ée  ,  part.  V.  le  verbe. 

AFFLEURER  ,  v.  s.  Réduire  deux  corpi 
contijus  à  un  même  niveau.  Conguasliarei 
pareggiare. 

AFFLICTIF,  ivE,  adj.  II  n'est  guère  en. 
usage  qu'au  fém.  ,  et  dans  cette  phrase." 
Peine  aifiictive  ;  peine  à  laquelle  la  Justice 
condamne  un  crîmin.el ,  et  qui  n'est  pas  sim.» 
plement  pécuniaire.  Affittivo  ;  penale. 

AFFLICTION,  s.  f.  Déplaisir,  abatte- 
ment d'esprit.  Affi'\ioie  ;  travaglio  ;  tribo- 
lazione, ambascia;  du^iea^a ; travagUamentoi . 
dolore. 

AFFLIGÉ,  s.  m.  Qui  a  du  chagrin.  Con- 
soler les  affiliés.  Consolar  gii  afflitti ,  i  tri-^ 

"aVfLTGÉ  ,  é; ,  part,  et  adj.  V.  le  verbe.. 

AFFLIGEANT,  te,  adj.  QuL  cause  du 
dé  .1  .i.ir.  Acerbo  ;  che  affligge  ;  doloroso  ; 
affiirr-vo  ;  aff'annoso;  .f scaro;  tormentoso. 

AF.'^LIGER,  V.  a.  Causer  de  la  douleur, 
de  la  peine  ,  du  déplaisir.  Affliggere  ;  attrista- 
re ;  gramare  ;  travagliare  i  aigosclare  ;  ab- 
batter; ;   tormenta-e  ;    arìgitstlare  ;    acc  irare» 

—  V.  rèe.  Sentir  du  déplairir ,  de  la  peine, 
ce  faire  du  chaerin  de  quelque  chose.  Afflig- 
gersi ;  accorirù.  darsi  afftaino  ,  ec. 

AFFLUEN'CE:,  s.  f.  Concours  et  cliìite 
d'eau,  d'humev.rs  ,  etc.  Àffl.isso  d'umori; 
affìuen^a  ,  ahhoni!at\a  ;  copia.  —  fig.  Grande 
.ibondance  de  trlle  chose  que  ce  soir.  Af- 
fluence  de  peuple  ,  de  biens,  etc.  Affluenza  ; 
copia  ;  sjprabb.jndan^a  di  beni  ,  dt  perso- 
ne ,  ec. 

AFFLUENT,  TR,  adi.  T.  de  Rlv.  Il  se 
dir  du  lieu  où  une  rivière  tombe  dans  une 
auTe  ;  comme  Confluent  se  dit  de  l'endroit 
ou  d'ux  riv'ères  se  joignent.  Foce. 

AFFLUER,  v.  n.  .S'è  rendre  en  un  même 
can-il.  Il  se  dit  prot>remerit  d^s  ecux  dont 
le  concours  et  l.tchi're  se  font  dans  un  même 
endroit.  Abbondare  ',  concorrere  ;  unirsi  ;  sboc- 
care ;  metter  capo  ;   metter  foce  ;  scaricarsi, 

—  Arriver    en    abondance  ,   V.  Abonder. 

—  Survenir  en  gr.ind  nombre  ,  comme  ;  les 
Pèlerins  affluent  à  Rome,  etc.  Concorrere; 
ven'r  in  ij'^a-^t-tà, 

AFF'OIBI.I,  lE,  part,  et  id'f.  V.  le  verbe. 

AFFOIBLIR  .  v.  a.  Déb;li-er  ,  rendre 
ro'Ve  ,  énerver.^  Indebili'i  ;  infnlre  ;  af- 
f'ang're  ;  aceosc'are  ',  infievolire  ;  H iccare  ; 
debilitare  ;  affievolire  ;  stancare  i  straccare^ 


X    FF 

«ffissiri  ;  snervare  ;  apaHre  ;  sgupUaràire. 
-  Affaiblir  les  espèces  d'or  ou  d  argent  , 
c'est  en  diminuer  le  poids  ou  le  titre.  Al- 
lenir U  monete  ,  xosarl:.  -  Affo.bhr  une 
pitce  de  charpente,  ou  .lutre  corps  ,  -c  est 
«n  diminuer  la  grosse-.ir,  l'épaiiseur  ,  le  vo- 
lume. Jsiouigiiure  ;  consumare  ;  scemare  , 
éimmuir  !a  gros  s  e\iJ  ;  /a  mole.  -  v.  r.  De- 
venir foible  ,  débile  ,  sans  forces.  Affralirei 
infralire  ;  ìrdcboUre;  acj. nicchiare  i  debdlrarst. 

AFFOIBLI  iSANT,  te  ,  ad].  Qui  affoiblit. 
Che  indebJ  sec  ,  debilnj  ,  ec. 

AFFOIBLKiEMEN T,  s.  m.  D^ilitation, 
di.-ninu'.ion  de  forces.  Il  se  dit  des  force:  du 
corps  et  de  celles  de  l'esprit.  Debolenn  ; 
fievu'eliJ  \Jtacc!i--^a  ;  înJeC'-'lîmento  ;  man- 
canza y  infralimento  ;  diminuhiento  ;  seadc- 
mento  di   ì'u'\e. 

AFFOLE'  .  ée  ,  p.rt.  Ebbro  ,  paixo 
J'jrt.re.  -  T.  de  .Mar.  Se  dit  de  I'.TÌcuille 
d'une  boussole  qui  n'indique  pas  ex.ictcmeiu 
le  Nord.  AS"  r-'U"  •  bussola  fa^a  ;  imp^i- 

AFFOLER  ,  V.  a.  Rendre  excessivement 
passionné.  Il  n'a  g^»ère  d'usage  que  dans 
le  style  familier  ,  et  au  part,  tar  impa-^itr 
J*amû>-e;  cagionar  soverchio  atiiore. 

.  AFFOLIR,  V.  n.  Rich.  Il  est  fam.  Deve- 
nir fou  Imia^TJre  -,  i^rjpa-rare  ;  ammattire  ; 
dii  entar  parlo  ;  ihfoUire  ;  jt/lUsgiare. 
:  AFFORAfJE  ,  s.  m.  Droit  qui  se  paie  à 
On  Seigneur  pour  la  vente  du  vin.  Ùaxjo  ; 
gabella  che  pagasi  in  certi  luoghi  al  Sis'iort 
per  poter  vendere  vino. 

AFFORER  ,  T.  de  Cout.  V.  Affeurer. 

AFFOUAGE  ,  s.  m.  T.  de  Coût.  Droit  de 
prendra  du  bots  d.nns  une  foret  nour  son 
chauffage.  Diritto  o  gins  di  la^iliar  legna 
h:  un  iusco  pel  proprio  uso. 

AFFOUAGEMENT  ,  s.  m.  T.  de  Cout. 
L'érjt  ou  la  li;te  du  nombre  de  feux  de 
chaque  Paroisse  ,  qu'on  dresse  à  l'efftt  d'as- 
seoir la  taille  avec  équité  et  proportiun. 
Libro  dove  si  registrano  i  fuochi  o  sìa  case , 
o  famìglie  d*iin  luogo  per  l*  hnposiicone  delle 

Tf^URAGÉ,  ée,  adi.  T-  d'Econ.Rust. 
Qui  a  sa  provision  de  foin  ,  de  paille  ,  de 
fourr:...e.  Pnvvrduto  di  fieno  ,  paglia  ,  ec. 
AFFOURAGEMENT,  s.  m.  T.  d'Econ. 
Risi.  L'.icùun  d'affourager  ,  de  donner  du 
fourrac;e  ,  de  la  paille  ,  du  foin  au  bétail. 
//  da-c  ,1  fieno  o   la  paglia  al  bestiame. 

AFFOURAGER,  v.  a.  T.  d'Econ.  Ru,t. 
Donner  du  fourr.içe  ,  du  foin  ,  de  la  paille 
aux  bœufs  ,  aux  brebis  ,  au  bétail.  Par  il 
fura-gio  o  sia  il  fieno  ,  o  la  paglia  al  be- 

■  Af  FOURCHE  ,  s.  f.  T.  de  Mar.  L'an- 
cre d'.iffu'.ircho  est  la  troisième  ancre  d'un 
vaisseau.  .S  con-'j  ancora   di  posta. 

■■  AFFOURCHÉ,  ée,  part.  V.  le  vér'oe. 
■  AFFOUPCtlEU,  V.  a.  T.  de  Mar.  Dispo- 
ser deux  ancres  en  les  jetant  à  la  mer,  de 
nianière  que  leurs  cab'es  viennent  .a  f-jrmer 
une  espèce  de  fourche.  Ormeggiarsi  a  due  , 
o  a  barba  di  gatto  ;  dar  fondo  ad  una  seconda 
àncora   d!  posta;  afforcare. 

■  AFFRAIC.iEi<  .  v.  n.  T.  de  Ma-.  Le  vent 
àffr.ìiche.  C'est  lorsque  le_  vent  devien:  plus 
fort  qu'il  n'éfoit ,  qu'il  fraîchit.  Il  vento  rit.- 
fresca  ;  affresca. 

AFFRANCHI ,  lE  ,  s.  m.  et  f.  Parmi  les 
Romiîns  c'é'oir  un  esclave  à  qui  on  avoit 
donné  la  liberté.  Liberto  ,  o  liberta;  schiavo 
o  schiava  fatta  lihera. 

AFFRANCHI,  ie,  part.  V.  le  verbe. 

AFFRANCHIR,  v.  a.  Mettre  en  liberté. 
Manowetiere  ;  far  libero  ;  afr.mcare  ;  libe- 
rare dalla  servitù  ;  di^r.are  la  lih-rti.  -  l. 
de  Mar.  Affr.mchir  la  pompe  ;  Jeter  pl-js 
d'eau  qu'il  n'en  entre  dans  le  vaisseau.  Ag- 
gottare; rivincer  l'  acqua  colla  trotvha;  ascia- 
gtr  la  s:i:tina.  -  Affranchir  ri^i-  «litles  , 
affranchir  me  Ville,  V.  E;;c-mpter,  t)échar- 
ger.  Affr.nchir  une  lettre  ,  un  paquet.  Fa 
p"ayer  le  :  ort  au  bureau  d'oi'i  on  !e^  fait 
p'artir.  Francare  una  lettera,  ce.  —  Affran- 
•ifcir ,  fig.  Délivrer.  L:l>erare  ;  esimere  ,  ec.  | 


'A  FF 


ta  mort  nouî  affranchira  des  misères  de  c« 
monde.  —  Hoar  dchvrc-r ,  V.  —  En  ma- 
tière de  Fief,  afFi-dnchir  un  héritage,  c'est 
le  libérer  de  quelque  charge  ,  de  qiulçije 
rcnce.  Liberare  da  un  peso  ,    da  un  obbili^j. 

-  Il  est  aussi  réc  Vexerapter,  se  délivrer 
de  quelque  chose  de  fâcheux,  secouer  quel- 
que joug  qui  incommode.  Esimersi^  libi- 
rursi  i    iuttraisi. 

AFFRANCHISSEMENT  ,  s.  m.  1!  n';i 
gucre  d'us.ige  dans  le  uremier  sens  d'aRVan- 
ciiir  ,  qu'en  p.«rljnt  des  yncieus  Grecs  ou 
Romains  ^  et  il  si^niiie  l'acrion  par  laquelle 
on  aSranchissoit  un  esclave.  Man'imissionei 
liberare  da  servitù  j  H  donare  la  libertà  ;  Lo 
afrd.icai'c.  —  Pour,  exemption  ,  décharge. 
Lll'irayonâ'j  esenjj.&ne\  Jranc^kigîa* 

AFHvE  ,  s.  f.  Grande  jisur  ,  extrême 
frciycur.  îl  n*e«t  en  usage  (jii'au  pi.  0/rore  y 
sy.iy^'nro  i   tdrvre  j  raccapricdu- 

AiTRETE',  éc  ,  parr.  V.  le  verba. 

AFFRETEMENT,  s.  m.  T.de  Mar.  Con- 
v<i!nùon  p,our  le  loun^e  d'an  vaisseau.  AWy, 
noU;s'!o-t,  ifittimcnto, 

AFFRÉTER  ,  v.  a.  Prendre  un  vaisseau 
à  louage.   Noleggiare, 

AFFRETEUK,  i.  ra.  T.  de  Mar.  Mar- 
china qui  prend  un  vaisseau  à  louage,  et 
qui  en  paie  tuut  p<ir  mois  par  voyage  ,  ou 
\Ki'-  tonneau  j  au  propriétaire,  pour  le  fret. 
NoU?fJatore  ;  ajficT.itore, 
_  AFFREU'.E.vlEN  F  ,  adv.  Effroyablement, 
énouv.mtablement ,  d'une  manière  affreuse. 
Orr'bilmcritc  ,  spaventi  y  i^lminti  -,  spaventosa- 
mente. 

AFFREUX  ,  EUSE  \  adi.  Effroyable  , 
lïorrfble  ,  qui  fait  frayeur.  SpavintevoU  ; 
syavcn'oso  \  ornhile -^  tcrr.blc  ^  orrendo. 

AFFHIANDE'.  ée  ,  part.  V.  le  verbe. 

AFFKJAN-JEK  ,  v.  a.  Rendre  friand.  Far 
P.0L010  o  Iccardu  \  allcttare  ;  avv^narj  alie 
ghiottonerìe -f  allcccornir^  —  ^*our  AtlVioler 
iui  prop.  et  au  ti.^.  V.  —  T.  de  Fauc.  Afirian- 
der  Toiseau  ,  c'est  le  fr.ire  revenir  sur  le 
leurre  avec  du  pàc  de  pigeonneaux  ou  de 
poules.  Adescarli  il  Jj,écon£. 

AFFRU.)LE\  ée,  part.  V.  le  verbe. 

AFFRIOLER  ,  v.  a'.  Attirer  par  quelque 
chose  d'agréable  aU  goiÎt.  AlUttarc\  adescare; 
acscar:  ;  tirare  y   invitar  con  lusinghe  o  altro. 

-  fì^.  Attirer  par  q  u-lque  chjse  d'utile. 
Allettare  \  adescare;    attrarre. 

AFFRiTÉ  .   ÉE  ,  p.<rt.  et  ad).  V.  le  verbi-. 

AFFKITER  .  v.  a.  i'.  de  CuìslnUr.  Mettre 
un  meublé  ,  un  poéle  ,  en  éî^t  de  frire 
conven.]h!oment.  Racconciar  le  padelle  i  rl~ 
metw/c  in  i^fam  da  pAcr  frl^^cre. 

AFFRODILLE.  V.  Asphodelle. 

AFFKOOINE  .  c'est  uà  jiom  que  les  Ch:- 
mi-ï'-^^  ont  Htinné  au  cuivre.  Rame. 

AFFRONT,  s.  m.  Injure,  outrage,  soit 
de  parole  ,  soit  de  hix.AJf'rontuiini^iuria  ;  so- 
pruso ;  torto  ;  offesa:  villanÌ3  ,  ohras^io  i  s/h- 
■ì'p  ;  smacco  ',  in/àmia  i  disonore.  —  P^ot.ir 
déshonneur,  honte.  V.  —  Essuyer,  boire, 
dizérer  «n  .Tlrront.  V.  ces  mois. 

AFFRONTAILLES  ,  s.  m.  pi.  r.  de  Prat. 
usile  en  quelques  endroits  pour  signifier  des 
bornes  d'à  ))lusieurs  héritages  ,  aboutiss;m'.es 
à  cell-^s  d'un  au're  fonds.  6'on^^./;  limhl, 

AFFRONTÉ,  êE  ,    part.  A_{f  roi  tato ,    ec. 

-  adi.  ^*  d^  BUsor..  Se  dit  de  deux  animaux 
qui  se  r-^'f.  rden"-.  Affrettato. 

AFFRONTER  ,  v.  a;  Attaquer  avec  har- 
rliesse  ,  avec  Ìn:rép'd::é.  Affrontare  ;  assa- 
lire ;  assaltar:  ;  correr  aiosso,  —  fig.  Affron- 
ter la  mort  ,  les  périls  ,  les  dan^-^rs  ;  s'expo- 
ser hardimcn'  à  la  mort  ,  aii  peri! ,  ^ux.  dan- 
gers. Esporsi  ;  cimentarsi  ifarsi  incj/itro  ;  ar- 
risc'i'arsr.  —  Tromper  sous  prétexte  de  bon- 
ne foi.  Gabbare  :  PÎtin'àrd'j  ingannare-,  sor- 
prendere ;  trnffjr,-,  barattare. 

AFFRONPERlE^s.  f.  Action  d'aîfror.ter, 
tromperie.  O'u.'iferia  ;  baratt:rta  :  trufferia  ; 
tru^'j  ;  gherminella  ;  gabhamento  ;  frode  ;  tra- 

"'AfFRONTEUR,  s.  m.  Celui  qui_  affronte 
qui  trumoe  lâchement  .  qui  n'a  ni  foi  ni  hon- 
neur, Giancacore'j  truffatori  if urbo,  barattiirc  i  I 


À  G  A 


15 


ingannatore;   a^tras^e, 

AFFRONTEU^E  ,  s.  f.  Trompeuse.  In- 
gannatrice  ;  hirba  ;  gabhatrice  ;  agfiratrlcs. 

AFFUBLE  ,  ÉE  ,  part.  V.  la  verbe.  ■  '     i 

Ai-FUBLEMENF,  s.  m.  -Voile,  habille- 
ment, ce  qui  couvre  la  tcte  ,  le  visat^e  ,  le 
Ci>rps.  yelame;  velamento;  vAo;  veste;  c<h- 
primento  ;  mantello  ;  invoglio  ;  sopravveste  i 
bacucco. 

AFFUBLER,  v.  a.  Couvrir ,  envelopper 
la  tète  ,  le  visat,e  ,  le  corps ,  de  quelque  ha- 
billcrï>ent  ,  de  quelque  voile.  Coprire  ;  im- 
bac-iccare  ;  vest'te  ;  velare  ;  inviluppare  ;  im^ 
bavagliart.  —  il  est  fam.  et  fon  s'en  sert 
fdus  ordinairement  au  réc.  —  Gr.  Voc.  fia; 
Se  prévenir  en  faveur  de  qoilqu'un  ,  de 
quelque  ujiinron  ,  s'en  cocffer*,  s'en  ciuêter. 
V.  ces  mou. 

.  AFf  USION  ,  s.  f.  T.  de  Pharm.  Elle  co«- 
siste  à  verser  une  liqueur  Iroide  ou  chaude 
SU"  certains  inudicamens,  Sprui-{u  ;  aspersionci 

AFFUT,  s.  m.  Machine  de  bois  servant 
à  soutenir  le  canon  et  à  le  faire  rouUr.  t'ajc- 
rctta  da  cannone.  Ai^nl  ie  mer.  Incusso.  — 
T.  de  Chasse.  L'endroit  où  l'on  se  poste  potiT 
attendre  te  gibier  à  la  sortie  du  bois  ou  à  U 
ren-rée.  Posta.  -  fig.  et  jrov.  Etre  à  l'afft(t, 
c'est  épier  l'occasion  de  faire  quelque  chose, 
être  aux  aguets.  Esser  o  star  m  a^i^tato. 
.AFFUTAGE,  s.  m.  La  peijie.'le  soin, 
l'industrie  d'affûter  un  canon.  Lo  allestir  i 
cannone.  —  T.  d'Arts  méch.  Raccommoder  la 
pumte  ou  le  taillant  d'un  outil  émoussé ,  ou 
sur  la  meute  ou  sur  la  pierre  à  repasser.  Ai^- 
larura.  —  T.  de  Chap.  La  façon  que  l'on 
donne  aux  vieux  chapeaux  ,  en  les  remettant 
à  la  teinture  ,  en  leur  rendant  le  lustre ,  ou 
en  les  redressant  sur  les  plombs  ,  et  sur-tout 
quand  on  les  retourne  ,  et  qu'on  leur  do.-uie 
une  nouvelle  colle.  liacconcio  ;  racconcia- 
mento ;  e  nuova  tintura  di  cappello  vecchio» 
—  7".  Ì«  jMM.vfj.  Assortiment  de  tous  les  ou- 
tils nécessaires  aux  différens  ouvrages.  Assot' 

AFFÛTÉ  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe  -  T. 
de  Miiniiis.  Ouvrier  affûté  se  dit  de  celui  qui 
a  avec  lui  tous  les  outils,  trovyeduto  di  tutti 
gl' instromenti  necessari . 

AFFUTER  ,  V.  a.  Mettre  un  canon  sur 
son  arlùt.  Allestire  il  cannone  ;  apparecchiarlo;- 
prepararlo.  —  En  T.  d'Arrs.  Affûter  est  syn, 
d'aiguiser.  Affilare  ;  a;uiiaie. 

AFFILAGER.s.  f.  /.  riollandais.  Officier 
qui  presidi  aux  ventes  publiques  d'Amster- 
dam. Uj/i^iale  proposto  ai  pub  ti  II  ci  incanti  in 
Ainsi*--Jajn. 

AFIN  ,  Conionction  qui  dénote  la  fin  pour 
laquelle  on  fait  quelque  chose.  Il  a  deux  ré. 
S'ines;  l'un  avec  Que  et  le  subjonctif.  Alin 
que  vous  l'i  sachiez  ;  et  l'autre  ,  avec  la  pré- 
position Da  et  l'infinitif;  afin  de  pouvoir 
dire  ,  arin  d'obtenir  cette  grâce.  Alfine  ;  ajfint 
che  ;  affinchè  ;  a  fine  :  per  ;  acciocché. 
^  AFlOUNE  «u  FIU.ME,  s.  m.  T.  de  Comm. 
Sorte  de  lin  qiit  vient  d'Egypte. io^j  A' i;«i» 
clic  ci  carila  dall'Egitti. 

AFRICAINE  ,  s.  f.  T.de  Jard.  Fleur  d'Afri- 
que,  autrement  œillet  d'inde.  Il  y  en  a  de- 
iTeiite  et,  plus  esjièces  ,  dont  un>;  appelléa. 
l'Alrtcâine  commune  est  fort  venin^euse, 
yijla  Ajricana.  -  Espèce  de  Sauterelle  lon- 
gue de  cintj  pouces ,  fort  remarquable  par 
son  miclianisme.  Locusta  africana. 

AGA  ,  s.  m.  Mot  irèi-com.mm  dans  l'His-- 
toire  des  Turcs,  Commandant  ,  Cnroien , 
Aga;  comandante  ;  cuuude.  L'Aga  des  Ja- ■ 
nissaires.  L'aga  de'  Gianituri.  Ait^-.-ù,  veut 
dire,   C'.mm.^ndau;  de.  Gardien  de. 

AG  ^.ÇANF  .  TE,  adj.  Qui  agace,  qui 
excire.  Andante  ;  ad'uante  ;  che  provocai 
et  ptui  prji-rcment  ;  cl:e  muove  ;  che  alletta  ; 
che  s'duce.  Ues' regards  ag.iç.ms. 

AGACE  ,  s.  f.  Oiseau  qu'on  nomme  au. 

trement  l>ie.  V. 

AGACE'  .   ÉE  ;  part.  V.  son  ver'  e. 

AGACEMENT  ,  s.  m    l.npres,ion  désa- 

gréable  que  les  fruits  verts  font  su   les  dents  , 

quand  OH  les  mange.  Allegamento  de'  dinii;  y 

C  i 


ao  AGE 

l'ù/ltfjr  de  denti. 

AG  ACLR ,  V.  a.  Causer  aux  den's  une  es- 
pèce de  sentiment  dtsagrédble  et  incom- 
mode ,  tel  qu'est  cckii  qiie  causent  les  fruits 
verts  et  acides,  qi.ird  on  les  man(;e.  En 
ce  jCns ,  il  ne  se  dit  qu'étant  joint  avec  le  mot 
de  dents.  AlUg^re  i  demi.  -  fig-  Picoter  , 
exciter  quelques  paroles ,  par  quelques  ac- 
tiuns.  Ecc'tdre  ;  muovtrt  i  imyonunare  ;  a\- 
\tire  ;  f-'royvcare  ;  solleticare  ;  fungere.  —  £x- 
titer  |>;ir  des  manières  attray«ntes  ,  par  de 
tes^trds.  Allettare  \  smuoverei  far  U{1  per 
ta-rjr  anidre.  —  Il  d>t  aussi  réciproque. 

AGACt-RIE,  s.  f.  Mot  par  lequel  on  ex- 
prmv  li^MCtitos  ciiosii  que  dit  uu  qae  fait 
une  tcmme  ,  et  les  petites  manières  dont  elU 
se  sert  pour  attirer  l'afcnticin  de  quelqu'un 
qui  ne  lui  dép'ait  pjis.  Aluinc  ;  vcHi  ;  lusin- 
ghe ;  it.inJiX'e  ;  le^i  ;  monelcrie. 

AGALi.OCHU.vl ,  s.  m.  Sorte  de  bois  des 
Indes.  \  .  A!. Ci. 

AfiANTt ,  T.  de  Mar.  11  est  employé  par 
fuelijiies  iMatelols ,  pour  dire  prends.  A^- 
guania. 

AGAPE,  s.  f.  Repas  que  les  premiers 
Clircîiens  ftiisoient  d.ms  le>  Eplises,  et  qui 
ont  fé  abolis  a  cause  des  bb.is  qui  s'y 
é'oivnt  lil'sses  d.'ns  la  suite  d?s  tems.  Agape. 

AGArEl'ES,  s.  m.  pi.  C'étoicnt  d..ns  la 
pr'mi;ive  Eplise  des  iilles  qui  vivoient  en 
Communauté  ,  san>  faire  des  vœux.  Agapeti. 

AG.1R1C  ,  s.  f.  Plante  purgative  de  la  na- 
ture du  champignon  ,  et  qui  s'attache  au  tronc 
<'cs  arbres.  Ag  nco.  At,..ric  de  chêne  ,  ou 
^•.1  i^ouvier  ,  ch.'inpiiinon  de  chêne.  Agar'cn 
quercino.  -  Ag'iric  minéral.  Es,>ece  de  craie 
nne  ,  bhnche  ,  douce  au  toucher  ,  friable  , 
qu'on  apporte  comrnunémetit  d'Allemagne. 
Alarico  mineraU  o  sia  d'Alkmagna. 

AGAiTE,  s.  f.  Irévanx.  Pluie  trés.abon- 
^ante.  Rovescio  d^ae-,ua  ;  diluvio. 

AGATE,  s.  f.  Pierre  de  la  n.iture  du  cail- 
lou ;  elle  est  fort  dure  et  prend  parfaitement 
le  poli;  elle  donne  des  étincelles  lorsqu'on  la 
frappe  avec  de  l'acier  ,  et  v.irie  po.-.r  1-s  cou- 
leurs ,  les  veines  et  Icsaccidens  qui  s'y  trou- 
▼ent.  Les  A(',ates  les  plus  estimées ,  sont  cel- 
les qui  vienr.ent  d'OrUnt.  Agata.  Les  Agates 
arborisées  ou  hcrbonsées  ,  sont  celles  dans 
lesquelles  on  remarque  d-iS  .nccdens  sembla- 
bles a  des  .-rbrisseaux  ,  des  buissons ,  ou  des 
tame.Hix  qui  ont  été  formés  par  la  nature 
dans  l'iniéruur  de  ces  pie.res.  On  les  nom- 
me eu'.si  Dendrites.  V.  L'Agate  onyce  est 
rie  pîusieurs  couleurs  ,  m-iis  ces  couleurs ,  au 
lieu  de  former  des  taches  irrégulières  com- 
me ('ans  l'Agate  simplement  dite  ,  fotnent 
des  bandes  ou  des  zones  qui  représentent 
les  ditTcrenies  couches  dont  l'Agate  est  com- 
posée. AgntJ  onice.  -  L'Ag.itc  œillée  est  une 
espèce  d'Agate  onyce  dont  les  couches  sont 
circnLàres."  Agsta  sardoniala.  -  On  appelle 
féiiéralcment  Agares  ,  toutes  le;  représen- 
tations de  queuque  chose  que  ce  soit  en  Agate. 
-  Agate  ,  T.  de  Mar.  V.  Gate.  -  En  T.  d.- 
Tireurs  d'or.  Instrument  ou  pierre  à  rebrunir 
l'or.  Bnfniiojo. 

AGATIS  ,  s.  m.  T.  de  Coût.  Dommage 
Causé  par  les  bÊîeS.  Danno  cagionato  dal  bcs- 

AGATTf  ,  s.  m.  T.  de  Boian.  Arbre  du 
I„rl..b..r.  A/.ali  ;  maiabaric^. 

AGE,  s.  m.  {  L'A  e.i  long.  )  La  durée  or- 
•lir.a'rc  de  la  vie.  Età  ;  eiaie;  ctade.  -  Age 
d'homme  ,  signifie  l'âge  viril,  tià  virVe.  - 
Age  se  dit  aussi  de  tous  les  différens  degrés 
de  la  vie  de  l'homme.  Ace  tendre  ,  bis  à^e. 
Tenera  >.tà  ',  prima  et.i.  Age  caduc.  Età  ca- 
dente ,  ce.  -  En  p.tlant'des  dieinises  et  des 
soulier',  qu'on  donn--  aux  petits  enfans  ,  on 
dit  dfs  clumises  d.i  premier  Jg»  ,  des  sou- 
liers du  premier  àte.  Della  f.tnciulU\\a  ; 
dtIV injan\ra\  de*  primi  anni;  le_  prime  tj- 
nutt  ;  U  prime  sca  pc.  -  Axe  sig..ilie  aussi 
le  teins  qu'on  est  en  vie.  A  l'âge  de  trente  ans; 
îl  cî"  de  mon  âge.  All'età  di  trent'anni  ;  egli 
i  .della  mia  età-  -  Age  ite  dit  aussi  p.ir  rela- 
tinii  divers  tems  rs.iriiués  par  Ics  Lois  pour 
«»uiiuis  funciieiK  «le  U  iociéut  Civil».  Àiiisi 


AGE 

Von  dit  d'une  fille  qui  n'est  pas  encore  mi- 
bile  ,  qu'on  ne  1j  peut  marier  ,  parce  qu'elle 
n'est  pjs  «n  âge.  D'iui  jeune  homme  qui  ne 
peut  pili  disposer  de  son  bien  ,  parce  qu'il 
n'est  pas  majeur  ,  qu'il  n'est  pas  en  di;e  , 
qu'il  ii*a  pas  encore  l'âge.  Non  è  in  età.  —  On 
aj. pelle  l-ettres  de  benélice  d'àje  »  de  dis- 
pense daje  ,  des  lettres  p.ir  leS|iaelles  le 
Prince  accorde  a  quelqu'un  le  privilcge  de 
posséder  quelque  charge  ,  quoiqu'il  n'^ic  pas 
encore  l'âge  prescrit  par  les  Lois.  Dispensa 
per  mancania  d\(à.  —  Age  Sc:  prend  abijlu- 
mcnt  pour  vieillesse  ,  pour  un  ai^e  fori  a/ancé. 
C'est  un  homme-  d'âge.  Etre  sur  l'à^e.  l/omi} 
d'eei  pr.jvctt.1  ^  uy>ai!{.i!a  i  isarc  aticmpato. 

—  On  fiic ,  qu  Li.i  iiomni:;  est  entre  deux  âges, 
pour  dire  ,  qu'il  n'est  m  jeune  ni  vieux,  ira 
ie  Aud  ecJi  tra  i-tovanc  c  vecchio.  —  Age,  dans 
la  sisfulication  du  tt'ins  e:  du  cours  de  la  vie, 
se  dit  au^si  dcsanimjuK.  Età  d'un  c^inc  ,  d'un 
^atto  ^  d  un  cavallo^  ec  —  On  dit  qu'un  che- 
val est  liors  d'âge  »  pour  dire ,  quM  n'a  plu^ 
les  mjtques  p^r  lesquelles  on  counoît  l'Jge  d^s 
chevaux.  Cav.illo  che  non  marc^  ^lù.  -  Age 
>e  dit  auiii  du  temi  auquel  les  thoies  dont 
on  parle  y  sont  ,  ou  ont  été  i  et  Cji  ce  sen»  , 
il  ne  se  dit  qu'avec  le  pronom  persCnnel. 
Merveilles  rie  notre  âge.  U  fut  rornemeat  de 
son  à^e.  Eta  i  tempo  ,  sscolo  ;  giorni  ;  mj.- 
ravisiU  de'  nvstri  i;!ornl  ;  ornamento  de*  suol 
tempi,  -  Age,  T.  de  Chron.  Cert.un  nom- 
bre de  siècles.  Le  monde  est  divisé  en  plu- 
sieurs ag^s-  Età  del  mondo.  -~  On  appelle 
aussi  l'at,»;  du  moiide  ,  la  durée  du  monde  , 
le  tem.  .lui  s'est  tcoulc  depuis  que  le  monde 
est  créé.  Les  Poetei  a',)?p!leiu  le,  quitre  i^es 
du  monde  ,  quntre  dirtérens  espaces  de  tem., 
dont  le  premier  est  l'àfje  d'or  ;  le  second  , 
r,ïj;e  d'argent;  le  tro.sième  ,  l'âge  d'airam  ; 
et  le  quatrième  ,  Vage  de  fer.  Etc.  ,  suolo 
d^uro  y  d'urgent j  ,  tc.  —  On  appelle  iig.  l'âge 
d'or,  un  terni  heureux;  et  Tà'^e  de  fer  un 
tems  dur  ,  on  tems  de  guerre  ,  de  calamités , 
de  crimes.   Eta  dall'oro  ^  U  secolo  di  ferro. 

—  T.  d'A^rran.  Un  dit  l'âge  de  la  Lune,  pour 
dire  le  teins  qui  s'est  écoulé  dep.us  que  la 
Lune  est  renouvellée.  £m  ,  giorni  ddU  Luna. 

—  En  T.  d'A^rie.  Il  se  dit  des  année>  d'un 
bois,  d'une  plante,  d'un  arbre.  £ti. 

ÂGÉ,  £E  ,  adj.  Quia  un  certain  âge,  un 
certain  nombre  d'années-  11  est  âgé  de  vingt 
ans.  £j//  e  tn  età  di  vent'  anni.  -  Agé  ,  mis 
tout  seul  sans  rien  qui  suive  »  si;nitie  ,  qui 
a  beaucoup  d'âge.  Attempato  ^  vecchio. 

AGENCE  .  s.  f.  La  chart^e  ,  l'emploi  d'A- 
gent. As^n{ia  i  m:nlstcra  d'Amen::. 

AG1*-:\Caî  ,  ÉE  ,  p-'rt.  V.  le  verbe. 

AGf-:.\'CtMENr  ,  s,  m.  Manier-- d'.irran- 
ordre.  Ordtn:  ;  disposi- 
,  ar^ji^io  i  art.:  -  T. 
meut  des  gro.ipes  ,  la 
1  même  groupe.  L'ordì- 
te  de' graffi. 
.  Mot  fam  lier  qiii  ne  se 
gLiêre  que  de  petites  chOiesaccoininodées 
ou  ran;éa.  avec  soin.  V.  Ajuster  ,  accommo- 
der, ^-rranter. 

A'  ;i'.\I)A,  s.  m.  (Mot  empruntédu  Latin.) 
Mémoire  des  choses  qu'on  a  à  t. uri* ,  et  plus 
communément  périt  livret  destiné  i"uir  y 
écrir.-  les  ciioscs  qu'on  a  à  (.nrç.  Libro  d'  rieo  dt. 

AG!-NOUlLL£,   Ét.p.irt.  ln:,i.ccn-ato. 

AGliNOUa.LliR  .  s'AGE.NÔUILLER  ; 
v.  réc.  Se  merre  a  genoux.  Jngiiiocchiarsi , 
in^-tc'si  a  ginochi't. 

AGE.'MOUlLLOl.;  ,  s.  f.  Trévo  ix.  Terme 
b.TS.  l'rie-Oicu  ,  coussin,  carreau,  et  géné- 
r.ilement  tout  ce  sur  quoi  on  s'ajenouille- 
l.  gnoechi.itoio. 

aGK.\T  ,  s.  m.  T.  de  Philos.  Tou'  ce  qui 
agit ,  totit  ce  qui  oi>ère.  Agente  y  operante. 
1!  est  ODPOsé  à  Patient  ;  aiqs'  l'on  dit  ;  l'Ag.-nt 
et  le  Parient  ,  pour  signilier  la  cause  qui 
Oliere,  et  le  sujet  sur  lequel  elL'  o-ière. 
L'agent:  e  'I  c.iyence.  —  Celui  qui  fait  les  af- 
l..ires  d'un  Prince  d.ms  l.i  Cour  d'un  au:re 
Prince  ,  sans  caractère  public.  Aliente  ;  mi- 
nistro. -  »  )n  appelle  Agent  du  CU'rt;é  ,  les 
diux  Ccclétiutii^aet  du  second  Ordre  ,  choï- 


ger  ,  oe  me  're  en 
"Cône;  acconc'arji:it. 
de  Peint.  L'ench-in 
liaison  dosfigur.:s  d'u 
«.mîi,  ithW  in<ie, 
AGLNCER  ,  v.  i 
dit 


A   G    I 

sis  pour  avoir  soin  des  affaires  du  C\t9/i 
par  les  deux  Provinces  Ecclésiastiqut-s  qui 
son:  en  droit  de  les  nommar.  On  pourroit 
les  appeller  :  Agenti ,  proctraiori  del  Clero. 
-  Agent  de  change  e:  de  ban^pie  ,  est  ce- 
lui dont  l'em  >Iji  est  de  s'entremettre  entre 
les  nl..rchnids  ,  Né^ocians  et  B.inquiers  , 
pour  tac'liter  le  commerce  de  l'.rgent,  des 
lettres  et  des  billets  de  clianse.  Sensale  ; 
agente  di  cambio. 

AGEO.MÉTRIE,  s.  f.  £«><:/.  Defuu;  ou 
ignorance  de  Géométrie  ,  qui  fjit  qu'on  s'écar- 
te d;;  principes  et  des  règles  de  cette  science. 
Ignorjnia  delia  Geometrìa. 

AGERATE  ,  s.  m.  T.  de  Hotan.  Sor'e  de 
plante  ,  dont  le  mis  il  qui  sort  du  calice  ,  de- 
vient un  fruit  oblong  ,  membr.meux  ,  par- 
tagé en  deux  lo^es  ,  et  rempli  de  petites  se- 
mences attachées  au. placenta. /4''fr<ifo  ;  erba 
simde  .all' Olibano. 

AGE  lArO;DK,  s.  f.  T.  d:  Botai.  Plante 
qui  porte  ses  fleurs  sur  une  petite  tête  en 
tarm."  de  demi  g'obe.  Ageratoide. 

A.jGRA.  AN'r  ,  TE,  adj.  Q.ii  aggrave. 
Il  n'a  guiri  d'u.ige  que  dans  cette  phr.ise  : 
ci:c  jnsr.mce  agi^ravante.  Aggravante. 

A.;';RAyATiON  ,  s.  f.  r.  de  OioleCan. 
V.  Aggr.ive. 

AGGRAVE,  s.  m.  La  seconde  fulmina, 
tion  solemiielle  d'un  .vljnitoire  a  chaud  ;lle5 
éteintes  ,  après  trois  publications  du  même 
iVIonitoire  ,  pour  av^-ir  révélation  de  quelque 
cas,  avec  meu  ices  de  fulminer  les  d.-rnières 
censures  de  l'EgTse  sur  ceux  qui  en  s.'Vent 
q.jelque  chose,  et  qui  na  veulent  rien  révé- 
ler. Monitorio. 

AGGRA^'E,  iÌE,p.irt.  et  adj.  V. le  verbe. 

AGGRAVER,  v.  a.  Augmenter,  rendre 
plus  grief.  Aggravare;  reatùr  pi  ^rive  i  ali- 
mentare; accretcere.  —  U  est  aussi  réc. 

AGIAU,  s.  m.  r.  de  Doreur,.  Dans  l'ar< 
de  travailler  les  cuirs  dorés ,  c'es-  un  espèce 
de  pupitre  où  est  posé  le  livret  qui  contient 
les  feuilles  d'or.  Sorca  di  leggio. 

AGILE ,  adj.  de  t.  g.  Léger  et  dispos ,  qui 
a  une  faraude  facilité  â  agir  ,  à  se  mouvoir. 
Agile  i  snel'o  ;  destro  ;  legg'ero  ;  franto  ;  fc- 

AGILEMENT,  adv.  Avec  agilité.  AgiU 
mente  ;  destramente  ;  prontamente  ;  snella- 
mente ;  l'evem:nte. 

AGI. .ITE,  s.  f.  Légèreté,  grande  faciliti 
à  ie  nijuvoir,  souplesse  de  corps,  ./^^'i/iti  ; 
destrci^.!  ;  leggiere^a  ,  e  dispost:i[a  di  corpo. 

AGiO  ,  s.  m.  T.  de  Ban.jue  et  de  Comm. 
Le  change  ou  la  difTérence  qui  se  reri.;ontre 
entre  l'.irgent  cotirant  ou  mannoie  cour.-.nte  , 
et  de  caisse.  À^eio.  -  11  se  dit  aussi  pour  ex.» 
primer  le  profit  qui  revien'  d'une  avance  que 
l'on  a  faite  pour  quelqu'un  ;  de  sorte  qu'en 
ce  sens ,  les  mots  o'agio  et  d'avance  sont  sy» 
n-jnymt'S.  Aggio  per  l'anticipata  d'una  sommi 
di  danaro.  —  Il  se  dit  encore  ,  mais  impro- 
prem-;nt  .  pour  signifier  le  change  d'une 
sommi  négociée  soit  .ivec  porte,  soit  avec 
pront.  Cani/o  ;   a^.gio. 

AGIOG  lAPHl-;  ,  s.  m.  T.  Dogmat''que. 
Au'eur  des  vies  «les  Saints.  Scrittore  dell* 
vita  de'  imititi. -Agiographes ,  adj.  pi.  Pieux. 
iVom  qu  ■  l'on  donne  à  une  partie  des  livres 
de  l'Ecriture,  et  autres  livres  de  piété.  LiArt 
sacri  .  d-vu'i  ^  pii 

AG!  Ji-O  ;iOUE  ,  ad),  de  t.  g.  T.  Eecles, 
Signifie  littér.ilèmarit  discours  qui  concerne 
les  Saints ,  ou  les  choses  saintes.  Oc'  santi  ; 
di  cote  sante. 

AGIOS  ,  s.  m.  pi.  Gr.  Vcc.  Mot  usité  dani 
le  style  familier  pont  ex'^rimer  des  maniè- 
res, des  ïfTectations  soit  dans  la  parure,  soit 
autrement.  On  dit  à  Paris ,  en  se  moquant 
des  olifichets  d'une  femme  ;  ce  sont  des  agios 
d'une-  mariée  de  Village.  Voilà  une  fille  qui  tait 
bien  des  aeios.  Affeeta{^ioni;  smorp.e;smancerie. 

AGIOTAGE,  s.  m  Pro'it  usiraire  et  ex- 
cessif qu'on  prend  pour  convertir  en  ar.;ent 
compt,-mt  quelque  promesse  ,  quclqiie  billet, 
quelque  rescription.  Traffico  usùra/o  de'  vi- 
glictti  t  promesse  e  altre  scrtxture  di  cointner. 
l'tf  ,  t  Ciò  4pi\ial>ainte  allerchi  son  ctiiatt  i» 


A    G     L 

4JjereiUo.  Aiiiourd'hui  il  se  dit  commiiM- 
ment  d'une  espèce  de  «"ii  d'actions  ,  ei  on 
ne  peut  rendre  ce  mot  en  italien  que  par  le 
néolociiine.d' /îjiuw^i'io. 

AGÌOTE  ,  ÉE  ,  part.  V.  son  verbe. 

AMOrtR,  V.  n.  faire  laawtage.  far  un 
traffico  usuraJQ  ,  cc.  V.  Agiotage. 

AGlOTEUtl,  EUSE  ,  s.  m.  et  f.  Celui 
ou  celle  qui  fait  l'aeiota^e.  t'o/w,  o  cola  che 
fà  un  traffico  ,  ce.  V.  Agiotage. 

AGIR,  V.  n.  Faire  quelque  chose.  Fart  ; 
Ofcran  i  esser  in  aùom  ,  in  motu.  —  ()péfcr  , 
produire  quelque  effet  ,  taire  quelque  iin,.re>- 
sion.  Asirc  ;  far  il  iuo  cff'jtto  ;  opcran  ;  in- 
fluirà.  Négocier,  s'employer  en  quelque  al- 
fa re.  A^iiars  ;  trattare  ;  intramittersi  ;  a/;i- 
Tc.  Je  vous  prie  d'agir  pour  moi.  —  6e  con- 
duire ,  se  comporter,  i  rat'are  ;  agire  ;  fan  ; 
operare  ;  comportarsi  ;  maneggiarsi.  Agir  en 
homm;  d'Iuuneur.  -  Foursuiv're  en  Ju>tice. 
V.  Pùuriuivre.  -  Il  s'em,)loie  aussi  imper- 
sonnellement ,  et  alors  il  sert  à  marquer  de 
quoi  il  est  question  ,  comme  :  il  s'agit  de  sa- 
voir i  il  s'agit  du  >alut  de  .  .  .  Si  tratta  di 
japcre  i  si  iratia  della  salute  di  ,  ec. 

AGISSANT,  A.vfE,  adj.  Qui  agit  ,  qui 
se  donne  beaucoup  de  mouvement.  Attivo  ; 
operoso  ;  laborioso  ,  che  lavora.  —  Qui  agit  , 
qui  opere  avec  force  ,  avec  efficace.  Attivo  ; 
operarne.  l''our  rendre  ce  remède  pluia^iisanr. 

AGI  I  A  l'IO.'i ,  s.  f.  Ebranlement ,  secoue- 
meiu  ;  action  par  hqjeile  une  chose  est  re- 
make ,  cahotée  ,  ébranliSe  ,  secouée.  Asit.)- 
y-  ne  ;  agitamento  ;  dimenamento,  —  Hg.  Frou- 
b,o  que  les  pasiions  occasionnent  _  dans  le 
cœur;  ou  la  ferm-ncation  que  certaines  cir- 
con.tan.es  font  naître  daiii  l'esprit.  A^ita- 
TÎone  \  iniuieziàlne  i  commovimento  d' animo -.^ 
turbatone;  commo\Jne.  -  il  s'emploie  aus,i 
particulièrement  p^r  les  Philosophes  ,  pour 
signiher  l'ébr.uilement  intestin  ,  le  mouve- 
ment iiitineur  d.-spjrtiesd'un  corps  naturel. 
T erment.i\'one  ;  movimento  interno.  —  Au  pi. 
7".  de  Med.  Mouvement  presque  involontaire 
q.ii  fait  que  le  malade  se  rjm.ie  continueile- 
incnt  :  c'est  ce  qui  arrive  sur-tout  pendant 
la  nuit,  //i/w^io/is  ;   inquietudini. 

AGII  E.ÉE  ,  part,  et  adj.  V".  le  verbe. 

AGITER,  V.  a.  Exciter  ,  mouvoir,  re- 
muer ,  ébranler  ,  secouer  ,  pousser  et  repou  .- 
ser  d'un  côté  et  d'au're.  Asitare;  smuovere  ; 
batassare  ;  menare  ;  dimenare  i  scuotere.  — 
fig.  Inquiéter  l'esprit,  tourmenter  l'ame  ;  en 
parlant  des  passions.  AgUan  ;  commuovere  ; 
conturbare.  -  Disputer  ,  examiner  ,  débattre 
une  question  ,  un^;  uffaire.  Agitare;  discutere; 
trattare  ;  considerare  ;  esaminare.  —  v.  r.  Se 
dit  au  propre  du  mouvement  de  la  mer  et 
des  flots.  Asitarsi  ;  sollevarsi,  commuoversi. 

—  fig.  ie  tourmenter,  s'inquiéter,  se  trou- 
bler. Dimenarsi  ;  agitarsi  ;  muoversi  conti- 
nuamente. Ce  malade  s'aj^ice  continuellement. 

—  Ou  dit  aussi  q.i'un  cheval  s'.igite  ,  qu'il 
se  rem. te  àvec  trop  d'.ir'deur.  Non  può  star 
aVe  mosse.  —  Etre  discuté  de  part  et  d'autre. 
j^sser  discusso  ;  agitato;  esaminato. 

A;;LAriA  ,s.  f.  T.JeHoian.  c/io(. Plante 
qui  cr  jî;  en  Egypte  ,  et  dont  les  fruits  se  r-- 
cueiUent  da.is  le  mois  de  Février.  Siirta  di 
pianta  Eg\ 'ina  roti  detta. 

A.;LUllN.ANr  ,  A  JrR,  aói.  et  s.  T.  de 
lAed.  R.;m.-des  dont  l'elTet  est  de  fortifier  et 
réparer  proniptement  les  pertes',  en  emjà- 
tanî  les  fluides  et  en  s'atîacliant  aux  solide; 
du  cot'^i.  Coighitinativo;  riunltivo. 

AGLU TlNATlF  ,  adj.  m.  T.  de  Chir.  Em- 
pl.itre  aglu'in.itif ,  celui  qui  procure  la  réu- 
nion des  plaies.  CongUttinativo;  c'catii\\aiite  ; 
che  riunisce  ;  che  risalda  ;  consolidante  ;  con- 
tolldalivo. 

ACii-U  riNATlON .  s.  f.  T.  de  M-d.  L'ac- 
tion de  réu.ur;  de  coller,  de  consolider  les 
parties  du  corps  séparées  par  quelqu2i  plaies , 
coaviures  ou  autres  accidens.  yi/jjrtÎL'n.' ;  con- 
suVdi\one  ;  ri^aidamcnta  d'unafiaga  o  taglio. 

AGlU  ^INE  ,  Et ,  part.  V.  le  verbe. 

AGLUTINER  ,,v.  a.  T.  de  Méd.  l.'.ictlon 
de  réuivr  les  parues  du  corps  divisées  par 
<ies  fUies  «u  biessmskj  de  les  lier,  de  les 


AGO 

coller,  de  Ut  consolider.  Saldarti  riunire; 
consolidare;   risaldare. 

AGNAT  ,  s.  m.  T.  de  Droit.  On  appelle 
Agnats,  les  collatéraux  de>cendans  par  mi- 
les  d'une  même   souche  masculine.  Agnato. 

AG.VATION  ,  s.  f.  Lien  de  parenté  et  de 
conjan;;uinité  ,  qui  est  entre  des  co!l.ité:.iiix 
dcscenJans  par  mâles  d'une  même  souche: 
AgnetX'j'ic  ;  parentela  In  Iniea  mascolina. 

AG.'J.^  riQUE,  adj.  de  t.  g.  Qui  appartient 
aux  .>j;n.its.  Ocili  agnati. 

AGNEAU,  s.  m.  Le  petit  d'une  brebis.  Le 
G.  se  prononce  mouillé.  Agnello  ;  pecorino. 

—  Agneau  l'ascal  ;  l'agneau  que  les  Juifs 
manzeoient  à  la  fcte  de  Pàque.  Agnello  pa- 
squale. —  On  dit  d'une  personne  et  même 
des  animanx  dont  l'humeur  est  fort  douce  , 
que  c'est  un  agneau;  qu'ils  sont  doux  comme 
des  agneaux.  £' un  agnello;  son  mansueti 
come  agnelli. 

AGVEL,  s.  m.  Monnoie.   'V.  A;nels. 

A'INELER  ,  v.  n.  il  se  dit  de  U  brebis  qui 
metbii.  far  un  Agnello. 

AGNELEi",  1.  m.  diminutif.  Petit  agneau, 
il  est  vieu.\.    Agnellino;  agnelletto. 

AGNELIN,  INt,  adj.  l.  de  Co.n.-i.  La 
laine  qui  provient  des  agneaux.  Agnellina  ; 
lana  d'agnello.    On  dit   aussi  Agiielins.   V. 

AGi^lELlNV,  T.  de  Megi.s.  Peaux  passées 
d'uncò.é,  qui  ont  la  laine  de  l'autre  côté. 
Felli  conce  in  alludi  da  una  parte  ,  e  colla 
lana  dall'altri;   pelli   agnelliie  colla  lana. 

—  On  appelle  aussi  a^nelins,  les  laines  des 
agneaux  qui  n'ont  pas  été  tondus ,  soit  <iu'on 
leur  coupe  la  toison  sur  le  corps  vivant ,  soit 
qii'oii  l'enlève  de  de  s. us  leur  peau  après  qu'on 
les  a  tués.  Lane  agneWne  ,   d'ogn.Lio. 

AGNEL.S  ,  s.  m.  Espèce  de  monnoie  oui 
a  eu  cours  en  France  sous  plusieurs  Koi's. 
Agnolo. 

AGNES,  s.  f.  Jeune  fille  très-innocente. 
Kaga-na    semplice;  in/ioceiitina. 

Ai't.VUS  ,  s.  m.  Cire  bénite  par  le  Pape  , 
sur  la-iuelle  estimpriméela  figured'un  agneau. 
O.i  <lonne  aussi  le  même  nom  à  de  petites 
im.i^es  de  piété,  ornées  de  broderies,  et 
faites  pour  les  en'aiis.  Agnusdei  ;  agnusdeo. 

AGNUS-CA'iTU)  ,  ou  Vi  rE^  ,  s.  m.  Ar- 
bus'.e  ,  dont  les  branches  sont  pliante,  corn  ne 
celles  de  l'osier.  Sa  semence  est  très-rafrai- 
chiïsmte  ;  elle  adoiicit  l'àcreté  des  humeurs  , 
et  ternisère  l'ard.'u- du  San:;.  Agnocasto. 

AGON  ,  s.  m.  T.  d'Hist.  ane.  Cotn'oat , 
jeu  p-ihîic  ,  s.icré,  solemn-:l  pour  la  supério- 
rité dins  quelque  exercice  du  corps  ou  de 
l'esprit.  .'4ionc  ;  lotta  ;  comhat'lmcnto. 

AGC).N,lLES  ,  s.  et  adj.  pi.  T.  d'Hist.ane. 
Nom  qu'on  donnoit  cll^^  les  Romiins  aux 
fêtes  qu'ils  cé'ébroient  trois  fois  par  nn  en 
l'honneur  du  Dieu  Janus,  Agona.t  ;  feste  in 
ono-e  di  Giano. 

AGONIE,  s.  f.  Le  dernier  cotib.it  de  la 
nature  contre  la  mort.  Il  ne  se  dit  qu'en  par- 
lant de  l'homme.  Agonìa.  —  iig.  Une  grande 
peine  d'eqirit,  une  extrême  at';o'S  ;.  y4jj- 
nia;  a'i^oscia  ,  a^ar.no  ;  ansietà  ;  passione; 
aml\tsc'a. 

AG'JNISANT  ,  S.  m.  Celui  qui  agonise. 
Prier  po:tr  les  agonisans.  Pregare  per  gli  a^o- 

ÀGpNISANr,  ANTE,  atlj.  Qil  est  à 
l'agonie.^  v^^y/ir;'(aa:j  ;    che    aggon  ^^i  ;    che 

^AGONÌSEa,  V.  n.  E-re  à  l'agonie.  Ago- 
ni[^are  ;  esser  in  agonia  di  morte  ;  esser  agit 
estrem'. 

A  ;ONI5TAROUE,  s.  m.  T.  i'Ws'.  anc. 
Offi.ier  nui  présidoit  aucomba-  i^-i  A'filetes. 
Agjfùstarca  ,coUu  che  soprintendva  alla  pa' 

'  AGOM  ;TIQUE  ,  .-iH;.  de  t.  g.  P.inle  de 
la  Gymnjstiquï  ciiez  le,  anciens  ,  qu'  avoir 
r.ipport  aux  Comhits.  Agonist'co  aypart^n.rti 
alla 'otta,  a'combaniminii.  11  esc  aussi  quel- 
quefo's  'ub  t.  f.  L' Agonistica. 

AGO\'OrHETE,s.  m.  Officier  qui  pré- 
sidoit  chez  !es  Grecs  aux  j?ux  s.icrcs.  Colui , 
presso  i  G 'ed  y  che  preiiedeva  a*  g'UO.:hi  sac-i. 

AGOVON  ,s.  ij).  r.  Botan,  Y.Busr^nde. 


A    G    R  11 

AGOURE  de  lin.  7.  Botan.  C^iscute.  V. 

ÀGt)UrY.V.  AcouTï. 

AGriAFE  ,  s.  f.  Sorte  de  crochet  qui  passe 
dans  un  anneau,  qu'on  appelle  porte ,  et  qui 
serr  à  attacher  ensemble  différentes  choses. 
tibhiagiio  ;  fermaglio  ;  bottone  ;  ghangerello. 
~  (.lu  appelle  la  porte  de  l'agrate  ,  la  petite 
ouverture  dans  laquelle  on  passe  le  crochet 
d'une  .[grate.  Femminella;  maglietta  ,foro  in 
cui  entra  il  ganghero.  -  Agrale  de  rfiamans  ; 
une  agrafe  enrichie  de  diamans.  Fermaglio\ 
fi'jhiaglio  ,  borchia  di  diamanti  ,  tempestato  df 
diamanti.  Agrafe  de  corps.  Fihbia  da  cinture 
da  doma.  Agrafe  pour  Bourdaloue.  Fibbi^ 
da  cordone  ^di  cappello. 

AGRAFE.És,  part.  V.  sonrerbe. 

AG.^AFEii. ,  v^  a ._  Attacher  avec  ime  agra- 
fe. Attaccare  ;  affibbiare  con  fermaglio  ,  o  Jìh- 

AGRAIRE ,  adj.  de  t.  g.  Nom  que  la  Juris- 
prudìnce  et  Priistoire  Romaine  donnent  aux 
Lois  qui  avoient  pour  objet  la  distributioii 
des  terres  conquises  entre  les  Citoyens  oi^ 
les  soldats.    La  legge   uggra-ia. 

AGRANDI  ,  lE  ,  part,  et  adj.  'V.  le  verbe. 

AGR  VNUiLl  ,  V.  a.  Accroître,  tendre  plus 
grand  ,  plus  érendu.  Aggrandire  ;  accrescere  \ 
amp'ijizare'^  allargare.  —  fig.  Rendre  plus 
grand  en  biens  ,  en  d'gnité ,  en  fortune.  Inr 
g-andire  ;  arrichirei  inal:^arc  a  dignità;  col- 
mar di  richeiic  d'onori.  —  S'aggrrndir,  v,  r. 
.augmenter  sa  terre  ,  son  hént.ige  ,  lui  donr 
lier  plus  d'étendue.  Slargarsi  ;  distendere  ; 
allargare  i  suoi  poderi  ;  accresce-li  con  nuove 
possessioni  ^  tenute.  —  Il  se  dit  aussi  au  fig. 
-S'élever  à  une  fcTtuns  plus  considérable  ,  4 
une  plus,  grande  dignité.  Arrichirsi;  ingran- 
dirsi ;  inal'{.:rsì  a  dignit.ï  più  cospicue. 

AGRANJISSEMENF,  s.  m.  Accroisse- 
ment ,  augmentation.  Amplifica-^ione  ;  accres- 
cimento ;  aumento;  ampii.i\ione  ;  montata.  — 
Il  se  ditrtg.  de  l'auginentation,  et  de  l'accrois- 
sement en  biens  ,  en  fortune.  Ingrandimento  f 
inal\rfn:nto  ad  onori  ;  auge  ;  fortuna  ;  arric- 

AG.ìeXcLE  ,  a.lj.  de  t.  g.  Qui  plaît ,  qui 
;ie,ti-^.  G'adev„U  ;  accetto  ;  gradito  ;  accetta- 
bile ,  piacevole  ;  jn^  u  to  ;  aggradevole  .  caro  J 
grato;  gustevole  ,  dilettevole  ;  giocondo  ;  gio- 
joso  i  ameiio;  soave;  do  ce  ;  leggiadro.  — 
Avoir  |iour  agréable  ,   V.  agréer. 

AGSEAiiLÈ,  s.  m.  Gracieux  ,  galant  , 
délicieux.  On  dit  q'.i'-j;i  homme  fait  l'agréa- 
ble ,  que  c'est  un  agréable  ;  q.i'il  croit'  être 
agré.ible  :  et  qu'il  ..ff.'cle  de  passer  pour  tel, 
far  il  hello  ;  il  grazioso  ;  l'ameno  ;  il  legglar 
do  ;  il  gaiant:,  -  faire  l'agréable  auprès 
d'une  femme,  c'est  s'..ttacher  à  lui  faire  If 
cuui;,  chercher  à  lui  plaire.  Far  il  ga! ante; 
far  il  leggiadro;  co'tci^giare  ;  vagheggiare.  — 
Il  ne  fju-  pas  sacririer  l'utile  à  l'agréable. 
iVol  si  , deve  s.icr'fic.u  l'utile  al  dilttuvole. 

AGRE\ULEivlENr,  adv.  D'une  manierç 
agréible.  L'ctanienie  ;  giojotaments  ;  soave- 
mente^. 'J'e!^.  volmenie  ;  giocondamente. 

AGRE.'ìGE,  s.  f.  l  .  de  Comtn.  11  signifie 
.à  Bordeaux,  ce  que  Courtage  signifie  ailleurs, 
Semeria 

AGKEE,  ÉE,  part,  et  adj.  V.  le  verbe. 

A  T  lEER  ,  v.  a.  Recevoir  f.ivor.-.blement. 
Gradire  ;  aggradire  ;  accettare  ;  ricevere  o  udif 
volent  eli.  -Trouver  bon. .agréez que  jevoiis 
dise.  Permettere  ;  Si, ff'.ire  ;  gradire;  acconseï» 
;'re.  approvare.  -  prov.  On  dit  que  qiianç 
Qii  doit  ,  il  ^i'aut  payer  ,  ou  agréer  ,  pour 
dire  ,  qu'il  faut  donner  de  l'artjont  à  soif 
créancier,  ou  des  sûretés  dont  il  so't  con- 
".  O  pagare  ,  o  dar  c.iu\ionì  :ro-:ni  ecce- 
.  I  miggiori.  -  Agréer,  v.  n.  Plaire  ,  être 
a"u  gré.  Piacere;  andar  a  virso  ,  a  genio  \ 
ngg-adare  ;  suddsfare  ;  appagare.  —  Agrée'rv 
I'.  de  Mar.  Ej.jjper  un  vaisseau  de  voiles", 
de  cord.ges  ,  et  de  tout  ce  qui  est  nécessa  re 
nour  le  m-ttre  en  état  de  n.ivlguer.  Ai-  >.• 
dire;  aet.a-nar  una  nave;  corredarla  ;  fj  — 
nh-'a  d'arr.-d'.  -  En  Ce  sens    il  est  aussi  r  ■:. 

AG'E?.UR,  s._m.  T.  de  Mar.  Celui  qui 
fournir  lis  atir^'s  d'un  v  lisse.ui.  A'trar^uore, 

AGUESAT,  s.  pi,  T.  Didact.  AssetnWage. 


,', 


i-i.  A    G    R 

6e  pluîreurs  corps.  Agjreiato ,  unicnt  ;  a(- 
coW-ZUcnio  d;fiiù  corvi.     ' 

AGREGAttON.s.  f.  Association  d,ns  un 
Cor|>5  ,  d.ins  uno  Coni|)a.;nie.  /harcyavone  ■ 
lo  assngire.  -  T.  de  l'lii!os.  On  ai.pclle  ! 
Corps  p.r  ag&roiiJtion  ,  uri  corps  qui  n'est 
formé  (jue  de  l'amas  do  plusieurs  choses  qui 
none  pamt  cntr 'elles  cfc  liaison  n,iturelle. 
AssriB.:uone.  -  T.  do  Cliim.  L'issemblsge 
cu  l'union  d'u.i  assez  grand  nombre  de  par- 
ues homogènes,  paur  lormcr  un  corps  sensi- 
Ble.  ^gsr^gii  ntnio. 

AGHÉGATIVES  .  adj.  f.  pi.  Se  dit  de  cer- 
taines pillules  purg-tivcs.  céphaliques,  dont 
Mésue  CSI  Auteur  ,  et  ;iuxquene5  on  attribue 
a  propriété  de  réunir  les  humeurs  pour  les 

AGi<EGE  ,  s.  m.  Amis  do  plusieurs  cho- 
ses qui  n  ont  po.nt  entr'tlleî  de  li.ison  na- 
turelle. Vnagjreyato-,  un'i,moni  M  p^à  cjic 
—  On  appelle  aussi  do  ce  nom  ,  un  Uuftcur 
en  Droit,  dont  la  principale  fonction  est 
ffassisteraux  Thesesetaux  exôinens de  Droit. 
Uottor  Ci,iUgia!o, 

AGRÉGÉ .  ÉE ,  part.  V.  le  verbfe. 
AGRÉGER  ,  V. .,.  Associer  «u.IiuVm  à  un 
l-orps,  a    une   Compagnie,   pour  jouir  des 
mêmes  honneurs  ,  des  inè.nes   préroEa'ives 

AGRFlLS,  r.Je  M.if.  V.  Aerè; 
AGREMENT,  s.  m.  Ap,-rób„tiofl ,  con- 
sentement, ratihcaiion.  Aiifrovniione  ;  a^t-ro- 
Dayom  ;  approy^minro  ;  constnso  ;  asstnso 
-  Les  raiforts  agriiables  des  traits  d'une 
personne  avec  son  air;  les  quàllt(!s  les  a'- 
tfóits  psr  lesquels  elle  pl.nt.  Craùi:  ;  beï- 
Ima;  avvtmnin.  -  Q.ialitiS  par  Ijqaelle  ,.n 
jPl.ut.  G.-aj/j  ;  vfjto  i  vasbe-^a;  garbo.  - 
.«vantale,  plaisir. sujet  de  satish-ction;  ce  qui 
est  .igroabb  ,  ce  qui  tlsrte,  ce  qui  pl.-.it ,  ce 
m  satisfait;  Pi^iitrc;  soditsMhjii  ;  contento 
di.itto.  -  On  appelle  Ajrémeiis  ,  c"rtains 
ornemcns  qu'on  met  sur  les  habits.  Guirn'- 
m-nt,  ;  ornanemi  ;  rq^/  ;  s:iarn\iom.  -  Les 
tiverr.ssemens  de  musique  on  ded.inse  que 
on  p:nt  à  des  pièces  de  théitre  ;  et  dans 
la  musique  ,  soit  vocale  ,  soit  instrumentale 
toutcequ.  est  cap.ib!e  de  rendre  im  chanf 
aRreab.c.  Craiic  ;  uscite  eustosc  ;    f-aisi  de 

iKJt:  ,  i-tc. 

AGRhS,  quelques-un;  écrivent  Agueils 
tt  Aguets  ,   s.  m.  pi.  T.  de  .M^r.  Voil.-s 
cordages ,  poulies ,  et  tout  ce  qui  est  néces- 
saire pour  mettre   un    vaisseau    en    état  de 
naviguer.  Artr^i^l;  atira^^i  d'una  nave  ;  ar- 


A    1 

[  re  d'herbe  dont  la  fleur  est  en  rose ,  ef  dont 
le  calice  dcvicn:  un  Iruit  sec.  Asrhior.oldi. 
AGRlUi'HAGt.,  s.  m.  Trévo„x.  Qui  vit 
[  de  betes  sauvage.  Aiiiojjgo. 

AGHK)riE,s.  f.  et  AcK.iOTnEî,s.iTi. 
V.  Griotce  ,  Knottier. 

AGKiPAU.ViE,  s.  f.  Plante  qu'on  nomme 
aussi  Crdiaque  et  la  Co.di.le ,  parce  qu'on 
la  croi;  bonne  dans  l.-s  palpitations  et  au:res 
maLiOies  du  cœur.  Cardiica. 
AijRli'.'JV,  tE,  part.  V.  le  verbe 
AGRlh-KEit.  V.  a.  T.  Populaire.  Prendre  . 
saisir  avidement  ;  avf      '  ■  •  ' 

''es''"j/urc  i  ajsrjpfiar, 

AGRIHI'EUR,  s.  m.  Trévoux.  Celui  qui 
••'Si'il'.l>e  ,  qui  prend  avec  violence.    CJii  as- 

AGRO.-»  ,  s.  m.  T.  Suian.  V.  Houx 
AGKuUi-ER  ,  V.  a.  i'.  de  P.imur,.  Grou- 

per  ,^jiçcou|,l.-r  plusieurs  corps.  Argnipy^rc. 
AOUA.'A  .  s.  m.  /  .  dcBut.  Exit,  'ubre 

de»  Indes  Uricnlales     dont  on  croit  que  l'om- 

ir'ciri^h  '^  '  1'^"-  ^'  "^1-  V-  '=  verbe. 

ACUtRRlK  ,  V.  a.  Accoutumer  à  la 
guerre ,  aux  fatigues  ,  aux  fonctions  "de  la 
guerre.  Aggucrfre  ;  render  abUe  alU  guerra  : 


A    T    D 

AUUT.  5.  m.  Tcrr::et/c  Uotan.  Esi-ici* 
de  lurcssc    qu-  croit    dan.  les   bois  .  et  qilf 
est  dui.ise   pour  orner  les  parterres.  On  le 
nonime   au;.i  Forrio.i  .bijte,   cou  de  cha- 
.  e„u,   n.rcisse  sa.n;a3e.    Narct^o  fal.o     m 
alcuiuluojh  d:tta  Trombone. 
A^P'V^  r  ,  rar-.  du  ve.be  Aider,  V. 
AliJh  ,  s.  t.  iecours  .   asii.t.nce   qu'une 
ptr.on.ie  donne  a  une  autre.    AJ'tto   ;  soc- 
corso  ;   ajutamcnto  ;  a.ta.  -   Se  dit  .lussi  des 
secours  et  des  grates  de  Dieu.  AJuto  d- Dio 
■■.if,  3Lie~Qi\S\iacé"Ji^.:Z'Z)r,'.\7      "'^  vous  soit  en  aide.  Terme  ropulaire 
:.mVA"  '^  '    i""'  ""."    "^'  l"'^-*    quelqu'un  e'teVn  e 

'"  '^^      ■      -  ■  <"!,  qii'nd  on  n'a   pas  de  q  :oi  donner    l'au- 

mône a  un  pauvre -lui  la  <lemjnde.  Il  vieillit 
0,o  V  .v.«:  :  Dio  ylj.,ccia  bene.  -  Recours, 
"filiti  ,    avantage    q  l'on     tire  de    certaine^ 

q.ie  de  la    chose    dont  on  en  tire.  Ajuto    \ 

d'.mp  rh'  "îi'^!,''-''  •  '-  ''"  ''""«  Eglise -, 
V  î;",!!'^"»  I'^"-  pour  servir  de  secours 

à  une  Eglise  p.^oissi,,ïe,  dont    les    h  bi    „; 
so„t  rop  cloigiiési  5',;cc.v,-«.'..    -    A  l'aide   ; 
adv.Parle  moyen,  à  la  faveur.  Per  mej-o 
"""•'  i.f'l'  ajuto.   Au  secou.-s  :   crier   H 


ammaestrare  nella  guerra  :  avvenare  â' d'i  .„r  lì'  ;j  ^i-  "  "/u-o. 
della  tt-r,-,  ■  ;„J  <■•""••  >  uvvci^ar,.  a  a.sagl  i  jide.  Chiamar  aiii'o 
f-'iagu.na;  indurir  nel  mestare  dell' armi.  -  ì  Aìnp  ^  1  r\  , 
fi?.  Accou'umer  quelqu'un  à  quelque  chose  piriant  d's  l,*.?/  j  ''"'  °"  ,'?  ""  =" 
qui  paroit  pénible  dans  le  coinmeneemeiit  il  rë  atré"^^  dl  „"lu  1""'  '  "^^  '"  '■""""= 
<iS"errire;  av«;ja«  ad  alcuna  C..M  ;  >r  ioin'emè"'  „- I  "  ''' '  P  ^'- .'■?''V"- C*^"- 
-  ei     pelle    Aide   n.<»«     CT^m^n.^x. y-s/s-   •'^ 


--...,  ^_.,-.-  ,   ..r,v^4^«.v  «i(f    alcuna   Cosa  ;  jar  \  ìQtf^ 
Franco.  11    est  aussi   ree.    dans  le  propre  et     >ell 


d.uis  le   figuré.  Agguerrirsi  ,  ce. 

AGUEI  i  ,  s.  m.  pi.  £îre  aux  aguets 
se  tenir  aux  aguets  ;  épier  ,  observer  le  teins , 
I  occasion  ;  être  aux  écoutes  ,  soit  pour 
surprendre  quelqu'un  ,  soit  pour  éditer  d'être 
surpris.  Agguato  ;  essere  in  cgguato  ;  stilar- 
—  Mettre  aux  aguets.  Mettere  in  a^g.mto. 

AGUlLLEj  ,  s.  m.  pi.  Tenne' de  Cuw. 
Toiles  de  coton  qui  se  fabriquent  à  Alep.iorrà 
tlt  tela   di  Oambagia.  ' 

AGUlMi'É  ,  ÉE,  part.   V.  le  verbe. 
AGUliyiPEK  ,  V.  a.    Gr.  Voc.  Mot  fami- 
lier ,    qui   exprime   l'action  de  inene    une 
■4uimpe  ,    de    vètir  une  guimpe.  Metter  '  ;/ 

AGUITRAME ,  s.  m.  Gr.  Voc.  Nomqu'on 
donne  a  la  poix  molle.  Catrame. 
.    AH  !  Interjection  qui    sert  i  marquer  la 
joie  ,  la  douleur  ,  l'admiration  ,  l'amour,  etc. 
suivjiit  la  diiférence  des  sujets.  Ali  !  deh  ! 


Officie 


AGRESSER  ,  v.  a.  Trévoux.  Assaillir  .  at- 
taquer. V. 

ACfREiSEUR,  s.  m.  Celui  qui  attaquele 
prem'or.  Agrcssore  ,  as<:>!i!ore. 

AGREV5I0N,  ».  m.  Aciion  de  celui  quia 
ere  le  premier  à  attaquer.  Il  ne  se  dit  "uére 
qu  en  ternie  de  pratique  ;  et  dans  cetf.-  pluase 
Il  y  a  preuve  d'.ii^ession  de  sa  part.  Assalii 
■mento  ;  assalita  ;  assagUmento;  assaìio. 

.AGRE.STE,  adj.  de  t.  g.  .Sauvage  ;  cham- 
pêtre ,  rustique.  Camptrece'o  ;  sahaticj; 
campestre.  -  Par  extension  ,  Acerbe,  acide 
acre,  desaeré.-.ble  au  goût,  et  se  dit  dans  ce 
sens  de  certains  frui's  verts.  Acerba  ;  agro  ;  ; 
agrestoso  ;  aj'ro.  -  fig.  Peninoli,  peu  ctvil  ' 
;qm  na  point  d'urbanité.  /îajt/co  ;  {or.Vs  • 
biancone  ;  rui-^o  j  scostumato  ;  scortese  ;  in-  I 


.-ìHA.N,  s.  m.  Peine  de  corps  ,  grand  ef- 
tort  ,  tel  qu'est  celui  que  font  ceux  qai 
icn.ler.t  du  bois  ,  ou  qui  lèvent  quelque  pe- 
sant fardeau.  C'est  un  de  ces  mots  qui  se 
forment  du  son  -de  la  chose  qu'ils  signirien-. 
Il  eit  bas.  Atf^nno  ;  (ùnto  ;  fatica  j  penoso 
'Jorio  ;  amila. età 

AHANtR , 


la  fcrr^'^y//^'^''"  ■  '•  ^-  ^'"^  ^^  "''•'"■■ 

.1GRIE,  s.  f.  Espèce  de  d  r-re  qui  corrode 
la  pe.ni,  ft  flit  tomber  le  poil.  Ag.-ia 

'^'^2'ER  .  s-  m.  et  Agriere,  s.  f.'  T.  de 
tout.  Redevances  qu'on  paie  en  espaces  sur 
le  fond!   niiila  doit.    Canone. 

YMlÙï'r.-^'''  P^f' V- le  verbe. 

AGniFIF.R,s'AciiirFF.1,v.r.S'att:.cher 
avec  les  Kriffes.  Ag;rancirsi -,  asgrafTani  ■ 
asr.rny l'arsi.  •     oo    m         , 

_AGRlMENSATION  ,  s.  f.  T.  de  Droit. 
L  action  d'aipentei  ou  de  mesurer  les  terres 
Açnni.nsura  :  m-iura  di  t.rre. 
■  AGKIMONOIUE,  s.  f.  T.  d<  Botan.  Gen- 


,      --......._. X  ,  T.   II.  ouuiirir  ,  avoir    c 

(la  peine  en  taisant  quelque  chose,  i'i 
durar  gran  fa'ica. 

!  v'^i'o'^v^h/^  '  ^^  '  ^""^'P'^  «'  adjectif 
AHEuVrÈMENT  .  s.  m.  Obstination 
lattaihement  opiniâtre  i  un  sentiment,  a  ui 
I  .ivis.  Ostmaiione  ;  pertinacia  ;  capaibi-tà 
ca^  arhicrta.  ' 

AHfiURTER  ,  S'AHEURTEit  ,  verb- 
rCc.  iopinutrer,  s'obstiner.  Ostinarsi  : 
'"V-^sIT  f"-""'  "•{.OS'n  maniera. 

AHI!  Trévoux.  V.  et  ecTi/ei  Aie.  Intet- 
lection  qui   m.irque  la   douleur.  Ahi  ' 

d„  mVT'^''  |-  ""■  ■^"•"«.''-^  fc'.'M/i:  Arbre 
du  Uresil  qui  et, n:  coupé  jette  une  gr.nde 
i'"f -eur.    A'Iiero  dd  Hrasile.  * 

AHURI, -iE  ,part.  et  adj.  Etonne  ,  sur- 
ins,  interdit  .  stupéiait.    òtordito  ;  stiiee- 

AHU.Hri  .  V.  ..Interdire  affliger  ,  éton- 
ner, rendre  stupéfait.  .Stordire;  firutc'irde' 
::nngHeri,  di  cervello  ;  rendere  stupido  ■  sba- 
lordire. '    ' 

„,i'^!  '  f-,™v'^-'""'=  tl'Ul't.  Hat.  Animai 
jrupilrupcde  ,  fort  paresseux  ,  d'environ  dix- 
luMt  pouces  de  longueur  ,  qui  habite  les  cli- 
mats chauds  dï  l'Amérique,  j*-.  j 


dont  la  fonction  est  de  servir  sous  le  (J-and 
.H.ii-re  des  cérémonie;.  Ajuranr.-.  -  Aides 
do.  caisme  ,  aides  d'ofSce  ,  les  bas-oiliciers 
qui  servent  sou;  un  chef  de  cuisine  et  d'of- 
Mce.  Ajiiia-ite  Ai  cucina,   se.   -  Aide  à  ma- 

m'^'  'V'"/'""  8-""îon  '!•'■  s.Ttsous  un 
m.çon.  Bardotto.  -  Aide  de  Camp  ,  „" 
Oitiuer  de  guerre  qui  sert  auprès  du  Gé- 
néral pout;  porter  ses  ordres  par-tout  où  il 
est  nécessaire.  Ajutante  di  c,im,o.  -  Aide- 
Major,  un  Otncier  de  guerre  qui  sert  av-c 
le  lvl.i)or  ,  et  q.ii  fait  toutes  les  fonctions 
du  Major  en  sou  absente.  Aiutante  Ma— 
giore.  Aide  ,  se  dit  aussi  d.-  celui  qui  con- 
tribue aux  frais  de  l'uste'isiie  d  s  i-t.,s  d> 
guerre  avec  l'hôte  chez  lequel  ils  sont  lo- 
ges. A/uto.  I 

AIDE  ,  É"; ,  part.  V.  le  Verb» 
de'^'Pff  If  ^•'^'.''É,  s.,  f.  La  -charge d'An* 

Aiut  V  ,  V.  a.  Secourir  ,  assister.  Ajuta^ 

der,i.    Ajutati,  e    Dio   t-ajuterì.    -    Aitiér 
met  avec  h,  r^osition  à  devant  la  per- 
sonne  ;  et    alors  il  signine  ordinair»m-nt 
secoutir  im  himme    trop  ch.-.rgé.  A'ider  uiî 
peu  a  ce  p.uivre  homine.  Ajutare.  -  Il  de- 


n.  Sotiffrir  ,  avoir  bien  de    IZl  ^s'^n'iTr^'T™'"  •^^j'"'''  '  "  'l^' 
"  quelque  k.se.  Penare  ]    ^t'^^^'Ûiï^''^  "Zt^V'ì^^^  ^^-^^- 


— ^  "";....._  p.-  vsiiioii  a  uevant  la 
lorsqu  d  signiiie  ,  c^ntribuct'  a  faire  réussir 
quelque  chose.  A/utare  ;  contrUiiire  ■  coni 
correre.  -  On  dit  prov.  Aider  à  la  lettre 
pour  dire  :  su'.-pléer  h  ce  qui  n'est  pas  ex- 
prime ;.  ajouter  quelque  chose  à  une  his- 
toire ,  aune  f.ble  ,  pour  embc'Iir  le  con'e  ' 
et  ivour  le  rendre  p'u,  agr.<able.  A-ri-r-u-e  ' 
pPP.i^'-i  metter  del  suo.  -  Joint"  aussi  i 
l.iniimrif  de.  verbes  .  atee  la  n.-Tilcede  à  ; 
si,gnihe,  contribuer  à  ime  fin.  Aider  à  fairS 
réussir  nne  négociation.  AiutaPe  ;  servire  - 
contribuire  -  Aider  un  cheval.  Terme  de' 
Mancge.  Avertir  un  cheval  à  propos  par 
une  ou  plusieurs  ait^es  ensemble  ,  pour  le 
fait-e  travailler  avec  justesse  .  soit  en  l'an-' 
pclLint  ,  en  se  servant  de  la  bride  ,  en  ap- 
prochant les  jambes  ,  les  talons ,  ou  en  don-  ' 
liant  des  coups  de  gaule  o.i  d'éperon.  AJutaf 
un  cayalio.  -  v.  r.  Se  servir  d'une  chose  . 
en  faire  iisjge  ;  on  s'aide  de  ce  qu'on  a.' 
^a/ersi  ;  a/utarsi  ;  servirsi  dei  suo  ,  ce.  - 
On  dit  l'roy.  Dieu  aidant ,  pour  dire:  avef 
laide  de  Dieu.  Coli'  aiuto  di  D'io. 

AIDES     s.    f.   pi.    Impositions  ,  subsides 
établis  sur  le  vin  et  seir  les  .luttes  boissons 
pour   aider  à   soutenir  le,  dépenses   de  l'E-- 
•tat.  Ajuii  ;  susiidj.  -  On  appelle  Cour  de* 


A-  I  € 

AWss.Aine  .Compagnie  Supérieure., dvi»  U- 

Suelle  les  affaires  cj.ii  concerner!:  ces  sortes 
èsubiides,  sont  |.uéei  en  dernier  re>sjrr. 
Tribunalt ,  Co'ti ,  o  Migisirato  elic  soyrj- 
mzcr.di  a„li  ajiirl  ,  u  iiis::d'f.  —  Terme  de 
Manige.  Fontes  les  chjses  dant  le  caViHer 
se  sert  pour  bien  manier  un  cheval,  ytju'j 
del  cjrailo.  ' 

AIOOIAGRAPH'.E  .  s.  f.  Tcr.-nc  d'An.u. 
Descrijjtion  des  pjrties  de  la  génération. 
jtidoragnijîa  ,  0  descrittone  delle  parti  na- 
tura/i. 

AiDOIALOGlE ,  s.  f.  Partie  de  la  Mé- 
decine ,  qai  traire  de  ce  q.»  con.-erne  les 
parties  de  la  génération.  JidoiaLs'^ ,  o  trat- 
tato diîU  yarîi  narnraii. 

AIDJlATOMiE ,  s.  f.  Terme  d'Anatomie. 
Préparation  anatomique  ,  au'rement  adini- 
ris'ration  des  parties  de  la  génération,  a:- 
éùiatumta  ;  noto-aia  delle  pani  delia  sene- 
Ta\ìone. 

AiE  ,  Interjection.  Exclamation  de  dou- 
leur, a'i  !  oh  .'  ahi  l  ahimè.  —  C'est  encore 
une  expression  dont  se  servent  les  Kouliers, 
pour  faire  avancer  lears  ciievaux.  Voce  de' 
Jiiju'attierî  e  simili  per  iLnimarc  i  cavalli. 

aïeul  ,  s.. m.  Grand-père.  Aieul  pater- 
r.el ,  EÏeul  maternel.  Avolo  ;  nonno.  -  A.i 
pi  on  dit  aieuU  ,  q.iand  on  veut  désigner 
précisément  le  Rtand-père  paternel  et  le 
mjternel.  Hors  dt-'a  on  dit  .lieux  ,  pour  si- 

Snitier  généralement  tous  ceux  de  qui  l'on 
escend.-V.  Ancêtres  —  Le  mot  d'Aieul  n'a 
point  de  composé  au-del.i  de  ceux  de  bi- 
saïeul et  de  trisaïeul  ;  et  quand  on  p.irle 
€l>  degrés  qui  sont  au-dessus,  on  dit,  q;u- 
trième  aïeul  ,  cinquième  aieui,  etc. 
AÏEULE,  s.  f.  Grand'm';re.  Avola  ;  nonna. 
AIGAIL  ,  s.  m.  Term:  de  Chasse.  Rosée, 
petites  gouttes  d'eau  oui  demetirent  sur  les 
Jéuilies  aes  herbes  et  des  arbres.  Rugada  j 
giia^to.  -  On  dit  en  Poésie  ,  l'aigajj  des 
,pré>,  des  fleurs  ;  hors  delà  ,  il  n'a  guère 
o'usage.  La  nt^iada  de' prati  ;  il  rugiadoso 
umore  de'  fiori. 

AIGAYER  ,  V.  a.  V.  B-iigner  .  laver  dans 
1*"eau.  —  Aigayer  un  cheval  ,  c'est  le  faire 
entrer  dans  la  rivière  jiisqa'au  ventre,  et  l'y 
promener  pour  le  laver  et  le  rafraîchir.  Gua^- 
^e  un  cavillo.  —  Aigiiyer  du  linge ,  c'est 
le  l.iv.ir  et  le  remuer  quelque  tems  dans 
l'eau  avant  que  de  le  tordre.  Lavare  e  tener 
ir,  molle;  sciacquare. 

AlGi-ANmE,  5.  f.  Terme  deBotaa.V. 
Ancelle. 

AIGLE ,  s,  m.  Le  plus  grand  et  le  plus 
fort  des  oiseaux  de  proie.  Aiuili^  Les  Poètes 
«Ujent  aussi,;  l'uccello  di  Giove  \  la  mir.ls' 
tra  l'i  Giove.  Le  grnd  aigle  roy.Tl.  AjtiHa 
U*'*.  '.<  o  dorata  ;  aquila  reale  migliore  ; 
0.  ■•'■_.!  germanica  ,  o  imperiale.  Aide  noir. 
A]uUa  nera  j  o  valerla  j  o  Ispraiofa.  Aigle 
da  mer  ,  ou  aiîle  can.irdière.  Aquila  marina  ; 
aquilastro  ;  falco  pescatore  ,  e  val^arnunt:. 
Aquila  pescafice.  —  f\%.  O.T  dit  d'un  ho'n;ne 
qui  est  d'un  génie ,  d'un  esprit ,  d'un  talent 
supérieur,  que  c'est  un  ai^le.  E^li  è  un' 
aqutia.  —  n  se  dit  aussi  dans  un  sens  rela- 
tif» On  le  croyoit  un  sot ,  et  c'est  un  ai^îe 
■en  cOTCp?raison  de  ,  ex.  Egli  era  creduto 
un  sciocco  \  eppjiregli  e  un'  aquila  a  parc 
gane  di ,  ec.  —  tig.  Avoir  des  yeux  d'aigle  , 
avoT  les  yeux  vifs  et  perçans  ;  avoir  beau- 
coup de  péné*r.?tion.  Av:r  occhi  di  lince  ; 
■cyer  grand'  ingegno  ;  molta  penetrtn^ione,  — 
prov.  Crier  comme  une  aigle  ,  crier  d'une 
voix  aiguë  et  percin'e.  Strillare  ;  st-idere  ; 
schlama-^re.  —  En  termes  d'Armoiries  et 
«■?  Devises  ,  il  est  féminin.  Ainsi  on  dir  : 
l'Aisle  Impériale,  pour  d're  ,  les  Armesd; 
l'Empire  ,  qui  sont  une  aigle  à  deux  tètes. 
L'Aïuila  Imperiale  ;  l'àTiila  di  due  teste  ou 
Hcipite.  —  L'Aigle  Rom.iii'e  ,  les  aigles  R<i- 
maines  ,  pour  dire  ,  les  Enseignes  des  Lé- 
giont  Rom.7Ìr.es  ,  parce  qu'rru  haut  de  ces 
Enseiînes  il  y  avoir  ta  ■figure  d'un;  aigle. 
h'anuila-i  le  hanr'ien  romane.  -  Se  dit  aussi 
de  la  repré-en'a'ion  {n  cuivre  d'un  aig'e  , 
•*J.''ntJss  ailes  étendues  pour  servir  de  pu- 


A^  I  G 

pitre  su  mSlau  du  chœur  d'une  E.;liie  :  en 
Cette  acception  ,  il  est  toujours  m  .sculin. 
Lercio.  —  C'est  aussi  le  njm  d'une  cun.- 
te!Ïationàe  l'Héinisphire  septen;rio.ial.yi;a.- 
ta.  -  P.erre  d'aigle.  V.  Pierre.  -  tiois 
d'.iijle.  C'est  une  sorte  de  bjis  qiise  vend 
bîaucoup  au  Japon,  et  qui  croît  a  la  Chine 
et  au  Royaume  d;  îiiam.  Legau  d'a-juila.  - 
T:rme  d'iiistoire  A'jf.  Poisson  qu'on  pèche 
d<;n;  la  Méditerranée  ,  et  qui  est  commun  à 
N.'ples  et  à  Rome.  II  est  plus  grand  q.ie  la 
paststiaque  ;  mais  il  a  U  tête  plus  co.irte  , 
e;  sembl.ib'.e  a  celle  d'un  crapaud.  Aquila, 
s  secondo  i  luoghi  ,  AjuiLne  ;  botta  ;  ro.r- 
po  ;  da'  Genovesi  pesce  ratto.  —  Aig'e  cé- 
leste. Terne  d'Alchimie.  Sel  Ammoniac. 
A  l'i' la  celeste  ,  o  sia  sale  ammoniaco. 

Ai'jLE ITE ,  s,  f.  Terme  de  ììi  son.  V. 
Aiglon, 

AIGLON,  s.  m.  Le  petit  de  l'aigle,  aiu'- 
lotto  t  aju'iino.  —  Aiglon  et  aigictte  ,  sont 
aussi  dis  termes  de  Jilason  ,  -dont  on  se 
sert  iuditieremment  pour  désigner  de  jeunes 
aigbs  ,  représentées  sans  bec  et  sans  serres. 
A;ui!otio, 

AIGLURSS,  s.  f.  pi.  Term:  de  Faucjna. 
Ta.-hes  rousses  qui  bigarrent  le  desiu;  du 
corps  de  Toiseau.  On  les    appelle   aussi  bi- 

AÌGOCEROS  ,  Tcrmede  Botan.  V.  Fe- 

nugre.:. 

AIGRE  ,  s.  m.  Il  se  dit  de  q.islques 
odj.irs  désagréibles  qui  sortent  de  certaines 
choses  corrompues  ,  comme  :  ce  vin  sent 
l'aigre  ,  l'aigre  me  déplait.  Qnes'.-o  vino  sa 
d'aceto  ;   l'agro  ;    il  brusco  mi  spiace. 

AIGRE  ,  adj.  de  t.  g.  Acide  ,  piquant  au 
gOx'it.  Agro  ;  acerbo  ;  brusco  ;  la\\o  ;  austero  , 
agrcstoso  i  afro  ;  afnco^no  ;  aipro  \  Jortigno. 
Il  se  dit  au. si  des  sous  aigus  et  rudes  en 
mèuie  teins  ,  d'iin  bruit  et  d'un  son  trop  aigu 
et  perijint.  îtridente  ;  acuto.  —  terme  de 
Pei'iiure.  Les  couleurs  aigres  sont  celles 
sont  désagréables  à  la  vue  ,  pour  n'être  pas 
liées  par  des  passages  qui  les  accordent. 
Co.'ori  crudi.  —  Ai.;ro ,  se  dit  aussi  des 
rnétaux  dont  les  parties  ne  sont  pas  bien 
liées  et  se  séparent  facilement  les  unes  des 
autres.  Crudo.—  fig- En  parl.uit  de  l'esprit , 
de  l'humeur  ,  etc.  il  signitie  ru;Ie  ,  fâcheux. 
V.  —  Il  se  dit  aussi  des  personnes  qui  ont 
cette  sorte  d'esprit  et  d'humeur. 

AiG  CE-DE-ÇED.<,E.  s.  m.  Sorte  de  li- 
q.ieur  qai  se  fait  avec  du  JlIS  de  citron  oa 
d-*  cécîi-.tt,  oLV  de  limon  avec  du  sucre  ,  et 
qui  étant  mê'ée  ensuite  avec  de  l'eau  ,  fait 
une  boisson  agréable.  Giulebbe  di  Cedro. 

Ai(;R£DO.^.'  ,  Terme  de  Comm.  V. 
Egrcdon. 

AIGRE-DOUX,  OUCE  ,  adj.  Il  ne  se 
dit  guère  au  propre  que  des  fruits  qui  ont 
Hii  gu^àc  mêlé  d'aigre  et  de  doux.  Agro- 
dolce. -  Il  se  dit  hg.  de  la  voix  ut  du  style  , 
qu.ind  on  parle  ,  ou  qu'on  é.rit  d'.ine  m.i- 
n'ère  entreaigreet  douce.  Tra  due. 

AlG.^EftN  ,  s.  m.  Terme  de  mépris. 
H-jmine  qui  vit  d'industrie.  II  est  famîier. 
Cavalier  d'industria.  -  Ai;;reiìn  ou  Ejelfin. 
Poisson  de  mer  assez  se.T.blable  au  niîrlan. 
On  le  pèche  sur  les  côtes  d'Ecosse,  fesce 
sim-'e  all'  asello. 

AIGRELEl  ,  ETTE,  adj.  diminutif.  Un 
peu  aigre.  Agretto  ;  aci.detto  ;  ajrestoso  ; 
agrestino  ;  agrigno  ;  afretto  ;  afru-^o  ;  actr- 
bcito  ;  crudeltà  ;  bruschetto  ;  la-{leeto  ;  forti- 
gno ;  t'ort:'to. 

AIG.<£.\1ENT  ,  adv.  D'une  manière  ai- 
gre. I!  n'a  guère  _  d'usage  qu'en  parlant  de 
I.i  minière  aigre  dont  on  parle  ou  dont  on 
cent.  Âe,ramente  ;  ruvidamente  ;  mordacemente; 
ama'a!7ientei  cspraritenti  ;  acremente  i  acerba- 

'  AIGREMOINE  .  s.  f.  Sorte  de  plante 
médici;-.a'e ,  dont  la  tige  déliée  ,  dure  ,  velue, 
.'élève  à  la  hauteur  d'environ  deux  pieds.  Sy- 
;ion.  Herbe  Saint  G.illlaum;  ,  Eupatoi-e 
d_'S  Grecs  ,  Sourbeiretto.  Agrimonia  ,  Eu- 
patorio de'  Greci,  -  Aigrenijins  sauvage.  V- 
Argentine. . , 


AIG  2j 

AIGREMORE  ,  s.  m.  Espèce  de  chsrbon 
'ju.vcnsé  ,  j.roiire  .-lUx  feux  d'srtifice.  Car- 
bone pesto  per  fuochi  artigliali. 

AIGRET,    lE,  adj.  dim.  V.  Aigrelet. 

AIGRE  ITE  ,  s.  f.  Espèce  d'oiseau  qui 
resse  nble  à  un  Héron  ,  et  qui  a  sur  la  tête 
une  plume  bl.inche  et  droite.  Sgaria  , 
Airone  minore  bianco.  A  Bologne  ,  Gomita, 
e  G  aria  bianca  ;  ailleurs,  Beccarivaïe.  - 
Cest  aussi  un  oiseau  du  Sénégal  et  des 
Antr.le; ,  dont  le  bec  et  les  pieds  sont  cou-  ■ 
eur  de  corail.  Ils  ont  à  \i  queue  deux  plumes 
longues  et  précieuses.  Dans  l'isle  de  iVlada- 
gascar  il  y  a  trois  sortes  d'aigrettes,  des  ■ 
bl.inches  ,  des  n  -ires  ,  des  grises.  Ai'om 
del  Senegal,  etc.  T.rme  d'Hist.  Nat.  Espèce  ' 
de  Coquillage  du  genre  des  moules  ,  ou 
Prnrie  m.inne.  V.  ce  mw.  Bouquet  fait  de. 
plusieurs  sortes  de  plumes.  Piumone  ;  pen- 
nacehino.  —  Certains  bouquets  de  pierres 
precreuses  ,  <lisposées  en  forme  de  bouquets 
de  pl.im;s  d'aigrette.  Pennino.  -  Touffes  ' 
de  crrn  qu'on  met  par  ornement  sur  la  tête 
des  cnevauic  de  carrosse.  Pennacchio  ;  pen- 
noncello.  -  Aigrette  de  vfrre  ,  est  encora 
un  ornement  composé  de  fils  de  verre  aussi 
tins  et  aussi  déliés  que  les  cheveux  ,  et  qui 
sert  de  parure  aux  femmes.  Pennini  di  ve- 
tro. L^es  Physiciens  modernes  donnent  le 
nom  d'aigrette  lumineuse  à  cet  amas  de  r.i- 
yons  enframmés  qui  s'élancent  en  forme  da 
bouquet  ou  d'aigrette  ,  d'un  corps  éle.trisé. 
Kaiio  o  spraxij  elettrico.  -  T.  de  Boian. 
Espèce  de  brosse  ou  de  pinceau  de  )ioil  dé- 
lie ,  qui  se  trouve  au  haut  des  graines  de 
chardons  ,_de  la  dent  de  lion,  des  asters  , 
et  de  plusieurs  autres  niantes.  La  rema  : 
la  piuma.  -  Terme  d'An  fie.  llseditd'tme 
sorte  d  artihce  ,  dont  les  é-iucelles  imitent  un 
P^-'^..  ^'"'■'^"es  de  verre.  Raggi  di  fuochi  ar-  ■ 

.AIGREUR,  s.  f.  Qualité  de  ce  qui  est' 
aigre.  Agrc^a  ;  affr^^j  ;  agrestena  ;  acrima- 
na,  acetosità;  ponticità  ;  stor-^ore  ;  acerhef- 
Î-'  ''  "'P'^^m  !  bruscheiia  ;  -'«K -{ja  ;  austerità. 

-  Rapports  que  causent  quelquefois  les  a|i- 
niens  mal  digérés  ;  et  en  ce  sens ,  on  s'en 
sert  plu;  ordinairem?nt  au  pluriel.  Crudeire; 
indigestioni.  -  fîg.  Certaine  disposi-ion  d'es- 
prit  et  d'humeur  ,  qui  porte  a  offenser  les 
autres  par  des  paroles  piquantes.  Asprerm  i 
fmi",.;  amarena  ;  acerbità  ;  ruvide^ia.  -  t)n 
flit  qu  II  y  a  de  l'aigreur,  quelque  aigreur, 
un  peu  d'aigreur  en-re  deux  personnes ,  pour 
dire  ,  qu'il  y  a  quelque  coii.-nencpment  de 
brouillene  entre  l'une  et  l'autre.  Ama-e-r^a , 
rancore;  ruggine;  dissapore.  -  Aigreurs  en 
gravure  ,  sont  des  tailles  où  l'eau  fòrte  a  trou 
mordu.  Crudeltà. 

AIGiU  ,  lE  ,  part.  V.le  vjrbe. 
AIGRIR    V.  a.  Rendre  aigre  ,   faire  deve-  ■ 
""'tÌÌ'ò,'','^;  ^'iS  inagrire   ;  fa'e  diventar  asr». 

-  T.  d'An.  Rendre  cassant.  Inérudelite.  -  v. . 
r.  Devenir  aigre.  Inagrare;  inagrire;  diven-  - 
tar  agro.  -  fig.  Irriter,  mettre  dans  une 
situation  plus  fâcheuse.  Ina'prire  ;  esacerba- 
re ;  aspreggiare  ;  e  disperare  ;  irritare.  -  Et 
hg.  au  récipr.  S'irriter  ,  se  fàchcr.  Inasprir- 
s!  ;   injcerbasi. 

AIGKIS  ,  s.  m.  T:  d'Hist.  Pierre  précieuse . 
qui   so  trouve    sur  le  rivage    méridich.il   de   ■ 
1  A'riq.ie  ;  elle  sert  de  monnoie  chez  les  Issi- 
nois.    P/ffru    iireiKist     cos' detta   sulle  coste 
meridionali  dell'  Affrica. 

AIGKUN,  s.  m.  Trévoux.  Toute  sorte  de   ■ 
clioses  aigrej.  Agrarie. 

AIGU,  UE  ,  ad).  Qui  se  termine  cn  pointe 
ou  en  tranclia-.t ,  et  qui  est  proi^re  à  percer 
ou, a  tendre.  Acuto  ;  agutxo  tagliente  :  nifi- 
lato  ;  aguiiaio;  pungente.  -  7'.  de  Gramm. 
Accent  atgu  ;  un  petit  accent  qui  va  de 
droit  a  .gauche,  et  qui  se  met  sur  l'è  fc-mé 
pour  mon-rer  qui  doit  se  -irononcer  d'uA 
ton  eleve.  Aceemo  acuto.  -  T.  de  Géotn.  An- 
sie aigu  un  .in-.le  qui  est  moins  ouvert  oue 
I  angle  droit.  Ang  ,lo  acuto.  -  fig.  Se  di-  des 
soni^c.airs    et  pcrç.ris.    Acuto;    penet-.nte. 

-  Dune    douleur  vive  et  piquante.    Acutj. 

-  Oa.  app.elle  maladie-  aiguç ,  fièvre  jiguç  ^ 


i4  A    I    G 

Une  mal.'die  ,  une  fièvre  violente  et  ilanje- 
reuse  *  qui  se  termine  btencòt.  MuUuia, 
febbrt  acuta, 

AIGUADË  ,  s.  f .  Provision  o  eau  douce 
que  l'on  \iTt:nA  sur  le  rivage  de  la  mer  pour 
les  vaisseaux  ,  lorsqu'ils  en  manquent  dan> 
le  cours  de  leur  voyage.  Il  n'est  guère  en 
usage  que  dans  cc^phrases.  Faire  aii;uode. 
For  ac-Tunta  ;  far  ûC}ua.  Lieu  où  il  y  a  bonne 
aieuade.  Ltio^o  tU  far  acqua. 

AIGUAIL  ,  V.  et  écrivez  Aigail. 

AIGUE-MARINE,  s.  f.  Espece  de  pierre 
précieuse  tendre,  qui  est  de  couleur  du  verd 
de  mer.  On  l.i  nomme  aussi  Béril.  Acqua 
marina;  acjua  di  marc.   V.  Béni. 

aigu; ERE  ,  s.  f.  Sorte  de  v.ise  fort  ou- 
vert ,  qui  a  une  anse  et  un  bec  ,  et  dans 
lequel  on  met  de  l'eau  pour  le  service  or- 
dinaire de  la  table  ,  et  pour  d'autres  usages. 
Mesciroha  ;  boccale;  brocca  d'acqua  ;  acque- 
feccia.  ,    „,  .  ... 

AIGUIEREE  ,  s.  f.  Plein  une  aiguicre. 
Una  i-,<:n.,  brocca. 

AIGUILLADE  ,  s.  f.  T.  de  Paysans  ci 
Voiiuricrs.  Gaule  dont  on  sert  pour  piquer 
les    bceufs.  Punsolo  ;  schnola  ;  fimsislione. 

AIGUILLAT ,  s.  m.  V.  Chien  de  mer. 

AIGUILLE  ,  s.  f.  Petit  instrument  d'acier 
ou  d'autre  métal ,  poli  et  ordin  lirement  poin- 
tu par  un  bout  et  percé  d'une  ouverture  lon- 
?,itadinale  par  l'autre  bout ,  pour  y  passer  du 
il  ,  de  la  Suie  ,  de  la  laine,  et  dont  on  se 
sert  pour  coudre  ,  pour  broder  ,  etc.  ylço  ; 
agiig/!.!.  -  Aiguille  de  tète  ,  grande  aiguille 
dont  les  femmes  se  servent  pour  arranger 
leurs  cheveux.  Inirccciatoio.  —  prov.  et  lig. 
Faire  un  procès  sur  la  pointe  d'une  .liguille , 
disputer  sur  Svir  la  pointe  d'une  aiguille.  Con- 
tester sur  des  b.agaielles ,  sur  un  sujet  ou  sur 
un  fondement  de  nulle  conséqiience.  Dispu- 
tar dili' ombra  dell'  asino.  -  De  fil  en  aiguil- 
le. V.  Fil.  -  Chercher  une  aiguille  dans  une 
botte  de  foin.  Chercher  une  chose  très-dif- 
ficile à  trouver  à  cause  de  sa  petitesse.  Cer- 
car una  si'iila  nel  mars.  -  Aiguille  se  dit 
aussi  de  différentes  sortes  de  petites  verges 
de  fer  ou  d'autre  métal  ,  qui  servent  n  dif- 
férens  usages.  Ago.  Aiguilles  de  balance , 
aiguille  d'orloge,  etc.  -  Se  dit  aussi  en  par- 
lant d'un  clocherhautct  extrêmement  pointu. 
On  stipelle  autrement  ces  sortes  de  clochers  , 
des  flèches.  Guglia.  —  On  le  dit  aussi  d'une 
pyramide  ,  d'un  obélisque.  Obelisco  ;  snglia- 
~  Espèce  de  poisson  de  mer  qui  est  long  et 
menu,  et  quia  la  tète  extrcmeinenl  pointue, 
Aso  ;  anugha.  -  Aiguilles  d'essai  ,  ou  Tou- 
chaux  ,  T.  de  Chimie.  Alliage  d'or  ou  d'argent 
jous  des  proportions  différentes.   Sassj. 

AGUILLEE,  s.  f.  Autant  de  fils ,  de  soie 
ou  de  laine  ,  qu'il  en  faut ,  pour  travailler  à 
l'aiguille.  Cugliata, 

AIGUILLER.  V.  a.  T.  d'Ocullstis.  Oter 
la  cataracte  de  l'œil.  Levare  la  caiera"j. 
-  Aiguiller  la  soie  T.  de  Uanuf.  C'est  la 
nettoyer  avec  des  aiguilles  ou  autres  instru- 
mens  semblables,  c'est-à-dire,  en  tirer  lespe- 
tites  parties  étrangères  qui  pourroient  y  être 
restées.  Sbrucar  la  seta. 

AIGUILLETTE,  s.  f.  Cordon,  ruban, 
tissu  ,  etc.  serré  par  les  deux  bouts  ,  pour 
servir  à  attacher,  mais  qui  ne  sert  quelque- 
fois que  d'ornement.  Cordellina  ;  passvna- 
no  ;  agfictto  ;  strinça.  -  Nouer  réguiliette  , 
signifie  faire  un  prétendu  maléfice  ,_  que  le 
peuple  croit  empêcher  la  consonmation  d'un 
mariage.  Kcnder  ,  impotent:.  C'est  avissi  en 
T.  de  Manège  une  espèce  de  proverbe  (jui 
se  dit  lorscju'un  cheval  fait  tout-à-coup  cinq 
ou  six  sauts  ou  ruades  consécutives  et  vio- 
lenter ,  par  gaieté  ,  ou  pour  démonter  son 
cavalier.  Far  delli  sbilancioni.  —  Se  di'. 
fig.  des  inurccaux  de  la  pc.iu  ou  de  In  chair  , 
arrachés  ou  coupés  en  long.  Strisce;  ling.u:- 
te.  -  Aii.iiiilettes  ,  menue',  cordes  qui  ser- 
vent à  plusieurs  usage;  ,  sunout  dans  les 
▼aisseaux.  Ai^h^tri.  Lâcher  r.^iguillette  ,  ma- 
nière b^'sr  ;  vour  dire  ,  tliier.  'V. 
AI(;vlLLETR',  tE,  part.  V.  le  verbe. 
AIGUU-LETTER  ,  v,  a.    Attacher  les 


AIL 

chaussures  à  son  pourpoint  avec  des  aiguillet- 
tes. Allacciare  colle  stringhe.  Il  n'est  guère  en 
usage  non  plus  que  la  mode  de  les  porter. 
On  ne  l'emploie  presque  jamais  qu'au  réc. 
.■illacciarsi. 

AIGUILLETTIER  ,  s.  m.  Anisan  qui 
ferre  les  aiguillettes  et  les  lacets.  Stringalo. 

AIGUILLLI-^R  ,  s.  m.  Petit  étui  où  l'on 
met  des  aiguilles.  Agoraio.  —  Artisan  qui  fat 
et  qui  vend  des  aiguilles,  des  alênes,  etc. 
Agoraio . 

AIGUILLON  ,  s.  m.  Il  se  dit  proprement 
d'une  pointe  de  fer  qui  est  au  bout  d'un 
grand  bâton  ,  et  dont  on  se  sert  pour  piquer 
les  btïufs.  Pungiglione  ;  stul{icjto/o  ;  agu- 
glione  ;  fungetto;  pugnctto  ;  pungolo  ;  stiino' 
lo  ;  pungitojo.  —  Le  piquant  des  mouches  a 
miel,  des  guêpes,  des  trêlons.  Pungiglione; 
ago  ;  agugÌiK,ne  ;  pungolo.  —  fig.  Tout  ce  qui 
inette  à  quelque  chose.  Stimolo  ;  incitamen- 
to i  pungalo  ;  sprone.  —  T.  rft:  Ciiasse.  Se  dit 
de  l.i  pointe  qui  termìn2  les  fumées  des  bê- 
tes fauves.    La  punta   delle  fatte  della  jiera. 

AIGUILLONNE' ,  ée  ,  part.  Stimolato  , 
ec.  -  T.  de  chasse.  Se  dit  des  fumées  qui  por- 
tent un  aiguillon  quand  elles  sont  en  nœuds  ; 
ce  qui  mar. [lu  ordinairement  que  les  cerfi 
ont  eu  quetipie  ennui.  Fatte  delia  Jiera  ter- 
minate  in  punta- 

AIGUILLtJNNER ,  v.  a.  Il  n'a  guère  d'usa- 
ge qu'au  figuré.  Inciter  quelque  chose.  S'ri- 
volar:  ;  spronare.  V.  Exciter. 

AIGUIjE'  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe.  -  T. 
de  Blason.  Se  dit  d'une  croix  ,  d'une  face  , 
d'un  pal ,  dont  lei  bouts  sont  t.iillé>  en  poin- 
te ;  mais  de  sorte  né.uimoins  que  ces  poin- 
tes ne  forment  que  des  angles  obtus.  Agui 
rato. 

AIGUISEMENT,  s.  m.  Twouï.  L'action 
d'aiguiser.  Agu\\ameiuo  ;  l'agiinjre. 

AIGUISER,  V.  a.  Rendre  aigu  ,  rendre 
plus  pointu  ,  plus  tranchant.  Ajji'are  ;  arro- 
tare i  agiiware  ;  au\\are.  -  fig.  Aisuiser  l'ap- 
pétit. Donner  plus  d'appetic,  rendre  l'appelit 
\i\\tì\iii.Agu-{\are,estu^icar l'appetito.  -  Ai- 
guiser l'esprit.  Faire  avoir  plus  d'esprit.  Asu\- 
lare  ,  assottigliar  l'ingegno. 

AIL  ,  s.  m.  au  pi.  Aulx.  Espèce  d'oignon 
d'une  odeur  très-forte,  et  qui  vient  par  pe- 
tites gousses.  Aglio.  Gousse  d'ail.  Spicchio. 
d'iti;lio.  Tête  d'ail,  toutes  les  gousses  atta- 
chées ensemble  av. mt  qu'on  les  sépare.  Capo 
d'aglio.  —  Ail  des  bois  ou  Ail  d'oters.  Aglio 
salvatico.  Ail  jaune.  V.  Mali. 

AILE,  s.  f.  Ce  qui  sert  aux  oiseaux  et 
à  quelques  insectes  à  voler  et  à  se  soutenir  en 
l'air.  Ala.  -  On  dit  poétiq.  sur  les  ailes 
des  vents,  sur  les  ailes  des  îéphirs ,  sur  le; 
ailes  du  temps.  Si  l'aie  de'  venti ,  de  sef- 
firi ,  del  timpo.  —  prov.  et  fig.  No  battre  que 
d'une  aile;  .ivoîr  perdu,  être  fort  déchu  de 
vigueur  ,  de  crédit ,  de  considération.  Non 
batter  più  che  d'un'  ala.  —  On  dit  d'un  hom- 
me à  qui  il  est  survenu  quelque  altération 
considérnbledanssa  santé  ,  qiulc|ue  disgrâce 
ou  qui  est  devenu  anuureux  ,  q.i'il  en  a  dan 
l'aile.  Non  ncpuo  più  -  Un  dit  tirer  à  quelq  l'ai 
une  ulume  de  l'aile  ;  le  priver  ,  le  dépouil- 
ler île  quelque  chose  qui  lui  appartient ,  ti- 
rer de  l'argent  de  lui.  Cavar  una  penna  ad 
alcuno.  —  Rogner  une  aile  à  quelqu'un  ;  lui 
rïtranclier  de  son  autorité  ,  de  son  créJit , 
de  ses  profits.  M'i\ar  l'aie  ad  a'cuuo;  sc.-r- 
ciargliele.  —  Vouloir  voler  sans  avoir  des 
ailes ,  entreprendre  une  chose  au-desus  <le 
ses  forces.  Voler  voLire  se.y^'  aie,  -  Voler  de 
ses  propres  ailes  ;  être  en  état  de  se  passer  du 
secours  d'autrui.  Voler  da  se,  non  aver  i';o- 
gno  di  nessuno.  —  Tirer  pied  et  ai!  de  qusiqtio 
chose  ;  trouver  moyen  d'en  tirer  une  parrie 
de  ce  qu'on  prétendait  en  avoir.  Cavane 
quaUhi  co<a.  —  On  dit  qu'une  hl'e  est  en- 
core sous  l'aile  de  la  mère,  pour  dire  ,  qu'el- 
le est  encore  suasia  conduite.  Suno  la  cwto- 
dia  dilla  madre.—  La  panie  charnue  rie  l'oi- 
seau ,  qui  prend  depuis  le  haut  de  l'esto- 
mac jiisques  sous  les  cuisses.  Et  en  ce  sens, 
il  ne  Se  dit  que  des  oiseaux  prérarés  pour 
être  mangés.  Ala,  -  £n  parlant  des  plumes 


A    I    M 

à  écrira ,  on  appelle  bout  d'aile  ,  les  plumes 
du  bout  de  l'aile  des  oies.  Le  penne  maestre 
dell'  oche.  -  Aile  si  dit  de  'diverses  cho- 
ses par  analogie  ;  ainsi  on  dit  des  ailes  d'un 
mouhn  a  vent,  en  panant  de  ces  grands  chas- 
sis  garnis  de  toile  que  l'on  met  a  un  moulin  , 
et  qui  étant  mus  par  le  vent,  font  moudre  la 
bled.  Laie,  le  vele  d'un  mulino  da  vento.  - 
Les  ailes  d'un  b'itiment,  en  parlant  des  deux 
parties  d'un  bà;iment  ,  qui  son;  jointes  au 
corps  du  principal  édifice.  AU  ;  bracchi» 
d'una  fabbrica.  —  Les  ailes  d'une  Eglise  , 
pour  dire  ,  les  bas-cô'.é  d'une  Ei;lise.  Le  parti 
laterali  d'una     Chiesa  ;     le  navate    laterali. 

-  Les  ailes  d'une  année  ,  sont  les  deux  côtés 
d'une  armée  qui  sont  ordinairement  compo- 
sés de  cavalerie.     Ala,  corno  dell'  esercito. 

—  Se  dit  aussi  d'une  espèce  de  bière  qui  se 
fait  sans  houblon.  Sona  di  birra  fatta  senta 
luppoli.  -  Ailes ,  s.  f.  pi.  T.  de  Jardin.  Se 
dit  des  arbres  ou  des  plantes  qui  poussant  des 
branches  à  côté,  les  unes  des  autres  ,  for- 
ment des  espèces  d'.nles.  Ventagli.  -  Les  ai- 
les de  la  lance  sont  les  pièces  de  bois  qui  for- 
ment l'endroit  de  la  lance  au-dessus  de  la  poi- 
gnée. Aie  della  lancia.  -  T.  d'Horlog.  Les 
dents  d'un  pivot.  Aie  del  rocchetto.  -  Ailes 
en  T.  d'Anal.  Se  dit  de  différentes 
parties  du  cor^s.  Aile,  du  nez.  Pinne  del  naso. 
Ailes  de  l'oreille.  A'a  o  penna  dell'orecchio. 
Ailes  de  l'os  sacrum  du  sphénoïde,  du  thy- 
roïde,  etc.  Ali ,  ec. 

AILE",  ÉE,  adj.  Qui  a  des  ailes.  Il  ne  se 
dit  guère  que  de  certains  animaux  à  qui  il 
nest  pas  ordinaire  d'avoir  des  ailes.  Alato. 
~  On  représente  ordinairement  un  foudre 
ail-  ,  pour  symbole  de  la  puissance  et  de  la 
vitesse,  fulmine  alato. 

AiLEKON  ,  s.  m.  L'extrémité  de  l'aile 
d'un  oiseau  ,  a  laquelle  tiennent  las  grandes 
plumes  de  l'aile.  Sommalo  ;  punta  ;  estremi- 
tà dell' ala.  —  Petites  planches,  petits  ais 
qui  font  tourner  les  roues  des  moulins  à  eau. 
Alutca.  —  Se  dit  aussi  des  migeoires  de  quel- 
ques poissons.  Pinna  ,  ala  de'  pesci.-  en  T. 
d'Anat.  Ailerons  ou  petites  ailes  des  liga- 
meiis  larges.  Alettes. 

AiLLADE,  s.  f.  Sausse  faiteavec  de  l'ail. 
Agliata. 

AILLEURS,  adv.  de  lieu.  Antre  part.  Al- 
trove ;  m  altro  luogo  ;  in  altra  parte.  —  D'ail- 
leurs. D'un  autre  principe,  d'une  autre  cau- 
se ,  pour  un  autre  sujet.  Altrove  ;  da  .litro 
principio;  o  altra  cagione.  -  De  plus ,  outre 
cela.    D'  più  :  inoltre  :  uUrccciò. 

AILURES  ,    s.  m.  pi.  T.  de  Mar.  V.  Hi- 

ÀLvlABLE,  ad),  de  t.  a;.  Qui  est  digne 
d'être  aimé,  qui  mérite  d'être  aimé.  Ama- 
bile ,  degno  d'essere  amato. 

AI.vl.\NT,  s.  m.  Pierre  qui  a  la  propriété 
d'attirer  le  fer ,  et  à  laipielle  il  y  a  deux  points 
déterminés  ,  dont  l'un  se  tourne  vers  le  Nord, 
et  l'autre  vers  le  Sud.  O.a  appelle  ces  deux 
points  déterminés  de  l'aimant ,  les  deux  pô- 
les de  l'aimant.    Calamita. 

AIMANTE' ,  ÉE ,  part,  et  adj.  Frotté 
avec  l'aim  lit.  Calamitato. 

AIM.VNFER,  V.  a._  frotter  d'aimant.  Ca- 
lamitar:; stropicciar  II  ferro  su  la  calamita. 

AIM.-VNTIN  ,  i.NE  ,  adj.  .Ma.gnétique.  Qui 
app.trtient  à  l'aimant ,  qui  est  prop^re  à  l'ai- 
mant. I!  est  peu  en  usage.   Mignetico. 

AI.ME' ,  ÉE  ,  part,  et  adj.  V.  le  verbe. 

AIMER  ,  V.  a.  Avoir  de  l'affection  pour 
tin  objet  .(uel  qu'il  soit  ,  dans  la  pensée  que 
c'est  un  bien.  Amare;  voUr  ^.vii.  Lorsque 
aimer  se  met  absolument  et  sans  régime  ,  il 
ne  se  dit  guère  que  de  la  pis, ton  de  l'amour. 
Il  es:  doux  d'aimer.  Il  e  it  dangereux  d'aimer. 
Amare  ,  essere  inn.tmorato.  —  Aimer  sa  per- 
sonne ,  s'. -lier  soi-même,  et  absolument, 
s'aimer  ;  avoir  un  attachement  tx-essif  à  sa 
personne.  A'Tiar  se  stesso;  csserManamorara 
a  compiacersi  di  se  medesimo.  —  S'.iimer  dans 
lin  lieu,  s'y  plaire,  prendre  plaisir  à  y  être. 
Starvolontieri ,  aver  gusto  ,  divertirsi  distare 
in  qualche  luogo.  —  Oli  dit  que  les  animaux  , 
^ue  les  plantes  s'aiment  en  un  lieu ,  pour 
dire  , 


ì: 


A  J  o 

4"re,  qulls  y  profitent ,  qu'ils  y  rciissisçent 
mieux  qu'ailleurs.  Amare  ;  stare  ;  allis'ìar 
yoientUri  ;  esser  fecondo.  -  Aimer  se  dit  aiu- 
s  i  de  l'attacliemeiit  que  l'on  a  pour  le  anim  ux , 
et  pour  certaines  choses  auxquelles  on  prend 
plaisir.  Amare  ;  esser  vago  ;  es-erc  appassiona- 
to ,  afievonato  ,  attaceato  ;  aver  passione  , 
figliar  gusto  ;  iiieitarsi.  -  Aimer  ,  )oinr  avec 
la  par:icule  à  ,  avant  l'intinitit'  des  vjrbes , 
signifie  prendre  pi.iisir  à  faire  quelque  chose. 
Aimer  à  lire  ,  à  chasser  ,  à  travailler.  Amar 
la  lettura  ,  la  caccia,  il  lavoro.  -  Aimer 
mieux  ;  préférer  ,  aiiner  une  chose  par  pré- 
férence à  une  autre.  Amar  mc^l'O  i  voler 
miut'-ostu. 

AIMORAGIF. ,  V.  Hemorasie. 

Ai.vK )RRHUUS  ,i.m.l.  d'Ilist. nat. Ser- 
pent d'Afrique  ,  dont  la  morsure  fait  sortir 
•  sant;  tout  i>ur  des  poumons.  E,mu<-rvo. 

AlXt  ,  s.  f.  La  partie  du  coros  humain 
qui  est  entre  le  liant  de  la  cuisse  ,  et  le 
bis-ventre.  Anguinaia  ;  insuini.  -  Aine  et 
quelques  uns  Aynet,  T.  de  Pèche.  Brociiette 
qu'on  passe  à  travers  la  tête  des  harengs  , 
pour  les  mettre  sorer  à  la  fumée.  Baccheua 
in  cui  s' infii^in  le  arinjke  per  seccarle  al 
fumo.  , 

AINE  ,  ÉE  ,  adi.  et  s.  de  t.  g.  Le  prem'?r 
né  des  enfjus  d:i  même  père  ou  d'une  mê- 
me mère.  Primogenito.  —  il  se  dit  aussi  d'un 
second  enfant  à  l'égard  d'un  troisième  ,  et 
autres,  il  est  mon  ..îné  et  je  suis  le  vôtre. 
J-fli  c  maggiore  di  me  ,  eJ  io  il  sano  di  voi. 

—  Il  se  dit  aussi  p.ir  extension  de  toute 
personne  i  lus  â.iée  qu'une  aute. 

AlNExSE  ,  s.  f.  Primojcniture  ,   priorité 
d'àje    entre    frères   et  sceurs.   Il   n'aguèr.; 
'    il'u^age  qu'en  cette  ph-ase:  Droit  d'aînesse. 
i'rimosenitu-a  ;  ;:ure  de!  primogenito. 

AÎNS  ,  Conionrt'tin  adversative  ;  mais  il 
est  vieux,  et  il  n'a  d'usage  q-.i'en  plaisante- 
rie et  dans  cette  phn^.  Aius  an  contraire. 
Afj  al  contrario  ;  per  il  ct^nirario. 

AIN  >1 ,  adv.  Eu  cette  manière  ,  de  cette 
fôçon.  Così  ;  a  questo  nodo  ;  in  questa  guisa  , 
maniera.  -  On  dit  ;  Ainsi  des  autres  cho- 
ses ,  ainsi  du  reste  ,  pour  dire  ,  il  en  est  ainsi 
«les  autres  choses ,  il  en  est  ainsi  du  reste. 
Cosi  del  resto;  cosi  âelP altre  cose.  —  Par 

conséquent.  Ainsi  il  est  évident  que 

Perciò ,  per  con  reguen^a  egli  è  evidente  che  . , . 

—  Ainsi,  dans  la  preniière  signification  ,  sert 
aussi  à  faire  l'application  du  premier  mem- 
bre d'une  comparaison  svec^  le  second. 
ComTie  le  soleil  chasse  les  ténèbres,  ainsi 
la  sc'en-e  ciia'.îe  l'erreur.  ^Cûji  ;  in  egual 
rijdo  ;  in  pari  m^do  ;  ncU'lstessa  guisa;  non 
Arriment:.  —  Il  sert  aussi  à  marquer  un 
sOLihait  qu'on  fjit  pour  quelqu'un  ;  ainsi  le 
Ciel  vous  sr'it  propice  ,  ainsi  Dieu  me  soit 
en  aide  ,  formule  de  serment  dont  on  se 
sert  en  quelques  rencontres,  t'ori  vi  sia  prò- 
p  l'o  il  Ciclo  ;  così  Dio  m'ajuti.  —  Ainsi 
so:t-il.  Façon  de  parler  ordinaire,  dont  on 
se  sert  pour  demander  i'accompli-Jsement  de 
ce  ((ue  l'on  souhaite  ;  il  se  met  ordînaire- 
ni.'nt  a  la  fin  des  prières  qu'on  fait  à  Dieu. 
C:"i  S'a;  ammen;  a-nmenne.  —  Comme  ainsi 
soit ,-  façon  de  parler  ancienne  ,  qui  signifie, 
vu  que  ,  d.irant  que.  —  Cela  érant'ainsi , 
comme  ainsi  q.ie  .  .  .  puisqn'ainsi  est,  puis- 
qu'ainii  va  ;  autres  façons  de  parler  ,  dont 
on  se  sert  à-peu-près  dans  le  même  sens. 
Posto  che  ;  mentrecchè  ;  giacche  ;  siccome  , 
poiché.  -  Ainsi  que  ,  adv.  De  même  que  ; 
on  l'emploie  d'ordinaire  d.-.ns  le  commence- 
ment des  comuLira'sonî.  C-me  ;  del  pari  ;  'n 
queUa  guisa  che;  eg'ial^cnte  che;  ncll' Istesso 
mjdo  che  ,  ce.  —  On  s'en  sert  aussi  clans  le 
discours  ordinaire;  les  plaisirs  ainsi  que  les 
peines,  troublent  l'aine.  —  Ainsi  que,  sijni- 
fie  aussi ,  de  la  manière  que  ,  de  la  façon 
que.  Così  come  ;  in  quel  modo  che  ,  ec. 
—  ì'.l  est  ainsi  que;  s'il  est  vrai  que.  S' celi  è 
vero  che  .  .  Se  il  '-^■■o  sta  che.. 

A  JOL ,  s.  m.T.  d*H'st.  nat.  i'oisson  de  mer 
il  nageoir.?s  épineuses ,  ainsi  comme  à  cause 
de  ses  différentes  couleurs.  On  l'a  encore 
appelle  Rochaii.  Scaro. 

DLL  Fra-fois-hallen. 


A   I  R 

AJONC,  s.  m.  T.  Hoian.W  .lonc-marin. 
i  AIO.N.S,  s.  m.  ul.  r.  de  Chandeiurs.  En- 
droit où  les  chaiuleliers  pendent  les  thsn- 
deilei  dans  leurs  boutiques.  Unàm. 

AJOURE,  ÉE  ,  adj.  T.  de  Lhson.  Il  se 
dit  des  pièces  percées  à  jour.  Fincstrato. 

AJOURNE',  s.  m.  T.  de  fra?  Celui  à  qui 
on  a  donné  tin  aiournement.   Citato. 

AJOUixNE',  hE,  part.  V.  le  verbe. 

AJOURJ«.E.aEiN  r ,  s.  m.  T.  de  Prat.  As 
sisiution.  Cita\ion:.  —  On  appelle  ajourne 
ni-.-nr  personnel  ,  une  assignation  donnée  à 
quelqu'un  ,  a  comp.^roître  en  personne ,  pour 
répondre  sur  les  faits  dont  il  est  accusé 
Ctizion  personale. 

AJOURNER,  V.  a.  Assigner  quelqu'un  A 
certam  jour  en  Justice.  Citare;  ciiiamarc  in 

°' AjSuTAGE  ,  s.  m.  T.  de  pondeur.  Ad- 
jonction,; addition  d'un  métal  a  un  autre. 
Lega  di  metalli. 

AJJOTE',  ÉE,  part.  'V.  le  verbe. 
AJOUTE'E  ,    s.    f.    T.   de    Céjm.   I.ir,"e 
prolongée  ,  et  à  laquelle  on  ajoute  quelq^.e 
clîose.  Linea  aggiuma. 

AJOUTER,  V.  a.  Mettre  quelcue  chose 
de  plus.  Joincire  une  chose  a  une  autre 
F.iire    addition     d'un    nombre.    Aggiugnere 

-  Ajou'er  au  conte  ,  et  ajouter  .i  la  lettre 
amplifier  un  conte  par  des  circon>iances  in- 
Vî-n*écs.  Aggtugnere  ;  amplificare.  —  Aiou^ 
ter  foi  à  quelq.i'un  ,  ajouter  foi  i  quelque 
chose  ,  croire  ce  que  quelqu'un  dit ,  croire 
quelque  chose.  Prestar  fede. 

AJOUTOiR.  s.  m.  7".  d'Hydrop.  V^  A|U- 

AJOUX,  s.  m  T.  de  Tireur  d'or.  Deux 
lames  rie  fer  entre  lesquelles  sont  retenues 
les  filières  et  les  précatjns.  Cojì:^'. 

AIR  ,  s.  m.  Celui  des  quatre  élémens  qui 
environne  le  cU-be  de  la  terre.  Aria  ;  acre. 

—  On  dit  poétiquement  les  pl.'ines  de  l'air, 
les  vagues  des  airs  ,  dans  les  airs.  Aerei 
campi  ';  gli  spay  aerei.  -  Air  se  dit  par 
rapport  .i  la  temperature  et  à  la  qualité. 
Air'  sain  ,  mal  sain  ,  b»n  air.  Aria  sana  , 
malsana  ,  buona  ,  ec.  -  Aller  prendre  l'air, 
;.l!er  se  promener  ,  aller  dans  le  grand  air. 
Andare  a  prender  aria.  -  Changer  d'air  ; 
changer  de  séjour,  afin  de  respirer  une  au- 
tre air.  Cambiar  aria.    -    Prendre  l'air  du 


f--u  ;  s'approcher  du  fou  ,  afin  de  se  chaut- 
fer  comme  en  passant.  Pigliar  l'  aria  del 
fuoco  ;  accosearsi  al  fuoco.  —  Donner  de 
l'air  .1  une  chambre  ;  en  ouvrir  les  fenêtres; 
afin  que  l'air  entre,  et  sorte  librement.  ZJ^ir 
aria  ad  ima  s!an{r..  —  En  l'air ,  se  dit  aussi 
fi.';urémenr ,  pour  dire  ,  sans  crfet,  sans  fon- 
dement. //;  aria.  -  .Mr  se  prend  pour 
vent  ;  il  ne  fait  point  (l'air.  V.  Vent.  —  En 
parlant  d'une  affaire  qui  est  sur  le  Bureau, 
devant  les  Juges  ,  on  dit ,  que  l'air  du  Bureau 
est  favorable  à  quelqu'un  ,  pour  marquer 
que  ce  qui  naroit  du  sentiment  des  J.iges, 
fait  croire  qu'il  gagnera  son  procès  ;  et  que 
l'air  du  bureau 'n'est  pas  pour  lui  ,  pour 
marquer  qu'on  croit  qu'il  le  perdra.  La  même 
phrase  s'emploie  dms  toutes  les  pfTaires  qui 
sont  à  la  décision  dcshom-nes.  L'aria;  l'ay- 
paren^a,  -  Air,  signifie  aussi  ,  manière, 
façon,  et  il  se  dit  de  la  manière  de  p^arler, 
d'agir,  de  marcher,  de  se  tenir,  de  s'habil- 
ler ,  de  se  conduire  dans  le  monde  ,  et  gé- 
néralement de  tout  ce  qui  regirde  le  main- 
tien ,  h  ccnten rince  ,  la  mine  ,  le  port  ,  la 
grâce,  et  toutes  les  façons  de  faire.  Afti(/o; 
maniera  ;  portamento.  —  On  dit  d'un  hom- 
me ,  qu'il  est  du  grand  air  ;  qu'il  vit  à  la 
manière  des  Grands  ;  et  d'une  chose,  qu'elle 
a  un  grand  air  ;  qu'elle  a  une  belle  et  gran- 
de apparence.  Ue/l'  aria  ;  he  'la  apparenta. 
—  Avoir  l'nir  ben  ,  l'.iir  miuvais  ;  avoir  la 
mine  d'un  bon  homme,  d'un  méchant  hom- 
me. Aver  buono  o  cattivo  aspetto  ;  beila  o 
cattiva  aria  di  viso.  —  Avoir  un  air  de 
grandeur,  de  noblesse;  en  avoir  l'apparence. 
Aver  un'aria  di  grande:^^a  ,  ce.  — _  Avoir 
l'air  à  la  danse  ,  avoir  de  la  disposition  pour 
danser  de  bonne  grâce,  Aver  buoni  disposi- 


A  1  S^ 

f  \lone.   —  fie.  et  fan-..  Avoir  l'air  à  h  ^ansa , 

i'  avoir  l'air  vif  et  cv,;i!!é  ,  ;ivoir  é2  U  dis- 
position à  réussir  ace  qu'on  fait.  Essere  svel- 
to ,  d^stro.  -  On  dit  qu\in  hi.^m:îis  a  bien 
.'  l'air  de  fûirc  une  chose  ,  ou  de  r.e  pas  la 
I  faire,  pour  dire  ,  q.i'on  juge  qu'il  la  fera  , 
jeu  qu'il  ne  la  ferj  pas.  Ef^li  ha  l*  aria  ^ 
\l*  ayi^arcr\a\  mostra  di  ...  —  On  dit,  les 
I  gens  du  bei  air  ,  les  gens  du  grand  air;  et 
cela  ne  se  dit  ordinairement  qu'en  r.'illerie 
en  parlant  de  ceux  qu'on  prétend  qu'iU  s<i 
veulent  distinguer  des  aiures  p.?r  ces  ma- 
nières plus  recherchées  ,  plus  pt  'les  ,  oa 
mtme  plus  libres  ,  dan»  leurs  habits  et  dans 
leur  feçon  de  faire.  On  dit  d-.ns  le  mèmî 
sens.  i\leisieiirs  du  bel  air,  iViessieurs  d-.t 
grand  air.  Le  versone  del  ^ran  mondo  ,  del 
bel  mondo.  —  Prendre  des  airs,  se  donner  ■ 
de;  airs  de  Maîrre  ,  de  Savant,  de  bel  es^ 
prit;  vouloir  s'attribuer  sans  r.'ison  l'autorité 
de  m.-ître  ,  affecter  de  passer  pour  savant, 
pour  bel  esprit,  quoiqu'on  ne  le  soit  pas- 
Arro^arii;  assumersi;  aff'.ttare*  —  Tout  y 
va  du  bel  air ,  du  grand  .^ir  ;  tout  se  passe 
avec  magnificence.  Tra*t.nsi  nobilmente  , 
grand'rosamcnte.  —  Certaine  ressemblance 
qui  résulte  de  toate_  la  personne,  et  parti- 
culièrement d?s  rrr.its  du  visage.  Aria  del 
volto.  -  T.  de  Peint. _&  de  Sculpt.  Vn  aie 
de  tète,  des  airs  de  tête,  l'attitude  d'une 
tète,  k  n;iniere  dont  une  tète  est  d--'S5Ì:iée. 
Aria  di  testa.  Saisir  les  beôux  airs  de  tète.  ' 
A'-''e5i;iare,  —  T.  de  Manèi;e.  Se  eJit  des 
allures  d'un  cheval;  et  en  ce  sens  ,  on  dit 
qu'un  cheval  va  à  tous  airs,  pour  dire,  qu'on 
le  manie  comme  on  veut.  Arie  del  cavallo. 
~  T,  de  Mus.  Se  dit  d'une  suire  de  tons 
qui  com;30îent  un  chant  ,  suivant  les  règles 
de  l'art.  Aria.  —  Il  se  dit  aussi  du  chant 
et  des  paroles  tout  ensemble.  Aria\  arietta, 

—  T.  de  M.ir.  Air  de  vent ,  V.  Aire. 
AIRAIN  ,  s.  m.  Cuivre  ,  métal  de  couleur 

rougeàire.  Rj:me.  —  Suivant  la  Fjible,  il  y 
a  eu  un  siècle  d*aìrain,  un  âge  d'airain  ,  que 
l'on  met  entre  le  siècle  d'argent  et  le  siècle 
de  for.  Secolo,  età  del  rame.  -  fig.  On  appelle 
siècle  d'air.iin  ,  un  siècle  malheureux  et  dur, 
et  ciel  d'airain  ,  une*  constitution  de  temps 
sec  et  aride  ,  où  il  ne  tombe  ni  ;>l.iie  ni 
rosée.  Secolo  ,  cielo  di  hron\o,  —  Et  un  front 
d'airain;  une  extrême  impud'^nce.  Front;  di 
ferro',  uomo  sfacciato  ^  ir.ii'udcr.te.  —  On  dit 
d'un  homme  pur  et  impitoyable,  qu'il  a  le 
cœur,  des  entrailles  d'iiirain.  Visctre  di  ferro, 

—  Les  in'piris  s'écrivent  sur  l'airain  et  les 
bienfaits  sur  le  sable;  on  oublie  aisément  les 
bienfaits  ,  et  l'on  se  souvient  !on:'-temps  des 
in-'.ires.  Le  mot  d'aîr^in  est  plus  noble  et 
plus  poétique  que  celui  de  cuivre.  Le  ingiu- 
rie si  incidono  in  ramc^  e  i  benefici  sì  se  rivo  n» 
su  Itt  rata. 

AIRE,  s.  f.  Place  qu*on  a  unie  et  pré- 
parée pour  y  battre  les  ;îrains.  A;a.  —  T, 
d'Archit.  Espace  contenu  entre  les  murs 
d'un  bâtiment.  Platea  ;  il  s::olo,  -  T.  de 
Mar.  Aire  de  vent  ,  c'e'^t  l'espace  m-irqué 
dans  la  bou,sole  ,  pour  cliacun  des  trente- 
deux  vents.  Rombo;  etq.iclques-uns,  y^r/a 
di  vento.  —  11  se  dit  aussi  du  nid  des  oiseaux 
de  proie  ,  parce  qu'ils  le  font  ordinairement 
sur    un   terrein   plat    et    découvert.    Nido. 

—  T.  de  Géoiti.  L'espace  (f^i'une  figure  ren- 
ferme. Arca\  superficie.  —  En  fî,énéral  ,_  oh 
donne  ce  nom  ix  p!u;ieurs  surfaces  unies , 
sur  lesquelles  on  puisse  marcher  ,  et  qui 
ont  quelque  ressemblance  avec  celles  qu'on 
pré>are  pour  y  battre  les  qriiinî.  Piano  ; 
suy^dc'e. 

AIRE'E  ,  s.f.  La  quantité  des  ger'i>es  qu'oa 
met  en  une  fois  d.in;  ''-ir.  Ai-^ra. 

AIRELLE  ou  MlRTiLLE,  s.  f.  Arbrisseau 
qui  porte  une  petite  baie  mi^ilte  etriirrr.re, 
dont  on  fait  uïn^îe  en  Méd.^cine.  Moree-'.i. 

■  On  anpeile  roh  ,  le  su-  de  ces  hciei  q..'ort 

fait  é-jaiiiir.   Kob  ;  rehho  di  martella. 

AUIEK  ,  V.  n.  T.  de  T-ucon.  Faire  soa 

d.   NÎ.HiiL-  ire  ;  far  r'do. 

AIROMETRIE,  V.  Aéroriéfri^. 

AÏS  ,  s.  m.  Planche  d'^  bois.  Assel  tavoU 

D 


2«  Aïs 

M  ligna.  —  On  appelle  Ais  de  bSteau,  des 
31$  qui  ont  servi  i  U  construction  d'un 
bjteau.  Assi  di  èuiullo  sfasciato.  -  Coup 
d'ais  ,  T.  de  Jeu  de  paume.  Le  coup  que 
U  balle  donne  d«  volde  dans  un  ais  qui  est 
du  côté  du  service.  Culyo  nell'assi.  -  Ais 
T.  dz  Relieurs.  Planche»  à  presser  ,  endos- 
ser ,  r0£,ncr ,  etc.  les  livres.  Stecche  da  in- 
colhrt ,  tondare  ,  laçliare  .  ec. 

AISANCr. ,  s.  f.  Facilité  ,  liberté  d'esprit 
«t  de  corps  dans  l'action  ,  dans  les  manières , 
cians  le  commerce  de  la  vie.  Facilita  ;  ^ron- 
t<\ia  ;  aserol^\xci;  trattabilità.  -  Vivre  avec 
aisance,  avoir  de  l'.iisance:  subsister  commo- 
dément ,  avoir  de  quoi  iouir  des  commodi- 
tés de  la  vie.  Vivere  nesH  agi  ,  ne' comodi, 
cqiatam:ntc  ;  godere  de' comodi  della^  vita  y 
dell'  a^iauwt.  -  Lieu  où  l'on  va  faire  ses 
nécessités.   V.  Garderohe. 

AISCEAU,  EssEAU,  s.  m.  Aissette  ,  As- 
sette  ou  Gâchette,  s.  i'.  T.  de  Tannel.  C'est 
le  nom  d'un  outil  recourbé,  avec  lequel  on 
polit  le  ho'S.  Les  Tonneliers  s'en  servent 
pour  ébaucher  des  pièces  de  bois  creuses 
et  courbes,  jéscia  da   ragellar  le   testate. 

AISE,  s.  f.  Joie,  plaisir,  contentement, 
sentiment  doux,  agréable  et  satisfaisant,  que 
nous  cause  la  présence  ou  la  possession  d'un 
fcien  désiré.  Pj'acire  ;  ffioia  ;  ifi^/ro  ;  conten- 
to; sudd.-sfjiione.  -  Se  dit  aussi  des  biens 
de  la  lortune  ,  et  des  commodités  de  la 
vie.  A5}  ;  Comodi  ;  opnUnvi.  —  On  dit  d'un 
homme  opulent  et  dans  l'abond.mce  ,  qu'il_ 
est  à  son  aise.  Egli  e  agiato  ,  comodo  i  egli 
sta  a  p'è  pjri,  rive  negli  agi ,  nelC  opulenla, 
ncìl'ahì'or.'ianyi.  -  Aimer  ses  aises ,  cher- 
cher ses  aises;  c'est  aimer  et  chercher  le. 
commodités  de  la  vie.  Amar  i  suol  agi  ,  le 
Aue  comodtà.  —  Loisir ,  commodité  de  tems. 
Azio  \  cyrortunità  i  o^io  ;  e.mto  ;  comodo. 
-  On  dit  :  ie  fer.u  cette  .iîF.iire  à  mun 
aise,  c'est-à-dire,  quand  j'«n  aurii  le  tems, 
la  commodité.  Q_riand'  io  yatrò  ;  a  mio 
tcU'ag-o;  .pui-td' avrò  temyo.  -  A  l'aise, 
edv.  Faci!e:nent,  commodément.  Facilmen- 
te ;  agiatamente  ;  a  beW  ag'o  ;  scn-;a  stento 
o  disagio.  Je  fais  mes  six  lieues  à  l'aise 
dans  la  matinée. 

AISE,  adi.  de  t.  g.  Qui  est  content ,  qui 
a  de  la  joie  ,  qui  a  du  plaisir.  Contenta  j 
sodrUrfa'to. 

AISE' ,  ÉK  .  adi.  Ce  qui  est  facile.  Facile; 
asevle.  ••  Cmmode.  Comodo  ;  agiato  i 
brano.  -  'Jn  dit  de  quc'qu'un  qui  joiut 
«i'unî  certaine  abondance  dans  une  condi- 
tion médiocre  :  cet  homme  est  fort  aisé. 
Agiato  ;  comodo.  —  T.  de  Peint.  Se  dit  du 
genie  et  du  pinceau.  Le  genie  aisé  invente 
un  sujet  et  le  varie  sans  pfine,  de  plusieurs 
manières.  Fiin'nw  f.ccnda  ;  JacHe  ad  in- 
ventare —  On  appelle  un  pinceau  aisï  , 
ç-!ui  dont  la  touche  est  frsnche  ,  l.irg.'  , 
libre  et  facile.  P.nnello  fade.  -  En  Scul- 
pture ,  on  dit  ,  un  ciseau  aisé;_et  en  Gra- 
vure ,  une  pointe  aisée  ,  pour  désigner  celle 
qui  est  nette  ,  ce  ulante  ,  pittoresque.  Scal- 
ftUo  ,  bulino  facile,  andante.  -  En  poésie, 
on  api'elle  vers  ai  ,é  ,  des  vers  qui  parois- 
jer.t  couler  de  source  ,  et  où  le  travail  ne 
se  Lit  pas  aupercevoir.  Versificazione  age- 
vole, naturale.  -  On  dit  d'une  perio;ine  qui 
a  la  tai'le  bien  .lésap.ée ,  qu'ePe  a  luie  taille 
«isée.  TasHo  della  vita  scolto.  -  On  dit 
prcv.  et  f:im.  qu'il  est  aisé  de  reprendre,  et 
mat  :iisé  de  faire  mieux.  F<ic/7«  il  criticare; 
Sfficite  il  far  meglio.  -  On  appelle  des  ma- 
nières aisées ,  un  ii'r  aisé  ,  une  conversation 
aisée  ,  un  style  aisé  ,  des  manières  ,  etc.  rui 
n'ont  rien  de  contraint ,  ni  Je  forcé ,  mais  <|ui 
font  naturelles  et  agré.bles.  Maniere,  aria, 
itile,  te.  facile  ,  piacevtlc  ,  agevole  ,  sciol- 
to ,  ce.  -  Aisé  s'emploie  aussi  sub-.t.  dans  la 
tépartltion  des  impôts.  Ce  sont  souventles 
aisés  qui  paient  le  moins,  l  megliostant!  ;  i 
più  ricchi  ;  i ^ti  affiati. 

AISE'MENT,  adv.  Facilement ,  d'une  ma- 
Bière  ai^él•,  facile.  Fucllmcnte;  ar.evolm:r,t:  ; 
un\a  drlfic  Iti.  -  Commodément.  On  est 
ntiineiù  daDs  .et  Cibiiolet.  Cemodamcnie  ; 


A    J    T? 

0  sue  agio  i  a  hcll'  ajio.  —  On  dit  ^u'im 
cheval  va  aisément,  pour  dire  ,  qu'il  a  les 
allures  douces,  commodes,  aisées.  Adagio. 
AISEMENT,  s.  m.  V.  Latrine  ou  Garde- 
robe.  —  T.  de  Mar.  Lieu  de  commodité 
qLie  l'on  construit  ordinairement  dans  les 
galeries  du  vaisseau.  Luogo  di  comodo;  lue- 
ehi  comun' .'—  A  ion  point  et  aisément ,  à  ses 
bons  points  et  aisémïns.  Façon  de  parler 
aclverbi.cle.  A  son  aise  ,  à  son  loisir  ,  à  sa 
commodité.   V.  Aise. 

AIS>Ai>E,  s.  f.  T.  de  M.ir.  L'aissade  de 
poupe  e,t  l'endroit  0.1  la  pou  -e  commence  a 
se  rétrécir  ,  et  où  sont  auisi  les  r.idiers.  l'arce 
della  pon-^  ove  comincia  la  stella. 
AIS  s  ANTE,  V.  B,:rde,m. 
AIS>EAU,  s.  m.  C'est  le  nom  qu'on  donne 
à  des  oetits  ais  qui  servent  en  plusieurs 
endroits  a  couvrir  les  maisons  en  place  de 
tuiles.  Assicelle  ,  ondi  si  coprono  i  tetti  in 
luogo  d'  embrici  ,  e  t.goie. 

AISSEL  1ER,  s.m.  i.dcCharp.  et  de  Mil. 
Pièce  de  b  jÌs'  a  deux  tenons, lesquels  entrent 
dans  les  mortaises  des  deux  |)ic.es  de  bois 
assemblées  pour  fortifier  l'assemblage.  Ra\\i 
del  cavolUito. 

AISSELLE,  s.  f.  Cavité  qui  est  sous  fa 
partie  inférieure  du  bras ,  à  l'endroit  où  il 
se  joint  à  l'épaule.  Ascella.-  l.  de  .hinlln. 
L'e.p.Tce  compris  entre  les  tices  des  plantes 
et  leurs  feuilles.  Ancella  delle  piante- 

AISSETFE,  s.  f.  Petite  hache  ,  dont  se 
servent  plusieurs   ouvriers.  V.  Aisceau. 
AISSIEU  ,  V.  Essieu. 
AISSON,  s.  m.  T.  de  Mar.  C'est  le  nom 
qu'on  donne  à  un  ancre  à  quatre  bras.  An- 
cora  di  quattro  marre  o  raffi. 

AITIOLOGIE,  s.  f.  T.  de  Med.  Traité 
de  la  cause  des  maladies.  Aitiolo^ya. 

ADJUDANT,  s.  m.  T.  Milït.  L'Aide  de 
Camp  d'un  OiTicier-Général  en  Allemagne. 
Aiutante. 

AJURATimRA,  s.  m.  T.  deBotan.  Ar- 
brisseau du  Brésil.  Arboscello  del  Brasile. 

AJUbTAGF.  ,  s.  f.  T.deMonn.  L'ac-ion 
d'ajuster  ,  l'ailinage.  Aggiustamento  ;  ajjina- 
natnento  delle  monete. 

AJUSTE,  s.  f.  T.  .ie  Mar.  et  de  Riv.Se  dit 
de  deux  cordes  attachées  l'une  au  bout  de 
l'aure.  Due  corde  annodate  insieme. 
AJUSTE',  ÉE,  part,  et  adj.  V.  le  verbe. 
AJUSTEMENT  ,  s.  m.  L'action  d'ajuster 
que'que  chose,  de  Vaccommoder.  Acconcia- 
tnento  ;  accnnindamento  ;  a^p'ustamtnro  ;  as- 
setto; accomodatura;  acconciatura.  -  Parure, 
ornement.  V.  -  T.  de  Monn.  L'action 
p,:r  I..t;uelle  on  donne  le  poids  convenjble 
aux  piices  en  les  lim.mt  au  autrement.  V. 
.■ijust.ige.  —  Arrangement  entre  des  per- 
sonnes qui  sont  en  procès ,  en  querelle,  en 
contesr.itlon.  V.  Accommodement. 

AJUSTER  ,  V.  a.  .\rr.inecr  ,  mettre  en 
état  dé  service  ;  rendre  ju.te  et  é^al  ,  et 
par  extension  ,  accommoder  une  chuse  de 
maniere  qu'elle  convienne  à  un  autre.  Ag- 
giustare; acconciare  ;  adattare;  accomodare; 
porre  in  ordine  ;  addlrl-^yire .  —  T.-ie  Balancier. 
Rendre  les  poids  conformes  aux  étalons. 
Aggiustar  le  hilancic  ;  inlihr.irle  ;  adeguarle. 

—  T.  de  Tireurs  d'or.  Diriger  le  couu 
justement  où  on  veut  le  porter.  Agf.iu^tar  un 
co'po.  —  Ajuster  un  chev.l.T.  d.-  M.inèg". 
C'est  lui  enseigner  ses  ex  -rcices  en  lui  don- 
nant les  ç,r  ces  nécessaires.  Ai:rilustar  un 
cavallo.  -  T.  de  Afun/i.^  Couper  avec  des 
cis.iillcs  les  amples  des  pièces  carrées  pour 
les  ari^ondir.  Rltondare.  —  T.  de  U'jontlers. 
Remplir  les  vuides  d'une  boîte,  d'une  battue 
ou  tiutre  pièce  quelconque  avec  des  pierres 
fines,  des  coquillages  0.1  outres  choses.  /-;- 
castonare  ;   incaurar  pietre   preziose  o  simili. 

-  T.  de  Manuf  de  soie.  Danner  aux  lisses 
la  dispos  tion  convenable,  tellement  (ju'elles 
ne  soient  ni  plus  élevées  ,  ni  pKis  b.n'ses 
que  l'ouvrage  ne  le  comporte.  Acconciale; 
ai. comodare  ;  far  andar  pari.  —  J.  de  Mar 
et  de  liv.  Attacher  deux  cordes  l'une  au 
b'Hit  de  l'uitre.  Annodar  due  funi.  -  l'.  de 
Chasse.  Se   préparée  i.  Uter  le  gibier  de 


A    I.    A 

manière  ,i  l'.itteindr?.  Coglier  di  mira  ;  di' 
riil^r  la  mira.  —  Orner  ,  embellir  ,  parer. 
Acconciare  ;  adornare  :  abbellire.  —  Conci- 
lier ,  terminer  un  différent  ,  une  querelle  , 
un  procès.  Aggiustar  un  litis'.o;  metter  d'ac- 
cordo due  persone  ;  accorr.odare ,  ce.  —  Iro- 
niquement. Railler  ,  maltraiter.  Conciar  ma-^ 
le  :  sparlare  d'  alcuno  ;  motteggiarlo  ;  dirgli 
villani.i.  -  On  dit  aussi  de  quelqu'un  quia 
ses  habits   mouillés   ou    couverts  de  boue^, 

Îi'il  .1  ses  habits  ajustés,  qu'il  est  bien  .sjusté. 
gli  i  conc:ò  pel  di  delle  feste.  —  Prendre  des 
mesures  pour  la  rcus,ite  de  quelque  chose. 
Pigliare  le  misure  opportune  per  la  riuscita 
,ii  •juatche  cosa.  —  Aj  is'er  des  passages  à 
d'.nrres  ,  se  dit  en  matière  de  doctrine  ; 
c'c.t  les  concilier,  en  td'saiit  voir  qu'ils  ne 
présentent  tous  qu'un  même  sens.  Accomo- 
dare ;  concuiart.  -  On  dit  fig.  et  fam.  de 
q  lelqu'un  qui  racon'e  tuie  c'nose  en  la  tour» 
n;nt  suivant  ses  vues,  qu'il  ajuste  au  théâ- 
tre ,  la  rendre  tiroi-re  au  théâtre.  Adattar 
un'opera  al  teatro  ;  renderla  rappresentabile, 
—  V.  r.  S'accommoder  proj-rernent ,  s'orner, 
séparer.  Aggluuarst  ;  acconci  ai  si  ;  ornarsi  i 
abbellirsi.  -  Se  préparer  ,  se  disposer  à 
faire  une  chose  ,  se  mettre  en  état  ,  en 
posture  de  faire  quelque  chose.  Prepararsi; 
dlsporsi  ;   apparecchiarsi. 

AJUSrEUR  ,  s.  m.  V.  de  U^nn.  Celui 
oui  ajuste  les  flans  et  les  met  au  poids  que 
doivent  avoir  les  espèces  ,  en  llnunt  ceux 
qui  sont  tro))  lurts  ,  et  en  _reietant  ceu.'C 
qui  ne  le  sont  pas  assez.  Agpuitatore. 

AJUSTOIR,  s.m.  Petite  b. lance  où  l'on 
pese  et  ajtiste  les  raonnoies  avant  que  de- 
les  marquer.  Bilancia   dell'  agg'usiatore. 

AJU  PAGE,  s.  m.  Tuy-u  de  fer  blanc  on 
de  cuivre  qu'on  ajou-e  à  l'ouverture  d'une 
fontaine  pour  faire  de>  je;s  de  difTi'ren'es 
sortes  ,  en  pluie  ,  en  nape  ,  en  soleil ,  etc. 
Tubo  u  canna  da  fontana  per  liiyersijìcarnc 
i  ramplfJ 
ALABA^JDINE,  V.  Almandine. 
ALABA^rRITE,  s.  m.  T.  d'H'tt.  na'. 
Fausse  a'l>.uie,  pierre  gypseuse  ,  indissoluble 
dans  les  acides ,  qui  est  tendre  ,  communé- 
ment bl.mchi're  ,  et  un  peu  transparente. 
Alabastri  di    Volterra. 

ALAI  lES  ,  adj.  pi.  de  t.  g.  T.  d'Anat.  Ce- 
sont  les  muscles  Pterygoïditns.  V.  -  On  ap- 
pelle aussi  vï'nes  ahiires  trois  veines  oppo- 
sées au  c>jude  ;  savoir ,  l'interne  ,  b  moyenne 
ou  médiane  ,  et  l'externe  ou  bumérale.  Vene 
alar 


ALAIS  , 

lie  qu' 


.  m.  T.  d:  Fauconn.  Oiseau  de 
nt  d'Orient  ou  d-.i  Pérou,  et 
bien  la  perdrix.  Uccello  di  rapinai 
per  la  circcia  delle  pernici.. 

ALAISE  ,  ou  Aleje  ,  s.  f.  Liiige  dont  oti 
se  sert  pour  envelopper  certains  malades. 
Leniualo  o  panni  Uni  onde  retwolgonsi  alcuni 
infermi.  -  t.  de  Menais  Se  dit  de  la  pian- 
elle la  plus  étroite  qui  remplit  un  panneau 
d'assemnlif.e.  C'unta. 

^LA^l.^TOU,  s.  m.  T.  deBotan.  Sorte 
de  prune  <!.?  MadagascaT.  S-rtadi  susina. 

ALA..1B1C,  s. 'm.  Vaisseau  qui  serti 
distiller,  et  qui  est  comoosé  d'une  cucurbite 
et  d'un  cliapite.ni.  Limhicco  ;  lambicco;  lain- 
hiccio.  -  fis;.  Passer  par  l'alambic  une  affaire; 
l'examiner  "avec  un  grand  soin  ,  avec  une 
erande  exactitude  ,  la  discuter  et  l'aeprofon- 
dir.  Matu'jr:  ;  Hmhccare  ;  lambiccare  . 

ALAMBIQUÊ  ,  tr,  part.  Il  ne  se  dit  que 
de.  propositions ,  des  pensées,  des  discours 
tro')  recherchés ,  trop  subtils ,  trop  raffinés. 
Troppo  r'C  reato .  studiato,   raffi-Tato. 

ALAMKIQUER  ,  v.  a.  11  n'a  d'usae.e  qu'au 
fi'îuré,  et  d.ins  ces  phrases.  S'a!.'n-ihh|;ier , 
alambiquer  l'esprit.  Se  fatiguer  l'esi-vit ,  crui- 
ser son  esprit  par  vme  trop  grande  .inplica- 
tion  à  des  choses  .-ibs-raices  ,  trop  sub-iles  et 
tron  raffinées.  Lambiccarsi  il  cervella. 

ALAN  ,  s.  m.  T.  de  Vén.  Gros  cbicn  pro- 
pre à  chasser  le  sanglier.  Alano.  „  .,  .. 

ALA NGOURt , ie  ,  arl|.  Trévoux.  AIToiblu 
Estenualo  ;  fiacco  ;languiilo. 

ALANILU  ,  s.  m.  Cr.  Voc.  C'est  k  nom 


L    B 


ALAQUE „ 

chitecture  ,  carré  et  plat ,  qui  5ert  c  .i«ise  a  l,i 
biie  des  colonnes  ;  on  ra?;>îlle  encore  Hl.n- 
the  ou  Oarlet.  Hinto  :  l'.ccoh  ;  or.o  ■,djJo. 

ALAQJECA,  s.  f.  T.  d'Hht.  nji.  Pierre 
des  lnc?>  qui  artère  le  sjnp;.  Pmra  che  rista- 

^"ALA^lé'uE,  ÉE,  patt.  V.  son  verbe. 

ALAR'^UtK.  V.  n.  Se  mettre  au  large  , 
s'éljigner  de  la  côte  ou  de  quelque  Vaisseau. 

AL  AR^'!E ,  s.  f.  Cr. .  sisnal  pour  fare  cou- 
rir atix  armes  ,  tocsin.  AUrme.  -  hmotion 
causée  dans  m  camp ,  uans  une  place  de 
guerre  ,  .i  l'apK''0<:he  .  ou  sur  le  brunit  de_l  ap- 
proche des  ennemis.  Alarm:. 


e  de 


Ì  de  trois  choses  ;  savoir  :  des  dartres 
euses ,  du  serpigo  ,  et  de  la  lipre.  Al- 


fie.  Toute 
sorte  de  frayeur  et  d'épouvante  subits.  Al- 
Urvu  ;  jrjven.'o  ,  lerron  ;  sbigotu-ncmo.  - 
fie  Une  fausse  alarme,  c'est  une  vaine 
crjinte  une  peur  sans  suiet.  Tctnor  vino. 
-  Inquiétude,  souci,  ciiagrin  ;  et  en  ce 
sens  ,  il  s'emploie  d'ordinaire  au  pluriel,  li- 
murl';  inquiauiini;  pc-'.t,  afjnnU 
ALARM*  .  ÉE ,  part.  V.  le  « rbe. 
ALARMER,  v.  a.  Donner  Ubrme,  cau- 
ser de  rénio'ion  ,  de  l'épouvante ,  de  l  in- 
■  .:iéLude.  AlUrmarc;  dar  Mdrm:  ;  spavcn- 
u-e,  mctur  in  j'Mrn:.  -  v.  r.  6  épouvan- 
ter ,'prend'e  l'alarme.  AHarmarù. 

AL.\TERNE  ,  s.  m.  Arbrisseau  dont  les 
f "uil'.cs  son>  rangées  altjrna*v/enitnt  le  long 
d»s  :i"es.  On  en  fat  des  palissades  ,  ou  on 
U'sti'ne  en  boule,  .-«afcrio.  ....  „ 
Al-ATITES  ,  T.  d'!Ì!t.  n.  Muricitss.  V. 
ALBARAZIN  ou  Al^fizari n  ,  s.  m.  T  . 
di  Cumm.  Sorte  de  i.^ined'Espsç'ne  ,  qui  prend 
5c;i  nom  d'un  territoire  d'Arragon,  dont  on 
les  tire    L^nn  alhsTJ''ina. 

ALBATRE  ,  s.  m.  Pierre  de  la  nature  du 
marbre  ,  mais  transparente  ,  et  (r..i  est  rem- 
uée de  vaines  diversement  colorées.  Le  plus 
es'lmé  vient  d'Orient,  et  se  nomme,  pour 
cet;»  rdson  ,  Albâtre  orienta!.  Sa  tr.nnspa- 
rence  est  d'autant  plus  gra.ide  qu'elle  ap- 
proche d.ivantaae  du  bl-inc.  ALibastra.  -  hg. 
et  roétiq.  Gorge  d'albitre.  Une  gorge  ex- 
tr:-nemen'.  blanche.  Sìm  c^ni:do  ,  tlahas- 
trino.  -  Faut  albâtre.  V.  Alabistrite. 

^LIS.^TROS  ,  s.  m.  T.  d'Orni-hol.  Oiseau 
aquatique  du  Cap  de  bonne  Espérance.  C'est 
un  des  pV.'.s  cr:nds  oiseaux  de  ce  genre.  AI- 
intro.  Albin  l'a  confondu  .wec  un  autre  oise^iu 
qu'on  appelle  vaisseau  de  guerre,  rajcello 

""albe!  V.  et  écrivez  Able. 

ALBERGE,  s.  f.Esnèce  de  i:eche  precoce. 
Il  y  en  a  deiaunes,  de  rouges,  oe  violettes. 
t'cfca  primat'ccia. 

AL8ERGEAGE,  Aleergemevt,  s.  m. 
T  <!' J'irsp.  3 111  a  em  <iiIîéo.e  ca  b.!Ìl  cm- 
l,hi-/u-,;;e.  Ai'Foi^J\lone  ;  Enfitiuil. 

ALBE.vGlER  ,  s.  m.  Arbre  qui  porte  aes 
alb  r:;cs.  i'iîco  p/-im.«/cr;j.  _ 

ALBERNUS  ,  s.  m.  T.  Je  Co-bw.  Espece 
fu  Camelot  qui  vi;nt  du  Levant.  Sorta  di 
Ca-mUlonc. 

AL3ETTE,  V.  et  écrivez  Ab'ctte. 

ÀLBICORE,  s.  m.r.  d'Hist.nai.  Coisson 
qui  a  ,  dit- on  ,  la  fi-,ure  et  le  goutruMa- 
qu-reju,  mais  qui  ;st  plusar.^nd.  Albic^ro. 

ALBINOS  ,  s.  m.  T.  ^hReUdoits.  Neg-es 
blanc<.  Albini.  . 

ALB.ÔUE,  s.  f.  Sorte  do  craie  ,  ou  terre 
bl.mcîie,  qii  a  beaucoup  de  rapport  avec  la 
terre  sigillée.  Seria  di  enta  o  di  terra  bian- 
chiccia .  .  ,»  .         , , 

A  LBO  ,  s.  m.  T.  d'Hist.  n.i-.Poisîon  blanc. 
Ioni;  d'environ  un  pied  ,  qui  se  pèche  vers  le 
printemps.  Il  a  la  tète  p'is  pointue  que  l'Abie , 
et  les  yeux  plus  grands  ;  ses  ni;;tOTes  noi- 
res ;  sa  chair  est  cori.ce  ,  dirticUe  à  cuire  ,  et 
.tl'un  «où:  insipide,  ^/fo. 

ACBOGALERUS,  s.  m.  T.  d  Hist.  anc. 
Bonnet  en  forme  de  thi.ire  ,  c;ue  le  seul  Prê- 
tre de  Jupiter  ivoit  dreit  de  tiricr,  I!  étcii 


A    I.    C  A    L    C  tr 

al  blanc,  immolé,  en  Français,  Soude.  Alcali,  t*  :•  môf  est  em- 
"  ""  ployé  genériquemcnt  dans  la  Chvinie  ,  pour 
designar  ua  sel  fjue  l'on  retrro  dei  cendres 
des  plantes  ,  aprcs  qu'elles  ont  été  brûlées. 
On  distingue  deux  espèces  d'Alcaljs  ,  l'un, 
s'appelle  Alcali  fixe,  ainsi  nommé,  parce 
qie  l'action  du  feu  le  fond  ,  s.jns  le  diss'per  j 
Aicali  fissa;  l'aurre  s'appelle  Al  ali  volatil, 
parce  aue  la  moindre  cii,ileur  le  dissipe  ,  oa 
le  volatilise.  Alcali  vo'at-U. 

ALCALIN  ,  INE,  adi.  Q  '' ^  ^u  Iques  pro- 
priétés des  Alcilii.  Alcalino;  axa: ico. 

ALCALbA  fiON  ,  s.  f.  /.  d^  Chm.  L'o- 
pération de  donnera  un  corps ,  d^s  p'O.jfié- 
tés  alcalines ,  ou  d'en  ex'raire  folcali  qu'à 
contient ,  ou  qui  peut  s'y  former.  Lo  alca- 
IhXan  ;  alcalixWone. 
ALCALINE  .  ta. ,  part.  V.b  verbe. 
ALCALlbER,  V.  a.  T. de  Ch.m.  DJgaget 
par  la  violence  du  fe.i  d'un  sel  neutre  ,  la 
partie  acide  qui  é'oit  contenue  ,  de  m-iniere 
q.i'.l  ne  reste  plus  que  la  partie  ak-line. 
AlcaliU-fe. 

ALCANNA,  s.  m.  T.  d'Hitt.  nal.  Nom 
d'une  poudre  faite  avec  les  feu'lies  d'un  arbre 
appelle  Cyrus  ou  Henna,  que  plusieurs  ont 
nvi!- à -propos  confondu  avec  le  Troësne. 
.4U'h:nia;  alcania. 

ALCA.S  TARA  ,    s.  m.   Ordre   m  litaire 
d'£spai»ne  ,  institue  en  117^.  Alcantara. 
ALC.-.,,s.m.V.  Elan. 
ALCÉË  ,  s.  f.  Hante  q.ii  ressemble  à  la 
mai:ve  cjmmune.  Alc:a. 

ALCHIMElECH  ,ou  Melilot  Enyp- 
TIES" ,  s.  in.  Fiante  qui  croît,  et  s'étend 
à  terre  ,  petite,  serpentant  lentement  ,  no 
s'élevar.t  presque  jamais.  Tribolo. 

ALCHl.MIE,  s.  f.  iVlot,  qui   proprement 
ne  signifie  que  la  Chymie  ;   mais  l'ussge  l'a 
fait  appliquer ,   par  excellence  ,  à  c^tte  par- 
tie de  Chymie  ,  qui  s'occupe  à  pe  fe.tîoii- 
n.'r,  à  améliorer,  ou   à  tr.nnsma?c  les  mé- 
taux. Ce^  art  mystérieux  s'appelle  aussi  scieii* 
ce,  ou  Philosophie  hermétiq.ie.  Alchimia, 
ALCHIMILLE  ,  V.Piedds  Lion. 
ALCHl.vUQUE  ,  ..dj.  de  t.  g.  Gr.  Voç. 
appartient ,  ou  a  rapport  à  l'Alchimie. 


aLbORNUS  ou  Albornoz,  s.  m.  T. 

Arabe.  Manteau  à  capuche ,  fait  de  poil  de 
chèvre  ,  et  tout  d'une  pièce  ,  à  l'usage  des 
Maures ,  des  Turcs  et  des  Chevaliers  de  .Mal- 
the  ,  quand  ils  sont  au  Camp  pour  le  mauvais 
tems.  .S'orra  di  Cappotto  onde  si  cuupruno  i 
Mori ,  i  Turchi ,  e  i  Cavalieri  ai  Malta ,  quan- 
do J0.7-J  accampati  ,  e  fa  cattivo  tempo. 

ALBOUR  ouAl30uro  ,  T.  d'tlist.nat. 
Arbre  mieux  connu  sous  le  nom  d'Lbenier  , 
0.1  de  Eaux  ébenier.  V.  ,    . 

ALBKAN  ,  s.  m.  Quelques-uns  écrivent 
ausii  Albrand,  Alebran,  et  .\lebrent.  J^une 
Csnard  sauvage  ,  jusqu'au  mois  d'Oct..ibre 
qu'il  devient  "Caiurdeau  ,  et  en  Novembre 
Canard  ou  Oiseau  de  rivière.  Anitrjcco  ;  .ini- 
troccolo  salvatico.  —  On  donne  aussi  ce  nom 
à  ceux  qui  naissent  des  Canards  privés,  que 
l'on  a  fait  couver  sur  des  Etants  ,  m.is  cont 
les  petits  vivent  entièrement  de  ce  qu'ils  y 
trouvent.  Anitroccolo.       _     ,    „  ^ 

ALBRENE,  ÉE,  ad).  T.  de  Fauconn.^Sc 
dit  d'un  oiseau  rompu  en  son  penna;e.  Che 
ha  i  coltelli  ,  o  sta  le  penne  maestre  rotti. 

ALBRENER  ,  v.  n.  Chasser  aux  albrans , 
ou   canards  sauvages.  Andar   a  caccia  deg^t 

""albugine  ,  ÉE  ',  adj.  T.  d'Anat.  Il  se  dit 
de  certaines  membranes  blanches.  Aibiigineo. 

ALBUGINEJX.  euse,  adi.  T.  d'Anat. 
Oui  est  de  couleur  blanche.  Albuginoso. 

ALBUGO  ,  s.  f.  T.  de  Msd.  Tacile  blan- 
che ,  qui  se  torme  à  l'œil  sur  la  cornée  ,  et 
B\v  cr^■^i-^•^\àv\:.i■  Alh.igine. 

ALBU.M  ,  s.  m.  Mot  Latin.  II  se  dit  d'un 
cahier  que  les  étrangers  portent  en  voyage  , 
sur  lequel  ils  engagent  les  personnes  illustres 
à  écrire  leur  nim  ,  et  ordinairement  avec  une 
sentence.  Libro  de*  ricordi. 

AL8UMINEUX ,  adj.  T.  dePhisiol.  Le  suc 
albumineux,  est  une  espèce  d'huile  fort  fix 
tenace  ,   glaireuse  et  peu  inila.firnable 
forme  le  sang  et  les  liniphe;  des  animau) 

ÀLiiUS,  s.  m.  T.  d'.Comm.  Monnoie  de 
Cologne  valant  huit  deniers,  '.loneta  di  Co- 
lonia ,   che  equivale  a  otto  dtnari.        _ 

ALCA,  s.  m.  r.  d'OrnUhol.  Espece  de 
Pljngcon  ,  moins  gros  que  le  canard  domes- 
tirae.  I!  poni  des  oeufs  très-gros  ,  relative- 
m";nt  i  sa  taille,  et  les  couve  sur  les  rochers 
escarpés.  A'ca  volgarmente per.guino  dd Not- 
te. V.  M-careux. 

ALCIDE,  s.  m.  Nom  qu'on  donne  à  un 
Ju^"  en  Eipaene.   Alcaldo, 

ALCAHEs'r  ,  s.  m.  .Mot  emprunté  de  l'A- 
rabe p.-ir  les  A'.chimistes.  Dissolvant  univer- 
sel ,  ou  matière  propre  .i  dissoudre  les  mé- 
taux,  et  même  tous  les  ci-^riis  de  la  nature. 
Dissolvente  universale  ;   alca:sce. 

ALCAIDE  ,  s.  m.  T.  d'Hist.  mo.l.  Titre 
me  corte  ,  dans  les  Etats  du  Roi  de  Maroc  , 
le  Gciiivarneur  de  chaque  Ville  ou  Château. 
—  Alcdido  j  titolo  de*  Governatori  di  Città  o 
Cattith  ,  nel  Re^'io  di  Maroco. 

ALCAIOUE  ,  adj.  Qui  se  dit  d'un  vers 
grec  ou  liùin  ,  composé  de  deux  pieds  et 
demi ,  suivis  de  deux  daflyles.  Le  premier 
pied  est  un  spondée  ou  un  iamoe  ;  et  le  demi 
pied  suivant ,  est  toujours  une  longue.  Al- 

"ALCALESCENCE.s.f.  T.dcMéd.  Qui 
desisne  la  putréfaction  ,  l'etiet  produit  par 
les  .ilcalis.  A'calescenxa. 

ALCALESCENT ,  ente ,  adj.  T.  de  Med. 
Qui  n'est  pas  tout-à-fait  ;.icahn  .  qui  appro- 
cne  dé  la  nature  du  sel  lixiviel.y^/cj/sjcenfc:; 
che  s'accosta  all'alcalino.  _ 

.\LCAi-I ,  s.  m.  Mot  comoose  de  deux 
mot;  Arabes  ;  savoir  :  de  l'article  al ,  le  ,  et 
de  Kali ,  qui  est  une  plante  que  l'on  nomras 


É 


^îc 


'Ichir,.  .  .        ...  . 

ALC.-ILVIISTE  ,  s.  m.  Celui  qui  cultive 
rAlchi.'n:e.  Alchimista  ;  alchimiuasore. 

ALCOHOL,  s.  m.  T.  de  Cnim._  Poudre 
Impalpable  ,  ou  extrêmement  divisée.  Pol- 
vere impalpabile.  —  On  le  dit, _  impro;  re- 
ment, de  l'esprit  de  vin,  parfaitement  dé- 
flegmé  ,  c'est-à-dire  ,  dégagé  tie  sa  partie 
aqueuse ,  qu'on  appelle  ,  esprit  de  vin  alcohc- 
lisé  ,  ou  alcoliolde  vin.  Spirito  di  vino  raffina- 

'  ALCOHOLISÉ  ,  ÉE  ,  part.  V.  son  verbe. 

ALCOHOLISER,  v.  a.  T.  de  Chim.  Ré- 
duire en  poudre  impalpable.  Ridurrein  polvere 
impalpabile.  —  Réduire  une  substanre  en  un 
acide  ou  esprit  Imrtammsble.  Raffinare  per- 
/ettam;ntc.  . 

AlCOR,  s.  m.  T.d'.4stron.  Petite  étoile 
dans  le  miiieu  de  la  queue  de  la  grande  Ourse. 
Alcor. 

ALC0l'>AN,  s.  m.  Mot  Ari-.be.  Le  livre 
qui  contient  la  Loi  de  .Mahom^it ,  et  se  prend 
aussi  au  h;,  pour  la  Loi  de  i\l,:hom<;î ,  co.i- 
tenue  d  ^n.  l'Alcor.in.  Aicora.t». 

ALCORANIS  r£,  s.  et  adj.  Gr.  Voc.  Qui 
est  attaché  aux  dogmes  del'.^lcov.n.  Hesuacs 
di  Maometto  ;  osservatore  dell'Alcorano- 

ALCOVE,  s.  f.  Endroit  pratiqué  dans  une 
chambre,  pour  y  placer  un  lit ,  et  qui  en  esc 
séparé  pir  des  pil.'Stres ,  ou  par  quelques 
au'r^^s  ornemens.  .4!covo. 

ALC:<EiIT  ,  s.  m.  T.  de  Chim.  Instru- 
ment de  fer,  qui  garnit  une  ouverture  faite 
à  la  partie  postérieure  du  fourneau  à  fondre 
les  mines.  IJxcolare. 

ALCYO.N  ,  s.  m.  Oise.-tu  de  mer.  Ce  nom 
nous  est  venu  des  Anciens  ;  mais  ils  n'cv.: 
pas  assez  bien  décrit  cet  oiseau  ,  poiir  <iu'  .» 
ait  pu  le  reconnoitre.  Aidons.  -  (2'V-"î'"'"" 
a  donné  ce  nom  à  deux  es;ice>_  d_'o_i,e.;i;x  , 
qu'on  appelle  ,  en  F'ançjis,  Marun-:'êcLe;u:j 
et  Roussetoile.  V.  „ 

D  2. 


iS  ALE 

ALCYONIEN  ,  ENNE,  adi.  Appartenant 
à  l'Alcyon.  Il  n'a  d"u>.ige  qu'en  ceue  phrase  : 
lesiuiirs  dicyoniens.qui  sont  sept  )Ours avant 
le  solstice  d'hyver  ,  et  sept  jotirs  après ,  pen- 
dant lesquels  on  dit  que  l'Alcyon  fait  son 
nid,  et  que  la  mer  est  ordinairement  calme. 

jilcior.idi. 

ALCYONIU.M,  s.  m.  T.  d'Hht  nai. 
Subitanee  marine  ,' que  qnelques-'.ins  regar- 
doient  commt-Ie  nid  de  l'Alcyon,  et  d'autres, 
comme  une  plante  m^riiie  ;  mais  on  a  décou- 
vert qu'il  est  formé  par  des  insectes  de  mer, 
assc7.  semblables  aux  Polypes.  Alcionio- 

ALDEtìARAivl ,  s.  m.  Mot  Arabe.  Nom 
d'une  étoile  nxe  ,  de  la  première  grandeur, 
•ui  est  dans  l'œil  dn  Taure.ni.  Aldcbaram. 

ALDHKMAN  ,  s.  m.  OHicier  Municipal  à 
Londres.  C'est  a-peu-jirès  la  même  chose 
qu'tchevîn  à  Paris.  V.  fccîievin. 

ALUIN  ,  INE,  ad'].  T.  d'Imprim.  Le  ca- 
ractère ,  les  lettres  ita]iques.  Il  vient  du 
roin  d'A'd;  Manuce ,  fam-^ux  Imprimeur, 
<iui  le  premier  les  mit  en  usage.  Aldino  ,  o 
testo  d'j.'da- 

ALtCrORIENNE,  s.  f.  T.  J'nist.  nat. 
Pierre  qui  se  tro.ive  dans  l'estom.ic  ,  ou  le 
foie  de  quelques  vieux  coqs  ,  et  même  des 
chapons.  AUttorii:. 

Ar.eCTOilOAUNClE,  ouALECTRYO- 
M.^NCIE,  s.  t.  î'.  di  Divin.  Divination  par 
le  m  'Yen  d'un  coq.  AUttoromaniu. 

ALEG8.I-'.,  ad),  de  t.  g.  Qui  est  dispos, 
asile,  gai.  Allegro  ;  -tulio  ;  agiù  ;  destrt; 
hen  diipoito  ;  sano  e  lieto  ;  vigoroso, 

ALtfJREMRNr,  adv.  D'une  manière  ale- 
gre.  Il  v'teWWl.  Llecarmntc; prontamente;  vi- 
vj'O.-'ì';;  con  haldan-{a\  cm  brìi, 

ALEGRESSE  ,  s.  f,  Juie  qui  éc'ate  au  de- 
hors. Alhgr^ii^;  gioia  ;  fata:  rallegramen- 
to iletji'j  ;  gi.Mo  ;  bomhanlu.  11  se  dit  plus 
orilM,.n;-^.ir_-nt  d'une  joie  publique.  —  Un  ap- 
pe'l'-'  Ics  sf.iìt  Ak'iiresses ,  certaines  prières  à 
la  \'i!r;ì"  ,  d.ms  lesquelles  on  exprime  les 
sept  rlilfcrens  suj'ts  de  joie  qu'elle  a  eu  du- 
rant sa  vie.  L:  scue  alUgre^e  della  B.  Ver- 
gine. 

ALEINE.V.  .Mène. 

ALEIRON,  0.1  ALERON.  s.  m.  T.  de 
Manuf.  l'iece  du  métier  d'étorte  en  soie.  L'- 
teau  d'environ  un  pouce  de  large  et  un  peu 
plus ,  sur  un  demi  i>auce  d'épaisseur  ou  deux 
(lièi  i\ii  environ  de  longueur.  Ditola. 

ALÊNE  ,  s.  f.  Espcce  de  petite  verge  de 
fer  ,  emmanctiée  dans  un  morceau  de'  bo^s 
rond  ,  et  dont  on  se  sert  pour  percer  le  cuir  , 
et  pour  le  coudre.  Lesina.  -  Alêne.  T. 
d'Hill,  nat.  >orte  de  raie.  V.  Raie. 

ALEN'IiR,  s.  m.Cr.  Vol.  Celui  qui  fa- 
brique des  alênes.  Colui  che  fa  le  lesine. 

ALENOIS,  s.  m.  Surte  As  Cres.on  qu'on 
cultive  d.ini  les  'lardins.  V.  Cresson. 

A  L'KN  i  OJR  ,  adv.  Aux  environs.  On 
écrit  aussi  AI'n:our.  Circonvicino  ;  ricino; 
d'intorno  ;  all'  iniorno, 

ALEPHANGINE  ,  adj.  f.  T.de  Pharm.  Il 
se  dit  de  certaines  pilules  stomachales  et  pur- 
gatives. Alefangina. 

ALERION  ,  s.  m.  T.  de  Hlami.  Petit  ai- 
glon représenté  avec  les  ailes  étendues ,  e 
sans  bec  ni  pieds.  Alerione.  —  C'e.t  .lu.sj  un 
des  noms  qu'on  donne  à  la  gr.iiwle  h-rsudelle. 
appellce  Moutardier  ,  ou  grand  M  rtiuet. 
kon  'one. 

ALERON.  T.  de  Mamif.  V.  Aleiron. 

ALERTE,  .idv.  !Jv;bour  ;  s.iy"/.  sur  vos 
gardes  ;  prenez  carde  a  vous.  All'erta;  ba- 
iate a  vo'  ;  State  attenti. 

ALI.RTË  ,  adj.dc  t.  g.  Qui  est  vigilant, 
et  qui  se  tient  sur  sis  gard«.  Accorto;  vi- 
gilante ;  che  sta  all'  erta.  —  Eveillé ,  gai ,  vif, 
toujours  en  r.iir.  lirioso  ;  vivace  ;  les, 


erte.  Metter  in  allarme  ; 


ritoso;  allegro.  —  Il  est  aussi  s.  f.  Donne 
alertî;  avoir  eu  l'alerte 
dar  l'ail'  '-ru. 

ALETHE ,  T.  de  Fauconn.  V.  Alais. 

ALETTE,. s.  f.  T.  d'Ardui.  On  appelle 
AUttes  ,  les  côtés  d'un  trumeau  posé  eiure 
deux  arc.ides.  Aletta. 

ALEYiN ,  s.  pu,  McBìi  potisou  qui  sert  i 


A    !.    G 

peupler  les  étanss.  Avannotto  ;•  fiaiaUai; 
pesciatelli.  S- 

ALEVINAGE  ,  s.  m.  T.  d'Econ.irftse.  Pe- 
tits poissons  qu'on  rejette  d.iiis  l'eau  pour 
peupler.  //  mettere  pesciutelu  in  un  serba- 
toio    acciò  moltiplichino. 

ALEVl.N'ER  ,  V.  3.  Empoissonner,  |eter 
de  l'aleviu  d.iiis  un  étang.  Mettere  avannotti  ^ 

0  sia  pesciolini  in  una  peschiera  o  siiuiie. 
ALEXANDRIN,   ad).  1.  de  l'oisie  Fran- 
çaise. Vers  ,\l;x.Tndiln,  ;  Vers  de  douiesyl- 

1  ibes  dalli  les  rimjs  masculines ,  et  de  treize 
d..ns  les  rimes  fémiiùnes.  On  lei  appelle  aussi 
Vers  Héroïques.  Versi  eroici.  Quelques-uns 
disent  ausi!  :  .4'enan.irini . 

ALEXll'HARÎMAQUE.ouALEXITERE, 
s.  m.  et  -,\.\\.  de  t.  g.  Kemèd:;  qui  resiste  .lUx 
venins.  Ales</ar.iiaeo  ;  amuLto  ;  medica- 
mento contro  i  veleni  \  alessiterio. 

ALEXU'YREriQJé: ,  .id:.  et  qudquefois, 
s.  m.  Vieux.  T.  de  Alèd.  Remède  qui  chasse 
la  fièvre.  Febri/uro. 

ALEiA.\,  bu  ALZ,AN  ,  adj.  de  couleur 
fauve  ,  tirant  sur  le  r oiut.  11  ne  se  di:  qu'en 
parlant  dei  chevaux.  Sauro  ;  di  color  bruciato 
eh:  p^n.le  in  rostieno.  —  Il  est  aussi  s.  et  si- 
gnihe  un  cheval  de  poil  alezan.  Cavallo  sauro. 

ALEiE,  s.  m.  V.  Alaise. 

AL.EZE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe.  -  ad]. 
7".  de  Blason.  Il  se  dit  des  pièces  retraites , 
accourcies  dans  leurs  extrémités  ,  et  qtii  ne 
touchent  pas  les  bords  de  l'écii.  Scorciato. 

ALEZER  ,  v.  a.  T.  d'Aniil.  Nettoyer 
l'atne  d'un  canon  ,  l'agrandir  et  la  rendre  du 
calibre  qu'elle  djit  avoir.  Trapanare.  -  t. 
d'Hy.lrj:d.  Abnttre  le  rude,  et  bien  limer  les 
■larois  d'un  tuyau.  Lisciare  ^  pulir  l'in'eriore 
de' tub' ,  docce  y  canali^  ec.  ~T.  d'Horlog. 
i^endr  :  lisse  eC  poli ,  un  trou  circulaire  ,  par 
le  moyon  d'un  alezoir.  Allargare  s  lisciar  un 
foro  coli'  aU'argutojo. 

ALKiOlti. ,  s.  m,  T.  de  Fondeur  de  canons. 
Michins  (|  ii  sert  à  forer  les  canons,  et  k 
ég.iliser  t?Lir  surf.ice  intérieure.  Trapano; 
trapanatolo.  -  T.  d'Horlog.  Eipèce  de  bro- 
che d'acier  trempé  .  q  li  sert  à  rendre  les 
trous  durs  ,  polis  et  bien  ronds.  Allargatolo 
tondo.  -  1  .  de  Doreurs.  Espece  de  foret  qui 
se  m  Jrtte  sur  un  fût  de  vilebrequin  ,  et  sert 
pour  équarrir  les  trous  d'une  pic.-e.  Vrayano. 

ALEZURE  .  s.  f.  r.  de  Fondeur  d:canons. 
I  Le  métal  provenant  des  pièces  qu'on  aleze. 

iin.Xr.Cl. 

ALFANDIGA  ,  s.  f.  T.  de  Comm.  Terme 
l'ort. l'élis.  La  Douane.  Lj  Dogana. 

ALFANE,  s.  f.  Vieux  mot  qui  signifie 
Jument.  Il  vient  de  l'Espagnol ,  et  a  été  adopté 
p.-.rl.'slt.iliens.  Cavalla;  alf.iia. 

Ai.F\NEr,  s.  in.  V.  Al|)hanet. 

ALF.^N]GE,  s.  f.  V.  Ali,h.uu..e. 

ALFAQUiN,  s.  m.  T.  a'//;«.  mo.i.  Nom 
que  portent  les  l'rètre,  de  Mauritanie.  Sa- 
c:id„te  dAK,  !Aa.iritania. 

ALFENIX,  s.  m.  V.AIphénix. 

ALFIER,  s.  m.  Le  soldat  qui  porte  l'en- 
seigue.  Il  est  f.im.  et  de  raillerie.  Alfiere, 

ALFONSIN  ,  s.  m.  V.  Alphonsin. 

ALFOS  .  s.  m.  V.  Alphos. 

ALGALIE ,  s.  f.  T.  de  Chirurtr.  N.nn  d'une 
sonde  creuse  et  recourbée,  qu'on  introdiiit 
d.-'ns  la  vess'ç  ,  potir  en  f.iire  sorrir  l'urine, 
y  faire  de»  injections  ,  etc.  Tenta  scannellata. 

ALGANON  ,  s.  m.  Or.  Foc.  Petite  chaîne 
qu'on  fait  porter  aux  Galériens  ,  pour  les 
distMguer.  Anello  di  terrò  che  sì  mette  ai 
pie  d:;n  ydiitvi. 

ALGARADE,  s.  f.  Insulte  faite  avec  bra- 
vade. Il  est  f:im.  Bravata;  rahbuO'o;  insulto 
co::,  raro'e  minacciose. 

ALGAROT.  Terme  de  Chymie.  Poudre 
d'AIgarot.  C'est  un  vomi-.if  très-violent  que 
l'on  appelé  aussi  ,  Mercure  de  vie.  Fol- 
ve-e  d'.i!.:,rufo. 

AI.GATRAN1-:  ,  s.  f.  Terme  de  Comm. 
Es])èce  de  poix  ctui  se  trouve  dans  la  b.iie 
nul  forme  la  pointe  de  Ste.  Hélène  ,  an  .Sud 
(le  l'isl?  de  i'ial.i.  Algatrana  ;  sorta  di  pece. 

ALGEBi<E  ,  s.  f.  Science  du  calcul  des 
Ërootlcvirs  tn  giiiiiiral ,  représentées  p.ir  les 


A    L    I 

lettrcî  de  l'alphabet.  Algebra, 

ALGtU.UQUE,  adj.  de  t.  g.  Qui  appar- 
tient  il    l'Alg.bre.  D'Algebra, 

ALGEUtUSER  ,  v.  a.  et  quelquefois  n. 
Mot  nouveau  c:  familier.  S'appliquer  à  l'Al- 
gebre ,  en  parler  ,  en  meurj  dans  ses  écrits. 
rarlar  Jie-fuentemenie  dell'algebra;  inserirne 

At-GElit'.l'.'rE  ,  s.  m.  Celui  qui  sait  l'al- 
gebre. Â.g:brista. 

ALGE.VlK  ,  s.  m.  Terme  d'Astron.  Etoile 
hxe  qui  est  au  pied  droit  ie    Persée.    Al- 

"'■  ALGORITHME,  s.  m.  T.  Didact.  L'art 

de  c.ilçu'er.   A'gorismo. 

ALG'JA-^IL  ,  s.  m.  On  prononce  AI- 
gouaiil.  Mot  qui  a  passé  de  l'Arube  en  Es- 
pignol  ,  et  qui  se  dit  par  plaisanterie  d'un 
Exemp;  ou  d'un  Arcner.   Algnaiile. 

ALGUE  ,  s.  t.  .Sorte  d'betbi  qui  croîtdans 
la  mer  ,  et  qu'elle  jette  q.ielquefûis  sur  ses 
bords.  Aga  ;  aliga. 

ALIAIKE  ,  s.  f.  ou  Herbe  aux  aillets. 
Piante  do.it  la  racine  sent  l'ail.  C'est  uns 
espece  de  Julienne  qui  s'emploie  dans  les 
ragoûts  et  en  médecine.  Scor.ieo  ;al!iaria, 

ALIQANIES  ,  s.  f.  pi.  T.  de  Corn.  Toiles 
de  coton  qu'on  apporte  en  Hollande  ,  des 
l.ides  Orientales,  l'recalisi. 

ALIBI,  s.  m.  Prés.-nce  d'une  personne 
dins  un  lieu_ éloigné  de  celui  où  l'on  pré- 
tend qu'elle  étoit  dan;  le  ttins.  Il  n'a  point 
f,^,?^i  !''•  ^''*'-    Prouver    Son  abbi.  Provar 

AlVsIFOXAIN  ,  s.  m.  Ternn  popultl-e. 
Echappatoire  ,  vaine  allégation  ,  v.nne  dé- 
taite.  On  no  s'en  sert  que  dans  cette  phrase 
liroverbi.ile  .•  Chercher  des  Alibir'orams  ; 
ch.-rcher_  (!-•  inauv.iises  excuses  ,  de  mau- 
va.'iiî  défaites.  Cercar  pretesti  ,  scuse  ,  ter- 

ÀLIB' JRÓN ,  s.  m.   V.  Miì.-re  aliboron. 

ALiaoJFIEa  ,  s.  m.  Arbre  de  la  gran- 
deur d'un  olivier  ,  qui  cr.>it  dans  l,"s  forêts 
de  la  Provence.  Des  ia>;KÌoni  que  l'on  fait 
i  son  tronc  et  .i  ses  branches ,  il  découle 
une  résiuj  q.ie  l'on  vend  sous  le  nom  de 
i'forjx.  L'albero  dello  Storace. 

ALIGA,  s.  m.  iir.  yoc.  Sorte  de  nour- 
riture des  anciens  qu'on  ne  connuît  guère 
aujourd'hui.  Pline  met  l'alica  au  nombre  des 
gr.iiiii  (ju-  se  seme.it  au  printems.  A.ica. 

ALIC..\TË,  s.  f.  Pincetre  dont  se  servent 
les  E;nail|.;ari  à  la  lampe.  Sorti  di  pintette. 

.  ALICHON  ,  s.  m.  Gr.  Voc.  Planche  ou 
ais  sur  lesquels  l'e.u  tombe  ,  pour  faire 
tourner   les    roues    d'un  mo.ilin  à   eau.  Aie 

ALICO.VOE,  s.  m.  Termi  de  Botan.  Ar- 
bre de  la  b.,ise  Ethiopie.  Albero  d'Eriopia. 

ALIDADE  ,  s.  f.  Règle  mobile  q.ii  tourne 
sur  le  cen'.re  tl'un  instrument  ,  avec  lequel 
on  prend  la  mesiu:e  des  angles.  Alidada  ; 
li.nJa  ;  g  uida. 

ALIE'NABLE  ,  adj.  Qui  se  peut  aliéner. 
Alun  ibile  ;  che  futi    alieiarsi. 

ALIE'NATIO-Nl  ,  s.  f.  Transport  de  la 
propriété  d'un  fo.ids  ,  ou  de  ce  qui  tient 
lieu  de  fondi.  Alienazione  ;  vendica  ;  trans- 
U\ion  di  domj-tio.  —  (ig.  Aversion  ,  haine  , 
Ir  '-deur  extrê.me  que  l'on  a  pour  quelqu'un. 
li'pugnaniJ  ;  avversione.  -  Aliin.itîjii  d'es- 
prit ;  é:;arement  d'esprit  ;  folie.  Alienazione 
di  ment-  ;   distrarione  ;  t'.jrjii. 

ALIE'NE'  ,  ÉK  part.  V.  le  verbe.  -  fi?. 
Alié.ié  d'esprit.  Fuor  dì  se  ;  fuor  d:  eerve'lo; 
paii:>  ;  !inya:i:to. 

AL.1E'NEk..  v.  .1.  Transférer  à  un  autre 
la  propriéié  d'un  fonds ,  ou  ce  qui  lient  lieu 
de  fjndî.  jliennre  ;  vendere  ;  f-asferir  in 
altii  il  dominio  ;  distrarre.  —  fìg.  Atién^-r 
les  affections  ,  les  ctcurs  ,  les  esprits  :  faire 
jiordrc  la  bienveillance  _,  l'atTection  ,  l'esti- 
me. Alienar  i  cUotI  ,  gli  spir'ti  :  J.ir  per<Lre 
l'affetto,  la  stima,  te.  -  Aliéner  l'c  :;,ri:  ; 
faire  perdre  l'esprit  j  rendre  fo.i ,  faire  >le- 
venir  fo.i.  Far  impa\iire;  far  uscir  di  (ir- 
vello  ,  de'  gangheri. 

ALIER  .  s.  ra.  y.  Ailier. 


ALI 

ALIGNE',   ÉE  ,   part.  V.  le  verbe. 

ALIGNEMENT  ,  s.  m.  Ligne  qu  on 
dome  ,  qu'on  tire  ,  atin  (jii'tine  miirai.le  , 
qii'-.ine  rue  ,  qu'une  allée  aille  en  ligne 
druite.  Livellamento  ;  dirittura.  -  On  (Ut 
qu'un  ouvrnje  de  maijonuerie  n'est  pai  A  a- 
lisncmi-'nt  ;  qu'il  ne  va  pas  en  ligne  droite. 
Non  cord^sgia. 

ALlGNii.v.v.  a.  Rnnger  ,  dresser  sur  une 
même  ligne,  il  se  dit  or.liiiairemen:  des 
batiinens  et  des  ijrdins.  LndUn  ;  mettere 
sur  un'  istcssa  luna  ;  ./j/;  cor.hggidre  ;  dts- 
forrc  a  l  ma  rata  ,  in  dirittura.  -  Terme  de 
Ven.  Se  dit  du  mile  qui  couvre  U  temelle. 
Coprire. 

ALIGNOIRS  .  AUG\'OU£TS  ,  s.  m. 
pi.  l'etits  cuins  de  t.-t  dont  se  servent  ce.ix 
«jui  trav3il!eni  l'arduise  ,  pour  ranger  les 
ecots.  L'unto  di /erro, 

ALIMEN  r  ,  s.  m.  Nourriture  ;  ce  qui  se 
mange  ,  se  digère  ,  e:  enire.i.-iit  la  vie.  Au- 
mento ;  cibo  ;  nu:r:m:ntu.  -  hg.  On  dit  que 
le  boiî  est  l'jlini.-.it  du  feu.  Li  legna  son 
allento  del  fuoco.  -  Alimenj  au  pi.  T.  de 
Palais.  Accorder  les  alimens  à  quelqu'un  ; 
lui  iViro  doniitr  ,  passer  de  quoi  s'entrete- 
nT.  Ohbligart  agi*  alimenti  ,  ad  un  onestu 
tr.ieteniminto.  —  Et  géncr.'.Iemcn;  tout  c>» 
qu'il  faut  pour  nourrir  tt  entretenir  une 
personne.    Gli  atimentî. 

ALIMEN  TAIRE  ,  ad),  d;  tout  genre.  Qui 
e;t  destiné  pour  les  alimens.  U  n'a  guà-e 
<i  isage  que  d^.is  ces  phrxsis  :  Pei;  ijn  sli- 
injntaire  ;  pr;tvi>i(.-n  alime:;t.iire.  Alimenta- 
r'.j  ;  per  ^U  aliment'  ;  atteainte  a^li  alimenti. 

ALl.MENrE'  ,  F.£,  part.  V.   le  verbe. 

ALI.\1E:>.'TE:<  ,  v.  a.  Nourrir  ,  fournir 
les  alimens  nécessaires.  U  n'.i  guère  d'usage 
qu'en  tcrine  de  pratique.  Nutrire  ;  nutricare  ; 
alimeatiîre  ;  sommiautiar  si'  alimenti. 

ALL-vlENTLi.'X,  EViF.  ,  adj.  Terme  de 
Médecine.  Qui  s.:rt  d'aliment  ,  qui  nourrit. 
Altmentoso  ;  nutrtmcntoso  ;  nutrltitivo  ;  nutrì' 
mentale. 

ALIMCJS  ,  s.  m.  Terme  de  Botan.  Sorte 
d'arbrisseau.  Sorta   d'arboscello  detto  AUmo. 

ALINL'A  ,  adv.  A  la  li?ne,  Il_est  aussi 
subit.  Lisez  jusqu'au  premier  alinéa.  P.irj- 
Srafo  i  cominctamento  \  principio  d'articolo  ; 
a.  lutea. 

ALINGE',  ÉE  ,  adi.  Trév.  Qui  a  du  lin- 
ge, l^rovtsto  di  blancreria. 

ALINGER  ,  V  a.  Trév.  Donner  du  linge 
à  quelqu'un.  Provvedere  di  biancheria. 

ALIQUANTE,  ad),  f.  Terme  de  Mathé- 
mat.  Il  se  dit  des  parties  qui  ne  sont  pas 
exactement  contenues  dans  un  tout ,  par  op- 
position .Tu.x  p.irties  aliquotes  qui  y  sont  con- 
tenues exactement.  Il  est  q'.ielqu::fois  s.  aU- 
qaanto. 

ALIQUOTE  ,  adj.  et  quelquefois  s.  f. 
.Se  dit  d'une  partie  contenue  un  certain 
nombre  de  fois  exactement  dans  un  tout. 
AÎnuoto. 

ALI'iiM.'^,  s.  m.  Nom  de  plusieurs  plan- 
tes ,  telles  que  le  plantin  de  montagne ,  la 
dcuhie  i^MWe.  A'ismo. 

ALISSE  ,  s.  f.  Ter^t  dì  Botan.  Plante 
apéritive  et  bonne  c.'ntre  la  race,  a'.îsso- 
—  Aliise  de  mont.iene  ,  ou  Thlaspi  des 
rocliers  ;  plante  qLii  forme  des  touffes  ré- 
gulières ,  couvertes  nu  i  rintems  d'une  grande 
qaantité  de  fleurs  jaunes.  Tlaspi  ,  o  alisso 
monteino. 

ALITE' ,  ÉE  ,  part.  'V.  le  verbe. 

ALITER  ,  V.  a.  Rédu  re  à  garder  le  lit. 
Ohhlisare  al  letto  ,  a  star  in  letto.  La  fièvre 
l'a  alité.  —  S'aliter,  v.  r.  Se  mettre  ,  se 
tenir  au  lit  pour  cause  de  maladie.  Star  in- 
fermo a  Utto  i  amnatare  ;  cader  infermo  ; 
dar  in  malattia.  L'usage  autorise  aussi  k 
mot  allettarsi. 

*  ALIVES.  V.  Auge5. 

*  ALIV.RER  ,  y.  a.  T.  de  Cirier.  Réuni- 
nombre  de  bougies  néce>sair«s  pour  fa'r< 
une  lisTe.  D'iinn  quantità  di  candelle  ,  for- 

ALIZE ,  s.  f.  .Sorte  de  petit  fruit  aigre- 
let ,  de  couleur  rouje.  Frutte  del  letej  iagoU . 


A    L    L 

ALIZE'  ,  adj.  Terme  de  Mar.  Qui  ne  se 
tilt  suere  qu'au  pi.  en  parlant  de  certains 
vents  qui  régnent  presque  toujours  en  cer- 
tains passages  entre  les  deux  Ì  ropiciues ,  et 
qui  soufflent  toujours  du  même  côté.  Venti 
regolari  ;  etesie* 

ALlZlEii,  s.  m.  Le  terminal,  le  sorbier 
terminal.  Syn.  Arbre  (pii  croît  dans  les  boiï, 
et  qui  porte  des  alizés.  Loto  ;  bagolaro.  L'a- 
lizier-cirier ,  qu'on  appelle  aussi  le  Cirier. 
L'Aluuchier.  Le  Drouillier  en  est  une  a-.itre 
espèce.  6Vfçtï  di  loto.  Arbre  qui  croit  dans  les 
bOis,  er  qui  porte  des  alizés.  L.jto  ;  bagolaro, 

AL.-CE'KENGI.  V.  Coqueret. 

,  ALlCE.iiMtS  ,  s.  m.  Mot  arabe.  Confec- 
tion faite  avec  le  suc  exprimé  d.i  K.ermès  , 
\e  suc  de  pomme  ,  l'abès  ,  les  perles  ,  le 
santal  ,  la  c.inelle  ,  l'am'ore  gris  ,  le  musc  , 
l'azur ,  les  feuilles  d'or.  Alchennes  ;  conjc- 
v'o/i  d'alcherniis.  —  Alkermes  ,  ou  graine 
d'écariate.  Cette  graine  se  recueille  en 
grande  quantité  dans  les  environs  de  Mont- 
pellier ;  on  a  f-iit  voir  que  la  £jr,iine  d'é- 
carlate  ,  ou 'on  croyoit  être  un  ye/,état,  doit 
é-.re  placée  dans  le  gc.-.re  des  animaux.  Ker- 


'  di  i 


ALLAIÎ  E'  ,  ÉE  ,  p„rt.  V.  le  v:rbe. 

AlLAITE.'-ÌEN  r  ,  s.  m.  Encycl.  C'est 
l'action  de  donner  à  tèter.  Allattamento .  lo 
allattare. 

ALLAITER  ,  v.  a.  Nourri-  de  son  lait. 
Allattare  ;  dar  il  latte  ;  nudrir  col  suo  latte. 

ALL.iNT,  s.  m,  Qii  va  ,  qai  vient,  il 
n'a  point  fle  fcm.  et  il  n'a  guère  d'usage 
qu'en  ceî  phrases;  à  tous  allans  et  venani. 
Cette  maison  est  ouverte  à  tou>  allans  et 
ven?nî.  A  chi  va  ,  e  viene;  a  tutti. 

ALLANT,  ANTE,  adj.  Qui  aime  .\ 
.l'.ler,  à  courir.  Che  ama  di  andare  ,  dì  cor- 
rere ;    che  cammina ,  passeggia  volentieri. 

ALLANTÛ1DE  ,  s.  f.  l.  d'Anat.  C'est 
une  membrane  qui  env.;lop[;e  le  toctus  de 
différens  animaux.  Allantoide. 

ALLE'CHE',    ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ALLÈCHEMENT,  s.  m.  Moyen  par  le- 
tiLiol  or^  allèche.  Allettamento  i  a-lescamento  i 
lusinga  ;  attrattiva. 

ALLE'CHER  ,  v.  a.  Attirer  par  le  plai- 
sir ,  par  la  douceur  ,  par  la  séd.iction.  Al- 
lettare ;  adescare  ;  invitare  ;  attrarc  ;  tirare  a 
se  ;   lusingare. 

ÀLLE'E  ,  s.  f.  Passage  entre  deux 
murs  ,  dans  une  maison  ,  et  qui  conduit  a 
la  co-ar  ou  .i  un  escalier.  Andito  ;  corri- 
to/o  ;  corridoio  ;  corridore  ;  andro;ie.  —  Al'.ée 
se  dit  aussi  d'un  lieu  propre  à  se  prome- 
ner, qii  s'étend  en  lonjueur  ,  et  qui  est 
bordé  d'arbres  ou  de  vertlure  ,  sans  è-j-e 
enfermé  de  murailles.  Viale  d'alberi.  Allée 
de  vignes.  Vittola  ,  filari  di  viti.  —  On 
appelle  allées  et  venues  ,  les  pas  ,  les  dé- 
marches que  l'on  fait  pour  une  affare. 
ijite  ;  pià  j^ite  i  l'andar  e  tornar  più  volte  ; 
andata. 

ALLE'G.A.TEUR  ,  s.  m.  Terme  inusité. 
Celui  qui  iiUcgue  ,  qui  cite  des  autorités. 
Allegarne    ;    che  allega  ,  che  adduce  autorità. 

ALLE'GATION  .    s.   f.    Cit.ition    d'une 
autorité.   Citaiìone  i  alUgarione  ;    allegagi 
ne.  —  Simple  proposition  d'une  chose  qui 
met  en  av.nnt.  Proposta. 

ALLEGE  ,  s.  f.  Petit  bateau  qui  va  à  la 
suite  d'un  plus  grand,  et  qui  sert  à  le  dé- 
clwrgtr  de  ce  qu'il  y  a  de  trop.  AlUggeri- 
lorc  ;  battello  ;  sca/a. 

ALLE  GE' ,  ÉE  ,  part.  'V.  le  verbe. 

ALLE'GEAXCE  ,  s.  f.  Adoucissement  , 
soul.igement.  Il  est    vieux.  Sollievo  ;    alle- 

Iri^erio.  —  En  An[.;leterre  ,  ser.-ncnt  d'alîé- 
•?-ince,  est  un  acte  d-;  soumission  et  d'o- 
'iissance  au  Roi  ,  en  sa  qualité  de  Prince 
.-t  Seigneur  temporel.  U  est  diftérenî  du 
erment  de  Suprématie.  Giiraraento  d'ubbi- 
lien^a  ,  che  si  presta  al  Re  come  Signor 
.'empora'e. 

ALLE'GEAS  ,  ou  Ali.égias  ,  s.  m.  T. 
de  Comm.  Etoffes  fabriquées  aux  Indes  orien- 
ul$s,  II  y  en  a  en  soie,  en  cotcn,  et  en 


I  qu  on 


A    L    L  29 

écorce  d'arbre.    Sorta  di  drappo  dell'  Indi 
Orientali. 

ALLE'GEMENT,  s.  m. L'action  d'alléger, 
soulagement.  U  vieillit.  V.  Allégeance. 
_  ALLE'GER  ,  v.  a.  Décharger  d'une  par- 
tie u'uii  fardeau.  Alleggerire  ;  alli  viare  i  al- 
leggLire  ;  sgravare  ;  disgravare  ;  rallcviare  ; 
sminuire.  —  fig.  Soulager  dans  le  mal,  dans 
la  douleur.  Sollevare  ;  mitigare  ;  alleviare  j 
po'i'er  sollievo  ;  ricreare.  —  Alléger  un  vais- 
seau. Terme  de  Mar.  C'est  lui  ôter  une 
partie  de  sa  charge  ,  pour  le  mettre  à  flot, 
ou  pour  le  rendre  plus  léger  à  la  voile.  aI- 
le^iierir  un  vascello.  -  Alléger  le  cible. 
Soulager  le  c.-.ble  ,  ou  .attacher  plusieurs 
morceaux  de  bois  ou  barils  le  long  d'un 
Cable ,  pour  le  faire  flotter ,  afin  qu'il  ne 
touche  point  sur  les  rochers  qui  pourroient 
se  trouver  au  fond  de  l'eau  ,  et  l'endom- 
mager. Ormeggiarsi  cun  regitcj  ;  mollare 
delia  gomena  ,  sulla  gomena  ,  e  mettervi  de* 
reggilo}.  —  Allège  le  cable.  Terme  de  Cotti* 
man.lement.  ?our  dire  ,  filer  un  peu  de  ca- 
ible._  Fila   la  gomena,  —  T.  de   Manège.  V. 

ALLE'GERIR,  v.  a.  Terme  de  Manège. 
Pvehdre  un  cheval  plus  libre  et  plus  léger  i\x 
devant  que  du  derrière  ,  afin  qu'il  ait  plus 
de  grâce  dans  ses  airs  de    manège.  AUeg^t- 

ALLE'GORIE  ,  s.  f.  Discours  par  lequel, 
outre  1."  sens  qu'expriment  les  paroles,  on 
veut  faire  entendre  quelqu'autre  chose  qui 
y  a  du  rapport.  Allegoria.  -  Il  se  dit  aussi 
des  tableauii ,  dans  lesquels  ce  qui  est  peint 
fait  entendre  autre  chose  que  ce  qui  est  re- 
présenté. 

.  ALLE'GORIQUE  ,  adj.  de  t.  g.  Qui 
lient  de  l'allégorie  ;  qui  renferme  une  allé- 
gorie. Allegorico. 

ALLE'GOlUQUEMENT  ,  adv.  D'une 
manière  allégorique.  Allegoricamente. 

ALLE'GO.IISL' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ALLE'GOlllSER,  v.  a.  Expliquer  selon 
le  sens  allégorique  ;  donner  un  sens  allégo- 
rique. Allejori'inre  i  dire  per  allegoria, 

.^LLE'GORliEUR  ,  s.  m.  Celui  qui  allé- 
gorise.  U  ne  se  dit  guère  qu'en  mauvaise 
part,  en  parlant  d'un  homme  qui  s'attache 
toujours  à  chercher  un  sens  allégorique  à 
toutes  choses.  Allegorista. 

ALLE'GORISTli,  s.  m.  Celui  qui  ex- 
iilique  un  auteur  dans  un  sens  allégorique. 
A'.legoriita. 

ALLEGRETTO  ,  T.  de  Mus.  Mot  Ita- 
lien ,  et  dim.  d'AlIigro.  D'une  g.iie'é  pr.i- 
cieuse  ,  moins  vive  ou  plus  modérée  mie 
dans  l'Allegro.  Allegretto,  ^ 

ALLEG.<0  ,  adv.  T.  de  Mus.  Use  mat 
a  la  tête  d'un  air  ,  qui  doit  être  joué  vive- 
ment et  g;!i.'ment.  Il  se  prend  aiusi  subst. 
en  p.irlant  A-2  l'air  même.  Allegro, 

ALLE'GUE'  ,  ÉE  ,  part,  et  adi.  V.  le 
verbe. 

ALLE'GUER ,  v.  a.  Citer  une  autorité. 
Allegare  ;  citare  ;  produrre  l'altrui  autorità. 
—  Mettre  en  avant  ,  avancer.  Produrre  ; 
addiir  re . 

ALLELUIA  ,  s.  m.  Pain  de  coucou  j 
oxalide.  Herbe  d:  bceuf  ,  trétle  aigre.  Pe- 
tite- i.Iante  ,  ainsi  nimmée  ,  parce  qu'elle 
fleurit  vers  le  tems  de  l'à;|ues  :  ses  feuilles 
ont  un  goîlt  aigrelet  ;  on  les  emploie  dans 
les  fièvres  malignes.  Acetosella-,  alleluia.  - 
Ç  est  aussi  une  expression  hébraïque  qui 
signifie  :  louez  le  Seigneur.  All.luja. 

ALLEMANDE  ,  s.  m.  Piècf  de  musi- 
que qu'on  a  prise  des  Allemands  ,  et  dont 
la  mesure  est  à  quitte  t.em\i^.  Aria  musicali 
di  composition  Tedesca,  —  Sorte  de  d;in:2 
commune  en  Allemagne  et  en  Suisse,  doit 
r.iir  doit  êïe  gai.  U  se  bat  à  deux  temo;. 
Da'! sa  Tedesca.  ^ 

ALT.ER  ,  y.  n.  Se  mouvoir;  se  transport©- 
d'un  lieu  à  un  autre.  Andare  ;  portarsi  in 
jualche  luogo  ;  trasferirvisi  ;  camminare  vir- 
10  ,  ,  .  jar  viaggio  ;  far  via  ;  far  p.Ksnggio 
fir  cammino  ;  passare  ;  venire.  —  Se  mou 
voir,  eue  ma  vers  quelque  endroit,  somin» 


?•  A     L    L 

Les  rivières  vent  à  la  mer.  I  fiumi  nttroito 
in  mars  ,  evrr<jr,u  al_  man  ,  mctton  ca^o  nel 
marc  ,  st  SK.iru'j/:o  In  marc  ,  vanno  al  marc. 
Les  nuées  alluic?\t  du  Levant  au  Coucliant. 
i^  nubt  comvcnv  ita  Levami  a  Fon-^nu. 
Les  vaissea-ix  ólluienc  à  tuutcs  voiles  ,  à 
pleines  voiles.  /  vascelli  andavano  a  vele 
toi  fie.  Aller  à  voile  et  à  rjme.  jindar  a 
vela  ^  e  a  remo.  —  .Se  dit  aussi  du  niouvc* 
ment  et  de  l'effet  de  certaines  cho'es  arti- 
ficielles ,  comme  ;  Ma  montre  va  bien.  1/ 
mio  orolugio  la  bene.  -  Pour  mcrqvicr  l'écou- 
lement du  temps  ,  et  la  durée  du  ttms  qui 
«  été  emi-loye  à  quelque  chose.  Andare  ; 
trafasiarc  ;  scorrere.  Les  ouvriers  vont  bien 
lentement ,  le  temps  va  toujours.  —  Four 
marquer  l'étendue  de  certaines  choses.  Mon 

taffnp    nui    v;)    tii^rii'niiy    i^iipc.     ^/.■I..^       ^L 


tagne  qui  va  jusqu'aux  nues,  hlanie  ,  che 
s'innalyi,  che  va  sino  alle  nuli.  Cheveux 
qui  vont  jusqu  i  la  ceinture.  Caliceli  ,  che 
fanno ,  che  scendono  sino  alla  cintura.  —  La 
manière  dont  ime  chose  est  figurée.  Pièce 
de  terre  qui  va  en  pente  ,  qui  va  en  rond. 
Pc\io  di  terreno  ,  che  va  a  fiendio ,  in  giro  ■ 
fosto  a  pendio  ;  /ornato  in  tondo  ,  In  giro'. 
—  four  marquer  où  mène  un  chemin ,  oi'i 
il  aboutit.  Ce  chemin  va  droit  à  l'Eglise. 
Quella  ila  conduce  ^  va,  mette  caj,o^alla 
Chiesa.  —  Pour  marquer  à  quoi  se  montcju 
«les  nombres  ,  des  sommes,  des  supputations 
et  alors  s'isnifie  revenir  ,  se  monter.  Cette 
dépense  ira  à  cent  écus.  La  sfes,i  ascen- 
derà; arriverà  a  cento  scudi.  —  Pour  mar- 
quer ,  tant  au  propre  qu'au  figuré  ,  les  pro- 
grès en  bien  ou  en  mal  ,  des  personnes  et 
des  choses.  Imas'nation, raisonnement,  etc. 
qui  va  loin.  Fant.tfia  ,  raziocinio  ,  che  va 
molto  Innanzi.  —  L'aboutissement  et  la  fin 
de  queiijiie  chose.  Son  entreprise  est  allée 
en  tumee.  La  sua  impresa  è  andcta  ,  .ç'  c 
aciolta  m  fumo.  Tous  ses  vaux  vont  à  Ij 
paix.  Tutti  i  suoi  voti  ,  le  sue  l-rame  son 
riv&Ite  ,  indirizzate  y  tendono  alla  pece.  —  La 
manière  dont  on  .-.gît,  dont  on  se  comi>orte 
en  de  certaines  choses.  C'est  un  homme  qui 
va  droit  en  tout,  i'j'/i  è  un  uomo  che  cant- 
inina  ,  che  procede  ,  che  opera  con  d'rittura 
in  ogni  cosa.  Il  faut  aller  avec  précaution. 
Bisogna  procedere  ,  andare  ,  operare  con  cau- 
tela. —  L'état  bon  ou  mauvais  de  certaines 
choses.  Ses  affaires  vont  bien  ,  vont  mal 
I  suo!  nfarl  vanno  hn.- ,  vanr.o  maie.  Comi 
ment  va  votre  san'é_?  Corne  state  di  salute! 
Come  va  la  sanità  ?  —  La  maniere  dont 
line  chose  est  faite  ,  est  mise  ,  est  disposée, 
et  cela  se  dit  sur-tout  de  ce  qui  regarde 
l'habiltement.  Ces  souliers  vont  bien  à  mon 
lied.  I^ueste  scarpe  sono  prtvor^ionate  al 
mio  piede  ,  lan  henissimo.  -  On  dit  à-peu- 
lirès  dr.ns  le  même  sens  ,  que  des  choses 
vont  bien  ensemble  ,  vont  bien  l'une  avec 
l'autre  ,  pour  dire  ,  qu'elles  conviennent  bien 
ensemble.  Affarsi  ;  addirsi  ;  confarsi  ;  con- 
venir bene  ;  acconjarsi  ;  accomodarsi.  Ces 
deux  couleurs  là  vont  bien  l'une  avec  l'au- 
tre. -  En  p/rlant  d'habi'lement,  de  partire, 
on  dit  qu'une  chcse  va  bien  ,  ou  qu'elle  va 
mal ,  pour  dire ,  qu'elle  sied  bien  ,  ou  qii'elle 
sied  mal.  Va  lene  ;  va  maie  ;  si  confà  ;  si 
affàj  non  si  conjà  ;  sta  bene  ;  sta  male. 
-  tt  en  parl.int  de  certaines  choses  qui 
sont  app.-riiies  ,  et  qui  re  se  vendent  point 


sepattmenr,  on  dit  tiu'elles  von-  ensemble. 
fanno  insi^.tie.  -  Aller,  se  dit  en  quelques 
7eux  de  cartes ,  comme  le  Brel.in  ,  et  les 
autr-js  jeux  ce  rcnvi ,  en  parlant  de  ce  que 
1  on  hasard.'  au  |eu  :  Va  mcn  re.te  j  va  tout. 
Va  del  retto  ;  va  lutto.  -  A  certains  jeux 
de  cartes ,  comme  à  l'Hombre  ,  lorsqu'il  y 
a  I  lusieurs  tètes ,  on  demande  :  Quelle  bête 
va  ?  jJour  savoir  quelle  est  la  bue  sur  la- 
quelle on  pi:c..  quai  rimessa  va  ,  o  si  giuoca .' 
-  Aller,  v^nihe  quelqiiefois ,  faire  ses  né- 
cessitL-s  natrrciles.  jtnd:ir  del  corpo  ;  andar 
</  cesso,  ce.  -  >.',\.:t,  joint  .i  la  particule 
y  ,  et  employé  h  marinier  l'impersoiuiel 
sert  a  desipncr  de  quoi  il  s'ai:it  :  de  qu-!lo 
importance  est  la  chose  dont  on  pirle.  II  v 
y  «le  la  vie  çt  de  ia  réputaticii.  Ne  n  il 


A    L    L 

coilo^  0  la  vita ,  c  la  riputazione  ;  si  toft 
rischio  delU   vita  ,   e   delta   fama,  Lorsqvie 
dans  cette  signification  ,  on  se  sert  du  futur 
du  subjonctif  iroic  ,   on  supprime   la   parti- 
cule  V  ,  comme  ;    Quand  il  iroit   de  tout 
mon   bien.   -  Il  s'emploie   aussi  à  l'imper- 
sor.nel,  étant  précédé  de  la  particule  relative 
en.  Ainsi  on  dit:  Il  en  va  de  cotte  affaire-là, 
comme  de  fautre ,  pour  dire ,  il  en  est  de 
cette  aflaire-la  ,  tomme  de  l'autre.  Accade, 
succede,  ne  va  di  ijuest'jffàre,  corne  dell'altro. 
—    Joint  avec  le  pronom  personnel  ,   et  la 
particule  en  ,   est  réciproque.  Partir,  sortir 
d'un  lieu.  Andarsene  ;  partirsi,  —  S'écouler, 
se  dissiper,  s'évaporer.  Sciogliersi;  svapa- 
rarsi;  colare;  perdersi;  consumarsi  ;  andar  a 
male.  Un  muid  de  vin  s'en   va.   La   fumée 
s'en  va  par  la  cheminée.  —  S'en  aller,  se 
dit  aussi  en  parlant  du  déclin  de  la  vie  ,  des 
approches  de  la  mort.  Andarsene  ;  incammi- 
n.trsl  alla  morte.   —    De   tout   ce   qui  cesse 
d'être  dans  un  sujet  ,  ou  qui  commence  a 
se  passer  ,  à  s'eflacer.   Sa  beauté   s'en  va. 
Lu  sua  bellezza  se  ne  va  ,  sen  /ugge ,  si  perde. 
Son  mal  s'en  va  peu  à  peu,  A  poco  a  poco 
l  suo  male  se  ne  va  ,  guarisce.  —   De  tout 
:e  qui   se    dissipe  ,   se  consume  ,  s'use   en 
l'-ielque   manière    que  ce  soit.  Son  temps  , 
son  argent  s'en  est  allé.  Il  suo  tempo,  i  sio: 
danari   se    ne  son  iti  ,    andati  ,  fuggili  ;  ha 
speso  il  suo  tempo  ,   i    s-ioi   danari.   -    On 
dit  fam.  Qu'une  chose  s'en  va  commencer, 
ou  qu'elle  s'en  va  finir  ,  pour  dire  ,  qu'elle 
commencera  ,  ou  qu'elle  finira  bientôt.    Va 
cominciare  ;   va  finire  ;  c  in  procinto  di  co- 
minciare; s^  avvia  verso  la  fine.  —   Dans  les 
jeux  des  cartes,  on  dit  s'en  aller  d'une  carte, 
j>our  dire  ,  se  défaire  d'une  carte.  Disfarsi 
d'una  carta  ;  darla  via.   —   Faire  en  aller  , 
pour  dire,  ôter  ,  chasser,  guérir.  Cacciare; 
togliere  ;  jar  andar  via  ;  fugare  ;  guarire ,  ec. 
Faire  en  aller  les  taches  ;  faire  en  aller  tout 
le  monde  ;  faire  en  aller  la  fièvre,  les  pu- 
naises ,  etc,   -    Se   laisser  aller.    Façon  de 
parler  dont  on  se  sert  en  plusieuts  phrases, 
pour  dire  ,  ne  pas  faire  la  résistance  qu'on 
pourroit,  ou  qu'on  devroit.  Lasciarsi  andare; 
indursi  a  checchessia  ;  condescendere  ;  incli- 
nare ;  acconsentire,    —    En   ce  sens  ,   on   di- 
absolument  ,  qu'un  homme  se   laisse   aller 
pour  dire,  que  c'cit  un  homme  facile,    et 
qu'on  fait  tout  ce  qu'on  veut   de  lui.  ilom 
condescendente  ,  che  si  lascia  andare  ,  che  si 
lascia  gudere,    —   Ce   verbe  s'emploie  aussi 
en  diverses  phr.Tses,  t;int  au  propre,  qu'au 
fi3:uré    et  proverbialement ,  qu'on  trouvera 
aux   articles  des  mots  auxquels  il  se  joint , 
comme  ;  Aller  aux  ennemis  ;  aller  son  che- 
min ;  .-dler  vite    en    besojne.   V.    Ennemi, 
ciiemin  ,  besogne.  —   On  se  sert  aussi  quel- 
quefois du  mot  Aller  ,  potir  donner  plu*^  de 
force  à  l'expression  ;  ainsi  l'on  dit  ;  N'aller, 
pas  vous  im.'^ctiner ,  pour  dire  ,  ne  vous  ima- 
ginez pas.  Jvç./i  vi  diate  a  pensare  ,  non  vi 
vada  per  l' animo, 

ALLER,  s.  ra.  On  ne  s'en  sert  que  dans 
ces  phrasas.  Au  long  aller  petit  fardeau  pe- 
se ,  pour  marquer  qu'il  n'y  a  point  de  charge 
si  légère  qui  ne  devienne  fâcheuse  à  la  lon- 
gue. A  lungo  an.inre  ;  alla  lunga.  -  On  dit 
'un  homme  a  eu  r.iller  pour  le  venir ,  pour 


....-,  ^„'il  n'a  rien  fait  de  ce  tiu'il  prétendoit 
faire  o.i  il  étoit  allé  ,  qu'il  a  fait  un  voyaRe 
inutile.  Ha  buttato  al  vento  i  suoi  passi  ;  ha 
perso  la  sua  fatica,  -  Ou  dit  aussi  le  pis  al- 
ler, pour  dire  ,  le  pis  qu'il  puisse  arriver,  le 
moindre  avantage  qu'on  puisse  avoir.  Ilpeg- 
gio  che  possa  accadere,  —  Au  pis  aller  ,  adv. 
Le  plus  grand  mal  ,  ou  le  mciiulre  avantage 
qui  puisse  arriver  de  quelque  chose,  Alpeg- 
gio andare  ;  alla  peggio. 
ALLESE',  ÉE  ,  part,  V,  le  verbe, 
ALESER,  v,  a.  Agrandir  le  calibre  d'un 
ca.io».  V.  Aléicr. 

ALLF.U  ,    s,  m.  Il  n'a  d'usage  qu'avec  le 

mot  Fr.anc  ,  Franc-.aleu  ;    et  il  se  dit  de  tout 

tonds  de  terre  ,  soit  noble  ou  roturier  ,  qui 

est  exomiit  de  droits  seijneuriaux.  Allodio  ; 

I  bene  auodiali. 


^    L    L 

■ALLIAGE  ,  s.  m.  Union  de  plusieurs  m^. 
"ux  par  la  uision.  Le  bronze  ,  le  tombac, 
le  cuivre  jaune  sont  des  allia|,es.  Lega  di  me- 

iJL  D  '■^^  ",™?'"-«  ^••ns  quelque  alliage. 
tinT,»  ~  '-^'^.''''"'■'K"^-  ^'«5'  '^"  Arithmé- 
tqus,  une  règle  par  laquelle  on  réduit  deux 
mnnnï'?'^""  quantité  inesales  à  une  seule 
J^.t   '     j-   i'^^'^""''  ''"'  '^"f  "t  équivalente. 

-I    ?,''  a'iigazione, 

AI.LIAIRE.  V.  Aliare, 

ALLIANCE  .  s.  f.  Union  par  mariage.  Al- 
m^Â^o'  '"•'■;■;'■"'<'■  -  O''  appelle  Ancienne 
Aull  '  ""*  li'-  Dien  contracta  avec 
-iV.inrT  "'  m"'  ''"cendaiis.  Et  Nouvelle 
j..ii.ince  ,  celle  que  Dieu  »  contractée  „x 
la  Redcm|>tion  ,  avec  tous  ceux  qui  cro- 
y.uent  en  .Tesus-Christ,  L'antica  ,  ?an"va 
alleanza  o  parto,  -  t,%.  Union  et  mélange  de 
plusieu.-s  choses.  Mesc.glio  ;  m'scoùn,a- 
"nione  -  Alliance,  se  dit  aussi  d'une  ba  =  ue 
aite  dun  fil  d'or  et  d'un  fil  d'ar,ent  entre- 
laces,  dune  b.igue  d'un  seul  métal,  qm  es- 
montée  de  deux  pierres  de  différentes  cou! 

"}:,-'■  •  ""'"'^  matrimoniale,  -  Union 
confédération  qui  se  fait  entre  des  Etats 
pour  leurs  intérêts  communs.  AUeanxa  ;  ïeea  ■ 
confederazione,  \    >     4    » 

i„i^!'^"^''a-*"  "■  ^^'"'  v}  ^"  i°i"t  à  un 
autre  par  affinité  ;  parent,  l'artnte  di  affini- 
tà ;  affine,  -  Celui  qui  est  confédéré.  Allea- 
to ;  cor.federj'o  ;  collegato. 
ALLIL',  ÉE  .  part,  V.le  verh» 
ALLIEMENT ,  s,  m,  T,  de  Aliçonn.  et 
de  Cha-p.  Se  dit  des  nœuds  qu'on  fait  à  la 
corde  avec  laquelle  on  doit  élever  de  grands 
fardeaux.   Cappio;  nudo,  eranui 

I  i^^h}^^  ,',  ''•  ^-  f'^^ler  ,  incorporer  ensem- 
ble. Allier  l'or  avec  l'argent.  En  ce  <ers 
il  est  aussi  réç.  Allegare;  far  la  lega  de  me- 
tall!,  -  Joindre  par  le  maria"e  ,  et  alors 
il  est  ordinairement  réc.  Il  s'est  allié  en  bon 
-leu  î  il  veut  se  bien  allier  ;  s'allier  à  ou 
avec  une  bonne  famille  ;  ces  deux  fmil'les 
se  sont  alliées,  Apparentars-  ;  fhr  allc-nia  ■ 
giugneni  ;  congiungersi,  -  Il  sé  dit  aussi  des 
Princes  et  des  Etats  qui  se  liguent  ensem- 
ble pour  leur  communs  iulé^è's^  Far  allean. 
za  ;  lega  ;  confederarsi  ;  legarsi  :  allegarsi  ; 
coHegarsi.  >  o         » 

ALLil'.R  ,  s,  m.  Ce  mot  n'est  nue  de  deux 
syllabes.  Sorte  de  filet  ,à  prendre  des  perdrix. 

II  est  plus  usité  au  pluriel  qa'..u  singulier. 
/  ramaf.lio, 

.  ALLÌGATION,  s,  f.  Quelques  Arithmé- 
ticiens appellent  règle  d'.^lligation  ,  ce  que 
d  autres  lOniment  règle  d'.dÎiage.  V,",\!lMge. 

ALLIGATOR  ,  s.  m,  T.  d-flist.  'nar.  h- 
pece  de  croroilile  des  Indes  occident.des  ; 
il  a  lu-.q  i'.t  dix-huit  pieds  de  longueur  ,  et 
s,i  "tossour  est  proportionnée  à  sa  longueur. 

ÀLLÎn-GUE';  ,  T.  de  Kv.  Sorte  de  pieux 
que  l'on  enfonce  dans  une  riviere  fl^tt„bre 
au-dessus  de  l'.irrêt ,  à  environ  une  toise  et 
derme  de  la  berge  ,  pour  faire  entrer  le  bois 
qui  vient  à  flot  afin  de  le  tirer  plus  com- 
modément et  l'empiler  où  l'on  veut,    Paii- 

AlLiOTH,  s,  f,  T,  d'Astron.  Etoile  de 
la  queue  de  la  grande  Ourse.  Una  delle  stelle 
dell    Ors.t.magfjore, 

ALLITERATION  ,  _ s .  f.  Figure  de  Rétho- 
rijite.  C'est  une  répétition  et  un  jeu  sur  la 
même  lefre.  Alliterazionc  ;  bitticc'a. 

ALLOHIIOGE  ,  s,  m,  ce  mot  n'est  point 
mis  ici  comme  un  nom  de  peuple  ancien  ; 
mais  parce  ;qu'on  s'en  sert  pour  si;.;niller  , 
un  homme  erossior ,  un  rustre  ,  qui  a  1:-$ 
sens  de  travers,  Alloirogo  ;  nom  lustico; 
grossolano, 

ALLOCATION  ,  s',  f.  Action  d'allouer  un 
article  qu'on  passe  en  compte.  Approvazione 
d'un  conto  ,  il'una  partiti  in  conto. 

ALLOCUTION  ,  s.  f.  Harangue  que  les 
Gé.iéraux  et  les  Empereurs  Romains  faisoient 
,i  leurs  trempes.  Aringa  ;  farlata.  -  On  don- 
ne aussi  d,.ns  ce  sens  le  nom  d'ollocu'lon  aux 
médailles,  sur  le  revers  desquelles  ils  sont 


A    L    M 

«présentés  sur  un  gradin ,  parlant  à  leurs  sol- 
ii'.i.  AUocnyonc.  ,.    _   .  , 

ALLOpiAL  ,  AIE,  atlj.  Qui  est  en  fcanc- 

'  ALLo'uÏA'u'rÉ  ,  s.  f.T.  de  Droit.  Qua- 
lité (le  ce  q.i!  est  ..lîoiiij'..  AiiodialiU. 

•  ALLOUABLE,  jd).  Qui  se  peut  al- 
louer, accorder.  Che  può  ;  che  deve  passar- 
si in  conto-,  .,        „       I  1 

ALLUDE  ,  s.  m.  Njm  d'un  Juse  dans  cer- 
taines Jiiriidictions.  Giudice  o  luosounen- 
te  o  podisti  cosi  ditto  in  certi  paesi  della 
Francia. 

ALLOUE  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ALLOUER  ,  V.  a.  A-prouver  ,  passer  une 
dépense  employée  dans  un  compte.  Appro- 
vare un  conto  ;   una  punita. 

ALLOUVl ,  lE  ,  adi.  Qui  est  affame  ,  qai 
a  une  faim  telle  que  cel'e  a'un  loup.  Ce  ter- 
me n'est  usité  que  parmi  les  novirrices  et  le 
peuple  de  Haris  ,  en  p..rlant  des  enfans  affa- 
laéî,  Aiiiivato  ;  a^amato. 

ALLUCHON  ,  s.  m.  Pointe  ou  dent  qui 
sert  au  mouvement  des  machines  qu'on  faii 
mouvoir  par  des  roues.   Dente  d'una  ruota- 

ALLUME,  s.  f.  7".  de  Bout.  Flambart  pour 
éclairer  dans  le  four.  Ard'.nti. 

ALLUME' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe.  -  ad]. 
T.  de  Blason.  Il  se  dit  des  yeux  qui  sont  d'un 
autre  émail  que  1?  .-orps  de  l'animal  ,  ou 
du  flambeau  donila  fiamme  est  d'un  émail  dif- 
férent.   Acceso. 

ALLUMEi  LE  ,  V.  et  écrivez  Alumelle. 

ALLUMER  .  v.  a.  Mettre  le  feu  à  quelque 
cliose  de  combast.ble.  Accendere;  infiamma- 
re i  allumare  ;  mettere  ^  appiccar  fuoco\  allu- 
minare. —  Il  est  -UM-i  réc.  Accendersi  ,  etc. 
—  fig.  Allumer  la  guerre  ;  être  cause  de  l.i 
guerre.  Eccitar  la  guerra.  —  Allumer  une 
passion  i  l'exiter.  Accendere  ;  muovere  ;  ec- 
citare. —  En  parlant  des  humeurs  du  corps  ; 
les  faire  fermenter  ,  les  mettre  dans  un  trop 
grand  m.^uvemei  t.  htjîammare  accendere, 

ALLUMETTE,  s.  f.  Petit  brin  de  bois 
sourt'ré  par  les  deux,  bouts ,  et  servant  d'or- 
dinaire à  allumer  des  chandelles,  des  bougies. 
Zolfanello:,  solfanello. 

ALLU.MEUR,  s.  m.  Gr.  foc.  Trévoux, 
ttc.  Celui  qui  allume  le  feu  ,  les  bougies  ,  etc. 
Ailumatore  ;   accenditore. 

ALLUi\E  ,  s.  f.  Démarche  ,  façon  de  mar- 
ch ;r.  En  ce  sens  ,  il  n'a  d'ussgo  au  pluriel 
qu'en  parlr-nt  d.is  chev.iux.  Andamenti ,  an- 
datura del  cavallo.  —  tì;.  Se  dit  de  la  ma- 
nière dont  un  homme  se  comporte  dans  une 
affaire  ,  et  il  se  prend  communément  en  mau- 
vaise part.  Andamento  ;  portamento  ;  modo 
ài  procede-e- 

ALLU>;iO>f  ,  s.  f.  Figure  de  Rhé'orique  , 
p.-*r  laquel'e  on  fait  sentir  la  convenance  ,  le 
r.ipport  que  des  choses  ou  des  personnes  ont 
Tune  avec  l'autre.  Allusione. 

ALLUVION  ,  s.  f.  Accroissement  de  ter- 
rein  qui  se  fait  à  un  des  bords  d'une  rivière, 
lorsque  la  rivière  s'en  retire  ,  et  qu'elle  prend 
soncûurs  d'un  autre  côte.  Alluvione. 

ALMADIE  ,  s.  f.  T.  de  Mar.  Petite  bar- 

3UC  dont  se  servent  les  Noirs  de  la  côte 
'Afrique  ;  elle  est  loncje  d'environ  vinçt 
pieds ,  et  faite  pour  i'ordin.iîre  d'écorce  d'ar- 
i)re,  Almad'a.  —  On  donne  le  même  nom  à  un 
vaisseau  ces  Indes  ,  qui  ressemble  assez  à  la 
F.v/etre  d'un  Tisser,  r.d  ,  à  cela  près  que  son 
arrière  est  carré.  A'mad'a. 

ALMAGF.STE  ,  s.  m.  Collection  d'obser- 
vjtiins  asTonomi-Hies.  Almagesto. 
_  ALMANACH  ,  s.  m.  Cilendrier  qui  con- 
tiens tous  les  jours  de  l'année  ,  les  Fêtes , 
les  L'.uii-sor,! ,  les  Eclipses,  les  Signes  dans 
lesquels  le  .Soleil  eixre  ,  et  quelquefois  les 
prenostics  du  beau  et  du  mauvais  tems.  Al- 
manacco ;  innario.  Faiseur  d'almanachs.  Lu- 
narista. ^  fie-  et  en  rainant ,  Faire  des  alma- 
nac'ns  ,  composer. des  almanachs  ;  s'amusera 
faî-e  des  pronostics  en  l'air,  se  remplir  l'i- 
dée de  ciioses  q.ù  pei.vent  n'arriver  jamais. 
Alriaiaccare ',   far  ctijnanacchi 'y  far  dise^nl 

in  ar':a. 

ALMANDINE ,  s.  f.  Pierrs  précisuse . 


ALO 

dont  la  couleur  rouge  tient  du  grenat  et  du 
rubis  ,  mais  oui  n'eu  a  ni  la  dureté ,  m  la  pé- 
s-anti-'ur.  Alabandina.  „  .,     , 

ALME.ME,  s.  m.  T.  de  Comm.  Poids  de 
deux  livre,  dont  on  se  sert  dans  les  Lndes 
Orientales  pour  peser  le  satran.  Almeno  ;  peso 
cosi   detto. 

ALMICANTAP.AT  ou  ALMUC.ANTA- 
RAT,  s.  m.  Mots  .•arabes.  T-  d'Astrono- 
mie. 11  se  dit  de  tous  les  petits  cercles  de 
la  sphère  ,  parallèles  à  l'horison  ,  depuis  l'ho- 
risoa  jusqu'au  zéuit.  Almueantaro  ;  almi- 
cantarctte.  ,    ^     , 

ALMOUDE,  ou  ALMUDE,  s.  f.  T.  de 
Comm.  Mesure  de  Portug.il  qui  sert  à  mesu- 
rer les  huiles.  Almuda  .  mi.utra  cosi  data. 

AL.vlUGiE  .  s.  f.  r.  d'Astron.  On  dit 
que  deux  plai.ettes  sont  en  almugie  ;  quand 
el!3;  se  reiardcnt  du  même  aspect  que  leurs 
maisons.  Âlmusia. 

ALOtS  ,  s.  m.  ArHre  qui  croit  dans  les 
Indes  ,  presque  semblable  à  im  olivier  ,  et 
don'  le  bois  est  odoriféran.;  et  fort  pesant. 
A.oe  -,  lc;no  d'aine.  -  C'est  aussi  une  plante 
(jLii  vient'en  Arabie  ,  etend'auires  endroits 
de  l'Asie  ,  dont  on  tire  un  suc  fort  amer  , 
et  dont  on  se  sert  dans  la  Médecine.  Aloe. 
Ces  sucs  différent  en  pureté  ,  couleur  et 
odeur;  ce  qui  leur  a  fait  donner  divers  noms. 
Il  y  a  l'aloès  succotrin,  qui  est  celui  q.ii  se  re- 
tire de  l'Aloès  à  feuilles  d'an:nas.  11  est  le 
meilleurs  de  tous.  A'o'c  soccotrino.  L'Aloès 
hépatique  ,  ainsi  nommé  ,  parce  qu'd  a  la  cou- 
leur du  foie.  Aloè  epatico.  L'Aloès  caballm  , 
parce  qu'il  n'est  employé  que  pour  les  che- 
vaux ,  puisqu'il  est  le  plus  grossier  de  tous. 
Aloe  cavallino.  L'Aloès  pitc  est  une  plante 
q  li  porte  des  feuilles  longues  ,  de  quatre  ou 
cinq  pieds,  larges  et  piquantes  i  leurs  poin- 
tes :  on  l'appelle  aussi  le  chanvre  des  Indiens. 
Aloè.  _ 

ALOETIQUE,  adi.  de  t.  g.  T.  de  Pharm. 
Q.ii  se  dit  de  toutes  les  préparations  dont 
l'aloès  fait  la  base  ouïe  principal  ingréd.ent. 
Aloetico. 

ALOGNE,  s.  m.  T.d'AniU.  V.  Cinque- 
nellc. 

ALCI,  s.  m.  Le  titre  que  l'or  et  l'argent 
doivent  avoir  ;  ainsi  l'on  dit  que  de  l'or  ,  que 
de  l'rrsent  est  de  bonne  aloi  ,  pour  dire  ,  qu'il 
est  au  titre  de  L'ordonnance:  et  qu'il  est  de 
bas  aloi ,  pour  dire  ,  qu'il  n'est  pas  du  ti:re 
dont  il  devroit  être.  Lega.  -  Olì  dit  hg. 
qu'un  homme  est  de  bas  aloi,  pour  dire, 
qu'il  est  de  basse  n.iissancc  ,  de  b.isse  condi- 
tion, d'uns  profession  vile,  ou  qu'il  est  mé- 
prisable p;  r  lui-même,  l/om  di  bassa  estra- 
yon:.  -  Marchandises  de  mauvaises  aloi.  Cel- 
les qui  ne  sont  pas  de  la  qualité  requise  u.ir  les 
Réglemens  ,  par  les  Ordonnances.  Mercan- 
7ic  d'inff.rior  qualità. 

ALOiriNE.  s.  m.  r.  de  Mir.  Siine  par  le 
moyen  duquel  on  marque  où  l'ancre  est 
moiîllée.  Houée.  Ra^o  d'ancora;  fajatelto. 

ALONGE  ,  s.  f.  Pièce  qu'on  met  à  un 
habit  ,  à  un  meuble  ,  pour  l'alonger.  Ce  mot 
est  aussi  commun  à  la  menuiserie  ,  charpen- 
terie  ,  Taillanderie  ,  Serrurerie  ,  etc.  et  il 
se  dit  de  toute  pièce  rapporté  :  à  une  autre , 
de  quelque  manière  que  ce  puisse  être  ,  pciur 
lui  donner  l'étend.ie  en  longueur  qu'exige 
l'usage  aiiguel  on  destine  la  pièce  avec  son 
alonge.  Giunta;  ciò  conche  s'allunga  ulta 
qualche  cosa.  —  T.  de  Mar.  C'est  une  pièce 
de  hois  ou  un  membre  de  vaisseau  dont^on 
se  sert  pour  en  allonger  un  autre.  Scaivio. 
—  T.  de  Chimie.  V;'isseaufni  tuyau  que  l'on 
emploie  dans  quelques  di.stitlitions  et  qu'on 
place  entre  le  récipient  et  le  chapiteau.  Ag- 
;iunta- 

ALONGE  ,  ÉE ,  pan.  V.  le  verbe.  -  Alon- 
ge ,  adj.  ï".  de  Gc'om.  Il  se  dit  généralem'^nt 
de  tout  ce  qui  est  plus  long  que  large.  Ol'So'i- 
eo ,  et  quelquefois  Allungato  —  Àlongée.  T. 
d'Anct.  V.  Moèl'e. 

ALONGEMF-NT  ,  s.  m.  Aug-ncntation  de 
loniîueiir  ;  ce  qui  ©st  ajouté  à  la  longueur  de 
qael(;ue  cliose.  Allungamento  ;  aggiunta.  —  Il 
;e  dit  iig.  des  lïntcurs  affectées  ec  cechec- 


A  L  P  ^ï 

chéei  daflS  les  affaires,  ladugio  ;  ritardj- 
mcnto. 

ALONGER  ,  V.  a.  Faire  qu'une  chose  soit 
ou  paroisse  plus  longue,  rili-is  étendue.  Allun- 
£are-y/ar  pia  lungoy  sLingare.  -  Fdire  durer 
divantage.  Proliinsurc  i  differire  ;  rhar  in 
lungo  ;  indugïarz  ;  }ar  U  maniche.  —  Aionger 
un  C'jup  d'épée  ,  une  estocide  ;  c'est  porter 
un  coup  d'épée  ,  une  estocade  ,  en  alon^eant 
le  bras.  Dar  una  steccata.  -  Alonger  le  tr;iit 
à  lin  liiTi'.er  ,  c'est  lais-ier  le  trait  déployé 
tout  de  son  long.  AlUstur  il  guinzaglio.  — 
T.  ds  Mar.  Alonj^er  le  cable  ,  c'est  Vécendr» 
sur  le  pont  jusquW  une  certaine  k'*'3ueur, 
ou  pour  le  débiter  ,  ou  pour  mouiller  l'an- 
cre. AUungare  la  gomcnj,  in  covino,  j  dtstert" 
dirne  alcune  doglie  in  e -verta  per  ahhltarla  ^ 
o  per  dar  /ondo.  -  Aloiir,er  le  col  ,  T.  de 
Manegc.  Se  dit  d'un  cheval  qui  ,  au  Ueu  de 
tenir  sa  lète  en  bonne  situation  lorsqu*oti 
l'arrête  ,  avance  la  tète  et  tend  le  col  comme 
lîour  s'appuyer  .sur  la  bride.  Distendersi  g 
andar  incontro  al  morso.  -  i)n  dit  fìg.  Alon- 
qer  le  purchemin.  Alon^er  la  courroie.  V. 
Parchemin.  Courroie.  ^-  Il  est  auìsi  réc. 
S'cLendre  ,  devenir  plus  lon^.  Slungarsi, 

ALONvOERESSE  ,  s.  f.  T.  d'Hlst.  nat, 
S'jrte  de  chenille  qui  marche  en  s'alongeant. 
Bruco. 

ALOPECIE,  s.  f.  Pelade.  Maladie,  qui 
fait  tomber  le  poil.  Alopecia  \  alope[Ìa  ;  pe- 
la tin  a, 

Af.OPRCURE  .  s.  f.  T.  de  Botan.  Queue 
<!e  Renard.  V. 

ALOPvS ,  adv.  de  tems.  En  ce  tems-Ià. 
Allora  ;  in    quel  punto  ;  a   quella    stagione, 

—  On  dit  prov.  Alors  comme  alors  ;  Quanj 
on  sera  en  ce  tems-là,  en  cette  conjoncttire- 
là  ,  on  avisera  à  ce  qu'il  faudra  faire.  Allora 
come  allora  i  allora  si  vedrà  quel  che  s' ha  da 
fare. 

ALOSE,  s.  f.  .Sorte  ne  poisson  de  mer  qui 
remonte  ordiniîremen*:  nu  Printems  dans  les 
rivicrcs.   Cheppia  i  /accia. 

AL-OUCHI  ,  s.  m.  Gomme  qii'on  rire  du 
Cannelier  blanc  ,  qui  est  fort  odorifér-inte- 
G:>mm'i  molto  odorifera  proveniente  dasH  al- 
bcrl  della  cantila  bianca. 

ALOUCHIER.  s.  m.  T.  de  Botan,  V. 
Alizier. 

A  .GUETTE  ,  s.  f.  Petit  oiseau  ,  dont  lô 
chant  est  a£;réable  ,  et  qui  est  du  genre  de 
ceux  uui  vivent  de  grain  ,  et  font  leur  nid  A 
i:erre  c.ins  les  campagnes.  Allodola  ;  lodûla. 

—  Alouette  hupée.  V.  Cocbevis.  —  Alouette 
de  prés.  V.  Farlouse,  —  Terre  à  alouettes, 
se  dît  d'une  terre  sablonneuse.    Terra  sa'jbio" 

"  ALOURni ,  lE  .  part,  et  ad),  V.  le  verbe. 

ALOURDIR  ,^  V.  a.  Rendre  lourd  ,  appe- 
santir. II  n'a  guère  d'usage  qu'au  participe  , 
et  aux  tem?  formés  du  participe  ,  et  dans  le 
style  f;îm.  Str.rdire  ;  sbalordire-,  ravviUre, 

ALOYAGE  ,  s,  m.  T.  de  Potiers  d^étain, 
Sorre  d'-illic^e  dont  se  servent  les  potiers 
d'étain.  Saldatura  de*  Stagnajuoll  usa  pressa 
i  vas3)  di  stagno, 

ALOYAU  ,  s.  m.  Pièce  de  bœuf  coupée  le 
lont:  du  di3S.  Dorso. 

ALOYF.*     EE  ,  part.  V.  le  verbe. 

At.OYEl ,  V.  a.  T.  d:  Monn.  Donnerauï 
métaux  le  titre  voulu  p:!r  les  Ordonnances. 
AlLgzre;  a^ynstar  la  Ic^a  delle  monete, 

ALPA($NE  ,  s.  m.  animal  à  laine  fort  sem- 
blable aux  vigognes  ,  excepté  qu'il  a  les  pni- 
bes  plus  courtes  ,  et  le  mufle  plu5  ramassé. 
Animale  Peruviano  cosi  d:tto. 

ALPAM  ,  s.  m.  T.  de  Botan.  Plante  dont 
les  fouilies  ont  une  odeur  aeré.ible  ,  et  dont 
!e5  fleur?  :i*en  ont  aucune.  Sorta  di  planta. 

AlPARGATES,  s.  m.  pL  Gr.  V^c.  Ei- 
péce  de  souliers  qui  se  f  jut  avec  du  chanvre. 
Scande  f.ilte  ài  canapa  intrecciata, 

ALPEN  ,  ou  ALPAGE,  s.  m.  Two-ve. 
Vieux  irrot  qui  srgnthoît  terre  qui  n*est  p,ts 
labourée.  Terra  incolta  ,  non  coltivata. 

ALPES  ,  s.  f.  pi.  l.  de  Qéograph.  Monta- 
gne-ï  qui  séparent  l'Italie  de  U  France.  Ztf 
Afyi, 


il  ALT 

.ALPHA,  s.  m.  La  pramlèro  lettre  de  l'Ai- 

pliabet  i-.rcc.  M/d.  -  fig.  CommciK-inieiu. 
frir.d/.io  ;  alfa. 

Ai-l'HABET,  s.  m.  Recueil  de  tovitcslos 
lettres  d'une  Uis-ue  ,  ranimées  selon  l'ordre 
établi  danî  cette  langue.  Il  se  dit  aussi  du 
livret  imprime  ,  qui  contient  les  lettres  ainsi 
rangées ,  et  des  premières  leçons  qu'on  donne 
aux  enfsns  à  qui  on  apprend  à  lire.  a:Jì- 
leu;  l'ahKci.  -  (ig.  Il  se  dit  des  corar.ien- 
cemens  d'une  scicn,;e.  I  p^imi  princ'.yj  ;  g!l 
cUmcnti.  11  fnut  le  renvoyer  à  l'alpii.ibeî. 
£Uogna  rimandarlo  all'abbici.  —  T.  ?,c  llz- 
liciirs.  \Ce  sont  de  oetits  fers  qui  servent  à 
écrire  le  titre  en  iet«es  d  or  sur  le  dos  d'un 
ivre.  Jltdbito. 

ALPHABETIQUE,  ad),  de  t.  g.  Qui  e>î 
selon  l'ordre  de  l'.lphabet.  Alfabetico;  dell' 

"'ALPHANET,  s.  m.  r.  d'ulst.  n^t.  Oi- 
seau de  proie,  qu'on  appelle  aussi  Tunisien  , 
parce  qu'il  vient  de  Tunis  en  B.ubùtie.  Il 
s'apprivoise  ,  et  il  vole  le  lièvre  et  la  per- 
drix. Sona  di  sparvieri ,  o  falcai  Tunisino. 
ALPHANGE,  s.  f.  T.  d:  jardin,  i'ortede 
laitue  romaine  qu'on  lie  poiu-  la  faire  devenir 
belle.  Sti-fii  di  lattuga  romana. 

ALPH£.^J1X  ,  s.  m.  t.  de  Confis.  Nom  que 
ron  donne  au  sucre  d'orge  blanc  ou  tors. 
Zucchero  d'orzo. 

ALPHESTE  ,  s.  m.  t.  d'H}<t.  nai.  Pois- 
son saxatile,  ainsi  appelle  d'un  mot  grec,  qui 
signifie  être  sans  pudeur  ;  parce  qu'on  ne 
prend  jamais  ce  poisson  ,  qu'on  ne  le  trouve 
occimé  avec  sa  femelle.  C'est  le  Canudo 
de  Marsedle.  a'jìsìo,  sorta  di  paguro  oi;ran- 
tiporro. 

ALPHONSIN  ,  s.  m.  t.  de  Chirurg-  Sorte 
oinstrument  qui  consiste  en  trois  branches, 
«juise  réunissent  par  le  moyen  d'un  aniieui, 
et  sertàtirerles  balles  du  corps,  riracaile. 

ALPHONSL\'ES  ,  (  tables  )  atlj.  plur.  r. 
•  ■*,"''°7-  Certains  calculs  astronomiques.  Ta- 
vole a  fonsine. 

ALl'HOS ,  T.  dt  Chir.  Nom  qu'on  a  donné 
a  une  maladie  cutanée  ,  qui  s'annonce  par  h 
nitlesse  de  la  peau  ,  sur  laquelle  on  voit 
bailleurs  des  taches  blanches.  Morfea  ;  vici- 


lisine j  allo. 

ALPION  et  ALPIOU  ,  s.  m.  r.  de  Jei 
Mot  tire  de_    l'Itahen.    Faire    alpiou  ,   c'est 
ooubler  la  mise  après  l'avoir  gagnée.  Far  pa- 
rali ;  raddoppiar  la  posta. 

ALPIbTE  ,  s.  m.  Plmte  ainsi  nommée  p.i  » 
les  Giéiietiers.  C'est  une  espèce  de  chieiv 
oent.  On  e.i  nourrit  les  serins  ;  on  l'appell" 
aussi  stame  de  Canarie.  Falaride;  scagliola. 

ALQUIER,  s.  m.  r.  de  Comm.  Sorte  de 
mesvire  du  l'ortugal ,  qu'on  nomme  aussi  can- 
tar. Âlqniere. 

ALQUlfOUX  ,  s.  m.  Espèce  de  plomb 
mmera!  tres-pesant  ,  facile  à  pulvériser  , 
ffais  difficile  à  fondre.  Archfoglio. 

AL.SI.N'E,  s.  f.  Pianto  à  plusieurs  tiites  foi- 
bleset  menues ,  qui  s'élèvent  à  environ  un 
•emi  pied,  .'ses  feudles  sont  vertes  et  poin- 
tues. Ses  fleurs  sont  à  l'extrémité  des  br  ni- 
ches ,  disposées  en  étoile.  Orccciiia  di  topo  ; 
pillagallina. 

ALTAVELE  ,  s.  f.  t.  d'Hist.  nat.  Pois- 
son de  mer  cafiLigineux.  Sa  chair  est  issez 
honne.  Altave'a. 

ALTE ,  V.  Halte. 

ALT£Rj\BLE,  adi.  de  t.  g.  Qui  peut  être 
altéré.  Alteraink  ;  du  può  essere  alterato. 

ALTERANT,  s.  m.  T.  de  Méd.  Tout 
remède  qui  change  les  humeurs  et  les  es- 
prits. Altcr,:iito,  che  cagluno  cambiamento. 

ALTERANT,  te,  adj.  Qui  altere,  qui 
cause  de  la  soif.  Ckc  asseta  ;  che  induce  , 
the  muove  la  sete. 

ALTERATIF,  ivs,  adj.  T.  de  Cklm.  Oui 
altere  ,  qui  appone  du  changement  aux  clio- 
5CS.  Alterativo;  che  altera. 

ALTERATION  ,  s.  f.  Changement  d  .ns 
rctat  d  une  cIiose.En  ce  sens,  il  n'a  "ucre 
d'usage  qu'en  Physique.  Alteravo  ne  ;  muta- 
tone '.  immutazione.  -  Dans  Pusase  ordi- 
naire ,  il  se  prend  pour  clianscmcnt  de  bien 


ALT 

«Il  mal  dans  l'état  d'une  <:]\ciie.  AUrra\'one', 
mutailone  i    cangramenio    di  bene    in    male. 

—  ng.  Causer  de  l'altération  dans  l'amitié. 
Cau.er  dj  refroidissement  dais  l'amitic. 
Cagionare ,  prodiir  ireddii\e  ;  raffreddare  l'am 
■"''•  —  Causer  de  l'aPeration  dans  les  es 
prits  ;  y  exciter  la  coLre  ,  l'ind.g.iation  ,  1 
haine  ,  etc.  Ecct.ar  l'adio,  lo  sdegnai  muo- 
ver all'ira  ,  ec.  -  Emotion  d'esprit.  V.  —  T. 
de  Monn.  Falsilkatiun  des  monnoies  par 
l'excès  de  l'alliance.  Alterai^one  delle  monete. 

-  Grande  soif.  Alterazione  ;  sete  ardente. 
.  "ALTERCAS,  s.  m.  pi.  Vieux  mot,  qui 

signifie  la  même  chose  qu'Altercation.  V. 

ALTERCA  riO.\ ,  s.  f.  iJébat,  convention, 
contestation  entre  deux  ou  plusieurs  person- 
nes. Alterea\ione  ;  contera  di  jiarole  ;  dibat- 
timento. 
ALTÉRÉ,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 
ALTERER,  v.    a.   Changer  l'état  d'une 
chose.  En  ce  sens ,  il  n'a  guère  d'usage  que 
àMU  le  U.daaique.  Alterare;  mutare;  can- 
giare. -   Altérer  dans  l'usage  ordinaire,  si- 
;;nine  ,  changer  l'état  d'une  chose  de  bien 
en   mnl.    Aiterare;  guastare;  murar  di  b 
in   m.ile.    -    hg.    Altérer   l'ainitié  ;    c.uiser 
',,    "■f'.roidissement  dans  l'amitié.  Raffreddar 
,  ''''';'/\'^'   ~    Altérer   les    esprits  ;    exciter 
de  I  émotion  dan;  les  esptits;  ce  qji  se  dit 
toujours    en    mauvaise    part.    Commit.yvere  ; 
sollevare;  alterare;  perturbare.  -  Altérer  un 
discours;  le  rapporter  autrement  q.i'il  n'^ 
ete  prononcé   ou   écrit.    -   Altérer  le  sens 
des   Ecritures  ;   les   détourner  dan;  un  sens 
différent  de  celui  qui  est  reçu  pour  le  vé- 
ritable. Alterare  il  s'unificato  delle  Scritture. 
-  Altérer  les  monn  lies ,  les  fjlsiher  par  un 
faux  alliHSje.  Falsijieare  ;  contraffare  ;  alterar 
le  monete.   -   Causer   de    la  soif    Assetare  ; 
cagionar  gran  sete.   -   Au  rèe.   11  ne  se  dit 
qu  en    parlant  des    choses  ,  soit  physiques  , 
soit  morales ,  qui  sont  suscepti'ales  de  ciian- 
:ment.  Alterarsi;  corrompersi  ,  ec. 
ALTERNATIF,  ive,  adj.  Il  se  dit  pro- 
premoit  de   deux  chose;  qui  agissent  con- 
tmueilemont  l'une  après  l'autre.  Alternatlfo, 
che   alterna  ;    che   opera    a    vicenda.    —    Un 
Logique  ,   une  proposition  alternative  ,   es' 
une    proposition    qui   contient  deux    parties 
opposées  ,  dont   d    faut  nécessairement    en 
admettre  une.  Proposizione  alternativa.  —  Al 
ternatif  se  dit  aussi  de  certains  Offices  qui 
sont  exercés  successivement  par  deux  per- 
si'imes  qui  entrent  en  exercice  tour  pa:  to. 
Che  s'ita  a  vicenda;  alternativamente. 
^  ALTERNATION  ,  s.  f.  l.  d'Algel^re  et  de 
Cc'om.   11   se  dit  quelquefois  pour  exirim» 
le  ch.ingement  d'ordre  qu'on  peut  donn:r  „ 
p'usiours  choses  ou  à  plusieurs  personnes  en 
les  liliçtnt  successivement  les  unes  après  les 
autres,  ou  les  unes  auprès  des  autres.  Alter- 
nazione; combinazione. 

ALTERNATiVE,  s.  f.  L'option  entre 
deux  propositions,  entre  deux  choses.  ï'a/- 
ternariva  ;  l'a'rernata. 

ALT£RNATlVEME.NT,adv.Tour-à-tour, 
1  un  après  l'aurre.  Atterna'ivamente  ;  alter- 
namente; a  vicenda;  scam'oievùlmentc. 

ALTERNE,  adj.  de  t.  g.  Se  dit  e.i  géné- 
ral des  ciioses  qui  se  succéclent  mutuellemînt, 
ou  qui  sont  disposées  par  ordre  les  une, 
après  les  autres,  avec  de  certains  interval- 
les. Alterno  ;  scambievole.  -  T.  de  Géom.  On 
appelle  alternes  les  angles  qu'une  luiue  for- 
me de  de  IX  ditférens  côtés  avec  deux  paral- 
lèles qu'elle  .coupe.  Alterno  ;  scambievole. 

ALTERNE,  ÉE.part.  V.  le  verbe.  -  ad). 
T.  de  Blason.  11  se  dit  des  pièces  qui  se 
correspondent  en  alternative.  Alternato  ;  che 
SI  corrispondono  a  vicenda. 

ALTERNER,  v.  a.  rrévoiix.  Faire  deux 
choses  ,  tantôt  l'une,  tantôt  l'autre;  agir 
alternitivement.  ^femarcioKirjre  a  vicenda 
ALTESSE  ,  s.  f.  Titre  d'honneur  qui  se 
donne  a  drllerens  Princes,  en  parlant,  ou 
en  écrivant.  Ait^i.a. 

ALTILEA,  s.  f.  T.  de  Iiota„.  Plante  .u- 
trement  nommée  Guimauve.  V. 
ALTIER,  R£,  adj.  Prononcez  l'R.  Su- 


A    M    A 


psrb»,  ((h!  a  de  la  fierté,  qui   maraue  de 

la  hertc.  Altiero;  superbo;  arrogante;  orgo- 
g.ioso;    disdegnoso  ;  tronco  ;   fiero. 

ALTlMEr.UE,  s  f.  Psrtie  de  la  Géo- 
mjr  te  pratitfae,  qui  ensei^me  à  menirer  les 
liaute.irs,  soit  accessibles,  soit  inaccessibles. 

ALTlTÉ,  s.  m.  r.  d'Hist.  „at.  Insecte 
ttu  genre  des  Scjrabées  ,  qui  sau'e  comme 
une  puce.  Il  y  en  a  de  plusieurs  sortes  qui 
diltereiit  en  couleur.  Il  se  tiennent  sur  les 
plantes  et  sur  les  arbres ,  dont  ils  rongent: 
les  teuilles.  Insetto  de!  gêner'  de' scara''a' ~i 
'ii'^  rodi  le  foglie  degli  alberi.  '  "'  ' 

ALUCO  ,  s.  m.  Oiseau  nocturne  ,  dont 
Il  y  a  plusieurs  espèces  ;  les  uns  sont  gros- 
comme  un  chapon  ,  les  autres  comme  un 
Pigeon.  Ils  se  tiennent  pendant  le  jour  dans 
le.  édifices  riiméi  les  tours ,  le;  cavernes 
ei  les  creux  d'arbres.  La  niUt,  ils  vont  à  la 

j^f  !!;; 'V  "!^  "  '^V,  ""="!"'  <.  «"  poussant 
"'^',  ,'-?!'^'''S^"'"''''-  -i'ioee;  barlagianni 

ALUDE  s.  f.  B;s.ine  colorÀ  ,  dont  o« 
couvre  les  livres.  aI/u  la  ;  basina 

ALUDEL,  s.  m.  T.  de  Chim.  Chapiteau 
q'Ji  '1  apponi;  ae  fond.  On  forme  de  plu- 
sieurs Aludels  un  c^nal  qui  est  terminé  par 
un  chapiteau  aveugle,  c'est-a-dire  ,  qui  n'a 
point  de  bec  On  s'-n  sert  pour  sublimer  une 
sub. tance.  Cap  tello  s-.nri  fondo. 

ALVEOLAIRE  ,  adj.  de  t.  g.  T.  d'Anat. 
Qui  api>,ir:i«)t  aux  alvéale;.  Le  nerf  aK-éo- 
Inre  ,  1  artère  alvéolaire  ;  les  os  alvéolai- 
res,  dans  lesquels  les  alvéoles  des  dents  sont 
creusées.  Nervo  ,  arteria  alveolare  ;  ossa 
mascellari  o  alveolari. 

ALVEOLE,  s.m.  On  appelle  aussi  chaque 
petite  cellule  ou  cinque  abeille  se  lo?e  d  ins 
un  rayon  de  miel.  Cile  delle  pecchie;  celline, 
buchi  d:' fiait.  -  11  se  dit  aussi  d.-s  trou;  oiî 

AL  JINE,  V.  Absinthe. 
.ALUMELLE,  s.  f.  Lame  de  couteau.  Il 
vieillit.  U-^a  o  lamina  di  coltello.  -  Soutani 

.ALUaIiERE  ,  s'.'fr.'"Ë-«.'"!';.'Èndroit 
ou  Pon  travaille  à  l'alun.  Lumiera  ;  miniera 

AlU.vUNEUX.neuse,  ad). Qui -st d'alun, 
i   qui    tient    de    la  nature    rie  l'alun.  aUu- 
moi.,;  che  ha  la  qualità  d'allume. 
ALUN  ,  s.  m.  Sel  neutre  ,  d'un  coût  aus- 
tere   et  astringent  ,    formé    par   l'union    de 
1  acide  vitriûli-iue ,  et  d'une  terre  absorbante 
ou  alcaline  ,  dont  la  nature  n'est  point  en- 
core connue  des  Chimistes.  Allume.    -  On 
appelle  Alun  de  plume  ,  une  es'ièce  de  talc, 
qui   est  par  petits   iiameiis    et  qui  s'anpelle 
autrement,  Pierre  d'amian'e.  A'hime  d'i  piu- 
ma.   -   Alun  de  roche  ,   de  Rome.   Allume 
di   rocca  ,    di  Roma.   Alun   sucré.    Allume 

^'aLUn"{gE,  s.  m.  T.  de  Teint,  en  soie. 
C'est  impréaner  la  soie  d'alun  ,  pour  la  riis- 
V°:''J,i]'F?"^'-  l2'  eo-Viur;.  Alhm'natura. 

"il     ,     'I  '^°  '  ''■''•^'-  ^-   '"^  verbe. 

ALUNER,  V.  a.  Tremper  dans  de  l'eau 
d  alun.  Alluminare  ■;  dar  l'allume. 

ALYPUM  ,  s.  m.  Arbrisseau  qui  croît  en 
Proven-e  et  en  Laniuedoc.  Il  a  beaucou» 
d'amertume  ,  et  purte  aussi  violemment  que 
le  Pithyraile  ,  la  bil  ; ,  le  phlev-ne,  et  les 
humeurs  aqueuses  ;  c'f«-  ce  qui  l'a- fait  ap- 
pelle-. Frwex  terrihiUs.  Alipo. 

ALVSSON,  s.  m.  T.  de  liota.n.  V.  Alisse. 

A.MAaiLITE',  s.  f.  Ciractère  d'une  per- 
sonne aimable.  Amahilità  ;  amorevolezza  ; 
r'iacevole-.za  ;  benignità  :  cortesìa. 
.  AiVIAD'f:S  ,  s.  f.  pi.  r.  de  Bla'on.  Trois 
lis'es  plates  ,  parallèles  ,  dont  chienne  est 
larte  comme  le  tiers  de  la  face  ;  elles  tra- 
vjrsent  l'écu  dans  la  même  situarion  ,  sans 
:oucher  aux  botds  d'un  côté  ni  d'autre. 
^imadj. 

AMADIS  ,  s.  m.  Bouts  de  manche  de 
veste  ,  qui  se  boutonnent  sur  le  poignet. 
iiian'che  alla  matelotla. 

AMADOTE,  s.  m.  Sorte  de  poirier  qui 
porte  des  poires  du  même  nom.  V.  ''oire- 

AMADOU 


AMA 

AMADOU,  s.  m.  Mèche  faite  avec  une 
espèce  de  ch.  mpignon.  tsca. 
A.viADOUE",  ée,  part.  V.  le  verbe. 

a.mai)OUe;vient,  s.  m.  Gf.  y.  c^- 

resse  ,  ce  qui  am^tioue,  U  est  lam.  Care\\2 , 
tusinshe  ;  vi\U  ;  moine. 

AMADOUER, v.a.  Flatter,  caresser  pour 
attirer  à  soi.  Care^yi-c,  Lusingare  ;  adtilarc; 
insaponare  ;  carcggidre.  -   Gr.  V  uc.  Calmer, 

AMa'DOÌ'EUR  ,  s. m.  Gr.  Voc.  IVIot  fam. 
(jui  dé.isne  ceUii  qui  flatte  par  des  caresses 
ou  ^ts  propos  attravans     Lusinghuro, 

AMADOURi,  s.  m.  T.  de  Comm.  Sorte 
de  coron  qui  vient  d'Alexandrie  p.^r  la  voie 
de  NKrscilie.  Cotor.i  d' AUnandr'.a. 

A.\iADOUVIER  ,    s.    m.    I.  Botun.  V. 

A.v'lÂlGRI,  lE,  part.  V.  le  verbe.  -  T. 
i'Agric.  Il  se  dit  d'une  terre  usée  et  dénuée 
des  sels  nécessaires  à  la  production  des  vé- 
ge'tnux.  Strullato. 

AMAIGRIR,  V.  a.  Rendre  maître.  Dima- 
grare ;  smagrare  ;  emaciare  \  render  ma^ro  ; 
d:mj/berare.  —  v.  n.  Devenir  maij^re.  Dima- 
grare ;  sm  igrire  ;  divenir  magro  ,  macilento 
jearriarsi.  —  v.  r.  H  se  dit  du  changement 
qu'éprouve  une  figure  de  terre  en  se  séchant. 
Sofassare\  rttirarsi.  —  Chez  les  Charpentiers 
et  autres  Artistes,  rendre  plus  mince,  moins 
épais  ,  dimmuer  de  grosseur.  Aicortigliare  ; 
scemare  ;  sminuir  la  grossezia. 

A.MAIGRIS.SEMENT,  s.  m.  L'état  d'une 
personne  qiii  passe  de  l'embonpouit  a  la 
maigreur.  Ù'.magrayorie  ;  sma^ramento  i  sma- 
erimemo  ;  einaciai'one  :   sma^ratura. 

AMALGAMATION, s.  f.  V.  Amalgame. 

AM.\LGAMS,  s.  m.  Union  d'un  mét,.l 
ou  d'un  demi-métal  .-.vec  le  mercure  ,  ou  le 
vit  argent.  On  dit  aussi  Amaît^.nmation.  Amal- 
gama î  amalgamaTione  ;  impastamento  iL:' me- 
talli. 

AMALGAME,  ée,  part.  V.  le  verbe. 

AMALGAMER,  v.  a.  Unir  l'or,  l'argent, 
rétain  ,  etc.  avec  le  mercure.  Amalgamare  ; 


A    M    A 

Ganio ,  0  Gan7a. 

A.'.IAXAN!  HE  ,  s.  f.  Fleur  d'Automne  , 
qiu  est  ord;n.iirenient  d]un  rouge  de  pour- 
pre velouté ,  et  dont  quelques-. mes  rieurii- 
sent  en  forme  de  panache  ,  et  d'autres ,  en 
torme  de  grappes.  Amaranto  ;  sciamilo.  —  il 
est  au. SI  Bcj.  de  t.  g.  Qui  est  de  couleur 
d':tm^ranche.   Sciamilo  \  amaranto. 

A.viAKANrHOlUE,  s.  t.  fiante  dont  la 
fleur  est  composée  de  fleurons  rassemblés 
en  torme  de  tétc  écailieuse.  Amararytoide. 

AMAKANfriiNE,  s.  f.  Nom  d'une  ané- 
mone ,  dont  les  grandes  feuilles  sont  d'un 
rouge  blafard  ;  et  d'une  tulipe  panjchée  de 
pourpre  sur  un  fond  blanc.  Anemone  ,  e  tu- 
lipano amarantino. 

AMAREL  ,  s.  m.  T.  Botan.  V.  Malialeb. 

AMARINE,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

A.ViARINER,  v.  a.  T.  de  xar.  £nvo'/cr 
des  gens  pour  remplacer  l'équipage  d'un 
vaisseau  pris.  Marmare. 

A.MA.UMER,  s.  m.   T.  Botan.  V.  Osie 

AMAROUTE  ,  s.  f.    T.  Botan.  V.  M, 


AMARQUE,  s 
desHis   d'un    banc 


AMAmSlUCÉE,  s.  f.  T.  de  Comm.  Sorte 
-  de  toile  de  coton  qu'on  tire  du  Levant  par 
la  voie  d'Alep.  Sorta  di  bambagina  ,  die  si 
fabbrica  nel  Levante. 

AMANDE,  s.  f.  Fruit  de  l'amandier,  de 
saveur  douce  eu  amère  ,  selon  la  nature  de 
l'arbre,  de  matjère  compacte,  couvett  d'une 
petite  pelH.ule  ,  et  enfermé  dans  une  coque 
dure  ,  entourée  d'une  écaille  verte.  Mandor- 
la ,  mandola.  —  Le  dedans  de  tous  les  fruits 
à  noyau.  L' anima ,  il  seme  che  è  nel  nocciolo 
lie' frutti.  -  11  se  dit  aussi  d'une  sorte  de  fruit 
très-dur  et  très-amer,  qui  sert  de  monnaie 
dans  certaines  contrées  des  Indes  Orienta- 
les. Mandorla  durissima  ,  che  sen-e  di  mon  età 
in  certi  luoghi  dell'Indie  Orien'ali.  -  T.  de 
Lapidaires  et  de  Miroitiers.  Petit;  morce.tux 
de  cristal  taillés  au  rouet  en  forme  d'amjn- 
«le.  Cristallo  amandorlato ^  o  tagliato  a  mai- 
./orla.  -  Amande  lissée  ,  sorte  de  dra<;ée 
faite  d'amandes  couvertes  de  sucre.  Man- 
dorle  in-^uccherate.  —  Amandes  à  la  praline. 
V.  Pr:lines. 

AMANDE',  s.  m.  Espèce  de  boisson  faite 
avec  des  amandes  broyées  et  passées ,  pro- 
pre à  adoucir  les  àcretés  du  sang  ,  et  a 
humecter  la  poitrine  ,  à  calmer  la  toux ,  et 
à  procurer  le  sommeil.  Mandorlato  i  emul- 

"aMÂNDIES',  s.  m.   Arbre  <r."  "orte  les 
9mA{iiiss.  Mandorlo.  Amandier  pistache.  Am- 
brogira. 
AMANDOURI,  T.  de  Comm.  V.  Am.-- 

'^A  M  ANSE,  s.  m.  T.  deChymie.  Qui  si- 
gnifie des  pierres  précieuses  contrefaites.  Pie- 
tre o  fioje  false. 

A.ViANT,  TE,  s.  m.  et  f.  Celui  ou  celle 
qui  aime  avec  p.-.ssion  une  personne  d'un  au 
tre  sexe,  /amante  ;  amadore  ;  innamorato  ; 
vago  :  amico.  -  Arrans  au  pi-  Se  dit  de  deux 
personnes  de  différent  sexe  qui  s'aiment.  In- 
papioratii  amanti.  En  Toscane  vulgairement, 

Dice,  frarifois  Italien. 


f.  Tonneau  flottant  au- 
de  Sib'e  ,   ou  màt  qu'on 
élève  sur  une  roche,  pour  avertir  les  Vais- 
seaux de  ne  point   en  approcher.  V.  Balise 
et  Bouée. 

,  AMARRAGE  ,  s.  m.  T.  de  Mar.  Ces 
l'ancrage  du   Vaisseau  ,  ou  l'attactij  .ie  se 
agrès   avec  des  cordages.  Il  dar  i'   *'i'- 
ii  git'ar  l'ancore    ,  o  l'  unione  ;    /'  annoda- 
mento di   drie  canapi  con  /uniceìie. 

AMARRE,  s.  t.  r.  de  .Mar.  Cordage  ser- 
vant à  attacher  un  Vaisseau  ,  et  a  attacher 
aussi  diverses  c'ioses  djns  un  \'aissedH.  Cavo  ; 
eomona  i  ctnapo.  —  On  dit  qu'un  Vaisseau 
a  toutes  ses  amarres  dehors  ,  pour  dire ,  qu'il 
a  jeté  tovites  ses  ancres.  Nave  che  ha  dato 
fondo  con  tutte  le  sue  ancore. 

A.MARKE' ,  ÉE  ,  part.  V.  son  verbe. 
AMA.xRER,  V.  a.  T.  de  Mar.  Lier  ,  atta- 
cher avec  une  amarre  Legare  ;  dar  capo  ;  or- 
meggiare. 

AMAS ,  s.  m.  Assemblage  de  plusieurs  cho- 
ses ,  soit  d'une  même  nature  ,  soit  d'une  na- 
ture difl"érente.  Mucchio  ;  massa  ;  monte  ; 
cumulo  ;  stipa.  —  Co:icours  de  plusieurs  per- 
sonnes. Moltitudine  ;  concorso  ;  folla  ;  calca; 
raunania  ;  grande  assemblea. 
AM.ASSE' ,  ÉE,  part.  V.  son  verbe. 
AMASSER,  V.  a.  Accumuler,  faire  un 
amas  ,  mettre  ensemble.  Accumulare  ;  am- 
massare ;  ammontare  ;  ammon'ùcckiare,  — 
Qu.nd  il  est  employé  sans  régime,  on  sjus- 
entend  toujours  de  l'argent.  Accumular  dana- 
ri. —  Assembler  beaucoup  de  personnes.  Rau- 
nare;  /ar  raccolta  di  persone  ;  assembrare.  — 
fig.  Amasser  des  preuves  pour  une  affaire,  des 
matériaux  pour  un  ouvrage.  Rassembler  , 
recueillir  des  preuves  ,  des  matériaux.  Hagu- 
nare  i  raunare  ;  raccogliere.  —  v.  r.  S'assem- 
bler, s'a.cumuler.  Kagiinarsi  ;  ammassa-û  , 
ec.  —  Relever  de  terre  ce  qui  est  tombé.  Amas- 
ser ses  gants  ;  amasser  un  paji^r.  Dans  cette 
signification  ,  il  vieillit  ;  et  on  dit  plus  orc'i- 
dinairement.  Ramasser.  V. 

AMASSETTE  ,  s.  f.  T.  de  Peint.  Petite 
pièce  de  bois ,  de  corne  ,  ou  d'au'rè  matière 
pour  ramasser  les  couleurs  sur  la  pierre  en 
les  broyant.  Les  Italiens  se  servent  commu- 
nément d'un  couteau  qu'ils  ap;)el!enî  :  Mesti- 
chin... 

AMATELOTEX  ,  v.  a.  T.  de  Mar.  Mettre 
les  matelots  deux  à  deux  pour  q.i'ils  puissent 
s'entr'aider.  Accoppiare  i  marina}  ,  perché  si 
ajutino  scambievolmente. 

AM.4TEUR,  s.  m.  Celui  qui  a  beaucoup 
d'attachement  pour  quelque  chose.  Amante  ; 
amatore  ;  amcdore,  —  Celui  qui  aime  les 
Be.Tjx-Arts,  sans  les  exercer.  Amateur  de 
la  Peinture  ,  de  la  Sculpture.  DUlettante. 
AM.ATI,  lE,parr.  V.Iever'oe. 
AMATIR  ,  V.  a.  T.  d'Orfèvre,  Oter  l'éclat 
et  le  poli  a  l'or  ou  à  l'argent.    Velare  ;    ca- 

AMAÙROSE.s.  f.  V.  Goutte  sereine.         I 


A    M    B  j  î 

mà'e  et  gxierrier.  C'est  une  Amicone.  Cette 
signmcation  vient  de  ce  que  le  Anciens  ont 
e;rit ,  qu'il  y  avo;t  autrefois  en  Asie  ,  un 
grand  p»yi  habité  par  des  femmes  toutes 
guerrières ,  appe'lées  Am.izones  ,  à  cause 
que  des  leur  enlance  on  leur  batloit  une 
mamelle  ,  pour  les  rendre  plus  propre  à  ti- 
rer de  l'arc.  Amandone;  et  quelques-uns: 
Amazone. 

AMaACHT,  s.  m.  Trévoux.  Sorte  d'éten- 
due de  juriidiction.  Territoire  dont  le  pos- 
sesseur a  haute  et  basse  justice.  Sorta  di 
giurisdiiione. 

AiVibAGES  ,  s.  f.  pi.  Circuit  et  embar- 
ras de  paroles.  Il  est  vietix.  Ambage;  av- 
volgimento di  parole  ;    parlar  dubbioso  ,  oj- 

AMSAISA  ou  BOIS-A-CANON,  s.  m, 
T.  de  Botan.  Arbre  qui  croit  au  Brésil.  [I  en 
découle  par  incision  une  h.tile  ascr  ngente. 
Scn  bois  est  si  dur  ,  qu'il  s'entlamme  par  le 
Irottement.  Ambalba. 

ABAIl  INGA  ..  s.  m.  T.  de  Bot.  Exot.  Ar- 
bre du  Brésil  d'où  dégoûte  le  b^ume  vulné- 
raire. Albero  del  Brasile. 

AMBALAM  ,  s.  m.  I  .  de  Bo:  Exot.  Arbre 
des  Indes.  Albero  delle  In£:. 
^^AMiSARE  ou  AMBRACAN  ,  s.  m.  T. 
d'Hist.  nat.  Gros  et  grand  arbre  qui  croit 
-,,x  Indes  ,  dont  le  fruit  est  jatine  ,  et  de 
a  g. osseur  d'une  noix.  C'est  aussi  le  nom 
i  'un  1  oisson  énorme  qui  se  trouve  dans 
'Ician  atlantique  ,  vis-a-vis  des  côtes  de 
rA^'r'que    Albero  e  pesce  indiano  cosi  detti. 

AMBAr  VALES,  s.  m.  pi.  7.  d'Histoire 
Rom.  fcxt,  en  l'honneur  de  Cérès  chez  les 
Roma! is,  four   obtenir  une  bonne  récolte* 

AMBASSADE,  s.  f.Laclwge.  l'empioì, 
la  fon.tio;i  d'in  homme  envoyé  par  un  Prince 
ou  par  un  Etat  souverain  ,  à  un  autre  Prince 
ou  Etat  souvi  rain.  Ambasceria  ;  legazione  i 
imbasceria  ;  ambasciata  ,  imbasciata.  —  En- 
voyer ou  recevoir  une  Ambassade  ,  c'est  en- 
voyer ou  recevoir  un  Ambassadeur.  Mandar 
vere  un'  Ambasciata.  —  On  dit  qu'une 
gnihque  ,  pour  dire,  que 


A.'VÎAZONE,  s.  f.  Femme  d'un  courage  {  QueÏL'  uomo  i 


Ambassade  est 

la  suite  de  l'Am 

magninque.    Maspifica  ,  solenne  ambasceria. 

—  Ambissane  ,  fam.  et  improprement  se  dit 

de  certains  messages  entre  particuliers,  Am- 

ba^c-at.i  ;   imbasciata  \  nuova  ;  avviso. 

AMBASSADEUR,  s.  m.  Celui  qui  est  en- 
voyé en  Ambassade  avec  le  caractère  de  re- 
présentation. Amhasciadure  ;  Imbaseiadure  ; 
Ambasciatore;  Legaio.-On  le  ditfam.de  toutes 
les  personnes  que  l'on  emploie  à  faire  quelque 
message.  Messagglere;  messo  ;  messaggio ^ 
amhaicia-'.ore. 

AMBASSADRICE,  s.  f.  La  femme  d'un 
Ambassadeur.  Il  s'est  dit  aussi  autrefois  d'une 
dame  qui  avoit  éié  envoyée  en  ambassade 
avec  le  titre  d'Ambassadrice.  Ambasaadrlce  ; 
Ambasciatrice  ;  Imbasc'alrice.  —  On  le  dit 
aussi  fi;;.  Am^asciadrice  ;   messa^giera. 

AMBt'AS  ,  s.  m.  Coup  au  |eu  du  Tric- 
trac ,  lorsq.;'.",vec  les  deux  dei  ,  on  amène 
deux  as.  On  dit  plus  communément   Beset. 

A.\13l',  s.  m.  T.  de  Chirurgie.  .Machine  ou 
instrument  inventé  par  Hippocrate,  pour  ré- 
duire la  luxation  du  bras  avec  Pépaule.  Mac- 
china per  le  lussationi, 

A.MBIANT,  ANTE,  ad).  T.  de  Physique, 
Qui  entoure  ,  qui  enveloppe.  Ambiente  ;  che 
circonda. 

,  AMBIDEXTRE,  ad),  de  t.  g.  Qui  se  sert 
égale-T^ent  re  deux  mains.  Anîidesro. 

AMBICENE,  adi.  T.  de  Géom.  Il  se  dit 
d'une  hy:)erbo!e  qui  a  une  de  ses  branches 
infinie  ,  inscrite  ;  et  l'autre  circonscrite  à 
son  asvrr:tote.  Ambigena. 

AMSIGU  ,  s.  m.  Sorte  de  repas  où  l'on 
sert  en  même  tems  la  viande  et  le  fruit  , 
et  qui  tient  de  la  collation  er  du  souper.  Me- 
renda a  guisa  di  cena.  -  tig.Mélanse  d:  cho- 
ses opposées.  Mi.to;  miscuglio.  Cet  homme 
est  un  ambigu  de  sciince  et  d'ienorance. 
misto    d'igr.ora.ira .  e  di 

E 


$4  A    M    B 

éottrina.  —  Ambigu.  /'.  de  Jeu.  Cestlenom 
rfim  jeu  de  cartes  qui  se  joue  avec  le  jeu 
cniier,  dont  on  a  ô:é  toutes  les  figures.  Sorta 
et  giuoco  ài  cani.   V.  Jeux  de  cartes, 

AMUIGU,  UE,  adj.  Douteux,  qui  peut 
avoir  double  sens.  Ambiguo  ;  dubbio  ,  dub- 
bioso ;  equivoco  ;  incerto  ;  cke  ha  pia  signi' 
iicati. 

A.MBIGUITE,  s.f.  Défaut  d'un  discours 
équivoque  et  susceptible  de  divers  sens. 
Ambiguità  \    ambigultdàc  \    dubbio  \    àubbi- 

'^  AMBIGUMENT  ,  adv.  D'une  manière  am- 
bigue ,  é-iuivonue.  Ambiguamente  ,  dubbia- 
mente ;  dubbiosamente  i  con  ambiguità- 

AMBITI.' ,  adj.  r.  de  ferrerie.  On  le  dit 
d'un  verre  qui  est  mou  par  défaut  de  sable,  et 
cu'on  est  oblige  de  ratìner.  Snervato. 
.  AMtìlTlEUsEMFNT  ,  adv.  Avec  ambi- 
tion. Ambixìosamentc  ;  con  grand*  ardore  o 
desiderio  ;  ci.n  vanità  ,  o  tasto  ,  o  boria. 

AMBITIEUX.  EViE.'adj.  Qui  adel'am- 
bition.  Amb':-(tcso  \  vago  di  gloria,  d^onori. 
—  On  appelle  ,  ornemens  ambitieux  dans  un 
discours  ,  des  ornemens  trop  recherchés , 
trop  i.ffectcs.  Ornai^enti  tropfo  studiati  ,  af- 
fettati ;  laseyie  del  discorso-  -  U  est  aussi 
s.  et  signifie  cel.aqui  a  de  l'ambition  :  et  alors 
il  ne  se  prend  jamais  (ju'en  mauvaise  part. 
jtmbi\ioso  i  bi'rîosoi  pieno  dì  fasto  e  d'osten- 
tazione. 

AMBITION  ,  s.  f.  Désir  immodéré  d'hon- 
neur ,  de  gloire,  d'élévation  ,  de  distinction. 
Amb'\unî  \  boria  ;  hrorj/io  ;  smoderato  desi- 
derio d'onore.  -  li  se  prend  aus^i  en  bonne 
part,  mais  alors  il  faut  en  détourner  !e 
sens  par  ime  épithète  ,  ou  par  quelque  cho- 
se (fequivalent.  Une  noble  ambition.  Nobile 
ambizione. 

AMHITIONNÉ,  ÉE,  part.  V.  le    verbe. 

AMBITIONNER  ,  v.  a.  Rechercher  avec 
ardeur  ,  avec  empressement.  Ambire  ;  bro- 
gtîare  ;  chiedere  ;  ricerer^r  c</n  ardore  ;  uccel- 
lare ad  alcuna  cosa,  —  On  dit  dans  les  formu- 
les de  civilité:  Ce  que  j'umbi'ionne  le  plus, 
c'est  l'honneur,  etc.  Nulla  più  ardentemente 
desidero  ,  ambisco  ,  ce. 

AMBLE  ,  s.  ra.  T.  de  Manège.  Allure  d'un 
chevjl  ,  entre  le  pas  et  le  trot.  Ambio  ;  am- 
hiadi.ra  ;  portante. 

AMBI.EK  ,  s.  m.  Encicl.,  etc.  C'est  letitre 
d'un  Officier  de  la  petite  Ecurie  du  Roi.  Of- 
ficiale della  Cavatencxta  reale.  -  en  T.  de 
Manège.  Il  se  dit  aus>i  du  cheval  qui  va  l'am- 
ble.  Ambiante  ;  et  pl.is  proprement.  Chinea. 

AMliLYC;ONR  ,  ii'\.  de  t.  g.  Ob.us-.ingle. 
«Ili  a  un  angle  obtus,  Amblìgunio  ;  et  mieux , 
Ottusanroto. 

AMBLYOPIE  ,  s.  m.  T.  de  Méd.  Obscur- 
cìssemcat  et  aft»Ml)IìsSfmcnt  de  la  vue.  Am- 
trtupia;  abhjgliamenli  continui  della  vista 
jenr.i  alcun  s.-gno    d^alteratione    nel*  occhi. 

AMBON  ,  s.  m.  Tribune  ,  jubé  d'une 
Eglse,  chovct.  Tribuna.  -  T.  d'A-at.  Nom 
^ue  l'on  donne  .tu  bord  canilv.meux  ,  qui  en- 
vironne les  cavités  des  os  r]ui  en  reçoivent 
d'au*TCS.  Labbro  o  sopracîgtio  delle  cavi'àdell' 
essa  ,  du  ricevono  le  protuberanze  di  alcune 
altre. 

AMBOUCHOIR,  Amboutir,  Amboutis- 
soir.  V.  et  écnvei  Embouchoir,  Emboutir, 
tmho'itissoir. 

AMBRACAN  ,  s.  m.  T.  d'Hist.  nat.  V. 
Amhare. 

AMBRE,  s.  m.  Substance  résineuse  et  in- 
flamm.  blo.  Ambra.  Il  y  en  a  de  deux  sortes. 
L'ambr-ï  jaune  ,  qu'on  nomme  aussi  Succin 
ou  Caribe.  V.  ces  mots  L'autre  est  l'ambre 
pris ,  <iui  est  spongieux  ,  intl  immable  ,  et  tort 
odorifér;;nt  ;  on  le  trouve  princiualenvint  sur 
les  bords  de  la  mer  des  Indes  Orientales.  Am- 
hror  ig'u  ;  ambra  uJuroia.  -  T.  de  Boian.  V. 
Osier  jaune. 

AMIIRR',  tr..  par-.et  adj.  V.  le  verbe. 

AMHREADE  ,  s.  f.  Nom  que  l'on  donne  a 
«le  l'.imhre  faux  ou  factice,  dont  on  se  sert 
pour  1.1  traite  ,  sur  quelques  cAtes  d'Afrique  , 
«t  enpariiculKT  ,  du    •■  héx;.!.  Ambra  falsa  , 

4Ì  Jatù\la  I  vvlgurmt.ntc  glavay^Ot 


AME 

AMBRER  ,  V.  a.  Parfumer  avec  de  Tairibre 
gris.  Ambrare  ;  projumar  coli*  ambra  i  dar  l'o- 
dor dell'  ambra. 

AMBRETTE,  s.  f.  Petite  fleur  d'une  odeur 
agrédbio  ,  et  qui  sent  l'ambre.  Elle  nous  est 
venue  de  Constantinople.  An.bretta.  —  On 
appelle  poire  d'ambrette  ,  une  espèce  de  pe- 
tite poire  qui  a  quelque  odeur  d'ambre.  Am- 
bretta. V.  l'oire.  -  Ambrette  sauvage.  V. 
Jacée.  -  L'Ambrette  est  jusji  une  semen.e 
que  lei  égyptiens  .-.ppellcnt  Abclmosch  ,  ou 
traine  rie  muse  ,  parce  qu'elle  en  a  l'odeur. 
Les  P.irfumeurs  en  font  beaucoup  d'usage. 
Ambretta  ;  o  seme  d'ambretta. 

AMIiROhlE  ,  s.  t.  C'est  ,  selon  la  Fable  , 
la  nourriture  orduiaire  des  Dieux.  Ambrosia; 
cibo  degli  Dei.  -  L'Ambroisie  ou  ihé  du  Me- 
xique ,  est  une  plante  étrangère  ,  qu'on  cul- 
tive dans  les  jardins ,  et  qu'on  a  prise  pour 
le  vrai  thé  T.  del  Messico. 

AMBRO.IEN,  E.s.NE,  adj.  T.  Ecclcs. 
Rit  Ambrosicii.  Alesse  Ambrosienne.  Il  se 
dit  en  parlant  de  l'OHîce  Lcclé^ia.tique  qui 
est  en  usage  d.m.  l'Eslise  de  Nulan  qui  s'ap- 
pelle aussi  l'Eglise  Ambrosienne  :  c^s  ncnu- 
minations  dérivent  de  .!)t.  Ambroise  qui  a 
été  Archevêque  de  Milan.  Rito    Ambrosia- 

ÂMbROSELLE,  s.  f.  T.Botan.  Ambr^ 


sie  sauvuge  ,  cresson  sauvage  i  pi 


;d  de  cor- 


neille ;   corne  de  cert  bâtarde  :  plante  q-i  a 
les  mêmes    vertus  du    coronope.    Coclearia 

AI'.liiULANCE  ,  s.  f.  T.  des  fermes.  Em- 
ploi que  remplit  d.  ns  les  Fermes  du  Roi ,  un 
Commis  qu'on  appelle  Ambulant.  Uij'l'o  t't/ 
ministro  ambulante. 

AMBULAM  ,  ANTE,  adj.  Qui  vient  du 
verbe  inusité.  Ambuler ,  qui  signifie  aller, 
marcher,  se  promener.  11  ne  se  dit  guère 
que  d'un  Commis  qui  est  obligé  ,  par  sou 
emploi  d'aller  de  côté  et  à' mt:c%  Impiega- 
to ,  o  sia  ministro  ambulante.  -  Hôpital  am- 
b.ilart  ;  l'hôpital  qui  suit  l'armée.  Spedale 
ambulante,  spedale  che  segue  l'armata.  -  On 
dit  d'un  homme  qui  est  toujours  par  voie  et 
par  chemin  ,  que  c'est  un  homme  tort  ambu- 
lant ;  qu'il  mène  une  vie  tort  ambulanre. 
Uomo  ambulante.  -  T.  de  Manège.  Il  se  dit 
d'un  cheval  qui  va  l'amble.  Ambiante  ;  che 
va  d'ambio  ,  di  portante ,  et  plus  proprement 
Lhmea. 

AMBULATOIRE  ,  adj.  de  t.  g.  Il  se  dit 
d'une  Jurisdiction  qui  n'est  pas  hxe  en  un 
même  lieu  ,  mais  qui  se  tient  tantôt  en  un 
endroit  ,  tantôt  en  un  autre.  Che  non  ha  luogo 
Jissa  ,  deteimmato.  -  On  dit  au  Palais,  hg. 
que  la  volonté  de  l'homme  est  ambulatoire 
justiu'a  la  mort ,  pour  signiher  que  pendant 
que  l'on  est  en  vie  ,  on  est  libre  de  chan- 
ger et  révoquer  ses  dispositions  testamen- 
taires. On  le  dit  aussi  proverbialement  , 
pour  dire  ,  que  la  voKn'é  de  l'homme  est 
sujette  à  changer.  Variabile  ;  mutabile  ;  in- 
costante, 

AME  ,  s.  f.  Ce  mot ,  en  général ,  exprime 
ce  (jui  est  le  principe  de  la  vie.  Anima;  aima  ; 
vita,  syirlto.  —  Ame  végétative  :  L'amequi 
liit  croître  les  plantes.  Anima  vegetativa. 
-  Ame  icnsitive  ;  Celle  qui  lait  croître , 
mouvoir,  et  sentir  les  animaux.  Anima  sen- 
s'il.va.  -  Ame  raisonnable  :  Celle  qui  est  le 
P -incipe  de  la  vie  ,  de  la  pen>ée  et  des  mou- 
semens  volontaires  dans  l'homme.  L'anima 
r.igione.ole.  —  Les  Philosophes  anciens  on' 
.ipl'cllé  l'ame  du  monde  :  Un  esprit  univer- 
sel ,  répandu  dans  toutes  les  parties  de  l'Uni- 
vcr>.  L'anima  del  mondo.  —  Ame  ,  se  di' 
priiicip.  l.-mcnt  de  l'.me  raisonnable  ,  de  l'a- 
me do  l'homme.  L'ame  est  indivisible  ,  spi- 
ritu'lle,  immortelle.  L'anima  è  indiviubite  , 
.fiil'uale,  immortale.  -  En  parlant  des  ame 
séparées  du  coriis  ,  on  dit  ,  les  âmes  de. 
Trépassés  ;  les  âmes  d.imiiécs.  Le  anime  de' 
irapassari  ;  le  anime  dannate.  -  Ame,  signi- 
fie quelquefois  une  personne  ,  soit  hommr 
femme  ou  enfuit.  Il  n'y  .i  ame  vivante  d  n 
cette  m. tison.  Njn  v'è  anima  vivente  in  que'!., 
iastt  ;  nun  vi  ti  sente  anima  nata.  11  y  a  cent 


AME 

mille  âmes  tîans  cette  Ville.  Quel/a  Cltti 
Ja  centomila  anime.  —  Ame  se  prend  pour 
conscience,  lisait  bien  en  son  ameque. ... 
Egli  sa  bene  in  sua  coselen\a  che.  ...  Il  faut 
avoir  l'ame  bien  noire  pour. .  . .  Hisogna  esser 
perduto  di  coscien-^a  per. .  . ,  Hisogna  aver  una 
coscienza  ben  nera  per .  . .  -  En  p.'rlant  de 
l'ame  ,  par  rapport  à  ses  bonnes  ou  mauvai- 
lités  ,  on  dit  ame  belle  ,  noble  , 
^  généreuse.  An 
nde  ,  generosa.   Une 


ses    qu 

grande 


bella 


bile  , 
Vn' 
ta.    Ame    baise.    Anima    vile. 
Ame  Ijche.    Uom    co.l.irdj  ,  dappoco.    Ame 

naria.  On  dit  fis.  qu'une  cho.e  est  l'ame 
d'une  autre  ,  pour  dire  ,  que  c'est  sur  quoi 
elle  est  prii-.cipalement  fondée  ,  que  c'est  ce 
q  li  la  maintient,  qui  la  fait  principalement 
subsister.  La  raison  est  l'ame  de  la  Loi.  La 
rag'one  è  l'anima  della  legge.  La  bonne  foi 
est  l'ame  du  commerce.  La  buona  fede  e 
l'anima  del  commercio.  —  Donner  de  l'.imG 
j  un  ouvrage  ;  exprimer  vivement  les  choses 
qu'on  y  reiirésente  ,  y  mettre  beaucoup  de 
feu,  de  viva-ité  :  et  cela  se  dit,  soit  en 
parlant  des  Or.iteurs  et  des  Prêtes  ,  soit 
en  parlant  des  Peintres  ,  des  Sculpteurs  et 
des  .vlusiciens.  Dar  anima  ;  dar  vita.  -  On 
dit  ,  en  p.'irlant  de  la  Sculp  lire  ,  qu'elle 
donne  de  l'.ime  au  matbre  ,  pour  dire,  qu'elle 
anime  ,  qu'elle  fait  vivre  ,  en  quekiue  sorte  » 
le  marbre.  Dâ  v'ta  a'  marmi.  —  On  dit  qu'il 
y  a  de  l'ame  dans  le  cli.  nr  de  quelqu'un  , 
dan.  sa  déclamation  ,  pour  dire  ,  qu'il  cliante, 
qu'il  déclame  avec  viv.icité  et  bonne  (;racc- 
Vivacilà;  brio;  spirito.  -  On  dit  fig.  d'une 
Coniiiagnie  sans  discipl-ne  ,  d'une  Année 
sani  Chef,  que  c'e>t  un  corp>  s?ns  .^me.  Un 
corpo  senz'  anima.  -  En  parlant  de  Devise  , 
on  appelle  Anic  ,  les  paroles  qui  servent  à 
expliquer  la  figure  représentée  dans  le  corps 
de  /i  Oevise.  /.'jn/'m.!  della  divisa.  -  On 
appelle  pop.  l'Ame  d'un  fagot ,  le  menu  bois, 
les  menues  bt.mches  qui  sont  au  milieu  d'un 
fagot,  iluelmlnuto  legname  ch^  è  neW  inte- 
riore d'un  fascio.  -  L'Aine  d'un  canon  ,  la 
creux  où  l'on  met  la  poudre  et  le  boulet. 
Anima  del  cannone.  -  En  parlant  dos  instru- 
mens  de  Musique- ,  l'Ame  e,t  un  petit  mor- 
ceau de  bois  droit ,  qu'on  met  dans  le  corps 
de  rin»ttu.n:;at ,  S':^ms  le  chevalet,  pour  sou- 
tenir la  table.  A'i na  d'un  instromen-o.  — 
Ame,  dans  les  figures  de  Stuc  ,  est  la  pre- 
mière forme  qu'on  leur  donne  en  Tes  énau- 
chan* ,  avant  que  de  les  couvrir  de  stuc  » 
l>  jur  les  finir.  Modello  ,  disegno  ;  forma.  — 
On  donne  aussi  le  nom  d'Ame  ,  aux  figures 
de  plâtre  ou  de  terre  ,  qui  servent  à  celles 
qu'on  jette  en  broiue  ou  autre  métal.  On 
1'»}  pelle  aussi  Noyau.  Anima. 

AME' ,  ÉE  ,  adj.  Aimé.  Vieux  mot  quin'est 
plus  en  usage  qu'en  style  de  Chancellerie, dans 
!e>  Lettres',  et  dans  les  Ordonnances  du  Koi. 
Ben  amato  ;   d'Ietto. 

AMEl.ANCHE,  s.  f.  r.  d'Hlst.  nat.  Le 
frmt  de  l'amélanchier.  Uacca  del  pruno  sa\-{e- 

ÀMELANCHIER,  s.  m.  r.  d'Hlst.  nat. 
Sorti»  de  nefllier  fort  commun  en  Provence. 
Ses  lleurs  sont  bl.m.-hes  ;  ses  feu  Iles  ressem- 
blent à  celles  du  poirier  ,  et  sont  lanugineu- 
ses en  dessoiis.  Pruno ga{leriii,,. 

AMELRON  ,  s.  m.  Gr.  Vue.  Nom  d'un 
excellent  cidre  de  Normandie.  Nome  dei 
ml ;llor  sidro  della  Norma':  'ta. 

A.MFLtTTE.  V.  et  écrive*  Omelette. 

AMKLIOKATION  ,  s.  f.  Ce  qu'on  fait 
dans  un  tond  de  terre  ou  dans  une  maison  , 
pour  les  mettre  en  meilleur  état  ,  et  pour  en, 
augmenter  le  revenu.  Ristorazione  ;  bonif~ 
caz'one  ;  m'gioramento  ;  acconcime  ;  accon- 
eiany:nto  ;  rfacimcnto  ;  rifaraziont.  —  T.  de 
'.'liin.  C'est  une  opération  p.-r  laquelle  im 
néial  est  porté  à  une  plus  grnnde  perfection 
"urlfcaz'one  ;  migtioramento  ;  ajjînamento 
V  metalli.     ^ 

AMKI.IORÉ,  ÉE,  part.  V.  le  verbe 

AMELIORER  ,  v.  a.  Rendre  un;  chose 
meilleure.  Migliorare  j    ridurre  in  miil.ors 


AME 

«a»».  -  r  se  dit  principalement  ,  en  parlant 
de,  répardtions  q.i'on  fait  a  im  bjtim.'nt , 
des  M-meniMun.  qui  se  toni  a  Mi  henra^e. 
Kistorari;  rist^iidtrc iminUui^rc  ;  rjcconc  an. 
Améliurer  sa  torttuie.    i  i^ntr  tn  ^rjdo. 

Ai-lELi.JAbSEMENr,  s.  m.  Ternî  par- 
ticulier a  l'Ordri  de  .ililte,  et  qui  Sisliiliela 
tncmj  cUose  qi'Am-ilioratiun.  V. 

AAl£i.LJb.  s.  m.  Plante  qui  croit  en 
fran.e,  sur  les  bjrdi  de  la  riviere  de  iVijUa  , 
d'o.i  elle  a  lir^  son  nj.n.  Ant'.Uo. 
AMELO  rEbi.  V.Amalettes. 
AMiN,  r.  Hébreu,  q.u  sisnifie  ;  Amii 
soit-il.  11  i'einploie  dans  le  style  tamilier  , 
pour  dire  qu'jn  consent  à  une  chose.  Am- 
mcn;  cosi  sia.  —  Attendes  jusqu'à  Am.-n  , 
iusiu'a  la  tin  d'un  discours  ,  d'une  propojt- 
tion.  Fine;  urinine. 

AMENAGE,  s.  m.  T.  de  Vouuntr.Làc- 
tion  de  conduire  les  effets  d'un  lieu  dan;  un 
BU-re.  Condjtta;  yano  ;  recdturj.  -  La  quan- 
tité d'effets  ameiiéi.  La  cancj.^  -  Le  prix  Je 
U  voiture  des  choses  amenées.  I^etiur.t  ; 
(oniotla  ;  porto;  juel  che  si  dà  per  mi.ccdc 
ti  vcliunno,  muUncri  ,  ce. 

AMEN  AGE' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 
AMÎNAGEMESr,  s.  m.  Trcvoux.  L'ac- 
tion d'ami. uger.  Dib.,  de  bois,  soit  en  char- 
pente ,  >oit  en  chauffage  ouauirement.  Ac- 
toncia-nenro  de'  Uj^nd^ni  recisi, 

AMENAGER  ,  v.  a.  T.  d'Exploitatioii  et 
de  Commerce  de  bois,  qui  signihe  ,  le  débi- 
ter en  buis  de  ch,;utlafte  .  de  charpente  ou 
autrement.  Acconciar  il  Icgiami  reciso  e  se- 
pararlo per  i  d'-versi  UJ'  ,  a  etti  si  dcslinu. 

AME.'MJABLE.ad'i.  det.  g.  Qui  est  sujet 
à  l'amenda.  AleriicvoU  d:  amm'.n.ìa  ;  d:g^Q 
di  muUi.  -  T.  d'Aris  et  Mtt'ers.  Se  dit  d'un 
ouvrage  dont  on  peut  corriger  la  dé[ectao- 
Sité.  Che  pub  raceoncUrsi  i  ammc.ldabue . 

AMENDE,  s.  f.  Peine  pé.unuire  ,  impo- 
sée par  la  Ju,t.ce  ,  pour  satis*'action  et  répa- 
ration de  quelque  faute.  Pena  o  condanna  pe- 
tuniiiria  ;  ammenda  ;  multa.  —  Am:nde  ho- 
norable- Sorte  de  peine  infamante  ,  ordonnée 
par  Justice ,  et  qui  consiste  à  reconnoitre 
publiquement  son  crime  ,  et  à  en  demander 
p,irdon.  Ammenda  onorevole.  —  tìg.  Faire 
amende  honorable  à  que!  ^u'  m  ;  lui  taire  une 
espèce  de  rép.iration  d'huin?ur  sur  quelque 
chose,  et  reconnoitre  qu'on  a  eu  tort  a  son 
égard.  K^r  Ma  rurattaitone. 

AiVlENDE' ,  ÉE  ,  part,  et  ad|.  V.  le  verbe. 
~  T.  de  Manège.  Cheval  amendé  ,  c'est  un 
cheval  qui  a  pris  du  corps ,  de  l'accroisse- 
ment ,  de  l'embonpoint,  Rrjatto, 

AMENDEMENT,  s.  m.  Changement  en 
mieux.  Corre\:ont  ;  ammenda  ;  amncndamen- 
io  i  correzsìmento  '.,  emendai'oìe  ;  ajTfnenda' 
^/f-ne;  emendai  addìri^iamenro.  -  il  se  dit 
auiii  de  l'engrais  des  terres.  Galloria, caloria^ 
eahiria  ;  Uiame  ;  concime  j  marasso  ;  letoinf 


AME 


amende:^.  .  V.  a.  T.  de  P.ilais.  Payer  l'a- 
sn-nde.  Ansi  on  dit  dm;  les  Arièti;  La 
Cour  pron  wce  débouté  de  l'appel  ,  et  l'a- 
ni _*ndera  ,  c'est-à-dire ,  il  en  payera  l'amende. 
Co'idamare  alla  multa  ;  imporre  una  multa 
o  amm:nda.  —  Rendre  meilleur,  cirrî^ir. 
Anmendare  ;  corre;.scre  ;  |-c.i,ijj-  m'jUurc  ; 
emtndare.  ~  v.  r.  Se  corriger.  I!  fau'  espérer 
^u'il  s'amendera,  fa  d'uo.o  spcare  che  -ia 
per  cûrregg:rsi ,  che  s'emenderà.  —  Amender 
des  terres  ;  les  améliorer.  Concimare  ;  leta- 
ma e;  l:taminarc\  stabilire  ,  ingassare  un 
terreno.  —  v.  n.  Se  porter  mieux.  SVg'lorae  ; 
prender  vi  ore.  —  iiaisser  d.'  prix  ,  devenir 
à  meill'-ur  mircbé.  Scemare  ;  calar  di prci^o. 

AME.NE' ,  ÉE  ,  part.  Condotto ,  ec.  -  Il  e>t 
aussi  s.  e:  on  dit  en  T.  de  Jurisdict.  Eccles. 
Un  amené  sans  scandale  .  pour  dire  ,  un  or- 
dre d'amener  un  ho  iime  dev.mt  le  Juge, 
san  bait,  sans  lui  faire  affront.  Licenza  di 
eatturarc  senia  scandalo. 

AMENER  ,  V.  a.  Mener,  faire  venir  au 
lieu  où  l'on  est.  Condurre  ;  menare  ,  api-'or- 
tiire  ;  recare.  -  prov.  Que!  suiet ,  quel  bon 
vent ,  quelle  bonn?  iff.iir^  vous  amène  ?  que! 
cjet  vuus  fiiivïnir  iti  î  Cht  buon  vento. 


che  buone  nuove  vi  conducono  ,  vt  fanno  ve- 
nire ?  -  Tirer  a  soi.  Tirare  a  se.  -  Ameu;r 
les  vaisseaux  à  bord  ;  les  taire  venir  a  bord. 
Far  retire  a  burJj.  -  T.  de  Mar.  Amener 
les  voiles,  les  «Baisser.  Ammainare.  En  f, 
de  ..larme  aussi ,  lorsqu'un  voisseau  de  gujrre 
rencontre  un  vaisseau  inférieur  ,  on  lui  crie, 
amene  ,  pour  lui  commander  d'approcher  , 
ou  de  bai.ser  le  pavillon.  Ammama.  -  Ou 
d.t  ng.  je  l'ai  amené  ou  ie  vo.ilois  ;  je  1 .11 
taii  condescendre  a  ce  que  je  desirois  de  lui. 
Z.'/io  fatto  venir  cola,  dov'io  li  voleva,  in- 
durre, o  ridurre:  s'I  ho  fatto  Jare  a  mio  modo. 
-  En  matière  d'ouvrages  de  projc  et  de 
vers  ,  etsur-toutdans  les  Pièces  Uiamatiqaes, 
on  dit  q.i'un  Auteur  a  bien  amené  un  inci- 
clent,  une  reconnoissance  ,  etc.  pour  dite, 
qu'il  l'a  fait  venir  a  propos  ,  ija'il  l'a  préparé 
avec  art.  Far  Lotto  ;  cjn.lur  bene.  —  Intro- 
duire, mettre  en  usage,  iitrodurre  ;  metter 
in  usa ,  dar  ccmminciamento  ',  produrre;  mitter 
Suora.  C'e>t  lui  qui  a  amené  ce  jeu.  -  Aine- 
.:er  ,  se  dit  aussi  des  choses  qui  se  succèdent 
ordiujiremen-.  ,  comme  :  \i\\  malheur  en 
amene  un,  autre  ;  ce  vent  nous  amènera  la 
pluie,  (hiesto  vento  ci  darà,  cl  portera  la 
piOj;gia^-  On  dit  au  jeu  ,  amener  rade  ;  ame- 
ner gros  jeu;  amener  chance,  lorsqu'en  je- 
tant les  dei,  il  vient  r.itle  ,  chance,  ^  .- 
jeu.  Fare. 

A.vlEN.TE ,  s.  f.  Agrément ,  ce  :|ai  fa 
qi'.uie  chose  est  agréable  et  gracieuse.  Vsq 
dit  particulièrement  d'un  lieu,  d'une  situation 
agré  ible  ,  d'u.i  air  doux  et  agréiblement 
tein,iéré.  ,4rai/i;:.ii  be,ie-{\a;  e  piac.vokna 
di  paese.  -  hg.  Il  a  de  l'aménite  ,  il  n'a  nulle 
aménité  dms  l'humeur.  Giocondità  ,  soavità, 
ptacevolelia  ;  doicena.  ,     ,,   ,  , 

A.aEN  Ji  >E ,  HE  ,  part,  et  adj.  V.  le  verbe. 
A.slfcNiJl^E.slE.'jr  ,  s.  m.  l  ré-.oux.  Lic- 
tion  d'améuaiser.  Assott'giiamentj. 

A.VIENUijEK,  V.  a.  Rendre  plus  menu , 
rendre   moins  épais.  Assottigliar 
di  srosseiia.  „  „  ,      . 

A.s-IER  ,  s.  m.  Comme  1  amer  et  le  doux. 
L'amaro  e'L  dolce.  -  Prendre  des  amers , 
prendre  des  bo.iillons  faits  d'herbes  ameres. 
yiillar  brodi  amari.  -  Le  liei  de  quelques 
animaux,  et  principalement  des  poissons. 
V.  Eie:. 

A.slER,  EIE,  adj.  Qui  a  une  saveur  rade 
et  ordiniirO'nent  di>agré-b!e,  telle  que  celle 
de  rab,yii:he  ou  de  l'aloes.  A.n.no.  -  ii^. 
il  se  dit  de  tout  ce  qui  c.iuse  une  trés-;;rande 
douleur,  comme  :  Douleur  amsre  ,  larmes 
ameres.  Doloi  .iceibo  ;  amare  lagrime.  -  On 
dit  aussi  des  plaintes  amires ,  des  reproches 
amers,  une  répriminde  amere,  une  raille- 
rie amere,  pour  due,  des  plaintes  aigres, 
des  reproches  dir;,  une  torte  réirimnide, 
une  tadlerie  piqu.inte.  Dogl.a-:\e  amare  ; 
rimproveri  aman  ;  correttone  severa  ;  motti 
amari,  p'ccanti.  -  Douloureux.  V-  il  est  bien 
amer  pour  un  pere  ,  etc. 

AMERE.slEN  V  ,  adv.  Il  ne  se  dit  qu'au 
ligure.  Douloureusement.  Amaramente  ;  do- 
lorusamente  ;  coi  s'ari  passione  ,  e  cordoglio. 
—  Pleurer  ainèrem.iit.  fiangere  amaramente , 
a  cald'  occhi  ,  con  mo'ta  passione. 

AMERTUME  ,  s.  f.  La  quiliré  ,  la  saveur 
de  ce  qui  e>t  amer,  jimani^a  ;  l'anaro.  — 
fig.  Affl.etion,  dét'lais.r;  peine  J'ei:)tit.  ATia- 
ritudi-ie  ;  affanno;  cordoglio;  affii^'ule.  - 
Aigreur  ,  dureté.  V.  Vous  avei  rais  trop 
d'amertume  dans  cette  rcmantrance.  Lo 
avete  ripreso  con  sovcrclùa  amare^^^a  ,  troppo 
agramente. 

AMESUREMENT,  s.m.T.  de  Coutume. 

Estimation   faite   par  le    Juge  ;    autrefois   il 

sigiihoit  modération.  V.  ces  mots. 

AMETE'.jìe,   adj.  Trévoux.  V.  Abonné. 

A  .1ETHYÌ  TE  ,  s.  f.  P.erre  précieuse  ,de 

coule  ir  violette  ,    tirant    sur   le    pourpre. 

'ameublé,  ée,  part.  Trivoux.  V.  le 
verbe. 

AMEUSLEMSNT  ,  s.  m.  La  quantité  et 
l'assortim.nr  des  meubles  nécessaires  pour 
garnir  une  chambre ,  im  csbinst ,  etc.  Al' 


A     M 

dohho  ;    parato  ;   parairtjni 


I  ;  fornimeatû  ÌA 


AMEUBLERou  Emmeubleì,  v. a.  Tr^ 
voux.  Garnir  une  chambre  ,  un  cabinet,  etc. 
des  meubles  nécessaires.  V.  Meubler.  .^ 

A.MEUbLl,   lE  ,  part.  'V.  le  verbe. 

AMEUIÎLIR ,  i .  de  Prat.  et  de  Coût.  Ren- 
dre meuble  ,  rendre  de  natute  mobili.ure. 
investir  in  beni  mobili  i  danari  provenienti 
da  beni  stabili.  -  l .  d'Agric.  L'action  do 
donner  plusieurs  labours  à  une  terre  dure, 
pour  l'amollir  et  la  fertiliser,  imiminolarei 
spolverar  una  terra  ;  trituria. 

AMEUliLlSiEMENT  ,  s.  tn.  Action  d'à- 
meublir  ,  et  ce  (jui  est  ameubli.  Lo  investir 
in  mobili  i  danari  pro  vegnenti  da  beni  stabili  ^ 
ed  i  mobili  stessi  comprati. 

AMEUTE',   ÉE  ,  part.  VMe  verbe. 

AMEUTEMEN  T  ,  s.  m.  T.  de  Vén.  L'ac- 
tion d'ameuter.  L'ameutemcnt  des  chiens. 
Ce  mot  n'est  guère  Ujité.  Accoppiamento  de.* 
cani  da  caccli. 

AMEUTER,  V.  a.Met're  des  chiens  ea 
état  de  bien  chasser  ensemble.  Avverar  i 
cani  a  cacciar  Insume.  —  lig.  Attrouper  et 
ammer  plusieurs  personnes  pour  les  faire  agir 
de  concert.  Sollevare  ;  far  gente  ;  Jar  i aga- 
llata o  raunata  di  gente  per  muoverla  ad  ope- 
.jrdi  concerto.  -  V.  rèe.  Se  mettre  en  ca- 
lcete. ...riarsi. 

AMi-  GOURI,  s.  m.  Phrase  ,  discours  ou 
.  .eue  ì)  .lesque,  dont  les  mots  ne  présen- 
te it  que  des  idées  sans  ordre  ,  et  qui  n'ont 
aucu-1  ."n'  déttrminé.  Il  est  fam.  Vanta/era  i 
cantaferata. 

AMI  ,  s.  m.  Celui  avec  qui  on  est  lié  d  une 
affection  réciproque.  Amico.  Ami  fidèle  ,  in- 
sépar.ible  ;  n  intime.  Intimo  amico  ;  Jìd» 
aeate;  fratello  giurato:  amico  indiviso  e  fe- 
dele. —  Alti'  la. qu'aux  autels  ;  Ami  à  tout 
faire  ,  excepté  ce  qui  est  contraire  à  la  Re- 
ligion. Far  pe-  l'amico  quanto  porta  la  coscien- 
za. -  Ami  est  quelquefois  un  terme  de  fa- 
miliarité ,  dont  on  se  sert  en  parlant  à  dei 
personnes  fort  inférieures  ,  comme  ;  Tra- 
vaiUeî  mes  amis;  tiens  mon  ami.  Les  Italiens 
disent  plus  volontiers.  Buon  uomo  ;  mio  caro^ 

-  Il  est  aussi  un  terme  de  hauteur  et  do 
mépris.  M.m  petit  ami,  je  veux  que  ,  etc. 
lo  voglio  bir''olcello  ,  brlconcetlo  ,  ec.  -  Ami 
se  ci  des  ani  naiix  ,  pour  marquer  l'affection 
qu'ils  ont  pour  les  hommes.  Le  cb  en  est 
l'ami  de  l'homme.  Il  cane  è  amico  dell'uomo. 

-  De  certaines  choses  qui  paroissent  avoir 
quelque  sympathie  les  unes  avec  le»  autres. 
L'ormeau  e:.t  l'ami  de  la  vigne.  L'olmo  ama 
la  vite.  -  De  certaines  liqueurs ,  de  certaines 
odeurs  qui  confortent,  qui  réjouissent.  .<m/- 
co  ,  giovevole;  anlmallegratore. 

Ai\ll  ,  lE  .  adj.  Propice  ,  favorable.  Il  n'a 
guère  d'usage  qa'en  Poésie.  Amico  ;  prospero  i 
favorevole  ;  propiih. 

AMlA^iLE  ,  ad;,  de  t.  g.  Doux  ,  gracieux. 
Dolce  ;  cortese  ;  piacevole  ;  amico  ;  amorevo- 
le ;  graiioso.  -  A  l'ainuible.  Façon  de  par- 
ler adverbiale  ;  par  la  voie  de  la  douceur  , 
sans  iirocès.  Ali' amichevole.  —  On  appelle 
vente  à  l'amiable  ,  celle  où  les  prix  sont 
inarqués  sur  chique  effet.  Vendita  privata  , 
dovei  preTÛ  sono  scritti  sovra  bjllettini^ 
attaccati  alle  d,  verse  cosa  che  si  vendono.  — 
Ainiibl?  comp'siteur.  V.  ce  mot. 

AMIAULEMENT  ,  adv.  d'une  manière 
amiable.  Amichevolmente  ;  cortesemente;  pi» 
cevohnenie  ;   fa-nili.irmenre. 

AvlIA.N  TE  ,  s.  m,  M.itière  minér.i'e,  dont 
on  fai-  la  toile  incombustible.  Amluf.to. 

A.vllCAL,  LE,  adj.  Qui  par.icipe  de  Ta- 
mitié.  Amichevole  ;   da  am  co  ;  anicabi'e. 

AMICALEMENT,  adv.  D\me  m..niète 
am'cale.   Amicameite  ;  amicherò  mente. 

AMICT  ,  s.  OT.  Linge  béni-  .que  (« 
Prè're  met  sur  sa  tète,  ou  sur  ^es  épauleî, 
quand  il  s'iiabilia  pour  dire  la  me^oe.  Aiw 
mino  ;    annlto.  _        .  . 

AMlDv)N  ,  s.  m.  C^r'ame  paté  qui  est 
faite  de  lleur  de  f-  i-m;n;  ièche  ,  et  qu'on 
délaye  pour  en  fai.e  de  l'em'.óis.  Amid- 

AlVilOU^&R  .  V-  '•  ï"«'-  V-  Eai8«S,«» 
ti 


ti  AMI 

AMIDOMER  ,  s.  m.  Celui  qui  fait  et  rend  1 

Vanutlon.  Amidajo. 

AMIE  ,  s.  t.  Celle  avec  qm  lon_e>t  lie 
d'une  amitié  réciproque,  jtmidi.  —  S'est  dit 
jutrefoi» ,  pour  slgniiitr  une  maitresse  ,  une 
personne  avec  qui  l'on  est  en  commerce  de 
galanterie.  Cette  signiftcation  s'est  encore 
conservée  dans  les  généalogies  ,  où  en  par- 
lant de  bâtardise,  on  dit:  Un  tel  eut  d'une 
telle  son  amie  ;  et  dans  quelques  phrases 
Drovecbiales  :  Jamais  h.)nteux  n  eut  belle 
amie  ,  etc.  /im.Vu  ;  druda  ;  c^ncuhinj.  -  On 
dit;  m'amie,  par  abrétîé  de  mon  amie  ;  et 
c'est  lui  terme  dont  quelques  maris  se  ser- 
vent en  parlant  a  leurs  femmes ,  et  dont  on 
se  sert  aussi  en  parlant  a  des  femmes  d'une 
condition  fort  inférieure.  M'm  CJm  ;  buona 
Janna.  —  Mie,  ab.-é^é  d'amie  ;  terme  dont 
en  ne  se  sert  qu'avec  les  enfai.s  ,  quandon 
leur  parle  de  leur  Gouvernante,  t'ara;  amica. 

A.M1E:>TEV  ,  s.  1.1)1.  ir<Iyoux.  Toile,  de 
coton,  qui  viennent  des  Indes.  ïc/e  di  bam- 
basU. 

AMIGNARDE' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

AMIGNARDER  ,  AiVllGNO  TER  ,  v.  a. 
Gr.  Voc.  .Mots  pop.  et  trcs-familiars.  Fl.at- 
tcr,  caresser  ,  attirer  par  douje^ir.  Far  U 
parùimi  ;  dar  sula  e  caccabaldole  ;  careffsiare  i 
VLllcss''^re. 

A-.VU-LA,T.  de  Mus.  par  lequel  on  dé- 
signe la  note  La.  A-mi-la. 

AMlVtl  .  lE  ,  part.  V.  le  verbe. 

AMI.N'CIR  ,  V.  a.  Rendre  plus  mince.  As- 
aoltmliar-  ,  far  più  sortile. 

AMl.N'EUR,  s.  m.  T.  de  Gahclles.  Celui 

2ui  est   préposé  pour  mesurer  le  sel  qui  se 
istribue  auic  consommateurs.  M't 


À.MIRAL  ,  s.  m.  Grand  Officier  qui  com- 
mande en  chef  a  tous  les  vaisseaux  de  haut 
bord  ,  à  tous  les  navires  de  guerre.  Ammi- 
raglio. —  Il  se  dit  aus^i  de  l'Officier  qui  com- 
mande tine  armée  navale,  une  escadre  ,  une 
flotte  ,  quoiqu'il  n'ait  point  la  charge  d'Ami- 
ral. Ammirjulio.  —  On  appelle  aussi  Ami- 
ral, le  principal  V3ls>eau  d'une  flotte.  Am- 
miraglio. —  Amir.il  et  Vice-Amiral.  T.d'riisr. 
nat.  Se  dit  de  deux  coquillages  de  la  classe 
des  univalves.  Ammiraglio  ,  e  Vicc-ammira- 
ello. 

AMIRALE,  s.  f.  Gr.  Voc.  La  femme  de 
l'Amiral.  La  mo-li:  dell'Ammiraglio.  -  G,i. 
lère  amirale  ,  est  celle  que  m^nte  le  Général 
des  G.iléres  de  France.  G-iUra  capir. ma. 

AMIRAUTE'  ,  s.  f.  E'at  et  office  d'A- 
miral. Ammir.:.,liato.  —  Il  se  prend  aussi 
pour  le  Si.-;e  de  la  Juridiction  de  r.\mi- 
ral.  Ammiragliato  ;  Giurisdizione  dell'  am- 
miragìto.  _ 

AM1SSI3U.ITE.'  ,  s.  f.  Teme  de  Theol. 
Ce  qui  est  amissible  ,  ou  qui  peut  être 
perdu.  Il  se  du  de  la  Grâce  et  de  la  Jus- 
tice. Amisstbilità  i  qualità  di  ciò  che  può 
ferdcrs' . 

AMIiSl^LE,  adi.  de  tout  genre.  Terme 
Je  Theo/.  Ce  qu'on  peut  perdre.  Rome  sou- 
tient contre  les  Calvinistes  ,  que  la  grâce 
est  amissible,  Cke  il  può  perdere  :  amlssi. 
nie.  . 

AMITIE'  ,  s.  f.  Aff3c-i;>n  que  l'on  a  pour 
quelqu'un  ,  et  qui  d'ordinaire  est  mutuel 
AmiciXia;  arnisià;  afctt.>.  -  fam.  Gract  , 
faveur  ,  i)Iaisir.  Fai'e>-moi  l'amitié  de  parler 
de  mon  atftirc  à  mes  Ju^es.  Faitesmoi  l'a- 
tnitié  d'aller  iusques-Ià.  taiem:  il  favore,  il 
piacere  ,  Il  serv:\io  dì.  —  L'amirté  passe  le 
gant,  pour  s'ex.user  I  irsqu'on  ne  se  dé- 
gante pas  en  touchant  la  main  a  la  personne 
qui  la  présente  ;  ou  pour  dire  que  la  per- 
sonne_  (jui  la  prés^n'e  ne  doit  pas  prendre 
la  peine  de  s*"  déi;anter.  L'amore  f.assa  il 
guanto.  —  A iTe ;•  ion  que  les  animaux  on* 
pour  les  hommes.  Affetto  ;  amore.  —  Au 
pi.  Caresses  ,  paroles  obligeantes  qui  mar- 
quent de  r.'ffection.  Fimi^e  ;  carei{e  ;  .'tii 
cortesi  ,  amorevoli  ;  cori.-ne  \  s^ntileue.  O.i 
ledit  aussi  au  sins.  Terme  de  ('cinture. 
La  convenance  que  certaines    couleurs   on; 

kl  uaci  arse  les  auucs,  Cmy<aitn\a  4e' 


AMO 

colori.  —  On  dit  dans  le  commerce ,  qti'un 
drap ,  qu'une  étoffe  n'ont  point  d'amitié  , 
pour  dire^  qu'ils  sont  durs  ,  ei  ne  sont  pas 
assei  mani.sblcs.  Non  sono  mancvotl  ,  mor- 
bidi. —  Le»  Marchands  de  graiii.  disent  , 
dans  le  même  sens  :  que  le  b'é  a  de  l'a- 
mitié ,  quand  il  est  bien  conriitioni.é  ,  et 
tia'il  a  la  Iraicheur  nécessaire  pour  è.re  de 
bonne    qvialicc.   Grano  pesante  ,    st.i^'onato. 

AM.M.-sN  ,  s.  m.  Ti'je  de  dignité  qu'on 
donili  en  luisse  aux  Chefs  ik-  quelques 
Cantons.  T'tolo  che  si  da  dagli  ijvii^ert  ai 
Capi  di  aleuti  Cantoni, 

AjMMElsTÀE,  s.  m.  Echevin  de  Stras- 
boiirtt.  Scahbino\  tenore  di  Straìbur^o. 

AM.MI,  s.  m.  Piante  umbellifere.  Les  se- 
mences de  quelque  .-unes  de  ses  espèces  ont 
une   odeur  .tromatique.  Ammi. 

AMMl  lE' ,  s.  f.  Matière  pierreuse  com- 
posée de  grains  arrondis  ,  tiui  varient  par 
iertr  s.ibstance  ,  leur  couleur  ,  leur  composi- 
tion et  leur  grosseur.  Materia  pietrosa  for- 
mata dall'  ammassamento  di  i^ranelUni  tondi, 
appicati  Insume. 

AMMODYTE  ,  s.  m.  Terme  d' Histoire 
Nat.  Serpent  de  couleur  de  sable  ,  et  tout 
couvert  de  tache»  noires.  U  ressemble  a  la 
vipère.   Ammodirc. 

AMMON  ,  (  Corne  d'  )  Terme  d'Histoire 
Nat.  CjquiUe  spirale ,  qui  ne  se  trouve  que 
pétrifiée  et  dans  le  sein  de  la  terre.  Corno 
d'ammone. 

A.VIMO.MAC  ,  QUE,  ad).  On  le  joint 
au  mjc  Sel  ,  pour  désigner  un  sel  neivre  , 
formé  par  l'union  du  ^el  marin  et  de  l'alîs.ili 
Tu'on  nomme  volatil.  II  se  tire  de  l'urine  et 
des  excréinens  des  chameaux.  Sale  arma- 
nl.!co  ou  ammoniaco.  -  Il  y  a  aussi  une 
gomme-résine,  qu'on  nomme  gomme  ammo- 
niaque. Gomma    ammoniaca   ou    annonlaea. 

AMMONITE,  s.  m.  Terme  d'Hist.N.tt. 
Pierre  composée  de  plusieurs  grains  sembla- 
bles   à  du  s:ib'.=  .    Ammonite. 

AMNIOMANFE'E  ,  s.  f.  Terne  d'His- 
toire Ane.  Espèce  de  divination  tirée  par  les 
anciens  ,  de  la  disposition  de  la  membrane 
nommée  Amnios ,  quand  elle  enveloppoit  la 
tête   de    l'enfant  venant  au  monde.  Amnio- 

A.VINIOS  ,  et  selon  quelques-uns  ,  AM- 
NIO.V  ,  s.  m.  Terme  d'Anat.  .Membrane 
qui  enveloppe  immédiatement  le  tœtus. 
Amnlo. 

AMNISTIE,  s.  f.  Pardon  que  le  Souverain 
accorde  à  ses  sujets  ,  principalement  pour 
cr-me  de  rébellion  ,  ou  de  désertion.  Amni- 
stia ;  perdono  onerale. 

AMODlAT£Utl,  s.  m.  Qui  prend  une 
terre  à  (etmi.  Aj^itajuolo  ;  Jittajuoloi  affi:- 
t.:a!e. 

A.MODIATION  ,  s.  f.  Bail  à  ferme  d'une 
terre  en  ^rain  ,  ou  en  arjjent.    Fitro  ;  affitto. 

A.MODIF.',  ÉE,  p.nr'.V.  le  verbe. 

A.MODIEK,  V.  a.  A.îermer  une  terre  en 
grain  ou  en  ar;:cnt.  Condurre  ;  pl;;liar  a  fitto , 


,id  , 


AMOINDRI,  lE,  part.  V.  le  verbe. 

A!V101.\DiUR  ,  V.  a.  Diminuer,  remire 
moindre.  Diminuire  ;  sminuire  ;  scemare  ì  me- 
nomare  ;  minorare;  Implciulire.  —  Il  est  aussi 
n.  et  rèe.  et  signifie  devenir  moindre.  Sec- 
m.tre  :  m''n orare;  dlm'nuire. 

AMOINDRISSEMENT,  s.  m.  Diminu- 
tion. D'ml:iit'{ioiìi  ;    dimlnuimento  ;    sccma- 

AMOIS"  .  V.  Moise. 

A.VlOISilR  ,  v.  a.  Trévoux.  Mouiller. 
Umet-or   ;nnd:ru.wdo. 

AMi'ILU  ,  lE  ,  part.  V.  le  verbe. 

AMOLLIR,  v.  a.  Rendre  mua  et  mania- 
ble. MoUlticare  ;  inieierlre  J  ammorb'Jare  ; 
rammo-bicare  ;  rammoilare  :  ammolla'.-.  — 
lig.  Rendre  m.,  i  ,  liche  ..efféminé  Efemi- 
dare  :  r:ndj-i  e  Sminato.  Il  est  aussi  réc. 

A.'sIOLLI'iStMENT,  s.  m.  Action  d'amol- 
lir. Molllfu-.i"!:nto  ,  moltificayone.  -Au  fig- 
Am.His.ement  de  cr^wtTf.ç .  Sbigottimento. 

AMO.ME ,  s.  m.  r.  d'Wst.  nat.  Fritit  d'une 
plante  odt;iaiite  ,  à  fleurs  bUacht-s ,  qui  cioit 


AMO 

dans  les  Indes.  C'est  un  excellent  contrepoi» 
son  ,  et  impuissant  altxitère.  vJmomo. 

A.MOMI,  s.  m.  Poivre  de  la  Jamaïque, 
que  nous  appelions  autrement  graine  de  ^i- 
rotie.  t^cpe  dell.i  Giamatca. 

AiHONCELE' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

AM.iNCELER,  v.  a.  Ent;isser ,  mettre 
plusieurs  choses  en  un  monceau.  Accumularti 
cumulare  i  cTTimassare  ;  colmare;  ammucchia- 
re ;  ammonticchiare  ;  ammontare  ;  ammorui- 
ceilare. 

A..10NETFR,  V.  Admonèter. 

AiVIONITION  ,  V.  Admonition. 

AMOi\T  ,  Terme  dont  on  se  sere  pour  si- 
gniiler  le  cô.é  d'où  vient  la  rivière  ,  et  qui 
n'a  d'usage^  qo'avec  la  particule  De.  Di  so- 
pra ;  l'insù  del  fiume.  -  On  appelle  vent 
d'Amont,   le  vent  du  Levant.  Levante. 

A.slORCE,  s.  f.  Appât  pour  prendre  des 
|ioissons  ,  des  oiseaux  ,  etc.  £jc<i.  -  La  pon- 
dre à  canon  ,  qu'on  met  d.ins  le  bassinet 
d'une  arme  à  feu,  ou  à  des  fusées,  des  pé- 
tards ,  etc.  pour  y  faire  prendre  ïeu.  Poire- 
rlno.  —  Fi^.  Tou:  ce  qui  attire  agréablement 
la  volonté  ,  en  flattant  les  sens  ou  l'esprit. 
.illettamento  ;  escato  i  carei^e  ;  ve^^l;  lusin- 
ghe i  Incitamento. 

AMORCE' ,  LE  ,  part,  et  adj.  V.  le  verbe. 

AMORCER,  v.  a.  Garnir  d'amorce.  Aes- 
care  ;  metter  l'esca  nell'amo,  —  Attirer  avec 
de  l'amoVce.  Aescare  ;  adescare  ;  allettare  i 
attirare  all'esca  ,  all'amo,  alla  rete.  —  fig. 
Attirer  par  des  choses  qui  flattent  l'esprit  ou 
le  sens.  Aescare;  tirar  alcuno  con  lusinghe  ^ 
allettar  Con  inganno.  -  Amorcer ,  se  tilt  des 
fu.ils  ,  canons  et  autres  armes  auxquelles  on 
met  l'amorce.  Mettere  il  polverino.  —  r.  de 
Charp. ,  Menais.  ,  etc.  Commencer  ,  avec 
l'amorçoir  ,  un  trou  qui  s'achève  avec  ua 
autre  instrument.  Succhiellare  ;  cominciar  un 
foro  col  succhiello.  -  r.  de  Serrar.  Préparer 
deux  morceaux  de  fer  ,  pour  les  souder  en- 
semble. Acconciar  due  pci\l  dl  ferro  ,  in  modm 
da  L-ore;g'l  risaldarc  Insieme. 

AMORÇOIR  ,  s.  m.  Sorte  de  tarière  dont 
4e  Charron  se  sert  i)0ur  commencer  les  trous. 
Succhiellino  ;  succhiello.  L'Amorçoir  des  ou- 
vriers en  fer  se  nomme  Guida. 

AMORTI,  lE.  part.  V.  le  verbe. 

AMORTIR,  V.  a.  Rendre  moins  ardent, 
moins  acre  ,  moins  violent.  Ammortare  ;  spe~ 
gnerc;  estinguere;  ammorbare.  —  Faire  perdre 
de  la  force  i  ua  coup  de  feu.  Attutire;  at- 
tutare ;  am  narrare  ;  ritltu-[\tre  ;  ammortire  i 
diminuir  la  fori  I,  l'Impeto  ,  la  violenta  d'un 
colpo,  d'una  palla  ,  ce.  Il  se  dit  aussi  au 
récipr.  —  Kn  parlant  des  herbes  ,  il  signifie 
leur  faire  perdre  de  la  force  ,  de  leur  àcreté 
e:  de  leur  amertume.  Il  s'emi'loie  plus  urdi- 
niirement  dans  le  neutre  ^iacellare  ;  am- 
mollir;. -  En  parlant  des  cotileurs ,  c'est  en 
atoiblir  la  vivacité  ,  l'éclat  par  des  cotdeurs 
c'est  en  affoiblir  la  vivacité,  l'éclat  par  des 
couleurs  sombres.  Dlm-uulre  ;  abbattere  la 
troppa  vivacità  de'  colon  ;  renderli  smorti , 
dilavati ,  man  vivaci.  —  F.ig.  amoriir  les  feux 
de  la  jeunesse  ,  les  liassions  ;  rendre  les  pas- 
sions m.sins  vives,  moins  ardentes.  Atiimor" 
■lare  ;  acchetare  ;  acquetare  ;  temperare  i  al" 
tentare  ;  calmare  il  bollo-  dille  passioni.  - 
Fai  matière  de  rentes  ,  de  pensions  et  de 
diìvoirs  des  fiefs  ,  signifie  le.  éteindre  ,  les 
faire  cesser  en-payant  ,  ou  en  dédomma- 
geant ,  etc.  Franc  tre  ;  a  francare  :  l'bcrarsi 
cirlco  d'un  censo  ,  estinguerla.  —  T.  de  Pm- 
t;7.«.  Payer  le  droit  d'amor' is;ement.  V.  ce 
mot.  -  On  dit  lUb.i  que  le  Roi  amortit  une 
terre  ,  potir  dire,  qti'il  permet  que  des  gens 
de  main-morte  possèdent  une  terre  en  fief, 

^  AMORTISSABLE. adj.  det.  g.T.^i;  Coat. 
Ce  qui  peut  être  amorti.  Che  si  può  francare 
o  -lic^ttare. 

A.MORTISSEMENT,  s.  m.  T.  de  Prat. 
Rachat  ,  extinction  d'une  pension  .  d'une 
rente  ,  d'une  redevance  de  fief.  Riscatto  i 
affrancamento  ,  escni'on  .i'iin  censo,  ce,  — 
En  parlant  d'un  domaine  ,  d'une  terre  ,  etc. 
qui  (embe  eu  main-mgrce ,  il  signifie  U  £»-. 


AMO 

•ulte  que  donne  le  Roi  ,  pour  faire  que  des 
gens  de  main-morte  puissent  devenir  pro- 
priétaires, l .  i'Archit.  Ce  qui  termine,  ce 
<jui  hnit  le  comble  d'un  bâtiment.  Acrut^rioi 
Jinbncr.to  ;  'd  culmo  d'una  fahhrku.  —  1 1  se 
dit  aussi  par  extension  de  tous  les  ornemens 

Sui  ttrminent  des  ouvrages  d'Architecture. 
ioule  d'ami-rtissement.  i'alîa  ;  finimento. 

AMuyiblLlTE',  i.(.lrc>oux.  Etat  d'une 
chose  qui  peut  être  ôtce,  d'un  poste  dont 
on  peut  être  destitué.  Amovibu:  ^  o  sia  staio 
di  ciìt  chi  i  amuvibUc. 

A.'uOVliiLii  ,  ad),  de  t.  g.  Qui  peut  être 
été,  qui  l'Ci.t  être  destitué  d'ini  poste.  Il  ne 
se  dit_  guéie  qu'en  matière  Ecclésiastique. 
AiTiùil"iU  ;  chi  può  esser  rimosso. 

Al^iiìbi''. ,  s.  m.  òenfiment  p^r  lequel  le 
cœur  se  pone  vers  ce  qui  lui  paroit  aimrble  , 
et  en  fait  l'objet  de  ses  affections  et  de  ses 
désirs.  Am..rc'  —  En  poésie  ,  le  mot  d'amour 
cris  pour  la  passion  d'un  homme  pour  une 
lemme  ,  et  d'une  femme  pour  lui  homme 
est  mascul.n  eu  féminin.  -  Amour-propre  , 
c'est  l'.imour  qu'on  a  pour  soi-même  ,  et  il 
se  prend  ordinairement  en  mauvai>e  pjr: 
pour  une  trop  grande  opinion  de  soi-même. 
Amor  frotrio.  -  On  dit  fam.  Pour  l'smour 
de  Dieu  ;  dans  la  seule  vue  de  plaire  à  Dieu. 
Per  [amor  di  Itio,  -  Donner  pour  l'amour  de 
Dieu  ;  sans  aucun  intérêt.  Per  l'amor  Ai  Dio  ; 
per  carità.  -  Pour  l'amour  de  quelqu'un  ;  par 
la  considération  ,  par  l'estime  ,  par  l'affection 
qu'on  a  pour  qu.'Iqii'uii.  P<.r  am^r  vostro; 
p-r  amor  suo  ,  ec.  -  En  parbn:  des  femelles 
des  an.maim  ,  on  dit  qu'elles  sont  en  amour  , 
pour  dire  ,  qu'elles  sont  en  chaleur.  Andar 
in  attore  ;  essere  in  cj,do  ,  in /regolo.  -  fam. 
On  dit  a  une  femme ,  m'amour  ,  et  alors  1/ 
est  fém.  Mira  cara.  —  Amours ,  au  pluriel  > 
ne  se  dit  qu'en  parlant  de  la  passion  de  i',- 
nicur  ,  et  ne  s'emploient  guère  qu'au  fémi- 
nin. De  nouvelles  amours.  C'est  l'objet  de 
ses  amours  ,  etc.  A'u-i-i  amori  ;  l'oggeito  rfj' 
luoi  amori ,  ec.  —  Se  dit  aussi  pour  sienifier 
robjet  que  l'on  aime  avec  passion.  Etre  avec 
*®s  amoi.rs.  Essere  colla  innamorata  ;  esser 
colla  sua  vagi.  -  On  dit  prov.  Froides 
mains  ,  chaudes  amours ,  pour  dire  ,  que  la 
fraîcheur  des  mains  marque  d'ordinaire  un 
t-mperament^  chaud.  Freddo  di  mano ,  caldo 
di  cut.r:.  —  Amo..ri,  se  dit  encore  de  tou' 
ce  q.if.n  aime  avec  passion.  Les  tableaux, 
les  meoaules  ,  les    livres  sont  ses  amours. 

jil  '  "j^",,'  '''.',  ',!""'""  1  "rr ""'lunato 
4  iU medaglie,  de',  libri.  -  Amour  ,  s.  m. 
Uivmiîe  lubuleuse,  à  qui  les  Païens  attri- 
buoiem  le  pouvoir  de  faire  aimer.  Amore 
Cupido.  -  Les  Anciens  ont  donné  plu, leur- 
^eres  a  Taniour  ;  et  c'est  dans  ce  sens  qu'on 
dit,  les  amours  ,  les  tendres  amours,  1- 
leux,  les  ris  et  le?  amour.  Gi  amori i 
emoreiti.  -  Voler  d'amcur.  r.  de  Faucon  .ié 
c  "",  °'5<?2ux  qu'on  laisse  voler  en  liberft' 
afin  qu  ils  soutiennent  les  chiens.  Solare  ;  vo- 

A.VÎOURACHF.',  ÉE,  part.  V.  le  v.rhe 

Aï.iOl.AAt  HER  ,    S'AMOURACHER 
V.  r.  Senjijser  en    de  folles    amours.  Il  c%r 
fam.    lnra.,orcr<.,i„,gh;rs;-    invescarsi, 
ta.  cmrsi  prender  damare  insano,  'nconren.  vo  'i. 

AMOURETTE,  s.  î.  Diminutif.  Am  ur 
de  pur  aini.sement ,  et  sans  Brande  passion. 
lnnamoram.:nto;  amore  impuflco.  Aucun  .le 
ces  mots  ne  rend  au  juste  le  Français.  -  Se 
marier  par  amourette  ,  se  marier  par  amcnr; 
et  ordinairement  cela  ne  se  dit  qu'en  parlan- 
ti un  mariage  ir.éîal ,  et  qui  n'est  pa,  a;  prou 
"■^À  tM".,!SJ^"l^-'  f"'  'nnamoramcnto. 

AMO'JRE'JiEMENT,  adv.  Avec  amour. 

îfinarr.itatamcnt    -   teneramente 

amoureux',  fu>e,  adj!  Oui  aiin e  d'a- 
mcur :  qui  est  pénétré  d'amour.  Ir.namo-ato  j 
tilyep,h:to  ;  allacciato  in  amen  ;  acceso;  vago. 
—  Enclin  à  aimer  d'amour  ,  por-é  à  se  pas- 
sionner. Inclinato  all'  amore.  Comi-lexi  n 
amoureuse.  —  Q;i  marcie  de  l'ani  îur  ;  rui 
tend  à  inspirer  ,  à  donner  de  1',  moi-.r.  Anio- 
rgso;  pieno  d'amore  i  tenero  ;  ajfii  tutto.  Ss  a- 


AMP 

pirs ,  regards ,  style  amoureux  ,  lettres  amou- 
reuses. -  Qui  3  une  grande  passion  pour 
quelque  chose.  Amante;  vago  ;  innamorato  ; 
invaghito;  bramoso.  Amoureux  de  la  i^loire, 
de  la  vertu ,  de  la  peinture  ,  etc  —  Ainou- 
reiui  ,  ìubst.  signiiie  Am^nt.  V. 

AMPELITE  ,  s.  f.  Terre  noire  ,  bitumi- 
ThT  '  '"""""""ble  ,  qai  se  dissout  di'.ns 
I  nulle  ,  dont  on  se  sert  pour  teindre  les 
clieveux  ,   et  les  sourcils  en  noir.  Amii^iiu  ; 

AMmÎAM  s.  m.  Vieu-e  T.  de  Comm. 
ftlot  chez  les  Turcs  pour  désigner  l'Opium. 
'''^.*  .  .^ 'It'"  disoient  aussi.  AHicne  d'orplo. 

AMl^HiARTHKOiE  ,  s.  f.  T.  d^Anat. 
Cest  une  articulation  mixte  ,  qui  tient  de  la 
diartrose  par  sa  mobilité  ,  et  de  la  synarthrose 
par  sa  connexion.  Amfiartrosi. 

A.MPHISIE.  adj.  de  t.  K.  et  s.  m.  Animal 

'''a.MPHIBLESTROIDE  .  s.  f.  T.  d'Anat. 
On  dit  plus  ordinairement  Rétine.  V. 

AiMPKIBOLtJGIE,  s.  f.  D.^cours  ambigu 
qui  peut  recevoir  deux  sens  diiicrens ,  et  mê- 
me contraires.  Anfibologia  ;  dubio  ;  ambi- 
guità di  parole  ;   discorso  che  ha  sentimento 

'amphibologique,  adj.  de  t.  g.  Am- 
bigu ,  obscur  ,  ayant  double  sens.  Anfiioloco; 
ejuivoco  ;  che  ha  fiù  s'unificati 

A-VÌPH1BOLOGIQÙE..ÌENT,  adv.  D'une 
maniere  amphibologique.  Amfibologicamente  ; 

"aMPH?b".ÌQUE  ,  s.  m.  T.  de  Poésie 
Gnc.jue  et  Lat'-ne.  C'est  le  nom  d'un  pied 
de  vers,  qui  consiste  en  trois  syllabes ,  une 
lonçue  entre  deux  brèves.    Anfibraco 

AMPHIBRONCHES  ,•  A.mpm.brov- 
CHIES  ,  s.  f.  pi.  T.  d'anat.  Il  se  dr  ,  lelon 
Harris  ,  des  espaces  qu'on  voit  autour  des 
e^anries  des  gencives  ,  et  a;i-res  qui  arrosent 
'•' SJ^Se  ,   la  trachée  -  artère  et  l'œsophage. 

AMPHÏCTYONS,s.m.  pi.  Nom  que  les 
Grecs  donnoient  aux  représentans  des  Villes 
qui  avoient  droit  de  suffrage  dans  le  Tribunal 
de  la  Nation.  Gli  A:.fitioni. 

AMPHIDEON ,  s.  f.  T.  d'Anat.  Selon 
quelques-uns  ,  c'est  la  partie  supérieure  de 
lorihce  de  la  matrice.  Parte  superiore  dell'ori. 
fil'O  dell' 


fiteatrò. 


AMP 


Ì7 


A.MPHI.MACRE  ,  s.  m.  T.  de  Poésie  Grec- 
que et  Latine.  Pied  de  vers  de  trois  syllabes  , 
une  breve  entre  deux  longues.  Piede  d'un 
verto  formata  d'una  breve  tra  due  liinrhe. 

AMPHIMALLE  .  s.  m.  T.  d'Hist.  anc 
Habit  velu  de  deux  côtés ,  à  \'y\s^%e  des  Ro- 
mains ,  dans  la  saison  froide.  Veste  pelosa  da 
due  pani. 

AMPHIPROSTYLE,  s.  m.  Cétoit  chez  les 
anciens,  une  espèce  de  Temple  qui  avoir 
qu  tre  colonnes  à  la  face  de  dev.,nt,  et  .-u- 
tan;  a  cel'e  de  derrière.  Tempio  di  due  fac- 
ciata sin-.tli  di  colonne, 

AMPHIPTE.RE,  s.  m.  r.  d'Hist.  nat.  Sér- 
iant ou  plu-ôt  lézard  qui  a  deux  ailes.  5'orr.; 
..'1  i  certola  aiata  detta  da  Linneo  D-agonc 

"aMPHISBENE  ,  s.  m.  Serpen'  qui  p-ut  se 
"or'er  en  avant  et  en  arrière.  Anf'esihcr.a; 

.-('mPHÌSCIFN;  ,  adj.  m.  pi.  T.  de  Geoi;r. 
Il  se   dit  des  h.ibifans  de  la  Zone   torride  , 
dont   l'ombre    tombe    tantôt  vers  le  .^lidi 
'anto;  v.'rs  le  Ni.rd.  Anfisci. 

AMPHl  MILE  ,  s.  m.  r.  de  Chirurg.  Se:  I- 
pel  ou    bistouri   tranchant  des  deux  côtés 
propre  pour   disséquer.    Coltello  anatomici 
ti  dovpto  tag'to 

AMP.^nTHEÀTRE.  5.  m.  Cl.ez  les  anciens 
Kcir.ains,  c  etoit  un  gr.-nd  édiiice  hi-i  en 
^ond  ,  dont  l'intérieur  étoit  distribué  en 
degrcs  qui  entouroient  l'Arene  ,  et  d'où  l'on 
voyoït  les  combats  des  Gladiateurs  et  /es 
hees.  Anfiteatro.  -  C'est  aussi  dans  les  sal- 
de   st'ec'acle  un   lieu  élevé    par   d»""- 


AMPHORE  ,  s.  m.  Vaisseau  chez  les  Ro- 

...ains ,  dont  la  capacité  contenait  une  mesure 
dehqueur,  equivalente  à-peu-près  a  vingt- 
qur.tre  de  nos  pintes.  Anjora.  ^ 

AMPLE  ôcj.  de  t.  g  Qui  est  étendu  en 
longueur  et  Lrgeur  au-delà  de  la  mesure  la 
plus  ordinaire  ,  la  plus  commune  de  chaque 
chose.  Ampio  ;  am^lo  ;  vasto  ■  spa-iaso- 
grande  ;  largo  ;  disteso.  -  Il  se  dit  fig.  d'e  plu- 
sieurs choses  par  rapport  à  l'étendue ,  etouel- 
qu.tois  par  rapport  à  la  durée.  Ample  pou- 
voir;  ample  repas,  etc.  Ampia  /l-cuùà    ,e 

AMPLEMENT  .  adv.  D'une  m/nière  am- 
ple. Ampiamente;  empiamente;  largamente- 
coyiosamente;  abur.datitemente.  Donner  am. 
plement  a  diner.  Dijfusarnente  ;  a  di! ungo,  û 

^lfut\i?J'^^"'"r'' '  '"^"  ^"'l'Ieinenl 

de  meubles.  Amputa;  am;:o;  larehcr-a- 
grandei-a.  Ce  m,  n><,*.  u  5  de  'ampleur  ^^  * 
A.vipIeXICAULE  ,  adj.  i  .  deToZn.  I!  se 
dit  d  une  feuille  ,  qu,  par  sa  b.-.se  ,  embras  e 
le  tour  de  la  tige  ,  comme  il  arrive  dans  les 
feuilles   en   cceur  et  en  flèche.   Foglia    che 

"AMPu/frF:"v^r.'"at'^^r.i{:;^:;'n^ 

qui  ojou'e.  Il  ne  se  dit  guère  cu'en^  uarlinî 
des  érefs,. Bulles  et  autres  lettrés  Apost" 
-  les  qui  ajoutent  quelque  >;hose  aux 
^^  cedentes.  Ampliativo;  amplficativo  ;  cZ 

À;vMlATION,  s.  f.  Extension,  augmen- 
t.uon.  Ampli.^^.^ne  ;  armento  ;  aceresfimen- 
to.  -  1.  de  i- mance.  Le  double  d'une  quit- 
tance ou  d'un  autre  acte  ,  que  l'on  eards 
pour  le  produire.  Copia' autentica  Iw 
scrittura.  "" 

AMPLIER  V.  a.  T.  de  Palais.  Différer 
ou  remettre  la  cause  d'un  quelqu'un  ,  pou^ 
quii  en  si.it  plus  amplement  informé  ou  en- 
quis.   Differir  la  condanna   d'alcuno    ad   al- 

hii  parlant  d  un  prisonnier  ,  c'est  le  mettre 
P.us  au  large.  Dar  .jua'che  libertà  ad  un  cl- 


AMPLIFICATEVR,  s.  m.  Celui  qui  amplì- 

JJ^IV  ^"  ^"""  1"'^", mauvaise  par  . 

Jlìnpi.'jii.atore  \   esagc  'nt"  ■  che'   /■ry» 

AAfPLIFICATlON,  i.'f.  T.  d^Rhétor 

je;  coiitge^'f  c'e^'sr,Vdf"o^i^;:';';--,-  fco"f 

liers  font  sur  un  sujerqui  leur  es? donné    afia 

kmplfic-ika    yZ!!a         1"-"°"    »  Propos. 

AMPuI-fV  H'  T^  ''f^-  "^-  '«  ^"''e. 

.^'^^':^:A.;i:^t;a::^;Z 

dTsêfrsÔ:  """i"-'^"''  '"«parole;   calcar  nel 

AMPUSSLME  ,  adi.  superi.  .R/rf.  Qualité 
dont  01,  honore  ,  chez  les  étrangers  Ji  da^ 
les  Collèges  quelques  personnes  constituées 
en  fligni.ç.  h^ustie  ;  raguardevole  ;  di  merita 
distintissimo.  iiteiiia 

^  AMPLITUDE  .^  s.  f.  Dans  le  jet  des  bem 
,,-  .»  •■  ^Y  '^  "rP-e  cumprisj  entre  le  point 
dou  part  l.i_  bombe  .  et  celui  0.1  elleva?om- 
ber.^.-„;,.,r„„'„„.  _  T.  d'Astr.n.  L'.irc  dS 
«oruoii,  compris  entre  le  vr..;  levant,  ou 
e  vr„  couchant  et  !e  po  nt  o.'i  un  astre  se 
leve,  ou  se  couche.  .4v7!plitndlne. 

A.MPOULF  s.  f.  Fiole,  uetite  bouteiHe. 
En  ce  sens ,  il  ne  se  dit  que  L  la  Sain'e  Ami 
poule,  qui  est  une  ho!e,  où  l'on  conserve 
-oipneusemeiit  l'nuile  qu,  sert  .\  l'onction  de* 
:xoi,  de  France ,  quand  on  les  sacre.  Ampolla; 
.ampolletta  -  Ampoule  se  dit  aussi  3e  ces 
pe-ites  ei:flures  qui  se  funt  sur  la  peau,  et 
qu.  sont  pleines  d'eau-  Vescichetta;  bolla 
ac.iiiaji,a!a  ;  h.olUcella. 

AMPOULE.  ÉE  ,  adj.  £,.né.  Il  ne  se  dit 
dWrit''"^'.'.!?/;^?'.^'  '"/r  "''"•'"'  ''■ouvrage 

AMPOLLETTE     s.  f.  T.  de  Mar.  Hor- 


vi;i^';;:;^^«^^^a^r£tóS''^- ^^^^ 


jS  A    N    A 

AMPUTATION  ,  s.  f.  T.  de  Chir.  Re- 

traiicliemen:  de  queliiMC  partie,   Ironcamer,' 

AI>li'UTK',  LE  ,  part,  du  verbe  Amputer. 
TasUdto;  troncato.  -  I.  de  P.>rchcm.  Peau 
ampu'ée.  C'cit  une  peau  attendrie  par  la  fer- 
tlientation.  PclU sneryaia. 

AMPUTER,  V.  .1.  T.  At  Ch.ir.  Couper. 
TngUan  ;   tror.c.irc. 

AML'LEK  ,  T.  de  Mar.  V.  Anuirer. 

AMLLETTt,  s.  m.  Reinedc  ,  c.iractcre 
ou  ligure  qu'on  porte  sui;  soi  ,  .aixquels  I,i 
crédulité  ou  la  supcrstiiion  nfnbue  beau- 
coup  ïie   vertus.    Vcntacolo  ;  amuUtû. 

AMuRER,  V.  ^1.  T.  de  Mar.  Bander  les 
cordages.   Tirar  U  Jiinc. 

AMURES,  s.  f.  pi.  r.  de  Marine.  Trous 
pr..tiqués  dans  le  plat-burd  tl'iui  Vaisseau , 
puur  y  arrêter  certaines  tordes  qui  servent 
a  banrior  les  voiles.    Itnch^. 

AiMORGUE,  s.  m.  C'est  le  nom  que  les 
Apothicaires  et  Droguistes  donnent  ,  soit  au 
mare  d'olives  pressurées  ,  soit  aw  dé|iôr  mê- 
me de  riiuile.  Amutca  ;  morchia  ;  feccia 
dell' oì!o. 

A.MbSANT,  ASTE  ,  adj.  Qui  amuse  agréa- 
blement, qui  divertit.  òo!Iji{ct  eU  :  fiacevvU  ; 
di  È-ivc-'t  ;  fiitcvuU  ;  giocondo  ;  che  ricrea  ; 
che  ducrt^  ;    che  da  f.\issateripû. 

A.MU   E',   i-E  ,  part,  et  adi.  V.  le  verbe. 

AMUSE.MENT,  s.  m.  Ce  qui  amuse  ,  ou 
qui  sert  à  amuser.  IrasmUo  \soilm\o  ;  d:ver- 
timento  i  passatcmyo  ;  trattenimento  ;  interte- 
n'men'u.  —  Tromperie  promeises  Trompeuses. 
iiituijuiio   ,   fremesse  insannevoli  ;  Jrode; 

AMUsER,  v.  a.  Arrêter  inutilement,  faire 
perdre  le  tems.  Irait^nere  ;  intrattenere  i 
tenture  a  bada  ;  far  indugiare  ;  /ar  perdere  'il 
tem^o\  s  trattenere.  —  Divertir  par  des  cho- 
ses agré  blés  et  amusantes.  SoUa\\are  ;  ri- 
create \  trattener  la  compagnia  gaiamente  , 
gtccosarnente  •,  tenerla  infesta  ;  in  allet;ria. 
—  Repaître  de  vaines  espcr.mces.  Tenere 
a  bada  ;  tener  in  tranquillo  ;  tranquillare  ; 
dar  parole  ;  dar  erba  trastulla  ;  dir  ciance  ; 
chiacche'e.  —  V.  r.  S'occuper  par  simple  di- 
vertiisement  ,  et  pour  ne  pas  s'ennuyer. 
Passar  noja  ,  malinconia  ;  passar  tempo  ; 
apassarsi  ;  prendersi  buon  tempo  o  giuoco  d*al' 
cuna  cosa. 

AMU>ETTE  ,  s.  f.  Petit  amusement.  II 
est  fdi;i.  Trattenimento  ;  ha  atella  ;  trastullo 
da  bambino  ;  rete  del  b-tr'/iere. 

AMU'sKUR  ,  s.  m.  Trévoux.  T.  bas  et  peu 
vsiré.  C  lui  qiii  amuse.  T/astullatore. 

AMU'.OIR  ,  s.  m.  Jrówix.  T.  bas  et  peu 
usité.  Chose  qui  amuse. 

AMUSOlRfc,  s.  f.  Qui  divertit,  qui  sert 
à  amuser,  trastullai  soliamo  j  passatempo. 
11  est  popu'. 

AMYANTE,  V.  etécrivej  Am'ante. 

AMYGDALE,  s.  f.  On  appelle  ainsi  les 
glandes  en  forme  d'amande  ,  qui  sont  aux 
3eux  côtés  de  la  Eotge  ,  sous  la  luette.  Ga- 

'amVgD.VlOIDE,  s.  f.  T.  d'Hist.  nat. 
Pierre  h,;urée  qui  ressemble  a  une  amande, 
AJan^orla  impittr.ta. 

AN  ,  s.  m  Le  tems  que  le  Soleil  est  4  uar- 
courir  le  /odi.ique  ,  et  qui  es"  com-Hi.é  de 
doute  moi»,  y.nno.  —  On  appelli"  service  du 
bout  de  l'an  ,  ihi  simplement  ,  le  b.)Ut  de  l'an  , 
le  Service  qu'on  fait  dan',  une  Estlise  ,  pour 
une  pcrsonr?  un  an  aprirs  sa  mort.  Annlver- 
torio.  -  An  Bisvcxtil.  Celui  cù  l'on  compte  un 
jour  de  plus  lu  mois  de  Février,  qui  alors  en 
a  vins'-ncuf ,  au  heu  de  vin^l-lu;it  qu'il  a 
d'ordin.vre.  Anno  bisestile:  il  bisesto.  -  L'.in 
clu  monde  ,  l'an  de  grâce ,  l'un  du  s.ilut ,  l'.n  de 
Notre- Scicni'ur  ,  l'.in  de  l'Incarnation,  sont 
des  formti'es  (ioi.t  on  se  sert  ,  suivant  qu'on 
suppute  les  tcm[  s ,  i  ar  raiport  ou  ù  la  crJ.i- 
!•■  n  du  monde  ,  ou  à  la  naissance  de  Jesus- 
Christ.  Vanno  .-'cl  monda  ;  Vanno  di  5ra\ì.t , 
della  latute ,  ec.  -  On  dit ,  le  io;ir  do  l'.ii  . 
polir  dire  te  premier  jour  de  l'.n.  /Idi  dell' 
anno  ,  il  prim.  giorno  dell*  anno.  -  Byn  jour 
et  bvi)  an  ,  fa;oa  dv  piiclcr  iiur.  s(  fini. , 


A    N    A 

dont  on  se  sert  Dour  s..luer  les  personnes,  la 

première  fois  qu'on  les  voit  dans  les  pre- 
miers jours  de  cha(;ue  année.  Uuon  di ,  e  huon 
artno.  -  Bon  ?n  ,  mal  an.  Com  .-^ns-ition  f.iilc 
des  m-iuvaises  années  avec  les  bonnes.  Bon 
.inumai  an,  ce  pré  lui  rapporte  tant  de  foin. 
Un  anno  per  ["altro  qua  prato  ,  ec.  —  Par 
an  ,  c'est-à-dire  ,  chaque  année.  Annualmtn- 
U\vsni  anno\  air  anno.  Cela  rapporte  tant 
par  an. 

AN.^  ,  3.  m.  Terminaison  au'on  donne  à 
des  tiTes  de  recueils  de  pensées  détachées, 
de  traits  d'histoire,  etc. tels q.ie  !e  Ménagiana, 
le  Perroni.ini,  e:c.  Terminali  on  latina,  di  cm 
'  Francesi  si  servono  per  tìtolo  di  ceni  Ithrì 
formuti^  di  s.jtiarci  di  varj  autori  ,  come  la 
Mcna^'ana  ,  la  Verroniana  ,  ec.  —  T.  de 
Pharm.  Mor  dont  on  sert  ef.iiis  les  ordon- 
nances ,  pour  dire,  de  chacun  parties  éga- 
les. Anu 

ANABASSES,  s.  m.  pi.  T.  deCom.  et  Drap. 
Couverrures  ou  pagnes  qui  se  font  à  Rouen 
e'  en  HoILnde.  Anahasse .,  sorta  di  coltrici, 
che  sì  fah^^ricano  a  Roano,  e  nell'Olanda. 

ANABIBAZON  .  s.  m.  f.  d'Astr,  C'est 
le  nom  qu'on  donne  ù  la  queue  du  Drai^on  , 
ou  au  nœud  méridional  de  la  lune  .  c'est-à- 
dire  ,  à  l'endroit  ou  elle  coupe  l'écliptique  , 
pour  passer  de  la  latitude  septentrionale,  à 
la  méridioi'alp.  La  coda  del  Draf^one. 

ANACALIFR,  on  ANACALIFE  ,  s.  m. 
T.  d'Hist.  nat.  V.^fkce  de  po!ypède  venimeux, 
ou*un  trouve  a  MadjgascT  ,  en^re  l'écorcs 
res  vieux  arbres,  et  dont  la  piquure  est  aussi 
d.m^ereuse  que  celle  du  scorpion.  Bcsriuoh.c- 
eia  velo7to^a  dcll'IsoLt  dt  Tfladaijascar ,  che 
trovaci  ncf!a  corteccia  d' alherì   annosi, 

ANAÇALYPTERIE,  s.  f.  T  d'Hist.  anc. 
Fête  qui  se  célébroit  chez  les  Anciens  ,  le 
jour  qu'il  étoit  permis  à  la  nouvelle  épouse 
d'ôter  son  voile,  et  de  se  laisser  voir  en 
public.  Festa  y  che  celcbravasi  da*  Pagani  il 
{giorno  dopo  le  no\\c  ,  quando  la  nuova  sposa 
si  h':c!iua   vedere  in  pLhl'co  serra  velo. 

ANACANDEF,  s,  m.  T.  d'Hist.  nat.  Ser- 
penr  extrêmement  petit,  qui  se  glis.e  d-ns 
le  fondement,  où  tl  c^use  de  grandes  dou- 
leurs ,  et  qu'on  n'en  déloge  pas  aisément. 
Serpentello  t  che  s* insinua  nell'ano  ,  d^nde 
c  difficile  r  estrarlo. 

ANACARDE,  s./n.  Fruit  qui  a  du  rapport 
avec  celui  de  l'Acaiou  ,  e:  qui  s'emploie  en 
Médecine.    Anacardo. 

ANACATHARTIOUE.  adj.  et  f.  T.  de 
Méd.  Remède  qui  fait^racner.  >4/îJCirMrr/cu, 

ANACEPHALEOSE.s.  f.  T.  de  Khétor. 
Récapitulation  ou  répétition  courte  et  som- 
maire des  principaux  chefs  d'un  diiCours. 
Anacef.i'cofli  epilogo;  ricapitolarione. 

ANACHORETE  .  s.  m.  (  l'H  ne  se  pro- 
nonce point)  Hermite  ,  Moine  qui  vit  seul 
dans  un  dé>crt.  i!  se  dit  par  opposition  aux 
Moinei  ,  qui  vivent  en  commun,  et  qu'on 
dppelle  flu'r-mpnt  Cénobites.  Anacoreta  ; 
Eremita;   S.'lrar'o  ;    Romito. 

ANACHRONI  i-^lE,  s.  m.  Faute  contre  la 
Chronologie,  Anacronismo  i  errore  o  traspor- 
lamento  di  tetrpn. 

A.NACLASTIQUE,  s.  f.  T.  d'Optbj.  Cest 
la  panie  de  rc)pti(iue  ,  qui  a  pour  objet 
les  riiiractions.  QucPa  pane  dell' Ottica,  che 
tratta   delle  rifiarioni. 

ANACLKTtRES,  s.  m.  T.  d'Hist.  anc. 
Fètes  en  l'honneur  des  Princes  lorsqu'ds 
prennient  le  jiouvernemenr.  Anac/eterie. 

ANACOl.r.EMATE'.,  s.m.  pi.  T.  de  Méd. 
Remèdes  qu'on  apnlitjue  sur  le  front  pour 
anêter  les  fluxions  qui  tombent  sur  les  yeux. 
Anacollemati. 

AN  ACO;  UTHE ,  s.  f.  T.  di  Gramm  C'est 
une_  ligure  de  mors  ,  qui  est  une  espèce 
d'eli|jse.  l'r.urj  per  ci'':  si  onimette  una  pa- 
ro'a,  cr.e  coriitp..nde  ad  alfe  che  veng -n  dopo, 
e  cl';  i  lor-ii  sottintendere. 

AN'ACON  :  I,  s.  m.  l.  d'Hist.  nat.  Arbre 
de  l'Ile  de  MadjRascar ,  ses  feuille,  ressem- 
blent à  cell.'s  du  Poirier,  son  friit  est  lun^, 
et  donne  un  suc  (lui  fait  cailler  le  lait. 
Sarta  i'  tlbcra  Americano  ,  il  (uifiuttg  stm 


A    N    A 

rfi  eaglio. 

ANACOSTE ,  s.  f.  T.  dt  Comm.  Etoffe  da 
laine  croisse  ,  trei-rase  ,  fabriquée  en  manière 
de  ser^e.  Pannina  incrociata  a  joggia  dellet 
s  ai  a. 

ANACREONTIQUE,  ad],  de  t.  g.  Qui  est 
dans    le  goût   des    Odes  d'Anacriion.  AnH' 

ANAÓIPLOSE ,  s.  f.  T.  de  Gramm.  Fijure 
qui  se  fait  ,  lorsqu'une  proposition  recon- 
mence  par  le  même  mot  ,  [lar  lequel  U 
proposition  précédente  huit.  Anadiplosi. 

ANAGALL.IS,  s.  m.  V.  Mouron. 

ANAGIiUS,  ou  BOIS  PUAN  f.s.  m.  Ar- 
bre d'Amérique,  d'une  moyenne  t;r..ndeur.  Sa 
fleur  est  léf;umineuse.  Ses  feuilles  froissées 
d.ins  les  mains,  rendent  une  odeur  forte  et 
disagréable.  On  en  fait  usage  en  Médecine. 
Anasiride. 

ANAGOr;iE  ,  s.  f.  T.  de  Tks'ol.  Ravisse- 
ment ou  é'évation  de  l'ame  vers  les  choses 
célestes  et  éternelles ,  ou  pensées  et  expli- 
cations par  lesquelles  on  élève  l'ame  vers  ces 
choses.   An.ino;ia  ;  ridu-Jone  a  Do. 

AN'AGOG'lQUE,  adj.  det.  g.  T.  de  Théol. 
Il  ne  se  dit  guère  que  dans  cetie  phrase  ; 
Interprétation  anagoitique  ;  interprétation 
qu'on  tire  d'un  sens  naturel  et  liiéral ,  pour 
s'élever  à  un  sens  spirituel  et  mystique. 
Anaitog'co  ;  che  ha  analgesia. 

ANAGRA.'VîMATlStR,  v.i.Rlch.  Faire 
des  Anagrammes.  An.igrammatiiiare  ;  far 
anagrammi. 

ANAGRAMMATISTE,  s.  m.  Rich.  Celui 
qui  tait  des  Anagrammes.  Colui  che  fa  Ana- 
sr.%mmi. 

ANAGRAMME  .  s.  f.  Arrangement  des 
lettres  d'un  mot  ,  disposées  de  telle  sorte  , 
qu'elles  font  un  autre  mot  et  un  autre  sens, 

ANALABE,  s.  m.  T.  d'Hist.  mod.  Partie 
de  rh.nhtllenient  des  Moines  Grecs.  Analabo. 

ANALECTES,  s.  m.  pi.  Fragmens  choisis 
d'un  Auteur.  Raccolta  \  frammenti  scelti  di 
qualche   Autore, 

ANALE.ME  ,  s.  m.  Projection  ortotjraphi- 
que  de  la  sphère  ,  sur  le  colure  des  Solstices. 
Ana  'cmma, 

ANALEPSIE,  s.  f.  T.  de  Med.  Le  re- 
couvrement des  forces  et  de  la  première 
vigueur  ,  après  une  maladie,  Analessia  ,  e 
ricupcramcnto  di  forie. 

ANALtPTlqUE  ,  .-idj.  de  t.  g.  Rem-de 
qui  fortilìe  ,  qui  restaure.  Analettico ,  osi* 
att,>  M  fortifcare  l  nervi  ,  ed  .i  ristabilire  it 
rigor   naturai:. 

ANALOGIE,  s,  f.T.  de  .Matliém.  Rapport, 
proportion.  Analogìa-,  proporzione;  proprie- 
tà; eonvenien^a  ;  similitudine.  —  Les  Gram- 
mairiens le  disant  aussi  du  rapport  des  mats 
d'une  la-^.pie. 

ANALOGIQUE,  adj.  de  t.  g.  Qui  a  de 
l'analoiiie.    .4na'or,ico. 

ASÀLOGUjUiiMENT,  adv.  D'une  ma- 
niere  .^nalopque.   Per  analogia. 

ANALOCaSME,  s.  m.  T  ./,;  Dialecthpe. 
Argument  de  la  cause  à  l'efi'et.  Comparaison 
de  r.uialogie  qu'il  y  a  entre  diverses  choses. 
Analogî.T,  arp.t*tnento  dalla  cagione  a'I' eS'etto, 

ANALOGUE,  adj.  de  t.  g.  T.  de  Philos. 
Qui  a  de  l'aii.ilogie  avec  une  auTe  chose. 
Analogo  ;  analogico  ;  proporyonato  \   convc* 

""aN.^LY-'e"!  s.  f.  T.  Didact.  La  réduction, 
1.1  résoluiion  d'un  cori-s  dans  ses  princii>es. 
Anali'';  n-'o'i.^ione.  -  T.  de  M.itl-.éu.  L'art 
de  ré-oudre  les  problèmes  pir  l'Al'ièhre. 
An  ali  s-  .  ana'ise.  -  Faire  l'anJyse  d'un  dis- 
cours  i  le  réduire  d.ins  ses  )i,irties  priu'.ip.i- 
les,  pour  mieux  tonnoître  l'ordre  et  la  suite. 
V.  An^.Iv.er.^ 

ANALYSE,  ÉE,  part.  V.  son  ve-be. 

ANALYSER,  V.  a.  Faire  ra.iaiy,-.  Il  se  dit 
prlncipaleitsent  An  productioui  de  l'esprit, 
far  Panali'!;  notomll'-re  un  di^coso. 

ANALYl TE  ,  s.  m.  T.  de  H^jliém.  Celji 
qui  est  ver,é  dans  l'analyse.  Geometra  ver.- 
sato  nell' ann''sr. 

ANALYTIQUE,  adi,  de  t.  g.  Qvii  liant 


A  N  A 

ranalyît-  AniHtcho 

ANALYTIQUEMEMT,  adv.  Par  anajysî , 
par  voie  anaiyiiqiie.  Per  yia  i' analisi  ;  in 
tnodo  lifitilititco^ 

ANAMNE  riQUES  ,  adj.  T.  de  Mcd.  Me- 
dicdin:ai  proprei  a  fortiiier  la  mémoire. 
Che  carrubo'^  ta  mcmuna. 

ANA.vl J.U'H' Jìli  ,  s.  f.  Tableau  ,  qui , 
vu  d'iuie  ceruiiis  diitance  ,  représente  cer- 
tain, oljjitî,  etrepréisnte  toute  autre  chose, 
vu  dVino  a.ure  distance.  Piuura  o  quadro 
fatlj  COI  'al  rr.aesina  ,  c'a  caigla  aspetto  se- 
tondo  U  diverse  d-.ilanxe  da  cut  sia  veduto. 

ANANA'5 ,  s.  m.  Plante  qai  vient  orisi- 
najrcineut  du  l'crou  ,  et  qui  porte  un  truit 
trè-.-->fitTiC.  Ananas. 

AN'Al'HjTE  ,  s.  m.  Sorte  de  pied  dans  la 
Poé.ie  gr.'cqus:  ou  latine  ,  coinjosé  de  deux 
brèves  et  une  loneue.  Anapesto. 

ANAFtSTIQUt,  adj.  liich.  Vers  compo- 
sé d'jn^pestes.  Anttpesto  j  verso  anapesfco. 

ANAHHONÉSE,  s.  f.  T.  de  Mid.  Exer- 
cice par  le  ch  mt ,  contribuant  di:-on,  à  for- 
tifier les  or^^-nes  q.il  servent  à  la  produc- 
tion de  la  VOIX  ,  à  augmin'er  la  cluleur  , 
et  a  attsnuer  les  tluiJes.  Aiafjnesi  o  eser- 
civo dd  canto  fcr  dilatare  i  polmoii. 

ANAfHORE,  s.m.Fi-ure  de  Rethonqtie. 
Rdjitirion.  Anaiura;  repcli-Jonc. 

ÀNAPLÉROTlQUE,  ari|.  de  t.  g.  T.  de 
Af.-i.  Incirnjtii  ;  sç.rotique.  Re-.nèdes  exter- 
nes qui  font  revenir  les  churi  dans  les  plaies 
et  les  ulcere;.  Sarcotico  ;  incarnativo. 

A:\ARjaiE  ,  s.  f.  Etît  san;  Chef,  et  dans 
aucune  sorte  de  i;ouverneinent.  Anarchia. 

AVARCHiQ'Jfi,  ad),  de  t.  g.  0-u  tient 
de  l'Anarchie.  Che  ha  forma  d'  anarcliia  i 
anarchico. 

A.N.\.\GIaE  ,  s.  m.  Trévoux.  M  jt  inuùté. 
Qui  est  sins  areent.  Sei\a  danari.^ 

ANA>^AI<.QìJE,  s.  f.  Enflure  cdémateuse 
de  tjure  '.'h.ibitude  du  corps.  Anassarca. 

ANAiTAbE,  s.  f.  T.  de  Mei.  Transport 
lies  humeurs  qu'on  a  dé'ournées  d'une  partie 
sur  un  au  re.  Ana^tasi. 
t;  ANASfO.vlOSE  ,  s.  f.  T.  d'Anat.  L'em- 
bou;;hure  d'une  veine  dans  une  autre  veine, 
ou  diins  un  .irtêre.  Anis:omosa, 

AVASTOMOiER  ,  s'anastomoser.,  v. 
r.  T.  di  Med.  Se  joindre  par  les  extrémités, 
s'etibouctier  l'un  dans  l'autre.  Unirsi,  con- 

'  AiSAi'rO.MOTIQUE,  s.  m.  T  de  M:d. 
Méd:c.iment  propre  a  ouvrir  les  orinces  des 
vaisseaux  ,  et  qui  en  fait  sortir  le  sans- 
Meàicatnento  proprio  a  dilata-e  gli  or'ji^ 
de'  vas!  del  cor^o. 

ANATE,  ojATTOLE,  s  f.  T.  de  Com-n 
Espèce  de  técile  dont  on  fiit  une  sorte  de 
teinture  rouge  des  Indes.  Sona  i' ingreàiente 
ftr  la  tinturi  di  color  rosso. 

ANArM?.\UTlSE'.  ÈE, part.  V.!e  verbe. 

A\'ArHE>>I\  ri  >EK  ,  V.  a.  Frapper  d'ana- 
thênie,  exconiaïun  er.  Sco'^'itnicare  ;  aiiate- 
mari\^j^e  ;  /ulminar  anatemi. 

A.WTHE.IA  ISME,  s.  m.  T.  Eccles. 
Canon  ou  coidannation  qui  porte  anathème. 
Anat^„..-i,-io. 

A  N'.ATH^IME  ,  s.  m.  Excommunication  , 
rerran.-h  ment  de  la  conman'on  <<e  i'Eîlise. 
òcumun  :a\  inj^ema.  -  Il  se  dit  aussi  des 
pers  .ni;?s.   V.   Excammunié. 

A.VATIF^.RE  ,  adj.  m.  et  f.  T.  d'Hs-. 
rat-  Il  se  dr  û'um  coquille  qui  porte  uji 
cm  rcl.  Sur.,  di  cunchi;l,a. 

ANATOCliME,  s.  m.  Ui.ire  qui  co  is\t» 
Ì  prendra  l'iutérè;  de  l'mtérèr.  Aiat^C'sno; 
usura  dj'l':,„i'a;  intercise  dell' lnt.r:sse. 

AN  A  rOMlE  .  s.  f.  Di.section  d  i  corps  ou 
deqje'que  partie  du  conjs  dnimdj  et  l' ir 
jnêm?  fie  le  diss<5quer.  ^fi(!?oi;i<i  ;  noro.'îiij 
—  faire  l'ana'omie  d'une  plante  ,  c'est  1. 
diiséiier,  afi.>  d'examiner  de  quelles  partie 
elio  est  compo.ce.  Far  l' aiaiomi,  J'un. 
pianta.  -  fiç.  Faire  l'anatome  d'un  discour- 
d'un  livre  ,  e*--,-.  V.  .Anatomiser. 
.  ANATO.MIOUE  ,  r,di.  de  '.  g.  Q  li  appar- 
tient à  l'A.natOir.ie.  Anatom'co  ;  appartenante 
alla  notantia,  —  Théâtre  anatoinique.  C'est 


ANC 

un  lieu  destiné  pour  y  faire  des  anatomles. 

Tratto  anatomico. 

AnJATOMIQJEMENT,  adv.  D'une  ma- 
nière anatomique.  Anatomicamente, 

ANAPOMusE',  ɣ,  part.  'v'.  le  verbe. 

ANArOMbE.l  ,  v.  a.  Disséq.ier,  faire 
l'anatomie  d'un  corps.  Notom'-narc  ;  far  no- 
tomii.  —  fig.  Anatomiser  un  livre,  un  dis- 
ours ,  c'est  en  eximiner  toutes  les  parties 
en  Aiui\. Notom''\\are;  far  notomia  d'un  Libro ^ 
d'un  discorso  ;  considerarlo  minutamente. 

ANAlOMlSrE,  s.  m.  Qui  est  savant  en 
l'Ana-omie.  Si^tomista  ;  anatom'co, 

ANAIRON,  V.  Natron. 

\SC£.,  V.  Anse. 

ANCETRE")  ,  s.  m.  pi.  Les  aieiix,  ceux 
de  qui  on  descc;nd.  U  ne  se  d;t  guère  qu'en 
parlant  de  ceux  qui  sont  aLi-des>us  du  degré 
de  grand-pere  ,  et  qu'en  parlant  des  Maisons 
'"  istres.    Antenati  ;  maggiori  ;  avoLi\  pro^t~ 

•ori  -  Il  se  dit  aussi  de  tous  ceux  qui  on: 

eu  avant  nous.  Antenati^  antecesso'i  ;  pre- 

anceVtËo.ouCobss de  boulines, 

s.  f.  T.  de  Alar.  Boutï  de  corde  ,  qui  sont 
attachés  à  la  ralingue  de  la  vuiie  ,  dont  le 
plus  long  n'excède  pas  un  pied  et  demi.  Fatte 
diHurina. 

AMC.-IE  ,  s.  f.  Petit  tuyau  plat ,  par  lequel 
on  souffle  dans  les  hautbois ,  dans  les  bas- 
sons. Lài;ue-ta.  -  Demi-tuyau  de  cuivre, 
se  met  dans  les  tuyaux  d'orgue.  Can- 
ni'la  d'ottone  desH  o'ian'.  —  Vn  petit  con- 
dili, pir  lequel  li  farine  coule  dans  la  hu- 
che du  mkjulin.   Canaletto. 

ANClii",  adj.  T.  de  Blason.  Il  se  dit  d'un 
cimeterre  recj.'.rbé.  io'to. 

ANCHEAJ,  s.  m  T.  de  yiéjiss.Wne  o\ 
il  y  a  de  !a  clwux  détrempée-  Truusole. 

ANCHEll ,  V.  a.  1".  de  Mts'jr/e.  G.irnir  un 
i.istrument  de  ses  anches.  Métier  la  lin- 
guetta ad  uno  strumento. 

ANCHILOPi  ,  s.  m.  T.  de  Méd.  Tumeur 
p'ilegmoneuse  ,  située  à  l'angle  interne  de 
l'œil  ,  qui  dégénère  en  abcès.  Tumore  net 
tp-aid' angolo  deli' occhio. 

ANCHOIS,  s.  m.  Petit  poisson  de  mer, 
qui  II  à  point  d  écailles,  que  l'on  sale,  et  que 
l'on  m-int-'    cru.  Acclusa;  alice. 

ANCHï'LOiE,  s.  f-  T.  de  Chir.  Union  de 
deiu  os  ariculés  et  soudés  ensemble  par  le 
suc  osseux  ,  de  façon  qu'ils  ne  fassent  plus 
qu'une  pièce.  Anchilosi. 

ANCIEN,  lESNE,  adj-  Ce  qui  s'est  passé  , 
ce  qii  est  de.iuis  lo;i^-tem,'S.  Il  est  opposé 
a  nouveau  et  a  moderne-  Antico;  vecchio; 
di  i;ran  tempo  ;  vetusto,  —  Il  se  dit  aussi  des 
personnes  qui  n 3  sont  plus  en  charj^e,  comme, 
l'ancien  tvèque  ,  l'ancien  Echevin.  //  ^ià 
stato    Vescovo  ,  ec. 

ANCIEN  ,  s.  m.  Celui  ,  ce.ix  qui  ont 
vécu  en  des  siècles  fort  cloi-tnés  de  nous 
Un  antico  ;  gli  antichi  ;  i  vecchj  ;  gli  uumm 
le' secoli  tr.ipassati.  —  Ancien  ,  est  aussi  un 
t-.;rme  de  i^ignité  ,  parce  qu'ori^^inairem  m: , 
on  choisiisoit  les  Vieillards,  pour  remulir  les 
premières  places.  Gli  aniia-.i.  —  Celui  qui 
a  été  reçu  dans  une  Charge,  dans  une  Com- 
pagnie ,  avant  un  autre  ho.mme  ,  dont  on 
parle.  An:^ianù  ;  decano.  C'est  a.i  plus  Ancien 
ei  chirge  à  porter  la  parole. 

A.'yCIENNE-.lElNr;  adv.  Autrefois,  dans 
le;  Siècles  passés.  Anticamente;  altre  volle; 
un  tempo:  a<  tre  fiate;  già  ;  una  volta;  tempo 
fu  ;  a'  timpi  andati. 

A-MClENNETE',  f.  f.  Antiquité,  q  iilité 
d'une  chose  ancienne-  Ant'chlta  ,  v.cch:-iii; 
vituiià.  —  De  toute  ancienneté.  Da  tutta 
l' antichità  ;  in  ogni  tmpo.  —  Priorité  de 
réception  d.ins  une  ComMgnie.  Aniianità. 

ANCILES  ,  s.  m.  pi.  Boucliers  sacrés  que 
'■*'  Romiii;;  regardoient  comme  tombé»  du 
Ci^l,  et  comme  des  gaines  de  la  durée  de 
l.-ur  Em-ire.  A.iciU;  rote'la. 

A. COLIE,  s.  f.  Plinte  q  l'on  cidtive  dans 
!-'i  jar.liii;  ,  à  cause  de  la  beauté  d  •  sa  fleur. 
Syu.  L'A'jlintlne,  U  Colombine ,  la  Galan- 
tine.  Aj  lUqia. 
ANCONE' ,  adi.  et  s.  m.  T.  d'Anat.  Nom 


AND  ,5 

ili  HaMt  muscles  qui  servent  m  mouve- 
ment du  coud;-  O"  'es  distingue  par  Ancone 
interne  ,   externe  ,  grand  et  petit.  Anconco, 

ANCRAGE,  s  m.  Lieu  propre  et  com- 
mode pour  ancrer.  V.  _Mouill,.se.  -  Droit 
d'.incrjge.  Un  droit  qu'on  paye  pour  avoir 
la   liberté  d'ancrer.  Ancoraselo, 

ANCRE,  s.  f.  Grosse  pièce  de  fer,  dont 
les  ex'rèmités  se  terminent  à  deux  branches 
tournées  en  rrc  ,  et  de  laquelle  on  se  sert 
pour  arrêter  et  pour  fixer  les  vaisseaux  qu:nd 
on  veut.  Ancora;  ferro.  -  Ancre  dul.irge; 
ancre  qui  est  mauîHée  vers  la  mer  ,  lorsqu'il 
y  en  a  un  autre  qui  est  mouillée  vers  U 
terre,  q.i'on  ajipelle  Ancre  de  terre,  ./i^icora 
di  fuori  ;  ancora  di  terra.  -  Ancre  de  flot 
et  ancre  de  jussant  ou  jusant,  c'est  lorsqu'oa 
parle  de  deux  ancres  mouillées  ,  de  telle 
sorte  que  l'une  étant  opposée  à  l'autre,  elles 
tiennent  le  vaisseau  contre  la  force  du  flujc 
et  du  reflux  de  la  mc-r.  Ancora  di  flusso  o 
di  correnti.  -  Jouer  sur  son  ancre  ;  filer  suc 
ses  ancres.  Filare  sull'ancore.  -  Gouverner 
sur  r.iiicre.  Virer  le  vaîssea.i  quand  on  leve 
l'ancre  et  porter  le  cap  sur  la  bouée,  afin 
q'ue  le  cable  vienne  plus  droiturîer  aux  écu- 
biers  et  au  cabestan.  /  irare  a  picco.  —  Cou- 
rir sur  son  ancre  ,  chasser  sur  les  ancres,  c'est 
lorsque  le  vaisseau  entraîne  ses  ancres  ,  et 
s'éloigne  du  lieu  où  il  a  mouillé.  Arare.  —  T. 
de  Serriir.  et  d'Archit.  Grosse  barre  de  fer 
dont  on   afîrmit  les  murailles.   Catena. 

ANCRE',  ÉE  ,  part,  et  adj.  V.  le  verbe. 
—  _  T.  de  lilason.  Se  dit  des  croix  et  sau- 
toirs dont  les  bouts  se  divisent  en  deux,  et 
sont  tournés  comme  les  Pattes  d'un  ancre. 
Ancorato. 

ANCRER,  v.n.  Jeter  l'ancre.  Gttttrl'arj. 
co-a  ;  a-icorare;  anco  arsi.  -  v.  r.  fig.  et  fam. 
S  et.iblir  ,  s'affermir  dans  quelque  emploi, 
dans  ouelqiie  condition.  Stah'lirsi  bene. 

ANCRORE,  s.  f.  T.  de  Tond,  de  Draps. 
Petit  ph  qtn  se  fait  à  l'érolTe  qu'on  tond 
pour  n'avoir  pis   é'é  bien  tendue.  Strada. 

ANClTCOMELt;  ,  s.  m.  T.  de  Ckinirs. 
Instriunent  de  Chirurgie.   Tenta  curva. 

ANCYrOÎOME  ,  s.  m.  T.  de  Chir.  Bis- 
touri courbe.   Ganimautie  curio. 

ANDA  ,  s.  m.  T.  de  Botan.  Arbre  di 
B-é>il.  L'eui  dins  laquelle  a  trempé  son 
écorcé,  eidort  les  animaux.  Anda. 

ANDABAPE,  s.  m.  Gladiateur  qui  com- 
battoit ,  le-,  yeux  fermés.  Combattenti  o  Gla- 
d'atori  ,  che   co-n'ntt^vano  alla  cieca. 

ANOAILLOTi,  T.  de  Mar.  V.  Daillots. 

A.\'_0A1N  ,  s.  m.  L'étendre  qu'un  Faucheur 
peu-  fau.-her  a  chaq-ie  pas  qu'il  avance.  L'En-' 
cyc!.  dit  a.is.i  Onlain.  Falciata. 

ANDANTE  ,  adv.  T.  de  Mus.  Qui  se  met 
à  la  tèt-e  d'un  air  ,  poiu-  marquer  qu'il  doit 
être  joué  d'un  mouvement  modéré  ,  ni  tiop 
vite  ,  ni  trop  lentement  ;  il  est  aussi  subst, 
en   pTlant  de  l'air  même.  Andante. 

ANDAN  riNO,adv  Diminutif  d'Andante, 
qui  indique  un  peu  plus  de  gaieté  dans  la 
mesu^-e.   Andarne. 

ANDIRA  ,  ou  ANGELIN  ,  s.  m.  T.  de 
B^tan.  Arbre  du  Brésil  très-dur,  et  propre 
pijur  le-;  h-'itimens.   And'-ra. 

ANDOUILLE  ,  s.  f  Boyau  du  porc  , 
renip'i  ,  farci  d'autres  biynix,  ou  de  la 
chair  du  même  ai.i.ml.  Speli:  di  saneuinaccio 
o  biLrdo.  -  Anlouillc,  d.-  tabac,  ce  sont 
des  feuilles  de  taba-  prép.iréés  ;  mises  en- 
semble e    rodée;  les  unes  sur   les   autres. 

AND  )UILLE',  ÉE,  aJj.T.  de  Chasie.W 
se  dit  du  cerf  qui  a  poussé  les  andouillery. 
Cor'oiatto  ,  cui  sono  spuntati  i  pugnali  della 

ANDOUITLEU,  s.  m.  Petite  corne  q  li 
vient  au  bois  du   cerf.   Pugnali   delle  coria 

'aNOOUILLF.i^TE,  s.  t-  Ch.iirdevei  , 
hachée,  et  pressée  en  forme  de  petite  an- 
douille.  PoLittc. 

AN'Dq  \TOMIE,  V.  Androtomie. 

ANDRIARGUE,  s.  m.  T-éioux.  Animal 
fabuleux  que  les  auteurs  des  anciens  Rumans 
donnaient  pour  roosturc  à  leurs  héros  an 


^a  A  N  É 

lieu  de  chevaux.  Cavallo  Javotoio» 

ANDRlhNNt;,  s.  I.  T.  </.-  Mj.Ui.  Robe 
i  l'usage  des  dames,  abattue,  avec  des  pa- 
reinens.  AndrUnne. 

A.N'DROGVNE,  s.  m.  Hermaphrodite;  qui 
est  mate  et  (em.'ile  tout  en.cmble.  Aniro- 
gino;  Ermafrodita  —T.  d'Anrun.On  iw.ni 
ce  nom  aux  |>lan.-tes  qui  som  tantôt  chaudes 
et  tantôt  Iroides.  AnArosl'o. 

A.\ni\OlUE,s.m.  Autoin.ite.ayantfÎRure 
humj.'ne  ,  et  qui  n.ir  le  moyen  de  certains 
ressorts  ,  etc.  bien  disposés  ,  at^it  et  fait 
d'autres  fonctions  extérieurement  semblables 
à  celles  de  Idommi;.  Bamboccio. 

ANDROMtUE  ,  s.  f.  Constellation  de 
rhém'Sphcre  septentrional.   Andromeda. 

ANDi<.0>ACE  ,  s.  m.  Plante  qui  croît 
dans  les  bois  et  djns  les  endroits  maritimes. 
Elle  est  apéritive  ,  bonne  dans  les  rétentions 
d'urine,  l'hydropisie  ,  etc.  Androsacc. 

ANDRO s/EMUM,  s.  m.  T.  de  Botan. 
Plante  de  l,-qjel!e  on  tire  un  suc  semblable 
au  santi.  And'oscmo. 

ANDRUTO.MiE,  s.  f.  Encycl.  Gr.  Foc. 
Anatomie  ou  disîecti'n  des  corps  humains. 
Androtumia;   nurumia  del  corpe  umano. 

ANE  ,  s.  f.  Bè^e  de  somme  qui  a  de  fort 
grandes  orei'les.  AsItio;  ciuco  ;  miccio.  —  On 
dit  d'une  chose  plus  lontane  que  lar^^e ,  et 
doiit  les  cciéi  font  une  espece  de  pointe  en 
se  joignant  par  en  Iiaut ,  qu'elle  va  en  dos 
d'âne.  A  schiena  d'anno.  -  fig.  D'un  esprit 
lourd  et  grossier ,  d'un  it^norant  ([ui  ne  sait 
point  les"  choses  qu'il  doit  savoir  ;  on  dit  : 
c'est  un  âne  ,  il  ne  sera  jamais  qu'un  âne. 
Asino  ;  astnaccio;goff'ont\  ignorante.  —  ^En 
ce  sens ,   et  prov.  on  dit  qu'il  est  bien  ane 

de  nature,  qui   ne   sait  pas   lire  son  ^cri-    ,     -    _    _-  .  _    . 

ture.  Atino  di  natura  ,  che  non  sa  legger  la  I  inégalités.  Ciri  ;  intrighi  ;  circuiti.  -    s.  f.  pi. 
sua  scrittura.  -  l'our  faire  voir  à  quelqu'un     T.  d'Anat.  Eminences  ou   cavités  inégales. 


A  N  G 

le  Lyonnois  et  dans  le  M.iconnois.  Sorta  il 
misura  per  le  bianc.  -  Gr.  Voc.  Anée  ,  si- 
gnifie aussi  la  charge  d'un  .âne ,  ce,  que  cet 
animal  porte  il  chaque  voyage.  La  soma;  la 
carica  d'un  a>ino. 

ANEMOGRA.'MIE  ,  s.  f.  Description  des 
vents.  Aneniografia. 

ANEMO.MeXRE,  s.  m.  Instrument  qui 
sert  à  mesure:  I.i  force  du  vent.  Aiemometro. 

ANLiVIOMEIKIE,  s.  f.  Irewux.  l.  de 
Phys.  L'.irt  àr  mesurer  le  vent.  Anemometria. 

À\EMONÊ  ,  s.  f.  Fleur  printaniere,  qui 
vient  d'o:^non.  Anemone. 

AiVKMOSCOHE  ,  s.  m.  T.  de  Phys.  Ma- 
chine qui  aide  a  prédire  les  cliangemens  du 
vent,  /n.'r.iotcopio. 

A.Nti'VCCAFHK  ,  adj.  de  t.  g.  Qui  est 
sans  titre;  une  médaille  anépygraphe.  Che  e 
sen\a  t'iolo  ,  ssnla  leggenda  o  iscri{ione. 

ANE.'^i.IE,  s.  t.  Gr.mde  ignorance  de  ce 
q.i'on  devroit  savoir.  Asinità  ;  asineria  ;  asî- 

ÂNESSE  ,  s.  f.  La  femelle  d'un  âne.  Asina  ; 

ANiiT  ,  s.  m.  Plante  qui  ressemble  beau- 
coup au  fenouil,  mais  dont  l'odeur  n'e^t  pas 
si  agréable.  La  semence  d'Anct  est  stoma- 
chiqii?  et  anodine.  Aneto. 

ANRVRiS.VlAL  ,  le  ,  ad).  T.  de  Chinirg. 
Qui  appartient  à  l'anévrisme  ,  qui  tient  de 
l'..ncvrisme.  Aneurismale. 

ANËVRl.SME  .  s.  m.  T.  de  Méd.  Tumeur 
causée  par  la  diUitation  ou  p.ar  l'ouverture 
d'une  artère.  Aneurisma. 

ANERACTUEUX,  euse,  ad).  Plein  de 
détours  et  d'inégalités.  Torto  c  intrigato .  Che- 
min anfractueux. 

ANfKACrUO^ITE'  ,    s.  f.  Détours  et 


jiu'il  se  trompe,  on  dit  prov.  et  bassement 
je  vous  ferai  voir  que  votre  âne  n'est  qu'une 
bête.  Vi  farò  vedere  che  il  vostr'asino  e  una 
bestia,  —  On  appelle  contes  de  peau  d'àne, 
de  petits  contes  fabuleux  qu'on  a  accoutumé 
de  faire  aux  enfans.  Cani.ifivolc.  -  D'une 
chose  commune  ,  et  que  personne  n'ignore, 
on  dit  que  c'est  le  pont  aux  ânes.  Cosa  tri- 
viale,  fiibhlica.  -  T.  d:  Màiuis.  Ei]'èce  de 
banc  dont  on  se  sert  pour  tenir  avec  les 
pieds  les  pièces  de  bois  qu'on  veut  façonner 
avec  le  coutcnu  a  deux  mains  ou  couteau 
à  scie.  Cai'aUctio.  —  T.  de  Relieur.  Eîpiice 
de  coffre  où  tombent  les  ror.nures  des  .ivres 
et  du  jiapier.  Cassa  del  cavalletto.  —  On 
donne  le  nom  d'âne  à  un  poisson  plus  connu 
sous  celui  de  Chabot.  V.  —  Ane  sauvage 
du  Cap  de  Bonne-Espérance.   V.  Zèbre. 

ANEANTI,  lE,  part,  et  ad).  V.  le  verbe. 

ANEANTIR  ,  v.  a.  Réduire  au  niiM.  An- 
nientare ;  annichilare;  annichilire;  ridurre  al 
rienie.  —  Par  exagération  ,  détruire  ,  coii- 
5u»ier  entièrement  Annichilare;  distrugger..} 
ridar  yuasi  al  niente.  -  v.  r.  Se  diss'per ,  se 
détruire  ,  devenir  presque  à  rien.  Dittrug- 
geni  ;  dissiparsi  ;  disfarsi.  —  fig.  s'abaisser 
et  s'humilier  devint  Dieu,  par  la  connoissance 
qu'on  a  He  son  néant.  Annichilarsi  ;  abbassar- 
si; umi/iani.  L'Ecriture  dit  j  que  Jesus-Chrlst 
s'est  anéanti  lui-même.  Gesù  Cristo  s'annien- 
tò ;  annichili,  ,.■  stesso. 

ANE.'^NIlSSKMENT  ,  s.  m.  Réduction 
au  néant.  Annichi lamento  ;  annìchila\ione  ; 
annientamento.  Abaissement  d'une  fortune 
élevée;  renversement,  des'r'.ic'ion  d'un  l'm- 
pire,  d'une  Monarchie,  t^\'ti(:  famille.  Sca- 
dimento di  fortuna  ;  distru\'one  ;  rovina.  — 
T.  de  Dévotion.  Abaissement  dan;  lequel 
on.se  mer  devant  Dieu.  Abbassamento  ;  umi- 
liazione. F.trc  dans  un  continuel  anéantisse- 
ment devant  Dieu. 

ANECDOTE,  s.  f.  Par-icularitiJ  secre'te 
d'Histoire  ,  qui  avoit  été  omise  ou  supprimé^: 
j'^jr  les  Historiens  précédons.  An;ddotro;  par- 
ticolarità ;  trotto  p.irti  col  are  di  starla.  —  Il 
s'err,ploie  aussi  af'iectivemert. 
»,  ANE'F.,  ou  A'iNE'E,  s.  f.  7.  de  Comm. 
Mesure  de  grains  en  usage  dans  queliues 
PfOvinccs.de  France,  particuliiîtcmeiit  dans 


trouvent  dans  la  surface  des  os.  Vi- 
suguaglianie  nella  superficie  dell'ossa. 

A.VGAR.s.m.V.Hangar. 
ANGE  ,  s.  m.  Créature  purement  spiri- 
tuelle et  intellectuelle.  Angelo  ;  Angiolo.  Bon 
Anse.  Angelo  buono.  Mauvais  An.;e.  Angelo 
cattivo.  -  Quand  ce  mot  est  emi.loyé  sans 
épithète  ,  il  se  dit  généralement  de  tous  les 
Esjirits  bienheureux  qui  com;>ósent  la  Hié- 
rarchie céleste.  Angelo  ;  Spirito  angelico. 
—  Particulièrement  et  proprement  des  An^es 
qui  sont  du  dernier  Chœur.  //  Coro  degli  An- 
geli. -  Ange,  se  dit  fig.  pour,  signifier  ,  une 
personne  d'une  piéré  extraordinaire.  Angelo; 
di  costumi  angelici.  -  On  dit  de  St.  Thomas , 
qu'il  est  l'Ange  de  l'Ecole,  pour  dire  ,  qu'il 
excelle  entre  les  Scolastiques.  L'Angelo  delle 
Scuole.  —  Dans  le  (iiscours  ordinaire  ,  on  dit 
d'une  personne  qui  chante  très-bien  ,  qu'elle 
chante  comme  un  Ange,  Canta  come  un  An- 
gelo. —  Et  qu'un  homme  voit  des  Anges  vio- 
lets ,  pour  dire  ,  que  c'est  un  Faiiatique  tiui 
a  des  visions  creuses.  V.  Faïutique  ,  Vi- 
sionnaire. -  Rire  aux  Anges,  se  dit.de  ceux 
qui  sont  tellement  transportés  de  joie  ,  qu'ils 
en  paroissent  extasiés  ;  comme  aussi  de  ceux 
qui  rient  seuls  ,  niaisement  ,  et.  sans  sujet 
connu.  Rider:  agli  angioli.  —  Lit  d'Ange  ; 
sorte  de  lit  qui  n'a  point  de  colonnes  ,  et 
dont  les  rideaux  sont  suspendus  en  l'air. 
Letto  sen^a  colonne.  -  Ange  se  dit  aussi  de 
deux  boulets  de  canon  attachés  ensemble  iiar 
une  chaîne  ou  par  une  barre  de  fer.  thalle  di 
cannone  attaccate  a  due  capi  d'una  c.ttena. 

ANGE  ,  s.  f.  Sorte  de  poiisoii  de  mer  qui 
ressemble  .i  la  raie.  Squadro. 

ANGE'IOGRAPrilE,  s.  f.  T.  de  Comm. 
C'est  la  description  des  poids,  des  mesures, 
des  vaisseaux  et  des  instrumens  propres  à 
l'agriculture.  Ar.getograjta.  —  T.  d'Anat.  V. 
Angiographie. 

ANGEL,  s.  m.  T.  d'Hist,  nat.  Oiseau 
dont  le  bec  et  les  pieds  sont  noirs ,  et  tes  plu* 
mes  sont  d'une  couleur  brune  ,  noirâ're  ,  et 
d'un  jaune  roussàtre.  Surta  d'uccello  delta 
Krosie!7a  d'una  pernice. 

ANGELÌQUE,  adj.  de  t.  g.  Qui  appar- 
tient à  l'Ange ,  qui  est  propre  .i  l'Ange.  An- 
tUico,  —  On  appelle  l'Ave  Maria ,  la  saluu- 


A  N  G 

tion  Angélique.  L'Awemmaria;  il  saluto aiu 
geUo.  -  Se  dit  hg.  pour  marquer  une  per- 
fection extraordinaire ,  une  qualité  excellente. 
Angilico  ;  d'angelo.  -  prov.  One  chère  An- 
gélique ;  une  chère  'res-bonne  et  très-déli- 
cate, riattamento  sjuisito  ,  eccellente. 

ANGELIQUE  ,  s.  f.  Plante  dont  la  racine 
est  tort  cluiude  et  odoriférante.  Angelica; 
ar.jlia.  -  On  nomme  encore  Angélique  un 
instrument  de  musique  à  seize  cordes  ,  qui 
saccorde  par  sons  continus  et  qui  tient  heu 
du  luth  et  du  théorbe.  Strumento  musicale 
composto  di  sed'ct  corde  ,  che  partecipa  del 
leuro  ,  e  della  forha. 

AXGÉLlQUEMENr,  adv.  D'ime  manière 
angelique.  Peu  u,ité.  Angeiicamente  ;  divina- 
mente i  a  merav'glia  ;  per  eccellcnra. 

ANGELOLAFRIE,  s.  f.  T.hUs.  Culte 
des  Anges   Angelolatria. 

A.N'GELOr ,  s.  m.  Sorte  de  petit  fromage 
qui  se  lait  en  Normandie.  Sona  di  c^ciu  della 
Normandia.  -C'est  auisi  une  espèce  de  mon- 
noie  qui  a  eu  cours  en  France  sous  Philippe  de 
Va'ois.  Agnolo. 

A.\GELU>,  s.  m.  Prière  qui  commence  par 
ce  mot  ,  en  l'honneur  du  mv.tère  de  l'Incar- 
nation ,  et  qui  se  fait  trois  (ois  le  jour ,  auson 
de  1,1  coche  des  Eglises  ,  qui  en  avertit  les 
Fidèles ,  le  m.itin  .  .a  midi  ,  et  le  soir.  L'A- 
vemmaria ou  l'Ave  Maria.  L'An-elus  du 
matin  se  dit  au>si  ,  S.viHla. 

ANNE.VIME,  ANGÈNE  ,  ANGENIV. 
s.,  m.  T  de  Slaton.  Fleur  imaginaire  ,  qui  a 
six.feuiles  setnblablesà  celles  Se  la  qunte- 
temile  ,  si  ce  n'est  qu'elles  sont  arrondies  et 
non  pas  pointues.  Quattro  fiirlii. 

AN(:;iNE  ,  s.  f.  r.  de  MM.  Maladie  de 
la  gorge ,  qui  empêche  d'avaler.  Angina;  sche- 

,  A.''JGIOG?.APHIE ,  s.  f.  T.  d'Anat.  La 
desini, tion   des  vaisseaux.    Ang'-jm-.ifia. 

.ANGIOLOGIE,  s.  f.  T.  d'Anat.  Dissec- 
tion des  vaisseaux  du  corps  humain.  Angio- 

ÂNGIOSPERME  ,  adj.  de  t.  g.  T.  de 
Bot.in.  il  se  dit  des  plantes  dont  la  semence 
est  enveloppé  dan;  une  capsule  différente 
de  leur  calice.  Angiospermaiico. 
.ANGIOrOMlE,  s.  f.  T.  d'Anat.  Dissec- 
tion des  v.isiciux.  Angiotom'a. 

ANGISCOPE  ,  s.  m.  Tcv.  V.  Micros- 
cope. 

ANGLE,  s.  m.  Rencontre  de  deux  lignes 
qui  se  cowy.em.  Angolo.  -  On  dit  aussi  les 
angles  d'iiii  bat.iillon  ,  pour  dire  ,  les  côtés 
d'un   b.tiillon.  Angoli  ;  fianchi. 

ANGLE',  ÉE  ,  adj.  Terme  de  Blason. 
Se  dit  d'une  croix  en  sautoir,  quand  il  y  a 
des  ligures  mouvantes  qui  sortent  des  angles. 
An:;iato. 

ANGLER  ,  v.  a.  Terme  d'Orfèvre  en  ta- 
batières. Former  exactement  les  mou'ures 
dans  les  plus  petits  angles  du  contour.  Con- 
tornar bene   ;    incavar  bene   i  dintjrni. 

A.VGLET  ,  s.  m.  Terme  d'Archit.  Petite 
cavité  creuiée  cn  angle  droit  .  qu.  sépare 
les  bo^sag^s  ou  pierres  de  refend  ,  ou  les 
traits  de  l.t  gravure  des  inscriptions  dans  la 
pierre  et  le  marbre.  Incavo  ,  o  canaletto 
delle  pietre  o  marmi  ,  che  separa  le  bo\ie  , 
l'inscriùoni  ,    e  simili. 

ANGLEUX,  Et;sE  ,  adj .  TI  ne  se  dit  guère 
que  desi  noix  ,  dont  la  substance  est  telle- 
ment enfermée  en  de  certains  petits  angles 
ou  coins ,  qu'il  est  difficile  de  l'en  tirer.  Ma- 
lescia. 

ANGLICAN  ,  ANE  .  adi.  Qui  ne  se  dit 
que  de  ce  qui  a  raoport  à  la  religion  domi- 
nante en  ,'\ngleterre  ,  An'ficano.  Il  est  aussi 
substantif,  cn  parlant  des  i)ersonne5. /</i;;.'i- 
cana  ;  ing'esi. 

ANGLICISME  ,  s.  m.  Façon  de  parler 
anglaise.  Anglicismo. 

ANGLOIR,  s.  m.  T.  de  Facteurs  de  cla- 
x'ecin  ,  et  aufet.  Outil  riont  on  se  sert  [lour 
prendre  toutes  sortes  d'angles  et  les  rapporter 
lurlcsi)  ècesde  bois  qu'ils  iravainent.Çi?/;.!-^'!/. 

ANGOISSE,  s.  f.  Grande  aflliction  d'es. 
prit.  Annosela  ;  travaglio  ;  affanno  ;  doglia  ; 


A    N    H 

iojIÎJ  ;  iolart  ;  tramiaseiamcnta  ;  ertpaoton. 

-  Poire  d'ims»iis«  ;  certjjnes  pjires  .  si 
îpres  et  si  revèches  au  SOJ-  >  l-i'^^n  3  peine 
i  les  aviler.  Sortit  ii  pere  molta  aarbi.  - 
Poire  d'ôBgoisse  ,  cerwin  instrument  de  fer, 
ea  forme  de  poire  ,  et  à  ressort  ,  que  l:s 
Toleirs  mettent  par  force  dans  U  bouche 
des  per.onr.es  ,  pour  les  em  lèchcr  de  crier. 
Strurrunta  ài  jcrr^  t  hlSi^ii  fira  ,  che  ; 
ladri  cacciano  in  iucca  alle  pirionne  acca 
ujn  iridino.  -  fi.?-  Avaler  de;  poires  d',i:i- 
goisse  ;  avoir  de  srandi  déi)ldiiirs.  frar.gug- 
giar  di'iusti* 

ANGOLA  ,  s.  m.  T.  d'Hisc.  Nat.  Es- 
pèce de  chats  pl.is  grandi  qje  les  nôtres  , 
couverts  d'an  lonj  poil  ,  qui  ont  la  queue 
longue  et  grosse  ,  ils  viennent  ongmaire- 
Dieut  d'Angola.  Gatta  d^ Arsoli. 

ANGON,  s.  m.  Javelot,  derai-pique,  à 
Vusise  des  frcncs.  V.  Javelot. 

KÔ-tOURE  de    lin.  V.  Cuscute. 

A.WGOURJA,  s.  m.  T.  d'Ayic.  Es;)èce 
ii  melon  d'eau.  So-t.i  di  cacom.-rs. 

ANGixOlS  ,  s.  m.  Nom  qu'on  donne  , 
dans  les  bou'iqacs  d'ouvriers  ,  aux  petits 
cpms  qui  servent  à  afTermir  un  marteau  avec 
son  manche.  Jiiette. 

ANGUICHURE,  s.  f.  Terme  de  Chasse. 
L'écharpe  où  est  attacha  le  cor  de  chasse. 
Cordoncino  ,  o  strisci J  ,  a  guisa  di  tracolla , 
cui  si  porta  mttacc.'.ta  il  corno  da  caccia. 

ANGUlLLADE  ,  s.  m.  Coups  qu'on 
danne  a  qu^lq.i'u:-.  avec  une  peau  d'annuii. e. 
Stagliata  ,  sf,.r\:ita  data  con  istcffilc  ii 
fiiUe  d'anguilla.  —  Il  se  dit  aussi  des  coups 
qu'on  donne  avec  un  fouet.  Staffilata  ;  sfer- 
lata. 

ANGUILLE,  s.  f.  Poisson  n'eau  douce, 
long  et  menu  ,  de  la  figur.:  d'un  serpent. 
Anguilla.  —  On  dit  fij.  et  provetb.  ou'il 
y  a  quelque  anguille  sous  roche  .pour  d^re 

?^ii'il  y  a  quelt^ue  chose  de  caciîé  dans^l'af- 
aire,  dans  l'intrigue  djnt  il  s'a-it.  Gatta 
ti  cova.  -  Ecorclier  l'anguille  par  la  queue  , 
commencer  par  ou  il  fjudroit  linir.  —  D'u:i 
Jiomme  qni  trouve  moyen  d'éch.ipper  lors- 
qu'on le  croit  tenir  ,  qu'il  s'échappe  comme 
une  anguille.  Sgtililar  come  un'  anguilla.  - 
Anguille  ;  c'est  ainsi  qu'on  appelle  les  bour- 
relets ou  faux  plis  qui  se  fuiit  aux  dr^ps  sous 
les  piles  des  moulins  à  f;;u'..n  ,  lorsq-.ie  hs 
fcja'ons  ne  sont  pas  assei  attentifs  à  les  faire 
fr.ipper  comme  il  faut,  fughi  che  /annosi 
alla  gualchiera.  —  A^iiinalcj'e  que  l'on  ne 
découvre  qu'à  l'aide  du  microscjpe  djns  cer- 
taines liqueurs  telles  que  le  vinaigre  j  l'iniu- 
sion  de  la  pouss'cre  noire  du  blë  ga'if  par 
la  nielle  ;  dans  la  colle  de  farine  ,    etc.  An' 

ANGÙILLERS ,  s.  m.  pi.  ou  Anguillées 
s.  f.  pi.  T.  de  Alar.  Canaux  qui  sont  à  fond 
d-'  cale,  pour  conduire  les  eaux  àia  oom.ie. 
Arr.uHU  ;  lumière. 

AXGUJXIG^E,  s.  f.  Trùoux.  Lieu  où 
Ton  n.^urri: ,  où  l'on  conserve  des  anguilles. 

ANGULAIRE,  adj.  de  t.  g.  Qui  a  un  ou 
plusieurs   an.^les.  Angolare  ;   che  ha  angMi. 

—  On  appelle  pierre  angui. lire  ,  la  preinièrf 
l'ierre  fondamentale  qui  fait  l'ang'e  d'un  bà- 
ti.T.ent.  Pietra  angolare  a  sia  fundarieitale; 
<a.iton;  di  pietra.  Oeîx  àsns  ce  sens  que  Jé- 
SH.-Christ  est  appelle  fig.  dans  l'Ec-riture  ,  la 
pierre  .insu'aire.  -  sub.t.  11  se  dit  ri'u.-.e  .ir- 
tère  qui  passe  au  grand  angle  de  i'oeil,  et 
vient  pbou'ir  à  la  iiii;'.ii^'re  externe.  Angciare. 

ANGULEUX,  EUSE,  .idi.  Dont  la  sur- 
face a  plusic-uvs  an^.les.  Angoloso  ;  canl:ruto. 

ANGuìTICL.ìVE  ,  s.  m.  Tunique  qtuî 
yortoicr.r les  Cheviliers  Romains.  Angusticla' 
Irto  ;  o  si  f  l'abito  dell'ordine  equestre  ,  presso 

■'  ÀWUSTIE-,  ÉE,  aHj.  Etroit,  serré.  Il 
r.e  fé  ''i-  n^ie  d'un  'cileni  :i.  Strato  ;   arg.itto. 

ANHtLER,  V.  n.  T.dt  ^er.  Enrete.iir 
le  feu  d.ins  une  chaleur  convcn.^bl.î.  A*.t::\.irc 
T^z  >Urcmnte. 

A.N'HlVl.A.r.'ì  ,  s.  m.T.  ,t  Rlvièr:.  Arr'nes 
qu'u;i  lionne  ,-.;ix  ouvriers  po-ir  coiija're  Uii 

L'.'c?.  t'r,: r.fo'u-ltiilxcn. 


A    N    I 

tram.  Caparra  it*  foiraitori. 

ANHINGA»  s.  m.  r.  d'Omìhùl  Oìseaii  <Ìe 
proie  aquatique  du  Brésil.  Il  a  sur  la  tète  une 
corne,  ^iiinj,!. 

ANICROCHE  ,  s.  m.  Diflfîcnlré,  embirra?. 
It  e>t  fam.  Ostacola  ;  imptâimtnto  ;  di^coltn; 
Sarhu^^'o  ;  irubara^o  i  uit^ypo  ;  taccolo  ;  \aC' 

ANÌRR  .  ERE  .  s.  m.  er  f.  Celui ,  ce'îe  qu 
cond'ait  des  _Vies.  Asinaio;  coh'  o  colei  che 
^uidi  ^li  asin''  ;  chi  va  H'itro  gli  asin-,  -  On 
app-.'Ve  rude  aliter  ,  u:i  pédagogue  qui  traite 
ruH:.Tient  ses  écoliers. 

ANlL,  s.  m.  f*tant»  <fonr  on  tire  l*indÌgo. 
Anit  ;  pianta  da  cui  si  trae  l'tnHjc^- 

ANILLE»  s.  f,  r.  d-.  HUson.  C'est  une  fi- 
gure en  torme  de  crochets,  adossés  et  liés 
ensemble;  on  rappelle  autrement  fer  de 
mon'-n.  Ferro  de  mulino. 

ANiVIAUVERSlON,  s.  f.  T.  de  Palais. 
Corrections  en  paroles  seulement.  Avviso; 
coTcyonc  ;  riprensione. 

ASuM.^L,  s.  m.  Etre  composé  d'un  corps 
or?inisé,  et  d'une  ame  sensitive.  AiimaU. 
—  T*jr  mépris ,  une  per-,onne  sf.rîide  ou  çro»- 
S'ère.  ArimaU;  bzstia.-^  ë-fonc;  stupido. 

ANIMAL,  ALE  ,  adj.  Qui  app.irtient  à 
l'jnimjl.  Animelle  ;  anlmaUsco,  —  T.  d'ilist. 
Nat.  On  appelle  Règne  anim.:! ,  I^  cl.isse  des 
animaux.  Anitxj/e.  -  En  Chymle.  tjalles  ani 
m. le',  celles  q.n  ont  été  tirées  des  an-n.nix- 
Ar.im.tU.  ~  Dani  l'Ecriture  Sainte,  il  <v^và- 
*ie  ,  sensuel  ,  charnel.  Il  est  oppoié  à  spi- 
rimi'. Carij^U. 

AMIMACULE  ,  s.  m  Petit  anim^^i  ,  qu'on 
ne  peiit  voir  qu'a  l'aide  du  microsco'-e.  Ani- 
n^Uuo;  an-'zcù'no. 

ANiMALlSreS.  5.  m.  pî.  r.  de  Vkilos. 
Piiys'ciens  qui  eiisei^nent  q-ue  les  embryons 
sont  non-seulement  tous  formes,  mais  dé'ià 
î'ès-vivans  dans  la  semence  du  père.  Aiima' 

'^a'nIMATION  ,  s.  f.  T.  Didjct,  L'union 
de  l'ame  au  corps.  Anima\onc. 

A\IM£',  Es,  part.  Animato^  te.  —  On 
dit  d\ine  be'le  personne  à  qni  il  minque  un 
certain  air  vif,  que  c'osr  une  beauté  qui  n'est 
point  animée.  Sen^  anima  ;  seri\a  spirito  ; 
ser.^j.  brio  ;  serr^a  v:v.itirà.  -  r.  de  Blason. 
Un  cheval  aulmé  ,  est  celui  qui  paroît  en  ac- 
tion. Aiimaro. 

ANIMELLKS,  s.  f.  r.  de  Cuisine.  Ce^t 
ainsi  q.i'on  appelle  les  testicules  du  bélier. 
Grenelle. 

ANLMER  ,  V.  a.  Mettre  l'ame  ,  îe  principe 
de  la  vie,  dans  un  corps  organisé.  ^n'm.3ri; 
infonder  Panimi.'  -  En  pjrbnt  des  .Saints  , 
on  dit  q'ue  Dieu  les  anime  de  son  esprit ,  qje 
c*est  lui  q-ji  les  écl.-îire  ,  qui  ies  fore  i  fie ,  qai 
Ie(  fait  as,ir.  Animare.  —  On  dit  dans  !e  m3- 


e  sens ,  que  le  zèle  de  Dieu  anim:;  un  ho 
me,  quVm  M'Ssionna,ire  est  animé  d'un  s<j' 


;  ,  que  le 
un  M'ssi 

le.  'Accendere;  infiammare  ;  a^Atre  -  Ex- 
citer. Anlmdr;  ;  iianimirc  ;  Inco'-.i^^Ja'-c  ;  ec- 
citare-^ accendere  \  dar  animo  ,  ardimento.  — 
Donner  de  la  vivacité  ,  de  l'jction.  Ravvi' 
v.T-£  ;  djr  brio.,  vivacità  ,  ./ò.'^-t.  —  lrr:tor  , 
mettre  en  colere.  Irritare  ;  eccitare  ;  incitare  ; 
inanimire 'y  inculU'ire.  —  Donner  de  !a  sen- 
sibitiré  et  du  mouvement.  An'mare\  muovere; 
coTTrmuovere.  —  Donner  de  la  force  k  un  ou- 
vrage d'esvrit ,_  soit  par  les  traits  vifs  et  bril- 
lan»  que  l*on  y  jotre  ,  soit  par  Ìa  manière  vive 
dont  on  le  prononce.  An'marc,  —  A-psu-p:ès 
dans  ce  même  sens ,  an'm~r  la  conversarion  , 
la  rendre  plus  vive.  Rayylvurc  ^  tener  Urto; 
anirnare.  —  U  sert  aussi  pour  marquer  la  force 
et  l'air  de  vie  que  les  Sculpteurs  et  les  Peintres 
donnent  à  leurs  hi;ures.  AniiTiare  j  dar  animai 
spl'ito.  —  11  est  auîsi  réc.  Prendre  courjge 
de  plus  en  plus.  Âmmarsi  ;  incorai^gi^rsu  ~ 
l'rendre  un  nouvel  éc!.?-.  Rj.vvlvizrsi.  —  En 
T.  de  Af.7i-.  li  $e  dit  de  l'action  d'un  joueur 
d'-nstrument  à  vent  ,  pour  y  inspirer  l'air. 
Dai  fiato. 

AN:.*v:0S1TE'  ,  s.  f.  Mouvement  de  haine, 
prr  lequel  on  est  porté  à  nure  à  quelqu'un 
i!o  ^ul  on  a.reçu  ou  cru  recevoir  quelque 
oiT^n^e.  ^;,7i-jif,i  ;  odloj  rar.^ore. 


ANN  41 

ANÎMOVISTES  ,  s.  m.  pi.  r.  dePfljr. 
Branche  des  Ovistes.  Animabstes  réibcmés. 
Art'movrsti. 

ANiNGA,  s.  f.  r.  de  Botan.  Racine  «pri 
croît  daiis  les  Antilles  ,  assez  semblable  à  ta 
Squîne.  On  se  sert  .ictaellement  de  sa  dé- 
coction pour  r-ttiner  îe  sucre.  Aninga. 

ANIS  ,  s.  m.  Plante  odoriférante ,  qui  port» 
ur.e  graine  de  même  njm  ,  ronde  et  un  pea 
longue  ,  qu'on  met  ?a  ran^  des  quatre  se- 
mences chaudes.  Anice.  —  Anis  ,  sorte  do 
dragie  faite  avec  de  l'anis.  Ai'rc  inzucche* 
rati.  -  Po.nile  d'Aiiis.  r.  d:  Jardin.  V.  Fe- 
nouillet.  -  Anis  étoile  ou  Badiane.  V. 

ANiSCALPTOR,  s.  m.  r.  <f'^«.  Tor- 
che-cul. V. 

ANISE'.ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

ANISEK,  V.  a.  Mettre  une  coucbe  d'anis 
sur  quelque  chose.  Far  una  crostata  d'anici; 
coprir  d'ailc'. 

ANISETTE  ,  s.  f.  Tréi'onx.  T.  vulg.  Eau- 
de-vie  d'anis.  Ariisetto. 

ANKER  ,  s.  m.  r.  de  Comm.  M^stire  des 
liquides,  dont  on  se  sert  à  Anst^rdàm    At'r'er, 

AN'tCYLOGLOVSE  ,  5.  m.  r.  dz  Méd. 
Vice  du  fi'et ,  ou  ligament  de  la  langue  qui 
est  trop  court  d;  n-.isspiu-e  ,  ou  endurci  p»r 
quelque  ci.-.i'rice.  Ar.thiLgl.sii. 

ANICYLOSE  ,  s.  f.  Privation  de  moure- 
m:r    t.  r.s  les  .articulations.  Aichujsl. 

AN'NA  ,  s.  m.  T.  d'Hut.  Nat.  Pe'ite  bête 
du  Pérou  qui  infecte  les  lieux  où  elle  passe 
les  niii-s.  Ar-.na  ^  sorta  d'anirnaU  Peruviano, 

ANNAL,  LE,  adj.  T.  de  Prai.  Qu:  ne 
dure  q  ùin  an  ,  ou  qui  n'est  valable  que  pen- 
dant un  in,  Anrtio. 

ANNA '.ES,  s.  m.  p!.  Histoire  q;û  rapporte 
les  événe.Tiens  année  par  année.  Annal:.  — 
Din^  le  stv'e  soutenu  .  Annales  se  prend  in- 
différeriTen'  pour  l'Histoire.  V. 

ANNALISTE  ,  s.  m.  Historien  mi  écrit 
des  annales.  Annalista  ;  scnrtor  d'mnali, 

ANN'.ATE,  s.  f.  Droit  que  Von  p.-.ie  an 
Pape  pour  les  bulles  des  Evêchés  et  des  Ab- 
bayes ,  et  qui  consiste  dans  le  revenu  d'une 
anni-'e.  Annita, 

ANNEAU,  s.  m.  Cercle  qui  est  fait  d'une 
matière  dure  ,  et  qui  sert  à  attacher  quelque 
choie.  Annello.  —  Anneaux  d'une  ch.iîne, 
d'une  cotte  de  maille,  etc.  Maglie  d'una  ca- 
tini ;  maglie  d'un*  armadura  ,  ec.  —  Les  an- 
neaux d'un  rideau.  Campanelle.  —  Bague.  V. 
—  fig.  II  se  (lit  des  bo  icîes  qui  se  font  par  [a 
frisure  des  cî-  .veux.  Amlii  ;  ficci.  —  T.  d'AS' 
tron.  On  appelle  anneau  de  Saturne  .  un 
corps  lumineux  en  forme  de  cercle  ,  qui  en- 
vironne la  planète  de  Saturne ,  et  qui  en  est 
à  aiielqu?  distance.  Anello  di  Saturno. 

ANNE'E,  s.  f.  Le  tems  que  le  soleil  em- 
ploie à  p.nrcourir  hs  douze  signes  du  Zodia- 
que ,  et  q.ii  est  de  douze  mois.  Anno.  -  An- 
née lunaire  ,  l'esi'ace  de  d-^uze  ,  et  quelque- 
fois treize  révolutions  de  la  L:-ne  autoi.r  ds 
la  xerte.  An-o  luia'e.  -  ,^nnée  astronomi- 
q.ie  ,Je  tems  que  te  Soleil  e"i"'oie  à  revenir 
au  même  point  duZ  jdiaque  d'où  il  étoit  parti, 
Annj  astronomico.  —  Année  civile  ,  celle  que 
le;  peuples  ont  établie  pour  faire  leurssuppu- 
tations  ,  et  où  ils  n'emploient  que  des  nom- 
bres ronds ,  et  d'un  usage  commode.  Et  alors 
r.innée  civile  se  dit  par  oppoiition  à  l'année 
astronomique,  qui  est  calculée  exactement 
sur  le  cours  du  Soleil  jusciu'aux  der.-'ières  mi- 
nu'es.  Ar.no  civile.  —  Ânn'.'e  d'exercice  , 
celle  où  \'on  exerce  actuellement  une  chanç 
que  plusieurs  officiers  ont  droit  d'exercer 
l'un  aires  l'autre.  Anno  in  cui  s'  c  nel  attuai 
eserciti:,  d'una  canea.  -  An:;ée  de  proba- 
tion  ,  celle  pendant  l.-quelle  un  Relirie;;:^  ou 
une  Religieuse  font  leur  Noviciat.''.*r7TO  di 
prova,  del  noviiiito.  -  Année  de  deuil 
celle  pendant  laquelle  on  et  oblige  He  p.,r. 
ter  le  deuil  d'une  personne  mort?'.  Anne  .iU 
lutto.  —  Bonne  .iii.-,ée  ,  une  année  abon.-fir.te 
en  b'éi,_en  vin,  tic.  E:  mauvaise  annt'e 
une  annce  o.'i  la  récolte  a  été  mauvaì!». 
Buona  o  cat:iv.i  annata.  -  En  parlant  r'ù 
revenu  annuel  d'une  terre  ,  on  <)it  mi'ele 
vaut  tant,  aiir.te  communs  ,  pour  liirc",  en 


4»- 


ANN 


(oivnt    compensation    t'es    maiiViii'Cî 
JICC4    âvcc'les  bornei.   L'n  ^^ntio  jert  aiwu 
-  11  se  dit  -"ssi  ou  rcvena  d'une  année.  An 


an-  I  ie  \'Xn:iùt\\\i  mé 


N    N 

(lionsle.  Albero  dilV  Amt- 


ANNELE",  ÉE,p.^^t.V.  le  verbe. 
ANNH-tK  ,  V.  a.  Il  ■•,')  «l'usage  qu  en  par- 
lant des  cheveux  :  les  l'riict ,  les  tourner  en 
boucles.  ArnccUu  i  caf;:i!i;  :nnaMiUrsli. 

ANNELET,  s.  m.  Veut  anneau.  Il  n  est 
piére  d'usage  qu'en  terme  de  Blaion  et  d  Ar- 
chltcc'iire.  AnclUtto ;  iisuilctto. 

ANNELU;  F,,  s.  f.  Irisure  de  cheveux 
par  anne.ux.  Jn^;ir.ilUminto  ;  arriccioUna- 
cento  ;  arrUcUd^r^  <*■;'  capelh. 

ANNEXE  ,  s.  f.  Ce  qui  est  uni  a  quelqu  au- 
tre bien.  11  s;  dit  des  tirres  ou  dcima:nE-5 
sti:u-hés  à  ui'.e  Seigneurie  dont  ds 
pas  mouvans  ou  deieiidan-..  Anntsso  unno- 
D'une  Lslise  ,  où  l'on  fait  les  fondions  pa- 
roissii.les  ,  qui  relevé  d'une  Cure  ,  et  que 
l'on  appelle  Annexe  ,  ou  Eglise  sucursa- 
Ic.  V. 
ANNF.XE.  ÌE,  part.  V.  le  verbe.  _ 

A^^'E;■:ER,  v.  a.  J^incire,  attacher.  Il  n  a 
d'uvage  qu'en  pirlant  d'une  terre  ,  d'un  droit, 
d'une  jrérupative  qu'on  iointà  une  terre,  a 
un  bénéfice  ,  .i  une  charge.  Attaccare  :  um- 
Tt  \  e*ust\erc\  cofisJngnerC' 

A^•^?EX^lN,  s.  f.  T.  Jt  Droit  Ecd.  Il 
se  dit  (les  bénéfices  auxquels  la  prêtrise  est 
annexée.  U:!'^m  ;  connessione. 

ANNliiILATION  ,  s.  m.  V.  Anéantisse- 
ment. 
ANNIHILER,  V.  a.  V.  Anéantir.  , 
ANNION  ,  s.  f.  T.  de  Druit.  Trévoux. 
Dé'ai  c'i.n  an  ,  accordé  par  la  Chancellerie 
à  un  débi:eur.  Uila-{ion!  ,  yroroga  per  un 
anno.  /s  •      r  •. 

ANNIVERSAIRE,  roi.de t.  g.  Quisef.iit 
d'année  en  année,  au  même  iour,  1  année 
étant  révolue.  Anniversario  ,  annuale.  —  \. 
m.  Il  ne  se  dit  que  du  Service  que  Ion  tait 
pour  un  mort  une  fois  chaque  année  à  per- 
pétuité. Anniversario. 

ANNOI  >E  ,  s.  f.  Plante  que  le  peuple  ap- 
pelle herbe  de  la  .St.  Jean.  V.  A 


AN.N'OÏATEUR,  s.  m.  Celui  qui  fait  des 
notes,  des  remarques.  Giossacoreiannoeatore; 
comtnentùure. 

ANNOTATION,  s.  f.  Note  un  peu  lon- 
gue que  l'on  tait  sur  un  livre ,  pi'ur  en  écUir- 
cir  quelques  passages.  Annotazione.  —  T.  de 
Prat.  L'étal  et  inventaire  des  biens  m  .rqucs 
et  saisis  par  autorité  de'  Justice  sur  un  cri- 
minel ,    ou  sur   un   accusé.    Annotazione  , 


ANNOMINATI.  N  ,  s.  f.  T.  di  Reth.  Al- 
lusion qui  roule  «ir  les  noms  ;  jeu  de  mots. 
Tarar.O'na:.ia\   bisticcio. 

ANNONAIRE,  adj.  r.  d'Uist.  Rom.  Nom 
des  Provinces  et  des  Villes  d'Italie  qtn  êt.iem 
ebhsées  de  fournir  une  certaine  quantité  oe 
vivres  par  an  à  la  Ville  de  Rome.  Anna 
narlo.  . 

ANNONCE  ,  s.  f.  Compliraont  que  f.;it 
un  des  Comédiens  ,  pour  avertir  le  pubuc 
qu'un  tel  'lour  on  iouera  une  telle  pièce.  Ar- 
tiiso.  -  Il  se  dit  aussi  des  publications  de 
mariai^e  qui  se  font  d.-'ns  la  Religion  préten- 
due Réformée.  Proclama  o  pubUca^ione  di 
matrimonio.     , 

ANNONCE,  ìe,  p.rt.  V.  le  verbe. 
ANNONCER  ,  V.  a.  Faire  savoir  une  nou- 
velle à  quelqu'un.  Annun-Jare  \  far  sapere  ; 
fonar  novelle  ;  y.'ir  ambaici.Ttc  ;  dar  nuava.  \ 
—  Predire  ,  assurer  qu'une  chose  arrivera. 
Annunciare  j  antidire  ;  yred're.  —  II  sit;nilie 
aiusi  .ivertir  de  quelque  chose.  Avvisare  \ 
avvertire  ;  far  savere. 

ANNO.MCEUR,  s.  iti.  Trévoux.  Epithéte 
donnée  au  Comédien  qui  annonce  les  pièces 
Avvisatore. 

ANNi  iNCIADE ,  s.  f  T.  d'His;.  mod. 
Nom  commun  à  plusiev.r'.  Ordres  les  uns 
Rel'g'eux  ,  les  autres  Militaires  ,  insti'ués 
avec  une  vue  ,  un  rapport  avec  l'annoncia- 
tion.    Annunvara. 

ANNONCIATEUR  ,  s.  m.  r.  Eccl.  Nom 
d'un  Officier  de  l'Ejlise  de  Constantinople. 
Annii"\iatorc. 

ANN.'NCIATION,  s.  f.  Le  Message  de 
FAnge  Gabriel  à  la  Vierge  ,  pour  lui  an- 
Eoncor  le  Mystère  de  rincarn.ition.  Annn".- 
^ii:-[iont.  -  C'est  aussi  le  inur  auquel  l'E- 
ilise  célèbre  ce  Mystère.  VAnnu'i\niiione  ; 
la  Ffsta  dell'  Annunz!a\ione  di  Maiia  Ver- 
gine. 

,  ANNONE  ,  s.  f.  Trivoux.  Provision  d 
iXiit;. Annona;  veteova, 


A.NNOTÉ,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 
ANNOTt.i  ,   V.  a.  T.  de  Prat.  Marquer 
l'état  de,  biens  saisis  par  autorisé  de  justice 
sur  un  critnintl  ou  sur  un  accusé,  fat   i'ir.' 
i'ent.iru  ite^  beni  sequestrati. 

ANNOriNt,  s.  f.  T.  de  Lith.  Pique 
annotine  ,  ou  anniversaire.  V  annua  l-'as- 
•]ua. 

ANNUEL,  s.  m.  Se  dit  d'une  messe  que 
l'un  tait  dire  tous  les  jours  pendant  une 
année  ,  pour  une  personne  morte  ,  à  comp- 
ter du  jour  de  sa  mort.  Annuale  perpetuo. 
U  a  ordonné  un  annuel  après  sa  iTi.jri.  C>n 
a  chargé  un  tel  Pietre  de  cet  ..j.nuil.  faire 
dire  un  annuel.  —  ie  dit  aus.i  du  droit 
qu'un  Officier  paie  au  Roi  pour  la  conserva- 
tion de  sa  charge  en  cas  de  mort.  \'.  An- 
nuel ,  ad). 

ANNUEL  ,  ELLE  ,  adj.  Qui  ne  dure  qu'un 
•n.  Annuo;  d'un  anno  ;  che  dura  un  anno  i  an- 
nuario. -  Annuîil  se  dit  aussi  de  certaines 
ciioscs  qui  arrivent ,  qui  reviennent  tous  les 
ans.  Revenu  annuel.  Rente  annuelle  et  pet- 
pétuelle.  Annido  ;  annuale  ;  d'un  anno.  Le 
Consulat  à  Rome  étoit  annuel ,  l'exercice  de 
cette  ch,nr.^e  est  annuel  -  Plantes  annuelles, 
certaines  plantes  qui  ne  viennent  qre  de 
pr.iiue  ,  et  qu'il  faut  semer  tous  les  ans. 
Et  fiair;  annuelles  ,  les  fleurs  de  ces  pLntes. 
fiante  i  fiori  annuali.  -  T.  dAstroft.  Le  mou- 
vement annuel  du  Soleil  ,  est  l.i  révolution 
de  cet  astre  ,  d'un  point  du  Zodiaque  ,  ou 
même  point.  Il  est  opposé  au  mouvement 
diurne  qui  est  du  vini;t-quatre  heures.  L'an- 
nua rivo/unione  del  sole.  Un  api-elle  droit 
annuel  ,  le  droit  que  certains  Offtc.ers  p.uent 
au  Rui  ,  chaque  année  ,  pour  conserver  au 
profit  de  leurs  héritiers  ,  leurs  charges,  qui 
sans  cela  ,  v..cqueroient  par  leur  mort  au 
profit  du  Roi.  .N'erra  a'annuu  diritto,  che  pa' 


Francia 


Iciini  Uff.\uiU  ,  accia  la 
carica  loro  passi  a^U  eredi. 
ANNLELLEMIiNT  ,    «dv.    Par    chaque 
inée.    Artnualmente  ;  d'anno  in  anno  ;  ogn' 


Ar.NUITÉ,  s.  f.  Emprunt  par  lequel  le 
débit,  ar  s'eng.pe  à  f.iire  annuellement ,  pen- 
d  .m  un  nombre  d'années  limitées ,  un  paie- 
ment qui  comi'rend  la  rente  du  capital ,  et 
un  remboursement  d'une  partie  de  ce  capi- 
tal, de  sorte  qu'au  bout  du  terme  indiqué, 
le  débiteur  esc  entièrement  libéré.  Vrestito 
con  obitao  di  paear  annualmente  gl'  interessi 
e  una  pornone  del  capitale. 

ANNULAIRE  ,  ad).  Il  n'a  d'us.iRe  qu'en 
cette  phrase  ;  Doigt  .mnulaire  ,  qui  se  dit  du 
quatrième  t'ui;;t.  parce  que  c'est  celui  où  l'on 
met  le  plus  ordinairement  l'anneau  en  cer- 
t.^ines  cérémonies.  Dito  anulare;  anulai'o. 
—  Ecl'pse  annul.>ire;  c'est  un  éclipse  de  So- 
leil ,  telle  ,  qu'il  reste  autour  du  disque  d< 
cet  astre  ;  un  cercle  nu  un  anneau  lumineux  1 
Eeclissi  anulare.  -  Annulaire  ,  T.  d'Anat. 
Li'hhete  que  l'on  donne  à  plusieurs  parties 
du  corps ,  qui  ont  de  la  ressembljiice  avec  I 
un  anneau.  Anulare  ■,  anvUriu.  -  en  T.  dAr- 
ch  t.  Il  se  dit  des  voûtes  dont  la  figure  imite 
en  tout  OLI  en  punie  les  aniie.iux;  telles  sont 
les  Voûtes  sur  le  noyau.  Annidare  ,  o  cW' 
colare. 

ANNULLATION  ,  s.   f.  r.  de  Pratique. 
Cass.ition.   Annulla\ione\  cassa\ione. 
ANNUL(.V,  ÉE.part.  V.  le  verbe. 
.ANNUl.LE.'e ,  V.  a.  Prendre  nul,  casser, 
abulir.  Annulare  ;  cassare  ;  rivocare. 

ANNUS,  s.  m.  Trévoux.  Racine  du  Pérou. 


ANS 

çxts.  RoiTici  ddPerù. 

ANOrftI,  lE,  part.  Nohditato.  ~  \\  tit 
aussi  iubsc.  Ce'iu  qui  a  été  flit  noble  depuis 
peu  de  tems.  Nubile  dl  pochi  giorni  ;  che  i 
nvhil'tato  da  poco  tcniro. 

A.\Oll[.|i<  ,  V.  a.  F-iire  noble  ,  rendre 
noble.  S^bilitare  ;  anobiSirc  ;  rendere  ,  far 
nobt'e.    Le  ventre  ?ni  blit.  V.  Ventre. 

ANUULIsSPMENT,  s.  m.  Grâce  et  oon- 
cession  du  Prince,  par  laquelle  on  es;  ano- 
bli. L  i  annobilire  ;  nobilire  :  nobilitare  ;  rcj- 
ciin^   Hi  nobilita. 

AivODlN,  INE  ,  adj.  T.  de  Med.  Remè- 
des qui  opèrent  doucement  ,  et  c.'.lment  leç 
dou'eurs.    Us   est  aussi  substantif.   Anodino; 

A;\0'lIS,  s.  m.  T.  d'Hisr.  nat.  Espèce 
I  de  gros  léi.ird  des  Antilles.  Lucettone  così 
det'o. 
\  ANO.MAL  ,  LE  ,  adj.  T.  de  Gramin.  IrrJ- 
gulier.  Se  dit  des  verbes  qui  ne  suivent  pas 
dans  leur  conjuKiison  ,  la  riçle  ordinaire  des 
au'res  verbes.  Anumolo.  —  T.  de  Rotar-qt:! . 
Fleur.  Anuria'e.  Celle  qui  est  d'une  forme 
b:i,-.rre.   Flore  an^-vialo. 

ANOMALIE  ,  s.  f.  T.  de  Gramn.  Irré- 
Cul.rifé  dans  la  conjugaison  ou  dans  la  dé- 
clinjison.  4nomaHa  ;  irrei;^larità.  —  T. 
d'Astron.  Distanee  du  lieu  vrai  ou  moyeu 
d'une  planète  ,  à  l'aphélie  ou  à  l'apogée. 
Anomalia. 

ANOMALISTIQUE  ,  adj.  T.  d'Astron. 
Année  anom distique.  Le  rems  qr.e  la  terre 
emploie  à  revenir  d'un  point  de  son  orbite 
au  même  -iJoint.     Anno  anomalist'co. 

ANO.MEF.N,  en.ne  ,  s.  ra.etf.  T.Do;- 
mat.  D'ssembl.ible.     Dissomigliante. 

ANOM1EN,  EVNE,  s.  m.ctf.  Trévoux. 
Oui  est  sans  loi.   C'/i;  vive  j;«7<i  ler^e. 

ANOMIES,  s.  f.  pi.  Ci.qui'rtcs  fossiles, 
dont  on  ne  connoît  point  les  analogues  vi- 
vans.    Conche  o  conchiglie  fossili. 

ANON  ,  s.  m.  Le  petit  d'une  .inesse.  Asi- 
nelio ;  puledro  asinino  -  T.  de  liotan.    Fruit 
de  l'Amérique.    Frutto  Arter!:ar.o. 
1     ANONIS  ,    s.  m.  r.  de  Bot.in.  Arrête- 
bœuf.  V.     . 

ANONNE  ,  ÉE  ,  V.  le  vctbe. 
I     .4NNONER,  V.  a.  Lire  ou  répondre  avec 
'  peine  ,    en   h.LS'tant.  Il  est  f.im.  Biasciare  ; 
I  cincischiar  lc\  jwoie  ;  favellar  rotto  ,  cincis- 
chiato; small'.-a-e  i  ammazzar  h  parole. 

ANONYimE,  adj.  de  t.  g.  Qm  est  sans 
nom.  11  se  dit  d'un  auteur  dont  on  ne  sait 
peint  le  nom  ,  et  des  écrits  dont  on  ne  sait 
point  l'Auteur.  Anonimo.  -  V  est  aussi  subst. 
m.  L'anonyme  qui  ,  etc.  l' Anonimo  che  ,  ec. 
—  On  appelle  aussi  anonymes  ,  ceux  jui  n'ont 
po'ut  encore  reçu  de  nom  au  Ba] 
.-i  nitant  immédiat 


bjttrsi' 
ce  qui  1 


che^  , 

».  -  Il  se  dit  i^énér 
i  point  de  nom.  Ano 


ide 
ha  nome  di 
lent  de  tout 
o  o  innomi- 


ANOIÎDIE  .  s.  m.  T.  de  Mir.  On  appelle 
ainsi  des  tempîtss  du  vent  du  Nord  ,  qui  s'é- 
lèvent dans  certains  tems,  dans  le  g.>lfe  du 
M  xique  ,  et  sur  les  cotes  de  la  nouvelle  Es- 
pa"ne.  Tirmontana. 

A  NOREXIF. .  i.f.T.de  Méd.  DégoAt  des 
alimens ,  par  dér,TnRemciit  d'estomac.  Ano- 
ressi.i  ;  inappetenza  ;  natitea  de'  cibi. 

ANC»'' MAI. ,  lE,  adj.  Trévoux.  Ce  qui 
ei"  sa.  s  r.^g!e.  Irregolare  ;  sen^a  norma  ; 
anomal-  .  _ 

ANQUILLEUSE.  s.  f.Tr'vo-.x.  Femme 
adroite  qui  vole  les  Marchands.  Donna  scal- 


AN.SE  ,  s.  f.  La  partie  de  certains  usten- 
siles ,  de  certains  vases ,  par  laquelle  on  les 
prend  peur  s'en  servir,  et  qui  es:  ordinaire- 
ment courbée  en  arc.  Man-co  d'un  v-rso.  — 
Anses  de  la  bombe.  Manichi  delia  bomba. 
-  7".  de  F'-ndeiir.  Ce  sont  les  anneaux  par 
où  les  cloches  s'attachent  et  se  suspendent 
en  c'qiiil-bre.  Anelli  della  campana.  -  T.  de 
M.ir.  Bras  de  mer  qui  se  jette  entre  deioc 
rivaux.  Provision  Ce  ANNUS,  s.  m.  r«voi/x.  Kacine  flu  l'erou.  1  pointes  de  terre  ,  et  y  forne  un  enfonce- 
f/ia.  -  Sotte  d'dtbre    0.>   ptétcnd  qu'slle   éteint  la  vertu  prolifi-    ment.  C«/ji  «n».  -  Prov.  et  bass.  laite  le 


A    N    T 

p»t  à  deux  anses  ,  c'est  mettre  les  tniins  sur 
les  côtés.  McrtirU  hrjccia  su' fianchi. 

ANSEATIQUE  ,  aci).  11  se  dit  de  certaines 
Villes  unies  ensemble  pour  le  commerce  , 
sous  de  certaines  c^nsmmions.  Anseatica. 

AN<£R,v.a.  r.  de  BoKsdUr.  Cesr  gar- 
rir une  pièce  quelconque  d'une  verge  de  fer 
courbée  en  cintre,  d^mt  les  extrémités  s'at- 
tachent aux  bords  de  l'ouvrage,  i'orre  un  ma- 
nico di  ferro.  ,   _    ,    ,. 

AN>>ÉTTE,  s.  f.  T.  de M:iuiir  en  auvre. 
Attache  dans  Lquelle  on  passe  le  ruban  d'une 
croix  etc.  Campanella.  —  Ansetres  ,  l .  de 
Mar.  'b'ont  des  bouts  de  cordes  qui  servent 
d'ourlets  aux  voiles ,  et  dans  lesquels  on  passe 
«i'au'res  cordes,  t'aff'""' A ''u.'i/ia. 

ANSJ'ECr ,  s.  m.l.de  Ma-.  C'est  ains: 
eue  les  .M:te!ois  appellent  un  levier.  Mano- 
relU. 

AKSPESSADE  ,  s.  m.  Bas-O.T.cier  d'In- 
fanterie ,  au-dessous  du   Caporal.  Lan^ias- 

'^'aNTA  ,  s.  m.  T.  d'Hisi.  Nat.  Animal  du 
J'sraev.ui  qui  a  une  trompe.  Anta. 

ANTAGONISME  ,  s.  m.  Dans  l'économie 
animile  ,  c'est  l'jction  d'un  muscle  dans  un 
sens  opposé  à  celle  d'un  autre  muscle  so:î 
ant.igoniste.  Antagonismo.        ,    .  , 

ANTAGONISTE .  s.  m.  et  f.  Adversaire , 
celui  qui  est  opposé  à  un  au;re  dans  quelque 
sentiment,  d.ir.s  quelque  opinion.  Antagonista, 
riyate  ;  competitore  ;  contra  itito'c  ;  ary^sa- 
rio;  emulo,  —  T.  d'Anat.  Muscles  siitago- 
nistcs ,  les  musc'es  qui  sjnt  attachés  à  la 
même  partie  ,  et  qui  tirent  l'un  contre  l'au- 
tre :  et  en  ceae  phrase  ,  sntaj^niste  est  ad- 
jectif. On  dit  aussi  au  substantif,  cbaq-.ie  mus- 
cle a  son  antago.tiste.  Ogni  muscolo  ha  il  suo 
antagonista. 

AN  TA  LE  ;  s.  m.  T.  d'IIist.  Nat.  Sorte 
de  coquillage  fjit  en  tuyau,  borta  di  conchi- 

*■  AN  TALGIQUE ,  adj.  et  s.  T.  de  M-d.  Y. 

An.-f'in. 

ANT.^N.s.  m.  L'année  qui  précède  cel'c 
qui  co.irt.  11  est  vieux  ,  et  ne  se  dit  guire 
q'.i'en  cette  phrase  proverbiale.  Des  neiees 
d'Ant;.n.  Nevi  dell'anno  scorso  ,  deW  aìtr' 

""aNTANACLASE,  s.  f.  Figure  de  Rhéto- 
rit;  !■;.  Répetiti.>n  d'un  mêm.;  mot  pris  en 
din  irens  sens.  Antanaclasi. 

ANTANAGOGE  ,  s.  f.  r.  de  Rkétor.  Ré- 
crimination. V. 

ANTANAIRE,  ad),  r.  de  Faucon.  Se  dit 
d'un  faucon  qui ,  n'.iyant  pas  mai,  ala  pen- 
nz.^e  de  r..nnctf  précédente.  Falcone  che  ha 
ancora  le  sue  prime  penne. 

AN'TANATiSME  ,  s.  m.  T.Dognat.Ex 
rtur  de  ceux  qui  soutiennent  b  mortalité  de 

"ANTAPHâonTsiAQUE  ,  adj.  de  t.  g. 
et  s,  m.  T.  de  Mid.  Remède  qui  éteint  la 
vi  .'.cité  des  désirs  am.nireux.  Antfroitlsiaco. 

ANTAPHilODITIQUE  ,  s.  m.  r.  de 
T>U.i.  Remède  contre  les  maladies  véné- 
riennes. Aiiùvene-eo. 

ANTARCTIQUE,  adj.  de  t.  g.  Méridio- 
n.'.l.  Q.ii  est  opposé  au  Pôle  Arctique.  Antar- 
tico ;  australe  ;  meridionale. 

ANTARE'.),  s.  m.  Nom  d'un»,  étoile  fine 
de  la  première  jr.mdcur  ,  qui  est  dans  le 
cœur  du  scorpion.  Stella  fitsa  delt.i  prima 
i;rû~..i^lia  ,  chz  e  nel  cjore  della  scjrpione. 

ANlECEDE.MM:?Nr,  ^W.T.de  rhU. 
Précédemment.  Ai::czdcnteme.-.tc  ;  prim.^ 

ANIECEDENCE  ,  s.  f.  t.  d'Astron.  Àn- 
lecedjn.-ia.V. 

ANTECEDENT,  s.  m.  T. de  Gram.  Il  se 
dit  des  noms  et  des  pronoms  ,  quand  ils  pré- 
cèdent et  régissent  le  relatifQui.  vÌ7f<:«i;inff. 

-  T.  de  Logique.  La  première  pr.rtie  d'un  ar- 
p  '.men;  ,  qu'on  appelle  enthvmèr.ie  ,  et 
I  li  ne  consiste  qu'en  une  scu'e  proposition 
dont  on  tire  une  conséquence.  Aitccedcnte. 

-  T.deMacr.ém.  L3  '.iremier  des  deux  ter- 
\:5  d'un  rapport  ,   par  opposition  à  couié- 


qucrt    nui  e:  ;  U  -h.m.L  Ap^ce.'.cr.u 
Ai\  fECZEINT.  EKT2,  adi.  Qï 


~^  est  au-^ 


À  NT 

paravant,  qui  précède  en  tems.  Antecedente; 
che  precede  ;  che  va  avanti. 

AN  rECEDENTXA  ,  T.  d'Astron.  On  dit, 
qu'une  planale  se  meut  en  antecedenza  , 
lorsqi'clle  paroìt  aller  vers  l'Occident  contre 
l'oriire  des  signes ,  coinm^  du  Taureau  dans 
le  Bélier.   In  antecedentla. 

A.'-frECEti.SEURSjS.m.  pi.  T.d'hist.mod. 
Nom  dont  on  honoroit  ceux  qui  précétioient 
les  autres  en  q.idqae  science  ,  du  mot  latin 
Antecedere.  Antecessori  predecessori.  —  On 
donne  aussi  ce  nom  aux  Professeurs  de  Droit. 
Frof:ssore  pubblico  di  Lerge. 

AN  TECHRb  f  ,  s.  m.  Celui  qui  est  opposé 
à  _  Jesu>-Christ ,  qui  est  ennemi  de  Jesus- 
Chrisr.  Il  se  dit  partiaiherement  d'un  Séduc- 
teur qui  sera  ennemi  de  la  véritable  Religion, 
et  qui ,  suivant  l'opinion  commune,  viendra 
dans  les, derniers  tems.  >4/ïr;criffo;  seduttore. 

ANILMIDE,  s.  m.  X .  lioian.  V.  Ca- 
momille. 

ANIENALE,  s.  m.  T.  d'Omit.  Oiseau 
d^  mer  vers  le  Gai»  de  iionne-Es;)érance. 
Ant^naù. 

ANfEN'.VE,  s.  f.  Longue  vergue,  lons'.te 
et  grosse  perche  qui  s'attache  a  une  pj.i'ie 
vers  le  milieu  uu  vers  ie  haut  du  mit ,  pour 
soutenir  les  voiles.  Antenna,  en  p.i.-Ij...  des 
voiles  latines,  tcnnone,  en  iiarlantde;  voiles 
quarrées.  -  Antennes,  au  pi.  T.  de  Naturai. 
£>pèces  de  cornes  moniles  que  pUisi.-urs  in- 
sectes portent  sur  la  tête.  Antenne.  Les  unes 
sont  sim;>ies ,  en  filets  ou  hliformes.  FllI/ov- 
mi.  p'.nKres  sont  en  massue.  Clavate  ;  ou 
terminées  par  des  boutons.  Capocchiute ,  ou 
Prismatiques, /''7j;«jï:c/.'f  j  quelques  unes  en 
peigne  ou  barbues  sur  les  côtés.  Fcitlr.lf.,rmi. 

ANTENNULE,  s.  f.  T.  d'hist.  nui.  Es- 
pèce de  petites  antennes  qui  accompagnent 
les  côtés  de  la  bouche  d'un  grand  nombre 
d'in.ecteî.  On  les  nomme  aussi  llarbilloni. 
P.://-.',  o  Antennette. 

AN  ^£PE^•ULT1E^4E  ,  adj.  de  t.  g.  Nom- 
bre d'ord.-e.  Qui  précède  immédiatement 
le  pénultième.  Anupenultimo.  -  Il  es:  aussi 
s.ibst.  L'antépénultième  d'un  tel  mot  est 
ioni.ue,  ^Cantep^aultima  è  lunga. 

ANTEi'HIALTlQUE  ,  adj.  T.  de  MU. 
Remède  bon  contre  le  caucliemar.  Rimedio 
contro  l'incubo,  o  sia  fantasima. 

ANrF.PREUICA.VlENS,s.m.pIur._T.rfs 
Logique.  Questions  préliminaires  qui  éclair- 
cisje.it  et  facilitent  !a  djctrine  des  prjdica- 
mei-s  et  des  cathéjories.  Antepred:ca:nenti  ; 
predicamenti  preliminari, 

ANTERIEUR ,  eure  ,  adj.  Qui  est  svant , 
qui  précède  en  ordre  de  tems.  Anteriore. 

ANTERIEUREMENT,  adv.  Précédem- 
ment. Anteriormente  :  prccedentcrn'nte. 

ANTERIORITE',  s.  f.  Priorité  de  tems.  Il 
n'a  guère  d'usage  qu'en  Pratique.  Anteriorità; 
priorità  di  tempo. 

.ANTES,  s.  m.  pi.  Trévoux.  T.  d'Archlt. 
Pilastres  qu'on  mettait  au'refois  au  corn  des 
murs  des  édi.ices.  FiLastri  nelle  cantinate 
de4'edificj. 

ANTESCIENS  ,  s.  m.  pi.  T.  de  Géogr. 
Con're-hnbitans  en  un  même  contrée  du 
méridien  ,  et  e.n  divers  parallèles  éloignées 
également  de  l'éauateur.  Antlscj. 

ANTESTAI URE,  s.  f.  T.. le  Guerre.  Re- 
tranchement fait  de  palissades  et  de  sacs  à 
terre,  établis  à  la  hâte,  pour  disputer  le 
terreni.  TrincUramcnio  fatto  in  fretta  con 
palafitte  ,  e  sacchi  pieni  di  terra  ,  per  contrastar 
il  terreno  al  nemico. 

ANTESPHO.UES  ,  s.  f.  pi.  T.  i' hist. 
anc.  Fêtes  en  l'honneur  de  Proserpine.  Feste 
dedicate  a  Proserplna. 

ANTHELIX  ,  T.  d'Anat.  Le  circuit  inté- 
rieur de  l'oreille  externe ,  ainsi  nommé  par 
opposition  au  circuit  extérieur,  appelle  hélix. 
An'elice. 

ANTHEL.MINTHIQUE  .  ad.  de  t.  t;.  II 
s?_  dit  des  remèdes  contre  les  vers.  Antel- 
mintico, 

AN  rHÉRA  ,  s.  f.  T.  de  Pharm.  Le  jaune 
qui  est  au  milieu  iz  la  rose.  Antere  della  rosa. 

AiNTHESTERIES ,  s.  f.  pi.  T.  d'hit:,  anc. 


A    N    T  4J 

Fêtes  des  Athéniens  en  l'honneur  de Bacchui. 
Feste  ,  che  si  celebravano  tn  oaor  dt  tìacco. 

ANfHOLOGE.s.m-  Trévoux.  Nom  d'un 
livre  appelle,  fisurs  des  Sànm.  FiotUegio. 

ANTHOLOGIE,  V.  et  écrivez  Antolosie. 

ANTHOXA,  V.  et  écrivez  Antoxa. 

ANTHRACI  TE,  s.  f.  ou  iCHIS  i  Us,  s.m. 
Trévoux.  Pierre  tacile  .i  couper.  C'es't  une  ' 
espèce  de  talc  ,  de  coj'eur  sair.jnée  et  lui- 
sante. Antracite  ,  o  sia  Carbon  J.jss:U,  ichis-    ' 
toso,  0  lavjgnosû. 

ANTHRAX  ,  s.m.  T.  de  MJd.  Espèce 
de  charbon  vit  avec  enflure  e!  ries  douleurs 
algues  ;  on  les  nomme  aussi  charbon  des 
paupières.   Aitrace  ;  carhonchio 

AN  THROPUGRAPHIE,  s.  f.  T.  dcMéd. 
Description  da  toutes  les  p..r:ies  du  corps 
humain.  Ait'opo^ —  •.  ^ 

ANTHROPOLv  •-:  E,  s.  f.  Figure  par  la- 
quelle 1  Ecriture  Samte  attribue  à  Dieu  de» 
actions,  des  affections  humaines.  Antropo- 
iilS^^-,  L»3ns  1  economie  animale,  c'est  un 
Traite_  ou  Discours  de  l'homme.  Àitije:,io- 
gia;    trattato  o  iMlc  >rsa  su   l'iomi 

ANTHROPOMA.VTIE,  s.  f.  T.  dé  Divin. 
Espece  de  divination  ,  qui  se  fait  par  l'.fis- 
pection  des  entrailles  d'un  homme  mort. 
Antropomaaùa. 

At.  IHROPOMETRIE  ,  s.  f.  T.  d-  Méd. 
C.-,i-.,i(U;ation  des  parties  de  '.'homme  suivant 
jut:s  se-,  dimensions.  Antropome'rla 

AN'T.-vCPO.MORPHiTE.  s.  m.  CeUii  q„i 
attrioti-  a  Lieu  une  hgure  humaine,  ^«ro- 
foniorfita, 

ANTA  )i'CPATH!E.  s.  f.  T.  de  Théol.- 
Discours  par  lequel  on  attribue  à  Dieu  ce 
qui  ne  con/ien-  qu'à  l'homme.  Antr<,s:ovaiiii 

A.'vTHROPOPHAGF.  *  j.det  /  et  s  îl 
ne  se  dit  q  le  des  f»  mmo  qui  mangent  de 
la  cn.iT  humaine.  Anfo-j.fafo 

ANTHROPOPHAGIE,  s.'f.'£,oc/.  C'est' 
Ucte  ou  riHDtude  de  manger  de  la  cliair 
humaine.  Ant'o,.oj.tgta, 

ANTHYLLIS  ,  s.  m.  T.  de  Boean.  Pl.inre 
v.'.lner-ire,  dont  il  y  a  deux  espèces. ^««//io;, 
antihe.  ' 

AN'  n  ,  Préposition  empruntée  du  Grec, 
et  qui  s'emploie  en  Français  dans  plusieurs 
mots  composes  ,  pour  marquer  opposition, 
contrariété.  Ainsi  on  dit.  Anti-scorbutique, 
Anti-pyrétique  ,en  parlant  des  remèdes  contré 
le  scorbut  ,  contre  la  fièvre.  On  trouvera 
dans  le  Dictionnaire  ceux  de  ces  mots  com- 
posés qui  sont  le  p'us  en  us.^!;e ,  car  il  seroit 
mutile  de  rapporter  tous  ceux  que  le  besiin 
pu  le  caprice  peuvent  faire  imaf,inar.  II  se 
joint  encore  i  pluiieurs  mots  Français  dans 
le  sens  de  la  préposition  Ante  des  Latins  ,• 
pour  marquer  l'antériorité  de  temps  ou  de 
lieu.  Tels  sont  l-;s  mots  composés ,  Antidate, 
Antichambre  ,  etc.  La  mèmt  distinction  se 
fait  dans  la  langue  Italienne.  'V.  Anti  dans" 
r.uure  Volume. 

ANTIA  ,  s.  f.  T.  d'hlst.  nat.  Espèce  de 
poisson.  Sorti  dl  pesce, 

ANTIACIDE  ,  adj.  et  s.  T.  de  Méd.  Re- 
mede contre  les  acides.  Rimedio  contro  gli 

^ANTIAPOPLECTIQUE,  adj.  et  s.  T.  de 
Med.  Remede    contre  l'apoplexie.  Aatiapo- 

''  ANT1ARTH1ITIQUE  ,  ndj.  et  s.  T.  dt 

Méd.  Remède  contre  la  goutte.  Ant'artrico. 

ANTIASMAIHIQUE,  adj.  et   s.    r.  dl 

M:d.  Remède  contre  l'asthme.  Rimedio  contra 

ANTIBACCHIQUE  ,  adj.  et  s.  m.  T.  de 
Poesie  Latine.  C'est  un  pied  de  trois  syll.1-. 
be;,  les  deuxjprem'èrer  longues  ,  et  la  troi- 
sième brève.   Antlbacchico, 

ANTICABINET,  s.m.  r.  d'Arc'nlt.  Pièce 
entre  le  sallon  et  le  cabinet,  iippellé  com- 
munément .Salle  d'assemblée.  Sala  -,  salotto. 

ANTICHAMBRE  ,  s.  f.  Celle  des  pièces 
'un  appartement  ,    qui    est    immédiatement 

ant  la  chambre.  Arilcamera. 

ANTICH.<ESE, s.  f.r.^ePrnf.  Convention 
par  laquelle  celui  qui  emprunte  de  l'argent, 
engage  un  héritage  au  Cféancier,  à  la  ciiarje 

F   i 


d'un 


44 


A     N    T 


qu'il  en  jouisse  ,  et  que  les  fruits  lui  appartien- 
nent pour  l'intérêt  de  son  argent.  Anùcrcsi. 
ANHCHilETlEN  ,  exne,  adj.  et  sast. 
Trévoux.   O|>poié  i  \i  doctrine  Chrétienne. 

Ant:cr-u:,.,r.o. 

A.N'TICHRHTIANISME.  s.  m.  Trcrout. 

Religion  0]i;)Osée  au  Cliristiiinisme.  Antl' 
criitianesimo. 

AN  nCHTONE  ,  $.  m.  et  f.  T.  di  G^- 
graphie.  Qui  h.ibite  une  terre  opposée  à 
celle  qu'habite  un  autre.  Antictono. 

AN/  ICII'A  riON .  s.  f.  Action  ;>ar  laquelle 
on    anticipe.    Antìc'pu^ione  i  anticipamcnto. 

—  On  appelle  Lettre»  d'anticipation  ,des  Let- 
tres de  Chancellerie  ,  pour  anticiper  un  appel. 
Rescritta  per  obbligar  i'.iypdUnte  apromuo- 
v^rt  Cafpellj\iortc,  —  Usurpation  f.iite  sur  le 
bi£n  ou  sur  les  droits  d'autrui.  C/jurpai'n^ni:. 

—  Figure  dL'  Khéthoriqu-  ,  -isr  laquelle  l'Ora- 
teur réfute  d'.ivance  les  e', oses  qui  lui  peu- 
vent être  ohiïctées.  Antictpainme.  —  Par 
anticipation  ,  atlv.  Par  avance.  Ant-clpata- 
mtntei  ay.znt:  tratto -j  prcventîvamcrite, 

ANTICIPE',  ÉE,  part.V.  son  verbe,  -adj. 
/oie  anticipée  ;  une  joie  qu'on  a  dans  la  vue 
d*un  bien  qui  n'est  pas  encore  arrivée.  On  dit 
de  même  une  douleur  anticipée  ,  une  con- 
noissance  an'icipée.  Gioja\  dolore  anncipatj. 

ANTICIPER  ,  V.  a.  Prévenir,  devancer.  Il 
ne  se  dit  que  dii  t3:r;]js ,  et  p.ir  ellipse .  des 
choses  dont  or.  prévient  le  temps.  AntU-'-pc:; 
prevenire.  —  T.  i^;  Prjf,  Anticiper  un  appel  ; 
faire  assigner  devant  le  Juçe  supérieur  l'ap- 
pellant  qui  diffère  de  relever  son  appel. 
Ottenere  ni  rescritto  ,  per  cui  si  castrigli 
V  appel'ante  a    promuovere    i*  apfelU^wne. 

—  Usurper  sur  autrui.    Usurpare. 
ANTlÇŒUa,  «.  m.  T.  deMare'cha/.  Tu- 
meur qui    se  for  ■»-     vis-à-vis    le  cœur  du 
chev.nl.  Am,cuorc. 

ANTI-CO.NSTITUTIONNAIRE  ,  ad). 
et  s.  Trévoux.  On  appelle  ainsi  en  France 
ceux  qui  sont  opposés  à  la  Constitution 
Unigenitus.  Anticostitu\ionario  ,  àictsi  di 
talora  ,  che  sono  cor.tr.irj  alla  Bolla  Vni^ 
genitus. 

ANTIDATE ,  s.  f.  Date  mise  faussement  à 
une  lettre,  à  un  act;,  en  m.irquant  un  )r>iir 
antérievir  à  celui  auquel  l'acte  a  été  passé,  ou 
auquel  la  lettre  a  été  écrite.  Antidatu. 

ANTIDATF.',  ÉE,   pnrt.  Antidatcto. 

ANTIDATER ,  v.  a.  Mettre  une  antidate. 
Antidiirare. 

AiNTlDOTAIRE  ,  s.  m.  T.  de  Méd.  Livre 
dans  lequel  sont  décrits  les  remèdes;  lieu  où 
on  les  compose.  Antidotario. 

ANTIDUIE,  s.  m.  Conrre-poiscn  ,  re- 
mède pour  se  garantir  de  l'effet,  du  poisoh, 
du  venin.  Antidoto,  conl'ayve'cno. 

ANTiDOXE  ,  s.  m.  T.  de  UtUrcie.  Pain 
lénit  que  l'I-'ilise  G/ecquc  distribue  au  lieu 
de  l'Euclvtiti,.  ,  à  ceux  qtii  n'ont  pas  l'u 
communier  n^-u;r  quelques  raisons  particuliè- 
tes.  Anl-d.  xo  ,   n  pnne  hen:detlo. 

ANTIDYSSENTF.RIQUE,  a<li.  et  s.  T.  de 
Méd.  RemJde  contre  la  dyssenterie.  Antl- 
^sfenrerîco . 

ANTIENNE  ,  s.  f.  .Sorte  de  verset  que 
le  Chantre  dit  en  tout  ou  en  partie  d.in: 
rOftice  de  t'Eftlise  ,  avant  un  Pseaume  ou 
tin  Cantique  ,  et  qi\i  se  rét'ète  ajirès  fou* 
«ntier.  Antifona.  -  fii;.  et  f.:m.  A.uioncer 
«ir.e  triste  ,  une  fâcheuse  antienne  ;  annon- 
cer une  triste,  une  fà.heuse  nouvelle.  Dar 
Mne  cattiva  nuov.i. 

ANTIEPILEP  MQUE  ,  ad),  et  s.  T.  de 
Miit.  Remède  contre  l'épilepsie.  Antiepi- 
lettico. 

ANTIFFBRII.E,  T.  de  Méd.  V.  Febri- 
fuftr. 

ANTIFKE,  s.  f.  Trévoux.  Terme  d'Argot. 
iîonî  se  servent  les  pueux  et  les  voleurs 
de  (tr.ud  chemin  :  h.ttre  l'antiffe  ,  ou  battre 
festrade.  Rarr  r  le   rtrade. 

AN  riGÉOMETRE  ,  s.  m.  Trémux.  Nom 
«le  ceux  qui  ont  mal  parlé  des  M.ithémati- 
^les   en  cenei.iI.   Ar.timat-ntaticn, 

ANTK;0KIL'M.  s.  ,.,.  t.  de  Cortm.  Nom 
^le  kl  ifâUDcicc  dosnciu  à  l'émail  tldai 


A     N    T 

ils  couvrent  la  terre  pour  en  fa'ire  la  faùnce. 

Vetrina. 

ANTIHECTIQUE  ,  adj.  et  just.  T.  de 
Méd.  Kemtde  contre  la  phtisie  et  autres 
m.iladic$  de  consomption.  Rimedio  cont  o  la 

'"an  rWYDROPIQUE  ,  V.  Hydragogue. 

ANTIHVi'OCUNDKIAQUE  ,  adj.  et  s. 
T.  de  '.  'd.  Ueinide  contre  la  mélancolie. 
Ar.time^.nc.uco. 

ANiriiiVSTtRlQUE,  ad),  et  sust.  T.  de 
Méd.  Remède  contre  les  vapeurs.  Antlsie- 
rico. 

ANTILLIS,   V.  Antliyllis. 

AN  1  ILOGARirH.-lE  ,  s.  m.  T.  de  Ua- 
them.  Il  '.e  dit  quolquefois  du  complément 
du  logarithme  d'un  sinus  ,  d'uiie  taiigtnte  , 
d'une   séc.inte.  AntiloKarttmo. 

ANIILOGIE,  s.  t.  T.  Didact.  Co.ntra- 
dictiûii   d  ins  un  discours.  AntUoi^ia. 

ANTlLOIMinUE,  V.  Antipestilentiel. 

ANTILOPE,  Encycl.   V.  Caselle. 

ANTIMELANCOLIQUE,  V.  Antihypo- 
condriaque. 

ANflMENSE.s.  f.  T.  Eceks.  Espèce 
de  nappe  qui  sert  à  PAutel.  Tovarlia  d'un 
Altae. 

ANTIMETATHESE,  Anti.mktabale, 
&  Antimétalepse  ,  s.  f.  l.  i>ynonymci 
de  Khithorl-iue.  Figure  qui  consiste  à  répéter 
les  mcînes  mots  ,  mais  dans  im  autre  sens. 
Anl:rtcta-C!Ì ,  o  antimctalepsi. 

ANTIMOirvE,  s.  m.  Demi-métal ,  dont  la 
couleur  resseioble  à  celle  du  fer  nouvellement 
cassé ,  mais  qui  ne  paroît  composé  que  d'un 
asicmbliite  de  stries  ou  d'aiguilles,  et  qui  sj 
diîiipe  et  se  réduit  en  fumée  dans  le  feu. 
Antimouio  i  stïbio. 

ANriMONARCHTQUE,  ad).  T.  d'hist. 
Ce  qui  s'oppose  ou  ré.iite  à  la  Monarchie 
ou     gouvernement    royal.    Antimonarchico. 

-  Pour  Républicain  ,  V. 
ANTiMONiAL,  ale,  ad).    Trévoux.  T. 

de  Méd.  Qui  appartient  à  l'antimoine  ;  ou 
il  entre  l'auiimoinii.  Antimoniale  ,   stibiato. 

-  On  dit  auisi  les  antimuniaux  au  suhst. 
pour  dire  Préparations  d'antimoine  ,  ou  mé- 
dicamens  dont  l'antimoine  est  la  base  ou  le 
principal  ingré'lient.  Antimoniali, 

ANTINÈl'HRE'riQUE,  ad),  et  s.  r.  de 
Mél.  Remède  contre  la  néphrétique.  Anti- 

AN  ITNOMIE,  s.  f.  Contradiction  vérita- 
ble ou  apparente  entre  deux  Loix.  Contia- 
rietj  di  /rcj''  ;  antimonla. 

ANTIP  AI'E,  s.  m.  Celui  qui  se  porte  pour 
Pa;'.e  sans  être  légitimement  et  canonique- 
mcnt  élu.  Antipcp.:. 

ANTU'.IRALLELE,  adj.  m.  et  f.  rrirvor^.v. 
T.  de  Géomét.ie.  Se  dit  des  bases  d'un 
annb  qui  en  a  doux,  lesquelles  ne  sont  pas 
p. r;  Pèle;  entr'elles. 

ANTIPARALYTIQUE,  ad],  et  s.  r.  de 
ii!éd.  Remède  contre  la  paralysie.  Anitpara- 

'  ANTIPARASTASE.  s.  f.  F/«.  de  Rhétor. 
Elle  Consiste  en  ce  que  l'accusé  apporte  des 
r  iîons  pour  prouver  titi'il  devroit  plutôt  être 
1  ué  (Tue  blâmé,  .s'il  étoit  vrai  qu'il  eût  lait 
ce  q    etn  lui  oppose.  Antiparastasi. 

AN  (liWSTF.,  s.  m.  r.  de  Prosodie.  C'est 
un  pied  cotn'>osé  de  deux  .iturcs  pieds ,  d'un 
ïiiilie  et  d'un  chorée.  Ainlpasm. 

.'>.''; TIPATHKS,  s.  m.  T.  W/it'.tt.  n.  «.Es- 
pèce de  corail  noir  ,  mais  plus  brancliu  et 
ayant  les  mêmes  propriétés  que  le  corail. 
CorMlo  ne,a. 

ANTIPATHIE  ,  s.  f.  Sentiment  naturel 
d''i|  position  qu'on  a  pour  quelqu'un  ,  pour 
quelque  chose.  Il  se  tlit  des  personnes,  des 
aijim.iiix  et  des  choses  ina-im<;cs._.i«(('/i<iria  ; 
eii  versione.  -  EloiRneiiieiiî ,  avc-sion  qu'oti  a 
p  lur  cert.i'ncs  choses.  Avilir  de  l'an'ipatbi-j 
pour  hi  lecture,  pour  laMusique.  A> versione  ; 
cnntrj!;genin  ;  antipatia  ;  ripurnan^.j.  -  L.i 
haine  est  plus  volontaire  que  l'aversion,  l'aii- 
tip.-it'nie  et  la  répu'in.incc  ;  elle  est  pour  les 
personnes;  Paversion  et  l'antipathie  pour  t-iut 
iiulikuni.-teineut  j  et  la  r^pugjiance  your  le» 


A    N    T 

«citons.  V.  ces  mots.  —  Antipathie,.  T.  it 
Peint.  Désigne  l'opposition  qui  se  trouve 
entre  certaines  couleurs.  Nimistà  di  colori, 

ANTlPATHlQUt,  adi.  Contmire,  opposé. 
AnciLjtico  i   ccnr-arto  ,  oirosto;  ripugnante, 

ANriPERhl  ALTIQUE  ,  adi.  Qui  est 
oi'po  é  au  mouvement  i  éristaliique.  Il  se  dit 
princiialement  du  m  vivement  des  intestins, 
Ant'peris'.alt'co.   \' .  Péristjltique. 

ANTIl'ER'tSTASE  ,  s.  m.  r.  Didact.  Ac- 
tion de  deux  qualités  contraire-;,  dont  l'une 
augmente  la  force  de  l'autre.  Andiperistasi  ; 
antiperistasi  \  contratto  ',  contrapposiiione  ; 

"ANr'î'pEVnLENTlEL ,  elle  ,  ad;.  T.  de 
M.d,  Remède  contre  la  peste.  Antipestilett- 

'  ANTIPHLOGISTIQUES  ,   s.  m.  pi.  r. 

de  A!cd.  Remèdes  propre»  à  diminuer  l'ef- 
fcrvvscence  du  s.-uis.  Ari'.itZ>gisiici. 

ANTIPHONAIRE.  rréyoux,  V.  et  dites 
Amiphoni-r. 

AN  I  l?HONlER,s.  m.  Livres  d'Eglise  où 
les  antiennes  sont  notées  avec  des  notes  de 
Plein-chant.  Antifonario. 

ANT1PHKA.se,  s.  f.  Figure  par  laquelle 
on  emidoie  un  mot  ou  une  fa^on  de  parler, 
dans  un  sens  contraire  à  sa  véritable  signî- 
cation  ordinaire.  Antifretii.  —  En  parlant  d'un 
frioon  ,  on  dit  par  antiphrase  ;  Cet  hcnr.êtc 
homme.    Oucl  (."lamu.^mo. 

ANTIl'ÌÌTISlQUE.   V.  An-ihectique. 

ANT1PHY',I'QUE,  adi.  de  t.  g.  r.  Oo;. 
mat.  Ce  qui  csi   con're  la  nature.  Autijîsice, 

ANriPLEURITlQUES,  s.  m.  pi.  r.  de 
Med.  Remède  contre  la  pleurésie.  Rimcij 
contro   la  plcuresia. 

AN  ITPODAL,  LE,  adj.  Trévoux.  Qui  est 
antipode.  Le  méridien  antipodal.  Il  meridi.ina 
opposto. 

ANTIPODE,  s.  m.  Celui  qui  habite  d.ms 
un  endroit  de  la  terre  diamétralement  op- 
posé à  un  autre.  Il  se  dit  i>lui  ordinairement 
au  pluriel.  Antipodi.  —  On  dit_  proverbial, 
qu'on  voudrait  qu'un  homme  fut  aux  anti- 
podes ,  pour  dire  ,  qu'il  fût  bien  loin.  Vor- 
rei c/i'tfj/i  fosse  a^li  antìpodi  ,  o  a  franche 
matemme.  —  On  dit  d'un  homme  oui  a  l'es- 
prit de  travers ,  que  c'est  l'aiitipoce  du  bon 
sens.  £'  un  no>nj  che  ha  dato  le  cervella  a 
rimpcdulare  ;  tff/i   ha   il   cervello  nelle  cal- 

ÀNTIPROSTATE,  s.  m.   r.  d'Anaiom, 

Prostate  inférieur.  Antiprostata, 

ANTIPTOSE  .  s.  m.  r.  de  Gramm.  Po- 
sition H'im  cas  pour  un  autre.  Adoperare  nn- 
caso  per  un  a!ìro. 

A.'JTIPUTRIDE  ,  adi.  et  s.  r.  de  Méd, 
Rciri'de  centre  'a  pourriture.  Antiputrido. 

ANITPYIQUE,  adi.  «t  5-.^-  '•''^  Méd, 
R'nicdc  qui  arrête  la  suppuration.  C'h:  ar- 
resi.i  la  s'^p:>;r.i-.;ne. 

ANTIPYRETIQUES  ,  s.  m.  pi.  r.  de 
Médecine.  Remèdes  contre  les  fièvres  ;  ou 
fébrifuges.    VcbTifnf'.e. 

AN  riPYRO TIQUES  ,  s.  m.  pi.  T.  de  Méd. 
Remèdes  contre  la  briMurc.  Antipiroitco. 

ANTIQUAILLE,  s.  f.  Terme  de  méiiris,, 
don;  on  se  sert  en  p.trlan"  de  certaines  cho- 
ses r.n:iquci  de  peu  do  v.ileur.  AKticagJia. 
—  11  se  dit  auS5Ì  de  certaines  choses  usées, 
0^  de  peu  de  valeur',  comme  de  vieux  mtu- 
blei.  Ànt-ca-'iacce  ;  erse  antiche. 

A\'TiOUAIRE  .  s.  m.  Qui  est  savant  dans 
la  conuaiss,in.-e  des  monumens  antiques  , 
comt-i"  sf.-.tiies ,  méd.  illes ,  etc.  Antiqu.trio. 

ANTIQUARIA!' ,  s.  m.  rrtvo...i;.  Coii- 
noi;s-inc-.   de  l'anMtpnté.  Anti':ttanaro. 

ANTIQUE,  adi.  ^^  '•  S^-  ^'°"  an-Icn  II 
est  o'ip.)«e  à  modcne ,  et  il  ne  se  dit  qu'en. 
p.irl.nt  (les  ch  nés  d'un  temps  fort  reculé. 
Antico  ;  vetusto.  —  II  se  dit  aii-<i  il<-s  person- 
nes nvpr'"ées  en  âge  ,  par  rai'I?rie. 

ANTIQUE,  s.  f.  Il  se  dit  des  monumens 
cur'oux  qui  nous  sont  resté,  de  l'antiquité, 
comme  médailles,  stames,  agates,  vases,  etc. 
Anticiglia.  -  A  l'antique,  adv.  A  la  maniere 
antique.   All'antica. 

ANTIQUE".  ÉE.  part.V.  le  TCrbs, 


A    N    T 

ANTIQUES.,  V.  3.  T.  ii  Relieur.  En'io 
Ever  la  tranche  il'im  livre  de  petitei  figures 
de  diverses  couleurs  et  relevées  en  or.  Ador- 
nare ,  abbellire  il  taglio  de'  Lbri. 

AN  nÔUlTE',  s.  f.  Anciennsté.  Ancichiù; 
vetuiti.  -  Il  se  prend  aussi  collectivement 
pour  tous  ceux  qui  onr  vécu  dans  les  siècleî 
fort  éloignés  du  nô're.  V am.chirà,  gli  anti- 
ehi;  gli  uomini  i!:'s:col:  antichi.  -  Les  siècles 
les  plus  éloignés.  L' ant'chità  ;  i  secoli  flù 
remoti,  antichi.  -  11  se  di/  nu'si  des  choses  qui 
nous  restent  de  l'antiquité-  En  ce  sens ,  il  se 
dit  sur-tout  au  pluriel.  AnucugHa.  -  prov. 
De  toute  au'iquité  ,  c'eit-à-dire  ,  ce  tout 
temps  ,  ou  dès  les  temps  les  pliu  recules.  Da 
tutti  i  tempi  ;   da  "n  umfo  anuchiisirr.o. 

ANTIRKHETIQUE,  sd).  m-  et  f.  et  s.  tn. 
T.  Do£mMÌìiiz.  Contradictoire  ,  f.iit  pour 
coinb.ittre  ,  pour  réfuter.  Contra<idi:orio. 

ANna.viiiNUiM  ,  s.  m.  r.  de  Botan. 
Plante  propre    à    embellir   le  vis.ige.  .intlr- 

ANTISALI.E  ,  s.  f.  T.  i'Architect.  Pièce 
d'at'partemcnt  qu*on  trouve    avjnt  la   salle. 

■*  a'ntIsCES  ,  ou   ANTISCIFNS  ,   s.  m. 

Îil.  r.  d'Asiron.  Ce  sont  deux  points  éga- 
ement  éloignés  des  Tropiques.  A-itiscj. 

ANTbCORBUTlQUE  ,  adi.  T.  de  Med. 
Oui  prévient  ou  guérit  le  scorbut.  Antiscor' 
tiitico. 

A.NTISPASE,  s.  f.  T.  de  Méd.  Révulsion, 
teî.ju-  d'humeurs.  Rivnlsion:. 

AN  riSFAbMODlQUE  ,  s.  et  adj.  r.  de 
Méd.  Remède  contre  les  convulsions.  Aitis- 
Las,iod,co. 

A NITSP ASTIQUE,  adi.  T.  de  AfiV.  Qui 
opère  par  révulsion.  Ret't-llente. 

ANTISPODE  .  s.  f.  r.  de  Chym.  Faux 
spoda  qu'on  emploie  à  la  place  du  vrai. 
Si'odia  falsificato  ;  antispodio. 

ANnSTROl'HE,  s.  f.  Nom  que  portolt 
chei  les  Grecs  ,  une  des  stances  des  choeurs 
dans  les  pièces  dr.imatiques.  C'étoit  ordi- 
nairement la  seconde  ,  sembljble  pour  la 
me.uire  et  le  nombre  des  vers  à  la  première, 
^ti'on  nûinmoit  .Strophe.  La  troisième  se 
nommoit  Epode.  Le  mot  Antistrophe  n'est 
d'.iucun  us.'ge  auiourd'hui  dans  la  poésie  fran- 
coise.  Antistrofc. 

ANnrHENAR.s.m.Nom  que  les  Ana- 
toniistcs  donnent  à  plusieur;  muscles,  autre- 
ment appelles  abducteurs.  V. 

ANrirK'r-'.SE,  s.  f.  Fi?ure  de  Rhétorique 
par  laquelle  l'Orateur  oppose  d.^ns  une  même 
période  des  choses  contraires  les  unes  aux 
autres  ,  soit  par  les  pensées  ,  soit  par  les 
tcrmci.  Ar.tiiesi;   contrapposto, 

ANTlTHtTE,  adi.  de  t.  p.  T.  Ac  Rhét. 
Opposé ,  contraire  ,  disposé  en  forme  d'ithé- 

AN'tÏtH£I  i'QUE,  adi.  T.  de  Rhetor.  Qui 
tient  de   r.iiKÌthé:e.   Che  è   cor.rrapfosto. 

ANT1TRAC;US  ,  s.  m.  T.  d'An.u.  Partie 
de  l'oreille  externe  opposée  au  trègues.  aji- 
ti  trago. 

ANTITVPE  ,  s.  m.  r.  Eccles.  C'est  la 
ir.cnie  chn^e  que  Figure  ou  Type.  V. 

ANTIVENEIUEM  ,  r.  de  Mcd.  Remède 
qu'on  epiploie  contre  les  maladies  vénérien- 
nes. Ar.t'vencno. 

AÀTUFLE  de  girofle.  T.  de  Comm.  C'est 
le  nom  q.i'cu  donne  aux  t^lrofles  qui  sont 
restés  sur  les  plantes  aprè^  l.i  récolte.  Garo- 
fano che   rim.mc  su  r  albero  dopa  h  racolla. 

A.'sTOlSER,  V.  a.  r.  .fs /jr^/n.  Empiler, 
mettre  en  pile.  11  se  dit  des  tas  de  fumier. 
Aiur.uccliia-e  ;  stivare, 

ANTOIT  ,  i.  m.  r.  de  Mar.  Instrument 
de  fer  ,  ccitrbe  ,  dont  on  se  sert  dans  la 
construction  de,  i\.  vires,  pour  faire  approcher 
les  bordages  près  ;les  met^ibres  ,  et  les  uns 
près  des  autres.  Galloccia. 

ANTOLOGIE  ,  s.  f.  Proprement  recueil 
de  ficLir;,  et  ordnvairement  Recueil  d'épi- 
pram  i-.es  de  divers  Auteurs  Grecs.  Florik- 

.  ANTONOMASE  ,  s.  f.  Figure  de  Rhéto- 
cique ,  qui  mec  ua  nsm  appelUtif  au  Ii«u  du 


A    P    A 

rom  propfe.  On  dit  par  antonomase,  FApô- 
tre,  pour  dire  St.  Paul;  le  Philosophe,  pour 
dire  Ariitotej  l'Orateur,  pour  Ciccron  ;  le 
Docteur  Angébque  ,  pour  dire  St.  Thomas 
d'Aquin;  le  Pere  des  Dieux,  pour  Jupiter;  la 
plaine  litiuiQe  ,  pour  la  mer.  Antonomasia. 

AN  TOSA  ,  s.  f.  Plante  dont  les  fleurs  sont 
purpurines  ,  et  qai  est  un  préservatif  contre 
les  venins.   Antora. 

AN  rOXA  ,  s.  f.  Plante  dont  la  racine  est 
hûitne  contre  !a  morsure  des  bètes  venimeu- 
se. Antuxn. 

ANTRE  ,  s.  f.  C.iveme  ,  grotte  faite  par 
la  natu.re.  Antro  ;  caverna  ;  grotta  ;  spelon- 
ca. —  Antre  buccineux  ,  T.  d*Anat.  V. 
L,ibyriiithe  de  l'oreille.  —  Antre  d'Hygnier. 
V.  Os  maxillaires.  -  £»cycl.  Antre  ou  Bo- 
thynoé  ,  Sotte  de  météore.  V.  Aurore  Bo- 
réale. 

ANTilIQUE,  s.  m.  Trévoux.  Plante  a;ié- 
ritive.  Soita  dt  planta. 

AXUER  des  perdrix  ,  r.  de  Chasse.  C'est 
choisir  ,  qu.md  les  perdrix  partent  ,  le 
moment  favorable  pour  les  tirer.  Lasciar: , 
stendere   le,  pendei  per  prender  la  mira. 

ANUITE  ,  ÉE  ,  pan.  V.  le  verbe. 

ANUITER  ,  s'ANUlTER,  v.  ree.  Se  met 
tre  à  la  nuit,  s'exposer  à  être  surpris  del 
nuit  en  chemin.  Lasciarsi  sorprendere  della 
notte  viaggiando  ;  tornar  tardi  alla  sera. 

ANUS  ,s.  m.  T.  d'Anat.  Le  fondement, 
ou  l'extrémité  de  l'intestin  Rectum  ,  qui  se 
rétrécit  et  se  termine  par  un  orifice  étroite- 
ment plisse.  Forame  ;  ano  ;  anello.  -  On 
le  dit  aussi  d'u.ie  ouverture  foiinée  par  les 
quatre  convexités  des  éminenccs  qui  se  trou- 
vent sous  la  voûte  à  trois  piliers  du  cerveau. 
Ano  o  sia  orifiiio  del  condotto  detto  aC'jue- 
dotto  del  Silvio. 

AN.\IÉrE',  s.  f.  Perplexité  ,  travail  ,  pei- 
ne et  embarras  d'esprit.  Ansietà;  ansia; 
aj^anno  ;  sollecitudine  ;  travaglio  \  arìtbascia  ', 
pensiero. 

•  AOMBRER  ,  V.  n.  Trévoux.  Couvrir 
de  san  ombre.  Adussiare. 

AORASIE  ,  s.  f.  Trévoux.  L'invisibilité 
des    Dieux.    L'invisibilità   degli    Dei. 

AORISTE  ,  s.  m.  (  On  prononce  oriste.) 
T.  de  Grammaire  ,  qui  ne  se  dit  que  de 
ces  sortes  de  prétérits  des  verbes  ,  qui 
marquent  inrtéftnitivementletenis  passé.  Dans 
la  Langue  Française  ,  il  se  dit  du  prêtent 
qui  n'est  pas  formé  du  verbe  auxili.iire  Avoir , 
ou  Etre.  Aoristo  ;  perfetto  ;  assoluto  ,  non 
comporto. 

AORTE  ,  s.  f.  T.  d'Anat.  Artère  qui  s'élè- 
ve directement  du  ventricule  gauche  du  cœur 
et  de  la  se  partage  dans  toutes  les  parties  du 
corp.s.   Aorta. 

•  AOUSTERELLE  ,  s.  f.  Vieux  mot, 
auiourd'hui  Sauterelle.   Locusta. 

AOUT ,  s.  m.  Ç  prononcez  Oùt  )  Le  huitiè- 
me moi, de  l'.iniice.  Agosto  —  Lorsque  ce  mot 
est  mis  avec  l'.Trticle  ,  il  signiiie  ,  la  moisson, 
V.  —  La  m!-.\oût,  pour  dire,  le  quinzième 
du  mois  d'Août.  Li  quindici  d'Agosto  ;  ilmei- 
^o  Agosto. 

AOUTE,  ÉE,  part.  Mûri  par  la  chaleur  du 
mois  d".\oût.  Maturato  a  for\a  di  calor  della 
st.i.^ione.   V.  Aoiiter, 

AOUTER  ,  V.  a.  (prononcé  l'A  )  Faire 
mûrir.  II  n'a  guère  d'usage  qu'au  partici- 
pe. V. 

AOUTEaON,  s.  m.  (prononcez  Oûte- 
rin  )  iVloissonnew  ,  celui  qui  travaille  à  la 
récjlte  ('es  ira'ms.  Mietitore. 

APAGOGIE,  s.  (.  Dém.onstraîion  d'une 
proposition  ,  par  l'absurdité  de  la  proposition 
contraire.    Apagogia. 

APAGOGIQUE,  ad),  de  t.  g.  T.  Dog- 
mat.    Qui    appartient  a  l'apagogìe.     Apago- 

"apaisé,  ée  ,  part.    d'Anaise 

•  APAISE.MENT,  s.  m.TrtV 


Pacif.- 

APAISEll  ,  V.  a.  Adoucir  ,  calmer  la  co- 
lère d'une  personne,  calmer  l'émotion,  l'a- 
gitation ,  la  violence  de  certaines  choses. 
Calmare  ;  fiatare  ;  aciuetarc  i   mansMefare  ; 


..APE  4^ 

svetcfiirf,  mitigare;  appaciare;  tranquillare  i 
abbonite  tare  ;  addolcire.  —  Il  est  aussi  ré- 
ciiT.  L'orage  ,  le  vent  ,  etc.  s'apaise  ,  la 
duuhtir  commence  à  s'appaiscr.  //  vento, 
la  tcm/e^ta  ,  tl  dolore  si  calma  ,  si  mitr^.-] 
ce.  -  Appaiser  un  chewl  ,  T.  de  Manège. 
Adoucr  sjn  humeur  lorsqu'il  a  des  mouve- 
mei'S  dèrécll<s  et  irop  vifs.  Achctarun  cavallo. 

APALACHINE,  s.  Plante  qui  croît  dans 
la  Floride  et  sur  les  Apalaches  ,  où  elle  est 
nommée  Cassine.  On  l'emploie  dans  les  rhu- 
mnisme  et  autres  maLdies  de  cette  nature. 
L  apalaschna  ,  il  cassina. 

AI  ALATd  ,  s.  m.  Plante  qui  s'emploie 
d  .lis  la  Médecine  ,  et  pour  les  parfums.  Sorta 
dt.  p'anta  medicinale  odorosa. 

APA.N'  ,  s.  m.  r.  de  Conchyl,  Espèce  de 
Jamhonnesu.  Spc\ie  di  maccherà  detta  prO' 
scit.ttir.o. 

APANAGE  ,  s.  m.  Ce  que  les  Souverains 
donnent  a  leurs  puînés  pour  leur  tenir  lieu 
oe  partage.  Assegnamento  ;  mais  auiourd'hui 
on  se  sert  du  terme  plus  propre.  Appannagsio. 
—  Il  se  dit  fig.  des  choses  qui  sont  les  su?tet 
et  les  dépendances  d'une  autre.  Assegnamen- 
to ;    provvisione. 

AP.ANAGE' ,  ÉE,  part.  Provveduto  d'ap- 
pannaggio. 

APANAGER  ,  v.  a.  Donner  un  apanage. 
Assegnare  o  dare   un  appannaggio. 

APANAGIS 1  E  ,  s.  m.  Qui  a  un  apanage. 
Colli  che  ha  un  appannaggio. 

APANTROTE,  s.  f.  T.  de  Méd.  Misan- 
thro.iie  qui  vient  d;  maladie.  Specie  d'infcr- 
mttà  per  cul  siamo  incUnaiic  eschivar  il  com- 
merrio    derji  uomini. 

APARINE,  s.  f.  T.  de  Botan.  Grateron. 
Rièble  ou  philantropc.  Aparuie. 

APARINETTE  ,  s.  f.  T.  de  Botan.  Espè- 
ce de  plante  qu'on  no.nme  aussi  muguef  des 
bois;  le  petit  muguet;  asperule  ,  rubéole 
hépatique  des  bois  ,  hépatique  à  étoile.  As- 

'Tlf  ARITOIRE  ,  s.  f.  T.  de  Botan.  V.  Pa- 

APARTÉ  ,  s.  m.  Il  n'a  point  6'S  au  pi. 
Mot  pris  du  Latin  ,  d'où  il  a  passé  dans  notre 
Lingue  ,  comme  d.ins  l'Italien  et  l'Espa- 
gnol ,  et  dont  on  se  sert  pour  iustifier  ce 
qti'un  Acteur  dit  de  manière  i  être  enten- 
da_  des  Spectateurs  ,  mais  qu'on  suppose 
n'être  pas  entendu   des  autres  Acteurs.  A 

APATHIE,  s.  f.  Etat  de  l'ame  ,  lorsqu'el- 
le n'est  agitée  d'aucune  passion.  Apatia  ;  pri- 
ralion  d-affettj  ;  vacu'tà  ;  mancania  dt  pas- 
sioni ;  insensibilità  ;  indolenza. 

APATHIQUE,  adi.  de  t.  g.  Qui  est  in- 
sensible sur  tout.  Spassionato  ;  apatista  • 
apatico  ;  insensibile  ;  privo  d'afltti  ,  d'i 
pastionj. 

APATU.^IES.  s.  f>pl.  T.  d'His:.  anc. 
Fêtes  des  Athéniens  en  l'honneur  de  Bacchus. 

Apaturic. 

Al'ECHLMA,  T.deChirurg.  V.  Contre- 
coup., _ 

APEDEU  i  £  ,  s.  m.  T.  Dogmat.  Ignorant 
qui   n'a  p.^s  été  instruit.  Ignorante. 

,  APEDEUTISME  .  s.  m.  Ignorance  nui 
v:ent  de  défaut  d'instrution.  Ignoranza  per  di- 

'aPELEtT't.  Jet  Pèche.  V.  Aplets. 

APENNIN,  s.  m.  T.  de  Géogr.  Nom  d'un» 
célèbre  montagne  de  l'Europe.  C'est  une 
branche  des  Alpes.  Apennino. 

APEPSIE,  s.  f.  T.  de  Méd.  .Ma'adie  quj 
consiste  a  ne  peint    digérer.    Malattia   che 
impedisce  la  digestione, 
_  À'PERCEVABLE  ,   adi.  de  t.  r.  Qui  peut 
être  aperçu.    Risibile  ;  tiistintrulbile^ 

APERCEVOIR  ,  v.  a.  Commencer  à 
voir  ,  .i  découvrir.  Scorgere  ;  cominciar  a 
vedere  ;  a  distinguere  ;  riconoscere.  —  v.  r. 
Contiaître  ,    reiiurquer.  Avvedersi  ;    mco  - 

''  Ai'ERCHER,  V.  a.  T-  d'Oiseleur.  C'est 
remarquer  l'endroit  où  un  oiseau  se  retiré» 
pour  y  passer  la  nuit.  Kotar  il  luogo  Joie 
«  ritira  un  uccello  gsr  passarvi  la  notre. 


^c;  A    P    L  A    PO 

APERÇU,  UE  ,   part.  tl'A:>ercevciir.  T.  I  ifra/».  Ouvrier  tini  <l<Jnne  une  seconde  pr^- 


APLAlî,  Ili 
Al'LATlR , 


Al'tlU'n?  ,   IVE,  adj.  r.'àe  Méd.  Qui    parai 
ouvre  er  ((■.■.i  débouche  le   ventre,   qui  tiit    ture,  car^^i. 
uriner.  aìtìiUo  ;  apcniva. 
Al'ERl',  T.  <lc  l'aUis.  V.Arrert. 
•  AHER  TEMENT  ,  adv.   ■lrcro:,x.  Ma- 
nifestement. AiiTtamcnu  ;    nian:fcstj',ienu, 

APETALE,  ad),  de  t.  g.  T.iU  H^j.i.  Il 
s:  dit  des  tU-ursqni  sont  san;  Hét.iles.  Scr.ia 
petoli. 

APETISSE  ,   ÉE  ,  part  d'Apetisior  V. 

ABETISSEMENT  ,  s.  m.  D;mi:iution. 
Imp'ccolir^.-itc  :  dhninu\ionc  ;    scoraumentc, 

aPEFISSEK.  ,  V.  a.  Rendre  l'iui  pciit , 
accourcir.  Af-yiccinirc  ;  accorciare  ;  scorzare  \ 
diminuire.  11  est  aussi  n.  et  récip.  et  signi- 
fie devenir  plus  petit.  Dans  tous  les  sens  on 
dit  plu>  coivmuijmcnt  Rapetisser. 

APHELIE,  s.  m.  T.  d'Astrunom.  Le  poi.it 
de  l'orbite  d'une  iibnète  ,  où  cl'e  se  trouve 
dans  s.i  plus  pjnde  distance  du  so'cil.  II  est 
aussi   adj.   Afelio. 

APHERESE ,  s.  f.  Figure  par  lsquc!le  on 
retranche  quelque  chose  a:i  commencemen; 
d'un  mot.  Teinncre  pour  conremnere.  est 
une  Apliiireie.  Il  est  d'un  grand  usage  dans 
les  Etymologies.  C'est  ainsi  que  de  glbosus  , 
l'on  a  fait  bossus.  A^crcsi  ;  troncamcnco  dl  Ict- 
t:ra  o  di  sillaba. 

APHO.VIE  ,  s.  f.  T.  de  Méd.  Privation  de 
la  voix  ,  extinction  de  voix.  Afonia. 

APHCRbME  ,  s.  m.  Proposition  qui  ren- 
ferme e.i  peu  de  mots ,  une  ma.\iine  généra- 
le.  Afor.smo. 

AFHOKISTIQUE  ,  ad],  de  t.  g.  T.  de 
Méd.  Qui  appartient  à  l'aphorisme.  Àfo- 
risnco. 

APHRACTES  ,  s.  f.  pi.  r.  d'aist.  anc.  Na- 
vires des  Anciens ,  à  un  seul  rang  de  rames. 
Burchi;    barche. 

APHIlOpiLLE,  s.  f.  Plante  qui  excite  la 
vertu  prolifiqiie.  Afrodillo. 

APHi^ODlSIAQUE,  ad),  de  t.  R.  T.  de 
Med.  Reniée  pour  exciter  aux  plaisirs  de 
l'amour,  x/-  .Msiaco. 

Al'Hll'.tOi'.IEti ,  s.  t-p^.T.rHist.  Ane. 
Fêtes  en  l'Iunneur  de  'Venus.  Ycsic  in  onor 
di    Venere. 

APHKO.VILLE  ,  s.  f.  Tmoux.  Sorte  de 
fiante  ,  dont  lej  racines  sont  diurétiques. 
Afroiille. 

"APWRONITRE,  s.  m.  T.  i'Hist.  Nat. 
Ecume  de  nitre  ,  nommée  communément 
stilpétre  île  roche.  Ce  qu'il  y  a  de  plus 
subtil  et  do  plus  léger.   Afroniiro  ;  sfuina  di 

APHTE  ,  s.  m.  Petit  ulcère  rond  et  super- 
ficiel,  qui  vient  dans  l.i  bouche.  Grancia  i 
alcuni  dicono  ^  A/ata. 

API  ,  s.  m.  Sorte  de  pomme  ,  petite  ,  et 
©rdinûircnicnt  colorée^d'un  rouf;e  as.ei  vif. 
Mela  af'pluola  ;  vtcla  casolana.  —  Api  ,  T. 
de  Jardin.  V.  Ache  ,  Celeri 

APINEL,  s.  m.  T.  de  l!.,t,-n.  R.icine  qui 
jiaii  dans  quelques  Isles  de  l'Amérique,  et 
dont  la  vertu  est,  dit-on  ,  do  tuer  les  ser- 
tjens  en  leur  en  présentant  f.n  morceau  dans 
i^  l^ucale  an  bout  d'un  bâton.  Apinella,ra' 

APLAIGWr.R ,  v.a.  T.  de  Manufacture 
de  tainag:.  Faire  paraître  les  poil>  de  la  laine 
sur  tine  étofc  p..r  le  moyen  des  chardons. 
Gar-^.,re. 

APLAIGNEUR,  r.  de  Manuf.  de  lain. 
L'ouvrier  qui  aplaipne  le  drap.   Oariatore. 

APLANI,  lE,  part.  V.  le  verbe. 

APLA.MR  ,  V.  a.  Rendre  utii  ce  qui  était 
inégal.  Appianare;  spianare  ;  an;uanliare  ; 
partj.rare  ;  unire.  -  ti^.  ApLinir  les  difficul- 
tés ,  ôter  les  diffic.iliéi  ,  les  cmpéchemcns 
qui  se  rencontrent  dans  une  affure.  .Ç;rj"j- 
rt  dichiarare  ,  sp-ef^are  ,  agevolare  ,faà!'t.i'e  , 
te  di/ficolli  ,  si'  ostacoli 


aux  dr.ips  aprùs  leur  première   ton- 


ici. 


nda. 


part.  V.  le  verbe, 
a.  Reixireplat.  biiacclart; 
ainrxjccare  ;  appianare  ;  j.ir  piatto. 

AI'LATlsStMENT  ,  s.  m.  L'effet  pro- 
duit dans  un  Corps  aplati  par  le  choc,  l'im- 
ion  d'an  autre  corps.  Lo  spianamento; 
la  scJiiaccia-.ura.  —  On  dit  aussi  en  7".  de  Phv' 
siijue  ,  l'aplatissement  de  la  terre  ,  pour  s:- 
gniucr  l'état  de  la  terre  ,  en  tant  qu'aplatie. 
Li  stiaeciatura  delta  terra. 

Ai'LlQUE  ,  V.  et  écrivez  Applique. 

APLIQOEU.v.  n.  etquclquefoisjactif.  r.  de 
Mar.  Un  dit  que  le  Ci.ble  apique  ,  pour  titre  , 
que  le  vaisseau  approche  de  l'ancre  qui  est 
m-^uillée,  et  que  le  cable  étant  Jialé  dans  le 
n.iy  ie  ,  il  commence  à  être  perpendicu'jire- 
inent,  ou  à  pic.  Andare  o  essere  a  picco  ;  o 
la  nave  e  a  picco.  —  Apiquer  une  vergue,  é 
V.  tlatter.  f 

APLESTER  ,    ou   APLESTRER  .  v.  a.  ! 
T.  de  Mar.  C'est  déplier  ,    et    étei 
voiles  ,    appareiller  ,  les    mettre  en 
recevoir  le  vent ,  lorsqu'on  est  prêt  de  par-  i 
tir.  òoiesar  le    veU  ;    far  tela  ;  levar   volta  I 
aile  vele. 

APLETS  ,  s.  m.  pi.  r.  de  Pêche.  Rets  ou  j 
filets  pour  la  pèche    du  hareng.   Rete  per  la 
pesci  dell:  aringhe.        _  .        .      .  I 

-Ai^LOMii ,  s.  m.  Ltgne  perpendicuLiireà  | 
l'horison.  L'appiombo  ;  il  perpendicolo.  On 
d:t  aussi  ;  mur  ,  ligne  qui  est  d'aplomb.  Mii- 
rajUa  ,  lin:a  tri:  e  a  piombo  ,  a  dirittura  » 
perpend'.coLarm.nte. 

APLOME,  s.  f.  T.  deLithurs.  C'est  ain- 
si qu'on  appelle  une  nippe  dont  on  couvre 
l'autel  dans  l'tgh.e  Grecque.  Tafoglia  dell' 
AlLire. 

APLUSTP.E ,  s.  m.  T.  d'Hist.  anc.  O.-.ie- 
nient  que  les  Anciens  mett. lient  au  plus 
h.iut  des  poupes.  Ornamento  clie  anticamen:: 
ayt-endevasi  alla  sommità  dilla  poppa  d'una 


chemin  à  quelriti'un.  L 


la 


da. 


aVlANISSEMENT  ,  s.  m.  Réduction  d'i 
Mrrein    inégal  à  un  plan  uni.    Spianamenti 


AP.'OÉE  ,  s.  f.  T.  de  Méd.  Défaut  de 
respiration.    Apnea  ;    mancanza    di  respira- 

^"aPOCALYPSE  ,  s.  f.  RévéLiiion.  On  ap- 
pelle ainsi  le  Livre  Cjnoniquj  q.ii  contient 
les  révélations  faites  à  Saint  Jean  l'Evangé- 
li^te.    Apucaliss:  ;  Apocal.ssi. 

APOCALYPTIQUE ,  adj.  de  t.  g.  Tré- 
voux. Prophétique  ,  qui  tient  de  la  révélation. 
P.'ofetico. 

APOCARITES,  s.  m.  pi.  Secte  qui  en- 
sci^noit  que  l'ame  étoit  une  portion  de  la 
Divinité.  Sorta  d'Eretici. 

APOCHYLINNE,  /  .  de  Pharm.  Suc  vé- 
eétal  épaissi  ,  (jue  l'on  appelle  dans  les 
bjutiques  ,    suc  é\i.iis^'i-  Sujo  condensato. 

APOCOPE  ,  s.  f.  Figure  de  Grammaire  , 
p.ir  laquelle  on  retranche  quelque  chose  à  la 
tin  d'un  mot.  Negoti  pour  negotii  ,  est  une 
Apocope.  Apocope  ;  aptcopa.  —  F,  d'Anato- 
mie. Espèce  do  fracture  ou  coupure  ,  dans 
l.iq.icUe  une  pièce  de  l'os  est  séparée  et  enle- 
vée.  Apocope. 

APOCREOS,  s.f.r.deLiihure.  C'estia 
semaine  qui  répond  à  ce. le  que  nous  appelions 
la  septuagésiine.  iLii  s:ttuasesima. 

APOCivISlAIRE  ,  s.  m.  Nom  qu'on  don- 
noit  anciennement  ati  Député  d'une  Eglise, 
d'un  Monastère.  Apoeiisiurio, 

Al'OCROUiTIQUE  ,  s.  m.  Trévoux. 
i.  de  Pham.  Médicament  destiné  a  chasser 
les  humeurs  malignes.  Speiie  di  midieamento. 
APOCRYPHE  ,  adj.  de  t.  g.  Mot  (irec  qui 
signifie  .inconnu,  caché.  D.^ns  notre  langue, 
fe  dit  oes  livres  qui  ne  sont  pas  authenti- 
([iies ,  et  en  ce  sens ,  il  ne  se  dit  proprement , 
que  de  ccrf.iins  livres  q 
pis  po.ir  canoniques.  A, 
tieo\  sorpettM.  -  Pare<;ren.ion  ,  en  parlant 
des  liistoruns  et  des  histoires,  tlont  l'au- 
torité est  s.i^iecte.  Apocrifo  ;  sospetto.  — 
On  le  dit  aussi  «l'une  nouvelle  dont  on  doife 


A    P'  O 

APOCYN  ,  s.  m.  Plante  laiteuse  ,  iJontfe 
suc  passe  pour  être  mortel  aux  chiens  ,  aux 
loups  et  .1UK  renards.  Apocino. 

Ai'ODE  ,  s.  m.  r.iy'/^Kf.Bjt.  Hirondelle 
de  mer  qui  a  les  pied;  fort  courts.  Rondine  di 
mare.   —  ad).  Qui  n'a  point  de  pieds.  Apodo* 

APODiCTiQUE  ,  adi.  eie  t.g.  T.  Dldact. 
ném 'Uitratif ,  évident.  Ayoditico;  àimos' 
trati  0. 

.<iPODiPNE,  s.  m.  r.  ,/c  £;tKrnf.-.  Com- 
piles dans  l'Eglise  latine.  Compieta. 

APODO  >E  ,  s  f.  l.  de  Rhétorique.  Figure 
par  laquelle  les  derniers  membres  d'une  pé- 
riode sont    un    peu    o;)posés    aux  premiers, 

■''a'pODYTERION,  t.  d'Hitt.  anc.  Pièce 
des  anciens  Thermes  ou  de  la  Palestre;  dans 
laquelle  onqiùttoit  ses  htibits ,  soit  pour  le  bain, 
soit  pour  les  exercices  de  la  Gymnastique. 
Spoilintûip. 

APOGEE  ,  s.  m.T.  d'Astron.Lepoint  où 

une  pl.^nète  se  troave   à   sa  pLi.  f  ■   ntle  dis- 

•  V.  a.  I  tj.,jf  j^  (j  terre,   Jycjto.  Il  est  aa-si  adi-  — 

dre   les  j  fig,  etpoétiq.  Apù.c;Ccse  dit  du  plus  haut  degré 

tat  de  ;  où  une  chose  puisse  aller.  Il  colmo. 

APOGRAPHE  ,  s.  m.  Copie  d'un  écrit  , 
d'un  livre.  Il  est  opposé  à  Autographe.  Co- 

'apolitique,  s.  m.  T.  de  Lith.  C'est 
d.-.ns  r£i;lisc  Grecque  ,  une  sorte  de  rcfrein 
qui  termine  les  parties  considérables  de  l'Oilice 
divin.    Arolitico. 

APOLLINAIRES  ,  adj.  T.  d'Hist  anc. 
Jeux  en  l'honneur  d'Anollon.  Apollinari. 

APOLLON' ,  s.  m.  T.  de  Mithol.  Dieu  du 
Parnasse.  Apolio;  Apolline.  -  fig.  On  dit 
d'un  grand  poète  ,  que  c'est  un  Apollon.  Un 
Apolline.        . 

APOLOGETIQUE  ,  adj.det.g.  Qui  con- 
tient une  Apologie  Apo'cçretico  ;  difensivo. 
—  I!  es:  aussi  SLibst.  L'Apologétique  de  Ter- 
tuliien  pour  les  Chrétiens. 

APOLOGIE,  s.  f.  Discours  par  écrit,  oti 
de  vive  voi:.  ,  pour  b  jus'ificunon ,  pour  la 
detcnse  de  q-uelqu'un  ,  de  quelnue  action, 
de  quelqu'ouvrage.  Apolusia  ;  dfrsa.  —  11 
fedit  aussi,  prr  (xtension,  de  tout  ce  q-.nest 
propre  ii  'pistiu  ;r  quelqu'un. 
APOLOGIQUE,  adj.V.  Apolosétique. 
APOLOGhrH,  s.  m.  Celui  qui  fait  l'apo- 
logie dequelq  l'.tn.  Apologista. 

APOLOGUE  ,  s.  m.  T.  Did.ict.  Fable  mo- 
rale et  instructive.  Apoloso;   favola. 

APOLTRONIR,  v.  a.  'T.  .1;  Fauc.in. 
C'est  lorsqu'on  coupe  à  un  oiseau  de  proie 
les  oncles  des  poticcs,  en  sorte  rii'il  n'est 
plus  propre  pour  le  gros  gibier.  Tagliar  U 
ujne  ai;li  uecefll   dt  rapina. 

APOMÉCOMÊTRIE  ,  s.  f.  T.  de  Céom. 
C'est  l'art  ou  l;i  manière  de  mesii.-er  lu  dis- 
tance des  obiets  é1oii<nés.  At'oiiiecomnria. 

APONEVROGRAPHIE,  s.  f.  T.d'Anat. 
Description  des  aponévroses.  Aponeuro-* 
grafîj. 

APONÉVROLOGIE  ,  s.  f.  Raisonnement 
sur  les  aponévroses.  Aponeur.i^jr.phia. 

APONEVROSE  ,  s.  f.  r.  d'Anat.  Ex- 
pansion membraneuse  ^.'\in   tendon.  Aponeii- 


,iia,ia7ione;i:arti:S:amenlo.  ou      d'jutrj     thSW      iTOÙiàflt.      /Iftirijò  ; 

APLANliJtUR ,  i,  m,  r.  A  jM^n^'f^  4t  '  fyU9, 


APONÉVROTIQUE,  ad).  T.  d'Anat.  Se 

dit  des  membranes  qui  ont  q.ie'quc  ressem- 
blance avec  l'aiion-évrnse.  .-ip'.neurrrico. 
.  APONEVROTOMIE  ,   s.  f.  Administra- 
tion anatomiqiie  des  aponesToses.  Aponeuro- 
tomia. 

APOPHLEGMATISANT,  aste,  adj.  r. 
de  Méd.  Remède  qui  fait  cracher.  Che  pro- 
muove lo   split  ^  della  pituita. 

APo:'HL!îGMArr'.a-:;_,  s.  m.  pi.  r. 

rfe  Ale*/.  Remèdes  que  l'on  mâche  po.i»-  ito- 

.    voquer  la  salive,  et  purger  le  phlei-inie  delà 

rtghsc  ne  reçoit    tête  et  du  cerveau.   Ap.,flen-nutis'mo. 

fo;   non  amen-        APOPilQRETES  ,r.  i'Hist.  anc.  Pré.ens 

qui  se  faisoient  â  Rome  ,  tous  les  ans  pendant 

les  Saturnales.  M.jn<:;a;  buonamaio;  aprja- 

reta. 

APOPHTHEGMF. ,  s.  m.  Dit  notuble  de 
qi.ielqtie  personne  illustre.  Arofitr;ma  ;  ayv- 
tcgma;  hkipo;  antcnia  ;  dttso;  par«ia>  t^ 


A    PO 

Tovr  òi«roi;r3  q'JÌ  a  Tdir  de  sstiton«e  ou  de 
m.'xim;.  Si.-.uni^ii  motta  sin:;n^:cro. 

APOPHYGE,  s.  l.  T.ilArMt.  L endroit 
oj  1.1  colonne  commence  à  sortir  <!e  5sbase  , 
com-ns  d'.ine  source  ,  et  à  tirer  vers  le  haut. 
C'enh'.':     c/t.M,  imo;c^^po  diltî  coionnu. 

APUl'HYSe,  s.  f.  T.  :!'Anit.  P;rti2  cmi- 
nc-,-.Te  n..i  i'aimce  hors  du   corps  d'un  os. 

APOPLECTIQUE,  adi.  «  que'iuîfois s. 
Qui  app-rtientàTap3i)rex-,e  ,  qui  esi  men-ice 
d'..r.o»Ii-xie.  Apophtice  ;  .-.U:ry:nt:  aW  apti- 
vUsih;  ni'i:ac(ii;o  iT.ipcipUt'it. 

Al'OPLEXit,  «.  f.  T.  di  Ml[.  Mal.iH.e 
qui  att.-quî  le  cerveau  ,  et  qui  ô;e  t.Hi;-i 
coup  le  mouvement  et  le  sentiment.  Ap.- 
rïetj'a  ;  e'^cclola  ;  apapUsÎJ, 

APOi'O.MPE'E,  s.  f.  r.  rWi:.  Ecd.  Nom 
que  Von  djnnoit  à  la  victime  quî  les  Juit. 
ch.irseoint  de  msle'dicrijn,  et  qu'ils  ciiassoj?nt, 
d-nriediserr  à  la  fête  de  l'expiation,  fit- 
tiniJ  d\xpÌ3-;jone. 

A'-'G;îE.  r^^i-o.iï.  V.  Aporiime. 

APO;<I>"ME  ,  APOION'  ,  s.  m.  T.  d: 
Giom.  Problème  difficile  à  résoudre  ,  mais 
dont  il  n'est  p-.î  cer-ain  que  la  solution  soit 
impossible.  Aforisma  ,  o  siiprubUm*  dfficiU 
■  pffi's: 


APORKÔHEA.  Ce  mot  se  dit  quelquefois  [  t;s$ijri;  dir  vilU- 
en  r.  rfe  J'.iyii/;; ,  des  ém.ia  ioni  ou  exlia- 
Uisonî  suli^hureiiî-i  (jui  s'^év-nt  de  la  ^te-re 
eî  des  corps  souterrains.  Esaiaxion  sj/urca 
chi  ^org:  dilli  viscere  delU  tirrj. 

A?OSCEM.>lE  ,  s.  m.  ou  Aposcepsi^  , 
s.  f.  T.  de  Mid.  ïransmiscation  rapide  d--s 
humeurs  d'jie  partie  du  corps  dans  une  au- 
tre. Aposccm^a. 

.'VPOMOHE-iE,  s.f.  F:;ure  de  Rhétorique. 
Ré.iccnce  ,  p-  étérition.  Aposiopesl  ;  rttlcii\i. 
APOST.\SIE  ,  s.  m.  Le  c  ine  de  celui 
qui  renonce  à  la  Keligion  ,  et  plus  ordinaire- 
ment, le  crime  d'un  Reli'daux  qui  renor.ce 
à  ses  vœux  et  a  son  habit.  Apostasii  ;  rim- 
gn'^.into  di  Rilf^'on. 

A!'OSTA>[Ea ,  V.  n.  Tomber  dans  le  crl- 
rte  d'.ipost.nsie.  II  se  dit,  et  de  celui  qui  re- 
nonce à  la  foT,  et  d'un  Religieux  qui  renjnce 
à  ses  vœ.ix  et  à  son  hjbit.  Apos:î:ai. 

Al'OVFAT,  \rE,  s.  m.  et  f.  Celui,  celle 
Ovû  a  q.ût'é  la  vraie  .teli^ijn.  II  se  dit  aussi 
Jun  Helisieux  qui  renonce  à  ses  vœux  et  à 
son  11 'b'f.  Apj<tjrj;^^osta'.r'ci. 
APOSTE' ,  ÉE  ,  uarr.  V.  le  verb% 
Ai*^  >STEME,  s.  m. Enflure  extérieure  avec 
putréfac'ion.  A/jsîema  ;  posttins, 

APOSER,  V.  a.  Corrompre,  gagner  des 
gens,  pour  les  en^a^er  a  faire  4jiie  méchante 
action.  Engager  quelqu'un  à  se  trouver  dans 
,  soit  pour  obie'ver,  soit  pour  exé' 


A    P    O 

t!"??  Apôtreî.  Viu;  ji'o  <îpatJoA'«.  -  EçIisS 
Apostolique  ;  une  E&iise  fond  je  p.-u-  les  Apô- 
tres. Chics:i  apustoiica.  -  Se  dit  aussi  ,  en 
parbat  des  Brefs  ,  Mandemens  ,  Binedic- 
tions  ,  Nonces,  ite.  du  P;je.  Br-'W,  mn:- 
ditj.jti  ,  ^*un\i  apostolici  ^ poat'Jlcj  dit  /^/'"'i. 
—  O-i  uoTime  aussi  Ap05to!iqi.ïeî^des  Hsréti* 
q'.iisq.iipiétcndoient  imiter  parfaitement  les 

Àoô;r?S.  A:rpostol:ci. 

A!'OiTO-iQU£.\lENT,  adv.  Ala  f.-.çon 
des  ,\^jTes.  Arxi^toîlii^-cr^tt:  aWapostoUcj. 

APOiT.iOt'HE,  s.  f.  Fi;ure  de  Rhétori- 
que ,  p.ir  laquelle  on  détourne  son  discours, 
pour  adresser  la  parole  à  qu-elque  personne , 
ou  à  q.ielque  chose  ,  comme  si  ^c'étoit  ane 
p;r;onne.  Apostrofi.  -  Petite  virgule  qu'Oii 
met  au-dessus  et  à  cô.é  d'snc  lettre  ,  pour 
mnrqjer  rélisiou  d'une  v.)yei:e.  Apostrofo. 

A>OSTl\.0?HZ- ,  ÉF. ,  part.  V.  le  verbe. 

.APOSTROi'HER,  v.  a.  Détourner  son 
discours  ,  pour  adresser  la  parole  à  que'.que 
percoline ,  ou  à  quelque  chose  ,  considérée 
comme  si  c'étoit  une  personne,  fcr  urC  apo^- 
fofc  ;  volsen  ,  ind-r:\l.tr  il  disc.-rso  a  una 
persona  ^  o  a  .]iia!chi  cuj.i  ,  cansidirat.!  comi 
creatura  rjjioncvoU.  —  tij- Apostropherquc-I- 
qu'.in  ,  lui  adresser  U  piToîe  ,  pour  lui  di^-e 
quelq.i;  chose  de  désagréable.  Pujaen;  mot 


A    P 

c:;  n'as  ApQltîS.  /  Pri. 


p  47 

I    digli  AfOStûU^ 


On  dit 
dans  le  style  comique  ,  Apostropher  <tuej- 
qu'un  d'uii  sourllet  ,  d'un  coup  de  bàiijn. 
liispondin  ,  sahtar  col  bastoni  ,  con  pugni , 
sch-affi,  etc. 

APOiTU.'lE.  Tre'voiti.V.  Apostème. 

APOSTUMti' ,  ÉE    pirt.  V.  le  verbe. 

APOSrU.MEK. ,  V.  n.  Se  former  en  apos- 
tème. Impostemire  ;  marcire  ì  far  capo  ,  pos^ 


euter  quelque  chose.  Il  ne  se  prend  Étvure  1  dire  ,  des  parties  sur 


A?OTHE.\lE,  s.  m.T.de  Gt'ora.  La  per- 
pendiculaire menée  du  centre  d'un  polygone 
régulier  sur  un  de  ses  côtés-  Cateto. 

APOTHEOSE,  s.f.  péirtç.ition.  Il  se  dit 
principalement  de  la  cérémonie  ,  par  Laquelle 
les  anciens  .1om.iint  déifioient  les  Empereurs. 
Apoteosi:  diijica\rone.  —  Il  se  dit  .ivissi  de  la 
reception  fabuleu,e  des  anciens  héros,  D.;r- 
mi  les  Dieux.  Apoteosi.  —  Au  fig.  Faire 
l'apothéose  de  quelqu'un  ,  c'est  lui  donner 
les  plui  grands  éloges.  Intial^ar  finu  ai  cielo  , 
fino  alle  stelle  ;  loda''  i^rjndemtntt. 

APOTHEOSE',  ÉE,  adi.  f «voa*. Déiiié. 
Deficato. 

APOTHEOSER,  v.  a.  TrÊ^oujr.Déi'^er, 
mettre  au  nombre  des  Dieux  ,  décLrer  Dieu. 
D;v.vi.- ;;..-.-;  d.rHcare. 

APOrHlCAlRE  ,s.  m.  Celui  dont  la  pro. 
fesi\).i  es:  de  préparer  les  drogues  pour  l,i 
guérison  des  malades.  Sve^laU.  ~  On  dit 
prov.  et  fig.  Des  parti  îs  d'A'.or'ûcaire  ,  pour 


(Ja'en  mauvaise  part.  Corrompere 
appostare:  metter  in  agguato. 

AÎ'ÛSTILLATEU-;  ,  s.  m.  r.  de  furispr. 
Celui  qui  a  f.iit  des  apostilles ,  des  notes  sur 
un  {luvr-^tte.  Postillatore. 

APOSTILLE  ,  s.  f.  Addition  faite  à  la  mir- 
ée d'un  écrit ,  ou  au  bas  d'une  lettre.  Fos- 
ti'h  :  ai-oMla. 

A''0  >TILLE' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

APOSTILLER  ,,  v.  a.  Mettre  des  remar- 
ques à  côté  d'un  écrit.  Postillare  ;  far  pos- 
tille. 

,  APO.STIS  ,  s.  f.  T.  de  Mur.  Deux  Ioniques 
pièces  de  bois  placées  sur  les  deux  beiides 
d'une  galère  pour  soutenir  les  rames  par  le 
meyen  d'une  grosse  corde.  Aposticclo.  C'est 
ellissi  le  nom  ne  celui  des  rameurs  qui  tou- 
che 'e  Togue-avsnt ,  c'est-à-dire,  le  sec.^n'l. 
en  cemrjtant  du  côté  du  courcie.  Aposticclo- 

APOSTOLAT  ,  s.  m.  Le  ministère  d'Ai^ù- 
tre.  Apostolato  ;  appostoUto. 

APOSTOLICITE'.  s.  f.  r.  Eccles.  Un  des 
«[uatre  caractères  de  l'Eglise  Catholique.  Apos- 
tùticiià. 

ATOSTOLIQUE ,  adi.  de  t.  g.  Qui  v^ent 
«les  Apôtres ,  qui  procede  des  Apôtres.  Apos- 
tolico :  pertinente  ad  appostolo.  —  Une  vie  , 
on  zèle  apostolique  ;  une  vie  conforme  à 
celle  des  Apôtre; ,  an  zèle  t^gne  du  tenu 


coup  a  rabattre 

APOTHICAIREKIE  ,  s.  f.  Lieu  oubouti- 
q.ie  servant  a  garder  toutes  les  drogues  d'un 
Apothic.'.ire.  Spel^nria  ;  bottina  dello  spi- 
gale. —  Il  signihe  aussi  l'art  de  l'Apothicaire. 
Va'ti  dillo  spellale, 

APOTHICAKESSE,  s.  f.  Trivou:,.  Fem- 
me d'.^potliicaire.  Moglie  dello  spéciale.  — 
On  donne  aussi  ce  nom  d.ms  les  Couvents 
de;  Religieuses  à  celle  qui  a  soin  de  l'apothi- 
caTerie.  Che  ha  la  cura  delU  spericria. 

APOTHRAUjE.  s.f.  r.ieCkûr. Apo- 
cope. V. 

APOTO.ME  ,  s.  m.  r.  d'Alsèhre.  La  dif- 
férence de  deux  quantités  inc-^mmessurables. 
.4fa<onc.  Apotome.  T.  de  Musi.jue.  ,  est  la 
partie  qui  reste  d'un  ton  entier,  quand  on 
en  ôte  le  demi  ton  maieur. 

APOTRE,  s.  m.  Nom  luii  a  été  donné 
aux  douie  personnes  que  Notre -Seigneur 
choisit  particulièrement  entre  ses  Disciples 
pour  gouverner  l'Eglise  après  lui.  Aposto'o; 
Appostolo.  —  Le  nom  d'Apôtre  ,  dep.iis  la 
.nortde  Notre-Seigneur,  a  été  donné  .i  Saint 
Mathias  ,  qui  fut  mis  à  la  iihce  de  Judas  ;  et 
à  S.sint  Paul  et  à  Saint  Barn.ibé  ,  qui  furent 
appelles  de  Dieu  extraordinairement,  pour 
prêcher  l'Evançile.  —  Communément  ,  on 
appelle  Saint  Pierre  etSaist  PahI,  les  |[ti»- 


—  Quand  on  dit ,  l'Aiitjtre  des  Gentils,  w» 
s'myler.ient  l'Apôtre  ,  on  e.itend  Saint  Paul. 
L'Apostolo  delle  Certi.  —  iVècher  en  Apô- 
tre ,  comme  un  Apôtre  ;  prèwlier  ivec  onc- 
tion et  d'..bondance  de  cœur.  Predicar  da 
Apostolo  ,  co:n:  /;n  Apostolo.  -  On  appelle 
s. issi  Apôtre  ,  celui  q.ii  a  le  premier  prêche 
la  foi  en  quelque  pays.  Apostolo.  —  Prov. 
Faire  le  boa  A.iô're  ;  contref;ire  l'homme 
de  bien.  Far  l'i^'icrita  ,  il  bacchettone.  — 
prov.  et  iron-q.  C'est  un  bon  Apôtre,  pour 
dire  ,  c'es"  un  homme  q.ii  fait  l'homme  de 
bien  plus  qu'il  ne  l'est  £i;l;'  h  un  buon  Apos- 
talo ,  una  ÌK-toni  pecora  ,  un  bravo  picchiapetto. 
As'OlROPE'E.M  ,  NE  ,  s.  m.  et  f.  Tre- 
voux.  Celui  ou  celle  qui  détourne  quelque 
chose  de  mauvais.  Chejrastoma;  che  tien  lon- 
tano il  male. 

APOZEME  ,  s.  m.  T.  de  MéS.  Potion  me- 
dicinale ,  faite  d'une  décoction  d'herbes.  Apo- 
scîm  ;  decotto. 

Al'PAISr^',  ÉE,  part.  V.  Apaisé. 

A'PAISKR.  V.  et  écrivez  Apaiser. 

APPARAT  ,  s.  m.  Eciat  ou  pompe  qui  ac» 

comoa^ne  certains  discours ,  certaines  actions. 

Il  n'a  guère  d'usage  que  d.ms  les  phrases  sui. 

vantes.   Haranguer  avec    apparat.    Discours 

d'apparat.  Cause  d'apparat.  Il  est  venu  dans 

u  1  grand  appirat.  Apparato  ;  pompa  ;  mostra-^ 

api>aren\a  ;  tino.  -  Il  se  prend  aussi  en  mau- 

lise  part,  et  si<;nifie  alors  Ostentation.  V. 

Ai'P.\RAU.X  ,  s.  m.  pi.  T.  de  Mar.  Asrès 

d'un  v,.is,e  lU.  Attraici:  arredi. 

APP,\REIL  ,  s.  m.  Apurèt  ,  préparatif  , 

.irail  et  pompe.  Apparecchio    i  apparato  ; 

pompa  ;  preparativo  :  treno.    —    prov.    Faute 

de  Don  app..reil  ou  autrement  ;  faute  d'avoir 

apooité  les  soins  nécessaires  ,   ou  par  quel- 

q.i'aut-e  cause  q.:e  ce  soit.  Per  mancan\a  delle 

''.'^^'t'"%.'"'"'-^' ""■'■•  "'"''.'  "'%'•";•'•  -  T. 
de  Ch;r.  Toute;  qui  est  necessaire  pour  pan- 
ser une  plaie.  Preparazioni.  —  En  parl.at 
des  ditFéren'es  manières  de  tailler  les  person- 
nes q.ii  ont  U  pu  rr  e  ,  on  dit ,  tailler  au  grand 
aiip.jeil,  ou  au  petit  appareil.  Far  l'opera- 
yon  dtlla  pietra.  -  T.  de  Taillc:ir  de  pierres. 
C'est  la  huuteur  d'une  pierre,  ou  son  épais- 
seur entre  deux  lignes.  Altera  della  pietra. 

—  En  T.  de  Marine  o\\  entend  par  ce  mot, 
tous  les  préparatifs  nu.  l'on  fait  pour  caréner, 
0.1  pjuf  mi-er.  Apparecchio.  -  Appareil  da 
pon;je  syiiU.n.  de  Pi.ton.  Stantuffi,. 

APPAIEILLE',  ée,  p.irt.  V.   le  verbe. 

-  aJi.  T.  lie  Afir.  Voile  appareillée,  se  dit 
d'une  voUe  mis:  dehors  ou  au  vent  ,  c'est-à- 
dire  ,  déployée  ,  pour  prendre  le  vent  :  ce 
qui  est  le  contraire  de  voile  ferlée  ou  czr- 
g  lée.  Velia  spit-ata  ,  ou  bien  se  servant  dii 
nom  de  la  v^.il-;  dont  on  parle.  Parucchetto  , 
gabbia  ,   rapafi:-)  a'ia  vela. 

APPAREILLER  ,  v.  a.  Joindre  à  une 
choie  une  autre  chose  qui  lui  soit  pareiiie. 
Acco-npagnare;  accappiare.  —  Appareiller  , 
V.  n.  T.  de  Maçon.  Donner  des  mesures  iu». 
tes,  |]our  t.uMer  les  pierres ,  suivant  les  pla- 
ces o.'i  elles  doivent  être  posées.  Dar  le  mi- 
sure  allo  scarpellino  .  perche  tagli  le  pietre  ^ 
secondo  chi  si  desidera.  —  T.  de  Mar.  Met- 
tre à  la  Voile.  Spiegar  U  vele  ;  metter  a/l4 
vela;  dar  le  vele  a'  venti.  -  r.  de  Bonnetier, 
Apprêter. 'V.  -  Il  est  aussi  réc.  Se  ioindre 
avec  un  p;ireil  à  soi.  A'.co-piarsi. 

APPAREILLEUR  ,  s.  m.  Ouvrier  qui  trace 
le  trait.  Il  coupe  de  la  pierre  pçur  celui  qui 
la  tai.le.  Colui  che  segna  le  pietre  allo  scar- 
pellìno  ,  acc:ò  le  tagli  della  debita  grandina, 
-  C'est  aussi  celui  qui  aprirete  les  bas ,  les 
bonnets,  etc.  Apparecchiatore. 

A'PAREILLEUSE,  s.  f.  T.  inhirieux. 
Femme  qui  fai'  métier  de  débaucher  des  hlle* 
et  de  les  prodi  re.  Ruffiana. 

Ai^PARE.MMENr,  adv.  Selon  les  appa- 
rences,  vrai^em'r,lablement.  Apparentemente  ; 
vertslmilmiite  ;  secondo  le  apparente. 

APPARE.VCE,  s.  f.  L'extérieur,  ce  qui 
paroît  au  dehors.  L'apparenza  ;  l'esteriore  ;  il 
di  fuori.  —  Sauver  les  «pparences  ;  faire  en 


hs  a   p  p 

sorte  qii'i'nc  paraisserien  au  dehors  quîpuîss* 
itte  blàmiî ,  qui  piiisie  être  condamné.  SmÌ' 
var  le  ajfdrcii\e.  —  Vraisemblance,  proba- 
bilitif.  V. 

A  -l-ARENT ,  ENTE  ,  ad|.  Qui  e«  visible, 
évident  ,  m:înifc^te.  Apparirne  j  cvidiati\  vi- 
sibile'^ man'Jctiu  i  chiaro  ì  nutj  ;  palese.  — 
Qai  paroît ,  et  qui  n'est  (us  t?l  qu'il  paro!: 
être.  AiT^rente  :  specioso  ;  eh:  ha  /accia  di 
t:rj.  —  Oui  est  remirquabls  et  con<idir.ible 
entre  d'autres  personnes,  e.itre  d'au  re  s  cho- 
se 1.  lirsuardcvole  ;  rimarchevole  ;  principale  ; 
chejapik  bella  compersa  ;  c/i<  ha  più  d'ap- 
parttcen^a. 

Al'HARENTE' ,  EE  ,  part,  et  adi.  Ce  mot 
ne  s'empli'ie  j.miais  seul ,  et  on  oit  :  il  est 
bien  f.pp.-tenré  ;  il  a  de  parens  nobles,  ri- 
ches ,  pui  .sans.  I!  est  mal  ap-.i  Tenté  ;  il  a  de* 
parens  qui  lui  font  honte,  des  parensp.ui- 
vres ,  dé  basse  naissance.  Benco  maleimpa- 
Tentaro . 

APHAREVTER,  s'APPARENTER  ,  v.  r. 
Entrer  dans  une  famille,  s'allier  à  quelqu'un. 
Jmpar^n'.ani  ;  apparemani  ;  r.ir  parentado. 

APPARESSEK.v.  a.  Trivo^ix.  Appesantir 
l'esprit,  le  rendre  paresseux.  11  est  familier. 
Infingardire.  —  Il  est_  aussi  réc.  Devenir 
paress^iix.   Diventar  p'^s'o. 

^l'I'AUlE",  F-E  ■  part.  V.  le  vorbe. 

Ai'PARlEME.NT,  s.  m.  A.tiond'a  pa  ier, 
^e  joindre  ,  d'assortir  les  choses  ensemble. 
Accoppiamento -j  lo  appaj.i'e. 

APPARIER  ,  V.  a.  Assortir  ,  joindre  , 
mettre  ensemble  deux  choses  qui  sont  pa- 
reilles. App.tjare  ;  accoppiare  ;  far  pariglia. 

-  Mettre  ensemble  le  m.ile  avec  la  (emelle; 
et  il  ne  se  dit  qie  de  certains  oisciux.  Ap- 
fjj,2re  \  metter  insieme   maschio  e  Jemmina.  I 

—  v.r.  )'accou]iler.  Il  se  dit  des  pig.-ons,  des  | 
tourterelles  ,  des  perdrix  _,  et  de  quelquei  i 
autres  oisciux.  Accoppiarsi.   ,       ,    ^  1 

APPARITEUR,  s.  m.  Espece  de  Sergent 
d.ins  les  C-Hirs  Ecclésiastiques.  Cursore  ; 
messo;  apiarUore.  -  Le  Bedeau  de  l'Uni- 
v^r:,-^.  y'i'io. 

APPA?,1T10N,  s.f.Manifestation  de  quel- 
que obj.;'. ,  qui  étant  invisible  de  lui-même, 
se  rend  wiû>\<!.  Appari\iaae;  visione;  appa- 
rimznto.  -  Manifestation  subite  d'un  objet, 
d'un  phénomène  qui  n'avait  point  encore 
paru.  Apparimcnio  ;  apparizione  ;  manifesia- 
TÎone  ;  ai'parita, 

APPAROIR  ,  V.  n.  T.  de  Palais.  Etre 
évident,  être  manifeste. /Iw''"'' ;<"«'■'"•'- 
mijesio  ,  chiaro  ,  evidente  ;  constare.  —  Ce 
verbe  n'a  d'usaje  qu'à  l'inS.-iìtif  et  à  la  troi- 
sième personne  singulière  de  l'indicatif,  où 
il  ne  s'emploie  mi'imperscnnçliement. 

APPAROITRE  .  V.  n.  Devemr  visible  ; 
li'ir.vsible  ,  se  rendre  vi<ihle.  Apparile;  farsi 
federe  ;  appresentarsi  ;  presentarsi  alla  rista 
altrui  ;  comparire.  -  App.ir.'itre  ,  se  dit  aussi 
en  termes  de  Pratique.  Ainsi  on  dit  ,  dans 
l'impersonnel  :  s'il  vous  apparoir  que  cc'a 
soit.  Sembrare  ;  parere.  -  En  parlant  de  né- 
gociation, faire  rpparoître  de  son  pouvoir  , 
c'est  donner  communication  de  ses  pouvoirs 
dans  les  formes  ,  les  notifier.  Spi-.sa'  il  suo 
tara'.t:rc\  mostrarle  sue  commistioni;  dar 
eomnnica-^ione  ■'.elle  sue  spedizioni. 

APPAKt'Nii,  ÉE  ,  adj.  T.  de  Comm.  On 
le  dit  à  Bordeau .  d'une  bari'iue  ,  d'un  v.iisseau 

?ui  a  été  jauiié  et  marque  par  les  officiers 
augeurs.  Misurato  ,  e  bollato  dalli  sta- 
jiatori.  _ 

APl'ARTEMEMT  ,  s.  m.  Logement  com- 
posé de  plusieurs  chambres  ,  de  plusieurs 
pièces  de  sul.e  dans  une  m^iicn.  Apparta- 
mento ;  (jnanlere.  Il  se  prend  aussi  quelque- 
fois pour  c:a^e.  Piano.  -  Divertissement 
accompagné  de  musique  et  de  jeu  ,  que  le 
Roi  donne  quelquefois  a  toii'c  la  Co,;r ,  dans 
«es  appartcmci.s  de  Versailles,  testa  che  U 
Re  di  Francia  suol  da  e  talvolta  nel  tuo 
real  palali'  '^'    y^^rsaglics 


palali  •  '''    Versajlics. 
«PPARTENANCE,  s.  f.  Dépend.ince  .  ce 

3ui  appartient  à  «ne  chose  ,  ce  qui  déi>eiid 
'une  chose.  Appartenenza  ;  atlenen{a  ;  perti- 
fieniâ.  Wtniti  me  mji.^n  uu  autre  effet. 


A    P    P 

ivsc  toutes  ses  appartenantes  et  dépeniJan- 
ces.  Vendere  una  casa  ^  o  simile,  con  o^ni 
rag'onc  ,  asjuccnla,  e  pertinenia  sua. 

APPAKIF.NA.Nr,  antu  ,  adj.  0"'  ap- 
partient de  droit.  Appanentnte  ;  pertinente  ; 
spettante;  cb:  appa  tiene  ,  spetta. 

APPAllTENlR  ,  V.  n.  Etre  de  droit  à  quel- 
qu'un, soi:  que  celui  à  qui  est  la  cWose  la 
possède  ,  ou  n^  la  possède  p:i^.  Appartenere; 
toccare  ;  aspettarsi  ;  spettare  ;  pertenere.  — 
Avoir  une  relation  nécessaire  ,  cu  de  con- 
venance. Apppartenere  ;  spettare  ;  ri-gaar- 
dare  ;  Concernere.  —  Etre  parent.  Esser  pa- 
rente ,  attenente  ;  appartenere.  —  Etre  at- 
taché à  quïl'^u'un  ,  être  domestique  de  quel- 
qu'un. Esser  di  a'cuno  ;  appartenere  a  .  .  . 
tster  al  servigio  di  .  .  ,  —  v.  im;jers.  Il  a:»- 
partient  ;  il  convient  ,  est  de  droit  ,  de 
devoir  ,  ou  de  bienséance.  Conviene  ;  tocca  ; 
sta  ben:  ;  s'appart'ene  ;  si  richiede.  -  Ou 
di: ,  en  termes  de  formule  ;  Ainsi  qu'il  ap- 
partiendra ,  pour  «lire,  selon  qu'il  sera  con- 
venable. C^aie  sarà  di  dovere.  —  Dani  Ics 
acies  publics.  A  tous  ceux  qu'il  njiiiartien- 
dra  ;  qui  pourraie.»' avoir  droit ,  raison,  etc. 
Arpartenere  ;  aver  causa  ,  ragione  ,  gius  e 
dir  il  "y. 

APPARU,  UE, part.  V.le  verbe. 

APPAS,  s.  m.  pi.  Ce  termi  ne  se  dit 
(tuèrc  que  pour  exprimer  les  charmes  de  l.i 
volupté  ,  ou  ceux  de  la  beauté.  iSelUne 
attrattive  ;  Unocinij  ;  allettimemo.  -  Appa>  , 
ou  A|>past  ,  comme  on  écrivoit  autrefois. 
V.   Aupât. 

APPAT  ,  s.  m.  Pâture  .  manjeaillï  qu'on 
met,  soit  à  des  p^èses  ,  pour  attirer  de> 
bètes  à  quatre  pieds  et  des  oiseaux  ,  soit  a 
de>  hameçons ,  pour  pécher  des  poissons. 
Esca  i  escatj.  -  lig.  Tout  ce  qiii  attire  ,  qui 
engjge  à  faire  quelque  chose.  Esca  i  allet- 
tainmto;    attrauiva;  lusinga. 

APPATE.  ÉE.part.  du  verbe  Appâter.  V. 

APPATELE.-l  ,  V.  a.  Irivjux.  Donner  de 
la  pà-e  ou  d'autres  alimens  aux  animaux  , 
aux  eufa.ii,  et  aux  ha-nmes  qu'  ne  peuvent 
m..n>^er  par  eux-mêmes.  Imboccare. 

APPATEE.  V.  a.  Attirer  avec  un  appât. 
Aescar:  ;  adescare  ;  allettar  coli'  esca.  - 
Donner  .i  manjer  à  quelqu'un  qui  ne  peut 
pas  se  servir  de  ses  mains  Imbeccare. 

APPAKME',  ÉE  ,  adj.  T.  de  rflason.  Il 
se  dit  d'un  c;u  chargé  dune  main  étendue, 
et  qui  mjntre  la    paume.  Appalmato. 

Al'PAUv'.il  ,  lE  ,  part.  V.  le  verbe. 

APi-iAUVRlR,  V.  a.  Rendre  pauvre.  Far 

ng.  Aapauvrir  une  Lanjae  ;  en  retrancher 
des  m  its  et  des  façon;  de  parler  ,  et  la 
rendre  par-là  moins  abondante,  moins  ex- 
pressive. Impoverir  una  li'i^ua  ,  renderla 
menricca.  -  v.  r.  Devenir  piovre.  Inpove- 
rire  ,  d  venir  roveto  ;  cjndirù  al   lasficj. 

APPAUViU5:>EMtNr  ,  s.  m.  L'état  de 
pauvreté  ,  d'indiijence  où  l'on  tombe  peu  a 
peu  ,  par  la  dim  uution  des  choses  ne.es- 
saires  à  la  vie.  Riducimenta  a  povertà  ,  a 
miseria.  -  fig.  L'é-.,t  d'une  langue  deveii  le 
moins  ahondante,  moins  expressive.  Poveri  i 
d'una  lingua  ;  scarsetra ,  mancanza  di  voca- 
boli. 

APPEAU,  s.  m.  Sorte  de  sifflet  avec  le- 
quel on  contrefait  la  voix  des  oiseaux  , 
pour  les  faire  tomber  dans  les  fdets.  fis- 
chio ;  fistio.  -  Appeau  de  cailles.  V.  Cour- 
cailler.  -  Appeau  e.t  aussi  l'or.eau  dont 
on  se  sert  pour  appeller  les  autr?;  oiseaux 
de  la  même  espèce  ,  et  les  faire  t.jinbcrdans 
les  filets.    Richiamo  ;   limbello.  Cou,)   d'a|>- 

Êeau.  y,imbellato.  -  A.jpeau.  T.  d:  Comm. 
le  létaim  en  feui'les.  .Siai;no  haiiuto. 
APPEL,  s  m.  R-COurs  au  Ju^e  supérieur. 
Action  d'appeik-r  d'un  Juj;e  subalterne  ,  à 
un  Jur.e  sui/érieiir.  y);ve//o  i  afp'.lla\ione  ; 
appel/agîone  ;  appellamento.  —  i.)éno-nina- 
tioa  à  haute  voix  des  personnes  qui  doivent 
se  trouver  à  une  revue,  à  une  moiure  ,  1 
un  payement  public.  Ra:ie;:na  ;  mostra  ; 
chiamata.  —  Signal  qui  se  lait  avec  le  tam. 
bour ,  eu  la  troinpe;(« ,  pour  ai)emb!«r  l«s 


A    P    P 

|so!dat$.    Ch'amata    —    Dfft    qu'on    ftît  t 

I  qusiqu'ijn  de  s;  battre  en  duel.  Disfida  ^ 
sjidamintcp.  -  T,  de  Chaise.  Manière  de 
ionnisr  da  cor  ,  P<Jur  animer  te;  chieos. 
ChtjntJiCj.  —  T.  iV Escrime.  Feinte,  ou  ua 
tenii  fjjx  ,  pour  tromt-er  celui  qui  ne  cou- 
nji:  pis  la  m^îûre  ,  e:  qai  poaiie  à  tous 
tomî.    Finta. 

AHr'ELANr,  AMTE,  adj.  et  subst.Qui 
appelle  d'un  jn^emenc.  App'Mariu.  W  eît 
qucîquefois  subit.  L'App;l,ini:  et  l'inàmf, 
L'appcllanu  ^  c  *L  c^ifziutj.  —  Il  >;  die 
aussi  subst.  â^  ces  oiseaax  qui  servent  pour 
appeller  les  aa:rei,  et  la  fjire  VL-nir  dans 
les   ^\Qt^,R'ckiamo. 

APHELL",  tE.  part.  V.  le  virbe.  -  Il 
est  lUi^i  s.  ra.  £rt  parlant  du  m/;tère  de  U 
préde:anition  »  suivant  l'express. jn  de  l'E* 
critiire  :  beaucoup  d'appeld* ,  et  peu  d*£iuî« 
iûjlti  tonj  i  chiamati  ,  e  pochi  g'-î-  cUttì. 

APPFXE^  ,  V.  z.  {  J'app^elle,,  ils  apact- 
lent  ,  i'.»ppe!ai-.  ,  i'ai  appelé  ,  l'appellerai, 
Njmmer ,  dire  le  nom  d'une pciioime  ,  d'une 
choie.  Nominare ,  chiamare  ;  apj'c/Ure,  — 
Désigner  nn^  permanile  ou  une  ciiose  ,  p^r 
q'-ieL-^ae  qualité  bjnne  ou  mauvaise.  Dmi 
n^mtnan.  -  Djiis  ces  deux  4cc->rianî,  it 
est  auisi  ré:ip.  Ain>i  on  dit  ,  comment 
V  i.j;  appellej-vjuî  ?  Je  m'appelle  i-ouls. 
Come  Y-  chiamai:  voi  ?  Ij  mi  chiami?   Luigi, 

—  l'rjnjncer  a  hajte  voix  lei  numide  ceux 
qai  dj'Vïnt  se  tranver  à  certaine  heure  , 
pour  quelli;  cbjse.  Chiamare  a  nom:  a/cuii , 
un  di>»o  raitrj,  —  A  peu  près  en  ce 
senî  :  Ap;>eler  uue  c^jîe  ;  l:r3  tout  h  vt  le 
nom  doi  psrticî  ,  afin  qu'elles  viennent 
plaider.  CAijTïj'tf  i  tit'^aiti.  -  Se  servir  de 
la  voix  ou  de  quelque  signe  ,  pour  faire 
venir  quîlq.i'un.  Ch'a:nar  a  nome  ,  o  a  cenni, 

—  Api^eler  au  secours  ,  appeler  à  l'aide  ;j 
crier  au  secours  ;  crier  à  l'aide.  Chiamar 
ûju:o  ;  implorar  soccorsi)  ad  alta  voce.  —■ 
Envoyer  chercher  ,  faire  venir.  Ch'amare  ; 
f.ir  y:nire.  —  1!  se  dît  aussi  dj  cri  dont 
les  anim.iux  se  servent  pour  f  ire  venir  à 
eux  ceux  d-  leur  même   espèce.  Chiamare, 

—  De  toutes  les  choses  dont  le  son  sert 
de  signe  ,  pour  fjire  q.iVn  se  trouve  en 
q.i?l  j.i:^  lieu.  Ch'amare  i  avvirtln.  —  Ap- 
p3ler  se  dit  ti?,  de  tout  ce  q.ii  excire  ,  qui 
oblige  à  se  trouver  en  qjeluue  endroit  pour 
q-iïlq.ie  c!ij;e  q.i3  ce  puoic  e:re.  Chiamare  \ 
t/ivinn-y  portare.  —  se  dit  aussi  des  ini:)i» 
rarions  que  Dieu  nous  envoie  ,  ec  des 
marquas  ^  soit  exrérieures  ,  soit  intérieu- 
re. ^  pjr  lesq^irlle;  ît  noas  fai:  connar.re 
puolle  est   sa  vjlonti.   Chiamjy  ;  îa^iiare, 

—  i\  se  dit  aussi  ,  par  extension  ,  du  pen- 
chant ,  de  l'inclination  qu.*  l'on  a  pour  un 
état  ,  pour  une  professio.T  ,  plutôt  que  pour 
un^  autre.  Chia-iiare  ;  esser  d^stina:^.  — 
Cirer,  faire  venir  devant  le  Juge.  Citare  ; 
chiamar  in  g'uiI\io.  -  Ër  dans  une  acce;»- 
tion  à  peu  près  semblable  ,  pour  dire  qu'une 
personne  est  morte  ,  on  dit  que  Dieu  Ta 
appelée  .i  lui.  Do  l'hà  chiamato,  o  t'rito  a 
se.  —  Ajîpeler  les  lettres.  V-  Epeler.  — 
v.  n.  Provuiiuer  d'un  Ju^e  subalterne  à  un 
Ju'^e  supérieur  ,  et  porter  devant  lui  une 
caase  ,  comme  ayant  é:i  mil  ju^ée.  ^t  •- 
pelare,  appellarsi  da  ima  5.*t.v,i{j  ;  do" 
mandare  ;  chiedere  njjvo  s'ud'^io.  —  Ap- 
pe!or  comme  d'abus  ;  .appeler  a  un  tribu- 
nal hi  lue  ,  d'uii  jufj'^ment  c:."clé;i.isri.-iue  , 
qu'on  prétend  avoir  été  mi!  et  ab  isivcmeut 
rendu.  Appellarsi  al  tribunal  secolare  da  ui<t 
sem^n^a  data  da  un  Giudice  Ecclesiastico  , 
che  si  pr,:t'.nde  a/ireccidu'o  i  H.n'-ti  d--i.:  sua 
si'irisdiiioie.  —  Ajipeler  un  cIk^mI  <'e  la 
lansuc,  c'e.t  r.iv^rtir  ,  I-ii  dvnì.tnd.:r  qucìq.is 
chj^e  de  la  voix.  Chiamar  col  tutco  di 
linsua. 

APi'ELLATIP"  ,  adì.  T.  de  Gr.imm.  fl 
ne  s'em^iloie  que  òan-;  cette  phrjse  ;  n)m 
,i,)pellatif,  qui  se  dit  d'un  n^-tm  qui  >.on/i<;at 
à  toute  une   espèce    Appellativo. 

AlVEC.LATiON  .  s.    f.  Appel  d'un  iu^-- 

!  mcnr.    11    n-;    .^e    dit     p.uère    que    dias^  Jes 

Ics  f  ormulçj  des  Arrçi>  e:  de»  ^«mçnces. 


A    P 

ApfiU*;!ene  ;  apfcJÙÈgU      ,     . 

liellation  <tei  lettres  ;    l'aciion  dcpcler.  Ac- 

corpLim:n/a  dtlU  Utttrc  ;   d  c^mpic^iri. 

Al^f  ELLE  ,  s.  f.  T.  dt  Mar-  On  sous- 
entend  la  m^nCEUvre  ,  c'est-à-dirs  ,  <Jii  une 
mjnceuvre  eit  attachée  loin  ou  près  d^i  Ueu 
6u  elle  doit  servir.  Chiama  ,  *  rityoncL:, 

APPENDICE  ,  s.  f.  Ce  qui  tiant  ,  ce 
qu'on  ajoute  a  quelque  chose  ;  supplément 
qui  se  joint  i  la  fin  d'un  ouvrage  avec  le- 
quel il  a  du  raiiport.  Appendici  ;  giunta.  ; 
asiluntj,  —  Appendice  vermiculaire  ,  ou 
vermiforme,  s.  m.  T.  d'Anat.  l'em  intestin 
«Jitrèmement  grêle  ,  qui  se  trouve  sur  le 
côté  du  fond  du  Caecum.  ApptaJzcc  r^rni- 
eoUre  ,  e  vinai  forme.  —  Il  est  fém.  au  pi. 
Ainsi  on  di:  :  les  appendices  graisseuses  du 
Colon.  Le  appendici  adipose   del  Co'.^jn. 

APHENDKt  ,  V.  a.  Pendre  ,  attacher  i 
une  voûte  ,  a  des  piliers  ,  a  ime  muraille,  il 
ES  se  dit  guère  que  des  ch.>s«ï  que  l'on  olire  , 
que  l'on  cunsaire  ti.ms  une  Eglise  ,  dans 
un  Temple  ,  en  si^ne  de  reconnaissance. 
4ppcndire  ;  appiccare  i  sospendere' 

AHPtNDU  ,  VE  ,  part.  V.  Appendre. 

APPENS.  V.  GuetAppens. 

Al-PtNTlS  ,  s.  m.  fuit  de  charpente 
adossé  contre  un  mur.  Teiroja. 

APPERT.  Terme  usité  dans  h  Palais, dans 
le  Commerce  ,  er  dans  le  style  de  Lfi.tneei- 
Urie  ,  pour  sijnifier  :  il  est  manifeste  ,  avéré, 
ou  constant.  Manifesto-^  provato  ;  evidenti  * 

APf'EiANTl  ,   lE  ,  part.  V.  le  vetbe. 

APPESANTIR  ,  V.  a.  Rendre  plus  pe- 
sant ,  moins  propre  pour  le  mouvement  , 
pour  l'action.  A^S^'avare  i  render  grave  ,  p».- 
saitti.  -  En  p,".rlan;  des  fonctions  de  l'es- 
prit. InisioUr  a  cervello  ;  affievolire  ,  of- 
fuscar lo  spirito.  -  En  parlant  de  la  colere 
de  Dieu  ,  des  chàtiinens  qu'il  envoie  aux 
pécheurs  ,  aux  peuiiles  ,  on  dit  ,  que  Dieu 
a  appesanti  sa  Biain  ,  a  appesdp.ti  son  bras 
isur  ce  peuple.  Aggravare.  —  v.  r.  Devenir 
-lourd  ,  plus  pesant.  On  dit  d'un  Peintre  , 
d'un  Chirurgien,  etc.  que  sa  main  s'.ippe- 
sentit,  commence  il  s'appesantir,  pour  dire 
qu'il  a  la  main  moins  lé;;êre  ,  moins  propre 
pour  son  travail.  Mano  che  s^indura  ,  cii*  è 
più  pesante.  —  Et  on  dit  que  les  yeux  , 
les  paupières  commencent  a  s'ajipesr.ntir  , 
pour  dire  que  l'envie  de  dormir  commence 
â  prendre  ,  et  fait  fermer  les  yeux.  G.'/ 
cceni ,  le  palpebre  j'.ï^^/'.TVii.iu  ,  cominciano 
ed  esser  gravi ,  oppresse  dal  sonno.  —  ie  dit 
■sussi  fig.  soit  en  parlmt  des  fonctions  de  l'es- 
prit humain,  soit  on  parlant  àes  effets  de  la 
colere  de  Dieu.  A?s'''^varsi. 

APPE^ANTlSitlMENT  ,    s.    m.    Uicat 
«l'une  personne  appesctitie  ,  soit  de  corps  , 
soit  c'esprit  ,  p.:r  l'.i^e  ,    par   la   malif't*» 
jiar  le  sommeil  ,   etc.  Ass'avuiaznto 

APPETÉ  ,  f.y. ,  part.  V.  le  verbo. 

APPÉTENCE,  s.  f.  Action  dappétcr. 
II  n'a  guère  d'-.isage  qu'en  matière  t!»  plij- 
sique.   Appeter-ri  ;  propensione;  appai-ior.e. 

Al^PETER  ,  V.  a.  11  n'a  d'usattp  que?. 
Physique  ,  et  l'E  de  la  seconde  sylibe  se 
prononce  fermé.  Désirer  par  ir.sti..ct  ,  p.ir 
inclination  natur.lle  ,  indépendamment  'de  la 
raison.  Appetere  ;   desi.îerare;  iramare 

APPETlBlLITE' ,  s.  f.  Tcrat  .le  Philo- 
Sophie.  De-ir  par  in<tinct ,  par  inclination  na- 
turelle, indépendamment  de  la  raison,  .ip- 
f  etico. 

APPE'TISS.AN'T  ,  ante  ,  adj.  Qui  donne 
de  l'appétit ,  qui  excite  l'appétit.  Appetitoso  ; 
appetitivo;  ghiotto;  gustoso.  -  On  dit  d'une 
leune  personne  nui  a  de  la  fr^iclieur  et  d-^' 
l'embonpoint  ,_qu'elie  est  appétissante.  Gras- 

ÂPPEjr'sSEMENT',  et  APPETISSER. 
V.  Apetissement ,  Apetisser. 

.\PPE*TIT ,  s.  m.  Inclination  ,  faculté 
par  laquelle  l'ame  se  porte  à  désirer  quelque 
chose  pour  la  satisfaction  t!es  sens.  Appeti- 
to ;  vogUa  ;  desiie'h.  -  En  Philosophie  , 
iappétit  concupiicible  ,  est  -.-.no  faculté -'ar 
iai^we'Je  l'.ime   se  porte  ver;   es  qu'elle  "^rj 

Diçc,  irancçls-hatien. 


P  A    P    P 

appelle.  —  Ap»     S*rài  comme  wr.  bien.  L'ayyttilo  concupis- 


cibile; la  concupiscibile.  —  t.;  l'appétit  ira: 
cible  est  une  autre  faculté  pur  laquelle 
l'rtme  se  porte  à  repousser  ou  à  éviter  ce 
qu'elle  envisage  comme  un  mil.  L'irasaiit  ; 
L'appstico  deli'  irascibile  —  U  se  prend 
p:'riicuhèrement  pour  le  désir  de  msnger. 
Appetito  ;  faìne;  voglia  di  mnr.ì;iare.  —  A  l'ap- 
pétit.  Expression  adverbi.-,le  et  familière. 
Faute  de  vouloir  dépenser  ,  par  envie  d'é- 
pargner. Per  avarizia  ;  per  risparmiare.  A 
i'.;i'pétit  d'un  écu  ,  if  a  laissé  mourir  son  che- 
val. 

APPE'TITIF  ,  IVE  ,  adi.  Trévoux.  Cm 
donne  de  l'appétit  ,  qui  rcveiile  l'a-ppétit. 
Appciitivo  ;  appetitoso.  On  dit  plutôt  appé- 
tiijaiit.  V. 

APPIE'TRIR  ,  V.  passif.  T.  de  Comm.  On 
dit  qu'ur.e  marchruidise  s'apniétrit  ,  lorsque 
^.1  qualité  ,  sa  bonté ,  a  valeur  diminuent  , 
soit  à  cause  qu'elle  se  corrompt  ou  se  gâte  , 
soit  parce  que  le  débi'  ou  la  mode  en  est 
passée  ,  et  qu'il  i'an  fait  de  ra.»a-.ais  restes. 
Scemar  di  previo  ;  deteriorare. 

APPLAUDI  ,  1£,  part.  V.  leveibe. 

APPLAUDIR  ,  V.  a.  Apurouver  ce  que 
fait  ou  dit  une  personne,  et  le  marquer  de 
quelque  manière  q.ie  ce  soit.  Applaudire; 
lo.ljre  ;  confermare;  approvare.  ChacJn  ,\. 
■  pplaudi  a  ane  si  bonne  action  ;  !iar?,ii5--ii  ip.i 
tout  le  monde  a  ap-^'atidie  —  v.n.  Bâfre  d- 
main»  en  si^ae  d'.:pprobation.  Applaudire  ; 
applaudire  ;  acclamare  ;  J'ar  a^-pla^so  Car- 
ter di  tr.jìio.  —  V.  r.  Se  savoir  bon  gré  de 
quelque  chose  ,  fe  ('é!icttersoi-inèiae..^/^/'/iio- 
dirsi  :  eo^i'i.^cc^u. 

APPLAÙDbSEM.ENT ,  s.  m.  Grande  ap. 
proliation  ,  birtemeiit  des  ni;i;r.5 ,  louange. 
Applauso  ;  piansi-  ;   acclamarione. 

APPI  AUDISSEUR ,  s.  m.  Irévoux.  Qui 
applaudit.  AppLmsore. 

APPLÉGÉ,  TE.  J*i.  T.  de  droit.  Dénon- 
cement.  Applégé  ,  est  celui  pour  lequel  on 
donne  piège  ou  caution.  Con  sicurtà  \ .  k'^- 
plégrr.    . 

APPLEGEMENT,  s.  m.  T.  de  coutume. 
Acte  par  lequ.M  on  donne  piège  ou  caution, 
Carr^ione  ,   malleveria. 

.  APPLEGER  ,  V.  a.  T.  de  cautvme  Cau- 
tionner ,  donner  piège  ou  caution.  Dar  cau- 
zione a  jîcurià. 

APPLICABLE  acîj.  de  t.  g.  Destine  ,  pro- 
pre i  être  appliqué  à  certain  us.ige.  AppU- 
cabile  ;  destinato  ;  ad.ittatlle  ;  attj. 

Al'PLICATlON  ,s.  f.  Action  par  Isquelle 
pplique.une  chose   sur  una  autre. 


on  app.iqui 
pilcaiione-. 


msximc  _ 

cagione  ;  appUcam- 

tcntion.  Applicai'! 

ra-  j  d'lis>nza  ;  cura  ;    , 

'     APPLIQUE 


Wj    apposizione,  —  Addputipn  d'i 
,cl'un  passade  ,  à\in  ri" 


îcgurs.  Appli' 
;  addiiT'.ii mento.  —  At- 
:\  a; plicau-{{a  \  îstut'h  ; 
:niù,ne. 

dont  OH  se  sert  en 


parlant  de  ccrt;M.*fcS  choses  qu'on  applique 
à  d'autres  en  ccitains  ouvrages.  Il  n'a  guère 
d'usage  que  dans  les  p'nrases  suivantes.  Or 
d'auplique.  Oro  in/o.sHa  ,  l'ii  lamina.  Pièces 
d'applique.   P-l\i  da  incastrare. 

APPLIQUÉ,  iiZ  de  coprir',  o  rivestire. 
V.  le  verbe. 

APPLIQUEE,  s.  f.  T.<;<  «som.  C'est  en 
général  une  ligne  droite  ,  terminée  par  une 
ciiuibe,  dont  elle  coupe  le  diamètre.  Appli- 

APPLIQUEr',  V.  a.  Apposer,  mettre  une 
chose  s-.ir  une  autre  ,  en  sorte  qu'elle  y  soit 
adhérente.  Applicare  ;  adattare  ;  apporre  ; 
'opprapurre  ;  accomodare  ;  acconciare.  —  Ap- 
pliquer un  criminel  à  la  question  ;  le  mettre 
à  la  question.  Dar  la  corda  ;  là  tortura.  —  fig. 
et  f.iin.  Appi  quer  un  soufilit  ;  donner  un 
so.ifflet.  Dar  uno  schiaro.  -  Uz.  Adapter , 
taire  convenir,  approprier  une  chose  à  quel- 
qu'un. v^/'//icarj^  adattiire  ;  appropriare.  En 
ce  sens  il  est  aussi  réc—  Destiner  pne  somme 
d'argent  à  quelque  usage.  Applicare  ;  asse- 
gnare. —  V. r.  rig.  Se  mettre  ,  s'attacher  avec 
application  ,  apporier  une  grande  otteiition 
il  quelque  chose.  ..^/j/AVar*/  i  darsi  à  ihcches- 
ji.!  •jaildCMrsi, 


A    p    p  ^ 

A  M'OINT,  51,  m.  La  inounoie  qui  se  donne 
pour  achever  utie  somme  qu'où  ne  saur;HÌt 
pas  faire  avec  l«s  espèces  dansleiquelies  on 
fait  le  payement.  Resto ,  o  m.,neta  che  si  dà 
per  jar  U  saldo  d'un  conto  o  d*u(i  pat;aini;nto, 
y  'e  pure  chi  dtci  L'Appunto. 

APPOINTE  ÙE  part.  V.  le  verbe.  -  T. 
de  Palais.  Ap|;ointé  que  les  Parties  mettront 
leurs  l-roducnonsauGrct:'.  Insiunto  ;  ordi- 
nato ch:. . .  .  En  ce  s-'u;,  il  est  aussi  subst. 
—  Soldat,  Otticier  de  guerre  qui  tire  iu:e 
plus  grosse  paye  que  Jes  ".  i.ires.  Che  ha  mag- 
Siorpo-ia  d:sl'altri.  -  T.  d:  Àl.ir.  Appointé 
9"  '^"«-te-paye  ,  se  dit  d'un  homme  qui  étant 
à  bord  ,  ne  fait  rien  s'il  veut,  quoique  sa 
dépense  et  ses  mois  de  gaKCs soient  passéssur 
1  état  d'armement.  PagamMia. 

APPOhXTLMENT  ,  s.m.  T.  de  Prat.  Ré- 
glcnriînt  en  Justice  sur  ime  afiaire  pour  par- 
venu-a  la  luger  par  rapport.  Decreto  di  asse- 
anai^'or.e  a  sentenia.  -  Ai>poii>tement  en 
droit.  Règlement ,  par  lequel  \i  Jupe  ordonne 
que  l.'s  l'artios  produiront  nat-  écrit.  De- 
creto; insiiinrione.  -  tt  Appointcment  à 
me'tre  ;  Règlement ,  par  lequel  le  Juge  or- 
d.^r.iis  que  les  Por;:e»  mettront  leurs  pièces 
sur  le  biif-^iu  ,  pour  iue  jugées  sommaire- 
ment OramcHia.  -  Entre-tien  ,  pension; 
sages  qii^n  tloiine  aux  prmciprux  dcmeslj- 
-.jaes  ,  a  i;i,  pf.icier  ,  etc.  .Siip:nd'o  ■  sa'rrio  - 
poca  ;  n.-sernamento  ,  provvisione.  -  Urs* 
qu'un  hamme  aide  :>  la  dépense,  k  l'entre- 
tien ,  a  ,,,  suhsistancj  d'un  autre  q-,ii  ne  poiir- 
roit  pas  si.ii^^ster  si  commodément  "ar  lui- 
même,  on  dit  fam.  ([lie  c'est  lui  qui  fournit 
a  I  appo:i,-u-ment,  aux  appointemcns.  r.;h 
^^  -.'''./^  ^/'*  •   frovvcde  al  mantenimento  dì 

Al  PULVTER  ,.  V.  a.  T.  de Prati^  v;,i; 
mot  ,  qui  r^  disait  autrefois  pour  sienifi-r 
accommoder  ,  terminer  .i  l'amiable..  JI  n'est 
m.imrcn.int  en  usage,  que  pour  signifier  ré- 
f!er  par  un  appomremeiit  en  Justice.  Ainsi 
lorsque  sur  une  affaire  qui  se  ni:  -de  à  l'au-^ 
(iience,  mais  qui  est  troj.  embart.i^^ée  pour 
y  iiouvoir  être  jugée  ,  les  Juges  ordonnent 
que  les  parties  produiront  par  écrit,  on  dit 
que  les  Juges  l'ont  appointée,  qu'il  faut 
I  appointer.  Ordinar  di  produrre  g!-  au  e  U 
dif-.se  in  iscritto.  -  En  T.  de  rondeur.  Faire 
des  points  d'eguil.'e  à  une  pièce  de  draj> 
sur  le  manteau  ou  coté  duc!-cf  qui  enveloppe 
la  pièce  ,  pourl'einpechcr  de  s.'  déplier  A-- 
punrart.  -  T.  de  Corroyeur.  l-'onler  Iss  cuiri 
en  dermer  ,  pour  les  mettre  cj-  eut  de  preti'- 
dre  le  suif.  Dar  l'ultima  p>i;.:tura  ai  cuoi 
-  T.  de  Tapissier.  Plier  m  maiclas  en  deii)/! 
C!t  y  faire  quelques  points  pour  joindre  les 
deux  cotés  ensemble.  .,4i-/iH.'!Mrc. 

APPO/NTI.SSER.  v.'^a.  Trcvortx.  T.  po- 
pulaire.     Rendre   pointu.  ,■)■;' -jjj^  ;    /i^/d 

'  APpÔlTRON NER . v. a. Trévoux:  lier dre 
poltron.    Infingardire. 
APPONDURE,  s.  f.r.  de  Ri,  lire.  Cey 

une  portion  de  perche  pour  fortifier  le  chan- 
tier quand  il  e,t  trop  faible.  Pirro  di  Urna 
con  CUI  S!  rinfuria  il  fodero. 

APPORT  ,  s.  m.  Lieu  ou  marché  où  l'on 
apporte  des  march.indises  à  vendre,  et  où 
s'assemblent  les  marchands  de  denrées.  Mer- 
c.uj;  plana  del  mercato.  —  Apport  de  -li^. 
ces ._  se  dit  au  Palais  du  dépôt  qu'on  fait  tiani 
un  Greffe  ,  ou  chez  un  Notaire  ,  de  certa'ne; 
pièces  ou  papiers.  Deposi-Jone  di  seri  f  ture  ijt 
una  Cancelleria  ,0  presso  un  N<ifojo  -  Ap- 
ports ,  s.  m.  pi.  r.  de  Coutume.  Il  se  Jit  des 
biens,  meubles  ou  immeubles  qu'une  femme 
apporte  en  mari.ife.  Mohli  o  beni  stabili, 
che  una  donna  porta  seco  in  casa  dctm,u''to    ' 

.\PPORTAGE,  s.  m.  T.  de  Uh.  Pcine'ct 
salaire  de  celui  qui  apporte  quelque  Lrdcji. 
Porto  ;  nolo. 

APPORTE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

APPORTER,  V.  ,1.  Porter  une  chose  d'uà 
endroit  dans  une  autre  ,  où  est  la  personne 
qui  parle,  ou  de  l.-quelle  on  p.-.rle.  Portare; 
recare;  arrecare.  —  On  dit,  quelles  nouvc'- 
les  ncus  appottez-vous  ?  pour  dire  ,  quelles 
a»hYîiL,'j  «vu- Vîvis  à  nous  apprendre  .5   C/.e 

G 


?•  A    P    P 

nuovtcireeauvoi?  -  Causer,  prodiure.  Çj«- 

rioncrc  -.recare  ;  produrre  ieiiereasione.- A\- 
ftiuec  .citer.  V.  -  Employer.  V.  -  en  par- 
lant d'jffaiies  et  de  négouanom,  Apporter 
des  facilitiSs  ,  apporter  des  dilficultes ,  des 
obstacles  ;  en,  fac^xer  le  succès  :  T  tormer  et 
faire  naiire  des  rf.fccultes  et  des  ob^.wçles. 
Pornir  mano  i  hcd:ljre.  Apyorre  diJficoUa  ; 
far  rtJicer:  ostacoli  ■Jrafyorreimfedimcnti ,  et. 

APPOSF.',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

Al'I'OSER  ,  V.  a.  Appliquer  ,  mettre.  Ap- 
porre ;  applicare  ;  adattare  :  yor  saprà.  -  hv- 
foser  le '«lié  ;  apposer  le  sceau  et  les  ar- 
inc-s  de  la  Justice  à  un  coffre,  a  un. cabi- 
net ,  ect.  ahn  d'empechcr  qu'on  n  en  tire  ce 
■  ui  y  est  enfermé.  bwiV.are  ;  parrcU sigilio. 
-  Apposer  une  condition  ,  une  clause  a  un 
contiTit,  a  un  traité  ;  y  mettre  ,  y  mserer  une 
conditiijn.  Mettere  ,  inserir  una  clausola  ;  por 
una  condirli  ne.  ,   ,,      .         •, 

APr'OSiriON,  s.  f.  L'action  d  apposer. 
Jlfi:ommsnio  ;  apponiiione  ;  appostone  ;  po- 
Jmento.  -  T.  do  Phy..  Jonction  de  certains 
coro,  à  d'.iutres  corps  de  même  espece. _óc- 
frapponlmenio.  -T.  de  Gr.imm.etde  Rlietor. 
Ficure  qui  joint  un  substantif  a  un  autre  ,  sans 
particule  conionctive,  pour  marquer  quelque 
attribut  particulier  de  la  chose  dont  on  parle. 
Ainsi ,  dans  ces  exemples  ;  Ciceron ,  1  <.  )rateur 
Romain,  Attila,  le  (\é..ude  Dieu  ,  ses  pleurs 
témoins  de  sa  douleur;  l'Or.iteur  Romain,  ect. 
sont  des  appositions  ;  et  c'est  comme  si  Ion 
di^oit,  Ciceron  qui  estl'Orateur  Romain,  ect. 

'''^^Xs-m.^.».r.cieJuri,pr.C.u,.n,. 
Convertir  une  terre  en  nature  de  vti.  Appra- 
tire ;    ridurre  a  pratj.  , 

AtPRt'BliNDE.MENT  ,  s.  m.  Trévoux. 
Rcciptioii  d'une  Chanoinesse  qui  Un  donne 
droit  A  une  prébende.  Ammissione  d  una 
Canonichcssa  ,  per  cui  se  le  cunjeruce  il  Qius 
d'i.tttnerc  una  prebenda. 

APl'KE'BLNDER.  v.  a.  T.  en  usage  a 
Rémiremont.  CIk'z  les  Clrinoinesses  de  cette 
Abb.iye  ;  recevoir  une  Clianoinesse  ,  lui 
donner  une tirébcnJe.  Dare  unaprebenàa.      ^ 

APPRE'CIATEUR,  s.  m.  Celui  qui  appré- 
cie. 11  ne  se  dit  guère  que  lomt  avec  une 
ipithète.    Estimatore;    appre-aatore. 

Al'PRE'CIATlF,  3d|.  m.  T.  de  Mystique, 
Il  n'est  en  usage  qu'en  cett;  phrase  ;  Ai. 
mer  Dieu  d'un  amour  appréciatif,  plus  que 
toute  autre  cliose.  Amar  Iddio  supra  ogn  altra 

"aPPRE'CIATION,  s.  f.  Estimation  de  la 
valeur  d'une  chose.  Lstimiiione;es:itro. 

API'RE'CIE',  ÉE,  part.  V.levçthe._ 

Ai'l'RE'ClER,  V.  a.  Mettre»  prix,  régler 
le  ri  i>  ■  Siiryare  ;  apprei-.-ire  ;  pone  ilpri-rro  ; 
valutare;  ayyrexiarc.  -  fis-  Apprécier  un 
livre ,  .nppr^cier  le  mente  de  qucli'i  un.  iii- 
tnare  -.f.ire  rsllna  ;  presjare;  appreyare. 

APHKE'HKNDf.',  lE,  pait.  V.le  verbe. 

APPRE'l'.ENDEK,  v.  a.  Craindre,  avoir 
peur.  Temere  ;  faventare;  avei  paura.  -  T. 
île  i'r.'t.  Pren'lre,  saisir.  11  ne  se  dit  qu  en 
parlant  de  pr  se  de  corps.  Cafurare  ;,  arre- 
atare.  -  On  dit  encore  au  Palais;  apprehemltr 
me  siic'.cssion;  se  rendre  héritier.  ZJ/cAurjri; 
4redt  .   ace  tran  n'  ered'rà. 

APPRE'HE.'>JSIF,IVE,  .-d|.  Tr-.votix.  Oui 
craint ,  qui  a  peur.  Timide.  Il  est  vieux.  Ap- 
arensivo;  timido;  pauroso.  _ 

APì'UE'HEN'jION  ,  s.  f.  Crainte.  Timore  ; 
paura  ;  apprensione  ;  tema  ;  ssumcntamento  ; 
iimidr-{{a.  -  T.  de  Logique.  L'idée  qu'on 
prcT:  ''une  chose  ,  s.ns  cn  porter  alors 
jucin  pi?.cmcnt.  Apprcniicne  -  T.dc  Palais. 
L.!  prise  de  corp.  d'un  .-ctusé  ou  d'un  débiteur. 
Cattura  ;   a"c<to. 

Ai'l'BEND.lE,  V.  a.  (  li  se  coniupue 
comme  prendre.  )  Acquérir  quelque  connais- 
s.ince  qu'on  n'..v.iit  pas.  Imparare;  studiare; 
apprendere  ;  imprendere  ;  apparare.  -  Ins- 
truire ,  enseij;ner  ,  faire  savoir,  donner  des 
connaiissiiccs.'  In.\snare  ;  far  conoscere  ;far 
vedere;  fur  sapere;  ammaestrare  ;  avvertire  ; 
Ju  avuto;  comunicare;  faricciparc  quatchi 
muova. 


A    P    P 

APPRENTI,  APPRENTIE,  s.  m.  et  f. 
Celui  ,  celle  qui  apprend  un  métier.  Fattore; 
fattorino  ;  /aitoruno  ;  farion  di  bottega. 
Kas'lia  ;  lavorante  che  imp.ira.  -  tìg.  Une 
personne  peu  habile  dans  les  ch.uscs  dont 
elle  se  mèle.  Scolare  ;  principiante. 

APPRENTISSAGE,  s.  m.  L'état,  l'em- 
ploi, l'occupation  d'un  apprenti.  Scuoia; 
tirocincio  ;  iioviiiato  ;  occupa\:one  ;  stato  di 
chi  impara  un*  arte  sotto  un  maestro  ,  o  maes- 
tra. —  Le  temps  qu'on  met  à  aiiprendre  un 
métier.  Tempo  che  il  fattore  dee  stare  col 
maestro.  —  lip.  L'essai  ,  l'épreuve  que  l'on 
fait  de  ce  que  l'on  a  appris  ;  et  priuLipalement 
des    épreuves    quo    l'on    hazarde.     Vrova  ; 

APPRÊT,  s.  m.  App.ireil ,  prépara'if.  Ap- 
parecchio ;  apparato.  -  Maniere  d'aprgter  ; 
et  il  se  dit  principalement  de  la  manière  dont 
on  apprête  des  cuirs  ,  des  étoffes  ,  des  toiles. 
Apparecchio;  apparecchiatura  ;  preparazione  ; 
lustro.  —  On  appelle  chapeau  sans  apprêt ,  un 
chapeau  extrêmcm.'nî  bien  foulé  ,  et  dans 
lequel  iln'y  a  point  de  gomme.  Cappello /en^a 
colla  ^  sen\a  incollatura.  ~  On  le  dit  aussi  ae 
la  toile ,  quand  on  n'a  employé  ni  chaux  ni 
colle  pour  la  hUni:\i\c.Se.iia gomma.  —  Assai- 
sonnement desviaiuits.  Apparecchio  ;  occon- 
ciamento  delle  vivande.  —  Apprêt,  se  dit  en- 
core de  la  peinture  sur  le  verre.  Pittura  di 
vetri.  —  Apprêt.  T.  de  Tunneliicr.  Petit 
morceau  de  bois,  taillé  en  coin,  qu'onchasse 
entre  le  cercle  et  la  douve.  Hietta. 

APPRETE  ,  s.  f.  Mouillette,  petite  tran- 
che de  pain  étroite  et  longue,  .ivec laquelle 
on  m.tnge  des  œufs  à  la  coque.  rctta;fettoUna 
di  paru.  . 

APPRETE  ,  ÉE  ,  part.  V.  son  verbe. 

APPRÊTER,  V.  a .  Préparer  ,  mettre  en  état. 
Apparecchiare  ;  preparare  ;  allestire  ;  appres- 
tare. En  pitrlant  des  étoffes.  Lustrare  ;  man- 
ganare^ ce.  —  On  dit,  qu'un  Cuisinier  ap- 
prête bien  à  manger  ;  et  absolument  qu'il 
apprête  bien  ,  i»our  dire  ,  qu'il  assaisonne 
bi.-.T  les  viandes.  Cucina  bene.  —  Apprêter 
a  rire  ;  donner  à  rire  ;  donner  occasion  de 
rire.  Htndersi  ndicolo  ;  far  ridere  dì  se  ;  di- 
ve.it-'.r  la  favola  della  gente.  —  Il  est  aus,i  ree. 
Prepararsi  ;  ec.  —  Cartes  apprêtées ,  des 
cartes  arraiigécs  d'une  certaine  façon  pour 
tromper  au  ieu.  Carte  apparecchiate. 

APPRETEUR  ,  s.  m.  T.  d'Arts.  Celui  qui 
apprête  ,  qui  fait  les  préparations.  Apparec- 
chiatore ;  colui  chi  apparecchia.  -  Apprêtent 
est  aussi  un  ouvrier  qui  peint  sur  le  verre. 
Tutor  di  tetri. 

APPRIS,  ISE ,  part,  du  verbe  Apprendre  V. 

A  PPRIVOISE',  ÉK.part.  et  adi .  V.le  verbe. 

-  T.  de  Chasse.  Dressé  ,  Ammaestrato;  ma- 

"' APPRIVOISEMENT,  s.  m.  Trévoux.  T. 
peu  usité  pour  exprimer  l'action  par  laquelle 
on  apprivoise.    D imesticamento  ;  diniestica- 

'  APPRIVOISER,  V.  a.  Rendre  doux  et 
moins  farouche.  Ap,evuîare  ;  addimesticare  ; 
ar,:m msare  ;  domare  ^addolcire  ;  mansuefare. 

-  Fig.  En  parlant  des  personnes ,  rendre  fa- 
milier. Addomesticare  ;  render  familiare, 
soci  abile.  ~  En  ce  sens ,  il  est  aussi  réciproque. 
Serendte  familier.  Addimesticarsi  ;  amicarsi; 
divenir  familiare. 

APPROBATEUR, s.  m.  Celui  qui  approuve 
par  quelque  témoignage  d'estiine.  Approva- 
tore  j  che  approva.  —  plus  particulièrement 
celui  qui  a  donné  son  approbation  publique  à 
un  livre  ,  à  un  ouvrage.  Revisore  che  ha  appro- 
vato un  libro. 

APPi'vOBATlF,  IVE,  adi.  Qui  m.irque  de 
l'approbation.  Appro.ativo;  confermativo; 
lodante  ;    che  mostra  approva{ione. 

APPROBATION,  s.  f.  Ar.rément,  consen- 
tement qu'on  donne  à  que^pie  .  hose.  Aypro- 
yr.\ionc\  assenso;  approvamento  ;  conferma- 
\iotie.  —  Jugement  favora'ole  et  av^mtai^cux 
qu'on  fait  de  quelqu'un  ,  de  quehpie  chose  ; 
té  nuiRn.T'.e.    Aiprnva'Jone  ;  ai-plauso. 

APPROBATRICE,  s.  f.  t.  peu  usité. 
CiiUe  qui  loue  ,  qui  approuve  quelque  cliose, 


A    P    P 

«jtielque personne.  l'eu  usité.  Apprôvatrlce, 

APPR'JCHAN  1 ,  A.NTE  ,  adi.  Qui  =  quel, 
que  ressembla. ice  ,  quelque  rapport.  Che  pen- 
de ;   che    tende  ;    cite    s'accosta  ,    consimile, 

—  Prép  Environ ,  a  peu  près,  yresso  a  poco, 
circa;  vicino;  quasi. 

APPrtOCHE,  s.  f.  Mouvement  par  lequel 
une  personne  s'avance  .uiprès  d'une  autre,  ou 
vers  un  heu.  Avvicinamento  ;  apyrussimamen- 
to  ;  accostamento.  —  Tout  ce  qui  avance  ,  ou 
paroit  avancer  vers  nous.  Vicinania;  avvi~ 
cin.imento.  —  Approches, au  pi.  T.  de  Guerre. 
Les  travaux  que  l'un  conduit  par  tranchées 
iusqu'au  corps  de  la  Pl.:ce  q.i'on  assiège.  Ap- 
procc/.  —  Lunette  d'approche.  V.  Lunette. 
Greffer  en  approche  ,  ï.  de  }ard.\ .  GretTer. 

APPROCHÉ  ,  ÌE  ,  part,  et  adj.  V.  le 
verbe.  -  En  T.  de  Drapiers.  Quand  un 
dr.ip  est  tondu  fort  ras ,  on  dit  qu'il  est  bien 
approché.  Tagliato  sotta. 
•  APPROCHER ,  ».  a.  Avancer  auprès  , 
mettre  proche,  mettre  près.  Avvicinare;  ac- 
costare ;  approssimare  ;  appressare  ;  approc- 
ciare. —  O'.-i  dit  qu'iine  lunette  «pproche  Ics 
obièts  ;  qu'elle  les  fait  voir  comme  étant  plus 
proches.  Avvicinare;  far  comparir  più  vicino. 

—  fig.  On  dit  qu'un  Prince  ,  qu'un  grand 
Seigneur  a  approché  quelqu'un  de  lui  ;  qu'il 
l'a  admis  dans  sa  familiarité  ,  qu'il  lui  a  don- 
né quelque  emidoi  auprès  de  sa  personne» 
Avvicinar  a  se  una  persona.  —  Avoir  accès; 
iborder  .  approcher.  Aver  accesso  ;  acco- 
starsi ;  trattare  con  una  persona  ,  vederla 
spesso.  Aiu  i  on  dit  qu'un  homme  approche 
le  Prince  ,  pour  dire  ,  qu'il  a  un  accès  libre 
et  facile  auprès  de  lui.  Accostar  la  persona 
del  Principe.  —  v.  n.  Devenir  proche,  être 
proche.  Avvicinarsi  ;  accostarsi.  Approcher 
du  terme.  Venir  il  termine.  —  Approcher  le 
vent,  T.  de  Mar.  Se  servir  d'ui'  vent  qui 
paroit  contraire  a  la  route  .  et  le  prendre 
de  biais  ,  en  mettant  les  voiles  de  côté. 
Aller  au  plus  près.  Serrare  il  vento.  L'heure 
aijproclie.  Oià  s'avvicina  l'ora.—  Avancer. 
tarsi  wnanii  ;  accostarsi.  -  fig.  Approcher 
du  but  ;  deviner  à  peu  près  de  quoi  il  s'agit. 
Avvicinarsi  al  segno.  -  Avoir  tiuelque  con- 
venance ,  quelque  rapport  ,  queitjue  partie , 
quelque  res>enib!..nce.  Esser  molto  simile  ; 
accostarsi  ;  aver  qualche  somiglianxa.  —  v. 
r.  L'heure  s'approche.  S'avvicina  l'ora.  Je 
me  suis  approché  du  feu.  Io  mi  sono  ac- 
costato al  fuoco;  mi  son  fettlo  più  d'appressa 
al  fuoco.  -  T.  de  Manènte.  Approcher  le 
grjs  des  i.-.mbes ,  Ics  talons  ou  les  éperons; 
c'est  avertir  un  cheval  qui  ralentit  son  moa- 
vement ,  ou  qui  n'obéit  pas  ,  en  scrraiit  les 
iambes  plus  ou  moins  fort  vers  le  flanc. 
Accostar  la  polpa  della  ^amba  ,  i  calcagni  i 
dar  di  sprone.  -  T.  de  'Sc-^lpt.  Approchée 
à  la  pointe,  à  la  double  pointe,  au  ciseau; 
diverses  manières  de  trav;iiller  le  iriirbre  , 
lorsqu'on  fait  quelques  figures.  Subbiare,  la- 
vorare di  subbia. 

APPROFONDI  ,  lE  ,  part,  et  ad].  V.  le 
verbe. 

APPROFONDIR  ,  V.  a.  Kcndre  plus  pro- 
fond ,  creuser  plus  avant.  AJondare  ;  cavare  ; 
scavare  alto  ;  far  profondo.  —  fig.  Pénétrer 
bien  avant  dans  la  connaissance  de  quelque 
chose.  Penetrar  addentro;  intimarsi;  appio- 
fondare:   esaminar  n fondo. 

APPROFONDISSEMENT,  s.  m.  Trévoux. 
T.  peu  unte.  L'action  d'approfondir.  Cava- 
tura; scavamento.  -  fig.  L'action  de  péne'- 
trer  plus  .iv.mt  dins  la  connoissance  d'une 
chose.   Pcnetaiione  ;   lo  internarsi. 

APPROPRIA NCE,  s.  f.  T.  de  Coutume. 
Prise  d->  po.session  d'uno  chsse  achetée  ou 
donnée.    Apirofr  alone. 

APPROPRIA  riON,  s.  f.  Action  de  s'.ip- 
pro^r^er  une  chose.  Appr.>prìa\ìone  ;  lo  ap- 
propriarsi una  quilc^'C  cosa. 

APi'ROPRiE',  LE  ,  part,  et  ■,.<S\.  V.  soi» 

APl'ROPRIF.R  ,  V.  a.  Qui  n'a  d'usage 
qu'avec  le  pronom  personnel  mis  pour  .à  soi. 
Usurper  la  i>iopriété  de  quelque  chose. 
Appropriarti  ;  usurpatili  arroiarsi;  astrivtrii» 


A    P    P 

--  Approprier  ,  T.  de  Ckif.  C'est  dress»r  , 
repasser   et  lustrer  les  chapeaux.  Lusuari. 

-  S'approprier  uiie  pensée,  s  approprier  [ou- 
vrage d'un  autre,  pour  dire,  se  l'attribuer, 
s'en  dire  l'Auteur.  Apyropriarsi  ;  Jar  sua 
V  opera   d*  a.cuno  i  spacctarsim  per  Autore^ 

-  Approprier,  v.  «.  sans  pronom  personnel. 
Ajuster,  agencer,  mente  dans  mi  éiot  de 
propreté.   Asscttun  ;  acconcun  ;    npuuri 
netu-e  ;  forbire  ;  pulire. 

A PPAOPftlEUR  .i.m.T.de  Ckape!. Cd 
oui  dresse  ,  repas>e  et  lustre  les  chapeau) 


Ai^PROVISION.\"E,ÉH,parî.V.IeTerbe. 

APPROVISlONNENlt-NÏ  ,s.  m.  Four- 
niture des  choses  nécessaires  a  une  Armée, 
à  une  Flotte,  à  un  Hôpital.  Vrovi'.sia. 

APPROVblONN£il,v.a.Faire  un  appro- 
Tisionnement.  Far  le  prorvlstc  ;  provvedere 

APPROUVE',  ÉE,  part,  et  adj.  V.  le  verbe. 

APP:<()yVER,  ï.  a.  Agréer  une  chose,  y 
donner  son  consentement.  Approvare  i  eoii- 
fermare  ,  aver  per  buono.  -  Juger  loutble  , 
trouver  digne  d'estime.  Approvare.  —  Auto- 
riser par  un  témoigna?e  authentique.  Appro- 
vare ;  autori'. -jre  i  eo'ifermare. 

APPROXlMATIO.M  .  s.f.T.  de  Mathéra. 
Opération  par  laquelle  on  approche  toujours 
de  plus  en  plus  de  la  v.-,leur  d'une  quantité 
cherchée  ,  sans  la  trouver  exactement.  Ap- 
fross:maùor.e. 

APPUI,  s.  m.  Soutien,  support,  ce  qu; 
sert  à  soutenir.  Appoggio;  sostefno;  appog- 
s'amento.  -  On  appelle,  hauteur  d'appui, 
une  liaviteur  qui  n'est  élevée  qu'autant  q..':I 
faut  pour  se  pouvoir  appu)er  dessus.  aI- 
te^^a  di  parapetto  ;  di  sponda  da  appr^^'.^r 
il  petto.  -  rig.  Faveur  ,  aide  ,  stcours , 
protection,  f.n  ces  sens  ,  il  se  dit  des  per- 
so.ines  ei  des  choses.  Appoggio  ,  ac:onan- 
iagione  ;  sostegno  ,  aiuto  ;  protezione  ;  soc- 
corso ;  riparo.  —  £n  parlant  de  Dieu,  on 
dit  :  le  Seigneur  est  mon  seul  appui  ,  mon 
unique  appui-  //  Signore  é  il  mio  solo  ap- 
poggio ,  t  unico  mio  sostegno.  —  On  dit  au 
|eu  de  boule  ,  aller  à  l'appui  de  la  houle  , 
pour  dire.  Jouer  de  manière,  que  sa  boule 
pousse  celle  de  son  compagnon  ,  et  l'ap- 
proche du  but.  Spi^nere.  — ^  hg.  et  fam. 
Aider  à  celui  qui  a  commencé  dans  quelque 
ofiaire  que  ce  soit.  Tar  peduccio.  —  En 
Mécanique  ,  on  appelle  Point  d'appui  d'un 
levier  ,  ou  simplement  appui  ,^  le  point  fixe 
par  lequel  le  levier  est  appuyé,  punto  d^ap- 
foggio  ,  deVa  leva. 

APFUI-iMAIN  ,  s.  m.  Espèce  de  canne  ou 
de  b.iguette  dont  les  Peintres  fe  fervent  pour 
aupuyer  la  main  oui  tient  le  pinceau.  Bac- 
(heiia  ,  mj^;j.  -  T.  de  Manige.  C'est  le 
sentiment  réciproque  entre  la  msin  du  cava- 
lier et  la  bouche  du  cheval  per  le  moyen 
de  la  bride.  Appopgio, 

APPULSE,  s.  T.  d'Astron.  Se  dit  du  mou. 
yement  d'une  planète  qui  approche  de  sa  con. 
jonction  avec  le  soleil  ou  une  étoile.  Afpi:lso. 

APPUYE',  ÉE  ,  part,  et  .idj.  V.  le  verbe. 

APPUYER,  v.  a.  Soutenir  par  le  moyen 
d'un  a::pui.  V.:-.tdlare  ;  sostener  con  ;  unteìli  ; 
appocg'^iire;  accostar  per  diritto  appoggiando. 

—  Appuyer  une  maison  contre  une  autre  , 
contre  un  coteau  ,■  la  bâtir  contro  un  autre 
miison ,  contre  un  còte.iu.  Appoggiare.  -  Ap- 
puyer le  mousqueton  ,  le  pistolet  à  quelqu'un  ; 
preienter  le  mousqueton  ,  le  pistolet  à  quel- 
qu'un k  bout  portant.  Prcsent.tr  la  pistola. 

—  Appuyer  l'éperon  à  un  cheval;  lui  appli- 
quer fortement  l'éperon.  Spronare;  dar  di 
sprone.  —  Poser  une  chose  sur  une  autre. 
ylppo;giare  ;  posar  sopra.  -  fìg.  Protéger  , 
aider  ,  favoriser.  V.  ces  mots.  —  On  dit 
S'appuyer,  pour  dire  ,  se  servir  de  tjuelque 
chose  pour  apfui,  pour  soutien,  s'aider  de 
(Jv.v'.qu'un  ,  ou  de  quelque  chose  (|ui  serve 
t^..ppuu  Appoggiarsi  ;  tenersi;  attenersi.  -  prov. 
S'apiiuyer  sur  un  roseau;  mettre  son  appui, 
son  espérance  en  une  personne  qr.i  n'a  au- 
cun pouvoir,    j^p poggiarsi   su  fragil  canna. 

—  Se  servir  de  l'.ii'tonîé  des  anciens,  d'un 
passage  de  l'Eciitute ,  d'iji  usage  reçu ,  pour 


A  P  R 

soutenir  ce  qu'on  dit.  -  On  dît  3\î«i  dans 
le  0iême  sens ,  appuyer  son  opinion  sur  de 
bonnes  raisons.  îicabdirc  ,  fondare  il  suo  pa- 
rerc  ,  ec.  —  Poser  ,  être  porté.  Af foggiarsi -y 
esser    appoggiato  ,    esser   posto   ,     sostiRuto. 

—  Peser  sur  quelque  chose.  Caie  :re\  premere, 

—  On  dit  d'an  cheval  de  selle  qui  porte  la 
tête  basse  ,  qu'il  appuyé  sur  le  niords.  P'a 
incontro  al  morso.  —   hg.  Imiiter,  Insistere. 

—  £n  musitiue ,  appuyer  sur  une  noti,  c'est 
y  demeurer  long-tems.  Appoggiare. 

APPUYOIR  ,  s.  m.  '/".  de  terbUnt.  Mor- 
ceau de  bois  plat  de  forms  trian^uKiire  , 
qui  sert  aux  Ferblantiers  pour  dresser  les 
feuilles  de  fer  bl~nc  qu'il»  veulent  souder 
ensemble.  CvlonRlno. 

AKRH  ,  adj.  de  t.  g.  Qui  est  rude,  qui  par 
sn  rudesse  cause  une  sensation  désagréable  au 
goût.  Aspro  i  acerbo-^  austero  \  If^W^ 't  <tfro, 

—  I!  s;  dit  aussi  de  ce  qui  est  rude  au 
toucher  ,  de  ce  ^ui  fait  quelque  impression 
incommode  ou  facheuie  sur  les  organes  du 
toucher.  Et  c'est  en  ce  sens  qa'on  dit,  que 
le  teu^  est  âpre,  que  le  tVoid  est  extrême- 
ment âpre.  Austeri,\  crudo.  —  Il  se  dit  aussi 
des  chemins  diHici  es  et  raboteux.  ZJ'^ci/r; 
sûsso.^r  ;  disastroso.  —  On  appelle  dans  !a 
Grammaire  Grecque  ,  Esprit  âpre  ,  une  as- 
piration qui  e>t  ordlnaTement  marquée  par 
un  c  ,  au-dessus  de  la  lettre  qui  s*aspire^ 
Aspro.  —  Apre  ,  se  dit  fig.  de  diverses 
choses  po,ir  en  marquer  la  rudess-î  ou  la 
violence.  Acerbo  \  fiero  ;  ruiidv  ;  duro  ;  se- 
vero i  bestiali.  -  Il  se  di:  aussi  des  per- 
sonnes qui  se  portent  avec  trop  d'ardeur  à 
quelquL*  ciiûse.  C'est  un  homme  âpre  ii  l'ar- 
gent, au  gain  ,  au  jeu,  à  la  cliasse.  Attac- 
cato ;  aJciionMo  ;  appasslonnato.  —  De 
cert.TÎns  anim:rjx  qui  sont  trop  avides.  Un 
..hien  âpre  à  la  carée.  Un  oiseau  trop  âpre. 
Avido  i  ghiotto. 

APRE  ,   s.   m.    r.  d*H:st.   nat.   Apron 
Petit    poisson  de    riviere    éont    les    écailles 
sont  fort  rudes.  Sorta  di  sio\io ,  detto  A 
prone.  —   C'est  aussi  une  sorte  de  m^nnoie 
Turque.  Asfro. 

APRELE ,  s.  f.  V.  et  écrivez  Prêle. 

APREMENT.  adv.  Avec  âpreté  .  dVme 
manière  âpre.  Rigidamente  ;  stranamente  ; 
di.'r.imcntc  i  acerbamente  ;  fieramente  ;  aspra- 
mente  ;  agramente. 

APRÈi  ,  Préposition  de  temps  ,  d'ordre 
de  heu  ,  qui  s'emploie  en  parlant,  soit  des 
personnes  ,  soit  des  choses  ,  et  qui  sert  à 
marquer  celles  qui  suivent  les  autres.  Dçpo. 

—  Indépendein-nent  de  ce  rapport  de  tems, 
d'ordre  et  de  lieu  ,  la  préiiosition  Après  , 
entre  dans  pii;sieurs  phrases  auxquelles  elle 
donne  un  sens  tout  différent.  Ainsi  on  dit 
au  propre  ,  que  des  Archers  courent  après 
des  Voleurs  ,  que  des  chiens  sont  après  un 
loup,  pour  dire,  que  des  Archers  poursuivent 
les  Voleurs ,  que  des  chiens  donnent  la  chasse 
à   un   loup.  Correre  ;  tener  dietro  \  inseguire. 

—  Et  au  figuri  ,  que  l'on  court  après  les 
honneurs,  qtie  l'on  soupire  aprèssa  liberté, 
que  Ton  aboie  après  une  succession  ,  pour 
cire,  que  l'on  recherche  avidement  le;  hon- 
neurs ,  que  l'on  rst  empressé  de  recueillir 
une  succession.  Ccrrer  dietro;  am lare  i  as- 
pirare^ a  .  .  .  .  —  On  dit ,  qu'un  tableau  est 
d'après  R<Tphrêl  ,  c*aprcs  Poussin  ,  pour 
dire  ,  qu'il  est  copié  sur  l'original  fait 
par  Raphaël  ,  par  Poussin.  Tavola  ,  gLa- 
dro  copiato  da  R.i/aello  ,  dalle  pitture  del 
Possino.  —  On  dit,  m\\m  portrait  est  fait 
d'après  nature;  pour  dire  ,  qu'il  est  fait  sur 
la  personne  même  qu'il  représente.  Dal 
naturale.  —  On  ^it  au  propre  ,  en  parlant 
d'une  peirture,  et  au  Hguré,  en  parlant  d'un 
ouvrage  d'e<prit  ,  que  tout  y  est  peint 
d'::près  nature.  Et  dans  cessortes  de  phrases, 
la  préposition  indique  touìoiTS  un  tems  an- 
térieur; les  ouvrages  de  la  nature  ^  et  les 
tablesux  de  Raphael  ayant  nécessairement 
précédé  leur  imitation  ou  leur  copie.  O^n/ 
cosa  v' è  dipinta  ,  ritratta  al  naturale.  —  On 
dit  Après-dîner,  arrès-souper,  en  supprimant 
ràrlicle  ,  quçi.iu'on  puisse  é^alemenr  dire. 


A  p  u  r> 

après  le  dîiier,  après  le  souper./Joropraaja 

ou  dopa  desinare  ,  dopo  cena.  —  Apres,  entre 
dans  plusieurs  autres  m.'nières  de  parler  , 
qui  deniandent  d'être  eïyliquées  chacune  a 
part.  Aitisi  on  dit,  être  après  quelque  chose, 
être  après  à  faire  quelque  chose,  pour  dire, 
qu'on  y  travaille  actuellement.  Esser  dietro 
a  far  ,  a  dire  qualche  cosa.  -  Et  on  dit  pres- 
que dans  le  mtme  sens ,  être  après  un  emploi, 
.iprès  un  bénéhce  ,  pour  dire  ,  travav^Hler  à 
l'obrenit .  faire  ses  eftoris  pour  cela.  Slanegr- 
g-arsi  per  ottener  un  tmpi'.ga  ,  un  benif^io. 

—  On  dit ,  être  après  t^utlqu'un  ,  pour  dire, 
qu'on  s'en  occuiie  beaucjup  ,  ou  q  l'on  le 
fatigue.  Aver  V  occhio -,  bada  a  ;  esser  u  star 
sempre  attorno  ad  alcuno.  -  Se  mettre  anrés 
quelqu'un;  le  chagriner,  le  maltraiter.  Met- 
tersi dietro  ad  alcuno  ;  essergli  sempre  al'e 
spalle;  molestarlo.  -  Crier  après  quelqu'un; 
Groiider  quelqu'im,  lequere''er.  V-  ces  mots, 

—  .^près ,  s'emploi»  quelquefois  adverbiale- 
ment,  par  ellipse.  Vous  irez  devant,  et  lut 
après;  nous  en  parlerons  ai:rès.  Foi  onderete 
innanzi  ed  egli  dopo;  noi  ne  parleremo  dvpow 

—  C'est  auïsi  quelquefois  une  manière  de  ques- 
tionner ,  ou  d'engager  ceux  qui  suspendent 
leur  récit ,  à  le  continuer.  II  vous  a  dit  qu'il 
ir.e  conn.-.iisai'.  Après?  Vous  arrivjtes  ma- 
lade. Après  ?  Proseguite;  andate  innanzi,  e 
poi  .^  —  Ai^rès  tout,  minière  de  parler  ad- 
verbiale ,  qui  s'emp'oie  i  peu  près  dans  le 
mèîTis  sens  que  cependant ,  et  qui  sert  de 
conionction.i-'er  fl/rro;  tuttavia;  ciìì  nonper- 
tanto. —  Af  rcs  coup  ,  autre  tr.ar'iirc  de  par- 
ler adverbiale  ;  trop  tard  ,  et  .Torès  qu'une 
chose  est  faite,  est  arrivée.  Troppa  tardi; 
dofio  il  fa'to.  —  Ci-après  ;  ensuite,  dans  la 
suite.  Il  s'emoloie  dans  un  discours  ,  pour 
marquer  quelque  chose  qu'on  doit  dire  dans 
la  suite.  U  n'est  en  usage  que  dans  le  style 
didactique  ,  et  dan,  le  stylo  de  Pratique. 
Dopo  ;  più  sotto  ;  appresso  ;  in  seguito  ;  se- 
guentemente. 

APRES-DEMAIN  ,  adv.  De  tems,  servar; 
à  marquer  le  second  jour  aurès  celui  014 
l'on  est.  Doman  l'  altro  ;  posdomani;  dopo 
dimani  ;  pusdomane. 

APREi-DINEE  ,  s.  f.  L'espace  du  tems 
qui  est  depuis  le  dîner  jusqu'au  soir.  //  dopa 

A;'rÈS-.M1D1  ,'  s.  m.  Tems  indéterminé 
depuis  l'heuie  du  midi  juseues  vers  le  soir. 
Z?o;o  mt^ogiorno^  ;  il  flo'10.  Je  vous  ai 
attendu  tout  l'après-midi,  lo  v'  ho  aspettato 
tutt' oggi  ,   tutto  il  dopo  praniJ, 

APHRS-SOUPE'E,  s.  f.  le  tems  d'entre 
le  souper  et  le  coucher.  £>o/o  cena. 

APRETE',  s.  f.  Qualité  de  ce  qui  est  âpre. 
II  a  toutes  les  sii'.niiicaiions  de  son  adjectif. 
Acerbità  ;  acerbexyi  ;  afre^a  ;  lax^ità  ;  sli- 
tte ni  ;  ruvideila;  severità  ;   ec.   V.  Apre. 

APRISE ,  f.  t.  Vieux  T.  de  Palais.  V.  Prî- 
sée ,  estimation, 

APRON.  s.  m.  T.d'Hist.nat.   Apre.  V. 

APSIDES ,  s.  m.  pi.  T.  d'Astron,  Les  deux 
points  de  l'orbite  d'une  planète  dans  les- 
quels elle  se  trouve  ,  soit  à  I.1  plus  prande, 
soit  à  la  plus  petite  distance  du  sokll  ou  de 
la  terre.  Apsidi,  0  sia  l' apoaeo,  e  'l  perireo. 

APTE  .  ad),  de  t.  g. T.  de  Pat.iis.  Propre  à 
quelque  chose.  .^t/Vc;  atto;  cro^r/i;;  ittoTîo  a  .. 

APTERES,  adj.  et  s.  l .  d'H.st.nat.  Nom 
Qu'on  donne  aux  insectes  qui  n'ont  point 
d'ailes,  comme  le  cloporte,  la  puce,  etc. 
Mancanti  d'  aie. 

APTITUDE,  s.  f.  Disposition  naturelle  à 
quelque  chose.  Il  ne  se  dit  guère  qu'en  par- 
lant de  la  disposition  aux  Arts,  aiL\  Scien- 
ces. Attitudine;  atte-^;fa;  abiL'.'à;  dispostela  ; 
disposition  naturale. 

APURE'.   ÉE,  part.  V.  le  verbe. 
.  APURE.\iENT,  s.  m.  T.  de  Finance.  Red- 
dition  fira'e  d'un  compte  ,   par  laquelle   le 
comptable  est  reconnu  quitte,  Appuramento^ 
o  salio  d'  un  conto. 

APURER,  V.  a.  Lever  les  charges  qui 
ont  été  mises  sur  les  parties  d'un  compte, 
lorsqu'il  a  été  rendu.  Appurare  un  tant»  , 
ultimarlo  J  fame  quitiania. 

Ci 


Jt. 


ARA 


APYRE,  3c.\.  de  t.  R.  T.  i'H'ut.niit.  Qui 
«e  dii  des  terres  on  pierres  qui  résistent  au 
l>ii  ,  et  n'en  éprouvent  aucune  altération  , 
c'est-à-dire  ,  ciui  n'y  sont  chinsées  ni  en 
verre,  ni  en  chaux,  ni  en  plitre  :  telle  est 
l'Amunte  et  le  Talc  ,  etc.  IncombuitibtU. 

AfYKEXlE,  s.  f.  1  .diMéJ.  Intermission 
ou  cessation  de  la  fièvre.  Intirmissione  ,  o 
ctssa\.on  dclU  f'tbhe.    _      . ,, 

AQUADOH,  s.  m.  T.  il  Hist.nat.  Pois- 
son qu'on  nomme  autrement:  \\'n.i..  Mug- 

'"aQUARIÙ's  ,  s.  m.  T.  d'Aitron.  V.  Ver- 

AQUATILE,  ad"],  de  t.  g.  Trévoux.  Qui 

liait   et    se    nourrit    dans  l'eau.  Acquatico  ; 

AQUATIQUE,  adj.  dot.  g.  Marécageux, 
plein  d'eau.  Paludoso;  iic<iuidrinoso ;  ac'iui- 
trinoso  ;  umido.  —  En  parlimt  d'une  mai- 
son bâtie  d..ns  un  terrein  maréçaseux  ,  on 
dit  qu'elle  est  aquatique.  Casa  fabbricata  in 
Iloso  umido  ,  in  terreau  che  fonda.  —  Il  se 
dit  aussi  de  ce  qui  croît  ,  et  se  nourrit 
<l?ns  l'eau.  Acquatico  ;  aquatico  ;  palustre  ; 
a  palude;  acquajuolo;  clic  ama  l'acque;  che 
fi  ve  nell*  acqua. 

AQUEDUC  ,  s.  m.  Canal  construit  de 
pierre  ou  de  brique  ,  pour  conduire  l'eau 
d'un  lieu  à  un  autre  ,  malgré  l'inégalité  du 
terrein.  Acquidvtto;  acquidoccio;  condotto  o 
canale  murato  per  cui  passa  Vacquj.  —  En 
1  .  d'Anatom.  Nom  qu'on  donne  à  certains 
conduits  qu'or,  a  trouvés  avoT  du  rapport 
avec  les  arucilucs.  Acquidotso. 

AQUERÈCY,  Aquerecy  haut.  Terme  de 
Chasse.  Dont  on  se  sert  a  la  chasse  du 
lièvre  ,  lorsqu'il  est  à  quelque  belle  passée. 
Bad^ilo  .badalo. 

AQ'iJr.UX  ,  EUSE  ,  adj.  Qui  est  de  la 
n.itiire  ria  l'eau.  Acquoso  ;  acquidoso;  acqueo. 

AQUILA-ALBA ,  T.  de  Chymie  emprunté 
du  Latin.  11  convient  à  tous  les  sublimés 
blancs  ,  et  il  se  dit  p.irticulièrement  du  mer- 
cure Sublimé  doux.  Aquila  alba. 

AQUlLICEi,  et  AQUILIES,  S.  m.  pi. 
T.  d'flist.  llom.  Sacrihces  à  Jupiter  pour 
en  obtenir  la  pluie.  Acquilici.  Ce  qui  fit 
donner  le  nom  d'Aquiliciens  ou  Aquiliens 
aux  Prêtres  qui  faisaient  ces  sacrifices.  Aqui- 

AQUILIN  ,  adj.  ra.  Courbé  en  bec  d'ai- 
tle.  Il  ne  se  dit  qu'en  cette  phrase  ;  Nez 
aquilin.  Naso  aquilino.  .     .,      , 

AQUILON,  s.  m.  Vent  du  Nord.  Aqui- 
lone- rovjjuitrimpntfna;  borea;  ventatolo 
tramlmano.  -  En  Poésie  ,  les  Aqu.iions  si- 
pnihent  tous  les  vents  froids  et  orageatix. 
Crìi  aquiloni.  ,     _.     .        , 

ARA  ,  s.  m.  T.  d'Orr.ith.  Espece  de  gros 
perroquet.  Ara,  ... 

ARABE,  s.  in.  Ce  mot  nest  pas  mis  ici 
trm.ne  un  nom  de  Nation  ,  mais  comme 
siguifiiHnt  un  homme  <jui  exige  avec  uno 
txttcmc  dureté  ce  qui  lui  est  du.  Uom 
tcsi'alc  ,  ficio  ,  intrattabile  ,  imperioso,  im- 

"' a'ÎaSÉsoI'F..";  ,  s.  m.  pi.  T.  de  Peint,  et 
de  Mculi't.  Orneinens  qui  consistent  tn  dss 
fincejux  et  en  feuillages  faits  de  caprice. 
Rabeschi;  arabeschi. 

ARABIQUE,  ad|.  T.  de  Comm.  Il  se  dit 
«l'une  gomme  qu'on  nous  apporte  en  grosses 
Iarrr.es ,  ou  en  grumeaux  ,  de  la  grosseur 
«l'une  a"clline  ,  ou  d'une  noix,  et  même  en 
petites  boules.  Comma  arabica. 

AKABI.SME,  s.  m.  Trévoux,  Idiome, 
•orstruftion  ,  ou  phr.isc  qui  tient  de  l'arabe. 

AHABLE,  .-"li.  de  t.  g.  T.  de  Palais.  La- 
Vour.-jb;'-.  Arabile;  coltiva. 

ARACHIDNA  ,  s.  m.  7".  de  Botan.  Genre 
il;  plante  à  fieur  papilionacéc.  Pianta  In- 
£'ani  ,  che  (a  t  frutti  sotto  terra. 

AKACHNOIUE  .  s.  f.  T.  d'Anat.  Mem- 
brane fine  ,  mince  ,  transparente  ,  qui  est 
♦litre  la  durc-m'iro  et  la  pie-ir.ére  ,  et  que 
l'on  croit  cnveloi'pcr  toute  la  substance  du 
t«(v«>iu,  !i  moelle  alorgie  et  cellede  l'épine. 


A    R    B 

Àfticnàidi.  -  C'est  au«i  une  m«triVrane  finf 
et  délice  qui  enveloppe  l'humeur  cristalline 
de  l'ail.  ArActwide. 

AivACK ,  s.  m.  Liqueur  spiritueuse  que  l'on 
tire  du  sucra  dans  les  Indes  orientales.  C'est 
la  même  liqueur  que  celle  qu'on  appelle 
falfia  en  Amérique.  Aracca ,  o  sia  acqua- 
vita  di  7uechiro. 

ARAIG.VE'E,  s.  f.  Insecte  qui  a  plusieurs 
pieds ,  et  <iui  tire  de  son  corps  une  certaine 
ubstance  dont  il  forme  des  hiets  et  une  toile 
pour  se  suspendre  en  l'air,  et  pout  );rendre 
"es  mouches  et  d'autres  petits  insecies.  Ha- 
■no  ;  rainatello  ;  auigna.  —  rig.  On  dit  Pât- 
es d'araignée  ,  potir  dire  ,  des  doigts  longs 
îC  maigres.  Dita  lunghe  e  sottili  come  eambe 
di  rafano.  —  Oter  les  araignées  d'un  plancher; 
en  óter  les  toiles  d'araignées,  'ietcdi  rayii , 
ra^natefi;  ragni  ;  ra^ne.  —  Araignée,  ï.  de 
Mineur,  Une  branche  ou  un  retour  de  g;;- 
lerie  ;  de  mine.  Ramo  d'una  mina.  —  T,  de 
C/asse.  Filet  qu'on  tend  pour  prendre  des 
oiseaux  de  proye  avec  le  duc.  Rngn.:.  -  Aiai- 
gnée ,  1 .  de  Conchyl.  Coquillage  de  mer 
oe  la  famille  des  univ,ilves.  Conca  detta 
Ragno. 

ARAINS ,  s,  m.  pi.  T.  de  Comm.  Armoi- 
sins  ou  tatîetas  rayés  qui  viennent  des  Ind.s. 
Ermisino  dell'indie. 

ARAIRES  ,  s.  m.  pi.  T.  d'Asric.  Instru- 
mens  d'Agriculture.  Aratri. 

ARALIA  ,  s.  f.  Plante  du  Canada  qu'on 
nomme  aussi  Angélique  baccifere,  elle  porte 
une  ])etite  baie  pleine  de  suc,  et  d'une 
saveur  douce.  Aralia  i  angelica  bacchifcra. 

A.K.AMBE',  tE  ,  part.  V.  le  verbe. 

AKAMBER,  v.  a.  T.  de  Mar.  Accrocher 
un  vaisseau  pour  venir  à  l'abordage.  Ar~ 
rembare. 

ARAMER  ,  V.  a.  Mettre  une  pièce  de 
dra)j  ou  de  serge  sur  un  rouleau  pour  la  tirer 
et  l'alongcr.  Distendere. 

ARAMIyUE  ,  ad'i.  de  t.  g.  Trévoux.  Sy- 
nonyme de  Syriaque.  Siriaco. 

ARA.N'TELLK')  ,  s.  f.  pi.  T.  de  Vénerie. 
Filandres  qui  sont  au  pied  du  cerf  ,  et  qui 
ont  quelque  ressemblance  avec  les  tris  de  la 
toile  de  l'araignée,  filetti  simili  a  tele  di 
ranno  .  che  sogliono  trovarsi  ne'pizdi  de' cervi, 

ARA,  ARRAS  ,  et  ARARA  ,  s.  m.  T. 
d'Orr.)th,  Esiéce  de  Perroquet  plus  grand 
que  Ics  ordinaires.  Ara  ,  ed  Arara. 

ARAPEDt  ,s.i.T.de  Conchyl.  Lepas.  V. 

ARASt' ,  Éi-  ,  part.  V.   le  verbe. 

ARASEMENT,  s.  m.  T.  de  ivlaçonn.  et 
de  .Menuis.  Pièces  égales  en  hauteur,  unies 
et  sans  saillies.  Assuasliamento  ;  ansuasUo  ; 
c^nfuaslio. 

ARASER  ,  V.  a.  T.  de  Maçonn.  Mettre  de 
niveau  un  mur,  un  bâtiment,  en  élevant  les 
endroits  bas  à  la  hauteur  de  celui  <[ui  est 
le  plus  élevé.  AcsuaiiUare  j  pares^iare  ;  far 
pari  ;  conguasliare. 

AUA!)ES,  s.  f.  pi.  T.  SArchit.  Cest  ainsi 
qu'on  nomme  un  rang  de  pierres  plus  basses 
ou  plus  haiites  qucccUes  de  dessous,  sur  les- 
quelles elles  sont  assises  successivement,  pour 
p.'.rvenir  à  hauteur  nécessaire.  Vietre  fer 
cor.iiuagliare. 

ARATE,  T.  de  Comm.V.  Arrobc. 

AI'^ATOlRE,  adj.  de  t.  g.  l  .  d'Agronom, 
Instruinens  aratoires  ,  ceux  qui  servent  au 
bbourage.  Strumenti  d' aijriceltura  ,  che  an- 
che si  flircbbiro  Arator'j. 

ABiiALESTRILLE  ,  s.  f.  Instrument  qui 
sert  à  prendre  en  mer  la  hauteur  des  astres. 
BaUsirisr,.u 

ARb/iLETE,  s.f.  Sorte  d'arme  de  trait. 
C'est  un  arc  d'acier  qui  est  monté  sur  un 
fut ,  et  qui  se  bande  avec  un  ressort.  Ba- 
Ic'tr.i.  -  L'Arbalète  ou  .'.rc  à  jalet,  est  une 
aibalète  avec  la[|uelle  on  tire  de  petites  bou- 
le; de  terre  cuite  ou  àçs  halles  de  plomb. 
ììaUstia  ;  manganella.  ~  Pour  marquer  une 
gr.'nd.-  vitesse  ,  on  dit  ,  plus  vite  qu'un 
:rait  d'irhalètc.  Più  veloce  che  saett.i  scoc- 
c.ita.  -  T,  d:  Manège.  Cheval  eu  arbi  'èic, 
se  dit  d'un  clu'v.-^l  attaché  seul  à  une  voiture 
devant  les  deux  chevaux  du  tiition.  T^aielo. 


A    t   -^ 

ARBALÉTRIER  ,  s.  m.  On  JppélWt  ainfl 
autre  fois  un  homme  de  guerre  qui  tiroit  de 
rarb..!ète.  Ëalestrajo;  haiesirierei  tirator  di 
ba'cstra.  —  On  dit  prov.  qu'un  homme  n'est 
pas  grand  arbalétrier  ,  pour  dire  qu'il  n'est 
pas  d'une  complexion  forte  et  vigoureuse, 
Ei,li  è  un  cencio  molle.  —  Arbalétriers ,  T", 
de  Chitrp.  Deux  pièces  de  bois  dans  un  cintrA 
de  pont  ,  qui  portent  en  charge  sur  l'entrait. 

ARiiÀLÉTRlÈRE  ,  s.  f.  Terme  àe  Mar, 
Dans  une  ealere  ,  c'est  le  poste  où  combat- 
tent les  so!J. 's.  Kj/cjirKra. 

ARBE.NNK,  s.  f.  Terme  d'Ornithol.Pet- 
dnx  blanche  V-  Lagopède. 

ARBITRAGE,  s.  m.  Jugement  d'uji  dif- 
férent par  arbitre.  Arbitrio  ;  giudicio  d'un 
arbitro  ;  arbitrato  ;  laudo  ;  arbitrapt'io. 

ARBITRAIRE  ,  adi.  de  t.  g.  Qui  dé-end 
de  la  volonté  de  chaque  personne  ,  du  choix 
de  chaque  personne.  Arbitrario.  —  ISe  dit 
plus  ordin.nirement  de  ce  qui  dépend  de  la 
vo!onté  des  .*uges  de  prononcer  ,  de  sta- 
tuer. Arbitrario  ;  a  volontà.  —  Pouvoir  ar- 
bitraire ;  un  pouvoir  absolu  qui  n'a  pour 
règle  que  la  volonté  du  Souverain.  Il  ne  se 
dit  qu'en  mauvaise  part.  Potestà  arbitrari*  , 
assoluta. 

ARBIIRAIREMENT.  adv.  D'une  façon 
arbitraitre  et  despoîtique.  Arhiir.iriamcnte ; 
dcsfoticanente  ;  a  proprio  sir.no;  ad  arbitrio; 
a  sua  pasta;   a  suo  talento. 

ARBITRAL  ,  ALE,  ad).  !1  n'est  guère  en 
usage  qu'en  ces  deux  phrases:  Sentence  ar- 
bitrale ,  Jugement  arbitral,  pour  dire,  une 
sentence  rendue  par  des  arbitres  ,  un  juge- 
ment prononcé  par  des  arbitres.  Arbitrato; 
laudo  ,  sentenia  ,   giudicio  d'arbìtri. 

ARMIfRALËMENT,  adv.  Par  arbitres. 
Per  via  d'arbitri. 

ARBITRATEUR,  s.  m.  T.  de  Droit.  C'est 
une  espèce  d'arbitre.  Ârbitrratore;  giudicei 
compromissario. 

ARBITTIATION  ,  s.  f.  Terme  de  JurispruJ. 
Liquidation  ftitc  en  gros  sans  entrer  dans  le 
détail.  Lodo;  laudo. 

AR.aiTRE,  s.  m.  Fiiculté  de  l'ame  pour 
se  déterminer  à  une  chose  plutôt  qu'à  une 
autre.  Puiss;.nce  <|ue  la  volonté  a  de  choisir. 
Ce  mot  se  joint  toujours  avec  les  épitbètes 
de  franc  ou  de  libre.  Arbitrio  ;  potestà  di 
volere  ,  di  scegliere.  —  Celui  que  des  person- 
nes choisissent  de  part  et  d'autre  pour  ter- 
miner leur  différent.  Arbitro  ;  arhitratore  ; 
coirprorniss.irio.  —  Maitre  absolu-.  Arbitra; 
padrone  assoluto. 

ARBITRE',    ÉE  ,  part.  V.  îe  verbe. 

ARBITRER,  v.  a.  Estimer  ,  régler  ,  dé- 
cider, en  qualité  de.riigç  ou  d'arbitre.  Arbi- 
trare ;  i^iudicar  corne  arbitro. 

ARBOLADE  ,  s.  f.  f.  de  Cuisine.  C'est 
un  fi-inc  fait  av&c  le  hc;irre  ,  la  crème  ,  les 
jaunes  d'œufs  ,  le  jvis  de  poiré  ,  le  sucre  ,  et 
le  sel.  Erbolato, 

ARBORE' ,  ir  ,  part.  V.  le  verbe. 

ARBORER,  V.  a.  l'Ianter  quelque  chose 
haïuet  droit,  .'i  la  manière  des  arbres.  In.i!- 
bcrare  ;  al^a  all'  orla  ;  a.'bemre.  -  fi;;.  Je  éi- 
cla^er  ouvertement  pour  quelque  parti.  Di- 

ARBORIBbNZE.'s.'m.T.  de  Relation. 

Prêtres  du  Japon ,  qui  toujours  crrans  et 
vagabonds,  ravivent  que  des  aumônes  qu'on 
leur  fait.  Arborrl-on70. 

ARBORl>EE,  Mq.f.  Terme  de  Uthol.  H 
se  tlit  d'une  pierre  qui  représente  des  feuilla- 
ges d'arbre.  Dendrite  ;  alberino. 

ARBOUSE  ,  s.  f.  Le  f.-uit  de  l'Arbousier. 
Corbellala. 

AliBOUSIER  ,  s.  m.  Arbre  touioursvcrd  , 
et  fort  toudu  ,  qui  prod.iît  iûs  fruits  fort  doux 
et  presque  semblables  à  des  cerises  ,  en  cou- 
leur et  en  grosseur.   Corbe\iolo. 

ARBRE  ,  s.  m.  Plante  hjiseuso  ,  qui  croît 
en  grosseur  et  en  li?utcur  ijIus  que  toutes  les 
autres  -Lintc; ,  et  qtii  pousse  diîTércntes  Bran- 
ches. Albero  ;  nrborc.  -  Il  se  dit  des  grosses 
et  longues  pièces  de  bois  qui  sont  les  princi- 
pales pièces  <iui  servent  dans  des  machioas» 


A  n  e 


Âlief».  -  On  appelle  h  Croix  Oà  Notre- 
Seigneur  fut  attaché  ,  l'-rbre  ds  la  Croix. 
t'albero  della  Croci.  -  ftg.  Arbre  généjlo- 
Ei<iue  ;  une  Usure  trac^'e  en  forme  d'arbre 
3'où  l'on  voit  sorrir  comme  d'un  tronc  di- 
verses brjnches  deconsani  unité,  de  parenté. 
Albiro  s;a.:alog!co  -  Arbre  de  Diane.  Le^ 
Chymistes  appellent  oin.i  de  l'argent  uni  ou 
amalgamé  avec  du  mercure.  Cette  union  après 
itre  restée  quelque  temps  tranquille  djns 
l'eau  torte  ,  forme  une  espèce  d'atbre  ou  de 
TégéiàtioB.  On  l'appelle  aussi  quelquetois 
arbre  philosophique,  yi'icro  </< /^iJi^i  ;  a.'r:ra 
jiloscjico.  -  i.H'Haiu^.  Se  dit  d'une  piece 
ronde  ou  carrée  ,  qui  a  des  pivots  et  sur 
laquelle  est  ordinairement  adaptée  une  roue. 
AJhrc.  Arhre  a  vis.  Cuyjja.  -  Ils  appellent 
encore  Arbre  ,  un  outil  qui  sert  à  monter 
des  roues,  ou  2u:res  pièces.  Albero  permet- 
ter le  mo/U  ,  ec.  —  Us  donnent  enfin  ce  nom 
à  l'essieu  qui  est  au  milieu  du  borrillet  d'une 
montre  ou  d'une  pendule.  Albero  licl  tj^ 
turo.  —  T.  de  Fapei.  Long  cylindre  de  bois , 
qui  sert  d'àne  à  la  roue  ,  et  qu  foit  jouer 
les  maillets.  On  l'appelle  aus,i  le  jrand  .-ir- 
bre ,    r.-rbre  des  chevilles.    Fa'eV.o  ;    stUc. 

—  Arbre  d'un  moulin  à  vent  ;  h  pi -ce  de 
bois  a  Uquclle  sont  attachés  les  ailes  du 
moulin.  Stegolo  ;  travone.  —  en  Terme  de 
Manuf.  Pièce  de  bois  de  figure  octogone, 
longue  de  quatre  pies  et  demi  ,  avec  ses 
mortoiscs  percées  d'outre  en  outre  ,  pour 
recevoir  les  tr.-iverses  qui  portent  les  ailes 
du  moulin  de  Tourdiisoir.  Albero  ;  o  fif:to 
dell'  orjitajo.  -  Arbre  de  (a  sagesse.  Terme 
ìì..ran.  V.  Bouleau. 

ARBRISSEAU,  s.  m.  Diminutif  ,  Petit 
arbrtì.  Arhoscello  ;  arbitsceiloj  arhiiscella; 
arhascoto  ;  arbiucuta  ;  albasctllo  ;  albori- 
cello. 

ARBROT  ,  s.  Terme  d'Olsekm.  Petit 
arbre  garni  de  glu.iux.  Fraschetta  et  plus 
souvent  Fraschette  ;  Janticcio  ;  m(T^{*. 

ARiJUSTE  ,  s.  m.  tsi)ece  d'arbrisseau  qui 
ne  croît  guère.  Ârb::s:o. 

ARC  ."s.  ni.  Sort:  d'arme  courbée  en 
demi  cercle  ,  et  servant  à  tirer  des  flèches. 
Arco  ;  saeppolo.  —  Avoir  plusieurs  cordes  à 
son  arc.  V.  Corde.  —  Arc  de  carrosse, 
deux  pièces  de  fer  courbées  en  arc  ,  qui  jo:- 
pnentle  bout  de  la  flèche  à  l'essieu  de  de- 
vant ,  par  le  moyen  desquelles  le  ccrosse 
tourne  aisément  dans  un  petit  espace.  Colli. 

—  Arc  en  Arc'iitec'.iTe  signifie  cintre.  Arco. 

—  En  T.  de  Géom.  Un3  portion  de  cer- 
cle. Arco.  —  On  appelle  arc  diurne  la  por- 
tion du  cercle  qu'un  astre  parcoiu-t  sur  l'ho- 
ris-^n  ,  et  arc  nocturne  ,  la  portion  du  même 
cercle  qu'il  parcourt  sous  l'horison.  Arco 
d'urno.  —  Arc  de  triomphe  ou  arc  triomphal , 
bâtiment  qui  consiste  en  une  grande  porre 
faite  en  arc  ,  accompagnée  quelquefois  de 
deux  petites  ,  et  crnée"  de  figures  d«  bas- 
reîief  et  dlnscripticns  ,  pour  célébrer  quel- 
que grande  action  ,  et  pour  en  conservée  K. 
mémoire.  Arco  tr'orfale. 

ARCADE  ,  s.  f.  Ouverture  en  arc.  Arco; 
ro!tj.  —  T.  d^  Lune!.  V.   Lunettes. 

ARC.\D^S ,  s.  m.  pi.  Membres  d'une 
Académie  de  Rome.  Arcadi  ;  Pastori  Ar- 
cai;. 

ARCANE  ,_s.,m.  Mot  cmprimté  du  L.-itin 
parles  Aîchip.ïistes  ,  pourdésigner  quelqu'une 
de  leurs  opérations  mys.  érieuses.  On  l'appli- 
q-je  aussi  dans  la  i-'hr.rmacie  à  de  certaines 
préparations.  C'est  ainsi  q.i'on  nomme  Ar- 
cane coralin  ,  une  préparation  du  mercure. 
Ar^eeno. 

ARCANE'E  ,  s.  f.  T.  i'Hist.  Nat.  Craie 
rouje  ei  minérde  ,  qui  sert  aux  Charpen- 
tiers et  à  d'autres  ouvriers  ,  pour  tracer 
des  liines  sur  le  bois ,  la  pierre  ,  etc.  Si- 
nop'j  ;  J^rrcp'j  ;  arcanna. 

ARCANS>JN.  oti  AI'vCANÇON,  s.  n. 
T.  de  Comm.  Sorte  de  poix-résine  ,  qui  se 
fait  avec  le  galipot  ,  ou  encens  madré!  On 
le  r..mme  ausii  ijr.i  sec.  Pece. 

ARCASSE  ,  s.  f.  r.  de  Met'.  La  partie 
t«téHeui«  de  U  poupe  d'un  naTÌr«.  L^  farte 


ARC 

esterh'e  ddla  poppa  d'una  nave* 

ARv.-BOUlA.^T  ,  s.  m,  {  le  C  ne  se 
pronjiiue  point,  }  Fiher  qui  hnit  en  demi- 
arc  ,  Sï  qur  sort  a.  soaienir  une  voûte.  Pi' 
lastr^\  puntuto.  —  hn  pjrUn:  d'un  truin  de 
Carrosse  ,  on  appelie  arc-boiuans  ,  le*  ver- 
ges qui  servent  a  tenir  en  état  les  mourons 
du  Cirrosse.  Puntelli.  —  Ln  t^rrr.c*  d'ar:s  ^ 
il  se  dit  sénéfrtlement  de  toute  pièce  qui  en 
tortiae  une  dutrc.  oprane.  —  t:g.  Il  se  dit 
des  personnes  qui  sont  les  p!u«  con>idér..bies 
d^ni  un  pjrci  ,  dans  une  ariair*:,  òostc^no  ; 
appj^-lo  i  fa  prv.c'.pal  persona. 

AKC-hOU  if,  LE  ,  part.  V.  le  verbe. 

A.\C-i50U TEiv  ,v.  a.:>oiitânir,  appuyer. 
ï^ujitcUare  ;  sostcncr^. 

AKC-DOUtìLLAU,  s.  m.  Espèce  d'ar- 
cude  qui  a  de  \a  sanlie  sur  le  creux  o'une 
voûte.  On  en  met  de  distance  en  distance  » 
en  nombre  ég  1  à  celui  des  colonnes  ou  pi- 
lastres -y  c'esi-a-dire  ,  que  cli-que  colonne 
ou  pilastre  porte  son  arc-double.iu  ;  et  il  en 
résulte  une  voûte  qui  parsit  armée  de  ban- 
deaux qui  semblent  la  soutenir  et  la  fortiner. 
Arco  dcppio. 

AiiChAU  ,  s.  m.  tl  ne  se  dit  qu'on  par- 
1.1  nt  de  à  voûtes.  Arco  y  volta.  —  Terme  de 
Chirurg,  Demi-caisse  de  tambour  ,  dont  on 
fait  un  logement  à  la  jaaibe  »ju  au  pic,  dans 
les  fractures  om  autres  maladies  ,  afin  que 
!a  partie  soit  à  l'abri  de  la  pesanteur  du 
drap  et  des  couvertures  du  lie.  Cassetta ,  o 

ARC-EN-CIEL  ,  s.  m.  Météore  tjui  pa- 
rait dm;  les  nues  ,  comme  une  b.inde  d^ 
diîféren'.es  coa'eurs,  courbée  en  arc.  Iride  j 
arcobalino  ;  arco  l  arco  celeste  i  arco  piovo- 
s 3  i  tri. 

APvCHAiSME  ,  s.  m.  C  prononceE  Ar- 
kaisme.  )  Ll  se  dit  d*un  mot  antique  ,  d'un 
tour  de  phrase  i\.\xz\\v\è.  Arcaismo;  vcîchut- 
jTir  ;   vocabolo  nnti^uato  ,  rancido, 

ARCHANGE  ,  s.  m.  (  pron.  arkinç^e.  ) 
Ange  d'un  ordre  supérieur,  b.  Michel  At- 
change.  Arcangelo. 

ARCHANGE'LIQUE  .  s.  f.  Tenne  de 
Bûtan.  Hante  riont  on  compte  dix-sept  espè- 
ces. Il  y  a  la  blanche  et  la  roiipe.  On  lui 
donne  aussi  le  nom  de  Lamier  ,  d'ortie  blan- 
che ,  et  d'ortie  morte.  Onu  a  bianca. 

ARCHE,  s.  f.  La  petite  partie  d'un  pont 
sous  laquelle  l'eau  passe.  Volta  ;  arco  di 
ponte.  —  11  se  dit  particulièrement  d'une 
sorte  de  bâiiment  ,  de  vaisseau  ,  que  Noe 
fit  construire  par  le  commandement  de  Dieu  » 
pour  se  snuvcr  du  déluge  universel.  ,^rc.2  i^i 
Noi.  —  L'Arclie  d'alliance.  C'iitait  une  es- 
pèce de  cofre  ,  fait  por  le  commandement 
de  Dieu,  et  dins  lequel  les  tables  delà  loi 
étaient  pardëcs,  L  Arca  del  Testamento  , 
dell'  alUania.  —  ftg.  On  dit:  être  hors  de 
l'Arche  ,  pour  dire  ,  être  hors  de  l'Eglise, 
/Tsjsr  fuori  del  grembo  di  santa  Chiesa.  — 
I.  de  ycrrcric.  Lieux  destines  à  recuire  les 
pièces.  Sran-^onc.  —  Arche.  '/'.  di  Manège. 
C'est  une  partie  du  morç.  Collo  d* oca.  — 
Arche  de  Noé.  î',  de  Conchyl.  Espèce  de 
CoquilIa(;e  mnrin.  Arca  di  Noe'. 

ARCrtÉAL  ,  ad),  m.  et  f.  T".  d^  Chymlc 
et  de  Par:  Hermétique.  Ce  qui  est  de  l'Ar- 
chée  ,  ou  ce  qui  appartient  a  l'archce.  Ar- 
cheale  ,  o  sia  del  fuoco  centrale. 

ARCHE'E  ,  s.  f.  Terme  de  Chymie.  On 
le  dît  du  feu  qu'on  imn^'ne  être  au  centre 
de  la  terre,  pour  cuire  les  métaux  et  les  mi- 
néraux ,  et  être  le  principe^de  la  vie  des 
vés;étaux.  Fuuco  centrale.  -  Terme  de  Mé- 
decine. Le  principe  de  vie  d.^ns  les  hom- 
mes. Arch:o  ,  û    sia  principio   onde   Vuomo 

ÂrChÊlÊT  .  s.  m.  Terme  de  Pèche.  D!- 
mrnuîîf.  Petit  archet.  Instrument  dont  se  ser- 
vent les  Orfèvres  ,  les  Horlogers  ,  Serru- 
riers, etc.  A'chetco  ;  arc'xcttìno. 

ARCHEI.OGIE,  <;.  f.  T.rme  de  Médec. 
Traire  de;  premiers  élément  delà  Médecine, 
fondés  sur  la  raison  et  l'expérience  ,  et  con- 
sidérés par  ab:tracCîOn.  Arahelo^U. 

ARCHER  ,  s.  m.  Ugnime  de  guerre ,  qui 


ARC  n 

combat  avec  l'arc.  Arciere;  arderò;  arca- 
djre  ;  arcMore  ;  Jrccclatore  ;  sagittario,  — 
Autrefois  frjncs  archers  ,  une  sorte  de  mi- 
lice établie  par  Charles  VU.  /  franchi  ar- 
cieri. -  Il  se  dit  a.ijourd'hui  de  certain, 
petits  Officiers  de  Justice  ou  de  Police  j 
qui  sont  armes  d'épées  et  d'.irmes  à  feu  , 
soit  pour  prendre  les  voleurs  ,  soit  pour 
faire  la  gjrdc  dan;  les  villes ,  soit  pour  exé' 
cutcr  quelque  ordre  de  Justice  ou  de  Po» 
lice .  liirra  ;  sbirro  ;  \affo. 

ARCHERÒ  1  ,  s.  m.  Les  vieux  Poètes 
Fram,„is  donnaient  autrefois  ce  nom  à  Cu- 
pidon.   Arcieru;  il  Nume  arderò  ,  faretrato, 

AdCHET  ,  s.  m.  Petit  arc  qui  a  pouc 
corde  plusieurs  crins  de  cheval ,  et  dont  on 
se  st-rt  pour  tirer  le  son  d'un  violon,  d'une 
vioU.  Archetto;  arco.  -  Sorte  de  chassis 
de  bois  tourné  en  arc  ,  que  l'on  met  sur  le» 
berceaux  des  enfans  ,  pour  soutenir  une 
couverture  au-dessus  de  leur  lète.  Arcuccio. 
-  Chassis  courbé*  en  arc,  sous  lesquels  on 
lait  suer  les  malades.  Archetto  ;  arcuccio,  — 
Arc  d'acier  ,  aux  bouts  duquel  il  y  a  une 
corde  attacl-.ée  ,  dont  plusieurs  ouvriers  ss 
servent  pour  tourner  et  pour  percer.  Ar- 
chetto. 

Ai<CHE'TIPE,  s.  m.  T.  Didact.  f  pro- 
noncei  Arkétype.  )  Originil  ,  patron  ,  mo- 
dèle sur  lequel  on  fait  un  ouvrage.  L'ar- 
chétype du  inonde ,  est  ,  scion  le  langage 
d^s  l'hilosophe; ,  l'idée  sur  laquelle  Dieu  a 
formé  \}  monde.  Archetipo  ;  modello  ;  prima 

""archevêché'  ,  s.  m.  L'étendue  ,  le 
territoire  ,  la  province  où  l'Archevêque  a 
la  supériorité.  Arcivescovado.  La  dignité  d'ar- 
chevêque. Areiveseovado.  -  Le  logis  ou  le 
pnlais  de  l'archevêque.  Arcivescovado  ;  pa- 
la-^o  arcivcscoviie. 

ARCHEVEQUE,  s.  m.  Prélat  métropo- 
litain ,  qui  a  un  certain  nombre  d'Evèqiies 
pour  Suffragans.  Ârcivescoro  ;  arclvesco  ; 
Metropolita. 

ARCHI  ,  mot  emprunté  du  Grec  ,  qiu; 
Ion  loint  à  d'autres  ,  dans  le  style  fam. 
pour  marquer  un  grand  excès  dans  la  chose 
dont  on  parie.  Ainsi  on  dit  :  archi-fou ,  ar- 
chi-vil.im  ,  pour  dire  ,  un  homme  extrême- 
ment iou  ,  extrème^Tient  avare  ,  etc.  Les  La- 
tins disent  archi ,  et  les  Italiens  arci  ,  et 
quelquefois  ,  archi.  On  dit  aussi ,  pour  mar- 
quer une  sur-éminence  d'ordre  ou  de  dis-ni- 
te  ,  Archa'nge  ,  Archevêque  ,  Archidiacre  , 
Archiduc  ,  Archimaréchal ,  etc.  etc.  Arcan-  , 
gelo  ,  arcivescovj  ,  arcidiacono  ,  arciduca  , 
ec.  Cette  composition  de  mots  est  égale- 
ment dans  le  «énie  des  deux  l.mgues;  nous 
en  rappor;eroni  ci-après  quelques  exemples. 

ARCHiBilAMii  ,s.  m.  T.id'Hist.  Moi. 
Tire  du  Gramll-rètre  d'une  Pagode,  ^rci- 
br.zmtn':!. 

^  ARCKICA.V.F.RIF.R  ,  ou  APXHiCH^M- 
BELLAN  ,  s.  m.  Terme  d'H.st.  Mod.  Offi- 
cier de  l'EmoTe  d'Allemagne  ,  qui  n'a  pas 
les  mêmes  fonctions  que  le  Graiid-Cham" 
bellan  en  France,  et  dont  la  dignité  n'est 
à  proprement  parler,  qu'un  titre  d'honneur. 

ÀRCHICHANCELIER,  T.  /CHlst.  mod. 
Gra.-id  Chancelier  i  c'ét.iit  anciennement  le 
C.:ef  des  Notaires ,  c'est-à-dire,  des  Secré- 
taires d'Etat.  Gran  Cancelliere. 

ARCHICHANTRE  ,  s.  m.  Terme  d'Hist. 
Eccl.  Principal  Chantre,  ou  le  premier  des 
Ch.-nires  d'une  Esili ;e.  Arcicantore. 

ARCHICOXFRATERNITE'  ,  s.  m.  T. 
d'H-tt.  Eccl.  Confr.iiriequi  a  des  privilège; 
par-dessus  les   autres.  Arciconfraternita. 

_ARCHICONSUL,  s.  m.  Trévoux.  Tern: 
d'H-st.  Litt.  Titre  que  l'on  donn.'iit  au  ci*f 
ou  Président  Je  l'Académie  de  la  Crus-i' 
à  Florence,  ^raronto/o.  "    ' 

ARCH1DAPIFE.R  ,  s.  m.  T.  d'Hist.  m '. 
Grand-msitre  d'Hntel  ;  c'estlcnom  d'ur>  d  - 
erands  Officiers  de  l'Empire.  Intende.-tteiîeU* 

"4rCHI31ACONAT,  s.  m.  La  «figoitê 
d'Arcliidiacre.  Arûdiaccaato, 


H., 


ARC 

'ÀRCHIDIACONh.'  ,  s.  m.  L'étendue  du 
terriiuiti  seumis  ï  la  uiricliction  s|i]cituelle 
d'un  Arihicliacre.  Arcidiacon^to. 

/iRCHlUlACRE  .    s.   m.  Celui  qui    est 
pourvu  d'une   dit'ul^  Ecc'.isijitique ,  s'ji  1' 
donne  quelque  sorte    de   juridiction  sur  les 
turéi  de  \>  Cimpàt,»:.  A'clJidconu. 

ARCrilDRUlUc,  s.  m.  T.  d' Hue.  Le 
Chei  de>  Uiuides ,  ou  des  l'têtres  Gaulois, 
jircitlruidj. 

ARCHIDUC  ,  s.  m.  Titre  de  dignité  qu 
n'est  en  u>jf.e  aiqourd'liui  qj'en  parlant  dc! 
i'ripfei  dï  i.i   Maison  d'Autriche.  Arciduca. 

A.vClhDUCIiL'  ,  s.  m.  Oeign^urie  o'Ar- 
ehiduc.  Anidiic.itv. 

AKCilll)Llk,m-.SS£  ,  s.  f.  La  Femme 
d'un  Ari.liiduc  ,  ou  I.i  l'rincesse  qui  est  re- 
vêtue lie  cette  disnité  pjr  eile-rneme. /îrci- 
iuchessi.  , 

ARClIiEPlSCOPAL  ,  AIE  ,  C  prononcez 
arkiépiscoi).il  )  adj.  Appartenant  a  l'Arche- 
vêque- Arcivescovile  ;  iircivcscoyalc. 

ARCHlt'l'l>Ct)l>AT  ,  (  nrononcei  arkie- 
piscopat)  s.  m.  'Icnnc  d'tliitoire  Eccl.  La 
dii>,nit.S  tf'Archevéque.  A:ciycscov:ido. 

AKCHit'CHANiON,  s.  m.  l  cmc  d'Hut. 
v.oA.  le  Roi  de  llohèine  ,  Electeur,  Grand 
Ec'.uns.in  de  l'Empire  :  Or.in  Coppiere. 

AKL.H1GRELIN  ,  s.  m.  Terme  de  Cord. 
C'est  un  corda;;e  comn.ii  trois  fois  ,  et 
compose  de  plusieurs  grelins.  Cavo,  o  ca- 
napo irotsissimo,  ,     ,,     . 

ARCHILUTH  ,  s.  m.  Tci.'Vi  de  Musique. 
Sorte  de  prand  luth  ,  ayant  se.  cordes  é;en- 
d.ics  com'me  Cilles  du  théorbe  ,  «t  ayant 
deux  yeux  ;  les  Italiens  s'in  servent  pour 
l'accompacncincnt.  Arciliuto. 

ARCHlïvlANDRlTAT  ,  s.  m.  Le  béné- 
fice que  possède  un  Archimandrite. .^rc/iiman- 
dritiiio.  „ 

ARCHIMANDRITE  ,  s.  m.  On  appelle 
ainsi  le  Supérieur  de  quelques  momstères. 
C'est  la  même  chose  qu'Abbé.  Archimaa- 
drka. 

ARCHlMARE'CilAL,  s.  m.  T.  d'Hin. 
Mod.  On  nomme  a:n>i  le  grand  Maréchal  de 
l'Empire  ,  dont  les  fonctions  consistenta  pré- 
céder immédiatement  l'Empereur  dans  les 
térémonies  ,  et  à  porter  l'épée  nue  devant  ce 
Prince.  Archnaresciallo. 

ARCHIMI.VIE  ,s.  m.  T.  d'Hlst.anc.  C'est 
la  même  chose  qu'archbou'.Ton  ,  ou  bate- 
leur. Arc,mi:r.o  ;  Capo  Je'  buffoni. 

ARCHlMlNIS'iRE  ,  s.  m.  T.  d'HUtolre 
moi.  1-0  premier  Ministre  d'un  Prince  ,  ou 
d'un  Etat,  f  j/m»  Ministro  di  iuto. 

ARCHINOBLE  ,  ad).  Trév.  Trés-noble. 
U  est  fam.  ^ubliissinzu. 

ARCHIPATELI-N  ..s.  m.  Grand  liypo- 
ût'ue  ,  trom;>eur.  /pocr.lcne. 

ARCHIPEL  ,  s-  m.  Quelques-uns  disent 
Archipel.ipe  ,  eu  Arcliipclague.  Etendue  de 
mer  ,  entrecoupée  de  plusieurs  lies.  Arci- 
pelago.  -  On  appelle  particulièrement  Ar- 
chipel, ce  qu?  les  Anciens  appelliient  la  Mer 
Epée.   L'ArciieUio;  il  mare  Es:o  ;    [Egeo. 

ARCHlPO.ViPE,  ou  Puits,  s.  m.  l  erme 
de  Marine.  Enceinte  ou  rerranchcmcnt  de 
planches,  dins  lo  fond  de  cale  ,  pour  rece- 
vi.lr  les  eaux  qui  se  déchiirRent  vers  l'cn- 
d  roit  cù  elle  est  située.  Semina. 

AKCHlPRE^YTt'RAL  ,  ?&.  Qui  re- 
garde i'Af.hiprctre.  ArcipreiHieralc  ;  arcipre- 

"aRCIMPRESBYTE'RAT  ,  s.  m.  V.  et 
dites  ,  Arc'niprétrc  ,  dij;iiilé  de  l'Archiprè- 
tre,  ou  l'éieiidue  delà  iuridiciion  d'un  Ar- 
cbipràre.-imprcrj'u. 

ÂRCHll'Rl.TRE  ,  s.  m.  Titre  de  <'i;niié, 
en  vertu  dn(|uel  les  Curés  de  certainesEgli- 
ses,  ont  prééminence  sur  les  avitres  Curés. 
Arciprete. 

ARCHIPRIEUR ,  s.  n.  Te-me  d'Histoire 
Vcclét.  On  dornait  quelquefois  ce  nom  au 
Maître  de  rt)rdrc  des  Templiers.  Arciprio- 
it  ,    titolo   del  frj/i    maestro  de'    Cavalieri 

TlCcHISYNAGOCE  ,  s.  m.  T.  d'Hist. 
âne.  Chef  de  U  iynajosuo  :  ('était  un  titre 


A    R    Ç  A    R    D 

d'oSice  cliet  les  Juifs.  Arehi^inagaga;  *rcisl-\de  Chap.  Oulil  avec  lequel  on  divise  et  o* 


nagoso  ;  Lapo  tUUa  Sina^o^a. 

AKCHUtCTE  ,  s.  m-  Celui  qui  sait  l'art 
de  batir  ,  qui  entreprend  et  qui  conduit  l'ou- 
vrage d'un  bâtiment.  Architetto  ;  ingegnere. 

ARCHlfECTONiyUE  ,  ad|.  1  erme  de 
Physijue.  Ce  qui  donne  a  quelque  chose  une 
forme  résulière  ,  convenable  a  la  nature  de 
cette  cho^e  ,  e:  a  l'objet  a  laquelle  elle  est 
destinée.  Architettonico. 

At<CHlTtCTUNOG.<APHE,  s.  m.  TreV. 
Celui  qui  tai;  la  description  de  quelque  bâ- 
timent.  Colui  che  descrive  un  cdijiiio. 

ARCHIfEClONOGKAl'Hlt  ,  s.  fém. 
Trevuun.  Description  de  quelque  espèce  de 
bâtiment  que   ce  suit.  Pescri{ione  di  tjualun- 

'"ÂRClirfECTURE,  s.  f.  L'art  de  bâtir, 
la  di. position  et  rordoiuLince  d'un  bâtiment. 
Arc'iHettuij.  —  Architecture  militaire  ,  l'art 
de  foitilier  les  places  ;  Architecture  nav.nle  , 
l'art  de  constr.iire  les  vaisseaux.  Arckitctiura 
rulirore  ,  o   navale. 

ARCHITRAVE  ,  s.  f.  Membre  d'Archi- 
tecture qui  pose  immédiatement  sur  le  cha- 
piteau des  colunnes  ou  des  pilastres  ,  et  au- 
dessus  duquel  est  |j  (rise.  Architrave.  —  T. 
de  Ahr.  Une  pièce  de  bois  ,  mise  sur  des 
co'onnes  ,  au  lieu  d'arcades ,  qui  est  la  pre- 
miere et  la  principale  ,  et  qui  soutient  les 
autres.  Architrave. 

ARCHITRA  .E  ,  le  ,  adj.  On  appelle 
corniche  archur.tvce  ,  celle  dont  on  a  suppri- 
mé la  frise.  .4.on;,,..K.ifo. 

ARCHI  IRESORiER,  s.  m.  T.  d'Histoire 
Mod.  Grand  fréjjrie.'  de  l'Empire.  Arci- 
trcsoriere. 

AKCHITIUCLIN  ,  s.  m.  Celui  qui  est 
chargé  de  l'ordonnance  d'un  festin.  Ce  mot 
est  tiré  de  l'Ecriture  Sainte.  Archttrictino. 

ARCHIVES,  s.  f.  pi.  Anciens  titres  , 
charges,  et  autres  papiers  importans.  i"frif- 
turc  publiche  ,  diplomi.  Le  lieu  où  l'on  ^arde 
ces  sortes  de  titres.  Arehivj. 

ARCHIVIALE  ,  s.  f.  T.  de  Mus.  Espèce 
de  clavecin  ,  qui  n'est  presque  d'.iucun  usa- 
ge,  auquel  on  a  adapté  un  jeu  de  vielle  , 
qu'un  accorde  .ivec  le  clavecin  ,  et  q.('jn  fait 
aller  par  le  moyen  d'une  roue  et  d'une  ma- 
nivelle- Sorta  di   gravicembalo. 

ARCHIVISTE,  s.  m.  Celui  quia  la  garde 
des  archives.  Archivista.  C'est  aussi  un  au- 
teur qui  s'emploie  a  fouiller  dans  les  archives 
pour  déc'nifrer  les  (mes.  Antiquario. 

ARCHIVOLTE  ,  s.  f.  C'est  ime  bande 
large  ,  qui  fait  saillie  sur  le  nud  du  mur  , 
qui  suit  le  cintre  d'une  arcade  ,  et  qui  va 
d'une  imposte  a  i'.iutre.  Les  archivoltes  sont 
ornées  des  mêmes  moulures  que  l'architra- 
ve ,  et  ressemblent  véritablement  a  une 
architrave  cin'ree.  Archivolto. 

AKCiillNTAT,  s.  m.  (  prononcez  Ar- 
koiitat.  )  Di;;nité  de  l'Archonte.  Dignità  del 
Arconte. 

ARCHONTE,  s.  m.  (  pron.  Arkonte.  ) 
Titre  des  jirincipaux  Magistrats  des  Républi- 
ques Grecques, et  particulièrement  à  Aihènes. 
Arconte. 

ARCHURE,  s.  m.  Nom  de  plusieurs  pièces 
de  charpente  ou  de  menuiserie  ,  pl.icées  de- 
vant les  meules  d'un  moulin.   Serratole. 

ARClTtNENS,  s.  m.  T.  d'Asiron.Nnm 
latin  qui  se  dit  de  la  Constellation  du  Sagit- 
t.'ire.  V. 

AKCO,  (r  )  Terme  de  Fonderie.  Ce  sont 
des  parties  de  cuivre  ,  répandues  dans  les 
enclres  d'une  fonderie.  Métallo  fuso  e  mes~ 
uLïto  colle  ceneri  della  foritace. 

ARÇON  ,  s.  m.  L'une  des  deux  pièces  de 
bois  courbées  en  cintre  ,  qui  servent  .i  taire 
le  corps  de  la  selle  d'un  cheval ,  avec  deux 
l>.".:ules  de  fer  qui  les  joignent  l'un  al'.ufre. 
Arciona.  —  Perdre  les  ar(,ons  ,  viiider  les 
rçons ,  se  dit  d'un  cavalier  qui  est  désar- 
çonné ,  ou  renverse  de  cheval.  Perdere  sH 
arcioni.  —  fig.  Etre  ferme  dans  sos  arçons, 
sur  ses  arçons;  être  ferme  dans  ses  opinions , 
dans  ses  principes  ,  et  les  bien  soutenir. 
Ester  fermg  in  stila ,  in  siilii  ardvni,  -  T, 


sépare  le  poil  ou  la  laine  dont  les  chapeaux 
doivent  être  fabriqués.  Arco.  —  T.  d'oise" 
leur.  V.  Arnon. 

ARÇONNER,  V.  a.  T.  de  Chap.  Tra- 
vailler  la  lame  avec  l'arçon.  Battere  a  corda  : 
cordel/are. 

ARÇO.VN'EUR ,  s.  m.  Terme  de  Chap. 
C>uvrier  qui  se  sert  de  l'arçon,  ou  qui,  par 
son  moyen  ,  fait  voler  sur  une  claie  ,  la  lame 
ou  le  poil  qui  ,  auparavant,  ont  été  bien 
cardés  ,  pour  être  employés  il  la  chapellerie. 
Battiture  a  corda. 

ARCOT,   s.  m.  V.   Arco. 

ARCTIQUE  ,  adj.  de  tout  genre.  Septen- 
trional. l'Ole  arctique  ,  Cercle  arctique. -ir- 
r-to  ;  settentrionale. 

.  *  ARCriTUDE  ,  s.  f.  r.  d'Anat.  Rétré- 
cissement.  Histrigni/nento. 

ARCTIUM  .   s.  m.  V.  Bardane. 

ARCrOPHYLAX  ,  s.  m.  l.  d'Astroir» 
Le  Bouvier.  V. 

ARCTUREou  ARCTURUS,  s.  m.  Nom 
d'une  étoile  iixe  de  la  première  grandeur  , 
située  dans  la  Constellation  du  Bouvier* 
Arf-,ro. 

ARCUATION  ,  s.  f.  T.  de  Chirurgie.  La 
courbure  des  os  ,  comme  il  arrive  aux  ea' 
fans  qui  se  nouent,    etc.  Inarcamento. 

ARDASSES,  s.  f.  pi.  i.  de  Comm.  Les 
plus  grossières  de  toutes  les  toiles  de  Perse. 
Tele  grossolane  di  Persia. 

ARDASSINES  ,  T.  de  Comm.  V.  Ablaque. 

ARDELION'  ,  s.  m.  Homme  qui  fait  le 
bon  valet,  et  qui  a  plus  de  paroles  que  d'ef- 
fets. Il   est  fam.  Appaltone  ;    Faccendone. 

ARDEMMENT,  adv.  Avec  ardeur  ,  avec 
feu,  avec  force,  avec  passion.  11  ne  se  dit 
qu'au  fig.  Ardentemente  -y  j'ucosamente  ;  eoa 
scande  ardore  ,  vt,emenia  \  caldamente  j  in* 
jiammatamente. 

ARDENT  ,  TE^  adj.  Qui  est  en  feu  , 
qui  est  allumé  ,  enflammé  ;  qui  enflamme  , 
qui  brûle.  Ardente  ;  acceso  ;  focoso  ;  info' 
cato  ;  caldo  ■,  cocente  ;  rovente,  —  fiî.  Désir, 
zèle  ,  amour  ardent.  V.  Violent ,  véhément, 
excessif.  On  dit  aussi;  fièvre,  soif  ardente. 
On  dit  qu'un  homme  est  ardent  au  combat  , 
à  l'étude  ,  à  la  chasse  ,  etc.  et  (pu'il  s'y  porte 
avec  affection  et  véhémence.  Ardente;  desi- 
derosissimo i  dedito  ;  bramoso  j  jocoso*  — 
Qu'un  homme  ,  un  cheval  ,  un  chien  ,  un 
oiseau  est  irdent  ,  trop  ardent,  qu'il  a  une 
trop  gra.ide  activité.  Ardente  ;  focoso;  sol- 
lecito ;  attivissimo;  vivissimo.  -  Poil  ardent. 
V.  Roux.  —  Chapelle  ardente  ;  miroir  ar- 
dent. V.  Chapelle  ,  Miroir.  —  U  est  aussi 
subst.  et  signifie  certaine  exh.daison  entlam- 
mée  ,  qui  parait  fort  proche  de  terre  ,  et  or- 
dinairement le  long  des  eaux  ,  et  pendant 
l'automne-  Fuochi  fatui.  —  Ardent,  s'est  aussi 
dit  autrefois  de  ces  personnes  qui  avaient  wn 
certain  mal  épidémique,  qui  les  hrCiIait  ,  et 
les  consumait  presque    entièrement.  Gli  ar^ 

'•  ARDER  ,  ou  ARDRE ,  v.  a.  Vieux 
mot  qui  n'est  plus  en  us.ige  que  d.ins  cette 
phrase  populaire  d'iinprécation  :  le  feu  de 
St.  Antoine  vous  arde  ,  c'est-à-dire  ,  vous 
brille.  V.  Brûler. 

ARDEUR  ,  s.  f.  Chaleur  véhémente  , 
chaleur  extrême  du  feu  ,  et  chaleur  acre 
et  piauantc  qu'on  éjirouve  dans  de  certaines 
maladies.  Ardore  ;  arsura  ;  arsione  ;  calor 
eccessivo  ,  ardente  ;  incendio  ,  cocimento  ;  ìn- 
fucammto.  —  fig.  Chaleur  ,  vivacité  avec 
laquelle  on  se  porte  .i  f«ire  quel-jue  chose.  Il 
se  dit  aussi  de  l'activité  excessive  de  quel- 
ques animaux.  Ardore  ;  impeto  ;  calore  ;  pas- 
sione  ;  afTetto  intenso  ;  ardenza  ;  vivacità  ; 
attività.  -  Ardeur  d'urine.  /'.  de  Mc'd.V. 
Dysurie.    , 

ARDIF-R ,  s.  m.  et  ARDIF.RE  ,  s.  f.  T. 
de  Mantifaìture.  Dans  la  fabrique  des  Mpiï 
cu  façon  dejTurcpiie  ,  c'est  une  grosse  corde 
qui  roule  Autour  de  l'ensouplè.  Fune  chi 
s'avolge  al  subbio. 

AUDiLLON  ,  s.  m.  Pointe  de  fer  ,  on 
d'autre  mvtal ,  attit;héc  à  my:  boucle  ,    et 


ARE 

terrant  à  arrêter  la  courroie  qse  r»n  passe 

imi   li  boucle.    Ardisiwnc  ;   f  untale   dnU 

^  A'ttbOlSE  ,  s.  f.  Espèce  de  pierre  tendri , 
ei  de  couleur  bleuâtre  ,  qui  se  sépare  pjr 
feuilles ,  et  qui  e>t  propre  a  couvrir  les 
maisons.  Uva^na  ;  Itstra  ;  et  quelque  part. 

"^ARDOISÉ  ,  ÉE  ,  adi.  Q"'  'ire  ^'  '»  ^•^^■- 
\tut  i-;i!Ìuisc.  UUoLordLtav^ina. 

AROOi^ltRE  ,  s.  f.  Camere  d  ou  Ion 
tire  de  l'ardoise,  taia  dclU  UvtiHa. 

ARDU  ,  i-E,  adi.  Difncile.  il  est  vie.ix. 
Arduo  ;   difficile;  innuitantc;  maiat,^yuiC  i 

AKtC,  s.  m.  Fruit  d'un  arbre  des  Indes , 
■ue  les  iauvjses  mangeai  avec  la  leuillc  de 
b'tel  et  un  peu  de  chaux.  L'auteur  du  Dict. 
de  l'Hist.  N.it.  dit  que  l'Arec  ou  l'Areque , 
est  la  semence  qui  se  trouve  dans  le  truit 
d'une  espèce  de  palmier  qui  croit  sur  les 
c.jtes  mjntimes  des  Ir.des  Orient..!es.  Le 
Cachou  n'est  qu'un  extrîit  de  cette  se- 
mence ,  qa'on  a  rendu  solide  par  l'évanora- 
tion.  Arccri  frutto  ,  o  tenu  à'un  Jruf.o  India- 

""aRE^ÂcTION  ,  s.  f.  T.  D:d,icti,ue.  On 
le  ditc.TChymie,  de  lam.îniére  de  dessécher 
le»  drogues  qu'on  veut  pulvériser.  Dmeeca- 

AR£NE  ,  s.  f.  S.ible  .gravier  dont  la 
terre  est  couverte  en  certains  endroits  ,  et 
princÎDalement  sur  le  rivase  de  la  mer  et 
des  rivières.  Ce  mot  est  flus  de  la  Poesie  que 
de  la  Prose.  Arem  ;  rem  ,  jjii.-j  ;  sabbione. 

-  On  appelUit  Arène  ,  cliei  les  anciens  , 
l'erdroit  couvert  de  s^ble  ,  où  se  taisaient 
les  combats  des  Gladiateurs  et  ceux  des 
bctes.  ia  i;'o  o  cimfo  dove  si  combatteva. 

ARENER  ,  v.  n.  Terme  d'Arckileclure. 
B.iisser  ,  s'affaisser  par  trop  de  pesanteur. 
l'enir  s:ù. 

ARENEUX  ,  EUSE  ,  adi.  Sablonneux.  Il 
est  vie.ix  ,  et  n'agutrc  d'usage  qu'en  Poésie. 
Arenoso  ;  renoso  ;  jjW:cìo  ;  siobionoso. 

.MCEi.)LE,s.  f.  l'eti:e  aire  ,  petite  sur- 
face. 11  se  dit  principalement  du  cercle  co- 
loré ,  qui  entoure  le  mamelon,  .^.-eo/a. 

ARÉOMi^IRE  ,  s.  m.  Terme  de  Physi- 
que. Pese- liqueur.  Instrument  pour  con- 
naître  le   deàti  de  pesanteur   des  fluides. 

ARE'OPAGE  ,  s.  m.  Nom  d'un  Tribunal 
d'Athines  ,  placé  dsns  un  lieu  consacré 
à  Mars  ,  et  célèbre  dans  l'anriquite  ,  par  sa 
réput-tion  do  sajesse.  A^eu^ii».  -  On  dit 
d'une  compagnie  respectable  ;  c'est  un  aréo- 
pase  ;  et  dans  ce  sens  ,  on  le  dit  en  géné- 
ral d'une  asïembiée  de  Juges ,  de  iMagistrats, 
d'hommes  d'Etat.  Arcofus"-  _ 

ARE'OPAGITE  ,  s.  m.  T.  d  Hist.  anc. 
Tuée  de  r.-.réop.<ËC.  Areopa^ita. 

AREOSiYLE  ,  s.  m.  J.d'Arehit.  C'est 
une  des  cun  sortes  d'intercolonaticns,  dans 
Lqu.'tle  les  colonnes  sont  placées  à  la  distance 
de  hait  oj  de  dix  modales  l'une  de  l'autre. 
Areostîîo 

ARE'ÛTECTON'IQUE  ,  s.  f.  T.  Milit. 
Partie  de  l'Architectiure  militaire  ,  qui  re- 
garde l'attaque  et  le  combat.  QvelU  parte 
d:il*  architettura  ,  che  tratta  dell'  attacco  e 
d:lll  difesa  delle  piane. 

ARE' JTIQUE  ,  s.  in.  T.  de  Méd.  Dia- 
phcrétique  ,  sudorihque  ;  remède  propre  à 
ouvrir  les  pore:  •    la  peau.  Diaforetico. 

AKEQUE,   7.  J'tìist.  Nat.   V.  Arec. 

ARER  ,  v.  n.  T.  de  mar.  Chasser  sur  ses 
ancres.  II  se  dit  ,  lorsque  l'ancre  étant 
mouillée  d.tits  un  mauvais  fcmd  ,  elle  làciie 
prise,  et  se  traine  en  labourant  le  sable 
Arare.^ 

AKtTE  ,  s.  f.  Ce  qui  dans  les  poissons 
serta  soutenir  leu-  ch.nr  ,  comme  les  os  sou- 
tiennent la  chair  des  aiifes  animaux.  Resta. 

—  On  dit  d'une  pittfe  de  bois,   comme  d'une 
pou're  ,  d'une   solve,  qu'elle   est  taillée 
vive  arête,  pour  dire  ,  (ju'on  l'a  bien  équarri 
qu'on  n'y  a  laissé  ni  ecorce  ni  aubier  ,   et 
que  teui  les  angles  ta  s«nt  biea  mariiuési 


A    R    G 

TaglUtô  canto  vìve.  -  T,  de  Coupe  it 
'<s.  L'dngle  ou  le  tranchant  que  font 
deux  surtaces  droites  ou  courbes  d'une  pierre 
quilcanque.  Cj/i^oWi'u.  -  Arêtes  ou  queue  de 
rat.   T.  di  Manègi^  et  de  iMsrech.  bon:  des 

lies  c]ui  viennent  aux  jambes  de  de'rrière 
des  chevaux.  ti<su\  gaÎU.  -  l  .  di  Chap.  Se 
dit  de  l'extrémité  où  l'on  arrondit  un  chapeau, 
et  où  l'on  coud  ce  qu'on  appelle  boid  de  ^.h^i- 
peaii.  La  i^unta. 

AKEUcR,  s.  m.  T.  de  Charp.  C'est  une 
principale  pièce  de  bois  d'un  comble,  qui  en 
forili.-  Tyrête  ou  angle  saillont.  Saettile  o  sia 
diasonaie   del  t<tto, 

AKtriEKES.  s.  f.  pl,T.  de  Afjfo/i.En- 
du  ti  de  pldtre  que  les  Couvreurs  mettent  aux 
angles  de  U  croupe  d'un  comb'.e  couvert  de 
tuiles.  Insessa:urao piombi  o  tegole  degi*  an- 
gui: del  tetro. 

ARE'ìOlOGIE,  s.  f.  r.  de  Pkilos.VzT- 
tje  de  la  f  hilosophie  morale  qui  traite  de  la 
vertu  et  des  moyens  d'y  pervenir.   Aretoiogia, 

ARGANEÀU  ,  s.  m.  i\  de  Mar.  Gros  an- 
neau de  fer  ,  où  l'on  attache  des  cordages. 
Grosso  anello  di  ferro,  -  Arganeau  de  l'an- 
cre. V.  Orgineau. 

ARGEMA  ou  Argemon  ,  s.  m.  r.  rf« 
CA/Vi//-.  L'kère  du  globe  de  l'œil  ,  dontle  siège 
est  en  partie  sur  la  conjonctive  ou  blanc  de 
Tceil,  et  en  partie  ,  sur  la  cornée  transpa- 
rente. Ar'j^mone. 

ARGE'MONE,  s.  f.  Plante  semblable  au 
pavot ,  et  armée  d'épines ,  qu'on  nomme  aussi 
Pavot  épiiieux.  Argcmone. 

ARGENT,  s.  m.  Metal  blanc  ,  le  plus 
panait  et  le  plus  précieux  après  l'or.  Ai- 
gento.  —  Argent  se  dit  aussi  de  toute  sorte  de 
nionnoie  d'or  ,  d'argent  ,  ou  de  quelque  mé- 
tal que  ce  soit.  U  danaro.  —  Payer  argent 
sec  ,  argent  bas ,  argent  sous  corde  i  payer 
en  argent  comptant.  Fagar  contanti  o  in  con- 
tanti i  in  ispide  ,  in  eff'tttìvo,  —  Argent  mi- 
gnon ;  argent  da  reserve  ,  et  qu'on  pejt  em- 
ployer comme  on  veut,  en  dépenses  super- 
flues, sans  toucher  à  son  revenu  ordincire. 
Danaro  dt  réserva  ,  di  risparmio  ,  mzsso  a 
parte  per  U  spese  superflue  ;    o  straordinarie. 

—  Argent  se  dit  plus  particulièrement  delà 
monnoie  faite  de  ce  meta!.  Voulez-vous  être 
paye  en  or  ou  en  argent?  Voleu  voi  esser 
pagato  In  oro  o  in  argento  ?  —  En  ce  sens  , 
on  appelle  argent  bUnc  ,  l'argent  monnoyé. 
Moneta  bianca,  —  On  dit  prov.  et  fig.  Pren- 
dre quelijue  chose  pour  argent  comptant  j 
croire  !câ*;rement  quelque  chose.  Credere  fa- 
cilmente. —  D'urie  chose  qui  est  de  bon  et  de 
prompt  débit,  d'un  effet  qui  vaut  autant  que 
de  l'argent  comptant  ,  que  c'est  de  l'argent 
en  barre.  Cli  <  arietta,  o  oro  In  barra.  —  t: 
de  l'argent  qui  ne  porte  ;.ucun  profit ,  aucun 
intérêt,  que  c'est  de  l'argent  \-^OTX,  Danaro 
no'to.  —  On  dit  aussi:  Qui  a  de  l'argent,  a 
des  pirouettes,  pour  dire  ,  qui  a  de  Î'^rgent 
a  de  tout,  jusqu'aux  chosei  les  plus  inutiles. 
Chi  ha  danari  ,  ha  di  tutto.  —  D'un  homme 
excessivement  prodigue,  que  c'est  un  bour- 
reau d'argent.   Gli  i  un  gran  scialacquatore. 

—  Argent  est  un  des  deux  metaiix  qu'on  em- 
ploie dans  les  Armoiries-  On  le  représente 
par  de  l'argent ,  ou  seulement  avec  du  bianc. 
Argento,  -  Argent  vif.  V.  Mercure. 

ARGENTE',  Ìe,  part.  V.le  verbe.  -Il 
est  .Tussi  adj.  Qui  a  queique  chose  de  la  cou- 
leur de  l'argent  ,  qui  est  couleur  des  feuilles 
à' d,T^QX\i.  Argentino . 

ARGENTER  ,  v.  a.  Couvrir  de  feuilles 
d'argent  ,  appliquer  l'argent  sur  le  métal. 
Inargentare  ;  argentare  ;  coprir  confog  ia  d*ar- 

ARGENTERIE,  s.  f.  Vaisselles  et  autres 
mei.bles  d'argent.  Argenteria;  suppelUctiU\ 
\asellanu.vastllamento\  vessellamc  d*a^gento, 

—  Chez  le  Roi  ,  c'est  un  fonds  qui  se  fait  tous 
les  ans  pour  certaines  dépenses  extraordinai- 
res. Danaro  che  il  Re  fa  mettere  ogn^anno 
in  disparte  y  e  che  e  destinato  a  certi  spese 
Siraordlr.arie. 

ARGENTEUR  ,  s.  m.  Ouvrier  dont  Part 
eit  d'appliquer   de  Targem   es  feuilles  &ar 


A    R    G  îî 

qwelqiies  ouvrages  ou  en  bois  eii  en  fef ,  ou 
tn  d'autres  métaux  ,  ou  sur  le  papier.  Argen- 
tature. 

aKGENTEUX,  adj.  V.  Pécunieux. 

ARGE.-VTltR  ,  s.  m.  0*cier  dans  les  Mai- 
sons Koyales  ,  et  dans  d'autres  grandes  Mai- 
sons ,  qui  est  préposé  pour  distribuée  cer»' 
ttìins    tonds   U'.;ri;ent.  Tesoriere. 

AkGENTlflQUE,  adi.  i-  d'Alchimie. 
Qui  peut  produire  de  l'argent.  Che  ha  la  vtrtù 
Cl  generar  l'argento  ,  di   convertire  tn  argento. 

AÂGt^>Tl.\,  INE  ,  adj.  Qui  a  une  couleur, 
un  soli,  semblable  à  la  couleur  ,  au  son  de 
l'argent.  Argentino  ;  argentino  j  argenteo ,  d'or- 
sento.  Voix   argentine. 

AKCENTINÈ,  s.  f.  Syn.  Potentille;  Bec 
d'Oie;  Aigremoine  sauvage,  'lanaise  sau- 
v.ige.  Plante  dont  le  dessous  des  feuilles  est 
cltin  blanc  luisant,  et  comme  argenté,  fotsn- 
:i..a  o  argentina. 

ARGEiNlURE,  s.  f.  Eneycl  et  Gr.  Foc. 
L'art  d'appliquer  des  leuilles  d'argent  sur 
quelque  corps  ;  et  les  leuilles  même  appli- 
quées.  ^inargentare  ;  L'ajic  di  metter  i'argen.» 
to  ;  e  le  fugUe  d'argento  attaccate. 

AKGlLt,  s.  i.  Terre  srasse  au  toucher, 
dont  les  parties  sont  trés-tines.  Elle  a  la  pro- 
priété de  prendre  corps  avec  l'eau  ,  et  de  se 
durcir  dans  le  feu  ;  c'est  pourquoi  on  s'en 
sert  pour  faire  ces  poteries.  Argilla  ;  argiglia; 
creta  ;  terra  da  stoviglie. 

ARGILEUX,  EUSE  ,  adj.  Qui  tient  de 
l'argile.  ArgiUoso;  argigtioso  ;  at  spe\ied'ar- 

ARGO  ,  s.  m.  T.  -U  Uyil-.oi.  Nom  du 
fameux  Navire  Aes  Argonautes  qui  furent 
conquérir  la  toison  d'or.    A'iije  degli  Argo- 

ARGON  ,  s.  m.  T.  d'Oiseleurs.  Bâton  plié 

en  demi  cer.le  ,  pour  prendre  des  oiseaux. 
Archetto;   scarpello. 

ARGONAUTE'),  s.  m.  pi.  T.  de  Mythot. 
Nom  des  ji  ou  74  Héroi  qui  s'erabarquérant 
dani  le  Navire  Ar;o  avec  Jason  ,  p-.-r  aller 
i  Colchos  ,  y  conquérir  la  toison  d'or.  Ar- 
gonauti ,  che  andorunu  alla  con<]uista  del  velia 

ARGOT,  s.  m.  Certain  langage  desgueiLx  , 
et  des  hloux ,  qui  n'est  intelligible  qu'entre 
eux.  Gergo  ;  parlar  furbesco.  -  T.  de  Jard. 
Extrémité  d'une  branche  morte,  le  bois  qui 
est  au-dessus  de  'œii.  Seccume  che  e  al  dis  sa- 
pra della  gemma  ,  o  rampolli. 

ARGO  TER,  V.  a.  T.  de  Jardin.  Couper 
l'extrémité  d'une  branche  morte.   Tagliare  il 

ARGOULET,  s.  m.ll  s'est  dit  autrefois  , 
d'un  Carabin.  V.  -  fig.  Se  dit  d'un  ho.Time 
de  néant.  Il  est  fam.  Arfasatto  ;  arfasattelloi 
uom  da  nulla  ;  vde  ì  uvmo  da  succiole. 

ARGOU^IN  .s.m.Bas  Officier  de  Galère, 
qui  veille  sur  les  Forçats, /<jk;;i'/iû  ;   Canuto. 

ARGUE  ,  s.  m.  Machine  à  l'usage  des  Ti- 
reurs d'or.   Argano  j  Trafila. 

ARGUE',  tt,  part.  V.le  verbe. 

ARGUER  ,  v.  a.  de  deux  syllabes.  T.  Je 
Tireur  d'vr.  Passer  l'or  et  l'argent  a  l'argue  , 
pour  le  déiroisir.  A'ganare. 

A.HGUtK,  V.  a.  (  ru  se  prononce.  )  Re- 
prendre ,  contredire.  Il  est  vieux  en  ce  sens 
et  n'a  plus  guère  d'usage  qu'au  Palais.  Argùi,e\ 
riprendere  ;  giudicare  ;  appuntare  ;  biasimare  ; 
contraddire. 

ARGUMENT,  5.  m.  T.  de  Icgijue.  Rai- 
sonnement par  lequel  on  tire  une  conséquence 
d'une  ou  deux  propositions,  .^rgomsnro;  sU- 
logismo  ;  a-gumento.  —  Conjecture,  indice 
preuve.  Argomento  ;  indillo  ;  prora  ;  segno  ) 
conghiettura  ;  ragione.  -  Le  sujet  en  abrégé 
de  quelque  ouvrage  d'esprit.  Argomento  ;  sog- 

^"argumentant,  s.  m.Celuiqulargi. 
mente  r.ms  un  acte  public  contre  le  répo.i- 
dant.   Argumentante:  argomentatore, 

ARGU.vlENT.^TEUR  ,  s.  m.  Cel.U  qui 
aiine  ,  qui  cherche  à  argumenter.  Il  ne  se  dit 
qu'en  mauv,iise  part.  Disputatore  ;  quistiu- 
natore  ;   sofistico  ;    argomentatore. 

ARGUMEKTATION,  s.  f.  Manière  it 


^a  ARI 

faire  ^es  urgomens.  Argommuz'oni. 

AfvGUMtNTER.v.a.Faircdesargiimens. 
Prouver  pu  argiimeiu.  Tirer  des  consJqicen- 
ces  d'une  choie  â  un  autre  Argomentare  ; 
argumentare  ;    ttttiîur  arpument't. 

ARGUS  ,  s.  m.  Nom  d'homme  ,  <|ui  ,  selon 
bfable,  avoit  cent  yeux.  Esjilon  domesiique 
trcs-clairvoy;nt.  vir^o;  invi'^tlaton.  —  Arju'i. 
T.  d'Htsi.  nu.  tsiièce  de  coquille  ,  et  de 
papillon  ainsi  nommé ,  parce  qu'ils  sont  semés 
de  figures  ri'vcux.  Arso. 

ARGUriK,  s.  f.  Irc'roux.  T.  peu  usité. 
Petite  sub-iliié  d'esprit  ,  argument  sophisti- 
que ou  pointilleux.    Arguiia  ;  sottiglU^ji^a. 

ARGYR.AiPlDF.S,  s.  m.  pi.  Nom  d'un 
corps  d'iilite  de  l'armée  d'Alexandre.  Les 
Arpyraspides  tiroient  ce  nom  du  bouclier 
d'argent,  qui  faisoit  pr.nie  de  leur  armure. 
Argirasfidi  ;  che  portmano  s!i  jeudi  d'ar- 
gento. 

ARGYROCOMF.,adi.  m.  T.  d'Astronomie. 
Nom  que  certains  Aiucurs  donnent  à  une 
Comète  (le  coi.leur  :irgei;:ine,  qui  diffère  très- 
peu  de  Phèiiocomète.  Ar^'iroeovta, 

AR(nRODAMAS  ,  s.  m.  T.  d'Hhi. 
net.  t.pèce  de  l.ilc  blanc  qui  résiste  eu  feu 
le  plus  violent.  Sorta  dt  talco  che  resiste  al 

"aRGVROGONIE,  s.  f.  T.d'AlcìnmU.  Lr. 
pierre  nhilosophale.   ì'ictra  filosofale. 

ARGYROrE'E  ,  s.  m.  7'.  d'Alchlu.ie.  L'art 
de  faire  de  l'argent.  Argiro^ca  a  L'arti  del  fare 

AfìlVÓNE  ,  s.  f.  r.  d'Astron.  Nom  d'une 
étoile  placée  dans  la  couronne  septentrionale. 
Arianna. 

ARIANISME,  s.  m.  T.  d'Hist.Ecd. 
Les  sentinens  ,  l'hérésie  d'Arius ,  qui  con- 
sistoit  a  nier  la  consubstantialité  du  Veibe  , 
qu'il  regardoit  comme  une  créature.  Ariane- 
simo. 

ARIDAS,  s.  m.  T.  de  Comm.  T;-ffetas 
des  Indes  Orientales. 'ifl/cr.!  dell'Indie  Orlen- 
zaH. 

ARIDE,  ad],  de  t.  p.  Oui  est  sec  ou  ste- 
rile. Arido-,  secco;  adusto.  -  Il  se  dit  lis. 
d'un  sujet  qui  ne  fournit  pas  au  diiCOHrs  ,  et 
d'un  esprit  qui  ne  prodtiit  ixen.  Arido  ;  sterile  ; 
inarato. 

ARIDITE' ,s.  f.  Sécheresse.  Il  se  dit  au 
propre  et  ;.u  u^uré.  .~liid:\\a\  .irid/tài  sic- 
filli  ;  adìisiu.ne  ;  ari.iorc  ;  asciii£af.gine  ;  ali- 
dore. -  En  matière  de  divc^tion,  il  se  dit  de 
l'ctat  de  i'anie,  qui  ne  sent  point  de  con- 
solation dans  les  exercices  depiélé.  Aridità. 

ARDURE  s.  f.  Trévoux.  T.  deMéd.  Mai- 
greur ,  consomption  de  tout  le  corps  ou  de 
quelqu'un  deses  membres.  Aride\yi ,  conson- 
atone, 

ARIES  ,  s.  m.  Cest  \r.  même  chose  que  la 
conste'b'ion  du  Bélier.  Aiiete. 

ARltTTE,  s.  f.  Airlés-T  et  détaché,  à 
l'imitation  des  Italiens.  Arima  ;  canioncina  ; 
tanionetta. 

ARIGOT  ,  s.  m.    T.  MiUt.  L'Arigot.  V. 
ARISER  ,  V.  a.   7".  de  Mar.  Abaisser  les 
vcrsues.  Mandar  fl.iit  ;  calare. 

AIUSTAROL'E  ,  s.  m.  Nom  propre  qui 
t'emploie  tittuVéïnent  pour  signifier  un.criti- 
«luc  aivcre.  Aristaico  ;    critico  severo,  mot- 

ARISTOCRATIE  ,  s.  f.  Sorte  de  gouver- 

nemtnt  politique  ,  ouïe  pouvoir  souverain 
<$t  possédé  et  exercé  par  incertain  nombre 
de  personnes  considérables.  Aristocra\ia  ;  go- 
verno der.'i  ottimati. 

ARISTOCRATIQUE,  ad),  de  t.  ?.  Qui 
anpariicnt  .'i  l'Aristocratie.  Aristocratico. 

ARI  STOCK  ATIQUEIVIENT  ,  adv.  D'une 
manirre  ariincratique.  In  h-rma  mi.^-ocratxa. 

ARISTODE'MOCRAriK,  s.  f.  T.  de 
Politique.  Gouvernement  où  l.i  NoW.-îsj  ci  le 
ïeuple  ontp^Tt.  Aiistodem:cra\i.i. 

ARISTO-nU'MOCRATlOLE.  cd].  de  t. 
r.  T.  deVoUtique.  Qui  a  la  fo.me  del'Aristo- 
Démocr.itie  ,  qui  appartient  al'Aristo-Démo- 
<ra!Ìc.    Afisioàemccratico, 

ARISfOl.OCilE,  s.  f.  Syn.  Ariuoloche 
^matite  «u  ilei  vignes  ;  ^uhàm  ;  ï'au(enic. 


ARM 

Plante  dont  il  y  a  plusieors  espèces  prestjae 
toutes  d'un  très-grand  usage  dans  la  Médecine 
ArLs'oloii,a. 

ARllàMANCIE  ,  s.  f.  V.  Arithmo- 
mancie. 

AKirHME'TIClEN,  s.  m.  Qui  saitl'A- 
rithmétiquc.  .trlminettco  ;    aritmetico  ,  abita- 

ARI  IHME'TIQUE ,  s.  f.  Science  des  n»m- 
bfts.  Art  de  calculer.  Aritmetica  ^arimmetiea  ; 
abbaco.  —  11  estaussiadj.  Qui  est  fondé  sur 
les  nombres  ,  sur  les  quantités ,  sur  les  règles 
de  l'Arithmétique.  Aritmetico  ;  arimmctieo  i 
d'Arirmet:ca. 

ARnH.\lE'T!CUEMENT  .  adv.  D'une 
manière  atithméticiue.  Aritmeticamente;  per 
via  d'arirmaica. 

AlUTHMt)MANCIE  ,  s.  f.  TrévoHX. 
Dninauon.  L'art  de  deviner  parles  nombres. 

ARLEQUIN,  s.  m- Personnage  qui,  dans 
les  comédies  ,  fait  le  rôle  de  bouffon  ,  povir 
divertir  le  peuple  par  ses  plaisanteries.   Ar- 

'aKLe'qUINADE,  s.f.  Trévoux.  Bouffo- 
ncfie.   llnlioMiria  ;  arlecchinata. 

ARMAU1LLE  ,  s.  m.  Animal  mieux  connu 
sous  le  nom  de  Tatou.  Arrìia.i'iìlio. 

ARiMAND,  s.  m.  T.  des  Maréch.'&m\\\\t 
qu'on  fait  prendre  à  un  chev.il  dégoûté  et 
malade  ,  pour  lui  donner  de  l'appélit  et  des 
forces.  Hcverone. 

AKMANDU.lE,  s.  f.  Petits  flotte  que  le 
Roi  d'Espagne  entretient  dans  le  nouveau 
monde  ,  pour  empêcher  que  les  étran?;ers 
ne  cjmmerctnt  dans  ses  possessions.  Arma- 
telui.  —  Espèce  de  petits  vaisseaux  de  guerre, 
dont  les  Espagnols  se  servent  d..ns  l'Améri- 
que. Armadil.os  ,  dicon  anche  in  Italia,  par 
Landò  dell'  istesse  navi. 

AKiMARlNTHE  ou  CACMR1S,  s.  m. 
Plante  orabeliilère  ,  dont  les  tiges  et  les 
feuilles  ont  beaucoup  de  rapport  avec  celles 
de  la  férule.  t'<ic//. 

AKMATEUi<  ,  s.  m.  Celui  qui  arme  a  ses 
frais  ,  un  ou  plusieurs  vaisseaux  .pour  alier 
en  course.  Armatore.  —  Il  se  dit  aussi  du 
Capitaine  qui  comm  inde  le  vaisseau  ,  et  p.'.r 
extcnsii.n  ,  du  vaisseau  même.  Aimatore; 
ca/ro.  V.  Capre. 

ARMATURE,  s.  f.  Assemblage  de  dif- 
férentes barres  de  fer  ,  pour  porter  le 
novau    d'une    statue   de  bronze.     Armainra. 

-  T.  d'Aich't.  Nom  générique  sous  lequel 
on  comprend  toutes  les  barres  ,  clets,  bou- 
lons ,  étriers  ou  autres  liens  de  fer  qui  servent 
.1  contenir  et  afi'ermir  un  grand  aiSemWase 
de  charpente  ou  à  fortifier  une  poutre  écla- 
téo.  Armadura.  Les  Italiens  donnent  aussi 
ce  nom  au  ceintre  qui  soutient  une  voûte  ,  ou 
une  arcade,  lorsqu'on  la  bâtit.  Armadura, o 
L'armato  delle  volte  ,  etc. 

APvME,  s.  f.  Instrument  qui  sert  à  att.i- 
quer  ou  à  défandre.  Arme',  arma.  Il  n'est 
en  usaRC  au  sinsulier  ,  qu'en  parlant  d'une 
arme  particulière ,  comme  d'un  fusil ,  etc. 
et  alors  on  dit  ;  le  fusil  est  une  bonne  arme. 
Au    reste  ,    on    l'use    toujours    au    pluriel. 

-  Faire  des  armes  ,  tirer  des  armes  ;  s'exer- 
cer .i  escrimer.  Schermire  i  giuoear  di  spada, 
fur  d'armi.  -  J'ai  toujours  été  curieux  d'.ivoir 
de  bonnes  armes,  ho  sempre  avitt»  piacere 
d'aver  buone  armi.  —  Maitre  en  fait  d'armes  , 
ou  m&iire  d'armes  :  celui  q.ii  montre  à  faire 
des  armes.  Schcrmidere;  schermitore  —  Hom- 
me d'armes  ;  un  cavalier  armé  de  toutes 
pièces.  Uomo  d'arme  ;  soldato  a  cavallo  ar- 
mato d'armadiira  arave.  —  Faire  passer  un 
soldat  par  les  armes  ;  le  faire  mourir  à  cou,;s 
de  mousquets,  p.ir  le  jugement  du  Conseil 
de  f.uerre.  Vassar  per  l'armi.  —  Prendre  les  rr- 
ni?s,  s'armer.  Arm.irsi.  -  Crier  aux  armes  , 
faire  prendre  les  armes.    Gridare  .1.7'  armi. 

-  Courir  aux  nrmes.  Correre  ;  dm  piglio  , 
all'armi. -•  Etre  en  armes  ou  r;ous  l?s  armi*î, 
être  en  état  de  combattre,  _£(jc/î  .'••i  arme  ; 
ad  arme  ;  sotto  l'armi.  ~  Faire  désarmes; 
les  forcer  ,    les    fabriquer.    Fabbricar  armi. 

-  Ktmn  »icniiis  sus»  la  pivlti^iva  de  1* 


ARM 

guerre,  yfrme  j  mi7/{;a.Il  est  né  pour  les  ari 
mes,  ou  pour  la  guerre.  Esli  è  un  non  natu 
all'armi ,  alla  snerra.  —  Suivre  les  armes. 
Militare  ;   gueircsi;Ì3re  ;    andar  alla   suerra, 

-  Quitter  les  armes ,  mettre  bas  les  armes  ; 
cesser  de   faire   la   guerre.    Posar   le    arme 

—  Toute  l'Europe  est  en  arm3S.  lutta  l'Eu- 
ropa i  in  arme.  —  Suspension  d'arme».  V. 
Armistice.  -  fip. Faire  tomber  tes  armes  des 
mains  à  quelqu'un  ;  le  fléchir  ,  l'acoucir , 
l'appaiser.  V.  —  Armes  pour  armoiries  V. 

-  Anne  ou  scie  à  main  ,  T.  de  Mennis, 
Marquer.,  etc.  Feuillet  de  scie  très-mince  et 
fort  large.  Scsa  .!  man.u 

ARME'E,  s.  f.  Grand  nombre  de  troupes 
assemblées  en  un  corps,  sous  la  conduite  d'un 
Général.  Esercito  ;  armata.  —  L'Ecriture 
Sainte  appelle  Dieu,  le  Dii-u  des  armées. 
Il  Dio  desìi  eserciti.  —  Armée  Royale  ,  une  ar- 
mée nombreuse  qui  marche  avec  un  train 
d'artillerie.  Armata  reale;  grosso  esercito.  — 
Armée  navale.  Esercito  o  oste  nayile  i  ar.» 
mata  navale. 

AHME'  ,  ÉE. ,  part.  V.  le  verbe.  -7  A 
main  année  ,  maniere  de  parler  adverbiale. 
Avec  force,  et  les  armes  à  la  main.  Armata 

ARMEUNEs.f.  T.  de  Comm.  Peau  très- 
fine  et  très-bijnclie,  qui  nous  vient  de  La- 
ponie.  Ermellino. 

ARMEMENT,  s.  f.  Appareil  de  guerre. 
Armamento  ;  apparecchio  di  £ucrra.  —  L'ar-^ 
mement  d'un  vaisseau,  d'une  galere;  ce  qui 
sert  à  armer  un  vaisseau  ,  vns  galère.  Arma- 
mento d'un  vascello  ,   d'una  galera. 

ARMER  ,  V.  a.  Fournir  d'armes.  Armare  ; 
provveder  d'aimi.  —  Revêtir  d'armes  défen- 
sives, .armare.  —  Armer  ,  absolument  ;  lever 
les  soldats  ,  lever  des  troupes.  Far  levate  di 
trj.'ppc;  assoldar  gente.  —  Armer  un  vaisseau  ; 
l'équiper,  le  pourvoir  do  tout  ce  qu'il  faut 
pour  la  guerre.  Armar  un  vascello.  -  Donner 
occasion  de  prendre  les  armes,  de  faire  la 
guerre.  Metterla  arme,  sollevare.  -  Gsrnir  une 
chose  avec  une  autre  qui  y  ajoute  de  la  force, 
et  qui  la  met  plus  en  état  de  servir.  Armarci 
porre   l'armadura  ,  //  fornimento  necessario» 

—  5e munir  d'ur mes. soit  offensives, soit  défen- 
sives. Armarsi.  'Prendre  lesrrmes,  faire 
la  guerre.  Prender  l'anni  ;  muover  guerra.  — $c 
munir  ,  se  précautionner  contre  les  choses 
qui  peuvent  nuire, incommoder.  S'armer  con- 
tre le  froid  ,  contre  la  pluie,  contre  le  mau- 
viis  teins.  Munirsi;  provvedersi;  ripararsi', 
d'f-ndcrsi.  —  Et  à-pcu-près  dans  le  même 
sei:s ,  s'armer  de  courage,  de  patience.  j4r- 
mars! ,  mun'rsi.  —  T.  de  manège.  Scdit  d'un 
cheval  qui  appuie  les  branches  de  son  mords 
conTe  le  Doitrail  ,  pour  se  défendre  d'cbc'ir 
à  \.\  m,\\n.  Incappocciarsi.  —  Armer  un  métier. 
T.  de  Fabr.  de  Soie.  C'est  par  rapport  ,1  la 
ch:iiie  qu?n(!  elle  passée  au  travers  du  ré- 
mis^.e  ,  tiu'elle  est  tirante  ,  et  qu'il  s'.igit  de 
la  faire  mouvoir  pour_  former  le  corps  de 
l'étoffe.  Armare  un  telajo, 

ARMET  ,  s.  m.  Armure  de  tête,  casque. 
11  n'est  en  us3";e  qu'en  pirlant  des  Cheva- 
liers erraiis  des  vieux  romans.  Elmo  ;  celata^ 
bacinetto  ;  barbuta  ;  morione. 

AKMILLAIRE  ,  adi.  de  t.  e.  Il  n'a  d'u- 
sage que  dans  cette  jmr.ise  ;  Sphère  armil- 
hiiVe  ,  qui  se  dit  d'une  sphère  bordée,  et 
composée  de  j>lusieurs  cercles,  pour  repré- 
senter la  disposition  du  Ciel  ,  et  le  mou- 
vement des  astres.  Sfera  trinillare. 

ARMILLES  ou  Amnf;i  ets  ,  s.  m.  pi.  Pe- 
tites moulures  qui  entourent  en  façon  d 'anneau 
le  chapiteau  dorique  ,  immédiatement  au- 
dessous  de  l'ove.  Ces  moulures  quarrées  se 
nomment  filets  ou  listeaux  ,  lorsque  au  lieu 
de  tourner  circulaircment ,  elles  sont  éten- 
dues en  ligne  droite.  Listelli. 

ARMISTICE,  s.  f.  Svispcniion  d'armes, 
cassation  de  tout  arte  d'hostili*é  entre  d-.ux 
partis t^ui sont  en  guerre.  Armistizio  ;  tregua; 
sospenKion  d'armi. 

ARGO.MAN  ,  s.  m.  Tems  propre  po'.:r  la 
navigation.    Tempo  fi't.i. 

ARMOIRE ,  s.  f,  Mtubles  en  bfiii  Cent  le 


ARO 

premier  usage  3  été  pour  serrer  les  armes 
et  qui  sert  à  mettre  toute  sorte  de  hardes! 
itipo;  Armarla  i  armadio.  Petite  armoire. 
icarahotiaU  ;  Studiolo. 

ARMOIRIES,  s.  f.  pi.  T.  de  Blason, 
«-ertjmes  marques  ,  propres  et  iiérédit.iires 
a  cljMue  jDjijon  noble,  peintes  ou  fizurées 
sur  i  ecu  et  sur  la  cotte  d'armes.  Armi  ;  m- 
ses'ia  ;  i/ûprisadi/jmsjUa  o  di  f^palo  ;  'stim- 
ma ;  sc:ido  sznttU^fo. 

ARiVlOIiE,  s.  f.  Artemise.  Sorte  d'herbe 
odurilcrinte ,  qui  rampe  a  terre  e'  nu^ 
le  peupie  appelle  herbe  de  la  St.  Jean.  ArtÎ- 

AR.MOISIN  s.  m.  Taffetas  foible  et  peu 
luitre,  qui  se  fabrique   en  Italie.  Ermtiin^; 

ARMO.V,  s.  m.  Une  des  deux  pièces  du 
tr^m  duu  carrosse,  entre  lesquelles  le  aros 
OJiit  (,u  r;mon  eit  placé.  CudaU 

AKAIUKI.^L,  s  P.1.  x.ivre  conienarit  les 
«moines    de    la    N-.blesse    d'un  Royuum;. 

ARM., RIAL,  ALE,  Trévoux.  Oui  tr.ù'îe 
dirmoiries,  qui  p.rle  d'armoiffcs  ,  n.,i 
contient  des  armes  ce  famille.  Che  tratta    eh- 

_  AMORIEK,  V.  a.  Mettre,  peindre,  ou 
«Bi.'  iqaer  ces  armoiries  sur  quelque  ciiose.  Dl 
t'ptr  l  armi  ,  lU   stitMrr.i  ^  iar  U  armi  gcn- 


.aiM.^'Hh'^^^  •  '■•  ,7-  ^^'"'■■'*-  Celui  qui 
sait  le  Blason,  qui  l'enseijne,  qui  l'écrit. 
Ta:d':ca"     "^''""'i  scrittori  ,  maestro  d'a- 

aJ'^r^  ','■  ''•*f'  ""'"  <!éfensi»-es 
quuo.ivrent  et  loigiie.ale  corps  ,  commela 
cuirasse,  le  casque,  etc.  Armatura:  anna- 
dura;,  armi.  -  Plaques  de  fsfqu'on  attache  à 
^  '","")  •,/"  1",'  ^"  ■'"S"'™îent  les  forces! 
Lorri:.o  ..ella  calamita.  -  tn  T.  de  Uar.uf 

vÎtaTJ'??,.^^\  "'"i"  ''".=. le  métier  est  monté 
rÎr^A  h  •*  '^1"«' ""'-"t  mouvoir  les  liss-s 
""i^*^-  "i"-""?  1"=  ^^  PO'l .  pour  la  fabrication 

<,ufSf^t^tfés"':.^t^n^ï'''^'^> 

ARUBS;,  r.  de  Géom.  V    Ar'rnh.-  " '"" 
A^l?''''''^  '  '■  -•  S-\;.e^o7eriférant,. 

la^^S'Q^^'^^--^^fetde 
i^o?;:-:s'.l'.rcTcr''>'"''''»<'-^  <ies 
n,i^?^r^IJ^î:^''-f-I-'--d.ro. 

AÎ;8^1^îlI<^f^'^^:^■J--''- 

mj«.  '"-''■••-  ■'^''«-ûi  ««Ar  co«  aro- 

tefS';^?„'^e^h^-^-'^^'"''«-°- 
«<:s  atee  quelque  chose.  Aromath-^r- ■   j 

^re. ,  ed  odore  d'aromato  ;  ^Z^à  J^:^ 
ARO.MATITE,  s.  f.  T  d'H.st  n„  P 

tntaïUure  dans  e  bjis  Ç,-.^  '  •  --"i-iuis. 
ARO.NOKLIFRE     s   f  V  ri, -r j  • 


A  R  H 

vef  Orl^ii^u^""  •  '■  •"■  ''"'""'■  ^-  *'  ='^■"■- 
.ARPEGEMÈNT  ,  s.  m.  T.  de  Mus.  Ma- 
rnerò de  frapper  success.vemer.t  et  rapide- 
ment  ous  les  sons  d'un  accord  ,  au  lieu  de 

arif.'^^em?"^  '■  "  ^  ''  """  ^^^  <!« 
arp..„emens.  Arpessian;  dlminmre  uno  stru- 
.n.--«J  i  locea.-e  eoa  velocita  le  corde  d'una  me- 

tà^.^^^/'-'-  •■"•  ^"'"*"=  ^'  '"'■^  .  con- 
tenant ordinaireme.-u  cent  perches  de.uper- 
hue.  Jugeroi  carneo  ,  o  ;„,.„,,^  di  terra  'così 
d'".t,  J'e:che_  m    un  giorno  si  può  arare  da 

Dar  .n>  f^  '^^^'  '•  '"•  '•»«""seda  terres 
•    .  â  J.j;"^-  Asnmensura. 

l$fE'>^Tf„.«,P^rt.V.  le  verbe. 

Am  tNTER  ,  V.  a.  Mesurer  des  terres 
par  arpent,  misurare.  -  tìg.  Marcher  vi?e  e 

?„'^\^".^l''=s.  Camminar  velocemerte. 

arfef-H  ff  "^''  "ì"  Obvier  convn1"pour 
arpen.or  les  terres.  Agrimensore  f  misuratore 

ARQUEBuÌaÒE.  s.  in    Coup T'irque- 
buse.  Archibusi.:ta  ;  archibusata.  -  Eau  d'aP- 
quebusade  ,  est  une  cau  composée  de  plant   . 
vulnéraires,  dont  on  se  sert  centre  les  cjf 
de  fe.i.  Ac.jua  buona p.r  leùrif  4  IL'  ir  -u  ' 
fuoco.  '     '         "■ 

ARQUEBUSH,  s.  f.  Arme  i  feu  qui  se 
3rLe  sur  reuaule  _  pfn.iJ ,-««,:,...  „..  .._  1    . 


-    T,  ' r'         '*  ^iiiic  a  leu  qu 

?,  sur  épaule,  et  qui  consiste  en  un  !>.,„• 
ca.ion  de  ter,  mon-e  sur  un  fût  de  bois,  et 
S^rni  vers  la  culasse  ,  de  toutes  les  pièces 
nécessaires  pour  l,;ire  feu-  Archlbig^o  ar- 
chiauso,  areobugio.  -  Arquebu.e  rayée  :  une 
arquebuse  dont  le  canon  eu  rayé  pa?  dedanT! 
firc.buso  rigato  ■  canna  rigata.  -  Arquebuse 
a  croc;  sorte  d'.rquebuse%lo.,î  le  cinonesl 
Si  .gros  et  SI  pesant,  qu'on  ne  s'eh  se 
guère  que  pour  tirer  derrière  les  muriiles 
d.,ne  place.  SpinsardeUa.  -  Jeu  de  l'arque- 
d'AraLl!:"-°"  ^^"-"'''ient  les  Compagnies 
d  ArquebiiMers  jiour  s'exercer  à  tirer.  Ào^ô 
y'."''  -''''^■"'■■'•■••-'''  "  esercitano  a  tirar  l'ar- 

A^QUEBUSE'.  ÉE  ,  part.  V  le  verh^ 

a  f.al%"-ïï;-     -"^V   ?F, "'.'■«  sortes  d'armes 

ÀROUFR  Arcniousiere;  Armatolo. 

cyVr^       ■  ■  '  ■  ?■  ^^  «^oiirber  en  arc.  Ar- 

ARQUEt'.  s.  m.  T  depi  et  Ch-s.i-  d. 
cor  e  sur  lequel  on  étend  un  tfrapVou  pas- 
ser la  colle  av.-int  de  l'employer    cllaT^ 


A     R      Px  rj 

temente,  J!  seguito  -sen-.a  interru^iorte.  L 
i-deCliap  Artic^ez  la  iirre  ;  tirer  ou  ò;3r 
e  lans  poil  luisant  qui  s'a;>perçoit  sur  toute 

tire  i:.»  P"^'.,'-  ^-  "S"'  arrache,  qui 
tire  avec  torce.  Il  n'est  usité  qu'en  ces 
plirases  :  .arracheur  de  dents.  Cavadenti. 
Arr.icheur  de  cors.  Colui  che  spicca  i  calË- 
wn  aw  prov  d  un  homme  qui  a  accoutumé  de 

é"nZB%L7oT  """"'  ""  '"""''^'^  ^^ 
ARRAÇHEUsE  .  s.  f.  T.  de  Chapelier. 

lanoalC^"^-  ■^ccappa  U  pei» 

ARRAÇHisT's.  n..   T.  d'Eaux  ci  Forets. 

i-est  I  enlèvement  du  pl-.nt  des  arbres.  D!- 

ARRANGE'  EE,  part.  Assettato  ;  aecon- 
c.a  ec.  -  iig.  Se  dit  d'un  homme  ,  qui  .1  de 
1  ordre,  soit  oans  ses  a;f..ires  ,  soit  dr.ns  sj 
conduite,  soit  dans  sa  maison,  i/omo  b-n 
regolato  ,  che  si  regolabene.   . 

A.KRANGEAIENT,  s.  m.  Ordre,  état  de 
ce  qui  est  arraneé.  Acconcian.en'o  ■  ass-tto- 
assettamento  ■  Msposiiione  ;  disponlm'-ito  ■ 
orarne.-  La  disposition  et  l'ordre  qu'on  ob' 
rt'^l  1"'  1""  °"Ç"uf  « .  en  mettant  cliacjue 
terme  a  la  pl,içe  qm  lu,  convient.  Ordine,  dis- 
p.^sii:une;  totlocaiione.  -  Prendre  des  arran- 
■f^n^r'  'd'"',^'''''/  ■^^^  mesures  pour  finir  une 
■  taire.  Figliar  !•  giuste  misure  per  ecr:,^inar 


r/^^'vì^P^^f/'M-'^^nel'denier, 

médiocres  et  léeers    ilZll    ■  s      "^i^se^ux 

Boian.^u:.  Piante  qui  e.t  de    la  f.  n;^!'!  '  i"-"' 
roseaux.  Arondinaceo  '''*  ''«« 

A.lo.E.s.f.  r.XC.„;„.V.Arrobe. 
£'*V/.  Frunfoù-Italien. 


àon  ir-iv-    ■        '■-mpioyer.  Lolatoja. 

TdeH^a^  '  ì'^A^'f-  ''  ?^'-  "''■''  '-'^^ 
t^    A  ''\°"'''"':  ^^  tilt  des  arbres  et  des  plan- 
nes  dont  les  rrci.ies  sont  découvertes,  et  de 

fertnue?oùe^v'1''"''""c''f^"^  "  "<^'^  ""f" 
ARR  ArlrV  \i  r",!;'^  ■^'"■""■'"o  ;  strai  fato. 
DeV„n  ,  ■  '^^^•  ^'  ■"•  Action  de  la 
ï!.'?"'.'""n"''"^  1!'=!q"e  chose.  Strap- 
{'•'^-moj  svenimento  il!  cavare    -  A-r-.-',» 

iie.5;nii;(-f— •-.-r-'M 

tomb4  d'u„è'"„^„'"'"'^','^'.  P-i^-^ières  re- 

ce'Ì,v'^,^S"^^'"f-  '■  Détacher  avec  eFort 

quel'ùe  eh  ve ''.''*'"=  '^°''-  "'"  'f^  f°'°c 
que^ue  chose,  ilrappare  :   siel/'r' ■  sb-rh  ,r^ 

^yeeliere. -A-pchet  de  l'argent  de'quefq  l'un 
nui  on  'S  ^""f<  "^I^'S^"^  de  quelqu'un" 
qm  on  a  droit  d'en  dem^ander.  Cavar  danaro 
h-a:..h^..uao.  -  On  dit  aussi  d'un  ho 
n-.  veut  -jliit  t>;.rler  ,  qu'on  ne  sauroit  lui 
Cher  me  parole  de  la  bouche.  Cavar  pal 
T-if'dV"'"  "  ""'■•  ~.  D-arrache-pied  ,  adv 
1  ^"11  Û.  suite  ,  sans  mtermission.  Incessan- 


râ  ì^^'^^'  ^'  '•  ^'"■'■e  <i=ns  l'ordre 
convenable.  Alenare  ;  acconciare  ;  ordina"; 
disporrei  metter  in  or  me  ,   in  sesto.  -  Ac- 

''aT^'^.^ÌT  '  ''■"'''■"■  '  '^""'^  ^"  1»^"  "'■'Ire. 
Accomodare  ;  a^e:;,i:stare  ;  ordinare  ;  disr:r-e  ■ 
porre  ,n  buoi  or.'.ine ,  ,„  assetto.  -  v.  r'  S'ar- 
ranger chez  SOI  ;  me-tre  ses  meubles  en  or- 
dre ,  rendre  sa  maison  propre  et  commode. 
Acconciarsi;  accomodarsi  bene  in  e  t, , 

AP^iVSi'^f^î'  V-  Arasement. 
Ai^RASER.V.  Araser 

mnì    I  ^'^"">''.  "■^"o  ■'  fi""  i  'P'igi-ona- 

Fi^^^,  ■  /.^      I     "r"  '^^  .prendre  à  rente. 

■lîV^J-' '''"''  'b''S'"'ransione,  ad  affilo; 

Ur'onT '"''''''        "  ™""'"">  riscatto,  cot 

ARRENTER  ,  v.  a.  Donner  à  rente qu«'. 

v"ne"e?|^  i/^^,  ""''"•■"  ^^''^^  ^e'er'reTdi: 
ïlpprl:  i  -W-"'"  '.  'FP'.^S'onare  ;  dare  a 
'^  Ai^RFR  a:?^'»"'  "'■"'l'--i">i  "ceensare. 
sur  '.Inl^^^'"'^"  "/  ";,  ''^"""•r.  Laisser 
sur  SOI  plusieurs  an-iées  d'arréra»es.  La-c^sr 
aecumii.are  gl'interessi  ,  i  fmtti  annuali  •  non 
F^gar  annualmente  gl'interessi.  Il  „e  tant  p« 
se  laisser  arrérager.  ' 

ARRERAGES,  s.  m.  pi.  Ce  qui  est  r'A 

d'un'lòver'  'a'""  ">■  ^"';'."-  ''•'"e'rènio: 
dun  loyer,  d  une  terme.  L'arretrato  ;  f  rut  ri 

ARRuSTOGRAPHE.'s.m.  T-r.V.V   Ar- 
retiste.  '  '  ^  ■  "■' 

ARRET,  s.  m.  Jugement  d'une  Co -r 
A  une.  Ju.tice  souverafne  ,  par  lequel  l'è 
question  de  ...it  ou  de  droit  est  décidé»,  ù;! 
^^fT.'J"'"""?'  ordinania;  arresto  -  V^c 
Ari  r  •'l"''i«2"'<  ^'rcts,  c'est  défen- 

dre a  un  homme  de  sortir  du  li^u  où  il  a  t-c  , 
ordre   de  rester.  Dar  nli  arr'tti   -  T  v'/i' 
mur.  Petite  pièce  de  fefda^lerarmT;!  tiT 
qui  empecne    quelles  ne  se  lâchent    F-r  3 

''^o:~T':dkz'?&7i(;r^,^s:^: 

ouvement  n  aille  trop  vite.  Fermo.  L^.r'. 
//'/■-...J' -V  v'V"'"'?  "  "*''  également. 
ré;i  ,  fu  =  ■         t-outiirieres.  Gance  ou  t"i'; 

déchire  cX./r""']»"  ""''r  ''3^'  "^"^- 
ch  .;„,,;  ■-■  ~  ^"-Î^V  ^"  chien  cou- 
ch,,n  ,  qui  s  arrête  quand  il  sent  le  qibier 
apd'i/t?°'  ^"'end'arret.  Cane  da  ferma 
ARRETE  ,  s.  m  T.  de  Marine.  SynoiivTré 
voi^i*."^-  ^ '■-"  °"  '' ,"  >■  '  '"''  ="«  d'eau  -irir 
cagna    '  ''"'  ""^'^       vaisseaux.  Secca  |  s.c- 

H 


<S  A  R  R 

ARRETE",  ».  111.  Hiisolution  prise  dans  une 
compifiiiie.  Dicrelo  ;  oriinania  ;  àccisioni  ; 
TÌiolu\wne.  -  Arrêta  de  compie  ,  riìgleiaem 
de  compte.  Conto  iolihtOy  conto  approvato* 

ARRETf,  KE  ,  part.  V.  le  verbe.  -  T. 
«le  Feint.  On  <iit  qu'un  dessein  est  arrêté , 
lorsque  les  contours  en  sont  tictcrminés  avec 
justesse  et  sriis  inddcisiop.  Uisagno  ags'"'- 
tjtamentc  contoin4.to,  —  7".  di  Blason.  \\  sç 
Jit  d'un  animal  qui  est  sur  ses  quai  re  pieds  , 
sans  que  l'un  nvan:  e  devant  l'uutre.  ferma. 

ARRtr E- DitU F  ,  s.  m.  H Tbe  ayant  plu- 
sieurs longues  licines  <|ui  arrêtent  les  bœuii 
quand  ils  labourent.  Selon  les  lieux  ,  on  l'ap- 
pelle aussi  Ononis  ,  Ku.;r.  ne  ,  Bi:sr.inde  , 
Bugrave  ,  Cliaupoint  ,  Tenon.  Anontde  , 
ton.jpra  ,  huiinacd  i  butimaca. 

AKRtTK.-BOIS  ,  s.  m.  T.  li'Ebcnistes. 
Crochet  d'e-  bli.  Gr,v,:hio. 

AR;;ETi  R  ,  V.  a.  Ein:;êclier  la  continua- 
tion d'un  mcuvemenr ,  le  .cours  ,  le  progrès 
de  quelque  chose  ,  l'écojlement  de  quelque 
liqueur.  A'rcstare;  ft.rmaie;  impeilire  ;  trat- 
ttncu  ;  r'i^r.cre.  -  Arrêter  les  yeux,  les  re- 
gards sur  quelque  chose  ;  regarder  fixement. 
Fermar  lo  sguardo  i  fissarlo  in  una  cosa  ;  mirar 
fisso.  -;  Arrêter  sa  pensée  sur  quelque  ;hose; 
réfléchir  avec  attention,  fermarsi  col  pcn' 
shro  su  qualche  cosa.  -  T.  Jc  Chasse.  On  dit 
qu'un  chien  arrête  des  perdrix,  des  cailles, 
eu  absolument ,  qu'il  .nrcte  ,  pour  dire  ,  que 
puand  i!  rencontre  des  perdrix  ,  des  cailles , 
il  s'arrête  ,  et  marque  par-U  au  Classeur  ou 
elles  sont.  Cam  che  /erma  le  cernici  ,  le  qua- 
glie ;  cane  l'a  fermo.  -  Empêcher  quelqu'un 
c'agir,  de  faire,  de  continuer  ce  qu'il  avoir 
commencé.  Tratcertcre  \  impedire  ;  fermare  ; 
ritenere  ;  arrestare.  —  Saisir  j>ar  voie  de  Jus- 
tice. Arrestare  ;  fermare.  —  ['rendre  prison- 
ricr.  Arresrare  j  catturare.  ~  Arrêter  un  _La- 
cmais  ,  un  Cuismier  ;  le  retenir  à  son  service. 
Prender  al  suo  s^ryiiio.  -  Arrêter  une  mai- 
son ,  un  carrosse  ,  etc.  c'est  s'en  assurer  pour 
son  service ,  pour  son  usage  ,  pour  sa  com- 
modité, fermar  una  casa  ,  una  carrol^a  ;  af- 
fittarla ;  assicurarsene.  -  Résoudre ,  déter- 
miner quelque  chose ,  demeurer  d'accord  de 
faire  quelque  chose  ,  en  convenir.  Risolvere; 
decidere  ;  fermare  ;  stabilire  ;  proporsi  di  fare, 
gli  dire  ,  ce.  Arrêter  un  compte  des  parties  ; 
régler  un  compte  .  régler  des  parties.  ^^.T'"^- 
zar  un  conto  y  delle  partite.  —  v.  r.  CebSer 
d'aller.  Arrestarsi  ;  fermarti  ;  addastarsi  ; 
trattenersi  ;  soffermarsi.  —  Tarder ,  s'amuser, 
être  quelque  temps  d.ir.s  un  lieu  sans  en  bou- 
ger. Fermarsi  ;  traiientrû.  —  Se  contenir  , 
cesser  de  faire  (|uelque  chose.  Cessar  di  fare; 
fermarsi;  desistere.  —  fig.  Se  déterminer,  se 
fixer.  V.  ces  mots.  -  Avoir  égard  ,  faire  at- 
tention. Il  ne  faut  pas  s'arrêter  à  ce  qu'il  dit. 
Non  bisogne  firmarsi ,  badare  ,  stare  a  quel 
th'el  dice.  —  11  ne  fcut  pas  s'arrêter  à  des 
bagatelles.  Non  convien  t'attenersi,  baloccar- 
si ,  por  mente  ad  ine\ie  ,  bagatelle.  —  v.  _n 
Cesser  de  marcher  et  demeurer  en  un  lieu 
pour  quelque  temps,  fermarsi  ;  far  alto  ;  ar- 
restarsi. -  T.  de  Jardin.  Empêcher  un  arbre 
ou  une  palissade  de  monter  haut.  Arrestar: 
un  albero  scoronandolo.  -  T.  de  Maçonn. 
Assurer  une  pierre  .i  demeure  ,  maçonner 
•les  solives  ,  et.:,  sceller  en  plâtre  ,  en  ci- 
ment ,  en  iiK.ivib  ,  etc.  Fermare. 

ARREllSl  E,,s.  m.  Comn.l,.teur  ou  Com- 
mentateur d'Arrêts,  de  Déclarations,  etc. 
Compilatore,  aeco^Utorc  d^arresti  ,  di  decreti, 

'a'bVhV!',  kf  ,  part.  V.  le  verbe. 

ARRHEMKNT  ou  EMHARRFMENT  s. 
ni.  T.  de  Comm.  Convention  que  l'on  fait 
pour  l'achat  de  quelque  marchandise  ,  sur  le 
prix  de  laquelle  on  paye  qu^'lque  chose  par 
avancr.  Cat-arramento. 

ARKHER  ,  v.  a.  s'assurer  de  quelque  chose 
•n  donnant  des  arrhes. /nnarrjrc  ;  inarrare  ; 
comperar  dando  l'arra  ;  la  caparra  ;  caparrare. 

ARRHES,  s.  f.  pi.  L'argent  qu'on  donne 
pour  assurance  de  l'exécution  d'un  marché. 
Arra  ;  caparra;  pesilo.  fip.  Assurance.  Pe- 
gno ;  segno  ;  çaptira  ;  iutim>man\a,  Recevez 


A  R  R 

ce  petit  présent  pour  arrhes  de  ma  bonne 
volonté. 

ARRIERE,  s.  m.  L'arrière  d'un  vaisseau , 
c'est  la  p...upe.  V. 

ARRIERE  ,  adv.  En  demeure.  En  ce  sans , 
on  dit  qu'un  Tréiorisr,  qu'un  fermier  est  en 
arrière  ,  pour  dire  ,  que  le  temps ,  le  terme 
o.'iil  était  obligé  de  payer,  est  passé.  F.gll  c 
Indebitato,  ou  t.;//  cjatio  debitore  e  non  paga. 
L'i'i'i  c  ancor  debitore  ;  non  paga  alla  sca~ 
deii-^a.  -  On  dit  fig.  qu'une  affa  re  ne  va  r.i 
en  .ivant  ni  en  altière  ,  pour  dire  ,  qu'elle  est 
tuiijùurs  dans  le  même  état.  L'affare  non  va 
ne  avanli  ne  ind'etro.  -  Arrière,, est  aussi 
une  préposition  inséparable  qui  se  joi.it  à  un 
aufre  mot,  pour  faire  siiinifier  a  ce  mot 
ciuelque  ciiose  de  postérieur  ,  qui  est  der- 
rière. Elle  es:  opposée  .i  Avant.  V.  les  mots 
qui  suivent. 

ARRIERE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe.  -  T. 
de  Comm.  Se  dit  d'un  Négociant  ,  d'iin  Mar- 
chand ,  lorsqu'il  ne  paye  pas  réi;ul:èrement 
ses  lettres  de  change  ,  billets  ,  promes.es  , 
obii;,'ations  et  autres  dettes  ,  et  qu'^  ,  pour 
ainsi  dire  ,  il  les  laisse  en  arrière.  Indebitato; 
carico  di  debiti. 

ARRIERE-3AN,  s.  m.  Assemblée  de  ceux 
qui  tiennent  <les  fiefs,  ou  qui,  sans  tenir  de 
fiefs,  sont  Gentilshommes,  convoqtice  par  le 
Hrince  ,  pour  le  servir  à  la  guerre.  Ultimo 
bando. 

ARRIERE-lîIEZ.s.m.  r.d'Hydraul.  V. 
Biei. 

ARIUERE-BOUTIQUE,  s.f.  Boutique  de 
p:ein-pied  après  la  mimMts.  Renrohotie^a; 
fondaco. 

ARUERE-CHAN'GE,  s.  m.  L'intérêt  des 
intérêts.  L'interesse  dell'  interesse. 

ARKIE!;£-CORPS,  s.  m.  T.  d'Archit.  La 
pjrt'e  d'un  bâtiment  qui  est  derrière  un  autre. 
l'arti  dell'  edificio  ,  che  fanno  meno  sporto. 

ARRIERE-COUR,  s.' f.  Petite  cour  qui, 
d.ins  un  corps  de  bâtiment,  sert  à  dégager 
les  apiiartemens.   //  cortile  di  dietro. 

ARIU£RE-f  AIX  ,  s.  m.  Les  membranes  où 
l'ent.nU  est  enveloppé  ,  et  qui  sortent  de  la 
matrice  après  l'enfantement.  Secondina;  se- 
condo parto. 

ARXIERE-FIEF  ,  sust.  m.  Fief  mouvant 
d'Liii  autre  fief.  Feudo  dipendente  da  un  altro 
feudo. 

ARRIERE-FLEUR,  s.  f.r.  de  Corroyeurs. 
Reste  de  fieur  qu'on  a  omise  d'enlever  de 
dessus  les  peaux  en  les  etHeurant.  Quelbuccio, 
che  reta  sopra  le  pelli  dopo  che  si  sono  scalfite. 

ARiUERE-GARpE  ,  s.  f.  La  dernière 
p.irtie  d'une  année  marchant  en  bataille. 
Retrojuardia  ;  retroguarda  ;  rletroi^uardia. 

ARKIERE-MAIN  ,  s.  m.  Coup  de  revers 
de  la  main.  Ce  mot  n'est  guère  d'usage 
(ju'au  jeu  de  la  paume  ^  où  l'on  dit ,  j'ai  gagné 
1  '.  p.irtie  par  un  bel  arrière-maîn.  Rovescione; 
ininrovescio.  -  On  ditau  même  jeu  et  au 
fém.  d'un  homme  qui  joue  bien  du  revers 
de  la  raquette  ou  du  battoir;  qu'il  a  l'arriere- 
m.in  belle.  Esli  dà  i  rovescioni  a  maraviglia. 
—  T.  de  Maréch.  et  de  Manège.  Tout  le  train 
du  derrière  du  cheval.  La  pane  posteriore 
de!  cavallo  ;  cioè  ,  groppa  ,  schiena  e  anche. 

ARRIERE- NEVtiJ  ,  s.  m.  Le  fils  du 
neveu.  Hisnipote  ;  pronipote;  proncpot€;fi- 
jliuol  del  nipote.  —  On  dit  aussi  dans  le  style 
soutenu,  nos  arrière-neveux,  pour  dire,  la 

ÀR!<1F.RE-PETIT-FILS  ,  s.  m.  Le  fils 
du  petit- hls  ou  de  la  petite-fille,  par  rapport 
au    bisaïeul  ou  à  la   bisaietile.    Pronipote  ; 

ARRltRE-POINT,  s.  m.  Rang  de  points 
continus  qu'on  tait  avec  une  aiguille  et  du  fil 
s.ir  le  poiiinet  de  la  manche  d'une  chemise. 
Contrappunto;  trapunto. 

ARRIERER  ,  v.  a.  Dfférer  ,  ne  pas  faire 
un  payement  a  son  échéance.  Differire  un 
pagamento.  -  v.  r.  Demeurer  derrière. /{<;«<ia 
indietro.  L'infanterie  s'arriéra.  -  fig.  Il  se 
dit  en  parlant  du  payement  des  redevances. 
Restar  debitore  ;  non  pagar»  a  tuo  ttm/o  dò  , 
che  ii  i  (onytruito- 


A  R  R 

ARRIERE-SAISON  ,  s.  f.  L'automuc.cu 
la  lin  de  l'automne,  i.' iii.'un;i>/i  ^'jîi:  aen'au- 
o.  —  Les  derniers  mon  q.ii  précèdent  la 
récolte  et  les  veiuian^es.  Ou  idtirni  mesi,  cne 
precedono  la  raccolta  del  grano  o  del  vino. 

AKKit.\c-VA5jAL,s.in.Celuiquirelcv4 
d'un  .>eigueur  vassal  d'un  autre  òeigneur. 
Coiai  c':e  e   vassallo  d'un  alfa  vass,tlto, 

ARKìlKE-VvjUòSURE,  s.  f.  r.  d'.-irckit. 
Petuu  voiue  qu'on  i..it  derrière  l'ouverture 
d'une  porte  ou  d  une  fenêtre  ,  d.ins  l'épaiijeur 
du  mur  ,  pour  .couronner  l'embrasure  ,  ou 
Lire  que  la  perte  s'ouvre,  avec  plus  t^e  ia- 
cilito.  Apertura  ,  o  vano  d'.poita  ,   o  finestra 

AK  -liVlAoE  ,  s.  m.  Arrangement  de  la 
cjrj;.i>on  d'un  navire.  Stivamento. 

AiiRl.vlEK..  V.  a.  Arranger  la  car^-iison  d'un 
navire.  Collocare,  e  disporre  come  conviene 
li  carico  duna  nave  ;   lastrar  la  nave. 

ARKIMEURS  ,  s.  in.  pi.  Petits  Officiers 
établis  sur  les  ports,  qui  rangent  les  tonneaux 
et  autres  m;rcll. indices  d.:ns  les  vaisseaux. 
Lastiatore.  A  la    mer.   //  Penese. 

ARRlSt',  LE,  part.  V.  le  verbe. 

ARRISER  ,  V.  a.  T.  de  Mar.  Abaisser, 
descendre,  amener.  Abbassare;  ammainare; 
calare. 

ARRIVAGE  ,  s.  m.  T.  de  Mar.  Abord 
des  marchandises  au  port.  Airivo  in  porto; 
r  approdare. 

ARRIVE' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ARRIVE'E,  s.  I.  Le  tems  oi'i  une  personne 
arrive  en  quelque  endroit.  Arrivo  ;  venuta  ; 
appiessamento  ;  giunta  ;  avvento. 

A.'ci<lVER,v.n.  Aborder,  approcher  de  1» 
rive.  Arrivare;  afferrare  ;  venir  a  riva,  giu- 
gtiere  ;  accostarsi  ;  prender  terra;  approdare, 

-  Il  se  dit  en  T.  de  Harine  ,  en  parlant 
d'un  vaisseau  qui  vient  sur  un  autre.  Arri- 
vare ;  accostarsi.  -  Parvenir  à  un  lieu  oi'i 
l'on  vouloir  aller.  Arrivare;  siugnere;  venire. 

—  Arriver  a  bon  port.  Gtugncre  j  Jtcemente i 
venire  a  buon  porto.  -  Arriver  à  ses  fms_; 
venir  à  bout  de  ce  qu'on  s'étoit  proposé. 
Condurre  a  buon  porto.  -~  Pour  Survenir.  V. 
~  On  dit  à  peu  près  dans  le  même  senï  c 
il  vient  d'arriver  un  ^rand  malheur.  Accadere^ 
avvenire  ;  succedere  ;  venir  per  caso.  —  Il  est 
aussi  impersonnel.  La  jiremière  fois  qu'il  vous 
arrivera  de  faire  telle  chc*se  ;  la  (iremière 
fois  que  vous  ferti  telle  cliose.  Toutes  les 
fois  qu'il  m'arrive  de  songer  à  cela  ;  toutes 
les  l'ois  que  je  son^e  à  cela.  Ogni  volta  chi 
mi  viene  m  mente;  che  mi  cade  nell'animoi 
che  mi  jo  a  pen:are. 

ARROBE,  s.  f.  '/.  de  Comm.  Poids  dont 
on  se  sert  en  Espagne  ,  en  Porto.;, :1  ,  j 
Goa,  au  Brésil  et  dans  toute  l'Amériiue  Es- 
p.ig.iole.  Elle  e.t  évaluée  à  trente  et  une 
livres.   Arroba. 

ARROCHE.s.  f.Plante  potagère,  nommée 
aussi  Bonne-dame.  Ses  feuilles  donnent  au 
bouillon  une  couleur  dorée.  Atrepice.  Ar- 
roche  fétide.  V.  Olidaire. 

ARROGAMiMENT,  adv.  Avec  arrogance. 
Arrogantemente  ;  superbamente  ;  alteramen- 
te ;  orgogliosamente  ;  con  presuniione  ;  con 
tracotanza. 

ARilOGANCE  ,  s.  f.  Fierté,  orgueil, 
pré>i)mptiun  ,  qui  fait  qu'on  s'attribue  un 
mf'rite,  un  droit ,  une  autorité  que  l'on  n'a  p,K. 
Arroganza  ;  presuniione  i  alterigia  ;  siiperh.a  ; 
tracotdn{a;  intoleranyï;  sfacciataggine  ;  i.i- 
soler.-{a  ;  impudenza. 

ARROGANT,  ante,  ad).  Hautain,  fier, 
superbe.  Arrogante  ;  presuntuoso  ;  stacci-itu  ; 
traeotato;  insolente;  superbo  i  altiero;  arino; 
impudente.  —  II  est  aussi  subit.  C'est  un  arro- 
gant. £?//  è  un  arrogante. 

ARRÒGK',  tE,  part.  V.  le  verbe. 

Ai;ROGER  ,  S'ARROGER,  v.  r.  .^'attri- 
buer  mal-à-propos  quelque  chose.  Arrogarsi; 
attribuirsi  arrogantemente  ;  ascriversi. 

•  ARROl,  s.  m.  Vieux  mot.  V.  Train  , 

''arrondi,  ie,  part.  -  T.  de  Blason. 
Se  dit  des  boules  et  autres  choses  qui  sont 

tondes  flatuiellementj  et  qui  puwisicnt  4c 


ARS 

tffief  par  le  moyen  de  certains  traits  en 
armoiries  qui  en  font  voir  l'arrondissement. 
Ritondiito.  «      ,  ,    Ti.       f 

AKi<ONDlR ,  V.  a.  Rendre  rond.  Ritonda- 
n  ;  rotandan  ;  far  tondo  ,  r'itondo  ;  rotondo  ; 
lomU'i.  -  Arrondir  un  clieval,  I .  dcManigc. 
Le  dresser  à  marcher  en  rond ,  soit  ju  trot 
ou  au  galop  ,  5oit  dans  un  gr,:nd  ou  petit 
rond  ,  etc.  Render  un  cavallo  ptignevole  m 
modo,  che  sappia  formare  d  cerchio  perfetto. 
-  Arrondir  son  champ,  sa  terre,  etc.  Aug- 
menter sa  terre  par  l'acquisition  de  quelques 
héritages  qui  étaient  a  sa  bienséance  ;  et 
dans  ce  sens  ,  on  dit  encore  simplement 
s'arrondir.  Accrescere,  aumentare  un  campo , 
un  prato  ,  ec.  dilatarne,  ampliarne  ,  disten- 
derne i  confini  ;  farsi  un  bel  podere  ,  una 
belU  tenuta.  —  Arrondir  une  phrase  ,  une 
période  ;  lui  donner  du  nombre  ,  de  l'har- 
monie. Assii""'r  una  frase  ,  un  periodo  , 
fé  eli  '  abbia  una  bella  cadenza  ;  perchè  sia 
pieno,  armonioso  ;  maneggiarlo  bene.  —  T.  dtJ 
Peint,  faire  sentir  la  rondeur  des  objets  , 
leur  saillie  et  leurs  tourn.ins  ,  par  l'injelli- 
gcnce  du  clair-obicur.  Dar  il  rilievo;  aggin- 
gner  rilievo  ;  da'  fo-\a  ,  vigore.  —  7.  de 
Sculpi.  Donner  du  relief  à  une  figure,  en 
marquer  avec  élégance  les  contours.  Far 
tondeggiarc. 

ARRONDISSEMENT,  s.  m.  L'action  par 
laquille  on  arrondit.  Il  ritondare;  tondamen^ 
lo  ;  riconde-{\a.  —  Ajustement,  arrangement, 
harmonie  ,  qui  vient  de  l'arrangement  har- 
monieux des  mots.  L'arrondissement  d'une 
période.  U  armonïi ,  la  cadenza  d^una  frase, 
d*  un  perijdo. 

ARROSAGE  ,  s.  m.  T.  d'Hydraul.  L'art 
de  conduit:;  des  e.uix  dans  un  terrein  ande 
et  stérile  ,  pour  l'arroser  et  le  fertiliser,  ce 
qui  se  fait  par  le  moyen  des  canaux  et  d-'S 
écluses.  Irrigazione.  Canal  d'arrosage.  Ca- 
nale d*  irrigazione.  —  T.  de  Poudrier.  L'eau 
qu'on  met  dans  le  mortier  pour  le  linge  du 
salpêtre  ,  du  soviffre  et  du  charbon.  Spru^- 
ramento. 

ARROSÉ  ,  ÉE  .part.  V.  le  verbe. 

ARROVE.vlENr  ,  s.  m.  Action  d'arroser, 
épanchement  d'eau  qu'on  fait  avec  un  arro- 
soir. Adacquamento  ;  annaffiamento  ;  innaf- 
fiamento ;  annacquamento  ;  sfru\\o  ;  spru-^za- 
meino;  aspersione. 

ARROSER  ,  V.  a.  Humecter  ,  mouiller 
quelque  chose  en  versant  de  l'eau  dessus. 
innaffiare  ;  irrigare  ;  bagnare  ;  inrugiadare  ; 
tdac^uare  ;  rigare  ;  spru^are.  —  Couler  , 
passer  par  une  campagne  ,  un  pays.  Bagnare; 
irrigare  ;  colar  dappresso.  Le  Danube  arrose 
beaucoup  de  pays.  —  Arroser  de  larmes , 
V.  Mouiller. 

ARRO>£l',l ,  s.  m.  T.  Vulgaire.  Qui  ar- 
rose.  Acjuajuolo. 

A.IKO^)  JiR,  s.  m. Vase  de  cuivre  ou  d'autre 
métal,  ou  mcme  tle  terre,  qu'on  remplit  d'eau, 
et  avec  lequel  on  arrose.  Innaffiatolo;  vaso 
da  innaffiare;  annaffiatoio.  —  On  donne  ce 
nom  à  une  espèce  de  coquillage  a  cause  d.", 
petits  trous  qu'on  remarque  à  l'extrémité  du 
tuvau.  On  le  nomme  aussi  Pinceau  de  mer. 
Sórta  Al  conch-glia. 

ARRUMAGE  ,  Vrévoux.  T.  de  Mar.  V. 
Arrimage  ,  etc. 

ARRUMER  ,  V.  Arrimer. 

A!<RUMEURS,  V.  Arrimeurs. 

AilS  ,  s.  m.  pi.  Membres.  Il  ne  se  dit  guère 

Sue  des  jambes  du  cheval.  Saigner  un  cheval 
es  quatre  ars.  Cavar  sangue  a  un  cavallo  per 
le  quattro  vene  deUe  gambe.  —  tiich.  Appelle 
aussi  ars,  les  veines  o.i  l'on  saigne  le  cheval. 
ARSEN.\L,  s.  m.  Mjsasin  d'armes  et  de 
toutes  sortes  d'instrumens  de  guerre  ,  soit 
pour  la  terre,  soit  pour  la  mer.  Arsenale; 
arsanale  ;  arcana  ;   aryinale  ;   armeria  ;   ar- 


ART 

aussi  Réalgar.  -  L*arsenic  »  sous  la  forme  de 
demi-métal  ,  se  nomme  Régule  d'arsenic. 
R-,goio  d*  arsenico. 

ARòEMCAL.  adi.  Qi»  t'<?"t  ^^  ï^  qualité 
de  l'arienic.  Che  ha  ddl' arsenico. 

ARilN^,  T.  de  Coût.  V.  bois  arsins. 

ARSlò.  s.  f.  T.  de  Gramin,  Ou  plutôt  de 
Prosodie;  c'est  l'élévation  de  la  voix  quand 
on  commence  à  lire  un  vers.  EUva\ion  delta 
voce  nel  princìpio  d*  un  vcno, 

ART,  s.  m.  Méthode  de  bien  faire  un 
ouvrage  selon  certaines  règles,  ^rrt:;  mcstU^ 
re  ,  professione.  —  Méthude  ,  adresse  ,  es- 
prit, industrie  avec  laquelle  on  s-a  conduit 
dans  tout  ce  qu'on  tait.  Arte  ;  arcJfi\io  j 
industria.  Agir  avec  art.  Se  conduire  avec 
art  ;  l'art  de  bien  vivre  ;  s'insiuuer  avec 
art;  il  y  a  de  l'art  dans  tout  ce  qu'il  tait  j 
de  l'art  a  c<iclicr  l'art.  —  i'our  dé- 
sur  quelque  dispute  ou  contest-Uion  , 
on  dit ,  qu'il  faut  s'en  rapporter  aux  i\Lii;res 
de  l'art;  c'est-a-dire  ,  à  ceux  qui  sont  re- 
gardés comme  les  plus  habiles  ,  les  mieux 
instruits  dans  la  matière  dont  il  s'agit.  Maestri 
d;ii'  arte  ;  periti.  —  Art  ,_  se  dit  souvent 
d.ins  le  propre  et  dans  le  figuré,  par  oppo- 
sition à  n.iture.  Arte  ;  aniji^to.  —  Arts , 
au  pluriel,  les  Haminités  et  la  Philosophie. 
Helie  lettere  ,  e  fii^s  Jia.  -  Le  grand  art , 
/  .  d'AUhifn.  L'art  de  transmuer  les  métaux 
défaire  de  l'or,  autrement  la  Chrysoppée.  V. 

At< TE.vlISE ,  s.  f.  r.  rf<r  Bu/j/7.  Armoise.V. 

ARrtNNA.  s.  f.  Trévoux.  Oiseau  aqua- 
tique ,  qui  a  les  pieds  comme  le  canard. 
C/cce!/o  acrianco. 

AkTERE  ,  s.  f.  Vaisseau  du  corps  da  l'ani- 
mal ,  qui  porte  le  sang  du  cœur  vers  les  ex- 
trémités ,  où  il  est  repris  par  leî  veines  pour 
jporté  a.i  cœur.  Arteria 


diversi  attitudini, 

ARTICULAIRE, 
rapport  aux  , 


ART 


T5 


.idj.   de    t.   g.    Qu!  < 
aux  jointures  du  corps* 


%L 


ARl'EivlEL,  ELi.E,  adi.  Q.u  appartient  à 
artère.  Arterioso  \  arteriale \  dl  ar:eria.  bàng 
néntt.  Sangue  arterioso. 

ARTERIEUX ,  euse  ,  nd].  t.  de  Méd.  Qui 
ient  de  la   nature  de  l'artère.  Arterioso.  La 


ARSENIC,  s.  m.  Demi-métal  qui  a  la  pro- 
priété de  se  dissiper  dans  le  feu  sousia  forme 
d'une  fumée  ,  dont  l'odeur  est  semblable  à 
celle  (le  l'ail.  C'est  un  poison  très-dangereux. 
Ar^en'co.  -  Il  y  en  a  de  trois  sortes.  iTe  crys- 
tallin,  le  jaune  ;  «t  le  rouge,  qu'on  appelle 


ARTERIOLE.  s.  f.  T.  d'Anat,  Petite  ar- 
tère. Artcria\Xa. 

ARTERIOlOGIE  ,  s.  f.  La  partie  de  la 
médecine  ec  de  l'anatomie  qui  traite  dei  ar- 

AXTEKIOrÔMIE.   $.  f.  T.   d'Anatom. 

Ouverture  qu'on  tait  à  une  artère  avec  la 
lancette  ,  comme  on  fait  a  una  veine.  Artc^ 
notomla  ;  Incision  dcW  art  tria. 

ARTHRITIQUE ,  adj.  de  t.  s-  T.  de  Méd. 
Se  dit  des  maladies  telles  que  la  soi-i^tû  .  q^ii 
attaquent  les  jointures,  et  des  médicamen» 
qui  y  soiit  propres.  Arteriro  ;  artritico  ;  chi' 
ragnco  \  articolare  ;  pertinent.:  aile  giunturs  ; 
che  attacca  le  giunture  ;  che  g'ova  alle  Infir- 
mità  delle  giunture, 

^  ARTHilODIE,  s.  f.  T.  d'Anat.  Articula- 
tion ou  conjonction  lâche  d:^s  os.  Anroiia. 

ARTHRCS,  s.  m.  t.  dAiat.  Jonction 
njturelle  d'os,  en  laqu-?lle  !e  bout  des  deux 
0>  s'entrctouchent.  Giuntura;  commessura, 

ARTHROSE,  s.  f.  V.  Articulation. 

ARTICHAUT  ,  s.  m.  Plante  fort  connue. 
Carciofo.  Qjelquepart,  on  dit:  Artlchiocco. 
Cul  d'Articlvuit.  Girello,  -  Ona  donné  le 
nom  d'Artichaut  sauvage  à  plusieurs  planires 
telle  que  le  chardon  marie  ,  ou  chardon- 
notre-dame  ,  la  Joubarde  ,  l'Onoporde,  V. 
ces  mots. 

ARTICLE,  s.  m.  Jointure^  des  os  dans  le 
corps  de  l*anim;;l.  L'endroit  où  ils  se  joignent. 
Articolo  ;  giuntura  ;  nodo.  —  Parties  d'un 
écrit  ,  composé  de  divers  chefs  ,  tel  qu'est 
un  tr.iiré  ,  un  contrat,  un  compte.  Articolo. 

—  A  l'article  de  la  mort ,  au  dernier  moment 
de  la  vie ,  à  l'agonie.  All'arctculo  della  morte; 
nel  punto  della  morte.  -  Artide  dj  Foi  ; 
chaçiue  point  de  la  croyance  en  matière  de 
RelÌ2;ion,  de  chacune  des  vérités  que  Dieu 
a  révé!ées   à    son  Eglise.    Articolo  di  Fede. 

—  T.  de  Gramm.  Particule  qui  précède  or- 
dimirement   les   noms   appelUtifs.    Articolo. 

—  r.  de  Peint.  Très-petit  contour  qu'on 
nomme  aussi  tems.  Positura  di' muscoli  ndU 


articolare  ;  artctlco  ;  appartenente  alle  giua- 

"articulation,  s.  f.  Jointure  des  os. 
Articolazione  ;  articolo  ;  nodj  ;  giuntura,  —  T. 
de  PaUis.  Articulation  de  f*its  ;  déduction 
de  faits  »  article  p  ir  article.  Dtdiiione  d* ar- 
ticoli y  fatti  ,  ragioni.  —  Articii'ation  de  U 
voix  ;  il  prononciation  distnicte  des  mots* 
L* art'colal'one  della  voce;  cran'inva. 
articule*.  Ée,  part.'V.  le  verbe. 
articuler,  V.  a.  Déduire  par  articleç. 
Dividere  per  articoli  ,  in  capi  ,  a  capi;  dis- 
porre  in  ordine  ;  d:durre  ;  produrre.  —  Pro- 
noncer distinctement  les  mots ,  syllabe  par 
sylL.be.  Af-tlcolarc  ;  profferire  ;  pronunciare, 
—  V.  r.   T.  d'Aiat.  Se  joindre.  Congiugnersi» 

ARTIEN,  s.  m.  r.  de  Collège.  Il  signi- 
fie l'écolier  q  li  est  sorti  des  riumnnités  » 
et  qui  étudie  eu  Philosophie.  Studente  di 
Filosofit. 

ARTIFICE,  s.  ra.  Art,  industrie.  Arti^ 
fi^iu  i  arte;  industria;  sottÌpli.:\\a\  manifat- 
tura. Cette_  maclîine  est  fai:e  avec  un  arti- 
tìce  merveilleux.  —  Ruse,  dcijuiïemen* , 
fr-iude.  Artiji^-o  ;  stratagemma  ;  malizia  j 
aituiia.  —  Feu  dVirtitice  ;  un  feu  préparé 
avec  art,  en  signe  de  réjouiss.'nce ,  et  dans 
la  composition  duquel  il  entre  plusieurs  ma- 
tières aisées  à  s'entlammer  ,  com  ne  poudre 
^-  caaon  .  soutfre  ,  bitume  ,  can'.  >hre  .  etc. 
Fuoco  arc/Jî^iale  ^  artificiali^  artificiato,  la-' 
varato.  _  —  Et  aboolament  Artiiicc  ,  cette 
composition  de  matière  propre  a  s'end.'mmer. 
Materie  Infiammabili  ^  comburili  \  artlfiilali, 

ARTIFICIEL.  ELLE,  ac].  Qui  se  fait 
par  art.  Il  est  o_,)po.é  a  n^K■^xQ\.  Anin\iaUi 
artficialc;  arf'ficlato;  art'fiii.tto;  artificioso  i 
•artificioso;  fatto  con  art:;  iryi  artificio. ^^\x 
artilicielle  ,  eau  préparée.  A'.-^ua  lavorata^ 
o  art'fi-^iata.  —  jour  artificiel  ;  l'espace  de 
tems  qui  est  depuis  !e  lover  du  Soleil  jur- 
qu'au  coucher,  à  la  différence  du  jour  na- 
turel qui  est  ù^  vingt-quatre-  heures.  Giorn» 
artificiale.  —  Mcmjire  artificielle  ;  méthode 
pour  retenir  plus  aisément  certaines  choses 
dont  on  veut  se  souvenir.  Memoria  arti~ 
fidale. 

ARTIFICIELLEMENT,  adv.  Avec  art.  I! 
ne  se  dit  qu'en  parlant  de;  ouvrages  de  l'art. 
Artificialmente;  artÌficlosam:nte  ;  con  arte. 

ARTIFICIER  ,  s.  m.  Celui  qui  fait  des 
feux  d'artifice.  Ingegnere  ;  fac'tor  di  fi:o:hi 
a?-r:jÇî/fl/;.Cestle  meilleur  Artificier  d^' Pari;. 

ARTIFICIEUSEMENT,  adv.  D'une  ma- 
nière  artificieuîe.  A'-t:f,\'o': amenti  ;  artìfi- 
liatamsnte  ;  astutamente  ;  mali-^iosamente; 
fittiiiamtnte  ;  con  furberìa. 

ARTIFICIEUX  ,  EUSE  ,  adj.  Plein  d'arti- 
fice  et  de  finesse.  Artificioso  ;  astuto  ;  accorto; 
malhloto  ;  ^^yato  ;  sagace. 

ARTILLE.  EE,  adj.  t.  Populaire.  Garni. 
On  dit  :  un  vaisseau  arûllé  de  toutes  ses 
pièce.    Provi'ediKo  di  tutto  il  «jtvjîirio. 

ARTILLERIE,  s.  f.  Tout  l'aturaii  de  guer- 
re ,  qui  comprend  les  canons  ,  les  mortiers, 
les  bombes  ,  etc.  L* artiglieria  ^  e  gli  altri 
strumenti  da  guerra,  —  Corps  des  Ofiìciers 
qui  servent  à  l'artillerie.  //  corpo  degli  Uifi^ 
Hall  ddr  artiglierìa. 

ARTILLEUR,  s.  m.  Celui  qui  sert  dans 
l'artillerie,  à   l'artiHerie.  ><rf/i,':'/>r£. 

ARTIMON,  s.  m.  T.  de  Àlir.  L'arbre  de 
poupe  d'un  vaisseau.  On  t*a]ï  )elle  aussi  màt 
de  fougue  ou  de  foule,  mk  d'arrière.  Afr^- 
lana  ;   albero   di   msixana. 

ARTISAN  ,  s.  m.  Ouvrer  dans  un  art 
mécanique.  Homme  -^.e  mérier.  Artigiano  ; 
artefice;  artista;  a't'e'O  ;  miestro. 

ARTISON  ,  s.  m.  Petit  ver  qui  s'engendre 
dans  le  bo-s   et  le  pTce.  Ta<-lo. 

ARTISONNÉ  .  adj.  Tr:voux.  On  le  dit 
du  bois  où  il  y  a  des  trous  faiis  par  des  vers. 

Tarlilo. 

ARTISTE,  s.  m.  Celui  qui  travaille  dans 
un  art  0'"i  le  gé.ii<:  et  la  m.iin  doivent  c^n- 
coarir.    Vaiente  artefice  ;   attinia  \  artej.ce  i 

H  t 


go 


ASC 


rr.anì fattore.  —  Il  est  aussi  nój.  et  signifie 
qui  travaille  avec  rrt, adroitement:  selonl'^irt: 
t/ne  miin  artiste.  Che  lavora  artistamente; 
mano  mcestra. 

ARTISTEMENT,  adv.  Indiistrieiisemcnt, 
avec  art  et  industrie.  Artifiàalmcnte  ;  arti' 
fi\iosjmiTìte  ;  ìn^csnfsamente  ;  perfettamente 
hera  ;  ecn  maestrìa. 

ARTOLAIRE  ,  s.  m.  T.  d'Hist.  anc. 
Tiituux.  Adorateur  du   Pai.  .   Aâ^rator   del 

"aRTOLITHES,  s.  f.  pi.  r.  d'Hht.nat. 
Pierres  creuses  de  la  nature  de  IVponge. 
Ar'.oUt':. 

ARTRE ,  5 .  m.  Oiseau.  V.  Martin-Pécheur. 
ARTU^ON,  Artoison ,  Anison,  Arte,  s.  m. 
T.ncycL  Nom^  que  l'on  donne  à  dittcrens 
insectes  (jui  ronf;ent  Ics  etoftes  et  les  pel- 
leries  ,  et  particii'iéremcnt  le  hois  où  ils 
s'cnpondreni  et  qu'ils  percent  avec  leur  bec 
comme  un  forêt.  T:s'"Jola  ;  tarlo, 

ARUM  ,  s.  m.  T.  de  Botan.  .Sorte  de 
plante  qui  a  les  propriétés  de  la  serpentine. 
Sj-ecie  d-  Dragontca  ;  aro. 

AKL'RE,  s.  f.  Mesure  RéoitrapHique  en 
Egyii'e.  Misura  geosrafica  in  Egitto. 

ARUSl'ICE,  s.  m.  Ministre  de  la  RelÌKÌon 
cVicz  les  Anciens  ,  qui  prétendoit  prédire 
l'avenir  par  les  mt-uvemens  de  la  victime 
avant  le  s.icrilice  ,  et  psr  l'inspection  de  ses 
entrailles  après  la  cérémonie.  Aruspice;  in- 
âloyino. 

ARUSPICINR,  s.  f.  T.  d'Hjst.  Rom.  L'art 
<ie  connoitre  l'avenir  par  l'inspection  des 
entrailles  des  bétes.  Aruspictu  ;  aruspi^io  ; 
Parte  dcfi;  ,arus}ui. 

AkYTHENOlDES,  s.  m.  pi.  T.  d'.Ana'. 
Deux  netits  c.ir'.il.-ges  pairs  et  syinétriqufs 
ïUi  L.jr>nx.  IK  smt  situés  sur  le  sommet  du 
tartilr.ee  cr'rni'lc.  Aritnoid:  ;  itrUertoîde. 

ARfTHÉNC>IDIi:.N,  adj.  Nom  de  trois 
muscles  <hi  liryr.x,  dont  deux  sont  appelles 
Arythénoidiens  croi. es  ,  et  le  troisien^.e  , 
transversal.  Aritnoideo, 

AKÏTME  ,  s.  m.  T.  de  Méd.  Défaillance 
du  i>oiil'..  Indd^ulmiento  del  polso. 

ARZRL,  adi.  r.  d.-  M.m:Ve  et  d:  Uarich. 
Il  se  dit  ff'un  cheval  r,'.:i  a  une  balzane  ou 
marque  blanche  au  pied  de  dcrri-re,  hors 
du  montoir.   Hal-^ano  dal  piede  della  staffa. 

A.S  ,  «.  m.  Un  point  seul  m-'rqué  sur  un 
•les  c.'.rés  d'un  de  ,  ou  sur  une  c^irte.  Arso. 

ASARINE  ,  s.  f.  Piante  qui  a  quelque  raii- 
port  ^(vec  la  linaire,  et  qui  est  anéritive  et 
ab'.fersive.  Pianta  multo  slmile  alla  Vinaria. 

A,SA;;UM  ,  s.  m.  C.iboret.  Piante  dont 
les  tleurs  sont  en  forme  de  clochettes  et 
€>di)r.^';'es.  A<aro;  spir,,  sah'.itico. 

ASBKSTE.s.m.  Pierre  incombiis'ible. Elle 
est  composée  de  lìlets,  qui  ne  sont  pas  moins 
flexible-:  i\:\i^  ceux  de  l'Anu.nte.  Aihesto. 

ASCARIDE'.,  s.  m.  pi.  PcM's  vers  ronds 
*)ui  ne  se  trouvent  que  d.ins  les  pros  et  courts 
intestins.  Ascaride,  et  m  p  .  Anarldi. 

A.SCKNDANT,  s.  ro.  I'.  d'Astron.  Point 
«lu  ci'-l  ou  le  degré  du  Signe  qui  monte  sur 
l'horion.  Ascendente.  —  En  ce  sens,  il  se 
»lit  aussi  p.ir  rapnort  à  la  nativité  des  per- 
sonnes. Il a*icnàcnte.  Avoir  l'ascendant  beu- 
reux  ou  malheureux.  Aver  buona  u  cattiva 
/ortiina.  —  T.  de  (jénéal.  Les  iiersonnes  dont 
on  est  rl?scerf!u  en  ligne  droite.  C/i  ascen- 
denti ,  i;li  antenati  per  retta  linea.  —  fig. 
Touvoir  ,  autorité  ,  supériorité  nu'une  per- 
sonne a  sur  l'esprit  ,  sur  la  volonté  d'une 
outre.  Un  certain  génie  dominant  ,  qui  fait 
■ju'une  persnrne  a  toujours  avantage  sur  une 
autre.   A'-c.pdrnre  \  supeilvrità. 

ASCENDANT,  ante,  ad;.  Qui  va  en 
fnontant.  y^j.vfj^fn'c  ;  che  ascende,  —  Ligne 
ascendente.  T.  de  Généal.  Se  dit  des  per- 
sonnes dont  on  est  né.  Linea  ascendentale. 

—  T.d'Astron.  On  le  dit  îles  Astres  qui  mon. 
tent  sur  l'ilur'son.  Accendente;   aseensionario. 

—  T.  d'Anal.  Se  dit  de  divers  vaisseaux  du 
corn-.    Arrendente. 

ASCENSION  .s.  f.  Elévation.  Il  se  ditor- 
dfiiaircmcnt  de' l'cicv.uiun  de  Nôtre-Seigneur 
Jesui-Christ ,  lots  .u'il  monta  au  Ciel.  L'as- 


ASP 

censi&n£\la  salita /r/ Cielo  iHN.  S.  Gesù  Cristo. 

—  Jour  .-iiiquel  l'tglìsc  célèbre  ce  Mystère. 
Il  idioma  dell' Ajc:nsionc.  -  T.  de  Physique. 
L'oCUon  pr.r  laqucMe  un  fluide  monte  drns 
(ici  tuy.iux.ect.  Ascensione  j  salita  \asccniii- 
mcnto,  —  T.  d'astrcn.  Ascension  droite  ou 
oblique  d'un  astre  ;  Icdéyré  de  Tcquateur  nul 
se  lève  avec  cet  astre  dans  la  splière  droite  ou 
oblique.  Ascensione  \  asccnso. 

ASCENSIONEL  .  ELLE.adj.  T.  d'Astron. 
I!  H'î  se  dicque  dans  cette  phrase:  Différence 
•T^ccnsionnellc  ,  qui  *?st  la  ditférencc  entre 
l'/fscension  droite  et  l'ascension  oblique.  As- 
ccnsii^nariu. 

ASCETE,  s.  m.  Celui  qui  s'est  consacré 
d'une  r.i.micre  particulière  aux  exercices  de 
\i\c-C'.  A.-cctlco  ;  cunfùmplaùvo. 

A^iCtVTIQUE,  ad],  de  t.  r.  Qui  a  rapport 
.1UX  exercices  de  1.1  vie  spirituelle.  ^JCi;r:co  ; 
con!:mplat'tvo  j  attinente  alla  contimy(j\ione. 
~  Ou  l'emploie  aussi  subst.  Los  ascétiques 
de  .S.  B.^srle.  Le  oycrc  assetichc  de  S.  UasilÎo. 
■  ASCiENS  ,  s.  m.  pi.  T.  deGéogr.  H;:bitans 
fîeja  Zone  Torr'cle  ,  _  qu'  n'ont  point  d'umbre 
le  jour  de  l'annéi'  où  le  Soleil  esc  perpeiidi- 
culaire  sur  leurs  têtes.  Asij, 

ASCITE  .  s.  m.  T.  rie  Méd.  Hvdropisie  du 
bjs-v^nrre.  Ascitc  ;  idropisia  del  basso  ventre. 

A.SCLEPiADE.  ari).  Sorte  de  v:-rsç;ercou 
l.itin  ,  Cijinposé  d'un  spondée  ,  de  deux  co- 
riambov  et  d'un  j.imbe.   A^clcpiadeo. 

A'ìCLEi'IAS,  s.  111.  Dompfre venin.  PIsnte 
du  nombre  des  vulnéraires.  AscLpìadCt  »'^'"" 
cffOTj'V.,. 

ASCLEi^lES  .  s.  f.  pi.  T.  d'Hlst.  anc. 
Fêtes  en  ou  à  l'honneur  de  Bacchus.  AscU' 

AMARCHAT.s.m.  M.-iç;istrature annuelle 
jointe  au  Sacerdoce  ,  qui  donnolt  le  droit  de 
présidence  aux  jeux  sacrés  célébrés  en  com- 
mun par  les  villes  d'Asie.  ^T/jrcdW. 

ASIARQUE,  s.  m.Celuiquiétoit  revêtu, 
de  !'AM3rch:^t.  Asiarca. 

ASIATIQUE,  ;;di.det.  p.  Qui  appartient 
à  l'Asie.  11  se  dit  narticulièrement  du  style 
diftus  et  charpé  d'ornemens  inutiles.  Stih 
asiatico,  —  Luxe  Asiatique  ï  un  luxe  excessit. 
Lusso  asiatico  i  eccessivo.  -  Mûeur>  Asiati- 
qu'^s,  des  mcturs  efféminées.  Costumi  asiatici; 

ASILE»  s.  m.  Lieu  établi  pour  servir  de 
rçf.ieie  aux  débiteurs  ,  aux  criminels  qui  s'y 
retirent.  AsiÎo  ;  luogo  di  rifusio  ,  di  s/errera. 

-  Lieu  quelconque  où  l'on  est  à  couvert  des 
poursuites  de  la  Justiceorriinaire.  ^f//o.  -  fit;. 
Mnis'-n  où  un  homme  qui  n'a  pas  de  quoi  sub* 
sister  ,  trouve  une  retraite  dans  la  mauvaise 
fort-iie.  Aulo;  ricovero  ;  rifnpio.  —  Se  dit 
aussi  (]k:s  per'-.onnes  et  des  choses  dont  on  tire 
de  1.1  protection.  Vom<;  ê'es  mon  asile.  La 
ju*;tice  du  Prince  est  l'.isile  deTiniiocence.  Voi 
sict:  il  mio  asilo.  Lu  r;iustiiia  del  Principe  è 
Valilo  dcir  innocenta. 

ÀSIÎ.LE  ,  s.  m.  Gr.  Voc.  Insecte  un  peu 
plus  gros  qu'une  mouche,  qui  pique  ettour- 
menfe  1  "  '  bceufs  très-v!voment.  Assillo* 

ASINE  ,  ad),  f.  T.  de  Prat.II  n'es^  en  usage 
qu'en  cette  phrase  i  Bête  asine,  pour  dire, 
âne  ,  .liiesso.  Uestia  asinina. 

ASLANl,  s.  m.  T.  de  Comm.  Monnoie 
d'arp;ent  de  Hollande  ,  r\  que  l'on  fabrique 
aus*.!  .1  Inspruk.  Sorta  di  moneta  d'OKtndac 
di  ilcmi.rùa  che  ha  l'.ran  Curso  in  Turchìa 

ASMODE'E  ,  ou  Roi  des  Serpents ,  s.  m. 
On  le  nomme  ainsi  à  cause  de  sa  beauté. 
Asmodi'K 

ASODtS,  s.  f.  T.  de  Médecine.  Espèce 
d'»  fièvre  continue  qui  cause  une  gr.inde  in- 
quiétude autour  du  cœur  ou  de  l'estumac 
Sorta  di  f'cbhr:. 

ASPALATHE  .  s.m.  Bois  qui  approchedu 
bniì  tl'AL>és,  qu'on  emploie  dans  les  par- 
fums.   Asyalato. 

ASPE  ,  s.  f.  T.  d*Ans.  Espèce  de  dévidoir 
ii'.À  se  rient  d'une  nii.in.  Aspo. 

A  SPECT.  s.  m.Vnc,  repard.  F/rf j;  tfj/-tfrr5. 

—  T.  d^Arctût.  Objet  de  vue,  objet  éloigné 
qui  frappe  la  vue.  Aspetto  \  apparenza.  -  SÌ- 
tiuition  des  planètes,  les  unes  à  l'ci^ard  des  | 


ASP 

autres.  Atpetto. 

ASPtK  ,  s.  m.  T.  d'Hist.  nat.  Petitpoisço» 
qu'un  trouve  ordinairement  dans  le  Rhône. 
Sorta  di  I  esce  clic  trovasi  nel  Rodaro. 

AòI'EaGE  ,  s.  f.  Piante  qui  pousse  une  lon- 
gue ti^e  plus  ou  moins  £;rosse  ,  et  qui  s'tlcvo 
ensuite  en  forme  d'arbrisseau  ,  et  porte  une 
petite  gr.nne  rou^e.  Span-i,lo  ,  spasserò  i 
asparago. 

ASPERGE',  LE  ,  part. •V. le  verbe. 

ASFERGER  ,  v.  a.  Epandre  de  l'eau  ou 
autre  liqueur  par  petites  poutte5  ,  .wec  une 
br.inche  d'.irbre  ouun  poupillon.  Il  n'a  guire 
ci'usaRe  qu'en  p.arlauî  des  choses  de  la  Peli- 
P'on.  Aspergere  ;    spn-.^^are  ;    bagnar  tergier- 

ASI-ERGERE  ou  ASPKRCERIE,  s.  f. 
T.  d'A^ricult,  Lieu  planté  d'Asperges.  Spa- 

ASPÈRGE'S  ,  s.  m.  V.  Aspersoir. 

AslJErCGiJUÏE,  V.  et  écrivez  Espar- 
eoute. 

ASPERITE' ,  s.  f.  Rudesse  ,  qualité  de  ce 
qui  est  raboteux.  Htnidsira  ;  scabrosità  ; 
aiprei~a.  —  lig.  L'aspérité  du  caractère  de 
quelqu'un.  L'asprt\ia  ,  la  roncala  ,  la  ruyi- 
d^^ia  ,  la  durc-nadel  carattere  d'a'c  ^no. 

ASPERSION  ,  s.  f.  Action  d'asperger  ,  de 
jeter  de  l'eau  bénite  avec  l'asi-crsoir  ,  avec 
le  goupillon.  L'aspersione  ;  sprui^amento  ; 
spru-^lo. 

Ajl'ERSOlR,  s.  m  Asperges,  Roupillon  i- 
ietfr  de  l'eau  bénite.  Aipersôrio  ;'  aspersolo. 

AòPE'RULE,  s.  f.  t.  de  Bot.  V.  Apa- 
tinette. 

ASPHALTE,  s.  m.  Bitume  .solide,  com- 
pact et  dvir,  d'un  noir  luisant  comme  la  poix  , 
d.jnt  on  fait  du  ciment  qui  résiste  à  l'e.iu. 
0\\  le  trouve  n^it^eant  sur  la  surface  de  quel- 
(lues  eaux  ,  telle  que  la  mer  morte  ;  etc. 
Aifalto  ;    spalto    dt   Sicilia. 

.ASPHODELE,  s.  m.  Plant?  dont  les  ra- 
cines sont  en  forme  de  navets.  Asfodillo  } 
asfodcllo  :    astula  r-:.;la. 

'ASPHYXIE,  s.  f.  T.  deMed.  Priv.ition 
subite  du  i>ovils ,  de  la  respiration  et  du  mou- 
vement. Mancamento  delpolso. 

ASPIC,  s.  m.  Petit  serpent,  dontla  mor- 
sure est  trës.daneercitse.  Aspe;  aspide.  —  fig. 
Un  aspic,  uneilinjue  d'.ispic;  un_médisant. 
Lingua  vialedica  ;  mala  lingua.  -  Espéce  de 
l.ivande  d'ime  odeur  très-forte.  Fn  ce  sens ,  il 
n'a  d'usage  qu'en  cc'ie  p'nrase  ;  Huile  d'aspic. 
Olio  di  spigo.  —  y.  d-^Ârt  Mllit.  Ancienne 
pièce  de  canon  de  douze  livres  de  balie. 
Aipide. 

.ASPIRANT,  ANTE,  adj.  Il  n'a  Ruére 
d'usage  au  j-ropre  t;ue  dans  cette  phrase  : 
j'onit-o  aspir.inte  j  surte  de  pompe  qui  élève 
l'eau  en  la  i^oussant.  Trompa  aspirante. 

ASPIRANT,  s.  m.  H  se  dit  proprement 
d'une  personne  qui  aspire  à  entrer  dans  une 
Cb.irRc ,  à  être  reçu  dans  tme  Maison  reli- 
gieuse, dans  une  faculté  de  Théoloiie  ,  de 
Alêdecme  ,  ou  a^ltVQ,  Postulante;  candidato. 

ASPIRATION  ,  s.  f.  Action  de  celui  qui 
a. pire,  qui  attire  Pair  e>téricur  en  dedans. 
L'.isi>iration  est  opposée  a  l'expiration.  L'a-. 
sf': tintone.  -  En  parlant  des  pompes  on  dit 
qu'une  pompe  agit  par  aspiration,  et  l'autre 
par  com]*reS5Ìon.  Una  trompa  agisce  per 
a</  Iraiione  ;  e  l'alt  a  percompr:ssi^,ne.  -T.  de 
Giamrn.  La  manière  de  i-rononcer  en  aspi- 
rant. Aspirazione.  -  fif.  Désir  de  parvenir  .i 
qi:elque  chose.  11  n'a  p.tière  ri'usnqe  qu'en  ma- 
tière de  dévotion.  L'aspiratit>n  de  l'ame  à 
Dieu.  L^aspiraiion  dell' anlna  à  Dio. 

ASPIRE',  tE_,  part.  V. le  verbe.  -  Aspi- 
rée ,  adi.  T.  de  Cramm.  Lettre  aspirée.  Lette" 

'  ASl'IRER,  v.  a.  Attirer  l'air  avec  la  bou- 
che. Iles:  opposé  à  e\\nret.  Aspirare.  —T.  de 
Gr.immaire.  Prononcer  de  la  gorpe ,  en 
sorte  que  la  prononciation  soit  fortement 
marquée.  Aspirare.  -  hi!.  Prétendre  à  quel- 
que chose  ,  porter  ses  f\c  ùrs  à  quelque  chose. 
Aspirare;  brama'c;    deûàcrarc  ;   agognare. 

ASPRE,  s.  m.  Petite  monnoie  d'argent  chez 
les  Tuics.qui  vaut  environ  neuf  deniers,  .^if  re. 


A    s    s 

ASSA  ,  s.  f-  Gommi.  Il  y  en  a  eie  deux 
espèces  :  l'Assa  dalcis ,  qui  est  le  Benjoin.  V. 
et  l'Assa  fœt:da  ,  d'une  odeur  forte  et  îres- 
désagréable.  Assa  fctiia  ;  assa  ;  i^ffitjca. 

•  ASSABLt'  ,  ÉE,  part,  et  adi-  Devoux. 
Rempli  de  sable  ;  demeure,  r.rrêté  sur  le  sab.e. 
Il  n'est  d\isa_ge  qu'en  parlant  des  vaisseaux. 
ÎHC^gicjto  ;  tnarcnjco. 

»  ASSABLEMENr.  V.  Ensablement. 

»ASSAliLt-R.V.  Ensabler. 

ASSAILLANT,  s.  m.  Celui  qui  attatpie  ; 
sEresseur.yJrjJÙC'/i';a5î«!ii«.  -  Au  iil.iriel. 
Ceux  qui  ssiiègcnt  une  place  ,  qui  y  donnent 
lin  2.s;a.;t.  Assalitori. 

AS:>AILL1,  lE,  part.  V.  le  verbe. 

ASSAILLIK,  V.  a.  A;ta(;uer vivement. ^j- 
salire  ;  aujccarc;  investire  i aff'rontrarc-  out- 
prendre.  L'oraçe  nous  assaillit.  La  tempesta 
cl  assali ,    c;  cois;, 

ASS.^IiOX.VE' ,   ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

A->SA1S.'):\N'I':aìENT,  s.m.Aiiprèt  .me- 
|j-.">  d-'s  h.-Jdiens  qui  servent  à  assaison- 
ner" Ceri  .::':::;..  -  fij.  La  m-nière  agréable 
dont  ou  a.'coTi-agne  ce  qu'un  fait,  ou  ce 
qu'on  dit.  Condlmcntu  ;  gracie. 

ASSAI.SO.V.VE!<,  V.  a.  Accoi-..^odor  une 
viande  ou  .lu're  chose  à  inrinjer,  avec  les 
ing-édiens  qu'il  faut  pour  la  rennre  plus 
afiré.ible  au  goût-  Condire  ;  ace  n:iare  ;  pcr- 
/il'imare  co  conci'niicnri.  -  fij.  Accomiiaiiier 
.■IV  ;c  des  manières  .-^iréables ,  honnêtes ,  dou- 
ce-.,  etc.  ce  (la'on  dit ,  ce  qu'on  fait.  Acc^m- 
y.:  '  .'.jr  cor  v.r.n'crc  ,  parole  dolci  ,  cortes! ,  etc. 

>.'<SA!U  ,  s.  f.  Titre  de  la  SuU:;ne  favorite 
du  Gr.-'nd-'e-sineur.  Titolo  diesi  dàallaSiil- 
tjn.i  j-iv^ri-a. 

ASVA'.'.'iNIC  ,  s.  m.  T.d'Hist.  nat.  Es- 
pèce d'écureuil  de  la  Virginie.  Sorca  di  Sco- 
iattolo. 

ASSASSIN,?,  m.  Meurtrier  de  guet  appens, 
de  dtîsein  formé  ,  et  en  trahison.  Assassino  ; 
malandrino  -,    c^ro  bandito. 

ASSASSIN,  IME,  adj.  fer  assassin.  De. 
yeux  .issassins.  Une  mouche  assr.s  ."ne.  11  n'est 
t.iè-e  d'usa. ^  qu'en  Poésie. MiViVi.;/^. 

ASSASSINANT,  ante,  sdì-  Trévoux. 
fi%\\-i.  Ennuyeux,  fatiguant.  Il  est  familier. 
Arioso  •■,  irìrrcrcevole  ;    imyo'tunj  ;    mole 

ASSASSINAT,  s.  m.  Meurtre  en  tr.ihlson  , 
et  de  suet  appens.  Assassinio^  assassinamento.  ^ 

—  Il  se  dit  par  extension,  d'un  outrage  fait  j  A.SiLNLR 
ie  dessein  formé,  d'une  trahison  noire.  ''""  •'"•■'  "- 
assassinio.      . 

^     ASSASSINE,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

ASSASSIN -.[i ,  V.  a.  Tuer  de  dessein  formé, 
en  trahiiûn.  .^'vj,:j(;,7ar(r  j  uccidere  nlla  strad.i. 

—  P-r  exiensinn.  Outrai;er ,  excéder  de  coups 
en  trahison.  Caricar  di  bastonate  ;  ncci.iere  ; 
maltrattare  ;  oltrasgiare.  —  Tig.  Par  ex-gé- 
ratiuii  ;  importuner  excessivement.  Importu- 

ASSAfròKl","s'.'f.  T.  de  '?  h  arni.  Prépa- 
ration des  médicamer.s  ou  alimens  dans  leur 
pro))re  suc ,  par  une  chaleur  extérieure  s.jîis 
add!':ion  d'aucune  humidité  étrangère.  As. 
savon:. 

ASSAUT  ,  s.  m.  Attac[ue  pour  emporter 
de  vive  force  une  ville,  une  place  de  guerre, 
imposte;  etc.  Assalto;  attacco.  -'Terme 
d'Escrime.  Faire  .-•sìaut  ;  se  battre  au  fleurer 
pour  s'exercer.    Ginocar  d^armi  ;  far  ass.n'to. 

—  iig.  Toute  sorte  de  sollicitation  vive  et 
pressante.  Asszlto  ;  tentatone.  -  On  dit  fij;. 
Faire  ass.=ut  d'esprit ,  faire  assaut  de  Grec, 
de  Géof,rapl'.ie  ,  de  Chronologie  ,  etc.  Dis- 
puter à  qui  fer.i  parcÎTe  plis  d'esprit ,  à 
Olii  montrer.!  qu'il  s.jit  plus  de  Grec  ,  de 
Géct;r.i;l'.ie,   r-z.  Garepfiare  ;  contendere. 

ASSECHER,  V.  n.  T.  de  Mar.  On  dit 
q<î'une  terre  ou  une  roche  assèche  ,  lorsqu'on 
peut  la  voir  après  que  la  mer  s'est  retirée. 
Rimaner  In   s -eco. 

ASSE'CUnON,  s.  f.  T.  de  Droit  Cnnnn. 
Obtention  ;  c'est  en  ce  sens  qu'on  dit  qv.'un 
premier  bénéfice  vaque  par  l'assécution  du 
second.  Conseguimento  d'un  henefi-i'o. 

ASSE'EUR,  ou  AssÉTEUR  ,  s.  m.  T.  de 
Ip  Cour  des  Aides.  Celui  ciui  est  commis  par  sa 
Communauté  poiir  asseoir  Us  tailles  %l  autres 


A    S    S 

impositions  sur  chacun  des  habitans.  Celui 
che  fa  La  cassa. 

Assemblage,  s.  f.  Amas  et  union  de 
idusieurs  choses  ensemble.  Unione  ,  ce.  V. 
Amas.  -  T.  de  Méniiis.La  maniere  d'assem- 
bler le  bois  de  menuiserie  ,  et  les  pièces 
princi,)a'c'.qui  servent  à  cet  effet.  Commessu- 
ra; commettitura.  —  11  se  dit  aussi  des  cho- 
ses morale).  Son  caractère  est  un  assembl.ige 
dH  bonnes  et  de  mauvaises  qualités.  Ccm- 
plesso  j  1. ninne  ;  mescolanza  ;  misto. 

ASiliMBLE',   EE  ,  part.  V.  le  verbe. 

A^îEMBLE'E  ,  s.  f.  Nombre  de  personnes 
réunies  dans  un  même  lieu.  Assemblea  ;  ran- 

nia;  conversazione.  -  L'Eghs^e  est  l'assem 


A    S    S 


éi 


As- 


blie  des  fidèles.  L^unmn  di' Fedeli. 
semblée,  se  dit  d'un  bal  p;.r:iculier  .  _pr.r 
oppasitijii  à  un  bal  dnns  les  formes;  qui  est 
ordin.iirement  public,  djnvcrsu^-or.e;  lallo 
di  convcnalhKe.  Il  y  a  ôii  peu  de  b»U  cet 
liiv..-r,  mdis  il  y  a  eubeaucouj)  d'assembi^^es. 
-  Tr  de  Chasse.  Lieu  où  se  rendent  les  Chas- 
seurs ,  et  où  iU  d^ieùiient  nv.mt  que  d'ulicr 
au  l.iibsir-ccurre.  i^iuind  on  Kit  à  i'.:ssenib'éi?. 
Z,:.-c^o  dove  si  adurit^no  i  caccl^torî.  —  <^-.isr- 
tier  d'assemblée  ,  et  le  lieu  où  les  troupes 
doivent  s'fls,emb!tr.  Quartier  d'assemblea.  - 
Et  battre  l'.iîsemb'.i'e  ,  battre  letumbour,  afin 
que  les  iiald.its  d'une  Compagnie  se  rendent 
sous  le  drapeau.  Chiamare  c  raccolta. 

ASSEMBLER  ,  v.  a.  M.rttre  ensemble 
Rjunare  i  adunan  ;  muter  insieme;  racco- 
g'.iere  ;  riunire.  —  Terme  de  iMénuis.  et  de 
Charp.  Joindre  ,  emboîter,  encliasser  plu- 
sieurs pii;^cs  de  buis ,  en  sorte  qu'elles  ne 
fasicnt  qu'un  corps.  Cumrtcttere  i  unire  ;  corn- 
baciare  ',  congiugnere  ;  congenare.  —  As5em- 
bUr  un  cheval.  T.  de  Manège.  C'est  lui  tenir 
la  nuin  en  serrant  les  cuiïses ,  de  façon  qu'ii 
se  raccoursisse ,  pour  anisi  dire  ,  en  rappro-  . 
char.:  le  train  de  derrière  de  celui  de  devant: 
ce  qui  lui  rclévelcî  épaules  etiatëte.  Riunir 
un  cavallo.  -  Assembler  ,  danî  plusieurs 
Arts  ,  c'est  mettre  touti-s  les  pièces  à  leur 
pLce  ,  açris  qu'elles  sont  taillces.  Unire -y 
nurt'irc  commettere  ;  rnciter  insieme.  —  v.  r. 
Se  trouver  ,  se  réunir  plusieurs  en  un 
même  lieu,  ildunarsi;  adunarsi.  Le  Parìe- 
nieut  s'aiicmbla  ,  etc. 
ASSENh'.  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 
A-SMi-NUR  ,  V.  a.  porter  un  coup  j^ste  où 
on  veut  frapper,  il  n'cjt  d'usage  que  dans 
le  cr.nnque.  Scaricar  u.i  colpo. 

ASbRJlR.  V.  a.  Mettre  d-m-;  un  slèc;e. 
Mettere  a  sedzre  \  porre  tn  una  icdia,  —  Dani 
ce  sens  il  est  ordinair(;ment  r.ic.  ^e  mettre 
dans  un  siège,  bedere  i  mettersi  a  sedere.  -  On 
dit  qu'un  oise.iu  s*est  a!lé  asseoir  sur  une 
brandie  ,  sur  un  arbre  ;  qu'il  s'y  est  alîe 
percher. //nAiVccare.  -  Asseoir,  v.  a.T,  àc 
Bâtiment.  Foser  sur  quelque  chose  de  ferme. 
Pijrre  ;  colLcare  ;  fertnare  ;  st.ihiiîre.  -  As- 
seoir les  Tailles  »  les  G..belles  ,  etc.  Imposer 
et  départir  les  Tailles,  les  Gabelles,  cic. 
Ordinare,  imporre,  porre  la  tassa.  —  Asseoir 
u:ie  rente,  i  pbccr  u:ie  rente.  V.  Placer. 
-  A'iset/ir  un  camp  i  placer  un  cimp.  l/oTe 
il  eampo,  le  tende.  —  iig.  As-eoir  son  juge- 
ment,  sur  quelque  raison,  sur  quel'iue  appa- 
rence. Fondar  il  eiudrjo ,  il  parere.  ■  On 
dit  Hu'.si  qu'on  ne  leut  asseoir  i'ucun  fonde- 
ment sur  ce  que  dit  une  personne  ,  sur  ce 
q.i':-Î'e  promet  j  qu'on  ne  l'eut  se  fiera  sa 
parole  ,  à  ses  promesses.  Fidarti  j  fondure 
5;(:r^.-,Vd  .  ^ludiy.o  ,  ce,  —  Asseoir  une  cuve. 
T.  de  teint.  La  préparer  ,  y  mettre  les  dro- 
gues et  inf,rédiens  ncccssairas ,  pour  qu'on 
puisse  y  teindre  les  ttoffes,  laines,  soies,  etc. 
en  bain.  Pfirre  ilvagello.  —  Asseoir  un  cheval 
sur  I-=s  hanches,  i  .  de  Manc:;e.  Le  dresser 
a  exécuter  ses  airs  de  manège  ,  où  à  galo- 
per avec  la  croupe  plus  basse  que  les  épaules. 
Metter  il  c.ival/o  su  ranche. 

ASSr:RMENTER,  v.  a.  T.  rfe  Palais. 
Interpciier  pour  le  seripent.  Intcrpelare  per 
il  gh.ramcrto. 

ASSERTEUR  ,  s.  m.  Trévoux  Asserteur 
de  la  vérité,  delà  liberté  publique  ;  qui  sou- 
tient U  vérité ,  Qui  d^fëiid  la  liberté  publique. 


Sestenitore  ;  difensore. 

ASSEI^TION  ,  s.  f.  T.  Didact.  Proposition 
qu'on  soutient  vraie.  Asserzione  ï  asserto  j 
c^^^maiion:. 

AS5Ert.TlVEI\It.NT,  adv.  Trévoux,  V.  et 
diîis  Affirmativement. 

AiJSEllVJ  .    i£  .  part  V.  le  verbe. 

ASSERVIR  ,  V.  a.  Assujettir  ,  réduire 
sous  sa  puissai>ce.  Sottameuere  ;  sottoporre^ 
iog;^:ttare  \  domare  ;  sommettere  ;  render  sog^ 
getzG. 

A.*>>ESSEUR,_  s.  m.  Officier  de  robe  lon- 
gue ,  q.ii  «rit  adjoint  à  un  Jujo  principal  * 
|:cur  ju^^er  conjouiteinent  avec  lui  dans  un 
Présiòiaì  ,  dan^  un  Bailliage  ,  et  qui  préside 
en  son  absence.  Assessore. 

ASSEiSORIAL  .  ALE,  adj.  T.  de  Parais. 
Qui  .Ti>partient  à  la  charge  de  Tassesseur- 
Uroi-  asses^urial.  D-:ir  assessore. 

AS.SETTE,  s.  f.  T.  de  Maçon.  Marteau 
?v*;c  une  tête  d'un  côté  et  un  tranchant  de 
i'dutre  ,  birïic  de  dci  x  pouces  et  un  peu 
recourbé  vers  le  manche  ,  c'est  un  instru- 
ment de  Couvreur.   Piccona. 

ASSEZ  ,  adv.  suiTisaminent  ,  autant  qu'ils 
faut.  Assez  et  suffi. amment  sont  deux  mots 
vclatifs  à  la  quantité  ;  mais  le  premier  a  plus 
de  rapport  à  la  quantité  qu'on  veut  avoir  , 
et  le  second  à  celle  qu'on  veut  employer, 
l'avare  n'en  a  jnmais  assez  i  le  proHigue  ja- 
mais suffisamment.  Abbastanza  ;  a  bastanza  ; 
assai  ;  a  su^cien\a  ;  >.^uanto  basta. 

AS.SIDU  ,UE,  ad).  Qui  a  une  application 
ccntinuelle  à  quelque  chose.  Assiduo  ;  inde^ 
jesso;  incessante,  continovo  ;  continuo.  — 
Qui  rend  des  soins  continuels  à  quelqu'un. 
Assiduo  i  esatto;  diìiscnte*  lise  dit  aussi  de 
certaines  choses  ,  pour  en  marquer  la  con- 
tinuation ,  ou  la  fréquente  répétition.  Tra- 
vail assidu.  Lavoro  incessante  ,  non  interrotto. 
Peines  assidues,  soins  as5Ìdus,_  Pene,  cure 
assidue  ;  continovi.  Visites  assidues.  Vìsite 
frewnti,  assidue. 

ASSIDUITE',  s.  f.  Applicati.^n  continuelle 
à  un  travail  ,  à  une  chose.  Asssiduità  ;  di- 
lìi;enxa  ;  aypltca\ìon  continua.  —  Avoir  de 
l'assiduité  auprès  du  Prince  ;  être  assidu  à 
lui  faire  sa  cour.  E-ser  assiduo  ,  cssatto  a 
cortcgpjare  il  Pri"cif€. 

ASSIDUMENT  ,  adv.  Avec  assiduité, 
d'une  minière  assidue.  Assiduamente  i  con' 
tl.iuamente  :.  SLn\a  intermi fsion:. 

ASSIEGi-  ,  tE  ,  }>  n.  V.  le  verbe. 

ASSIEGEANT  ,  ante  ,  adj.  Qui  assiège. 
Assediatore  ;  che  assedia  ;  ass-diaitc.  —  II 
est  plus  ordin  lircment  subst.  et  ne  se  dit  qu'jii 
pluriel.     Assedianti. 

ASSIEGER  ,  v.  a.  Faire  le  siè-i^e  d'une  pla- 
ce. Assediare  ;  strigr.cre  ,  circondar  d'assedio, 
-Il  se  di'-  des  personnes  qui  sont  enfermées 
dans  une  i-lace  as-uéç;ée.  Ce  Prince  fut  assiégé 
dans  «a  cctpiralc.  Oiiel  Principe  fu  assediato  ^ 
tenuto  in  a:.sedio  nella  sua  Capitale.  —  Enfer- 
mer ,  environner.  V-  —  Importuner  par  une 
présence  con*inuelle.  Assediare;  Importuna' 
re  ;  voler  per  assedio  ,  parfor\a  ;  stare  ,  csîcr 
sempre  attorno. 

A^SIEG'E'S  ,  s.  m.  pi.  Ceux  oui  jont  ren- 
fermés dans  une  ville  assiégée.  Gli  assediati» 

AsSÌENTE,  s.  f.  Terme  Espagne!.  Ferme. 
L'Assi'^nte  est  uns  comn^^nie  de  commerce 
nour  la  ffiurnî'ure  des  Nècres.  A.rsi^nt^j. 

ASSENTISTE  ,  s.  m.  T.  de  Comm.  Crîuî 
qui  a  pan  ,  qui  a  des  actions  dans  la  Com- 
pagnie de  ''Assiente.    Asùentista 

As^ilETTE,  s.  f.  Situation  ,  manière  d'être 
assis  ,  coucllé  ,  placé.  Snvayone  :  p-j%:-{ione  ; 
pjshura.  —  Situation  d'un  corps  solide  posé 
sur  un  autre  ,  en  sorte  qu'il  soit  ferme  e; 
st-.ble.  Sita  ^  posto  ;  sltua-^ione  ;  luogo  pro- 
prio. ~  Situation  d'une  m^nson  ,  d'une  vrlh  , 
d'une  forteresse.  SUi/aVone  ;  sito.  -  T.  '-; 
Manège.  Situation  fki  Cr^valier  sur  la  se  ". 
Postura  ;bel  modo  di  star  in  sella.  -  V^t:'':  - 
h  disposition  de  l'esprit.  Dispos'xîon  dell* 
animo  ;  situaiione.  -  Assiette  ,  se  dit  aussi  do 
l'imposirion  des  T.tilles ,  et  des  autres  droitû 
qui   y  sont  joints,  hnpoùtiùne  della  tagl'-a  ;  rt 

far  la  ta^lia^  -T.de  Jurispr.  5e  tlit  du  fonda 


<;i  ASS  ASS  A    S    S 

sur  Ictfud  une  rente  est  assise  ,  est  assipce.  I  —  En  matière  criminelle  ,  pour  mafffuer  ime  i  dans  les  Etats   du  grand   Mogol.   SpeiU  de 
Une  rente  en  bonne  et  sûre  assiette.  Hcdito    présence  qui  tient  de  la  complicité.  £;j«r  prir-    seta  dell*  Indie   Oncntali. 
ben  assicurato ,  coi  locato  so  "  '        "" 


buone 
ranie.  -  Sorte'  de  vaisselle  plate   qu'on  sert 
à  tiible  devant  chaque  personne  ,  et  sur  In- 
qitelle  cliiicun  met  les  viandes  qu'il  veut  man- 

f-er.  Tondo\  piattcUo.  Assiettes  blanches  , 
es  assiettes  nettes  qu'on  donne  en  relevant 
celles  <:ut  ont  servi.  Tondi  puUtt.  -  As^etîe 
du  vaisseau,  ou  v.iiîstau  en  assiette.  T.  de 
Mar.  6e  dit  de  celui  qui  est  dans  la  situation 
cènvensble  pour  mieux  siller.  Stiva  della 
nave.  -  ï.  de  Teint.  C'est  l'état  d'une  cuve 
prép.'.rée  d'inerédicns ,  et  disposerà  recevo:r 
en  bain  les  étoffes  ,  tils ,  soie  ,  laniî  ,  etc. 
Governo  del  vacdlo.  -  T.  d'Horlog.  Il  se 
dit  d'une  pièce  qui  en  supporte  une  au^re. 
Virola.  -  T.  de  LjF'd'  Assiette  di  la  meu- 
le ou  roue  à  travailler.  Calice. 

ASSitTTEE,  s.  f.  Plein  une  assiette.  Un 
tondo  fieno.  ^        .      . 

ASSIGNAT,  s.  m.  Conîtitution  ou  assi- 
gnation d'une  rente  sur  un  héritage ,  qui 
demeure  nommément  destiné  et  ;iffecte  pour 
le  payement  .innuel  de  la  rente.  Assegna- 
mento ;  previsione  -  On  ledit  particulière- 
ment auiourd*hui  d'une  espèce  de  pspier-mon- 
noie  Huut  l'hypothèque  est  constituée  sur  les 
biens  du  Clerpi.  On  diroit  en  Italien  Ass:^naîû, 
et  nveux  en'-ure.   Asseçnayonc 

ASSIGNATION  .  s.  f.  Destination  de  cer- 
tains fonds  pour  le  payement  de  quelque 
lomme.  Assegnamento  i  ass:sna\ioni.  —  L'ex- 
ploit par  lequ-^I  on  est  assigné  a  cumparoîîre 
pardev.-nt  le  Juge.  Citazione  ;  yoUn^tta  di 
eii.irionc.  -  Pour  rendez-vous.  V- 
ASSIGNE'  ,  tE.  purt.  V.  le  verbe. 
ASSIGNER,  v.  a.  Placer,  co'loquer  un 
payement,  une  dette  sur  un  certain  tonds, 
ou  certaine  nature  de  deniers.  Assegnare  \ 
dar  in  assei'.namcnto.  —  Indiquer  ,  faire  con- 
noîrre.  Assegnare;  indicare  \  render  ragione  ; 
far  conoscere  -  Donner  un  exploit  pour  com- 
paroìtre  devant  le  Juge.  Citare  ;  chiamar  in 

^"assimilation,  s.  f.  T.  de  Pliysiqup. 
Action  p:ir  laquelle  le*,  choses  sont  rendues 
semh'^iblcs.    Assimila\ione. 

ASSINiILE  ,  LE  ,  part.  V.Ie  verbe. 

ASSlMlLEtl  .  v.  a.  Rendre  semblable. 
Assimilale)  contrajf'.irc  ijar  simile  -,  imitare. 

ASMS,  isE>  part,  du  verbe  Asseoir.  V. 

ASSISE,  s.  f  Ran»  de  pierres  de  taille 
«ju'on  pose  horisontilement ,  pour  construire 
ime  murslle.  Filare  di  pietre.  —  Assises  au 
pi.  se  dit  des  stîances  extraordinaires  «que 
tiennent  les  Officiers  des  Seif^neurs  de  Fief, 

f>our  f.iire  rendre  l'hommage  ,  les  aveux  et 
es  dénombremens  auxqueU  les  vassaux  son: 
tenus,  et  pour  faire  revenir  les  devoirs  sei- 
gneuriaux ,  et  rendre  la  justice.  Corte.  On 
diroit  mieux  ;  h  assise. 

ASSISTANCE,  s.  f.  Présence  d'une  per- 
sonne  en  un  livu  pour  fjuelquc  fonction. 
Assistenza  ;  presenta.  -  Aide  ,  secr 
—  Comi)i)gnie  assembl(:e  en  nueliuc  lieu.  Ce 
discours  ravit  tou'c  Vassistance.  Qjiel  discorso 
rapi  d'ammirayone  tutti  {^li  astanti  ^  tutta 
i'assitnbl-^  ;  la  compagnia  ,  l  circostanti.  — 
En  quelques  Ordres  Religieux  ,  il  se  dit  du 
corps  de;  Aosistans  qui  composent  le  conseil 
de  l'Ordre-.  1  Dcjinrtori  genera'!. 

ASSISTANT,  ANTE,  adj.Qui  est  présent 
enun  te' lieu.  Aisistente  \prts:ntc  ;  astante. 

ASSISTANT,  s.  m.  Celui  qui  assiste  ,  qui 
est  présent,  qui  accompagne.  11  s'emploie 
le  l'ius  souvent  au  pluriel.  Gii  astanti  ,  l 
circonstanti.  -  Dans  certains  Ordres  Reli- 
gieux ,  il  se  dit  de  ceux  qui  sont  érahl-s  pour 
aider  le  Suj  c'riei-r  Général  dans  les  fonctions 
de  sa  charge.   Gli  assistenti. 

ASSISTANTE  ,  s.  f.  On  appelle  ainsi  dans 
les  Couvens  de  Filles  ,  la  Religieuses  qui,  a 
défsut  de  la  Suitcrieure  ,  en  fait  les  fonctions. 
U    Vicaria. 

ASSISTE* ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ASSISTFR  ,  v.  n.  Etre  présent  a  qucloue 
chose  par  quelque  sorte  d'oblÌj;ation  ,  de  «e- 
cir ,  de  bieniéance.  Assistere  \  téS4r presente  • 


sente  ;  ass  stcrc.  -  Juger  conjointement  avec 
utre  Juge  qui  préside.    Assistere  ad  un 
giudice  ;  slulica'z  unitamente  al  giudice.  —  v. 
Secourir,   aider-  Aiutare;  assistere  ;  soC' 
correre  ;  sovvenire  ;  porgere  ajuto  ;  assistenza , 
isûdio.  —  Assister  un  malade,  un   criminel 
Id  mort  ;  l'exhorter  à  bien  mourir ,  lui  aider 
mourir  en  bon  Chrétien.  Assistere  un  in- 
fermo ,    confortjre    un    condannato  a   morte  ; 
esortarlo  ,  ajutar'o  a  ben  morire.   —  Accom- 
pagner pour  quelque  action  ;  et  en  ce  sens, 
il  n*a  guère   d'usage    qu'a  l'infinitif,  avec  le 
verbe  Faire,   et  au  participe  passif.  Se  faire 
assister  par  quelqu'un.  Accompagnare  ;   scor- 
tare. -  funi .  Qiiand  une  personne  éternue  ,  on 
lui  dit  ;  Dieu  vous  assiste.  Dio  v'assista  ;  il 

_  ASsbciA^ÎON  ._  s.  f.  Union  de  plu- 
sieurs personnes  qui  se  joignent  ensemble 
pour  quelque  intérêt  commun.  Società  ; 
cornpc^nia. , 

ASSOCIE,  ÉE,  part.  V.  le  verbe.  —  11 
est  aussi  subst.  et  se  dit  des  personnes  qui 
ont  entr'elles  une  société  ,  ou  qui  ont 
un  intérêt  commun  dans  quelque  affaire. 
Assccîaeo;  corrtf.agno.  —  Associé  ,  se  dit  aus- 
si de  certains  Membres  d'Académie.  Socio  i 


ASSOCIER  ,  V.  a.  Prendre  quelqu'un  pour 
compagnon  ,  pour  collègue  dans  un  emjiJoi  , 
dans  une  commission.  Associare  ;  fur  società  ', 
prendere  un  compagno  i  un  collega.  —  Rece- 
voir daas  une  compagnie  ,  pour  participer 
aux  avantages  de  cette  com]>agnie.  Associare -y 
ascrivere  nel  numero  de*  membri  che  compon- 
gono  una  società  ,  una  compagnia.  —  v.  r. 
S'asìocier  avec  quelqu'un;  faire  une  société 
avec  quelqu'un  pour  quelque  intérêt  com- 
mun. Associarsi  \  Jar  soct:îà.  —  Hanter  ,  fré- 
quenter quelqu'un  ,  avoir  liaison  ,  avoir  com- 
merce ^vec  quelqu'un.  Le^ar  amicìzia  \  usare 
spaso  con  -jualcheduno. 

ASSOGUE  ,  s.  f.  Mot  Espagnol  ,  qui  signi- 
fie Vif-argent.  V.  —  On  donne  ce  nom  à 
certains  Galions  d'Esppgne  ,  parce  qu'ds  por- 
tent du  vif-arpent  aux  Indes  occidentales  dont 
on  se  sert  pour  épurer  l'or  quand  il  sort  de 
la  mine.  Gedeone  destinato  al  trasporto  del 
mercurio  in  amcnca. 

ASSOLEX  ,  V.  a.  T.  d\i^lculture.  Parta- 
ger les  terres  ]abour.tbles  d'une  ferme  ou  mé- 
tairie ,  pour  les  semer  diversement  ou  les 
laisser  reposer- 

/  ASSOMMÉ,  ÉE,  adj.  rrcVoi/;».  Endor- 
mi.  Addormentato. 

ASSOMMf,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

ASSOMMER,  V.  a.  Tuer  avec  quelque 
chose  de  pesant ,  comme  une  massue  ,  un  le- 
vier ,  des  pierres ,  etc.  Accoppare  ;  amma^;- 
lare.  —  Tuer  avec  quelque  arme  que  ce  sv\\. 
Ilare  ;    uccider^  ;    Jur   freddo.   —  fi?.. 


Battre 'àvC'C  excès.  Battere  ;  acconciar  matt 
con  percosse  i  far  mal  governo  ;  bastonare  d 
mala  ,  di  santa  maniera.  —  Incommoder 
importuner  ,  affliger  beaucoup.  Ammax- 
larc  i  dar  no/a  j  opprimere  i  augustiare  i    in- 

ASSOMMOIR,  s.  m.  Trévoux.  Petit  ais 
chargé  d'une  pierre  et  tendu  pour  prendre  des 
rats  et  autres  bêtes.  Schiaccia. 

ASSOMPTION,  s.  f.  Se  dit  du  moment 
où  la  Sainte  Vierge  fut  enlevée  au  Ci«.I  en 
corps  et  en  urne.  As  su  n^i  une.  -  Il  se  rtir  sussi 
du  jour  auquel  l'F.glise  en  célébr  -  la  Kcte. 
La  festa,  il  dl delP" Astuniione,  -  T.  de  Lo- 
gique. La  seconde  proposition  d'un  syllogis- 
me ,  autrement  ippellée  la  mineure.  La  mi- 
nore ;  la   minore   assunta. 

ASSONNANCE,  s.  f.  Ressemblance  im- 
parfaite de  son  ,  d.ms  la  terminaison  des  mots. 
ConsonnanTa  d!  voce  ;  slmile  desinenza. 

ASSORATH  ou  A>SONAH  .  s.  m.  Livre 
qui  contient  l.i  tradition  delà  Loi  des  ^ir.ho- 
métans.  C'est  leur  premier  hvre  après  l'A!- 
cor,in,    Atsoratte. 

ASSORE't-UUND,  s.  f.  T.  de  Comm. 
C'est  une  des  six  sortes  de  soîes  qui  se  font 


ASSORTI  ,  IK  ,  part.  V.  le  verbe. 

ASSORTIMENT,  s.  m.  Convenance.  As- 
sortimento ;  concordanza  ;  combinazione  ;  scom' 
partimen:o.  —  Amas  ,  assemblage  complet  do 
certaines  choses  qui  conviennent  ensemble. 
Sortimcnto  ;  assortimento. 

ASSORTIR,  via.  Mettre  plusieurs  choses 
ensemble,  en  sorte  qu'elles  se  conviennent. 
Assortire  ;  accompagnare  ;  scompartire  j  ordì* 
nars  i  far  assortimento.  —  Il  se  dit  ng.  des 
personnes.  Assortirez  osservar  l*  uguaglianza  ^ 
la  convenienza  neU^  unir  le  persone.  —  Fournir 
de  toute  sortes  de  choses  convenables.  As-' 
sortire  ;  unire  ;  accompaijnarc  ;  provvedere  gli 
assortimenti  necessari.  —  v.  n.  Convenir.  Con- 
farsi i  convenire  ;  accompj;:narsi  ;  stare  ,  » 
andar  ben  insieme.  Cette  piece  de  tapisserie 
n'assortit  pas  bien  à  l'autre. 

ASSORTISSANT,  ante  ,  adj.  Qui  con- 
vient  ,  qui  assortit  bien  Confacente  i  conve- 
nevole ;  che  assortisce. 

ASSOTE' ,  ÉE  ,  part,  du  verbe  Assoter  quî 
n'est  l'Ius  en  usage.  Il  est  du  style  bas.  In- 
fatué ,  entêté-  V.  ces  mots. 

ASSOUPI,  lE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ASSOUPIR ,  V.  a.  Endormir  a  demi ,  caii* 
ser  une  disposition  prochdine  au  sommeil. 
Addormentare  ;  Indurre  ,  conciliar  II  sonno  » 
//  sopore  i  sopire  ;  assonnare  i  invogliar  al 
sunno.  —  Adoucir,  suspendre,  diminuer  pour 
un  temps  des  dou!?urs  aiguèî.  Adihrmen'a- 
re;  calmar  II  dolore.  -  iig.  Empêcher  l'éclat, 
le  progrès  ,  le»  suites  de  q^ielque  chose  de 
fâcheux  ,  appaiser.  Sopire  :  calmare,  tempra ' 
re  i  acchetare.  ~  v.  r.  S'endormir,  être  ab.it- 
tu  du  sommeil.  Addormentarsi  ;  ester  so*- 
prapreso  dal  sonno  ;  lasc' ars'  vincer  del  sonno* 
_ASSOUPÏ-.SANT,  ANTE,  adi.  Quiassou- 
pit.  Che  sopisce  ,  concilia  li  sonno\  sopori» 
fero  y  sonnifero;    narcotico. 

ASSOUPISSEMENT,  s.  m.  L'état  d'une 
personne  assoupie-  Sopore  ;  sonnolenza  i 
cascagine  ;  addormentamento.  —  fig.  Gran- 
de nonchalance  ,  grande  négligence  pour 
ses  devoir  ,  pour  ses  intérêts.  Letargia  ;  son- 
nolenza y  indolenza  i  trascuragglne  y  pigri;Jai 
neglisenia. 

ASSOUPLI ,  lE  ,  part.  V.  son  verbe. 

ASSOUPLIR,  v.  a.  Rendre  souple.  Anf 
morhldare  ;  ammorbidire  ;  ramniollare  ;  am» 
mollare  ;  render  maneggevole  ,  morbido,  — 
Assouplir  un  cheval  ;  le  rsiidre  souple  et 
obéissant.  Addestrar  un  cavallo  ,  avvezzarlo  ; 
renderlo  pieghevole.  —  fig.  Assouplir  le  ca- 
ractère de  q'.ielqu'un  ;  le  rendre  soumis, 
Cs.mj:Sis.^nt  ,  docile.  A:nmorbidirc  \  ammol- 
lare ;  addolcire  ;  far  mansueto  ;  render  docile^ 

ASSOU.'xDI.   lE,  part.  V.  lev:rbe. 

ASSOURDIR  .  V.  a.  Rendre  suurd.  Assor* 
dare;  inJur  sordità  ;  assordire;  far  sordo» 
-  T.  de  i'eint.  Diminuer  la  lumière  et  ies 
détails  dans  les  demi-teintes.  Digradar  i  lumi 
delle  mez\e  r'nte. 

ASSOUVER  ,  V.  n.  T.  de  Coutume,  Se  dit 
d'un  étang  qui  s'empoissonne  de  lui-mcme  , 
ce  qui  arrivp  quand  une  rivière  y  passe. 
Riprodur  peci. 

ASSOUVI.   ivE,  part.  V.  le  verbe. 

ASSOUVIR,  v.  a.  Rassassier  pleinement, 
appaiser  une  faim  vorace.  Satollare  ;  saziare^ 
sfamare;  sbramare  \  disbramare  ;  disfamerei 
contentare  ;  soddisfare,  cavarla  fame.  —  fig. 
Contenter  ,  satisfaire  plemem'jnt  certaines 
passions  violentes  .  s'y  livrer-  Appagare ,  con~ 
tentare  ,  soddisfare  y  sa^lare  la  passione  dell' 
tra;  della  lussuria  ,  ec. 

ASSOUVISSEMENT,  s.  m.  État  dece 
qui  est  assouvi  ;  mais  il  ne  se  dit  qu'an 
figuré.  SatoUamento  ;  saz'età  ;  intiero  appaga- 
mento ;   soddisfacimenti  ,  e  sfogo    delle  pas- 


ASSUJETTI.  lE,  part.  V.  le  verbe. 

ASSUJETTlil.  V.  a-  Soumettre  ,  ranger 
sous  sa  domination.  Suigettare  ;  so^.gettare; 
sottomettere  ;  sottoporre  ;  soggiogare  ;  summet- 
t<re»  -Assujettir  ses  passions;  lei  soumettre 


A    s    T 

Vo  sf erari  chi  ,  te.  -  Faire  qu'une  chose 


ASiÙEriISSANT  ,  AVTE,  sd)  Qm 
astreint  ,  qui  r=nd  extrêmement  su)et.  i'r-- 
fnimc;  MUs"-"'  i  cht  su^ctt^  ,  obbliga, 
sfona  ,  costnim  assai ,  riuicnttnur.ii. 

AÎjliJETTlSSEMhN  l  ,  s.  m.  Contrain- 
te ,  soumission  ,  ob:igatii.n  <ie  fcire  certaine 
chose.  Sottofoniminio  ;  sugsuionc  ;  >ìi,»usìj  , 

'''a'°SUÌUNCE  ,  s.  f.  Certitude.  SUuri^vi, 
ctnc-.tj.-  stciina;  assicuraner.u.  —  tal  V-r- 
l.nnt  d'un  homme  en  qai  on  ne  peut  prendre 
ëe  conliÈnce,  on  dit ,  qa'ii  ny  a  point  das- 
surance;  quM  n'y  a  nul?  assurance  a  pren- 
dre en  lui.  À'u/i  c  da  /arac  capaaU,  ru,n 
i  dalUanisiscfra.  ia  Jarci  caso. -_b\V-tii  , 
ctat  Oi.  l'on  es-  liors  (le  peni.  i/"«U^  ; 
luoso  di  ..ii-a-HÎJ-  J«  '■='  ■"'*  *"  )!''  ''•''' 
surance.  /"  Cho  r^sto  ta  stcur.,  ;  l  ho  rr,zsso 
in  salvo.  -  Fr..messe  ,  obligation  ,  nsn'isse- 
raent,  etc.  qu'on  donne  f  our  servir  oesurete 
à  un  homme  avec  qui  l'on  -rui-e.  Assuuran- 
ra;  sicunii  caul-.nç  ;  mal  cvcria.  -  T.  de 
Comm.  Acte,  trs  ite  par  lequel,  moyennant 
nne  certaine  somme  ,  on  s  engage  a  répon- 
dre des  pertes  qje  des  Néi;ocians  pourroienî 
fjire  sur  mer.  Ass':ci!'a-^!onc  ;  asstcuranyi. 
Et  on  appelle  !a  Chambre  des  Assurances  , 
une  Comvasnie  de  s^ns  qui  font  de  sem- 
blables traites.  La  Cambra  ddu  Assicurante. 
—  Hardiesse  ,  c:>nnzv.ce.  Franch^-;ia;  J^du  ■  ■■ 
firmerà  ;  confidarla  ;  fidanza  ;  possesso 


bai^an^a  ;  sicurtà  d  animo.  P 
1er  ,  répondre  r.vec  assurance.  ^•"''''"  > 
rispondere  balianlosamente.  -  T.  d  Astron. 
La  liane  d'assurance  ,  est  1  alidade  de  las- 
trolabie.  Lina  fiducliU.  -  T.  de  Mar.  Coup 
d'assurance  ,  c'est  un  coup  de  canon  que 
l'on  tire  lorsqu'on  a  arbore  son  pavillon  . 
pour  assurer  le  vaisseau ,  ou  le  port  devant 
lequel  on  se  présente  ,  que  l'on  est  ventable- 
menî  de  I.i  N:'tion  dont  on  porte  le  pavnlon. 
Tiro  di  skurc-a  di  bandura  :  tiro  per  assi- 
cuar  la  tanii'^ra.  —  Assurance,  l .  de  t  an- 
nler  C'est  l'osier  qui  est  sous  l'os  ier  tors 
qui  fai-  l'anse  du  panier.  L'an'ma  del  manico 
d'una  pa-.iera  di  vetric:. 

ASiURE,  s.  f-  T.  de  Manufacriire  ,  ec. 
C'est  le  fil  d'or  ,  d'ar cent  de  soie  et  de  lame  , 
dont  on  couvre  la  chrtine  de  la  tapisserie  , 
et  qu'on  apae'le  Irenie  ou  trame  dans  les  au- 
tres Manufactures.  //  r  pimo  desii  ara^i  o 
parati. 

ASSURE  ,  s.  m.  T.  de  Comm.  Le  pro- 
prietHire  d'un  vjiisenu  ou  des  m,-.rchdndises 
qui  so.nt  char.îées  dessus  ,  du  risque  desquel- 
les les  Assureurs  se  sont  chargés  envers  lui 
■Royennant   la    prime    d'assurance.   UAssi- 

ASSURÉ  ,  ÉE  ,  part.  V.  son  verbe.  -  adj. 
Hardi  ,  sûr  ,  sans  crainte.  Sicuro  ;  /ermo  ; 
impavido  i  'franco  ;  non  isbiguttlto.  —  Il  se 
prend  quelquefois  en  mauvaise  parr,  et  alor; 
il  se  met  ordn.irement  devant  le  substan' if 
Un  nsmré  voleur  ;  un  assuré  menteur.  Un 
vero  ladro  ;  un  franco  b"siardo.  —  Assuré 
des  pies.  I.  .''e  Manège-  Les  mulets  sont  si 
assurés  des  pié;  ,  que  c'est  la  meilleure  mon- 
ture qu'on  f.;isse  avoir  dans  les  chemins 
pierreux  et  raboteux.   Sicuro  de'  piedi. 

ASSUREMENT  ,  adv.  Certaiiieir.ent ,  sû- 
rement. Sicuramente  ;  certamente. 

ASSURER  ,  v.  a.  Aliîrmer  une  chose,  jis- 
aicurare  ;  afermare  i  accertarz.  —  Rendre  té- 
moignage de  q.'.elçue  c'nose.  Assicura::  ; 
testimoniare  ;  accertare  ;  render  sicuro.-  On 
dit ,  assurez-vous  que  je  vous  sei-virai ,  que 
je  fer.'i  mon  devoir  ,  pour  dire  ,  soyet  cer- 
tain ,  soyez  ;:ersu-.dé  que  je  vous  servirai , 
que  je  ferai  mon  devoir.  Siate  sicuro  ,  c:r-o  , 
fersuaso  che  vi  servirò  ,  che /arò  ,  ec.  E:  ! 
m'assure  que  ,  pour  dre  ,  le  suis  persu.  ré 
«uè,  i'espèrc  que.  San  lieura;  mi  iusingo; 


eqjlpifc .  .  - 

gager  à  Us  racheter  ,  en  cas  quils  sc..c|.i 
pris.  Assicurarli  Capitano,  ci'e^-tpag^ioael 
vascello.  -  Assurer  la  main  ;  rendre  la  inain 
ferme  et  sûre.  U  n'a  d'usage  qu'en  parlant 
de  l'adresse  de  la  main  pour  bien  taire  les 
opérations  de  Ciiirurgie  ,  ou  pour  bien  écrire. 
Assicurar  la  mano  ;  renderla  jer-ia.  —  Faire 
qu'on  n'ait  point  de  puur.  F^r  perdere  la 
paura;  avu^^are  a  non  aver  paura  ;  rasii- 
curare  ;  dar  cuore  }  incora^gUre.  -  On  dit, 
Assurer  ime  muraille  ,  un  pi-ncher  ;  1  e- 
t.iyer.  ^.inuVcare  ;  assicurare.  -  Assurer 
un  vase  ;  le  poser  de  maniere  qu'il  ne  puisse 
tomber,  i'orre  in  modo  che  non  possa  cadere 
o  spedarsi.  -  Assurer  une  couleur.  ï .  de 
Teint.  La  rendre  plus  tenace  et  plus  dur  Jjle. 
Re.idere  stai^lle  ,  durevole  un  coiore.  -T.  uç 
Chasse.  Assurer  un  oiseau  de  proie  ;  l'appri- 
voiser et  emoeclier  qu'il  ne  s'etiraie.  Age- 
volare. —  Assurer  la  bjuche  d'un  cheval.  1 . 
de  Mamg:.  Accoutumer  ceUu  que  1 
incommode  ,  a  en  souffrir  l'ettet ,  sar 
mouvement  d'impatience.^îJicuror  un  cavallo 
sulla  briglia.  -  A.s.irer  son  pa>i'.lGn.  i.  de 
Mar.  Tirer  un  coua  de  canon  en  arborant 
le  pavillons  de  sa  nation.  Assicura'!  la  ban- 
diera. -  V.  r.  Se  conher  en  quelqu'un  de 
quelque  affaire.  Fidarsi  ;  riposa'si  scpra.  .  . 
-  S'assurer  de  quelqu'un  ;  se  procurer  la  pro- 
tection ,  le  suffrage  de  quelqu'un  d,ins  les 
-:  choses  où  l'on  a  besoin  de  lui  Assicurarsi  ; 
procacciarsi  ;  procurarsi  la  protezione  ,  la  be- 


bride 

'îlo 


dl  alcuno.  —  S'assurer  de  quel- 
I  qu'un  ,  Vassurer  de  sa  personne  ;  l'arrêter  , 
!  1  emprisonner.    Imprigionare  ;  /ar  prigione; 

'"'a^'sURETTE'  ,  s.  m.  r.  de  Comm.  usité 
dans  le  Levant.  V.  Assurance. 

ASSUREUR,  s.  m.  Celui  qui,  pour  cer- 
taine som-ne  ,  assure  les  marchandises  dont 
oa  ch?rge  ces  vaisseaux  pour  le    commer- 

"a:>Te1le'''v.'  ATTELLE.  Triv. 

ASTER  ,  s.  m.  Plante  dont  il  y  a  beau- 
coup o'espcces  ,  et  dont  la  fleur  est  radiée. 
Aste'e  ;  asterò  i  asteroide  i  astro. 

Astérie  ,  s.  f.  fierté  éroilée  ,  espèce 
d'opale  ,  qu'on  nomme  autrement  Gicasoi. 
Asteria  ;  occhio  di  gatta  i  beli'  occhio. 

.A.STERÌS.ME  ,  s.  m.  T.  d'astron-  Constel- 
lation ,   abSembiage  de  plusieurs  étoiles.  As- 

'"  ASTÉRISQUE ,  s.  m.  T.  d'Impi-im.  Pe- 
tite niaraue  en  forme  d'étoile  ,  qui  se  met 
d.ins  rim'i-ression  des  livres  ,  jour  marquer 
un  renvoi.  Aderisco  ;   stelletta. 

ASI  E. -GIDE  ,    T.   de  botan.  V.  Aster. 

Aifil.M.'i.TIQUE,  s.. et  adj.  rie  t.  g.  Qui 
a  un  o>:huie  ,  qui  est  sujet  à  l'asinine .  as- 
matico ;  bollo  î  aneloso  ;  aUnoso  ;  imboni- 
to. -  Il  est  SUSSI  s.  m.  et  f.  Un_  asthma- 
tique,  une  asthmatique,  i/n  asmatico  ;  un' 
asmatica.  ,      ^      .   . 

A  )T-4ME  ,  s.  m.  Sorte  d  infirmité ,  qui 
consii:e  dans  une  grande  difiï.uké  de  res- 
pirer en  .ertains  tems.  Bolsaggine  ;  asma  ; 
asma  ;  ansima  ;  imbolsimcUo. 

AS  ne  ,  s.  m.  I .  de  CorJonn.  C'est  vm  o! 
de  i.^iiibe  de  mulet  ou  de  chevd! ,  qui  sert  a 
lisser  les  semelles,  et  qu'on  rempht  de  suit, 
oour  graisser  les  .ilènes.  Canna  o  ossi 
cui  i  caliulaj  mettono  del  grasso  per  int  gnervi 

AS  R.4GÂLE,  5.  m.  Ornement  d'Archi- 
tecture fait  ordinairement  en  forme  de  b..- 
guette  ,  et  quelquefois  taili  en  pcf'.ei  bou- 
les ,  ou  en  grains  de  chapelet  en.Jés  ,  e' 
qu'on  emploie  aux  chapiteaux  et  aux  corni- 
ches. Astragalo  ;  bastoncino  ;  tondino  ;  Pot 
taccino  i  bottaccio.  -  T.  d'Anat.  Un  des  o 
du  tarse.  Astragalo.  -  Plante  légumineuse  , 

dent  U  racine  est  doace  au  ggùt  ,  qu'on 


AT    A  <S} 

nor'rr.e  fausse  rédisse.  Astragalo, 

ASTRAGALOMANCIE  ,  s.  f.  Tcmt  Je 
Divin.  Sort  qui  se  pratiquait  avec  des  osse- 
lets marqués  des  lettres  de  l'alphabet ,  qu'on 
jetait  au  hasard  ;  et  des  lettres  qui  résultaient 
du  coup  ,  on  formait  la  réponse  à  ce  qu'on 
cherchait.  Astraga'oman-^ia. 

ASTR.^L  ,  At-E  ,  adj.  Encycl.  Qui  a 
rapport  aux  étoile;  ,  ou  qui  dépend  des 
étoi'ss  et  des  astres.  Astrale, 

ASTRA.N'TLA  ,  s.  f.  T.  Botan.  Plante 
montagneuse  ,  dont  la  racine  est  purgative. 
Anr^n\-a. 

ASTRE,  s.  m.  Se  dit  en  général  de  toui 
les  corps  célestes.  Astro,  et  plus  ordinaire- 
ment :  gli  astri.  L'astre  du  jour  est  le  So- 
leil. V.  L'astre  de   la  nuit ,  est  la  Lune.  V. 

-  Astre  du  monde,  astre  du  monde  viole  , 
astre  triomphant.  T.  de  t'ieuriste.  Trois  sor- 
tes d'ceillets  dinérens.  Viole  cosi  dette. 

ASTREINDRE  ,  v.  a.  Assujettir ,  contrain- 
dre ,  obliger  a  quelque  chose.  Costrignere  ; 
astrigncre  ;  obbligare  ;  jor^art  ;  s/or^are  ;  VK>- 
ienta.-e. 

ASTREINT  ,  EîNTE  ,  part.  V.  son  verbe. 

ASTRI.VGENT ,  en  fe  .  adj.  Q.ii  resserre. 
Astringente  ;  stitlco    ;  attretivo  ;  costrettivo, 

-  Il  est  quelquefois  subst.  Arrêter  le  sang 
avec  des  astringens.  Astringenti  i  rimedj  as* 
tringenti. 

ASTROC  ,  s.  m.  T.  de  Ujt.  firossecorde 
qu'on  attache  a  u.ie  cheville  de  bois  nommée 
Escome.  Stroyyolo, 

ASTROlf E  ,  s.  f.  Espèce  de  madrepore 
ou  de  corps  marin  ,  sur  lequel  on  voit  re- 
présentée la  figure  d'une  étoile.  Astroitc  ; 
pietra  stellarla  ;  littoria.  Astrolte  ,  eipèce 
de  pierre  à  laquelle  la  magie  orientale  at- 
tribuait de  er.;ndes  vertus.  .4«roiri. 

ASTROLAUE,  s.  m.  Instrument  astrono- 
mique ,  dont  on  se  sert  pour  observer  la  hau- 
teur des  astres.  Astrolabio. 

ASTROLOGIE,  s.  f.  Art  chimérique  , 
uivant  les  règles  duquel  on  croit  pouvoir 
or.naitre  l'iivenir ,  par  l'inspectirn  des  as- 
res.  Astrologia.  Comme  le  public  confond 
quelquefois  l'Astronomie  avec  l'As 'ro!ogie_, 
on  les  distingue,  en  donnant  à  l'Astrologie 
pithète    de     judiciaire.     Astrologia    judl- 


T.  d'astr. 


ASTROLOGIQUE  ,  adj.  de  t.  g.  Qui 
appartient  a  l'Astrologie.  Astrologico  ;  d'as~ 

ASTROLOGUE  ,  s.  m.  Celui  qui  fait  pro- 
fession de  l'aîirologie  judiciaire.  Astrologo; 
astrolago  ;  st'otojo  ;   strola 

A^TRO.METivE,  s.  m. 
V.  Hétromi-re.  .      . 

AsTRO.NOME,  s.  m.  Celui  qui  sait  1  As- 
tronomie. Ai:'onomo. 

AST.vONO.vllE  ,  s.  f.  La  science  du  cours 
et  de  1.1  ^oslvon  des  astres.  Astronomia. 

A^rRON'.'.VLQUE,  adj.  de  t.  g.  Qui 
anp-rr:   n*à  r^ïfoiiômie.  Astronomico, 

A.iTRoNO.vilQUEMENT  ,  cdv.  Trév. 
D'une  m-.nièr,'  astronomique  et  exacte.  .,<i- 
cr^i.,  fn'Ca.n-.nte. 

'  ASrUCE,  s.  f.  Muvaise  finesse.  Astu- 
zia; mjlixa;  /urberia:  inganno;  accerterà  i 
tratto  ;  ingioio  ;  mala  'ndust'ia  i  soctigliena  i 
aiu;  scaltr'i.r^rto;  ani/ciò.  . 

A->TY'NO..rtS.  i.  d'hist.  anc.  Magistrats 
d'Athènes,  qui  avaient  l'inspection  des  édi- 
fices et  de  tout  ce  qui  regardait  la  police, 
Ast'n  -mi. 

.ViYMMETRlE,  s.  f.  T.  d'arithmétijue. 
Défaut  de  proportion  entre  deux  quantités 
qui  n'ont  point  de  commune  mesure    Assim* 

'"asymptote,  s.  f.  t.  dsGeom.  Ligne 
droite  df.-.t  une  ligne  courbe  s'aoprocbe  con- 
-inuellement,  et  a  l'infini  ,  sans  jamais  la  ren- 
contrer. A'sia-.ote;  assmto'.o. 

A^YMP^O TIQUE,  ad),  de  t.  g.  Termt 
de  Geom.  Qui  appartient  à  l'Asymptote.  Ai- 

"  ATABALE  ,  ou  ATTABALE ,  s.  m.  Trt. 
vaux.  Espèce  de  tambour  dont  se  («rY«Kt 
le»  hUuccs.  Attili»  i  tiUiiUfft, 


A    T    H 

AiAiîULE  ,  s.  m.   Gr.    Coc.  On  donne 
ci;  nom  i:vi  la  Pouille,  à  un  vent  qu 
aux  arbrei  et  aux  vignes.  Vento  di  i^u^l' 

ATANAIRE.  Z.  de  Fauconn.  Y.    Anta- 

"ÀtARAXÎE  ,  s.  m.  T.  de  Philos.  Cr.Ime  . 
tr.;nqnil!ité  de  l'ame.  Aturasst^i  ;  tmiJ<:riur' 
i-jr/o/ic  ;  indoienzn. 

ATA X li-:,  s.  t.  T.  de  Méd.  Irrégularité 
djns  les  crises  ,  et  les  p.iroxismes  des 
ficvreî.  Af.TSsïa  ;  irrejuUrità  nclU  crisi  ,  o 
gitjrnt  ciu'-ci. 

ATELIER,  s.  m.  Le  lieu  cù  certains  ou- 
vriers ,  co.Time  Peintres  ,  ^culpreurs,  fVa- 
çoiis  ,  iVlenuisiers,  Charpentiers  ,  etc.  tra- 
vaillent sous  un  même  maitre.  Lavor^coio  , 
o  laboratorio.  Luogo  Jovi  un  Pitture  ,  Scul- 
tore ,  t'aUr.i'ame  ,  c  siniiii  ,  lien  buttcsa  ,  o 
scitoU  ,  et  fa  lavuran  i  suoi  all'evi  e  gar- 
zoni. Atelier  de  teinture  ;  tintinna.  Atelier 
de  tannerie  i /e  ctJ/ïv^, etc.  etc.  —  il  se  prend 
ausii  colbctivcment  po'.ir  tous  Ics  ouvriers 
qui  travaillent  sous  un  même  niîiitre.  /  gar- 
zoni ,  o  lavoranti  d'uno  Scultore  ,  Faie'jna- 
me  ^  ec . 

ATEk^LANES  ,  s.  f.  pi-  Esjjèce  de  farce 
en  us.ige  sur  le  l'héàtre  Romain  ,  qu'on  fai- 
sait iuLier  par  de  jeunes  gens  masqués. 
Commedie  atiUane  ;  i'ateUaui. 

Art.ViADOULET,  s.  m.  Titre  du  pre- 
mier Alniistre  de  i*erse.  Titola  del  primo 
Ministro  delia  Persia. 

ATERMOIEMENT,  s._  m.  T.  do  Prat. 
Accommodement  d'un  débiteur  avec  ses 
créanciers  ,  ijuur  les  payer  à  ceiî.iins  ter- 
mes. Dilazione  ,  prorosa  ci:e  s'dccorda  a  un 
debitore  fxr  via  d'  un  contratto  all'  amiche- 

ÀTF.?vMOYE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ATERMOYER,  v.  a.  T.  de  Pratique  et 
de  Comm.  Prolonger  les  termes  d'un  paie- 
ment. Accordar  la  proroga^  la  dilazione  del 
fa^amcnto  a  un  debitore.  —  v.  r.  S'accom- 
moder avec  ses  créi'iiciers ,  pour  les  payer 
à  certains  termes ,  par-dt^l.t  les  termes  éch'.is. 
Venir  a  e:.,nyo^i^on^  co'  creditori  ,  e  obbli- 
garsi a  se  ■iure  il  debito  in  fili  paghe. 

ATHANOK  ,  s.  m.  Terme  de  Chymie. 
Fourneau  disposé  de  manière  à  faire  avec 
le  même  feu  ,  des  opérations  qui  exigent 
des  degrés  de  chaleur  différens.  Attanar  ; 
attanor  ;  forno  di  riverbero. 

ATHE'E  ,  s.  m.  Celui  (jui  ne  reconn:Mt 
peint  de  Dieu.  Ateo;  che  nega  ta  divinità  ; 
che  non  riconosce  verna  Dio  ;  ateista,  —  Il 
est  aussi  sd'icctif.  Qui  nie  la  divinité.  Cli: 
"    '    ent^a  d'un  Dio.   Opinion  athée. 


ATT 

'     ATINTE'  ,  ÉE  ,  part.  V.  Ig  verbe. 

ATiiNTER  ,  v.  a.  Parer  ,  orner  avec  trop 
dartectation.  Il  est  pup.  Acconciare  ,  ornare  ^ 
assettare,  adomare  con  soverchia  applica-^io- 
ne.  —  V.  r.  Se  parer.  Attilarsi. 

ATLAS,  s.  m.  Recueil  de  Cartes  Géo- 
graphiques. Allante.  -  T.  d'Anat.  Nom  de 
la  première  vertèbre  du  cou.  Atlanrio. 

ATMOSPHERE  ,  s.  f.  U  masse  o'air  qui 
environne  la  terre  ,  et  où  se  forment  les 
météores.  Atmosfere. 

Al  0.''1£  ,  s.  m.  Corps  qu'on  regarde 
comme  indivisible,  à  cause  de  sa  petucse  ; 
il  sa  dit  aussi  de  cette  petite  poussière  que 
l'on  voit  en  l'air  aux  rayons  du  Soleil.  Ata- 
niu  ;  corpusculo  indivisibile  ;  brascolito.  — 
i .  d'iiist,  t:at.  Animal  microscopique  ,  le 
plus  petit  ,  à  ce  qu'on  prétend  ,  de  tous 
ce.-.x  tfii'on  a  découverts  à  l'aide  du  micros- 
co,;e.  Atorai  microscopici. 

ATq.VJIMvlE.s.  m.  T.  dePhiLDoctcins 
nés.  Atomismo  f  o  sia  il 


i  qui  soutient  la 
sta  ,  o  sia  colui 


ATHE'IS.ME  ,  s.  m.  Impiété  qui  consiste 
à  ne  rcconniiitre  point  do  Dieu.  Ateismo  ; 
frofession  .''.ileista,  d'af.D. 

ATHE'lSTE.s.  m.   7"«V.  V.  Athée. 

ATHEROiMATEUX,  .-dj.  T.  de  Cbirurg. 
Qui  est  de  la  nature  de  l'atliérome.  Cke  è 
della   natura  celi'  aterotna. 

ATHE'ROME,  s.  m.  Abcès  eokisté, c'est- 
à-dire  ,  enfermé  dans  une  membrane  qui 
contient  une  matière  purulente.  Auroma. 

ATiiLANTE  ,  s.  m.  T.  d'Arcbit.  Statué 
il'homme  qui  tientlieu  de  colonne ,  pour  por- 
Ter   le^  entahlemens.  Adante. 

ATHLE  I  E,  s.  m.  celui  c|ui  conib.ittait  dans 
les  ieiwt  stilemnels  de  1 1  Grèce.  Alicia  ;  lot- 
tatore. —  Il  se  dit  iig.  des  hommes  forts  et 
robustes  ,  adroits  aux  exercices  du  corps. 
Santé  d'athlète.  Corpo  atl.ileo  ;  di  robusta, 
e  pe-fetta  sanità.  —  On  appelle  figurémcnt 
les  MartsTi  ,  les  athlètes  de  la  Foi  de  Jesui- 
Christ.  ■/  sami  atleti  ;  cH  atl.ti  della  fede 
Cristiana. 

ATHLE'TIQCJE,  s.  f.  l'trt  des  athlètes. 
C'est  une  branche  de  la  gymnastique  des  an- 
ciens.  Lu  lotta;  l'arte  del  Lottatore  ,  dell' 
atleta  ;  e  meglio  direbbesi ,  l'Atletica.  —  Il 
est  aussi  ad'i.  Qui  concerna  les  athlètes.  At- 
letico ;  finnico. 

ATHLOTHETE  ,  s.  m.  OTicier  qui  pré- 
sidait aux  )eu;;  symniques  chei  Ics  Grecs. 
Atloteta  ,  o  sia  colui  che  presiedeva  al  coni- 
baUÌm:nio  ,  o  ai;:i  eserei\i  aiUiici. 


szstcnia  ces-U  . 

Al  OAUSLE  ,  s.  m.  Celi 

doctrine  des  .iioines.   Atom 

:he  sostiene  il  sistema  de^L  „n^,/,t. 

,  ATOME,  s.  f.    Faiblesse  ,  relâchement 

des  solides  du  corps.  Atonia,  o  sia  infrali- 

meiito  ;  deli^juio  ;  indebolimento. 
A  FOUR,  s.  m.  l'arure,  Il  ne  se  dit    que 

^?  l^  parure  des  tenimos  ,  et  guère  qu'au 

pi.  Le  gioje  ,  ed  osai  sorta  d'ornamento  don- 
■SCO.  —  On  appelle,  chei  les  Reines  et 
s  .'rmcesses  de  la  Maison  Royalj.Oame 
Atour  ,  une  Uame  dont  la  fonction  e^t  de 
jitcr  et   d  h.ibilk-r  la  ;(.cÌHe  ,   la  Princesse. 

La  prim.t  Dama  di  palano. 
ATOURNER  ,  v.  a.   il  ne  se  dit  qu'en 

jiarlant   de  In  jjarure   des    femmes  ,   et    en 

plais,.i!terie.  V.  Orner  ,  Parer. 
A-TOUT  .  s.  m.  T.  de  jeu  de  Cartes.  V. 

AfRABìLAIRE,  arij.  de  t.  g.  Celui  qu'une 
bilcnoiroet  aduste  rend  triste  et  chagrin,  vj.'rc- 
biliaie  ;  malincon'.co  ;  aromatico  ;  sti-iiosu.  — 
Un  dit  au  siibst.  C'est  un  atrabilaire.  £jA' i 
un   malinconico. 

AXRAlilLE,  s.  f.  V.  Bile  noire. 

ATRAMLNFAIKE  ,  s.  f.  Pierre  da  vi- 
triol. Pietra  di  vitriuola. 

ATRE,  s.  m.  Foyer  ,  l'endroit  de  la  che- 
minée où  l'on  fait  le  feu  dans   les  maisons. 

ATROCE  ,  adj.  de  t.  g.  Enorme  ,  ex- 
cessif. Il  ne  se  dit  guère  que  des  crimes  , 
des  injures  et  des  supplices.  Atroce  ;  enor- 
me  i  crudele  ;  fero  ;  spietato.  -  On  appelle 
une  ame  atroce  ,  une .  ame  noire.^  Anima 
atrjce  ;  anima  nera  ,  scelerata  ,  yerfida. 

A  nlOCITE'  ,  s.  f.  Enormite.  Atrocità  ; 
enormità;  crudeltà  ;  fiercua  ;  Bravera.  -  Il  se 
du  auisi  d'une  ame  ,  et  d'un  Caractère  noir  , 
et  capable  de  comniettre  des  trimes  éiior- 
mes.  perversila  ;  fererta  ;  atrocità. 
,  ATROPHIE  ,  s.  f.  1.  de  Méd.  Consomp- 
tion. Atrofia  ;  somma  magrezza. 

ATROPHIE'  ,  £E  ,  adf.  Terme  de  MéJ. 
Ctinsumé  ,  desséche  ,  amaigri.  iVlembre  atro- 

ATTABALE;  V.  Atabale. 

ATTABLER  ,    S'ATTABLER  ,  v.  r.  Se 

mettre  à  table  pour  y  demeurer  long-tems. 
Porsi  a  tavola. 

ATT.^CHE ,  s.  f.  Lieu  ,  courroie,  etc. 
Ce  qui  sert  à  attacher.  Lesami.  .Mettre  un 
chien  .1  l'attache.  Metter  un  cane  alla  catena. 
Mettre  un  cheval  à  l'attache.  Attacare  ,  U^xr 
un  cavallo.  —  On  dit  provcrb.  et  fie,,  d'un 
homme  qui  est  dans  un  emploi  ,  dans  un 
tr.iyail  qui  demande  beaucoup  de  sujétion  , 
qu'il  est  là  comme  un  chien  à  l'attache,  corn- 
chien  d'attache.  Esli  è  là  coine  un 
cane,  corne  uno  schiavo  alla  catena.  —  At- 
tache de  diamans ,  un  asscm!>lat;a  t'.e  dlamans 
mis  en  œuvre  ,  et  com|>osé  de  plusic-urs 
pièces  qui  s'accrochent  l'une  :'i  l'autre.  L 
satura  di   diamanti  u  ptii  prni 


ATT 

îoft  sur  des  ordonnances  d'un  Chef  d'Ordre 
nurs  du  Royaume  ,  pour  les  faire  exécuter. 
On  appelle  aussi  lettres  d'attache  ,  des  com- 
missions expédiée.,  soit  à  la  Chambre  des 
Comptes ,  sou  ailleurs ,  pour  l'exécution  de 
quelque    Arrêt  ,    de   quelque    Ordonnance. 

d-  I  Ordonnance  d  un  Gouverneur  de  Pro- 
vince ,  poiir  taire  mettre  a  exécution  les  or- 
oie.  du  Roi  ,  qui  lui  sont  présentés  ou 
adresses.  Ucen-^a  o  ordine  ciie  dà  un  dover, 
natore  perche  si  eseguiscano  i  reali  comandi. 
-■  U^s  lettres  que  les  Colonels  génerau< 
d  Infanterie  ,  de  Cav.ilerie  et  des  dra-ons 
i-onnent,  pour  être  jointes  aux  brevet"  et 
commissions  accordées  par  le  Roi  aux  Offi- 
ciers qui  doivent  servir  sous  eux.  -  tie  et 
par  civdité  ,  prendre  l'attache  de  qaeiq.Vun  - 
prendre  ses  ordres ,  recevoir  ses  ordres  Pi- 
Biiar  eh  ordini.  -  Attache  se  dit  lig.  de 
tout  ce  qui  occupe  l'esprit ,  ou  engage  le 
•■aiM.  Att.icco;  attaccamento  ;  passione  ;  in- 
ca::aiione.  -  Avoir  de  l'attache  au  jeu  . 
polirle  leu,  a  l'étude  ,  pour  l'étude  ;  être 
extrêmement  attaché  au  jeu  ,  àl'étude.  Aver 

'"'t'r''r'^,''fJ""'''\  "-  S''""-",  "«o  studio. 

AIFALHt.',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 
.  AnACi-lEMEi\r,  s.  m.  Attache,  sen- 
1  timent  qm  tait  qu'on  s'attache  fortement  a 
quelque  personne  ,  a  quelque  chose,  ^«jc- 
camento;  attacco  ;f  getto  ;  inclinazione  ;  pas- 
sione. Grande  inclination.  Applicatione  ;  at- 
tacco ;   attaccamento.        '" 

ATlACHEti,  V.  a.  Joindre  ,  unir  ,  cou- 
dre une  chose  à  une  autre,  en  sorte  qu'elle 
y  tienilo.  Lei^are  ;  attaccare  ;  appiccare.  — 
lis;-  Lier  par  quelque  chose  qui  engage  qui 
obhge  a  quelque  devoir ,  à  quelque  marque 
de  reconnaissance.  Attaccare  ;  legare  ;  ob- 
bLigare  ;  tener  soggetto.  -  fi-.  Appliquer. 
Applicare  ;  attaccare;  affezionare.  Attacher 
son  esprit  au  jeu.  L'étude  des  Mathématiques 
attache  beaucoup.  -  v.  r.  Se  fixer  ,  se  mettre 
ardemment  à  quelque  chose,  fissarsi  ;  at- 
tacca,si  -  T.  de  Peint.  Se  dit  des  objets  . 
orsqu  ils  paraisssnt  tenir  ensemble,  quoiiiue 
I  artiste  ait  supposé  de  l'espace  CHtr'eux.  Non 


ATTACHEUSE  ,  s.  f.  T.  de  Manufact. 
de  soie.  QeWft  dont  la  fonction  est  d'attacher 
les  cordages  qui  servent  dans  les  métiers.  Co- 
lui che  attacca  le  funicelle  de'  telai. 

ATTAQUABLE,  adj.  de  t.  g.  Trdvoux. 
Qui  peut  être  attaqué,  qu'on  peut  attaquer. 
Che  puo  attaccarsi  ;  esser  assalito. 

ATTAQUANT  ,  s.  m.  Assaillant  ,  celui 
qui  attaque.  11  ne  se  dit  guère  qu'au  pi.  .<j- 
salitori  ;   aggressori. 

ATFAQUË,  s.  f.  Action  par  laquelle  on 
attaque  l'ennemi.  Il  se  dit  particulièrement 
dun  assaut  donné  à  une  place..  Attacco;  as- 
salto. —  Travaux  qu'on  fait  pour  s'approcher 
dune  l'I.ice  assiégée.  Attacco.  -  Certaine, 
paroles  dites  exprès  pour  disposer  quelqu'un 
a  accorder  quelque  chose  ,  ou  pour  sonder 
son  intention  ,  ou  pour  le  jiiquer  par  quel- 
que reproche.  Attacco  ;  tocco  ;  assalto.  — 
Se  dit  aussi  des  commencemens  de  certai- 
nes maladies.  Il  a  déjà  eu  une  attaque  d'apo- 
plexie ,  ou  simplement  une  attaque.  Assalto  ; 


ATTAQUE',  ÉE,  part.  "V.  le  verbe. 

ATTAQUER,  V.  a.  Assaillir,  être  agres- 
iiir.  Assalire  ;  affrontare;  assaltare;  attac- 
ir  l'inimico  ;  investirlo  ;  andar  alla  vita; 
portar  guerra.  -  Offenser  le  premier.  Insul- 
tare ;  provocare  ;  irritar  con  ingiurie.  —  Atta- 
quer t;n  cheval.  7".  de  Manège.  Le  piquer 
«■igourcusement  avec  ses  éperons.  Aiiaccar 
'l  cavallo  con  Iòni  spronate.  -  v.  r.  Se  pren- 
dre à  quelqu'un  ,  l'offenser  ,  se  déclarer  ou- 
vertement contre  \M.Pie:idersela  contro  qual- 
chedunu. 

.  '  AT  FEDIER  ,  v.  a.  Vieux  mot.  Ennuyer , 
imi)ortuner  quelqu'un  par  ses  contes ,  ses  dis- 
Cours.  A-!c.l(are  ;  annoiare;  infastidire. 

AJÏï.VAOXiL,  V.  a.  Frapiier  de  loin  avec 


--■  —  ,■-  ~  r--  r-\,\--    -,    Lettres        . 

nairaçl.e  ;   dos  lettres  de  Clianccl  erio  que    quelque  ciiose.  Co'iUcre;  giùinere;  arnv. 
k-Rvi  donne,  sou  sur  des  Biillej  du  Pape .  j  ce/;ir.;.  -  A:;ra,.er  en  chemin,  joindre 

t  lie  min 


ATT 

chemin.  Arr'varc  uno;  r^igstugnerla  eamml- 
n^nda.  -  Atteindre  à  un  certitn  iige  :  pjr- 
Tsnir  i  un  certiin  âge.  Amvî-e  a  un  certi 
ai.  -  Toucher  à  une  cho>e  qui  est  a  une 
distance  asseï  éloi^iî  ,  pour  ne  pouvoir  y 
tjccher  fécilement.  Arrlijre  ;  aes'-'i''--^'-  ~ 
Parvenir  à  ouelgue  chose.  Giusnzn  i  urn^uie', 
,i-,^-.irt.  -  Egaler.  V. 

ATrETNT,  EiSTE  ,  parr.  V.  le  vorbe  - 
-  ad].  AiTâigt,  frappé  de  :njUdie,  dî  peste. 
Argento  ."afsci'r.o  di  inft-Tnità  ;  loc;a  ii 
pcs.-j.-kccuié,  prévenu  do  aiine.^iC-i_!o. 
ATTEINTE,  s.  f.  Coup  dont  on  es:  at- 
teint. Use  dit  princiualement  des  c.>apsiiu'jn 
cheval  se  donne  lui-mètna  avec  les  pieds  . 
ou  qu'il  reçoit  d'un  autre  cheval.  Coipo  ;  per- 
cossa co^  p'uéi;  il  tagliarsi  Ail  cavallo.  — 
Doaoer  une  aneinte  a  une  bague  ;  la  tou- 
cher en  courant  sans  l'emporter.  Toccare.  ~ 
Donner  atteinte  à  quelque  chose  ;  faire  ou 
«iire  quelque  chose  qui  ■^  fasse  prc'iudice. 
Attaccare  ;  nuocere  ;  pregiudicare.  —  Se  di: 
aussi  des  attaques  de  certaines^  maladies,  .4f- 
rj.co  ;  fctco  ;  assalta.  —  Atteinte  mortelle  ; 
Impression  vive  et  douloureuse  que  fait  une 
chose  dont  on  est  sensiblement  touclié.  Colpo 
mortale, 

ATTELABE,  AnACNOipE.  s.  m.  Trév. 
T.  iVHist.  nat.  Insecte  sflustiqae  qui  tient  de 
l'Araignée  et  de  la  Sauterelle.  Attelaho  Arac- 

ATTELAGE  ,  s.  m.  Nombre  de  chevaux , 
de  bceufs  ,  etc.  nécessaires  pour  tire:  la  char- 
rue ,  ou  pour  aainer  des  voitures.  Muta. 
—  En  parlant  des  carroïses,  se  dit  or:îinai:e- 
ment  de  six  ou  de  huit  chevaux  propres  a 
être  attelés  ensemble  au  carrosse.  Un  atte- 
lage de  six  chevaux,  l/na  muta  a  sei. 

ATTELE,  s.  f.  T.  de  Potiers.  Ourll  dont 
te  serveur  les  Potiers  de  terre  ,  pour  dimi 
nuer  l'épaisse-jr  des  ouvrages  de  poterie , 
qu'ils  tournent  à  la  roue  et  au  tour.  Stecca 
de'  vasai  a  terra.  —  T.  de  Chirur.  Petit  aiç 
qu'on  lie  autour  d'un  membre  rompu ,  pour 
le  tenir  iusqu'à  sa  gaérison.  Stecche,  e  me- 
glio fe'uU. 

ATTELE' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

.ATTELER,  v.  a.  Attacher  des  chersux, 
iii  mulets  ou  autres  bêtes  de  voiture  ,  à  un 
carrosse  ,  à  un  chariot ,  à  une  charrette  ,  etc. 
pour  le  tirer.  Attaccare  ;  attaccar  i  caialli 
Mila  ctrroiia.  Quelques-uns  disent  :  attaccar 
sotio. 

ATTELES,  s.  m.  pL  Trévoux.  Morceaiu 
ëe  bois  ,  chantournés  ,  qu'on  attache  aux'co- 
liers  des  chevaux  de  harnois.  Pf^  di  legno 
the  si  attaccano  si  collo  de*  cavalli  da  ti.'-o 
ia  carretta. 

A TTELOIRE  ,  s.  f.  ChevAle  ronde  qui 
>e  met  dans  le  timon  des  aiììts  des  pièces 
d'Artillerie  ,  et  dans  ceiur  des  chariots  et 
des  charrettes.  Sorta  di  caviglia  rotonda. 

ATTENANT  ,  ante  ,  ad).  Triv.  Terre 
•u  héritage  qui  touch»  ,_  qui  joint  à  an  au- 
tre, qui  V  tient.  Atd;uo';  conilguj:  vicino. 

ATTENDANT,  (en)    adv.'ce:„„dant. 
Frattanto  ;   intanto 
questo  mentre. 

sintanto  che;  sinché  ;  injinattanto  che.  En 
attendant  l'heure.  Nd  mentre  ;  intanto  ;  frat- 
tanto. 

ATTENDRE ,  v.  a.  Dcmeursf  dons  un 
ueu  ,  lusqj'a  c.>  que  telle  clioie  ou  telle  per- 
sonne arrive.  E're  dsns  l'attc.ite  ,  d.  ns  fes- 
peranceo.ila  crainte  de  qie'que  chose  qu'o.i 
croit  devoir  arriv3r.  Asputare;  attendere. 
-  On  dit  prov.  etfig.  C'est  où  le  l'attend, 
c  est-là  que  je  l'attends  ;  soit  pour  marquer 
quon  ne  cramt  point  celui  dont  on  parle 
et,3>''on  est  en  état  de  lai  f^ire  plus  de  ma'l 

3u  il  n  en  peut  f«ire  ,  soit  pour  faire  enten- 
re  quon    saura  tirer  avantage  contre  lui 
"  "  '  il  a  le  plus  de  confiance.  Per 


ATT 

le  besoin  qu'on  a  de  la  personne  ou  de  la  i 

chose  que  l'on  attendi  ,  et  ['i-npatience  avec 
laquelle  on  attend,   il  y  a  lonï-remps  qu'on 


ATT  g^ 

ATTENUANT,  AMTR.adj.  T.de.Méd. 
Remèdes  qui  procurei:  li  fluidité  a.xx  hu- 
meurs.  Attenuaice.  l!  s'emploie  aussi  siibst. 


at'end  après  vous.  On  n'attend  plus  qu'après  |      ATTE.VUA  flON  ,  s.  f.  Alfoiblissement  * 

cela.    Gli  é  ^ran  tempo  che  siete  aspirato;  ■  -i:"--"-.""-   J n  -'-    -  .-  * 

nja  s'aspetta  PIÙ  altro  fuorché ,  te.  —  Espé- 
rer ,  se  promettre.  Spe-are  ;  as^-ittare  ;  prò- 
mettirsi.  —  T.de  t/la-iè^e.  Attendre  un  c!ie- 
val ,  c'est  ne  s'en  point  servir,  oj  b  me- 
nijer  jusqu'à  ce  que  r.ige  ou  la  force  lui  soit 
venue.  Aspit-ar  un  cavallo  ;  risparmiarlo 
Jìno  a  che  abbia  messo  la  sua  l'orla.  -  Y . 
r.  oe  te.ìir  comme  uisuré  dequeii^Liî  chose, 
e  )2ipter  sur  quelqu'un  ,  sur  quelque  cliose. 
.-ispettarsi  ;  crtdere  ;  lusingarsi  i  far  conta; 
Jar  caiiial:  ;  fondarsi. 

ATrE.VDRI ,  lE  .  part.  V.  le  verbe. 
ATTENDRIR  ,  v.  a.  Rendre  tendre  et 
facile  à  manger.  Intenerire  ;  moliificjre;  far 
divenir  tenero.  —  rij.  Rendre  sensible  a  la 
compassion  ,  a  l'amitié  ,  etc.  Intenerire  ; 
muover  a  coinpassione.  —  v,  r.  Tant  au  pro- 
pre (ju'aii  hi,.  Intenerirsi  ;  esser  tocco  di  com- 
p.^ssione  ;  esser  commosso  da  pietà  ;  soihi- 
che'a^c  ;  commoversi  per  affetto  di  tenerenà. 
ArrENDRlSSANf,  ANTE,  sdì-  Qui  at- 
tendrit ,  qui  rend  sensible  a  la  compassion , 
à  l'amour,  a  l'amitié.  Compassionevole;  che 
intenerisce  ;  muove  <  ctmpassione  ;  che  sol- 
luchera. 

ATTENDRISSEMENT,  s.  m.  Seitlmen 
par  lequel  on  s'attendrit.  Tenere\iii  ;  com- 
passione ;  pic-tà. 

ATTENDU ,  UE  ,  part.  V.  le  ve-'oe.  - 
Attend.i  ,  adv.  Ku  egard  ».  Per  riguardo  ; 
rispetto;  a  cagione;  atteso;  contiderato.  — 
Attenda  que ,  Espèce  de  conjonction  causa- 
tive. Vu  que  ,  puisaue.  Atitsochi;  cor.ciosia 
casaché;  conciosiacht  ;  perche  ;  perciocché. 

-A  FTENIK  ,  V.  n.  Trévoux.  Etre  parent. 
Appartenere  ;  esser  parente  ,  o  attenente. 

ATTE.VTAT  ,  s.  m.  Entreprise  contre  les 
Lo'x  dans  une  occasion  importante  ,  dans  une 
e  lose  capitale.  Attentato  ;  delitto  ;  eccesso  ; 


diminution  d..-  loroe.  Il  n'a  guère  d'usage  aâ 
,  propre  q.ie  d.ins  cette  phrase  :  Tomber  dans 
une  grande  attenuacion.  ly'raUsnento;  lUho- 
"^.l'  ;  fievoiex^t;  scaiinzento  di  jor\e  ;  fiac- 
chti\3.  —  T.dePrat.  Diminution  de  charges 
coi'.-re    un    accusé.    Diminuzione  di  accusa. 
-T.  de  Physijue.  Action  d'.-,tcénuer  un  fluide J 
c  est-a-d;re  ,    de  le    rendre    plus  liquide   et 
moins  épais  qu'il  n'é-oit.  Attenuazicne. 
ATTENUE'  .   ÉE  .  par:.  V.  le  verbe. 
ATTENUER  ,  v.  a.  Affoib:ir  ,  diminuer 
les  forces  ,  l'embonpoint.  Estenuare  ;    atte- 
nuare ;  afragnere  ;  istraccare  ;    affievolire.  — 
T.  de  .'Vléd.  Atténuer  les  humeurs  ;  les  ren- 
dre moins  grossières  et  plus  fluides.  Attenuar 
gli  umori  ;  'endc-li  più  Jiuidi  ,  più    sciolti.  -. 
r.  de  science  Hermétij.  Mettre  en  poudre 
pulvériser.  Macinare  ;  ridurre  m  polvere         ' 
ATTERAGt  ,  s.  m.  T.  de  .Mar.  L'endroit 
ou  le  vaisseau  peut  prendre  terre.  Luogo  dove 
uz  vascellj  puo  ancorare  e  scoprir  terra, 
ATTERI  ,  lE  ,  part.  V.  le  verbe. 
ATTERIR  ,  V.  n.  Prendre  terre.  Atterrare-, 
approdare  i  pagliare  o  prender  terra. 
ATTKRRE',  ee  ,  part.  V.  le  verbe. 
ATTERKLR  ,  v.  a.    Ab.; 
P-it  t.  rre.  Atterrare  ;  abbatter. 


re  ,   renverser 

gettar  a  terra  ; 

\are  ;  coricare  ;  posar   in    sue  lastre, 

ement.  V.-  Accabler^ 

ffiigere  ;  abbatterei 

i  termine  ;    discort* 


-  '!•■  R.uner  entiè 
à^ltzer  excessivement. 
conquidere  ;  ridurre  a   i 


«tv  ,  tfi  'lucsio  ^le^TO  ;  il 
Jusqu'à  ce  qi.a.  fino  a  che; 
ichi  ;    infinattanto  che.    En 


des  choses 

rappunto  iol'ispettava;  lo  attendeva  a  questo  !  applicati 

fasto.  -  On  dit  prov.  Tout  vient  a  point 

qui  jeat  attendre  ,  pjur  dire  ,    q.Cavec    le 

temps  et  la  patience  on  vient  i  bo.rde  tout. 

iempo  vient  chi  fuù  atoeuarle.  -  Attendre 

ïTcc   la  preposi-.jn  a;;rè;,   sert  h   :nrrq-..sr 

ûiâ.  t'ranfois-haUtn. 


•sfatto. 

ATTENTATOIRE  ,  adj.  de  t.  g.  T.  de 
Palais.  Qui  va  contre  l'autorité  d'une  Juris- 
dictlon.  Altentatorie. 

ATTENTE,  s.  f.  L'état  de  celiû  qui  at- 
tend ,  et  le  temps  pendant  lequel  il  est  a  at 
tendre.  Mpettamento  ;  aspetta-ione  ;  lo  as- 
ptitire.  L'espér;:nce  et  l'opinion  qu'on  a  con- 
çj;  de  quelqu'un  ,  de  quelque  chose.  Espet- 
ia\ione  ;  aspettailoiu  ;  aspeitamenio  ;  aspet- 
tativa ;  speranza  di  buona  riuscita  ;  desiderio. 
-  Tibie  d'attente  ,  c'est  une  lame  ou  plaque 
de  metal ,  un  bossage  de  pierre  ou  de  mar- 
bre ,  une  toile  de  Peintre  préparée  ,  et  gé- 
alemen:  toutes  les  choses  qiu  sont  des'i- 
s  pour  servir  à  peindre  ou  à  graver.  1  a- 
1 ,  putra  acconcia  ,  apparecchiata  per  pit- 
I  o  iscrizione.  —  Pierre  d'attente  :  les  pier- 
tes  qui_  avancent  d'espace  en  c'.pace  a  l'ex- 
trémité d'un  mur  ,  pour  faire  liaison  avec  un 
autre  mur  qu'on  a  dessein  de  bâtir..  L'ad- 
dentellato  \  morsa  ;  morse,  —  On  le  dit  fîg. 
d'une  affaire,  d'un  ouvrage  d'esi>rit  dont  il  n'y 
3  .quune  partie  d'achevée  ,  et  qui  fait  atten- 
dre une  contmuîtion.  Segni ,  indi-f  che  mos- 
trano una  continuazione  da  farsi.  -  \^,Mii 
OU  Flèches,  r.  de  Botai.  Fibmens  rougea- 
tres  accompagnés  de  petites  baguettes  cou- 
,^,  u'"'  .  q.ii  sorte.K  du  milieu  du  calice 
de  la  .leur  du  Safrao.  Stami  dello  Zafferano 
ATThNTER,  v.  n.  Former  une  entre- 
prise contre  les  Loix  ,  dans  une  chose  capi- 
tale. Commettere ,  far  un  attentalo. 

ATTENTU'',  ivE  ,  adj.  Qui  a  de  l'at- 
tention ,  de  rapplication.  Attento  ;  intento  ; 
applicato;  che  bada  ;  che  sta  coli'  orecchio 
'"f4.S!\$  porge  atteitlone,  appiicarione. 
,  ATTENTION,  s.  f.  Application  d'esprit 
a  quelque  chose.  Attenyone  ;  attendimento  ; 
Soin  oitìcieux,  obli- 


San 

geant.  Il  a  uour  tout  le  monde  des  attentions 
bihiiies.  f '.',  e  un  uamo  obii;ante  ,  officioso , 
pronto  a  f.i  -  piacere  a  tutti. 

.Attentivement,  adv.  Avec  attc.i- 

tion,  Attsiujmiuti  ;  con  applicaiione. 


ATTERRIR,  r.  n.  V.  Attérir. 

ATTEilRlSSE.MENT.s.  m.  Amas  de  terre 
qui  se  forme  par  la  vase  ou  par  le  ssble  que 
la  mer  ou  les  fleuves  apportent  le  long  du 
rivage  ,  par  succession  de  temos.  Alluvione. 

ATTESTATION  ,  s.  f.  Certificat  ,  té- 
moignage donné  par  écrit.  Attestato;  certi- 
ficato  ;  attestazione  ;   deposizione. 

ATTESTE',  ÉE.  part.  V.  le  verbe. 

ATTESTER,  V.  a.  Assurer,  certifier,  té- 
moigner, soit  de  vive  voix  ,  soir  par  écrit. 
Attistare  ;  render  testimonianza  ;  affermare  \ 
certificare -,  far  fede.  -  Prendre  a  témoin. 
Attestare  ;  chiamare  per  testimonio, 

ATTiCISME  ,  s.  m.  Délicatesse ,  finesse 
de  goût  particulière  aux  Athéniens.  Atti- 
cismo ;  eleganza  ,  purezza  ,  delicatezza  di 
gusto  nel  discorso. 

ATTICURGES  ,  s.  f.  T.  d'Archit.  Co- 
lonnes carrées.   Colonne  quadre, 

ATTIEDI,   lE,  part.  V.  le  verbe. 

ATTIEDIR,  V.  a.  Rendre  tiède  ce  quiète  it 
chaud,  raffreddare  alquanto  ;  intiepidir*  ci» 
ch'era  caldo;  far  t'picdo  :  ratliepldaie.  — 
V.  r.  Devenir  tiède.  Intiepidirsi;  rattiepidirsi} 
raffreddarsi  ;  divenir  tiepido,  -  On  le  dit  lig. 
en  matière  de  dévotion  ,  pour  dire  ,  que  la 
fer\-eurdt;_  quelqu'un  se  ralientit.  Affreddarsi; 
sftrvorarsi. 

ATTIEDISSEMENT ,  s.  m.  Etat  d'une 
choss  qui  passe  de  la  chaleur  à  la  tiédeur. 
Il  n'a  guère  d'usile  qu'au  figuré.  Refroidis- 
semunt  dans  l'amitié  ,  dans  Pamour.  Scem»- 
mer.io  ;  dimiuzion  d'amcre  ,  d'affetto  ;  tiepi- 
dezza, -  On  s'en  s-'rt  particulièrement  pour 
m^rijuer  quelgae  diminution  de  ferveur  dans 
la  devoîion.  Tiepidezza  i  tiemamento  ;  dinù- 
nuuon  di  fervere. 
À  TTIFE' ,  ÉE ,  part.  \,  le  verbe. 
ATTIFER ,  V.  a.  Orner ,  parer.  Il  ne  se  dit 
que  des  femmes  ,  et  en  parb:it  de  leur  coî- 
ture.  Il  est  fam.  Ornare  ,  patinare  ,  aggius- 
tare ;  acco-.tiar  la  chioma  ;    il  cap». 

ATTIFE  r  ,  s.  m.  Ornement  de  têie  pour 
les  femmes.  Il  est  vieux.  Ornamento  di  cap» 

''"a  rfhVTER  .  V.  Atinter. 

A  rriQUE  .adj.  de  t.  g.  Qui  est  àia  f/içon 
du  Pays  d'Aihèiu,.  Atfco.  —  On  appelle  >el 
atcique  ,  ce  qui  par.  i:  avoir  quelque  rcpport 
aux  bons  mots ,  et  a  la  raillerie  fine  des  Athé- 
niens. A'tleo;  elegjite  ;  pulito. 

ATTIQUE  .  <.  m.  T.  d'Arcl.it.  Qn  jppe.le 


€6  ATT  ATT 

ainsi  dans  les  bàtimens  un  petit  ëtige  ((ui  est  ]  n|est  nécessairelorsqu'il  est  en  carène,  Citent 


au-dessus  de  tous  les  au:res ,  et  qui  a  ses  or 
remeiis  particuliers. /<rnca.  -  Atticiue-faux , 
s.  m.  C'est  dans  le.  bi  imens  très  -  ele%-e>, 
une  espèce  de  piédestal  que  l'on  met  au-de>-  | 
sous  de  la  b.ise  des  colonnes  ,  pour  que  la 
grande  saillie  des  corniclies  ne  les  etface  pas. 
Attic^J.ihd.  „       , 

AfllRAlL  ,  s.  m.  Grande  quantité  ,  et 
diversité  de  choses  nécessaires  pour  certains 
USrfges.  Aff.iriCchio  ;  treno;  ct,rredo;  arredo  ; 
ctt':rûglio;iiFfaraio.  -  Par  extension.  Brande 
quantité  de  big  ge  inutile  et  siipertlu  ,  que 
des  gens  mènent  avec  eux  en  yoydge.  fijga- 
glnime  ;  quant  ta  dt  ij^jj-'ic  ;  Jirdasia;  mas- 
icriùe.  Attir.iil  des  femmes,  tramo, 

ATTIRANT,   Asrt,  ad).  Qui  attire-   Il 
n'a   guère  d'us.ige  qu'au   6guré.   Allettante; 
lusìn^ihevvlc;   attraente. 
Al  liivfc.',  ÉE  ,  par:.  V.  son  verbe. 
.kTTI.vER  ,  V.  a.  lirer  a  s ji.  Trarre  ;  ti- 
rare .  arirarrt.  ;  atiraere  ;  tirare  a  se.   -  f  is- 
En>;r.ger,  séduire  ,  charmer,  fixer,  gagner. 
Artrarrc  ;  adescare  ;  lusingare  ;  indurr,^  ;  al- 
lcttale. -  ^'attirer  ,  au  recip.  Attirarsi;  ti- 
rarsi ;  meritarsi  ;  conci. iarst;  tirarti  addosso. 
ATTInE,  s.  f.  T.  de  Brasserie.   Le  bois 

3uon  met  dans  les  fourneaux  sous  les  chau- 
ières.  Legna. 

ATTISE' ,  LE  ,  part.  V.  le  verbe. 
AT  I  bER  ,  V.  a.  Approcher  les  tisons  lun 
de  l'autre,  pour  les  f„ire  mieux  brûler,  ^(r- 
t/yjre  ;  ratti{i:!re  ;  destar i  fuoco.-  fig.  Atti- 
ser le  feu  ;  aigrir  des  esprits  dq.i  irrites  les 
uns  courre  les  autres.  Attiii.tre  iljuoco  della 
Mscord'a  ;  aitare  ',  incitare;  stimolare;  sti[- 

'"aTTÌSEUR,  euse.s.  m.  et   f.  Celai, 

celle  qiti  atj.e.  Colui  ,  e  colei  che  attiix^a. 

AI  nSONNOIR ,  5.  m.  Outil  crochu  , dont 
les  fondeurs  se  servent  pour  attiser  le  feu. 
Attiuitojo. 

Al  1 ITRE'  ,ÉE  .part,  et  ad|.  V.  son  verbe. 

ATTI  TRER ,  v.  a.  Charger  quelqu'un  d'un 
emploi,  d'une  commission  ,  et  il  s'emploie 
ordinairement  au  participe.  Incaricare  ;  dar 
una  commissione  ,  un  inwiei^o.  —  11  >'emp1oie 
aussi  en  mauvaise  part.  Témoins  attitré.;  Tei- 
Juri ,  corrom.  Aîsasini  attitrés.  5j- 
siini  che  uccidono  per  altrui  com- 


di  ritegno  ,  o  di  carena 

Arr.,Ai'£',  EE.part.  etadi.V.  le  Vc-rhe. 

ATrRAl'E.\U  ,.NuN,s.m.  Trévoux.  Cj- 
got  qui  attrape  les  simples.  Kacehetlone  ;  ba- 

'''aTT:IAPE-MOUCH£S  ,  s.  m.  r.  d'Or- 
nithol.  Per.t  Oiseau,  figliamosche. 

Arri<Al'ER,v.a.  Prendre  à  une  trappe  , 
à  un  piège  ou  a  quelqu'aure  chose  de  sem 
blable.  Pig'iare  ,  cgCere  al  Uccio  ,  o  ai  ca- 
lappio ;  ingalippiare.  -  Obtenir  p.ir  indu. trie 
\.onsegiûrc  ,  otl:ner  j:cr  via  d'industria.  -  li 
a  attrap,.é  un  béi-étice  ,  un  emploi.  Bili  ha 
ottenuto  ,  consentilo  un  hen^Jî^io  ,  ec.  ~  Fig. 
Surprendre  attificieusement ,  tromper.  Gim- 
t.trc  ;  accalappiare  ,  tr:t_ff'.ire  ;  ingannare  ;  ab- 
lindulare  ;  trappolare  ;  abbuattare  j  aggirare  ; 
g'iignere  a'ia  sch'accia  o  al  boccone.  —  fam 
Attrap-ir  un  rhume,  une  fièvre  j  prendre  un 
rhum.-;,  giKner  la  fièvre.  Figliar  un'  infred- 
datura ;  guadagnar  una  febbre  ~  Aiteindre 
ei!  courant  après ,  en  allant  après.  Ragju- 
gnere.  -  Atteindre.  -  fig.  Attraper  le  sens , 
la  pensée, d'un  Auteur.  C^sHere  il  v:ro  senso, 
il  sign'ficato  ;  entrar  netta  mente  d'un  A^tture. 
—  Attraper le  caractère,  attraper  les  maniè- 
res,  etc.  C'est  bien  exprimer,  bien  repré- 
senter, bien  imiter  le  caractère,  les  rnanè- 
res  ,  etc.  On  le  dit  des  Poètes  et  des  HcÌéI- 
tres.  Cogliere  ;  Imitar  bene  ;  ritrarre  ai  na- 
turale. 

ATTRAPEUÌl,  EUSK.  s.  m.  Mot  popu- 
laire. Qui  attrappe  ,  q.ii  trompe  ,  tro  npeur, 
trompeu.e.  Incannatore  \  bindolo. 

ATTRAPi  'IRE  ,  s.  f.  Pie;:;,  machine  pour 
attraper  des  anima  ix.  Il  n'n  plu.guère  d'usage 
en  ce  sen«.  L.icciuolo  ;  trappola.  -  ng.  et 
fam.  Tour  de  finesse  dont  on  se  sert  pour 
suri-rendre  ,  pour  attraper  quilqu'un.  Trap- 
pola i   cavaet'a  ;  eucull.i'ura  ;  cela. 

ATTRAYANT,  ante,  adj.  Qui  attire 
agréablement,  y^ttrjenre;  lusinghevole  ;  allet- 
tati.o, 

*  ATTRE.MPANXE  ,  s.  f.  Vieux  mot. 
Modération  depa.sion.   Mode-aX'on:. 

ATTREMPE',  adi  l  ■  de  Faucon.  Oiseau 
qui  n'est  ni  gras  ni  m/igre.  Ni   magro  ,  ni 


AVA 

ATTRISTANT ,  ante  ,  adj.  Q  li  attriste. 
Ait'isca-ite  ;  che  attrista  ;  che  centrista;  che 
inJ.ice  mitlnconia;   a^ittivo  :  doloroso. 

AT  fKl^  TE' .  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ATI  RISfER  ,  v.  a.  Rendre  triste,  affli- 
ger. Attristare  ;  accorare  ;  contristare  ;  a^ig- 
gere  ;  inditr  malinconia  ;  sconjortare.  —  il  est 
au-si  réc.  Attristarsi  ;  rattristarsi  ;  accorarsi  ; 
icoifjrtarsi  ;  afììgersi  ;  prender  malmcania  j 
dar  i  a'  do/ore  ;  darsi  in  preda  alla  tristcrza. 

AT  FRIT  ,  adj.  T.  de  Tkéol.  Nom  qu'on 
donne  a  celui  qui  a  regret  d'avoir  offensé 
Dieu  par  1..  cr.ii.nte  dei  peines.  Attrito  ,  che 
hall   do  or  d^l  'attriVone. 

AT  TRI  nON  ,  s.  f  Reg-et  d'avoir  of- 
frine Diîu,  causé  p.  r  la  crainte  des  peines. 


.//(■ 


ttmonj 
tarj ,  c 
miss'-O-. 

ATTITUDE  ,  s.  f  Situation  ,  position  du 
corps,  llsedit  ofdinairement ,  en  p.crlant  de 
Sculpture  et  de  Peinture.  Atteggiamento  ;  at- 
titudine ,  pò  ifira  ;  giacitura. 

AlTOMBUS-iEUl,  s.  m.  T.deFaucon. 
Oise,  u  qui  att.'ique  le  Héron  dans  soii  vol. 
fu'co  eie  assale  l'Airone. 

A  ITOUCHEMENT,  s.  m.  Action  de  tou- 
cher. T.'ffo  ;  Ci'irjtto;  locctminto. 

ATTRAI  TIP,  ivE,adj.  Oui  a  la  for.e 
d'attirer.  /^itraii'v!>  ;  che  hafor^a  ;  virtù  d'at- 
trarre ;atio  ad  att-arre.  Un  onçuent  attractif. 
L'aimant  a  une  venu  attractive. 

ATTRACrR)N,  s.  m.  Action  d'attirer, 
ou  état  de  ce  q.ii  est  attiré.  Aitra\ione;  attrai- 

mentz  ;  siiccantento.  

ATTRACTu)NNAIRE  ,  s.  m.  T.  de 
Phys.  On  appelle  ainsi  les  Partisans  Hu  sys- 
tème de  l'a  fr.:ct'on.  Colui  c^e  sostiene  i'. 
ailtema  Neu'on' ano  circa  l'at'ra^ione  de'corpi . 
ATTRACTRl  E.adi.  f.  T.de  Piiys.Futc- 
attractrice.  Fcrja  attrattrire  ,  attrattiva.  On 
dit  plu  ôt  A'  r.'Ctive-  V.  Attractif.' 

ATTRAIRE,  v.  a.  Att  rer  .  faire  venir 
p«rle  moyen  de  q  K-liue  chose  qui  plaii.  Ar 
trarre;  attraer.-;  allcttare;  adescare  ;  far  ve- 
nin a  le  ;ityil'ire. 

ATTRAIT,  s. m-  Ce  qui  attire  agréable- 
ment. .4tttattiva\  attrattivo;  veni:  gra\ìe  ; 
atUttjmento.  —  On  dit  les  attrnts  de  la  grâce  , 
pour  dire  ,  les  doui-çurs  intérieures  que  la 

Sâce   fait  ni  el.iicfois  sentir.    I  contenti ,  / 
liti:,  le  iolctixeintfvr'  della  gracia. 
ATTRAPK  ,  s.'  f.  Tromperie,  apparence 
trompeuse.  V  n'c-t  que  du  style  fam.  Husba- 
eherï'  ;  ira.iclh  ;  bindo'^ria  ;  afguindjlamen- 
lt>  :  f  I  erta.  •-  T.  de  Mar.  Corde  qui  cm;  é- 

•faa  siic  tc-  iwisteau.  ne  le  csucJie  plus  i^u'il 


'^Xr TREMPER,  V.  a.  T.de  V errer.  Se  dit 
des  nots.  Attrem  er  u'i  pot  ,  c'est  If  recuire  , 
ou  lui  donner  peu  à  peu  le  degré  d:  ch  ilear 
nécessaire ,  afin  qu'il  puisse  passer  dans  l'm- 
tér'eur  du  four  ,  sans  risquer  de  se  cusser. 
Me'.ttr  in  'emyera. 
ATTiiiBUK',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 
ArrRWUER.,  V.  a.  A-tacher.  annexer 
quelque  prérogative  ,  quelque  privilège,  quel- 
q  le  utilité,  etc.  Attaccare ,  un'r;  un  privile- 
gio ,  un  utile ,  ec.  -  Rasiporter  j  référer  une 
chose  .i  celui  qu'on  prétend  en  être  la  C'use, 
l'auteur,  ou  le  pri  .C'pal  instrunei.t.  Attri- 
buir: ;  aicr'vere  ;  riputare.  —  En  jïari.nit  des 
fautes.  Incolp.ire;  accagonare  ;  Im.u'are.  - 
Attribuer  une  qua'iLC  ,  une  vertu  à  un-  per- 
sonne, à  uni'  chjse  ,  c'est  atfiin.-  qu'un" 
personne,  qu'une  chose  a  un-»  cet  ainj  qu  - 
lite,  une  certaine  vertu.  A  t'ihu  r^  ;  atrli- 
care  ;  ass  gnare.  —  v.  r.  S'att.-ib.ie-  qu.'lnuc 
chose,  yiitrbu'rsi  ;  a-rogaru  ;  aicriv-rs!  ; 
f/srsi 'icllo  delle  cote  altrui  ;  .ipp'O...  art: ,  ec. 

ATTRIBUT  ,  s.  m.  Ce  qui  es.  pro  r-  e 
p:irtic,,lt-.'r  a  chtque  soiet.  Attribut./  ;  p  »- 
prietà-<,  cond'^'one  ;  qualità.  —  Ch-rz  les  P  în- 
tres,  les  Sc.i'pteur;  et  le.  Aotiqu'ires.  i'  s 
prend  quelqtiefois  pour  symhole-  A'rributo  ^ 
simbolo.  —  T.  d.  L"p'7'ie.  Ce  qu;  ■"•lilîrine 
ou  se  nie  d'un  S-ijct,  d'un^  propo  itiuii.  At- 
tributo :  p'-edi.-jro. 

ATTRUiUTIF,  ivE,  adj.  T.  de  Palais. 
Qui  irtrihoe.  ^t'i'hwrvo. 

A  rTRlBUTlO.N' .  s.  f.  Conc-s^ion  d 
qu-;  u-ér.v.-ative  .    tl. 
venndek-t-rciduP-i 


Conce. 


U-ge  ,  en 
ni  d'  pri- 
vi'erro.  —  On  appelle  lettre.  d''t nh.ition  , 
un  pouvoir  don.ié  pirl-t  Roi  h  des  Cv-mm'.- 
saires ,  ou  .à  une  Jurr. diction  subalterne ,  p  mr 
jlig.r  nue  ìSmiì  ta  iiiaiet  lessact.  A.uri- 
iu-^ont. 


Al  TROUPE'.  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 
ATTKOJPE'tS,   t.   f.  U.  T.  d'^inat.  Se 
die  des  glandes  q  ii  sont  voisines  les  unes  des 
autres.  Conglomerate. 

A TTRUUPEME.VT,  s.  m.  Assemblée  tu- 
multueu'.e  de  gens  sans  autorité  et  sa.i» 
avou.  Kaunata;  adunanza  tumultuosa  ;  ic- 
dizione. 

ATTROUPER,  V.  a.  Assembler  plusieurs 
personnes  en  troupe.  Rau,-..ire:  far  ^ent:  i 
far  popola.  —  V.  r.  S'assembler  en  troupe. 
.idunarsi  ta  truppa  ,  In  calca  ;  unirsi  ta  si- 
diiione  ,  tiimuûuariamente. 

AU,  Particule  formée  par  contraction  de 
1.1  préposition  A  ,  et  de  l'article  Le.  Elis 
s'emploie  pour  marquer  le  datif  singulie'  des 
;io;ns  misculins  qui  commencent  par  uns 
consonne  ,  et  qui  reçoivent  l'article  au  no» 
minatit.  Al, allo.  —  Cette  Particule  remplace 
k]  lelquet'ois  la  préposition  Dans  ,  comme  :  Il 
est  au  lit.  £1^/1  è  in  tetto.  Bâton  durci  au  feu. 
Battone  Indurito  ai  fioco.  Quelquefois  on  met 
cette  Particule  pour  la  préposition  Avec  ^ 
c.imme  :  Toucher  au  doigt.  Toccar  col  dito. 
Tableau  fait  au  [linceau.  Tav.jla  o  pittura 
fatta  a  pennello  ,  co'  petmllo.  -  Au  ,  fait  ait 
pKiriel  A  IX  ,  par  contraction  d'A  ,  et  de  l'ar- 
ticle l'.Iurtel  Les.  Ces  deux  Particules  ont 
encore  d'auTCs  uta-'.es  dont  on  renvoie  la  si- 
gnific"i'ion  a  l'ordre  des  noms  et  des  verbes, 
a'ec  lesquels  elle    s-  io  gnent. 

AVACHIR,  S'AVACHIR,  v.  r.  Devenir 
lâche,  mou,  et  sans  vigueur.  Accasciarsi  i 
i.ifralrsi;  indebJini;  cascar  fia  le  vecchie. 
—  V  Se  dit  aussi  du  cuir  ,  et  veut  dire  s'amol- 
lir ,  n'èir:  pas  ferme.  Mo/lijicarsi  ;  amma- 
larti. -  l  Si  dit  ,u  ,i  ((,.,  b.-nches  qui  ,  au 
lieu  de  s-  soti-^n*  droites,  ont  leur  cxtrc- 
inité  pet'chaute.  Jn-iir:\irsi  ;  piegarsi. 

AVAf;^.  ,  s.  m.  Dro't  que  les  Exécuteurs 
d  •  1.1  Haute- Ju.tice  levant  en  argent^  ou  en 
n  iture  en  q  lelques  lieux  ,  et  en  certains  icnir» 
de  mirché  So.a  didiiif),  che  i  Cay.efici. 
rii.'u.i  on-)  il  aleuni'  luog' i  della  Francia  ,  J4 
cc'l  g'jrni  di  m:,  ca'o. 

A.  AL,  s.  m.  T  de  Comm.  C'est  une 
s  >u..np:ion  qo'on  mtf  au  bas  d'un  billet  ,  par 
laquelle  01  s'oblig?  d'en  paytrie  contenu  ,  en 
ca*  qa'i''n?  soit  pas  acquitté  par  celui  qui 
l'a  SOIS  r.t.   Girata. 

AVAL,  <dv  Q  il  n'a  d'usage  qu'en  par- 
li r  d  ce  (1  !•  vasurl-i  rivière  en  de>cend..i.t. 
L'iniiù;  abbasso;  a  secon.ia;  il  lanino  d'un 
fi  .,n'f  dalii,  parte  ci  s  tlo  -  Vent  d'aval ,  le 
vent  do  CO!  chi-nt.  Ponente.  —On  dit  h  vau 
l'e.i  1 , 1.  ni'-  di'e  sii'  nt  le  courant  de  l'eau  . 
Lurgj  la  CL.rr.n"  dell'acqua;  fù  per  la  cor- 
nnte.  —  O-i  li  iiR.  q  .'une  affaire  ,  qu'une  en- 
trepri.e  e-  allé  ■  a  va.i  i'eau  ;  qu'elle  n'a  pas 
ré.is.;i.  Afa-c  ,  imp-  <a  andata  infimo. 

A  ■  ALAGi-  ,  i  m.  4ct'on  par  laquelle  les 
M  i-r-'sT>n  elt--  d;  cendeti'  les  vins  dans 
je.  cave,  de  parti,  uiers.  Discesa  ;  discendi- 
mei'o 

AVL'I'ÎON,  s.  f.  Chiite  d'eau  impé- 
tueuse,  qui  vient  des  grosses  plu'ss  qui  se 
forment  ci  torr.n..  ti^vetcio  d'acqua  ;  tor- 
rent: im'-ctuofo. 

AVALA. CHE,  ou  AVALANGE  ,  s.  f. 
TrA'.  <■'  ..tric.  V..l.avango. 

AVALANT,  a').  >ii  descend  ,  qm  va  ««t 
ay<ila(it.  iihe  cala  ;  (he  iitande. 


AVA 

■AVALF.ÉE,  pan  V.  le  verbi,  -ad). 
Oui  peni  un  peu  ta  bas.  f^uo  ;  caiUnu. 
Joues  avalées.  ^  ,  t-    n 

AVALE-ORU  ,  s.  m.  Trcvoux.  T.  Popu- 
laire. H.mme  qui  mange  vite ,  dans  la  bruche 
de  qui  un  morceau  ii'atcend  pas  1  autre.  Ui- 

AVALE£  ,  s.  l.  r.  <k  Manuf.  Levée.  Ce 
eue  I'ouvr,er  peut  travailler  sur  son  me'i^r  , 
lans  être  obligé  de  rouler  et  de  dérouler  sf. 
eniuble--  Falda.  . 

WALER,  v.a.F.iirepasserparle  josier 
dans  1  estomac  quelnae  aUmeiit  quelque  li- 
oueur,  ou  autre  chose.  Insh^ucrc  ;  tran- 
rugiar:;  mandar  gii  i  i/i^oya-f  i  rranjAi^r- 
^r.;inSoiarc.  -  ptov.  A.'r^erle  calice  ,av.:- 
ler"le  morceau  jse  sDi-nettre  à  quelque  chose 
ii  fiCheux,  malgré  !a  répugnance  qu  on  y  peut 
avoir.  Transhia'.tiri ,  tr^ngusiari  ta  pena,  H 
dolore.  -  pop.  Abaisser  taire  descendre. 
jiyyaUarc;  abboKcrc  ;  cilare  \far  in  a  ■aiU. 

—  Aussi  pop-  Avaler  imbrai  à  quelquun;  lui 
«ouper  un  bras.  Troncare  ;  mudare  \  tagUire. 

-  f  Je  Cotnm.  Avaler  nne  lettre  de  chrnge, 
UD  billet  de  change  ,  c'est  y  mettre  son  aval , 
le  souscrire  ,  en  rét-ondre.  Accecare  una 
ti-abiale.  -  v.  n.  r.  àe  Ridere.  Suivre  le  cou- 
rant de  la  rivière.  A1Ì.1'  a  seconda. 

AVALF.OR,  s.  m.  Celui  qui  avale  r;iî.- 
que  aliment,  quelque  liqueur.  JraKS'ifiato- 
re;  ingojaturc;  in^hiottitore.  -  fam.  Avaleur 
et  poissris;  Gourmand,  glouton,  V.  -  Un 
dit  prov.  d'un  fanfaron  ,  que  c'est  un  avaleur 
de  charettes.  AJ<imci\isctte;  dtvora  monti  ; 
ncn^iaûrro  ;    spcccjm  ;  tmargiasso. 

AVALIES,  ;i.  f.  pi-  T.d^  Comm.  et  je 
lAanuf.  Les  laines  quV^ii  enlève  des  peaux  de 
moutons ,  au  sortir  des  mains  du  Boucher, 
i.a'.a  d:  bali:  morti. 

AWLOliiE,  s.  f.  Terme  de  plaisanterie 
et  familier ,  qui  se  dit  d'un  grand  gosier. 
Ce  ta  Jitjiiata-  -  Pièc  ->  du  hatnois  desche- 
vajx,  qui  leur  descena  derrière  les  cuisses,  un 
peiiaù-des>.Ji.  delaqueue.  Braca;  imbraca. 

-  T-dcChap.  Outil  qtii  serra  faire  coulerla 
ficelle  du  chapeau  au  bas  de  la  forme.  Passa- 

AVALURE  ,  s.  f.  T.  de  Man'ese  et  de 
Maréch.  Bourrelet  ou  cercle  de  corne  ,  qui 
se  forme  au  s;bot  d'un  c!-ev.ii,  quand  ce  der- 
rier  a  été  blessé,  et  qu'il  taitquartier  neuf. 
Ctrûhio  dell'ugna  nuova  cht  scaccia  la  vecchia. 

A\'ANCE,  s.  f.  l'espace  de  chemin  qu'on 
a  devant  quelqu'un.  11  a  tant  de  lieues, 
l.int  de  io'.irnées  d'avance  sur  nous.  Egli  ci 
mran^a  ai  tante  leghe  ■,  di  tant:  giornate.  Il 
c  un  mieux  que  lui ,  il  lui  donnera  dix 
pas  d'avance  sur  cent.  Gli  da'à  ijecl  passi  di 
vantaiS'O.  —  Ce  q.ii  se  trouve  déjà  de  fait  ou 
de  prep-iré  dans  une  affa-re  ,  dans  im  Ou- 
vr.ige.  fondo;  ammassa  di  mauriali',  se'.vA 
dicosi,  di  seniirltnti.  -  Partie  de  bâtiment 
flui  anticipe  sur  une  rue ,  sur  une  cour  ,  et 
qui  sort  de  l'alignement  du  bâtiment.  Scorto. 

—  Antici-^aticn  du  tems  ,  Icsqu'on  fait  une 
chose  en  pr-fv*enant  le  teras  où  on  a  ac- 
cutumé  de  la  faire.  Anticipala.  —  11  se  dit 
aussi  du  payement  qu'on  fait  Evant  le  terme. 
Anticipata.  —  litre  oa  avance  ,  c'est  avoir 
fait  une  avance  do  quelque  somme.  Essere 
in  ajan\o.  fig.  F..ire  des  avances  ;  faire  les 
premières  recherches,  les  premières  démar- 
ches dans  un  accommodement ,  dans  un  traité , 
dans  une  liaison  d'amirii.  Prevenire;  esser 
il  primo  à  far  car:-ç^e  ,  am»revoU{ie  ,  ad  usar 
cortesia.  —  D'avnce,  adv.  Anticipatamente. 

AVANCE',  ÉE  ,  part.V.  le  verbe. -On 
dit  ;  un  homme  avancé  en  àçe ,  ou  dans  un 
i^e  avancé,  pour  dire,  qu'il  commence  à 
vieillir  ;  et  l'année  fon  avancée  ,  I3  nuit  bien 
avancée  ;  le  jour  bien  avancé  ,  pour  dire  , 
«îu'on  est  bien  avant  dans  l'année ,  dans  le 
io.ir,  dans  la  nuit.  Uomo  cvan\ato  in  età\, 
tr.unaetàavan-^aî:;.  L'anno,  il  giorno  molto 
svan^ato.  —  On  dit  cussi  :  la  saison  bien  avan- 
cée ,  soit  pour  dire  ,  qu'jn  est  déjà  bien  avant 
dans  la  saison ,  soir  pour  marquer ,  que  les 
fruits,  les  ileurs  ;  les  blés,  poussent  av^nt 
le  teins  ordinaire.    Stagione    molto  cran- 


AVA 

J4M.  —  En  termes  rfe  guerre  ,  on  dif>  un 
ouvrage  avancé,  rour  dire,  un  ouvrage  de 
fortification  qi.i>  est  avant  les  autres ,  et  qui 
couvre  les  -rur-.-s.  Opera  avanzata.  Et  un 
corps  de  Garde  avancé  ,  garde  avancée  ;  un 
corps  d^*  garde  ,  une  garde  qui  est  fort  avant 
vers  l'ennemi.  Guardia  avanzata  ;  corpo  di 
s^rdia  avanzato. 

AVANCEMENT,  s.  m.  Progrès  en quel- 
•Tue  matière  que  ce  soit.  Progresso  ;  avaria- 
mento  ;  vantai^io  ;  promoiiom  ;  profitto. 
-  Etablissem.:nt  de  fortune.  Etre  cause  de 
l'av  incemenî  d'un  homme.  Proc;u-er  l'avan- 
cement de  quelqu'un.  Fonuna;  inaiiamen- 
to  ;  ar.^raddimento  ;  avan-^amento.  —  Ce  qui 
se  dor.ne  par  avance  à  un  Hls  ,  à  un  héritier. 
Âsssgnam-:nto  ,  donazione  anticipata  ad  un 
fi>;lio  ,  ad  un  eredi. 

AVANCER,  V.  a- Pousser  en  avant,  por- 
ter en  avant.  Portar  innanzi  ;  avvicinare; 
accostare;  stendere.  -  11  est qu;lqtictois_oppo- 
séàdiférer,  retarder.  Avancer  son  dépìrt 
avancer  le  )our  de  son  déparc.  Avancer  le 
ainer.  Anticipare.  —  Faire  dis  progrès  enquel- 
q.ie  chose.  Ava.!\ar:  ;  promuovere.  —  Payer 
par  avance  ,  avant  que  l'argent  soii  dà.  An- 
t'.i'pare;  pagar  anticipatamente;  far  un*  nr.- 
t'cipata.  -  Débourser  du  sien  pour  quelqu'un. 
Aiticipar  danaro  ;  pagar  per  un  altro;  ir.eiter 
del  suo.  —  Mettre  en  avant ,  prop'>îer  une 
chose  comme  véritable.  A^ermarcy  avanzare; 
asserire.  —Avancer  quelqu'vini  fairela  to."  ;.. 
de  quelqu'un,  lui  procurer  quelque  avance- 
ment. Promuovere  ;  avanzare.  -  Il  Sc  dit  lig. 
en  matière  d'affaires  et  <ie  négociations, 
I  irsqu'on  met  en  avant  quelque  chose  qui 
engage  en  quelque  sorto.  Esibire  ;  ojferin  ; 
pr.,porre.  —  V.  n.  Aller  en  avant.  Avanzare; 
accostarsi  ;  andar  tm'nan^i.  On  dit  qi'une 
horloge  avance  ,  pour  dire ,  qu'elle  va  trop 
vite.  Anticipa  ;  corre.  —  Anticiper.  V.  — 
Sortir  de  l'alignv-nent.  Sportare  ;  sporgere  in 
fuori;  uscir  di  lìnea,  ai  livello;  non  cor- 
degniate,  —  F.iire  du  progrès.  Avancer  en 
àg?,  en  sajrçsse,  en  vertu.  Avancer  dnns  l'é- 
tude. Avanlare  in  età  ,  in  jjviff^j  ;  far 
progressi  neliu  studio  i  crescere,  —  En  ce  der- 
nier sens  ,  il  se  dit  aussi  des  choses.  Andar 
avariti;  crescere;  aumentare.  —  Aller  en 
avant.  Innoltrarsi  ',  avvicinarsi  ;  portarsi  più 
avanti. 

AVANIE,  s.  f.  C'est  proprementU  vexa- 
tion que  les  Turcs  font  a  ceux  d'une  autre 
Religion  que  la  le.ir,  pour  en  tirer  de  l'ar- 
ii.>'.Jtaa'.a.  —  hg.  et  fa.n.  Airront ,  insulte 
qvié  l'on  fait  à  quelqu'un  de  gaieté  de  cœur, 
Anania  ;  r.>r.'o  ;  a^ronto  ;   insulta  ;  scherno. 

AVANT,  Préposition  servant  à  marquer 
priorité  de  tems.  Prima  ;  innanzi  ;  an^i  ; 
avanti.  —  Uani  cette  acception,  il  se  joint 
quelquefois  avec  les  verbes  ,  sui-.-is  des  par- 
ticules Que  et  De.  Avant  que  devenir.  Av-in 
que  je  lusse  venu.  Prima  di  venire  ;  prima 
fossi  venuto.  —  11  sert  aussi  i  marquer  prioiité 
d'ordre,  initanii  ;  prima  ;  avanti,  —  Avant 
est  aussi  une  préposition  inséparab'e,  gui 
se  joint  à  un  autre  mot,  pour  faire  signiher 
à  ce  mot,  quelque  chose  d|antérieur ,  qui  est 
en  avant.  Cette  proposition  est  opposée  à 
.'Vrrière.  Let  pa-te  S  innanzi.  Voyez  les  mo 
auxquels  il  se  joint ,  comme  :  Avant-corps  , 
avant-br.is  ,  etc.  -;  Avant,  adv.  de  lieu,  qui 
ne  s'emploie  d'ord'naire  qu'avec  ces  particu- 
les ou  adverbes:  si,  bien  ,  trop  ,  plus,  assez 
fort  i  et  qui  sert  à  marquer  mouvement  et 
;Tof.ris.  N'allez  pas  si  avant.  Il  entra  assez 
i.'iatdans  le  bois.  Le  coup  entra  fort  avant 
dai'.s  le  corps.  Inn.inii  ;  oltre  ;  adJen 
'  Avant,  adv.  de  tems.  Bien  avant  dans 
l'hiver.  Bien  avant  dans  la  nuit.  Molto 
avanti  nell'inverno,  nella  notte.  —  lise  di 
lig.  des  choses  spirituelles  et  morales ,  con- 
sidérées comme  étendues.  Jamais  Philosophe 
ne  pénétra  plus  avant  dans  la  connaissance 
des  choses.  Verun  Filosofo  andò  mai  tanto  in~ 
nan^i  ,  penetrò  lant'ohre  co^i\ion  delle 
cose.  —  En  avant ,  adv.  de  lieu.  Au-delà 
du  lieu  où  l'on  est.  Pousser  en  avant.  Aller 
avant,  Sf'tncer  innanzi  ;  gnd.!r  m  ansi,  —  On 


AVA  67 

dit  qu'un  c'neval  est  beau  de  la  maîn  en  avant, 
pour  dire  ,  qu'il  est  beau  en  avant.  —  En 
avjnt,  adv.  de  tems.  Ensuite,  après.  De 
ce  jour-là  en  avant.  De-la  en  avant.  Da  auel 
g'-orno  innanzi  ,  in  poi.,  in  appresso.  —  Met- 
tre en  avant;  affirmer  une  proposition.  aI~ 
legare;  aidurre;  produrre;  recar isinanù. 

AVANT  ,  s-  m.  T.  de  .Vlar.  La  proue.  La 
Prua.  —  On  dit  le  château  d'avant,  pour 
dire ,  le  château  de  proue.  Il  castello  d'avanti; 
il  castello  di  prua. 

AVANTAGE,  s.  m.Cequi  estutile,  prò"!" 
table,  favorable  à  qu.-Kia'un.  Vantaggio '^ 
uti:i:  ;  utilità  ,  avvantagio  ;  pro.  —  Supério- 
rité ,  ce  qu'on  a  par-dessuj  un  autre  en  quel- 
que genre  de  bien  que  ce  soit.  .<vvanriiy^5o  ; 
superiorità.  —  Gratilica'ion  qu'un  père  fait 
à  quelqu'un  de  ses  enfans  par  dessus  un  antre 
dans  le  partage  de  sa  iu-'rîsion.  Avvaniag- 
gio  ;  commodo.  —  T.  de  Jeu.  Ce  qu'un  hom- 
me ,  qui  joue  mi.nix  qu'un  autre ,  lui  donne 
pourrendre  U  ;jartie  à  peu  près  égale.  Van- 
taggio. —  ,A'l  jeu  de  la  paume  ,  ou  dit  tTavan- 
tage  d.»ieu,  ou  limplement ,  l'.ivan:age, 
l't..'7;ie  les  joueurs  étant  venus  à  avoir  chacun 
C  larante-C'nq  ,  l'un  des  deux  gasne  ensuite 
le  C'ja\>.  Vantaggio.  —  Etrem-jiité  al'avant-ige; 
être  bien  monté. _  Et  être  li.ihillé  a  son 
.avantage  j  être  coifé  à  son  avantage  ;  être 
liaiïiilé  ,  être  coifé  d'une  manière  qui  relève 
la  bonne  mine  ,  et  la  bonne  grâce.  Va.itag- 
gratamente  icon  vantaggio.  —Avantage  .épe- 
ron, poilaine,  c'est  en  T.  de  Mar.  la  par- 
tie de  l'av.Tnt  du  vaisseau  qui  est  en  saillie 
sur  l'étravc.  Ta.;liamare  ;  polena. 

AVAN  PAGE' ,  ÉK ,  part.  V.  le  verbe. 

AVANTAGEA  ,  v.  a.  Donner  des  avanta- 
ites  a  quelqu'un  par-dessus  les  autres.  Avvan- 
tarsiare  ;  dar  dì  vantaggio. 

AVANTAGEUSEMENT,  .idj.  D'une  ma- 
niere avantageuse.  Vantaggiosamente  ;  utiU 
mente  ;   con    vantaggio. 

AVAN  1  AGEUX  ,  euse,  adi.  Qui  apporte 
de  l'avantage  ,  qui  produit  de  l'avantage. 
Vriie  ;  vantaggioso  ;  vantaggiato  ,  avvantag- 
cioso  ;  che  apporta  vantaggio.  —  On  apoelle 
taille  avanta-^euse  ;  une  w-.inde  taille  ,  avec  ' 
une  mine  noble  et  haute.  Beltà  statura  :  no* 
bile  presenta.  —  Et  une  couleur  ,  ime  Coif.ire, 
une  parure  avantageuse;  une  couleur,  ect. 
qui  sied  très-bien.  Colore  ,  ornamento,  ce, 
ine  sta  bene  ,    che  si  affa  ben:  alla  perscr.a. 

—  avantageux  ,  signilie-iuelqjefois  confiant, 
présomptueux ,  qui  cherche  à  prendre  avan- 
tage sur  les  autres ,  qui  se  prévaut  ie  la  fa- 
cilité des  autres ,  et  qui  en  abuse.  C'est  un 
homme  avantasevt.\  en  paroles;  c'est  un  hom- 
me avantageux  à  qui  il  ne  fr.ut  rien  céder, 
lialdanioso;  presonraoso;uomoavvantagÎD  to. 

-  C)n  dit  d'un  homme  qui  est  attentif  à 
prendre  toute  sorte  d'avantages  au  jeu  ,  età 
profiter  de  tout ,  qu'il  est  avantageux  au  jeu. 
Ginocattr  d'  vantaggio. 

AVA.\T-BEC  ,  _s.  m.  Angles  des  piles  d'un 
po.it  de  pierre.  Le  pigne. 

AVANT-BRAS ,  s.  f.  m.  J.d'Anat.  Partie 
du  bns  ,  depuis  le  coude  jusqu'au  poientt. 
U  cubito. 

AVANT-CORPS,  5.  m.  Corps  deMacon, 
nene  ,  qui  est  en  saillie  sur  le  corps  à'au  bâ- 
timent ,  et  "énéralemcnt  tout  ce  qui  excède 
le  nud  de  l'Architecture  de  quelque  ouvraje 
que  ce  soit.  Sporto. 

AVANT-COUR,  s.  f.  Ks^h^e  de  caurpat 
laquelle  on  passe  ,  pour  entrer  dans  les  autres 
cours  d'un  ^^a^d  bâtiment.  Antieorte  ;  avan» 
corte,  il p-imo cortile. 

AV.\NT-COWREUS  ,  s.  m.  Celui  qui  v.i 
devant  quelqu'un ,  et  qui  en  marque  par 
avance  l'arrivée.  Ant'corriere; ^foriere;  fu- 
riere ;  furiero.  —  Tout  ce  qui  annonce  ou 
présage  une  chose  quijarrive  bientôt  après. 
Foriere;    annnnyo  ;  precursore. 

AVA.MT-COURRIERE,  s.  f.  Il  n'est  en 
usage  qu'en  Poésie,  en  pnrl.mtd:  l'Aurore. 
La  foriera ^el  di  ;  r.*  trora  nuntia  del  di. 

AVANT-OERNIKR ,  ère,  s.  et  adj.  Pé- 
nultième ,  qui  est  âs  j,-.t  lî  dernier,  Pniui- 
timt, 

Iz 


«8  AVA 

AVANT-DUC  ,  $.  m.  T.  i'HUt.'HyJraul. 
Piiot3i;e  qui  se  tait  sjr  le  bord  d'une  ri»ière  , 
avant  que  de  commencer  un  pont  de  bateaux  , 
pour  )•  établir  un  plancher.  Pa.'^iia  per 
impuUjr  U  tcstuti  de'  fond  dl  barche. 

AVANT-FOSSE' ,  s.  m.  T.  dt  Forti/.  Pro- 
fondeur pleine  d'eau,  oui  est  autour  de  la 
Contrescarpe,  du  cô:é  de  la  campagne.  An~ 

AVANT-GARDE  ,  s.,  f.  La  partie  la  plus 
avancée  d'in«:  armée  qui  m-irche  en  bataille. 
yanguarJia  ;  av^rguardiit;  uvaat'.guardia. 

AVANT-GUUV,  s.  m.  Le  goût  qu'on  a 
par  avance    de    quelque   chose    d'agréable. 

"'^AVANT-MIER,  adv.de  tems.  Le  pénul- 
tième 'pur  avant  celui  où  l'on  est.  hri  l'aitro  ; 
aiam'tzri  ;   l'.iltriiri. 

AVANTIN  ,  >•  m.  V.  Crocette. 

AVANT-MAIN  ,  «.  m.  Il  se  dit  au  ieu 
de  la  paume,  d'un  coup  fioussé  du  devant 
de  la  raqiette  ou  du  batoir.  R:>j:scione.  -  i  . 
de  Mjriesc.  Le  devant  du  cheval,  composé 
de  la  tête,  du  col ,  dupoitrail  et  de;  épaules. 
incollatura.  -^     .     „      ■ /■   ,, 

AVANT-MUR  ,  s.  m.  T.  de  Forttf.  Milr 
placé  devant  un  autre.  Antimuro. 

Av'ANT-PECilE,  s.  f.  Pêche  précoce. 
Espèce  de  pêche  ,  qui  wùrit  avant  les  autres. 

AVAnT-PIEL;  ,'  s.  m,  T.  i'Hiit.  Hydr. 
Bout  de  poutrelle  qu'on  met  sur  la  cour anne 
d'un  pieu  pour  le  tenir  à  plomb  quand^  on  le 
bat  à  la  sonnette  pour   l'enfoncer.    Cdppel- 

'aVaNT-POIGNET,  5.  m.  T.  d'Anat. 
La  paume  de  la  m  fin.   falma  della  mano. 

AVANT-P'.JRl  AIL  ,  s.  m.  T^Vouj;.  Pre- 
mier por:,  il.  /'r/j." /"To^j. 

AVANT-P.iOrO>,  s.  m.  Préface,  dis- 
cours qui  se  met  au-dev  jntde  quelque  ouvr.nse, 
pour  faire  connaître  ce  qu'il  contient ,  et 
quel  a  éfé  le  dessein  de  l'Auteur  en  le  com- 
posant. l're,failone  ;  preambolo.  -  Ce  qu'on  dit 
avtnt  que  d'en  venir  au  tait ,  quand  on  en- 
treprend de  raconter  quelque  chose.  Prctm- 
iolo. 

AVANT-QUART  ,  s.  m.  T.  d'Horlog.  Le 
coup  que  quelques  horloges  sonnent  avant 
l'heure  et  la  demie,    ect.  Oujm'. 

AVANT-bCENÉ  ,  s.  f.T.d'Annqu.  Chez 
les  an.  iens  ,  la  partie  du  théâtre  sur  laquelle 
les  Acteurs  paraissaient.  Froscenia. 

AVANT -TOIT,  s.  m.  Toit  avance. 
Cronda.  ,  .        . 

AVA.M-TRAIN,  s.  m.  L?  tram  qui  com- 
prend les  deux  roues  ,  le  timon  et  le  de- 
vant [".'un  carose.  Lj  purtt  d'avanti,  cioè  le 
élue  ruo-c  d'innan\i  cl  timone  d'una  carro\ia. 

AVANT-VEILLE ,  s.f.  Surveiller  Lej-nir 
«]ui  est  tinriédatcment  avant  la  veille.  Anti- 
yinilia  ;  i!  sio'no  precedente  la  vigilia. 

AVARt,  adi  de  t.  g.  Qai  a  trop  dana- 
thement  aux  riJiesses.  Av.iro  ;  stretto  ;  m- 
gnardo  ;  cacasti  echi  ;  spilorcio  ;  euitto  ;  mi- 
aero  ;  interessato  ;  straco  ;  pilaeckera.  -  On 
du  fiS.  que  le  Ciel ,  que  la  n-jîiire  ,  que  la 
fortune  a  été  avare  de  ses  dons  envers  quel- 
qu'un ,  pour  dire  ,  qu'il  n'a  uas  reçu  de  grands 
avanag.-s  de  la  nature,  de  la  fortune;  e: 
au  conrnire  .  que  Icciel ,  e;c.  Il  ciclo  ,  la^ 
nat::r«  ,  la  Juriuna  fu  ,  non  fu  avaia  de' 
suoi  d^'ni  verso  di .  .  .  —  U  esi  aussi  suhst. 
L'avare.  L'avaro.  C'est  un  avare.  Esli  è 
un  avaro;  cfli  è  pi^'i  stretto  che  un  fallo,  ec. 

AVARICE,^  s.  t.  Amo«r  excessif  des  ri- 
thesses.  Avarizia;  ,ivare\\a,;  pidocchieria; 
mis-:itX  ;    sii' jre^-ia.  ,     ^    ,  ^, 

AVARKMKN T  .  adv.  Tr/vo;..».  D'une  ma- 
rier* av..t".  1)  est  vieux.  Ayaiiimintc. 

AYARICIE  IX,  EUSE.adi.ctsuo.t.  Qui 
•st  .iv.,r  .  Ile>tf..m.  Avaro;  spilurehiu. 

AVAHIK  ,  s.  f.  T.  de  .M.r.  Dommage 
arrivé  A  ui.  v.>isseaii ,  ou  aux  marchandises 
^jnriics;  cliurgé,  depui.  le  départ  iusqu'au 
rttour.  Atarif;  dar.no  che  patisci  una  nave 
le  iure!  (m'.W( .Itevi.  -  Droit  qu'on  yiivr  pour 
renire'i'!»  du  poil  OÙ  l'on  mouiilc.   Ayirit  o 


A    U     B 

AVAKIE* .  ÉE  .  adj.    T.  deComm.mant. 

II  se  dit  lies  m.'irclunHises  q lu  ont  éti  eudum- 
migéetd.ins  le  vaisseau  peiiò.>iic  le  voyaije. 
C'/ie  ha  fatiti  avaria, 

AVAbït:.  Icrmc  de  Mar.  Q.ii  si^nine, 
c'est  assez  »  arrêtez-vodi.  Basta  ;  j^rma  ; 
cessati, 

AUUADE,  s.  f.  Concert  de  musique  ou 
d'iiiitrum^ns ,  que  l'on  donne  veri  l'aube  du 
jour  ,  d  la  por*e  ou  sous  les  fenêtre»  d'une 
personne.  Mattinata,  —  Il  se  die  h^.  er  à 
con're-sens  ,  d'une  insulte  ,  d  un  vacjrm';; 
qu'on  fait  à  queUju'un.  B^j^'a  i  vdiania  ; 
oUra-js'io  i  insulto  ;   scniamsiso  ;  ingiuria,  ài 

AU3AIN  .  s.  m.  T.  de  Chancel.  et  de 
I*dlais.  Ltr.inser  <iui  n'est  pa»  n.ituralisé 
dans  le  p.^ys  où  il  demeure.  Forestiere , 
stranUro, 

AUliAlNE  ,  s.  f.  Succession  aux  biens  d'un 
e'trang'-'r  qui  m?urr  ddiiç  un  p-iy;  oiï  il  n'est 
pns  narurahsé.  Aihlia^i^lo,  -  Hasard  qa:  p^;rtc 
quL'ique  profit  j  av.intage  inespéré,  Prpjitto 
casuale;  guadagno  inaspettato.' 

AUriAN  ,  s.  m.  Droit  qui  se  paye  au  Sei- 
gneur uu  aux  autres  Oltìciers  de  Police,  pour 
dVtL..r  la  permission  d'ouvrir  boutique.  On  ap- 
pelle aussi  Auban  ,  la  permission  mémo.  Di- 
ritto the  pagati  in  Trancia  o  al  Signore  ,  o 
agli  Ufficiali  di  Follila  per  ottener  la  Itccn^a 
d'aprir  bott-.aa, 

AUBE,  s.  r.  Vêtement  Ecclésiastique  qui 
est  fait  de  toile  bianche ,  et  c^ui  descei>d 
jusqu'aux  talons.  Cam:cc.  —  L<>  pointe  du 
jjur.  Valba.  En  ce  sens,  il  ne  se  dit  guère 
.'îul;  mais  on  dit  V^ab;;  du  jour.  —  T.  de 
Mar.  C'est  l'intervoll^  du  temps ,  qiii  s'écoule 
depuis  le  souper  de  râ^uipage  ,  jusqu'à  ce 
qu'on  prenne  le  prenriie*  quart.  <^uel  tem- 
pa  che  si  paisa  sul  mare  dalU  duc  p'ccolc 
guardie  Jctu  del  gavcttune  ,  e  nel  cui  mentre 
cena  rcquipaggio  ,  prima  che  suonino  le  ore 
otto  ,  o  che  SI  prenda  la  prima  guardia.  -  T. 
d'Hydraul.  Auoe  dei  moulins  j  ce  sont  des 
planches  fixées  à  la  circonlérence  de  ta  roue  , 
et  sur  lesquelles  s'exerce  irnmédti.temenî 
l'impulsion  ou  fluide  ,  quj  les  chasse  !cs  unes 
après  les  autres  ;  ce  qui  tait  tourner  la  roue. 
aU  ,  pale  delie  ruote. 

AUB?:P1N  .^s.  m,  ou  AUBEPINE  ,  %.  (. 
sy:i.  Noble  épine;  épine  blanche  ;  senellier. 
Petit  arbrisseau  épineux  ,  qui  protluir  de 
petites  fleurs  blanches  par  bouquets,  d'une 
odeur  très-agréable.  Biancospino  ;  sp  n  f»ian- 
co  ;  ossiacanta  \  maruca  biancz  ;  la\\cru»lo 
sa/vatico. 

AUBERE  ,  adi.  d'^'  «■  E-  Se  dit  d'un  chev..\ 
dont  le  poil  est  couleur  de  pêcher,  entre  le 
bl^nc  et  le  b.ii.  Sona  H'isahUr.       ' 

AUBERGE  ,  s.  :.  Maison  où  l'on  donne  à 
manf;er  à  tunt  par  repa";,  et  où  on  Io§e  en 
chambre  p.irnie.  l^  scanda;  albergo;  osteria. 
—  en  parlant  de  l'Ordre  de  Malte  »  Auberge 
se  di'  pjriii.a!ièren-.ent  du  lieu  où  les  Che- 
valiers de  chaque  Ljujiue  sont  nourris  fi  Mal- 
te en  commun.  A/bcrgo. 

AUBEKGLNE,  s.  f.  Plante  V.  Méion- 
Éîene. 

^  AUBERGISTE  ,  s.  m.  Celui  qui  tient  au- 
h-^rge.  Locandiere  ;  os'.t.  —  II  se  dit  aussi  de  la 
tenimc.  Lfjcatdiera  ;  ostessa. 

AVÎiVJ\OS,  V.  Aubron. 

AUrf^:(lON^aiiRL  ,  V.  Aubronniere. 

AU31EK  ,  s.  m.  Arbre  fort  dur  ,  qui  res- 
semble un  peu  au  couinotiiller  ,  et  qut  porre 
son  fruit  en  frappe.  Oi>p'o.  —  Aubier  et  Au- 
bour  ,  se  dit  aussi  du  bois  tendre  et  h' m- 
châtre  ,  q,;i  est  entre  l'ccorce  et  le  corp>  de 
l'arlir?.   Alburrtoi  la  sugia  dell*  albero. 

AUBrrOlN.,  s.  m.  V.BIuet. 

AUbiN  ,  s.  m.  Allure  d'un  chevM  entre 
l'anhleerle  r,-'' Jp*  l raîto  i  Pa.-idar  ,d\tnchct" 
ta  e  ^paletta  ;.  l'andar  di  traino.  —  C'ejt  aussi 
le  111  ,...-  ciePoeiif.  Albume. 

AU^NET,  ouSr.  AUaiNET  ,  s.  m.  r. 
de  Mar.  Pont  de  cordes  ,  supporté  par  des 
bouts  des  mats  po$i5s  au  travers  sur  le  n!at 
bord  ,  à  l'avanf  des  vaisseatix  marchands. 
SifUd  dì  ponte  fatto  c&n  cêfdc: 


A     u    D 

AUBITON,  s.  m.  T.  Boian.  Bliiet.  Y. 

AOliOU-xi  ,  s.  m.  V.  L'.burne. 

AJQ'<IE'<,  s.  m.  ûise,-ii  de  proie,  mieux 
connu  suus  le  nom  d'Hoberau.  V. 

AUB.(.ON  ,  s.  m.  T.  de  Sernir.  Espèce  de 
cramponet  ,  a  peu  près  en  fer  de  cheval  , 
'eq.iil  entre  dans  la  tétc  du  palatro  d'une 
serrure  à  pêne  en  boi  d,  et  qui  reçoit  les 
!.èn,>s  et  gacuettes  de  ladite  serrure.    Bon- 

,  AUJrO.NNIERE.s.  f.  T.  deSerrur.  C'est 
l'assi  itlilaRe  de  la  plaq-i»;  d'une  rncnie  lon- 
gue i_r  er  largeur  que  la  tète  du  pahtre  et 
d:  l'aubroii.   Mtnigiîj  cou   uno  o  p'.ù  bon- 

Cir.ill:. 

AUCTION  ,  s.  f.  T.  d'Hist.  anc.  Espèce 
de  ve.ite  chez  les  R.jmains  ,  qui  se  faisoit 
par  un  Cri.'ur  p.ibhc  ,  sOcs  une  lance  atta- 
dos  deux  bo.Ks  a  cet  etto:.  Subastaiione  ; 
rendita  all'  incanto. 

AUC'i  UAl.^t,  s.  m.  T.  Je  Ulbliot.  Snp- 
plcmcnt.  .•iiippiimenlo. 

AUCUN,  u;:e  ,  pronom.  Nul.  N:s>unoi 
niu.io  ;  vcru'w.  —  Il  n'a  du  jilur.  q.ie  dans  1« 
siy'e  marotique,  ou  dan,  le  style  de  Palais^ 
e'  alors  il  siâiiilie  qualques-uns.  Alcuni.-  Aa- 
cunes  fois ,  adv.  Quelquefois.  Il  est  vieux. 
Qualche  vJta.       ^ 

AUCU.N'E.VIENT,  adv.  Nullement,  en 
aucune  m..n.ire.  In  verun  modo  ;  in  ni  unit 
maniera. 

AUDACE  ,  s.  f.  H:rdiesse  excessive.  Rat- 
dan\a  ;  audacia;  ardire;  arro'jan\a;  sfaccia-- 
tasgi;e.  —  Il  se  dit.auîsi  en  bonne  part.  Aw 
dacia  ;  animo  ;  an'.mosuà  ;  corassio  ;  _/i/w 
teua  ;  inircpidtua. 

AUOACIEUSEMENT,  adv.  Avec  .iiida- 
ce  ,  d'une  manière  insolente.  Audacenteitte  j 
arditamente  ;  paLdin\osamente  ;  arroitante- 
mente  ,  sfrontacamenic  ;  imprudentemente.  —  Il 
se  dit  aus>i  en  bonne  part.  Andaccuiente  ^ 
fran-.amenie  ;  apertamente  ;  corraj.t,ios amente  j 
intr:;i  ia.iicnre. 

AUDACIEUX,  EUSE.adj.  et  quelquefois 
subsr  (^ui  a  une  audace  téméraire.  Audace^ 
temerà  lo  ;  sfacciato  ;  sfrontato  ;  ardito  ;  or- 
g.igloio;  altiero.  —  fig.  Discours  audacieux; 
iiçure  audacieuse.  Discorso  ardito;  aiticro  i 
figura  ardita. 

AUDIENCE,  5.  f.  Attention  que  l'on  don- 
ne a  cel.ii  qui  palle.  En  ce  s«ns ,  il  se  dit 
plu,  particulièrement  en  parlant  des  Princes, 
des  personnes  constituées  en  disnité  ,  qui 
enijiloKnt  un  certain  teins  à  écouter  ceux 
qti  ont  à  leur  parler.  Udienza  ;  ascolto  :  ati^ 
dieì-^a.  -  La  séai'ce  dans  laquelle  les  Juges 
écoutent  les  causes  qai  se  plaident  par  Avo- 
cats ou  Procureurs.  Udun\a  —  L'assemblée- 
de  ceux  à  qui  l'on  donne  audience  ,  qui  assis- 
tant à  l'audience.  Udici^a  ;  iidiiurio  ;  gU. 
a  collanti  o  ascoltato  i.  o  ttiiitor'  ;  gli  attantt. 

—  [,c  li-u  où  se  in\ai  l'auJicLìce,  A:tdien\^a  ^ 
uher.ij  ;  trbunatc. 

AU  >1£NCIER ,  ad),  m.  Jl  n'a  d'usage  qu'en 
c:'tte  phra.e  ;  Huissier  A  idiencier,  qui  se  dit 
de  l'huissier  qiii  appelle  les  causes  dans  les 
A.idiences  du  l'.rlement  ou  des  autres  Tri- 
buna.ix.  Donneilo  che  chiamai  litiganti  per.- 
eh:  nn^ar.o  all'  udienia.  —  Grand  Audien- 
ci-^r  ;  un  des  priucijiaux  Officiers  de  la  Clian— 
e -ll'jric  d.-FraiiCi.',  qui  fait  rapport  au  Ch.in— 
celier  ,  d-'s  leitre:.de  grace  ,  de  noblesse, 
ce    Au  Ilio-   najgiore. 

.«.UDÌ  TEUR  ,  s.  m.  Celui  qui  écou'e  q.iel- 
qu  .•  di.courj  dans  quelque  as^enblée  pu'olique. 
Ascoltante  ;  atcolatcrc;   uditore  ;    a'i.iiture, 

—  Il  se  prentf  quelquefois  pour  (tiscipîe  ,  et 
ei  ce  sens ,  il  se  dit  plus  ordinairement  des. 
Anciens.  Scolala  ;  discepoli!.  -  So  dit  aussi 
du  Se'.rétaire  de  Nonciature.  Auditore  ;  se- 
gretario  di  Nunzio  e  di  Ncv  'atura.  -Auditeur 
de  Rote.  V.  Rote.  -  Audi:cur  des  cjm.itcs  ; 
Officier  de  la  Cli.imbre  des  Coiup-es  .dont 
la  fonction  est  de  voir  ec  d'axaiiiner  les  comi>- 
te.  qui  s'jf  rendent ,  et  quijuisont  renvoyés.. 
Miestra  auditore. 

AUDITIF,  ivE,  adì.  Qui  .-ippartient  i 
l'ontano  de  l'oui,;.  Auditorio  ;  (he  siryt  ali" 
lidilu.. 


AVE 

AUDITION ,  s.  f.  T.  de  Prat.  V  n'a  rrii- , 
Mge  qa-en  ces  devix  rhrase;  :  L'aiid.t.on  des  ] 
téinoiiis,  qui  est  l'action  douir  des  témoins 
en  Justice,  et  audition  de  compte  ,  qui  est 
l'action  d'ouT  et  d'examiner  un  compte.  t.ja- 
tne  di'  ft'inoni  ;  rjyiitoni  Hun  co"io. 

AUOrrOIRE  ,  s.  m.  Le  lieu  oà  l'on  plaide 
Jans  les  perites  Justices.  Tribunale;  luoeo 
d:U'  udUn-^f.  -  L'as<embl^<e  d?  tous  ceux  qui 
écoutent  une  personne  qu'  parle  en  public. 
Uditori^;  .ìuiitorio;  udì  nu;  auitenta. 

AUD;r.UCE  ,  s.  f.  T  évoux.  Celle  qui 
écout-    Il  n'ei'  p.is  du  bel  usage-  AiMtjttricc. 

AVk,  ou  AVE-MARl.A  ,  s.  m.  Terme 
Utin  qui  n'd  point  de  pluriel.  C'est  ainsi 
qu'on  appelle  la  salutation  rie  I  Ange  a  la 
Vierge.  L'v^>'£  ;  l' Avemmaria;  l'Avi  Mjrta. 
-  Les  crains  d'un  chapelet  siir  UsqueU  on 
dit  l'Avé.  t'jvj,7w;jr'fji  dv:  mark.  -  Ave- 
Wari.i  ;  l'endroit  du  sermon  ou  le  prédicateur 
imulore  le  secours  du  ^aint-Espiit  ,  par 
l'intercession  de  la  Sainte  Vierje.  Je  suis  venu 
svant  l'Avé-Marla.  lo  san  venuta  prima  chi  L 
Predicatore  d:cc<ji  l'Avimm^nd. 

AVEC,  Pré]iosi:ion  conjonctive.  Ensem- 
ble ,  coniùinrement.  Con  ;  insieme  ;  umtd- 
mentc  ;  in  ci-m/.JinM.  -  En  ce  seni  il  se  met 
quelque.'ois  sans  réaime  et  pur  redinidance  i 
mais  ce  n'est  que  dans  le  style  f.imilier.  1]  a 
pris  mon  manteau  ,  et  s'en  est  allé  .ivec.  Egl. 
ha  pniso  il  mio  mantello,  e  se  n'c  ito  con 
tsso.  -Sert  aussi  à  mirquer  la  cause  maté- 
rielle doat  une  chose  es*:  faite.  La  cause  mî- 
trumentale  ,  ou  l'instrument  ou'on  emploie  à 
faire  quelque  chose.  Con.  —  Contre.  11  s'est 
l.ittii  avec  un  tel.  Li  France  étoit  en  guerre 
avec  l'Empereur.  Con  ;  cotixra.  -  Avecque  , 
pour  avec,  il  n'est  dus  eu  usage  qu'en  roé- 
sic  ,  tiù  même  il  vieillit. 

AVFIN'E  ,  s.  f.  V.  et  écrivez  Avoine. 

AVEINDRE,  v.  a.  Tirer  une  chose  hors 
du  lieu  ou  on  l'avTjit  serrée.  11  est  du  style 
familier.  Cavdrt  ;  Itvart  ;  metter  fuori  ;  uscir 
all'  aria  una  jualchc  cosa. 

AVEINT,  EINTE,  part.  V.  le  verbe. 

AVELANEDE,  quelques  uns  VALANE- 
DE  ,  s.  f.  T.  di  t'cnm.  La  coque  du  sland  , 
don-  on  se  sert  pour  parser  le  cuir.    Valloma. 

AVELINE ,  s.  f.  Espèce  de  grosse  noisette. 
Nocciuuh;    avellana. 

AVELl.'slEK,  s.  m.  Arbre  qui  porte  les 
avé'ines.  C>n  le  nomme  pUis  communément 
Coudrier.   Njcciaolo. 

AVESAGE,  s.  f  r.  di  Coût.  Droit  sei- 
gneurial. Redevance  d'avoiue.  Canone  che  si 
f>jga  con  Vins. 

AVENANT,  ANTE,  ad).  Quia  bon  air, 
bonne  gr.ice.  Avvenente;  avegncnte;  avve- 
Devule  :  ^listato  ;  leggiadra  ',  appariscente  ; 
ten  disfjsto.  —  A  l'avenant ,  façon  eie  parler 
adverbiaîe.  A  p^portion.  A  proporzione  \ 
;n?f  ;  in  proporzione.  —  11  e. t 


proporli  ■  ... 

sussi  part,  actif  du  verbe  Avenir  ;  terme 
cent  on  se  sert  d.ms  les  contrats  et  autres 
actes  publics  ,  et  signitie  ,  s'il  avient  que  , 
s'il  arrive  q-ue.  Succeden.lo\  se  avviene;  se 
accade  ;   venendo  il  caso  ;  ere. 

AVENEMì:NT,  s.  m.  Venue,  arrivée.  II 
ne  se  dit  guère  que  de  l'élévation  à  une 
«lignite  suprême.  Snna\aminto  tl  trono  ; 
assuni'one  ;  esalta\ione.  —  Avènement  en 
parlant  d.i  Messie  ,  c'est  le  tems  auquel  il  s'est 
raaniftré  aux  hommes,  et  celui  où  il  doit 
jjaroître  pciir  les  juger.  Venuta  j  avvento  ; 
awenin-entû. 

AVE.N'IR  ,  V.  n.  Arriver  par  accident.  Il 
ce  se  conjugue  q.ie  dans  les  troisièmes  per- 
sonnes. Àvv^-.iri  ;  accadere  ;  succedere  j  jj- 
d'i'-n'r:\  int:rytniri\   accorrere  ;  ascascare. 

AVEMl.R  ,  s.  m  Le  tems  futur.  L'avve- 
nire; il  fimo  —  T.  de  frat.  L'assigr.ation 
^j'uu3  l'ar.-ie  fait  à  l'autre,  pour  comp.irài- 
tre  eu  ju-.tice  à  terrain  jour  ,  à  cernine 
heure.  Cita-.ioie.  -  A  l'avenir  ,  adv.  Disor- 
miis.  Ptr  f::v,:nire,  in  avvenire  ;  all'  av- 
verir;  ;  in  poi  \  i/i  itppresso  ;    d'ura  innanr'. 

AVLNT  ,  s.  m.  Le  tems  destiné  par  l'E- 
ç'ise  pour  se  préparer  à  la  fête  de  Noèl. 
X'tyyeiuo,  ~0a  iti,  prèehu  l'Area: >  jeu- 


AVE 

ner  l'Avent ,  pour  dire  ,  pendant  l'Avent. 
Et  on  dit  au  pluriel ,  les  Avents  de  Noe'. 
l-ndtcar  l'Avvento. 

A\'£N  rURL  ,  s.  f.  Accident ,  ce  qui  ar- 
rive ir.o.nnément.  Avventura  ;  caso  i  acci- 
dir.te.  -  Dire  U  bonne  aventure  ;  prédire 
par  la  Chiromancie  ,  ou  de  quelqu'.utre  faç  m 
qui  ce  soit ,  ce  qui  doit  arriver  à  quelquun. 
Far  la  Ventura  ;  predir  altrui  l'avvenire.  — 
Dans  les  anciens  Romans  de  Chevalerie , 
einreprise  hasardeuse  ,  mêlée  quelquefois 
d'enchaniement.  Avventura.  -  On  dit  d'un 
homme  qui  jime  les  entreprises  extraordi- 
naires ,  c'est  un  homme  qui  .ime  le;  aventu- 
res, (|.M  court  après  les  aventures.  Avventure; 
impiété  singo'ari.  -  Hisard.  Caso;  accidenti; 
sorte;  fljïa'./j.  -  Errer  à  l'aventure  ,  c'est  à 
dire  sans  a  îsseia ,  sans  savoir  où  l'on  veut  aller 
Andar  a  jonjJ  ;  anfanare  ;  andar  anfanando; 
ondar  attorno  ,  e  non  saper  né  dove  ,  ne  per- 
chè. -  iv.e;;re  à  la  grosse  «venture  i  mettre 
une  somme  «l'arg-int  sur  quelque  vaisseau 
marchand,  au  h,:sard  de  la  perdre  si  le  vais- 
seau   périt.    Metter   alia    grjssa    atv.ntura. 

—  On  appelle  mal  d'-ven.nre  ,  un  mal  qtu 
vient  ordinairement  au  bout  ries  doigts  ,  avec 
iiirtarnm.r^ion  et  abcès,  yanenccio.  -  D'aven- 
ture, par  aventure  ;  façons  de  parler  adver- 
biale»; par  h.^sard.  A  caso  ;  a  sorte  j  alla 
Ventura  ;  per  ventura  ,  ;  er  grande  avventura  ; 
per  hiUa  avventura. 

AVE.VTURE',  Éï,  psrt.  V.  b  verbe. 

AVENTUilE.v,  V.  a.  Hasarder  ,  mettre  à 
l'aventure.  Avv .nturare  ;  arriseiû.ire  ;  arristia- 
re  ;  a-{\aTdari  ;  venturare  ;  spone  ;  porre  a 
rischio.  —  Il  est  aussi  réc.  Àt  volturarsi  ;c'i- 
meitarsi;  arrischiarsi,  tc. 

AVENTURElI-K,  euse,  ad).  Qui  s'aven-  ( 
ture,  qui  hasarde.  Ce  injt  vieillit.  Arns- \ 
chiatu  \  airisci'-ievûlc  ;  ardito.  i 

AVENTURIER,  eke  ,  s.  m.  et  s.  Qui 
cherche  les  aventures  ,  les  occasions  de  la 
guerre  ,  sans  é.re  enrôlé  dans  aucun  corps. 
Il  se  (iisoi-  autretois  particulièrement  de  ceux 
qui  alloient  volonuirement  a  l.i  guerre,  sans 
r.'ce/oir  de  solde  ,  et  sans  obliger  aux  gar-- 
des  et  aux  au.Tes  fonctions  mi.itaires  ,  qui 
ns  sont  que  de  fatigue.  Avventuriere.  —  Dans 
le  discours  familier  ,  il  se  dit  d'un  jeune 
homme  qui  tà^he  de  gagner  les  bonnes  grâ- 
ces de  toutes  les  femmes,  S4ns  être  amou- 
reux d'sucune.  Civettone.  —  On  appelle  aussi 
Aventurier  ,  celui  qui  n'a  aucune  fortune  , 
qui  vit  d'intrigues.  Cette  accepUon  est  au- 
jourd'hui la  plus  commune.  Uomo  o  donna 
che  vive  d' industria.  —  On  donne  le  nom 
d'avanturiers  à  certains  coureurs  de. mer,  qui 
piratent  sur  les  mers  de  l'Amérique  ,  et  qu'on 
appeUe  aurremen:  Flibustiers  et  Boucanier»- 
Avventurlere.  —  Aventurier  ,  T.  de  Comm. 
Homm^ï  sans  ca-actère  et  sans  domicile ,  qui 
îe  mêle  hardiment  d'affaires,  et  dont  on  ne 
saurait  trop  se  déher.  Avventuriere. 

AVENTURINE,  s.  f.  Pierre  précieuse, 
d'un  jaune  brun  semé  de  petits  poinis  d'or. 
Il  y  a  aussi  une  Aventurine  factice  ,  qui  est 
une  composition  fute  avec  de  la  poudre 
d'or  ,  jettée  à  l'aver-  ire  sur  du  vernis ,  ou 
si.r  du  verre  fondu.  Avventurina. 

AVT.NU  ,  VE  ,  part,  du  verbe  Avenir.  V. 

AVENUE  ,  s.  f.  Passage,  endroit  par  où 
0.1   arrive   en  quelque  lieu.  Adito  ;  entrata. 

—  Allé?  pl.intée  d'arbres  au-devaut  d'une 
maison.  Viale  d'alacri. 

AVERAT  ,  s.  m.  T.  d:  Ja-d.  Espèce  de 
poire  ,  autrement  nommée  Rubine  ,  V. 
Poire. 

A\'ERÉ,  TE,  part.  V.  le  verhe. 

AVERER,  V.  a.  Faire  voir  qu'une  chose  est 
vraie.  Avverare;  verificare;  conf-irm^re. 

AVERNE,  s.  m.  Chei  les  Anciens,  il  se 
diicit  de  certains  lieux  ,  grottes  et  autres 
eridroits  dont  l'air  éroit  contaiïieux  ,  et  les 
vapeurs  empoisonnées  et  infectées.  Aii.rno; 

ÀVERON,  s.  m.  T.  Botan.  Folle  avoine, 
avoine  noire.  Espèce  d'avoine  sauvage  qui 
croît  p.ir-tout  sans  culrur-^.    l^ena  salvatlca. 

AY£KSE,  s.  l.  Pluie  subite  et  «boudanu. 


AVE  tfp 

Piois'ia  dirotta  ;  gran  pioggia.  Il  essuya  une 
aver>e. 

.  AVERSION",  s.  f.  Haine.  Aversione ;  oJt» 
intenso.  -  Antipath'e  ou  répugnance  naturel- 
le. Averùone  ;  aniip.iti.i  naturale.  ~  T.  de 
Méd.  L'.-^ction  de  détourner  les  humeurs  vert 
une  partie  opposée  ,  soit  par  répulsion  ,  dé- 
rivation   ou   révulsion.  Diversione    d'  umori* 

AVER  ■  I ,  lE  ,  part.  V.  le  verbe.  -  adj. 
T.  de  Manette.  Pas  averti,  pas  écouté,  est 
un  pas  ré^ié  et  soutenu,  un  pas  d'école. 
Attenta  a^li  ajuti  dl  cavaliere. 

-AV'ËRTIN  ,  s. m.  MaLidie  d'esnrit  qui  rend 
opiniâtre  ,  emporté  ,  furieux.  Il  est  vieux, 
Fantj^tcjptune. 

AVERTINEUX,  s.  m.  Trévoux.  Qui  est 
att.  que  de  la  maladie  qu'on  nomme  Avcrtin. 
Fdtanstico  ;  furioso. 

As'ERTlR,  V.  a.  Donner  avis,  instruire, 
informer  quelqu'un  de  quelque  chose.  Avvera 
tire  ;  avvisare  ;  jar  avvertito  ;  far  assapere* 
—  prov.  Avertir  quelqu'un  de  son  salut;  lui 
donner  un  avis  salutd're.  Dar  un  avviso  sa- 
lutare. —  Avertir  un  cheval ,  '/.  de  Manège. 
Le  reveiller  au  moyen  de  quelques  aides  , 
loriqu'il  se  néiilige  dms  son  exercice.  av~ 
vert'-re;  tener  il  cavallo  svegliato.- 

AVERllSiEMENT  ,  s.  m.  Avis  qu'on 
donne  a  quelqu'un  de  quelque  chose ,  afin  qu'il 
y  prenne  garde.  Avvedimento .  avviso  ;  mo- 
nimen'o  ;  ricordo.  —  T.  de  Palais.  Pièces 
d'écritures  que  fiit  r.\vocat  dans  un  Procès 
appointé  en  première  instance,  pour  établir 
l'état  de  la  quesM^in  ,  et  les  moyens  tant 
de  fait  que  de  dr.'it.  Scrirtwj  di  giure  e  di 
fatto.  —  Avertissement  .'.u  lecteiir  ,  ou  aver- 
ti,sèment  tout  Court,  est  aussi  le  titre  qu'on 
donne  a  une  petite  préface  qu'on  met  à  la 
tè'e  !Ì'un  livre,  pour  avert'r  le  lecteur  de 
auelquechose.  Avviso  al  lettore.  —  O-n  Is 
nit  aussi  lig.  et  fam.  dans  le  même  sens  , 
d'Avis  au  lecteur.  V.  Avis. 

AVERTbStUR  ,  s.  m.  Trévoux.  OfTicier 
chei  le  Roi  ,  qui  avertit  lorsque  le  Roi  vient 
dîner.  Aiviiarore;^  carica  di  Corte. 

*  AVEiPKEMENT  ,  s.  m.  Le  soir.  La 
sera. 

*  AVE'JPRER,  V.  n.  Vieux  mot.  Com- 
mencer à  faire  'nu-t.  Annottarsi  ;  farsi  sera, 

A  VET  TE,  s.  f.  I.  i-"W'îf.njr.  On  donnole 
ajtrcfois  Ci  n-'m   aux  Abeilles.  V. 

AVEU,  s.  f.  ile  inr.oissance  verbale,  ou 
pir  é;rit  ,  d'avo  r  fiit  ou  dit  ruelque  chose. 
Cunfi-.sior.e.  -  Témoignage  qu'on  rend  de 
ce  qu'un  autre  .n  dit  ou  f^it.  Ainsi  on  dit  ; 
dj  l'aveu  de  tout  le  monde.  Per  confusione 
d:  tutti;  di  comun  Consenso.  —  Approbation, 
consentement ,  agrément  qu'u:ie  personne 
supérieure  donue  a  ce  qu'un  inférieur  a  feit  , 
ou  a  dessein  de  faire.  Approva\tone;cojtsen- 
so.  —  Une  reconnaissance  que  !e  vassal 
donne  à  son  soigneur  de  fief  ,  pour  raison 
des  terros  qu'il  tient  de  lui.  Ricogni\Lone  Oo 
dit  aussi  ,  aveu  ec  dénombrement.  —  On 
appelle  homme  sin;  aveu,  un  Tagabond  que 
personne  ne  veut  reconnaître.  P'agaiondo  ; 
birbone. 

AVEUER  ou  AVUER  ,  v.  a.  Terme  de 
chasse.  GarJer  n  vue  ,  suivre  de  l'ceil  me 
perdrix.  Seguitar  coli'  occhia  la  pernice, 

AVEUGLE  ,  s.  m-  et  f.  Celui  ou  celie 
qui  a  perdu  la  vue.  Un  cieco;  una  cieca.  — 
Prov.  Au  Roya-im  -■  des  aveugles  ,  les  bor- 
gnes sont  Rois  ,^  c'e.t-.i-dire  ,  qu'un  homme 
de  rnédiocre  mérite  ,  de  médiocre  savo'r  ,, 
parai:  beaucoup  pirmi  des  ^^m  qui  n'ea 
ont  point.  In  terra  dJ  eiscchl  beato  è  chi   hx 

"  AVEUGLE ,  ad),  de  t.  g.  Qui  est  privé 
de  l'usage  de  la  vue.  Cieco.  —  Aveugle  îî 
dit  Hg.  d'une  personne  à  qui  la  passion  of- 
fusque l'entendement  :  l'am^si^îon  ,  l'iirarice: 
l'ont  rend-i  aveugle. //cc-Vcj?c*  diVa  iuper^ia;. 
dall'.tv.f  lia.  —  P  se  dit  aus,i  de  l.i -Wisi  >a. 
même.  Désir  aveugle.  Amour  as'eu",'e.  For- 
tune aveugle.  V.  ces  mots.  —  A  l'aveugle» 
V.  Aveuglement,  adv. 

AVEUGLE'  ,  ÉE  ,  patt.  V.  le  verh?. 

AVEUGLEMENT  ,  «.  m.  Puyati^a  di». 


70  A  U  G 

Svili  <!e  la  vne.  Ccatj  ;  cec:htxiài  <ie*llt' 
ne.  —  liS'  Trouble  ,  obscurcissement  de  la 
raùon.  Cecttà  ;  accecamento  ;  acciecamento. 
AVEUGLEMENT ,  adv.  iaiis  rien  consi- 
dérer ,  sans  rien  examiner.  A  chiusi  occhi; 
alla  cieca  ;  senia  considcraiione  ;  ciecamente, 
AV£UGL£K  ,  V.  a.  Rendre  aveuglî.  Ac- 
cecare ;  acciecare.  -  Par  exagération  , 
éb'ouir  ,  empêcher  pour  quelque  toms  la 
fonction  de  H  vue.  Accecare  '■--'-- 
—  fig.  Oter  l'usage  de  la  rai; 
Masliare;  ccnfonilere;  aii-ici,..,,  t.  -  ..  >." 
aussi  réc.  -S'en  imposer  à  s  -'-mcmc ,  ne  point 
voir  ses  déûuts.  Travedere, 

AVtUGLErrt,  à  L'AVEUGLETTE  , 
à  tâtons ,  sans  lumiere.  Alla  cieca  ;  a  ten- 
tone ;  a  tent'jni;  a  chius'  occhi  ;  a  tastone. 

AUGE,  s.  f.  Pierre  ,  ou  pi-ce  de  bois 
creuse?,  «lui  sert  à  donner  a  boTeet à  manger 
aux  chev,,ux  et  aux  autres  animaux  domes- 
tiques. Truorolo  ;  trosolu.  -  Vaisseau  de 
bois  ,  dans  lequel  les  maçons  délayent  leur 
plâtre.  Mastello  da  impastare  il  ge'sa.  - 
Se  dit  au  pi.  de  certaines  rigoles  de  bois  ou 
de  pierre,  qui  servent  ordinairement  a  faire 
tomber  l'eau  sur  la  roue  d'un  mjulm  ,  pour 
la  faire  tjurner.  CanaUin  evi  tnyesje  l' ac- 
qua  del.a  gora  ,  la  quale  trova  in  fondo  le 
rupie,  e  U  J.ì  sitare. 

AUGE'1,  s.  f-  ce  que  peut  contenir  une 
luge  de  maçon.  Vn  pen  maiteilu  di  sesso. 
AUGELOrS  ,  ou  ANGELOTS  ,  s.  ra. 
pi.  T.  de  Salines.  Cuillères  de  fer  placées 
entre  les  boutbons  suc  le  derricie  de  la 
poêle.   Cucchiaia. 

AUGER.  Terme  Je  Manufact.  de  drap. 
C'estun  c^-rtain  contour  en  aile  de  moulin. 

Sue  l'on  don  le  aux  couteaux  ou  planches 
e  la  force  dont  se  servent  les  Tondeurs. 

ÂUCEF,  s.  m.  Petit  vaissciu  où  l'on 
met  la  man^eaille  des  petit,  oiseaux  quel'i.n 
nourrit  en  Cige.  Beccatoio.  -  Tenne  de 
Meunier.  Conduit  de  bois  par  où  tombe  le 
ftpin  sur  11  meule.  Cassetta  della  fimoggia. 

AUGITF.  ,  s.  f.  Ter-ne  d'Hist.  Nat.  Pierre 
précieuse  d'un  vert  pâle.  Pietra  prexiosa. 

AUGIVE.    V.  et  écrivez    Ogive.     . 

AU(;.MiiNT,  s.  m.  T.  de  droit.  Aus- 
inent  de  dot.  Ce  que  'a  loi  donne  à  la  femme 
tur  les  biijnsdu  mari,  dans  les  pays  de  droit 
écrit.  A:tm.ntodi  ilote. 

AUGMLNTAÏEUR  ,  s.  m.  Trévoux. 
Celui  nu'  ■.m^(\&i^Kej_Aumentatorc. 


AUGlM!;>frATlF  ,'  ivE  ,  adj.  Terme  de 
Grimm.  11  se  dit  de  c  aminés  particules  ou 
termin.^isuns  qui  servent  à  .lugmemer  lesenî 
des  nijms  et  des  \tthci.  Accrescitivo  ;  au- 
tnentatîvo. 

AUGMENTATION  ,  s.  f.  Accroisse- 
ment ,  addition  d'une  chose  à  une  autre  de 
même  nature.  Aumtnto  ;  accresc. mento  ;  in- 
eremento't  ingrandimento  •^  aumeneaitone  ;  au- 
etiTTiinto. 
AUG^IEN  TE' ,  En  ,  part.  V.  le  verlie. 
AU'.'MEN TEK,  v.  a.  Accroître  ,  agran- 
dir ,  rendre  une  chose  plus  grande  ,  en  y 
joii-.iiant  une  autre  chose  de  même  genre. 
Aumentare  ;  accrescere  ;  aggrandire  ;  ini^ran- 
Àire  \  render  maggiore  ;  amiliare  ;  a-nplijicare. 
—  V.  n.  Croître  en  qualité  ou  en  quantité.  Il 
est  aussi  réc.  Aumentarsi  ;  augiimintarsi  ;  ag- 
grandirsi-^ crescete-,  farsi  maggiore;  dilatarsi 
distendersi  ;  andar  crescendo. 

AUGURAL,  ALE,  adj.  Ce  qui  appartient 
ù  l'augure,  ^ujuraie. 

AUGURE  ,    s.   m.   Présage  ,   signe   p.-ir 
lequel  on  jage  de  l'avenir.    Augurio  ;    pro- 
nostico ;  presagio  ;  indillo.  —  Parmi  les  Ro- 
iniiins  :  celui  dont  la  charge  était  d'obser- 
»er  le  voi  ,  le  chant  et  la  façon  do  manger 
des  oiseaux  ,    pour  en  tirer  des   présages. 
Augure  ;  ariolo  ;  indovino. 
AUGURE' ,  ÉE ,  part.  V.  le  verbe. 
AUGUi'vER  ,  V.  a.  Tirer  un  aujjure,  une 
roni"C*urc,   un  préoge.    Auçuran- \far  au- 
gtii  io  ;   t.  ongUictturare  ;  presagire  ;  pronostica- 
te ;  predir.- ;  indicare. 
Â^QUilAL,  idj.  m,  Encycl.f^M  arap- 


AVI 

sort  i  ITmpereur. /lujuitj/c.      _ 

AUGUiTALES  ,  s.  f.  pi.  T.  d'Hisc. 
Rom.  Fétes  instituées  en  l'honneur  d'Au- 
guste. Augustali. 

AUGUiïAUX,  s.  m.  pi.  Terme  d'Hist. 
Rom.  frétres  institués  en  l'honneur  d'Au- 
guste ,  après  sa  mort.  Augustali. 

AUGUòTE  ,  adj.  de  t.  g.  Grand  ,  res. 
pectable ,  digne  de  vénération.  Augusto  ; 
venerabile  i  venerando  ;  saero.  —  Les_  Em- 
pereurs Romains  ,  depuis  Octave  César  , 
prirent  le   titre  d'Auguste.  A:igusto. 

Ai_'GUiTiN  (  ST.  ;  r.  d-lrmirlm.  Ca- 
ractère qui  est  entre  le  gros  Texte  et  le 
C-.cero.  illviû. 

AUGUoTlNIENS  ,  s.  m.  pi.  Trev.  Héré- 
tiques de  Jjohcme  qui  soutenaient  que  les 
am.;;  des  biiints  n'entraient  point  au  Ciel 
avant  le  iour  duiugeme.U.  £retici  detti  Agos- 

"  AlaCTUAILLErvlENT.    Trévoux.   Avic- 
tuaiileur.  V.    Avitai'.lement  ,  Avitailleur. 

AVIDE,  ad|.  de  tout  genre.  Qui  desire 
quelque  chose  avec  beaucoup  d'ardeur.  Il  se 
dit,  au  propre  ,  du  désir  immodéré  de  boire 
et  de  mander.  Avido;  gh:ot:o  ;  ingordo,  - 
tig.  De  tout  ce  qu'on  souhaite  avec  Véhé- 
mence. Avido  i  bramoso  j  voglioso  ;  vago 
Clip., io. 

AVIDEMENT,  adv.  Avec  avidité.  Avi 
damerite  ;  ansiosamc.-ite  ;  bramosamente  ;  ingor- 
damente ;    cupidamente. 

A-'IDITÉ  ,  s.  f.  Désir  ardent  et  insatia- 
ble. Il  se  dit  au  propre  e^  au  ligure-  ^fi< 
dità  ;  bramosia  ;  cupidigia  ;  ingordigia  ;  tn- 
gordeiyi. 

AVlLI ,  lE,  part.  V.  le  verbe. 

AVlLIi<  ,  v.  a.  Rendre  a|i)et,  méprisable 
Avvilire  i  abbassare  ;  rinvilire  ;  rendere  soreg- 
gevole  i  aggecchire*;  deprimere  ;  smacca 
lire.  -  11  est  aussi  réc. 

AVILLi^/EMENr  ,  s.  m.  Mépris,  l'état 
d'une  chos-;  avilie.  Avvil-.iiunto  ;  aggecchl 
mento  ;    umiliazione  ;   dcfressione  ;   abbatti 

A vÌLLONNE'  ,  ÉE ,  part.  V.  le  verbe. 

AViLLONNE.i  ,  v.  a.  Terme  de  Fa..^on 

Donner   des    serres  de    derrière.    Ajf'irrar 

AVILLONS,  s.  ra.  pi.  Serres  de  derrière 

d'-.iii  o.seaa  de  pcoic.  L'ugne  degli  uccelli  di 
preda. 

.'WINE' ,  ÉE  ,  part.  Avvinato.  —  On  dit 
f;im.  d'un  Uomaie  qui  a  accoutumé  de  bjirc 
beaucoup,  qu'il  est  aviné,  quî  c'est untorps 
aviné.  Avvinato  ;  avvlnawatj, 

AV1n£;<  ,  V.  a.  Imbiber  de  via.  Far  avvi- 
nato ;   usar  al  vino, 

AUJOURD'HUI ,  adv.  de  tems.  Le  jour 
où  l'on  est.  tVji.  —  Il  s'emploie  quelquefois 
sub^t.  Aujourd'Iuit  passé  ,  ils  ne  seront  plus 
rççiii  à  leurs  otîres.  l'astato  oggi  ;  piti  non 
saranno,  ec,  —  Aujourd'hui ,  à  présent,  au 
tems  où  nous  sommes.  Oggidì;  ai  di  d'oggi; 
presentemente -,   al  presente  ;  in  oggi, 

AVIR,  v.  n.  T.de  Chaudr,  terblantier  , 
etc.  Rabattre  sur  une  piece  ra;jportée  une 
espèce  de  rebord  qu'on  a  eu  soin  de  laisser 
au  morceau  inférieur  ,  afin  de  mieux  les 
assembler.  Ribadire, 

AVIRON  ,  s.  m.  Rame  dont  on  se  sert 
pour  faire  aller  les  b.itcaux  sur  le;  rivières. 
Remo.  —  Aviron.  T.  de  Bouchas.  Espèce 
de  pelle  de  bois  pour  remuer  les  graisses 
dans  la  chaudière  ou  fourneau.  Remo, 

AVIRONNIER  ,  s.  in.  T.  de  Mar,  L'ou- 
vrier qui  fait  les  avirons,  iiema/o.     ^ 

AVIS  ,  s.  m.  Opinion  ,  sentiment.  Pa 
rere  ;  avviso  ;  consiglio  -,  opinione  ;  senti- 
mento. L'opinion  et  le  sufTratje  de  chaque 
Juje  ,  lorsqu'il  s'agit  ie  iu;;or  de  quelque 
alfaire.  Farere  ;  consiglio.  Conseil  ,  dilibé- 
ration.  Consiglio  ;  avvi'io  ;  avvertenia,  -^ 
On  appelle  avis  de  parens  ,  un  acte  judi- 
ciaire par  lequel  le  Magistrat  ordinne  ce  qui 
doit  être  exécuté  sur  les  alVairv.-;  d'un  mi- 
neur ,  suiv.int  la  délibération  des  parens. 
l'.ìrere  de'  parenti.  —  Avis  doc'rinal;  le  sen- 
timent da  Oocieurs  co  Théolofìe ,  consvii. 


A    U    E 

tis  sur   quelque   point  da   doctrine.  Panra 

de*  Teologi,  —  Avertissement,  Avviso  ;  av^ 
imento.  —  il  se  dit  aussi  des  nouvelles 
n  mande,  et  de  celles  qu'on  reçoit,  .«i*- 
;  ragguaglio  ;  notifia.  —  Lettres  d'avis  ; 
lettres  de  négoce  que  les  marchands  et 

le»  omquiers  s'écrivent  les   uns  .'.ux  autres. 

Lettere  d'avviso.   —  Avis  au  Lecteur  ;  titre 

?:ue  l'on  donne  à  une  es,)èce  de  petite  pré- 
ace  qu'on  met  à  la  tête  d'un  Livre  ,  pour 
avertir  le  Lecteur  de  quelque  chose,  avviso 
al  Littore.  —  En  parlmt  d  un  accident  ,  ou 
de  quelqù'autre  chose  qui  peut  servir  d'ins- 
truction a  quelqu'un  ,  on  ait  prov.  Avis  au 
Lecteur  ,  pour  marquer  que  cela  le  doit  obli- 
ger a  prendre  garde  a  lui.  Av/lso  al  Letto- 
re. —  Avis  ,  se  dit  aussi  d'un  moyen  pro- 
posé pour  faire  venir  de  l'argent  dans  le» 
coftres  du  Roi.  Proggetto. 

AVISE' ,  ÉE ,  part.  V.  le  verbe.  -  adj. 
Prudent  ,  circonspect  ,  qui  ne  fait  rien  sans 
y  bien  penser.  Prudente  ;  cauto  ;  circos- 
petto ;  savio  ;  sentito  ;  accorto  ;  avveduto  ; 
considerato  ;  scorto. 

AVISER.,  V.  a.  Avertir,  donner  avis.  Av- 
visare; avvertire  ;  dar  avviso  ;  far  sapere  , 
dar  ragguaglio  ,  notizia  ;  partecipare.  —  On 
dit  prov.  qu'un  fou  .ivi se  bien  un  sage,  pour 
dire  qu'il  n'y  a  point  d'homme  si  peu  sensé 
dont  on  ne  puisse  recevoir  quelque  bon 
avis.  Et  qu'un  verte  de  vin  av.se  bien  un 
hornme.  Hors  de  ces  phrases  proverbiales,  il 
vieillie  da.i;  cette  acception.  Un  pai\o  dà 
un  avvertimento  al  savio.  Un  bichier  di  vi- 
no fa  accorto  ,  ec.  —  Appercevoir  d'assez 
loin.  Il  e.t  familier.  Jel'avbii  dans  la  foule. 
io  il  riconobbi  nella  calca.  -  Aviser,  v.  n, 
Fairii  rétlexion  ,  faire  attention  ,  prendra 
garde.  Badare  ;  por  mente  ;  osservare  ;  at- 
tendere; stare  attento.  -  v.  r.  Penser  ,  taire 
rétlexion  sur  quelque  chose.  Badare  ;  far 
attenzione  ;  rifl,iitire.  S'imaginer  quelque  cho- 
se ,  trouver  quelque  chose  ,  s'appliquer  à 
trouver,  a  inventer  qu:;lqje  chose  pour  quel- 
que hn.  Ideare  ;  immaginare  ;  inventare  j 
trovare. 

AVl.SURE  ,  s.  f.  T.  de  Ch.udronnier  , 
lerblattier ,  et:.  C'est  dans  une  pièce  ,  un 
rebord  qui  se  rabat  sur  un  autre,  et  les  unit 
étroitement  ensemble.  Ribaditura, 
A  VI  FAILLE'  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 
AVIFAILLËMUNT  ,  s.  ni.  Approvision- 
nement de  vivres  dans  une  place,  un  camp, 
ou  un  vaisseau.  Lo  munir  di  vetiovajlie  ;  il 
vettovL-gliarc. 

AVITAILLER ,  v.  a.  Mettre  des  vivres 
dan;  une  place  ^  dans  une  ville  qui  court  risi 
que  d'être  assic^éi?.  Vettovagliare  ;  frovve- 
aere  di  vettovaglie, 

AVITAIUjEUR  ,  s.. m.  Trévoux.  Mar- 
chand qui  fournit  les  victuaj^j^  ,  et  ce  qui 
est  nécessaire  pour  en  Wi^etf^^oweditore  di 
vettovaglie. 

AVIV  AGE,  s.  m.  Terme  d:  Miroitier. 
Première  façon  qu'on  donne  à  la  feuille  d'é- 
tain  pour  recevoir  le  vif-argent.  Prépare- 
lione  deUo  sta^-no  perche  ricevali  mercurio, 

AVIVER,  y.  a.  Donner  la  vivacité,  ren- 
dre une  matière  telle  que  le  marbre  ,  les 
métaux ,  plus  fraîche  et  plus  nette.  Ravvi- 
vare ;  pulire,  ~  ^T.  de  Teintur.  Rendre 
une  couleur  plus  vive  ,  plus  éclatante.  Av- 
vivare. —  T.  de  Doreurs.  Nettoyer  et  grat- 
ter tuie  fig.  de  broii7.e,  pour  la  dorer.  /.-.- 
vivare;  dorar  a  fuoco,  —  Aviver  l'étain  ,  c'est 
le  frotter  légèrement  de  vif-atgent  ,  avant 
de  l'en  charger  entièretnent.  Avvivare. 

AVIVES  ,  s.  f.  pi.  Glandes  qui  sont  AÏS 
gorge  <le;  chevaux,  et  qui  venant  à  s'enfler ,_ 
Peur  causent  une  maladie  qu'on  appelle  aussi 
les  avives.   Vivale. 

AVIVOIR  ,  s.  m.  Instrument  de  cuivre 
qui  a  la  forive  d'une  lame  de  couteau  ,  ar- 
rondi par  un  bout  et  emmanché  de  l'autre , 
dont  les  doroiu-s  se  servent  pour  étendre 
l'or  araïkamé.  Avvivatoio, 

AULlQUE,  s.  f.  On  appelle  ainsi  une 
Thèse  qa-e  soutient  un  étudiant  en  Théolo- 
gie ,  lorsqu'on  don-ie  le   bonnet  à  un  Doc- 


AVO 

téWT.  Ttsi  puhhilca  che  soit:cnsi  da'  Tcolosi 
tUoTchi  se  gli  dà  Uh-.nutn  Dottorale.  . 
AULIQUE  ,  adi-  Se  dit  d'un  tribunal  gui 
a  une  iundic-ion  universelle  et  en  derm-r 
ressort  sur  tous  les  membrts  et  sujets  de  l  tm- 
pire  ,    pour    les  cju.es    qui   doivent  y  être 

'  AUM'aIllËs  .  adi.  f-  pi-  X-.  'l'O'-don- 
■ance.  Oui  ne  se  dit  que  des  betes  a  cor- 
ne, comune  boeufs,  vaches,  taureaux.  i?i.J- 

AUMÔNE  ,  s.  f.  Ce  qu'on  donne  aux 
pjuvres  par  charité.  Umonna.  -  peine  pé- 
cuniaire que  Kl  Justice  ordonne  en  certain; 
Cis  a  ceux  qui  perdent  leur  procès.  Limosi- 
ni. -  En  parlant  des  terres  ou  des  rentes 
«lui  ont  été  donnies  à  l'E^liie  par  le  Rui  , 
ou  p«r  quelque  Seigneur  ,  sans  aucune  autre 
obliRation  que  de  reconnaître  qu'on  les  tient 
de  celui  qui  les  a  données  ,  ou  dit  qu'elles 
sont  tenues  en  franche  _aumòne  ,  quelles 
relèvent  en  franche  aumône.  Fonda\ioni  a 
litalo  di  Lmoiina  fatte  da'  S^^vrani  della 
franc'a  ,  o  da  altri  Signori  alla   ChUsa. 

AUMONE',  ÉE  ,  part.  v.  le  verbe. 

AU.MONEA  ,  V.  a.  Donner  par  aumône  , 
<ond.iinncr  aune  aumône.  ".  ne  se  dit  guère 
qu'en  termes  de  Pratique.  Dar  fer  Umjsi.ta  ; 
tarla  limosina;  condannare  a  fa^  limosina. 

AUMO.'^ERIE  ,  s.  f.  Otfice  clau.tral,  dms 
les  abbayes  ;  celui  qui  est  atfecté  à  U  dis- 
tribution des  aumônes.  Offi-^o  dl  colui  cite 
iee  fare  la  diitnbu\ione  deU:  i.mosine.  -  La 
grande  Aumôncrie  de  France  ,  est  la  charge 
ou  Grand-  Aumônier.  La  Carica  del  jran  Li- 

AUMONIER  ,  s.  m.  Eccléiiastique  dont 
la  fonction  ordinaire  est  de  distribuer  les  o  i- 
fnôr.es  que  ceux  auprès  de  qui  il  est  atta- 
ché, lui  donnent  à  faire,  de  leur  ditela  Messe, 
de  faire  la  prière  du  soir  et  du  matin  ,  etc. 
Lintjs-Tiiere  ;   Cappellano. 

AUMONIER  ,  ÈRE  ,  adi.  Q"^"  f^''  souven 
J'aumîiie.  Limoshi'e'-:  ;   c.i'iiat:voU. 

AUMJCE  ,  ou  AU.MJSSt  ,  s.  f.  Four- 
rure dont  les  CijiioinCj  se  couvrent  quelq  le 
fuiî  la  tère  ,  c.  qu'ils  portent  ord  naireineui 
sur  le  bras.  Mouetia. 

AU.\'AGE  ,  s.  m.  Mesurnf e  à  l'aune.  La 
misera  .  ;7  misurar  che  j;  fa  diiU  stofi. 

AUN^li-'. ,  s.  f.  Lieu  pl.intéd'uune-.  Luogo 
piantato  d'ontani  ;  l<o^co  d*on*ilni. 

AUNE,  s.  f.  Mesure  de  trois  pieds  h..i' 
y.  'jces  de  longueur  ,  telle  qu'elle  est  à  .'a- 
f*.  i  et  le  bâton  de  mêma  longueur  ,  donr 
•n  se  sert  im;,urer.  Il  sedi'  encore  de  I 
chose  mesurée.  Sorta  di  mi^wa  nella  Fran- 
cia ,  chi  Auna  s:  direbbe  in  Italiano.  —  On 
dit  prov.  et  fig.  Qje  lei  hommes  ne  se  m  ■- 
surent  pas  à  Ì'.iune  ;  qu'il  ne  faut  pas  iu.;»r 
de  leur  mérite  _par  leur  taille.  G  i  uooiù.' 
non  SI  misuralo  a  braccia.  —  Mesurer  ^2^ 
au'res  .1  son  aune  ;  iuser  d'autrui  par  soi- 
mè.ne.  Misurargli  altri  colla  sua  canna,  coi 
suo  passetto.'—  Tout  du  long  de  l'auae.  V. 
Beaucoup,  Excciivement. 

AU.\'E  ,   arbre  de  bois  bl  ne  ,  qui  cr,  j 
dans  les  lieux  humide»  et  rajrécaceux.  D.n. 
p'usieurs  provinres,    on  Tappel  e   V^rgne 
▼  erne,aanet,  bouil'ard.  Ontano  ;  alnu.    - 
Àun-noir.  V^  Board-ine. 

AUNE',  ÉE, part  V.  le  verbe. 
AJNE'E.s.  f.  Plante  d.uit  les  r.nc'nes son- 
fort  pec'orales.  On  la  nomm^  au  .si  L'ontie  . 
en.'la  camp. ma.  Elcn'o  i   enwa',    enulacam 
tant  ;  cl'a. 

A'JN-,R  ,  v.  a.   M.-surer  i  l'aLme.  Mis.:- 
toil'  aunt. 
AU\Er  ,  s.  m.  T   B^M/i.  V    Aune. 
A'JNEUR,  s.  m.  Offi.-'et  <=  al)!'  pour  avo: 
ins:  ectiou  ,,ir  l'aini^e.  Uffi-^.ale  che  ha  ins- 
t.\'une  Sopra  'e  m^ure. 

AVO,  s.  m.  T.  rtu-ji.Es  .^ced  m  1  iv 
dont  01  flit  du  papier  à  .M.-daaa-car.  .y.jrf 
di  ma' va  *^ 

AV  )CASSFR,  V.  n.  Fi-re  la  .r^fes.M.: 
d'.voci'.  U  e>t  timi!,  e"  ne  se  dit  guère 
qu'en  mauvaise  oarr.   Avy.'Care  .  a-fo^ajarc. 

AVOCAÌJE.UE.  s.  t.  £.  4i  erit,eci. 


AVO 

fession  d'Avocat.  I!  est  fam.  et  se  prend  en 
mauvaise  part.  Avyoca{iune]  avvocaria-f  av- 
vochzria. 

.AVOCAT,  s.  m.  Celui  qui  fait  profes- 
sion de  défendre  les  causes  en  Justice.  Av.. 
vocato  ;  Giur'tsconsulto  ;  legista.  —  fig.  Ce- 
lui qui  intercede  pour  un  autre,  qui  en  sou- 
tient ,  qui  en  défend  les  intérêts  auprès  de 
quelqu'un.  Avvocato;  protettore  i  patrocina- 
tore i  intercessore- 

AVOCA  1  E  ,  s.  f.  Celle  qui  prend  nos  in- 
térêt;. Ain>i  on  appelle  la  Sainie  Vierge  ,  l'A- 
vocate des   pécheurs.  L'avvocata  de'  pecca- 

"aVOCATOIRE   ,    ad).    T.    de    Juriipr. 
V.  EVOCATOIRE. 
AVOCtri£,s.  i.T.d'Orthinol.  Oiseau 

un  peu  plus  gros  que  le  Vanneau  ,  qu'un 
nomine  aussi  bec  courbé.  Beccost-^rto  ,  .ivj- 
setta.  Dans  quelques  ei)droits  ,  Spiniamo 
d'acqua. 

Av<.)l.\'E,  s.  f.  Sorte  de  grain  qui  sert 
ordinairem.nt  à  la  nourriture  des  chevaux. 
il  ada  ;  vena. 

AVOi.i  ,  V.  a.  et  auxil.  Posséder  de  quel- 
que manière  que  ce  soit.  Avere  ;  posiedere  ; 
teiere.  —  Etre  le  suièt  d'une  action,  d'une 
passion  ,  d'une  impression  ,  d'un  mal  ,  d'un 
jemiirient,  d'une  habitude  ,  etc.  Ave-  ptnsie- 
ri  ;  portar  affato  ,  odio  ;  cver  dolore  ,  rerso- 
gna,/ame  ,  sete  ,  etc.  —  On  die  par  ine- 
n.ice  a  un  hoin.Tie  :  vous  en  aurez  ,  pour 
dire  ,  vju>  serez  châtié  ,  maltra  té.  Ne  t..c- 
ehereie  ;  vi  cj^'terò.  Et  par  raillerie  ,  à  un 
homme  qui  a  reçu  quelque  coup  ,  a  eu  quel- 
que disgrâce.  11  en  a.  .V;  ha  tocco  ;  ha 
^v.ito  l^  sue.  -  On  dit  d'une  personne  dont 
.>n  espère  ie  venger  ,  qa'0.1  1  aura  ,  qu'on 
saura  bien  l'avoir.  Sara  culto  \  il  troverà 
-■en  nioilo  di  sonargliela.  —  On  dit  nuiii ,  il  a 
b.tau  dire  ,  il  a  beau  taire ,  i'  a  beau  crier  ; 
pour  d.re  ,  qu  iqu'il  paisse  dire  ,  quoiqu'il 
puisse  faire.  £gli  ha  bel  dire  ,  be.  fa-e  , 
ec.  —  Avoir  ,  avec  la  pré^o>ition  à  ,  devant 
un  intin  tif  ,  sert  a_  mjrquer  l'ét.it  ,  la  dis- 
position ,  la  volonté  où  l'on  est  de  f.-ire  ce 
lie  1  innnit'l  du  verbe  signifie.  J'.ii  à  faire 
une  visite.  J' .i  a  vou;  remercier  .  etc.  Ii.  Au 
.la  /are  urta  /sita  ;  ho  d.t  'ingraù-irvi  ,  etc. 
-  Avoir  ,  est  au..i  impersonnel  ,  dans  le 
seai  d'être  ;  et  a'ors  il  se  iomt  toujours 
.ivec  la  particule  y.  Il  y  a  un   iir.  £'  già  un 

A  VOIR  ,  s.  m  Ce  qu'on  possède  de 
bien,  li   est  fam,   OU  averi  \  i  eeni  ;  ciò  che 

AVJiitNEMENT,   s.    m.    Tcv^^ux.  V. 

Approche. 
AVOi>lNE:<.  V.    a.   Erre  proche  ,    être 

voisin-  1!  ne  se  dit  que  ild  Ij  (jroxîmité  de 
iieu,  Conjina  i  ;  aste  conjinAnts  ,  vicino ,  cori' 

AVO.<.Tti'  ,  ÉE  .  part.  V.  le  verbe.  — 
K.  Uesicui  avorte  ,  entreprise  avortée. 
Sventato. 

AVORTEMENT,  s.  m.  Accoachement 
avant  termi.  Alona;  sconciatura;  dls^erii- 

AVO'\rr-;R,  v.  n.  Accoucher  av..nt:  ter- 
me, jhjtirij  ahijrt'.rsl  i  salare  j  auJtare  ; 
tburtdn  \  scuncÌ2-  '.'  \  d  spcrdersi .  \}  se  dit  , 
p.r  ex'cn-ioa  ,  dci  fruits  qui  n?  parvicnn^-nt 
'  is  à  h  gras»eur  età  îa  maturit^é  req.âs.s. 
f '^.^o^MvC'i.Ti:  i  iiicjtor\^ure  ;  intrlsùn  ;  dir 
iJiùeiro;  non  attichire.  —  fiç.  Enpiirlant  Je 
dess.'in  ,  d'affaire  ,  d'entreprise.  Svt.atarc  \ 
Jisfa  si. 

AVORTON  ,  s.  m.  Anîmsl  né  avant  fer- 
ine. ASo'to  -f  se  nciaiura,  —  1!  se  dit  par  ex- 
tension ,  d-'s  a.)i;Ti3ux  qui  *;ont  a.i-'lesiou5  d» 
'e^ir  gr..nd..ar  nrur-'lle.  -  des  a:brei  er  des 
,  îa.ies  Sçjncutura  ;  aborto  ;  fiore  y  Jrnt^o 
nostruoj.i.  -  !ig.  des  pr.'ductîons  d'esprit 
trop  préc'pi'tei  ,  e*  .luxquelle»  on  n'a  pa; 
donné  asici  de  soin  et  ass.^z  de  rems.  Ahor- 
to  i  isconc- :rjra,  -  On  dit  ti^.  d'un  vd'i' 
homm^  mi'  bàci  ,  mal  far  ,  que  ce  n'eat  qu'un 
avor'on.   Sco/jcîar-ifa  ;  aborto. 

A/JJ^'t  s«  m.  Ou  apiielidit  alasi  autre- 


A    V    R      .7' 

fois  un  Seigneur  <|ui  se  chargeait  d'être  le 
protecteur  ,  le  défenseur  des  droits  d'une 
Eglise^  ,  d'un  .\lon..stere  ,  etc.  Nome  cht 
davasi  anticamente  ,  a  chlunjue  prendeva  a 
proteggere  f  o  difendere  i  diritti  d'una  qualche 
Chiesa,    o  ìvlonasteru ,  o    Vescovado. 

AVOUE',  ÉE  ,     part.  V.  le  verbe. 

AVOUER,  v._  a.  Confesser  et  reconnaî- 
tre qu'une  choië  est  ,  en  demeurer  d'ac- 
cord. Confessare  ;  dir  francamente  ,  schiet' 
lamente  ;  riconoscere.  -  Avouer  un  ouvrage 
d'esprit,  c'est  s'en  reconn.iître  l'auteur.  Di- 
chiararsi autore  di  un  libro.  -  Avouer  un 
enfant ,  c'est  s'en  reconnaître  le  père.  Ri- 
conoscer per  suo  un  figliuolo  ;  dichiararsene 
padre.  —  Autoriser  ,  approuver.  Conferma- 
re; autorizzare;  approvare.  —  Dans  le  même 
sens  ;  Avouer  un  homme;  déclarer  qu'otì 
l'approuve  en  tout  ce  qu'il  a  fait,  ou  qu'il 
fera.  Je  l'avouerai  en  tout  ce  qu'il  fera.  Io 
approverò  ,  confermerò  ,  manterrò  valido  ,  ter- 
rò per  ben  fatto  tutta  ciò  eh'  egli  sarà  per 
fare.  -  S'avouer  de  quelqu'un  ;  se^  renom- 
mer ,  s'autoriser  de  quelqu'un.  Servirsi ,  pre^ 
valersi  djW   altrui  nome  ,    dell'  altrui   ont.- 

AVOUERIE  ,  s.  f-  Iriv.  La  charge  ,  la 
(jualité  d'avoué  ,  et  généra'ement  protec- 
tion. Protettorato  ;  protetjone.  -  On  le  dit 
aussi  d;s  droits  que  les  suièts  doivent  à  leur 
Seigneur  ,  par  lesquels  il;  l'avouent  et  le 
reconllaisscn^pour  Seigneur  RicM;ni-{io:e. 

AVOUTRE  ,  ou  AVOUE  rRE  ,  s._  m. 
Viecix  mot  ,  (^l'  sîftu'hait  bâtard  adultérin* 
Bastardo  adulterino. 

AUPARAVANT  ,  adv.  Premièrement  , 
avant  toutes  choses.  lnnan\i  ;  prima  ;  pri- 
mieranenre;  precedentemen  e. 

AUPRÈS  ,  préposition  de  lieu.  Vicino  i 
presse. 

AURA  ,  ou  GAL.INAS3A  ,  T.  d'Ornithol. 
Oiseau  d'Amérique  qu'on  appelle  Co  qiiau-, 
dans  la    nouvelle    Esp.igne.  5orfj    d'uccello 

Au  (■•li.LON,  s.m.  T.  ie  Manufice.  I'ar''e 
du  métier  d'éi.nfes  de  soie.  Ce  sont  deux 
espéc.;s  de  pieds  de  chèvre_  cloués  Cimre 
les  pieds  de  derrière  Aes  mé-iers,  et  servant 
à  teiir  les  cnsuples  sur  lesquelles  sont  iillé- s 
les  chaînes  de  soie.  11  y  en  a  aussi  qui 
set. ont  a  por'er  la  b.'ni(uette._  Il  faut  deux 
aureillons  de  cette  esi'èce  ;  ils  «ervenf  à 
auiiiyr  H  baniuette  ,  et  sont  ciniiés  aux 
piedi   de  dev,.nt  le  métier.  Pa!m:r<lf- 

AUIE'I  lE  ,  s.  f.  /'.  d'hist.  nat.  V. Chry- 
salide. ,    ,      . 

AURE'OLE  ,  s.  f.  Cercle  de  lumiere  mie 
les  Peintres  mettent  autour  de  la  tête  des 
imazes  des  S.iints.  V^.  Nimbe.  —  II  se  dit 
.'•s^i  pour  sijniHer  le  deeré  de  gloire  qui 
dis-i^utu!-  les  S.ùnts  dans  le  Ciel.  Aureola. 

AUBICULMRt:  ,  adi.  de  t.  g.  Il  n'est 
guère  d'u.aee  que  d.r.s  les  deux  nhrases  qui 
sijveat  :  témon  .lU'ic.ilaire  ,  celui  qui  a  oui 
He  ses  propres  oreilles  ce  qu  il  dépose.  Tes- 
timonio d'udito.  Confe-sion  auriculaire  ,  ct'Ie 
qui  se  fait  en  secret  à  l'oreille  du  Prêtre, 
Confessione  a'ir'co'are  ,  sacramentale.  -  En 
T.  d'-inat.  Tout  ce  qui  a  rapport  à  Toreille. 
Auricolare  ;  auricul.ire.  -  C'est  aussi  le  non» 
du  cinquième  ou  uetit  doiet  de  la  main  , 
parce  qu'on  s'en  sert  quelquefois  pour  tirer 
les  ordures  qui  s'am.isscnt  d.-.ns  l'oreille.  En 
ce  sens  il  est  aussi  subst.  L  auricolare  ;  il 
diti/  n'i^fiù'o  ,  o   auricolare. 

AllKlFlQUE  ,  adi.  Irev-iix.  Vertu  m- 
rifiuie.  Kacu'té  de  converff  quelque  choç^ 
en  or.    Che   ha  It  vi: tu  di  converti  re  in  cro^ 

A'.fU'.'A,  s.  m.  T.  il'astron.  Nom  lat .» 
qu'on  di  rme  à  tue  Constellation  du  Se.i- 
t-ntr-on.  Auriga  ;  Cocch.ie-c. 

A'RIL  ,  s.  m.  Le  quatrième  mois  le 
l'année.  Aprile.  -  On  dit  fig.  et  noér.  'i 
l'avril  de  ses  ans,  perdite,  à  la  fleur  '^ 
son  \zç.  Nili'  apri  d  II'  ità  ;z*  mieux  n'I 
fior  degli  and  -  P.  isson  d'avril.  V .  .Ma- 
quereau. —  Il  se  dit  riissi  de  celui  qui  fait 
méti.T,do  :rosti:uer  dei  fsnunci  «  dsj 
biles.  Y.  Peiisoa. 


71  A     U    T 

AURILLAS,  aa).  T.  dt  Mank'.St  d't 
iti  th;vjj\  qm  ont  de  gr^ndc's  or^il.es  ,  et 
OUI  le-,  h. aillent  sutivent.  t-iyMlt  Irojani. 

AURlI'tAU.lreV.V.Oripeau. 

AURONli,  s.  t.  l'iante  do;it  les  {leur,  et 
U  semence  ressemblent  beaucoup  a  1  ab- 
synthj.  Mhrotunv;  abruoCna;  ahruut:.ia. 

AURuRK,  s.  f.  Liirai-^re  qmp.irait  avant 
que  le  Soleil  scit  sur  rhorison.  ^uror^iató-i. 

—  Se  prend  aussi  pour  le  Levjnt.  On:nie  ; 
/eva.iK.  Un  Couchant  a  l'Aurore.  -  Aurote 
boreale  ,  ou  lumiere  septenirionjla.  Espece 
de  nuée  r.re  ,  transparente,  Umi.i=u.e  ,  (|ui 
parait  de  temi  en  teins  la  nut ,  d.i  cote  du 
Nord.  Aurora  boreale.  -  Coulear  d  aurore  , 
ou  aurore  ,  tout  court ,  espèce  de  |aune  dore 
qu'on  donne  aux  c.offes.  Co'.or pal'o.  -  1- 
iHiit.  Hat.  .Sorte  d.-  p.^pil'on  fort  [oli ,  dont 
Je  mile  a  une  belle  tâche  de  couleur  de  sa- 
fran,  au-dessus  des  ailes  su,icrieures.  11  est 
«ommim  du  c.'ité  d'Upsal.  ò^i:{k  di  JarJalU 
pinta  t'.!  co' ori  vivacissimi. ,        ^    ^  _ 

AUSPICE  ,  s.  m.  Terme  générique,  qui 
déi•plal^  chez  Ics  Romains  diverses  manières 
d»  con-ulter  et  de  connoitre  l'avenir  ,  les- 
quelles lormo.ent  p.irmi  les  aujures  ,  trois 
ordres  ..ulcrens.  ,<BJ/vao;  arusfuio.  -  Pro- 
tection ,  r.Li'onv.  Aiispii'O  ;  proli-^wm  ;  au- 
torità. J'eiitteprenJrai  cette  affaire  sous  vos 

'TuSHClNE ,  s.  f.  Trévoux.  L'art  de  devi- 
ner. L'arte  d'indovinare  per  m.;;o  ''«"  «"- 

'''kiiSSI  ,  Con'ionction.  Pareillement  ,  de 
même.  Vous  le  voulez  ,  et  moi  aussi.  An- 
th:  ;  ancora  ;  parimente  ;  puri.  -  Encore ,  de 
plm.  Anche  ;  di  più.  -  C'est  pourquoi  ,  a 
cause  de  cela.  Percii);  ma;  guindi  e.U  sert 
un  m.itre  qui  le  traite  mal ,  aussi  le  veut-il 
quitter.  -  11  sert  encore  à  marquer  la  con- 
formité ,  le  rapport  d'une  proposition  avec 
celle  qiii  précède.  Il  faut  être  reconnjissant , 
aussi  l'cst-il.  U  auroit  eu  tort  d'en  user  de 
la  sorte  ,  aussi  ne  l'a-t-il  pas  fait.  Perciò  ; 
^ui^dl  i  ;  ma.  -  U  est  quelquefois  terme  de 
comoaraison  ,  et  signilie  ,  autant ,  également  ; 
et  alors  il  exige  après  lui  la  con'ianttion  çw, 
et  il  ne  peut  s'employer  pour  òi.  (Quelque- 
fois on  supprime  le  ijiie  par  ellipse.  Aitret- 
lanto  ;  cosi  ;  deipari.  -  Aussi  bien  que;  de 
même  que  ,  autant  que.  Cosi  bene  come  i  al- 
trettanto; egitù'nen'-e  che;  dil  ;•■"■'.-  Aussi 
bien,  }«rt  encore  à  rcndr.-  raison  dune  pro- 
position précédente.  Je  ne  veux  point  y  al- 
ler ;  aussi-bien  est-il  trop  tard.  Tanto  pr.i  che  ; 
massimi  che.  -  Aussi  peu,  sert  a  maïquer 
une  certi.ine  ég.-.lité  de  privation  ou  de  mo- 
ilicitt  entre  deux  personiies.  J  en  ai  aussi 
peu  que  vous.  C'oli  wco. 

AUbSlERE ,  s.  t.  i  .  Je  Msr.  Crosse  corde 
à  trois  tourons.  Cavo  ;  car.jpo. 

AUSSITOT  ,  adv.  de  temps.  Dans  le  tno- 
ment,  sur  l'heure.  Sulnto  ;  s„l  campo.  J  irai 
aussitôt.  -  Il  est  quelquefois  preposKion. 
Austôt  qu'il  aura  fait.  Subito  ,  tosto  che. 
come  prima  esli  avrà  fatto  -  prov.  Aussitôt 
dit ,  aussitôt  fait ,  c'est-a-dire  ,  prompteitient. 

AUSTERE  ,  ad),  de  t.  s-  Qui  est  rigoureux 
en  ce  qui  reg.irda  le  traitement  du  corps  ,  qui 
mortifie  les  sens  et  l'esprir.  Austero;  rijido. 

-  Severe  ,  rude,  òevere  ;  rigido  iflcrt,  ;  riiir- 
4o  •  burbero  ;salva!u:o\  ro\io;  brusco.  -  T. 
de  Pliysique.  Saveur  apre  et  asirmgente. 
js~ro\  laixo;  raspante. 

ÀU:jTtREMENT,  adv.  .Avec  austente. 
Austeram'.nte  i  con  austerità.  Vivre_  austère- 
ment.  Menar  una  vita  au<t.-ra.  Jeûner  aus- 
tércmciit.  Far  rigoroso  digiuno. 

AUSrEKlTK'.s.  f.  Rigueur qu on  exerce 
jnr  son  corps  ;  mortifacation  des  sens  et  de 
l'esprit.  Austerità  ;  mortijicaxione  ;  rigore  di 
*iM.-Sévérité.  Severità  ;  austerità;  ncid^na. 
L'austerità  He  U  vertu  RomauiT. 

AUSTRAf. ,  ALE  ,  .i<i|.  Meridional  j  du 
côté  que  souffle  t;  vent  du  ni'di.  Auitralc; 
meridionale.  V'ôle  au-tral  ,  terre  au,  r-le. 

AUTAN  ,  s.  m.  V.-nt  du  iMirfi.  Il  ne  se 
dit  |ucrc  qu'e»  Poésie.  Austro  ;  w.tu  ;  not¥. 


A    U    T 

AUTAXT,  a.lv.  Qui  sert  a  mar<iaêf  e'gs- 
lité.  Altrettanto  ;  ian:o  ,juanto  ;  luinto.  — 
On  dit  fam.  Cest  ua  des  hommes  que  j'estime 
autant ,  q.ii  a  autant  d'esprit  ,  qui  mente 
autant  d'être  honoré  ;  et  dnns  ces  phrases  , 
on  sous-cutend  ,  qu'aucun  autre.  Cette  façon 
de  parler  vieillit.  Esù  e  un  uomo  ,  che  io  ho 
in  predio  quanto  altri  ,  che  ha  grand'  insegno; 
che  mirila  tanto  d':\sere  ritp^ttató.  -  Autan', 
T.  rie  l'rat.  Une  expé.ation  pareille.  C^pia 
d'una  scrittura.  -  Autint  qu.;  ,  selon  que. 
fer  .juanto,  secondo  che.  Autant  que  ]':a  puis 
j  i^er.  —  Autant  com.ne  autant  ;  eu  itande 
quantité.  Il  est  fain.  In  aran  nurne.o  ;  M  sran 
juamità.  —  Auî.int  bien  que  ,  aatjut  mal 
qae  ;  aussi  bie.i ,  :iuiji  m.il.  il  vieillit ,  et  à 
sa  place  ,  on  se  sert  de  Aussi.  Così  bene  ; 
COSI  male.  -  D'autant ,  ad».  Boire  d'aut.int; 
boire  beaucoup.  Bere  di  soverchio.  —  D'au- 
tant plus,  d'aut.int  mieux,  adv.  de  compa- 
raison. Tatto  più  ;  tanto  maj;giormente.  Èlle 
en  est  d'aut mt  plus  à  estimer  ;  je  l'en  aime 
d'autant  mieux.  -  Et  dans  le  sens  contraire, 
d'autant  moins.  Tanto  meno.  —  D'au'  nt  que, 
conjonci.  V.irce  que.  U  ne  se  dir  guère  qu'en 
style  dj  l^ratique.  Perche  ;  perciocché, 

AUTEL,  s.  m.  Espèce  de  table  de  pierre 
desunée  a  l'usage  des  sacrifices,  .i'taie;  ara. 

-  Dans  nos  Eglises,  M,ùtre-Aucel ,  Grand 
Autel  ;  c'est  le  principal  Autel  de  chaque 
Eglise.  Aitar:  m-gsiore.  -  Autel  privilégié; 
un  Aii:el  ou  l'on  peut  dire  la  Messe  des  morts, 
les  jour,  qu'on  ne  tauroit  la  dire  aux  Autels 
qui  ne  sont  pas  privilégies.  Altare  piivi.e- 
giato.  —  Autel  portatit ,  ime  pierre  plate  et 
quarrée  ,  bénite  selon  les  fofnes  ordinaires 
de  l'Eglise  ,  pour  pouvo  r  célébrer  la  Messe 
dessus  en  pleine  campagne.  Altare  portatile. 

-  On  appelle  l'Euch.-r'i^tie  ,  le  Saint  Sscre- 
me.it  de  l'Autel.  Il   Sagraminto  dell'Altare. 

-  Les  Payens  avoient  aussi  des  Autels  dédiés 
i  leurs  Dieux.  L'Autel  de  Jupiter  ,  l'Autel 
de  Mars ,  etc.  L'Ara  di  Giove  ,  l'Ara  di  Marte, 
ec.  -  tìg.  Elever  autel  contre  autel  ;  faire  un 
Schisme  dans  l'Eglise.  Il  se  dit  aussi  d'une 
compagnie  qui  se  divise  en  deux  partis,  en 
deux  factions  contraires  ,  «t  lorsqu'on  op- 
pose son  credit  ou  celui  d'une  personne  puis- 
sante ,  au  credit  d'une  autre  personne  dont 
on  craint  le  pouvoir.  ïnnal{are  aitare  contro 
altare.  —  On  dit  d'un  homme  qui  prend  har- 
diment tout  ce  qu'il  peut,  et  par-tout  où  il 
peut ,  qu'il  prendroit  sur  l'Au'el,  sur  le  Maî- 
tre Autel,  t'  torrcirb:  su  gli  Altaù.  -  fig.  Il 
s;  p»end  p-ur  la  Religion.  G/i  altari;  la  Re- 
tii^ione.  —  prov.  et  lig.  Ami  jusqu'aux  autels; 
ami  à  tout  taire,  excepté  ce  qui  est  contraire 
à  la  conscience  ,  à  la  Religion.  Amico  fino 
all'altare.  —  Constellation  iî  l'Hémisphère 
mériHional.  Altare. 

AUTEUR,  s.  m.  Celui  qui  est  la  première 
ciu<e  de  quoique  chose.  Autore;  castone  ; 
facitore  ;  a'-^ejice.  —  l'our  inventeur.  —    \'. 

-  Celui  qui  a  composé  un  livre  ,  qui  a  fai. 
q.iclcjuc  ouvraje  d'e.prit  ,  en  vers  ou  en 
prose.  Autore.  —  En  parlant  d'une  femme  , 
0,1  d.t,  qu'elle  est  l'Auteur  d'un  tel  livre, 
d'un  ttl  ouvrage.  Autore.  —  Celui ,  celle  de 
qui  oa  a  appris  quelque  nouvelle.  Autore. 
C'est  lui ,  cest  elle  qui  est  mon  auteur.  — 
T.  de  Jurispr.  Celui  de  qui  on  tient  quelque 
droit.  Autore.  Et  dans  ce  sens ,  les  auteurs 
de  sa  r.ice  ,  sont  ceux  de  qui  l'on  descend. 
Al.:i.s\'ri  ;  Antenati;  progenitori. 

AU  l'HHN  nClIE' .  s.  f.  Qualité  de  ce  qui 
est  authentique.  Legilità  ;  autenticità. 

AUTHENTIQUE ,  adj.  de  t.  g.  Solennel , 
mimi  de  l'autorité  publique  ,  et  revêtu  de 
toutes  les  formes.  Autentico;  approvato  ;  va- 
lido. —  Célèbre  ,  notable.  Autentici  ;  celebri.; 
autorevoli.  Témoinnage  autheiiti  |ue. 

AU  rHKNT!QÙ£  ;  s.  f.  Certaines  Lois  du 
Droit  Roin.iiii.  L'.uncntica. 

AUrHF.NI|()UE',  i:e,  part.  V.  le  verbe. 

AUrilKNTlQUEMENr,  adv.  d'une  m- 
liière  aufhenti'iut'.  Autent'caiaenie;  in  m  .do 
auten'  eo  ;  per  .iiitentico  ;  in  Jurma  autentica  j 
ter.i'-i'-iam  m.:. 

AUTtlEN  I IQUER,  V.  a.  T.  de  Prat.  Uen- 


À    U    T 


dre  H«  Jeta  »oth<ntique.  Auzcnt'ieare  ;  far  itti 
tentico  ;  convaldane.  —  Authentiquer  une 
femme ,  c'est  la  déclirer  atteinte  et  convain- 
cue d'adultère.  Dichiarar  una  danna  rea  e 
convinta  d'adul:crij. 

AU  i  OCF.I'H.'VLE  ,  s.  m.  Chei  les  Grecs. 
Es'êtpie  qu:  u'éÀ'it  point  sujet  à  la  jurisdic- 
tion  d'S   I'   iri.il  ch?s.  Aalocefalo. 

AU  I  OC T.-UNS  .  !.  m.  V.  Aborigènes.      , 

AUTO-DA-FE',  s.  m.  Mot  Espagnol.  Exé-  ' 
cution    du    J.ijement  que   l'Inquisition    rend 
contre  les  in  'iie.ireux  qui  lui  sont  déférés. 
Scilten\a  .Uli'Injuii'iione, 

AUTOGKAi'rXE,  adj.  de  t.  g.  et  s.  m. 
T.  Didjct.  Q  li  e.t  écrit  de  la  main  racine 
de  l'Auteur.  yi-i;u^ru/o;  originale. 

AU  rO.sl.VTE,  s.  m.  .Machine  qui  a  en  soi 
les  principes  de  son  mouvement;  mais,  plus 
communément,  il  se  dit  de  celle  qui  imite 
le  raouveiBeiit  des  corps  animés.  Automa  ; 
automato.  —  On  tlit  fig.  d'un  Iioinme  stupide  » 
que  c'est  un  automate.  V.  Stupide. 

AUTO.UAT/QUE  ,  adj.  de  t.  g.  T.  dt 
Méd.  Dans  l'éco.iomie  animale,  il  se  dit  de> 
mouvem.-'ns  qui  dépendent  uniquement  do  U 
structure  du  corps ,  et  sur  lesquels  la  volontà 
n'a  aucun  pouvar.  Involontario. 

AUrOM.Vn'>.,lE  des  hètes  ,  s.  m.  T. 
Didactique.  Leur  q.iilité  d'automate.  Àuio- 

AUrÒ.VlM.AL,  ALK  ,  adj.  Qui  est  de 
l'auroiiine.  .l.tiinnaU;  di  awunno. 

,AUTt).VlNE,  s.  m.  et  f.  Celle  des  nuatre 
saisons  de  l'innée  qui  est  entre  l'été  ec 
1  hiver.  Autunno.  Autrefois  on  di:,o't  aiassi  /j 
settcmh'-eccia  ;  .rcttetahresca  ;  sett.inbria. 

AUTOX'O.ME  ,  ao|.  de  t.  g.  Titre  qu'on 
donnoit  aux  Villes  Grecques  ,  qui  avoient 
le  privilège  de  se  gouverner  par  leurs  pro- 
pres loix.  Autonomo. 

AUTONO.MIE ,  s.  f.  Liberté  dont  jouis- 
soient  ,  sous  les  Romains  ,  les  villes  qui 
avoient  conservé  le  droit  d;  se  gouverner 
par  leurs  propres  loix.  Autonomia. 

AUrOi^SIE,  s.  f.  Contemplation.  On  dé- 
signoit ,  par  ce  terme,  la  cérémonie  la  plus 
auguste  des  anciens  mys'ères  ,  par  laquelle 
les  initié,  se  tlattoient  d'être  admis  à  con- 
templer la  Divinité.  Contempla-tione. 

AUTORISATION,  s.  f.  T.  de  Pratique. 
Action  par  laquelle  on  autorise.  Il  ne  se  dit 
guère  que  dans  ces  phrases  ;  l'autorisation 
(l'un  mari  ,  autorisation  d'un  tuteur.  Con* 
sensj  ;  approvazione. 

AUTO.'USf,  EE,  part.  V.  le  verbe. 

AUroRI'sER  ,  V.  a.  Donner  autorité, 
donner  pouvoir.  Autorizzare  ;  dare  autorità» 

—  S'autoriser,  v.  r.  Acquérir  de  l'autorité. 
.irrorarsi;  assumersi;  prendere  l'  autorità. 

AUTORITE",  s.  f.  P.ii5iancelé^itim-,  ;i 
laquelle  on  doit  être  soumis.  Autorità.  —  Pour 
crédit ,  considération.  V.  II.  se  dit  aussi  du 
sentiment  d'un  Auteur  ,  ou  d'.i.ie  personne 
illustre  ,  q.ie  l'on  r.ipporte  pour  conhrincr 
ce  que  l'un  dit.  Autorità. 

AUTOUR,  Préposition  qui  sert  à  marquer 
la  situation  de  ce  qui  environne.  Intorno  ; 
d'intorno.  Tout  autour,  à  l'entour.  D'intorno» 

—  Quelquefois  il  signifie  aunrès  ,  et  sert  lì 
marquer  attachement  ,  assiduité.  Intorno  ; 
attorno  ;  addosso^  ;  appresso  ;  allato  ;  accanto, 

—  Ili  autour,  ici  près.  Qjii  d' intorno;  in 
ijuesta  vicinanza  ;  non  lungi  qui. 

AUTOUR  ,  s.  m.  Oiseau  de  proie  ,  du 
genre  de  ceux  qu'on  nomme  oiseaux  de 
p«ing.  Astore.  —  F.  de  Comm.  Ecorce  asses 
s.Mnblable  à  celle  de  la  canelle  ,  mais  plus 
Iiâle  en  dessus.  Elle  vient  du  Levant  et  oa 
l'emploie  dans  la  composition  du  carmin. 
Corteccia  che  ci  capita  dal  Levant:. 

AUTOURSERIE  ,  s.  f.  L'art  d'élever  et 
de  dresser  les  au'ours.  L'arte  di  conciar  gli 
astori;  l'arte  dello  stroz\iere. 

AUrORISIER,  s.  m.  Celui  qui  fait  pro- 
fessron  d'éle»er  et  de  dresser  des  Autours. 
St^ozziere. 

AUTRE  ,  Pronom  relatif  de  t.  g.  qui 
marque  distinction  ,  différence  entre  ceux 
choses  t  4u  entre   une  et  pltisieiirs.  Altro  , 

au 


AXE 

j-j  mase.  aitra  ,  au  fém.  -  Qiifiquefoïs 
>  mjrijiie  une  personne  indéterininée.  U<i  altro; 
un'altra  persiana  ;  a'.iri.  —  L'autre  jour  ,  ur 
des  jours  précédens.  L'altro  giorno  ;  ^iorn. 
tono.  —  Aatre  ,  plus  excellent  j  mei"""" 
tic  plus  grande  conséquence  ,  de  plus  glande 
imoortance.  Altro \  altra  cosa;  cosa  di  nur;- 
gìor  rilevo^  di  più  ^ran  contryanla.  —  Au- 
tre ,  m:rq-.ie  aussi  la  ressemWance ,  l'é^i- 
lité,  la  conformité  qu'il  y  a  entre  deux  per- 
sonnes ,  entre  deux  cIio>es  .  C'«*st  un  au- 
tre Alexandre ,  un  autre  César-  II  le  regar 
de  comme  un  autre  lui-même.  Esll  è  un  al- 
tro Alessandro  ,  un  secondo  Cesare.  Egli  A 
ptarda  Comi  un  altro  se  stesso.  —  Autre* 
se  met  quelquefois  absolurp^nt  en  diverses 
phrases  proverbiales  où  le  substantif  e  jt  sou-- 
entendu.  11  n'en  fait  poni  d  au:re>.  Il  ei 
sait  bien  d'ïutres.  En  voici  d'un  autre  ,  etc 
pour  dire ,  il  a  b:cn  fait  d'autres  Ciio^ej 
d'autres  tours.  Voici  une  cliijse  encore  plu, 
s\ir(irénante ,  etc.  Egli  non  ne  ja  de. l'altre 
£s!i  ni  sa  ben  dell'altre.  Leeone  un'a.l.'. 
ancora  —  On  dit  dans  le  discours  fumilier 
l'un  vaut  l'autre.  Us  sont  aussi  bons,  et  au-s 
mauvais  l'un  que  l'autre ,  il  n'y  a  pas  de  dif 
férence  de  l'un  a  l'autre.  11  y  en  a  d'uns 
et  d'autres  ;  il  y  en  a  de  bons  et  de  mau 
vais,  r:  n'ha  degli  uni  e  degli  altri.  Et  d'un 
homme  dont  les  actions  sont  contraires  -  .__ 
discours ,  qu'il  dit  d'une  fai;on  ,  et  qu'il  fait 
de  l'autre.  Dice  in  una  maniera  ,  e  fa  ir 
un'  altra  ,  ed  opera  diversamente.  -  A  d'au- 
tre; ,  autre  f  con  de  parler  familière  :  c'est- 
a-dire,  adressei-vous  à  d'putres;  je  ne  croi: 
pas  ce  que  vous  dites.  Non  me  la  Jiccjte. 
—  Comme  dit  l'aurre  .  façon  de  parler  ro- 
pulaire  ,  dont  on  se  sert  pour  citer  en  gêné 
rai  sans  nommer  personne.  Car,  comme  dit 
l'autre,  il  faut  bien,  etc.  ferche ,  corne  dice 
l'altro,   bisogna  t  ec. 

AUTREFOIS  ,  adv.  Anciennement  ,  au 
temps  passé.  Altre  volte  j  un  tempo;  antica- 
mente; a' tempi  andati. 

AUTRE.MLNT  ,  adv.  D'une  autre  façon. 
Altrimente  ;  altramente  ;  in  altro  modo  ;  in 
altra  maniera,  —  Sinon,  sans  quoi.yj/fr/mcnf'j 
seno;  senja  diche.  -  l^récéde  de  U  néRative 
l'as ,  signine  ,  guère.  11  n'est  pas  autrement 
disposé  a  faire  cela.  Esc-il  malade  ?  pas  au- 
ttement;mais  il  est  chogrin.  Ces  phrase,  sont 
du  style  familier.  Egli  non  è  troppo  " 
e  fare  ciò.  E'  egli  injermu?  non  già  molto  , 
ma  egli  i  malUconico. 

AUTRE-PA.1T,  Hdv.  Ailleurs.  V.  -  D'.ui- 
tre  part  ;  d'ailleurs ,  de  plus.  Dl  più  ;  per 
altra  part:  ;    da  un  altro  canto. 

AUTRUCHE  ,  s.  i.  Grand  oiseau,  fort 
iMut  sur  les  jambes,  qui  a  le  cou  fort  long  , 
et  les  pieds  f.iits  comme  ceux  d'm  cl-ameau  , 
et  qui  n'a  ;  resque  de  plumes  qu',-u  Kout  des 
ailerons  et  de  la  queue.  S'ru-.ro     strut-olo 

AUfRUl,  s.  m.  (Juin'a  point  de  plunel. 
Leproch.iin,  les  amres  personnes  Gùalin, 
attrici.  -  T.  de  ChanaUcrie.  On  dit ,  i'aufen 
autres  choses  noire  droit ,  et  l'.mtrui  en  tou- 
tes. Dans  cette  piirase  ;  L'autrui ,  veut  dire 
le  droit   d'aurrui. 

■AUVENT  ,  s.  m.  Petit  toit  en  saillie  ,  at- 
Mche  ordinairement  au-dessus  des  boutiques, 
peur  garantir  de  la  pluie.    Tettuccio. 

AUVER.N'AT  .  s.  m.  nom  qu'on  donne  à 
certain  vm  d'Orléans.  Sorta  di  vino. 
.  AUVE^SQUE  ,  s.  m.  Trévoux. 
«idre  qu'on  estime  beaucoup.  So- 

AVUSTE  ,  s.  f.  V.  Ajuste. 

AVUSTER,  V.  j.V.  Ajuster. 

Ay.XILIAlRE,ad.det.g.  Qui 
on  tire  du  secours.  Il  n'esÎ  guère  en  „ 
qu'en  ces  phrases  ;  Année  ?uxilaire  ,  •to\ 
auxiliaires  ;  troupes  qu'un  Prince ,  ou  un  Etat 
envoie  su  secours  d'un  autre  Prince  ,  d'un  au- 
tre Etat.  Ausuario  ;  a;utativo  ;  soccorrevole  ; 
ajLtatore.  ~  T.  de  Gramm.  Se  dit  des  verbes 
q  11  servent  à  former  pVisieurs  tems  des  autres  . 
verbes.  /-  erbo  ausiliario. 

AXE  ,  i.  m.  Lijne  droite  qui  passe  par 
le  centre  d'un  globe  ,  et  sur  laquelle  le  I 
globe    tourne  ;    il  se  dit    aussi   de  la    ligne  I 

Diet.  franyois-Italien, 


Espèce  de 
'ta  di  sidro. 


lide  ,  dont 
ssee 


A    Z    E 

qu'on  ?upp9se  ,  qui  passe  par  le  centre  de 
la  terre  ,  ou  par  le  centre  du  monde.  Asse. 
-  En  Géométrie  ,  l'axe  d'une  courbe  est  la 
ligne  droite  qui  divise  cette  courbe  en  deux 
parties  égales  et  semblables.  L'asse  d'una 
cuiT.t.  L'axe  d'une  parabole.  L'asse  d'una 
parabola, 

AX!  ,  ou  CARINE  ,  T.  d'Hist.  nat.  Poi- 
vre de  Gumée.  V.  Poivre. 

AXIFUGE  ,  adj.  T,  DlJac.  V.  Centri- 
fuge. 

AXILLAIRE  ,  adj.  de  t.  g.  Qui  appartient 
a  l'aisselle.  Attenente  all'  ascetta  ;  dell'  as- 
cella. Nerf  ixilld  re  A'^rvo  ascel.hre  ou  arti- 
colare. Glande  ,  veine ,  artère  axillaire.  Gian- 
duia ,  vena  ,  arteria  ascellare. 

AXINOMANCIE  ,  s.  f.  T.  d'Histoire  anc. 
Divination  ,  ou  maniere  de  prédire  les  évé- 
nemens  par  le  moyen  de  la  hache  et  de  I.^ 
coignée.  Sorta  di  divinazione  chcfacevasi  con 

AXIOME  ,  s.  m.  M.ixime,  proposition  gé- 
nér.ile  ,  reçue  et  établie  tl.-ins  une  science. 
Assioma  ;  sentenza  ,  mass  ma  ;  assiomate. 
Les  Médecins  disent.    Aforisma,  V.  Apho- 

'  AxiO.VlÈTRE  .  s.  m.  T.  'de  Marine.  Ins- 
trument qui  sert  a  connoître  la  direcaon  du 
gouvernail.  Assiomctru  ,  o  sia  misuratore  del- 
la direzioni  del  timone.  , 

AXIPETE  ,  .dj.  de  t.  g.  Trévoux.  Qui 
a  la  force  de  s'approcher  ë'un  axe.  Centri- 
peta. 

AXOLOTI  ,  s.  m.  T.  d'Hist.  nat.  Pois- 
son quadrupede  du  lac  du  Mexique  ,  qu'on 
ne  conniît  guère  ,  quoiqu'on  en  dise  des 
merveilles.  Eesce  del  lagoni  Messico ,  poco 
noto. 

AXONGE  ,  ou  AXUNGE,  s.  f.  Partie  de 
la  graisse  des  animaux.  On  distingue  dans 
les  animaux  trois  sortes  de  graisse  ;  le  lard, 
qui  est  la  graisse  ferme;  le  suif ,  qui  est  la 
graisse  sèche  ;  et  l'axonge  ,  qui  est  la  graisse 
la  plus  molle  et  la  plus  humide.  Sugna. 

AYANT  ,  Participe  du  verbe  Avoir.  Aven' 
do.  Ayant  cause.  V.  Cause. 

AYE,  V.  et  écrivez  Aie. 

AYNET  ,  s.  m.  V.  Aine. 

AYRl,  s.  m.  T.  de  Bot.  exot.  Sorte  d'ar- 
bre du  Brésil.  Albero  del  Urasih  cosi  detto. 

AZALA  ,  ouIiARl ,  T.  d'Hist.  nat.  Ga- 
r.uice  du  Levant,  tres-reiiom.uce.  Andari. 
Quelques  uns  disent  Lt{ari  ;  robbia  del  Le- 

'"'ÂZAMOGLAN,  s.  m.  Les  Turcs  disent 
A.;iam-Og,l  n.  Ei-.ï.nit  cianser.  Oglam  si- 
:;niSe  enfant,  et  Açii'in,  barbare,  étranger  ; 
on  donne  particulièrement  ce  nuin  dans  le 
Sérail ,  aux  enfans  qui  sont  chargés  des  tonc- 
tions  les  plus  basses ,  les  plus  pén-hles.  Les 
autres  services  sont  fai. s  par  les  koglans  ou 
Ith-O^lans ,  qui  sont  .lussl  étrangers ,  et  qu'on 
emploie  à  la  Chambre.  P^oce  de*  Turchi  che 
i  Traduttori  non  iscair.hiercbbono  per  -juel  che 
rignifca  ;  cioè  Eanciullo  seranier»,  pet  essere 
nome  proprio. 

AZAKIMIT,  s.  m.  T.  d'Hast,  nat.  Pierre 
qui  a  la  même  propriété  que  la  terre  sigil- 
lée. On  la  tire  d'une  mine  au  Royaume  de 
Cananor.  Pietra  così  detta. 

AZE,  s.  f.  T.  de  Ven.  La  femelle  du 'ié- 
vre  ,  quand  elle  e^.t  plo'ne.  Le  femmina  dUla 
lepre  allorché  e  pregna. 

AZEBRE  ,  s.  m.  I'.  d'Hist.  nat.  Cheval 
sauva^e  de  la  Basse-Ethiopie  ,  que  l'ont  croit 
tre  une  espèce  de  Zebre.  V. 

AZEDARAC,  s.  m.  Arbre  dont  les  feuil- 
les sont  disposées  en  roses.  Son  fruit  passe 
pour  être  vénéneux.  On  le  nomme  encore 
Acacia  d'Egypte  ,  ou  faux  Sicomore.    A-^a- 

AZÈRBE  ,  s.  f.  T.  de  Comm.  C'est  la  mus- 
cade mâle  ,  qu'on  nomme  auaement  muscade 

uv.i;e.  N.u-e  muscada  salvatica. 

AZEROLE,  s.  f.  sorte  de  peut  fruit  aigre- 
let ,  de  la  couleur  et  de  la  grosseur  d'une  ce- 
rise ,  et  qui  a  plusieurs  noyaux.  Il  y  en  a  aussi 
de  plus  grosses ,  et  de  couleur  blanche.  _Za^- 
icruola  i  aiieruola  :  quelques  lulieiu  disent 


E    A    B  7î 

aussi.  Aiiarola. 

Ail  s.  m.  Sorte  de  présure  faite  de  vi- 
naigre et  de  petit-lait  ,  dont  on  se  sert  en 
Sui, se  pour  f'.ire  le  second  fromage  qui  se  tire 
du  pe:i"-iait  du  premier.  So.-ta  di  gaglio  fatto 
con  aceto  e  siero  di  latte. 

AZIMUT  ,  s.  m.  T.  d'Astron.  On  appelle 
ainsi ,  tantôt  l'angle  compris  entre  le  méri- 
dien d'un  lieu  ,  et  un  cercle  vertical  quel- 
conque ,    tantôt  ce    cercle  vertical  même. 

AZIMUTAL,  adj.  Qui  représente  ou  qui 
me-ure  les  azimuts.    A^^imuttale. 

AZOTH  ,  s.  m.  Nom  que  les  Alchimiste! 
donnent  au  Mercure.  V. 

AZOUFA  ,  s.  m.  T.  d'Hist.  nat.  Animât 
qu'on  prend  pour  l'Hyène  des  anciens  • 
mais  dont  on  ne  nous  donne  aucune  des- 
cription. Animale  ,  creduto  l'Iena  degli  An- 
tichi, 

AZUR  ,  s.  m.  Sorte  de  minéral ,  dont  on 
fait  un  bleu  fort  beau  et  de  fort  grand  prix. 
A-,iurro.  —  Il  se  dit  aussi  de  la  couleurmèm» 
de  ce  minéral.  A^^urro  ;  turchino  ;  cllestro, 
—  Pierre  d'azur  ,  c'est  le  Kipis  laiuli.  V.  —  T. 
de  Blason.  L'émail  bleu.  Aj^.urro. 

AZURE' ,  ÉE  ,  part,  et  adj.  Qui  est  peint 
de  couleur  d'azur.  Aïîurriccio  ;  a^jurigno  ; 
che  etimo  d'a^jiirro  ;  che  è  di  color  d'aj^urro, 
~  En  Poésie  ,  la  voûte  azurée.  V-  Ciel.  La 
plaine  azurée.  V.  Mer 

AZUKER,  V.  a.  T.  d'Artisans.  Donnée 
l'azur.  D ar  l' ai%urro  ;  tinger  d'aj^urro. 

AZYGOS,  s.  m.  T.  d'Anat.  Veine  qui 
se  vuide  d.îns  la  veine-cave  ;  on  la  nomme 
encore  autrement ,  veine  sans  paire  ,  à  cau- 
se qu'elle  est  souvent  seule,     yena   a^lgos  i 

AZYME  ,  adj.  de  t.  g.  T.  de  l'Ecriture- 
Sainte.  Qui  est  sans  levain.  Il  n'a  d'usage 
qu'en  cette  phrase  ;  Les  pains  azymes  ,  qui 
etoient  des  pains  sinî  levain,  que  les  Juifs 
mangeoient  dans  le  tems  de  leur  Pique.  A;- 
^imo.  —  II  est  subst.  au  pluriel  dans  cette 
phrase;  La  fête  des  Azymes.  La  festa  degli 
aTiimi.  -  Pain  azime.  Pane  a-j-^imo  ,  maj^ero, 
sen^a  lievito  o  fermento. 

AZYMITE  ,  s.  m.  Celui  qui  se  sert  du  paia 
azime.  Aiimiia 


B 


B,  s.  m.  La  seconde  lettre  deTAÎphahetb  , 
et  la  première  des  consonnes.  Un  13.  — 
On  (lit  pop.  qu'un  homme  est  marqué  au  B  , 
pour  dire  ,  qu'il  est  boreine  ,  ou  bossu  ,  ou 
boiteux  i  on  entend  par-la  que  c'est  un  hom- 
me m  :Iin  y  et  que  les  bossus ,  les  bora;nes  et 
les  boiteux  le  sont  ordinairement.  Nian  j*:- 
gnac.>  du  Dio  fu  mai  buono  ;  egli  è  segnato  d<£ 
Do.  —  On  dit  d'un  homme  très-ignorant  , 
qu'il  ne  s.iit  ni  A  ,  ni  B  ,  Non  sa  ncmmcruM 
rAhhîcci  ;  e^li  e  Ignorant',  s  s  imo.  —  B  mol  • 
Bqii'rre.  V.  Bémol  et  Bécarre. 

UA3EL  ,  (La  tour  de  )  On  se  sert  fami- 
lièrement de  cette  expression  ,_  pour  signi- 
fier une  grande  confusion  d'opinions  et  de 
discours.  La  torre  dì  babilonia  ou  di  Ba- 
bele. 

BASETTE  )  T.  de  Dans,  Sorte  de  danse. 
Sorta  di  dan-^a  così  detta. 

BABEURRE  ,  s.  f.  Liqueur  séreuse  que 
lai-se  le  lait ,  quand  la  partie  grasse  est  con- 
vertie en  beurre.   S.'ero. 

BAtiI  ,  ou  BAliY  ,  s.  m.  T.  iVIchtJof.  ' 
Poisson  d'.Amboine,  de  l'espèce  des  anguilles- 
de  mer.    5;  c-^/e  d'anguilla  marina. 

BABICHE ,  s.  f.  T.  d'Usage.  Petite  chien- 
ne.   Cagnulina. 

BABIL  ,  m-  Caquet,  superfluité  excessive 
de  paroles.  Ciarla',  dnacchiera;  Iwju.icità  ^ 
ciancia  ;  ciarleria  i  cicalamento.  —  On  dit  d'un 
homme  qui  aime  à  parler  beaucoup  ,  mais  qui 


a  peu  de  fond  d'esprit ,  on  dit  Qu'il  n'a  qus 
ibil.  Egli  e  un  ciarlone.   —  T.  de  '*' 
quittir   del  segugio 


;  Chassa, 


BABILLARDS  de,  adj.  et  jilus  OfHin.nra* 
ment  s*  Celui  >  «elle  q^û  aime  à  parler  bea>-" 

K 


f4 


BAC 

qui  ne  saurait  girder  un  lecrèc. 


coup 
linshUri  ; 
imyarviato  ;  cicaU 


B,r- 

eiarL'uro  ;  cianciatore  ; 
;  chiacchierone  \  ciara- 
wtellai  loquace  ;  gracchiatore  ;  taccata, 

BABILLER  ,  V.  n.  Avoir  du  babil ,  du  ca- 
quet, parler  trop.  Chiacchiemre;  ciaramellare; 
tiartare  ;  lac.olare.  -  T.  île  Chasse  11  se  dit 
J'un  limier  qui  donne  de  la  voix.  S^jui  tire. 
Ce  limier  b-bille  trop  ;  il  faut  le  rendre  se- 
cret. Quel  stsugio  siuhtisce  troppo  ,  bisogna 
JtrU'  star  nueto  ,/arlo  tacere. 

BABILLOIlit ,  Turoux.  V.  Caquetoire. 

BABINE,  s.  f.  Livre.  Il  ne  se  dit  propre- 
ment que  de  quelques  animaux  ,  comme  des 
».iches  I  des  sir.t^es  ,  etc.  Labbra  âl  ceni  ani- 
sli.  La  parte  irjeriore  di  quelle  del  cavallo 
thiamasi  Barbogia. 

BABIOLE,  s.  f.  Jouet  d'enfans  GiocoUni  ; 
trepundc;  coscrelle  Ja  trastullo  pe'  fanciulli. 

—  fig.  Toutes  sortes  de  choses  ^.l:e^iles  ,  de 
peu  de  conséquence  et  de  petite  v^leur.f  Va^- 
therie  ;  baje  ;  bagatelle  ;  inefic  ;  ciance  j 
#.jt£  âa  nuUa. 

BABORD  ,  s.  m.  T.  de  Mar.  Le  côté  gau- 
che d'im  v.iisseau  ,  en  parlant  de  la  poupe  , 
lorsque  de  là  on  regarde  la  proue.  Il  est  op- 
pose à  ^tribord.  Basso  bordo  i  parte  sinistra 
della  nave.  Ainsi  on  dit  que  telle  chose  est 
à  b."ibord  ,  pour  dire  ,  à  main  gauche.  Alla 
sinistra.  11  se  dit  aussi  d'un  vaisseau  dont  le 
fcord.ige  est  b.is.  V.  Bas-bord. 

BABORDES  ,  ou  BABOURDIS  ,  s.  m. 
pi.  T.  de  Mar.  Hommes  de  l'équipage  qui 
font  le  quart  à  biiburd.  La  guardia  del  basso 
tordo  della  nave. 

BABOUCHE  ,  s.  f.  Sorte  de  pantoufle  ou 
de  mule  de  chambre  ,  et  qui  nous  est  venue 
du  Levant.  Pantofola  u  pianella  ,  che  alcuni 
attiche  in  Toscana  oggidì  chiaman  Bahocce. 

BABOUIN,  s.  n-..  Espcce  de  gros  singe. 
Babbuino,  scimione;  bertuccione.  —  Certai- 
ne figure  ridicule  ,  barbouillée  sur  la  muraille 
d'un  corps-de-garde,  pour  la  faire  baiser  aux 
soldats  qui  ont  fait  quelque  faute  légère. 
Fantoccio.  —  B  ibouin  ,  babouinc  »  se  dit  d'un 
jeune  enfant  badin  et  étotirdi ,  et  qui  n'a  point 
de  conduite.  Babbuino. 

BABOUINER  ,  v.  n.  Gr.  voc.  etc.  Faire 
le  bouffon.  Hufeneseiare  ;  far  il  buffone  ;  far 
amortie,  , 

BAC  ,  s.  m.  Bateau  plat ,  servant  a  passer 
les  caresses  ,  les  charrettes  ,  etc.  d'un  bord 
de  la  rivière  a  l'autre  i  au  moyen  d'iuie  corde 
^ui  la  traverse.  Barca  da  traghettare  fiumi; 
€hiatta,  -  Passer  le  bac  ,  c'est  passer  la  ri- 
vière dans  un  bac.  fassar  un  fiume  col  bar- 
€hettu.  -  En  T.  .VArts  ,  Espece  d'auge  ou 
de   grand  baquet  de  bois.  Tino\\a;   tino.  ■ 

-  ■  T.  de  Raffineries.  PIv   ' 


Bac  à  iucre  ,  T.  de  Kaffneries.  Plusieurs  es- 
paces séparés  par  des  cloisons  de  planches 
dans  lesquels  on  ictte  les  matières  triées  et 
lorties  des  barrils  i'ila.  -  Bac  ou  graissolr. 
T.  de  Manu/,  de  lainage.  Espèce  d'duge  de 
tois  dans  lat:ueHe  on  met  la  laine  qu'on  veut 
graisser.  Le  Bac  des  apprCteurs  sert  à  entre- 
tenir le  drap  humide  pendant  qu'on  le  laine. 
Truogolo.  „ 

BACALAS  ou  BACALAB  ,  s.  m.  T.  de 
Mar.  Pièces  de  bois  qui  se  clouent  sur  la  cou- 
verture (le  la  poupe.   Baccalari. 

BACALIAU  ,  s.  m.  Morue  sethe.  Baccti- 
là  ;  nasctllo  salalo  ;   baccalare. 

BACASSAS,  i.m.T.de  Marine.  Bateau 
fresque  fait  comme  la  Piror.ue  ,  mais  qui  est 
plat  par  la  pouppe.  Barchetta  quasi  simtl: 
mtla  piròga.  Bacar- 1. 

BACCALÀ'  PEvT,  s.  m.  Le  premier 
degré  qu'on  prc:  d  d  >ns  une  Faculté  ,  pour 
parvenir  au  Dov  O.-at.  Baccellerla  ,  grado  di 
Baccelliere.. 

BACCARIS  ,  s.  r.  Plante  odoriférante  , 
%u'on  n.immc  aus»i  Grand  NoUe-Dame  ,  gan- 
«elée.   fiaccherà  ;   baccarà. 

BACCHANALE,  s.  f.  (  l'H  ne  se  pro- 
aonce  point.  )  La  représcniation  d'une  danse 
de  Bacchantes  et  de  Satyres.  Q_ta<l'o  che 
rappresene»  te  feste  di  Bacco.  fip/Débauche 
fcittf  avec,  grand  bruit.  Baccanale  ;  beveria  : 
wibiiMamtnU)  ;  tuêrixi»  ;  itnovitlit.  -  i.  i. 


BAC 

pi.  La  fete  que  les  Païens  célébraient  tu 
l'honneur  de  Bacchus  Baccanali  ,  Feste  di 
Bacco.  Aujourd'hui  on  d  roit.  Carnovale, 

BACHANALISER  ,  v.  n.  Gr.  Vocab.  etc. 
Faire  la  débauche.  Ooi}origliare  ;  stravljia- 

BACCHANT"  ,  s.  f.  Femme  qui  célé- 
broit  la  lète  des  Bacchanales ,  et  assiscoit  aux 
sacrilic"s  de  B.icchus.  Baccante.  -  fig.  Une 
temine  emportée  et  furieuse.  i.^osntf/uriwja, 
haccinte. 

BACCHAS  ,  s.  f.  Trévoux  ,  etc.  Lie  qui  se 
trouve  au    tund  des   tonneaux  où  on  a   mis 
répojtr  le  suc  ,  ou  le  jus  de  citron.   Feccia. 
BACCHE  ,  s.   m.  t.  de  pues,  Gr.  V.  Bac- 
chique. 

BACCHIQUE,  BAQUinUE  ou  Bacche, 
s.  Bi.  ?.  tii  poes.  Cr^cque  et  Latins.  C'est 
un  )j:ed  d^  veri  ,  n^ui  est  C(;mpose  d'une 
brèv!  .■[  de  deux  langues.  B-cci.!co. 

BACCl-lUS  ,  s.  m.  I.  dUthioL.  Poisson 
qui  ne  diffère  point  du  mulet.  Sorta  di  tri- 
glia. 

BACCIFERE  ,  atij.  de  t.  g.  T.  de  Botan, 
I!  se  dit  des  plantes  qui  portent  des  baies. 
Bacchijtio  ;  che  pioduce  Còccole,  bacche. 

BACHA  ,  s.  m.  Titre  d'honneur  qui  se 
donne  en  Turquie  ,  à  des  personnes  consi- 
dérables ,  même  sans  gouvernement.  Bas' 
sa  i  basca.  Les  1  urcs  prononcent  Pacha. 

BACHAiSON  ,  8.  m.  T.  ée  Fapeieric.  Pe- 
tite auge  ou  cr.isse  de  bois  qui  donna  l'eau 
aux  piles.  Trincarcllo. 
BACHAT,  V.  Mortier  ,  Pile. 
BACHE  ,  s.  f.  ou  BACHOT  ,  s.  m.  T. 
de  Riv.  Petit  bateau  en  usase  sur  les  riviè- 
res. Barchetta.  —JLn  T.  de  Jardin,  et  d'Hy- 
draul.  C'est  un  loffre  ou  une  cuvette  de 
bois  qui  reçoit  l'eau  d'une  pompe  aspirante 
à  une  certaine  hauteur  ,  ou  elle  est  reprise 
par  d'autres  corps  de  ponupe  foulante  <nii 
relèvent  d'avantage.  Tinoi\a.  —  Bâche  ,  7". 
de  Voituriers.  Grande  couverture  de  grosse 
toile  ,  laquelle  sert  à  défendre  des  in'iures  du 
tems  les  effets  ou  marchandises  qui  sont  sur 
les  voitures.  Coperta  ;   copertóne, 

BACHLETTt ,  s.  f.  On  donnait  autre- 
fois ce  nom  à  uneietuie  fille  i  marier.  Rasa[\. 
nubile  ;  da  marito. 

BACHELIER,  s.  m.  Celui  qui  est  promu 
au  Baccalauréat  en  quelque  Faculté.  Baccel- 
liere ;  baccelliero.  -  On  donnait  autrefois  ce 
titre  à  un  jeune  homme  à  marier.  Scapolo. 
—  On  appellait  aussi  Bachelier  ,  un  jeune 
Gentilhomme  qui  servait  sous  la  bannière 
d'un  autre.  Giovine  gentiluomo  che  militava  al 
servivo  d'un  altro, 

BACHER,  V.  a.  Etendre  la  bache  sur  la 
voiture.  Coprir  la  vettura. 

BACHIQUE  ,  adj.  de  t.  g.  Qui  appartient 
a  Bacchus.  Bacchico;  di  bacco.  -  Poétique- 
ment, Liqueur  b.ichiauc.  V.  Vin.  Chanson 
à  boire,  chaason  bachique.  Canione  da  ta- 
vola. 

BACHOI.LE.s.  f.  Casserole  de  cuivre  dont 
on  se  sert  dans  les  papeteries  pour  transvi- 
der la  piite.  Ramaiuolo. 

BACHOT  ,  s.  m.  Petit  bateau.  On  s'en  sert 
ordin.iirement  pour  mener  du  monde  sur  les 
rivières ,  et  les  passer  d'un  bord  à  l'autre. 
Barchetta;  battelU;  burcIneV.o,  -  En  T. 
d'Hydraut.  V.   Bacile. 

BACHOTAGE  ,  s.  m.  T.  rf«  Bat.  Gr.  Voe. 
Fonction  des  Kateliers  ,  qui  conduisent  des 
bachots  sur  la  riviere.  Condotta  d^un  battello, 
-  Le  droit  qu'on  paye  pour  le  passage.  // 
passo. 

BACHOTEUR  .  s.  m.  Battelier  qui  conduit 
un  bachot  ;  passaur  d'eau.  Navichicrc  ;  pòrto 
lano  ;  portutano  ;  barcaiuolo.  Quelque  part 
on  dit  aussi  Navalestro. 

BACHOU,  s.  m.  T.  de  Boyaudier.  Es- 
péce  de  hotte  dont  on  se  sert  pour  le  trans- 
port des  boyaux.     Gerla  ìa  trasportar  le  rai- 

IJACILE  ou  Fenouil  marin  ,  s.  m. 
Plante.  EUe  croit  J.ins  les  endroits  maritimes 
et  pierreux.  Il  en  est  une  espèce  qu'sm  num- 
■>«  vuluirtiawt  l*(tc«-pic[(c,  triaiftUi 


BAD 

triemo,  Dans  quelques  endroits  criitn»  ;  fiufi 

BACINET  ,  s.  m.  T.  d'Hyst.  anc,  .Sorte 
d'armure  ou  de  chapeau  de  fer  dont  le  sol- 
dat se  couvrait  autrefois  la  t^te.  Bacinella; 
cappelletto;    segreta, 

i3i!.'-LAGE,  s.  m.  T.  de  Cumm.  et  de  Ri- 
viere. L'arrangement  des  bateaux  d.ir.s  un 
port ,  pour  y  f.iir;  la  vente  des  marchandi- 
ses dont. 1.  sont  cli.iri;és.  C'est  aussi  le  droit 
qui  se  paye  à  ceux  qui  so.it  ch.vrgés  de  cet 
arr.ujement.  La  disposi^ii^nc  c  l'oidine  d.:ilc 
navi  m  un  porto,  c'I  diritto  che  si  paga  s 
colui  chea  ciò  xoviaintende.  —  V.  Débacleur. 
BACLE',  ÉE  ,  p.irt.  V.  le  verbe.  -  hç.  et 
fsT-i.  En  parlant  d'un  traité  conclu  ,  dune 
affaire  arrêtée,  on  di;  que  cela  est  biclé.  La 
cosa  è  conchiusa;  dettrniiuata  ;  stabilita, 

BACLER  ,  V.  a.  Fermer  une  porte  ou  une 
fenêtre  par  derriore  avec  une  barre  ou  autre 
cliose.  Chiudere  ;  impedire  ;  sprangare  ;  slan- 
gare.  ~  initier  un  b.,eau;  le  msttre  d.ins  lui 
lieu  commode  du  Port ,  pour  la  charge  et 
ladéch:!rge  de;  mcrciundises  Darluog^  op- 
portuno ad  un  battello  in  un  porto.  —  tiacler 
les  Ports.  T.  de  Mar.  Les  fernyer  avec  des 
chaînes  et  des  barrières.  Serrare  i  porti  con 
tirarvi  le  cattne  che  si  usano  in  tali  cati.  — 
Bâcler  une  affaire  ,  etc.  V.  au  part.  Bâclé.  _ 
*  BACON  ,  s.  m.  Trévoux.  Porc  engraissé, 
tué  et  salé.  Forco  salato. 

BACQUET,Bac<2WETER,'V.  et  écrivez 
Baquet,  Baqueter. 

BACTKE'OI  E  ,  s.  f.  Chez  les  Batt.-urs 
d'or;  Poguuresde  feuilles  d'or  qu'on  emploie 
à  faire  l'or  en  coquille.  Ritagli  dell*  oro  injo- 
glia  d,  culti fal'oro  macinalo. 

BACUL,  s.m.TreVoux.yieuxmot.Amplc 
croupière  des  bctes  de  voiture  ,  battant  suc 
les  cuisses.  Fasciatura. 

BACULER  ,  V.  a.  Trévoux.  Terme  de 
plaisanterie  ,  et  inusité.  Donner  des  coups  de 
bâton.  V.  Bàtonner. 

BACULOME'TRlE.s.  f.  C'est  l'art  de 
mesurer  avec  des  bâtons  ,  ou  des  verges  , 
les  lieux  tant  accessibles  qu'inaccessibles.  Ba- 
culometria. 

BADAUD  ,  AUDE  ,  s.  m.  et  f.  Niais  ,  qui 
s'amuse  à  tout  ,  et  admire  tout.  Alocco  ; 
baiocco  ;  babaccio  ;  scioccone  ;  babbione  ;  balt* 
beo  ;  balordo  ;  baccello  ;  bescio  ;  gaffone  i 
baggèo.  Badaude  ;  Badcrla  ,  ec. 
liADAUDAGE.  Trév.  V.  Badauderie. 
BADAUDER  ,  v.  n.  S'amuser  i  tout ,  niai- 
ser.  Farla  da  alòcco ,  da  goffo  ,  ec.  Baloc- 
care. 

BADAUDERIE  ,  s.  f.  Action  ,  discourt 
de  badaud.  StoluUxia;  scipite^ia;  bessaggine^ 
balordaggine  ;  gotliria, 

BADAUDISME  ,  s.  m.  Terme  peu  utile. 
C'est  le  défaut  d'être  badaud,  l.a  badan- 
dcrie  en  est  le  fruit  et  l'effet.  Bcssaggint  ; 
pecùra^gme. 

BAUELAIRE,  s.  m.  'Vieux  mot  qui  s'est 
conservé  dans  le  blason  ,  pour  signifier  im 
sabre.    Sciabla  ;  scimitarra. 

BADERNE  ,  s.  f.  Terme  de  Corderie.  Sorte 
de  petit  rordsfie  qui  n'est  point  commis  comme 
les  autres,  mais  tressé  comme  un  lacet. ^d- 
dt'na. 

BADIANE  ,  s.  f.  Anis  étoile.  Semence 
que  porte  l'arbre  d'Anis ,  qui  croit  n  la  Chi- 
ne ,  dont  l'odeur  est  fott  agiéable.  Anice 
della  Cina.  L'arbre  qui  l'apporte  s'appelle  , 
à  la   Chine  ,    pansipansi. 

BADIGEON,  s.  m.  Couleur  jaunâtre  dont 
on  peint  les  murailles.  Intonaco  giallicci» 
onde  SI  pingono  le  muraglie,  —  \ erme  de 
Sculpture.  Mèi.inge  de  plâtre  et  de  pierre 
pulvérisée  ,  ^>areille  à  celle  dont  une  figure 
est  faite  ,  qui  sert  à  remplir  les  petits  trous, 
à  en  faire   réparer  les  défauts.   Sona   di 


BADIGEONNE',   ÌE,part.  V.  le  verbe. 

BADIGEONNER,  y.  a.  Peindre  une  mu- 
raille avec  du  badigeon.  Dar  un  intonaca 
gialliccio  a  hna  muraglia-  —  T.  de  Sculpe. 
Enduite  ou  remplir  des  creux  avec  du  ba» 
di^een.  litunactrt  i  dr  U  (tUr  di  fUlr». 


B    A    G 

BADIN  ,  «NE  ,  ad),  et  s.  Folitre  ,  «ui  j'i- 
«use  à  des  bagatelles.  Scktno'O  ,  iurUraU  ; 
giocoso  ;  fieno.  .     .    j- 

BADINAGE  ,  s.  «•  Action  de  badm. 
Schcrio;  ficco;  trastullo;  ptssttcmro;  sai- 
Uì,o  ;  iif.'.  r  fis-  Çertjice  t^iço,.  de  laire  , 
certaine  manière  jjjrticuliere  d  agir.  11  est  fait 
su  badinaee.  £î./<'  "  '^"'rc  'V.'-ît"  .,  ^-/',  i 
«K^flio  «/il  itfj,  tglt  sch:rii,  al  j  tre  di  , 
M.  -  Sorte  de  galanterie  ,  d'a^rernsnt  dans 
le  style  .  d.;ns  !a  convenation.  C'est  un 
homme  qui  a  un  ioli  badinase.  i/emjrjj/u- 
40 ^  piacevole  nello  scrivere^  nel  conversare,  — 
Badin.ige.  fii;-  Chose  aisée.  Cost  tgeyolc  ; 
tota  it  nulla;  g:uoco.  Les  problèmes  les  plus 
difficiles  ne  sont  pour  lui  qu'un  badinage.  - 
Pour  chose  peu  importante  i  b  igatelle.  Baja  ; 
inedia  ;  bagaiella.  Le  laariage ,  Agnès ,  n'est 
■as  un  badinage.  „,        ,  ,    . 

BADINANT,  s.  m.  ChevM  surnuraér:ire 
•Wans  un  attelage  de  six  cheraux  ,  pour  le 
mettre  à  la  place  de  quelqu'un  des  autres  , 
«ui  pourrait  devenir  hors  d'état  de  servir. 
On  l'appelle    aussi    le    volontaire.  Sccyol^. 

—  Dans  les  Parlemens  de  P.iris  et  de  Rouen  , 
on  donnait  ce  nom  au  Consci'Ier  qui  était 
le  neuvicme  dans  sa  chambre,  et  qui  n'étuit  des 
«rands  Commissaires ,  que  quand  un  des  huit 
premiers  ét.it  absent.  Soyranncrne  d'un  Consi- 
gliere agl'Ulto  allarcke  manca  l'ottava.  V. 
Commis^jire.     ',    ^     .    ^  „    ■    ,  . 

BADINli.  s.  f.  T.  de  Camm.  Petit  bâton 
fort  mince  et  fort  pliant ,  dont  on  ne  ueut  se 
icrvir  conme  d'un  bâton  ordinaTe.  Afjn«. 

-  Bjdines  au  pi.  V.  ci-après  ,  à  la  suite  de 
l'article  Badinerie.  _  ,      _    . 

BAOINKMENT  .  adv.  Trev.  T.  inusité. 
D'un  air  badin  et  folâtre. Gioc*«m««i;;  jcA«r- 
tevolmente.  ,    ,     ,.      ^  , 

BADINER,  V.  n.  fane  le  badin. icAertai-ej 
ruiTire  ,  fiacevolessiare  ;  fratckefiiare  ;  sol- 
ieggiare;  vinefslare.  -  Il  se  dit  aussi  d'une 
torte  de  galanterie  et  d  agre  nent  qu  on 
met  Jans  la  conversation  ,  dans  la  manière 
i'écrite.  Esser  faceta;  piacevoli  nel  conversare , 
nello  scrivere.  -  En  parlant  d'ajustemens  et 
5'ornemens  ,  on  dit  qu'ils  badine»t  ,  pour 
dire  ,   qu'ils   voltigent.  SvoUi^are. 

BADlNEi<lE,  t.  f.  Bagatelle ,  chose  frivole. 
Vaia;  ciaaciafruscola;  in!-{ia;  frascheria. 

BADINES  ,  s.  f.  pi.  Pincettes  légères,  qui 
fervent  à  attirer  les  charbons  et  les  petits 
morceaux  de  bois  qui  sont  dans  une  clie- 
ninif-e.  Mollette. 

BADUK.ÌVA  ,  s.  m.  r.  de  Batan.  Sorte  de 
ii'itier  des  Indes.  Cappero  dell'Indie. 

BAFFETAS,  s.  m.  r.  de  Camm.  Toile 
gfoffe  de  coton  blanc  ,  qui  vient  des  Indes 
Orientales.  Grosse  Itambasme  dell'  Indie 
Orientali.  ^ 
BAF  )UE,  il  ,  part.  V.  le  verbe. 
BAFOUEtl,  V.  a.  Traiter  injurieuseioent 
»t  avec  mépris.  Maltrattare  ;  hefire  ;  in- 
giuriare ;  schernir  nmuramcnte  ;  dileggiare  ; 
$beFcggiare. 

BAFRE,  s.  f.  Repas  .ibondant.  Gotjovi- 
glia  ;  s'ravit^o.  -  L'action  de  manger.  Fa. 
pacchiata;  mangiata;  strav'.j^o.  -  11  ne  pense 
qu'à  la  bâfre.  Egli  non  pensa  che  a  caricar 
la  balestra,  l' or^a,  a  cavar  il  corpo  di  grinte ^ 
•  pacchiare,  o  pappare. 

BAFRER,  V.  n.  Mander.  Il  est  bat,  et 
■e  se  dit  que  dans  le  discours  populaire  , 
en  parlant  d'un  homme  qui  aime  extrême- 
ment à  manger.  Mangiare  strahocchcvolmin- 
te  ;  disordinatamente  ;  pappare  ;  diluviare  ; 
pacchiare;  divorare;  mangiar  a  crepa  pelle  ; 
cuffisre  ;  shasoffiare  ;  sguanare. 

BAF.^EUR,  s.  m.  Gourmand.  Celui  qui 
aime  excessivement  à  manger.  Ghiottone  ; 
mangione  ;  d-voratore  ;  parassito  ;  leccone  ; 
taverniere  ;  pappacchione. 

BAGACE,  s.  f.  T.  de  Sucreries.  Nora  qu'on 
donne  aux  cannes  de  sucre  ,  après  qu'elles 
ont  pnssé  au  mou'in.  Canne  dello  cuccherò, 
da  cul  s'  è  spremuto  il  sugo. 

BAGAGE  ,  s.  m,^  Equipage  de  ceux  qui 
lOnt  en  voyage  ou  à  la  guerre.  Bagaglio  ; 
itfttUt  i  (arriast'O  ;   talouriê  ;  faritUo. 


B    A    G 

Groi  bagige.  Le  baga^^e  qui  n«  sturoît  être 

vulture  que  par  charroi.  Gran  Itjgiiglio. 
Menu  bagage  ,  qui  Pclu  êcre  porté  sur  des 
bèces  de  somme.  rtccoL  ba^aslla.  —  Plier 
bagage,  se  dit  d'une  armée  qui  décampe ,  qui 
i'enfuit  de  cievant  une  autre.  Lcr^r  campo  i 
far  jarddio  \  rafArdeUart,  —  hg.  et  tam. 
Plier  bagage,  trousser  bagage;  déloger  fur- 
tivement ,  s'enfuir.  Far  Ja^ptto  ;  Jar  jaT' 
Atlia  c  fa^s'trst.  —  Et  on  dit  d'un  homme 
qui  est  morr  ,  qu'il  a  plié  bagage.  Se  n^t  ito 
all'altro  antadij*  —  Cluval  de  bagage.  V- 
Cheval. 

BAGARRE  ,  s.  m.  Tumulte.  Grand  bruit 
causé  ordinairemâiu  par  une  querelle.  Il  est 
familer.  Baruf^  ;  barufo  ;  chiasso  ;  tumul- 
to', gashustio  y   suifuglio  i    CMp^s^^'^' 

BAG.\S!>E»  s.  f.  r.  pop.  et  malhonnête, 
qui  Signifie ,  une  femme  proitituée.  Hagxscia  ; 
puttana  ;    baldrdccu  i   scrofa  ;  meretrice. 

BAGATELLE .  s.  f.  Ciio,e  de  peu  de  prix, 
et  peu  nécessaire.  BasattcUa  ;  chiappola  ; 
cjsa  da  nulla  ,  di  miun  conto  ^  di  poco  va- 
ijre,  di  poco  pre^-j'j,  —  Il  signitìe  hg.  et  c'est 
son  plus  grand  usage  ,  chose  frivole  et  de 
pìu  d'nn|Jortance.  tìagattetU  ^  schiocchete  \ 
fraschtrìt  \  bajc  ;  cianctafruscoU  ;  ciuffole  ; 
incile.    11    ne   b'amuse    qu'à    des   bagatelles. 

—  Bagatelle,  se  dit  absjlument  pour  signi- 
âer  qu'on  ne  croit  pas,  qu'OR  ne  craint  pas 
quelque  chose.  C'est  comme  si  l'on  disait: 
PDÎnt  du  tout.  0lb9  ',  osa  «  vero  :  xiente 
affatto. 

*tiAGAUDE  ,  (.  m.  Rebelle,  révolté.  V. 

BAGNE  ,  5.  iH.  Lieu  où  l'on  renferme  les 
Forçats,  après  le  travail.  Bagno.  —  Bagne, 
r.  de  ytrreries  en  bouteilles.  Espèce  de  poin- 
çon dans  lequel  on  passe  au  tamis  la  terre. 
Spe-jie  di  maita. 

BAGNOLET.s.m.ouBAGNOLETTE.f. 
f.  Espèce  de  coUure  de  femme.  Serratestc; 
cresta  a  cannoni, 

BAGUE,  s.  f.  Anneau  où  il  y  a  une  pierre 
eiiJiassée,  et  que  l'on  met  au  doigt.  ^n«//«, 

—  En  T.  de  Pratique.  Bagues  et  joyaux  , 
ce  sont  les  pierreries  ,  perles  et  autres  sem- 
blables choses  de  prix  ,  qui  appartiennent  à 
une  femme  mariée,  et  qu'elle  reprend  après 
la  mort  de  son  m^ri.  Lt  eioje.  —  On  ap- 
pelioit  autrefois.  Bagues  d'oreilles  ,  ce  qu'on 
appelle  aujourd'hui  boucles  d'urellles.  V. 
Boucle.  —  En  T.  de  Guerre.  Sortir  vie  et 
bagues  sauves  ,  c'est  sortir  d'une  place  avec 
permission  d'emporter  sur  soi  ce  que  I*on 
peut.  —  On  dit  fig.  qu^un  homme  est  sorti, 
eit  revenu  bagues  sauves,  pour  dire  ,  qu'il 
eit  heureusement  sorti  d'un  péril.  C/selr  ai 
pulito.  —  r.  de  Mar.  Petite  corde  ,  mise 
en  rond  ,  A<^\it  on  se  sert  pour  faire  la  bor- 
dure d'un  œil  de  pied  ou  cciUet,  de  voile. 
Occhio.  —  L'anneau  qu'on  suspend  vers  le 
bout  d'une  carrière  où  se  font  des  courses, 
et  que  ceux  qui  courent,  tâchent  d'emporter 
avec  le  bout  de  la  hmce.  Corsa  dell'anello. 

—  T.  de  Facteurs  d'orgues.  Anneau  sondé 
sur  le  corps  du  tuyau  ,  au  travers  diiquel 
passe  la  rosette  qui  sert  à  accorder  les  jeux 
d'anches.  Ancl'o. 

BAGUÉ.  ÉE.part.  V.  le  verbe. 

BAGUEN\UDE.  s.  f.  Petit  tVnit  qui  «st 
enveloppé  dans  de  pecites  gousses  pleines  de 
vent,  et  que  les  ent.ins  font  claquer,  en  les 
crevant  entre  leurs  mains.  Solano  ;  solatro. 
Vcschiche    ddÎM   viscicarla. 

BAGUENAUDEK,  v.  a.  S'amuser  ides 
choses  vaines  et  frivoles.  Balocart  ;  buffa* 
re  ;   fraschegi^iare. 

BAGUENAUDIER,  s.  m.  Faïue  séné.  Petit 
arbre  qui  porte  des  baguen.ides.  Solano  ; 
solatro  ;  vesclcarfa  i  sena  bastarda  ,  o  sena 
de' poveri.  —  Celui  qui  baguenaude.  Colui  che 
balocca  ;  che  buffa;  che  frascheggia.  —  Es- 
pèce de  ieu  d'cnfans.  Sorta  di  giuoco  fan- 

BAGUER  ,  v.  a.  Arranger  les  plis  d'un  ha- 
bit,  d'une  robe,  etc.  et  les  arrêter  ensem- 
ble avec  du  f.I  ou  de  ta  soie.  Far  le  pieghe 
d''una  roba.  —  C'est  aussi  un  vieux  r.  de 
FtUaii  qui  signiâoit ,  donjier  i  st  futuce  ou 


...SAI  Tf 

à  fs  fiancée  des  bague»  et  joyaux.  Dar  U 

fiaje  «uTiali. 

BAGUETTE,  t.  f.  Verge ,  houssine ,  bt 
ton  fort  menu.  Btccketia;  verga;  scudiscio, 
scuriscia;  vincastro.  -  Bajuette  d'arquebuse, 
de  fusil,  de  piitolet  ;■  sorte  de  baguette  do 
fer,  de  bois,  de  baleine,  etc.  dont  on  sa 
sert  pour  presser  la  poudre,  la  bourre,  etc. 
qu'on  met  dans  le  canon  de  ces  armes.  Bac- 
cketia.  -  Baguette  de  Tambour  ;  petits  bâ- 
tons longî  d'environ  un  pied  et  demi  ,  et 
biens  tournés,  avec  quoi  on  bat  la  caisse. 
Hacchettc  da  tamburo.  —  fig.  Commander 
i  la_  baguette  ,  commander  avec  hauteur  et 
impérieusement.  Cemanrfïir .3  5ja-Ajf/a.  —  Ba- 
guette de  Peintre.  V.  Appui-main.  -  T. 
d'Archit.  Petite  moulure  ronde  ,  en  forme  d* 
baguette.  Tondino  ;  botiaccino  ;  astragalo. 

BAGUIER  ,  s.  m.  Petit  coffret  pour  serrer 
des  bagues.  Cassettino  ;  fur^ieretto  da  S'oie- 

BAfiUT,  s.  m.  (  le  T  ne  se  prononça 
point  )  Sorte  de  coffre,  couvert  ordinaire- 
ment de  cuir  ,  et  dont  le  couvercle  est  en 
voûte.  Foriiere  ;  cofano  ;  baule.  -  T.  d'Ar. 
chitect.  Le  prohi  bombé  du  chaperon  d'un 
mur,  de  l'appui,  d'un  qoai,  d'un  parapet» 
d'une  terrasse  ou  d'un  fosse  et  d'une  ba- 
lustrade. L'estremità  o  cresta  convessa  d'uu 
muro,  d'un  parapetto  ,  ec.  —  T.  de  Jardin, 
Plate-bande  ,  planche  ,  ou  couche  de  terra 
en  bahut  ;  lorsqu'elle  est  bombée  sur  sa  lar- 
geur ,  pour  faciliter  l'écoulement  des  eaux  . 
et  mieux  élever  les  fleurs.  Aiuola  a  schiena 
d'asino. 

BAHUT1ER,$.  m.  Artisan  qui  fait  et  venj 
des  bahuts ,  des  valises  et  des  malles  ;  la 
tout  couvert  de  cuir  de  veau  ,  de  vache  , 
de  roussi ,  de  porc,  etc.  Caisectajo  ;  coft~ 
naja  ;   che  fa  forzieri. 

BAI ,  adj.  Qui  est  de  certaine  couleuf 
de  rouge-brun  ;  il  ne  se  dit  que  du  poil  , 
et  particulièrement  de  celui  des  chevaux. 
Baja.  —  Il  se  dit  aussi  du  cheval  même  : 
Monter  un  cheval  bai.  Cavalcar  un  cavali» 
baio.  Cheval  bal-brun.  Cavallo  sagina-.o. 

BAIE  ,  s.  f  Plage  ,  rade  ,  espèce  de  golfe 
où  les  vaisseaux  sont  à  l'abri  de  certains 
veiits.  Golfa;  seno  di  mate.  Il  paroît  qu'on 
doit  plutôt  l'appeller.  Baia.  -  T.  de  Maçonn. 
Ouverture  qu'on  laisse  dans  les  murs,  pour 
y  mettre  une  porte  ou  une  fenêtre.  Vano, 
—  Tromperie  ciu'on  fait  à  quelqu'un  pour  se 
divertir.  Baja;  befa;  burla; giuoca.  -  T.  de 
Boran.  Graine  de  certains  arbres  ,  comme 
de  laurier  ,  de  genévrier,  de  houx,  etc.  on 
petit  fruit  mou  ,  charnu  ,  et  qui  renferma 
des  pépins  ou  des  noyaux.    Bacca  ;  perla  ; 

BAIE'de'^GRUE,  s.  f.  T.  de  Bot.  Fruit 
qu'on  apporte  de  la  nouvelle  Angleterre  ,  et 
qu'on  dit  excellent  contie  le  scorbut,  frad» 
americana  ,  detta  Bacca  di   Grue. 

BAIGNE',  ÉE  ,  part.  ■y.  le  verbe.  -  On 
dit ,  qii'uii  homme  est  baigné  dans  son  sang, 
pour  dire  ,  qu'il  perd  beaucoup  de  sang  , 
!iu'il  «st  couvert  de  sang.  Bagnato,  molle, 
grondante  di  sangue. 

BAIGNER  ,  V.  a.  Faire  entrer  dans  l'eau, 
mettre  dans  le  bain.  Mettere,  far  entrar  nel 
iagna;  far  prender  t  bagni.  —  En  parlant  d'une 
rivière  ;  couler  le  loa.^  des  murailles  d'une 
ville  ,  le  Ion;  dos  bords  d'un  jardin  ,  etc. 
Bagnare;  colare  d' appresso;  batter  contra  le 
mura  d'una  Città  ,  d'  un  giardino  ;  ce.  Cette 
rivière  baigne  la  ville.  -  fig.  Mouiller , 
tremper  ,  arroser.  Bagnare  ;  irrigare  ;  in- 
nti^.ire  ;  adacquare.  Baigner  son  lit  de  lar- 
mes. —  T.  r.  Prendre  les  bains,  se  mettre 
dans  l'eau.  Bagnarsi  ;  entrare  nel  h.^^no  ; 
prendere  i  bagni.  -  fig.  Se  plaire.  Les  Tyrans 
se  b.iignoient  dans  le  sang  des  Martyrs ,  pour 
'1'''^;  1'''!*  ^*  pla',oient  à  verser  leur  sang. 
/  Tiranni  pnndean  diletto  nel  vedere  scor~ 
rere  il  tangue  de'  Martiri.  -  Il  est  aussi  v.  n. 
Tremper  long-temps.  Immollare  ;  bagnare  ; 
tiifare.  Il  faut  que  ces  herbes  baignent  dans 

Ba'iGNe'uR  ,  EUSE ,  s.  m.  et  f.  Celii;  oh 
celle  «ui  ie  baigne  à  la  rivière.  Ci//ki.rWV 


^6  BAI 

tht  sì  hégna ,  h^iinatirc.  —  Celui  ou  celle 
qui  tient  éei  bams  et  des  étuves  pour  le 
public.  Sntfaiuoio  ;  hognajuoio • 

BAIGNOIRE  .   s.    f.    Cuve   faite   pour 

J rendre  le  bain.  Tinc\jia  j  bagno  ;  tino  da 
asnjrsi  ì  huca  del  bagno  :  mastello.  —  Bai- 
gnoire ou  Cuve  ovale  ,  T.  d'Hor.grieurs.  La 
poele  iin%  hquelle  on  fait  chauffer  l'eau 
d'alun  )  et  le  suif  pour  l'apprêt  des  cuirs. 
Trvosolo. 

BAIL  ,  s.  m.  Au  pluriel  ,  Baux.  Contrat 
par  lequel  on  donne  une  terre  à  ferme,  uu 
une  maison  à  iou?;^e  ,  ou  l'on  prend  à  D.ii'. 
[Aâ^tto  ;  Imtr.'^-iint».  -  fi^.  Cela  n'est  pas  de 
tnun  bjlli  cela  est  arrive  dans  un  temps  où 
rien  ne  m'obligeoit  à  y  prendre  part,  lo  non 
ci  avivd  inttreisz.  —  ti.iil  d'  'mour  ;  contrat 
«le  m.iriacc.  Contratto  di  matrimonio. 

BAILE  ,  s.  m.  Titre  qu'on  donne  à 
l'Amb..ssadcur  de  Venise   .i  b  l'orte.  Bailo. 

—  On  le  donne  aussi  dans  (jnelqucs  endroits 
à  un  J.ÉRe  RLiyal,  Bailo  ;  Giudice  regio. 

B.AILLARD  ,  s.  m.  7".  de  Telr.tur.  Bran- 
card sur  lequel  les  Teinturiers  posent  les 
soies  pour  les  îgouter.  Barella   da  sgrond.:r 

"bÀILLARGE  ,  s.  f.  Trévoux.  Espèce 
rf'or^e  qui  cruît  en  Anr.Oiimois.  Specie  d^or^o. 
BAILLE  ,  s.  m.  T.  de  Mar.  Moitié  ne 
tonne.ut  en  forme  de  baquet.  On  y  met  de 
l'eau  douce  pour  l'équipage  ,  les  éeouvilluns 

Jour  rafranciiir  le  canon^  etc.  La  metà  d*una 
otte. 

BAILLE,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

BAILLEMENT,  s.  m.  L'action  de  bailler. 
Sbadigliamento  ;  sbadìglio  ;  sbav^tiamento  i 
sbaviçlto.  —  'I ,  de  Oramm,  Elijion  ,  Eu- 
phonie. V. 

BAILLER  ,  v.  n.  La  première  syllabe 
est  luiipue.  Resjiirer  en  o'ivrjnt  la  bouche 
extraordinairemt;nt  ,  et  invuîuntairement. 
Sbadii,liare;  shavigliare.  -  fig.  S'entr'ouvrir, 
être  mal.  joint.  Aprirsi;  spaccarsi. 

BAILLER  ,  V.  a.  La  première  syllabe  est 
brè\e.  Donner  ,  mettre  en  main,  livrer.  Ce 
verbe  n'est  plus  guère  en  usage  dans  le  dis- 
cours ordinaire;  mais  en  T.  de  Prat.  on  dit 
bailler  à  ferme.   Affittare  ;    dar  ad  affitta. 

—  On  dit,  d.ns  le  style  familier,  vous  me- 
ta baillez  belle  ;  vous  m'en  voulez  f.iire  ac- 
croire. Ko/  me  ne  volete  far  bere.  Voi  mi 
VoLte  mostrar  la  luna  nel  po\\o  ;  far  veder 
il  bianco  ver  il  nero. 

BAILLERESSE,  s.  m.  Cdle  qui  baille  à 
ferme  ,  qui  passe  un  bai!.  Il  n'a  d'usage 
qu'en  style  de  Not.iire.  Affittatrice  ;  colei 
the  affitta  .  che   dit  a   pteione. 

BAU.l.ET,  ad),  m.  Il  se  dit  d'un  cheval 
ayant  te  poil  roux  ,  tirant  sur  le  blanc. 
Spelte  dì  color  d*  isabella* 
_  BAILLEUL  ,  s.  m.  Celui  qui  fait  profes- 
sion de  remettre  les  os  rompus  ou  disloqués, 
les  côtes  enfoncées  ou  rompues.  Colui  chi 
fa  mestiere  di  rimettere  a  suo  luogo  le  ossa 
dislvgate. 

BAILLEUR  ,  s.m.  Qui  bâille,  qui  est  sujet 
à  bAil'er.   Colli  che  sbadiglia. 

BAILLEUR,, s.  m.  T.  de  Prat.  Il  rie  se 
dit  que  de  celui  tiui  baille,  qui  donne  .'t  fer- 
me ;  par  opposition  à  celui  qui  prend  une 
lerme  ,  et  qu'oiï  appelle  preneur.  Colui  che 
affitta  ;  che  dà  ai  affitto  ;  affitta'ore. 

BAILLI,  s.  m.  tìflìcier  Royal  d'épéc  ,  au 
fiom  duquel  la  Justice  se  rend  dans  l'éton- 
«luc  d'tAn  certóin  Kessort,  et  qui  a  droit  de 
commander  la  Noblesse  de  son  district  , 
lorsqu'elle  est  co.Vvoquée  pour  l'arrière-ban. 
Home    d'  una    carica    in    Francia  ;    Balio. 

—  Officier  Rovai  de  Robe-longue,  qui  rend 
la  justice  dans  i'e'rendue  d'un  cer'.'in  liessurt , 
•t  dont  les  aprfllations  ressor'issent  immé- 
*-temcn(  au  Parlement.  Podestà  ;.  G';dìce 
regio  ;  B.lo.  -  Il  se  dit  aussi  i.'nnOfiic^er 
de  Ri/be-lonpue,  qui  rend  là  Jiit'ce  au  n>'m 
i\m  Signeur.  Podestà;  Bailo  ;  Bali.  -  Oaiis 
rtVdre  de  Mie  ,  Chcv.i'ier  'evètu  d'uno 
difiiv'^  qui  le  mc(  au-dessus  dc.s  Comman- 
deurs ,  et  q'ii  lui  donne  le  privilège  de  perter 
li  (ìiani'Cfsiw.  Btil  i  Balir», 


B    A    J 

BAILLIAGE  ,  s.  m.  'rribunal  composé  de 
Jujtes  ,  qui  rendent  la  justice  au  nom  du 
BalUi.  Magistrato  che  amministra  la  Giusti{'a 
a  nome  del  Bali.  ~  Certaine  étendue  de 
pays  ,  qui  est  sous  la  Juridiction  du  Bailli. 
Podesteria  ;  ballato  \  distretto  della  giurìsdi- 
lìone  d-.l  Bali.  —  Il  se  dit  aussi ,  de  la  mai- 
son dans  laquelle  le  Bailli  ou  son  Lieutenant 
rendent  la  Justice.  H  Tribunale  del  Bali. 

•  BAILLlSTRE.s.m.  T-ic^iirM^.  Vieux 
mot.  V.  Tuteur  ou  Gardien. 

iiAILLIVE  ,  s.  f.  La  lemme  du  Bailli. 
La  mcslie  l'el  Podettà  ,  del  Balio. 

BAILLON  ,  s.  m.  Ce  qu'on  met  dans  la 
bouciie  d'une  personne  ,  puur  rcmpcc'ner  de 
parler  et  crier  ;  ou  dans  la  gueule  d'une  bête, 
pour  l'emi>échcr  de  mordre.  Sbarr.i.  Le  peu- 
ple dit  plus  volontiers  ,  Mordacchia. 

BAiLLC'NNE',  ÉE  ,  rart.  V.  le  verbe. 
—  l .  de  Blason.  "Tout  animal  qui  est  repré- 
senté avec  un  bâton  entre  les  dents.  Colla 
sbarra. 

BAILLONNER  ,  v.  a.  Mettre  un  bâillon. 
Porre  in  b,.cca    una  sbarra. 

CAILLOQUES  ,  s.  f.  pK  T.  de  Plumas- 
sicrs.  Nom  des  plumes  mêlées  de  plusieurs 
couleurs    Piume  di   vari  colori. 

BAU, LOTTE ,  s.  f.  T.  de  Mar.  C'est  un 
seau.  KaUiuolo. 

BAIN  ,'  s.  m.  Eni  ou  au^re  liq.ieur ,  dans 
laquelle  on  se  met  ordinairen-.ent  nu  ,  soit 
pour  le  plaiiir  ,  soit  pour  la  santé  ,  et  oi'i  \'^r\ 
demeure  un  tems  convenable.  Bagno;  bagni. 
Prendre  un  dei-ni-bain  ;  ne  se  mettre  dans 
l'eau  que  jusqu'à  la  ceinture.  Prendere  un 
me-^o  bagno  ,  il  semicupio.  —  Bain  ,  se 
dit_  de  la  cuve  où  l'on  prend  le  bain.  V. 
Baignoire.  —  T.  de  CHymie.  Liqueur  ou 
sub. tance  dans  laquelle  on  place  un  vaisseau, 
pour  faire  quelque  d'gestion  ,  ou  distillation. 
Quand  un  va'sseau  est  exposé  aux  vapeurs 
de  l'eau  bouillante  ,  on  dit  qu'd  est  au  bain 
des  vapeurs.  Bagno.  Quand  il  est  dans  le  sa- 
b'e,  on  dit  qu'il  est  au  bain  de  sab'e.  Ba°no 
secco.  -  On  ap  -elle  aus-.i  bain-marie  ,  l'eau 
bouillante  dans  laquelle  on  met  quelnue  va- 
se ,  pour  faire  cuire  les  viandes  et  les  au- 
tres 1  hoses  qui  y  sont.  Bagno  maria.  -  Er 
dist'llation  au  bain-marle  ,  celle  qui  se  fait  en 
mettant  dans  un  vaisseau  plein  d'eau  chau- 
de ,  qui  est  sur  le  feu,  le  va.**  ot'i  sont  les 
matières  qu'on  veut  faire  distiller.  Diitilla- 
ijune  a  bagno  maria.  —  B.'lns  ,  s.  m.  til.  Eaux 
n  uure'Iement  chaudes ,  où  l'on  va  se  baigner. 
Bagni  ;  terme.  -  Appartem-Mif  des'iné  pour 
se  baigner.  Bagno.  -  En  çénér.l  ,  il  se 
prend  ,  chez  un  grand  nombre  d'arMstes  , 
pour  les  liqueurs  et  pour  les  viiss^aux  dans 
lesquels  ili  donnent  quelques  préparations  à 
leurs  ouvraKes.  Bagno.  —  Uva,  en  An- 
gli terre  ,  un  Orrire  i|u'.>n  aiinclle  l'Ordredîs 
Chev,,  iers  du  Biin,  L  Ordine  de'  Cavalieri 
Bagnati.  -  T.  r/£  Mnn/i.  Etre  en  bain  ,  c'est 
être  en:ièrement  fon.lu  ;  ainsi  on  dit ,  de  l'or 
en  b  in.  Bagno.  -  Terme  de  Dégraisseurs  et 
de  Teinturiers.  La  li'pieur  imprégnée  d'uri- 
ne ou  de  substance  col  r.-nre  qui  est  dans 
la"  chaudière.  Bagno.  Vieux  bain.  Bagno 
stracco. 

BAJOIRE  ,  s.  f.  Médaille  ou  monnoie  qui 
a  pour  cfïigie  d -ux  têtes  de  probi ,  qui  sem- 
blent être  appuyét-'S  l'une  sur  l'autre  ,  telle 
que  l'on  en  voit  de  Louis  et  de  Ci'Ioman, 
de  Henri  IV,  et  de  Marie  de  Médicis,  Aft- 
daglia  con  due  reste  soprapposte. 

BAÏONNETTE  ,  s.  f.  Espece  de  poignard 
ou  de  long  coute.ni  pointu  ,  que  les  soldats 
mettent  au  bout  du  fusil.  Baionetta. 

BAIOQUE  ou  BAJOQUE  ,  s.  f.  Petite 
mnnni'le  en   Itili».  Baiocco. 

BAJt  )U  ou  BAJON  ,  s.  m.  Terme  de  Ri- 
viere. La  plu.  haute  des  pl.mches  du  gou- 
vernail d'un  bateau  foncer.  L'asse  superiore 
del  t-m:>re. 

BAJCIU  ,  s.  f.  Partie  de  la  tête  du  cochon  , 
nul  s'crcnd  depuis  l'œlju.nu'à  la  mâchoire. 
Griffo  :  e  ffo;  muso  ;  er„rn„  di  porco. 

BAJOVERS  ,  ou  ÎOUILLIEKES  ,  s.  f. 
pU  L«s  «iici  de  m»$ono(.:ic  qui  revêtissent 


BAI 

l'espace  ou  U  chambre  d'une  écluse  fermée 
aux  deux  bouts  par  des  portes  ou  des  vannes* 

HAIRAM  ,  s.  m.  Fête  solemncl'e  chez  lej 
Turcs  ,  à  b  fin  du  Uamad.-'n  ,  qui  est  le 
tems  de. leur   jeune.  //  Bairdm. 

bAI^E  ,  ÉE  pnrt.  VMe  verbe. 

CAlSEMAiW  ,  s.  m.  Homm<-:se  que  le  vas- 
sal rend  auiieîpncur  de  Fiet ,  en  lui  bais.int 
la  main.  Baccia-nano.  —  Au  pi.  Complimen.î»        ^ 
recunimandatîon.   Bacclamcnto  ',    osseyiiu   ;        f 
os.tctvanXii.  Ce  mot  est   féminin    dans  cotte         ' 
phrase   du  style   tsm.   A  belles   baisemains, 
pour  dire  ,  avec  soumission  et  supplication,  a 
m.cni  a'-unu, 

liAIitIMENT,  s.  m.  Action  de  baiser.  II 
ne  se  dit  guère  que  ce  ra..tion  dj  baiser 
les  pifd>  au  Pape.  Bjciamcato  y  bacio, 

13A1SER  ,  V,  a.  Apf.lic|uer  sa  bouche  ou 
sa  joue  sur  le  visage  ou  sur  ta  main  de  quel- 
qu'un ,  par  amitié,  par  amour,  par  civ'li:é  > 
par  respect.  11  se  dit  aussi  en  pariant  des 
choses  sur  lesquelles  on  applique  la  bouche 
en  signe  de  véncrjcion  et  de  respe^:r,  iiacU- 
n  ;  imprimer  huci.  —  Baiser.  T,  de  Odcn* 
Il  exprime  le  cont  et  de  deux  courbe^  qui 
ont  le  même  rayon  de  développée.  Uuu- 
lan  ,  et  quelquefois  hacturc.  —  Baiser  les 
mains  ;  saluer  une  personne  ,  soit  en  pré- 
sence ,  soit  en  ybsence.  Je  vûus  buise  les 
mains.  Le  bacio  U  mani\  la  riverisco  ;  me  U 
raccomando.  —  On  dit  en  plaisanterie  ,  je 
vous  baiie  les  mains  >  pour  témoigner  à  une 
personne  que  l'on  n'approuve  pas  ce  tiu'elle 
dit.  yi  son  servo  ;  datela  a  bere  a  chi  vu- 
lete.  —  On  dit  fig.  de  certaines  choses  qui 
se  touchent  ,  qui  se  joignent  ,  qu'elles  se 
baisent.  Si  combaciano  ;  si  toccano. 

l'AISER  ,  s.  m.  Action  de  celui  quibaise. 
Bacio  ;  baciare  ;  bascio.  -  On  dit  pruvdb. 
Baiser  de  Judas;  le  baiser  d'un  traître,  iiac^a 
di  Giuda  ;  bacio    di   traditore 

BAISEUR  .  EU.SE,  s.  m.  et  f.  Qui  se 
plait  h  b.iiser  ,  qui  baise  volontiers.  Bada- 
tore  ;  baclat.lce  ;  che  si  diUtta  a  dar  baci, 

BAISOTTtR  .  V.  a.  Baiser  souvent.  Ba^ 
clucchiare  ;  baraccare. 

BAISSE,  s.  f.  Déchet.  II  se  dit  des  espè- 
ces ou  des  papiers  Koyiux  commerç.ibles  , 
qui  tombent  au-dessous  du  pr  x  qu'.ls  av.iient. 
Discredito  ,  calo  deilc  monete  ,  vieUctl  0 
sc'itturcdi  co7r.meT\iu. 

BAISSE',  ÉE  »  pnrt.V.  le  verbe.  -  Don- 
ner  tète  baissée.  Façon  de  s"--'^^primer  dont 
on  se  sert  en  piiiLin*-  de  ceux  qui  vont  iinr- 
diment,  courat^cuiement  au  combat.  Dar  dì 
Cij^-^Q  i  affrontar  .'."dit aniente  il  nimico  ;  sca- 
gliu'ii  ;  avventa  si\  venir  addosso  a!  nimico, 
—  Il  se  dit  nu^/>i  d'une  personne  qui  se  porte 
a  qu'.'lq'je  chose  avec  résolution.  Volonté- 
rosanente  ;  arditamente  ;  acremente  ;  yi^'o» 
/C'amante.. 

ìiAiSStR,  V.  ,T.  Abaisser,  mettre  plus  has. 
Abbassare;  cacare  \  Fori,là  ;  bastare.  -  Bais- 
ser la  voix  ,  parler  plui  bas.  Parlar  più  pla- 
no i  abbassarla  voce.  -  Baisser  les  yeux  ; 
regard'jr  en  bas.  Abbassare  gli  occbi\  bassar 
e'i  occhi  in  terra  ;  chinargli,  -  Baisser  la 
miin  a  un  cheval  ;  ()rjusser  son  cheval  a  tome 
bride.  Spinnere  ,  spronar  un  cavallo^  accio 
co'ra  a  tufa  briglia  ,  a  tutta  ca'-riera,  — 
Baisser  l'i  reille  ;  se  décourd^er.  V.  —  fig. 
Bjis»er  \d  lance  ,  baisser  pav-T  jn  devant  quel- 
au'im  ,  c'est  lui  céder  ,  lui  déférer.  Calar  la 
Aj/7Ji.ra  :  cedere.  -  Bai»ser  la  vi^ue.  Terme 
d^Agricuh-.ire.  Lier  les  branches  tarllées  à 
l'éch.ilas.  Torcer  la  vite.  -  v.  n.  Diminuer , 
devenir  pku  bas,  plis  fuible-  Decrescere  ; 
calare  ;  consumare  \  diminuire  ;  scemare  ;  rff- 
c/inare.  Ainsi  l'on  dit  ;  La  riviere  baisse, 
Uacque  del  fiume  s^à  calano^  setmano.  Le 
jour  kiisse.  //  sole  tramonta  ;  Il  giorno  presto 
lecìina.  Lt  vue  commence  à  lui  baisser.  Co- 
mincia a  tndebol'  ."sii  la  v'sta  —  (  in  dit  tiue 
du  vin  baisM.-  ,  qu'il  a  perdu  de  la  forte.  l 'ino 
che  passa.  Ou'un  vieill  -rd  baisse  ;  qu'il  s'if- 
faiblit  for$  les  ji-urs.  Egli  casca  fra  le  v^-c- 
cbie.  Qu'un  mj'  de  b-iis-i*»  ;  qu'il  empire. 
Peggiorare*  -  On  dit  que  la  mec  hausse  et 


BAL 

fcsìsse  deux  fois  le  jour  :  qu'il  y  a  deux  fois 
par  io.ir  ll.ix  et  r^tl'i.x.  it  man  cnscù  duc 
vuttc  ù  glu-nu.  —  Baisicr  se  dit  aussi  en  var- 
iarli du  ciiemin  q:i'ùn  lai:  en  desceiidaiit  lelong 
de  quelques  tivicres  ,  et  princiudlement  le 
long  de  la  riviere  de  Loire.  AnJjr  lungo  un 
fiume.  -  V.  réc.  Se  courber  ,  s'incliner. 
AHasi^rsli  curvarsi  ;  fUgarù. 

BAl>iIER£,  s.  t.  Le  reste  du  vin  quand 
il  approche  de  la  lie.  Funal^i'.olo  dcila  hotte  ; 
ionjjccto  ;  raiduo  di  vtnu. 

B.\l:>bOl<i,s-  m.  pi.  T.  de  SaUnci.C'eit 
le  nom  qu'on  donn-2  aux  rése:voirs  ou  ma- 
jasin.  d  eau.  Sertaioj  d'acjua. 

BAibURE,  s.  f.  L'endroit  par  lequel  un 
pa.ii  en  a  touché  un  autre  dans  le  four.  Or- 
Uccio,  attaccatura  di  duc  pani  nd forno 

BAlVE  ,  s.  m.  T.  de  kU'.at.  Trév.  Faux 
Dieux  di-s  La^on»  ld"iàrrcs  ,  qu'ils  adorer.; 
comme  l'au.eur  de  la  lumière  et  de  la  dia- 
leur.  Haio  ,  Dio  de'  Laffoni. 

BAJU.-E  ,  s.  m  ï".  d'riiit.  Moi.  Omcier 
de  !a  Cour  ,  d.uis  l'Empire  Grec,  ria'iule  du 
Royaume  éq.uvaut  à  Protecteur  en  Angle- 
terre, et  à  Récent  du  Royaume  en  France- 
£ajuLO  ,  o  sia  U-tsente. 
I  BAL.s.  m.  AssemM;j  pourdins'?r.Bj/ o, 
festa  di  ba  ".o  î  tresca  ;  tra  tcnlmcnto  dt  l-ai.o. 

-  On  appelle  la  Reine  du  b:.\  ,  celle  a  qui 
on  donné  le  h.il ,  et  qui  en  lait  les  honneurs. 
La  H.:cma  dd  haUo.  Et  Roi  du  bal  ,  celui 
^ui  enîaitles  honneurs,  et  qii  danse  le  pre- 
mier. Rc  de:  baiiu. 

BALADIN'  ,  INE,  s.  m.  et  f.  Ce  mot 
si-.iihait  autrefois  tout  danseur  de  theàrre. 
Il"  ne  se  dit  |.'.us  guère  que  pour  S'gnificr  un 
farceur  ,  une  f.rceuse.  Êatlcnno  ;  saltatore. 
BatlcT'na  ;  sahatricc 

BALADOi  lE  ,  adi.  f.  7.  d'Hist.  Nat. 
La  dau^e  babdoire  éioit  une  dan»e  indé- 
cente en  U'd^i  les  oremiers  iu.ir»  de  l'an 
et  le  premier  iour  de  Mai.  Specie  di  dan^a 
osc--'}â  fTothi:a  da'  sagri  Canoni. 

BALAFRE  ,  s.  f.  Bles.jre  faite  au  visa- 
ge par  une  arme  tranchait  e.  Sjre^iu  ;  sci- 
rigiiia  ;  ras"iu  /atto  autrui  sul  viso.  -  Ci- 
catrice qui  reste  quand  la  blessure  est  gu'- 
fie.  afregio  ;    frego  ;  catenaccio  ;     sh:r  :Jc. 

BALAr.^t  se  dit  au. si  ,  popu!a'r,m.-nt  , 
de  certain;  accrocs  qui  se  f.jii  p^r  actidsnt 
sur  les  habits.  Attaccatura  ;  sdrucitura;  strac- 
ciatura. 

K.Al.AF^E  ,  is,  part  v.  le  verbe. 

BALAFRER  ,  v.  a.  dlesser  en  la  sant  une 
ba'..frc-.  sfregiare  ;  far  un  taglio  nel  v'so. 

B.ALAl  ,  s.  m.  In  trament  s-rvant  a  net- 
toyer ,  à  ò;er  1  s  urd.ires  d'une  rue  ,  d'une 
chambre,  d'un  cabinet.  Scopa  \  granata.  ~ 
fiï.  Kôtir  le  balai;  mener  une  vie  obscure 
e:  peu  ai>ce.  Menar  una  vita  stentata-,  fi- 
fere  sottilmente  ,  far  y'ta  itret  a.  —  .Mener 
une  vie  qui  tient  du  libertin  i£;e.  Menarono 
«"•/j  a! manto  iìjsouta;  viv:re  un  po'  tr..ppo 
alla  Ubera,  -  Avoir  été  long-tems  dans 
certains  emplois.  Essere  stato  lungamente  in 
un  -mp-eso.  -  T.  de  Fauc.  La  queue  de 
l'oiseau  Coda.  -  Baiai ,  T.  de  Cliirar.  tJrosse< 
cu  vergcttes  de  l'estomic.  Spanali  del  sto- 

B^LAIS  ,  ad"),  m.  Rubis  ba'ais.  Sorte  de 
rubis  de  couleur  de  v  n  fortpaillet.  Ba'a^cio. 

BALANCE,  s.  4.  Instrument  dont  on  -e 
sert  pour  peser  ,  corn  osé  de  deux  bnssins 
suspendus  à  un  Ûéau.  Fi'anc-a.  -  fig.  l'at- 
tention avec  laquelle  on  pèse  dans  son  esprit, 
les  rai'ons  qui  se  présentent  pour  et  contre  , 
lur  un  s  i:è*.  Esame  giunto  ,  r'goroso  ,  minu- 
to. —  .M  tre  en  balance  les  raisons  de  p  ir' 
et  d'autre.  Fesa'c  ;  bilanc'are  ;  csam'n  r  'e 
ragioni  d'ambe  le  parti  ;  conside'a'e  ,  sctnd i~ 
glta'e  i  compattare  ;  disaminar  minutart'nte. 

—  Mettre  dan,  la  b.ilance,  examiner  en  c:)m- 
\)5tinr.  Adigua'-e  ;  Fa^apona^  una  c  sa  con  un* 
altra.  -  Mettre  din,  la  b  1  nce  les  actions  de 
deux  gr.'nd>  hommes,  ei  f:.ire  le  par.'Iele. 
Pesare  nella  mdisima  bilancia.  -  Faire  n.ri- 
cher  la  balarce  ;  f.-.ire  qii'une  personne  , 
qu'une  chose,  qu'une  co.t  idération  l'em  /orre 
<ui  l'autre.  Dur  U  tracollo  ,  •'/  trauo  alla 


BAL 

hì!an£Ìa*  —  Etre  en  balance  ;  être  en  îUïpens, 
ne  savoir  quei  parti  ,  quelle  réiolation  on 
doit  prendre.  Essir  in  sospeso  ;  esser  in  du- 
biû  ;  non  sapen  a  quai  partito  risolvzrsl.  — 
On  dit  qiùioe  chose  tient  l'esprit  en  balance  , 
poiir  dire  qu'elle  le  tient  irrésolu  et  en  sus- 
pens ;  et  ca  pcrljnt  d'un  combat  où  la  vic- 
toire a  été  long-tems  dispucée  de  part  et 
d'autre  j  on  dit  que  la  victoire  a  été  long- 
tems  en  balance.  La  vittoria  restò  lungamente 
in  sospeso.  —  Balance  ,  en  terme  de  Com- 
merçons,  signilie  l'état  rinal  ,  ou  la  sjldedu 
livre  de  compte,  bilancio.  ~  tìdlauLe  du  com- 
merce ,  se  dit  aussi  du  résultat  général  du 
cu.Timerce  actif  et  passif  dan^  une  Nation. 
Bilancia  di  commercro.  —  La  Bdlince  e>t 
aussi  l'un    des    dovize   Stanri  da  Zodiaque. 

Lóra. 

BALANCE*,  s.  m.  Pas  de  djnse  où  le  corps 
se  baLnce  d'un  pied  sur  r^uireen  *ems  égaux. 
PdSio  Idanc'ato.  Plusieurs  emploient  le  mot 
francali,  etdi.enc,  balansé. 

hALANCE".  ÉE  ,  p..rt.  V.  le  v?rbe. 

BALANCEMENT  .  s.  m.  Mouvement  par 
lequel  un  corps  penciie  tantôt  d'un  côté  , 
tanto:  de  l'autre.  Barcollamento  \  tentenna- 
m,:nto  ;  il  dondolare' 

BALANCER  ,  v.  a.  Tenir  en  équilibre. 
Contrappcsare  ;  tener  In  bilico ,  in  e-yiilibno. 

—  faire  r,-?r  quelqu'un  haut  et  bis  sur  une 
brandiUoire.  Dondolare  ;  muovere  in  qua  e  in 
/.i,  SU  e  giù.  —  fi&.  Examiner  ,  considérer 
d  ns  une  chose»  dans  un  sujèr ,  les  raisons 
q.ii  iont  pour  e;  contre- H  Vj-ic/ar^  ;  pesare  j 
esaminare  le  ragioni  d^nmhe  le  parti,  —  T. 
de  Peint.  Mettre  une  sorte  d*équilibre  dans 
leji  grouppes ,  de  façon  quM  n'y  a;t  pas  uii 
coté  da  t.'bieau  plein  de  ngure>;  ^  tandis  que 
l'autre  est  vuide.  Comp.irtlr  le  jijnre.  —  et 
on  dit  qu'une  ridare  est  b.ilancée  ,  lorsque  I.  s 
membres  sont  disposés  avec  é;[ai!  bre  ,  rela- 
rivemunt  au    centre  de   gravite.    Posa  bene. 

—  T.  de  .Maijye.  Balancer  la  croupe  au  pas 
ou  au  trot,  sed:t  d'un  cheval  dont  U  croupe 
dandine  à  ses  allures.  Dim:nar  la  groppa  ; 
g'n::ellare.  —  T.de  telerie,  ie  dit  d'.me  bète 
qui  »  chassée  des  chiens  courans ,  estUisée, 
et  vac'tle  en  courant.  Barcollare,  -  On  le 
die  aussi  d'un  lévrier  .quand  d  ne  tient  p.-s 
la  voie  iuste,  et  qu'il  va  et  vient  à  d'jutre; 
voi^i.  Verdcreil sito.  —  fi^.  Etre  ensuspen>, 
irri.olj  ,  incertain  ,  inde:erni:né  ;  hésiter. 
Esser  in  sospeso  «  in  dubbio  i  star  in  fo'se  \ 
esitare  i  esser  irresoluto  ;  non  saper  a  jual 
patitj  risolv.rû»  —  v-  r.  Se  penc'ier  en  mar- 
cha;it  tintât  d'un  côté  »  tantôt  d'un  autre. 
Ciondolare  ,  barcot'are  ;  tracollare  i  ondeggia- 
rei  andar  a  onde.  —  Se  fair^  al'er  iiaut  et 
b  s  d  .ns  une  brandilb're.  Altalenare.  -  On 
dit  d'un  oise;iu  de  proie,  r\.C\\  se  b.<hnce  ^n 
Pair  ,  qj^nd  il  se  tient  sj;nenda  en  l'air  , 
s  ns  remjer  les  ailes.  Sril  are  con  raie. 

BALANClEii  ,  s.  m.  O.ivrier  q.;i  fait  les 
di,iére:is  instrumens  dont  on  se  sert  d?r.s  !e 
co  nmercc  ,  pnur  peser  to-atcs  sortes  de  mar- 
ch-,ndises.  B  Unciajo.  —  Pièce  d'horloge  , 
qui  par  S'in  balancement  ,  rc^le  I2  m.>'.ive- 
me;it  de  l'horîoge.  Tempo  d^oro'og-o.  Quel- 
que:-uns  diïent  aussi  R'\inclere.  -  M.ithine 
avec  Uqaelie  on  monnoie  des  pièces  d'or  , 
ji'wrgent  et  de  cuivre  »  des  me(!..i!!es  et  des 
jettons.    Cattellerto  da  stampare  i  bila, 

—  f .  de  Mécan.  Ce  nom  est  donné  c^ 
némen'^  à  toute  machine  qui  a 
me.it  d'.'S  ill^tlon,  et  qui  se'-t  ouàraLmtir, 
01  à  réderje  mouvement  des  au'res  par- 
ties. Bilanc'cre.  —  B.ilancior  de  compas  ou 
de  boussole.  C'est  un  double  cercle  de  lai- 
ton ,  Dar  lequel  l'affiit  du  dedans  d'une  bous- 
sole -s^  tenu  en  équilibre.  So^cgnud-' bussola, 
o  compi'so  niut'co.  -  B.-Inciers-  T.  d'in- 
sectol.  On  donne  ce  nom  à  de  petits  filets 
m  btle^  terminé .  uar  un  bou'on  ,  qui  se  trou- 
V  nt  à  [\inî':ie  des  ailes  d.^ì  mr.  i;hes  et  de 
tous  'esnisectes  à  deux  a-'es.  Gli  aire.  l. 

BALANCiNE>.oxVÂL^NCNES.s.  f. 
pV  T.  d:  Ma-,  M  nceuvres  qui  descendent 
d -s  b.rrcs  de  hun*s  et  des  chonquers  ,  et 
tui  vieimeut  former  des  branches  sur  tes  deux 


BAL  77 

bouts  de  la  vergue  ,  pour  la  tenir  en  bal.in- 
ce  lorsqu'elle  est  d^ns  sa  situation  naturelle  , 
ou  pour  la  tenir  hdute  et  basse  ,  selon  çi;'il 
est  à   pro.ios.    ManiigUe, 

BALANÇv)NS  ,  s.   m.  pi.  Terme  d'acon, 

^  ri.st.  dans  le  Languedcc.  Petites  pièces  de  bois 

I  ë€  sapin  .débitées  en  peut.  A-^siccelle diabete, 

I      BALANDRAN  ou  BALANDRAS.  s.  m. 

Espèce  de  casaqu-^  de  campagne  ,  dont  on  se 

serv.TÌt  aui-refois.  Valaidrano  ;  gabbano, 

BALAND.1E,  V.  et  dites  Bebndre.  Navt 
co  Si  ditta. 

B.àLANITE,  s.  f.  T.  d'Oryctol.  Gland  de 
mer  pctriré.  Ualantte. 

BALA.NT  ,  s.  m.  T.  rfs  A/ar.  Partie  d'un» 
m  mceuvre  qui  n'est  point  h.ilée.  Manovra  y 

0  p.iree  d'  manovra  non    impiegata. 
KALANUi.s.  m.  T.  i'^nat.  Gland  delà 

verse.   V.  Gland. 

BÀLAOU  ,  s.  m.  T.  «f'A'jf.  njf.Peiitpois- 
son  de  la  Martinique  ,  c.xi client  au  goût ,  et 
ma!  décrit  par  les  Auteurs.  Spezie  dl  sardella 
della  Martinica. 

B.^LASSE  .  s.  f.  Trév.  Couette  de  lit 
formée  de  la  pai'Ie  d'avoine  ,  enveloppée 
d^ns  de  la   toile.    Coltrice    ripiena  di  paglia 

B.ÂLÀSSOR  ,  s.  m.  T.  de  Comm.  Etoffe 
des  Indes  Orientales,  faite  d'écorce  d'arbre. 
5(  ffa  Indiana  di  scorta  d'à  hero. 

BALA  rS  ,  s.  m.  f  de  mar.  Amis  de  cail- 
loux  et  dt  s.ble  que  l'on  met  à  fond  de  cale  , 
potir  que  le  vaisseau  entr.mt  dans  l'eau,  par 
ce  poids,  demeure  en  3%,\e-it.ïayoradi futre. 

BALAfAS,  s.  m.  7".  de  lioian.  Grand 
arbre  de  l'Amétique  ,  qui  sert  aux  gros  ou- 
vrages.   Sorta  d'albero  dell'America. 

BALAUSTE,  s.  f.  Fleur  du  grenadier  sau« 
vare.  JSa  a.i  ito  ;  balausta. 

BAL.AU's  MER  ,  s.  m.  Grenadier  sauvag», 
M-Jagrano  sa'.vatico. 

B.-iLAYE',  ÉE,  par-.V.  le  verbe. 

BALAYEE  ,  V.  a.  Oter  les  ordures  d'un 
heu  a\ec  un  balai.  Spa-rtare  ;  scopare  i  net- 
tar eon  la  scopa. 

BALAYEU<  ,  EUSE  ,  s.  m.  et  f.  Celui  ou 
celi  -'  qui  b  lave.  Scopatura  :  che  scopa. 

BALAYURES  ,  s.  f.  pi.  Les  ordures  qui 
^Tit  été  amassées    avec  le  bjl.i.  Spanatura; 

1  tm^nd  \ia  ;  lordura  ;  marame  ;  Scoi  atura, 
—  En  [.  de  7tler.  l'iusieuri  choses  que  1,1 
"pTiefe  sur  les  bjrds ,  commela  mous>e,  etc. 
Sp :  g  i  de'  mare;    madame. 

BALAZt'cS  .  s.  f.  pi.  r.  de  Comm.  Toile» 
decu'un  q,ii  se  fabriquent  à  Suratte.  Bamba- 
gine d:  Sura::  lette  buia7ee, 

BALBUrif,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

BALBUTIFAMtNT  ,s.  m.  L'  cti^n  de  hal- 
b  l'ier.  I.e  défaut  d'organe  qui  f.i;  balbutier. 
/  bi'b  t  ire;  balbui'e. 

BA  tiUfIE.<,  V.  n.  et  quelquefois  actif, 
(  ■  e  T  se  prononce  comme  un  C.  )  Pro- 
no n  ter  imparfai'enient ,  rn  hé  it.-nt ,  en  ar- 
ee pein?.  Balbetta  e  ;  babuiyire; 
'ngue-iare  :  citgottare  ;    UnQuet* 


hnl:. 


ta  -e  ;  tartagliar-  ;  f-a'h  stire  ;  trogitare ,  bal- 
hetiicare;    ha'eutir:;    ba.botire;   scilinguare; 
frammetter  lingua  in  fave'.'ando.  -  fig.  Par- 
ler   sur    quelque  su;  t  e  mfusément    et  sans 
conn.iisspnc^î.  i  a-bugii^re  -.par'ar Inettamente. 
.BALBUZART.  >.  f.    T.   d'Omithol.  £5- 
neced'oise  u  de  pr  lie   qu'on  a  pLcé  parmi 
Ali  aigles  quoiqu'il  n'ui  ait  dì  le  port  ^  ni  la 
Ih  iure  ,  ni  le  voi.  Un  l'a  nommé  aussi  s\%}e 
'  D   "^^^  *   '^''opecherot  ou  corbeau  pêcheur  en 
.  Biu-^astne.    Falco    pe  t  catare  ,   vulgairement- 

i  Aquila  ptscatrice  ,  a^L  listra  ,  aquila  marita. 
BALCON  ,  s.  m.  P.;;ite  terrasse  e-.salllie, 
attachée  à  un  bà  lient .  environnée  d'une  ba- 
,  lus  rde  ,  et  iur  laqueM-?  on  va  prerd'e  l'air. 
Sporto  di  caia,  baicene.  Et  quelque  pa'-f , 
verone  ;  ballatoio  ;  Pogi'iiiolo.  -  GriHe  de  fer 
qu'ou  me.  à  une  fenètr-- ,  qtjoi :ìu 'il  nV  ait  au- 
cun? sailhe.  Ferrata;  Fe-r'.tta.—  T.de  Mar.Ga- 
'enjs  que  l'on  faitau  derrière  de  certains  vais- 
'ea  y  .  pour  l'i  rnem  >  it  ou  :iour  la  commodi- 
té. i„  '.;,  .m^-'He  fns.<Jerâ\;\^.Ba>coni;gaUerU. 
B  ^LD  AQUIN  ,  s.  m.  Dais  qu'onp<.rte  sur 
le  Saine  S,icienien(  iàos  les  (racciswiti ,  «• 


yt  BAL 

sur  la  tête  du  Pipe  dans  certaine»  cérémonie». 
Ce  mot  est  pris  de  l'Italien,  haldachimo  , 
C<n'ett  luère  d'us.ije  en  Fraoçais  ,  que  pour 
an  ouvrage  d'Architecture,  qui  est  orné  de 
colonnes  ,  et  qui  sert  à  couvrir  l'Autel 
é'une  Ejlise.  On  dit  aussi  ,  lo  baldjquin  d'un 
citaùlque  ,     et  un  lit  à  baldaquin.   Ba^dac- 

BALEINE,  s.  f.  Poisson  de  mer  d'une 
«randeur  extraordinaire.  liaUna  ;  cet»  ,  or- 
ti. -  On  appelle  aussi  baleine  ,  une  corne 
pliante  et  forte,  tirce  des  tenons  ou  b.irbes 
«le  la  baleine.  Ouo  <ii  baUna.  -  T.  d'Astron. 
Constellation  de  rhémi>|.hèr»  méridional.  La 
baltna. 

BALEINEAU  o«  Balenon  ,  s.  m.  Le 
petit  de  la  baleine.  tinUna  i-u-rane. 

BALENAS,  s.  m.  Membre  f,énital  de  la 
baleine  inile.  On  prétend  que  c'est  le  seul 
poisson  qui  ençendre  comme  les  animaux  ter- 
restres. Membro  dtlla  balena. 

BALE!> TRILLE  ,  s.  f.  I .  de  Mar.  V.  Ar- 
balestrille.  ,       „ 

BALtVRES,  s.  f.  pi.  T.  d'Mrch.t.  Ce  qui 
passe  d'une  pierre  près  d'un  ioint  dans  la 
elouille  d'une  voûte  ,  ou  dans  le  parement 
d'un  mur.  Risalto.  -  T.  de  FundcrU  en  grarid. 
Inégalités  ou'on  apperçoit  sur  la  surface  des 
pièces  tondues,  et  qu'il  faut  reparer  ensuite. 
£ave. 

BALI,  s.  m.  ou  Balie,  s.  f.  Langue 
9av.mte  ,  dans  laquelle  sont  écrits  les  prin- 
cipaux livres  des  Bramines.  ^Lingua  la  cui 
tono  scritti  1    princifall  libri  de'  Bramini. 

BALIN  ,  s.  m.  7.  d'Econ.  riijt.  Grand  drap 
<|ui  reçoit  le  grain  dans  sa  chute  quand  on  le 
vanne  ,  ou  qu'on  le  crible.  L:n\tiolo  da  rice- 
rtrc  il ir.mo  elle  SI  monda. 

B  ALINE,  s.  (.T.  (i<  Comm.  Sorte  de  grosse 
ëtoffe  de  laiiie  ,  qui  sert  à  faire  desembalages. 

BALISE,  s.  f.  Pieu,  fascine  ,  tonneau  , 
eu  autre  m.irque  que  l'on  met  à  l'entree  des 
ports  ou  à  l'embouchure  des  rivières  ,  et  au- 
tres lieux,  pour  montrer  les  endroits  ou  il 
y  a  du  péril.  Segnale  ;  rasa  da  indicare  i 
pericoli.  -  Espace  qu'on  doit  laisser  le  long 
des  rivages  des  fleuves  et  rivières  pour  le 
lialag*  des  bateaux.  Viottolo  nelle  rive  dei 
fitimi ,  perche  si  possa  tirar  Val^aja. 

BALISER  ,  V.  a.  T.  de  Marine.  Mettre  des 
fcilises  sur  une  passe.  Metter  itinali  per  indillo 
Jt  pericoli. 

BALISEUR,  s.m.  T.  </«/ì/v.CeUi!  qui  est 
chargé  de  veiller  à  ce  que  les  riverains  laissent 
dix-huits  pieds  sur  le  bord  d'une  rivière  ,  pour 
faciliter  la  navigation.  Soprintendente  del 
viuttolo  praticato  iulle  sponde  ,  per  facilitarne 

BALISIER,' s.  m.  Plante  des  Indes,  dont 
les  semences  sont  si  dures ,  qu'elles  peuvent 
servir  de  balles  i  mousquet.  C'est  une  espèce 
«le  roseau  ,  dont  les  feuilles  s-rvent  quelque- 
fois à  envelopper  la  gomme  Ele.-ni,  et  à  f^ire 
des  «iib^is.  f^fi-ia  d'India. 

BALISTAIRE,  s.m.  T.  d'Hist.  anc.  Offi- 
cier chei  les  Romauis  et  les  Grecs,  quiaviit 
loin  des  armes  et  machines  de  guerre.  Baiis- 
Urio  ,  0  sia  eolia  che  aveva  la  cura  delle 
0rmi,  e  macchine  di  guerra. 

Baliste,  •.  f.  Maclme  de  guerre  en 
«sage  chci  le>  Anciens.  Ou  s'en  servait  dans 
les  sièges  pour  lancer  des  pierres ,  des  torches 
jUumées,  et  autres  matières  combustibles. 
Balista  ;  balestra  ;  halcstro  ;  lombarda  ;  man- 
mano  ;   trabucco. 

UALISTIOUE,  $.  f.  T.  ^t  M«A<oj.  Scien- 
ce du  mouvement  des  corps  pesans  ietés  en 
Fair  ,  suivant  une  direction  quelconque.  Ba- 
Ustica. 

BALIVAGE,  t.  m.  Marque  des  baliveaux 
oui  doivent  être  conservés.  Segno  che  si  fa 
Ju'  ^uercluoli  che  si  debbono  conservar,. 

BALIVEAU  ,  s.  m.  Jeune  chêne  réservé 
dans  la  coupe  des  bois  taillis.  Porina  ;  quer- 
tiuolo  riservato  nelle  jore.-tc  perch'i  cresca. 
-  Baliveaux  au  pluriel.  Perches  ou  autres 
bois    auxqticU    les     M.'çons    attachent 


BAL 

plusieuff  lei  uni  «ur  le»  autr«f.  Siili  i  Ai' 

telle. 

BALIVERNE  ,  s.  m.  Sornette ,  discours  fri- 
vole et  de  peu  d'importance.  Il  est  fam. 
Ciarla  ;  baja  ;  pappolata  i  chiacchiera  ;  frot- 
tola ;   ineUi!. 

iSALlVERNER,  v.  n.  S'occuper  de  bali- 
vernes. Beffare  ;  frasehesiian  ;  Jrottolarc; 
chiaccklerare  .  seiocekegglare. 

BALLADE  ,  s.  f.  Espèce  d'ancienne  poe- 
sie J-rançoise  ,  par  couplets  faits  sur  les  mê- 
mes rimes,  et  qui  hnisseiit  tous  par  le  même 
vers.  liallata. 

bALLARlN  ,  s.  m.  T.  de  Fauconn.  V. 
F.uicon. 

BALLE,  s.  f.  Petite  boule  petite  pelote 
ronde  ,  faite  de  rognures  d'étoffe  ,  recouverte 
de  drap  ou  de  feutre  ,  et  servant  à  jouer  a 
la  paume.  J-'alla.  -  On  dit  au  jeu  de  paume, 
la  balle  la  perd  ,  la  balle  la  gagne  ,  pour  dire  , 
que  celui  qui  a  joué  la  balle  ,  a  perdu  ou 
gagné  la  chasse.  La  palla  perde  ,  la  palla 
guadasna..-  On  appelle  enfant  de  la  balle  , 
les  eiifans  d'un  Maître  de  jeu  de  paume  ;  et 
fis.  tous  les  enfans  qui  embrassent  la  profes- 
sion de  leur  pere.  Fisliuolo  che  abbraccia 
la  professione  di  sua  padre.  -  ng.  Prendre  la 
balle  au  bond  ;  se  servir  de  l'occasion.  Aspet- 
tare ;  ou  prender  la  palla  al  bal\o.  -  A  vous 
la  balle  ;  c'est  à  vous  i  dire  ou  .i  faire  quel- 
que chose  ;  c'est  vous  que  cela  regarde.  loeca 
a  roi.  -  Balle  se  dit  aussi  de  petites  boules 
de  plomb  ,  don;  on  charge  cert/ines  armes 
à  feu  ,  comme  mousquets ,  arquebuses  et  pis- 
tolets ,  etc.  Palla  di  piombo.  Balle  ramee. 
Deux  balles  attachées  par  un  (il  de  fer.  /'.a//« 
incatenate.  -  Balle  se  dit  aussi  du  boulet 
dont  on  chai  ge  le  canon  ,  mais  ce  n'est  guère 
que  d.Tus  ûs  phrases  suivantes  ,  Canon  char- 
ge à  b.ille.  Cl-  canon  porte  vingt-quatre  livres 
de  b.ille.  'V.  Boulet.  -  Balle  d'avoine,^  c'est 
la  petite  enveloppe  q»i  couvre  immédiate- 
ment le  grain  de  l'avoine. /'u/j;  loppa;  Lolla 
vesta,  siiselo  dell'  avena.  -  Balle,  gros  pa- 
quet de  marchandises  ,  lié  de  cordes  ,  et  en- 
veloppé de  grosse  toile  ,  pour  être  traasporte 
d'un  lieu  i  un  autre.  Balia.  -  On  appelle 
marchandises  déballes  ,  celles  qu'on  »nvoie 
en  balles  ,  et  qui  sont  ordinairement  de  moin- 
dre valeur  que  les  autres.  Mercanzie  di  balla. 
-  On  dit  fig.  et  par  mépris  ,  de  toutes  sortes 
de  choses  de  peu  de  valeur;  ce  sont  des  rai- 
sons, des  nouvelles  de  balle.  R.Jsio'11,  nuove 
di pla^yi.  ~  V>ì\\k  y  T.  dlmprira.  Instrument 
débuts  en  forme  d'entonnoir ,  qui  est  rempli 
en  dedans  de  laiive  ,  recouverte  d'une  double 
peau  de  mouton  ,  et  avec  lequel  on  touche 
les  fermes  ,  après  l'avoir  trempé  dans  de  l'en- 
cre ,  en  le  tenant  par  une  longue  poignée. 
Uaiio. 

BAI.LER,  V.  a.  Danser.  Il  est  vieux.  Ba/- 
lare  ;  dannare.  -  Aller  les  bras  ballaBS  ; 
marcher  en  Lissant  aller  ses  bras  suivant  le 
mouvement  de  son  corps.  Camminar  colle 
mani  spenTotoni  u  ciondoloni. 

BALLET,  s.  m.  Danse  figurée  ,  et  coii- 
certée  entre  plusieurs  personnes ,  qui  repré- 
sente quelque  sujet  particulier.  Balletto  ; 
ballo  Jigurato.  —  Espèce  d'Opéra  qui  n'est 
point  une  Tragédie  ,  et  où  la  dense  fait  la 
principale  partie.  Spe\ìe  di  burletta. 

BALLIN,  5.  m.  T.  de  Comm.  Dans  la 
Guyenne  c'est  le  syn.  d'Emb.ilaee.  V. 

BALLON,  s.  f.  Vessie  enflée  d'air,  et 
recouverte  de  cuir,  dont  on  inue  en  la  frap- 
pant ave*  le  poing  ou  le  pied.  Pallone.  —  En 
général ,  on  donne  ce  nom  à  tout  corps  fait 
par  art ,  dont  la  ligure  est  sphéri<jue  ou  à  peu 
près ,  et  qui  eît  creux  ,  de  quelque  matière 
ou'il  soit  composé  ,  et  à  quelque  usage  qu'un 
l'emploie,  t'alia  ;  pallone  ;  gloio.  -  Enflé 
comme  \\n  bjllon  ;  se  dit  fig.  d'un  glori 
Pallon  da  vento 
sorte  de  vaisseau 

se  sert  pour  aller  sur  les  ll-'uves  et  1  _ 
pays  de  Si.im.  Peut-être  c'est  la  même  tho 
que  /•a'niere   ou  Ualoniere  des  Italiens.  -  ', 
Chymic.  Gros  matras,  ou  hi 


*.;    \(ii   iif,.    ,1  LUI    ^iijiiciiA. 

ronfaniigoll.    -   Ballon  , 
plusieurs  rames  ,    dont  un 


bsuliM  de  leatt  óshtlMuli ,  f uand  ilt  m  Cwat  |  qui  «cft  de  récijiieBt  daM  «uulfuei  opécitiviis 


BAC 

ckyiiique».  Boccia.  -  Zìi  T.  lit  Poitrît  et  ié 

Verrerie.  Mottes  de  terre  pretesa  être  misée 
en    oeuvre.  Pastelli    da  Jormar  le  padelle  » 

BALI.ONNIER,  s.  f.    Gr.  Voc    Ouvrier 

qui  fait  des  ballons.   Colui  che  fa  ,  e  rende 
ip.illoni. 

BALLOT  ,  "s.  m.  Gros  paquet  de  meuble» 
ou  de  marchandises.  Ballerà  ;  balla.  -  O» 
dit  fig.  et  fam.  Voiîa  votre  vrai  ballot  ;  voilà 
ce  qui  vous  est  propre  ;  voilà  votre  vrai  fait. 
Ecco  il  fatto  rostro. 

BALLOTE  ,    s,  f.  V.  Marrube  noir. 

BALLOTTACE  ,  s.  m.  Action  de  ballotter. 

BALLOTTE',  ée  ,  part.  V.son  verbe. 
Il  ballottare  ;  ballottaricne. 

BALLOTTE,  s.  f.  Petite  balle  dont  ob  se 
sert  pour  donner  les  suffrages ,  ou  pour  tirer 
au  sort.   Pallottola  ;  siiffracio  ;  ballotta. 

BALLO  riER,  ÉE,    part.  V.  son  verbe. 

BALLOTTER,  v.n.  Se  servir  de  ballotte» 
pour  donner  les  suffrages  ,  ou  pour  tirer  am 
sort.  Il  a  peu  d'usage  en  ce  sens.  Ballottarci 
mandar  a  partito  ,  a  bossoli ,  e  ballotte.  On 
dit  tig.  i  l'actif,  ballotter  quelqu'un  ,  se  jouet 
de  lui ,  le  tenir  long-tems  en  haleine  ,  le  ; 
renvoyer  de  l'un  à  l'autre,  sans  avoir  envie 
de  rien  faire  pour  lui.  Far  alla  pallad'uno.  — 
Discuter,  examiner  quelque  chose.  V.  ce» 
mots. 

BALLOTTIN.s.  m.  TreVow*.  Enfant  qui 
reçoit  les  ballottes.  Oiiel ra!;a\\o  che  riceve  It 
pallottole  quando  si  trutte  qualche  cosa  in  dtll» 
'crazlonej  che  raccoglie  l  su^ragj. 

BAlNE'ABLE,  adj.  ïreVoKjr.  Une  ea« 
balué.ible  ,  eau  ba'néable  ,  celle  qui  est  propre 
poLU-  les  bains.  Luogo  ^  acqua  propria  per  preiÊ^ 
der  i  bacini. 

BALtMRES ,  s.  f.  pi.  T.  de  Mar.  Longue» 
pièces  de  bois  qui  dans  la  construction  d'un 
vaisseau  lui  donnent  la  forme  qu'il  doit  avoir. 
On  les  appelle  aussi  formes.  Forme. 

BALOISE  ,  s.  f.  T.  de  Fleuristes.  Tulipt 
de  trois  couleurs ,  rouge  ,  colombin  ,  et  blanc. 

BALLOTADE,  s.  f.  T.  de  Manège.  Saut 
d'un  cheval  entre  les  piliers,  «n  jetant  Ict 
quatre  pieds  en  l'air.  Ballottata. 

BALOTTfcS  ,  s.  f.  pi.  T.  d'Agrlcult. 
Vaisseaux  de  bois  dans  lesquels  on  met  11 
vendange  ,  et  qu'on  charge  sur  des  che* 
vaux.    Bigoncie ,    o  blponcluoli. 

KALOTIN ,  s.  m.  T.  de  Jardin.  Espèc» 
de  citronnier.  P<3//orr:ncj;  ballottino, 

BALOURD ,  DE  ,  s.  m.  et  f.  T.  de  mépris, 
tiiii  se  dit  d'une  personne  grossière  et  stupide. 
Balordo -y  babbaccio  ;  babbeo  ;  bsbbuassoi 
sciocco  ;  scipito  i  stupido  ;  stolido  ;  scempiatoi 
scemo  ;    Lsco  ;    molalo  ;    soro  ;  stordito. 

BALOURDISE,  s.  f.  Chose  faite  ou  dite 
sans  esprit,  et  mal  à  propos,  et  le  caractère 
même  d'un  balourd.  Batorderia  ;  balordag- 
gine; hesiaggine  ;  tnavverten\a  ;  babbuassag» 
fine  ;  scieceheiia  ;  scimunita/gire  ;  scempiai' 
tine  ;    melonagninc  ;    pecoraggine;    sghembo  i 

iiÂLSAMINE  ,  s.  f.  Plante  ainsinommée  , 
parce  qu'elle  entre  dans  la  composition  d'une 
sorte  de  baume.  On  la  cultive  dans  les  jardins, 
à  cause  de  la  beauté  de  sa  fleur.  On  l'appelle 
aussi  Herbe  Sainte  Catherine  ,  la  Merveille, 
le  Noli  me  temere  Begluommi  ;  balsamina. 

BALSAMIOUE  ,  adj.  de  t.  g.  Quisedit  de» 
choses  qui  ont  une  propr'wré,  une  vertu  ,  une 
qu.ilité  semblable  à  celle  du  kaume.  Balsamico; 
di  b.,Uamo. 

BALSAMITE.    V.   Tanaisie. 

BAL^'E,  s.  f.  T.  de  relation.  Espèce  de  ra- 
de.-^u  en  usage  au  Pérou.  Sorta  di  latterà  detta 
baixa. 

BALTAGI  ,  s.  m.  T.  d'Hist.  mod.  Sorte 
de  valets  du  serrali ,  occupes  à  fendre  ,  scier 
et  porter  le  bois  dans  les  appartemens,  BaU 
tapi ,    o  servitore  per  le  legna. 

BALTEUS,  f  d'Archlt.  Ceinture  de  II 
volute  lonitiue.  Chiera  della  voluta  ionica. 

PALTRACAN,  s.  m.  T.  de  Botan.  Werht 
•IcT.'rt.nrii-.  Sojia  d'erba  che  fanella  l.i'tana. 
'  BALUiTRADE,  s.i.  Askcinklage  i!t  >l» 


BAN 

lieurs  balviîtrei  servant  d'ornement  oa  de 
clôture.      Csncdlo]    inferriata;   balaustrata. 

—  Tuvite  sorte  de  dôturo  qui  est  a  jour,  a 
hauteur  d'appui.  Balaustrata* 

B.^LUiTKE,  s.  m.  Sorte  de  petit  pi!!ier 
fsçonné.f(iî:'.:"r''o.-AsserribIaoede  plusieurs 
b'il.iitres  servant  de  clôture  ddn»  une  Eglise  , 
•u  ddiis  une  chambre.    Cancello  ;  î-îJ :r^idta. 

—  T.d'Aichit.  Le  balustre  du  chapite.iu  de  la 
colonne  uniqje,  est  la  partie  du  roviîcau  tiui 
fait  la  volute.   Mole  j  e  base  suj-enure   della 

^BALUiTRÉ,    ÉE,    adj.    r.Vv»v».  Orné 

d'une  bjlustrade.  Orinato  ài  balaustri, 

BAL/AN,  ad),  m.  Se  dit  d'un  cheval  noir 
ou  bdi  marqué  de  blanc  à  un  des  piedi.  Bal- 
lano. —  yjand  le  blaac  est  au  pied  droit 
antérieur  ,  on  rappelle  B-Uau  de  la  lance. 
Bai\ano  dalla  lancia.  6'il  es:  au  pied  gauche  ; 
Balian  de  l'éitier  Ëaliano  dalla  sta  fa. 

BALZANE,  s.  f.  i.  de  Maniée.  Ces;  la 
marque  du  poil  bUnc  qui  vient  au.\  pied>nes 
chevaux  bai:,-ns,  deiiais  le  boulet  jusqu'au 
sabot  ,  e;  qui  leur  a  lait  donner  ce  nom. 
hal^ana.  -  baliane tachetée.  Ballala  capret- 
taïa.  BalL.ine  près  du  montoir.  Utl^ana  del 
montatuio.  Ariel.  Battano  del  piede  della 
lancia. 

BAMBIAIE,  s.  m.  T.  d'Ornithol.  Oiseau 
Je  l'Ile  de  Cuba.  Uccello  detto  iamUaja. 

BAAiaiN  ,  s.  m.  Nom  qu'on  donne  à  un 
tnfa.ìt.  il  est  f.:mi:ier.  Bambino;  bambinello; 
hambolo  ;  bamholtno- 

BA.IBOCHADE  ,  s.  f.  Nom  qu'on  donne 
à  certains  tableaux  dans  le  grotesque  ,  dont 
les  sujets  sont  populaires ,  et  d'une  nature 
basse,  liambocciala  ;  amo'im 

BA.MBOCHE,  s.  f.  Marionette  plus  grande 
qu'a  l'ordmaire.  Bamboccio  ;  fantoccio.  En 
p.irlant  de  figures  peintes,  on  diroit  aussi  , 
atnorino.  —  Personne  de  petite  taille.  Nano  ; 
pigmeo  ;  çimmeo  ;  piccinacolo.  —  Sorte  de 
canne  qui  a  des  nœuds  et  qui  vient  des  Indes. 
Specie  di  canna  indiana, 

BAMtiOU  ,  s.  m.  Arbre  des  Indes ,  de  la 
nature  du  roseau.  Il  pousse  une  si  gr,mde 
quantité  de  jets ,  et  si  pressés  les  uns  contre 
les  autres  ,  qu'ils  forment  des  forets  presque 
impénétrables.  Albero  Indiano  i  cuirami  no- 
dosi e  diritti  comi  U    canne   serrano  a  far 


BAN  ,  s.  m.  Mandement  fait  à  cri  public, 
pour  ordonner  ou  pour  défendre  quelque 
chose.  Bando.  -  Plus  particulièrement ,  la 
proclamation  qui  se  fait  dans  l'Eslise  ,  pour 
avertir  qu'il  y  »  promesse  de  mariage  entre 
deux  personnes,  ou  que  quelqu'un  va  s'entta- 
gerdans  les  Ordres  sacrés.  Bando  ;  di  lincia 
ii ma'.rintonio.  —  Assemblée  de  la  Noblesse, 
lorsqu'elle  est  convoquée  par  le  Prince  pour 
le  servir  a  la  guerre.  Bando.-  Four  à  ban. 
Moulin  à  ban  ,  etc.  le  Four  ,  le  iMoulin  au- 
quel un  Seigneur  a  droit  d'iissujettir  ceux  qui 
sont  dans  l'étendue  de  sa  Seigneurie.  Forno, 
Mulino  del  Signore,  del  Feudatario.  -  Exil  , 
bannissement.  V.  -  Mefre  un  .Membre  ,  un 
Vassal  de  l'EmBire  au  ban  de  l'Empire  ;  le' 
déclarer  déchu  de  ,es  dignités  et  de  ses  droits , 
et  le  proscrire.  Dicliurar  un  Membro  ,  kji 
Vassallo  Imperiale  decaduto  de'  suoi  onori  ,  e 
f^erasatiye,  e  proscriverlo.  -  Ban.  F.  de 
Comm.  Mcusselrp.e  unie  et  fine  que  les  Anfjlois 
rapportent  des  Iles  orientales.  Mosselinacosi 
■  detta. 

BANAL  ,  ALI ,  ad': .  Terme  qui  se  dit  des 
chO':rs  a  l'usaçe  desquelles  le  Seigneur  de  fief 
a  droit  d'assujettir  ses  Vassaux  ,  afin  qu'ils 
lui  parent  certcins  droits ,  cemme  de  cuire 
à  son  four  ,de  moudre  i  son  moulin  ,  etc.  Fcu- 
i^le;  delSignore.  —  fif.  Témoin  banal  ;  celui 
qui  est  touiours  prêt  de  servir  de  témoin  à 
tout  le  monde.  Testimonio  subornato,  pub- 
huco,  che  serve  tutti;  testimonio  comprato.  Et 
«ans  le  même  sens  ,  Caution  banale  ;  galant 
eanol. 

BANALITÉ  ,  s.f.Ledroitqu'aleSeigneiu- 
•e  het  d'assujettir  ses  Vassaux  à  moudre  à  son 
Moulia,  à  cuire  à  son  Fo.ur,  etc.  Dritto 
0KkémSitntrt  ii  êHigvi^êHélU  al  m» 


BAN 

Mutin»;  al  suo  Forno,   etc. 

BANANÇON  .  s.  m.  T-  d'ArchU.  Nom 
d(i  troisième  ^^vhq  de  machine  des  anciens. 
Il  tcr\o  s^ntrc  dclU  macchina  mccankhi  desti 
antichi. 

SANANE  ,  5.  ï.  C'est  le  fruit  du  Ban.inier. 
Ue,:b-n  a  m.inser.  ïianano, 

BANANIER»  ou  FiGuiE.i  d'Adam  ,  s. 
m.  l'U.ire  tort  commune  dans  les  Indes.  Ses 
'feuilles  ont  jusqu'à  sept  ou  huit  pieds  de 
hauteur.   tAnsa  i  jico  d'Adamo;   l'alter»  de' 

♦KANARJANT.  s.  m.  T.  de  Coutume. 
Charroi  que  les  vassaux  sont  ubîi^és  de  ûire 
pour  leur  Seigneur.  Glus  JmdaU  vtr  cui  il 
vassallo  dee  carrc^^iar  le  r»be  del  suo  si- 
gnore. 

iiAN  ARDS  ,  s.  m.  p\.  Trévoux.  Gardes  des 
fruits.  G  u  ar  dm  ni  de'  j  rutti» 

BANC,  s.  m.  i-ong  siègs  de  bois  ou  de 
pierre  où  plusieurs  personnes  se  peuvent  as- 
seoir ensemble.  Banco]  scanno.  -  On  appelle 
Banc  de  Galere,  une  longue  pièce  de  bois 
couverte  de  cuir,  sur  laquelle  soist  .«ssis  plu- 
s-eurs  forçats,  pour  tirer  a  la  même  r-me. 
Bancu  di  Galera.  -  Banc  d'Eglise  ,  un  petit 
heu  ordinairement  entouré  de  menuiserie , 
où  une  ûmille  a  droit  de  se  mettre  pour  assis- 
ter au  Service  Divin.  Banco  di  Oiusa.  7  iianc 
de  Procureur  ,  Banc  a'Avocat  i  l'endroit  ddn^ 
la  sjJie  duPalaii  où  un  Procureur  ,  un  Avocat 
donne  rendei-vous  à  ses  Parues.  Banco  del 
Procuratore  ,  ec.  —  Banc  d'Hyppocrnte j 
espèce  de  boii  de  lit  ,  dont  on  se  servoit 
autrefois  pour  réduire  les  luxations  et  les 
fractures.  Macchina  ver  le  lussa\ioni.—  Grand 
Banc  i  le  Corps  deiFrésidens  a  Mortier;  et 
en  ce  sens  on  dît ,  que  le  Grand  banc  ne  se 
sépare  point.  Il  Corpo  de'  Presidenti  a  Mor- 
taio. —  Dans  les  universités  ,  être  sur  les 
bancs,  se  mettre  sur  les  bancs  ;  faire  la  Li- 
cence, entrer  en  Licence.  Piglia'- la  Ucenza  , 
//  grado  de'  kcenllatl.  -  T.  de  Mar.  Ecuei!  , 
roche  cachée  sous  l'eau,  ou  un  grand  amas 
de  s^bledans  la  mer.  Banchi  ;  seccne.  -  Bjncs 
de  glace  ,  de  gros  glaçons  flotan»  qu'on  trou- 
ve xielquefolï  a  !z  mer.  Pe{il  di  ^hiacc'no  ckc 
galiessiano  n:l  mar  diacciato,  —  '/  .  d'Arxì.lt. 
t-'est  la  hauteur  des  pierres  jDarfjîtCi  dans 
lei  carrières.  Banco  ;  strato.  —  T.  de  Vénerie. 
Le  lit  des  chiens.  //  canile,  —  En  généra!  , 
plusieurs  Artistes  donneiît  ce  nom  a  différen- 
tes machines  qui  ont  au  rapport  avec  la  h- 
Kure  ,  ou  zy^c  l'usage  des  bancs  qui  servent 
de  siè?,e.    Banco  j  yanchjtta. 

BANCALLE,  s.  f.  Femme,  qui  a  les  jam- 
bes tortues.  11  est  fam.  Donia  shiUttcs  ^ 
schlmbcscia  i   <"Atf  ha  le  gambe  a  batzstruccl. 

BANCELLE  ,  s.  f.  Gr.  V.  Trev.  te.  Petit 
feanc  long   et  ctroii.  Banchina;  u^nchetta, 

BANCHE,  s.  i.T.  de  Mar.  Fond  d^  ri- 
ches tendrei  et  unies  ,  qaon  trouve  d,.ni 
U  mer  en  certains  eadroits.  ir^tid»  ài  pietra 
tentra. 

BANCO  ,  s.  m.  T.  de  Comm.  Mot  Italien 
qui  s;e:vfie  B^jnn  le.  V. 

BANCROl  HE  ,  s.  m.  T.  de  Mépris  et  fam. 
Il  ne  s'emploie  q-i'en  parlant  d'une  personne 
qui  a  les  jambes  tortues.  Bilenco;  sbilenco-, 
sctmbescio  ;  storto  \  che  ha  U  gambe  m  ha' 
le-^fruccl. 

B'iNDAGE  ,  s,  m.  Bande  ,  Heu  qui  sert  à 
bander.  Benda  ;  faccia.  -  l  a  f.çon  ,  1,^  ni;;- 
nière  de  bander  quelque  chus:,  fasciatura', 
il  falciare.  Il  -îe  dit  pprticulitn  ment  d'un 
Brayer.  V.  -  Il  ^'  dit  aussi  des  b..ndes  de 
fer  ou  d'autre  métal  qui  entourent  ,  e*-  qui 
ferrent  les  roues  et  autres  machiies  ■"eitibla- 
bles  ,   pour  le  tenir  en  érat.  Cerchi  delle  ruote. 

-  Bandage.     Tré^oujc     Espèce  de   c.tractère 
magique  ou  de  sortilège.  Aialùt  ;  fattura. 

BANDAGISTE,  s.  m.  T.  de  Chirur.  Faiseur 
de  bandages.  Bracchlerajo. 

BANDE,  s.f.  Sorte  de  lieu  plat  et  brge  ^ 
pour  envelopper  ou  serrer  quelque  chose. 
Banda;   benda;     fascia;   strìscia  ;     lamtha. 

—  Ornement  plus  lonf;  que  large  ,  qu'on  jcint 
à  des  meubles.  Benda;  lista,  -   Les    côtés 

iaUrwws  d'un  ËilUfd»  ààatt^tuUa^  -  T.  de 


BAN  75 

Bkson,  riàce  de  Técu  ,  laquelle  va  du  hsut 
ce  la  partie  droits  de  l'écu  ,  au  bas  de  la  partie 
gouJie  Banda -j  p  e\\a  £  asolar  da.  —  Troupe, 
Compagnie.  Banda;  truppa;  compagnia.  — 
Au  retois  ,  les  bandes,  l'Infanterie,  i'anrfa  d* 
/.int:  ou  dl  soldait  a  ^t:dl.  B.  nde  de  gens  à 
cheval.  Ba.-ida  di  c^va.'U  ou  scadati  a  cm  ailo. 
Les  oiseaux  vont  p?rbandcs.  Gli  uccelli  vunnm 
asttimo.  -  Prévôt  ces  B.  ndes  î  le  Prévôt  d« 
l'armée.  Il  gran  i'r.wsco  d^W  Armata.  — 
P^rti ,  liaue.  V-T.  de  M.-r.  Bande  du  Nord, 
Biude  du  Sud,  le  cô:c  du  Nord  ,  le  côtédïi 
Sud  ,   p  r   rapporta  U  li,^ue.  Banda;  partCw 

—  Vaisseau  a  la  bande  ;  qui  est  sur  le  côté» 
Vascello  alla  banda.  -  Bandes  ,  f.  d'impnm. 
Ce  sont  deux  grandes  tringles  de  bois  de 
quatre  plés  et  demi  de  long  ,  sur  trois  pou- 
ces de  large,  recouvertes  de  lames  de  fer 
poli  ou  à  arête  ,  placées  dans  le  milieu 
du  berceau  de  la  presse  ,  et  sur  lesquelles 
roule  le  train.  On  les  nomme  aussi  petites 
poutres.  Spade.  —  Bandes  ligamenteuses, 
r.  d'Anat.  Ce  sont  trois  bandes  adhérantes  à 
la  tunique  membran.-^use  ou  commune  du  Cae- 
cum. Legame.  —  En  T.  d'Archit.  Face  ou 
fasce,  fascia-  —  T.  de  Marée,  grossier* 
Pièces  de  fer  dont  on  entoure  les  rouej, 
Capivoltc  ;  pei\i  dl cerchione.  —  T.deChar-^ 
c«r/irj.  Bande  de  cervelas,  six  cervelas  atta- 
chés l'un  au  bout  de  l'autre.  Sci  cervelate 
attaccate  insieme  l*una  in  capo  all'altra.  — 
B-Bde.  ï  .  d'Hist.  mod.  Ordre  militaire  en 
Espaçne.  Ordine  della  landa. 

BANDE' .  ÉE  ,  pirr.  V.  le  verbe.  -  T.  de 
Blason.  Se  dit  dV-ii  écu  ou  de  toutes  pièce» 
couvertes  de  bandes.  Bandaio. 

BANDEAU  ,  s.  m.  Ba-ide  qui  sert  à  cein* 
dre  le  frunt  ou  la  tote.  B^nda  ;  striscia  ;  fa^ 
scia  che  s'avvolge  al  capo.  —  Bande  qu'on 
met  sur  les  yeux  de  quelqu'un  pour  Tempe* 
cher  de  voir.  Benda;  appanrn*to}o.  —  fig. 
Avoir  un  bandeau  sur  les  yeux  ;  ne  voir  pas 
qu-jlqje  chose  ,  parce  qu'on  est  préoccupé. 
Averla  benda  su  g!'  occhi,  —  Diadème  ,  dont 
anciennement  lei  Ruis  se  ceignoient  la  tète  ; 
et  il  ne  se  met  guère  s.r^  l'épithète  de  Royal» 
V.  Diadème.  —  T.  d'Archit.  Architrave  ou 
moulure  qui  s'éiend  depuis  une  imposte  à  l'au- 
tre ,  en  se  courbnn'  en  r.rc  ;>  ir-dessus  une  porte 
ou  une  fenèTe.  Fascia  dell'  archivolto-,   ec. 

BANDEGE.s.  f.  Gr-  Vjc.  Sor:e  de  pla- 
tCrfU  qu'on  appelle  aussi   Cabaret.     Vassvjo^ 

.BANDELETTE,  s.  f.  diminutif.  Petite 
bande  avec  lagutlle  on  entoure  et  on  lie 
quelque  chose.  Puclcla  henda  ;  hendella;  hen- 
dcrella.  —  Certaines  petites  bandes  qui  étoient 
attachées  à  la  coifure  des  Prêtres  des  faux 
Dieux  ;  et  celles  dont  on  ornoit  les  vieti* 
mes.  Bendane.  -  T.  d'Archlt.  MouUire  plate  , 
qui  a  ordinairement  autant  de  saillie  que  de 
hauteur,  qui  couronne  l'architrave  to'îcan  et 
dorique  et  qui  se  nomme  hiet  ou  listeau, 
selon  l'endroir  qu'elle  occupe  dans  les  cor- 
nicliCi  ou  autres  membres  d'Architecture. 
ListcUu. 

BANDEMENT  ,  %.m.T.de  Méd.TtVL-Ào^ 
des  ne:.''.,  i  znsiunt  de'  nervi.  —  Erection.  V. 

BANDER,  V.  a.  Lier  et  serrer  avec  une 
bande.  Legare  ;  fasciare  ;  bendare  ;  abbcndare» 

—  Mettre  un  band-  au  sur  les  yeux.  Bendar  gli 
occhi.  —  Tendre  quelque  chose  avec  effort» 
Vendere  ;  strinp^re  \   caricar  balestra  o  simile» 

—  prov.  et  iig.  Blinder  son  esprit ,  avoir  l'esprit 
bolide;  s'appliquer,  être  appliqué  à  quelque 
chose  avec  grande  contention  d'esprit.  Mettere 
tutto  il  suo  spirito  ;  far  i  suoi  sforai  ;  attendere 
daddc^ero.  —  Bander  les  Dames  au  Trictrac» 
c'est  les  charger,  ou  en  trop  mettre  sur  la 
rntme  flèche.  Impostar  più.  dame  che  non  bi-^ 
su^na.  ~  Bander  un  are  cu  une  piate-bande, 
T.  d^Archlt.  C'est  en  assembler  les  voussoirs 
et  clavaux  sur  les  cintres  de  charpente,  et 
les  fermer  avec  la  clef.  Far  gli  spigoli  all' 
arci»  o  vo'to.  —T.  de  ieu  de  Paume.  Ban- 
der une  balle  ,  ou  absolument  ,  bander  ; 
pousser  avec  la  r-iquette  dans  les  filets  une 
b-dle  qui  roule  sur  le  pavé.  Spignere  ;  moti* 
dar   una  palla.   -    T.    d'Horloge   Bander  ua 

r«»9it  d«  soofiUe ,  c'est  U  UUc  pUtr  44vaae 


So  BAN 

tage ,  afin  qu'il  ait  plus  de  force  pour  faire 
avancer  la  montre.  Sirigittr  forte  una  molU. 
—  V.  r.  fig.  Se  bander,  pour  dire,  s'oppo- 
ser, et  se  roidir  opiniâtrement  contre  quel- 
qu'tin  j  être  tout- a- fait  contraire.  Oppurst 
csiinii(jm.::ri  ;  resisure  inj'accla.  -  Bai.der  , 
V.  n.  Etre  tendu.  Esurtcso  y  gonfiare.  Cette 
corde  bjiide  trop;  le  vent  laisoit  bander  les 
voiles.    -    Bander,    Rich.  et  autres.   T.  bas 

3ui  se  dit  de  Térection  de  laverj-,e,  dont  le 
éf-ut  marque  ^impuissance  dani  un  homme, 
Rlllare.  -  Bander  auvent.  T.de  J'auconn.Se 
dit  (le  l'oiNeauqui  se  tient  sur  les  chien,  faisant 
la  crécerelle.  Brillarcon  l'ali. 

B.^NDEKEAU  ,  s.  m.  Cordon  qui  sert  à 
pei. drc  I:  trompette.  Cvidont. 

BANDEROLE,  s.  f.  Espèce  d'étendartque 
Ton  m^t  pour  ornement  à  diverses  choses. 
Vanier<:Lla;  fer.noncello.  -  T.  dcl'olkc.  Il 
«e  dit  .i  l-'aris  d'une  petite  planche  ou  feuille 
de  fer  blanc,  sur  laquelle  est  collé  le  tarit  du 
prix  du  bois  a  briller  et  du  churbon.  Ta- 
rifa. 

BANDIERE  ,  s.  f.  Terme  dont  on  se  sert 
quelquefois  pour  b.umière.  handl-:ra.  On  dit 
aussi  qu'une  armée  est  composée  en  front  de 
bandiere  ,  pour  dire  qu'elle  est  composée 
en  li;;neavec  les  étendards  et  les  drapeaux  à 
la  tète  des  corps.  Esercito  attendato  in  fronte 
di  bandiera. 

BANUINS,  s.m.  pi.  T.  de  Mar.  Lieu  oi'i 
l'on  s'appuye  quand  on  est  debout  dans  la 
poupe.  Bandini  ;  appo$ìatoj  ;  s  fonde  della 
foff-a. 

BANDIT,  s.  m.  (Plusieurs  Auteursecri- 
vent BANDI.  )  Celui  qui  syant  été  banni  de 
son  pays  poi.r  crime ,  s'est  mis  dans  une 
troupe    de  voleurs.    Bandito^    masnadiero; 

rubatore  ;  mascalzone  di  strada.  Par  extension, 
Vacabond;  homme  sans  aveu.  V. 

ÉANDOIR,s.m.  C'est  ainsi  que  les  Passe- 
mentiers appellent  le  bâton  qui  passe  djUi  la 
roix  du  band-iRe  du  battant,  òtanga. 

BANDOULIER  ,  s.  f.  Brigand  qui  vole 
d.ins  les  montaf.nes.  Bandito;  assassino  nelle 
nwnt.'^nc.  Le  peuple  se  sert  de  ce  mot  pour 
dire  fripon ,  vagabond,  mauvais  garnement. 
Briccone,    birbone  e  simili. 

BANDOULIERE  ,  s.  f.  Large  b.mde  de 
cuir,  qui  passe  del'épaule  gauche  souslebra. 
droit  ,  et  qui  sert  aux  Cav.iliers  pour  porter 
leur  mousqueton  ,  et  aux  Fantassins  pour  y 
att.'cher  leur  fourniment  de  poudre  et  de 
balles.  Bando'iera.  -^■.TiWi:  la  b-ndculièio 
à  quelqu'un;  l'établir  G.-rde  dans  une  terre. 
Porre  un  Guarda  terra. 

BANDURE,  s.  f.  Plante  d'Amérique.  Elle 
ressemble  à  la  Genti.me  par  sa  semence  u: 
ton  fruit.  11  est  rempli  d'une  li>,ucur  tres-agréa- 
ble  à  ho'ite.  Sreiie  di  pianta  Americana. 

BANG  ,  s.  m.  T.  de  Rtlaiicn.  Atbrc  du 
pays  des  Nègres,  dont  on  tire  du  vin  rouge 
appelle  Makensi.  Albero  cosi  detto. 

BANi'iE  de  Bourgogne  ,  s.  f.  T.  de  Corm. 
Etoftc  dont  il  se  fait  un  grand  commerce  à 
Lym.. Sorta. ■'isiofa. 

BANGMEK,  s.  m.  T.JcComm.  Espèce 
de  camelot  façonné.  Sfccie  dl  Liambcllotto  a 

''liANGUE,  s.  f.  T.  de  Botan.  P'ante  des 
Indes,  dont  l'écorce  se  haie  comme  le 
chanvre.  Pianta  indiana  tigliosa  come  La 
tan  afa. 

BANIA.N'S,  s.  m.  pi.  Idolâtres  des  Indes 
Orientales  ,  qui  croient  à  la  Métempsycose. 
E-^niani. 

BANLIEUE,  s.  f.  Une  certaine  étendue 
de  nays  qui  est  autour  d'une  ville  ,  et  qui 
en  dépend.  Distretto. 

BANNASSES  ,  s.  f.  pi.  T.  de  Safines. 
Civières  dont  on  se  sert  pour  porter  les  cen- 
dres du  fourneau.  Barelle. 

BANNE ,  s.  f.  Grosse  toile  qui  sert  ordi- 
nairement à  couvrir  les  grains  et  les  au- 
tres marchandises  qui  sont  d.nns  les  bateaux. 
Coperta.  —  Espèce  de  grande  m.iiine  faite 
de  branchage  où  l'on  met  le  charbon  pour 
I';iméiicr   par    charroi  i  Paris,  Stansa  ,   o 


B    A    N" 

paniera  per  H  trasporto  del   carbone,  —  C*eït 

auisi  une  voiture  a  deux  roues  dont  on  se 
sert  pour   transporter  le  charbon.    C^rntta. 

—  Les  Lingcres  appellent  aussi  banne  ,  une 
toile  de  cinq  ou  six  aiinei  de  Ione; ,  et  d'en- 
viron trois  qu.iits  de  large,  qu'elles  atta- 
chent SfUi  l'^aventde  leur  boutiq-jc  ,  et  qui 
leur  icrt  comme  démontre.  Copertcchc  scrvon 
di  most^j, 

BANNE',   ÉE»  part.  V.  le  verbe. 

BANNhAU,  s.  m.  T.  dcComm.  Il  est  quel* 
que.'ois  syiionjme  de  Ii„nne  ou  Manne, 
et  quelquefois  son  tMm\m\X\i.Vani-^rj  ostan£a. 
~  C'est  auîsi  une  mesure  des  liquides  ,  et 
quelquefois  un  vaisseau  propre  à  le  transpor- 
ter. Tinello  :  tiiwlXd  ;  misura  de'  Uiuidi  ; 
hanU\  ce. 

BANNfcE.  s.  f.  T.  de  Coutume.  V.  Ba- 
nalité. 

BANNER  ,  V.  a.  Couvrir  quelque  cho- 
se avec  une  banne.  Coprire  j  porre  una 
zela. 

BANNERET,  at'").  Celui  qui  avoit  droit 
de  bannière  àia  Ruerrc.  Chevalier  Banneret. 
Alfurt\  vtssiiUfero. 

BANNETON  ,  s.  m.  Espèce  de  coffre 
percé,  qui  sert  à  conserver  le  poisson  dans 
l'eau.  On  dit  aussi  bascule  ou  boutique.  1 1- 
no^TJ  da  conscn-arri  il  pece.  —  T-  de  Boul. 
Espece  de  panier  d'osier  sans  ance  ,  rond 
et  revêtu  en  ded<ins  d'une  toile.  On  y  met 
lever  le  pain  rond.   Paniera. 

bANNElTE  ,  s.  f.  Espece  de  panier  fait 
de  menu;  brins  de  bois  de  chàtai.qnicr  ,  fen- 
dus en  deux  et  entrelacés  les  uns  dans  les 
autres  ,  qui  sert  à  mettre  des  marchandises 
pour  les  voituror  et  transporter.  -  Paniera. 

-  Les  Buucaniers  Français  s'en  servent 
pour  signifier  un  certain  nombre  de  peaux  de 
taureaux  ,  bouvarts  »  vaches  ,  etc.  Un  dato 
numéro  dî  pelli  bovine. 

BANNI  ,  lE,  part.  V.  le  verbe.  -  Il  est 
aussi  s.  m.  Obtenir  le  rappel  d'un  banni. 
Ottener  la  rivocjiionc  dal  bando  ,  o  la  gra-^la 
à^un  fuoruscilo  ,    d'unu  sbandito. 

BANNIE,  5.  f.  7.  de  Coutume.  V.  Publi- 
cation. 

BANNIERE,  s.  f.  Enseigne,  drapeau, 
étendird.  lianciera  ;  stendardo  ;  introna  ;  vi.r- 
siilo.  —  Anciennement  on  appclloit  de  ce 
nom  l'En.c'2;ne  du  Sei;,neur  de  fief  ,  sous  l.i- 
qi.el!':'  ?e  ranc:eoient  ses  va5saux ,  lorsqu'ils 
ailoienc  à  la  i;uerre  :  et  ce  mot  n'a  plus  d'u- 
sa(;t  en  ce'îe  acception  ,  que  dans  ce  prover- 
be :  Cen:  ans  bannière,  cent  civicre  ;  nar 
lequel  on  narqii'?  les  cli.Tnceriens  de  for- 
tune qui  arrivent  drns  les  familles.  A  pré- 
sent:,  b.uiniere  -i^iiilie  ron^eigiie  ou  Tétcn- 
Hard  d'un  v,iî<;ec?u  on  d'une  ^ilère  ,  ))ar 
lequel  ,  quand  il  est  arboré  ,  or  rcconnoit  de 
quelle  nation  est  le  vaisseau  ,  s'il  est  Fran- 
çais ,  Espagnol  ^  Anglais,  Hnîl.mdais  .  eîc. 
bandiera.  -  Il  si^^nilie  aussi  rErend.rd  d'u- 
ne Et^Mse  ,  d*une  Confrairie  ,  que  l'on  porte 
aux  ^roccssions.  Bandiera  ;  stendardi  ;  Kon- 
f Alone. 

BANNIR  ,  V.  a.  Condamner  par  autorité 
de  Justice  h  sortir  d'un  Etat  d'une  Province  , 
d'un  ressort,  etc.  Bandire  :  sbandire;  bari' 
desolare  ;  tb.tndcgsitrc  ;  esiliare  ;  proscrive' 
re;  sfrattare  :  jnandar  in  bando.-  Chasser, 
cloif^ner  ,  exclure.  V.  —  Dans  le  **n>  d'é- 
loigncr  de  soi ,  il  se  dit  fig.  de  diverses  chj- 
.ses.  Bann'r  de  scn  esprit  la  moicsse.  Sban' 
dire,  cr.cciijr  da  «,  rc^cminate-^Ta.  Bannir 
les  chagrins.  Scacciare  ,  rimuovere  ,  aVunt.i- 
nar  da  se  ,  cacciar  vìa  la  nula  ,  pji  affanni^ 
ce.  —  v.  r.  Se  bannir  d'une  compsgnie  ;  s'nb- 
tenir  d'y  ;i!!cr.  Astenersi  d'andar  più  in  qual- 
che  Inoro. 

BANNISSANT  ,  ad),  de  r.  g.  Trévoux,  Qui 
mérite  !c  bnuniss^menr.  die  marita  d*csscr 
banditA,\   d-:gno  del  bando. 

BANNISSEMENT  ,  s.  m.  CondamnaMon  à 
être  banni  par  autorité  de  la  Tustice.  li.mdo  ; 
sband'gittr.c  \  sbandimento  ;  shandepy'uim  :nto  ; 
esilio  ;  f  roscrlponc  ;  sfratto  ;  scacciamento 
della   rati  a. 

BANQUE,  s.  f,  Le  lieu  où  un  homme, 


BAN 

qui  fait  eemmerce  d'argent ,  exerce  SI  pro- 
fession. Banca.  -  Il  se  dit  plus  ordinairement 
de  l'état  et  de  la  fonction  de  celui  qui  fait  ut> 
tel  commerce.  Banca.  -  Caisse  publique  . 
tenue  sous  la  direction  des  Magistrats  .  et 
d  ns_  laquelle  l'argent  des  Particuliers  est  en 
dépôt.  Daiis  quelques-unes  ,  on  leur  fait  va- 
loir à  gros  interéîs.  Banco.  —  En  de  certains 
leux  de  cartes  ou  auires  ,  il  se  dit  du  fonds 
d'argent  que  celui  qui  tient  le  jeu  ,  a  devant 
soi  pour  payer  ceux  qui  gagnent  contre  lui. 
Banca.  -  Lieu  ot'i  les  Banquets  s'assemblent 
pour  exercer  leur  trahc  ou  commerce  ;  on 
nomme  ce  Heu  diiieremment,  selon  le  pays. 
Banco  ;  loggia  ;  borsa.  —  T.  de  Comm.  Avoir 
un  compte  en  Banque ,  c'est  y  avoir  des 
fonds ,  et  s'y  faire  créditer  ou  débiter  ,  selon 
qu'on  veut  faire  des  payemens  à  ses  créan- 
ciers en  argent ,  ou  en  recevoir  de  ses  débi- 
teurs en  argent  de  banque  ,  c'est-à-dire  ,  en 
billets  ,  ou  écritures  de  banque,  i^icr  un  conto 
in  banco  ;  farsi  creditore  o  debitore  in  banco, 
—  Banque.  T.  d  Imprimerie .  Payement  qu'on 
fait  aux  ouvriers.  Paga  delta  poli^Ta  ,  o 
provvisione  ,  o  salaria.  ~  Banque  d'emprunt. 
Mont-de-piété.  Mjnte. 

BANQUE'  ,  ad|.  J.  de  Mar.  Queltiues- 
uns  appellent  ainsi  un  navire  qui  va  pêcher 
la  morue  sur  le  grand  Banc.  Baccalaro  ;  bae- 
ca'ajo  ;  nave  di  baccalà  -  On  dit  aussi  qu'on 
est  banque,  p.our  dire  ,  qu'on  est  sur  le  grand 
Banc  ;  et  débanqué  lorsqu'on  a  quitté  le  Banc. 
Essere  sulla  costa  di  terra^nuova  ;  esserne 
partito. 

BANQUEROUTE  ,  s.  f.  Faillite  que  font 
les^  Nég^cians  rpii  manquent  à  payer  leurs 
créanciers  ,  par  insolvabilité  feinte  ou  vérita- 
ble. Fallimento;  il  far  banco  rotto.  -  Dans 
un  sens  plus  étendu.  L'abandon  qu'un  homme 
fait  de  tous  ses  biens  à  ses  créanciers  ,  faute 
de  les  pouvoir  payer.  -  fig.  Faire  banque- 
route ;  manquer  à  ce  qu'on  a  promis.  Man- 
car di  parola.  —  Faire  banqueroute  à  l'hon- 
neur ;  manquer  à  son  honneur,  agir  contr» 
son   devoir.  Par  cosa  disonorevole.  —  Ban- 

3ueroute.  P. de  Draperie.  Défaut  qui  provient 
u  travail  des  Tondeurs.  Lasciata. 

BANQUEROUTIER  ,  ere  ,  s.  m.  et  f. 
Celui,  celle  qui  a  fait  banqueroute  ,  et  géné- 
ralement tout  débiteur  qui  abandonne  ses 
biens  e- fait  cessiem.  Pallilo. 

BANQUET,  s.  m.  Festin  ,  repas  magni- 
nc[ue.  Banchetto  ;  convito  ;  pasto  ^  corte  ;  cor- 
redo; sflendido  desinare  o  ccr:a.  -  Bintmet 
Royal  ;  un  repas  de  cérémonie  ,  où  le  Roi 
mange  en  public  avec  toute  sa  famille,  et 
tous  les  Princes  et  Princesses  du  Sang.  Keal 
banchetto.  -  En  termes  de  dévotion  ,  on  dit 
le  Banqv.et  des  Elus ,  le  llanquot  de  l'Agneau  , 
pour  dire,  la  joie  de  la  béatitude  céleste.  Et 
on  appelle  la  Sainte  Communion  ,  le  sacré 
Banquet.  //  sjr:ro  banchetto  ;  la  mensa  ce- 
leste ;  la  sagr.i  Comunione.  -  P.  de  Manège. 
La  petite  p.irtie  de  la  branche  de  la  bride 
qui  est  au-dessous  de  l'œil ,  qui  est  arrondie 
comme  une  petite  verge.  Aichctto  ;  L'esse 
del  barbatale  ;  stanghetta. 

BANQUETER,  v.  n.  Faire  un  Banquet, 
Banchettare;  tener  corte;  far  banchetto  ;  met- 
tere ,  far  ravala  ,  convili.  -  On  dit  firn,  de 
quelqu'un  qui  se  trouve  fréquemment  dans  de 
grands  repas.  Il  ne  fait  que  banqueter. 

)iA.\9UtTTE,  s.  f.  T.  de  Fortification. 
Petite  élévation  de  pierre,  de  terre,  ou  de 
gazon  ,  pour  tirer  par-dessus  le  parapet  d'un 
bastion  ,  ou  le  revers  d'une  tranchée.  Zoc- 
colo ;  banchina.  —  Sorte  de  banc  rembourré. 
Sgabello.  —  On  appelle  Banqviettes ,  les  en- 
droits relevés  d'un  chemin  ,  d'un  pont,  oi'i 
il  n'y  a  que  les  gens  de  pied  qui  passent.  A/jr- 
ciapicdc.  -  T.  d'Ai^ricult.  Paliisade  peu  éle- 
vée. Piccola  spai::-  ra.  -  En  T.  de  Draperie  , 
etc.  Partie  du  métier  où  l'ouvrier  s'asseoit 
pour  travailler.  Pancone. 

BANQUIER,  s.  m.  Celui  qui  tient  ban- 
que ,  et  qui  fait  commerce  d'argent  de  place 
en  place.  Banchiere  ;  banchi.ro  ;  colui  che 
tien  banco.  —  Banquiers ,  en  Cour  de  Rome  , 
certains  Officiers ,  dont  la  fonction  est  de 

faire 


B    A    Q 

îilrô  venir  des  expéditions  de  la  Coar  de 
Romî  ,  comme  urovisions  de  Bénéfices  , 
Dispenses ,  etc.  Banchiere.  -  11  se  dit  aussi 
en  de  certains  jeux  ,  de  celui  qui  tient  le  jeu 
contre  tous  ceux  qui  veulent  ioiier  contre 
lui ,  et  qui  a  un  certain  fonds  d'argent  pour 
les 'payer  lorsqu'ils  gajnent.  Banchieri:;  co- 
lui che  tiene  la  banca.  _ 

BANS  ,  $.  m.  pi.  T,  de  Chasse.  Lits  des 
chiens.  Caniìi  ;  leiti   de'  cani. 

BANSE  ,  s.  f.  Longue  minne  carrée  et^iro- 
fonde  ,  faite  de  branches  d'osier  ,  et  dans  la- 
quelle les  Chaudronniers  transportent  leurs 
«uvrages-Pj/iicra  rîi  vetrlce  ad  uso  de'Catder.i/. 
BANVIN  ,  s.  m.  Droit  qu'a  un  Seigneur  de 
•vendre  le  vin  de  son  crû  ,  à  l'exclusion  de 
tout  autre  de  sa  Paroisse  ,  d.ms  un  temi)s 
marqué  par  la  coutume.  Diruto  ,  che  ha  un 
feuddtartj  di  vendere  il^  suo^  vino  in  un  certo 
lemi'Ot  ad  esclusione  d'oga' thro. 

BAOASAB  ,  ou  BAHOBAB  ,  s.  m.  1. 
J'Hiit.  Nat.  Fruit  de  l'Atriiiue  de  la  grosseur 
d'un  limon.  On  l'emploie  en  Ethiopie  contre 
les  fièvres  putrides  ,  et  sur-tout  celles  qui 
sont  d'une  nature  pestilentielles.  Batbab  , 
frutto  africano. 

BAPTEME,  s.  m.  (  Le  p  ne  se  prononce 
pas.  )  Celui  des  sept  Sacremens  de  l'EsIise  , 
j3ar  lequel  on  est  fait  Chrétien  ;  et  qui  se  con- 
fère par  le  moyen  de  l'eau  qu'on  verse  sur  la 
tête  ,  et  des  paroles  sacramentelles.  Eaite- 
slmo.  —  Tenir  un  enfant  sur  les  fonts  de 
Baptême.  Tenere  a  battesimo  ;  esser  compare  ; 
latteiiare.  -  Baptême  du  tropique  ou  de  la 
lisne',  en  T.  de  Mar.  c'est  une  cérémonie  ri- 
dicule j  mais  d'un  usage  ancien  parmi  les  gens 
de  mer  ,  qui  la  pratiquent  sur  ceux  qui  passent 
tKior  la  première  fois  le  tropique  ou  la  ligne 
iuuinoxiale.  Battesimo. 

BAPTEURE,  s.  f-  r.  de  Cooramt.  Droit 
et  salaire  de  ceux  qui  battent  le  blé.  Pasa 
ile'  battilori  del  grano. 

BAPTl'sE' ,  ÉE  ,  part.  'V.  le  verbe. 
BAPTISER,  V.  a.  (  Le  p  ne  se  prononce 
pas.  )  Conférer  le  Baptên---.  Battcììare  ;  dar 
il  battesimo.  -  11  se  dit  quelquefois  des  seu- 
les cérémonies  qui  accomiiagnent  le  Baptême. 
Un  baptisé.  Un  h.ittiiiato.  Celui  qui  bjp'.ise. 
Satte-^'iatore  ;  batte-^iante^  ;  bat!e;Turc.  — 
Baptiser  des  cloches;  les  bénir  avec  cort.iines 
cérémonies  ,  et  leur  donner  un  nom.  Les 
cens  de  mer  le  disent  aussi  des  vaisseaux. 
Batte'[%are,  benedire.  -  fis.  et  tiini.  Bjptiier 
son  vin  ;  y  mettre  bit-n  de  l'eau.  I.tnacjuare  j 
annacquare -f  metter  acqua  nel  vino.  —  V.  de 
filar.  Faire  passer  un  homme  entre  des  ;;erts 
d'équ'page  qui  ont  chacun  un  seau  d'eau  qu'ils 
lui  jettent  siir  la  tête.  Hatieuare. 

BAPTIS.MAL,  ALE,ad|.(Le  p  et  Ts  se 
prononcent.  }  Qui  apiiartieat  au  Baptême. 
Batîitimale  ;  del  battesimo.  —  On  appelle , 
Fonts  baptismaux  ,  les  fonts  où  l'on  baptise. 
Il  sagro  fonte  ;  //  fonte  battesimale  ;  U  batte- 
simo. -  Et  on  apuelljit  autrefois  Robe  bap- 
tismale ,  une  robe  blanche  ,  qu'on  portoit 
Iiuit  jours  durant  après  le  Baptême.  Veste  , 
aîola ,  abito  hattesimale. 

BAPTISTERE,  s.  m.  (Le  p  ne  se  pro- 
nonce point ,  m  lis  l's  se  prononce.  }  Petite 
F.glise  qu'on  bâtissoit  .lutretois  auprès  des 
<yathéd"ales  pour  y  adniinis'rer  le  B-iptème  ; 
lieu  OLI  l'un  b.ptise.  Battistero  ;  il  battesimo  ; 
il  fonte  battesimale.  -  8.,!iti.tcre ,  r.dj.  ne  se 
dit  Ruere  <iu'avec  Registre  et  Extrait.  On  np- 
pelle  Registre  Baptistère  ,  le  Registre  où  l'on 
met  les  noms  de  ceux  qu'on  baptise.  Il  libro 
de'  battesimi.  Et  Extrait  Baptistère  ,  l'extrait 
qu'on  tire  de  ce  Registre.  Dans  ce  dernier 
sens  il  e.t  aussi  s. m.  et  signifie  la  même  chose. 
Fede  di  battesimo. 

BAQUE  ,  s.  f.  r.  de  Teinturier  en  soie.  Ba- 
«juet  long  de  cuivre  ou  d?  bois ,  dont  on  se 
sert  pour  certaines  teintures  qji  ne  jieman- 
dint  point  i  bouillir  sur  le  feu.  Les  lein-u- 
riers  ur.ii-.oncent  Barsui'.  Va::el!o. 

BAQUET  ,  s.  m.  E,pèce  de  j.etit  envier 
de  boi;  ,  f,.ii  A  les  bords  tort  bas.  En  général . 
Vlusicurs  Artistes  donnent  ce  nom  i  divers 
ustensiles  faits  d.ins  la  même  forme  ,  et  desti- 

i)L-t.  Franfois  Itulien, 


BAR 

nés  à  contenir  des  matières  fluides.   TinoU,'^* 

—  Le  baquet  ,i  rafraîchir  des  verrices.  Kafre- 
datojo  ;   piioj^a  da  rinfrescar  le  canne. 

SAQUETt  ,  ÉE  ,  part,  de  Baqueter.  V. 
^  BAQUETEii,  v.  a.  t.  de  Bâtiment.  Oter 
l'eau  d'une  tranchée  avec  ta  pelle  ou  avec 
quelqu'autre  ouul.  Asciugar  un  fosso.  -  T. 
de  J.'.rdin.  Répandre  de  l'eau  avec  une  pelle 
de  bois  sur  le  gazon  d'un  bassin  ,  pour  ar- 
roser le  dessus   des  glaises.   Annaffiar  cMa 

'"'bAQUETURES.s.  f.  pi.  r.  ieCabar:tiers. 
Le  vin  qui  tombe  d'un  tonneau  en  perce  , 
d  ns  le  baquet  place  au-dessous.  Colature  di 

BÂQUETTE,  s.  f.  r.  <!'£;.;/i£/.  Tenaille 
pi»»c  en  dedans  et  mordante  cjm.-ne  une 
lime.  Sorta  di  tanaglia  in  uso  fresso  gli 
-ìgoraj. 

BAQUIER  .  s.  m.  T.  deComm.  C'est  ainsi 
qu  on  appelle  .1  Smyrne  ,  du  coton  de  bisse 
qualité  ,  dont  la  valeur  n'est  pas  considéra- 
ble ,  et  qui  ne  s'y  fabriip.ie  pas  en  grande 
quantité.  Bambagia  d'infima  ijualìli. 

BAR  ,  ou  UAi<D  ,  s.  m.  Espèce  de  civière 
avec  laquelle  des  hommes  portent  des  pierres 
ordinairement  de  peu  de  grosseur.  Barella. 

—  T.  de  Ulation.  C'est  un  poisson  mis  àdi\^ 
les  armoiries,  ordinairement  courbé  et  adossé. 
Pesée.  -  Bar,  i .^d'Hist.  Nat.  Poissjn  d'A- 
cadie  qu'on  nomme  iVlaijre  à  I»  Rochelle.  V. 
Maigre. 

BARACAN.  V.  et  écrivez  Bouracin. 

BARADAS  ,  s.  m.  T.  de  Jardin.  Œillet 
d'un  beau  rouge  brun.  Svecie  di  l'iola. 

BARAGOUiN  ,  s.  m.  Trévoux.  Langage 
imparfait  et  corrompu,  favella  ,  linguaggio 
corrotto.  —  11  se  dit  aussi  abusivement  des 
Langues  qu'on  n'entend  pas.  Favella  ,  lin- 
eua::gio  barbaro  ,    inintelligibile. 

BARAGOUINAGE  ,  s.  m.  TrévaM.x.  V. 
et  dites  Baragouin. 

BARAGOUINER  ,  v.  n.  Parler  mal  une 
Langue.  Parlar  male  una  linfua.  -  II  se  dit 
aussi  d'une  langue  qu'on  n'entend  pis.  Fa- 
vellar in  linguaggio  inintelligibile. 

BARAGOUINEUR  ,  EusE  ,  s.  m.  et  f. 
Qui  baragouine  ,  qui  parle  mal  une  Langue  , 
qui  la  prononce  mal.  Colui  o  colei  che  yarU 
male  una  lingua  ,    che  ha  cattiva  pronuncia. 

BARRAL  ,  s.  m.  r.  de  Comm.  Mesure  de 
choses  liquides  ,  d'uiage  en  Languedoc  et  en 
Provence.  Baralle ,  mitura  cosi' detta. 

BAR  ALI  PION.  Terme  de  Logijue.  Mot 
technique  qui  se  dit  du  premier  mo^e  de 
la  t|jat.'-ième  figure  du  sylogi^me.  Baralipton. 

BARALOU,  r.  i'Hisi.  nat.  V.  Balisier. 
,  BAKANDAGE  ,  s.  m.  T.  de  Piche.  Sorte 
de  pèche  défendue  par  les  Ordonnances. 
Sorta  di  pesca  proibita. 

BARANGE.s.  m.  r.  d'Hist.  Offi.-ierchez 
le.  Grecs  du  bas  Empire  qui  gardoit  les  clefs 
de  la  ville  oii  étuit  l'Empereur.  Custode  delle 
chiari.  -  Barange  ,  s.  f.  f.  des  Saimes.  Mur 
d'environ  trois  pieds  de  haut  pla.e  dans  le 
fourneau  ,  pour  séparer  le  bois  et  les  brai- 
ses. Mvriceiuulo  ,  o  sponda. 

B.4RAQUE,  s.  f.  Petit  lojcment  ,  petit 
réduit,  hutte  que  font  les  Soldats  ou  autres 
pour  se  m^'ire  a  couvert.  'Baracca;  casotto. 

BARAQUE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

BARAQUER,  v.  a.  Faire  des  baraques. 
Son  plus  sr.^nd  usage  est  avec  le  nrônjin  per- 
sonnel. Baraccare  ;  rirrar  baracene. 

BARAT  ,  s.  m.  T.  de  Mar.  Malversation. 
Baratteria  ;  erudii  ;  furj.interia  ;  ruberia.  — 
Déguisement  des  marchandises.   Frode;  in- 

BARATAS  ,"  s.    m.    Trévoux.  Espèce  de 


BAR 


Si 


rat.  Spelir  di  sorcio. 

BARATrii,  s.  f.  Sorte  de  vaisseau  de  bois, 
fait  en  forme  de  long  baril,  plus  large  par 
en  bas  que  i  .^r  en  haut  ,  dans  lequel  on  bat 
le   beurre.  Zani'.ola. 

BARAT  n:'  .'ee  ,  part.  V.  le  verbe. 

BAKATTE.i  .  v.  a.  Remuer  ,  agiter  du  lait 
dans  une  baratte  ,  pour  faire  du  beurre.  Di- 
guan^r  ,1  latte  nella  Jaigala  per  Jar  il  burro. 

BAKAIlliRIE ,  s.  i.  T.  de  Mac.  Tjom- 


perie  il'ui»  patron  de  navire  ,  par  déguisement 
de  marchandise,  ou  fausse  toute.  Baratteria; 
inganno  ;  frode. 

BARAFEUR,  s.  m. Trévoux.  T.  Popu- 
laire. Trompeur.  Truffatore. 
.  BARBACANE  ,  s.ï.  Petite  ouverture  pra- 
tiquée dans  les  murs  des  Châteaux  et  des 
Forteresses  d'espace  en  esjiace  pour  faire 
couler  les  eaux  ,  ou  pour  pouvoir  tirer  à 
couvert  sur  les  ennemis.  Balestriera  ;  feri- 
toia ;  barbacane. 

BARBACOLE,  s.  m.  T.  de  Jeux.  Jeu  de 
hasard  ,  appelle  autrefois  Hocca  ou  Pha- 
raon. V. 

BARBARA  ,  T.  de  Logiifue.  Premier  mode 
d'argument  de  ia  première  figure.  Barbara. 

BARBARE  ,  ad,,  de  t.  g.  Cruel ,  inhumain. 
Barbaro  ;  crudele  ;  inumano  ;  disumano  ;  spie- 
tato ;  aspro  ;  fiero  ;  crudo  ;  efferato  ;  atroce  i 
canino  ;  bestiale.  —  fig.  Sauvage  ,  grossitr  , 
ignorant,  sans  politesse.  5:irijri)  ;  incivile; 
roTjo  ;  incolto  ;  salvaiico  ;  ruvido  ;  villana. 

—  En  matière  de  langage  ,  il  se  dit  des  ter- 
mes qui  sont  impropres.  Barbaro  ;  improprio, 

—  On  appelle  barbate  ,  une  langue  qui  n'a 
point  de  rapport  à  la  nôtre  ,  qui  est  rude  et 
choque  l'oreille.  Lingua  barbara,  strana.  — ' 
Barbare  ,  subst.  Sauvage  ,  cruel.  Barbaro  ; 
barcero;  salvalico  ;  di  costumi  ro-t-ti .  efferati* 

BAKBAUÉE  ,  s.  f.  T.  de  Boian.  Herbe 
qu'on  nomme  aussi  la  Julienne  jaune  ;  l'herbe- 
sainte  Barbe  ,  l'herbe  au  Charpentier. 

B\RBAREMENT  ,  adv.  D'une  manière 
\m\>^Q. Barbarescamente;  barbaramente  ;  cru-. 
dclmtnie  ;  ferocemente  ;  fieramente  ;  ™;^j- 
menie  ;   ruvidamente. 

BARBARESQUE  ,  adj.  de  t.  g.  Trévoux. 
Qui  appartient  a  des  barbares,  ou  qui  tient 
d.-s  barbares.  Barbaresco  ;  barberescv. 

BARBARICAIRE,  s.  m.  i.  de  Peint.  £t 
de  i'apisserie.  Peintre  qui  exécute  des  reprt- 
sentations  d'hommes  et  d'animaux  en  tapis- 
serie ou  avec  de  soies  de  différentes  couleurs. 
Pittore  d'ara{ri  o  parait. 

BARBARIE,  s.  f.  Cruauté,  inhumanité. 
Barbarie;  crudeltà;  inumanità  ;  fiere^a  ;  fe- 
rocità j  asprei^a  ;  spietatezza  ;  cf'eratei^a  ; 
atrocità  ;  tirannia.  —  Manque  de  politesse. 
Zolichciia  ;  rustichena  ;  rusticaggine  ;  rusti- 
cità ;  ineivilià.  —  Barbarie  de  langage  ;  les 
taçons  de  parler  grossières  et  impropres  dont 
on  se  sert.  Ignoranza  nella  foggia  dì  scri- 
vere e  parlare.  —  Barbaries.  ÏVii'DKjr.  Selon 
les  lois  maritimes,  marchandises  naufragées  , 
que  la  mer  rejeté  dans  un  autre  pays.  Robe 
naufragate. 

BAUBARIN,  s.m.T.d'Hisi.  nar.  Poisson 
de  mer  qu'on  appelle  ilouget  en  Languedoc, 
et  dont  le  vrai  nom  francois  est  Surmulet. 
TngUa, 

BARBARISME  ,  s.  m.  Faute  contre  la 
pureté  de  la  langue,  en  se  servant  de  mauvais 
mot!,  nu  d?  mauvaises  phnises.  Barbarismo* 

BARBE,  s.  f.  Foi!  du  men-on  et  des  joues. 
Barba.  -  On  appelle  par  mépris,  un  jeûna 
hotirr.e,  jeune  barbe;  et  quand  il  veut  faire 
des  choses  qui  demandent  plus  de  matu- 
rité ,  plus  de  poids  que  n'en  ont  ordîndire- 
ment  les  gens  de  son  àçe  ,  on  lui  dit,cju'i! 
a  la  barbe  trop  jeune.  ÉUtc  ancor  scovane  y 
troppo  [giovine.  -  tam.  Faire  quelque  chose 
à  U  barbe  de  qiuîlqu'un  ,  à  la  b.irbe  de  l'an- 
talon ,  faire  quelque  chose  en  sa  jjrt?sence, 
comme  en  dépit  de  Ku.  Far  una  cosa  alla 
barba  di  quidch-duna.  —  prov.  Rire  dans  sa 
barbe  ,  ètra  bi?n  aijC  de  quelque  chose,  sans 
en  f^ire  s'-^niblant,  Suttorldcrc  \  ghignare  ; 
soggnignare.  —  On  appelle  b.rbes ,  ceriaînes 
bande>  de  toile  ou  de  dentelle,  qui  pendent 
aux  cornettes  des  femmes.  Barbe.  —  II  se 
dit  aussi  des  longs  poils  de  ccrciia;  animaux. 
Barba.  -  Barbe  de  coq  ;  L-s  deux  petits 
morceaux  de  chair  qui  pen.Unt  sous  le  bec 
des  coqs.  Bargiglione  ;  lar-.'g/io  ;  barba  dl 
gallo.  —  Barbes  de  1j  b.;Li:ie  ;  les  fanons 
d'une  baleine.  V-  F.uion.  -  En  uarlant  d*ua 
turbot,  d'une  barbue  ,  et  de  quelques  au  rcs 
poissons  plats,  on  appsl'e  b-rbes,  les  cartî- 
lage&  qui  leur  servant  de;  nageoires.  Mm^ 


;  les  po'ntss  fleî  1  hdticr  /.; 


8i  B    A 

litie.  -  fi;.  U^^rbes  g 
épis.  Barha  ,  a-iita  o  r:st.i  ii 
hes  lies  pliimos,  les  petits  lilets  qui  îienncni 
au  tuv.' VI  des  ukimes.  itftnn.ic^l^o  dclU  fiume. 
—  Barbe  ,  /  .  di  bcrrur.  est  une  panie  du 
pêne  ;  elle  a  la  forme  des  dents  ,  qu'on  voit 
ordnipirement  à  sa  partie  niiViicvre  ,  quel; 
«luefois  à.  U  s.i^crieiire  ,  et  a  l'ime  et  il 
1  auire.  GimiiCtl  •Iella  nans^utia.  —  Barbes 
ou  birbiilons,  T.  de  Marceli.  Petites  excrois- 
sances de  chiiir ,  loiiRUCtteSi  et  finissant  en 


BAR 


Diminutif  de  barbet. 


pointe  ,  qui  sont  attacbics  au  palais,  sous  L 
langue  tlu  cheval ,  q.ii  i'empèclient  de  manger, 
et  qu'on  ô*e   peur  ciîtte    r;ijson.   Barbone. 

—  barbe  ou  sous-barbe  ,  T.  de  Maniée.  L  i 
partie  de  la  tè'e  du  clieval  ,  qui  porte  1.. 
gourmetti?.  Harhetta.  —  Clicval  barbe,  Ird- 
voiix.  Clievi.1  de  barbarie  qui  .i  une  taille 
menue    et   les  jambes    <!réa^ce^.   Uarbero- 

—  En  T.  de  Mar.  Les  b*tbc;  d  un  vaisseau 
sor.t  les  parties  du  bord.-js  de  l'avant ,  au- 
près du  ri.ijot  ,  c'es't-.i-dire  ,  vers  l'endroit 
où  l'étravî  s'asseuiblî  avec  !a  quiile,  falcia- 
rne d<.!t~  curve ^  dl  ruota ^  dl  pnta.  —  5ai:ite 
Bachc.  V,.  S.!Ìnte. 

BARBE ,  adi.  m.  T.  de  Blcuon.  Se  dit  des 
coqs  et  des  dauphins ,  quand  leur  barbe  est 
d'un  autre   e'mail  que  leur  corps.  Barbato. 

BARÎ3F.  A  DIEU,  s.  f.  T.  .U  lioian.  E:- 
*èce  de  Clématite,   ip^rie  di  Clematide. 

BARHEAU,  s.  m.  IV.'î-on  d'eau  dcuce , 
c]ui  a  comme  quatre  barbes  ou  moui'aches  à 
chacun  des  deux  côtés  de  l.i  gueule.  Bat' 
bio  ,    et  pop.    Jiarbj.   —    barbeau ,  plante. 

V.  biuct. 

BARBE  DE  BOUC  ,  s.  m.  Plante  laiteuse, 
fient  on  connoît  particulièrement  nrux  es- 
pèces :  l'une  dont  les  fleurs  sont  j  aines  , 
croît  dans  les  prés  et  autres  lieux  humilies. 
V.  Sarbouquine.  L'autre  a  les  fleurs  pur- 
purine; ,  tirant  sur  le  bleu.  On  la  cultive 
dans  les  'pirdins  ;  c'est  le  salsifis  ordinaire. 
Harha  dl  bccco\  sasu-frtca'-,  sCi^rTon'.ra  bianca. 

BARBE  DE  CHEVRE  ,  s.  f.  T.  de  Bot. 
Genre  de  plante  a  fleix  en  rose  ,  dont  le 
pistil  devient  un  fruit  'ompoîé  de  plu^ieur> 
petites  gaines  rassemblées  en  forme  de  tête. 
On  la  potnme  aussi  Galinole.  Barba  di  capra; 
fotentllla. 

BAP.BE  DE  JUPITER  ,  s.  f.  T.  de  Bot.in. 
Sorte  d'arbrisseau  dont  il  y  a  plusieurs  es- 
pèces ,   tant  vivaces  qu'annuelles.  Barba  ài 

BARBE  DE  MOINE,  s.  f.  Plante.  Elle 
pousse  des  filets  rouges,  aussi  déliés  que  les 
cheveux,  et  qui  s'attachent  à  différentes  sor- 
tes de  ]jlantes.  t>n  l'emploie  dans  les  maux 
rie  la  rate.   Cu^cnfa. 

BARBE  DE.RENARD,  s.  f.  Pl.mte  épi- 
neuse. De  SCS  tiges  découle  une  gomme  nom- 
mée vuip.airement  gomme  nriragant.  Les 
Peintres  en  font  ussge  ,  et  elle  entre  dans 
quelques  compositions  n\é(\\ón^cs.D'anante. 

BARBEIER,  v.  n.  T.  de  Mar.  V.  Bar- 
b«ver. 

BARBELE,  he,  adj.  TrsVo.-:».  Il  se  dit 
ries  traits  ou  flèches  qui  ont  des  dents  ou 
po-ntes  dans  leurs  ferrures.  Dentato  ;  un- 
eircto. 

iiARBERIE  ,  s.  f.  T.  des  statuts  des  Per- 
»uquiers.  L'art  de  raser  et  de  faire  les  che- 
veux. 1,'aiit  dc'harbUri. 

BARBEROT,  s.  m.  Tr^voiix.  Mot  burles- 
que. Mauvais  petit  b.irbier.  Cattivo  barbiere. 

BARBET,  s.  m.  f'hien  à  poil  'ons  et  frisé 
«jui  va  il  l'eau.  Barione  ;  can  barbone;  cane 
d*  arqua. 

BARBETTE,  s.  f.  Espace  de  plate-forme, 
sans  cpaulemenr ,  d'où  l'on  tire  du  canon  a 
découvert.  Barbetta.  -  Batlieite  ,  la  femelle 
d'iui  barbtît.  Cavia  dcl/a  ra:{^a  de' barb,-ni. 
—  Ric'i.  Soric  de  f.uimpe  oui  couvre  le  sein 
de  la  Rclicleusc.  Corriera. 

BARBEYER,  v.  n.  r.  </<:  .Alar.  Barboter, 
fas;cr.  On  cntcnti  par  ces  mots  le  mouve- 
ment d"  vibration  ou  plutôt  de  frémissem»'nt , 
de  vaciljation  d'une  voile  qui  n'a  pas  encore 
bien  pris  le  vent.  Sbattere  ;  rllinaare.  La 
xoile  barbcyc,  La  vtU  bmtt  ;  il  rtnto  ja 


BARiJiCHO.V, 
Ca'.ntiolo  di  rana  de' barboni.  . 

BARBIER  ,  s.  m.  Celui  dont  la  profession 
est  de  faire  la  barbj.  Barl-.re.  -  B.,rbier  qui 
ra>e  mal.  Harbiere  foco  pratico.  —  Boutique 
de  barbier.  Jiarhi^ita;  barbuta.  -  Barbiere, 
s.  f.  La  femme  d'.ui  barbier,  llaibiera,  -  On 
r':"  prov.  qi'un  barbier  rase  l'autre  ,  pour 
dire  ,  que  les  gens  d'une  inèine  profession 
se  servent  et  se  favorisent  mutuellement. 
Dna  mano  lava    /'  altra  ,  e    le   due  lavano 


riputatone. 


il  fiso. 

BARBIFIER  ,  v.  a.  Trévoux.  Terme  bas 
et  poi<ubire.  Faire  la  barbe,  far  la  barba. 

BARììILlEV,  s.  f.  pi.  r.  de  Moanoya^e. 
FiUmciis  des  flans.  U'cclo  della  moneta  cor.- 
.totia . 

BARBILLON, s.  m.Dimin-.^tif  de  baibenu, 
poissu/..Pia-1/i  iarWo.  -  T.  d'Hist.nac.  Bar- 
be ou  pendant  iharnu  ,  qui  fuit  partie  du 
corps  de  certains  poissons.  Jiarhettu.  -  Bar- 
billons ,  s.  m.  pi.  r.  de  fauconn.  Miladi 
qui  SUI  vient  u  la  l.'.niue  des  oiseaux  de  ;.roic. 
Carnteine  bianche  ,  e  talvolta  pcUenti  sul 
nero  ,  le  quali  Impediscono  che  l'uccello  non 
puh  beccare.  -  T.  de  Marcch.  Maladie  des 
..hevaux.  V.  B.irbe.^"-  Barbillons ,  T.  d'Iti- 
scct.  t.  Aiitennules  ,  qui  accûmp.ii;nent  la 
boutlie  d  lin  jr«iio  nombre  u'inscctes.  fatpi; 
ciitennette. 

BAriilON  ,  s.  f.  Qui  est  déjà  vieux.  On 
s'en  ief c  le  plus  souvent  par  raillerie  ,  V . 
Vieillard. 

BAKbONNAGE  ,  s.  m.  Irivoux.  Qualité 
de  barbon.  V anegs't^rncntu  i   delirio  ;  anja- 

"b.ÀRIìÒXNE,  s.  f.  r.  (i'W/îf.  nar.  Poisson 
de  mer  assei  semblable  a  la  Perche.  Specie 

BARBO  r  ,  s.  m.  T.  de  Galères.  Celui  qui 
fait  le  poil  aiui  forçats  sur  les  Galères. 
Barbiere.  ,       .   ., 

BAR130TE ,  s.  f.  Poisson  de  riviere  qui 
a  la  tête  et  la  (pieue  terminées  en  pointe. 
Il  eu  rem.rqu.  ble  par  un  barbillon  qu'il  a 
au  bout  de  la  i.iachoire  inférieure.  Sona  di 
pesce   d'  acqua  dolce. 

BARBO  PER  ,  V.  n.  Mot  qui  sert  i  expri- 
mer le  mouvement  et  le  bruit  qua  tertams 
oiseaux  aquatiques  font  avec  le  bec  ,  parti- 
calièreineut  lei  cnnjs  et  les  canards,  quand 
ils  clier^hent  dam  l'eau  ou  dans  la  boue  de 
quoi  manger .  /raArou'o.'arj;  ;  ssua\\ir  nel  fanno. 

-  lij.  Marmotter  entre  ses  dents;  murmurer 
bas.  arcntolare  ;   borbottare. 

BARBO  1  EUR  ,  s.  m.  Nom  qu'on  donne  à 
un  c.inard  privé.  Anatra  domestica, 

BARBOTfi'VE  ,  s.  f.  Semence  menue  , 
ani.re  et  cliaiule  ,  propre  à  faire  mourir  les 
vers  qai  s'eng-.'ndrent  dans  le  cor|)s  humain. 
Semeitiia  ;  s.me  santo;  assenzio   in.irino. 

BARBOUILLAGE  ,  s.  m.  M.iuvaise  iiein. 
ture;  mauvaise  Ecriuire. /'/ftiiraçcia; -sc.irj- 
bocchio,  -  Raisonnement  embrouillé.  Discor- 
so ,  ranloramcnto  clic  non  ka  capo  né  coda. 

BARBOUILLE',  ee  ,  part.  V.  le  verbe. 

-  On  dit  prov.  et  bassement,  d'une  personne 
qui  dit  (luelque  chose  de  lort  déraisonnable 
et  de  fort  ridicule  ,  qu'il  se  moque  de  la 
barbouillée.  Ei^li  si  cura  poco  ,  bada  poco  a 
quel  eh^  altri  vuol  dir  ofensare.  —  Il  se  dit  aussi 
de  ceux  qui  ayant  bien  fait  leurs  aif.iires , 
se  moquent  de  tout  ce  qui  peut  arriver,  et 
de  ce  que  l'on  ]jeul  dire  et  faire.   EqU  se 

BARBOUILLER,  v.  a.  Salir,  gâter,  souil- 
ler. Macchiare  ;  sporcare  ;  impiastrare  ;  im- 
brattare. —  P  eindre  grossièrement  de  quelque 
couleur  avec  une  brosse.  Schiccherare;  sca~ 
labocchiare.  -  Barbouiller  du  papier  ;  mal 
écrire  ,  soit  pour  Ics  caractères ,  soit  pour  la 
comiiosiùon.  Sporcare  ;  scarabiicefuare.  Cet 
homme  a  b.^rb.uullé  bien  du  papier  en  sa 
vie  ,  et  n'a  jam.iis  écrit  une  lii^ne  qui  vaille. 
Q^uel  uomo  ha  sporcato  di  molta  carta  a*  suoi 
Hifirni ,  e  non  ha,  ce.  -  Oli  di;  tiì.  et  firn, 
qu'un  hoinme  s'est  bien  b.irbouillé  ;  qu'il  a 
gat^  il  réputation.  Eili  s' i  Jiitto  una  bella 


BAR 

-  Barbouller  un  récit  ;  V.  Ftft. 

-  V.    n.     r.    d'  l:.:pri-  er-e.   l'tre 
trop  noir  aux  marges  et  au  fond.  Sporcare, 

BA.RBOUILLEOR  ,  s.  m.  Artisan  qui  peint 
grossièrement,  avec  une  brosse,  des  pl.'U- 
chers ,  des  murailles,  des  portes ,  des  fenê- 
tres. Mauvais  Peintre,  i'ittore  da  sgabelli  ^ 
da  r»a^70c.'/:i  ;  ì'ittor  di  c^uìcc'mìU.  —  fi;;. 
Méchant  Ecrivain  ,  méchant  Auteur.  Cattiva. 
Scrittore.  C'est  un  barbouilleur  de  papier. 
Searabocihtno. 

BARBOULE  ,  ou  BORDE ,  s.  f.  r.  de 
q:idv':s  Provinces.   La  b,.l!c  du  blé.    Ulia. 

BARBOUQUINE,  s.  f.  r.  de  Bot.  Barbe- 
do-l>ouc ,  s.'Ui'is  de»  prés  ,  le  Ricochet.  Barba 
di  buco  ;  scorioncra-  selvatica. 

HARBOUTE  ,  s.  f.  T.  de  RafP.nige  du 
sucre.  Moscouades  'rès-char;;ós  de  s:rop  qu'il 
faut  travailler  par  des  pri-cédés  particuliers. 
Moscovaei  f^assi.  —  Au  piur.  ce' sont  de 
gros  pains  qui  contiennent  peu  de  S'ain  ,  et 
qu'on  clarihe  une  seconde  lois.  Zucchero  di 
seconda  rajfftnautra, 

hiARB'vJ  ,  l'E  ,  ad).  Qui  a  beaucoup  de 
balbe.  varb.:{v  ;  barbuto. 

BARBU  ,  s.  in.  T.d'Omitk.  Oiseau.  Bar- 
buto  ,  o   Boccalone  ,  o  Capo^ros^o. 

BARBUE  ,  s.  f.  Poisson  de  mer,  plat,  et 
du  genre  des  Turbots.  Rombo.  —  Marcote, 
s.Tmenr  avec  sa  racini.  .^  irija-iro  barbicato, 

BARbUQUET  ,  s.  m.  rrc'ioi.i.  tcorchure 
ou  petite  galle  qui  vient  sur  le  bord  des 
lèvres.    Chi.i\:^a  ,    mascheriti  ,  bolla   sitile 

BARBURES,  s.  f.  pt.  T.  de  Fonderie.  Se  dit 
de  toutes  ces  inéga'ités  qu'on  apperçoit  sur 
une  pièce  fondue  ,  au  sortir  de  la  fosse  ou 
du  moule  ,  et  qu'il  faut  réparer  au  ciseau. 
Bave. 

BARCADE  DE  CHEVAUX  ,  s.  f.  T,  de 
Manège.  Troupe  de  chevaux  auxq  lels  on 
veut  fare  n.isser  la  mer.  Barcata  di  cavalli, 

BARCALLAS,  s.  m.  Morue  ^u'on  pêche 
vers  la  en' e  du  Royaume  de  Chil---  V.  Morue. 

BARC.^LON  ,'  s.  m.  Titre  du  premier 
Ministre  de  Siam,  l'itolo  del  primo  Ministra 
della  erte  di  Siam. 

BAInCE,  s.  m.  Sorte  de  canon  dont  on  se 
servoit  autrefois  sur  mer  :  ils  rassemblent  aux 
faucons  et  l'auLOnncaux.  V. 

BARCÇ-LON(;0  ,  T.  de  Mar.  Petit  bâ- 
timent à  rames  beaucoup  en  usage  en  Espa- 
gne. Il  est  louj,  bas,  pointu  ci  sans  ponts. 
Barco-lanjo. 

BARO,  s.  m.  V.   B.ir. 

BAROACHE  ,  ..  m.  Rlch.  Jeune  garçon 
dont  on  abuse  lijn'euse.nent.  Bagascione  ; 
harda.ua;  rjr-;. -j. 

BARDANE  ou  Glo VTERON ,  s.  f.  Pl.mte 
nui  crcit  le  long  des  chemins.  Il  y  en  a  de 
deux  sorte;  ;  la  grande  et  la  i<eriie.  Les  fleurs 
sont  ramassées  en  tètes  écaiUeuses ,  .nrroées 
de  petits  crochets,  qui,  p.ir  cette  raison, 
s'attachent  aisément  aux  habits.  Lappola 
mapsiore  ;  bardana.  Les  tètes  de  la  bardane. 
Capif.lli. 

BARDE  ,  s.  f.  C'étoit  aifrefois  une  especî 
d'armure  faite  de  lames  de  fer  ,  pour  cou- 
vrir le  poitriil  et  les  fl.mcs  d'un  cheval. 
Uaida;armadu,a  de'cavalli.-  Auiouid'hui, 
il  ne  se  dit  plus  que  pour  signifier  une  tranche 
de  lard  fort  mince  ,  dont  on  enveloppe  des 
chapons  ,  des  gé'inottes  ,  des  cailles  et  au- 
tres oiseaux  au  heu  de  les  larder,  i'ctia  di 
lard'i ,  lardello.  —  Birde,  ou  Panneau,  T, 
de   Mani.te.  V.  Bardelle. 

BARDE,  s.  m.  Prêtres  Gaulois,  dont  le 
principal  ministère  était  de  chanter  les  ac- 
tions d 'S  ho'umes  illustres.  Bardi. 

BARDE',  i>.,part.V.  leveibe.  -Ba-.'J. 
adj.  T.  de  Blason.  Il  se  dit  d'un  cheval  c.;- 
paraçonné.  Bardato, 

BARDEAU  ,  s.  m.  Petits  ais  minces  et 
courts,  dont  on  couvre  le;  maisons,  au  lien 
de  tuiles.  Assicelle  ;  asureUi  per  cofrire  i 

'bardelle,  s.  f.  Espèce  de  selle  faite 
de  grosse  toile  pîcj'.iée  de  bourre,  sans  qtfil 
y  entre  ni  cuir,  ni  fer,  ni  bais.  C'est  plutôt 


BAR 

line  espèce  de  bât.  bìtìììIU. 

BARDENi.)CHE  ,  s.  f.  1 .  it  Comm.  Es- 
pèce d'ctorte  qui  se  fabriijiic  a  Lyun.  Suna 
di  drappo  di  s  tea.  .    ,    ,      , 

BAr<.DEi<,v.a.Armer  et  couvrir  de  bardes. 
auràdmcntaii  ;  bardare.  —  T.  de  Minili. 
Mettre  une  barde  à  un  cheval.  M.tur  Li 
iardilld.  -  Charger  des  pierres,  du  buis,  etc. 
»ur  un  bar.  Caricar  una  barilla.  -  Couvrir 
de  tranches  de  lard.  Lardellare  ;  coprir  di 
ttrisee  u  tetre  di  lardo. 

CAKDEUR  ,  s.  m.  Qui  porte  un  bard. 
Facch'ne  che  fona  la  balilla. 

liARDIS,  5.  m.  T.  de  Alar.  Stparation  de 
plinches  qu'on  fait  à  fond  de  cale  ,  pour 
charger  des  blés.  Assito;  cavatalo.  -  Uatar- 
deau  fait  de  pl.inclies  sur  le  haut  bord  d'un 
vaisseau  ,  pour  empêcher  l'eau  d'entrer  sur 
le  pont  ,  lorsqu'on  couche  ce  vai>seau  sur 
le  côté  pour  le  radouber.  Cassa  per  carenare. 

BARUOT.s.  m.  Petit  mulet,  âardotio. 
—  hg.  Dans  une  comp.ignie  ,  celui  sur^  qui 
les  autres  se  déchargent  de  leur  tâ-he.  Colui 
d'una  compagnia  t  cui  ognuno  dà  l'  incumbin{a 
y  ir  la  parte  che  gli  tocca  da  fan.  -  liardot, 
f.  de  Libr.  Exemplaires  d'un  livre  qui  res- 
tent incomplets.  Dilati;  libri  irr.ycifcttl. 

fiAKER,  v.  n.  r.  de  Cha,sc.  V.  B.irrer. 

BARFOULS,  s.  m.  /.  de  Comm.  Etoffe 
qui  se  fait  à  Can'or  ,  et  dont  5'h.ibill.;nt  les 
nègres.  Siuffa  I idiana  cosi  detta. 

BAkGACKE  ,  s.  m.  1  .  d'insect.  Espèce 
de  Mou.;heron.  Mosc.terino  cosi  detto. 

BARGE  ,  T.  d'Hist.  nat.  Sorte  d'Oise.iu. 
Petit  Corlieu.  Pantana,  vulgairement  Ci'rai- 
ciutto ,  Pittima.  Barge  brune,  t'antana,  ditta 
in  Toscana  y  Moschettone.  La  grande  barge 
%\\ie:  Vmosa  ;  Pantani;  volgarmente  detto 
Ferdirello.  -  Barge,  s.  m.  T.  i-ïchiyol.  Pois- 
son qui  ressemble  fort  au  cnrlet ,  mais  il  a 
le  museau  moins  long.  Spcùe  di  passera  ma- 
rina. -  En  T.  d'Aaric.  Monceau  ,  |)ile  ou 
nieulon  de  foin.  Mca  ;  barca.  En  ancien  t. 
ie  y\ar.  iiarnue.   V. 

BAKGELACH,  s. m.  T  d'Omyth.  Oiseau 
de  ratt..r:e  de  la  grosseur  d'une  perdrix  , 
et  djnt  1-1  queje  est  comme  celle  de  l'hy- 
rondelle.  Uccdlo  della   Taitaria  poco  cono- 

■'"bARGUETTE,  s.  f.  T.  de  S-v/irc.  Bateau 
d'environ  quarante  pieds  de  long  ,  qui  sert  à 
passer  les  chevuux,  et  à  porter  des  cotdagcs 
pour  la  manœuvre  de  la  rivière.  Passaca- 
vallo. 

BARGUIGNAGE  ,  s.  m.  Difficuifé  à  se 
résoudre,  à  prendre  un  pîirti.  Irresolu\'one  ; 
indugio;  lo  star  sul  tirato,   alia  dura. 

BARGUlG.\'Ei<  ,  V.  n.  Hésiter  ,  avoir  de 
la  peine  à  se  déterminer  ,  p.irticulierement 
quand  il  s'agit  d'un  achat  ,  d'une  alVaire  , 
d'un  traité.  11  est  fam.  Indugiare  ;  badare; 
esita-i  i  dubitare  ;  lellare  i  non  sapersi  ri- 
so ^  ere. 

BARGUIGNEUR,  euse  ,  s.  m.  et  f.  Qui 
bargu-gne.   Tardo  ;  Lento;  irresoluto;  indu- 

*"»"bA'<1CAVE  .  $.  f.  Fieux  mot.  Fon- 
drière. V. 

BAR1COT  ,  s.  m.  Trévoux.  Fruit,  boisson 
de  Madagasc;  r.  Tratto  ,  bevatuia  cosi  chia- 
mata in  Madagascar. 

BAK1COT1ER,  s.  m.Trévoux.  Arbre  très- 
haut  qui  porte  les  haricots.  Albero  che  porta 
il  sarlcot. 

BAR1GA  DE  MORE  ,  s.  f.  T.  de  Comm. 
Soie  que  les  Hollandais  apportent  des  Indes 
Orientales.  Sorta  di  seta   dell'Indie. 

BAKIGEL.ouBARlsEL,  s.  m.  Gr.  Voe. 
A  Rome  ,  le  chef  des  Sbirres  ,  et  dont  les 
foncfion,  consistent  à  veiller  à  la  sûreté 
publique  ,  et  à  faire  arrêter  les  malfaiteurs. 
SarigilL. 

B.ARIL  ,  s.  m.  Sorte  de  petit  tonneau. 
ììirile;  carratetlo  ;  doglio.  -  On  dit,  baril 
d'huile,  b.;ril  de  moutarde  ,  bard  de  pou- 
dre ,  etc.  un  baril  plein  d'huile  ,  etc.  Barile 
d'olio,  di  senapa,  ee.  —  T.  de  Comm.  La 
seconde  des  mesures  dont  on  sert  à  Floren- 
ce, pour  les  liquides.  Barile, 


BAR 

BARILLAGE,  s.  m.  T.  d'Aides.  Action 
de  mettre  du  vin  en  bouteilles  ou  en  pots, 
pour  le  faire  entrer  dans  la  Ville.  L'alione 
dt  metter  il  vino  nelle  bouillie  per  traspor- 

BARILLAR,  s.  m.  O.Ticier  de  Galère, 
qui  a  soin  du  vin  et  de  \'em.  JJJ]i\i.il  di 
Calera  ch' c  proposto  alla  custodia  del  vino , 


dell' 


KARILLATS  ,  s.  m.  pi.  T.  de  Mar.  Dans 
le;  Ports  où  il  y  a  un  Arsenal.  Ouvriers 
qui  travaillent  au»  iuUtWsi.  Bottai  nesli  Ar- 

'  BARILLET,  s.  m.  dim.  Petit  baril.  Ba- 
riletto. -  T.  d'Horlog.  Boite  cylindrique  , 
ou  tambour  qui  contient  le  grand  ressort. 
Barile  ;  tamburo.  —  Barillet  ou  caisse  ,  7". 
d'Anat.  Grande  cavité  derrière  le  tambour  de 
l'oreille.  Cassa  j  tamburo.  —  T.  de  Corderie. 
1  etit  éttii  qui  renferme  la  laufie.  Bussolo 
della   misura . 

BARIOLAGE,  s.  m.  Assemblage  ie  di- 
verses couleurs  mises  d'une  manière  bizarre. 
Miscuglio  di  pili  colali  ;  varietà  di  colori 
malamente  ordinati. 

BARIOLÉ,  LE,  part.  "V.  le  verbe.  -  Habit 
bario  é  ;  un  hjb.t  fait  de  diverses  étoffes  de 
diverses  couleurs ,  mal  assorties,  y  esta,  abito 
a  più  colori  ;  abito  d'Arlechino. 

BARIOLER  ,  v.  a.  Peindre  de  diverses 
cuideurs  ,  mais  sans  règle,  Pìjnere  a  più 
colori  ;  screziare. 

BARLERIA  ,  s.  m.  T.  de  Botan.  Plan'e 
d'Amérique  ,  dont  la  fieur  est  d'une  «eule 
feuille.       arleria  ,  pianta  Americana. 

BARLONG  ,  CUÏ,  ad).  Q.ii  est  par  en- 
droits plus  long  ^u'il  ne  do,t  être.  11  est 
oppose  a  Oblong  ,  et  se  dit  principalement 
des  habits.  Bislungo. 

BARNACHE,  Barnacle  ,  s.  f.  T.  d'hist. 
nat.  Sorte  d'huître  ou  de  moule  qu'ox  trouve 
d.ms  les  Iles  qui  sont  a  l'Occident  de  l'E- 
cosse. Spelli  d'  ostrica  ,  o  di  conchiglia. 
-  Oiseau  aquatique,  qui  est  lie  la  grosseur 
d'une  oi-.  B  riacla  ;  branta. 

BAR.NEf  ,  s.  m.  T.  de  ConchyTil.  Coquil- 
lage du  genre  du  buccin  ,  très-commun  dans 
l'iile  de  Corée.  Sp.ve  di  buccino. 

BAKOCO  ,  l.  de  Dialect.  Le  quatrième 
mode  de  la  seconde  hgure  du  Syllogisme. 
Uaroco. 

BAROMETRE,  s.  m.  Instrument  servant  à 
faire  connoitr«  la  pesanteur  de  l'air.  Baro- 

mitro. 

BARON  s.  m.  On  appelloit  ainsi  au- 
trefois les  Grands  Seigneurs  du  Royaume. 
Barone  ;  Grande  del  R.gnu.  —  Au)ourd'hui, 
(gentilhomme  qui  possède  une  'I  erre  avec 
titre  de  B.ircnnie.  Barone. 

BARO.\NAGE,  s.  m.  Trévoux.  T.  du  style 
burlesque  ou  comique.  Etat,  qualité  ^e  Ba- 
ron. Baronaggio. 

BARONNE,  s.  f.  La  femme  d'un  Baron. 
Barona  ;  b.ironessa. 

BARONNET,  s.  m.  r.  d'Hist.  mod.  De- 
gré d'honneur  en  Angleterre  ,  qui  est  immé- 
diatement au-dessous  de  celui  de  Baron,  et 
au-dessus  de  celui  de  Chevalier.  Baronetto. 

BARONNIE  ,  s.  f.  Jeipneuric  et  Terre 
d'un  Baron. /ïjro.TÎa  ;  barona^i.o. 

BAROQUE,  ad|.  de  t.  i;."  Il  n'a  d'ussge 

3 n'en  parlant  des  perles  qui  sont  d'une  ron- 
eur  fort  imparfaite.  Scaram.ino  ;  che  non 
e  ben  tondo.  —  fig.  Irrégulier  ,  butarre  , 
inéi.=,l.  V. 

B  AROSANEME  ,  ou  PÉSE-VENT  ,  s.  m. 
r.  de  Physique.  Machine  inven'ée  pour  sa- 
voir la  pesanteur  du  vent,  i-'esa-vinto, 

BAROoCOPÊ  ,  s.  m.  V.  Baromètre. 

BAKQUE,  s.  f.  Petit  vais;e,  u  pour  aller 
sur  l'eau.  Barca  ;  barchetta  ;  leyutto  ;  piecol 
n.iviglio;  battello.  Barque  de  pécheur.  Barca 
peschereccia.  Conduire  la  barque  ;  fig.  con- 
duire quelque  entreprise  ,  quelque  affaire. 
Menar  la  dansa;  maneggiare  un  affa- e  ,  un 
tratta-o.  —  Eu  Poé'.ie  ,  il  se  prend  pour 
la  nacelle  dans  laquelle  les  anciens  Poè'es 
supposoient  qu'après  la  mort,  les  am^s  pas- 
soient  dans  les  Éiifcrs,  La  barca  ài  Caronte, 


,  B  A  R  8; 

-  En   r.  de  Teinture.  V.  Bjqu-. 
BARQUEROLE ,  s.  f.  Petit  bit'm.-nt  sans 

mat  ,  qui  ne  va  jamais  en  haute  mer.  i>'d,-. 
chetta  ;  schifi  ;  paltscalmo. 

BARQUL'.TTE  ,  s.  f.  r.  de  Marine.  Petit 
bâtiment  de  transport.  V.  Barquerole.  —  r. 
de  Pâtisserie.  Sorte  de  |iatisserie  qui  se  fait 
en  Languedoc.  Pasticceria  ,  o  pasta  sticciata. 

-  Barquette,  Trévoux.  Petite  armoire  por- 
tiitive  et  légère  ,  od  il  y  a  plusie.irs  étages, 
bile  sert  a  porter  les  mets  aux  Olficiers  de 
Il  maison  du  Roi  qui  ne  demeurent  pas  d.ins 
le  château.  Paniera  a  caselline  per  trasportar 

BAHRACAN,  s.  m.  V.  Bouracan. 

BARRAGE,  s.  m.  Droit  qu'on  lève  sur 
les  bétes  de  somme  et  sur  les  charriots , 
pour  l'entretien  du  pavé  et  des  grands  che- 
mins. Da^ifo,  pedaggio  destinato  al  manteni- 
mento de' ponti ,  e  delle  strade.  -  En  T  de 
Comm.  Linge  ouvré  qui  se  manufacture  ì 
Caen.   Tela  a  opera  ,  o   dommascata. 

BARRAGER  ,  s.  m.  Celui  qui  reçoit  ce 
droit.  Colui  che  riscuote  un  tal  djiio. 

BARRALET  ,  s.  m.  r.  de  Botan.  Piante 
de  deux  espèces,  le  gros  Barralet.  V.  Vaciet. 
Le  petit  b.Tralet.  \'.  Vaciet  printanier. 

BARRAS .  s.  m.  r.  de  Comm.  V.  G.ilissot. 

BARRE,  s.  f.  Pièce  de  bois,  de  fe,- ,  etc. 
étroite   et  longue.  Barra  ;   sbarra  ;   stanga. 

-  prov.  On  dit  ,  roide  comme  une  barre 
de  fer  ,  pour  dire  ,  sans  pitié  ,  sans  remis- 
sion.  InfiissibiU  ;  sen^a  remissione  ;  rigido. 

-  On  appelle  la  barre  de  la  Cour  ,  le  lieu 
où  se  font  les  in.tructions  des  procès  ,  et 
les  adj.idicatioris  des  biens  par  décret.  Sbarra. 

-  Barre,  la  pièce  d'un  tonneau  qui  tr.iverse 
le  fond  par  le  milieu.  Chiave.  -  Trait  de 
plume  que  l'on  passe  sur  un  acte  pour  l'an- 
nulier ,  ou  sur  une  partie  de  quelque  écrit 
pour  l'etfacer  ,  ou  sous  queltiues  mots  pour 
les  faire  remarquer.  Linea.  1  irer  une  ba.-re. 
Tirar  una  linea;  cancellare.  -  B.irre  d'or  , 
barre  d'areent.  V.  Lingot.  -  fig.  £n  parl.nt 
d'une  chose  dont  on  peut  avoir  aisément  d* 
l'argent,  on  dit,  «jue  c'est  de  l'or  en  barre. 
Oro  in  verga  ,  in  barra.  -  T.  de  Mar.  Banc  , 
écueil  qui  barre  une  rivière  ou  un  port,  et 
qui  em|,èche  qu'on  n'y  entre  que  quand  U 
mer  e^t  haute  ,  ou  qu'après  .nvoir  allégé  les 
vaisseaux.  Banco  ;  secca  accodata.  —  Barre 
se  dit  aussi  de  plusieurs  pièces  d'un  bâtiment. 
B.irra.  -  Barres  de  cabestan.  Pièces  de  bois 
qui  pass.-nt  au  travers  du  cabestan ,  servent 
a  le  lairo  tourner.  Pironi.  Barre  de  gouver- 
nail. Longue  pièce  de  bois  ,  qui  d'un  bout 
entre  dans  un  mortoise  faite  à  la  tête  du 
gouvernail  ,  et  dont  l'autre  extrémité  est 
attachée  avec  une  cheville  de  fer  à  une 
bou'e  d.i  même  métal.  Barra  del  limone. 
,~  !^'.\  '"•  /'  '^"■-  Cet  tain  flot  particulier  à 
Il  riviere  de  Seine  ,  d'environ  deux  pieds  de 
hauteur  ,  et  qui  vient  fort  impétueusement 
avec  le  tlux  de  la  mer  ,  ce  qui  le  rend  dan- 
aereux  pour  les  biteaux  mal  fermés.  Flusso 
imietuoso.  —  En  T.  de  M-w/çue.  Traits  tirés 
perpendiculairement  a  la  fin  de  chaque  me- 
sure ,  sur  les  ligr.es  de  la  portée  ,  pour  sé- 
p  rer  la  mesure  qui  finit  de  celle  qui  recom- 
mence. Diuiswne  della  battuta.  -  En  T.  de 
Tourneurs.  Long  morceau  de  bois  qu'on  ap. 
pelle  support ,  sur  lequel  l'ouvrier  appuyé 
ses    outils    q.iand    il    tourne.    Appoggiato/o. 

-  T.  de  Blason.  Une  des  iiièces  de  l'écii, 
laquelle  va  du  haut  de  la  partie  gauche  de 
l'écu  ,  au  bas  de   la  partie  t^.roite.    Sbarra. 

-  T.  Je  Palais.  Enceinte  de  menuiserie  hnuie 
re  troi.  ou  quatre  pieds  ,  derrière  laquclio 
les  Av.'cats  sont  places  pour  plaider  I  s 
caus'.s.  Sbarra  del  Tribunale.  -  B  Tre  ou 
b'rre.ai ,  se  dit  aussi  des  bancs  où  les  sens 
de  Loi ,  où  les  Avocats  sont  assis.  Barca. 

-  Barres  au  pluriel ,  c'est  un  jeu  de  coursé 
enire  des  jeunes  gens  ,  et  dans  de  ccii- 
nei  limites.  Barriera.  -  Barres,  la  partie  de 
1.1  màJioire  du  cheval,  sur  laq.ielle  le  mord; 
appui.'.  Morso.  -  T.  d:  Palefreniers.  Mor- 
ceau de  bois  qui  se  trouve  suspendu  d.'us 
une  éciirie ,  entre  deux  chevaux,  pour  les 


j4  BAR 

aéfirtT  Tun  de  l'iiutie.  Sia'tt:ht.  —  Barre  , 
T.  dt  L'omm.  Mesi.ire  de  loiigueur  dont  on 
se  sert  en  Espagne  pour  mesurer  les  étoffes, 
ainsi  que  l'on  fait  de  l'aime  en  France  ,  et 
du  braccio  en  Italie.  -  Barre  ,  T.  de  Vtr- 
rcrit.  V.  Uuche.  -  Barre,  T.  d'Lscrime.  Fleu- 
ret qui  a  éié  rompu  par  le  bout,  fioretto 
rotto.  -  T.  de  FUur.  Tulipe  qui  est  rouge 
colombin ,  clair  et    blanc.    Tulifano   rigato. 

—  Barres ,  en  r.  de  Drayerie.  Les  endroits 
d'un  drap  où  l'on  remarque  des  cliansemens 
de  couleur  ou  de  lustre  ,  et  qui  s'étendi;nt 
suivant  la  largeur  du  drap.  Fasciature  ,  o 
riche. 

BARRE",  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe.  -  T.  de 
Biajon.  ie  dit  d'un  ccu  traversé  par  une 
barre.  Sharraio.  -  l .  d'Anat.  L'os  barré  , 
c'est  l'os  pubis  ou  du  péail-  //  pube,  —  On 
nomme  aussi  barrées  ,  les  dents  molaires 
qui  ont  plusieurs  racines  écartées  et  crochues. 
Venti  molari  tt  cu:  radice  son  lunghi  e  curve. 

BARREAU  ,  s.  m.  Espèce  de  barre.  Can- 
telli; ferrata.  -  Lieu  Oli  se  mettent  les  Avo- 
cats pour  plaider. /'uru  ;  tribunale.  -  Quitter 
le  Barreau  ;  quitter  la  plaidoirie  ,  et  quelque- 
fols  quitter  entièrement  la  profession  d'A vo- 
tât. Abbandonnar  U  foro  -  11  se  dit  aussi  de 
tout  le  corps  des  Avocats.  Tutta  ta  toga.  — 
T.  d'Impnm.  Pièce  de  fer  en  torme  de  man- 
che ,  qui  fait  baisser  la  platine  pour  presser 
sur  la  forme.  Ma^a, 

BARRER  ,  V.  a.  Fermer  avec  une  barre 
par  derrière.  Sbarrare  ;  stangare  ;  sprangare  ; 
chiudere.  -  Garnir  d'une  barre  ,  fortifier 
d'une  barre  ;  barrer  une  table;  barrer  un  ton- 
neau. Avariare  con  istanga  o  barra.  —  Tirer 
des  traits  de  plume  sur  quelque  écrit,  pour 
montrer  qu'il  n'y  faut  point  avoir  égard.  Tirar 
nielle  linee  supra  una  scrittura  ;  cancellare.  - 
Barrer  le  ch:-m:n  ;  clorre  ,  fermer  le  passage  , 
le  chemin.  Racchiudere  ,    Impedire  il  passo. 

—  Karrer  la  veine  ,  barrer  les  veines  d'un 
«lieval  ;  y  mettre  le  feu,  afin  d'arrêter  l'écou- 
lement du  sang.  Fermar  il  sangue  ad  un  Ca- 
vallo. -  l.  de  Chasse.  W  se  dit  d'im  chien  qni 
balance  sur  les  voies.  Aver  persa  llfiio.  - 
Barrer  un  port.  T.  de  Mar-  En  empêcher 
l'entrée.  Tirar  su  le  catene  ^  con  cui  si  chiu~ 
dono  i  porti  ;  imped'rne  lontrata. 

BAàRET TE  ,  s.  f.  Sorte  de  petit  bonnet. 
Barretta.  -  On  appelle  barrette  ,  le  bonnet 
carré  rouge  des  Cardinaux.  Heretca  di  Car- 
dinale. —  T.  d  Hor'og.  On  donne  ce  nom  a 
des  choses  très-différentes  ;  mais  en  général 
il  signifie  une  petite  barre.  Barretta. 

BARREUR,  s.  et  adj.  m.  T.  .'le  Vénerie. 
Un  barreur  ,  un  chien  barreur  ;  chien  fort 
bon  pour  le  chevreuil.  Bracco  per  la  caccia 
de'  capriuûli. 

B.ARRI,  s.  m.  Tre'v.  Nom  qu  on  donne 
au  cri  de  l'éléphant  et  du  rhinocéros.  Barr/ro. 

BARRICADE,  s.  f.  Retranchement  qu'on 
fait  ordinitirement  avec  des  barriques  rem- 
plies de  terre,  pour  se  défendre  ,  pour  se 
mettre  .i  couvert  de  l'ennemi.  Barricata. 

BARRICADE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

BARRICADER,  v.  n.  Faire  des  barrica- 
des. Steccatare  ;  sbarrare  ;  stangare  ;  jaruna 
barricata  ;  sprangare.  -  v.  r.  Opposer  au- 
devant  de  soi  tout  ce  que  l'on  peut  pour  se 
mettre  i  couvert ,  pour  se  défendre.  Abber- 
uscarsi;  fortificarsi.  -  fig.  Quandunhommo 
s'enferme  dans  une  chambre  pour  ne  voir 
persor.ne  ,  on  dit  qu'il  s'est  barricadé.  Chiu- 
dersi ;  serrarsi  dentro. 

B.-\RR1ER  ,  s.  m.  T.  de  Monnaie.  L'ou- 
vrier r;ui  tourne  la  barre  dubaUncier  q.iisert 
à  minnoyer  les  flancs.  Campione. 

BARRIERE,  s.  f.  AssembLige  de  pkr.ieiirs 
pièces  de  bois  servant  à  fermer  un  pass.ige. 
Jinrricra  ;  steccalo.  —  L'enceinte  que  1  on 
f^itoit  autrefois  pour  les  combats  ,  soit  i 
pied  ,  soi  Ì  cheval,  et  pour  les)oùtes  et  les 
tournois.  Steccato.  —  Ce  qui  sert  de  borne 
«t  de  défense.  Les  Alpes  sont  des  barrières 
«ntrf  la  Trance  et  l'it.illc.  Argine  ;  riparo.  - 
jSr.  Empêchement  ;  obstacle.  V.  -  11  se  dit 
aussi  (l'un  lieu  couvert  ,  où  les  Ìcr;ens  se 
'«ù uaent  ùwi  les  plues  >  afìn  qu'vn  les  tiours 


BAS 

dans  le  besoin.  Cancello.  -  Barrière.  T.  de 
MettcNrs  en  auvre.  Bande  en  manière  d'an- 
sctte  ,  dans  laquelle  on  arrête  le  ruban  d'un 
bracelet.  Statfa  delle  fern-.eue. 
BARRILLATS.  V.  Banllats. 
BARKlQUAUT.s.  m.  T.  de  Comm.lise 
dit  de  certaines  petites  futailles  ou  tonneaux  , 
dont  les  grandeurs  ne  sont  point  réglées. 
Meiia  botte  ;  botte. 

BARRIQUE,  s.  f.  Sorte  de  gros  tonneau. 
Carraldlo  ;  barile. 

BARROIR  ,  s.  m.  T.  de  Tonnelier  Instru- 
ment fait  en  torme  de  longue  tarrière  ,. dont 
la  mèche  est  étroite  et  amorcée  par  le  bout. 
Succhio  de'  bnitaj. 

BARROTl.\S,s.  m.  pi.  T.  rf;  Afjr.  Lattes 
à  baux.  Ce  sont  de  petits  soliveaux  qu'on 
met  entre  les  barrûts  sous  les  ponts  ,  pour 
les  so.iccnir.  Delle  coperte  o  tolde, 
BARROrS,  ou  BAUX.  V.  Bau. 
BARROYER  ,  v.  a.  Vieux  ternte  de  Pra- 
tique. Fréquenter  le  Barreau,  faire  des  pro- 
cédures, .4mar  le  liti  ;  far  processi. 

BARRUi<£  ,  s.  f.  (  l'A  est  Ione.  )  T.  de 
Luthier.  Barre  du  corps  du  luth.  Fasciatura 
del  leuto. 

BARSES  ,  s.  f.  pi.  Boîtes  d'étain  dans 
lesquelles  on  apporte  le  thé  de  la  Chine. 
Scattole  del  te. 

BART.WLLLE  ,  s.  f.  Espèce  de  perdrix 
rouge  ,  plus  grosse  que  les  perdrix  ordinai- 
res. Fernice  maggiore  ,  detta  coturnice  delle 
montagne  di  Verona.  La  perdrix  grise,  qui  est 
plus  rare  en  Iralie  que  la  rouge  ,  s'appelle  com- 
munément Starna. 

BARZISTAN  .  s.  m.  Mot  Ture.  Marché 
de  l'urmce  campée  ,  où  l'on  vend  aux  Sol- 
dats les  armes  dont  ils  ont  besoin.  Luogo  del 
campo  dove  si    vendon    l'arme  ai  soldati. 

BAS  ,  BASSE  ,  adi.  Qui  a  peu  de  hauteur. 
B.isso  ,  bassa.  Mdison  basse.  Casabassa.  — 
Homme  de  basse  stature.  Uomo  di  bassa 
statura  ;  b.tssutto.  —  Avoir  la  vue  basse  j 
ne  pouvoir  distmguer  les  objets  que  de  près. 
Aver  debole  ,  o  corta  vista.  -  Voix  basse  , 
une  voix  qui  ne  peut  se  faire  entendre  que  de 
près.  Voce  basta,  sommessa.  -  l'arler  d'un 
ton  basjparlerd'un  ton  peu  élevé. Pijr/ar /va- 
no ,  con  voce  bassa  ,  sotto  voce.  —  Messe 
basse.  V.  Messe.  -  Se  dit  aussi  de  ce  qui 
est  situé  en  un  lieu  peu  ou  point  élevé  ,  par 
rapporta  ce  qui  est  plus  haut  et  de  même 
Senre.  La  basv;  région  de  l'air.  La  pin  b  assa 
regione  dell' ar:a.  —  Un  pays  ha'i.  Un  paese 
basso.  —  En  ce  sens  on  dit  aussi  la  Basse- 
Alsace  ,  le  Bas-Pal.itinat  ,1a  Basse-Bretagne, 
etc.  .i  cause  que  ces  provinces  sont  drins  des 
lieux  pli;  bas  q.ie  ceux  d'où  descendent  les 
1  iv'ères  qui  les  arrosent.  La  bassa  Alsazia,  il 
basso  l'alaùnato  ,  ec.  —  fig.  Vil  et  mépri- 
sable. Casso  ;  vile  ;  abbleta  ;  streggevoU  ; 
umile  ;  intimo  ;  oscuro,  —  Né  Je  bas  heu  j 
homme  de  basse  extraction  ,  de  basse  con- 
dition. Uomo  di  bassa  cûndi\ione  ^,di  bassa 
nascita,  oscura.  -  Actions  b.isses.  V.  Bas- 
sesses. —  inclinations  basses.  Inclinazioni; 
voglie  malnate  ^  vili,  spreggevoli.  —  Qui  est 
sans  courage ,  sans  générosité  ,  sans  éléva- 
tion. Basso  ;  vile.  ~  Avoir  l'awe  basse  ,  le 
cceur  bas  ,  l'esi  rit  bas.  Esser  un  uomvile; 
codardo  ;  mancar  di  coraggio  ;  essere  avvilito, 

—  11  se  prend  encore  pour  ce  qui  est  in- 
férieur et  de  m  'indre  dignité.  Les  Bas- 
Officiers.  I  bassi  ìiflyali.  -  B.  sses  tl^'sies  ; 
celles  p.ir  où  cu-nnuncent  les  écohers.  if,i: 
scuole  bssse.  Basse  justice  ,  bas  justicier  , 
places  ha, ses.  V.  Justice,  Juuicier  ,  Place. 

—  Maitrr?s  dîi  ba.ses  œuvres,  les  cureurs 
de  retrait.  Votsc.ssi,  -  Bas,  sienihe  aussi, 
qui  es;  de  moindre  Viilcur  ,  de  moindre 
prix  ;  comme  ,  bas  or  ,  bas  ariîent.  Oro  , 
argento  ba^so.  ~  De  bas-aloi.  Di  bassa  le- 
ga ;  di  minor  perfc^lv.ìc.  -  Bas  prix  ;  un  prix 
médiocre  ,  mod-gue.  Vil  pre^o  ;  buon  mer- 
cato ;  b. isso  ,  Infimo  pre\\o.  -  On  dit  qu'un 
mo-  est  bas  ,  qu'une  expression  est  br.sse  , 
pour  dire  qu'il  n'y  a  que  le  peuple  qui  s'en 
serve.  Voce  basta  ,  ilei  volgo.  -  (in  ap- 
ecllc  le  Ba.-Empiie  ,  1«  ttins  de  la  dccadcn- 


BAS 

ce  de  l'Empire  Romain ,  qui  commence  à  V«» 
lérien  Basso  Imperio,  Etl.i  basse  latinité,  le 
langage  des  Auteurs  Latins  des  derniers 
tcms ,  où  le  peu, 'le  parl.»it  encore  la  langue 
latine.  La  bassa  laiinità.  -  On  dit  ,  faire 
main -basse,  pour  dire  ,  tuer  ,  passer  au  fil 
de  l'épée.  Tagliare,  o  mandare  a  fil  dl  spa- 
da. —  A  basse  note  ,  fri(;on  de  parier  adver- 
biale ;  Sans  élever  la  voix.  Sottovoce  ;  som- 
messamente ;  con  voce  sammessa.  -  B.is  est 
aussi  subst.  et  signifie  la  partie  inférieure  de 
cert.iines  choses.  //  basto  ;  l'imo.  Le  bas  dir 
degré  ,  de  La  rue  ,  de  la  robe  ,  etc.  —  0:i 
Hit  que  le  vin  est  au  b.is ,  t^uand  le  tonneau 
est  presque  vide.  Il  vino  e  lena.  -  Bas  de 
c.isse,  ou  lettres  du  bas.  T.  d'Imprim.  Les 
minuscules  ,.  ou  les  petites  lettres.  Lettere  ml' 

BAS  ,  adv.  Il  a  différentes  significations. 
Mettre  bas  les  armes  ;  po>er  les  armes,  fo- 
sar  l'armi.  —  Mettre  chapeau  bas  ;  ôter  son 
chapeau.  Cavarsi  il  capello..  —  Jouer  argent 
bas  y  jouet  argent  comptant.  Giuocir  col 
danaro  alla  manu.  —  En  parlant  des  femeles 
de  qusluues  animaux.  Mettre  bas;  faire  des 
petits,  fi-liare  ;  partorire.  —  On  dit  aussi  des. 
cerfs ,  qu'ils  ont  mis  bas  ,  quand  leur  bois  est 
tombé.  Mudarle  corna,  —  Bas,  adv.  Se  dit 
du  ton  de  la  voix  ,  soit  pour  iiarler  ,  soit 
pour  chantei;.  Basso;  sottovoce.  —  A  bas, 
adv.  Use  jeta  à  bas  du  lit  ;  il  le  mit  il  h-.s, 
de  son  cheval.  Si  gettò  giù  del  letto  ;  il  bitta 
giii  da  cavallo.  —  Bas  est  queìqufois  une 
expression  dont  on  se  sert  pour  dire  ,  des- 
cendes. Ainsi  ,  à  des  gens  qui  sont  sur 
quelque  lieu  élevé  où  l'on  ne  veut  pas  qu'ils 
soient ,  on  dit  U  bas  ,  à  bai.  Cui  ,  giù  ; 
abbasso.  —  En  bas ,  adv.  Se  dit  i)ir  opposi- 
tion à  en  haut  ;  il  est  en  bas  ;  il  v.i  en  bas, 
Fg!l  i  giù.;  egli  scende  giù  ,  a  basso.  D'en  bas . 
Oa  basso  ;  di  laggiù.  -  Tirer  en  bas,  tirer 
vers  le  bas.  Tirar  ^;'/i.  On  dit  aussi,  tireràen- 
bas^  tirer  par  en-b.'i.  -  Par  b,is ,  adv.  Il  est 
loge  par  bas^  il  a  quatre  chambr  ?^  par  bas.  Al 
plan  dì  terra  ;  a  terreno,  —  L.'i-bas  ,  et  ici 
bas ,  adv.  U  est  là-bas  ,  venei  iti-has.  Egli  i 
laggiù  ;  a  basso  ,   da   bass.ì  ;   venite  .Tiagglù. 

-  Ici-bas ,  se  prend  aussi  pour  tout  ce  qui 
est  de  la  vie  préseme.  Qiiagglù;  nuato  mon* 
do.  Les  choses  d'ici-bas ,  de  ce  bas  monde. 

BAS,  s.  m.  Vêtement  qui  sert  .1  couvrir  le- 
pied  et  la  jambe.  Ca/îa  i  calzetta. 

BASAAi-,  s.  m.  T.  de  Botan.  Arbre  des 
Indes  qui  croit  dins  les  endroits  'sablonneux. 
Albero   indiano   ietto  Basaal. 

BASALTE  ,  s.  m.  Espèce  de  mirbre  noir. 
Basiilte  ,  et  que'ques-uns ,  bassaite. 

BASANE  ,  s.  f.  Peau  de  mouton  préparée  , 
dont  on  se  sert  ordinairement  à  couvrir  des 
livres.  Alluda. 

_  B.VSANE' ,  ÉE ,  adj.  Qui  a  le  teint  noi- 
r'itre.  Bruno  ;  fosco  ;  nero;  nericcio  ;  arsic- 
cio ;  morello. 

8A.b-BORD  ,  s.  m.  T.  de  mar.  Se  dit  d'un 
vaisseau  peu  élevé  ,  allant  .i  voiles  et  à  ra- 
mes ,  et  qui  ne  porte  lias  couverte.  Tel  eit 
le   brigantin.  Nave  di  batso  borde. 

BASCULE  ,  s.  f.  Contrepoids  servant  .i 
lever  et  à  baisser  un  pont-levis.  Lieta  ,  o 
iiltca  d*un  ponte  levarojo,  —  Ais,  ou  autre 
chose  ,  qui  a  un  mouvement  semblable  à  ce- 
lui de  la  bascule  d'un  pont-levis.  Altaleno, 
H.iscule  à  puiser  de  l'eau.  Manacavallo.  = 
.'eu  où  deux  enfans,  étant  chacun  sur  le  bout 
tl'un  ais  mis  en  c-ntrepoids  ,  s'amusent  à  se 
faire  h.Tiuser  et  h.iiss-T.  Altalena. 

BASE,  s.  f.  T.  d'Archi:.  Ce  qui  soutient 
le  fut  de  la  colonne.  Imbasamento  ;  base  i 
basa  ;  et  improprement  ,  piedestallo.  -  Lu 
partie  qui  soutient  le  dé  d'un  piédestal  ;  et  la 
surface  sur  laquelle  on  contjoit  que  certains 
Corps  solides  sont    a_pp_iryés.   Base  ;  coccolo. 

—  '/'.  de  Gîom.  Le  côté  du  tri.mglc  opposé  à 
l'angle  qui  en  cstrcgardé  coiiwie  le  sommet. 
Lu  base  del  triangolo.  —  Dnns  tou'.os  sortes  de 
compositions  médicinales ,  on  a 'oelleb  base, 
ce  qui  en  fuît  le  corp,  princr  al  ,  et  don'  la 
dose  eft  la  plus  grande.  La  ba^e.  -  fig.  Ap- 
tui ,,  sûulieii.  Base  ;  fondamento  ,  appoggio  „. 


BAS 

SCIUPIO-  -  La  piété  est  U  base  de  toufeslM 
«ttuV.  U  F"=^ai  U  fondamento,  U  base  d, 
tutu  le  virtù-  ^     ,     »*       r-     j     • 

BAS-FOND,  s.  m.  T.  d«  M?r.  Fond  ou 
il  y  a  peu  d'eau,  et  où  l'on  peut  échouer. 
Basso  fondo.  ^       ,,  . 

BASÏLAIRE  ,  ad|.  de  t.  5.  1 .  d  Anat. 
Euithète  qu'on  donne  à  1  os  cuneiforme  du 
crâne  ;  à  l'apophise  de  los  occipital  ,  et  a 
l'artère  formée  par  l'union  des  deux  verte- 
trale»  sur  l'extrèmité  de  cette  apoi-hise  ,  et 
à  la  dernière  vertèbre  des  lombes.  Oasilar;. 

BASILE  ,  s.  m.  T.  de  Menu.s.  Pente  ou 
inclinaison  du  fer  du  rabot.  Pendini^  del  ferro 

'bA'^^ILIC  ,  s.  m.  Herbe  odorifér.inte  ,  crue 
l'on  met  dans  quelque  ti^oùt.  Bfssilico  ;  ba- 
lUico  ■  (i;;ino.  -  Serpent  t.ibuleux  ,  qui  tue 
de  sa  'vue.  Basilisco  ;  basillschio  ;  basulisco  ; 
basaluehio.  -  T.d'ArtULy  P'"s  , «■•«,, <lf 
canons .  qui  porte  lusqu  a  i6o  livres  de  balles. 
Bas'U'sco-  ,  ., 

BASILICON,  s.  m.  Onguent  suppuratif. 
Ons>i!nlo  basilico  ,  o  sia  su^-puratlvo 

ÉASILIDION  ,  s.  m.  T.  de  Mei.  Cerat 
Jécrit  par  Gilien  ,  et  recommande  pour  la 
«aie.  Cerotto  detto   basiiidto. 

BASILIOUE  ,  s.  f.  Nom  quon  donne  a 
cert.iines  Églises  principales.  HastUcai  tem- 
pio; chiesa  principale.  -  On  appellali  ainsi 
autrefois  les  lieux  ou  se  rendait  l,i  justice. 
Basilica  ;  sala  reale  ;  sala  pubblica  j  luoso 
pubblico.  -  r.  d'Anal.  La  veine  qui  monte 
h  iv.ng  de  la  partie  interne  de  l'os  du  bras , 
iûîq.i'.i  l'auxiliaire  où  elle  se  rend.  Basilica  ; 
Epatici.  -  Basilique.  /.  de  Junspr.  Collec- 
tion des  Lois  Romaines  traduites  en  Grec. 

BASIN  ,  s.  m.  Etoffe  de  fil  de  coton  ,  quel- 
quefois mêlé  avec  du  til  de  chanvr-.:  ,  sembla- 
ble i  de  la  futaine  ,  mais  plus  hae  et  plus 
forte  Bambagino.  Aujourd'hui  on  dit  com- 
munément Bii/no-  Basili  piqué,  ou  simple- 
ment du  piqué.  Coitroncino  <  Inghdcerr.i. 
En  terme  de  Feint,  et  Dor.  Cadre  de  bjis 
uni  pour  encadrer  les  estampes.  Cornice  p!a- 

"'bASÎoGLOSSE  ,  s.  m.  T.  d'Anat.  Mus- 
cle ib.iisseur  de  la  langue.  Sasioslosso. 

BASOCHE,  s.  I.  Juruliclion  tenue  parles 
anciens  Clercs  de  Procureurs  du  Parlement 
de  P.iris.  On  y  juge  des  différends  que  les 
Clercs  ont  entc'eux  ,  ou  dans  lesquels  ils 
sont  défendeurs  contre  les  Marchands  et  ar- 
tisans. Tribunale  stabilito  altre  volte  per 
imdieare  circa  i  Utisj ,  che  insoT;cvana  fra  i 
Cij/ali  di  Parigi.  ., 

BASQUE  ,  s.  f.  l'etite  piece  du  bas  d'un 
pwiri'oint,  ou  d'un  corps  de  jupe.  Faldini 
dil  busto.  -  Ou  appelle  aussi  basques  ,  les 
quatre  pans  du  juste-au-corps.  /  Faldini. 

BASQUE  ,  s.  m.  Nom  de  Nation  ,  dont 
Qn  ne  se  sert  ici  que  dans  cette  façon  de 
parler  :  Aller  comme  un  Basque  ,  courir 
comme  un  S.isque  ;  aller  fort  vite  ,  courir 
fort  vite.  Battercela  ;  batter  il  taccone  i  an- 
dar r.nto  ,    con   gì  and  prestila. 

3.\S-RÉL1EF  ,  s.  m.  Ouvrape  de  Sculptu- 
re ,  dans  lequel  ce  qui  est  repre'senté  a  peu 
de  sr.i!lie.  Basso  riìlevo;  bassorUuvo. 

BASSE  ,  s.  f.  Cette  partie  de  Musique 
oui  est  la  plus  basse  de  toutes ,  si  l'on  parle 
de  1,1  voix  humaine.  U  basso.  -  Si  l'on 
p.-.r!'.'  d'un  insirun-.ent  de  musique.  Basso  , 
iatsntto.  —  Il  se  dit  aussi  de  la  personne 
mcT.-  qui  chante  cette  partie.  1/  basso.  Il 
se  dft  pareillement  de  quc-'s-ies  insTiimens. 
Une  basse  de  viole  ;  une  basse  de  violon. 
Hatso  ;  coiitrabbasso.  -  On  le  dit  aussi  des 
fre.jis  cordes  de  quelques  in'-trumens.  ia 
fiù  grossa  c^rda  di  alcuni  strumenti  musica- 
li. -  On  appelle  b.i5se  continue  ,_  1 .  basse 
«ni  se  ioue  sut  les  instrum.'ns ,  qui  sert  de 
fondement  à  toutes  les  autres  parties  ,  et  qui 
continue  toujours  ,  pendant  que  les  voix 
chantent ,  ou  se  reposent.  Basso  continuo.  — 
at  basse  contr.-.inte  ,  celle  qui  revient  la  même 
au  b'i.it  d'un  certain  nombre  de  meuires.  Haï- 
so  el/kligato,  —  Basse  fontiamentale  ,  celle 


BAS 

qu!  n'est  formée  que  des  sons  fondamentaux 
de  l'harmonie.  Basso  fondamentale.  Basse 
chantante.  Voix  qui  chante  la  partie  de  la 
basse.  Contrabbasso.  -  Basse.  T.  de  Ma- 
«ii'c.  Synon.  de  Calade.  V.  -  Basse  étoffe. 
f  .  de  pothier  d'éialn.  V.  Etoffe.  -  Basses 
laines.  T.  de  Ccmm.  Les  laines  les  moins 
estimées,  à  cause  de  leur  qualité  inférieure. 
Une   basse. 

BAS^F.CONTRE,  s.  f.  C'est  la  même 
chose  que  basse  ,  et  il  se  prend  également 
pour  cette  partie  de  musîqtie  ,  et  pour  la 
personne  qui  la  chanta.  Contrabbasso. 

BASîF.-CGUR,  s.f.  Cour  qui  sert  au  mé- 
nnge  d'une  maison  de  campagne.  Cortina 
cassa  c  'ree.  —  Cour  séparée  de  la  princip-le 
cour  ,  et  destinée  pour  les  écuries  ,  les  étiui- 
pages ,  etc.  Con:.  —  De  basse-cour.  £>j- 
rafjr/co.  Poules  de  basse-cour.  Galline  casa- 
linghe casereccie. 

BASSE-EAU,  ouBasse-mer,  T. de  Mar. 
II  se  dit  de  la  mer  retirée  ,  et  lorsque  l'eru 
n'est  pas  plus  haute  qu'elle  étoit  avant  que  la 
mer  commençât  à  monter  :  ce  qui  est  entiè- 
rement opi>osea  pleine  mer.  Basse  acque. 

BASSE-LISSE  et  Basse- Lissier.  T. 
d'Arts.    V".  Haute-lisse  ,   Haute-lissier. 

B.\SSEMENT,  adv.  D'unemaniere  basse  , 
Il  n'est  d'usage  qti'au  figuré.  Bassamente; 
abkiettamente  ;  vilmente.  -  Rich.  W  se  dit  de 
In  naissance,  et  veut  dire,  peu  glorieuse- 
ment, d'une  manière  peu  illustre.  iVata  bassa- 
mente ;    uom  di  bassa  estra'lone. 

BASSER,  V.  a.  1.  de  Manufact.  de 
Lainages.  Détremper  la  ch.nlne  d'une  colle 
propre  à  rendre  les  fils  glissans.  Imèo{\lmar 
l'ordito. 

BASSES,  s.  f.  pi.  T.  de  Mar.  Bancs  de 
sable,  ou  rochers  cachés  sous  l'eau,  òecchel 

BASSESSE,  s.  f.  Sentiment,  inclination  , 
action,  manières  intlignes  d'unnonnête  hom- 
me ou  d'un  homme  de  cœur.  "Dappocajgine  ; 
viltà  i  basse-^^a  d'animo  ;  codardia,  —  Il  se 
dit  aussi  de  la  naissance  et  de  l'extraction,  pour 
dire ,  qu'elle  est  vile,  isnobiltà  ,  basse-^Ti^a 
della  nascila.  —  Faire  des  bassesses,  tar 
anioni  indegne  ,  basse  ,  vili ,  infami.  —  Bas- 
sesse dastyle  ,  de  l'expression  ,  etc.  pour  dire, 
qu'elle  est  populaire.  Modi  bassi. 

BASSES-VOILES.  T.  de  Mar.  La  gronde 
voile  et  celle  de  misaine,  f^ele  maggiori ,  o 
siano  le  vele  dette  la  Maestra  ,  ed  il  Trin- 
chete. 

BASSET  ,  s.  m.  Chien  de  chasse  ,  qui  a 
les  jamlic;  fort  courtes  et  tortues.  Bassotto. 

—  On  le  dit  aussi  dans  la  conversation  ,  en 
parlant  d'un  petit  homme  dont  les  jambes  et 
les  cuisses  sont  trop  courtes  ,  par  rapporr  à 
sa  taille.  Bassotto;  uomo  di  bassa  statura. 

BASSE-TAILLE,  s.  f.  T.  de  .Mus.  La  par- 
tie de  b.iise  qui  se  chante ,  ou  qui  se  joue  sur 
l'instrument.  Basso.  —  On  appelle  aussi  Basse- 
taille  ,  la  nersonne  qui  chante  cette  partie. 
ierore.  -  T.  de  Scf.lpt.  Bas-'cl  ef.  V. 

BASSF.TTE  ,  s.  f.  Jeu  où  toutes  les  cartes 
sont  employées  ,  et  où  elles  se  tirent  deux  à 
deux  ;  la  première  de  ces  deux  ,  est  pour  ceKii 
qui  tient  le  jeu  ;  etlaseconde  ,  pour  tous  ceux 
q.ii  mettent  au  jeu  contre  lui.  Bassetta. 

BASSI,  s.  m.  r.  deBotan.  Arbre  de  l'A- 
mcrique  dont  l'écorce  est  roussàtre.  Albero 
Americano  detto  bassi. 

BASSICOT,-s.m.  T.  d'Ardoisier.  Ewèce 
d'auge  dont  on  se  sert  pour  sctiirles  mor- 
ceaux d'ardoise  du  fond  de  U  carrière.  Cassetta 
e  rutogolo, 

BASSItRS  .  s.  m.  pi.  T.  de  Riv.  Amas  de 
s.ible  ,  faisant  obstacle  à  la  navigation.  Ban- 
chi .H  sabbia  ,   di  rena. 

BASSILLE  ,  s.  m.  Plante  dont  les  feuilles 
ressemblent    à    celles    du  pourpier.   Sassi- 

BASSIN ,  s.  m.  Espèce  de  plat  rond  ou 
ovale.  Bacino  ;  bacile.  —  On  appelle  Bassin 
de  fruit  de  fraises  de  confitures,  ect.  un 
bissin  où  il  y  a  du  fruit ,  des  confitures ,  etc. 
Un  bacino;  un  pien  bacino  di  fr!irt\  fnvo!e/ec. 

—  BassKi ,  dans  les  jardins ,  une  pièce  d'eau. 


BAS  8^ 

Eac!no;pesehiera  conscrra,d'acçua. —  Basimds 
fontaine;  le  lieu  l'ait  en  forme  de  bassin,  pour 
y  recevoir  les  eaux  d'une  fontaine.  Vasea.  — 
Dans  les  Ports  de  Mer  ,  en  appelle  Bassin  ,  le 
lieu  où  les  vaisseaux  jettent  l'ancre.  Sur  U 
Mediterrannée,  ces  bassins  s'appellent  Darce 
ou  Darcine.  V.  -  Bassins ,  les  deux  platsd'une 
balance.  Guscio  della  b-laneia.  -  Bassin  a  barbe; 
espèce  de  plat  échancré  et  creux  ,  où  on  met 
l'eau  dont  on  se  lave  pour  faire  la  barbe.  Et 
bassin  de  Chambre  ou  de  garde-robe  ,  un  vais- 
seau quireçoitles  excrémens.  Cantero.  — A^ier 
au  bassin  ;  aller  à  ses  nécessités ,  aller  à  la 
selle.  Andar  al  cantero  ,  al  cesso.  —  fig. 
D'une  belle  plaine  entourée  de  montagnes  , 
et  dont  la  forme  approche  à  la  rondeur,  on 
dit  que  c'est  unbeau  bassin.  Bel  piano  ;  bella 
pianura.  —  T.  d'Anat.  La  troisième  partie  , 
ou  la  partie  inférieure  du  tronc.  La  pelvi, 
j  -^  Vente  au  bassin.  T.  de  Comm.  Nom  que 
l'on  donne  à  Amsterdam  aux  ventes  publi- 
j  ques  qui  se  font  par  autorité  de  justice  ,  et  où 
preside  un  OtTicIcr  commis  par  les  Bourgue- 
!  Mestres.  l'endira  all'  incanto.  -  Les  Bou- 
►  Lngers,  Chapeliers,  Barbiers,  Perruquiers^ 
.Lunetiers  et  autres ,  donnent  ce  nom  à  cer- 
tains vases  dont  ils  font  usage  ,  et  qui  ont 
quelque  resscmbLisice  .avec  les  bassins  ordinai- 
res. Catinella.  —  Bassin  oculaire  ;  instru- 
ment de  Chirurgie  ,  très-commode  pour 
laver  l'oeuil.  Bacino  oculare.  Bassin  ou  Bassi* 
net.  T.  de  Botan.  V.  Bassinet. 

BASSINE ,  s.  f.  Bassin  large  et  profond  , 
dont  se  servent  les  Apothicaires  et  les  Chy- 
miites  ,  Civier>_,  les  Imprimeurs  ,  etc.  ont 
aussi  des  u^ter.cîlles  à  peu  près  de  la  même 
forme  et  ortîinairement  aussi  de  cuivre.  Cati- 
nella:   brano  nrar.de. 

BASSINE',  ÉE,  prrt.V.  son  verbe. 
BAOsSlNE'E  ,  s.  f.  r.  d'Artisans.  Un  preÎQ 
bassin.  Vnp'-m  bacile, 

BASSINER  ,  V.  a.  Chauffer  le  lit  avec  uns 
hii-imo'we.  Scaldare  il  letto  collo  scaldaletto. 

—  Fomenter,  en  moulil-int  avec  une  'iqueur 
tiède  Ou  chaude  .  Umettare  ;  bagnare  ;  annaf- 
f^.re.  —  Bassiner  une  plaie.  Lavare,  nettar 
una  piaga.  —  Bassiuer  la  pàté.  T.  de  roulang. 
La  rendre  plus  molle  ,  au  moyen  de  l'eau. 
Dar  acqua  alla  pastra. 

BAS'^INET  ,  s.  m.  La  petite  pièce  creuse 
de  la  platine  d'une  arineifeu,  dans  laquelle 
on  met  l'amorce.  Scodellino  dell'  archibugio, 

—  En  r.  d'Anaiomit-  ,  Cavité  dans  laquelle 
ibcutissent  tous  les  entonnoirs  de  la  troisième 
suh'^tance  du  rein.  Condotto  metnbranoso  ,  o 
cavità  detra  pelvi.  -  Espèce  de  renoncule  , 
qui  croi*  e-ì  abondance  dans  les  prés.  Sa  fleur 
est  d'un  jaune  doré.  Ranuneulo.  Bassinet  ram 
pant.  V.  Renoncule  grenouillère. 

BASSINOIRE,  s.f.  Bassin  ayant  un  cou- 
vercle percé  de  plusieurs  trous  ^  et  servant  à 
chauffer  le    lit.  Scaldaletto, 

BASSON,  s.  m.  Instrument  de  Musique. 
Basse  de  hautbois.  Fagotto  ,  et  quelque  part  , 
Uassonc,  —  Se  dit  aussi  de  celui  qui  le  joue. 
Suonator  dibassane. 

BASTANT  ,  ANTE  ,  adi.  Qui  suffit.  Il  est 
fam.  Hastanre  ;  sufficiente  ;  baf revoie. 

BASTARDt  LLE  ,  s.  f.  T.  de  Mar.  On. 
donne  le  nom  de  hj'irdes  ou  bastardellesaux 
g.ilcres  qui  ont  l'extrémité  de  la  pouppe  plate,, 
et  élargie  pour  les  di.tinguer  des  galères  sub- 
tiles ,  qui  ont  l'extrémité  de  la  pouppe  aigiie., 
G.'.lera  bastarde. 

BASTE  ,  s.  m.  On  appelle  ainsi  l'As  de 
îrcile  au  ieu  de  l'Hon-nro.  Basto. 

BASTER  ,  V.  n.  Suffire.  Il  est  vieux;  maïs 
on  dit  en  style  familier  :  baste  pour  cela,  ou 
baste  simplement  ,  pour  dire ,  passe  pour 
cel,>.  Bastare;    essere    a    sufficlen\ei  ;.  essere 

BASTERNE  ,  s.  f.  Espèce  de  ch«r  atte',- 
dp  boeufs  ,  enusage  chez  d'anciens  peuples  d  t 
Nord  ,  et  sous  nos  Rois  de  la  première  Race. 
Basterna. 

BASTIDE  ,  s.  f.  Nom  qu'on  donne  en 
Provence  aux  maisons  de  plaisance.  Villa  ; 
casa  di  villa,  di  campagna. 

BASTILLE,  s,  f.  C'etoit  autrefois  un  tbà^ 


iS-î  À    A    T  B    A 

teau  ayant  plusieurs    tours  )»roche   l'une  de  ;  Toiles   ^ui  se  vendent 
l'autre;   ce    nom   demeuroit    à   un  chàtenu 
bâti    de.  cette    manière  dans  Paris.   Il  es:  dé- 
moli. CaitiUo.  Les  Traducteurs  diroient  :  Pri- 
Eione  1    ociisaiiucietto  ia  BascJrlij. 

BASTILLE',  LE,  adi.l.dcUKison.  Se  dit 
des  pièces  qui  ont  des  créneaux  renverses, 
vers  1.1  po'ntL-  de  l'écti,  Contratn^r'cto, 

BA.SiiNGLE,  s.  f.  T.  de  Mar.  Toi'.es  ma- 
telassées ,  tendues  tout  autour  du  plat  bord 
des  vaisseaux  tic  guerre,  pour  cacher  à  l'en- 
nemi,  dans  un  combat,  ce  qui  se  fait  sur  le 
pont  ,   et  pour  parer  les  belles  de  tusil.  Im- 

BA>riNGUE',  EE,  part.  V.  le  verbe. 

ÌÌAÌ.T1.NGUER  ,  Se  bastinguer  ,  v.  r. 

Tendre   des   bastingues.    far  un*  imiìagUa- 

"bÀSTION,  s.  m.  Ouvrage  de  fortification, 
un  peu  avancé  hors  du  corps  d'une  place, 
sy.^ntdeux  flancs  et  deux  f.ices  ,  et  tenan;des 
deux  côtés  a  la  courtine.  Ejsiione;  riparo; 
baluardo.  -  T.  de  Mid.  Se  dit  dis  parties 
du  corps  qui  servent  comme  de  rempart  a 
d'autres:  tel  est  le  crâne  qui  defti.d  la  tête  , 
et  tel  est  le  tliorax  qui  couvre  le  cœur  et  les 
poumvi'.s.  Riraro.  ,.    _  ,  ^      .,  ,, 

BA-.T;0NNE',  ée,  ad).T.</iFo'-f-/.Une 
tour  bastioni, ée  :  fcrtificitiun  qui  tient  de  la 
tour  eldu  bislion.  Tc-rrc  t'jstwnata._  _ 

BA.Si  IR  ,  .aijourd'liui  on  cent  Batir.  V. 

EASTlS:.AGi;  ,  s.  m.  J.  de  Lhapdlier. 
Ch.iFCi.u  préparé  pour  la  foule.  ViWa  da  tm- 

''BAiTO^■^.'ADE  .  s.  f-  Coups  de  bâton. 

Bastonata  ;  co  ridi  bastom. 

BAMONNt-R,  TrcvDiix.   V.  B.itonner. 

BASTUUE,  s.  f.  T. de  Mar.  Filet  dont  on 

se  sert  ]>ourpèi.lier  dans  les  étangs  salés.  Sorti 

'BÂ's-VENTdE',  s.  m.  V.  Abdonicn. 

B^T  s.  m.  Queue  de  poisson.  Loda  du 
pesce.  -  T.  de  Comm.  Petite  Mounoie  de 
Bilion  de  Suisse.  Ficela  moneta  yresso  gH 
Sy'7-ieii,  che  vale  dica  due  svldi. 

liA T  ,  s.  m.  Selle  pour  les  betes  ce  somme. 

IbÂTADOW  ,  s.  m.  r.  de  Paycterie.  Bnnc 
de  chêne  sur  leqael  on  lave  les  feutres  ou  lan- 
ces, r  ancone.  _       ^  „     . 

BAT  Ai.t ,  s.  m.  T.  deCcutumi.  Droit  que 
lèvent  quelques  Seiencurs  sur  les  chevaux  de 
bat.  DÎrifv  Sofra' le  bestia  dahasto. 

BATAli-LE  ,  s.  t.  Combat  général  de  deux 
armées.  Baeias'ia  ;  .latto  d'armi  ;  confitti^  ; 
tiornaia  ;  conlaiur.ienta  ;  -{uffa  ;  f"3"a. 
-Corps  de  b.itjille  1  cette  partie  de  1  armée 
qui  e't  en're  deux  ailes,  et  qu'autrefois  on 
appeîioit  la  b,-taille.  liaci^clta.  -  Bataille 
naviile,  uwiur  mer.  BaiiaiHa  navale.  -  Bi- 
taille  sur  terre.  Battaglia  cimpale.  -  Aller 
ou  marcher  en  bi'taille.  Avanzarsi  ,  cam- 
minare in  b.itl,iBlia  ,  in  ordjnama  per  Jar 
ta'taclia.  -  Champ  de  b.it.iille  ;  le  lieu  ou 
labataiileaété  donnée.   Camfo  di  battasia. 

-  Envenir  a  une  bataille  tenéralc.  Venir  a 
giornata  campale.  -  T.  de  P:int.  T.bieau  re- 
prcicnirnt  un  comb.it ,  ou  des  gens  de  guerre. 
iiatiatlia.  -  La  bataille  est  aussi  une  espèce 
de  jeu  de  cartes  ,  auquel  les  enf-ns  s'amu- 
sent ordinaireir.ent.  Sorta  di  r-jiwcu  di  carte. 

—  B.itailles.  l .  de  grosses  Forges.  Galerie  qui 
règne  autour  de  la  charge  ou  du  haut  de  la 
chem'née.  Piledellajiancata. 

BATAILLE',  ÉE,  .^d).  T.  de  Bl.ison.  11  se 
dit  d'une  cloche  dont  le  battant  est  d'une  autre 
émail.  Baii.-ii:liaio. 

BATAILLEP  ,  v.  n.  11  est  vieux  d.ins  le 
sens  de  donner  baïa'lle.  Au  figuré  ;  contester 
fort ,  se  donner  beaucoup  d'agitation.  Con- 
trastare ;  riattale  ;  i;iiestioi:are  ;  disputare  ; 
andar  agara. 

BATA  ILI  IF.RE,  s.  f.  Trévoux.  Petite 
corde  qui  i-i'  'jouer  le  traquet  i'un  moulin. 
Tune  del  nottolino- 

BATAlLLt-.N,  s.  m.  Ctrns  d'Infanterie, 
de  SIX  a  sept  cens  hommes  rangé  en  ordre 
pour  combattre.  L'attasiicne. 

UATANOAiES,   s.  1.  pi.   T.  dt   Comm. 


T 

Caire.  Sorta   di 
tele 

BATARD,  ARDE,  adi.  Qui  est  né  hors 
de  léfiitime  ni.iri<,tie.  H.istardo  ^  ilUgitimo  ; 
Sfurio.  -  truits  ba'ards ,  plantes  bâtardes, 
des  pLintes  et  dcs  Iruirs  qui  ne  sont  pas  de  la 
véritable  espèce,  dont  ils  portent  le  nom. 
Bastardo  j  abortito  ;  salvatico.  —  Porte  b.ï- 
tarde  i  une  porte  de  maison,  qui  n'est  ni 
petite ,  ni  porte  cochere.  Porta  ordinaria. 
—  Lettre  bâtarde  ;  une  sorte  de  lettre  qui  est 
entre  la  ronde  et  la  lettre  lt.;!ienne.  L. etera 
bastarda.  —  11  est  aus,i  subst.  en  parUuit  des 
personnes.  Basta:iu.  -  Ba.ard  de  r-.cage , 
T.  de  Mar.  Corde  qui  sert  a  tenir  et  li^r  un 
assemblage  de  bigots  et  de  raques,  dont  le 
tout  ensemble  se  nomme  raca^e.  L'avo  di 
trofia.  -  bitirdes  ou  bastardelles.  V. 

BA  f  ARU£  ,  s.  f.  J  .  de  Mar.  La  plus 
grantle  des  voiles  d'une  galère  Bastarda. 

BATAixUtAU,  s.  m.  Diguetaite  depietix, 
d'ais  et  de  terre,  pour  détoLtrner  l'e.iu  d'une 
riviere,  iuta.  -  ï.  de  Fonijic.  Al  issii  de 
maçonnerie  qui  traverse  toute  la  largeur  ou 
fossé.   Traversa. 

BAI  AKDiERE  ,  s.  f.  T.  d'Agricult.  Plant 
d';.rbres  grettes  qu'on  élevé  dans  des  pct-i- 
nières ,  pour  les  transporter  dans  des  jardins. 
Setnetixajo  j  ou  salvuticbi  per  annestare. 

bA  i  ARDlSt. ,  s.  f.  tiat  de  c^lui  qui  est 
bâtard.   Bastardjg^ine  ;  bastardtgia. 

BATAl'E  ou  l'.irATE,  s.  f.  Espèce  de 
rave, connue  aujourd'hui  dans  toute  brrance, 
sou:-  le  nom  de  pomme  de  terre. 

BATrtVlAo.iliArAviE,  s.  f.  T.  de  F  leur. 
CEuillet  rouge  fort  clair  ,  tirant  Sur  la  rose. 
Viola  cosi'diiia.  —  Batavia,  S.  m.  ï.  de 
Comm.  Sorte  d'éteft'e  de  soie  des  Indes  ,  dont 
il  y  a  d'unies  et  de  rayées.  Batavia. 

BA  lAYOLEi  ,  s.  f.  pi.  r.  de  .>Ur.  Pièces 
de  bois,  poiéc-s  debout,  qui  serventi  sou- 
tenir les  hlarets.  BatiasUote. 

hA  1  E  ,  s.  f.  7  .  de  Fuurbisseiir.^  La  partie 
polie  et  luisante  d'un  corps  dé,.ée,  sur  la- 
quelle on  monte  la  moulure  {^uclia  parte 
put  larga  l'i.na  lama  di  spada  ;  che  e  pili 
vicina  aU'elso.  —  i  .  d'Hor.og.  Cercle  d'une 
buitc  de  montre  qui  pareì'  dés  qu'on  a  ouvert 
h  \t.]it'2Ue.  Cerchio  dciU  cassa  d'uà  oriuolo  da 
tasca. 

b.\TE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe.  -  On  dit 
prov.et  lig.  d'unlourdaut ,  ^ae  c'est  un  àne 
Dare  ,  un  vrai  àne  b.iìé.  cl/i  asino  da  basto. 
Et  poétiquement.   Un  cig.io  orecchiuto. 

LAIEAU,  s.  f.  B.irque,  dont  on  se  sert 
ordinairement  sur  les  rivières.  Battello;  bai- 
chetra;  barca  i  Icgnetto;  ntìviglio.  Bateau 
pi.  t ,  bateau  de  transport  dan.  les  Ports. 
f/iMtfa.Ba!e;.u  de  cuivre.  V.  Ponton.  -  Pont 
de  bate..ux  j  pont  f..it  avec  des  bateaux  att.i- 
chés  les  uiiS  aux  autres.  Ponte  di  barche.  —  On 
dit  tig.  qu'un  homme  est  encore  tout  étourdi 
di. bateau  ,  po.ir  dire,  qu'il  n'est  pas  encore 
remis  dc-s  langues  d'un  long  voyage  ,  ou  du 
trouble  que  lui  a  causé  quelque  actitfent  fa- 
cheiA.  Li;li  r.on  è  ancora  ben  riposato  daile 
sue  Jaticke  ,  non  s'è  pcranco  rìai  ino  ,  n.-.n 
e  ancora  ricntr.it^  in  se  stesso.  -  Bateau ,  se 
dit  aussi  de  la  Menuiserie  d'un  corps  de 
carrosse.  L'ossatura  d'ulta  car.o[^ai  cassa 
d'una  carrolia. 

B  Al  ELAGE  ,  5.  m.  Métier ,  ou  tour  de  ba- 
teleur. Ohermineìla;  giuoco  di  mano;  vuic- 
ccra;  laaatella.^  -  T.  de  Riv.  Droit  que 
l'on  pave  pour  être  contluit  d  lis  un  bateau. 
Upass'o  -  kn  T.  de  Marine.  C'est  l'.Uée  et 
le  retourde  plusieurs  b.iteaux,  qui  vont  et  qui 
viennent  pour  décharger  les  vaisscau.i. 
Barchai;io. 

B.^fELF.'E,  s.  f  La  ch.irge  d'un  bateau. 
Barcata  ;  il  carico  d'una  barca  ,  d'unbattel'o. 
-  fig.  et  fam.  Multitude  de  gens  ramassé». 
Mucchio   d'  persane. 

BAI  ELEil ,  V.  a.  T.  de  Pce'.e.  Ailer  pren- 
dre le  poisson  qucles  autres  bateaux  ont 
I>êché.  'J  rasport.ir  il  pesce  che  altri  marin.ìrt 
hanno  peteoto.  B.iteler  ,  v.  n.  Faire  le  bate- 
IcuV;  mais  dans  ce  sens  il  est  suraiiiié.  Oiccv- 
I  Iure  ;  JM  il  basattcUiere. 


B 


A    T 

,  Petit  bateau.  Barchttu; 


BATELET , 

legr.etto  ;    baiteiletto. 

UÀ  TELEUR ,  euse  ,  s.  ra.  et  f.  Faiseur  de 
tours  de  p.isse-passe.  Giocolare;  bagateltere  i 
rnimo  ;  are'.^iuUare.  —  Ceux  qui  montent  sur  le 
1  hcàire  dan>  les  places  publiques ,  comme  les 
Charlatan»,  les  Danseur»  de  corde ,  les  joueurs 
de  farces  ,  tttc.  Cantambanco  ;  cerretano  ;  dar., 
latino;  ciui madore  ;  commediante  j    saltim- 

"bArELIFR.IERE.  s.  m.  et  f.  Celui  ou 
celle  dont  la  profession  est  de  conduire  u» 
bate,-.u.  Barcaiuolo  ;  navicellaio. 

BAI  Ed,  V.  a.  Mettre  un  b.ir  sur  une  bète 
de  somme.  Imbastire  ;   porre  ,    ou  mettere  il 


BATEUIL 

bète,  de  som 
t'asola  delle  : 
BATl.  s.i 
habit,    L 
ble  l'étoff 


-eiUe 


s.  m.  Partie  de  harnois  des 
,  (;ui  lettr  bat  surla  croupe. 
celale. 

T.  de  Tailleur.  Le  bàti  d'un 

le  gros  tìl  qui  a  servi  a  joindre  ensem- 

^\d  à^ubkne.  ìmb.:^:'turtt  ;  imbas- 

"     rles    ' 


Tu: 


.  7  T.  d'iiorltìs.  Le  chassis  d'une  r 
i  lendre   les  rouês.  -  l.  de  Mcnuis. 
blage  de  moni  ans    et    traversans    qui 
ment    un     ou      plusieurs     panneaux. 


B.i\  ri ,  lE ,  part.  V.  le  verbe. 

BATiEK,  s.  .m.  Artisan  qui  fait  desbâts. 
bast.ijo;  bastaro  ;  bastiere.  —  On  dit  prov. 
et  pop.  d'un  homme  >.ot  et  arosiier  ,  que  c'est 
un  sol  bâticr  ,  un  g-aiid  bàtier.  Sciocco  ;  stu- 
pido ;  gojfo  ;  mele.iso  ;  baggeo  ;  babaccioi 
Baccellone  ,    .e. 

BAllF^'D.sGE.  s.  m.  T.  de  Maçonn. 
Nom  qu  on  donne  aux  plafonds  que  l'on  fait 
.V.-C  de  la  terre  grasse  et  de  la  bourre  bien 
mêlés.   Soi-pjieo/atto  con  arsiltae  borra. 

BATIFOLER,  V.  n.  Se  jouer  àia  manière 
des  ent.,ns.  Scer-.are;    tratchcggiare. 

BATiMENT,  s.m.Këfxc,:.  Eiificio;  fab- 


d"'^"'  ~  l^àtiment  de  mer  ,  et  plus  souvent. 
Bâtiment  tout  court,  un  navire,  un  vaijScau. 
Nave  ;_  bastimento. 

BATjR  ,  V.  a.  Edifier  ,  construire  ,  fair» 
un  édilice.  Fabbricare;  edijicare  ;  costruire; 
construire.  -  I .  de  Chapel.  Action  ue  façon- 
ner le  feutre  sur  le  bassin,  pour  en  former 
les  capades.  Imbastire.  -  T.  de  Tailleur, 
et  de  Couturière.  Agencer  ,  dresser  U 
besogne  ,  en  la  fauhlant ,  et  l'assemblant 
avec  de  grands  points  d'aiguille.  Jmhjsiire; 
abbonare  con  punti  grossi.  —  fig.  Etablir , 
Fonder.  "V . 

BATISSE,  s.  f.  L'état  ou  l'entreprise  du 
bu. ment,  quant  à  la  Maçonnerie.  La  Jab- 
lafabbrica\ionc;l'edtfiCa-{iûne;    mura' 


ento. 


BATISSEUR,  s.  m.  Qui  aime  à  b.îtir.  Il 
est  fam.  et  ne  se  dit  ni  du  Maçon  ,  ni  de 
l'Architecte  ,  mais  de  celui  qui  fait  b.uir. 
Colui  cheha  ilmal  del calciiuccio. 

BATIS.SOIR  ,  s.  m.  T.  de  Tomel.  Ins- 
trument  qui  sert  à  réunir  les  douves  d'un 
tonneau.   Cerchio  da  imbiistir la  botte. 

BA  I IVTE ,  s.  f.  Toile  de  lin  très-linc.  Tela 
bauista. 

BATITURE  D'AIRAIN  ,  s.  f.  T.  de  Fo-id. 
L'éc-iille  qui  se  sépare  de  l'airain  après  -i^'il 
a  été  au  feu ,  en  frappant  dessus  avec  le  ni.  r- 
teau.  Scaglia  di  bron'^o. 

BATOKS  ou  Batoggi,  s.  m.  pi.  /". 
d'Iiist.  ma'}.  Deux  b'itcns  minces  dont  on 
se  strt  en  Russie  pour  battre  les  criminels 
jiisqu'à  l.'<  mort.  Uatoghi  o  sia  bastoni. 

BATON,  s.  m.  Long  morceau  de  bois  qu'on 
peut  tenir  à  la  main  ,  servant  à  divers  us.i- 
gcs.  Bastone;  mjyj.  -  !i:iton  de  Pavillon, 
ou  d'enseigne,  7.  de  Mar.  C'est  lui  petit 
màtere.iu  qui  sert  à  arborer  le  pavillon.  Asta 
di  bandiera.  -  T.  d'Arcbit.  Moulure_  usitée 
dans  la  base  des  colonnes.  —  fig.  Baron  de 
vieillesse  ;  celui  ou  celle  qui  sert  d'apinii  i 
une  vieille  personne  ,  et  qui  l'.^ssi^te  dans  tous 
sesbesoms.  Bastona  dJla  vecchiaia.  ~  B.itoii 
de  Commandement;  le  bâton  que  portent 
ccrt.iins  Odicicrs  d'épées.  Bastone  di  comando^ 
-  Baron  de  M  irérhal  ;  la  dijni.é  de  Maré- 
chal de  ftancst  II  bastant  di  Mareicijllo, 


BAT 

-It  on  ippelli  Bârgns  de  Msr^cKiI,  leî 
deux  bitoiiï  ile-irdcliîij  que  les  Maréchaux 
de  fronce  porient  d«iTÌère  leur  écii  ,  passés 
en  siutoir.  Bi^tjncdi  Man^clallc,  —  Bàtoii 
de  Chantre  ,  une  sur'e  de  bâton  fort  orné ,  et 
recouvert  d'ar;;ent,  que  le  Ch^intre  d'une 
£gtise  tient  a  la  m^.xn  pend.'nt  l'Ciiice  divin  , 
enmarch.n-  en  ch.ippe  dans  le  Chœvir.  Batrr- 
M  di  CMwri.  tìjton  de  la  Cro^x  ,  le  bâ- 
ton au  h.-.'.u  duquel  on  met  une  Croix,  pour 
la  porter  dans  les  Processions.  Asia  della 
Croce.  —  prov.  Bâton  ferrât  et  non  ferrât; 
toute  sorte  d'..rmes.  Mai\a;    armi  o^'insiv^. 

—  Baron  de  Jacob  ;  un  instrunient  de  Math*^- 
matique  ,  qui  sert  à  mesurer.  On  l'appelle 
autreinenc ,  ArbilestriUe.  V.  —  Bâton  ,  se  dit 
aussi  dL-  diverses  choses  q^ù  ont  la  forme 
d'un  petit  bà'on.  liaron  de  cire  d'Espagne. 
Bacchetta  dt  ceralacca,  lîàtons  d'un  éventai!. 
btccche.  B.Von  des  Fondi;iiri.  V.  Cimpanaire. 

—  prov.  et  tig.  Faire  une  chose  à  bâtons 
T*iTt;Hiî  ;  la  frire  a  civcrsej  reprises.  Far  una 
cosa  à  yii  riprese  ,  interrottamcnîc  ,  In  più 
volte.  —  Le  tour  de  b.iton  ;  ce  que  les  gens 
prennent  ùu-deîa  de  leurs  droits.    Gli  incerti. 

—  Bâton  a  deux  bouts  -,  Espèce  d'arire  offen- 
sive ,  qui  consiste  en  un  bâton  ferré  ptr  les 
deux  buut>.  Gotbiii  i  bastone  ^  ma\rT  ferrata 
da'  due  capi.  -  Batond'or.  V.  Girotìéc  jaune. 

—  Bâton  de  rame.  T.  de  Draperie.  Ccyperciio 
del  ramo. 

KATûNNE,  En  ,  part.  V.  le  verbe.  - 
sdj.  Une  serviette  bàtor.née;  («liée  à  petit  car- 
rc.;iix.  Ton.i<;lioîo  yiesatij  a  quadrelli. 

iiATO.v.\S'E  O'EAU  ,  s.  f.  I.  d'Hydro!. 
C'est  la  quantité  d'eau  qu'oii  puise  à  la  pompe, 
à  chaqtie  fois  que  la  brimbale  ioue.  Presa 
d*acjaa. 

BATONNER,  V.  a.  Donner  ries  coups  de 
bâton.  Bastonare  i  darhaituna^e  i  suonar  uno 
col  bastone.  —  T.  de  Ciianctl.  Canceller  , 
rayer.  V.  -  Bà:onner  un  gant;  l'élargir  avec 
des  bâtons  fûts  ^^^te^.  Slarja'e  m  guanto. 

BATONNET,  s.  m.  Sorte  de  petit  bâton 
amenuisé  psr  les  deu.x  bouts ,  qui  sert  à  un 
jeu  d'enfans.  Bastoncino. 

BATONNIER  ,  s.  m.  Celui  qui  a  en  dé- 
pôt pour  un  rems  le  bà-on  d'une  Confrairie  , 
et  qui  a  droit  de  le  porter  .-.ux  Processions. 
Ma-^ierci  bastonnUrc.  —  T.  de  Pilais.  Bâton- 
rier  des  Avocats,  celui  q  li  est  choisi  par 
le  Corps  des  Avocats  pour  être  leur  chef 
pendant  un  certaintems.  On  le  nomme  ainsi , 
jvirce  qu'il  a  gardé  le  bâton  de  In  Confr.irie 
de  ^aint  Nicolas.  Colui  che  è  ei::to  priore 
o  capo  de*  causidici  per  un  certo  spalio  di 
teint-'O. 

UATOURNER  ,  v.  t.  T.  de  TonneUcr. 
Retourner  toutes  les  djuves  pour  voir  si  elles 
nescr.t  paspf  is  ljrfe,es  à  une  extrémité  qu'a 
l'autre.  Rivoltar  le  doghe. 

BATRACrilTE.s.  f.  T.d'Hlst.  nat.  Pierre 
qui  se  trouve  ,  dit-on  ,  dans  la  erenouille , 
verte  et  creuse  ,  re;;ré5enr;.nt  un  cèil  dans  son 
milieu.  Batrachire.  V.  Crapaudine. 

BATRACHé>rvlYOMACHÏE,  s.f.  Com- 
bat des  crcr.oudles  et  des  rats;  Poème  burles- 
que attnbué  commjué.-nem  à  Homère,  aairo- 
comiomaeiûa. 

BATTAGE,  s.  m.  T.  d'Agricult.  L'action 
de  battre  !e  blé  et  le  tems  qu'on  y  em- 
ploie.   Trebbi aitt:ra,    il   trebbiarti    battitura. 

—  T.  de  Salpcirier.  Tems  employé  à  battre 
1.^  pcudre  dans  les  mcnéins.  Macinata.  -  En 
T.  de  Draperie.  Préparation  qu'on  donne  m\x 
laines  en  les  battant  sur  la  claie.  Dhettatura. 
della  lana. 

B.'KTTANT,  s.  m.  Espèce  de  manea»  qui 
pend  dans  le  milieu  d'une  cloche,  et  qui 
la  tait  sonner,  satiaplio,  batocchio.  —  C'ia- 
n-.e  partie  d'une  porte  qui  s'ouvre  en  deux. 
B.ittcite  ,  battitoio.  -  Battant ,  partie  essen- 
tielle de  tous  les  métiers  à  ourdir  ;  et  c'est 
toujours  un  instrument  ou  chassis  d.-!r.s  l.i 
partie  inférieure  duquel  s'.'juste  le  peipne. 
Le  casse.  -  En  T.  de  CondyVol.  Il  se  dit  des 
oeiut  parties  d'une  coquille  bivalve  qui  se 
[Oignent  pour  enfermer  l'animal.  Guscio  ; 
nicchio.  -  Bîttant  de  loquet ,  est  U  piété  de 


BAT 

fer  qui  se  hausse   et  qui  se  baisse ,  et  qui 

sert  a  tenir  ouverte  oa  iermée  une  porte. 
ialiscenao  cun  testa  c  coda.  ~  Battant  de 
p..vi.li.n  ,  T.  de  Mar.  I.e  battant  du  p.ivillor. , 
c'est  sa  largeur  qui  voltige  en  l'a.r  ;  lepuin- 
dant ,  c Oî  sa  largeur  ou  luutetir  qui  règne 
le  long  du  bâton.  Lun^hel^a   della  bandicta. 

—  il  e.L  aussi  adj.  Métier  nattant  :  un  métier 
qui  es- actuellement  employé.  Teiajo  attua - 
menu  in  opera.  Et  porte  battante  ,  pour  d.rc  , 
une  porte  qui  se  terme  d'elle-même.  Uscio 
an  st.:raiura  a  sdrucc'oio.  —  lambaur  bat- 
t.int.  V.  b..;trc-.  -  Aaverb.  On  dit  ti'un  habtt 
ueul  qu  il  est  tout  battant  iieui.  Alita  nu^vj  , 
r.j'fo  ii.i"v,j.  —  iviencr  b  lîtant  ;  pousser  quci- 
qviui-,  I  jv.cc  d.iis  les  reins,  far /rullar  uuu. 

liAI'lt,  s.  t.  i.i.nliet  ou  pUue.u  de  bois 
qui  a  un  long  manche  ,  et  avec  lequel  on  b:.; 
la  terre  pour  l'appianir.  Cet  iusitumeiit  ot 
commun  a  un  grtnid  noiTibre  d'ouvriers ,  chez 
qui  il  a  U  même  toiicttcn  ,  mais  noti  la  même 
torme.  Mafjcransa  i  pi'lone^  pestone  ;  pino  i 
mai^aptccitio.  —  Le  sabre  de  bois  doue  lAr- 
leqiiiii  se  sert.  2m  Jrusta  d'Arlecchino. 

iJAfTE'h,  s.  t.  r.de  Kelieur.  Ce  qu'on 
bat  .1  la  fois  rie  p.ipier  ,  ou  d'un  livre  en  b'.tiRC 
sur  la  iiierre  à  batti  e.  La  quanthà  di  j'osU 
che  SI  può  battere  In  una  vuita. 

jiATlELLE.'viENr  ,  s.  m.  T.Macon. 
Dernier  rang  des  tuiles  doubles  par  où  un 
toit  égoute.  Orjû.ia  i  g/i  ultimi  cmiirici  che 
cuoi.r.,noimcd^J,ro. 

bATlEMENf  .s.  m.  Un'a  guère  d'usage 
que  dans  les  phrases  suivantes  t  Battement 
de  m..ins  ,  l'action  de  battre  des  maiiii  en 
signe  d'applaudissement.  AcclaTna\iviie  ;  bat' 
tiniento  ai  mani  per  allejrti^a.  -  Battement 
de  tcenr  t  palpitation  du  cœur.  JSarii- 
cuore  i  palpila\ion  di  cuore.  —  Battemciit 
o'.irtèrcs  j  mouvement  fréquent  de;  atti- 
res, battimento  d'arterie.  —  T.  iCArcr.it 
b.irre  qui  cacne  l'endroit  où  les  deux  vci- 
te*.ux  d'une  porte  se  joignent.  Stipite.  —  à  . 
de  Mus.  ie  ilit  d'un  des  agrémens  ciii  chant 
formé  de  plusieurs  battcm;ns  du  };osier  d-iiis 
le  passage  dune  noce  a  celle  qui  est  immé- 
ciatemeiit  au-dessu^t  c'est  ce  qu'on  appelle 
encore  double  cadence.  Trillo.  —  T.  deDa.ise- 
Mouvemen,  en  l'.iir  que  l'on  fait  d'une  j.imbe 
pendant  que  le  corps  est  posé  sur  f  autre. 

BATÌEìUE,  s.  f.  Querelle  oi'i  il  y  a  des 
coups  dejinés.  Haruffa;  aixujjsmenio;  ^iijfa; 
si.bu^liû  i  capigiia  j  schermatila  ;  acc.ipii,ìia 
minto.  —  Plusieurs  pièces  de  canon  et  de  mor- 
tiers ,  disposées  pour  tirer  contre  l'ennemi. 
Battiria.  —  La  pièce  d'acier  qui  couvre  le 
bassinet  désarmes  à  feu  ,  et  contre  laquelle 
donne  la  pierre  qui  e>t  au  cliieti.  Fucile  ; 
manedina.  -  Batterie  , 'e  ditatissi  de  la  ma- 
nière de  battre  le  ttmibour.  La  maniera  di 
suonar  il  tamburo.  —  U'uiìe  certaine  manière 
de  jouer  sur  la  Guitarre.  Certo  modo  di  suo- 
nar il  clìitt.ir'.no.  —  Hatterie  de  cuisine  ;  les 
u^tensiles  qui  servent  à_  la  cuisine  ,  et  qui 
sont  ordinairement  de  cuivre  battu.  S:u'-:^'U. 

—  fig.  Cha.nger  de  batterie  ,  c'est  se  servir 
de  nouveaux  muyen>  pour  faire  i  étiSST  une 
affaire,  irovar  dei  nuovi  espedier:tl.  —  Bat- 
terie. T.  de  Chapeliers.  Le  lieu  où  l'on  foule 
les  Chapeaux.  Caldaio.  -  En  T.  de  itlanuj'. 
à  papier,  à  poudre  et  autres.  L'er.droit  où  l'on 
bat,  où  l'on  foule,  où  l'on  écrase  quelque 
chose.  Battitoio  y  pile. 

BATTEUR  ,  s.  m.  Celui  qui  aime  t'i  bt.ftre 
à  frapper.  En  ce  sens  ,  il  ne  se  dit  guère  que 
dans  ces  phrases  du  style  fami'ier:  ij.ittear 
de  gens;  Batteur  de  paysans,  l'e-cuotitore  ; 
battitore.  —  Batteur  en  grange  ;  Un  homme 
qui  après  la  récolte  ,  fait  sortir  le  gra-n  de  l-i 
paille  avec  un  fléau  dont  il  la  bat.  liattadore. 

—  Batteur  d'or  ;  un  ouvrier  qui  passe  les 
filets  d'or  sur  le  mouln ,  pour  les  applactr 
Battiloro.  —  Katteur;  d'estrade  :  des  gfns 
détachés  pour  alL'r  à  la  découverte.  Buttis- 
trada  ;  rlconosciiore.  —  Batteur  de  pavé,  F.ti- 
néant ,  qui  n'a  d'autre  occupation  que  de  se 
promener  dans  les  rues.  Pcrdi^iorn»  ;  «/a- 
fcraiox 


BAT  S7 

BATTITURES,  s.  f.  [1.  T.  rf'^r//.  Ec.rl- 

les  des  racc;.t;x  qui  s'en  sqjarent  en  les  bat- 
tant. ScanVic. 

BATTOIR  ,  5.  m.  Espèce  de  palette  :i 
manclte  court ,  enduite  de  co!îe  et  de  nerfs, 
recouverte  de  pa-c!iemin  ,  et  dor.t  on  se 
sert  pour  jouer  a  la  paume.  McstUa.  — 
Pobttes  à  long  manche  ,  desquelles  on  se  sert 
pour  jouer  à"  la  Icnjue  paume,  faletta.  — 
Grosse  palette  ,  itvec  laquelle  on  bat  la  les- 
sive. Pillo  ;  pisior.:. 

BAT  rOLOGîE  ,  s.  f.  Superfluite  de  pa- 
roles ;  répétition  inutile  d'une  même  chose- 
r^arttylojia  f  ripetif ion  inutile  i  ii parlari  prc" 

BATTRE  ,  V.  a.  Donner  des  coups  pour 
f.i-re  du  mal.  Battere  ;  dar  busse  ;  percuotere  ì 
dar  nespole  ;  scopare  ;  bussare  ;  martellare  ; 
pestare.  —  frov.  Bttttre  un  homme  dos  et 
ventre  ,  le  ba.t.-e  comme  plâtre  ,  comme  un 
ci.ieJi;  le  battre  avec  excès.  Dar  come  la 
teria  ;  menar  o  "Rombare  a  mosca  cieca;  ma- 
culare, —  prov.  Battre  le  cliien  devant  le 
lou3  ,  cu  devant  le  lion.  V.  L.oup  et  Lion. 
-  Battre  les  ennemis  ,  les  vaincre  ,  les  dé- 
f.iirc.  —  Battere  ;  scor:ff^(;ere  ;  metter  in  rotta, 
■  !!a:tre  ,  se  dt  de  diverses  choses  sur  les- 
t;uel;cs  on  touche  fortement  avec  différeiis 
in itî-umens;  comme  battre  une  tapisserie  pour 
la  nettoyer.  Battre  un  noyer  ,  pour  en  faire 
tcmner  les  noix.  Battere \  percuotere;  scuo- 
tere ;  bacchiare.  —  Battre  la  terre  ,  c'est  la 
rendre  unie  avec  un  maillet,  Ma^erangare  ; 
battere  ,  percuoter:  con  ma\i!ranga.  -  B,  ttra 
àss  livres ,  dciiner  des  coups  de  m.rtecu  sur 
les  feui'lcs  d'un  livre  )iaur  les  presser.  Bat- 
tire  i  fogli.  -  Battre  le  fusil.  En  tirer  du  feu 
en  le  frappant  avec  une  pierre.  Batter  la 
rietia  col  Jucil:  per  farne  il  fioco.  —  Bat- 
ate mon.noie,  c'est  faire  et  marquer  de  la 
moiinoie.  Coniar  ironia.  -  On  dit  que  la 
pluie  a  battu  la  terre,  pour  dire,  qu'elle  a  rendu 
il  terre  plus  ferme.  A'sodar  la  terra,  Q.i'une 
rivière  bat  les  m.irj  d'iineVille  ,  les  murail- 
les d'une  niùi  on  ,  pour  dire  ,  (qu'elle  passe 
tout  au-irès.  Bagnare  ;  scorrer  appresso;  di- 
lagare; batter  outra  U  mura,  ec.  —  Battre 
lei  cartes;  les  niè'er.  Mesco'ar  le  carte.  — 
iìatrrc  des  œufs  j  les  brouiller  et  les  mêler 
ensemble.  D;s'ia-;Tarc  ;  dibattere  nova  ;  sbat- 
te  e.  —  Battre  la  n-.estire  ,  en  Musique  ,  c'est 
marquer  la  mcMre  on  hauss,'nt  et  baissant  la 
main  dans  laquelle  en  tient  ordinairement  un 
bâton  ou  un  rouleau  de  papir-r.  satter  la  mi- 
sura, -  Battre  h  tair.suir,  battre  la  caisse; 
frapper  sur  le  îamboia-  avec  deux  peti'es  ba- 
guettes. Suonar  il  tamburo;  batter  la  cassa. 
Ba-trel'a;;eir.b'ee  ,  h  marche  .  aux  champs, 
la  cittirge  ,  la  retr.-ito  ,  pour  dire,  battre  le 
tambour  pour  Rassemblée  ,  pour  la  marche, 
]iour  faire  charger  les  soldats  dans  le  com- 
bat,  pour  faire  qu'ils  se  retirent.  Suonar  a 
raccolta  i  suonar  la  marcia  ,  ere.  —  Battre  la 
chamad'^  ;  c'est  lorsque  dans  une  Ville  .-ssié- 
gée  ,  on  bat  le  tambour  ,  pour  marquer  qu'on 
l'eut  capituler.  Suonare  o  /ir  la  chiamata.  — 
T.  de  Guerre.  Battre  l'estrade  ,  battre  la  cam- 
pagne, courir  de  ç.'i  et  de  Ij  dans  la  campa- 
gne ,  afin  d'avoir  des  nouvelles  des  ennemis. 
Batter  la  strada  ,  la  campagna  ,  il  cammino  ; 
far  la  sccp.ria  ;    scc^rir  il  paese  per  aver 

I  ,71. 'ji  del  nemico.  —  fig.  Battre  la  campagne, 
se  flit  d'un  homme,  qui ,  dans  uo  discours, 
s'éloigne  de  son  sujet  ,  par  des  digressions 
(rcqu?ntes  ,  ou  d'un  homme  que  la  malailia 
a  tait  tomber  dans  le  délire.  Uscir  del  semi- 
nata :  forviare  ;  anfanare  ;  uscir  di  prcposilo  j 
^a'tar  di  pah  i«  firasca.  -  Battre  à  l'arçon  , 
7.  de  Chapel.  V.  Arçonner.  -  Battre  le  bois  . 

•  batire  la  plaine;  les  parcourir   en  chassant. 

\  Scorrere  le  foreste,  le  pianure.  -  v.  n.  Se 
mouvoir.  ,*.insi  on  dit  que  le  cœur  bat  à 
totis  les  animaux  ;  ju'il  se  meut  d'un  mou- 

I  veir.ent  cûn'ir.tiel.  liattere  ;  palpitare.  —  Qua 
le  cœur  b;;t  à  quelqu'un;  qu'il  a  une  espèce 
de  palpitation  de  cœur.  XI  cuor  gli  palpita  ; 
baite.  -  fig.  Que  le  pouls,  que  le  cœur  bat 
à  quelqu'un  ;  qu'il  .T  peur.  V.  ce  mot.  — 
Çl\iv,R  oiseau  bat  de  l'aile  ,  qu'il  trémousse 


8S 


B     A    V 


del-aHo.  V.  Tromouiser.  -  Qi;=  le  fsf  <1" 
cheval  b,n;  qu'il  loclie.  V.  Locher  -  Que 
le  soleil  bat  a  i.l^mb  en  qiielqui;  endroit  sur 
nuelsuun  ;  qu'il  darde  perpe«oi.niljircmcnt 
ses  rayon,.  Il  ,xt  h.,:ii  a  f^'^nioi  ycrcuM 
co'suoirc'ii.  -  li-iltre  dei  ni.imi.  V  .  Applau- 
dir. -  On  dit  i>rov.  tant  que  l'air.e  me  battra 
dans  le  corps,  pour  dire  tant  que  le  vivrai. 
fiiuhc  mi  buttera  il  caorc  m  •-■iJ  i  fincic 
Wi.  -  Uat.re  les  oreilUs  à  quelqu'un  de 
qu.-!aue  clwse,  c'est  l'cniuuer  a  torce  cela 
lui  répéter  souvent.  Tom  sLi  ortcclii;  stordì, 
seccare.  -  Battre  froid,  .1  q.ie'.quun,  c  est 
lui  faire  mauvais  accueil  ,  lui  tenioisner  ae 
l'indilTérence.  St^r posto  ;  Urriso  '";"'■- 
Battre,  se  dit.  aussi  au,  leu  du  1  rictrac  lors- 
que par  le  point  du  de  en  païunt  de  la  t  e^ 
chif  où  vou.  avez,  une  ou  ileux  d  unes ,  vous 
frappez  une  dame  découverte  de  votre  ad- 
versaire .  ou  son  coin,  t-icciare. _-  v.  r. 
En  parlant  d'un  oiseau  de  prou  qui  setour- 
inente  ,  qui  s'apie  sur  la  perche  ou  il  est  at- 
taché ,  on  dit  qu'il  se  bat  a  la  perche.  Star- 
naua  Vali  "H"  bitcca;  non  ista  volentieri  im- 
hruccain  ;  n  dibatte  alla  brocca. 

BATiU  VE,  part.  V.  le  verbe.  -  ad|. 
Avoir  les  yeux  battus  ;  les  avoir  comme 
meurtris.  Occhi  veni .  iniii.  -  Avoir  eu  sou- 
vent, avoir  eulong-tems  les  ore.lles  battues 
et  rebattues  d'une  atî.;ire  ;  en  avoir  cui  sou- 
vent parler.  Aver  l'orecchie  t-iene  a  una  cosa. 
-Chemm  battu;  chemin  lort  trcquenté.  via, 
strada  battuta  .  freq^ent.ua.  -  On  dit  qu  un 
vaisseau  a  été  battu  de  l'orage  de  la  tem- 
pête ;  qu'il  a  été  tourmente  de  la  tempête. 
Acitato  torm-.ntato  dai.a  t:mpcsta.  -  On 
dit  que  les  battus  payeront  l'amende ,  pour 
dire  .  que  ceux  qui  ont  été  maltraues  seront 
encore  blâmés.  Et  d.ins  cette  phrase  ,  tattu 
est  employé  substantivemer.t.  Issi  avranno  . e 
tegi  e  'l  danno.  -  Battu,  i  .  de  Manu/,  de 
.Soie.  Il  se  dit  des  ouvrajcs  ou  il  est  enir,; 
beaucoup  d'or  et  d'arsent.  Ida  o  Kroccuto 
et'o-o  ce  -  Battu  ad],  pris  subst.  T.  de  1 1- 
Tiurs  \i'or.  lise  dit  du  trait  d'or, ou  d  argent 
qu:md  il  est  cjchc.  Oio  o  ar-ento  battuto , 
o  stiacciato.  ,     ^,  • 

liATTUE  .  s.  f.  T.  de  Chssse.  Assem- 
blée de  gens  qui  bat  les  bois  et  les  taillis  avec 
grand  bruit,  pour  en  faire  sortir  les  loups. 
les  renards  et  autres  bctcs.  Laccta  clami.- 
Tosa.  -  Battue  T.  de  ï'iche  Le  cteia  i-ue  le 
poisson  fait  dans  la  boue  en  s  y  enlonçant 
pendant  l'hyver.  C'est  par  ce  creux  quon 
reconnoît  sa  {grosseur.  Cavo  che  ja  iL  jesce 
risposando  nel  ,faneo.  -  Faire  la  battue.  1 . 
de  lirace  de  soie.  Opcriiion  qui  consiste  ,1 
fouetter  avec  uu  balai  les  coton wL.ns  lu  b.i;. 
sine  pleine  dVau  chaude  et  i.ljçet  o_ev.:iit  la 
machine  i  tirer  la  soie  ,  ahn  d  en  séparer  et 
démêler  les  brins;  ou  fils  et  en  commencer  ou 
continn-rle  tirage    Sbattciei  botoli. 

BATTURt .  s.  f.  T.  de  Doreurs.  Kspece 
A:  dorure  qui  se  fait  avec  du  miel,  delc..u 
de  co'.lc  et  du  vnu\%re.  ?imce  d  oro.  -  i. 
de  Mar.  Endroit  où  le  fond  s  cl.-ve  et  que  la 
mer  couvre  .  mais  où  il  n'y  a  p.n  assez  d  eau 
pour  qu'on  y  puisse  passer  sans  danger.  JJas- 
so  fondo  ;  secca.  -  L'action  de  battre  le 
blé.  V.  battute.  ,^     ,    ^ 

BATZ.  ou  BATS  ,  s.  m.  r.  de  Co-wierce. 
Petite  mopuoie  qui  a  cours  dans  quelques 
Villes   d'AUcmaane.  Piccola  munsia  dt  Ger- 

""ÎjAU  .  ou  BARRDT  ,  s.  m.  T.  de  Mar. 
So'ive  evii  se  met  avec  )>lu>ieuis  autres  ,  d  un 
flanc  à  l'autre  d'un  vaisseau  ,  iiour  a|f-rmir 
Jes  bordâmes  et  soutenir  Ici  tiUacs.  hatuo; 
bariletto:   latta. 

BAVARD  ,  ARDE  ,  ad],  et  s.  m.  et  f.  Qui 
paris  sans  discrétion  et  sans  mesure  ;  qui 
rarictrop  «ne  dit  rien  qui  v.-iille.  Ciarlane  ; 
ciarliero  i  linsuaceiiito  i  paraboUno  ;  ailin- 
gnato  ;  anfanttore. 

BAVARDER  ,v.  n.  l'arler  excessivement 
de  choses  frivoles,  ou  (,u'on  devrait  tenir 
secrettfs.iicca/uic  ;  cari'ir^  i  sraccltiare;ber- 

'"iXsÀilîjL'iik',  s.  f.  Caractctc  du  ba- 


B    A    U 

yard.  Castronerid  ;  smem(ìra$sìnc  ;  imprn- 
denta. 

BAVARDIN  .  INE  .  Trévoux.  V.  Babil- 
lard. 

BAVAROISE  ,  s.  f.  Infusion  de  thé  où  l'on 
met  du  sirop  de  capilaire  au  lieu  da  sucre- 
Bevanda  di  t-e  con  siroppo. 

BAUÔI ,  s.  m.  Chien  dressé  au  lièvre  ,  au 
renard  ,  au  sanglier.  Bracco  di  setoluto  per 
.  l:  lepri  volpi  e  cisniii. 
I  BAUD,  s.  m.  Chien  courant  qui  vient  de 
Barbarie.  Il  ch-isse  le  cerf.  On  l'appelle  chien 
muet ,  parce  qu'il  cesse  d'aboyer  quand  le 
cerf  vient  au  change.  Bracco  da  seguito  per 
la  cacid  del  cervo. 

BAUDET,  s.  m.  Ane.  Asino;  asinelio. 

-  (ig.  et  par  injure.  Homme  stuiaide.  Asino; 
ignorante  ;  asino  da  busto  ;  gavone.  -  Les 
scieurs  de  planches  tippellent  baudet  ,  les 
traiteaux  ou  chevalets  sur  lesquels  ils  pla- 
cent leurs  pièces  élevées  pour  travailler. 
Plcdici.  -  En  T.  de  Draperie.  Le  Cheva- 
let dont  les  Drousseurs  se  servent.  Caval- 
letto. 

BAUDI,  lE,  part.  V.  le  verbe. 

BAUDIK  ,  V.  a.  T.  de  Chasse.  Exciter  les 
chiens  du  cor  et  de  la  voix.  On  baudit  aus- 
si les  oiseaux.  Ammettere ^  incitare  ,  ai^iar  i 
cani. 

»  BAUDOUINAGE  ,  s.  m.  Trévoux. 
Vieux  mot.  Accouplement  des  ânes.  Monta 
desìi  asini. 

♦  UAUDOUINER  ,  v.  a.  Trévoux.  Vieux 
mot.  l'U  se  dit  des  baudets  qui  travaillent  à 
la  conservation  de  l'espèce.  Montare  ;  am- 
montare, 

BAUDRIER,  s.  m.  Larse  bande  de  cuir 
ou  ri'étotl'e  ,  qui  pend  en  écharpe  ,  et  qui 
sert  à  porter  l'épée.  lialteo;  pendaglio; 
cìnta  da  spada;    budriere. 

liAUDKOIE  ,  s.  f.  m.  T.  d'Hist.  nat.  Pois- 
son de  mer  ainsi  nommé  ,  parce  que  sa  bou- 
che est  si  grande  ,  qu'on  l'a  comparée  à  un 
baudrier.  Rana  pescatrice.  A  Rome,  Martin 
pescatore  ,  etjquelque  part.    Diavol   marino. 

BAUDROYEUR  ,  s.  ro.  T.  de  Corroyeurs. 
Qualité  que  prennent  les  Corroyeurs  qui 
I  préparent  le  cuir  ,  et  qui  faisoient  autrefois 
(  des  baudriers.  Coiaio. 

BAUDRUCHE,  ou BOCRUCHE, s.  m. 
I  Pelicule  de  boyau  de  bceuf,  dont  les  b.it- 
1  tcurs  tl'or  se  servect  pour  rt-duirc  l'or  en 
feuilles.  Cartapecora   d'intestini  di  bue. 

BAVE  ,  s.  [.  .Salive  qui  découle  de  la  bou- 
che. Bava.  —  Il  se  dit  aussi  d'une  espèce 
d'écume  que  jettent  certains  animaux  ,  et  de 
la  lîqueur  visqueuse  qui  est  duns  la  coque  du 
lim;(,on.   Bava;  schiuma. 

BAVER  ,  V.  n.  Jeter  delà  b.ivo.  Far  bava. 

-  T.  de  Jardinage.  Se  dit  d'une  eau  qui 
vient  en  décharf.e  ,  ou  d'un  jet  qui  ne  s'élève 
pas   haut  .Sciua  che  non  ha  aliata. 

B.W  ET  IL  ,  s.  f.  Petite  pièce  de  toile  que 
les  enf.ins  i-or:ent  pardevant.  depuis  le  h.tut 
de  la  robe  .    jusqu'à  la  ceinture,    h'availia. 

-  T.  de  Plombier.  Sorte  de  plate-bande  de 
plomb  ,  qui  couvre  les  bords  des  Chcneaux 
Usitc  di  piombo. 

BAVEUSE,  s.  f.  Poisson  de  mer,  ainsi 
appelle  sur  la  côte  de  Provence  ,  parce  qu'il 
est  toujours  couvert  d'une  sorte  de  bave,  òor- 
ta  di  pesce  cosi  detto  da'  Vroveniali. 

BAVKUX  ,  EUSE  ,  adj.  Qui  b.ive.  Bavosa  ; 
che  fa  la  bava.  -  Omelette  b-iveuse ,  une 
omJiitte  qui  a  été  passée  de  telle  sorte  d.ins 
la  noèie  ,  après  en  avoir  bien  battu  les  cciifs , 
qu'elle  en  est  plus  molette  et  délicate.  Frit- 
tata mal  coti.,. 

BAUfRER  ,  et  BAUFREUR  ,  V.  et  écriez 
Bjùer,  B.tireur. 

BAUGE,  s.  f.  Lieu  fangeux  ,  où  le  san- 
glier se  retire  et  se  coucke.  Covo  del  cignale. 

-  Un  certain  mortier  de  terre  grasse  ,  mê- 
lée de  p»i!le.  Terra  buona  mescolata  con  pa- 
glia ,  e  strame  o  fonile  ,  per  darne  governo  a  le 
piante  che  si  coltivano  ne'  vasi.  -  A  Bauge  , 
t.isoii  de  parler  adverbiale  et  basse  j  en  abon- 
dance. Àibi 


dania. 


biiedantecicntei  in  copia  j  in  abbon- 


B    A    Z 

B.^UGUE ,  s.  f.  Herbe  à  feuilles  étroites ,' 
qui  vient  dans  les  étangs  salés.  Elle  sert  a 
ruiner  les  terres .  et  à  garnir  dc«  '.jaisses  d'em- 
baiage.    Carice. 

BAUME;  s.  m.  Plante  très-odoriférante, 
qiii  entre  dans  les  fournitures  des  sal.ides. 
C'est  une  espèce  de  menthe.  Mc(jfa.  —  Uss 
prend  plus  souvent  pour  la  liqueur  qui  décou- 
le de  certains  arbres.  Balsamo.  -  Certaines 
compositions  pour  consolider  les  plaies.  Bal- 
samo. —  Une  certaine  pâte  de  senteur  ,  que 
l'on  porte  sur  soi  dans  une  petite  huite  ,  con- 
tre le  mauvais  air.  Balsamo.  -  En  Chymie 
et  en  Pharmacie,  on  appelle  improprement 
Baumes  ,  certaines  préparations.  Comme  : 
Baume  de  soiuite  ,  baume  de  Saturne.  Balsa- 
samo  di  v^lfo  ,  etc. 

BAUMiER  ,  s.  m.  T.  de  Botan.  L'arbre 
qui  produit  le  baume  du  Levant.  L'alber» 
del  balsamo. 

BAVOCHE  ,  ÉE  ,  adj.  T.  de  Gravure  «t 
d'Imprimerie.  Trait  de  burin  .  contour  qui 
n'est  pas  net  ;  caractère  cui  .^'imp^ime  pas 
nettement.  Stentaut;  che  none  franco  ,  netto, 
—  T.  de  Peint.  Oi\  s'en  sert  pour  exprimer 
que  le  pinceau  n'a  pas  tracé  nettement  un 
contour,  et  qu'il  a  éclaboussé  de  la  couleur 
sur  k   fond.  Agotallstiato;   apocalistiato. 

BAV'OCHER,  V.  n.  T.  de  Doreur  et  d'Im- 
prim.  V.  Bavoché. 

BAVOCHURE  ,  s.  f.  Défaut  de  ce  qui  est 
bavoché.    Stentatura. 

BAVOIS  ,  s.  m.  Tableau  qui  contient 
l'évaluation  des  droits  Seigneuriaux  ,  suivant 
le  prix  courant  des  espèces.  Tarifa  de'  di- 
riti  del  principe  e  dello  zecchiere  a  ténor  del 
prei{o  corrente  delle  monete. 

BAVOLER  ,  s.  m.  T.  de  Faucontt.  Vol  des 
perdrix  qui  n'est  pas  élevé.   Volo  basso. 

BA  VOLET,  s.  m.  Coîfure  de  villageoise 
Cujjia  da  contadina.  -En  T.  de  Marchande 
de  modes.  La  seconde  pièce  d'ime  coîfure , 
mais  qui  n'a  point  de  barbe  .  et  qui  forme 
seulement  Je  dessus  de  tête.  C'est  sur  le  fer 
qui  forme  le  gros  pli  du  milieu.  Sommità  della 
«resta  0  scuj^a  delle  donne. 

HAUQUE,  s.  f.  r.  de  sotait.  Algue  à 
feuilles  étroites  dans  les  étangs  salés  prêt 
de  MontpeUer.  Specie  d'alga  colle  follie  più 

B.\UQUIERE5  ,  s.  f.  pi.  r.  *  Marine. 
Espèces  de  s.;blicres  ou  fortes  pièces  de  bois , 
qui  s'étendent  depuis  l'étr.tve  jusqu'aux  es- 
t.iins  en  suivant  le  contour  intérieur  du 
vaisseau  à  la  hauteur  des  ponts.  Do-micnti. 

BAUQUIN  ,  t.  ni.  T.  de  Verrerie.  Le  bout 
de  la  canne  que  l'on  met  sur  les  lèvres  pour 
souffler.   Bocca  della  canna. 

BA\'URE,  s.  f.  Tre'youx.  Petite  trace  de 
joint  des  pièces  d'un  moule,    haie. 

BAYARD  ,  ou  BAIART,  s.  m.  Trévoux. 
Forte  et  grande  civière  propre  à  porter  de 
lourds  fardeaux.  Barella. 

BAYER  ,  v.  a.  (  (Jn  di.oit  autrefois  , 
BEER  }  "Tenir  la  bouche  ouverte  en  re- 
gardant long-tems  quelque  chose  Star  à  ba- 
da ;  tener  la  bocca  aperta  riguardando  ;  ba- 
loccare. -  fig.  et  fam.  Désirer  quelque  chose 
avec  une  grande  avidité  ;  et  on  ne  s'en  sert 
dans  ce  sens ,  qu'avec  la  préposition  après. 
Anelare;  aspirare;  as i citare  ;  bramare  con 
ansietà.  —  lig.  etprtiv.  Bayer  aux  corneilles; 
s'.imuser  à  reg.irder  en  l'air  niaisement.  Ba- 
loccare; star  à  badaluct. 

BAVETTE ,  s.  f.  T.  de  Comm.  Espèce 
de  llanclle  grossière  et  fort  larr.e  ,  que  l'on 
fabrique  eu  plusieurs  eiiiiroits  de  r'iancc. 
Baielta. 

BAYEUR  ,  EU  SE  ,  .s.  m.  et  f.  Celui ,  celle 
qui  regarde  avec  avidité  comme  les  gens  du 
peuple.  Che  sta  a  bada  ;  stiipiiio  ;  che  stu 
colla  bocca  aperta  a  mirar  ciò  che  vede. 

BAZAC  .  s.  m.T.de  Comm.  Coton  (ile  et 
très-tin  ,  ifvii  vient  de  Jérusalem.  Cotone  fi- 
lato ,  detto  baiac. 

BAZAR,  s.  m.  Nom  qu'on  donne  dans 
l'Orient  aux  marchés  publics  ,  ci  aux  lieux 
où  l'on  enferme  les  esclaves.  On  pourroit 
dire  eu  ltsli«n  salar  ou  bajari. 

B- CARRE 


B    F    A 

B-CARRE  ,  V.  et  écrivez  Bîcarte. 

BDELIUM  ,'s.  m.  Arbre  qui  croît  dans 
les  Indes  e;  djnî  l'A'Jbie  l.eure.iie.  Il  est 
âpine.ix.  ^}n  en  tire  une  gom-ne  nommée 
aiiîii  lîielmm.  On  l'emploie  p.ir:ic:ilièrement 
«ontre  la  tJjx,  et  djiis  lîi  maladies  du  poa- 
jn^n.  HitUto. 

BE',  rrsVjuï.  T.  indt-clin.b'a,  qui  mar- 
flue  le  cri  des  r.ioaîons.  BiUmento  ;  il  bc- 
un. 

BtAVT,  ANTE,  part,  de;  l'ancien  verbe 
B^;r,  ri  ii;  s'em^'loie  que  comme  ad].  Q.ii 
prcîente  une  grjnHe  ouvertare.  Spalancato. 

—  fi^.  Gueules  b^-ai.tes  ;  ceux  qui  ont  une 
continuelle  avidité  de  manger.  Bjcca  af- 
fa>Kita. 

BÇAT  ,  ATE  ,  5.  m.  et  f.  Divôt  ,  ou  qui 
fait  I?  dévô:  ,  et  il  ne  se  urenJ  guère  que 
dans  ce  dernier  sj.is.  BaccHcton:  ;  bacclaplU, 
grj^jsanû.  —  béit  ,  il  se  dit  d'un  hoiu^ne 
qji  ddiii  une  partie  de  jeu  ou  d.;  repas  ,  se 
trouve  exempt  di  jjuer  avec  les  autres  ,  et 
de  payer  sa  part.  C^Ui  chi  passa  per  bar- 
dj.'tt. 

BEATIFICATIOV  ,  s.  f.  Acte  par  lequel 
le  Hape  ,  a^rèi  la  mjrt  d'une  personne  ,  dé- 
clare qu'elle  e>t  au  nombre  des  dien.ieureax. 
aijt-fica-^loni. 

USA  ilf  l£  .  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

BEATIr'ltR ,  V.  a.  Mettre  au  nombre 
iii  bienlieiu-eux.  Beatificare  ;  dar  il  c-zlto 
di  ha:j. 

BEATIFIQUE  ,  adj.  Q.ii  rend  bienheu- 
leilx.  s.-sr/t.-j  ;  clic  fa  h:a:o  ;  felice. 
.  BEATILLES,  s.  f.  pi.  M;njes  choses  dé- 
licates et  profites  i  mauser,  que  l'on  m:;t 
d.'ns  le;  pâtés  et  dnis  las  potages ,  com  ne 
ris  de  veau  ,  crêtes  de  coq  ,  foies  gras ,  etc. 
AiimzlU  ^  grgm.lt^fasatilU  ,  eresie^  c  simili. 

—  Beatiîies,  r.  de  Cvmm.  Espèce  de  mous- 
selines claireî  facon  il  linon,  seauglie. 

BEAU,  BELLE,  adj.  q.u  a  les  propor- 
tions des  traits  ,  et  le  inèlanje  des  couleurs 
tticessiires  pour  pl.;:;eaux  yeux.  Bdtj\  ai-- 
vetcnti  ;  legiiafj  o  ;  avvistata.  Beau  visage, 
b-M'e  femme.  —  11  se  dit  aussi  par  rapport  znx 
seules  pro.iorrions.  Une  belle  statue;  avoir 
la  taille  ,  la  jimbe  ,  les  mains  belles  ,  e'c. 
Vna  bilia  s::-:ia  ;  un  bel  ta;lio  d:  vita  ;  b:lU 
gamba  ,  bslU  mani,  fc.  —  il  se  dit  aus.i  des 
animaux  qui  sont  bi-;i  proportionnas  duns 
leur  espèce.  Un  be.iu  cheval,  un  b;au 
ciint ,  etc.  l/n  i:l  cavallo  ;  un  b:l  gatto  ,  ec. 

—  De  l'agrément  et  l'éclat  des  couleurs.  Beau 
vert,  belles  tleurs.  Hel  verde  ;  bei  fiori.  Et 
dan:  cette  acceistion  ,  on  dit  d'uupays,  que 
le  san?  y  est  b3.iu,  pour  dire,  que  com- 
mimé-nent  les  haht'ans  y  sont  bien  faits,  e: 
sur-tout  ont  le  teint  beau.  Hel  sangue  ;  bel 
aspetto— Des  sons  qui  plaisent  à  l'oreille  .-Bìl- 
ie voix,  adla  voce,  canora.  -  De  l'agré.ible 
constitution  de  l'airet  d.i  Ciel.  Beau  tems.rira- 
fohellù  ,  sereno  ,  ch'aro  ,  asciutto.  Beau  jour. 
Di  chiaro  ;  di  sereno  ;  bella  giornata.  -  fig. 
Mettre  une  chose  ,  un  raisonnement  dans  un 
■heau  'pur.  V.  i owt  -  Beau,  se  ditgéné.-ale- 
raent  de  tout  ce  qui  est  agréable  et  excellent 
en  son  genre.  Beau  jardin  ,  belle  rivière,  bìl- 
ie maison ,  belle  étoffe.  Bel  giardino  ;  bc!  fiu- 
mi,ec.—\\  se  dit  aussi  de  l'ame.  C'est  une  !> aile 
■ine.  V.  Ame.  -  De  l'esprit  et  de  %ei  o.jéra- 
tions.  Beau  génie  ,  be.iu  Poème  ,  beau  rai- 
son.iement.   Bell'  indegno  ;  bel  '?o:m.i  ,  ec. 

—  Autrefois  on  disoit  B-l,  et  ce  terme  est 
demeuré  encore  en  us  iT;e  d  ans  ces  noms, 
Pnilippe-le-Bcl  ,  Clia;le-'e-Bel.  Filippo  il 
Bello;  Carlo  II  Bello.  -  \uì.y.ìTÌ'h.\\,  Beine 
le  dit  que  devant  un  s.ibstantif  singulier,  qui 
com-nence  par  une  voyelle.  Bel  esprit,  bel 
homme  ,  eîc.  -  faire  le  beau  fils  ,  c'est  a:- 
fecter  de  parohre  beau ,  avoir  grand  sjui 
de  sa  personne.    Far  :l  giorgio;  far  la  ninf'u. 

—  On  dit  ,  le  beau  monJe  ,  pour  signiiêr  , 
les  gens  les  plus  polis.  Gente  colta;  gente  ben 
nata.  —  Beau  se  pr  jnd  aussi  pour  grand  dms 
ce  genre.  Ainsi  on  dii  faire  beau  feu  ,  belle 
dépense.  Far, ,n  gran  f'iocj;  una  grande  spesa 
o  spendere  assai.  Atoir  eu  belle  peur.  Aver 
a/Utj  gran  ^ aura.    Etre  un  b^au  dineur  ,    un 

Dici.  fr.ìi.fou-haUcn. 


BEA 

I  beau  mangeur.  £isir  gran   mangictor^  ,  t>H 
dduvlorii.    Oa   dit   qj^un    hotiime  est  b:*au 
parlijr,  beaa  ddnicar  ,  pour  dire  qii*ii  parle 
bien  ,  qa'il  danse  Dieu    E'j:icbcl  parlatore  f 
bu  diaton  »  c^li  bsUa  a  maravtstia.  —  B: 
hiìurejx  ,  tdvorable.  —  Ha.incte  ,  be.iié 
Cela    n'ci:  pas  beau  ,  ni   ho.mcLe.    <^ic 
c^sa  noi  coìvUm  ;    run  e  onara  ;  e  n.^n 
nevoU.  —  i5ean  ,  Si  ]oinc  ausii  a  de,  termes 
de  m^iiris  et  d'iûjafc  ,  pojr  en  ^ii^nïentcr  en 
quelq-ie    sorte  h   tores.    C'en  un  beau  fri' 
pon  ,  un  b^Jii  cjq.i'.ii.    Ej  i  c  ui  bjL  cir^oïc , 
un  briccone.   11  se  pu»;  pareiiL-rn^iU  a  divers 
iiiitrej  termes  ,  par  aae  eipece  g-j  r 2(.jnddi 
ce.   il  Va  déchiré  i  belle»  de.us  ,  on  l'a  ve; 
d.i  a  beaux    deniers    communs.   Lo  stracc 
co*  demi  i  il  v^ndi  a.  duaan  contami.  —  3ì.ìu 
et  b^lle  se  prennent  qaelqae-coii  subjtai 
venient.  Le  beau,  le  sjavoram  b^iA  ,  il  n' 
ni  beau  ,  ni  honnête  de  faire.  /.  bct/o  ;  la  bd- 
tâ.  —  Oi»  dit  qu'il  fait  beau  ,  pour  dire  ,  qu'il 
fait  b^sa    teiHi.    Fa   bU  nmp^.  —  Oa  dit, 
vous    nvez    beau   faire  et  beau  dire  ,    vous 
.ivej  i)eaii  prier,  beau  pleurer,  nous  Vivons 
Cil  b.Mu  su:I  citer  ;  ils  on:  eu  b.'au  se  recrie:, 
poar  dire,  c'est  in.i'il^m.-ji;  uae  vous  pnez, 
qac  voui  pleurez;  que  njjs  *vons  solltciîc  ; 
qj'ili  Si;  sont   récrie».    Lu    ht:  bel  Jare  y    le 
cosa    ruol  andar  C'jii>  —  Abjrder  en  belle. 
7.  di  jIj/-.  Aborder  un  vaisseau  d,»boa:  au 
corps ,    mettre  l'éperon    dans   le   iUnc    d'un 
vjiiseau.   Arrcmbirc  al  discolato.  —  iii-^n  et 
beau  ,  bel  et  beau  :  lji;,>n  de  parler  ^dver- 
bMie    et  pupaljjre  .  \^^ak   dire,  tout-à-f^it  , 
eiuîiremenr.    /.  —  Dj  plus  bsiie  ^    tout  de 
njuvctu.  Mj^jwrmi'.'/J  d:  bel  nu^^vo.  —  Tout 
H'ju;    arrête  ,  n'ai  ez  pas  si    vite.  Non  vi 
dt  _■  t^nta  fnna  ;  non  cam-ninat:  cosi  yr,.sto. 

oti.\UCO  Ji*,  adv.  de  quantité,  qii  mirqje 
l'abjiidjuce  de  quelq.-.e  cliuje.  AljUo\assaÌ-y 
in  quantità  \  in  abbondanza,  —  Un  ]'em,)loie 
absol.cnenc  dms  te  mè.ne  sens ,  lorsque  !a 
cnose  qu'on  n'exprime  point,  peut  être  aisé- 
ment sous-entendue.  Ainsi  on  dit ,  c'est  un 
hjmme  qui  sait  beaucoup,  il  a  beaucoup  lu, 
il  dit  beaucoup  en  peu  de  p.irules.  Egli  e 
un  uomo  assai  dotto  y  Ci'i~  sa  di  molto;  ej/i 
ha  Ulto  moUo  ,  cgU  dia  molto  infoco.  -  Beau- 
coup ,  mis  devant  ou  après  le  comparatif, 
sert  a  marquer  une  augmenMnon  considéra- 
ble. S'il  est  mis  après  ,  il  doit  tou}uurs  être 
pricé.lé  deja  particule  De,  Assai  più;  molto 
più.  Vous  êtes  plus  Srivant  de  beaucoup.  Vui 
sictc  aisai  p:ù  djtto.  b'il  est  m'S  devant,  on 
peut  ég.dement  dire  ;_  Voui  êtes  beaucoup 
piuî  savant  ;  et  vous  êtes  de  beaucoup  pluî 
s.ivant.  -  1'  sert  «ussi  A  marquer  quelque  chose 
d'avantageux  ,  et  alors  il  i'e.nploie  comme 
un  subiîanttf.  C'est  bejucouj>  que  de  savoir 
commander.  Non  è  poco  ,  e  un  gran  che  , 
cs^i  è  molto  di  saper  cona^durc.  —  Beau- 
coup, tient  lieu  quelquefois  d'adverbe  de  tems; 
parLr,  marcher,  attendre  lon^-temi-  Par- 
lare  i  camminare  }  aspettar  mvlto  ,  assai  , 
hmgamznti.  —  Il  s'en  faut  beaucoup;  il  y  a 
une  graude  différence.  Hssai  maaci  ;  passa 
un  §ran  divano  \  v*  è  uia  gran  d  f  .renia. 

lììAU-FiLS  ,  s.  m.  1  erme  reUcif.  Le  n!$ 
de  quelqu'un  qui  se  remane  ,  par  rapport  a 
celvU  ou  celle  qut  épouie  le  v^uf  ou  la  veuve. 
Fitrias'ro.  -  11  se  du  auisi  du  Gendre.  V. 

iiSAU-FRERE,  s.  m.  Nom  qui  se  donne 
par  un  miri  aux  trères  de  sa  fein-tie,  ecpar 
une  femme  aux  frères  de  son  miri;  par  les 
frcrei  et  sœurs  d'une  femme  à  son  mari,  e: 
par  les  femmes  qui  ont  é.jousi  deux  ou  plu- 
sieurs frères,  chacune  relativement  aux  maris 
des  autres.  Deuxbeiux-pères  se  donnent  auisi 
le  nom  de  beau-frèrj  ;  de  même  que  deux 
<A\  plusieurs  maris  dont  les  femmes  sont 
S'jeurs.  Cognato. 

Be\U'^ï.  Tr^'vjux.  V.  B.iii-e. 

BSAU-LIEU  ,  r.  de  Manéjc^  On  dît  qu'un 
cheval  porte  en  b^au-Iieu  ,  lorsqu'il  porte 
bien  SI  tète.  Cavallo  che  porta  bcm  la  testa. 

bbAU-PARriRDE  LA  MAIN.  s.  m.  r. 
de  Mtn'ig;.  C'est  la  vigueur  du  cheval  à 
partir  de  la  main  sur  luie  lipne  droite,  sans 
quM  s'en  écarte  ,  depuis  son  partir  lusqu'a 


BEC 


Si> 


son  .trràt.  Cavetto  che  corre  nmpr:  in  lìnea 
retta  J.tcchi  i  fareieo,  fincH  si  jèsini. 

Uì!.AJ->'t.R'=.,  s.  m.  Nom  d'alliance,  qui 
se  dj.in.-  par  un  mari  au  pire  d--  sa  l'emine, 
ou  par  une  femme  au  père  de  son  m. ri. 
—  Ces:  aus>i  le  nom  que  des  eiifans 
au  second  mari  de  leur  mire.  /"a-. 


trlg 

KiAUPRÉ.  s.  m.  Un  des  mats  d'un  vais- 
seau. 11  es-  plus  avancé  iur  la  proue,  e;  il 
est  covicbé  sur  l'éperon.  B.ntjr^ssj. 

BEAU-UEV01R,s.m.  i-.deC.i..se.  Ac-ioa 
du  Lii.iier  ,  qui  cta.it  sur  les  voies  ,  bande 
fort  sut  la  bète  et  sur  le  tr.iit.  L'ardore  .11 
cane  ,  che  trovando  il  sito  più  forte,  si  po'ta. 
vivamente    verso  la  fiera. 

BEAUTE,  s.  f.  Juste  proportion  des  par- 
ties du  cjr;)S  ,  avec  un  agré.jb|e  mélange 
des  couleuT-s  ;  il  se  dit  prop.  de;  personnes, 
et  particulièrement  du  visage.  W«//£jj,i;  bel- 
tà; bella;  acconceni;  legglajiia  ;  avvcnen- 
teiia;  venustà.  Faire  assaut  de  bsauté  ,    V. 

-  Beauté  ,  se  dit  aussi  de  chaque  belle 
personne.  En  parlant  d'une  fem  ne.  i/na 
beltà  ;  una  renere;  un  angelo  di  bel/.na.  En 
parl.int  d'un  hom-nc.  l/n  bell'uomo,  un  uon 
bellissimo.  -  Beauté  Grecque  et  Beauté 
tlomsine  ;  femme  dont  la  b  nu:é  se  rapporte 
a  l'idée  de  la  beauté  que  l'on  voie  d.ins  les 
statues  et  dans  les  mida'l.-s  de  h  Grece  et 

ie  Rome.  Beiti  Greca;  beltà  Romana.  -  Cs 
qui  touche  agréablement  le  sen.  et  l'espritT 
La  beauté  du  jour,  du  Ciel,  d'un  chev.il  , 
l'u.i  ciseau,  etc.  La  beauté  d'une  voix,  d'une 
.-.lusii  e,  de  l'esprit,  d.'s  pensées,  de  l'ame. 
il'uii      uvrage  ,    etc.   La  beltà  ;   la  beluga. 

-  Pour  la  beauté  du  fait ,  expression  Caini' 
Hère  ,  pour  dire ,  pour  la  singularité.  Je  vo.i- 
droii  pour  la  beauté  du  fait ,  etc.  Fer  la 
singolarità  del  fatto. 

BE3Y  ,  s.  f.  T.  de  Comm.  Toile  de  coton 
qui  se  labrique  à  Aiep.  Bambagina  con  detta. 

BEC  ,  s.  m.  La  partie  dure  et  solide  qui 
tient   lieu   de    bouche  aux  oiseaux.   Becco. 

-  On  aopelle  au^s:  bec  ,  certaines  pointes 
de  terre  ,  qui  se  rencontrent  au  conS.ient 
de  deux  rivières.  Lingua  di  terra.  —  Faire 
le  bec  de  quelqu'un.  L'instruire  de  ce  qu'il 
doit  d:re.  Imbeccare.  —  fig.  D'une  personne 
qui  pjrle  avec  vivacité,  facilem^jnt  ,  avec 
une  hardiesse  acccompagnée  quelquefois  de 
malignité  j  on  dit  qu'elle  a  bjn  bec,  le  bec 
bien  afhle.  Lingua  affilata,  sciolta.  —  D'urta 
personne   qui  n'a   que  du  babil,  qu'elle  n  .r 

3ue  du  bec.  Egli  non  è  mutolo.  —  Se  pren- 
re  de  bec  avec  quelqu'un  ;  l'attaquer  de 
paroles,  et  en  être  attaqué  de  même.  At- 
taccar lit:.  -  Donner  un  coup  de  bec  ; 
donner  en  passant  une  atteinte  de  mé  !i;ance. 
Dare  una  fiancata  ;  dir  un  bottone  ;  fiir.ckcn- 
giare.  -  prov.  Prendre  une  personne  par  le 
b;Ci  la  convaincre  p.ar  ses  propres  paroles. 
Canvinctr  uno  co' suoi  propri  detti.  -  ÌJn 
Eénéral,  ce  ter  ne  transporte  par  métaphore, 
de  la  paitie  de  la  tcte  des  oiseaux,  p  li 
porte  ce  nom  ,  a  une  infinité  d'autres  prij- 
duc-ions  n.iturelles  et  artificielles,  se  dit  or- 
dinairement des  parties  solides  ,  antérieures 
et  pointues.  Becca;  punta;  beccuccio.  —  Bec 
d'âne,  bec-de-courbm,  bec-coiirbi  ,  bef-de- 
canne  ,  bec-croisé,  etc.  V.  ci-après  a  leur 
place. 

liECACUNGA.  s.  m.  Pl.inte  aquitique  , 
qui  est  une  espèce  de  véronique.  Elle  est 
an'iîcùrbutique.  Beccwungla. 

BEC  A  CUILLERE,  s.  m.  T.  d'Omi'ho'. 
V.  Cuillère. 

BECA:^RE,s.  m.  et  ad),  de  t.  g.  Caractère 
de  mu>ique  en  forme  de  petit  qu.-irré  ,  qu'on 
met  au-:lev.int  d'une  no^e  qui  avait  été  liaut- 
sée  ou  b  lissée  d'un  de.n'-to.) ,  pour  la  réta'oVr 
dans  son  ton   naturel.  Blijuadro. 

BEC.ASÒE  ,  s.  f.  Oiseau  de  pass.ige  ,  qui 
.1    le    bîc   fort    Ion;.    Beccatela  ;    àcecggia. 

-  T.  de  Conchi'.  Espèce  de  coqiillagj  du 
genre  des  pourpres.    Conchiglia    detta  Bec- 

"Bt:ÇÀSSEAU,s.m.Sortedeperi;eb5La=5s 
ou  bécassine  ,  dont  U  chair  est  tris-délicate 

M 


5«  Ï5     E    C 

Sciacara  ;  tr'insa  ;  vulgairement  G'tjroncclU. 

BF.CASSINK,  s.  f.  Ùiseau  plus  petit  que 
la  bt'casic  ,  qui  a  aussi  le  bec  fort  lorg,  et 
«lui  est  trcs-bon  à  mander.  Beccaccino  naU; 
toccûlune.  La  petite  bécassine.  Bi:ccacclno. 
—  prov.  Tirer  l.i  bécassine  ;  tromper  au  ieu, 
en  cachant  scn  habileté  et  sa  force.  Mener 
in  meTlo  \  far  l*  addormentato -^  truffare. 

BtCC.'\DE  ,  s.  f.  i.  de  Faucon.  Faire 
prendre  l.i  becc.ide  à  l'oise.iu  ;  lui  donner  à 
mander.  Pa.icrr  l'uccelL. 

BECCAKD,  s.  f.  La  femelle  du  saumon. 
La  femmina  d.-l  <,rmone. 

BEC-COURBE  ou  AVOCETTE  ,  s.  m. 
T.  d'Orniift,,!.  Oi'.eau  squnnque  ,  gros  à  peu 
prés  comme  un  pipeon.  >ion  bec  est  noir  , 
de  même  que  sa  tête.  Le  devant  de  son 
corps  est  noir  et  W^nc  ,  une  ligne  blanche 
traverse  ses  ai'es.  Heccosî^rtu  ;  avu<i:tta. 

BEC-CROCHU,  s.  m.  T.  d'Orn-tkol.  Oi- 
se.iu  de  la  LoiJMane  qui  tire  son  nom  de  la 
forme  crochue  de  son  b?c  ,  qni  lui  sert  .i 
pêcher  les  éci .  i-iises  doi.t  il  f.  it  sa  nourri- 
ture. Specie  di  Buco,-o-t<,  d.-!  Canada. 

BEC-CROISE,  s.  m.  '/'.  d-Ornytf,ol.  G;nre 
d'oise.iu  un  peu  plus  gros  que  le  Verdier  , 
et  dont  le  bec  est  compo-é  de  doux  picces 
courbées  à  leur  extrémité  en  sens  contraire 
l'une  de  l'autre ,  et  qui  se  croisent  mu'uel- 
ïement.  Crociere  ;  crociera.  Les  Auteurs  , 
Lostia. 

BEC  D'ANE  ,  s.  m.  T.  d'Ouvrier  en  bois. 
Outil  qui  est  une  cipéce  de  cise.iu  plus  épais 
que  large  pour  ouvrir  les  mortiises.  jcar- 
pello  a  u^-na.  Quelques  ouvriers  disent  , 
Becchetto. 

BEC-DE-CANNE  ,  s.  m.  T.  dr  ?..,rur. 
Petite  serrure  qui  s'ouvre  avec  un  bouton. 
Serratura  a  sdrucciolo.  —  Bec  de  canne  , 
7".  de  Cloutier.  Esi'èce  de  clou  à  crochet 
qu'on  nomine  :iuîsi  clou  à  pi^^eon.  Le  cro- 
chet en  ïst  jjlat ,  et  ressemble  à  un  bec  d 
canne.  Uncincl'o  a  punta  stiacciala.  —  En 
T.  de  Ch:r.;r«.  V.  liec-de-corbin. 

BEC-DR-CICOGiVE,  s.  m. .7.  deBotan. 
V.  (Cernine  ou  Ger.nium. 

BEC-DE-C1aE,  s.  m.  T.  d'O. 


B    E    D 

EEC-DE-LIEVRE ,  V.  Bec. 
UF.C-OE-FEilROQUET  ,   s.   m.  T.  de 

Ciiirur^.  V.  B.'c-de-Grue. 

BEC-DOIE.  s.  m.  i.  de  Boian.  V.  Ar- 
gentiue,  l'otentille.  —  En  T.  d'Icfit/tyol.  Nom 
que  l'on  a  donné  au  d-iuphin ,  à  cause  de  la 
ressembuince  de  ses  m-ichoires  avec  le  bec 
d'une  oie.  D.-/Hno. 

BEC  EN  CLSEAUX,  s.  m.  t.  d'Omiih. 
Genre  d'oise.iu  dont  I.i  mâchoire  inférieure 
est  be::ucou[)  plus  longue  que  la  sujiérieure 
et  les  bords  sont  fort  ,  tranchans.  La  mâ- 
choire supérieure,  tiuand  le  bec  est  fermé, 
se  trouve  comme  emboitéc  dans  l'inférieure' 
Rincopsalia  ,  vulgairement  Becco  di  f'orUcc. 

BEÇ-fIGUE,  s.  m.  Petit  oiseau  qui  se 
nourrit  ordin.iiremenf  de  figues  ,  et  qui  est 
très-dé'ic.  c  à  manger.  Ueccafico. 

BECHARU,  s.  m.  Oise.Vu  a.|u)tique  de 
p.i^sjge.  Lc>  Anciens  le  nomm^jicnt  Phé- 
niCO].tcre.    fenicontero  i   JidmtHÌni.'o  ;  /eut- 

BECHE  ,  s.  f.  Outil  de  jardinage  ,  qui  a 
un  lun*^  manche  de  bois ,  avec  un  fer  large 
et  tr.mchmt  au  bout  ,  et  qui  sert  a  remuer 
la  terre.  Fat:sa.  -  T.  d'Insectol.  Synou.  de 
Li^et  ou  Coupe-bourgeon.  V. 

BEC.'IE,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 
,  BiCHER,  v.  a.  Couper  et  remuer  la  terre 
a-toc  une^  bè^he.  Vani^are. 

BECHE  r,  s.  m.  Espece  de  chameau,  ayant 
deux  boiiei  sur  le  dos.  Specie  di  cammello  ^ 
che  ha   d:r:  £:hhù. 

BECHE>,-ErEK  ,  V.  n.  T.  d'Artisans  et 
Ouvriers.  Me;trv.- ,  soit  des  chandelles ,  soit  des 
tagots  ,  soit  des  bjf.es  de  paille, m  jitlé  dans  un 
seiis,  moii:é  dans  un  autre.  Uupor checcheS' 
s  '     -età  per   un  versu .  s  metà  per  un  altrit. 

BhCHIQUE  ,  adj.  de  t.  g.  et  i.  T.  de  Méd. 
On  appelle  ainsi  les  pl.mtes  ,  et  en  général 
tous  les  remèdes  propres  à  guérir  les  maux 
de  poitrine,  sur-tout  la  toux.  Bccch'co. 

HECHOTTER,T .  de  Jardin.V .  Bé.iuiller. 

BECONGUILLES  ,  T.  de  H.tan.  V.  Ipe- 


uanh,i 


th.  Nom  I  oisea 
n<'g;.li.  V.  I  que    I 

BEC-DE-CORBiN  ,  s.  m.  Espèce  de  hal- 
leb.rdc  ,  que  porte  une  Compagnie  parti- 
cidicre  des  Gardes  t'u  Roi  ,  qui  ne  sert  que 
dans  les  grandes  cérémonies.  Labarda  a  ra- 
sello.  —  On  appelle  aussi  Becs-He-corbins . 
ces  sortes  de  Gardes.  Alabardieri.  —  C.mn? 
à  bcc-de-corbin  ;  un  h.'iton  dont  la  pom.Tie 
est  faite  en  bcc-de-corbin.  A/.f^j  con  ca^ 
pacchia  a  becco  di  civetta.  -  Insrrument  de 
Chirur(;ie  ,  qui  sort  de  tenailles  pour  tirer 
des  pbies  les  corps  nuisibles  ,  et  qui  est  fait 
comme  le  bec  d'un  courbeau.  On  l'.ippelle 
aussi  l>ec-de-canne  ,  bec-de-lé .ard  ,  bec-de- 
cygne.  Pmutte  per  tor  le  f.la  ,  o  altri  d'ryi 
stranieri  dalle  piajh-.  Ce.'.  pr;;q  le  I?  même 
chose  que  Bec- de-Grue.  V.  -  En  T.  d'Ar- 
chiteet.  Espèce  de  moulure.  Becco  di  civetta. 

—  Bec-de-corbin,  '/.  de  Marine.  Instrument 
lie  fer  fait  en  crochet  ,  avec  lequel  un  Cal- 
fat  tire  la  vieille  ctoupe  d'une  coirure  ,  ou 
d'eiure  les  ioiiits  des  bord.iges.  Uncino  da 
Calafato  :  beeco  corvino. 

BiC-DE-CUILLlER,  s.m.  T.  d'Anat.  On 
a  donné  ce  noTi  à  un  peri'  prolongement 
osseux,  qui  est  placé  à  la  p:.rtie  supérieit 
«im  peu  antérieure  du  fond  de  la  caisie 
rie  l'ouie.  Vem:nenia  cssea,  che  è  nella  cass.i 
Acti'ureccl  io. 

BEC-DE-GRUE  ou  GERANIU.M,  s.m. 
riante  iiinsi  nommée,  parce  <pie  sa  semence 
riânf  quelques-unes  de  ses  espèces  appr-clie 
de  1.1  f\f,Vire  du  bec  d;  cet  oiseau.  Celle 
qu'on  anue'le  Jlerbo-à-Kobert,  est  em-  loyée 
cpntre  différens  maux.  Cranio.  V. Géranium. 

—  T.  d:  Chir.  Espèces  de  pincettes  destinées 
à  tirer  les  esquilles  d'os  fracturés,  le>  bal'c:. 
et  autres  corps  étrangers  ,  engage  ì  dans  les 
p,-irti'»s.  Berrò  di  irnie. 

BFC-nE-HACHR,  V.  l'ied  roiiçe. 
BEC-DE  LEZARD.  T,  de  Chirursle.  \. 
BjÇTdc-tofbiu.. 


BECOUE  ,  ad).  T.  de  B/awn.  .Se  dit  des 
dont  le  bi'C  est  d'un  autre  émail 
corps.  Imbeccato. 

BECQ'JE'E,  s.  f".  Ce  qu'un  oiseau  prend 
avec  le  bec  pour  donner  a  ses  petits,  (^uel 
ciba  ,  che  pi^^lia  in  una  volta  col  becca  un 
ucce/io. 

BECQUETÉ ,  ÉE  .  part.  V.  le  verbe, 

BECQ  JETER,  v.  a.  Donner  des  coups  de 
bec.  Beccare;  dir  di  becco.  —  v.  r.  Se  battre 
a  cou^,  di  boc  ,  comme  font  Ics  coq.  j  ou 
se  c.res;';r  avec  lo  bec,  connue  font  les  pi- 
geons. Dar.'l  delle  beccate. 

BEC-iC!E  ,  s.  m.  T.  d'Ornith.  Oiseau 
aquati'jue  de  la  Louisiane  dujit  le  bec  e.t 
^^'  ^  '"   '   "  "      la  lame  d'uno  scie.  Sesaluric. 


BECUiB.V,  '•  '•  '^-  ''■'  """"•  Noi.,  d 
B.'cuih.i.  Espcro  de  noix  brune  qui  est  ba'- 
sainique  ,  et  for:  commune  au  Brésil.  Noce 
del  ìira^l:  detta  di  B.cuiba. 

liECUNE,  s.  f.jil'ois>on  de  mer  qui  res- 
semble au  brochet  par  la  hguro  :  c'e^t 
pourquoi  on  l'-ippelle  aussi  Brochet  tle  mor. 
il  a  iusq  l'a  huit  piod»  de  lont; ,  et  il  est  au>si 
a  cr-iindre  nue  lo  Requin.  Luccio  marino. 

BhOAINK,  s.  f.  Gros  ven-re.  Ventraccio. 

BEOAUDE,  s.  f.  T.  dUsectoL  Espèce 
de  cindle  qui  produit  sur  les  plantes  ce  qu'on 
appe''e  salive  ile  coucou.  Sperie  di  cica'a. 

iiEDEAU  .  s.  m.  Bas-Ofticier  ,  Serpenf , 
qui  somme  Ics  personnes  de  p.roi're  ou  de 
ré'iondre.  Don^eHo ,  o  birra.  -  Bi.-Olficicr, 
portant  baguette  ou  masse  ,  et  servane  aux 
tahses  ou  aux  Université;  ,  pour  mirchcr 
devant  les  principaux  Olîiciers,  e;  pour  lejr 
faire  faire  pl-ce.  Bidello. 

BFDIGAR,  s    m.  V.  Eglantier. 

»  BEDIF.K  ,  adj.  m.  Trévaix  ,  etc.  Ane  , 


BEDON  ,  s.  m.  Vieux  mot ,  qui  siRnifioit 
autrefois  tamb.,ut  ;  mais  qui  n'e>t  plus  en 
ii>»ge  que  dans  cette  phrase  ;  un  z,roi  Redon  , 
qui  se  dit_  par  plaisanterie  d'un  homme  gros 
ce  gfits.  G.'asjoj  Citrpacciuto  i  panciuto;  cuui- 


B    E 

/TM-t.T  ;  p'en  di  cime. 

BEDOUINS  ou  BEDUINS,  5.  m.  pi.  T. 
<£Hist.  Troi;;)e,  d'Arabes  ou  Fâ'res,  qui  vi- 
vent  comme    les    Ar.jbes.    Beduini  ;    A'abl 

BEE,  ad).  Ce  mot  ne  s'emploie  qu'en  cette 
phrase:  Gueule  bée,  qui  se  dit  des  tonneaux 
défoncés   jiar  un   de    leurs   bjtus.   Aperto  ; 

■  BE'Eîv,  v.  a.  Rejidre  bîenhetireux.  Rrjre; 
render  felice.  -  Aspirer,  penser,  former  un 
desseui.  V.  Bayer. 

B"-FA-St ,  t.  de  MuÙTue,  par  lequel  on 
disf  ;,iie  le  ton  de  ^i.  B-la-si,  si. 

Bi-rFlvOl,  s.  m.  Tovir  ou  closher  ,  d'où 
l'on  Lut  le  Ruot  ,  et  où  l'on  sonne  r..larme. 
Torre;  canifanile.  —  lise  prend  aussi  pour 
U  c'oche  qui  est  d.ins  le  beffroi.  Campana. 
Le  beîTroi  sonne.  Et  pour  la  charpente  qui 
porte  les  cloches.  Ann.i.inra  di  legname  cm 
''e::^e  le  campane.  —  Boiïroi  de  v-ir  ,  T-  de 
Biason.  Ce  sont  trois  rangées  de  vair  dans, 
l'écu  d'armes. 

BEGAYE',  lE  ,  uart.  V.  le  verbe. 

BEGAIEMEN  F,  s.  m.L'uction  de  bégayer. 
Balbutie  ;  ;;  ha.haiare. 

BS(iAYE.'l  ,  V.  n.  et  quelquefois  actif. 
A.ficuler  ml  les  mots,  les  prononcer  avec 
peine.  Tartagliare;  balbettare;  ce.  -  V.  Bal- 
butier. -  1 .  de  AUnije.  V.  Battre  à  la  mjin. 

—  Un  dit  d'un  enfant  qui  c.unmence  à  nsrier,. 
qu'il  ne  fait  encore  que  bés  lyer.  8. -.li! aitare. 

-  fig.  On  <lit,  que  les  grands  Philosophes  ne 
font  que  bégayer  ,  (ki^ii  J  ils  veulent  par'eiv 
de  la  grandeur  de  Dieu  ,  pour  dire  ,  qu'ils 
r.'en  peuvent  parler  (|ue  très-imnariaitemcnti 
Balbettare  ;  espr.rn.rc  itnperfettame;iU. 

BEGE  ,  s.  m.  T.  de  Mfgt'sjer.  Toile  gri- 
fjtre  et  tome  qkii  ne  sçauroit  iaiiiais  devenir 
Manche.  Sorti  di  tela  bigiccia   cul  non  pua' 

"'bËgLIERBÈY  .  V..  Bey. 

BEGU  ,  UK,  adj.  Cheval  qui  marque  toii- 
lours  ,  '.uoiq.i'il  ait  pasié  l'àje.  Cuvai'o  che. 
ha  scie  -re  i  segui  neri  ;  che  marca    sempre. 

BEGUE  ,.  ad),  dì  t.  g.  Qui  a_  peine  .i 
pn'cr  et  à  prononcer  les  mots,  hésitant  et 
répétan'  souveni  la  même  syllabe  ,  avant  que 
de  prononcer  celio  qui  suit.  Balbo  ;  sciùn* 
guato  ;  trogHo;  balbuziente,  il  est  aussi  sub.t, 

B;ìGUÉULE  ,  s.  m.  T.  in'iurieux  ,  qui  se- 
dif  d'une  femme  so'te  ,  ridicule  ,  imperli- 
nonte  ,  avaiitageiise.  Petegola  ;  sciucca  ;  \uccx 
al  vento;  seiuplicc  ;  badarla. 

BEGUL>J,  s.  m.  Espèce  de  col'e  de  l-nse 
pour  les  enians ,  qui  s'.ittache  sous  le  men- 
tjn  avec  une   peti.u  bride.  Cujfia  da  bam- 

"b^îGUINARD  ,  s.  m.  Trévoux.  Commu- 
n:,u-é  de  Beduine  ,  h..bit,ition ,  losemcnt  d'une 
coinitiuuautc  de  Ûoguin'S.  Comunità  a  con-' 
yca'o  di  pirtjcchere  o  beghine. 

BE(;UINE,  s.  f.  Nom  de  certaines  Rcli- 
t;i.u-i.:  des  P.ivs-bas  ,  et  t^u'on  donnopar 
i.iïiuis  a  une  dévote  supersMtieuìe  et  minu- 
tielle.  Il  e>t  fam.  Finiocclura  ;  beghina  ; 
Sroffia<anli  ;  spir.oltsrra. 

B  ■'.GU.M,  s.  f.  Fifr.- d'honneur  qii'on  donne 
;iux  Prùicesscs  d-  l'Luloustjn.  Titolo  dJle 
Pr^n:  p-:,:  dé/'' Inlj<tan. 

BEilEM  o.i  UECflEN,  s.  m.  Plante  .lexi- 
téro  ,  dont  I.t  r.  cine  est  regardée  comme  un 
excellent  cardiaque,  Been  ;  been  rosso  ;  been 

"'  BF.HODER,  V.  a.  Vieux  mot.  Caque- 

"^Bl.JAUN'E,  s.  m.  T.  de  Fauconn.  Oiieau 
jeUiie  et  niais.  Vecello  giovane  ;  nidiace. 
—  l!g.  Jeune  homme  fort  et  niais.  V.  c-s 
mots.  -  fam.  Sot'ise  ,  ineptie.  V.  -  f.u. 
et  prov.  Montrer  à  q.ielqu'un  son  béiauro, 
c'est  lui  faire  voir  q.i'il  n'est  qu'un  ijjm.iar.t 
dans  les  choses  dont  il  s'agit.  Mostrar  al- 
trui il  ptoptio  errore  ,  la  j;m  Î5nota.i\a  , 
sc'oceheix.t ,  ec. 

BEIGE  ,  s.  f.  Sor:e  de  serpe  fait  avec  la 
laine,  telle  qu'on  l'enlevé  re  dessus  les  mou-, 
tons.   Sorta  dt  ijja  /atta  di  Lina  io\;a. 

BEIGNET,  s.  in.  Espèce  de  pâte  frite. ii 


BEL 


"Il  Tîoêls.  Frittella 
BElRAiVl.,  s.   n 


V.  et  écrivez.  Bair, 


HîlANURI  ou  CHAIE,  ou  bel  ANDE, 
s.  f.  Petit  bjtimîut  de  transport,  du  port 
d'environ  iliiit  tonneaux  ,  dont  on  se  sert 
sur  le»  rivières  ,  sur  les  canaux  et  dans  les 
rades.  P a' J.rtirca  ;  piUlJ'u  ;  h-.'andi. 

BELANT  ,  ANTE  ,  part.  Qui  bêle.  B:- 
Uruc  ;  che  bja.  _ 

iiSLCHlTE  ,  Sri),  f.  T.  dt  Co-nm.  Sorte 
de  laine  que  les  hayonnois  tirent  d'Espagne. 
Sorta  di  Un.i  il  Spagna  cosi  duca. 

BELtDlN  ,  s.  m.  T.  de  Comm.  Sorte  dû 
coton  nié  d'une  médiocre  qualité.  Caïunc 
filato  dato  BcU'.ino. 

BELELACS  ,  ».  m.  T.  de  Comm.  Espece 
de  taiTetas  qui  se  tabnque  iiu  Bengale.  AZj/i- 
Xi/io  indiano  cosi  detto, 

BELEMEN  f  ,  s.  m.  Le  cri  des  moutons 
et  Hes  brebis.  lUUm-.ntj  ;  l>ilala. 

BELEiVlNlTE,  s.  t.  Corps  de  bjure  coni- 
glie fort  dlloiieée.  Les  Naturalistes  n'ont  en- 
core donné  aucune  preuv,-  convaincante  de 
son  origine  et  de  sa  nature.  On  ne  sait  si  la 
Bîlemnite  est  un  minéral ,  ou  si  c'e>t  une 
pétrification  orisinaire  du  règne  qnimal.Dn 
Ta  aussi  nommée  pierre   de  tonnerre.    Bc- 

'"•■""■  ^  ■  j-  a         ■ 

BELE"  ,  V.  n.  Qai  ne  se  dit  que   du  en 

naturel  du  mouton  ,  des  agneaux  et  de  la 
brebs.    Helare.  .      , 

BELE  r  TÉ,  s.  f.  Petit  animal  sauvage, 
Ion5  ,  bas  des  iambes  ,  de  couleur  rousse  , 
qai  a  leinuseau  pointu  ,  et  qui  fait  la  guerre 
aux  pigeon..  Djnnola. 

aELIE  ou  BELIF  ,  s.  m.  T.  de  BUron. 
Ou'on  em  iloie  qujlquefois  au  lieu  de  Gueu- 
it.  V. 

BELIER,  s.  m.  Animal  portant  laine,  et 
qui  est  le  mâle  de  la  brc-bis.  Montone;  castra- 
ta b.-cco-,  ante.  -  Eu  parlant  ries  guerres 
anciennes,  on  appelle  bélier  ,  une  maciiine 
de  uuerre  faite  d'une  'lonjue  poutre  ,  dont 
l'extrè-.ni'é  étjit  armée  diiiÉe  tele  de  bélier 
d'iir„in  ,  et  dont  on  se  servait  a  battre  et  a 
renverser  les  m-irailles  dss  i'iaces  assiésées. 
Ariett\  muntone  ;  tolclonc.  -  liiber,  se  Hic 
aussi  du  premier  des  doaie  sijnes  du  Zodi.i- 
eue.  .^riirc  ;  montone  c:'csic. 

ÌJELIEK.E  ,  s.  f.  Anneau  qui  est  au-deilans 
i'ane  cloche,  pour  suspendre  le  battant. 
Camranella  ,  cul  sta  sosye<o  i!  liattajtia. 

BELILLA,  s  m.  [.  d:  Uotan.  Atbiisseau 
Indien,  qui  porte  des  b.ii<-s  dont  la  décoc- 
tion est  d'usage  en  ."/léJcine.  Arbusto  In- 
diano  detto  iidllla. 

BELIN  ,  s.  m.  I .  de  Mar.  V.  Blin.  -  T. 
de  jardin.  Sorte  de  ponme  qui  est  une  es- 
pèce de  Court-pendu  rouge.  Milii  d:tta 
helina.  -  T.  de  Fleuriste.  Sorte  de  tulipe 
roui^e  colombin  ,  blanc.  Tulliano  rosso  co- 
iom'hino  ,  e  bianco. 

•■  Bi%L.lNtîl,  v.n.  lieux  mot  qui  expri- 
mait l'accouplement  des  béliers  avec  les  bre- 
bis. Ammontare  ;  entrar  alta  pecoiz.  -  fig. 
Tromiv.r  ,  attraper  quelqu'un.  Ing-mnare. 

ijELINGE,  s.  f.  /-  d-.Co.nim.  Firetaine 
gros.i^re  qui  se  fabrique  en  l^iccrdie.  Spt\ic 
dl  bucherarne  cosi  detto. 

BELITRAILLE  ,  s.  f.  Trévoux.  Troupe 
de  be'iires.  Canaglia  ;  truypa  dt  birboni^  di 
furfann. 

tjELlTKE ,  s.  m.  Coquin;  gueux,  homme 
de  néant,  etc.  Misalione  ;  barone;  baron- 
cello  ;  birbone  ;  bracone  ;  cattivo  ;  manigol- 
do ;  poltrone  i  da.-\pocù  ;  gipliojffo  ;  guidone; 
flirtante  ;  furbo  ;  imp'ccatelìo. 

BKLITKERIE,  s.  f.  r-eVou».  Gueuserie, 
métier  de  belitres  et  de  fainéans.  Pidocche- 
rij  ;  birboneria;  baracteiia  ;  f.ir/anteria. 

BELLA-DONA,  ou  BELLADONE,  ou 
BELLE-DAME  ,  s.  f.  Fiante  qu'on  nomme 
ainsi  ,  parce  qu'en  Italie  on  en  compose 
une  espèce  de  fard.  Les  Médecins  ne  l'em- 
p'oient  qu'extérieurement.  Crise  par  la  bmi- 
che,  elle  causerò  t  un  assovipissement  mor- 
tel. Belladonna. 
.ËELLATi^E,  s.  m.  Qui  a  un  aii  faux  de 


BEI. 

beauté  ,  une  beauté  mêlée  de    fadeur.  Bel- 
loccio; ifeUuccio.  li  evr  "'j^' •""',> '■ 

uc.lLl^z.  ,  le  fem.  oe  òoau.  V.  ce  mot. 
-  iSelle  ,  T.  de  liiv.  Perche  dont  on  se  sert 
.ur    les  bateaux  pour  soutenir  les   bannes. 

BtLLE-DAME  ,  V.  Bella-Oona. 
BElLE-D£-JìJi.'K  ou  E.vl^iiOC  ALE,  s.  f. 
Espece  da  lys.  On  la  cu'tive  d^ns  les  jardins, 
.1  cause  de  la  beauté  de  sa  fleur:  elle  est  d'un 
jaiuie  tirant  sur  le  rouge.  Emervcatle  ;  cmj- 
rocale. 

BELLE-DE-NUIT,  ou  JALAP ,  s.  f.  Plan- 
te, qui  vient  de  l'Hméri.iae.  Oi\  la  cultive 
dans  les  jardins  à  cause  de  la  beauté  de  ses 
fleurs,  ia  racine  est  un  violent  purjtauf.  On 
l'appelle  aussi  Merveilie  du  i^erou.  OUsomin 
dl  Delia  notte  ;  gelsomino  baccifero. 

BELLE  ET  BO.NNE,  s.  f.  r.  de  Jardin. 
E,.i,;co  d?  pomme.  BeUa  e  buona. 

Ii^LLE-tIL„E,  s.  f.  T.  relatif.  Celle  qui 
n'e,t  bile  que  d'alliance  par  mariage-  Nuora; 
la  OT..,r:.j  del  fljliuolo.  -  Il  se  di;  aussi  de 
la  bile  de  quelqu'un  qui  se  remarie  en  se- 
cond:'s  noce. ,  par  rapport  a  celui  ou  celle 
qui  épou.e  le  veuf  ou  la  ve.ive.  fij  lastra. 
litLLEGARUE,  s.  f.  r.  de  Jadii.  es- 
pèce de  laitue  nomèe.  Sorta  dt  tatt  tja. 

BELLE-.iEN  C  ,  adv.  Doucein.ut  ,  avec 
modération.  Il  est  fa^n.  et  s'em;)ioie  pour 
avertir  qiielqu'un  d'être  plus  modéré  Piarlo  , 
pian  piano  ;  adajo;  senia  fretta  ;  bel  bello. 
BELLE-ni:-.Rt  ,  s.  f.  r.  reiatij.  C'e.t  à 
l'égard  des  enians ,  la  femme  que  leur  pere 
a  épousée  après  la  mort  de  leur  mère.  Ma- 
trigna; noverca.  A  l'égard  d'u.i  gendre,  c'est 
la  mère  de  sa  femme  ;  et  a  l'égard  d'une 
bru,  la  mire  de  so.i  mari.  Suocera, 
BELLERIE^,  V.  Mirobolans. 
liELLE-J(£UrC  ,  s.  1.  Nom  d'alliance  qui 
se  donne  ,  ou  par  un  mari  a  la  sœur  de  sa 
lem. ne  ,  ou  par  une  teinme  a  la  sœur  de 
son  mari ,  ou  par  un  frcre  ou  une  sueur  de 
femme  de  son  frère.  Coj,na:a. 

BELLE,  tvi3ELLE  ,  s.V.  T.  de  Mar.  C'est 
la  part. e  du  pont  d'en  huit,  qui  règne  e.itre 
les  haubauj  do  misene  et  les  grands  haubans. 
Ua  un  descolato  ail*  altro. 

lil-.Lî-lCULli,  s.  f.  T.  d'Hist.  nat.  Espèce 
de  limaçon  de  mer  ou  puis. on  à  coquille 
iimbilicaire  ,  blanche  ,  avec  des  taches  jau- 
nes ,  ou  jaunes  avec  des  raie,  noires.  Spc\ii 
di  caioccioia  ,  o  nicchio  marina. 

ISELLluEKA.Nr  ,  ante,  adj.  Il  se  dit 
des  peuples  qui  sont  en  guerre.  11  s'emploie 
ordinairement  au  féminin.  Hel'iserante. 

BELLls)lJEUX  ,  EUSE  ,  adj.  Guerrier, 
matti, il.  Bel.lcoso  ;  beiliscro  ;  S"crriero  ; 
martiale. 
BiiLLlS,  ou  MARGUERITE.  V. 
BELLlSSI.Vlh,  s.  t.  I.  de  Jardinage.  Sorte 
de  poire  et  de  t.ilipe.  Sorta  di  pera  ,  e  di 
tulipano.  —  Bellissime ,  Fr^i'ou-v.  i>uperlatif 
de  beau.  11  est  f.im.  Bellissimo, 

BELLON  ,  s.  m.  r.  de  H:d,  Maladie  ex- 
trêmement commane  en  Derbyschire  ,  à  la- 
quelle les  animaux  ,  la  volaille  et  les  hom- 
mes sont  sujets.  Sorca  d* inf.rjnicà  cosi  detta 
in  Inghilterra  ,  dov'  essa  è  comune  cosi  a!;ll 
uomini  ,  come  a*  quad  L'-'edi  ,  ed  a*  volat  li. 
—  T.  d'Econ.  rust.  Grsnd  cuvier  des  pres- 
soirs Oli  l'on  brasse  les  cidres  et  les  poirés. 

'bELLOT,  orE,  adj.  Diminutif  de  beau. 
Il  ne  se  dit  que  des  enfans.  11  est  fam.  Bel- 
lino; belluccio;  belletto. 

BELNAUX,  s.  m.  pi.  r.  d'Econ.  rust.  Es- 
pèces de  tombereaux  qui  servent  a  la  canipa- 
î;ne  au  transport  des  fumiers  dans  les  terres. 
Carretti  da  trasportare  i  conci  ,  a   letami. 

UELOEOERouBELVeOER,  s.  m.l'lante 
qu'on  cultive  dans  les  jardins ,  à  cause  de 
la  beauté  de  son  port.  Ses  tiges  ,  qui  sont 
exttcTiement  char.;ées  de  feuilles,  forment 
commine  une  pyr<-imide.  Liparia. 

BElOMANCIE  ,  s.  f.  T.  d'Hist.  Divma- 
tion  qui  se  fait  par  les  flèches,  Helumanna. 
.  B.?L-OUriL  ,  s.  m.  T.  dOrfcvres  et  Bi- 
juutiers.  Espèce  ce  petite  bicorne,  y. 


BEN  51 

BY.r.vvnvv    -,  ~  ',"■•  ,     ;•/ 

uifll  i-'ratique  au  haut  ri  u.i  lot;is  ,  et  doJ 
l'on  découvre  une  grande  étendue  de  pays* 
Terrai;o,   -  Plan.e  ,  '/.   Beloeder. 

BELULQUE  ,  s.  m.  r.  de  Chirurg,  Instru- 
ment |.uur  l'extraction  dc->  flèches.  Strument» 
per  l'estral'one  delle  saette. 

BEL  J  i  f  A  ,  s.  m.  r.  Je  Botan.  N.im  q.i'on 
a  donné  à  di.férentes  i'Lu'es  du  Malabar  , 
et  à  un  grand  arbre  dont  on  v.mte  les  pro- 
priété, coure  les  st?rpenç.  Belutta  ,  pianta 
ed  albero  Malabar-.co  ,  e  dell'  Arabia. 

BEMOL,  s.  m.  Caracère  de  Musiqne  en 
forme  de  petit  b,  qu'on  met  au-devant  d'une 
note,  pour  la  baiss.^r  d'un  demi-ton.  11  est 
aussi  de  t.  g.  Uimmulle. 

BE.'>10LISEK  ,  V.  a.  T.  de  M.'ijue.  Mar- 
quer une  note  d'un  Bémol.  Armar  la  chiave 
di  htmmoile. 

BEN  ou  BEHÊN  ,  s.  m.  Arbre  q  il  croît 
en  Ar.  bie.  L' a'bero  del  heen.  11  porte  u» 
fruit  dont  le  noyau  donne  une  huile  ,  qui 
est  sans  odeur  ,  et  ne  devient  jamais  rance. 
Les  Parfumeurs  en  font  grand  u.  ige.  £f«s; 

"  BïN-AÛ'îUM '"s",  m.  PLinte.  C'est  une 
espec-  de  Lycnnis.  Been  bianco, 

tiENAN,  s.  m.  r.  d'Astron.  Etoile  fixe 
J;  la  seconde  grandeur ,  qui  est  la  dernière 

■s  trois  qui  sont  dans  la  queue  de  la  gr.iiHe 
Ourse.  On  l'appelle  communément  le  grani 
Chevil.  //  gran  Cavallo. 

BENARDE,  s.  f.  t.  de  Serrur.  On  donne 
ce  no  .1  aux  serrures  qui  s'ouvrent  des  deux 
côtés.  Agsiunto  di  quella  serratura  ,  che 
s' apr:  di  due  parti. 

IiE\'\-iI  ,  s.  m.  Oiseau.  V.  Ortolan. 

BEN  ^  PAGE,  s.  m.  r.  de  Salines.  L« 
fonction  des  Benatîer.s.  Lavorecclo  delle  pa- 
nile per  II  sale.  V.  Bénate. 

BENATE,  s.  f.  T.  de  Salines.  C'est  une 
espèce  de  caisse  d'osier,  capable  de  contenir 
douze  pains  de  sel.  Pallerà  di  vetrice.  Jit 
toscana  s^  asciuga  il  saU  sopra  î  gabbei. 

BËNATIER,  s.  m.  r.  de  Salines.  Ouvrier 
dont  la  fonction  est  d'assembler  des  bâtons 
de  bois  .avec  de  l'osier  et  de  la  ficelle  pour 
former  des  bénates.  Panlerajo   delle  moje  , 

BENEDICITE,  s.  m.  Mot  Latin  ,  que 
l'u.-i^e  .1  rendu  François ,  qui  signifie  la  prière 
qu'on  fait  avant  le  repas.   Benedicite. 

BENEDlCTE'E.s.m.T.  de  Ph.irm.  E!ec- 
tiiare  purgatif,   et  qui  opère    doucement. 

BENEDICTION,  s.  f.  Acte  de  Religion, 
qui  se  fait  dans  l'Eglise  par  le  Prêtre  qui 
bénit  les  Assi-.tans,  en  f  lisant  sur  eut  le  sir.ne 
de  la  Croix.  li:ned:xlone.  -  11  se  d  t  aussi  de 
l'acte  de  Religion  ,  par  lequel  l'Evêque  ou 
le  l'rêtre  binit  une  Chapelle  ,  des  fonts,  des 
cloches,  etc.  BeieJi^ione.  -  Bénédiction 
nup.iale  ,  est  celle  qui  se  donne  par  un  Prê- 
tre a  iX  nouveaux  mariés.  Benedi\lun  nii\rale. 

—  Action  par  I  iqu 'lie  un  père  et  une  mère 
béiiîssen'  leurs  enfans.  Bencdyone.  -  Grxce 
er  faveur  particulière  du  Ciel.  Hcr.edliione  ; 
graiia  ,  fayore  del  Cielo.  -  On  appello  m.ii- 
son  de  bénédiction,  une  maison  de  j)iété , 
une  maison  O'i  tou*  abonde.  Casa  d^  beiedi- 
llone  ;  casa  beyd.t'a.  —  Vœux  qu'on  fait 
pour  la  pros.é'-ie  de  quelna'un  ,  souhaits 
qu' Ml    fait   en    faveur   de   quelqu'un.   Bene- 

yENF.piCTIONNAlRE,  s.  m.  r.  Kcclc. 
Livre  qui  contient  les  bénédictions,  iii/fua.'.;, 
o  libro  delle  ben-d^iat', 

BENEFICE,  s.  m.  Privilège  accordé  par 
le  Princ-?  ou  par  les  Lujx.  Privilegio;  grarlj. 

—  I^rolit  ,  avantage.  Cuadigno  ;  benefii'o  ; 
profitto  ;  utilità  ;  civania.  -  T.  de  ' Mid. 
Benéhce  de  nature  ;  les  évacuations  ex^rac^r- 
dmaires  ,  par  lesquelles  la  na'ure  se  déchar- 
ge ;  et  bénéiice  de  ventre  ,  un  divuieme.^.t 
naturel  et  peu  violent.  Scnefiifo  del  corpo. 

—  Titre  ,  Dignité  F.^-clénastuiue  ,  accoin')a- 
gnée  de  revenu.  i':Trft"j;o  ;  beneficio.  Bé- 
néfice  à    charge    d'.imes.    Beneficio    curato. 

l  -  prov,  U  faut  prendre  le  bénéfice  ayes 

Mi 


.1  BEN 

yuntSrœV  VM  ^^^K^fl  !ncommo.W,  . 
il  comodo  devi  sentire  i* incomodo^  —  uénc- 
fice,  se  prend  aussi  pour  le  lieu  même  ou  est 
l'Eglise  et  le  lieu  du  béniSfice.  Hcmpilo. 

BENEFICENCE ,  s.  f.  Trévoux.  Borne  par- 
ticulière, grdce  extriordmjire.  Henctianxii; 

'"bénéficia BLE  ,  adj.  T.  de  Chimie.  II  se 
dit  ordinairement  d'une  mine.  V.  l'rohtable. 
BENEFICIAIRE  ,  adj.  de  t.  g.  Ce  mot 
n'a  d'usage  que  dans  cette  phrase  :  héritier 
béndlici..irc,  pour  dire,  héritier  par  beiiehce 
d'inventaire,  il'.ncj.ci^'io. 

BENEFICIAI.,  ALE,  adi.  0"'  concerne 
les  Bénéfices.  Ce  mot  n'a  guère  d'usage  que 
dans  cette  phrase  :  matière  bénéticiale.B  t- 
neJiciaU  ;  òenijiciale. 

BENEFICI ATURE,  s.  f.  t.  de  Juriipr. 
Canon.  Bénélices  des  Chantres  ou  Vicaires, 
Choristev  Cnapelains.  PnbenJa  de' Cantori , 
Cappelluti' .  ,    ,^ 

BENEFICIER,  s.  m.  Qui  a  un  bénéfice. 
Beneficiato  ;  che  ha  un  beneficio  Ecclesiastico. 
BENEFICIER,  T.  n.  T.  de  Minéral.  Ex- 
ploiter les  mines  avec  bénéfice,  avec  profit. 
Ricavar  ittitt  dalia  scavo  delle  miniere. 

BENEFIQUE,  ad),  m.  et  f.  r.  d' Astral. 
Bienfaisant.  Benefico. 
BENET,  adj.  m.  et  s.  Niais,  sot.  V. 
BENEVOLE  ,  adi.  de  t.  r.  U  ne  se  dit 
€|u'en  badinant ,  et  dans  ces  );lirases  :  Lec- 
teur bénévole  ,  auditeur  bénévole  ,  pour 
marquer  un  lecteur  ,  un  .auditeur  qu'on  croi; 
favorablement  disposé.  B.nvolo,  benigno, 
amico;  cortese  lettore;  asco!ijtire. 

BENGALI  ,  s.  m.  r.  d'Ornithol.  Nom 
dome  à  de  petits  oiseaux  du  genre  des 
moineaux  :  il  y  en  a  de  bruns,  à  ventre  bleu 
et  de  liquetés.  Hensalinc. 
BENI,  lE  ,  part.  V.  le  verbe. 
BENIBEL  ,  s.  m.  T.  de  Chymii.  Le  mer- 
ture  horiïié'ique.  M:rcnrio  ermetico. 

BlìNIGNE.MENT  ,  -ulv.  D'une  minière 
bénigne.  Benr^n.imente  i  cortesemente  ;  gen- 
tilmentc  ;  amorevolmente  ;  cUmcnteminte  ;  pia- 
etvnhi.nte;  dolcemente  ;  umaname-ite. 

BENIGNITE',  s.  f.  Douceur,  humanité. 
Benignità  ;  affabilità;  cortesia  ;  sentile\la; 
piacevoìeila  ;  umanità  ;  amoriVoU\\^a  ;  bon- 
tà ;  trattaoilità  ;  dolce^a. 

BtN'IN  ,  BENIGNE,  adi.  Doiix  ,  humain. 
B«ny-io  (  affabile  ;  amorevole  ;  graziola  ; 
cortese  ;  clemente  ;  umano  ;  dolce  ;  benevolo  ; 
trattai  ile.  —  Il  se  dit  souvent  en  dérision  , 
d'une  bon'é  et  u  uno  toléf..iice  mil  placée  , 
comme;  c'est  le  plus  bénin  de  tvnis  les  maris. 
Barb.Tr.ianni  ;  pincone  ;  castro.l:.  -  lîg.  Fa- 
vorab'-î ,  pro;jice.  V. 

BENJOIN,  s.  m.  Gomme. rcsmeuse,  for- 
odormre  qui  décwle  d't.n  arbre  de.  Indes, 
dont  on  s«  sert  pour  divers  usages.  Beliiino 
belr.lvino  ;  bc'^jivì, 

BE'NIR.  ,  V.  a.  Consacrer  au  culte  divin 
avec  de  c-  rtaine.  cérémonies  Ecclèsia-,  iq.ies 
lie.iecirc  ;  con'ecare.  -  Bénir  un  Abbé  ,  une 
Abbessc  V.  Installer.  -  Him  d?s  armes , 
bénir  des  <'rapeaiix  ,  bénir  le  ht  nuptnl  , 
bénir  la  table  ,  etc.  Faire  quelques  prières , 
pour  attirer  la  ftracc  de  Dnu  sur  lei.  rnes, 
sur  le;  drupeuux ,  etc.  H.-ied'r  l'ami ,  ^/i 
attidardi ,  il  letta  nu^'aU  ;  U  menta  ,  ec. 
—  Bel  r,  signifie  aussi  simplemenT,. donner  la 
bénédiction  n  (lisant  le  sigue  de  la  croix  , 
comme  les  Evoques,  le;  Pasteurs  et  l'îs  Supé- 
rieurs, de  Couvent  ont  accouarné  do  faire. 
Benedire  ;  dar  la  beneA'\'on:.  -  Il  se  dit  aussi 
des  pères  et  des  morts  qui  donnent  la  bé- 
nédicrîon  à  leurs  cnfnns.  Benedire.  —  Louer 
avec  de  grand;  sentimens  d?  resjïcct  et  de 
eecom.oissance.  Benedire;  lodare;  ringr.txia- 
re.  E'i  VJr!.int  des  choses  q-i  ra-vei'enr  qiv!- 
qu'rgtéable  $oiiv;*nlr  ,  on  dit:  Je  béii:;  1? 
II'U-,  le  jour  et  |6  momi'nr  oJ  je  vous  ai  v.i. 
io'beneiUco  il  luogo  ,  il  g'orno  ,  c  l'ara  in  c:r 
vt-  v!d  :...  -  R'-i.iiro  ii.-ureux  ,  faire  pro<pé- 
r«r.  Il  ne  se  dit  i.tic  de  D'ïu.  Htnedlre;  pros- 
perare j  se<on.ia  e  ;  far  riuscir  a  bene  ;  render 
f/it/t;ro,,J'ariuMte  ^  Ici  ce  j  caniur  »  Imo 


BER 

fini,  a  buon  termine,  al  bramato  intento.  - 
r\  ^  \^r,„\iiF  :  facon  de  parler  familiè- 
re ,  pour  souhaiter  ou  'oi^ii.  o  ihi^im-'— -  -,— 
eternue.  Un  s'en  sert  aussi,  en  paxUnt  a  un 
pauvre  ,  pjur  marquer  qu  on  n'a  rien  a  lui 
donner.  Dio  vi  benedica  ;  Dio  v'ajuti ,  vi 
prosperi,   vi  faccia  bene,  v'assista. 

Bh'Nir  ,  irt  ,  part,  et  adi.  Il  se  dit  de 
certaines  choses  sur  lesquelle;  la  bénédiction 
du  Prè"re;a  été  donnée  avecles  cérémonies 
dinaircs.  benedetto  ;  consacrato. 
BE'WflER,  s.  m.  Vase  qu'on  met  à  l'en- 
trée des  Eglises,  pour  y  tenir  de  1  eau  bé- 
nite, l'ila  dell'  ae]ua  santa,  et  en  parlant  des 
petits  bénitiers  iiortaiifs  ,  et  de  ceux  qu'on 
met  dans  les  chambres.  Vaso  dell'  ac}ua  ; 
piletta. 

BENNES,  s.  f.  T.  de  Comm.  Petit  vaisseau 
qui  sert  a  charger  les  bètes  de  somme  , 
pour  transporter  des  grains  ,  de  la  chaux  , 
la  venjanee  ,  etc.    Gran  pan-era. 

BENOITE,  plante  ainsi  nommée  a  cause 
de  ses  vertus  ;  elle  croit  com  nunément  le 
long  des  haies,  dans  les  lieux  sombres  et  in- 
cultes. On  la  ninvne  aussi  ,  la  Recise  ,  la 
Galiote  ,  le  G.diot ,  le  Gariot  ,  l'herbe  Saint- 
Benut.  Erba  benedetta.  . 

BiORl  ,  s.  m.  C.  d'hist.  nat.  Animal  des 
Indes  Occidentales,  djnt  la  peau  tst  e^irè 
mc-ment  dare  et  épaisse.  Il  ressemble  a  un 
veau.  {i_t.i.irupedo  americano  mal  descritto  da' 
Naturalista  ^      ,,,. 

BE'C^rARQUE  ,  s.  m.  T.  d  hist.  anc. 
Nom  de  cii^niTé  chei  les  Th.'bains  ,  qui  équi- 
va'aita  Com  nand.int  ,  ou  GoBverneur  de  la 
ijéjt.e.  Eeota-c.i ,  o  Ùov.rrratjre. 
BEQ'JARKE.  V.  et  é.-rivaz  Bécarre. 
lit.r.U-;TrE,  s.  f.  T.  d'Arts  Mecan.  Es- 
pèce cfe  pince;  ou  tomjHcs  a  m?.in,  a  bran- 
ches rondes  et  reeouriice; ,  et  don;  le;  poin- 
tes ,  appellée;  aussi  bec;  ,  sont  courtes  , 
fortes  ,  ron'le;  et  coniques  toute;  deux  ,  ou 
toutes  deux  plates ,  o.i  l'une  ronde  et  l'autre 
plate.  Tanji.ine  ,   tonde  ,  o  torte ,  ec. 

BEQUlLLARi)  ,  s.  m.  Trév.  Mot  comi- 
que. Celui  qui  va  avec  une  béquille.  Che  va 
colle  sruccie.  .    ^, 

BE'()UILLE  ,  s.  t.  B.iton  qu  a  par  le  bout 
d'en. haut  une  petite  traverse  ,  sur  laque.le  les 
vielihrd;  ouïes  gens  infirmes  s'api.uient  pour 
marc:ier.  G'ncc  a  ;  sta:npilla  ;  bastone. 

liE'l-lUlLLER  ,  V.  a.  T.  de  Ja -d  n.  Ge- 
chottar ,  f.ire  un  petit  labour  dans  uiiei>laiKhe 
ou  un  ■  caisse.  Z  ippetta'c. 

8E'-,>U!LLO.V  ,  s.  m.  T.  de  Fleuriste.  Pe- 
tite feuille  qui  finit  en  poiii'e.  Foj'ia  minu- 
ta. -  T.  de  Fai:.  Se  dit  du  bec  des  O;- 
somx.  Becca.  J:- 

Bt:RA.vl)  ,  s.  m.  T.  de  Cojrf^.  Toile  de 
coton  unie  ou  rayéfl  ,  qui  vient  da  iu:..îe. 
Tela  barnhagina  cne  vie-,  da  Sun:. 

BERilE,  s.  m.  T.  d'h'st.  nac.  Espèc;  d; 
Chat  de  la  Côr;  d'Or  ,  m.irqtieté  coin.nc  la 
Civette.  Src\':-<i   Gatto  Aficano. 

BERaOUIoSr.  r  ,  s.  m.  Terme  de  Botan 
Frison.  V. 
BE'<!iF.R!S.  V.  Epine-vinefte. 
BERCAIL  ,  s.  m.  Bergerie,  le  lieu  où  l'on 
enferme  un  troupoiiu  de  moutons  et  de  bre- 
bis. l.'Oy.le;  pecori'e;  stalla  di peeo-e; gregge; 
mwdria.  -  tìg.  Ra.ncner  au  nercail  une 
brebis  égarée  ;  rame  er  un  hér;-'que  il.sns 
le  îlron  de  l'Eglise.  H'condiir  ail' ovile  ,  ta 
gregge,  una  pecorella  svtarrita ,  traviata  ;Jarta 
tortore  in  grembo  ,  in  seni  alla  Chiesi. 

Berce,  s.  m.  Petit  oiseau  qui  vit  dans  les 
bois.  (;n  l'appelle  aussi  Gorge-rouge.  Pet-^ 
tirotso. 

BE.lCE  ,  5.  f.  Braiiç'ic-ursine  s.iuvaBe. 
Plante  très-comn'v.ne  ,  et  d.jnt  il  y  a  plu- 
sle  1rs  espèces*  On  ordonne  jjes  S'-.-ncice; 
dan   \e.  ail'ec  ioiis  v.iporeiiscs.  ,'rfoiduio. 

V.'.KQV.i\V  ,  s.  m.  Sort;  de  riitit  li:  où  l'on 
coucli"  l^senfans  à  la  mainmelle  ,  et  qii  ci- 
porté  sur-  deux  pied;  arrondis  en  for  ne  de 
croi;-ant  ,  d-;  mnièro  qu'on  peut  le  balan- 
cer aisc.nen^,  Ctdla  ;  cu-it;  ^Jia.  —  Lieu 
o.i  une  c:".05e  a  commencé.  Lir-o  d-^ve  ha 
frcie  trinine  ;  duve  ha  avuto  f/incijijo  aUuna. 


BER 

cosa.  -  T.  de  lari.  Assemblage  de  plusieurs 
perches,  les  unes  droites,  les  autres  dispo- 
,.;.,.  „..,...•.,.>  L.lac  pnsemW"  -  et  couvertes 
de  ]a^min  ,  de  chevreleuil  ,  etc.  Cercniata. 
Berceau  de  vigne.  Pergola  ;  pergolato  ;  per- 
goieto.  —  T.  d'Archic.  Voilte  cylindrique 
quelconque  ,  dont  l.i  courbure  peut  être  de 
diverse  esi'toe.  Volta  a  botte,  v  a  mcjr* 
botte.  -  Bt-rceau.  T.  d'impr'm.  P.Ttie  de  la 
prtsse  qui  sert  a  faTe  glisser  le  coffre.  Letta 
del   carro. 

BERCE',  ÉE,  part.  v.  le  verbe. 

BLi-lCtLLES  ,  s.  f.  pi.  T.  dEmaiUeurs. 
Sorte  de  pinceîies  dont  on  se  sert  pour 
m.-'nier  rémail.  Aïoilcue  da  maneggiare  /• 
smalto. 

iihRCER  ,  V.  a.  Remuer  le  berceau  d'un 
enfant  pour  l'cr.dor:nir.  Cullare  ;  dimenar  la 
cuna.  —  fi^.  et  fam.  Amuser.  Dar  carinone  ; 
dar  parole  ;  dar  ciance  ;  dar  ert'a  trastulla  ;  dar 
chiacchere;  ùisinr;ar  cai  p.irote  ,  sen^a  venir  a- 
conclusione;  discorrere  per  non  attenere  ;  don- 
dolar la  mattea,  —  Se  bercer.  V.de  Manisc 
Se  dit  d'un  chev.d  q.ii  se  laisse  aller  noncha- 
lamnent  dun  cò'é  et  d'un  au're,  au  p,>s  et 
au  trot.  Camminar  trascurato.  —  On  dit  fig. 
J'ai  été  bercé  de  cela  ;  i'en  ai  oui  parler 
mille  fois.  Ho  gli  orecchi  pieni  di  quella  cosa  ; 
ne  ho  già    udi:o  a   parlare    le    migliaia    di 

BERCHE,  T.  de  Mar.  Petite  pièce  de 
canon  de  lon'e  verte.  Herca. 

hERE'E  ,    l.  d'Ornith.  Rouge-gorge.  V. 

BiiR'JAMASQUi  ,  s.  f.  Le-ae  de  Mi.si-;. 
et  de  Dante.  Sorte  de  Danse  dono  l'air  est 
vif  et  agré..ble.  Bergamasca. 

BE'(.GA;VIti  ,  s.  t.  òorte  de  tapisserie  fort 
commune  et  de  peu  de  valeur  ,  nommée 
ainsi  a  cause  de  la  ville  de  Berjame  ,  d'où 
sont  venue,  les  premières  tapis>eries  dî  cette 
sorte.  Sorta  d'cr~lii  grossolani. 

BE:<GAMOTTE  .  s.  m.  Es,.éde  de  poire 
fon.lante,  d'un  tre^-bon  goiit.  K.rjamotta  ; 
pera  heri;  irnotta.  —  Espèce  d'orange  qui  a 
une  fort  banne  odear  ,  et  dont  on  tire  une 
essence  agréable,  iierjaitetto, 

BEilGK,  s.  f.  Bord  d'une  rivière  escarpé 
ou  relevé.  Argine  ;  ripa  ,  sponda  alta  d'un 
fiume  ;  berja.  -  E.pèce  de  chaloupe  dont  on 
se  sert  sur  quelques  rivières.  Sorta  di  bar- 
chetta, f .  liw  /;4.ir.  Se  dit  de  certams  rochers 
él=vé,;i  pic  sur  l'eau.  Berja;  scoglio  a  pira- 
mide. 

BEivCÎÎ'.R  ,  s.  m.  Celui  qui  garde  les  bre- 
bis. Pastore  ;  peeo- ajo  ;  mandriaie  ;  mandria- 
no ;  custode  del  jrer.^e.  —  L'Etoile  du  ber- 
ger ,  c'est  la  p'.anctte  de  Venus.  V.  ce  mot, 

—  F,;i  poésie  paitorale ,  Berger  et  Bergère. 
V.  Amint,  Amante.  —  Dans  cette  accep- 
ti.Mi ,  o.i  appe'lc  rig.  l'heure  du  berger  ,  le 
ma.T.n:  favorai)le  aux  Amans.  L'ora  ,  il 
m  tm.r\'o  jivorevole  agli  amanti. 

iìStUaERE  ,  s.  f.  Fille  ou  femme  qui  earde 
Usbr.'bis.   Pas'oretu\i't:r.va,  villanella. 

-  C'est  auîsi  une  cailruro  de  femme  qui  .1 
rav'ins  deT'açon  q.ie  les  ciùiTjres  de  parade. 
S'.ri'jia  da  donna.  -  Ou  donne  aussi  ce  non 
,a  u.i  fa.iteuil  fort  commode.  Aggiunto  di  ceri  i 
sedia  da  braccioli  ,  e  basta. 

I!L:RGER:t.  FIE,  s.  f.  Trcv.  Vln  mixtioiiné 
;iv,cdumìel.  V.no  malato. 

"ERGEiUE  ,  s.  m.  Le  lieu  ov'i  l'on  enfer- 
me lei  brebs.  Stal'a  di  pecore  ;  iviie  ;  peco- 
rile ;  gr^gjc  ;  grepijia  ;  mandr.i  ;  tnand  ia.  — 
.\'i  pi.  Se  d-r  decertai.is  ouvr:g;-s  en  i  rnsc  oif 
en  vers ,  qui  traitent  de;  ama.irs  des  Bergers.. 
Pastoral:  i  poetia  pjstorale. 

B'iaiGiìRl  yA>:V.  FTE,  s.  f.  Petite  herscrCk. 
;euiie  bergère.  Il  est  -.veux.  Pastare'la  ;  villa- 
nella. —  Petit  oise  u  n  lir  e;  blanc  ,  qui  frë- 
qu'.'nte  les  rivière;,  v.  Hochequeue. 

lîEKGEROr  ,  s.  m.  Trév.  Petit  bergeri 
pastorello. 

•îSRlBRRt ,  s.  m.  T.  de  M:d.  Ma'.-^dls  , 
dans  le;  Indes  Orien-ale-',  qui  ressonible  be.tii- 
coup  .\  l'apojdoxie.  Spe-J:  d'appapltsr'ia  ne'l" 
I Irlentar-. 

BERICMOT,  s.  m.  V.  Roi;?I .-. 

ili:.'iULi,$>  ia<  Pierre  iir^ficuie  ,  verdàue. 


B  E  s 

et  tranW'ronW.  Heri!!o.  On  [ê  nofnm;  au- 

Ait  MavîKi'i'-t  coiiiistjntj  tirer  deî  aujurcj  , 
lies  app'"'*"  *5  ex;rjnrclin3l.-es  nu  ie  font 
dans  l<»; '"■r^irs-   bortt  i;:r  vt2  dt  ^pscchf. 

BERLE  ,  s.  f.  Plante  ombeîlifera.  Elle  croit 

'  ians  les  lienn  aquatiqaes  ,  et  sur  le  b.ird  des 

ruisseaux-  11  y  en  a  de  plusieurs  espèces  ,  et 

une  enr'autr'es  dont  le  si'.c  est  mortel,  i.'o  , 

ou  gor^olestr  Ì , 

BEiSLINE  ,  s.  f.  Sorte  de  carroise  suspen- 
du entre  deux  brancards.  Hiriina. 

BERLUE  ,  s.  f.  Sorte  d'éblouissement  pas- 
saçer.  11  n'e^t  que  du  style  fatn.  B^aiion  ; 
trmepsoie;  occhihasHolo  ;  harbagUo.  —  Avoir 
1»  berlue.  Caiis<ir<:  i  ga^igare  ;  inndUni;(ii- 
barbagliani  ;  offuscarsi  ;  aver  U  trav:gsj:e. 
—  li;,  et  fom.  Avoir  la  beilue  ,  poiu"  dire  , 
juger  m.'l  des  choses,  en  i  iger  de  travers. 
Aver  le  f^veggoh  ;  travté^n. 

BERME  .  s.  f.  T.  de  Fortinc.  Clie^rn  de 
qua-rc  pieds  de  l.irje  ,  en-re  le  pied  dj 
remp^irt  et  le  foss;.  U  se  dit  aussi  du  che- 
inin  qu'on  laisse  entre  L:ne  levée  et  le  bord 
i'-an  canal  ou  u  un  fossé  ,  pour  empêcher  que 
les  terres  q«i  s'éboi'ie/.t  ne  les  remplissent. 
Spallili  li:  ù)i. 


fO': 


jL: 


BERMIERS  et  BERM.IERES  ,  T.  de  S.t- 
iincs'  Ouvriers  et  ouvrières  occupées  à  tirer 
la  iDiiire  et  a  la  porter  au  trioot,  jVLjutori. 

BER.VlUDlf.NNE  ,  s.  f.n'antoqu-  tire  son 
nom  des  Ifles  Bermudes  ,  d'où  elle  a  été  ap- 
portée. Sa  fleur  est  belle  et  faite  en  lys.  Spe^it 
diri'dt'A  dell'  isole  Bermude. 

BERNABLE  ,  adj.  Q  li  mérite  d'être  berné 
et  mo^nté.  Ridicalo  ;  sc'^ernivoli  ;  di^io  di 
ris-'y ,  a:  scherno  ,  d:    mjtu^frh  ,  dileg^^iabile. 

BERNACLE  ,  s.  f.  V.  Barnacie. 

BES.VAGE  ,  s.  m.  T.  d'Ecoi.  Rust.  On 
entend  par  ce  niOt ,  da.'is  les  campagnes  où  1 
est  en  u-age  ,  des  mêlanses  de  grains  ,  q_à 
se  font  pour  la  nourriture  des  bestiaiuc  ,  er 
qui  se  sèment  avant  l'hiver.  Fcrrana  per  le 
iestlz. 

!Î?;i<NARDOlR  .  s.  m.  T.  Ji  Bonneterie. 
Grand  p3nier  d'osier  o.'il'on  met  lei  hrms  d.; 
laine  qui  tombent  pendant  qu'on  U  bat  sur 
la  claie.  Paniera  di  reiria. 

8?.'<NE  ,  s.  f.  Espèce  de  jeu,  où  quatre 
personnes  ,  ten?nt  les  quatre  bout;  d'une  cou- 
verture ,  mettent  quelqu'un  au  milieu  ,  et 
le  font  sauter  en  l'a-r.  //  trah-tl\tre  in  una 
coperta.  —  T.  .(«  .\/ar.  M?ttre  le  pavillon  en 
berne,  c'est  i;ser  le  pavillon  au  haut  d.i  b.i- 
ton  de  pavi'!i>n  -  et  le  tenir  fermé.  Derno: 
issr-:   h  bandiera  in  de-no. 

liiSS'E'  ,    ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

Br «.'DEVIENT,  s.  m.  Action  de  berner. 
Manière  dont  on  berne  quelqu'un.  Vazione 
del  traballare. 

BLRNt;<  ,  V.  a.  Faire  sauter  qnelq;Ain 
en  l'air  par  le  moyen  d'un?  couverture.  Irj. 
ha\arc  ;  ahbjlîoitare  ;  scuotere  alcuno  in  ttna 
<jperfj.  —  tìg.  To-!rner  eu  ridicule.  Berieg- 
giare  ;  barLirc  ;  bifTare  ;  schernire  ;  der'dere  ; 
'  dile^'.erc  ;  d.tr  ta  berta  ;  gai-bare  i  gabbt-Tjii 
firti  h:fl':  ;  prendersi  çi-tyc). 

BERNR'Jll,  s.  m.  Celai  qui  berne.  £>;r;. 
risorc;  d'W fiitjre  ;  biff'.i.io  ;  irrisori  ;  di- 
ridtt^n  ;.  rcJiernrtcrs  \ihertc3^/atorc, 

B.".<..Nif.3QU'".  ,  ad]  ii  ve  dit  d'un  style 
apptochïnt  de  celui  du  b.iriesque ,  ma!s  plas 
soigné.  Berniesco  ;  bernese-), 

RE.xNìQUEr,  5.  m.  Terme  popuhire  , 
liui  n'a  ïïuére  d'usage  qu'en  ces  phnses  :  être 
au  berniquet  ,  mettre  au  berniquet ,  pour 
di  e ,  èt-e  ,  met;re  à  la  besace.  V.  Besace. 

Kc:(rO:V.\F.Aa  ,  s.  m.  v.  Tm-h^t. 

BE'ITOÎ)',  s.  m.  T-.-m:  -'A'-lMs-er.  Non 
des  cordes  q  ii  sont  ,-,ttacliéi-i  .lu  I).is.i:ot  ,  -e.: 
mii  servent  i  l'en'ïve-  hors  Hj  la  c.r.-ière  , 
par  le  moyen  de  I'en;in.  Car-.apo  déliai ir- 
i.:ra. 

BrnUSE  ,  s.  r.  t.  de  Conm.  Sorte  (Té- 
toff.-  de  ',yon.  S-oiTt  c\es!j:ùiUci  in  Uo-^. 

.•;'■• '"'•CE  ,  Es,iè.-e  de  sac  ouvert  par  le 
«"MU ,  et  fermé  par  les  deux  "coûts,  en  scrî3 


CES 

qu'il  forme  deux  poches.  Bisaccia  ;  b' sacci  ; 
L-orSii-^  scarsella-,  carr.Lre  ;  sacca;  tasca.  - 
Un  dit  lié-  q.i'un  homme  est  à  la  bes.ice  , 
qu'il  est  réduit  a  la  besace  ,  pour  dire  qu'il 
eit  rjiac.  A-nmateonato  ;  spiantato  ;  ridotto 
ta  miseria  ;  crie  è  per  ic  fratte  ,  al  lastrico  , 
aiU  macine  ;  che  e  caduto  al  basso.  —  mettre 
A  la    besace.  V.    Appauvrir. 

BE3.\CiER  1  s.  m.  Qiji  porte  line  besace. 
Ou  le  dit  quelquefoiì  par  mépris.  Il  est  fa- 
milier.  Colui    c.'ie  porta   la  bisaccia. 

tìtliAlti.LE  ,  adj.  de  t.  g.  11  se  dit  du  vin 
qui  s  aigrit.  In/orbato  ;  acetoso. 

SEiAiGut.  ,  s.  f.  ln;tru:nent  de  Char- 
pentier tout  de  fer  ,  taillant  par  les  deiLX 
bou;s  ,  mais  plus  Ur^e  par  l'un  que  par  i'au- 
tre  i  pour  tailler  et  de^roisir  du  bois  de  char- 
pente. HicctJCLte. 

BEiA.N  f  ou  liEZANT  ,  s.  m.  Ancienne 
moimoie  de  l'Empire  de  Cunstan-.in-.ple.  Bi- 
santo  ;  iilsante.  —  T.  de  B!a>cui»  Piece  d'or 
ou  d  argent.  Htsante, 

HËjÊr  ,  s.  m.  Terme  dont  »n  se  sert  au 
Trictrac  ,  et  qui  se  dit  lorsque  du  même 
coup  de  dé,  im  (oucur  ameue  deux  a>.  .<4,7i- 
bassi  ;  ambo  gii  assi, 

tJESI,s.  m.  Mot  origiu-irement  celtique. 
Nom  générique  qu'on  donne  à  plusieurs  es- 
pèces de  poires  ,  en  y  ajoutant  le  nom  du 
p.yî  dont  on  les  a  tirées.  Ainsi  on  di:  :  Be>i 
d't^eri,  Bssi  de  Lamotte  ,  Basi  Cliaumoncel, 
e:c.  V.  Poire. 

BESICLEi,  s.  f.  pi.  Sorte  de  lunettes  at- 
tachées a  un  bandeau  qui  se  lie  autour  de  la 
tête.  Occh'isle  ;  et  plus  souvent  occhiaii. 

BEiOG.\'E  ,  s.  m.  F.  du  style  familier. 
Travail ,  mivra ge  ,  l'action  par  laquelle  on  tait 
un?  œaire.  0,'ira  -,  negj-iio  -,  fa<;:.ida  ;  la- 
voro; travaglio.  —  L'etîet  da  travail,  l'ou- 
vrage même  qui  résulte  du  travail.  Lavorio  ; 
/altura.  —  fig.  Faire  plus  de  bruit  q-.ie  de 
besogne  ;  avoir  plus  de  paroles  que  a  effet. 
Aver  p:ù  parole  che  fatti.  —  S'endormir  sur 
la  besogne;  travailler  nonchalamment.  1/ /i2- 
vurar  neshittoso.  —  Donuer  de  la  besogne  à 
quelqu'un  ;  lui  donner  bien  de  la  peine  ,  de 
l'embjrras.  Lnbara-^iare. 

BESOI.V  ,  s.  m.  Indisence  ,  nécessité  , 
minque  de  quelque  chose  dont  on  a  a  faire. 
HUogno  ;  necessità  ;  carestia  ;  difetto  ;  penu- 
ria ;  mancamento  ;  scarsella  ;  disagio  ;  indi- 
genza, —  Nécessité  naturelle.  V.  —  On  dit: 
Qu'est-il  besoin  de  ì  Qa'es:-il  besoin  que  ? 
pour  dire  :  Qu'est-il  nécessaire  de  ?  Quest- 
:1  néce, saire  que  ?  Mais  liûrs  de  l'interrosa- 
rion  ,  il  ne  se  dit  guère  q^i'avec  la  négati- 
ve. Il  n'est  pas  besoin  de  .  .  .  11  n'est  pas 
besoin  que  .  . .  Nanfa  d:iopo  ;  non  fa  mes- 
tiere ;  non  i  necessario  ,  ec.  -  et  on  dit  : 
avoir  besoin,  non-seulement  dans  la  signi- 
fication d'avoir  faute ,  comme  dans  quelques 
exemples  de  l'article  précédent  ;  mais  aussi 
dnns  la  signiîication  d'avoir  affaire  ,  comme  : 
Je  ne  puis  pas  vous  prêter  ce  que  vous  me 
demandez,  )'en  ai  besoin.  Io  nan  posso  im- 
p':st.t-iiciò  che  ml  chiedete,  perchè  ne  ho  di 
bisogno.  —  On  dit  aussi  ;  j'ai  besoin  d'aller 
en  tel  endroit  ;  il  faut  que  l'y  aille  ,  je  suii 
obligé  d'y  «lier.   Conviea  che  io  vada  In  ijuel 

BE'iSÓN  ,  ONNE  ,  adj.  Il  est  vieux.  'V. 

Jj-i^^au. 

BtSSON  ,  s.  m.  T.  de  Mar.  La  rondeur 
des  aux  et  des  tillacs  ,  et  proprement  tout 
ce  qui  est  relevé  hors  d'oeiwre  ,  et  qui  n'est 
pas  uni.  L^arcatnra  ,  tonttira  e  germel'atura 
del  baili ,  dei  Ponti  e  Cassero  ;  o  castelli. 

B2S TIAIRË  ,  s.  m.  Les  Bestiaires  étoient 
c'iei  les  Romains  des  hommes  destinés  à 
combattre  dans  le  cirque  contre  les  bêtes  fé- 
roces; Be  alarlo, 

BESTl.AL  ,  ALE,  adj.  Oui  tien»  extérieu- 
rement de  la  bète.  DI  bc'stia  j  ferino  ;  di 

"'^"BESTIALEME.VT  ,  adv.  En  vraie  bète. 
"eitij'menie;  a  gu'ra  de'  brut:;  alla  fat- 
ila ,  alla  maniera  dJi:  bestie. 

BESTIALITÉ  ,  s.  f.  Le  oéehé  qui  se  com- 
met a^ec  uns  bitc.  Batlaini,. 


B    E    T  }$ 

BF^TIAUX  ,  s.  m.  pi.  V.  Eéeail. 

BhS  riOLE  ,  s.  f.  Diminutil.  Petite  bête. 
Besttuola  ;  aitimaletto  ;  animalifjia  ;  bestiuoto^ 
besttuolino  ;  bcsiinoluccia.  -  U  se  dit  tig.  et 
fjm.  des  jeanespersoni.es  qui  ont  peu  d'es- 
pr;r.  Bestiuola  ;  bestiuolo  ;  oaôbaCi.io  ;  l^^no^ 
ra.itc.lu. 

E£iTION,  s.  m.r.  rf..A/<,r.  C'est  le  bec 
ou  la  pointe  de  l'éperon  ,  a  l'avant  des  por- 
te-verg  jes.  Figura  dl  prua. 

BETA  ,  s.  m.  T.  familier.  Il  se  dit  de  quel- 
qu'un qui   est  très-bete.  Bestlaccia  ;  igno- 

ilETAIL ,  s.  m.  Troupeau  de  bêtes  à  qua- 
tre pieds  ,  qj'ju  mene  p.iitre  ;  comme  ,  va- 
ches,  brebis  ,  bteufs  ,  chèvres.  Bestiami; 
pecore  -,  armenti, 

BETE  ,  s.  f.  Animal  irraisonnable.  Bestia: 
belva  -,  bruto. -Lit  bète  ,  eu  termes  de  Chasse 
sigu'ne  le  cerf,  le  s.uiglicr  ,  le  daim,  et  les 
au:res  animaux  qu'on  cnasie  à  cor  et  à  cri.  Lx 
fiera.  -  Bêtes  de  compagnie  ,  de  jeunes  san- 
gliers quivont  encore  par  tro.ipes.  'V.  Mar- 
ciisins.  -  Quelquefois  f  par  le  mot  de  bête 
mis  absolument  ,  on  entend  les  bêtes  sauva- 
ge; ,  les  bètes  féroces.  Le  fiere  ;  U  bestie  sel- 
vaggie-, le  belve.  -  proy.  :\lorte  la  bète., 
mort  le  venin  ,  cet-a-dTe.  qu'un  homme 
ne  peut  plus  nmreq'.;and  il  est  mort.  Morra 
tj  t^estia  ,  morto  il  >-.-/eio. -Personne  stupide 
et  qui  na  point  o'e.s.jrit.  Best'a  ;  bestione- 
besùaccia  ;  balordo  -,  bescio  ;  sciocco  ;  mentec- 
cato  ;  scempiato  -,  batoso  ;  scento  ,  di  grossa. 
pasra;  mUeiso  ;  pas,-li-i:toU  ;  moslo  ;  stupido: 
stordito.  -  Lj  iiete  ,  sorte  de  jeu  de  cartes 
auquel  on  joue  à  trois  ,  à  quatre  ou  a  cinq*. 
S^rta  <fiff'i.v.-o  di  carta.  -  La  somme  que 
1  on  a  perdue  eu  taisant  la  bète.  Ce  mot  est 
tor.  usité  au  |eu  de  IHom,,re.  La  rimestai 
la  bestia.  ' 

j  '^^?,f^  •■'•  ™-,^''="'eqi-i' croit  dans  les  In- 
des, elle  sattach-e  aux  aibres  ,  et  monte 
comme  le  hcrre.  Les  Indiens  font  crand 
usaje  de  ses  feu.iles-  Us  les  croient  propres 
aartermirles  gencives ,  et  à  fortiiier  i'esto- 
mac.  Betel. 

KETìlMENT.  adv.  En  bête,  follement, 
stupidement,  bciocamentc  iscmpUmente:  dol- 
cemente, 

BETHA,  s.  m.  Trévoux,  Nom  de  la  se- 
conde lettre  des  Grecs.  Beta  o  sia  la  Ut- 
cera  B. 

BETiLLE  ;  s.  f.  T,  de  Comm,  Sorte  de- 
mous  e.,ne.  Sorta  di  itossolina, 

BEI  ISE  ,  s.  f-  I.^ner  i.ice  crassa  ,  stupidité  . 
sottise.  Srupidena  ;  mellunaggine  ;  stordi-' 
mento  ;  stupore, 

BETOINE  ,  s.  f.  Plante  fort  commune  et 
tres-cephalique.  On  l.i  réduit  en  poudre  et 
on  la  prend  c-mme  du  tabac.  C'est  un  bon 
s-ernutatoire.  Bettor.lea  ;  brcttonica.  Betoine 
d  e-u.  V.  Scrofulaire  aquatique. 

BETON  ,  s.  m.  T.  de  Maçon.  Sorte  de 
motnerqu  on  jette  dans  les  fondemens  d'uir 
bâtiment  ,  et  qui  se  pétrifie  dans  la  terre. 
bma.io  elle  si  getta  nMc  fondamenta,  -  Ce- 
ton  ,  Frevoux,  Lait  îro.ible  et  épais  qui  vient 
aux  temme;  nouvellement  accouchées  ,  et 
aux  bête;  qui  ont  mis  bas.  Primo  latte  dopa- 
ti partv, 

BETTE     s.  f.  Pla-te  potagère  ,  qu'on  ap- 
pelle aussi  Po'ree.  11  y  en  a  de  blanches 
a     "^"°.^^',  ^'.  ***  b"nes.  On  en  fait  usaea 
dans^i.i  ,il  ilecine.  Biitola  ;  bleta, 

BETTEKAVE  ,  s.  m.  Eipèee  de  poirés- 
ainsi  nommée  ,  parce  que  sa  racine  ,  qui  esc 
tort  grorse  ,  ressemble  ;i  cel'e  de  la  rave. 
Elle  est  d'un  rouge  très-  foncé.  Sorta  di  bietola 

BEFUNE,  s.  f.  Trévoux.  C.irrosse  à  un 
dieval.  Timonella;  carrossa  attaccata  a  un  sol- 
cavallo. 

BETUSES  ,  s.  f.  ni.  Trévoux-,  Tonneaux  à 
de  nj-ouverts ,  qui  servent  a  transporter  |e 
poisson  vivant  d'un  lieu  i  un  autre.  Sotti 
da^  tratpanar  il  pesce. 

3ETYLE ,  s.  mi  Espèce  de  pierre  em- 
ployée à  f;;ire  les  pl.is  anciennes  Idoles ,  aux--.- 
q  lelles  on  attrib.ioit  des  vertus  merveilleu- 
ses. Sorta  di  rietra  ,  di  cui  si  /cetre  i  j.,ii 


5»+  ^.  I   /   .   . 

mntkni  IJoU  ,  perchè  se  gli  aitrlhutvan»  pro- 
frìtti  iHjravig'iuie. 

BtVANTt  on UEU VANTE,  s.  f.  T.  Je 
Comm.  di  mer .  bone  de  droit  que  le  maitre 
<Ju  navire  se  réserve  ,  lors^jaM  donne  son 
vaisseau  a  fret-  t'affa  o  mjncU  dovuta  a> 
paJrone  J:'!'  nati  djt  noUgjial^rt. 

BEVtAU.  V.  et  dites  Bive.ai. 

BEUGLE.nENT ,  s.  m.  Metigltment,  mu- 
(fissemcr.t ,  la  voix  ,  le  cri  du  ba'ut  et  de  la 
vache.  Kugs'iij  dt  hnt  ;  m::i:sl>iJ"i'r'tu  ,  e 
^::al■lr.^uc  nitro  strepito  che  raisor.i^niiU  v.<e 
del  tue, 

dcuGLER  ,  T.  n.  Meugler ,  mugcr.  Il  se 
dit  proprement  du  en  du  bœut  et  de  la  vache. 
Mugs:re  ;  m:iss''ii'r-c  ;  far  U  vjc:  dit  hue. 

BRUREr,  s.  m.  T.  de  Kuw.-j.  Mauve.  V- 

BEURÎ<.E,  s.  m.  Creme  épaissie  a  force 
d'être  battue  dans  la  baratte.  Hritiro;  burro. 

—  Beurre  noir  ;  du  beurre  fondu  et  noirci 
dans  la  m  éle.  liurro   strutto   uùU  padella. 

—  Beurre  fort  ;  du  mauv.is  beurre.  Bano 
lapkntc.  —  prov.  prorasttre  plus  de  beurre 
que  du  pain  i  ptomeltre  plus  qu'on  ne  veut, 
ou  qu'on  ne  peut  tenir.  Dar  erba  trastulla, 
afogsre  il  can  colle  h-{igie;  scagliarsi  ;  pro- 
mttter  molto  ,  ed  atten-r nulla.  -  Beurre,  en 
chymie,  s'applique  à  e|uelques  préi-'arations. 

BEURRE' ,  s.  m.  Sorte  de  poire  fondante. 
Sorta  dì  pera. 

BEURRE',  EE  ,  part.  V.  le  verbe. 

BEURRE'E,  s.  f.  Tranche  de  pain,  sur  la 
quelle  on  a  étendu  du  beiuf  c.  Fane 


B    I    B 

parlant  d'une  éiotfj  ,  on  dit  :  cotipar  une 
etodi-  dj  biais  en  biais.  A  sgembo  ;  a  shiesc'.o  ; 
a  sbi..co  ;  tti  ishitcj  ;  a  traverso  ;  di  schiun. 
ciò  i  a  schiancro  ;  per  ischiancio.  ~  T.  de  Ma- 
nche. .\I!er  en  b:.iis  ;  porter  les  épaules  ava.it 
la  croupe.  Andar  per  traverso.  —  rii-i'S  ,  se 
prend  n^.  pour  les  divers  moyens  dont  ou 
peut  se  servir  jiour  réussir  à  quelque  chose. 
Me^fo  i  maniera  ;  guisa  ;  foggia  i  vta  ',  mo.io  j 

'BrÀl.SEMENT,  s.  m._r/cVo«.ï.  Manière 
d'aliar  en  bitis.iiit.  Storcimento  ;  l'andar  a 
sghembo,  a  sbi..co.  —  Detour  pour  tromjjer 
Astiiiiu,  rigiro. 

aiAWcK  ,  y.  n.  Etre  de  biais.  Sb'ecare  ; 
andar  a  sghembo  ,  a  sbieco  ;  storcere.  —  Hg. 
î>e  servir  de  mauvaises  hnesses  ,  n'agir  pas 
si.icérement.  Rigirare  ;  simulare  ;  operar  con 
astuzia.  —  Prendre  quelque  tempérament 
dans  une  affaire  ,  et  alors  il  se  prend  en 
bonne  part  ,  et  suppose  de  l'adresse  et  de 
li  prudence.  Pigliar  il  panno  p:t  verso  ;  na- 
vgar  secondo  il  vento;  tern^-oreggiire  ;  gover 
n.irsl  secondo  l*Of  portuaità  ;  s.tf,er  jare  tl  suo 
conto.  Aucune  de  ces  phrases  ne  rend  au 
juste  le  Biaiser  fl:?s  Français. 

BlAMauNNE'Ei',  ou  écorces ,  s.  f.  pi. 
T.  de  Comm.  Etoffes  des  Indes  qui  sont  toute, 
d'écorce.  Tele  o  di,:pi  dl  scrrja  d'abfo. 

BlARIi,  s.  m.  i-.  d'H.st.  nat.  Esiace  de 
baleine  qui  a  des  dents.  Sorta  di  balena  den- 


BEURRER  ,  v.  a.  T   de  Pâtissier.  Faire 

tremper  dans  du  beurre.  Ammollare  nel  burro 


BiARQ'JE,  s.  m.  T.  d'Il-st.  mod.  Inten- 
to/!   dant  des  vivres  chez  le  Grand-Seigneur,  òo- 
prantendente  del  v'yerl  presso  U  gran  Sultano. 
BIASSE  ,  s.  f.  T.  .le  Comm.  Soie  crue  qui 
vient  du  Levant.  Seta  che  ci  cap'ta  dal  Lc' 


BEURRIER ,  ERE  ,  s.  m.  et  f.  Qui  vend  du 
Xt^m^i. Colui  o  culei  chevjndebuno.     ^ 

BEVUE,  s.  f.  Méprise,  crretir  ou  Ion 
tombe  p.nr  ignorance  ,  par  inaslvertance.  Er- 
rore ;  sbaglio  ;  abbaglio  ;  fallo  ;  mauca.ncnto 
ver  ignoranza. 
BEUVE.'^U,  T.  de  Mcr.us.  V.  Biveau. 
BEY  ,  s.  m.  Les  Turcs  disent  Bej.  Gou- 
verneur d'une  Ville.  Ce  mot  signifie  Sei- 
gneur ;  et  lj?j'i?rbey  ,  Seigneur  d.is  Sei- 
gneurs. Les  Beglierbcys  sont  les  principaux 
Gouverneurs  des  Provinces ,  et  font  porter 
devant  eux  trois  queue;  it  cheval.  //  Bey. 

BEZANS  ,  s.  m.  T.  de  Com.n.  Toile  d,> 
•oton  qui  se  tire  de  Bengtile.  lela  di  Bamba- 
g'.t  chi  ci  capita  da  Her.ijala. 

BEZANTE',  adj.  r.  de  Blason.  Il  ss  dit 
d'une  pièce  chargée  de  bc/.nns,  comme  un; 
bordure  beiantée  de  huit  pièces.  Bisait.i:o. 
BEZESTAN  ,  quelques-uns  disent  BIZES- 
TAN  ,  s.  m.  Nom  que  l'on  donne  dans  les 
principales  Villes  de  Turquie  à  des  marches 
publics  tiui  sont  des  espèces  de  hulies  cou- 
vertes. Il  besestan;  il  mercato. 

BEZETTA  ,  s.  m.  T.  di  Comm.  Crépon 
au  linon  très-lin  ,  teint  svac  de  la  cochenille. 
5ort,i  di  crespane  tinto  calla  cocciniglia. 

BEZIER  ,  s.  m.  Trévoux.  Poirier  sauvage. 
Pero  salvalUo. 

BEZOARD  ,  s.  m.  Pierre  qm  s'eneendre 
dans  le  corps  de  certains  animaux  des  Indes , 
et  qu'on  tient  être  souveraine  contre  le  ve- 
nin. Belxuar,  —  On  appelle  béioard  fossile, 
et  bi-ioard  minér.il,  une  )>ierre  qui  ressem- 
ble au  véritable  bézoard ,  par  sa  vertu  ,  et 
qui  se  trouve  en  divers  l\^m.  Belxuar /os- 
aile  ,  minerale.  —  Bé/.oard  ,  animal ,  Terme  de 
Fharm.  Poudre  composée  du  cœur  et  du 
foie  des  vipères  pulvérisés  ensemble,  Ë:l\uar 
anim.tU. 

BEZOARDIQUE ,  ad),  m.  et  f.  T.  deM-d. 
Qui  appartient  au  bé/.ourd.  ueyiardico  ,  di- 
cono i  Medici  ,  ed  anche  ac^oardico 

BIA,  i.  m.  T.deComm.  Coquille  blanch', 
l|ui  sert  de  monnoic  aux  Indes.  On  rappelle 
aussi  Coris.  V. 

BIAIN  ou  BIAN,  s.  m.  T.  de  Coutume. 
Corvée  tant  d'hommes  que  de  bêtes.  Lavoro; 

'"émS  ,  î.  m.  T.  relatif.  Travers  ,  l^i^ne 
oblique.  Oh'.'.}uità\  tortuosità;  sgembo.  —  La 


B    I    E 

ploie  guère  qu'avec  la  préposition  De  \  pour 
dire,  qui  mérite  peu  d'attention,  qui  est  de 
nulle  valeur,  il  est  fam.  Un  poeie  de  Bibus. 
Cattivo  poeta  ;  poetastro.  Une  raison  de  bi- 
bus. ûna  prova  .  una  ragione  dl  niun  peso  , 
sci^/tx  ,  vaga,  mutile.  -  Des  afî.ires  de  bi- 
bus. Bagatelle;  baie  ;  cose  da  nulla  ;  in'.\ie. 

BICA  ,  s.  f.  T.  d'Hist.  nat.  Poisson  de  U 
Bi>c.  ie.  Petce  delLi  Blseaglla. 

BICAPSULAIRE,  ad],  de  t.  r.  de  Botan. 
Qui  ^'applique  il  tout.is  les  plant*;  qui  ont 
d.  ux  capsules.  Bicapsoiare  dtrebbono  l  Bota* 
rtici. 

BiCEPS,  s.  m.  T.  d'Anat.  Il  se  dit  des 
mus. les  dont  la  partie  supérieure  est  divisée 
en  doux,  hicip'te. 

BICHE  ,  s.  f.  La  femelle  du  Cerf.  Cerva  ; 
cerva.  —  Biche  ,  s.  f.  T.  d'Hi<t.  nat.  Pois- 
son de  mer  qui  a  le  ventre  et  le  dos  bbu. 
t^esce  marino  che  ha  il  dorso  e  '/  ventre  tut' 
chilo. 

BICHENAGE  ou  DICHETAGE  ,  s.  m. 
r.  de  Coutume,  fribat  qui  se  lève  sur  le 
g'"iin  qui  est  vendu  dans  un  marché.  Dritto 
eh:  l'Usui  per  vender  grano  in  mercato. 

BICHE  r,  s.  m.  Certaine  mesure  pour 
le  blé  et  pour  d'autres  era  ns  ,  contenant  i 
peu  près  un  minoî  de  Paris.  U  s?  dit  éga- 
letnent  de  la  mesure  et  de  ce  quelle  con- 
tient. Sorta  di  misura  de' gra.ii. 

BICH  J  ,  s.  m.  Ver  qui  .'engendre  sous  la 
peiu  ,  et    qui   cause    de    grandes  douleurs. 


BIB3Y,  s.  m.  T.  de  Botan.  Arbre  qu 
d.uis  la  terre-f?rme  de  l'A 
de  br 
..  ..^.icano  cosi  detto. 

BIBERON,  s.  m.  Celui  qui  aime  le  vin) 
et  qui  en  boit  volontiers.  U  eit  du  style  fam. 
Bciitore  ;  vago  del  vino  ;  Imbrlacone  ;  btla- 
cone  ;  clnctglione  ;  beone  ;  trincone  ;  taver- 
niere. —  Un  petit  vase  d'arge.it  ou  d'autre 
matière  ,  qui  a  un  petit  bec  ou  tuyau  par 
lequel  on  boit.  Bicchiere  da  amrn  late. 

Bl!!E:<ONE  ,  s.  (.Trévoux  Celui  qui  aime 
le  vin,  qui  en  boit  volontiers.  B;vi/r.'cj;  cAs 


erctii 


BICHON,  ONNE,  s.  m.  et  f.  Sorts  de 
petit  chien  ,  qui  a  le  poil  long  et  le  nei  co.irt. 
Cagnolo  ;  caiitolinj  ;  cagnoletto. 

BICOO  ,"ou  BICOQUE   ou  PIED  DE 

CilEVRE,  s.  m.  r.Ji  Mf'cnun.  Le  troisième 

pied   qu'on  ajoute  à   la   chèvre  ou   machine 

qui  sert  à  élever  des  pou'res  ou  autres  crûs 

lies  et  de  feuilles  qu'à  son  sommet.  !  tardoaux  ,  quand   on  n'a  point  de   murailles 

' ■  ■> —  contre  le.quelles  on  la  puisse  appuyer,  rjqo 

pie.ie  d'un  cavaletto. 

BICOQUE  ,  s.  f.  Petite  Ville  ou  Place  de 
peu  de  Considération  et  de  p'^u  de  défense. 
Cas-eltcrto;  castelleiia:  terracel.iola  ;  bicocca, 
-Pour  Bicnq.  V. 

BlCORNIi  ,  s.  m.  T.  d'An.it.  Muscle  ex- 
tenseur du  bras.  Muscolu  dlstenduore  del 
braccio. 

BIDAUCT,  s.  m.  r.  de  Teint.  V.  Suie. 

KIDENS  ,  s.  m.  V.  Tè-e  cornue. 

BIDE  r  ,  s.  m.  Pecit  chev  1.  l'uledro  ;  ron- 
dino ;  l'i.letij  ;  cavallino.  -  Doable  bidet  ;  un 
bidet  plus  grand  et  p'us  renforcé  que  les 
bidets  ordinaires.  C.ivailino  vigoroso  ,  flrte. 
—  On  appelle  aussi  Bidet  ,  un  nieuble  da 
garde-robe  qui  sert  .i  la  propreté.  Sp.^ie  di 
mobile  di  moderna  inveitone  ,  di  cut  si  ter.^ 
vono  speiialixcnte  ie  donne  per  la  pulizia. 
Ulcesi  commin-mente  Bidè.  —  (ig.  et  fam. 
Pousser  son  bidet ,  c'est  faire  fortune,  l'ar 

BIDON  ,  s.  m.  Espèce  de  broc  de  bois  qui 
contient  environ  cinq  pintes.  Sur  les  vais- 
seaux il  sert  a  m.-tcre  le  vin  de  chaque  plat 
de  l'équinage.  So^ta  di  barile. 

BIELLE,  s.  f.  T.  de  MJchan.  C'est  en 
général  une  pièce  de  bois  ou  de  fer  ,  qui  sert 
à  communiquer  le  mouv  -ment  à  deux  piè- 
ces éloignées.  l-'ei'{0  di  rapporto  odlcommu* 


che  beve  d, 
BlB:,E,  s.  f.  L'écriture  Sainte  ,  l'ancien  et 
le  nouveau    Testament.   Bibbia  ;    la   Sacra 
Scrittura. 

BIBLIOGRA'-'HE.  s.  m.  Celui  qui  est  ver- 
sé dan>  la  cûnnoissance  des  livres  ,  des  édi- 
tions ,  etc.  qui  fait  des  catalogues  de  livres. 
nii-l^orraro. 

BIBLIOGRAPHIE,  s.  f.  Science  du  Bi- 
bliographe. Bibliografìa. 

BIBLIOMANE  .  de  t.  g.  Qui  a  la  Biblio- 
manie,  bibliomane. 

BIBLIOMANIE,  s.  m.  Passion  d'avoir  des 
livres.  i;,'./'«m..;iij. 

BIBLlOt  !Il-t,  s.  m.  Trévoux.  Qui  aime 
les  livres,  ni'tliofiéo  ,  o  sia  amator  di  libri. 

BIBLIOTAPHE,  s.  m.  r.  de  Littérature. 
Nom  que  l'on  donne  à  ceux  qui  ont  quel- 
ques livres  rares  et  curieux  ,  ciu'ils  ne  coin, 
muniqucnt  .1  personne  ,  et  qu'ils  enferment 
dans  leurs  bibliothèques  sans  leur  laisser  voir 
le  iour.  Biblrotato  .  o  sia  sotterratore  di  libri. 
BlBLlOrAPHlÉ,  s.  f.  r.  de  Littcrat.  La 
pisiion  du  Bihiiotaiihe  :  c'e.t  la  liiblionianie 
de  l'.iv.ire  ou  du  -.iloux.  sH'liotjfi  i. 

BIBLIOTHE'ÇAIRE,  s.  m.  C.-luiqui  est 
préposé  pour  avoir  soin  d'une  bibliothèque 
Bibliotecario;  che  ha  cura  d'una  libreria. 

BliJLIO  IHEQUE  ,  s.  f.  Le  lieu  où^  l'on 
tient  un  gr.Tiul  nombre  de  livres  rangés 
ordre;  et  l'assemblage  d'une  grande  quan- 
tité de  livres.  Libreria  ;  biblioteca.  —  On  ap- 
pelle aussi  bibliothèque  ,  des  Recueils  et  Corn- 
pilatioiis  d'ouvrages  de  même  nalure.  Biblio- 
teca. -  Bibliothèque  r.  ./;  Menuiserie.  Ar- 
on   l'on  arrange  les  livres.  Scajale, 


BIEN  ,  s.  m.  Ce  qui  est  bon  ,  utile  ,  avan- 
tageux ,  convenable.  Bene  ;uttìe  ;  vantag^tio  ; 
ur'lità.  —  Dins  sa  première  s'gnitica^ion. 
C'est  un  terme  de  Théologie  qui  désigne  Dieu 
même.  Il  supremo  bene.  —  Faire  ,  procurée 
du  bien  à  queltiu'uii  ;  lui  faire,  lui  procurer 
quelque  avantage ,  quelque  grâce.  Far  del 
bene  achiccessìa.  -  On  dit  d'une  chose  dont 
on  reçoit  quelque  avantage  ,  quelque  soulage- 
ment, qu'eMe  fait  du  bien  ,  qu'elle  fait 
grand  bien.  Fa  bene  ;  fa  del  ben:  :  giova  ass.ii. 
-  Bien  ,  signifie  (|uelqucfois  religion  ,  vertu, 
probité,  ce  qui  estluu  ible  ,  estimab!--.  5j/iì  , 
opera  buona  ,  di  pietà,  di  misericordia  ;  opere 
pie  ,  virtuose.  —  prov.  En  tout  bien  et  en  tout 
Inonneur;  .i  bonne  fin,    à  bonn 


ar^sia;  libreria.  \  honneur  ;  .i  bonne  fin  ,    a  henne  intcirion. 

BltlUS  ,  s,  m,  T.  de  mépris,  qui  ne  s'cm-  j  A  buon  fine,  eon  buona  intcn\tone,  — Bien  < 


B    I    E 

«ean'onpps^id*  s""'Ç^"-i  en  fontîs  d«  ter- 
le.'ouautre.r.cnt.  Il  hem  i  i  bcnt  ;  l'aven. 
-On  sppeiia  biens  d'Ejijise,  les  biens  qui 
sppitnennen;  a  l'Esh^e.  Biens  passagers  ,  le> 
biens  de  ce  irnuKie  ;  hi  o:cns  éternels,  U 
béatitude  éteriieile.  -  On  appelle  en  stTie 
didactique  ,  Bl-:ns  du  corps  ,  la  sante  ,  la 
force.  Biens  de  l'esprit,  les  taleus.  Lt  biens 
del'ame,  les  vertus.  V.  ces  mo'<r. 

BIKS  ,  adv.  Il  sert  à  m.irquer  un  certain 
ricréde  pertecrion  ,  un  certoin  état  heureux 
et  avantageux  dan»  la  chû>e  dont  il  s'agit.  U 
se  porte  bien  ,  il  parle  bien  ,  il  lait  bien  ,  etc. 
Sim  i  saviam^ni:  ;  glustamtnle  ;  acconcia- 
minte.  Kore  bien.  Bcn'ssinjo  ;  oti.mamente; 
molto  bene,  f  jrfjitement  bien.  Oztirntmcnte  ; 
Umesi'io  dd  mondo  ;  a  muravi jUa;  a  perh- 
\iane  ;  eccclUntissimamcnte.  -  iJcaucûup.forr, 
entiéretneht.  V.  H  y  avait  bien  du  m.nde  , 
manger  bien,  etc.  -  Bisn ,  avec  le  verbe 
votiloir  ,  exprimé  ou  soiu-entendu  ,  sert  a 
reaciiuei-  approDation  et  consentement.  Allez  , 
|e  le  veux  bien,  lo  acconsento  ;  io  son  con- 
tento ;  iv  ve!  fcnnatu.  —  r'our  marquer  qu'on 
agrée  ce  qu'on  ature  propose  ,  on  dit  abjO- 
luTienî  :  bien  ,  fort  bien  ;  ei  quand  H  est 
précédé  de  la  particule  Hé  ,  il  sert  aussi  à 
marquer  :  approb'tiuii  ,  exliortation  ,  et  in- 
terrogation. Hé  bien,  qu'.i-t- il  dit ,  Bine, 
the  Jiss' esli  ?  Hé  bien,  cominuez.  Su  vta 
l/roiesu:t!.  Hé  bien ,  que  vous  eu  semble  ? 
E  ben,  e!::  ve  ne  partì  —  Il  s'emploie  aussi 
dans  la  sisniiieation  d'à  peu  prés  ,  environ  , 
comme:  il  y  a  bien  trois  ans  ,  il  y  a  ben 
tfoisiieues.  Circa  ;  intorno;  pressoché;  quasi 
■"-  Quelquefois  il  ne  s'emploieque  par  redon- 
^r.tiie  ,  et  pour  donner  plus  de  force  a  cequ'on 
dit.  Auriiz-vouî  bien  ras'ur.  nce  ?  Je  le  sa- 
voisbien.  -Bien  qje ,  con'ionction.  Encore 
que  ,  quoique.  V. 

BIEN-AIME',  ÉE.adj.  etî.  Qui  est  fort 
chéri  ,  qui  est  aimé  par  préférence  à  tout 
autre.  Diletto  ;  amato  ;  bt,n  amato  j  et  plus 
souvent.  Dilettissimo  ;  amatissimo, 

BIEN-DIRE,  s.  tn.  Ce  mot  n'a  d'usage 
^ue  dans  le  dÎTCours  familier,  et  en  se  mo- 
qua;» de  quelqu'un  qui  se  pique  de  bien  par- 
ler. Facondia;  parUrc  eìoj  .ente  ,  eU^aute. 
—  Se  mettre  sur  snn  bien  dire.  Mettersi  sul 
quinci ,  e  quindi;  favellar  in  fuma  di  forchetta  j 
in  sul  qucn-juam. 

BÌ£N-D:S4NT,  ante,  adi.  Qui  parie 
bien  et  avec  facilité.  Elo  juenie  ;  facondo  ;  ben 
parlante  ;  ornatodtcitore. 

B1EN-ÏTRE  ,  s.  m.  Subsistance  aisée  et 
comtrcde.  Aslo  ;  commcdi  ;  facoltà  da  star 
bene.  Ce  A  un  homme  qui  ^  le  nécessaire  et  le 
bien-étre.  Beli  iunu^mo  agiato,  e  bene  stante, 
che  ha  !  suoi  commodi. 

BIE.NFAICTEUR,  trice,  s.  m.  et  f. 
Celui  qui  a  fait  quelque  bien  ,  quelque  grâce 
à  quelqu'un.  senefatTo'e  ;  benemerito  ;" sov' 
renitore',  beneficante;  nenefatrice, 

BIEN-FAIRE,  v.  a.  Trévoux,  s'aquitter 
comme  il  faut  de  son  devoir,  fare,  o  operar 
iene. 

L'IEN'FAISANCE,  s.  f.  Inclination  à  faire 
du  bien  aux  autres.  Bontà;  inclinazione  a  fur 
hene  ,  a  giovare ,  benefcen^a  ;  liberalità  ;  cor- 
tesia ;   ^enerori'.à  ;  larghezza, 

BIENFAISA.VT,  ANTE,  ad].  Qui  prend 
plaisir  à  faire  du  bien  aux  entres.  Benefico  ; 
liberete  ;  beneficante  ;  che  ama  di  far  bene  al- 
trui; beneficle.iu  ;   cortese;    benigno  i   benja- 

BIENFAIT.  AITE,  ad).  Trévoux.  Bien 
exécuté  ,  bien  tourné  ,  beau  ,  proportionné  , 
droit.  Odvra-e  ,  homme  bienfait  ;  fille 
bienfj-te  ;  esprit,  coeur  bienf.-it.  Benfatto; 
tenlavorato; proiorfionato  i  bello;  excellente; 

BIENFAIT  ,  s.  m.  Grâce ,  faveur ,  plaisir  , 
bon  office.  Benefico  ;  favor:  ,  crj^ij  ;  pia- 
cere ;   scrvig'o  ;  buon  uffiriu  ;  dono. 

BIENHE'-IPEìjX,  CUSE,  adj.  Fort  heu- 
teux,  extrêmement  hei.reux.  Beato;  felice, 
venturoso  ;  fortunato  ;  avventuralo  ;  ben  av- 
venturato. -  B  enheureu:;  .  joint  avec  un  ver- 
yi ,  OS  fait  plus  un  seul  mot  -,  mais  alors  le 


B    T    E 

mot  ("e  Bien  devient  adverbe  ,  et  «stsépsf* 
de  ,'adiectil  .i.-ure.ix.  V.  -  Bienlieurevix  ,  est 
aussi  un  mot  consacré  a  LiReiigion.  Q.ii  iouit 
de  ia  biitit.-.de  éternelle.  En  ce  sens ,  il  est 
quelquefois  subsr.  Beato.  —  Béatifie  ;  et  c'est 
un  titre  que  l'Eglise  donne  à  ceux  ,  que  par 
un  acre  solemnel ,  qui  précède  ordinairement 
cului  de  1.1  c.inonistìtion  ,  elle  reconnoi:  et 
déclare  être  du  nombre  de  ceux  oui  jouissent 
de  la  §Io!re  éternelle.  a«jra  ;  beafijiato. 

BLtN-LOlN,  Trévoux  Conjonction  qui 
ST.mlîe  i!U  lieu.  In  voce  ;  lunrU. 

BIENNAL,  ALE,  ad).  Qu' dura  deux  ans. 
Di  due  a.iri  ;  che  di.ra  due  a-:ni. 

BlEN.SE'A.M.MiN'T  ,  tdv.  Trévoux.  P^r 
brenséance  ,  par  convenance.  Decentemente  ; 
per  canvenicn-ia. 

HlE.^ih'.ANCE,  s.  f.  Convenance  de  ce 
qui  se  dit,  de  es  qui  se  fait  p.ir  rapport  aux 
tieconnes,  a  l'à^e  ,  au  se^e  ,  au  tems ,  au 
'leu  ,  etc.  Convenienza;  d..cenia  ;  i'unest:j; 
il  decoro  ;    convencvoì.l-',a  ;    ii  convenevole. 

—  On  dit,  qu'une  cho>e  est  i  la  bienséance 
de  q.ielqu'un  ;  qu'il  lui  conviendroit  de  l'a- 
v..iir.  Esser  com^nodo  ;  utile  ;  vantast^ioso  ; 
che  converrebbe;   che    sarebbe  di  convenienza. 

—  Par  droit  dfi  bien.éance  ;  san»  avoir  aucun 
autre  droit  que  celui  Je  sa  |i.-_opre  co.ive- 
natice  ,  de  sa  propre  commodité.  i*er  conve- 
nienza. -  T.  d'Archit.  L'aspect  d'un  édifrce  , 
dont  la  décoration  est  aiîprouvée  ,  et  l'or- 
donnance fondée  sur  ouelque  autorité.    Con- 

BIENSE'ANT,  ante,  adj.  Ce  qu'il  sied 
b-eii  do  faire,  de  dire.  Decente;  convenevole; 
d.cevole  ;  confacevolc;  condecentiiconvemente; 

lUEN-TENANT,  ante.  s.  m.  et  f.T.  de 
Pr.t.  Qui  tient,  qui  possède  les  biens  dune 
succession.  Possessore  ;  posscditrice. 

BIENIOr,  adv.  de  tems.  Dans  pea  , 
d..ns  peudeteras.  i^iianto  prima  ;  ben  presto; 
fra  breve  ;  fra  poco  ;  subitamente  ;  il  più  presto 
che  sarà  possibile. 

»B1ENV£IGNER,  v.  a.  Gr.  Voc,  etc. 
Louer,  céléb.-er  par  des  louanges.  Lodare; 
vantare  ;  celebrar  con  lodi. 

BIENVEILLANCE,  s.  f.  11  ne  se  dit  qiie 
du  supérieur  à  l'égard  de  l'inférieur.  Amitié, 
afïectfon,  bonne  volonté,  disposition  favora- 
ble envers  quelqu'un.  Benevolenja;  beruvo- 
lenza;  amore;  affetto;  affezione;  buona  vo- 
lontà ;  amorevolezZ'^  t  cordialità  ;  amicizia  ; 
dilezione. 

BIENVEILLANT,  ante,  adj.  Qui  a  de 
la  bienveillance.  BenivoUnte  ;  amorevole  ; 
affezionato  ;  amico  ;  favorevole;  propizio; 
benevolo  ;  cordiale  ;   affettuoso. 

BIENVENU,  UE  ,  adj.  et  quelquefois  subst. 
Qui  est  bien  reçu  ,  qui  est  regardé  de  bon 
•  ttil ,  Gradito  ;  amato  ;  ben  visto  ;  caro.  Soyez 
le  bienvenu,  la  bienvenue.  Siate  il  ben  ve- 
nuto ;  il  ben  tornato  ;  ti  ben  arrivato  ;  la  ben 

'bienvenue,  s.f.  L'heureuse  arrivée  de 
quelqu'un.  Felice  arrivo;  la  ben  venuta.  -  II 
ne  se  dit  proprement  que  de  la  première  fois 
qu'on  arrive  en  quelque  endroit ,  ou  qu'on  est 
reçu  en  quelque  corps  ;  et  parce  que  la  cou- 
tume est  de  payer  quelque  droit  en  y  entrant , 
oude  faire  quelque  régal  à  ceux  qui  en  sont, 
on  dit,  payer  sa  bienvenue;  donner  un  repas 
1  pour  sa  bienvenue.  Regala  ;  festa  ;  pranzo 
che  si  dà  a'  Colleghi  nell'  entrar  in  possesso 
d'un    impiego  ;    nell'   essere    ricevuto   in  un 

BIENVOULU,  UE,  adj.  Qui  est  aitné  , 
pour  qui  on  a  de  Testime  ,  de  la  vénération. 
Benvo'mo;  benvisto  ;  amato  ;  considerato; 
accerto  ;  gradito  ;  caro. 

BIERE ,  s.  f.  Coffre  We  bois  où  l'on  met 
un  corps  mort,  cercueil.  B.i'a  ;  cataletto; 
feretro.  —  Boisson  fort  commune ,  qui  se 
fait  avec  du  b!é  ou  de  l'orge  ,  et  du  houblon  ; 
Bir^a  ;  cervogia;  cervosa. 

3IEVRE,  s.  m.  C'est  le  nom  qu'on  donne 
aux  castors  d'Europe.  V.  Castor.  —  Ls;ièce  de 
canard  qui  a  le  bec  long  ,  menu  et  crochu  par 
le  buut  ,,  qui  fait  uu   grand  déjai.  dani  les 


BIG  «)î 

rivières  où  il  y  a  du  poisson,  Scrta  d'anatra, 

Bi£Z,  s.  m.  Cinr.i  qui  conilmt  les  eaux 
pour  les  faire  tomber  sur  la  roue  d'un  mou- 
lin. Rnncine.  —  Arrière-biez  ,  Canal  qui  est 
au-delà  du  biez  ,  en  remontant.  Cora, 

*  BIFFAGE.^  s.  m.  Trévoux  ,  etc.  Vieux 
mot.t.samc-n  Esarr.c.  Lebitfatje  des  comptes» 
Po'.-r  l'exainen  des  comptes.  Kavista  o  rirve-* 
dlm^nfo  de    cvr.v. 

BIFFE  ,  s.  f.  Trévoux.  Fausse  apparence» 
Falso  nipetto  i  rara   ayparcn'^ti. 

BlFt'h',  ÉE,  part.  V.  son  verbe. 

biFFER  ,  V.  a.  i.  d:  Prat.  Effacer  ce  qui 
est  écrit ,  ensorte  qu'on  ne  le  puisse  plus  lire. 
Can:dUre\  scancellare;  cassare;  Jar  di fcn~ 
ra  ,  di  spugna.  ;  dar  un  Jrcgo,  dannare  \ 
sd:prjnerei  eslingu:re  ;  radiare  ;  tor  via  i  dis" 
tonare. 

_  BIFURCATION  ,  s.  f.  T.  d'Anat.  II  se  dit 
d'une  partie  qui  se  divise  en  deux.  Il  se  dir 
aussi  en  parlant  des  r.rbres.  ïii fore  amento  ; 
s-Lparamentj  \  divisione  a  modo  di  forca, 

BIFURQUER,  v.  r.-c.  T .  de  Dtnûste.  St: 
diviser  en  ceux  j  .nvoir  deux  fourchons,  Bifor-- 
carsi  ;   spatlrsi  In  du,:. 

îiiGAlLLE,  s  f.  Irévùux.  Nom  générique 
des  infectes  volatili  Insetti  alati. 

blGAME,  adj.  de  t.  g.  et  quelquefois  s, 
T.  de  Jaris'T.  Qui  est  marié  a  deux  per- 
sonnes en  m3m<?  tems.  B/i,'amo.  —  Il  se  dit 
.TUisi  de  ceux  qui  ont  été  mariéi  deux  fois. 
Bigamo. 

BIGAMIE,  s.  f.  Mariage  avec  deux  per- 
sonnes en  même  terni  ;  et  l'état  de  ceux  qui 
ont  pnssé  à  un  second  ni  ci.ige.  Bigamia. 

BIGARADE,  s,  f.  Esi>ice  d'orange  aiçre^ 
^ur  Kl  peau  de  Uquelle  il  y  a  quelques  espèces 
d'excoi-^sances.  Arancia  forte. 

tiÎGARD:E:l,  i.  m.  T.  de  Jardin.  L'o- 
raii^er    qui     porte    les    bigarades.     Ararcelo 

forti. 

BIGARRÉ.  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

BIGARREAU  ,  s.  m.  Fruit  à  noy.iu , bicarré 
de  noir,  de  rouge  et  de  bîanc  ,  tle  la  figuré 
des  guignes,  m.iis  be.uicjUD  plus  ferme  et  de 
meilleur   goût.    ClrUji.t  i   duracina. 

BlGARREAUTIIiR  ,  s.  m.  Arbre  qui  porte 
des  bi^irreaux.  Ciri^-gio  durac'nu. 

BIGARRER,  v.  a.  D.versiùerde  couleurs 
trancluntes  »  ou  mal  .fssrities.  Variarsi  di" 
stinguerc  con  più  colori  ;  scrc-riare. 

BIGARRU,<E.  s.  f.  Varété  de  couleurs 
tranchantes  uu  mnl  aì::ortÌes.  Screzio  \  varietà 
di  colori.  —  Au  pi.  '/.  de  Fauconn.  TacheS 
rousses  ou  noires ,  Ovi  de  diverses  couleurs, 
qui  rendent  le  nenna-jC  û'un  oiseau  de  ji-roie 
bi?;3rré.    Macchie. 

BICE .  s.  f.  T.  d'Hist.  anc.  Charriot  tire 
par  deux  chtvaux  unii  sous  un  mêmejoug', 
on  s'en  servoit  dans  la  lice  ,    et  a  la  guerre. 

"'fel'GEON  ,  s.m.V.  et  écrivez  Bijon. 

BIGLE,  s.  m.  T-S^oux.  Chien  de  race 
Angloise  qui  sert  a  la  oliasse  du  lièvre  et  da 
lapin-  Ri-{\a  di  cani  Inglesi  buoni  per  la  caccia 
delle  Ifpn  e  de"  coniteli. 

EIGLE ,  ad),  de  t.  g.  Louche,  qui  a  un 
œil ,  ou  les  deux  yeux  tournés  en-dedans. 
Guercio;  bircio  \  inscio  ;  l'ppo  ;  l!  est  aussi  4, 

BIGLER.  V.  n,Reï;srder  en  bigle.  Guar- 
dar  t.-.rto  ;  guardar  da  guercio. 

BIGNÈ,  s.  f.  Tumeur  :u  front,  qui  pro- 
vient d'un  coup  ou  d'une  chute.  Il  est  vieux. 
Enfiato  :  bernoccolo;  bi,,V.a'i  bernocchio  i  bî^- 
torzo-^  bit., zelo. 

BIGNONK,  s.  f.  ou  JasmikdeVircivie.. 
T.  de  botan.  F'iinte  originaire  d'Amérique 
dont  la  tige  flexlile  se  plie  à  la  volonté  du 
Jardinier  pour  faire  l'ornement  des  berceaux. 
Sa  fleur  camp.-'niforme  est  très-graodeet  d'ua. 
beau  rouée  fonte  Kignonia. 

BIGORNE  ,  s.  f.  Sorte  d'en«Iume  en  poin- 
te ,  dont  le  corps  est  lon^  et  menu  ,  et  qui 
sertà  différens  Oiivriers.  hicornia. 

BIGORNE',  ÉE ,  r  .-rt.  V.  le  verbe. 

BIGORNEAU,  s.  m.  niminutif  de  bigorne.. 
Piccola  bicorria  ;  linru.i  dit  acci. 

BIGORNER,  V.  a.  T.  de  Serrur.  Ferblan- 
tiers, etc.  Travailler  des  piiices  sur  U  bigpinei. 


9.5  B     I     L 

Livo'ar  ferrami  su  la  Hcornia. 

o1ijC>T  ,  OTE  ,  adi.  et  s.  Hypocrire  ,  faux 
lijvot.  il.UiltillM^  i  !;rt:/fiaiaiili  ,  ipocrita  , 
pUch:arciio;  stropicciane  ithaciaf tic  ;  coito 
t^rto;  tMtr.^a.o.  -  Ijigo  s,  s.  m.  pi.  T-  Je 
Mar.  Piïcc-  i^  bjci  iicrcecs  de  doux  outroii 
troiis  l'ir  ksq'joU  passent  certains  cordages. 

iVa/.-fif  ■/-• '.^'^U'v  ,,  ■•       r  j. 

BIGO  l'ÉKIE. ,  s.  f.  UyiX'Criiiii ,  fausse  ie- 

vvùan.   hacchcttjacrij;  ipociiua. 

BlGOl'lJ^Ì£.  s.  f.  Caracccre  du  bigot. 
Piofessivrtc  di  ptr,\oclterur,e 'j  i.ocrista',  bac- 
cftcitun,'  ia.  r     T-  '  n« 

BIGRF.,  ESSE,  s.  m.  ei  f.  T«vi/ui.  Mot 
injarciix     pi.trai     la     |iOiiulji.e.      tirucone; 

'^Uhi'vilR  .  V.  a.  T.  de  Jeu.  Chanjer  ,  trj- 

qjLT  uai.-  carte.  Caml>ijre  ;  jcj/rar;.  -  On  dit 
aussi,  bijuer  un  ciieval ,  pour  d:ro  ,  le  iro- 
oui^r  bat-a-bllt.  Cambiare;  far pcrm:ita. 

BiGUF.S,  s.  f.  pi.  T.  de  Mar.  Pièces  de 
bois  qui  soutiennent  des  machines  pour  ma- 
ter ,  ou  pour  d'autres  travaux.  Pur.teLii. 

BlUAl,  s.  m.  Trévoux,  l'iinte  de  l'A- 
mérique dont  les  bran^lie,  servent  a  faire  de> 
paniers.   Spe\re  di  vetrici   america-- 


B 


I    L 

ttiixos»  ;  focoso  ;  igneo  ; 


BIHORF.AU ,  s.  m.  T.  d'OrnitItol.  Es 
pece  He  héron  qui  fréquente  les  marais.  Va 
%one  di  ycdula  ;  sgar;a  nitticora  ;  airon 
ccncfino  minore  ,  e  crestato, 

BÎJON,  s.  m.  Baume  résineux,  ^ui  sort 
sans  incision  des  pins,  d,-s  sapins;  et  c'est  luie 
espèce  de  térébenihine.  Sorta  Ji  ragia. 

BIJOU  ,  s.  m.  Petits  ouvra^'es  curieux  oi 
précieux  ,  servant  à  la  parure  tl'une  per- 
sonne. Gioie.  Aucun  mot  Italien  ne  peut 
correspondre  à  bijou.  -  En  parknt  de  ceux 
qui  servent  à  l'ornement  d'un  cabinet ,  d  uii« 
chambre.  Mol'ilt  preziosi ,   ricclii  ;  gentili. 

BUOUrtRIE,  s.  t'.  Profession  de  celui  qui 
fait  commerce  de  bijoux.  Commercio  digioie. 
-  11  se  dit  aussi  des  curiosités  appellées 
bijoux.  Gioiellerie  V.  Bijou. 

BIJOUTIER  ,  s.  m.  Celui  qui  fait  com- 
merce de  bijoux.  Orcfce,  gioielliere-,  colui 
che  vende  gioie.  -  Celui  (jui  aime  ,  qui  cher- 
che ,  qui  amasse  des_bijo.ix.  Amante  delle 
gioie,   de'  mobili  pregiasi. 

BILouUiLL,  s.  m.  T.  de  Droit  Anglois. 

BILAN  ,  s.  m.  Livre  oi'i  les  M.irchands  et 
les  Banquiers  écrivent  leurs  dettes  actives 
et  passives.  Bilancio.  . 

BILBOQUET  ,  s.  m.  Petit  mstrumsnt  fait 
autour,  et  creusé  de  telle  sorte  par  les  deux 
bouts ,  qu'en  joi  un  en  l'air  une  petite  b„l'e 
qui  y  tient  par  le  moyen  d'une  longue  fi- 
celle, la  petite  balle  puisse  étrs  reçue  dans 
l'un  des  petits  creux.  Specie  di  trastullo  jan- 
ciulleica.  -  Il  se  dit  aussi  du  )eu.  -  3. 
d'iwprim.  On  désirne  par  c;  mit,  certain, 
petits  ouvraees  de  ville  q.ii  s'impriment, 
tels  que  les  billets  de  niariape  ,  de  bout-de- 
l'an  adresses  de  MatJi 'i.ds  et  avis  au  pu- 
blic, iiottelli.  -  Petite  figure  qui  a  deux 
plombs  aux  deux  ïambes  ,  et  qui  est  posée 
«le  manière,  que  de  quel(jue  façon  qu  on  la 
tourne,  elle  se  trouve  toiiours  debout,  fc/u- 
colino  i  che  è  una  figurina  laiuale  comunque 
venia  situata  sempre  si  ri\\a  in  piedi.  —  Bil- 
boquet ou  moule  ;  instrument  dont  les  Per- 
ruquiers se  servent  pour  fri>er  les  cheveux 
nu'ils  destinent  à  faire  des  pcrrimues.  Piom- 
bino. -  On  appelle  aussi  bilboquets^  le» 
quartiers  de  pierre,  qui  ayant  été  sciés  d'une 
plus  Rrosse,  restent  d:ins  le  chantier.  Ag- 
giunto che  si  dà  a  quei  piccali  massi  die  avan- 
zano sul  cantiere  dopo  che  si  sono  segate  le 

BILE,  s.  f.  L'une  des  humeurs  du  corps 
humain  ,  dont  la  sécrétion  se  fait  dans  le 
foie.Ki/c  ;  collera.  -  fie.  Emouvoir,  échauf- 
fer   décharger  sa  bile.  V.  ces  mots. 

bIlIAIRE,  adi.  de  t.  k.  T.  d'Anat.  I!  se 
dit  des  conduits  de  la   bile.    Z.<'>f"0  '<   J'Ua 

ait. 

BIMEUX  ,    EUSE,adi.  et  s.   Qui  abonde 
bill.  Uilio'o  -  On  dit  fie.  d'un  hoi 


iràtôtiio  ;  colUrl  .   _ 

ibito  i  fO(fi>  ;  adirosu  ;Juriiondo  ;  colluroso  j 
sentito  ;  pronto  >    presto  a  prender  fuoco  ; 
Jacii^  all'  ira. 

UILLSllìl ,  s.  m.  T.  de  Bota:  .  Abre  de 
Malabar,  qui  porte  des  tleurs  e.  ne,  fru;t> 
toute  l'année.  AÌb:ro  malabarico  detto  bi- 
limbi. C'est  le  malus  indica  Jructu  pentagono 
de\  Botanistes  Irançois. 

UiLL,  s.  m.  r.  Anjlois  qui  se  dit  d'uji 
projet  d'acte  du  Parlement  d'Ant;leterte. 
Hrur^^.tio  di  /i.;:i;c  ,  decreto  ,  o  simiU  proposto 
in  parlamento, 

BiLLAKD  ,  s.  m.  Jeu  où  l'on  joue  avec 
des  boules  d'ivoire  que  l'on  po^iSie  avec  dit- 
térens  insirumens  sur  tuie  graiidj  tab^e  cou- 
verte d'un  lapis  ,  et  terminée  par  quatre 
bandes.  Higliardo.  -  La  table  sur  laquelle 
on  Joue.  Riguardo.  L'instrument  avec  le- 
quel on  pousse   les  boules  d'ivoires.  Aia^\a. 

—  Le  heu,  l'endroit  où  est  un  billard  et  où 
l'on  joue  d.ms  les  maisons.  U'^'iardo.  — 
Billard  de  ter:e  est  aussi  une  sorte  de  jeu. 
Irucco.  En  r.  de  BMvier.  Ili  appellent  un 
bLcut  billard  quand  ses  cornes  s'éloignent 
beaucoup  l'une  de  l'autre.  Bove  clie  ha  le 
corn.i  molto  distanti  l  una  dall' a:irj. 

BILLAÀDii' ,    KE  ,  part.  V.  le  verbe. 

BILlARDuR,  v.  n.  loucher  deu\  fois 
sa  bille  avec  le  billard  ,  ou  pou>ser  les  deux 
billes  à  la  fois.  Sbigiardare. 

-  T.  de  Manche.  11  se  dit  d'un  cheval, 
lorsqu'en  marchant  ,  il  jette  ses  jambes  de 
devant  en  dehors.  Sballtstrare  le  gambe  ;  Jar 
la  ciamtyclla. 

BlLLti,  s.  f.  Peite  boule  d'ivoire,  avec 
laquelle  on  ioue  au  biil.ird.  Pallottola;  palla  ; 
biglia.  -  Faire  une  bille  ,  la  msttre  d-ms  la 
blouse.  Cacciar  la  palla  nel  buco  j  far  biglia. 

—  Billes  d'acier;  des  morceaux  d'acier  carrés. 
Verghe  d'acciaio.  -  T-  d'AgricuLt.  Reiettoni 
tiu'on  trouve  aux  pieds  d'un  grand  nombre 
a'arbre..,  et  qu'on  enlève  pour  les  mettre  en 
pepinière.  Rmcssiticci.  -  Bille  ,  Eguillette 
d'escouet,  ou  de  couet.  ï".  de  Mar.  Bout  de 
menu  cordase  ,  où  il  y  a  une  boucle  er  un 
nœud  ;  son  "usase  est  de  tenir  le  grand  couet 
aux  premiers  des  grandi  haubans ,  lorsq.i'il 
ne  sert    lias.    Stroppolo  da  reggere  le  contre. 

-  En  T.  d'Emballeurs  ,  gros  bâton  court 
etfott  avec  quoi  on  serre  les  ballots  lorsqu'on 
les  corde.  Clava  ;  ma^a  ;  bastone  nodoso. 
-Bille,    T.  alchthol.   rourd.  V. 

BILLF-BARRE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

BlLLEBAKRtR  ,    v.    a.    Bigarrer  p.ir   un 

mélanae  bizarre  de  dirt'érentes  couleurs.  Il  est 


Ver.: 


BlLLEiJ\UDE,  s.  f.  Mot  fam  Confusion. 
V.-  Ala  billebaude;  faconde  parler  adver- 
bi.ile.Sans  ordre.  V.  Confusément. 

BILLER,  v.  a.  T.  d'Emballé  rs.  Serrer 
avec  la  bille.  Strijner  la  corda  colla  m.ijya. 
-  T.  de  Mar.  Nouer ,  envelopper  ;  lier. 
lngropi>a-e.  T.  de  B.u.lier.  Atteler  les  che- 
v.inx  deux  à  d.ux  pinir  iirt-r  un  bateau.  At- 
taccar  i  cav.tlU.  —  En  T.  de  Charyent.  C'est 
faire  tourner  en  poussant  à  droite  ou  à  gauche 
une  pièce  de  bois  après  l'avoiriniie  en  bal  mce 
sur  un  changer  ou  sur  une  pierre.  Rivoltare 
e  porre  la   sesto. 

BILLET  ,  s.  m.  Petite  lettre  missive  écrite 
sans  cérémonie.  Biglietto  ;  viglictto.  —  Cer- 
tains écrits  impriniéi  ou  à  la  main,  par  les- 
qiiels  on  informe  les  particuliers  et  le  pu- 
blic ,  de  certaines  choses  qu'on  veut  faire 
savoir.  Biglietto.  -  On  a  donné  autrefois  le 
nom  de  billets  a  divers  papiers  royaux  qui 
avoient  cours  dans  le  public  ,  comme  billets 
d'Etat,  Billets  de  Monnoic ,  billets  de  ban- 
que, etc.  Biglietti.—  Ecrit  ou  promesse, 
par  laquelle  on  s'ob'it;e  de  payer  ,  ou  de 
faire  payer  une  cerraiiie  somme.  ïiiglietto  ; 
v'giieno  d'obbligo  ;  cambiale.  —  Marque  ou 
petit  écrit ,  que  l'on  donne  a  ceux  que  l'on 
veut  faire  entrera  quelque  spectacle  ,  a  quel- 
que assemblée,  etc.  Biglietto.  —  Et  ou  dit, 
que  les  soldats  loBCnt  par  billets  dans  le 
lies  et  dans  les  villages,   parce  qu'on  I' 


B    1    t 

son  Oli  lis  doivent  loser.  Bolletta;  hoUettlittt  > 

—  Billet  dtiux  i  pou'et  qu'on  envoie  a  sa 
Mjì  resse  ou  à  Sin  G.alant.  Biglietto  amoroso. 

—  Petits  rouleaux  de  paj  ier  que  l'on  donne 
à  11  banque  ,  ou  à  une  lott-erie  à  ceux  qui 
y  tirent.  iiii;lictto  ;  bo  lettino.  -  Dillet  de 
santé  ;  passeport  pour  passer  on  entrer  dans 
quelque  lini,  et  qui  m.irque  qu'on  ne  vient 
pasii'un  endroit  suspect  de  contagion.  Po- 
li{\ino  ;  bulletta  ;  passaporto. 

tlLLETE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe.  -  T. 
de  iilason.  Se  dit  des  pièces  chargées  de  billet- 
tes.   Biiie'jto. 

BILLEVER,  V.  a.  T.  de  Cimra.  Attacher 
des  étiquettes  ;  mettre  des  billets  aux  étoffes-, 
numéroter.  Porre  la  cartuccia  o  poli\\ina  alte 
stage. 

BILLETIER  .  s.  m.  T.  de  Police.  Commis 
qui  expédie  les  billets.  Ministro  che  spedisse  le 
polivi  e  o  bo'lette. 

BILLETTE,  s.  f.  T.  de  Blason.  Pièce 
d'annoine  en  forme  de  petit  carre  long  j  qui 
est  q'ielquefois  do  métal ,  et  quelquefois  da 
couleur.  B.tsione  ;  b'glietio.  -  li.Uette  ou  Ma- 
ntque  J  T.  d:  Toi  ic.i.-s  de  Draps.  Instrument 
de  bois  fait  en  é  luerre  ,  que  les  Tondeurs 
tiennent  à  la  m.un  )iour  empêcher  (pie  les 
forces  n'aillent  trop  vite  Manetta.  Les  billet- 
tes  du  métier  sont  de  petites  tringles  de  bois 
qu'on  attache  aux  Hais  pour  les  fortifier. 
ktgoletti.  —  En  r.  de  Verrer'e.  Le  petit  bois 
dont  on  se  sert  à  entretenir  le  feu  dans  les 
fours  à  verre  ;  ce  sont  des  espèces  de  collets. 
Le,jne  sjttili. 

BlL.LtVtSE'E,  s.  f.  Discours  frivole; 
contevainetridicjle.il  estfam.  lne\ta;baiai 
frottola;    favola  ;  cianciafrwcola. 

BlLdÓM  ,  s.  m.  r.  d'Arithmétique.  Mille 
millions.  Billione. 

BILLO.N' ,  s.  11.  Monnoie  de  cuivre  pur, 
ou  de  cuivre  mêlé  avec  un  peu  d'argent  , 
comme  sont  les  sous.  Moneta  ;  moneta  de 
rame  ;  la  piccola  moneta  ;  bigllone.  —  11  se  dit 
aussi  de  toute  sorte  de  monnoie  décriée  ou 
défectueuse.  Moneta  che  non  ha  corso.  — 
Lieu  où  l'on  porte  toutes  les  monnoies  défec- 
tueuses. La  lecca  ;  il  luogo  dove  si  battona 
le  manate.  -  En  termes  de  Vigneron  ,  verge 
de  viene  taillée  de  la  longueur  de  trois  ou 
quatre  doigts.  Tralcio  da  tre^  a  quattr'  occhi» 
—  BÌllon ,  ou  terre  billonnce  ;  c'est  celle 
qu'on  l~,boure  en  faisant  de  profonds  sillons,  . 
et  dos  émineiices  que  l'on  nomme  des  billions. 
T:rra  imposta  o  a  porche  —  sillon.  T.  de 
Comm.  Petites  racines  de  garance  nettoyées 
de  la  terre  et  d'une  partie  de  l'épiderme, 
■lad'che  minute  di  rabbia. 

BILLONNAGE,  s.  ra.  Crime  de  celui  qui 
sjb)titue  des  espèces  défectueuses  à  la  place 
des  bonnes.  Delitto  di  colui  che  sostituisce 
monKte  alterate  alle  buone. 

BILLONNEMENT,  s.  m.  T.  d'Agricult. 
Action    de   billoniier.    Lo    imporre  o   far  le 


t<ì\itt,  qu«  c'sstun  homms  bilieux.  Bilioso  i  \  donne  de  petits  dcriti  qui  marquent  la  mai 


BILLONNF.R  ,  v.  n.  Substituer  des  es- 
pèces dét'ectueuses  .a  la  place  dQS  bonnes. 
Sostituir  monete  alterare  alle  buoae.  -  Ln 
T.  d'Agricult.  et  de  Vigneron.  Ne  laisser  que 
des  biltons.  Couper  les  verges  de  la  vigne 
court,  et  ne  leur  laisser  que  trois  ou  qti;:re 
doits  de  long.  Potare  a  tre  o  fjuattr'  occhi  <d 
un  soi  tralcio. 

BILLONNEUR,  s.m.  Celui  qui  fait  mé- 
tier de  billonner.  Co. ni  cht  sostituisce  mo» 
nef:  alterate  invece  delle  buone. 

BILLOT,   s.  m.  Tronçon  de  bois.  Ceppo. 

-  Un  b.iton  que  l'on  met  en  travers  au  cou 
des  chiens ,  pour  les  empêcher  de  chasser  et 
d'entrer  dans  les  vignes.  5/'arri2  cAi  s'appicca 
al  callo  a'  cani,   accio  non  vadano  a  caccia. 

—  Billot.  Trévoux.  Souricière  où  il  y  a  des 
trous  et  du  til  d'archal  pour  attrapper  les  r.iis 
et  les  souris.  Trappola  da  prender  s^rci.  — 
Billot.  T.  l'è  Civier.  Bougie  en  billot,  celle 
dont  la  mèche  est  de  fil  de  Guibray,  que 
les  Tailleurs ,  Couturières,  les  Tapi. sieri 
achètent  pour  boulier  la  coupe  des  étoffes. 
Candela  di  cera.  -  On  dit  prov.  J'en  mettrai 
ma  tète  sur  le  billot,  pour  dire,  j'en  sure 

bien 


ìì    I    Q 

Ven  assuré ,  je  gagerais  ma  lete  à  couper.  Ai 
mcttcni  lii  m^no  al  fuoco. 

BIMAOVE,  s.  f.   Plante.  V.  Guimauve. 

BlMBELO'P,.s.  m.  Petit  jouet  il'ent.iiii. 
Xrastiillodjhumhi-ii.  ,     .,      ,       .. 

BIMBELOTERIE  ,  s.  f.  Marchandises 
que  vend  le   Biir.belo;iîr.  Trastulli  da  bam- 

'bIMBEI.OTIER.s.  m.  .Marchsr.d  de  jouets 
J'erfans.  Che  Ja  o  rende  irastuili da  bamtuu. 

BINAGE,  s.  m.  T.  d'Agric.  Le  sacond 
labour  que  l'on  donne  eux  terres  a  gr-'ns. 
i^osie,^:à:ura  ;  seconde  lavoro  ;  la  seconda 
aratura.  .  . 

BINAIRE,  aà].  dï  t.  g.  Qui  est  coai;josé 
de  deux  unités.  Binario  ;  dt  duc  ;  che  e  ir. 
rasici  di  due.  -  On  appelle  arithmeii>)  le 
binaire  ,  celle  qui  n'em;:Ioie  que  deux  chi.- 
irei ,  etc.  pour  marquer  tous  les  nombres. 
Mitmetica  omariu. 

riNARD,  s.  m.  Cnarriot  a  quatre  roues 
^'c^ale  hauteur  ,  avec  un  plancher  sur  lequel 
on  met  de  grands  fatdeanx  et  des  choses  fort 
pesantes.  Carrata. 

BINE',  ÌE,  part. V.leverbe. 

BINEMENT,  s.  m.  T.  d'Agrlc.  Seconde 
façon  que  l'on  donne  à  la  vigne.  Seconda  ara- 
tura;   secondo   lavoro  i    rincaliamento  della 

B.'NER,  V.  a.  Donner  une  seconde  f.içon 
eux  terres  labourables,  aux  viçnes.  Cosug- 
eiare 'i  Jar  la  seconda  aratura  i  intraversare. 
-  En  parlant  d'unl'rêLre  î  dire  dans  la  roces- 
sité  deux  Messes  i  ar  jour  avec  la  petni^sicn 
de  son  Evcque.  tu  ce  sens,  il  est  neutre.  Dir 
due  Meisc  in  un  giorno  ,  la  v"^  cosa  si  jer- 
jnettein  alcuni  luoshi  dov'è  mancania  di  Sa- 
cerdoti. „    .    .  ,, 

BINET  ,  s.  m.  Petit  mstrument  d  argent 
eu  de  fcr-b!»nc  qu'on  met  d.  ns  les  chai-.dc- 
iicrs  pour  brûler  une  chindclle  ou  une  bou- 
gie jusqu'au  bout.  CannzUo  di  letta  ,  d'ar- 
fcnto  0  simile  che  mettesi  a*  candelieri  fer 
arder  i  moccoli,  —  Faire  binet  ;  mettre  un 
tout  de  chandelle  ou  de  bougie  par  épargne 
sur  un  binet,  ou  sur  le  h.Tiit  d'un  chande- 
lier pour  le  brûler  jusqu'à  la  fin.  Brucciar  i 
vi«cco!l. 

BINETTT;  ,  s.  f.  T.  de  fard.  Serfouete.  V. 

BINOCLE,  s.  m.  Télescope,  .iu  moyen 
auquel  on  voit  un  objet  avec  les  deux  yeux 
enmcmetems.  On  fait  aussi  des  microscopes 
binocles.  Binocolo,  —  Binocle  ou  pou  des 
poissons.  T.  d'inscctol.  Ir.secte  aquatique 
.qui   s'attache    aux    poissons.    Vidocchio    de 

'^'bINOCULAIRE  ,  :<uj.  T.  de  Dioptriq,:c. 
On  a  dit  Ttle!.;ope  binocul..ire  ,  peur  nommer 
le  binocle.  V. 

BINO.ME,  s.  m.  T.  d'Aii^ébre  Quantité 
-al^c'orique  ,  composée  de  deux  termes ,  c'est- 
à-dire  ,  deux  parties  unies  entr'elles  parles 
signes  ,  plus  ou  muins.  Uinomio, 

ÎINOT,  s.  m.  T.  d'Asric.  Sorte  de  ch,-r- 
Tue  sans  ctiutr^  et  sans  oreilles  ,  avec  la- 
quelle on  écorclie  la  terre.  Aratolo  da  di- 
nrriper  la  terra, 

81NOTIS ,  s. m.  r.  d:i.src.  Demi-l.bours , 
ou  première  façon  légèm  qu'on  donne  aux 
terres  a  crains ,  pour  les  d-sposer  aux  labours 
lilcins. /i  .:'n/7io  lavoro  che  si J a  al  cam^-o  dopo 
la  raccolta. 

_  BIOGRAPHE,,  s.  m.  Auteur  d'une  vie  par- 
ticulière. Biografo. 

BIOGRAPHIE,?,  f.  Histoire  de  la  vie  des 
Tarticulicrs.  llionr.-.jij. 

BIOTHANATE,  s.  m.  e-  f.  Trévoux.  Celui 
qui  est  mort  d'une  mort  violente.  Colai  che  è 
morto  di  ntort£  violenta. 

BIPARTITION ,  s.  f.  V.  Bissectfon. 

lilPEDAI,,  ALE,  adj.  Qui  a  la  mesure  de 
deux  pied*.  Di  due  piedi. 

BIPEDE  ,  ad],  de  t.  g.  Il  se  dit  des  .-ni- 
maux  à  deux  pieds  ,  qui  marchent  sur  deux 
pieds.  Bipede  ;  che  ha  due  pied\ 

BIQUADRATIQU^:  ,  ou  BIQUADRA- 
TRICE  ,  adj.  f.  'i .  S Ali.iì're.  N'sm  qu'on 
donne  a  la  puissance  r^c\  est  immédiii*iinei,t 
au-dessus  du  cube  ,  c'est-.-.-tiirc  ,  au  rjtiarré- 
^Uirré,  ou  à  la  qujtricine  puissance.  K.-r;.;^. 

Dict.  Fran^'oisltAlien, 


B    I    S 

drato  o  sia  quadrato-f^ttadrato . 

BIQUE  ,  s.  f.  La  femeile  cu  bojc.  Capra. 

ClVUET,  s.  m.  Le  petit  d'une  bique.  V. 
Chevreau.  -  Espèce  de  trébuchet  qui  serta 
p-^ser  de  l'or  ou  de  l'argent.  S.'iigiature  ;  sai^- 
ijiuoio  ;  bilancia  dell*  ora/ò  ;  ifiiancetta  con 
che  si  pcs.:no  le  tjior.ite. 

EìQL'1;T£R,  V.  n.  Trévoux.  Faire  des 
petits  chevreaux.  V.  Chevroter.  —  v.  a.  se 
servir  de  biquet  pour  peser.  Pesare  col  sag- 
gii-olo. 

ClOUINTILE,  ii\.  T.  d'.lsrron.  Aspect 
de  de'iix  planètes  ,  lorsqu'elles  sont  éloignées 
l'une  de  l'ature  de  dQ^})^  fois  la  cinquiè.Tie 
parti-.' de  ,'6o  dégrés  ,  ou  de  i^.;.  Bi-uintiU. 

BIRA.MBROT  ,  s.  m.  Soupe  faite  av:c  de 
la  bière,  du  sucre  et  de  la  muscade.  Zuppa 
farta  cou  h-rra  ,    cuccherò  e  mccnoscada. 

BlclE  ,  s.  f.  T.  dépêche.  Instrument  d'osier 
pour  prendre  ries poi'^sons.  t'tassa. 

Ij!RE!v1E  .  s.  f.  Vniiseau  ancien  qui  avoit 
deux  r.nàsoerame  de  chaque  côté.  Eirime, 

BiRlB! ,  s.  m.  Jeu  de  htisard  fort  connu , 
où  l'avantu^e  du  banquier  est  de  six  sur  soi- 
xantc-.iix.  Biribisso. 

EIRLOIR  ,  s.  m.  Tourniquet  qui  sert  à 
retenir  un  chassis  de  fenêtre  qui  est  levé. 
Spran^hitta, 

BIRO TLN'E ,  s.  f.  r«VoK.r.  Sorte  le  soi. 
du  L.evanr,  Sera  delLivar.te. 

BIS,  S£,  adj.  Brun.  Hi^io;  nero.  —  On 
dit  fam.  d'vine  femme  brune,  qu'elle  est 
bise,  qu'elle  a  la  peau  bise.  V.  Brun.  —  Paiti 
bis,  pi"e  bise  se  dit  proprement  du  pa'n  et 
delà  piite  qui  est  entre  le  blanc ei  le  noir. Pane. 
o  pasta  ordinaria, 

BIS  ,  adj.  pris  du  Latin,  dont  on  se  sert 
en  Musique  ,  pour  m.ar.iuer  q..'il  f.'ut  chcnter 
deux  fois  ,  répéter  la  même  chosi?.  Duc 
voUe'y  di  nuovo.  —  On  se  sert  de  ce  mut 
parmi  les  Négocians  lorsque  p;r  megarde  on 
.1  côté  dans  un  livre  deux  feuillets  du  même 
nombre.    Bis. 

KISAGE  ,  s.  m.  T.  de  Teinturier.  Teinture 
d'une  étoîfe  qui  avoit  déjà  eu  une  autre  ccu- 
lîur.  //  ritignere. 

BbAIEUL  ,  s.  m.  Père  de  l'aïeul  ou  de 
l'auule.  B:sùFolo\  bisavo,  —  Bisaïeul  du 
bis.Vieul.   Quintavolo. 

BISAÏEULE  ,  s.  f.  Mère  de  l'aïeul  ou  de 
l'EÏei.e.    Bisavola. 

BISANiVUEL,  ELLE,  adj.  Il  sedi;  des 
plar.tes  qui  périssent  après  .'.voir  subsisté  pen- 
dali'ceux  années.   Che  vive  due  anni, 

BbKlLLE,  s.f.  Mot  fam.  Querelle,  dis- 
sensic'n.  "v  . 

bi-îCAPIT  ,  s.  m.  T.  de  la  Chambre  des 
Ccmpfes.  L'action  de  celui  oui  porte  deux  fo's 
la  même  chose  en  compte.  Duplicazione  della 
stessa  partita  in  un  conto. 

BISCAVEN  ,  s.  m.  T.  d'Armur.  Espèce 
de  fusil  qui  porte  beaucoup  plus  loin  que  les 
fusili   ordinaire^.    Archibugio  ;    biscaino. 

BISCHE',  adj.  T.  de  quelques  Provinces, 
Se  dit  d'un  œuf  qui  est  couvé  ,  et  où  l'on 
commence  à  voir  de  petites  fractures  en  quel- 
que endroit  de  la  coque  par  où  le  petit  doit 
éclorre.    Grillato, 

BISCORNU,  i>E,  adj.  Mal  fait,  mal  hi- 
ti,  qui  a  une  hgure  iriéeulière.  Il  est  fam. 
Contr  fatto  Ì  storto;  rr.at  jatto.  —  1]  se  dit 
h:;,  de  l'esprit ,  et  des  ouvrages  d'esi-rit. 
Guasto  ;   sconcio  ;  nul  in  ordine, 

BbCOTIN,  s.  in.  Petit  biscuit  ordin.-ire- 
ment  r.-'nd  et  extrcmemenî  dur.   Biscottino. 

i?l':.(.:P,0?4E,,  s.  f.  T,  de  Musique.  Mot 
h.'l'tiK;'ii  sign  lie  triples-croches.  Biscroma. 

BbCUlT  ,  s.  m.  Pain  .luquel  on  a  donné 
deux  cuissons  ,  et  dont  on  fait  provision  pour 
les  voyages  sur  mer.  Biscotto.  —  S'erb.  r- 
quer  s.ms  biscuit,  prov.  et  fig.  S'etigaf.or  à 
une  entreprise  sans  avoir  les  choses  néces- 
saires pour  y  téussir.  Imbarcarsi  iei:[a  bis- 
cotto ;  and.ìr  .,  caccia  col  due  \oppo.  —  Cer- 
taine sor'.e  de  pâtisserie,  faite  orcinairenient 
avec  de  U  farine  ,  des  œufs  et  du  sucre. 
Biscottino.  Les  biscuits  lonj.s.  Cantuccio.  — 
-  F.n  maçonnerie,  ce  sont  des  cailloux  dans 
les  pierres  à  ch-i'ox  qui  restent  dans  le  bassiâ 
'  après  qu'elle  est  détrempée,  ijunnato. 


BIS  9f 

KSE  ,  s.  f.  Vent  du  Nord.  V.  Borée 
BISE',  ÉE,   adj.  r,  de  Teint.  On  dit  d'u- 
ne étolTe  qui  a  repassé  une  seconde  fois  à 
la  teinture  ,  qu'elle  est  bisée.  Ritinto  ;  bis- 

BISEAU  ,  s.  m.  Extrémité  courée  en  talus. 
Il  se  dit  particulièrement  des  bords  des  gla- 
ces de  miroirs  ,  des  glaces  de  carrosse  ,  etc. 
taillées  de  cette  sorte.  Ugnatura.  —  Il  se  dit 
aussi  d'un  diamant  taiîié  en  table.  Viano. 
-  Ce  q'.:i  tient  et  arrête  la  pierre  ci'une  bague 
dans  le  chaton.  Rampone  ;  erano.  —  Biseau 
pour  Baisure.  V.  —  T.  d'Imynm,  Bois  en 
îclacis  qui  sert  à  serrer  les  coins  d'une  forme. 
Margini. 

BISEIGLE  ,  s.  m.  Trévoux,  V.  Bizègle. 

BISER  ,  V.  a.  7".  de  Teint.  Teindre  uns 
étoffe  pour  b  seconde  fois.  Ritignere.  —  Bi- 
ser  ,^  V.  n.  T.  d'Agric.  Baisser  ,  noircir  ,  dé- 
générer d'année  en  année.  On  le  dit  par- 
ticulièrement du  froment.  Tralignare  ;  if<fc- 
nercre. 

BISET,  s.  m.  Espèce  de  pigeon  sauvage, 
oui  a  la  chair  plus  noire  que  les  autres.  Pd- 
lombclli  ;  colombella.  —  Caillou  noirâtre. 
Seice  nericcia  ,  nericante.  U  est  aussi  adj.  un 
Caillou  biset. 

BISET7  E  ,  s.  f.  Espèce  de  petite  den- 
telle de    bas    prix.    Sorta  di  merletto  ardi- 

BISEL'R ,  s.  ra.  T.  de  Teint.  C'est  ainsi 
qu'on  ai-pelloit  autrefois  les  Maîtres  Tein- 
t;;'-iers  du  petit-teint,  parce  qu'il  n'étoit  per- 
mis qu'a  ei  X  de  faire  le  bisage  et  le  réparage, 
Riii::nitot . 

BISLINGUA  ,  s.f.  V.  Houx. 

BISMUTH,  s.  m.  Demi-métal  d'un  blanc 
tirant  sur  le  i,':une.  On  le  nomme  aussi  Etain 
de  itlace.   Bi^mntte. 

BÌSNAGUE,  ouVISNAGUE,  s.  f.  T. 
de  Botan.  Espèce  de  carotte  sauvage,  Daif 
co  ,  o  pastinaca  salvatica. 

BISON,  s.  m.  Butle  ,  bœuf  sauvage.  Bis- 
some  ;   toro  ,  hue  salvatico, 

B'SQUAIN  ,  s.  m.  Peau  de  mouton  ea 
laine.  Felle  concia  da  una  parte  e  colla  lana 
dall'  altra. 

BISQUE,  s.  f.  L'avantage  qu'un  des  joucuis 
donne  à  l'autre  ;u  jeu  de  la  Paume,  et  qui 
vaut  quinze;  mais  que  celui  qui  le  reçoit,  ne 
peut  prendre  qu'une  fois  en  toute  une  par- 
tie. Sorta  di  vantar^io  del  giuoco  della  palla 
a  corda  che  vale  quindici  —  f  si  èce  de  po- 
tage ,  garni  de  béatilles  ,  de  chi.mpignons  , 
de  ttutes  ,  etc.  Sorta  di  \uppa  composta  di 
at.imelle  ;  granelli ,  funghi ,  tartuffoii  e  altre 
cose  ghiotte.  —  Demi-bisque ,  une  bisque  Oli 
il  entre  moins  d'ingrédiens. 

BIbSAC  ,  s.  m.  Sorte  de  sac,  ouvert  en 
long  par  le  milieu,  et  fermé  par  les  deux 
bou's ,  ensor:e  qu'd  forine  comme  un  dci  • 
ble  sac.  Bisaccia  ;  bisacca.  —  On  dit  qu'un 
homme  est  au  bisrac  ;  qu'il  est  réduit  à  la 
mendicité.  V.Besuce. 

DISSE  ,  s.  f.  T.  de  Blason.  Un  serpent. 
Biscia. 

BliStCTION  ,  s.  f.  T.  de  Gécn.  Division 
d'une  étendue  quelcontiue  ,  comme  d'un  an- 
gle ,  d'une  ligne  ,  etc.  en  deux  parties  égales. 
Biss,\ione  ,  o  sia  division  permetà. 

BI.nSETPE  ,  s.  m.  Trévoux.  V.  Populaire. 
M.'lheur     Calamità  disgrafia. 

BISSEX7E,  s.  m.  L'cddition  qui  se  fait 
d'un  jour  tous  les  quatre  ans  ru  mois  de  Fé- 
vrier,  qui  est  alois  de  vingt-neuf  jours  at- 
ses'o  ;  H.:st  le. 

BISshX  riL  ,  ILE  ,  adj.  Se  dit  de  l'année 
où  se  rencontre  le  bissextc.  bisestile. 

151SSUS,  ou  POIL  DE  NACRE,  s.  m. 
T.  de  Corçhyl.  Filamens  ou  espèce  de  soie 
brune  ,  dont  la  pinne  marine  se  sert  pour 
s'.-.ttacher  aux  corps  centre  lesquels  elle 
veut  s'arrêter  Felo  di  nacchera.  —  cissus.  r. 
de  Botan.  Genre  de  ph^nte  ([ui  a  l'apparer.ce 
d'une  poussière  ou  de  filets  simplement  cylin- 
driuues.  Bisso  ,  o  conserta.  Le  tissus  mi- 
néral est  l'Amiante.  Ar,::an:o, 

BISTOQUETj  s.  m.  Sorte  de  bill.-.rd  , 
avec  leqiiel  en  jcue  pour  éviter  de  billaidcr. 
Sttethinei 

N 


jS  B    I    V 

BISTORTE  ,  s.  f.  PUnte  dont  les  r.io.ne<; 
sont  tortues  ,  et  repliées  ordmairement  les 
unes  sur  les  autres.  Bistorta- 

BISTOTIER  ,  s.  m.  J  .  Pharm.  Sorte  de 
pilon  tie  bais  pour  ba-.tre  ,  mêler  et  agiter 
diverses  compositions  (Uns  un  morjer  de 
m.irbrc.   Pcsi^Lo.  . 

BISTOURI,  s.  f.  Instrument  de  Chirur- 
eie  liour  faire  des  incisions,  il  y  en  a  deplu- 
iieurs  espèces.  CammMUti  ;  sambMtte  ; 
Ustori.  ,        ,  _^     ,  , 

BIVTOURNF..  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

BISTOURNE'E  ,  s.  f.  T.  d  hist.  nat.  V. 

Bl>  fOURNER  ,  V.  a.  Tordre  les  testicu- 
les d'un  animal ,  ensotie  qu'il  soit  incapable  1 
ie  KénérMon.  Dar^twa  storta.^  | 

BÌSTRE  ,  s.  f.  Suie  de:reinpce  ,  dont  on 
se  sert  pour  laver  des   desseins.    Fuliss'"' 

■"bÎoULQUE,  ouBISULCE,  adj.  T.  d'Hlst. 

"'mTARDE^rou  Bï/fARDE  ,  V.  et  dites 
Outarde.  ,,. 

CrrCHEMARE,  s.  m.  T.  dUist.  nat. 
Poisson  des  cô;es  de  la  cocninclune.  òorta 
di  pesce  della  Cocincina. 

BITIN  ,  s.  m.  r.  d-!iist.  nat.  Serpent 
m-TCulé  et  très-pros  qu'on  trouve  au  Mexi- 
que et  dans  l'Isle  de  Ceylr.n.  Serpente  mes- 
sicano ;  I?  viperai  lii  Zd'lanu. 

BITORD,  s.  m.  Menue  corde  a  deux 
fils.  Cordicina;  cordicella  ;  funicella,  l'i  T. 
geterale   di  CordeiU  ,   si     dice,     comando; 

^Bl'rfE  .  s.  f.  T.  de  Mar.  V.  Bittes.         . 

BITTER  le  c[ible  ,  l  .  de  Mar.  C  est  lui 
&ire  un  tour  sur  les  bittes ,  et  l'y  arrêter. 
Abhittare  la  gomena.     ^     ,     .,  ,. 

BITTEAN  ,  s.  m.  T.  de  Chym.  Liqueur 
oui  reste  après  la  cristallisation  du  sel 
^  «      ..       -..  -    -    --mere.     Actjûa 


B    I.    A 

deux  chcrnins  aboutissent.  Bivio.  _ 

BlV(JlE  ,  s.  t.  Chemin  louiclui  qui  tend 
vers  deux  lieux  ditiérens.  Bivio;  forca,  im- 
boccatura di  due  strada  ;  cm  si  sfanici  in 

"bivouac-;  s.  m.  Mot  Allemand.  Garde 
exiraorcin.,ire  qu'on  fait  la  nmi  yMt  la  sû- 
reté d'un  camp.  Un  prononce  plus  commu- 
nément Bivac.  òcolia;  ■'-"■""^•"'' .,,•,_„, 
fJlXA  ,  5.  m.  T.  de  eotan.  £»oi.  Atbrisseau 
épineux  du  Brcv.l  ,  dont  la  [-■''■■'■^ ,'■''"■  ..ll" 
Indiens  au  lieu  de  salran  Arbusto  brasiliana 

'ÌìTz.MìIeS  ,  s.  f.  pi.  T.  d'Âsric.  Dragées 
sr-i.iil!ei.  Nom.  collectifs  de>  semences  k- 
!  gumu-.ea.es  ,   telles   que    la  vesce    hitive  o 
petite  vesce  ,  leniilles  ,  po.s  gtis  .  et.   Vec- 
\ce.  vcccmti,  l.nti ,  iufint ,  csunui. 

iilZZARÀE  ,  ad),  de  t.  B-  .^-V'^que' 
extravagant ,  capricieux,  V  .  -  hj.  Ext.aot- 
dinaire  ,  hors  de  l'us.ige  commun,  òtraor- 
dina  io  ;    slravus-^nte  .  sm^onire  ;    bimano  , 

■"b.ZARRE.MENT  ,  adv.  D'une  façon  bi- 
zarre. Capiicciosiimentc  ;  Jantasticam.nte, 
stranamente  ;  ritrosamente  ;  sftaee.oimen.c. 
BIZARRERIE  ,  s.  f.  Humeur  biiorre  , 
extrovagance-  taniasticag^iiue  ;  Jant-stui.y 
ria  ;  stic'ieria  ;  ritrosia  ;  strùvaS'"'i''  •  ■"'"" 

'''biÏéGLE.  s.  m.  T.  de  Cordon-,  i^ioj- 
ceau  de  bois  avec  lequel  on  lisse  le  devant 
des  scraeiles  des  souliers.  Lisciapianta  ;  Oi- 

''Iì'iZ'eRT,  s.  m.  Trévoux.  Oiseau  de  pas- 

-e.  L'ccciio  COSI  (ietto. 

bLAtARU  ,  Aao£,  ad|.  Pale.  Il  ne  se 
dit  Ruere  que  d'une  couleur  terne  ,  et  dui. 
lumiere    foible.    Pallido  ;  dilavato  ;  scolo- 


B    L    A 


commu.o.    On  l'appelle 

madre.  1    Ht 

BITTES  ,  Gr.-.ndes  et  petites.  T.  de  Mar. 
Fort  assembl.iqe  de  charpente  qui  sert  a 
amarrer  les  cables  quand  on  a  moiulle.  buta  ; 

'bi'TTON  ,  s.  m.  T.  de  Mar.  Pièce  de  bois 
ronde  ,  et  haute  de  deux  pieds  et  demi  ,  qui 
sert  à  amarrer  une  galere  en  terre.  Coljnna , 
t  hilton!  da  colonna. 

BITrONNlEi<E>  ,  s.  f.  pi.  r.  de  Mar. 
$yn.  d'Antuillères.   Biscie.    „       ,        .  1 

B'TTUKE,  T.  de  Mar.  Prendre  Bitture, 
c'est  .nlonger  le  cable  sur  le  pont  pour  le 
disposer  à  mouiller  l'ancre.  AUungare  La 
gon'ena  in  coverta  per  dar  fondo  all'  ancora.  \ 
BITUME  ,  s.  m.  M.itière  liquide  ,  epais-  ! 
se  ,  noire  et  inflammable  ,  qui  se  trouve  | 
ians  le  sein  de  la  terre  ,  et  dont  on  prétend 
qu'on  se  servoit  autrefois  au  lieu  de  chaux. 
gitunc.  On  ne  connolt  qu'une  seule  espèce 
<le  bitume  liquide  ,  c'est  la  pétrole  V.  les 
jîitumes  solides  sont  le  Succin  ,  Jayet  ,  ou 
Jais ,  l'Asphalte  et  le  charbon  de  terre.  11 
y  en  a  de  mollasse  comme  la  pissasph.Mte. 
V.  chacun  rie  ces  mots.  -  Bitume  des  Ara- 
ta^. V.  Pis:asphalte.  -  Bitume  de  Judée  ou 
AsplKiUe.  Asf^ilto  ;  aspalto.        ,.     ^   .       , 

BirU.MlNEUX,  EUsE,  ad|.  Qui  a  les 
qualités  du  bitume.  Bituminoso  ;  che  ha  del 
iilume, 
BIVAC  ,  V.  et  écrive'.  Bivouac. 
BIVALVE  ,  s.  f.  T.  d'Histoire  nat.  Coquil- 
lage qui  n  deux  parties  jointes  par  une  sorte 
lie  tliarnicre.  s'i-alve  ;  conchiglie  che  s'apro- 
no in  due  i>arii.  -  ì.  de  botan.  A  deux 
battar.s.  Un  fruit  biv.ilve  se  separé  en  deux 
comme  les  deux  battai'.s  d'une  porte.  Bival- 
ve., c\e  %i  spa' titc:  lu  due, 

B!\EAU;  BLUVEAU,  s.  m.  T.  d'Ou- 
w/.T-  en  bois.  Instrument  de  bois  fait  cri  fo 
me  'i'équcrre  stable,    dont  les  b'snches  t 
s'ouvrent  ni  ne  se  ferment,  i'iffcrel'o  ;  s^jua- 
ira  ïnfpa. 

BIVENTRE  ,  ?di   et  s.  m.  T.  d'Anat  No  .. 
qu'un  do;\ne  au  si'.ièmc  muscle  de  la  mâchoire 
inférieure,  mvenire. 
BIVIAÎRE,  adi.  11  s«  dit  d'tine  place  ou 


"bLaIRAU,  s.  m.  Toison.  Sorte  de  bête 
piunte  qui  se  terre.   Tasso- 

BLAIRIE  ,  s.  m.  T.  de  Coiit.  Droit  fl> 
appartient  au  Seigneur  Haut-iu.ticier  pour 
1,1  permission  quii  donne  aux  habit.uis  de 
pâture  pour  leurs  bestiaux  sur  les  terres  et 
prés  dépouillés.  Gius  d  permettere  il 
suite  terre  spogliate    de'Jrutli. 

BLAMABLE,  adj.  de  «■  E- P'S",=  '',^, 
blime  ,  réprehensible.  1  se  dit  des  cl  o  es 
et  des  personnes,  iiiasimevole  ;  ntuperevu- 
le;  r,prendcvoie;  dannevU  ;  indegno  iisno- 
mmioso  ■  riprensi'yAe  ;  vergognoso  ;  disono- 
revoie  ;  obbrobrioto  ;  che  poi  ta  ,  menta  biu- 

'''bLA.ME  ,  s.  m.  Sentiment  ou  discours  par 
i  lequel  on  condamne  une  personne  ,  une  -c-  [ 
tion.   Biasimo   ;    vitupero;  disonore;  '^''P^" 
{carico;  tsnaìniiua;injamta;ot',l"oerio,ma^ 
chit  ■  vernina  i  agi^avio  ,  dijMO.  -  Repri- 
m,irde  f^'ite  par  le  Juf.e  ,  qui  est  mtamante. 
\  Corredine  i  rifiens.one. 

BLAMh' ,  EE  ,  P«t.  V.  le  verbe. 
BLAMER  ,  V.  a.  Reprendre  ,  condamner.  | 
■  asimare  ;  incolpare  ;  vituperare;  ^  dar  bia^-  j 
de"pa'lais"ïwsVVeTe'juge' fait  publiquerncnt 
une  réprimande  a  une  personne  qui  a  coi  - 
mis  quelque  contravention  aux  Lois  ,  aux 
Ordonnances  Riprendere^  i  far  una  '■"^«v"'- 
n'  -  (>n  dit,  en  matière  de  fiet  ,  ,qu  u" 
S;igneur  i  blimé  im  aveu  qiii  lui  a  etÇ  Pfé- 
spnté  par  se.i  vps.al,  pour  dire  ,.  qu  il  y  a 
trouve  a  redire.  Censurare  ;  tacciare  ,   trovar 

'  BLANC ,  s.  m.  Couleur  blancbe.  ■?'  i'"""  î 
il  color  bianco  ;  ai  che  e  b.ancn.  ;  L^^'"'" 
leur  ou  matière  blanche  quy  les  l'ein.res  cm- 
ploicn-  pour  rendre  y.mz.Lh.-uico.  -  Vouer 
.iu  hlinc  ,  se  dit  lor.iiMe  le  pere  ou  la  mere 
d'un  enf.nt  fait  va-u  que  cet  enfant  sera  vctu 
d'un  l-,..bit  blanc  , 'uvee  le  bonnet  ,  les  gan.  , 
les  souliers  ,  etc.  de  la  mcn.r  ■:oulcur  .  pen- 
diiit  un  cctta-n  tems  ,  en  ,  nonrteur  de  la 
Vierge.  Fur  voto  di  cestir  di  ivanco  un  ji- 
rJiuoh  in  onore  della  B.  i  ergine.  -  .•>orte 
de  fard,  dont  quelques  femme,  seserv.mt. 
cacci.  -  On  dit  aussi  blanc  de  pene,  bl..ni. 
I  ii  «ù-usc  ,  blanc   d'Espagne  ;  ce  sont  des 


préparations  chymique».  Kianeu  di  perle;  ct- 
o  bianco  dt  piombo  ;  bianco  di  Spagna. 
lane   de  bilemc.    V.  (ci-après  Blanc-de- 
b.ilcine.  -  Blanc  de  l'œil ,  c'est  cette   partie 
eie  l'eeil  qui  parait  blanche  ,  et  qu'on  appelle 
autrement    la   cornée.    Cornea  ;    r.:bui;ine  ; 
bianco  dell'  occhio.  -  ïlanc  d'œut ,  c'est  ce 
qui  entoure  le  jaune  de  l'œuf.    Albume;  chia- 
ra; bianco  dell'  novo.  -  Et  bltnc  de  chïpon, 
bUuic  de  perdrix,  bh.nc  de  poulet,  la  ch»ir 
oe  leur  estomac  ,  quand  elle  est  cuite.  6'anco 
dt  cappone  ,   di  starna  ,  ce,  -    BÌanc  ,  se   dit 
aussi  des  peuples  qui  ont  le  teint  blanc  ,  ou 
ii.cnie    olivâtre  ,    a  la  ditléreuce  des  noirs. 
Bianco.  -  Blanc  se  du  all'osi  du    but  où   l'on 
tire.  Acoi-o  ;  bcrsag.io;  abbietto;  segno.  -  En 
parlant  d'un  cheval  d'un  autre  poii  que  b.ar.c  , 
on  dit  qu'il  boit  blanc  ,   dans  le  blanc  ,    dans 
son  blanc  ,  quand  il  a  tout  ie  tour  de  la  bou- 
che bianc.  àcc  bianco.  -  ciane  ,    espèce  d-j 
petite  monnoie  qui  valoir  cinq  deniers,  mais 
en  ce  sens  il  n'a  tins  d'ussge  qu'au  pluriel. 
tìi.inchi.  -On  dit  prov.  et  bass.  Mîtire  un 
homme  au  bLnc  ,  pour  dire  ,  lui  sjagner  tout 
son  argent ,  le  r.iiiier.     Mdteie  un  uomo  in 
camiccia.  -  Bl.iiC  ,  se  di'  aussi  d'un  papier  ou 
parchemin  signé  ,  que  l'on  donne  pour  servir 
de  quittance  en  quelque  occasion.  Dtar.co  se- 
'•  snu.    V.  blanc-seins.  -  Blanc  ,    T.  d  .igne, 
I  C'est  une    rovelle  qui  est  jaune  ,     et  quel- 
quefois  bl..nche   qui    se  met  S'.-.r  le  pied  et 
sur  les  feuilles    des  melons   ,  4es  lairues  et 
des  chicorées  ,    et  les  fait  perir.   On  la  re- 
marque  aussi    dans   l'aullet.    Melata.    -_  tu 
blanc  ,  adv.  Papier  ou  il  n'y_  arien  d  écrit. 
Lais>e'r  ime  feuille  en  blanc.  In  bianco.  -  Li- 
vre en  bl.nc  ,  un  livre  qui  n'a  point  encore 
été    relié.    LiiTL.    sciolto.   7    Quitunce    en 
blanc  ,    quittance  où    on  laisse    en  bUnc  le 
nom  de  celui  qui  doit   p.Tver.    (hiittania   in. 
bianco.  -  En  blanc  ,  T.  de  Lhap.,.  Qui  n'est 
pas    teint.     Cke   non  e  ancora    tinto.  -    En 
!  blanc  ,     2'.  de  liotiss.ur.  Se  dit  de  .a  vi.nnde 
■  n'est  pas  vidée  ,  l.-.rdce  ,  piquée  ,  ni  bar- 
,„..    Carne  non  ancor  preparata-^  -  De  but 
en  bl.mc  ;  inconsidérenr-.en:  ,  s  l'e'.ourdi.  In- 
irs'dcraramente;  sen\a  ~:ll:ssionc. 
BLANC  ,  CHE  ,  ad).  Qui  e,t  di  la  couleur 
la   plus    approchante  de  la  lumière  ,    et  la 
plus  oppoïée  au  noir.  Bianco.  -  11  se  dit  de 
plusieurs    choses  qui  ne  sont  pas  tout-i-.   1: 
blanches ,    pour  les  distinguer  de    celles  d  7 
même  espece  qui  ne  le  sont  pas  tant  ,  ou  1  m 
sont  d'une  .-u're  couleur.  \'in  W..nc  ,  poivre- 
blanc  ,  tijues  blanches.  V.  ces  mots.  -  1'  ■■e 
d't  quelquefois  par  opposition  a  sale.    Lu  se 
blanc;  serviette  blanche;    assiette  blandi  c. 
liianco  ;    ne'io;   pulito  ;  che  non  è  spo'co  , 
suJ'ccio.  —  B'anc  ,    se  joint  aussi  à  plusicms 
suli'srantifs  ,  dont  on  ne  peut  le  séparer  s.... 
al; -rer   la  sigii'lication    quils  ont   ensemll:. 
Comme    daiis  les    mMs  suivan; ,  fer-bl.i  .  , 
armes    blanches  ,    argent   blanc,   etc.    I,,.; 
b'...  che  ;    sausse  blrndic  ;    carte    blanrl      , 
gclte    blanche;    magie    blanche:    corn.     0 
1  blanche;  drapeau  bhinc  ;  pavillon  b'anc,  t.. 
V.  tous  ces  mots.  -  lil,'nche  au  féminin      t 
substantif  dans  cette  phrase  ;  Avoir  binn, 
qr.i   se  dit  LU  jeu  de  cartes  ,  lorsqu  ou 
aucune  figure  dans  son  )eu.  Aver  carte  b..:' 
~  T.  de'Miisique.  C'est  une  noie  qui  a 
queue  avec  un  peu  de  blanc  à  la  tête,  li   ■-- 
ca.  -  Cordate  blanc,  T.  di  Corderie  i-  r... 
Mar.  Le  cordale  qui  n'est  point  -.nidroi  r,-. 
Cavo  bianco.  -  Vers  blancs.     7.  •-.«  ro:  >   . 
V 'rs  qui  ne  sont  p'iint  vimés.    '  "' «'  ■'  • 
-  D.f  tè  hl..nche.  T.  de  Mcd.  V.  Diete. 

BLAnCARDS,    5.   m.  pi.    r.   de  t 

Toiles   de  lin  ,  ainù  apjiellées  de  ce  qi:       <- 
fil  a  é'c  .1  demi  blanchi  avant  qie  d  etf 
ployé  a  l'-ur  fjjiicaiion.  Tele  m.:;e  ca,:,. 

BLAXC-BLC.   s.  m.   Jeune  boiiin.e         -. 
cxiérience.    Giu-Aiutto    inesjerto  ;    .i/--v,-j- 

"■'bLANC-IVFAU  ,    T.  de  Bot.i.i.  V.  Ne- 


""l-î'rANC-DE-B.'lLElNE,  s.m.  Cervelle  de 
b  l^ine  ,  dont  on  se  sert  en  médecine,  bianc»' 
il  balena  ;  >pirma  ceti. 


A  B    L 

BLANCHAILLE  ,  s.  f.  Fr^tfn,  rasnu  poa:- 

BLANCH.vrRF. ,  ad),  rie  t.  g.  Tirant  sur 
le  blanc.  Uijnduccio  ;  bUnihato  ;  chi  tende 

"  BlÎ^NC'HE  ,  s',  f.  f.  di  jMutiiui.  C'est  le 
nom  d'.ine  note  qui  vaut  dji.x  noires  ou  la 
moitié  d'une  ronde.    B:anca. 

BLANCHli.vlSNT ,  iidv.  O'unc  mimere 
bUnciie,  avec  da  l;n?c  blanc.  Tenir  le;  en- 
fjn.  le  plus  bbnchement  qvi'on  peutj  les 
cliangor  souvent  de  Imge.  Nittamcatc  ;  p't- 
Utamciuxcoit  nauntx  ;  con  puliua. 

BLANàHERlE  ,    T.-i^oux.  V.  Blanch.s- 

^BLANCHET  ,  s.  m.  Trjv.  Camisole  d'c- 
toite  blanche,  ù  l'usaje  des  paysans,  tamic- 
c^uoU  in  uso  pnssj  de'  contadini.  -  lerm: 
à' Imprimerie.  Kbrceau  de  drap  blanc  qiiun 
met  entre  le  £r,.nd  et  le  petit  tympan  ,  e. 
qui  sert  à  f-iire  \m  r.mcr  L-s  lettres,  te'-tro. 
-  En  Terme  de  i'harm.icie  ade  hiffin.ric. 
Marcoau  de  dra.)  bien  toalé  et  drape  pour 
filtrer  le  sucre  ,  les  sirops  et  les  décoctions. 

BLANCHEUR  ,  s.  f.  La  couleur  blanche. 
Buick^na  -,  cjn.ndeili;  il  bianco.  -  Bl.in- 
chojr  des  cheveux.  Lan.'jiei  fciJncA'U"  i '"" 

BLANCHI,  lE  ,  part.  V.  le  verbe. 

1jLANCH1M.:N  r  ,  s.  m.  L'action  de  blan- 
chir ,  et  l'eifet  qui  en  ré. ulte.  Il  ne  se  du 
ordiiuirsment  que  des  pi.-çes  de  toile  en- 
tières ,  et  de  la  moniuie  d'argent,  ijia/ic.i.- 
miriw ,  en  parlant  de  l'argent.  Ino  ancamenio  ; 
li  curare  ,   en  parlant  des  toiles. 

BLANCHIR  ,  v.  a.  .'vendra  hhnc  Imbian- 
tare;  inalbare;  bianchire;  curare.  -  Blanchir 
une  mura-Ile.  Imf.ir.c.ire  ;  inalbare.  -  Un  dit 
qu'une  femme  bUnclut  ,  pour  dire  qu  elle 
fait  métier  de  blan.hir  du  linge  ;  et  q.ie,le 
blanchit  quelqu'un  ,  pour  dire  qu  eile  blanchit 
le  lin^e  de  celui  dont  on  parle.  Ojnna  che 
bianchisce  ;  lavand.iia.  -  fij.  Faire  paroitre 
innocent  un  homme  qu'on  accusoit  de  qiclque 
chose.  Far  coni^-atir  innocente.  -  v.  n.  L»o- 
venir  blanc;  si  c'est  des  personnes.  Incunu- 
tirt  i  divenir cinatu  ;  f.irsi  canuto.  S;  c'e.t  dj> 
tTloses  ,  iiianchlre  ;  ■■nil.mcarsi  ;  imJ:anchtrsi  ; 
divenir  bianco.  -  Faire  b  anciiir  de  lavunde; 
la  ra>ttre  dans  l'eau  tiède  pour  la  faire  re- 
venir. Far  bianchire.  -  rig.  VieiUir,  blanchir 
flans  les  armes  ;  blanchir  dans  le  service.  Inca- 
rutlre  ,  invecchiar  neii'  armi ,  nel  mestijrdeUa 
i:ii:rra.  -  On  dit  liç.  qu'un  coup  de  mousquet 
ou  de  pistolet  n'a  fait  que  'olai.whir  ,  lorjqail 
■a  porte  sur  les  armes,  sans  les  fausser.  Toccar 
.<enia  ferire  ,  scn^a  colpire.  -  l.  de  yiaréch.iL 
Oter  la  première  écorce  delà  sole  d'un  che- 
val. Levar  laprima  corteccia  dell'  ugna.  —  En 
Serrurerie  ,  c'est  limer  le  fer  avec  le  gros  car- 
reau. Kivulire.  -  Bl.mchir  ,  Terme  de  Mon- 
novage  et  d'Orfiir:ru,  etc.  Rendre  le  métal 
pliiibl.mc  etiir^ifre  à  recevoir  tout  l'éclat  dont 
il  est  suscepiblé.  Imbiancare. 

SLA.VCHIiSAGE,  s.  m.  L'action  et  l'effet 
tle  blanchir  du  linge.  Imbiancamento  ;  Imbuvi' 

"blanchissant,  AN  TE  ,  nd).  Trévoux. 
Q  hblanchit,  qui  paroit  blanc.  Che  diventa  , 
eh:  par  bianco  ;  b'anche^iante. 

BLANCiilJbF.RlE  ,  s.  f.  Lie»  où  l'on  blan- 
chit des  tii',,.  Ci^ra;  pur^u.  -  Irév.  Art  de 
blanchir  les  toiles.  L'arte  ài pirgar  le  teic.  — 
L'endroit  où  l'on  blanchis  la  cire.  Luoso  dove 
S'imbiancala  cera. 

BLANCHISSEUR,  s.  m.  Celui  qtii  bl.in- 
tliit  du  linge.  Curandaio  ;  i^ur^awre. 

BLANCHIS -yEUSE, S.' f.  Celle  qui  blanchit 
du  linge.  Lavandaia. 

BLANC-MANGEiI,  s.  m.  Certain  pressis 
de  viande  avec  du  lait,  du  sucre  et  des  aman- 
d'ji.  Btaicom  iniziare. 

BLANC-NEÈ  ,  s.  m.  T.  de  Zool.  Nom 
donné  .ila  petite  guenon  à  lé /tes  bl.inches.Ou 
la  nomme  aussi  Alouîtac.  Scimmia  detta  M.ts- 
tacchiû. 

HLANC-SEI.VG,BLANC.SIGNE-,  s.  m. 
V.i  papier   ou  parchemin  si^aé  ,    que    l'oj 


BLE 

donne  i  q-.ielqu'un  .pour  le  rsmplirâsa 
volonté  ,  ou  po-.ir  servir  do  quittance.  Bianco 
segno, 

BLANDICES,  s.  f.  T.  de  Palais.  Flatteries 
cucu'i  jleries  artificieuses ,  p.-ir  où  l'onsurprend 
ij  consentement  de  quelqu'un.  Lusinghe-. 

♦  BLANDIR,  v.  n.  Trévoux.  Amadouer  , 
caresser  ,  llatter.  Accarexiare:  lusingare. 

tiLANv2UE,s.f.  Espo.e  de  jeu  en  forme 
de  i.i'srie  ,  où  ceux  qui  tombent  sur  certains 
chiffres  o-ù  sur  certaine,  ligures  ,  gafnent 
quelque  nippe  ou  bijou.  Sor^adl  giuo.-n  ,  o  dt 
lotto.  -  prov.  et  fig.  Hasard  a  la  b'.onque  ,  à 
tout  hasard  ,  il  en  arrivera  ce  q-u'il  pourra.  In 
o-ni  caso  ;  checchessia  che  ne  avvensa;  ckec- 
efiesiia  peraccadere. 

BLANQUETTE  ,  s.  f.  Sorte  ne  petite 
poire  d  été  qui  ala  peau  blanche.  V.  l'oire. 
-  Sorte  de  petit  vin  b!  uv;  de  Languedoc. 
Sorti  d:  vino  bianco  della  Uisn.'.l]cca.  - 
Es|-èce  de  fricassée  blan.he  ,  et  laite  ordi- 
nairement do  veau  ou  A'd%M3a.tr:cassea  dt 
vitello  o  d'agnello  con  savore  bianco.  -  Trev. 
Sorte  de  v'm  blanc  qui  vient  de  (jasco^ne  , 
et  qui  a  un  goùt  assei  délicat,  l'ito  detto  man- 
chetto.  .^         ^  „    . 

BLANQUILLE  ,  s.  f.  T.  de  Comm.  l'etite 
monnoie  qui  a  cours  à  Maroc.  Picca.a  mo- 
neta di  Marocco.  .       .  ,, 

liLAi^UE,  s.  f.  TrcV.  Vessie  oui  on  met 
\c  tâhdC.  Horsa  da  tabacco.  . 

BLARE,  s.  m.  Lrév.  Monnoie  de  cuivr: 
qui  a  cours  à  Berne.  Monsru  «roui  di  Her.ia. 

BLASÉ,  £E,   part.  V.  le  verbe. 

BLAsER  ,  SE  BLASER  ,  v.  r.  S  user  a 
force  de  boire  des  hqaeurs  fortes.  Rovinarsi 

10  stomaco  a  fur^a  di  bere  ,  stemperarselo.    - 

11  est  auisi  actif.  Les  excès  !  ont  blase.  Uli 
straviiii  L,  hanno  rovinalo. 

BLASON  ,  s.  m.  Armoirie  ,  assemblage  de 
tout  ce  qui  compose  l'écu  armoiri  \.  Ulaso- 
ne  ;  arme.  —  L'art  des  armoiries,  blasone; 
araldica.  , 

BLASONNE',  ÉE,part."V.leverbe.    _  _ 

BLASJNNtR  ,  V.  a.  Peindre  les  armoiries 
avec  les  méiaux  eties  couleurs  qulleur  ai>p.3r- 
tiennent.  l'inser  ie  armi  d'una  f.imigUa  ;  divi- 
sare ,  blasonare.  -  11  se  dit  aussi  de  certaines 
lignes  et  des  points  qu'on  nomme  hachures  , 
et  que  les  Graveurs  font  pour  rei.resentcr 
les  couleurs.  Blasonare  i  ^mtrassejnar  i  co- 
lori ptr  via  diiiiee.  -  ey-phviaer  le.  Armoi- 
ries dans  les  termes  propres  à  la  science  du 
Blason,  litasonarc  ;  divisare.  -  hg.  et  fam. 
Médire  ,  blâmer  ,  critiquer.  'V.  ces  mots.,      _ 

liL.iSONNEUR  ,  s.  m.  Trévoux.  Celui  qui 
hlùionrta.  Che  sa  l'arte  del  bilione. 

BLAjPHì'MATEUR  ,  s.  m.  Celui  qui 
blasphème.    Bestemmiatore  ;  hlasjemo. 

BLASl'HiiMATOL;.E  ,  adi.  ile  '■  S-,,Q'" 
contient  des  blasphèmes.  Di  bestemmia  ;  blas- 


BLE 


^9 


BLASfHE'iVlE,  s.  m.  Parole  impie, dis- 
cours tenu  contre  le  respect  dû  a  Dieu  et  aux 
choses  sacrées,  tcstemmla. 

BLASPHE'.ME',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

BLASi'îl&'.'vlSR,  V.  n.  et  quelquefois  actif. 
Proférer  un  blasphème.  Bestemmiare. 

BLATlEi;  ,  s.  m.  Marchand  de  ble.  H  "S  se 
dit  guère  que  de  ceux  qui  tr.-'.nsp.irtent  du  ble 
sur  des  chevaux  ,  o*-"un  in..rché  à  l'autre.  Gra- 

Bl'aV.ìF.R  ,"  v."».  T.  de  Polite  et  de  Com- 
merce. Aparcterle  grain,  le  rendre  trais  et 
lui  donuir  de  la  couleur  et  de  la  mun  par 
des  prép.irafions  dangereuses.  .Uedlcarilgrano 
per  renderlo  fresco  e  m.inevole.    ,  ^,        ,         , 

BLATTE,  s.  f.  r.  ,r/.i^icto/.  Nom  donne 
à  plusieurs  sortes  d'insectes  de  nature  rres- 
difFéren'e,  tels  que  les  vers  qui  naissent  dans 
les  oreilles,  ceux  qui  rongent  les  étoffes ,  les 
livres.  Ceux-ci  sont  connus  sous  le  nom  de 
T;i.:ne.  TiiauJa.  Du  nombre  des  blattes 
sont  les  insectes  qu'on  trouve  sur  les  lunettes 
des  latrines,  d.ms  les  bo-.ilangeries  ,  dans  es 
cuisines  et  dans  les  étuves.En  Toscane  on  les 
ap--îll-  Piatto':. 

BLAVEOLE,  s.  m.  T.  <^«  ior^n.sliiet.  V. 
BLE' ,  s.  ai.  (  quelques-uns  écrivent  bled.  J 


Plante  qui  produit  la  graine  dont  on  fait  la 
pain.  Cette  graine  s'appelle  aussi  lî'é.  Grano  y 
frumento.  —  ole  rouge  ,  froment  de  mars  on 
d'été.  VerneUo  ;  mar\uolo.  Blé  qui  truche,* 
yia-^occhio  ;  srano  d'£.sitto  ,  o  del  srosso  ;' 
grano  di  Sm-rne.  Blé  blanc  d'hiver.  Grano  gen- 
tilbianco.  La  c'ivitella  m  une  variété.—  Blé 
de  vache  ou  de  boeuf,  blé  noir  ,  rouge  herbe. 
Frumento  vaccino  ,  bovino  ,  o  nero,  clé  de 
Guinée.  V.  M.llet.  -  .île  barbu.  T.  d'Agric. 
Espèce  de  millet  dont  les  tiges  s'élèvent  à 
la  hauteur  de  huit  ou  neuf  pieds.  Grano  con 
resta.  V.  Sor^o.  —  Blé  cornu  ,  ou  blé  ergoté. 
7".  d:  Laboureur.  Cert.-.ins  grains  qui  viennent 
quelquefois  dans  les  épis  du  seigle  ,  qui  sont 
nuirset  plu;  longs  que  les  autres,  sortant  de 
l'épi  comme  nne  espèce  de  corne  noire  ;  on 
les  appelle  aussi  ergots.  Grano  allosUatu.  — 
Blé  locular  ,  froment  rouse  ,  froment  locar  : 
Epéautre.  V.  -  Blé  noir, ou  blé  sarrasin  ,  une 
autre  i)lante  qui  porte  par  petites  grapes  lut 
grain  noir ,  et  qui  a  des  angles  aigus.  Fromenio 
saraceno  y  o  saracenico  ,  o  nero.  —  Blé  de  Tur- 
quie. V.  maïs.  —  fig.  Manger  son  blé  en  her- 
be ,  c'est  manger  son  revenu  avant  de  l'avoir 
requ.  Mangiarsi  il  grano  in  erba;  vendere  t 
comperar  a  noi  elio . 

BLÈCHE  ,  adi.  A^  t.  g.  et  s.  T..  d'injure. 
Se  dit  d'un  homme  mou ,  qui  n'a  jioint  de  fer- 
meté ,  etqui  n'a  pas  la  force  de  tenir  les  pa- 
roles qu'il  donne.  Molle  i  debole  ;  fiacca  ;  spos- 
sato, li  est  fam. 

■  BLE'ER  ,  V.  a.  TreV.  Ensemencer  du  b\é, 
Sem-nar  biade. 

BLEI.vlE  ,  s.  m.  Sorte  de  m:I  qui  vient  .nj 
s.ibot  d'un  cheval ,  c.iusé  pir  un  sang  meurtri 
quis'v.est  amassé.  K-prensione:  rjppressione, 

BLÊME,  adj.  de  t.  g.  V.  l'ile. 

BLÌ;.V1U<.  ,  v.  n.  Pà'ir,  devenir  blème.  /ra- 
patlidire,  cic-V. VWir. 

BLEMISSEMENT  ,  s.  m.  Trév.  Pâleur. 
Palliàelia. 

BLENDE  ,  s.  f.  T.  de  Minéral.  Subsr.inca 
minér.ile  qu'on  trouve  dans  presque  toutes 
les  mines,  et  qui  paroit  n'être  qu'une  vraie- 
mine  de  zinc.  Sostanza  minerale  detta  blenda. 

BLE'REAU  .  Trévoux.  Voyez  et  écrivez 
Blaireau. 

BLESSE' ,  EE  ,  part.  V.  le  verbe.  -  fij.  On 
dit  d'un  homme  qui  n'est  pas  sage ,  qu'il  a  le 
cerveau  blessé.  EsH  ha  datole  ce'vellaa  rin- 
pedulare  ;  egli  ha  il  cervello  nelle  calcagna.  — 
Il  est  aussi  subit,  et  se  dit  particulièrement  de 
ceux  qui  dans  un  combat ,  ont  reçu  quelque 
coup  qui  a  fait  plaie.  I  feriti. 

BLESSER  ,  V.  a.  Donner  un  coup  qui 
cause  de  la  douleur,  soit  que  le  coup  lasse  une 
plaie,  s  ait  qu'il  n'en  f.'sse  point.  Fi-r/re;  ;:'j- 
jare  ;  impiagare  ;  colpire  ;  appicar  un  colpo  ; 
dar  dille  frite-  -  fig.  et  poér.  en  parlant 
d'amour.  Toucher  le  cœur  ,  donner  de  l'a- 
mour. Ferire  ;  ferir  il  cuore  ;  impiagarlo.  — 
Causer  quelque  incommodité.  Offendere  ;  far 
male.  -  tìg.  Blesser  la  vue  ,  blesser  l'oreille  ; 
faire  une  impression  fâcheuse.  Offender  gli 
occhi ,  gì-  orecc'ù.  —  Blesser  l'odorat  ;  Jjf  ^f/ . 
naso.  -  Blesser  la  pudeur  ,  dire  ou  faire  que'- 
que  chose  qui  soit  contraire  à  la  pudeur.  OJ- 
fendere  l'onestà.  -  Faire  tort  ,  la'ire  préiii- 
dice  ,  porter  dommage.  Nuocere  ;  offendere  ; 
pregiudicare  :  danneggi. tre  ;  far  male  ;  recar  no- 
cumento. -  Dans  le  même  sers ,  il  se  dit  aus  i 
de  ce  qui  porte  atteinte  à  l'honneur  ,  à  la 
réputation  ,  à  l'amitié,  etc.  -  Lorsque  blesser 
se  joint  avec  les  pronoms  personnels ,  il  v: 
prend  quelquefoi  ,  pour  se  faire  du  mal  i  soi- 
mêne  par  accident  et  par  mégarde.  F.tisl 
On  dit  d'une  femme  grosse  ,  quVll.î 


s'est  blessée  ,  pour  du 


qf 


n"  lui  est  an 


quelqu'ac:-dent  qui  l'a  incommodée  par  rap- 
port .1  son  fruit.  Sconciarsi  ;  disertarsi  ;  dh- 
periere  ;  aborrire,  , 

BLESSURE,  s.  f.  Phie.  L'im_pres5ion  q-ie 
fait  un  coup  qui  en'ame  ou  qui  meurtrit  les 
chairs.  Ferita;  piaga;  trafiggitura:  trafitta  ; 
s  marcio;  apertura;  levatura;  percossa  ,  o  ta- 
glio. -  fig.  Tout  ce  qui  cffense  l'honne-jr.  Fe- 
rirà ;  macchia.  -  La  violente  impression  (lus 
Ves  passiflns  fvnt  sur  l'ame.  Le  ferite  d'amen  i 

Ni 


jco  B     L     O 

te  vLighe  ehe  s:  riccvon  r.;l  cuori  ddU passioni. 

BLEr,  TE,  .idj.  Trév.  11  ne  se  dit  qu'en 
parlant  des  fruits.  Qui  est  trop  mûr  ,  à  demi 
pourri.  Mc\\o  ;  tioffo  maturo. 

BLETTE,  s.  f.  Plante  qui  croit  par-tout  sanî 
culture.  Un  en  connoit  deux  espèces ,  la  blan- 
che et  la  rouge.  ButoU, 

BLEU  ,  s.  m.  La  touleur  bleue.  //  turchi- 
no; ra{\urro  ;  il  ciiistro.  —  Bleu  pale,  bleu 
mourant.  A^urro  dolce  ;  diUyjtu  ;  color  <:;- 
lamccio  ;  .iiiurroiuolo  ;  anurrmo  ;  unurrigno. 

—  Bleu  céleste.  AU'irro  vivo  ,  eilcscro  ,  ce- 
leste .sm:rM:no.  -  bleu  turq.iin.  Lurclùno; 
tel  turchino  ;  turchino  vivo.  Mettre  une  carpe 
au  bleu  ,  c'est  l'accommoder  à  une  certaine 
sausse  ,  a  une  sorte  de  court-bouillon  ,  qui 
lui  donne  une  couleur  approchante  du  bleu. 
Mannarun  arfio.  -  On  appelle  ,  en  terme 
de  guerre  ,  paiti  hleu,  un  parti  de  gens  (jui 
s'attroupent  sans  ordre  ,  pour  piller  de  côté 
et  d'autre.  Volontari.  -  On  dit  aussi,  bleu 
de  montagne.  A\\!irre  di  vena  naturale.  - 
Bleu  de  saffre  ou  d'empois.  ^^5i;j;o  di  smal- 
to. -   Bleu  de  l'ru.se.  Ax^iirro  d'Akmaenj. 

-  Bleu  d'azur,  b^sdctto.  Bleu  d'Inde  ou  in- 
digo. Indaco.  -  Bleu  ii'outremer.  A^urro  ol- 
tramarino.  —  Officier  bleu  ,  Lieutenant  ou 
Enseiene  bleti.  '/'.  de  Mar.  C'est  un  Ofliïier 
que  le"  Capitaine  d'un  vaisseau  crée  iins  son 
bord  ,  pour  y  s;rvir  ,  faute  d'Otticier-Maior. 

Uffi\:aU  d-ordine. 

BLEU,  EUE  ,  ad).  Qui  est  de  couleur 
d'azur,  de  la  couleur  du  ciel.  Turchino;  a;- 
lurro  ;  ceruleo  ;  sbiadato  ;  cilestro  ;  celeste  ; 
ajerir.i,  ;  smerMino  ;  aiuolo  ;  aiiurngno  ; 
a-{mrriccto.  —  Bleu  ,  en  parlant  de  certains 
épanchemens  de  sanç  qui  surviennent  a  la 
peau ,  se  prend  quelquefois  pour  livide  , 
plombé.  V.  -  On  appelle  Cordon  bleu  ,  un 
grand  ruban  de  tapis  bleu  que  portent  les 
chevaliers  de  l'Ordre  du  iit.  Esprit.  Tra- 
colla. -  On  appelle  aussi  Cordon  bleu,  un 
Chevalier  du  iaint- Esprit.  Cavaliere  dello 
Spinto  Santo.  _ 

BLEU  A  THE,  ad],  de  t.  g.  Tirant  sur  le 
bleu,  lurchlniccio  ;  che  ha  del  turch  no  ;  a{- 
turricào  ;  aTrurroijnolo. 

BLEUET  .s.  m.  T.  de  Bot.  Airelle.  V. 

KLEWI,  lE,  part.  V.le  vetbe. 

BLEUIR  ,  V.  a.  Faire  devenir  bleu.  Dar 
i!  color  turchino. 

BLEUIoiOIK,  s.  m.  T.  d'Horlog.  'V.  Re- 

^^BlÎn  ,  ou  BELIN  ,  s.  m.  T.  de  Mar.  Pièce 
rie  bois  quarréc  ,  où  diverses  barres  sont 
clouées  de  travers,  à  angle  droit ,  ensorte 
rue  plusieurs  hommes  ,  en  la  maniant  en- 
semble ,  peuvent  agir  de  concert  pouf  faire 
entrer  des  coins  de  bois  sous  la  quille^  d  un 
vaisse.-'i  1  lorsqu'on  veut  le  m.-ttre  a  leau. 
Leva  da  rar.tre.  . 

BLINDAGE  ,  s.  m.  T.  Je  Fort:/-  L  action 
lU  blinder;  ce  qui  concerne  les  blindes.  L'arro 
del  riparare  !.t  i.-ncca  colie  blinde;  liutociii 
cbe  concerne  le  blinde. 

BLINDE',  EE,  part.  \..  le  verbe. 

BLINDER.  V.  a.  Gnnir  de  bhndes  une 
tranchée.  H-yarar  la  irr.cea  colle  blinde. 

BLINDES,  s.  f.  1>1.  l-'iéces  de  bois ,  ar- 
bres entrelassés ,  pour  soutenir  les  fascines 
d'une  tranchée,  et  mcttie  les  travailleurs  a 
couvert.  Blinde.  . ,         j     j- 

BLOC,  s.  "!•  Amas,  assemblage  de  di- 
verses choses ,  ctprincip.ilementdo  r-lus.eurs 
marchandises.  V.  Ama..  -  Acheter  en  bloc, 
vendre  en  Woc  ;  acheter  ,  v.-ndre  en  gros  ; 
et  faire  marché  en  blo.-  et  en  t.ithe  ;  t.ure 
vn  marJié  à  forfait  ,  sans  entrer  dans  le 
ié'ail.  rutto  in-iemc  ;  in  un  taccio;  alt  in- 
grosso. -  (iros  morcoa-.i  de  morbie  mii  n  est 
p:.5  encore  t.^i  lé.  Massa;  ceno-  -  Bloc  de 
plomb  ;  le  billot  de  plomb  .ur  lequel  les 
Cr.ave-irs  posent  et  arrîici-t  les  o.ivrngcs 
qu'ils  veulent  graver.  /'«U»  di  piombo  su  cm 
,,,  fermano  i  rairj  che  si  vosnono  incidere. 
ri  T.  de  Chasse.  Perche  'sur  laquelle  on  met 
roiscaii  ài.J.TO}-.  La  pertica  su  di çiii  si  met- 
fart  i'''  ■■"'l.h^'.flti'f'.-  r.-  de  Mar.  Chou- 


B    L    Ô 

,     BLOCAGE,  s.  m.  BLOCAILLE,  s.  f. 

Menu  moilon  ,  petites  pierres  qui  servent 
quelque  tois  a  remplir  le  vuide  qui  se  trouve 
dans  les  murs  entre  les  gros  moilons.  Rot- 
tame di  pietre;  scasile.  Une  muradle  de  blo- 
caille.  Muro  Jatto  di  rottami  di  pietre.  — 
Blocage,  T.  ii'linprim.  Lettre  renversée,  qui 
tient  la  place  d'une  autre. 

tsLOCHET,  s.  m.  T.  de  Charp.  Picce  de 
bois  ,  qui  se  met  sur  les  plateformes ,  en- 
taillées dedans  l'épaisseur  du  mur  sur  lequel 
elle  est  posée,  l'untone,—  Blocheîsde  recrue  , 
ce  sont  ceux  qui  sont  droits  dans  les  angles. 
Sproni. 

BLOCUS,  s.  m.  Campement  d'une  ar- 
mée, ou  d'un  corps  de  tioupes  Sur  les  ave- 
nues d'une  place  ,  pour  eir.iiècher  qu'il  n'y 
puisse  entrer  aucun  secours  d'hommes  ni 
de  vivres.  Bloccatura  ;  blocco;  assedio  alta 
larga. 

«LON'D,  s.  m.  La  couleur  blonde.  Il  co- 
lor giallo  ;  biondo  ;  dorato.  —  BÌond  se  dir 
aussi  des  ])crsoiincs  i  un  blond.  Un  bion- 
deìlo.  Et  un  b:»nd  d  Lgyijte  ,  pour  dire  un 
liomme  fort  noir,  iiionao  d'Li^itto. 

BlOiVU  ,  ONDE,  ad).  Qui  est  d'une  cou- 
leur moyenne  entre  le  doré  et  le  chat.:in 
clair.  Il  se  dit  particulièrement  par  rapport 
a  la  couleur  des  cheveux  et  du  poil,  ilion- 
doisiaUo;  ai  color  d'oro.  -  On  dit  par 
extension,  du  lin  bien  blond,  un  rôt  blond, 
une  sausse  blonde.  Lino  biondo;  arrosto  ben 
condizionato  ;  savore  ben  colorito.  —  En  poe- 
sie ,  la  blonde  Cérés  ,  le  blond  Phébus.  la 
bionda  Cer.re  ;    il  biondo  Apollo. 

BLONDE,  s.  f.  Espèce  de  denteile  de 
soie.  Irina  di  seta,  far  corruption  de  Un- 
sage  :   Ulondtt. 

BLONDIN  ,  INE  ,  s.  Celui  ou  celle 
quia  les  cheveux  h\^r.^As.iiionditto  ;  biondeiiv. 

—  iig.  et  tam.  Blju^lins,  jeunes  «ens  qui 
font  Ics  beaux.  Giunne  che  ja  il  beilo  ,  cl,e 
Ja  il  raghesgino. 

BLONDl.K,  V.  n.  Devenir  blond.  Bion- 
deggiare; imbiondire  ;  gialleggiare;  divenir 
biondo.  -  On  dit  en  poésie  que  la  moisson 
commence  à  blondir,  que  les  épis  commen- 
cent a  blondir,  a  jaunir.    Già  biond:ggia  la 

ULÔNUliiANT  ,  ANTE  ,  adj.  Qui  b'on- 
dit.  Il  n'a  guère  d'»*s3ge  qu'en  i-oésie.  hion- 
dejgiante  ;  dorato  ;  che  biondeggia  ;  imbionda  , 

BLÒiN'GIOS  ,  s.  m.  T.  d'Omithol.  Oiseau 
du  genre  des  hérons.  C'est  le  petit  butor 
d'Erlv.-ard;.  ïf  jr;j£,-c. 

liH.lQUE'  ,  tr.  ,  part. 'V.  le  verbe. 

BLOQUER,  V.  n.  faire  un  blocus  autour 
d'une   Place,   bloccare  ;  assediar  alla  laga. 

—  ijloquer  ,  ■/'.  de  Fauconn.  Se  dit  de  loi- 
seau  qui  a  remis  la  perdtix  à  son  avantage. 
II  se  dit  aus^i  de  son  vol,  lorsqu'il  reste 
suspendu  en  l'air  sans  battre  de  l'oile  !  ce 
qui  s'appelle  aussi  planer.  V.  —  'f.  de  Maçon. 
Kemplir  de  moilon  et  de  mortier  ,  les  vui- 
des  entre  les  pierres.  Empiri  vuoti  con  rot- 
eami di  pietre  mlfr.r  una  muraglia  irregolare. 

—  T.  d'Iinprim.  Mettre  à  dessein  (fans  la 
composition  une  lettre  renversée  à  la  place 
de  celle  qui  devroit  y  être  ,  mais  qui  man- 
que dans  11  casse.  Metter  i  rovesci.  —  T.  de 
jeu  de  Bdiard.  Pousser  de  force  une  bille 
dans  une  blouse.  Cacciar  la  b'slia  n-.lla  buca. 

—  T.  de  ïvlar.  C'est  mettre  delà  bourre  sur  du 
goudron  entre  deux  bardages  quand  on  double- 
un  vaisseau.   ImrCccian. 

BLOT  ,  s.  m.  Instrument  qui  sert  à  mesurer 
le  cher'in  (pie  fait  un   vaisseau.  Misuratore. 

—  T.  de  Fauconn.  Le  chevalet  où  se  repose 
l'oiseau.    Posât  jo. 

BLOTTI  ,  ir,  rart.  V.  lev^rbe. 

BLOTTIR,  SE  Bi.o  rTiR,  V.  r.  S'cccroti- 
pir,  se  mettre  tout  en  un  tas.  yin/ii/ccA/arj/' i 
ristriiinerri  tuît-^in  un  gruppo. 

BLOU.E,.s.  f.  On  appelle  ainsi  chupie 
(rou  des  coins  et  dos  côtés  d'un  billard,  l'iea 
de!  bij-Uardo. . 

BT.ÓU.I'.',  ÉE  ,   p,irt.  V/  verbe. 
,   BlOUiER,   v.J.  Jouer  du  billard  en  telle 


B    O    C 

sorte  que  la  bil.e  qu'on  joue,  fasse  entrer 
d.ius  une  b'ouse  la  bille  de  celui  contrequi 
l'on  loue,  tai  biglia.  -  tìg.  Se  blouser  ,  se 
tromper,  se  méprendre,  òbagìiare;  cavalcar 
la  capra  ;  prender  un  granchio. 

BLOUSòE  ,  s.  f.  Laii'.e  courte  quine  peut 
être  que  cardée..  Lana  corta  che  non  puij  esser 
piata. 

BLUET,  s.  m.  Plante  qui  croît  dans  les 
Iles.  On  la  nomme  ainsi,  parce  quels  plus 
commune  a  les  fleurs  bleues.  On  l'crdonri; 
d^ans  la.  maladie  des  yeux:  ce  qui  fait  qu'on 
l.lipelle  ^encore     caise-lunettes.    Fioraliso  ; 

BLLÎETTE  ,  s.  f.  Etincelle.  Favilla  ;  scin- 
tilla ;  scintilUlta  ;  fi.villetta  ;  favUlu^-.i. 
-  T.  d'Ornit'iot.  N.im  qu;  quelques-uns 
ont  donneala  pintade.  V.  -  Bluette  dii  Rhin. 
T.  de  Comm.  Espèce  de  laine  qui  vient  d'AI- 
L-m„gne.  Sorta  di  lana  del  Reno. 

BLUTE',   ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

BLUTEAU  ,  s.  m.  Espèce  de  sas  faitd'é- 
tamine  ou  de  crin  ,  et  qui  sert  i  passer  li 
farine.  St.iecio  da  fior  di  farina. 

BLUTKR  ,  v.  a.  Passer  la  farine  par  le 
O'Wtia.  Slacciare  ;  abburattare;   cernere. 

BLUTEK.IF.,  s.  f.  Lieu  où  les  Boulangers 
blutent  la  farine.  Huralteria. 

BLUTEUR  ,  s.  m.  T.  de  Boulanger.  Ou- 
vrier qui  blute  la  farine,  bbburattatore. 

BLUrOiR.V.Bluteau. 

bO.\  ,  s.  m.  2".  d'Hist.  nat.  Serpent  aqua- 
tique et  très-gros,  qui  suit  les  boeufs.  detti> 

BÒBAOUE  ,  s.m.  T.  d'Hist.  ^ae.  Animal 
quadrupède  qui  a  beaucouo  de  ressembl.iiice' 
avec  le  lapin.  Il  se  trouve  sur  les  botds  du. 
Nieper.    Qjiadrupedo  del  Notte  ,    detto  bo- 

BOÌ3ECHE,  s.  f.  La  r-Ttie  du  chandelier 
dans  laquelle  on  met  U  chandelle  ou  la  bou- 
gie. Canna  del  candeliere.  -  \'t:ùt'mir\.\ment 
d  argent  ou  de  cuivre,  ect.  qu'on  met  dans, 
un  cli.i  in.lier,  pour  empêcher  que  la  chan- 
delle ou  la  bougie  ne  le  gâte.  Iloeeiuolo.  ;  pa- 
dellina. 

IÌOJF.L1N  ,  s.  m.  Trévoux.  Ancienne 
chausuire  dont  se  servoit^  le  commun  Au, 
peuiile.  Sona  di  cabarè  antico  del  volgo. 

EÙBELINEURi  ,  s.  m.  pi.  l  lévoux.  Fai- 
seurs de  Bobelins.  Facitori  de  calcari  soprad- 
detti. V.  -jjbcun. 

BOBINIv  ,  s.  f.  Instrument  avec  des  re-- 
bords  à  chaque  bout ,  pourdcvider  de  la  soie, 
du  ni,  de  l'or,  etc.   Jiocchetio. 

BOBINER  ,  V.  ...  Dévider  de  la  soie,  faire 
passer  le  trait  d'or  ou  d'argent  surla  bobine.. 
Incannare. 

B0B1\;EU5E  ,  s.  f.  T.  de  Manu/.  Fem- 
me qui  dévide  du  (il ,  de  la  soie,  ;ur  des  bo- 
b'iici.  Ir.cannarora. 

80:;o,s.  m.  Mot  pris  du  lantagedes  en»- 
fan;.  Léger  mal.  Bua  ;  m.iU  ;  doloe. 

BOeJAGE,  s.  m.  Bosquet,  petit  bois.  Bos- 
chetto ;  sttvetta.  -  En  7".  de  Comm.  Nom  ■ 
commun  à  toutes  les  espèces  de  linges  ouvrés  . 
qui  se  font  en  basse  Normandie.  ït-/i  a  opera 
delta  Normandia. 

Bi)CAGER,  ÈKE,adi.  Qui  han^e  le;  bois. 
Il  n'a  guère  d'usage  qu'en  style  de  Poésie.  11 
vcill't.  Les  Dieux  hocagers  ,  le;  Nymphes 
boc.tgeres.  Boschereccio  ;  Dei ,  Ninje  bosche-- 
reccie .  .. 

BOCAL,  s.  m.  Bouteille  de  grès  ou  de- 
verre,  o<'i  l'on  met  du  vin.  Orcio  da  vino  p 
giara  o  iai\a  da  hire  ;  boccile.  Espéce  de 
bouteille  ronde  de  cr's'tal  ou  de  verre  blanc,, 
remplie  d'c:-u  ,  don;  i  lusieurs  Artiitcs  se- 
■servent  pour  voir  plu,  distinctement  ,  en  tri- 
vaillant.  Buccia  di  cristallo.  Quelques  uns  di-, 
sent  ìiug'one.  En  7  .  de  Musliue.  Partie  des 
instruments  .i  venta  laquelle  on  adapte  l'em-- 
bouchurc.  Ritorta. 

BOCANE,  s.  f.  Sorte  de  dr^nse  grave  qui  ' 
n'est  plus  en  usage.  Sorta  d'  bell->  imapinato  . 
da  iincert^<  Hjcan  ,  a'  tempi  dr.lU  Rci[na  Anna  ■ 
d'.4ustria. 

,    BOCARD  ,  s.m.  Machine  au  moyen  de  la- 
quelle   on    écrase   la    mine  avant  que  de  ita 


BOI 

fonflriî.  Macchina  con  cui  s'acciacca  il  jni^ 
n^rrU  ,  pTzm^  ài  jonàcrlo. 

aOCARDE',  ÉE,  psrt.  V.  le  verbe. 

IKiCARDER  ,  V.  a.  i'asser  au  bocard.  Ac- 
ci.-.ccar  ti  rr.lncrsU. 

BdCHET ,  s.  m.  T.  He  Mèd.  Seconde  de- 
coc'ion  (^es  bois  suHoritiqvws.  Seconda  deca- 
\icnc  d:'  tigni  sudorifici. 

tì,.D!N£,  s.  f.  T.  de  Mar.  Trévoux. 
Quille.  V. 

BODINERIE  ,  s.  f.  T.  ic  Comm-  Sorte 
de  prêt  a  la  grosse  aventure,  assignée  sur 
U  borl-ue  d'un  vaiiseau.  Sorta  di  cambio 
prariîiino . 

liODlNURE  ,  s.  f.  V.  et  écrivez  Embo- 
*nure. 

Bi.>DRUCHE,s.  f.  V.  Bau^niche. 

iiOESSE.s.  t.   Trévoux.  V.  Gr■l!^ebos(e. 

BOE!.bER  ,  v.  a.  T.  d:  NUnnoycir. 
Eb.irber  les  lamîs  des  mé-aux  qui  servent  au 
mioiiuva^e.  Rintttarei  inctalii. 

ii'^iWî'i.  ,   s.  f.  V.   et  écrivez  BJÎ-e. 

■BÛÎL'F  ,  s.  m.  Taureau  ch.i"ré.  iinc  ;  bove. 
Eœut'  se  dit  pour  taiire.iu  dans  cej  phr.ises  : 
ries  boeufs  sai.vrçes  ,  le  bceut  Aris.  V.  lau- 
reau.  -  On  .ippelfe  bueut  a  h  mode  ,  du  bieuf 
assaisonne  et  cuit  Gjns  son  jus-  Lame  Al  bue 
colla  n:^  sMsugo.  —  Dceuf  se  dit  par  injure  , 
d'un  Iiomme  stvmidi;  et  bébété.  Buz  ,  ec. 
V.  iaipide.  -  <£il  de  bœuf;  une  lucarne  ron- 
de ou  ovaie  ,  dans  la  couverture  d'en  biti- 
ment.  Occho  d,  bue  -  En  T.  d'Hist.  na:. 
Bœuf  marin.  V.  Veau  mirin.  B^eufdeD-eu, 
o:>eau.  V.  Roitelet.  -  ï.  r/c  Aia  e'cA.  Epar- 
vni  de  bceuf.  V^  Eparvin.  —  Bceut.  i  .  de 
Salines.  L'uuvrier  qui  décbarge  le  bois  ^-s 
tharettes  ,  le  jette  souî  la  poêle  ,  et  fait 
les  autres  services  dî  cette  espèce.  —  sceuf 
de  Dieu.  Roitelet.  V.  -  Ba-ufs  ,  s.  m.  pi. 
Lfés  à  ]ouer  qui  n'ont  qu'une  des  faces  mar- 
quées. Oadi  segnati  da  una  sola  parte. 

liCGVE,  s.  f.  r.  d'Ihchtktot.  Poisson 
qui  lTcq;ien:e  les  bords  rie  la  mer,  qui  est 
rare.Tient  de  la  longueur  d'un  pied,  et  dont 
le  CTI);  est  renflé  ,  la  téle  courte  ,  les  yeux 
excei.ivenent  grands.  Uva  aussi  en  Lan- 
gj.'do:  uie  espèce  da  pofjson  qu'on  nomme 
B  ïjUe  rav2'..  Bo^.x;   etlat-.ne.iicnt  Bjojc. 

BJ.iEMlì,     boHEMIÏN    ,    ENNE,     S.  m. 

et  f.  V'ajabo-is  qui  co.-.rent  le  pays  disin!  la 
bjn:;  ave.ature,  et  dérobant  avec  adrcs'ie. 
Zlijino  ;  l'-ik-iro.  —  (Jn  dit  prov.  qu'un 
hon-Tìe  ■■;;  coinmj  un  bohème,  qu'ii  vit 
comiTie  un  homme  qui  n*a  ni  feu,  ni  lieu. 
y^ra  co'rrc  un  lir.gano. 

BOHE'iMlLLON  .  s.  m.  Trévoux.  Petit 
buliémien.  Zingarello. 

BUlAi<D,s.  m.  Nom  qu'on  donne  aux 
Seijneurs  et  aux  Sénateurs  de  Russie  ,  et  aux 
partns  des  Vaivcdes  de  Transilvanie.  Boiar- 
do, —  Boiard  ,  T.  de  Comm.  Civière  à  bras, 
sur  laquelle  on  charge  la  morne  pour  la  trans- 
porter d'an  lieu  en  un  autre.  Barella  da 
tra'svna-  il  msrluxio. 

BOICINNAGF. ,  s.  m.  T.  d'Hisi.  nii. 
Serpent  à  sonnettes.  Serpente  detto  de''  So- 
najji, 

BOIRE  ,  V.  a.  Avaler  une  liqueur.  Hce  ; 
h:bc'i\  bevce;  tracannare  ;  mcndar  nel  ^o\jo. 

—  Boire  à  la  san'é  de  quelqu'un  ,  aux  incli- 
nations de  f'.elqu'un.  Boire  à  quelqu'un  ,  fa- 
çons de  -jarlcr  à  table  ,  en  buvant  les  uns  aux 
autres.  Yar  brindisi  ;  hcrealta  salute  .Vaiano. 
Donner  pour  boire.  Dar  la  manda.  —  prov. 
Boire  à  tire-lariitot ,  en  tire-îarigot ,  boire 
comme  t'u  J  emplier  ,  boire  comme  un  trou  ; 
c'tst  boire  excessivement.  Bere  senyt  modo:, 
berta $orgota\  bombcttarc  ,  sb.-vat^are.  Boire 
à  la  regi-îade  ;  verser  une  licjueur  dans  la 
bouche  ,  la  tète  étant  renversée.  Bere perc:!n- 
vcnto\n^z'ff'arsìCi/iyirìo.  ~  En  parlant  du  bon 
vin,  onditprov.  Qui  bon  l'acîiète  ,  bon  le 
boit.  Chi  buono^  il    comyra  ,     buono  il  bec. 

—  Boire,  .si^nitie  au^si  s'enivrer.  V.  —  fie. 
boVe  un  aff-ont ,  souffrir  une  injure  sans  s'en 
rcsentir.  Sire,  so  f  lire  ,  sopportar  p.\\ien- 
temente  un^  in'juria  ,  un  a^njnto.  —  Boire 
le  calice,  souririt  svcc  patience  quelque  in- 
/»r;ur.e  qu'on  ne  peut  éviter  Bete  il  calice  ; 


B    O    I 

sùf'ir  con  p.z^'enia.  -  Oui  fait  la  faute  ,  la 
boit .  c'est-i-dife  ,  que  celui  qui  fait  ime  »>.u;e 
en  doit  porter  la  peine.  Chi  ha  fatto  limale  , 
Jaceia  la  penitenza.  —  On  dit  que  le  papier 
boit  ;  pour  dire  que  l'e.Tcre  perce  h  travers. 
La  carta  suga.  —  taire  boire  du  taffetas  ,  du 
passement  ;  le  tenir  lâche  en  le  cousant.  Cucir 
lente. 

BOIRE,  s.  m.  Ce  qu'on  boit.  Bevanda; 
beveraggio  ;  yoyone  ;  beviruiito.  —  Le  pour 
h'jire.  Jlievcragg:o  i  buoni  mano;   mar.cia 

BOlii ,  s.  m.  La  substance  dure  et  com- 
pacte des  arbres.  Lz^no  ;  legname.  —  Bois 
marmentaux  ou  de  touche  ,  sont  ceux  qui 
ne  servent  que  d'oinemen:  à  un  château.  Le- 
gnami che  non  servono  d'armadura ,  ma  solo 
ti^ornamento  ad  un  castello.  —  Lieu  planté 
de  certain^is  sortes  d'.trbres ,  comme  chênes  , 
he;res  ,   chjrmts,  etc.  A'ojco;  selva  ;  foresta, 

—  On  appelle  Garde-bois ,  un  Bas-Oliicier 
préposé  pour  la  conserv.^.tion  des  bois  et  de 
la  chasse  d'une  terre,  OuardaboscJii.  —  Bois 
se  d:soit  aussi  de  la  lance  d'un  Gendarme. 
Asta  deda  lancia.  —  Bois  vif  ,  bois  mort, 
buis  ca.-.ars,  etc.  V.  ces  mots.  -  On  appelle 
bois  de  lit  ,  tout  ce  qui  compose  la  menui- 
serie d'un  lit.  Lettiera.  —  Bois  se  dit  aussi 
des  cernes  d'un  cerf.  Itpalec  ,  o  sia  le  carni 
del  cervo.  —  K.h\  dit  prov.  d'une  personne  qui 
a  srand  air  ,  qu'elle  porte  bien  son  bois. 
Star  bene  sulla  vita.  —  Ne  savoir  detjuel  bois 
faire  llèclie  ,  pour  dire  ,  être  réduit  au 
petit  pied  ,  ne  savoir  comment  subsister. 
Non   saper  più  a  che  santo  raccommandarsi. 

—  Dois  a  bois.  T,  d'Aunage  et  à^junenrs. 
.Ai'.ner  bois  à  bois  ,  auner  juste  sans  donner 
aucune  bonne  mesure.  Misurare  scarso  j 
sen~a  dar  la  buona  m's-ira.  —  sois  de  tètes , 
Bois  de  fondi.  T.  d'imprlm.  Cer:jlns  mor- 
ceaux de  bois  f^ui  entrent  dan*  la  composition 
d'une  forme  ,  lesquels  sont  de  diverses  ;;ran- 
deurs,  mais  éj;àux  danî  leur  é  taisseur  et 
qui  déterminent  la  mcrge.  A/ar^vni  da 
capa.  —  sois  de  moule.  T.  de  Fondeur 
de  caractères.  Morceaux  de  bois  taillés  sui- 
vant la  tisure  du  moiJe  ,  dont  l'un  est  à 
la  pièce  de  dessus  et  l'autre  à  la  pièce  de 
dessous.  Guscio  della  forma.  —  prov.  Trou- 
ver vidage  de  bois ,  trouver  la  porte  fermée, 
ne  trouver  personne.  Trovar  Tuseio  imprw 
nato. 

BOISAGE,  s.  m.  T.  de  Menuis.  Tout  le 
bois  dont  on  se  sert  pour  boiser.  ïmpiallac-' 

BOIS  DE  Srs.  LUCIE  ,   V.  Mahaleb. 

BOISE; ,  ÉE  ,  p.irt.  V.  le  verbe.  -  Terre 
bien  Boisée  ,  terre  bien  garnie  de  bois.  Bos- 
coso ;  pieno  di  boschi  ;  selvoso. 

BOISER,  V.  a.  Garnir  de  menuiserie.  Im- 
piallacciare ;  intavolare. 

BOISERIE  ,  s.  f.  Ouvrage  de  menuiserie , 
dont  on  couvre  les  mur:,  d'une  chambre  ,  d'un 
cabinet.  Ini  paît. tcciatura  ;  Rintavolato. 

BOISEUX  ,  EUSE  ,  adi.  De  nature  de  bois. 
On  le  dit  des  plantes ,  ae.;  racines ,  etc.  Le- 

" 'bois-gentil  ou  Mezéréon.  V.  L.iu- 
réole. 

f50ISILIER ,  s.  m.  Trévoux.  T.  Je  Mar. 
Coupeur  de  bois.  Boscaiuolo.  ' 

BOIS-PUAN  r ,  V.  Anagyrit. 

BOISSEAU,  s.  m.  -Sorte  de  mesure  pour 
les  choses  solides.  Stajo  ;  moggio. 

BOISSELE'E,  s.  f.  Autant  qu'un  boisseau 
peut  contenir.  Vno  staio;  unmor.gio. 

BOISSELIER,  s.  m.  Qui  fait"  et  vend  des 
boisseaux,  etdiversustenciles  debois  servant 
au  ménage.  Co/«i  che  fa  i  n-oggi. 

boisson  ,  s.  f.  Liqueur  a  boire  ,  ce  qu'on 
boit  ordinairement.  Bevanda  ;  beveraggio  ; 
p^^ione,  -  Dans  un  sens  plus  particulier  ,  se 
ditduvin  qu'on  boit  ordinairement.  Bet-anda. 

—  On  appelle  en  plusieurs  provinces  boisson, 
de  l'eau  passée  sur  le  râpé  .  ou  sur  le  marc 
d'une  vendange  ,  pour  donner  aux  valets. 
Vinello  ;  acjua  passata  per  le  vinacce.  — 
Sur  le5_  vaisseaux  ,  un  mélange  d'une  grande 
qu.Tnnté  d^u  ,  avec  quelque;  parties  de  vi- 
naigre. Acqun  ctn  aceto  per  bcrandi-d;  ma- 


B    O    M  loi 

rinai.   Vcsci. 

BOITE,  s.  m.  (La  première  syll.-.be  eit 
longue.  )  Sorte  d'ustensile  fait  de  bois  fort 
m.nce  ,  ou  de  carton  ,  avec  un  couvercle, 
et  servant  à  différents  usages.  Vasetto  ; 
bossolo;  alberello  ;  scatola.—  Se  dit  aussi  de 
petits  ustensiles  d'or ,  d'argent ,  qui  ont  va 
couvercle.  Scattala.  —  Ce  qui  est  contenu 
dans  une  boire.  Una  scatola  ;  una  piena  sca- 
tola. —  On  appelle  boire  de  la  poste  ,  la 
bL^ite  où  l'on  va  porter  les  letires  pour  la 
poste;  etboiîede  l.ilanterne  ,  la  boîte  où  est 
enfermée  la  corde  qui  sert  à  h.nisser  et  a  bais- 
ser chaque  lanterne.  Cassetta.  —Espèce  da 
petit  mortier  de  fonte  qu'on  charge  de  pou- 
dre ,  qu'on  bouche  ensuite  d'un  tampon  de 
bais  ,  et  où  l'on  met  le  feu  par  une  lumiere. 
Mastio:  mortaretto.  -  Boite  du  gouvern.iil. 
T.  de  Mar.  C'est  la  pièce  de  bois  percée  ,  au 
traver»  de  laquelle  pa.sc  le  limon  ou  la  barre. 
Vocehio  delia  manovt'la  del  timone.  -  En  T. 
de  Fontaiiùir,  La  boite  de  cuivre  dans  la- 
quelle tour.ie  tm  robinet.  Cannone ,  o  tubo.  — 
Boite  ou  boitte  l  .de  Pèclie-  .\ppiit  qu  on  met 
à  rh.Tmeçon  pour  attirer  la  morue.  Lsca  da 
naselli.  —  l .  de  Cair.jss.  Espèce  de  cercle 
de  cuivre  d.-nt  on  j;arnit  intérieurement  le 
moyeu  des  roues  pour  mieux  conserver  le 
bois.  Boccole  delle  mot:.  —  Erhn,  coìte  se 
dit  en  général  de  tout  assemblage  de  bois, 
de  cuivre  ,  de  fer  ou  de  quelqu'autre  ma- 
tière que  ce  soit,  destinée  sjit  a  contenir, 
soit  à  revètjr  ,  soit  à  diriger  ,  soit  à  affermir 
d'autres  pièces.  Cayetta  ;  cassa.  Boite  d'une 
montre.  Custodia.  Boite  d'une  presse  d'Im- 
primerie Lussala,  Boite  de  la  presse  d'im- 
primerie en  taille  douce.  Lunette.  Boîte  à 
portraits,  forcaritratti..  noîtes  à  quadrille, 
pour  Peintre  ,  ec.  Cassette.  Boîtes  ou  pones 
à  poudre.  Fiasehct:e  per  la  caccia.  Boite  à 
mouche    Scattola  da  nei ,  ec. 

BOITE  ,  s.  f.  (  La  première  syllabe  est 
brève,  )  L'état  où  est  \->  vin  quand  il  est  dans 
le  vrai  tems  de  le  boire.  Beva  ;  il  tempo  della 

BOITEMZNT,  s.  m.  Trévoux,  Démarche 

d'un  b  jiteux.  Zuppicamento. 

BOITER,  v.n.  Clocher,  ne  pasm^rcher' 
diOi'.  Zoppicare  ;  andar -roppiconi  o  Zoppo. 

BOITEUX,  EUSE,  ad).  Quiboite.Zo/.po; 
sciancato  ;  ciotto  ;  allappato  ;  Impedito  delle 
gambe  ;  storp'ato.  —  On  dit  |irov.  Qu'il  faut 
attendre  les  boiteiut  ,  et  cela  à  l'occasion 
des  premières  nouvelles  qui  se  répande.it  de 
quelque  chose,  et  pour  donner  à  entendre 
qu'il  ne  fui-  pis  y  .a'p.ucer  foi ,  que  le  tems  ne 
les  .niîcon'irir.ées.  B's  igna  aspettarlo  toppo. 

BOlTlEl.s.  m.  Espèce  de  boite  d'.ar- 
gen-  ou  de  fer-blanc  que  portent  les  Chi- 
rurgiens,  et  tlans  laquelle  il  y  a  plusieurs 
so-tes  d'onpieuî.  Scatola  da  Chirurgo,  —  Ce- 
lui qui  fai:  tics  boires.  Hvswl.'.io, 

BOITOUT^  s.  m.  Trévoux.  Verre  dont  la 
patte  est  cassée.  Il  e»t  f.m.  Bicchitre  senta 
pieàe. 

BOKA.S,  s.  f.pl.  r.  de  Comm.raWei  de 
coton  de  Surate.  Tele  dihantbafia. 

BOL  ,  s.  m.  Terre  mcdiocrcinent  grasse  , 
friable,  astringente,  ce.  1!  y  en  a  de  difié- 
rente;  couleurs,  et  il  en  vient  de  différeas 
pays.  Bolo.  -  Bo'  o  i  bolus.  l'etite  boule  di 
droir-ues  médicinales  ,  qu'on  prend  seule,  ou 
enveloppée  de  pain  à  cliar.ter.  Pillola  ;  boc- 
cone. 

BOLAIRE  ,  adi.  de  t.  g.  L'espèce  de  terre 
dont  les  Egyptiens  se  scrvoier.t  pour  faire 
la  couverte  de  leurs  o'. vraies  de  terre  cuite. 
Terra  sigillata  o  sta  terra  le-i.iia.  —  On  ap- 
pelle terres  bolaires  ou  bols  ,  une  espèce 
d'..rc;ie  'res-fine.  C'est  avec  ce;  terres  qu'on 
foitle;  terres  siaillées.  Terra  belare. 

BOLETITE,"s.  f.  T.d'Oryctol.  Pierre  ar- 
gileuse de  couleur  cendrée  ,  qui  représer.le 
une  morille.  Specie  di  funritz,. 

B0L/:AS,  s.  m.  f.  de  Comm.  Ccutn  fa- 
brique de  tìl  de  cri.oîi .  qui  vient  des  Indes, 
Bambay.a  ,  so'ta  di  tela. 

BOSISANCP;  ,  s.  m.  Somptuosité  en  bonne 
chère.   Il    est  firn.   Go^os 'ii/ia  j  «rawj;o.i 


BON 


toi 

tran  tlisfir£o  r.tl  mans'uir  c  net  hy.      _ 

BOMBARDE ,  i.  t.  On  uppclloit  aiiui  cer- 
taines  mnchine»  (le  puerre  ,  dont  on  se  ser- 
voit  autrefois  pour  lancer  de  grosses  pior|"''S  > 
et  l'on  donne  ce  nom  â  qucUiues  pièces  d  Ar- 
tillerie ,  depuis  l'invention  de  l\  poudre. 
Bombarda.  -  T.  di  Britjuuiirs.  Endroit  Vinate 
qui  précède  les  arches  des  fourncuui ,  et  djns 
Iciiucl  en  m"!  le  feu.  foffM«. 

BOAiUARUE',  En ,  part.  V.  le  verbe. 

BOMa.M'.Ot.MENT,  s.  f.  Lacuca  dj  le- 
ter  des  bombes. //iowM'-'/.jr*. 

BOMiiARUER  ,  v.  a.  Jetter  des  bombes. 
£omhardiire.  „  ,  .       .   ■      , 

BC^.MBARDIER  ,  s.  m.  Celui  qui  tire  des 
homhsi- somlardUrc.    „     „.     ,         .        ,     . 

BOMSAilN,  s.  m.  Etofte  de  soie,  dont 
la  fabrique  a  été  apportée  de  Milan  en  France. 
On  nomme  encore  ainsi  une  futaine  a  deux 
envers.  B.im/'uf/nu  ;  f'rusiagno  ,!  duc  rovesci. 

BOMBE,  s.  t.  Grosse  boule  d  ;  ter,  creuse, 
qu'on  re^nvl.t  de  poudre  et  qu'on  place  dans 
un  moriiir  ,  d'où  l'action  de  la  poudre  la  tait 
partir.  Bomba.  ,.    ,-.       .  - 

BOMBE',  ÉE,  part,  et  ad].  Courbe  en 
arc.  Cr<ri'o  ;  convesso  ;  picsat^  in.irco.     _ 

BOMliEMENT,  s.  m.  Ltitde  ce  qui  est 
bombé.  Curviti;  il  convesso. 

BOMiiEK  ,  V.  a.  et  n.  Rendre  ou  devenir 
convexe.  C'/irrjre  ;  far  curvo  ,  convesso.  - 
t.  de  Bijoutur.  Ces  proprement  emboutir  ou 
creuserles  fond  d'un  biiou  ,  tel  qu  une  taba- 
tière ,  plus  ou  moins.  Incavare. 

BOMERIE  .-i.f.T.de  .U-r.  l'rc  t  a  la  grosse 
aveMaie.  Camino  maritirno.  On  dit  aussi  BO- 
NBON ,  ONNE  ,  adj.  Qui  a  en  soi  toutes 
sortes  de  perfections.  En  ce  sens ,  d  ne  se  dit 
uue  de  Dieu  seul,  suono.  -A  1  égard  des 
choses  créées  ,  il  signil.e  qui  a  les  qualices 
convenables  à  sa  nature.  Buona  -  t>)ui  est 
excellent .  exquis  dans  son  genre  ;  et  il  se 
dit  tant  des  ouvrages  de  la  nat.ire  que  des 
ouvrages  de  l'.nrt,  et  des  qu.-.litéi  do  lesprit. 
suono;  di  buona  nualili  ;  valente.  -  Dans 
]e  même  sens ,  on  !j  dit  aussi  (..:s  choses  nui- 
sibles ;  comme  :  de  bon  ars.-nic  ,  de  bon 
sublimé,  etc.  Et  c'est  pour  dire  ,  propre  a 
faire  son  effet.  Buon  arsenico;  buon  suou- 
mato.  -  Bon  se  dit  auîii  des  personnes  qui 
excellent  en  quelque  chose  ,  en  quelque  pro- 
fession. Bon  Cipiîame  .  Bon  1  oete  ,  etc. 
Jiuon  capHaiio  ;  hicn  yoe:a.  -  Clément,  mi- 
séricordieux j  et  c'est  dans  ce_  sens  qu  on 
dit  que  Dieu  est  bon  ,  que  Dieu  est  tout 
bon;  et  qu'on  se  sert  ue  ces  fsvons de  par- 
ler populaires  :  aimer  le  bon  Dieu;  prier  le 
bon  Die»  ,  s'il  plait  au  bj;i  Uieu.  .0;o  c 
éuono,  clemente,  mlstncord-.aso.  -  Un  dit 
par  exclamation  ,  bon  D.c.i  !  pour  marqu.;r 
fa  surprise  où  l'on  est  de  quelque  cnose.  I^/i/ 
buono  !  -  En  parlant  des^jiersonnes,  il  signi- 
fie indulgent,  humain,  beile  et  commode  a 
vivre.  V.  ces  mots.  -  On  dit  d^un  homm.- 
simple  et  de  peu  d'esprit ,  que  ç  est  un  b m 
homme  qui  n'y  entend  point  de  unesse.  Huon 
uomo  ;  scemiiiato  ;  semplice  ;  bonario  ,  ai 
tuona  pasta.  -  l'ropre  a  certain  usase.  ai/o- 
ro ;  utile  ;  atto  ;  proprio  ;  aeconnj.  -  t" 
parlant  des  choses  ;  avant.igeux  ,  favorable  , 
utile  ,  convenable.  VtHe  ;  buono  ;  vanta.;- 
closo  i  convenevole.  -  D-.ns  les  |eux  ou  1  on 
joue  de  l'argent ,  on  dit  faire  bon  ,  pour  dire, 
s'encager  à  payer  toute  la  s.jnime  quoii 
pourra  perdre.  F<:rtao/ic.  -  T.  de  f  m.->nces. 
Faire  les  deniers  bons ,  c'est  se  rendre  ga- 
rant du  payem.-nt  de  la  somme  dont  il  est 
<iuestion.£;:«/-"irmii/ev<ii/or<:  d'una  somma  di 
Jtanaro.  -  Bon  ,  est  aussi  cm;iIoye  ab.o.u- 
itient  en  diverses  autres  phrases.  Ainsi  on  dit 
trouver  bon  ,  po"''  dire  approuver  ,  avoir 
pour  asréïblo.  Gradire  j  afpruvare.  ;  couicn- 
tarsi.  Trouver  tout  bon ,  s'accommoder  pres- 
que ^salement  de  tout.  Ester  pago  ,  cun- 
tento  ,  soddisfatto  d'ogni  cet:.  Tenir  bon  , 
résister  avec  fermeté.  Tener  duro  ;  star  saldo; 
tìon  Ituc' i'si  smuovere.  .Sentir  bon  ,  avoir  une 
cdeur  agréable.  Odorare;  olire  ;  nettar  hiort 
fiore  ;  tistr  odorifera,  CoiVet  bon  ,  coûter 


BON 

extrcmenisntciier.  djst^Tcuo,  -  Bon,  joint  i 
avec  les  mots  de  génie  et  de  démon ,  si- 
gnifie,  bienf;iisjnt ,  favorable.  Ainsi  on  dit, 
c'est  un  bon  génÎL'  qui  l'a  inspiré  ,  qui  l'a 
conduit.  Uiion  i^t^nh  ;  buonansdo.  —  On  ap- 
pelle îionAnge,  TAng*;  Gardien.  L'Angelo 
custûd-:  ;  il  luûa  Angelo*  —  Bon  ,  eu  parlant 
d'un  homme  ,  se  joint  avec  certains  substan- 
tifs,  iivec  lesquels  il  ne  si?.nins  autre  chose 
qu'un  humme  de  bonne  humeur  ,  et  com- 
mode J  vivre.  Buono -f  ccinfidccnu\  amabile, 

-  Kopi,  en  parUnt  des  choses,  signifie  cjuel- 
quefcii  i^r.-nd,  cc  sert  à  donner  plus  d'eoer- 
rje  tt  de  forci  aux  substantifs  av^c  lesquels 

'  H  se  joint.  Il  y  a  une  bonne  lieue  d'ici.  {Jun- 
ner  un  bon  soufïîet  ,  c;c.  l/na  buona  Ug^i 
lontano  di  qui  ;  dar  un  buono  ,  un  solenne 
ichiafj.  ~  tìon  ,  se  iuint  aux  mots  de  temps, 
de  jour,  d'iicLire  ,  d'an  et  d'année,  avec  des 
sienihcatii.ni  assez  ciifércntcs  l'une  de  l'au- 
tre. Ainsi  on  dit  avoir  bon  tems  ,  se  don- 
ner du  bon  tems  ,  prendre  du  bon  tems  , 
pour  dire,  se  divertir.  Av^r  buon  nmfo  ; 
darsi  buon  tcmyo  ^ctc,  —  En  termes  de  civi- 
lité ,  on  dit  donner,  souli.'titdr  le  bon  )our, 
la  bonne  iinnée.  Augurar  II  buon  di  ,  o  il  buon 
Siorno't  ausurar  il  buon  anno.,  —  lionne  ?n- 
n;e  ,  se  dit  jussi ,  pour  dire  ,  une  iinnée  fer- 
tile et  abondante.  Buona  annatJ.  —  On  dît 
prov.  Cou  iin  ,  mal  an  ,  pour  dire  ,  tant  une 
année  q-ae  l'autre  ,  et  la  forte  portant  la  foi- 
ble.  Un  anno  per  l*altro.  —  Bon  jour,  se 
dit  aussi  pour  signifier  vm  jo'.ir  do  tète.  C'n 
buon  giorno  ;  un  giorno  dl  svUnnità.  —  Oa 
dit,  faire  son  bon  jour ,  pour  dire.  Commu- 
nier. V. 

BON  ,  s.  m.  Bonne  qualité  ,  ce  qu'il  y  a 
de  bon  dans  la  personne  ou  dans  la  chose 
dont  il  s'. -Jî'.t.  14  buono  -,  la  buona  -juaUià  ; 
ciò  cite  r  V  di  buono  In  una  cosa  ,  in  una  pcr^ 
sona.  —  U  signitie  aussi  ce  qu'il  y  a  d'avan- 
tageux ,  d'i.nportant  ,  c\i  principal  en  quel- 
que chose.  //  buono  ;  l\ssen\ìjU  ;  ;/  sostan- 
llaU.  —  Bon  ,  est  aussi  un  espèce  d'aoverbe 
dont  on  se  sert  pour  marquer  qu'on  approuve 
la  chose  don!:  il  s'agit  En  ce  sens ,  il  se  prend 
aussi  sub>t.;nt(vement ,  lorsqu'on  dit  le  bon 
du  Roi,  d'un  Minisrre  ,  d'un  B-inquitr  ,  pour 
dire  l'agrément  du  Roi  ,  le  consentement 
d'un  Ministre  ,  l'accepnon  d'un  Bnnquier.  V. 
CCS  mots.  —  1!  se  dit  aussi  par  une  espèce 
d'interjection  de  surprise  ,  ou  en  plaisanterie, 
et  pour  inarquer  qu'on  ac  fait  nu!  cas  de  la 
cho;e  dont  il  s'agit.  En  Italien,  on  diroit: 
\B:!/al  chi  imf'jru?  non  mç  n^i-iyona.  — 
On  dit, tout  bon,  pour  dire,  sérieusement.  V. 

ÏJONACE  ,  s.  f.  Calme  ,  tranqui'iiîé.  II  ne 
se  ri:t  guère  qu'en  parlant  de  l'état  où  est  la 
mer  quand  elle  ^%xz'à\^Q,  Bonaccia  di  mar z\ 
macch:rla  ;  calma. 

BONASSE  ,  adj.  de  t.  g.  Simple  et  sans 
aucune  m.i'ice.  Il  n?  se  dit  guère  que  d'une 
personne  de  peu  u'eîprît.  I!  est  fam.  Seni' 
pl'ce  ;  di  poco  Injigno  ;  dolce  j  chz  s^arnndc 
sempre  agli  altrui  voleri  ;  sempliciotto  ;  sam- 
p:.2to  ;  bon.xrio  ;  di  buona  pasta. 
_  BONiMNC  ,  s.  m.  Pietre  b!.-ini.he  des  cr.r- 
ricres  de  Paris,  propre  à  des  ornemens,  à 
faire  des  colonnes.  Sorta  di  pietra  bianca  che 
cavasi  nelle  vìcinan-{e  di  Faiigl ,  e  serve  ad 
ornamenti  d'Architettura* 

BONBON,  s.  m.  Trévoux,  T.  priî  du 
langage  des  enfans  ,  et  donc  on  se  sort  en 
leur  parlant  ,  peur  dire  ,  des  friar.dises. 
Chicch. 

HONBONNIE'RE,  s.  f.  T.  de  Comrn.  Boî^e 
à  bonbons.  Scattala  da  chicche ,  vulgairement 
Bomboniera. 

JBON-CHRE'TIEN  ,  s.  m.  Sorte  de  grosse 
poire.  Sorta  dì  grossa  pera  detta  Uuoncrìs' 
ti  an  a. 

BONCORE,  s.m.r.  deFUuristes.Sotu 
de  Narcisse.   Sorta  dì  ì^ttrciso, 

B(JND,  $.  m.  Ls  rej:\ilIisNPment  qu?  fait 
un  ballon  ,  une  balle  ,  cu  aurre  chuse  Sw*m- 
bl.iljle ,  lorsqu'étant  tombée  à  terre,  elio  se 
rtl-'ve  p!uì  ou  moins  haut,  Ual^o  ;  sballo. 

—  On  ciit  fig.  Prendre  la  b  ille  .la  Jjond  ,  pour 
dire  ,  fitire  ^uae  chuse  prtìciìvment  d^ns  le 


BON 

moment  qu'elle  est  faisable.  Piallare,  aspit' 

tar  la  palla  al  l>j!\o.  —  Bonds  ,  s.iuts  frJ- 
quens  q.ie  font  les  chevaux  ,  lei  chèvres  et 
quelques  aU'.res  animaiu;.  £,i/:o  \  salto;  an- 
dar balte/Ioni. 

BO.NDA  ,  s.  m.  Arbre  d'Afrique.  C'est  le 
plus  gros  et  le  plus  iijut  desar'.ires,  dont  on 
f.iit  des  cmois  d'une  gr.indeiir  extr.'.otdinair**. 
Albero  Africano  cosi  detto. 

BONDE  ,  s.,  f.  Growe  iiUnclie  de  boii  , 
qui  étant  baissée  ou  haussée,  sert  à  retci'C 
ou  à  L'iclier  l'eau  d'un  étang.  Imposta  del'.: 
cateratta;  emissari j  de'  la^h't ,  e  simili.  — 
fis.  Lâcher  la  bonde  à  ses  larmes  ,  à  s<;i 
pleurs,  lâcher  la  bonde  à  sa  colère;  don- 
ner une  entière  hberié  à  ses  larmes ,  à  sl's 
pleurs ,  à  sa  co'ére.  Il  vieillit.  Sciorre  il 
freno  afe  lagrirae  ,  all'  ira  ,  ec. 

BONDIR,  V.  n.  Faire  un  ou  plusieurs  boiul.-. 
Saltare;  saltellare  ;  saltabeUare  ;   far  sa!:.. 
Il  se  dit  aussi  de  certains  animaux  qui  Vt 
quelquefois  en    sautant.    Bnheihre  ;    an.! 
bal\elluni.  Les  asiieaux  boiufissent  dans  !,  ■ 
campagnes.  —  fig.  Lorsqu'on  a  une  ex:rè.-j 
répugnance  pour  un  aliment ,  ou  pour  q'..;l- 
qu'autre  chose    qui    fuit  soulever  le  cceur  , 
on  dit  ,ci;la  fait  bandirle  cœur.  Commove-;  , 
.lollevar  la  stomaco.  -    En  T.   de  Vénère  . 
faire  bondir  ,    c'est  dire  qu'un  Daim  ,    u  i 
Cerf,  un  Chi;vreu:l  fuit  partir  de  la  reposer 
d'autres  bêtes  fauves.  Fare  scDvar  un   a'.:ro 
Cervo,   o  Daino  ,  o  Capriuolo. 

I30NDISÒANT  ,  ante  ,  adj.  qui  bondit. 
Saltellante;  che  salta  ;  bai'rellamc  i  che  bal-  ' 
'.ella. 

BONDISSE.MENT  ,  S.iut  dos  agneaux. 
Ha/10.  -  fig.  N.uiiie,  soulèvement  de  cœur, 
SolLvamen  o  di  cuore  ;  nausea. 

BONDON  ,  s.  m.  Cheville  de  bois  ,  grosse 
et  courte  ,  dont  on  bouche  le  trou  par  où 
l'on  remplit  un  tonneau ,  un  muid.  Turac- 
ciolo ;  cfiuso  ;  chiuda  ;  cocchiume. 

BONDO.N'NE".  ée  ,  part.  V.  le  verbe. 

BUNDONNER  ,  V.  a.  Mettre  un  bondon. 
Chiuder:  ;  turare  ;  serrare  ;  stoppare  ;  intasare. 

BONDONNIZRE,  s.  f.  T.  de  lor.nejer. 
dont  ou  se  sert  pour  percer  le  trou  où  se 
met  le  bondon.  Succhiello. 

BONORE'E  .  s.  f.  Oiieau  de  proie.  V. 
Buse. 

BOND'JC,  s.  m.  Plante  d'Amérique,  (;ui 
croît  de  U  hauteur  d'un  homme.  Ses  fouiIL'S 
ont  quel.iucfoii  deux  pieds  de  longueur.  II 
porte  des  baies  dont  on  fait  usage  eu  \\z- 
decine ,  et  en  particulier  d.ms  les  herni  . 
Planta  Americana  detta  da'  Botanici  C.  - 
lancila. 

eon'-:ìenR!.  ou  epinard  sauvage. 

s.  m.  i'I.Tiue  ((ui  est  du  ger.re  appelle  Patte 
d'o'e.  Air'pl  ce  ,  o  spinace  salvatico. 

BONHEUR  ,  s.  m.  Félicité,  état  heureux. 
Felicità  ^  pro.iperlt.tf  ventura.  —Prosperilo, 
événement  heureux,  bonne  fortune.  liuoia 
ventura.  Bonheur  passe  méiite.  Val  pin  un 
oncia  di  fortuna  che  una  lil'hra  di. capere.  — 
Avoir  le  bonheur  ,  f.içon  do  p;irler  f.imiliére. 
et  dont  on  se  sert  par  civilité  ,  p:ir  coni- 
pliment.  Depuis  que  je  n'ai  eu  le  bonheur 
de  vous  voir.  Da  che  non  ho  avt,to  la  son.,, 
le  fortuna  dì  vedervi  ,  ec.  —  adv.  Par  bon- 
heur ,  heureusenient.  Fer  sorte  j  per  buona 
sorte  ;  fortunatamente  per  b:ionj  natura, 

BONHOMIE,  s.  f.  Bonté  naturelle  qui  se 
fait  remarquer  à  l'extérieur  et  dans  les  ac- 
tions les  plus  indifférentes,  il  est  fam.  D,th- 
benai^ine  ;  bonarietà  ;  bonfà. 

BON- HOMME  ,  s.  m.  T.  de  Bonn.  Bouil- 
lon-blanc. V.  —  /.  de  Verrerie.  V<:\x  mur  de 
terre  j?,lai>e  soutenu  par  des  douves  ,  qui 
sert  .T  fermer  le  four  quand  on  y  a  mis  I<t 
pot.  iinon  uomo. 

BONICHON  ,  s.  m.  r.  i'  Verrerie.  T-.oii 
qui  communiq.K"  du  four  aux  lunettes  des 
archeî  il  pots.  Soceheeta  def  la  fornace. 

BONIFIE",  tF,  part.  V.  le  verbe. 

BONll-  IE!(  .  V.  a.  Mettre  en  meilleur  état. 
Il  ne  se  dit  ^uèro  que  des  terres.  M'i,l:a- 
rare;  render  in'i;liure. 

bUNJOUU ,  5,  m.  Miniere  de  saluer  quel- 


BON 


ipAVin.  K-voTuì 


Storno  ;  adAso  ;  ta  sa* 


BUNllii,  s.  t.  Pois-ion  (le  mer,  qai  fai: 
la  Eiierre  aux  ]joisson>  vol  iii>.  t'esce  marmo 
chiesi  nutre  de'  poei  uiùati. 

liUNiìJiUA,  s.  m.  J.  d'Iahyol.  Pois- 
son de  insr  qui  remonte  les  rivières,  li  res- 
semble au  thon  pir  U  torme  aa  corps  ,  par 
les  nj^eoire»  et  par  u  queue.  Sa  maCAotrc 
est  année  de  dents  redu.iiablei.  Am,a  de^ii 
Alton  ,  vaigairement  taccia. 

bONNÊ  ,  s.  I.  Njti  qu'on  donne  a  La 
go-VL-rnante  d'un  entant.  L'aji, 

BOiN.^liAU  ,  s.  m.  ciouéc.  V  .  T.  de  Mar. 
bO;vN  c.-L).'\iVl£,  s.  f.  V.  Ar.-ociie. 
isOIvNc-OAAV-t..  s.   f.  Les   lei  d'étoffe 
q,iun  auaciie  vsri  !e  chevet  et  virs  le  pied 
Oui)  lit  ,  pour  dCComps^ii-T  le»  grandi  ri- 
deaux, fend^igiii  pendenti;  cort'-isaasto. 

tìU.Vi'J£.Mi:.N  r  ,  adv.  A  la  bonne  fol  , 
simplement,  naïvement,  nua  bi^f.ia  i  sinec- 
ranznu ;  natara.m:nte  ,  scfiizttaneaie.  —  tam. 
Piéciséinen:  j  et  alors  il  ne  s'e;nploie  j.^inais 
qu'avec  la  negative.  On  ne  saurait  Are  Doii- 
neinent  ce  que  c'est.  V .  l'récisi.nen:. 

iJUNMiT  .  s.  m.  far;;e  la  l'tiabiliemen; 
qui  s=-t  a  cotivrir  U  tête.  B-rretta  ;  Joj^lj  i 
caif:lio;  bertittir.o  ;  àcreu^ne  i  eujfia.  ISon- 
iiit  Je  te:n.ne.  L'r.s;a  j  i-nyia.  -  t'rendre 
le  bja.iet;  se  f.iire  recevoir^  Uocîeur.  fni-  • 
dir  U  laurea  dottorale  ;  farti  addottorare. 
E:  don.ier  le  bonnet  a  queiq.un  ;  lai  mettre 
le  bonnet  de  Uo;teur  sur  b  ;é:e  ,  dan»  une 
fonction  publique.  Addottorare.  —  Oplr.er 
d.;  jonna:  ;  se  déclarer  de  i'avis  d'un  aut  e  , 
sa.i;  l'appuyer  c'aucune  raison,  et  en  ùtaii: 
seulement  son  bonnet.  Dir  come  il  co.viy.u- 
gnj.  -  On  dit  aus>i  au  l'r.lcU  ,  qu'une  chose 
a  passé  a  volés  du  bounit,  pour  dire,  que 
toui  les  avis  onr  été  proiTtj.ts  et  unitormes. 
A  i-eiil  voti  ;  di  co,n:n:t.i  consenso  e  S'adi- 
mcnto.  —  lig.  et  fam.  Avoir  la  tête  près  du 
bonnet;  éire  prompt  ,  colère  ,  aisé  a  se  ta- 
cher Essere  sii\\oso  ,  co'.lirlca  ,  faeiU  , 
all'ira.  —  Mettre  sor  banner  de  tc^ivers,  h^. 
Entrer  en  méch  i.-ite  hu.Tieur.  Fistiar:  il  hr ju- 
do ;  entrare  ,  sattaie ,  andare  in  bestia  —  On 
dit  qu'un  homme  a  pri*  "■«  chose  sous  sa. i 
b.iiinst ,  po..r  dire  qu'il  l'a  invemée  ,  inia- 
g'-née,  et  qu'elle  n'a  point  de  fondement. 
f.^!:  se  l'  e  cavata  di  ca^o.  —  Bonnets  ,  l . 
de  Cordonn.  Espèce  de  g:.iKuilîère  qui  laisse 
L'  i-;rret  a  découvert.  tile\xa  tromba.  -  Met- 
tre la  main  au  bonnet  ,  oter^son  bonne:  ; 
mettre  la  main  au  chapeau  ,  ô:e-  son  c!u- 
pe.iu  par  respect.  Cavarsi  IL  cappeLo. 

BONNtT.^DË,  s.  f.  iiéïércnce.  11  ne  se 
fl'.:  r|.ren  plais.interie,  libzrretiata  ;  caifel- 
la:a;  r:v'.ren-^a  ;  :nef,:no. 

liONNET- A-pat iRE,  s.  m.  T.  de  For- 
tijlcation.  Kij.e  détachée  ,  qui  forme  a  la 
te:e  deux  angios  renrrans  et  trois  saillans, 
avec  deux  ijrai.ries  branches  ,  dont  les  ex- 
trè;niîé5  vers  la  çorge  vent  en  s'_aj>procliant 
c  jTinie  en  queue  c'irondelle.  ZJjf/'.'a  tanaglia. 
—  boiinet-a-prètre  ,  V.  Fusain. 

BONNET-CdiNOlS.  s.  m.  T.  de  Zoo'.o. 
Espèce  de  guenon  qui  paroit  être  une  v.iriété 
du  ..h'ibrûuck.  bp^\i:  di  Scimmia  detta  Hcr- 
retta  t'i.'Jcj--. 

SO.'>;NtrDENEPTLNE,s.ra.r.  J'Aiir. 
nat.  Espèce  de  Chamjii;noii  de  mer.  Spt\ie 
di  funaio  rtarino.  V.  Fongites. 

BK'.iNlT  DE  TURQUIE,  T.  de  isatis- 
sier.  Picce  de  pa'-issetie  qui  a  la  figure  d'un 
Turb:î.n.  Pas^a  a  fo^^ia  d'un  Turoante. 
BONNETÈ  ,  ÉE,  part.  V-  le  verbe. 
BONNETiiR  ,  y.  a.  Rendre  des  respects 
ei  des  devoirs  ass'cus  à  ties  personne*  dont 
c.n  .1  'ociuin.  Sb.rretearc  ;  cortejî^lare  i  far 
rlve'en'Z-:  ,  inchini. 

BONNETERIE,  s.  f.  L'.irt  et  le  .Métier 
de  Bonnetier.    L'  arte  del  Jdcmttufo. 

flONNETEUR,  s.  m.  Filou  ,  qui  i  force 
de  civilisés  ,  tacile  d'attirer  les  gens  ^our 
leur  gi;n;r  leur  argent.  Il  es^  fara.  Bir.do- 
lone  i  h:cc.me  :  inariuoîc  ;  truj'jtore, 

BONNE riER,  s.  m.  Celui  qui  f.^it  ou  qui 
Tend  dss  bonnets ,  des  bas  ou  a.,    a  stm- 


B    O    R 

bîiWes  m-.rchandises.  Birretajo. 

ii.iS.sZl'îc.  ,  s.  f.  r.  de  Fortific,;t;on. 
Ouvrage  composé  ce  (ieu.t  faces  qui  t^rment 
un  angle  saihant  ,  avec  im  parafe t  et  une 
palissade  .Tu-devant.  Sorta  di  ripago  cosi  detto. 
—  En  r.  de  ivlaime.  O.i  donne  le  nom  de 
."ionnettes  à  de  petites  voiles  dont  on  se 
sert ,  lorsq.i'il  y  a  peu  de  vent ,  pour  allon- 
ger les  voiles,  ou  les  m.dtip!ier.  CoUellaccii 

^"y^Tii-VOGLIE ,  s.  m.  Mot  Italien.  Il 
se  tilt  de  celui  qui  se  loue  pour  r..mer  sur 
une  galere  ,  et  qu'oui  appelle  conrnunémênt 
.M..r;nier  de  rame,  iluonavot-iia  ;  sateono  vo- 
loiuano.  —  Il  s'emploie  adv.  rfan>  cette  phra- 
se ,  de  bonne-vo^lie  ,  qui  sigiime  de  bonne 
volonté.  L)i  baona  volita;  di  bito.t  animo. 

KO,V-J  JVKIEK,  s.  m.  T. de  Copm. Sotte 
de  ni  h.anc.  H<:fe  di  baoïa  qualità. 

BO\SfOl.\,  s.  m.  ^.ilut  sur  la  nn  du  iour 
et  dans  la  nuit.  Buona  sera  ',  buona  notte. 

BO.S'  1 1,  s.  f.  Qu..k:é  de  ce  qui  est  bon , 
ce  qii  lait  qu'une  chose  est  bonne  dans  son 
genre,  JJontà;  e:cetUn{a.  —  î'uis  particul'é- 
remen:  ;  q^ialiié  morale  ,  qui  ^>orte  a  faire 
du  bien,  bontà;  ben-piita  ;  lioea^tà^  dol- 
ce-^a ,  ,vnoreioU-^\a.  —  Ce  <iui  se  l<it  par  pure 
ho.iiièteté  ,  par  pure  civilité,  liontà  ;  corte.' 
sia  ;  piacevoUiia.  Voui  aurez  la  bonté ,  e:c. 
At-rtte  la  bonza  ;  vi  co.iìpi.ic:rete  ;  si  compia- 
cerà di  ,  ec.  -  Simulicité  ,  et  trop  grande 
ÌAZ\\\ià.  Semplicità;  bontà;  bonarietà;  scem- 
piajsine.  —  Bonté  ,  en  parlant  de  Dieu  ,  est 
un  des  attributs  divins  ;  et  c'est  dans  cette 
acce  irion  qu'on  dit,  la  btJiitc  inlinie  de  Dieu. 
Eor.tà  infiiura  di  Dio. 

iSOSLd,  s.  m.  Nom  d'an  Prêtre  Chinois 
ou  Japanois.  Bon^o. 

BOOPt ,  s.  m.  r.  d'Uhtyol.  Poisson  de 
.mer  du  Brésil  qui  ressemble  au ^ thon  d'Es- 
pagne. Pesce  dil  Brasile,  chi  si  rasomiglia 

BJOT,  s.  m.  r.  de  Marine.  Nom  qu'on 
donne  en  fiandre  et  dans  la  mer  Baltique; 
a  une  chaloupe.   Boot. 

BQJfEj,  s.  m.T.d'Astron.  Le  bouvier, 
constellation  voisine  du  p(!.lc  Arctique. /Joute. 

BOQUETEAU ,  s.  m.  T.  d'eaux  et  jo- 
r:ts.  Petit  bois ,  ou  petit  bouquet  de  bois. 
Soschitto. 

OQJILLON,  s.  m.  V.  Bûcheron. 

BOiiAX ,  s.  m.  Sel  très-propre  à  faciliter 
la  fonte  des  métaux.  Crisocntia;  borace. 

EOii.'ÎURYG.ME  ou  S0KÌ30RIÌME,  s.  m. 
Vent  qui  se  tait  entendre  dans  les  intestins 
qui  Ci:  un  symptôme  d'indigestion.  Cor^O' 
glio  ;  i,orjOiiUo  ;  sor^ugliamento. 

BO.-\D,  s.  m.  L'extrêtnité  d'une  chose  ;  ce 
qui  termine  une  chose  par  q.:*lque  endroit, 
et  princisalcment  par  sa  largeur.  £a(rini;(i  ; 
orlo  ;  lembo  ;  mjrc.i;  margine  ;  orliccio.  —  On 
le  dit  poétiquement  au  pluriel ,  des  régions 
environnées  d'eau.  Le  spiagge.  —  Lorsqu'on 
dit ,  A  bord  ,  sans  rien  ajouter  ,  on  entend 
toujours  parler  du  bord  d'une  rivière,  ou  de 
h  mer.  liipa  ;  riva  ;  sponda.  Si  c'est  de  la 
mer,  on  dit  aussi  i'iio;  spiaggia.  -  Avoir 
l'ame  sur  le  bord  des  lèvres ,  c'est  être  mo- 
ribond, yfv.r  la  bocca  sulla  l>ara  ;  essere  col 
capo  nella  {osta.  -  On  a:ipe'.le  Rougc-bord, 
un  verre  de  vin  plein  j.isqu'au  bord.  —  Bord, 
se  dit  aussi  de  tout  ce  qui  s'eiend  vers  les 
extrémités  de  certaines  choses.  Orlo  ;  lab- 
bro. Dans  ce  sens  ,  on  appelle  les  bords  d'un 
I  iJat ,  tout  ce  qui  est  de;>uis^  l.i  p.inie  con-- 

icave  d'un  piar  jusqu'à  l'extrêm'té.  Gli  orli 
d'un  p'iiuto.  Les  bjtds  d'un  chapeau,  tout 
ce  ciui  excède  la  forme  d'un  chapeau,  ie 
,  punte.  —  Bord  ,  se  dit  aussi  d'une  espèce 
j  de  ruban  ou  galon  ,  dont  on  borde  certantes 
I  parties  de  l'habillement.  Orlo  ;  fettuccia  ; 
■  mirLtio  ;  ballano.  -  T.  de  Mar.  Vaisseau 
lie  liau^-bord;  un  ntivire,  un  vaisseau.  Nave, 
Ì  vascello  d'aito  bordo.  —  Courir  le  bon  bord. 
En  p..rlant  des  Corsaires.  V.  pirater.  -  On 
I  le  dit  aussi  fig.  des  gens  débauc'tié;.  t>or- 
j  dettare  ;  fuiian:tgtire.  —  Bord  a  bord ,  pris 
■|  adv.  se  dit  òsi  liqueurs  ,  lorsqu'elles  rera- 
I  plisseat  la  capacité  de  ce  qiii  les  coaùuit. 


B    O    R  /oj 

Tino  aie  orlo, 

BGHDAGE  ,  s.  m.  Revêtement  de  plan- 
ches ,  qui  oavTî  le  bord  du  vaisseiiii  par 
dehors,  i'ascîame  tstcrno  ;  quelques  uns  di- 
ient ,  BordatuiJ, 

JiORUAV,  s.  m.  7".  de  Comn. Petite  étoffe 
ou  tissu  étroit  qui  se  tabrique  en  quelques 
Itcux  dï  rii^ypte  ,  sur-tout  au  Caire,  à 
D^:niette  ,  et  à  Alexcr.drie.   Buidaco. 

BORO  AVER ,  V.  a.  T.  de  Mar.  Courir  des 
bordées,  cVst-à-dirc,  gouverner  alternati- 
vement d'un  côté  et  d'un  autre  ,  lorsque  le 
venr  ne  permet  pôS  de  porter  a  route* 
Quelques  uns  disent  Bcrdeger.  Bordeggiarci 
star  sulle. volte. 

BORDE,  s.  m.  G^lon  d'or,  d'argent,  cii 
de  soie,  qui  sere  à  border  ries  habits,  des 
meubles,  etc.  Nastro  ,  trina  ;  mcrUttu  d'oro  , 
d'a'^entOf  di  seta  ^  ec, 
^  KO  RD£  ,  ÉE  ,  part.  V .  le  verbe.  -  T.  de 
8/ason.  ic  dit  des  croix  ,  des  bandes,  des 
gouf^nons,  et  autres  choses  qui  ont  des  bords 
de  d:itéreni   émaux,    tìcrddto. 

BkjR  D£'Ê ,  s.  t.  La  f.éch^r{;e  de  tous  les 
canoiiS  rangés  d'un  des  côtés  du  vaissciAi, 
fiancata  ;  boriata.  —  Le  chemin,  la  route 
que  fait  un  vaisseau  qvii  est  obligé  de  louvoyer, 
et  d'  dV.er  îan'ôt  sur  un  côté  ,  tantôt  sur  l'au- 
tre ,  t3  our  acriver  en  quc'que  endroit.  Oucl 
c.i:!imin.°.      cke  ta  vna  navi  nel  bordeggiare* 

bOKDEGHt^  ,  r.  de  Mar,  V.  Bordayer. 

BOKDiL  ,  s.  m.  Lieu  où  les  femmes  pu- 
bliques se  prostituent.  C'est  un  terme  mal- 
ho.îiicte  ,  e:  cui  ne  se  dit  point  en   bonne 
î  compagnie.    Bordt.'lo  ;  postribolo  ;  chiasmo; 
bacano  ;   infunare  j  yorcile. 

iiOUDELlEUE,  s.  f.  Poisson  des  Lacs  du 
ger.re  des  carpes  ,  fort  sembi..bîe  à  la  brè- 
me ,  et  sînii  nom.-né,  parce  qu'il  côtoie  fe 
riv..ge.   Scarpe  ;  scarpct:.rcc:a. 

BORDEMtNT,  s.  m.  T,  de  Peintre  en 
cmalt.  Il  se  dit  de  la  manière  d^employer  les 
émAux  cLirs  en  les  couchant  à  pl.it.  L* arte 
di  adoperare  fr^'i  s.-tjjÌù  In  piana  pittura, 

BOKDER,  v.a.Gjr:iirl'exTêm!-é  rie  quel- 
que chose  ,  cunime  d'une  jupe  ,  d\:n  msn- 
Leuu ,  etc.  en  y  cousant  un  ruhan,  un  ^r.lon, 
un  mjrceau  d'é'yiVe  ,  etc.  Orlare  ;  circon^ 
dare;  /restare,  —  Il  se  dit  aussi  de  ce  qui 
s*étend  le  long  de  certaines  choses  ,  et  qui 
y  sere  com:ue  c«  bord.  Cìngere;  circondare^ 
attorniare.  Une  grande  allée  d'arbres  borde 
\.i  rivière.  Aiheri  altissimi  adombrano  le  spon- 
de dei  fiume.  —  En  V,  de  Mar.  Border  ua 
vaiiseitu;  venir  âri.bord?ge.  Abbordare.  —  Il 
\  sic^nifie  ausali  ccuvrir  de  bordûgc  les  :nembre> 
d'un  vai-iseûVi.  Uordarc  ',  fasciare  ;  rivestir  una. . 
nave.  —  B-^rder  une  voile  ,  c'est  l'étendre  et 
l'arrêter  por  le  bjs ,  pour  qu'elle  retienne  le 
vent.  Fermare  la  vela  nelle  bugre.  —  lì^rder 
une  écoute  ,  Tartimon  ,  etc.  c'est  hàler  uua 
écoute  ,  i'arìimon  ,  etc.  jusqu'^  ce  que  l'é- 
coute ,  liarîimon  ou  autre,  to'.iche  ju..q;i'â 
uii  corir-in  point  qu^  la  rnsncLuvre  le  deman- 
de.  Caii-.re. 

BORDEREAU,  s. m. Mémoire  des  espèces 
diverses  qui  composent  une  certaine  somme. 

BORDIEPv,  ad},  m.  T.  de  Mar.  On  nomme 
vaiijeau  bordier ,  celui  qui  a  un  côté  plus 
fori  que  l'autre.  Aggiunto  di  vasceUo  y  che  ha. 
un  bórdo  o  fianco  p-à  forte  deir  altro. 

BOia»ï'->UE,  s-  m.  T.  de  l'êche.  Rspnce 
retranché  avec  des  claies  sur  le  bord  de  la 
mer,  pour  prendre  du  poisson.  Canrajo  o 
chiusa  ,  chi  sì  fa  in  riva  ai  mare  ,  per  pren~ 
der  pisce. 

BORDOYER  ,  v.  a.  T.  de  Peinture  en 
email.  Emp'oyer  les  émaux  clairs  en  les 
couchint  à  plat  ,  bordés  du  même  métal  sur 
lesque's  on  les  applique.  Orlare  lo  smalto. 

EORDUllE,  sust.  f.  Ce  qui  borde  aaeUjua 
chose  ec  lui  sert  dWnemerr.  Gr'o  ;  cornice', 
fr:r:o.  —  T.  d*Archie..VTC^[cn  relief  rond 
ou  ovale,  le  plus  souvent  raiflé  de  sculptu- 
re, qui  renferme  quelque  tableau,  bas-relief 
ou  panneau  de  compartimenr.  Cornice.  —  Bor- 
dure (l'an  parterre  ;  les  plante -bandes  qur 
eutouteiu  u;i  parterre.  Cassiuc  intornu  iruorno- 


IO  + 


B    O    s 


a* quairetti  o  ajuoU,  —  T.  do  Elason.  Bri- 
sure qui  entoure  i'ccu  ,  et  (|r.i  est  toujoari 
ciilT.;renic  de  Icin.iil  de  l'écu.  JiorJrra.  —  Bor- 
€Ìi:re  ,  T.  de  hl.ir.  L.i  Urucur  des  voiles  pir 
€11  bas ,  prise  d'uii  point  d'ccuuic  à  l'autre. 
Fontlu,.o  pi^di  .ù//.i  velu. 

BORUAL  ,  ALE,  jdj.  Qui  est  du  côté  de 
fjord.  UmiciiU;  setieniriciiale  ;  ,:^  .llor.aie. 

BOREA.SMii.S  ,  s.  f.  pi.  T.  dilist.  anc. 
F«tes  de  Boriie  à  Atliinos.  Bortawû ,  a  tu 
feste  di  Borei:. 

BORE'E  ,  5.  m.  Vent  septentrwnal,  b:se, 
Vt-nt  du  Nord.  Durea't  ajuilone;  tramontana i 
greco  ;  rova/ù.  . 

BORGNE,  a<;i.  de  t.  g.  et  c|iiî',quefois 
subst.  Celui  ou  celle  a  qui  il  manque  uii  œil. 
Cieco  d*  lin  occhio;  monocolo.  ~  Se  dit  fif;. 
de  diverses  thosos.  Ainsi  on  dit  d'une  mai- 
son fort  soirbre  ,  fort  c  bscure  ,  que  c'est 
une  maison  bot'îne.  Ca^a  oscwa  ,  che  ha 
foco  lume.  —  Iauu  méc!wn:  périt  cabiiret, 
que  c'est  \m  c.'ibaret  borgne.  BcttoUt  \  oste- 
ria  da  mal  t^myo.  -  D'un  méchant  conte, 
mal  fait ,  que  c'est  un  conte  bor^îne.  Foie  ; 
r.icconti  dl   vicchicrclla  ,    di   buona   donna. 

—  On  dit  d'un  compte  qui  n'est  pas  clair  , 
que  c'est  un  compte  borgne.  Conto  imbro- 
gliato ,  il'lruidj. 

BORGNK'ì^iE  ,  s.  f.  T.  bas  et  iniurieux, 
<jui  se  dit  d'une  f-imine  ou  d'une  fiile  borgne. 
Cicca  da  un  occhio. 

BORNAGF. ,  s.  m.  T.  de  P.ilais.  L'action 
de  pl.mter  des  bernes  dans  une  tertre.  ler- 
ynira^rone  de'  c^n-yi;  il  porre  i  limiti. 

BORNE,  s.  f.  l'icrre  ou  autre  rn-,:rque  qui 
sert  à  séparer  un  c'namp  d'.ivec  un  autre. 
Lim'te;  termine;  pietra  o  altro  che  spartisce 
i  camyi.  —  Au  pluriel;  pierres  qu'onrrietii 
côté  des  portes  ,  ou  le  long  des  murailles , 
pour  empêcher  qu'elles  ne  soient  endomma- 
gées par  les  carrosses  et  par  Ic-s  autres  voi- 
tures. Pilastrino.  —  Tout  ce  qu:  sert  .i  sé- 
parer un  Et.-it ,  une  Province  d'une  autre. 
Limiti  ;  confini  ;  fin'.  —  Tout  ce  qui  est 
regjrdé  comme  les  limites  de  chaque  chose. 
Ainsi  on  dit ,  i:a>icr  les  bor;;es  de  son  pou- 
voir ,  de  S2  juriidiction.  Vass.tr  i  limiti  ; 
oltreyaisar  i  confini. 

BORNE',  ÉE,  part.  V.  !e  verbe.  -  On  dit 
<lu'une  maison  a  une  vue  bo:nce,  quand  la 
vue  est  de  peu  d'étendue.  Ca-^a  che  non  ha 
bella  rista. 

BORNER  ,  v.  a,  Mefre  ùts.  bornes.  Pcrre 
i  limiti ,  i  termini.  —  Limiter,  resserrer  dans 
ïuio  certaine  ctcndue,  d.ins  un  certain  espace. 
Ttrmir.arc  y  tr.nitaie;  Circo:ii".e  ;  restri^rerc  ; 
riserrate;  circonsciivire.  —  Dons  cette  accep- 
ption  ,  se  dit  ;'.us',i  des  per'-t.nnv's  ,  par  rap- 
port à  leurs  maisons  et  à  Iturs  h.critr.eçi. 
Imycdir  la  rista,  —  On  dit,  qu'un  cbjn 
borne  agréabI:-Tr.?rt  l.i  vue ,  iiour  dire  ,  qu'il 
la  i.rmine  açréiblement.  'Icrmir.ar  ta  rista. 

—  fig.  r.i'jdvrer,  V.  -  U  est  aussi  toc.  Se 
iixer  ,  se  r^'uler.  V. 

BORNOVR' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

BORNOYEK .  v.  a.  Regarder  d'un  seid  œil 
wne  surTace,  pour  juger  de  son  alignement. 
Sbiecare. 

BORNOYEU.^,  i.m.  Jr;i>oux.  Celui  qui 
vise  d'un  œil  ,  pour  voir  si  u.ne  chose  est 
droite  et  de  niveau.  Colui  che  yrende  la  mi- 
jra;  lircllatore. 

BOROZAIL,  s.  m.  Maladie  qui  provient 
«l'un  usai;e  immodéré  des  femmes  ,  qui^  est 
particulière  aux  Africains  ,  et  qtn  est  dilTé- 
rcnte  de  la  votole.  Syt^ic  di  morbo  venereo 
l'articolare  d nii  AS^iicani. 

liOivROW  ,  s.  in.  T.  d'Hist.  nat.  Nom 
«l'un  arbre  des  Indes,  et  d'iin  poisson  das 
IVjoliiCiues.  ^Ibrro  ,  e  yesce  Indiani. 

BORTINGLE  ,  s.  f.  T.  de  «/Vwi.F.spèce 
ie  plat-bord  qui  sert  de  hausse  au  bord  <!u 
biiîeau  ,  lorstiue  la  charge  lui  fait  prendre 
trop  d'eau.  Lisni  da  rlal\ar  la  syoïula  delta 
barca. 

BOSAN  ,  s.  m.  nreuvs^e  fait  avec  du 
millet  bouilli  d.-i-.s  l'e;u  ,  dont  on  fait  Rr,  nd 
usage  en  Tuniuie.    5ft;i;  di  birandi  Jalla 


B    O    S 

BOSEL  .  s.  m.  T.  d'Architect.  \fémbr« 
rond,  qui  est  la  base  des  colonnes.  V.  Tore, 
astraj;,ue. 

BOSPHORE  ,  s.  m.  Espace  de  mer  entre 
doux  terres  ,  qui  sert  de  communication  à 
deux  mers.  Borforo  ;  stictto  di  mare. 

BOSOUET  ,  s.  m.  l'etitbois,  petite  touffe 
de  bois,  lioschetio. 

BOSSAGE,  s.  m.  T.  d'Archit.  Se  dit  de 
toute  pierre  saillante  .laissée  exprès  pour  y 
tailler  quelque  ouvrage  de  sculpture.  Bo^jo  ; 
bo\ie. 

bOSSE,  s.  t.  Grosseur  extraordinaire  au 
dos  ou  a  l'estom.ic  ,  qui  vient  de  mauvaise 
ccnt'oriniition.  Cobba  ;  seri^no.  —  Il  se  dit 
aussi  de  certaines  grosseur,  q.ie  quelques  «mi- 
maux  ,  comme  Chameaux,  Dromadaires,  et 
quelques  Taureaux  sauvages  ont  naturelle- 
mont  sur  le  dos.  Gobba.  -  Une  entîure  ou 
élevure  qui  vient  de  conttision.  Tumore  ; 
enfiatura  ;  bona  ;  enfiato.  Bosse  au  front. 
licrnoccolo  ;  Curao  ;  cornetto.  —  Une  éléva- 
tion dans  toute  superiicle  qui  devroit  ctre 
place  et  unie.  liiaito.  Terrcin  i  !'-in  de  bos- 
ses. Terreno  a  montictlli  ,  disti£iiùle.  Vais- 
selle qui  a  des  bosses.  Vasc!!ar::e  acciaccato, 

-  T.  de  Sculpt.  Relitf  d'une  ligure.  Ues 
figures  relevées  en  bosse,  de  demi-bosse. 
Oycre  1  figure  di  basso  rilievo.  Et  on  appelle 
ouvrat^es  de  ronde  bosse  ,  les  ouvrages  de 
plein  "relief.  Oyeia  ,  immagine  di  rilievo  ; 
ornato  d' architettura.  —  Bosse  dans  un  Jeu 
de  l-a:ime  ;  l'endroit  de  la  murnille  du  côté 
du  dedans,  qui  renvoie  [a  balle  par  bricole. 
Muro  del  rimando.  —  T.  de  Vénerie.  La 
première  poussée  d'un  cerf  qui  a  mis  bas. 
La  prima  testa  ,  U  yrlme  corna  d'un  cervo  ^ 
clic  muda.  —  Trav.iiller  d'ajirèsla  bosse,  T. 
dj  Peint.  Se  dit  d'un  élève  ou  d'un  mai:re 
qui  copie  d'après  une  figure  de  relief  suit 
en  marbre  ,  suit  en  plâtre.  Ritrarre  dal  ma- 
d:llo.  —  T.  de  Mar.  Bouteille  de  verre  fort 
mince ,  remplie  de  quatre  ou  cinq  livres  de 
poiulre  ,  aucou  do  laquelle  ,  après  qu'on  l'a 
bien  bouchée  ,  on  met  t|u.itre  on  cinq  mè- 
ches qui  pendent  en  bas.  Boccia  da  fuoco. 

—  Bosses  ,  T.  de  Mar,  Bout  de  corde  d'une 
m'édioi.re  longue^ir  ,  aypnt  à  leurs  extrémités 
des  noeuds  appelles  Culs-de-ports  doubles. 
I.'usïge  des  bosses  est  de  rejoindre  une 
manœuvre  rompue.  £o\ja.  —  Bosse  du  bos- 
soir. La  manoeuvre  qui  sert  à  tirer  l'ancre 
hors  de  l'eau  pour  l'amener  au  bossoir. 
Hci-^a  dl  srua  di  cappone.  -  Bosses  de  Cha- 
lcu|je  ou  de  Canot.  Les  cordes  dont  on  se 
sert  pour  les  amarrer.  Sartiame  di  capo  sot- 
tile per  il  servigio  dello  schijfo.  —  Bosse  , 
'l ,  ile^  l'crrcrie.  La  l'orme  que  l'ouvrier  , 
appelle  iiossier,  donne  àia  matière  vitrifiée 
en  l'allongeant,  tov.rn.int  sur  le  marbre,  etc. 
pour  la  taire  devenir  un  plat  de  verre  à 
vitre.  Li-.ata  cl-c  si  riduce  in  lastra  di  varo. 

BOSSELAGE,  s.  m.  Travail  en  bosse.  I! 
ne  se  dit  guère  que  du  travail  en  bosse  sur  de- 
là vaisselle. . /..jvoro  d'incaro. 

B(  )SSELE  ,  ÉF. ,  pnrt.  V.  son  verbe  -  En 
Agriculture  ,  il  se  dit  de  certaines  feuil- 
les qui  ont  des  éminences  à  grii'des  mail- 
les ,  et  creuses  en  dessous.  Bernoccoluto  ; 
ricciuto. 

BOSSELER  ,  V.  a.  Travailler  en  bosse  sur 
d'î  la  v.iissclle,  sur  de  l'argenterie.  Lavorar 

"  BO'SSÈLURE  ,  s.  f.  T.  de  BoMn.  Ciselure 
naturelle  qu'on  voit  sur  conjines  feuilles  de 
plaii'es.  Stmrlatara  ;   dentdio. 

BOSSKMAN  ,  s.  m.  T.  de  Mar.  S-cond 
Contre-Maître  dans  un  vaisseau.  Il  es;  par- 
ticulièrement clf.rgé  du  soin  des  c.  bics  ,  des 
.lucres,  des  bouées,  etc.  Bostnan. 

liOSShR  et  délijiscr  un  cable  ,  r.  de  Mar. 
jXriarrer  et  dém.irrer  la  bosse  qui  saisit  le 
table  lorsque  l'ancre  est  à  la  mer.  Abbonare 
e  st'L-1-jare  una  gomena. 

BOnSF.TTE  ,  s.  f.  Ornement  attaché  aux 
drtv.x  côtés  du  mors  du  cheval ,  et  fait  en 
bosse.  Burchi.i. 

BpS'.EORS  ou  BOSSOIRS  ,  s.  m.  pi. 
r,  ri  Mm.  DuiUi  p>jiiues  ou  piwti  ùe  bsjis 


BOT 

mise!  en  saillie  à  l'avant  du  vaisseau  au-des- 
sus de  l'éperon  pour  soutenir  l'ancre  ,  et  la 
tenir  prête  à  mouiller.  Crue  dicappt^ne  j  sos- 
tegni dell'  ancora. 

BOS^IER  ,  s.  m.  r.  de  Verrerie.  Le  Gen- 
til-homme qui  est  occupé  à  former  l.i  bosse. 
Maestro  che  riduce  la  levata  in  lastra. 

BOVSON  ,  V.  liouqe. 

BOSSU  ,  UE  ,  ad),  et  subst.  Qui  a  une 
bosse  au  dos  ou  à  l'estomac.  Gobbo;  scri- 
r.nuto.  —  Se  dit  aussi  d'un  terrein  où  il  y  a 
beaucoup  de  petites  inégalités.  Disusuale  \ 
pieno  di  nioi:icelU.  -  T'.  i'Astron.  Ou  s'en 
sert  pour  désigner  la  partie  éclairée  de  la 
lune  ,  lorsqu'elle  passe  du  premier  quartier 
au  plein  ,  et  du  plein  au  dernier  quartier. 
Gibboso.  —  En  r.  d'Omiiot.  Espèce  d'oi- 
seau qu'on  nomme  aussi  l'oiseau  blanc.  Com- 
battente Indiano  nominalo  in  frauda  ruccella 
biancj  ^  e  più  comunemente  il  gobbo. 

BOSSUi:',  ÉE  ,  part.  V.  son  verbe. 

BOS<UEL,  V-Bosud. 

BOSSUEi<,  v.  a.  Faire  des  bosses.  Une 
se  dit  qu'en  parlant  des  bosses  qu'on  fci'  ï  la 
vaisselle  en  la  laissant  tomber  ,  ou  de  quelque 
autre  mrnière.  Acciaccare  ;  far  qualche  bo\ia 

BOSTANGI ,  s.  m.  Mot  Turc.  Jardinier. 
Bcstangi  ^o  sia  giardiniere,  —  Uostanpi-baclii , 
Intendant  des  Jatdins  du  Grand- S'eiçncur. 
Les  Traducteurs  disent  en  Italien.  Bouauji- 

BOSTilYÇMITE ,  s.  f.  r.  d'Hist,  r.at. 
Pierre  figurée  qui  ressemble  à  l.-i  chevelure 
d'une  femme.  Sorta  di  pietra  detta  Bostn- 
chite. 

BOSUEL,  s.  m.  Nom  de  b  seule  Tulipe 
qui  ait  de  l'odeur.   Tulipano  odoroso. 

B(,)r,  adj.  qui  n'a  point  de  féminin  ,  et 
qui  na  d'usage  que  dans  cette  phrase  fam. 
!'ied-oot,  qui  se  dit  d'un  pied  contrefait.  Pie 
storto,  distorto,  stravolto. 

BOT,  s.  m.  T.  de  Mar.  C'est  un  cert.-.in 
pros  br.teau  Flamand ,  ou  une  espèce  de  petite 
llûte.  Botto  Olandese. 

BOTAL,  adi.  m.  T.d'.4nat.  Le  trou  bo- 
t.d  ,  Ouverture  par  laquelle  le  sang  circula 
dans  le  ta-us.   Meato  ovale. 

BOTANIQUE,  s.  f.  Science  qui  traite  des 
Plan'cs  et  ds  'curs  propriétés  Votanica. 

BOTAiVlSTE,  s.  m.  Celui  qui  s'applique 
à  la  Botanique..  Horanico  ;  semptic'sta. 

.BOTANOMANÇIE',  s.  LGi-  Vocec.  Di- 
vination qui  se  faisoit  parle  moyen  f\ci  l'Iantes 
et  des  arhrisse.-ux.  Hotanomanxia. 

BOTANOPHUE,  s.  m.  NenUgisme  de 
Rousseau.  Amateur  de  la  Botanique.  On 
peut  également  dire  en  Italien,  Botanofilo; 
amatore  ,  o  professor  di  buîanica. 

BCUHRION  ,  s.  m.  r  Je  Chlr.  Espèce 
d'ulcère  creux  drns  la  cornée.  Piccol  ulcere 
e  profondo  nella  cornea  detto  botrio. 

BOTICHE,  s.  m.V.iisseau  du  Chili  n>>ur 
mettre  le  vin.  Il  contient  trente-deux  (.intes 
de  Paris.    Botticinn  in  uso  nel  Chi'i. 

BOTRES ,  ad).  T.  de  Draperie.  Nom  qu'on 
donne  .aux  forces  qiii  sont  peu  tranchantes. 
Stracche. 

BOTRYS  ,  s.  m.  Plante  qui  croit  en  fopne 
d'arbrisseau  et  qui  est  une  espèce  de  patte- 
d'Oie.  Sa  semence  a  une  odeur  forte  et  aro-, 
matique.  On  l'emploie  dans  les  maladies  hys- 
tériques.  Botri. 

BOTRY TF. .  s.  m.  T.  d'f/i't.  nat.  Espèce 
de  cadmie  bû'ée  ,  qui  ressemble  à  une  sr.ippe 
de  raisin.  Botrite. 

BOTTE ,  s.  f.  F.:Ì5ceau  ,  assemW.ige  de 
plusieurs  choses  de  même  n.iture  ,  liées  »'n- 
semWc.  MiT^jo  j fastello;  fascetta,  f.iscciti:^. 
—  Botte  de  soie  ;  l'assemblase  de  plusici  rj 
échevaux  de  soie  liés  ensemble.  Più  matas.t 
di  seta  legate  insieme.  —  fam.  Grande  qirn- 
tité  de  plusieurs  choses.  Fascio  ;  fastello  ; 
ma\\o  ;  ma{^occliio.  —  T.  do  Chasse.  La 
lon!;e  avec  lamielle  on  mene  le  limier  au  bois. 
Gai^aglio.  —  T.  de  d'Escrime.  Cou|i  que  l'on 
porte  avec  pu  fleuret ,  ou  avec  uii'^  é|)éc  .  .i 
celui  C(>;i*re  epti  on  se  bat.  Botta.  Chaus'uiu 
ds  citir,'  qui  cn-''crnie  le  pieil)  la  jambe ,  ^c 
une 


B    O    U 

une  partie  ii  1j  cimse  ,  et  qu'on  met  pour 
monter  à  chevjl.  SdvaU.  Etre  en  bottes. 
Ets:ri  s-iy^'.àta.  —  En  parlant  de;  c.rroises; 
ce  qui  sert  tic  r.iarche-picd  pour  monter  en 
voitjre.  Pidan.i.  -  Bottes  ,  se  dit  aussi  au 
pluriel ,  de  h  terre  qui  s',itt.'.chs  aux  soviliers 
gtund  on  marcii;  dans  u;it:.*rrein  gras.  Fa::- 
f  j  ,  terra  c'a',  s'altacca  allt  sc.:r;-c. 

BOrrE,  ÉE.  part.  V.  le  vcroe. 

E>Ori'Ei,.\GE  ,  s.  m.  Action  de  lier  en 
botteç.  U  t'^rfistcui  di  fi-.no  ,  paglU  ,  ic. 

BO TTELE' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  v-rbî. 

BOrrtLER  ,  V.  a.  Lier  en  bottes.  Àfa- 
stilUre;  fir  justcl'.o  ;   itj'iiciart:. 

BOTTELEUR ,  s.  m.  Celui  qui  fait  des 
bottes  (le  foin  ,  d;  paille  ,  etc.  C^lal  che 
aj'dsttila. 

tiorrER,  V.  a.  Faire  des  bottes.  F<tre, 
stivali.  —  Mettre  les  bottes  à  quelqu  un.  5n'- 
viLir.'.  —  V.  r.  Mettre  les  b.)ttes  soi-même. 
Stijilirsi  ;  mettcni  -jli  stivjH.  -Se  dit  auisi 
di  ce.u  qui  en  mircnant  dans  un  terrein  ttras  , 
amassent  be.i.icojp  de  terre  autour  de_  leurs 
pieds.  Empirsi  U  sarfc  di  fango ,  ài  terra 
far.^às-i. 

BOrriEil,  s.  m.  Cordonnier  qui  fait  des 
bottes.  CiiroUjo  srivalcjo. 

B  J  TTLVE  ,  s.  f.  Dimin.i;i.f.  Petite  botte 
d'un  cuir  fort  mince.  st.vaUuo, 

JOU.'VR'J,  s.  m.  Gros  m.jteau  qui  étoit 
ancie.inement;»  l'usr.je  des  Monoyears.  Gros- 
sa martello  chi  tiiavasi  ait.camente  per  jar  il 
eJlio  a'U  inile!:. 

BOUDAK,  ts.  m.  T.  de  ZoolosU-  Bob;- 
que.  V. 

BOUHIE ,  s.  f.  T.  d'Orn'ihol.  Oiseau  aqiia- 
tiqjo  de  l'Amérique,  UccetLj  ac]uatico  dell* 
Amêr'ca. 

BOUC  ,  s.  m.  Animnl  i  cornes  ,  qui  est  le 
inàle  delà  chèvre.  Becco:,  cavrone  ;  capro 
cinifo,  —  T.  de  Comm.  Une  peau  'le  bouc 
pleine  de  vin  ou  d'huile.  Otre.  —  Barhe  de 
bouc.  La  barbe  d'un  homme,  lorsqu'il  n'en 
j  q.ie  S0U1  le  m^nt.'vn.  Hirbetta',  barbetùr.a, 
Bjuc  sauvi'e.  iV.  Bouq.ietin. 

BOUC.\GE  ,  s.  m.  Plante  onibellifére 
q.î'on  lappeKe  .Tlissi  bo.iqustiiie  ;  pim^reiiel- 
le  ,  sexifra^e  blaa:he.  Ses  sem-^n-cs  et  ses 
-racines  sont  apéritives  ,  vulnéraires  ,  et  on 
leur  attribue  la  vertu  di  briser  la  pierre  des 
reins  et  de  la  vessie.  Pimpinella  sasslfragia. 

BOUCAN  ,  s.  m.  Le  lieu  où  les  sauvages 
font  fumer  leur  viandes.  On  appelle  aussi 
de  même  le  gril  de  bois  ,  sur  lequel  ils  les 
font  fumer  et  sécher,  ^ael  luogj  dov:  l  sai- 
v2t'ci  fiff't'n^tnj  U  carni ,  e  la  gratella  di 
Usno  di  e  A  si  servono  perafamarle  e  seccarle. 
—  Lieu  di  deb  luche.  C'e.t  im  terme  bas  et 
peu  hor.nète.  P^stròolo  ;  ;•  ,riMo  ;  lupanare  ; 
t-tj.ìo  ;  heltola.  T.  de  March  ,nds  de  buis. 
B.iche  rompue  par  vétusté,  Pe^a  di  Ic^no 
JTacido  o  tarlato.  , 

BOUC\NÉ  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

B0UCANG;<.  v.  a.  Faire  cuire  des  vian- 
des h  U  manière  des  sau/açes  de  l'Amérique. 
Aifamare  e  sxcar  le  carni  alla  maniera  de' 
salvataci.  —  Boucaner  des  cuirs  ,  c'est  'es 
prep.arer  à  la  maiiière  des  sauvages.  Cur.c'ar 
il  cajame  aVa  mandera  de*  salvatici.  —  v.  n. 
A'ier  i  la  chaise  desbteofi  sauvages  ,  ou  au- 
tres bètes  ,  pour  en  av  ) T  les  cuirs.  Andar  a 
cacca  W  buoi  saL'atid.  -  lllch.  Terme  bas 
du  style  comitjue  et  satiritiue  ,  qui  se  dit  de 
ceux  qai  fréquentent  les  lieux  de  déb  luche, 
Boridiare  ;  puttane^siar:  :  andar  a  donne. 

BOUCANItR  .  's.  m.  Celui  qui  va  a  la 
chasse  des  bœufs  sauvages.  Cacciatore  di  buoi 
salv  Itici. 

BOUCARDE,  s.  f.  T.dcConchyl  Co- 
quijle  bivalve  appellée  cœur  de  bœuf.  Cu:r 

B'JUCARO  ,  s.  m.  Espèce  de  terre  sits'I- 
Ise  ,  rounèâtre  ,  q.ii  vient  d'Espagne  ,  où  elle 
s'appelle  Baucaroî.  On  en  fait  dld'érens  va- 
ses.   Bucchero. 

BOUCASiLV  ,  s.  f.  Etoffe  de  coton, 
dont  ont  fait  des  doubleures.  Sona  di  bam- 

'iu'uCASSINÉ,    ÉE,    adi.  T.  de  Cem 

Dici.  Franfois-Jralien, 


B    0    U 


Il  n'est  tî'ma^e  qu'en  cette  phrase  :  Toi'e 
ijoacassince  ,  ou  torio  bouccassine  ,  c'ost*à- 
diro  ,  prc;i.îr£3  à  ia  façon  dj  bouoasiin.  vVj- 
;:iunco  chi  si  dà  a  certa  tzLi  dl  bamhcglna. 

130UCAUT  ,  s.  m.  Moyen  tonneau  ,  qui 
sert  à  rciitermer  diverses  marchandises.  iWt;^- 
bot[c\    ricevili  butte. 

BOUCHAGE  ,  s.  in.  T.  dégrossis  forges, 
C:;rt?.i;i2  q.untité  de  terre  détrempée  et  iio- 
1  dont  on  se  sert  pour  iermer  la  coulée. 
Pastor,:  Ai  t:rri, 

BOUCHANT  .  s.  m.  T.  de  AUr.  Lors- 
que ce  mot  est  joint  avec  fl.-Live,  il  sigi.irie 
■'endroit,  où  le  tleuve  se  décharge  d^ns  U 
mer.  Si  c'est  avec  le  mat  baie  ou  port  c*est 
l'entrée.  1 1: beccatura. 

BpUGHARDE  .  s,  f.  T.  de  sculpt.  Qu'il 
de  ter  ,  de  bon  acier  par  le  bas ,  et  h.it  en 
plusieurs  pointes  de  diamant  ,  fortes  etpoin- 

tUJS.    f/,-J./ilJ. 

BOUCHE,  s.  f.  Cette  panie  du  visage  de 
Ih.imnie,  \av  uà  sort  I.t  voix,  et  par  où  se 
reçoi/ent  les  alim?ns.  Bjccj.  -  On  dit  fig. 
■3u'une  personne  n'o'..e  ouvrr  la  bouche ,  pour 
dire  ,  qu'elle  n'oie  p..rlv^r.  No^  ardisce  aprir 
bt-cca.  —  Fermer  la  bouche  à  quelqu'un  ;  le 
faire  taire.  Chiuder  la  bocca  ad  un')  ;  romper- 
gii  U  paro/e  in  bocca.  —  On  dit  d'jn  homme 
qui  s'ostfait  une  habitude  de  dire  co:ninuel- 
lement  de  certaines  paroles  ,  q^ùl  les  a,  à 
tout  moment  à  la  bouche,  E>j'i  njn  ha  mai 
altro  in  bjcca\  ha  sempre  in  aoc:j.  =  Dire 
quelque  chose  de  bouche  ;  k  dire  de  vive 
voix.  Di  vii  9.  voce.  —  On  dit  d'un  vassal, 
qu*iJ  ne  doit  a,  sun  Seigneur  que  la  bouche 
et  la  main  ,  pour  dire  ,  qu'il  ne  doit  point 
de  relief  ,  et  qu'il  ne  doit  q-rhoRîma^e  et 
service.  Onore  e  rispetto^  —  Bouche  ,  se  dît 
aussi  par  rauport  à  l'orfçane  du  goàt.  Ainsi  on 
dit ,  traiter  quelqu'un  à  bouche  q  le  veux-tu, 
lui  faire  faire  très-bonne  chjre.  far  traila^ 
mrnfo  ad  al:  mo  a  bocca  che  vuot  ;  trattar 
lautamente  ,  sjnisicartente.  —  Lorsqu'on  parle 
di  quelque  chose  à  manger,  et  qu«  U  m  li- 
nière dont  on  en  parle  ,  excite  une  espèce 
d'envie  et  de  désir  dans  ceux  qui  écoutent , 
on  dit ,  que  Teaa  en  vient  À  !a  bouche^  que 
cela  fait  venir  l'eau  à  la  bouch;.  La  même 
chose_  se  dit  fif;.  de  rout  ce  qui  est  agréable 
et  qui  donne  quelque  idée  de  plaiiJr.  Avere  ^ 
OH  venire  i'acjuolina  in  bocca  ,  ou  alla  boc- 
ca, -  Prendre  sur  sa  bouche;  épargner  s'ur  la 
dépense  de  sa  nourriture.  Rispar-.Kiarsi  dalla 
hocca  i  far  risparmio  net  mangiare.  —  pop. 
Ktre  sur  sa  bouche.  ;  être  suivra  sa  bouche; 
è:re  gouri-Rand.  V.  ce  mjt.  —  On  appelle 
chez  le  Roi,  vin  de  la  bouche  .  le  vin  desti- 
né pour  la  oersonne  du  /^oi.  Vino  della  re^ia 
mensa.  —  La  bouche  ;  le  lieu  oà  l'on  apprête 
à  manger  pour  le  Roi.  Salo.ie  dove  s*hnhan- 
dlsce  la  riAl  minsa.  -  OtHciers  de  ia  bou- 
che ;  les  Omciers  q.u  servi^.u  ,  soit  -i  la  cui- 
sine du  Roi  ,  soit  au  Gubeler.  U/T^iiall  di 
bécca  —  Bouche  ,  se  dit  aussi  des  personnes 
mé-.ne  ,  par  rapport  à  la  uo:irriture.  Bocca; 
persona.  —  Bouche  ie  dit  au^si  en  parlant  des 
chevaux  ,  et  de  quelques  autres  bêtes  de  som- 
me et  de  voiture.  Bocca.  —  On  dit  ,  qu'un 
cheval  est  fort  en  bouche  ,  qu'd  n'a  i>oint 
de  bouche  ;  qu'd  n'obéit  point  au  morì.  Ca- 
va'lù  shoccato  ^  duro  di  hocca.  Bouche  assu- 
rée. Becca  soff'trcnti.  Bouclie  franche.  Bocc, 
fnsca.  Bouche  sensible.  Bocca  gentile  e  deli- 
c.ita.  —En  ;):irl3nt  d'une  nii^ce  d'artillerie, 
c'est  l'ouverture  par  où  le  bjti'et  sort  du  ca- 
nrin.  Bocca;  imh  .ccat^ra.  —  ha  ■^\'  Embou- 
chures par  où  de  grands  tlauvos  se  déchar- 
i;ent  dans  U  mer.  Bocche;  imboccature  de* 
fumi.  -  Bouche  du  four  ,  l'ouverture  par 
où    l'on   enfourne   le    pain.     Abboccatoio  ; 

BOUCHÉ,  ÉE,  nart.  V.  le  verbe  -  fi-. 
Esyr:t  bouche  ,  se  dit  d'un  homme  qui  a  l'ia- 
t:;i''?;ence  durs.  Indegne  ottuso. 

BO'JCHE'E  ,  s.  f.  Petit  morceau  de  quel- 
aue    chose  à   manger.    Boccone  ;  morsello  \ 

BOUCHER,  V.  a.  Fermer  une  ouverture. 
r  tirare  ,  chiudere  ,  serran  ^  itofpjrc  i  iacasAre* 


B    o    u  roç 

--  Bouclier  le  passag-e ,  boucher  les  chemins  , 
bouclier  les  av.nues  ;  em  .èclier  q..'on  y  puis- 
se passer.  Chiudere  il  pasto  ,  il  y.irco.  -  En 
pariant  d'un  bâtiment  qui  est  au-devant  d'un 
autre  ,  on  dit  q.'.'r.  e.i  bjuche  la  vue.  Impe- 
disce la  vista,  —  fig.  Se  boucher  Us  yeux  ; 
ne  vouloir  point  voir.  Chiuder  gli  uccki  per 
non  vedere;  bend-irsegli.  -  Se  bouch.-r  les 
oreilles:  ne  vouIot  nonit  enteiidrt;.  turarsi 
le  orecchie.  -  T.  de  Blason.  On  dit  que  des 
chevrons  bouchent  sur  des  burclles  ,  po-ir 
dire,  qu'ils  passent  dans  l'écu  sur  des  burcl- 
les.  Attraversare. 

BOUCHER  ,  s.  m.  Celui  qui  tue  de-. 
bœufs  ,  des  moutons  ,  ec.  et  qui  les  vend 
ensuite  en  détail.  Beccaio  ;  macellaio  ;  bue 
^■'fr£._—  On  dir  ftg,  d'ufl  homme  cru-ïl  et  san- 
guinaire, que  c'est  un  vrai  boucher,  V.  Cruel, 
saiKtuiriaire. 

BJUCHE.IE,  s.  f.  La  femme  d'un  Bou- 
cher.  Becciia  ;  la  moglie  dd  miccllaio. 

BOUCritiRlE,  s.  f.  Le  lieu  oJ  l'on  tue, 
et  où  l'on  vend  publiquement  la  viande  du 
gros  et  du  mn.l  bétail.  Macellai  becchetta. 
-  iig.  fuene  ,  massacre  ,  carnage.  Uccisio- 
ne; macello;  tajliammto;  strage;  stra[io  i 
aitbattimento  ;  sterminio, 

BOUCHEr  ,  s.  m.  Espèce  d'hypocras 
fait  d'eau  ,  de  sucre  et  de  canelle.  Sortit 
di  bcvenda  composta  d*acqua  ,  cuccherò  e  can-. 

BOUCHETL'RE,  s.  f.  T.  de  Co-atume. 
Tout  ce  qui  sert  de  clôture  à  un  champ, 
:o  ucé,  une  terre  l.ab.iurable  ,  ou  tous  ali- 
tar. h,-r'tages  ,  à  l'effet  d'empêcher  les 
bè-:s  d'y  entrer.    Chiudenda   ;   chiusa  ;    ri- 

^"bÒ  JCHIN  ,  s.  m.  r.  Je  Mar.  Le  large  du 
vaisseau  de  dehors  en  dehors.  C'est  la  partie 
la  plus  Iari;e  du  corps   d'un    vaisseau,    Lar- 

°  hOUClìOik,  s.m.T.;/cBo,//jn».Grant!« 
plaque  de  fer  avec  unepoignée  au  milieu  pouc 
boucher  le  four.  Cht.umo. 

iiOUCHON  ,  s.  m.  Ce  qui  sert  à  boucher 
une  bouteille,  ou  queiqu'autre  vase  de  même 
nature.  Turacciolo  ;  \affo,  —  Bouchon  do 
paille,  bouchon  de  foin;  une  poignée  de 
paille  ,  ou  de  loin  tortille.  Strofinaccio  ;  tiro- 
jinacciolo.  —  \Ji\  beuchon  de  linse.  Mettre 
du  Iinse  en  un  bouchon  ;  le  chi.'foner  ,  et 
le  mettre  tout  en  un  tas.  Farne  un  cencio  , 
comi  un  cencio.  -  Rameau  de  verdure,  ou 
de  quelqj'autre  chose  semblable  ,  qu'on  atta» 
che  à  une  maison  .  pour  'aire  connaître  qu'on 
y  vend  du  vin.  Frasca,  —  prov.  A  bon  vin  ,' 
il  ne  faut  point  de  bouchon  ,  po:ir  dire  , 
nue  les  bonnes  choses  n'ont  pas  besoin  d'af- 
fiches^ pour  être  recherchées.  Al  buon  v'no 
non  bisogna  frasca,  —  Bouchon,  terme  fin. 
dont  en  se  sert  en  caressant  les  enfans.  Ca- 
rino ;  bombo,  -  T.  de  Jardin.  Nom  qa'oti 
donne  i  ces  paquets  de  toile  filée  ou  formée 
par  les  chenilles,  qu'on  apperçoit  àl'e.\irè- 
mité  des  arbre;  et  des  arbrisseaux  ,  sur-tout, 
en  hiver  ,  quand  il  n'y  a  plus  de  feui''es, 
et  dans  lestiuelles  ces  insectes  se  consci  vene 
pendant  cette  saison.  Nidio  de' bruchi.—  T. 
de  Manège,  Tortillon    de  paille  ou  de  foin, 

3a'on  fait  sur  le  champ  ,  pour  frotter  le  co"-;;5 
'un  chev,-:l ,  sur-tout  quand  il  a  i.h.iud,  T^r- 
toro  di pajlia,  —  T,  de  Comm.  Nom  que  l'on 
donne  i  des  paquets  de  laine  d'An.-jleterre  ,  et 
qji  leur  vient  de  la  manière  dont  ils  sontcun- 
tou-nii.  Pallottole  di  lana  i-.  beccoli. 
BO'JCHOMNE',  ÉE,  p?rf.  V.  le  ve-je, 
BO'JC.DSNEil,  V.  a.  .'lettre  en  !.ou- 
chon.  V.  ChiiTonner.  -  l\^.  et  en  parliiv  des 
enfin.  Cajoler,  cares3;r.  V.  -  BouchrMner 
un  cheval  ,  le  frotter  avec  un  boucho  i  di 
p.iille.  Stropicciare  un  cavalla  con  un  tortoli 
di  va^ia. 

BOUCHOT,  s,  m.  T.  de  Fiche.  Parerti 
pêcherie  que  fou  construit  sur  les  grèves  .r.i 
bord  de  la  mer  ,  pour  y  arrêter  le  poisson. 
Chiusa  per  prender  f -esci. 

BOUCf.E,s.  t.  Espèce  d'anneau  dont  t>u 
se  sert  à  divers  u;a^es.  On  appelle  ainsi  ;-rin-. 
CÌF4$'i>eat  ce  im  la  fsnuaes  attachent  àleurs 

Q 


Hotf  B     O    U 

oreilles  povir  se  parer.  On  dit  aussi  boucles 

ti'oreil'e.  OrccMno;  fendente.  -  U  se  &: 
auiii  do  c:î  risncûux  tU  cuivre  qu'on  me*, 
aux  civjlajqu'on  vcutempèchtrd'êrresailliCj 
Camyanei'U  che  si  inette  alie  cavalle  perc'ic 
non  sUno  montate,  —  Oi  terrains  anneaux  ds 
mécal  qui  ont  une  perite  traverse  ,  avec  uu 
ardilion  au  milieu,  t^tifhh  ;  Â^l>ia^liù\  anU- 
/o  ;  fi'maj'tj  ;  fihbiuL-.  —  Boucle  ,  senit  tic. 
des  .-iineaux  q.ie  font  des— chevjux  fristo. 
iR:Ci:h  -y  aneilo.  —  Boucle  gibecicre  ,  c'es:  le 
nom  qu'on  dcnne  à  ces  heucîoirs  sibientra- 
vai!lé'>  qu'oii  voit  aux  portes  cochères.  Td.ir~ 
telh  o  campitnella  rie' portj.ni.  -  1 .  de  Mar. 
Mettre  un  Matelot  spus  bande  ,  c'çst  le  itict- 
tresousclé,  le  tenir  enprison.  ALtcer  un  ma- 
rinara a'  ferri. 

BOUCLE' ,  ÉE ,  part.  V.  le  verbe.  -  Raie 
bouclée.  V.  .^aie. 

BÛUCi..t;.MENT  ,  s.  m.  T.  de  Marichall. 
Action  de  b'.'McIer,  pour  empêcher  la  géné- 
ration. Il  porre  ta  camj-ancr.a  ad  una  cavalla 
per  imptd'trttc  U  m^nt.!. 

BOUCLER,  V.  a.  .Mettre  une  boude  ,  at- 
tacher aveo  une  boude.  Affibbiare  ;  fiibiare. 

—  Bjucler  une  «avali  ;  mettrj  dîs  boudes  a 
une  cavale  ,  poiu-  l'empcchtr  a'é'.te  saillie. 
lAutcrtinâ  campanella  a  una  cavalla.  —  Bou- 
der des  cheveux;  foire  prendre  la  forme  rie 
lioudcs  à  des  cheveux,  mettre  des  cheveux 
en  boucles.  Arricciare  i  capelli.  —  Boucler  un 
Pprt  ;  fermer  l'eiitrée  d'un  port.  CliiuJcr  un 
porto,  l'entrata   dun  porto. 

BOUCÎ-ETrE,  s.  f.  T.deCnas!e.Otiàk 
une  p.nntière  a  bouclette  ,  parce-  qu'elle  adans 
Je  haut ,  de  iie;i'e;  ho.icles  attachées  comme 
on  en  voit  à  un  rideau  de  lit.  Campanella. 

J3'_lUCLIi*!<. ,  s.  m.  Arme  défensive  qu'au- 
trefois les  fcns  de  guerre  portoient  au  bras 
gauche  ,  et  dont  ils  se  servoient  pour  se  cou- 
vrir I»  cori-!,  .'ictido  ;  rotclh  ;  tarsa  ;  clip:  . 

—  fi.;.  On  dit  d'un  Générjjl  d'armée  ,  que  c'est 
Je  bouclier  de  lEtat  ,  d'un  grand  Evéque  , 
d'un  pr.ind  Tnéoljgien  ,  que  c'est  le  bouclier 
de  la  foi,  le  bouclier  de. la  Religion.  Scudo; 
"Pi'Oi'g'u  ;  sostegno. 

BOUGON,  s.  m.  Mot  Italien  ,  qiiî  signifie 
irorce.-iu  ;  m.  isqui  i.'-.  d'usage  que  pour  signi- 
fier un  morceau  empoisonné,  ou  un  breuv.ige 
empoi;o:iné.  l'.tccone;  acquetta,  —  Donner 
le  bjucon.  V.  Er.ipoisonner. 

BOUDE',   tE,   p.!rt.  V.  le  vche. 

BOLDliLLt,  s.  f.  Trévoux.  E  iièce  do 
plume  tirée  du  bout  det'aile  des  oies,  l'enne 
maestre  dell' oca. 

BOt'UER  ,  v.  n.  Il  se  dît  propr.  descnf:tns, 
lorsqu'ils  ont  quelque  petit  chagrin,  erq;i'ils 
ne  le  témoignent  que  par  la  m.iuvaise  mine 
tju'ils  font ,  et  il  se  dit  aussi  d'une  ]"ersonnc  , 
cjui  ayant  accoutumé  de  vivre  familiv.reir.ent 
avec  une  autre  ,  vient  tout  d'un  coup  à  ne 
Iui_  pltis  parler  ,  à  cause  de  quelque  petit 
sujet  de  mécon'cntemfnt  qu'elle  croit  en  aveir 
reoi.    h'u/iinc'iiare  ;  tifincliiare  ;    h'oritoUre. 

—  Dans  le  style  familier  ,  il  s'emploie  q.tel- 
lïuetois  activeinent.  —  fig.  Bouder  contre  s:>i\ 
ventre  ;  se  priver  ,  par  déi>iî  ,  d'une  chose 
n'ile  ou  a,i;réabl;.  Far  danno  a  se  stesso  per 

'ÌioUDÉRlÉ''s"f!'Action  de  bouder ,  l'état 
•ù  est  une  personne  qui  boude.  Cattivo  umo- 
re ;  Jt'TT.7  :  capricc'-o  ;    borbottamento. 

BOUDEVlî.EUSE.adi.etsub.t.Qui  boude. 
Jto-httt:ir!\  borhuttatore. 

BOUDIN,  s.  ra.  noyau  remj)li  de  sans;  et 
degraiise  de  porc,  avec  le»  asiaisonnemVns 
récess.iires.  Sanrtnnacco.  -  T.  d'Archit.Le 
f;ros  cordon  de  In  base  d'une  colonne.  Toro; 
hastonc.  —  T.  de  Mineur.  Fasce  où  il  entre 
des  éioiipes  et  au'res  matières  combustibles. 
Sorta  di  ra'^iy.  -  Ressort  à  boudin.  'V'.  Res- 
sort 

^  BOUDINE .  s.  f.  Nœ.id  du  milieu  d'un  plat 
cTc  verre.  Quel  nodo  che  è  nel  mr;;a  a  un 
piattu  di  vetro, 

BOUpiNIER,  s.  m.  Trévoux.  Celui  qui 
flit  ou  «mi  vend  des  boudins,  fizricannolo. 

BOUblNlERE  ,  s.  f.  T.  À  Cl-areu-tier. 
Ssp«ce  de  petit  eotosqgii  au  mo^en  duquel 


B    O    U 

en  retnplit  les  boyaux  dont  on  fait  le  boudin. 

Imbuto  dafarsaniumaecl. 

BOUDI  .URE  ,  ou  E.i.iBOUDîNuaE  ,  s.  f. 
T.  de  Alar.  Revêtement ,  ou  enveloppe  ,  dont 
on  garnir  l'arsaneau  de  l'ancre.  La  cicala 
o  shtr!,tnda  dell'  ancora. 

li  JUDOIK ,  s.  m.  i'etiî  c.ibinet  où  l'on  se 
relire  uu-ind  on  veut  ctrc  seul,  il  est  fam. 
GalinAto ;  spi/sliatojo. 

BOUtî  ,  s.  1.  La  fanRC  des  rues  et  des 
clietnins.  Fango]  Iota;  limaccio  ;janshi^lia. 

—  he,.  Tirer  tpelqu'un  de  la  boi;e  j  le  tirer 
d'un  c;at  misérable.  Cavar  daljanisu  ,  dalla 
miseria.  —  On  dit  d'un  homme  qui  a  l'amf 
basse  ,  que  c'est  une  ame  de  boue.  Uomo 
infame;  anima  vile;  anima  sporca.  —  iie  dit 
.uissi  du  pus  qui  sort  d'un  apostème ,  d'un 
ab  ."es.  Marcia;   marciume;  postema. 

BOUEE,  s.  f.  T.  de  Mar.  Morceau  de 
bois  ou  de  lic^^  ou  baril  vuide  attaché  à  un 
cordage,  qui  .rvy-ie  au-dessus  d'une  ancre  , 
et  sert  à  marquer  le  lieu  où  elle  est.  tile 
marque  aussi  les  ccuells  »  les  pieux  ,  le  bris 
de  vaisseaux.  Gavitello  o  eajatello,  o  rj^j 
d'ancora  -  T.  de  Cl'.apel,  C'est  la  vapeur 
qu'on  a  soin  d'entretenir  par  de  i'réuueiUes 
aspersions .  et  par  un  grand  feu  sur  le  ciiape^u 
lorsqu'on  l'aporete.  Vapor  che  s'alla  nello 
sbuffare  la  piy^a. 

BQUER,  V.  a.  T.  de  Monnaie.  C'étoit 
donner  une  égale  fluidité  aux  mi.>nno:es  que 
l'on  f.^briquoit  au  mirteau.  Vj^uagliar  la 
fiuiditi  ddle  mon.te  coniate  al  martello. 

BOUEUR,  s.  rn.  Ciiarretiet  piyé  pour  en- 
lever les  boues  destues  avec  un  tombereau. 
Paladino.-  Ofi;ier^ur  les  ponts  de  Pansqui 
a  soin  de  les  faire  nettoyer. 

BUU2UX,EUSE,  adi.  Plein  de  boue,  fj/:- 
gûso  ;  lotoso  ;  tùtûlenre;  limoso;  limaccioso. 

—  Il  se  dit  d'une  es'ainpe  ,  lorsque  le  cuivre 
n'.iyant  pas  été  bio.i  essuvé  ,  oi  a  laissé  du 
noir  entre  les  hachures.    Rame  mac:h'ato. 

BOUFF  \NT ,  ANTE ,  adi.  <>>'  bjuffe ,  qui 
paroi;  gonfie.  lise  dit  des  étoffés  nui  ont  assei 
de  conitstancepour  ne  se  pas  applatir,  et  qui 
se  soutieuiicnt  d'elles-mêmes.  Cite  sta  ronfio , 
aluto. 

BOUFFE ,  s.  f.  Trévoux.  Enflure  des  ioues. 
Il  gonfiar  U  note. 

BOUFFE'Ë,  s.  f.  Action  subite  et  passagère 
de  diverses  chjses.  Buffo.  Boutfée  de  vent. 
Soff.)  di  vento-  Les  Marins  disent ,  Kaff.ca. 
EouJeede  chaleur.  Vampa  d:  calore.  —  Pour 
h..leii.-e.  y.  —  Bouflée  de  lièvre  ;  un  accès  de 
lièvre  qui  n'a  point  de  sui;e.  Effimera  ;  febbre 

BOUFFEX,  V.  n.  Enfler  les  ioues  exprès 
erpjr  i-u.  En  ce  sens  ,  il  n'a  guère  d'usage. 
(ro'jfiar  le guancie.  —  On  dit  fam.  d'un  homme 
f.jc!ié ,  et  qui  itvtrque  sa  colere  par  l.t  mine 
q  l'il  fai- ,  qu'il  bo.rTe  de  colère.  Shuff'are.  - 
\-  s'enreloie  plus  crrina-remenr  pour  ligniner 
un  cenain  efier  q  le  fourles  étofî;;  qui  se  sou- 
tiennentd'elles-mèmes ,  ef  qui  aulieu  de  s'ap- 
pUtir  ,  se  courlïentcnrond.  Gonfiare;  rigon- 
fia-e  ;   s,:Uvar,i. 

BOU?F£TTE ,  s.  f.  Petite  houpe  qui  pend 
aux  harnois  des  chevaux.  Nappa  \  fiocco.  - 
Troisième  voile  du  grand  ma;  des  g.ilères.  La 
ter^a  vela  dell'  albero  maestro  nelle  galere. 

BOUFFI,  IJ;  ,  part.  V.  le  verbe.  -  On  dit 
{•.f..  d'un  homme  plem  d'orgueil  et  de  va- 
nire,  qu'il  est  bouffi  d'orgueuil  et  de  vanire. 
Gonfio  ;  tumido  ;  tronfio  ;  pallon  da  vento  ; 
gonfiiin-igoLi;  gonfiagote.  -  Style  bouffi.  V. 
Amnop'é 

BOUFFIR,  V.  a.  etn.  Qui  n'a  d'usage  au 
propre  (l'Ten  parhint  des  chien-..  V.  Entier. 

BOUFFISSURE,  s.  f.  Ennure  dans  les 
tli:iirs  ,  causée  nar  quelque  indisposition.  En- 
fiar.yione:  gonfietyi  ;  enfiamento.  -  fig.  Le 
défaut  d'un  s'vle  empoulé.  Ar>^poUosità. 

BOUFFOIR.  s.  m.  T.  d:  Boucher.  Instru- 
men*  don:  on  seserrnour  bou6Per  un  a;;neau  , 
un  voiiu  ,  etc.  Soffietto. 

lìOUFFON,  ONNE,  s.  m.  et  f.  Celui, 
relie  dont  la  profession  est  de  f.tire  ,  ou  de 
Htc  des  choses  pour  faire  rire.  Buffone  ;  ^an- 
ni ;   csmmtdiante  \  giullare;  QiuUaru  j  strione; 


B     O    U 

mimo.—  Servir  de  bouffon;  servir  de  sui»t 
de  moq.icije  ,  de  risce.  Di-ns  ce  sens,  un 
h'immequi  voit  qu'on  se  moque  de  lut,  dit; 
J.:  VOIS  bien  que  je  sers  ici  de  bouH'on.  Servir 

BOUIFON,  ONNE  ,  adj.  Plaisant,  facé- 


V. 


BOUFFO.VNER,  v.  n.  F.ûre  ou  dire 
quelque  chose  dans  le  dessein  de  faire  rire, 
plaisanter.  Jôufionare  ;  bufione^giare  ;  far  il 
buffone. 

BOUFFONNERIE  ,  s.  f.  Plaisanterie  ;  ce 
q't'on  fait  ou  ce  qu'on  dit  pour  faire  rire. 
Buffoneria  ;  gagliofieria  ;  giuUerta.  ;  scedt-ria;- 
jaunata. 

BOUi^FRON  ,  s.  m.  T.  d'Iehtyol.  Poisson 
de  mer.  .Sècr.e.  Seppia. 

BOUGE ,  s.  m.  Espèce  de  petit  cabinet  au- 
près d'une  clia.-nbre.  Il  se  du  en  p^irUntdes 
maisons  où  logent  les  aniia.is  et  le  bas 
peuple.  Il  se  dit  encore  d'un  logement  mjl- 
propre.  Cam'.ri.io  ;  stan-^etla.  —  T.  de  Fonn. 
Le  milieu  de  la  futaille  ,  dans  sa  p.-rtie  la 
plus  élevée.  La  pancia,  i.1  gonfio  delle  botti. 
—  T.  de  Mar.  Se  dit  de  la  rondeur  des  baux 
etde.  till.icsd'un  n.ivlre.  Cermiilarura. 

BOUGEOIR,  s.  m.  Chandelier  sjBs  pied, 
tjui  a  im  manche  qu'on  porte  à  la  main,  et 
a  nsle.quel  on  met  ordinairement  une  bousie. 
Hujia  a  candelotto. 

bOUGER  ,  V.  n.  Se  mouvoir  de  l'endroit 
où  l'on  est.  Muoversi;  cangiar  sito  ;  far  mossa. 
On  s'en  sert  pl.is  ordinairement  avec  la  né- 
g-itive.  Ne  bouger  d'une  place.  jVun  muo- 
versi da  un  luogo.  —  Bouger  un  fourneau. 

BOUGETTE ,  s.  f .  Petit  sac  de  cuir  qu'on 
porte  en  voyage.  Bolgia  ;  valigia. 

BOUGIE  ,  s.  f.  Chandelle  de  cire.  Car^ 
delà  di  cera  ;  aro  i  candelotto  —  T.  de  Chir, 
Petite  verge  cirée  qu'on  introduit  dans  l'u- 
rèthre  ,  pour  le  dil.tter  et  le  tenir  ouvert  , 
ou  pour  consumer  des  carnosités.  Tenta  in- 
cerata. 

BOUGIF.',  ÉE,  Mrt.V.  le  verbe. 

BOUGIER,  V.  a.  Passer  de  li  bougie  allu- 
mée sur  le  b  ird  de  (|;.ieltiu'étofie  ,  pour  em- 
pêcher qu'elle  ne  s'efhle-  lnc:rjre. 

BOUGRAN.s.  m.  Sorte  de  toile  forte  et 
gommée  ,  dont  les  TaiTeurs  se  servent  pour 
me'tre  au-ded.ins  de  quelques  endruits  des 
habits,  afi.i  de  les  tenir  plus  fermes.  Bùgrane; 
tela  infilata, 

BOUGRANE'E  ,  adj.  f.  'J.  de  Comm. 
Toilebaucranée  tapprètée  et  miseen  bou;ir m. 
Tela  incollata. 

BOUGRE  ,  ESSE,  s.  Trévoux.  Terme 
proscrit  parmi  les  honnêtes  gens.  V.  borio- 
mite. 

liOVlCIDIES  ,  s.  f.  pi.  T.  d'Hlst.  Tau- 
roheles.  V. 

BOUiLLAMT,  ant".  ,  ad;.  Qui  bout. 
Bollente;  feiven\:  -  11  se  di:  .Ig.  des  per- 
sonnes ,  et  si.'nirie  ,  prompt ,  vif  ,  ardent. 
Hollente  ;  ardente  ;  v-vo  :  pronto  ;  veemente, 
precipitoso;  fe-v':do;  che  ha  de!  fuoco. . 

BOUILLARD,  s.  m.  T.de'Mar.  Nuage 
qui  donne  du  vent  et  de  la  pluie.  Nuvolo  di 

bvri.fi.i, 

BOUILLE  ,  s.  f.  Longue  perche  ,  dort  les 
P."c'neLirs  se  servent  pour  rew.uer  la  vase  et 
troub'er  l'esu  ,  afin  nue  le  poisson  entre  plus 
facilement  dans  les  filets.  Pertica:  —  T.  de 
Conim.  Marque  qui  se  met  aux  étoffes  de  laine 
au  hure.iu  dos  Fe'mcs.    Bollo. 

MOUILIE-CHARMAY,  BOUILLF-CO- 
TONIS,    T.  de  C^nun.  V.  .S.itin  des  Indes. 

BOUILLER  ,  V.  ;•.  T.  de  Pèche.  Se  servir 
de  la  bouille  pour  troubler  l'e.iu.  Inu,rhidar 
l'aojna  colla  pr-iea.  -  En  T.  de  Manuf. 
BouiMer  une  étoffe  ,  c'est  la  marquer  de  la 
iiî.iniè''e  réa'ée  par  les  arrêts  et  déclarations  du 
Roi.    rollare. 

BOUILLEROT  ,  s.  m.  T.  d'Lhtyol,  Gou- 

'  "bouilleur  de   CANARI.,  s.  m.   T. 
d'Orni'lwl.   V.  Bout  de  petun. 

BfDUlLI.I,  s.  m.  'Viande  cuite  d.^ns  un  pot  ^ 
dans  une  miririte  avec  de  l'eau.  Lesso  j  io/— 
lit»  ;  carne  allessa.. 


Ê    O    U 

BOWLLI,  lE  ,  p.irt.  V.  le  verbe.  -  On 

tp)>£ll:  .  cuir  bùjilM  ,  du  cuir  d;  vache  pré- 
paré à'\uM  certaine  façon  ,  et  endurci  à  force 
de  boui:!;r.  Cuoja  holiuo. 

BOUILLIE,  s.  f.Sor:e  de  nourriture  faite 
t!o  lait  c:  de  farine  ,  ^u'on  donne  orcinaire- 
tnent  aux  petiu  enfans.  farinucut  o  yatûccia 
con  Urta. 

BOUILLIR,  V.  n.  Il  se  dit  rropreroent  des 
liqueurs,  qui  par  la  ciialeur  ou  par  quelqiis 
fer.nent2tion,  sjnî  m. ses  en  mouvemeiit ,  et 
s'élèvent  en  petites  bouteilles.  B^/iure.  —  On 
dit  ng. d'un  jeune  homme  ardent  e:  fougueux, 
4[ui  Cît  dins  la  premiere  vigueur  de  l'.îge ,  que 
le  s.in5  lui  bout  dar^s  les  venies.  i»li  otjitc  il 
tane^u  neUe  vtne.  —  Se  di:  aussi  des  choses 
4]u'cn  fait  cuire  dans  l'eau  ou  dans  quelque 
autreliqueur.  Lessati  ;/jr  bollire.  —  Du  vais- 
seau ou  Ton  fait  cuire  quelque  chose.  i,e  pot 
bout.  Lj  pentolj  ,   la  pisaaua  boUe* 

BOUILLI  rOIRE  ,  s.  m.  f .  di  Monnoi:. 
Dounerlebouillitoire  ;  jeter  les  flans  dj.isia 
bouilloire.  Imbiancare. 

BOUiLLOlKiì,  s.  m.  T.  Je  Monnaie. 
Vaisseau  de  cuivre  dans  lequel  d  y  a  de  l'eau 
bouillante  ,  du  sel  commun  et  du  t.-.rtre  de 
Montpellier.  On  y  jt;tte  les  tlins  après  qu'ils 
ont  été  assez  recuits,  llaminj. 

BOUILLOIRE,  s.  f.  Viisseau  de  cuivre, 
ou  d'autre  méuil ,  propre  a  faire  bouillir  de 
l'eau,   .lamino. 

BOUILLO.V  ,  s.  m.  Ceca  partie  de  l'eau 
ou  de  quelqu'autre  liqueur  ,  qui  s'élève  en 
rond  au-dessus  de  sa  surface  par  l'occasion 
du  feu.  Bolla  ;  sanaslio.  —  Onditd'sne  chose 
qu'il  ne  faut  pas  taire  bouillir  long-teras  , 
qu'il  n'y  faut  qu'un  boui'lon  ou  deux.  Una 
o  due  bolliture.  Bouillir  à  gros  boui'lon.  Boiiir 
a  scroscio  f  a  ricorsojo  ;  scrosciare.  —  On 
dit  fig.  Dans  les  premiers  bouillons  de  sa 
colere;  dans  les  premiers  mouvemens,  dins 
les  premiers  transporti  de  sa  colere.  ìV£/;vì.t7o 
impeto  delio  sdegno-,  nel  primo  c^lior  djla 
collera.  —  Se  dit  ausside  l'eau  q;ii  a  loag-tems 
bouilli  avec  de  la  viande,  ou  avec  des  herbes 
pour  servir  ensuite  de  nourriture.  Brodo  ;  pc 
yerada.  —  L'elïet  qui  arrive  à  l'ea.i  et  aux  au- 
tres liqueurs  ,  lorsque  la  superficie  en  est 
agitéepar  quelque  mouvement  vicient.  Bolla  ; 
rigonfiamento  dell'  acjua  o  simile.  —  T.  de 
Marcch.  Excroissance  charnue  ,  de  !aE;rosseur 
d'une  cerise,  qui  vient  sur  la  fourcKette  du 
cheval  ou  à  côté,  et  qui  le  rend  b>iteux. 
Escrescenze  carncse.  —  Bouillon  d'eau  ;  un 
gros  jet  d  eau  qui  sort  en  grande  abondance 
saiM  s'é  ever  bien  haut.    Bulicame  d'acqua. 

—  Bouillon  se  dit  aussi,  p.nr  extenîion,  de 
cert.-.ins  gros  plis  ronds  qu'on  fait  faire  à  q  lel- 
ques  étorTes,  pour  lu  parure  et  l'orneni-nt, 
soit  dans  les  habits,  soit  dms  les  meubies. 
Pieghe  Aonfie  ,  l^jjici.  SoivYon.  T.  de  îi-oJ. 
Sorte  de  cannetible  d'or  et  d'.ir^îut  qui  se 
coupe  par  petit  morceaux  ,  qui  s'enrilent 
comme  des  perles  qu'on  coud  sur  desh.-tbits 
en  forme  de  bouillons  d'écume.  Oro  da  ricamo. 

—  En  T.  iOrfivrerle.  Certain  cordon  d'.^r 
ou  d'argent  tortillé  en  petites  boucles.  Catenella 

BOUILLON-BLANC  ou  MoLÈNE,  s.  m. 
Bon-homme;  Herbe  St.  Fi.icre.  l'ian'.e  trèi- 
coramune,  elle  est  vul.iéraire.  On  empl.jie 
ses  fleurs  et  ses  feuilies ,  tintd.-nsles  m.ilacies 
internes  ,  que  da.is  les  maladies  externes. 
Tasiobariasio  ;    verbasco. 

BOUILLONNE.'VIENT,  s.  tn.  L'état  d'une 
uqueur  qui  bouillonne.  Bollim:a:j  ;  bo^lica- 
mento;  eorgo^Uamcnto  ;  croscio. 

BOUÎLLON.MER  ,  v.  n.  11  ae  se  dit  que 
de  l'eau  et  des  autres  liq  leurs,  lorsqu'e'lcs 
sortent,  ou  qu'elles  s'élèvent  par  bouillons. 
Soi*  par  la  violence  de  leur  propre  mou- 
vement ,  soit  par  l'acîio.i  du  feu.  Bollire  ; 
crosciare  ;  far  balie  ;  gor^o-}iars. 

BOUIS  ,  s.iti.  Espèce  d'arbrisseau.  V.  suis. 

BOUISSE  ,  s.  f.  r.  de  Cordonn.  Morcsau 
de  bois  concave  dont  on  se  sert  pour  fiVe 
prendre  plus  aisément  à  la  semelle  le  pli  de  ia 
forme  et  du  p:ed.  liustetlo. 

BOULANGE".  U,  paît. '7. le  veibe. 


B    O    U 

BOUtANGER  ,  v.  a.  Pétrir  du  paî.n,  et 
le  faire  cuire,  far  il  pane;  rime.iare  la  pasta  j 
/ar  posta  i  imiiistarc, 

BOULANGER,  E-iE  ,  s.  m.  et  f.  Celui, 
celle  dont  le  métier  est  de  faire  et  de  vendre 
du  pdÌ4i.  Fornajo  ;  panatti^re.  Boulangère. 
t'o.-na.na.  G.ircon  boulinzer.  Fornaiao. 

BOUL.:i.'^GERIE  ,  s.  f.  Le  lieu  o.'i  l'on 
f.iit  le  pain,  forno.  —  Rick.  L'art  de  faire  le 
pain,  farte  uijare  il  pane, 

tiOULDU.ii,  s.  t.  r.  de  M.-ìH-V.  Fosse 
sous  !a  roue  des  moulins  ;t  eau.  Fossa  u  cira 
sutto  la  ravta  del  mulina. 

iiOULE,  s.  f.  CorpssplîériquQ,  corps  rond 
en  tout  sens  ,  servant  à  divers  usages^  soit 
pour  le  feu  ,  soit  pour  l'ornement.  ijlt)ò.j-j 
palla;  palUitola;  sfera  i  grumo.  —  On  dit 
d'un  iiorarae  gros  et  replet ,  qu'il  est  rond 
comme  une  boule,  i'.g.i  è  tondo  come  una 
palla.  —  Boule,  se  dit  aussi  de  certains  ar- 
brisseaux taillés  en  forme  J' boule.  Ta^'Z-j'o 
a  naisa  di  paiia.  —  Jouer  a  la  boule  ;  jouer  .1 
un  -.ertaia  jeu,  où  plasie.irs  personnes  fout 
rouler  des  boutes  d'un  endroit  ù  u.t  autre  i 
e:  jouent  à  qui  fern  aller  sa  boule  plus  prés 
de  l'endroit  marqué  pour  serv  r  di  b.u.  U; 
jeu  de  boule,  le  lieu  où  l'on  joue  a  la  boule. 
Giuocar  alle  bacete  ;  giuoco  di  boceie.  —  Boule 
i  res-reindre.  T.  de  Chaadron.  Enclume  r«nd, 
s.ir  ieqtiel  on  fait  la  carre  de,  chaudrons, 
et  autres  ouvrages  qui  ont  des  enfonç.ires. 
Mela  di  planare  in  tondo;  palln  da  racco^re. 
—  0.\  dit ,  au  jeu  des  quilles  ,  pied  à  boule , 
pour  avertir  celui  q.ù  joue  ,  de  tenir  le  pied 
a  l'endroit  où  sa  bj-.de  s'est  .nrrè  ée.  ÀUi- 
ttr  il  p'eie  al  se^nj.  —  fig.  Faire  quelque 
chose  à  boulsvue,  à  la  boule  vue;  incon- 
sidérément ,  et  sani  f^ire  aisez  d'attention  à 
ce  qu'on  fait.  I.-ico-zsîderatamente  ;  alla  ba- 
lorda ;  alla  spensierata  ;  alla  legsiera.  —  Boule 
d'amortissement.  T.  d'Arcbit.  Corps  sphéri- 
que  qui  termiiie  quelque  décoration ,  comme 
il  s'en  met  à  la  pointe  d'im  rocher  ,  d'une 
pyramide  ,  sur  la  lanterne  d'un  dòme  ,  au- 
quel elle  est  proportionnée.     Mela  ;  palla. 

30ULEAU,  s.  m.  Arbre  q.ii  pousse  une 
partie  de  ses  branche,  par  sillons  et  par  me- 
nus brias  et  du  genre  de  ceux  qu'o»»  appelle 
Bois  blanc.  Betulla. 

BOULE'E,  %.  i.  T.  de  Chandelier.  Crasse 
de  suif  qui  se  précipite  au  fond  des  vuses 
remplis  de  suif  fondu.  F.'crz'A  o  fund'giiaalo  del 

MOULEÎ ,  V.  a.  Il  se  dit  des  pigeons  qui 
en'lent  la  !;orâe.  Gemtre  ;  K-mire. 

iJOULET,  s.  m.  soûle  de  fer,  servant  il 
charger  use  pièce  d'urtiilerie.  Palla  di  can- 
none. —  Boulet  rou'e  ;  un  boulet  qu'on  a 
f^it  rougir  au  feu  avr.nt  que  de  le  mettre 
dans  le  canon.  Palla  iajocata.  —  Boulet 
ramé.  C'est  un  boulet  à  deux  tètes  fixées  à 
chacun  des  bouts  d'.i.ie  b.irre  de  fer  ou  d'una 
chcîiie.  palle  incannate.  Boulets  messagers. 
Boulets  creux  dont  on  se  servoit  autrefoii 
pour  faire  prsser  des  lîttres  dms  ane  pince 
assiégée.  Palle  d'av-so.  —  Ou  dit  proverb. 
d'un  nomme  rude  et  brusque,  qu'il  est  brutil 
comme  ui.  bouleì  de  canon. /{:i.;firo  ;  ^utico  i 
incivile.  —  Boulet.  La  jointure  qui  e>t  au- 
dessus  du  pà'.uroB  de  la  jambe  d'im  cheval. 
tf, dello  d.:l  piede. 

BOULE  TE',  ÉE,  .idj.  T.  d;  .Vlanèse.  Se 
dit  d'un  cheval  dont  le  boulet  est  hors  de  sa 
si'iia'ion  natxirelle.  Arrembato, 

BOULETTE,  s.  f.  Petite  boule  de  chair 
hachée.  Po.'rj.-.i.  ;  offa,  —  1  .deBotan.GXa- 
b.!bire.  V. 

30ULEVAKT  ,  s.  m.  (  Quelques  -  uns 
écrivent  Boulevard.  )  Rempart,  fout  le 
'errain  d'un  bastion  ou  d'une  courtine.  Ba- 
luardo ;  bastione  ;  riparo  ;  terrapieno  ~;  pro- 
p:tgnacalo.  —On  dit  t'^.  d'une  place  forte, 
q  lì  met  un  grand  pays  à  couvert  de  l'invasion 
des  ennemis,  qu'elle  est  le  boule-.rrt  du  p.iys. 
Propugnacolo  sfolte  ,  foreeî^a  crie  difende  tutto 
il  paese. 

BOULEVERSE' ,  ée  .  part.  V.  le  verbe. 

BOULEVtRSE.ME.Vr  ,  s.  m.  Renverse- 
ment   qui  mu  toutes  choses   en  dssoidie. 


.  B   O   U         lor 

D:serJ:ne  ;  disordinamento  ;  scompiglio  ;  ro- 
f^.sciameneo  ;  rovina.  -  f.j.  Désordre  qui  ar- 
rive diiis  les  a.Taires.  Disordine  neull  affari  ; 
sconcerto, 

BOULEVERSER,  v.  a.  Ruiner,  abittre, 
renverser  entièrement.  Distniagere  ;  rovinare, 
atterrare;  demolii;  abbattere.  -  Vèr. ins,er, 
mettre  sans  dessus  dessous,  lloresciare  ;  'm't- 
tere  sossopra  ;  m.r.ter  In  disordine;  scompi- 
gii^re  ;  distare;  rivoltare  scsi^pra  ;  gittart 
qua  e  la;  pervertire,  -  fi».  En  parlant  d'ua 
nomme  à  qui  il  est  ?rrlvé  quelque  chose ,  qui 
a  mis  du  desoidie  djas  se;  affaires,  on  dit , 
que  cela  a  bouleversé  ses  affaires.  ÇuelU 
cosa  na  rovinato  la  sue  faccende.  -  On  dit 
d  une  iious-elle  qui  a  causé  quelque  grande 
altération  dans  1  esprit  d'un  bomme,  qu'elle 
lui  a  bouleverse  l'esprit.  Gli  a  sconcertata 
Il  cervello  ;    la  he  messo  fuor  di  se, 

BOULEUX,  s.  m.  Cheval  trapu,  et  quî 
n  est  propre  qu'a  des  services  de  fitieue. 
Cavallo  Jone  per  lo  strapago. 

BpULI ,  s.  m.  Trévoux.  Pot  à  préparée 
le  tho  chez  les  Siamois.  Vato  per  il  Ti. 

30ULICHE,  s.  m.  T.  de  Mar.  Grand  vase 
d?  terre  dont  on  fait  usa^o  sur  les  vaisseaux, 
en  queques  endroits.  Sorta  d'orcio, 

BOULIER  ,  s.  m.  T.  de  Mar.  Espèce  de 
fi!e;s  qu  on  tend  aux  embouchures  des  étangs 
salés.  Rete  peschereccia,  che  li  mette  all'ima 
boccatnre  delle  paludi  d' ae }ua  stla't 

BOULIMIE,  s.  f.  Grar.de  faim,  fréquente 
et  avec  defadiance.   l'i.Lmo. 

BOULIN  ,  s.  m.  Trou  pratiqué  d.ins  un 
colo.nbier  ,  ann  que  les  p-geons  s'y  r-"irenc 
et  y  tassent  leurs  petits.  Òcchi  delle  cclom- 
baie,  -  Au  pluriel.  Pots  de  terre  faits  exorès. 
pour  servir  de  retraite  à  de;  pigeons.  Vaiè 
di  terra  per  servir  di  ritiro  a' piccioni,  -  T. 
de  U.:ç.'n  Trous  de  Boulins  ;  les  trous  oi'i 
Ion  met  les  pièces  de  bois  qui  portent  les 
echafauds.  Buchi  de'  pon''. 

BOULINE ,  s.  f.  T.  de  Mar.  Aller  à  la 
bouline  ,  se  dit  d'un  vaisseau  ,  d'une  galère 
qui  a  le  vent  de  travers  ,  et  qui  va  sur  le 
côté.   Orjare  j  andar  a   oria  ;    andar  ail* 

"boÙLINÉ,  Ée,  part.  V.  le  verbe. 
BOULl.VER,  V.  a.  Mot  populaire,  qui 
ne  se  dit  guère  qu'en  parlant  d'un  soldat  ou 
I  autre  qui  dérobe  dans  un  camp.  Rubare,  V. 
!  Voler.  -  En  T.  de  Mar.  Aller  à  la  bouli- 
ne ,  prendre  le  vent  de  côté.  Onare. 

BOULINEUR  ,  s.  m.  Soldat  ou  autre  qiii 
vole  dans  un  camp.  Soldato  che  ruba  net 
campe.   V.  \'olear. 

^  BOULINGRIN,  s.  m.  Pièce  de  g.iionque 
l'on  tond  ,  et  que  l'on  entretient  dans  ui»' 
jjrdin  ,  ou  ailleurs.  Verdura. 

BOULINGUE  ou  iiOURINGUE,  s.  f.  T. 
de  Mar.  Petite  voile  du  haut  du  mât.  Plc- 

SOULINIER,  s.  m.  T.  de  Mar,  On  dit 
d'un  vaisseau  ,  qu'il  est  bon  ou  mauvais 
boulinier  ,  selon  qu'il  va  bien  ou  mal  à  la 
bouline.  Nave  che  orta  bene  ,  o  male, 

BOULOIR  ,  s.  m.  T.  de  Méji-slers.  Sorte 
d'instrument,  ou  long  bâton  emnianché  dans 
une  espèce  de  masse  de  bots ,  dont  ces  ou- 
vriers se  servent  pour  délayer  la  chaux  qu'ils 
mettent  d.fns  les  pelins.  Bollerò, 

BOULON  ,  s.  m.  T.  d'.irts.  Chevine  de 
fer  qui  a  une  tète  ronde  à  un  bout ,  et  k 
l'autre  une  ouverture  où  l'on  passe  un» 
clavette.   Cl.iav.trda;  pernio. 

BOULONNE'.  ÉE,  part.   V.  le  verbe. 

BOULONNEd  ,  v.  a.  T.  de  Charpent. 
Arrêter  une  pièce  de  charpente  avec  ui> 
boulon.   Inc'-.ievardare, 

BOULOUSACHI ,  s.  m.  T.  de  Relation. 
Capitaines  des  /anissaires.  Capitano  de'  Oian-^ 
niueri. 

BOUQUE,  s.  m.  T.  de  Navig.ition.  Pas- 
sare étruit.   Passe.  Stretto  di  mare. 

BOUQUER,  V.  n.  et  a.  Il  ne  ie  dit  pro, 
prement  qu'en  parîar.t  d'un  sin^^e,  îorsqu'oâ 
le  contraint  de  baiser  qui  Ique  chose  qu'on  lui 
présente  ,  comme  le  pouce  ,  le  bout  d'uu 
bàtoo  ,  £t(.  Baciure.  —  Céder  à  la  force.» 

Oi 


•joS 


B    O    U 


être  contraint  de  faire  quelque  ncte  de  sou- 
mission. Ctdtre  ;  arrendersi. 

BOUQUET,  s.  m.  Asseml)!a;c  de  fleurs 
liées  ensemble.  Map^o  ;  mcf-,ctio  ;  m.i-,10- 
lino  Sfiori.  -  AssembUt;e  de  certaines  c;i^ 
ses  qui  sont  iitîes  ensemble,  ou  qui  tiennent 
raturel!tm.°nt  l'une  avec  r,uitre.  Gr-ippule; 
maT!Oi  l'e-inino;  gruppo.  —  Bouquet  de  bois, 
petite  touffe  de  boi»  de  lin.ue  tataie.  Crup- 
po  d'alberi.  —  On  dit  d'un  Iiomme,  qu'il  a 
la  barbe  p.ir  l-ouquets  ,  p^-iu-  dire ,  qu  il  n'a 
«le  b  barbe  que  par  petites  toufFes ,  et  par- 
ci ,  p,-r-l.i.  iiarha  r.idji.  —  Vfnir  pal  bou- 
«]iiets  ,  T.  il' Imprimerie.  Défait  d'une  presse 
<jui  foule  inégnlement  ,  et  qui  fait  qu'une 
leuille  im;  riinco  ,  au  lieu  d'être  par-tout 
ci'une  égile  coaleur  d'encr?  ,  se  trouve  plus 
«tteinte  dins  quelques  endroits  que  dans 
d'autres,  /"rrt//;  en  Lombardie,  Livree.  —  Bou- 
<iuets  ,  T.  de  Mar.  0^\^-ì^  pièces  de  bois 
•i'un  bateau  ,  servant  à  lier  les  côtés  avec 
les  deux  courbes  de  devint,  i^iaçîcrf/".  —  8ou- 
«juet  ,  f.  de  Dereur.  Fers  dont  se  servent 
les  Doret-.rs  ou  Kelieurs  pour  appliquer  le 
lîouquet  dont  ils  ornent  le  dos  d'un  livre. 
Fer-o  da'fiûrami. 

BOUQUl:.TIER,  s.  m.  Vase  propre  à  met- 
tre des  fleurs,  yaso  da  fiori.  —  Bouquetitr, 
T.  He  Comm.  Ouvrier  qui  fait  et  vend  de 
fleurs  artiiicielles.  Les  l'iumassiers  de  l'aris 
jjrennent  le  titre  de  Bouquetiers.   Ma}^->c~ 

B()ÙOUETIÈRE  ,  s.  f.  Celle  qui  f.iit  des 
bouquets  iiour  les  vendre.  Che   vende  fiori. 

BOUQUETIN,  s.  m.  bouc  sauvage.  Starti- 
hecco  ;  c  'pra  salt'atiej. 

BOUQUl.N' ,   s.,  m.   Vi?ux  bouc.  Beeeo. 

—  Sentir  le  bouquin  ;  sentir  l'odeur  puante 
d'un  vieux  bouc.  S'cnrrr  dt  becco  ^  dl  caprone. 
Odeur  de  bouquin.  L:j{o  c.T;^rlno.  —  Les 
mâles  des  lièvres  et  des  lapins.  Lepre  ,  o 
c^n!i;lio  maschio.  —  Bouquins ,  pour  Saty- 
res, ■y.  —  On  .ippelle  par  injure  ,  vieux 
bouquin  ,  un  vieux  débauctïé  ,  adonné  aux 
femmes.  Caprone  bissarioso.  —  Vieiu:  livre 
dont  on  fait  peu  de   cas.  Lïb.'o  vecchio ,  e 

BOUQUINER,  V.  n.  II  se  dit  des  lièvres 
en  chaleur.  Montare;  c.prire;  ma  d:cesi  dclh 
lepri.  —  Chercher  des  vieut  livres  dans  la 
boutique  d'un  libraire.  Il  est  fam.  Cercar 
libri  vecchi.  —  Lire  de  vieux  livres.  Leggere 
libri  vecchi  ,  e  cattivi. 

BOUQUINERIE  s.  f.  Trévoux.  Ramis  de 
plusieurs  pas^aJes  de  vieux  livres.  Raccoir.j 
él  autorità  cavate  da' l'hri  vecchj ,  e  catini 

BOUQUINEUR  ,  s.  ra.  Celui  qui  cherche 
de  vieux  hvres.  Colui  clie  si  diletta  dt  libri 
vecchi. 

BOUQUINISTE  ,  s.  m.  Celai  qui  vend 
cu  i-chete  des  vieux  livres  ,  des  bouquins. 
f^enc'itor  ^  com[>ra(or  di  Vicch'i  libracci. 

BOUKA  ,  s.  f.  T.  de  Com-i.  Etoffe  de  soie 
et  laine,  itoff'a  tramata  in  seta  ,  e  tessuta 
di  lana. 

BOURACAN,  s.  m.  Sorte  de  sros  camelot. 
On    di-  lit  autrefois    Baracan.    ìiaracano. 

BOURAGINE'ES  ,  {Pianta,  )  a.!;,  f.  T. 
de  Hofan.  Nom  d'une  f.-niille  de  plantes  qui 
paroissent  tenir  un  m'iieu  entre  les  apocins 
«t  les  labiées.  ì'iante  bora^ginose, 

BOURASQUE,  s.  f.  V.  Bourra<oue. 

BOU  lACANIEKo«B'^RAC.•iNIÉR.s.m. 
T.  de  Comm.  Cel  li  qui  fabrique  le  bouracan. 
Colu,  che  /abbnca  il  haracano. 

BOUKBE  ,  5.  f.  Fange  ,  boue.  11  signifie 
prourement  le  fond  des  eaux  croupissante; 
et  des  m  irais.  Matta  ;  melma  ;  ftngo  ;  pan- 
tano ;  limaccio  ;  mota'y  /'an^hl^:ia. 

BOURBELLIER,  s.  m.  T.  Je  Cl,j<,:.  Poi- 
trine ('.1  sanglier,  ^eriu  del  clnuhiaU 

BOU..BEUX,  F.us£,  adi  Plein  de  bO'.rbe. 
fang:'so  ;  limaccioso  ;  melmoso  ;  {otolente  ; 
fjnianutn  :  molvio. 

B'^URHIE  l ,  s.  m.  Lieu  cr;ux  et  plein  de 
bourbe.   Paatanaec'o  ;  pantano  ;  fnni^acclo, 

—  fip.  D'un  homme  qui  s'est  engafié  d.nns 
«ne  mauvaise  .-'f.-'e  ,  d'où  il  est  mil  aisé 
4t  se  tirer  ,  on  tu  qu'n  i  est  mis  dans  un 


B    O    U 

bourl'^r  d'ot'i  il  aura  peine  à  se  tirer.  Es- 
sersi impantanalo  in  un  Jango  ,  o  Imbroglia- 
to m  un  /an:;o. 

BOURBILLON,  s.  m.  Pus  épaissi  qui  sort 
d'un  apo. terne,  d'un  clou,  d'un  jav.irt,  etc. 
ciarda  ;   uiarclume. 

BOUKiiONS  ,  s.  ni.  p!.  T.  de  Salines. 
Grosses  et  lonjues  pièces  de  bois  qui  ser- 
vent a  soutenir  les  poêles.  Travi  che  sos- 
tengono le  caldaie.  En  Italie  ,   t'ergoni. 

B^UlvCtR,  V.  n.  r.deMat.'V.C-^rsuer. 

SOURCE  i',  s.  m.  T.  de  Mar.  Syn.  de 
Misaine.   V. 

iiOU:<CETTE,  s.  m.  V.  Mâche. 

BOUKDAIGNE  ,  s.  m.  T.  d'H'.st.  nat. 
et  de  Comm.  E^,nèce  de  pastel  b.it,!rd  qu'on 
n;mme  a Jtrîmeut  Pastel-bourg,  ou  l-iastel- 
bour.   Oujdii  bastardo. 

BOURDAINE,  s.  f.  Arbrisseau  fort  com- 
mun dans  les  bois.  Il  porre  de  petites  baies 
noires.  Son  bois  réduit  en  ciiarbon  ,  entr.- 
dans  la  coniposition  de  la  pou.ire  a  canun 
On  l'appelle  aussi  j-i.une  noir.  .S/y;/j  doma- 
no,  che   e  la  frarigola  dei  matt'oln. 

BORDA LOU  ou  BOUROALO-^E,  s  f. 
Sorte  de  hisse  de  chapeau  avec  un.-  boade. 
Cordon:  de  cappello. 

BOURDALOU  ouBOURDA.LOUE,s.m. 
Sorte  de  pjt  de  chambre  oblone.  Ormai- 

BOUiU  lE  ,  s.  f.  Mensonge  ,  défaite.  11 
est  po).  Men^ogn.i;  bugia  ;  baja  j  c,z-ci-j. 
-  T.  de  alar.  V  oile  que  l'on  met  quand  le 
temps  es:  tempéré.  Bordd,  o  sia  la  maestra 
maggiore  delle  Galere. 

b<ÌU;<D!ÌLAG'i  ou  BORD'iLAGE,  s, m. 
T.  de  Coutume.  So.te  de  droit  ou  de  reHe- 
var^e  seigneuriale.  Oins  ,  o  censo  JeiMle. 
^BOUKDELAl  ouUOUDELOI'i,  s.  m,  r. 


rou;e  j  "; 


burle 


în  forme  de 


d  Agrie.  Sorte  de  gras  raisin  blanc 

de  ireille  ,  qui  mûrit  dirticilement.  jTarta  d'u,.- 

V.  K.!'s;n.  ■ 

BOURDEil  ,  V.  n.  Trévoux.  T.  du  s'yle 

irle.que.  Se  moqu»r;  mentir  ou  agréable- 
ment ua  maltcieuseinent.  Dir  b'irle 

hiOU.<DEU.l,  EUSE,  s.  m.  ef-f.  Trévoux. 
Celui  ou  celle  qui  ment,  qui  bourde.  Ils  sani 
pop.  Mentitore;  buiiiardo. 

BOURDILLON  ,  s.  m.  Sort»  de  bois  re- 
fendu ,  propre  à  f.ure  des  futailles.  Legna- 
me ;   doiehe   da  botti. 

BOUKDIN  ,  s.  f.  r.  d:  Jardin.  Espèce 
de  pe  he.  S.rta  di  fesca.  V.  Pèdi». 

BtrJ.xDON  ,  s.  m.  Sorte  de  long  bâton 
il  fait  au  tour,  avec  un  ornement  au  haut, 
pomme  ,  et  que  les  Pèlerins 
,iortenf  orthnaTemint  d  ins  leurs  voyages. 
Bordoie  ;  bastone  de'' Peregrini.  —  Espèce  de 
m,_)uche  juêpe  ou  de  grosse  mouche  ,  q  li  se 
mêie  avec  les  abeilles  ,  et  qui  fait  un  bruit 
confnuel  avee  sa  trompe,  l'ecch  one  ,  fuco  ; 
c.ilahone.  -  T.  de  Mus.  -  Bourdon  de 
Musette,  de  Coriie.nuse  ,  de  Vielle,  le  ton 
qui  sert  de  basse-continue  à  ces  iniirumens. 
Bordone;  falso  bordone.  —  Bourdon  d'Orgue, 
un  des  jeux  de  l'Orgue.  Bordone.  —  Faux- 
B.Hirdon,  pièce  de  laasique  dont  toutes  les 
parties  se  chan'ent  note  contre  note.  Falso 
cordone.  -  T.  d'Imprim.  Faute  d'un  Com- 
positeur qui  a  p.isse  un  ou  plusieurs  mots. 
Laicla'ura:  lasciato  ;    pesce. 

BOURDON  ,  s.  m.  T  de  Jardin.  Espèce 
de  poire  qui  vient  a  la  fin  de  J>,iliet.  Pera 
cosi  detta. 

BOU.R150NAS'SE,  s.  f.  T.  de  Guerre.  Es- 
pèce de  laïK-e  dont  on  se  servoit  à  la  euer- 
re.  Spciie  d:  laharda.  ^ 

BOURiiONNANT.  s.  m.  T.  d'Ornichol 
V.  Bour'loi'.n'.'ur. 

ROUKI)t)NNÉ,  lÉE,  adj.  T.  de  Blason. 
U  se  du  des  croix  g..rn'es  i,  l'extrémité  de 
vmmes  ou  bà'ons  semblables  à  ceux  des 
'éierins.  Bor.j^na:o.~  T.  de  l'apet.  Se  dit 
u  liain -r  r'd'i.  Argrinra^o  ;  pieno  di  crtsve 
^  JKrjRDONNLMi;i-«)T,s.m.  r.ehruitdes 
bourdons  et  (.es  aures  insectes  de  c-tte  m- 
ture.  lL,ml>,  ;  r.rîo  ;  ronfio  ;  rontamenf). 
-  h;.  Le  hniit  sourd  et  c.infu;  qui  n.-.it 
rie  p'usieurs  voix  non  articulées,  .t  q  li  d'or- 
dinaire ne  marque  pas  approbation.  Komboi 


E    O    U 

mormorio;  susurro;  bishlglh;  borboglUmento: 
Il  se  du  aussi  d  un  bruit  continuel  d'ureille. 
Hueinamenio  ;_  sujoiamtnlo  ,   lufolamento  , 
'ornamento  ,  tiich  amento  d' orecchi. 

BUURUOWNER  ,  v,  n.  U  se  dit  poin- 
exprimer  le  bruit  que  font  certains  inseces 
comme  Bourdons,  mouelies,  haïuiefons,  etc. 
i<0'7;jre  ;  rombare.  -  Le  brait  sourd  et 
coiitiis  que  fu.iî  p'usieurs  personnes  qui 
"/Pl'/O""""'  pas  ce  qui  a  été  dit  ou  fait. 
Ho-ahare;  mirmoreggire';  rumoreggiare;  bor- 
bogliare ;  simmu.-moiare. 

B.OURpo.NNEr,  s.  m.  T.  de  Chlreirvie. 
Pent  rouleau   de  charpie  ,  de  fi«,ure  obUn- 
gue  ,  m.iis  plus  ép..is  que  lar^e  ,  destine  .1 
rem,;lir    une   plaie    ou   un    ulcère.    Tasti 
fineilo. 

bt;URDONVEU.'^,  s.  m.  T.  d'OrnithoU 
Njai  d,.nne  au  Co  'bri.  Colibri. 

B  J  JROUNNlttî.,  s.  m.  Trlvonx.  Pèlerin 
qui  porte  Uii  b,.ur<lon,  un  lon^  bàtjn  fait 
au  t'aur.  FelUgtno. 

BOURG,  5.  m.  Gros  vill-e  ordiaairement 
cnt  Jure,  de  muranles  ,  et  où  Ton  tient  mar- 
cie. Borgo;   cascello  ;  terra. 

BOURG.lDi:,  s.  f.  Petr  bourï  B„r/r,., 
^  BOURGENE,'  s.  ïf.deZTv.SZr: 

B.JURGEOIS, ,.  m.  Citoyen  d'une  Ville, 
celui  qui    est  habitué  dans  une  \',!le.   Bor- 
U~  '  ^^'"'""lent  les  bour-eois , 

psur  dre.  t  >  it  le  corps  des  citoyens,  taute 
la  \  die.  hor'ihes,  ;  cittadini.  -  Les  ouvriers , 
en  p  (riant  des  ':m,  pour  qui  ils  travai'îent, 
ont  accoutume  de  d  rc  ,  le  bourgeois,  de 
q.ielqae  qu.hte  q  le  soient  le;  personne:  qui 
les  emploient  ;  et  c'est  dans  ce  sens  qu'ils 
disent  ;  Il  faut  servir  le  bourje  .is.  Il  padro- 


'l  maestro;  il  p'-inc'pale  ;  il  pro: 
:-o.  --  Se  dit  aussi  pour  rotur  er  ,  par  óppoii- 
tion  a  geiitilhommme.  CùJ.uich:  non  è  rl'l'e 
ma  vive  assai  facilmente.  -  II  se  dit  ausii  p4 
mépris,  pour  re -rocher  à  un  homme  qu'il 
n  est  pas  Gentilhomme  ,  ou  qu'il  n'a  nu! 
usage  des  raauières  du  mjnje.  l'oco  fitta 
ai   tratt.^r  nobi'e. 

BOURGEOIS,  OISE,  ad';.  Use  dit  on  bien 
et  en  mal_.  Dans  la  première  acception,  on 
dt.  Caution  bou-geoise  ,  pour  dire,  cau- 
tion solvable  et  facile  à  dls-iner.  Cau-rlone 
mt'levadore;  sicurtà  buona.  -  Garde  bour- 
geoise .  V.  Gude.  -  Vin  bourgeois ,  vin  qui 
na  pomt  été  frelaté.  Vino  di  casa  :  vino 
schietto. 

BO  URGEOISE ,  s.  f.  Femme  de  bourgeois 
celle  qui  est  habituée  d-ni  une  ville,  bor- 
ghese ;  cittadina.  -  Tulipe  d'un  roun-  vif 
tirint  sur  l'orange  et  le  blan-c.  Sorta  di  tu- 


lipa 
BOURGEO!SF.MENT,ar!v,n' 


bou 


ine  maniere 


ie'bc 


■  '  '  .ourgeois. 

e  ■     '/:.,:;;.,      -    li  se 

B.i.irer-ois  mêmes  ,  et 
::'l!ectif.  Li  cltiadinan- 
Danner  ,  accorder  des 


iJOURGS-.'  ■;  '. 
Droit  de  bo,i  , 
pren.l  aussi  p.^  tr 
alors  c'es  un  terr 
ì<l  ;  tutti  !  ln,-ghe 
lefrei  de  bourpeoisie.   Dar  h 

J50URGEON ,  s.  m.  L=  luMon  qui  pousse 
aure  arbres  et  aux  arbrisseaux  ,  et  d'où  il 
vient  ensuite  des  branches ,  des  feuilles  ou 
du  fruit  Gfnma  ;  bottone.  -  Le  nouveau 
i't  de  1,1  viiîne  ,  lorsqu'il  est  df).!  en  scion. 
Cacchio.  -  Elcvu'e  ,  b.ibe  ,  qui  vient  au 
y\--7,'i.  Bolla,  pitfiU;  rescchetta. 

BOURGEONNE',  ÉE.part,  V.  le  verbe. 
—  Qui  a  des  b  ni'ons  au  visage.  Che  h.t 
bulle  s-il  viso  ;  bito-Xiiluto  ;  bcrnoccJuto  ; 
fegatoso. 

BOURGEONNEMENT,  s.  m.  T.  d'Agri- 
citlt.  L'ac'ion  de  p.iusser  des  bourjreons. 
OcrmoglLtmeato  ;  il  gettare  ,  0  dar  fuori  te 


BOURGEONNER  ,  t.  n.  .T.-^er  des  boir- 
peons ,  pouss-?r  des  b  .urgeons  au  Printeir.ps. 
Bocclolire;  spur^tfr  bocc'\)U ;  gemTiarc  ;  ger- 
m>';liare.  -  On  dit  fig.  d'un  bimme  qui  a 
dos  élevures  au  front,  au  nez,  au  visaje, 
que  le  front  lui, bourgeonne  ,  que  sonne». 


B    O    U 

(|a»  son  visige  co;nx.?nc2  à  bourgoonner. 
Ch:  ha  bitor-^oli ,  h:rir>cco^.i  ntl  viso. 

30y  Ui-nPINE,  T.  di  But.  V.  N2rpn;n. 

BOUllG.ilîS  TKè. ,  s.  m.  U:i  des  prjiniirs 
MJSiitrats  dei  yiUui  de  f  laiulre  ,  de  HjI- 
1,  :id-'  et  d'A^lemigne.  Borsomistr^. 

BOURG  JÎNii,  s.  f.  Njin  qao;i  donne 
Cl  pl.l'.ieiirî  endroits  .lu  S^jnloii,.  V. 

BOURG'JlGNOi'E,  s.t.  Esiiècedîcasq:ie 
rie  ter-  H  "'eît  plus  en  iliade  dias  ce  se.is. 
Aiiourri'hji,  sorte  d.'  bo^iiiit  g<rm  en  dedu.is 
d.'  plusiauti  tours  de  menues  ,  et  rivèiu 
d'îtolfi  ,  q'ie  l'on  p'jrte  djiij  les  occjjiuns 
à  l'arn:^  ,  pour  p^rer  le  coup  de  sabre. 

BOJRjA'iîOiE,  s.  m.  Espèca  de  Sg-.io 
d*iin  vio'.e"  obscur,  i'-iij.vrro. 

BOU  UQ'JSr,  s.  m.  C'^i!  le  nm  qi\-m 
donn;  dm*  !e  mines  au  toarn:q  lot  qui  sert 
à  monîîr  les  fardeaux  de  dcssouî  terre.  Mac- 
t''».i  rfa  ûli^r  i  pili  di  sj-um. 

BOURLE.  ,  s.  m.  V.  b  .urr;;!ei:. 

BOURKACtlE.  s.  f.  Phniepot3;ère.EiU 
es',  cordiaie,  pTo,)re  à  te.npérer  l'acrété  du 
s  ■•!.;,  de  la  bile.  Borrag'm  ;  borr.ins. 

b'WX.IAUE,  s.  f.  L'.ntcip.'î  aùtn  lévrier 
djme  à  lui  lièvre  qm  court,  /'rjja.  -  I! 
S2  dit  aUïSi  d^s  coups  q'.:_e  l'on  donne  à  quel- 
qi',;n  avec  le  bout  (l'un  t'aîil.  Co'.po  daca  col 
cj/iio  d'un  archibugio. 

B  )U!<RA^,  s.  m.  V.  Butre. 

U0UR.<AS:1UE,  s.  f.  Tourbillon  d»  vent 
in -.icueux  et  rie  peu  de  duré;.  Burimca  ; 
litipcsia  ;  tu'bim;  fjrtuni.  -  U.i  redjub.e- 
UJ;.'.:  subit  d;  qui-lqi  :  m  d  ,  chi_  d'une  vexa- 
tion, imprévue  et  de  peu  de  djrée.  hirrjica 

—  I  se  dit  ausù  des  canrices  et  de  la  m  lU- 
vaise  humeur  d;  quel ."ii l'un.  Cd;-ric::o  ;  m^l 
umore  i  modi  sconcj  ;  villani  ;  catC-  vo  traua- 
m:-ito. 

BOÎ'K^lt ,  s.  f.  L'js;;mb!.ise  du  poil  de 
certaines  bêtes  ,  comm;  boeufs ,  vaches  e- 
chevaux,  qui  étjnt  raclé  sur  leur  peau  icor- 
chée ,  sert  à  eçr'rnir  des  se!l-'s  .des  bis,  des 
collets  de;  clisvutx  de  charrettes,  e-  autres 
semblables.  Bo'ra.  —  Bourre,  ta  matière  que 
l'on  met  dans  les  armes  à  feu ,  a.irès  la  pou- 
dre et  le  plomb.  Stoppacctolo  ;  stoppaccio. 

—  Bourre-lnni;:e  ,  la  par'ie  l.i  ol.is  grossiè- 
re qui  provient  de  U   l.ii.ie.  Borra  di  lana. 

—  Bourre-tjntice  ,  l.i  l.iine  qui  tomb»  des 
draps  qu.i.id  on  les  tond    Cijiirarra  ;  bor-a. 

—  Bou.re  de  soie  ,  la  par' e  la  plus  eros- 
sière  de  U  soie,  qu'où  rebute  au  dé /idaje 
des  cocon:.  Srracc-o  ^  o  ti-aûccio.  Première 
bourre  qu'on  tire  des^cscjns  au  dévidage, 
Bndla.  Quoiqu'en  gcnéa'  les  Filaticci  en 
p'us-eurs  endrui.s  se  nomment  aussi  Eavtl  -. 

—  On  appelle  encore  bTurre  ,  une  étoffe 
dont  la  chaîne  est  tjute  de  soie  .  et  la  tra- 
me toute  d'?  bourre  de  siie.  Stofi  di  bo-,a 
t  scia.  -  On  dit  fis-  'îu'il  y  a  bien  de  la 
beurre  dans  un  ouvrage  ,  lorsqu'il  y  i  b:iu- 
ïoiip  d;  choies  jai  ne  servent  qu'a  le  gros- 
sir inutilemeii'.  Bor'j  ;  stoppa. 

BOUdlE',  ÉE, part.  y.  son  verbe.  -  On 
dit  d'un  arbre  qui  est  bien  ,iré>aré  â  donner 
du  fruit ,  qu'il  est  bien  bourré.  Che  ha  mo/ti 
gemogH. 

BOURREAU  ,  s.  m.  ExécuteiTde  ta  h-ite 
Just  ce.  Boja  ;  ciriufice;  ginttiiiin  j  ot-I"- 
t-ilda.  -  Oti  dit  d'un  liomn?  q.û  se  fait  piyer 
d''.vance  ,  qu'il  se  fait  pay.-r  en  bourre-iu. 
Von  fè-  si  fapa^ar  .it'i  tra'to  tome  II  bojn. 

—  f\i.  Il  s?  dit  iL"  cî  r.;i  tourmMte  cruel- 
leiTi-nî  ,  d'u.T  ho.-nm?  cru  l  e*  inhanain. 
Hoja  ;  carn:Jic:  ;  crit-.  U'.  l'a'harv  ,  inwn.ino:, 
s-/tetatû.  —  BouTiau  d"a-g;nt,  vrai  bjurreau 
d'.Tzen*;  un  ì.xm\\  rìis;ip.ireur.  V. 

B  )UiREE,  s.  f.  Esièce  de  t';got  de  me- 
nues brinch^^s.  Fruc.'/ii.  -  Sorte  de  dans;, 
et  l'air  sur  laquelle  on  la  danse.  Sona  di 
hallo. 

BOU^tELE,^  tr  part,  et  adj.  V.  son 
verbe.  —  fi»,  fiîné  a:  quo'que  aetiun  qu'on 
se  r-nrochî.  Cr, ciato  ;  rna'to  iato. 

BOURREL'^.R,  V.  a.  To  irmenter  ,  tjêner. 
^e  Verbe  n'i  d'usine  'j  l'a  i  h^uré  .  et  pour 
■nvquef  l$s  peine;  interieur«s ,  et  les  repro- 


B    O    U 

eue!  ^u;  U  conscience  fait  so.ifftir.  Sira'^tari; 
torir.:. stare  ;  a'Jilg;tr£  ;  cruclcn;  inquietare; 
mar:o'lare  ;  di'j'tf.tre. 

BO'JRRiîLET  oliBOURLET.s. m.  Espèce 
de  i;ou5sin  fait  de  bourre  ou  de  crin,  fait  en 
rond  e:  vde  p;r  le  mi'ieu.  Ci'-dlo;  ccrclic. 

—  Ce  q.i'on  m=t  fsr-dessus  le  bonnet  des 
enfans.  uj'.r  em  ècher  qu'ils  ne  se  blessent 
ouand  lU  tombent.  Cercine.  —  Il  se  dit  aussi 
de  l'entlure  qui  survient  autour  des  reins  â 
une  perionus  it:?.quéîd'hvdrnp!sie.  Enfiato-^ 
gotfie^yiit!.irno  a'icr.ni.'-  T.  dt  Draperie  . 
Faux  i>l:  qui  se  f.<tr  aux  pièces  de  drap 
lorsqu'on  les  f.>  j!e.  P.vjj  falsa.  -  T.  d' Ar- 
■  Ut.  L'e.vfèTi'-é  d'u'ie  pièce  de  c.mon  vers 
la  b.ouch?.  Af.f.tlo.  —  i.  d:  Jardini^e. 
Sa'liie  .irrs::d:e  eu  bvu-in.qui  s?  f.jnns  au 
bss  d;;  (;--.'*>-.,  au  bis  de.s  bou'o^s  ,  e;  des 
pMes  d>;    irh-es.   O  -'.'rei»  ,  o  /aiè.-o. 

ËOVl\RiHZi.  s.  m.  Cfe'ai  nul  tait  '.•:?b, 
h:ri,.:i  d.-s  ch;vmx  et  des  bè'.es  ae  somme,  i. 
l'ar,:..i„.  I 

BOUttilKLî.E  s.  f.  La  fen  ne  dubo'.irre.vj.  j 
B  ji'sa.  —  Oi  dit  li;,  e:  pou.  d'jus  mère  q  li  ! 
tr:Ute  ses  enfans  avec  vins  dureté  excjs.ive,  \ 
qu?  c'--n'   nue  vórtHi''>Je  b  -UTe'îe.  ôofcss.r, 

B;)  JRŒR ,  v.  a.  C'est  mettre  de  la  bo  rre 
après  U  cnar^e  tlan;  les  armes  â  feu.  Mit- 
t:-£  la  sti'aacc'oto  n'.ll* a'cKih'tto.  — _  nour- 
rsr,  se  dit  autsi  en  pirlant  d'un  cliien  qui 
en  poursuivant  un  lièvre,  lui  donne  un  Cout) 
d?  dent,  et  lui  arra  "he  dup^ii.  Strappar  il 
pilo  ;  e  dtc-s:  d-:-.  cai:  s  cl.e  '.nscguendo  la 
lepre,  l'aldr-ìtt  «  le  st-apra  i'  pelo.  —  n.-it- 
tre  u  cou,s  d  î  fl?uret  celu*  contre  lequel  on 
fait  assau*-.    P.'rr.7sf'-.?  cjl  tlfetn. 

BOU  IRE  iTE  OE  LA  SOIE,  T.  de  Conm. 
Arv-tnée.  V. 

B  J'JRRIC.'IE  .  s.  f.  Espèce  de  panier 
d  jut  ou  se  si^rt  pour  envuyjr  du  grbier  , 
de   la  vj'.i"'e,   etc.  Paniera  da  p./!. imi. 

BOURRIERS,  s.  ra.  ,.!.  T.  d'Ajric.  P.Me; 
qui  se  mcL-nt  d  uis  le  blé  battu.   Paslitixit. 

BOUR.ilQUE,   s.  f.   Ane  ,  inesse.    V. 

—  On  a^pet  e  B  virriq  tes  de  tné:hai«  petits 
cheviux  do.Tt  on  se  sert  à  divers  usaTes  , 
c umna  pour  porter  des  he-bes  a  i  mar:hé  , 
pour  porter  du  plâ're  ,  etc.  Rondini  ;  cat' 
t'vo  cavallo.  —  fist.  Se  dit  des  perso.in?s. 
V.  .\ne.  —  r.  de  Co:ivreu-s.  E  pece  de  che- 
valet formé  avec  des  ais ,  qui  sert  aux  Cou- 
vreurs quind  ils  travaillent.  Spc^'e  di  capra 
de' Muratori. 

BOURRIO'JET,  s.  m.  Pe'i- 
nello.  -    EnV.  d;  Maçonn.   Pe 
ni' in  charge  de  moilous  ou  d.i  m.irti  ?r  ,  e 
ttu'on  él'-ve  avec  des  grue;  quind  la  hrireu: 
bùtime.nt  est  fort  grande.  i/«T  «  '''  'ma- 


non.  A<i- 


goio 


dl  ia 


Ita 


déroiiint  avttc  adresse.  TagHaltorse  ;  lo'sa- 
jitolo.  —  Bonne  bourse  se  dit  d'iin  homme 
pécunieitx.  Ihtoiia  ror;a  ;  che  Ita  molto  da- 
naro. —  Avoir  la  botirse ,  tenir  la  bourse, 
manier  la  bourse  ,  avoir  le  m.iniment  de 
l'argen-.  Avere  ,  teiere  ,   manessiàre  la  borsa, 

—  Au  p'u;  larron  b  b.iursi  ,  prov.  V.  Lar- 
ron. —  Bourse  ,  en  parLint  des  p:yemens 
q  li  se  foui  en  Turquie,  se  prend  pour  la 
so-Time  de  cir.q  cens  cous.  Borsa.  —  Bourse 
se  dit  aussi  d'une  pension  fondée  d.ins  un 
cdlège.  pour  entr-.-c^nir  un  pauvre  écolier, 
d-rai.:  ic  cjurs  de  se:  éîiidjs.  P!ai:{j,  posto, 
iaojo  p.-r^ito  in  un  Collegio  ,  pc  to  mante" 
rti-7:e.iio  d'  uno  scolare  povero.  —  Bourse  , 
ou  les  graines  de  cerf.iines  plantes  sur  pie 
sont  renfermées.  G:ttcio  ;  baccello  ;   borsa, 

—  E:!  plusieurs  villes ,  lieu  où  s'assemblent 
les  .M:rcîiinds  et  les  B'niiiers  pour  tr.iiter 
d»  leurs  a.Trres.  Bjrsa  ;  /opfia.  —  Petit  sac 
où  l'on  e.iferine  les  chcve  ix  par  derrière, 
Bj'sa.  -  En  termes  d'r.çlise  ,  le  doubla 
cir'on  d'étolfe  ,  d.ms  U  juc!  or,  met  les 
corporaux  qui  servent   .\  l.i    Messe.    Borsa. 

—  Bourses,  au  p'utiil,  deux  srcs  de  cuir 
qui  s;  mettent  des  diiw  côtés  de  la  selle 
du  cheval.  Borse.  —  l.nn  uios  poches  de 
rézeaii ,  qu'on  met  à  l'entrée  d'un  terrier  , 
pour  prendre  les  bnins  qu'on  ch.-'sse  au  furet. 
Rete  a  fof;jia  di  borsa  per  la  caccia  de' co- 
ng'i.  -  La  peau  qui  enveloppe  les  testi- 
cules. Bi'sa    ;  celia;  f':ig'ana. 

BOURjE-.VPAiFEUR  ,  s.  f.  V.  Ta- 
bourc"-. 

PsO'jaSEAU  .  s.  m.  Enfai-emenr  de 
pltimb  aux  miisous  couvertes  d'ardoise.  Las- 
t'e  dl  piombo  per  ti  coperture  de'  tetti  di 
la<'^iria. 

B'JU.<.';ET  ,   r.  .ie^.l^r.  y.  Bourcet. 

SOJRShTfE  ,  s.  f.  Trév.  Terme  bas. 
Pttite  bourse.  f!orsilli,-:o  :  borsetta.  Sorte  de 
plint».  V.  T.btjurct. 

BOURSIER  ,  s.  m.  Celui  qui  a  une  bau-se 
dans  un  Colièjje.  Colui  che  ha  un  pesto  in 
ui  CoUesio  ,  per  cui  gli  son  fatte  le  spese 
del  suo  mantenimento.  —  Ouvrier  qui  fait 
des  b  jurses.  B-»rîj/(». 

BOUiloIERE,  s.  f.  Ouvrière  qui  f.iit  et 
vend  d  "s  bo  irses.  Colei  che  fa  e  venie  borse, 

B  lUlSILLER,  V.  n.  Contribuer  chacim 
d'une  petite  s  imma  pour  quelque  dépense,  il 
est  di  s'yle  Tarn.  Métter  ciascuno  la  suaparee. 


ûO-JRRlR  ,  V.  n.  r.  d:  C':asse.  Bruit  qu= 
font  les  ijerdrìx  avec  leurs  ailes  quand  elles 
i.ir  .-.'.  Fn^/Ure. 

Bi>URtlU,  UE,  adi   Fa^itisque,  bijsrre.j 
fâcheux.  Bisbetico  \    rit  oso  ;   st  avagante  ;  t 
fantastico  ;   stravolto  \  intrattabile  ;  Jisic  •  ;  ! 
ombeoso\  b'ttarro;  umorista\d  spettoso.  -  On  ; 
appelle  à  i'arii  l'Vloine  bourru  ,  une  es-  ic- 
de  fantô.no  dont  o.i  fait  peur  aux  petits  en -'an:. 
Fantasima  ;    b.fFana.    —    'Vin  bourru  ;   une 
esnèce  de  vin  blitnc  qui  n'a  j;as  bouilli  ,   et 
'f'ii  se  cunstrve  doux  dans  le  tonneau  pen- 
dant quelque  temps,  i^ino  bianco  che  non  ha 
bo'Hto.   —   I!  se  dit  de  certaines  plantes  qui 
ont  de  la  bourre ,  et  ne  portent  aucun  fruit. 

"BOURRy,  s.  m.  T.  d'Hi<t.  nat.  iteuf  de 
l'isle  de  AI.^d.Tj.-iscar.  5:>r;u  di  hue  co'i  d.-to. 

BOURSAUIIT,  s.  m.  r.  de  E, tan.  Es.'èce 
de  S.iil».  -sjrr.t  di  salice.  -  En  T.  de  Cou- 
ve'ir    V.  fi.>urseau. 

BOURSr.,  s.  f.  l'etia  sac  de  cuir  ou  d'i.u- 
vrit^e  a  l'aiguille,  qui  s'ouvre  et  qui  se  ferme 
a-/?r  des  cordons  ,  et  où  l'on  met  ordin:ù- 
rement  l'arstent  qu'on  veut  porter  sur  soi. 
^o'sa  ;  tasca  i  scarsella  ;  barsdlino.  -  On 
dit  de.n.mder  la  bourse  ,  et  faire  rendre  la 
bourse  ,  pour  ex  trimer  ce  que  font  les  vo- 
l:.ir.  de  grands  chemins,-  et  couder  l-i  bourse, 
coupeur  de  bourse ,  ea  parlant  in  filoux  qui 


B'JUR  >1N  .  s.  m.   Triv   V.  Bousin. 

B'JU.lSvIN,  ou  aO'J'NERUN  ,  s.  m.  Pc- 
t-te  poche  ai:-d.>d.ins  de  la  ceinture  du  haut- 
de-cl)du.se.Bù--jr«;'io. 

B  JURiOJ.LE  ,  Éz,  part.  V.  le  verbe. 
-  I'  se  dit  fam.  du  style.  Stde  g.,nfio  ,  am^ 
pol'.-sj.  -  Ou  dit  d'un  homme  gras  etreplct, 
a:  .jui  ^  de  grosies  joues ,  que  c'est  un  gros 
bju--so.ii1é  i  e  alors  il  se  prend  stib.-tantive- 
tn>w.t'>'l.n:da  Tento. 

B  JUR-i'JUS'LER  ,v.  a.  Il  n'ad'usage  qu'en 
parlant  de  r.^.'îî_ire  q  li  svrvient  à  la  peau  , 
soi' qj'elle  soit  causée  •■ar  lèvent,  soit  qu'elle 
vienne  d'.ulleurs.  C-onfa'c. 

BOUSE  ou  i.O'M'?.,  s.  f  Fiente  de  bœuf 
ou  de  v.iche.  Bovina  ;  cuina  ;  sterco  di 
bue.      I 

BOU3IE?v  ,  ou  BOL'ZIER  ,  s.  f.  T, 
d'I.seeio!.  Genre  d'iueco  ,  ainsi  nommé 
p-irce  qu'on  le  trouve  ortl_inairement  dans 
les  bouses  d,"  vaches,  les  fientes  d'animaux 
et  .-lutres  immondices.  5ciirj/rr^^/o. 

BOiJSiL'.AGE  ,  s.  m.  'Jn  certain  mélan- 
ge de  cli.su.ne  et  de  terre  tîé.reinpëe  ,  dont 
on  se  sert  pour  f/ire  des  murailles  d  •  clôture 
dans  les  lie.ix  o.'i  h  p'erre  est  r.irc.  Afvru  ,  o 
altro  cost-W-o  <fi  f.'rrj  :  paglia.  -  tjn  dit  tìg. 
de  îou*  ouvrage  mil  fjit  ,  que  ce  n'est  civie 
du  bousillage.  Layoro  malfatto  \  acclabbatj" 
me  ;  acc-a''"'.  .'-amento. 

BOUSiT.I.  •:',  ÉE  ,  part.  V.  sonverbe. 

BOUiiL-'-ER.  V.  .-I.  M.,çonrer  avjc  du 
chau:ne  et  de  la  terre  détrempée.  Costruire 
un  muro  à-  tel  a.  -  Ou  dit  fig.  de  tout  ou- 
vrage mil  fj't  ,  q'te  c'est  un  ouvrage  qu'oQ 
bousiliù  1    qu'où  n'a  fait  que  bsiuiiier.  A(* 


no  B    O     U 

tidn-a^i  ;  ucchirplnart  ;  accìabbat'.ari, 

«JUilLLEUR  ,  EVSE,  s.  m.  et  f.  Celui 
ou  celle  qui  trdȉilli;  .;n  boiisillage.  M..- 
Tatort  ,  ;«a  cA;  n^n  fi  sì  non  mura  di  terra. 

—  fig.  Mauvais  oiivri*;r  en  toste  sorte  d'ou- 
vra^ss.  Ciabbacùno  ;  i-uasLaiiunUri  ;  Impl- 

BOUSiN.s.  m.  Ecorcì  tendre  qui  enve- 
loppe \ii  pierr;:s  de  taille.  Scorda  diUt  pìu/e 

'iJOÙ'iQUlER,  r.  deMjr.  V.  Butiner. 

BUUiòOLli  ,  s.  f.  /.  di  Butan.  Kaiiin 
d'ours.  V. 

BOUSSOIR,  s.  m.  T.  de  Ma:  V.  Basìoir. 

BUUSSOLE,  s.  f.  Cidran  dont  l'aigLirlle 
frottée  d'aimant,  se  toarne  toujjui'S  vers  le 
Nord,  li  se  di?  ausii  de  i'aiguille  raèrae.  Bus- 
sola. —  !ig.  Guide  ,  cjnducìcur.  W . 

BOUSfARlN  ,  s.  m.  iréyo:,.x.  En  quel- 
ques Provinces  de  France  ,  c'est  un  t^ro; 
homme.  CumpUiso-.lnicrsonatoj  ta.chiato. 

BOUirROl'HEDOW,  s.  m.  .Vl^t  tiri 
da  £rec.  11  se  dit  Os  la  manière  d'écrire  al- 
ternativement de  droit  à  fjauche  ,  et  de  gau- 
che à  droit ,  sans  disco.iîiiv.ier  li  lisne  ,  a  l'i- 
mitation des  sill.ms  d  ua  c.iam?.  A/j/!/£.-.i  di 
scrivsre  aUiTii.it:vamcnu  djiia  dritta  alla  si- 
nistra ,  e  viceversa  ,  comi  /annosi  i  solchi 
ne*  camfi. 

BOUr  ,  s.  m.  L'extrémité  d'un  corps  , 
en  tant  qu-étendu  en  long.  Capo  ,  estremità  ; 
fine  ;  punta.  —  Le  bout  d'une  rue.  Capo 
d'una  via.  -  Le  boat  du  bec  ,  le  bout  d;> 
onjlos  L'esircmiti  del  becca,  dell'  ur:ghie.  - 
Le  bout  du  moiiéi.I  fine  del  monda.  —  Le 
bout  du  nei.  La  p:in:a  del  naso.  —  Un  bout 
tl'homme  ou  dì  gar^on.  Ua  omicciattolo  i  un 
hambolino.  —  L-î  bout  de  la  mammelle  ,  le 
bout  du  têton  ;  le  boutouie  mani  nelon  qai 
est  au  milieu  di  la  mammelle.  Capei\o!o  ;p.i- 
pilla  ;  punta  dtlla  mammella.  —  Bouts  d'aiîe^, 
les  extrémités  des  ailes  de  certains  oiseaux 
bons  à  manger.  Sommali  ;  estreiTiità  deW 
ali.  —  Les  m  i'res  à  écrire  appellent  bouts 
d'ailes,  les  plumes  qui  se  tirent  duboutdas 
ailes,  et  dont  on  se  sert  pour  écrire.  Le 
grosse  penne  dell'  aV  d'un  uccello  che  S-r;jno 
per  scrivere.  —  Bout  de  flambeau,  bout  de 
Bougie  ,  bout  de  chandelle  ;  pour  dire  ,  ce 
qui  reste  d'un  tlambeau  ,  ti'une  b3Ui;ie,a'un; 
chandelle.  Moi^co'o.  -  Morceau  ,  petite 
portion  de  certaliics  choses  à  mander  ,  com- 
me boudins  ,  saucisses  ,  cervelas  ,  etc.  Pe-^- 
îo;  pe\xuolo  ;  pi-^-^Ui.:a  ;  boccaie.  -  l'etite 
partie  de  certames  choses,  comme  hcelie  , 
corde,  etc.  l/n  capo;  un  perfetto  ;  un  ian- 
tina. —  A  chaque  bout  de  chanp ,  «dv.  A 
chaque  momert  ,  à  tout  propos.  O^nî  .7ii* 
mento  ;  osni  poco  ;  a  tutto  pasto.  —  Ou  dit 
ide  certaines  choses  dont  les  extrémités  sont 

J 'ointes,  qu'elles  sont  bou:-à-'oout  l'une  de 
'autre.  Confiunlo  ,  unito  capo  a  cai'o.  - 
Mettre  bout  à  bout  ,  ss  dit  en  parlant  de 
l'énumération  et  de  l'assemblage  de  certai- 
nes choses  qu'  n;  sont  presque  rieo  ,  à  hs 
prendre  séparément,  mais  qui  font  un  tout 
considérable  ,  re?irdécS  ensemble.  Accu- 
mulare ;  mettere  iaeUme.  —  On  a').>elle  le 
haut  hou; ,  U  place  la  plus  honorable  ;  e'  le 
bas  bout,  etile  gui  est  regardée  comme  l'é- 
tant moins.  Il ptitno  e  l'ultimo  luogo ,  o  posto. 

—  Ce  qui  garnit  l'extrémité  de  ;ccrtaines 
thoiti.  Capo  ;  bottone  ;  peenta.  Bout  de  fleu- 
ret ;  un  bouton  do  cuir  rembourré  qu'^n 
itiet  à  la  pointe  d'un  fleuret  ,  de  peur  qu'il 
ne  blesse.  Bottone  del  fioretto.  Roaidt  four* 
reau  ou  bout  d'épée.  Puntale.  B«ut  d'une 
Coirne.  Gorbia.  —  Bâton  .i  deux  bouts:  une 
sorte  d'arme  oITensive  ,  qui  consi;rc  en  un 
grand  bâton  ferré  par  les^deux  bouts,  ilfjj- 
^d  ;  bastone  /errato  da'  due  capi.  —  Bout  , 
«n  parUnt  du  tems  et  d■i^  choses  qui  «nt  de 
la  durée  ,  signifie  la  fin.  Il  fine  ;  il  termine.  - 
Bout  de  l'an  ;  le  serv  ce  q.ù  se  fait  pour  un 
mort,  un  an  après  le  jour  de  son  décès.  <<n- 
niversario.  —  Bout^  se  dit  de  plusieurs  cho- 
ses qui  renferment  (.^-ilemcnt  l'idée  de  l'étoii- 
/ue  et  celle  de  la  durée.  Le  bout  d'un 
fliicours ,  d 'une  livuieuc ,  de  rargenl  .llfint. 


B    O    U 

-  Ot  dit  d'un  homme  qui  est  prêe  dî  finir 
son  tems  pour  l'exercice  de  qielrni»  em- 
ploi qu'il  est  au  bout  de  sa  camere.  £tó 
e  al  fine  ,  al  termine  della  sua  camera  ■  egli 
i  alla  cMÏ,a  dd  suo  imp,e;o.  -  Boat  se  dit 
quelquefois  de  la  momure  partie  d;  certaines 
cuos^s  qui  ne  d^^vroisnt  point  se  diviser  ; 
et  eu  ce  seni ,  il  n'a  guère  d'usa.;»  que  dans 
les  ij.irasîs  suivantes  :  un  bout  deMà>se  ,  u.i 
haut  ó<e  Secinoa.  Il  fine  ,  L'aitlma  parte  d' 
unt  i.hssa,  d'una  predica.  -  au  bout  du 
compte  ,  façon  de  parler  adv.  et  fam.  dont 
on  se  sert  a  11  lu  d'un  discours,  d'uu  raisou- 
ncmenr,  etquisigiiiiie  ,  tout  considéré  ,  après 
tout.  Al  ime  del  coma  ;  dopo  tutto.  -  A 
boat,  Uçjn  de  parler  dont  on  se  sert  en  di- 
verses ]jhr.<se3.  Et;-;  à  bout,  ne  savoir  plus 
que  devenir.  Essere  agli  estremi  ;  non  sapr 
plu  a  quai  partito  appigliarsi.  -  Venir  à 
bout  de  q.ielqjun  ;  le  réduire  à  la  raison, 
le  réduire  a  laire  ce  qu'on  veut.  V'nir  a 
ctpj  di  domar  alcuno  ;  metterlo  alla  ragio- 
ne ;  condurlo  a  quel  che  si  vuote.  -  De  boat 
en  bout  ;  d'une  extrèmi.é  a  l'j  .tre.  Ui  ut 
capo  all'  alerò  ;  dall'  uia  all'  altra  estre- 
mità. -  Ha.e  au  bau;,  tjçju  d;  parler  ad- 
verbiale et  familière  :  encorj  ila/jntû  's.  Ai- 
cor  p/à  ;  avanti.  -  Les  Xt..;ieus  di>jnt  Ca- 
po près  lue  p.ii--tout  où  les  Français  disent 
bout,  même  dans  plusieurs  phrases  prover- 
bi.-.l;s.  -  Bouts  de  broche,  i.  de  Draperie. 
Uétaat  da.ii  la  filature  de  la  laine.  Xio.di- 

'  BOUTADE  ,s.  f.  Caprice  ,  saillie  d'esprit 
et  d'uiiin^ur.  ^ricciolo  i  crucia;  ca/nccio  ; 
Sa.rebo7!o  ;  hirrirria. 

BJLfrANli.  s.  f.  T.  deCoitm.  Etoffe  qui 
se  fait  a  Montpellier.  StoJ'a  dell:  man/attuee 
di  MonpeUleri. 

iiJjrAi-tr  ,  adi.  T.  d'Archit.  Iln'ad'u- 
sagi  qu'avac  les  mots  Arc  et  l'iher.  V. 

tiour-A-po.;r,  ouBo'jrE-A-PORT. 

s.  m.  i.  de_  Police.  Oihder  sur  les  ports  , 
ch  .rgé  de  faire  inattre  a  port  les  vaisseaux 
qui  ..rrivent ,  et  di  les  ranger.  Capuano  del 
porto. 

iJ  JUTARGUE  ,  s.  f.  Œufs  de  poisson 
saléi  et  counts  dans  le  vinaigre  ,  dont  on 
f.:it  une  espèce   de  saucisse.  duttagra;iot- 

BÒUT-DEHORS  ,  Petit  miit  qui  sert  .i  la 
machine  àmik:er  ,  pour  mettre  ie^  cliOLiq.iets 
et  hs  hunes  en  place.  iT.-jci:  da  incapellare 
co/e  t  e  capelletto.  —  Bout-dehors,  Djute- 
hoïi ,  défeuie;.  Longues  perches  ,  ou  pièces 
de  bois  avec  des  crocs  ,  pour  e.m,>écher  , 
dan,  un  camb.u,  l'abordage  du  brûlot,  i/:ir- 
tatlori  da  etlla-gare. 

:;}Ur.pE.PETUN,s.  m.  T.  dlOmithoL 
Genre  d'oOJ'J  donile  oec  ejt  co.irt  etcjm- 
priaié  :  ou  distisiiue  suc  la  michoire  su|jé- 
ri.'ure  quelques  plumîj  semblibles  à  du  cri.i. 
C'o-ofaao  ;  vulgairement  ,  Cornacchia  In- 
diana. 

li  )UTE,  s.  f.  T.  de  Mtr.  V.  Baille. 

BJJfE',  ki  ,  T.  de  Manège.  Il  se  dit 
d'an  clijval  qui  a  l-'s  jambes  droites  depuis 
le  genou  jàsqu'à  la  courjne.  Che  ha  le  garnie 
troipo  diritte. 

li  JU  /  E-DEHO.RS  ,  s.  f.  V.  Boute-hors. 

BOUrE'E.,  s.  f.  Tr/cBuréj.  V. 

BOU  fE-£N-T.<AlN,  s.  m.  Petit  oiseau 
qui  sert  a  fa. re  chsnter  les  autres ,  ettni'ou 
nomme  autreuienc  l'arin.  Kich.arzo.  —  T.  de 
Ilarai.  Ciiev.d  entier  dont  on  se  sert  pour 
mettre  l«s  jumens  en  chaleur  ,  ou  pour  dé- 
couvrir si  ell.'S  sont  en  état  de  se  laisser 
saillir.  Ruffiano  delle  cavalle.  —  hg.  et  fam. 
Homme  de  plaisir,  qui  excite  les  autres,  et 
qui  les  met  en  train.   Capo  di  brigata   al- 

'bsÌUTE-FEU,  s.  m.  Incendiaire  ,  celui 
(jui ,  (le  dessein  prémédité  ,  mot  le  feu  a  un 
édifice  ,  à  une  ville.  Incendiario.  —  Biiton 
:v.i  bout  duquel  il  y  a  une  fjuroli-atte  gir.iie 
d'une  mèche  allumée  pour  mettre  le  teu  au 
calMll.  Canna  da  dar  fuoco  al  ta  none.  -  fig. 
Celui  qui  aiinc  la  division  ,  c:lji  q.ii  seme 
(Ics  diievtdci  ec  ita  qucceUest  Semiajt^r  di 


B    O    U 

^'^Mui'A-  S'w/*'  '  commettimale. 

BOOrt-HORj  ,  s.  m.  Espece  de  jeu  qui 
n  est  plus  en  usage  -hg.  On  dit  de  deux  hom- 
mes qu,  tachent  de  se  débusquer  l'un  l'an- 
tre  d.-  quelque  emploi,  de  quelque  charge, 
qai.s  jouent  au  boute-hors.  Fare  a  scaval- 
p  ■■■'•  ,T  '■f"i'.t<5.<ie  s'exprimer.  U  est  famil. 
t  acan,t'a; /acuita  d'esprimersi;  copia  di  dl- 
r  ,  ™''''-  ''==>-■=  ^^  bois  longues  et 

ronces,  quon  a)ome  ,  par  le  moyeu  d'an- 
neau.x  de  ter ,  à  chaque  bout  de  vergue,  du 
grand  mat,  pour  portar  des  bonnettes  en  éîai. 
liastoni  di  coltellaccio 

BOUTEILLAGE,;.  m.  Gr.  Koc.  Droit 
sur  la   vente  des  vins  é-raniers  ,  et  que  le 
Boute.ller  du   Ro,  d'Angleterre   prend  .  en 
vertu  de  $i  chjge  ,   sur    chaque   vaisseau.       , 
lJai:o  che  p.,gasi  al  bottigliere  del  Re  d'In-       I 

^f^i^LE:t'fvy^^;'de^^ïï^  i 
mv;tiiocre ,  a  large  ventre  et  à  cul  étroit ,  fait 
ae  terre  ,  de  verre  ou  de  cuir  ,  et  propre  i 
t.puir  de  I  eau  du  vin  et  autres  liqueurs. 
t  lasco  i  botcglia  ;  boccia.  -  Pro-/.  Etra 
d.m;  la  bouteille;  être  dans  le  secret  d'une 
Mntshsser  del  segreto.  -  Bouteille,  se  dit 
.lussi  de  la  h[|u5.jr  qui  est  contenir  dans  una 
bouteille.  //  vino  d'un  fiasco  ,  bottir-Ua.  -, 
oorte  d  ampoule  pleine  d'air  ,  qui  se  forme  . 
so.t  sur  leai.qaa.n.l  il  pieu' ,  soitdequdie 
au  re  maniere  que  ce  soit.  Gallona;  gallo,- 

BOU  rE;L;  l£[f ,  Tr/vou...  V.  Bouti'lior. 

B  JU  rt-LO/,  s.  m.  r.  de  Mar.  Pièce  dî 
noi>  ronde,  ou  i  huit  pans  ,  qu'on  met  au- 
devant  des  vaisseaux  de  charge  q.ui  n'ont 
pomt  d'eporon.  i?i,tt  j/jori. 

BOUFii.;^,  V.  a.  M -ttre.  Ce  mot  est  vieux 
et  ne  se  du  que  par  le  bas  peuple  et  par 
le.  \>3yi3.M.  Porre  ,  mettrre.  -  bouter  un 
cair,  1.  de  C-jrroy.  Enlever  avec  un  boutoir 
ce  qui  peut  être  encore  resté  de  la  chiir  d.j 
I  animi  attache  a  la  peiu  ,  après  q'u'ou  a 
tire  c-  !e-cidj  la  tannerie.  Scarnile.  -  iîau- 
t-rd-.  ot  i    î  .  de  Mar.  C'est  bouliuer.  V. 

BOJThRJLLE,  s.  f.  La  garniture  qu'on 
met  au  bout  d'un  fourreau  d  épée.  Il  est 
a  ISSI  term?  de  Blason,  i'^fd/e  di  spaia.  - 
i  .  de  Metteurs  en  oeuvre.  .Morceau  de  fer 
arrondi  par  un  bout,  que  l'ouvrier  applique 
sur  le»bouton  mis  dans  le  tas  ,  frappant  sur 
1  autre  bout ,  alm  qu'ils  prennent  la  forme  du 
tas.  Atouo.  -  L.  de  Serrur.  Sorte  de  rouet 
qui  se  pos;  sur  la  palatre  de  la  se.-rure  ,  à  l'en- 
droit où  porte  l'extrèmi'é  de  la  clé  qui  le 
reçoit ,  et  sur  laquelle  elle  tourne.  Castello 
che  gira  colli  chiave  ,  o  sia  castello  inper- 
niato  e  ntovtbile.  -  Il  a  plusieurs  autres  ac- 
ceptions ,  suivant  les  ouvriers  qui  s'en  ser- 

"  BOUTEXOLLER,  v.  a.  T.  de  Metteur,  en 
xuvr:  ,  et  autres.  Se  servir  de  la  bojterolle, 

BOU ÏEHOUE  ,  s.  f.  T.  d'ArcHit.  Les 
bornes  qui  empêchent  nue  les  ess!e'.ix  des 
voitures  n  endommagent  les  garde-fous  des 
''^H'.V,  Jj-^i?', "r  £''"■'  ''''  "parar  le  sponde. 
.BOUrt-SELLE,  s.  m.  T.  de  Guerre. 
Signal  qii  se  donne  avec  li  tromoette,  pour 
avertir  de  monter  .à  cheval.  Segnale  che  si 
dà  per  montar  a  cavallo. 

DOUrS-rOUr-CairlE,  s.  m.  Dissipa- 
teur ,gomfre  qm  mange  tout.  Il  est  fam.  ec 
bas.  O  lapidatore;  se''  ih  piato'- •. 

BOUrtUJC ,  oa  BOUT  MZ  O'JEVRE  , 
s.  m.  f .  de  Piche.  Petit  filet  att"âciié  à    un      ^ 
batan  fourchu  ,  dont  on  se  sert  sur  les  côtes      i 
de  l'océan ,    pour    prendre    des    crevettes,     f 
Spelli  -li  vangaiuola, 

UOU riLLlER  ,  s.  m.  Oificier  qui  a  l'in-     ,; 
tendance  du  vin.  Il  n'est  en  Uiige  qu'en  catte      J 
phrase   :  Grand  Boutillier  de    France.  Hot-     " 
eiglieri  ;  o  hciaU  nella  corte  di  Franeit. 
,  BOUTli^lUE  ,  s.  f.  Lieu  où  les  Marchands      ' 
etaletit  et  vendent  leurs  m  u-cliiudises ,  et  où    " 
les  arti , ans  travaillent.  (;e!le  des  marchands. 
liottega  ;  fondaco.  Celi  :  dos  irtisans.   not- 
teja.   —    Se  mettre   en    boutique  ,    ouvrir 
b,>utique,  lever  bautique  i  commencer  à  faite 


B  O  V 

Ifljrcliandise.  Et  fermer  boutique  ;  sertef  de 
f.tire  marchandise.  Metter:  ,  ayrirc  ,  chiuder 
botuga.  —  en  Boii'ique  se  dit  aitisi  de  tovres 
le;  mjrcham'iies  civnt  une  boutique  es'  f.sr- 
rie.  fiottisi  iJoniic  di  koticsa.  -  Q  lelque- 
fuis  il  se  prenci  pour  tou5  les  instrameiis  d'up 
artisan.  La  kotttia  ,  eli  unmi'j  ,  S'-'  '"''>- 
menti  d^un  hottt'uafo  ^  d*un  artgi'a-io.  —  ie 
«11!  auîsi  de  l'endroit  d'un  bstrîsu  de  pê- 
cheur sur  le  bord  d'une  rivière  ,  où  l'on  garde 
du  puissuil.  Quel  iuugo  alla  rifa  d'i^nfitt- 
mc  dove  una  b,ircd  peschereccia  conserva  del 
ftsce.  -  pop.  CJii  stipelle  boutique  ,  une 
in.iiscn  où  i?i  domeiliqu?3  sont  mal.  Cafc-ia 
casa  ;  essa  djvc  l  scrvìto-i  st,tnno  male, 

B'JU  ril^OlER  ,  s.  m.  Irèvoux.  Qui  vend 
en  boutique  ;  si  ce  mot  se  dit ,  il  n'est  point 
de  l'usafie  ordinaire.  Àìatrcgcjo. 

BOU  lis,  s.  m.  T.  d.!  Ciiis5e.  Il  se  dit 
ies  lieux  où  les  béter  noires  fouilient.  Luago 
dove  ri^ti'a.'jrìo  i  cìsnail.  —  En  'i  .  de  Zool. 
{■.S'iéce  de  r.ct  sauv^ige  de  la  côte  d'or  ,  très- 
estims  chP2  les  Ntjres  p^ir  le  goût  exquis 
qu'ils  trouvent  à  sa  chair  ,  mais  très-rcriou- 
t.(h'.e  par  le  r.ivafte  qu'il  lait  dans  leurs  champs. 
7opu  ca/jif!  li^  t:ia:o  Affricaiio. 

B()UTl>^£,  s.  f.  t'ierre  qu'on  place  dins 
l'.a  mur  suiva.it  sa  longueur ,  de  sorte  que  sa 
largeur  |>arn:  en  dehors.  FUtra  fssta  con  s:ia 
iargheTiJ  tr,  fuufi  e  V  resto  internato  in  una 

TTUiriliia. 

13<JL/T0IR  ,  s.  m.  Instrument  avec  lequel 
les  Maréch.iux  parent  le  pied  d'un  cheval 
avant  que  de  le  ferrer.  licast.o  per  assentire 
U  fié  dei  cavallo,  (^nielques-uns  disent  aus- 
si: Roro!a.  -  Le  groin  d'un  s-.n^lier.  G'u§- 
r.o  del  clonali.  —  'i  .  de  Corroycurs.  Es;>èec 
de  cottteau  einmar.clié  prr  les  deux  bcuts, 
à  peu  près  comme  U  p'ane  des  Tonneliers, 
à  l'exception  que  les  deux  manches  n'en  sont 
pas  recourbéi.  ferra  da  scarnare  ^  da  pelare  ^ 
e  da  forcare. 

BOUTON,  s.  m.  Le  petit  bourgeon  que 
|3ou»sent  les  arbres  et  les  p'antes ,  et  d'o  i  se 
forment  les  feuilles  et  les  les  tleurs.  Hottone, 
etmma.    Bouton  de   rose.     Bottone  di  rosa. 

—  Boutons,  lis.  Certaines  bubes  qui  vien- 
nent quelquefois  aux  ditférentes  parties  du 
corps.  Bolie  de  si  han  nel  viso.  -  Boutons  de 
farcln  ;  bubes  qui  viennent  aux  chev.iux  lors- 
qu'ils ont  le  farcin.  Bolle  de' la  rogna  de' ca- 
valu,  —  iorte  dî  p.^tite  boule  d'or,  d'argent 
ou  bois  couverte  de  soie  ,  de  tîl  ,  etc.  ser- 
vants a-tacher  en:emb'e  les  ditïirentes  par- 
ties d'un  h.ibillement.  Bottjne.  -Se  dit  aussi 
de  plusieurs  autres  choses  qui  ont  la  fifiure 
d'un   bouton  d'habit.  Bottoncino  ;   bottone. 

—  Bouton  de  feu;  un  bouton  de  fer  rotici 
au  feu  ,  dont  le.  Ci.irorjiens  et  les  .Miré- 
chaux  se  S'errent  en  pU.iie.us  opérations.  Èoi- 
une  da  ca..:eii.^.  —  On  (.oi.i;e  ce  nom  au 
cautère  acuiel  pri-pre  à  brûler  les  os  ,  pour 
consumer  Ifs  cxos'.oses  e*  les  caries.  Cauterio 
attuale.  —  Bouton  ,  ou  bouton  ce  fin  ,  dtns 
les  ess.-is  ,  c'est  la  petite  pcnion  d'or  ou 
d'argent  qui  reste  après  l'opération  de  la 
coupelle.  Sj:s:.:oIu  ;  h.,t:one  -  Bou'on  bl.mc 
ou  bouton  d'âr>ent.  T.  d:  Hotat.  V.  Ptar- 
miqiie.  Bouton  d'or.  V.  Immortelle.  -  Bou- 
ton de  mer.    / .  de  Conchyl.  Oursin.  V. 

BOUTONNÉ,  ÉE,  part.  V.  son  verb». 

—  fig.  On  di-dun homme  mysré  ioux  et  caché 
dans  ses  >-:uur>,  oue  c'est  un  homme  tou- 
jours boutonné.  Vatn  cupo  ,  segreto ,  ckc 
non  isc::oire  l  suoi  sentimenti. 

BOUTONNER  ,  v.  a.  Passer  des  boutons 
dun  habit  dans  des  ganses ,  dans  de  petifs 
puverturis  qu'on  nomme  b.iu-jnnicres.  Ah- 
iotlonare;  afflUare;  allacci  tre.  -  v.  n.  il 
ne  s?  dit  que  des  arbres  et  des  plantes  qui 
commencent  .i  pousser  des  boutcns.  Germo- 
$ltcre;  spuntale. 

BOUTONNtRTE.  s.  f.  M,reh:.;-.dises  de 
Ujutonnier.     //    lavorio  de'   tottcni  ;    l'ait- 
del  f.ir  hùitoii. 
BOUTON.N'lEH.s.  m.  Celui  qui  fait  et  vend 

BOUrONNiEilE  ,  s.  f.  Petite  tai'lade  faite 
•ans  iin  habit  pour  y  passer  les  boutons.  et| 


B    G   Z 

bordée  d'or ,  de  soie  ou  de  fil.  Asolo  ,  ue- 
chie'to. 

BOUr-RIMES  ,  s.  f.  EOUTS-RIMES  , 
s.  m.  pi.  Aines  donuées  po.it  taire  des  vers, 
et  ordinairement  poitr  en  composer  un  son- 
net. Rnn:  date\rÌ7:te  sforiatt. 

KOuT-kiMEUU,  s.  m.  Frévciix.  Celui 
qui  fiùi  des  bouts-iimés  ,  qui  en  sait  faire. 
i'o.''i<  che  fa  versi  sulle  rime  date. 

BOUTRIOT  ,  s.  m.  l.  de  Clotiliers  d'é- 
pingles, l'révaiix.  E.vèce  de  burin  dont  ils 
se  servent  pour  faire  la  petite  cavité  du  poin- 
çon.  Spelte  .ii  buttr.v. 

BOUI  ÀOLE  et  liOUTROLER  .  V.  et 
écrivcï  Bjuterolle  ,  iiouteroller. 

BOUT-SAKi.NEUX  ,  s.  m.  Le  con  d'un 
vc.ui ,  d'un  mouton  ,  tel  (ju'on  lo  vend  à  la 
boucherie.  Col.o. 

BuU  CURE,  s.  f.  Br.inche  séparée  d?!'ar- 
bre  ,  et  qui  étant  plantée  en  terre ,  y  prend 
racine.  Barhatclla  ;  gUba  ;  talea. 

COUVAAO  ,  s.  m.  Martc.iu  dont  on  se 
servùit  pour  frapper  les  monnuies  avant  l'in- 
vention du  balancier.  Martello  di  cai  si  ser- 
vivano anticrsmetìte  per  coniar  le  monete.  —  T. 
de  Manèi;:.  l'artie  de  la  jambe  de  devint  , 
qui  s'érend  depuis  le  bas  «e  l'épaule  jusqu'au 
genou.  B.'^cc;... 

BOUVEiVlFNT,  s.  m.  r.  de  Menuiserie. 
O'itil  qui  ne  ditì'ére  de  l'e^peco  générale  des 
bouvets  qu'en  ce  que  son  profil  est  une  cy- 

"'bOÌ;VE:'<i1''",'"s.'  f.  Etibles  à  boeufs.  Il 
se  dit  en  parlait  des  étahlei  qui  sont  dan; 
les  m  ircbcs  publics.  Ho^ilc  ;  stalla  da  brioi. 
BO'UVET,  s.  ni.  ^orte  de  rab.t  a  faire  des 
rainures  et  dss  Lineuettes.  Celui  qui  fait  les 
rainures  s'appelle  fiouvet  mâle  et  l'on  donne 
le  nom  de  Bouvet  fem;!le  à  celui  qui  fait 
les  languettes.  lncor\atajo  ,   maschio  e  fem- 

Bo'uViER  ,Er!E,.s.m.  et  f.  Celui  nacelle 
qui  conduit  les  bccuts  et  qui  les  garde._  Bi- 
!-jleo\  boaro.  —  C'est  aussi  un  terme  d'inj'ire; 
Gro.sier,  rustre.  Bifolco;  villano.  -  Cons- 
te!|;ttion  de  l'Hémisphère  boré.ile  ,  proche  de 
'a  grande  Ourse  ,  remarquable  p.ir  une  étoile 
hrill  inte  qui  s'y  trouve  ,  qu'on  nomme  Arc- 
turus.  Il  c^ro  ;  hoo*e  ;  artaro.  —  Bouvier. 
T.  d'Omiihol.  y.  (Jobeur  de  mouches  - 
Bouvier  ou  péteuse.   T.  i'Iehtyol.    V.  Uo- 

BÓU VILLON ,  s.  m.  Diminutif.  Un  jeune 
boe.if.  Gijvenco;  torello. 

BOUVREUIL  .  s.  m.  Pivoine  ,  s^fleur  , 
groulard.  Espèce  ^'oiseau  de  la  grosseur  d'vi- 
ne  alouete ,  qui  a  le  bec  noir  ,  et  qui  est  de 
plusieurs  couleurs.  Monachino;   ciufolotto  ; 

BOUZIV  ,  Trévoux.  V.  Bousin. 

BOYARD.  V.Boiard. 

BOYAU,  s.  m.  Intestin,  condiut  qui  fait 
nlusieurs  circonvolutions ,  et  sert  à  recevoir 
les  alimens  au  sortir  de  l'eslomic,  et  à  je- 
ter les  cxcrcmens  hors  d;i  corps.  Budello; 
intentino.  —  Descente  de  boyaux  ;  maladie 
ctusée  par  la  rup'ure  du  péritoine  ,  qui  fait 
que  les  boyaux  sortent  de  levir  place  er  des- 
cendent dans  les  bourses  ou  au  dessus.  Ernia; 
rottura  ;  allentatura  ;  cr,.yatura.  -  On  dit 
d'un  c'ieval  qu'il  a  du  boyau  ;  qu'il  n'a  point 
de  b'.'S.iu  ,  pour  dire  ,  qu'il  a  beaucoup  de 
flinc  ou  (iu'il  en  a  peur  Che  ha  buon  fi.inco  ; 
cke  t  sin^a  fianchi.  -  Corde  à  boyau  ,  corde 
d'instrument  de  musique  ,  comme  vit  l.^n  , 
luth  ,  thé,.rbe  ,  etc.  fiite  de  boyaux  de  cer- 
tains animaux.  Corda  dl  P'.lnugia.  -i-  En  pàr- 
1i-nt  d'une  tranchée  faite  pour  assiéger  une 
PltiCe  ,  on  appelle  boyau  ,  chaiiie  partie  de 
la  tranchée  qui  va  en  ligne  droite.  Kamo  di 

BÒVÀUDIER  .  s.  m.  Celui  qui  créoare 
et  file  des  cor,^es  i  boyau.     Colui   che  fa  le 

BÒYErVs.  m.  r.  dt  Mar.  Sorte  de  ba- 
teau ou  de  chaloupe  flamande.  Boi  era. 

BOYEZ.s.m.  pi.  rrevt,..»:.  Pi  êtres  de  l'A- 
mérique.  Preti  Americani. 

ËOZA  ,  s.  Trémax.  Espèce  <i«  BohsçB 


B    R    A  III 

fti'on  fait  en  Tirqui»",  rvec  de  l'orge  et 
Ou  mi'Iet  qu'on  cuit  en.;~nib'e  et  qu'on  laisse 
ensuite    fermenter.    ipeTie   di   bevanda   de' 

ru:chi 

B.OZEL,  s.  m.  T.  d'.ichit.  Boudin.  V. 

BRA3ANClV,>iE,  s.  f.  r.  de  fl:i.r.  Tuline 
qui  est  b'r.nc  de  l.-tit ,  poHrjtre  ,  tt  qui  ?  un 
peu  d^  rouite-  Spe\ie  d-  tuLpano. 

BivABANFES,  s.  f.pl.  r.  dçl\r-n:.  Toifes 
d'étouiie  de  lin  ,  qui  se  f  briquent  dans  le 
Brabrnt.  VeL  dit  brabanll. 

BilACELET  ,  s.  m.  Ornement  que  les 
f-mmcs  portent  au  bras.  Minijl'a  ;  smaiii- 
gl'a  ;  hracciatito.  Plaques  de  bracelet.  Fer- 
ir.îçc.  -  En  T.  de  D^'eur,  /t'sente-ir,  etc. 
iiis'rument  de  cuir  rembourré  d'ê'otfe  dont 
on  se  couvre  le  bris  pour  éviter  de  se  bles- 
ser. Guanto  di  cu^ijo  ofritttagno.— T.  d'A~ 
ratomie.  Le  ligament  circulaire  ,  qui  embrasse 
en  formant  lui  cercle  dans  la  région  du 
corps,  route  la  multitude  des  tendons  qui  ser- 
vent à  il  miin.  Bracialctto. 

-RRACHiiR,  V.  n.  Crier  de  toute  sa  force 
Schiamax^are. 

BRACHLT  ,  s.  m.  Trévoux.  Sorte  de  chien 
de  chfsse    Br2cco. 

BRACHIAL,  ALE,  a-lj.  T.  d'Anat.  Qui 
3  rapport  au  bris.  De'  bracc'o  ;  attinente  al 
braccio;  hrarcicrco.  M.t'cle  brachial,  nerfs- 
braciliaux.   Nervi  bracc'a'l. 

BRACHIO  ,  s.  m.  T-évoux.  On  a  .ippel- 
!e  ainsi  le  petit  d'un  Ours.  Orsicello  ;  or-, 
sa- -bino. 

BRACHYGRAPHIE,  s.f.  T.deU::yit. 
L'art  d'écrire  en  ahréié.  Bracierafia  ,  o  l'arie 
dell'  abbreviatura. 

B^s  ACHYP.VE'E,  s.  f  T.  de  Méd.  Respira- 
tion courte  qu'on  remarque  dans  les  lièvres 
infl-immatoires  ,  et  dans  la  léthargie.  Bra- 
cbipnea. 

B;IACHYSCIEN  ,  fnke  .adi-  T.  de  Céo- 
graph.  Qui  est  d'un  climat  où  l'cmhrc  des. 
corps  est  courte  ,  parce  qu'ils  reçoivent  les 
rayons  du  soleil  plus  verticalement  que  les 
autres  peuples.  Che  ha  l'ombra  corsa  ,  e  di- 
cesi degli  ahitavtl  delia   Zona  torrida. 

BRACHYSrOCRONE.s.  f.  7.  de  Géo- 
inttrìe.  Nom  de  la  courbe  delà  plus  vite  des- 
cente d'un  corps  jette  suivant  une  direction 
(bli-iue.  Ce  n'est  autre  chose  que  la  Cycloi- 
de.   Ohllgeeront .,   Cicloide. 

BRACM.ANE,  Bramine  ou  Bba.'hin  ,  s.. 
m.  Piiilosophe  ou  Prêtre  Indien.  Rracmano  i. 
Bramino. 

IÎRACON,  s.m.  T.  d'Hy.iraul.  te  bracon 
d'un  vjnteau  ,  d'une  porte  d'écluse  ,  et  l.i  con- 
sole ,  ta  pctenrc  ,  ou  l'appui  qui  soutient 
cette  porte.   Tr.tverta. 

C:^  ACONNER  ,  v.  n.  Chasser  sur  fes  ter- 
res d'.iutrui  funivement  et  sans  ptrmissioH 
pour  profiter  du  gibier.  Cacciare  furtivamente 
ne'l'  rifui  tisrre. 

BRACONNIER  .s.  m.  Celui  qui  citaste 
sur  les  terres  d'autrui  f  .irtivement  et  s.^ns  per- 
mission.   Cacciatore  ^  che  ciccia  furt'i  :.fn;nte^ 

-  Se  dit  aussi  de  ceux  qui,  sans  ménagement 
tuent  le  plus  de  gibier  qu'ils  jieuvent.  Cac 
datore  che  fa  un  gran  guasto  ,  una  grande 
srrase  dì  cacciagione. 

Ii.'<ACTEt>L£  ,  s.  r.  T.  de  Batteurs  d'or. 
RoRnures  de  feuilles  d'or ,  ou  petite  feuille 
perle  t.im  e  d'or.  Ritaglio,  o  taiiilnetta  d'oro'. 

BRADr'EPoìE,  s.  f.  T.  de  Méd.  Diges- 
tion lente  et  imparfaite.  Bradipesla. 

BRAGOT  ,%.m.r-de  Galère.  S'ynonime 
de  pendeur.   B'aroito. 

BRAr;UE,  BriAGUES,  BRACOUES 
DRAGUE  ,  r,  de  Mar.  La  brague  est  une 
corde  qu'on  f.iit  passer  au  travers  des  nfîTjtâ 
du  canon',  et  qu'on  amarre  par  les  deux  bouts 
à  deux  boucles  de  fer  qui  sont  de  chaque  côté 
des   sabords.    Hracca. 

BKAGUEU  ,  V.  n.  Trévoux.  T.  Burles- 
que. Mener  une  vie  joyeuse.  Coitovi:;!! ire. 

-  Faire  le  fjnfaron.    MilUnta'si  ;   vanaglai 

BRÀGUES  ,  s.  f.  pi.  Trévoux.  Divertis- 
sement en  tout  ce  qui  peut  servir  à  la  yja; 
joyeuse.  Go-^orlgUe;  pmsa  umpi. 


ut  B    R    A 

BRAfìUF.TTE  ,  s.  f.  T.  d:  iUr.  Cordage 
adssi  fort  qix  !■'  gaindcresss  Jii  n.it  rie  hune  , 
qui  siipi'lée  a  >--"o  corde,  lo.-s4u»:I!e  vient 

*  BRAl  '  s-  ">•  E'P"-  f**  çoutiron ,  melange 
Ae  gomme  et  d'autre  matie.-c  propre  à  Cal- 
fater.  Cintrante  ;  pice* 

BUAtr  5-  f-  Lmje  dont  on  enveloppe  le 
derrijre  Oes  er.faiiî..  Brjç/«  ;  P^r.ay'M'^  "« 
tAe  ,'imWjccano.,janc-.Ui.  -  T-  d  Impnm. 
Peau  ou  ,,,-.rc'ie.r,m|)r^p2req-iis.rt  a  recou- 
vrir le  Rrjnd  tyrti;.an.  Urcj^ic^rj  dd  umpu- 
nà  -Ri~''.  Braiîs,  s- f.  pi.  H.iu>de-ch™s- 
s'eî  ,  culf.:e  ;  mais  c.n  ce  sc;.>  ,  il  est  vieux 
■  et  hors  (f'us.ise.  bV.iirii-  ,,,„,; 

BlUlEAlENr.  s.  m.  7.'e™,v*.  Mot  qui 
n'est  point  aaoptc  et  qui  ex|  rmi^roit  le  en 
dcràne.  R-:Ss'''o  ,  0  rasilo  dcU  jj-îio. 

BKAILLAKl)  ,  akdf.  ,  M),  et  s.  Oui  pa- 
ient orJiu.nirement  beaucoup  ,  tort  h^ut ,   et 

Mano;  cornacchia  ;  che  m:U;  chi  g, M 
sempre;  sgridalcrc.  ,    _.,  ,     ^ „ 

tiRAlLLk  ,  s.  t.  T.  di  Pcchcet  de  Comm. 
Pelles  de  bols  dont  on  sa  sert  dans  U  salai- 
son des  harens*.  PaU  dl  Icgn-:!. 

BilAlLLER  ,  V.  n.  Parler  bien  haut ,  beau- 
coup et  mal-à-propos.  Gracchiare  ;  arrovU- 
iarc;  strillare;  Brigare;  aliar  la  voce  ;  a.-- 
ra-sMrc;/archiasio;  strjyiUr  dtch:cchcsia. 
-  i  .  rfi  Pà-A.-:i«.  Saupoudrer  de  sel  b  hareng . 
et  le  remuer  avec  des  pelles.  SaUcss'are  Le 

■^BaAiLLEUR  ,  Eusî,adi.ets.  Qui  brail- 
le ,   qui^  ne  flit  que  brailler.  V  .  li 
lie  Manche  ,_ 
souvent.  Nitriiorc. 

lîRAIRE  ,  V.  n.  11  ne  semploie  guère  qii  a 
riniinitif;  airs  troisième  personnes  du  pris- 
sent et  au  futur  de  l'indicatif,  et  ne  se  dit 
que  pour  signliier  le  cri  de  l'âne.  Rasikiare  ; 
Tassare  ;   cisisncrs-are. 

BRAISER ,  s.  f.  Charbons  ardents.  Fras/a  ; 
brace  ;  carboni  ardenti  ,  accesi.  -  Çharbans 
O'ie  les  boul,ni5=r;  tirent  de  leur  four  et 
qu'ils    éteignent    ensuite   pour  les    vendre. 

liRAISlR  ,  s.  m.  7.  de  Boulanger.  Petite 
huche  où  lei  Roulanjers  mettent  delà  braise 
qu.ind  elle  est  étouttée.  Brichio. 

BRAMER  ,  V.  n.  T.  de  Chasse.  W  ne  se 
dit  que  du  cri  du  C9rf.  Gridare  ;  ma  diecsi  solo 

'bHAMIN,    ou  BRAMINE,   s.  m.  Tenne 

d'Hlit.m.  l'i-ètre  de  b  Relision  des  Inri 

Idolâtres ,  successeurs  des 
nés.  Bramino  ;  rilosjjo 
eiiano.  ■  •    ••       r  <     t 

BRAN  ,  ou  P.REN  ,  s.  'v.  Matière  feclc. 
Merda  ;  !,uacchera  ;  Urdira  ;  sterco  ;  brut- 
tura. -  Bran  de  Judas  ;  ctrlaïues  taches  de 
rousseur  qui  viennent  au  visap.e  et  aux  m:'iris. 
Il  est  bas.  Et  on  appelle  bran  de  son  -  •  " 
grosse  partie  du  son 


B    R    A  B    R    A 

grosses  artères.  Rami,  i  aceesd.  -  l'aille  tortillte  au  bout  d'un  bjteo 
Uu  appelle  iig.  bran-    qu'on  enfonce  d.ins  quelques  héritages,  pour 

L.I  -  ..         marquer  qu'ils  sont  saisis.  Tortora  dipanila, 

in  capo  ad  un  b.iston:  piantato  il  terra  ,  per 
indicar  chi  i  ben:  ove  si  trova  ,  so  i  sequestrati. 
—  Btindou  ,  se  dit  au5>i  des  corps  enflam- 
més  q.ii  s'élèvent  d'un  incendie.  Corpi  o  r:a~ 
terie  accese  che  'l  veatj  porta  in  7u.i  e  in  là  rt 
occasione  d*ir.ccr.dio.  —  On  appellolt  autie- 
fois  le  premier  Dimanche  de  Carême  ,  \<e 
Dimanclic  des  BraHd.;ns  ,  parce  que  ce  iou  ■;- 
là  le  peuple  allumoit  rì'-'s  feux  ,  dansoi'  .'i 
l'entour  ,  et  ea  port.it  dans  les  rues  etd.ns 
les  campagnes.  La  prima  Domenica  di  Hi..:- 


dit  d'un  ciicval  qui  hennit  fort 


cicns  Brachnu- 
Sacerdot     l.i' 


he'.lo  ;  stacciatu- 
K  S"rt  aussi  à  matquor  du  mdwris  pour 
quelqu'un  ,  peur  quelqf.c  cl.o<;e.  U  Ciel  ne 
Irami'i  ;  venfn  il  malanno  \  il  Jistoto. 

BRÂnCA'DES.s.  f.pl.  r.  deMa-.  Chaî- 
nes d's  forc.it!.  Branca  ;  gruppo  di  catene. 

BRANCARD  ,  s.  m.  Sorte  d?  voiture  sur 
Laquelle  on  transporte  un  mal.de  tout  cou- 
ché ,  et  qui  est  portée  par  des  chevaux  ou 
par  des  mulets ,  l'un  dev.int ,  l'auire  derrière 


par    des    honvaes.    B.-.rrella 
U-    _  ^  -  -     , 
train  des  berlines  et  de; 


(luelquefoi-  r--  . 

Certaine   pièce  de   bois  lon;".ie ,  pUt; 


droite  ,  qui  sert  a 
rh.iîses.   ^ranr.he. 

BRANCAÙOirR.  s.  m.  Tr-voux.  Celui 
«ui  conduit  un  brancard,  l'ortatore  o  condut- 

'"bRANCHACE,  s,  m.  colletif.  Toutes  les 
branche»  d'iin  .irbre.  Rani    _ 

BRANCHK  ,  s.  m.  Le  bois  que  pousse  le 
tronc  d'un  arb:c.  Ram.;:  -  On  dit  fig.  qii^un 
homme  est  comme  1  oiseau  sur  la  br.-nche , 
quand  il  n'a  point  d  état  a56iirc  ,  ue  fortune 
certaine,  llalenare  ,  ester  in  /orse  di  se  stci- 
s:  -  Branches.  T.  d'Anat.  Les  petites  vai- 
lles et  IfS  petilps  itfftui  qui  ÙiiWWi  91» 


grosses  veines  et  a 

—  T.  de  Genéalop.  ... 
ches  ,  les  fam:l!es  dittérentes  qui  scrten 
d'une  même  tige.  Rami.  —  Il  se  oit  aussi  de 
diverses  autres  choses.  Ain. i  on  appelle  fig. 
branches  les  d.^ux  parties  du  bois  li'iiii  cerf. 
Kami  delie  orna  del  cervo.  —  Les  deux  piè- 
ces de  fer  qui  tîtînnent  au  mori  d'iui  cheval 
et  où  la  bride  est  attachée.  Asta  della,  bri- 
B'-ia.  -  Chandelier  d'oi  sortent  pluiieurs 
rameaux  qai  strycnt  aussi  de  chandelier. 
CandUiC'C  con  più  viticcj. 

—  Branche  de  commerce  ;  un  objet  portîcu- 
11  ir  de  c.  mmer^e.  iiamw  ,  cupo  ai  conime<iio. 

—  On  tlii.  qu'une  ques.ion  ,  uiio  adair.;  a 
plusieurj  brciiLhes  ,  pour  liire  ,  qu'il  y  a  pUi- 
si.ur  clieis ,  plusieurs  articles  a  discuter. 
Rami;  ya-ii.  -  uraucnes  d'og  ves.  l.d'A'- 
chit.  et  co.tpe  de  pierrt.  Lai  ncivur^s  des  voû- 
tes gothiques  ,  qui  sa-licnt  sur  le  oceud  do  ^es 
voûtes.  òpijoLi.  —  Ea  f.  de  O.-aperie.dûi- 
sette  ,    ou  demi-portée.    MtÇ^crra  i    mena 

^  BRANCHÉ,  LE,  part.  V.  le  verbe. 

B-;ANCHER,  V.  a.  i'endre,  attacher  à  la 
branche  d'ua  arbre.  11  na  guère  d'usage 
qu'en  parlant  d'un  voleur,  d'un  déserteur 
qu'on  pend  à  un  arbre.  I.npiccar  ad  un  I 
à.oeio.  —  V.  n.  T.  da  Chasse,  oe  dit  des  oi- 
seaux qui  se  peich.-wt  sur  des  branches  d'ar- 
bres. L'osarsi  su  un  ramo;  imbroccare  ;  andar 
Itila  brocca. 

BK\NCHE-URSINE,  s.  f.  V.  Acmthe. 

BK..\iNi.,HlEi<  ,  s.  m.  t.  de  Faucoitn.  Jeune 
ois.'au  de  ptole  qui  ne  vole  encore  que  de 
branche  en  branciie.  Ruìninno  ,  u  R.in:acc. 

BRANCHIES,  s.  f.  pi.  Les  ouïes  des  pois- 
sons. Branchie. 

BRANCHU  ,  UE,  adi.  Q^"  a  des  b.-an- 
clies.    Ramorato  ;  ru.iwso  ;  cae  ha  n.oiti  rami. 

BR.ANDE  ,  s.  f.  Sorte  de  petit  arbuste  qui 
croit  dans  les  |campagnes  incultes.  Scapa. 
—  Une  campagne  pleine  de  ces  sortes  de  pe- 
tits aibustes.  Macchia. 

BRANOEliOU.'.G  ,  s.  f.  Sorte  de  casa- 
que à  manches  ,  ainsi  appc'.lca  ,  parce  que 
la  mode  en  est  venue  de  Braudibourg.  L  a- 
barro  ;  mantello  a  maniche  ;  gabbano.  —  C'est 
aussi  une  espèce  de  boutonnière.  En  ce  sens, 
il  est  masc.  Alamaro. 

BRANDERIE  ,  s.  f-  Trévoux:  Lieu  en 
Hollande  où  l'on  fait  les  ejux-de-vie  de  gr-in. 
Aiiojo  in   Olandi  dove  si  fa  l'acinavite  di 

BRÀNDEVIN  ,  s.  m.  Terme  emprunté  de 
rAlltinaïKl  hau-dc-vie.  Ac,!,.av:ie. 

BivANOEVINlER,  e:<e  ,  s.  m.  et  f.  Ce- 
lui ou  celle  qui  vend  ou  qui  crie  du  br^ndevin, 
l'eau-de-vie  dansun  camp  ,  dans  une  garni- 
son. Colui  o  colei  che  va  vendendo  i'acjua- 

B!!.AND!LLE',  En,  part.  V,  son  verbe. 

BRANUiLLEMENl",  s.  m.  Mouvement 
qu'un  se  donne  en  se  brandillant.  Agitaiione  ; 
dimenio  ;  moto  ;  il  dondolarsi. 

iìRANDILLER  ,  v.  a.  Mouvoir  deçà  et 
delà.  Ashare-j  dixcnare;  scuotere;  inuovere 
in  quà  e  in  la  ;  dondolare.  —  v.  r.  Se  mou- 
voir ,  s'agiter  c«  l'air  par  le  moyen  d'une 
corde  ,  d'une  escrr;  oPette  ,  ou  de  quelque 
autre  machine.  Dondolarsi;  muoversi  in  j.sj 
e  m  là  dondolando. 

BRANUILLOIRE,  s.  f.  Corde,  br.nches 
entrelacées,  ou  quelqu'aiPre  chose  de  seir.- 
blable,  doi.t  les  ieuncs  itens  se  servent  à  la 
campagne  pour  se  brandlllor.  F«/i<  in  cui  al' 
tri  pencola,  si  dondola;  il  dondolo. 

BRANDI  >  lE  ,  part.  V.  le  verbe.  -  prov. 
et  t'am.  Enlever  un  gros  fardeau  ,  un  gros 
ballot  tout  brandi  ;  l'enlever  toat  d'un  coup. 
Aliar  di  peso. 

BRANDIR  ,  v.  a.  Secouer  ,  branler  en  sa 
main  un  épieu  ,  une  hallebarde  ,  etc.  comme 
si  on  se  préparoit  à  frapner  de  la  pointe.  U 
est  vieux  en  ce  sens.  Vttuare  ;  muovere  seuo- 
t'^ndo  Con  prestt^^a  ;  brandire.  —  T.  de  Char- 
penf.  V.  Arrêter  ,  Affermir. 
BRANDON  ,  s.  m.  Espèce  de  flambeau  fait 

«Yiiç  (le  la  paiUe  toitiUée,  Tmora  di  pa^lit. 


HRANDONNER  ,  v.  a.  Brandcnner  ..i 
chamji ,  c'est  y  mattre  ries  brandons.  }./.:- 
ter  fortori  di  paglia  ,  ec.  V.  Brandjn. 

Br,.A.NLANT  ,  ante,  ad).  Qui  brar.!>  , 
qui  p. uiche  tantôt  d'un  côté,  t.intit  de  Ta- 
ire. Vacillante  ;  crollante  ;  tremolante;  h.-  - 
collante. 

6RANL.E,  s.  m.  Agitation  de  ce  qui  est 
remué  tantôt  d'un  côté,  tantôt  de  l'f.ucr?. 
Vacillamento;  croltamento;  scossa.  —  S.>:-.- 
»er  Us  cloches  en  branle.  Suonare  alla  d:s' 
tesa  ,  0  a  dilunjo.  ~  fiq.  et  fam.  Etre  en 
branle,  commencer  à  être  en  mouvcmi.ic 
pour  faire  quelque  chose,  à  être  enr.cc.r:. 
Esser  in  moto  per  far  una  cosa.  -  Etr;  cu 
doute  ;  être  en  suspens.  Esser  in  forse.  — 
fig.  Donner  le  branle  aux  autres.  Les  r  .t- 
tre  en  disposition  ,  les  mettre  en  train  d'.;i^  r. 
Avviale  ;  metter  in  moto  ;  dar  ordine.—  l\-  .- 
tre  en  branle  i  mettre  din;  une  cert^-.inc  t!;.- 
IKsition.  Incamminar  gli  ajff'ari;  avviargli.  - 
Espèce  de  daase  de  plusieurs  personnes  f;.ii 
se  tiennent  par  la  maln  ,  et  qui  se  raéncr.t 
tour  à  tour.  Trescone;  tripudio.  —  L'air  sur 
lequel  on  danse  un  branla.  Aria  deltresco-e  ; 
tripudio.  —  Espèce  <!e  lit  suspendu  ,  dont  ot\ 
se  sert  dans  les  vaisseaux,  branda.  —  Br.u.- 
lebas.  T.  de  Mar.  Commandement  qu'on  i",  t 
de  détendretous  les  branles  d'entre  les  pt  >. ,, 
pour  se  préiiarer  au  combat,  et  de  f^ire  .>'- 
tention  aux  signaux.  Ordine  di  metter  £■;;  /; 
brande. 
B-iANLE',  KE,  part.  V.  son  verbe. 
BR.'\NLEMEN  r,  s.  m.  IVÌouvement  de  c(? 
qui  br.tnle.  Onnenamento  ;  crollamento  ;  crol- 
lo ;  scossa  ;  dimenio  ;  vacillamento;  tsn:c- 

BRANLER,  v,  a.  Agiter,  mouvoir,  re- 
muer ,  faire  aller  deçA  et  delà.  M'wv:  .  ; 
dimenare  ;  asitare  :  scuotere;  dondolare  ;  t.  - 
tannare.  —  Bran'er  le  menton  ,  branler  i 
mâchoire.  V.  Manger.  Il  est  bas.  -  v.  . 
Etre  agité  ,  pencher  de  côté  et  d'autre,  i'  - 
collare;  ciondolare;  ondesstare;  balena::  ; 
tracollarsi;  andar  a  O'ide  ;  ballare;  tent::- 
narla.  —  Il  s'emploie  encore  en  plusicur-; 
phrases  ,  où  il  a  diverses  significations.  .-Vir  i 
on  dit:  ne  branlez  pas  de  là,  pour  dire, 
demeurez-là  ,  tenez-vous  ou  vous  èto",  ;.-• 
bou'ioz  de  là.  Non  ri  movete  ;  st.ite  ;  /...".v- 
tev:  là.  -  Se  dit  aussi  de  qutUpie  moiivciiv.-.  t 
que  font  des  troiipes  intimidées,  et  qui  ■:  r.t 
prêtes  à  fuir.  Vacillare  ;  esser  intimorir  ; 
esser  disposto  alla  fuga,  a  voltar  le  spai  le.  ~ 
Br.mler  au  manche,  V.  Minche. 

Bl'.ANI  EUR  .  EL-SE  ,  s.  m.  et  f.  Tr/i">i..v. 
Celui ,  cflle  Olii  branle.  Tremanti;  t:em.lo.:  . 
BKANLOIRE,  s.  f.  Ai;  posé  ep  trave;; 
et  en  équilibre  sur  quelque  chose  d'élevé,  -t 
I  F,u:<  deux  bouts  duquel  deux  enfaiv.  font  tour 
à  tour  le  contrepoids.  Tavo'a  o  asse  bilicata, 
con  che  si  fa  all'altalena. -T.  de  Chasse.  On 
dit  qu'un  héron  est  à  la  branloire  ,  lorsqu'il 
e<,t  haut,  et  qu'il  tourne  en  branlant.  L'ai- 
rone sta  in  al'o  col  suo  volo  a  ruote. 

BRANQUE-URSINR.  s.  f.  C'est  ainsi 
que  quelques  -  uns  écrivent  et  prononcent 
liianche-ursin«.  V.  Acanthe. 

BRANTA  ,  s.  f.  Trévoux.  Espèce  d'oie  en 
Air.leterre  ,  en  Ecosse.  Hranta.  V.  Ber» 
nacle. 

BRAOUE  ,  s.  m.  Chien  de  chasse.  Bracco.' 
-  Braques ,  /'.  d'Hist.  n.'.t.  Les  places  d'une 
ii::(iv\iii,  pramhe  del s^rnbero.  ,^.,j, 

URAQUE 


ERA 

BUAQUE' ,  LE  ,  p.irt.  V.  le  verbe. 

BRAijUEMAKl,  s.  m.  Epée  courte  et 
large  ,  qii  on  portoit  autrefois  le  loug  de  la 
cuisse.  Sclmuarra  ;  storta. 

BRAQUEMENT,  s.m.  Lasituntion  de  ce 
qui  est  brd]jé.  S:tua\ìiine  d'un  cannane  posto 
in  mira  di  ciò  chi  st  vuoi  coi^ln. 

BR.\QUER  ,  V.  a.  Il  ne  se  dit  que  decer- 
tjines  cìiojCS  qu'on  peut  tourner  ,  et  préieii- 
ter  d'un  côté  ou  d'un  autre.  Appuntar  un 
cannoni  ;  prender  ia  mira. 

BRAS  ,  s.  m.  i'jrtie  du  corps  liumajn  q.ii 
tient  à  l'épaule.  Hr.iccio.  -  Avoir  les  hr.n 
retroussés  ;  avoir  la  manche  retroussée  de 
mcnière  que  le  bras  paroisse  à  nud.  Esi-.is 
sbracciato.  -  A  tour  de  bras  ;  de  toute  sa 
force.  Con  tutta  la  joryi.  -  (in  dit  qu  lan 
homme  ne  vit  que  de  ses  bras  ,  pour  dire  , 
qu'il  est  t'crt  pauvre,  et  qu'il  ne  vit  que  du 
travail  de  ses  bras.  Campare  del'c  suc  brac- 
cia ,  col  lavoro  ddìc  sui  mani.  -  tig.  De- 
meurer tes  bras  croisés;  demeurer  sans  rien 
faire.  Restar  colU  braccia  in  ci oci.  -  ie  je- 
ter entre  les  bras  de  quelqu'un  ;  se  me*.- 
tre  sous  su  prote.tion,  recourT  à  lui  P"ur 
en  avoir  du  secours.  Gettarsi  nelle  traccia  di 
aicB/io.  —  Tendre  les  bras  à  quelqu'un;  c're 
prêt  à  le  recevoir  ,  à  lui  donner  sa  protec- 
tion. Stendere  a  uno  le  braccia  per  ajnlarlo. 

—  Recevoir  quelqu'un  à  brasouverts  ,  le  re- 
cevoir avec  grande  joie.  Ricevere  ,  o  acco^ 
gliere  a  braccia  aperte.  —  Bras  ,  se  prend  ttg. 
pour  puiiS.Tnce  :  ainsi  l'on  dit,  les  R<Ȕs  ont 
tes  brasloBf.s.  /  Rehanno  le  br.-ecia  h.-.-he. 

—  Bras  séculier!  la  puissance  tempore.le. 
Braccio  secolare.  Implorer   le  bras  séculier. 

—  On  dit  fig.  qu'un  homme  est  le  bras  droit 
d'un  autre,  pour  dire  ,  qu'il  est  le  princi 


B    R    A 

BRASIER,  s.  m.  Feu  de  charbons ardenî, 
Bracâ  i  brada  ;  brasàa.  —  Grand  bassin  de 
métal  où  l'on  met  de  la  braiso  pour  échauf- 
fer une  chambre.  Braciere,  —  tìg.  Il  se  dit 
de  c'^  qui  e;t  fort  ^haud.  Nos  ccsurs  doi- 
venc  ècrj  d^i  brasiers  .ird^ns  de  Tdiìiour  di- 
vin ;  i!  se  dit  aussi  d'une  flamme  amuureuse. 
Una  fornace.  On  dit  d'un  homme  qui  a  une 
nèvre  ardente  ,  que  c'est  un  bra!>Ìer  q'.ie  son 
Corps.  E^li  brucia -y  eg/i  c  calJo  came  bragia. 

fiRASlLLE*,  EE.parî.  V.  lev.-rbe. 

BRASILLER.  v.  a.  Faire  ;inller  un  peu 
sur  de  la  braise.  Il  n'a  Ki^ère  d'usa^ie  qu'on 
cette  phrase:  Fjire  brusii  er  des  pêche;,  et 
alors  il  e^t  neutre.  Abtrustolare;  abbrus:olire. 

BRASQU£,  .s.  f.  Iv1c-!an<e  d'aride  et  de 
charbon  pilé ,  dont  on  enduit  i'nuerieur  des 
fourneaux  de  fonderies.  Intonaco  fatto  di 
Urrà  che  non  cola  al  fuoco  e  dì  carbon  pesto  , 
con  cui  si  stabilisce  Vinterlon  delle  fornaci 
da  gettar  bronci. 

HRAS^AGfc.,  s.  m.  Droit  du  Fermier  des 
monnoies  pour  les  frais  de  la  fibricatiou. 
Dritto  che  riscuote  l'appaltatore  delle  cecche, 
per  li  spese  dtl  conio, 

BRASSARD,  s.  m.  La  partie  de  l'armure 
qui  couvre  le  bras  d'un  Cend.irme.  K  accia- 
le;  amudurai  che  arnia  Ìl  braccio.  —  Espèce 
de  garniture  djnt  on  se  couvre  le  'ì:  pour 
iouor  au  b  i!lûn .  h>raccia!e. 

BRASSE,  s.  f.  M-'ìUre  de  'a  Ion:;ueur  des 
deux  bras  é:cndus ,  qui  est  ordai.iireraent  de 
six  pieds.  Braccio.  -  Brasse  ,  T.  Je  Mar, 
Mesure,  douî  la  lon?:ueur  est  dé:crminée  et 
com^»rise  entre  les  extrémités  dc>  dei.x  m^ini 
d'un  homnae  ,  quand  il  ouvre  !es  br.iS  de 
toute  leur  étendue,  l'asso  ,  m'iura  p:r  i  cavi 
re  luiis-i  sei  piedi.  —  On  iipi>  J!e  pain 


B     R     E  rr? 

vata  ;  mînaecia  Imperiosa  ;  braveria  ;  sgrida- 
mento;  garr'mento. 

BRAVE  ,  ad|.  de  t.  g.  Vaillant  ,  qui  a 
beaucoup  de  valeur,  beaucoup  de  courage- 
Corag^ioso  ;  animoso  ;  intrepido  ;  di  gran 
c.iore  ;  valoroso  i  bravo -^  forte.  -  Kg.  et  tam- 
Honnèce.  "V.  —  Il  si^^nihe  encore  vetu ,  pars- 
de  beaux  habits.  Il  est  fam.  Attillato.  —  s. 
in.  Vaillant ,  courageux.  V.  —  On  le  dit  aussî 
dans  un  sens  odieux.  Sravy  i  sgherro;  co." 

"  BRAVE' ,  ÉE  ,  part.  V.  U  verbe. 

BliAVEMENT,  .-dv.  D'une  minière  bra- 
ve ,  vaillamment.  Bravamente  ;  foriementeif. 
coraggiosamente.  —  Quelquefois  habilement 
adroitement.  Il  est  ta.ni.  \f.  ces  mots. 

BRAVER,  v.  a.  iMorguer  ,  regarder  avec 
met  ris ,  avec  hauteur  ,  traiter  de  haut  en  bas. 
Bravare  ;  min.icciare  altieramenee  ,  imperio.' 
sameate.  —  On  dit  a  peu  près  dans  le  même 
sens  ,  braver  les  dangers  ,  braver  la  mort  ; 
affronter  les  dangers,  affronter  la  mort  ,  s'y 
exposer  sans  crainte.  A^rontare ^  andar  in~ 
contro  ai  pericoli  ,  alla  morte  j  non  paven" 
tarin  ;  sgarare. 

BRAVERIE,  s.  f.  Magnincence  en  habits. 
II  est  fam.  Sfoggio  \  magnijicen\3  ne^U  abiti, 

URAULS  ,  s.  m.  pi.  Terme  de  Comm.V, 
Ti.rb.-n. 

BRAVOURE,  s.  f.  Valeur  écla'ante.Hm- 
t"ir.t  ;  valore  ;  c^'raggio  ;  intrepiMtà,  —  Au  pi. 
L.es  aotioTiS  de  valeur.  Produrre. 

B.<AYE  ,  s.  f.  r  de  Mar.  Non>  qu'on  donne 
à  des  mori. eaux  de  toile  poissée  ou  de  cnic 

oudronné  ,  qu'on  aTî'ï'iqu.;  autour  d'un  trou 


pal  instrument  dont  cet  autre  se  sert  en  i  de  brasse  ,  un  fort  grand  pain  de  vinjt  ou 
"   "  '  "  '         '      '  '  vingt-cinq  livres.  Vane  da  {uppe. 

B.(AS^E',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

BRA'^SE'E,  s.  f.Au'ant  qu'on  peut  conte- 
nir entre  ses  bras.  Bracciata. 

BRASSELErS,  V.  et  écrivez  Bracelets. 

BRA,S!>ER  ,  V.  a.  Remuer  avec  ie  bras ,  à 
force  de  bras  plusieurs  choses ,  pour  faire 
qu'elles  s'incorporent  ensembli.  Rimenare; 
dimenare;  intridere  ;  mescolare.  —  Brasser  de 
la  bière;  faire  de  la  bière.  Far  la  birra.  - 
tig.  Pratiquer  ,  tramer  ,  négocier  secrète- 
ment; et  il  ne  se  dit  qu'en  mauvaise  part. 
tdacch.nare  ;  tramare  ;  ordire  ;  cercar  inganni. 
—  Braiser  les  versues.  T.  de  Mar.  Mettre  les 
vergues  horisontaleraent  de  l'avant  à  'l'ar- 
rière,  en  m.ini.int  les  manœuvres.  Braciare; 
mettere  l  pennoni  in  croce  da  poppa  a  pr.a. 

BRAS.SRIE,  s.  f.  Le  lieu  0.1  l'on  brasse 
de  b  bière.  Luogo  dove  si  Jk  la  birra. 

BiASSEUR,  Et;sE,  s.m.  et  f.  Ctlui  ou 
celle  qui  br.isse  de  U  bière  ,  et  qui  envead 
en  gros.    Colui  cite  fa  la  birra. 

B.<ASSICAIRES,  s.  et  adj.  pi.  T.  d'insec- 
tol.  Les  papillons  du  chou.  Sruci  e  jaifalle 

BRÂ'-^icOURT  ,  s.  m.  T.  ie  Manège. 
Cheval  qii  a  naturellerav.nt  ies  jambes  tour- 
nées en  arc.  Civa'lo  inarcata. 

8.<ASS1ERES  ,  s.  f.  pi.  Espèce  de  petite 
camisole  qui  sert  à  tenir  le  corps  en  état. 
Giubbone;  g'ubbettino.  —  tig.  Erre  en  bras- 
sières ,  tenir  ,  mettre  en  brassières  ;  être 
dans  un  état  de  contrainte  ,  n'avoir  pas  la 
liberté  de  faire  ce  qu'on  vov.droit.  Esserle- 
nato  corto  f  stretto. 

BRAS'jIN  ,  s.  m.  Vaisseau,   cuve  oii  le» 

Bra,s;urs  font  la  bière  ,    et  la  quantité   de 

contenue  dans  la  cuve.  Tino  della  birra 


toutes  choses.  Egli  è  II  suo  braccio  di 
On  dit  fig.  d'un  juge  on  de  toute  autre  per- 
sonne qui  retranche  à  ((uelqu'un  beaucoup  de 
SCS  droits  ,  de  ses  prétentions  ,  qu'il  coujie 
bras  et  jambes.  Tagliar  braccia  e  gambe  ;  ri- 
elurre  a  poco.  —  Bras  se  dit  fig.  d'un  canal  ou 
«l'une  rivière  qui  se  sépare  en  deux  ,  en  trois. 
Braccio  d'un  fanale,  d'un  fiume.  -  Bras  ie 
mer  ,  une  partie  de  la  mer  <iui  passe  entre 
deux  terres  assez  proches  l'une  de  l'autre. 
Braccio  stretto  di  mare.  -  Bras,  T.  de  Mar. 
Cordages  amarrés  au  bout  de  la  vergue  ,  pour 
la  mouvoir  et  gouverner  selon  le  vc-iit-  Brac- 
cio. Bras  de  ^rand  hunier  ,  bras  de  perro- 
quet ,  etc.  braccio  dt  gabbia  grande  ,  ce.  - 
Bras  d'une  ancre  ,  est  une  des  moitiés  de 
la  partie  courbe  ,  dite  croisée.  Marra  ,  et  im- 
proprement Braccio.  -  Bras ,  T.  commun 
i  plusieurs  Arts  ,  pour  désigner  des  |-.ièces 
prrallèles  à  d'autres ,  ou  qui  excèdent  la  lon- 
gueur de  quelque  chose  ,  et  qui ,  le  plui  sou- 
vent ,  suppo  lent  le  poids  d'une  machine  ou 
servent  à  taire  effort  dans  Vicûon.  B:aeclo. 
—  En  T.  de  Ja-dinage.  Les  branches  que 
pous.enf  lei  melons ,  les  concombres  et  les 
citrouilles.  On  distiiigue  les  b  5ns  b'as  d'avec 
lei  mauvaii ,  qui  sont  velus  et  qu'il  faut  sup- 
primer. Talli  de'  popponl  ,  celriuo'i ,  e  yuc- 
che. -  Chaise  à  bras  i  un  fauteuil .  une  ch.iise, 
aux  deux  côtés  de  laauelle  il  y  a  de  quoi  s'ap- 
puyer les  bris-,  et  d-iis  ce:te  acception,  on 
dit,  les  bra;  d'une  chaise  ,  les  bras  d'un 
f.iiiteuii.  Sedia  a  br.teciuuli  ;  seggiola  a  brac- 
cluoli  ;  Iraeciuolo  d' ira  sedia.  -  Bras,  cer- 
tains chandeliers  q  -.'on  attache  à  une  mu- 
raille,  à  cause  que  d'ibord  ils  avoient  la 
figure  d'un  bras.  Vertala.  —  Br.:s  de  balance, 
bras  de  levier  ;  les  deux  pirîie;  de  la  ha- 
jauce,  du  levier  ,  qui  sont  de  côté  et  d'autre 
du  i-'ointd',i:)])ui.  Linea  o 'aggio  pesatore  della 
bilancia  ;  Ucva  d'un  bicico.  —  T.  de  Man'ge. 
La  partie  de  la  jambe  de  devant,  qii  s'étend 
depuis  le  bas  de  l'épau'e  jusq.i'au  genou. 
Stinco.  On  dit  dans  le  style  Fam.  Cras  dessus, 
bras  dessous.  Avej  amitié.  ïn  gran  confi- 
denza ;  C3n   'ntrinslebexta. 

BlRASE'.tE,  par;.V.  le  verb». 

BRASER,  v.  a.  r.  d'Armurier.  Joindre 
deux  morceaux  de  fer  ensemble  avec  une  cer- 
Mine  soudure.  Saldare;  rlsaldare;  ferruminare, 

DUi,  Fruncoii-ltaUen. 


e  la 

BRA.SSOIR  ,  s.  m.  T.  de  Monnaie.  C. 
de  terre  cuite  ou  de  fer ,  avec   laquelle  on 
br,-s  ;  l'or  ou  l'argent  en   baul.  Uncino. 

BRATHITEou'SABlMTE,  s.  f.  Terme 
d'Oriiit  A.  Pierre  ligure^  qui  olTre  les  feuil- 
les de  ia  sab'ne.  5o;r.i  di  pietra  detta  sahinite. 
_  BRAVACHE ,  s.  m.  Faux  brave ,  fanfaron. 
Brav.:cclo  ;  br.ivasso  ;  smargiasso  ;  spaccone  ; 

BRAVADE  ,  s.  f.  Action  ,  parole  ,  ma- 
nière par  laquelle  on  brave  queloju'un.  Bra- 


praricrié  dans  le  tiilac   poui^  fajre^  casserole 
Bni' 


1  dell'albero.  -  En  T.  à'ïnipr.  V. 


BRAVE",  ÉE,  pcrt.  V.  1;  verbe. 

BRAVER  ,  s.  m.  Bandage  pour  ceux  qui 
sont  sujen  aux  descentes  de  boyau.  Bra- 
chiere. —  FvUseur  de  brayers.  Brachierajo,  — 
Brayer  ,  7".  de  Fondeur  de  cloches.  Espèce  de 
bandage  fait  de  gros  cuir  ,  garni  d'une  bou- 
cle et  de  son  ardillon  ,  qui  sert  à  soutenir 
le  battant  d'une  ciocie.  J:raea  o  campanella 
di  cuojo  cui  sta  appeso  II  ba't.iglio  d'una  cam- 
pana. -  En  T.  de  Fauconn-  Le  cui  d'un  oiseau 
de  nroie.  Cuh. 

BRAVER  ,  V.  a.  Enduire  de  brai  un  v.-iì. 
seau.  Impeciare  ;  spalmare  ;  ungere  ,  impias- 
trar di  c.ìtrcme. 

BUAYRr  TE  ,  s.  f.  La  fente  de  devant  d'un 
haut-da-ciiausse.  Brachettaowlo  sparato  istessa 
della  b-aeh.e. 

BRAVON  ,  s.  ra.  Travaux.  T.  J'Imprlm. 
V.  oroyon. 

B.H.E'ANr,  s.m.  Sorte  dì  petit  ciseau  qui 
a  le  bec  gros  et  court ,  et  qu'on  nourrit  en 
cage  à  cause  de  son  chant.  On  l'appelle  aussi 
bru.int,  seTt.Mit.Braviere  o  sfilloTiomaggiore, 
vulgr.iremenr.  Calandra,  nru-nt  des  près. 
■jivoloo  tf;-''o  de'  pratif  vulgairement  î/vo/o 
mucia.'to.  Bruant  des  h.iies.  Zivoh  ovgol<* 
scopatolo.  On  a  confondu  quelquefois  I9 
bruant  avec  le  Verdier.  V. 

BREAUNE  ,  s.  f.  Trévoux.  Toile  de  lin 
qui  se  fabrique  en  Norrafndie.  5crrii  di  tela. 

BREBIAGE,s.m.  Tnlvout.  Tribut^ qu'on 
levoit  sur  les  brebis.  D.i\lo  che  esigevast  sopra 
le  pecore. 

BRE3IS,  s.  f.  Li  femelle  du  Bélier.  Pecora. 

—  prov.  et  fig.  Faire  un  repas  de  brebis  , 
c'est  manger  sans  boire.  Mangiar  sen-ja  bere. 

-  A  brebis  tondue  ,  Die.i  mesure  le  vent, 
Dieu  proportionne  à  nos  iotc?s  ,  les  afflictions 
qu'il  nous  envoie.  Dio  manda  il  freddo  se- 
condo i  ranni.  Donner  la  brebis  à'garder  au 
loup.  V.  Loup.  Donner  à  garder  quelq  le 
choie  à  une  personn;  qui  en  abusera  et  en 
fera  son  profit.  Dare  o  lasciar  le  pere  in  guardia 
all'  orso;  dar  la  latt'tga  In  guardia  à  paptri^ 
dar  le  pecore  in  guardia  al  lupo.  —  Breb's  , 
dans  le  langage  de  l'Ecriture  ,  signifie  un  Chré- 
tien ,  en  tant  <;iril  est  sous  la  conduite  de  son 
Pasteur.    Pecorella;   cri.tiar.o  ;    fedele. 

BRECHE,  s.  f.  Ruine,  ouverture  faite  par 
force  ou  au^rement  à  ce  qui  sert  de  clôture  , 
comme  tuie  murAJUe  ,  un  rempart,  uneiiai^ 


114  B    R    E 

Bru::j  i  npirturj  ;  mtura.  Faire  une  brCcI'.e 
»  un  couteau.  Fur  una  tacca  a  un  caUcllo. 
Fjîre  une  brèche  à  un  jijti; ,  aux  provisions 
dola  benché  ,  etc.  par  un  l'aglio  ;  cansiiman. 
—  Battre  en  brèche  ,  T,dt  Guerre.,  Ruinera 
coups  de  canonie  revttemcut  ou  le  remjjart 
de quelqu ouvrage  ,  pour  y  faire  tmeouverlurc 
par  laquelle  on  ïiuisse  y  entrer.  Batter  le  mura 
inrotina.  —  Brèche  fig.  Le  tort ,  le  dommase 
<iui  est  fait  à  quelque  chose,  Ja  diminution  d\iH 
bien  qui  doit  être  conservé  entier.  Ainsi  l'on 
dit  :  c'est  une  brèche  à  l'honneur ,  à  la  répu- 

4ation,  aux  immunités  ^  privilèges  d'un  tel,  etc. 
Utacco;  scotsa  ;  urto;  ferita.  —  Brèche, 
Sorte  de  Marbre  fort  dur  ,  qui  '.rend  un  très- 
beau  poli.  Bre^cic. 

BxKCHE-DENT  ,  s.  de  t.  g.  Qui  a  perda 
<]L'el.j. l'une  des  dents  de  dev.->nt.     Sdentato. 

BRECHET,  s.  m.  La  partie  de  la  poitrine 
OÙ  aboiui. si'ntles  côtés.  5f(:r/ïo  ;  osso  del  petto. 

BRECIN  ,  s.  m.  Trév.  V.  Bressin. 

BRED1-&REDA  ,  Trévoux.  T.  burlesque 
pour  marquer  un  grand  flux  de  bouche ,  ou 
une  grande  activité  dans  l'exécution.  Impe- 
tuu'o  y  pronto. 

LKEDINDIN,  s.  m.  T.  de  Mar.  Petit  pa- 
an  dont  on  se  sert  pour  enlever  de  médiocres 
ardeaux.  Paranchino. 

13KE[:)1R,  v.  n.  T.  de  Bourrelier.  Joindre 
les  dift'érens  cuirs  dont  on  coud  les  suspen- 
tes ou  autres  grosses  pièces.  Riunir  con  cucito 
forte  l  cignoni  e  simili. 

BREDOUILLE  ,  s.  m.  T.  de  Trictrac. 
Avoir  bredouille,  être  en  bredouille  ;  être  en 
état  de  pouvoir  gagner  deux  trous.  Esser  nel 
taso  di  vincer  doppio.  —  fig.  et  fam.  Sortir 
bredouille  d'un  lieu  ,  d\ine  assemblée  ;  en 
sortir  sans  avoir  pu  rien  faire  de  ce  que 
l'on  s'étoit  proposé,  l/icir  come  si  è  entrato  ; 
uscir  d^un  luoijo  sen^a  conclusione  di  alcuna 

BiÏF.DOUFLLÉ  ,  ée  ,  part.  V.  le  verbe. 
BREDÛUILLEMENT,  s.  m.  Action  de 
brC('o'ji'ler.  Hori-mr^mcnto',  harbu^lijmento. 
BREDOUILLEX,  v.  n.  Parler  d'une  ma- 
nière mal  articulée ,  ]>cu  distincte.  Borbottare; 
harhut:liare  i  gorru^liare  ;  Parler  in  so!a.  Il 
s'emploie  aussi  activement  dans  le  style  fami- 
lier. Bredouiller  un  compliment. 

BREDOUILLEUR  ,  eusï  ,  s.  m.etf.  Ce- 
lui ou  celle  qui  bredouille.  Tarta$li»nc  ;  bor- 
bottone; borbottattjre. 

BREF,  s.  m.  Lettre  du  Pape  Breve.  - 
Petit  livre  qui  marque  quel  Ortice  les  Ecclésias- 
tiques doivent  tlirc  chaque  jour.  Calendario; 
direttorio;  ordinario. 

BREF,  B.^ÈVE  ,  adj.  Court,  de  peu  de 
durée,  de  peu  d'étendue.  Breve;  brieve, 
corto j  elle  dura  poco.  —  Autrefois  on  a  dit 
bref,  pour  petit,  de  petite  taille  ;  cette  si- 
gnification n|est  plus  en  usage  qu'en  parlant 
du  Roi  Pei'In,  qu'on  appelle  encore  Pepin- 
le-nref.  Picc-jlo.  —  Bref,  adv.  Enîin  ,  pour 
le  dire  en  peu  de  mots,  in  somir^a  ^  perdrr/a 
in  breve  ;  alle  corte.  —  f.'ni.  Parler  bref  , 
avoir  une  prononciation  trop  prompte  ,  trop 
précipitée.  Parlar  presto  ;  sped'iamente.  — 
En  bref  ,  adv.  En  peu  de  mots.  Il  est  fam.  In 
poche  parole.  -  Dans  peu  de  teins.  Fra  poca  ; 
PrabrevJi.  11  vieillit. 

BREGIN,  s.  m.  T.  de  mar.  Espèce  de  filet 
i  mailles  étroite;.  Bronn'no;   rastrello. 

BREHAIGNE,  ad),  s.  Se  dit  des  femelles 
dcs.miniaux  qui  sont  stériles.  On  le  dit  aussi 
poD.  au  S'ibst.  d^s  femmes.  Sterile. 

BRE'HtS,  s.  f.  T.  dMi,t.  nai.  Animal  de 
Madagascar  ;  il  n'a  qu'une  corne  sur  b  front 
«til«stde  la  grandeur  d'une  chèvre.  Speiic 
d^tnicorno. 

BRELAN  ,  s.  m.  Sorte  de  jeu  de  renvi , 
«ùl'on  ione  à  trois,  a  quatre  ou  il  cinq  ,  et 
•  ù  l'An  ne  donne  que  trois  cartes  à  chaque 
joueur.  Bisca.  —  En  parlant  des  gens  qui  don- 
nent coiitinue  lement  à  jouer  chez  eux  ,  on 
litt  en  mauvaise  i^brt ,  qu'ils  tiennent  brelan 
liiez,  eux.  Bitcq  ;  btscaceia;  hiscaria.. 

BRELANDER,  v.  n.  Jouer  continuelle- 
ment a  i|ueKme  jeu  de.  csrics  que  ce  soit. 
ittiai-.ar,.. 


B    R    E 

BRELANDIER  ,  ere  ,  s.  m.  et  f.  T.  ir.ju-  i 
rieux  ,  qui  se  dit  d'un  homme  ou  tl'une  femme  ] 
gui  joue  continuellement  aux  cartes.  Bisca-  i 
juolo  ;  hiscTivere. 

BKELANDINIER  ,  ÈRE,  s.  m.  et  f. 
Trévoux.  Marchands  et  Ouvriers  qui  n'ont 
point  de  boutique  ,  mais  qui  étalent  au  coin 
des  rues  sur  des  planches,  oadans  une  bou- 
tique portative.  Mercante  da  banchini,  o  da 
botteghino. 

BRELLE  ,  s.  f.  Assemblage  de  pièces  de 
bois  en  rîdeau  ,  dont  on  forme  un  train  pour 
le  faire  fletter.  Zatta  ;  latterà. 

Bl<EU)QUE,  s.f.  Bagatelles,  ou  petites 
curiosités  rie  peu  de  valenr.  Bagatelle;  cose 
da  poco.  Breloques  pour  chaînes  de  montre. 
L'usage  autorise  le  mot.  Berlocchi  da  oro- 
logsio. 

BRELUCHE  ,  s.  f.  Droguet  de  fil  et  de 
laine..  Droghetto  di  filo  e  lana. 

BRL-ME  ,  s.  f.  Poisson  d'eau  douce,  plus 
large  et  plus  plat  que  la  carpe.  Brama  degli 
iiutori.  —  Drème  de  mer,  ou  Brame.  Poisson 
qui  ne  s'écarte  puère  du  bord  et  qi.i  passe 
pour  être  de  l'e.pèce  des  dorades  Specie 
d^  orata. 

BRENEUX  ,  EfSE,  adj.  Sali  de  matière 
fécule.    Sporco;   merdoso;    smerdato. 

BRENTE,  s.  f.  T.deComm.  Mesure  des 
liquides  en  usage  en  Italie.  Brenta. 

BREQUIN  ,  ou  Vilebrequin,  s.  m.  T. 
de  Charpent.  Outil pi'ur  percer  le  bois  tendre. 
Vcrrinetta. 

BRE'.5!L  ,  s.  m.  .Sorte  de  bois  rouge  ,  tres- 
com;;acte  et  très-lourd  ,  fort  propre  à  la 
teinture  ,  et  qui  a  donni  son  nom  a  la  Pro- 
vince du  Brésil ,  parce  qu'd  y  en  croit  beau- 
coup. Brasile  ;  legno  del  brasile. 
3ÌR.E'S1LLE' ,  ÉE  ,  çart.  V.  le  verbo 


BRESILLER, 
ceaux.  Sbrillar' 


Rompre  par  petit  mor- 
r  ;    sminuiiare  ;  sminu%ioUre  ; 
dur  in   minu-iioli.  -   I  eindre 
avec  du  bois  de  Brésil.   Tingere  col  brasile. 

BRE">ILLET  ou  HiS.mitoxylum  ,  s.  m. 
Le  bois  da  Brésil ,  le  moins  estimé.  Legno 
del  Brasile  d'ir.ferior  pulita. 

BRESSIN,  s.  m.  l  .  de  Mar.  Palan  ou  cor- 
dage qui  serti  hisser  et  à  rnener  une  vergue  ou 
une  voile.  Autrement  Guinderesse.  Paran- 
chino di  diri-Ila. 

BRESTE,  s.  f.  Trévoux.  Chasse  aux  petits 
oiseaux  à  la  gla  et  avec  un  appât.  Maniera 
d^uccellare  con panïwi^e. 

BRE'TAILLtR  ,  v.  n.  Etre  dans  l'habitude 
de  fiéqi'.eiiter  les  salles  d'armes ,  et  de  tirer 
répée.  Fre<]uent.ir  i  luoghi -dove  si  suole  J.ir 
d^armi  ;  armeggiar  spesso. 

BRE'TAILI.EUR  ,  s.  m.  Celui  qui  bré- 
taille.  Cvlui  che  lumeggia  spesso  ;  che  è  vago 
difar  d'armi. 

t.RC  r  AUDER  ,  V.  a.  T.  de  Marcch.  Cou- 
per les  oreilles  .i  un  cheval.  Diminuir  le 
orecchie  del  cavallo.  -  v.  n.  T.  de  Tondeurs 
de  D,ap.  Tondre  inésaleraent.  Cimare  mal 
uguale. 

BRETELLE,  s.  f.  Sorte  de  tissu  de  chan- 
vre QU  de  hl ,  dont  on  se  sert  .'i  divers  usages. 
Cinghia  ;  cordone  di  canapa  o  filo. 

BRETESSE',  ÉE  ,  adj.T.  de  Blason,  lise 
dit  des  pièces  crénelées  haut  et  bas  en  aker- 
nuiive.  Doppio  merlato. 

BRETES-sES,  s.  f.  pi.  T.deB'ason.  Ce 
sont  des  rangées  de  créneaux;  et  l'on  dit  des 
pièces  où  l'on  appi^rçoit  ces  espèces  de  den- 
telures ,  qu'elles  sont  brétessées.  Merli. 

BRETON  ,  s.  m.  Trévoux.  Coquille  blan- 
che et  inégale  qui  s'emploie  aux  ouvrajes  de 
rocaiiles.  Pettine. 

BRETTK,  s.  f.  Longue  épée.  On  ne  le «it 
guère  qu'en  plaisanterie.  Cir,,;uadea  ;  spj- 
daccia, 

«RETTE,  ÉE,  part.  V.  le  verbe.-  ad|. 
Un  outil  bretté  ,  qui. a  plusieurs  dents.  In- 
taccato. 

BRETTER ,   ou  Bretteler  ,   v.  a.   T. 

d'Archit.  Tailler  une  pierre,   ou  grater  un 

mur  avec  des  instrumens  à  dents,  par  tacche  o 

intaccature  ;  intaccare. 

UKEirtURj  s.ini.  Qui  aime  i  se  battre, 


B    R    I 

.\   ferr.iiller ,  et  ([ui  porte  ordinairement  «ne 
longue  éijée.  Spadaccino. 

BRET  rURE  ,  s.  f.  Trév.  T  .de  TaUlanJ. 
Dentelure  à  l'extrémité  d'un  instrument. 
1  acche.-  En  T.  de  Ma{oiin.  et  de  scii.'pt.  Les 
traits  faits  à  l'ouvrage  a  l'aide  de  l'instrument 
bretté.  —  Traits  que  le  Sculpteur  laisse  sur  un 
ouvrage   qu'il   dégrossit  avec    un    ébauchoir 

BREVE,  s.1."r."  rfî  Gfjmn.  Syllabe  dont 
la  prononciation  n'est  pas  longue.  Siltcba 
breve.  -  T.  de  Miisi-ine.  Note  qui  vaut  deux 
mesures. Breve.  -  Brève.  T.  de  Monnoie.  La 
quantité  de  marc  ou  d'espèces  délivrées  et 
provenant  d'une  seide  fonte.  Q'iantità  di 
metallo  ridotta  in  moneta  per  duruo  del  Ma- 
gistrato. 

BREVET  ,  fr  m.  Sorte  d'expédition  ncn 
scellée  ,  par  laquelle  le  Rei  accorde  quel^ua 
grace  ,  ouquelque  titre  de  dignité.  Brevetto; 
diploma.  —  Un  appelle  aussi  du  nom  de  b'c- 
vet,  certaines  expéditions  ,  par  lesqueiks 
les  Princes,  les  grands  Seigneurs,  et  nu'ir.c 
les  Seigneurs  pirticuiiers  accordent  que';,! 
grâce  à  quoiqu'un. Jï/tfjrro  ;  rescritto.  -  Di 
.ilîrévet,  ceux  qui  n'ont  que  des  brevets  r 
Duc.  Duca  per  diploma.  —  Obligation  p..i 
brevet  ;une  obi  gation  dont  il  n'est  point  reste 
de  minute  che7.  le  Notaire.  Obligo,  vigtietto , 
scrittura  privata.  —  T.  de  Teintiir.  Se  dit  du 
bain  d'une  cuve  qu'on  se  dispose  à  faire  ré- 
chauffer. Concia  del  vagello  o  dU  vagellino. 
—  Brevet.  T.  de  Manuf.  On  nomale  ainsi 
l'eau  de  colle  qui  sort  de  la  ch.'-ine  lorsqu'on 
l'exprime  après  l'y  .-ivoir  trempée.  Boîr.'m»-. 
BaE'VETAlRt,  s.  m.  T.  de  Prat.  Poneui 
d'un  brevet  du  Roi.  Colui  che  ha  ottenuto  m. 
brevetto  dal  covrano. 

BRE-VET/.',    ÉE,    part.    V.  le  verbe. - 

Qui  a  un  brevet.  Che  ha  ottenuto  un  brevetto. 

BRE'VETER,  v.  a.  Donner  ii  quel.iu'un  le 

brevet  d'un  office  ,    d'un  emploi,  ou  d'une 

pension.  Dar  un  brevetto. 

BRE'VI.\RE,  s  m.  Livre  contenant  l'Of- 
fice que  ceux  qui  son:  dans  les  Ordres  sacrés , 
ou  qui  jouissent  de  quelque  Bénéfice  ,  sont 
obligés  de  dire  tous  les  jours  ;  et  il  se  prend 
plus  particulièrement  pour  l'Office  même  que 
doivent  dire  chaque  jour  ceux  qui  y  sont 
oh]\%éi.  Breviario  ;   untelo  ;  uffùo. 

BkE'VIATEUR  ,  s.  m.  T.  d'Hist.  anc. 
Nom  d'un  Officier  des  Empereurs  d'Orient. 
A  Rome  on  les  appelle  encore  Abréviateurs 
Ahhreviatori. 

BREUIL  ,  s.  m.  T.  d'Eaux  et  Forêts,  t;  ; 
tailHs  ou  buisson  enfermé  de  haies,  oi'ilesbc'it 
se  retirent.  Bosco;  selva  cedua. 

BREUILLER  ,  ou  Br2Uii.ler  les  voiles  , 
T.  de  Mar.  C'est  les  carguer  ou  trousser. 
Imbro:;!i.ire  le  vele. 

BRÊUILLES  ,  s.  f.  pi.  T.  de  Pécheurs. 
Boyaux  d'un  poisson-  L'interiora  del  pesce. 

BREUILS,  s.  m.  pi.  T.  da  Mar.  Petites 
cordes  qui  servent  n  carguer  les  voiles.  V. 
Carcues. 

BREUVAGE,  s.  m-  Boisson,  liqueur  h 
boire.  Bevanda  ;  beveraggio.  —  On  le  dit  p.^rv- 
culièrement  de  certaines  médecines  q--.'on 
danne  à  des  chevaux,  des  boeufs,  des  vaches , 
etc.  Medicina. 

BRIBE  ,  s.  f.  Gros  morceau  de  pain.  11  est 
fam.  Tutto  di  pm:.  —  Au  pluriel,  se  di*. 
par  extension  et  fam.  des  morceaux  de  viande 
que  les  valets  servent-  ou  que  l'on  donne  .'i 
ceux  qui  demandent  l'aumône.  BiiccioU; 
resto.  —  On  dit  (ig.  et  toujours  en  mauvaise* 
part  ,  des  bribes  de  Latin  ,-  des  citations  et  ries 
phrases  de  Latin  prises  deçà  et  delà  sans  choix. 
Square;. 

BRICOLE,  s.  f.  Cette  partie  du  harnols 
d'un  cheval  de  carrosse  ,  qui  passe  sous  les 
coussinets,  et  ani  s'attache  Oc  côté  et  d'avt- 
tre  aux  boucles  du  poitrail.  Soprasrallt,--  Bri- 
coles ,  certaines  longes  de  cuir  dont  se  ser- 
vent les  luirieurs  tie  chaise  ,  pour  porter  la 
chaise.  Cinghie ,  corrcrgiuole  de*  portantini,. 
-  Bricole  ,  au  jeu  de  la  Paume,  c'est  le- 
retour  de  la  balle  quand  elle  a  frappé  une- 
des  murailles  des  cutis-  Rimbal-[u.  -  A«ieui 


B    R    I 

■ie  Billard  ,  le  chemin  que  la  bille  fait  aprèî 
avoir  frappé  une  des  bandes.  Kibaljo  ;  r:- 
ftcssion:  -  On  dit  fig.  e:  adv.  de  bricole, 
par  bricole.  V.  Indirectement.  -  Bricoles , 
au  pluriel ,  es:  une  espece  de  rets  ou  de  ti!e;s 
pourprendre  das  cerfs  ,  de;  djittis  ,  etc.  «;:i 
per  pigliar  cervi  ,  djini  ,  e  simui.  —  Bricole. 
Triyoux.  T.  familier.  Tromperie  que  1  on  tau 
à  quelqu'un  quand  on  açit  avec  lui  par  des 
voies  obliquts.  Giuntina  ;  birattcn.t  ;  s'icr- 
minclU.  -  Ou  dit  prov.  donner  une  br:co.; 
i  quelqu'un  ,  pour  dire ,  tromper  que.q.i  an  , 
en  iui  faisant  entendre  une  chose  pour  une 
autre  ;  et  cela  ne  se  dit  guère  qu'en  parl.-.nt 
d'une  men:erie  qu'un  valet  fau  a  son  raai'.-o. 
Btisb^ccjrc  ;  dar  ad  ir^t<nd:re.        ,    .     ,     .  , 

liRlCOLER.v.  n.  Jouer  de  bricole  a  la 
Paume  ou  au  Bill.ird.  Gwocar  di  rimbalyo. 
—  Lorsqu'un  homme  ayant  mis  dans  s.t  bou- 
che quelque  ciiose  de  trop  c'naud  ,  le  tait 
aller  de  coté  et  d'autre,  de  peur  de  se  brûler, 
on  dit  qu'il  bricole.  Dimlaar  mila  bocca. 

BRICOTEAUX  ,  s.  m.  pi.  T.  d'Ourncrs. 
i  Unavitu.  l'iecesdebois  longues  et  étroites, 
plae -es  sur  le  devant  du  méùerdes  Tisserands. 

««"''•  .      j     ,  •     j. 

BRIDE,  s.  f.   La  partie  du  harnais  d  un 
cheval,   qui  sert    à  le  condiiire ,  et  qui  -- 
composée  delà  tè'iire,  des 
Briglia  ;  freno  ;  m 
quelquefois  pour  le: 
sens ,  on  dit,  qu'un  c: 


B    R    I 

rée  ,  prompt  ;  c'est  la  mê^e  chose  que  bref, 
mais  brief  n'est  en  usage  que  dans  la  pratique. 
V   Bref 

BRŒR,  V.  a.  T.  de  Boulang.  et  de  ycr- 
miccl.  Battre  la  pâte  avec  la  brie.  Gramolar  ta 
pasta. 


i  et  du  mors. 
Bride,     se  prend 
;  seules  ;  et  dans  ce 
alarompu  s;i  bride  , 


lorsqu'il  a  rompu  ses  rênes.  Reiine.  -  fie. 
Tenir  quelqu'un  en  hride  ;  l'empêcher  de 
faire  ce  qu'il  veut.  Tener  alcuno  m  brisua. 
--  Lâcher  la  bride  à  quelqu'un  ,  lui  mettre 
la  bride  Siir  le  cou;  ne  le  plus  tenir  comme 
on  faiîoit,  l'abandonner  a  sa  propre  vol  on-.e, 
à  sa  propre  conduite.  Sciorre  la  briglia  ad 
alcuno  ;  lasciar  la  brigiia  sul  coLo  ai  al- 
cu.w  ;  lasciarlo  in  sua  balia.  -  Courir  ibride 
abattue  après  les  plaisirs  ;  s'y.  porter  sans 
aucune  retenue.  Correre  a  briglia  sciolta  en- 
tro a'  piaceri,  ec.  -  On  appelle  hg.  etfam. 
Brides  à  veaux ,  de  sottes  raisons  ,  de  sots 
raisonnemens  ,  qui  ne  sont  capables  de  per- 
suader que  ées  gens  simi^les.  Ragioni  insulse , 
scupite.  -  Bride  ,  se  dit  de  diverses  autres 
choses  qui  servent  à  l'habillement  ;  ainsi, 
en  parlant  d'un  béguin  d'enfant .  c'est  le  petit 
cordon  de  til  qui  passe  sous  le  ment|.:i  de 
l'enfant  ,  et  qui  sert  à  tenir  le  be^um  en 
état  sur  sa  tète.  Legaccio;  nastrino;  cordon- 
cino. —  En  parlant  d'une  boutonnière  et  d\iiM 
chemise ,  c'est  ce  q  ji  sert  à  tenir  la  bouton- 
nière en  état ,  et  ce  qui  se  met  à  l'extrémité 
de  chaque  ouverture  d'une  chemise  ,  pour 
empêcher  qu'elle  ne  se  déchire.  M::i.iet!a. 

—  tig.  Aller  bride  en  main ,  se  conduire 
avec  circonspection.  5.-.ira  ,  o  andar  riten'jto  ; 
operar  cautcineme.  —  Tourner  bricde;  cliançer 
«le  route  ou  d'avis.  Mutar  pensicre.  —  hg. 
Brides  à  veaux.  Raisons  qui  persuadent  les 
sots  et  dont  se  moqaent  les  gens  éclairés 
fipyionata  ;  stiracchiatura  ;   ragioni  sciocche. 

—  Brides.  T.  de  Fondeurs  de  cloches.  De  grands 
anneaux  de  fer  servant  i  suspendre  la  cloche 
au  mouton.  Campanelle  che  congiungono  la 
campana  colla  cicogna. 

BR1D£' ,  ÉE ,  part.  V.  le  verbe.  -  Oison 
bridé.  V.  Oison. 

BRIOER,  V.  a.  Mettre  la  bride  à  un  che- 
val ,  à  un  mulet ,  etc.  Imbrigliare  ;  mcf.tr 
labriglia.  -  Ceindre  etserrsrétroitement.'V. 

—  Brider,  f.g.  Arrêter,  contenir  ,  empêcher, 
attraper  ,  tromper.  ■¥■. 

BaiDOIR,  s.  m.  Trévoux.  Morceau  de 
lin^e  lar^e  td  environ  trois  doigts  ,  qui  a  deux 
petits  cordons  attachés  au  bonnet  d'une 
femme  qui  la  coîfe.  ^Striscia  di  panno  Juio 
con  due  cordicelle  attaccate  in  certe  cuffie  da 
donna.  ..      , 

ERIDON  ,  s.  m.  Espèce  de  bride  lejère 
qui  n'a  point  de  branches.  Bddor.e  ;  spc\ic  di 

'  BRlk  ,  s.  f.  T.  de  Soutan;.  et  de  Vermicel. 
Barre  de  bois  pour  battre  et   brier  la  pâte. 

Gramola. 

BRIEF  ,  Évi  ,  ili)-  Court,  de  peu  dedu- 


BRi£'VEMENT  ,  adv.  D'une  maniere 
briève  st  coatK.  Brevemente  ;  brievemente; 
corto;  con  brevità,  succintamente* 

BRIE'VETE' ,  s.  f.  Le  peudeduree  de  quel- 
que cho;e.  Brevità  ;  cornea. 

BHIFE',  ÉE,  part. 'V.  le  verbe. 

BlUFER  ,  V.  a.  T.  b.is  et  pop.  M-inger  avi- 
dément.  Dlvsrare  ;  diluviare  ;  mangiare  stra- 
bocchevolmente ,  disordinatamente  i  maiigtar 
coli'   imbuto  ;   pacchiare.  

BRIFEUR ,  EUSE ,  s.  m.  et  f-  Celui ,  celle 
qui  b-ife.  li  est  pop.  Mangione;  diluviane; 
diluviatore;  pacchione:  ghinttane;pappacchtone. 

BRIFIER,  s.  m.  I'.  d:  PLomkeris.  Bande 
de  plomb  qui  fait  partie  des  enfaîtemens  aes 
bàtimens  couverts  d'ardoise.  Lastra  di 
piorihj. 

BRIGADE  ,  s.  f.  Troupe  de  gens  de  guerre 
d'une  même  Compagnie  ,  sous  un  Or.icier 
que  l'on  nomme  Brigadier.  Brigata  squa- 
drone d'esercito.  -  Il  se  dit  aussi  de  plusieurs 
bnraillûns  ou  escadrons  d'une  armée  ,  qui  sont 
sous  le  commandemsnt  d'un  Oilicier  princi- 
pal ,  appelle  ikigadier.  Squadroni  o  batta- 
-lioni  che  son  ccr:.'.ndati  da  un  Bngaaicre. 
-  Brigade  d'Arciier»  ;  Brigade  de  G.irdes  ; 
Brigade  du  Guet  à  ciieval.  truppa  ,  erigata  , 
compagnia  di  sbirri  ,  di  Guardie  ;  ec. 

BRIGADIER  ,  s.  m.  Celui  qui  commande 
une  brigade.    Brigadiere  ;   comandante  d  una 

'IrllGAND,  s.  m.  'Voleur  de  grands  che- 
mins. Malandrine,  ladrone  ,  assassino  di  stra- 
da ;  scherano  ,  masnadiero  ,  mascalìone  di 
strada.  -  Par  extension ,  celui  qui  tait  des 
exactions  et  des  concussions.  Concussionario; 
che  fa  estorsioni.  .  , 

BRIGANDAGE,  s.  m.  'Volene  sur  les 
grands  chemins.  Assassinio  ;  assassinamento  ; 
ladroneccio.  -  Far  extension  ,  Concussion  , 
exaction  injuste ,  déprédation  ,    et  mauvaise 


BRI  II  î 

BRILLANT,  ante,  adj.  Qiù brille  ,  qui 
a  un  grand  éclat.  Brillaite;  s/ulgoreggiancc; 
sfavillante;  lucente;  rilucente;  risplendente;' 
lucido  ;  fulg-do.  -  Dianuiit  brillant ,  tadle 
à  (ace'-US.  Diamanti  brillantato.  —  r.  de  Ma- 
nège. Cheval  brillant,  est  celui  qui  exéctite 
son  exercice  et  ses  airs  de  manège'  avec  un 
feu  et  une  vivacité  qui  éblouit ,  pour  ains» 
dire  ,  les  yeux  des  spectateurs.  Cavallo  desto 


pensi 


administration  de  la  Justice.   Estorsione;  csa 
7ion  violenta.  t,     •  i.  • 

BRIG.INDEAU  ,  s.  m.  Trévoux.  Petit  bri- 
gand. Ladroncello.  .  ,    . 
BaIGANDER  ,  V.  n.  'Voler  ,  vivre  en  bri- 
gand. Assassinare;  rubare  ;  assaltare  ;  andare 
aita  strada  ;  stare  ;  giltarsi  alla  itrada. 
URIGANDINE,  s.  f.  Haubergeon.  V. 
BRIGANIIN,  s.  m.  l'etit  vaisseau  a  voiles 
et  à  rames  pour  aller  en  course.  Brigantino. 
BRIG.S'OLE,    s.  f.     Sorte  de  prune  qui 
vient  de  Brisnjles  en  Provence.  V.  Prune.  _ 
BRIGUE  ,  s.  f.  Poursuite  vive  quon  tait 
par   le  moyen  de  plusieurs  personnes  qu  on 
engage  dans  ses  intérêts.  Une  s'emploie  guère 
qt'.e  dans  un  sens  oùieux.  Broglio  ;  buchera- 
mmto  ;   maneggio;   pratica.  —  Po.ir  cao-le, 
faction  ,  narti.  V, 
BRIG'JE',  ÉE  ,    part. 'V.  le  verbe.    _ 
BRIGUiiR  ,    V.  a.  Poursuivre  par  brigue  , 
se  servir  du  concours  de  plusieurs  personnes 
pour  obtenir  quelque  chose.    Brogliare  ;Jar 
broglio  ;     bri;.irc.  -  Et  simplement .  recher- 
cher avfc  ardeur  ,   avec  empressement.  Cnic- 
dsre  ,  cercare  ardentemente.  , 
BRIGUEUR,   s.  in.  Qui  brigue.  Il  est  de 
peu  d'usage.    Brigante  ;  che  briga.   _ 

B.ilLLANT  ,  s.  m.  Diamant  taille  a  facev- 
tespar  dessus  et  par  dessous.  Brillante;  ta- 
gliato a  facette  i  hrilUntato.  -  Eclat,  lustre. 
Le  brillant  d'un  diamant  ,  d'une  perle. 
Brillante.  -  On  dit  fi?,  dans  cette  acception, 
qu'il  y  a  du  brillanr  dans  un  Poème  ,  ovi  dans 
une  pièc?  d'éioquence  ,  pour  dire  ,  quon  y 
trouve  beaucoup  de  beautés  brillantes  et  ^  u|i 
grand  écl'.t.  Brillant  d'un  discours.  La  F"''.' 
teiia,  la  proprietà  d'un  discorso.  —  On  du 
aussi  lis.  d'une  Pièce  d'éioquence,  qu'elle  es' 
pleine  de  faux  brillans  ,  pour  dire  ,  qu'elle  es' 
pleine  de  pensées  ingénieuses  ,  mais  frivoles» 
fausses,  ou  mal  appliquées  au  5U)et,  Concetta 
cenctttini. 


-  fig.  'Vertu  brillante  ; 
brillantes.    Virtù  chiara,  cospicua, 
..j,--  -  --ole;  pensieri  luminusi. 
3<1LCANTE',  ÉE,  part. 'V.  le  verbe. 
BRILLANTER,  v.  a.    Il  ne  se  dit  que  deS 
niamans  qu'on  taille  à  facettes,  par-dessous 
comme  par-dessus.  Brillantare  ;  tagliar  a  fac- 
cette sotto  e  sopra  un  diamante. 

BRILLER,  V.  n.  Reluire  ,  jeter  une  lumière 
étincelante  ,  avoir  de  l'éclat.  Brillare  ;  ri- 
splendere  ;  riiucare  ;  folgorare  ;  sfolgorate  ; 
sfolgoreggiare  ;  sfavillare  ,■  raggiare  ;  splen-* 
derc  ;  scintillare  ;  mandar  lume  ,  raggi.  —  On 
dit  que  les  fleurs  brillent  dans  un  parterre  ; 
et  d'une  belle  personne ,  qu'elle  brille  ec 
qu'elle  a  de  l'éclat.  S  ficcare  ;  far  bella  vista  ; 
fare  spicco .  —  fig .  Se  dit  de  la  gloire  ,  delà 
vertu  ,  des  belles  qualités  et  des  productions 
de  i'esnrit.  Fare  spicco;  desttrguersi;  esser 
riguaràevole.  —  Se  dit  aussi  d'un  chien  da 
ch.Tsse  ,  qid  guête  et  qui  bat  beaucoup  de 
-pays.  Cacciar  bene. 

BRl.MBALE  ,  s.  f.  Levier  qui  sert  à  faite- 
aller  une  i:oinpe.  Manovella, 
8- IMBALLE',  le,  part.  V.  le  verbe. 
BRIMB  ALLER  ,  v.  a.  Agiter,  secouer  par 
un  branle  réitéré.  U  se  dit  principalement  des 
cloches,  ruand  on  les  sonne  mal  et  en  désordre, 
llestfam.  Dondolare. 

BRI.MBORION' ,  s.  m.  Colifichet,  babiole, 
chose  de  néant  ou  de  peu  do  valeur.  Il  est 
fam.  Carabattole  ;  bai;^ecole  ;  ba-^iicature. 

BRIN  ,  s.  m.  Ce  aue  le  grain  ou  la  graine 
pousse  d'abord  hors  rte  terre.  Gambo  ,  stelo. 
—  Il  se  ditaussi  des  scions  que  les  plantes  et  le 
arbustes  poussent,  et  de  la  tige  des  arbres  , 
quand  elle  est  droite.  Pollone  fusto  ,  pedale', 
diritto. ,  ec.  —  On  dit  d'une  poutre  qui  est 
longue  et  droite,  que  c'est  un  beau  brin  de 
bois..  Bella  trave  ;  rei  fusto.  —  Bois  de  brin  ; 
le  bois  qui  n'a  point  été  fendu  par  la  scie.  Le- 
gname intiero.  -  T.  d'Ei  entaillistcs.  C'est 
une  de  ces  petites  flèches  qui  forment  ces 
espèces  de  rayons  de  bois  d'ivoire  ,  etc. 
qu'on  voit  aux  éventails  ,  q-.ii  en  soutiennent 
le  papier  ,  et  qui  se  réunissent  par  leur  ex- 
trémité comme  à  un  centre  oi'i  ils  sont  unis 
par  un  clou.  Bacchette  di  ventaglio.  —  B:in , 
se  dit  aussi  desjcheveux,  du  poil  et  du  crin. 
Pelo;  cappeiio;  crine,  —  D'une  plume  d',u- 
trucke.  Piuma  di  strunoh.  -  En  J.  de  Pcign. 
de  chanvre.  l\  se  dit  des  filamens  du  chanvre  , 
sur-tout  quand  ils  ont  été  affinés  et  peijnés  ; 
les  filaments  les  plus  longs  qui  restent  dans  les 
mains  des  Peisneurs  s'aiipellent  le  premier 
brin.  Tìglio.  —  En  parlant  de  certaines  choses, 
comme  p;,ille  ,  foin  ,  fourage  ,  bois,  etc. 
on  dit  qu'il  n'y  en  a  pas  un  brin  ,  pour  dire  , 
qu'il  n'y  en  a  point  du  tout.  Un  pelo  ,  un  filo 
ai  paglia  ,  strame  ,  erba  ;  una  scheggia  ;  fus- 
Cellino;  festuca  di  legno  ,  etc.  —  Brin  à  bri.i  ; 
un  brin  après  l'autre.  A  filo  a  fila  ;  a  ciocca  a 
ciucca. 

BRIN  D'ESTOC,  s.  m.  Long  bâton  ferré 
Dar  les  deiLx  bouts.  Stocco  ,  bastone  ,  ma^ia 
ferrata. 

BRINDE,  s.  m.  Un  coup  qu'on  boit  à  la 
santé  de  quelqu'un ,  et  q-.ie  l'on  porte  a  un 
autre.  Brindisi  ;  il  bere  alla  salute  di  ijuaU- 
cheduna.  Faire  des  hr'wAQS.  Far  brindisi. 

BRINDILLE,  s.  f.  I.  de  Jard.  Petit  ra- 
meau de  bois  que  la  tige  d'im  arbre  a  pousssé. 
Rimessiticcio. 

BRINGUE,  s.  f.  r.  </t  AXanè^e.  Petit  che- 
val d'une  vilaine  figure  ,  et  qui  n'est  point 
étoffé.  Cavallo  di  cattiva  presenta  ,  edi  cat- 


tiva pe 


BRIOCHE ,  (s.  .  Sorte  de  gâteau.  Fof«s 
già  o  stiacciata  fatta  con  burro  ed  va, 
BRIOINE  ,  S.  £.  V.  Couleuvree 
P  i 


Iì6 


BRI 


BKION  ,  s.  r.i.  Uo.,;ze  o  i!  croi,'  jiir!'.'- 
corcc  dos  .irbrcs  ,  ev  i-.irticii'icremînt  sur 
celle  des  chèncî.  ìiorracina  ;  n:utco  di  ijiitr- 
<•'  y  Juco.  —  Krion  et  brioii  ,  ou  Rinsjo*. 
3  .  rfe  Mar.  C'est  Id  picce  <!u  haut  de  Icira- 
ve  ,  ou  son  allonge;  lor5([uc  l'e-r-ive  est  rie 
deux  pièf  ts  ,  il  vient  à  la  liauteur  de  l'épe- 
roii.  /';,•  ili  rtoca  ;  c:irya  della  ruota  di  prua. 

KRIOU  ,  l.  di  Mur.  V.Briun. 

BKIOTIE,  s.  f.  r-vV.  Espèce  d'anemo- 
ne à  peluche.  Sarca  d'anemone  a  j.!uma. 

BRIQUE  ,  s.  f.  Terre  arsi'Iclue  et  rou- 
geà'.re  ,  péirie  et  moulée  ,  puis  séchée  su 
.Solei!  ,  ou  cuite  ?.;i  feu  ,  et  dont  on  se  sert 
i;ojr  bâtir.  M.uîone  ;  qaadrALo. 

BRIQUE  i  ,  s.  m.,  l'etite  pièce  de  fer  , 
dont  on  se  sert  pour  tirer  du  feu  d'im  caillou. 

"brÎQUETAGE,  s.  m.  Brique  contrefaite 
avec  du  plâtre  etrieTocre.  Mostra  de'  mat- 
toni. 

CRIQUETE'  ,  ÉE,  part.  V.  le  verbe.  - 
Fait  dî  hri^iue  ,  de  l.i  couleur  de  btiqu». 
Fato  di  mattone  j  dd  coLr  d'  mattone.  Uri- 
ne briquetée. 

BRIQUETER  ,v.  a.  Contref.iirc  delà  bri- 
«jue  .nvec  lui  enduit  de  pUue  et  d'ocre  sur 
une  muraille.  Far  le  mostre  de'  mattoni  ;  con- 
tra far  l  mattoni. 

BRIQUETERIE  ,  s.  f.  Lieu  où  Von  fait  de 
la  br^iic.  Fornace  di  mattoni  ;  luogo  dove  si 
Janna  i  mattai:. 

BRIQUETIER  ,  s.  m.  Celui  qui  fait  ou  qui 
Tend  de  la  brique.  Mationiero  ;  artefice  che 
fa  i  mattoni  ;  Fornaciaio  de'  mattoni . 

BRIS,  s.  m.  T.  de  Palais.  Fracture.  Il  n'est 
d'usage  qu'en  parlant  de  la  rupture  d'un  scellé, 
ou  d'une  porte  avec  violence.  Rottura  ;  frat- 
tura; stracciatura.  —  Bris  de  ])rison  ,  se  tii: 
aus,i  pour  une  simple  évasion  de  prison.  V. 
Evasit-n.  —  Bris  ,  signilie  .tus^ì  les  pièces 
d'un  v'.isseau  qiù  s'est  brisé  en  donnant con- 
,tre  les  rochers,  ou  sur  les  bancs.  Naufragio; 
avanci  del  naufrnsio.  -  T-  de  Blason.  Bjiide 
de  fer  propre  a  tenir  une  porte  sur  ses 
gonds.  .S fri:nsa d'uscio. 

BRISAGE,  s.  m.  T.  de  Draperie.  Défaut 
«lu  drap  ,  qu'on  nomme  aussi  Ombre.  OmL-ra , 
o  vc',\  l'iira. 

B/UjANS,  s.  m.  pi.  T.  de  M,ir.  Se  ditdes 
vaRUos  deja  mer  poussées  impétueusement 
contre  la  côte.  Ondate  ;  frangenti.  -  Il  se  dit 
aussi  des  écueils  qui  som  a  fleur  i'eau.  icosii 
pericolosi. 

BRISE ,  s.  f.  T.  de  Mar.  Nom  qu'on  donne 
à  de  petits  vents  frais  et  périodiquedansccr- 
tams  parages.  Venticello  regolare. 

BRIiE',  ÉE,  par-.  V.  le  verbe.  T.  dcBlas. 
Chevron  brisé  ;  un  chevron  dont  la  tète  Cit 
séparée.  Hrisato. 

BRb£-COU  ,  s.  m.  Escalier  fcrt  roide  , 
où  il  est  aisé  de  tomber ,  si  o?-n'v  prend  bien 
garde.  11  est  fam.  Scaiit  rifidii  ,  a  petto  ; 
rompicollo.  -  T.de  Mar.'cg:.  Jeune  horame 
hardi  et  de  bonne  volonté,  à  qiM  on  fait 
monter  les  poulains  et  les  jeunes  chevaiix  , 
pour  comm<;ncer  à  les  accoutumer  à  souffrir 
llionime.  Scoç^o/ic. 

CRI.SE'E'i  ,  s.  f.  pi.  Branche  que  le  veneur 
rompt  aux  arbres  ,  ou  qti'il  seme  dans  son 
chemin  ,  pour  reconnoître  l'endroit  uù  est 
la  bète,  et  cù  on  l'a  détournée,  liami  spej- 
^atl  da'  eacciatifri  per  riconoscere  i  luoghi 
della  fiera,  -  Branches  qu'on  coupe  dans 
im  taillis  ,  ou  à  de  grands  arbres  ,  pour 
It)?rquer  les  bornes  des  coi.i\fe<,.  Rami  taglia- 
li per  indicar  sin  dove  .ù  dcH-a  estenderci' 
taglio  d'un  bosco.  -  ftp.  Suivre  les  brisées  de 
<|uelqu'iin  ;  suivre  son  exemple,  l'imiter.  Tener 
jittro  ad  alcuno  ;stgii'rn:  le  pedale  ,  e  l'escin- 
piu  ;  imitarlo.  —  Rcprendie  s.'S  brisées;  re- 
venir sur  se>  brisées  reprendre  ur.e  affiirc  , 
un  dessein  qu'on  avait  ab..ndonné  ou  inter- 
rompu. K/mi««Aii  aW  intraUsciaio  lavoro, 
aiuna  Imii-.ta  che  s'era  ahbaidonata. 

fl<lSEMENT.  s.  m.  11  se  ditdes  fiotsqui 
se  brisent  contre  un  rocher,  une  dipuc  ,  une 
«tpte  ,  ctc,  Ini'tagaimenio  ;  spenamett;».   - 

iitf.. En  malia*  de  pi^U,,vclièiiveme  deu- 


B    R    O  I?    R    O 

leur  de  .ît  pochés,  contrition  de  cœur.  Dolor    dcre  ■  n-"r"-  ■  ■  c- 


veemente  ; 


BRI'3£R,v.  a. Rompre  ccmettre  en  pièces, 
Romyere  ;  spedare  ;  disp.\iare;  injraanere  ; 
sjraceliare  ;  fracassare.  -  On  dit  hg.  que  lies 
peu,  Ii.'S  ont  brisé  leurs  fers  j  qu'ils  se  sont 
deuvre.  d'u.-.e  domination  tyr..nnij;ae.3;;i,ya- 
re  le  catene  detta  sclitavitii  ,  del, a  tirannia. 
~  Eati;;ucr  ,  inconmioder  par  une  agitation 
trop  rude,  i  laccare  ;  Fracsssr.re.  —  v.  n. 
T.  de  Mar.  Heurter  avec  imiétuosité,  avec 
violence,  liumpere.  T.  de  Blason.  Ajouter 
une  piece  d  Armuirie  a  l'écu  des  armes  plei- 
nes d'une  maison  ,  abn  de  distinguer  les 
br.uicnes  cadettes  tte  la  branche  aînée.  Ag- 
giui,n:rc  all'  anni  i,entUr^u.  -  Lorsqu'on 
pécher  qaelqu'im  de  continuer  un 
discours  qui  déplaît  ,  on  dit  ,  d.ins  le  stylo 
lam.  brisons-la.  Lasciamo  cosi  ;  lasciamo  an- 
'^"W'',  '^'■"^  '  fi"^''"!"'"-  Brisons  U-des!us, 
qu  lin  en  soit  plus  question.  Jo  non  voglio 
^h'  ella  st  rimesti  ,  o  rinieni  ,o  rimescoli  ^  o 
ricalcitri  più.  —  v.  n.  Etre  mis  en  pièces,  se 
casser.  Rompersi  ;  spi:^-^arsi  ;  in/iag.lersi.  - 
j>e  dit  au, il  de  pluiit.irs  ouvrajesde  ter  et  de 
bai; ,  compoïé»  de  diverses  pièces,  qui  étant 
lointes  ensemble  ,  peuvent  aisément  se  plier  , 
s'allonger  et  se  raccourcir,  l'ici'ani  ;  svitar- 
si ;  aisjarsi  in  più  peni.  -  T.  de  Chasse. 
Xompte  des  b.-anciies  et  les  jeter  sur  la  voie 
de  la  bete,  òpciifre  e  gettar  rami  sulla  pas- 
sata. 

,  Bt(.ISE-VENT,  s.  m.T.  d'Agric.  Clôture 
faite  pour  arrêter  l'eftort  du  vent ,  et  en  ca- 
ran.irles  arbres.  Chiusa  ;  riparo  ■ 

B.'a5t.iJR,  s.  m.  Celui  qui  brise,  qui  rompt 
quel-iue  chose.  Une  se  dit  qu'en  parlant  dei 
riere:iques  qi,i  bridaient  les  images,  et  qu'on 
noinmuii  briseurs  d'imiges  ,  ou  iconoclastes. 

BRI  jl  s  ,  T.  d'Archit.  L'angle  qui  forme  un 
comble  briïé  ,  tel  que  dans  le»  mansardes. 
L  angolo  d'un  tetto  a  più  pendente. 
^  BKiSulR,  s.  m.  Instrument  a  briser.  On 
s'en  sert  pariicuhereineut  a  briser  du  chanvre 
etdclap.iUe.  Maciulla. 

BRISQUE  ,  s.  t.  l,ev.  Sorte  de  jeu  de  car- 
tes. Sorta  di  giuoco. 

BRLSSUS  ,  s.  m.  7".  de  Condivi.  Espèce 
d'oursni  de  figure  ovale  avec  des  sillons  cré- 
nelés et  ponctués  au  sommet.  Kiccio  di  fiijiiia 
ovata. 

BRISURE,  s.  f.  T.  de  Blason.  Toute  pièce 
d'Arn.oine  que  les  cadets  ajoutent  à  l'écu  des 
armes  pleines  de  la  maison  dont  ils  sont,  tlri- 
siiia.  -  Brisure,  ï.  d'Arts  Mecl.an.  Use  di: 
d'une  ler;iie  que  l'on  donne  a  une  ou  plu- 
sieurs p.riies  d'un  tout,  pour  les  séparer,  lei 
rcuuir  ,  le,  raccourcir  ,  les  étendre  ,  les  plier. 
l'eno. 

BRIZO.MANCIE,  ou  BRIZOMANCE  , 
s.  f.  Alt  de  deviner  les  choses  futures  ou 
cachées ,  par  le  moyen  des  songes,  i'rijc- 
manii^  ,  l'arte  d' indovinare  per  via  de'  so.-m. 
,  Bi<l2cJMAN(:it.N  ,ENNE,  s.  m.  et  lem. 
Trév.  Celui  et  cel.e  (jui  devins  par  les  songes. 
Uriipmante  ,  o  sia  indonno  pervia  de'  sogni. 

BKOG,  s.  m.  Sotte  de  gros  vaii,eaa  d'étain, 
ou  de  bois,  rdié  av.c  des  cercles  de  fer  , 
d<iiit  on  se  sert  pour  tii or  une  grande  qu'iii- 
tiié  de  vin  il  la  fois, et  qui  a  i.u.-anse.  Brocca. 
-  .S'est  dit  autrefois  pour  broche  ,  et  il  en  est 
encore  resté  cetie  i>hrase  ;  ma.iger  de  la 
vi  iiuledcbroc-eii-broche;  la  manger  sûrtanc 
de  l.T  broche.  Spiedo  ;  schidione. 

BriOCANTEK,  v.n.  Acheter,  vendre  et 
troquer  des  curiosités  ,  comme  tableaux  , 
bronzes  ,  médailles  ,  bijoux  ,  etc.  Barattare  ; 
fir  baratto  ;  rivendere. 

BROCAN  rEUK ,  s.  m.  Celui  qui  achète , 
qui  Vend  ,  et  qui  ttoque  des  curiontés.  Ba- 
ratf.-re;  perntutatore. 

HUOCAttD,  s.  m.  Parole  de  mocqueria  , 
raillerie  piijuante.  Bottone;  diceria  mordace'- 

BÌ<ÒCARI>E'  ,  ÉE,  part.  V.levetbc 
BROCARDER,  v.  L  Piquet  par  des  iJa- 
roles  plaisantes  et  satyriques.  Sho-ton.vi'i.i  -c 
jtottoaare;  dar  bt)tient;miìtte^iur  pèr''vjfen- 


lui  ou  celle  qui  dit' ôe'ï  Wàrdi.  UUtt.g^l'a^ 
tore  ;  bcff.nore. 

BROCART  ,  s.  m.  Etoffe  brochée  de  soie, 
dcrou  d'argent. /^/-ticc.i/o. 

BROCAlE.,LE,  s.  f.  Etoffe  fabriquée  à 
a  maniere  du  brocdrt,  et  de  moindre  va- 
leur. ^'roçcart/Zo  ;  truccato.  -  Sorte  de  mar- 
nre  dltalie  ,  qui  est  jaune  et  violet .  ou 
rougeatre.  Broccatello di  Spagna.  -Sorte  de 
marhre  de  plusieurs  ccileurs.  Afar/nu  di  più 

BiiOCHAA'T  ,  adj.  ro.  T.  de  Blason.  Se 
m  des  jiieces  qui  j;assent  toutes  enticres- 
0  un  Cote  de  l'écu  a  l'autre  ,  en  couvr.mt 
une  pjrtie  des  autres  pièces  d'ont  l'écu  est 
Charge.  Attraversante. 
I  BKOChE  ,  s.  f.  C.tensile  de  cuisine  :  ins- 
trument de  fer  ,  long  et  pc4nîu  ,  où  l'v.n 
passe  la  viande  qu'on  veut  f,  ire  ro  ir.  ipic 

a  '  ''','"'1  '  i"''^'''""':  i  'chidione.  Espèce  de, 
cheville  de  boj.  ..oiutuo  ,  dont  on  se  sert 
pour  buuciier  le  tio.i  d'im  tonncai  qti'on  a 
perce.  /,;,„/o.  -  Broche  se  dit  au,  i  de  cer- 
taines pentes  verges  de  fer  ,  dont  les  (i- 
leuies  se  servent  a  leur  rouet ,  et  de  celles 
dont  on  se  sert  à  tricoter  ,  eu  les  faisant  pas- 
ser dans  le  hl  oud.ins  la  laine  pour  former  L-s 
mjilles.  Aso.  -  Dtìp  à  do.ible  broche  ■ 
Sorte  de  drap  pl.is  fort  ,  mieux  f.;çonné  et 
mieux  irappe  que  le  drap  ordnaire.  l'anno 
bén  tessuto.  -  Pointe  de  fer  qui  est  dans  la 
serrure  ,  et  qui  doit  entrer  dant  le  trou 
d  une  cle  forée.  Pernio.  -  Baguette  de  bois 
d»nt  on  se  sert  à  enhler  diverses  choses 
comme  des  cierges  ,  des  chandelles  ,  des 
liiren^s.  Bacchetta.  -  Petite  verge  de  fer 
qui  sort  du  mdieu  d'un  c.irton  ,  qu'on  met 
Ijour  tirer  au  bl.inc.  Ago  ;  siile.  -  lirodie  . 
dans  les  arts  et  métiers  ,  se  donne  en  géné- 
ral a  tout  outil  ,  in,trument,  machine,  ou 
partie  de  machiae,  d'une  (irture  lonnue  etnie- 
nue  ,  et  dont  la  fonction  ouiinaire  'ot  de  tra- 
verser etd;  soutenir  d'autres  p.irties.  ^.'o  • 
spMa  ;p.:nHo;f,so  -  Broches ,  au  pi.  ï'"  de 
Cnd«c.  Uetenses  du  sanglier.  Zinne.  -  T. 
d  Imprimerie.  Ka-re  de  ier  où  l'on  attache 
la   manivelle  qui   sert  à  faire  rouler  le  trai» 

Kl-  "^wl-.^"''™  '^^  'occhet'o  deltorcno. 

bI.-jCHE',  EE  ,  part.  \'.  son  verbe. 

.BROCaE'E,  s.   /.Toute  I,,  quanmé  de 
■■lande  qi  on  but  rôti.-  à  une  broche.  On  pie- 
■htnione  .  o  spiedo. 

Passer  l'or,  !a  soie  ,  etc. 
ms  l'étofï'e.  Tesare  ;  in- 
trecciare ;  infilare  tesfc.ido  ;  ricamar  un  tessu- 
ti. -  tn  parlant  de  reliure  délivres,  se  dit 
des  hvres  dont  on  n'a  fait  qu'.-sscmhler  les 
cu'lles  les  cahiers,  en  les  coiis,int  avec  de 
la  kceile  paçsce  dans  l.i  marje  intérieure. 
Legar  tn  rustico.  -  h-.  Ecrire  à  I.i  iure.  Scri- 
vere in  fretta.  -  Composer  à  1.1  li,,fe  Com- 
porre in  furia  ,  in  fretta  ;  sirirere  ,  compuirc 
corne  ta  penna  getta.  -  T.  de  Jardin.  Se 
dit  des  jilantes  qui  montrent  de  petires poin- 
tes blanches,  soit  à  la  tête  pour  poiissfi  d-^ 
-"ivelies  brandies,  soit  au  pié  pour  |..tv 
Jio'jvelles  racines.  Muovere  ;  mettere  ;  ^  ■  '- 
lutare.  -  Broch:r  des  éprr.ms  ;  j'iauet  ur, 
cliev.il  avec,  l.-i  éperons.  Il  est  vieux.  D.:r 
di  sprone.  -  7".  d:  Maréchal.  Enfoncer  n 
coup  de  brochiHr  des  clous  qui  nasseiit  a;i 
travers  du  fer  et  de  la  corne  du  sabot.  Ferra- 
re un  cavallo. 

BROCHET  s.  m.  Poisson  d'eau  douce  . 
qui  a  la  chair  Wanclie  et  ferme  ,  la  tète  lon- 
gue, et  les  dents  pointues.  Luccio.  -  Bro- 
chet de  mer.  V.  B.'cune. 

BROCHETON  ,  s.  m.  Petit  brochet.  On 
I  appelle  aussi  Lanceron ,  ou  lançon.  Xjic- 
cettn. 

BROCHETTE ,  s.  f.  Petite  broche  de 
bois  dont  on  se  s'rt  pour  tenir  la  -  i.inrie  en 
état  à  la  broche.  Spranghena.  -  Ehverdes 
oiseaux  à  la  brochette  ;  élever  de  petits  oi- 
seaux, en  leurdonn,in;  à  mancer  au  bout  d'un 
petit  b.'iton.  Imbeccargli  ucceni  colla  stecca  , 
(alfiuetllo,-  On  appelle  Brochettes,  d«. 


no  schiiiioie    c 

brocheA, 

de  côté  etd'aut 


B    R    O 

inorceswx  de  foie  gras  et  t's  de  vesu  ,  pissés 
et  rôtis  dans  de  petites  brochaues  de  i>.iij  o:i 
d'argent.  yciiuvU  il  J.s^ielli  ,  .mimiiu,  c 
simili  infilali ,  ed  arruitiu  /n  ficcioU  schidio- 
ni ili  Ite"''  >  °  ti' arselo.  -  Brochette ,  en 
lénétil  et  ai.1  propre  ,  se  dit  d'un  petit  mi>r- 
C20ude  bois  ou  de  ter  long  et  pointu,  dont 
râsogs  ordiraire  est  d'être  passé  dans  quel- 
ques corps  moui  ,  pour  en  unir  ,  soutenir 
ou  rapprocher  les  parties.  Ago  ;  pemuno  : 
fiiso\  fuscelli;  pernio.  —  Sji  f.  de  ìondiurs 
de  cioch:s.  V.  C.'in,-inaire. 

B.U)C4îirTE',   ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

BROCHiirrta,  v.a.  Gr.  Foc.  Action 
ée  percer  avec  de  broches  on  de  brochet- 
tes./liî-'v-^--  -  *■•"•  ^-  ti-  '^■"'-  '''lestirer 
les  membres  et  les  bordnjes  d'un  vaisseau. 
Misurar:  l^  sr  imi/lare  c  UioU  di  una  nave. 

BROCilEiJR,  FUSE  ,  s.  f.  Ouvrier  ou 
ouvrière  dont  le  nrôtier  est  de  brocher^  dé- 
livres. LesJtorc  di  l:bri  alia  rustica.  —  Celui 
•t  celle  qui  tricote.  Che  fa  lavori  di  ma- 
glia- 

bROCHOiR.  i.  m.  M,irte.iu  de  Maré- 
ciial  propre  à  ferrer  les  ch^viux.  Marnilo 
ia  jcrrar  i  cavilli. 

BROCHURE,  s.  f.  Petit  «iivrase  de  peu 
tie  feuilles  ,  qui  n'est  p.is  relié  comme  un 
livre  ,  mais  qui  est  seulement  broclié.  jLi- 
tr;:iii  ofinttt;  lihro  legato  alla  rustica. 

B.WCOlA.s.  m.  Espèce  de  chou  qui  vient 
d'Italie,  et  don;  on  a  cons;rvé  le  nom  îti- 
lien.Iirocol'.  -  Q.iîlq.^s  Jardiniers  en  Fran- 
ce ,  coupent  les  têtes  des  chous  pommis  sins 
en  3rr;'che[  les  troncs-  et  ils  font  passer  pour 
hrocolli ,  les  petits  reietons  qu'ils  poussent. 
Jiroculi  ;  sccppia:n:nto  de^  nuovi  rtmisslcicci 
su!  fiKto  de!  cavolo. 

BRODE  ,  s.  f.  Trévoux.  En  terme  de  point 
Royal  ou  de  France  ,  on  dit  de  la  Krod.-. 
Ricamo,  —  Brodé,  ad';.  Femme  brode,  arun.-, 
un  peu  noire.  —  On  disoit  aussi  autrefois 
du  pain  brode  ,  pour  dire  ,  du  pain  bis.  Fane 
inffl^ino. 

BRODE',  f.T.,  part.  V.  son  verbe. 

BRODEQUIN  ,  s.  m.  iorte  de  chaussure 
antique  qui  couvre  le  pied  et  une  pirtie  do 
fa  jnmhe,  et  qui  n'est  en  iis.ige  q.ie  dans  de 
cert.iines  granries  cérémonies.  Stincaletto  ; 
stivautta  a  rr.'-^^j  famha,  —  Chaussure  dont 
se  strvînt  les  Cjné^li^ns ,  ouand  ils  ioueiit 
d.-sTraoédie^.  Coturno.  -  A'i  pluriel,  se  dit 
d'une  sorte  it  question  qu'on  donne  avec 
ries  planches  et  des  coins,  dont  on  ss  sert 
pour  serrer  fortement  les  jambes  d'un  accusé. 
Sona  di  tortura. 

BRODER  ,  v.'a.  Travailler  avec  l'aiguille 
sur  quelque  étoffe  ,_  et  y  faire  des  ouvrages 
d'or  ou  de  soie  en  rc'ief,  po  r  i'orner  davan- 
tage. Ricamare  ;  lavorar  di  ricamo.  —  On 
dit  fiç.  qu'un  ho:ti;ne  brode  bien  un  conte  , 
pour  dire,  q.i'il  orne,  qu'il  embellit  bie.T  un 
conte,  .^k'rcfliie  ;  ornale. 

BRODF.ill-:  ,  s.  /.  Ouvrase  de  c.>Iui  q.ii 
brode.  Ricamo.  —  ti^.  Les  circonstances  que 
l'on  ajoute  à  Uii  conte  ,  a"  ime  notivelle  pour 
l'embellir.  Ornamtnti  \  ahhellimenti  ;  p.rn-îe 
del  dtsccrs-i.  -  Broderie,  DouV.les ,  FI  'urtis , 
2".  diM-ii'vje,  d'jnt  on  se  sert  de  i.î.isieurs 
notes  iî  ç-.ùt  que  le  M.  ,icien  ajoute  à  sa 
fartie  tl.ins  l'exécution ,  pour  varier  un  chant, 
pour  rrner  des  p.issa'îsi  trop  simples ,  ou 
pour  faire  briller  \>  'é.;éreté  de  son  gosier 
ou  de  ses  doigts.  Gracie  del  canto  ;    dlni- 

aROÒF.UR,  EUSE,  s.  C-lui,  ou  celle  qui 
bfods.  Hhjmator:  ;   ricamatrice. 

BROIF.  ,  s.  f.  Trévoux.  V.  Krr.ye. 

BROME  ,  s.  m.  T.  Je  Bot.  V.  Bromes. 

liROMOS,  s.  m.  Plante  com:rKe  dans  la 
classe  de  celles  qu'on  nommî  Gramen.  Ses 
feuilles  ressembltnt  .i  cslles  de  l'ïvuine  sau- 
vage. Elle  e.t  détersK-e  et  vujiériire.  Bromo, 
tpc-Jj  <i    Vf -a  saha'.ica. 

IHO.NXHADE,  s.  f.  Action  de  broncher: 
fti'X  p?s  qi\e  fait  im   cheval.  Inc'ameo 
.  BRONCHEMENT  ,  s.   f.  Trévoux.  L'ac- 
tion de  celui  qui  brgnche,  laeUmfç.Li  fig. 
etile  j  errarti  , 


B    R    O 

BKOWCHEK  ,  11.  V.  Faire  im  faux  pas, 
chv'pper.  Inciampare.  —  hg.  Faillir  ,  faire 
une  léière  taute.  F.tllne  ;  errare  ;  uscire  del 
s:mi-iato.  -  11  n'est  si  bon  cheval  qui  ne 
bronche  ,  V. 

bvOàVCHliS  ,  s.  f.  p!.  T.  d"An.tt.  C'est 
ainsi  qu'^m  nomme  les  vaisseauit  du  poumon 

''"aRC^NCHlALrALE'.B'.lONCHIQ'JE.adi. 


>17 


T.  d'A.iit.  Qu 


PVrtieut 


bronclies  du 


B.\OiNCOC=.LE,  s.  m. T.  de  -Méd.  Goitre, 
tumeur  qui  croît  a  la  ^oree  ,  entre  la  peau 
et  U  trachée-artère,  Scro/ala  i  l'ionC(.'Ciîe. 

BRONCO  ro.VUE OM LARYNGOTOMIE, 
s.  f.  T.  àc  Chirur.  Incision,  ouverture  qu'on 
t'ait  à  la  irachée-;:rvcre  ,  dans  une  violente 
esquin.uicie.  Hroncotoniia  ;  laringotomia. 

BRON  ITAS  ,  s.  m.  /.  d'OrnUoi.  l'ierre 
fort  célèbre  chez  les  Anciens,  qui  la  nom- 
moient  aussi  Bitrachite  ,  Chel'jnite.  Ce  n'est 
qLi'une  pyrite  sulfureuse  ,  martiale.  Hatrachi- 
'  te  ,  o  Cheloniie. 

BRONiE,  s.  ni.  Alliase  de  cuivre,  d'cta'n 
et  de  zinc.  Bronrj.  —  ftroivze  ,  se  dit  aussi 
d'une  figure   de   brome,   fuma   dì  bron^j. 

—  O.i  (!it,  en  fait  de  reédailles,  le  arand  , 
le  moyen  ,  le  petit  bronze  *  pour  dire  ,  l^s 
grandes  ,  les  petites  et  1  îs  moyennes  mé- 
dailles de  bronze.  Le  grandi ,  U  prcole  ,  h 
menane  meJajlie  di  bronco.  -  On  dit  iig. 
qu'un  homme  a  le  cœur  de  bronze  ,  pour  dire, 
q.i'il  a  le  ccsur  fort  dur.  Cuor  duro  ,  di 
hronlo  ,  di  ferro. 

BlOVZr.',  ÉE,  part.  V.  son  verbe. 

BRO>J/,F.R,  v..n.  l^eindre  en  cou'eur  de 
bronze.  Dar  il  color  di  hron\o.  —  Teindre 
en  noir  ;  et  en  ce  sens ,  il  ne  se  dit  guère 
qu'en  parlant  des  Riiis  et  des  souliers  qu'on 
porte  dins  le  deuil.  Tigncr  di  nero  ;  dur  il 
color  nero. 

BPvOQUART,  s.  f.  Nom  que  les  Chasseurs 
donnent  aux  bètes  fauves  d'un  an.  Lepre  , 
cervo,  daino  ,  ec.  d*ui  anno. 

HRtjyUE  ,  s.  f.  r.  de  Jardin.  La  tête 
d'un  rejeton.  Pivpita  ;  pjllelola. 

BROQ'JErrÉ,  s.  f.  Sorte  de  petit  clou 
de  ter  i  tète.  Hullitta:  anuiello  ;  chiodetto. 

BROQUETEUR  ,  s.  m.  ï  .  d'Econ.  ruu. 
Trou  d.-  quatre  a  «nq  lignes  de  diamètre, 
pratiqué  sur  le  devant  des  tonneaux.  Foro 
del  ìipo'o. 

BKOSS.AILLES,  V.  Droussai-les. 

BRO.SSE,  s.  f.  Sorte  d'ustensile  servant  à 
nitayer  les  habits ,  ou  à  ôter  ia  noussière  et 
la  crasse,  et  fait  de  brins  de  bruyère  fort  fins , 
ou  de  poil  de  cochon  et  de  s.mitlier.  —  F..é 
général,  il  se  dit  ^.c  tout  instrument  à  pcil , 
ou  a  h!  d'archal ,  ou  de  létoii ,  qui  sert  s'iit  „ 
nétoyer  ,  soit  à  d'autres  usages  semblables. 
Setola-^  spopolai  upa^^jia.-  Drosse  à  p.inser 
les  chevaux.  Brusca,  urosse  à  repasser  des 
chev.iux.  Pclu-iia.  —  Sorte  de  gros  pinceau, 
dont  on  ^e  ser.  pour  covicherou  pour  c-endre 
bs  couleurs.  FenneUo  grosso.  —  Brosses,  au 
pi.  Trévoux.  Bruy^eres  ou  brotr.sa-lles  des 
terres  i.icalteï  eu  il  vient  des  plantes  sauva- 
ges. Scopeto  ;  ginepraio  ,  e  simile. 

ERtJSSE',  ÉE,  part.  V.  le  vetbe. 

BROSS.cn,  v.  a.  Frotter  avec  une  brosse, 
nétoyer  avec  une  bros.e.  Spatri/are;  seto- 
lare ;-  nettar  co'la   spainola  ,    colia    s:tola. 

—  Brosser  «n  cheval,  T.  i/c  Afui.-A'.  Frotter 
le  chevdl  avec  une  brosse,  afin  d^enlever  la 
poussiers  de  dessus  s«n  corps.  R'.pas-ar  un 
cavallo  colia  peUua  dopo  essersi  serviti  della 
striglia.  —  V.  n.  Courir  ù  cheval  ou  à  pied 
i  travers  les  bois  le;  plus  épais  et  les  plus 
forts.  Correr:  a  cnvailo  o  a  piedi  ne' boschi 
più  folti  ^  e  più  intraiciati  di  spine. 

B<05SIER,  s.  m.  Ouvrier  qui  fait  des 
brosses.  Colui  che  fa  ie  spatiale,  li  seto'.e. 

BilOS'ìORE  ,  s.t.  T.  de  Teinture  en  peaux 
et  en  cuirs.  La^  couleur  qu'on  donne  aux 
'/"•aux  en  les  imprimant  avec  la  brosse. 
t:::te  dei'e  pelli,   e  Colami. 

BROU  ,  s.  m.  T.  de  Mar.  C'est  i'écorce 
qui  est  sur  le  coco  ,  qui  a  environ  trois 
aoÌ£ts  d'épsifssew  >  et  en  peut  mettre  ses 


B     R     O 

fibres  en  corde.  F-'ia  da  jar  cavi  ;  sparto 
da  cavi.  —  T.  de  Teint.  C'est  la  coque  verte 
de  la  noix  ,  dont  on  fait  usage  dans  cet. aines 
co;;ieurs.  Mallo. 

HROUAlLLES  ,  s.  f.  pi.  T.  de  Cuisine. 
Intestins  de  volaille  ou  de  poisson  ,  au 'on 
vide  pour  les  apprêter.  Le  interiora  del  poi" 
lame  ,  e  de' pesci. 

BROUÉE,  s.  f.  Bruine,  brouIlKird.  V. 

BROUET.  s.  m.  Lspèce  de  bouillon  au  lait 
et  au  sucre.  En  ce  sens ,  il  n'a  guère  d'usage 
que  duus  ces  phrases  :  le  brouet  de  l'épousée, 
le  brouet  de  l'accouchée.  Brodetto.  —  prcv. 
etfig.  F.n  parlantd'un  dessein  ,  d'un  projet 
qui  n'a  abouti  à  rien,  on  dit,  qt;e  tcut  s'en 
est  allé  en  brouet  d'sndouiUes.  i>' è  futio  un 
buco  ntW  acqua. 

BROUEfTE,  s.  f.  Espèce  de  petit  tombe, 
reau  qui  n'a  qu'une  roue  ,  et  qu'un  homme 
ooLisse  devant  lui.  Carrctto;carrettir.o.  —  Sorte 
de  chai>e  à  deux  roues,  tirée  par  un  homme. 
Carrettino  i   ca-rriwAj. 

BROUETTE',  ée  ,  part.  V.  le  verbe. 

BROUETTER,  v.  a. Transporter  dans  une 
broiiette.  Traspo:tar  in  un  carretto.  —  Mener 
dnns  une  petite  tliaise  à  deux  roues.  Condurre 
in  uri  carrettino. 

B.IOUETTEUR  ,  s.  m.  Celui  qui  traîne 
des  hommes  dans  les  brouettes  ,  qu'on  ap- 
T'eile  proprement  Vinaigrettes.  Colui  che  tiret 
ui  ca-retto. 

BROUETTitR  ,  5.  m.  Celui  qui  transporte 
des  terres  ou  d'autres  fardeaux  dans  des- 
brouettes  qui  ont  uue  roue.  Colui  che  tras' 
porta  teire  ,  o  altro  in  un  carretto. 

BROUHAHA  ,  s.  m.  Bruit  r.-infus  que" 
forment  les  oppl.iudi>scnons  qu'où  donné  i 
un  spectacle,  à  une  action  p.blique ,  à  une 
pièce  de  riicatre,  etc.  11  est  fam.  Chiasso  ■,. 
stizmano  ;  frasiuono  ;  romore  che  fan  gli 
appianisi  degli  sçetiatori  al  Teatro. 

BROUl ,  s.  m.  T.  d'Eni.iil leurs  à  la  lampe, 
Synon.  de  Chalumeau.  V. 

BROUI,  lE,  part,  du  vetb?  Brouir.  V. 

BROUlLL.'VMINl.s.ra.  Désordre, brou il- 
Icrie,  confusion.  Confusione;  disordine;  scon~ 
certo.  —  Les  M.Téth.iUX  appellent  Brouil- 
lamini ,  par  corruption  ,  une  enrilàtre  pour 
les  chevaux  ,  faite  de  bol  d'Arménie.  Im- 
piastro di  io/o  Armeno  per  ì  caralli, 

BROUILLARO,  s.  m.  Va:)eur  épaisse  et 
ordinairement  froide  ,•  qui  obscurcit  l'air. 
Nebbia.  —  11  est  cu^si  adj.  mais  dans  cette 
acception  ,  il  n*a  d'usage  que  dtns  cette 
phrase  t  Papier  bouill.itd  ,  r^ui  se  dit  d'un 
certain  papier  qui  boit ,  et  qui  est  ordinaire- 
mont  do  couleur  grise  tu  feuille  morte. 
F.O''elto  ;   iii-f:  sugante;   carta  s\-jccut. 

tiROUlLLK  ,  s.  f.  Tréroux.  T.  bas  et 
populaire.  V.  Urouillerie. 

BROUILLE',  Et,  p-rt.V.  le  verbe.  -  T. 
de  Jard.  Fleuristes.  Fleur  broiiilUÎe  ;  fleur. 
qui  n'est  pas  venue  belle  comme  on  csperoi:, 
c'est-à-dire  ,  panachée  et  nette.  M.iccliiats>, 

-  (£ufs  brouillés,  T.  de  Cuisine. Des  œufs 
r.iêlés  pendoni  la  cuisson.  Oya  sfatte  nei  te-' 

''bROUILLEMENT  ,  s.  m.  Trévoux.  Mê- 
lange.  U  n'est  guère  d'usage  qu'tn  cette 
phrase  :  le  brouillement  des  cjuteur'5.  La 
mescolanza  de' colori.  —  Pour  confufîon.  V- 
BROUILLER  ,  V.  a.  Mettre  pêle-mêle  , 
mcler;  Mescolare;  confondere  ;  abbaruffare  i 
rabharu^are;  scontp'oliate;  disordinare  ;  scar- 
migliare. —  fig.  et  liin.  On  dit  d'un  homme 
à  qui  l'amour  trouble  l'esprit,  que  1'amoi.r 
lai  a  brouillé  la  cervelle.  Guastar  ii  ce'-ve/lai 
far  dar   voira    al    cervello  ;  far    impr.xjare. 

-  Brouiller  les  cartes  :  chercher  à  mettr» 
du  trouble  ,  à  embrouiller  les  pffùres.  Im- 
brogliar  le  carte  ;  metter  in  tumulto  ,  in  dis-.  ■ 
cordia  ;  Imbrogliar  g  7  affari.  —  Brf  uillcr  un  ' 
cheval,  T.  de  Ala/ilge.  Le  conduire  si  m.-.|- 
adroitennent  et  avec  tant  d'incertitude  ,  qu'on 
l'oblige  à  agir  avec  confusion  et  sans  règle. 
Confondere  il  cavallo.  —  Brou  lier,  absolu- 
ment ,  faire  les  choses  avec  confusion,  soit 
par  ignorance,  soit  par  malice.  Lnbrogl'are  i , 
guattarfi  tçnftnden,  —  SiouiUer  Ui  ve.tUtj, 


t 


ii8  BRU 

T.  de  \Ur.  V.  Ureiùllet.  -  v.  r.  S'embar- 
rssser,  se  troubler  en  parlant. /néro^'^iarW  i 
confondimi;  armc;i;iare.  -  Se  hrouillcr  ,  se 
dit  d'un  clisval  communément  trop  ardent, 
qui ,  ù  torce  de  vouloir  précipiter  son  exer- 
cice ,  le  confond  ai  fa<;on,  quM  ne  sait  plus 
ce  Mii'il  f»iit.  Imbrtacarsl  ;  accecarsi  datl'ar~ 
denza, 

BllOUlLLERIE,  s.  f.Quercile,  dissension. 
Cunfratto  ;  dissensione  i  discordia;  litigio; 
lit!  ;  /•■ir"  ;  nimleifid. 

BROUILLON,  oxNE,  ndi.  et  s.  Qal  a 
accoutiimi  de  brouiller  ,  q;n  ne  f.nt  que 
brouiller.  Tr.rhilento;  tomdv  ;  icciinabriglic  ; 
rissoso  ;  seà'lioso  ;  imbiostïone. 

B;<.OUlLLON,s.m.Coqii'ûnccritd'.ibortl, 
ce  qu'on  jette  d'abord  fut  le  p.ipier_,  pour  le 
meîrre  cnsaite  au  net.  Ouadcrnaccto',straC' 
ciato:jUù, 

BROUIR  ,  V.  a.  Il  se  dit  des  b!js  et  des 
fruits  ,  lorstirfaprès  avoir  été  attendris  pir 
une  gelee  blanche,  il  survient  un  coup  de 
soleil  qui  les  brûle ,  et  qui  les  grille.  Anmb- 
iiare  ;  iniristîrei  riardere. 

BROUISSURE,  s.  f.  Dommage  que  la  gelée 
fait  aux  flîurs  et  aux  premier;  bourf.eons 
des  crbres.  Danno  che  fa  il  ffi^io,  la  hruma^ 
ailorcr.e  riarde  i  fiori ,  le  gemme  ,  ce. 

BRDU-iSAlLLER,  v.  a.  T.  de  Jard.  Gar- 
nir de  brouisviilles.  Assiepate  ,•  far  macchie. 

BROUSSAILLES,  s.  f.  pi.  Los  opines,  les 
ronces  et  autres  sortes  de  bois  semblables, 
croissant  d.ins  les  forets  ,  et  en  d'autres  en- 
droits- Macchie  ;  macchioni  ;  prunaje  J  bos- 
caglie ;  cespugh  ;  huscloni. 

BROUSSl.N  D'ERABLE,  s.m.  Excroissance 

i  vient  à  l'érable.  On  se  sert  de  broussin 
ans  la  Tabletterie.  Nocchio  àdL'acero. 

BROUT,  s.  m.  On  appelle  aitisi  ce  q.ie  le 
bois  des  jeunes  taillis  commence  à  pousser  au 
printemps  ,  et  que  les  bêtes  vont  manger. 
messa;  messiticcio;  pollone;  rimessiticcio. 
—  Se  dit  aussi  de  l'écale  verte/des  noix. 
Mallo  ;  là  primi  scoria  della  noce. 

BROUTANT  .  an  te  ,  aiij.  T.  de  Vénerie. 
Les  bêtes  broutantes ,  les  Cerfs,  le  Rangier, 
le  Chevreuil  ,  le  Chamois  ,  le  Bourjjetin. 
Fiere  che  v'vono    d^ erbe  ,  che  pascj'ano. 

BROUTÉ,  ÉE,  part.   V.  U  verbe. 

BROUTER,  V.  a. Paître,  m  ^njet  l'herbe, 
les  feuilles  ries  arbres.  Pascolar:  ;  pascersi 
d' erbe  ,  o  altra  verdura. 

BROUTILLES,  s.  f.p!.  Menues  branches 
d'arbres  dont  on  fait  des  fasots.  Frasconi , 
seccaticcia  ;  lettoni.  -  Se  dit  aussi  de  plu- 
sieurs petites  choses  inutiles ,  et  de  nulle 
valeur.  BagattelU  ;  cosa  da  nulla  ,   di  poco 

fiàOYE  ,  s.  f.  T.  de  Bbson.  Instrument 
propre  à  broyer  le  cinnvre  et  le  Hn.  Ma- 
ciulla. —  Broyé  ou  iîioie ,  ou  Macque  ,  C. 
d'Econ.  ruti.  Instrument  dont  on  se  sert 
pour  rompre  le  chanvre  ,  et  séparer  la  lilassa 
tie  la  chenevotte.   Gramola. 

BH.OY'E',  ÉE,  p>rt.  Tritato  ,  ec.  -  Pain 
broyé ,  espèce  tlo  petit  pain  bianc ,  qui  est 
pétri  tort  dur.   Cacchi.itella. 

BROV'EMENTt  s.  m.  L'action  de  broyer. 
Jdacinam:nto  ,■  tritamcnto  ;  infraj^nitriinto  i  in- 
fraznitura  \  ptstamento. 

BROVKR,  V.  a.  Piler,  casser, redu're  en 
poudre,  "tritare;  sminmare  ;  sminu\jotare; 
ridur  in  polvere.  En  parlant  de  couleurs. 
Macinare.  -  En  T.  d' Eccn.  rust.  Façon 
de  détac'ner  la  chenevotte  de  la  (liasse  au 
moyen  d'une   machine   qui   la   brise,   Gra- 

BROYEUR,  s.  m.  Celui  qui  broie.  Maci 
naiore  ;  volrcriy.a-.ure. 

BROYOIR  et  B.»(OY0IRE  ,  V.  et  ceri- 
vet  Broyon. 

BROYON,  s.  m.  Espèce  de  molette  avec 
laquelle  les  Imurimeurs  broient  le  vernis 
et  le  noir  ,  dont  ils  compostnt  leur  cnc-e. 
Macinello.  -  En  T.  de  Chasse.  Sorte  di 
pièces  pour  prendre  des  bêtes  priantes.  Trjf 
fiofa  da  donnole  ^  volpi  y  e  simili. 

BRU  ,  s.  f.  La  femme  du  fils,  par  rapport 

i«  pece  et  à  la  ifwe  ds  ce  (>'.<•  Nu»r*. 


BRU 

BRUANT  ou  BRUAND,  V.  Bié.int. 

BRUCELLES  ,  s.  f.  pi.  1'.  d'Arts.  Petite 
pincette  d'acier  ou  de  leton  di^nt  se  servent 
plusieurs  Artisans  ,  pour  tenir  des  choses 
très-délicates,  l'ir.zeite  ;  mollette  ;  tenaf.line. 

BRUCOLA.QUE,  s.  m.  Nom  que  les  Grecs 
donnent  au  caj.ivre  d'un  excommunié  ,  et  à 
ce  tjne  le  pe  ip!e  appelle  Revenant.  V. 

BilUGNON  ,  s.  m.  Espèce  de  pèche  ou 
de  navie.  l'esca  noce. 

BRUi.NE  ,  s.  f.  Petite  pluie  froide.  Bri- 
nala ;  spnr.\agUa  fredda  ;  acjtiice/la. 

BRUliNE',  ÉE,  part.  Il  n'a  d'usage  qu'en 
parlri.it  des   blés.  Riarso  ;  abbruciato  dalla 

BRUINER,  Verbe  impcrsDnnjl,  qui  se  dit 
de  la  bruine  qui  rombe.  i'iovigiinare  ;  sprui- 

'i^e;  lamicare;  far  snaiza  congelata. 

BRUIRE  ,  v.  a.U  ii'e>l  guère  d'usage  q.i'.i 
I*i:ihnitif  et  a  \.\  troisième  personne  de  l'im- 
parfait do  l'indicatif,  où  l'on  dit,  il  bruyoit. 
Rendre  un  ion  confus.  Romoreggiarc ;  rom- 
bare; mormorare;  susurrare;  mormoreggiare. 
En  p.TrlKtìt  du  vent.  Frnllare. 

BiiUl.îSEiVlENT  ,  s,  m.  Esi-èce  de  bruit 
contus".  Mormorio  ;  romoregs'^'^^^^^^  >  '^''^* 
pito  ;  fragore  ;  fremito  ;    susurra  ;  rombo  ; 

BRUIT,  s.  m.  Son  ou  assemblage  de  sons , 
abstraction  faite  de  toute  articulatian  dis- 
te ,  et  de  toute  h-irmonie.  Komore  ;  fra- 
o  i  strepito  ;  rimboinho  ;  stiami\\p  ;  su- 
0  -y  mormorio,  —  On  dit ,  loin  du  bruit , 
r  dire  ,  loin  du  tumulte  et  du  commerce 
du  inonde.  Lontano  ,  o  lui:;:  dal  tumulto  del 
do.  —  Nouvelle  :  le  bruii  court  ;  s'est 
rép.mdu  le  bvuit  que  ....  Corre   v^c:  ;  j'è 

so  nuova  che -  Si  dit  aussi  de  l'éclat 

font  certaines  choses  dans  le  monde  ;  et 

tlan;  ce  sens,  il  se  construit  toujo.irs  avec  le 
he  f.:irc.  Fjt  romore  ;  dlv  i^are  ;  sparger 
va.  —  Chasser  à  grand  bruit  ;  chasser  à 
cors  et  à  cri  avec  une  meute  et  des  piqueurs. 
V.  Cor  et  Cri.  -  A  grand  bruit;  Avec  faste, 
avec  ostentation.  Con  gran^  treno  ;  con  gran 
pompa  ;  con  fasto.  —  Uéinèlé  ,  querelle  ; 
murmure  ,  sédition  ,  réputation  ,  renom.  V. 
ces  mots.  —  Avo'-r  son  bruit  ,  avoir  mau- 
vais bruit.  Esssr  in  buona  ,  o  in  cattiva  ri- 
putaùonc. 

BRULANT  ,  ASTE  ,  adi.  Qjì  brûle. 
Cocente  ;, ardente  i  ahhruciante;  aitustivo. 

BRULÉ,  LE,  patt.V.  —  liï-Cerveau  brûlé, 
cervelle  brû'ée  ,  un  fanari.ji.ie  ,  un  homme 
qui  porta  tout  à  l'excès.  U>[m  foc. 'so  ,  fana- 
tico. —  Il  est  aussi  quelquefois  sub;*:.  11  sent 
ici  le  brMé,  c'est-n-dire,  on  y  sent  l'odeur 
oe  quelquî  chose  qui  brûb,  ou  qu'on  a  brûlé. 
Ci-'tte  bouiUte  sent  le  brûlé  ,  a  un  goût  de 
brû'é.  Sa  d'  arsiccio ,  di  bruciato. 

BRULEMiiNT,  s.  m.  E;-nbrasenient.  In- 
ccniio  i  abbrucciamento  ;  combustione. 

lJi\ULER ,  V.  a.  Consumer  par  le  feu. 
Ardere  ;  ahbrucciare  ;  bruciare.  —  Faire  du 
feu  de  quelque  chose.  Abbruciare;  far  fuoco. 

—  Brûler  de  l'huile,  de  la  cire,  etc.  Se  servir 
de  chandelles  ou  ^e  lampes  à  liuile  pour 
éclairer.  Bn:ciar  ctlo  ,  caidele  ;  servirsi  di 
candele  ,  di  lucrr.e  ,  ec.  per  far  lume.  —  Brû- 
ler la  cervelle  à  (juelqu'un  ;  lui  casser  la 
tète  d'un  coup  de  pistolet  ,  tiré  .i  bout  tou- 
chant. Mandar  le  cervella  all'aria.  -  Brûler 
du  vin  i  mettre  du  vin  sur  le  feu  pour  le 
distiller,  et  en  faire  de  l'eaii-de-vi_'.  Distillar 
del  vino.  —  Brûler,  se  prend  aussi  quelquefois 
pour  échauiïer  excessivement ,  causer  une 
violente  chaleur ,  dessécher  par  une  chaleur 
excessive.    Bruciare  i    riardere  ;   disseccare. 

—  On  dit  aussi,  par  extension  ,  brûler,  en 
parlant  de  l'effet  que  fait  un  froid  excessif. 
Kiard'.re  ;  cuocere  ;  consumare  ;  rodere.  —  65. 
et  fam.  B->.!er  un  f.ite  ,  une  poste  ,  une 
é'apc  ,  la  riinée;  passer  un  .eite  ,  une  poste, 
une  é-ape  ,  le  lieu  de  la  dlnée  ,  sans  s'y  ar- 


rête-.-. Passar  per  un  luogo  serxa  fermtrvisi 
a  pT%".\o  ,  o  a  cena.   —   v.  n.  Etre  consumé 
?'r  le   feu.    Ardere;    abbrucia 
jiamnia  ;  esser  divorato  da  <jualchs  passione. 

T-  H  s«  di(  aussi  pour  exprimer  simplement 


BRU 

un  grand  désir ,  une  extrême  impatiente  de 
faire  que'que  chose.  Ardere  di  desiderio  ; 
morir  disvoglia  di  fare ,  di  dire  ,  ec.  —  v. 
r.  Se  brûler.  l!r  tc:arsi  ;  abbruciarsi  ;  scot- 
tarsi. -  Brû.er  les  terres  ,  T.  d'Avicult. 
Ecobuer.   V.  _       "^ 

BRULEUll  ,  s.  m.  I!  n'a  guère  d'usage 
qu'en  cette  phraie  :  brûleur  de  maisons.  Et 
on  d::  prov.  et  li;^.  d'un  liomme  in:i!-habillc 
et  tout  en  dés.^rdre,  qu'il  e.t  fait  comme  un 
brûleur  de  maisons,  incendiario  ;  che  mette 

BRULOT  ,  s.  m.  Sorte  de  bâtiment  plein 
dematieres  combustibles,  et  destiné  pour 
brûler  d'autres  vaisseaux.  Brulotto.  -  Brû- 
lot ;  un  morceau  très-salé  et  très-poivré  que 
l'on  donne  à  quelqu'un  par  malice;  et  il  se 
dit  en  général,  d'un  morceau  trop  salé,  et 
d'un  rageût  trop  poivré.  Boccone  malto  sa- 
lato. —  En  parlant  d'un  homme  ardent ,  in- 
quiet,  et  qui  est  une  espèce  de  boute-feu, 
qu'un  parti  détach.c  contre  un  parti  opposé  , 
on  dit  tig.  et  f.im.  que  c'est  un  brûlot.  Uctn 
ard.;}te  ,   in^viieto. 

BRULURE,  s.  f.  L'impression  que  le  feu 
fait  sur  la  peau  ou  sur  quelqu'autre  chose  , 
lorsqu'il  en  brûle  un  endroit.  Scottatura  .  en 
parlant  de  la  peau  ;  abbruciamento  ;  amlus- 
tiont ,  en  pariant  des  autres  choses. 

B.IU.MAL,  ALE.  ad].  Qui  vient  l'hiVer  , 
qui  appartient  à  l'hiver.  Brumale  j  vertiercc- 
ciu  ;  d'inverno. 

BRUiME,  s.  f.  T.  de  Mar.  Brouillard  épais. 
Nuvolo  di  buriana  :  nebbione. 

BRUN ,  UNE  ,  ad).  De  couleur  tirant  sur 
le  noir.  S  tu  no  ;  fosco  ;  nereggiante  ;  che  tira 

B.^UN.s.m.Coulour brune.  Brano;  scura. 
—  r.  diMan<:^e.  Bai-brun  ,  se  dit  des  chevaux 
qui  sont  de  couleur  de  châtrugne  obscure. 
Baio  scuro  ,  o  sia  bajo  castagna  vecchia.  — 
Sur  la  brune  ;  vers  le  commencement  de  la 
nuit.  11  est  fam.  Su  l'imbrunire  ;  all'entrare  , 
sul  far  della  notte.  —  Brun  et  brune  se  di- 
sent aussi  au  subst.  d'un  homme  brun  ,  et 
d'une  fille  ou  femme  brune.  Bruno,  —  Brui.- 
rouee.  T.  de  Peint.  V.  Ocre. 

BRUNELLE  ,  s.  f.  Pl.in;e  vulnéraire.  Ci. 
l'emploie  particulièrement  dans  les  maladies 
de  la  gorge  et  du  poumon.  Br/Mella  ;  mo- 
rella ;  erba  mora  ;  consolida  minore. 

BRUNEl  ,  ETTE,  s.  m.  et  f.  Diminutif 
de  brun.  Bruna-^io  ;  brunetto  ;  brunotto.  — 
On  appelle  Brouettes  ,  de  petites  chansons 
tendres  et  faciles  à  chanter.  Can-jonitte  amo- 

™BRUNETTES  ,  s.  f.   pi.   T.  de  Conchyl. 

om  de  quelques    espèces    de  coquillages, 

'  la  famille  des  rov.leaux.  Cannolicch)  detti 
Brun  tte. 

BRUNI,  lE,  part.  V.  le  verbe. 

BRUNIR,  V.  a.  Rendre  de  coideur  brune. 
Abbrunire  ;  imbruttire  ;  abbrunare  ;  ahbt.^n- 
^2re  ;  incupire-  —  Voìk  ,  lissor.  Brunire  ;  .i.:r 
di  \anna  ;  pulire  col  brunitoio.  —  v.  n.  De- 
venir de  couleur  brune,  hnbiunlr:  ;  abbru- 
nirsi; annerirsi  ;  abbronzarsi  ;  divenir  bruno. 

BRUNlSSACiE  ,  s.  m.  Ouvrage  du  Br.i- 
nisseur.   Brunitura. 

BRUNISSEUR  ,  euse,  s.  m.  et  f.  Celui 
ou  celle  qui  brunit  la  vaisselle  d'.irgent.  Bm- 

BRÙNISSOTR  ,  s.  m.  Instrument  de  fer, 
ou  une  dent  de  loup  dont  on  sert  pour  bru- 
nir les  métaux  et  pour  les  polir.  Brunit.'io. 

BRUNITURE  ,  s.  m.  r.  de  Peint.  La  ma- 
nière d'éteindre  l'éclat  d'une  couleur,  afin  de 
la  ré. luire  à  la  nuance  qu'on  veut ,  sans  toute 
fois  l.i  faire  cli.inc.-r  d'espèce.  I.icupimetito. 

BRUSE,  ou  liRU'>C,  s.  m.  .Sorte  d'.ir- 
brisseau  qui  a  que-lqiie  cl'.ose  de  commun  avee 
le  Myrthe .  Brusco  ;  rusco  ;  scorpio  ;  ginestra 
spìdo'a. 

BRUSQUE  ,  ad),  de  t.  g.  Prompt  et  rude. 
Brusco  ;  rit;ido  ;  austero  ;  arcigno  ;  cruccio  ìo. 

BRUsnUF.',  Éi: ,  .lart.  V.  le  verbe. 

BRUSQUEMBILLE  ,  s.  m.  rerme  de  7.  . 
Sorte  de  jeu  de  cartes.  Sorta  di  giuoco  . 
carte. 


B    U    B 

BRUSQUEMENT  ,  atlv.  D'une  momcre 
brusque.  Ii.-uscdr.i..u  ;  rlf:Jamente  ;  agru- 
menti  i  COI  modo  brusco. 

BR.U5QUER,  v.  a.  Offiiicar  tyelq'i  un  par 
des  pjrol,".  riidei  ,  inciviles,  iratijr  Jura- 
tninu  i  inclydmcnti  ;  aver  manieri  scortesi  , 
ruvidi  -.òri  un  mal  viso  ,  o  caltiva  acca- 
gliin:a.  -  En  parlant  d'une  petite  Place  de 
guerre  qui  ne  mérite  pas  un  siège  dans  les 
formes ,  rtiai;  qu'on  peut  emporter  d'embee, 
en  dit  que  c'est  une  Place  qj'il  faut  bru:- 
quer.  Attaccare   ,    assalir  subito  ,   di  primo 

"brusquerie  ,  s.  f.  Insulte  ,  action  de 
brusquer  ouelqu'un.  cortesia  ;  cattivo  Stratto  ; 
y'iU-ia;  ini:ttto  ;  m:la  accoglUn\a. 

BRJiQUET  ,  s.  m.  Trévoux.  On  d  tprov. 
Abr"u..r-'.!.i  ,  brusqaet  :  pour  dire,  vous  me 
p.irl.'?.  dósobligeamment,  je  vous  réponds  de 
mim;.  Expression  triviale.  A  botta  riifosia. 
BRUT,  VTÔ,  ad].  Qui  n'est  pas  poli ,  qui 
est  âpre  et  raboteux.  OresS'o  ;  gre\lo  ;  roY,o; 
-  Se  dit  fig.  des  ouvrages  d'esprit  qai  p.a 
sont  qu'éb-iuchés  .  et  auxquels  on  n'a  pos  en- 
core mi;  h  dernière  in  lin.  Non  ancor  ripu- 
lito; di  primo  sitt'ì  "on  limato.  —  Brut  cu 
ori.  r.  d:  Comm.  S'entend  du  poids  de  la 
mjr.-'njiidise  ,  qu..nd  elle  est  pesée  avec  son 
erabjll.ise.  Tara;  brutto.  ,     ,     ,  , 

BKUfAL,  ALE,  ad].  Tenant  de  la  bete 
brii'>  ,  ;rjssier  ,  feroce  ,  emporté.  Brutale; 
bes-.hù;  a.liitiltsco  ;  salr.:tu-o  i/cwce.  -  Il 
est  aussi  siibst.  Homme  téroce  et  grossier. 
Hrut.tU;  uomhcsi.ak. 

V^UTALlSf  ,  £.1-; ,  p^rt.  V  .  le  verbe. 

HRU  l'.AUSER  ,  V.  a.  Outrager  qiie!c,u'im 

.  ce  des  paroles  dures  et  brutales.  Dir  vil- 

.-.«I  ;  trattari  .iuramcnte  ;  briiti^gsiare. 

BRUTALI  TE"  s.  t.  Vice  du  brutal ,  fero- 

c:'j ,  passion  brutale.  Brutalità  ;  besttauta  ; 

cfùrateiia  ;  ferocia.  -  Action  brutale,  lirn- 

t'f-ità  ;  ccctsso.    —    Parole   ddre   et  brutale. 

B'iitaiiti  ;  rusiicheiia  ;  rnviici^n. 

B.<UTE  ,  s.  f.   Anim.il   privé   de    raison. 

Brato  ;  bestia  ;  animai  irrajiomvole.   —  On 

dit  (Ì'«n  homme  qui  n'a  ni  esprit  ni  raison  , 

'    que  c'est  unì  vraie  brute,  idruro  ;  animale; 

montone  ;  pecoroni  ;  bestia  incantata. 
■      BRUTIER  ,  s.  m.  Oiseau.  V.  Buse. 

B;IUTIF1ER,  v.  a.  r/£Vo.ii-.  Rendre  bête. 

T.,r  besti,.  .       ^    .         ^  . 

BRUVANT,  ANTE,  adi.  Qui  a  f.iit  ou 
qui  fait  un  bruit  óclit.mt.  k-mbombante  ;  so- 
noro; streritoso  ;  fa!;oroso.  -  On  appelle 
un  liomme  bruyant ,  un  bom  ne  qui  fait  beau, 
coup  de  bruit.  Il  e.t  du  style  fam.  Uomo  che 
fa  molto  parlar  di  se  ,  die  fa  grand  figura. 
-  On  dit  qu'une  rue  est  bruyante  ,  pour 
dire  ,  qu'on  y  f  .it  ,  qu'on  y  entend  beau- 
coup de  bruit.  Via  in  cul  si  sente  gran  ro- 
man ;  via  molto  frc'ìiiintata . 

BRUYERE ,  s,  f.  Sorte  de  petit  arbus'e  qui 
croit  d,ips  des  terres  incultes  et  stériles. 
Sapa;  erica.  —  Le  lieu  où  croissent  ces pe- 
t  ts  arbustes.  Scopeto;  scopetino.  Bruyère  à 
fi  .lit  ou  Cam-irigp.e. 

BRYONNE,  s.  f.  T.  de  Boian.  U  y  en  a 
de  deux  espèces  ;  la  llanche  et  le  sceau  de 
Notre-D.ime.  La  bisnche  «ît  encore  de  deux 
s.)rtes  ;  l'une  à  baies  rouges  ,  et  r.au:re  à 
b.iie;  noires.  Vite  bianca  ;  iucca  sahatica  ; 
brionia. 

BU  ,  UE  part,  du  verbe  Boire. 

KUADE,  s.  f.  T.  d:  Manège.  Bride  à  lo.i- 
Rue  branche.  Briglia  d'asta  lunga. 

BUANDERIE  .  s.  f.  Lie.i  où  sont  un  four- 
neau et  des  cuviers  pour  faire  la  lessive. 
C'v-j:  purtto. 

KJAN'JIER,  ÈRE  ,  s.  m.  et  f.  Celui  ou 
c?llî  qui  fait  le  premier  biancliimant  des 
loi^t'S  n.'uves.  Curandaio. 

BUR^LE,  s.  m.  V.  Buffle. 

liUBLE,  s.  f.  Petite  élevu^,e  ,  pustule  qui 
vient  ^tir  la  peau,  inolia  ;  enfiato  y  pustula; 
phiitu\:ra. 

BUS  >N  ,  s.  m.  Tumeur  m.diane  qui  vient 
en  certaines  parîJes  du  corps  Bubbone;  cic- 
tione.  B,ibon'i)es:ilentiel.  Gavocciolo. 

BUaONOeELE,  S.  ra.T.  de  Chir.  Espèce 


B    U    F 

de  hernie  causée  par  la  chute  de  l'epiploon. 
Bubbonoceìe. 

liUC ARDITE,  s.  f.  T.  d'OrUtol.  La  co- 
quille biv.i!ve  aiipellée  ca-ur  de  ba-uf  devenue 
lussile.  Bucardite  ;  bucardui. 
BJCAROS,  s.  m.  V.  et  dites  Boucaro. 
BUCCALE,  ad),  f.  T.  d'Anaî.  Se  dit  des 
parties  q  li  ont  rapport  à  la  bouche,  dandole 
arterie  appartenenti  alla  bocca. 

tìUCCELL.ATION  ,  s.  f.  T.  de  Chymie. 
Division  en  morceaux  commj  par  bouchées. 
U  sbocconcellare.  ,        , 

iJUCCrlANTE  ,  s.  f.  C'est  une  espece  de 
Cony^e.  V. 

BUCCIN,  s.  m.  Espèce  de  coquille  qui  a 
la  forme  d'un  cornet.  Buccino. 

BUCCINATEUR  ,  s.  m.  T.  d'Anat.  Mus- 
cle qui  occupe  Litétileniert  l'espace  qui  est 
entre  îos  deux  mâchoires.    Huccinatorio. 

SUCCINITE ,  s.  f.  T.  d-Orictol.  Les  buc- 
'ns  devenus  fossilies.  Buccinite. 

BUCEN  rORE ,  s.  m.  Vaisseau  que  monte 
le  Doge  de  "Venise  ,  pour  faire  la  cérémo- 
nie d'épouser  la  mer  Bicentoro  ;  bucentòiio. 

BUC!;:PHALE,  s.  m.  Il  est  f>.n.  Cheval 
de  pmde  ;  et  en  rail'ant  cheval  ordinaire, 
ou  même  rosse.  Bucefalo. 

BUCHE,  s.  f.  Pièce  de  gros  bois  de  ch.iuf- 
fage.  Lejjna;  pe^o  di  legno,  —  On  d::  fie. 
d'un  homme  stupide  ,  que  c'est  une  bûche. 
Babbaccione  ;  bangio  ;  stup'do  ;  sciocco,  ;  me- 
lenso, —  r.  lie  Jard.  On  appelle  biiche,  la 
ti^e  des  orar.pîers  étètés ,  que  l'on  amè.'.e  en 
France,  de  Piovjnce  et  d  ,  Gènes.  Mela- 
ranci sc.tppcTj^aû per  t-apiancare.  —  3Ùche  eu 
grande  barre.  T.  de  Verrerie.  Outil  du  Ver- 
rier.   PunreHo, 

BUCHtR  ,  s.  m.  Le  lieu  o.'i  l'on  serre  le 
bois  à  br.Mer  Legnaia  ;  stanca  delle  legna. 
—  Grand  «mas  de  bois  ,  sur  lequel  o»  mettoit 
anciennement  les  corps  morts  pour  les  brû- 
ler. Kago  spira. 

BUCHERON,  s.  m.  Celui  qui  tr=-.'ai"e  à 
abattre  du  bois  dans  up.e  forêt.  Boscaiuolo, 
dcbiiiatore  ;  taglialegna. 

BUCHETTE,  s.  f.  Dim-nutif.  Menu  bois 
que  les  pauvres  ?.^ns  vont  ramasser  dans  le 
bois  ,  dans  les  forêts.  llamiciUi ;  ramuscclli  ; 
legname  minuto. 

BUCOLIASMO  ,  s.  m.  T,  d'Hist.  anc. 
Chanson  que  chantoient  les  bergers  de  l'an- 
cienne Greco  en  conduisant  le  bétail  aux 
cham-î.  Ihicoliasmo  o  sii  emione  de'  pas- 
tori. C'é^iit  aussi  un  air  à  d.niîer  qu'on  jouoit 
sur  la  fl.'ue.  Ària  di  dania  detta  fare  Buca- 
lia"no. 

BUCOLIQUE,  adj.  de  t.  g.  Se  dit  des 
^oésies  Pastor.-;!es.  Buccolico  ;  pastorale.  ~- 
B'.icoli.r.ies  ,  au  pi.  T.  du  style  tris-simpli. 
Plusieurs  hordes ,  menues  choses  ,  ou  pa- 
piers ,  qu'une  personne  a  ?pportées  pour 
faire  voir  à  quelqu'un.  M:\jeri\ie  ;  minu- 
tame. 

BUEE,  s.  f.  Vieux  mot.  Lessive.  V. 

BUFFET,  s.  m.  Espèce  d'.irmoire  pour 
enfermer  la  vaisselle  et  le  ling?  de  tibl-3. 
Buffetto;  crcden\a,  —  Il  se  prend  pour  la  te- 
lile où  l'on  met  une  partie  de  l.j  vaisselle  qui 
doit  servir  au  repas,  avec  le  pain  ,  les  verres 
et  le  reste.  Cre^en\a.  ~  W  signifie  aussi  la 
vaisselle  même.  Credenza  ;  vasellame.  —  En 
parl.mt  des  Orgues  ,  se  dit  de  toute  la  me- 
nuiserie où  sont  enfermés  les  Orgues,  et  de 
la  menuiserie  de  chaque  ieu  en  particulier. 
Cassa  degli  argani.  —  Buffet  d'C>rsues  ,  si- 
gnifie aussi  une  petite  Orgue  toute  e.itière  , 
c'est-à-dire ,  le  buffet  et  tout  ce  qu'il  renfer- 
me ,  tuy.nux  ,  soufflets  ,  clavier  ,  etc.  Orga- 
netto. —  T.  de  Fontainicrs.  Cest  une  doni- 
pymnide  d'eau  adossée  contre  un  mur  ou 
placée  dans  un  fond  d'une  niche  ,  avec  .plu- 
sieurs coupes,  et  bassin  ,  formant  des  napes, 
et  accompap.né  au  mjiiis  d'un  bouillon  sur 
le  li.iut  qui  les  fournit.  B-j^:ttt  d'ac-jUa. 

BUFFEïER  ,   V.   a.    T.  de  Marchands  de 

vins  ,    et  des   Or.tonnances.    Commettre    le 

crime  du  buttetteur.  Forar  le  botti  per  bere 

nel iraniportarlo.  V.   Bu;l:tear. 

BUiFETEUR,  s.  m.  T.  Je  Marchand  dt 


B     u    I 


1:9 


vin  ,  ec.  Voiturier  de  vins  ou  autres  liqueurs 
qui  perce  les  tonneaux  pour  boire  sur  Irou-^ 
te.  Carrettiere  o  vetturale  che  spilla  le  botti 
per  bere, 

BUFFLE  ,  s.  m.  Espèce  de  bœuf  q.ii  aie. 
cornes  renversées  en  arrière.  Bufalo;  bufolo 

-  prov.  Se  laisser  mener  par  le  nez  comme 
un  bu31e  ;  se  laisser  tromper  par  trop  de 
simplicité.  Lasciarsi  menar  per  il  naso,  —  On 
dit  d'un  homme  qui  n'a  point  d'esprit,  que 
c'est  un  vrai  buffle.  Buaccio  ;  usi  taccio  ;  pe- 
corone. -Buffle  ,  se  dit  aussi  d'un  cuir  de 
bufile  ,  ou  d'autres  animaux  ,  préparée  et  ac- 
.ommodée,  pour  portera  la  guerre  ,_  comme 
une  espèce  de  justc-au-corps.  Cuoio  di  bu- 
fa'o  ;  bufolo;  giaeco  di  pelle  di  bufalo, 

BUFFLETIN ,  s.  m.  Gr.  Voc.  C'-;st  le  nom 
du  buffle,  quand  il^est  encore  petit;  et  U 
pjau  dj  l'aoïmal    même.  Bufolotto. 

IJUtONiTE,  s.f.  T.  d'Oriciol.  Crapau- 
dlne.  V. 

BUGLE,  s.f.  Plante  qui  est  regardée  com- 
me un  excellent  vulnéraire.  Bugola. 

BUGLOSE  ,  s.  f.  Herbe  potagère  et  médI-_ 
duale  .  Biiglossa  ;  lingua  buova  ;  lingua  di 
bue. 

■  BUGNE.,  s.  f.  T.stou*.  Tumeur,  élé- 
vation de  chair.   Cohho  ;   enfiito. 

BUGRANDE  ,  T.  de  Bot.  V.  Bucarne. 

BUGR.AN'î  ,  s.  f.  V.  Arrète-btcuf. 

BUHOT,  s.  m.  1  .  de  Manuf.  A  Amietlf. 
ilest  syn.  d'Espoulin.  V.  A  .ibbeville  il  se  dit 
d'une  partie  de  la  chaîne  dont  les  ccffes  sont 
composées  ^ïw^J.l  pi/aolâ.-  Ruhots.  T.  de 
Plumassier.  Plumes  d'oie  pe'nies  qui  servent 
de  montre  sur  les  !)..)utÌ8iues  des  Plumassrers. 
Monstra  o  insegna  de'  mercanti  che  vendono 
pennachi. 

BUiRË  ,  s.  f.  Vase  à  mettre  des  liqueiTS. 
Caraffina  ;  bomboletta  ;  beccuta, 

BUIS  ,  s.  ni.  .Arbriseau  toujours  vert ,  dont 
les  fleurs  sont  fort  petites,  et  le  bois  jaunâ- 
tre. Basso  ;  husui. 

BUISART,   T.iCOmitol.  V.  Siise. 

BUISSE ,  s.  f.  r.  de  Córdonn.  Billot  de 
bois  dans  lequel  est  un  creux  qui  sert  à  dr-n- 
ner  la  forms  aux  semelles  de  souliî^s ,  qu'..(H 
bat  sur  ce  bilbt  avec  un  marteau.  Marmot- 
ta; toppo  da  batter  le  suola. 

BUIS.SERIE,  s.  f.  Trévoux.  Merrain  pro- 
pre  à  faire  des  ouvrages  de  Tonnellerie.  Le- 
gaam:  da  far  doghe, 

BUISSON  ,  s.  m.  Hallier  ,  touffe  d'arbris- 
seaux sauvages,  épineux.  Buscione  ;  macchiai 
cespuglio  ;  prunaio .  —  T.  de  Jard.  Arbre  nain. 
Albero  nano  ;  a'bcru  a  cespuglio.  —  Prendre 
buisson  ,  se  dit  des  cerfs  ,  lorsqu'ils  vont  choi- 
sir un  lie.i  secret,  pour  faire  leur  tête  ,  après 
avoir   m-s  bas.     Immacchiarsi  ;    Imboscarsi, 

—  Buisson  ,  se  prend  aussi  pour  un  bois  de 
peu  d'étendue  ,  et  il  se  di'  par  opposition 
à  forêt.  Boschetto.  —  T.  de  Chasse.  Trouver 
buisson  creux  j  no  trouver  plus  dans  l'en- 
ceinte la  bête  qu'on  a  détournée.  Trovar 
buscione  voto. 

BUISSON  ARDENT,  s.  m.  Pyracanrha. 
Arbrisseau  épineux.  Il  porte  de  petites  baies 
d'un  belle  couleur  de  feu.  On  le  cultive  par 
cette  raison  dans  les  jardins ,  et  l'on  en  fait 
des  palissades ,  ou  on  le  taille  en  boule.  Mar- 
ruca gialla  ;  pruno  g.i-{Urino, 

BUISSONNET  ,  s.  m.  Trévoux.  Dimi- 
nutif de  buisson.    Cespuglietto  ;  macchierelal. 

BUISSONNIER,  ere,  ad).  Il  n'a  guère 
d'usage  que  dans  ces  façons  déparier  :  La- 
pins buissonniers  ;  qui  ont  leur  terrier  dans 
des  b'uissons.  Conigli  che  ban  le  tane  frà  ces- 
pugli ,  nelle  macchie.  Et  faire  l'école  buis- 
sonnière  ,  qui  se  dit  d'un  écolier  qui  manque 
à  aller  en  classe.  Marinar  la  scuola. 

BUISSONNIER,  s.  m.  T.  de  i\Ur.  Offi- 
cier on  G.irde  de  la  navigation  ,  qui  est 
ohlîcé  d'avertir  les  Echevins  des  contra- 
ventions que  l'on  fait  aux  Réglemens.  Cus- 

""bUISSURES  ,  s.  f.  pi.  T.  de  Doreur.  Les 
ordures  que  le  feu. a  rassemblées,  sur  une 
pièce  que  l'on  a  fait  cuire.  Macchie,  0  su^^ 
àiniume  dell'  oro  rincatto,. 


113  B     K     R 

HuL,  5.  m.  Sceau  Voluire  3  fait  usage  de  ce 
mot  en  p.irUnt  de  la  Turmiie.  H^iUu  ;  bollo. 

BULBE,  1.  f.  T.  de  Óotjn.  Oignon  de 
plante.  Bulbo  ;  c'poUa,  -  1 .  li'Anjt.  je  dit 
de  \'<a\\  et  d'ime  espèce  de  rumeur  ri.iîurell; 
(lu  Cdnal  de  l'urethro.  Siilbo  dell'  occhio-,  bul- 
bo dell'  uretra. 

BU-BF.UX,  EUìE,  adj.  Qui  participe  de 
la;ii:tiirei.'iinebul!)e,  et  qui  envient,  fìaiboto. 

BULi30-CAVERNEUX,  r.dj.  T.  d'A:iai. 
Epithcie  de  deux  m.i.cles  de  la  verge,  ap- 
pelles .lussi  .Tccélérateurs.  AcecUratori. 

BULHO-NAC  ,  s.  m.  ou  Lunaire  ,  s.  f. 
Plante  dont  on  ina.ige  la  racine  ,  comme  ce!)/' 
de  la  Raiponce  ,  et  qui  a  le  moine  goût. 
Fianta  ,  la  cul  radice  si  ma-'igia  corne  U  ra- 

'"bULI.VÌIE  ,  s.  f.  T.  de  Méd.  Faim  canine  , 
aiipetit  extraordinaire  ,  ncconpagné  d'cva- 
noiiissemenî  et  de  Iroid  aux  extrémité»  du 
corps.  Bulimoj  fdine  cjinlnn. 

BULITE  ,  ou  HINCF,  DK  BŒUF,  s.  f. 
T.  d'Hist.  n,it.  V.  EsJgropile. 

BULLAIRE  ,  s.  m.  Recueil  des  Bulles. 
eolUrl.^. 

BULLE  ,  s.  f.  Lettre  du  l'npe ,  ex;'é:Iice 
en  p.Tcliemm  ,  et  scellée  en  piomb.  tHo  se 
prend  ordinairement  pour  une  Constitution 
générale  du  Pape.  Bolla.  —  Au  pluriel,  elle 
se  prend  ordinairement  pour  des  provisions 
tfun  Bénéfice  Consistorial.  Bolle  ;  ipcdijijni, 

—  Se  dit  aussi  des  constitutions  de  quelques 
Empereurs.  Ainsi  h  cnnstinrion  de  l'Em- 
pereur C/iarles  ÌV  ,  qiiir;:;'e,  entr'autres 
choses,  la  forme  de  l'élection  rie l'Emuérejr, 
est  appellée  la  Bulle  d'Or.  L  t  Boll'.i  d'oro. 

—  Peti'.es  boules  qu'on  pcudoit  à  Roine  au 
cou  des  enfans.  Pallor.ollne.  -  T.  de  Phj-;. 
Bulle  d'eau  ou  bu'le  d'air;  ine  petite  bjule 
d'eau  qui  contient  de  l'air.  Bolla  inacqua  ;  bol- 
llcelU  ;    hollichm  ;  pulia:. 

BULLE',  ÉE  ,  ad'j.  Qui  est  en  forme  au- 
thentique. Bollato  ;  syedilo  in  forma  auten- 
tica ;  contrassegnato  con  suggello  o  Impronto. 

SULLETi:!  ,  s.  m.  Petit  billet ,  suffrage 
donné  par  éc.-it.  Il  n'a  guère  d'usage  qu'en 

Farlant  des  sutîrageî  donnés  de  la  sorte  pour 
élection  d'un  Pape.    Uulletttao  ;    polmno. 

—  On  appelle  Bulletin ,  un  billet  par  le- 
quel on  rend  compte  chaque  iour,  de  l'état 
actuel  d'une  affaire  infcressante,  d'une  ma- 
ladie ,    etc.    BulUttino;   vislieito  d'aniso. 

—  T.  de  Comni.  Nom  qu'on  a  donné  aux 
billets  ,  que  ceuï  qui  avoiont  des  comptes 
ouverts  d.ms  les  livres  de  la  Banque  Royile 
.de  France,  dévoient  envoyer  ou  porter  aux 
"Teneurs  de  livres  ,  pour  s'y  faire  créditer 
ou  débiter.  Bollettino  ;  cedola.  -  T.  de  Mar. 
Morceau  ds  parchemin  que  ki  Coramissarres 
et  Commis  des  Classes  délivrent  gratis  k 
chaque  Officier  Marinier  et  Matelots.  Ils 
contiennent  leurs  signaux,  leurs  privilèces, 
«t  les  années  qu'il;  doivent  servir.  Bolletta 
di  fervi-ilo.  —  Sillet  que  l'on  donne  ,  pour 
servir  de  C.'rliiicat,  qii'on  a  pavé  les  droit; 
d'entrée  et  de  sortie.  Il  est  différent  de  l'ac- 
quit. Bulletta  di  Gabella.  -  Certiflcat  de 
sintc,  pour  avoir  libre  entrée  dans  les  lieux 
où  l'on  a  à  passer.  BjUetta  di  sanità. 

BULTEAU  ,  t.  m.  Arbre  en  houle.  Altero 
t'.msto  in   tondo. 

BUNETTE.  s.  f.  t.  d'Omithol.  Moi- 
neau. V. 

BUNIAS,  s.  m.  T.dcBotan.  Navet  sau- 
vagedont  la  graine  entre  en  1.^  composition  de 
la  tllériaque.  Napo  detto  in  Toscana  N'asone. 

BUPHTALMUM  ,  s.  m.  V.  Œil  de  bœuf. 

KUPLEUHU.M,   s.  m.V.Orcilledelièvre. 

liUl'RESTE,  s.  m.  Insecte  ailé,  qui  a  un 
aiguillon  comme  la  guêpe  et  l'abeille.  Bu- 
preste. 

BURALISTE  ,  s.  m.  Commis  préposé  pour 
recevoir  dans  son  Bureau  le  nayement  de 
certains  droits.  Ministra  di  Gabella  ;  rice- 
vitore. 

BURAT .  %.m.T.de  Comm.  Gros';e  étoife 
de  laine  qui  tient  quelque  chose  du  drap,  et 
ì'T',.  !-'  capucins  «t  uuïet  Religieux  son: 
yliabill^S.  Saj^. 


BUS 

BURATINE  ,  s.  f.  ou  BuRATiN  .  j.  m. 

T.  de  Comm.  Espèce  de  p  cpeline  ,  dont  la 
chaîne  est  de  soie  fort  déliée  ,  et  la  trame  de 
grosse  laine.  Drapo  di  seta  e  lana. 

BURE  ,  s.  f.  ou  H  1URRAS  ,  s.  m.  Etoffe 
grossiere  .  faire  de  laine.  Higella.  -  Le  puits 
des  mines  ,  qui  descend  de' la  surface  de  la 
terre  dans  son  inîérieur.  Lo  scavo  ,  o  purio 
delle   ni'n'ere. 

BU.-\!!.AU  ,  s.  m.  T.dile  sur  laquelle  on 
compte  de  l.irt,ent,  pu  sur  laquelle  on  écrit 
on  met  des  papiers.  5u/;co;r<ii/o.'i.i».  -fabl- 
a  plusieurs  tiroirs  et  tnblettes  ,  o 'i  l'on  en- 
ferme des  papiers.  Scrittoio;  tavola  d:  se.  ivre. 
vulgairement:  canterame.  -  Lieu  oi  plu- 
sieurs compagnies  s'assemblent  pour  travail- 
ler. Banco i  scrittoio.  -  Lieu  destiné  pour 
rravailler  a  l'expcdidon  de  certaines  affaires. 
Ujjino.  -  Qu.ind  on  veut  donner  j  eu-endre 
l.ie  les  apparences  sont  bonnes  pour  le  suc- 
ces  d  une  alîa,r» ,  on  dit  ,  que  le  vent  du 
rturoju ,  1  air  du  H.ireau  est  bon ,  est  favorable 
L  aria,  le  api:.trer.ie  son  buone.  -  Bureau, 
[lOiir  bure.   v. 

,  BUKELF. ,  adi.  T.  de  BKison.  Se  dit  d'un 
ecureinpb  de  longues  listes  de  flanc  à  tlan;  , 
a  nombre  ég.d ,  et  d'émaux  diiîérens.  Bit- 
reùata. 

BU.ŒLLE,  s.  f.  T.,;..B/.Ko,.  .Seditdes 
taices  diminuée;  en  nombre  pair    BareUa 

BV-'^STfE  s.f.  Petit-bilire.  c";^?-,; 
bomboletta  ;  boccetta.  -  |fce  ilitparticuhère- 
nienr  des   petits   v^^t:;  ci^'jn  met  le  vin  et 

Jt^'-YV'-'  '■  [•  ^-  '^'-  t'i'--™.  Laine 
qui  se  tire  de  iiur^os.  Sorta  di   tana. 

BU.^aANDlNE,  -,.  f.  Nacre,  q'ii  est l'é. 
c;.!!ed  une  espece  de  limaçon  nommé  burgai. 
ij:iscio  d  una  spe-,!e  dt  chiocciola  Americana 
simile  alle  rnadreperla. 

3JRGAU,  s.  m.  Laplusbelle  espèce  de 
nacre.  C'tocciols  Americana. 

UU.!.GRAVK,s.  m.  Titre  de  dignité  en  Al- 
„    .;f"°"  '^"'=^='6iieiir d'une  Ville.  Bur- 

°  ^".'Ig/,A.VL1lT_,  dignité  du  Burjrave. 
lyiijn  ta  dei  burgravio. 

BURUV  s.  m.  Instrument  d'acier  fait  pour 
g-.,ver  Bulino  -,  bulino.  Quelques-uns: 
Liappola.  -On  dit  d'un  excellent  Graveur, 
qu  da  le  burin  beau,  le  burin  délicat,  pour 
dire  ,  qu  il  grave  bien.  Valente ,  abile  inta- 
gliatore. 

BURINE',  ÉE,  part.V.leverh». 

BURINER ,  v.  a.  Travailler  avec  le  burin 
travailler  au  burin,  graver.  Intagliar  col  bu- 
lino ;  lavorar  di  bulino. 
.  BURLSSQUE,  .ad). de  t.  g. Bouffon .  facé- 
tieux ,  rem.Dli  de  pensées,  d'expressions,  de 
ternies  propres  à  faire  rire.  Burlesco;  faceto  ; 
giocoso  ;  piacevole;  soUajievole.  -  il  se  di: 
pur  extension  ,  de  ce  qui  est  plaisant  ou  ex- 
travasant.  Burlesca  ;  ridicolo  ;  strav.zgante. 

BURLESQUE,  s.m.  Lesiyleboutibn;  le 
burlesque.  Stile   burlesco. 

.BUiIlESQUEMF.MT  ,  ad7.  D'ime  m-t 
niere  burlesque.  Bu  tescamente;  solla-nevol* 
mente  ;  ridiculosamenfe. 

BURSAL  ,  adi.  H  ne  s'emploie  qu'avec  le 
mot  d'Edit  ,  cu  parlant  des  Edits  que  le 
Prince  fait  pour  tirer  de  l'argent  dans  une 
nécessité  publique.    Pecuniario. 

BUSARD,  s.  m.  Oi,eau  de  proie  qui  a 
quelque  ressemblance  avec  le  milan  ,  et  qui 
chasse  volontiers  les  poules  d'eau  ,  les  canard; 
et  même  le  poisson  à  fléfaut  d'autre  nourriture. 
l'alco  ,  detto  in  loscana,  inr.'cr.'j.  Busard  de 
marais.  Nibbio  palustre. 

BUSC  ,  s.m.  Petit  bâton  d'ivoire  ,  de  bois, 
de  baleine  ,  etc.  plat  et  étroit ,  et  arrondi 
par  les  deux  bouts ,  dont  les  femmes  se  ser- 
vent  pour  tenir  leur  ccr'is  de  juac  en  état. 
'tteeca.  -  T.  d'Archit.  HydraJ.  Assemblage 
de  charpente  composé  d'un  seuil  et  de  deux 
heurtoirs  contre  lesquels  s'appuie  le  bas  des 
portes  d'une  écluse,  lorsqu'elle  est  fermée, 
et  d'un  poinç>|i  qui  joint  ensemlj'o  le  seuil 
avec  ies  heurtoirs:  ce  que  font  aissi  lesliens, 
(iu'>;n  raoltiplis  autant  que  i^  largeur  des  purte« 


BUT 

le  réœ.iiert.  Stìpite. 

Huit. ,  s.  f.  Espèce  d'oiseau  de  proie ,  qui 
ne  vaut  rien  pour  la  Fauconnerie  ,  et  qu'on 
nomme  aussi  bondrée  ,  brutier.  Arbur.ago  : 
boxuso,  bi^ajro;  faleo  boiujo  comune. 
Uans  qielqu.-s  endroits.  P»j  ma.  Celle  qu'on 
nomme  aussi  Bondrée  et  Goyran.  Bot-iasa 
mangiapecclùe  0  mangtavespe.  On  dit  d'un 
sot  Ignorant ,  que  c'est  une  buse  ,  que  ce  n'est 
qu'un;  buse.  Gi.foi  sciocconi;  bestia  ;asi- 
nacckio ,  ec.  -  Dans  les  grosses  for-es ,  on 
donne  ce  nom  à  un  canal  qui  condui-  i'eau  suc 
la  roue  qui  tait  tourner  l'arbre  par  le  moyen 
duq.iel  le  marthiet  m:iic\\e.  Doccia. 

BUiE  s.m.  r.J'^m//.ri.-.  Tuyau  de  bois 
ou  d:;  plomb  ,  dont  on  se  sert  pour  conduire 
I  a:r  djiisles  galeries  de;  mines,  par  des  ouver- 
tures ou  des  puits.  Tiil-o  che  di  aria  a'ia  mina 
nello  scavarla.  -En  T.  d'Aielùt.  hydr.  E>- 
pe-te  d  aqueduc,  soit  de  charpente  ou  de  raj- 
çonnerie  ,  qui  sert  à  conduire  et  3  diriger 
ies  eaux_  d'une  source  ou  d'un  niisse.ni'au 
travers  d'une  digue  ou  de  tout  autre  ouvrage 
oe  terrasse.  Doccia  ,  0  con.lotro.  -  prov.  On 
nes:uir.:it  faire  d'ur.c  bu;e  unépervier,  c'est 
adire,  d'un  sjt  un  habile  homme.  Nonsipuii 
far  d'un  asino  un  dottore. 

BU  >QUK' ,   EE  ,  part.  V.  le  verbe. 

B'JSoUh.;l,  V.  a.  Chercher  à  faire  fortune, 
n  est  lam.  Cercare  ;  tentar  fortuna.  —  Mettre 
un  buse  dans  un  corps  de  jupe.  Mettere  una 
stecca. 

HUjQUIERE  ,  s.  f.  L'endroit  d'un  corps 
de  jupe  où  l'on  met  le  bu;c.  Luogo  dove  si 
cac:ia_  la  stecca.  -  Tre'v.  Petite  pièce  d'é- 
totte  brodée  ,  que  les  Dames  qui  sont  en 
manteau  mettent  devant  h.ir  estom.ic.  Bus- 
eenca.  —  C'est  aussi  une  espèce  de  petit  cro- 
chet, que  les  femmes  portent  à  la  ceinture. 
Olici  da  busto. 

BUj.SAìU  ,  s.  m.  'Vaisseau  composé  ds 
douves  et  de  cerceaux  ,  où  l'on  met  tie  l'eau- 
de-vie  ou  autre  liq.ieur,  et  qui  tient  presque 
un  m-i'd_de  i'aris.  Spefie  dl  botte  per  i  U.pwri . 

BUSTE  ,  s.  ra.  Ouvrage  de  sculpture  ,  re- 
préseiitant  une  figure  h  im.ûne  ,  qui  n'a  que 
!  1  tête ,  l'estomac  et  les  épaules ,  sans  les  bras. 
Busta. 

BUbTUAIRE,  s.  m.  r.  d'Hist.  anc. 
Gladiateur  ,  chez  les  Romains ,  qui  se  batt>  ut 
auprès  il  1  hùch-r  d'un  mort.     Bustuari  dice- 

BUT,  s- m.  Point  où  l'on  vise,  et  auqiici 
on  veuf  .(tteindre.  Berj.ig'iu  ;  birsa^iio  ;  broc- 
co ;  segno;  m'ra.  —  tig.  La  lin  que  l'on  se 
propose  ,  l.i  principale  intention  q.ie  l'on  a. 
Fine  ;  intento  ;  mira  ;  segna  ;  scopo.  -  Aller 
au  but  ;  aller  directement  -à  la  tin  qu'on  se 
propose.  Dirinar  l'occhio  ;  vig'iar  di  mira  , 
andar  diritta  a'  suoi  fini.  -  Lorsqu'un  hom- 
in? ,  apre;  avoir  cherché  quelque  tems  à 
dimél?T.fi-tek!-aiej)ointcon'reversé,  .'1  trouver 
le  nœud  d'une  atKiire  ,  vient  entìn'à  y  réussir , 
on  dit ,  qu'il  a  totiché  au  bit  ,  qu'il  a  frapyé 
au  but.  Dar  nel  brocco  ,  nel  se?,no  ;  imbrocca- 
re ;  imberciare.  -  But  ,a  but ,  adv.  Ecalement  , 
sans  aucun  avantage  de  part  ni  d'autre-  "ion 
plus  grand  us.-'f.e  est  au  jeu.  Del  ptri.  -  Tro- 
quer but  il  k-:' t  san;  aucun  retour  de  part 
ni  d'autre  ,  et  troc  pour  troc.  Cambiare, 
p;rm:ita-e  cosa  per  cosa. 

B'JTE,  s.  f.  Instrument  de  M.iréclial ,  qui 
sert  à  couper  la  corne  d.-s  chevaux.  11  s'emploie 
en  terme  de  Blason.  Incastro. 

BUTE',  ir.,  part.  V.  le  verbe.  -  adj. 
Chien  buté.  r.  de  Cha^cW .  Ku-iire. 

BUTEAU  ,  s.  m.  T.cvoux.  V.  Butur». 

BUTER  ,  V.  n.  Fran  u-r  au  but  ,  toucher  le 
but.  Enee  sens,  il  n'a  guère  d'usage  qu'au 
|eii  de  billard,  toglierla  bh.lia.  -  Tei.dre 
à  quelque  fin.  Mirare;  tor  di  mira;  pigliar 
di  mira  ;  tendere  a  an  fine.  -  Buter ,  se  <lit 
encore  d\in  chevid  qi;e  la  moindre  ii-  jtalìté 
de  rerrein  fait  broncher  par  1.1  foibt.ste  de 
s-es  jambes.  Inciampare.  -  v.  r._  Se  lìxer,  se 
déterminer.  Prender  la  mira;  jin.irsi;  deter- 
minarsi; avvisare;  aggiustar  il  colpo.  -En 
parl.int  de  deux  nersonnes  qui  sont  toujours 
cpnccaitcs  l'ibis  ì  l'autre  ,  un  dit ,  que  ce  sont 

des 


B    Y 

tes  gen'  1\»  se  butent ,  qui  ne  font  que  se 
bu:er  l'un  conTe  l'autre.  Conirj.dirc  ;  con- 
trattare  \  opporsi. 

BUriN,  s.  m.  Sans  pluriel.  Argent,  bar- 
des, bestiaux,  etc.  qu'on  prend  sur  les  en- 
nemis. Aujourd'hui  il  ne  se  dit  guère  que  de 
ce  que  les  sokl.its  pillent  sur  les  ennemis 
pendant  la  guerre.  Bottino  y  spoglio  ;  preda. 

BUTINER,  V.  n.  faire  du  butin.  S^ic- 
thess'i^re  ;  metter  a  ruba  ,  a  sacco ,  a  bottino  ; 
predarei  abbottlnare  i  assaccomjnnare.  —  On 
dittîg.  et  poéiiq.  que  les  abeilles  vont  butiner 
sur  les  tleurs.  L'jfi  vanno  /^raggiar  U  cam- 
pagne. 

BUTIREUX,  EUSE,  ad).  Qui  est  de  1. 
nature   du   beurre.    Hurroso  ;    grasso  \   della 

BU  rOi<  ,  s.  m.  Espèce  de  Rros  oiseau ,  qui 
vit  dans  les  marécages,  et  qui,  en  mettant 
son  bec  dans  l'eau ,  i^ait  un  bruit  sembl  jble  au 
meuglement  d'un  taureau.  Sgarra  stellare  ; 
ardia  stallare,  vulgairement  ;  Tarabuso,  et 
daJìs  quelques  lieux.  Trombone  ;  trombet:-' ; 
lerrabusOy  butauro  ;  trabitcinc.  —  On  dit  fig. 
d'un  homme  stu;->ide  ,  que  c'est  un  vrai  butor  ; 
et  d'une  femnie,  que  c'est  une  butorde.  V. 
Bête  .buse,  âne. 

BUTORDE,  s.  f.  V.  Butor. 

BUTTE  ,  s.  f.  Petite  terre,  motte  <!e 
terre  relevée  par  nature  ou  par  artitice. 
Monticeiio  ',  greppa  ',  greppo  ;  eleva}i./n:  .U 
terra.  —  (îg.  Etre  en  butte;  être  exposé. 
èssere  esposto. 

BU  1  TE' ,  ÉE,  part.  V.  son  verbe. 

BUTTE't,  s.  /.  Massis  de  pierre  dure 
qui  aux  deux  extrémités  d'un  pont ,  soutient 
U  chaussée.  Barbacane. 

BUTTER  ,  v.  a.  J.  de  Maçonnerie.  Butter 
Un  mur  ,  une  voûte ,  soutenir  un  mur , 
une  voûte,  par  le  moyen  d'un  piilicr  bou- 
tant, d'un  arc-boutant,  pour  les  empêcher 
de  s'écarter.  Barhacanarc.  —  r.  de  JarAin. 
Butter  un  arbre,  c'est  lorsqu'après  l'avoir 
planté  ,  on  le  garnit  tout  autour  du  pied 
avec  des  mottes  de  terre.  Riacabar  un 
,:bero. 

BUTTIERE,  ad),  f.  Il  ne  se  dit  que  de 
certaines  arquebjses  avec  lesquelles  on  tire 
au  blanc ,  et  que  l'on  appelle  arquebuses 
buttières.  .irchihuio  per  tirar  al  bersagiiu. 

BU  TURE,  s.f.  T.  de  chasse.  Grosseur  qui 
arrive  à  la  jointure  au-dessous  du  pied  du 
chien  de  chasse.  On  appelle  un  chien  attaque 
de  ce  mal ,  un  chien  buté.  Enfiato  ,  che  viene 

'  ÉuVABLe",'  adi"de"'t.  g.  Potable.  II  est 
{am.Rev:bit:  ;  potabile  :  buono  a  bere. 

BUVANDE,    s.  f.   Trévoux.   V.  Piqueté. 

BUVANT,  ANTE,  pùrt.  act.  du  verbe 
Boire.  On  s'en  sert  p..rt:culièrement  dans 
cette  phrase.-  11  est  bien  buvant  et  bien 
nnnîeant  ;   il  se  porte  bien.  Vivo  e  sano. 

BUVETIER  ,  s._  m.  Celui  qui  tient  la  bu- 
rette. Colui  che  tiene  quella  spelie  di  b:t:ola 
(bei  francesi  diconi.  Buvette.  V. 

BUVETTE,  s.f.  Le  lieu  oj  les  Officiers 
de  Judicature  déieùneiit  et  font  coll.ntion. 
Luogu  o  stanca  ne'  tr'bunali  ,  d.jvc  i  giudici 
trovano  al  bisogno  di  eh:  mangiare  e  bere.  -  Il 
se  dit  fam.  au  pi.  de  ces  sortes  de  repas  que 
fontaucabiret  ou  ailleurs  certaines  personnes 
pour  se  divertir.  Beverie. 

BUVEUR,  s.  m.  Celui  qui  boit.  En  ce 
sens  général,  il  n'a  guère  d'usage  que  dans 
cette  phrase  :  Du  vin  q-j'  r.nppelle  son  buveur, 
pour  dire  ,  du  vin  agréiible-  qui  invite  à  en 
boire  plus  d'une  fois.  Kevitere.  -  Buveur, 
euse  ,  s.  m.  et  f.  Se  dit  ordinairement  d'un 
homme  ou  d'une  femme  qui  aime  le  vin  , 
qui  est  sujet  au  vin  ,  qui  en  boit  beaucoup. 
bolenne  bevitore ,  bevifice  ;  beone.  -  l  , 
d'Anat.  Se  dit  d'un  muscle  droit  de  l'œi! 
ippe'jé  autrement  adducteur.  Rihitorio.        '  ' 

BUVOTTER  ,  V.  n.  Boire  du  vin  à  petits 
«oui>s  et  souvent.  Il  est  fani  lier.  Sorsare  ■ 
*"J'!'^,:'  ;*-•«  "  centellini  ;  -^.n-Anare. 

S.^Zh..  Trévoux.  V.  Buse. 

BUZE.   TriVczAr.Flibot,  petit  bâtiment. 

fil  ,   s.ni.  Grand  fosse,  lequel  traversant 

Dict,  Franfoisltalien, 


CAB 

un  étang,  aboutit  à  sa  bonde.  Ilsertàrecs- 
voir  e;  a  retenir  les  eaux  quand  on  veut  vider 
■■'étans.    Granfosso. 

BÌAR15,  i.m.  T.  i'Hist.  nat.  Nom  que 
les  Basques  donnent  au  c.ichalot.  V. 

BYiiE  ,  s.  m.  T.  employé  dans  l'Ecriture  , 
pour  signttier  une  matière  précieuse,  dont 
certains  vetemens  étoient  tissus.  Ce  mot  a 
passé  dans  toutes  les  traductions,  sans  qu'on 
sache  aujourd'hui  ce  que  c'étoit.  Uissj.  — 
Bysse  ou  byssus.  T.  d/list.  nat.  \.  «issus. 


C,  s.  m.  Cest  la  troisième  lettre  de  l'Al- 
phabet. Cliez  les  Rom.i.ns  ,  c'étoit  une 
lettre  numérale  ,  qui  signitioit  cent  ;  elle 
a  la  même  si^nihcation  parmi  nous  ,  quand 
nous  faisons  usage  du  chifre  Rumjin.  Deux 
ce  expriment  deux  cents:  trois  CGC  ,  trois 
cents,  etc.  Le  C  dans  l'alphjbet  cliymique 
signifie  le  salpêtre.  Dans  U  musique,  c'est  le 
signe  de  la  mesure  a  quatre  tems.  Lorsqu'il 
est  majuscule,  il  m.i.-que  le  dessus  ciiantant 
dans  les  basses  continues.  U  cl. 

Ça  ,^  adverbe  ,  tantôt  de  mouvement, 
et  tantôt  de  repos.  Il  signifie  ici ,  mais  avec 
cette  diftérence  ,  que  ç,i ,  qu.md  il  est  seul  , 
ne  se  joint  qa'avec  le  verbe  venir,  et  dans 
css  phrases:  viens-ç.i ,  venez-çà  :  et  qu'ici , 
qu'il  est  de  même,  adverbe  de  mouvement 
et  de  repos  tout  ensemble  ,  il  se  joint  avec 
toutes  sortes  d'autres  verbes.  Guài  m  questo 
iuojo.  —  Quelquefois  c'est  uiîè  interjection 
pour  exciter ,  et  encourager  à  faire  qu^j'que 
chose.  Çi  travaillons,  çT  Mon'..  '  Orsù  ; 
su  via.  -  Ci  et  la.  De  cô:é  e:d'.:u:re.  Oui 
clà.  Il  va  ça  et\A.  E^llva  dt  q::i,  edTlà. 

—  Par  deçà.  Préposiiion.  C'est  bien  par  deçà 
la  rivière.  Di  quà  dal  fiume.  Il  est  aussi  adv. 
C'est  bien  encore  par  deçà.  Egli  c  ancora 
molto  di  qui.  -  Il  signifie  encore  étant  adv. 
En  ces  quartiers  ;  quand  vous  viendrez  par 
deçà ,  venez  me  voir.  Quandj  verrete  in 
queste  parti  y  venitemi  a  vedere.  —  De  deçà. 
Le  même  que  par  d-cça.  —  En  styl;  de  Palais  , 
on  dit  depuis  deux  mois ,  depuis  deux  ans  en 
ça;  depuis  deux  mois,  depui.r  deux  ans  jus- 
qu'.i  présent.  Da  due  anni  in  quà;  da  due  mesi 
a  quitta  parte. 

CAABLE' ,  adj.  m.  T.  dts  Eaux  et  Forêts, 
qui  se  dit  des  arbres  renversés  dans  les  forêts 
par  les  ven's.  V.  Ch.-.blis. 

CAACHI.<A,  ouCOACHIRA,  s.  m.  La 
plante  de  l'.ndigo.  V.Anil. 

CAACICA,  s.  m.  T.  debo-an.  Plante  du 
Brésil,  bonne  contre  la  morsure  des  serpens. 
Pianta  cosi  detta. 

ÇA  AROBA  ,  s.  m.  T.  de  Eot.tr,.  Arbre  du 
Brésil,  dont  les  feuilles  sont  émollientes  et 
serve.nt  dans  les  fo.mentations.  .i/Acro  del  Bra- 
sile eletto  caarob.t. 

CA3AL,  ou  C.\BAU,  s.  m.  T.  de  Coût. 
M.rc'andise_  qu'on  prend  de  quelqu'un  à 
moitic  ,  autiers,  au  quart  de  profit,  ó^ic;:.:  A' 
soci;:a  mercantile. 

CABALE,  s.  m.  Sorte  de  tradition  parmi 
les  Juifs,  touchant  l'interprétation  mystique 
etallcjorique  de  l'Ancien  Tesrainent.  Caij/a. 

-  La  science  prétendue  ,  l'.-irt  chimérique  de 
commercer  avec  des  peuples  élémentaires. 
Magia  ;  cabala.  -  Complot  de  plusieurs 
personnes  qui  ont  un  même  dessein.  Il  se 
1  rend  en  mauvaise  part.  Cospirazione  ;  mac- 
china\ione  ,  congiura  ;  trama  segreta  ;  ma- 
neggio occulto  -  Il  veut  dire  encore  la  trouDO 
même  de  ceux  qtii  sont  dans  la  cabale,  ta 
/aliene;    il  partito. 

CABALE",  LE,  nA].  R'ch.  Inusité'.  AcqnU 
par  la  cabale.  Une  réputation  cabalée.  Fama 
tnzn.l's  jta. 

CASALER  ,  V.  n.  faire  des  pratiques  se- 
crettes,  faire  une  espèce  de  p.nrti ,  y  attirer 
plusieurs  personnes.  Il  se  prend  toujours  en 
mauvaise  part.  Macchinare  ;  Cuspirare;  ccn- 
glurare  ;  tramare  ;  far  pratiche  ;  far  trattati  ; 
usar  raggiri. 

,    CABALEUR,   (.  m.   Celui  qui  cabile. 


CAB  izi 

des  Juifs.  Cabalista.  -  T.  de  Comm.  Dans 
tout  e  Languedoc,  on  donne  ce  nom  a  un 
Maryland  qui  ne  fait  pas  le  commerce  sous 
son  nom  ,  mais  qui  est  interesse  dans  le  né- 
goce d'un  Marchand  en  chef.  Interessato 
che  ha   interesse   in  un  negozio,  in  un  com~ 

.  CABALISTIQUE  ,  adj.  de  t.  g.  Qui  appar- 
tient a  la  cabale  des  Ji,ils.  Ccbausttco. 

CABALLEROi  ,5.  m.  T.de  Comm.  Laine 
d'Espagne.  Sarta  di  lana  di  Spagna  dette  co,' 
rahcrc. 

CABALLIN,  adj.m.  T.de  Comm.  Espèco 
d'Aloe  ainsi  nommé  parce  qu'il  sert  aux  Ma» 
rechjux.  Aloè  caballino  o  c.tvallino.  On  lui 
donne  aussi  lenom  de  rondelle  ,  girard-rous- 
iin  ,  Nard  sauvage.  Haccara  ;  asaro. 

C.\BANE  ,  s.  f.  Petite  loge  ,  petite  maiso» 
couverte  ordinairement  de  chaume.  Capan~ 
aa;  tugurio.  -  On  appelle  cabanes  ,  de 
grandes  cajes  fermées ,  où  l'on  met  à  couvée 
de  petits  oiseaux.  Gubbio  grande.  -  T.  de 
Afj.-.  Cabane,  cajute,  camagne  ,  couche, 
teugue  ;  Lo;ement  de  planches  ,  pratiqué  à 
l'arrière  ,  ou  le  Ion»  des  côtés  du  vaisseau 
pour  coucher  les  Pilotes,  et  autres  Officiers! 
C.imerino.  -  Bateau  couvert  de  planches  de 
sapin  ,  sous  lesquelles  un  homme  se  peut 
tenir  debout  et  a  couvert.  Copertina.  -  Les 
iiardiers  appellent  cabanes,  des  cerceaux 
plies  en  forme  d'arc,  et  couverts  d'une  toile 
que  l'on  nomine  b^niie.  Coperiino  di  tela  ,  di 
stuoie,  et.  -  Cabane  ou  grenier  aux  char- 
dons. T.  de  Draperie.  L'endroit  où  Ton  ar- 
ranite  graduellement  les  chardons.  Gar^erKu 

-  T.  d'Econ.  Rus;.  Branchages  formés  en 
berceau  sur  lesquels  les  vers  i  soie  doivent 
ta. re  leurs  cocons.  Frasca. 

CA3ANER  ,  V.  n.  T.  de  Marine.  Mettre 
un  bateau  sans  dessus  dessous  lorsqu'il  est  à 
terre,  afin  que  la  pluie  n'y  séjourne  pas. 
Capovoltare  un  battJlo.  —  Ci'haneT,  v.  n.Trév, 
Mot  particulièrement  en  usage  parmi  ceux 
qui  voyagent  aux  I.ides  occidentales.  I(  s'gnifie 
être  ,  se  mettre  sous  des  cabanes.  Ricoverarsi 
in  una  cap.-.nna.  —  U  signifie  aussi  être  en 
cabane,  en  parlant  des  oiseaux.  Esser  nella 
uccelliera  o  in   una  gran  gabbia  per  far  nido. 

—  Cabaner.  T.  d'Econ.  Rust.  Faire  le»  ca« 
banes  des  vers  à  soie.  Por  le  frasche. 

CABANO.'^I,  s.  m.  Petite  cabane,  petite 
liutie.    C^pannella  ;  capannetta. 

CAB.^iiET  ,  s.  m.  Taverne  ,  maison  où 
l'on  donne  à  boire  et  à  manger  à  toutes 
sortes  de  personnes  pour  de  l'argent.  Oste- 
ria', taverna.  —  C.^b.iret  borgne,  un  mau- 
vais petit  cabaret  malpropre  ,  peu  fréquenté 
des  honnêtes  gens.  Bettola  ;  osteria  da  mal 
f.mpo.  -  Espèce  de  petite  t.  ble  ou  plateauqui 
a  les  bords  relevés ,  et  sur  lequel  on  met  des 
tasses,  pour  prendre  du  thé,  du  café,  etc. 
Vassoio.  —  Plante  fort  commune ,  qu'«n 
appelle  autrement.  Oreille  d'homme,  parce 
que  ses  feuilles  en  ont  en  quelque  sorte  la 
fiju-e.  -Cabaret,  T.  d'Or.-iithot.  Espèce 
de  petite  hnote  dont  le  chant  est  assez  agréa- 
ble et  qui  est  de  h  grosseur  et  à  peu  près  de 
la  couleur  du  Roitelet.  Montanello,  vulgaire- 
ment. Fanello  dell*  Aquila  Ou  della  mara. 

CASARETIER,  ièie  ,  s.  m.  et  f.  Celui 
ou  celle  quiticnt  cabaret.  Cjft  ;  ostiere;  trec 
cône;    tavernaio. 

CABARETIQUE,  adj.  de  t.  e.  Trévoux, 
Terme  bas  et  du  style  comique.  De  cabaret. 
D'Oneria. 

CA3.\S  ,  s.  m.  P.tnier  rie  jonc,  qui  sert 
ordinairement  à  mettre  des  figues.  Paniera, 
cesto.—  T.  de  MestaL'crie.  Gr.-.nd  coche  do!\t 
le  cor.is  est  d'osier  disse.  Carrettone. 

■►CABASSER,  V.  a.  TUvoux.  Vieux 
mot.  Machiner  quelque  tromperie.  Tramarti 

CABÂbSET,  s.  m.  Vieux  mot.  Sorte  do 
morion.    Capp:llina  ,  o   c^sel^etro. 

CABASSON,  s.  m.  T.  d'Id.thiol.  La- 
varet.  V. 

CABEUAU,   ou  Kabuau,  s.  m.   r 


Kit  'CAB 

i'Hisi.  ntt.  Espèce  de  petite  morue. 

CABESTAN  ,  s.  m.  T. de  Mar.  Madime  , 
espcce  de  tourniquet,  dont  le  mouvement 
sert  a  rouler  ,  ou  a  dérouler  \''rs  c  .ble.  A'^ano. 
Lorsque  les  barres  sont  passées  en  travers  » 
on  l'appelle.  Arcano  a  compjr.a,  -  C?be$t?n 
double,  c'est  où  l'or,  peut  doubler  les  f^^r-cs 
pour  trav.ii:ier;  ce  qu'on  fait  en  mett.inîiks 
gens  sur  lei  deux  poi. ti  pour  les  f.iire  virer. 
jir^ano  dopf'o  ,  o  a  duc  late,  C.ibsst.in  à 
rAndoi>;e  ,  c'est  celui  où  l'on  n'emr.Ioie  que 
des  demi-b.irrcs  et  qui  i  cauic  de  c^a  ,  n'est 
percé  (lu'a  moi'ic.  Arcano  all'  liglcsc  o  sia  ,t 
cappcUo.  —  C.'bestan  volant,  c'est  ceîuitiue 
l'on  peut  transporter  d'un  lieu  à  uii  autre. 
A'^ijno  volarne. 

CAQIAl  ou  Porc  de  Rivière,  s.  m. 
T.  d'ilii;.  nat.  Quadrupède  amd-.ibie  qui  se 
trouve  d.^ns  les  terres  basses  de  l' Amérique 
piéridion.il  e.  C'n  l'a  au  .si  nomine  Cochon  d'eau 
hoTco  fluv'atuc.o  acvaiUo.  1 

CAtfILLAL'P  ,  s.  m.  Espèce  de  Monw.  V. 

CABILLE  ,  s.  f.  Nom  qu'on  donile  rux 
Tribus  ou  assncî.itions  de  familles  dans  1'/^- 
tabie  ,  et  Hins  l'Abissinie,  e' qu'on  nomme 
Hordo  en  Tartarie.  Orda  ;  trlhù. 

CABILLOTS  ,  s.  m.  pi.  T.  di  Mar.  Petits 
louts  de  bois  que  l'on  met  aux  boutsd?niu- 
jieurslierses  qui  tiennent  aux  Rrar.Hs  haubans 
pour  servir  à  tenir  les  poulies  de  pantoquière. 
boncinelli.  ^  Ce  sent  aussi  de  petites  chevilles 
de  bois  qui  tiennent  aux  chouquets  avec  une 
ligne ,  et  qui  servent  à  tenir  la  hal.idine  de 
vergue  de  hune  quand  les  perroqvtets  sont 
serrés    CavigUciie  di  papafico. 

CABINh.r,  s.  m.  Li;u  de  retr.iîte  pour 
tr.^vaiîler ,  ou  conver;er  en  particulier,  ou 
pour  serrer  des  papiers,  des  livres,  pour 
mettre  des  taVleiux  ,  ou  ru?Iqu'autre  chose 
^epréciei;x.  G.iHnctfj  ;  stuiiuolo  ;  camerino. 
—  Un  petit  lieu  couvert  dans  un  jardin  ,  soi*- 
de  treillage,  de  maçonnerie  ou  verdure. 
Pergola.  —  Les  secte. s,  les  mystères  les  plus 
cachés  de  I.i  Cour.  Gabinetto  ,  segreti  di 
gabinetto.  —  Homne  de  cabinet,  un  nomme 
qui  .lime  l'étude.  Uomo  di  stii.ìio.  -  Il  signifie 
aussi  tout  ce  qui  est  contenu  dans  le  cabinet  ; 
«omme,  il  vend  son  cabinet.  Museo.  - 
Espèce  de  buffet  à  plusieurs  layettes  ou 
tiroirs.  5f/V'o._  —  Cabinet  d'orgue;  armoire 
dans  laquelle  il  y  a  un  orgue.  Òrgano  fona- 
tile. 

CABLE,  s.  m.  Grosse  corde  dont  on  se 
sert  peur  élever  de  grands  fardeaux  ,  ou  pour 
d'autres  usages.  Canapo--,  gomona  \  Cavo.  — 
îiter  le  cable  ,  filer  le  cable  ,  e;c.  V.  Bi- 
ter. 

CABLr.',  ÉE  ,  a-:-,.  T.dcBli;'>n.  Pièce, 
faite  de  cables  tortillés.  Aito-tigl'ato.  Croix 
câblée.  Croce  di  funi  cttort'KÌiate.  —  T. 
d'Archit.  Il  se  dit  des  cannelures  ciui  sont  rele- 
vées   et   contournées    en  forme  de  cables. 

Striato  n  baccelli. 

CABLEAU  etCABLOT,  ».  m.  T. de  Mar. 
Petit  cable  avec  lequel  on  amarre  la  cha- 
loupe  d'un  vaisseau.  Cavo  del  ferro  d*una 
lanciai  pomonetfa,  -  On  ar.pelle  aussi,  Ca- 
bleau  ou  Cincin'ille  ,  cette  longue  corde  dont 
les  Batteliers  se  servent  pour  tirer  leursba- 
te.Tux  en  remontant  les  rivières.  Aluia. 

CABLHR  ,  v.a.  Assembljr  plusieurs  fils, 
et  les  tortiller  ,  pour  n'en  faire  qu'une  corde. 
Commtttcre  iagotnona  ;/ar  un  cavo  ',  Impalpar 
iesnuvli. 

CABOCHE  ,  s.f.  Tète.  11  estfam.  Testa; 
tayo  ;  \ucca.  —  On  dit  d'un  homme  ,  que 
c'est  une  bonne  cabothe  :  qu'il  a  beaucoup 
«le  sen,  et  da  jugement.  Èutia  testa.  -  F.n 
T.  de  Clontlers.  Cloux  qui  sont  courts  avec 
ime  tête  Uri'.e.  li:ill:tta. 

CABOCHON,  s. m.  Pierreprécie.ise  qu'on 
n'a  faitqn<!  polir  sans  la  ta'ller.  Pietra  pergia. 
En  T.  de  Cl  jutirrs.  Clou  qui  a  la  tète  large  et 
presT^ue  en  forme  dediam^n!-,  et  qui  est  fort 
court,  et  plus  petit  que  les  caboches,  lii.1' 
itttina. 

CABOSSE,  s.r.T.deBoian.  Cousse  qui 
rienferine  les  amuides  du  cacjo.  liaccelh  del 


C    A    C 

CABOT  ou  Mulet,  T.  i'Hlst.  nat.V. 

Mute. 

CABOTAGE,  s.  m.  T.  de  Mar.  Naviga- 
tion le  long  des  côtes  ,  de  c^g  en  cap ,  de 
port  en  port.  Cal>ottai:^io. 

CAilOl  EK,  V.  n.  Naviguer  de  cap  en  cap, 
déport  en  port,  le  long  des  côtes.  Navlgarda 
Cost!eie. 

CAtiOriER,  s.  m.  Bàliinent  dont  on  se 
sert  pour  caboter,  hastintent-j  per  navicar  da 
costiere. 

CABOTIERE  , ,  s.  f.  T.  de  Mar.  Barque 
plate  ,  longue  ,  étroite,  d'enviroii  troispieds 
de  profondeur  ,  avec  un  ;;ouvernail  tr^s-long, 
fait  en  forme  <ie  r.ime.  Navicello. 

CAB'JURE.ou  CAùL/llE,  s.  m.  Terme 
d'Urnithol.  Espèce  d'oiseau  d.;  nuit  du  Bré- 
sU  qui  s'apprivuise  et  est  fort  divjfissant. 
Vcccllo  notturno  del  HrasUe  ,  detto  Cu' no. 
CABliii  ,  s.  f.  l  .  de  .Aar.  iorte  de  tiicsre 
grossièrement  t.iite  ,  composée  de  dt.ux  ou 
trois  jjicux  ,  ou  liMigues  et  fctes  perches^ , 
qui  étant  iomtes  et  liées  e.ocinb;.:  par  le 
haut,  s'éloignent  a  discrétion  par  le  bas  ,  et 
sont  soutenues  par  trois  cordis.  Cti-ra.  t^uel- 
ques-uns  disent  Cavria.  —  En  T.  dt  Con.  V. 
Toupin.  -  Csbres.  T.  de  iAanaf.  de  saie. 
Pièces  de  bois  servane  à  pUcer  l'ensuple  , 
qu.-^nd  on  plie  les  cliaìnes. 

CAbKh',  ÉE,  ad).  T.  de  Blason. Se  dit 
d'un  cheval  acculé.  Impennato. 

CAHIER  ,  ,Se  cabrer,  v.  r.  Dans  le  pro- 
pre il  ne  se  dit  qua  du  cheval ,  et  sigr.ihe  , 
se  drcer  sur  lei  pieds  tie  derrière,  fc.^.'':- 
narsi  i  tna  ber.irsl.  —  f.g,  s'emporter  de  Jé- 
pic ,  o.i  ('.e  col.'re  ,  se  mettre  en  colère.  Oa 
/;c'  lun'  \  inaiher.irsi. 

CABfll ,  s.  m.  On  appelle  ainsi  un  che- 
vreau ,  le  petit  d'une  chèvre.  Capretto, 

CAPRIOLE  ,  s.  t.  Le  s»Kt  d'un  dinsour 
qui  i'élève  agilement.  Carriola;  cayriuoU  i 
capriola  ;  capriuola.  —  Espèce  de  saut  qu'on 
fait  faire  aux  chevaux.  CuvrioU. 

CAliRlOLER  ,  V.  n.  Faire  la  cabriole  ,  ou 
des  cabrioles.  Far  cairio'e  ;  saltare. 

CABKUH.ET,  s.  m.  Sorte  de  voiture  lé- 
gère ,  montée  sur  lieuK  roues.  Htrocci^^. 

CABRtOLEUR  ,  s.  m.  Faiseur  de  ca- 
brioles. Che  fa  cabriole. 

CABRIO.J-,  ,  s.  m.  pi.  T.  de  Mar.  Pièces 
de  bois  qu'on  met  derrière  les  affûts  des  ca- 
nons,  qu.md  i.i  mer  est  grosse  ,  pour  empê- 
char  qu'ils  je  brisent  leurs  bragues  et  leurs 
palans.  Cunei  di  rinforto. 
CABROLLE,  s.  f.  T.SUhthyol.  Biche. V. 
C.  ABROLLE  ,  Poisson  de  mer.  V.  Biche. 
CABRON  ,  s.  m.  Irivoux.  Peau  déjeune 
chèvre  ,  ou  de  c.bri.  PeUe  d'  capretto. 

CAI'Uïi  ,  adj.  m.  Pommé.  Il  ne  se  dit  qu'a- 
vec le  mot  de  chou.  Cavolo  capucc'o. 

CAC.\  ,  s.  m.  Excrément ,  ord.irc.  Ter- 
me d..iit  se  servent  le;  nourrices  et  autres 
feiuines  ,  en  jiarlant  de  l'ordure  des  enfans. 
Cacci  ;  merda, 

CACA8EK,  V.  n.  Trévoux.  Crier.  On  ne 
s'i.;n  sert  que  pour  exprimer  le  cri  de  la  per* 
drix.   Y ar  il  verso  della  pernice. 

CACADE,  s.  f.  Décli.irge  du  ventre.  Il 
se  dit  plus  ordinairement  au  figuré  ,  en  par- 
lant des  entreprises  qu'on  s'étoit  vante  de 
faire  ré'  issir.  Cacata  ;  frittata. 

CACAGOfJUES  ,  s.  et  adj.  m.  pi.  T.  de 
MeJ.  Onguens  qui  appliqués  au  fondement  , 
provoquent  les  ie\\i%- Suppositori. 

CACALIA,  i.  f.  Plante.  Elle  est  propre 
pour  .-mollir  ,  adoucir ,  cicatriser.  Cacalia  ; 
caitcano;  cirri  salvatico. 

CAtw'iO,  s.  m.  Sorte  d'am.inds  enfermée 
d-'is  une  gousse  et  q'ti  fait  le  principal  in;ïré- 
dii  ht  de  la  composition  du  choculat.  Cacao; 

'cacaoyer  ,  ou  CACAOTIER,  s.  m. 

Aihrc  qui  produit  le  cacao.  Cacao;  l'albero 

"l  ACAOVERE.s.  f.  Or.  Voc.  Lieuplinté 
d.-  cacaoyers,  Bosco  d'albe'!  del  cacao. 

^^ACHALOT,  s.  m.  Très-erand  poisson 
de  mer ,  du  genre  des  Cétacees.  Il  est  de 
l'.espcce  im  haleines  qui  .ont  des  dents ,,  et 


C    A    C 

il  est  plus  agile  et  plus  sauvage  que  les  autre». 
n  maschio  della  baUna. 

CACH.ATlN,  s.  m.  Sorte  de  gomme  la- 
que ,  dont  la  commerce  .se  fait  a  Smyrne, 
òorla  dt  l,:cci:  che  ci  capita  aa  Stnyrne. 

CACHE  ,  s.  f.  Lieu  secret  propre  .1  c. - 
cher  quelque  chcse.  11  est  iitm.  liiposti:'  .u  \ 
nascondigiio  ;  bujigato  ;  ascosaaila  i  latterà  ; 
biscanti  i  buco  ;  buijigattolo. 

C.'VCHt'^  ÉE  ,  Ijart.  -  On  esprit  cadi .'  , 
un  esoric  dissimulé.  Uom  Jineo  ;  uom  j.'n.- 
lato.  Une  vie  cacjiée  ;  une  vie  Svhiaiie  -A 
retirée.  Una  vita  privata,  —  On  dit  fig.  d  n 
homme  qui  a  beaucoup  de  talenr ,  et  qui  n  • 
le  produit  pas,  que  o'est  un  trésor  euh;. 
Er-ù  c  un  tesolo  nascosto. 

CtCriECIIQUÉ  .adj.  de  t.  g.  Qui  a  une 
constitution  mauvaise.  Cachettico  ;  c!:i  p.:' 
fscc  di  cachessia.  -  Il  se  dit  .lussi  des  rei. i - 
"ies  bons  pour  prévenir  la  cachexie,  ou  ii 
^'.lérif,  lorsque  le  malade  en  est  attatLiié.  tu- 
c'tetric'  ;  buoni  per  la  citchessia. 

ÇACHEMENT  ,  s.  m.  Trev.  Terme  peu 
usité.  Manière  dont  une  chose  ou  une  ;  ti- 
sonne se  cache  ou  est  cachée.  N,iscvu..i- 
rncnto  i  occuUariento  ;  ceianiento. 

CACHER  ,  V.  a.  ftlettrc  une  chose  en 
un  lieu  où  l'on  nj  puisse  pas  la  voir  ,  la  dc- 
couvrir.  Nascondere  ;  celare.  -  Couvrir  , 
c.-.cher  sa  gorsje  ,  c,  cher  im  t.ibleiiu.  Cipri  . . 
vcUre._  -  lig.  Céieridijsim.iler,  \'.  —  v.  r. 
■Se  retirer  dans  un  lieu  où  l'on  ne  soir  pas  vu. 
\ascondersl;  involarsi  allo  sguardi  a' tri.:  ; 
non  lasciarsi  vedere.  —  Couvrir  de  qu**!:, io 
cliose,  uno  partie  de  son  coros.  Loprtu:  ; 
nascondere  ;  celare  ;  velarsi,  tlle  se  cach>  e 
le  visage.  -  fi;;.  Se  cach-ir  de  quelqu'un  ; 
lui  cach.er  ce  qu'on  fait  ,  ses  d.is^eins  ,  sa 
conduite.  Nascondere  ;  calar;  ;  non  lasciar 
conoscere ,  a   vedere   altrui  U  proprie  mire  f 

^CAdHERE  ,  s.  f.  Tertrte  de_  Verrerie  cu 
bouteilles.  Petite  muraille  centi  me  aiix  fils 
des  ouwaux  ,  sur  laquelle  le  m.ùtre  sé-,  re 
h  bouteille  de  la  canne.  Piata  ,  o  s^i.-ca- 
tojo. 

CACHET,  s.  m.  Petit  sceau  avec  lequel 
on  ferme  dos  lettres  ,  des  billets.  S'gillo.  - 
Il  se  dit  aussi  de  l'empreinte  ibrmée  sur  la 
cire  avec  le  caciiet.  Sigillo  ;  impronto.  —  Uno 
lettre  est  à  cachet  volant ,  lorsque  le  c.;- 
chet  mis  sur  l'enveloppe  ne  la  ferme  pas.  Let- 
tera a  sigillo  aliato,  a  sigillo  volante.  — 
Lettre  de  cachet ,  c'était  fm^  lettre  du  Roi  , 
contresignée  par  un  Secrétaire  d'Etat  ,  ca- 
chetée-  du  cachet  de  Sa  Majesté  ,  et  qui 
contient  un  ordre  de  sa  part.  Or.iine  tckio  ■ 
detto  Lne-ad-  s-'dlo. 

CACHETE' .  i.z  ,  part.  V.  le  verbe. 

ÇACHEFER  ,  v.  a.  Mettre  de  la  cirs 
d'Espagne  ou  du  pain  .'i  chanter  sur  le  dessus 
d'une  lettre  pliée  ,  d'un  paquet  ,  ou  autre 
chose  ,  et  y  appliquer  un  cacJiet.  Sigillate  i 
suggellare  ;  mettere  ,  apporre  ti  sigillo. 

CACHETTE  ,   s.  (.  Petite  cche.  Il  e.it 
du    style  fam.  Nascondiaiio.   V.  Cache.   -     ' 
-    En  cachette,  adv.  En  secret,  a  ladéro-- 
bée.  Di  nas-'osto  ;«cculf aulente. 

CACHEXIE,  s.  f.  T.  de  Méd.  Ahuv.-iise 
ilisposition  du  corps,  causée  par  la  déprava- 
tion des  hume  1rs.  Cachesiïa. 

CACHI.MEN T  ,  s.  m.  Fruit  qui  croît  au* 
lies  Antilles  ,  sur  r.irbre  appelle  Caihimen- 
tier.  (in  en  distingue  dtux  especs;  r'iitipa-- 
lej  ;  l'une  coijprend  le  cachiTTivn:  co;;iir  de 
bœuf ,  ainsi  appelle  de  sa  figure;  et  l'autre 
le  cachiment  morveux.  Ces  fruits  sont  agréa-- 
blés  et  rafraichissans.  Fruito  Americano  dett» 
cacirnento. 

CACHIMENTIFR  ,  s.  m.  Arbre  qui  porte- 
les  c.iciiiraens.i'a/i«re  de'  cacimenti.V.  Ca- 
chimenr. 

CACHICAME  ,  s.  m.  T.  de  Zoolog.  L« 
ta'ou  à  neuf  bandes.  Arma.itila   detto  caci— 

"(i  ACHOLONC, ,  s.  m.  T.  d'Hi-t.  Nat.. 
Espece  d'a^, 'he  L'anche  de  couleur  d'opale  ,, 
peu  transparente  ,  très-dure  ,  qu'on  trouve* 
claiisl  c  jiays  des  Calmouqucs.  Spciie  i'.téi^. 


CAD 

CACHONDE  ,  s.  m.  T.  d:  Pham.  Pà-e 

fort  asré»b!3  au  goii:^  ,  e;  qui  donne  une 
fceiine  iuleine.  Pusi'alU  di  cacc-u  ;  cacaurM- 
CACH05  ,  s.  m.  Plante  q  u  se  trouve 
dans  les  montagnes  da  Pérou.  On  laditbjnnc 
poiirb  pierre.  yijr.:.i pcruana  dati  L'jsc  os. 
CACHjr  ,  s.  m.  Priso'i  basse  et  ojsci;- 
re.  S;gri!:i  ,  fris'om  oscura. 

CACaO.'TElUii,  s.  f.  Miniere  mysté- 
rieuse d'asir  ou  de  parler  ,  qu'on  emploie  pour 
cacher  des  choses  peu    importantes.  U  est 
fera.  Sis-cto  ;  misuro  ;  parUn  a'd'  orecchio. 
CACH  JU  ,  s.   m.  Svic  d'un  2rbre  des  In- 
des ,  et  dont  on  fait  de  petiti  grains  ou  dra- 
eées.  Cjcciù. 
CA<  HRYS  ,  s.  m.  Armarynthe.  V. 
CACIOUE,    s.   m.  Nom    q  l'o.i  donnoit 
aux  Princes  dans  le  Mexique  et  dan;  quel- 
ques régions  de  r.Amétique.  l itolo  di  disniià 
nel  fi-ù  ,  td  altrove,  che  e-iulrule  a  Pnn- 
gipc ,  G:aeraU. 

CACli,  s.  m.  Plante  qui  approche  b?.iu- 
ïoup  du  groseiUer  ,  c'est  pourquoi  on  r.iu- 
pel'.e  aussi  groseiUer  à  fruit  noir.  On  com- 
pose a/ec  ses  fruits  et  se;  feuilles  un  rata- 
fia stomachique. /{.'ò/«tro. 

CACI/. ,  s.  m.   Tr  d'Wst.  mad.  Docteur 
ie  la  Loi  Mahomet jr.e.i^JîMrrfj/.'ii  kg, 
Maommo. 

CACOCHYLIE  ,  s.  f.  T.  d:  MU.  Di- 
gestion dipravée  ,  p.^.r  Laquelle  les  aljmens 
ïe  convertissent  en  ua  chyie  mjl  conditionne, 
Disfstlon  ^eF-ayi:"- 

CACOCKY.'-IE,  adj.  de  tout  genre.  Maî- 
suir.  ,  de  mjuv-ise  complexion.  Il  ne  se  dit 
proprement  que  du  corps  hu  nain  ,  t;.;-ind  il 
est  plein  de  m.uvaiies  humeurs,  et  sujet  à 
quelque  infi"mi;é.  Cdchzttico  ;  m.i^.san'ccïj. 
—  fi';.  U  se  dit  en  raillerie  ,  des  personnes 
flui  ont  l'v:s:5'-it  ttVe  ,  bizjrre.  F^nt.tzcico. 

CACOCHV.VUE  .  s.  m.  Alu.v.às  é'.udes 

humeurs.  Strjhl'Gnd::n7a  ^'umûriiZin^^n'ijjj. 

CACOP-TH;,   ,idi.  Terme   de  .M.-.l.    et 

de  Ciiirurg.  Qui  se  dit  des  ulcères  maiins  et 

invdriris.  ÏAu^igrio  ;  iti'iurdto. 

CACOPHONIE  ,  s.  f.  Rencontre  He  sylla- 
bes ou  de  n.TroIes ,  qui  font  un  etl'et  déii- 
gré.ible  à  Torei'le.  Cacofonii,  —  JI  se  dit 
aussi  en  pariant  des  voix  et  des  instrumens , 
qui  ch.intcnt  et  qui  jouent  sans  être  d'accord. 
CdCòfo-ìi.7\  diicord.^nia, 

ÇACOTROPHIE,  s.  f.  T.de  Méd.  Nu- 
trition dctinvée.  N!itrlrJ.mcjn:vat(iiprjvata. 
*  CAOOZELE  ,    s.  m.  G..  Voc.  V^eux 
mot.  Mîuvais  zjle  ,   zète  indiscret.  Zelo  in' 
diicnto. 

C^CREL-Br.ANC  ,  s.  m.  Tr/i-our.  Pois- 
son de  mer.  P^ta  di  mure  rf-  vaco  vriplo. 

CACTONITE  ,  s.  f.  T.  d'hist.  nju  Nom 
que  les  anciens  ont  donni  quelquefois  à  U 
Cornaline.  V. 

CADAMOMY,  s.  m.  Trhoux.  Drogue 
dont  il  est  fait  meniion  dans  le  tarif  de  la 
doinn;  de  Lyon.  Graine  de  Perroquet. Ftf/-j; 


CAD 

uni  »rjii  festi.  —  On  le  dit  auîsi  des  figu- 
res qu'on  trace  sur  le  sable,  lorsqu'on  rêiie 
ou  qu'on  badine.  Ghirii<oro. 

*  C  ADELER  .  V.  a.  l'rivoux.  Vieux  mot. 
Faire  .les  Cad -.lux  avec  la  Diurne.  FarG'i'riiiri. 

CADE:>fAS  ,  s.  in.  Espace  de  serrure 
qu'on  .ipplique  et  qu'on  ô:e  qjjnd  on  veu\ 
Lxccfi^rto.  —  Espèce  de  coffre  d'or  ou  de 
vermeil  djré  ,  où  l'on  met  le  couteau  ,  la 
cjilher,  lafourch:;tte  ,  etc.  q.i'ju  sert  ala  t.ible 
du  Roi  et  des  Princes.  Gu.i'na-y  astucchio  i 
cjisettu  da  coltelli ,  cucehij/  ,  efô'chette. 

CATJENA'ìiE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

CADENASSER  ,  v.  a.  Fermer  avec  u.i  ca- 
denas. Chiuder:  con  Itichcfo. 

CADENAr.  V.  et  écrivez  C-.denas. 


CADENCE , 


f.  La 


inoiive.nent  de 


i  il  . 


dj 


CADASr:i-i;,  s.   m.  Reîitre   publl 
l'ontient  dans  quelques  Provinces  du  Royui- 
me  ,  et    dar.s  leqiel  la  quanût-i  et 
des  biens-fonds  sont  m.irqués  en  détail,  lj- 
tjstro  ;  cat'j<to  ;  dei 

CADAVEREUX,  EUSE  .  .id'i.  Qui  tient 
du  cadavre.  Cadaveroso  ;  cjdjvcrieo. 

CADAVRE,  s.  m.  Corps  mort.  Il  ne  se 
dit  qie  du  corps  humain.  Cadcyi:o;cadjvcrj; 
sor^o 


T. 


Rei  Iti, 


Epée 


CADDOR . 

don*  la  l.ime  es'  droite,  d 

servent  dsns  une  bataille  ,  au  défaut  de  leurs 

sabres.  Co!::llaecij  detllSrai. 

CADEAU,,  s.  m.  Un  trait  de  olume  grand 
•t  hardi,  qui  se  fait  sans  lever  la  m'ain  ,  et 
qui  marque  quelque  iiiure.  GH. riparo.  ~  Re- 
pas .  fête  q  le  l'on  donne  principalement  à 
des  D,msi.  Pranio  ;  pasto  ;  usta  ;  fatino. 
Dans  l'usa^~  ,  on  étend  11  signification  de 
ce  mot ,  çt  on  s'en  sert  souvent  poiu:  petit 
présent.  Rijallucclo  ;  miimiscolo,  -  (ig.  et 
fam.  On  dit  ;  je  m'en  fais  un  grand  cadeau; 
le  m'en  pfomets  un  grand  plaisir.  1»  me  neja 


?sare  du  son  qu 
qui  d.-.nse.  Con- 
al:n\a.  —  Il  se 
dit  aussi  de  la  voix  et  dos  instrumens  ,  et 
signilie  un  tremblement  soutenu ,  qui  se  fait 
ordinairement  à  la  Sn  d'une  mestire.  Caden- 
za. —  En  Musique  ,  c'est  la  terminaison  d'une 
phrase  harmonique  par  un  repos.  Numero  ; 
cadcaza  ;  posa.  —  L.i  fin  ou  la  chute  d'une 
période,  ou  un  de  ses  membres,  qui  a  une 
certaine  harm^inie  ou  un  certain  nombre  qui 
e  l'oreille.  Nuin:ro  ;  suono  ;  c.idc-na  ; 
fine.  —  L'agréable  mesure  d'un  vers  luni- 
breux  et 'sien  tourné  ,  ou  d'une  périjd;  iiar- 
monieuse.  N.i:nero  ;  ca.ic".-{a  ;  htirmjn'.a.  — 
T,  de  Mancg:.  La  mesure  que  le  chjï.al 
doit  garder  ,  pour  qu'il  y  ait  de  la  justesse 
dans  to.ii  ses  mjaveme<is.  Galo^^o  m'surato. 

CADEVCE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

CADENCER  ,  v.  a.  Il  n'a  guère  d'usage 

3ue  d  .ns  cette  phrase  ;  cadencer  ses  pério; 
es;  les  rendre  nom'ireuies  et  igré.ibles  à 
l'oreille,  ti^idzre  urmDnioso  ym's:ir.2to  \  far 
che  un  periodo  sin  sonoro.,  abhi.i  bella  ca- 
denza. —  En  Terme  de  Cardenrs  ,  on  dit 
qu'une  carde  cadence  bien,  quand  tous  les 
u!s  sont  d'une  même  grosseur,  d'une  même 
longueur  et  d'une  même  élasticité  ,  etqu'ils 
travaillent  tous  également.  La 

C.AOENE  ,  s.  f.  Ciiaine  de  fer  dont  on 
attache  les  forçats.  II  est  v'teux.  Ca:ena.  Les 
M-iriniers  s'en  servent  pour  exprimer  dirte- 
rentes  chaines.  Catene. 

CADE.VETTE,  s.  f.  Longue  tresse  qui 
tombe  plus  bas  que  le  reste  des  cheveux. 
Freccia  d-  capejli  ;  coda. 

CADET,  ÉrrE  ,  adj.  Ptiine  ',  punie. 
Cadello  ;  il  in'i  giovane  ;  il  steon^o^,^nito  ; 
Il  minore  ;  ultimogenito.  —  Q.icî:ia'efois  il 
signifie  le  puine  ,  qui  ne  laisse  pas  d'avoir 
d'autre;  frères  après  lui,  mais  qui  est  c.tdet 
à  l'égard  de  son  aîné  ,  et  il  se  dit  de  tous 
les  autres  frères  qui  ont  un  aîné.  Cadetto. 
—  Branche  cadetto  d'une  inai-" lìu  ,  c'è, t  une 
branche  qui  estsjrtie  d'un  cadet  de  cette 
m.ii-on.  K.r»no  di  faii'^l'.t,  prjve^nei'e  ài  ui 
cad-.tco.  —  Il  est  aussi  subs:.  et  so  dit  ordi- 
nairement du  dernier  de;  fds.  /.'  minjr  dl 
t:itil  ;  l'.dùmo  ;  l'iiliirwsenlio.  -  11  se  dit 
par  êxtenîion,  en  parlant  de  deux  hommes 
qui  ne  sont  pas  frères  ,  et  dont  l'un  est 
.moins  èiZi  quej'autre,  et  en  Dirlant  des  per- 
sonnes d'un  même  corus.  Oi  meno  etì;  più 
giovane.  —  On  appelle  Cidet  ,  un  i-.'nne 
Gentilhomme  q  li  sert  comme  simple  sold.it , 
pour  apprendre  le  métier  de  la  guerre,  i^o- 
lo'.tirio  ;  cidetto. 

CADETTE,  s.  f.  Pierre  de  t..i 'e  propre 
pour  nave-.  Laura, 

CADErrER  ,  V.  3.  Terme  àt  pan-jr.  Pa- 
ver avec  des  pierre^i  de  taille.  Li<tr\care. 

CADI  ,  s.  m.  No;n  q.i'on  donne  .i  un  Juge 
chez  les  Turcs.   Cali. 

CADILR.SK.ER  ,  s.  m.  C'est  ,  chez  les 
Turcs  ,  le  titre  d'un  Juge  d'Anne;.  Cadi- 
lcscli:r  ,  o  sia  Gran  prevosto  ;  Auditore  gene- 
rale d'  g-AZTra. 

CADIS  ,  s.  m.  Sorte  de  serge  de  laine  de 
ha;  prix.   Ca,li 

CADiSE'  ,  adi.  m.  T.  de  Comm.  Eoiih'ete 
par  laquelle  on  déàgne  une  espèce  de  dro- 
guer croisé  et  drapéi  Spe{iidi  dro^ristto iiKro- 
eiaio 


C    JE    C  iij 

C\DITES,  $.  f.  pi.  Terme .VOrlaoLVon 
danne  aux  vertebre,  de;  é;oìlìs  de  mr  ar- 
breuses  et  fossiles,  i^e.-tebre  fjssil.  delle  stelle 

CADMIE ,  s.  f.  T.  de  Ciymie.  Endait,  ou 

sLiie  métallique  ,  qui  s'aîî.,che  aux  parois  in- 
térieurs des  fourneaux  où  l'on  f  jnd  des  mé- 
taux. Cadmia  ;  hotrlte.  —  Cadmie  fossile  , 
ou  naturelle.  Nom  qu'on  a  donné  à  la  Cala- 
mite.  V. 

_,CADOGAN,  s.  m.  Terme  de  Perruquiers. 
Espèce  de  petite  bourse  dans  bquelle  on  en- 
fer.me  les  cheveux.  En  Toscane  on  dit  vul- 
gairement ,  Cipollotto. 

CADOLE  ,  s.  f.  Ter.me  de  Serrur.  Loquet 
d' Line  porte  ,  ou  espère  de  pene  qui  s'ouvre 
et  se  férue  en  se  haussant  avec  un  bouton  oa 
une  coquille.  Saliscendo. 

CADRA>î,  s.  m.  Horloge  solaire  ,  super- 
ùcielle,  sur  laquelleles  heures  sont  marquées, 
et  où  il  y  a  un  style  ou  une  aiguille  ,  qui 
par  son  ombre  marque  l'heure  qu'il  est  , 
lorsque  le  soleil  luit.'Oro.'oi,-ro  a  sole.  —  La 
partie  extérieure  d'une  horloge  à  ressort', 
d'une  montre  ,  sur  laquelle  l'aicuille  par  son 
mouvement  marque  l'heure  qu'il  est.  Mostra, 
d^  orologio.  —  r.  de  Lapidaire.  —  Maciiine 
in^^énieuie,  inventée  pour  tenir  le  bâton  h 
ciment,  à  l'exTêmi-é  duquel  le  diamant  est 
attaciié  ,  soit  avec  du  mastic  ou  de  l'étain 
fondu  ,  et  lui  faire  pre a  Ire  telle  inci  nation 
1-1  ^  .  n  souhaite  ,  à  Vé.Mrd  de  U  meule. 
)_i  t.i-i  te.  -  Cadran,  T.de  .Matliém.  Quart 
dî  cer;  e  ,  ou  Quart  de  n  )nan-e.  Quadrante 
.iseronjmico.  -  Cadr.m,  T.  de  Conch\l.Co- 
quille  tlii  genre  de;  iim?.-;ons  à  bjucîie  ap- 
platie  .  dtr.t  la  strict  :rJ  es*  merveilleuse. 
Chiocciala  w crina  ietta  Quadrarle. 

CAD  U  !  URE,  s.  f.  T.  d'Horion.  C'est  eiT 
général  1")  vrage  contenu  dans  l'esp.Tce  qui 
est  entre  le  cadran  et  la  pirine  d'une  montre 
ou  d'ano  pendtile  ,  etc.  Quadratura. 

CAI)RAT'J:<lEr!.  ,  s.  ,n.  r.  d'Hog'.oscr. 
Ouvrier  qui  fait  le;  cadrattires  de;  nombres 
à  réoérition.  Colai  che  fa  U  quadrature  delle 
ripetizioni. 

CADRE  ,  s.  m.  (  On  écrivoit  autrefois 
Quadre.  )  Bordare  de  bois,  de  marbre,  de 
bronze  ,  etc.  dans  laquelle  on  enchâsse  des 
tab!er.M,  des  bas-réliefs.  Cornice;  quadro. 

-  Cidre  de  charpente  ;  L'assemblage  quarré 
de  quatre  grosses   pièces  de  bois.   Quadro. 

—  T.   de  Mir.  Crrré  fait  de  quatre'^pièces 
de   ho:;  médiocrement    grosses  , 


,  ,.'"'"S>  6^  entrolassées  de  petites  cor- 
des. Quadro  da  rancio. 
_  CADRER,  V.  a.  Faire  un  quarré  qui  coït' 
tienne  précisément  autant  d'espace  qu'une 
au-re  figuré.  Q_u^drarc  ;  ridurre  in  forma 
qnad'a.  -  Cadrer  ,  v.  n.  Convenir,  avoir  du 
rapoort.  V.  Quidrer. 

CADUC,  U-2UE,  adj.  Vieux,  cassé,  qui 
a  delà  perd.i  de  ses  forces,  et  qui  en  perd 
tous  les  louri.  U  se  dit  proprement  de  l'hom- 
me ,  ou  de  ce  qui  appartient  ,'i  l'ho.mnij. 
C.iduc3.  -  Il  se  di'  d'une  m.iison  prête  à 
tomber  en  ru-ne.  Fleino  a  cal.rei  adevoU. 
—  On  appaile  aiusi  le  mal  caduc,  l'épilepsie. 
ou  le  haut-mJ.  V.  -  En  T.  de  Palais,  tog* 
caducs  ,  succession  ciduque  ,  un  legs  ,  una 
succession  qui  n'a  pas  heu,  faute  d'héritiers 
0,1  defonds,  ou  faute  d'accomplir  certaines 
onditious.  L'sato  c.iduco;  succession  caduca. 
-Voix  cnduqie,  celle  qui,  par  queLiue 
raison  particuaere  ,  n'est  point  cjmptée  dans 
un  suffrage,  f^oto  cki  non  cont-.,  che  non  fi 

CAr^UCÉE,  s.  m.  Verge  accolée  de  d-'jx 
serpe.i:,  qie  les  Poètes  attribuent  ù  Mercure. 
Ladtcio.  —  B'.ton  couvert  de  velours  et  rie 
fleurs  de  Ivs  d'or  que  portent  le  Roi  d'ar- 
mes et  les  Hérauts  d'rrmes,  dans  les  eri'U- 
de;  cremaniei.  A/arj,i. 

CADUCITE',  s.  /.  L'état  d'un  homme 
c,iduc.  Caducità  ;  era  caduca.  Il  se  dit  aus'i 
d  une  miison.  Casa  caduca.  -  T.  de  Pala's 
Caducité  d'un  legs  ;  l.irsqa'tm  legs  devie.it 
caduc.  Decadimento  ;  scadimento 
\     C;EC1LIA.  s.  f.  r,  iTHlst,  nkc.  Petit  s«Ç 


Ï14  C    A    H 

petit  qui  paroit  aveiisle  ,  et  dont  la  morsure 
«st  (Irnçereuse.  Scryintz  /fitto  Cecilia. 

C/E  f  tilA  ,  V.  et  Cjetera. 

CAFARD,  ARDE  ,  arfj.  Hypocrite  ,  bi- 
«;ot.  Iffocrita  ;  l\tcchcttone  ;  picchiapetto  ; 
fin\ûchero  ;  ^rajjtas.inù,  —  Damas  cafard  ; 
une  sorte  de  dimiis  mèle  do  soie  et  de  fleurs, 
Dimm:isco  a  set.j,  c, fioretto.  -  T.  de  Cumm. 
Citard  de  vilis^c.  Sorte  d'étoffe  s^oisiére  , 
faite  toute  de  iaine  ,  on  de  lil  et  de  laine. 
Sorta  di  drayi-o  grossolano  di  tutta  lana  .  o 
d'acla  e  Una. 

CAFARDERIE,  s.  f.  Tràoux.  Mot  inaslté. 
V.  Hypocrisie. 

CAFE',  s.  f.  Fruit  en  forme  de  fève,  qui 
vient  oricinairernent  d'Arabie,  que  l'on  rôtit 
et  que  l'on  réduit  en  poudre  ,  pour  en  faire 
im  breuvage  que  l'on  appelle  aussi  cafc.  Catf'e. 

—  On  appello  aussi  café  le  lieu  où  l'on  va 
le  prendre.  C'affi  ;  bottega  da  caffi. 

CAFETAN,  s.  m.  Rt.be  de  distinction  en 
lisaee  che?,  les  Turcs.  Caffettano. 

CAFETIER  ,  s.  m.  r.  de  Comm.  Celui  tiui 
«lui  vend  du  café  ,  soit  «n  fève  ,  soit  en  li- 
queur.  Caffettiere  ;  acquacedrataio. 

CAFETIERE ,  s,  f.  Pot  d'argent ,  de  terre , 
de  fer-blanc  ,  etc.  qui  sert  a  faire  le  café. 
Caffettiera. 

CAFfA  ,  s.  m.  T.  de  Comm.  Toile  de 
coton  qui  vient  de  Bengale.  Tela  di  bam- 
bagia. 

CAFIER  ,  s.  m.  Arbre  dont  la  fleur  ap- 
proche de  celle  du  jasmin.  Il  porte  un  petit 
fruit  rouée  de  la  grosseur  d'une  cerise.  Ce 
fruit  renferme  deux  semences  qui  sont  notre 
café,  L'  albero  che  produce  il  caff'é. 

CAGE  ,  s.  f.  Petite  ledette  de  bâtons 
d'osier  ou  de  fil  de  fer  pour  mettre  des 
oiseaux.  Gabbia.  —  fig.  et  fam.  Etre  ,  ou 
mettre  en  cage  ;  être  ou  mettre  en  prison. 
Essere  ou  mettere  in  gabbia,  in  prigione.  —  La 
cage  d'ime  maison  et  d'un  escalier;  les  qua- 
tre gros  murs  d'une  maison  et  les  murs  qui 
enferment  un  escalier.  Le  quattro  muraglie. 

—  T.  d'Horlog.  Le  bâti  qui  renferme  les 
roues  de  l'horloge.  Castello  in  cui  sta  l'oriuo- 
lo.  -  En   T.  de  Mar.  Hune.  V. 

GAGÉE  ,  s.  f.  7".  d'Oiseleur.  Une  pleine 
cage  d'oiseaux.  Gabbiata. 

CAGIER  ,  s.  m.  T.  de  Fauconn.  Celui  qui 
porte  des  olscnux  de  proie  à  vendre.  Ven- 
ditore d'  uccelli  di  rapina. 

CAGNARD,  AROE,  adj.  et  s.  Fainéant, 
paresseux.  Il  est  du  style  fam.  Poltrone  ; 
infingardo  ;  oiioso.  V.  Fainéant, 

CAGNARiJEK ,  v.  n.  Vivre  dans  la  pa- 
resse ,  mener  une  vie  obscure  et  fainéante. 
Il  est  du  style  fam.  Star  oiioso. 

CAGNARDISE  ,  s.  f.  Mot  du  style  fam. 
V.  Fainéantise  ,  Paresse. 

CAGNEUX,  EU:e.  adj.  Qui  a  les  genoux 
et  les  jambes  tournées  en  dedans.  Strambo; 
abilcnco  ;  storto  di  gambe. 

CAGNOT  BLEU,  s.  m,  t.  d'Hlst.nat. 
Grand  poisson  cartilagineux  ,  Je  la  famille 
du  chien  de  mer.  On  lui  donne  aussi  ce 
dernier  nom.  Specie  dì  cane 


CAGOT,  otti;,  adj.  Qui  a  une  dévotion 
fausse  ou  mai-entendue.  Bacchettone  ;  ipo- 
trita ;  cûllotono  ;  gabbadeo  i  picchiapetto  j 
achiodacristi. 

CAGOTERIE  ,  s.  f.  Action  du  cagot , 
•maniere  d'agir  du  cagot.  Bacchettoneria;  ipo- 
crisia; baccheironlsmo  ;  santocchieria.  —  Ca- 
rotene, Trévoux.  Secte  ,  cabale  des  cagots, 
A.a  schiera  y  la  cabala  de^  bacchettoni. 

CAGOTISME,  s.  m.  Esprit,  caractère  du 
cagot ,  manière  de  penser  du  cagot.  Ipocrisia; 
hacchettonismo. 

CAGOU ,  s.  m.  Homme  qui  vit  d'une  ma- 
nière obscure  et  mescjuine  ,  qui  ne  veut  voir 
.  ni  hanter  personne.  Il  est  bas.  Cacacciano; 
mi.rnatta;  stltico  ;  selvargio. 

CAGUE,  s.  f,  T,  dé  Mar.  Sorte  de  Bâ- 
timent Hollandois.   Sorta  di  nave  Olandese. 

CAGUESANGUE,  s.f.  Trévoux.  T.  pop. 
ïlux  de  sang.  Dissenterìa. 

CAHIER  ',  s.  m.  Assemblage  de  feuilles 
dUpapiuoM  de.parcJicniiQ  joiiiies  «mcnible. 


CAI 

Qjilnlerno  di  carta;  quaderno.  —  Cabiersde 
Hnilosophie  et  de  Théologie  ;  les  écrits  qu'un 
Professeur  dicte  à  ses  Ecoliers  durant  son 
cours.  Scrini.  -  Les  c.il.iers  des  Etats ,  les 
cahiers  de  rAssembiéì  du  Clergé,  pour  dire, 
le  résultat  des  délibérations  des  Etats  ,  ou 
du  Clergé  ,  et  les  demandes  qu'ils  font  au 
Roi.  yUil.  —  Cahier  des  frais  ;  le  mémoire 
des  frais.  Libro  de/le  spese. 

CAHIN-CAHA  ,  adv.  Tant  bien  que  mal. 
U  se  dit  des  choses  qu'on  fait  difficilement , 
à  plu^icu^s  reprises  ,  et  de  mauvaise  grâce. 
Il  est  fam.  Malvolentieri  ;  a  malincorpo  ;  di 


CA.40HANNE,  s.  f.  Trévoux.  Sorte  de 
tortue  qu'on  appelle  aussi  Kaouanne.  Sorta 
di  tesiudir.e. 

CAHOT,  s.  m.  Le  saut  que  fait  une  char- 
rette, un  carrosse,  ou  un  coche ,  enroulant, 
dans  un  chemin  raboteux  et  mut  uni.  B.il;^o; 
salto  ;  scossa;  traballo.  —  On  dit  aussi  :  nous 
avons  trouvé  bien  des  cahots  en  ce  pays-là  , 
pour  dire  ,  nous  avons  trouvé  des  chemins 
qui  font  faire  bien  des  cahots,  y  le  ,  strade 
cattive  ,  disuguali. 

CAHOTAGE,  s,  m.  Mouvement  fréquent 
causé  par  les  cahots.  Bal^o;  trabai\p  ;  scossa; 

CAHOTE  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

CAHOTER,  v,  a.  Causer  des  cahots.  Bal- 
lare i  traballare  ;  scuotere. 

CAHUE'  ,  s.  m.  Trévoux.  V.  Café. 

CAHUTE  ,  s.  f.  Petite  loge  ,  Iute  ,  ca- 
bane ,  maisonnette.  Capanna;  casupola  ;  ca- 
saccio . 

CAIC  ,  s.  m,   r.  de  Mar.  V.  Caïque. 

CAICHE,  s.  f.  T.   de  Mar.  V.   Qualche. 

CA.TEl'UT,  s.  m.  Trévoux.  Huile  aroma- 
tique des  Indes  Orientales.  Olio  aromatica 
dell'  Indie  detto  Cujeputo. 

CAiES,  s.  f.  r.  de  Mar.  V.  Cayes. 

CAiEU  ,  s.  m.  P,.eieton  des  oignons  qui 
portent  des  fleurs.  Frôle;  figliuoli  delle  ci- 
polle. --  On  dit  aussi  d'une  fleur  qui  vient 
d'un  caieu  ,  que  c'est  un  caieu,  flore  nato 
da  prole  di  cipolla. 

CAILLE,  s.  f.  Petit  oiseau  de  passage, 
qui  a  le  plumage  grivelé  ,  et  dont  la  chair 
est  délicate.  Quaglia.  —  Roi  des  cailles,  V. 
Râle,  ^ 

CAILLE' ,  ÉE ,  part,  V.  le  verbe,  -  On 
dit  aussi  du  caillé  au  subst.  V.  Caillebotte. 

CAILLEBOTE  ,  s.  m.  r,  d'Hlst.  natur. 
Obiir.  V. 

CAILLEBOTIS,  s.  m.  T.  de  Mar.  C'est 
ude  espece  de  treillis  fait  de  petites  pièces 
de  bois  entrelacées  et  mises  à  l'angle  droit. 
Carabottino. 

CAILLEBOTTE,  s.f.  Masse  de  lait  caillé. 
Latte  rappreso  ,  quagliato.    .    ^   , 

CAILLEBOTTE',  ÉE  ,  ad|.  Trévoux.  Ré- 
duit en  caillot,  coagulé.  Quaglialo  ;  rappresso. 

CAlLLE-LAlT,  ou  PETIT  MUGUET, 
s.  m.  Plante  ainsi  nommée  ,  parce  qu'elle  a 
la  vertu  de  cailler  le  lait.  Caglio  ;  presame. 

CAILLEMENT  ,  s.  m.  Etat  du  lait  ou 
d'une  autre  liqueur  qui  se  caille,  Rappiglia- 
m^nto  ;  quagliamento. 

CAILLER ,  v,  a.  Figer ,  coaguler ,  épaissir. 
Rappigliare ,  coagulare.  —  v.  r.  Se  prendre, 
s'é:>aissir  ,  se  coaguler,  Rappigi'arsi  ,  ec. 

C  AILLETEAU,  s,  m.  Jeune  caille.  Quaglia 
giovane. 

CAILLE30T,  s.  m.  T.  d-Ichtyol.  Espèce 
de  petit  turbot  fort  délicat.  Rombo. 

CAILLETTE,  s.  f.  La  partie  du  chevreau, 
agneau  ,  veau  ,  etc.  (jui  contient  la  présure 
à  cailler  le  lait,  rentricino.  -  Caillette  et 
caillette  de  quartier  ;  une  femme  frivole  et 
babillarde.  Pettegola  ;  berlinghiera  ;  berghi- 
nclla  ;  donniciuola  di  strada.  —  On  le  dit 
aussi  d'un  homme  frivole  et  babillard.  Im- 
parolato  ;  cicalone;  bubbolane  ;  cornaechione. 

CAILLIQUE,  s.  f.  Trévoux.  Poisson  de 
mer.  V.   Harengade. 

,  CAILLOT,  s.  m.  Grumiau  de  sang,  pe- 
tite masse  de  sang  caillé.  Sanjue  rappreso, 
grumoso  ;  grumo  di  sangue  i  angue  fermato 

Srumi,. 


C    A    I 

CATLLOTÎS  ,  s.  m.  Trévoux.  $^rte  de 
soude  don:  lei  pierres  reisembknt  à  des 
cailloux.  Sfre^U  dì  soda, 

CAILLtri-aoSAT  .  s.  m.  Poire  nmsi 
nomméc.parce  qu'elle  est  prerreuse .  et  qu'elle 
a  un  ^oùt  de  rose.  £lle  esc  auiûurd'hui  peu 
estimée.  Sorca  di  p^ra. 

CAlLLOU"  ,  s.  m.  Pierre  très-dure»  qui 
varie  par  Ij  coilear ,  et  qui  donne  des  étiii- 
cellci,  lors  ju'on  la  frappe  avec  de  l'acier. 
i'ktra  jocaja.^  plus  généralement  ,  Stlcc\ 
ciottolo,  —  Le  caillou  d'Ej^ynte  est  une 
espece  de  jaspe  ,  daiislequel  la  ri.uurc  a  formé 
d.tf.nenles  ri;;ures  qui  ressemblent  à  des  p.-y- 
sap.'s ,  etc.  ìiorta  di  diaspro  Esl\tcno.  —  Les 
c.illjux  de  Médoc  et  du  Rhin  sont  blancs 
et  tr.msparens  comme  du  crystjl.  Pietra  dì 
ALdocco  e  del  H.eno. 

CAiLLOUTAGË,  s.  m.  Nom  collectif. 
<)uvr;ige  de  cailloux  ramassés.  Opera-,  Livoro 
fatto  con  ciottoli  »  ylctru^t.  —  Chemin  de 
caill.v.itage.  Clottalato  ;  strada  lastricata  d: 
ciottoli . 

CAIMACAN,  s.  m.  Lieutenant  du  grand 
Visir.  L'un  des  Caimac.ins  est  Gouverneur 
de  Constantiiiui^e»  et  n'en  sort  iamaii.  Tt- 
tolo  de  d'njnità  in   Turchia, 

CAICAMANl,  s.  m.  T.  de  Comn. Toile 
fine  de  Bengale,  fêla  fi'Ui  di  Pensala. 

CAÏMAN  ,  s.  m.  tspèce  de  crocodile. 
Caimane  ;  coccodrillo  dell'  Indie. 

CALMANO,  ANDE,  s.  m.  et  f.  Mendiant, 
gueux.  Il  ne  se  dit  que  de  ceux  qui  dcman. 
dent  l'aumône  par  pure  fainéantise.  11  e^c 
peu  usité.  Uaront  ;  birbone  ;  accattato\\i  ; 
accattone'^  paftjnìere. 

CAIMANDE',  ÉE  ,  part.  le  verbe. 

CALviANDtll ,  V.  a.  Mendier.  Baronarc  ; 
birhoncpc.i^rey  yaltonegsiarc.  —  lise  dit  aus>? 
fig.  et  fam.  et  alors  it  est  actif.  U  va  de  porte 
en  porte  caimander  des  recommand. irions» 
Esli-  va  di  porta  in  porta  mendicando  racco- 

CÀIMANDEUR,  V.  Caimand. 

CAJOLF;,  ék,  part.  V.  le  verbe. 

CAJOLER,  va.  Flatter,  louer,  entre- 
tenir quelqu'un  des  choses  qui  lui  plaisent 
et  qui  le  touchent.  Il  est  f,im.  Lus:n_';arc  ; 
careggiare  ;  far  veut  ,  careiie  ,  cacahaldoU  , 
moim.  —  Tacher  de  séduire  une  femme  ou 
une  fille  par  de  belles  paroles.  Amoreggiare  \ 
vagheggiare  ;  cicisbeare,  —  T,  de  Mar.  Me- 
ner im  vaisseau  contre  le  vent,  àia  faveur 
du  courant.  Navigar  con  vento  contrario  a 
seconda  della  corrente.  —  C'^st  auîsi  faire 
de  petites  bordées,  ou  attendre  sous  voiles, 
en  faisan*  peu  de  route.  Scare  su  i  bordi, 

CAJOLERIE  ,    s.   f.  Louange  où   il  y  3 

?.ieique  affectation,  et  qui  sent  la  tlatterie, 
accabaldole  \  carcl\me  ;  lusinghe;  moine  i 
vc^lt,  —  Il  se  prend  au5si  pour  le  bnj^ae;e 
flarteur  dont  on  sert  pour  tacher  de  séduire 
une  femme  ou  une  fille.  Lusinghe  ;  veni  ;" 
carcrre  X  paroline  dolci. 

CAJOLEUR,  EO-SE  ,  ad].  Qui  caiole. 
Lusinghiere  ;  eh-:  Ja  ve\;{i  ;  che  carenila  ;  che 
parla  careuevolmente  ;  che  dice  parole  dolci, 

CAiQUt,  s.  m.  Sorte  de  chaloupe,  petit 
b'itiment  qui  sert  ordinairement  avec  les 
Galères  dans  la  Méditerranée.  Caicco.  —  Se 
dit  aus>i  d'un  petit  bateau  du  Levant  dans 
la  mer  Méditerranée,  et  de  petites  barques 
dont  les  Cosaqjes  se  servent  pour  naviguer 
sur  la    mer  noire.  Sclaica. 

CALS  SE  ,  s.   (.  Espèce  de  cotfre  de  bois 
où  l'un  met  diverses  sortes  de  marchandises. 
Cassa.  —  Il  signifie  aussi  une  machine  de  bois 
carrée,  où  l'on  met  des  orani^'os  et  d'autres 
arbres.  Cassa.   —   Il   se  prend  encore   pour- 
le  lieu  où  les  Financiers,  Banquiers  ,  Mar- 
chands j    etc. .  mettent    leur    argent.   Cassa» 
~   Tenir  \:ï  caisse  ;_  avoir  le  maniement  de 
l'argent  d'un  Financier  ,  d'un  B.inquier  ,  d'un 
Marchand  ,   etc.    Tener  la  cassa  ^  il  danari, 
che   è    in   cassa.    Faire   un  trou   a  la   caisse 
Far  l e  fiche    alla  cassata,   -   '^iaisse  segniti 
aussi  un  tambour.  Cassa;  tamhn-o.  -  B-ittr 
la  caisse;  lever  des  soldats.  Assoldar  gente 
far  Ì(ya  di  soldati,  -  T.  d'Anat,  Caisse  tì 


CAL 

tambour;  une  cavité  ciemi-sphérisue  qui  se 
trouve  au  fond  du  trou  auditit  extetiie  de 
Votei'.le.  Conci.  -  Caisse  de  po.i'.ie.  V. 
JHouile.  Le  nom  de  caisse  a  pris  par  an  >- 
lOBie  «n  erand  nombre  d'autres  acceptions. 
-  Cdisii,  en  r.  d-ArMt.Cei'.  d.m5  chaq.Le 
intervalle  in  modillonî  dujilatond  delà  cor- 
niche cotMi-hienne,  un  ren'oncement  quarré 
qui  renferme  une  rose.  On  lui  dome  aussi 
le  nom  de  panneau ,  cassette.  —  Cjisse  des 
marches  ,  /.  de  NUnuf.  de  saie,  tspece  de 
coffret  percé  de  part  en  part,  et  qui  reçoit 
le  boulon  qui  ennle  les  marches.  —  En  /  . 
de  Comm.  Un  entend  aussi  par  le  mot  de 
caisse  ,  le  cabinet  du  Caissier  ,  où  es:  la 
caisse  ou  cofEre-fort,  et  où  il  fait  sa  recette 
et  ses  paiemens.  Baneo.  ^ 

CAlsSETiN,  s.  m.  T.  i:  Comm.  Petites 
caisses  de  sapin  plus  longues  que  larges  , 
dans  lesquelles  on  envoie  de  Provence  les 
raisins  en  grappe  sèches  au  soleil  ,  qu'on 
appelle  Raisins  aux  jubis.  Cassetti.  -  hn  T. 
il  M^inuf.  de  suU.  Petite  armoire  en  tonne 
de  caisse  ,  a  plusieurs  étages  ,  dans  lesquels 
Touvrier  range  les  dorures  et  les  soies  qu'il 
emiiloie.  

CAlSilER  ,  s.  m.  Celui  qui  tient  la  caisse 
chez  un  Financier ,  chez  un  Banquier ,  ou  chet 
un  Marchand.  CassUri. 

CAliSON  ,  s.  m.  Grande  caisse  qui  sert 
ordinairement  pour  porter  des  vivres  et  des 
munitions  à  l'armée.  Cassone.  —  Caissons, 
T.  de  Mar.  Les  coffres  qui  sont  attachés  svir 
le  revers  de  l'arriére  d'un  vaisseau.  Casson: 
di  foppa.  —  Caisson,  T.  de  Comm.  Dimi- 
rutiî  de  caisse  ,  petite  caisse  dans  laquelle 
on  envoie  des  marchandises,  cassetta. 

CA/UMAN  ou  CAJUMANIS,  s.  m.  t. 
de  Botan.  Espèce  de  Canellier  sauvage,  qui 
croît   sur  les  côtes  du  Sunda.    Qanella  sai- 

CAJUTEouCA.VIAGNE,s.f.pl.Cesont 

les  lits  des  vaisseaux  ,  qui  sont  la  plupart 
emboirés  autour  du  navire.  Letti  fissi. 

C.\L  ,  s.  m.  Durillon  q.ii  vient  aux  pieds, 
aux  mains  ,  aux  genoux.  Callo. 

CALABA  ,  s.  m.  r.  de  Botan.  Arbre 
gommeux  des  Indes.  Altero  dell'  Indie. 

CALADARIS  ,  s.  f.  r.  de  Comm.  Toile 
de  coton  qui  vient  de  Bengale.  Tela  di  bam- 
bagia detta  Caladari. 

CALADE  ,  s.  f.  r.  de  Manège.  Pente  d'un 
terrein  élevé  par  ci  l'on  fait  descendre  plu- 
sieurs fois  im  cheval  au  petit  galop  .pour  lui 
apprendre  à  plier  les  hanches  ,  et  à  former 
son  arrêt.  Scesa, 

CALAISON  ,  s.  f.  T.  de  Mar.  Profon- 
deur d'un  vaisseau  depuis  le  premier  pont 
îusqu'au  fond  de  cale.  Profondità  d'un  va- 
iceltoj 

CALAMBA  ou  CALAMBOUC  ,  T.  de 
Comm.  Sorte  de  bois  qu'on  apporre  des  In- 
des ,  et  qui  est  absolument  différent  de  la 
plante  dont  on  retire  le  suc  d'aloés  purga- 
tif. On  l'appe'le  aussi  Bois  d'aigle  ,  Bois 
d'aloés.  Ai.il'oco  ;  l:t;no  d'aloè. 

CALA.VlBOUilG  ,  s.  m.  T.  d'Hlsi.  nat. 
Bois  odoriférant  de  couleur  verdàrre  qu'on 
emploie  en  ouvrages  de  tabletterie.  11  diffère 
du  Calambouc ,  qui  vient  de  la  Chine.  Lcsno 
di  caltimkurgo. 

CALAMENT,  s.  m.  Plante  qui  porte  une 
fleur  hibiée,  dont  l'odeur  est  assez  agréable. 
Elle  est  cépha'ique.  NefitdU. 

CALAMINAIRE  ,  adj.  de  t.  g.  Qui  ap- 
partient à  la  calamine.  Catammario  ;  cala- 
mitare. V.  Calamine. 

CALAMINE  ouPIF.RREÇALAMINAIRE, 
s.  f.  Substance  minérale  ,  jaunâtre  qui  a  la 
forme  d'une  pierre  ,  ou  d'une  terre,  dont  on 
se  sert  pour  faire  le  cuivre  jaune  ou  léton , 
parce  qu'elle  contient  le  demi- métal  qu'on 
comme  Zinc,  à  qui  cette  propriété  est  due. 
Gtallamina  ;  pietra  calaminaria  ,  o  calami- 
nare;  [ellamina.  -  Calamine  blanche,  ou 
des  fourneaux.  Pomfolige. 

CALAMISTRE" ,  ée  ,  part.  V.  le  verbe. 

CALAMISTRER,  v.  a.  Friser  ,  poudrer. 
B  est  fam.  Arricciare  i  innmtlUriyincresfare 


CAL 

e  iar  la  polvere  a' capelli. 

CALA.vUTE  ,  s.  m.  Nom  quon  donne  a 
la  boussole.  Calamita.  -  Cal.imite  ,  en  T. 
d'iiist.  nat.  Epithète  que  l'on  donne  au 
sîorax  en  larmes,  à  cause  qu'on  le  mettoit 
autrefois  dans  des  roseaux  appelless  Citami, 
pour  le  conserver.  Storace  m  lacrime. 

CALAaU  TE',  s.  f.  M.ilheur,  misere.  Cala- 
mità ì  infelicità  ;  miseria, 

CALAMirtUX,  EUSE,  adi.  Misérable. 
Ce  mot  vieillit  ,  et  ne  se  dit  guère  qu'en 
parlant  des  temps  de  peste  ,  de  guerre,  de 
famine  ,  etc.  qu  on  appelle  des  temps  cala- 
m'.teux.  Calamitoso  ;  iiieûce. 

CALAMUS-iCRll'lORlUS  ,  s.  m.  T. 
d'Anat.  On  nomme  ainsi  l'extrémité  posté- 
rieure du  quarrien-.e  ventiieule  du  cerveau 
du  côté  de  l'épine  du  dos,  qui  se  termine 
comme  le  bec  d'une  plume  a  écrire.  Calamo 
scriitorio.  Calamus  aromjticus  ,  ou  odora- 
tus  ,  T.  de  fîorjo.  Genre  de  plante  à  fieurs 
sans  petules,  qui  forment  un  épiconique  res- 
semblant a  celui  du  poivre  long.  Calamo 
aromatico.  —  En  Pharmacie  ,  on  donne  ce 
nom  a  une  racine  amere  et  épicee,  produite 
par  une  espèce  particulière  de  jonc  ou  plutôt 
de  flambe  ou  de  slayeul.  Calamo  aromatico. 

CALANDRE  ,  s.  f.  i\'om_  qu'on  donne  a 
Paris  i  la  grosse  grive  ,  qu'on  nomme  ail- 
leurs la  grande  grive  ,  siserre.  Tordella  ; 
tordo  maggiore  ;  dans  la  Romagne  ,  Tardac- 
elo ;  en  Lombardie  ,  Riglione  ;  drisia,  V. 
Grive.  —  C'est  aussi  tme  sorte  de  grosse 
alouette.  Calandra;  lodala  p anterana.  -  Ca- 
landre ,  que  quelques  uns  écrivent  Calendre, 
Charençon  ,  ver  qui  ronge  les  blés.  Gorgo- 
glione ;  tonchio,  —  Machine  dont  on  se  sert 
pour  presser  et  lustrer  les  draps  ,  les  toiles 
et  autres  étoffes.  Mangano  da  soppressore  , 
e  lustrar  i  panni. 

CALANDRE' ,  ÉE  ,  part.  'V.  le  verbe. 

CALANDRER  ,  v.  a.  Faire  passer  par  la 
calandre.  Manganeggiare  ;  manganare  ;  sup- 
pressare  :  dar  il  lustro. 

CALANDREUR,  $.  m.  T.  de  Man:if.  Ou- 
vrier qui  met  les  étoffes  sous  la  calandre. 
Lustratore  :  soppressatore. 

CALANGE,  CALANGUE,  ou  CALE, 
s.  f.  T.  de  Mar.  C'est  un  abri  sur  la  côte, 
derrière  quelque  hauteur  ,  où  des  médiocre^ 
b.itimens  peuvent  être  a  couvert  des  vents  et 
des  tlots.  Calanca;  cala. 

CALAO,  s.  m.  T,  d'Ornithol.  Genre 
d'oiseau  des  Indes  Orientales  .dont  le  bec 
est  en  forme  de  faulx  ,  dentelé  et  souvent 
surmonté  d'une  excroissance  charnue.  Idro- 
corace  ;  corvo  cornuto  ;  rinoceronte, 

CALATBAVA  ,  s.  m.  Nom  d'un  Ordre 
.Militaire  d'£>pagno .  institué  par  Sanche  III, 
Roi  de  Castine,  en  1158.  Calatrava. 

GALBAS  ,   T.  de  Mar.  V.  Calebas. 

CALGOTIN  ,  s.  m.  T.  de  Cordonnier.  Pa- 
nier de  paille  dans  lequel  on  met  le  til. 
Panierina. 

CALCAIRE,  adj.  de  t.  p.  Il  désigne  les 
terres  ou  pierres  ,  que  l'.Tction  du  feu  peut 
changer  en  chaux,  et  qui  se  dissolvent  dans 
les  acides:  telles  sont  la  craie  ,  le  marbre  , 
la  pierre  à  chaux  ,  les  coquilles  ,  etc.  Di 
calcina  ,  che  si  può  calcinare. 

CALCAMAR,  CALCAMOR  ,  s.  m.  T. 
d'Hist.  nat.  Oiseau  aquatitpie  du  Brésil  , 
gros  comme  un  pigeon.  Il  ne  vole  point , 
et  annonce  également  la  pluie  et  le  calme. 
Uccello  Brasiliano  detto   Calcamarc. 

CALCEDOINE,  s.  f.  Agathe  d'une  couleur 
trouble  et  remplie  comme  de  nuages.  Calce- 
donio i  calcidonio. 

CiLCEDONIEUX  ,  Et;çE  ,  adj.  T.  de 
Jouaillier,  Se  dit  d'une  pierre  qili  a  quelque 
marque,  queltme  tache  blanche.  Calcedonico. 

CALCET  ,  s.  m.  T.  de  Mar.  Assemblage 
de  planches,  élevé  et  cloué  sur  le  haut  des 
arbres  d'une  galère,  et  qui  sert  à  renfermer 
les  poulies  de  bronze  qui  sont  destinées  au 
mouvement  des  antennes.  Calcese, 

CALCIN  ,  s.  m.  T.  de  Verrerie.  Cassons 
de  verre  ou  de  glace  calcinés  pour  faire 
du  veire.  Ruttami  dì  vitra  calcinati. 


CAL  iiç 

CALCTNABLE,  adj.  de  t.  e.  T.  de  Chy. 
mie.  Qui  peut  être  calciné.  Cke  pua   esser 

"cAÌIcÌNATION,  s.  f.  Opération  de  Chy- 
mie  ,  pi^r  laquelle  une  terre  .  une  pierre  , 
ou  un  métal  sont  réduits  dans  l'état  de  chaux, 
par  la  violence  du  feu.  Calcinazione  i  calci- 

CALCINÉ,  ÉE,  part.  Calc'nato. 

CALCINELLE,  s.  f.  T.  d'Hist.  nat.  Co- 
qui'ie  iivalve  du  genre  des  cames.  Quand 
l'animal  est  vivant ,  la  coquille  est  bleuâtrej 
mais  après  sa  mort  ,  elle  devient  blanche 
comme  la  neige.  Calcinello. 

CALCINER  ,  v.  a.  Réduire  en  chaux. 
Il  se  dit  princip.;!ement  de  cette  onération 
chymique,  qui  réduit  en  chaux,  par  la  force 
du  feu,  les  pierres,  les  métaux,  les  miné- 
raux ,  etc.  Calcinare. 

CALCIS  ,  s.  m.  T.  d'Ornithol.  Faucon 
de  nuit.  Falcone  notturno. 

CALCUL,  s.  m.  Supputation  ,  compte. 
Calcula  i  calcolo  ;  conto  ;  computo  ;  calcula-, 
-ione;  scandaglio  ;  bilancio.  —  /.  de  Méd. 
La  pierre  qui  s'engendre  dans  les  reins  et 
dans  la  vessie.  Calcalo;  calcolo.  —  Calcul, 
en  T.  d'Hist,  nat.  Nom  générique  de  tou- 
tes les  espèces  de  pierres  qui  se  trouvent 
d.:ns  les  divers  animaux  ,  telles  que  les  per- 
les ,  les  pierres  d'écrevisses  ,  la  pierre  des 
poissons ,  celles  des  amphibies  ,  des  oiseau:c 
et  des  uuadrupèdes.   Calcolo. 

CALCULAiiLE  .  adj.  de  t.  g.  Qui  se 
peut  ct^leuler.  Che  puît  calcularsi;  che  si  pu» 
contare. 

CALCULATEUR,  s.  m.  Qid  calcule.  Cal- 
colatore ;  calculatore, 

CALCULE' ,  ÉE  ,  part.  'V.  son  verbe. 

CALCULER,  V.  a.  Supputer,  comptera 
Calculare;  computare;  contare  ;  far  i  calcoli- 

CALCULEUX,  EUSE,  adj.  T.  de  MeJ. 
Pierreux  ,  graveleux.  Calcoloso;  sabbionusoi 
renoso.  —  QlÙ  est  tourmenté  de  la  pierre  ou 
de  la  gravelle.  Dans  ce  sens  il  n'est  pasd'a- 
saeo.   Calcoloso  ; 

CALDERON  ,  s.  m.  T.  dHist.  nat.  Se- 
cond poisson  pour  la  grosseur,  après  la  ba- 
leine. Uest  de  la  classe  des  Souffleurs.  Speiic 
di  balena  detta  fissale, 

CALE,  s.  f.  Abri  entre  deux  pointes  de 
t;rre  ou  de  rochers.  Cala  ;  calanca.  Fond 
de  cale,  le  lieu  le  plus  bas  d'un  vaisseau. 
Stiva.  —  On  appelle  aussi  cale  ,  un  morceau 
de  bols  plat,  qu'on  met  sous  une  poutre» 
sous  une  solive  ,  ou  sous  une  table ,  pour 
qu'elle  soit  de  niveau.  Bietta  ;  \eppa  per 
cal-artrair  .>  pietre,  ce.  Les  Menuisiers  di- 
sent ,  Calloccià.  Espèce  de  bonnet  et  de 
colture  de  tête  pour  les  femmes  de  basse 
condition.  Sorta  il  cuffia.  —  Il  se  dit  aussi 
de  certains  petits  bonnets  plats  que  por- 
tent de  petits  laquais  ou  des  garçons  de  mé- 
tier. Berretta  ;  berrettone,  —  Espèce  de  châ- 
timent assez  ordinaire  dans  les  vaisseaux  ,  et 
qui  consiste  à  suspendre  un  homme  à  la  ver- 
gue du  grand  mât,  età  le  plonger  plusieurs 
t"ois  dans  la  nier.  Cala  ;  darla  cala.  —  T,  de 
Mar.  Lieu  fait  en  talus  ,  ou  l'on  monte  et 
d'où  l'on  descend  sans  marche.  Scalo.  —  T. de 
Pécheurs.  Plomb  dont  on  se  sert  à  faire  en- 
foncer l'hameçon  au  fond  de  l'eau  dans  la 
pêche  delà  morue.  Piombino. 

CALE' ,  ÉE,  part,  du  verbe  Caler.  V. 

CALEBAS.  GALBAS,  CARGUEBAS, 
s.  H.  T.  de  Mar.  Cordage  qui  sert  à  amener 
les  vereuesdesp^cfis.  Carica  batso  per  le  vele 
dei  stragli.  ~  Petit  palan  dont  on  se  sert  à  la 
mer,  pourrider  le  grand  étail.  Paranchineda 
straglio. 

CALEBASSE,  S.  f.  Fruit  des  Iles,  qui 
croît  en  forme  de  citrouille ,  et  dont  on  extrait 
une  liqueur  ,  qu'on  reg.irde  comme  spécifique 
contre  les  maux  de  poitrine.  Zucca  lunga.  — 
Espèce  de  bouteille  faite  d'une  courge  sèches 

GALÉBASSIÉR,   s.  m.  Arbre  de  l'Améri- 
que, qui  ressemble  au  pommier.  Albero  Ame» 
ricana  ,  che  produce   le  luche  lunghe. 
.    CALEBOTIN,  T.de  CordçruY.  Calbotiii, 


iiC  CAL 

CALFXHE,  s.  f.  E'pice  Ae  carri>s« 
collas.  Citltiio,  -  Sorte  do  c.irrois;  \c<i,-t , 
ciu.'uré  denijn^.-Vjis,  et  dont  on  se  sert  \>'>iir 
s;;  vrcirrénjrtljnsdc;  iJrdins.  Horla  dicMnso 
per passcgs'''^  "<>'  s''':-':'ii.  -  Sorte  Je  colle 
kaleinée,  dont  les  dames  se  servent  peur  si 
gar.-intir  du  suieil.  Suru  dl  c:ijfia. 

CALEÇON  ,  s.  m.  Vêtement  qu'on  met 
sous  le  hautd.-clisusse  ,  qui  cuJvre  d:pu-.s 
la  ceinture  jusqu'aux  genoux.  Mutania  i  sot- 
taci toni. 

C ALEÇONNÎER  ,s.m.T.d:  Peaussiers. 
Ouvrier  qui  tait  des  cleçons.    Che  fa   mu- 

'"cALEFACTION,  s.f.T.Didict.  Ch.ilenr 
cau'.ce  par  l'action  du  feu.   Risca/djmcnto  i 

"caEeMAR  ,  s.  m.  T.    d'His:.    nat.  V. 

Calm..r. 

CALEMBOUR,  ou  Calembouf.g  ,  s. 
m.  Néolosisi"'  d'usat.1.  ieii  de  mots  qui  ré- 
sulte de  la  double  signilication  d'un  mot  lors- 
qu'on le  prend  dans  un  sens  riitiérent  de  celui 
qui  se  présente  natur  ;!leincnt.  freddura. 

CALENCAR,  ou  CAr.EscAs  ,  s.  m.  Sorte 
de  to'le  peinte  des  Indes.  Calancà. 

CALENDES. ,  s.  m.  Nom  de  certains  Reli- 
gieux Turcs  ou  Pers.nns  ,  la  plupart  vaaa- 
bonds,  et  ainsi  nommés  de  Santon  Calenrieri 
leur  Fondateur.  CaUndero  o  sia  spc{k  dl  iie/i- 
gioso  in   TurMa. 

CALENDES,  s.  f.  pi.  C'étoitdans  la 
chronologie  Romaine  le  premier  jour  de 
chaque  mois.  Caltndt;  caUndi  ;  il  frimo 
giorno  del  mise.  —  Certames  assemblées  des 
Cu-és  de  campagne  ,  convoquées  p.ir  l'ordre 
àe  l'Evêque.  Adunaniade'  Curjti  o  Parrochi. 
delle  Chiite  camf  estri.   ,    .        ^,      , 

CALENDRE.  V.  et  écrivez  Calandre. 

CALENDRIER  ,  s.  m.  Le  livre  ou  la  table 

Sui  contient  l'ordre  et  la  suite  de  tous  les  jours 
e  l'année.  Calendario;  calendaro.  -  Vieui 
Calendrier  ,  celui  dont  on  se  servoit  avant  la 
réformation  qui  en  fut  faite  par  le  Pape  Gcé- 
Rolf  XilL  Vecclno  calendario. 
CALENDULE,    s.   f.    T.  de  Botan.  V. 

"CALENTLRE,  s.  f.  Fièvre  chaude  "ssez 
comr.une  sur  nr.cr.  Febbre  ardente  ,  accom- 
va'rr.la   dal  dell'io. 

CALEWN  ,  s.  «i.  Nom  propre  qui  est  de- 
venu appellatif,  pour  siRuifiar  un  recu-il  de 
TTiots;  de  notes,  d'extraits,  qu  une  personne 
a  crni- osé  à  son  usiRC.  t'a/e;/«t>. 

CALER,  v.a.  Baisser.  Il  ne  se  dit  guère 
HU"  des  voile!  d'un  vaisseau.  Ammit:r.are  ; 
calar  le  vele  ;  cariar  a  basso.  -  S|.  C,.!er 
la  voile;  céder,  se  soumettre  ,  et  absolu- 
ment  Caler,  iamrr.eiten-j ,  cederci  amma- 
nar la  vela.  -  T.  de  Mewns.  Mettre  une 
cale  sous  quelque  ouvrage  ,  pour  le  h.iusscr  et 
le  tenir.  Cullare  con  batta  o  \cFpa  ;  mener 
uimealUeia  -  v.  a.  T.  de  Mar.,  tiuoncer 
dans  l'e.iu.  Calare.  -  Cale  tout.  i.  de  Mar. 
CommnndementqiJ  se  fait  pourlaisser  tomber 
tout  d'un  rouii  ce  qie  l'on  tient  suspendu. 
Molla  inbarda.  .^    ^     .,         „  ,  .       . 

CALFAT,  s.  m.  T.  de  M«r.  Celui  qui 
<alfat-j  un  vaisseau.  Calafato  i  calajao.  - 
L'oi'vrage  que  fait  le  calfat.  Intteru  riparo. 
-  L'instrument  qui  sert  au  calmât,  pour  cal- 
fater mi  vaissei.u.  Alatilo  di  calafato. 

CALFATAGE,  s.  m.  Etoupe  enfoncée 
dans  la  couture  du  vaisseau.  Le  stotpe. 

CALFATE' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

CALFATER,  v.  a.  Boucher  les  trous  et 
les  fentes  d'un  vaisseau,  et  l'enduire  de  poit 
et  de  goudron  ,  pour  emnècher  que  l'eau  n  y 
entre .    Rlsiopiare i navilj  ;  caUfatare ;  cala- 

■^"CALFATEU/Î ,  s.  m.  T.  de  Mar.  Celui 
■ni  calfate;  on  l'appelle  aussi  Callat.  V. 

CALFATIN,  s.  m.  r.  de  jMar.  Celui  qui 
sertie  Calfateur.  Rana^o  alia  pece  ;  cariane 
Ji  calafato. 

CALFEUTRAGE  ,  s.  m.  Ouvrage  de 
celui  qui  travaille  à  calfeutrer  une  porte  ,  u-ie 
îenctre.  Rltiiramenio. 

CAiftV.TMi'.  M.  paî.V.  U verbe. 


CAL 

CALFEUTRER,  v.  a.  Boucher  les  fentes  ! 
d  une  porte  ,  d'une  l'cueir.; ,  avec  du  papier  , 
du  p.irchemin  colé  ,  ou  d':s  hsieres,  etc. 
pour  einpèciier  que  le  vent  n'entre.  Kistap- 
pa'e  ;  stoppare  ;  turare  ;  rituran,  —t.  de  Mar. 
'  .  Callaier.^ 

CALIHIÎE,  s.  m.  Li  grandeur  de  l'ouver- 
ture du  canuii  de  toutes  sortes  d'armes  à  feu. 
Calibro;  bjeea.  —  La  grosseur  de  la  balie, 
proportionnée  à  l'ouverture  du  pi:>tolei ,  du 
mjusquet,  du  canon.  Calibro  deLa  palla. 
-  hg.  La  qualité  ,  l'état  dune  personne.  11 
est  tam.  Cal'bro  ;  egualità  ,  carattere  d'una 
persona.  -  V.  d'Ar-liic.  Volume  ,  grosseur. 
Olar.tetro  ;  jrossciia.'-  l'iiuche  ,sur  lechuup 
ria  laquelle  on  a  découpé  les  diii'éiens  mem- 
bres d'Architecture  qu'jn  veut  exécuter  en 
plâtre ,  aux  corniches.  ALd.ino  ,  et  quel- 
ques-uns ,  Sagoma;  sa:oma.  Dans  C2  sens 
le  mj;  Calibre  est  commun  à  jjlusieurs  arts. 
■  'lisura  ;  calibra.  —  i  .  de  Mar.  Modèle 
qu'on  fait  [Jour  U  construction  d'un  vaisseau, 
et  sur  lequel  on  prend  sa  longueur  ,  sa  lar- 
geur et  toutes  ses  proportions.  C'est  la  même 
chose  que  S'ibarit.  Il  garbato  ;  il  modello.  - 
T.  d'Ar'fll,  Instrument  de  cuivre  eu  de  bois 
qui  sert  aax  ina,énic-urs  il  feu  ,  pour  leur  faire 
trouver  l'ouverture  d'un  canon  ou  d'un  mor- 
tier ,  de  la  lirgeur  quii  la  faut  pour  le  bou- 
let dont  ils  le  veulent  cliarger.  Calibro  du 
calibrare.  —  t.  de  Charpcnt.  Bout  d'ais  entaillé 
par  le  milieu  dont  ils  se  servent  pour  pren- 
dre des  mesures.  S  juadruccia .  et  qtiel- 
uusi  Conpasso-torto.  —  T.  d'Horlog.  Plaque 
delétûn  ou  de  carton  ,  sur  laquelle  sontmir- 
quées  les  grandeurs  des  ro.ies ,  et  leurs  situa- 
tions respectives.  Calibr.uo'jo;  calibro.  -  i.n 
T.  de  Draperie.  On  dit  qu'une  force  es;  d'un 
bon  calibre,  quand  l;s  pUnches  dont  elle 
Cit  composée  ,  ont  une  courbure  couve- 
nsble.  Calibro. 
CALIBRE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 
CALliJSiiR,  v.a.  Passer  les  boulets  dans 
le  calibre  pour  les  mesurer.  Calibrar  le  palle. 
-T.  d'Horlog.  Mesurer  et  égaler  hs  dents 
des  rou;s,  et  les  ai, es  des  pignons.  Misu- 
rare ed  egualir  i  denti  delle  ruote  ,  ce. 

CALICE  ,  s.  m.  Le  vase  sacré  où  se  fait 
la  coniécr.ition  du  vm  d^ns  le  Sacriiice  de 
la  Messe.  t'.j/;«.  -  tig.  et  prov.  Boire  le  cj- 
iice  ,  avaler  le  calice  ;  sounnr  conire  son  gré 
quelque  chose  fie  fâcheux  et  de  rude.  Hère  il 
calice.  -  T.  de  Fleuriste.  C'est  l'évasement 
(le  l'extrémité  des  branciies  ou  des  queues  que 
portent  les  (leurs.  La  plupart  des  Calices  soni 
de  couleui'  verte.  Cal'ce  ;  calicetto. 

CALIE  ETE,  s.  f.  iriy.  Champignon  iaune 
qui    vient    au   pied  du   genièvre,    òpccie   di 

"califat  ,  s.  m.  Cr.  Foc.  Dignité  de  Ca- 
life. Caudato 


CALlFÉ,  s.  ni.  Nom  que  portoient  les  Sou- 
ver;.ini  Muho.nétans.  lis  réunusoient  le  pou- 
voir temporel  et  le  t.-irituel.  Ce  mot  signitie 
en  Ar.\be  successeur,  relativement  à  M  ihj- 
met.  Caligo  ;  Arcanf. 

CALIFOURCHON,  s.  m.  Il  ne  s'emploie 
qu'avec  l.i  préposition.!,  et  adv.  Etre  as.-is 
sur  quelque  chose,  janibj  deçà,  jambe  del.i 
comme  quandon  est  a  cheval.  A  cavalcijnt  ; 
a  cavalcione;  accavalciare;  cavaiciare.  Por- 
ter à  CiUfourchon.  Portar  in  pentola  ,  a  salin- 
cervio.  

CALIN,  !.•<£,  s.m. et  f.  Niais ,  indolent. 
Baluceo;  badalone;  babbaceio  ;  babbaccioae  ; 
perdisiorii!  ;  i  njin  garda  ;  melenso.  —  Câlin, 
Or.  Voc.  et  autres.  Métal  composé  de  plomb 
et  d'étain  parles  Chinois  ,  i  ce  qu'on  prétend. 
Sorta  di  metallo  artifi-ata  ,  che  i  Cinesi Jer- 
manodipi'mboe  stai:no. 

CALINER,  SE  Câliner  ,  v,  r.  Se  tenir 
d.iiisl'in.iction  ,  diius  l'indolence.  Baloccarsi; 
stara  bada,  perder  il  tempo. 

CALINGUR,  /'.  de   Mar.  V.  CirliRgue. 

CALIORNE  ,  s.  f.  T.  de  Mar.  Gros  cnr- 
dage  passé  dans  des  mousses  à  trois  pouli'is, 
et  qui  strt  à  enlever  des  f.;tdeaux  considéra- 
bles. Paranehine  a  tre  occhi. 

CALLfiUX.  £VJ£.  «Ji-  Ou  il  y  »  des 


CAL 

cals.    Calloio:  pien  di  calli.  -  En  T.  d' Anati 

Corpscalle.u.Nom  de  la  pj-tie  supérieure, 
qui  couvre  b;s  deux  ventricules  dii  cerveau 
et  qui  paroit  immédiatement  au  dessous  de  la 
faulx.   Corpo  calloso, 

CALLIGRAPHE,   s.    m.   T.  de  Bel/es- 
L-.ttres.  Ecrivain  copiste  ,  qui  mettolt  r.utrc- 
fo  s  au  net  ce  qui  avoi;  été  écrit  en  notes  par 
les  Notaires.  On  le  dit  aussi  de  celui  qui  écrie      t 
bien,  callisrafo.  \ 

CALLIGRAi'HIE,    s.   f.    T.    de   Belles-      '' 
Lettres.   L'art  de  déchifrcr  les  abréviations  et 
de  bien  écrire,  calligrafia. 

CALLITRICHE  ,  ou  SixcE  vert,  s. 
m.  T.d'Hist.nat.  Espèce  de  singe  i  lon;ue 
queue  ,  qui  est  couvert  de  poils  fort  hérissés 
et  qui  forment  autour  de  sa  tête  une  es))èce 
de  capuciion.  Speiie  di  scimmia  detta  calli- 

CALLOSITE' ,  s.  f.  Chair  solide  et  sèche, 
qui  s'engendre  sur  les  bords  d'un  ulcère.  II 
se  forme  aussi  des  callosités  aux  mains  et  aux 
pieds,  sanitiu'ily  ait  de  plaie,  callosità. 

CALLOU,  s.m.  r.  d'Hist.  nat.  Liqueur 
blanche  c(u2  donnent  les  cocotiers ,  donc 
quelque;  nerruches  sont  friandes.  Vniore  che 
stilla  dell*  albero  del  cocco. 

CALMANDE  ,  s.  f.  Etoffe  de  laine  bistrée 
d'un  C'jté  ,  comme  le  satin.  Durante. 

CALMANT,  s.  m.  R»mède  qui  calme  les 
dou'cur».  calmante;  sedante, 

COLMAR,  0  1  Corset  ,  s.  m.  Animai 
du  genre  des  Animaux  mous.  Il  ressemble 
beaucoup  à  la  sèche  etaupolipe.  il  a  aussi, 
com-ue  ces  animaux  ,  un  réservoir  plein  d'une 
](;ueur  noire  comme  de  l'ancre  :  delà  vient 
son  nom  de  Cilm.ir  ou  de  Cornet.  Calana- 
la  ;  pesce  calamaja  ;  seppia  femmina.  -  Etui 
où  l'on  met  les  plumes  a  écrire.  11  estvieux. 
cilarnajo. 

CAL.ME,  adj.  de  t.  g.  Tranquille,  sans 
agitation.  Tranquillo.  -  On  dit  qu'un  mal.ide 
Bit  calme  ,  pour  dire  ,  <|u'd  est  sans  agita'ion 
et  s tns  douleur.  Trai^ui'.lo ,  che  non  cinquieto. 

-  lig.  Esprit  calme,  vie  calme  et  tranquille. 
Spi-ito  tranijuillo  1   placido;  vita  y^ieta  ,  ec. 

CALME,  ^s.  m.  Bonace.  Calma; bonaccia  ; 
maccheria  ;  abboiiaeciamento,  —  fig.  Tranquil- 
lité ,  repoi.  V. 

CALME' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

CALMER,  v.a.  Appaiser,  rendre  c.ilme. 
Abbonacciare;  tranquillare  ;  calmare  ;  placare. 

-  hg.  Calmer  les  ey,>T\\i..Rappacifica'c  ;  ac- 
quetare ;  calmar  i;li  sp'riti  -  v.  r.  Devenir 
calme,  il  se  ditau  propre  et  aii  fig.  calmarsi  ; 
abbonacciarsi. 

CALMI ,  s.  m.  T.  de  comm.  Sorte  de  toiles 
peintes  qui  viennent  des  Etats  du  Grand  Mo- 
gol. Tela  i-^diana  coA  detta. 

CALOH.'vE.  s.  r.  TrevMX.  Espèce  de  vê- 
tement Ion;;  qu'on  niettoit  ordinairement  pour 
conserver  les  habits.    Siipravvcste. 

CALO.MEL,  s.  m.  T.  de  l'iur.n.  Nom  du 
mfrcure  doux  sublimé  plusieurs  fois. 

CALOM.MATEUH,  'TRicE  ,  s.m.  e-f. 
Celui,  celle  qui  calomnie,  calunniatore  ;  d:f- 
fa'iatore;    /abbricator  di  mcnsosne  ;•  caian- 


CALOM.'JIE  ,  s.f.  Fausse  imnutation  qui 
ble:s5  la  réputation  et  l'honneur.  Calunnia; 
accusa  falsa. 

CALO.MNIE' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

CALOMNIER,  v.  a.  Attaquer,  blesser 
l'honneur  de  qiciqu'un  par  des  imputations 
fausses  et  inventées,  calunniare  ;  apporre  al- 
trui .lualcbe /all': 

CALOMNIEUSEMENT,  adv.  Avec  c.i- 
lomnie.  calunniosamente  ;   con  calunnia  ;  pet 

'  CALÓ.MNIEUX  ,  EVSF.  .ad).  Oiù  contient 
en  soi  une  calomnie,  calunnioso  \  pien  dl  ca- 

"cALONNlEliE,  s.  f.  r.-«V.  T.  Populaire. 
On  dit   Cinonnièrc.  V. 

CALOT  ,  s.  m.  T.  de  eharpent.  Morceau 
de  bois  pour  caler  une  pièce  de  charpente. 
liietta.  -  Figure  .i  calot  ;  figure  extraordi- 
naire et  risible.  V.  Grotesque.  -  En  T.  de 
Bimiloticr,  Calotte  de  chapeau  dans  U-iuell» 


e    A    M 

en  met  les  Crîïées  après  qu'elles  sont  séparées 

rfelabr;:nchP.   Far.Ju  ttcJrF'"0  >    oJcUro. 

CALOTTE ,  s.  t.  Petit  bonnet  qui  ne  cou- 
»re  oitHnairement  que  le  haut  de  la  tête. 
Bcru'iino.  -  On  die ,  V<"-  le  Pspe  a  dimis 
la  calotte  a  q.i.^u'un  P°"  /^=  •  S^'l  '" 
il»vé  a  la  diiniie  de  Cardinnl.  U  fjpa  ha 
éJ-o  il  cai  fzlìo  C!iri:nalt\!0  a ,  te.  -  1  ■ 
d'Archit.  Csvité  ronde  en  torme  de  bonnet, 
imasince  pour  tiiminuet  IMcvnt.on  dune 
chapeLe,  l.me  alcove,  ,"f  ■  ■|'''':'-„7°,'';  " 
leurlarrrv.r.5(iw<!.  -  (.a  otte,  l  .de  Boum. 
La  coiVverture  d'un  bot'ton  d:  nietad  sert.e 
sur  l'n  moae.  cappello  Ml  ho:!onc.  -  En  T. 
i;  fourbi^siur.  La  partie  ne  1-  J-rde  dune 
îpée  qu'on  remarque  aii-c'e-.sm  du  pommeau, 
sur  l.-.quti:c  on  ap'.Kyae  le  bouton.  h:cas:ro^ 
-Eni'  i'Ho-Us-  tiiiet;  ne.convorcle  qu 
sV]ui;e  sur  le  motwement  d'ime  montre.  Cas- 

CALOrriËR.  ■=.  n.  T.  dicomm..  Cclu 
•ni  ùi:  et  v.nd  des  cû'ot-ei.    ii.-rr.^ti/o.  ^ 
în  T     de  m-iiris,  calcttm.  V.  -  Dans   le. 
,an,i'a'sncs  .  il  ^=  d;:  pour  n  lY";  V. 

CALOTTIN,  s.-m.  T.i-nuf-is.  Horam 
Ofant  c-'.o«e.  P«!jç:'«y.J. 

C.\LOVEK . 


pOtM 


n.  Alo 


Grec  de  rO.-dre 
ie'^t".  Bai'.'e.  Mcnaco  lìuc';  dctu  cùciejo^. 

•  CALQU.VHLE ,  adi.  (  W  ^i.t.  p.mone 
i  pasîer.  On  Vi  di:  en  parlant  dei  riv.irei. 
ftfficile  t  î'-JJ 


u/:  Par- 


éALOUt .  i.  m.  Tra..;!=r.er  d'nn  de«em 
quiaé  c  cjlq>ié.  calco.  -  Calque  T.  A  ri..-'- 
2.,c.  Poids  <1e  la  divume  var..e  d  ime  obole. 
IL  cj!:j  'ra  la  d.çi-na  par.cd-.h   ojolo. 

CXQUE' .   ES.,  car:.  V.  I;;  verbe. 

CALOUER- .  V.  a.  Cjntre--.reruii  dessein, 
le  ccpiertraitpar  trait ,  en  V'aisan:  une  ponte 
sur  lés  traits,  a.în  qu'ils  «impriment  sur  un 
papier ,  une  to'.le  ,  une  plancne  de  ciivre  ,  etc. 

CALQUERON ,  s^  m  T.  it  M 
tie  du  miiier  des  etoltes  de  soie,  c^/^o/^ 

CALVAG  ( ,  s.  m.  r.  </«  /J<i>!rwa.  Ofii 
du  Grand-Seigneur  tels  que  sont  les  triaîiers 
dans  la  Maison  du  Roi.  ca.vagtosia  sopr.n- 
unicntt  it\U  fraf.a.  .  , 

CALVAIRE  ,  s.  m.  Petite  élévation  ou  1  on 
a  Planté  une  croix,  caharw  ;  monttccUo  ove 
s'  ï  flar.ta:^  1.1.1  croce.  _ 

CALVANIEH,  s-,  m.  mroK-v. Homme  de 
io-.rnée  qui  enrasse  les  gerbes  dansji  grange 
pendant   la    moisson.    Contadino   ce   ja    U 

'calville  ,  s.  m.  Espèce  de  pomme. 
CahllU  ;  caravdlahUr.ca  e  rossa.  , 

CALVINISME,  s.  m.  Les  sentimens  er- 
ronnésde  rhéréîiarque  Calvin.  Cahi-isnio. 

C.ALVIN1SIE  ,  s.  m.  et  f.  Celui  ou  celle 
oui  s  ut  les  sen-imens  de  Calvin.  Calttntsta. 

CALVITIE  .  s.  f.  Etat  dune  tere  cliauve 
efFet  delà  c'nite  des  cheveux.  Ca^ti^e.  i  cal- 

'C.VlUiViBVM  R  cine  d'un  arbre  inconnu, 
«r.i'on  nou;  apporte  des  Indes  en  morceaux 
de  la  !!:"'"'5Seur  du  pouce.  tUe  est  |aune, 
amire  è-  s^éciaque  coatre  les  coliques 

CALU'.'ET  ,  s-  m-  Espece  de  s^r^ndeplpe 
en  u.af!  criek  les  S.uivagss  ,  et  quds  présen- 
tent comme  un.yni'iole  de  paix.  P'pa.^ 

C\LUS  ,  s.  m.  Espèce  de  nœud  qui  se  tor- 
me d'une  liumeur  épaissie,  et  t^ii  re)omtlei 
n^rti".  d'un  os romim.  Callo.  -  C-.lus  ou  CI. 
T.  de  MM.  Dureté  qui  se  forme  en  quelque 
partie  du  corps  humain  par  un  travili  con- 
«njel  qui  durcit  et  é-aissit  la  peau.  C'ûi/o. 
fig.  Un  endurcissement  d'espn:  et  de  cœur, 
qui  se  forme  par  la  longue  habitude.  11  se 
prend  en  bonne  et  mauvaise  part.  CaLo  ;  as- 
iLefj-.ion'. 

CALIBYTE,  s.  m.  et  f.  Tr-voux.  Qui 
Ic^e  (Uns  une  cabine.  Ce  mot  n'est  d  u>a;e 
^u'-  c  '-Ti  ne  surnom  de  quelque  iiaints  o>ii 
vivoient  d  ;i' des  cîiaumières.  Rcmiro, 

C  \  NUCNE.  r.  JeMar.  V.  C  quce. 

CA.VIAIEU,  s.  m.  f'ierre  fine  qui  est  de 
JeiLX  couleurs.  Cammeo  i  carneo.  —  Il  se  dit 
plus  iiarticulièrement  d'un  tableau  peint  avec 
Wie  seule  csuleuf,  chiaroscuro. 


C    A    U 

CAVIAIL ,  s.  m.  Sorte  d'habillement  qui  ' 
couvre  depuis  les  épaules  pisqu'à  la  ceinture  , 
et  que  lestvéqjcs  ,  les  Abbis  et  autres  Ec- 
clésiastiques privilégiés  portent  par  -  dessus 
lerociiet.  dans  les  occasions  de  cérémonie. 
MarrelUM  ;  manieWna.  -  H..bi:lement  qui 
couvre  la  tote  et  les  cp  iules  juscu.i  la  cein- 
ture, <-t  que  le  Clergé  porte  en  hiver,  cap- 

'^'c.'="!i''fAN10C,  s.  m.  T.ieBotan.  Espèce 
de  Mi.iioc  plus    granii  qu'a  l'ordinaire.   V. 

'  'c.À.nARADS,  s.  m.  Compagnon  de  pro- 
lesiion  ,  «.eliu  4UÌ  vu  tvcc  an  autre  ,  et  iait 
le  mime  mener  ,  les  mêmes  eicrcicos.  i.e 
mot  ne  se  diiguire  qj  entre  soldats  ,  entan: 
écoliers ,  valets  ,  cu-nerc:a  ;  compasno  ;  soyi 
-  Un  ait  cam.rado  de  tortune  ,  daventure  , 
de  m.'lhei.r,  de  voyage  ,  rour  siju-.her  qu  on 
a  été  dans  la  même  toitane  ,  dans  la  meine 
aventure,  dans  les  mêmes  malheurs  ,  quona 
taii  ensemble  le  même  voyage,  çopipa^^no.  - 
C'ejt  aussi  m-,  terme  de  lamiliirité  qu'un  em- 
ploie qjîtqu-jlois  envers  des  persoiuies  tort 
intérieures,   compaino  ;  amico. 

CA..iA.-,D  ,  Af-UH  ,  adj.ets.  Camus,  qui 
a  le  .^e^  piai  et  c.-.-ase.  ca,misoi  camoscio  ; 
ncaz.iAto  ;    r:nca^.ialv  ;    scnlaCCta'-O. 

CAMAROifc,  s.  t.  T.  de  chijurg.^  au- 
tore. V.  .        . 

CA.MWAGE  ,  s.  m.  T.  de  coui.  Droit  qui 
se  lève  sur  la  biète.  Dalie  sepia  la  t^rra.  - 
l'our  brasserie.  V.         „      .       .  ,        •    . 

CAMBl>rt  ,  s.  m.  Celui  qui  foiirmt  des 
letirej  de  chauje  ,  ou  qui  en  accepte,  iiau- 
cJiie-e  ;   carn^isza. 

CaMBOUIs  ,  s.  m.  Certau-.e  matière 
gluaii'e  qui  se  iorme  du  vieu\-uin  j  par  le  rnou- 
vement  des  rou^-s  qui  en  ont  été  graiisees. 
G.a.<sj,  unt„r.:  dette  ruote. 

CAMtìi<ASlNEJi ,  s.  1.  ti.  Trévoux-  Toiles 
fines  t.-.briqiiees  en  Egypte.  Tele  eue  sijabbri- 
can  tn  i.gi!to.  ,,    ,  u 

CAMtS.'i':.' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

CAMBUER  ,  V.  a.  C»urber  eu  arc.  curva- 
re; f  usare-,  archesjiare.  Les  Ch.irpenaeri 
disia;  :  cariare  i  centir.are  ;  dar  garbo.  -  v. 
r.  Se  courber.  Inarcarsi;  curvarsi ,  piegarsi 


CAM3RES1.NE,  s.  f.  r.  de  comm.  Toile 
blanche  ,  cl.ire  ,  fine  ,  et  faite  de  lui  ,  qui  ns 
se  t,-.briquoit  auirelois  qu'a  Cambrai,  corn- 
i/rj/a. 

CAMBR'JRE  .  s.  f.  courbure  en  arc. 
Gjrbo  i   incurvatura  ;  curvatura ,  piegamenti., 

CAME  ,  s.  f.  r.  d'HUt.  nae.  Genre  de  co- 
qu-.llaae  bivalve  dont  on  connuii  plusieurs 
espèces,  ca-r.a  ;  caim.  -  Laines  ou  leve;;. 
i.  d'Jiyaraui.  Mentonets  ou  chevilles  qui 
servent  à  lever  des  ma-ieaux  ou  des  pilons 
des  papeteries  ,     moulins  a  ubac  et  auues. 

CAMÈADE  ,  s.  f.  T.  <fi5o.'Ji.  Espèce  de 
poivre  sauvage  qu'on  appelle  aussi  Bois  gen- 
til: poivre  des  mJnMges.  ftpcsalvatico. 

CAME'E,  s.  m.  Pierre  composée  de  dif- 
férentes couches,  et  sculptée  en  rehef .  carneo; 
cammeo.      ,  „,.   .  . 

CAMELEE,  s.  f.  Garoime  ,  Olivier  nam. 
Plante  qui  pousse,  en  manitre  d'arbrisseau  , 
plusieurs  t:ges  rameuses  ,  dont  les  temlles  sont 
assezsembUblesicelles  de  l'olivier,  camelea; 
calmoUa.    . 

CAMELEON,  s.  m.  Petit  .-mimai  terrestre, 
qui  ;.rend  la  couleur  des  choses  dont  il  ap- 
pro.he.  camaleonti  ;  camdeonte.  -T.  d'Astr. 
Constellation  de  l'hémisphère  mJriilional , 
qui  n'est  point  visible  dan;  nos  climats.    La 


l'û-j'ûre  de  la  cama, 

CAMELE'OPAKD  ,  s.  m.  Animal  qui 
h  tète  et  le  cou  comme  le  chameau,    etq 
est  tacheté  commele  Léopard.  On  le  nomme 
a-ssi  Gir.-iïe.  Giratfa. 

CA.MELINE  ,  s.  f.  Sesame  d'Allemagne 
Plante  qui  dun;ie  une  huile  fétide.  Cetti 
hi'.i^e  approche  de  celle  de  la  camomille 
elle  sert  à  briller,  et  à  plusieurs  autres  usages 

AliJJtO,. 


CAM  117 

CAMELOT  ,   s.  m.  Etoffe  faite  ordinaire, 
mentile  poil  de  chèvre,   et  mêlée  de  la'ne 
de  soie,    etc.    cmbellotio  ;    ciamhellotto  , 
camrtellino.       .  \ 

CAMELOTÉ  ,  ÉE  ,  ad).  T.  de  Manuf.  Se 
dit  U  une  eiutie  travaillée  à  la  maniere  du 
camelot,  fatto  a  guisa  di  eîarrbelL  ito. 

CAiViELOTER  ,  V.  a  T.  de  Mamif.  Tra- 
v.;rl!er  un  ouvrap,?  de  tissu  comme  on  tra- 
vaille le  camelot.  Lavorare  a  guisa  di  ciant* 
bel  lotto. 

CAMELOTIER  ,  s.  m.  T.  rfi  Papetier,. 
Sorte  de  papier  très-commun.  Sona  di  carta 
ordinarla . 

CAMliLOTlNE,  s.  f.  Gr.  Vùc.  Petite 
étotfe  méièe  de  poil  et  de  tleure: ,  faite  à  la 
-.ouiere  nes  camelo.s.  Il  ne  s'en  fabrique  plus 
.ûo.ird'hui.   camojardo. 

CAMELOTTE,  T.  deRd.  Sorte  de  re- 
liure d'usage  pour  les  livres  d'un  très-modique 
,  comme  les  livres  des  plus  basses  classes  , 
ou  de  prières,   à  très-bon  marché.  Legatura 

CAMERGO.  r.  dcMusl^ui.  Espèce  d'air 
de  danse  dont  la  mesure  est  à  deux  tems. 
Aria  di  ballo  delta  camerpo. 

CAML'RlER,  s.  m.  (jfncier  ds  la  chambra' 
du  Pace,  cameriere  id  Papa. 

C.V.VlE'.HISrE,  s.  f.  Titre  qu'on  dome 
d.-ns  p'iisieiirs  Ccurs  aux  f?mmes  qui  servent 
les  l'nncesses  d'iiS  leur  chambre,  camerista. 

CA.MERLINoAT  ,  s.  m.  Dignité  de  Ca- 
merlinr.ue.    ca-narl'i^jto  ;  c.-.marliitjatica. 

CAivlERLlNGUE  ,  s.  in.  Un  des  premieri 
Officiers  de  la  Cour  de  Rome ,  qui  est  tou- 
jours un  Cardinal,  dont  !.i  fonction  ordi- 
naire est  dopréiider  à  la  Chambre  Apostoli- 
que, et  qui  a  rautorité  po.ir  le  GoiivKiie- 
ment  temporel ,  le  Siège  vac:;nt.  camcrUnia; 
camerl'nso. 

CAMILLE,  s.  m.  T.  d'Hist.  ar.e.  J-i;nî 
gars'on  qui  servoit  à  l'Autel  dans  les  S..cnilc?s 
des  Romains.  CamiUc. 

CAMINI,  s.  m.  Trévoux.  Herbe  du  Para- 
gur,y.   Erl-a  del  ?a'.:n:.iy. 

CAMION,  s.  m.  tort  petite  épinîle.  S;'/'- 
letto.  —  T.  de  Charron.  Eîpcce  de  (letite  voi- 
ture montée  sur  quatre  roues ,  de  laquelle  plu- 
sieurs ouvriers  sont  en  usage  pour  tri-iuer  izt 
fard;aux  difficiles  à  mauser,  carretto. 

CAMISAiS.  m.  T.  de  Relation.  Morceau 
de  toile  dontles  femmes  Caraïbes  cachent  leur 
midkè.  S pe\iedl grembiule  di  tela  che  U  donne 
e.iraibe  chiaman  eamiccla 

CAMIS.\UE  ,  s.  f.  Attaque  faite  la  nuit 
ou  de  pr.-ind  m.itin  par  des  gens  de  guerre  , 
pour  surprendre  les  ennemis.  ïnciimùata  ; 
assalto  avanti  giorno.  Ce  som  vient  de  che- 
mise,  qu'on  appelloit  camise.  Les  soldats 
metioîent  leur  chemise  par-dessus  leurs  armes 
pour  serec.^nncitre  dans  l'obsciu-iré.  -  Don- 
ner une  cimi-ade.  Far  una  incamiciata. 

CAMISARD ,  AROE  ,  s.  m.  et  f.  Nom 
qu'on  donnoit  à  certains  fanotiques^  des  Cé- 
vennes.  Ncme  che  si  dava  a  certi  taratici 
delle  Sevtnn:. 
CAMISOLE  ,  s.  f.  V.  Chemisette. 
CA.MO.MILLE  ,  s.  f.  Herbe  odoriférante, 
qui  porte  une  fleur  de  m.  me  nom .  Camonj/Z/ii, 
Il  y  a  la  Camomille  ordinnite  ,  ou  blanche, 
ou  des  champs;  la  Camomille  romaine  et  la 
Camomille  fétide  qu'on  appelle  aussi  M;;- 
route.  V. 

CA.MOUFLET  ,  s.  m.  Fumée  épaisse 
qu'on  soufRe  malicieusement  au  nez  de  quel- 
qu'un, avec  un  cornet  de  papier  a'iunié. 
Fumacchio.  —  fig.  et  fam.  Affront ,  mortiii- 
cation  que  l'on  reçoit.  Affronto,  onta;  in~ 
giuria  ;  mortlficavone.  —  Donner  un  còmou. 
tiet.  Dans  l'art  militaire  ,  c'est  chercher  i 
étouffer  ou  écraser  le  mineur  ennemi  dans 
sa   grlei-ie.    Uccider:  il  minalor  n-mko. 

CAMOYARD  ,  s.  m.  r.  de  Comm-  Etoffe 
faire  de  poil  de  chèvre  sauvage.  Camojardo. 

CA.'iiP  ,  s.  m.  L-î  lieu  où  une  armée  se 
loge  en  ordre.  Camyo.  -  U  se  prend  au-.si 
pour  l'armée  campée.  Armata  ,  esercito  ac- 
campato. —  Camp-volant  ;  une  petite  armée 
composée  particulièremeut  de  Cavaleiie ,  <iui 


1 18  CAM  C    A    N 

tient  la  campagne  pour  faire  des  cóurses-sur  .  rie.  II  sert  aussi  à    teindre  en  noir.  Cam- 


ijldntc.  -  M.iréclial  de 
c.Miip  ;  i:n  Oiticier-O.:nérai  au-dessous  du 
Lieiiienant-Gtiieral.  aLnesàadu  di  campo. 

-  Aide-Jc-Camp  ;  un  Uiiicier  de.tiné  a  por- 
ter les  ordre,  du  ijcuérjl,  ou  d'un  Orhcier 
Général.  Aiutante  di  cjmfo.  -  Me>tre  de 
Camp  ;  un  Colonel  de  Cavalerie.  Lmuncl.o 
tii  CavjUcna.  -  Cimi),  se  dit  au.si  de.li.;es 
où  l'on  uit  entrer  le;  Ch.iin,.ioiis  ,  pour  y 
vider  leur  d'rtérer.t  p.lr  les  armes.  L/i{J  , 
steccato  ;  cj">;'o  di  OattagUa. 

CAMPAGNARD  .  ak.de  .  adj.  Qui  de- 
meuic  od'ii.urcm-.m  aux  cham?s.  i..:raj.j- 
enuolo  i  c.-mpajuoio.  -  U  est  aussi  subst.  et 
*e  dit  avec  quelq.ie  sorte    de   mépris ,  d.mi 

^^.ïiiaj^^^^^rie'^^isj::^:: 

CAMl'AGNh.  ,  s.   t.  l'Umî ,  étendue  de 
pays  plat  et  déeoaver!.  Campa. 
Se  camuasne  ;  maison  de.  cli 

-  fis.  Bat 


-  M  liion 
,'s.  V.Cbimp. 
re  il  campamie,  se  dit  d'un  Ecri- 
vain Q  un  Orateur  ,  etc.  qui  dit  beaucoup  de 
choses  hors  de  sou  s.,ic-t,  V.  battre.  -  Me- 
tte ses  amis  ,  mettre  bien  des  B=ns  en  can,- 
j  les  faire  ayr,  pour  le  succès  d  une  at- 
Mcttcr 
ft""-  '  __._    j,,  „,.,,„„c    i:.i;ifjanna.   -  Le 


pacnc 


Biohj  nenct  ta  cam- 
moto.    -  Nlouvcmint  ,   cam|.e- 
ment .  action  des  troupes.  Ì-.IM.UJ.Ì'  . 

^mps'durant  lequel  le.  armé.-s  sont  ordma.- 
rement  en  cam,>asne.  ^f'^'^^^^"^^, 
—  Pièces  de  campagne  ;  les  petites  i>ieces 
d'Artillerie  que  l'on  mène  "" 

?'?"..,. '..^.      '.. „ 

fr.-.iide  ,  s.ins  que 


Canmm  Ha  campagna.  -  On  appelle 
.  faliasçette,  paroli  de  ca.npagne  ,  un  paroli 
que  quelqu'un  marque 
Jj  crie  suit  venue  en  gain,  varoit  voianzc. 

CAMPAGNOL  ,  s.  m.  2-.  <;  Hist.  nat  hs- 
pècede  rat  plus  commun  que  lsm"lot.  " 
qui  fait  de  gr.mds  dommages  au  ble  ,  dont  il 
se  nourrit,  i  opo  dt  campagna.  ^    ,  ^ 

CAMPANAlilE  ,  ou  CAMPANALE. 
{  ECHELLE.  )  2".  de  Fondeur.  Règle  quont 
ïes  Fondeurs  pour  proportionner  la  longueur, 
largeur  et  épaisseur  d'une  f  •^'=,h;=,f^  ""  i;"''^,^ '; 
et  pareillement  celle  de  son  bjttant  pour  lui 
faire  rendre  un  certain  son.  On  I  appelle  aussi 
Bâton  ,  Brochette  ,  Règle  et  Uiapason.òca/a 

'"campane  ,  s.  f.  Ouvrjge  de  soie ,  d'or , 
d'areent  lilé ,  c'c.  avec  de  petits  ornemens 
en  forme  de  cloches  f.uies  aussi  de  soie, 
d'or  .  etc.  rra;sla.  -- T.  d'-V^-hitecture.  Le 
corps  du  chapite.iu  Cornt  iien  et  du  chapi- 
teau Composite.  On  l'appelle  aussi  Vase  ou 
Tambour.  Campana;  vaso  ;  tamburo;,  tsnttdo 
dd  capitMo.  -  Campane  ,  T-  d:  tiraiie  d:s 
soies.  Nom  que  les  Piemuntois  ont  donne 
à  une  des  roues  pri.icipalcs  de  la  machine  a 
tirer  les  soies.  Lo  s:/-^-sc.«. 

CAMPANELLE,  s.  f.  iorte  de  fleur  blan- 
che ,  bleue  ,  rouge  ,  ou  de  couleur  de  gris 
ie\'m.  Soria  di  fiore. 

CAMPANETTE  ,  s.  f.  Narcisse  sauvage  , 
i  feuilles  longues  et  étroites,  ies  fleurs  sont 
iaunes.  Narciso  campestre. 

CAMPANIFR.  l'ii;.  Sonneur.  V. 

CAMPANlFOilME  ,  .id;.  de  t.  g.  T.  rf. 
Botan.  Se  dit  d'une  fleur  dont  les  feuilles  imi- 
tent la  hgure  d'une  cloche.  Campan,l..rme. 

CAMPANILLh  ,  s.  f.  T.  d'Archi.  La  iiar- 
tie  supérieure  d'un  dome.  Lanterna  ;  per- 
gamena. ..,..  yM      1 

CAMPANINI,  s. m.  T.  d'Hist.  njt.  Marbre 
des  montagnes  de  Carrara  en  Toscane.  Cam- 

*" CAMPANULE  ou  GANTELR'E.  s.  f. 
l'I  nte  laiteuse  ,  dont  la  fleur  a  la  forme  d  une 
petite  cloche.  11  y  en  a  de  dift'érentes  cou- 
leurs ,  et  on  la  cultive  dans  les  lardins.  Cam- 
panella, .     „  „ 

CAivlPE  ,  s.  m.  T.  di  Comm.  Droguer 
croisi  et  drapé  qui  se  fait  en  Poitou.  Sorta 
di  Droshetto. 

CAMPE'.    f.K,  par».  V.  le  verbe.      . 

CAMi'ECM!-:,  s.  m.  Arbre  qui  croit  en 
Amérique  :  son  bois  est  tres-dur  et  tres-pe- 
ust.  Ob  eo  Uic  dci  «uviaget  de  Meauise- 


peslio. 

CAMi'EMENT,  s.  m.  L'action  de  cam- 
per,et  le  camp  même.  Campo,  l'accampare; 
campci^jlarz . 

CA.vlPEK,  V.  n.  Se  dit  d'une  armée  qui 
s'arrête  en  quelque  lieu  ,  un  ou  plusieurs 
jours.  Il  est  ausii  actif.  Campesst'"','  >  f' 
campo;  attendarsi;  accamparsi.  —  Se  cam- 
per ,  vulgairement  ,  se  placer,  forsi;  collo- 
carsi ;  situarsi  ;  prender  luogo,  —  Se  mettre  en 
certame  posture  ,  se  piacer  de  telle  manière 
sur  sis  piés  Mettersi  in  un  certo  atcessittmcnto 

CAâIhÉRCHE,  s.  f.  T.  de  Mann/:  B.irre 

de  bois  qui  traverse  le  méaer  des  ouvriers  en 
tapisserie  de  basse-lisNC.  '••  qui  soutient  le. 
sautereaux  où  sont  .jitaché^s  les  cordes  des 
lames.  Pertica  del  telaio. 

CAMPESTRE  ...  m.  T.  d'Hlst.  «om. Ha- 
billement dont  les  joldats  Romains  couvroient 
leurs  nudité,  dans  leurs  exercices.  Campes- 
tre de'  5ul.iatiRom.jni. 

CA.VlPHORATA  ,  s.  f.  V.  Camphrée. 

CAiWPMRE.  s.  m.  Gomme  orientale  , 
dont  l'odeur  est  très-forte.  Canfora. 

CAiVii'HKE' .  ÉE  ,  part.  V.  ie  verbe.  - 
Où  l'on  a  mis  du  camphre.  De  l'esprit-de- 
vin  camphré,  de  l'eau -de -vie  camphrée. 
Sptûto  dt  vtnj  canforato;  ocjuavlle  canforata. 

CAMPRt'E  ,  s.  i.  Plante  fort  commune 
d.'ns  la  Provence  et  le  Languedoc.  On  en 
f  li:  grand  usage  en  Médecine,  sur-tout  dans 
les  maladie,  chroniques.  Canforata. 

CAMPINE,  s.  f.  Espèce  de  petite  pou- 
larde fins.Sortaii  potlanca grassa  c  delicata. 

CAMPO,  s.  m.  T.  de  Comm.  Laine  d'i^s- 
p.ieiie  qui  vient  de  Séville.  Sorta  di  Una  di 
Spagna. 

CA.MPOS  ,  s.  m.  (  On  ne  fait  point  sentir 
l's)  .ViJt  qai  est  pri,  da  Latm  ,   et  qui  si 
giiitie  pro|ïrement   le  congé  ([u'on  donne 
des  écoliers.  Licenza.,  vacarì\a. 

CAMPOTE  ,  s.  m.  T.  de  Comm.  Drap  ae 
coton  des  Philippines.  Bambagino  delle  Fi- 


C    A    N 

canataturt ,  o  canale  della  puUggin.  —  C«. 
nal  de  l'éirave.  t.  de  Mar.  Le  bout  creux  , 
ou  cannjlé  de  l'étrave  ,  sur  quoi  repose  le 
beaupré  quand  on  ny  met  point  de  coussin. 
h  canale  del  bompresso  nella  ruota.  -  Canal 
ut  de  mous<iuet  ou  de  fusi!  ;  le  creux  sur 
lequel  repose  le  canon  d'une  arme  à  feu  Jn- 
ca^aUtura  d'un  Jucile.  -  Canal  de  la  verge; 
le  conduit  par  où  pas. e  l'orme  des  honmes. 
Uretra;  meato  orinario  ;  condotto  deU'or'na 
-  En  Aiijtomie,  on  apjelle  Canal  thorichi- 
que  ,  un  canal  qui  sortant  du  réservoir  da 
Hecqiiet   et   couvert  de   la  plèvre  ,  s'élè-- 

dans  le  ihr -    '  .     -   -  . 

Da 


ipptt 


i^t 


le 


ale  ,  . 


ndotto 
neato 


côté  de  l'aorte. 
■raccco.  Canal  cystlque. 
irrro.  Défèrent.   Defe- 


rente. Hépatique,  Epatico.  Lacrymal,  / 
"'■?''  <  "■  -  hg-  La  Voie  ,  le  moyen  ,  l'entre- 
mi, e  dont  on   se  sert  pour  quelque  chose. 
Lanate  ,  m:i[o  ;  via.  -  En  Archticcr.  On  ap- 
pelle canaux  ou  portiques  les  canelures  tail- 
lées sur  une  fasce  ou  sous  un  larmier  ,   qui 
sont  quelquefois  remi.lies  de  roseaux  ou  de 
Heurons.  Il  se  dit  encore  des  cavités  droi- 
tes outorsesdont  ou  orne  la  tigette  des  cau- 
'"-'ol-"sdans  le  chapiteau  Corinthien.  C'aHj/trr;. 
CANAPE',  s.  m.  Sorte  de  grand  siège  i 
plusieurs    personnes  ensemble 
euvent  être  .issises  ,    et    dont  on    se  sert 
uelquefois  comme  de  lit  de  repos.  Canape  ; 
cttuccio.  -  En  r.  ^e  Raifiiear  de  s^crc.  Est 
ne  espece  de  cinise  de  bois  sur  laquelle  on 
let  le  bassin.  Scranna. 
CANAPSE,  s.  m.  Sac  de 

ur  les  épaules  un  gouiat ,  c , 

isan ,  quaixl   il    voyage.    Bisaccia 


do, .il 


que  porta 


Oiseau    aquatique  fort 
germano.    Canard 


CAMUS,  USE,  ad' 
et  plat.  Camuso;  che  I 

rincagnato.  -  On  dit  fig.  et  tam.  d'un  homme 
quia  été  trompé  dans'l'attente  de  quelque 
chose,  qu'il  est  bien  camus.  Eglis'e  rimasto 
con  un  palmo  di  naso  ,    con  tanto  di  naso. 

t;AN  ,  s.  m.  V.  et  écrivei  K.an. 

CANAiilL  ,  5.  m.  Trévoux.  Espèce  de  terre 
médicinale.  Sì-'t-'it  di  terra  medicinale. 

CANAPOLE,  s.  m.  Nom  que  les  Mis- 
sionnaires donnent  aux  simples  Catechi.tes 
qui  travaillent  au  salut  des  Indiens.  Cuechista. 

CANADE,  s.  m.  Oiseau  de  l'Améritjue  , 
ciui  pas-.e  pour  le  ;>lu.  beau  des  volatillos. 
Son  1)1  u  -.âge  réunit  les  couleurs  les  plus  bril- 
Ir.nto  ,  son  ventre  et  une  partie  de  ses  ailes 
sont  de  couleur  d'or.  Uccello  Americano.  - 
T.  de  Mar.  Nohn  que  donnent  les^  Portugais 
a  la  mesure  de  vin  ou  d'eau  ,  ijue  l'on  disiri- 
bae  par  jour  ;'i  chacun  de  l'équipage.  Por-,ione 
di  vuio  ,  o  d'ac.jua.  .  .        j. 

CANAILLE  ,  s.  f.  T.  de  Mépris ,  qui  se  dit 
de  la  plus  vile  populace.  Canaglia  ;  bru^a- 

'ia  ;  plebaglia;  bordaglia  ;  gentaccia.  -  Au 
pluriel,  des  gens  tju'on  méprise.  Canaglia; 
minutaglia.  —  On  appelle  quelquefois  Ca- 
naille ,  par  ieu  et  par  badinerie  ,  de  petits 
enf.m^  qui  font  du  bruit.  Marmaglia. 

CANAL,  s.  m.  Conduit  par  où  l'eau  passe 
En  ce  sens  ,  il  se  dit  des  acqucducs  et  des 
tuyaux  de  fontaines.  Caiia  'e\  doccio;  condotto. 

—  Certaines  pièces  d'eau  étroites  et  longue. , 
qui  servent  d'ornement  aux  )  irdins.  Car.ale. 

—  Le  lit  d'une  rivière.  Canule  ;  letto  d'un 
fi:'nte.  -  Certaines  conduites  d'eau  qui  sont 
tirées  d'un  lieu  à  un  autre,  pour  la  conimo- 
dité  du  commerce.  Canale.  -  Certains  lieux 
où  la  mer  se  resserre  entre  deux  rivnses. 
Canale.  -  T.  de  Mar.  Ivire  canal  ;  faire 
route  d'un  lieu  à  l'autre  par  la  mer  ,  et  non 
le  long  des  ct>tes ,  et  terre  à  terre.  Far  ca 

Canal.  T.  de  Mar.  La  cannelure  qu' 


CANARD,  s. 


prive.  Anatra  dimestica.  On  se  sert  des  Ca- 
nards privés  pour  prendre  des  Canards  sau- 
vages. Schiamai^o.  Et  on  appelle  fig.  Canard 
privé,  un  homme  apposte  pour  en  attirer 
pour  en  attraper  d'autres.  Zimbello  ;  richia- 
mo. Ceniti  sauvage  ordinaire.  Collo  verde. 
La  femelle.  Anatra.  En  général  ,  Germana 
reale.  Ocmi  Canard  à  tète  rouje.  Germano 
d  Inghilterra.  A  Rome  on  l'appelle  Caporosso 
maggiore.  Canard  tacheté  de  noir  et  de  blanc, 
y.  ijarror.  -  Canards  ,  les  chiens  qui  ont 
le  poil  épais  et  frisé,  qui  sont  dressés  pour 
aller  quérir  dans  l'eau  les  Can  irJs  qu'on  a 
tirés.  Br.ieco  da  acuita.  -^  Bo'S  canards ,  se 
dit  des  bù-hes ,  qui  étant  jetées  à  bois  perdu  , 
vont  au  fond  de  l'eau  ,  ou  s'arrêtent  sur  les 
bords.  Legni  gettati  m  un  fiume  per  fai  gli  iras- 
po'tare  dalla  corrente  ,  e  rimasti  in  fondo  are- 
nai' ,  o  fermi  alle  spon.ie. 

CAN  ^RUR' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 
^  C.\NARDKR  ,  V,  a.  Tirer  sur  quelqu'im, 
d'un  lieu  où  l'on  esta   couvert.  Sparar  anni 
da  fuoco  contro  qualchc.iuno  da  un  luogo  ben 

CANARDIFRE  ,  s.  f.  Lieu  qu'on  prépare 
dans  un  m.irais ,  pour  prendre  des  canards 
s.iiivages  d  ins  les  n.isses.  Cap.mnuccio  fatto 
in  una  pallude  per  la  caccia  d^iU'anatre  —  En 
parlant  des  firtilieations  qu'on  f.iisoi:  autire- 
foiî  dans  les  Chàteux  ,  se  dit  d'une  guérite  , 
ou  d'une  au're  pièce  d'où  l'on  pouvoit  tirer 
en  sûreté.  Feritoia;  balestriera;  a'chihusiera. 
-On  dit  aussi  adjectivement.  Aigle  can.ir- 
diére  ,  en  pa-lant  de  l'Aigle  de  mer.  F.i/cu 
peccatore  ,  vulgairement ,  Aquila  pescatrice  i 
apiila  m.irina  ;  aquilastro. 

CANARIE,  s.  f.  i.  de  Danse.  Sorte  de 
danse.  Canario  ;  ballo  acc.nnp.ignato  col  canto, 

C.INAKIN,  s.  m.  Trévoux.  Petit  oiseau 
de  Canarie;,  serin.  Canar'no. 

CANAS'SE,  s.  m.  T.de  Comm.T.xh^caS 
fort  memi ,  et  propre  à  fumer.  Tabacco  da 
fumare. 

CANCAN.  C'est  ainsi  qu'on  prononce  le 
mot  Quanquan.V. 

CANCANIAS  ,  s.  m.  T.  de  Csmm.  Satin 
des  Indes  Orientales.  Raso  dell'indie. 

CANCF.L  ,  s.  m.  (  Quelques  -  uns  disent 
Chaiicel.  )    Cet  endroTt   du    Chi 


tègne  autour  d'un  louet  d'une  poulie.  Z,'i/i.£slise  ,  qui  est  le  plus  proche  du  grand  Au- 

tcl 


e    A    N 

ttel ,  et  qui  esr  ordnuirement  fermé  d'une 
kd!jstr:ide.  UMiiunruta  ;  òa/justru.  -  Il  se 
Sit-Lis^i  du  lieu  djni  lequel  on  tUut  le  scenu 
«t  qai  est  aussi  entouré  d'une  balusiride. 
CanctiLù  \  iiaUusti\ita. 

CANCELLA  nu.v  ,  s.  f.  r.  de  Junspr. 
Synon.  de  Ké.;lijiijn.  V. 

CANCELLli,  s.  m.  T.  d'Hist.  nat.  Sorte 
de  petit  dr.cre  (l'une  co.i'.eur  rousse  ,  qui 
ressemble  a  farnienéc.  O-^nibe'cttj. 
U  a;. CELLE',  ÏE,  lart.  V.  le  verbe. 
CA.NCc'LL^tR,  V.  .1.  1  .  de  P.,Uis  Annul- 
'er  une  écnture  ,  en  U  bjrrant  nu  crou.  ne 
à  tr.  its  de  plume  ,  ou  en  passant  le  Cdnif  de- 
vait i.  ylniiuUarc  i  Cdiiceliarc-y  cassarci  Junntire- 
CANCtR,  s.  m.  Espèce  de  tumejr  ma- 
ligne q.ii  "lésénére  en  ulcère,  priiicipilein-nt 
au  sein.  Cjnchcro;  canea,  —  Cancer  rie  ^.;- 
lien.  T.  de  Clur.ir.  Espèce  de  band-fie.  f -•-- 
ciaturjt  ,  dcuj  caicro  di  GaUno  —  Un  des 
«Ignés  d.i  Zodi.qje  ,  dinsi  appelle  ,  pa;c= 
^u'on  a  accoutumé  de  le  représenter  par  la 
hiure  d'-.;ie  écrevis.e.  faTirro. 

CANCl.'^tUX,  EUSE,  adj.  T.  de  Méd. 
Qui  iie..t  de  la  nature  du  can-er.  Cr.nca^so; 
ci^.ihei<..'e. 

CAN\-KE,  s.  m.  Espèce  d'écrevisse  de 
mer.  Gai^b:ra  ;  granchio.  —  T.  de  mé,  ris  ou 
de  com.  assion  ,  pojr  désigner  un  homme 
sans  fortune,  et  qui  ne  peut  faire  ni  bien 
ni  mal  à  personne.  Uom  da  nulla  ;  un  cen- 
cioso ;  uno  i^;a/7r.îto  ;  c'-e  non  fuà  far  ne 
ien  né  m^ilc.  —  !  .  injurieiat  ,  qui  se  dit  d'un 
hommj  mé.  riiable  p..r  son  avance,  òfilur- 
cio  ;  su'iT.t  ;  ^'l'.acchira  ;  m'^natla. 

CANCRI  1  ES,  s.  f.  pi.  r.  <f//.«.  n.u. 
Petites  pierres  hlaiuhes  et  creuses  qu'on 
appelle  yeux  d'écrtvissei  de  rivières.  t't;a- 
€riri  o  occhi  dì  gamhcfu. 

CA.\DE  ,  T.  (ti  Mar.  V.  conHuent. 
CANJLLABRE,  s.  m.  Grand  chandelier 
fait  a  l'-intique.  Candelabro  ;  £rjn  candeliere. 
—  T.  d'Archu.  Aiiioriissement  en  forme  de 
grand  balusire.    Urna. 

CANUELEITE,  s.  f.  T.  de  Afa-.  Corde 
garnie  d'un  crampon  de  fer,  dont  on  se  sert 
pour  a.- croci. er  rjnnea.i de  l'ancre,  lor,c|.i'j:e 
sort  de  Peau  ,  et  qu'on  veut  la  bosser  ou 
remettre  en  place,  i'arand'.ine  di  ca^j-om. 
CANDhiJ.l  ,  s.  ft  Pureié  d'ame.  Cn.iore  ; 
ruriu  -,  schictl^lia  ;  ingenuità  ;  candiAitza. 
CA.NDI  ,  s.  m.  [ré.MX.  T.  de  tiivl.re. 
L-  plus  gr.jnde  es|jèce  de  bateaux  qu'on  puis. e 
trouver  sur  les  rivières  de  i-rance.  Barelle 
ditte  candi.  —  Candis,  T.  de  Confiseur.  V. 
après  le  verbe  Candir. 

CANDI,  lE  ,  part.  V.  le  verbe.  S.icre 
Csndi.  ZlccI-ct-o  car.clto.V.  Cïiirir. 

CAN'OIDAT  ,  s.  m.  On  appellait  a^n-.i , 
«hoi  les  Romains,  celui  qui  aspiroit  a  q.iel- 
que  charge  ,  à  quelque  dignité  ;  et  on  donne 
encore  ce  nom  p.rminous  en  di.'fércntes  oc- 
casions,  à  ceux  qui  se  présentent  po.-,r  è're 
élus.  Cand'daf.  -  Candidats,  cani  les  F.- 
«ultés  de  1  Université,  ceux  qui  sont  sur  les 
bancs  ponr  parvenir  au  Oucto.at,  ouâquel- 
<iu'a;;tre  grade.  Studente  j  candidato  i  aspi- 
rante alla  laurea  dotcoraU. 

CANDIDE  ,  adj.  de  t.  g.  Qui  a  de  l.i  can- 
deur. Schietto  ;  sincero  ;  pien  di  candore. 

CANDIDE.VltNT  ,  adv.Peu  usnc.  Candl- 
danitntc  ;  schiettamente  ;  col  s;ncer:t.i. 

(■.,». NDIUTE  .  s.  f.  Sorte  d'.,néni,>ne.  V. 
CANIJlii,  se  CANDIK,  v.  r.  U  ne  se  dit 
proprement  que  du  si:cTe  ,  lorsqu'après  l'a- 
voir rendu  Iiqi-.ide  ,  on  le  fait  devenir  en 
consist.-n;e  de  i;lace.  Candire  lo  \ucchero.  — 
On  dit  aussi  ,  q.te  des  confinires  se  candis- 
sent ,  lorsqu'elles  viennent  à  se  pater  ,  à 
cause  que  ie  sirop  qui  devroit  être  be.  u  et 
clair ,  vient  .i  s'épaissir  ,  et  à  prendre  trop 
de  consis-ance.  Guastarsi;  andaramaU. 

CANDIS  ,  s.  m.  pi.  1 .  de  Confiseur.  Om. 
fitures  sèches  couvertes  de  sucre  candi  et 
bril'ant.  Canditi. 

CANDOU  ,  s.  m.  t.  de  sot.m.  .Sorte 
tfarSre  qui  croît  aux  lies  Maldives.  Sorte 
J'alheto  del'e  Maldive. 

CANE  ponr  Roseau,  CANEL.\DE,  CA- 

Dici.  Fruncois'haiien. 


C    A    N 

NELER,  CANELLE.  V.  et  écrivez  Canne, 
C.n.icller,  C^nelie. 

C.-\NE  ,  s.  f.  Oiieau  aquatique  ,  qui  est  la 
femelle  du  Canard.  Anatra  ;  anitra. 

L.ANft-lCE  ,  et  CANEFICIER,  T.  de 
Botan.  V.  Casie  et  Cas.ier. 

CANEFlClER,  r.  de  Botan.  V.  Cassier. 
CA.vEi.UDt  ou  CANELADE  ,    l .  de 
Fa.iCunn.  V.  Cannelade, 

CANEPETlEt'vE  ,  s.  f.  Oiseau  qu[on  nom- 
me a;iSii  la  petite  Ouurde  ,  Canard  de  pré  , 
Oive.  I!  est  de  la  grandeur  du  laisan  ,  et 
délicieux  à  manscr.  Otarda ,  o  Starda  minore  ; 
v-iigairement  Gallina  praiaio'a  ;  d.uii  quel- 
q.ie>  endroits  iantanelia  ;  a  Rome  Stella. 

CA.VEPKO.lEi ,  s.  m.  pi.  T.  d'Hitt.  anc. 
C'é  oent  ,.  Athènes  deux  jeunes  viergei  de 
q.. alité  consacrées  au  service  des  Dieux.  Ca- 
nj„r,e. 

CA.NEPXN,  s.  m.  Peau  de  mouton  très- 
fine  ,  dj.it  on  fait  des  gt.ns  de  fe.Tune.  FeUe 
fi  is>' ma  di  montone. 

CUNETTE,  s.  f.  CANETTON,  s.  m. 
D  minuiif.  Le  petit  d'une  canne .  ..^/lur/'occu/o  i 
anur^cco.  -  os  dit  aussi  d'tine  peliti  cane. 
Ata-.çl.a  ;  aiitrelia.  -  f .  rie  lilason.  Une  C»ne 
re,'réieiitée  sans  pieds.  Ar.ttreita  ;  a'titra  — 
Cane  te  ,  T.  de  Jeu.  .\oin  d'un  ieu,  et  d'une 
petite  bo.ile  avec  Uqueile  on  joiis  ce  |i>i.  h 
Paris  on  l'appc-Ile  Gubille.òorrti  di  sia./C9  che 
sija  cjn  u-.apaUot:oiina. 

CANtV-AS  ,  s.  m.  Espèce  de  grosse  toile 
clai.'e  ,  dont  on  se  sert  ordinairement  pour 
faire  des  ouvrages  rie  ta^i5>erie.  Canavac- 
cÎj  i  ca  lovaccio.  —  Il  se  dit  hg-  des  paroles 
^u'on  tait  d'abord  sur  un  air  ,  s-'it»  avoir 
cgard  au  sens ,  et  pour  représen.r-r  seulement 
id  mesure  et  le  nombre  nés  syllib.s  i,.;e  l'air 
riein.inde  ,  et  qui  set:  de  inoriéie  pour  f<  ire 
d'airres  paroles  suivies.  Parole  Irregolari  per 
regola  à^un^  arietta  da  comporsi,  -  11  se  dit 
a  is  -i  des  paroles  suivies  qui  se  font  sur  un 
a  r  d'après  un  modèle,  ou  même  s^tns  mo- 
tièle.  Voci p-:r  modello ^  o  norma  d'u.-.^arietta, 
—  òe  d.t  aussi  du  premier  proiet  de  q.ielque 
cu. rage  d'esprit.  Il  primo  schi^io  ',  il  primo 
a,,b.\;o. 

CANEVASSIERE  ,  s.  f.   r.  de  Stctuts. 
C'est    un   des   titres  des  Lingeres    de    Pa- 
ris ,  comme   qui  diroit  en   Italien  Cucitrice 
d^u^ni sorta  di  tela  di  canapa. 
C.-.NG.^E.\E.  V.  et  écrivez  Gangrène. 
CANGUE  ,  s.  f.   r.  de  Relation,  instr.i- 
ment  de  supi<Iice   en  usage  à  la  Chine   qui 
Consiste  en  deux  planches  éch.-ncré--*s  entre 
!-squelles  on  insère  le  cou  du  coupable.  5/». 
X'e  lit  jojna  da^  Cinesi  delta  Canja. 

CiNIARr,  s.  in.  T.  d'Ormthol.  Oiscai 
qu'on  nomme  aussi  Colin  ou  Grisarî.  V. 

C.'i.MC-ï ,  s.  f.  r.  a'Hist.  nat.  :>oite  d'c- 
picerie  de  l'ile  de  Cuba.  C'est  une  espèce  de 
cannelle  s.tuvage  qui  a  le  soùt  du  clou  de  gi- 
r^itlj  ,  e:  qui  sert  d»ns  la  Médecine  où  en  la 
subiti-.ue  à  la  casse.  Spiale  di  caneiia  taii-ti- 
tica  detta  clerica. 

CANiCHE ,  s.  f.  Chienne  barbetta.  Cagna 
della  ra-.^a  da'  karbetti. 

CANICIDE  ,  s.  m.  T  d'Anat.  Dissection 
d'un  ch;en  vivant.  Ccn'cid-o. 

CANiCULAIRE  ,  arij.  de  t.  g.  Il  se  dit  des 
jours  pend.-nt  lesquels  la  criniculo  domine. 
Lan  cj  ari  ;  canicularc,  ai  can'cul.i. 

CA.NICULE  ,  s.  f.  C.instellation  ,  -lutre- 
rasnt  ncmmée  le  Grpnd-Chien  ,  a  laquelle 
on  a  attribué  les  grandes  chaleurs  ,  parce 
q. l'elle  se  lève  et  se  couche  avec  le  soleil, 
durant  le  mois  de  Juillet  et  d'Août.  Canicola  ; 
canicola  ;  cane,  -j  Le  temps  dans  lequel  on 
suppose  communém'.'nî  que  domine  Vette 
Cion.tcllation.  La    canicola  ;  il  tempo  della 

CANIDE  ou  CANIVET,  s.  m.  T.  d'Or- 

nithi'l.  Sorte  de  gros  Perroquet  des  .Antilles, 
dont  le  plinnaie  es  très-beau.  Sorta  di  fappa- 
gal'o  .  detto  CtTnido, 

CA.\'!F  ,  s.   m.    Petite  lame   de  fer  fort 
fine  ,  .minanchéc  Je  boi,  ,  J'ivoirc,  etc  .-Innt 
n  se   sert  pour  uiUer  des  plumes.  lem- 
ferino. 


C    A    N  I2J 

I  CANiri,  1,-,-E,  adi.  0.;i  tient  du  cbieii. 
Il.i'a  dosage  qu'au  l.iniiu;n  ,  et  e.i  c.  ;U.ix 
phrases  :  f ,  im  canine  ,  pour  dire  ,  la  m  dé- 
vorante ,  qu'on  a  peine  a  rassasier.  Fane  ca- 
nina. Et  dent  canine  ,  qui  se  dit  d'une  des 
denrs  pointues  qui  servent  à  inciser  les  ali- 
TTKeii'i.  Dente  canino  ;  oca'.are.  —  .Vhïscle  ca- 
nin. T".  d^Anatom.  Le  troisième  ^^s  muscles 
communs  des  lèvres.  Aii.'ti:i>'o  ci.iino, 

CANi.MA.VA,  s.  m.  T.  d'Hist,  nat.  Ser- 
pent d'Amérique  qui  suit  les  hommes  comme 
un  chien  sans  leitr  faire  de  ml ,  ce  qui  lui  a 
fait  donner  le  nom  de  Caninar.a. 

CAa'IRA.VI,  s. m.  T.de Botan.  exot.  Grand 
arb.-e  du  Malabar  dont  le  fruit  est  une  pomme 
ronde  ,  lisse  ,  de  couleur  d'or  ,  et  dont  la 
chaT  est  tres-amère  ,  de  même  que  toutes 
les  parties  de  l'arbre.  Albero  malaharico  cosi 
detto. 

CA.NIVEAUX  ,  s.  m.  iil.  T.  de  Paveurs. 
Gros  pavés  qui  traversent  le  milieu  d'une  ruo 
ou  p-„s-.e:it  les  chariots.  Grosse  selci. 

'.CANIVET  ,  s.  m.  T.  inusité.  Dimin.  de 
canif.  Piccolo  temperino. 

CANNAGE  ,  s.  m.  Mjsuraïe  des  étoffes, 
toiles,  r.;buns,  etc.  qui  se  fait  à  la  canne. 
Alr,-;.-.i  Je'  panni ,  tek  ,ec.  colla  canna. 

CANNAIE  ,  s.  f.  Trévoux.  Lieu  planté  de 
cannes  et  rie  roseaux.  Canneti». 

CA.V.NA.MELLE  .  s.  f.  Gr.  Voc.  et  antres. 
Cann-  de  sucre,  roseau  qui  porte  le  sucre. 

C\i\NE,  s.  f.  Roteau  qui  a  des  noeuds. 
Canna.  —  Plus  ordinairetrent  roseau  séché  , 
dont  on  se  sert  pour  s'appuyer  en  marchant. 
Canna;  battane  i  ma^^a.  —  Mesure  qui  con- 
tient une  aune  deux  tiers  de  Paris.   Canna. 

-  Nom  qu'on  donne  à  différentes  espèces  de 
plantes  ,  qui  ont  en'r'cllcs  qucloi'.e  ressem- 
blance ,  quoique  le  caractère  en  soit  très- 
dmérent.  Tels  sont  la  c.-snne  à  sucre,  la  canne 
dinde,  1.1  canne  odtiranrc  ,  etc.  Canna,  ce. 
Canne  de  sucre.  V.  Cann.iraelie.  Canne 
d'Inde.  Ca-.na  d'India,  Canne  odorante.  Ca- 
l,mo.  -  Canne  à  vent.  I .  de  Vh^sique,  Est 
une  espèce  de  canne  creuse  intérieurement 
Cerbottana,  -  Canne  ,  T,  de  manuf,  en  soie. 
Grand'?  bj^iuette  de  roseau  ou  de  noyer  qu'on 
passe  dans  les  envergures  dj;  chaînes.  yer,;a. 

—  tn  T.  de  Verrerie  en  bouteilles.  Instrument 
de  fer  d'environ    quatre   pieds   huit   pouces 

'C.VnnËBERGE  ,  s.  f.  Pl.inte  qu'on  nom- 
me aussi  coussinet  des  marais,  parce  qu'elle 
croit  dans  les  marais  et  autres  lieux  humi- 
des. EHe  porte  de  petites  b.ies  suce  ilen-es  , 
d  lin  gofit  aeréable  et  bonnes  à  manger.  .Les 
baies,  les  feuilles  et  la  racine  som  détersi- 
^'cs  et  .Tstrrngen-es,  Sorti  dl pianta  acquatica. 
CA.N'ELAOE,  s.  f.  T.  de  Fauconn.  Sorte 
de  curée  que  l'on  prépare  avec  de  la  c.in- 
"^■'*  '<^"  '"•'■^  ^'  <'<;  !•'  moëile  de  Knron  pour 
ec.iaiiffer  les  oiseaux  à  ce  vol.  Sorta  di  pas  o 
per  U  ta  'coni. 

CANNELAS  ,  s.  m.  Dragée  faite  avec  de 
la  cr.r.neile.  Cannellini. 

CANN'.CLLIZ',  ÉF.  ,  p.irt.  Scana'cci  ;  ac- 
canalato;  scannellai,';  striato.  -  T.d'Anat. 
Les  corps  cannelés ,  quelquefois  corps  striés , 
sont  deiix_  éminences  qui  se  trouvent  à  la 
p.irtic  antérieure  des  ventricules  du  .terveau 
etc.  Strie.  -  T,  de  Blason.  Se  dit  de  l'engra- 
lure  ,  dont  les  pointes  sont  en  ded.;ns ,  et  le 
dos  en  dehors  ,  de  même  que  les  cannelt  rct 
des  colonnes  en  Architectu-e.  Scanalata. 

CANNELE.^,  V.  a.  T.  ri'Archt.  Tracer, 
formcrdes  cmnelures.  ScanaUre;accanaUrc. 

CAWEHER  ,  s.  m.  f.  d'Ourdis ■ar:c. 
Chevalet  ijni  porte  le,  bobines  chargées  "de 
(ils  de  chaîne.  Cannaio  ,  o  panchetta. 

CANNELLE,  s.  f.  Ecorce  odcriférante 
d'un  arbre  qtù  croit  aux  Indes  Orientiles  , 
"  dont  on  se  sert  ,i  divers  usages.  Cannella. 

Cinnelle  saii.-ae>.  Eile  est  grise,  et  vient 
du  Royaume  ri.?  Cochin  ,  sur  la  ciàte  de 
r.l.il;ibar.  Canne" a  sxlvatica.  -  filorceaii  rie 
bois  creusé  ,  qu'on  met  à  une  cive  de  ven- 
dange ,  pour  en  faire  sortir  je  vin  après  qu'on 
a  foulé  les  raisins.  Cannella.  -  Petit  tn>  au 

R 


ijo  e    A    N 

ou  rob'net  de  cuivre  tj'.i'on  met  à  un  ton- 
nc<'.u  (>o..r  on  tirer  'j  vin  ,  en  tournun;  la  cIl 
di  Cuivre  qi-J  y  iitn;  ,  et  qui  i<:rz  à  en  bi/U- 
ch«r ,  ou  à  en  ouvrir  le  passade.  Ciznn:IU 
(izl'a  houe  ;  s^ina  /(ccÎA/a.  —  T-  d^KyirinlUr- 
A'iiUleiUr.  hipècf  de  couteau ,  «lont  la  lame 
e.t  clfr.Lfléi  comir.e  une  scie.  Spsda. 

CANNtLLlEK  ,  s.  m.  Arhre  dont  «n  tire 
I.n  ci^nnelle.  l  iu^iciirs  croient  que  c'est  le  cin- 
jiniome  des  Anciens.  All}cro  deila  canncUu  i 
cmnArnon.o. 

CAXNELURr. ,  s.  f.  Espèce  de  petits 
cautiux  crou*».  s  sur  des  colonnes  ,  ou  des  j-i- 
lastrïs.  Les  anciens  les  appelloient  Striures. 
Scanjùtur  i  ;  tcanneiUttwa  ;  strie, 

CANNfcC^iUlN  ,  s.  m.  i  .  <i;  Comm.  Toile 
bianche  t^.e  coton  qui  vient  des  Indes.  Tela  di 
h<:rniaj!:<i. 

CANNER  ,  V.  a.  T.  it  Comm.  Mesurer 
avec  1,1  L.'Dne.  îvUsurar  colla  cjnna. 

CANNtriLLE,  s.  f.  Petite  lame  très-fine 
d'or  ou  d'araent.   CanutigU.i. 

CA^NEl"lfi,  s.  t.  ï.  diM^nufaa.  Petit 
tuyau  ce  Rosasi',  ou  de  h:\,  ùit  au  tour  ,  sur 
lequel  jii  triet  U  soie  pour  1>  trame  ou  U  do- 
rure. Cannello. 

CAN.'.'iBALE  ,  s.  m.  Nom  de  certains 
peuples  d'Amérique  ,  qui  mangent  de  la  ch^ir 
Humaine.    C'annibaU. 

CANON  ,  s.  m.  Grosse  et  longue  pièce 
d'Artillerie.  Cannone.  —  Canon,  se  dit  auSbi 
de  tous  les  canons  d'une  armée  ou  d'une 
place.  Uani^licn::  ;  i  cannoni.  -  U  signihe 
aussi  cette  p;;rcie  des  autres  armes  à  leu  , 
où  l'on  met  la  poudre  et  le  plomb.  Canna 
da  servitali.  -  T.  de  Mus.  Sorte  de  tiigue 
qu'on  appelle  perpétuelle  ,  parce  que  le* 
parties  partant  l'une  après  l'antre  .répètent 
sans  cesse  le  même  chant.  Dans  l'ancit-nne 
Musique  c'étoit  une  méthode  de  déterminer 
les  intervales  des  notes.  Fusain  consci^ucnia . 

—  Dé;rèt  ,  Réfilement.  Il  ne  se  dit  propre- 
iner.t  que  des  décisions  des  Conciles  ,  tou- 
chant la  foi  et  la  discipline.  Canone;  decreto 

—  Dioit-Canon,  la  science  du  Droit  hc.lé- 
siastique  ,  tonde  sur  les  décrétales  des  Papes , 
etc.  ùiits  canonico  \diritto  canonico.  —  Canon 
te  dit  aussi  des  Prières  qui  commencent  im- 
médiatement après  la  préf.ice  de  la  Messe ,  et 
qui  contiennent  les  paroles  sacramentales  ,  et 
les  autres  oraisons  spirituelles  du  Saint  Sacri- 
fice. Cam-nc  della  Messa.  -  le  tableau  écrit 
et  qui  contient  quelques  prières  de  la  Messe. 
//  canone  ;  fa  cartella  del  canone.  —  T.  d'Im- 
priin.  Double  pros  Canon  ,  le  plus  î;ros  ca- 
ractère ,  et  gros  et  petit  canon  ,  ceux  d'après. 
Canon  grosso.  Petit  canon  ,  Canuncîno.  -  T. 
de  MarUse.L^  partie  de  la  jambe  du  cheval, 
qui  va  depuis  le  penou  jusqu'au  boulet.  Stin- 
co. —  Canon  des  EcritLires  y  te  catalogue  des 
livres  qui  sont  reconnus  pour  divinement  ins- 

firés,  et  qui  composent  le  corps  de  l'Ecriture- 
ainte.  Cataloga  de  Lihn  sacl.  —  T.  de  Chau- 
dronn.  Morceau  de  1er  foré  età  tête  large, 
que  l'on  apruie  sur  la  pièce  et  .n  l'endroit  où 
I  on  la  perche.  Tassello  a  mano.  —  Canon. 
T.  d'Algèbre.  Formule  qui  résulte  de  la  solu- 
tion d'un  i/roblême  et  dont  on  peut  tirer  une 
rè?,!e  eénér.ile.  Canone.  -  Canon  des  trian- 
gles. /.  de  Céomet.  Les  t.ibles  qui  contien- 
nent les  sinus  ,  les  tangentes  et  les  sécante 
^îour  tous  les  dégrés  et  les  minutes  du  quart 
<Ie  cercle.  Canone  de'  eri  angoli.  —  EnT. d'Arts 
«njt'/j^'û/ Tuyau  ou  autre  corps  rond  et  creux 
«Jans  sa  loniiucur.  Cannella  ;  tubo  :  doccia. 

CANON  AGE.  s.  m.  T.  (f.-îrr.  Science  du 
canon.  1,'arte  o  la  scienza  deli'  artiglierie. 

CANONIAL  ,  AIE  ,  ad|.  II  n'a  guère  d'u- 
sage qu'en  ces  phrases;  Heures  Canoniales, 
<iui  se  dit  de  certaines  parties  du  Bréviaire 
que  l'Eglise  a  accinitumé  de  réciter  à  diverses 
hc\ires  du  jour^.  O/e  canoniche.  Et  Orîice 
Canonial ,  de  tcut  !'(  Ifiice  que  les  Chanoines 
•ii.intent  dans  l'Epli.e.  Ufficio  canonicale, 
Je*  canonici.  -  M;  ison  canoni.-.Ie  ,  une  m.ii- 
son  affectée  à  une  place  de  Chanoine.  La 
Canonica. 

CANONJAKQUE ,  s.  m.  T.  d'Hl<t.  Ed. 
Cfficict  de  rt6lii«  ée  Constantioovle  qtù 


C     A    N  C 

étoit  au  dessous  des  Lecteurs.  Canonareu,     ,  H  s«  dit  sur  les 

CANOWICAT,  s.  m.  tiénénc:  d'un  Cha- '  tire;  rondes     en 
noinc  dans  tuie  Eêl;,e  C»iheorale  ou  Codé-  ' 
gisle.   Canonicato. 

CANOMCIÏÉ  .  s.  f.  Çiî-lr-é  de  ce  qui  est 
cationiciue.  Atif<.ntlcita  ;   canon'cità. 

CANijNKJU;;,  .Ki|.  de  t.  g.  (J.,i  est  selon 
les  Canons.  Can.n.co  ;  le;it;tmu  i  secondo  l 
Canoni.  -  Livres  c.u-.oiiiqiies ,  ceui.  qui  sont 
contenus  djnsi  e  Canon  des  Livres  de  l'Ecri- 
ture-S.:inte.  Lib^i  canonici. 

CANCNIQUEMÊN  f  ,  ad].  Selon  les  Ca- 


A    N 

;Me-es ,  e!?s  ppt-tîs  euver- 

re  lesquc'.lcs  cit  le  gouvtr- 

r..iil  ,    et  qui  donnent  1..  lumière  nu  javon. 

byorccUi  o  cantaietu  del  timon:  delle  eaUre. 

CANTARO  ,   s.  m.    T.  de  Comm    ]>huis 

'lit  on  se  sert  en  divers  endroits  d'Italie  : 
c  est  a  peu-prés  le  Ouintal.  Cantaro. 

CAii  1  A  TE  ,  s.  f.  Petit  Poème  mis  en 
musique,  Composé  de  réwitatils  et  d'airs  chan- 
tans.  C^t-.tala. 

CANlATiLI.E,    s.  f.  Diminutif  de  can- 


doiit 


nous.  Canontcjmente  i  regnlarmenc-  ;  secondo  i  ta 
i  Canoni. 

CANONISATION,  s.  m.  La  cérémonie 
par  laquelle  le  Pape  m2td..ns  le  catalogue  d.s  ! 
Saints ,  une  personne  morte  en  odeur  de  sain- 
te.é.  C'.nonlxiiazione. 

CAi-^ONISE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

C.'lNUMSER,  V.  a.  Mettre  dans  le  cnM- 
logue  des  Saints,  suiv.mt  les  règles  ,  et  avec 
les  cérémonies  pratiquées  par  l'tglise.  Cano- 

(^ÀNONISTE,  s.  m.  Qui  est  s.-vant  en 
Droit-Canon.  CaKonis:a  \  d^crualuta  i  dot- 
tore  ,  o  dotto  ntl jltcs  canon-co. 

CANU.SNAUE  ,  s.  f.  Plusieurs  couos  de 
canons  tirés  à  la  lois  ,  ou  de  suite.  Cannona- 
ta i  c^lpi  di  cannone. 

CANiJNNK',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

CA.\ONNE.v  ,  V.  a.  Battre  à  coups  de 
canon.  Ttrar  cannonate  ;  sparar  il  cannore. 
—  T.  de  Mar.  Tirer  le  canon  ou  sa  bordée  , 
se  canonner  de  part  et  d'autre.  Cannoneg- 
giare ;  nrar  la  fiancata. 

CANUNNlEK.s.  m.  Celui  dont  la  profes- 
sion est  de  servir  le  canon.  Cannoniere.  —  T. 
de  Mal  Muitre  Canonnier  j  Officier  d'Artil- 
lerie ,  qui  a  soin  de  pointer  ,  de  charger  et 
de  tirer  le  canon.   Cayo  cannoniere. 

CANONNlEt'^E,  s.  f.  Petite  embrasure, 

itite   ouverture  dans    une    muraille  ,  pour 

er  des  coups  de  mousquet  ou  d'arquebu>e  , 
sans  être  vu.  Cannonieia  ;  barbacane.  —  Pe- 
tite teine  qui  est  faite  en  tonne  de  toit  et 
qui  n'.i  point  de  muraille  comme  les  tentes 
ordinaire-,.  /  enda  de'  pedon;  e  de'  soldati 
a  cavallo.  —  Sorte  de  tente  à  deux  mats,  pour 
faire  reposer  les  Cationniers.  Tenda  del  Lan- 
notTiL^re.  -  Petit  batou  de  sureau,  dont  on 
a  ôté  la  moelle  ,  et  dont  les  enfans  se  ser- 
vent pour  chasser  ,  par  le  moyen  d'un  piston  , 
de  petits  tempons  de  filasse  ou  de  papier. 
Cannello. 

CANOT,  s-  m.  Petit  biteau  fait  d'écorce 
d'arbre,  ou^du  tronc  d'un  seul  arbre  creusé. 
Sciatta -.Jamiglia.  -  Canots  de  sauvages  et 
c-inots  d'écorce.  Petits  bateaux  faits  d'écorce 
diirbrcs  ,  dont  se  servent  les  Sauvages  de 
l'Amérique,  pour  pécher  sur  mer  ,  et  pour 
voyager  et  aller  en  course  et  en  traite  sur  les 
rivières.  Canoe;  canoa..  -  Canot-)aloux , 
c'est  un  canot  qui  a  le  côté  foible  et  qui  se 
renverse  aisément-  Lancia  che  non  regge  , 
g:tisa.  -  Petite  chaloupe  qu'on  tient  ordi- 
nairement d.  ns  un  grand  vaisseiu  ,  et  qu'on 
ne  met  gucre  ,a  la  mer  que  pour  aller  d'un 
v.  i  seau  à   l'autre.  Lancia. 

CANQUE,  s.  f.  T.  de  Comm.  Toile  de 
coton  qui  se  fabrique  à  la  Chine  et  dont  les 
Chinois  font  leur  chemises.  Specie  di  bamba- 


tate.  Petite  cantate.  Cantata;  picci^Lt 


CANTHARÎDE  ,  s.  f.  Espèce  de  mouche 
îUhiieuse.  Canrerd'a;  cantarella. 
Ç_J.NTHUS  ,    s.  m.    r.  d'Anat.    Le  cj^n 
de  l'œil.  Ar.golo  ,   canto  dell'  oc~ 


CANQu'eTER  ,  V.  n.  Tréfoux.  Terme 
dont  on  se  sert  pour  exprimer  ta  manière 
de  crier  des  canes.  Lo  stlama\iar  dell' 
ar:atre. 

CANSCHY  ,  s.  m.  Arbre  dont  l'écorce 
sert  au  Japon  ,  à  faire  une  espèce  de  papier. 
Albero  Giapponese  della  cui  corteccia  si  fa 
una  spi-.ie  di  carta. 

CANTA  UILE  ,  adj.  Mot  Italien  ,  qui  signi- 
fie chantable  ,  commode  à  ch.inter.  Il  se  dit 
en  T.  de  Mniiiue ,  de  tous  les  chants  dont, 
en  quelque  mesure  que  ce  soit ,  les  interv.illes 
ne  sont  pas  trop  ftr.inds  ,  ni  les  notes  trop 
préciiMiées.  Cantabile. 

CAXTAL,    s.  in.  fromage   estimé,  qui 
se  fait  en  Auvergne.  Sorta  di  cacio. 
,     CANTANETTES,    s.  (.  v\.  T.  de  Mjir. 


-lil. 

CANTIBAI,  s.  m.  T.  de  Mar.  et  de  Charp. 
Dosses  ou  pièces  de  bois  qui  sont  pltiius 
de  tentes  ,    et  qui  ne  valent  guère,  ipac- 

CANTIj/ÎARONS  ou  CANTIMOI'.ONS, 

s.  m.  pi.  y.  de  Mar.  Ai>emb!.gc  de  plusieurs 
canots  liés  en  en  eioble  avec  des  cordr^  de 
coco  ,  qui  soutiennent  des  voiles  de  n.ittes 
en  forme  de  triangle  ,  dont  les  Nègres  de  ta 
cftte  de  Coromancel  se  servent  pour  aller 
pécher  et  même  pour  traSquer  de  proche  ea 
proche,  n.ittelli  del  Negri  sulla  cosca  di  Co- 
rorrandel. 

CANTINE  ,  s.  f.  Petit  cofTre  divise  par 
c^mpartimens  ,  pour  porter  des  bouteilles 
ou  des  fioles  en  voyage.  Cantinella  da 
trasporta.  -  D.ms  les  Places  de  guerre  ,  le 
lic-u  où  l'on  vend  du  vin  et  de  la'  bière  aux 
soldats,  sans  payïr  aucun  droit.  Canina. 
La  Cantine  vaut  tant  au  Gouverneur  de  cette 
Place. 

CANTIMER,  s.  m.  Celui  qui  tient  une 
ctn'ine.  Cannn.cre  ;  cant'niero. 

CANTIQUE,  s.  m.  Chint  consacré  à  la 
gloire  de  Di-u  ,  en  action  de  grâces,  dntlca  i 
cantico  ;  cannone  sacra.  -  Cnitique  des  Can- 
tiques, un  des  livres  de  Salomon,  conte- 
nant une  espèce  ri'Epitalame  Sf-irituel  et 
mysti()ue.  La  Cantica  ;  la  sagra  Can'lca  ; 
et  poe  iquenient,  i  sagri  canti.  -  Cantiques 
spirituel»;  des  chansons  faites  sur  des  ma- 
tières de    dévo  ion.     Canzonette   spirituali  ; 

CANTON  ,  s.  m.  Certaine  partie  d'un 
pays  ou  d'une  ville  ,  séparée  et  différente 
du  reste.  Regione  ;  quartiere.  —En  parlant 
de.  Suisses  ,  on  appelle  Canton  ,  chacun  des. 
treize  Etats  qui  composent  le  Corps  Helvé- 
tique. Camonc.  —  T.  di  Blason.  Se  dit  d'un 
qu.  rtier  qui  est  moindre  que  le  quartier 
ordinaire  de  l'écu.  U  se  dit  encore  des  par- 
ties djns  lesquelles  un  écu  est  partagé  par  les 
pièces  dont  il  e-t  chargé.  Cantone  ,  o  canto- 
ns: franco.  -  En  France  ,  depuis  la  nouvelle 
d  vision  do  Royaume  ,  on  appelle  Cantons, 
l-'s  différens  lieux  qui  ont  plus  de  loco  Ha- 
bilan.,  et  qui  dépendent  d'un  Chef-lieu, 
ou  d'un  District.    Canton,  di  Francia. 

CANTONADE  ,  s.  f.  Le  coin  du  Théâ- 
tre. Canto  ;  cantone  del  Teatro.  Tenne  usité 
chez  les  Comédiens.  Parler  à  la  cantonade  , 
c'est  parler  à  un  personnage  ciui  n'est  pas 
VU  des  specta'eurs.    Parlare  alla  scena. 

CANTONE';  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe^ 
—  T.  de  Bl.ison.  Il  se  dit  des  pièces  accom- 
pagnées dans  les  cantons  de  l'écu  ,  de  quel- 
quesautresifigures.  Accantonato.  -  T.d'Ar- 
chit.  On  oit  qu'un  bâtiment  est  cantonné, 
quand  son  encoignure  est  ornée  d'iuie  co- 
lonne ou  d'un  pil.istre  angulaire ,  ou  d» 
chaînes  en  liaison  de  pierres  de  refend  ou 
de  bossages  ,  ou  de  quelques  autres  corps 
qui  excédent  le  nud  du  mur.  Cantonata;  ac-^ 
cantinato. 

CANTONNEMENT  ,  s.  m.  T.  de  cuerre^ 
Repos  que  l'on  donne  aux  troupes  qu'on. 
veuf  faire  cantonner. 

CANTONNER  ,  v.  a.  T.  de  Guerre.  Dis- 
tribuer des  troupes  en  plusieurs  ^'ilIages  pour 
la  commodité  de  leur  subsistance  ,  avant 
l'ouverture  de  la  campagne  ,  ou  l'eni.ée  «O, 


CAP 

•(uartier  d'hiver.    Tener  a  quartiere  ;  far  gli 

al'O^S^.imcnti  {.tr  isvcrnarc  ^  o  per  afparec- 
thtarsi  ad  i/icnir  in  carni- a^na,  —  v.  r.  Se  reti- 
rer dans  un  canton  jjour  y  être  en  sûreté.  Il 
se  dit  proprement  d'un  petit  nombre  de 
gens  qui  se  t'ortihent  contre  un  plus  grjnd 
nctiibre.  Ritirarsi  ;  munirsi  ;  Jortlficarsi  J 
rincollarsi, 

CANTONNIERE  ,  s.  f.  Pièce  de  U  ten- 
ture d'un  !it  ,  qui  couvre  les  colonnes  du 
pié  du  lit .  et  qui  passe  pjr-dcsus  les  rideaux. 
Sandintlla  ;  cortina.  ~  En  7".  d'Imprmmc. 
Morceaux  de  bois  ou  de  ter  qui  sont  attaches 
aux  quatre  coins  au  dessus  du  coffre  ,  atin 
de  tenir  la  furme  dans  sa  mèine  situation  par 
le  moyen  des  coins  de  bois  qu'on  terre  entre 
les  ctinonnières  et  le  chassis  de  ladite  forme. 
Sguadr:. 

CANTRE  .  s.  f.  T.  de  Manuf.  de  soie. 
Partie  de  l'ourriissoir  ,  dans  laquelle  on  passe 
les  roùhets  pour  ourdir.  L'annajo  ;  panca  o 
panchetta. 

CANliîLE,  s.  f.  Petit  tuyau  qu*on  met 
au  bout  d 'une  seringue.  Cannello  da  servi\iaU. 

—  C'est  aussi  un  instrument  de  Chirurgie  ,  un 
tuyau  d'or  ou  d'argent  ,  qu'on  in>ère  dans 
une  plaie  qui  suppure.  CanndliHo. 

CANUT  ,  s.  m.  T.  d'OmichoL  Oiseau 
des  Provinces  septentrionales  de  l'Angleterre 
où  il  est  nommé  Knoc.  U  est  de  la  grosseur 
de  la  m-iubeche  grise  ,  et  on  le  distingue  par 
dc-iix  bandes  qu'il  a  a  chaque  ciré  de  sj  tête 
une  blanche  et  au-dessus  une  autre  d'un  brun 
foncé.    Uccello   detto  canuta. 

CAOUANN'E,  s.  f.  1.  d'Histoire  nae. 
La  plus  grande  des  trois  espèc^ij  de  Tortues 
TesttiSQinc  mag^'ore. 

CAP,  s.  m.  Tête.  Il  n'a  d'usage  en  ce 
sens ,  que  dans  les  phrases  suivantes  :  De  pic 
en  cap.  Da  capo  a*  piedi.  Armé  de  pié  cfi 
cap.  Armato  di  tuttu  punto  f  da  caj-o  a^ pudi. 
farler  cap  à  cap.  Favc'lare  ,  ragionare  testa 
a  testa  ,  da  solo  a  solo,  a  quattr* occhi,  —  Pro- 
montoire ,  pointe  de  terre  élevée  »  qui  s'a- 
Tance  dan>  la  mer.  Capo  ^  promontorio.  —  Cap 
ou  Cavssse  de  More.  -  T.  de  Manège.  V, 
Cavesse.  —  Cap  ,  ï'.  de  Marine.  C'est  l'avant 
du  vaiseau  V.  Eperon.  —  Cap  de  More  ou 
Tête  de  more  synon.  de  chouquet.  V".  -  Cap 
de  mouton.  Petit  billot  de  bois  taillé  en  for- 
me de  poulie  environné  d'une  b;mde  de  fer 
percée  en  trois  endroits  sur  le  p'.at  ,  p«ur  y 
passer  des  cordes  ou  rides ,  servant  à  divers 
usages.  Bigotta. 

CAPABLE  .  ad"),  de  t.  g.  Qui  a  les  qua- 
lités requises  pour  quelque  chose.  Capace  i 
ntto  y  idoneo.  -  Il  se  dit  aussi  de  ceux  qui 
ont  l'âge  compétent  pour  quelque  ch.;ri;e  , 
pour  un  bénéfice.  Capace  y  detto.  -  Pour  sus- 
ceptible. V.  -  On  dit  qu'un  homme  est 
capable  d'affaire,  pour  dire  ,  qu'il  les  entend 
bien.  Capace  ,  abUe  ,  atto  agli  affari  ,  che 
sen^  intende  bene.  —  Capable  ,  se  dit  aussi  des 
choses  ;  et  dans  cette  acception  ,  il  n'a  guère 
d'usage  qu'avec  tenir  ,  ou  contea  r.  Capace  ; 
di  cafacità  che  pub  contenere,  —  Hibile  ,  ;n- 
tel'igeiit  i  et  dans  ce  sens  ,  il  s'emploie  ab- 
solument et  sans  ré^'me.  Capace;. ntel/ìgentei 
abile,  -  Avoir  l'air  capable-,  avoir  l'.ar  d'un 
homme  qui  présume  tro])  de  son  habileté. 
Aver  Varia,  d'un  presontuos».  -  En  Geom. 
On  dit  qu'un  segment  de  cercle  est  capable 
d'un  an2,le  lorsque  ce  segment  est  tel  qu'on 
y  peut  inscrire  cet  an;;lp. 

CAPACITE,  s.  f.  Habileté,  suffisance. 
Capacità  ;   inteU'gen-ja  ;     ah'lità  ;    idoneità. 

-  La  cipncité  de  l'eiprït  ;  l'étendue  et  la 
portée  de  l'esnrit.  Selon  la  capacité  de  son 
esprit.  Secondo  la  sua  capacità.  —  Titres 
et  capac  téi  d'un  Eccîésifistique  ;  les  actes 
et  pièces  qui  servent  à  montrer  qu'il  est  ca- 
pable de  posséder  le  béné.ìje  qu'il  dem.'-n- 
oe ,  conme  sont  les  lettres  de  tonsure  , 
etc  Idoneità.  -  En  paMant  des  choses  ,  si- 
gnifie ,  la  profondeur  et  la  largeur  de  quelque 
chose  ,  considérée   comme   con-enant  ,    où 

EDuvant  coiuenir.    Ca  acltà.    -  T.   de  Mar. 
J  ^^P^ciré  d'im  valsienu  ,    c'est  son  port, 
I «tendue  et  l'espace  qu'il  a  pour  contenir.. 


CAP 

Capacità  interiore  ,  o  sia  U.  portata  di  un. 
bastimento. 

CAPADE,  s.  f.  r.  de  Chap.  Une  certaine 
quantité  de  laine  ou  d.-  poil  qu'on  a  lormée 
j^ar  le  moy-.-;!  de  l'arçon.  Falda. 

CAPACE  ,  s.  m.  7".  Je:  djutume.  C'est  la 
mëm^  chose  qae  Capitatijn. 

CAPARAÇUN  ,  i.  m.  Sorte  de  couverture 
que  l'un  mec  sur  les  chevaux.   Co^-enlna  i  co- 

CAPAKAÇu^s.nE'  ,    É£  .    [.arc.    V.    le 

CAPARAÇONNER  ,  y.  a.  Mettre  un 
caparaçon,   t^rre  la  copen'./ia  ad  un  cavallo. 

CAI'AX,  s.  m.  ireyoux.  Mot  latin  usité 
dans  l'Ordre  de  Malte  p^>ur  désiyier  les  Che- 
valiers qiii  sont  capables  d'avoir  une  Com- 
m.iiiderie.    Capacci  ab.'ìe. 

Cape,  s.  t.  Manteau  a  capuchon,  comme 
on  en  portoit  auircfou.  Cappa.  —  Kire  ious 
cape  ;  rire  en  se  injquant  de  quelqu'un  ,  ei 
en  tichant  de  n'è:re  pas  apperçu.  Rider 
soti*  occhj  i  sottondcrC'  —  Se  dit  ju. si  d'une 
couverture  de  tête  dont  les  femmes  se  ser- 
vent en  quelque  Provinces,  contre  le  vent 
ec  U  pluie.  Sorta  di  manto  o  ca/pa  da  donna, 
per  ripararsi  dal  vento  o  pioggia.  —  1 ,  de 
Mar.  La  grande  voile  du  grand  mit.  >  ..... 
di  maestra.  —  Mettre  a  la  cape.  /.  Capc^r. 
—  La  Cape.  T.  de  Forti/.  La  partie  iUpc- 
riìure   du  iiatardoau.    Cresta  della  rr :■■■-■  ui. 

CAPfER,  CAPIER  .  ou  CAPEYER  , 
y.  n.  1  erme  de  Mar.  Mettre  a  la  cape  .  c'est- 
à-dire  ,  ne  faire  uia^e  que  de  i*  grande 
voile  ,  purtant  le  gouvernail  sous  le  Vc-nc  , 
pour  Idisser  aller  le  navire  a  la  d*;rive.  Metter 
alia  cappa. 

CAPELAGE  ,  s.  m,  T.  de  Mar.  Partie 
des  cordajei  qui  se  voient  a  la  tète  Uc^  min  , 
et  qui  les  enveloppe.  Curde  che  sono  ali* 
estremità  degli  albera  delle  navi. 

CAPELAN  .  s.  in.  On  appelle  ainsi  ,  par 
mépris  ,  un  Prêtre  pauvre  et  cagot ,  qui  ne 
s'attire  pas  le  respect  dû  à  son  c.Tactcre  tt 
à'ii  aleniti:.  Prete  povero  e  poco  stimato.  —  T. 
d'ichthyul.   Poli. un   très-connu  à  Marseille 


et  à  Venise.  11 


semble 


,  quoi- 


que un  peu  plus  large  .  et  générak-ment'plu 
petit.  Il  ne  faut  pas  le  confondre  avqc  le 
Caplan  qui  sert  d'appât  pour  U  pèche  de  la 
morue,  òpelìe  di  napello  da'  Ven^^i^ni  detto 
Mollo  ,  e  daW  Alduvando  Capei, ano, 

*^APELE((  .  les  haubans  ,  v.  a.  T.  deMar, 
Passer  les  hauOuns  par-de>sus  la  tète  du  mât, 
pour  les  mettre    en    p:?ce.   Incappellare    le 

'  C.\PELET .  s.  m.  T.  de  Maiiège.  Enflure 
qui  vient  au  train  de  derrière  du  cheval  ,  a 
l'extrémité  du  jarret.   Cappelletto, 

C  AI'ELINE  ,  s.  f.  Empete  de  chapeau  dont 
les  femmes  se  servent  con'^e  le  soleil.  Cap- 
pe lo  da  donne.  -  On  appelle  ausiî  Capeline, 
im<e  espccede  bandage  dont  on  se  sert  dans 
les  amputations  ài  quelque  membre.  Ì^i:ì„-!j- 
tuiache  usasi  nelle  amputa\'oni.  —  Capeli- 
nes- T.  de  Flumassiers,  i^aiiui,hes  oubouquers 
de  plumes  dont  se  servent  les  Actrices  sur 
1j  Théâtre-  Fennacchj, 

CAPE\DU,  s.  m.  f.  de  Jardin,  Espèce 
de  pomme  ruuge.  Sorta  d!  mela.  V.  Pomme. 

CAPEYER  ;  et  CAPIER.  T.  de  Mar.  V. 
C.péer. 

CAPIE,  s.  f.  Terme  de  manufactures  oi) 
Ion  ravaille  la  soicy  le  fil,  la  laine  ,  etc.  Plu- 
sieurs brins  mis  en  double  ,  à  l'aide  desquels 
on  serre  l'écheveauqu-nd  il  est  fini. />Vid'w/e). 

CAPICI  ,  s.  m.  Terme  d\usto're  mod. 
Pur:ier  d^i  Serraîl.  Guaidtano  del  Serra^-Uo. 

CAPILLAIRE  ,  adi.  de  t.  g.  Délié  comme 
des  cheveux.  Capillare.  i\  se  dit  principale- 
ment en  T,  de  Bot. ai.  en  parlant  de  cer- 
taines plantes  ,  commel'Adtan'e,  le  Cécérac. 
e:c.  dont  les  feuille»  sont  trts  déliées.  On 
en  a  f.iit  un  ordre  particuler.  Capillare.  On 
?p  ^elle  encore  R  .cines  Capillaires  ,  celles 
qui  sont  luiicaes  et  tilam-'nteuses.  C'iir/7'a/.-. 
-  Tr  c-urecd"d!.ire,  T.  de  Chirurg.  Ce.t 
une  fr,jcture    au  crâne  ,    si  peu  marquée  , 

qu'a  peûie  U.  pem-on  voir:  elle  ne  ki&^e  poi 


CAP  ï|i 

il'Jtre    mortelle.  Frittura  cai'Ulart.  -   II  se 

dit  aiis;i  d'un  tuyau  turt  iSiruit ,  d'une  veine 
fort  étroite  ,  etc.  Cnylllurc.  Eu  T.  d'Aiiat. 
on  les  appelle  aussi  vaisseaux  évanoaissans. 
11  est  aussi  s.  m.  En  p.irljnt  des  herbet 
capillaires.  Le  Cipiliari;  i\rbc  carillari. 

CAULLAlViENT,  s.  m.  T.  d'Anat.  « 
de  Hotan.  Ce  mot  qui ,  ,i  U  lettre  ,  signifie 
un  cheveu  ,  est  empluré  ligurément  pour 
dCs:sner  pkisieurs  ciioses  ,  comme  feuilles; 
rjcines,  nerfs  ,  qui  ,  p.irrjpport  à  leur  lon- 
gueur et  à_  leur  finesse  ,  ressemblent  à  dej 
cheveux.  CapelUminlo  i  caycHamn. 

CAPILLAfUKE.s.  t'.  freyoux.  Capilla- 
ment.  V. 

CAPILOTADE  ,  s.  f.  Raçoût  fait  de  pfu- 
siBurs  morceaux  de  vi.jndes  (itS).!  cuites,  ^m- 
morscUato.  -  Prov.  et  tlj;.  Mettre  quelqu'un 
en  capilotade,  c'est  médire  de  quelqu'un  sans 
aucun  ménagement  ,  le  dcLliirer,  le  mettre 
en  pièces  pjr  des  médisances  outrées.  La- 
cerur  con  murmora^ionl ,  mald!cen\i. 

CAPION  ,  s.  m.  l.  de  Mar.  Capion  de 
proue  ,  cjpion  rie  poupe.  Les  Levantins  ap- 
pellent ainsi  l'tti.ive  et  l'étambort.  Capione , 
nivt.i  di  prua  ,  di  fopia. 

CAPISCOL  ,  s.  m.  Titre  d'un  dignitaire 
dans  quelques  Chapitres.  Dans  les  uns,  c'est 
le  Doyen  ;  dani  d'autres  ,  c'est  le  Chantre. 
\  .  ce;  mots. 

CAl'lTAINE  ,  s.  m.  Chef  d'une  compagnie 
de  g'  ns  de  guerre  ,  soit  à  pied  ,  soit  a  che- 
val. Capii.:no.  Capitaine-Lieutenant.  Tinn- 
u  c.tpitaao.  Celui  qui  a  le  commandement 
d'un  vnsseau  ,  d'une  galère  ,  etc.  L'apiuno. 
—  Cantarne  de  port,  celui  qui  commande 
dans  un  port.  Capit.mo  del  porto.  -  Celui 
qui  co  nmin'le  dans  c.:rt..ir.cs  Maisons  Roya- 
les. CupltJ^o.  -  Capitai,. e  des  Chasses  ; 
celui  qui  a  !e  sojn  de  ce  qui  regarde  la  chasie 
dans  une  certaine  étentfue  de  pays.  Capita- 
rio della  caccia.  —  Capitaine  de  voleurs  , 
Capitainerie  Bohèmes,  etc.  en  parlant  d«i 
chefs  qui  les  commindent.  Capo  di  ladri  ; 
caposquadra  di  l'anditi ,  etc.  —  Capitaine  ,  se 
dit  aussi  d'un  Général  d'armée  ,  par  rapport 
aux  qualités  nécessaires  pour  le  comm.inde- 
ment.  Cjp^tan^gemrale  ;  condottier  d'eserci- 
ti. -  Capit.iine  de  flûte.  Officier  de  mari- 
ne ,  tiré  Aa  pe'it  état  ,  qui  monte  un  vaisseau 
d;  Roi,  chargé  des  choses  nécessaires  pour 
l'armée.  Capitano  di  trasporti.  —  Capitaine 
d'armes  ;  Officier  qui  a  soin  des  soldats  sur 
les  vaisseaux.  Capo  d'ami.  —  Capitaine  de 
matelots.  Officier  marinier  qui  commande 
aux  matelots  soiisle  m.iître  d'équiiiaee.  iVoc- 
chiere,o  Hosmani,  o  Nustr'  omo.  -  Capi- 
tarne de  marine  ;  celui  qui  commmde  les  sol- 
dats g.irriiens  d'un  Fort.  Capitano  delle  ji.a.-- 

CAPITAINÉRIE,  s.  m.  Ch?rge  de  C.i- 
pit.ine  d'une  Maison  Royale  ,  d'u:i  Château  , 
etc.  Capitanan^a 'y  capitanerìa -^  custodia  d'un 
real  castella  o  villa.  La  charse  d'un  Capitaine 
des  Ch.^sses.  VSr(!o  d'uno  de'  Capitan:  della 
caccia  ,  tì  sia  d'un  capocaccia.  —  Capit  lineria 
des  Ch.iises  ,  est  l'é'cndue  de  la  Juridiction 
d'im  C.ipitaine  des  Chasser.  Distratto  della 
slurisdiijone  d'un  capocac.la.  —  En  quelques 
Maisons  Royales,  lieu  affecté  au  lonement 
du  Capitaine  du  Chà'e.iu  et  des  Cli;sscs. 
Quartiere  d'un  Castellalo  o  d'un   Capoccia. 

CAFIfALXESSE,  T.  de  Mar.  V.  Ca.ii- 
taine. 

CAPITAL,  ALE  ,  adj.  Principal.  Princi- 
pale ;  primario  ;  csseniiale.  On  dit  que  Par's 
eit  la  \i!le  capitale  au  Royaume  :  en  ce 
sens,  il  est  aussi  subst.  Pj'lgi  e  la  CnpltaU 
del  re^no.  —  Lettres  c.q  "..  les  ;  les  grandes 
lettres  qu'on  m  jt  ordinairement  au  comnicr- 
cement  des  livres,  des  clia[:itres,  de  rijel- 
qu?s  mots  ,  etc.  Lettere  capitali  inaiali.  — 
Calta',  se  dit  aussi  d'un  irime  qui  mérite 
'e  dernier  supplice ,  et  du  supplice  même. 
Capitale.  -  Òn  dit  les  sept  péchés  cafntaux  , 
pour  dire  les  ^ey  lécliés  inorte's.  I  sette  pec- 
cati capitali.  ~  Ennemi  capit-'l ,  un  ennemi 
ju  é  ,  un  ennemi  mortel.  Nmlco  capitale  ; 
nimico  sturato  ,  mortale,  —   £n  Tentis  dt 

Ri 


'îV 


CAP 


T^wf.  LalUne  capitale  ,  ou  la  CJBÎtale  i'an 
bLtii.  est  une  ligne  droite  t.réc  de  son  ..u- 
Ele  ll.injué  à  l'aiifelj  du  centre:  elle  t.it  la 
lirtérenle  du  n-.yon  du  .P^'yi'»"^-,"  ^  j^'^ 
et  de  l'Ultérieur.  L.i  c>i*.'«aic  ,  u  Jia  La  Im^a 

'"&a1mTAL  ,  s.  m.  Le  principal  d'une  dette. 

son  capital  de  quelque  cluse  ;  en  la.re  ia 
princi|-,le  occupation,    tar   sua  uLCuryun 

cuTy  a'de  principal       de  plus,  .oiportant. 

CAMÏAN,  s.  m.  T.  de  mépns.  On  appelle 
ainsi  un  fanfaron  qui  se  vante  o'uue  bravoure 
qu'il  n'a  point.  V.  Fanfaron.  . 
^  CAl^lTAN-BACHA,  s.  m.  Amiral  Turc  , 
Bacila  de  la  mer.  Ammimslt"  l^rcu-,  tia^aa 
dd!.i  ma:imi;  Comandante geairax  dcda  ma- 

"CAHITANE,  s.  f.la  première  galère  de 
l'Arm-îe.  La  capuana  ;  la  galera    capitana  ; 

'TaW/aTION  ,  s.  f.  Taxe  par  tête.  Ca- 

"'cXl'lTES.s.m.pl.  T.-i.  iMa..  Lits  de 
certains  v.iisseaux.  Cagiuti  ;  cajutt. 

■  CAPITEL,  s.  m.  hxtrait  d  une  lessive  de 
cendre  et  de  cIi.kin  vive  qui  entre  dan.  la 
''H?ITa/x?KUSE:"Ç-Qui.Por.eà 
U  tête.  11  se  dit  du  vin  et  de  la  biece.  Che 
fa  maie  al  capo  ;  che  da  nei  capo. 

■  CAl'irOLE  ,  s.  m.  Nom  d'un  ancien 
Bâtiment  ou  Temple  à  Rome  ,  consacre  a 
Jupiter,  .lui  fut  surnomme  par  cette  rai.on. 
Jupiter  Capitolin.  CV/ffifo/c-s/m. 

CAI'ITOLIN,  surnom  de  Jupiter.  V.  Ca- 
oitole.  Gici'j  C'j/'<ti'';''o.  . 

CAPIIX'N,  s.  m.  ^oie  grossière,  dont  on 

se    sert  pour  divers  us.tes-  ^'"/'"f;"''-  • , . •  ■ 
CAPII  OUL   .  s.  m.  On  appelle   ainsi  a 

Toulouse,    ce    qu'on    appelle  Echevins    en 

d'auttes  villes.  V.  Echevin. 
CAPITOytAT  ,  s.  m.  Dignité  de  Capi- 

*°CApTrULAÎRE  ,  s.  m.^  Ordonnance  , 
Règlement  sur  les  Matières  Civilej  et  Eçcle- 
Sastiques  ,  et  rédigées  p  =  r  chap.i.es.  1  n  a 
guère  d'ussee  qu'a»  pluriel  dans  ces  phra- 
les  :  les  CapituK.ires  de  Charlemagne  de 
Charles-!e-C'iauve.  Le  Couttuvoni.  -  il  est 
aussi  ad).  Appar;enant  au  Chajmre  a  une 
assemblée    de  Chanoines  ou    cte  Religieux. 

^CAWTli.'.AlR^MENT  ,  ad».  En  assem- 
b'^îe  de  ch.:uiirc.  In  capkolo.  . 

•CAPITULANT,  ANTE,  ad|.  ets.Quia 
voix  d..ns  un   chapitre.  Capitolante  ;  che  ha 

'■""Âvit'ulÂtION,  s.  f.  Composition  , 
•  le  traité  <!u'on  f.^it  pour  la  reddifxi.  d  une 
iila-e  Caiit^hl'one  ;  cunvenjione.  -  l-om  i- 
fioni  que  les  Electeurs  ,  dans  la  yacr.nce  de 
l'Empire,  proposent  à  celui  qui  a  cte  élu 
de  l'Empt^rii.r ,  et  qu'il  signe  avant  que  d'être 

•"cAPÌll^'CE!?'"->=«e  le.on  qtùse  dit 
à  la  fin  de  certains  offices.  Capitolo.  . 

CAinrUI.ER  ,  V  n.  Parlementer  trai- 
ter de  la  red.lition  d'une  place.  Ca^'olare. 
-  Entrer  en  traité  sur  quelque  aliane  ,  sur 
quelque  démêlé.  ^^""  .^  ''»  ^^""l"""'^: 
menuCapitolar^;  convenire  ;  entrar  m  trat- 

""CAPIVERD,  s.  m.  Aninal  amphibie  du 

°'caW''an"''s''  m.  T.  d'Ichthyol.  Petit 
poisson'qu'onx  -t  en  quantité  vers  les  en- 
Sroits  où' iVn  pcch  la  morue .  P»«  Je  Ter- 
ra nuora  dato  caphno.^  ■Cm^"".  . 

CAPNO.MANCIE,  s.  (.  ferme  dedivma- 
titn.  Divination  i)3r  la  fumée.  Divmaiion. 
''C AI'Wc  ,'  s .  """'freVoi/.r.  Espèce  d'ouate 
qu'on  tire  de  l'ç.rbve  nommé  Çaporer  •S^"" 
je  iovatta  coii  nommait  dati    albero  cm  ht 

''CAI'OLIN  ,s.m,T.  rft  £»'«"■  ArLre  du 


CAP 

MeximP*  dont  le  fruit  ressemble  à  re?  ee- 

c.ei.Albao  detto  camolino  ,  ch^/a  unjrutto 
Simile  aiic  ciliezë'^.  ,     r 

C-IPUN  s-  t.  Joueur  rusé,  tin  et  ap- 
pi aJé  .i  prendre  toute  sorte  d'avantage  aux 
feux  d'adresse,  «/f*/  i  S'-'--","'^  àt  vanta^- 
Kio  -  Irrme  d:.  .''iar.  M  ciinie  composée 
d'un;  carde  et  d'u.-.e  grosse  pv.a'ie  a  laque:!; 
on  ioint  un  gtos  croc  de  fer  ,  dont  lu,a- 
S»  e.t  de  laver  l'ancre  lor,quc-.le  p.™t 
Hors  de  l'eau,  et  d."  saisir  1  onn  ou  cord.;^o 
q.ii  répond  a  l'argane^u  de  la  Djuee  et  a  la 
croisée  d-'  l'ancre.  Gancio  di  cappone  col  suo 
paranchmo.  ,     ^,         „, 

C'VrONNE  ,  r.  de  Mar.  Cest  un  com- 
m-nd  ;ment  à  cev.x  de  l'équipige  ,  pour  le, 
faire  aller  sur  le  capun  ,  aiin  de  remettre 
l'ancre  en  place.  Cappona. 

CAPONNER  ,  V.  n.  User  de  finesse  au 
jeu  et  être  attentif  à  y  isrendre  t^jiitc 
sorte  d'avantages.  U  est  pop.  Ç-Mucar  di  r  t«- 
ta.-^io.  -  Cai'onner  l.ancre.  i.  de  Mar.  Ac- 
crocher Targaneau  de  l'..ncre  avec  le  croc  de 
capun  poi'v  la  hisser  ou  tirer  au  bossoir.  Cap- 


por. 


CAPONN.ERE,  s.  f.  T.  de  Fottìi.  Lo- 
itemout  creusé  enterre,  que  1  os  tait  d  ortli- 
Faite  dans  les  fossés  secs,  et  ou  Ion  peut  tenir 
l'uinze  ou  vingt  mousqueta.res  qui  tiren; 
presque  a  rez-de-chaussée  ,  sans   être  vu.. 

''Ta'kT^UIER  ,    s.  m.  T«.our.  L'arbre 
d'où  l'on  tire  le  Capoc.  Sorta  d  albero.  \. 

CAPORAL  ,  s.  m.  Soldat  à  haute  paye 
dans  une  comi.rgnie  de  gens  de  pied  ,  ini- 
m.'diatement  au-dessous  /u  oiergent.  Capora- 
le. -  T.  de  Alar.  l5as-otficier  qt»  commande 
une  escouade.    Caporale. 

CAPO.^tK  .  v*.  a.  T.  de  Mar.  Mettre 
le  navire  a  la  c.ioe.  On  cipose  ,  en  ani  ir- 
rant  le  gouvern.ui  bien  ferme  pour  suivre 
l'abandon  du  vent.  Ca/-f«Si"''-  .„ 

CAPtJT,  s.  m.  Espèce  de  cape  ou  de 
grand  inan  eau  d'étotfe  grossiere  .ou  est 
attaché  un  capuchon.  Cart-"""!  i''"f'"'"f' 
-  Petite  cape  qui  lait  partie  de  111.  bit  de 
cérémonie  des  Chevahers  de  1  Orore  du 
Saint-tsprit.  On  dit  plus  communément  une 
capote.  Cappa.  -  Au  (eu  du  piquet ,  faire 
capot  ;  faire  toutes  les  levées  ,  toutes  les 
mains.  D.tr  cappofo.  -  On  dit  h^.  et  fam. 
d'une  personne  qui  demeure  contuse  et  in- 
terdite ,  qu'elle  est  demeurée  capot,  t.  ri- 
masto confuso.  ,        ,  ^         ^  ,^^ 

CAPOTE,  s.  f.  Espece  de  mante  que  les 
femmes  portent  par-dessus  leurs  habits  quand 
elles  sortent,  et  qui  les  couvre  détruis  la  tcf. 
iuinu'.uix  pieds.  Cappotto  da  d^nna. 

CAPRE,  s.  f.  Petit  frut  vert  ,  qtie  1  on 
coniit  ordinairement  dans  le  vin..igre,  et  que 
l'on  'ni^n-e  en  salade.  On  le  dit  plus  sou- 
vent .lU  pluriel,  (.'ap/^cro.  Câpres  capu.ine.  , 
se  dit  des  càures  qui  sont  moins  grosses  que 
les  au-res.  Capperi  fini,  -,,,^'i'"  ■  f,'  ■"• 
Nom  une  l'on  donne  sur  1  Océan  ,  aux  ar- 
matcur'set  aux  vaisseaux  qui  sont  armes  en 
guerre  pour  faire  la  cox\rj.^.  Corsale  ;  capro. 

CAl'REULE  ,  ou  HELIX  ,  T.  d'An.xt. 
V.  Ho'm.  ...         .      r 

CAi'lilCE  s.  m.  Fan'aisie,  boutade,  ta- 
prkcw  ;  srùlo  ;  slùribi^lo  -.fantasia  ;  arxi- 
Qo-olo  ;  birxarrin.  -  Quelquefois  ,  sa.llie 
d'esprit  et  d'imagin.ition  ;  et  alors  il  se  peut 
prendre  en  bonne  part.  Nuovo  capncco  i 
fantasia  Huarra  ,  inseg-^osa  ;  bella  lavcn- 
vene  ;  bel  trovato.  -  11  se  dit  aussi  de  cer- 
taines pièces  d»  musique  ,  de  n,<ésie  et  de 
peinture  e'C.  où  l'auteur  s  ibanilonnant  a  son 
séiiie  ,  ne  suit  d'autres  règles  que  son  laj  i- 
gination    Capriccio.  ,      ,, 

CAPRICIEUSEMENT  adv.  Par  capri- 
ce. Capricciosamente  ;  per  bi\\arria  ;  Jant.is- 
ticamenie.  

CAPRICIEUX,  EU-sE,  rdi.  Fantasque. 
Capriccioso;  Jantastica  ;  s;hiribi-\.'SO  ;  bisbe- 
tica ;  hcllnmore.  ,,        ,        , 

CAPRICORNE,  s.  m.  V»  des  douz.e 
signes  du  Zodiaque  ,  qm  est  «atre  le  bajif- 


CAP 

taire  et  le  Verseau  ,   et  q.i'on  a  accoutumé 
de  ref.téscnt'ir  par  la  ngure  d'un  b^uc.  t'a- 

Ca/rIER,  s.  m.  Arbrisseau  qui  porte  des 
câpres.  Caii-.ro. 

CAPKltlCAilON  .  s.  f.  Gr.  Voc.  a 
autres,  inétnode  dont  ou  se  s^rt  dans  plu- 
sie.iri  Ifles  da  l'Archipel ,  pour  rendre  cer- 
taines figuws  bonnes  a  manger.  Elleconsis-e 
a  f.ire  piquer  les  tigue.  par  une  espèce  (te 
inoutheious  qu'on  ne  voit  voltiger  qu'autour 
df.  'luuiers.  Ca^nfic.^ioit:. 

C.-.i'AlZANr,  ad|.  m.  T.  de  Mcd.  U  se 
d.t  d'un  puid.  dur  e;  inégal.  C-pr,iiJute. 

CAiMON  ,  s.  m.  Grosse  traiie  [ilus  belle 
que  bonne  ,  et  dont  on  fait  peu  de  cas.  tra- 
Vola  crossa ,  ma^lostra. 

CAi'iL,  s.  t.  Espèce  de  boite  qui  sert  a« 
scrutin  d'une   Comp-ignie.  Caj/eltiio. 

CAl'SUoAlRE,  ad|.  T.  d'Anat.  Eoithcte 
qu'on  donne,  soit  aux  ligamcns  qui  Icrir. .nt 
<!a>  capsules ,  ou  les  fortni.'nt  ;  soit  aix  vei- 
nes qui  viennent  des  glr.udes  surrén  des ,  se 
rendre  dans  lîs  veines  rénales  ;  soit  ennn  aux 
arières  qui  n.ùssem  de  l'aotte  ,  au  d.;ssus  des 
rems,  ou  du  tronc  de  la  céliaque.Cajiu/are  ; 
capsulare.  „  „  ,-     , 

CAPiULE,  s.  f.  T.  de  Botan.  II  se  dit  de 
cette  partie  de  la  plante  qui  renferme  les  sc^ 
menées  et  le,  graines.  Capsola  ;  cassetta. 
-  Capsule  delà  veine-porte,  ou  capsule  oe 
Glis.on.  T-  d'Anat.  Espèce  de  gaine  mem- 
braneuse qvii  envelo;-)pe  la  plus  gr.inde  p..ri;^ 
des  Vaisseaux  du  foie.  Capsola  del  Glisso- 
nio.  -  Cap.ide  du  cœur.  V.  Péricarde.  - 
Capsules  atrabilaires  ,  ou  glandes^surrenalcs. 
Elles  sont  pl.itées  sur  l'extrémité .supg-.icure 
de  ch  .que  rein.  Capsole  atrabilari  ;  ^landuU 
di  ;  reni  siiccenuiriate.  -  On  donne  en- 
core le  nom  de  capsules  à  des  membranes 
qui  enveloppent  les  artictilations.  Involucro^ 

CAPTAL  ,  s.  m.  Titre  cjiinu  dans  notre 
histoire  ,   et  qui  signinalt  Clief.  V. 

CAPlATcUR,  s.  m.  T.  de  Pal.iis.Ce- 
lui  qui  par  Uatterie  et  par  artihces  tache  de 
surprendre  des  testamens  ou  des  donations. 
Lus'nehiero  ;  adulatore.  „   ,  .      ,. 

C.VPTA  mon  ,  s.  f.  T.  dt  Palais.  Em- 
ploi de  ruses  et  d'artifices  pour  se  faire 
mettre  sur  un  testament.  Lusinghe  ,  care;;* 
artificiose  ;  atte  di  farsi  jar  erede  in  un  tes- 
tamento. .  , 

CAPTE',  ÉE,  part.  V.leveroe.  . 

CA.'TER  ,  V.  a.  Employer  aoroitement 
tous  les  moyens  de  parvenir  a  .  qu-îlque 
cluse,  chercher  à  obtenir  par  voit  diiiM- 
lluation.  f  rendere,  pigliar  con  lismjie  ;  cer- 
car tutti  i  modi  d.  guadagnarsi  ìuiuhediino. 

CAPTIEUSE.VIENT,  adv.  U'ui.e  maniere 
cr.tieuse   l'raudolentcmcnte  ;  con  inganno. 

ICAPilEUX,  EUsE  ,  ad).  Qui  tend  à 
ini'  lire  en  erreur  ,  et  i  surprendre  par  qucl- 
quu-  belle  apparence.  U  ne  se  dit  que  des 
raisini.emens ,  des  discours,  etc.  l.i\iosu  ; 
cipiioso;  fallace;  sofistico;  ingannevole  ; 
fraudolento.  .    ^  .      ,  i  e  ■  I 

CAPTIF  ,  IVE,  ad).  Qui  a  été  fait  esc'j- 
ve  a  la  guerre,  li  ne  se  dit  guère  qn  v;i 
iiailant  des  guerres  anciennes.  /;■«;-'■■'  • 
schiavo  ;  cattivo.  -.  Les  ordres  de  la  .sUr.. 
et  des  Mathurins,  institués  pour  le  rachat 
de,  esclaves  faits  par  les  Mohométans  ,  sont 
(pnlihés  d'Ordre  de  la  Rédemption  des  Cap- 
tifs. Ordine  della  ì<tdei<\'on  degli  sch.avi.  p 
D.<n%  le  style  soutenu ,  Captif  se  dit  de 
toute  sotïe  de  prisonniers  ;  et  fig.  on  dit  : 
A'.ne  captive  ,  raison  captive  ,  etc.  r.'v'"- 
meri  ;  anima  ,  ragione  schiava-,  cmpti^ionala. 
-  Tenir  capiif  ;  tenir  dans  une  .cxtrcme 
con-rainte  ,  dans  une  extrême  su|étion.  le- 
nere  m  songetÀone  ,  in  ischiavitu. 

CAPTIVe\  KE.part.  V.le  verbe. 

CAPTIVER  .  V.  a.  Remire  captif.  U  n  J 
point  d'usase  au  propre.  11  se  dit  l.rî.  d.ns 
ces  phrases;  La  beauté  qui  me  captive. 
S-,  veux  ont  captivé  ma  liberté.  La  b..ta 
ch-  m'innamora  che  m  incatena.  I  sii.,1. 
occhi  m'han  fatto'. chiavo,  m'hanno  tolto  U 
libriti,  hait  resu  strv.o  ti  mio  cuore.  -  A>- 


e    A    Q  CAR 

-,■,.t^!r   V   En  ce  sens  ,   .1  est  quelquefois  t      CAR  ,  conjonction  qm  sert  a  mnfquer  la 
ej,ettîr.  V.  tn  «  s^i;  ^^.^^  b^fiivc.iU.te  de  !  r.ii.^n  d'wne   Hropos.uun  ^vjnc«.  .-.rein  , 


réciproque.    -    ^'■t' 
Rutilili  Lin  i  se  re 
IdiKc  ,  c-n    eice 


n»i;re  d.; 


uré.   Cl 


.,^, 


,    /ÎU(- 


ni/o  c/it 


"î" 


'■■ui- 


yvtnbre  i.iuHe  dont  on 
et  3  d'autres  usiiges. 


CÀi'  1  IVtP.lE  ,  s.  f.  T.  di  commerce  dis 
Ki'.is.  Licii  >.J  le"  teniermo  le>  iNçgres 
(ioni  on  v:i.iit  de  i!..iier.  ti/..4-o  .(uft  i<  nn- 
ehkJono!  .dnav^al  t.mfo  aciU  iralta. 

CAI' i  IV  11  t.'.  s-  t.t'riv.uou  de 

ni.   -     tig.  (jr..ii(ie  Si.)eaon.    òi-ìì-.ì'-'J 
"cAi- 1  UlxE(  s.  f.  Prise  an  corps.  Il  n^ 


liberté, 


te 


,  pour i 


__        de  ù  J 

,^ ^  ,...^   ^  o/j.i.7ji.vlfy.   —    f.im. 

t'rise  que  les  soldati  toutd  la  guerre.  i?o«i/io  ; 
prcU  i  sfOs;io.  -  Lj  s  usie  des  marcllancues 
SettDiîu'.-^ ,  l.-ite  P^r   les  gardes  des  letme^ 

"cAt''ijCr","cAPUCHON  ,  s.  m.  Couver- 
ture ce  tête  ,  I.U.  luit  une  p.irrie  de  lh.,bi,- 
lemeni  des  Moii-.es ,  et  qui  est  ordinairement 
de  dr..p  ou  de  ser^e.  fapj^cc:u  -  Cu|.u- 
chon.i'eLirs  en  ci-uclion.  T.  de  Botan.  Cer- 
t.iins  .ilioiibcmens  tr^ux  et  embues,  plus 
ou  moins  lon^s,  qui  se  trouvent  a  la  parue 
postérieure  de  ).l.uieurs  tleurs  ,  comme  a 
celles  de  la  Capucine,  du  J'ied  d'Alcuelte, 
etc.  Sfrone.  -  Capuchon  ou  trapèze  de  l'o- 
iBopUte.  T.  i'Amn.  Muscle  qui  sert  au  mou- 
vement de  l'épaule.  Trafcr^yo  o  cucul/an. 
Les  Peintres  disent  la  cappcrucc'ta. 

CAi'UCHONN'cV  ,  ee  ,  adj.  1.  musiu. 
Couvt^rt  c'un  capuchon.  Imhacuccdto. 

CAVUCiN  ,  INE,  s.  m.  et  f.  Religieux 
et  Religieuse  rétormis  de  l'C'rdre  de  Samt- 
Frant;ois.  Cappuccino  ;  Cappuccina.  —  Cç- 
pucin  ou  Ab:iisseur  de  l'ueil  ,  muscle  de 
l'œil.  L'umile  o  deprcssori  dell'  occhio. 

CAPUClNADt ,  s.  f.  Trc'youx.  Germon 
de  Capucin  ,   pióce  peu  éloquente.  Cayucci- 

"cÂFUCINE.s.  f.  Plante  potagère.  Sa  fleur 
est  terminée  par  une  production  allongée  en 
forme  de  capuchon.  Un  emploie  ses  Heurs 
dans  les  salades  ,  et  on  coniit  ses  boutons  au 
vinaigre.  Elle  a  presque  toutes  les  vertus  du 
cresson.  Nasturzio  d'indU.  Vulgairement  , 

CAl-'L/T-MORTUUM,  s.  m.   Terme  de 

Chyir.ie.  V.  fète-morte. 

CAt,)UAGE  ,  s.  m.  façon  qu'on  donne 
aux  harengs  ,  lorsqu'on  veut  les  saler.  La 
coiicia  deW  arineht  ne!  saligs'arli. 

CAQUE,  s.  m.  Espèce  de  barrique  ou  de 
barri!.  IJanIc  ;  hjnluf.o  ;  caratello. 

CAQUE',  tE,  part.  V.  le  verbe. 

CAQUER,  v.  a.  Meure  le  hareng  en 
coque/ C«M;ci/jr.'i  mecur  l'annglu  ne     ba- 

"CAÇUEROLLE  ,  s.  f.  1  rivaux.  V.  et 

'c\oUE>a'à'GUEou(ÌAGUE-SAN'GUE, 
$.  f.  ircvoux.  i'er.-.-ie  bas  du  style  comique. 
Fhixdesan?.  V.  Dyssenteric. 

CAQUET  ,  s.  m.  V.  Babil.  -  fig.  et  fam. 
Rabattre  le  csquet ,  ou  rabaisîer  le  caqiwt 
de  quelqu'un  ,  t'os!  confondre  par  d^-,  rai- 
sons ,  ou  faire  taire  par  autorité  tin  homme 
qui  p?rle  m.il-à-LTOpos  ou  insolemment,  tar 
tacere  ;  far  ammutUire  ;  confondin 

C.AQL'ETEi*.,  V.  n.  V.  Babiller. 

CAQUETERIE  ,  s.  f.  Action  de  caque- 
fer.  CiarU  ;  cicaleccio  ;  ciariiria  ;  cornacchia- 

''cÂqUETEUR  .  EUSE  ,  s.  m;,  et  f. 
Oui  caquette  et  babille  beaucoup.  V.  Ba- 
billard. „       .     . 

CAOUETOIRE,  s.  f.  On  i-,;pelle  ainsi 
«ne  chT.ise  b.i.ve  ,  qui  a  le  dos  tort  haut  , 
tft  qui  n'a  point  de  bras.  Seghinola  ;  sesgtola 
idi,v.i  senit  bracciuOii. 

CAQUETTE  ,  s.  f.  Sorte  de  baquet  ou  les 
harenjères  inctîcnt  des  csrpes.  1  ino\{a. 

CAQl'EUR  ,  s.  m.  T-  de  Mar.  iilitelot 
f  11  caque  ie  hareng,  Marinara  caiaidUnte, 


rciuccnc  ì  pos. 

CARABE',, 
se  sert  en  méd; 
Carahi  ;  aa'-ra  s'a  la-        ,. 

CARAJlN,  >.  m.  Cavalier  q  ii  porte  une 
cur.iUinc.  Auiourd'iiui  on  dit  C.ir..binitr.  \  . 

-  Se  dit  ng.  d'un  homme  qui  se  contente  de 
hasarder  quelque  chose  au  ]eu  ,  et  qui  se  re- 
tire jus4i-iòt  ,  perte  ou  gain,  ùiuccatar pru- 
denti, ,    „      ,  . 

CABABINADE,  s.f.  iJn  tour  de  Carabin. 
Il  est  fam   A^wm du  carabina, 

CAKAKiNE  ,  s.  i'.  Espèce  de  petite  arque- 
buse (lu'oapo-tc  a  cheval.  Larabuia, 

CAKAliir.E',    ÉF. ,  part.  V.  le  verbe. 

ChUAiJLVÎR,  V.  a.  Tracer  en-dedans 
d'un  c.:non  de  iusil  de  lignes  creuses  ,  telles 
qti'il  y  en  a  dans  les  ctrabi.ies.    Scanalali. 

-  V.  n.  Combattre  a  la  façon  des  Carabins. 
Cumbacurc  alla  maniira  de'  cirabmi.  -  tlB- 
Se  dit  d'un  joueur,  qui,  sans  s.cttacher  au 
jeu,  hasarde  quelque  coup  ,  comme  en  pas- 
s.tn'.  Gi'tocar  con  prndeniJ.  ^ 

CAKAlUNlER  ,  s.  m.  Cavalier  arme  de  ca- 
rabine. Cirabina;  soldato  a  cavallo,  armato 
di  carabina. 

CARACìIEouCharao  ,s.  m.  Tribut  qu^ 
les  Chrétiens  et  les  Juils  payent  au  Gran», 
ici^neur.  1  rihuto  detto  carai^iio  ,  che  i  (.ns- 
tianiesHE-brei  pacano  al  G' ai  Signore. 

CARACUL,  s.  m.  T.  d'Archit.  Un  escaher 
encaracol;  un  cscr.l:er  en  limaçon,  òcaia  a 
chiocciola.  j 

CAiiACOLE,  s.  f.  Mouvement  en  rond  , 
ou  en  demi-rond  ,  qu'on  fait  taire  aun  cheval. 


olio. 


CARACOLER,  V.  n.  Faire  des  caracoles. 

CaracolUn.  ,  ,         . 

CARACOLI ,  s.  m.  Sorte  de  tombac,  bona 
d'  composto  niitallico, 

CAKACOLLE,  s.  f.  Trév.  T.  de  Botan, 
Pl.;nte  tournée  en  spirale.   Vallinolo  d  Indta. 

CARACORE  ,  s.  f.  /•  de  i<<L,r.  Espece  de 
gaUre  en  usage  aux  Indes  et  sur-tout  aux 
iVloluques.  Spciie  di  navilio  indiano  detto 
caracoro.  ....    ,  ^ 

CARACOULER  ,  v.  n.Trei'oar.  La  ma- 
nière de  crier  du  pigeon:  la  colombe  rou- 
coule,   etlc  mile  caroucoule.  Gemicare. 

CARACTERE,  s.  m.  Empreinte,  mar- 
q"e.  Il  se  prend  particulièrement  pour  les 
res  dont  on  se  sert  dans  l'écriture  ou  dans 
l'impression,  caratteri.  -  11  se  dit  de  récriture 
d'une  personne  ;  J'ai  reconnu  votre  caractère. 
Catanere  ;  scrittura.  -  Il  se  dit  aussi  des  t  en- 
tes des  lettres  dont  se  servent  les  Impri- 
meurs. Car.tttere.  -  Ciractòre,  signifie  aussi , 
litro  ,  di^uiié  ,  qualité  ,  puissance  ,  vertu  at- 
tachée a  certains  états.  Carattere.  -  On  dit 
d'un  homme  qui  n'a  point  de  mission,  d'.iutû- 
rite  ,  ni  de  pouvoir  pour  faire  quelque  chose 
que  c'cît  un  homme  qui  n'a  point  de  carac 
tere,  qui  parle  sans  caractère.  Che  non  e  auto 
Wk.uj.  -  En  parlant  du  Baptême  et  du  S.f- 
certioce  ,  on  dit ,  que  ce  sont  des  Sacresiciis 
qui  impriment  un  caractère.  Carafcre,  —^  Ca- 
ractère ,  se  prend  aussi ,  pour  ce  quidistingue 
une  personne  des  autres,  al'cj.ird  des  mœurs 
ou  de  l'esprit,  fdrattcrs;  qualità.  -Caractè- 
res: lettres  ou  figures,  auxquelles  le  peuple 
atiribue  une  certaine  vertu  ,  en  conséquence 
d'un  pacte  prétendu  fait  avec  le  diable. 
carattere;  segno.  —  En  Botanique.  Certai- 
nes m:^r■;ues  essentielies ,  qui  distinguent  une 
pl.n:e  de  toute  autre.  Carattere.  -  Signes 
dont  les  eiiymistes  se  servent  pour  repré- 
senter en  abrégé  les  substances  qui  ser- 
vent   .i    leurs    opérations.    Caratteri;    segni 

CAi^ÂCTÉRlSÉ  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  vetbe. 

CARACIE'RISER,  v.  a.  M.irquer  le  ca- 
ractère d'une  personne  ,  d'une  passion  ,  d'un 
vice  ,  d'une  vertu  etc.  Car.ittcrtr^are  i  espri- 
mere al  vivo,  al  naturale.  -  1 .  de  Peint. 
Saisir  si  bien  le  caractère  quiconV!.fnt  à  chaque 
objet ,  qu'on  le  teconnoisse  au  premier  coup 
d'iïil.  Caratteri-{\are. 


CAR  iji 

CARACTE'KISME  ,  s.   m.  T.  de  Botai. 

ReSocmbl.Tiices  et  coniormiiés  des  plantes 
avei.  quelques  parliti  du  corps  humain,  ito-* 
m^\iiau-[j  i   cunjorm:tà. 

CìIKaC  lii'RlJl  IQUE,  adj.det.s.  Qui 
crâ.Krue.    l.arattiiÌM  co. 

CAl^AD.-i ,  s.  m.  Ti.ioux.  Feuilles  d'arbre 
que  les  rtr.ittes  appelli.nt  SeUn  et  qui  servent 
a!,rép..rer  les  m..roquuis.  F-  gie  a'una  .^pe^it 
dl  tamarisco  (on  sui  si  concia  il  inarr..cii;no. 

CARAirE,  s.  f.  l'otKe  b.uteille  de  verre 
eu  de  tryacal  ,  plus  larçe  par  le  bas  q.ie  par 
le  haut,  dont  on  se  strt  pour  verser  a  boire  , 
et  pour  taire  rafnîchir  du  vin.  CaraJ'a , 
gua<iad.i  ;   caratino. 

CARAtON  ,  s.  m.  Sorte  de  vaisseau  de 
liese  ou  d'.iutre  bois  ,  dans  lequel  on  met 
un  flacon  avec  de  la  glace  ,  pour  faire  ra- 
friîcliir  duvin  et  de  l'eau,  ou  d'autres  liqueurs. 
Cantimplora;  cantinetia.  —  Il  se  dit  aussi  du 
flacon  qu'on  y  met  d/rf^ns.  Caraffo-ie. 

CAR.itiACH,  s. m.  r.  de^omm.  Sor'-  de 
coton  qui  vient  de  Sinyï  ne.  Sorta  di  cotone  di 
imirne. 

CARAGNE  ,  s.f.  Ilé>ine  aromatique  dont 
on  use  en  .'.iédecinc,  Caranna. 

CARAGJATA,  s.m.  7".  rfcBo.'OT.  Sorte 
d'aloés  du  Brésil.  Aloe  detto  cara;uata. 

CARAITE,  s.  m.  Juif  qui  s'attache  à  la 
lettte  de  l'Ecriture,  e:  ciui  rejette  les  Tradi- 
tions ,  le  Talmud  ,  etc.  hono  chi  sta  attaccato 
al  senso  teturah  della  òcrutura. 

CARAMBt  ILAS  ,  s.  ra.  T.  de  Sotan.  Fruit 
des  Indes.  On  s'en  sert  à^  Gol  en  aliinenî 
et  en  médecine.  Frutto  Indiano  detto  c.irart-* 
boia. 

CARAMEL,  s.  m.  Sucre  fondu,  et  durci. 
Zucchero  d' 0,70  :  zucchero  etto. 

CARAAUrdsbAIL  ,  CAUMOUSSAL  . 
CARAMOU^j.SAT  ,  s.  ra.  T.  de  .Mar.  Vais- 
seau Marchand  de  Turquie,  dent  la  pjupe 
est  fort  haute.  Caramussale. 

CARANGUE,  s.f.  T.  J'Ic/if/)vo/.  Poisson 
blanc  et  plat  des  îles  Antilies.  Surta  di  pesce, 

CARAP.ÎCE  ,  s.f.  T.  d'Hist.  nat.  L'é- 
ca'ille  qui  couvre  le  dos  de  la  tortue.  5c</Jo 
della  testuggine. 

CARAQUE  ,  s.  f.  Vaisseaux  que  les  Portu- 
gais envoient  au  Brésil.  Il  y  en  a  du  port  d; 
deux  mille  tonneaux.  Carracca, 

CA;'^AQUON  ,  s.  m.  T.  de  Mar.  Petite 
caraque.  Quelques  uns  écrivent  car. icon.  t'ar- 
racca  piccola  i.etta  dal  portoghesi  cjrracconei 

CARAT  ,  s.  m.  Certain  titre  ,  certain  dé- 
gré  de  binté  et  de  perfection  dans  l'or.  Il 
ne  se  dit  loint  d-'S  autres  métaux,  carato, 
—  On  dit  prov.  et  li»;,  qu'un  homme  est  un 
sot  ,  est  un  impertinent  à  vingt-q-uitre  ca- 
rats ,  pour  dire,  qu'il  est  sot,  imper-inent  au 
souverain  degré.  5cr(JCCO  ,  impert'iente  i,i  su- 
premo grado.  —  Le  poids  de  quatre  grains; 
et  il  se  dit  en  parlant  des  diamans  et  des  perles, 
etc.  carato.  -  Petits  diamans  qui  se  vendent 
au   poids.   Diamantlno. 

CARATAS  ,  ou  karatas  ,  s.  m.  T.  de 
Eotan.  E<.r;èce  d'aloés.  .S'pc-'"  d'aloe. 

CARATURE,  s.  f.  T.  .'e  C  omie  et  de  Mi- 
talUjuc.  Le  mélange  de  parties  d'or,  avec 
des  p.irties  ou  d'argent  seul  ,  ou  d'argent 
et  de  cuivre  ,  selon  une  certaine  proportion. 
Lo  aUegar  un  metallo  all'  oro  in  data  pro- 
porvone. 

CARAVANE ,  s.  f.  Troupe  de  M.^rchands, 
de  Voy.igeurs  ou  de  pèlerins ,  qui  vont  de 
compagnie  pour  se  garantir  des  voleurs  ou 
des  corsaires.  11  ne  se  dit  que  de  ceux  ,  qui 
vont  de  la  sorte  par  terre  ou  par  mer  d  ins 
les  pays  des  Mahométans.  Ciirovii.7<?.  -  Cara- 
vanes; les  camiiai;nes  que  les  Chevaliers 
de  Mslte  sont  obligés  de  faire  sur"  mer ,  pour 
s'acquitter  du  service  qu'ils  doivent  ,i  leni" 
Ordre.  Carovane,  -  Nombre  de  v.iisseaiu 
m;.rchandsqui  vonr  de  conserve.  Carovana. 

CARAVANIFR,  ^,rr,.  Trévoux.  Celui  q  i 
dans  les  caravanes  conduit  les  bêtes  de  somme. 
Carovaniere. 

CARAVANSERAIL,  ou  Caravavse- 
BjU,  plus  communément  Cara  v  anserà. 


134  CAR 

s.  m.  Hôtellerie  tiens  le  Levanr ,  ou  les  ca- 
rr.vanessont  reçues  ^r.ituiteinent ,  ou  pour  un 
prix  modique.  Sf-tpc  n'a.'hirgoo  d'api^iorlLiyc 
si  uci^vono  ad  albergo  le  carovane,  1  tradut- 
tori dicor.o  ca'avjnsiiasïi^j. 

CARAVANiF.RAiKlER ,  s.  m.  T.  de 
Kê'iaiion  L^Inteiitli-nt  ou  gardien  des  Cjravan- 
seras.  Custodo  o  guardiano  dci;li  alberghi  detti 

CAKAVtLLF. ,  s.  f.  Navire  rond,  et  de 
ili.^diocre  grandeur  ,  dont  se  serveju  les  Por- 
tugais.  Carjv:Ua, 

tARBATlNE,  s.  f.  Peaudebè:e  fraidie- 
nientéeorché'.P<7/iii  rjrit.  ^       , 

CARBET,  s.  m.  T.  de  Hdation.  Grande 
chambre  commune  des  Sauvages  des  Antilles 
au  milieu  de  leurs  cjses ,  et  destinées  par  eux 
i  leur  culte.  Sfc\ie  d'Oratorio  de' ò'ehngsi 
americani. 

CAKBONNADE  ,  s.  f.  Viande  grillée  sur 
les  cbnrhoiîs.  Carbonata. 

CARÎIONCLE,  s.  m.  T.  de  Mid.  Char- 
bon, Anthrax.  V.  -  T.  de  Lithologie.  Rubis. 
Carbonchio . 

CARHOUILLE,  s.  m.  T.  de  Chymie.  On 
nomme  aussi  au  Potosi ,  un  mèlanse  de  deux 
parties  di  cliarbon,  et  d'une  partie  de  terre 
grasse  ,  mi'on  Ir^.nccte  et  qu'on  pétrit  en- 
semble,  tast.i  di   carbone  e  terra. 

CARBCIUILLON,  s.  m.  Tré^o:lx.  Droit 
.de  salines  de  Normandie.  Gabella  delle  sa- 
lire che  è  il  quatto  del  prcyiy  del  sale. 

CAa.CAGNOLES  ,  s.  f.  T.  de  Solerla. 
C'est  ainsi  que  Ics  Fiémontois  appellent  ries 
espèces  de  petites  crapaudines  de  verre  ,  que 
d'autres  ai.pellent  Lineari. 

CARCAlLLtR  ,  v.  n.  T.  de  Tauconn. 
'  ner  le  cri  des  cailles.  Far  il  verso  delle 


CAR 

CARDASSE  ,  s.  f.  Raquette  oa  Figuier 
d'Inde.  I'l.inte  grasse,  dont  les  fruits ,  quoi- 
(lue  de  bonne  qualité  ,  donnent  une  couleur 
ce  Song  a  l'urine  de  ceux  qui  en  ont  maiiâc. 
Fico  d-lndia. 

CAkUE  ,  s.  f.  La  côte  qui  est  au  milieu 
des  feuille,  de  certaines  plantes,  comme  la 
poirée  et  l'artichaut  ,  et  qui  est  bonne  a  man- 
ger. Carda -^  cardune.  —  Instrument  composé 
d'une  planche  couverte  d'un  cuir  hérissé  de 
pointes  de  fil  de  fer  ;  il  y  en  a  de  ditférentes 
formes.  Cardo  i  scardasso. 

CARDE'.  ÉE  .part.  V. son  verbe. 

CAKUE'E,  ou  DliOusshE,  s.  f.  T.  de 
Cardeiir.  La  quantité  de  L.ine  ou  de  coton 
qu'on  lève  de  dessus  les  deux  cardes.  Ce  qti'on 
c.irde  de  laine  à  la  lois  avec  les  deux  cardes. 
Cardata. 

CAKDER  ,  V.  a.  Peigner  avec  des  chardons 
à  Bonnetier  ,  ou  avec  des  instrumens  qtii 
sont  tout  couverts  d'un  côté  ,  de  [lointesde 
fer,  plus  déliées  que  des  épingles.  Cardare^ 
scardassare  ì  carminare  ;  cardaggiare  ;  dar  il 
e, lido. 

CARDEUR,  EUSE,  $.  m.  et  f.  Celui, 
celle  qui  CATÒe. Scardasserei  cardatore  ;  car- 
din.i']o.  Les  Drapiers  disent  Garzatore  .  aux 
Limeurs.  V. 

CARDIAGRAPHIE,  s.  f.  T.d'Anatom. 
Description  du  coeur.  Cardiagra/ïa  ,  o  sia 
descilponc  del  cuore. 

CAllDIAlRt,  adj.  de  t.  s.  T.  de  Mcd. 
Ver  cardiaire  ,  qui  naît  dans  le  cœur  de 
l'homme.  Verme  cardiaco. 

CARDIALGIE,  s.  f.  T.  de  Méd.  Douleur 
d'estomac  ,  avec  des  nausées  et  défaillances. 
Cardialgia  i  anticuore  ;  cardiaco ,  mal  di  cuore  ; 


Exprimer  le  cri  des  cailles,  tar  a  verso  aeue  r  i 

euaniie.  CARDIALOGIE  ,  s.  f.    T.  d'Anat.  Partie 

CAKCAISE  ,  s.  f.  T.  de  Ferrrrie. Fourneau    de  la  Somatologie  ,  qui  traite  des  différentes 

particulier  aux  Manufactures  en  glaces  et  en  I  parties  du  cœur,   cardialogla. 

«rystal,  où  l'on  prépare  les  frites  destinées  a  I  CARDIAQUE  ,  adj.  de  t.  g.T.dePharm. 
es  ouvrages ,  et  gui  sont  propres  à  quelques  I  Cordial  propre  ù  fortiher  le  coeur,  cor J/a/^  , 
utresoi^ér.itions  relatives  aux  frites.  Calcata.  1  ristorativo  del  cuore.   —  T.  d'Anat.  Qui  ap- 


CARCAN,  s.m.  Cercle  de  fer  avec  lequ 
on  attache  par  le  cou  à  un  poteau  celui ,  qui 
a  commis  quelque  crime  ,  quelque  délit. 
Gogna.  —  Espèce  de  chaîne  ou  de  collier 
de  pierreries.  Vl\\o\  monile;  carcame  \  pic' 
chiaretto. 

CARCASSE,  s.f.  Lesossemens  du  corps 
d'un  animal  ,  lorsqu'il  n'y  a  plus  guère  de 
chair,  et  qu'ils  tiennent  encore  ensemble. 
Scheletro;  carcame;  carcassa;  arcarne.  —  Car- 
casse de  poularde  ,  de  poidet ,  de  perdrix,  etc. 
c'est  ce  qui  reste  du  corps ,  lorsqu'on  en  a 
«té  les  cuisses  et  les  ailes.  Catriosso  ;  arcarne 
tii  pollo  ,  pollanca  ,  ce.  -  Il  se  dit  aussi  d'un 
vaisseau  dont  il  n'y  a  encore  que  la  char- 
pente de  fii-e.  Scafo  del  ha'iimento.  —  Sorte 
de  bombe,  composée  de  diftérens  cercles  de 
fer,  qui  ressemblent  en  quelque  sorte  .ï  une 
carcasse  d'animal,  cKju'on  jette .-.vecle  mor- 
tier ,  comme  les  homhei.  Carcassa.  -  l  .  de 
Marchands  de  Modes.  Brandies  de  fil  de 
fer,  couvertes  il'un  cordonnet ,  et  soutenu 


et  vaisseaux  , 
nés  ,  ere.  qui  s'y  distribuent.  Cordiaco  ;  del 
cuore.  C'est  aussi  le  nom  de  l'orifice  çauche, 
de  l'estomac  à  cause  de  sa  proximité  du  coeur. 
L^orifiùo  superiore  o  sinistro  dello  stomaco.  — 
de  Mcd.  Passion  cardiaque.  Est  une  maladie 
donc  il  est  souvent  parle  dans  les  auteurs  sous 
ce  nom.  Fcssion  cardiaca.  —  Il  est  aussi  subst. 
Bon  cardiaque.  En  T.  de  Botan.  Il  est  s.  f. 
et  syn.  d'Agripaume.  V. 

CARDI ATOMIE,  s.  f.  T.  d'.ir.at.  pi 
partie  de  l'Anatomie  qui  enseigne  la  manière 
de  préparer  et  de  disséquer  les  différentes  par- 
ties du  corps.   Cardiatomia. 

CARDIER  ,  s.  m.  T.  d'Arts.  Ouvrier  qui 
fait  et  vend  des  c.rd-spour  carder  la  la-ne, 
etc.  Carc'jjo  che  fa  e  vende  cardi  .^  scardassi. 

CARDINAL,  s.m.  Un  rie»  soixante  etdlx 
Prélats  (jui  composent  le  sacré  Colléit.;  ,  qui 
ont  voix  active  et  passive  dans  l'élection  du 
I^a]>e  ,  et  parmi  le:.quels  le  l'ape  estordinai- 

ment  choisi.  Cardinale;  Porporato.  —   T. 


toutes  par  une  tr.iver.e  commune  ,  a  I.itiuclie  |  d'Or/nthol.  Nom  qu'on  donne  a  un  oiseau  gros 
elles  aboutissent.  Gabbia.  —   I.  <i'.-/rtAir.  ^e  [  comme  un  perroquet  ;    il  a  le  bec  et  le  corps 


Charp.  et  de  Menais.  L.'assemhiaae  d'un  bâti- 
ment ou  autre  ,  considéré  indépendemment 
de  ce  qui  sert  à  l'orner  et  àie  finir.  Ossatura  ; 
intelaiatura. 

CARCHESIEU  (Lacs.)  T.  de  Chirurgie. 
Espèce  de  lacs  dont  on  se  sert  pour  faire  les 
extensions  dans  les  luxa'ions  et  les  fractures. 
Allacc^alu-a  o  nodo  carchesio. 

CAHCINOMATEUX  ,  EUSE  ,  ndj.  T.  de 
Médecine.  Qui  tient  de  la  n.uiu'e  du  cancer. 
Carcirromaror... 

CARCI.VOME,  s.m.  T.  de  méd.  Synonis- 
fnedocsucer.  Carcinoma;  canchero. 

CARDAMIN'E,  s.  f.  Cresson  des  près. 
Plaïue  qtii  a";  rt  che  du  goût  du  Cresson.  Elle 
est  apéri've  et  antiscorbutique.  Cardamindo  ; 
crc.<ci..ne  yrjtcr.ti. 

CARDAMONE  .  s.m.  Graine  médicinale 
et  tré. -aromatique.  Ule  vient  dans  îles  gous- 
ses qu'on  nousappoitc  i'Asibie,  Cardamoi»a; 
Cardiimont, 


Cardinal, 

CARDINAL,  ALE,  adj.  Principal.  Il  se  dit 
des  anatre  princip.iles  vertus,  cardinale  ;  prin- 
cipale. —  Vents  cardinaux  ,  ceux  qui  soufflent 
des  quatre  principaux  points  de  la  sphère. 
Venti  cardinali.  -  Nombres  cardinaux  ,  ceux 
qui  sont  indéclinables  ,  et  qui  désignent  une 
quantité,  s.ins  marquer  l'ordre.  Numeri  car- 
dinali. -  tn  cumosgrapbie  i:fi  son\  ces  quatre 
intersections  de  l'horison  ,  ave;  le  méridien 
et  le  premier  vertical  ,  Punti  cardinali.  — 
Cardinaux.  Signes  en  Astronomie,  On  désigne 
ainsi  les  siçnes'du  Zodiaque,  ([ui  sont  lespre- 
micrs  où  le  soleil  est  censé  entrer  au  coirunen- 
cem_ent  de  chaque  saison.  Segni  cardinali.  - 
C-ir?inaux.  En  T.  de  Drapier  et  Tondeur.  C'est 
une  espèce  t^.i  petites  cardes  rie  fer  remplies 
par  'e  pied,  cardini. 

CARDINALAT,  s.  m.  Di^.nité  de  Cardi- 
nal   cardinalato;  la  sagra  Porpora. 

CARDIMALE,  s.  (•  Plante  qu'on  cultive 


CAR 

cfans  les  jardins  »  à  cause  de  !a  beauté  de  ss 
fleur,  dont  une  espèce  est  d'un  rouj^e  très- 
écijtant.  11  y  en  a  de  paniicbces  -,  de  bleues  et 
de  blanches.  Sorta  di  yianca. 

CARDJOGML,  s.  m.  T.  ^e  Mc'J.  Picote- 
ment a  l'onfice  de  i*estomac.  Anticuorc. 

CARDON  ,  s.  m.  l'Unte  qui  ressemble  à 
celle  de  l'artichaut ,  et  dont  on  mange  les  côtes. 
cardo:^c  ;  cardo. 

CARDONNETTE  ,  s.  f.  Trévoux.  T. 
Languedocit'u.  La  fleur  d'une  espèce  d'arti» 
cluut  sjuvaae.  cardo  \  fiore  chi  quella  iltatte, 

ÇARtMr:  ,     s.    m.    Tems    d'abstinence , 

3uiconiprend  quarrnte-six  juurî  ,  qui  précè- 
ent  les  fêtes  de  Pâques,  pend. Mit  lequel  on 
ieiàne  toui  les  jours  ,_  hors  les  Dîm-nches  ; 
ce  qui  fait  qu.ir.uue  jeûnes.  Qjiaresima.  — 
Provisions  de  Carême  ,  viandes  de  C.-rême  ; 
les  alimens  dont  on  se  sert  le  plus  ordinaire- 
ment en  Carême  ,  comme  harengs  ,  morue, 
pois,  lèves,  pruneaux,  etc.  cibi  qua  est-' 
mali  y  quadraseslmali.  -  Faire  Carême  » 
taire  le  Carême  ,  observer  le  Carême;  s'..bs- 
tenir  des  viandes  détendues  pendant  le  tems 
du  Carême.  Fare  ^  o  osservar  la  quaresima» 
-  Carême.-  Tous  les  Sermons  qu'un  Prédi- 
cateur prêche  durant  le  tems  de  Carême. 
Quaresimale. 

CAREME-PRENANT,  s.  ra.  On  appelle 
ainsi  les  trois  jours  p.ras  qui  précédent  immé- 
diatement le  Mercredi  des  Cendres.  Il  est 
f^.m_.  II  se  prend  plus  particulièrement  pour 
le  jour  du  Mardi-t;ras.  Carnasciale;  carni'» 
sciale.  —  On  appelle  fam.  des  Carèmes-pre- 
nans  ,  ceux  qui  courent  en  masque  ,  mal- 
h.ibill*fs  dans  les  rues  pendant  le'i  jours  %t?s. 
Maschere  che  vanno  per  la.Ciuà  gli  ultimi  dì  di 

CARENAGE,  s.  f.  Lieu  où  l'on  donne  U 
carène  a  un  Vaisseau  ,  ou  l'action  de  caréner, 
ou  Tertet  de  cette  action,  Luo£0  da  carenare  ; 
carenaggio. 

CAiŒNE  ,  s.  f.  La  quille  et  les  flancs  da 
vaisseau  jusquVi  fleur  d'eau.  La  carena.  — 
Donner  carène  à  un  vaisseau  :  Mettre  un 
var-îseau  en  carène  ,  c'est  le  mettre  sur  le  côté 
pour  le  raccommoder  aux  endroits  qui  sont 
dans  Teau.  V.  Caréner. 
CARE'NE',  ÉE,  part.  V.  son  verbe. 
CARL'NER  ,  V.  a.  Donner  carène.  Dar 
carena  ;  carenare  ;  metter  un  navìglio  alla 
banda. 

CARESSANT,  ante,  sdj.  Qui   aime  k 

caresser.   Carefiantc. 

CARESSE  ,  s.  f.   Témoignage  d'aîTecîion 

[que  l'on    marque  à  quelqu'un  par  ses  actif  ns 

I  ou  psr  ses  paroles.  Carei^c  ;  rc-jji  ;  lusinghe; 

I  moine  ;    caccabaldole. 

I  CAKESSE',  he,  part.  V.  son  verbe.  — 
j  Caressé.  T.  de  Peintun.  Travaillé  avec  Suin  , 
(i-echerclié  ,  lini.    Il  se  dit  i»articulièremcnu!£ 

!la  touche.  Caressé,  s?  prend  dans  le  bon  s^ns. 
Léché  dans  le  mauv.u5.  iien  lavorato,,  Jinico, 
;      CARESSER  ,  v.  a.  Faire  des  crosses.  Ca- 
^  re-,jare ',   can-ggiar:;  accart-Jiarc  )  far  vcH'- 
j  -  On    dit  lÎK.   qu'un  Prince  a    bien  carvssé 
I  (luelqu'un  ,  pour  dire  ,    qu'il  Va   bien  re(,'u. 
I  Far  tuona  ,  far  grata  accoglienyt.  —  Carcs'.er 
.j  leniid.  T.  dct* cinture,  Ttzws\^\cx  les  drajieries 
et  les   jeter   de  manière  à    faire  sentir  ,    et 
pour  ainsi  dire  ,    faire  appercevoir  le  nud  à 
travers.  Far  cpparlrcl* ignudo. 

CARET,  s.  m.  Sorte  de  Tortue  dont  en 
mange  la  chair,  et  dont  l'écailIe  sert  à  fare 
des  pcie,nes  et  autres  ouvrages.  Sorta  di 
testuggine  o  tartaniga. 

CARGADOR,  s.  m.  T.  </«  Comm.  Entre, 
metteurs  dans  la  ville  d'Amsterdam,  pour  le 
ch.Tticment  des  vaisseaux.  Caricatore- 

CARGAISON,  s.  m,  T.  de  Mar.  La 
charj^e  entière  d'un  vaisseau.  //  carico  d'una 

"''CARGUE,S.  f.  T.  de  Mar.  M:.nœuvro 
pour  Trr>s<er  les  voiles.  Car'ca  ■^  imbrop'i. 

CARGUE',  ÈE,  part.  V.  le  verbe. 

CARC;UER,  V.  a.  Trousser  et  acourcir 
les  voiles  par  le  moyen  <les  carènes.  Imbrogliar 
le  ve'c.  -  Pencher  d'un  côté  eu  uavigôUt* 
I  Aadan  alla  banda» 


CAR 

CARGUEUR  ,  5.  m.  T.  de  Mar.  Po'.iHc  qui  , 
sert  p:ixticii!uremenî   puiir  amener   et  guiii- 
^ler  le  perroquet.  iJoncUo  di  gbinday^o ,  dei 
fûpifichi. 

CAilIAMA  .  ou  "ariana  ,  s.  m.  Cisciu 
kabitant  des  nur^iis  dii  tirésil  ,  q.ii  est  de 
hsrandeiir  du  héron,  cartamo  ,  nvme  Brasi' 
liar.o. 

CARIATIDE,  s.  f.  T.  d'Archlt.  Figurede 
fciTiinc' ,  qui  soutient  une  curnithe  sur  sa  tète. 
cariât' rie. 

CAIUKOU,  s.  m.  Animal  ssuv.nse  du  Ca- 
nadi,  d-.»nt  on  m^m^e  U  chair.  Surta  d'animal 
iatvalico  .r'e/  Canada. 

CAIUCA  f  Ut\E  ,  s.  f.  T.  de  Peint.  En-.- 
pranré  de  l'ittlicn.  V.  Charge.  Peindre  en 
carî-iiture.  Ctirlca'  nn  rura::o. 

CARlil ,  s.  I.  Pourriture  qui  attaque  les  os. 
Carie,  ;  tarlo  ;  intarlanunto,  —  11  se  dit  aussi 
tics  blés,  tiusr.ir.c. 

CARIfi',  EE  ,  part.  V.  le  verbe.  -Bois 
t!X:i,  te'ui  qui  et  piqué  devers.  Tarlato; 
intarlato  ;   cariose  ;  guasto  dal  tarlo  ;  niarc  o. 

CARIKR  ,  V.  a.  Giter,  pourrir.  1:  se  Si; 
rrincip-Iccient  qs$  os  et  des  blés,  il  estquci- 
qaefois  réciproque.  Intartan  ;  larian  ;  fuirc- 
iare  \  produr  carie. 

CAidLLON,  s.  m.  T.  di  Marchands  de 
fer.  tìdrresde  fer  quijj'ont  evie  huita  neufli- 
gnes  en  carré-  t'tiro  sodo  ii:  verghe.  -  tn  /. 
d'horlog.  Hork-gc  ou  pendule  à  cardion  ;  ces; 
wn  horlcge  qui  sonne  ou  repète  un  air  à 
l'heure ,  a  la  tlcmie ,  et  quelquefois  aux  quarts. 
Oa-r:gl:one. 

CArtiNES,  s.  f.pl.r.  d'Hist.anc.VtmtT.zi 
dcMU  \i  profe,sioi\  étoir  de  jleurer  les  morti 
dans  les  cérémonies  des  tuiiérailles  païennes. 
Carine  o  prefiche. 

CARlUi'i-llLLATA  ,  V.  Benoîte. 
_CAKlQUKUSh  ,  adj.  T.  de  Chmtrg.  C'est 
l'éinrhète  qu'on  donne  à  une  tumeur ,  qui  p.ir 
sa  tÌ5ure_  ressemble  a  une  hgue.  il  envient 
quelque  tuis  de  cette  espece  p,irmi  les  hé.-nor- 
roldes.  Porro  fico. 

CARbEL  ou  Creseau  ,  s.  m.  Espèce  de 
c.inevas.   canavaccio. 

CAivhT.ADE,  s.  f.  Aumône.  Il  est  fam. 
Carità  ;    linosina. 

CARL.^  ,  s.  m.  7".  de  Comrt.  Toile  des 
Jndes.   Tela  dell*  Indie;    carta. 

CARLIN,  s.  m.  T.  de  conm.  Petite  mon- 
roie  d'av!;eiit  qui  a  cours  a  Naples.    carlino. 

CARLINE,  V.  C,irol:nc. 

CARLINGUE  ,  s.  t.  Piece  de  bois  sur  la- 
quelle porte  le  pied  d'un  mit.  Parame\x,ale; 
paramigiale  ;  parangiale.  -  Carlingue  ou  Es- 
carlingue  de  pied  de  mit.  C'est  la  piece  de 
bois  que  l'on  met  au  pied  de  ch.nque  mât,  qui 
porte  .lussi  ce  nom.  òcassa  dell'  albero. 

CAR.VIELINC,  adi.  r.  de  Comm.  Laine 
carmeline,  c'est  la  seconde  espece  de  l.iine 
qu'on  tiredu  Vigogne.  Lana  di  Vigosna  deda 
seci*nda  faalita. 

_CARME\lA_LES,  ;;di.  et  s.  m.  pi.  T. 
d'h'st.  liom.  Nom  qu'on  donnoit  aux  :éries 
étab'iesàl'honneurde  Ca-ments  au  sujet  d'une 
gr,inde  fécondité  des  D.nnes  Romaines,  car- 
mentali. 

CARMES,  s.  m.  T.  du  Trictrac.  Se  dit 
lorsque  d'un  coup  de  dé  on  amène  les  deux 
quatre.    Quaderno 

CAR^ÎÌN,  s.  r 
tov.ze  ,  fon  vive,  carmino. 

CA:MU\'AT1F.  iv£,adf.  T.  de  Méd. 
Remèdes  contre  les  maladies  venteuses- 
Carminativo. 

CARNAGE  ,  s.  m.  Massacre ,  tuerie.  Ma- 
celîo  ;  strage  ;  scempio  i  uccisione.  —  Faire  un 
grand  carnage  de  cerfs ,  de  sangliers ,  de 
lièvres ,  de  "perdrix,  c'est  en  tuer  beaucoup. 
far  strate  j  uccisione  ;  far  macùîlo.  —  Les 
"^ons ,  les  tigres  ,  les  loups  vivent  de  carnaae , 
c'est-à-dire  ,  de  la  chair  des  animaux  qij'ils 
tuent.  Carname. 

CARNASSIER  ,  ièRE  ,  adi.  Qtii  se  nourrit 
de  chair  crue ,  et  qui  en  est  fort  avide.  D.ms 
ce  sens,  il  se  dit  des  inim.iux.  Carnivoro.  - 
Çu'tnangebeaucou;;  de  chair;  et  dans  ce  sens, 
■I  se  dit  des  bommes,    ihe  maafia   molta 


n.  Dropue   d'une    couleur 


CAR 

carne  ;  ghiotto  deîlticarne, 

CARNASilERL  ,  s.  f.  Espèce  de  petit 
sac  où  l'on  met  le  gibier  q.i'on  a  tué  à  la 
ch.isse.     cafr.iera  ;   carniere  ;  carn'.ero  \  car- 

"cAkN'ATION  ,  s.  f.  T.  de  Peint.  Repré- 
sentarioii  de  la  chair  de  l'hcmme  p-r  ie  coloris. 
carr.4.i^iuiic  ;  il  carnicino  del  viso.  —  T.  de 
Hli^soii-  Se  dit  de  toutes  les  parties  du  ccr;:s 
humain  ,  qui  sunt  rejif  éscntées  au  naturel,  c-r- 
na^-uiie  ;  color  di  carne  naturale. 

CARNAU  ,  et  CarneaU,  s.  m.  T.  de 
Mar.  Vo:'e  latine  qui  est  du  côté  de  la  proue. 
Po- lacerna. 

C.'iKNAv'AL,  s.  m.  Tems  destiné  aux 
diverti, semen,  ,  qui  coirnieuce  le  jour  des 
Kois ,  et  .^:.:  le  tVL^rcredi  des  Cendres,  c.ir- 
n.vate;  carnevale;  carnasciale.  Faire  le  Car- 
naval, carnasclalscre.  j^ 

CARNE  ,  s.  m.  L'.ingis  extérieur  ri"e 
pierre  ,  d'une  tibie  ,  etc.  Canto  vivo  ; 
aniwLo. 

CrtRNE',  £e,  ad|.  T.  de  Fieariste.  Qui 
est  de  couleur  de  chair  vive.  Incarnato  ;  in- 

CARNÉLE,  s.f.  T.deMonn.  La  bordure 
qui  parole  autour  du  cordon  d'une  monnoie  et 
qui  tarine  I.i  léfiende.  L'or!o  d'una  monna. 

CaR.NELER  ,  v.a.  T.deM.rn.  Fairelj 
camelie-  far  t'orlo  d'una  rnoneta. 

.CAKNEi(,  V.  n.  T.  de  Fleuriste.  Deve- 
nir de  couleur  de  chair.  Diventar  incarnatino  , 
rosseiiiarc. 

CAaNES  ,  y.  il  Trictrac.  V.  et  dites 
Carmes- 

CAKNET,  s.  m.  Extrait  du  livre  d'.ic'nat 
d'un  Marciiand  ,  où  sont  contenues  ses  dette» 
actives  et  p.îssives.  lùhro  di  cumpra. 

CARNIFICATION  ,  s.  f.  r.  de^  Uii. 
Clungemciit  des  os  en  chair,  ou  plutôt ,  ra- 
mollissement des  os.  La  carnihc.-.tion  est  plus 
rare  que  l'ossincation-  Carnificazione  ,  o  s'ia 
moliiticalione  dell'  ossa. 

CàRMFIER  (  se  )  ,  v.  r.  T.  dz  Méd. 
changer,  se  convertir  en  chair.  Mollificarsi  ; 
convertirsi  in  carne. 

CARNIVORE  ,  adi.  T.  des  Naturalistes. 
Epiihèteque  l'on  donne  aux  animaux  qui  vivent 
de  chair,  carnivoro.  —  En  T.  de  chirurg.  Syn. 
de  rongeant.  V . 

CAR.N'OblTE' ,  s.  f-  FAcroissance  de  chair 
qui  se  forme  dans  le  conduit  de  la  veri^e  ,  et 
qui  empêche  le  passage  de  l'urine.  Carnosità  ; 
ruresc^nia. 

CAROGNE,  s.  f.  On  appelle  ainsi,  par 
injure,  une  femme  débaucliee,  une  méchante 
femme.  11  est  bas.  Carogna. 

CAROLINE,  s.  f.  Plante  vivace qu! croît 
principalement  dans  Its  Alpes  et  d.ins  les 
Pyre.iées.  carlina. 

CAiiOLUS  ,  s.  m.  Ancienne  monnoie  qui 
vaîoit  dix  deniers-  Sorta  di  moneta  antica 
che  valeva  dieci  danari 

CARONCULES,  s.f.  Petites  cliairspL-r- 
duleuses  qui  se  trouvent  dans  plusieurs  p;ir- 
t^cs  du  corps.  Car-ncule  ;  carnosità.  —  Caron- 
cule lacrymale  ;  une  pe'ite  masse  rougeàtre, 
grenue  et  oblongue  ,  située  entre  l'anele  in- 
terne des  paupières  etle  gLbe  de  l'œil.  Carun- 
cola Lcrlmale. 

CAROSSIER  ,  s.  m.  T.ds  Botan.  Espèce 
de  palmier  en  Afrique.  Son  fruit  s'appelle  ca- 
rosse.  Sora  d!  pâma  ncù'  .4fi'ca. 

CAROTIDES  ,  s.  f.  ^1.  T.  d'Anat.  Nom 
ries  deux  .-rières  qui  conduisent  le  sang  i;u 
cerveau.  Carotidi. 

CAROTIJIENNES  ,  ou  Angulaires, 
ou  Epineuses,  (  Apophyses)  ,  .idj.  \  1. 
T.  d'Anat.  Apophyses  de  l'os  sphénoA'e. 
A-.'oHsi  dello  sfenoide. 
_  CAROTIQUE,  s.  m.  T.d'Anat.  Troude 
l'os  temporal  qui  donne  passage  à  l'artère  ca- 
rotide.  Forame  ovale. 

CAROTTE,  s.  f.Sorîe  de  racine  rouge  ou 
jaune  bonne  à  mander.  Carota. 

CAROTTER  ,  v.  n.  Jouer  mesquinement , 
ne  hasarder  que  peu.  Giuocarc  stretto  ;  giuocar 

CAROTTIER,  iere,  s.  m.  et  f.  Celw, 


CAR  15; 

c=!!e  fjui  jor.e  timÎticmcnt,  et  ri-îque  pou  â  ia 
f-is.  Lului  che  fa  piccvi  giuoco  j  che  ha  f  aura  di 
pcr.hr  e;  che  ar)  Ischia  foco. 

CAROUBE  cu  Carouge,  s.  m.  Gousse 
f-L*e  et  lonLiue  c'environ  un  pied;  elle  est 
rcînîjlie  d'une  pulpe  niotlleusc  ,  cont  le  goût 
ari'roche  de  celui  de  la  casse,  et  qui  lâche 
auss;  le  ventre,    dintba',   carruba. 

CAKOUBIER  ,  s.  m.  Arbre  quiporfcrlçs 
c?ronbes.  Carrubo  ;  carrubio  :  carrubbio  : 
guaineUa. 

CARPE,  s.  f.  Sorte  de  poisson  d'eau 
douce  ,  couvert  de  grandes  et  larges  éciiiei 
Carpione  ;  pesce  reiiia.  -  On  appelle  un  cer- 
tain saut ,  le  saut  de  la  carpe  ,  à  cause  (la 
quelque  ressemblance  qu'il  a  avec  un  saut  que 
la  c:ri)e  a  accoutumé  a  faire  quand  elle  est 
hors  de  l'eau.  Salto  d:l  carpione.  -  Carpe  , 
s-  m-  T.  d'Anatomie.  La  partie  qiii  est  entre 
le  hras  et  la  n^ume  de  la  main.    Crtrio. 

CA.'<PEAUouCari'H.i.on,  s.  m.  Dimi- 
nuri;.  Petite  carpe.  Piccolo  carpione  ;  car- 
f'^';"iw.  Le  carpe.iudu  Rhône  est  un  poissoa 
diiiérent  du  carpione  du  lac  de  Garde. Carpione 
di.1  Rndano. 

CARI'tTTE  ,  s.  f.  Gros  drap  rayé  propr» 
k\'<:mhAhz.ç.lnvoenedaballe. 

CAKPltLO.V,  V-Carpeau. 
I  __  CARPOiiALÎSA.ViS  ,  s.  m.   T.  de  Botan. 
r  mit  d  im  arbrisseau  appelle  Ijeaume.  Carpo^ 

CARQUOIS,  s.  m.  EtiU  à  flèches.  Tirr~ 
casso  ;  faretra. 

CAR.-(.'?RE,  s.  m.  Nom  de  lieu  qu'on  donne 
a  du  marbre  de  la  côte  de  Gènes.  Marmo  Ce 
rarese  ;    di  Carrara. 

CARRf. ,  s.  f.  Forme  de  quelque  chose. 
La  cars  d'un  chapeau  ,  c'est  le  haut  de  la 
torme.  La  cima  dei  cappello.  La  carre  d'nn 
soulier  ,  c'est  1«-  bout.  La  puma  della  scarpe. 

-  On  dit  pop.  qu'une  personne  a  une  bonne 
carre  ,  pour  dire  ,  qu'elle  a  les  épaule; 
bien  larges  et  bien  fournies  ,  et  que  cela 
lui  donne  de  la  prestance.    Traverso  ;     heit 

CARkF-',  s- m.Figurcquarrée.  Quadrato. 

-  1 .  de  Jardin.  Unesp.ice  de  terre  en  carré, 
dans  lequel  on  plante  des  fleurs ,  des  légumes , 
etc.  Aiuola.  -  Carré  de  mouton;  la  pieri 
du  quartier  d'un  d.vant  d'un  mouton  ,  lorsque 
le  collet  et  l'épaule  en  sont  dehors:  c'est  ce 
qu'on  appelle  autrement,  un  haut  côté.  .S'/ic- 
chio  di  petto  di  castrato.  -  Carré  de  toilette  ; 
un  petit  coffre  dont  les  femmes  se  servent  à 
leur  toilette,  et  d.-ns  lequel  elles  mettent  leurs 
peisnes  et  autres  choses.  Casietura  ;  scatola. 

-  T.  de  Monncie.  Morceau  d'acier  fait  er> 
forme  de  dé  ,  où  est  gravé  en  creux  ce  qui 
doit  éire  en  relief  sur  la  médaille  ou  sur  la 
monnoie.  Tassella.  -  C?rré.  T.  d'Asrron. 
Se  dit  des  trois  constell. nions  qui  se  font  re- 
marouer  par  qua're  étoiles  principales  ,  dis- 
posées en  qaadriLterre.  Qua^.rato.  -  Carré. 
T.  de  Bijoufer.  C'est  proprement  le  |)i!ier 
qui  f.jtl'angle  d'une  x.'..b.iiiize.Angolo,  o  canto 
d'una  scattola. 

CARRE',  ÉE,  part,  et  adi.  Qui  a  quatre 
côtés  et  quatre  angles  droits.  Quadrato.  — 
Bonnet  carré  ,  le  bonnet  à  quatre  ou  trois  cor- 
nes, quepor-enr  les  Docteurs ,  les  Ecclésiasti- 
ques ,  et  les  gens  de  iustice  d.  ns  leurs  fonc- 
tions. Berretta  da  d'tiore.  -  Nombre  carré  , 
le  nombre^  qui  réiulte  d'un  nombre  mulr||-lié 
par  lui-même.  Numev  quadrato.  -  Racine 
c  rrée.  T.  d'Arithmé-'que;  le  nombre  qui, 
multiplié  p.ir  lui-mcme,  produit  un  nombre 
t'arré.  Radice  quadiata.  —  Période  carrée; 
une  période  de  quatre  membres  ;  et  par 
ext:niiin  ,  •  ute  période  nombreuse  et 
bien  souen  .^  quoiqu'elle  ne  soit  pas  da 
quatre  meniL..,.  Peûodo  d'  quattro  membri 
o  incisi.  -  fam.  Partie  c.-rrée;  une  partie  de 
d:vertisseiT'enf  faite  entre  deux  hommes  et 
deux  femmes.  Divertimento ,  siolla\xp  tri 
quattro  persone  metà  uumiii'i  e  metà  donne.  — 
On  dit  qu'un  homme  est  quarré  des  épaules, 
pour  dire,  qu'il  est  large  des  épaules.  CAe- 
ha  un  corpo  quadrato  ,  che  e  traverso  j  cotsif* 
flessa.. 


uc  CAR 

CARREAU,  s.  m.  Pivi  plat  fait  déterre 
cuite,  de  p'*^"''''  °^  in.irbre  ,  etc.  clunt  on 
se  sert  pour  |.'avtr  le  dorfajis  des  maisons  et 
•les  Eglises.  QuacluUo  ;  muttunc;  mi-il-ina.  - 
Plier  du  lingi:  a  petits  carreaux  ;  pou;-  dire  , 
en  plusieurs  petiist.-irrds.  t'ksjr  à  ■:uadrel!i. 
Jouer  au  Ir.inc  t,ureju  ;  sorte  de  )eu  ou  1  on 
iet;e  en  l'sir  une  piece  de  monnoie  ,  et  ou 
celui  dont  la  pièce  tor.ibe  le  plus  loin  des 
'  bords  du  cnrreau  ,  s=f,re  le  coup.  Giuocir 
a'^uain^'i.  — Coucher  ;ur  le  carreau;  couclier 
sut  le  puaicher.  Oisi^nd^r  fer  ccrrj.  -  Une 
des  couleurs  du  ieu dos  cartes,  marquée  par 
de  petits  caire„ux  rouges.  Quadri.-  Carre.- u 
de  vitre  ;  pièce  de  verre  que  l'on  empiei:; 
aux  fenêtres.  I^etro.  —  Coussin  carre  oont 
on  se  sert  pour  s'asseoir,  ou  pour  se  mettre 
à  genoux.  Carello  ;  cuscino.  -  Sorte  de  ter  <i 
repasser  ,  dont  les  T-jiHeurs  se  servent  j-our 
rabafxe  les  coutures  des  habits.  (Quadrello  , 
-ferro  da  Spani.  -  Carreaud'arbaleie  ,  c'étoit 
une  flèche  dont  le  fer  avoit  quatre  pans; 
delà  sont  veinies  ces  ex|iressions  h^uréeî  :  le; 
carreaux  vcnf.curs  de  Juiiiter ,  les  .arreauK 
de  la  foudre.  QjiaàrcUo.  -  Brochet  carreau  ; 
un  fort  i.ros  brochet.  Luccio  s'osso.  -  Carreau, 
sorte  d"oi)i!..ti')n  ([vii  presse  l'estomac,  la 
{loitrine  ,  et  qui  rend  le  ventre  dur  et  tendu. 
Sorta  d'o!tru-,iiynt.  -  Carreau  ou  carreaux  , 
T.dcMtir.  On  donne  en  alenerai  le  nom  de 
«arreau  à  toutes  les  ceintes,  ou  ;iréceintes; 
mais  il  se  donne  ain-i  bie.i  souvent  en  par- 
ticulier à  lisse  de  vibord  ,  qui  est  la  plus 
haute  dftovitcs  les  piéceintes  ,  et  qui  forme 
l'embelle,  et:.  V.  Ceinte,  préceinte  -  En 
T.  de  Jardin.  Pièce  de  terre  ohl^iigue  ,  qui 
fait  psrlie  d'un  p;!rterre  ou  d'un  pot?ger. 
Aiuola.  —  En  Menuiserie.  C'est'  un  périt 
ais  quarte  de  bois  de  chênï  dont  on  prépare 
autant  qu'il  en  faut  pour  remplir  la  carcasse 
d'une  feuille  de  parquet.  Formella.  Carreau. 
T.  d'ancien  Monnayage.  Lorsque  l'on  _fa- 
briquoit  les  esnèces  au  marteau  ,  le  métal 
svint  i<.i  moulé  en  lames,  battu  sur  l'en- 
clume à  i.ei-.-près  de  l'épaisseur  de  la  mon- 
noie à  fabci-iu^r.  Moteta cou  lotta.  —  Carreau 
tn  Serrane  ta'Handùrc  ,  et  autres  arts  en 
Jer,  à  une  sor-î  d-:  çrosseslimes  quarrées , 
triangulaires  ou  mépiates.  JJma  quadrala  ,  o 
auadra. 

CAiiREFOUR  ,  s.  in.  L'endroit  auquel  se 
croisent  deux  ou  v'u. leurs  chemins  à  la  cam- 
pagne ,  ou  plusieurs  rues  dans  les  villes  , 
bourgs  et  villages.  Crocerij ;  ca^ocrocc ; atioli 
dlel'j  cinà. 

C-iRREGER  ,  V.  n.  T.  de  iVIanue  usile 
din;  la  Méditerranée.  V.  Louvover. 

CARRELA'.E,  s.  m.  Ouvrage  de  celu; 
tiui  liosc  le  carreau.  .4tnmattonamenlo,  —  li 
signiiie  3U.,i  queUiueiois  le  carreau  ,  et  ce 
«lu'il  en  coûte  pour  le  f«ire  poser.  Mattoni 
t  spesa  dtlV  ammattonare. 

CARRELE  ,  s.  m.  V.  de  Manuf.  en  sole. 
fspèce  d'étofTe  qui  n'est  pas  moins  à  la 
mode  au'iourd'hui  que  le  Cannelé.  Draypo  a 

"carreler  ,  V.  a.  Paver  de  carrfaux 
de  terre  cuite ,  de  pierre  ,  de  m.:t-j)re ,  ecc. 
Ammattonare.  -  On  disoit  autrcf-'is  Car- 
reler des  souHers,  peur  dire,  les  remo.-.ter. 
Rimettere  le  suola. 

CARRELET ,  s.  m.  5orte  de  poiison  de 
mer  ,  qui  est  pl.it,  et  nui  a  de  .jçtites  taches 
rouges.  Fasse-mo.  -  Sorte  de  filet  dont  on 
se  s»rt  pour  prendre  le  poisson.  Bilancia, 
—  Aiguille  rnsulaire  du  côté  de  la  pointe. 
Quadrello.  -  i'.  Je  Chapel.  Feti;o  cnrde  sans 
manche  ,  dont  les  dents  sont  de  fil  de  fer 
irès-lin.  Cardino.  -  C-rrelet  ,  cadre  ou 
chassis,  instrument  dont  se  servent  le;  apo- 
thicaires, fc/rro.  -  Carrelet  est  une  espèce 
de  grande  aiguille  i  qtiatre  cornes  ou  an- 
ftles  ,  dont  les  jclliets,  Bourreliers,  Cor- 
donniers ,  etc.  se  servent  pour  cotidre  les 
cuirs  foih'es  et  'niiices.  Qt:adrello. 

CAKRELF.TTES  ,  s.  Cid.  r.rf'^r».  Li- 
mes (pii  servent  â  polir  le  fer.  Lime  quadre , 
0  „».,  trc'Ie. 

ÇARIUÎLEUR ,  s.  m.  Celui  qui  poM  les 


CAR 

cafrcattx.  Colui  du  ammattona.  -Carreleur 
de  souliers  ,  on  dit  aujourd'liui  òavetier. 
dabuttLno. 

CARaELURE,  s.  f.  Les  semelles  neuves 
qu'on  met  a  rie  vieux  souliers,  à  de  vieilles 
bottei.  Le  r.::i.  ve  suole  che  si  mettona  a  scarpe 
o  stlyalt   r^-t-cA/. 

CARREMhNT,  adv.  En  carré,  i  angle 
droit.  Jn  (jii.7drato  ",  ad  cngùl  retti, 

CARRER,  v.a.  Donner  une  (igure  carrée. 
Qjt.jdrjre  ;  render  quadro  ;  rLp-.adeare.  —  v.  r. 
..ijrchtr  les  mains  sur  les  côtés  ,  ou  de 
quelque  autre  manière  qui  marque  de  l'arro- 
gance. 11  est  fam.  Sbracciare. 

CARRET  ,  s.  m.  I.  de  Corderie.  Fil  de 
carret ,  gros  fil  qui  sert  a  faire  les  cordages. 
Filo  S'OSSO  ;  filassa.  —  Fi!  de  carret  ,  l  . 
de  ittar.  Fil  'tiré  de  l'un  des  tordons  de 
quel'jue  vieux  cubie  coui.é  par  morceavuc. 
Ciyf^ando  tt  rnano. 

CAl'vi<lER  ,  s.  m.  Ouvrier  ,  homme  de 
journée  qui  travaille  à  tirer  la  pierre  des 
carntrrcs;  ou  l'entrepreneur  qui  fait  ouviir 
u;ie  carrière  pour  en  tirer  de  h  pierre.  Colui 
che  scava  le  pietre  .ialie  cav:. 

CARRIERE,  s.  •.  Lice;  lieu  serré  de 
barrières ,  pour  courre  la  bague  ,  ou  pour 
d'autriS  exercices  d'ho.i.me  ,  de  cheval. 
Ânnzo  i  h^ia  ;  camvo  dove  si  si^^tra  ,  si 
tien  arriéra.  -  On' dit  d'un  cheval  de  Ma- 
nège ou  de  course  ,  qu'il  a  bion  fourni  sa 
Carrière  ,  pour  dire  ,  qu'il  a  bien  fait  la 
course ,  qu'on  vouloit  qu'i'  fît.  Fare  ,  compir 
l'eue  la  sua  carriera  ,  /'/  suo  corso.  -  Se  don- 
ner carriere  ;  se  réjouir  ,  se  laisser  emporter 
à  l'envie  que  l'on  a  de  dire  ou  de  faire  quel- 
que chose.  /ibband.,narsi  ■,  Lisciarsi  traspor- 
tare: darli  carriera.  —  fig.  Le  cours  de  l.i  vie, 
le  temps  qu'on  exerce  un  emploi ,  une  charge. 
Ca,- riera  ,  corso  delia  vitai  ttniyo  ,  coìso  W  un 
i'r'piisu,  d'una  carica.  -  i-ig  Ouvrir  à  que'- 
qu'un  une  carrière  ,  une  belle  e  rrière  ;  lui 
donner  une  occasion  de  paraître  et  d'exercer 
ses  talens.  Aprir  un  bel  campo,  una  beila 
carriera.  —  Le  lieu  d'où  l'on  tire  de  la  pierre. 
Cava  ;  petriera. 

CARKILLON,  s.  m.  Battement  de  clo- 
ches à  coups  drus  e*  menus  ,  avec  que'qae 
s«_)rte  de  mesure  et  d'accord.  Dt-rp/o;  suuno 
dl  campane  a  festa  ,  a  suon  ghtllvo  ;  scam- 
panala. —  Crierie,  grand  htaxt.  Stiama\-io; 
strepito  ;  chiasso  ;  scaipore  ;  roir.ore.  -  A 
double  carrillon:  façon  de  :--ar!er  adv.  Avtc 
excès  ,  fort ,  beaucoup.  A  doppio  ;  a  fura  ; 
^cccisivamente.  -  En  T.  d'Horlo^.  V.  Ca- 
rillon. 

.  CARRILLONNER  ,  v.  n.  Sonner  le  car- 
rijlon.  Suonar  a  dr^pio  ,  a  festa  ,  a  suon 
i;. ulivo  i  .scampanar:. 

CAKR;LLì.)NNEUR  .  s.  m.  T.  de  M^iu^nc. 
Celui  qui  carrillonne.  Suonator  di  campane 

CARRIOLE  ,  s.  f.  Petite  charrette  cou- 
verre  ,  qui  est  ordinairement  suspendue. 
C.i-riiio'a  ;  carretta. 

CARROSSE,  s.  m.Vo'ture  à  quatre  roues, 
s'.-.spcndue  et  c.inverte,  dont  on  se  sert  pour 
aller  commodément  par  la  ville  et  à  la  cam- 
:>agne.  Carro-^y  ;  cocchio.  -  On  dit  fig.  et 
prov.  d'un  homme  grossier,  brutal  ou  stupide, 
eue  c'est  un  vrai  cheval  de  carr.asïc.  Stupidoi 
scioccone:  asinaccio ',  hestiaccia. 

CARROSSIER ,  s.  m.  Faiseur  de  carrosses, 
Carroi^.iio.  —  On  dit  d'un  ch'vjl  épais  , 
traversé,  et  propre  A  bien  tirer  le  carrosse, 
<iue  c'est  un  bon  carrossier.  £uon  cavallo 


arroT^a 


CARROUSEL.,  s.  m.  Espèce  de  Tournoi, 
qui  consiste  ordinnircment  en  courics  de 
h.-'Rucs,de  tètes,  etc.  en! re  plusieurs  Che- 
valiers partagés  en  différentes  «.i.-drilles  dis- 
tineuées  par  I.t  diversité  des  livrées  et  de, 
l-.abirî.  CaroseUo  ;  sarò  tel  lo  ;  abbattimento; 
Siustra.  -  Le  lieu  ,  la  place  où  .l'on  a  fait 
un  carrousel.  Arirso  ;  campo  dove  si  giostra ^ 
i*o-'  si  fin  carosell'. 

ÇARROUSSF.,T.  emprun'éderAl!em-.nd, 

qui    n'a  d'usage  qu'en    cette    idirase  ;    Fa're 

1  carrwuise  ;  faire  la  débauche.  Il  est  fam. 


CAR 

Tare  strav!{xo  ,  o  go{{ovislia. 
.  CA.>RUkE,  s.  f.  i.a  longueur  du  dss  p«t 
les  épaules  et  un   peu  au-dessus.  Laisheno 
delle  spalle. 

CARI  AGER,  v.  n.  T.  d'Àirric.  Donner 
il  la  vigne  un  quatrième  labour.  Fur  la  quarta 
^itupa'ura  ,  o  vangatura  ì.it..rno  alle  viti. 

CAR  1  ArlU,  s.  m.  f.  de  Mar.  Manœuvre 
qu'on  passe  dans  une  poulie  ,  au  haut  des 
mits ,  et  qui  sert  a  hisier  les  autres  mano:u- 
vres  ,  ou  quelque  sutre  chose,  l/na  ghia. 

CAR  TA  JX  ,  s.  m.  pi.  T.  de  Mar.  Cartes 
m.rines.   Carte  tdre.graj-.che  ,  marine. 

CARrA'lTER  ,  V.  n.  Mettre  une  orni-ire 
entre  les  deux  chevaux  et  les  deux  roues  dix 
carroîse.  Andar  di  quar'o. 

CARTE  ,  s.  f.  As;e-.T,Waîe  de  plu  .leurs 
papiers.collés  l'un  sur  r.uitre.  En  ce  sr -- 
on  se    sert  plus  ordinairement    du   mo 
carton  fi  ■.  Canone  sottile.  -  Hetit  carton 
coupé  en  quarré  long  ,  qui  est  m.irqiié   de 


de 


(juelqiie  (igure   et  de   quelque 


luleti 


aont  on  se  sert  pour  jouer  à  divers  jeux. 
Carta  da  ['uoco.  —  On  appelle  cartes  ,  te 
que  les  joueurs  laissent  pour  la  ilé|jensc  des 
cartes.  La  spesa  delle  carte;  i  danari  per  le 
carre.  -  Carte  ,  se  dit  au-si  du  mémo're  de 
la  dépense  d'un  repas  chez  un  Traiteur.  /' 
conto  della  siesa.  -  fig.  B;-oiiil!er  les  c.  r- 
tes  ;  semer  des  divisions  ,  a|>porter  <U  u  i,;- 
ble.  Seminar  {('{;<inM ,  discordie;  imbr,yf!tAi 
le  cine.  -  Donner  carte  blanche  à  queliiu'un  , 
1  isser  quelqu'un  maître  d'une  affaire,  oiV-ir 
d'en  passer  par-tout  ce  qu'il  vouìt.\.  Dare , 
a  m.^nJare  il  /Zglio  b'arco  ;  dar  carta  biai    i. 

—  Carte  de  Géoera.  !iie  ,  ou  Carte  Kéocr  - 
phique  i  une  grande  feuille  de  papie'r  ,  c;..! 
repréiCiKc  la  position  des  diiVérenres  parties 
d.i  elohe  terres're  ,  ou  de  quelque  réeivii 
ou  province  jjarticulière.    Carta  geniìrafic.i. 

-  Carte  générale  ,  Carte  par'iculiére  i  et 
dans  ce  sens,  on  dit,  Carte  universelle,  au- 
trement Mappemonde.  Carra  generale;  cuci 
particolare  ,  ec.  —  On  l'emploie  aussi  iicur 
s  gniHer  la  connoissance  géographique  d'un 
ivys.  Apprendre  ,  étudier  la'  Carte  (riM!,.. 
Imparare,  studiar  la  carta  d'Italia.  -  Cine 
tlydrograpbi  ,ue  ,  m.irine  ;  une  carie  ^  ;i 
représ.n'e  foutes  les  côtes,  les  mouill.igcs 
et  le,  rombi  de  vent.  Carta  id  og  afica  ; 
calta  marina.  —  T.  de  Chapel.  Morceau  de 
parchcmai  fort  épais  ou  carré  de  cuir  de 
v.-.iii  corroyé,  avec  leiiuel  on  couvre  l.i  c;  ;:'e 
pi  iir  presser  ensuite  dessus  avec  les  d;  iix 
m.ins.  Calca.'oia.  —  Carre  géographi'pie  , 
T.  de  Cenchyiiol.  Coquilbge  univalve  s ms 
o;  ere  de  ,  du  genre  des  puccl.^ges  Cypre  i , 
ai  isi  rommé  à  caus;  d'une  marbrure  h'aii  h  ■ 
qui  s'écendant  sur  un  fond  jaun.i're,  iinitf  ■  i 
cue'rjue  sor-e  les  lacs  du  globe  terrestr.;-. 
Carta  geogr.-fica.  —  Carte  Q>.i  Carde  ,  /. 
de  i'errujuier.  Instrumenr  dont  on  se  - -t 
(Jour  travailler  les  cheveux  destinés  .i  (  ■  ■ 
des  perruques.  Pettine  ;  cardi,:û.  —  Car- 

e"  quelques  ims  Mi'yes:  Moyes,  T-d'Im, 
Nom  qiilon  donne  a  plusieurs  feuilles,  . 
une  main  e.itière  de  papier  qu'on  pose 
la  forme  pour  tirer  le  harre.^u  .i  force  r 
sus ,  afin  d'ab  lisser  la  lerTe  i\'.\  se  tfouv 
encore  élevée  après  avoir  passé  le  taqu^ 
Ki.!l:o. 

CA.CTEL  ,  s.  m.  Oéfi  par  érrit  pour  un 
comnat  singulier.  Il  se  dit  aussi  d'un  déti  p.r 
écrit,  d'un  combat  de  divei-tissement,  comme 
iiu::_Tour,.cîs.  Cartello  .U  Jlifida -.  letten  di 
n'sjìdj^  -  Règlement  fait  entre  deux  i>artis 
ciMUiiiis  ,  pour  la  rançon  des  prisonniers. 
Conv.n-iion:  ;  patto  ;  accordo  per  il  riscatto 
o  cambio  de' l'rigionkri.  -  C-r'el  ou  Cnr- 
loiithe,  T.  d'.itiehit.  V.  Csrf'iu.he. 

CARTtl.ADE,  s.  f.  T.  d'Arpenteurs.  Me- 
sure de  loiifueur  dans  quelques  endroits  de 
I  la  Guienne  tiour  l'arpentage.  Misura  di  ler- 

""!ARltLEfrK,  adj.  f.  T.  lie  Couvreur. 
Ulte  a-done  cartelette  ,  la  plus  petite  ar- 
doise-  Q'iadrncci  dì  lavagna. 

ÇAi^TE.  LE  ,  T.  d:  Musique.  Grande 
feuille  de  i-cau  d'âne  préparée  sur  laquelle 

on 


e 

•n  entiille  les  trj 


A    R 

fs  de!   portées  pour  pou-  I 
voir  y  noter  tout  ce  qu'on   veat  en  compo- 
(ant  ,   et   l'effacer  ensuite  avec  un  épou^J. 

^CA<'rER'"'N  ,  V.  Quarteron.  | 

CARTEiUNISME,  s.  m.  lJh>loso?hie  de 
Descartes.   O/mì^nl  ,  filo'oj,-  di  Carus.o.    \ 

CARTEUEN,  s.  m.  Fh.la.o;>!ie  attacha 
•  IX  iirincinei  de  D^sc-trie^.  Caru^iart-'. 

CA<TKA.vlE  ou  SAFRAN  BATARD  . 
s  m  Plan-e.  On  l'appelle  encore  semencj 
de  Perroquet,  parce  q.i'e'le  est  bonne  po.ir 
cet  oiseau.  Cartamo  ;  iiffauno  saracinesca  i 
eruoso  s:ivaticu.  ,,      ,       , 

CAi<TlE<  ,  s.  m.  Artisan  ou  Marcliand 
qu'  a  le  droit  d;  faire  et  vendre  des  cnrte; 
i  iouer.  CoUi  che  fa  o  ycndc  carte  da  g'au- 
cari.  -  Sorte  de  papier  qui  est  destin.;  a 
couvrir  le;  jeu:;  ou  les  sixains  des  cirtes 
à  jouer.  InvuUo  ,  o  inyo^uj  dcde  cane  da 

*"CARTIL\GE  .  s.  m.  T.  d'Anat.  CVst 
une  partie  blanche,  dure,  élastique,  pone, 
privée  de  sen-iment ,  qui  se  trou«  •..'-■—' 
aux  ex 


CARVI,  s. 


CAS  ,^,     C 

Ti.  Plsn-e  djnt  la  sen\en:e  et    dit  aussi  d  une  r.< 


.éde 


tés  des  os:  c'est  ce  qj'on  apuel'e 
le  croiuant  dans  la  viande  de 

■^CARriLXGINSUX,  euse  ,  adj.  Qi 
de  n.riire  de  crvlaje  ,  qji  es:  conipo 
«jrtiiasei.  Carr:Uj:r.oso  ;  camUì-'uo. 

CARTbANE,  s.  f.  til,  soie,  or  ou  argent 
tortillé  sur  de  petits  morceuix  de  carton 
fin  ,  dont  on  s?  sert  pour  les  denteKes  et 
les  broderies.  Ca-tuhno- 

CA<TON',  s.  m.  C'rte  grosse  et  forte, 
faite  de  i  s.'ier  h;ché,  bjttu  e:  cole.  i.a'- 
tunc.  -  Feuillet  d'im.iression  qu  on  relut, 
à  cause  de  qu.lques  faites  q.u  y  sont  surve- 
nues ,  ou  de  quelques  cha  igeTi-ns  qu  on  y 
veut  faire.  Toelietto  che  si  è  r:sta'npato.  -  Un 
appelle  aus.i  Cnrton  ,  des  desseins  en  ^rand  , 
tracé,  sur  du  papier,  d'après  leq.iel  l.e  Heinre 
fait  sa  fresque  ,  ou  qu'on  donne  aux  Ouvriers 
en  tapisseries  pour  seri'ir  de  mide.es.  Car- 
tone per  far  dhegni.  -  Carton  ùu  Far  on  . 
T.  d'ini-rim.  Feuille  de  p.ipier  de  la  grin- 
deur  de  celui  de  l'ouvrije  qu'on  imprime, 
sur  laquelle  quelques  compagnons  collent  les 
haus.es  qu'il,  mettent  dans  le  tympan  par- 
JessHS  les  bl  .nchets.  Cu-^/ctjj. 

CARTONNE!,  V.  a.  T.  de  M W  Cou- 
vrir chaque  pli  d'une  piece  d  étoffe  de  laine, 
d'un  cjr-on  o.i  d\i.T  velln  ,  avant  de  la  presser 
ou  la  ca'ir.  Kt.iciriare,       „     „  .         ,     . 

CARTOS.-^IER  ,  s.  m.  T.  d  Arts,  \tuun 
oui  fu-  et  venH  le   cirton.  CarroU'O. 

C\RT  )NN1E.<ES,  s.  f.  pi.  T.  d-Inseciol. 
G.iépes  dont  le  guèner  rc. semble  a  une  boite 
de  ca-to.i.  S-"'   ài  v:sì:. 

C,»RT0UCHS,s.m.O  nementde  Sculo- 
ture  ou  àe  Peinture,  reprcientj.nt  un  carton 
rou'é  et  tortillé  ojr  les  bords.  Cat^Ua  ; 
cariccc^j.  -  r.n  T.  de  Jard.  est  un  oriiem.Mt 
ré'u'ier  en  forme  de  t.ibleau  ,  as-ec  des  en- 
foûlemens  qui  sa  ré;.iète  souvent  aux  deu.x 
côtés,  ou  aux  quatre  coi;is  dun  parterre. 
Aréole  ,  ed  accartocc^amen.th  de  P^rterr,. 
-  Cartouche  ou  Cartel  ,  T.  d  Archu.  Or- 
nement de  Scul'mire  ,  au  m  lieu  duquel  est 
«n  vjide  firme  par  des  moulures  ou  des 
enroulemen;  ,  o.'i  l'or,  met  dos  srmjines ,_ 
des  inscri'ul-ni  ou  ries  'i;ures  de  bjn  reliet 
pour  la  (léeor.rion  de  l'éinnce.  Candla 

CARTOUCHE,  s.  f.  C!)  :-%i  oour  le  canon 
comooséc  de  cl  >us ,  do  h  ;!l''s  de  mousquet, 
et  de  petites  pièces  d;  ftr  ,  le  tout  enve- 
loppé dans  d.-i  carton.  Carici  del  cannjr.e  ; 
cartoccio.  -  Li  ch.-.riie  eiviire  d'une  arme 
À  feu  ,  q.ii  est  dans  un  rouleau  de  pa/iier. 
Carica. 

CARTOUCaiER,  s.  m.  T.  Mi/if.  Petit 
coffre  où  le  soldat  ra,K  %ii  cartouches. 
G'h:rr<a. 

C\RTULA1RE  ,  s.  m.  Recueil  d'Ktes  , 
titres  et  les  autres  principaux  paùers  con- 
cernai; le  temporel  d'in  Monastère  ,  d'un 
Chapi're  ,  ou  de  quelq  le  Eslise._  Cur»«'itr^; 
earto* ara  ,  ris'stro  ;  atti  e  scritture  d'  un 
Monastera ,  ec. 

Diii,  Franfoii'ltal'un. 


U  racine  ont  un  go.\t  àcce  et  aromatique,  j 
L'une  et  l'autre  sont  stomichiques  et  bonnes  j 
contre  les  ven's.  Carvi.  ,      i 

CA-lUi  ,  s.  M.  T.  de  Méd.  Affection 
sjporeuse,  profond  a.ijupissem;;»:  sans  liè- 
vre. 5uinu/«iîJ  ; '•>?."•;.    ^       ,        ,      . 

CAtYtiOE,  s.  m.  Giuffre  dans  le  riva- 
(;e  de  la  òieile.  On  ne  se  sert  de  ce  mit 
que  dans  cetre  phrase  proveroiile  :  ^Eviter 
carybde  et  tomber  en  Scyiia  ,  c'est-a-dire, 
év:,er  un  péril  et  tomoer  dans  u.i  autre. 
Caridd'i. 

CARYOCOSriN  ,  s.  m.  T.  A:  Ph.i-m. 
Electuvre  par^atif  ,  h^n  dMS_les  gouttes 
bil'eu.es.  Cariocostino  ,  sorta  d' eier.uario. 
CARYOPHlLLOiDE.s.  f.  T.  d:  Lithol. 
Pierre  tijurée  qui  represente  le  clou  de 
diruti  ;.  Sorta  di  pietra  ditta  Cari.,filoide. 

CAS  ,  s  m.  Accident,  aventure,  con- 
joncture ,  oc-asion.  Caso;  accid:ntc  ;  av- 
veit:ira  ;  avvenimirtto  \  successo  ;  occorren-ji. 
-  Un  fait  ou  arrivé  ,  ou  supposé  "•'^■"^ 
pouv.int  arriver.  Cato  ;  fatto.  —  T.  de 
Grammaire,  i.es  désinences  des  nom;  dans 
les  Lan4ues  où  1er  noms  se  déchnent.  11  n'y 
n  pont  de  cas  proprement  dits  dans  la  Lanjue 
Françoise.  Cato.  -  El  cas ,  ou  au  ci.  (i 
telle  chose  soit  ,  que  cela  arrive  ,  c'cs'-a 
dre,  supposé  que  cela  soit,  qui  c.;la  arrive.^ 


supposto  che  i 
cosa  succeda.  -  En  cas,  se  dt  aussi  er 
diverses  phrases  ,  pour  dire  ,  eu  fait  de  ,  er 
mi.ière  de.  V.  e.t  du  style  fain.  l^  r,:i3ntc 
a  ;  in  l'atto  d!  ;  IC  quel  che  svetta  ;  ri  ma- 
teria di ,  ec.  -  En  tout  cas ,  f.içou  de  par- 
ler ,  qui  siâulfie  :  quoiqu'il  arrive  .  à  tou 
événement,  h  os-''-  entta  ;  cnecca:  n:  av 
renea.  -  Faite  c.<s  dî  c;uel(iii'.in  ,  ou  de 
quelque  chose  ,  po.ir  dire,  i'estuner  ,  en 
avoir  bonne  opinion.  Far  conto  ;  )ar  capi- 
tale .  avere  m  c-edilo  ;  m  isttma  ;  a^pnnare. 

-  Cas.  si.^nihe  aussi  un  fait,  une  actoii; 
et  en  ce  sens  ,  il  ne  se  dit  çuere  (jae  d  urf 
fait,  qae  d'une  action  en  matière  crim  ntlie. 
DJt:o  ;  reità.  -  E  '.  parlant  d'un  homme  qui 
est  en  danjer  pour  quelque  mauvaise  affaire  , 
on  dit,  que  sjn  cas  va  mal,  q  le  son  cas 
nest  pas  net  ,  que  son  cas  est  véreux.  Ces 
tr.rs  derniers  exemples  slnt  d.i  style  fam. 
Aifare.  -  Cas  priviU-gié. ,  ou  Cas  royaux, 
sorte  de  crimes  dont  il  n'y  a  que  les  Juje; 
Royaux  q.ii  pu  ssent  connoître  ,  q. ielle  que 
soit  la  condition  de  l'accusé.  Caso  firtyiiegiàto. 

-  On  dit  aussi,  en  muiere  crirai>ie!ie  ,  pour 
les  cas  ré..i't,ms  du  procès;  e:  cela  !or>q.ie 
les  preuves  ne  sont  pas  comple:te.  Per riuti 
che  ri  uta  dagli  alti;  ycr  quel  ch'i  prov.ua 
mU'  oc  sso.  -  Cas  réservés;  certiinspiches. 
don;  l'dhs, dation  est  réservée  a  l'I-. ,'.è  (ue ,  ou 
mè  ne  au  P-i-e.  Cad  riservati.  -  Cis  de  con- 
scie.ice;  difficulté  ,  question  Siu-  ceque  la 
Re' i^im  permet  ou  défer.d  en  csrtiins  cas. 
Caso  di  cotcietta. 

CAS,  CAS-.E',  ad).  Qui  sonne  le  casse. 
Il  eit  vi£ax,  et  il  ne  se  dit  quV'U  masculin. 
,lu:o;  /Lcco  ;  cite  par  rotto  ,  sfc-^lto. 

CASANI-.R,  B3.E,  s.m  er  fit;.  Qui  aime  a 
demeurer  chei  lui ,  p.;r  esnrit  de  fainéantise. 
Casalingo  per  pis-iva  ;  ir.fznsarJo.  -  Il^est 
aussi  aJj.  Mener  ui;  v.e  c?5anière  ;  e.Te 
d'humeur  casanière.  Menar  una  v'ta  solitati, 
far  vta  ritirata;  starsine  scmare  in  casa. 

CASAQUE  ,  s.  f.  .Sorte  d'h.ibillemcnt  , 
dont  on  se  sert  comme  d'un  m  mteau  ,  et  qu 
a  or.liniirement  des  mancliei  tort  larses. 
Casieea.  —  prov.  Toirner  cas.aque;  changer 
de   i)ai"i.   Voltar  coriacea.  

CAVAQUIN,  s.  m.  dim.  F.usece  dh.ibil- 
lement  court ,  et  q.i'on  porte  pou:  a  com- 
mjdité. 

CASCADE,  s.  f.  Chù-e  d'eau  qui  tombe 
naturellement  du  haut  d'un  rocher  ou  d'une 
montagne,  ou  pratiquée  par  ar  iâce.  Cjicj//t 
d'acjùa;  ca':rat:.t.  -  On  dit  ir;,  d  un  dis- 
co.iri  ,  où  l'A.reiir  passe  to.i:  d'un  coup 
d'une  chose  i  l'a  atre  ,  sr.;is  aucune  liaiiou  , 
que  c'est  un  discours  plein  de  ciscatles. 
Disfiirio  ,  0  ratiunamcnta  seotiaisso,  —  Qa 


A    S  157 

elle  qu'on  ne  s?it  point 
de  la  premitre  in.un  .  et  qui  a  pasié  .-,u..a- 
ravant  par  plusieurs  bourbes  ,  qu  on  ne  la 
sait,  ou  qu'elle  n'est  venue  que  par  casca- 
des. Di  salto  in  salto;  di  rimi>a'\o. 

CAsCANES,  s.  f.  pi.  T.  de  for(/..  qui 
n'est  plus  Buère  d'usage  ,  o.i  dit  plutôt  Puitt 
ou  Ecou'es.  V. 

CA'sCAKlLLE,  s.  f.  T.d:  D-ogutrlt.  Ecor- 
ce  d'une  espèce  de  Kicin.   Larcar.^lta. 

CASE,  s.  t.  Maison,  il  n'est  point  en  usago 
au  propre.  Né  inmoins  on  dit  :  Patron  de  U 
Case  ,  pour  dire  ,  le  M.'.itre  de  la  maison  ,  oïl 
c»lui  qui  a  tiu'e  autorité  dans  la  mdson.  1' 
e^t  fam.  Pad' on  d-.  caia.  -  T.  de  Trictrac- 
Chicane  de  ces  places  qui  sont  marquées  par 
une  espèce  de  flèclie.  tn  ce  sens,  on  oit, 
qu'il  y  a  tant  de  cases  au  trictrac.  Casa  ;  asta. 
-  Case,  au  jeu  des  échecs,  se  dit  de  chacun 
des  carrés  de  l'échiquier  sur  lequel  on  joue. 
Scacco;  quadretto  deilo  scacchiere.  —  E.»  T, 
d-Imp'.  et  d'Ofév.  V.  Ciisse. 

CA  iS.MATt,  s.  f.  T.  de  Fortific-ti-in.  Ca- 
ve-ou  heu  vjùté  soji  terre,  pour  détendre 
la  courMne  et  les  fossé;.   Caïamatca. 

CAjEMAFE,  adj.  Bastion  casemate;  u» 
bas:io.a  où  il  y  a  des  cisemttes.  Bastione 
CO'    casematte. 

CASER,  V.  n.  Jl  n'a  d'usaje  tju'au  jeu  du 
tricrac-  Faire  une  case,  remplir  une  case 
ave.-  (1 -MX   dames.  Far  casa;  ca.are. 

CA>ERETi"E,s.f.  T.d'Econ.rust.  Moule 
de  bj-.s;  forme  dans  liqueîle  on  fait  les  fro- 
maie:     r   .ma  det  cacio. 

C.As  ".r\N't. ,  S.  f.  Logemenr  qu'on  fait  dam 
une  Vi'le  de  tuerre  ,  entre  le  rempart  et  les 
musons  d-  l"  Ville,  pour  loger  les  troupes 
de  1 1  garilso.n',  et  pour  souLgor  les  bojr- 

CASERN'.',  ÉE,  r-irt.  V.  son  verbe. 

C.\SERV-.R  ,  v.  n.  et  quelquefois  iftif. 
Loger  daas  des  casernes.  A'-iosglar  neltt 
case-me. 

CASSUX,  F.vsE,  adj.  Qui  est  de  la  nature 
du   fromage.  Cacioso. 

CASlLi.tU.'f,  adj.  Il  se  dit  du  verre  qui 
se  casse  au  lieu  de  se  cou  ler  ,  quand  on  y 
a'>pliq:ie  le   diamant.  Fragile  ;   rompevate. 

'C.^SOAR  ,  s.  m.  Casuel  ,  ap|iellé  aussi 
Emeu  ou  Emé  par  les  naturels  du  pays,  T. 
d'Ornithol.  Gente  A'o'iiVAn  ,  qui  est  sur-tjut 
singulier  par  ses  uliimes  que  l'on  prendroit 
au  premier  coup  c'œil  pour  du  poil  de  san- 
glier. Casuario  ,    o  con  nome  Indiano  ,  Emi, 

CAi'QUE,  s.  m.  Arme  défensive,  sorte 
d'habillement  de  tète  pour  la  guerre  j  Heau- 
me. Caicliitto;  e'tno.  —  Les  Botanistes  ap- 
pellent fleurs  en  casque  ,  celles  qui  par  leur 
forme  ressemblent  à  cette  armure.  Fiori  a 
ciocche  ,  o  a  campana.  —  T.  de  Rleson.  La 
représentati.sn  d'un  casque  sur  l^cissondes 
armoiries.  Elmo. 

CASQUf.  ,  KE  ,  adj.  T.  de  MédaiUiste. 
Qui  d  m  cas.que  en  tè:c.  Armato  d''Elmo, 

CA;S/V'>.î,  s.  f.  .\lenson;e  pour  plaisan- 
ter ,  ou  aour  servir  d'cx-etne  ou  de  défaite, 
il  est  f.im.  Haia.  —  A  certa  ns  jeux  de  renyi. 
comme  le  brelan  ;(■•';«  une  cassa.le  ;  f.iire 
un  renvi  avec  vilain  jeu,  afin  d'obliger  1.  s 
a.fres  joueurs  à  quitter.  Dar  la  caccia  ; 
cacciare. 

CASSAILLE  ,  s.  f.  T.  d'Agriculr.  La 
premiere  façon  qu'on  donno  à  la  terre,  en 
l'ouvrant  après  Pâques.  IL  prino  lavoro;  U 
prima  a'atura  ,  o  sia  il  rompes  le  maggesi, 

CAUSANT,  ANTE,  adj.  Fragile,  suj.H  à 
se  casser,  à  se  rompre  ,  qui  se  casse  aiséin.  nt. 
Frisile  ■  f'acih  a  rompersi.  -  Il  se  dit  .au>,i 
de  certains  métaux  nir.res  ,  et  particulier  ■- 
men:  du  fer.  (^etrinc;  crudo.  -  0.\  ap.-lle 
poires  cassantes,  et  poires  qui  on:  la  cli.iir 
ciss.aiite  ,  celles  qui  cassent  ,  qui  font  u:,e 
lé„'ère  résistance  ious  la  dent; -à  la  difé- 
rence  des  autres  poires  gui  foncent  d.uv.  la 
bouche  ,  qui  par  c't.e  raison  sont  appellées 
poires  fond,inte;.  Pere  di  po'pa  dura  ;  pere 
foJ 


CASSATION  .   s.   f.  T.  de  Prat.  Acte 


iî8  CAS 

lur.dique ,  par  len^iel  on  «sse  des  .Tugemsns 

.■e^mV"^^'^'  ••/■•  f"i"e  faite  de  la  racine 
ce   m..nioque  si-cliee.  Cassava 

arbre  m!;  8^""«,,'""Sue  et  boiseuse  ,  <l'u„ 
arbre__  qiu  Vient  d'Egypte  et  dans  les  Ind.-s. 
{.j»M  -  Cliei  les  gens  de  guerre  :Crjindre 
ou  mériter  la  esse  ,  signihe  :  Craindre  ou 
mériter  d'être  cassé.  jAr,  .  o  ,nJa,lC 
*«  cj!s,u.  -  Let;re  de  casse  ;  ordre  du  Roi 
pour  casser  t,n  Oriic:.,.  Prdh.  R%TÒ  f,°r 
cassar  un  Cjn^'aU.  -  T.  de  Fonderfef  Bas- 
sin torme  v„-.,.v,s  de  l'ceil  ou  de  l'ouverture 
0  un  fourneau  ,  pour  recevoir  le  métal  fondu 

£onL"e^c"-"''-  ^  ^"".'■-  -  T-  d'imprïm 
Lonçue  eusse  ,  partasée  en  divers  pe'its 
carres  dans  lesquels  sont  tous  le»  caractères 

tZ.  iT""^-  ''""  •  ^'>"  '!"«  1'^^  Composa 
tjurs  les  pLussent  trouver   plus  facilemen  . 


CASSE  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe.  -  fie 
Vieux  ,  inhrnie,  iliible.    V  ^' 

de^lfca^-p"  •  ^  '"•  ^-  'l'^Vnm.  La  moitié 
Jontalemë,!t'  7  '"  "'P^""'  P^"-=S«  hori- 
jontalement  d  ,  ,  sa  longueur.  Casscttin^. 

t-AÒSh-COU,  s.  m.  On  appelle  ainsi  un 
endroit  o  ,  ,1  est  aisé  de  tomber ,  si Tn  n'y 
prend  garde.  RomfUollo  ^ 

tombant  sur  le  derrière.  Culata  Ih,',  e,  ère 

pîactXv-.;/^'.fo;/;r  """""  ^'^'^ 

de  bois  dur,  q;.,oi,  enipiuis  d.ins  les  terres 


pulaire.  Coup  ou  choc  stir   le  né/."  sl^r'^le 
la'fni'i,     ''''^'"""  '   "'""'"  i  mostaccione, 

CASSE-NO!X,  s.  m."  T.  d'Omhhol.  Merle 
<le  pierre.  Oiseau  plus  grand  t,ue  le  merle 

r  ASSP-R  "^'^'^'^n'  T-  '^""""-  V-  Pariétaire. 

l^A!>'>hK  V,  a.  Bn  ;er  ,  rompre.  Rompere  ; 
iiJ}^^  i  ''V'-^iW^re;/  acassare.  -  Casser  un 
testament  ,  un  contra- ,  une  sentence  ,  un 
ugemem  ;  les  déclarer  nuls  juritliquemén 
i"n?ï;  ''•  ^''^""■i--"'-'V.i^-  -Casser  dcî 
£~ns  de  guerre,  casser  des  troupes  ;   les  I- 

tjm.iei     le  ch.isscr  duser7.:e,  le  priver  de 

»1R.  Se  casser  la  icie  ;  s'ap;.li.,uer  à  quelque 
chose  avec  une  grande  contention  d'csp  ir 
Rompes,  ,1  capo.  -  Casser  est  aussi  ncu  J 
dam  plusieurs  phrases.  Spc^^arsi  ;  rompersi. 
proy.  Qui  casse  les  verres  les  pave  c'ej,. 
•i-clire  ,  nue  chacun  est  responsable  de  ses 
fautes.  CL  rompe  paea  -  AfiFoiblir  .  Débi'' 
ter:  et  en  ce  <c.,s ,  il  ne  se  dit  mie  des  clio- 
^^^fa'^ull'  ""■'  ^"'•'tot-rè;  srteryare; 
CASSEROLE,  s..f.  Ustensil..  de  cuisi- 
Lrò/^""'  °"  ''■  ""  ■'  ^-'"'  ""S=s.    Cas. 

m'éc^X  ?7*  "''=""*  "1"=P-Mt  contenir 
CA'^SE-TF.TK  .  s.  m.  Tout  ce  ou!  cîeman 

tlctmegrande>p.,I,cation,  .me  prande Ton- 
tent.on  d'esv.rit.  1  ^  st  h^„\  Romflàpo. -On 
r«d.  aussi  d',,::  v„:  („^eu«  ,  parce  qu'il  po"ê 
à. .a  tête.  quVfau  n.sl  -,  L,  tète.  V,n\>  T. 
i^fcapo.  -tsp  ce  d'arme  particulière.!,,; 
Sauv.i„s  de  fAnj_énque.    Elle  est  d'un^ 


CAS 

I  CA-ÎSEriN-,  s.  m.  T.  d'Im-,rim.  Petite 
'■•'"^  •'  "^>^ître  les  lettres.  Cassetta. 

CA>Shr[£,  s.  m.  Petit  coffre  où  l'on 
serre  ordinairement  des  cho.es  de  conséquen- 
ce. Cassetta.  -  La  c.issette  du  Koi ,  la  somme 
nue  la  (jarde  du  1  résor  Royal  porte  au  Roi 
le  premier  jour  de  chaque  mois  La  cassetta 
àel  t\:  per  certe  sue  spese  particolari. 

CASSEUR  ,  s.  m.  Jl  n'a  d'usage  qu'en  cette 
phrase  proverbiale  :  Un  grand  casseur  de  ra- 
quettes .  q,u  se  dit  d'un  homme  verd  et  vi- 
guui-eux.  Uom  prode  Jbru,  robusto  ,  aitante 
della  pcrso::a. 

CASSl-AsCHER.  s.  m.  T.  de  Relaioin. 
Çjr.,nd  l'revot  des  Armées  Turques.  Gran 
Frcvosto  „:iU  armate  lurche 

CA.y'jIDOlNt ,  s.  f.  Pierre  précieuse  dont 
les  Ancien;  faisoient  des  vases.  Aliirra  sorta 
di  pietra  preiiosa  .  di  cai  sU  antichi  facevan 
tu^\e  ,    e  bicchieri  da  bere. 

CASSIE  ,  s.  f.  Arbre  qui  nous  a  été  ap- 
pone des  Indes  ,  et  qui  croît  à  présent  eu 
iVovence.  Ses  (leurs  ont  une  odeur  agréa- 
Ole  i  les  Partumeiurs  en  font  usage.  Gi«,nj: 
acuita. 

■  ^\mi^^  '  '•  ™'  L'arbre  qui  porte  la  cm- 
i\^-  L'albero  delie  sag'Je. 

CASSIN  ,  s.  m.  Espèce  de  chassis  élevé 
au-dessus  du  métier  des  ouvriers  à  la  navet- 
te, dans  leq.iel  sont  attachées  plusieurs  poulies 
pour  puner  les  (ijclles  qui  servent  à  fa're 
les  façons  des  étoffes.  Intelaiatura  delle  pu- 
legge. —  T.  de  Teincur.  Espèce  de  poêlon  ;i 
queue.  Rumujuolo. 

C.\SSIiVE  ,  s.  f.  On  appelle  ainsi  en  Pro- 
ï^v-u  ""^    ^"''^  maison  de  plaisir  hors  de 
^1        ^^^^'"^  i  casa  di  campagna. 
CASSlOl'E'E  ,   s.  f.  Constellation  de  l'hé- 
misihere  septen'rionil.  Cassiopea. 

CASSOLE  TTE,  f.  V...e  o,'.  l'on  met  des 
-aux  de  senteur  ou  d'autre»  parfums ,  pour 
les  faire  évaporer  par  le  feu.  Profumiera; 
pr.ìfummo  ;  ca^iuola.  -  Se  dit  aussi  de  l'j- 
deur  mime  qui  s'exhale  de  la  cissolettc. 
Odor  che  sjuma  da  un  bracier:.'-  T.  d'Ar- 
cfiitcc.  ts,)éce  de  vases  iso'cs  de  peu  de 
hniteur,  composés  de  membres  d'Architec- 
ture et  de  Sculpture  ,  du  sommet,  et  souvent 
des  cotes  desquels  s'exhalent  des  flammes 
ou  des  parfum;  affectés.   Urne;  pire. 

CASSONADE,  s.  f.  Sucre  q.ii  n'e.t  point 
encore   rafiné.  Rottame. 

CASSONS,  s.  m.  pi.  T.  de  Verrerie. 
Morceaux  de  verre  ou  de  glace  dont  on  fait 
le  calcul  pour  le  verre.  Rottami  di   vetro  o 

di  cnstaOo. 

y  '>^URE  ,  s.  m.  Endroit  où  un  corps  est 
casse.  Spigatura  ;  frattura. 

CA.STAwNETlE,  s.  f.  Instrument  com- 
pose (,e  deux  petit,  morceaux  de  bois  creu- 
se, q.ie  l'on  tient  dans  la  ma  n  ,  et  que  l'on 
Irapjic  l'un  contre  l'autre  en  cadence  et 
mettant  les  deux  concavités  l'une  contre  l'au- 
tre,   tanarjiétta. 

CASrAGXEUX  ,  s.  m.  T.  d-Qrnithol 
foncer ,  le  petit  plongeon  ,  oiseau  de  rivière 

CASTAiVÌtE  ,  s.  f.  T.  de  Dthol.  Pierre 
arç'ileuse  de  la  couleur  ,  de  la  forme  d'un' 
chataisue.  Pietra  che  ha  la  figura  della  cas- 
tagna. 

CASTE  ,   s.  f.  On  appelle  ainsi  les  Tf'- 
bus    dans  lesquelles  sont  ih'visés    les    (doi.i- 
tres  de;  Indes  Orientales.  Nome  delle  irilù 
n    CUI    son    divisi  gli   Idolatri   dell'   Indie 
Ur  entai:. 

CASTILLE  ,  s.  f.  Débat,  démêlé  ,  difYé- 
rent.  II  est  firn.  Ils  ont  toujours  qutlques  c.'.s- 
tiliev.  K'-'/;  I  ; /if (g/o  ;  contrasto, 

CASriNE  ,  s.  f.  Pierre  blanchâtre  qu'on 
mele  avec  la  iiime  de  fer  pour  en  faciliter 
'a  fusion  ,  en  .-.bsorbjnt  les  acides  du  sou- 
<iui  sont   la  matière  h  plus  ennemie  da 


C    A    T 


France.  ra(.>ro;r,ijro'-j.  -  Le  thif^u  n  lis, 
t.K  avec  le  ),o,l  de  castor.  CapUlo  dt  cas- 
r,.™.  -  Oémi-castor  ;  un  chapeau  qui  n'est 
Pas  fait  entre, sment  du  poil  de  ci;tjr  et 
dans  leqael  il  entre  d'au-re  poil  ou  de  la  laine 
A1.-î;o  ca<toro.  -  Castor  et  Hollux  ;  météo- 
re qu  oa  apperçoit  souvent  sur  la  mer,  dans 

d"  st'^Nt^of'''"'''  '^'  '^^"  '''■"  ^''  ^'""^  •  ^"^ 
.^CASTiMEUM,  s.  m.  T.  de  Pharm.  M,, 
tiere  enfermée  dans  iHs  pi  ches  que  le  Cai- 
'^r  a  vers  les  .lines.   Casto-io 

CAsT.lA.vlErATICN.  s.  f.  L'art  de  cam- 
per oes  Anciens.  Castrametarione  ;  actam- 
pam-.nto. 

CASrRAT  ,  s.  m.  Celui  que  l'on  a  châtré 
pour  lui  conserver  une  voix  semblable  à  celle 
tli<  enfaiiî  et  des  femmes.  Cairrjto. 

CASTRA  nO.N  ,  s.  f.  T.  de  Chir.  Opé- 
r.itun  par  laquelle  on  châtre  un  homme  ,  u.i 

C.\3rRËNlii  ,'''adi.  de  t.  g.  T.  d'Hlst. 
rum.  i.a  couronne  castrense  ,  celle  que  les 
i\)miin>  donuoient  a  un  soldat  qui  avait  le 
premier  pénétré  dans  le  camp  ennemi.  Cas- 

'  CASUALITÉ,  s.  f.  T.  Didact.  Ce  qui  est 

tonde  sur  le  cas  fortuit,  qa:  n"a  rien  de  cer- 
tain ni  d'assuré    Casualità. 

CASUEl,,  Eî.LE  ,  adj.  Fortuit,  acciden- 
tel ,  qui  peut  arriver  ou  n'arriver  pas  Casua- 
le ;  accidentale  ;  fortuito.  -  On  dir  d'un  em- 
ploi su)et  a  révocation  ,  d'une  charae  qui 
peut  se  perdre  par  mort ,  que  ce  sJnt  des 
emolois  casuels,  des  charges  fort  casuelles. 
U  l'Ica  che  non  e  staniiale.  -  Droits  casuels, 
certains  profits  de  fief  qui  arrivent  fortuite- 
ment ,  comme  les  lods  et  ventes ,  etc.  Casua- 
le Partie  casuelle.  V.  Partie. 
,,  CASUEl. ,  s.  m.  Il  se  dit  du  revenu  casuet 
cl  une  Terre  ou  d'un  Bénélice.    //  casuale  ; 


ndit: 


ali. 


fer 


-J  </'  ^'.:'r,i  bianchiccia  en:  se  mes- 
!.t  Colla  miniera  di  ferro  per  agevoLirns  la 


CASTOR,  s.,  m,  Espèce  d'animal  amphi- 
bie ,  jiui  habite  ordinairement  dans  les  lieux 
atjjati'.iues  et  q.ii  sa  trouve  dajis  U  Nouvelle. 


CASUELLÉ.MÉNT,  adv.  Fortuitement, 
par  hasard.  Il  n'a  guère  d'usage.  Casuatmer.. 
te  ;  acc:d.nta!mcn:e  ;  fortuitamente  ;  a  caso 
a  sorte  ;  p:r  acc-dinte. 

CASUISTE,  s.  m.  Théologien  qui  ensei- 
gne la  Théologie  m  arale  ,  et  qui  résout  les  cas 
de  conscencc.   Casista 

CATACAUSTIQUE,  s.  f.  T.  de  Geom. 
Lest  la  Caustique  formée  par  des  rayons 
réfléchis.   Casista. 

CATACHRESE,  s.  f.  f  Pononcez  Cata- 
krese.)  Espèce  de  mét.,phore  ,  uui  consiste 
dans  l'.'-usd'un  terme,  comme  .-ferré  d'ar- 
gent.   C  -.racaustica, 

CAT.i.CO.'W.,Ei,  s.  f.  pi.  Grotte  soiiter- 
rames,  ou  carrière,  d'où  l'on  liroit  la  piene 
et  le  sable  ,  et  dans  lesquelles  on  enterroit  les 
corps  morts.    Catacombe. 

CATACOUSTIQUE  ,  ou  Calaphvni- 
QL^E  ,  S.  f.  r.  de  r'hysijue.  Science  tiui  con- 
sidère les  propriétés  des  sons  réfléchis.  Ca- 
tacost-ca  o  seUnia  ella  retercussione  del  s.-uno. 
CArAUR10Prt<I0UE,.idi.  7-.  rf'O^rV'.ï. 
Ce  qui  aiipariient  .'lia  théorie  de  la  lumiere 
reilechie  et  delà  lumière  rompue.  Catad'oi- 


CiTADOUPE  ou  CATADUPE,  s.  f. 
Çat.r.iCK,  chute  d'un  fleuve.  Cateratta  d'un 

ÇATAJ^ALQUE,  s.  f.  Décoration  funèbre 
q.ion  e  eve  au  milieu  d'une  Eglise,  pour  y 
placer  le  cercueil  ou  la  représentation  d'un 
m.>rt  ,  Il  qui  l'on  veut  rendi  e  les  plus  grands 
li-inteurs.  Cjt.ifalco. 

ÇATAM.4GTIQUE,  adj.  de  t.  r.  T.  de 
Méd.  .Médicament  propre  à  souder  les  os 
c  issés  et  former  le  calus.  Consolidante;  buo- 
no rcr   le  fratture. 

CATAIRE,  ou  Herbe  aux  chats  ,  s.  f.  r. 
d:  Uoian.  Plante  dc^t  les  feuilles  semblables 
.)  celles  de  la  mélisse  ,  et  que  las  chats  aiment 
pasiiinnémenr.   Nepitella. 

ÇAJALKCrE,  ou  CATALECTIQUE  , 
adj.  T.  de  foc'sie.  Nom  cpie  les  Anciens  don- 
uoient aux  vers  auxquels  il  ne  manquoit 
Su'uiie  svllabe,  Culaieciicp,  o  sia  mancarje- 
'anj  s. liana. 


e  A  T 

CATALEPSIE  ,  s.  f.  Mal.idie  où  l'on  reîte  l 
toui-a-cuiip  immobile,   avec  U   respiration 
libre.  L\i!a,isj,a. 

CATAlK.'I'H^UE  ,  adi.  de  t.  g.  Qui  est 
attilline  d^  1.1  cdialepsie.  Cjfjierr:/cu. 

CA;A_i-)G.Vt  ,  s.  f.  r.  ds  Comm. 
Grùi.e  c^uveriure  de  bine.  Carpita. 

CATaLUGUL  ,  s.  m.  Liite  ,  dénombre- 
ment. Lat^lugu  ;  rcsUtro  ;  bstd  ;  nota. 

CATALOriQJc.,  s.  m.  et  ad).  T.  d: 
Me'.i-  Renieùe  p^ar  dissiper  les  marques  gros- 
sières des  cicatrices  qui  parai.>sent  snr  la  penti. 
Catiilaxo. 

CAFANANCE,  s.  in.  Plante  commun? 
dans  nos  Provinces  Méridion.iles.  Elle  rend 
un  peu  de  Liit ,  qu.:nd  on  li  froisse  d:îns  les 
doigts.  J>i  tleur  a^jprocUe  de  celle  du  bluet. 
Sona  di  f  .'j^r.1. 

CA  r Al'i KWE ,  s.  f.  T.  rfc  Me-!.  Coma.  V. 

CATAPrlK ACTES,  s.  m.  pi.  J.  d'Hhi. 
Rom.  Nom  qu'on  donnoit  nu.x  Cavai' ers  ar- 
més de  tortes  pièces.  Catafratti.  —  Navires 
de  guerre  qui  av.^ient  des  ponts.  Navllun^hc 
da  su.rra  ,Ut^  catafratti. 

CA  l".\i  LAbMti  ,  s.  m.  Eirplatrc  proprea 
fomenter  ,  a  fortiher  une  p.^rt:e  céliil:tée  ,  à 
amollir  et  a  résoudre  les  duretés.  Cataplasma'^ 

""c:aÏaHUCE,  ouÉPURGE,  s.  f.  Fl.nte. 
Espèce  de  tichymaîe  ,  et  un  violent  purg.i- 
tif.     Catapi.\,a. 

CArAi-tLlE,  s.  f.  Midiine  de  guerre 
dont  les  Anciens  se  servoient  pour  lancer  des 
traits.  Cata}.ul'ai   briccola, 

CAI  AKACre  ,  s.  f.  syn.  de  Suffusion. 
H.i:ae..r  q.u  s'am.isse  sur  le  crystallin  ,  et  qui 
l'ay-iiit  rendu  opaque  ,  obscurcit  la  vtie  ,  ou 
la  fait  perdre  entiéremen'.  Cataratta  —  .Saut, 
chiare  des  eaux  d'une  cr.'nde  rivière  ,  lors- 
que ces  eaux  tombent  d'extrêmem?nt  haut, 
et  il  se  dit  principa  cillent  en  jiorlin*  de  la 
ch."i'.e  des  eaux  du  Nil  ,  verssa  source.  Ca- 
teratta ;  cascata  (î'acjua.  -  (srande  .bjnd..n- 
ce  d'eaux  q  li  qui  tombent  du  Ciel  ;  dan  .  cette 
accei'tion  l'Ecriture  ,  variant  du  Ûcluge  ,  dit, 
que  les  c.it.tractes  tfu  Ci.^l  Turent  ouvertes. 
Calirata  dd  Celo.  -  T.  d'Orn-thul.  Oiseau 
mar  n  qu'on  nor)i  ne  .tussì  gorfon.  Il  est  fort 
semb'.ibleà  l'Em.u^Iiet.  Caiiartitia; pinguino 
d.tto  da  L'nnco  ictom   demcrso 

CMA.lACrE,  adi.  T.  d'Oculisti.  Af- 
fecté d'une  cataracte-  Attaccato  da  cateratta. 

CATARRALE,  adi-  f.  T.  de  Méd.  E;.i- 
thè:e  qu'on  donne  à  la  fièvre  produite  par 
un  ca':arre.  Catarrale. 

C.ATA  <RE  ,  s.  m.  Fluxion  qui  tombe  sur 
quelque  p  irtie  du  cori'S.  Catarro. 

CATAiìREUX.EUSE.adj.  suièt  aux-'-n- 
tarres.  Caiaropso  ;  accatarrato  ;  che  patisce  til 
catarro. 

CATASTASE,  s.  f.  T.  de  Poiùe.  Acte 
d'une  pièce  de  Tli^.'itre  ,  -cu  le  nœud  de  'a 
fsbie  est  dans  toir-,- s-i  force.  Cala  t -.sì.  -En 
r.  de  Méd.  H.ibitude ,  état,  consutu'ion. 
Catastarr  ,    o  stato. 

^  CATASTROPHE,  s.  f.  Le  dernier  et  prin- 
cipal évén-^ment  d'une  Travedi:-  Catastrtfe ; 
sc'ug  imcnto.  —  fig.  Une  (in  malneureuse.  c'i:- 

tastr.,fi 

CATÉCHISÉ,  ÉE.port.V.  son  verbe. 

CATECHHEK  .  v.  a.  Instruire  dfs  .Mystè- 
res de  la  Foi  et  des  princ'piux  po'ius  de  la 
Relis;ion  Olrétienne.  C.itcck\iare;  insegna'! 
il  Catîchl^mo.  — fig.  Tâcher  de  uer^uader quel- 
que chose  a  quelq.i'iin  ,  lui  dire  tou"es  les 
raisons  qui  peuvent  T^ngaaera  faire  une  cho- 
se. 1!  est  du  style  f^m.'  Catechifia-c  ;  iniur 
toi  ra^luTïi  ;  cercar  dl  persuadere  o  di  svolger 
alcuno. 

CATECÌ-IISM;^.  ,  s.  m.  InsTiiction  sur  les 
Princi-  e>  et  les  Mystères  de  la  Foi.  Catechts. 
mo  ;  Catecismo,  —  Le  livre  qui  contient  cette 
ins'riic'ion  /'  "atichismo. 

CATECHISTE  ,  s.  m.  Ccl  li  qui  enseigne 
le  C-t(!.hi,ne  ?  -x  enfans.  Catechlst.i.       " 

ÇATECHISTIQUF. .  adi.  de  t.  g.  rrifuo,.x. 
Qui  es'  on  forme  d?  C:téchis'ne  ;  qui  e-t  par 
dp-nanJeset  par  réponses.  Informa  catep- 
Mistica, 


C  A    T 

CATECHUMENE,  s.  m.  (  On  lie  pronon- 
ce point  l'H)  Celui  que  l'on  instruit  po.ir  le 
disposer  au  Saptème.    Catecumeno  ;   catecu- 

CATÉGOIÎIE,  s.  f.  T.  de  Logique.  Sjrre 
de  classe,  dans  laquelle  on  range  plusieurs 
choses  qui  sont  de  d,flerentes  es;)éces  ,  m  iis 
qui  conviennent  en  un  même  ge.ire.  Ct  gO' 
ria  ;  ordine  i  serie.  -  lig.  Etre  de  même  ca- 
tégorie i  être  du  même  caractère,  avoir  les 
manies  niœurs.  ii  s'em;)!QÌe  plus  souvent 
m:.l.  i}eU'  Istessa  categorìa  ,  classe  ;  calibro, 
—  On  dit  aussi  ;  ces  deux  choses  ne  son""  pas 
^e  même  c.itegerie  ,  pour  d're  ,  qu'elles  ne 
s.-nt  pas  de  même  naiure  ;  ou  qu'elles  ne  s'ac- 
cordent pas  ensemble.  Categoria  ;  natura  ; 
classe  ;    nuali'j. 

CATEGORIQUE,  adi.de  t.  s-  Qui  est 
,lans  l'ordre  ,  qui  est  selon  la  raison  ,  qui  est 
ù  propos.  CiJt^orico  ;  c-'i,;  é  in  regola. 

CATE'GORlQtJEMhNr  ,  adv.  Pertinem- 
ment ,  à  I  ropos  ,  selon  la  raison  ,  d'une  m.;- 
niére  précise.    Cateéurlcanunte. 

CATHAKIIQUE,  adi.  lie  t.  g.  T.  de 
Pharin.  Qui  est  purgaiif.  Catartico  ;  pin- 
Sante. 

CAThEQRALE  ,   atV,.  f.  Il   n'a  d'usage 

3u'eii  cette  p!ir;<se:  Et^i'se  C -thédra'e,  qui  >e 
it  de  la  principale  E'-îlise  d'un  Evèq.ie  ,  de 
l'Eglise  où  est  le  siège  de  la  résidenje  de 
l'Evèque.  Cattedrale.  -  Il  est  aussi  subst.  La 
Cattedrale:  la  Chiesa  Cattcdr.tle. 

C  A  i  rih'DllA  >i  r ,  adi.  Théologien  ou  Phi- 
losophe qui  préside  a  un-e  thèse.  Cattedrante  ; 
c'ie  insegna  in  Cattedra. 

CATHE'OiATlQcJE,  adi-  T.  de  D-oit 
Eccl.  Il  se  disuit  d'un  certain  droit  qi;e  ;es 
Evèques  prenuient  en  faisant  leur  visite.  Gius 
Catted'ai'ico. 

CArE'RE'TIQUE,  ad],  de  t.  g.  T.  de 
Ph.;rni.  Médicament  qui  ronge  et  consume 
les  chairs  ton^ueuies  et  b-iveuses  des  phies  , 
des  ulcères  ,    ou  autres  semblables.    Corro- 

''  CATHE'TE' ,  s.  f.  r.  d-A'chlt.  Lien;  per- 
pendiculaire qu'on  suispose  passer  au  m  heu 
d'un  corps  cylindrique  ,  comme  une  colonne  , 
un  pilier  ,  etc.  Cateto  ;  linea  a  perpendicolo, 
~    T.  de  Géoni.  Il  se  prend  plus  géné.-alement 

3 'l'en  Architecture.  Liçne  qui  tombe  perpen- 
iculairementsuruneaiurelisne,  ou  sur  une 
surface.   Cateto. 

CATHETER  ,  s.  m.  Instriimentde  Chi- 
rurgie. C'est  une  sonde  creuse  et  recourbée , 
falce  pour  être  iiitriiduite  d.ins  la  vessie,  I  enta 
scanalata  ;  catetere, 

CArHE'iE'RISME,  s.  m.  Opéra;ion  do 
Chir.irgT  ,  par  le  moyen  de  laquelle  ontiro 
l'ur'ne  de  la  vessie  ,  ou  l'on  y  fait  des  injec- 
tions. Cateterismo. 

CATHOLICISME,  s.  m.  Commi-nion  ou 
Religion  Catholirue.   Cattotichtstr.o. 

CÀTHOLICr/E',  s.  f.  Il  se  dit,  soit  delà 
D-'Ctrine  de  l'Eglise  Cctholiqne  ,  soit  des 
pe-  onnes  qui  en  font  profession.  Cattolicità. 
—  Q.ielquefois  ,  il  se  prend  pour  to'.islesiiays 
c.'tluiliques.   //  mondo  Cattolico, 

CA'fHOLlCON,  !.  m.  Remède  ain-.ia-!- 
pellé  ,  ouiiarce  q-.i'il  est  composé  de  plusieurs 
sortes  d'inçrédiens  ,  ou  parce  qu'on  prétend 
q'i'il  est  propre  à  tou-.es  sortes  de  maladies. 
D^acatto'icon. 

CATHOLIQUE  ,  adj.  de  t.  g.  Qui  est  uni- 
versel ,  qui  est  rép.-indu  par-tout,  l!  ne  se  dit 
q-i'en  parlant  de  l.i  vraie  Religion,  e;  de  ce 
qui  n'appartient  q.i'à  e'îe.  Cattolico;  univer- 
sale.  -  On  appelle  le  Roi  d'Espagne,  Sa 
i'4  iesté  Catholique.  Sua  Maestà  CattoHei; 
H  Re  di  Spagna  -  ll_  est  aussi  subst.  Un  Ca- 
tholique ,  un  bon  Catholique.  Un  Cattolico; 
un  h„on  Cat'o'lco. 

CATH'JLIQUEMENT ,  ndv.  Conformé- 
ment à  la  foi  de  l'Eglise  Catholique.  Ci'ro- 
lica-tenre ,  di  Cattolico, 

CATl  ,  s.  m.  Apprêt  propre  à  renc're  les 
é-offes  nl'is  fermes  et  nlus  lustrées.  Cartone. 

CATICHE  ,  s.  m.  T.  de  Chasse.  C.-veri-es  , 
ou  trous  pratiqués  ,  soit  dans  les  eaux  ,  soit 
aux  bords  des  rivières   et  étangs  ,    par  des 


C    A     V  ,î, 

.inimauxnmi-hibicî.  Tana;  ccvcrnu-iia, 

CATILINEITES,  ,.  i.  pi.  Fleurs  qu'on 
appelle  aussi  Marguerites  d'Espagne;  elles 
jettent  une  tige  qui  se  partage  en  plusieurs 
oranches  chargées  de  boutons  marquetés ,  qui 
étant  ouverts ,  présentent  de  peites  boules 
ro-jqes.  rratelline  doppie. 

,CATiLLAC  ,  s  m  r.  d:  Jard.  Es|,èce  de 
pèche.  Sorta  di  pesca.  V.  Pèche. 

CATIMI.VI,  En  catimini,  adv.  En  ca- 
chettc.  Ilcstfani-F,-<(-r;v^mjK..t;  .!i  nascosto. 
CATIN  ,  s.  f.  7'.  lamUler.  Fd'e  ou  Femme 
de  mauvaise  vie.  Cvriiglana  ;  donna  da  par- 
tito.V.  Putain.  -  Cdtin  .  s.  m.  Uassin  dis- 
pose au  pied  du  fourneau  où  l'on  fond  des 
mines,  pour  recevoir  le  métal  fondu.  Catino 
d.stmato  a  riceuere  il  minerale  stiutto  ,  cl.e 
cola  djUa  fornace. 

C-^_llR,  V.  a.  Donner  le  lustre  .i  une  étoffe. 
Dar  il ùisirj  a  undrappo  ;  darti  cartone. 
^  CA  ri>-SEUR  .  s.  :n.  r.  de  Manufacture  de 
'j;-'!.:.  Presseur.  Celui  qui  travaille  a  donner  le 
cati.  Lustratore. 

CATbJlOlR,  s.  m.  T.  de  Doreur.  Petit 
coute.-iu  sans_  tranchant,  qui  sert  à  enfonce 
l'or  dans  les  (ilets  avec  du  coton  ou  du  linge 
trè>nn.  Coltello. 

CA  ribSOIRE  ,  s.  f.  T.  d:  R  nnetlers,  etc. 
Petite  poéle  .i  mettre  du  feu  à  l'usage  des  Ou- 
vriers en  laine, 

CATON ,  s.  m.  Nom  qu'on  donne  A  un 
homme  trèi-sa.'^e  ,  ou  qu'  atïecte  de  l'être. 
[/n  c  atone ,  un  s.nvlo  \  vum  che  fa  il  prudente. 
CATOPTRlQijE  ,  s.f.  Vne  des  parties  de 
l'optique,  qui  explique  'c  efFets  dekréfleAion 
de  la  iu-nière.  Catottt'cc, 

C.ATOPTROM  A  Ni.,lE  ,  s.  f.  T.  de  Divi- 
naton.  Espèce  de  divination  dsns  laquelle  on 
emp'o'eiM  itiToir.  Catottronian-ia. 

CATrEROr.ES,  s.  f.  pi.  r.  d:  Chaste. 
Trous  ou  espèce  de  terriers  que  les  lapins 
creusent  pour  v  déposer  leurs  petits.  Buche 
otane  de'  conigÛ. 

CATUR,  Cathîjr  ,  ou  CATUitE  ,  s.  m. 
T.  .de  Mar.  'Vaisseaux  de  guerre  de  Bantam  , 
qui  sont  courbés  et  aigus  p.ir  les  bouts  ,  et  qui 
portent  une  voile  tissue  d'herbes.  A'ji'j  in- 
diana detta  caruro. 

CAVAGNOLË,  s.  m.  Espèce  de  Biribi, 
où  tous  les  Joueurs  ont  des  t.ibleaux  ,  et  qui 
tirentlesboulesà  leur  tour.  Giuoco conslmtie  A 
.mello  del  hirihisso. 

CAVALAGE,  s.  m.  Ter-ne.  di  Pécheurs. 
Deux  tortues  accouplées  pour  la  génération. 
L'accvppiartento  di  due  lartarughe  per  la 
generandone. 

CAVALCADE,  s.  f.  Marche  de  gens  à 
cheval  ,  avec  ordre  ,  pompe  et  cérémonie. 
Cavalcata,  —  Se  dit  aussi  des  simples  prome- 
nades qui  se  font  à  cheval_  pour  le  divertisse- 
inen'.  Cavalcata  :  passeggio  a  cavallo. 

CAVALC.ADOU.-l ,  adj.  m.  Ce  terme  n'a 
d'usage  qu'en  cette  phrase  .  Ecuyer  Cavalca-- 
dour  ,  qui  se  dit  dans  la  Mi.lson  du  Roi  et  des 
Princes  ,  de  l'Rcuyer  qui  a  sein  des  chevaux, 
et  de  tous  les  équipages  de  l'écurie.  Sciiiiere. 
C.ivjicadour  en  Italie  ,  celui  qui  trotte  les 
chevai^x  en  bardelle.  .Sco;jo,7«. 

CAN'ALE,  s.  f.  Jument,  la  femelle  du 
cheval.  Cara'la;  giumenta. 

CAVALERIE  ,  s.  f.  (iens  de  guerre  à  che- 
val Cavallerìa.  -  On  dit  qu'un  Officier  e  i- 
'end  bien  la  Cavalerie  ,  qu'il  sait  bien  mener 
la  Cavnlerie  ;  qu'il  sit  bien  la  faire  combat- 
tre. UjJi\iaU  valente  nell'  arte  di  condurre  , 
T -sodare  ^  e  far  combattere  la  cava'lerla. 
-  On  sppcl'oit  Cnv-ilerie  Ugère  .  toute  la 
C?v-i!erie  quiservoit  .'ans  le.  armées  du  Roi , 
et  q  li  n'étoit  pas  S  -r  1  ■  "i 'd  de  Compagnie 
d'Ordonnanc".Onditauiourd'hui,absolumei-t 
Cav.ilerie.    l  Cava'.leigen.    ^    „     ,       „ 

CA'VALERiSSF.  ,  s.  f.  T.  de  Manège.  Mot 
l'a'ien,  em;bvé  en  FranqO'S ,  pour  sigpiii  r 
unepe'snrn"  sav  nte  dais  T-irt  de  dresser  et 
de'couver.-erlcs  cheva.ix.  Cavallerijio, 

CAVA  -leR  ,  s.  m.  Homme  qui  est  à  ch> 
v.'l.  Cava'lere  ;  u  mo  ,  o  soldatoa  cavallo.  - 
Homme  de  guerre  da;;s  une  compagnie  de  ge  s 
de  cheval.'  Soldato  a  cavaUo  ;  eavalitrt,  -, 

S  z 


I40  C     A    V 

Cn'j.tcr,.:  -  fece  rfe  fortificai  î.:n  rie  terre 
fort  ék-vée  ,  et  oà  l'on  meiducar.on,  soit 
po.if  r.itt.iqvie,  soit  î>our  h  d^unse  HV.ne 
Placf .  Cavaliere  ;  cûn:raec\tvalîcre. 

CAVA.-ltR,  ÈRE,  ai\\.  il  n'a  ^uère  d\i- 
5r".6;2  que  doiis  les  i-hrases  suivantes;  Avoir 
ViHT  c.fValicT  ,  la  mine  c  v.ilière  i  avoir  l'air 
libre  ,  ai'.é ,  délacé  ,  tels  que  l'ont  les  gens 
de  guerre.  Avtr  una  beli*  wìa  ,  un  porta- 
mento  nobil; y  l^ggiadro.  —  Faire  une  répon^-e 
cavôlière  ,  traiter  quelqu'un  d'une  m.imère 
C.  vj!iÎ.re  ;  f.'ir?  une  répense  un  i*eu  brusque  , 
un  pc-ii  !i.".a;d;ne.  Rispund<.re  bruscamate , 
agrémente  ,    tm;  ir -osamente   ,    inàviUtiintc. 

—  Et  d.'ns  ce  même  sens  à  peu  près:  cela 
est  un  peu  civalier.  Incivile  ;  scortese  ^  a!' 
tiero  j  inj  furioso  ;  troppo  Ubero.  -  A  in  Civa- 
Hère  ,  adv.  En  c.'V.-lier.  Da  cavaliere  j  a 
modo  lie^ civAtieri.  V.  C.ivalièrcmrnt.  -  C'est 
^uçsi  le  nom  qu'on  donne  à  unâ  espèce  de 
pigeon.  Frcc'one  grosso  gentile,  -  En  T.  de 
Ca.'dii'-.  C'est  un  fil  ou  une  dent  qui  se 
trouve  plus  le  n^ue  que  les  autres.  Filari  ahi. 

-  Laine  cavrr:-re.  En^T.  deComrn,  Celle 
qui  n'est  point  mêl  n;ée ,  qui  est  bien  triée 
et  <,ui  \\A  point  de  saleté.  Ce  terme  n'a  lieu 
que  pour  les  laines  d'Esoagne.  Cavaliers, 

CAVALIEMEMENf  .  adv.  D'une  façoa 
cavalière  ,  d^  bonne  gr.Tce  ,  en  gjhin'  homme  , 
plus  en  h*jmme  du  monde  qu'en  maître  de 
l'art.  Cavai. 'crescamente;  rtobi.'m^r.te  ;  con  bel 
garbo;  alla  cav.u'Ureica.  —  Il  signiiie  plus 
souvent,  d'une  manière  brusoue,  hautaine, 
inconsidérée  et  sans  é.^ard.  A£r-iminte  ;  fie- 
ramente ï  impcriGsamcr.tc  \  scvrtcs£mi.r.te  i 
incivilmente. 

CAVALQUET,  s.  m.  T,  ce  Guerre. 
Minière  de  so;n?r  !..  tr^-ripette  ,  lorsque 
l'jrmce  approche  des  Villes,  ou  qu'elle  les 
travers^.    C.rto   modo  d:  suon.-fLi  trowbcttit. 

CAUCALIS,  s.  m.  T.  de  Botun.  Pbnte 
apéritive  »  propre  contre  la  pierre.  C^d;^ca/t- , 
er'u  sinUe  aÎ  jinocchlo, 

CAUCHE.\1AR ,  s.  m.  Oppression  ou 
étouffcment  q.ii  survînt  quelquefois  durant  le 
sommeil ,  en  sorte  qu'on  croît  avoir  un  poids 
sur  l'estomnc,  et  qui  ccîse  dès  qu*on  vient  à 
se  réveiller.  Pesar:io>o  ;  ircubo  ;  fantasima. 

CAUCHOIS,  a.-'i-  m.  Fis'^ons,  auivien- 
nent  du  p^ys  de  Caux  on  Normandie,  qui 
sont  plus  presque  ceux  des  autres  lieux.  Pic- 
cioni c'cs  ti. 

CAUOATAi^E  ,  s.  m.  Ccl.ii  qui  porte  la 
queae  «le  '.î  robe  d'un  C  jrdin.il.  caudatario. 

CAUDi'  ,  É5.  ,  adj.  r.  dcBIr.son.  Il  se  di' 
des  Comètes  et  des  étoiles  qui  ont  une  que;-ie- 
£andaro;    cr'nho. 

CAUDEÎ3EC.  s.  m.  CHape-ni  de  laine,  dont 
b  prtmière  Fabrique  a  été  dans  la  ville  de 
Caudebec.  Cappello  dt  lana  a  f.ggia  di  quella 
di  Cauù^b.c. 

C  A'vT. ,  s.  f.  Lieu  crc.ix  et  souterriin  ,  or. 
l'on  met  crd'nairemtn'  du  vin  et  d';:utres 
■  prûvi>ions.' C'j.-Tr.'rtd.  —  II  se  dit  .tossì  d*unc 
manière  de  caisse  ,  où  l'on  mot  des  liqueurs, 
ou  des  e;'ux  de  senteur  ,  pour  les  transporter 
aisément  d'un  lieu  à  un  .ii:tre.  Canavetta; 
cantina  da  trasporto.  -  l.  ■  fonds  d'arç;enr  que 
chacun  des  Joueurs  me;  devant  soi  .1  cert.iins 
ieaï  de  cartes,  comme  au  brelan,  ;i  lit 
l^rajul'prÏTie.  La p.issara.  -  Cave,  adj.  f. T. 
tl'Anat.  On  dé-i^ne  sous .  e  nom  djuK  grosses 
veines  q.ù  sortent  de  Tore-'letrc  droite  du 
cœvir  ,  comme  deux  tr-jixs  séD..rés ,  et  pos  js 
àcontresens  ,  p^e^quc  d,in  une  même  fif;ne 
perpendiculaire  ,  l'un  en  haut,  appelle  veine 
cive  supérieure,  et  Tuttre  eu  bas,  qu'on 
nomme  veine  cave  inférieure,    Fena    cava* 

—  Dansle  discours  odin.iire  ,  on  apelle  veine 
Mve  ,  le  tronc  o.'i  sere  ii.isss'în:  l^s  veine,  qui 
pasccn:  dant  Kicuiis".  Vcnacava;  vennmagna. 

—  En  Termes  d'.'Vstron.  et  de  Cbron;»!.  On 
appelle  Lune  cave  ,  un  mois  lun-.îre  de  vïnçt- 
neuf  iours.  Luna  cava',  mese  lunare  àivca' 
iittov^  giorni. 

CA\'t*,  ÉK.p.irt.  V.  le  verbe. 
.  CAVEAU,   s.  m.  Perite  cave.  Cantinttra^ 
•  i:'«ii;cs  uves  de*  Ejiliies  oà  Tou  met  des 


c   A  u 

earrs  mrr"?.  Sepoltura  ;  sipj!cro\  tom'-a,  I 

C;  Vi.'E,  s.  t.  Cflemin  creyx.  òtrcih  ; 
cammiro  a  docc.'a, 

CAViLrl  ,  V,  a.  Creu'»cr,  m'.neT.  Scavare] 
incalvare  ;  affossare  ;  cay^re.  —  T.  (ie  Jeu. 
taire  fonrfs  d'une  c.-n.inie  qu"ntité  d'.irgent 
à  un  jeu  de  rei-.vi.  Far  Junjo;  metter )uorl 
ara  som  in  dì  ii^ma'o  f.r  fur^.'o  u  cjpha.'e 
del  grjoco.  -  C.i\tr  au  (lus  tort  ;  taire  b  >n 
à  chaque  coup  de  jeu  »  d'aut-^nt  d'a^gt-iy  qu'on 
ioued.ìns  e:  mo'r.'>nt-la,  vers  celui  de>  joueurs 
qui  en  joue  lei  lus.  Farhiivrc.  -  fam.  etfig. 
Covcr  .iu  plus  iV.rt  ;  porter  iout  j  T' X'rèrn^. 
Portar  ogi.-i  cosa  aW  ecc.ssu  ;  andw  sernprc 
at^ii  cstnrni  inoliti  caso.  -  v.  n.  7*.  J' Eterne. 
S'ex:Oi^f  à  reccv.  ir  un  coup  d'ci  ée  d;iu:> 
leir.èmc 'enis  que  l'en  Io  porte.  Cav!tre. 

CAVERNt.s.  f.  Antre,  srotte ,  lieu 
creux  dr;n>des  rochers,  d-ns  des  monra'res, 
sous  terre.  Cay.ina;  jj-eìonca;  antro  i^r.-ttj  i 

''^CAVERNEUX,  euse  ,  adj.  Plein  de  ca- 
veriies.  C.:y.rr.i,<o.-  On  appelle  en  Anatomie, 
corps  caverneux  ,  une  des  parties  (le  la  verge. 

CÀVÉRNO^iri',  s.  f.  r'/>'<t.vr,s.  Es- 
pace vide  d'un  corps  caveinjux.  C'a- 
fernosltà. 

CAVESSE  DE  MORE,  ou  CAP,  T.  de 
Manège.  C'est  un  cheval  dv  poil  roullan  ,  qui , 
outre  son  mèi;  n^e  de  poi-  gris  et  bai ,  à  la  tète 
et  les  extrcniitcs  des  pieds  noires.  Cavallo 
cav:'{-'t.i  /t  noro. 

CAV'ES.SON,  s.  m.  Demi-cercle  de  fer 
qui  .e  met  sur  le  nez  des  jeunes  chevaux, 
poiir  les  domi'ter  et  les  dr.-sser.  Caver^cne. 

CAVKT  ,  s.  m.  T.  d'Archit.  Moulure  ren- 
trante ,  dont  le  prou!  est  d'un  quart  de  cortle. 
On  emploie  aussi  les  cavets  dans  la  Menui- 
serie. Cavetto  ;  ^nsc'o  ;  irochtlo. 

CAVIAL  ,  ou  Caviar  ,  s.  m.  Nom  qu'on 
donner  des ceufsd'EsturEeon: sales.  Caviale. 

CAViLLATiON  s.  f.  Sophisme  ,  rarsou- 
nement  captieux,  fausse  subtilité.  CaiUla- 
lione  ;   caviih  ;    sofistlcheù  i. 

CAVIN,  s.  m.  T.  de  Guerre.  Chemin 
creux  ,  propre  à  favoriser  les  approches  d'une 
l'I.ice.  Foss... 

CAVITE',  s.  f.  Un  creux,  un  vide  dans  un 
corps  solide.   Cavità  i  cavo]  buco. 

CAULEDON,  s.  m.  l.deChirurc.  ?wx- 
ture  transversale  avec  inégalité,  de  ma- 
nière que  les  parties  ne  sont  plus  vis-à-vis 
l'iDie  de  l'autre.  Cauledon  o  sia  Jrattura  tras- 

'CAUUCOLES  ,  s.  f.  pi.  T.  d'Archit.  Tises 
qui  sortent  d'entre  les  feuilles  d'Acan-'.ie, 
et  qui  sont  roulées  en  volutes  sous  le  tailloir 
du  chapite:ui  corinthien.  On  les  nomme  aussi 
Tigètes.  Caulicoli;  cavlcoii;carcoechi;vit.Cijf 

"CÀUÙS,  ou  CoRis,s.  m.  Petite  coquille 
qui  sert  de  mounoie  dans  plusieurs  contrée; 
lie  l'Inde  et  de  l'Africiue.  Coris  ;  sorta  di 
nicchio  ;   cììe  serve  di  moneta. 

CAUiAL,  ALE,  adj.  T.  di  Grammaire. 
V.  CaUMt.f. 

CAUSALITE",  s.  f.  T.Didact.  Manière 
doni-  une  cho,e  agit.  Causalità. 

CAUSANT,  ANTE.  adj.  Pascal.  Qm 
cause.   Pro.luctnie,  attivo. 

CAUìATIF,  IVE,  adj.  T.  de  Gr.imm. 
Par-icule  ,  Coii)onction  causât  ve.  Particule 
dont  .U)  se  sert  pour  rendre  raison  de  et  qui  a 

CAU'iE,  s.  f.  Principe,  ce  qui  fait  qu'une 
cti'j.e  cs^.  C'tQÏone  ;  causa;  priici^io.  —  Mo- 
tif, sujet,  occasion  ,  raison.  Cagione;  causa; 
motivo  j  soggetto  ;  ragione  ;  occasione;  inceli' 
tivo.-  Dans  les  Edits  et  Lettres-Patentes , 
on  met  à  ces  causes  j  pour  dire  ,  en  Consi- 
dération tic  ce  qui  a  éieexposé.  Percià-.pe-b  ; 
qKindl  i.  -  V.  de  Pratique.  Droit  c-idé  ou 
transmis  d'une  personne  à  une  autre  ;  et  tl 
n'est  en  usage  qu'en  cette  f..i,cn  dep.rlçr. 
Aynt  cause.  A  chi  di  ragiona.  -  Intérêt. 
La  cause  de  Dieu,  \i  cause  du  Prodi  lin, 
des  Pauvres,  de  l'Etat,  ctz.Lac.ima  ,  gl'in- 
teressi di  Ùìo  ,  del  prossimo  ,Jlbcne-,i  vaa- 


C    A    U 

Mf.v".  -  r.a  bonne  tt  la  mauv.-^i'e  csujt 
le,  ;>  'n  et  le  m-!uv,-:is  riru.  \  .  l'irti.  -  l'ro- 
c^s  qui  se  pl.,ide  et  qui  se  juge  a  l'Audience. 
Causa  i  lite  :  processa.  -  Cn  dit  qu'un  hcmme 
es;  en  cause  ,  qu  il  a  été  mis  en  c^use  ,  pour 
dire,  qu'il  est  enjiartie  nu  procès,  tjicre  j.i 
causa.  -  A  ciuse  ,  préposition.  Pour  i'«moiir 
ÙT  ,  en  cjnjidc'ration  de.  A  cagione  di  ;  per 
air.jr  di;  In  riguardo  ;  p^r ;  in  consid..ra\ione 
d-.  ~  A  cruse  que  ,  conjonc  ion.  P«rce  que.  '/. 

CAUifc',  ÉE,    part.  V.  le  verbe. 

CAUot.-<,  V.  a.  Etre  cause.  Cagionare} 
cautarc  ;  :roJ:.rre;  etser  cagione.  -  v.  n.  ò'en- 
tretenir  familicreui  ìiit  avec  quelqu'un-  l'ar- 
a-e;  c'.caia-e;  eia  lare;  trattenersi  parlando, 
r.iii.jnani!o  faniil'a  mente.  Parler  trop  .  parler 
inLOnsidérem^nr.  Gracchiare;  cia^amtJlart  \ 
i.,r/a'tropfo.  -  Parler  avec  malisnité.  N'al- 
l>v.  p.^s  dons  cette  m.'ison  ,  en  en  cause.  Si 
fj  la  delia  vostra  frequenta  in  quel'.a  cass ,, 
non  se  ne  dice  troppo  bene. 

CAU.5ER1E  ,  s.  f.  tì.  bil ,  action  de  caii- 
s;,r.  il  est  fam.    Garrulità;   ciancia;  ciarla  i 

CAUjEL'I,  eush:,  s.  ra.  et  f.  Celui  ou 
celle  qui  caquet-e  ,  qui  babille,  qui  ptr'e  trop. 
Cianciatore;  ciarlone, garrulo  ;  Loquace  ;  eia- 
ramella  ;  gr.-.cchiatorc  ;  par.ìere  :  parolaio  ; 
cicalone  ;  ccala  ;  teriingatorc  j  teriinghiere. 
Causeuse.  Chiacch'erìna.  -  11  se  dit  aussi  de 
celui  qui  parle  indiscrètement  ,  quineg.srde- 
point  le  secret.  Chiacchierone;  ciaramellai 
li:,giiacc:ujo._-  Il  est  au'si  adj.  L'amour  est 
causeur;  l.i  joie  est  causeuse.   Lo^uace. 

CAUSTICITE',  s.  f.  M.disnité  ,  inclina- 
tion à  dire  ou  »  écrire  des  choses  mortiantes- 
cu  satyriques  Mordacità;  malignità. 

CAUSilQUE  ,  adj.  de  t.  g.  BrJIanf, 
corrosif.  Il  se  dit  des  sels  et  prép  ir.,tions 
métalliques ,  qui  ont  la  propric'ré  d'entamer 
h  peau  ,  de-  brûler  et  de  consumer  lescliairs. 
Caustico  ;  che  ha  forra  d'abbruciare.  -  Sel 
caus'ique,  c'est  un  sel  alcali.  Sale  caunico  ; 
a'cilno.  —  ftp;.  Se  ditd'un  liominesarj'rique, 
mordant,  méois.int ,  injurieux,  qui  par'e 
avec  malignité.  Mcrdace;  satirico;  ma'rgno; 
piingonte.  —  T.  de  Cr'om,  La  coutbe  si;r 
laqu'.lle  se  rasseiv.blcnt  les  rayons  réfléchis  ou 
rompus  par  uno  s.irfece.  Cautt'ca. 

CAUSUS,  s.  m.  T.  de  Méd.  Espèce  r'e 
fièvre  ardente  continue.  Febbre  ardente  e 
continua. 

CAUTELE,  s.  f.  Finesse,  ruse.  Il  es  vieux. 
CMirtl,  ;  acc^rteixa  ;  sagacità.  -  T.  de  Druir. 
Pri'caution.  Cintela  ;  prccauxione.  Il  n'a  pres- 
que d'usage  qu'en  cette  ph-ase  :  .Vbsolu-ion  à 
cantei'?.  Jssj!;\i,'ne  a  cautela. 

CAUTELI UsE.VlLNT,  adv.  Avec  ruse  . 
finesse.  Toujours  en  mauvaise  part.  Cauta- 
mente ;  accortamente ,  avvedutamente  \astuta' 
mente  ;  ingauaryjlnien'e. 

CAUTELiUX,  EUSE,  adj.  Ru-é ,  fin. 
Toujiiurs  en  mauvaise  ■.  ut.  Scaltiiio  ;  irs^iitu  ; 
fino  ;  viziato  :  maii^iatc  ;  doppio  ;  Ju-bo  ;  in- 
gannatore. 

CAUTERE,  s.  m.  Fonriciile.  Ouverfurî 
qu'on  fait  dans  la  chair  ,  en  l.i  brûlant  av«c  -.'M 
bouton  de  feu,  e^u  av;c  m  csustique,  pti  r 
fiire  écouler  les  mauvaises  humours.  Cauteri.  ; 
rotturio  ;  inceso.  -  Le  bouton  de  feu,  ou  'e 
c.ius-ique  qui  sert  à  faire  cette  ouvertur-^. 
Uorfoneda  capite  io. 

C^U^E'^;t■nOUE,  adj.  <Ie  t.  g.  et 
ubst.  m.  T.  de  .\ié.l.  lyrotii|ue.  lUmcdcqui 
brûle  et  a-.ii  c.-u'.ume  les  chairs.  Caustico. 

CAUTETa.ATlON',  s.f.  Actionde  faire 
un  c,  ii'è'-e,  I'  t  i.''ei\\a-e;  il  far  un  cauttrio. 

ÇAU TiiRISE',  KE  ,  p-irt.  Cautei'^^ato, 
—  fig.  Conscience  c.tuféiiiée  ;  une  cons^-ieiice 
corrompue,  crdurcie.  Conscicnta  ulcerata, 
indurita  ,  iriejilita  nel  maie. 

CAUrE'RISER,  ï.  a.  Faire  nu  appliquer 
un  cautère .  Cauterizzare  ;  fa'  ca::tcrto . 

CAUTION,  s.  m.  C-Lii  qui  répond,  qui 
s'"blii;e  pour  un  atitrc.  Mallevadore  ;  sicurtà;, 
chi  ira  cai^l'one.  -  (ìg.  Etre  c.iu'ion  ,  ou  se 
rendre  cau'ion  d'iine  chose;  .issiircr ,  garant  r 
q-a'ùDC  ielle  nouvelle  est  vraie  ,  qu'une  telle 
chose  est  arrivée  ou  qu'elle  arrivera.  Essire 


CET 

tcntr.ir  millcvadon  ililU  viriti  ^tira  eosjt 
-  On  à.t  d'un  homme  a  qui  on  ne  peut  pas  se 
<sr  ,  qu'il  est  îujat  à  caution.  Homo  da  non 
iijnenc  ;  sufr..  fo  a.  n.:ncar  di  faroÌJ. 

CXUnON'V!-,'  ,  ìe,  p.irt.  V.  'e  verbe. 
■  CAUriOMNE?.iK.\r.  s.m.  Acte  p^r  le- 
quel on  s'o'.ï'];;e  pour  un'!_  auTP.  .Sj^j.-ij- 
^lûi:  j  strumento  o  Otto  di  mulUvgria  ,  di 
jlC'.rjTtj. 

CAU  riONNER  ,  V.  a.  Se  re-.dre  ciution 
pour   quilq.i'iin.   lilalUvarii  st<ir  cauzione  û  . 
fssio  ;  fidiinr.i'o.  i 

CAYtS  ou  Cajes  ,  s.  f.  T.  di  Mir.  B.nnc 
de  s.ib'e  ou  cl  ■  roclie  ,  couver;  d'ur.e  v-^se  | 
éiJ.iisse  ou  d?  q.i.ir.ti'é  d'herbjees  ,  qu.hu?-  j 
foi;  à  fleur  (i'eu'.i,  sij  lesqu'ïU  les  pet  ts  ba- | 
timens  pe'ivent  éctiojcr.  iijnclii  copcru  di  1 
furilo  0  d''e:he.  j 

CE,  CET,'  CE.TrE,   et  au  plurid,  en?  • 
Pronum  di^uonsrrarit    aH'i'ï.-tif ,    qui  ind  ^|ue  , 
les  personries  »,i  les  choses.  On  met  Ce  Ai-  j 
v.int  les  noms  qui  ciim.-nencent  p.ir  une  con-  j 
sonnî  ,  et  Cet  de";nc  ceux  qui  coiamc-nce.it  j 
pwiine  voyrl'e.     Osesto;  giusta  i    ^^uiUj; 
qudia.    Ce    chev.,1^    Q:usio   c^valh.     k^ìI 
oiseau.   ;'',•''"','  ""il'°:  -  f^°  >  ''\^.  q'i'i'T";- 
fois  pronom  ccmonstrattf  su  bsc.nrif ,  et  sî^^.ii- 
fie'achise  dont  on  pir\=.  Clòi.jutUo  ;q  nl'a 
tosi.   Ce  q;j?  ie  vmiî  dis.   Co  che  vi  d.co. 
-  On  le  met  qtieVijr'.iis  dswmtla  p,irtic  ,'e 
En;    ou  dcvnnî  levs.be  £■-<•.  C'en  est  t.it. 
$'  fijiita  ;  i  Sfidila.  Ces'-i-dire  :    VaU   a 
iirc  ;  ciac.  C'eu  à  savoir.  R'.sta  a  sapere  ;  i 
Jj  s.rpcii, 

CE'AWS  ,  adv.  Ici  ded-n'.  II  ne  se  «!i'  que 
rfe  !a  miison  oi  l'o  i  e>t  .i.i.r.d  o.i  p..rle.  (^.;  ; 
^.f.i ',  'm -ju^stacar  i:   pijdt-^^tro. 

Cf.Cl ,  Pronomdifmjnstratif.  Ceîte  ciiose- 
ci.    Chiesto,;  questi  cosa.  ^ 

Ct'CITÉ  ,  s.  f.  L'étît  d'une  personne 
aveuj'e.  Cecità  ;  c.ci'ade  ;  eccitate;  «cAcj;«; 
çeij^s^-ie. 

CE'DANT ,  AN-TE,  adj.  et  subst.  Qui 
cède  son  droit,  il  n'j  ï.,cre  d'us.ige  qu'en 
style  de  Pratique.  Ceduitc;  clic  cede;  che 
ii  l'tlra. 

Cv'DF.'  ,  ÉE,  part.  V.te  verbe. 

Crl';)ER .   v.  a.    L*isser ,    abandonner  à 

SUîlqu'un.  t.'t</£r£  ;  ahbaidjnare.  —  Céder  ses 
roits ,  ses  prétentions  ;  les  transporter  au 
profit  de  quoiqu'un.  Cedere  ;  transferir  in 
aUr.l  i  su^i  dritti ,  te  sue  pretens'-oni.  —  v.  n. 
Se  relâcher,  se'eiidre  ,  se  soumettre.  Cedere; 
jvttomettersi,  ritirarsi; /arsi  indietro;  lasciarsi 
vincere  ;  arrendersi.  —  Acnu'escer  ,  ne  pas 
s'opposer,  ne  pas  resister.  V.  Acciuiescer,  - 
Se  reconnoitre  ,  ou  être  reconnu  i.nférteur  ù 
un  au^re  en  quelque  chose.  Cedere;  riconos- 
cersi infe  iore  in  aUiina  cosa. 

CETJILLE,  s.f.  fL'Lse  mouille)  Petite 
mar(!ue  en  iorme  de  C  tourné  de  droit  à 
gauche  ,  qu'.in  met  sous  la  lettre  C.  quand 
el'e  precède  un  \,  un  O,  ou '.m  U  ,  pour 
fa're  v  ir  q  l'on  la  prononce  comme  une  S. 
l':rfoler-.i. 
C!^'DO\',  s.  m.  Sortede  pisnte.  Sorta  di 

cV.'DRAr,  s.  m.  E.uèce  de  citron,  et 
P'-rHre  oui  le  porte.  Cedrato, 

CE'DRE  ,  '.  m.  Arbre  odoriférant  et  fort 
hmt.  Cedri! ■  C.-dre  ou  Pin  ^a  Lib.-.n.  Larice 
fi'ninlnA.  -  Ksu?ce  de  citron',  dont  se  fait 
.une  certaine  Soisscn,  que  l'on  nom.me  Aigre 
«le  cèdre.  Cedro. 

CR'D.liF.,  s.  f.  T.  d'H'st.  nat.  Résine 
©u  liqueur  qui  découle  du  cèdre.  Gsìrnna 
cedi"]. 

C,,'DULE,  s.  f.  Ecrit,  billet  sous  sein?- 
p^ivé  ,  par  lequel  on  reconroît  d.-^voir  qup^- 
.nu»  i_imme.  Cedo'a  ;  l'olila  ;  oibUgo.  -  Cé- 
«ulc  évocatoire.  V.  ce  mot. 

Ci'IGNANT,  ANTE  adi.  Trévoux.  Qui 
ent.jure  ,  qui  environne.  Che  circonda  ;  cht 
ciiip.  Ceignante,  s.  f.  T.  d'Anat.  Non 
au'on  a  donné  à  la  douzième  vertèbre  du 
<fo; ,  p?-ce  que  c'ost  à-peu- prés  sur  elle  qu'on 
»ppl:que  la  ceinture.  La  duodecima  vertebra 


dur. 


CEIND-IE ,  y.  a.  Entourer ,   environner 


CET. 

Ci^ncre  ;    eingi^e  ;    circonû^re;    óttorr-lart, 

-  .icccmdre  le  corps,  les  reins  ;  se  serrer 
le  corps  ,  les  re  ns  avec  une  écharpe  ,  un  ru- 
ban, ou  quilqu'autre  chose  de  cstte  nature. 
Cignersi  ;  fasciarsi.  -  «..eindr;  l'épee  a  un 
tu-valier  j  lai  mettre  l'épée  au  côté.  Cinger 
la  spada. 
Ci:iNr,   Ceinte,  p.^r'.  V.levoib-. 

Clil.NTES,   i'ERCET.STES.  i'RÉCElNTES  , 

Chaintes  ,  Cirreaux  ,  Lisses.  T.  de  Aar. 
L.nsu.'s  p-éces  ie  bois,  qu'on  met  bouta 
bour"à  "une  <ie  l'au're  ,  en  ra.inière  de  cein- 
ture ,  o»ns  le  corps  du  b^tda(;e  d'un  vais- 
se.iu  ,  po.tr  taire  la  liaison  des  membres  et 
pièces  de  ch..rpenterie ,  dont  le  cori>s  du 
bi'iinent  es:  lormé.  Incinte  ,  quando  sono 
esteri  ri;  «  inti"on ,  si  chiaman  VenngoU 
Sirctt,  ;  aii^r 
dt  sUa  regUa 
Forme. 

CEIN'T'AACE,  s.  m.  Terme  de  Mar.  11 
se  dit  de  tous  les  cord-ges  qui  ceignent  , 
lient,  ou  qui  envtronnent  le  vaisseau.  Trin^ 
che  ed  ir.ser.aiure. 

CELNIRS,  s.  m.  T.  d'Aichit.  etc.  V. 
Cin-ro. 

C.KlNrURE,  s.  f.  Rub.m  de  siùe  ou  de 
(il,  cordon  ,  e'c.  avec  quoi  on  se  ceint  ordi- 
nairement par  le  miiieu  du  corps.  Cl.itola  ; 
ola;  c"tr.oto  ;  ci/^to  ;  cintura.  —  Le  bord 
d'en-hai;  c'une  culotte,  ou  d'ime  ]ar,e.  Cin- 
tura. -  L'endroii  du  corps  où  l'on  attache  la 
ceiiirute.  La  cintura.  -  Se  dit  aussi  de  cer- 
taines chos  -s  .qui  en  environn,»iit  d'autrej. 
Une  cinture  de  muraille.  La  ceinture  du 
chccur  dans  une  Eglise.  Un  circuito  ;  ii  S'ro  ; 
il  conturbo.  -  «..cinture  de  deuil ,  ou  cein- 
ture funebre  ;  cette  peinture  noire  que  l'on 
met  autour  de  I  Eslis.;  ,  tant  dedans  que 
dehors,  dans  les  lieux  tont  le  Seigneur  est 
mort,  et  qui  e>t  chargé  de  ses  armoiries. 
On  l'appelle  aussi  Litre.  Fascia  Junebre.  — 
Ceinture  de  la  Reine.  Droit  qui  se  lève  sur 
les  m.Tchandises  qui  viennent  à  Paris  p.^r  li 
Seine  ,  pendant  un  certain  tems.  Oa\io  che 
pacano  per  uno  certo  tempo  le  mirca.i^ie  che 
s'introducono  per  la  Senna  in  Parigi.  -  En 
terme  d'Arclut.  La  ceinture  d'une  colr^njie 
est  l'orle  ou  l'anneau  du  bas  ou  du  haut. 
Cinta,  La  ceinture  du  chapiteau  s'appelle 
Co  lier  ou  collarin.  Collarino.  —  Filer  à  la 
ceinture.  Terme  de  Corderie.  Il  se  dit  du 
hlcur  <|ui  mit  autour  de  sa  ceinture  un  pe-- 
{;non  de  ch.mvre  et  qui  le  ii'e  au  rouet. 
Filare  alla  cintola.  Filer  à  la  filouse  ,  ou  à 
la  qutnouil'e.  f'dr.rc  ail'  aita. 

CtiNiU.^ErTt  ,  s.  f.  T.  dt  Chissc. 
Petite  b-nde  de  cuir  qui  entoure  le  cor  de 
ch2s^e.  Cintoliro  d^l  corno  da  caccia. 

CEiS'rUf<lEî<  ,  s.  m.  faiseur  ou  ven- 
deur de  cein'ures,  ceinturons  et  baudriers. 
fiicitore ,   o  vend'tor  di  cinture. 

CEl.N  rURON  ,  s.  m.  dimin.  Sorte  de  cein- 
ture de  cuir  ou  d'autre  matière  ,  à  laqu^ile 
il  y  a  des  peiidans  attaches  ,  où  l'on  passe 
l'épée.  Cinturino. 

CtLA  ,  l'ronom  démonstratif ,  quisignifie 
cette  ciiose  ,  cstte  personne-là.  Qjteilo  ; 
ijujila  cosa  ;  questo  ;  questa.  —  Quand  le 
pronom  Cela  ,  est  seul  et  s'ns  opposition 
au  pronom  Ceci  ,  il  se  dit  de  mèir.e  que 
Ceci ,  d'.me  cho^e  ([u'on  tient  et  qo.'on  tnon- 
tre.  Que  dites-vous  de  cela  y  Che  ne  dite  di 
qu.sia  cosa  ?  Cela  est  fort  beau.  Questo  è 
assai  bello.  —  Qu.ind  Cela  ,  est  opposé  3 
Ceci  ,  il  se  dit  d'une  chose  plus  éloiwée. 
.le  n'a'me  pas  ceci ,  dornez-moi  de  cela,  lo 
non  amo  questo ,  datemi  di  quello  ,  di  qiiill* 
a'tro.  —  Quelquefois ,  dans  le  style  familier. 
Celi  ,  se  ditaussi  des  jersonnes  ;  ain;i  on 
dira  d'un  enfant,  cela  est  heureux  ,  celane 
fait  que   jouer.   Quel  fanciullo  ;  quella  per- 

CF.'L.'v'ÓÒNl!  s.'  ^.'vér't'pàle.  Verd,-x:i-^o. 
-  D'un  homme  à  be-'ux  scntimens,  on  rit 
"ri  mntière  de  galnnterie  ,  que  c'est  un  Cc- 
l..d.-..i.  Cicisbeo  molto  salante. 

CE'LE' ,  ÉE  ,   part.  V    le  verbe. 

CELE'BRANT  ,  s.  m.  Cslui   qui  dit  la 


.CRI.  ,^, 

''''?''«■  <ït"  la  ctlcbre  ,  mi  qui  officie.  C'l',-- 
bratte  ;    Aacerd-.te  celebrante. 

CE'LE'B  <A  riUN  ,  s.  f.  L'acion  de  célé- 
brer, il  n'a  d'usage  q.ie  dans  ces  phrases  : 
Cekhr.iti.jn  de  la  Mme,  d;  l'Orfice  Di- 
vin ,  d'une  tète  ,  d'un  mari.ige  ,  d'un  Con- 
cile. La  celebraion  dJ'a  olissi  .  deL'  Ojji- 
V?  ^'"^.v  '^''^"^  /esta  ,  d'un  matrimonio  , 

i^EXttJRE,  ad),  de  t.  q.  Fameux,  re- 
nomme. CeUhre  ;  Jamoso;  rinomfo 

CF.LE3.;É  ,  ÉE  ,  porr,  V.  le  verbe. 
,  CElE3.^ER,  v.  a.  Ex..l;er,  louer  sv»; 
e  lat,  publier  avec  élo,?e  ,  r.vec  louange,  t'f- 
Uhrare;  esi'rare;  vantare  ;  lodare  ;  decanta- 
re ;  masnijicar  con  parole.  -  Célébrer  les 
louantes  de  quelqu'un  ;  en  pi.b'icr  haute- 
ment les  louanges.  Celebrar  le  ludi  di  aU 
curo.  -  .Sùlemniscr.  Celebrare  ;  solennsa--e  i 
soienacggijre. ^  —  Célébrer  un  moriage  j 
taire  un  mariatte  avec  les  cérémcnies  re. 
quises.  Célébrer  des  noces  ,  les  faire  .-'vcc 
magniftcence  et  éci.it.  Celebrar  un  mat,imo~ 
nio  ,  U  no\-{e.  -  Célébrer  un  Concile  ,  te- 
nir un  Copcile.  Celebrare  ,  tenere  un  Conc- 
ilo. -  Ce';.brcr  la  Meîie  ;  dire  la  Messe; 
et  dan,  ce  sens  ,  on  dit  .-.bsolument ,  célé- 
brer   Celebrare  ;  dir  la  Messa. 

CELÉ'tîRITE  ,  s.  f.  S  jlemn^té.  Solennità. 
-  Grande  .-é;;ittation.  Celebrità;  /ama;  n- 
putatione. 

CL'LF.R  ,  V.  a.  Taire  ,  ne  pas  donner  à 
CO'inaître  ;  cacher  Celare  ;  nascondere  ;  ci- 
pride; tener  scj^reto.  -  Lorsqu'on  va  vo=r  tn 
homme,  et  qu'^l  f-ii?  d're  q./il  n'e -t  •>. -,  chi  i 
lui,  on  dit  qjil  se  f.^it  celer.  Fa  i.c.-i  cke 
non  è  in  casa  ;si  n-sccr.ie. 

CE'LF.Rl  ,  s.  m.  Herbe  potagère  dont 
on  fr^i:  des  salades.  On  l'.appelle  aussi  persil 
de  iVlacedo-ne.  Appio. 

CE'LEKIN  ,  s.  m.  Pe-it  poisson  de  mer. 
Espèce  de  sardine  rai  a  le  corps  bl.-nc  et 
la  tète  dorée.  On  tr.nive  dans  plusieurs  lac; 
nu  poisson  qui  l.ii  ressemble  ,  et  ruquel  on 
donne  le  même  nom.  Speyc  di  sardella  chs 
in  alcuni  lui,i;hi  i  detta  sardanel/a.  (M  nom- 
merait le  celerin  de  mer  ,  Ar'in^a  minore. 

CE'LE'RIiE'  ,  s.  f.  Vitesse,  diligence  , 
promptitude  dans  l'exécution.  Celerità -.pres- 
te\xa  ,  velocità  ;  sollecitudine  ;  pronteirâ. 

CE'LEjTE  ,  adj.  de  t.  g.  Qui  appartient  su 
Ciel.  Celeste  ;  celestiale  -  On  appelle  poé- 
tiquement les  Astres  ,  les  célestes  flam- 
beaux. Gli  astri.  -  11  se  dit  de  tout  ce  qui 
appartient  au  Cîfl  ,  pris  pour  le  scio  ir  ttes 
Bienheureux.  Les  esprits  célestes.  Cti  spa- 
riti celestiali;  la  corte  ,U  n'orla  celeste  ,  del 
Cielo.  -  Il  signifie  quelquofti;  Divin  ,'  qui 
vient  de  Vi-Kn.  Celeste  ;  divino;  che  viene  da 
Dio.  -  Tout  ce  qui  est  excellent  et  ex- 
tr.iordinalr >'.  Beauté  céleste.  Beltà  celeste  , 
divina  ,  straordinaria. 

CE'LIAQUE  ,  adj.  de  t.  q.  Qui  se  dit 
d'un  Hux  de  ventre.  Soccorr'n\ì  ;  flusso 
celiaco.  P.assion  ccliTpie.  -  Il  se  dit  aussi 
d'une  artère  qui  se  partage  vers  le  foie  et 
la  rate.   Cùii.ica. 

CE'LIBAT  ,  s.  m.  L'état  d'une  percorre 
qui  n'est  point  mariée.  Celibato  ,  v.^'f.j  celibe. 

Cl.'LIBAT.MRE,  s.  m.  Celui  qui  vit  d^ins 
le  célibat  ,  quoiqu'il  soit  d'âge  et  d'érnt  i  pou- 
voir se  marier,  celi'ne  ;  colui  che  mena  vita, 
celibe. 

CELLE  ,  pronom,  f.  V.  Celui. 

OCLLE'RERIE  ,  s.  f.  ï.  Eed.  Bénéfice 
ou  emploi  de  l'Officier  claustral  qui  estCé- 
lér'er.  Cel'-:rj  io  ;  ujicio  del  ceilerario. 

CELLE'RÎER,  ERE  ,  s.  m.  et  f.  Titre 
qM':)n  donne  dans  un  monastère,  au  Religieux, 
à  la  Religieuse  qui  prend  soin  de  la  dé- 
pense de  bouche.  Cellerajo  ;  cellerario  ;  ca- 
marlingo d'-in  monasterio.- 

CELLHR  ,  s.  m.  Lt?u  ^.iî  rei-dechaussé  : 
d'une  m.îison  ,  d.-.ns  lequel  on  serre  le  vin  et 
autres  Dro'-',i.ins.Cc/.'^  ;  celliere. 

CEL.LULAl.lE,  arj.  rie  t.  g.  T.  d'Anit. 
11  se  dit  (le  certiines  parties  3u  corps  hu- 
,  main.   Cellulare. 
'     CELLULE  ,   s.  f.  Petite  diambre  d'un 


141  C    E    N 

Rei  si««x  OH  d  uiic  Ruligleuse.  Celh-,  iiénis 
<i'un  frate  ,  u  a  una  Monaca.  —  fei  s  lo^c- 
m:n.  qo'oii  t".rit  pojr  le>  Cardiiidiix  a>seriib.é> 
d.iiis  le  Coiicl.ivc.  ò:a.i<:  di'  ^urdt'idii  .m 
t-Kii/^i-t.  i'cuwi  alveoli-,  o.'i  le.  Ab^-ilic-, 
folli  Iwur  cire.  CelU  ;  c.  l:ia  ;  .41  â  j  di.i' 
o/».'.  -  l'cti[e>  c.ivi,i;>  fSu  csrvcdu.  c.UuU.  - 
Lei  BjtanUiei  j;)i»elieni  iin>i  Issiujasoiicj- 
vilcs  d«is  Inius  qai  se  trouve:u  séparé*:*  en* 
tr'cKej ,  p.tr   îles  espèces  cis  cloisons,   tu- 

Cî-i-LULOSITt',  s.  f.  r.  d'Amu.  Cel- 
lulo'iiié.  de  iVciim^ide,  sont  les  sinas  uj 
Covitii.  de  ro>  eciiin^ji'Je.  S^ni iCi^wd.iU. 

CtLUioii  «JELL-t  ,  s.  Pronjindéiioiis- 
ttdtil.  Collii  ;  c^ici  i  i;u^ila  ;  quala. 

CfcLJl-Cl ,  CtLLL-Cl  ,  ec  dii  pluriel  , 
ceux  Cl ,  Cclles-ct ,  l-*rjiijm  démjn>rrant 
Cet  hortiray-ci ,  cette  ciijs.;-ci,  cetîi  plt- 
SJilne-ci.  Lastui;  coscj  i  iiuitoi  (jutist^  j 
cousto  ;  cutcsta. 

CELui-LA  ,  CELLE.-L.'V  ,  et  au  pluriel , 
CciiK-l.i  ,  Celiei-ld.  /r^ii-jin  démjn.'.r;iàt. 
Cet  hoinmi:-l.i,  cette  chus.-i.i ,  cette  person- 
n  -là.  Il  est  opposé  à  cela  -ci.  Coiai  ;  co- 
/,!  ;  ^i.■:l'u  ;  -jaULi.  —  Q.i  iid  on  a  n-jm  ni 
dciix  personnes  011  d-'ux  cr.jses  ,  et  q.,'o:i 
Cinpl->ie  e  isui^e  L-s  pronomi  Celai-ci  et  ce- 
Ivii-I.i  I  Celui-ci  se  r.  pporte  a.i  terme  le  ijUis 
prochii'n,  et  C.jluMa,  an  terme  le  pkii  éloi 
gn.*.  V,  le»  Granim.iiriens. 

Ct'MENT  ,  s,  m  ' .  de  Chym';.  Le  mé- 
lanine (onié  |>jr  11  céniv-nî  1  io.i  ,  q.i'j.i  ap- 
p..'l1e  ,  Ho. idre  Cèrne. it.itoire.  cn^nto. 

CF.VvlEi.ll'.VriON  ,  s.  t.  Opération  de 
Ctiirurge  ,  qui  cons  ste  à  arranj^er  de.  mé- 
tanx  da.is  un  vaisseau  avec  dn  suafre  ,  de» 
sels  ,  dn  charbon  ,  dj  1  br.q.ie  pi  é.- ,  e  c. 
et  à  expj.er  ce  iné'aii;e  a  i'.iciion  d,i  t'en. 
Cem  ntJjivBS  ■■,  c:iicin:i\iont.  —  Le  m;!an- 
ge  s'appelle  Cément  ,  04  poudre  cé.iie.i- 
tatore.  .'. 

CE'.VIKNTA  rOIRE,  adj.  de  t.  g.  Tcrm.- 
de  Cliymie.  Pondre  cementato  r;;  ;  le  me- 
lange qui  compose  le  céin.Ml^.  C:me/iio.  - 
C  livr--  céiueii'atvjire  ;  le  cuivre  qui  a  été 
préci[>ité  de  certaines  eiux  vifr'oliqu-s.  Ha- 
mi  ccnient.itorio.  -  E.iu  cémei.tatoire  ,  l'e  lu 
dan.  liiiielle  ce  cuivre  a  éé  précipité.  Ac- 

''c-KMENTER'  ,   V.  a.  Terme  d:   chymU. 
Puriiier  l'or  par  le  moyen  du  céin-jnï.   cc- 
mcr.ttrc,  c,,i-i'c  lire. 
CE..lE'ii:!<IAL  ,   A:.E,  adi.   T.   Eccl. 

SUI  con.erne_  le  cimét:ère  ;  qui  est  situé 
wi  un   cimetière.  ZJtVcOT'fcr/u. 

CE'NACLt,  s.m.  Il  n'.i  d'u<iaîe  qu'en 
style  de  l'Ecriture-Sauite.  Lieu  ,  saile  i  man- 
ger, cenacûio. 

CEMvKE,  s.  f.  La  pondre  qui  reste  du 
bois  et  d'autres  ma-ières  coinSusî  blés  , 
après  qu'elles  ont  été  brûlées  et  consumées 
par  le  feu.  ccmrc.  —  Cendre  de  ploaib  ; 
le  plus  menu  plomb  dont  on  se  sert  pour  ti- 
r;r  le  petit  gibl-r.  AtgiiaroU.  —  C-'iidr^ 
«le  cuivre  ,  fleur  de  cuvre  ,  tsoèce  de  v,.- 
peur  de  grains  menu»  que  le  cuivre  jette  en 
r.iir  dans  l'opération  du  rafiniige.  luor  del 
r.tm.:.  Cendre  de  roquette.  V.  ce  m.)t.  - 
Cendre-  ti'ai.ir.  Cen.ri  d'a^iirro.  —  au  pl.ir. 
se  dit  de  Ij  cendre  qui  est  faite  d?  linje. 
q.r  ont  servi  ,1  l'Autel ,  ou  des  hr.m.h-s  de 
bj  .  qui  ont  été  bénies,  et  dont  le  i'rètre 
m  r-iue  le  front  fies  F  dèles  ,  en  forme  d-: 
cr.i'X  ,  lepremier  jour  de  Cirém-.  L;  ceneri  ; 
l- sagre  cencr'.  —  Le  jour  de.  Cendres,  le 
m.'rcredi  des  cendres,  c'est  le  premier  jour 
de  Carémo.  //i.'i  delm  Ci.acri\  i l  primo  storno 
di  Quarcùma. 

CENDRE',  ÉE  ,  ad).  Qui  est  de  couleur 
Je  cendre,  celerino  ;  di  tófor  di  an-re.  - 
Substance  cendri-e  du  cerveau.  T.  d'Anat. 
Subs'ance  qu'on  nomme  au. si  Coitic.lc  , 
ccllr-  qui  est  b.  plus  exiérie.ire  ,  et  de  li- 
«inelle  toutes  les  airres  parties  de  ce  viscère 
sont  ex  A'emcnt  enuirf.nnées. 

CEND-->E'F. ,_  s-  f.  Ecume  du  plomb.  Fr;-!- 
go\tei-rU  del  piombo.  —  Il  sipniiie  plus  or- 
aliujireinent  la  dragée  ,  ou  U  inenu  plomb 


C    E    N 

dont  on  se  sert  i  la  chasse  dit  m;nu  Ci- 
blée. MigLiaroU.  -  Il  se  dit  encore  delà  ceu 
dre  dont  on  se  sert  iiour  taire  d;s  coupelles. 
anere  da  far  coppelle. 

CììNJUEUX  ,  liJ.SE  ,  adj.  Qui  est  plein 
de  cendre.  c:nero,u  ,  picn  di  ceit.re. 

CE.v'J.UfcIi  ,  s.  m.  l'artie  du  fourneau 
q.ii  est  a  itie  soui  de  la  grille  ou  du  foyer 
dans  kqiïile  tombent  les  cendres.  Luogo 
djve  si  tcngon  Le  ceneri, 

CE.ND.U.<Ei  ,  s.  f.  pi.  T.  de  Métal^irg. 
Petites  veines  qui  rendent  l'acijrde  ma.ivaise 
quilité  Sfaldature. 

CÉ.>J£ ,  s.  f.  le  Souder  que  Notre-Sei- 
Sneur  tu  avec  ses  Aiijtres  la  veille  de  sa 
l^i.iion.  La  cena  del  Signore  ;  ta  sacra 
c:na.  -  On  dit  que  le  Koi ,  les  l'rinces , 
les  Prélats  ,  etc.  t'ont  la  Cene  le  ieudi- 
>aint ,  lorsqu'ils  servent  a  mmger  aux  pau- 
vres ,  après  leur  avoir  lavé  les  pieds.  Far 
la  fun\'oae  d:L  îavamento  de'  piedi  a'  po- 
veri, tjuclqiie  p.irt  ,  on  dit  aussi  :  ^ar  il 
lavabo.  -  Les  Calvinistes  donnent  le  nom 
de  C'-'iie ,  à  la  Communion  qu'ils  font,  co- 

CENELLE,  s.  f.  Fruit  du  houx  ,  qui  est 
petit  et  r.Hi-.;e.  Hacca  dell'  agrifoglio. 

CE'NOHl TE  ,  s.  m.  Moine  qui  vit  en  com- 
minduté.  On  ne  le  dit  qa'en  p.irl.mt  des  an- 
ciens Moines  qui  vivoient  en  commun,  par 
apposition  à  ceux  qui  vivoient  sépai-cs  ,  et 
qu'on  aniielle  Anachore-es.  cenobita  \  mo' 
naeo  ;  re'ityoso  claustrale. 

Ct.;NO/iiriQ-JE  ,  adj.  Qui  api)?,rtien; 
au  Céiijbite.  1'  n'a  d'uiage  qu'sn  patlant  des 
anc'cnî  Cénobites  :  et  par  exten.io:i  ,  il 
se  dit  ds  tous  les  moines  qui  vivent-  en  com- 
m, inulte.  c:"..:h:ùco. 

CE'N.iFAPHE  ,  s.  m-  TomSe.iu  vide  , 
dreisé  à  la  mé.Tioire  d'.in  mort  ente'-ré  ail- 
leurs, o.i  djnt  on  ne  peut  trouver  le  corps. 
Miiso'eo. 

CKNS  ,  s.  m.  Redevance  en  .-rsent,  q  le 
ce  t  ini  biens  doivent  annuellenen-  au  Sei- 
gie.ir  du  tief  djnt  ils  relève.i;.  C.nw,  ca- 
w^ti' ;  reni'ta.   Djiner  à  cm..  Axeitire. 

CE.NSAL  ,  s-  m-  f .  de  c^m.n.  lyuouy- 
me  à  Courtier  ;  il  n'est  usité  qu'en  Prove. 1- 
ce  ,   et  dans  les  Echelles  du  Levant,    ^en' 

CEN^E,  s.  f.  11  n'est  en  usa?e  q  l'en  cer- 
t'in-s  Provinces  ,  comme  la  Picjrdic  ,  la 
fl.Tiu^re,  la  B  uirgogne ,  etc.  V.  i\létairie  , 
Eerm-'- 

CENiE',  EE,  ad|.  Réputé  ,  estimé.  Ri- 
putato •-,  sfi'nato;  creduto;  tenu'o  y  o  avuto 
l'tr  .  .  .  contiderato y  riguardato come  .... 

CENSE.!!?.,?,  f.  /.  de  cjmm.  11  se  dit 
fl?  rou'  ce  qui  signiiie  courtage  ,  et  que'.|ue- 
fjii'le  I.T  profession  mc-n'  du  Cen>al  et  du 
tiro!-  q  11  Ili  est  dû.  i:n:eria. 

CENsEUR,  s.  m.  Celui  qui  reprend  ou 
qu'  ..ontrùle  le.  ac'ions  d'autrui.  .Sin.  éoi- 
t  lète  ,  il  se  prjnd  d'ordm-ire  en  m.iuviiss 
part.  C:nsore\  critico.  —  Cîieilei  il  im.iiiii, 
c'étoit  u.i  Misistrat  qui  teno't  un  re;i-re 
du  nombre  des  citoyeiii  et  de  l-eur.  buns, 
et  qui  iivoit  droit  de  rechercher  leurs  m^E-irs 
e"  leur  cond.ii'e.  Cen'ore.  -  Critiq-ic  qui 
ju^î  des  ouvrait.",  d'sirit.  C/'-'c.- ;  censore. 
-  Censeurs  Roy.iux  ,  et  abs  •lum  -nr  Cen- 
seurs ,  sont  ceux  q  1-  le  Cnaïue'ier  de 
i'r?nce  commet  pour  l'examen  des  livres. 
Censore  lieyo.  -  D.ins  l'Un'ver.i-é  ,  on 
-1  ..ielle  Censeurs ,  certains  _  t>iiicier^;  nom- 
més uour  ex.im  ner  la  capacité  des  récipien- 
daires. Censori, 

CEN-iIKR  ,  adj.  Se  dit  de  celui  à  q  li  le 
cens  e.td-A.  Centnalista,  .Seigi.eur  cen.ii-T. 

CENslEil ,  ERE, s.  m. et  f.  Celui  ou  celle 
T  li  tl.ntune  ceu. e  a  ferme.  FittaiuoJi. 

CEN>1TAIU'. ,  s.  m.  Celui  qui  doit  cens 
et  rente  à  un  iieigaeuc  de  ^<e(,  Censuario  ;  li 
vel'ar-o. 

CENSIVE,  s.  f.  Redevance  en  .irisent ou 
e-i  d'ei.rées,  (pie  certains  biens  doivent  an- 
n.i"!lemen:  au  Seisiicur  du  lief  dont  ils  relè- 
vent. KuoBni\iiine,  -  L'étendue  des  terres 
qiu  dépendent  d'un  fief,  et  qui  doivent  lods 


C    E    N 


et  venta;.  Distretto ,  beni  ,  terre  s»setu  a 
canone  ,  a  rieognr-^ione  ,  a  livdo, 

CE.sJsUiiL,  ELLS  ,  adj.  Qui  a  rapport  au 
cen>.  Censuaie  ;  appaitcnentê  a  cens-j. 

CE.N.URAii;.ii,  adj.  de  t.  g.  Q'-ii  peut 
êtreccn.uré,  qui  mérite  censure,  c'i-i'ura- 
btU  i  r:prensi.!,tle, 

Cc.NjiU.vt  ,s.  f.  Correction, répréhension." 
Ceasara;  corredici  1.  }  rprens  oie.  —  En  ma- 
tière de  elog-ne.  Ju,e  ne-ic  qu.  porte  cjudam- 
iiiîion.  Ceai.iri;  co;id.in  larione.  -Censure 
et  Censures  tcelésia.tsiie.  ;  les  exzom  nuni- 
cation* ,  interuictun:  et  suspensions  d'exer- 
cice et  de  charge  Ec.lési  litique.  Censura, 
Censure  L-celesiastcke.  -  Chej  les  Rj  nains  , 
c'était  1,1  d'unité  et  la  fonci m  de  Cen.eur, 
^•'f -:"''( 'fie',"  jjrtitÀ;  l'uj/i^io  del  censore. 

Ct..l>  JàE  ,  Ed  ,  pir-.  V.  le  verbe. 

CE-\  JiJtiiits  ,  V.  a.  Reiirendre  ,  critiquer. 
Censurale  ;  corregjere  ;  riprendere  ;  cni'care  ; 
trova'  a  ridire.  -  £n  ma  lire  de  domine. 
Cen.-irer  un  livre  ,_u.ie  propo.ition  i  décl.i- 
reriiu'un  livre  ,  qa'uue  pro.i.iiition  contien- 
nent des  erreurs.  C^nserare  ;  condannar  un 
li~ro  ,  una  por■a.lllJ^e. 

CE.'sir  ,  ad|.  numéral,  de  t.  g.  Nombre 
contenint  d'x  tji.dix.  C  n-ti  -  - J  .  se  ssrt 
souvent  d-e  ce  n  jmb  e  pour  déiigner  une 
qjju-ite  indéterminé/.  1'  y  a  cent  choses.  Il 
y  a  cent  occasioni.  V è  ceno  ,  mille  ,  tno'tt 
più  cose.  I  i  sji  niUe  occasioni ,  ce,  -  11  est 
q  1  ;l.iaefois  sub. t.  m.  U.i  cent  d'œufs ,  de  fa- 
go*s  ,  n'e  Jingles ,  etc.  Cento  ,  u'i  centinaio 
d'uova  ,  di  fasci ,  d'  spi'û  ,  ec.  -  Jjuer  un 
cent  de  piquet  :  jouer  une  pirtie  de  cent 
points  .lupiq.iet.  G'uocar  una p.tnita  dl  cento 
p.t.it'  a' p-cciet  o. 

CEM  f  Al  •JE,  s.  f.  Nombre  collectif  qui 
reilermecent  umté..  Cen-ini}o.  -  A  cen- 
taines ,  par  cent. Mlles ,  .ndv.  En  grande  qiian- 
tité.  ^  .•ci7f;r;j/j  ;  in  gai  n-inerj.  -  Cen- 
taine. Le  brin  de  ni  oa  de  soit  par  lej  lel 
tj.ii  le.  u  .  d'.i.i  ée'ueveiu  s  int  liés  ensem- 
ble, àamlolj. 

CE>ir^JRE,  s.  m.  Animal  fab.ileux  . 
mjitié  hoinne    et  moitié  cneval.  Ceita-tro. 

-  Une  de.  e  jnitelation.  australes.  Centauro, 
Cii.^rAdAE'E,  s.  f.  '''a.ite.  Jn  en  dis- 
tingue coin  n.inement  de  deux  sortes:  la  pe- 
tite et  la  gr.uide.  Li  pr-tmiire  e.t  d'un  très- 
grand  uîige  eu  .vlédeeine.  Fiel  d' terra  ;  Cen~ 
t.iarea  ma^^ijre  e  minore.  Li  petite  est  aussi 
appellée  Biondel'a. 

CiNrE.-MAlRE,  adj.  de  t.  g.  Q  li  a  cent 
ans,  qui  contient  cent  ans.  Centeaji-io;  che 
ha  cent  an!,  d:  cent'anni.  Prescription  ceu- 
teniire.  La  cntenaria. 

CEMTfc.N'IER  ,  s.  m.  Capitaine  de  c-' 
homne.  dins  les  Troupes  Rimiines  ,  d  ,- 
il  est  t'.iit  nie.itioii  dans  I  Ecriture.  O.i  le  n  mi- 
me nliis  ûrdiniiremen^  Ce.itLirion-  C :n'.ar:o'i:, 

-  En  p.rl.mt  de  I.i  ..1  lice  et  de  la  Polie.,  de: 
Villes,  0:1  aspelle  Centenier  ,  un  (.)ffi.!er 
ax  cjmninde  cen-  honne..  Capitano  di  int- 
tr.ia,  cH:  ha  il  cominJ^  di  cent'uj-nini. 

CENHE.ME,  adj.  de  t,  g.  Nombre  d'or- 
tire  de  cent.  Cene  si  no  ^  centes  ma.  ~  1'  est 
atissi  subit.  Le  centième.  Il  centesimo, —  Q^n^ 
tième  denier.  V    c)en  er. 

CE.MTi.^JO  JE  ,  s.  f.  V.  Rsnouée. 
CilNEO.'J  ,  s.  m.  Ouvrage  de   Poéiie  , 
comjïosé  d»  ver.  u-i  mrtie.  de  vetemirun- 
[  téi  de  quel.-]ue  A.ite.r  cél'.hre.   Centoie.   - 
!  l'ir  extai.io.i.  Ui  o.i.ra^e  de  morceaux  dé- 
robés    0.ii;ri  composta  d'.  sjua'ci  rubati  di 

CENT-PÌEOS  ,  s.  in.  T.  d'Hst.  nat,  Ser- 

pen'  trè.-veiii  neuxàSi.im.  Serpente  venenosi 
di  S- m  ,  de'tj  cenropiedi. 

CENTRAL,  \VK,  adj.  Qui  est  dans  le. 
cen-re.  Il  n'a  d'uiatte  que  diui  le  style  di- 
dict.  et  dans  les  phr.isei  su'V.intes  :   Po-nt, 
I  f-u centra'  ;  et  force  centrale.  l'unro  ,  fioca, 
Ifo'li  centrale. 

!  CS'Vr.lE,  s.  m.  Le  milieu  ,  le  poin-  du 
j  milieu  d'vm  cercle  ou  d'une  s-. hère  ;  et  il  se 
'  dit  aussi  en  parlant  iViMte  fi.,',ure  ovale,  ent- 
rée ,  e-c-  C;itro.  —  Centre  de  gnvité-  Cen- 
tra dt  traviti,  —  he  lieu  où  les  choses  [en- 


CEP 

dent  naturellement  com-nc  au  lieu  de  leur 
repos.  Centro,  -  Le  milieu.  Le  centre  tlu 
Royaume  ,  d'une  armée  ,  et.  //  centro  j  il 
art ,  il  niiX^o.  -  Oïl  dit  en  style  de  Théo- 
logie ,  que  le  biége  de  Rome  est  le  centre 
de  l'unité  de  l'Eglise.  Vi  Sede  Romani  i  il 
eentro  dcU'unaj  d:l  a  Chiesa.  -  h.;.  Le  cen- 
tre des  affaires  ;  le  lieu  où  se  traitent  lapiu- 
|)art  de>  aiîaires.  Il  c^ntr-  deg.i  ajfjri.  — 
Centre  ovale  du  cerveau.  Lcrme  d'Auatom. 
Voûte  médullaire. 

CtN TRU-  UGE ,  adj.  de  t.  e.  T.  de  Phys. 
Oui  tend  a  s'éloi(;;ier  da  cen're.  C.nr  f  go. 

CENTRINE ,  s.  f.  r.  d'Icht^yol.  l'oissuu  de 
mer  dont  la  ciiair  sécliée  excite  l'urine,  fesci 
porcj 

CENTRIPETE  ,  adj.  de  t.  g.  T.  de  Phys. 
Oui  tend  a  s'a;iprucher  du  cen're.  Cintrij::ta. 

CENrROB.4Rl(2JE  ,  arj.  de  t.  3.  7".  de 
Mécjn.  Méthode  qui  consiste  a  mesurer  ou 
déterminer  la  qumtité  d'une  surface  ou  d'un 
solide,  en  les  coniîdérant  comme  formés 
par  le  mouvement  d'une  ligne  ou  d'une  sur- 
face. Cenlroba''c2. 

CENTROiCOPlE  ,  s.  m.  r.  d:  Mathém. 
Partie  de  la  Géométrie  qui  truite  dLi  cen-re. 
Centroieopia  ,  o  sìa  'juella  parte  della  Geo- 
metria che  tratta  del  centro. 

CENTU.'yiVlR,  s.  m.OiScier  de  ancien- 
ne Roine  ,  éì..b'i  pour  juger  de  certaines  af- 
feires  civiles.  Centumviri;  centovirì. 

CENTUMVIRAL  ,  ale,  adj.  T.d'nist. 
Rom.  Qui  appartient  aux  Cemumvirs.  Cen- 
tumtira'e. 

CENTUMVIRAT,  s.  m.  Tr.bunsl  ou  Cour 
chez  les  Romains  ,  ainsi  nommée  du  nom- 
bre de  cent  M.igtstrat>  ciai  la  composoien: 
«  qui  dé.;idoient  les  differens  de.  p.irticu- 
liers.  Il  Magistrato  Centumvirale  ,  o  de'  Cen- 
tumviri. 

CENTUPLE  ,  s.  m.  Cent  fois  autant.  Il 
centuylo  ;  cento  vohe  il  d^t:yio  ;  cento  volte 
tanto.  -  Il  est  aussi  adj.  Un  nombre  centu- 
ple d'un  aLirre._  Nnnuro  cen^iplo  d'un  altro. 
Au  centuple  ad'iect.  Ai  ceiiup/o. 

CENTURIATEUR,  s.  m.  Ce  mot  n'est 
en  usage  qu'en  parl.int  de  certains  Auteurs 
Allemands  Luthériens ,  qui  ont  composé  une 
Histoire  Ecc'ésidStique  ,  et  l'ont  rédigée  par 
centaine  d'années,  et  qu'on  appelle  les  Cen 
turiateurs  de  IVl.igdebourg.  Centuriatore  ; 
ctnturiatori  di  Ma^dehitrso. 

CENTURIE,  s.  f.  Centaine.  Cent:,rU.  Le 
Lepeuple  Rom,.in  fut  distribué  p.ir  Centu- 
ries. —  Les  centuries  de  Nostradamus  ;  les 
prédictions  de  cet  Auteur  ,  rangées  par  cen- 
taines de  quatTuir.s  ou  de  sixains.  Le  centurie 
di  Nostradamus.  —  On  appelle  aussi  chacun 
«le  ces  quatrains  ou  s'xains  ,  centurie.  Qtiar- 
tina  o  sestina.  En  ce  sens  ,  faire  une  Cen- 
turie ,  c'est  faire  un  quatrain  à  l'imitaiion  de 
Nostradamus,  Far  una  centuria  ,  o  sia  quar- 
tina 0  sestina  sullo  stile  di  Nosiradanus.  - 
T.  de  Chronol,  L'esujce  de  cent  ans.  Secolo, 

CENTURION  ,  s.  m.  Centenier.  Capitaine 
oc  cent  hommes  chez  les  Romains.  Centu- 
rione ;   Capitano  di  cexto  uomini. 

CEP  ,  s.  m.  Pied  de  vigne.  Cepyo  o  gam- 
èiile  divîte,  —  Lien  ,  ou  espèce  de  chaîne; 
et  linose  dit  qu'au  Li'u-icl.  Ce  mot  est  vieux. 
Yft'  i  ferri,  -  f .  d'Htst.  nat.  Nom  qu'on 
lionne  .-lux  singes  qui  ont  des  queues ,  et  qui 
sont  de  plusieurs  couleurs.  Cercopiteco  di  più 
colori. 

ÇEPjÇA  ,  s.f.  T.JcBotan.  Petite  pbnte 
qui  est  une  espèce  de  joubarbe.  Sorta  di  sem- 
previvo. 

CEi^EAU  ,  s.  m.  T.  de  Monnoyeur,  Tronc 
ou  souche  de  boi,  sur  lequel  les  monnovurs 

l-tKth  ,  s.  f.  Toure  de  plusieurs  ti-jes  de 
fcois  qui  sorteli:  d'une  même  souche.  Gruppo 
a  aheri  nati  da  ■■:n*  /stessa  ceppaja. 

CEPENDANT,  adv.  Pendant  cela,  pen- 
dant ce  temps -là.  Frattanto  ;  intanto:  tra 
tanto  ;  intranar.ro  ,  in  questo  mtT;o.  -  Néin- 
moins,  toutefois,  :i...nùbstant  ce\i.  NuV.adi- 
tieno  ,  per  altro  ;  cua  culto  ciò  ;  ciìt  ru,n 
munti. 


CEP 

CEPHALAGRAPHIE  ,  s.  f.  T.  d'Anittom. 
Description  du  cerveau  ou  de  la  tète.  CeJaU- 
Srùfia  ,   o  sia  descrizione  del  capo, 

CEHHA.LALGIË  .  s.  f.  T.  de  Méd.  Sorte 
douleur   de    tète    de    peu   de   durée.   Ce/a- 

"cEr HALALOGIE  ,  s.  f.  La  partie  de  l'A- 
natoTTiie  qui  traire  du  cerveau.  C-falalogia. 

ClPHALATOMIE,  s.  f.  r.  d'Anat.  Des- 
cription jnatomique  des  parties  de  la  tête. 
Cef.i'at>jnila. 

CEPHALE'E ,  s.  f.  r.  de  Méd.  Douleur  de 
tète  invétérée.  Dolor  dl  capo  diuturno, 

CEPHALINE  ,  adj.  f.  T,  d'Anat.  La  par- 
tie de  la  langue  qui  est  la  plus  proche  de  sa 
racine.  Cetauna. 

CEl-HAilQUE,  s.  f.de  t.  g.. Qui  appar- 
tient ,  qui  répond  ti  la  tète.  Cetalico,  Veine 
céphalique ,  une  des  veines  du  bras  qu'on 
croyoit  autrefois  venir  de  la  tète,  et  qu'on 
ouvroit  par  cette  raison  pour  soulager  les 
maux  de  tète.  Vena  cefalica.  —  Remede  cé- 
phalique, et  poudre  céphalique  ;  remcdes  et 
poudres  qui  sont  propres  à  soulage:  Its  maux 
de  tète.  Cefalico;  capitale, 

CEP'rlALU-PHARYNGIEN  ,adj.  T..f^- 
mt.  Nom  de  deux  muscles  de  l'oririce  de 
l'œso.iliage  qu'on  appelle  pharynx.  Ctfalo/a- 

Ctl'HE'E,  s.  f.  Constellation  de  l'émis- 
phère  scptentricr..il.  Ceffia. 

CERASTE,  s.  m.  T.  fHist.  nat.  Sorte 
de  servent  qu'on  nomme  aussi  serpent  cornu, 
C.rasla. 

CEcL'^T,  s.  m.  Espèce  de  pommade  ou 
d'onguent  où  il  entre  de  la  cire.  Cerotto. 

CÈRATION  ,  s.  f.  T.  de  Chymie.  Disposi- 
tion d'une  matière  pour  la  rendre  propre  a 
être  fondue  et  litiuéhée.  Prepara\toni  delta 
du'  Chimici  ceratio. 

CERATOCELE  ,  s.  f.  T.  de  Méd.  Hernie 
de  la  cvjrnée.  Ceratocele, 

CERATOGLOSSE ,  s.  m.  T.  d'Anat, 
.Musclé  de  la  langue  ,  qui  la  tire  a  côté  et 
en  arrière.  On  le  nomme  aussi  Basio-glope, 
Ciiondro-glosse ,  Hyo-glosse.  Ceratoslosso. 

CER3E:RE,  s.  m.  f .  de  lAyihol.  Nom  que 
les  F'oètes  ont  donné  à  un  chien  à  trois  têtes 
qu'ils  ont  feint  avoir  été  commis  à  la  garde 
des  enfers.  Cerbero.  —  Les Cnymistes  appel- 
lent .-:ussi  cerbère  ,  le  salpêtre.  V. 

CERCEAU,  s.  m.  Cercle  de  bois  qui  sert 
à  relier  les  tonneaux.  Cerchio.  —  Sorte  de 
filet  dont  on  se  sert  pour  prendre  des  oi- 
seaux à  l'abreuvoir.  Sorta  di  rete  d.:  uccelicre. 

—  Au  pluriel,  se  dit  des  plumes  du  bout  de 
l'aile  des  oiseaux  de  proie.   Coltelli. 

CERCELLE.  s.  f.  Quelques-uns  disent 
Cerccre'lo  et  Sarcell.» ,  petit  oiseau  aquati- 
que qui  ressemble  au  canard  ,  et  dont  la  ch.air 
est  beaucoup  plus  délicate.  FarctutoU  ;  a/^a- 
yola  ;  beccafico  dì  palude, 

CERCLE  ,  s.  m.  T.  de  Géom.  Figure 
plane  ,  rii  est  comprise  djr.s  une  seule  li- 
çne  courbe  ,  et  dont  toutes  les  parités  sont 
égahment  dist.iiues  du  point  du  milieu  , 
qu'on  appelle  centre.  Circolo.  -  Se  prend 
aussi  pour  la  ligne  circulaire  .  qu'on  apoeile 
circonférence.  Circolo  ;  c.rcorfcrenyi.  -  Cer- 
ceau. Cerchio.  -  Cercles  ,  T.  d'Astrom.  Les 
cercea;  x  qui  entrent  Ajiis  la  composition  de 
la  sphtrre.  Cerchio  ;  circolo  ;  sfera.  -  (ig.  Vice 
dans  le  raisonnement ,  où  l'on  tombe ,  lors- 
qu'après  beaucou')  de  paroles  ,  en  allègue 
pour  preuve  la  proposition  qu'on  a  :.•  n.-ée, 
et  qu'il  s'agit  de  prouver.   Circolo   vi%io!o. 

—  fig.  Cercher  la  quadrature  du  cercle  ; 
chercher  une  chose  q.i'on  n'a  jamais  pu  trou- 
ver. Cercar  U  quadra'ura  del  circolo.  -  So 
dit  fij^.  et  par  extension  ,  de  la  séance  des 
Princesses  et  des  Duchesses  assises  en  rond 
en  présence  de  la  Reine.  Assemblea  ;  conver- 
sailone  ;  corte.  —  Il  se  dit  aussi  de  toutes  les 
a.ssemb'ées  qui  se  font  dans  les  maisons  par- 
ticulières chez  les  Dames.  Conversazione. - 
Cercle  se  dit  aussi  de  plusieurs  Principautés, 
Villes  et  Etats ,  qui  font  ensemble  I*  corps 
politique  d'Allemagne.  Cershio;  cirorio  dell' 
Imperio.. 


C    E    R  14^ 

CERCLER  ,  V.  a.  T.  de  lonnd.  Mettre  les 
cercles  ou  cerceaux  ^  un  tonneau  ,  à  une 
cuva.   Cerchiare. 

CERCLIEJ.  ,  s.  m.  T.  d'Arts.  Ouvrier 
qui  fait  des  cercles  ou  cerceaux.  Ctrchia'jo, 

CERCOPITHEQUE,  s.  m.  f.  d:  Zool. 
F.i'jcce  de  sm^e  à  longue  queue.  Cercopiteco. 

CERCOSIS  ,  s.  f.  1 .  Je  Méd,  Excroiss  uce  ' 
de  ch.sir  ,  qui  sort  de  l'oritice  de  la  m.-'*r;ce, 
le  remplit  et  le  bouche,  Cercosi  o  escr^sc^i.ia 

CERCUEIL,  s.  m.  Bière,  espèce  de  cof- 
fre ou  l'un  met  les  corps  morts.  Bara;  fere- 
tro ;    cataletto. 

CEREBRAL,  aie  ,  adj.  T.  d'Anat.  Qui 
appartient  au  cerveau.  Cerebrale  ;  delcerebro. 

CtR£.MONlAL  ,  s.  m.  Le  livre  où  sont 
contenus  l'ordre  et  les  r;i,les  de>  cérémonies 
Eccléùastiques.  Cerimoniale  ;  ccrsmoniale  ; 
rituale.  —  L'u5.ige  réglé  en  chaque  Cour  .en 
chaque  Pays  ,  touchant  les  cérémonies  i>oli- 
tiques.  Il  cenmjniale.  -  L'u.ase  des  céré- 
monies qui  se  pratit]U-nt  entre  les  pariicu- 
lers.  licerlmoniale  ;le  crlmûr.i:,  —  Queltjue- 
f.is  il  est  aussi  adj.  Qui  concerne  les  ceré- 
mîînies.  Préceptes  ccréinoiiiaux.  Revoie  per 
le  cerimonie. 

CEREMONIE,  s.  f.  Action  mystérieuse 
qui  accompagne  la  solennité  ^du  cu!*e  exté- 
rieur que  l'on  rend  a  Visw,  Cerimonia  ;  ciri- 
monia; rito  sacro.  —  Il  s'applique  aussi  aux 
choses  humaines  ,  et  se  dit  de  certaines  for- 
malité; qu'on  observe  dans  les  actions  so- 
lennelles pour  les  rendre  plus  éclr.r.intes.  Cci- 
monia;  cirimonia  ;  formalità.  -  Civilité  ,  dé- 
férence que  les  pirticuliers  se  rendent  les 
uns  aux  autres.  Cirimonia  ;  cerimonia  ;  atto 
cortese ,  di  civiltà.  —  Quelquefois ,  civili'é  im- 
portune et  outrée.  Cerimonie  ;  cirimonie  — 
Grand-Maitre  des  cérémonies  ,  Miî  re  KÌf-i 
cérémonies ,  Aides  des  cérémonies  ;  les  Of- 
ficiers qui  ont  soin  des  cérémonies.  Gran 
cerimoniere  ;  gran  maestro  delle  cerimonie.  — . 
En  cérémonie  ,  adv.  Avec  pompe  et  grani 
appareil.  In  pompa  ;  solennemente;  con  grande 
apparato.  —  Sans  cérémonie  ,  iioint  de  céré- 
monie ;  librement  ,  sans  contrainte  ,  st-ns 
façon.  Sen[a  cirimonie  ;  liberamente  ;  scn\a 
sufgez-one. 

CEREMONIEUX  ,  euse  ,_  adj.  qui  fait 
trop  de  céréint'iiies.  iiiimvnioso  ;  che  sta 
sempre  sul  convenevole. 

CERÈS  ,  s.  f.  r.  de  MytbU.  Divinité  du 
Paganisme  ,  qu'on  prend  en  Poé,:e  pour  le 
bled.    Cerere. 

CERF  ,  s.  m.  (  l'f  ne  se  prononce  point.  ) 
Espèce  de  bête  fauve  fort  légère  à  la  courii; , 
qui  p   rte  un  gr-nd  bcis.  Cervo;  cervio. 

CERFEUIL,  s.  m.  Herbe  potagère  dont 
les  feuilles  sont  profondément  riécoiu  ées. 
Cerfoiilia  ;  cerfuglio. 

CERF-V<.'LANT,s.  m.  Insecte  vol  nr, 
qu'on  a-ppelle  proprement  Esc.tbot.  V.  — 
Espèce  de  machine  qui  est  faite  avec  du  pa- 
pier étendu  et  collé  sur  des  baguettes,  et 
que  les  enfans  font  aller  en  Irir  psr  ie 
moyen  d'une  ficelle  à  l.-.quelle  elle  tient ,  et 
qu'on  lâche  plus  ou  moins  suivant  le  vent. 

CERISAIE  ,  s.  f.  Lieu  planté  de  cerisiers, 

Circr.eto. 

CERISE  ,  s.  f.  Fruit  à  novi^u  ,  dont  la 
chair  est  fort  a' lieuse  ,  et  la  peau  fcrt  rougs 
et  fort  mince.  Clriegla  ;  ciliegia. 

CERISIER  ,  s.  m.  Arbre  qui  porte  des 
cerises,  Ciriegio;  ciliegio. 

CERNE  ,  5.  m.  Rond  tracé  sur  la  terre  , 
sur  le  sable,  etc.  Cerchia  fatto  in  terra,  su 
'ta  rena  ,  ec.  —  Rond  livide  qui  se  fair 
,  quelquefois  autour  d*.:ne  p'aie  ,  ou  atituiir 
j  des  yeux  quand  ils  sont  battus.  Cerchio  ; 
lividura  intorno  a  una  plaida  .  o  attorno  agli 
occhi. 

CERNE  »  ÉE ,  par'.  V.  son  verbe.  -  On 
dit  qu'une  personne  a  les  yeux  cernés  , 
quand  elle  les  a  battus.  Aver  gli  oecki 
pe'li. 

CERNEAU ,  s.  m.  La  moitié  du  dedans 
d'iiuu  noix  partagés  en  deux  ,  et  titfs  «le 


pour  lei 


,44  C    E    R 

1.1  co.^is  encore  verte.  N,yci  frisiSt,  spir- 
tiu  in  da£  ,  i!  si;:ticitite.  -  \'in  de  cernejux  ; 
certain  vin  ro.é  ,  bon  à  bjire  clans  U  sji- 
s.,'n  (les  cerneaux.  ò<ita  lii  iI/m  rus:itj  , 
iuono  a  bere  nella  srajiua  d<lL  njci, 

CLRNEli  ,  V.  ».  tdire  un  i.<:rnv  autour 
ée  quelque  cluse,  lare  un  archio;  tesi^art 
in  cirehlo  ,  m  tundo.  -  Corner  des  i;oix  ; 
ta. te  «les  ttrrneaux  ,  et  tirer  le  i.-ern3au  hors 
ôc  !.i  coqae.  61  aicar  U  noci  Jrcscnc  ,  i 
st'usc'urU. 
"CE.IOEN'E,  ouCEROUENE.  V.  et  dites 

CERÔVe.IAIRE ,i.m.T.di Utimr.  L'aço- 
lite  ou  celui  qui  porte  le  cierg,e.  AcoUto 
the   rorcd  il  cero. 

Ct.RO.\iA.NCE  ou  CEROMANClE.s.  f. 
Divination  imr  le  moyen  de  tigures  de 
cire.   Divinazione  fer  mt\-\o   di    figurine    di 

"cEROPIS'iE,  s.  f.  T.  d'anc.  Pliana.  Em- 

Ìtìtre  faite  avec  de  la    poix  et  de  la  cire. 
'.mpiastro  comyosto  dl  yece  ,  e  ccrj. 
CE.-lOUE.MANEUR  ,   s.   m.   Exnert  ou 
Maitre-iuré  Arpenttur  qu'on   appelle   p 
planter  des   bornes  d'hcrr.age     n"  •i.nir 
rasieair.  .4s'i'nJ-.ore  ;  misurc^^,^. 

CE'iRI^-  ,  s.  m.  T.  de  bozan.  Espece  de 
cilene  d'Italie  dont  la  calotte  du  gland  sert 
â  corroyer  les  cuirs.  Ceno. 

CERTAIN  ,  Ai.NE  ,  ad|.  Indubitable, 
vrai.  En  ce  sens  ,  il  ne  se  dit  que  d.;'. 
choses,  drto;  indubitato;  infMibdc;  sicu- 
ro. -  En  p.irlant  des  personnes  ,  signi.ie 
Assuré.  Etre  certain  d'une  choie  ,  es;  en 
être  bien  assuré.  Eisere  certo,  sicuro  d'una 
tosa.  -  l'rctix  et  déterminé;  et  en  ce  sens, 
il  ne  se  dit  que  des  choses.  C;rro  ;  pre- 
fino  ;  detcrminato  ;  invariabile.  -  Il  s'em- 
ploie  aussi  à  la  place  du  pronom  Quelque  : 
et  dans  cette  acce|>tion,  il  se  dit  également 
des  personnes  et  des  choses  ;  mais  on  ne 
s'en  sert  pimiis  que  devant  le  substantif: 
Certaines  personnes  i  certaines  choses.  Cjrrj 
renonc  ;  certe  : ise.  —  U  est  quelquefois 
subit,  et  signifie  chose  certaine,  Cosa  certa, 
iosa  sica  a,  costante.  Il  ne  faut  pas  quitter 
le  certain  pour  Vnicertain.  Non  si  deve  la- 
sciar  il  certo  j-^r  l' incerto. 

CEUTAINEMKNT  ,  adv.  d'.:(îirmation  , 
En  vérité.  Ccrtaracnu-,  per  verità;  in  v.- 
Titi.  -  Assuvement ,  indubitablement.  C-;- 
tarrente ,  indubttatjmc.iee  i  ii.n\aJaUoi  senia 
àulibio. 

CE!<rE,  CERTES  ,  adv.  San,  mentir, 
eu  vér.té.  Il  n.-  s'emploie  i'ucre  ([ue  iz\,i 
Je  %'y'Q  soutenu.  V.  Cer'.-.inement. 

CtKTEAU.s.m.r.  <(■:.' .1  li.  Surte  de  poire 
dont  il  y  a  deux  espccui.  Lf  ciritau  d'été  , 
et  le  musqué.  Sona  i:   fera.  V.  Poire. 

CtK  riFK.AT  ,  s.  m.  Ecrit  fai:.;int  foi 
«le  quelque  chu^e.  Ate^tato  ;  .ntestii\one. 
En  par!  nr  de  d.'me. tiques.  /.'  hcti  suv.io. 
CERTIFIG-ATKUR.  s.  m.  T.  dePr..;ique 
ou  d'affaire.  Celui  qai  certifie  une  caunon, 
une  promesse  ,  un  hillct.  HjUevaJore  uni- 
tamente ad  un  alno.  -  Certincateur  de 
criées;  celui  «ui  stteste  en  Jus'ice  q.-.e  Us 
criées  ont  été  fai^ps  dans  les  forme,  judi- 
ciaires. Colui  che  afferma  ,  o  fa  testimotiiania 
tss:rù  p;blli:at,  in  debita  Joi.a.i. 

CERTIFICATION  ,  s.  f.  T.  de  Palais. 
Assurance  p.ir  écrit  ,  que  l'on  donne  ou 
que  l'on  rci,uit  en  matière  d'uiTaires.  Acte- 

C^RrlflFlf  ,  Ér  ,  part.  V.  I>  verbe. 

CERTIFIER  ,  V.  a.  Témoii.er  qu'une 
chose  est  vr.iie  ,  lassur.-r.  .^tt-iMrc  ;  Jar 
fede.  -  T.  de  Pratique.  Certifier  une  cau- 
tion ï  se  rendre  en  quelque  nianitre  cau- 
tion de  la  dation  ,  répondra  qu'elle  est 
soWsble.  Entrar  maUcvad.,re  per  un  altro 
fnallcvadore. 

CERTITUDE ,  s.  f.  Assurance  pleine  et 
entière     Ccri.ua.   -   .St;.hi!ité.   V. 

CcRVAIVON,  s.  f.  T.  de  Vénerie.  Le 
tems  où  un  cerf  est  gras  et  bon  à  chasser. 
Za    siasionc  efi-orcuna  fer   U    cacci»    del 

arre» 


CET 

CSRyC.\U,  s.  m.  .Substance  molle,  en- 
veloppée de  daux  membranes  ,  et  renfer- 
mée dans  le  crâne  ,  et  qui  e.t  le  principe 
i.\  mj.iveineni  et  des  seniimens.  Cervello  ; 
cerebro  ;  celahio.  —  5e  dit  quelquefois  pour 
Eiprit.  Cervello  ;  intelletto  ;  iiuJiiio.  —  fif,. 
b'alambiqu;r  le  cerveau  ;  s'appliquer  à  cjïI- 
que  chose  avec  une  grande  conten:ioa  à'es- 
\:ùt.JitJlarji  i  beccarsi  il  terveU^. 

CtS.VELAS  ,  s.  en.  Espé.e  de  grosse  et 
courte  saucisse  ,  rem^jlie  de  chair  salée  ci 
d'ér'ices.  Cervellata. 

CERN'ELEFi  s.  m.  La  partie  postérieure 
du  cervea.i.  Cenbelio. 

CERVELLE,  s.  f.  La  partie  blanche, 
molle  et  spongieuse  du  cerveau.  Cervello. 
-  Iig.  Entendeniiiit,  jugement.  V.  ces  mots 
et  Cirveau  ci-dessus.  —  ng.  et  prov.  M.-ttre 
quelqu'un  en  cervelle,  le  tenir  en  cervelle; 
li  mettre  en  inquiétucie,  lui  tenir  l'esprit  en 
susiiens.  Mettere  altrui  il  cerveUo  a  partito; 
recarla  ta  duijbio  ;  farlo  star  sospeso  ed  am- 
b'.f^uo.  —  Cervelle  de  palm.cr  ;  une  moelle 
douce  qui  sa  trouve  au  haut  du  tronc  du 
palmier.    Cefa^lione. 

CERVICAL,  ALE  ,  ad).  T.  d'Anat.  Qui 
appartien;*au  cou.  Cervicale. 

CEriUMEN  ,  s.  m.  T. .de  Chirurgie  em- 
prunté du  Latin.  iMjtière  i::unà;re  e:  épaisse 
qui  se  trouve  dans  l'oreille.    Cerume. 

CE:<!J.'.UNEUX  ,  EUSE  ,  adj.  T.  Didac- 
tique. Qui  tient  de  la  tire.  Ceni-ninoso. 

CERVOIVE,  s.  f.  Buisson  (aire  avec  du 
Rtain  et  des  herbes.  Cervogia.  Ce  mot  n'est 
Saère  en  iisige  qu'en  pariant  de  q-elques 
breuvages  des  rnciens.  La  bière  e>t  une 
espèce  de  Cervoise.  Le  MeUchino  A'is  it«- 
lieni  en  est  une  autre  espèce. 

CERUiE,  s.  i.  Couleur  blanche.  Biacca  ; 

"cSÀRIENNÌÌ,  (OPÉRAT10>J)  adi.  f. 
T.  de  C-iir,  Oijération  ,  par  le  moyen  de 
laquelle  on  tire  reiil..nt  du  corps  de  la  mère  , 
en  ouvrant  le  péritoine  et  la  matrice.  Ope- 
ra^ione   cesarea, 

CESòiANT,  ANTE,  adj.  Qui  cesse.  Ces- 
sante. 

CESSATIO.'^'  ,  s.  f.  Intermlssinn  ,  dis- 
continuation.  Cessazione  ;  iatralascia;nento  ; 
inteiru^ione  ;  train ^ci.imento. 

CESSE  ,  s.  f.  Oev.uu  lequel  on  ne  met 
iamais  l'article  ,  et  q.ii  n'a  d'usage  qu'en 
cette  seule  phrase  :  Sans  ce^se.  il  sim 
tOujour;,  continuellement.  i>enii  eissaiione  ; 
sen\a  interriijio'ie  ;  incessantemente  ;  etmtl- 
nuatamente  ;  seii{a  posa.  —  fasi.  N'avoir 
point  de  cesse;  ne  cesser  point.  Non  cessare; 
non  fermarsi  ;  non  restarsi  ;  seguir  sempre  ; 
non   darsi  posa. 

CESSE',    ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

CESSER  ,  V.  n.  Uiscon.inuer.  Cessare  ; 
desìstere  ;  tralasciare  ;  fermarsi.  —  Il  est 
quelquefois  actif  ,  au  même  sens. 

CESSIBLE  ,  adi.  tis  t.  S-  T.  de  Palais. 
Qui  peu:  être  cédé.  Cedevole. 

CESSION,  s.  f.  Iransport  ,  démission. 
Cessione;  cedi\ione.  —  Faire  cession  deb  cns, 
ou  simplement  :  Faire  cession  ;  abandon- 
ner ses  biens  à  ses  créanciers  ,  en  vertu  des 
Lettres  du  Prince  ,  pour  avoir  la  liberté 
de  sa  personne.  Far  cessione  de"" suol  beni; 
j'ar  cedobnniì. 

CESSIONNAIRE,  adi.  <le  t.  g.  Celui  qui 
accepte  une  cession,  un  tran  port.  Cessio- 
nario. 

CËSTF. ,  s.  in.  Espèce  de  gantelet  earni  de 
fer  ou  de  plomb  ,  dont  les  aïKÏens  Ath'e  es 
se  scrvoîsnt  dans  les  combats  du  Pugilat. 
Cet'o. 

CESURE  J  s.  f.  Re:ios,  qui  dans  le  vers 
.\Iexantliin  se  f.iit  .-.près  la  sisiè'ne  syllabe, 
rr  a;  rc>  la  quitridna  dans  le  veri  de  dix 
sylla'nes.  Cerura. 

C'-'T.  CET  CE.  V.  Ce. 

CF.TACE'E  ,  adi.  de  t.  e.  -t  s.  T.  Di- 
dactKjue  ,  qui  se  dit  des  grands  poissons. 
Cetaceo. 

CETERAC  ou  DORADlLLE.s.  m.  Plante 
capiUaice ,  qui  eit  regardée  comme  uu  ex- 


C    H    A 

cellcnt  remède  dans  les  maladi<"<  des  reinj 
et  d-'s   vessies.  Caracca  i  citracea. 

CHABLAGE,  s.  m.  T.deUiv.  La  peine 
et  le  trava'i  du  Chableur,  ta  fatica  ,  e  *l 
■'lario    deiPAtaia. 

CHAB-EAL/,  s.  m.  T.  de   Rlv.   Longue, 
corde  moyennement  grosse,  qji  sert  à  lirer. 
remonter  les  bateaux  sur  les  rivières.' 
Alarla. 

CtlABLER ,  v.  a.  et  n.  T.  de  Riv.  et  Jt\ 
Mar.  At  a.lier  un  fardeau  à  un  c.blî,  et 
l'enlever  comme  on  fait  dans  les  attelicrs. 
Al^ar  un  peso  in  aria. 

CHA8LEUR  .  s.  m.  T.  de  Riv.  Celui  qui 
est  aux  pertuis  etaux  passaijes  des  rivières 
pour  aider  les  voituriers  par  eau.  Alraja  ; 
bardotto. 

CHAULIS  ,  s.  m.  ou  adi.  pris  subst.  Bois 
abattus  dans  les  forêts  par  le  vent.  Alberi 
sv:lt' ,  o  atterrati  dal  vento  ne*  boschi. 

CHABUr,  s  m.  Espèce  de  poisson  qui 
a  la  tête  plus  grosse  que  le  reste  du  coriis. 
G.'iioU'.  -  Au  pluriel.  Menus  cord  (;es  avec 
le,i]uels  'esivLijinî  attachent Jeséchasses  et 
les  b.iliveiux  qui  leur  servent  i!  s'éehaufauder. 
P'cco'e  corde  pc'  fare   i  pomi. 

C.IACAL,  s._  m  T.  de^Zool.  Espèce 
d'animal  qui  pjroit  lenir  le  milieu  entre  le 
Iou:>  et  le  chien  pour  le  n.nurei.  Son  poil 
qa'  est  d'un  i  aine  vif  et  bri'li.it,  lui  a  fait 
donner  au  si  le  nom  de  Loup  doré.  Qua~ 
d'upedo  Africano  detto   Sciacallo  ,    e  Luf^ 

'CinC'IN.SJE,  s.  f.  Air  de  symphonie, 
don:  "a  b'S.e  est  d'un  certain  nombre  de 
n  ites,  qui  se  réiiet-nt  toujours,  et  sur  les- 
quelles on  flit  différens  couplets.  Ciaccona. 

—  Cliaconne  chantan'e  ;  des  paroles  faites 
sur  r.iir  de  la  ch.iconne.  Cannone  ,  e  aria 
del'a  c'aceona.  —  D.inse  sur  un  air  de  cha- 
conne.  Oa-ili  su  l' ana  delia  ciaccona. 

CH  A.C  <ELLE  ou  CHAC.IIL  ,  r.  d'Hisc. 

nat.  C.isc.rille,   V. 

C.i-\CiJ.\,'  UNE,  Pronom.  di,trib.  sans 
pi.  Chaque  personne  ,  chaque  cho»e.  Cia- 
scuno; ciascuna;  oar.uno.  —  Se  prend  au,,i 
collectivement,  et  on  dit:  Chacun  en  parle, 
chacun  en  r.iisonne  ,  chacvin  s'en  plaint. 
Ojn-mo:  eiascti/îo;  tutti. 

CHAD2.C  ,  s.  m.  r.  de  liotan.  Sorte 
d'  ira:i;;e  de,  l'es  Françoises  dans  l'Amérique. 
M,:.'orj;ic;j   d'  America. 

ÇHAKOUIN,  INE.  s.  m.  et  f.  Qui  est 
maigre  ,  de  petite  taille  ,  et  a  la  mine  basse. 
il  est  fam.  Sparut'na  ;  tristany.iolo  ;  affama- 
t.\Xa  ;  dl  poca  frescata  ;  arjasatto  ;  di  mes- 

CHAGiÛN'  ,  s.  m.  P-ine,  affliction  ,  de- 
p'd  ,ir.  Afi^ione;  affanno  ;  ansasela  ;  dolore  ; 
COI  dosilo  ;  dispiacere  ;  pena.  —  Aigreur  , 
co'ère  .  déoit.   V.  ces  mots. 

CH.\GRiN,  s.  m.  Sorte  de  cuir  d'un  pois- 
son ,  dm;  oa  couvre  de.  livres,  des  étuis, 
etc.  Zigrino.  -  On  en  fait  auisi  avec  la  pcnu 
de  mule:  ,  d'âne  ,  etc.  —  Certaine  étott'e 
de  suie  ,  q.ii  a  d  'S  grains  comme  le  chagrin. 
Z^ir'lno  :  soita  dl  mocrre. 

CrlAGRlN  ,  INE  ,  adj.  Triste,  mélanco- 
lique ,  qui  est  de  f.iche.ise  ,  de  me.uv.û;e 
hu.ntur.    Melanconico  ;  mesto  ;  st:x7oso. 

CriAGRLVANF,  antk,  adj.  Q.;i  ciia- 
%t\oe.    Afflittivo  ;    affannoso  ;    tormentoso  | 

''c'riAGRlNÉ,  ÉE,  part,  le  verbe. 

CHAGRINER,  V.  .i.  Attrister,  rendre 
chagrin.  Ai}lt!;j:re;  angustiare  ;  angosciare  i 
tormentare,  affannare;  acca:. ire  ;.  addolorare, 

—  Il  est  aussi  rèe.  Affl'!;!:erti ,  ec. 
CrfAliME,  s.  f.   E>pcce  di  lien  composé 

d'anneaux  entrelacés  Ics  uns  dans  lei  autres» 
Catena.  -  Chaîne  de  di.imans  ;  une  ch..îiie 
garnie  do  di-imuis.  Frenci'o;  carena:  colla» 
na  d:  diain.intl.  —  C!i  ine,  signifie  quelque- 
fois la  peine  des  g.ilères.  La  galera  ;  la 
catena.  —  En  ce  sens:  Mettre  à  la  chaîne, 
c'est  envoyer  aux  galère..  Mandar  in gaUrai 
metter  alla  catena.  -  Il  signilie  aussi.  Toute 
la  trounc  des  criminels  coiiHanunés  aux  ga- 
lères. La  catena,  —  fig.  et  poét.  Servitude, 

capuvicé 


e    H    A 

è»ptÌTÌté.  Cilena ,  schianUù  ;  cattiviti  ;  rh- 
fo.  —  On  dit  aussi,  en  style  de  dcotion, 
les  Ch.iiiies  du  péché.  Le  catene  ,  i  lacet 
dei  peccato.  -  Cliâîne  de  muntagnes  ;  plu- 
sieurs montagnes  qui  tiennent  les  unes  aux 
autres.  Gîii^ajj  ;  catena  di  montagne.  —  On 
appelle,  en  matière  de  Bâtiment,  Chaîne, 
une  esjice  de  pilier  de  pierre  de  taille  , 
qui  entre  d.ns  la  coB>trtiction  d'un  mur  , 
et  qui  sert  a  le  fortifier  et  à  le  lier.  Ca- 
tena. -  Cti-ùne  de  Tisserand  ;  les  nls  ten- 
dus sur  le  métier  pour  faire  de  l.i  tuile. 
L'ordito.  Les  fabtiquiins  de  soie  disent,  La 
tela.  -  Huissier  à  la  chjine  ,  de  la  thai.ie  , 
les  Hui.sier,  du  Conseil  du  Roi ,  parce  qa  il. 
portent  ..u  cou  une  chnine  d'or,  où  est  h 
médailL-  du  Roi.  Uiclcri  del  Real  Constila 
detti  dti'.j  catena. 

CHMNrTlER,  s.  m.  T.  d'Ans.  Ouvrier 
qui  fait  des  agrafes ,  et  toute  sorte  de  pe- 
tites. Celiai  che  fa  catenujie  ,  uncinetti  ,  e 
simili. 

CHAINETTE  ,  s.  f.  Petite  chaîne.  Cate- 
nella ;  citenu^jn.  —  T.  de  Géom.  trascen- 
dente. Li.'.ne  courbe  ,  dont  une  chaîne  ou 
une  cc-ùe  prend  la  iigure  ,  par  son  propre 
poids  ,  lorsqu'elle  est  suspendue  librement 
par  ses  d-ux  extrémités.  La  catenaria  ;  la 
curra  catenaria.  —  En  T.  de  Bour-elier.  Par- 
tie d'un  hirnois  de  chevaux  ài  cj.rjsse  , 
qui  sert  a  les  faire  reculer.  Ce  so.it  d  =  s 
bandes  dj  cuir  qu'on  p.isse  au  bout  dj  ti- 
mon. Catena.  -  En  /'.  d'Eperonn.  Petites 
chaînes  i>i.icJes  au  bas  du  mors  pour  cm, bê- 
cher les  branches  de  s'écarter  l'une  de  l'.ui- 
tre.  Caten-!ia  ,  elle  ttene  le  aste  delia  Irig'ia. 

CHAiN;)N,  s.  m.  Anneau  d'une  chilne. 
À-7-:i.o  di  catena. 

CHMii,  s.  m.  Substance  molle  et  sanguine  , 
mti  est  en're  la  peau  et  les  os  de  ranim.il. 
Lame.  -  On  appelle,  chairs  baveuses,  les 
chairs  spongieuses  d'une  plaie  qui  ne  va 
pas  bien.  Carni  morte.  —  On  dit  d'un  che- 
val qui  est  en  bon  état  ,  et  qui  a  la  chair 
ferme  ,  qu'il  est  bien  en  chair.  Ben  in  car- 
me ;  grasso.  —  En  termes  de  l'Ecriture 
Sainte  ,  signifie  l'Humanité  ,  la  nature  hu- 
maine ,  un  corps  humain  ;  et  dans  ce  s-îns , 
en  dit,  le  Verbe  s'est  fait  chair.  Il  Verbo 
j*  €  incarnato  \  ha  preso  carne  umana  ;  ka 
Assunto  l'umanità.  -  Il  signihe  encore  l'hom- 
me terrestre  et  animal  ,  opposé  a  l'homme 
spirituel  ,  éclairé  par  la  Foi.  l.a  carne  ; 
t  uom  terreno  ,  ed  animale.  —  La  conci- 
piscence  ;  en  ce  sens  ,  on  appelle  le  péché 
d'impureté,  le  péché  de  la  chair.  Peccuo 
carnale  ,  dt  lutsiiria.  —  Se  dit  .lussi  du  teint, 
de  la  peau  des  personnes,  V.,-  Chnir  , 
considérée  comme  aliment,  se  dit  aussi  bien 
des  poissons  ,  que  des  animaux  terrestres 
et  des  oiseaux.  Carne.  —  Il  se  dit  aussi  des 
fruits.  Carne  i  polpa.  —  Ch.iir  blanche  ,  la 
chair  des  chapons  ,  des  poulardes ,  des  din- 
dons ,  etc.  Carne  bianca.  Et  chair  noire  , 
celle  des  lièvres  ,  des  bécasses.  Carne  nera. 
—  On  dit  he;,  et  prov.  d'un  homme  qui 
n*est  bon  à  rien  ,  et  dont  on  ne  peut  faire 
aucun  usage  ,  ou  qui  est  d:ns  une  sittn- 
tion  ambiguë,  et  qui  n'embra-se  aucun  p.irti, 
qu'il  n'est  ni  chair ,  ni  poisson.  Non  e  ni 
carne  ,  ni  pe^ct. 

"  CH.ARCUITIER,  1ÈRE,  V.  Charcutier. 

CHAWE,  s.  f.  Siège.  Ce  mat  n'a  d'usage 
au  profère  ,  qu'en  parlant  du  siè^e  qu'un 
Evêque  a  (lins  son  Eslise  Cathédrale  ,  au 
haut  du  Chœur.  Cattedra;  sedia  Pontifica!:  . 
ou  de  ce  siège  élevé  ,  dans  lequel  un  Pré- 
dicateur annonce  la  parole  de  Dieu  Catte- 
dra ;  pulpito  ;  ou  de  celui  dans  lequel  un 
Professeur  donne  publiquement  des  leçons. 
Cattedra.  —  On  appelle  la  Chaire  où  l'on 
prêche,  |3_  Ch.iire  de  vérité.  1/  pulpito  ;  la 
cattedra  di  verità.  -  fìg.  Siège  Aposto'ique; 
«t  c'est  dans  ce  sens  qu'on 'dit  ,  la  Chaire 
Apostolmue.  La  Sede  Apostoiica;  la  Sa'ita 
Sede  ;  la  CafeJra  di  S.  I^i-tro.  -  La  fête 
de  la  Chaire  de  .Saint  Pierre  .i  Antioche  , 
à  Rome;  l"s  fères  qui  se  célèbrent  en  mé- 
moire de  l'étobliisement  que  fit  Saint  Pierre 

Dict.  Franfoù  Italien. 


C    H    A 

de  l'Eglise  d'.Antiochie ,  et  de  celui  qu'il  fit 
d.Tns  la  suite  de  l'EgUse  de  Rome.  Il  di  delia 
Lattedra  di  S.  l- tetro  la  Antiochia,  in  tio.tia. 

-  hg.  La  charge  d'un  Professeur  pubhc. 
Cattedra  ;  carica  di  professore  ,  di  Lettore 
.•■l'ittico.   —   Chaire  ciir^le.  \  .  ce  mjt. 

CH.AIiE,  s.  f.  Si  =  3e  q  li  a  un  dos,  e' 
quelqueiois  des  bras.  Sedia;  s.$iiola.  -  :>•■_ 
gè  o.i  l'on  se  met  pour  faire  ses  nicessit.-i 
niturelles  ,  et  qu'on  appelle  ordinairement 
Chaire  percée.  Scs^ett.i.  —  Espèce  de  su-ite 
t.;rmé  et  couvert  ,  dans  lequel  on  se  t.iit 
porter  par  deux  hommes.  Seggetta  ;  sesvolai 
sedia  pjrtatilc.  —  Cl1.11sevol3.1re;  une  s  irte 
dì  voiture  légère,  a  deux  roues,  traînée 
par  un   ou  par  deux  c.-uvaux.   Sedia. 

CHALAND  ou  iiAC  ,  s.  m.  T.  de  R-v. 
C'est  un  bateau  plat,  moyennement  grand, 
dant  on  se  sert  pour  .imener  les  m/rchin- 
dises  qui  descendeat  par  la  rivière.  Hatteliû 

"chaland.  ANDE,   s.  m.  et  f.  Il  se 

dit  de  ce. IX  qui  achètent  ordinairemer.r  c!i:;z 
un  même  i\1arch.ind.  Avventore.  —  Il  se 
prend  quelquefois  siinplemei-.t  pour  Ache- 
teur. Compratore.  —  l'ain  chaland  ;  une  sorte 
de  gros  pain  ijssez  blanc  et  fort  massif;  et 
alors  il  est  sd].  Panedi  bottega:  pan  yenaU. 

CHALANU:5E,  s.  f.  Habitude  d'acheter 
chez  un  Marchand.  Usanza  d'andar  sempre 
dallo  stesso  Bottcsajo  ,  o  Mercante.  —  Se 
d.t  aussi  de  ceux  a  qui  un  March.md  a  ac- 
cjurumé  de  débite-  ses  m;;rchandises  ;  des 
pratKjues  qui  achètent  ordinairement  chez 
lui.   Avventori  ;   concorso   d'  avventori. 

CHALASIE,  s.  f.  T.  d'OcuUste.^Uiiàe 
de  l'itii  ,  relâchement  des  l.hres  de  la  cor- 
née. AlUntamento  delle  fibre  nella  Cornea. 

CHALASriQUE,  adi._  de  t.  g.  11  se  dit 
des    médicamens    qui    relâchent    les   fibres. 

CH.ALCITE  ,  s.  m.  Minéral  qui  tient  de 
l'airain.  Calciti. 

ÇHALCOGi<APHE,  s,  m.  Graveur  en  ai- 
rain. Il  se  dit  aussi  de  tous  Graveurs  sur 
métaux.  Calcografo  ;  intagliatore  in  rame  , 
ou  simplement  Intagliatore. 

CHALET,  s.  m.  l.  d'Econ.  ru,t.  Bài- 
m?nt  plat,  répandu  dans  les  montagn;s  de 
Griers  ,  uniquement  destiné  à  f„ire  des  fro- 
m.iges.   Carannettu  per  il  c.icij. 

CHALtUti,  s.  f.  Qualité  de  ce  qui  est 
chaud.  Calore  ;  caldo.  -  fij.  Dans  la  cha- 
leur du  combat  ,  de  la  dispute  ,  du  tra- 
v.ul  ,  etc.  A.\  fort  du  combat  ,  tie  la 
dispute  ,  du  trav.TÌl  ,  etc.  Nel  calore  ,  nel 
caldo  della  mischia  ,  della  disputa  ,  del 
lavoro  ,  ce.  -  Ug.  Granila  affection  ,  zele 
véhément ,  ardeur.  Calore  ;  ardore  ;  fervore; 
liln  :  affetto  ;  amar  fervente.  -  On  dit  des 
te.Ti;dles  de  certains  animaux  ,  qu'elles  sont 
en  chaleur  ,  pour  dire  ,  qu'elles  sont  en 
amour  ,  qu'elles  appêtent  le  mVe.  An.lar 
in  amore  ;  essere  in  caldo.  —  On  dit  ti», 
que  les  chaleurs  ,  les  plus  sirandes  chaleurs 
d'une  personne  sont  passies  ,  pour  dire  , 
que  ses  passions  se  sont  ralc-nties  par  l'à^e. 
Le    passioni    sono    ammort'te  ,    animo'rjte. 

—  Chaleurs  de  soie,  ou  taches  hépaliqucs 
V.  Mori.hee. 

CHALEU'.IEUX  ,  eipse,  adj.  Qui  a  b3.^u- 
coup  de  chaleur  naturelle.  Il  ne  se  dit  que 
des    personnes  ,  et  il  est  bas.  Caloroso. 

CHALIBE',  ÉE,  t.di.  (  On  ne  prononce 
point  l'H.  J  II  se  dit  en  Médecine  des  pré- 
paratiniis   où  il  entre  de  l'acier.  Calibeato  ; 

CH!\  LINGUE  ,  s.  f.  T.  de  Mar.  Vaisseau 
des  Indes  ,  qui  n'a  des  membres  que  dans 
le    fond  ,   et  qui   n'est   guère  plus  long  que 
larse.   .Sorfj  di  battimento  hdi.mo. 
CHALIT,  s.m.3ois  délit.  Ilviei'hî.icft.Yra. 

CHALOIR,  V.  n.  11  ne  s'e.m'poie  qu'à 
l'impersonnel  ;  et  il  ne  se  dit  guère  qijs 
Hans  cette  phrase  t  11  ne  m'en  chaut ,  pour 
dire,  il  ne  m'importe.  Il  est  vieux.  Non  me 
n'  importa  ;  non  me  ne  euro. 

_CHALON_,  s.  m.  Grand  filet  que  les 
Pêcheurs  traînent  dans  les  rivières,  par  Is 


C     H    A  i4f 

moyen  de  deux  bateaux,  au  bcut  desquels 
les  côtés  du  filet  sunt  attachés.  Sorta  di 
rete  peschereccia. 

CHALOUPE,  s.  f.  Sorte  de  petit  bH- 
ment  dj  mer  ,  destiné  au  service  et  à  la 
communicition  d-s  grands  vaisseaux  ,  on 
pour  servir  à  faire  de  petites  traversées  , 
quoiqu'il  y  en  ait  aussi  qui  en  fassent  de 
grandes  ,  et  même  des  voyages  de  lonj 
cours.  Scialuppa  ;  barbio;  racco  ;  lancia  \ 
lancetta  ;  sola  ;  schif.,.  —  Chaloupe  bonae 
de  nàge  ,  c'est  celle  qui  e;t  facile  à  ma- 
nier, et  qui  passe  cu  marche  bien  avec  les 
avirons.  Lancia  valtnte. 

CHALUC.  s.  m.  i'.  d'Hisc.  nat.Ver'i- 
delle.  V. 

CHALUMEAU,  s.  m.  Tuyau  de  paille, 
A^  r.,«,. ...      etc.   Latnello.    -    En    poésie. 


Toutes  sorte;  de  flûtes  et  instrumensa  vent, 
qui  composent  une  musique  cliampètre.  Sam- 
pogna  ;  fistola. 

CHAMADE,  s.  f.  Sign-il  que  les  assiégés 
donnent  avec  'a  trompette  ou  le  tambour, 
ou  en  arbjranî  un  draneau  blanc  ,  pour 
demander  à  capituler.   Chiamata. 

CHAMAILLER  ,  v.  n.  [I  ne  se  dit  pro- 
orement  qu'en  parlant  d'une  émeute,  oii 
plusieurs  personne:  se  bittent  confusément  , 
et  avec  grand  bruit.  1!  est  fam.  Ahharuf- 
farst;  accipigliarsi;  aura  fa-si  ;  al',  j  farsi  i 
aferrarsi;  )a-  taferu^Uo.  Il  est  quelquefois 
[«c.  -  fii.  Conte>t£r  avec  beaucoup  da 
bruit,  disputer,   V.  ces  mots. 

CHAMAILLIS,  s.  m.  Mêlée,  combitoiï 
l'on  chamaille,  il  est  fam.  Baruffa;  capiglia; 

Ci-ÎAMA.riAS,  s.  m.  T.  de  Botati.  Ger- 

mandrée  d'eau  ,   le  vrai  Scordium.  Scordio. 

C'HV.MA'-RE',  ÉE  ,  part.  "V.  le  verbe. 

CHA.'4ARi<E.-<  ,  V.  a.  O-ner  un  hibit, 
un  meuble  de  pnssemens  ,  de  dentelles,  de 
galons,  de  bandes  de  velu;irs ,  etc.  Listarci 
fregiar  di  liste,  trine,  galuni ,  patsamani ,  ec. 

CH.A.VIARRURE  ,  s.  f.  Minière  de  cha- 
marrer. Fregio  di  trine,  galloni,  ce.  -  Il 
se  dit  aussi  des  galons  ,  des  dentelles ,  dont 
onchamir-e.  I  galloni  ;  le  trine  ,  ec. 

CHA.MB£LL.AN,  s.  m.  On  appelle  ainsi 
chez  quelques  Princes  ,  les  Gentilshommes 
qui  les  servent  dans  la  chambre  ,  en  l'ab- 
sence du  premier  Gentilhomme  de  la  cham- 
bre. Ciambellano.  -  Gr.md-Chambt^llan  ;  le 
premier  Otiicier  de  la  chambre  du  Roi.  Gran 
ciambellano.  —  Chambellan  ,  se  dit  aussi  d'ut> 
des  deux  itrandesta'des  que  le  Roi  tient  po.ir 
les  Courtisans,  qui  étoit  autrefois  tenue  par 
le  Grand  Chambellan ,  et  nue  le  premier 
Maitre  d'Hôtel  tient  aujourd'hui.  Mensa  i 
tavela  de'  Ciambellani- 

ÇHAMBOURI.-^  .  s.  m.  Espèce  de  pierre 
qui  sert  ,i  faire  les  verres  ,  qu'on  appelle 
verres  dî  crystal.  Sorta  di  pietra  da  far  vetri 

'chambranle,  s.  m.  Ornement  de 
Menuiserie  ou  de  pierre  qui  borde  le  côtés 
des  portes,  des  fenêtres  et  des  cheminées. 
Intelaj.itura  o  ornamenti  delle  porte  ,  fines, 
tre  ;  e  cammini.  iiuis.,la  delle  porte. 

CH.AivllJRE  ,  s.  f.  Il  se  dit  de  la  plupart 
des  pièces  d  une  maison  ,  et  principalement 
de  celle  où  l'on  couche.  Stanca;  camera. 
-  Garder  la  chambre  ;  être  iiidV.posé  à  ne 
pouvoir  sortir  de  sa  chambre.  Esser  am- 
malalo. -  Dans  les  Monastères  on  appelle 
Chamb-e  noire  ,  une  chambre  qui  n'est 
point  éclairée  ,  où  l'on  enferme  ceux  que 
ron_  met  en  pénitence  ,  et  où  l'on  fait 
aussi  des  retraites  volontaires.  Sta^a  oscu- 
ra ;  prigione.  -  La  Chambre  ,  prise  absolu- 
ment ,  siçtiiifie  la  chambre  du  Roi  Camera 
Regia  -  Li  Chambre  ;  les  Officiers  de  la 
Chambre  du  Roi.  ;  ainsi  on  dit  :  G--nt'l- 
homme  de  la  Chambre  ,  Adiudt..nt  de  In 
Chambre,  etc.  Centil,ioma  ;  Aiutante  di 
camera  ,  ec.  -  M:.i-re  de  Chambre  ;  te 
premier  OlTicier  de  la  maison  du  Pape  ; 
ou  d'un  Cardinal.  Maestro  di  Camera.  -  Les 
Corps  dfs  Parlemens  sont  partagés  en  plu- 
sieurs Chambres.    Classi  ;  camere.  —  Dans 


t4*  C    H    A 

le  Parlement  d'Angleterre ,  il  y  a  la  Cham- 
bre haute  ,  ou  la  chambre  des  Seigneurs  , 
la  Chambre  basse  ,  ou  la  chambre  des  Com- 
munes. La  Camera  alta;  la  Camera  bassa, 
—  Charr.hre  des  coipptes  i  Cour  supérieure  , 
établie  pour  exôrr^lr.er  et  iuj;er  I^'s  comptes 
«le  ceux  qui  sont  manié  les  derniers  du  Roi, 
Camera  de^  Centi.  -  Chambre  Apostolique  ; 
Tribunal  ,  Juridict:<.i  j  qui  conncit  des  re- 
venus de  l'Etat  Kcciésiastique  ,  et  qui  en  a 
l'administration.  Camera  Apostolica.  —  Cham- 
bre ,  se  dit  ausii  de  plusieurs  autres  Tribu- 
naux. Camera  ;  Magistrato  ;  Triiunalc.  —  Il 
se  dit  aussi  de  plusieurs  Bureaux  ,  où  l'on 
traite  certaines  .iffnires.  U£ì\io.  -  Chambre 
d*une  min.î.  V.  l-ourneau.  —  Ciiambre  dr  .. 
tm  canon  ,  dnns  une  cloche  ,  se  dit  d'un 
vide  tjui  s'y  est  fait  i  la  fonte  ,  lorsque 
la  mr.iicre  n'a  pas  coulé  ép.alement  par-tout 
Caverna.  -  On  appelle  aussi  Chambre  dans 
un  mortier  ,  dans  un  canon  ,  certain  espr.ce 
ovale  qu'on  pratique  en  les  fcndsnt  ,  et  oii 
l'on  met  la  poudr»  pour  lui  donner  de  la 
force.  Camera.  -  T.  de  Chasse  et  dEconom. 
Tust.  Fiéjie  ouel'on  tend  aux  loups  et  autres 
animaux  mal(;is.ins.  Trappola.  —  F.  d'Anat. 
Espace  compris  entre  le  ctistallin  et  la  cor- 
née ,  lequel  contient  l'humeur  aqueuse  qui 
remplit  l'oeil.  Camera.  —  Chambre  de  port. 
T.  de  Mar.  C'est  une  partie  du  bassin  d'un 
port  ce  m?r  ,  la  plus  retirée  ,  et  la  moins 
profonde.  Darsena.  —  Chambre  d'écluse  7". 
c'Architcct-Hydraui.  Espace  de  canal ,  com- 
pris entre  les  deux  portes  d'une  écluse.  Ca- 
nali di  cateratta.  ~  Chambre  gnrnie.  'V.  Gar- 
nie. —  Chambre  obscure.  T.  d'Optique.  Ei- 
jjcce  de  boîte  ,  dans  laquelle  ,  par  le  moyen 
de;  verres  disposés  d'une  certaine  f.-îçon  ,  on 
voit  ce  qui  se  passe  au-deliors.  Camera  ottici:  ; 
tamcra  oscura. 

CHAMBRÉ,  En.    part.  V.  son   verbe. 

—  adj.  T..  d'Artillerie.  Se  dit  d'un  canon  qui 
n'a  paj  été  bien  fondu  ,  et  qu'il  est  dange- 
reux de  tirer  à  cause  des  fentes  et  crevasses 
ciui^sont  en-dedans  ,  et  qui  pourroient  le  faire 
crever.  Cannone  camer.ito. 

CHAMBRt'E,  s.  f.  Certain  nombre  de 
Soldats  qui  legei'.t  ensemble  ,  soit  dans  le 
camp,  soit  en  garnison.  Camerata  di  soldati. 

—  Se  dit  aussi  à  l'Opéra  et  àia  Comédie  ,  de 
la  quantité  des  Spectateurs,  etdu  pcoduit  de 
la  recette.  Concorso  ;  spettatori  i  ciò  che  s^  è 
ritirato  in  una  recita. 

CHAMBRELAN,  s.  m.  Otivrier  qui  tra- 
vaille en  chambre  ,  parce  qu'il  n'est  pas 
Maître.  Artigiano  clic  lavora  in  casa  ,  c/ie 
non  ha  bottes'-  -  Locataire  qui  n'cccupe 
qu'une  chambre  d.mì  une  maison.  Il  est  pop. 
AJJittuale  che  non  ha  che  una  stanza. 

CHAMBRER  ,  v.  n.  Etre  dans  la  même 
chambrée.  Esser  d'  rwa  jtessa  camerata.  - 
V.  a.  Tenir  quîlqu'itii  enfermé  par  une  sorte 
«le  violence  ou  de  séduction  ,  ou  même  le 
tirer  en  particulier  dans  une  assemblée.  Cor.- 
durre  ;  tirare  alcuno  in  disparie  ,  in  ino^o 
appartato  ,  per  inpannarlu  ;  truf.i-lo. 

CHAMÌJKERIE,  s.  f.  T.  Ecclis.  Office 
de  Chsmbrier.   VKvo  di  Procuratore. 

CHAMKKETTE.s.  f.  Dimintitif  de  cham- 
bre. 11  est  fara.  Cam  retta.  ;  camerella  ; 
€amerii-Aa\  camerotto:,   st.irrerta  ;  stanìnlina. 

CHAMBIUER  ,  s.  m.  Certain  Oificier 
claustral  dans  quelques  Chapitres.  Procura- 
tore. —  Grand-Chdiiibrier  .nutrefois  vji  des 
Grands  Officiers  de  la  Couronne  de  la  Fran- 
ce ,  quiavoit  l'Inlendt.nce  delà  Chambre  du 
Roi,  etc.  Ciran  CiamhllMo. 

CHAMBRIERE  ,  s.  f.  Servante  de  person- 
nes de  petite  cone'i^ion.  Cameriera.  -  Drn; 
les  Acadéniies  oi  l'on  montre  à  mon'er  à 
cheval  :  Bâton  de  trois  ou  quatre  pieds  de 
longueur  ,  au  bout  duruel  est  attachée  une 
courroie,  une  longe  de  cuir  pour  châtier  les 
chevaux.  St.-tiTiU. 

ClIAME ,  s.  f.  Nom  générique  de  coquil- 
JsEe.  V.  Canne. 

CHAMEAU,  s.  m.  Animal  haut  de  jam- 
bes ,  qui  a  le  cou  fcrt  long  ,  la  tète  petite  , 
Hs,  oreilles  courtes ,  et  wie  espèce  de  bosse 


C    H    A 

fur  le  dos.  Cammello.  -  T.  de  Mar.  Grand 
«t  gros  bâtiment  ,  dont  l'invention  a  été 
trouvée  à  Amsterdam  ,  pour  enlever  un 
"^'P^j'J  <^'  '«  f-i're  passer  sur  des  endroits 
ouïe  défaut  d'eau  l'empéchcroit  de  naviguer 

ÇHAMÉLIEil ,  s.  m.  Celui  qui  a  la  con- 
duite des  chameaux  ,  et  qui  a  soin  de  les 
nourrir.  Custode  d:*  cartmctti. 

CHAMCUj  ,  s.  m.  Espèce  de  chèvre  s.'U' 
vase  ,  qui  vit  dans  les  rochers  et  d.ms  le 
montagnes.  Camoscio.  Chamois  femelle.  Ca 
rnoiij  ;  capra  salvaiica.  -  C'est  aus.i  la  peau 
de  cet  animal  corroyée,  et  passée  en  huile. 

CHAMbi'tRiÉ7'"s'"'l."r.  d'Arts.  V 
ou    l'on    prepare    les    peaux    de    Chamois. 

CHAMOISER  ,  V.  a.  T.  d'Arts.  Apprê- 
ter les  peaux  de  Chamois.  Camoicia.e  ;  sca- 

ÇHAMOISEUR  ,  s.  m.  T.  d'Ans.  Celui 
qui  prepare  les  peaux,  de  Chamois.  Conciaio- 
re;   se  a-no  sciatore. 

^nKi\\V  ,  s.^  ni.  Etendue,"  ;:icce  de  terre 
labourable  qui  d'ordinaire  n'est  pas  fermée 
de  murailles  Campo.  -  L'étendue  qu'em- 
brasse une  lunette  d'approche.  £o.7Mn<i/i; j ; 
portata  d'un  canocchiale.  -  fig.  Occasion  , 
matière  ,  suièt.  Campo;  sopgettu  ;  occasiene; 
ccmodo  ;  materia.  -  Au  pluriel.  Toutes  sortes 
de  terres  ,  tant  labourables  que  prés  ,  bois , 
bruyères,  etc.  pris  tout  ensemble,  f  campi; 
la  campagna.  -  tous  les  lieux  qui  ne  sont  point 
dans  les  villes  ou  dans  les  fauxboures.  La 
campagna  ;  /.,  ,;//.,.  -  Champs  EIvsées  ou 
Elv-,,ens.  V.  Elysée.  -  Clef  des  champ,.  V. 

■f  '"^^""'  ""  «•■''  aux  champs  ,  etc.  V. 
u'il.  -  Battre  ai'x  champs;  battre  le  tam- 
bour pour  se  mettre  en  marche.  Hattcr  la 
cassa  ;  battir  la  marcia.  On  dit  fig.  et  f,-,m. 
dune  personne  qui  se  fAche  aisément,  qu'un 
rien  le  met  aux  champs.  La  mtnoma  cosuc- 
cia gli  fa  saliar  la  mosca  al  naso  ,  lo  fi  dai 
n.lle  furie  ,  lo  fa  metter  in  collera  ,  ce.  - 
Champ  de  bataille  ;  la  place  où  se  fait  le  com- 
bat  de   deux    armées.    Campo  di   battaglia. 

-  Cuamp  clos  ;  autrefois  un  lieu  enfermé 
de  barrières ,  djiis  lequel  deux  ou  plust-nirs 
personnes  vidoient  leurs  d;fférens  par  les 
armes,  avec  la  permission  du  Prince  on  du 
MaRis-.rat.  Campo;  steccato.  -  Prendre  du 
champ  faire  un  tour  ,  une  caracole  pour 
mieux  fournir  sa  carrière.  Pigliare;  o  pren- 
der campo._  -  (\%.  Bien  prendre  son  champ  de 
bataille,  signifie  prendre  ses  avant.ir.es  pour 
réussir  en  quelque  chose.  Voltar  largo  accan- 
ti ;  tener  via  ;  arrecarsi  bene.  -  On  dit  aussi 
le  dump  de  bataille  lui  est  demeuré  ,  e.  a.  d. 
Il  est  demeuré  supérieur  dans  la  dispute  :  il 
a  réduit  son  adversaire  .i  céder  ou  à  ne  rien 
drre.  Eg/i  l'ha  messo  in  sacco  ,  o  in  un  eal- 
ceno.  -  hj.  Fond  sur  lequel  on  peint  ,  on 
grave,  on  rei.résente  quelque  chose.  Cam- 
po, l .  de  Mecan.  Roue  de  champ  ;  celle  nui 
est  honsontale  ,  et  ?doiit  les  dents  sont  per- 
pendiculaires. Riuta  orir.oniale.  Les  Hwlo- 
gers  disent  :  Ruota  a  co.ona.  -  Mettre  de 
chamn,  poser  de  champ  des  briques,  des 
pierres  ,  des  sohves.  Les  meure  ,  les  poser 
sur  la  face  la  moins  large.  Mettere  o  porre 
per  coltelle.  -  Sur  le  champ  ,  adv.  Sur  l'heure 

le,  sans  déiri.  Immantinente;  inconta- 
.  suhto  ;  senia  indugio.  -  A  chaque  bout 
neclnmp.  a/iy.  A  chaque  ,  à  tout  propos.  Il 
"W,7^y\,nî"rii^''"''  •  "Sniroco;  a  tutto  pasto. 
CHAMPART  ,  s.  m.  Droit  que  les  Sei- 
gneurs de  hef  onten  queques  lieux,  de  1:- 
ver  une  certaine  quantité  de  gerbe  sur  lès 
terres  qui  sont  en  leur  censive.  Diritto 
ne  hanno  in  certi  lu-ifhi  i  .lignori ,  dl  ri.icvo- 
ere  una  data  (juantità  di  covoni,  al  tempo  del'a 
mietitura. 

.  CHAFF-TRE  ,  ad',,  de  t.  g.  Qui  appar- 
tient  aux  champs  ,  écarté  ,  éloigne  des  villes 
et  des    autres  habitations.  Cam}e<ire  ;  cam- 

—  •■'<>;   ctmpereccio  ;   camporeccij  ;  villcrec- 
,    rusticale  ;    contadinesco.  -  Les  "avens 

appclloiem  Dieujs   champêtres  et  Divinité! 


C    H    A 

chsnipêtre!,  les  faux  Dieux  qui  présidolent 
aux  biens  de  la  terre,  et  qui  étoient  parti- 
culièrement adores  aux  ch.mps.  Le  Divinità 
campestri.  -  Il  est  quelquefois  subst.  Ce  cham- 
lietre  est  fort  3gré./ble.  Questo  luoiio  cusi 
c.imjnstree  molto  ameno. 

Cl^iAMHl,  s.  m.  .Sorte  de  papier  propre 
pour  les  chassis.  Caria  da  iinpannaei. 

ÇHAJùl'IGNO.'M  ,  s.  m.  Plniite  spongieuse 
qui  vient  sans  racir.es ,  et  qui  croît  en  très- 
peu  de  tems  en  (|uelques  endroits  de  la  ter- 
re ,  et  a  quelques  arbres.  Fungo.  -  Bjutoa. 
qui  se  fa.t  au  lumignon  d'une  bougie  ,  d'une 
chandelle,  ou  a  une  mèche  qui  brûle.  Fung» 
del  luccignolo.  -  Certaines  excroissances  de 
d.?  chair  spon.gieusesqui  se  forment  dans  les 
[•.aies  ,  et  dans  quelques  parties  du  corps. 
tungh:;  escrescent^e  cimose  -  Champiqjion 
de  mer  ,  ou  marin.  Noin  qu'on  donii  ■  à 
deux  productions  dont  l'une  est  un  Zoopl  I  ■> 
et  l'autre  un  Polypier  de  la  nature  des  ;  h- 
urepores.  Fu-.to  marino. 

.  CHAMI'lJN,  s.  m.  Celui  qui  cotrbir. 
toit  en  cham;>  clos  pour  sa  querelle  ,  ou  pour, 
la  querelle    A  mitui.  Campione  ;    uom  prode 

'"çHAMPLUilE,  s.f.  T.tTEcon.rust.Kom. 

qu  on  donne  a  une  gelée  légère  qtii  »  endor,-.- 
mase  les  vignes,  iirln.ita. 

CHANCE,  s.f.  Sorte  de  jeu  de  dès.  Soru 
dl  giuoco  di  dadi.  -  Le  point  on'on  livre  à 
celui  contre  lequel  on  joue  aux  dis  ,  et  cehii 
quoH  se  hvr»  à  soi-même.  Gittata;  tiro  di 
dadi,  -  fig.  Livrer  chance  à  quelqu'un  ;  Dc- 
her,  provoquer  quelqu'un  ala  dispute.  5jî. 
J.ire  ;  provocare  alla  disputa.  -  Heureuse 
fortune  qui  arrive  à  quelqu'un.  Fortuna  ;  torte 
felice  ;  detta  ;  css<r  in  detta.  —  Erre  eii  chan- 
ce. Aver  la  pera  meiyt  ;  esser  in  buona  for- 
tuna. -  On  d-t  proverb.  Conter  s,i  chance, 
d:re  ,  conter  sîs  mallieurs ,  seJ  déplaisirs 
ses  aventures.  Dire ,  narrar  le  sue  dlgrazie 
suoi  d'spiaceri  ,   i  suol  casi.  ' 

CHAN'JEL,  s.m.  V.  C.nceL 
CHANCELANT,  ante,  adj.  Qui  ch.^n- 
celle.  Vacillante  ;  tltuh.intc  ;  hSrcfuinf 
ascante.  -  fig.  Esprit  chi'ncelant ,  foitaiiè 
-hancelante  ;  un  esprit  irrésolu,  une  fortune 
mat-assurée.  Vacillante;  ondeggiante  ;  ritu- 
bante ;  fluttuante. 

CHANCtLEt!.  ,  v.  n.  Etre  peu  ferme  sur 
ses  pieds  ,  pancher  de  cô:c  et  d'autre  ,  com- 
me si  on  alloit  tomber.  Vacillare  ;  tltuba- 
traballare;  balenare;  barcolare;  ondeg- 
_  :  ;  andar  a  onde.  -  fig.  Dans  les  choses 
morales;  n  être  pas  ferme  ,  n'être  pas  assu- 
re. Vaci  lare  ;  ti-i.l-are  ;\stutuare  ;  ondegf-are. 
CHANCELIER,  s.m.  Grand-O.Ticitr  ii 
la  Couronne,  et  Chef  de  la  Justice  en  France. 
Cancelliere.  -  D.ms  quelques  Ordre?  Mili- 
•■•res,    il    y  a  des  Chanceliers    Cancelliere. 

-  Dans  les  Edises  Ca;hédrales  ,  c'est  une 
certaine  dignité.  Cancelliere.  -  Dans  les  Uni- 
versités, celui  qui  confère  les  dégrés.  Can- 
■■■■"-",-  En  plusieurs  Echelles  du  Levant, 

.  li  a  le  sceau  du  Consulat.  Cancelliert: 
Segretario. 

ÇHANC/TifRE,  s.  f.  La  femme  du  Chan- 
celier. L.:  r- iglle  del  Cancelliere.  —  Pctire 
Clisse  de  bois,  garnie  de  peau  d'ours,    i(ui 

irt  -à  mettre  le;   pieds  pendant  l'hiver.  Pa- 

' crina  da  piedi  ;  nonne. 

ÇHANCELLEMENT  ,  s.  m.  Action  de  ce 
.  li  panche  de  c}re  et  d'autre  ,  et  qui  mena- 
ce de  tomber.  1-  acillamento  ;  tenten/tamentoi 
enpella-nrnio  ;  tf.ntennlo. 

CHANCELLERIE,  s.  f.  Tribunal  où  l'on 
.celle  les  Lettres  avec  le  sceau  du  Prince. 
Cancelleria.  -  On  dit  aussi,  h  Chancellerie 
de  Rome  ,  pour  signifier  les  expéditions  qui 
se  font  à  la  Chancellerie  de  Rome.  La  Can- 
celleria Romana.  -  Chancellerie  ;  la  maison 
destinée  pour  le  Chancellier.   La  Caicelleria. 

-  Dans  les  Pirlemens  ,  c'est  le  lieu  oii 
Ion  scelle  les  Lettres  avec  le  petit  sce,iu« 
Cancelleria.  -  La  Chancellerie  de  l'Univer- 
sité ,  est  le  lieu  où  l'on  scelle  les  lettres, 
de  M.iîtres-és-Arts ,  de  Docteur  ,  etc.  Z*, 
Cancelleria. 


e     H     A 

CHANCEUX,  Eu,E  ,  adj.  Qui  est  en 
•hwnce  ,  •î-ii  est  en  bonîieur  II  e»i  pop.  for- 
tunjtij  ;  jtnnturjîff  ;  c/ii  vince  i  chi  è  in 
forturìA  ,  in   detta. 

CfiANCi,  ìe,  part.  V.  !e  verbï. 

CHAâCIà  ,  V.  n.  et  r.  Moisir.  Il  ne  se 
4Ìt  guère  q:.ie<Jeìchos£i  q^is-  mangent,  com- 
me'd;.  conticures  ,  des  pà'é»  ,  des  jambons  , 
etc.  M'àur-i  i  diftnir  mufaiu  \  intanfire  ;  pi- 
gliar di  tjy'ì/.  ~  /  ■  d*^cun.  rust.  5e  dit  a.issi 
ilufamier  ,  lorsqu'apre*  avoir  é:é  tort  dâisc- 
ché  ,  la  SLirf.ics  en  commence  a  bUn.Uir.  Fer- 
dcMil  j.('.>j   proscuij^rsi. 

ŒANCIv^URE:  .  ».  f.  Moi:iìsare.  Mt^^a. 

CdANCRE,s.  m.  Espèce  d'ulcère  m-:I:n  , 
^a'.  roMp,-;  la  partie  du  c^rps  sur  laquelle  il 
«'est  formi.  Ctnchs'ui  cuicro.  —Certaine 
puiiule  ,  certaine  elevare,  qas  la  cha!w-iir 
ci'une  ficvre  arde. uè  ,  ou  autre  ca.is?  f.iic 
venir  sur  la  lan^^ue  ,  nu  palais,  aux  lèvres. 
holU  chi  vensono  in  bocca  ^  cagionate  pirla 
flit  da  febbre  ardintc.  —  La  cras>e  qui  s'^màSie 
aux  dents.  Cdrie,  il  sud'ciume  di*  iUhù.  —  £n 
T.  de  Jarcin.  Mal^ulio  qui  survient  aux  ar- 
bres,   er  q.!' les  ron^e.   Ca.U. 

CHANCREUXi  euse,  adj.  Qai  tient  de 
la  maliì;n''é  du  chancre.  Canchnoso. 

CHANDELEUR,  s.  f.  La  fèe  Ai\a  PrJ- 
ïentJMon  de  Notre-Sei«n?ur  au  Tenule  ,  et 
de  la  Purification  ds  la  Vierge,  ainsi  nom- 
mée, à  cac»e  qu«  ce  jour-la  il  sa  fait  une 
Procession  où  tojîle  monde  por;e  des  chjn- 
de'ifî  de  cire,  o.i  des  cierges,  il  di  dilla 
CaidcLiia^  o  candsilda  ^  o  candeliara  •,  odi 
Sana  liarii  cand:lajj.  Il  di  ddU  Puriji- 
ea\ion;, 

CHANDELIER,  s.  m.  Arùsanqtù  fait  et 
vend  de  U  chr-ndelle.  Car.ddajo.  Celui  qui 
fait  des  chandelles  de  cire.  Ccraîutfh.  —  Ins- 
trument,  ustensile  qji  sert  à  m;:tre  de  la 
chandelle  ,  de  la  bougie  ou  des  cierges.  Can- 
dcl'.iire.  —  On  donne  aussi  le  nom  de  chan- 
delier de  crysïal  ,  à  ce  qu'on  appelle  autre- 
ment un  1  l'.tre.  Lumiera.  —  tig.  Etre  pîacé 
tur  le  chaTlelier  ;  occuper  une  place  emi- 
nente ,  principalement  danslEglise.  Essere 
tìiicandeiliere.  -  Chandeliers  de  chaloupes, 
T,  d:  Mar.  Ce  sont  deux  fourches  de  fer 
qui  ser\'enï  à  soutenir  le  mat ,  la  voile  et 
tout  ce  qui  est  de  la  chaloupe,  quand  on  la 
Iîiviï,ue  svecles  avirons,  yièrittu  a/orch:tcs. 

—  Chandeliers  de  petits  bàtimens ,  T.  de  Mar. 
Ce  sont  de  appuis  de  bois ,  qu'on  voit  sur 
le  pont  de  divers  petits  bàtimens ,  cOîTime 
tialques ,  damelopres  ,  ec  au'res  ,  sur  lesouels 
le  mit  est  anpuyé  ,  quand  il  est  amené  sur 
le  pont.  Pûtzn\a.  -  Cundeliers  d'EcheMes. 
T.  de  Mar.  C'r.2ndelieri  de  fer  à  tore  ronde, 
cn'on  mît  de>  deux  côtés  d?  ch:qje  écli.-lle. 
C  tndelllerl  delU  scala.  -  ChanrieUers  (le  liî- 
ses;  les  chandeliers  qu*on  met  dans  les  lisses , 
iur  le  h.'.ut  des  cô:cs  des  vaisseaux.  Piérutl. 

—  Chandelier  de  fanal;  s^and  fer  avec  un 
çivot ,  sur  lequel  on  po-e  un  f;inal  de  poupe. 
Bracciufilo  di  faiûU.  -  Chantieliers  de  pier- 
riers  ;  oiè-es  de  bots  reliées  et  trouées  en 
long.  Buchi  o  fonda  petricro  ,  che  si  guar- 
niscono con  ìstjjfe  dt  ferro.-  Chandelier  de 
fer  de  pierrier;  une  t'ourc-ie  de  fer  ave:  de-.ix 
anneaux  ,dont  les  deux  tourillons  despierriers 
Sont  <:outenus.  Candiltiercia  tctricro. 

CHANDELLE  ,  s.  f.  Petitflambeau  de  suif 
ou  de  cire;  et  il  s?  dit  i)lus  c  o  m. Tiun  ornent 
de  U  chandelle  de  sutf.  Caidela.  -~  On  dit 
fig.  et  urov.  A  chao.ue  Saint  ça  chsndelle  , 
pour  dire,  quM  f.uit  rendre  d2S  devoirs  à 
tous  ceux  de  qui  dépend  le  succès  qu'un  a. 
Os'ii  Santo  vuol  la  sua  candela.  —  La  chan- 
delle br'ile;  le  tems  se  passe.  La  candela 
trucia',  il  tempo  sâ  m  va\  il  nmpo  passa. 
—  On  dit  d\iue  femme,  qu'elle  est  beî'e  à 
la  chanHelle  ,  pour  faire  entendre  qje  sa 
beauté  ne  so'.uient  pas  la  «and  jour.  Doina 
bella  al'a  caidcU.  -  _Chr.r.d<?:ie  des  Rjis, 
une  ch-ndelle  ou  bouye  qui  est  peÎr.:e  de 
diffjren'es  couleurs,  et  qu'on  est  d'usa2;e 
en  quelques  lieux  ,  Hc  brùîer  le  inur  des 
Ro!S.  Candela  ,  cero  dipinto  di  varj  colai.  , 
che  in  alcuni  lu(?sht  j;  tica  êcuso  il  siomo 


C     H    A 

iclT Epifania.  —  T.  de  Cliarpeii.Po'.S3\.;(iv.\yr\ 
p!  ice  de  bout  à  plomb,  sous  une  poatrow.i 
sous  une  ?u:re  pièce»  pùiir  la  sùuienir  lio- 
rison;..le.  Candelai  v'iyo. 

Ci-IANE'E,  s.f.  T.  il Paptta-U.G^u-tiire 
fjiii  conduit  l'eau  sur  la  roue  d<«  moulins  a  pa- 
pier. Doccia, 

CHAN£LETTE  ,  s.  f.  T.  de  Papeterie. 
Pe:it  tuy^a  de  bois  q.ii  porte  l'eau  d'une  au^je 
à  l'autre.  Dccciucla, 

CHANFREIN  ,  s.  m.  Partie  de  la  tête  du 
cheval  qui  est  en:re  les  sourcils,  depuis  les 


oreilles  'p.iscju'au  nez.  On  appeliuit 
trci'ois  la  pi^ce  de  fer  qui  couvroic  !e  de- 
vant de  la  tète  d'un  chival  armé.  Et  de!a 
Vicat  qu'on  appelle  inîinteacnt  chanfrein  ,  le 
devant  de  la  tète  du  cheval  non  armé.  Fron- 
taie  del  cavallo.  —  T.  d^  Charpem.  C'est  le 
pan  qui  se  fait  en  rabattant  l'arête  d'une 
pièce  de  bois.  La  smenittura  ddlmno.  —  T. 
d'ArchU.  C'est  l'inclinaison  praticiuêe  au-des- 
sus d'une  Corniche  ou  imposte,  que  lesouvriers 
appellent  biseau.  Sdrucciolo. 

CH.KSèRKlSEX,  v.  a.  T.  de  Charpent. 
Couper,  un  morceau  de  bois  de  telle  sor:e, 
que  s  il  est  quatre,  comme  le  bord  d'une 
planche  ,  on  nba'te  uns  des  arêtes  ,  et  qu'on 
le  coupe  jusqu'à  l'autre  arête.  Smentare  un 
lesno 

CHANGE,  s.  m.  Troc  d'une  chose  contre 
une  autre.  Ce  mot  n'a  guère  d'usage  eu  ce 
ser.s  que  dans  L>s  phrases  suivantes:  Gagner 
au  change.  Perdre  au  chcnge.  Cambio;  p^-- 
mica.  —  r.  de  Vénerie.  On  iit ,  q.,e  des 
chiens  prennent  le  chanae  ,  lorsqu'ils  quitcc-nt 
la  bète  qu'ils  chaisent,  pour  en  courir  une 
autre  de  rencontre.  Lasc-er  U  fie'a  du  s'ira 
scorMa  per  Correr:  dietro  ad -an'  ,i!tra.  -  Q.ie 
des  ciuens  gardent  le  change,  lorsqu'au  iieu 
de  s'emporter  après  une  nouvelle  bète  ,  ils 
continuant  toujours  à  chasser  la  pr'imière  qui 
a    été  lancée.    /  cani   stanno  sulla  passata. 

—  Qu'une  bète  donne  léchante  ,  lorsq.ie  du- 
rant la  chasse  ,  elle  fait  lever  une  autre  bète  , 
dont  les  chiens  suivent  la  voie.  La  fiera  ha 
incannalo  i  caii.  —  On  dit  fig.  qu'un  homme 
prend  le  chsn.îe ,  lorsque  dans  une  dispute  , 
tians  un  taisonnement ,  dan;  la  nijo-'iation 
d'une  aff.-.ire  ,  il  sort  de  son  sujet,  pour  s'at- 
tacher a  des  choses  dont  il  n'est  point  ques- 
tion. Svagarsi  ;  batterla  campagna  ;  uscir  dei 
seminato.  —  Le  lieu  où  l'on  va  chan^jer  des 
espèces  de  monnjies  pour  d'aurres ,  comme 
des  Louis  d'or  pour  de  l',>r;ent  blanc  ,  etc. 
Cambio.  —  Change,  siînt'îe  aussi  3anque  ,  le 
Métier  de  faire  tenir  ,  de  remettre  de  l'-irgen; 
d'une  Ville  i  une  autre,  Replace  en  place. 
Campio.  —  La  place  même  où  s'.iss^ri'nlent 
les  Banquiers  pour  traiter  de  leurs  jfTaires. 
Banco  —  Le  rti.x  que  le  Sjnquî-T  pr^r.tl  pour 
l'argent  qu'il  fait  remettre.  Caitlio  ;  Interesse  ; 
aggio.  -  Le  profit,  l'intérêt  de  l'arsent  qu'on 
pt ête  selonle  cours  delà  Place. C^tiiif^o. 

Cii.WGE',  ÉE,  part.  V.  le  V"erbe.  On 
dit,  qu'un  homme  est  bien  chansé ,  pour 
dire,  q^il  a  le  visa.^^e  bijii  chan-;i,  soit  par 
làse,  soit  par  la  maladie  ,  ou  qu'il  a  changé 
entièrement  do  mœurs  et  de  conduite.  EsH 
ha  ken  cambiato  ;  esli  par  tutt'altro. 

CHANGEANT,"  ANTE,  adj.  Variable, 
muab'.e,  qui    chanta  facilement.    Cangiante. 

—  Couleur  changeante,  une  couleur  qui 
change  selon  ses  diiférenres  expositions, 
comme  la  gorge  d*un  pigeon. Cdt^ie/ircjco/om- 
hino.  —  Taffetas  c'aangeant;  celui  t[ui  uaroîttic 
ditîérentes  couleurs ,  parce  que  la  trame  est 
d'une  cotileur  ,  et  la  chaîne  d'une  autre. 
Tag-^a   cantiate. 

CHANGEMENT,  s.  m.  Mutation,  con- 
version ,  action  de  changer.  Cambiamento  ; 
ra:;t.T:-'o«.' :   inmala-.ioni. 

CH.A.NGER  ,  v.a.  Quitter  uns  chose  ,  s'en 
défaire  pour  en  prendre  une  autre  à  la  pl.ice. 
Ca'nbia'e  ;    cangiare  ï     mutare  ;    permutile. 

—  Convertir  ,_  transmuer  une  chose  en  une 
.TUtre.  CaTibîcre  ;  cangiale  ;  transmuta^e  ; 
transformare;  convertir  tn  altra  cosa.  —  v.  n. 
Quitter  une  ch.-jse  pour  uae  autre ,  comme 
(Sans  k  premier  i«iu.  U  s«  ^it  uat  dan;  le 


C     H     A  147 

figuré  ,  qHs  daiii  le  i:ot:,  et  i!  ne  s'em- 
ploie qu'avec  la  préposition  \)z.  C.i.-:^iarc  i 
cam'':are  ;  mutare.  —  II  se  met  q.ie;queîois 
absolument.  Le  tems  va  changer.  Le  vent 
chanta,  etc.  Il  tempo  c  per  cambiare  ;  il  vent» 
cimala.  —  Ciijuier  un  cheval ,  ouchjas,erde 
main.  T.  de  ^4anège,  Tourner  et  porter  la 
tète  d'un  cheval  d'une  main  a  l'autre  ,  d« 
droite  à  gauche  ,  ou  de  sauciieâ  droite.  Cani- 
ciardt  mano.  —  Changer,  v.  a.  T.dz  Mar^ 
Chiiiger  les  voiles  de  i'avant ,  et  les  mettre 
suc  le  mit  ;  c'est  braser  tout-à-fait  les  voiles 
du  mât  de  misène  du  coté  du  vent;  ce  qui 
se  fait  aiii  tju'il  danne  des. us,  et  que  le 
vaisse.-u  étant  abattu  par-là,  on  puisse  le 
remettre  en  route.  Uracclart  s.jyra  vento  le 
vele  di  prua.  —  Changer  de  bord  ,  virer  de 
bord  ;  c'est  mettre  un  côté  du  vaisseau  au 
vent  pour  l'au're  ,  ann  de  changer  de  route. 
Girare  di  bordo.  —  Changer  l'ar'imjuj  c'est 
faire  passer  la  voile  d'artimon  avec  sa  vergue 
d'un  coté  du  mit  à  l'autre,  h'ar  II  c'arr» 
alla  meiîaiia.  —  Chaaiter  le  qu.art  ;  c'esîfaire 
entrer  une  partie  de  l'équipage  en  service  en 
!a  place  de  celle  (]ui  étoit  de  garde  ,  et  que 
cette  autre  partie  doit  relever.  Render  la 
^ua'-da. 

CH.4NGF.UR  ,  s.  m.  Celui  qui  est  préposé 
en  titre  d'ofitce  pour  changer  les  espèces  d'oc 
ou  d'arcent.  Camh'atore. 

CH.VNLATTE,  s.  f.  T.  d'ArcMt.  Petite 
nièce  de  bais  scmb  ab'e  j  une  forte  latte, 
:iu'on  attache  ver;  les  extrémités  des  chevrons 
ou  coyaux,  et  qui  sailit  hors  de  l.i  corniche 
super  eure  d'un  bâtiment    Psij;  disrond:. 

CHANOINE,  s.  m.  Celui  qtii  possède  u» 
Canonicatdans  une  EsHse  Cathédrale  ou  Col- 
légi.ile.  L'd/ijdfo.-  Chanoaie  c  Réguliers  ;  des 
Chanoines  qui  font  des  vœux  de  Religion  ,  et 
qui  vivent  en  communauté.   Canonici  regolari» 

—  tij.  Mener  une  vie  de  C'iaaoin;;  mener 
une  vie  douce  et  traaqu  lie.  Menar  una  vitadt 
Canonico. 

CHANOINÏSSE,  s.  f.  Fille  qui  possède 
une  Prébende  d-ns  un  Chapi:re  de  liUes.  Ca- 
nonichcssa. 

CHANOINIE,  s.  f.  V.  Canonicat. 

CHANSCV,  s.  m.  Vers  que  l'on  chant» 
sur  quelc(ue  air.  Cannone  ;  cancana  ;  canto- 
njtta.  —  tig.  Sornetre  ,  discours  ou  raison  fri- 
vole. Cai{one;  baia;  corbellerìa  ;  freddura  ; 
fanfalucca.  -On  dt  fiî.  et  prof.  d'un  hom- 
me qui  dit  toujours  la  même  chose  ,  qu'il 
n'a  qu'une  chanson  ,  qu'il  ne  sait  qu'une  chan- 
son. Et  dans  le  mène  sens,  c'est  la  chanson 
du  ricochet,  iio.ir  dire  ,  c'est  toujours  la  mê- 
me rcrionse,le  même  discours. /.a/ji-o/ajjri 
dell'  iiceiHino  ;    la  car.-.on  dell'  uccellino. 

CHANSON  NE',  EE,  part.  V.  le  verbe. 

CHAN^O.NXER  ,  v.  a.  Faire  des  ch.nsoni 
contre  quelq.i'un.  Satircfjjiarc  i  jar  caniorù 
contro  qualchednno. 

CHA.MSONETTE,  s.f.  Diminutif.  Petite 
chanson.  Cantoterta  ;  canTmeina;can^on^'no. 

Çti.V^oONNiE'l  ,  i£RE  ,  s.  m.  et  f. 
Faiseur  ou  faiseuse  de  cliaii.ons.  Il  est  du 
style  fam.  Compositor  dì  ean\où;  poeta  che  fa 
canioni. 

CH.\NT  ,  s.  m.  Elévation  et  InlUxioa  d« 
voix  sur  différens  tons,  avec  modu'a  ion. 
Canta.  -Plein-chant,  ou  chant  Gré.^jricn, 
et  Chant  d'Eglise  ;  le  ch,.nt  ordiaiiro  de 
l'Eglise  , dont  St.  Grégoire  estrega'-dé  comme 
l'Instituteur.  Canto ferrio;    canto  G-~ soriano. 

—  On  dit,  qu'une  pièce  n'a  poin"  de  elianti 
que  quoiqu'elle  soit  solon  les  règles  de  !a  Mu- 
sique ,  o'ile  n'a  rien  c^'a'iéa'ila  ni  de  g'acieux. 
Componimento  senxa  gratin,  —  Le  ramage  de* 
oiseaux.  Canto  degli  uccelli.  -  Le  cri  du  coq, 
dola  cigale.  Canto  del  gallo;  della  cicala. — 
Chant  royal  ;  sorte  de  poème  de  six  srophes  , 
d'onze  vers  chacune,  et  où  l'onzième  vers 
de  la  première  strophe  se  répète  à  la  tin  de 
toutes  les  autres.  Sorta  di  componimele» 
poetico  cori  rltorne^'o.  —  En  pnri.int  des 
Poèmes  ci'i^aes  Italiens  et  £spj|?,no"s ,  on 
appelle  Cliant,  ce  quo  dans  les  autres  j.ce.ne> 
on  a  accoutumé  d'appeller  Livre;  ainsi,   ea 

puUnt  de   la  J^rusilem  du  Tasse  ,  oo  Us 


ìt: 


i^S  e     H     A 

le  premi'jr  Cium  ,  L  icnoiul  Chant.  Onle 
dit  aussi  quelquefois  des  l'ucmes  François- 
Canio.  ..    „   .        , 

CHANTANT,  ante.  ad|.  Qui  se  chante 
aisément ,  qui  est  propres  être  mis  en  cliint. 
C^inlaHU  ;  -«u  isd  esser  cantato. 

CHAN  )  F.' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

CHANTtAU,  s.  m.  Morcer.u  coupe  à  un    d 
grand  pain,  ^o^o  dì  p.ine.  —  Cli.mteja  de  |  tier 
pain  bénit  ,    ou  abiokiment    Clianteaii  i     le 
morceau  de  i  ùin  bénit  qu'en  env.'ie  à  celui 
qui  doit  rendre  Is  l\un  bénit ,  la  Fcîe   ou  le 
Dimpn.he  lui/ant.  Pe^io  dì  pane  bcncdmo. 

—  Morceau  d'é.offe  coupé  d'une  iilui  grande 
pièce.  Gherone.  -  Les  deux  dernières  plan- 
ches qui  terni'nentle  fondd'un  mjid,  d  un2 
futaille.  P erudii  fondo  d'ima  botte. 

CHANTELAGE,  s.  m.  i.  de  Coutume. 
Droit  qu'on  paye  en  quelques  endroits  aux 
Seigneurs  ,  pour  la  vente  du  vin  sur  le  chan- 
tisr.  Dario  soi-ra  h  vendita  del  vino. 

CHANTt-i'LElliXE,  s.  f.  Sorte  d'enton- 
noir ,  qui  a  un  Ion;  tuyau  percé  de  plu- 
sieurs trous  par  le  bout  d'en-bas ,  pour  taire 
couler  du  vin  ou  q.u'qu'autre  liqueur  dans 
un  muid  ,  sans  le  troubler.  Pevera;  imbuto. 

—  Fente  qu'on  pratique  dans  les  murs  pour 
laisser  écouler  les  ea\.\x.S/usatojo  ;  sdirai;' 

—  T.  d'Econ,  rust.   Cannef 
que  dépende  valeur,   qu'on  ad.ipte  à  la  cam- 
pagne au-'oas  des  vaisseaux  remplis  de  liqueur. 
Cannella. 

CHANTER  ,  V.  a.  Pousser  la  voix  avec  des 
infl.'xiuns  différentes,  et  avec  modulation. 
Cantare.  -  ..Lniire  à  chanter.  Maestro  di 
musica.  -  Se  dit  aussi  des  oiseaux  et  de  la 
cigale.  Cantare.  -  Les  Poètes  ,  pnncipab- 
inentdanslcs  i'oèmes  épiques,  disent  quils 
chantent  ,  et  ils  commencent  d'ordnaire 
leurs  Poèmes  nar  ces  mots;  Je  chante.  Io 
tanto.  —  Publier,  célébrer. _V.  -  On  dit 
qvi'un  homme  qui  récire  ,  qiti  déclame  ,  qui 
lit  haut,  ch.inie  ,  qu?nd  il  prononce  d'une 
manière  qui  n'est  pas  naturelle  ,  et  qui  ap- 
proche du  chant.  Cantare  ragionando  :  non 
variar  di  tuono.  —  Chanter  des  injures ,  chan- 
ter injures,  chanter  pouilles ,  chanter  go- 
guettes a  quelqu'un  ,  c'sstlui  dire  des  injures , 
fui  dire  des  choses  offensantes.  Ces  phrases 
sont  du  style  fam.  Svillaneggiare;  oltraggiar 
altrui  con  fa-ole  ;  dir  villanie.  -  Chinterla 
game,  la  palinodie.  V-  ces  mots.  —Chanter, 
en  certaines  phrases  du  style  familier  ,  signi- 
fie, Dire,  Tout  le  monde  chante  vos  louan- 
tes.   O^nunocar.ra  levostrelodi;  ogn, 


déchnrge  Tp 


C    H 

ti.CT  d'attcller  ;    le    lieu  o' 
bois  ou  la  pierre  ,   pour  1 

on    puis.ti   les  empioyerà  un  b 
voratojo  \    recinto  di  cantiere.   —   U  se  dit 
si  des  pièces  de  bois ,  sur  quoi  on  ])Ose  des 
id.de  viii  u.:  d'autre  liqueur  dan,  le  cellier, 
danslacive.    frate  ;    to^/'o.  —  Grosse  pièce 
lai  s^rt  de  thev.ilet  à  un  Charpeii- 
en  porter  ou  en  élever  une  autre  , 
ann  qu'il  la   taille  et  la  façonne.  Cjva/k/t.- ; 
toifo.  —  Mettre  une  pièce  de  bois  en  chan- 
tier,    la    poscir ,    la  mettre   en    état    d'e:re 
travaillée,    iiietter  un  t>e\io    di  legname   sui 
cavalietto  ,  sulla  pietica  ,  nel  to^yo  ,  ec.  per 
lavorarlo.  —  Lieu  où  Ion  coastruiì  un  vais- 
seau.  Cantiere;  a'sci:aie.  ■-  On  dit  d'un  v.ilî- 
seaj  que  l'on  construit  ,  qu'il  est  sur  le  clian- 
ticr.  Vascello  sui  cantiere. 

CHANru;NÛLK,  s.  f.  Pièce  de  bois  q  li 
soutient  les  pmr.es  d'une  charpente.  Hi:t:a 
per  sostener  un  fave  o  con  ente 


CHANT(.>UKNE',  s.  m.  l'.ece  d'uili;, 
qui  est  de  bois  tr-viillé  ,  ou  couver^  d  e- 
tolVe  ,  et  qui  semcteir.rele  dosîicr  et  le  che- 
vet. Asse  centinaia  che  si  pone  nu  'Icapoletio 
eU  guanciale. 

CHANTOURNE,  ée  ,  part.  V.  le  verbe. 
..  CH-ANrOURNii.<,  V.  a.  Couper  en-de- 
Cannefles  aussi  simples  I  hors  une  piic- de  bois ,  de  fer  ou  de  plomb  , 
suivant  un  prohi  ou  dessein  ,  ou  1  evider  en- 
dedans,  i'co'nicurj.  -  T.  de  i'eii:c.  Se  iÎK<\es 
oli'iets  représentés  sur  la  toile ,  et  des  bor- 
dures auxquelUs  on  a  pratiqué  des  éminences 
ou  contours,  qui  font  rentrer  et  saillir  q.ie'- 
ques-unes  de  leurs  parties,  far  tondegi;iare  ; 
linnaîzare  ;  rilevare, 

CHANTRE,  s.  ir.  Celui  dont  la  fonction 
est  At  chanter  dans  l'Eglise  au  Service  Divin. 
Cantore.  —  Dgiiité  dans  le  Chapitre  d'une 
Esilise  Cadiédraie  ou  Gjlé^iale  et  dans 
quelques  iïlonjsteres.  Celuiqui  en  estrevèiu, 
est  le  Maître  du  chœur  ,  qui  préside  au 
chant.  Cantore.  -  fig.  et  iioét.  Poète.  Can- 
tore; Poeta.  —  Chantres  des  bois;  iesrossi- 
gnoli  et  les  au'res  oiseaux.  OU  augelletti 
canari.  —  Chantre  ou  Chanteur  ou  Houillot. 


C    H     A 

cl':   STtf  reti  ;  ultrar  il  gloci.ùo  in  .viV.a  siepe, 

—  Couvercle  a'un  Zambie.  Cj^fci/Zo  rfi/d.Tî- 
bico.  —  Partie  de  !n  bouche  ,  p.ir  laquelle  olle 
tient  au  soulier  ou  à  l,i  ceinture.  Coda  dell it 
fibbia.  —  Chape  de  poulie  ,  ou  ccharpe.  T, 
de  A'Ur,  V.  MouBe. 

CHAi>£'  ,  aó].  T.  de  Blason.  Il  se  dit  de  , 
Vccix  qui  s'ouvre  en  chape   ou    en  p.ivillon  , 
(Ijiniis  le  milieu  du  chef,  jusqu'au  milieu  des 
fl  iiii.'i.  Înctjppatu. 

CHAPEAU,  ç.  m.  Coîfure  d-_s  hoTimes  ^ 
qui  est  ordinairement  d'étolTc  roulie  ,  de 
l.'ine  ou  de  poiî,  et  quia  une  form;;  avec 
dji  hords.  Capitilo,  -  Otîr  son  chjpeau  i 
q  rjlc{u'un;  le  saluer  en  se  découvrant  In  tê*:e. 
Cavarsi  il  cappello  ;  salutar  ^aaUhedun» 
cin-anJosi  il  cappcilo.  -  Coups  de  chapeau  ; 
les  silutations  (piVui  fair  en  ôianrson  chdpecu, 
Si't''c:ta2€.  -  Mettre  cli-oeau  bas  î  ùf^r  sm 
cha  leau.    Cavars'    U    cappclLi  ;    sc.Jppe'hrîi 

—  Chjpeav)  Hr*  C.irdlnaî  ,  etabiolumeui  cha- 
peau i  se  (lit  ài  la  dÌÉini:é  de  CarHtnaî.  C.jp' 
pillo  C.irdhiai'V.o.  —  Chapeau  de  fleurs  ;  une 
couronno  de  fljnrs  qu'on  porto  sur  I.i  xi'-c 
d;ins  quelques  rcjoui'isinccs  ,  d.?iis  qr.2U|..;*: 
fêtes  solemnellei.  Corona  \  ghirlanda  di  ji^n. 

—  Le  bouqjet  de  tl:;urs  qu'on  mer  derrière 
la  tète  d'une  lille,  le  j-jarde  seï  noces.  Mi^{# 
(il  fiori.  -  Ch^peiu  ,  dsnî  le  st. -le  familier, 
se  dit  ausîiq  le'.quefoiî  des  hi>frmL's  :  îî  y  ^volt 
plusieurs  remmes,  et  pas  un  chapeau.  V'erano 
molte  donne  ,  e  non  v^era  un  sot  uomo.  — 
Chapeau  d'éc.iie  ,  T.  d*Archit.  l'ièce  de  bjîs 
horisontale  ,  qu*on  met  pji-haufd'nn?  ou  plu- 
sieurs é:iies.  Cappello  iV un  puntello.  Il  -le  dit 
aussi  dans  plusieurs  écrits  de  toureuièce  qui 
couronne  on  en  recouvre  d'autres.  Coperchio, 

—  En  T.  d^Iejyrim,  Chapeau  de  la  Presse. 
C'est  la  y'.^cc  de  boi';  c'ii  eit  assemblée  au- 
dessus  des  deux  jumelles  pour  les  tenir  stables. 
Cappello. 

CH.\!'ELAIN,  s.  m.  Bénéficier  titulaire 
d'une  ClM;)c!'e.  Cappellano.  —  Prêtre  entre- 
tenu ,  qui  dr  ordÎp.^.irement  Ui  M^îse  pour 
quelque  personne  de  coiidition    Cappellano* 

Cuez  le  Roi  ,  un  Prêrre  Otììcier  du    "    * 


f.  d'Ornithol.  Pcrit  oiseau  du  genre  du  bec-    dont  la  foiicrionesf  de  dire  la  MeiseauRi 


itene  di  voi.  ~-  Voyons  ce  que  ce  livre,  ce 
que  cet  Auteur  cli.intc  ;  voyons  de  quoi  ce 
iivre-là  trnite.    ycdiamo    di   che  fratta  ,     ce 

—  On  dit ,  qu'on  a  fait  ,  qu'on  fera  chnn'-er 
un  homme  ,  pour  dire,  qu'on  l'a  réduit, 
«lu'on  !,;  i:.'duira  à  la  r.'.ÎGon-  /^  lojao  bene  , 
l'ho  ben  fatto  cantare  su  un  altro  tuono  ;  Vho 
ben  messo  al  dovere.  -  Paiu  à  chsnter  ;  une 
sorte  de  pain  rond  sans  levain,  dont  on  s-?  | 
sert  pour  célébrer  la  i.'Icsse.  Ostia.  Pain  à 
chanter  ;r.etit»ain  avec  lequel  on  cachette  les 
lettres.   O'.rnida  vi:fllare. 

CHANTEî<KLLE  ,  s.  f.  La  corde  d'un 
luth,  d'un  viuUm ,  etc.  qui_  est  la  plus 
déliée  ,  et  qui  a  le  son  plus  aic;u.    Cantino. 

—  Oiseau  que  l'on  met  dans  une  cage  au  mi- 
lieu d*un  bois  ou  d'une  cnmpap.ne  ,  afin  que 
par  son  ch.nnt ,  il  attiri  les  autres  oiseaux 
dans  les  filets  q.i'on  a  tendus  pour  les  prendre, 
Car^terdla. 

CHANTERILLE,  s.  f.  T.  deTireurdy. 
Petiio  bobine  sur  laquelle  passent  l'or  et  l'nr- 
aent  battus  ,  en  sortant  de;  roues  du  moulin. 
Rocchetton-. 

CHANTEUR,  r.usE  .  s.  m.  et  f.  Celui, 
celle  qui  TìÌt  métier  de  chanter  ;  et  il  se  dit 
aussi  de  tou"  Musicien  qui  chante  (Uns  un  con- 
cert. CanM^urc  ;  cantore  y  canterino  ^  musico. 
Ali  féfli.  C.intatrice  ;  canterina. 

CHANTIER,  s.  m.  Grande  place  où  l'on 
arrange  ,  où  !*on  entasse  des  piles  de  eros 
buis  à  brî\1'-'r  ,  ou  de  charpente  ,  ou  de  char- 
ronnppe.  Recinto  doit  s*ammonta  illep.rams 
da  bfuaarct  u  da  metter  in  t^ycra»  —  Cijaii* 


h'^ue  ,  eipèce  de  pitît  roitelet  cendré  et  r.'jn 
crete.  Kcs-'lo  cumum  volgarmente  detto  lui. 

CHANlKLiUiì,  s.  f.  Bénéfice,  dignité 
do  Chantre  dans  une  Eglise  Cathédrale  ou 
Collégiale.    La  dignità  del  Cantore. 

CHANVRE  ,  s.  ni.  Plante  qui  porte  le 
chevenis ,  et  dont  lécorce  sert  à  faire  de  la 
filasse.  Canapa  ;  canape.  U  se  dit  anssi 
p.rticulièremcnt  de  la  filasse  de  ch..nvre. 
Canapa  ,  filo  della  canapa. 

ChANVRIER.  s.  m.  Ouvrier  qui  habille 
et  v.^nd  le  thauvre.  Colui  che  pre^ara^  c 
vcnd.^  la  canapa. 

CHAìjMANTIE  ,  s.  m. T.  deDlvinailon. 
Art  de  i-rértire  l'avenTparlc  moyen  desobser- 
v.itions  qa'on  fait  sur  l'air.  Dlv'riayone  per 
mc\lo  dell'  aria. 

CHAOS,  s.  m.  (  On  ne  prononce  point 
TH.}  Confusion  de  toutes  choses.  llsedi'<tu 
propre  de  l'état  où  toutes  choses  écoienr  dans 
riii>tantde  la  création,  avant  que  Dieu  les 
eût  arrangées  dans  Pordrc  où  elles  sont.  C.7u,f. 
-  fi%.  Toute  sorte  de  confusion.  Caos  ;  on- 

"chape, _  s.  f.  Sorte  de  Ion-  et  ample 
manteau  qui  va  jusqu'aux  talons.  Il  se  dit 
principalement  de  cet  ornement  d'ErJi'ie, 
..ppellé  Pluvial,  qui  s'acraflFe  par  devant, 
et  qui  se  porte  par  l'Evè-iue  ,  le  Prcire 
Officiant ,  les  Ciiantres  ,  e^c.  durant  le 
Service  Divin.  Piviale.  -  H.ibit  que  portent 
les  Cardinaux  ,  qui  a  im  capuce  doublé 
d'hermine.  Cappa.  —  Grand  m.inteau  de 
drap  ou  de  serge,  que  les  Chanoines  ,Sécu- 
ii::;rs  et  Réguliers  portent  au  choeur  dura-Jt 
l'hiver.  Cappa,  -  prov.  Chercher  chapechûte  ; 
cliorcher  occasion  de  profiter  de  la  négligence 
ou  du  m.ilheur  de  quelqu'un.  Cercar  di  appro' 
filarsi  della  iranscuraggi/ie  ,  o  delle  dis graye 
di  alcuno.  -  Trouver  chanecbClte;  trouver 
quelque  chose  de  désagréable  ,  à  la  place  de 
ce  (iu'un  chc*choit  d'avantageux.  E,sscr  preso 


la  reine,  ect.  Cnf/pellano  Regio  ;  Cappellani 
di   Corte. 

CHAPFI.É,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

CHAPELI^Il.  v.  71.  Ch.-ipeler  du  p:i' i  ; 
Oterlc  desiusde  la  croûte  da  pain.i'crDir.i.-v  ; 

'"■'CHAPELERÎE  ,  s.  t.  T.  de  Comm.  I.c 
commerce  dos  chipcaux  ,  et  l'art  de  i:^ 
fabriquer.  L*'ir-e  e  *l  commercio  de"  cappe.'... 

CHAl'ELET,  s.  m.  Certain  nombre  -i 
t;r.iins  enfiléi,  sur  lesmiels  on  dit  àc  ;\  : . 
ïilaria  ,  et  à  chaque  dixaine  desquels  ii  5 
en  a  un  pUis  gros  sur  lequel  on  dit  le  l'a- 
t:;r.  Corona.  —  ou  appelle  au'-si  Chapelet  , 
une  couple  d'étrivières  ,  garnies  chacune 
d'un  étrier  ,  qui  s'attachent  au  pomme.iu  de 
la  selle  pour  monter  à  cheval.  Sf^JTï'e  ; 
stafitta.  —  Certaine  machine  qui  s  Tt  a 
élever  les  c.nix  ,  et  qui  c-st  composée  ù: 
plusieurs  god-'îs  ou  sceaux  ,atrachésHf  -^ui- 
te  à  une  ch.ùne.  Cappelletto  da  i^rv''.-  ; 
ingt.gno.  —  Cart.iines  pustules  ,  cert.iwiL's 
élovures  qui  viennent  autour  du  front  ,  et 
qu'un  croie  être  la  nurque  de  la  maladie  vc* 
aérienne.  Pusrule,  bi)  lie  Intorno  alla  fronte, 
che  fon  cre.la:  Indicarla  lue  venerea. 

CHAPEtlôR,  EKE.  s.  m.  et  f.  C^'tii, 
celle  qui  f.iit  et  vend  des  chapeaux.  CappeU 
Lv>\cappelUta. 

CHAPhfV.E,^  s.  f.  Petite  EHise  ,  petit- 
édifice  consacré  à  Dieu.  Cipp^'la  ;  chlt*. 
setta.  —  1  )irféreni  lieux  où  l'on  di*  la  Messe 
dans  une  E^l'^^e.  Cappella,  —  Liiu  pratiqué 
ò'in'i  ime  maison  pour  y  dire  la  Mes^e, 
Cappella.  -  Chipclle  du  Roi  ;  le  lieu  où  le 
Roi  entend  ordiuairement  la  Messe.  La  Ke- 
{jîa  eappella  ;  la  eappdia  reale,  -  On  .ippelle 
au;si,  la  Chapelle  du  Roi,  le  corps  d?s  ec- 
cié>i  isriq  les  qui  servent  ù  la  chapelle  du  Roi. 
G'i  ujfiiiall  della  real  cappella.  -  Snince 
Chii)elle  :  la  chapelfc  d'un  château  du  Roi, 
OU  d'un  Prince  du  Sang  qui  a  fondé  k  «*•- 


e    H    A 

,-,ce,  et  déposé  des  Reliques.  S^nia  c^pj 
rdU.  -  Clupe!'.e,  se  dit  aussi  dan  béné- 
fice simple  ,  dans  Uiael  le  TitJlnre  est  ob.i- 
gé  di  dire,  ou  de  faire  direlj  Me.scceruins 
fouti  de  U  se.n..ine.  Cur'P^l'J"ta  ;  bsicpi'" 
jtm.lkt.  -  To.i;el'jreenterieduntoniesert 
dsns  une  chapelle  ,  chiome  le  cahce  ,  le  bas- 
sin ,  les  burettes  ,  les  cnandeliers ,  U  '^r-^"'- 
Ìj  cjfp:!li  ;  te  suppclittùU  d'una  eapptUa. 
—  CI;  !  «elle  ardente;  iV.opareil  funèbre  qui 
environ  le  le  corps  OJ  b  rep-;ien:ation  d'jn 
défunt,  soit  d.<ns  le  choeir  d'une  Ejlise  ,  sait 
dan.  une  ch.ipeîle  )iar;icaliére  ,  s-jit  dan;  un 
appartement ,  avec  «n  trés-â-aiid  no:nbre  de 
cierges  allâmes.  CitifaUo.  —  Tenir  ch.i- 
pel'è  ,  se  dit  d.i  Pape  ,  lorsq  l'écant  accom- 

Èieni  des  Cardinaux  ,  il  assis:e  a  l'Omce 
•fvi.i  ,  soit  dans  la  chapelle  ii  son  pilais  , 
soit  dans  une  En'ise.  liner  cappcU.u  -  On 
dit  aussi  q.ie  l'Empereur  et  le  Roi  d'tipagne 
tieii.nent  cn.i|)9'!e  ,  l.jrsqj'ils  aisisteiu  en  ci- 
témonie  à  l'OS-e  D:vi,i.  Âstistin'  d'rini 
affiti-  -  Cluiielle  ,  Ttrme  (L  Bo.i'ang.  hi 
voù:e  du  fo.ir.  C'k/o  de!  forno.  -  Ch..pelle  , 
T.  di  Mj'.  Revirement  inopiné  du  vaisseau; 
Faire chipslle  ,  c'est  virer  malgré  sji.  Pislia- 
rcmf.i:c':a.  —  La  Chapelle  ,  lUn:  les  vais- 
seaux de  guerre  de  France ,  est  le  cotî.-e  dans 
lequel  sont  pardés  le;  ornarne  is  qui  servent 
pour  &■-:-  !a  Messe.  Cassa  da  capyUla.  — 
Cha'>ei;j  d'aigu  Ile  ài  boussoie.  7'.  dt  iiaf. 
Peti;  chipitea.i  qui  couvre  le  piv^it  de  I'-t- 
guîil;  aim'nrë'  djrs  la  boj>..->ie.  C.ti'iuVo. 
C.i\PbLL.E\.E:,  s.  f.  Chipel.e ,  BJné- 
1  CSmuMin.  CjpptU-iiia. 
l  '.PELJRÊ  ,  s.  i.  Ce  que  l'on  a  ôté  de 
•  j.e  du  yain  en  le  cliapeii>n:.  Brlecioli , 
;a'  -jturi  d;  pane. 

CHAPERUN  ,  s.  m.  Coi^ure  de  tête,  au- 
trefois commune  aux  hommes  et  au-\  fem- 
mes, c'étoit  rn  bonnet  q.ii  avoit  unbourlet 
sur  i«  haut ,  ei  une  queue  par  derrière.  C^p- 
fuccio.  —  liande  d;  velours  ,  de  satin  ,  de 
camelot,  que  les  femme;  et  les  tilles  atta- 
choient  autrefois  sur  leur  tête.  Bendom  ; 
striscia.  —  ft^.  Grand  chaperon,  et  absolu- 
ment,  ChaMeron  ;  les  femmes  d'à^e  qui  ac- 
compagnent Its  ìiiuies  filles  dans  les  compa- 
nies ,  par  b-eiiicance  ,  et  comme  pour  ré- 
pondre de  leur  conduire.  Djina  atz:mpaca  , 
cht  accompagna  le  don\:lli.  —  Esaèce  de 
coife  de  cuir  ,  don:  on  couvre  la  tare  et  les 
yeux  des  oiseaux  de  proie.  Cappello.  —  Le 
haut  d'une  muraille  de  clôture  ,  fait  en  forme 
de  toit.  Cresta  dell*  nura^lla  ;  schiena  d'un 
muro. 

CHAPERONNE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 
—  En  Terpii  de  Blason  ,  il  se  dit  d'un  oiseau 
de  proie  armé  de  son  cha.iiron.  Incappel- 
lato. 

CHAPEilONNER  ,  v.  a.  Chaperonner 
une  muraille  ,  c'est  lui  mettre  lau  cliaperon 
fir  la  5ci<'.:ta  ,  Lt  cresta  ai  un  muro.  — 
Chaperonner  un  oiseau  de  proie  ,  c'est  lu 
mettre  sur  la  tête  un  chaperon.  ïncappei. 
lar:  Vuceello  di  preda.  —  Cì^ape^■^nner  quel- 
qu'un ;  Terme  populaire  et  inusité  aujour- 
Ginii.  îionneter  quelq.i'un  ,  lui  faire  bien  des 
révérences  et  ries  sollicitations.  Far  delle 
sherrittate  -ys^ril-e. 

CHAPEaONNIER  ,  s.  m.  Terme  d:  Fa;- 
conn.  Oiseau  de  praie  q  li  porte  patiemment 
le  chaoeron.  Uccello  a-'.-.va't. 

C:-iAFIER  ,  s.  m.  Cel  li  qui  porte  chape. 
Colui  che  è  parato  cori  Di/taìe, 

C4A',>1TE AU  ,  s.  m.  La  partie  du  haut  de 
la  colonne  q.ii  pose  sur  le  fût.  Capitello.  — 
Marceau  de  cartoi>  en  forme  d'enonnoir  , 
qui  se  met  vers  te  hiut  d'une  torche.  Car- 
toccio. -  T.  de  Menuis.  Les  corniches  et 
autres  couronnemens  qui  se  posent  au-des- 
sus des  baife'-s  ,  ann-oire;  et  autres  ouvra- 
ges SapitdU,  ;  comice.  -  Terme  de  C  lymie. 
Vaisseau  q-i'on  -alice  au-dessus  d'un  autre  , 
appelle  Cucurbite  ,  et  dans  lequel  s'élèvent 
les  v.u'eurs  ou  lque.irs  que  le  feu  fait  inDu- 
ter  dans  la  distillation.  Antenitorio'.  cappello. 
CHAPITRE  ,  s.  m.  Une  des  parties  en 
*uoi  certaios  livres  sont  divijét.  Capi  ;  capi- 


C    H    A 

to'o.  -  fig,  La  matière,  le  sn)ét  dont  on 
parle ,  le  propos  sur  lequel  on  est-  Capitolo  ; 
inate'ia  ;  propouto  :  punto  ;  sestetto.  —  Le 
corps  de;  Chanoines  d'une  Eglise  Cathédrsle 
ou  Collegiale.  Il  capitolo;  il  corpi  de'  cano- 
nici. -  L'asiem  l'iÓ!;  que  les  Ch,.noine.-  tien- 
nent pour  traiter  de  leurs  affaires.  Capitolai 
i  canonici  in  capitolo.  —  Pa.n  de  Chapitre  j 
le  pai-a  q-.i'oii  dis'ribue  tous  les  jours  .aux 
Chanoin-?;  en  quelques  Chapitres.  Fane  che 
si  dl'trtòrtrsce  Ogni  giorno  a*  canonici  in  certi 
litoj'ù.  Il  y  a  aussi  une  espèce  de  pain  ap- 
ì?el;é  ,  P.lin  de  Chapitre.  Sorta  di  pane.  — 
ràft-  Av..>ir  voix  en  chapitre  ;  rv  >ir  de  l'au- 
tjri'é.du  créd't  da.is  sa  coaap  i^.iie  ,  dans  sa 
fa-n  Ile  ,  d.1,1;  quelt^.l.^  aft".*ir-i.  Aver  voce  in  ca- 
pitolo. —  L"a-is^'Ti,ìlée  que  des  Religieux 
tiennent  pour  délibérer  de  leur;  afFûres.  Ca- 
pitolo, —  l\  se  dit  aussi  des  asscnhlées  des 
Ordres  Royaux  ,  des  Ordres  Nlditaires  . 
comme  de  l'Ordre  du  S^iint-Esprit  ,  de. Saint. 
M'-chol  ,  de  Mai:;  ,  de  Notre  -  Damj  du 
.M  jnt-Car.Tie! ,  etc.  Capitol^.  —  I^ieu  où  se 
tiennent  le;  assembii-s ,  soif  de  Chin.^iues , 
soit  de  R-,-lig:eu«,  soiî  ù-e  Cluvaiiers.  Capito- 
lo. —  0.1  appelle  aussi  Chapitre  ,  un  trait 
de  l'Ecriture  ,  que  l'Odâciant  clnnte  ou  ré- 
cite entre  le  dernier  Pseaume  et  THymnc. 
Cap-tJo. 

CrîAl'IT.lE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

CHAPirRK.t  ,  V.  a.  Faire  reprim.>nde  , 
orrec-ion  à  un  Cuinaiiie  ou  à  un  Religieux 
en  plein  Clupiire.  Il  n'a  guère  d'usage  au 
propre.  Far  una  correzione  tn  pien  capitolo. 
—  li?.  Réprim-inder  une  perionne  ,  lui  re- 
monn^er  sa  faute  e.i  parole>  un  peu  fartes. 
Far  una  hrava'.a  ^  una  cûrrexit.ne  ;  riprenlire; 
con  -i-  e  e  apratnerae. 

CHaPOV,  s  m.  Coq  chàtri.  Capuane 
-^  Le  vol  du  chapon  ,  c'est  une  certaine 
étendue  de  terre  qui  est  autour  d'une  mai- 
son ieisneur.ile  ,  et  qui  appartient  à  l'aîné 
en  certaines  Coutumes.  Ce^to  spa{ia  di  ter- 
reno intorno  al  castello  p  casa  del  Signore 
d'un  luo^o ,  c.'ii:  per  diritto  appartiene  al  Pri- 
mo gtnleo.  —  Gros  morceau  de  pain  qu'on 
fait  bouillir  dan;  le  pot,  et  qu'on  sert  sur  les 
potages  mai'^res.  Pewa  di  pane  mes-.o  a 
bollire  colla  m'nestra.  -  Chapon  ,  Ter^: 
d'Agricult.  Sarment  qu'on  détache  pour  ser- 
vir de  plant  ,  auquel  on  laisse  un  peu  de 
bois  de  la  taille  précédente.  Propaggi.it  si~ 
mite  n'ia  harhalelU. 

CKM'ONNE',  ÉE,  part.  V.le  rerb?. 

CHVPO.''.'.'>!Ei<,  V.  a.  Cu.'itrer  un  jeune 
coq.  Accapponare  ',  capponare  ',  castrar  i 
pol'ì. 

CHAPU  .  s.  m.  T.  de  Carriers.  Un  billot 
de  bois  entaillé  .i  sa  surface  supérieure  , 
sur  laq'.ielle  les  Tailleurs  posent  les  ardoises 
et  les  éq-iarrent.  Ceppo. 

CHAQUE,  adj.  de  t.  g.  Qui  se  met  to-j- 
jours  av:iii;  ie  substantif,  et  qui  n'a  poiai  de 
pluriel.  Ciascuna  ;  cl.ischedtno ;  ognuno. 

CHAR  ,  s.  nï.  Sorte  de  voiture  à  deux 
roues  ,  dont  le;  Anciens  se  servaient  ordi- 
nairenent  dans  les  triomphes ,  dan;  les  jeux  , 
dans  les  cérémonies  p'ublitjues ,  dans  le;  com- 
bat; ,  etc.  Carro.  —  on  dit  poét.  le  Char  du 
Soleil  ,  le  Char  de  la  Lune  ;  on  se  sert  aussi 
du  mût  de  Char  ,  pour  dire  ,  un  carrosse 
m-.gain.-iue.  Car-a  del  Sole  ,  della  Luna,  ec. 
Ca"oiiam,j;n,f::a. 

CdARAG,s.  m.   Trcyoux  ,  etc.  V.  Ct- 

CHARANÇON  ,  s.  m.  Espèce  de  petit 
ver  qui  ronje  les  blés  dans  les  greniers.  Pun- 

CH.ARB^N  ,  s.  m.  Morceau  'de  bo's 
eitiarement  embrasé  ,  qui  ne  jitte  plus  de 
rlam-u?.  Cfòone  acceso.  —  Bois  qu'on  briàie 
à  demi  ,  et  qu'on  éteint  pour  le  ra'luTtaer 
.Tjand  on  en  a  besoin.  Ca-bone.  —  Charbon 
de  terte  ;  sorte  de  fossile  dur  et  inflam- 
mable ,  dont  se  servent  les  Maréchaux  et 
autres  ouvriers  en  fer.  Carbone  di  terra  ;  car- 
bote  di  pietra  ;  carbone  fossile.  -  Espèce 
de  sro;  fronde  ,  qui  le  plu;  souvent  est  pes- 
ilsniiel  ;  une  tumejr  qui   ûit  escarre  k  U 


C    H    A  Mi> 

p,;''ie,  11  se  dit  plus  particulièrement  ds  la 
tiimeiLr  qui  p.'roìt  a  ceux  qui  sont  frtippés 
il  la  peste.  Carbone;  enfiato  pestdeniialc  ; 
:arboncln.i.  -  T.  de  Marceli.  Petite  r.„rque 
noire  qai  reste  d'une  plus  srunic  ,  dims  Ics 
treux  ces  coins  du  cheval  ,  pendant  envi- 
ton  sept  ou  huit  ans.  Segno  atro  che  è  nel 
sarinolo. 

CHARBON.NE'  ,  tt  ,  p.-.rt.  V.  -  ad). 
T.  de  Peint.  Se  dit  d'un  dessin  dont  les  traits 
ne  sont  pas  nets  et  distincts  ,  qutlle  (jue  soit 
la  «orte  de  cr.-von  qu'on  ait  employé,  /ijj'o- 
caVstiato,  —  Cfi-irhonné ,  ou  noir.  T.  i^'-^- 
g-lcultitre.  Eiii'hète  qu'on  donne  à  un  blé  qui 
s'ëvtasc  facilement  ,  qui  ne  germe  pas  ,  et  qui 
rér.tnd  sa  poulre  noire  sur  le  bon  grain  ,  qui 
a  a  son  extrémité  une  petite  houpe.  Che  ha 

CUARBONNE'E,  s.  f.  Petit  aloyau  ,  côte 
de  bjeaf.  Castola  dì   hue. 

C  iARB  INNER,  v.  a.  Noircir  avec  du 
charbon.  Tignere  ,  anmrir  con  carbone.  — 
Charh'inner  une  muraille  ;  écrire  dessus 
av  -j  du  chnrb.>u.  Scarabocchiar  una  mura- 
t;îi  i  con  cirlicn'. 

CHARBONNIER  ,  s.f.  Celui  qui  fait  ou 
qui  vend  du  ciiarbon,  Cùrbonaju.  —  Vn  dit 
proverb.  La  foi  du  Charbonnier  ,  pour  dire  , 
lì  foi  d'un  homme  simple  ,, qui  croit  sans  su- 
ctin  examen  tout  ce  que  i'iL;;li,e  rcit  Fede 
cicca,  schietta.  —  Piov.  L-a  Charbonnier 
est  maître  d.nis  sa  maison  ;  c'csl-a-dire  ,  que 
chacun  doit  être  nvitre  chej  soi.  Oi-iuao  ha 
da  esser  patrone  in  casa  sua.  -  Ch.trhon- 
nier  ,  se  d-t  a. issi  en  quelnues  endroits  ,  du 
heu  où  l'on  scfe   le  chrbon.   Carbonaia. 

CHARBONNIERE,  s.  f.  Cella  qui  f.ait 
ou  qui  vend  1-»  clirrbon.  Carbonaia.  -  Le 
li^u  où  l'on  f  -t  du  charbon  dans  les  bais. 
Carbonaia  ;  buca  dùve  si  Ja  il  carbone.  — 
Charbonnières  ,  X.  de  Véner.  Terres  r-au- 
ges  où  les  cerf;  vont  frapper  leurs  tètis  , 
après  avoir  touché  aux  bois  :  ce  qu'on  ap- 
pe'lebrur"-.  Carhonaje  ;  sodi. 

CHARBOUILLE',  ÉE,  part.  V.  le  verb?. 

CHAKBOUILLER  ,  v.  a.  T.  d'Agric.  Il 
se  dit  de  rcfret  que  la  nielle  produit  sur  les 
blés.   Inyolpare. 

CHARCANAS  ,  s.  m.  T.  de  comm.  Etoffe 
d?s  Indes  faite  de  soie  et  de  coton.  Stoffa, 
di  seta  e  bantha^la. 

CH\RC'JTE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

CHARCUTER  ,  v.  a.  Découper  de  li 
tîhair  et  la  mettre  en  pièces.  U  n'est  plus 
en  usage  au  pro-are  ;  fàg.  Couper  mal-pro- 
pre.ment  dj  la  viande  à  table.  TetgUuTiare- ; 
stroppiare  ;  sciuppare  ;  stagliare.  —  Se  dit 
aus;i  ri'tii  Ciiirurgien  mal-adroit  ,  qtù  dans 
une  opération ,  découpe  ,  taillade  les  chairs 
d'un  malade  ,  d'un  blessé.  Macellare  ;  sta- 
gliare. 

CHARCUTIER  ,  1ERE  ,  (  on  disait  ait- 
fterois  Chaircui-ier  )  s.  m.  et  f.  Qui  vend  d» 
la  chair  de  pourceau  ,  de  boudins  ,  de  sau- 
cisse; ,   d'andouilles  ,   etc.  Pizvcagnolo. 

CH  \RDON ,  s.  m.  Plante  qui  fleurit  , 
dont  la  tête  est  couverte  de  piquans  fort 
pointus ,  et  les  feuilles  aussi.  Cardo  salvati- 
co.  Chardon  aux  ânes.  Festa  di  frate.  Char- 
don frisé.  Staupi.ì-ie.  Pet  d'âne  ,  ou  épine 
blanche.  Scardicclone  ;  spina  bianca.  —  Char- 
don à  3jnne'ier  ,  ou  à  Foulon  ;  plante  très- 
commune  ,  dont  la  tête  est  armée  d'une  es- 
pèce de  petits  crochets.  On  s'en  sert  pour 
carder  la  laine  ,  et  pour  rendre  le  poil  des 
draps  plu;  lisse  et  plus  uni.  Labro  di  ve- 
nere ;  Jissaco  ;  cardo  da  cardare.  -  Cli.irdon 
bénit.  Plante  sudorifique  et  cordiale  ,  dont 
on  fait  îtrand  usage  en  Médecine.  Cardosan- 
to.  Quelques-uns  le  nomment ,  Erba  ti,rca, 
—  Chardon  étoile  ,  ou  Chausse-trape ,  Plante 
I  à  laquelle  on  donne  ce  dernier  nom  ,  parce 
que  sa  tète  est_  armée  d'ép-nes ,  disposée;  à 
P'^u-prè;  de  même  que  les  chaus;es-*ra>e; 
dont  on  se  sert  à  la  guerre.  Tribolo  ;  calca- 
treppùlo.  —  Chardon  de  Notre-D.ame  ,  ou 
Chardon-Marie  ;  cette  plante  est  encore  nom- 
mée ,  chardon-blanc,  chardon-léch.ar  ,  clisr- 
doii-'aité,  parcs  çue  ses  feuiUei5ùnttsch«"ées 


Il»  e    H    A 

d'un  Wanc  di  hit.  Cjrdo  di  Maria,  o  ili 
Saatj  Maria  ;  erbu  del  latte.  -  Chardon  liii- 
inorroidai ,  ou  Cirsium  i  l'Unte  t  laquelii;  on 
a  diiiné  es  noti ,  pjrce  <|.i«  sa  tig;  et  ses 
JciiiUes  sont  épiviises ,  et  q'.i'il  si  Jorme  sur 
SJ>  tijes  ,  des  p.J^llei ,  qu'on  oit  hoiries  contre 
Je»  hémorroïdes.  Satrette  o;i  chardon  des  vi- 
gnes, bcrratjli.  —  Ciisraou-Kolmd  ,  ou  a 
cent  tè:e>.  V.  Panlcant.  -  Ciiiidoiii  ,  au 
I)!uriel._  Tcrrn^  U,  Szrrur.  Ouvr.ige  di  fer, 
termine  par  un  gr.tnd  nombre  de  pointes  , 
qui  se  présentent  en  tout  sens  pour  empêcher 
qu'on  ne  p.nsc  à  coî<i  des  grilles.  Punte  ùi  f'crj. 

CiiARL).)\-NEt<,  V.  a.  Termi  de  manu- 
facture d;  Laln:s.  Tirer  le  poil  d'une  étoile 
av?c  des  ch.irdons.  Garbare, 
,CHARDO.VERET  ,  s.  m.  Petit  oiseau  à 
tète  ruu^e  ,  <|ai  a  les  ailes  marquetées  de 
jaLino  et  de  brun  ,  qui  aime  la  Rraine  de  char- 
don ,  et  a  un  joli  ramaj'.e.  Cardellino  ;  cal- 
derina ;  caUeri.-^io  -.cardMitlo. 

CHARU  JN'NEr,  s.  m.  ou  CHARDON- 
NET  TE,  s.  f.  T.  dArchit.  Hydraul.  Aux 
édu;es  à  portes  busquées ,  on  pratique  dans 
chatitie  bqoyer  un  renfoncement  pour  loger 
Un  de>  baf.ans  de  la  porte  q.ii  répond  ;i  ce 
côté.  Pour  cet  efîet  ,  il  y  a  une  ries  extré- 
mités de  ce  renfoncement  qui  eit  arrondie  , 
pour  loger  la  cr.ipuudine  et  le  poteau  touril- 
lon sur  lequel  la  porte  tourne.  C'est  cette 
partie  ainsi  arrondie  qu'on  nomme  Ch.irdon- 
net.  Le  montant  qui  en  occupe  la  capacité  , 
se  nomme  pour  cette  raison  ,  Montant  de 
ch.'.rdonnet ,  ou  poteau  tourillon.  Ralla e^/ 
Tl:to  .77  di  cui  re'!  ,.'rj  n..ll'  incanalatura. 

ÇHARDO.NNErTEouCAUDONNETTE, 

s.  f.  Espèce  d'artich.iut  sauvage  ,  fort  com- 
tniin  en  Touraine  ,  do.it  la  fleur  sert  à  faire 
cailler  le  lait.  Cardo  salrattco  ;  fresarne  ;  pre- 
sura. V.  aussi  çhardjiinet. 

CHARDONNIEH.E,  s-f.Tréyoux.  Lieu 
ci'i  il  y  a  quantité  de  ch.irdons.  Luvru  fieno  dl 
tjrrf/.Che  anche  si  direbbe, C.'t:cA;f:o.s.-ii.'.iyj. 

CHARGE,  s.  f.  Fardeau.  Carico;   fcu,. 

—  Ce  que  peut  porter  une  personne  ,  un  ani- 
mal ,  un  vaisîoiu  ou  autre  chose  sembl.iblc. 
Ca'-ici  ;  carica.  —  Cert.iine  mesure  en  quan- 
tité déterminée  de  certaines  choses  l/na  ca- 
rica. —  Se  dit  lif:.  de  toute  dépense  ,  de 
tout  ce  qui  met  dinsia  nécessité  de  quelque 
dépense.  Spaa  ;  /.cso.  —  Imposition.  V.  — 
Pa/er  les  charges  d'un  mur  ;  indernniser  le 
voisin  de  la  nouvelle  chir^e  qu'on  met  sur 
lemur  mitoyen.    Fa^.ar  l'afposgio  d'un  muro. 

—  Etre  .1  charge  à  quelqu'un  ;  kii_causer  de 
1.1  dépcnce  ou  de  l'incommodité.  Esser  a  ca- 
rico ;  cagionare  spesa  ,  incomodo.  —  Ob'i.^a- 
fion  ,  condition  onéreuse,  Carico  ;  peso  ; 
grave^ia.  -  Bénéf.cc  à  ch.Tt;c  d'ames.  Hene. 
fi\io  curato.  —  prov.  II  faut  |;reiidre  le  béni- 
jice  avec  les  charges.  V.  Bcnéhce,  —  Orfices 
«lont  on  prend  des  provisions ,  Carica;  iiJji\ìo  ; 
impiego.  —  Comtnission  ,  ordre  qu'ondonne 
à  quelqu'un.  Covimlssione  ;  orane;  incom- 
hcnia.  -  A  la  charge  ,  f.içon  de  parler  adver- 
biale. A  condition.  j4  conAj/one  ,  co«  patto. 

—  Femme  de  charge  ;  femme  qui  d.ins  une 
trande  maison  a  som  ordinairement  da  iiiige, 
ce  la  vaisselle  d'argent,  etc.  Donna  di  ser- 
■yijìtì  ,  che  ha  etra  delle  biancherie  ,  del  v.is- 
fellamt  ,  etc.  -  En  T.  de  Guerre,  L'-  choc 
de  deux  troujies  qui  en  viennent  aux  mains. 
Zuffa  ;  carica.  —  np.  Revenir  ,  retourner  à 
la  charge  ;  faire  une  nouvelle  tentative  ,  faire 
de  nouveau  la  même  proposittc^n ,  la  même 
demande  qui  a  été  déjà  rcfuîée  ,  ou  sur  la- 
quelle on  n'a  point  eu  de  réponse  positive. 
jiitentare  di  nuovo  ;  caricare  ;  gravare  ;  frega- 
re instaniemente  ;  pressare  ;  importunare.  — 
Chirse,  est  aussi  ce  (|u'on  met  de  poudre 
€t  fili  plomii ,  etc.  dans  une  arme  'A  feu, 
pour  tirer  un  cou)>.  Carica  '^'un  arma  da 
jitoco.  "Sorte  de  cataplasme  qu'on  ap;>iiqLie 
.•.or  quelque  partie  du  corps  d'un  chev.il  ma- 
lade ou  nlessé.  Catai  Usina  ;  impiastro  per  i 
cavalli.-  CharBe  ou  caricature.  T.  de  Peint. 
Belles- Lettres.  Ls  représentation  sur  la  toile 
ou  le  papier  d'une  personne  ,  d'une  action, 
«u  plus  génériàlement  d'un  sujet ,  dans  lequel 


C    H    A 


la  yerite  et  la  re.semblance  exacte!  ne  sont 
altères  que  par  l'excès  du  ridicule.  Caricatura. 

-  taire  la  ciiarge  ou  cn^rger  un  portrait. 
Caricar  un  ritratto.  -  On  le  dit  aussi  des 
tigores  ijrotesques  et  extrèinement  dispro- 
portionnées ,  soit  djns  le  tout  .  soit  dans 
les  parties  ,  qu'un  Peintre  ,  un  bculpieur  ou 
un  Graveur  (dit  exprès  pour  s'amuser.  Cari- 
catura. -  tiii.  Se  dit  des  preuves  et  indices 
qjil  y  a  Contre  un  accusé.  Accuse.  -  Intor- 
mer  a  charge  et  a  décharge  ;  inforni -r  pour 
et  contre  l'accusé.  Figliar  l:  informa-,  icnicne 
j.fuio  contro  ed  in  favo-e  d:U'ia]'iisilo 

CHARGE',  ÉE,  part.  V.  -  Un  dit,  que 
le  tenipiet  cnargc,  qu.ind  le  temps  est  cou- 
vert de  nuages,  eîdispuséila  .iluie.  Tan^o 
oscuro_,  nuvolo.  -  (^u'un  iro.n.ne  a  les  yeux 
ch-argei;  qiiils  sont  enlléj ,  rewpl.s  j'hu- 
meiirs.  Occhi  g^nji.  -  Couleur  chargée  ;  une 
couleur  qui  est  trop  f)rte.  Color  troppo  cari- 
co. -  Portrait  chargé  :  u..  portrait  pemt 
en  charge.  Ritratta  caricato.-  Il  se  dit 
aussi  généralement  de  tout  ce  c[ui  se  repré- 
sente parla  pei.iture  ou  pjr  le  discours  ,  quand 
I  cx.igerat.on  est  trop  forte.  Es  ij.rato  i  cari- 
calo. -  Style  chargé  d'oriiemcn>  inutile,  ^ti.r. 
asiatico  ,  o  sia  ridondarne  d'ornamenti  s.ipc'r- 
Itui.  -  Des  chargés,  de  faux  dés ,  de  dés  pi- 
res.  dont  se  servent  ceux  qui  veulent  tromper 
.lujeu.  Dadi  di  vantarlo.  -  f.  d:  ftljnno'e 
Se  dit  d'une  pièce  d'or  ou  d'argent  qu'on  à 
.irtoiblie  de  son  metal  propre  ,  et  dont  on  a 
rétabli  le  poids  par  une  applicjtion  de  métal 
étranger.  Moneta  alterata.  -  T.  ,1e  M  ir  On 
tac  qu'unvjisicau  est  chargé  a  la  cô.e  iocs- 
qu  11  a  ete  torce  par  le  gros  vent  a  s-  teu'r 
près  de  la  terre  ,  dont  il  ne  peut  s'ébigner 
quelque  effort  qu'il  fasse  pour  cela.  La  nave 
e  sotto  la  terra  ,  sotto  la  costa ,  vale  a  dire 
e  toriata  a  terra  dal  grosso  vento.  -  ï.  de 
Ulason.  Se  dit  de;  pièces  sur  lesquelles  il  y 
en  a  d  autres.  Caricato. 

CHARGEANT,  a.wte,  adj.  Trév.  Mot 
qui  n  est  pas  reçu  ,  malgré  Flecliier  qui  s'en 
est  servi  auhguré.  Qui  cKarg  ■,  quiemb  ra  se, 
qui  langue.     Molesto  ;  imp.,.tunu;  incomodo. 

CHAKGEMENf,  s.  m.  Marchandises 
chargées  sur  un  vaisseau  ;  Cargaison.  Carico. 

-  1  olice^  de  ciargement  ;  l'Acte  par  lequel  il 
paruit  qu  un  Marchand  a  chargé  telle  quanti- 
te  de  .viarchandises  sur  un  vaisseau,  folitu 
di  carico.  '■^ 

CHARGEOIR,  s.  m.  Lanterne  à  charger, 
anterne  a  po.ulre  ;   iiutrument  de  1er  pour 
',■'-'■,",-,'■4^1'"^-'-''  "•i-Lllerie.  Cucchiara. 
CHARGEA,  v.a.  Mettre  iinech.irge  sur... 


Caricare  ;  por  carico  adossa  o  sopra.  —  Peser 
'esar  sopra  ;  gravitare  ;  oppri.iicr  co'. 


iur...    y. 

proprio  peso;  aggravare;  "far  dar gm.  -  Clvr 
ger  une  pièce  de  théâtre  d'iiicidens  ;  un 
discours  de  tìgures  ,  de  citations,  y  en  met- 
tre trop.  Caricare.  -  Cliarger  une  arme  à 
teu  ;  y  mettre  ce  qu'il  faut  de  poudre,  de 
plomb ,  etc.  pour  tirer  un  coup.  Caricar 
".n  ar.-na  da  fuoco.  -  On  dit  qu'une  viande 
narge  l'estomac  ;  q.i'elle  pèse  trop  sur  l'es- 
omac  ,  parce  qu'elle  est  diffieile  a  digérer 
Caricare;  aggravar  lo  stomaco.  Oi\  dit'd'ns 
le  même  sens  qu'un  homme  se  chi-rge  l'es- 
tomac de  trop  de  viinde.  Caricarsi  di  ciào. 
-  hg.  Charger  la  mémoire  de  quelque  chose; 
mettre  ([uelque  chose  dans  sa  mémoire;  s'appli- 
quer serieusemeiit  à  h  reien:r.  Caricar  la 
memoria ,  Imparar  a  mente.  —  Charger  sa  cons- 
cience de  quelque  chose;  prendre  quelque 
cliose  sur  sa  conscience  ,  et  s'en  rentlre  res- 
ponsable devant  Dieu.  Caricarsi  la  corcicnia 
d'una  cosa  ;  prender  una  cosa  sofa  ia  pro- 
pria coscienza.  -Imposer  que'que  charge, 
quelque  condition  onéreuse.  Caricate  ;  im- 
porre un  peso  una  gravera  ;  aggravare. 
Charger  un  homme  de  coups  ;  le  b.ittre 
■ec  excès.  Caricar  uno  di  bastonate.  -  T. 
d'Agricult.  On  dit  qu'un  .iilire  charge  tous 
les  ans  ,  qu-ind  il  donne  du  fruit  toutes  les 
les  années.  Caricar  sempre.  —  Attaquer  les  en- 
nîin.sen  campaçne.  Caricare;  dar  la  carica 
a  'nimico  ,  investirlo.  —  Donner  commission  , 
d*nji«r  ordra   pour  l'exécution  de  quelqus 


e  H  A 

chos»  ,  pour  la  conduite  de  quelque  affaire, 
incaricare  ;  com.-nettere  ;  dar  commissione . 
in,,^-nt>cnia.  -  Prendre  le  soin  ,  la  conduite 
de  quelque  chose,  incaricarsi  ;  addossarsi  ; 
accodarsi  ;  prender  l'assunto  di..  ;  assumersi 

dit  que  les  tcmoms  ,  le;  intormatior^s  char- 
gent im  accuse;  que  les  témoins  et  les  in- 
tormation,  sont  contre  lui.  Accusar- ■  t,r 
carico  ;  caricar'-.  —  Phi-aor  ....  -•  ■".'  '*i 
tsll,^  ,.-,1-,  ì  i  v-nì,ger  un  registre  ds 
telle  e.  de  tede  chose  ;  le  marquer  sur  le  re- 
-'E^din-'f'"''''"'  ""■"■'' ■•'"rirere  a  registro. 
tt  d.ms  le  même  sens ,  Charger  un  comute 
dune  dépense,  d'une  recette.  Nottare  ;  scr' 
J  A^,  ""0-- Déposer  centre  quelqu'un 
et  d,re  de  choses  qui  vont  à  le  latri  condàm: 
"r  ^-eo're  ;  portar  tist:monian\a  contro  di 
".^aH"'  ~  ^''-'.fSer  un  portrait  ;  représenter 
tl-ìL  ?.^"''î'""  '"  "■■!;"  I'-»  rendent  le 
visage  d'un  homme  difforme  et  ridicule 
quoiqu'il  sou  reeonnoissable.  Caricar  tropi 
un  nttratto.  -  f\i  Exagérer  avec  malirnité 
les  défauts  de  quelqu'un.  Esagerare.  -  Chlr- 
S-run  v.usseau;  le  remplir  de  marchandises 
propre  pour  le  lieu  où  sa  cargaiso.ntbit  ê'rê 
déchargée  et  vendue.  Caricarla  hastimelto; 
m.tt^r  un  bastimento  sotto  la  carica.  -  Char 

fcL^d'^df"  "'r';''  '''"■'"  """i"eau  dans  son 
lond  de  .cde  ,  comme  du  sel  ,  du  plomb 
a,  ^"^^^'■■^^^«'«'"W^Wesque  l'on  jeteroit 
au  fond    sam  précaution.     Caricar  a  c.issa. 

-  Charger  la  pompe  ;  y  Jetter  de  l'eau  pâ; 

.,  t  à;.\'"^"-    ^  hi"  prendre,    quand  ella 

d'en,    r^  .'■/"/•    "  "•'"'  ?\  "'  'l"   f"té 
Ai; .  .,  .^^-"^  '"  'romoa  ;  fa'la  pr-nd-re 

to^e  r^^'-'^J-  '  h'^'--  Q?'!'  •■^fi^.  'C^'rica. 
D  ,  M-  ~h  1  ^■"'  """"F  d'Artillerie  commis 

(' HA  ' 'Akii'o?""-""  /'l-'-'-'-l'^  'i'I  canone. 
dit  jif'^  ""^^  •  '■  ■  T-  ^'  «'«^"-  lise 
dit  des  pièces  qui  en  chargent  d'autres.  So- 
prapponimento  ;  iicavalcatura. 

CH ARIAGE  ,  s.  m.  Act.on'de  charier.  ree- 
''^'''^i  porto;  condotta  ;  recatura. 

CHAlUE^t ,  v.  a.  Voitarer  dans  une  char- 
rette  ou  ch.riot.  fettureggiare  ;  portare- 
tiasponare  con  carro  ,  o  carretta.  -  On  dit 
que  les  rivières  charient  du  sable,  que  les 
urine,  chanentdu  gravier.  Menare  ;  condurre  ; 
s!ra!c,nargh:aja  ,  pietre. -v.  n.  f;g.  C^iarier 
i>'  ^'-',''1^"  cundaire  ,  se  gouverner  corn- 

e,t  fam.  Andar  filo  per  fi/o;  arar  dritto  ;  sta- 
re  ,  o  venir  al  dovere  -  On  dit  ,  qu'une  ri- 
viere  diane,  quand  dans  une  grande  celée 
on  y  voit  beaucoup  de  glaçons  aller  au 
courant  de  l'eau.  Il  fiume  porta  diacciuoH. 
-  Une  la  maree  charie  ,  lorsqu'elle  fait  rou- 
ler du  sable  et  de  la  boue  avec  elle  II 
mare  porta  ar:na,motestras:i.,a  arena  allea  ec 

v-uAt\ivJi  ,  S.  m.  voinireaquafre  roues 
propre  a  porter  diverses  choses,  t'riro  -  Il 
signme  quelquefois  Char.  Carro.  -  Constella- 
tion de  la  petite  Ourse.  L'Orsa  minora.  - 
Chariot  ou  Caresse.  T.  de  Corderie.  Assem- 
blage do  charpente  qui  sert  A  soutenir  et  à 
conduire  le  toupin  ;  il  y  a  des  chariots  qui 
ont  des  roues,  et  d'autres  qui  sont  en  traî- 
nau.  Quelques-uns  donnent  mal  a  propos  ce 
nom  aa.juarré.  Tra/n,,. 

CHARITABLE  ,  adj.  de  t.  r.  Qai  a  de  la 
ch.irue  pour  son  prochain.  Cautaievole  ■ 
caritevole  ;  caritativa  ;  misericordioso  ;  a/Tet- 
taoso  ;  compassionevole.  -  Plus  particulière- 
ment,  celui  qui  fait  l'aumône,  ùmosin-ere  ; 


-...,   -^..,.  v(iti  1,(11   laumone.  L,:mona:ere  ; 
caritatevole    -  Qui   part   d'un    principe    de 
ante-  Caritaf.vole  ;   fraterneroie  ;    amiche-         V 


tle.  l!  se  dit  des  chosp<. 
.CHAlUTAliLEMENT,  aJv.  D'une  mi- 
mere  cliaritable ,  par  charité.  Caritatevol- 
mente ;  caritativamente  ;  per  carità  ;  in  ca- 
''"f,;,'"[l-/''ordiosam:nte  ;  affettuosamente. 
.  CHARI  fA  riF  ,  adi.  ^on  ou  subside  cha- 
ritatil.  Expres>ion  de  droit  Canoirqiì  ,  pour 
exprimer  la  con'rlbution  que  les  Cmons  per- 
rietient  aux  Evoques  de  lever  dans  leurs 
Diocèses  ,  dans  le  cas  d'une  nécessité.  Sus- 
-\dio  caritatevole. 

CUAilirE',  s.  f.  L'une  des  trois  Vertus 


e    H    A 

Chéoîogaïes.  Amour  par  lequel  nous  aimons 
Dieu  comme  notre  souverain  bien.  Cariiài 
gmore.  —  L'smour  qu'on  a  pour  le  prochain  , 
en  vue  de  Uieu.  Carità  ;  amor  del  frossi- 
no*  —  Aumône,  aisîaî.nce  qu'on  dur.ne  aux 
pauvres  ,  et  ó:>i\s  ce  i>.n<  ,  il  a  un  p'.uriel. 
Csrità-y  limosina.  -  Assemblee  ,  ou  Con- 
grégation de  personnes  pieuses  pour  secou- 
rir lei  pauvres.  Consregai'onc  de'  povirì  , 
yer  i'ii.^iijtcr.i'j  o  sta  soyixr.imcnto  cW  fovcn.^ 
Quelq  le  p.;rt  ^<n  dit ,  Lu  canti  ;  i  prupcstl 
silo  spziUU  tUiÎA  carkàf  ec.  —  hg.  et  proy. 
Prêrer  une  ch^riié  à  quelqu'un  ;  vouloir 
faire  croire  contre  la  veri:é  ,  qu'il  a  dit 
•u  ff.it  quelque  chose  quM  n'a  ni  dit  ni  t'ait. 
Così  vi  fÌGii  dì  d-re  ;  voi  vAcu  attribuigii 
fi-I  COSA  che  non  è  ;    roi  [li  fate  gra\ia  di 

i.         Così. 

'.  KAKIVAKI,  s.  m.  Bruit  tumultueux  de 
r-t-^cs,  puèlons  ,  chaudions  ,  etc.  accom- 
pd^!,e  de  cris  et  de  huv^es  que  IVn  fait  la 
fiuìt  ,  dev3ntla  maiso'^.  à^^  femmâs  du  netït 
peuple,  veuves  et  ît^ées ,  qui  se  rem-iri^nt. 
Chiasso  y  romor  grande  c»n  padelle ,  fischlctc  , 
e  limili,  che  in  alcuni  /ucgh:  si  suol  J^re 
U  notte  y  ali  '  uscio  di  chi  è  passato  a  seconde 
nof\e.  —  l\  se  diì  fig.  de  toute  sorte  de  brui;s  , 
fie  Cficrics  ,  de  quereilei  entre  petites  geiii. 
Chiass»  ;  bordello  ;  cklucch:urlcja\  chiassala  ; 
ittj,T.c\\u'y  beccano.  —  On  die  par  raillerie  , 
*  ■  d'une  méchante  musique  .  que  c'est  un  chari- 
vari.  Cir^as/iato  ;  frastuono  i  musica  airah- 

CHAilLATAN,  s.  m.  Vendeur  As  drogues 
■     d'orviéun  ,  et  qvii   les  débite  djns  les  places 
.^      H.b'iques,  sur  de;  théitres ,  su- des  tic^aux. 
''     CV-st    ordinairement   un  terme    de  mépris. 
'       CUr^atjno  ì  cerretano  ;  eantamhanco  ;   chtr- 
'      mudare  -  Se  dit  aussi  d'un  Médecin  hâbleur  , 
qui  se  vjnte  de  guérir  toutes  sortes  de  ma- 
ladies.   Cîailjtjno.  —  fis.    Celui    qui    tâche 
d'amadouer  par  de  belles  p.iroles ,   par   des 
promesses    siiécieuses.     Ciurmadore  ;    frap- 
fattjre  ;    bindolonc  ;    bindolo  ;     eggìrature  ; 

CHARLATANÉ,  le,  part.  V.  le  verbe. 

CflARLATANER,  v.  a.  Tâcher  d'ama- 
douer, de  troreuer  par  flatteries ,  par  belles 
paroles.  II  est  f-im.  Cymare  ;  uccellari  ; 
abbindolare  ;  barare  ;  infinocchiare  ;  aggirare  ; 
Irarfvlare. 

CHARI.ATANERIE,  s.  f.  Hâblerie  ,  flat- 
terie ,  discours  artificieux  pour  tromper  quel- 
qu'un. Ciurmerla  ;  ciarlataneria  ;  bararla  ; 
iarcria  :  fiibe'ia  ;   baratteria. 

CHA;<LATAN1SME  ,  s.  m.  e  ractcre  du 
Charlatan,  CirJatanisrno* 

ÇH-»RMANT  ,  ANTE  ,  adj.  Açré^I;Ie  ,  qui 
plait  extrèmem(yit ,  qui  ravit.  ì'e\-{ofO  ;  pia- 
cevole ;  dlUttircle  molto  ;  che  incanta  ,  che 
innawjra. 

CHARME  ,  s.  m.  Ce  qu'on  suppose  su- 
pcrstitieusEmcr.t  fait  par  art  magime  pour 
produire  un  effet  txtraordinaîre.  incanto  ; 
inca'itesimo  i  magia;  malia;  ciurma;  ciur- 
'merìn,  —  f\%.  Attraits  j  atpas  ,  ce  qui  plait 
extrèr.emer.» ,  ce  qui  touche  sensiblement. 
ì^aec'Jla  ;  leggiadrìa;  attrattiva.  Au  pluriel  : 
Cittattire  ;  lenocinlo.  Les  chsrmes.  Legraye; 

CK.'VRME,  s.  m.  Arbre  de  haute  tige,  qui 
pousse  des  branches  dés  sa  racine,  et  qui  sert 
ordir.nireitient  à  fiire  des  paKssades.  Cariti- 

ÇHARMÉ',  i'.,  port.  V.  le  verbe.  Char- 
mé .  invulnérable.  Ciurmato. 

CHAR.MER  ,  V.  a.  Produire  un  effet  ex- 
tr.Tord!naire  sur  qitetque  personne  ,    ou  sur 

3uelque  chose  par  chsrrae  ,  par  un  prcten- 
u  art  magique.  Incantare;  ammaltare;  ciur- 
mare; affatturare;  aU'ascinar;.  —  fig.  Plaire 
extrêmement ,  ravir  en  admiration.  Incan- 
tare ;  rapire  ;  allettar:  ;  piacer  mollo  ;  In- 
yaghtrt.  -Charmer  la  douieur ,  l'ennui  de 
quelqu'un  ;  en  suspendre  le  sentiment.  Cai- 
vare  ;  mitigare  ;  addolcire  ;  disacerbare; 
t-'sasinre. 

CHARMEUR  ,  s.  m.  T.  Inusité'.  Celui  qui 
*e  sett  de  charme»  oa  de  paroles  supexsti 


C    H    A 

tieiise  pour'produire  quelque  effet  surprenant 
et  qui  ne  paroit  pas  naturel.  AmmaUatore  ; 
ciurmadore  ;  ciurmatore  ;  maliardo. 

CHARMEUSE,  s.  f.  T.  inusité.  Fille  ou 
femme  qui  se  fait  aimer.  Style  burlesque. 
Adcscatrlce  ;  incantatrice. 

CHAKMiLLE  ,  s.  f.  Plant  de  petits  char- 
mes. Piantoni  di  caryini.  -  Les  iiaies  ,  les 
allées  ,  etc.  qui  sont  plantées  de  chai-mes. 
Via.i ,  spalliere  di  carpini. 

Crt.vRMOlE  ,  s.  f.  Lieu  planté  de  char- 
mes. Luogo  piantato  di  carpini. 

CiL'iI'-NAGE  ,  s.  m.  Le  temps  auquel  il 
est  peimis  de  manger  de  la  chair  ,  d;  I,; 
viande,  il  est  pop.  Giuiri  di  grasso  ;  tiorni 
ia  cal  si  può  mangiar  la'ne. 

CHAiiNAlo'Ki: ,  s.  m.  T.  de  Chasse.  Es- 
pé«e  de  chien  co.iraut.  V.  Lévrier. 

CH.IKNEL  ,  LLLE  ,  adi.  (T^ui  est  de  l.i 
cha.r  ,  qui  appartient  il  la  choir  t  il  s'em- 
ploie ordinairement  avec  les  substantifs  , 
.Apt^étit ,  copulrttijn  ,  plaisir.  Aipettto  ,  cù- 
pula  ;  piacer  carnale  o  della  canic.  —  Hom- 
me cn.ruel:  homme  sensuel,  p^r  op^iosition 
a  hoinme  spiritud.   L' uom  caraaie  ;  l  uom 

CHARNELLEMENT,  adv.  Sensuellement 
sehn  la  chair.  Carnalnunte  ;  car.talantnre  ; 
lussuriosamente. 

CHAR.xLUX,  EVSE,  adj.  T.  de  Méd.  Ce 
qui  est  prin-ipa(ement  composé  de  chair. 
La-noso. 

CHARNI.iR.,  s.  m.  Lieu  couvert  qui  est 
auprès  o.i  autour  des  E^Uses  l*aroiss:ales  ;  où 
Von  met  les  os  des  m^rts.  Cim:terio;  cimi- 
tero ;  cirn.yo.  —  G-Jerie  autour  des  Eglises 
Paroissiales  ,  où  l'on  donne  la  Commiuiion 
les  jours  des  grandes  fêtes.  Balaustrata. 
—  Lieu  où  l'on  garde  des  chairs  salées. 
Disp.nsa. 

CHARNiEUE,  s.  f.  Ce  sont  deux  pièces 
de  ter  ou  d'autre  métal,  qui  s'enclavent  l'une 
d..n>  l'autre  ,  et  qui  é;ant  psrcées  ,  soin 
iûi.ites  ensemble  par  uae  broche  qui  les 
tr^ver,e.  Cerniera.  Charnière  d'un  compas. 
Nocella.  —  T.  de  Serrur.  C  est  en  général 
une  fermeture  de  fer ,  dont  les  branches 
sont  plus  longues  et  plus  étroites  que  celles 
des  couplets  ,  relativement  à  la  lungiieur. 
Cerniera.  —  Articulation  à  charnière  ,  T. 
d'Anat.  Celle  dans  laquelle  le  mjuvement 
se  trouve  b:)rné  a  l'extension  et  a  la  flexion: 
tel'e  est  l'artic. dation  de  l'humérus  avec  le 
cubitus.  Cingtimo. 

CHARNON,  s.  m.  T.  de  Bijoutiers,  Serrur. 
etc.  Espèce  d'anneau  fondé  au-dessus  ou  au- 
dessous  d'tine  boîte  ,  d'un  bijou  >  etc.  dans 
lequel  eirre  une  goupille.  C'est  l'ensemble 
des  ciiarncns  qui  compose  une  charnière.  Pe^- 
70,  ariellû  di  mastiettû  y  o  mastietatura.h'^s 
Bijoutiers  et  les  Horlogers  disent.  Caan.ila 
da  cerniera. 

CHAi\.\U  ,  UE  ,  adi.  Bien  fourni  ie  ch.:ir. 
C.:r:o!o  i  carnaccioso  ;  carnacciuto;  carn-tto; 
pìjlr::ro.  -  Se  dit  aitsii  des  fruits.  Polputo. 

CHARNU:<E,  s.  f.  La  chair  ,  lesjjarties 
charnues  considérées  selon  les  différentes 
qualités  qu'elles  peuvent  avoir.  II  ne  te  dit 
que  des  personnes.  Carne;  carnagione.  —  I! 
se  prend  plus  souvent  pour  la  peau.  Carn.i- 
gione  ;  pelle. 

CHAROGNE  ,  s.  f.  Corps  de  bète  morte  , 
exnoïé  et  corrompu.  Carogna  ;   carcame. 

CHARPENTE,  s.  f.  Ouvrages  de  grosses 
pi-iccs  de  bois  taillées  et  équjrries.  Legname  j 
annadura  di  Icjtname. 

CHARPENTER  ,  v.  a.  Tailler,  équarrir 
des  pièces  de  bois  avec  la  hache.  Digrossar 
il  legname  :  tagliarlo  all'  ingrosso.  ~  fìg. 
Couper,  tailler  d'une  manière  mal-adroite. 
Stagliate  ;  macellare  ;   tagHutzare. 

CHARPENTERiE,  s.  f.  L'art  de  travailler 
en  charpente.  L'arte  d.:* legnaiuoli  digrosso 
Ic^n.ime.  —  Il  sittnifie  aiissi  Charpente.  'V. 

"CHARPENTIER  ,  s.  m.  Artisan  qui  tr;- 
V3ille  en  charpente.  Carpentiere  ;  legnaiuolo 
di  grosso  legname.  Maitre  Ch.-irpentier.  Ma- 
rangone ;  maestro  d'  ascia. 

CHARPIE  ,  s.   f.   Amas  de  petits  tìeti 


C    H    A  ifi 

tirés  d'une  toile  usée  et  dépecée.  Filaccicn; 
fiaccia  i  faldella.  -  On  dit  fig.  d'une  v:and« 
bouillie  qui  est  trop  cuite  et  comme  réduits 
en  filets  ,  qu'elle  est  en  charpie.  Carne  sfi' 

CtiAKKÉE,  s. t.  Cendre  qu:  a  servi  à  faire 
la  le.i'.ve.  Ccncracclo. 

CHARRETL't  ,  s.  f.  La  charce  d'une 
ch.rrette.    Carrettata;  carrata;   cai.o.' 

CHARRLTlta,  ERE,  s.  m.  et  I.  Celui, 
ce'.Ie  qui  conduit  ine  charrette.  Cairciiiire  ; 
carrettai j;  carradore.  —  Celui  qui  mène  i.ne 
chtirue.  Br folco  ;   aratore 

CHARRETIN  cu  CHARRETEIN,  s.  m. 
r.  Bourguignon.  Espèce  de  charrette  sans 
ridelle.    Carrettino. 

CHAR.^ETTE  ,  s.  f.  Voiture  à  deux  roues- 
et  a  deux  timons ,  qui  i  ordinairement  deux 
lule'les.  Carretta.  -  Av,ileur  de  charrette» 
ferrées ,  'V.  Avaleur. 

Cri.ARRIER,  s.  m.  Pièce  «le  grosse  toile 
dans  laquelle  on  met  la  cendre  au-dessus 
du  cuvier  quand  on  fait  la  lessive.  Cenc- 
racciolo. 

CHARROI,  s.  m.  Chariage,  voiture  p.-.r 
cù..rriot,  charrette,  fourgon  ,  etc.  C"<irr.;fg.-u; 

CHARRON ,  s.  m.  Artisan  qui  fait  des 
trains  de  carrosses,  de  chariots,  de  char- 
rette:, etc.  Carradore;  carpentiere;  Ugnajuolo 
che  /.tthrica  i  carri  ,  le  carrozze ,  ec. 

CHAHRONAGfc  ,  s.  m.  Ouvrage  de 
Charron.  Opera  ,  lavoro  di  car'adore  ,  o 
carpentiere.  —  Bois  de  chartouie,  le  bois 
qui  sert  à  fûre  le  train  de>  voitures  ,  et  les 
autres  ouvrases  du  C!:arron.  Le$no  da  car- 
radori. 

CHARRUE  ,, s.  m.  Machine  à  I.ibourer  la 
terre  ,  composée  d'un  train  monté  ordinai- 
rement sur  deux  roues,  qui  porte  un  gros  fer 
pointu  et  un  autre  tranchant  pour  o.ivrir  et 
couper  la  terre  ,  et  qui  est  tirée  par  deux 
chevaux  ou  par  tieux  boeufs,  ^rd/ro  ;  aratolo. 
Manche  de  la  charrue.  Stiva  ,  o  manie» 
dell*  aratro.  —  fig.  Tirer  la  charrue;  avoir 
beaucoup  de  peine,  l irar  /'  aratro  ;  dur.zr 
gran  fatica  ;  stentare  assai.  —  L'étendue  de 
terre  que  peut  labourer  par  an  une  charrue. 
Spajiri  di  terreno ,  che  si  può  lavorar  in  un 
anno  con  un  aratro. 

CHARRUAGE,  s.  m.  T.  de  Coutumes.  Il 
se  d  t  en  quelques  endroits  ,  des  terres  U- 
bour.-'bles.  [erra  lavorativa.. 

CHAINE  ,  s.  f.  V.  Cha-tre. 

CHARTE-PARTIE,  s.  f.  T.  de  Comm. 
.Marit.  Acte  d'aifrctement  sur  l'Océan,  ou 
de  nolissement  sur  la  Médi-err.  née  ,  c'e>:- 
à-dire  ,  un  écrit  conventionnel  que  f.  it  le 
propriétaire  d'un  vaisseau  avec  un  Marchand 
qtij  veut  charger  ses  marchandises  dans  ce 
Vaisseau.  Contratte  di  noUgg:o. 

CHAR'TIL,  s.  m.  f.  d'Lcon.  rust.  On  ap- 
pelle  ainsi  un  endroit  destiné  à  mettre  les 
charrettes  à  couvert  des  injures  du  temps» 
Portico  o  standone  ,  0  rimessa  dove  si  rl^.'on- 
sono  i  carri  0  a' tri  attrcïù,  —  Longue  ch;r-. 
rette  avec  la-quelle  le  laboureur  transporte 
les  gerbes    dans   sa  maison.   Carretta  ;  far- 

CHARTRE  ,  s,  f.  Anciens  titres  ,  ancien- 
nes Lettres-P.itentes  des  Rois,  Princes,  etc. 
A.itico  dip'oma.  —  Vieux  mot ,  qui  signifie 
Prison  ,  'V.  -  On  dit  encore.  St.  Denis  de 
la  Cli.arîe;  le  lieu  où  St.  Denis  fut  autrefois, 
en  pri;on.  C'est  de  là  qu'on  dit;encore  ,  en 
en  T.  de  Palais.  Chsrtre  privée,  pour  dire. 
Prison  sans  autorité  de  Justice.  Carcere  , 
prigione  privata.  -  fig.  Un  enfant  est  eiv 
chartre  ,.  est  tombé  en  chartre  ,.  pour  dire,, 
qu'il  est  érinne  ,  qu'il  ne  profite  point.  Oar 
nel  tisico,  in  tisico.  -  Pour  Charte-Partie, V. 

CHARTREUSE  ,  s.  f.  T.  Eccl.  Le  Cou- 
vent où  demeurent  des  Chartreux.  Certosa,. 
—  Religieuse  de  l'Ordre  ds  St..  Bruno. 
Monaca  ce-:rrsina. 

CH.4RTREUX  ,  s. m.  T.  Eccl.  Religieux 
de  l'Ordre  de  St.  Sruno.  Certosino.  —  On. 
aopelle  aussi  chartreux,  une  espèce  de  cliat>,_ 
dcr.î  le  poil  est  d'un  gris  cendré,  tirant  sii," 


151  C     H    A 

le  blsil-  Sorta  dì  eatto. 

CHAP.TUin.i<,s.m.  Lieu  oiil'on  conserve 
les  chsrttes  tiVine  Abh>iye  ,  etc.  Archivio. 

—  Cel^i  qui  S'O'J'^  '"-^  Chartres.  Archivista. 
CilAi.s.  ni.Le  trou  d'une  aiguille.  Crona. 

—  T.  de  liss^rand.  Espocc  de  culle  Lute  de 
l'expression  de  fr.-in  des  Amidonuiers,  mise 
en  colle  ,  et  employée  ,i  coller  les  tiK  de 
la  cliain'?  .itin  de  leur  doniur  un  peu  juoins 
de  tU-Xib,lité.  Uuivma. 

C^IA■.ilE,  s.  t.  {  1.1  premiere  est  longue) 
Sorte  de  cai.se  ,  de  coltre  où  l'on  gjtcle  le, 
të'.iques  des  quelque  i.ùut.  Cassa  ;  custudU 
àcilc  rdlv'-,  rcli-v^anu. 

CH.liit.',  s.  m.  C  est  le  nom  d  un  pas 
de  dan^e.  ^orta  dì  passo  di  dan^a. 

CHASit.s.  f.  (  Lj  premiere  est  brève.  ) 
Action  He  ciiasser  ,  de  poursuivre.  Il  so  dit 
particulièrement  de  1j  poursuite  des  bctcj. 
Chjsse  jénérale  que_  tont  les  Princes  en 
«juelques'  l'.iys.  Caccia;  cacciagione.  —  On 
appelle  nussi  C'n.:sse  ,  les  Chasseur:  ,  les 
chiens  ,  et  tovit  l'éiuipage.  /  caccutori  ,  t 
gli  arnesi  dilla  caccl.i.  -  Le  ,;ibier  que  l'on 
prend.  Caccia',  cacciagione;  yreda.  —  Au 
jeu  de  Paume  ,  c'est  le  lieu  où  la  balle  fnit 
son  premier  bond.  Ciccia.  —  Chasse  morte, 
se  dit  (ig.  d'une  art'aire  commencie  ,  que 
l'on  ne  poursuit  pas,  qui  demeure  U.  Affare 
arenato  ,  incagliato.  -  Donner  la  chasse 
aux  ennemis  ;  ie>  poursuivre.  Dur  U  cac- 
cia a*  nemici  ,  d'  vascelli  nemici  ;  cacciare. 

—  T.  de  M. ir.  Prendre  chasse  ;  se  retirer 
à  pleines  voiles  ,  pour  éviter  le  comb.it. 
Pigliare  o  prender  caccia;  slargarsi.  -  Don- 
ner chasse  ;  obliger  et  contraindre  un  autre 
à  la  fuite.  Dar  caccia  ;  cacciare  ;  esser  in 
caccia.  -  Chasse  de  prone  ,  ou  pièces  de 
ch.nsse  dcl'avant:  ce  som  des  canons  lo^és 
i  l'avant ,  pour  battre  par-dessus  l'éperon  , 
et  tirer  sur  les  vaisseaux  qui  font  retraite  , 
qui  prennent  chasse,  ou  qui  sont  à  l'avant. 
Cacciatori.  —  On  dit  d'une  chaise  de  poste, 
d'un  carrosse,  et  de  plusieurs  autres  machi- 
nes ,  qu'elles  ont  plus  ou  moins  de  chasse, 
pour  dire  ,  qu'elles  ont  plus  ou  moins  de 
disposition  à  se  porter  en  avant.  Motleggiar 
bene.  —  Chasse  ,  se  dit  aussi  du  manche  de 
certains  instrumens.  Guaina.^  —  En  T.  de 
Alanti/.  —  Espèce  de  chassis  mobile  ,  qui 
sert  à  frapper  la  trame  à  travers  les  ou- 
vertures de  la  chaîne,  la  chasse  est  fovniée 
par  deux  pièces  vertici  les,  qu'on  nomme 
epées,  et  par  deux  au'res  horizontales  qui 
assujettissent  le  rot.  L'une  se  nomme  le 
chape.-u  ,  et  l'autre  le  somn-.icr.  Le   Casse. 

CHASSÉ,  ÉE,  p.irt.  V.  le  verbe. 

CFÌAS.SE-BOSSE,  s.  f.  V.  Lysimachie. 

CHA.SSE-COUSIN  ,  s.  m.  Dans  le  style 
fam.  Méchant  vin.  C'urt/io  vlno;posca.  -  On 
retend  h  d'.iutrcs  choses. 

CHASòELAS  ,  s.  m.  Sorte  de  raisin.  V. 
R'îsin. 

ÇHÀSSE-MARÉE  ,  s.  in.   Le  V0!îur;?r 

?ui  apporte  la  marée.  Pescivendolo.  —  Le, 
luîtres  que  les  Chassé-marées  apportent. 
Ostriche,  che  i  Petcivcndollf aitano  a  farlgi. 
CHAS^Ji-MOUCHES,  s.  m.  f .  Vulgaire. 
Espece  de  fouet  de  parchemm  ,  de  papier 
ou  autre  pour  chasser  les  mouches.  Para- 
mosche  :  cacciamoschc. 

CHASSE-MULET,  s.  m.  T.  de  Meunier. 
Valet  de  Meunier  des  environs  de  Paris. 
Carbone  di  mugnaio., 

CHASSE-POIGNEE,  Cu*  s  SE-PO  MEAU, 
s.  m.  T.  de  Fourhlsicur.  Outil  qui  sert  à 
pcupcr  U  poipnéee,  ou  le  pommeau  sur  l.i 
soie  de  la  lance  d'une  épée.  Strumento  da 
a  pad  aio. 

CHASSER,  V.  a.  (La  premiere  est  breve.) 
Mettre  dehors  avec  violence  ,  coa'raindre, 
forcer  de  sortir  de  quelque  lieu.  Cacciare; 
jcacciare  ;  '  andar  via;  far  utclre  ;  s^'gu.r 
fuori.  —  Chasser  un  domestique  ,  un  vaict  ; 
congédier,  renvoyer  un  domestique  dm'  on 
est  mal-satisf.iit.  Mandar  via;  itczii\are. 
—  Mener,  f.-.ire  m.ircher  devant  soi.  11  se 
d'f  princiiialement  des  bestjaux.  Condurre  ; 
far  andare  ;  farti  camminare  iantn\i'  -  l'oui- 


C    H    A 

ser  (lue'Tue  chose  en  avant.  Spìngere;  sot- 

pin^ere  ;  cacciare  ,  purtare  ;  mandar  innanzi. 
—  f.  d'imprim.  Un  dit  ,  qu'une  sorte  uè 
lettre,  de  caractère  chasse  plus  qu'un  autre, 
pour  dire  ,  que  les  meme>  mots  rautic,  d^.- 
la  ineme  sorte  ,  occupent  plus  d'c»pace  , 
étant  imprimés  d'un  certain  caractère,  qutr 
l'étant  d'une  autre.  En  ce  sens,  il  e^t  neu- 
tre. Slargare;  tener  yiii  di  iiij^v;  c.'nsu'itjt 
più  car^j.  —  l'oursuivre,  tacher  de  prendre 
a  la  course  ,  avec  des  chiens  ,  certaine^ 
betes  ,  comme  lièvre  ,  renard  ,  chevreuil , 
loup,  ceri  ,  StUiglier,  etc.  Andar  a  Cuccia  ; 
cacciare.  —  Absolument  ,  poursuivre  toute 
sorte  de  gibier.  Cacciare.  -  Chasser  .tu* 
pertirix  ,  aux  béci'sses ,  aux  lions ,  aux  éle- 
phan,  ;  et  en  ce  sens  ,  li  est  neutre.  AaUara 
caccia  di  per.iicit  dibecacce ,  ce.  Chasser  avec 
la  chouette,  avec  le  faucon,  etc.  nnaar  a 
Chaxe  ,  a  Julcone  ,  ec.  —  On  dit,  en  1  .  de 
civeua ,  ce  chien  chasse  de  haut  vent,  pour 
dire  ,  qu'il  ciiassc  contre  le  vent.  Cacciar  sopra 
vento.  ~  Oli  dit  iig.  Hon  chien  chasse  de 
r.tce  ;  les  enlans  ont  ordinairement  les  in- 
clinations de  leurs  pères  ,  et  suivent  leurs 
exemples.  Il  se  prend  en  bonne  et  en  mau- 
vaise part.  On  dit  ,  dans  le  même  se.i>  , 
quL.u  hcm.ne  cnasse  de  race.  Cni  di  gaiunu 
nasce  cuavten  elle  ra^^oU.  —  'n^.  Cilai>er  sur 
les  terres  de  qaelqu'un  ;  entreprendre  sur  sa 
iuridiction  ,  sur  ses  droit;.  Usurparsi  gU  al- 
trui diritti.  -  T,  de  iVlar.  Chasser  sur  se> 
ancres  ;  mouiller  sur  un  fond  de  mauvaise 
tenue,  et  où  l'ancre  ne  tient  point.  Ar.ue. 
Oi^  dic  aus>i  chasser  jbsolument.  -  Cnas- 
5..r  sur  UH  vaiïseau  ,  c'est  courir  sur  lui. 
i\ie:tersL  in  caccia  di  un  bastimento.  —  Cllas- 
ser  au  iud  ,  chasser  à  l'tst  ;  courir  au 
Sud  ,  etc.  Dar  caccia  al  òiid  o  all'Est; 
correre  a  Me\x^gior/io   o  a  Levante. 

CilAs.StKt.>Jli  ,  s.  f.  Son  u>a/;e  le  plus 
ordinaire  ,    est  dans  la  Poesie.  Cacciatrtce. 

CH.^sSlìUR,  EUSE,  s.  m.  et  t  i^ui  chasse 
actuellement,  ou  qui  aime  a  chasser  Caccia- 
tore. —  Oomestique  dans  une  terre  ,  occupé 
.1  chasser  pourson  iVlaicre.   Cacciatore. 

CHAjilt,  s.  t.  Ha.neur  gluante  qui  sort 
des  yeux  malades.  Cispa  ;  caccole  ;  cacca 
d'  occt.j. 

CriASVlEUX,  EUSE  ,  ad).  Qui  a  de  la 
chassie  aux  yeux.  Cisposo  i  caccoloso;  cispa; 
orutaxio. 

CrlASSIS,  s.  m.  Pièces  de  bois  |ointes 
ensemble  ;  ouvrage  de  menuiserie  ,  qui  a 
piuiieurs  caircs  ou  l'oi  meL  des  piece,  de 
verre  ou  de  coil; ,  ou  des  feuilles  de  papier 
hai.u,  pour  empêcher  le  vene,  les  ini.i-ts 
du  tomps.  Chassis  de  papier.  I.rzpan-ìata. 
Ch.issis  de  vitre.  Invetriala,  vetrata.  -  Chas- 
sis dorinanti  un  chàssis  q-ii  ne  se  leve  p^int, 
et   qui   ne  s'ouvre    point.    Tetajo   m.iestro. 

-  tipece  de  cadre  sur  lequel  on  atiathe, 
on  applique  ,  on  fait  tenir  un  tableau,  une 
toile  ,    ou   autre    chose    semblable,    fclajj. 

-  je  dit  en  général  de  tout  ce  qui  entérine 
et  enchâsse  ipialque  chose.  Telaio  ;  iac.i.i- 
jatura.  -  Chaisis  d'Imprimerie  ;  le  carre  luu 
enlerine  les  caractères,  lelajo.  —  Ctia,,is 
d'une  table  ,  ce  qui  soutient  le  dessus  d  une 
t.ible.  1  pir:''  d'un  tavolino.  —  Chassis,  se 
dit  aussi  d'un  papier  dé.-ou|ié  de  certauies 
manières,  dont  on  se  sert  pour  écrire  en 
chilfre.  Carta  di  cifra. 

CHAS  vJlR  ,  s.  m.  T.  de  Tonnel.  Mor- 
ceau de  bois  qu'on  pose  sur  le  cerceau  , 
et  (pie  le  Tonnelier  frai>])e  pour  le  mieux 
chasser,  liictta  ;  lippa, 

CHASSUIRE,  s.  f.  T.  de  Vauconn.  li.i- 
puette  que  portent  les  Antoursiers.  bac- 
,,netta ,  che  portano  gli  struìirerl. 

CHASTE,  adj.  de  t.  i- \IM  s'abstient  du 
plaisir  de  la  chair ,  ou  ì;uì  en  use  suivant 
la  L^ii  de  Dieu.  Casto,  pudico  ;  continente. 

-  tluigné  de  tout  ce  qui  b'esse  la  puoeur, 
fj  modcsiie.  Casto  ;  puro  ;   onesto  ;  pudico. 

CHAS  TEMENT  ,  adv.    D'une   maniere 
cliasf.  C.'ir.tnente  ;  pudicamente. 
Ci  LA  SI  EIE',  s.  f.  Vertu  par  laquelle  on 
I  est  <;iiiiste.  Castità  i  eontinema,  -  il  se  prend 


C    H    A 

quelquefois  pour  une  entière  abstinence  dtf 
plaisir  de  la  chair.  Castità. 

Ciil.^^UiJLE,  s.  f.  Ornement  que  le  Prêtre 
met  par-dessus  l'Aube  et  l'Etole  ,  pour  cé- 
lébrer. Il  Me=s;.  Pianeta. 

CHA'-UiiLlER  ,  s.  m  Ouvrer  qui  fait 
toute  s?r:e  d'ornemcn;  d'Eglise.  Banderaio. 

CHA  I ,  s.  m.  Aiiim  ,1  domestique  qui  prend 
les  rats  et  les  souris.  Gatto.  —  11  y  a  des 
chats  qui  vivent  dans  les  bois,  qu'on  appelle 
chats  sauvages.  Gatti  sihatichi.  -  On  dit, 
a  bon  dut,  bon  rat,  ptnir  dire,  bien  atta- 
qué ,  bien  défendu.  Trovar  culo  da  ina 
naso.  —  Payer  en  chats  et  en  rats  ;  payer 
en  mauvais  eifets.  -  ftg.  Mu;ique  de  chat; 
une  musiq.ie  dont  les  voix  sont  aigres  et 
discordantes.  Musica  di  gatto  ;  musica  ar- 
rabbiata. -  Jeter  le  chat  aux  jambes  i 
quelqu'un  ;  rejeter  la  faute  sur  lui.  Rico- 
prirsi coll'altrai  mantello  ;  rovesciar  la  broda 
addosso  alcuno.  -  On  dit  prov.  et  fis.  qu'une 
fille  a  l-.issé  aller  le  chat  au  fromase,  pour 
dire  ,  qu'elle  s'est  laissée  abuser,  lia  fana 
cortesia  della  propria  persona;  ha  fatto  c-,pla 
di  se.  -  liailler  le  chat  par  les  pattes  ; 
présenter  une  chose  p.r  l'endrot  le  plus 
ditfìcile.    Presentar   l'anguilla  per  la    coda. 

—  Tirer  les  marrons  du  feu  avec  la  patte 
du  chat  ;  faire  faire  par  un  au're  quelque 
cho,e  de  périlleux.  Cavar  U  bruciata  ou  ta 
castagna  dal  fuoco  calìa  \ampa  altrui  ;  ca- 
var i  granchi  dalla  buca  Colia  man    d'altri. 

-  Ev-illcr  le  chat  qui  dort  ;  réveiller  une 
affaire  qui  étoit  assoupie  ,  chercher  un  dan- 
ger qu'on  pouvoir  éviter.  Destare  ou  sve- 
gliale U  can  c'ie  dormi-,  stu-Jilcare  il  formi- 
caio ,  il  vespaio.  —  Ch.its  ,  au  uluriel ,  se 
dit  quelquefois  des  folles  (leurs  de  certains 
arbre.,  eirr'autres  des  noyers,  des  coudriers, 
des  saules  ,  etc.  V.  Chatan.  -  T.  d'Artit. 
Racloir  a  grater  le  long  de  l'ame  d'une  pièce 
de  canon  nouvellement  fondu,  pour  le  ren- 
dre plus  uni ,  et  pour  examiner  s'il  n*y  a 
point  des  défauts.  Gatto. 

C.lAr.-VlGNE,  s.  f.  Fruit  dont  la  subs- 
tance est  farineuse  ,  et  l'écorce  de  cotdeur 
brune  ,  tirant  un  peu  sur  le  rouge.  Castagna^ 

CHAÏAirï.VE  DEAU,  s.  f.  T.  de  Sot. 

Plante  aqaatique  dont  le  t'-uit  ressemble  1 
la  chùtaiane  ordinare.   Trlholo  aciuatlco. 

ÇdArAlG.'^ER.AIE,  s.  f.  Lieu  planté  de 
châtaigniers.  Castagneto  ;  marroneto  ;  bosc9 
di  casiagn'. 

CIA  TAIGN'IER  ,  s.  f.  Arbre  qui  produit 
des  châtaignes.  Casragnu. 

Cri  A  TAIN ,  adj.  m.  t^  li  est  de  couleur  de 
chàta-gne.  Il  se  dit  des  cheveux.  Poil  châtain 
clair. rr/u  castagno  ch'-aro.  Cheveux  châtains* 


Capegli  ca 


di  colo 


CtìATEAU,  s.  m.  rorteresse  environnée 
f!e  fossés  et  de  gros  murs ,  flanqués  de  tours 
ou  de  bastions.  Castello.  —  prov.  et  fin.  faire 
des  ch.'iteaux  en  Esua;;iie',  faire  des  desseins, 
des  pn.iets  en  l'air,  par  castelli  in  aria. 
-  Château;  la  maison  où  demeure  leSeigiieur 
d'un  lieu.  C^steUo  ;  palalo.  —  Clûte  i.i  de 
poupe  ou  cli.iteau  d'arrière  ,  et  chàfeau  de 
proue  ou  château  d'avant,  l'espèce  de  loge- 
ment qui  s'est  élevé  sur  la  poupe  et  sur  la 
proue  d'un  vaisseau  ,  au-dessus  du  dernier 
pont.  Castel'o  dl  poppa  ,  e  d'  p^ua  ;  cassero. 
Chàte.iu  d'eau;  un  b.itimîiit  qui  ne  ren- 
ferme que  des  réservoirs.  Serha'oio  d' ac.jue. 

C  lAfELAl.'M,  s.  m.  Aitrefois  celui  qui 
cJinmandoit  dan;  un  Chr.cau.  Aujourd'hui, 
le  Seigneur  d'une  certaine  étend ae  de  p-iys, 
q  11  était  autrefois  commandée  par  un  Chà- 
t'-aii,  et  qui  y  ressortit  encore  pour  la  Justice, 
Castellano.  —  Juge-Chàteîain  j  le  Juge  du 
Seigneur  Châtelain  ;  et  dans  ces  dernière» 
phrases,  il  -st  aJj.  Castellana;   Podestà. 

CHATELÈ,  ÉE.  adi.  r.  de  Blason.  Il  se 
dit  d'une  bord.ire  ou  d'un  larnbel ,  chargé» 
de  pliisieur;  châte.iux.   Castellato. 

CHA  lELE  r,  s.  m.  .^etit  Château.  Castel- 
letto.  Il  n'a  plus  d'usage  qu'en  iju.'lqueS 
Villes  ,  paniculièrement  "a  Paris ,  ou  i'  y  a 
deux  anciens  Châteaux ,  dsint  l'un  Dgmmé 


le 


e    K    A 

le  Granrl-ChStclet ,  esc  un  Yi^a  o.'i  l'on  rend  j 
la  Jvii-.ica  ;  e:  l'autre  nom:n  • ,  !e  i-'erit-Ciu- 
teior,  ne  sert  plas  que  de  prisjii.  Liio;'o  d'un 
Tri'tiin.ih  In  i'a''S' i  «  ''''"'  "'•'■'■''  c"^ 'cvi 
e       '  ij/iì.  -  On  appelle  i  ?.!ri»,  Chitslet 
,dic;ion,  le  Tribunal  o.'i  se  juie^it  Iss 
.  civiles  et  criminelles  , .  en  pvearire 
:i.  Giunsdìi'ioni  ,  e  t rihunalidd  Ces- 
te- .■■:j  'n  Parili,  che  prcn.U  cosnijiatc  dijH 
affari  e  vili ,  e  crìminaìi  in  prima  iitjn\.'.. 
CU '.  rELLSNlE,  s.  f.  L.i  seigneu-ie  er 
la  Juridiction  du  iv.-Ì£neur  Chitelain.  Ciistil- 
hir.U;  castdlanirli.  -  Una  certaine  étenHae 
de  o,.ys  syus  cette  Jurisriiction.  Distratto  ; 
Bur'sj'Vàne  dsUn  CìstdUnia, 

CHAT-HUANT  ,   s.  m.    (  Le  T  de  la 

frenr.ere  svllabe  ne  se  prononce  pas  ,  et 
H  de  la  seconde  est  aspirée.  )  ione  Ai  iii- 
buu  qui  minger.t  les  souris  et  le_;  patiti  oi- 
sCTMi.  lia'bixsi/iaai  ;  ^ifo.  —  Grand  Du;, 
ou  grand  Ch.it-lniant.  Gufj  rea/t;  vuljiire- 
ment  G^/o  grossj  i  bar'ju^'anni  salvdtuo.  Le 
petit  chn:-Iuiant.  Aliocc^  cvnuns  ,  et'  nmiti 
dar.no  anchi  il  no!ni  di  G^^Jo.  V.  Due. 
CHA  I!E',  ts.,  part.  V.  le  verbe. 
CHA  UER  ,  V.  a.,  l'unir  ,  corriger  quel- 
qu'un qui  a  failli ,  lui  tane  souffrir  la  pe;ne 
«fu'il  r-.érite.  Castigare  ;  punin  ;  c»rriigsre. 
-  fi?.  Chi-.ler  une  piece  d»  prose  ou  de  vers  ; 
en  retrancher  ce  qu'il  y  a  de  mauvJs ,  et 
la  rendre  la   plus  e;;jtte  qu'il  est  possible. 

■  i,i'7f(.'c  ;   cor-fr;f;crCt 

CHATltìRU,  s.  f.  Trou  qu'on  laisse  aux 
portes  des  srenic-rs ,  ou  aiileurs ,  pour  laisser 
passer  les  chits.  G.uujiioU. 

CHATi.Vl  EN'T,  s .  m.  Punition  .correction , 
peine  que  l'on  fait  souffrir  à  celui  qui  a  tai'li. 
Ct:st<i;i3  ;  puii^'ottc  i  pena  ;  gastig-ìiute. 

CiìATON  ■  s.  Iti.  Peti:  chai.  Gattino; 
gattuccio,  -  La  partie  d'une  bague  ,  ^d'un 
}ioinçon,  dans  laquelle  une  pierre  précieu>« 
est  enchâssée.  Ccistoae.  —  Au  pUiri;;!  >  T. 
«le  IJ.itan.  Les  iieur;  de  certains  arbres  , 
lesquelles  sont  attachées  p!u;ieurs_cnse-nb!e 
sur  un  même  fi'ct.  Fiore  a  ciondoli  J./  noce, 
i:l  salcio,  e  simili-  —  Chaton,  T-  d'Âna:. 
Pet't  enfoncement  que  l'humeur  vitrée  con- 
tenue dans  sa  c.ipsu'e,  présente  aniérieure- 
nui.r.    Cavo,   o  co/tetta   dell'umor  vitreo. 

'     '  \T0VILLP: ,  iùr.,  part.  V.  le  verbe. 

\TOUlLLEMEiNT,  s.  m.  Action  de 

iller.  Solistico;  diletico.   -   Certaine 

\      ■  -  i.ion  ayréablo  qu'en  sent  quelquefois; 

e'   :\Y^t   dans  cette  sisniiication  qu'on  dit  , 

1, -  ci-itouillement  des  sens.  Diletico;  titil- 

-     '.j  j  prurito  gre.devole- 

:ATOUILLEil,v.a.  Causer  en  ccrtai- 
^rries  du  corps,  par  un  attouchement 
,  un  mouvement  involontaire  ,  un  tres- 
...  -  i;nt  qui  provoque  orçinaircment  à  rire. 
Sij'.Ulicare;  diUticare  ;  fàr  solletico.  —  O.t 
dit ,  que  le  vin  chatotii'îe  le  palai; ,  le  ço- 
sier;  que  la  musiquî  ,  l'hannon'e  chatouille 
r*)reille  ;  que  le  vin  ,  que  la  musique ,  fi.n- 
tcnt  agréablement  les  sens.  SoU'.tic.trc;  pia' 
cere  ;  dar  diletto.  Vin  qui  cîi.îiouilie.  Vino 
T'i-^jintc;  piccante.  ~  Ch.itouil'er  un  cheval 
de  l'éperon;  le  toucher  iét',é:emont  de  l'épé- 
f  toTì.  Toccar Ies,ficrm:nte collo  sprone;  p:ignere 
alquanto  collo  sprone.  —  k%.  Dire  des  choses 
q-\i_  plaisent,  qui  fl.ittent.  So'ltticare  ;  prurir 
c^li  orecchi  '.  grattar  U  orecchie. 
^  CHATOUILLEUX  ,  F.usE,-adi.  Qui  est 
fort  sens'ble  au  chatouillement.  Che  urne  il 
solle  ico..  Il  se  di'  .lUssi  du  chev.il.  C/i-  timi 
lo  sprone,  —  fi|ç.  Homme  bien  chatouilleux; 
qui  s'olfense  aisément ,  qui  sa  fà  he  pour 
peu  de;cliOse.  Permaloso,  -  Une  aff.iire,  une 
queitijn  est  bien  ch.irouilleuîe,  ijour  dire, 
^l'il  la  faut  traiter  avec  grande  circonspec- 
tion,  parce  qje  les  plus  léçères  f;imes  qui 
peuvent  éch.ipi.er  acet  éjard  ,  son'  fort  dau- 
Seeusei.  Pericoloso;  periglioso  ;  delicato  ; 
diffci'e. 

CHAT-PARD.s.  m.Animalqiiadnnède, 

3ui  res-emble  beiucoup  ,iu  chit  par  li  f  ime 
u  cor;iS,  et  au  léooard  po  iV  les  co.ileurs. 
On  li  -rouveen  Amérique.  Gattopardo. 
CHATRE',  ÉE,  part.  V  le  verbe. -II  est 

Did,  FruTifois-ltalica. 


C     HA 

aussi  subît.  C'est  un  chi'.ré.  £'  un  castrato 
dit  e  mcxno. 

CHAlKEPv,  V.  a.  0;er,  couper  les  testi- 
cu'os.  Caîtra.e;  capponare;  t-j^liere  ,  cavar 
l  testicoli,  —  Chì:rcr  une  truie,  cîiiîrer  ur.î 
chie.-.ne  ;  l;ur  fare  uuî  opératiou  qui  les 
mette  hors  d'état  d'.TVotr  des  petits.  Ca^farc; 
cippoii.ire,  —  fig.  Châtrer  \\n  livre  ;  eu  re- 
trancher ce  qji  choque  les  bonnes  mu;u'-s, 
1.1  Relifjion ,  o-j  !e  Gouvernement.  Ctstrare  , 
torre ,  su;^primerc  una  parce,  —  Châtrer  des 
cotrets,  des  fajints  ;  en  ôterquel^uis  hûtonî. 
l'orre  inaicie  ramo  da  un  fasielo.  —  Ch.Vrer 
des  ruches;  en  ô'er  une  partie  des  stauiïre;, 
où  est  le  miel.  Ken:îeir,i,i!are  :  o  cavar  dall' 
■arnie  una  parte  d.l _m:le.  —  Ch'itrer  un  fr.-.i- 
sier  ;  on  òter  les  rcjïttons  sujjertìaì.  l'agliar 
i  t.-a!ci  delle  frivole. 

CrlATREOR,  s.m.  Celui  qui  fait  métier 
dechj-ror  des  auiin.uix.  Castraporcelli  ;  ca- 
straporci. 

CHA  FTE ,  s.  f.  La  femelle  duchat.  Gatta  ; 
mucc'a  ;  mnsc'e.  —  T.  de  Mar.  B.irque  qui  a 
les  hanches  et  les  épiiulos  ron.Hes ,  djiut  les 
moindres  sont  de  soixante  tonneaux.  Chiatta. 

CHATTEMIfE,  s.  f.  Une  pei-,onn»  qui 
afifecte  une  conten;uice  douce ,  humble  et 
flatteuse  pour  tromper  quelqu'un.  II  es'fam, 
Hacchetton:  ;  ipocrito  ;/ajnorie  ;  gatta  di  ma~ 
sino;  f.i~  il  ^\:!to.-ie;  far  la  gatta  morta. 

CHAT  fiìR,  V.  n.  U  ne  se  dit  que  ■i'un. 
chatte  q,ii  f;,lt  ses  petits.  Partorire ;J:~,'-tre, 

CHAUCHÊ-S.UNCH2,  s.  f.  T.  J\>- 
nitl;olo?ie.  Jotte-ch^vre  ,  crapaud-volant.  V. 

CHAUD,  s. m.  Ctialeur.  Calore  ;  caldo, 

CHA'JD.  Auor:,  idj.  Q.il.-..  de  U  ch.io.r. 
Caldo,  c<j.'rf.i.  —  l'Ieurer  à  chaudes lar.Tiîs; 
pleurer  excessivement.  Piangere  a  calde  la- 
grine  ;  piagnere  am.ir.imsnte.  —  Qui  (î.>nne  , 
qui  procute  de  la  chaleur.  Ca'.Jo  ;  c ':.•  dj  ca- 
lore. —  On  .T,)pclle,  fièvre  chaude  ,  une  sorte 
de  fièvre  violente,  qui  ,?ttaque  ordinairement 
le  cerveau.  Febbre  calda-  —  On  dit  des  fe- 
melles de  q.iîlqiies  animaux,  qu'elles  sont 
chaudes  ;  qu'elles  sont  en  a.Tiour.  A'zdar  in 
fn^a  ,  in  am.ire  ,csserln  c.ïldo,~h%.  Prompt , 
q.ii  se  met  facilement  en  colère.  Cald»  ;  col- 
lerico^ ;  pronro  a'I*  ira  ;  fervido  ;  ardente. 
On  dit  d'un  hoiiimo  indolent ,  non  chj!?r,t  , 
et  qui  ne  se  detsrmine  ni  d'un  côté  ni  de  l'au- 
tre ,  qu'il  n'est  ni  ch.iu^  ni  froid.  E^li  noni 
ne'  calda  r.c' freddo.  —  Chiud  ,  sinnifie  quel- 
quefois Récent.  Ainsi  on  dit  familièrement , 
cela  est  encore  tout  chaud  ,  pour  dire  ,  cela 
vient  d'.,rriver.  Ella  è  calla  calia  ,  fresca 
fresca;  recente.  On  dit  fi^urc.-.ir.t  etproTcr- 
bialeineiitd'un  lïomme  qui  p.-rle  t.intôt  pour, 
tantôt  contre  ,  sur  le  même  suiet,  qu'il 
soufrb  le  chaud  et  le  froid.  Ej/t  so£i<  il  caldo 
■.'l  freddo,  -Ou  Jit  lip.ircmînt  d'une  chose 
qui  ne  sert  ni  ne  nuit  à  une  alTaire  ,  ce'a  ne 
fait  ni  chiud  ni  froid.  Ciò  non  ci  f^  ne  caldo 
ne  freiio.  -  Cluiude  .  s.  f.  T.  de  Serrur. 
L'action  de  faire  chauffer  le  fer  sujTîiamment 
pour  erre  forgé ,  e:  de  le  forcer.  Un  caldo,  — 
A  Iach^u.^<; ,   n.Hv.  V.  Chaudîm-.'nr. 

CHAUDEAU  ,  s.  m.  Sor.e  de  hrouet  ou 
de  bouiliun  chaud  ,  que  l'on  *iorte  aux  mi- 
riées ,  le  lendemain  de  leurs  noces.  Brado  dit 
sidia'Umnva  <po!.t, 

CHAUDE.MSNT,  adv.  En  sor'e  que  la 
chaleur  se  puisse  conserver.  Caldamento; 
cald>  calAo.  —  {i%.  Avec  ardeur,  avec  vivacité. 
Caldamente;  vivamente;  ardentemente  ,  fer- 
vìntetnente  ;  con  fervere,  ardore,  calore,— 
A  la  ch.>ude,  promytement ,  sur  l'heure ,  dans 
le  p-emier  mouvement.  Sul  campo  ;  Intman- 
fin  erti ,  nel  fervore ,  nel  caldo,  nel  bttllor  della 

'"chI  y  DEFISSE,  s.  f.  T.de  Chir.  C^ii 

le  pr^T.ior  de-sré  ,  ou  le  premier  état  du  mal 
ve;n"'ri^ii,  V.  Gonorrhée. 

CTAUDSREr,  s.  m.  r.  de  Batteurs  d'or. 
Un  de;  mou'es  d.mt  se  servent  les  Batteurs 
d'o-.  Forma  de'  Battìi."'. 

C4AUDIE  <E  ,  s.  f.  Gr^nd  vaisseau  ,  or- 
H mirement  de  cuivre,  o.'i  l'on  f.TÌt  cuire, 
hou'liir,  chautf->r  qu-?'que  cho>e.  Calderone. 
-  Chaudière  bouillants  i  ime  cliaudiéts  où  il 


C    II    A  ir5 

V  a  une  liqueur  hoiiilìaiiì».  C.'/'t'T  Inoliente, 
_  CHAUD.lt'E  ,  5.  f.  T.  .le  Td^it.  e.n  sje. 
Faire  une  chaudiée  ,  c'est  te'n-.i  '  e.i  noir  une' 
partie  de  soie  suitìsirte  ps.ir  f«i:o  deux  OJ 
trois  tornei.  Una  piena  caldais. 

CHAUDRO.W  ,  s.  m.  Petite  .-hmdiére  qui. 
a  une  «use  ,  et  qui  sert  à  la  cuisine.  Caldaia  ; 
caldaio;  p.ìj..o'.o.  —  C.Tr.idron  de  pom.>e. 
T.  de  Mar,  C'est  une  piece  df;  pìomb  ,  ou 
de  cuivre  ,  f«te  en  manière  dì  c.'ìaudron  , 
qui  est  troué  en  plusieurs  en;'r  ûts  ,  et  qui 
embr.-.ssant  le  bout  d'en  b.-.s  de  la  |omj>e  , 
empêche  qu'il  n'y  entre  des  orù;  res.  Graii- 

"'cH.AUdÎIoNNÉE.  s.  f.  Ce  qu'un  diau- 

dron  peut  coir^'iiir.   Una  piena  caldija, 

CHA'JOaONNERIE,  s.  f.  Marchandise 
ie  Chjud-onnier.  Livori  del  ctlderajo, 

CHAUO  'vON'NIEK  ,  Èn,t ,  s.  m.  etf.  Ar- 
tisan qui  fait,  qui  vead  des  ciiaudrons ,  des 
marmites ,  et  autres  ustensiles  de  cuisine  , 
def^rou  de  cuivre.  Calderaio, 

CtiA'dff  AGE,  s.  m.  La  quantité  de  bois 
que  l'on  consomme  dans  une  année  poiir  se 
cliauffer.  Legname  da  bruci. tre;  provision  di 
legna  per  un  anno.  -  T.  de  M  ir.  Bou-rées 
de  menus  bois ,  dont  on  so  sert  à  chauîter 
le  fond  d'un  vaisseau  ,  pendant  q.i'on  lui  donne 
la  carène,  fagotti  di  stipa  da.  carena,  —  Le 
d-oit  de  cùu'ier  dans  une  forèt,  une  cor- 
■aine  quantité  de  b.-i!  pour  se  chauS":-.  t'a- 
co't.i  d' l-gKars  per  suo  uso. 

C'rfAUc'i'E,  s.f.  T. de  Fonderie.  L^ciio.'i 
se  iette  ef  se  Itrùie  le  b.-,i;  qu'on  empiale  à  la 
foniejdfts  D'ères.  Brjci.'.iuola. 

CffA'JFFE',   r.E.  part.  V.  le  verbe. 

CHAUFFt^Ci-lEMlSii ,  e.  ta.  T.  .l'Us.fgt. 
Sortì  d'une  machine  ,  qu'on  n>mmo  aussi 
Çhauffe-llnsc  et  tJ-n')0ur  ,  ordinairement 
(Toii^r-,   propre   à  faire  chaiilter  du   linge. 

'^Cti.AUFf  e-CIRR  ,  î. m.Ofiîcierdî Cay- 
cellarie  ,  qui  a  la  c'.iar^e  de  chiuiî'er  h  cira 
pour  sceller.  Ministro  di  Caucelierìa,  dis 
strus.tela  C'.raper  lifidare. 

CHAUcFE-PiF.D ,  s.  m.  T,  d'Usare, 
C'est  ainsi  que  quelques-uns  n.>m  nant  le.  cha.if 
fere'te.  V. 

CHAUFFER  ,  V.  a.  Donner  de  la  chaJtr.ir. 
KiseaLiare  ;  scaldare,  -  Il  est  aussi  neutre. 
Le  r  lur  ch  lU'Te.  //  forno  si  riscalda, 

CHAUi'FEilETTE.  s.  f.  Espèce  de  boite 
doublie  de  fer  blanc  ,  et  percéAdc  v.lu5.cur5 
trous  p.ir  le  haut,  dans  laquelle  on  met  da 
fiu  pour  se  t«nir  les  pieds  chauds.  Calda- 
nino.  -  Gr,  Voc,  Petit  réchaud  qu'on  met  sur 
la  table  pour  tenir  les  viandes  chaudes.  V. 
Réch^^ud.  ^  ,      .   ,     ,. 

CHAUFFERIE,  s.  m.  Fnrs-  destinée  à 
forcer  le  fer  qu'on  veut  réduire  en  barres. 
Ferr'era.  _,_.,.       x  ,  . 

CHAUFFEUR,  5. m.  T,Jerutner.C,Mti 
qui  conduit  le  feu.   Ti-yiMajo  tlellejornac:  de. 

iCH.AÛFFOIR.s.m.  Li»u  d'un  Monsstire 
où  les  Reliçieux  ,  les  iUlii-.ieuscs  yjnt  sa 
chuifTer.  Sc.iiatojo,  —  11  sa  du  russi  <I  un  lieu 
'derrière  le  théiV.re  ,  où  les  Cumiuiens  et 
i  les  Suectateurs  vont  se  ch.iuT.-r.  J.'ot^;.!  del 
cammino,  -  On  appelle  ,  Cliauff j;rs  ,  des 
linges  chauds,  avec  lesquels  on  couvre,  on 
essuiîunmilade,  unliomnei)  lieit  en  sueur. 
Panni  caldi.  -  On  donne  encore  ce  num  i 
un  linge  de  propreté  pour  les  fcp  nés.  Pan' 
nolhr,  che  usano  le  donne  per  pu'hU.         _ 

CHAUFFURE,  s.  f.  T.ieFo-ge.  Dcit.wt 
di  f?r  qui  s'éc.ii'.le  pour  avoir  eu  tr^^p  de  leu. 
Sn-'vat.^radd  ferro  per  troppe,  fioc,.,       . 

CHAUFOUA.  s.  m.  Grand  four  a  ci-.re  Is 
ch.iux.  On  dit  nl.ii  ordinarement  ,  Four  j, 
chnvi.  F  .rnaci '.la  ctUiiia.  . 

CHAUFOURNIER,  s.  m.  Ouvrier  q.u  fait 
la  chnix.    Forn.i<.iaio. ,  _ 

CHA'VIRERouTrììviRER..  v  a.  Tour- 
ner une  mince  ivre  dessus- cessons.  Ceeppeg- 
g'jr  ■  vo'aer  so'io''ra  le  manovre  o  'e gonsone, 
'C-IAU  '^.'  ÉE,  par-.V.  l.-;erhe. 
C  i^'JLF.R.  V....  i>réwrer  des  bleds  .'ree 
de  U  thau?  ïout  les  jsintr.  Da,  la  ca.eina 


ï)4  C    H    A 

Chaume,  s.  m.  Lapartiedj  tuyau  t!c; 
bledi  qji  reste  dans  le  champ  quand  on  les 
a  cuai>c>.  Scopista;  seccut.  —  5e  prend  auiii 
pour  u;i  cli,imp  oA  le  chaume  est  encore  sur 
pied.  ó(67>'.-j;    s.-ccia. 

CH\UV1£\    LE,   part.   V.  le  verbe. 

CHAU.VltK,  v.Si.  Couper,  .irradier  tiu 
cll^aiine.   l\x>;'.iirc  e  svdUr la  sluryia. 
_  CH.A.U..l(ii  TE,  s.  f.  Petite  taiilx  qui  sert 
à  cjiipt-r  k-  chaume,  falceuo. 

CHAUMltùt,  s.  f.  Petite  maison  cou- 
verte de  chaiir.ic,  Casucctact>pirta  di  ya^lu; 

CHVUMINE,  s.  f.  Petite  chaumière. 
Cafanniccia  eu  f  erta  di  paglia;  tugurio,  cj- 
fanna. 

CHAUl'OINT  ,   s.  m.  T.  di  Bot.  Arrtte- 

Bœuf.  y. 

Cii.VUiSAGE,  .i.  m.  T,  inusité.  Ce  qui 
est  lìfcess-ire  jiour  entretenir  quelqu'un  de 
sou^i  e  rs.  La  spesa  d;Ui  scarpe. 

CHAUSSANT,  ANTE.  adj.  Qui  se 
ch..usse  facilement.  Il  ne  se  dit  guère  que  des 
bas.  Acccstanti:;  che  feste  bene;  eh,    ' 


CHAUS.SÊ,  ir.  part.  V.  le  verbe. - 
Chaussé  trop  b.iut.  T.  de  Maniée,  ile  dit  d'un 
cheval,  Hunî  les  b  tisanes  montent  juscpi'au  t;e- 
nou,  ou  au  jarret,  etilato.  -  T.deBUson. 
C  est  l'oppose  de  chape.  Calimo. 
_  CHAUi.SE,  s.  f.  Ce  qui  sert  à  couvrir  les 
ïambes  et  les  pieds.  En  ce  sens  il  n'est  plus 
guère  en  uiage^,  et  on  dit  communément, 
des  bas.  '/.  -  Chausse  ,  est  aussi  une'picte 
o  etolfe  que  les  Suppôts  des  Universités  ni^- 
tent  sur  l'éiiaule  ,  dans  les  fonctions  pub'i- 
ques.  B^cto.  -  On  appelle,  ciuusse  d'ai- 
sance; le  iiiy.ni  des  latrines,  qui  est  ordinai- 
rement de  poterie  ,  revêtue  de  plâtre.  C,>p- 
pellinj  ,  doecianeda  cesso.  -Chausse  d'Hyp- 
pocras  ,  ou  simplement ,  Chausse  ;  une  pièce 
«e  drap  ,  taillée  en  capuchon  pointu  ,  dans 
laquelle  on  passe  de  l'Hyppocras  et  autres  li- 
queurs.A/ji/Varf'//7.ocrjK.-Chausses,  s.  f. 
pi.  La  partie  du  vêtement  de  l'homme  ,  de- 
puis la  ceinture  jusqu'aux  genoux.  Cationi; 
trache  ;  brughesse.  -  On  appelle ,  chausses 
de  Page  ,  ou  Trousses ,  des  chausses  courtes 
etphssées,  que  les  Pages  portoient  autrefois. 
Jiraghesse  de'  Paggi.  -  En  ce  sens  ,  on  dit  fie. 
Quitter  les  chausses,  pour  dire  ,  sortir  d.- 
Page.  Uscir  di  l'ansio.  -  prov.  et  tìg.  Tirer 
ses  chausses  ;  s'enfuir.  -  On  dit  prov.  et  rti;. 
Qu  ane  (emme  porte  des  chausses,  pour  dire, 
quelle  est  plus  maires, e  dans  la  maison, 
que  son  mari.  Donna  che  portail  cal\oni ,  oie 

cVlAUSSÉAGE,  s.  m.  T.  de  Coutume. 
IJroit  ^u'on  p:  ye  pour  passer  sur  certaines 
chaussées.    Il  passo   che  si   pa^ja   in    ceni 

iUO!^lu. 

CKAUVS'ÉE ,  •!.  f.  Levée  de  terre  que  l'on 
tait  au  bord  de  l'eau,  pour  soutenir,  pour 
retenir  l'eau  d'une  rivière  ,  ou  d'un  étang. 
Argine;  albata  o  rialto  di  terra  posticcia. 
—  Chaussée  ,  se  dit  d'une  levée  qui  se  fait 
dans  des  lieux  bas ,  humides  et  marécageux, 
pour  servir  de  passage.  Ghiajar.r,  albata  di 
fcT:  che  .tifa  in  luoghi  bassi ,  ed  acju'triiosi 
per  servire  di  passatoio.  -  On  a'ipelle  ,  Rez- 
nc -chaussée  ,  le  niveau  da  tcrrein  ,  et  on  dit, 
Cu  un  appartement  est  à  rez-de-chaassée, 
pour  dire,  qu'il  est  au  niveau  du  terrein. 
ìiy^rt'cre  a.  terreno,  a  pian  il  terra. 

(.HAUjSF.-PIKD,  s.  m.  Long  morceaude 
cuir,  d.iiitonsesert  pour  chausser  plus  facile- 
ment un  sou'li  r.  C.iLai'/ia. 

CHAUSsr.R  ,  V.  a.  Mettre  des  bis  ou  des 
souliers.  Cal{are  ,  ca!;.t'si.  -  On  dit,  qu'un 
Bas,  qu'un  soulier  c!.a.r,sc  bien  ,  pour  dire, 
quii  va  birn  sur  la  jambe  ,  sur  !»  pied.  Cul- 
lar bene,  a  dovere.  -  On  dit  d'un  Cordon- 
nier ;  qu'il  chausse  bien  ou  mal,  pourdi-e, 
ou  il  fjitbien  ou  mjl  des  souliers.  Ci.';u- 
laivchefabenelescirpe.  -  On  dit ,  chausser 
les  éperons.^  im  i  cntilhomme,  pour  dire, 
mi  mettre  les  i  -on  en  le  faisant  Cheva- 
*?t.  Amar  Cayu/iat, -1)6.  Chausser  de  près 


CHE 

Ii!3  L-perons  à  q.ielr|,ruu;  poursuivre  cic  prj; 
quelqu'un  i{i\\  s'eiUuit.  ïnfcsui'C  ;  scQulr  tf  : 
Vicino  an  Jirji^hiva  ;  esser  (ju.isi  addosso  .i.i  un 
uoni  che  .i:-jfc.  —  prov,  et  hg-  Se  chausser 
une  oi:iuion  *dan5  la  îè'e  ;  s'emèter  d'une  opi- 
nion. Ciicajrsi  in  capo  una  cosa.  11  se  prend 
tuu'uvir;  on  m.iuvais-;  pjrt.  -  (^hnisser,  T. 
de  J  .r.i.  .'>j  dit  os  la  partie  de  U  culture 
des  arb.'es  »  qui  consiste  à  en  bcc'iir  le  pied , 
ei  à  U  fournir  d'amande  ment.  Scjll-irc  in' 
t^niv  intorni}  per  maturi  il  Utams.  —  (.-lidus^- 
scr  ,  eiî  au^si  iiejtre.  Chausser  à  six  à  sept 
pjints,  etc.  pour  dire,  porter  des  souliers 
d'une  telle  ou  telle  lon^^ujur.  C*d\<ir«  a  s-ù. 
sette  punv.  ,  u.  -  On  diî ,  qu'uu  hjin:ne  , 
qu'un  Auteur  chausieïç  i.Joihurtie ,  pour  d;re, 
qu'il  b';;st  mil.  a  composer  des  Traj^éditv  o.i 
qu'il  enlle  son  style.  Cjmpor  Trai;<id'.t  \  Jar 
ncir   iim;o:loso. 

CiiAU  »M:riF.R  .  s.  m.  Marchand  qui  ùh 
etqui  vend  d^'S  bas  ,  d^s  bonnets,  etc.Ali^ir- 
cantc  di  c.iÎTc ,  e  berrette. 

CHAUì  .E-rKAl*ll,  s.  f.  Picce  de  fera 
quatre  pointes  ,  tartes  et  aip,ne>  -,  d(.nit  il  y  ?lì 
a  toujours  une  en  haut  »  de  q.telque  maniere 
q.ie  la  pièce  de  fer  soit  ietée.  Tribolo.  — 
Cl^iusse-trapes;  des  piég??  qu^e  l*on  tend 
pour  prendre  les  hères  puaares.  i rahocchttto  ^ 
truh-^cchcUo.  -  Chdusse-trape,  Plante.  V. 
Chardon   étoile. 

CHAUSSE  ITE,  s.  f.  Bas  de  toile,  de 
fil,  etc.  q.ii  n'a  poin'  de  pied,  que  l'on  riet 

CiJAUòSON,  s-  m.  La  chaussure  que  l'on 
met  an  pied  nud  ,  avant  que  d?  prendre  les 
bas,  Sciifpino\pedule.  -  C'est  aussi  une  espèce 
de  soulier  plat,  à  semelles  de  feutre  ,  dont 
on  se  sert  pour  jouer  à  la  paume  ,  pour 
f-iire  des  armes,  etc.  Scarpino  i  scarpa  di 
feltro. 

.CHAUSSURE  .  s.  f.  Ce  que  l'on  met  au 
pied  pour  se  ch.iusser  ,  comme  les  souliei'», 
les  pantoufles  ,  les  bottes  ,  etc.  Caliamento; 
calcare.  —  On  dit  fig.  et  prov.  Il  a  trouvé 
chaussure  à  son  pied  ,  pour  dire  :  Il  a 
trouvé  qui  lui  tient  tête  et  qui  lui  sait  bien 
résister.  A  carne  dì  lupo  \anne  dicane.  Il  veut 
dire  aussi  en  un  sens  presque  tout  contraire, 
I!  ajustement  trouvé  ce  qu'il  lui  falloit ,  et  ce 
qui  lui  écoit  propre.  Mais  il  se  dit  plui  souvent, 
en  l'autre  senj.  Ben  gli  cadde  in  acconcio ì 
quai  asino  dà  m  parete  ,  tal  riceve. 

CHAUVE,  arlj.  de  t.  g.  Qui  n'a  plus  de 
cheveux,  ou  qui  n'en  a  guère.  Calvo. 

CdA.;V£-SUURIS,s.f.  Oiseaunucturne, 
tMii  .1  des  ailes  membraneuses,  et  qui  ressem- 
ble à  une  souris.  Pipistrello  f  nottola. 

CHAUVEIE' ,  s.  f.  Trci'oux.  On  dit  plus 
souvent  Calvitie.  L'état  d'une  tête  chauve. 
Ca/v.ii.K 

CHAUVIR,  V.  n.  Chauvir  les  oreilles; 
c'est  les  dresser.  Il  se  dit  des  ch'-'/aux  ,  des 
mulets  et  des  ânes.  ZJrîjj^jr  l*orc:chle, 

CHAUX  ,  s.  f.  Pierre  c.i!cinée  par  le  feu, 
et  f)  li  alors  s'échnutïe  avec  l'eau,  et  prend 
de  la  liaison  lorsqu'on  Y  joint  du  sable  :  c'est 
ce  qu*on  nomme  ta  cuaux  vive.  Calcina; 
C'ï  'ce.  -  La  chaux  ctîîute  ,  est  celle  qui  a 
etimê'ée  avec  dj  l'eau,  ou  qui  a  perdu  ses 
propri.-'^és  à  Pair.  Calcina  spenta.  —  Les  Cliy- 
mistes  déii^n-nt  aussi ,  sous  le  nom  de  Chaux, 
l'as  mctuix  C'i'cinéi  ,  auxquels  Pacnon  du  tcu 
a  fair  perdre  If^ur  liaison  et  leur  forme  mû- 
talîiquc,  et  que  cette  action  a  changés  en 
une  s.ib-itance  semblable  à  une  terre:  c'est 
ainsi  qu'on  dit,  des  chaux  métallique;,  la 
cli3ux  d'ctnin,  etc.  Cd^inayoni.  Il  ne  faut 
l>o'nr  confondre  les  chaux  métalliques,  pro- 
duit--'S  p;ir  Inaction  du  feu,  avec  les  préci- 
pitas d?':  métaux  ,  qui  sont  des  produits  tout 
dift-r-n-..  V.   Préciuiîation, 

CHLoEK.  o.iCifOhK.s.  m.  T.^.'Af.rr. 
Bâtiment  à  voiles  et  à  rames ,  r|u*on  arm?  en 
guerre  contre  les  petits  corsaires.  Ou  s'en 
sert  aussi  pour  le  transport  des  nvinitions. 
Sciabecco. 

CHEF,  s.  m.  Tête.  ï»  ne  se  dit  qne  de 
l'homme,  et  il  n'a  guère  d\isae;e  qu'on  Poé- 
iie.  Un  i'cn  sert  aussi  en  patlaiit  de  la  tête 


CHE 

des  Sa'. -.'S.  Testa;  capo.  —  On  dit,  tant  ds 
chefs  de  bétail,  pour  dire,  tant  de  pi^-eS 
de  bétail.  Tante  bestie.  -  Il  seditli-.dc  ^e- 
lui  <|ui  est  a  la  tête  d'un  Corps  ,  d'une  As- 
semblée ,  qui  y  a  le  premier  ranj;  et  la  prin- 
cipale autori-é.  U  capo.-  Chef,  Siftnine  aussi 
quelqiiefoisG  .'  érjl  d' .Armée.  Lapo;  coudât, 
t'-er  .i':serctto  ,  <l:neral  d'ar.-nata.  -  Chef  du 
nom  et  d'armes;  celui  qui  est  le  premier  ne 
la  br.. nello  aînée  d'une  grande  niaisoij.  ''.'/- 
ntjgenUo.  —  On  dit ,  q,.'une  Abbaye  c.t  Chef 
d'Ordre  ,  pour  dire,  que  c'est  la  priiicii-ale 
iVlaisun  de  l'OrHre  ,  et  celle  dont  les  autr.is 
dépendent.  Capo  d'Ordine.  —  T.  de  Guerre. 
i_hef  de  file,  de  demi-HIe  ;  le  i'"ant:is5Ìn  qui 
est  le  premier  de  la  file  ,  de  la  rietni-hle. 
Capo.  —  Chef  d'Escadre  ;  OSicierde  Marine, 
qui  est  au-dessous  des  I.ieateuans-Géuéraux  , 
et  au-dessus  des  Capitaines  de  vaisseau.  6'<i- 
posjuaira.  -  Chef  de  Cuisine,  Chef  d'Of- 
ricc,  etc.  le  priiu-i.u.il  OlTicier  do  Cuisine, 
d'Oîli^e  ,  etc.  Capo  c:toco ,  ce.  —  tn  par- 
tant de  D'-ns  ,  d"liérifa3:es ,  de  successions, 
on  dit:  r):  son  chef,  pour  dire  ,  de  son 
côté.  Dal  canto  siu;  per  eredità  paterna, 
Jirtfrra.  —  Ou  dit  aussi  ;  De  son  chef,  pour 
dire  ,  de  sa  tête  ,  de  son  mouvement ,  de 
son  autorité.  Dî  suo  capo  ;  di  propila  autO" 
rltà.  -  Les  ehefs  d'une  accusation  ;  les  arti- 
cles ,  les  divers  points  d'une  accusation.  Capi 
d'accusa.  -  Crime  de  Lèzc-M.iiestéau  pre- 
mier chef  ;  attentat,  conspiration  contra  U 
p-'rsoniiedu  Prince.  Delitto  di  lesa  Maestà 
in  primo  grado.  —  Mettre  une  entro;  rise  i 
chef ,  taçon  de  parler  ancienne  ;  acìi^ver  une 
entreprise  ,  la  mettre  à  fin.  Condur  a  fine  una 
impresa,  terminarla.  —  Clief.  i .  de  Blason, 
C'est  une  pièce  qui  est  au  haut  de  Vécu  ,  et 
qui  en  occupe  le  tiers.  Front:  dello  scudo. 
On  dit ,  Chef  abaissé,  quand  il  est  séparé 
du  bord  supérieur  de  l'écu  par  la  couleur 
dii  champ,  —  Chef.  T.  de  Chir.  liandage  pour 
la  saiçnée  du  front.  Fasciatura   della  fronte. 

CH£f-D'tSUVRE  ,  s.  m.  (  L'F  ne  se 
prononce  point.  )  Ouvrage  que  font  les  ou. 
vriers,  pour  faite  preuve  de  leur  capacité, 
dans  le  métier  où  ils  se  veulent  faire  passer 
Maîtres.  Capo  d'opera  ;  sagaio.  -  fig.  Ou- 
vrage parfait  ,  en  quelque  genre  t^ue  ce  puisse 
être.  Capo  d'opera  ;  lavoro  perfetta  nel  suo, 
genere. 

CHE'FECIER,  s.  m.  V.  Chévccier. 

CHEF-LIEU,  s.  m.  Lieu  principal.  le 
principrtl  manoir  d'un  Seigneur ,  d'un  Chef 
d'Ordre,    /.'.'aju  principale  ;  capoluogo. 

CHEC;R0S.  s.m.  T.d'.4is.  LÌ9.neul.V. 

CH-ÌLID  UNE,  s.  f.  V.  Eciolre: 

Ci-JELONITE,  s.  f.  T.  d'Hlst.nst.  Pcthei 
pierre  qu'on  tro-ive  dans  le  ventre  des  ieunes 
hirondelles.  Chetonite. 

CHE'MER,  SE  C^iÉ.MER,  V.  a.  Maigrir 
beaucoup ,  tomber  en  chartre.  Ohnagrar 
assai  ;  ismarAre ;  dar  net  tisica  ,  nei  mal 
sotri,. 

CHEMIN  ,  s.  m.  Voie  ,  route  ;  espace  par 
où  l'on  v.i  d'un  lieu  à  un  pvitre.  Strada  ;  via; 
scitiero  ;  cammino.  —  fi^.  Moven  ,  con- 
duire qui  mène  a  quelque  fin.  Sfada;  via  i 
mrT^o  ;  modo;  verso.  —  fig.  Chemin  fai,ant, 
en  mê.Tie  ferr.s ,  par  occasion  ,  strada  fa- 
cendo ;  nell' istesso  tempo  ;  a  ca'O  ;  a  sorte. 
-  .Suivre  te  chemin  batrii  ;  s'attacli';r  au:: 
u.agcs  é'ib'is.  Andar  per  la  battuta  o  per  la 
plana  ;  camrninar  per  tapestit.  -  Oiiditd'uil 
homme  qui  a  mis  une  affaire  en  b.^n  tr.iin  ,  et 
ci.ii  nela  poursuit  pas  ,  qu'il  demeure  en  beau 
chemin,  h  mi-chemin,  illnanersi  nel  hello  , 
sul  b:llo,  nel  buono,  p:l  Jote,  nel  :n.-,xo 
.{una  cosa.  —  On  dit  fig.  et  par  menace  :  Je 
le  trouverai  en  mon  chemùi ,  )iour  dire, 
ie  trouver:M  occasion  de  lui  nuire.  C'  Incontre- 
remo. ■  fi:;.  Couper  chemhi  iquoiquechose; 
en  arrêter  ,  en  empèch-c  le  cours,  le  pro- 
pre'. Tatîiar  la  strada.  -  Chemin  couvert  , 
T.  (le  Foriification.  C'est  un  chemin  sur  le 
bord  cx'c.-ieur  du  fossé  ,  où  le  soldat  est  à 
coavertdu  feu  desassiégeans.5/rrt</iifOftr^.T. 
Chemui  des  rondes.  Autre  chemin  pr.itiqué 
ciure  le  rempart  et  la  muraille  du  corps  de  la, 


CHE 

J>bcè,  par  où  passent  les  Officiers  qu!  font 
3  ronde.  Strada  delle  ronde.  —  Le  vulgaire 
appelle  Chemin  de  5ainc  Jacques  ;  cet  amas 
d'étoiles  ,  qui  forment  comme  un  chemin 
blanc  au  milieu  du  Ciel.  On  le  numm^  au- 
trement la  voie  de  lait ,  ou  la  voie  Uctée.  V. 
-  Chemin.  T.  de  Mar.  Se  dit  d'une  suite 
de  chantiers  ,  ou  de  grosses  solives  ,  sur  les- 

3uel!es  les  Tonneiitrs  ,  ou  ceux  qui  ont 
roit  de  décharger  sur  les  ports  de  mc-r  , 
roulent  les  tonneaux  des  bateaux  juiqu'a 
terre.  Scalo. 

CHE.vUNE'E,  s.  f.  L'endroit  où  l'on  fait 
le  feu  dans  les  maisons ,  et  où  il  y  a  un  tuyau 
par  où  passe  la  fumée.  Cammino.  —  11  se 
prend  pour  la  partie  de  la  cheminée  ,  qui 
avance  dans  la  chambre.  Cammino ,- l\  s<? 
prend  au>si  pour  cette  partie  du  tuyau,  qu 
sort  hors  du  toit.  Rocca  del  cammino  ;  gola 
fiimaajuo.o.-pvov.  faire  quelque  chose  sou' 
la  cheminée  ;  faire  quelque  chose  en  cachette, 
et  sans  observer  les  formes,  far  alcuna  cosà 
di  niscoiio  ,  i  sen\a  osservare  le  formalità 
prescritte. 

CHEMINER,  v.  n. Marcher,  aller,  faire 
du  chemin  pour  arriver  quelque  part.  Cam- 
tninarc;  fare  strada.  —  fìg.  Cheminer  droit  ; 
ne  point  tombe--  en  fauîeîjVo/i  cader  in  l'alio. 
-On  ditfig.  Qu'un  homme  sait  cheminer  ,' 
•our  dire,  qu'il  sait  aller  à  ses  fins,  qu'il 
fait  ce  qu'il  faut  pour  s'avancer.  Prosperare  ; 
farde'  passi,  de'  progrès  si;  avanzarsi. -ÇyAiin 
homme  chemine,  qu'il  cheminera.  Parade' 
passi  ;  andera  molto  innanzi  ;  sarà  promosso. 

-On  dit  tìì.  en  parlant  d'un  Poème  ,  d' 

Oraison  ,    Ç)ue  cela  chemine  b: 


CHE 

mand  ,  où  il  désigne  un  brigand  des  Monta- 
gnes noires.  En  François ,  il  signifie  un  vau- 
rien ,  un  bandit.  Un  bandito  ;  un  malandrino  ; 
un/orfante;  un  bricone. 

CHENE  ,  s.  m.  Sorte  de  grand  arbre  ,  qui 
a   le    buis  fort  dur,    et  qui  porte  le  gland. 

'^H-E'';'EAU,s.  m.  Jeune  chêne.  Ouerduolo. 
Ç.-ioNEAU,  s.  m.  Coi.duit  de  pDmb  au  de 
boi,,  qui  recueille  les  eJJX  du  toit,    et  les 
porte  dans  la  gouttière.  Gronda,  o  sia  doc- 
cia di  gronda. 

.  CHENET,  s.  m.  Ustensile  de  cuisine  et 
ce  chambre  ,  sur  quoi  on  met  le  bois  dans 
.a  cheminée  pour  brûler.  Alar:  et  AUri  au 
pluriel.  Le  peuple  dit  Arali. 

CHENETEAU,  s.  m.  P.  d'Eaux  et  Fo- 
''"^\lf>Î'}?.  '^'"^'"'-'-  ËJiveau.  Ou^rciiwlo. 

ÇHENE-VERD  ,  s.  m.  EÎpèce  de  chêne 
qui  conserve  ses  feuilles  vertes  en  toute  sai- 
5""  >  o"  '  appelle  aussi  Yeuse.  Elee  ;  leccio. 
~^,,-,?;''"Ì  P^"'-  V.  Germandrée. 

CHiNEVIERE  ,  s.  f.  Charnu  semé  de 
chenevis  ,  champ  où  croit  le  clianvre.  Ca- 
napaia. 

CrfENEVIS,  s.  m.  Graine  de  chanvre. 
Lanapiiccta. 

CritNEVOTTE,  s.  f.  Petit  éclat  de  la 
partie  boiseuse  du  chanvre  dépouillé  de  =on 
ecorce.  Lisca. 

CHENEV'OTTER  ,  v.  n.  Terme  dW.ric. 
Kousscr  du  bois  foi  le,  comme  des  cheneVot- 
'■^u^r  vîr  ''•■*°''  ^'""--'""''  ;  sterilire. 

CHhML,  s.  m.  (La  lettre  L  ne  se  pro- 
nonce point.  )  Lieu  où  l'on  met  les  chien. 
de  chasse.   Stania    de'  cani.   -   On  dit  fig. 
,  que 


'■< -~  -,^;- -;'-"•"'-  u^t"  ,  Mu«;l'ou- I  "=  i-uasse.   otanra    rie 
■vrage  est  bien  suivi,  bien  dispose.  L'ammi/jj    d'un  logement  fort   sale  et'fcrt   .i 
bcne,adoi':re.  (c'est  un  vrai  chenil   CaniU 

CHEMISE  ,  s.  f.  Vêtement  de  toile  que  .  CHENILLE ,  s!  f.  Insecte  reptile  k  plu 
Ion  porte  sur  la  chair,  et  qui  prend  depuis  sieurs  pieds ,  q.u  ronge  les  feuille;  et '»s  fleur 
_:5°"  fSi".':''.*"!^!'.""^,"'''"*  genoux.  Ci- (des  plantes  et  des  arbres,   iirtico.    -   C 


micia.  Ma  ])eau  m'est    plus  proclie  q„.  ..... 

chemise.  Più  vicino  è  il  dente  che  nessun  pa- 
lante. -  Chemise  ardente,  chemise  de  sou- 
fre; une  sorte  de  chemise  qui  est  frottée  de 
soufire,  qu'on  fait  vêtir  aux  criminels  con- 
damnés à  être  brûlés  vifs.  Camicia  insolfata, 
'*•'  «  pone  indosso  a'  rei  dannati  al  fuoco. 
-  On  appelloit  ,  Chemise  de  maille  ,  un 
corps  de  chemise  ,  qui  étoit  f.-iit  de  petits  an- 
aelet;  d'acier  ,  et  dont  on  se  servoit  à  se 
couvrir  comme  d'une  arme  défensive.  Graco 
Rimaglia.  —  T.  de  Fortification.  La  chemise 
«un  bastion,  ou  d'un  autre  ouvrage  c'est 
la  muraille  de  Maçonnerie  ,  dont  uii'ou'vrage 
est  revêtu.  Incamiciatura.  -  C'est  aussi  une 
espèce  de  Maçonnerie  ,  faite  de  cailloutage 
avec  un  mortier  de  chaux  et  ciment,  ou  de 
cliaux  et  sable  seulement,  pour  entourer  d-s 
^JimAe  e.rki.  Incamiciatura.  -  On  anpelle 
encore  Chemise  ,  le  massif  de  chaux  et  ci- 
ment qui  sert  à  retenir  les  eaux  ,  tant  sur  le 
cote,  que  dans  le  fond  des  bissins  de  ci- 
ment.//ii-amiajrnr/ï.-fig.  Mettre  quelqu'un 
en  chemise  ;  le  ruiner  entièrement.  Spogliar 
alcuno  intieramente  :  ridurlo  al  lastrico. 

CHEMbETTE,  s.  f.  diminutif.  Sorte  de 
vêtement  qui  se  met  sur  la  chemine  et  qui 
prend  d'ordinaire  depuis  les  épaules  jusqu'aux 
hincaes.  Camicitala;  farsetto  ,  imbottito.  - 
Se  dit  aussi  d'une  sorte  de  camisole  que  por- 
tent les  personnes  de  basse  condition.  Cam'- 
ciuola  ;  farsetto;  iarscttino  ;  giiMerello  ;  swb 


^.CHEMOnS.s.m.  T.deMed.V.  Ophthal. 

CHENAIE,  s.  f.  Lieu  planté  de  chêne*. 
<:Mierceto. 

CHENAL  ,  s.  m.  Courant  d'eau  bordé  de 
ttTcànlu  '"'''^'  ^"  "aisseaux  peuvent  pas- 

CHEN.ÀLER,  V.  n.  r.  de  AU-.  Chercher 
un  passage  dans  la  mer  ,  en  un  lieu  où  il  y 
!  peu  de.au,  en  suivant  ou  rangeant  les  si- 
nuosités d'u,  chen  1  ,  soit  par  Ie%ecours  d 


j  nil'e  ,  se  dit  aussi  d'un  tissu  de  soie  velouté 
qui  imite  la  chenille  ,  et  dont  on  se  sert  dans 
les  broderies  ,  et  dans  d'autres  ornemens. 
t;ni,e/jj-  Chenille  ou  scorpioides  ;  Plante 
■'  ,"fur  legumineuse  ainsi  nommée ,  parce 
quelle  donne  une  gousse  d'un  vert  pile  ,  hé- 
rissée ,  roulée  sur  elle-même  ,  et  de  la  gros- 
seur et  do  la  figure  d'une  chenille.  Scor- 
pioide ;  Coron  lia. 

.CHENU  ,  UE  ,  adi.  Qui  est  tout  blanc  de 
vieillesse.  Canuto  ;  bianco  per  vecchieua.  - 
Un   t^it  en  Poésie,  les  Montagnes   cil 
les  Alpes  chenues.  L'Mpi;  le  Montagne  bian- 
'■'UK'.':J''  "^Ita  nevi  ;  coperti  di  mvc. 

ÇhtPTEL  ou  CHEPIEIL,  s.  m.T  d 
Jurispr.  Bail  des  bestiaux  ,  dont  le  profit  doit 
se  partager  entre  !e  Preneur  et  le  iiailleur. 
ooccio  ;  soccità. 

CHEPTELIER.  s.  m.  T.  de  hrispr.Ce- 
lui  tient  un  bail  de  bestiaux.  Sorcio. 

CHER,  CHERE,  adj.  Qui  est  tendre- 
ment aimé.  Caro  ;  amato  ;  diletto  ;  en  parlant 
descnoses,  on  dit  aussi  .pregiato  ;  irc-'oso.- 
Qui  coûte  beaucoup.  Cara;   dt  gran'pre-'o, 

0  valore.  -  On  appelle  Chère  année  une 
année  ou  le  ble  est  beaucoup  plus  cher  qu'.i 

1  ordinaire,  Anna  di  carestia;  arno  m  cu'' le 
de, rate  si  vendono  a  caro  prr.io.  -  Cher  , 'se 
dit  aussi  de  celui  qui  vend  a  plus  haut  prix 
que  es  autres.  Ce  Marclund-là  est  cher. 
{i'icl  Mercante  vende  caro.  -  Cher,  adv.  A 
h.:ut  prix.  V.  Chèrement.  Acheter  cher.  Far 
mal  mercato.  CMtçr  z\\ir.  Costar  caro. 

CHERCHE  ou  CEilCE,  s.   f.  Tr.iit  d'un 
arc  surbaissé  ou  rampant ,  ou  de  qutlqj'autre  ' 
hgure  tracée  par  des  points.  Figura  d'un  arco 
rampante  o  d'altro  ,  trovata  per  via  d'Inter, 
seiìoni ,  e  delineata  con  punti. 

CHE.ICHE',  ÉE,  nart.  V.  le  verb- 

CHERCHE- FICHE  ou  CHERCHE- 
POINTK  ,  r.  de  Serrurier.  Espèce  do  poin- 
çon ole  fer  rond  ou  pointu  dont  on  se  sert 
pour  trouver  les  trous  des  fiches.  Punteruolo 

CHERCHER  ,  v.  a.  Se  d:.nner  du  mouve- 


balises,  soit  par  cel  il  ,\i-  h  c,n/»'>         "         v,.»i,.vv..»u,i.  ,  v .  a.  oe  n  jnner  nu  inouve 

'''"■,costes'iareunlfJ^.  I  J  {'!"";;-  H^nt .  du  soin  ,  de  la   peine  pour  trouver 

-^ano     "'^■'""""'  """■'«  '«  scandaglio  alla  1  Ccr-care  ;  ricercare.  -  Prov.  et  fi^  Chercher 

CHE.WPAN     t  m    Mof  ,■  i  a     i.»i,      1?!'^'  \  qU'itorze    heures  ;   c'est  subtiliser  , 

riii.v.ifrtiN  ,  s.  m.  Mot  tiré  de  l'Aile- 1  faire  de  mauvaises  difficultés  sur  des  chosel 


I  .  -,  .         CHE  iff 

ou  il  ny  en  a  point  à  faire.  Cercnr  cin ml 
piedi  al  montone  ;  cercar  il  nod„  nel  giunco. 
-  Un  du  dune  armée  qui  se  met  en  mar- 
che ,  et  tait  des  mouvemens  pour  aller  com- 
battre, qu'elle  cherche  l'ennemi.  Cercarli 
nemico  ;  sortir  in  campagna.  -  Se  dit  fig. 
oes  choses  inanimées.  L'eau  cherche  un  pas- 
sage; I  aiguille  aimantée  cherche  le  Nord. 
Cercare;  tendere  a  ,  o  verso...  -  Chercher 
son  pain.  V.  Mendier.  <-ncrcner 

CHE.KCHEUK  ,  EUSE  ,  s.  m.  et  f.  Celui . 
ce.le  qui  cherche.  Il  se  prend  ordinairement 
""(^mH'v'  '""c-  ^'•'■"-""-^;  Inve  stiratore. 

CHERE,  s.  f.  Terme  sous  leiiuel  on  com- 
prend  tout  ce  qui  regarde  la  quantité  ,  la  qua- 
li'e  ,  la  dehcitesse  des  viandes ,  et  la  manière 
de  les  apprêter.  Faire  bonne  chère.  Fivir 
ftne  ,  lautamente  ,  delicatamente  ;  far  buona 
vita  ,  vita  magna.  —  faire  maigre  ,  faire  ne- 
tue  chère.  Vn..rmaU  ;. far  mala  vita  "streìL 
-  Ltìere  entière  ;  un  grand  repas  suivi  de 
p.usieurs  divertisseinens.  Festino  compito  - 
Cliere  ce  Commissaire  :  Un  repas  où  l'on 
sert  chair  et  poisson.  Convito,  pasto,  desi- 
nare o  cena  servita  digrasso  e  magro.  -  fig. 
A  cucii,  reception  favorable.  Il  ne  sait  quelle 
chere  lui  faire:  ce  qui  se  dit  d'un  homme 
qui  étant  r.iyi  de  voir  chez  lui  un  de  ses 
If'  '"r"r  ''"^"^  réception ,  quel  accueil 
un  taire.  tgU  non  sa  come  possa  meglio  fargli 
festa  ,  onore  ,  grata  accoglienza.  -  On  dit 
chez  les  Cabaretiers  ,  Tant  peur  la  bonne 
chere  ;_t.mt  pour  le  couvert  et  les  autres 
'"^r.'lttX'H^-    '"nto  per  il  trattamento. 

CHERE.MENT  ,  adv.  Tendrement ,  avec 
beaucoup  d  aHfection  ,  avec  beaucoup  d'a- 
mour. Caramente  ;  affettuosamtnte  ;  tenera- 
rnente  ;  appass'ionatanente.   -   A  haut  prix. 

nSPJ-,  •  "  '"'^îî"  "''"  '  "''O .  srande. 

CHEIU  ,  lE  ,  part.  V.  le  verbe. 

CHERIF,  s.  m.  Nom  qu'on  do.nnè  à  un 
descend.ant  de  Mahomet  par  Fatime  safille, 
épouse  d  Aly.  Nome  che  si  Jà  a  un  discendente 
di  Maometto  per  via  di  Fatima  sua  figlia.  - 
Et  d  si.,nifie  aussi  Prince  chez  les  Arabes  et 
chez  les  Maures.  I7/o/o  de'  Principi  Arabi. 

CHERIR,  V.  a.  Aimer  tendrement. ^mcre 
teneramente  ,  con  passione. 

CHERISSABLE,  adj.  de  t.  g.  Trévoux. 
Qui  mente  d'être  aimé.  Amabile  ;  degno  d'es'- 

CHERLESKER  ,s.  m.  Lieutenant-Général 
(les  Armées  Ottomanes.  Luogotenente  generali 
dell  armate  Ottomane. 

CHERTE',  s.f.  Prix  excessif  ics  choses 
qu,  sont  a  vendre.  Carestia  ;  penuria  ■.  dlfalta. 
-  tn  parlant  de  certaines  marchantlises  on 
dit  que  la  cherté  y  est ,  pour  dire  que  la 
pressa  y  est  ,  que  tout  le  monde  veut  en 
avoir,  l    e  la  carestia;  ognun   s'affolla  per 

CHERUBIV  s.  m.  Ange  du  second  Chœur 
de  la  premiere  Hiérarchie.  Cherubino. 

CHERVIi,  s.  m.  Racine  bonne  a  man- 
ger ,  et  qui  est  fort  douce  au  goût.  Sisaro 
I  -  Le  faux  chervis.  V.  Carotte. 

I  ^r^y"-""'  '^^,>  •■"''■  ^''  •  Pûuvre,  mépri- 
I  sable.  Misero  :  vile  ;  spregg^vale.  -  AÎauv.iis 
qui  nest  pis  de  la  bonté  ,  de  la  qualité  dont 
ildevroit  être  dans  son  genre.  Cattivo;  me- 
schino ;  magra  ;  stenuato  ;  sparuto  ;  di  poco  ■ 
'  dt  niun  pregio  o  valore.  -  Avoir  ché'ive 
mine;  avoir  la  mine  basse  ,  ou  l'air  d'u.i 
homme  malade.  V.  Mine. 

ÇHETIVEMENT,  ailv.  D'une  manière 
chetive.  Meschinamente  ;  miseramente  ;  vil- 
mente :  pov.:rjnente. 

CHETRON  ,  s.  m.  T.  de  CoS^eiier-MaU. 

Iter.  Espece  de  petite  layette  en  forme  de  ti- 

roir,  qu;ùn  méiyge  dans  quelque  endroit  du 

pour  y  motrre  A  part 

lî  trouver  plus  aijé.nsnt 


dedans  d'un  coffre 
les  choses  qu'on  vei 
sous  sa  main.  Cassn 
CHEVAL,  s.  m. 
propre  à  porter  et 


Animal  à  quatre  pieds 

r ....  Àter.  Cavallo.  -  Com- 

lencer  un  cheval ,  c'est  le  mettre  au  pilier, 
.-'ntre  deux  piliers ,  le  dresser  à  toutes  sortes 
d'airs  et  de  manèges  ,  l'y  rendre  bien  ma» 

V  i 


1^6 


CHE 


_  aut.  Dar  Te  pfwa  scuola  a  un  cavcUo.  — 
Monter  a  chcv.il  ;  apprentìr»;  a  monter  à  che- 
val. Imyarure  ,i  nontare  a  cavallo  ,  a  cavat- 
tare.  -  Cheval  tondu  ;  sorte  de  jeu  où  plu- 
sieurs cnfanssau'.cnt  l'un  après  l'autre  sur  ledos 
tl'un  d'entreux  ,  qui  se  tient  couthi  en  forme 
«le  cheval,  io-rj  il  ^iuoio  fanauUsco.  -  En 
T.  de  Guerre.  Etre  .i  cheval  sur  une  rivière; 
avoir  des  troupes  sur  l'une  et  l'autre  rive. 
E.SS!'  traniiV^ato  ia  un  fiume.  — "  tìg.  Fièvre 
de  cheval.  Ftivre  \\o\f:v,tt.  t'ehhricone  \  f:i^- 
hre  ia  cavalLi.  -  Médecine  de  cheval^  \lé- 
«lecine  trci-forre.  medicina  da  cavano.  - 
prov.  l.'a:il  du  maître  engraisse  le  cheval, 
c'est-à-Oire  ,  que  quand  le  maî.re  va  voir 
souvent  ses  chevau;( ,  les  v.'lets  en  prennen' 
]>lus  de  soin.  Fiewrémenr  il  iisnirie  que  qu;ind 
un  maî:re  prend  kii-mèmo  soin  de  ses  aff  li- 
res ,  tout  va  mieux.  L'occhio  del  yadronc  in- 
grassa il  cavallo.  -  pr.^v.  et  fis.  Monter  s.'.r 
ses  5rjnd>  cliev.iux  ;  c'est  se  mrttre  en  co- 
lère ,  parler  d'un  ton  de  voix  t'ier  et  élevé. 
Uar  hlescand.iscen'^a  ;  dar  ne* lumi.  —  prov. 
A  cheval  donné  ,  on  ne  rt  garde  point  la 
bouche  î  fonr  d:re  ,  qii'il  ne  faut  pas  trouver 
à  redire  à  un  présent  qvie  Ton  nous  fai-,  .A 
cavai  donaro  n^n  si  i;uarda  in  hocca.  —  Oii 
dit  hg.  d'un  hommes-upide  ,  ^rossit-r,  bru'al 
que  c'est  un  cheval  ,  un  };ros  cheval  ,  un 
cheval  de  carrosse,  un  chiyal  de  bit.  .Srj- 
*  dv  î  sciocco;  insir.sjtv;  ïnocc-onej  béijseo. 
V.  B.tdiud.  -  prov.  Ferin- r  l'écune  quand 
les  chevaux  sont  dehors,  l'iendre  des  pré- 
Ciuiions  qu.tnd  il  n'en  est  ^Ivis  teni;)s.  Scr- 
r.ir  la  staila  :jijandit  son  pre  i  l  huoi.  -  Il  n'est 
si  bon  cheva'  qui  ne  bronche.  Il  n'y  a  point 
d'homme  si  s.-sc  ,  si  habile  ,  nui  ne  fasse 
quelque  f^ute.  Un  le  dit  aussi  d'un  Orateur 
lorsque  1.1  métTioire  lui  m.-^nque.  L'Iti  fa  falla  , 
(  chi  n..nfa  sjarfaila  ;  chi  noi'  fi  non  fatta  ; 
chi  ne  ferra  re  inchioda.  —  fam.  Ecrire  à  quel 
qu'un  une  lettre  à  cheval  ;  lui  écrire  avec 
hauteur,  avec  menace.  Salvc-una  titrera  di 
fitoco.  —  Cheval  de  bois,  une  tÌE.iire  de  bois 
qji  est  à  peu  près  fnite  a  la  ressemblance 
d'un  cheval ,  et  sur  laquelle  on  apprenti  â 
voltiger.  Cavalletta.  -  C'est  aussi  une  prece 
de  bois  sur  de#  tréteaux,  laquelle  et  taillée 
en  arête  .ayant  une  tetc  de  chev.il.  Caval- 
ietto. —  Chevril  de  frise  ;  Machine  de  purrre, 
qui  est  •.-.ne  grosse  piece  de  bois  traveiM.-c  de 
longues  pointes  qu'elle  présente  de  tous  côtés. 
C'avallo  di  frisa.  —  Cliev.i'  (11-  bapage.  Che- 
val çui  porte  le  b:iciiiçtf.  Cavallo'da  vettura  ; 
tesi'a  da  soma.  -  Cheval  marin  ,  est  un  che- 
val ftbuku.t ,  qui  a  le  devant  d'un  cheval  et 
le  derrière  d'un  poivsun  ,  te!  qu'on  voi'  cl.  ns 
quelques  Antiiue;  et  Médailles,  et  dans  les 
grotesques  «t  les  ornemcns  de  l'Arch-tec- 
tiire  et  de  la  .°e!nturs.  Cavn/o  marino.  - 
Pour  Kypopotar.ie.  V.  -  Petit  cheval,  T. 
d'Astronomie.  Nom  d'un?  constclUticn  de 
l'hémisi-liire  septenrrioml.  lificcel.capallo. 
-  Ches-aux,  au  pluriel  se  prind  quelquefois 
peur  des  gens  rie  guerre  a  chcv.il.  Cavalli; 
tUdatt  a  cavallo.  On  dit  vin;;:  et  un  chevaux, 
e  Bon  pas  vingt  et  un  cheval.  —  Chcv.-ux- 
Lésers ,  ce  mot  n'est  en  usajc  qu'en  parlant 
de  quelques  compagnies  d'Ordonnance.  Ca- 
valessieri i  cavalli  lecgieri.  -  Selle  ;'i  chev.l. 
T.  d'Anatcm.V.  Scile.  -  En  f .  de  Draperie. 
On  dit  qu'une  ourdiss^usc  a  fait  un  chev..l , 
qu;Td  en  remonvnt  la  seconde  demi  portée 
sur  l'ourdissoir  ,  elle  m  mene  .i  suivre  les  ré- 
volution de  la  1  rcir.ièrc  ocmi-portée.  Acca- 
Veticr.tnra. 

CllEVALZR,  v.  n.  Fa'Ve  plusieurs  allées 
et  vtr.uas,  plusieurs  pi^s  pour  une  affaire. il 
«st  viciLX.  -Far  ii.f  ite  lier  una  cosa. 

CKìlVALERIE  .  s.  ffoipnité  et  gr.ide  de 
Cheva'ier.  Cavalleria.  -  On  dit  aussi,  des 
actes  de  C/icvi>lcnc ,  de  hauts  fnlts  d'..rmeî 
«t  oe  ch-v:'U  rie ,  pour  fli'c  des  astions  de 
valeur  e:  dign'js  d'un  br.ive  Chev..!ier.  Atl-mi 
M  carallçr'u  ,  da  ca-aJieri.  -  Auiourd'hui 
eiK-wlenene  sp  dit  eue  d'un  Ordre  de  Che- 
valerie, Ordine  cay.tllereseo  ;  trdint  militare, 
Vttini  il,  ca,al>:r:. 

ÇUEV.-iJ-Sl' ,    5.   ra.  Sorte  <ie    SL'.pplicc 


C    M    F. 

n.'rmi  tes  Arciens.  Ecu'eo  ;  cavalletto.  —\ 
iViorceau  de  b:)is  fort  mince  ,  qui  sert  â  te 
nir  élevées  les  cordes  des  instrumens  a  cor- 
des, fonticcllo.  —  Instrument  de  bois ,  sur 
lequel  les  l'emrres  posent  et  .-ippuyent  leurs 
tableaux  pour  y  tniv-ullcr.  L:s5to.  —  Los 
étaics  au'ou  mgt  aux  bàtimeni_  qu'on  veut 
reprendre  sous  oeuvre.   Punteiii  i  calzatoie. 

—  tn  séiiér.il  ,  se  dit  de  ce  qui  sert  a  quel- 
ques artisans  a  tenir  l'ouvrage  élevé,  et  a  le 
hi'sser  pour  tr.iv.iiîler  commodément.  Che- 
valet de  Charpentiers,  l'ietlca.  Chc-valetdes 
Cordiers,  Esi>=deurs  ,  Corroyeurs ,  etc.  Ca- 
valietto. -  Chevalet,  t.  de  Mar.  Le  clou  qui 
attache  l'alidiide  à  Tastrol.'.be.  Asse;  fuso  i 
eavalctto.  -  Chevalets  ,  sont  aussi  les  tré- 
te.-uix  qui  servent  pour  scier  de  long.  Bau- 
det, i^ted'ca.  —  Machine  avec  un  rouleau  mo- 
bile ,  qui  sert  à  passer  ries  cables  d'un  heu 
a  un  .lutre.  Cavetlcteo  da  gomena.  -  Chevalet 
du  tympan.  C'est  une  pe'ite  barre  de  bois 
aussi  longue  que  la  largeur  du  tympan  ,  as- 
semblée en  travers  sur  de^ix  petites  b.îrres 
de  bois  ,  qui  sont  enchâssées  à  ulomb  d.ins 
des  mortaises  derrière  le  tympan  dans  la  plan- 
che du  cotVre.  Ce  chevalet  sert  à  soutenir 
b  tymp.m  un  peu  courbé  en  forme  de  pupi- 
tre. Co.l.i.  -  Chev.^let  de  la  Presse.  C'est 
un  morceau  de  bois  en  forme  de  biseau  ,  le- 
quel sert  uniquement  à  soutenir  le  b.^ireau 
."lires  que  l'lm;,TÌnieiir  a  tiré  son  coup  ,  et 
s'art..ct-.e  avec  un  vis  qui  traverse  lai-imelle. 
Cricca  attaccata  alla  coscia  pgr  tener  jerma  la 

cllF.VAUER,  s.  m.Ti're  qtte  prennent, 
dans  les  acte;  puh!ic>  ,  les  GcntiUhommei 
les  pljs  considérables ,  et  qui  est  au-dessus 
de  celui    d'Etuyer.   Cavaliere  \    gentiluomo. 

—  Celui  qui  est  reçu  avec  cert.ùnes  céré- 
monies dans  un  Ordre  Militaire  ,  ou  dan-, 
un  Ordre  qui  n'est  qu'ur.e  association  étab'i-,* 
par  un  Prince  souverain-  Cavaliere.  —  Quand 
on  dit  tout  court  ,  ChesMlier  de  l'Ordre  , 
cela  ne  s'entend  qii-r  des  Chev..liers  d.i 
iaint-Esprit ,  ou  de  l'Annonciade.  Cavaliere 
dell'Ordine.  -   Dans  «lue'quîs  Ordres  Mili- 

jliarcs,  il  y  a  ries  Chcv:.liers  nobles  et  ris 
1  Chevaliers  serv.-ns.  Caval'ari  nobili,  cavalier 
I  servent!.  —  (.)i  anueiie  chez  la  Reine  et  cli?z 
les  Princesses  de  "la  fimille  Koiç-Vie,  Chev-.lisr 
I  ri'lionncur  ,  le  princinal  O.iicier  qui  leur 
dôi'uient  la  main  quand  elles  marchent.  Ca- 
valier  d' ono'e.  -  Cbrvslier  du 'juet ,  c'est 
le  Coinm.:ntl.!nt  des  Compagnies  d'.Arcbers 
qui  foiit  'e  guet  l.i  nuit  dans  Paris.  Coman- 
dante della  pMtugha.  -  Dans  les  Romóns, 
on  appelle  Chevaliers  errans  ,  les  Cheva- 
liers qui  alloient  par  le  inonde  ,  cherciiant 
les  aventures  ,  châ-iant  les  inéch:;ns  ,  pro- 
tégeant les  opprimés  ,  et  soutenant  l'hon- 
neur de  leurs  M.  itresses  envers  et  contre 
tout.  Cavsiuri  erranti.  -  Cet  homme  est  le 
Chev.dier  d'une  Daine ,  pour  dire  ,  qu'il  lui 
est  i-ttaché.   Cavalier  servente  d'una  Dama. 

—  Se  f  ire  le  Chevalier  de  quelqu'un  ,  c'est 
prendre  s.i  dsfense  avec  chaleur,  pigiarla 
d'taa  di  alcuno.  —  tig.  (  hevalier  a'indu-.- 
tric  ;  qui  vit  d'adresse  ,  ce  mot  se  irend  en 
mauvai-e  pirt.  Cavaliere  d'industria;  sc^oc- 
c^ne.  —  Chez  les  anciens  Roina:n.,  l'Ordre 
d.;s  Chev  lier!  tenoit  le  secjnd  rang  d  .ns  la 
Réiuh!;que  :  ils  portoient  un  anne.'u  d'or 
au  doÌ2;t  pour  martiue  de  leur  d'tnité.  L' Or- 
dite Épiestre  -  Au  Jeu  d'échecs ,  c'est  une 
pièce  qui  s.iwre  au-d.>ssus  des  ju'res  et  va 
tjuiours  de  côté,  de  blanc  en  n  .ir  ,  e-  d~  noir 
en  blanc.  Cavaliere;  cavallo.  -  T.  d'Ûrnithol. 
Oise.  H  anuatique  un  iieu  plus  gros  qu'uii 
pigeon.  Jl  a  le  bec  long  et  les  jambes  si 
nau'es  ,  qu'il  est  comme  .à  chev.il,  et  c'est 
pour  cela  qu'on  le  Bomni"  Chevalier.  Il  y 
en  a  de  deux  sortes  ,  l«  Cievalier  rouge. 
Gambi'ia  ;  vuls.iiremcnt   Pettegola. 

CHEVALINE,. idj.f.  T.  Je  l^ratiqu».  Pête 
ch  ■v..!ine  ,  c'est  un  cheval  au. une  cavale. 
lie^tij  cavallina. 

CHHAALK ,  s.  m.  T.  de  Kiviire.  PTis^ages 
praiq.iés  d/ns  les  rivières  ,  sur-tout  lorsque 
le»  ea.ix  étant  trop  b.isies  ,  la  profw»i«uc 


C    H    E 

ortl'nrîre  du  lit  ne  sufiit  pas.  Calette. 

CriEVANCE  ,  s.  (.  Le  bien  qu'on  j. 
11  est  vieux.  I  beni  ;  gtl  aveii  ;  ciò  che  h 
possède. 

CHEVAUCHABLE  ,  adj.  Vieux  „■::. 
Oue  l'on  peut  cliev,.ucher.  C'avalcah:ie. 
"CHEVAUCHE'E,  s.  f.  T.  de  l'rai:;:u. 
Voy.ige  a  cheval  que  sont  obligés  de  (aire 
certains  Ofticiers  pour  satisfaire  au  devoir  de 
leur  charge.  Cavalcata. 

CHEVAUCIitR.  V.  a.  Aller  à  chev.il, 
II  est  vieux.  Chevaucher  court,  chevaucher 
long  ;  se  servir  d'étriers  courts  ou  longs.. 
Cavalcare  colle  sta^e  corte  o  lunghe.  —  Les 
Imprimeufs  le  disent  de  quelques  lettres  qui 
montent  ou  qui  descendent  hors  de  la  ligne 
a  laquelle  elles  appartiennent.  Scorrere  ;  /j 
lettera  i  scorsa.  —  Chevaucher,  7*.  d:  Mar. 
Se  dit  des  pièces  de  bois  qui  se  croisent 
l'une  sur  l'autre.  Iraversarsi  ;  leg.it  che  si 
traversano. 

■►  CHEVAUCHONS  (A) ,  adv.  Mot  .t  - 
ranni.  E're  a  sis  iarabcs  dcijj  jimbes  d-'.i 
sur  quelque  animal  i  qu.itre  pieds  ,  siu-  un 
banc  ,  sur  lui  mur  ,  etc.  A  cavalcione  ;  a 
cavalc'oni.  V.   Califourchon. 

CHtVECIEB  ,  s.  m.  Celui  qui  est  pour- 
vu d.ins  quel.|iies  Eglises  Co!;égia!es  de  la 
première  dignité ,  et  qui  a  soin  de  la  cire. 
Cap-ceriû. 

CHEVEf.E,  ÉE,  adj.  T.  de  Blason.  Il  se 
dit  d'une  tête  dont  les  cheveux  sont  d'.i.it.-e 
é.na  I  ou  d'autre  couleur.  Crinito. 

CHEVELU  ,  s.  m.  Il  se  du  des  pcti's 
fi'amens  attachés  aux  racnes  des  abres  o.i 
des  pl.'ntes ,  et  qui  sont  aussi  délés  que  'ç> 
cheveux.  B-rrSa;  capellatura  o  capellam^nta 
delle  barbe  delle  piante. 

CllEVEl  U,  t'E,  adi.  Oui  porte  de  longs 
cheveux.  Capelluto  ;  jjJî.tj.'o  ;  chioinMle  ; 
elle   ha    bella   e  hiaija   ■{t^i.eni ,   capellatura. 

—  Il  se  dît  au  pr  .pre  .  ^u  iloi  Clodion  .  qui 
a  été  surnommé  le  Chevelu.  Clodione  il 
Capelluto.  -  (\i.  Ri-cines  chevelues,  les.' 
racines  d'.^rhres  et  des  plantes  (un  poussent 
des  ii-amens  presque  au>si  délés  que  '':s 
cheveux,  tiadxi  capellutt ,  har'uute.  —  C  >- 
mète  chevelue;  une  Comète  qui  jette  des 
rayons  de  lumière  on  forme  de  chcvo.i.<. 
Cometa  crinita.  —  Partie  chevelue  de  la  tête., 
celle  qui  est  garnie  de  cheveux.  La  parta 
captUiita  del  capo  ;  la  calvaria ,  o  il  tesclio. 

CiHl.VELURE  ,  s.  f.  T.  collectif.  L-;s 
cheveux  de  la  ìkte.  Capellatrtra;  capelliera  ; 
capellamento  ;  capillizio  ;  chioma  ;  \a\^cra. 

—  Les  rayons  des  Comètes.  Chioma  dt.''i- 
eomeit.  —  Chevelure  de  Berenice;  en  As-- 
tronomie  ,  c'est  une  consicUation  de  l'hémis- 
pltère  S'eptentrional  ,  proche  de  la  queue  dit 
Lion.  Chioma  di  ììerenice.  —  II  se  dit  aussi 
poét.  des  feuilles  des  arbres.  Le  fronJolost 
ch'ome. 

CHEVET  ,  s.  ra.  Trnversin  ,  long  orelllsr 
sur  lenuel  on  appuie  s.i  tète  quand  on  est 
dans  le  lit.  Capenale  del  letto.  -  Ei.ée  da 
chevet.  V.  E- ée.  -  Chevet  de  rt.?,li'e  ;  la 
partie  de  l'Eglise  qui  est  derrière  le  M.utr«- 
Autel  ,  et  oui  est  plus  élevée  que  le  rene. 
//  Jondo  della  Chiesa.  —  Droit  de  chtv  ;, 
c'est  une  certaine  somme  qu'un  OfiTiciirdes 
Com:iai;nies  Souveraines  prye  a  ses  coi  frères 
quand  Tl  se  marie.  Sorta  di  rtga'o  ,  che  un 
mtmhro  di  alcuni  Alagi-trasi  dee  lare  a' 
Colleshi  nel  prender  moglie.  -  Chevel  de 
traversili  des  bit'cs.  T.  de  Mar.  C'?it  una 
douWure  de  bois  de  sapin  ,  qu'on  joint  att 
derrière  du  traversin  des  bittes  ,  parce  que 
le  chêne  rague  trop  le  cable.  Lapa^-ja  ddls 
traversa  d:fU  bitte.  —  Chevet,  ou  coussin 
de  canon;  Gros  billot  de  bois  de  sapin,  0«- 
de  pc'iplicr  ,  que  l'on  met  sous  le  derrière 
de  l'afTiV  du  canon.  Lerto  del  e.inntne. 

CHE"£FRE,  s.  m.  Vieux  mot.  Licnii. 
V.  —  Il  se  dit  aujourd'hui  d'une  pièce  dé* 
bois  d  ins  Ipquolls  on  emboîiclcs  soliveaux 
d'un  piai  .■•ht",  'travicello  ;  pia:la  ;  cfrente. 

—  T.  tic   C  lir.    Bmdage   dont   on   se  sert 
pour  la    i'r.'cture   et   la  luxation    de   la  n 
chtfire  inférieure.  Fasciatura  per  le  fratturtt. 


CHE 

ïhosc  f.-„t  iresset  les  di.veux  a  U  t«^_.  ] 
pour  rlire,  quelle  la.t  horreor.  tira.n. 

é"fàm.  Tirer  p«  leC  cheveux  une  çom^a- 

""O&VEUX  D£  VtNUS,,s  m.  pi.  T. 
J'>,j.'  nfli.  filamens  qui  voient  dans  1  air 
en  Automne.  Oh  les  appelle  pl^^  "l^"^»'-- 
.  mCMi  Cheveu  <lS'^°'"-'^i''"- •,°''  „  ,.  , 
S?ir:-e  Vierç.?.  FiUcculu  che  snlai^tn  h^r 
Ilaria  ndi'Àulunru>._  j.  u„;- /,■•  H" 

fer  qoi  va  en  diminuant  .  et  «l^'  '""'"' 
.ntrcr  djn,  un  trou .  ou^outI^  ^lTZ<^r 
«u  pour  f.ire  des    a^ie'T,i),a5es       ou   tour 

l  ".r.c'.^ts -•.'.■s  <le  fer  qui  ioii.t  le  "a.n  d: 
:;-  -t  d'un  carrosse  avec  la  ««che.  tA/4- 
;  -  njns  les  m«rume"s  ,  <•  est  ce  qii. 
;  A  tcni're  ou  à  détendre  Us  corde»,  o"- 
.  :.,  -  l'rovcrb>  Autan'  de  trous  ,  au- 
,  de  chevilles  ,  se  d.it  Jun  hoBime  qui 
t  ;  e  des  excuses  et  des  delaites  a  tou.. 
.  .  riirl^^noU  cl::  /^s:dU.  -  L»  «ne- 
,  c!u  pied  ,  ou  M.d«!«  ,  c'est  la  p..  re 
'  j  <'»;a  tjmbe  ç'.ij'.'ieve  en  bosse  aux 
.  :'.cû;^sdup.ed.'  .V.«  dA  F-'ifi  "f:'- 
ic^o.  -  £n  Poésie  ,  on  appelle  che>iii..  , 
tou:  ce  ,u.  n'r  est  mis  que  l-""!'-'^?^;'^''';* 
ou  pour  la  riiae.  Ricmfmcn'.o.  -  }-'  e'  ^^ 
à  tourniquet,  c'est  un  bâton  p.i;.5e  a..n.  uu- 
corde.  et  qj  fait  une  espèce  de  tourn.que 


tiune  alcuno 


1  f.:reajjrt 
mot.  C'ne 


f      fî      I 

CHEVIR  ,  V.  n.  Venir  ;>  j'''-:' ,f  l,?;^' 
cm'un,  Ui  taire  faire  ce  qu'on  veut.  .1  es.  po 

(Subire. /<;rf«M.—' ''" 

nucl  ch:  SI  disidtru. 

»  catVliÀNCE,  s.  f.  f 
vissenienl. V.     _  ,_  t    j^   P^f^ït 

Tr-.i'é  ,  accord  avec  q.ielquun  au  suiet  oe 

uèb'-ie  d.ti-^rend.  Ira^sayonci  '■<\«;f/ 

CHEVRE.  ,   s.  f.    La  femelle  d..in  bou.. 
C^Î:    -\r^----  Prendre,  la  Çhèv".;  se  f^.- 

traites.  iaiv^T  la  cipm  e  i  cjvju.  <-'^ 
vrè?  machine  ptopr/a  élever  des /.rdeau.._. 
des  poutres,  etc.    A.'SJno  •'''''fj-f-'- 

'^tiïÎ^vfltitfr^.-Le  peti;  dW  che- 
vre.  Un  l'appelle  aussi  cab.i.  Ldiruto,  eu 

Por-e  des  n.ur.  odoruerantes    «■  ^'^"^"J/ns 

s;rt  po.r  L-t   bercaux  de    l.rd.,, ,  et  CJn. 

le>  piili.^adcs.  C^ierjoah"  •  "/■•■'>""  '  """'" 

ttiiîïrac 


CHI  M7 

CHÎ 'A'TZOLLI  ,  s.  m.  T.  «ft  5«"«- 
Herbe  du  nouveau  Mexique;  '"^_/;'  ''''" 
fr.ichUs.nte.  Pi'-nca  AUsùcanaCc.^f^''^ 

CHIAOUX  ,  s.  m.  tspece  d  nui.»ier  civ.z 
les  Turcs.  C/iidnfjo.  , 

CHi.^SSE  ,  s.  f.  EcjTie  de  met.iux.  ti'-'' 
tkd  ■  schiuma  di  miiaiti.  ~  Les  e.\cré;ner.s 
de'la'inoiiche  ,  du  ver.  Cacatura  dino  ch;  , 
di  baili! ,  et.  —  On  dit  tig.  et  f.ira.  qu'un  hom- 
me est  là  chi-isse  du  genre  humain  .  poi.r  cira 
qu'il  est  très-méprisable  ,  le  dernier  fics 
hommes,  ficcia  ielpafo/e  ;  ctssami  ;  schm- 
ma  de'  scias"rati  ,  e  ribaldi  ,   cs-.rr.i::. 

CHIiìOU  r  ,  s.  m.  lermi  di  Lcmm.  et  di 
MU.  Uésine  blanche  et  résolutive  d'un  ?r- 
bre  de  l'Amérique.  Sorta   di  Ragia  Amcri- 

"CHIC.A.3.WT,  ou  BOUTELOF,  «.  m. 
T.  d;  Mar.  Pièce  d;  bois  bnene  et  forte  , 
qu'on  met  à  l'avant  d'un  petit  iààtiment.po.ir 
ili  servir  d'éperon.  Buttafuori. 

CHiCANE  ,  s.  f.  Subtilité  captieuse  en 
matière  de  orocès-  Cai-Ulo  ;  caviila^-.oni  ; 
rigiro.  -  On  appelle  ,  gens  de  ch;c.:ne  ,  , 
les  petites  gens  de  Pratique  ,  comme  Ser- 
•ens  ,  Proc-.ireurs  ,  Jutes  de  viilajes.  t«- 
nali  ;  iiorr.ini pieni  di  caviilaycn!.  -  Sì',.  Sub- 
caotieuses   iont  on   se  sert  d.ir.s  le 


chVvr:.\l.re  s.  d.c'q..e  des  Satyre,  q. on 
a'.i-e.le  Oieux  Ch8vrtt-..-;cd..  tt-^ìiaUp.:  ca 
prmo.  Ridi  a  <1i,  ^■'fY'?'%Z>'A  i  ch- 

;;:ué^e:;^e'de'n^r.ueo'a«esa,vel- 
len  Crevette.  ^iuiUa.  -,  ^  f} l^'^'^'^.l 
(MI  e.t  de  ter ,  et  n'a  point  de  branches  d. 

r'I,',seui  ou  cruche  de  latence  ou  de  pot 
■e!  une    ayant  u.i  bec  ,  d.ui.  Uque.le  les  Apo- 


corde',  et  qi*f  fait  une  espèce  de  'o""-'"'!^"  i  .'•!;'''''tViViëm".ent  ort.u.irem.i.tUuts  syi 
pour  serre    la  corde    qui  asiure  la   <:'i"^i'»  : 'J"^!    -   h  ,. U    t'.;i«i«!ar<û 
t.'uno  charrette.  R.nidU.  -  ^tre  en  che- 1  et  leur,  hu.les.  r 
„-,ii„      ^....s  ro-i;iues  ieux  ,  c'est  n  me  m  le        i-H£- 
le  dsrnicr   en  carte,  t-ssir  in 


'  pre 


• 


èHEVlLLE' ,  ÉF. ,  partie,  du  verbe  Che- 
viller. U-avisUato.  -  O.i  au  i""y''Jlt 
tfun  honmequi  résiste  a  de  St'"''^*  "îf,'", 
dUs  ,  a  des  blessures  danRereuses  .  qii  "  ? 
l'âme  chevillée  d.ms  le  corps,  i^d  M  i  ai- 
tna  aliranriata  nei  cc/yo  ;  '»",""."?  ""Y" 
Ji  ferro.  -  En  Poésie ,  vers  chev.lés,  des 
vers  chi.rp.:J  de  m<.rs_  inutiles,  kcrsi  pien 
■  di  stiracchiatu-e.  -  Tête  d-;  .'-f' b^^"  jh--- 
vHée  ,  en    Terme  de  Ve.K-rie  ,  se    dit  de 

^^^)^;::tr';:^'^^^a:Wéi^^i}^^ 

U'  sor.  Il  se  dit  d.s  tamurss  d  un   bois  c 


CHEVTL'lER,  V.   a.  Joi.dre,  assembler 

a-...c  d.s  chevilles.  I.icaviglla,e  ;  attaccare 
consisnar  cen  cavicchie.  -  Tcrtnt  ce  l.tr.t. 
Tordre  la  soie  sur  l'es-.J.'rt  a  plusieurs  re- 
prises ,  ..our  la  sécher  et  pour  la  lustrer. 
Acc -VIS  uin*  _    _      .     n  •• 

CHEVILLETTE ,  s.  f.  T.  de  RiUturs 
Petit  mjrceau  de  cuivre  plat  et  tro,ieq.-ioi 
me-  sous  le  cousoir  ,  et  o.i  on  attache  le 
neifs  des  livres  qu'on  coud,  La>'igl:t<ta.  - 
T.  «'S.-ru'.  Pet:«  broche  de  itr  sem'>  a 
blable  à  ^n  c'.ou  qui  nauroit  pas  de  tête. 
¥i-n  o 

CHlVILLOIS  ,  s.  m.  Icmude 
j.   ,..;.    !n;.ri.i,i..ent  dortt  OB  se    sert 


CHÈVKtUli.  ,  s.  m.  Bete  fauve  ,  bea.i- 
co^P  plus  petite  quMn  cer.  ,  et  q.u  a  que! 
E„e  diJ^e  <le  la  n^ure  de  la  cli^v.e.  Ca 
rr'oio  ,  cavriuolo  ;  capr^a-iu  ;  ca,r:a  ,  ca 
L-na'!o  ;  capra  sahttica.     _      ,  .il 

'^  Ca.iyKlÉ.1,  s.  m.  Qui  mene  p-i.re  les  j 

''cKhA-'^tlXiD  ,  s.  m.  Peti:  chevrcuU. 
Fan  de  ciuvrette.  ^tpric-Uito.       . 

CHEV  .vO.>l  ,  s.  m.  l'iece  n^  bois  qui  s-rc 
i  U  couverture  dune  maison  ,  et  qui  sou- 
.;-n-  les  lattes  sur  lesquelles  un  p:.sse  la  tui.e 
où  1  ardoise.  Piana  ,  inriciltu  ,  corrente.  - 
i.  de  tiiason.  Deux  pièces  pl..t;.  a,.,m- 
11  la  point»  e.ctoir.ie.- vers  le  haut 
,1»  l'-cu  CavtdUKO  d-am.  ;  scj^Uiu-  - 
Ciiev'oii  brisé  .  quand  la  ponte  o  en-lu.irte;t 
fe.idu'i  .  en  soric-  que  i=i  piec.-.  n.'  se  -.ou- 
chent  qie  par  tm  de  leurs  angles.  Uya..e„o 
'"cH'^VaONNE-,  ÉE.adi.  T.  de  DUson. 
Se  dit  des  pièces  _«t  de  tout  Iccu,  cKiraC, 
rie  chevrons.  (-'flff'OKi'o.  _     ,     ,,..,, 

CaEVROTAGtL,  s.  m.  T.  de  Junspr. 
Droit  dû  aux  Sei.ueurs  p-r  ceux  qui.. ou.- 
ri.^ept  des  chèvre;.  Ua^tJ  so;ra  tecapr,. 

fUFVRorE',   ÉE,  part.  V.  le  varb*. 

ChitV  ROTEP. ,  V.  a.  F...re  des  d,evre,.uX. 

1  h  .n-iïS.in'    aî'er  P-  r  sauts  et  par  bo:.d>.jia  - 

Man.f.    viUrcl  ^">' *-'T-'f'""''l.fr'es1:?ei  rem- 
Tt  puur  '  ht    Mrs,.—  Jwii.nnt-r  uni  ^t 


>n  s<»    sert  puur  • /»;  -Mrs,.—  v-il.u..-.  i—  - 
...ttrcles  soies  en  main  .  <;..™d  "^'^ai^  <<=  U';;'^-":;,^r";iJi:^7^  dé^ne^:  Andar  in 
ks  assembler  p«ur  e»  fermer  des  pantine..  j  ^^^rj^'^^  ^-Î^^i^^"}^ 

"chEVIlLON,  s.  m.  T.  di  Tourneur. 
B"i-ontou-;-.équ'onKi.'taudo  d-.sch.ises  de 
ruile.  Bat^onr  det  dosw  delie  'cdie.  j 

CH.-ViL^Oi-i,  s.  m.   Termsde  tranne. 


IMTe>    CdDlieiiîC»      «OUI     ou      -.-     j^»*      ..     ...^.*- 

disputes  de  l'Ecole  ;  cor.testótions  mjl-;or.- 
décsqie  l'on  f-it,  soit  au  jeu ,  soit  en  ou- 
tre cluse.  CariHaiiane;  risiri  ;  safisllchena. 
-  M.:niire  de  jouer  aumàllet,  auB:!Urd. 

CH.CANE' ,  LE,  part.  V.  !e  vïrbî, 

CHICANE^l,  V.  n.  User  de  ciucine  en 
procès.  CarilUrc  ;  gjiii'.a-t  -,  l.iijir  con  i:- 
^iri;  sofistichila-  -  ie  servir  J..- détours  ,  de 
subtili.és    c.i'tiause;  d.-.iis    las  con-est.Tiui.s 

il-tondéc>«iuei'o'i  la't  en  diverses  choies. 

tviU.m;  ca/iUar::s  fistcarc.  -  v.  a.  Te- 
nir que'au'un  en  ^r.  ce.  mil  .i-propos.  la/ii- 
tigerc  mal  a  pr  posta  r  insiastameaie.  — 
Reprendre  ,  cri.iqu=r  nial-à-propos  et  sur 
des  bija-e-les.  Bia  imare;  censurare  ;  cric- 
care. -  D'un  accusé  qui  s?  déîend  bÌ3n  , 
on  dit  qu'il  chicane  sa  vie.  Dijinde  ti  h:ne  ^ 
/:/  tene  le  siiC  dfesi.  -  On  dit  fis.  d'une 
chose  qui  n'est  pas  fort  cr'nsidér..b!e  ,  i.v  is 
j  qji  tie  Iciise  pas  de  f.ire  de  la  peme  :  ce'a 
me  chicane.  Mi  di  noja;    mi  niace  ;    mi 

CtlîCVN'iîRIE  ,  s.  f.  Tour  de  chicane. 
".  C'i-Miie. 

C'H.CAN'EUR,  EUSE,  t.  m.  et  f.  Ce- 
l.ii  ,  ce'le  qui  chicane,  q  ii  aime  a  c'.-.ica- 
nex.  Ca:'!'.:toe  j  uorn  cavilioso. 

C.^!CANiE  C ,  1ERE  ,  s.  m.  et  f.  Ce'ui" 
oi  cel;  q.ii  coiite...e  ,  qui  veille  sur  les 
m.i.iJre;  choses,  liecca'ite  ;  ca'tatir^sa  ;_ 
ristoso  ;  lii.e'osa  ;  acca::abriil,t.  Il  est  aussi 

CHICHE,  ad),  da  t.  ?.  Trop  mérrfi^er-,. 
a. 11  a  de  la  pcin;  à  dipenserce  qu'il  faurifoit, 
Sî>  lordo;  struto  i.stirco  ;  p'-!arc!-e'a  ;  te- 
nace i  guitto;  mignatta.  -  Çhube-f.xe  :urie 
personne  qui  a  [r  viiate  mjiste,  et  que  le 
so  ici  ou  l'avarice  rendent  pà'e  II  e>r  bas. 
Viro  squa'lido  ;  sca-no  :  smunto.  -  Pois 
chich-î,  une  espèce  d:  pois  ,  gue  quelques- 
uns  nom-ti-'n*  ?i.trcm'-nt  ,  P.»'.  gris.  t<;ce. 

CHlCHKMP.Nr  ,   arfv.  Avpc    avance  , 
c»iie  injaiè-e  chiche.  Tenace'mnte  ;.  mise- 
ramente  ;    scarsamente  i  mcschiitamtnte  ;  a 
!ccl-:'.rv. 
Crir.ON  ,  s.  m.  Laitue  rom.-.ine.  i.:...'a- 


Peti-s  morceaux  de  boi.  to.unés  qu'  s.  rv.?nt 
à  lancer  les  m.iiiceuvr.-s  le  Ions  des  cij  e .  du 
vaisseau.  Cavîiliotti.  I  l  uscani  dicono  ,  Coc- 

'cHEVlLLUPE.s.f.  T.  de  <:'■«<«.  Cor- 
vchL^nsq■.■j  4o;-ten*  despercUss  du  c-jj.  iw- 


ir.i  dtïU  corna  W  ceryi. 


CHSVRO  ITN  ,  s.  m.  Peau  d«  chevreau 
cor-.jvée.  i'.//i:  '''  capretto  consta. 

CH":  .^'<<>riNE,  s.  f.  l'iomb  à  tirer  le 
c'>  v-e'ail  Paliiii ,  «  paliin-e.dacapritiol:. 
'  (  •ÀEL  P-épos  lion.  En  la  maison ,  au  k- 
~;  de  '  licasa,aea.adi'.  .  .  .  P..nnl 
'4,-'ssài  i^re<soi  traifr.ï.  -  Chez,  luir.c 
1  un  prowiu  personnel ,  fc>riae  un  substantif. 
Avoir  un  chez  soi.  A^er  una  casa  da  se. 

C'i!     s.  m.  T.  d:  cmm.  Hoc»  dil  papier. 
i  d;  laGliiÈs.  Lj  carta  cinese. 


*''cS1:H  mACR'E  ,  adì.  de  f.  r,-  Terme 
'e   B..-  n.  11  se  dit  de  roufs  le  plantes  qui 
erneu'  de  ta  n.>ture  de  la  chicorée  ,  ccn'.nr.e 
le  p'.sîsnlit .  les  laitues.  Ccoraceo.      , 

CHICuRE'E,  s.  f.  Herbe  potapere  quî 
.  )v  met  ordir.aireraî.nt  .-u  'Ot  et  d.ns  lei 
.salade..  C/'cfinii  c;co«a;  rai^j-ckia. 

CHICOT,  s.  m.  Re>te  d'.irhre  qui  sort 
un'pcu  de  rerre,  coupé,  ou  abattu  p.^r  les 
v-n-î.  C-pya'ia  ;  fojio.  -  Petit  morcc-^w. 
de  bois  romnu.  Sch.'siia;  strappa.  -  Le. 
.morce.Tiqui  reste  d  une  dent  rcmi.u».  Ka- 
liici  j  pcyo  ii<  il-fl'  rimasta  nelle  S'nn^ix,. 


iç8  CHI 

CHÎCOTER ,  V.  n.  Contester  sur  des 
b.-:g.>te!les.  Il  est  pop.  Disputar  dilla  tana 
"'/i'!!'^'-  '{iff  "''"■  -^'W'  ombra  dell'  asino. 

CHILO  flN  ,  t.  m.  Certain  siii;  ,imer, 
dont  on  trotte  le  bout  des  mjmelles  des 
nourrices  ,  pour  sevrer  les  enfans.  Aluc  ; 
SLtjo  amaro. 

CHIE'  ,  ÉE  ,  part,  du  verbe  Cliier.  V. 

CHIEN  ,  ENNE  ,  s.  m.  et  f.  AmmU  .Io 
-mc!Hque_,  qui  aboie.  Caiic.nu  mnsc. 


1  fera.  CIlicn  d'arrêt ,  cjnt  da  ferma. Cl:\at' 
sage  .  cane  rac.î/o.   -   Rompre  les  cliiens 
cest_  les  rappelkr  ,  pour  k-s  empêcher  de 
continuer  la_  dusse,  tikhtamar  i    cani.   — 
tlg.  C'est  empêcher  qu'un  discours ,  qui  pour- 
roit  avilir    une  mauvaise    surte  ,   ne   conti- 
nue. Entrar  dt  me^io  ;  interrompere  un  dis- 
corsa che  potrcbbi  esser  cag'onc   dì   cattive 
consegii.;nic.  —   Chien  ,  se  drt  fig.  des  per- 
sonnes et    des  chose»  ,    p,-ir   injure    et   pur 
me'pris.  Cane  ;  can  mastino  ;  cjn  rinegato  ; 
ccn  v'ti.p:ratj.  -   prov.   S'accorder  comme 
chiens  et  ch.its;c:re  toujours  en  dispute  ,  ne 
.pouvoir  vivre  ensemble.  £ssere  ,  u  dtysn't.ire 
amici  corn:   cani ,  c  jatti.   -    lions    chiens 
chassent  de  race  ;  les  enfans  suivent  ordi- 
n^'.ireniint  les  inclinations  et  les  exem'iles  de 
leurs  pères  et  de  leurs  mères.  La  s'c.ieijgia 
ritrai  J:!tcfpo.  -  'I  ousles  chi.'ns  qui  aboient 
r.e  nv:rdent  pas;  tous  ceux  qui  menacent  ne 
font  !>,. s  toujours  du  mal  ,  ou  ne  sont  pastou 
lours  fort  à  craindre.  Can  cke  ahbjja  ,  poco 
morde  ;  can  dapayUajo  atb.ija  ,  e  puco  morde. 
-  Un  chien  hirf.neux  a  toujours  les  oreilles 
<iechiré?s;  c'est-à-dire,  qu'un  homme  que- 
relleur atirappe  toujours  quelque  coup,  s'at- 
tire quelque  mauv.iise  affaire.  Can  ringhioso 
c  non  furioso  tuai   alla   sua  pelle  ;  'un  bec' 
calile  sempre  ne  busca.   -  Quand  on  veut 
noyer  son   chien  ,  on  dit  qu'il  a    la    rage 
pour  dire  que  quand  on  veut  se  déf.iire  de 
quelqu'un  ,  on  lui  impute  quelque  faute.  Chi 
il  suo  can  vuol  ammaliare ,  qualche  scusa  sa 
pigliare.  —  Pendant  que  le  chien  pisse  ,  le 
liivre  s'en  va  ;c'est-à-rìire,  que  le  moindre  re- 
tardement fait  perdre  l'occasion  de  faire  les 
choses.  Mentre  che  il  can  piscia  ,   la    lepre 
se  ne  va.   -   prov.   et  fig.    Faire  le    chien 
couchant  ,  c'est  flatter  quelqu'un  ,  tâcher  de 
le    gagner    par    des    soumissions    basses  et 
rampantes.  Andare   a'  v^rsi  ;  darle   vinte  ; 
eruttar  i;li  orecchj.    -     Mener    une   vie  de 
chien   ;  mener    ime   vie   misér.ible.    Menar 
una  vita  da  cane.  -  lîntre   chien   et  loup  , 
c'est   cette  partie  du  crépuscule  ,  pendant 
laquelle  on  ne  fait  qu'cr.tr.;voir  les  ohjèts 
sans    qu'on  puisse  distinguer  un  loup  d'avec 
lui  chien.  Sul /arc  delta  notte  ,  si  l'on  parle 
du  soir.  Allo   spuntare  ,   s::llo  schiarir  d-l 
giorno,  si  l'on  parle  duma;in.   ~  D'un  hom"- 
irie  qui  medit  o  un  autre,  qui  est  au-dessus 
<le  tout  ,    et  .i  qui  ses  injiues  ne  s.iuroient 
nuire  ,  on   dit  que  c'est  un  chien  qui  aboie 
à  la    lune.  Abbaiatore  ;    maUicente  ,  /  cui 
morsi  non  si  stimano.  —  Un  chien  regarde 
bien  un  Evêquc  ,  c'est-à-dire, qu'il  n'y  a  per- 
sonne ,  dans  quelque  élévation    qu'il  soit 
qui    doive  trouver  mauvais  qu'en  certaines 
occasions  on  lui  p  **,- ,  on  sadresie  à  Lii. 
Si  guarda  una  fascina.   -  d'un  homme  qui 
ne  peut  pas  se  servir  d'une  chose  ,  et  qui 
ne   veut  pas  que  les  autres  s'en  servent 
on  dit  qu'il  est  comme  le    chien  du  Jarcli! 
nier  ,  qui  ne  mange  point  de  choux  ,  et  n'en 


CHI 

ÇHIEN-MARIN,  s.  m.  Chien  de  m«r. 
foisson  de  mer  ,  dont  la  pe.iu  est  si  rude 
que  lorsqu  elle  est  préparée  ,  les  Menuisiers 
s  en  servent  pour  pol.r  leur  ouvrajje.  l'esce 
cane;  pesce  s[.i:i,l!o. 

CH'ENNEK,  V.  ,i.  Faire  des  chiens.  Se 
dit  des  chiennes ,  quand  elles  mettent  bas. 
i'ar  i  caIclUni. 

CHIEK.  V.  11.  et  quelquefois  .ictif.  Se  dé- 
charger 1=  ventre  des  gros  excrémens.  Cu- 
cire ;  andar  del  corpo  ;  scaricar  il  v,nrr-  ■ 
tortire;  andjr  a  cambra,  o  a  selL. 
^/'.P*''?  ""  ^'''''n  masque  ,  un  chie-en-Iit! 
Aiaschera  sudicia;  mascùer.-cr-a 

ÇtiiEOR  ,  EV,E,  s.  n,.  et  V".  Celui  celle 
qui  chie  ,  qui  décharge  le  ventre  des  eros 
t^ctemens.Cu-atorejcacjtrice. 

cHlttE,  s.  m.  Terme  qui  se  dit  Dar 
mepiis  d'une  étoffe  foibleet  mauvaise  pSn- 
"Vuir  ■,•s^,'"'"•  '''=  ""''  '  fitto. 

CHlFr  ON  ,  s.  m.  Méchant  linge  ,  ou  mé- 
Ji;nt  morceau  de  quelque  vieille  étoffe 
>™;';,';'"'i-'.';>'-  thifon,  adj.  l.  de  Jard. 
rancii.'.-,  chitlones  \  petites  branches  de 
1  luvaise  venue  ,  qui  consument  inutilement 
;  suc  destiné  aux  bonnes  branches.  Pam- 
panarie  ,   o  ri;ni  incordi. 

CHIFFONNE',  ÉE  ,  nart.  V   le  verbe 
^CHIFFONNER,  v.  a!  BÏuchoni'er  ,  fiolU 
'~r.  ipiegai^are;  scipare;  conciar  male:  far 
cone  un  cencio.  '-^ 

CHIFFONNIER   ,    ERE  ,    s.   m.   et  f. 
.«-e.ui  ou  celle  qui  rainasse  des  chiffons  par 
'a  ville.  Cencia;iiolo.  -  fig.  Un  homme  qui 
ramasse  et  qui  debite  s-ns  choix  tout  ce  qu'il 
entend  dire  par    la    ville.    N.>yel&re  ;  r.o- 
vtLiiero.   -  Homme  vétilleux  et  tracassier. 
i~avtUatore  ;  litigioso  ;   accattcb-ishe  :   éri- 
^""nV  ~  Cliiffonnière  ,  en   T.  d'Lt-enistes  et 
•  ■e  Menu,,,  etc.   Petit  meuble  avec  des  ta- 
blettes et  tiroirs  ,    dont    les    femmes    font 
usage  pour  la   commodité    de    leur  travail. 
(T-rîcni.?  '"""■"  <^"!} '•" cassette. 
CHIhtKE,  s.  m.  Caractère  dont  on   se 
sert  pour  marquer    les  nombres.   Numero 
dell\  abbaco.    -  prov.  et   tìg.  D'uiî 
;   e   qui   lia    aucune     autorité  ,    aucun 

rhfff  1  '  /""  "  f'^  ''"'  ""  '■^  •  "»  zéro  en 
cnittre.  I.om  che  non  conta  nulla  ;  ,wm  dì 
Juno  ;  uum  da  succiole.  -  Une  manière  se- 
crette  d  écrire,  par  le  moyen  de  certains 
mo.s  ou  c.i-actcrcs  ,  dont  on  est  convenu  ' 
avec  ceux  il  qui  l'on  écrit.  Cifira  -,  c-fra  - 
La  clef  du  chiifre  ;  l'alrhabn  qui  se»  à 
chiffrer  et  a  déchiffrer  les  dépêches  qu'on 
cent  en  cluure.  Chiave  della  c  fra  iconV 
'.'f-V^ra;  contraccifra.  -  Certaines  façons 
a-  parler  que  quelques  personnes  ont  entre 
o.les  ,  et  qui  ne  sont  point  entendues  des 
entres,  i./ra  ;  cifera  ;  ger^o  ;  fnv.-tlar  '-  ■- 
sera  ,  m  gerso.  -  Arrangement  de  deu 


C  H  I 

d'auf.int  d'aneles.  Figura  mi'lelatira 

CHIMErI  .  s.  f.Monsue  fabule'  X  ,  ,,ya« 
le  devant  d'un  lion  ,  le  milieu  du  corps  dW     , 
chèvre  ,   et    le  derrière   d'un    drag>  n.  Cv"' 
TZ1-   ~,-  ""  =P"«'l«fis.  des  chimere  .des     1 
lemé  ,?   °^"a-"'""  '  '''  ""J'  "'?■"  =">cun  fon-     . 
(■iiisirTVi^'/,'^.'  '"■■'.-''?  onfantastica.  '' 

CHIME.dQUL,  adj.  de  t.  g.  Visionnai- 
re, p.eiii  de  ciiimères,  d'imaginations  ridicn. 
^  et  v,,,nes  /',..„  di  chimère  ;  S  ol  1 
so._  -  II  se  in  aussi  des  imaginations  des  i 
pre  entions  et  des  espérances  qui  nonVaucu" 
fondement  solide  et  réel.  Chimerico  ;  vano  ^, 
aeyo  ;   insussistenti.  ' 

.CHIME'KIQUEMRNT.   .-.dv.  D'une  «a- 
mere  chimérique  .    fabuleuse  ,   Tisionnaïe, 
itravagantemente  ;  favolosamente 
ÇHIME'RISEK  '/y.  n.  Fo.uln'lle    Se  re 

CHIMIE,  s.  f.  Art  de    décomposer  ou 

to:t'irc%mT-r  - 1  î^  ■?'  ""■^p»'"  t. 

nouveau    CA;m/ja  ,  alchimie. 


......  .^M.  ..V  ■.i.i.ijii;  iiuiiiLuc  tnoux  ,  et  nen 

laisse  point  manger  aux  autres.  Far  come  il 
can  dell'  ortolano^  che  non  mangia  la  lattu- 
ga ,  e  non  la  lascia  manducar  ag'i  altri  ■ 
far  come  il  can  d'.iitopascio.  -  Chien  ,  est 
aussi  cette  picce  qui  tient  la  pierre  d'une 
arme  n  feu.  Cane  dJ  schioppo.  -  Gr.ind  et 
petit  chien  ,  deux  constill.'tions  de  l'hémis- 
phère mc'ridional.  Il  g'ande  e'I  piccol  cune 

CHIEisDl  NT  ,  s.  m.  Herbe  qui  jeft^en 
terre  quaniité  de  racines  longues  et  déliées , 
et  que  les  chiens  mangent  pour  se  purger. 
Cram'gna. 

C.HÎi:N-FOU,  s.  m.  r.rf^fomn.nro- 
fiie  medicinale  qui  vient  de  la  Chine.  ÓWrj 
tu  drt'ga. 


ff^a.in  gergo.  -  Arrangement  de  deux   ou 
de  plusieurs  lettres  capitales  de  noms  ,  en. 
relaceej  l'une  dans  l'autre.   Les  premières 
letires  de    chaque   nom  ,    sont  d'ordinaire 
cfra^  1"=  '  ""  l'r^^"*!  pour  cet  effet.  Cifera  ; 
CHIFFRE' ,  ÉE  ,  part    V.  le  verbe.  Ecrit 
ru  cl.-.^lf'^""''  •  •"':'f"-ato. 
CHlFF.vER,  V.  a.  Marquer  par  chiffres  , 
compter  avec  la  plume,  i'ar  ,ï abbaco;  corn- 
P'itare    ;     calculare  ;  ,far    de'  conti  ;   far  la 
'f'°"''    ~    «-«'■'fs   «"  chiffre.   Scrivere  in 
■'.CHÌFFREUR.   s.  m.  Celui   qu!  comp-e 
rà     Ji;."r?ir  ^'""f"'""  ;  Machis- 

^ÇHIG\\1n';  ,.  m.  Le  derrière  du  cou. 
'■o.iottola  :  cervice.  -  On  donne  aussi  ce 
nom  aux  cheveux  longs  de  derrière  d'une 
lemme  ,  quand  on  les  a  retroussés  â  plat  et 
"''f'u7,yw.i^  sommet.  Tignone. 
CHILI  ADE  .  s.  f.  Cr.  Vol  et  autres.  K,. 

pa"  mlîie.  Af';'^"■™"  '''""^  ''"""  '^'^'"^'= 
CHIUÀKt^UE  ,■  s.  m.    Gr.  Voe.  et  au- 
tres. Oiiicier  (|ui,  chez  les  Crées,  comman 
doit   ':n    corps   de  iniU"  homm."     C"../;,,, 

CHU  lOGONR  .  s.  m.  -f .  ;.-C.ti""Ft 
sure  plajie  et  régullire  de  raiile  cotes,  «t 


rM'lïïltvÇ'""'"!  "Ichimici. 

CHIMISTE,  s.  m.  Celui  qui  s.iit  bien  I. 

chimie  ,  qui  travaille  à  la  chimie.  à/S  ; 

^'cm^ï:^^t1t;uîîff'-^--^ 

de  la  gros.eur  d  un  écureuil ,  et  dont  la  peai! 
et   fort    estimée.  An^mal.iccio   Peruviano. 

CHINAR,  V.  a.  T.  deMamifaci.  en  sole. 
Chiner  ime  étoffe  .  c'est  donner  aux  fils  dé 
h  chaîne  des  couleurs  différentes"  et  dis! 
poser  ces  couleurs  sur  ces  fils ,  de  manière 
que  quand  l'étoffe  sera  travaillée  eli 's  y 
représentent  un  dessin  donné ,  avec   mÔin^ 

e-toffe^f/r"-';  ^^"'%,'>- ,<<-'  '«  amr« 
etotfcs.  lar  I  drappi  alla  chinese  ;  vergare. 
Ch'IT""  '''■■'''!""'"'' f"Seiu  di  yùelU%ll^ 
,  CHINFRENEAU.  s.  m.  Coup  d'épéeou 
'/regio  ,   frego  ;  scirignala. 

..Si^/i^s-^i,^^^;:!;—/^- 

CHINT,  s.  m.  T.  de  commerce.  Toiles  des 
Indes ,  propres  à  être  peintes.  Il  y  en  a  de 
Plusieurs  espèces  .  elles  sont  blanches  pour 
la  plupart,  et  toutes  de  coton.  Tele  b.tmba- 
S'-ne  che  ci  capitan  dall'  Indie  in  bianco 
per  esser  dipinte. 

AUrtic'les^^  <)<-•  Marticles.  T.   de  Mar.  V. 
CmOÙRME.   s.  f.  co!!.  Les  forçats  et 
""rilVic /;',"""  *'"■"".<:  t.:'\i-e.  Ciurma. 

CHIPEAU  ,  s.  m.  T.  d'Ornithol.  Nom 
donne  a  une  espèce  de  can.Td.  Anatra  detti 
volgarmente   Cicalona  e  canar..^:,, 

CHIPOTER,  v.n.  Faire  peti  à  ;,eu,  len- 
tement et  a  diverses  reprises  ,  ce  nu'Jn  a  i 
a^e  ;  vé.iller  barguig^fer  ,  l.mtern^er'rest 
am.  /-.ira  spiluTiico  ;  tentennarla  ;  ninnarla; 
trimpellare  ;.nd;siare;  dondolare;  far  comi 
'"Sino  del  pentolaio  i  Jare  a  bel  griUone- 
abb:n.iolarsi  ;  non  trovar  via  né  verso  di  far 
nTru^n'l  '  """"''•'^'  '  ''dondolare  }  dime- 
TmPOnKir.'lERE,  s.m.  et  f.  Celui 
ou  celie  qui  vétille ,  qui  ne  fait  nue  bargui- 
gner. Il  est  f.mi.  Ciondolone  ;  dondolo^; 
oca  impastoiata  ;  tempctlone  j  tentennone  l 
~"'???i,,,'','i^-  '■•■'"''  •  irresoluto. 

tred"fh^ì/-'%^^".^'.^.''>^'^°"<l'"«n- 
tre  o.iiis  1.1  ciKiir.  Svciie  di  v-l'n:*!/* 

donn"'Ï"H^^''':i'''^-^-'"-"^--P''-''^^ 
donne  d;u  doigt  du  milieu  ,  lorsqu'après  l'a- 
voir plie  et  roidi  contre  le  pouce  .  on   le 

rfini:  c'y-"-" ''"',!*""  •  "'^^  ^"ffetto. 

CHIQuET  ,  s.  m.  Petite  panie  d'un  tout. 
particella.  Il  n  est  d  usage  qu'en  cette  phrase 
adverbiale:  Chrquct  à  chiquet ,  pour  dire 
peu-:i-peu  ,  par  petites  parcelles.  A  pocoi 
FOCO  ;  j;;^oro  appaco  j  «  poco  per  volta  ;  « 
paco  insieme. 


e    H    O  C    H 

CHÎQUETER  .  v.  a.  T.  dt  Curdiurs.  Dé-  [  vji  autre  corps.  Urto 
mcier  ei  déchirer  la  laine  en  ralongediit  er 
en  !a  ro-.n:^ant  ii  {diverses  reprises.  ScLtdas' 
tur  id  u:;i^.-  T.  di  i'âtiss'ers.  Tracer  (les 
f^yoiis  7.\iic  un  couîeau  auîoi;r  d*iine  pièce 
depàtissirie,  pour  y  servir  d'ornsmen:.  la- 


O 


o 


[JiirTJrf  ;  /jr  an  cuntarno. 

CHIQUF.TTES,  s.  f.  pi.  T.  de  Chajd. 
Syr.oii.  de  Drayeisres,  OrcilVns.  V .  Carnicci. 

ÇHiRAG.lÉ,  s.  f.  T.  de  Méd.  Goutte 
qui  av:.<-[ae  !es  :n,i;ns.  Chlra^ra-^  ciragra.  —  ÎI 
se  dit  aussi  de  celai  qji  en  es;  aîraqiié  ,  et  alors 
i!  est  mascuLn.  Clùrasr^^so  ;  eh;  patisse  d. 
(lùrj^ra.  '■ 

C.:iiUTF.,  s.  f.  T.d'Hist.  r.a!.  Nom  d'une 
ftalociiqus  qui  îrr.ite  une  main,  italatiititmi- 
tante  una  wjjìo. 

CHIKOGRAPHAIRE,  adi.  de  t.  g.  C  Pro- 
BOnctz  Kiroaraphoire.  }  Qui  est  créancier  en 
vertu  d'an  acte  soui  seir.^-privé  ,  qui  n'est 
point  reconnu  en  Justice.     Cìiìru'^r.ilanu. 

CHIROGRAI'HE ,  s.  m.  T.  de  Jnrhrr. 
Acte  qui  par  sa  n.îture  dsmandoit  à  être  tait 
éojble.  Ch-'c^rai^hj. 

CHIROLOGIE,  s.  f.  Gréchme.  L'art 
d'exprimer  ses  pensées  par  des  figures  qu'oji 
fait  avec  les  doigcs.  L'arr«  di  parLar  con 
siini. 

CHIROMANCIE,  s.f.  C  Le  Chi  se  pro- 
nonce cornn. e  Ki  )  L'art  prétendu  de  deviner , 
de  prédire  par  l'inipection  de  la  main,  Chiro- 

ChlIROMANCIEN,  s.  m.  Celui  qui  fait 
yrcfîsiion  de  prédire  par  l'uispection  de  la 
main.  Chifor-.anle. 

CHIRON  ,  s.  in.  T.  d'I'tscciol.  Ver  des 
•tives.  Bruco  v  brucio  dell'  dire. 

CHIRONIEN,  ad),  r.  de  Chir.  Epitliète 
qii'on  donnoit  aux  ulcères  tnalins  et  invété- 
rés, dont  les  bords  sont  durs  ,  calleux,  et 
lor.ilés ,  qui  jettent  une  sanie  claire  ,  sans 
pourriture,  sans  inllammation  et  sans  grande 
douleur ,  et  qui  se  cicatrisent  difficilement. 
airone. 

CHIRONO.MIE,  s.  f.  Grédsmc.  Mouve- 
ment du  corps  et  sur-tout  des  mains  ,  par 
lequel  les  Comédiens  sans  le  secours  de  la 
parole,  désisnoient  aux  s])ectateurs.  Chirono- 
mia 0  sia  l'arte  de'  se^nl.  —  C'étoit  encore 
un  de,  exercices  de  la  Gymnastique.  Chiro- 

ç'klROTONIE,  s.  f.  Imposition  des 
miins ,  qui  se  pratique  en  contérant  les  Or- 
dres sacrés.  C'-irotoKÌa. 

CH1I'.U:<G1CAL,  ALE.  adj.  Qui  appar- 
tient a  la  Chirurgie.   Chirurgco. 

CHIRURGIE,, s.  f.  Art  qui  enseigne  à 
fsire  diverses  opérations  de  la  main  sur  le 
corps  del'homme  pourla  guérison  des  blessu- 
res, dei  plaies ,  des  fractures  ,  des  abcès,  etc. 
Cllirurph  :   cir:,i;ia\   cirunia. 

CHIRURGIFN  ,  s.  m.  Celui  qui  fait  pro- 
fession de  la  Chirurcie  ,  qui  exerce  la  Chi- 
nirgie. Chirurgo  ;_  ceruij^co.  -  Chirurgien. 
J.  d'Ornlthot.  Espèce  d'Oiseau  qu'on  nomme 
aussi  Jacana.  GallinelU  arrr.ata ,  dï  vario 
colore  licua  nrli'  Indie  Jacana. 

.  CaiRURGIQ'UE,  sdj.  de  t.  g.  Qui  appar- 
tient à  la  Chirurgie.  Chirurgico;  appartenente 
4  chimrpia. 

CHISTE,   s.m.  V.Kvste. 

CHITES  ,  s.  f.  T.  di  Comm.  Mousselines 
on  toPe;  de  corcn  des  indes  Orientalei, 
impriméo;  e;  pe-.ntes  avec  des  planches  de 
boiî,  et  dont  les  couleurs ,  sans  rien  perdre 
de  Ic.ir  éclat,  durent  autan",  que  la  toile 
même.  Tele  indiane  dipìnte. 

CHITO.ME  ,  s.  m.  Chef  de  la  Religion 
«li;z  les  Nègres.  Sommo  Sacerdote,  o  capo 
itlh  TI „i Pioni  presso  ;  N  gri. 

CHlUivE,  s.  f.  Excrément  dos  mouches. 

/^ui"'"  "  ''■'-'"""'<  o  cacata  di  mosche. 

CHLAMVDE  ,  s.  f.  Espèce  de  man'eau 
J."  Anciens,  retroussé  sur  l'épaule  droite, 
tetoit  l'h.i'oit  militaire  des  Patriciens  ;  ils 
*T,"-',"îlJj  '"?«  <^2>''5  Kome.  C'amidc. 

CHLOROSE ,  s.  f.  T.  de  Méd.  Maladie 
««{'■"'es  couleurs.  V.  Pale. 

CHOC,  i,  m.  Heurt  d'un  corps  contre 


;  scôtiiramsnto; 
cr  po  ;  percossa  ;  impulso  ;  impulsione  ^ 
nire  et  combat  de  deux  troupesde  gens 
es  guerre.  Za/'i  ;  urlo.  -  t%.  M;:lheur  ,  dis- 
gr„ce  qui  arrive  dans  la  fortjne  d'un  homme. 
t-^roUo  ;  tracollo  ;  scossa.  -  On  dit  aussi 
d'un  homme  ,  qui  a  reçu  quelque  attaque 
fâcheuse  dans  sa  santé.  Crollo  che  riceve  la  sa- 


lute di  ^ 

CHOCOLAT,  s.  m.  Composition  faite 
de  cacao,  de  sucre,  de  vanille  ,  de  candie, 
etc.  réduite  en  pâte,  et  qu'on  dissout  d'or- 
dinaire d.ins  de  l'eau  bouillante,  pour  en  faire 
Une  boi, son  a'.;ré,;ble.  cioccoiatta.  Bâton  de 
Chocûl.ir.  Ha,:.jns^Uo. 

CHOCOLA  lIE-t.  ,  s.  m.  T.  d'usase.  Ce- 
lui qui  n;  vend  quv  d.i  chocol.n.  A  Pans,  ce 


I  vendent  ic  chocolat. 


sont  les  Limon 

Ici'oucante  e  ven.iiurdi  aoccolatta. 

CHOCOLAnL-RE,  s.i.  Vased'a-;ent, 
de  cuivre  ,  de  terre  ,  etc.  pour  faire  tondre 
et  bouillir  le  chocolat ,  lorsqu'on  Je  veut 
prendre  en  boisson.  Cioccnlatiicrc. 

CHŒUR,  s.   m.  (  l.'H  ne  se  prononce 
p.^s.  ;   l>oupe  de  Muiiciens  ,   qui   chantent 
ensemble;   morceau  de  musique  à  plusieurs 
parties ,   qui  est  chanté  par  le  clueur.  Coro. 
-  On  ruipeile  ,  les  noeui  Ordres  des  An^es  ,  I 
les  neuf  Chœurs  des  Anjes.  I Cori  Angclic 
-Chœur,  dans   les  Pièces  dramatiques  de 
Anciens  ,    se  dit  d'un  certain  nombre  de  gei 
intéressés  à  l'action,  qui  chantoient,  soitdar 
te  cours  de  la  pièce  ,  soit  entre  les  acres  ,  et 
dont  q.i;'qaes-uns  se  mèlcient  dans  la  pièce 
même  ,    et    y    narîoient  d.ms  le  cours  des 
actes  ,  comme  .Acteurs.  Coro.  —  La  partie  de 
l'Eglise  ,  ou  l'on  chante  l'Oluce  Divin  ,  et 
qui    est    séparée   de   celle    qu'on  appelle  la 
Nef.  Coro.  -  On  dit  absolument,  le  Chœur, 
pour  dire  ,  les  Prêtres  du  Chœur  ,  ceux  qui 
chantent  au  Chceur.   //  Coo.  -  Enfans  de 
Choeur  ;  les  enfans  qui  chantent  au  Ciia-ur. 
/vJ^JÏ{i  cite  cantano  in  coro  ;  cantori.  —  C^n 
appelle  dans   les  Couvens  de   liiles  ,    Reli- 
gieuses du  Chœur, Diines du  Chceur,  toutes 
les  Religieuses  qui  ne  sont  point  Sœurs  con- 
verses. Religiosa ,  Monaca  da  coro,  o  corale, 
o  corista. 

CHOIN  ,  s.  m.  Trévoux.  Pierre  dure  et 
de  vive  roche  qui  peut  être  polie  comme  du 
marbre.  Se'ce  ;  pietra  dura. 

CHOiNE,  s.  f.  Terme,  de  Hotan.  Sorte 
d'Arbre  du  Brésil.  Athiro  del  Urasile.  - 
Rr.belais  s'est  servi  de  ce  mot,  pour  dire  , 
du  pain  h'anc  et  délicat ,  comme  qui  dirait, 
pain  de  Chanoine.  Fane  sopprafine. 

CHOIR,  Y.n.  Il  ne  se  dit  qu'a  l'infinitif, 
et  ;.u  p:r.icipe,  Chu.  Tomber,  être  porté 
de  haut  en  bas  par  son  propre  poids ,  ou  par 
impulsion.  Cadere. 
CHOISI,  lE,  part.  V.  le  verbe. 
CH'. JlSUi,  v.  a.  Elire,  préférer  une  per- 
sonne ,  ou  une  chose  a  une  autre  ,  ou  a  plu- 
sieurs autres.  Scieglieie  ;  scerre  ,  scernere  ; 
trasce'jVere  ;  eUsgere  i  anteporre  ;  f,ir  scelta. 
—  Choisir  quelqu'un  de  l'œil ,  c'e>t  viser  sur 
lui.  Coglier  di  mira. 

CH(JIX  ,  s.  m.  Election,  préférence  d'une 
personne,  ou  d'une  chose  a  une  ou  à  plu- 
sieurs autres.  Scelta;  deietto  ;  eUûone.ïion- 
ncr  le  choix.  Dar  le  prese. 

CHOLAGOGUE,  adj.  de  t.  g.  Souvent 
emi'Ioyé  subit.  T.  de  Méd.  .Médicament  qui 
purge  la  bile  p^r  en-bas.  Co/jçoa'o  ,  o  jiii 
medicina  p:,-2ante  la  h,U. 

CHOLEUO-GRAl  HI£  ,  s.  f.  T.  d'.inat. 
Description  de  la  bile.  CoUJoira/ia  o  sia 
descivone  d-Jla  bile. 

CHOLE'DOLOGIE,  s.  f.  (  La  première 
sy'L.be  se  prononce  Ko  }  p„r.ie  de  la  mé. 
decine  ,  qui  traite  de  la  bile.  Quella  parte 
della  Medicina  che  tratta  della  bile. 

CHCJLEDOQUE  ou  Cuolidoque  , 
ad),  ni.  T.d'Anat.  11  se  dit  du  cin.il  com- 
mun de  !a  bile.  Coledoco  ;  ù  condotto  comune 
de' la  bile. 

(  HO.MABLE,  sA].  de  t.  g.  Qui  se  doit 
chômer.  Il  se  dit  des  jours  de  fètes.  Di  pre- 
cetto, f  ète  chomable.  Festa  Ji precetto  i/ista 


ri? 


L'espace  de  tems 
Tempo  che  si  passa 


C    H 

da  celebrarsi. 

CHOMAGE,  s.  m 
qu'on  est  sans  travailler 
sen^j  lavorare. 

l.HOME',  ÉE.part.  Celebrato,  ec 
CHO.MERv.''n  Ne.  rien  f,!r"- faute 
tlnvoiratravai.ler.  11  se  dit  proprement  en 
rniant  des  o.iviicrs  et  des  gens  de  tr..v.iil. 
i-.isaar  di  lavorare  ;  astcmrs,  dal  L-yjro; 
non  lavorare.  -  En  p.,r'.,nt  des  terres  ,  o,> 
dit  que  des  terres  chôment  ,  pour  d  re 
quon  les  laisse  reposer,  et  qu'r.n  n'y  seme' 
rien.  Riposare.  -  On  dit  aus,i  ,  qu'un  moulin 
chôme,  uourdire,  qu'il  ne  va  point ,  qu'on 
n  y  moud  point.  A  on  macinare.  -  On  dit 
que  la  m.onnoie  chÔTe,  pour  dire  a  l'on 
cesse  d'y  tc.-.vailler  ,  faute  de  m.atière  'Von 
S!  lavora  In  lecca.  -  f.-m.  Chômer  de  qu-l- 
çiij  cnoie  ;  Manquer  de  quelque  chose. 
Mancare;  essere  sprovveduto  ;  i  atir  diiag-'o 
dunacosa.  -  Chômer,  v  a.  fêter,  solem- 
niser  un  jour  ,  en  cessant  de  travailler.  Cel'- 
brare  osservar  la  Jesta;  astenersi  dal  lavon 
:n  eiifistivo  ;  guardar  la  festa. 
r  ^^V!^'"^''>  ^-  ■"•  l'^'-'t  oiseau  fort  gras  et 
fort  délicat  qui  se  trouve  en  Normandie. 
:>orta  a  uccello  molto  delicato. 

ÇHONCAR  ,  s.  m.  T.  d'Hist.  nat.  Sorte 
d  oiseau  de  proie.  Speve  £  falcone. 

CHONDRILLË,  s.f.  Plante  chicoracée; 
elle  est  apentive  et  rafr.-;ichis33nte.  Tena- 
crepolo  ;  radichella;  radichic  sa'vaiiva 

CHONDKOLOC;»;'..  s   f  (  La  première 
syl!.;be  se  pro.nonce  Kon.  ;  Partie  de  l'Ana. 
tomie  qui  traite  des  cartilages.  Condrdu^ia 
o  sia  trattato  delle  canilai-i.ii. 

ÇKONDriO-TOMlE",  s.  f.  T.  d\in.:t 
Dissection  des  cartilages.  Dissezione  delle 
cartilaiiirt. 

CHOPINE,  s.  f.  Vaisseau  qui  sert  d'od  - 
mire  a  mesurer  le  vin,  et  qiu  contient  Ij 
moitié  d  une  pinte.  Sona  di  misura  diiictuidi. 
—  La  mesure  et  la  quantité  de  vln  ,  qui  est 
contenue  darj  la  chopine.  Foclietta.  Cho.^ 
pine  d'eau  ,  chopine  de  vinaicre  ,  chopine 
d olives,  etc.  -Chopine  ou  a.oph.ette  de 
pompe.  T.  d:  Mar.  l'eut  cylindre  de  bois, 
percé  aumil'eud'un  trou  tjue couvre  une  sou- 
pape ,  et  qui  est  arrêté  clans  le  corps  de  la 
pompe  un  peu  au-dessus  de  l'endroit  où  des- 
cendie  piston.  Cotto;  quelques-uns  disent 
boccia. 

CHO 'INER  ,  V.  a.  Boire  du  vin  fréquem- 
ment,  boire  chopine  à  chopine  ,  cliinquer. 
"ir."'"''  SbevjTjare;  aixuiTarsi  co!  vino. 
CH.)?INETTÈ ,    s.    f!'  r.    de  Mar    V. 
Choi^ine. 

.  ÇKO;>"EMENT  ,  s.  m.  Trévoux.  T.  inu- 
sité. Action  de  celui  qui  choppe.  ln.!.:n^o  i 

CHOPPER,  v.  n.  Faire  un  faux  pas  en 
heurtant  du  pied  contre  quelque  chose,  tl 
vieillit.  Inciampare.  -  On  dit  fig.  et  fam. 
d  un  hom.ne  nui  .i  fait  une  taute  s-osslère; 
quii  a  choppe  lourdement.  Inciampare; 
Jallire  ;  ^  cjmmettere    un     errore  massiccio  ; 

"'KfooÙANT,  ANTE,  ad,.  Offensant, 
désagréable,  déplaisant.  Spiacevole;  incrè- 
"        "  *  molesto;   mordace;    la"- 


ole  ;   nojo 


g'w: 


CHOQUE     LE,  part.  V.  le  verbe. 
CHIDQ  JtR  ,     V.   a.    Donner  un  ch.-ic 
heurter.Z''rflri  ;  battere  o  dar  confo.  -  Il  sé 
ussi  en  l'arlant  de  la  rencontre  et  da 
troupes  de^gens  de  guerre. 


combat  d 

Urtarsi  ;  inc.mrar.^  ;  allumarsi.  -  DépL..  .  , 
onenser.  V.  -  Choquer  la  tournevire  T 
H  '^,r-  ^yV  '■''  '■'^^'^■"'"^f  sur  le  cabestan  . 
ahn  d  empêcher  qu'elle  se  croise  ,  o.,  qu'elle' 
ne  s'embarrasse  lorsqu'on  la  vire.   Ripiegare 

'  CHORE'GRAPHIE ,  s.  f.  (  D,nns  ce 
mot  et  clans  tous  les  smvans  jusqu'.i  Chose, 
la  premiere  syllabe  se  prononce  Ko.  1  Art 
dénoter  les  pas  et  les.  iigures  d'une  tlanse. 
Cox^rafîa. 

CHORE'VEQUE,  s.  m. On  appelloit  ainsi 
asciewiement  certains  Préiacs ,  qui  faùoicai 


1^3 


e    H    O 


,-  ,  .;'!  foncions  épiscopilsî  à  la  camim- 
j.  i;.  Cjr<i  ''Cepa.  —  C'jct.iinc  digiv'v;  UMi 
i^  '.■■'■[■.ta  Cli»;.i!res  d'A'limajni;.  Tnula  di 
fi'  ;'i;;  j  /.*.■  .t!ci:nl  Ca^^itjlî rfj.'/.ï  Cjj:m.i •::'«. 

CMOKIUN  ,  s.  m.  r.  (l'Ana:.  Njm  d'une 
dr;  mOKur.  iii'sdii  fisuii.  Coriuii. 

CKOKiO)  et ,  s.  m.  Chjnti-o  du  Chœur. 

CIIOA03ATE,  s.  m.  T.  i!e  Mie  m. 
r.5;:êca  t'a  mveau  dont  se  servoieiu  les  An- 
cs.".'.>.  Sfjm:ntJ  ant',co  du  livtlUre ,  eoia- 
vosto  d^'-:'l  l''-'(;*J^^  ài  vzr.ù  yiei'i, 

CH0;<.OGivAl'H'.t ,  s.  f.  Description, 
rei.réj'ei'.tJtiun  d'un  piyi.  Ccrosnjia  ;  k-ncri- 

'' CHORÔgKÀPHIQUE  ,  sdi.  de  t.  g,.  Qui 
^p'ij'-tif.n:  à  l.n  ChoroirJi.his.  ì,'oaiì'.-j/«cj. 

CHOKOYDà,  ad),  et  vabit.  l.ilAn^t. 
Ei'ithe'e 'h'oii  dûa:ie  à  diflirïntgs  miiubrj- 
nes ,  q.ii  >  pnr  Vi  m;i!citude  de  leurs  v«iiie;iux 
s-injuins ,  ressemlile:i:  au  tiiorion.  Cum.'.s. 
L'œil  a  unì  inombr.me  appe!!i'e  la  cho- 
roïde ,    dans   laquelle  est  la  prunelle,    tu- 

CHOÎvU  > ,  Mot  emprunté  du  Latin ,  qu: 
n'a  d'usage'  qu'eu  celte  pliraîe  ;  Faire  cho- 
rus ;  clunter  ensemble  à  t;;ble  ,  et  ordinai- 
rement le  verre  i  la  main.  Far  caro  ;  birc  in 
comfuinnia, 

CHOSE  ,  s.  f.  Ce  qui  est.  Il  se  ditimllffc- 
remnient  de  tout ,  sa  sisn'licjtlon  se  octer- 
minant  p::r  la  m.iticre  dont  ou  traite.  Cosa. 
il  est  quelque-i.jis  opposé  au.\  perionnes.  - 
Quoique  chOiC  s'emploie  souvent ,  comme 
un  seul  met  ;  alors  il  est  toujours  masculin. 
VjiaUhs  cjsi. 

OliOU  ,  s.  m.  Plante  potagère  qu'on  met 
«rdin:.irenient  dans  le  pot.  Cavale.  Chou 
friiS.  Carolo'vmano.  Chou  pommé.  Cavolo 
cap^^ccio.Xlb.ow  rou^e.  Cavolo  rosso  o  pavo' 
n-w-  ~  Chou  carjïbe  des  Américiiiiî. 
PI  nte  qui-n'o?!  point  un  chou.  Elle  ressemble 
à  l'arum  ou  pied  de  veau  d'Amérique  ,  et 
ré',  ond  p.irfaitemei)t  à  la  coiocasie  d'teypte. 
Carj.'o  earai'a:).  -  Chou  de  chien.  V.  Mer- 
curiale. -  Cliou-dcur.  V.  Gras.  -  Chou 
co'sa.  V.  Co!5a.  -  Chou  de  mer.  Es(ièce  de 
1i,e:on.  V.  So!d.ineIle.  —  Chou  i>.'Inii>tc.  V. 
P.dmiite.  —  prjv.  et  f.im.  taire  des  choux 
gras  de  quel  (ue  chose;  en  f.iire  ses  délices. 
J-ar  suc  ddi{'x  lii  ûlcuna  cosa.  -  Petit  chou. 
Espèce  de  pj'i^serie  ,  ou  de  j^àteau.  Sfiitma. 
CHî^yUAN.s.  M.  T.  d'Hht.  /:,!/, Semence 
jncon.Tue  qy'oa  apporte  du  Levant  C'eu  un 

fietit  grain  d'un  vtri  îjur.àfre  qui  entre  d.  p.s 
a  composition  du  carmin.  CrancLlod'un  Virdc 
iiaîiiccio  ,  cht  sica  l'i  ta  d.il  l.ivantl. 

CHOUCAS  ,  ou  Cm;cAs ,  s.  m.  Etrèce 
iie  pe'.ite  corneille  gri.c  qui  a  le  bec  elles 
pieds  n.iirs.  On  l'ïppelle  aussi  Corneille  des 
DOIS.  Cornacchia  della  Mulacchia  nera.  Le 
<houcns  rouiie  »  ou  corbesu  roui^e,  ouchou- 
cas  chouette  rouge  ;  ou  corneille  et  choucas 
îccornouaillo  a  le  bjc,  les  pieds  et  les  i.imbes 
d'un  rougj  orangé.  Curacia  ocorvo  corallino  , 
graccu^o. 

CHOU-CHOU-LA  ,    T.  de  Chasseur  , 

Jour  eïcitcr  un  chien  à  guèier.  BadtU  ; 
adaU. 

CHOU-DF.-CIIIEN  ,  Cynocramhé  ,  ou 
Mercuriale  sauvage.  Plante ,  qui  a  les 
mêmes  propriérés  que  la  mercuriale  com- 
mune ,     et   purge    doucement.    McrctrcUa 

■'cflOUETTE.  s.  f.  Oiseau  de  nuit,  qu: 
tient  beoucoup  du  hibou  et  du  cliat  huant. 
Ciyclla;n.>ltoU.  -  On  dit ,  au  iju  du  l'iqutt, 
faire  la  chouette  ,  pour  dire  ,  ioucr  con^r.; 
deux  ,  ou  contre  plusieurs.  Giiocar  alfic- 
fhci'o ,  solo  contro  duc. 

CHOU-FLEUH.  s.  m.  T.  de  J.irdinaie. 
Espèce  de  chou  dunt  les  feuilles  du  centre  se 
ran^asscnt  et  forment  une  lî'e  ,  mais  plus 
molle  et  m  >lns  serrée  q.ie  dans  les  autres 
choux  pommés,  cavel  fiore. 

CHOU-NAVET  ,  s.  m.  Plan'c  ,  dont  la 
racine  csf  une  esucce  de  sros  navet ,  chargé 
éc  O'-f'';.!^  '^'■rpi  chevelues.  Carot.r. 

t^OU-i-lLLE.  T.  de  Chasse,  Pour  e.x- 


C    H    R 

citer  un  clilen  à  se  jetiersurlc  siùier.  Pren- 
dilo.    , 

CHOUQUET  ,.s.  m.  T.  de  M.ir.  Gro; 
billot  de  bj.s,  qui  sert  à  chaque  brisure  dj 
mâts ,  au-*î-j>ju>  des  barres  ces  h.ui;5 ,  pu.ir 
embcit-r  les  miii  i  un  dans  l'auire.  O.il'ap- 
pejio  auis:,  DÌ  jc  ,  cap  ou  cjveise  ou  léte  de 
Clore.  Cai.^eS:.:ttj. 

CH0U-i<..1\'ii  ou  Ciiou  DE  SiA.M  ,  s.  m. 
Plante  potagère  ,  qui  porte  Je  premier  nom  , 
parce  que  sa  rije  e>i  ter.iiinée  par  une  espèce 
de  tète,  dont  la  pulpe  ap^iroche  de  cede  delà 
rave.  Cavjlrapa. 

CHO\">'.' ,  EE,  part.  V.  le  verbe. 

CHOYEtl,  v.  a.  Conserver  avec  soin, 
.-.vuir  grand  soin  de  quelqu'un  ,  de  que!q.ie 
chose,  Vi-iinaslar:  ;  accar,-i{arc  ;  cj.-i.-;-4;jr;  ; 
avir  cura.  —  ie  choyer  trop  ,  •  ne  se  cioyer 
pas  assei,  c'est,  avoir  trop  ou  trop  peu 
d'attention  à  ce  quire{;^râc  la  san:é  ,  et  les 
aises  de  ia  vie-  Ascjitarsi  crajffU  ,  o  aver 
soverchia  etra  detta  sua  saluti ,  d^j^il  a^l  , 
ec.  -(15.  Choyer  quelqu'un  ,  c'est  le  ménager, 
avoir  soin  de  ne  r:en  dire  ,  de  ne  rien  ia;re 
qui  puisse  le  choquer.  Lisciare;  accarej^are  ; 
andar  c.:Jle  baoïu  ;  iraitare  cun  rij^aardo. 

CH<ÉilE.  ,  s.  m.  (  OiWi  ce  mat  et  dans 
les  suivans ,  jiis.]u'<ni  mot  Cnuchoter  ,  on  ne 
pronunce  point  i'H-)  H.ule  sjcrée  ,  méiée 
de  baume,  et  servant  aux  onctions  que  l'on 
lai:  dilli  l'adminsirctiou  de  q.ielq.ies  iacre- 
mens  ,  et  en  quelques  autres  c  Jté.njnicj  de 
l'EsUse.  Crednii. 

CH.\'-l'..iEAU,  s.  m.  Sorte  de  petit  bon- 
net de  toile  hne  ,  q.i'on  met  sar  la  tête  de 
l'enfant  ,  après  ronction  du  òaui:-Cnreine. 
r^erreltino. 

CHilKTIEN,  lENNE,  adj.  Q.destb.ip- 
tisé,  et  fait  profession  delà  Foi  de  JESJb- 
CrlilIir.  Cristiano;  Cristiana.^  -  La  Ke- 
lijiou  Chrétienne,  I.1  Foi  Chrétienne  ,  le 
noiU  de  ceux  qui  sont  Chrétiens.  La  Kcli- 
slonc  ;  la  Fede  ,  d  nomi  Cristiano.  —  D.ms 
le  inems  sens ,  on  du  :  Une  vie  chrétienne  , 
13  morale  chrétienne.  Vita  morale  Cristiana. 
-  On  appelle  ,  par  excellence  ,  le  Roi  d; 
France,  le  Roi  Trè.- Chrétien  ,  òaMqL-sré 
Trci-Chré-icnne.  //  K:  Cristianissimo.  -  il 
est  aussi  subst.  Un  Cristiano.  -  Bon-chté 
li.'U  ,  sorte  de  grosse  poire.  Sorta  di  glossa 

'''chrétiennement,  adv.  D'une  ma- 
nière chrétienne.  Cnstianarticnte. 

CHilE'  l'ìtN  lE' ,  s.  f.  Le  pays  Chrétien. 
Cristianità  ;  il  cristUnesimu  ;   U  K.pui/iica 

CHklÉ  ,  s.  f.  T.  de  R'iéîorique.  Ncrra- 
tloii ,  amplification  qu'on  donne  a  taire  aux 
écùli^.-rs.  l,V:a;/finc''ji";''<"'i'-    ,  ^,.  ,    . 

CB.a5MATl^>N  ,  s.  m-  l^-  <'  Tkeol.  Ac- 
tion d'im-oser  le  Chrême.  Cresima. 

CHRliT,  s.  m.  Oint;  celui  qui  a  reçu 
queltiue  onction.  Ce  nom  est  devenu  pro- 
).re  à  Wotre-Seisneur  ,  on  le  fait  presque 
touiou.-s  précéder  du  nom  de  Jesus.  Gcsx 
Cris-o.  -  On  dit ,  en  parlant  de  tabieaux  ,  un 
Chriit ,  pour  dive  ,  une  ligure  de  Notro- 
Sjii;neur  attaché  à  la  Croi.<.  Lrocipsso  ,  un- 
ra.isine  di  Gtsìt  Cristo  conjitio  ut  trace. 

fiHRlSTE-M.ARlNt  ,  .SALICO F,  ìik- 
CILE,  ou  FENOUIL  \UR1N,  Plante  qui 
croit  sur  le  bord  de  la  incr.  On  don.ie  vul- 
gairement le  nom  de  pa.-se-pierre  cu  perce- 
pierre  ,  à  une  de  ces  espèces.  On  manse  cette 
dornière,  contiïe  au  vinaisrc.  Toutes  sont 
npérltives ,  et  dissipent  les  obstructions.  £r- 

"CHIUSTIANIÌER,  V.  a.  Bourda/oue  ,  et 
autres.  Rendre  Chrétien.  Far  Cristiana.  - 
Christianiser  un  Auteur  p.iien  ;  lui  attribuer 
des  sentiincns  chrétiens.  Attriku.rc  ad  un 
Autor  gint'U  sentimeati  cristiani. 

ClUIsTlANlSME  ,  s.  m.  La  Loi  et  la 
Relrion  de  Notre- Seigneur  Jesus- Christ. 
Cr'uianishna;  la  Kilijon  cristiana. 

CH:<.0MATIQWE,  adj.  de  t.  g.  Qui  pre- 
cide p;ir  plusieurs  sem>!ons  de  sui::.  Crj- 
m^t'-cc:  Auteur  Chromatique.  Cromaiista,  — 
Jl  Cit  aussi  subit,  Cant»  (Tomaticu. 


C    H    R 

CHRONIQUE,  s.  f.  HiscoTB  dressée  sra- 
.,uu  l'ordre  nés  tem;.  Cronica;  cro^.ica.  — 
Il  y  a  des  Mimoires  de  la  vie  de  Loui.  .XI. 
q.iun  ..ppelle  Clironiq-iescindalcuse.  Il  se  dit 
ili-  des  m.iu/jis  aruis  e:  des  dis.:ours  m.  li- 
S411S.  Cri^nica  icaidalasa,  -  T.  de  AU.  .^ 
lauie_chrii.iq.ie  qui  dure  long-tems.  il  es:  .< 
Cranico  ;  iii.iS-'  ;  invaer.tto. 

CiliiO.MQ  JliUil,  s.  m.  A;i.-e  ir  de  Cl>  - 
nique.  1!  vijiilit.  Croiich'sta  ;  scittor  di  eu 

CHllONOG.lA.M.ME ,  CHRONOGR A- 
PHfc  ,  s.  m.  ln,cri;>tn)n  da.is  laquelle  les  let- 
tres n  imérales  forment  la  date  de  l'événe- 
meiit  dont  il   s'agir.  Cronosramma. 

CHRO.N0L0;;iE,  s.  f.  iJoctrins,  scien- 
ce des  te.ns.   Crar.jLi;'a. 

CHVO.VOLOGIQUE,  adi.  de  t.  g.  Qui 
appir  len-  à  b.  Chrouul  :)gie.  Cronologico. 

CHRjVOLOGiirE  ,  s.  m.  Celui  qui  fait 
la  clir  jnjlj.;ie  ,  q.ii  ens.i'ne  la  chronologie  , 
q.ii  écrit  sur  la  chr   no'ogie.  Crjntlovsta. 

CH.iO.MOLJt^UE,s.  m.  Le  m'é.me  que 
Ch-on  >io-.,te.  Il  vicuUt. 

C:iKO.\O.Vl£T,iE  ,  s.  m.  Nom  gèneri- 
que  des  insrruinens  qui  servent  à  mesurer  le 
tem  ;    Cronometro. 

CH.VJ.N  JbCOPE,  s.  m.  Gr.  Voc.  m 
aiite-.  Il  se  dit  d.ni  la  mè.-ne  signiiication 
de  Chronometr-.  Croiotcopo. 
.  CBltV)ALlD_E,s.  f.  Nymphe.  Et.it  d'.m 
insecte  renfermé  dans  une  coque  ,  sous  la 
torme  d'un;  e.pèce  de  fès-e  ,  avant  que  de 
se  transfor.Tier  en  papillon.  Aarella;  crisali- 
de; ninfa.  Celle  du  vers-a-soie  et  de  q.i?l- 
que;  chenilles  s'appelle  aussi  Fève.  Hae- 
eaeeio . 

CKRYÎANTHEMUM  ,  s.  m.  Plante  dont 
les  tl?  iri  son;  couleur  d'or.  Crisantemo. 

CHRï'slfHS  ,  s.  m.  pi.  T.  de  Vthol. 
Pierres  m.néraies  dans  lesquelles  on  trouve 
de  l'itr.  .'ipey-:  di  filtra  p.iragone. 

.CHllV'iOJE'RlL  .  s.  m.  Cerne  de  Vthol. 
Pierre  urécieuse  un  pe.i  chatoyante  ,  qtu  est 
d'une  t.;inte  formée  de  jaune  ,  do  vert  et  de 
bica.  CnwieriUo. 

CHRYiOCOLLE  ,  s.  f.  Matière  que  Teaii     . 
détach;  et  entraîne  tàfs  mine;  d?  cuivre,  d'or  ,    ) 
d'arçon!  et  de  plomb ,  et  qui  étoit  auparavant 
adhérante  au  métal.  Crisocolla.  —  On  a  aussi 
donné  ce  nom  au  Borax.  V. 

C.4;<YiiOCO.\l£,  s.  f.  Plante  dont  les 
fleuri  sont  d'un  jaune  doré  et  trés-éclataut. 
C'est  aussi  le  nom  de  plusieurs  autres  plantes, 

CHRYSOLITE,  s.  f.  Pierre  précieuse  , 
d'un  jau.ie  d'or  ,  mêlé  d'une  légère  teinte  de 
vert.  Grisolito:  crisulito  ;  f.risoîita. 

CH;lYiOrylKLE,  s.  f.  X.  d'Insectol.  In- 
secte coléjptcre,  dont  le  caractère  est  d'.-vjir 
les  antennes  en  forme  de  collier  à  articles 
ghb  iletix ,  plus  grosses  vers  le  bout.  Crise-    i 
mei:  ;  insetto  coleottero.  , 

ÇHaYSOPE'E .  s.  f.  T.  d'Alchymi:.  L'art 
d2  faire  de  l'or.  Crisnpia. 

CHUY-SOin-I.^ASE.î.  f.  Pie-re  précieuse, 
d'un  vert  clair,  mêlé  d'une  nu.ince  de  jaune, 

c'Au',  CHUE ,'part.'  Cadato. 

CHUCHETER  ,  v.  n.  L'.icadémin  ew 
pour  le  mot  Chuchoter.  V.  Trévoux  ditqu» 
le  cri  du  moineau  s'appelle  Guillery  ,  mais 
nue  le  verbe  qui  l'exprime  est  Chucheier. 
èfr'nziiellare. 

CHUCHOTER,  V.  n.  P.irler  bas  à  l'o. 
reille  de  quelqu'un  ,  pour  n'être  pas  entendu 
de  la  compagnie.  Il  est  fam.  K«.'');/!,iri!  ;;'ar- 
lotLifi  :  .iii'arrsre  ;  favellar  all'  o-;.-,-'.;  . 

CHUCHOFEUR,  EUSE,  ou  CHUCHE- 
TEUK. ,  s.  m.  et  f.  Celui  ou  celle  quia  eu  1- 
tume  de  chuchoter,  lii.thlgtiatore;  colui  che 
hi  in  c -lit, urte  d' tarlar  all'  orecchia. 

CHUCHOTEIUE  .  s.  f.  Entretien  de  .  ■ 
qui  se  parlent  à  l'oreille  ,  de  peur  d'ètr- 
tendus  des  autres.  Il  est  fam.  Susitrro  , 
Hqllo  ;  ylirigllo  ;  sufsU'nento. 

CHUl'IRE,  s.  m.f.  .fî  Boisn.  Arhr.' 
l'Amérique,  dont  les  feu'tles  ont  la  for  n  ,■ 
I  ne  rose  .Sorta  d'altero  ditto  albero  de  1  — 
CliUi'vLli 


e    T     e 

CHURLE  ,  s.  m.  T.  de  £oun.  V.  Sufon. 

CHUT  ,  Particule  dont  on  se  sert  pour 
fcip.'s^r  silence.  Ziitj  ;  siLniJo  ;  tacete. 

CHUTE,  5.  f.  Mouvement  d'une  chose 
«li  tumbe.  Caiuts  ;  caiLm.ntj.  -  Chi'.te 
d'iuimsurs  ;  c'est  un  déburdement  des  hu- 
me.irs  qui  tombent  du  cerveau.  Scesa  d'u- 
mori. -  La  chute  des  feuilles  ;  U  saison  où 
ks  feuilles  tombent.  //  ca.'.a  delle  JugHe.  - 
fij.  Dissrace  m.ilheur.  V.  -  La  iin  d'une 
petite  pièce  de  Poésie.  Cklata.  -  Chute 
d'une  période  ;  la  cadence  et  l'harmonie  qui 
terinx-?st  :irii:  période.  Cadenia  ,  nuiKcru  , 
trmonia  d*un  periodo.  —  On  dit  aussi  la  chute 
d'une  Pièce  rie  Théâtre  ,  en  parlant  de  son 
mauvais  succès.  Cattiva  riuscita.  —  iiï-  taute 
envers  Dieu,  Caduta  ;  peccato.,=^  Chute  de 
voile  ,  T.  de  .Mar.  Il  se  dit  de  la  longueur 
d'une  voile.  Tombata  delle  vele. 

CHYLK  ,  s.  m.  Suc  blanc  ,  qui  se  forme 
de  la  partie  la  plus  subtile  des  alimens  digé- 
rés. Chilo. 

CHYLEUX  ,  EUSE  ,  ad).  T.  de  Méd.  Qui 
«ppartient  au  chyle.  Chiloso  ,  o  sia  dd 
Chdo. 

CHYLIDOQLn:,  adi.  T.  d'Anat.  V.  Chy- 
lifère. 

ÇHYLIFERE,  ad)  de  t.  g.  Il  ne  se  dit  des 
vaisseaux  qui  porter.t  le  chyle,  qu'on  nomme 
aussi  veines  lactées.  Quelques  Anatemi, tes 
se  servent  du  mot  Chylidoque.    Chilifero. 

CHYLlflCAlION  ,  s.  f.  Ooération  par 
laquelle  la  nature  tait  le  chyle.  ChiLfica\ion;; 
chilifîcimcnto. 

CHYLOSE ,   s.   f.  T.  de  Méd.    L'action 
par  l.iquelle  les  alimens  se  tournent  en  chyle 
ou  cliyme  dans  l'estomcc  ,  etc.  C  :ìiijìca\ioi:e. 
■    CHYME,    %.T.  de  Phiso/.Chy\e.\. 
■  CHYMIE,  V.  et  écrivez  Chimie. 

CHYMOSE.  s.  f.  V.  Chylose. 

Ci ,  Adv.  de  lieu  ,  qui  marque  l'endroit 
©là  est  celui  qui  parle  ,  ou  du  moins  un  lieu 
qui  est  proche  cie  lui  ou  une  chose  présente. 
^ui  ;  quà  ;  :n  fjiusto  lucso.  —  T.  de  iVat. 
Les  témoins  ci-présent.  1  testimoni  q^i  pre- 
senti. —  Il  ne  se  met  jamaii  au  commence- 
ment d'un  discours  ,  excepté  dans  les  épita- 
phes,  où  l'on  met  ordin.iirement.  Ci  gît ,  etc. 
Qiti  giace ,  et.  —  On  s'en  sert  aussi  dans 
les  comptes  et  dans  les  pa-ties  ,  où  après 
avoir  inis  la  somme  tout  au  long  ,  on  la  met 
au  boïît  de  la  ligne  avant  que  de  chiffrer  v 
comme  ;  Quatre  aunes  d'étoffe  à  vingt 
francs ,  ci  So  livres.  —  Il  se  joint  avec  l'in- 
terrogjnt  ,  Qu'est-ce  ,  et  se  met  immédiate- 
ment aorés  :  Qu'est-ceci  ?  Coj'  è  questo  ? 
—  Il  se  joint  aussi  de  la  même  sorte  ,  ouavec 
le  pronom  démcnstratif  Celui  :  celui-ci  , 
celle-ci ,  ceux-ci ,  cel'es-ci  j  ou  avec  les 
svibstantifs  ,  quand  ils  ont  précédés  par  le 
démonstratif  Ce  ou  Cet  ;  ce  livre-ci;  cet 
homme-ci,  cet^r  femme-ci;  et  alors  il  s'op- 
pose quelquefois  à  l'adverbe  Là,  qui  se  pin: 
«e  même  au  pro.-.om  démonstratif  et  aux 
noms  substantifs,  pour  fiire  vo.r  que  la  cho- 
se dont  on  parle  ,  est  éloignée.  Questo  ;  co- 
desto-y  cotesto.  —  Il  se  'pjnt  encoirs  avec  la 
prétiositlon  Par  .  et  l'on  nt ,  par-ci,  par-la, 
pour  dire ,  en  divers  endroits  ;  et  ces  deux 
façons  de  parler  vont  toujours  ensemble. 
O'itâ  e  là  —  l\  se  met  devant  le»  prépositions 
Oessus ,  dessous  ,  devant ,  après  :  ci-des- 
sus,  ci-d*"Sous ,  ci-devant,  ci-après.  Q:ii 
scpra  ;  quà  sotto  ;  prima  ,  o  già  ,  o  p:r 
Vadietro  ,  piti  sotto  o  in  sc^n'-to.  —  Se  met 
encore  après  la  i*réposition  Entre  ,  et  il  sert 
à  marquer  le  temps;  entre-ci  et  demain  , 
il  peut  arriver  bien  des  choses.  Di  qua  a 
dimaii  porson  succedere  molte  cjse. 

CIBOIRE,  s.  m.  Vase  sacre  oùl'on  con- 
serve les  saintes  Hosties  pour  la  Commtuîion 
des  Fidè'es.  Visslie  ;   ciborio. 

CIBOULE,  s.  f.  Petit  oÌE,non  ban  à  man- 
ger en  sihde  et  en  ragoù'.  CipAetia. 

.CIBOULETTE  ,  s.  f.  Diminutif.  Petite 
.ciboule.   wicoVetta;  cipollina;  cipollino. 

CICATRICE,  s.  f.  Marque  des  plaies  et 
"des 'ulcères ,  qui  re^te  après  la  ?uérison.  i- 
tdtnce  ;    mar^ifie.  —  fig,   Qu^nd   on  a  reçu 

Dici.  Franfois'Itaiien. 


C    I    E 

qiielquî  granu  .«rr,m  ,  on  dit  qite  la  rira-  1 
trice.en  demeure  long-vtmps.  Benché  U  pia- 
ga sia  ramniarginata    la   ctcatrice  però    dura 

"cicatricule  ,  s.  f.  T.  dei  Naturalistes. 
Petite  tache  b'anche  qu'on  «mnrque  sur  la 
membrane  du  jaune  d'un  œuf,  où  se  fait  la 
fecondstion.    Cica:ricoll. 

CICATRISANT,  s.  m.  et  adj.  Terme  de 
Chir.  Epu'otique ,  remède  qui  sert  à  cicatri- 
ser.   Cicatrisante. 

aCATRlSATIF,  T.  inusité.  V.  Cica- 
tris.int 

CICATRISE,  ÉE,  pjrt.  V.  le  verbe. 

ClCArRbF.R  ,  V.  a.  Faire  des  cicatrices. 
Cic2iri\\arc  ;  far  c'catrice.  —  v.  r.  Se  dit  d'une 
p'ate    presque   guérie  ,    et  qui    se  reprend. 

CICERO,  s.  m.  Caractère  d'Imprimerie, 
qui  est  entre  le  Saint  Augustin  et  la  Philg- 
suphie.  Antico  ,  Quelques  uns  Cicerone. 

CICEROLE ,  s.  i.  Espèce  de  pois  chiche. 
Cicerchia. 

CICERONE,  s.  m.  T.  d'Hist.  mod.  Nom 
qu'on  donne  en  Italie  à  ceux  qui  font  voir  les 
curiosités  aux  é'rangers.  C'cerone. 

CICERO.\lE\  ,  adj.  TrcV.  Qui  imite  le 
style  de  Ciceron.  Ciceroniano. 

CICERONISËR  ,  V.  n.  Triv.  Affecter  le 
style  de  Cicoron.  Esser  troppo  Ciceroniano. 

CICINDELE,  s.  f.  T.  rlnseciol.  Geu  e 
d'insecte  très-commun  ,  dont  le  caractèie  est 
d'avoir  des  antennes  menues  comme  un  fil. 
C'cln  -eia. 

CICLA.VlEN.s.  f.V.  Pain    de  Pourceau. 

C1CLAM;R,  s.  m.  T.  de  Hiason.  On 
dit  mieux  Orle.  V. 

CICOGNA  r  ,  et  CIGOGNE  ,  Trév.  On 
prononce  et  même  on  écrit  Cigo.gnat  ,   Ci- 

^"élcU TAIRE  .    ou   CIGUË    AQ'JATI- 

TIQUE  ,  s.  f.  Cette  plante  ne  dift"ére  de 
la  ciî^ue  ,  que  parce  qu'elle  ne  s'élève  pas 
si  haut,  que  sa  tige  n'est  point  membree  , 
et  qu'elle  n'i  pas  d'odeur.  Prise  intérieure- 
ment ,  elle  est  mortelle  ,  appliquée  extérieu 
rement ,  on  s'en  sert  avec  succès  contre  le! 
loupes,  les  tumeurs  ,  les  squirres,  etc.  Ali/-- 
rtde. 

CID,  s.  m.  Mot  emprunté  de  l'Arabe, 
qui  sienîfie  Chef,  Commandant.  Capo  j  Co- 
mandante. 

ClDPvE  ,  s.  m.  Boisson  faite  de  jus  de  pom- 
mes pressurées.    Sidro. 

CIEL  ,  s.  m.  Fait  au  pluriel ,  Cieux.  La 
partie  supérieure  du  monde  ,  qui  environne 
tous  les  corps  ,  dans  laquelle  se  meuvent  les 
a,tres.  Cielo.  —  S.  Paul  fut  enlevé  au  tro'- 
sième  Ciel.  S.  Paolo  fu  rapito  jino  al  ter^o 
Cielo.  -  On  dit  quelquefois  ,  le  Ciel  de 
Mars  ,  le  Ciel  de  la  Lune  ,  les  Cieux  des  Pla- 
nètes; et  on  dit  en  laneage  poétique,  la 
voûte  des  cieux,  pour  dire  ,  le  Ciel;  les 
influences  des  astres.  Cielo  de*  pianeti; 
elemento    dell'    aria  ;    inHuenia  de^li  astri, 

—  Lorsque  l'on  voit  l'horison  couvert  de 
nuages ,  on  dit  que  le  Ciel  est  embrumé. 
Verripo  preso  ,  fjsco  ;  Qri\\ont:  coperto  da 
nuvoli.  -  Ciel  fin  ,  c'est  quand  le  ciel  est 
clair  ,  et  sans   nuises    Tempo  chiaro  ,  bello. 

—  Gros  ciel  ,  c'est  quand  de  gros  nuages  pa- 
roîssent  en  l'air.  Nuvoloni.  —  Ciel  se  prend 
aussi  pour  l'air.  Ctel  serein  :  ciel  clair  ;  ciel 
ohs-'ur,  etc.  Aria  \c'elo  chiaro  .  sereno  ,  nu- 
volo ,  fosco  ,  etc.  —  Ciel ,  signifie  aussi  le  sé- 
jour des  Bienlie<ireux  ,  le  Paradis.  Il  cielo 
empi  eo  ;  il  Paradiso.  -  11  se  oreud  aussi  pour 
Dieu  même  ,  pour  la  Providence  ,  et  nour 
].\  volonté  divine.  Grâces  au  ciel.  Gra\ie  al 
cielo  y  a  D'O,  Le  Ciel  l'a  vou'u.  Così  p'ac- 
nu:  al  Cielo;  così  t'ha  voluto  Iddio.  O  Ciel! 
Oh  Cieli  l  Oh  sulle  !  Or  numi  l  -  On  dit ,  en 
termes  de  l'E-riture  ,  un  ciel  d'.iira'n  ,  pour 
dire  ,  une  grande  sécheresse.  Cielo  di  bron\o. 

—  Un  ciel  inexorable  ,  un  ciel  sourd  aux 
vœ  IX.  Sordo  i!  cielo  alle  preghiere  ,  allesup- 
pUche  ;  ìnfiestìbile  ;  Inesorabile  y  ec.  —  Cli- 
mat ,  pays.  Clima  ;  cielo  ;  paese.  —  Dais  sous 
lequel  on  porte  le  Saint  Sacrement  le  jour 


C    I    M  \Gi 

de  la  re>..t)ieu.  Brrldacchlno.  -  Le  haut 
d  un  lit  y -et  d.ins  cette  iccepu^,.. ,  '-■imme 
dans  la  suivante  ,  t-n  dit  C'els ,  et  non  pas 
Cieux  su  pluriel.  Cielo  dt.1  lau.  —  On  sp- 
pel'e  ,  en  termes  de  Peinture  ,  le  ciel ,  les 
ciels ,  la  partie  du  tableau  qui  représente  l'air. 
L'aria,  il  cielo. 

CIEt\G£  ,  s.  m.  Chandelle  de  cire  à  Tusa- 
ge  Hel'Eslise.  Cero;  torchia. 

CIERGE  DU  PtROy ,  s.  m.  Plante  dont  la 
tige  apcrjche  de  la  figure  d'un  flambeau. 
Sorta  d'aloè. 

C!EKG1Ei<,  s.  m.  Trév.  Ovivrier  qui  fait 
et  vend  des  cierges.  A  Paris  on  l'appelle 
marchant  cirier.    Ceraiuolo.  -,    't 

CIGALE,  s.  f.  Inscc-e  qui  vole  ,  et  fait 
un  bruit  aivjre  et  imi^ortun  dans  les  champs 
durant  les  ardeurs  de  l'été.  Cacala. 

CIGOGNAT,  Trév.  V.  Cigonneau. 

CIGOGNE  ,  s.  f.  Gros  oiseau  de  passage,' 
de  plumage  b'anc  et  noir ,  qui  a  un  long 
bec  rouge  ,  et  qui  fait  son  nid  sur  le  haut 
des  maisons.  Cic.^^ia.  —  prov.  Contes  de  la 
Cigone ,  contes  a  la  Cigone  ;  des  contes 
fabuleux  et  inventés  ."l  plaisir.  Foie  ;  rac- 
cont-  di  buoia  d^nna  Ht  v;cch-ardla.  -  Ci- 
gone.  T.  de  Mechan.  Machine  à  tirer  de  l'eau. 
Cicogna. 

CIGONNEAU  ,  s.  m.  Trév.  Le  petit  de  la 
Cigone.  Cicognino. 

Cl'jUE,  s.  f.  Herbe  vénéneuse,  qui  res- 
sem.ble  au  persil  CicuM. 

CIL  ,  s.  m.  Le  poil  des  paupières.  Il  se 
di    plus  o-dinairement  au  pluriel.  Ciglio. 

CILIAIRES,  adj.  T.  d'Anat.  Se  dit  des 
ditTér^ntes  p.  rties  de  l'œil  ,  ainsi  appellées  , 
à  cause  de  l.i  ressemblance  qti'elles  ont  avec 
les  cils  ou  pods  des  paupières.  Ciliari. 

CILICE  ,  s.  m.  Petite  camisole  qui  est  faite 
du  tissu  de  poil  de  chèvre  ,  de  crin  de  che- 
val ,  ou  de  quelqu'autre  poil  rude  et  piquant  , 
et  que  l'on  porte  sur  la  chtiir  par  mortifica- 
tions.  Cilicio  ;  cilicclo  ;  cilicio. 

CILLE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 
CILLEMENT,  s.  m.  (  D.  ns  ce  mot  et 
dans  le  suivant  mouillez  les  deux  LL.  )  Action 
de  ciller.  Sorta  di  malattia  ,    che  Ja  spessa 
ammiccare ,  b.uter  le  ciglia. 

OLLER ,  V.  a.  Il  se  eiit  des  yeux  et  des 
paupières  ;  les  fermer  et  les  rouvrir  dans  le 
moment.  Ammiccare  ;  battere  o  munrer  frt* 
quentementt  U  ciglia.  —  Il  est  aussi  v.  n.  . 
et  alors  il  ne  se  dit  que  des  chev.iux.  Averle 
ciglia  bianchi  ;  e  dicesi  de'  cavalli  che  cheirt 
invecchiano.  —  En  T.  de  Faucor.n.  Coudre 
les  cils  ou  paupières  d'un  oiseau  de  proie* 
Cucir  le  palpebre  del  falcone. 

CI.VIBALAIRE ,  si  f.  Piante  ran»pante  et 
fort  commune.  Cestirne  espèce  de  liuaire. 
On  se  sert  avec  succès  de  ses  feuilles  con- 
tre les  hémoroides,  Cimbalaria. 

CIME  ,  s.  f.  Le  sommet ,  la  partie  la  plus 
haute  d'une  montagne ,  d'un  arbre ,  d'un 
rocher  ,  etc.  Cima  ;  giogo  ;  ve^ta  ;  sommità  j 
cacume.  —  Le  haut  de  U  tige  des  arbres  er 
des  herbes  S'jmmità  ;  estremici  ;  cima  dei 
fusto  digli  alberi ,  e  dell'  erbe. 

CIMENT  ,  s.  m.  Brique  ou  tuile  battue 
et  pillée  ,  dont  ont  fait  une  espèce  de  mor- 
tier. Calcisiru\\o.  -  p.rov.  D'une  affaire 
qui  est  faite  solidement ,  et  avec  toutes  les 
formalités  nécessaires  ,  en  sorte  qu'on  n'y 
puisse  donner  atreinte  ,  on  dit  qu'elle  est  à 
chaux  et  à  ciment.  Afare  ben  assodato, 
ben  stabilito  ;    fatto    con  tutte  le  solennità 

'cÌMENTÉ,  ÉE  ,  part  V.le  verbe. 

CIMENTER  ,  V.  a.  Emplover  d  ;  ciment 
dans  tin  ouvr.Tge  de  m-:<|oniierie.  Mirare  con 
ca'cisirutro.  -  fig.  Cinhrme-,  affermir.  Con- 
fermi re  ;a,,.>dah;un:r  viemmeglio. 

ClMtNrir.K,  s.m.  Tri'i/oux.  Homme  de 
journée  qui  bat  le  ciment  et  qui  en  ve:id. 
Manovale,  c'^e  batte  e  vende  ca'ci.tnno. 

CIMETERRE,  s.  m.  Grand  coutelas  re- 
courbé ,  -^ui  ne  tranche  que  d'ufi  côté.  Scimi- 
tarra; scorta;  sjLa^cina. 

CI.VIÉTIERE ,  s.  m.  Lieu  destiné  à  enter- 
rer les   morts.    Cimltera  ;    ci-rriterie,  —  Ég, 


En  parlant  ffan  pays  ,    ût^nt  1  .ur    est  m,or- 

jel   pour  %J-"i'l^fJl;,.,2%^%rolcrlT' 
leur  cimet"""-    "^  •  ' 

CIMIER  ,  s.  ni.  LVrnement  cjuon  porte 
au  haut  du  casque.  Cimiero  ;  clmiere  ;  ci- 
mieri. -  T.  di  BUson.  C'est  U  hgure  de 
quelque  siiixal ,  ou  de  oueltjne  autre  dice 
oui  se  luet  au-dessus  du  timbre  Cimiero. 
-Pièce  lie  bœuf,     diamue  ,    prise  sur  le 

Quartier  de  dtitière.  On  dit  aussi  du  cimier 
e  cerf.  Lcmt'j.  

Cl.MOLlh  ,  s.  f.  Espèce  d  argille  qui  vient 
d'une  île  anuc'.iée  Cimolis  ,  près  de  Crête. 
Cimoiia.  -  Déi"i  o,ui  se  trouve  sous  les  meu- 
les a  Hif,iiiier.  Enee  sens  il  est  ad].  Qjiel  a 
mdiuriJ  c'u  si  trova  sotto  U  fi. tre  da  ai  rotare 
»  afilure  .■  tirri.  „      ,.     .         ,  r 

CINABRE  ,  s.  m.  Con.bm.iison  de  soufre 
et  de  mercuri,  qui  forme  un  corps  solide 
d'un  besu  rouse.  Le  Cin.ibre  nui  se  trouve 
tout  forni  dans  le  sein  de  la  terre  ,  s'jp- 
ijelle  Cin.bre  ii..tu.'e!  ,  celui  qui  est  f.nt  par 
l'art      s'iivelle    Cinabre  artificiel.   Cinabro. 

ClNCtNtLLE.s.  f.  r.  de  Riv.et  de  Mar. 
Chableau,  Cableau.V.  -  T.  d'ArtUlerie.W. 
Cmquenelle. 

CINERAIRE  ,  ad").  Se  dit  d'une  urne  qm 
renferme   des   cendres.  Cinerario. 

Cl.V'ERATION  ,  s.  f.  Réduction  d.i  bois 
ou  autre  corps  combustible  en  cendres  par 
la  violerce  du  feu.  Cmcfa^icr.c. 

Cl.NETMlQUE  ,  s.  f.  La  science  du  mou- 
■vement  en  c;énéral  ,  dont  la  Mécinique 
n'est  qu'une  orancbe.  La  scienza  dei  mvto  in 
t" 


C   I  R 


c    r    R 


riNTRF.  ,  s.  m.   Fieure  en   arcade.,--!     >-ii<.CONSCHlRE,  v.  a.  Pcnncr  des  llmî- 
mi  cercle.  Àrcu;  volto:   '—'in-i-  A  plein''  tes,  mettre  des  bornes  à  l'entour.  Circonseri- 


domt  cercle.  Arco;  volto:  . 

ciiure.  yi  luito  sf'.!.   —    Il  se  prend  aussi 
i>our  cette  atcncle  de  bois  ,  sur  laquelle  on 


CINGLAGE  ,  s.  m.  Le  chemin  qu'un  vais- 
seau fait  ou  peut  faire  en  vinfLt-qi;atre  heures. 
//  cammino  jatto  ,  û  la  dtttan^j  che  una  nayc 
ha  trascorso  in  2f  crt  -  Loyer  des  Gens  de 
.m.Tiae.   yaga  de*  M.::rinaj. 

CINGLE'  ,  ɣ  ,  part  V.  le  verbe. 
CINGLER  ,  ou  SINGLER  ,  v.  n.  FaVe 
route  ,  aller  ou  courir  a  la  vtiile  ,  ou  con- 
duire un  vaisseau  sur  l'eau.  Far  rotta  ;  cor- 
rere; solcare;  fare  strada.  -  Frapper  avei: 
quelque  chose  de  de'lié  ,  et  de  pliant.  Dar 
vna  sfc'\iita  ,  una  batocchiata ,  ec*  —  I!  se 
dit  .iussi  d'un  vent  froid  et  perçant ,  de  mê- 
me que  de  la  f^réle  ,  de  la  iicige  et  de  la 
pluie.  Vento  ;  traudire  ,  neve  ,  fiogsia  che 
da  nel  riso  ,   che  auihlada. 

CINNAMONE,  s.  m.  .Sorte  d'aromate.  V. 
Caimellier. 

CINQ  ,  adj.  numera!  de  t.  g.  Le  nombre 
impair  qui  est  entre  quatre  et  six.  Cinigie. 
-  11  est  aussi  subit.  Un  cinjue.-  Oh  appel- 
le un  cinq  ,  su  i<"u  de  cirtes ,  une  carte  qui 
a  cinq  marqufs.    Un  cii-j^ie. 

CLNQUANTAINE,  s.  f.  collect.  Nombre 
de  cinquante-  Cinquantina.  -  On  dit  d'une 
personne  qui  a  cinq.iantc  ans  accomplis , 
qu'elle  a  l.i  ciqui-ntaine.  Esli  e  ai  cin'juanta  , 
celi  ha  cinijiianr'  anni. 

CINQUANTE,  ad),  numéral  de  t.g.  Nom 
bre  composé  de  cinq  dixaines.  Cinjuaata. 

CINQUANTENIÉK  ,  s.  f.  Celui  qui 
ccmmjiide  cintjuante  hommes,  Cayo  di  cin- 
quanta. , 

CINQUANTIEME  ,  ad),  de  t.  g.  Nombre 
d'„rdre.  Cinquantesimo.  -  Il  est  quelquefois 
subst.  ,  et  si^rilìe  la  cinquaniième  partie 
d'iin  tout.  Lr  cinquantesima  farte, 

CINQUENELLE,  s.  f.  T.  d'Artillerie. 
Prolonge',  Allonge,  AloRne.  Tous  les  longs 
cordaces  qui  servent  a  i'Àrtilictie.  Cavi  da 
aitir'iiria. 

CIN'JLIEME,  ad),  de  t.  g.  Nombre  d'or- 
dif.  Quinto.  —  Il  est  aussi  subst.  et  sigifie 
la  cinquième  )'3ttie  d'un  tout.  Un  quintj  ; 
la  .  quinta  farte.  —  On  dit  absolument  la 
cinquième  ,  pour  déslf.ner  la  cinquième  classe 
d'un  Collège.  La  quinta  ch-.^c.  —  On  dit 
aussi  d'un  Ecolier  qui  étudie  dans  la  cinquiè- 
nve  classe  ,  que  t'est  un  cinquième*  Scolare 
che  è  in  .-uinta. 

CINQUIEMEMENT,  adir.  En  cinquième 
lieu,  /n  quinto  luogo.  _ 

ClWTRAGt-,  Ti  di  Mtf.  V.- Ceintrage. 


bit  t  Ics  voù'es  de  picr.-e.  Ce 

CINTRE',  tE,  part.  Ccntir.a'.o.  -  T.  de 
Slaiun.  ie  di'  du  globe  ou  monde  impé- 
rial entouré  d'un  cercle  et  è\\n  demi-cerle 
en  forme  de  cintre.  Centrato. 

Cli'NnìER,  v.  a.  Eaire   i 
en  Cintre  ,  taire  un  ouvrage  en  cintre.  Cen- 
tmure  ,  dar  il  gatto  Aeila  centina. 

CI^yUTA'r  ,  s.  m.  Sorte  de  raisin  assez 
semblable  au  chasselas.   V.  Raisin. 

ClP.'t ,  s.  m.  T.  d'Atchlt.  et  d'Antiquaire. 
Demi-coiciine  sans  chapiteau ,  sur  IdqucIIe 
on  gr..voit  autrefois  des  Inscriptions.  Co- 
lonna innalzata  soj.ra  i  sepolcri  con  qualche 

(ll'Kt'i,  V.   et  écrivez  Cvprés. 

CIHAf;E  ,  s.  m.  Action  de  cirer,  ou  l'effet 
de  cette  actiyn.  U  se  dit  de  la  cire  ap])!i- 
quée  sur  quelque  chose.  L'incerare  ,  e  l'in- 
te-ato  istcsso.  —  Cir.ige  ,  se  dit  aussi  des 
3pp..rtemens  qui  sont  cirés.  F. ileo  ,  pavi- 
mento cerato.  —  Tableaux  de  couleur  de 
cire  jaune.  Chiaroscuro  ^  color  di  cera. 

CIRCE'E  ,  s.  f.  Plante  commune  aux  en- 
viions de  Paris.  Circea. 

CIKCIO,  s.  m.  Irei:  Oise.iu  des  Indes, 
auquel  on  apprend  plus  aisément  à  parler 
qu'au  perroquet.   Uccello  dell'Indie. 

CIRCONCIRE,  V.  a.  Couper  le  prépuce. 
Circoncidere. 

CIRCONCIS,  ISE,  part.  Circonciso.  -  H 
ubst.  Un  circoncis.  Ui 


rmaditra,    une  figure  à  i 


trcondare  ;   chiudere  ;  term.- 
1.  de  Géom.  Circonscrire 
cercle,  c'est  tracer  une  figure 


touchant  le  cercle.  Circonscri- 
re una  figura  ad  , m  circolo. 
CiRCONjCfdr,  ITE,  part.  V.  le  verbe. 
,      CIRONSPECT,  ECTE  ,  adi.    Discret  , 
bâtir  I  retenu  ,  qui  prend  garde  a   ce  qu'il  fait,  a 
'  "~       ce  qu'il  dit.  Circonspetto  ;  prudente  i  cauto  i 
consid-.'ato. 

ClRCi.)NSPECTION  ,  s.  f.  Prudence  , 
retenue  ,  discrétion.  Circonspc\ione  ;  pruden- 
za i  accorrimento  ;  considerazione  ;  avver- 
ten\a  ;  cautela. 

CiRCONs  TANCE  ,  s.  f.  Certaine  particu- 
larité qui  accompagne  un  fait ,  une  nouvelle, 
O'i  c[  lelque  chose  de  senibl  hle.  Circostan\a; 
c'rconsiar.\:i  ;  qualità  accompagnant:.  -  tn 
S'.yie  de  l'ratiquî  ,  on  dit  en  parlant  d'une 
terre,  d'une  miisun  ,  d'une  affaire,  d'un  ito- 
cès ,  les  circonst.Tiices  et  dépendances,  pour 
dire  ,  tout  ce  qui  en  dépend.  Le  dipendci:\e 

ClRCbK'sTANCIÊ,  ÉF  .oart.  V.Ie  verbe . 

CIKCONSTANCIER.  f.'  a.  Marquer  Us 

CTConstances.  Circonstanziare  ;   dir   tutte  le 


CIRCONVALLATION  ,  s.  f.  Fossé  que 
les  aSiiégeans  font  rutour  de  leur  cain]i  .. 
avec  des  redoutes  ,  des  places  d'armes  et 
autres  fortifications,  pour  se  g.rantlr  d.s 
attaques  du  dehors,  et  pour  eir.iêclier  qu'il 
'entre  du  secours  dans   la  Place   assiégea. 


un   ebr:a 

IJKCONCISEUR  ,  s.  m.  T.  inusité.  Celui 
qvli  circoncit.  Colui  che  fa  la  circoncisione. 
CIRCONCISION,  i.  C  L'action  par  laquel- 
le on  circoncit.  Circoncisione;  circuncìsiunCy 
circancidimenio.  —  On  appelle  la  Fête  de  la 
Circoncision  ,  le  jour  où  l'on  célèbre  la 
Circoncision  de  Notre-Seigneur ,  qui  est  le 
premier  jour  de  l'année.  Il  di ,  la /esta  delia 
Circoncisione.  —  On  dit  fig.  et  en  termes 
de  l'Ecriture  Sainte  ,  la  circoncision  du 
cicur,  la  circoncision  des  lèvres,  pour  dire, 
le  retranchement  ûcs  mauvaises  ijensées  , 
des  mauvais  dciirs ,  des  paroles  qui  peuvent 
blesser  ou  la  charité  ou  la  pudeur.  La  cir- 
concisione del  cuore  ,  e  della  lingua. 

CIRCONFERENCE,  s.  f.  Le  tour  d'un 
cercle.  Circonferenza.  -  On  le  dit  aussi  de 
toute  sorte  d'enceinte  ,  quoiqu'elle  ne  soit 
pas  parfaitement  ronde.  Circuito  ;  giro  ,  cir- 
cciffcnza.  —  On  dit  en  T.  de  Physique, 
que  le  sans  est  porté  du  centre  à  sa  cii- 
cor.tVrence  par  les  artères  ,  et  il  est  rap- 
porté de  la  circonférence  au  centre  par  les 
veines ,  c'est-à-dire  que  le  cœur  pousse  le 
sang  vers  les  extrémités  ,  et  que  le  sang 
revient  des  extrémités  au  cœur.  //  sangue 
è  portato  dal  centro  alla  circonjercr<za  ,  vale 
a  aìre  ,  dal  cuore  a  tutte  le  estremità. 

CIRCONFLEXE  ,  ad).  11  n'e;t  d'usage 
qu'avec  le  mot  d'accent  ,  et  c'est  un  des 
trois  accens  de  la  Langue  Grecque  ,  qui 
a  la  figure  d'une  s  couchée  s.  En  parlarr 
(le  la  Langue  Françoise  ,  c'est  un  accent 
t|ui  est  fait  comme  un  v  renversé  a,  et  qu'on 
met  sur  certaines  syllabes  ,  pour  m:T-îuer 
qu'elles  sont  longues.  Circonjlepo.  -  Ct- 
cûnilexe  du  palais.  Muscle  Spheno-salpingo- 
staiibylin.  Muscolo  circonflesso  del  palato. 

CIRCONLOCUTION,  s.  f.  Périph'i.se. 
circuit  de  paroles.  Ci'conl"Ctizlone\  circum- 
lociifione  ;  circuito  di  paro/e. 

CIRCONPOLAIRE  ,  i,à\.  T.  d'Astron. 
Etoiles  circon;Jolaires,  ce  sont  cel!cs  qui  sont 
situées  près  de  notre  pôle  boré..l ,  qui  tour- 
nent autour  de  lui  sans  j.m.iis  se  coucher  , 
par  rapport  à  nous,  c'est-a-dirc  ,  sans  jamais 
s'jbaisser  au-dessous  de  notre  hucison.  Scelle 
circcmpolari. 

CIRCON.SCRIPTION,  s.  f.  Ce  qui  borne 
et  limite  la  circonférence  dtfs  corps.  Circon-' 
scrizione  ;  circimsciiï'.minio  ;  rctcriiimcnto ; 
l'iinitazionc,  . 


lilaZ 

CIRCONVENIR,  V. a. Tromper  artificiel- 
sèment  par  des  circuits  et  par  des  détour,. 
Circonvenire  ;  soi  prendere  ;  ingannare. 

CIRCONS  EN  flON  ,  s.  f.  Tromperie 
artificieuse.  Frod:  ;  inganno  concertato  ;  cir- 
conveny-ne  ;  insidia. 

CIRCONVENU,  l'E.  part.  V.  leverl  .■ 

CIRCONVOISIN,  INE,  adj.II  n'est  gu. 
d'usage  qu'au  pluriel ,  et  ne  se  dit  que  i:    . 
lieux,  des  choses  et  des  personnes  cc'lf^c- 
vement,  qui  sont  proche  et  autour  de  ceilrs 
dont  on  parle.  Circonvicino  ;  vicino  ;  inton.o 

""cKCONVOI.UTION  ,  s.  f.  Il  se  dit  do 
plusieurs  tours  faits  autour  d'un  centre  clhi- 
mun.  Gt-1. 

CIRCUIT,  s.  m.  Enceinte  ,  tour.  f:"i-c;/;.-,>  ; 
giro  i  cinta  ;  compreso,  —  fig.  Circuit  i  r 
paroles  ;  tout  ce  qu'on  dit  avant  de  venu 
au  fait.  Giro  ,  circuito  di  parole. 

CIRCULAIRE,  adj.  de  t.  g.  Rond.  C  ■ 
ciliare;  circolare;  tondo.  —  Ce  qui  va  en  rom  . 
Circolare;  circolare  ;  che  va  !n  tond.. ,  in  gu.-. 
-  Leitre  circulaire;  une  lettre  faite  po,  r 
informer  diverses  personnes  d'une  même 
chose.    Lettera   circolare. 

CIRCULAIREMENT,  adv.  D'nne  manière 
circulaire,  en  rond.  Circolarmente;  tn  giro  ; 

CmCÙLANT,  ANTE,  adj.  T.  de  Finance 
et  de  Cumm.  etc.  Qui  circule  ,  et  il  se  dic 
particuli-remenr  de  l'argent.  Circolante. 

CIRCULATEUR,  s.  m.  Triv.  Autrefois 
Charli'tan  ,  Bateleur,  V.  -  II  se  prend  aussi 
pour  Partisan  de  la  circulation  du  sang.  D.- 
fensiirc  della  circolazione  del  sangue. 

CIRCULATION,  s.  f.  Mouvement  de  ce 
qui  circule.  CircoU\ionc;  circulazione.  -  lie. 
La  circulation  de  l'argent  ;  le  mouvement  de 
l'argent  qui  passe  d'une  main   à  l'autre  ,  ce 
qui  le  fait  rouler  dans  le  commerce.  C"-ri>- 
lajion  del  danaro.  -    T.  de  Chimie.  L'ope- . 
r.tion  par  laquelle    les  vapeurs  ou  liqueurs    ; 
que  la  chaleur  a  f.iit  monter ,  sont  obligées   i 
de  retomber  perpétueMement  sur  la  substance  -^ 
dont  elles  ont  été  dégagées.  Circol.'^ione.        i 

CIRCULATOIRE,  adj.  T.  de  dumie.  Le-j 
vaisseau  où  l'on  met  le  fluide  auquel  on  veut  i 
faire  souffrir  l'opération  de  la  circulation,.! 
Circolatnio.  .       .       ,  .     ' 

CIRCULER;  V.  n.  Se  mouvoir  circulii-- 
tcmcm.  11  se  dit  particulièrement  du  sang*- 


e  I   s 

tlrcolare;  circulare.  —  On  d:t  aussi  qwe  le 
3UC  des  plantes  circule  depais  le  tronc  jus- 
qu'aiLx  feuilles.  Circohn,  —  On  die  hg.  que 
•l'argent  circule  ,  pour  dire  ,  que  l'drgent 
roule  ,  qu'il  a  son  cours  ordinaire  dans  le 
-Commerce.  Circolari  ;  gìntn,  —  Faire  cir- 
culer dei  biUets  ;  leur  donner  cours  dans  le 
Commerce.  Far  girare;  djr  corsj  in   Coni'- 

CIitCUMClRCA  ,  Irir.  Adverbe  pure- 
ment latin  ,  qui  a  passé  dans  le  langage  co:ii- 
mun  ,  pour_  signiiier  ,  environ  ,  à  peu-près. 
Circa  \  incirca  \  pnsso  a  poco  ;  a  ua  dt 
•  presso. 

CIRCUMAMBIANT,  ad).  T.  Je  Phy,.  Se 
dit  d'un  corps  qui  en  entoure  un  autre.  Il 
est  peu   usité.  Circumimhiint:. 

CIRCUMlNCEVilUN,  s.  f.  T.  d:  Thœl. 
L'existence  intime  et  mutuelle  des  Person- 
nes divines,  l'une  en  l'autre  ,  dans  le  iVlys- 
tère  de  \i  Trinité.   Circunmsessione. 

CIRE,  s.  f.  Matière  molle  et  jaunâtre  ,  qui 
reste  du  travail  des  Abe  lies  ,  après  qu'on 
«n  a  exprimé  le  miel.  Cera.  -  La  bougie 
qu'on  brMe  dans  une  charatre  •  le  luminaire 
d'une  Eglise.  Cera  ;  canditi.  -  Droit  de  cire  , 
certain  droit  qui  se  paye  d:ns  la  Maison 
du  Roi ,  en  Cnan:e!lerie  et  ailleurs.  Diritto 
the  pagati  per  IL  si^Uo.  -  tì?.  Le  Sceau 
«ie  la  Chancellerie.  SisiUo.  -  Cire  d'Espa- 
gne ;  certaine  composition  faite  de  lacque 
et  autres  matières ,  à  laquelle  on  donne  di- 
verses couleurs  ,  et  dont  on  se  sert  pour 
cacheter  des  lettres  ,  etc.  Ceraltcca  ;  cera 
di  Spagna-  —  O.t  appelle  encore  Cire  ,  l'hu- 
meur épaissie  et  jaune  qui  se  forme   dans 


C    I    T  C    I    T  !«•{ 

dans ,  et  jointes  ensemble  par  un  clou.  On 
dit  quelque.-ois ,  ciseau,  au  singulier.  Cejcti; 
forbici.  —  On  dit  poiitiqLiem^ut  ,  le  ciseau 
de  la  Parque.  Le  forbici  delia  Parca. 


les  oreilles.  Cerume. 

CIRE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

CIRER  ,  V.  a.  Enduite  de  cire.  Incerare. 

CiRlEK  ,  s.  m.  Ouvrier  qui  travaille  en 
•  «ire.  Ceraiuolo. 

^  GIRCENE,  s.  m.  Espèce  d'emplâtre  que 
l'on  applique  sur  les  membres  foules  ou 
blessés  par  quelque  contusion  ,  sans  qu'il  y 
ait  ouverture.  Impiastro  per  U  contusioni  , 
«  ammaccature. 

CIRON  ,  s.  m.  Sorte  Je  petit  insecte  qui 
s'ensendre  entre  cuir  et  chair  ,  et  qui  est 
presque  imperceptible.  PclUcello;  pedicello. 
—  La  petite  ampoule  qu'un  Ciron  fait  ve- 
nir a  la  main  i  ou  ailleurs.  Bolliciattola  ; 
bollicina . 

CIRQUE  ,  5.  m.  Lieu  destiné  ,  chez  les 
onciens  Romains  ,  pour  les  Jeux  publics,  et 
principalement,  pour  les  courses  de  chevaux 
«t  de  chariots.  Circo. 

CIRSACAS  ,  s.  m.  T.  de  Comm.  Etoffe 
coton   et  soie  des  Indes.  Stoffa  di  seta  ,  e 

CixilÒV  ,  s.  m.  T.  de  Botan.  Plante 
propre  a  calmer  les  douleurs  des  vnrices. 
Clrs'o,  Les  Modernes  croient  que  c'est  le 
Chardon  hemorroidal ,  ou  la  Farrette.  V. 

CIRSOCELE  ou  VARICOCELE  ,  s.  f. 
Tumeur  qui  arrive  aux  vaisseaux  sperraati- 
ques  des  testicules,  qu'on  appelle  aussi, 
Hernie  v.'riqaeuse.  Clnocele. 

CIRURE  ,  s.  f.  Enduit  de  cire  préparée. 
Incrostatura  dt  cera  preparata. 

CISAILLE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

CISAILLER,  v.a.T.  de  Monnoie.  Couper 
avecles  cisailles  les  pièces  fausses,  légères. 
Tasllar  le  monete  false  o  caUnti. 

Cisailles,  s.  f.  pi,  Gros  ciseaux  à  cou- 
per des  plaques  de  métal,  d'or  et  d'argent. 
torbic.  -  h  se  jlit  aussi  des  rognures  qui  res- 
tent de  la  monnoie  quon  a  fabriquée;  et  en 
ce  sens,  on  dit  au  singulier ,  de  la  cisaille. 
L'^Ji'ie  ,  o  ritagli  delle  monde. 

CISALPIN',  INE,  adj.  T.  d:  Geocr.  Oui 
•st  en   deca  des  Aines.  Cisalpino. 

CISEAU  ,  s.  m.  Ferrement  plat ,  qui  trai- 
che  par  un  des  bouts ,  et  qui  sert  a  tra- 
vailler le  bois ,  le  fer  ,  la  pierre  ,  etc.  5'cjr- 
pello.  -  On  appelle,  ouvrages 'de  ciseau 
les  ouvrages  de  Sculpture.  Oi-ere  ,  lavori  di 
òeuìtura.  -  Et  en  dit,  d'un  habile  Sculnteur 
quii  a  le  ciseau  admirable,  le  ciseau  èxcel- 
#m,  savait,  dclicat,  etc.  Sctiltor  ydUnie, 


CISELE',  ÉE,  part.  Ceschato.  —  Vaisselle 
ciselée.  Vasellame  ciamberlaw.  -  adj.  \'e- 
lours  ciselé;  du  velours  à  tìeurs,  à  ramages. 
Velluto  in  opera. 

CISELEti,  v.  a.  Travailler  avec  le  cisclet. 
Cesella-e  ;  lavorar  con  cesello.  -  Ciseler  , 
T.  de    Cuisine.  Inciser.  Bucale. 

CISELET,  s.  m..  Petit  ciseau  i-jnt  les 
Orlèvres,  les  Graveurs,  les  Armuriers,  etc. 
se  servent  dans  leur,  ouvrages.  Cesello. 

CISELEUR,  s.  m.  Ouvrier  dont  le  méjer 
est  de  ciseler.  Onfice  che  larora  di  minu- 
teria i   colui  che  lavora  il  ceseiio. 

CISELURE,  s.  f.  L'ouvrage  qui  se  fait 
en  ciselant.   Opera;   Uyo'o   di   cesello. 

CISOIR,  s.  m.  ou  CISOIRE,  s.  f.  T. 
d'Arts  méchan.  en  r~.itaux.  V.  C'sailles. 

CISSITE  ,  s.  f.  T.  d'Orycthol.  Pierre 
bbnche  qui  représente  les  feuilles  de  lierre. 
^orta  dt  pie-ra  figurata  detta  Cissite. 

ClSSOlDAL,  ALE,  adj.  r.  de  Gcometr. 
Qui  appartient  ou  dérive  de  la  ligne  Cis- 
soide.  Cissoidale  ;  della  cissoide. 

CISSOIDE,  s.  f.  l.  de  Gésm.  Ligne  courbe 
qui  en  s'approchant  de  son  asymatoie  ,  re- 
présente une  le.iille  de  lierre.  Cissoide. 

CIST£,  s.  m.  Piante  dont  quelques  esnè- 
ces  croissent  dans  nos  Provinces  Méridio- 
nales ,  et  donnent^le  Ladanum.  Cisilo  ;  im- 
b^entina  ;  imbretane  :  rimbrentane. 

CISTOPHORE,  s.  m.  T.  dAntiqunire. 
^I'"']-'!''*  ÇJ.l'on  voit  des  corbeilles.  Ces 
Médailles  écoient  frappées  ,  a  ce  qu'on  croit, 
pour  les  Fêtes  des  Orgies ,  qu'on  célébroi: 
en  l'honneur  de  Bacchus.  Cistoforo  o  sia 
Medaglia  ,  in  cul  si  vede  scolpita  una  o  più 
ceste. 
CISTRE  ,  s.  m.  V.  Slstre. 
CITADELLE,  s.  f.  Forteresse  qui  com- 
mande a  une  Ville.   Cittadella. 

CIT.\DIN  ,  INE  ,  s.  m.  et  f.  Bourgeois, 
habitant  d'une  Cité.    Il  n'a  guère   d'us 
qu'en  parUnt  des  habitans  de  certaines 
d'Italie  ,  pour  signifier  ceux  qui  ne  sont  pas 
du  corps  de  la  Noblesse.  Cittadino. 

CITATEUR,  s.  m.  Néologisme.  Cshnqiy 
cite  souvent  les  Auteurs.  Colui  che  cita 
spesso  gli  Autori;  Citatore, 

CirATIO.V  ,  s.  l.  Ajournement.  En  ce 
sens,  il  n'est  guère  en  usage,  que  dans  les 
affaires  Ecclésiastiques.  Citai'oie.  —  Ordre 
que  le  Grand-iM.itre  envoie  a  tous  les  Che- 
valiers, de  se  rendre*  à  Malte  ,  en  certaines 
occisions.  Citazione.  -  Allégation  d'un  pas- 
saçe.  CltaTlone  ;  autorità  ;  testimanianra  ; 
alienazione. 

CI  TATO  IRE,  adj.de  t.  5.  T.  de  Palais. 
Se  dit  de  ce  qui  concerne  l'assignation  devant 
un  Juge  Ecclésiastique.  Ciiatorio  j  che  cita 
a  dover  comparire. 

CITE',  s.  f.  Ville.  Grand  nombre  de 
maisons  enfermées  de  murailles.  Son  plus 
grand  usage  est  présentement  dans  la  Poésie 
et  dans  le  style  oratoire.  Città.  -  Cité,  se 
prend  en  quslrues  Villes,  pour  la  partie  la 
plus  ancienne  de  la  Ville,  et  où  est  l'Eglise 
Episcopale,  la  Città;  il  corpo  della  Città; 
la  Città  vecchia.  -  Il  se  dit  aussi  en  quel- 
ques Villes  non-Episcopales,  de  la  partie  de 
la  Ville_  où  est  la  principale  Eglise.  Quella 
pane  d' una  Città  ,  o  terra  chi  'e  più  vicina 
alla  Chiesa  Parrocchiale, 
CITF' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 
ÇITEAUX  ,  s.  m.  T.  Ecdes.  Ordre  de 
Religieux  institué  par   St.  Bernard.    Cist^r- 

CITER  ,  V.  a.  Ajourner  ,  appeller  pour 
comuaroitre  devant  le  Magistrat.  U  ne  se  dit 
guère  qu'en  ma'ière  Ecclésiastique.  Citare 
y  Mai:  strati;  chiamar  in  giudizio.  -  Cirer  les 
Chevaliers  à  Malte  ,  c'est  leur  ordonner  de 
s'y  rendre.  Citare  ;  convocar  i  Cavalieri. 
-  Alléguer,  y.  -  Citer  s*n  Autei^j  n«m' 


âge 


quelque 


plus 


hose   de  semblable.  Citare  ,   âU(f. 
s— t  it  juo  Autore;  dir  Ub'a  e  carte. 

CITERlEo.-l,  Eu.^E,  adj.  T.  de  Géogr. 
Ce  qui    est  en-deç<  ,  de  notre  côté  . 
près  de  nous.   Cu^rlere  ;  d:  ^uà. 

CITER.N'E  ,  s.  f.  Réservoir  sous  terre  pour 
recevoir  et  garder  l'e.ut  de  pluie.  Cisterna. 
—  En  T.  d'Anatom.  Citerne  du  cervelet  » 
des  mammetles,  etc.  se  dit  p:r  similit.  de 
certains  réservoirs.   Cisterna. 

^CITERNEAU,  s.  m.  Petite  ci  erne  ou  l'eau 
s  epure  avant  que  de  passer  d.ius  la  citerne. 
Cisteriietta  ;  purgatori. 

CITILE,  s.  m.  Arbrisseau  qui  porte  des 
Heurs  légumineuses.  Les  Jardiniers  le  nom- 
ment Iniolium.  Citiso.  Le  grand  Citise  des 
Alpes ,  Ebenier  des  Alpes  ,  faux  Ebenier  , 
Laburne  ,  Aubours,  Alajella  ,  majo;  riag'lo- 
ciondolo. 

CITOYEN,  ENVE,  s.  m.  et  f.  Habitant 
dune  Ville,  d'une  Cité.  Cittadino.  -  On 
appelloit  autrefois  Citoyens  Romains ,  ceux 


-   .  tussent  d'il» 

Cittadini  Romani. 
INE,  adj.  Qui  est  de  la  couleur 


de  Citoy 
autre  pay 

cin;6  , . 

de  Citron.   Ci 

CITRON,  s.  m.  Sorte  de  fruit  de  forma 
ovali,  de  couleur  jaune  pile,  et  <(ui  est  plein 
de  ].i;.  Cedro.  -  Se  dit  aussi  de  la  couleur 
de  citron.  Color  citrino  ,  di  cedro  o  cederne. 

CITRONNAT,  s.  m.  T.  de  Confis. Con- 
"'i!,',^-"  "  d'écorce  de  citron.  Cedronata. 

ClTdONNE',  ÉE,  adj.  Qui  sent  le  citron, 
ou  1  on  a  mis  du  |us  de  citron.  Cedrato. 

CITRONNELLE,  s.  f.  Linueur  faite  avec 
de  l'eau-de-vie  et  du  citron.  A:^ua  cedra-a. 
-   Sorte  de  pUnte.  V.  Mé'isse. 

CITRO.N'NIER,  s.  m.  L'arbre  qui  porte 
le  citron.  Cedmo  ;  cedro. 

CITROUILLE  ,  s.  f.  Sorte  de  fruit  qui 
devient  extrêmement  gros,  et  qui  ramne  sur 
la  terre  avec  sa  tige  et  ses  feuilles.  Zucci. 
Grosse  citrouille  ou  Potiron.  Zucca  fatal  t. 

CIVADE  ,  s.  f.  T.  d'Iahyol.  Pefit  poisi 
son  de  mer,  couvert  d'une  croûte  et  grand 
comme  le  doigt.  C'est  une  espèce  de  petite 
squille.  Uamherctlo. 

CiVADlERE  .  s.  f.  Voile  du  mit  de 
Beaupré.  Civada. 

CIVE  ,  s.  f.  Planre  potagère.  5a  racine  est 
un  assemh'.ige  de  petites  bulbes,  à  peu  près 
comme  dans  l'échalote.  On  en  compte  trois 
espèces.  On  l'emploie  à  la  salade.  ScheruoU  ■ 
cipolletta.  "    ' 

CIVELLE,  s.  f.  Sorte  de  petit  poisson  eue 
l  on  pèche  dans  la  Loire  ,  depuis  U  ville 
d  A_ngers,  jusqu'à  la  mer.  et  qu'on  croit  être 
un  Irai  d  anguille  ,  à  cause  qu'il  en  approche 
beau.-ouD.  Specie  d' anguiLetra. 

CIVET,  s  m  Ragoût  fait  de  chair  d» 
lièvre.  Intingolo  fatto  di  carni  di  lepre  co* 

CIVETTE ,  s.  f.  Petite  herbe  potagère, 
qu  on  mange  en  salade.  Cipollina;  ciioîlâ 
malizia.  -  Anima!  qui  ressemble  à  une  grosse 
touine,  et  dont  on  tire  une  sorte  de  liqueur 
ep?.is;e  et  odoriférante.  Zibetto. 

CIVIERE  ,  s.  f.  Br.incard  ,  sur  lequel  on 
porte  a  bras  de  la  pierre  ,  du  fumier  et  des 
fardeaux.  .gj^sZ/j.  -  Onditprov.  et  fig.  Cent 
ans  C'^iere,  et  cent  ans  bannè-e.  V. 

Cn'IL  ,  ILE  >  adj.  Qui  regarde  et  qui 
""""■""e    les    Citoyens.   Ciyile  ;   politico  ; 


adlnc. 


Dr 


il, 


la   Jurisprudence    Romain 
autrement.  Droit  écrit.  G, 
en  terme  de  Pal 
à  criminel.  Civile 
ppelle  fig.  M  :r'  civile  ,  le 


e  prend  pour 
lu'on  appelle 
vile.  -  Civil, 
se  dit  p.ir  opposition 
■  ùnale.  -  On 
tr.inchement 


des  droits  et  des  fonctions  de  1  . 
vile  ,  en  conséquence  des  vcsux  solennels 
faits  dans  un  Ordre  Rcl^ie.ix  ,  ou  d'une 
condamnation  à  mort  par  cor.tumace  ,  o.i 
d'une  condamnation,  soit  aux  Galères  perpé. 
tuelles.  soit  à  u-  bannissement  perpétu.'I. 
Courtois  ,   hoi-néte  ,  poli. 


■lie. 
(trttii  i 


ma/i^roso  ;  amàbili. 

Xi 


ï64-  C    L    A 

C1\'ILEMENT,  ariv.  En_ .matière  civile, 
en  procès  civil.  Civiintenu:,  In  materia  CJviU. 
-  On  dii  qu'un  homme  tst  mort  civilement, 
lorsqu'il  y  a  contre  lui  quolq'ie  con(i.inin<t- 
tion  qui  le  prive  des  droits  et  des  fonctions 
'  tie  1j  société  civile.  Murto  c:yilmt:nu.  -  D'un 
Kdigieiix,  d'une  Relisieu.e,  qu'ils  sont  morts 
civilement.  Morti  al  mondo  i  morti  civiitmn- 
te  ;  lit  myrte  civiU.  —  D'une  manière  civile , 
honné"ement  ,  avec  politesse.  Civilmente , 
(ortcs£m:r.t:  \  c^-nì-.t^mentc  i  con   c'vittà, 

CI\  ILIjK',  ee,  part.  V.  le  verbe. 

CIVILISER  ,  V.  a.  Rendre  civile  une 
matière  cri:rine!le  ,  réduire  une  c.iuse  . ri- 
minelle  à  une  procédure  ordinaire  et  civile. 
Render  etvite  una  causa  cnm'na/e.  -  Ren- 
ilrc  civil  ,  honnêre  et  soci,.b'e  ;  polir  les 
mœurs.  DirOi[are  ;  render  civile  ,  amabile  , 
nair.roso. 

CIX'ILITE,  s.  f.  Honnêteté  ,  courtoisie, 
niMi'ère  horinête  de  vivre  et_  de  converser 
€Ì<tns  le  monde.  Civlltta  ;  civiltà  ;  cyrfj^ij  ; 
onestà.  -  .^e  dit  aussi  des  actions ,  des  pa- 
roles civiles  ,  des  complimens  et  des  au- 
tres semblables  devoirs  de  la  vie.  FlnefXa  ; 
cortesìa;  accoslien\a.  —  On  dit_  prov.  d  tin 
hotnme  qui  manque_  aux  devoirs  les  pliu 
ordin.-ires  de  la  civilité  ,  qu'il  n'a  pas  lu  la 
Civilité  puérile  ,  qui  est  le  titre  d'un  ancien 
livre.   Non  ha   letto  il  Galateo. 

CIVIQUE,  adi.  Couronne  civique.  Cher 
les  Romains ,  c'étoit  une  couronne  de  chêne 
qu'on  doimoit  à  celui  qui  avoir  sauvé  la  vie 
i  un  Citoyen  dans  un  assaut  ,  dans  une 
bataille.  Corona  civica. 

CLABAUD,  s.  m.  Chien  de  chasse,  qui 
a  les  oreilles  pendantes  ,  et  qui  se  récrie. 
'mal-.'i-â-propos  sur  les  voies.  Bracco  che  ha 
'lunghi  orecchi  ,  e  che  sqùiltis-.e  mal  a  prc- 
fosito.  -  On  dit  fii.  et  par  Injure  en  par; 
lânt  d'un  homme  stu-.iide  et  grossier  ,  et  qui 
parie  heaucoiip  et  mal-à-;irqpos  ,  que  c'est 
un  Chb.iud.  ÈzV.  e  un  ahhajalore  ,  un  cica- 
lone. -  On  dit  fip.  et  f.im.  d'un  cha(;eiu 
■qui  a  les  bords  pendans  ,  qu'il  flit  le  cl.i- 
baud  ,  qu'il  est  clabaud.  Cappello  che  tlàsià, 

CLAB AUDACE  ,  S.  m.  Le  bruit  que  font 
plusieurs  chiens  cjui  clabaudent.  Abbaiamen- 
to i  latrato  di  più  cani  ins'':rie. 

CLADAUDER  ,  v.  n.  Aboyer  fréquem- 
ment. Se  d.t  au  propre  ,  d'un  cl-ien  de  chasse 
qui  aboie  ordinairement  sans  è're  sur  Us 
voies  de  la  bète.  Abbijare  ;  squittire  ;  ba- 
ciare. —  fig.  Crier  ,  faire  du  bruit  mil-à- 
propos  ,  et  sans  suiet.  Il  est  hm.  Gridare . 
schiama\xare  j  far sran  chiasmo. 

CLABAUDERIE,  s.  f.  Criailler! e  impor- 
tune et  sans  sujet.  Schiamai-:;o  ;  grido  con- 
tinuo ;  chiucchiurhja  ;  (iridala. 

CLAUAUDEUR  ,  euse,  s.  m.  et  f.  Grand 
eriailleu.  ,  celui  q.ii  crie  h.'aucoup  ,  et  mal- 
à-propos.  Gridatore  ;  colui  che  grida  ,  che 
stiamaiia  ,  che  fa  romurc. 

CLA(E,  s.  f.  Ouvrape  i  cl.iire  voie ,  en 
forme  de  carré  long  ,  et  fait  ordina  remeiu 
de  brins  d'osier  entrelacés.  Graticcio  \  ca- 
Tì'ccio.  -  T.  d'Econ.  rust.  Ce  qui  sert  aux 
Bergers  pour  renfermer  leurs  troupe.Tux 
qiurd  ils  p'arquen'.  Qjiilla  reticon  che  i  pc- 
cor.i;  rinchiusgont,  il  greme  nell't'cfhiacc:  . 

CLAl.V  ,s.  m.  T.  de  tonneli-r.  Clain  d'une 
flouve  ,  c'est  une  espèce,  de  bi'e  iu  ou  chan- 
frein que  l'on  forme  sur  l'é  aissvur  de  cha- 
qjie  douve,  afin  qu'elles  puissent  se  joindre 
Venatura.  ^ 

CLAIR  ,  s.  m.  Carte  ,  lumière.  Liimc  ; 
chiarore  ;  cSiaro.  —  On  dit  ab';.  Iiiment,  il  «a'r 
clair  ,  pour  d-re  i.  i'  f.  it  jour  ;  c  :  oui  j'^'ii- 
tend  aussi  quelquerciç  du  c'alr  de  la  lune.t'o 
mir'cla  a  se  tarir  il gio'no  ;  v^'e  Iitme,dî  luna 
—  On  appelle  cl  .ir  obscur  ,  parmi  Ifes  l'ein. 
très  ,  ce-t. lins  dessins  où  il  n'y  a  point  de 
mélange  d'.sufres  couleurs  que  du  blanc  et' 
«lu  noir  ,  ou  de  quelqu'autre  couleur  brun. 
Ciiiaroscuro  \  monocromato.  .  -  On  dit  ,  que 
le  clair  obscur  est  bien  observé  dans  un  ta- 
bleau, pour,  dire,  nue  les  ombres  et  la  lu 
miitey  sçnt  bien  distfibuÉss..  l'.ehiariscui. 


C    L    A 

ben  allogati.  Et  q.i'un  Peintre  entend  bien 
le  clair  obscur ,  pour  dire  ,  qu'il  s.)it  bien 
placer  les  ombres  et  les  lumières.  Ombreggiar 
hne.  Dessin  de  clair  obscur.  Omhaio.  - 
Clair  ,  se  dit  encore  en  Peinture  ,  dîs  cou- 
leurs h.aites  qtii  représentent  les  jour,  ,  les 
parties  éclairces  ;  et  en  ce  sens  ,  il  s'emploie 
ordinairemiiit  au  pluriel.  1  chiari.  —  On  ap- 
pelle encore  ainsi  dans  les  ouvrag,es  de  tapis- 
serie ,  les  laines  et  les  soies  claires  qui  ser- 
vent a  rehausser  rouvra;;e.  Ì  chiari. 

CLAIR,  RE,  .u'i.  Editant  ,  lumineux,  qui 
jette  ,  qui  rép..nd  de  la  Kimterc.  Chiaro  ;  /«- 
minoso  ;  spiendent..  -  Qii  reçoit  beaucoup 
d.'  jour.  Chiaro  ;  iUum'n.uo.  -  On  du  d..ns  ce 
inem;  sens ,  il  fait  bien  clair  dans  cette  Eglise, 
dans  cette  chambre.  Quella  Chiesa  ,  .juelia 
stania  i  ben  illuminala.  -  Luisant  e.i  la  su- 
perhcie  ,  polie.  Lucente  ;  lucido.  -  On  dit , 
q.i'une  Dame  a  le  tein;  clair  ,  pour  dire  , 
qu'elle  a  le  teint  vif  et  uni.  Catnagion  bella, 
d'un  bel  colore.  -  En  matière  de  coule ur^  ; 
moins  foncé  ,  plus  .pprociiaiu  du  blanc.  Aper. 
to  ;  chiaro.  —  Transparent.  Irafparente  ; 
chiarj;netto,  pulito.  -  Qui  n'est  point  trou- 
ble. Chiaro;  liitipido  ;  cristallino:  ptt^y.  ~ 
-n  dit,  que  le  t<.-m/s  est  clair,  que  le  Ciel  est 
serein,  pour  dire  ,  qu'il  n'y  a  au.. in  nuase  en 
l'air.  iXi  c.'ùaro  ,  sereno  ;  aria  ,  tempo  aperto  , 
bello,  sereno  ,  jc/ijj  nuvoli.  -  Qui  a  peu  de 
consistance.  Il  est  opposé  a  épais,  etilnese 
dit  proprement  que  aes  choses  liquides,  ir- 
inhia.  -  On  appelle  lait  clair  ,  le  petit-lait. 
'V'.  Liit.  -  Ce  q.ii  n'est  pss  bien  serré  ,_qai 
n'e>t  pas  prè>a  près.  H.a.lo  ;  che  non  è  Jitlo. 

-  (lair  ,  se  dit  aussi  d.-  la  voix  et  d.-s  sons  , 
et  sigiiilie  net  et  aigu.  C'/ujro;  sonoro;  acuto. 

-  h;;.  In:clli;;ibl?,a'sé  a  comprendre.  Chiaro; 
agevole  i  inteLig'biie;  plarij.  -  Evident  ,  m^- 
iMt'ii-.s.Chia  o  ;  man'JiSto;  aperta;  eviden::. 

-  On  appelle  cla.rs  deniers  ,  argent  clair  ; 
l'argent,  les  deniers  qu'on  peut  toucherquand 
on  veut  ,  qj'on  peut  recevoir  aisém.'ut. 
Ua'tariUmp.tnu.  -  Clair ,  est  aussi  adverbe. 
D'u.ie  miniere  claire  et  distincte.  V.  Clai- 
rement. -  Parler  clair  ;  parler  avec  une  voix 
grêle  et  aiguë-  Parlar  con  voce  donnesca.  - 
ns.  l'arler  clair  et  net  ;  parler  haut  et  clair; 
parler  franchement ,  e:  sans  chercher  d'adou- 
cisscmeiis  et  de  détours.  Parl.ir  chiaro  e  netto; 
Javellar  sen~ta  barbicata, a  ch-are  note  ,  aviso 
aperto.  -  A  clair  ,  au  clair  j  adv.  Vin  tiré  à 
clair  ,  au  clair^  du  vin  qui  étant  bie.i  reposé  , 
a  été  tiré  in  bouteilles.  Vino  travasato,  in- 
vasellaio  diversamente. 

CL.-liRAN  ,  s.  m.  r.  de  Maréchal.  Espèce 
d^  sonneue  de  fer-bLnc  ou  de  laiton  qu'on 
pend  au  cou  des  chevaux  qui  sont  en  pâture  , 
pour  pouvoir  entendra  où  ils  siînt  quand  ils 
s'ég..rent  dans  les  forets.  Souilla;  sonaglio; 
c.irnyanclo. 

CLAIRANGUE,  s- f.  Instrutient  dont  on 
se  sert  pour  la  i>êche.  V.  Verveux. 

CL.'ll  l-CdA.siP  ,  s.  m  'T.  de  Hrieiuetitr- 
Les  premiers  ch  .mps  di  brique  qui  sont  à 
clair  .-v  '\i.  Il  pr.mo  filar  ditnaitjn'.     , 

CLALvK  ,  s.  f.  /  .  d'Ajjinage.  Cendrés  la- 
vées ,  ou  lis  os  c-iL'inés  dont  on  se  sert  pour 
faire  b^s  Cv>ui)';  l.^s.  Ceneri  lavate  o  ossa  calcl- 
nare  di  cui  sijanno  le  coypel'e. 

CLAlRE'ii,  s,  m.  i'.di  R.ifflr,.  Le  sucre 
clarihé  et  prêt  i'i  être  cuit.  Zucchero  chiarito  e 
non  aicor  collo. 

CLAIRE.atNT,  adv.  D'une  msnière  clai- 
re ,  n.-'tL.-'iient  ,  distinctement.  Chiaramente; 
mui'fisia.-nente  ;  aperra-nente;  chiaro  ;  diitii- 
tam.nte.  —  fitt.  D'une  manière  intel'io.ble. 
Cbi.tr.îmen'e .  titelli^i.hilmente  ;  con  chia^-.na; 
l'otiùvam^nti.  —  Evidemment  ,  mjni'este- 
mcnt.  Chl.:ramente,t  m^nijesiamente  ;  eviden- 

"clairet,  ETTE,  adj.  Diminutif.  Il  se 
dit  proprement  du  vin  qui  n'est  uas  fort 
rouge.  Canto.  -  On  ip;iclle  cm  clairette, 
■une  liquaur  f.ùTe  avec  de   l'eau-de-vie ,  du 

CLÀlRE-vblE.'s.f.  T.  de  Jardin.  Semer 
ù  claire-voie  ;  jeter  la  graine  en  terre  ,  le 
inaips  épais  qu  il  se  peut.  Seminar  radç^  - 


C    I.    A 

5e  dit  auîsi  des  claies  ,  des  m.^nequins ,  et  au» 
très  ouvrages  d'osier  ,  dont  les  parties  sont 
éloignées  les  unes  des  autres.  Ceste ,  graticci 
e  simtit  Intessuti  largamente.  —  Ouverture 
dans  un  parc  ou  dans  un  jardin  ,  faite  à  rez- 
de-chaiisjée  d.ins  le  mur  ,  et  qui  n'est  fer- 
mée que  par  une  grille  ,  ou  par  une  espèce 
de  fo.sé  appelle  saut  de  loup.  Apertura  a  capo 
d^un  viale  c'iisa  da  cancelli  o  da  un  /ossch 
—  On  dit  aus,i  de  toutes  sortes  de  tissus  qui 
ne  sont  ;>as  serrés  ,  qu'ils  sont  faits  à  claire- 
voie-  ilado  ;  che  non  è  f.ito,  -  En  i  .  <fc 
Oraper.  Syn.  d'en're-b.;s.  Crespe. 

CLAiRi£.<t. ,  s.  t.  Lieu  dans  une  forêt^.. 
tout-a-fait  déitarni  d'arbres.  Vuoto  de' boschi,, 
che  alcuni  dicono  Ì  iiadura. 

(.'LAIRON,  s.  m.  aorte  de  trompette  dont 
le  son  est  aigu  et  perçant.  Il  ne  s'emploie 
plu.  qu'en  Poésie.  1  romba  churina.  -  i'. 
de  M  ir.  Se  dit  d'un  endroit  du  Ciel  qui  pa- 
roir  èl-iir  dans  une  nuit  ob-cure.  Chiarore. 

CLAI  ;-bEME',  ÉE  ,    adj.    Q.ii  n'est  pas 
bien  serré  ,  qui  n'est  pas  près  à  près.  Hado  i. 
lari;o  che  non  efittio  ,  o  denso.  —  On  dit  prov. 
que  l'argent  est  clair-semé  chei  qielqu'un-, 
pour  d  requ'O  en  a  fort  peu.  Scarto  di  danaro. 

Ci.Al,s-V01SE' ,  EE  ,  adj.  l .  de  Meglsslers 
et  t..haiuotsLurs.  5e  dit  des  peaux  trop  ininceS- 
et   transparentes.  Transparente  ;  sonile. 

CLAIR-VOYANCE  ,  s-  f-  b  leacité  et  pé- 
nétr.'tion  dans  les  alfaires.  Ferspicacità;  pencr 
trazione  ;  <!c.;t,;;«  d'ingegno. 

CLAIi<-VO\ANr,  ASTE,  ad).  In'ellt-. 
pent,  écl.iiré  et  pénétr..nt  dans  les  art". ires. 
l'ersplcace;intelltecnte;  oculato;  avvertente  i 
d'acuto  ,  di  sottili  ingegno. 

CLAIRURES  ,  s.  t.  pi.  r.  de  Draperit. 
Défauts  qu'on  rjmarque  d.ms  les  dr  ps  qui 
ne  sont'  pas  ti, sus  et  trappe»  unilormément. 
C/t'arelU  ;  crespe, 

CLAME.'^  ,  V.  a.  Vieux  mot.  Appeler^  ■ 
nommer.  Quelquelois  slgnidoit  Réclamer  , 
Re  leinander  et  aus.l  Publier.  V.  ce   m.its. 

CLAiVlESi,  s.  m.  /  .de  Comm.  Acier  qui 
vient  du  Limousin.  Acciajo  comune ,  o  d'itijef 
rior  .lualitj. 

CLAMEUR,  s.  f.    Grand  cri.  Clamore; 
si'arn,f(io  ;  escUintrf'one  ;  richiamo.  -    Cla- 
meur de  Haro.  T.de  Justice  ,  usité  en  Noc-- 
nundie  ,  pour  dire  ,  citation  devant  le  Jose. . 
Cit.ili  ■neinfiuiiijo. 

Ci.AisIEUjé,  ad),  f.  r.  </i  Droit  Canon.. 
Chasse  clameu.e  ,  qui  se  fait  avec  beaucougi. 
de  bruit  Caccia  clamorosa. 

CL.4MK  ,  s.  m.  T,  de  Mar.  C'est  une  p^ 
tite  piece  de  bois,  cn  forme  de  roue,  qu'on, 
met,  aulieudc  poulie,   dans  une  mortaise. 
Mei^a  pu'cgg'a.  -  Clamp  ou  Clan  d'un  màt ,  . 
c'est  un  dem'-rond  d.ins  une  moriaise  ,  aji»- " 
pelle  Eiicornail ,  qui  est  au  ton  du  màt ,  lequel  : 
demi-rond  est  tait  dans  le  bois  du  même  niào, 
e'  c'est-la  que  passe  l'étague.  fuleggla  dell'- 
albe o.  -  C  amp  pour  Jumelle.  V. 

CLAMPONMER,  ou  CLAI'ONNIER  ,. 
s.  m.  r.  de  Maréchal.  Cheval  ljn;;-iointé  '; 
qui  a  les  paturons  longs  ,  éfilés  ,  et  trop 
pliani.  Civallo  giuntato  lungo. 

CLAN  ,   s.   m-    Nom   qu'on    donne  ,    en 
Ecosse  et  en  Irl  nde  ,  à  une  Trin.i  formé"» 
d'un  certain  n.iii.bre  de  f.imilies.  Nome  che  ù 
dà  ne  la  .■><■>  î  a  ,  e  nell'Irlanda,  a  una  Trlbài 
compatta  d'un  dato  numero  di  fam'glie. 

CLANDiiSIIN  ,  INE,  adj.  Q  li  se  fait  en 
cachette  et  contre  les  Lois,  il  n'a  guère 
d'u, âge  qu'en  ces  deux  phrases  :  M.iriag* 
clandestini  assemblée  clandestine.  Cland.st'no. 

CLANIJE>  riNt ,  s.  f.  On  la  nomme  .lussi 
Herbe  cachée  ,  parce  que  ses  iV  lilics  sont 
en  p.irtie  c.icliée,  dan.  la  ter  o  :  ht  l'Herbe 
9  la  m  t.-ice  ,  parce  tpi'elle  e.t  bonne  pour 
certaines  maladies  de  femme.  Specie  di  ma* 

"clandestinement,  adv.  D'une  m». 

n'ère  cl. indestine  ,  en  cacherte.  Chadestina* 
mente;  in  modo  c'andeitino. 

CLA,NDES  UNITE',  s.  f.  Vice  d'im  ma/-, 
riage  f.ut  cl  indestmeinent  ;  c'est  un  terni» 
de  l'alais.  Vi\io  ,  d'ietto  d'un  murtwnn'ip  . 
(oalrjciu  cUndiiiinaiiieniCi 


e    L    A 

CLAPET,  s.  m.  Espèce  de  petite  soupape  , 
^1  se  lève  et  se  baisse  p:ir  le  moyen  d'une 
simple  charnière.  Animella  ,  o  coperchio  a 
ternura. 

CLAMER»  s.  m.  Petits  trous  creusés  ex- 
près ,  oj  Jes  lapins  se  retirent.  Conigliera  j  bu 
che  ,  tane  di'  con'^'-j.  —  Machine  de  bots,  où 
l'on  nourrit  des  i-ipins  domestiques  ,  et  q^ii 
est  faite  a  l'imitation  des  clapiers  de  g-iren- 
nes.  Conigliera  di  Ugno  fatta  ad  imitazione 
delle  naturali.  —  Lapin  de  clapier  ,  cu  sini- 
plement  clapiers  ;  un  lapin  élevé  d:ins  ces  sor- 
tes de  machinas  ;  et  par  extension,  un  mau- 
vais lapin.  Coniglia  dom:stico.  —  En  T.  de 
Chirurg.  Les  diftirens  sinus  des  fistules.  Si- 
nuosità d:lie  fistoli. 

CLAi'IK,  V.  n.  Se  dit  du  cri  naturel  des 
lapins.  Stridere,  —  v.  r.  Se  blottir  ,  se  tapir  , 
se  cacher  d.ins  un  trou.  Il  se  dit  p.irticiilierc- 
ment  des  lapins.  Kannicchiaisiyaccovacciarsiy 
tuvtgUars'  i  ac-juattars:  i  aggomitolarsi, 

CLAgUE,  s.  f.  CuupdepUtdela  main  , 
etquit.iit  du  bruit  en  le  donnant.  Une  cl.i- 
ijue  sur  les  fe>ses.  Sculacciata.  -  Espèce  de 
sandale  qu'on  met  p-nr-dessus  le  soulier ,  pour 
se  garantir  de  l'humidité  et  des  crottes.  Clac- 
£Àe  i  galcsclc. 

Ci-At^L/EriOI5  .  s.  m.  T.  de  Luthier.  Ins- 
tniment  de  rnubique  ìéìsci  grossier,  qui  étoit 
une  espèce  d'épinette  dont  les  fl»miands  se 
servoient   Syc-^^ie  di  dabhuddà. 

ÇLAQUEUENT.  s.  m.  T.  d'injure  et  de 
mé.^rii ,  qui  se  dit:  d'un  j^ueux.d'un  miséra- 
ble qui  trem!*-e  de  froid,  il  est  hris.  t''c\\^ntej 
mendico.  —  ÒQ  dit  aussi  d'un  braillard  ,  d'un 
hjm'112  qui  ne  fjir  qne  parler  ,  sans  savoir  ce 
^u'il  dir.  11  est  f.im.  Giacchiatorc'y  cornacchia \ 
gracchione  ;  pa  olaju  ;  gr^icchia  ',  corni  ce  hlone. 
-  CLAQUEMENT,  s.  m.  Claquement  des 
dents  ;  le  bruic  cjLie  font  les  dents  d'au  hom- 
me qui  tremble  de  froid.  Stridorde*  dent:.  - 
CUquement  des  mains;  le  bruit  que  font  les 
ro^iins ,  en  les  frappant  Tune  contre  l'autre. 
battuta  di  mani 

CLAQUiiMURE' ,  ée  ,  part.  V.  le  verbe. 

CLAQUEMUKE.i.v.a.  denfermer ,  r.^s- 
serrer  dans  Uiie  étroite  priion.  II  ne  se  dit 
qu'en  plaisanterie.  Imprigionare  ;  chiuder  fra 
quattro  mw^J.  -  Il  est  aussi  réc. 

CLAQUE-OREILLE,  s.  m.  Chapeau  dont 
les  bjrd.  sont  pendans  ,  et  ne  se  soutiennent 
pas  bien.  Il  est  bas  ,  et  il  se  dit  aussi  de  celui 
qui  le  porte.  Cappello  aperto  e  pendente  ;  colui 
^he  lo  porta. 

CLAQUER,  V.  n.  Faire  un  certain  bruit 
aJftu  et  éw!at;Tnt.  Faire  claquer  un  fouet.  Scop- 
piare ;  scopfietir-z.  —  On  dit  ,  cliquer  des 
dents  ,  et  que  les  dents  cliquent  ,  quand  Ics 
dents  se  choquent  par  un  tremblement  que 
cause  le  froid  ou  la  peur.  Dibattere  i  daiti. 
—  Cbaucr  d:?s  mains.  Bat:cr  le  mani* 

CLAQUE  r,  s.  m.  Petite  latte  dans  un 
iTîOu'in  ,  qui  est  sur  la  trémie,'  et  qui  bat- 
tant sur  la  meLi'e  fût  du  bruit.  Nottolino. 

CLAREQUET  ,  s.  m-  r.  de  Confiseur. 
Nom  d'une  espèce  de  confiture  en  pâte  trans- 
parente ,  qu'on  fait  ò^  plusieurs  espèces  de 
fruits.  Sîiacclatdle  d;  frutti  confetti. 

CLARICOXDR.  rz-jV.  V.  Manichordion. 
^CLARIFICATION  .  s.  f.  L'action  do  cla- 
rifi'?r  une  liqi.i:^ur.  Chiarijkaf'one* 

CLARlt-!K',ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

CLARIFIER.  V.  a.  Rendre  daire  ime  II- 
fjtieur  qui  est  troub'e.  Chiarire;  chiarfcare; 
clarificcre  :  far  d'-veni' ch'aro,  Impidà. 

Clarine,  s.  f.  sonnette  qu'on  pend  au 
cou  de'  anim-;ux  qu'on  fait  paitre  dans  les 
forêts-  C.xmpaneUo  c^e  s\7^tacca  al  coUo  dû' 
histiaml  ^  che   si  conducono   a  pascolare  ne'* 

CLARINE'.  ÉE.  adi.  T.  de  Blason.  Il  se 
se  dit  des  an:m.iux    qui  ont  des  sonnettes. 
Squillato. 
.     CLARINETTE,  s.  f.SortedeHaut-boii.V. 

CLARTE'  ,  s.  t.  Lumière  ,  splendeur. 
Cktarc-^-a  ;  lume  ;  luce  ;  splendore  ;  luclUr^ii  ; 
spUndi,u\ia.  —  L.i  transpariLnce  du  vu;  re. 
Ch-arcl-r.i;  tri.rp.7r:nra  dd  vetro,  -  f.5.  Net- 

■Uti,  beauté.  Parier ,)  écrire  avec  cUrtc, 


C    L    A 

Ch'iiirnii  ;  nctU'^\a  ;  furiti  di  sua.  —  On 
dit  poét.  Commencer  à  voir  la  clôrtii  ,  l.i 
clarté  du  jour,  pour  dire,  niître.  Apiir ^l! 
occhi  aita  Luce  dclg'orno,  —  Jouir  de  la  clarté 
du  jojr.  V.  Vivre. 

Classe  ,  s.  f.  L'ordre  suivant  lequel  on 
range  plusieurs  personnes,  ou  Ton  distribue 
diverses  clioses.  Classe  ;  ordine;  irudn.  - 
lig.  Ranfî  qu'on  donne  au  mérite  et  a  ta  ca- 
pacité ,  par  rapport  à  certaines  Sciences  , 
certaines  Professions.  Ainsi  dans  ce  sens  ,  on 
dit  d'un  ftrand  Théologien  ,  d'un  excellent 
Auteur,  d'un  excellent  Peintre  ,  et;,  que 
c'est  un  Tliéolosien  ,  un  Auteur  ,  un  Peintre 
de  la  première  classe,  fiasse  ;  ordme.  — 
Classe  ,  se  dit  aussi  des  différentes  salles 
d'un  Collège  ,  dans  chacune  desquelles  s'as- 
semblent les  Écoliers  qui  prennent  même  le- 
çon soui  un  même  .M  litre.  C/.ijî2;  stuoia,  - 
Se  dit  aussi  des  Ecoliers  qui  étudient  en  même 
classe.  Scuota;  scolari.  —  Le  temps  que  les 
Ecoliers  sont  assemblés  pour  prendre  ta  le- 
çon. Scuola  i  corso  ;  tempo  dJUa  scuola.  — 
Basses  classes  ,  sont  celles  où  l'on  commence 
ses  études.  Le  scuole  bassi.  —  L'ouverture 
de;  classes  ;  Le  tems  où  les  Ecoliers  ren- 
trent en  classe  après  les  vacances.  Apertura 
delle  scuole  ;  principio  dell'anno  scola  ■•'co.  — 
Ouvrir  une  classe  ,  c'est  lorsqu'un  Profes- 
seur commence  à  faire  des  leçois  dans  un 
lieu  où  l'on    n'en  faisoit   ^a»  encore.  Aprir 

CLA'ï.SlQUE  ,  adj.  Auteur  classitjue  ; 
c'est-à-dire  ,  Auteur  ancien  ,  approuve  ,  et 
qui  fait  autorité  dans  une  certaine  matière. 
Classico. 

CLATIR,  V.  n.  T.  de  Chasse.  11  se  dit 
d'un  chien  ciui  en  poursuiv.int  le  gibier,  re- 
double son  cri.  Sv'inln  ;  bucuire. 

CLAUDICATION  ,  s.  f.  Action  de  boi- 
ter. Zopyicamcntù  ;   lo   \oppicare. 

CLAVEAU,  s.  m.  .'.lil.die  contagieuse 
qui  attat|ue  les  brebis  et  les  moatons.  fuoco 
ai  S.  Antonio.  -  T.  tT.t'chit.  Pierre  en 
forme  de  coin  ,  qui  sert  a  fermer  une 
plate  bande.  Serraglio  ;    chiave  dell''  arc/u- 

CLAVECIN  ,  s.  m.  Instrument  de  musi- 
que ,  cjui  est  une  es|jèce  de  longue  é|>i- 
nette  a  un  ou  plusieurs  claviers  ,  et  d.>nt 
les  cordes  sont  de  métal  et  doubles,  drjv'- 
ccmhalo  ;  huonaccordo  ;  claAcembalo  ;  clavi- 
cordio ;  vulgairement  ,  cembalo.  —  Cla- 
vecin a  ravalement  ;  V.  ce  mot.  ~  Clave- 
cin organisé  ;  un  clavecin  dont  le  clavier  fait 
jouer  une  petite  orgue. li  Cimid/o  coW  or/ja- 

CLAVELÉ  ,  ÉE  ,  adi.  Qui  a  le  claveau, 
qui  a  une  maladie  contagieuse.  Injetio  ;  am- 

"' ClVvELÉE  ,  s.  f.  V.  Claveau. 

CLAVETTEiS.  f.  Espèce  de  clou  plat  que 
l'on  passe  dans  l'ouveraire  faite  au  bout  d'une 
cheville  ,  d'un  baron  ,  pour  les  arrêter.  Chia- 
vitta.  -  En  r.  d'ïmprimtrie  Les  Clavettes 
sont  deux  petites  chevilles  de  fer  à  tête  par 
un  h  Jiit ,  q^ai  s*enchnssent  d.ins  les  pen'ures 
pour  joindre  la  Frisq.ietie  avec  le  grand  Tym- 
pan. Calictù. 

CLAVICULAIRE  ,  adj.  T.  d'Anat.  Ce 
qui  a  rapport  à  la  Clavicule.  Glandes  clavi- 
culaircs.  Glan.-lUe  clavicolari. 

CLAVICULE,  s.  f.  Terme  d'Anatoniie. 
On  appelle  ainsi  chacun  des  detix  ostini  fer- 
ment la  poitrine  par  en-h.^ut  ,  et  qui  l'att..- 
chent  aux  deux  épaules.  Ce  sont  deux  os 
longs  ,  situés  à  l.i  partie  supérieure  et  laté- 
rale de  la  poitrine.  Clavicola.  —  Clavicule  , 
signifie  aussi  petite  clef  ,  dans  le  livre  ([ui  a 
po.ir  li're  ,  la  clivicale  de  Sa'omon.  Lii  cla- 
ir.\,h  di  Salomone.  —  En  T.  de  C(.nci:yl. 
Té-e  d'une  coquille.  Capo  ,  o  testa  dclU  con- 

C,'l\-//.I. 

CLAVIER-,  s.  m.  Ch.iîne  ,  ou  cercle  d'a- 
cier ou  d'argent,  servant  à  tenir  plusieurs 
clefs  ensemble.  Ma:^\uolo.  —  L.i~  rangée  des 
tjiK-hes  d'une  éiiinette  ,  d'un  clavecin  ,  d'un 
jeu  d'or<ue!,  latf-ira  ;  tasto. 

CLAUSE,  j.  i.  .Dj:.position  particulière. , 


CLE  i6\ 

faisant  partie  d'un  Traité  ,  d'un  Edit  ,  d'un 
Contrat  ,  et  de  tout  autre  acte  l'ublic  ou 
particulier,  etc.  Clausola  idausula.  Clause 
importante.  Clausulone. 

CLAUSION  ,  s.  f.  T.  de  Jurispr.  Dans 
certûins  Parlemens.   Appointement.  V. 

C^AUSOIR,  s.  m.  /.  de  BUtima.t.  Le 
plus  petit  carreau  ,  ou  la  boutisse  qui  iti  me 
une  assise  dans  un  mur  continu  ,  ou  er.tre 
deux  pieds-droits.  Ouadrello  o  mattone.. 

CLAUSTKAL,  hLE  ,  adj.  Appartenant 
au  cloître  ,  au  monastère.  Claustrale  ;  àl 
chiostro. 

CLAYON,  s.  m.  Petite  claie  sur  laquelle 
on  fait  ordinairement  égoutter  des  fromages, 
Gradecio  \  canniccio;  caniccio.  —  Claie  roiv 
de  sur  laquelle  les  Pâtissiers  portent  diver>es 
pârisseries.    Pantera. 

CLAYONNA'JE  ,  s.  m.  Assemblage  f;:it 
avec  des  pieux  et  dcibr.inches  d'arbres,  en 
forme  de  claies ,  pour  soutenir  des  terres  et 
les  empêcher  de  s'ébouler.  Palafitta. 

CLECHfc',  LE  ,  adj.  r.  de  Blason.  II  se 
dit  d'une  pièce  ouverte  à  jour,  et  qui  laisse 
voir  le  champ  de  l'écu  par  dîs  ouvertures 
semblables  à  des  anneaux  de  c^^^- Traforato, 

CLEF,  s.  f.  (  on  prononce  Clé  ,  même 
djvant  une  voyelle.)  Instrument  fait  orti;- 
nairement  de  fer  ou  ('acier  ,-itour  ouvrir  et 
fe-mer  une  serrure.  t'AiiiK.  —  prov.- et  f\s. 
Avoir  la  ciel  des  champs  ;  c'est  être  en  li- 
bsrté  d'aller  o.'i  l'on  veut,  tt  donner  la  clef 
des  champs  à  un  homme  i  le  mettre  en  liber- 
té. Cela  s'api  lique  aussi  queltiuefois  aux  ;ir,\- 
midX,  Essere  in  libertà;  dar  la  twertà,  —  On 
dit  fig.  de  certaines  places  fortes  de  la  fron- 
tiere ,  que  ce  sont  les  clefs  du  Royaume^, 
Chiave,  -  On  dit  aussi  fig.  que  la  Grammaire 
est  ta  clef  de.  Sciences ,  que  la  Logique  est 
la  clef  de  la  l'hilosO' hie  ,  i<our  dire  que  la 
Grammaire  ,  que  la  Logique  donnent  unfl 
grande  ouverture  pour  les  Sc-ences ,  y  ser- 
vent d'mtroductioi.  C'iùi'i.  —  Dans  le  œc.ne 
sens ,  on  appelle  clet  d'un  ouvrage  ,  clef  d'un 
sv/eine,  ce  qui  est  nécessaire  pour  avoir 
Tinti-lli^tence  d'un  ouvrage  ,  d'un  système. 
Chiave  d'un  vp-:ra  ,  d'un  sistema.  —  Terme 
d'Archit.  Clef  de  voûie  ;  l,i  pierre  du  milieu 
qui  terme  la  voûte.  Serraglio.  —  Clef  de  pis- 
tolet ,  de  carabine  ,  d'arquebuse  à  rcuet  ; 
l'in»rument  av^c  lequel  on  les  bande.  Chiarie 
da  caricar  un'  arma  da  fuoco.  -Clef  d'ii.ie 
montre  ,  l'instrument  avec  lequel  on  la  mon- 
te. Chiave  d'orologio.  -  Clef  de  lit,  l'ins- 
trument avec  lequel  on  tourne  la  vis  pour 
mjn'er  ou  démonter  le  bois  de  Jit.  Chiave, 

—  Clef  d'épinette,  de  clavecin  ,  c'est  l'ins- 
trument_  avec  quoi  on  tourne  les  chevilles 
d'une  épinette  et  d'un  clavecin  ,  pour  tendre 
et  pour  relâcher  les  cordes.  Cliiave.  -  Clef 
d'un  pressoir  ,  l'avis  qui  sert  à  serrer  et  lâ- 
cher le  pressoir.  Madrevite.  -  Clefs  de 
meute.  V.  ce  nnot.  -  fig.  Clef,  en  terme 
de  .Musique  ,  certaine  marque  qai  sert  à 
f.iire  connoître  l'intonation  des  notes  p.ir  rap- 
port à  leur  position.  Chiave.  -  On  dit  fig. 
tes  clefs  de  S-int  Pierre,  pour  dire,l'auto- 
ri'é  du  Saint  Siège.  Les  clef,  du  trésor  de 
l'Eglise,  pour  dire  le  pouvoir  d'accorder  des 
indulgences ,  etc.  La  puiss.uice  des  clefs,  etc. 
C/i'avi  di  S,  Pietro  ;  chiavi  del  tesoro  della 
chiesa  di  Dio  ;  la  potestà  delle    chiavi,  ce. 

—  Clef  ,  en  parlant  de  certains  ouvrages 
dont  les  noms  sont  déguisés  ,  eu  qui  sont 
écrits  d'une  manière  énigmatîque  ,  se  dit  de 
l'exiïlication  des  noms  siippos^^s  ,  et  des  ter- 
mes obscurs.  CA/.in.  -  Clef  de  chiffre;  l'al- 
phabet djrit  on  est  conv-Miu  ,  et  qui  sert  à 
ciiiïrer  et  .T  déchiffrer  les  dépêches  secreties. 
Chi.ive  d.lU  cif'era.  -  Clés  du  crâne,  f. 
d'Aiat,  o,  Vormiens.  V.  —  fig.  Prendre  i 
clef  des  champs,  s'enfuir,  se  sauver.  F«- 
gire  ;  scappar  via.  —  En  T.  d'ïmprim.  la  cU  " 
de  la  vis ,  c'est  un  morceau  de  fer  pl.tr  p'u; 
large  par  le  commencement  que  par  le  boirt, 
lequel  SP  met  au  trou  de  l'arbre  qui  est  au- 
brrs  de  la  boîte  ;  c'est  ce  qui  soutient  la 
platine  qui  est  attachée  aux  quatre  coins  de 
Uhaite. -CliUrittdiipfr  humc  i  Calieui.  . 


166  CLE 

Ciof,  r.  de  M..r.  En  général  .  se  ih  de 
tuut  ce  qui  sert  d'arc-buuiant.  Chiave; pun- 
tello. Clof  dei  estains ,  pièc«  de  bo  s  trian- 
gulaire |)Oiéc  sur  le  bout  des  estains  ,  pour 
Tes-  contenir  avec  l'étambord.  Tacco  ddi' 
alcue  ,   ti  cepfo, 

CLE'iMAl'irE,  s.  f.  Plante  qu'on  nom- 
me aussi  lierne  aux  gueux  ,  p.ircs?  qu'on  pré- 
tend qu'en  s'en  trottant  ,  lU  tout  paroitre 
leurs  membres  livides  et  ulcért's.  On  en  cul- 
tive dans  les  i  trdins  quelques  e>pcces,  à  cause 
fie  la  beauté  de  leur  lleur.  CUmjiiitc 

CLE'MtNCE .  s.  f.  Vertu  qui  porte  à 
pardonnner  les  oâenses  ,  et  à  modérer  les 
chatimens.  Clcmi:n{a  ;  benignità  ;  doUerxa  j 
mansuettidini  ;  modera\ione  ;  bontà. 

CLE'MENT,  ENTE  ,  ad).  Qui  a  la  vertu 
Je  ia  clémence.  CLm.nte;  ciie  ha  cUm^n-.j; 
buono  ;  [io  ;  dolce  ;  [.laccvole. 

CLE'MENTI.VEi  ,  ari|.  et  s.  f.  pi.  Recu»il 
if  Dccré:ales  de  Cle.nent  V.  I„it  par  Jean 
XXU  ,  son  successeur.   Cìcmintine. 

CLEPSYDRE,  s.  f.  Horloge  deau  qui 
servoit  ordinairement  à  mesurer  le  tems  ch.'z 
les  Anciens.  Clessidra;  oriuolo  a  acqua.  — 
On  donne  aussi  ce  nom  à  plusieurs  machines 
hydrauliques  des  Anciens.  Clessidia.  —  Se 
dit  aussi  d'un  sablier.    V. 

CLE'RAGRE,  s.  f.  T.  ,/iF*/c»nn. Espèce 
«Je  goutte  qui  vient  aux  ailes  des  uùeaux  de 
proie.  Podajra. 

CLERC,  s.  m.  (Le  C  final  ne  se  prononce 
point.  )  Celui  <]ui  par  la  tonsure  ,  est  entré 
dans  l'état  ecc'esiastique.  En  ce  sens  il  est 
opposé  a  laïque  ,  ou  Lie.  Chierico.  —  Can- 
seiller-Clerc  ;  un  Conseiller  qui  est  pourvu 
d'une  charge  alïectée  aux  Eccléiiastiques. 
Consigliere  ,  Senatore ^  incaricato  d'un  impie- 
go prò;  rio  cegli  Ecclesiastici.  —  Clerc  de 
Chapelle,  chez  le  Roi  ,  chez  !a  Reme,  etc. 
c'est  un  Officier  de  la  Chapelle  ,  dont  la 
charge  eit  d'y  servir  à  certaines  fonctions 
Ecclésiastiques  ,  sous  les  Aumôniers  et  sous 
les  Chapelains.  Chierico  di  corte  ,  della  r^al 
capi-elìa.  -  Clerc  ,  signifioit  autrefo  s  un 
Jlomme  gradué  ,  ou  du  moins  ledré  ;  d'où 
sont  venues  quelques  laçons  de  parler  pro- 
verbiales. Letterato;  dotto  ;  dottore;  cheri- 
to.  Il  est  habile  homme  et  grand  clerc.  - 
Clerc,  celui  qui  écrit  et  travaille  sous  un 
Jioninie  de  pratique.  Scrivano  ;  scritturale. 
—  Mailre-cierc  ,  chez  un  Avocat ,  chez  un 
Procureur,  etc.  c^lui  qui  est  le  premier  des 
Clercs  (jui  travaillent  dans  leur  étude. // /-rj- 
mo  Scritturale  d'un  Avvocato  ,  d'un  l'ro- 
curatare  ,  etc.  —  Vice  de  Clerc  ,  une  faute 
qui  se  trouve  dans  une  pièce  ,  p,'r  l'ignorance 
eu  par  l'inadvertance  d'un  Clerc.  iVror  di 
topista  ,  o  sciitiurale.  -  Pas  de  Clerc  ,  pro- 
verbialement, taule  commise  par  l'ignor-ince 
et  manque  d'expérience.  Errore  ,  rxàncamen- 
to  commesso  per  ignoran{ao  i^r  dij^tto  d'es- 
rerien\a.  -  Dans  les  Corps  des  Marchands  . 
ces  Métiers  et  de  quelt(ues  Communautés 
on  appelle  Clercs  ,  ceux  qui  portent  les 
billets  et  font  les  autres  commissions  pour 
les  affaires  de  ces  Corps.. S^enn;;.'/.  —  Dans 
les  Paroisses,  on  appelle  Clerc  de  l'œuvre, 
«elui  qui  a  soin  de  certaines  choses  »)ui  re- 
gardent l'œuvre  de  la  paroisse.  CInerico  ; 
ienieite  d'una  parrocchia.  -  pruv.  Compter 
de  clerc  à  maure  ;  ne  rendre  coinnte  que  de 
la  recette  et  de  la  dépense  ,  sans  erre  cliarsé 
de  rien  de  plus.  Render  conto  dell'  entrala 
e  dell'  uscita  ,  vale  a  dire  ,  di  ciij  t  ':e  si  e  speso 
<d  esatto.  -  A  la  Cour  de  Rom'- ,  Clerc  de 
Chambre,  c'est  un  Prélat  Oflicior  de  la  Cham- 
bre Ecclésiastique.  Chieric.j  di  Camera. 

CLERGE' .  s.  m.  L'Ordre  E  ;.  îésiastique 
le  Corps  des  Ecclésiastiques.  Ciero.  -  Ren- 
tes du  Clergé  ,  les  rentes  co-isiituées  sur  le 
Cierge.  Redà.ti  stabiliti  ,  J^ndaii  su  quelli 
del  clero. 

eLE'RICAL,  ALE,  ad).  Appartenant  au 
Clerc,  a  1  Ecclésiastique.  Clericale  ;  chierica- 
k  ;  cherieale  ;  presbiterale. 

CLE'RICALIMENT  ,   adv.  D'une  ma- 
nière cléric, le.  Cherieelmcnie;  clùericalmen- ■ 
CLE'RICAi. ,  s,  m,  r.  Ettlc.  1,'Oflice  ù« 


C    L    I 

Clerc  de  la  Chambre  Apostolique.  L'ufficio 
del  Chierica  di  Camera 
.  CLE'KlCATU.^t,  s.  f.  L'état  ou  condi- 
tion du  Clerc,  de  1  Ecclésiastique.  Chericato  ; 
chiericato . 

CLE  .KOALiNCIE  ,  s.  f.  T.  d'Hist.  ene. 
h>pece  de  Divination  qui  se  faisoit  par  le 
|et  dis  dés  ou  des  oiseLns  ,  dont  ou  considé- 
roit  les  points  ou  les  marques  .  pour  en  m- 
rc-rer  des  clioscs  inconnues  ou  cachées.  Cle- 
roman^ïa. 

ÇLlt.V  r  ,  ENTE  ,  s.  m.  et  f.  Celui ,  celle 
qu  un  Avocat  détend  en  justice.  Cliente. 
-  11  se  dis.'it ,  chez  les  Romains  ,  de  ceux 
qui  sa  mettoient  tous  la  protection  des  plus 
imiisaiis  Citoyens.  Cliente;  aderente  ;  parti- 


.  CLIENTELE  ,  s.  f.  Nom  collectif  ,  pour 
sisnuier  tous  les  cliens  d'un  même  ieigncur. 
Clienti;  aderenti;  partigiani.  -  La  proiecrioii 
que  le  Patron  accorde  a  ses  cliens.  CiientUa; 
troteticne;  patrocinio  ;  aderenia. 

CLlG.\E' .  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

Ci,ICNE.VlE.\'  r  ,  s.  m.  L'action  de  cligner 
les  yeux  par  unmouvement  involontaire.  Plus 
ordinairement,  mauvaise  habitude  de  cligner 
les  yeux,  l'aihm.care  i  U  battergli  occhi;  il 
jar  d  occhio. 

CLIGKE-MUSSETTE,  s.f.  Jeud'enfans, 
dans  lequel  l'un  d'eux  ferme  les  yeux  ,  tandis 
que  les  autres  so  cachent  en  divers  endroits 
ou  il  les  doit  chercher  pour  les  prendre, 
t  aponiscondere, 

CLKjNER,  v.  a.  Cligner  les  yeux  ,  cli- 
gner l'œil;  fermer  les  yeux  a  demi,  ^mw/c- 
care  ;  dare  ,  o  Jar  d'occhio  ;  accennar  cogli 
occhi  ,   socchiudergli. 

CLIGNOTEMENT,  s.  m.  Mouvement 
nvolontaire,  qui  tdit  qu'on  remue  continuel- 
lement les  paupières,  idoio  continuo  ed  in- 
volontario delle  palpebre  ;  il  batter  gli  occhi. 

CLIGNOTER  ,  v.  n.  Remuer  et  b.i.ser 
les  paupières  fréquemment ,  coup  sur  coup. 
tSatter  gli  occhi. 

.(-■i-lMAT,  s.  „,.  T.de  G/ogr.  Partie  du 
globe  de  la  terre  ,  comprise  entre  deux  cer- 
cles parallèles  à  l'Equateur,  il  se  prend  aussi 
pour  la  hgue  qui  marnue  sur  le  globe  la 
division  des  climats.  t/,mj.  -  On  le  prend 
doruinaire  iiour  région  ,  pays  contrée,  eu 
égard  a  la  température  de  l'air.  Clima;  cielo; 

CLIMATE'RIOUE,  adj.  de  t.  g.  Il  se  dit 
de  cnaque  septième  année  d'une  personne  ; 
et  particulièrement  de  la  soixante  -  troisiè- 
me ,  qui  est  le  neuvième  septénaire  ,  qu'on 
appelle  la  grande  cliniatérique  ,  et  absolu- 
ment la  climatérique.  Jnno  climaterico.  - 
On  dit ,  parextension  ,  que  les  Etats  ont  leur 
années  Climatériques  ,  aussi  bien  que  les 
hommes.  CU  itati  dei  pari  che  gli  uomini 
hanno  i  loro  anni  climaterici. 

CLIN,  s.  m.  Prompt  mouvement  de  la 
paupière  ,  qu'on  baisse  et  qu'on  relève  au 
ineme  mirant.  U  na  d'usage  qu'étant  joint  a 
lœll.  Leniio  d'occhi;  un  batter  d'occhio  ;  ac- 
eennamenio.  -  faire  un  clin  d'œil  a  qucl- 
qu  un  i  lui  faire  tm  signe  de  l'œil.  Ammicca- 
re ;  a.cennare  o    lar  cenno  cogli  occhi  :  far 

'.""'*,'•  7,  ''"•  ^"  ""  "^'in  "1'"^''  .  «n  moins 
d  un  din  d  œ-il ,  adv.  En  un  moment ,  en  fort 
su  de  tems.  7/1  un  batter  d'occhio  ;  in  un  ar- 
mo ;  subitamente. 
,.  tLl'VCAlLLE,  CLINCAILLIER  ,  CLIN- 
CAILLERIE.  V.  et  écrivez  Ouinca.lle    ecc. 
CLINCART.  s.  m.   J.   di  Mar.  Bateau 
plat ,  en  usage  sur  les  côtes  de  la  mer  Balti- 
que. Sorta  di  chiatta  del  lialtico. 

CLINCHE  ,  s.  f.  T.  de  Serrur.  Petite 
piece  de  ter  en  dehors  d'une  porte  ,  et  qui 
sert  à  soulever  le  loquet,  en  y  mettant  le 
''"^It^.km'^W!',--  ^'"Suetla  del  saliscendo. 

CLINiyUE,  adj.  de  t.  g.  Il  se  dit  de 
ceux  qui  reçoivent  le  Kaptême  au  lit  de 
la  mort,  clinico.  -  T.  de  Mcd.  Epithète 
commune  a  la  Médecine  et  aux  Médecins. 

{■  m.  V,  Uasiuc. 


C  r.  O 

CLINQUANT,  s.  m.  Petite  lame  d-o» 
pu  d  argent  Im  ou  faux  ,  qu'on  met  dam 
les  broderies  les  galons,  etc.  Lammeitc* 
sirisciol.ne  d'oro  o  d'argento  per  le  guarnì- 
"f""';  cnutiglia.-  hfi.  taux  brillanti  se 
dit  des  fausses  beautés  d'un  ouvrage  d'esprits 
Collcttino. 

CLl.sQUANTER  .  v.  a.  Tr-vou.^.  Char.^ 
ger  un  habit  de  cHnquants  ,  de  broderie. 
*^'2f','-'  r,  'overchio  un  vestito. 

CLIQUART,  s.  m.  Pierre  très-estimée 
pour  batir.  Sorta  di  pietra  che  si  ritrova  pressa 
a  farigi. 

CLIQUE,  s.f.  Société  de  gens  qui  s'unis- 
sent pour  cabaler  ,  pour  tromper.  Il  est  tara. 
trotta  ;  società  ;  fatione  ;   trutpa. 

CLIQUET,  s-.m.V.CUiuet. 
.    CLIQUETER,   v.   n.  Taire  tm  bruit  qui 
imite  le    claquet    d'un  moulin    quand  U  est 
en  mouvernent.  Scricchiolare  ;  scoppiare. 

CLIQUETIS  ,  s.  m.  Bruit  que  font  lei 
armes  en  choquant  les  unes  contre  les  autres. 
iericchiolata;  sjuii/o;  lo  sgrigiolar  dell' 
armi.  -  l .  de  Méd.  Espèce  de  bruit  . 
ou  craquement,  que  font  les  os  dans  cer- 
taines circonstances,  ou  maladies.  Crcfolio  i 
crepilo.  '        ' 

CLIQUETTE,  s.  f.  Sorte  d'instrument 
tait  de  deux  os,  ou  de  deux  morceatix  de 
bois  qu  on  se  met  entre  les  doigts  ,  et  dont 
un  tire  que  que  son  mesuré,  en  les  battant 
'""fV"î''i  l-'Utre.  Nacchere. 

CL  >>|,   s.f.  V.  Clayon. 

CLlSiE,  ÊE,  adj.  Qui  est  garni  de  clisses. 
incannucciato  ;  guarnito  e  coperto  di  graiicci. 
Bouteille  clissée. 

CLMVE,  s.  f.   7".  de  Fleuriste.  Sorte  d'à. 

CLirOKlS,  s.  m.  ,  ou  verge  de  la  fe- 
melle Petite  partie  de  chair  ronde  qui  est 
d  ins  I  endroit  le  plus  elevé  des  parties  natu- 
relles de  la  femme.  Clitoride. 

CLIVER  ,  v.  a.  7".  de  Diamantaire.  Cliver 
un  d  amant.  T.  de  lapidaire.  Le  fendre  avec 
aoreSie  au  heu  de  le  scier.  Spaccar  ua  dia- 
mante. 

CLOAQUE  ,  s.  f.  Condiw  faitde  pierre 
et  voûte,  par  où  l'on  lai:  egouter  les  eaux 
et  les  immondices  d'une  ville.  En  ce  sens-là 
11.  ne  se  dit  guère  que  des  ouvrages  des  An- 
ciens. C/1,«.k-.,  ;  r^gna  ;  cloaca.  -  Cloaque. 
i  .  d  Anal.  Canal  qui  est  dans  le  corps  des 
oiseaux  et  qui  sert  a  conduire  l'œuf  depuis 
I  ovaire  lusqu'à  son  issue.  Cloaca. 

CLOAQUE, s.  m.  Lieu  destiné  à  recevoir 
es  immonaices.  Fotio  nero;  bottino.  -  On 
qit  dune  maison  sale  et  infecte,  et  d'une 
personne  puante  ,  que  c'est  un  cloaque. 
fogna.   -    On    l',:,;,I,qu;     fig.    3,,^    ^ices . 

ri'';'fr  u'?*'"''''r  •  r-^-  '^''""''  ''''■"'/""■«-i'J 
CLOCHE,  s.    f.  Instrument  fait  de  m^taT 
ordinairement  de  tonte  ,    creux ,    ouvert 
qui  va  en  s'élargi^san    par  en  bas,  et  où  il  5 
a  un    b.iftant  pour  tirer  du  son.    Campani 

-  On    dit   hg.  ,et  fam.  qu'un  homme  n'es^ 
pas  suiet  .11,  coup  de  cloche    ,   pour  dire-rH 
qu  il  est  libre  et  imitre  de  son  temps.  Non 
andare    a  suono  di  campanello.  -  Cloche 
est  aussi  us  certain  ustensile  de  cuisine  ,  t,  l't 
de  ter  ,  de  cuivre  ,  en  forme  d'une  vcrit.he 
cloche  ,  pour  taire  cuire  des  fruits.  Pome!'.'. 

-  Certain  vase  de  verre  qu'on  met  sur  <|ps 
I  l.intes  délicates  ,  comme  des  melons ,  des 
concombres,  etc.  pour  les  garantir  du  froid. 
Campana  di  vetro.  -  Ampoule  ou  vessie  qui 
se  fait  sur  la  premiere  peau.  Bolla.  -  Les 
Botamstes  appellent  Fleurs  en  cloche  ,  cer- 
taines  rteurs  monopétales  ,  dont  la  ligure 
.ipproche  de  celle  d'une  cloche.  Fioria  cam- 
panetla.o campani/ormi.  -  T-  de  î'eimicel. 
La  partie  du  pressoir  que  l'on  remplit  de  pâte , 
et  au  tond  de  laquelle  on  met  le  moule.  Cam- 
pana. -  T.  de  Mar.  Machine,  dans  laquelle 
un  homme  peut  demeurer  quelque  tems  sous 
1  eau.  Campana  da  Marani;one. 
,  CUKHE',  r.E,  adj.  Y.  de  Jardin.  Garni 

de  cloches  de  verre.  Coperto  con  campane  di 

'CLOCHEMENT.  s.  m.  T,^y,>„x.  Tern^ 


e    L    O 

^i  n'est  pas  plus  reçu  que  Celui  de  Boite- 
ment ,  i'aclion  de  clocher  ,  de  boiter.  Loffi^ 

CLOCHE-PIED,  s.  m.  T,d€Uannf.tn 
soie.  Espèce  d'organsin,  qui  n'a  que  trois  bru^s 
de  soie.  Sorta  d'organzino.  —  A  cloche- 
pied,  adv.  Marcher ,  sauter  sur  un  seul  pied. 
A  call^ypo. 

CLOCHER  ,  s.  m.  Bâtiment  de  maçon- 
nerie ou  de  charpente,  où  les  cloches  sont 
fçtidaes  ,  et  q'j-  estordiniireriiem  élevé  SLir 
Eglise.  CampJHÎlc.  —  Clocher  se  prend  aussi 
pour  une  F.-roisse.  Il  y  a  tant  da  clochers  en 
France.  Pjrro..,,hia  j  campanili. 

CLOCHER,  V.  n.  Boiter  en  marchant. 
'Lofp-can.  —  fig.  Ne  proceder  pas  bietr, 
n'agir  pas  rondement  ni  sinccrement.  Andar 
zoppiconi  o  a  pU  '{•-'yio.  —  R,i'Sûnnement , 
comparaison  qui  cit.  elle  ;  qui  n'est  pas  juste  , 
^m  est   détecuieuse.    Zoppicare  ;   mancare. 

—  On  dit  qu'un  vers  eliache  ;  que  la  mesure 
n'y  est(,'3s.  Vc  so  mancante.  -  v.  a.  i  .  de 
Jardin.  Mettre  une  ulante  sovis  une  cloche. 
Coprire  ura  pianta  con  una  campana  d-  vetro. 

—  Dans  les  Communautés  ,  cest  ap;elier  un 
Relisieux  ,  une  Rehgieuse  au  sci  eie  la  clo- 
che. Chiamare  con  suon  del  campanello. 

CLOCHETON,  s.  m.  Tréuoux.  Dimi- 
nutif de  Clocher.  Petite  cloche.  Campa- 
mùtrjo. 

CLOCHETTE  ,  s.  f.  Din-inittif.  Perite 
«'oche  qui  se  p^^'ì  rorter  à  la  main.  Cart^ 
panello;  camranclla\  campanellino.  ~  Clo- 
cJiettes.  V.  Gouttes. 

CLOISON,  s.f.  Espice  de  muraille  dans 
une  oeuvre  faite  de  charpente  et  rie  m;'çon- 
nerie  ,  ou  de  planches  seulement.  Trameno  ; 
assito  ;  palancato -y  palancatico.  —  T .  de 
Botan.  Memhr.-ìnes  qui  divisent  l'intérieur 
des  fruits  ,  et  qui  forment  des  loges  et  des 
cellules.   SiJTTïparttmento  de*  gusci  o  siliy.ie. 

—  T.  d^Anat.  Nom  de  dilférentes  p:irt:es  qui 
font  l'office  de  mur  mitoyen  entre  deux  au- 
tres. Setto.  Cloison  des  narines.  Setto  ^  o 
diaframma  delle  nane-.  -  T.  de  Seirur.  Es- 
pèce de  boite  mince  ,  qui  renferme  la 
garniture ^d'une  serrure.  Lati  della  piastra. 
inginocchiiti. 

CLOISONNAGE,  s.  m.  Tonte  sorre 
tfouvrrE^esdecioiion.^jj^o  ;  palancato^  ec. 

CLOISONNE'  ,  ÉE  ,  adj.  T.  de  Conchil. 
Se  dit  d'un  conuilUge  ,  qui  a  d.ins  son 
intérieur  une  séparation.  Trarne^ {ato  ;  se- 
f arato. 

CLOITRE,  s.  m.  Cette  partie  d'un  Mo- 
nastère qui  est^fafw-  en  forme  de  galene^r, 
ayant  quatre  côtés  ,  avec  un  jardin  ou  une 
cour  au  milieu.  Chiostro,  claustro.  -  Il  se 
prend  absolument  et  indifTéremment  pour 
monastère  Chiostro  ;  monistero  ;  monastero, 
convento.  —  Enceinte  de  maisons  où  lo;;ent 
les  Chanoines  des  Eglises  Cathédrales  ou 
ColIéc;ii;!es.  Canonica, 

CLOITRE',    EE,  psrt.    V.  son  verbe. 

—  Réduit  à  garder  la  clôture.  Il  se  dit  des 
Religieuses.  Obbligato  a  clausura. 

CLOITRER,  v.a.  Contraindre  à-?nfrer 
dans  un  Monastère,  et  à  y  prendre  l'habit. 
Sfor'iare^  costr'sncr  alcuno  a*  voti  solenni', 
sfarsi  frate  o  monaca. 

CLOITRIER,  5.  m.  Religieux  fixé  Hjrs 
tìn  Monastère  ,  à  la  différence  de  ceux  qui 
ne  font  q-;e  i-asser ,  ou  qui  ont  un  Béni^fice 
ailleurs  où  i's  sent  domiciliés,  Reîisioso  umi- 
liato ad  un  f,  r./:nt^^. 

CLONISSE  ,  s.  f.  T.  ii  CoKchyUcl.  Cou- 
toir,  Conui'.laae  bivalve  à  coque  épaisse  , 
de  la  fjmille  des  cliames.  A  Gènes  on  le 
nomme  Ariella;  sur  les  côtes  de  PAdr'r,- 
tique  Pcvericcia  ;    .1  Venise  Piperone  e  hi- 

.CLÓPIN-CLO"ANT.  Expression  adver- 
biale ;  en  clopin.iiu.  11  est  fcm.  Zo^yicanào  ; 

CLO'PIN'F.R  ,  V.  3.  Marcher  avec  peir.r 
et  en  clochantun  peu.  Il  est  fam.  Arrancar:  ; 
andar  aica/or:c  ;  tovvicar  alquanto. 

CLOPOrlTE,  s.  m.  Insecte,  oui  a  une 
Sraade  quantité  de  pieds ,  et  qui  s'eagendre 


C    L    O 

ordinairement   sous  les  pierres  ou  d^ns  les 
urailles.   Porcellino  terrestre  \  antogamhe  j 

c'lO^I'OTEUX  ,  EUSE,  adi-  T.  de  Mar. 
Se  dit  de  la  mer.  quand  elle  est  fort  agitée. 
Burrascoso. 

CLORRE,  v".  a.  Fermer,  f^ire  que  ce 
qui  éto«  ouvert  ne  le  soit  plus.  Chiudere  ; 
serrare.  —  Hg.  Clorre  la  bouche  à  quel- 
qu'un; l'empêcher  de  parler,  ouIerëdui-3 
a  ne  pouvoir  répondre.  Chiuder  la  bocca  :d 
uno,  farlo  tacere.  -  Clorre  l'œil  ;  dormir. 
Chiiider  gli   cechi  \    dormire;  pi  endtr  sonno. 

—  Enfermer  et  entourer  ,  environner  de 
haies,  cfe  murs,  de  fossés,  etc.  Chiudere , 
circondare  ;   attorniare  ;   cignere  ;    assiepare. 

—  Achever  et  terminer.  Conch':u,Ìere  \  pnire \ 
terminare  ;  chiudere.  —  Clorre  le  pas  dans 
les  ioùtes  ,  d.  ns  les  tournois  ;  les  ferminer. 
Finir  la  giostra.  —  11  est  quelr;uefois  neutre 
dans  la  troisième  nersrnne;  une  porte,  une 
fei-ètre  qui  ne  clôt  pas  bien-  Uscio  ,  jînestra 
che  non  chiude  acappel/o  ,  che  non  terr.i  hcne. 

CLOS  ,  OSE  ,  p.irt.  du  yerbe  Clorre.  V. 

—  Oii  dit  ,  à  huis  clos  ,  pour  dire  ,  à  portes 
fermées.  A  porte  chiuse.  —  Paque  clo»;, 
champ  clos.  V.  Pjque  ,  champ-  -  On  dir 
qu'un  homme  a  les  yeux  clos  ,  pour  dire  , 
qu'il  est  morr.  Aver  chiusi  gli  occhi  alla  luce 
del  giorno;  esser  morto.  —  On  dit  fig.  d'une 
chose  qui  est  secrette  et  cschée  ,  que  ce  sont 
lettres  closes.  Un  segrete.  —  On  d't  a  un 
homme,  Bouche  clo»«  ,  pour  lui  donner  à 
entendre  ,  qu'il  faut  tenir  une  ch^se  fort 
secrette.  SiUn-^io  ;  tacete  ;  non  parlate  ;  non 
'^relate  il  segreto.  ~  hg.  A  yeux  clos,  adv. 
Aveuglement  er  s.rs  çxr.m'meT.A chius\ cchi\ 
ciecamente.  —  On  dit  qu'un  propriétaire  est 
obligé  de  tenir  son  locatriire  clos  et  couvert 
pour  dire  ,  qvi'il  eit  obligé  de  lui  donner  ,  de 
lui  entretenir  son  logis  en  bon  ét.Tt  de  clôture, 
et  couverture,  Riparato  dall'  aria  ,  dali*  ac- 
'jua  ,  e  da*  ladri.  —  fìg.  Se  tenir  clos  et 
couvert;  se  tenir  en  l-eu  de  s'irete,  de  peur 
d'èrre  pris.  Starsene  in  sicuro  ^  In  luogo  dì 
sicurtiia.  —  Cacher  ses  pensées  et  ses  des- 
seins. Far  il  musone  ',  star  in  sulle  sue  ;  far 
a   chetlchelli. 

CLOS,  s.  m.  Enclos,  espace  de  terre 
cultivé  et  fermé  de  murailles ,  de  haies  .  de 
fossés, etc. Orro  chiuso,assiepato,  •  a^'cssato. 

CLOSEAU  ,  s.m.Petiti^jrdinde  paysan, 
clos  de  haies.  Orto  assiepato  ^  o  sia  cinto 
d*L-nj  chiudenda. 

CLOSERIE,  s.  f.  Petite  métairie  ,  un 
DCîit  bien  de  campagne.  Podc-ctto. 

CLOSSEMENT,  s.  m.   Cri  naturel  de  la 
poule.    Il  chiocciare  della  gallina. 
.CLOSSER,    v.n.  Il  se  dit  du  cri  naturel 
de  la  poule.  Chiocciare. 

CLOTURE,  s.f.  Enceinte  de  murailles, 
de  hoies  ,  etc.  Muro  d*un  rlclnro  ;  chiudenda.  ; 
siepe  ;  tutto  ciò  che  circonda  e  serra  un  chiuso  , 
o  ilcinto.  ~  L'cbligation  que  les  Religieuses 
ont  de  ne  iioint  sertir  de  leur  monastèro. 
Clausura.  Il  se  dit  aussi  dos  murailles  qui  fer- 
ment un  monastère.  —  Ciorure  d'un  compt'* , 
d'un  inventaire  ;  l'arrêté;  l'état  final.  Saldo 
d'un  conto  ;  j7ne  d^nn  inventarlo.  —  Clôture 
d'une  Assemblée,  la  dernière  séance  d'une 
Assemblée.  L'ultlna  sessione  d''un*  asscm^ 
hles  ;  d'un  congresro. 

CLOU,  s.  m.  IVtit  morceau  de  for  ou 
d'autre  métal  ^  qui  a  ordinairement  une 
tète  et  une  pointe  ,  et  qui  st-rt  à  attacher 
ou  à  pendre  quelque  chose.  Chiodo;  chlovo; 
a^-ito  \  agutello,  chiavello.  —  hg.  et  fam. 
îiiver  la  clou  à  quelqu'un;  lui  répondre  forte- 
•nî'nt,  ouvertement  sur  quelque  chose  qu'il 
dit  mal-à-prop05.  Ribadir  il  chiodo  ;  rispoa- 
dir  aile  rimt.  —  Un  clou  chasse  l'autre,  c'est- 
à-dire  qu'une  nouvelle  passion  en  chasse  une 
■lire.  Un  dlavolcaccia  l'altro.  -  l'.deMéd. 
Froncle  ,  ou  esDcce  d'apostème  qui  vient  au 
corps  humafn.  Flgno-  ;  ciccîune.  —  Çloude 
t'œll.  T.  de  Méd.  Espèce  de  staphylome. 
Stafiloma.  —  Clou  de  girotle ,  et  absolument 
clou.  Sorte  d'épicerie,  qui  vient  ^.qs  Iles 
Mtjluques ,    et  qui  a  la  forme  d'wi  clou. 


C     o     A  167 

Garofano  ',  chiovo  di  garofano.  —  Clou  de 
cinrbre  ;  certaine  composition  fai'e  a  peu 
près  en  forme  de  clou.  Cinabro  ingrancU-ni  , 
o  chiovl.  —  Clou  a  trois  tètes  ,  se  dit  de  ceux 
dont  les  Cordonniers  font  us.ige  pour  monter 
les  talons  des  souliers.  Bodettone. 

CLOUCOUKDE,  s.  f.  Herbe  grJs-de-l!n 
qui  vient  parmi  les  bleds.  Sorta  d'erba  che 
nasce  fra  le  biade  ;   forre  gìttajone. 

CLOUE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe.  -  (^n 
dit  hp.  d'un  homme  qui  ne  bouge  pas  d'un  lieu, 
qu'il  y  est  cloué.  £t  d'un  homme  fort  assidu 
itu  travail  ,  qu'il  est  touiours  cloué  a  son 
bureau.  Egli  c  fitto  sul  suo  lai  oro -,  egli  par 
inchiodato  al  tavolino. -'i  .  de  Blason.  Se  dit 
d'un  collier  de  chien,  et  des  fers  a  cheval , 
dtìuc  les  clous  paroissent  d'un  autre  email, 
lichiodato. 

CLOUER,  V.  a.  Attacher  avec  des  clous. 
Inchiodare  ;  attaccare  ;  chiavare  ,  commettere  5 
congegnare  ;  conficcar  con  chiodi. 

CLOUET,  s.  m.  T.  de  tonneliers.  Petit 
ciseau  dont  ori  fait  us-ige  pour  enfoncer  la 
n^^ille  d.ins^  le  jable  d'j^n  tonneau  de  vin,  à 
l'endroit  où  il  suinte.    ij>:ljuolo. 

CLOUTE' ,  EE  .  part'.  V.  le  verbe. 

CLOUTER  ,  v.  a.  G.  rnir  de  clous.  II  se 
dit  des  petits  clous  d'or  ou  d'argent,  dont 
on  garnit  les  boîtes  de  montre  etlcstoba- 
rères  pour  les  orner  Imbullettare.  —  Clouter 
un  carrosse ,  f.ure  clouter  un  carrosse  ,  c'est 
lorsque  dcnsun  druilde  Ccur ,  on  f.'ît  garnir 
rim,ériile  des  carrosses  du  Roi  et  de  la  fa- 
mi'le  Royale  de  plusieurs  rangs  de  gros  clous 
bron^é^.  Guarnir  di  chiodetti  una  caroxza  da 
duolo. 

CLOUTERIE,  s.  f.  Commerce  de  dors. 
Chioderia.  —  LÌeu  où  fon  fabrique  les  cjous. 
Fabbrica  d'.*  chiodi. 

CLOU TIER  ,  s.  m.  Faiseur  de  clous  ,  ou 
qui  vend  des  clous.  Chiodajolo  ;  facitor  ^ 
o  mt'cantt  di  chioda^tone. 

CLOUriERE,  CLOUYERE,  s.f.  In», 
truiiient  de  fer  percé  de  trouî ,  qui  sert  à 
former  les  tètes  òenàow^.  Chioda  j  a. 

CLUSE,  s.  f.  Le  cri  avec  lequel  le  Fau- 
connier parle  à  ses  chiens,  lorsque  l'oiseau 
a  rins  la  perdrix  dans  le  buisson.  Voce 
del  falcorinlere  allorché  invita  1  cani  aHevar 
la  pernice. 

CLUSER  la  perdrix,  v.  a.  Exciter  les 
chiens  à  la  faire  sortir  du  buîison.  Metterà 

CLYMENE,'s,  f.  Plante,  qui  approche 
beauc'Uii  de  Pépurge.  Chmcno. 

CLYSSUS,  ou  plutôt  CLYSSH,  s.  m. 
T.  de  Chymie.  Esprit  acide  qn'on  tire  par  dis- 
tiUtion  de  l'-intimuine  ,  du  nitre  et  du  sou- 
fre mêlés  ensemble. /Jciifo  chlmicodetto  cllssoy 

CLYSTERE,  s.  m.  Lavement  i  remède 
qu'on  donne  par  derrière  avec  une  serJrgae  , 
pour  déboucher  le  bas-ventre.  Servi-;Jalei 
clistcro  ;  clistere  ;  cristco  ;  argomento. 

CO  f  s.  f.  Herbe  de  la  Chine  dont  on  U\t 
uoe  toiîe  appel'.ée  CoTiO'i.  frjf-.i  della  China, 

COA  ,  s.f.  r.  di'Botai.  Plante  d'Améri- 
que, qui  est  tou'iou*  verte  et  à  laquelle  le 
Père  Plumier  a  donne  ce  nom  en  mémoire 
d'HypDocrate  surnommé  Coiis.  Coa, 

COACCUSE',  s. in.  T. di  Palais.  Accusé  ■ 
avec    u'i    ou  plusieurs    autres.    Coaccusato  i. 

COACTIF  ,    ivE  ,    adj.  Qui  a  droit  de 

contraindre.    Coattivo.  ■ 

COACTION  ,  s.  f.r.  Dogmatique.  Con-  - 
trôinle  ;  force  qui  contraint  un  Agent  naturel 
de  faire  qudiue  chose  ,  ou  qui  rempêche*  ■ 
CeaX'onc;  sfornamento;  costri^nimeruo. 

COADJULEUR,  s.  m.  Çe'uiqui  est  ad- - 
joint  à  un  Prélat  ,  pour  lui  aider  à  faire  ses 
fonctions  ,  et  qui  est  ordinairement  destiné 
■A  lui  succéder  après  sa  mort.  Coadiutore  , 
contutore  ;  coajutatcre.  —  Parmi  les  Reli- 
gie'îx  ;  certains  Pères  ou  Frères  qui  on:- 
tlifférentes  fonctions,  selonU  différence  des  ; 
Ordres.   Coadiutore. 

COADJUrORERIE,  s.  f.  La  charge  ee  : 
diani-é  de  Coadjutçur  ,  ou  Coadiutrice*. 
CoaJjutoria*.  - 


x6%        eoe 

COADTUTRICE  ,  5.  f.  Reiiêîeviîe  sd- 
•iointc  n  une  Abesse  ou  Prieure  ,  pour  les 
fonctions  de  sa  pbcc  ,  et  qui  est  ordinaire- 
ment deitinée  à  lui  succéder  après  sa  mort. 
Coati jt  l'ict.  ,„    .    „ 

COAG'.S.s.m.  C.deComm.  Nom  qu  on 
donne  d^'ns  les  échelles  du  I  evant,  à  ceux 

3ui  y  font  le  commerce  pour  le  compte 
'autrui.  Ce  sonr  des  Commisîionaires.  V. 

COAGULATION,  s.  f.I.'erat d'une  chose 
coaeuiée  ,  ou  l'sction  par  Inquelle  elle  se 
<:o:.Èule.  Ci>iir,„!aiicmc  ;  r'^a;  iiuanliamcnto. 

COAGULE',  ÉE  ,  p.-rt.V.  le  verbe. 

COAGULER  ,  V.  a.  Cailler  ,  figer  ,  faire 
fiu'une  chose  liquide  prenne  de  la  consistsnce, 
l'épaissir  en  sorte  qu'elle  ne  soit  plus  fluide. 
.CcagttlaTe-i  riï}'pig'iaTC\  rayprindcre  \  qua' 
gliare  ;  coujii/ari .  -  Il  est  aussi  réc.  CiiaguUr- 

■"cOACÎUl'iJm',  s.  m.  T.  di  Chymit.  Em- 
prunté du  I.atin  ,  pour  désitner  les  concré- 
tions qui  se  forment  par  le  nièlanee  de  deux 
liqueurs  ,  comme  le  precipue  d'.irgent  en 
lune  cornee.  Caûgiilo.  -  T.  dt  Chirurg.  La 
u.irtie  rouçe  du  sini-Parteglobiilan. 
'  COALI  riuN  ,  s.  f.  r.  Dogmatique.  Réu- 
nion des  parties  qui  avaient  été  séparées. 
Ce  mot   est  peu  usité   tant  au  propre  qu'au 

^COÀRtÌcUL^TION  ,  s.  f.  T.  d'Anat. 
Aharticulation  ,  Diarthrose  ,  ou  Déarticula- 
tion.  Dianron.  . 

COASSEMENT  ,  s.  m.  Le  cri  des  gre- 
nouil'es.  Il  gracidate  delle  rane;  griicida-{:one. 

COASSER,  v.n.Se  dit  du  cri  que  (ont les 
grenouilles.  Gracidare. 

COATI,  s.  m.  Animal  quadrupède  qui 
«st  commun  en  Amérique  ,  et  qui  est  de  la 
grosseur  d'un  chat.   Animale  Amcricaiio. 

COATLI  ,  s.  m.  Gr.nnd  arbrisseau  de  la 
nouvelle  Espacne.  Son  bois  se  nomme:  bois 
néphrétique.  Alhe-o  dellegno  nefritico. 

COBALT  ou  COBOLT  ,  s.  m.Demi-me- 
tal,  dont  on  tire  l'.irsenic.  Substance  miné- 
rale, qui  ala  propriété  de  donner  une  couleur 
bleue  au  verre.  Coholt. 

COBES  ,  s.  f.  pi.  T.  de  Mar.  V.  Ancettes. 

Cl^BITE ,  s.  m.  Trévoux.  Mot  Latin. 
V-  Couion. 

COCA  ,  s.  f.  T.  de  Botan.  Feuille  d'un  sr- 
briweau  du  Pirou  ,  fort  odoruérante  ,  dont 
on  fsit  un  grand  commerce.  Il  a  été  nommé 
par  quelques-uns  :  L'arbre  de  la  faim  et  de  la 
soif.  Coca. 

COCAGNE  ,  s.  f.  Il  n'a  d'usage  qu'en 
cette  phrase:  l'aysde  Coc;jgne  ,  pour  dire, 
p.-'vs  fertile  ,  abondant  en  toutes  choses,  et 
Ou  l'on  fait  grande  chère.  Il  estfam.  Pa.se  di 
cocagna. 

COCARDE,  s.  f.  Nreud  de  rubans  qui 
se  met  au  retroussi  du  chapeau  ,  et  que  les 
Soldats  portent  ordinairement. Fioccojua'ca. 

COCATRE,  s.m.  T.  d'Econ.  ru;:.  Cha- 
pon qui  n'.i  été  châtré  qu'à  demi.   GaUione; 
cappone  mal  capponato. 
■  CpCClGlEN  ,  adj.  T.  d'Anat.  So  dit  des 
parties  relatives  .lUX  coccix.  Coccigcu. 

COCCIX  .  s.  m.  T.d'Anr-t.  Petit  os  qui 
est  comme  un  a;iprndice  de  l'os  sncrum  ,  a 
rextrèmitc  duquel  il  est  attaché.  Coccige  (^)uel- 
ques-uns  disent  Cciîft'ft^'Vtf 

COCHE, s.  m.  Espèce  de  chariot  couvert, 
dont  le  corps  n'est  pas  suspendu  ,  et  dans 
lequel  on  voy.ige.  Carro  coperto.  -  On  dit 
aussi  le  coche  ,  pour  dire,  les  personnes  qui 
sont  dans  le  coche.  Le  persone  che  son  nel 
carro.  —  Coche  d'eaii  ;  certains  bateaux  de 
voiture  ét.iblis  pour  .-lier  d'une  ville  a  l'au- 
tre. Barca.  -  On  appelle  tig.  et  pop.  une 
femme  extrêmement  posse  et  grasse  ,  une 
cochp  ,  une  grosse  cocne.  Donnone.  Et  alors 
il  est  fém. 

COCHE,  s.  f.  Entaillure  faite  en  un 
«orps    solide.    Tacca;    intaccatura;    taglio. 

—  La  coche  d'une  arbaictte  ;  l 'entaillure  (|ui 
•st  sur  le  fCit  ,  et  sur  laquelle  on  arrête  la 
Corde  quand    on    bande  l'arb.iîcttc.   Cocra. 

—  La  coche  d'une  flèche  ;  L'enfaillure  qui 
estui  gros  bout  de  la  Cièche,  et  dan&  laquelle 


c  o  c 

on  fflit  entrer  la  coree  de  l'i-rc.  Coccd  ,  tacca  \ 
iiiUa  freccia.  —  Marque  qu'on  f.iii  sur  mi  bcii 
pour  tenir  le  compre  du  pain,  du  vin,  de 
la  visnde  ,  etc.  qu'en  prend  à  crédit:  le 
bâton  <.ur  lequel  on  tait  cette  sorte  de  coche , 
s*.-p;>elle  Taille.  T.icca.  -  T.  de  Mar.  Porter 
les  huniers  en  coche  ;  les  hisser  au  plus  ' 
haut  du  màt.  Pvrtar  la  sabhîa  su  la  testa  di 
Mofo. 

COCHE,   ÉE,  part.  Calcato  dal  callo. 

CUCHi'ES.adj.  f.  Pilules  cochées,  i.rfc 
Phjrm,  On  trouve  dûns  presque  tous  les  dis- 
pensaires ,  deux  sortes  de  ces  pilluîes  ,  les 
unes  appellées  cochées  majeures  ,  les  outres 
cochées  mineures.  Sorta  dl  filloU  che  sono 
un  idragogo  vlolentiss'mo. 

COCHENILLAGE,  s.  m.  7.  de  Teint. 
L'action  de  teindre  en  cochenille.  Far  dt 
chermisi.  -  Bouillon  ou  décoction  destijiée 
à  teindre  en  crsmoisi ,  avec  la  cochenille. 
Sar.no  di  cocciniglia, 

CO  HENIlLE,  s.  f.  Petit  iniecte  qui 
s'atliiche  à  quelques  arbres  de  PAmérique. 
Le  suc  de  cet  insecte  dunne  la  plus  bt-llc 
écarl.itte.  Cocciniglia.  -  Avjnt  la  cochenille 
on  se  servoit  de  la  gr?ine  d'une  espèce  de 
chcne-vert ,  pour  teindre  en  éci.rlatte.  Cette 
graine  esr  le  Kermes.  V. 

COCHEMLLtR.  v.  a.  T.  de  Teint,  de 
soie.  Teindre  avec  la  cochenille.  Tignere 
Cl'/.i  cocc'niglia. 

COCHER  ,  s.  m.  Celui  qui  mène  un  coche 
ou  un  carusse.  Cocchiere  ;  cocchiera  ;  caTo-^- 
yerc.  —  Cocher  du  Corps  ,  c'est  le  Cocher 
qui  mene  le  caresse  où  e.'-t  ordinairement 
la  personne  du  Roi  ,  de  In  Reine  »  de  Mon- 
seicneur  le  Dauphin  ,   etc.    Cocchiere    reale 

-  Le  Cocher  ;  Constellation  de  l'hémisphère 
septentiionai.  //  cocchiere. 

CUCi-iER  .  V.  a  II  se  dit  des  coqs  qui 
couvrent  la  poule  ,  et  de  tous  les  mMes 
des  oiseaux  qui  couvrent  leurs  femelles. 
Calcare. 

COCHET»  s.  m.  Petit  coq,  poulet  à  qui 
la  crête  vient  ,  et  qui  commence  à  chanter. 
Gaietto. 

COCHEVLS  ,  s.  m.  Sorte  d'alouette  ay.int 
une    huppe   sur  la  tête.  Allodola  cappelluta. 

COCHLEARIA  ,  s.  m.  Plante  qu'on  nom- 
me aussi  Herbes  aux  cullliers  ;  c'est  un  an- 
liiCOrbiiMquo  tres-connu.  Coclearia. 

COCHOiR  ,  s.  m.  T.  de  Cordiric,  -V.  Tou- 
lmin. —  En  i  .  de  Tonnelitr.  Espèce  de  h.Tche 
avec  l.Tquelle  on  forme  les  coches  sur  les  cer- 
cles ou  cerceaux.  Scuricella  de'  Bottai. 

COCHON,  s.  m.  Porc,  pourceau  II  y  a 
cette  dirfcrcr.ce  entre  cochon  et  pourcc.ai  , 
que  cothun  se  dit  de  cet  anim.il  à  tuutà^e; 
mais  pourceau  seulement  quand  il  est  gr«nd. 
Forco.  Cochon  de  lait.  Forchetto  j  farcelo 
da  /atre.  -  Ce  mot  ne  s'emploie  au  tiçuré  que 
dans  une  acception  populjire  ou  trcs-fami- 
litre,  pour  desii;ner  un  hommequineson.se 
qu'à  m.mscretn  dormir,  ou  qui  fdit  des  mal- 
propretés. Porco.  —  Cochon  d'Inde  ;  sorte 
d'animal  qui  est  un  peu  plus  petit  qu'un  la- 
pin ,  et  qui  groigne  comme  un  cochon.  Por. 
cel'o  d\indta.  ~  Cochon.  T.  de  Métallur- 
gie. Mélange  impur  de  métal  et  de  scories, 
qui  bouche  quelquefois  les  fourneaux  où  l'on 
fait     fondre  tes  métaux.     Scoria   di  metallo. 

-  T.  d*Afiinaç.e.  Gonflement  ou  soulève- 
ment des  cendres  d.,ns  la  CLUipclle.  Gon- 
fiamcnfo ,  o  sollevamento  delle  ceneri  nella 
coppella. 

COCHONNEE  ,  s.  f.  Ce  qu'une  truie  fait 
de  petits  cochons  en  une  portée.  Ventrata 
dolina  scrofa. 

COCHO\NER,v.  n.  Se  dit  d'une  truie  qui 
fait  ses  petits.  Far  i  porcelli. 

COCHOWiRIE,  s.  f._  Mal -propreté. 
II  est  pop.  Sudiceria  ;   sporciya  ;  porcheria  ; 

COCHONNET  ,  s.  m.  Boule  ;'i  Òok^t^ 
f  ices ,  sur  chacune  Ac  •  -elles  d  y  a  des  points 
marqués,  depuis  im  jusqu'à  dou?.e.  Pallotta 
da  dodici  facce  segnate  con  altrettanti  numeri, 

-  On  .•'pnelle  aussi  Cochonnet ,  ce  que  des 
gciis  qui  jouent  à  la  boule  ou  au  pakt  ;  jec 


C    (E    L 

tent  devant  eux  aux  hazard  ,  pour  leur  servît 
de  but.  Lecco  ;  morella. 

CUCO  ,  s.  m.  Fruit  du  cocotier.  II  est 
gros  comme  un  melon  et  que'quefois  davan- 
tage tocco  delle  ma/dive. 

COCON  ,  s.  m.  La  coque  qui  enferme 
le  ver  à  soie  quand  II  a  achevé  de  filer.  Bcf- 

COCOTIER,  s.  m.  L'arbre  qui  porte  U 
noix  de  coco.   L'altera  del  c^'cco. 

COCTION,  s.  f.  Action  de  fsire  cuire 
dans  de  l'eau  bouillaiiîe,  ou  dans  une  autre 
liqueur.  L'effet  de  cette  action.  Cocitura  ;  co.- 
cimento.  —  La  digestion  des  aiimens  dans 
l'estomach.  Codione  -  On  dit  aussi  la  coction 
des  humeurs.  C  orione  de^li  umori.  —  Coction 
des  métaux;  c'est  h  manière  dont  les  métaux 
se  perfectionnent  dans  le  sein  de  la  terre. 
l'ertc%jone  de'  metalli. 

COCU  ,  s.  m.  Terme  de  dérision  et  un 
peu  libre  ,  qui  se  dit  de  celui  dont  la  femme 
manque  .Ma  fidélité  coniuj;ale.  Becco. 

ÇOCUAGE,  s.  m.  L'état  d'un  homme 
qui  est  cocu.  Lo  stato  d'un  uomo  ,  cul  la 
moglie  fa  le  Jusa  torte  ;  cui  la  moglie  IiM 
fatto  becco. 

COCYTE,  s.  m.  T.  de  Mythol.  Un  des 
fleuves  de  l'enfer,  selon  la  Fable  Cocito. 

CODE  ,  s.  m.  Recueil ,  compilation  des 
Lois ,  Constitutions ,  Rescr'ts ,  etc.  des  Em- 
pereurs Romains  Codice.  —  Il  se  dit  de  quel- 
«lues  compiLitions  des  Ordonnances ,  comme 
le  Code  ilenri.  Et  de  quelques  Ordonnan- 
ces sur  des  m.itières  particu'i"?res  ,  comme  le 
Code  Lou  s.  Le  Code  Civil,  etc.  Codice; 
statuti  ;  constltu\ioni.  Il  y  a  plusieurs  autres 
recueils  qui  portent  le  nom  de  Code  ,  com- 
me le  Code  Militaire  ,  etc.  Codice  Mi' 
litare  ,  ec.  Code  Medicamcntaire.  Ricet" 
tario. 

CODEBITEURS  ,  s.  m.  pi.  T.  de  Jurispr. 
Ceux  qui  sont  obligés  a  une  même  dette  , 
soit  par  un  même  titre  ou  par  des  actes  sé- 
p.Trés.  C.ndehitori. 

ÇODE'CIMATEUR  ,  s.  m.  Celui  qui  per- 
çoit des  (limes  avec  un  autre  Seigneur.  Colui 
che  decima  con  un  altro. 

CODIClLLAIRE,  .idj.  de  t.  r.  Qui  est 
contenu  dans  un  codicille.  Codicillare. 

CODICILLANT  ,  adj.  pris  subst.  T.  ie 
Jurispr.  Se  dit  d'î  celui  qui  fait  un  codicille  , 
comme  on  appelle  Testateur,  celui  qui  fait 
un  tes'amen'.   Codicillante. 

CODICILLE, s.  m.  Disposition  écrite  ,  pir 
laquelle  un  Testateur  ajoute  ou  chnnj^e  quel- 
que chose  à  son  testamnnt.  Codicillo. 

GODILLE,  s.  m.  H'L  se  mouille.)  T. 
du  .leu  de  l'Hombre  ,  du  Tri  ,  du  Quadrille. 
Gaptncr  codille,  gagner  sans  avoir  fait  jouer. 

CÒpÒNATAIRE,  ad),  de  t.  p.  Asso-ié, 
corioînt  avec  tin  autre  dans  une  même  dona- 
tion. Cidonatario. 

CŒCALE  ,  .idi.  r.  d'Anat.  W  se  dit  tie 
l'artère  et  de  la  veine  qui  se  distribuent  au 
ca'cum.  Cccalc. 

CG-CUM,  s.  m.  T.  d'Anat.  Le  premier 
des  (tros  Intestins,  qui  n'a  qu'une  ouverture. 
Il  n'est  proprement  qu'une  poche  du  colon, 
d'environ  quatre  doiç.ts  de  profondeur,  et 
d'.iur.-'nt  de  lareeur.  il  est  auprès  de  l'os  des 
iles  du  cô  é  droit.    L'intestino  c'eco. 

COEFFE ,  V.  et  écrivez  Coiffe  :  c'est  l'or- 
tocr.T-'he  de  l'Académie. 

COEFFICIENT  ,  s.  m.  T.  d'Algèbre.  Le 
nombre  ou  la  quanti'c  connue  qui  est  au  de- 
vant d'une  quantité  algébrique  ,  et  qui  la  mul- 
tiplie. Co-ffinente. 

COE'GAL  .AIE,  adj  T.  de  Theol.  Qui  1 
une  pareille  égalité  avec  un  autre.  Coegualei 
coeiuaU.  ,  . 

C:OEGAUTE  ,  s.  f.  T.  de  Théot.  Qualité 
de  choses  ég.iles  ;  rapport  qui  se  trouve  en- 
tre "Iiisinrs  choses  é'^^h.'S.  Coegua'i'à. 

rcELlAQUE,  V.  et  écrivez  Céhaque. 

CŒLO^U  ,  s.  m.  T.  de  Chiru-g.  Espèce' 
dulcère  de  la  cornée  ,  cr'usé  ordinairement 
par  des  humeurs  ùcres  qui  se  jettent  sur  les 
ycuXi  Cilomaj 

COENE,, 


e    O    E 

<^OENE  ,   s.  f.    T.  di  Physiol.    Croufe 

•rdinoirement  bianche  ,  dont  le  sjiig  est  qviel- 
q;isfo!s  rf  couvert  aptes  l.i  saignóe  ,  dans  le 
vai<se.uioù  e:!e  est  fjite.  Gdatini ,   v  paru 

Cv.i£NEUX  ,  L'Académie  écrit  Couen- 
1.;    ..  V. 

c\J£RCITÎF,  ivE.  ad).  T.  de  P.il.is.  Q.ii 
re  ..wrrne  le  droit  de  coercition.  Cacrctuvj  \ 
eh    rjff'ren.^  •  chi  reprime. 

COE.{CiriON  .  s.  f.  T.  de  Pala's.  Action 
par  l  .quel  e  on  empèjJie  quelqu'un  d'iigir  coa- 
tre son  dtvuir.  Droit  quVjn  a  (le  contraiiidre 
quelqu'un  à  fiire  s>.n  devoir.  Raffrcr.amnitn i 

COStf'gr.'^lc^to, 

COEIAT,  s.  m.  Se  dit  ó'unEtat,  d'ur. 
Prince  (jui  partage  la  souveraineté  avec  im 
autre.  St(i:o  y  trinc'patû  di  cui  si  gode  lapa- 
droninla  unìtaitìinze  ad  un  altro. 

CUETi.RNEL,  elle  ,  sd).  Qui  existe  de 
toute  éternité  dvec  un  au. re.  C^>.r;r.-:o. 

CŒ'JR,  s.  m.  Partie  r.nble  der.ininul, 
dans  laquelle  on  croit  comimmement  que 
réside  le  principe  de  la  vie.  c'est  un  muscle 
creux  ,  i  ué  dans  la  cavité  de  la  poitrine  , 
et  pr..*sq  ie  Tansvcrsaleinent  couché  sur  le  dia- 
phragme. 11  a  en  que'que  sorte  la  forme  d'un 
cône  arplati  par  deux  côtés  ,  arrondi  a  la 
p.:inte  ,  et  ov.ilai:e  à  la  b.ise.  Cuore.  -  Le 
cosjr,  se  considère  quelquetois  commele  sié- 
^e  des  passions  ;  ainsi  on  dit  d'un  homme  : 
il  a  le  cœ,ir  oppresié  ,  serré  de  douleur  i 
le  cceur  ruivré  ,  outré  ,  transi  ;  le  cœur  en- 
fl-'mmi  ,  emiîrasé  d'amour  ,  ce  colere  ,  etc. 
A.^£r  il  cuori  cy^ressj  d:iL  dolori  i  tzvjr  ii 
Cicn  acciso  ,  injidnnnato  ,  ite.  —  Avoir  à 
cœur  ,  prendre  à  cœ^r  ,  tenir  au  coeur  une 
ar^'  ire  ;  l'alfectioaner  extrêmement ,  s'y  in- 
t^-T^ser  fort.  Aver  a  cuore  i  pigliar  a  cuore 
un  COS.1  ;  star  a  cuore.  —  On  dit  ,  quel- 
li.: l'jis  par  opposition  a  lesprit.  Amol'.r  ou 
uirendHrle  cœur  de  quelqu'un  ;  l'émouvoir, 
le  fiéclilr.  V.  ces  mots.  —  On  dit,  qu'un 
homme  a  le  cœur  endurci ,  que  t'est  un  cœur 
endurci ,  pour  dire  ,  qu'il  est  tellement  opi- 
niate ,  qu'on  ne  lî  peut  tléchir  ,  ou  qu'il 
est  extrêmement  obstiné  dans  le  mal ,  d^ns 
le  péc'.ié.  Av:r  il  cuore  iidurito  ;  user  osti- 
nato. —  Avoir  le  cœ.ir  de  rociie  ,  de  mùr- 
bre  ,  de  d'amant ,  ect.  ne  pouvoir  être  tou- 
ché de  pitié  ,  ni  d'amour.  Arer  un  cuor  di 
tm.iitû  ;  di  mnrmo  ,  di  diamaite  ,  ce.  —  Cœur , 
signilie  au'isi,  les  inclinations  de  l'ame  ;  et 
en  ce  sens  ,  on  dit ,  un  bon  cœur ,  un  cœur 
franc  ,  un  cœur  généreux  ,  un  cœur  dissiaia- 
lé ,  rasuv.-iis  ,  ec.  Un  buon  cuore  ,  schietto , 
generoso  ,  simulato  ,  caitito  ,  etc.  —  CcEur  se 
prend  quelquefois  pour  l'esromcc.  Mal  de 
cœur  ;  m.il  »u  cœur  ;  lo  cce.ir  lui  fuit  mal  ; 
le  c:ejr  lui  soviléve.  Aliai  di  cuori;  nausei. 

—  On  li't  iÌ5. qu'une  chose  fait  mal  au  cœur 
à  q  :e'qii'un  , qu'il  en  a  m.d  au  cœur  ,  qu.^rid 
iî  la  voir  sv.  c  déflaisir.    Muover  a  stomaco. 

—  On    dit  d'une  liquî^iir   agréi-ble  ,    qu'elle 
I    "u  cœ.:r  ,  pour  cire,  qu'elle  réiouit ,  et 

le  est  fort  agré.-ble  au  goût.    Toccar  il 
^  -  re  ;   far  ^ran  p'o  ;  piacere^  fuor  di  modo. 

—  pr;v.  Se  donner  au  cœur  joie  ,  ou  à  cœur 
'\'\i  de  qjelqje  chose  ;  en  louir  pleinement 
e;  ahondnnment ,  s'en  rassasier,  '^is'dar  di- 
letta ;  darsi  ftta  «fui»  csa.  —  Quand  on 
est  en  pe  n;  de  quelque  chose  ,  et  qu'on  est 
pressé  de  s'expliquer ,  soit  pour  demander 
conseil,  soit  pour  conAcr  à  quelqu'un  L 
peine  où  l'on  se  trouve  ,  en  dit  :  il  faut  quo 
je  vous  ouvre  ,  que  je  vous  dccliarge  mon 
ca'ir.     Convien   ch^  io  v'  ayra  lî  mìo  cuore. 

—  C  «ur,  po'i.r  courage.  Ànimo  ;  cuore.  Perdre 
cœ  ir.  Perjt.ri  ii  cuore;  smarrirsi  d^  animo; 
sbig.-itt'ni.  Avoir  d  i  cœur.  Esser  di  cuore, 
di  grjTi  cuore.  Ette  sans  cœur.  Esser  di  pove- 
ro cui.re  ;  aver  an-mo  vile.  —  fam.  ."Wettre.re' 
mettre  le  cœ  ir  .i.i  ventre  à  r.ueltui'un  ;  lu 
donner  ,  lui  ri-Mid.-e  le  courage.  Far  cucre  ; 
riconfortare  ;  far  rientrar    Vanlma    in  corpo. 

—  Cœur,  pour  force  et  vigueur.  V.  Cet  oi- 
sca  i ,  ce  clieval  est  en  cœur.  Qttest*  uccello , 
questo  civ.iilo  èin  forja  ,  in  b'io ,  è  vigoroso. 

—  Eu  iiir'.,nr  d'un  malade  ,    on  tlit  ,  qu'il  a 

DL'[,  t'ruiìfois  Italien, 


C    O    F 


le  cœur  bon  ,  pour  dire ,  que  son  cours;e  | 
se  soutient,  qu'il  a  encore  des  forces.  Ei^U 
e  ar.cora  informe.  —  Cœur,  pour  alîection. 
Cuore  ;  umetto.  —  Faire  une  chose  a  contrc- 
ccci..r  ,  c'est  la  faire  contre  son  incunation. 
A  cor.tracuore  ;  a  malincorpo  ;  a  co'itrasgeaio , 

—  prov.  De  l'abondance  du  cœur ,  la  bouche 
psrle  ;  on  parie  volontisrs  des  choses  dont  on 
a  le  cœur  rempli,  ha  lìngua  batte  dove  il  dente 
duole.  —  On  appelle,  prr  manière  de  caresse, 
une  personne  f;iL*on  aime  bien:  mon  cœur, 
mon  petit  cœur  ,  mon  cher  cœur.  Cuor  mio  ; 
cuor  del  corpo  mio;  anima  mia  -  L'ami  d-l 
cœur;  celui  que  l'on  aime  le  flus  tendrement. 
Il  più  caro  amico.  —  On  d;c  prov.  q.ie  le  cœur 
en  dit  a  quelqu'un  ,  pour  dire  ,  qu'il  est  d  hu- 
meur à  f, ire  une  chose.  Esser  d'umore  ^  esser 
disposto  a  far  una  cosa.  —  Cœur  ,  l'intérieur, 
le  fond  ,  les  dispositions  de  l'ame.  Cuore  ; 
animo  ;  mente.  Vous  lisez  dans  mon  cœur. 

—  On  dit ,  le  cœur  me  lo  c'isoit  b.en  ,  «e 
l'avoit  bien  dit,  pour  dire  ,  j'en  avois  un 
pressentiment.  //  cuore  me  lo  diceva  ,  mei 
presagiva.  —  Parler  a  cœur  ouvert  ;  parler 
fr:  nchement ,  et  déclarer  tout  ce  qu'on  pen.e 
sur  une  affare.  Parlar  col  cuore  in  mano; 
Javelar  schietto  e  sincero.  —  Se  parler  cœur 
à  cœ  ir ,  se  parler  avec  la  plus  grande  fran- 
chise et  sans  aucune  reserve.  Parlare  col 
cuijr  sulle  labbra;  aver  sulla  lingua  juel  che 
si  ha  nel  cuore.  —  Far  cœur,  adv.  Parme- 
moire  ,  de  mémoire.  A  ir.emorla.  ;    a  riente 

—  prov,  et  fam.  Faire  dîner  quelqu'un  par 
cœur  ,  dîner  sans  lui  ,  et  ne  lui  sircicr  rien 
à  manger.  Far  praa-^ar  a  memoria.  —  Cœur, 
est  aussi  une  des  quatre  couleurs  de  notre  jeu 
ordinaire  des  cartes.  Ctor:.  —  Cœur  signiiie 
encore  le  milieu  de  quelque  cîios^  ,  parti- 
culièrement d'un  Etat  et  d'une  Ville,  Cuore  ; 
centro  ;  m:\io.  —  .\a  cœur  de  l'hiver  ;  au 
plus  fo  t  de  l'hiver.  Nel  cuor  dell'  inverno; 
nel  pile /ondato  inverno.  —  Au  cœur  dei'cté. 
Net  cuor  della  state.  —  Cœur  de  cheminée, 
c'est  le  milieu  dsla  cheminée.  //  centro  ,  il 
meno  del  cammino.  —  Cœur  d'un  arbre  ,  c'est 
ia  partie  intérieure  du  tronc  d'un  arbre. 
Cuor:  ,  nocchio  dell'  albero.  —  Il  se  dit  en- 
core du  milieu  d'.in  fruit ,  particulièrement 
d'une  pomme  et  d'une  poire.  //  torso  di  pe- 

"cÔexIsVeNCE.s.  f.  T.deTheol.  Exis- 
tence de  ceux  ou  plusieurs  choses  en  même 
tems.  L'essere  attuale  di  due  o  pili,  cose  mil' 
is::sso  timpo  ;  coesisi-:n-{j. 

COEXlir£.<,  V.  n.  t.xister  en  même  tems 
qu'un  autre.  Esise.re  assieme neW istesso  tem- 
po ;  coisistce. 

*COF?iN,s.  m.  Vieux  mot.  Petitpanier 
i"oslcr  haut  et  rond  avec  anse  et  couvercle. 
C  ^ t'ito, 

COi  FINE  ,adi.  f.  T.  d'Ardois.  On  appelle 
ainsi  tuia  ardoise  qui  est  convexe.    Lavagna 

'COFHNÉ,  ÉEPart.  de  CofSner.  V. 
COFFl.CtK  ,  SE  COrFiNEK,  v.  r.  Se  dit 
des  œillets  ,  lorsque  ;•;■>  feu.lles  se  frisent  }\\ 
lieu  de  demeurer   é-endues.   Accartocciarsi. 

—  T.  de  Menais.  Charpent.  et  lonneli.r, 
lie  cambrer,  se  déjeter,  s'envoiler.  V.  ces 
mots. 

COFFRE ,  s.  m.  Sorte  de  meuble  propre 
àserrer  et  à  enfermer  desharde5,de  l'argent, 
etc.  et  qui  s'ouvre  en  lev,int  le  couvercle. 
Cofano  ;  fortiere  ;  cassa;  cassetta.  —  Coffre 
fort  ,  c'est  un  coifre  de  bois  fort  énih  ,  parni 
de  fer  en-dedans  ,  et  qui  ferme  avec  de  gros- 
ses serruires  ,  où  i'oa  serre  ce  qu'on  a  de  plus 
précieux.  Fortiere;  cassa  deve  si  chiudono  i 
danari.  —  Le  coffre  du  carrosse  est  la  partie 
d'un  carosse  sur  laquelle  ou  met  les  cousins 
pour  s'asseoir,  etqui  a  un  couvercle  qui  s'a- 
baisse comme  ce'ui  d'un  cotTre.    Cassetta. 

—  Coffre  de  presse.  T.  d'hnpr'im.  Assem- 
bl.np;e  de  qiutre  pièces  de  bois  d.ms  lequel 
est    enchâssé  le  m.irbre.    Carro   del  torch'o. 

—  Cottre  à  pargousses  ;  caisse  où  l'on  tient 
les  chiirges  des  canons  aréparces.^  Cassa  da 
catocci.  —  fig.  Les  coffres  du  Roi  ,  pour  di- 
re ,   le  Trésor  Royal  ,   i'éparjns,  L'crar.o. 


C    OH  i(î9 

""f  ^^  ^''"■.  La  ca,iji.i;é,  l'osp.ice  qui  est 
enfermé  sous  les  côtés.  La  cuva.i  fonnattt 
dalle  est:.  —  On  dit  d'une  cavale  ,  qu'elle 
a  un  grar.d  coffre  ,  qu md  elle  s  les  floncs  fort 
l-^rges  ,  et  propres  pour  porter  bs  poulains. 
Cavalla  che  ha  i  fianchi  tissai  larghi.  —  prov, 
Kaisonncr  comme  un  curtre  ;  raisonner  mal. 
iiagionar  corne  uno  stivale.  -  Rire  comme 
un  colîre;  r;re  à  forge  déployée.  V .  ces 
mots.  -  Poisson  coftVe.  T.  d'i'chehyol. ,  Es- 
pèce de  poisson  des  Antilles  qui  est  couvert 
d'une. écaille  séohe  et  très-dure.  Pesa  trian- 
golar:: -  En  T.  d'Art'ilerie.  Ch.imbre  de  la 
m:iie  ,  ou  fourneau.  V.  -  En  1  .  d'Ar:atom. 
L'espace  qui  est  contenu  sous  les  côtes. 
Vo'ac-. 
COFKRE  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 
CO;-FR£R  ,  V.  a.  11  n'est  point  en  usage 
au  propre.  Fij.  et  fam.  Mettre  en  prison. 
V  .  Emprisonner. 

CO." FRET  ,  s.  m.  Petit  colTre.  Cofanetto; 
fornerelto-.forjierlno  iforzieruup  ;  cassett'.na. 
Cl)fRErit;<,  s.  m.  Ouvrier  qui  fait  des 
co*  es.  Colli  che  fa  i  for-.ieri. 

COFlDtJUSSEUR,  s.  m.  T.  de  Jurispr. 
Celui  ^qu!  a  répondu  solidairement  avec 
que.qiiau're,  de  la  dstte  du  principal  obligé. 
LonfJejussort ;  commallevadire. 

COaSASSK  .  s.  f.  Coin  sauir-ije  mtjinî 
gros  et  moins  jiune  que  l'autre.  Cotogna- 
salvjtica, 

COGN.\SSIER,  s.  m.  Arbre  tnii  porte  des 
coins  ou  des  cosiiasses.  Cot.-gn». 

COGNAT,  s.  m.  (  Le  CLiSi  prononce 
durement ,  dan-  ce  mot  et  IKs  le  su.vant  ) 
11  se  dit  en  général,  de  ce>ix  qui  sont  unis 
par  des  liens  ae  p;:rcnté  ;  et  p?r;iculicremSnt 
de  ceux  qui  sont  jiaren;  du  côté  àas  femmes. 
Cognato;  co-igiunio  per  cognrz'onc. 

COG.VAnON,  s.  f.  Lieu  de  parenté,  en- 
tre  tous  les  descendans  d'une  même  souche. 
Co3nj\i-j!te  ;  con°Î!:n-ii^tn  di  parentado, 

CpGNAriQUE.adi.  de  t.  g.  T.  d:  Droit. 
Se  dit  d'une  succession  où  les  partns  col- 
!a;cr„ux  par  le;  feme'les  parviennent  au 
dctau-  des  miles.  Successione  collaterale 
femmin'c-j  .^ 

CO(>i\É.  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 
COGNl'E,  s.  f.  Outil  de  fer  acéré,  plat  et 
tranch.int,  en  lorme  de  hache.  Scure.  -  prov. 
Jeter  le  manche  après  la  cognée;  abandonner 
tout  d3;is  un  in.ilheur,  au  lieu  de  songer  à  y 
apporter  du  remède.  Gettar  il  m.anieo  di.tro 
alia  scure,  —  Aller  au  bois  sans  cognée  j 
entreprendre  qîiclque  chose  ,  Sîns  se  munir 
de  ce  qui  étoit  nécessaire  pour  réussir.  An- 
dar  a  cacci.-t  col  bue  \oppo  ;  entrar  in  mare 
sen^i  biscotto.  -  Mettre  la  coïnée  à  l'arbre  j 
commencer  une  entreprise.  Mettere  o  porre 
mano  in  pasta. 

COGN'E-FETU,  s.  m,  prov.  et  fam.  Celui 
q-..i  se  doiii'  ;  bien  de  la  peine  pour  ne  rien 
laire.  Affannone;  cppaltone, 

COGWE;i  ,  v.  a.  Frapper  fort  sur  tme 
chose  pour  la  f.tire  entrer ,  ou  pour  la  faire 
jjini're  avec  un  a-otre.  Battere  ;  dar  sofra  ; 
cacciare.  Et  simple.nent ,  fr.nppor.  V.  —  {\%. 
et  fju.  Se  cojaer  la  tête  cintre  un  mur  j 
entreprendre  une  chose,  ou  impossible,  ou 
dont  on  n't'st  pas  cap:  blr.  Ba-.ter  il  capo  nel 
muro  ,  e  per\sa-e  non  scio  rompere  ;  dar  un 
pugna  L-j  cielo, 

COGNOIR ,  s.  m.  T.  d'Inprim,  .Mor- 
ceau de  bois  dont  on  se  sert  lorsqu'on  veut 
clì.isser  les  coins  pour  serrer  et  arrêter  U 
forme  dans  un  chassis.  Cacelatojj. 
,  COHABIT.^riON,  s.  f.  T.  de  Jurispr. 
Etat  du  mari  et  de  la  femme  qiii  vivent 
e.a^en-.b'e.  Coaf^iia\ione, 

COHABIJEil  ,  V.  n.  Vivre  ensem'ole 
co'^me  mari  et  femme.  Coabitare. 

COHERENCE,  s.  f.  T.  Dd.:ct.  Li=ison, 
connexion  d'une  chose  avec  une  autre.  Coe- 
ren-,a  ;  con-^-ei-Lnia  ;  unione. 

COHEP.iTlErl,  ÈaE,  s.  m.  et  f.  Clui  ou 
ce'le  qui  '.lénte  ,-vcc  l'n   S''.tre.  Cs-e.'ed:. 

COHESION,  s.  f.  T.de  Pliys.  .Vdhcrenc;, 
f.-^rce  par  laqui-ile  des  corps  sont  unis  eil- 
tr'cux,  Co.-o/o.iî. 


Ï70  COI 

COHir.;\,  s.  m.  licvoux.  Arbre  que  Ics 
Bucheruiii  dLsent  être  la  leinc!!.;  du  chêne. 
iluirc'a  a  liinsfi:  foslic 


C    O    I 


c   o   I 


COHl>8ArivJ\  ,.s.  f.  OpcîrAtion  de  Chi- 
inle  ,    qui   consijte    à   rtr.^trser    la    liqueur 
provenue  par  la  distil!a:îun,  bur  la  subitanee 
dont  elle  a  déi-i  été  tirée',  ou  sur  une  nou- 
velle ,    senibl.iblc    à   celle    dont   elle  a    été 
tirée,  que  Ion  diitille  de   nouveau.   Riim- 
scolaminco  ;  et  lei  Cttimistes  ,   Couba-^lone.    j  la  me'er  .t 
COHOB&R  ,  V.  .1.  T.  de  ChimU.  Remettre    CMciu  o  U 
sur  son  m.irL  une  liqueur  distillée  ,  pour  la  |  ic  Mur.  M 
faire  di.tiller  de  nouveau.  Kiinacolarc.  Les 
Cliimistes  diicnt  ,  C\iobtirc. 

COHORTAL,  s.  m.  T.  d'fjist.  anc  Ser- 
viteur du    Prclct  du  Prétoire.  Cuo'tate. 

COKoRTE,  5.  f.  Corps  d'inf.iiiterie  , 
pirmi  les  Romains.  C^oru.  -  En  Poésie  , 
toutes  sortes  de  cens  de  guerre.  :)chicie. 
—  Se  dit  aussi  ,  d'une  troupe  de  toute  sorte 
de  cens.  'Irupi-a.  . 

COHUE,  s.  f.  On  appelle  ainsi  dans  quel- 
ques Provinces  ,  le  lisu  où  se  tieniK-nt  les 
petites .î'.istjces.  Tribunale.  -  hg.  As.embîée 
où  tout  le  monde  parle  tumultuairem..-nt  et 
€n  confusion.  Baccan:.la\  chijaaca;  triocco-^ 
tomhibbia;  raunctJ  ilrcf:to:a  dr  y:U  f  irions. 
COI,  lE,  adj.  Iranqu.Ue,  Cdlme,  pauibie. 
Se  tenir  coi  ,  dtmeiirer  coi.  Sursi  ckcto i 
tacere.  -  Faire  coi,  T.  di  Kivicrc.  Varreter 
\.\n  moment,  l'ar  afto. 

COIFFE  ,  s.  f.  Espèce  de  couverture  de 
tête.  Cujlfia  ;  berrettino.  —  Coiffe  de  nuit , 
ou  bonnet  tl«  nuit  ;  une  coiffe  de  to:le , 
ijue  l»s  hommes  mettent  d.ins  leur  bonnet 
da  nuit.  CnJ/ia  da  nutu.  -  Cu;ffe  de  cha- 
peau ;  une  coiffe  de  t.-ffwtas  ou  de  treil'is, 
dont  on  garnit  le  deti.î:i;  des  ch.M>eau.t. 
Fodera  di  ciipfcUo.  -  CoifiTe  ,  une  certaine 
membrane  ,  que  quelques  enfans  apportent 
en  venant  au  monde.  Berretta.  -  T.  de 
Eotan.  Sorte  de  Calice.  Enveloppe  mince, 
membraneuse,  souvent  ccnit|ue,  qui  embrasse 
la  partie  de  la  truc'ilication  ,  comme  d.ns  le 
blé  de  Turquie,  iv^lie  della  lannocclùa  di 
eerte  claJc,  come  s.-ggina,  misl'o,  ec.  -  Coiffe 
d'une  perruque.  Réseau  de  soie  qui  sert  a 
attacher  et  étager  les  tresses  de  cheveux. 
Reticella.  -  T.  Milit.  anc.  Linge  ou  etotie 
qu'on  portoit  sous  le  casque  ,  de  peur  qu'il 
n'offensât  la  tète.  ScuMia.  -  En  T.d'Anat. 
Se  dit  aussi  d'.me  me.i.brane  graisseuse,  qui 
rage  sur  les  boyaux  ,  et  qu'on  appelle  autre- 
ment Epip'oon.    Oneme,;  rete;  eylploo. 

COIFFE',  En,  part.  V.  le  verbe.  -  On  dit 
qu'un  enfant  est  né  coirf i ,  quand  il  vient  au 
monde  avec  un?  sorte  de  raenibranc  qu'on 
appelle  coiffe  ,  que  le  peuple  reg.ude  comme 
un  présage  de  bor.h'?ur.  C'est  pourquoi  »n 
dit  prnv.  d'un  homme  fort  heureuz,  qu'il  est 
né  coiffé.  Nascer  \!s!i:o;  esser  nato  valilo. 
-  Bien  coiffé  ,  T.  de  Man'egc  et  de  Marécli. 
Se  dit  (l'un  cheval  qui  a  les  oreilles  petites 
et  bien  placées  au  l-aut  de  la  tête  ;  et  m,il  I 
coiffé,  de  celui  qui  les  a  pl.-cécs  trop  a  coté  quatre 
de  la  tête,  longues  et  pemluites.  Hcn  o  mal 
imf:osi,iio  d'orecchi.  -  Un  chien  est  bien 
coiffé  ,  quand  il  a  les  oreilles  longues  et 
pendantes.  Li>j.o.ttato  bat.'o  d'orecchi.  -  Vin 
coiffé  ,  bière  coiffée  ;  du  vin  ,  de  la  bière 
où  l'on  a  mclé  quelqu'autre  litiueur.  l'ino 
tendalo.  „         .    ,      .       ^      . 

COIFFER,  V.  a.  Couvrir  la  tête.  Coprir 
il  caro  con  cuffia,  cai-fello,  caypuccio ,  tur- 
barne ,  ec.  -  Orner  ,  parer  sa  tête  de  ce 
qui  sert  à  la  couvrir  ,  ou  de  ses  propres 
cheveux.  Acconciar  il  capo.  -  On  dit  qu'une 
perruque  ,  qu'un  chapeau  coiffe  bien  ,  pour 


qu'an,  d'.me  op.r.ion  ;  se  préoccuper,  s'en-  ,  _  COIONMERIE ,  s.f.  Bssscssc  de 
téter  de  quelqu'un  ,  d'une  opinion.  Ineafric-  \  làclieié  ,  indignité,  Codardia  ;  poltre 
darsi;  irivaglurstj  prci/ccupursi^  cacciarsi  Iteli  dafpocaijgine  ì  viltà.  —  Sotise  ,  impe 
capo  ;  f carsi  in  timore  ,  tn  cjpo  y  in  testa-  I  ce  ,  badmerie.  Ce  mot  est  libre  et  fai 
D^n-j  ce  sens  il  est  aussi  actlt.  —  On  dit  j  f //c/ïj/'ij  ;  sctmtinita^fiine  i  baloriassi-'' 
homme  se  coiffe  qu'il  est  i  COII" ,  s.  m.  Acccuiilement  du  m 
..f_.      ....  ._  a:-..    '  u  i\- I 


aisé  H  coiff.r  ,  qLi'on  l'a  coiffe  ,  pour  dire, 
qu'il  bon  trop,  qu'on  Ta  f..it  tro^ 
Soir»,  é-niv  .■     î---     -  -  1 


Cciffer  une  liqueur,  c'est 
:c  une  outre.  Luaciare;  dar  il 
conclu  ai  vint,  licori,  ec.  —  T. 
tre  le  vent  sur  une  ou  suc  toutes 

les  voiles,   .^icteer  le  vele  al  vento. 

COUFEJK,  euse,  s.  m.  et  f.  Celui, 

celle  qui  tait  métur   de   coiffer  les  Daines. 

Accunaatore  ;  jccvr.ctatrice  ;  comi,  colei  che 

arùccla  i  caye^ii,   che  acconciali  cupo  aile 

d.nne.  La  Coiffeuse  se  nomme  aussi,  l'iji 

\ucclilaja. 
CiJitFL/RE,s.  f.  Couverture  et  ornement 

de  tece.  Acconciatura  di  capo.  —  La  maniire 

dont  les  femmes  se  coiffent,  selon  le  pays 

et  (.1  mjde.   l.' acconciatura. 
COiN  ,  s.  m.  Angle  ,  l'cneroit  où  se  fuit 

la  reiKoiure  de  deux  cotes  eie  quelque  cliose.    lar< 

Aiuolo.    —  On  dit  ,  les  quatre  coins  d-^ 

terre  ,  du  monde  ,  de  la  ville  ,  pour  d  :e  ,    la    colonne    l 

L's  extrémités  de  la  terre  ,  du  monde  ,  de  la  j  dellj  columa 

viile,  les  plus  élcÌÉnées  entr'e!le>.  /  juartro        COLAS  ,  s 

angoli  delia  terra  ;   le  quattro  parti  del  ni^n- 

du,  ec.    -   Coin,  au    Trictrac,  c'est  la  on- 
zième  case  ;  en  ne  comptant   pas  celle  où 

est  la  pile  des  L).imes.  Et  coins  bourgeois, 

la  cir.q.iic:ne.  Cantone.    —  Regarder  du  coin 

de  l'œil  ;    regarder  a  la  dérobée  ,   et  sans 

f.ure  semblant  de  rien.   Guardar  colla  coda 

dell'  occhiu  i    guardar   sotcocclii.    Et   dans   le 

même  sens  ,    faire  signe  du  cciii  de  l'œil. 

—  Un  endroit  qui  n'est  pas  expo,é  a  la  vue-  ' 

Anjioio;  canto.   -  Une  tresse  de  tau.t  che 

ve.x  ,  dont  on  se  sert  pour  garantir  les  côté 

de  la  tête,  lorsqu'on  a  les  cheveux  trop  clair 

ou  trop  courts.  Eu  ce  sens,  il  ne  se  dit  qu'ai 

pluriel.  Capelliera  ;  capei  pasticci.    —  Coin 


femelle  pour  la  génération.  Coito, 

CiiiTE,  s.  f.  V.  Couette. 

Cv>L  ,  s,  m.  y.  Cou  ,  quant  à  Ij  par.ie 
du  Corps  ,  qui  îoint  la  tète  aux  épaules. 
Collo.  -  On  s'en  sert  dans  différentes  pi.ra- 
ses  ,  par  analogie  au  corps  hum.iin.  Ainsi 
on  appelle  Col  de  la  vessie.  Col  de  la  ma- 
trice ;  ce  qui  est  com-ne  l'ei-iibouchure  de 
ces  parties.  Collo  delta  vescica,  dell' uUio._ 
—  Col  de  chemise  ,  co'  de  rab.tt ,  col  éz 
pourpoint  ;  la  partie  supérieure  de  la  che- 
mise ,  du  rabat  ,  du  pourpoint  ,  qui  em- 
brasse le  cou.  Cidlo  ;  collare.  —  Esrèce  de 
t:r.ivatte  sans  penrians.  Cr.ivatta,  ~  Va^sage 
étroit  entre  cieux  montagnes.  Gole  ;  fauci  ; 
sor  re. 

COLACiiON ,  s.  m.  Instrument  de  musi(]i 


d jux  cordes  tort  commun  en  Italie,   to- 


Ct.>LARIN  ,  s.  m.  Frise  du  chapiteau  de 
la    colonne  Toscane    et    Dorique.   Colarla^ 


ce  de  fer  ou  (le  bois,  qui  aboutit 
ansie  aigu  ,  et  qui  es:  propre  à  tendre  du 
bois  ,  des  pierres.  Zeppa  ;  conio  ;  bietta. 
-  7.  d'ArùUerie.  Coin  de  mire  i  un  tju 
de  bois  qa'ou  met  sous  la  cul.isse  du  c.iiion  , 
p^'ur  le  pointer.  Conio  di  mua.  —  Coin  ,  en 
Ilari,  nt  (l'un  b.is ,  l'endroit  où  le  tissu  je  di- 
vise, et  qiii  cuLivre  la  cheville  du  pied.  Conno 
d'  una  caixa.  —  T.  de  Monnoic.  Aîorceau 
de  fer  trempé  et  gravé  ,  dont  on  se  sert 
pour  marquer  de  la  monncie,  des  iTtéd...'lles. 
Conio  ;  torsello;  p.mione.  —  Poinçon  qui  sert 
n  inarquer  de  la  vais>clle.  eun\~,ne.  -  On 
dit  ,  d'une  médaille  parf,.itemeiit  conservée, 
l'eiie  est  à  tieur  de  coin.  Meda^'-ia  ben 
tiservata.  -  fig.  On  dit  qu'une  chosi 
arquée   au  bon  coin  ,  pour  dire 

buon 


TréKdt/r.  On  .ipp»l|e  ainsi 
;es  corbeaux  que  l'on  nourrit  dans  les  moi- 
sons.  Ceno  domestico. 
.  COLATURE,  s.  f.  T.  de  Phr.rm.  .Sépara- 
tion d'une  liq.ic.ir  d'avec  quelq.ij  imnireté 
ou  ma'icre  gros.ière,  qu'on  ta't  avec  uq 
coul.iir.  i?  dit  aussi  de  la  liqueur  hltrée. 
Colafira  ;  il  colato.' 

CdLCHIQUE,  ou  TUE-CHIEN,  s.  m. 
Plante  bulbeuse  ,  qui  criir  dins  les  prés  > 
et  qu'on  cultive  dins  le;  jartîini  ,  à  cause 
de  la  beauté  de  sa  fleur.  On  prétend  qu'eilï 
est  mortelle  aux  chiens.  Colchico. 

COuCOTAR,  s. m.  Substance  terreuse,  et 

rouge  ,  qui  r  -s*e  au  fond  de  la  cornue  qui 

s  iller  l'huile  de  vitriol.   (^u-:t!.i 


Sire  ,  qu'ils  viennent  bien  .i  l'air  du  visage. 
Parrucca  ,  capello  ,  cAc  -va  bene  ,  che  si  offa 
bene  al  capo.  -  Coiffer  une  bouteille;  met- 
tre une  enveloppe  d'étoupcî  ,  ou  de  qutl- 
qu'au're  chose  nar-dessus  le  bouchon  ,  pour 
empêcl'.er  (juc  le  vin  ne  s'évente.  Turare. 
—  Coiffer  une  mienouille.  La  charger,  l.-i- 
tonocchiare.  -  T.  de  Chasse.  On  dit  que 
les  chiens  ont  coiffé  un  sanglier,  pour  dire, 
Bii'ils  l'cnl  pris  aux  oreilles,  Acccffare  ;  at- 
iutcare.  -  lig.  et  fatn.  Se  iwSeï  de  que!- 


a  servi 

terrea  ,   roi. ciccia  soi  tan  ja  ,  che  ri/nane"  d. 

1.1  dsrllapo.-ie  dell'olio  di   vitriola. 

COI.Ltù.'\T.-"iiisE  ,  s.  m.  et  f.  Celui  ou 
celle  à  qui  un  legs  a  été  fait  en  conimun 
avec  une  ou  plusieurs  personnes,  .\  qui  luu 
rnéme    chose    a    été  léguée    conjointement, 

*"  Col^EOPTERES  .  M],  et  s.  m.  T.  d'l:~. 
sectol.  Il  se  dit  des  insectes  dont  les  aile» 
sont  recûuveitcs  d'étuis  durs  et  éciilleux  ,. 
tels   q.ie    les   Scarabés  ,   Io   hanneton  ,   etc. 

CoLurteri. 

COLERA-MORBUS,  s.  m.  É^:anchemenC 

de    bile   subit  ,  nui    cause    un  débordement 

par  haut  et  par  bas.  On  l'appelle  vuljaire- 

est  j  ment  trous^e-gilant.  Colera-morbue. 

.  qu'elle  I      COLERE  ,  s.  f.  Passion  par  laque'!.-  l'ame. 

Tieilleures  de  son  espece.   Cosa   di  \  se  sent   vivement   émouvoir  contre  ce  qui 

;./  ,  eccellente  ,  squisita  nel  suo  se-  |  la  blesse.   Collera  ;  i'o  ;  iracondia  ;    «'ïJ.i  ; 

Coins  ,    ■/.  de   Marceli.  Se  dit  des    corruccio.  -  fie.  La  colère  de  Dieu,  la  coler* 

du  chev.il  ,  siiuées  entre  les    d.i  Ciel.  L'ira  di  Dìo.  -  Certains  mous 


mies  et  les  crocs,  deux  dessus  et  d 
des.ous,  qui  poussent,  lo-sque  le  clicv.il  a 
quatre  ans  et  demi.  Fat;iuoli.  -  Fr.iit  a  pé- 
pin ,  qui  a  l'odeur  forte  ,  et  la  peau  couverte 
d'.iu  ccr;ain  pe'it  duvet.  Otcii/iu.  Corn,  /. 
d'Ar.atóm.  Les  deux  extrémités  de  la  bouche. 
An  oli,  o  canti  de.la  bocca. 

COINCIDENCE  ,  s.  f.  T.  de  Ccom.  Etat 
de  deux  choses  qui  coïncident.  C- incidenza. 

COÏNCIDENT,  ENTE.  adj.  T.  de  Fhys. 
et  de  itîathe'm.  Qui  tombe  en  un  même  point. 
Coincidente. 

COÏNCIDER ,  V.  n,T.  de  Géom.  S'ajuster 
l'un  sur  l'autre.  Coincidere. 

COION,  s.  m.  HoUron,  lâ.he,  qui  a  le 
ca-ur  bas,  l'aine  servile,  ctc.iij.ible  de  souf- 
frir lâchement  des  intîignités.  U  est  libre  et 
fim.  Pi^ltrone',  vigliacco  i  coglione  i  sa^lio^o; 
codarda  ;  vile, 

COIONNF.',  ÉE  ,  part.  V.  le  ve-be 

COIONNIR  ■"    ■ 

en  Co' 


iinpe 

Coi!, 


jiaroissent  dans  les  animaux 


CdLERE,  ?di.  de  t.  g.  Qui  est  sujet  à- 
e   mettre  en  colère.  Ciller. co  ;   iracondo  ; 

' buLt RETTE ,'J   T.  de  riche.  Seinette . 


de  Qn.  a. 


COLERIQUE  ,  adj.  de  t.  g.  T.  Didace.. 
Enclin  i  la  colere.  Collerico  ;  iracondo; 
stiiiuso. 

Ct.)LIART  ,  s.  m.  Poisson  plat ,  lisse  et- 
cartilagineux,  qui  est  l.i  raie  ondée  ou  cen- 
drée. Arl'Ua  ,  o  Leviraja  di  Salviano. 

Cl)LIliKI  ,  s.  m.  Trés-pctit  oiseau.  Co- 
libri, -  Il  se  dit  fjm.  d'une  personne  de 
petite  taille  ,  et  qui  n'a  rien  que  de  frivole 
dans  le  caractère.  Uorn  piccolo  ,  c  di  poca, 
levatura  ,  o  sia  lesiieri. 
COLIFICHET,?,  m.  B.ibiole,  bar^.itelle, 

. ,  .--  .  -  -  --  chose    de    rien.    Frasclierie  ;  cianfrusai;-\^ 

v.  a.  et  n.  Traiter  qucli|u*iin  i  b^mecola  ;  cosa  da  null.i  ;  hat;attella.  —  Cer- 
.„.....,  .^.  ...ire  quelque  indiinité.  Il  est    tains  petits  orncmcns  m.il-placés,  et  qui  n'out- 
re et  fam.   Coglionare  ;  beffine  j  burlare  ;    point  de  conven.uice  et  île  rappurt  avec  le* 
deriderei  ichcinire;  ei/rhtUiiit.  '  iieu 


'  iieux  iji  ili  iuut  mii.  Ornamenti  iuim,f«e». 


COL 

tenformì  o  confaccnti  al  luogo  art  sì  trcvdno. 
—  tis-  Petits  ornemtns  mis  aul-i-propus 
dans  des  o-ivragCi  d'ei;)rit.  Ornamenti  su- 
pc-fiui  ,  vj/i/  ,  e  mal  coUjcati.  -  T.  di 
ì/lonnou.  Petite  inachine  dom  se  servent  '.es 
ajjsteurs  et  les  t^illeresscs  pour  écof.aner 
le»  espèces.  CasulUtto. 

COLIMAÇON  ,  s.  m.  Trévoux.  T..popu- 
laire  et  asst;z  en  usage  »  pour  stttnitier  un 
Limaçon  à  coquille  y  ou  simplement  la  co- 
quillf  du  li;ii:.ç,m.  11  est  pop-  Lam.uch:att. 

COLIMti,  COL1M3E  ,  Colin,  s.  m.  T. 
d*Or/:Î!hoL  Genre  d*oi>eau  aqjatique  ,  qui 
naee  entre  deux   eaux.  Colino. 

CULI.\-.MA1U,A:<D,  s.  m.  Sorte  de  ]eu 
où  l'un  di5  [oueurs  a  les  veux  bandés  ,  et 
j'appelle  Colin-maillard.  Mosca  enea. 

COLIQUE  ,  s.  f.  iVIaladie  qui  c^use  des 
trjnchées  d.uis  le  ventre.  Co.Ua  ;  dolori 
colici.  —  Colique  ,  T.  de  Conciiylul.  E,spèc.^ 
de  peut  coquili.~.^e  ,  de  la  classe  des  porce- 
I.ines,  <m'ou  nomme  aussi  .'vk'nnoie  de  Gui- 
née. Colica,  0  mon. la  di  Guinea. 

COUR  ou  COLI ,  s.  m.  Officier  de  la 
Clune,  qui  est  un  censeur  universel  et  qui 
3  tlroit  d'entrer  dans  les  maisons  pour  s'ins- 
truire de  ce  qui  s'y  passe.  Ministro  o  censor 
tnerale  nella  Cina. 

C0LI5' ,  s.  m.  T.  de  Commerce ,  en  u*:~çe 
i  Lyon.  11  est  synonyme  a  ballot ,  balle  , 
caisse  ,  etc.  Cullo. 

COLbE-E ,  s.  f.  Célèbre  Amphithéâtre  de 
Rime  ,  d^'nt  il  subjiite  encore  de  beanx 
teîie>.  Ca'--eo. 

COLLATAirlE,  s.  m.  T.  dej-irispr.  Celui 

ÎLie  le  Colj.iteur  a  pourvu  d'un  b^iiénce. 
*  investies.  , 

COLùATEilAL,  aie,  adj.  Ce  terme  n'a 
fl'usajïe  qu'en  p.(rlant  de  parenté  et  de  suc- 
cession hors  de  la  lii^ne  directe,  soi:  desten- 
di'n'e, scita. cendante.  CjlUerale.  ~  Hcrit'er 
coll.itér.-il ,  se  dit  d'un  héritier  qui  ne  de-cend 
point  de  celui  dont  il  hérite.  Erede  collate- 
rale. -  Et  ligne  collatérale  ;  l.i  li.;ne  dont 
cet  héritier  descend.  Linea  collaterale.  -  T. 
it  Géogr.  Points  collatéraux  ;  les  points  qui 
sont  au  milieu  ^de  deux  points  cardtn..ux. 
Vuiiti  cjllatirali.  —  il  est  aussi  subst.  m. 
Héritier  qui  est  en  ligne  collatérale  j  parent 
COilitér.il.  Collaterale. 

COLLATF.UH,_  s.  m.  Celui  qui  a  droit  de 
conférer  un  Bénéfice.  Collatore. 

COLLATIF,  IVE  ,  adj.  Où  se  confère. 
II  ne  se  dit  qu'en  matières  béuéficiales.  Che 
si  eo.rf:ri<ce. 

-  C.ILLATION,  s.  f.  Droit  de  conférer  un 
Bénéfice.  Co'lafione.  —  La  provision  d'un 
Coîîateur.  Ciò  che  il  Collabore  esi^c  per  la 
tolLl'one  à* un  Bentf.cio.  —  T.  de  Pratique. 
L'action  par  laquelle  on  confère  la  collie  d'un 
<cîit  avec  l'cri.sinjl,  ou  deux  écrits  ensem- 
ble, pour  savoir  s'il  n'y  a  rien  de  dIus  ou 
de  rsoins  en  l'im  qu'en  l'autre.  Colljyone  ; 
riscontro  di  scritture.  -  Repas  léger  qu'on 
fait  au  Hou  du  souper  ,  particulièrement  les 
jours  de  jei'ine.  En  ce  sens  ,  on  ne  prononce 
les  deux  LL  que  comme  une  seule  ,  Cola 
tion.  CJlayoïe  ;  colexl^ne.  -  Tout  repas 
qu'un  fait  entre  le  dîner  et  le  souper.  Me- 
rtni'j. 

COLLATIOWEE ,  èe,  part  V.  le  verbe. 
,  COLLA  nON  VER  ,  v.  a.  Conférer  un 
écrit  avec  l'orit^inal ,  ou  conférer  deux  écrits 
ensemble  ,  afin  de  vérifier  s'il  y  a  quelque 
chose  de  plus  ou  de  moins  a  l'un  qu'à  l'autre. 
Colaiionare  ;  r!SCi:ntr.:ri.  —  Parmi  les  Li- 
braires .c'est  examiner  si  un  livre  est  entier 
et  perfait,  et  s'il  ne  minque  point  quelque 
feuille  ou  feuillet.  Col'afionare.  -v.  n.  Faire 
ce  reras  qu'on  appe'le  colUîion.  Dans  cette 
acception ,  on  pronouce  ,  Colationner.  Me- 
rendare; far  mcenit ,  o  co:e{ione. 

COL!, E  ,  s.  f.  ivl:tière  giunte  et  ténsc?  , 
dont  on  sert  pour  jjindre  des  cho;es  ,  et 
poiir  faire  quelles  tiennent  ensemble.  CilLi. 
--  Parni  le  petit  peu)ile  :  bourde,  menterie, 
'  J^!t,';"2'™V''*^"  -"^  plaisir.  V.  Bourde.  | 

COLLE',  EE,  par-,  dj  verbe  Coller.  'V.  I 
--  Avoir  les  yeux  colles  sur  une  chose ,  sur  ' 


COL 

quel'ue  personne  ,  c'est  la  reprder  sttentl- 
venient  et  lonj-temiis.  Aver  gli  occhi  fitti 
sopra  una  cosa  ,  non  poterneli  distaccare. 
—  On  dit  qu'un  humme  fort  atr.iché  a  l'éuide, 
qui!  est  colie  sur  ses  hvres.  Uo 


COLLE-CHAIR  ,  T.  de  Comm.  V.  S.ir- 
cocolle. 

COLLECTE ,  s.  f.  Levée  des  deniers  de 
la  l'ailie  ,  et  ancres  Impositions  qui  se  font 
par  assieite.  ColUtta  ;  ag'^rcvio;  imposizione, 
—  L'Oraison  que  i;  t'rctre  dit  à  la  Messe 
jv.int  l'iipître.  Colletta. 

COLLECTEUH,  s.  f.  Celui  qui  est  nom- 
ine en  chaque  Paroisse  pour  y  recueillir  les 
Imposition  que 


ce  soi;  ,  qui  se  leve  pjr  assiette.  Collettore  ; 
esattore. 

Cu;.LECTIF ,  ive  ,  adj.  T.  de  Gramm. 
Se  dit  des  mots  qui  signitient  une  multittide 
de  gens,  ou  de  closes,  i'eupîe  ,  armée,  sont 
des  termes  collectits.  Collettivo.  -  No.mbre 
tolljcit.  V.  Nombre. 

COLLECTION  ,  s.  f.  Recueil  de  plusieurs 
passages  sur  une  ou  plusieurs  matières  tirées 
d'un  ou  de  pljsiejrs  Auteurs.  En  ce  sens , 
il  se  met  plus  urdinairement  au  jiluriel.  Rac- 
colta. —  Recueil,  coinp;!jtioii  de  plusieurs 
ouvrages,  de  plusieurs  choses  qui  ont  quelque 
r.ipport  ensemble,  liaccolta  \  spoglio  ;  co.r,- 
pil::Xione. 

COLLECTIVEMENT  ,  ady.  Dans  un 
sens  c;iilêctit.  Collettivamente  i  in  modo  col- 
lettivo. 

COLLEGE?  s.  ra.  Certain  corps  ou  corn* 
pa^nie  de  person.ies  notables  qui  sont  en 
même  dignité.  Collegio  ;  corÇr^ea^ Ione;  adu- 
nanza .V uomini  ti' a.itorità.Colié^!^  des  Car- 
dinaux ,  des  Electeurs.  -  Lieu  d=stné  p^ur 
enseigner  les  Lettres  ,  les  Sciences  ,  les 
Langues ,  etc.  dans  lequel  d'ordinaire  demeu- 
rent plusieu,-s  Proiesseurs  ou  Ré;;ens.  Col- 
U^io.  —  On  dit ,  cela  sent  le  Collège ,  pour 
dire  ,  cela  a  un  air  de  pédanterie.  Q^L.ilj 
cosa  Fui{a  ,  o  ha  del  pedante  ;  eW  c  una 
cosa  da  scolare. 

COLLEGIAL,  ALE,  adj.  Il  n'est  guère 
en  usaje  q  l'du  féminin.  Eglise  Coiléijule  , 
qui  se  dit  d'un  Chapitre  de  Chanoines  S'-ris 
jiege  tpiscopal.  -  On  dit  aussi  au  subst.  une 
Cji:égijle.  Crllesiata. 

COLLEGUE,  s.  ra .  Compagnon  en  dignité, 
ou  q.ii  a  ég.'le  puissance  en  même  ^A.:^is- 
trature  ,  en  même  négociation  ,  ou  même 
commission,  comme  étoient  autrefois  les  deux 
Consu's  de  Rome  ,  et  comme  sont  aujour- 
d'hui les  Présidens  en  mime  Chambre  ,  les 
Avocats  et  les  Procureurs  du  Roi  en  même 
J.iridiction  ,  les  Ambassadeurs,  les  Députés 
et  Commissures  envoyés  ensemble  pour 
une  même  .Tfi'eire.  Ce  mot  de  collègue  se  dit 
de  ceux  qui  sont  en  petit  nombre  ,  comme 
celui  de  confrère  de  ceux  qui  sent  ddns  une 
compagnie  nombreuse.  Collega  ;  compagno 
nel  iljgistrato  o  uj^clo, 

CO.-LER ,  V.  a.  /oindre  et  faire  tenir  deux 
choses  ensemble  avec  de  la  colle.  l:ieoUare; 
appiccar  insitme  colla  colla.  —  Enduire  de 
colle.  Ir:pUstricciar  di  collai  ugner  con  colla. 
—  Coller  du  vin,  y  mettre  de  la  col.'e  de 
poisson  pour  l'éclaircir.  Chiarir  il  vino.  —  Au 
jeu  do  Bi!!:ird ,  coller  une  bille  ,  ou  stm- 
rlement  coller,  c'est  pousser  ou  placer  une 
bille  de  inanière  qu'elle  demeure  tout  près 
de  la  b  inde.  Mettere  a  mattonella.  —  fig.  et 
fam.  Se  coller  ,  être  colie  contre  un  mur 
se  fpiiir  droit  contre  un  mur  ,  comme  si  o, 
y  étvit  attaché.  Star  dritto  in  pic  contro  u. 


..  .C   O    L  iji 

les  Ecclésiastiques  ,  pç*!ts  co'^ts  ,  eens  à 
petit  collet,  à  c,-!U!e  qi.'ils  portent  un' collet 
plus  petit  que  les  autres.  Ecclesiastici.  — 
Sauter  au  collet  de  quelqu'un  ,  le  prendre  , 
le  saisir  au  collet;  le  saijr  au  coi  pour  lui 
f.ùre  violence.  Prender  uno  pel  collaretto.  — 
par  extension,  prencre ,  saisT  quelqu'un  au 
collet ,  lui  mettre  la  m.,in  sur  le  collet;  l'ar- 
rêter et  le  faire  priso.^n•er.  .arrestare  ;  cat- 
turare ;  Jar  prigione.  -  On  dit  ,  prêter  le 
col.et  il  tjuelqu'un  ;  se  iirésen'cr  pour  lutter 
oucombjttre  corps  à  corps  contre  lui.  —  fig. 
et  tam.  Tenir  tète  à  quelque  chose  que  te 
soit.  Far  front!  ;  star  appetto  ,  a  confronto  j 
non  paventare.  -  Collet  de  mouton  ,  collet 
de  veau  ;  la  pièce  ,  la  partie  du  cou  qui  reste 
après  qu'on  en  a  été  le  bjut  le  plus  proche 
de  la  tête.  Collo  di  castrato  ,  ài  v'tello.  — 
r.  de  tìotan.  Cette  partie  de  la  pbnte  où 
hnit  la  racine  ,etoù  c.mmenee  la  'iqe  fr^n- 
cjflo  del  fisto.  -  Collet  de  B;iffle  ;  sorte 
de  pourpoint  fait  de  peau  de  b.,fa'-'  ,  et  qui 
est  à  grandes  basques ,  et  sans  man.hes.  Col- 
letto di  bufalo.  -  Sorte  de  lacs  à  prendre 
des  hevres,  des  lapins.  Lacciuclo  ;  laccio  i 
calappio.  -  T.  d'Artillerie.  C'est  dans  un 
carci:i  ,  la  parti-  la  plus  .amoindrie  entre  le 
l}P-i-;et_etl'astra3al.  Collare  del  cannone.  - 
l .  d'Archlt.  La  partie  plus  é'roite  ,  par  la- 
ouelle  une  marche  tournante  tient  au  noyau 
d'u.n  escalier.  Callo.  -  Au  pi.  T.  de  Parche- 
mmur.  Ls  partie  d'une  peau  qui  réi'ond  aux 
eoaules.   Qiiella  ptsrte  della  pelle  che  con  U- 

po-.ie  a'I;  ■i:ilie. 

COLLETE' ,  ÉE  ,  par;.  V.  le  verbe.  -  T. 
de  Hl.tson.  Se  dit  des  animaux  quiont  un  cel- 
lier d'un  cmal  de  couleur  dittérente  de  celle 
du  corps.  CoUarinato. 

COLLETER  ,  v.  a.  Prendre  ,  saisir  quel- 
qu  un  au  collet  pour  le  jeter  par  terre.  Pren- 
derai colLire  ;  lottare.  -  v.  n.  Tendre  des 
collets  pour  prenùre  des  lièvres  ,  etc.  Tender 
lacciuoli  ;  calappi. 

COLLÉTIN,  s.  m.  Tr/r.  Pourpoint  sans 
manche;.  On  le  di;  particulièrement  dos  col- 
letins  rie  buffle  ;  mais  ni  le  nom  ni  la  chose  ne 
sont  plus  en  usage.  Collctto. 

COLLL'TIQUES  ,  adj.  pi.  T.  de  Mcd. 
Aglut-n.'ns.  Remèdes  qui  réunissent ,  ou  qui 
collent  enjemlile  les  partie^  séparées ,  ou  le» 
lèvres  d'.ine  plaie  ou  d'un  ulcère  ,  et  qui  les 
rétablissent  par  ce  moyen  ,  dans  leur  union 
naturelle.  Riunitivi. 

COLLIER  ,  s.  m.  Rangée  de  perles  ,  ou 
~^  '   -  'ture  ,  que    les 


d'autres  choses    de  mè 


.unes  porte.'it  au  eau  paur  se  parer.  Col- 
nonlle.  —  Cercle  de  fer,  d'argent  , 
uelqu'autre 


.  de  i 


COLLERETTE,  s.  f.  Petit  collet  de  linge, 
dont  les  femmes  se  servent  qu-lquefois  pour 
se  couvrir  la  gorge  et  les  épaules.  Collaretto  ; 
gorgiera  ;  noriieretla  ;  gorgicina. 

COLLET  ,  s.  m.  Cette  partie  de  l'habille- 
ment qui  est  autour  du  cou.  Colla'e  ;  colla- 
retto :  collarino;  bavero.  —  Absolument,  se 
prend  pour  cette  pièce  de  toile  que  l'on  met 
autour  du  cou  pour  ornement  ,  et  qui  s'a 


tour  du  cou  des  Esclaves  ,  ou  des  Mores ,  ou 
des  chiens.  Collana.  Celui  des  chiens ,  ou 
airres  animaux.  Collare.  —  Chaîne  d'cr  qui 
se  donne  à  ceux  qu'on  fait  Chev.TÎiers  de 
quelque  Cr.-lre  ,  et  qu'ils  portent  aux  j.jurs  de 
cérémonie.  Traccia;  collare  dell'Ordine.  — 
Marque  naturelle  en  forme  de  cercle,  qui  se 
voit  quelquefois  autour  du  co;i  des  anim.nix 
et  des  oiseaux,  et  qui  est  diîtérentedu  reste 
de  le.ir  poil  ou  de  leur  ulumage.  Collare  ; 
cerchio.  —  Cheval  de  collier;  un  cheval  qui 
es-  propre  .i  tirer.  Et  on  dit,  cheval  franc  du 
collier  ,  po  ir  dire  q.i'il  tire  de  lui-même  , 
s  ns  qu'il  soi;  besoin  .-le  lui  donner  de;  coups 
de  fouet.  B'ion  cavallo  dat''o.  —  prov.  etfig. 
On  dit  q.:'iin  homme  est  franc  du  collier 
quand  il  procède  franchement  en  toute  c!;o- 
se,  et  sert  ses  ami;  de  b^n  cœur,  sans  se  faire 
troD  prier.  C/om  servi^iato  ,  di  buon  cuore  , 
che  A  voi  intieri  servigio. 
COLLI'iE' ,  ÉE  ,  part.  'V.  le  verbe. 
COLLIGGR,  V.  a.  F.iire  des  collections 
des  endroits  notiibles  d'un  Vwïq. Estrarre;  rac- 
cogliere :  far  estratti. 

COLLINE  ,  s.  f.  Petite  montagne  qui  s'é- 
leve  doucement  au-dessus  de  la  plaine.  Col- 
lida j  Collinetta  ;  col- /cello  ;  colletto;  poggio  ; 
colle.  -  I. es  Poètes  appellcn:  le  Parnasse  ,  la 
d..-,bleCol'ine.  V.  Pirn-.sse. 
COLLIQUATIF,  IVE  ,  .adj.  T.  de  Me'J. 


pelle  autreineut  Rabat.  V.  -  fam.  on  appaile    Se  dit  des  maladies ,  à 


poisons  ds  toute 


J7i  COL 

espèce  ,  dont  l'effet ,  d.x.s  le  corps  humain ,  J 
eu  <le  fûire  pérore   liux  lii-.meurs  leur  tur.- | 
sistrnce  naturelle  ,  en  y  prwtÎLiiidnl  une  t;r.'in- 
de  àissolutiun  ,  une    décompoîiti^jn  de  leurs 
parues  intégrantes.  ColUtjuativo  ;    Uqucjdt- 

"COLLIQUATION  ,  s.  f.  T.  de  Méd. 
Décomposnijn  des  ti..rties  fibreuses  et  cun- 
glutineuses  du  sang.  CuiU.jua\iùnc  :  liquja- 

'"COLLISIO.V .  s.  f.  T.  Didact.  Le  choc  de 
lieux  corps.  Cut.i%-one.  —  On  l'empluce  aussi 
au  fig.  en  parlant  de  deux  choses  contrai- 
res. Co///^.'0/ï!.' i  ayposiyone\  cùntrarutn.  La 
collision  des  p(niv(.:ri  publics. 

COLLITlwANi,  .-.d).  pi.  pris  subst.  T. 
éi  Juriyr.  Ceux  t^ui  plaident  l'un  contre  l'au- 

COLLOCAME  ,  s.  f.  Plante.  V.  Picd-de- 

COLLOCATION,  s.  f.  p'.  T.  de  Prat. 
Ac:n.n  par  laquelle  on  r.inge  de;  créanciers 
<i.;ir,  l'urdre  ,  suiv.nnt  Icqutl  iU  doivent  être 
jiayés.  Cuihcaiiùru.  -  L'ordre,  ler.iiisd^.ns 
lequel  chaque  créancier  est  tolloqué.  Gradua- 

COLLOQUE  ,  s.  m.  Dialogue  ,  entretien 
de  fleux  un  t'e  plusieurs  ;  ersonnes.  H  e.rta- 
milicr-  CuUoyi'o  ;  a-n/cTer^a.  —  11  se  dt 
au. si  de  l.r  Cuufércnce  tenue  a  Poissy  ,  entre 
les  C-tholiqjiCi  et  les  cens  de  la  Religion 
prétendue  léf^'rniée.  Collojuio. 

COLL'  Q-E',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

Cl)L..OO^Elt,  V.  a.  Placer.  V .  Se  dit 
aussi  des  crv.-  ncitrs  mis  en  ordre  et  en  rang , 
afin  qu'il,  puissent  être  payés.  G.-a./ujr/ c.'t- 

"coIlUDER  ,  V.  n.  T.  de  Palais.  .S'en- 
tendre .ivec  sa  partie,  au  i.ré|u^ice  d'unti^rs. 
Colludere.  I 

COLLUSION  ,  s.  f.  Intelligence  seçrette  | 
entre  deux  ou  pluiicursp.ir  ie, ,  au  prépidice 
d'tin  tiers.  Co'/usiorn:.  —  Toute  intelligence 
secretîe  dans  les  ."iT.iires ,  pour  trornj  tr  un 
tieri.  Collusione  ;  incanno  ;  intdLii^en\d  se- 
grtta  yer  ir.:;.i::narc. 

COLLUyOlKE,  adi.  ^e  '■  5-  Terme  de 
Prat.  Qui  se  fait  par  collusion.  CMunvo  ; 

'c'oLlUSOI.^EMENT,  adv.  D'une  ma- 
ciere  collusoire.  L'oltusivaminte  ;  in  modo 
col:usho. 

COLLYRE  ,  s.  m.  T.  de  Méd.  Remède 
extérieur  qui  5'a])pliqje  sur  les  yeux.  Colli- 
liuj  Slego. 

C0i.0..13.^GE  ,  s.  m.Rans  de  solives  po- 
sées à  plomb  d.ins  une  cloison  de  charpente. 
Palcnc:ifcu;  vjlojicjio. 

COLOMBE  ,  s.  f.  Pigeon.  Ce  mot  est 
eons.icré  a  l.i  Poésie  ,  et  au  s'yie  soutenu. 
Cokmia  ;  col^mhu.  11  s'emploie  au  lieu  de 
pigeon  ,  d.(n^  toutes  les  phr.ises  tirées  ,  ou 
imitées  de  l'Ecriture  ■  Sainte.  V.  Pifteon.  — 
T.  de  Tonrdicr.  R<;bot  ou  espèce  de  varlo- 
pe renversée  en  lorme  de  banc  ,  sur  laquelle 
l'ouvrier  passe  de  champ  la  douve  dont  il 
vent  unir  les  tords.  Pialla  in  usu  fnssu  i 
Botai. 

COLOMBIER ,  5.  m.  Bitiment  en  forme 
de  tour  ron<le  on  carrée,  où  l'on  retire  et 
nourrit  Asi  pigeons.  Colombaia  ;  cJonibajo. 
—  fig.  et  prov.  Faire  venir  ,  attirer  les  ui- 
geons  -u  colombier  ;  attirer  des  ch.lans  ,  des 
personnes  qui  .iptiortent  C\i\  profit.  Avviar 
lA  colombaia  ;  alletta'- i,li  avventuri.  —  Chas- 
ser les  pi(;eons  du  colombier  ;  éloigner  ,  e'- 
faroitcher  ceux  qui  apportent  du  profit  dans 
une  maison.  1  trar  sassi  alla  colombaja  ;  sviar 
la  coiomb.>ia.    -    Au  ni.   T.  de  Mar.  Deux 

Îiiéces  de'boi;  endentee!  ,  dont  on  se  sert , 
orsqu'on  veir  mettre  quelque  bà  iment  en 
«au.  Colontt.tte  d  !  vasi  clic  servono  per  rcj,- 
gce  le  trinche  deW  invasatura  d'un  vascello  , 
primn  di  varare  in  mare,  ~  T.  d'iniyrim.  .Se 
dit  du  trop  çtand  espace  qu'on  laiise  entre 
deux  mo's.  ,^r''i1'ei;8Ìatura  troyfo  tarea. 

COLOMlilN  .  s.  m.  Pierre  minérale  d'où 
Ton  tire  le  plomb.pur  et  sans  melange  d'au- 
tun  autre  n^iiiX.  Matiu.  ntrm. 


C    O    M 


COLOREa,  V.  a.  Donner  la  coulevir  ; 
de  la  couleur.  Colorire  ;  colorare  ;  dar  colore  ; 
ligner  con  co  ore.  —  Il  est  aussi  rèe.  tVd'- 
TÌrs'\  pirjiar  colore,  —fig.  Donner  ure  beile 
apptirence  a  quelque  chose  de  m.'uvi'ii.  Cw 
loriie  i  disegni  o  1  v'si  i  ricoprire-^  simulare» 

COLORIE'  ,  lE  ,  part.    V.    le  verbe. 

COLOniLii ,  v  a.  Emi  k.yer  les  cuuleurf 
dans  un  E  bleau.   Colorire;  dar  il   colorito. 

COHJi^lS,  s.  m.  s.e  q.ii  ré, ulte  du  mé- 
lange et  de  l'emi-loi  des  couleurs  din.  Us 
tabU^aL.x  ,  iriiicii .  lemen'  pt-ur  les  fijturcs  hu- 
maine., li  coUr'to.  -  On  dit  d'un  beau  vi- 
s.<ge,  d'un  tenu  frais  e^  vermeil ,  voil.i  ui.  be.iu 
colori,.  iVt7  Colorito  tjic'cli.iia  al  c.rn.-'^ic'i 
n:.  -  On  le  di:  aussi  des  fruits.  Bel  coUnto  , 
b.l  colore  delle  trutta. 

COi-pRbA  nON  ,  s.  f.  T.  de  Pkarm.  Se 
dit  de  diver,  ch.uigemen  de  ci/uleurqui  arri- 
ver.taux  sub.t.iiKe,  en.  diverses  o;,érutior.s«le 
l.i  n -ture  ou  di'  r..rt.  Muta-^ion  di  colore.  — 
En  Terme  di  i'cir.tnr:  ,  Il  se  dir  pour  la  ma- 
nière d 
les  cou' 

COLORI-,  t,  s.  m.  Terme  de  Peinture.. 
Peintre  qui  entend  bien  le  coloris.  Pittore  , 
maestro  che  ha  un    buon  ,  un   bU   colbiîto* 

COLOsSAL  .  ALE  ,  adj.  De  grandeur 
démesurée.  Au  pi.  il  n'a  d'usage  qu'au  féniin» 
Lolossale  ;  ii^antesco. 

COLO^sSE,  s. m. Statue  d'une  grandeur 
démesurée.  Colosso  ;  ii'^ante  i  statua  d^ec- 
c. dente  grandena.  —  fig.  Un  Colosse  ,  un 
grand  colosse  ;  ini  homme  de  fort  gr..nde- 
stature.  On  colosso  ;  un  grand  colosso;  un 
BIS 


colurier  ,  de  rii!.tnbuer,clf  méii»gecJ 
;irsflans  un  ubK-Au.  I!  cvlorire.  \ 


COLOSTtŒ  ,  s.  m.  T.  de  Méd.  Premier 


Va  t  q.iis?  trouve  <^.^ns  le  s^ii 
ai>rè5  leur  délivrance.  Il  yrin 
lu  donne  d^i-u  II  Liirtv» 


des  iemmes 
/  iiictc  chi  vieni 


COL 

COLOAÎRIN  ,  INE,  adj.  Qai  est  d'une 
couleur  en.rc  le  rcu;e  et  le  violet,  appro- 
chant du  gris  de  lin.  Il  est  vieux  ;  on  dit  au- 
jourd'hui Gorge  de  pigeon.  Colombino  icaa- 

*  COLOMBINE  ,  s.  f  T.  de  Jard.  Fumier, 
ou  liente  de  pigeon,  qui  est  si  remplie  de 
p.irties  volatiles  si  fort  en  mouvement ,  que 
si  on  ne  les  lai.suit  modérer  a  l'air,  on  cour- 
roit  rii'iue  ,  en  les  répandant  trop  prom^te- 
nien-  ,  d  altérer  les  grains  semés ,  et  de  dé- 
truire les  premiersprincipes.  Colombina. 

COLON  ,  s.  m.  Celui  qui  cultive  une 
terre.  Colono  ;  a^rica'tore.  —  H..bitsnt  des 
Co\i.'W\ei.Co'»no,abitat.^r  di  colonia.  -  1-ar 
extension  ,  ceux  qui  cultivent  des  terres  dans 
quelque  p.-.ys  que  ce  soit.  Coltivatore.  —  1 . 
d'Anat.  Un  des  gros  hitestins  qui  suit  le  cœ- 
cum.  Colon. 

COLuNEL,  s.  m.  Celui  qui  commande  un 
Régiment  de  Cavalerie  ,  d'inlanterie  ,  ou  de 
Dr.iguns.   Colonnello. 

COLONELLE  ,  s.  f.  Compagnie  Colo- 
nel e  i  la  première  Compagnie  d'un  Ré.gi- 
mciit  ,  qui  a  pour  Ca):itôtne  'e  Colonel.  Co- 
lonnella. -  U  est  aussi  s.  La  Colonelle.  Co- 
lonnella. 

Colonial  ,  ale  .adj.  Néologisme.  Ap- 
partenant a  une  Colonie.  Co'onario. 

CO.OME,  s.  f.  Nombre  de  personnes 
de  l'un  et  de  l'autre  sexe  ,  que  l'on  envoie 
d'un  pays  pour  en  h. biter  un  autre.  Colo- 
nia. -  Lieux  où  l'on  eirvoie  des  h.ibitan,. 
Colcnla. 

COLONNADE  ,  s.  f.  Collectif.  Grand 
nombre  ce  colonnes  rangées  poar  servir 
d'ornement  à  un  grand  édmce  ,  a  une  place 
publique  ,  ou  a  un  beau  'pirdiu.  Colonnato. 
COLONNAlSl;N  ,  s.  t.  i .  d'Arehiuct. 
Dont  plusieurs  anciens  Architectes  se  sont 
servis ,  pour  signilier  une  ordonnance  de  co- 
lonnes. Colonnato. 

Cl>LON.\E  ,  s.  f.  Sorte  de  pilier  de  forme 
ronde  pour  souienir  ou  pour  orner  un  bàti- 
l'.t.  l!  y  en  a  aussi  de  grandes  qui  sont  in- 
,  endantes  des  bitimens  ,  et  que  l'on  élève 
d.;iis  les  places  f. obliques.  Colonna.  —  On  a|'- 
pelle  les  deux  m>,ntagiies  du  détroit  de  Gi- 
br.ihar  ,  les  Colonnes  d'Her.ule.  Le  colonne 
d'Ercole  -,  il  non  plus  ultra.  -  On  appelli-  les 
piliers  d'un  lit  ,  les  colonnes  d'un  lit.  fi,/on- 
nini  d'un  Urto.  -  Un  livre  est  écrit  ou  im- 
primé par  colonnes,  qu.nd  les  lignes  ne  sont 
pas  de  touie  la  largeur  de  la  page,  et  (jue  la 
}ja.Lte  est  divisée  de  haut-en-b^s  en  ceux  ou 
plusieu.rs  parties.  Colonna  \  colonnello  ;  co-  J 
lonnino.  -  T.  de  Guerre.  Marcher  sur  une 
ou  plusieurs  colonnes  ;  marcher  sur  un;  ou 
plu.-.ieurs  lignes  qui  ont  peu  de  Iront  et  beau- 
couj)  rie  hauteur.  Co/o/ind.  —  hg.  Coi. unes 
de  l'Eglise  ,  colonnes  de  l'Etat  ,  son-  les 
grands  persomi. -ses  qui  soutiennent  l'Eglise 
et  l'Etat  par  leur  vertu ,  par  leur  capacité  , 
par  leur  courane.  Colonna  i  apponilo  ;  .loi- 
fci'io.  -  La  -'été  et  la  jus. ice  sont  les  deux 
Colonnes  de  l'Etat.  La  pietà  e  la  giusii\ia  sono 
le  due  salde  colonie  dello  stato.  -  Te' me  de 
Phs.  Une  vjuair.iîé  de  m.iticre  fluide  de  fi- 
gure cyl.iidr^que  ,  qui  a  une  hau-eur  et  une 
b.ise  dé  erm  née  réellement,  ou  par  la  pen- 
sée. Colonna. 

COL(.)PH  ^NE,  s.  f.  Sorte  de  résine,  dont 
les  j. meurs  d'insirumcnsse  servent  pour  trot- 
ter les  crins  de  l'archet.  Terebentina  ,  pece  ; 
colofonia. 

C^'LOQUlNTE,s.  f.  Espèce  de  citrouille, 
qui  n'en  d-lfèrc  ,  que  parce  que  ses  feuilles 
sont  prof.,isdément  découi'écs ,  et  que  son 
fruit  est  très-..mer.  C'est  un  violent  purga- 
lil.  Co>lo-,u:n''ia. 
J  COLOR.-\NT,  ANTE,  adj.  Qui  colore, 
qui  donne  de  li  couleur.  Colorante  ;  che  co- 
lora .  che  ,li  colore. 

COi-ORE' ,  tE  ,  part.  V  le  verbe.  -  On 
appelle  du  vin  qui  est  plus  rouge  que  le  pailler, 

dvl  vin    coloré*  Vin^   Carico  di  colore  \   vino  

Colorito.   -  On  dit  d'un  homme  qui  est  rouge    on  se  bat  contre  quelqu'un.  11  est  moins  que  ^ 
de  vis.-ge,  qu'il  a  le  teint  coloré,  ^/io  co- j  bataille  ,  qutlquefiiis  cependant  il   se  prend 
,  lu/ito  y  tinta  di  rcrmlcfu^  1  pour  bataille,  Combattimento  ;  \uffj  j  fugna  y 


COLPO.i'fAGE  ,  s.  m.  Empi  n ,  fonc- 
tion de  Col;  orteur.  M.stiere  ,  u£iyo  di'- 
Merciar-ioti. 

COLPORTE' ,  ÉE  ,  p.irt.  V.  le  verbe. 

COU'ORFER  ,  v.  a.  F>e  le  métier  de 
Colporteur.  Par  il  merciaiuolo  ,  portar  at» 
to-n.j  m'.rc  in:ie  per  venderle 

COLPOS  f  EU.(  ,  s.  m.  Peît  mercier  qui 
porte  sur  le  dos ,  ou  devant  lui  ,  rie  petites 
nurehaiidiscs  dans  de  m?.nnes  e:  dans  dos. 
m.  Il  s  pcndties  au  cou.  On  le  dit  ^lus  ordi* 
n. virement  de  ceux  (lui  crient  et  qui  vendent 
d.ms  les  rues  les  E<!its  ,  les  Arrêts,  et  pl.î- 
sieurs  autres  sortes  d'écrits  imprimés  avec  au- 
torité publque.  JWitrcij/uu/o.  -  On  le  dit 
aussi  de  ceux  qui  vont  vendre  drs  lis  res  dans 
les  maisons.  Cohi  clic  porta  libri  di  casa  in 
casa  per  venderli. 

COLTI ,  ou  COLTIC ,  s.  m.  T.  de  Mar. 
Re-raiithementqui  se  fait  au  bout  du  chàteaa- 
d'.!V.int,  et  qui  descend  jusques  sur  la  plate- 
for  ne.  Paratio  de'  m,iia\iini.  -  Petit  cabinet- 
au  11  lu' d'un  édifice.  P'ccnlo  gabinetto. 

COLURE  ,  s.  m.  Les  deux  gr.inds  cercles 
qui  coupent  l'Equateur  et   le    Zodiaque   en.  i 
qu.itre  parties  égales ,  et  qui  servent  a  m.u-. 
quer  les  quatre  saisons  de    l'année.  Coluro*. 

COLUTEA.  V.Uagueiiaudier. 

COLYBES  ,  s.  m.  pi.  Pâte  composée  de  i 
légumes  et  de  grains  ,  qu'on  offre  dans  l'E^ 
glise  t  jrecque  ,  en  l'honneur  des  Scints ,    et  r 
en  mémoire  d.-s  morts.  Sorta  di  pasta  fatta  ! 
di  kgitme  e    biade  ,    di   cui  si  ja    obla\iont  ! 


I  onor  de'  Sa 


Chi. 
mimo'avon  de' defunti. 

C-'LZ>,  s.  m.  Espèce  de  chou  sauvaff, 
On  tire  de  ,a  grame  une  huile  bonne  à  brûler, 
et  a  d'.iutrcs  usages.  Cavot  rapa. 

CO.nA  .  s.  m.  Terme  de  Méd.  Maladie 
suporeuse  ,  moins  forte  que  le  Carus.  ii<rt« 
di  malattìa  soporifera. 

C  -WlATEUX.EUSE,  adj.  qui  produit, 
ou  .mnoiice  le  coma.  C/k  mdiea  ,  o  che  cjwa-- 
na  .)udla  .-perie  di  malattia  soporifera  the  i 
deti.i  coma. 

COMBAT  ,  s,  m.  L'action  par    l..qiielle 


e    O    M 

»j(MÎ?M  ;  eo-{la,o  ,  ccrf<im^.  -  EtféhofS  A: 
combut  ,  c'eit  n'etre  plus  en  état  de  com- 
b^tire .  11   se  dit  m   propre  et  m\  hp-  iVi'i 

comb.t,  ne  s'enter.d  <iae  d  un  comb.t  sm 
tulicr.  BwagiU-,  o  artum-:  snjoiarc,  dmau. 
-  ti5-  Cert.iin  état  d'ji;itation  ,  de  trouD.e 
ttde  soulfrance.  Ci,m'-'M.un:nia  ;  agttdyonc, 
euirra.  -  Cuntririété  ,  oppusiiion  quoti 
Ìyroiive.  Pug.:a  ,  c:mbjt„mcnto  ;  cmtrun'.t^; 
/ffjifihm.  -  Toute  sorte  ds  contestation 
et  de  dispute.  Conusa;  contrasio  ;  disputa. 
Opposition  et  contr^-niité  de  certaines  cho- 
ses entr'elles.  Contrasto  ;  oi.fo.ii;ione.  - 
Ceri^ns  ieux  publies  des  anciens,  comme 
les  J>;ux  Oiyminqaes  ,  les  Jeux  du  Cyrque  , 
etc.  if:osti-d\  torniainintu  y  già/oio  olimpico  ^ 

'cO.aiAïTANT,  s.  m.  Homme  de  guer- 
re m  .rainnt  en  cjmp.isne  soui  les  ordres  d  un 
Gé.léral.  C^mbaltcntc,  bjUagU  i:urc,  iomr^l- 
litore.  -  En  Time  i'Unuiiioi.  P.on  de 
mer.  V. 

COMBATTRE,  v.  n.  AtMquer  son  en- 
«eroi ,  ou  en  soutenir,  en  repousser  l'atta- 
rue.  Combatun  ;  pugnare  ;  ai^uffars  .  -  hs. 
Cjmb..t[re  les  dirluolte.,le>  tentations  ,  les 
raisons,  etc.  Comhuttitc  ;  résistait;  op,<oisi\ 
contrasuri  ;  co:ìUniiri.  -  On  dit  ny.  qu  un 
rein.-ds:  comb..t  un  m.il  ,  pour  dire  ,  qu'il 
agit  lortein.-nt  con-re  le  mal.  Oyforsi  \  nsis- 
ure  ;  agir  cjttro.  -  Q-i'un  homme  combat 
en  Uii-mém':,  pour  dire  q.i'il  est  extrêmement 
emb.,rras5é  a  se  dé:erm  ncr,  et  qu'il  se  passe 
en  l.ii  une  esiéce  de  conbat.  Combaturc  ; 
oniii,e'aTi  ;  esser  irri,6,r,co.  -  Combattre 
ses  passions!  combattre  Sd  colere  ;  y  re>ij- 
ter  ,  les  réprira;r.  V.  ces  mots.  -  Com- 
battrf  contre  les  vents,  la  taim  ,  la  so:f  ;  et 
dans  u.i  style  plas  soutenu,  combattre  les 
vents,  la  faim,  etc.  Aii>ijfarsi  ;  rensure  ; 
fonir-ist.ire. 
COMrf.ATTU  ,  UE,  part.  V. le  verbe. 
CO.VIBIÊ.N  .  adv.  de  quamité.  Il  y  avoit , 
je  ne  sais  combien  de  geni  ,  pour  dire  ,  il  y 
avoil  une  grande  quantité  de  gens  ,  grand 
rombre  de  gens,  {hiaito  v'jviva,o  iuanic 
Bersoi'  v^er^io  io  non  so.  ~  Combien  vaut 
cela  .'  De  q-iel  prix  est  cela  ?  Çu<,ntj  ►j  ej 
-  tn  combien  de  tems  ?^  Enquelespa.e  de 
tCins  ?  Il  vmnto  tempo  ?  -  A  quel  point  ? 
Okmî.  Ì  filo  a  r-'l  '-B""  ?  c"^'  ■  -  1.1  s« 
mît  qu;li.i;tois  subst-  dans  le  style  tamilier. 
Nous  en  sommes  sur  le  combien.  Noi  ne 
stjmo  sul  i]u.:nto.  -  Combien  que  ,  con). 
Encore  que  ,  bi.n  ciue  ,  quoique.  Il  est 
Vieux.  Ou.jntiin;ite  ;  sebbene  ;  wattora  io  che. 

C0..ia.NAl50N  ,  s.    f.    Assemblage   de 
plusietirs  clio.es  disposées  deux  à  deux;  et 
par  extension  .assemblage  de  pin. leurs  -'■- 
ses  disposées  entr'elles  dans  un  cer'ain  oi  „ 
Combinatione  ;  combinumcnto.  -  Terme   de 
Ciymie.  L'union  inîi.ne  par  laqu  1  e  .es  par 
ties  de  deux  corvs  ,e  pénétrent  et  se  joi^nen 
I>ojr  tormer  un   nsiveau  corps.  Ce  mot  n. 
doit  pas  être  confondu  avec  melange.  Cum 
ima-Jonc  ;  unione. 
COMiiiNE',  ÉE,  part.  V.  L' verbe. 
C0.MB1NE.<,  v.   a.  As,;mb'.r  plusieurs 
choses,  en  les  disposant  deux  a  deux  ;  et  p, 
extension ,  les  arranger  de  'o.ites  les  manier, 
dont  elles  peuvent  être  arrangées  ensemble 
Combinare  ;  cc<tûy<J-i  ;  unire;  disporre  in  più 
Jttjnitre;  metter  insieme, 

COMIiLE  ,  s.  m.  Ce  tm'  pe.it  ten'r  au- 
dessus  des  bords  d'une  mesura  ,  d'un  vais- 
seau déjà  plein.  C.  /m.r-  rn.  -  Le  faîte  d'un 
bitir.ient.  Colmo;  sommità  ;  c'ma  ;  corn  g:oL; 
il  sommo  ;  la  farte  piit  a't.id':'na  cjs*2  -  On 
dit  H^.  qu'un  hv  mr.ie  est  ruiné,  qu'on  l'a 
ruiné  de  fond  en  comble  ,  po.ir  dire  ,  qu'il 

a     ncr^.i         ^11     n.i'.^.i     lui     a     l:iîr   n..rf^rA   ».-lllC   CdS 


C    o    M 

prosperità.  -   Pour    cow.ble 


C    o    M 


'75 


,    atÎT. 
per  so- 


a  perdu,  ou  qu'on  'ni  a  fair  pert're  tous  «s 
biens  ,  ou  son  cVédr  cf  son  lionr 
tout  cela  ensemble.   R 

ramenti  -. 


eur  ,  ou 

.^...u,^.  ^^.j..,. -,, '  ^int'f 

,e  emerso  in  fi,".âo.  -Lederni  r 
sur:r.jir ,  le  deniier  \  oint  de  quelque  cho^e  , 
p.irticiilièr?men>  ner'r.>  nneur  ,  de  la  joie  ,  des 
désirs .  de  1'.  ffliction  et  des  maux.  //  colmo  ; 
ii-  lutnmv  i  alleila  ;  i;randeìia  ;  tUv^toni  ; 


Pour  surcroît.  JJi  p. 

vrapp:à.  I 

C>,.MâLE  ,  adj.  de  t.  g.  Il  se  dit  des  me- 
sittes  des  ihoses  sèches  ,  comme  le  blé  ,  le 
seigle  ,  etc.  Colmo  ;  traooccant:  i  pi.:no  a  so* 
prabiior.dan\a.  -  lig.  En  parLnt  des  crimes 
des  pécheurs  ,  on  du  que  la  me.ure  est  com- 
i»ie  ,  pour  dire  ,  que  leurs  crimes  sont  mon- 
te. )a.qj  a  l'excès,  et  qu'ils  ont  tout  a  crain- 
dre de  la  vengeance  oivine.  Se  dit  aussi  des 
fautes  que  des  òujets  ont  commises  con  re 
leur  iouvetain  ,  ou  des  domesuques  contre 
le..r  Maitre.  La  mistira  e  Colma  ;  i  delitti,  ic 
colpe  ,  ce.  son  giunte  al  colmo  ,  all'  eccesso. 

COMliLL' .   ILE,  part.  \.  le  vcibe. 

»  COMBLEAU,  s.  m.  Grosse  corde  qui 
sert  à  îrainer  le  Callon.  Canai-o  ;  glossa  Jane. 

CUMiìlLR,  v.  a.  Kemplir  un  v,.i.seau  , 
une  mesure  jusques  par-dessus  les  bords ,  tant 
qu'il  en  peut  tenir.  Colmare  i  empir  a  tra- 
bocco. -  i.g.  Combler  une  persoiuic  de  biens, 
Lu  faire  de  grands  biens  ,  de  b;eniaits  ,  de 
traces,  etc.  colmare  ,  rlcoimar di  beni  ,  di  be- 
nej.^t,  difanori.  -  flg.  Combler  la  mesure  ; 
co. omettre  quelque  nouveau  crime  après  un 
arind  nombre  n'auaes  ,  taire  quelque  nou- 
velle taute  après  UqueUe  on  n'a  plu.de  par- 
don à  espérer.  Colmar  la  misura.  —  Remplir 
un  creux  ,  un  vide.  Colmare  au  fosso  ,  un 
vuù'o  ;  empire.  ^ 

COiHBLET TE  ,  s.  f.  T.  de  Chasse.  Fente 
qui  est  au  milieu  du  pied  du  cert.  Fessura  del 
piedi  dei  cervo 

CoiviBOURGEOIS  ,  s.  m.  T.  de  Mar. 
C'est  celui  qui  a  part  avec  un  autre  a  la  pro- 
priété et  aux  agrès  d'un  navire.  Socio  ,  o  tn' 
teressato  in  un  bastimento  mercantile. 

CvJ..lSi<lERE  ,  s.  f.  Filet  pro;  re  à  pren- 
dre ries  Thons  et  autres  grands  poisjoiis.  ivtie 
da  pigliar  tonni, 

CO.VlBUGt' ,  ÉE  ,  part.  Messo  In  molle. 

COhlHUGt.i<,  V.  a.  rt.em,  lir  d'eau  de.  tu- 
tailles  pour  les  imbiber  ,  .vant  que  de  les 
employer.  AIsHcfi/i  rnoiU  le  botti  a  il  bottame 

Combustible,  adj.  de  t.  %.  Qui  est 

disposé  a  brûler  ai.ement.  Cumbusiibile  ; 
atto  j  potirsi  bruciare. 

COiMBUjTION,  s.  f.  Grand  désordre, 
un  grand  tumulte  qui  s'excite  tout  d'un  coup 
d,n.  une  popolace,  d  ns  une  grande  assem- 
blée, etc.  L'usage  le  plus  orcnaire  de  ce 
mot  est  de  s'en  servir  avec  la  préposition 
En.  Combustione;  dissensione;  scompiglio; 
disordine  ;  sconquasso  i  soqquadro  ;  ctam- 
bus'o.      . 

COMEDIE  ,  s.  f.  Poème  Dramatique  ; 
Pièce  de  Théâtre,  dans  laquelle  on  repré- 
sente quelque  action  de  la  vie  commune  ,  que 
l'on  suppose  s'être  passée  entre  des  personnes 
de  condition  privée.  Commedia.  -  il  se  prend 
quelquefois  pour  l'.irt  de  composer  des  co- 
médies. L'arie  di  compor  commedie.  7  Se  nlt 
généralement  de  toutes  sortes  de  Pièces  de 
Théâtre  ,  comme  sont  la  Tragédie  ,  la  Tragi- 
comédie  ,  et  1.  Pastorale.  Opere  teatrali  o  di 
teatro;  l'Opera.  -  iig.  Des  actions  qui  ont 
quelque  cho!.e  de  plaisant.  Commedia  ;  bu-- 
Utt  •  CSC  da  ridere.  -  Feinte.  'V.  -  I  e  heu 
où  Lu  ioue  la  Comédie  pour  le  Public.  // 

Teatro 

COMÉDIEN  ,  ENNE  ,  ■=■  m.  et  f.  Celui 
ou  celle  dont  la  pro(e"ion  est  de  louer  la 
Comédie  sur  un  (HiéStre  public.  Commediante. 
On  dit  flg.  d'.m  homme,  qu'il. est  bon  co- 
médien ,  pi-uf  dire  ,  qu'il  feiut  bien  des  pas- 
sions ,  ''<  des  sentimens  qu'il  n'a  pas.  Vom 
che  /-'*  bene  il  suo  personaggio  ;  clic  sa  ben 
fi<,'ere  ,  simulare.,  —  On  dit  aussi  d'un  hy- 
Locrite  ,  que  c'est  un  grand  comédien.  V. 
Hy  ccrite. 

Cv.WlETE,  s.  f.  Corps  lumineux  qui  p:,- 
roit  exT.iord'nairemeiu  dans  le  Ciel  ,  avec 
une  traînée  de  lumière  ,  à  laquelle  on  donne 
u.wò\  le  nom  de  chevelure  ,  tantôt  le  uem 
de  barbe  .  et  tamòt  ctlui  de  qtieue.  Cometa. 
-  r.  de'Blason.  Une  étoile  a  queue  on- 
doyante ,  qu'on,  reiiréicnte  aveu,  huit  tayoju^ 


Cometa.  —Espèce  de  jeu  de  cartes,  dont 
une  porte  particuherement  le  nom  de  Co- 
mete. Cometa, 

COMETE',  ÉE,  adj.  T.  de  Blason.  Se  dit 
des  pièces  qui  ont  des  rayons  ondoyrn,,  et 
mouvans  du  chef;  au  Imi  que  les  rayons 
liamboyans    Sont  roouvaus   de   la   pointe  de 

CuMiT-VÙGSAPHIE,  s.  f.  T,  d'Jlstre,;: 
Traité  sur  les  Comètes.  Cometograf.a  o  sia 
tr^i't.zlo  w;  ra  le  Comete. 

CO  -ilcES  ,  s.  m.  pi.  Assemblée  du  Peu- 
ple K.ntin  au  Champ  de  Mars  pour  élire 
des  Mag.trats,  eu  pour  traiter  les  tffares 
impiTtantesde  la  République.  Coml^'o  ;  squit- 
tm-.o  ;  scrutinio. 

COiViINGE  ,  s.  f.  Bombe  d'une  grosseur 
considér..b!e.  .Surfil  digrossa  bomba. 

COMIQUE,  adj.  de  t.  g.  Qui  appartient 
à  la  Cumédie.  Comico;  appartenente  a  corn" 
media.  -  Pl.aisant ,  propre  a  faire  tire.  Lepi- 
do ;  Jaceto;  allegro  ;  piacevole.  -  Il  est  au.. l 
subj.  Le  genre  ,  le  style  comique.  Cenere, 
s -lie  corn' co. 

CO.MIQUEMFNT  ,  adv.  D'une  manière 
comique.  Comicamente. 

Co.vilTE  ,  s.  m.  OfTicier  prépose  pour 
faire  travailler  la  Cliiou.me  d'une  Galere. 
Comito.  ,  ^      . 

COMITE",  s.  m.  Terme  emprunte  des  An- 
g'oi.;  Bureau  composé  de  plusieurs  Mem- 
bres ,  Soit  de  la  Chambre  H.aite  ,  soir  de  la 
Chambre  des  Communes ,  commis  pour  exa- 
miner une  affaire.  Ueleg.ivons. 

Comma,  s.  m.  t.  de  Musiqne.Di.ffe- 
rence  du  ton  maieur  au  ton  miiieur.  Cmma  ; 
intervallo  dal  tuono  maggiore  al  minore.  - 
7'.  d'Impr.  Esi>èce  de  ponctuation  qui  se  m.ir- 
que  avec  deux  points  l'un  sur  l'autre.  Due 
punti. 

commandant,  s.  m.  Celui  qui  corn- 
mande  d,.iis  une  Place  ,  ou  qui  commande 
des  troupes.  Com.in  ante. 

COM.MAXDE,  s.  f.  Chose  ordonnée.  Il 
se  dit  des  ouvraces  qu'on  a  fait  exprès  pour 
quelqu'un  ,  qié  en  a  donré  l'ordre.  Lavoro 
di  comando.  -  On  le  dit  aussi  des  fêtes  or- 
données par  l'fchse.  Fe^te  d' frecetio.  -  Aw 
pluriel,  F. de  Ma-.  Petites  c  .rdes  de  mer- 
lin,  dont  les  R.^rç  ns  de.  navires  sont  tou- 
jours ra.mls  a  la  ccinnir'  ,  afin  de  s'en  roii- 
voir  servir  au  b.s.'in.  Trmel's.  -  En  L-  de 
Cordc'ii.  Comm.  nt'e  ou  cent  ire  ,  ou  Imre 
faite  avec  un?  in-iuie  Iv.rde  pour  tenir  en 
respect  les  meiuu  éclevea.ix  ou  les  paquets 
de  petits  cord  °?s.  L.^.i/u'fl. 

COM.MAND'r:' ,  LE,  pjrt.  V.  le  verbe. 

CO.V1MANDEMENT,  s.  m.  Ordre  que 
donne  Cvlui  qt.i  comm.mde  ,  qui  a  pouvoir 
de  commander.  Codiando  ;  ordine  ;  comanda- 
mento. -  T.  de  falais.  Exploi-  donne  par 
un  Sergent  ,  en  vertu  d'une  cb'iaation  011 
d'une  sentence  ,  par  le.piel  il  commande  ,  au 
nom  du  Boi ,  et  de  la  Jii.uce  ,  de  p.  yer  ,  de 
vider  les  lieux  ,  etc.  Ora  ne.  -  Auto-ité  , 
pouvoir  de  comm.'nder.  Cimando  ;  autorità, 
—  Avoir  quelque  chose  a  son  commande- 
ment ;  pou'^oir  s'en  se  vir  â  sa  volen'é.  Po- 
ter disporre  di  alcuna  c.sa;  uv.rla  al  suo  co- 
mando. -  Avoir  une  ciio.e  à  c.unm.  ndement; 
l'avoir  en  main  ,  en  pouvoir  facilement  dis- 
poser. Aver  una  ci  a  su.i  d'shvs-xjonc  ; 
averla  da  potcn:  discorre  a  suo  ta'ento  ,  A 
suo  piace'..  -  Le;  Séaréfres  d'.  r.it  pren- 
nent d.tiis  leur,  -ifres  ,  la  qualité  de  'tiecrévi- 
r?s  d'Era'  d-.  .  Commaiidemens  ;  et  on  ap- 
pelle Secret  ire.  d.=s  Cnmmandemeiiî  ,  les 
princioaux  Secré-ai'-e-.  des  Pr  nces  et  Prin- 
cesses de  1,1  F  mi'.le  et  de  la  Maison  Royale. 
Segretario  d.  Stato  ,  dì gabineto  ,  ec.  -  Let- 
tres signées  en  c  ■inm.inclement  ;  des  Lettres, 
des  Arrè's  s'anés  par  un  Secrétaire  d'Etat. 
Lettere  ,  oruini ,  ec.  soscr'tti  du  tin  Segretaria 
di  StJto. 

CO.vlMANDER.v.  n.  Ordonner,  enjoin- 
dre à  quelqu'un  Com/indare  ;  imporre  ;  ir> 
giugnere;  ..reseitv-re  ;  odi-'are.  -  Comm  n- 
"der  quelqi. s  choseà  un  o  ivrier,  à  un  .rtisati; 
lut  4oiuieit  lutdie  de  ùiie  queli^ue  cbuie  de 


»74 


C    O    M 


C    O    M 


un  .;, 

pilli  ^dll 

emiiirâ 


•létier.  V<2r  ordin.  ,  o  co.i:m!i.i!onc  i\far  j  Vanno  ,  U jrlorro  ;  dar  prlnaph ,   tominda-  i      COMMERCE  ,  s 


Uh: 


de   comm:iiider  , 


autorité , 
)'£riu  ;  wifer.ife  ;  sigiwng' 
pîjrc  ;  rcgntirc.  —  Cominiiiider  .i  U  biiguctte 
V-  Biiguetie.  -  ComnLiiidït  i  sa  possiuns, 
st*  l'nmrnondf.T  il  ioi-meiiiti,  Ci'ignorcggfarc  ; 
raffrenar  se  slesso.  —  On  dit  fis-  qa'uin;  Place 
forte  comiTiimde  a  tout  un  |).iys ,  pour  dire , 
qu'cile  .c  iK-i.t  tri  rirvpect.  Qii'i.r.e  eminente 
une  mont  'gne  comm  nel-.'  uns  l'Uce  ;  qu'elii 
est  (1.  ns  une  situaiion  clovee  ,  dont  un  peu; 
tirer  d.ins  la  l'Uce  de  hout  en  b.is  ;  et  dan' 
cette  même  acception,  un  dit,  que  Id  Cita 
delle  comm.inde  la  Ville,  òignur^i^g.'jrci  su- 
prastarc  i  i^L/ium^re  ;  esser  a  cûialicre.  - 
Avoir  le  comm  ndement ,  l'aiitorité.  Averli 
cu.Tiando  ;  comandjre,  —  Mener  a  la  guerre 
luie  troupe,  du  commiindoment  de  laquelle 
on  e'.r  chiiTié.  Comunclare. 

COM.\iANDtKl£,  s.  f.  On  api)e!le ainsi 
les  dcaéhces  affcctéi  a  l'Jrdreds  ,.i,,lie  ,  ou 
à  ciuelqu'.'U'rc  Ordre  milita  re.  Li,mm:nda. 

COA!M/^ND£UR,  s.  m.  Chevalier  de 
rjuclque  (.)rdre  qaeceioicqujesf  puutvud'une 
Comm,nt!erie.     i.um,ucn.^atvre. 

COMiVlANDITAlRt ,  s.  m.  Terme  de 
Comm.  Celui  qui  a  une  commandite.  Àccom- 
mandatario.  C'.lul  qui  donne  des  fonds  en 
commandite.  Accomviandjnre. 

COMMANDire,  s.  f.  iociété  de  deux 
M.irchands  ,_  dont  l'un  donne  son  .-:r^ent,et 
l'autre  ses  soins.  CommjodUa  j  accomntandïia, 
COMME,  .-,dv.  de  comparaison.  De  même 
que  ,  ainsi  que.  £n  ce  sens,  on  l'emploie  quel- 
quefois pour  commencer  une  coir.p.iraison. 
Corne  ;  in  quella  gn: sa  ;  in  quel  modo  che  ;  sc- 
eonAoche.  —On  dit,  comme  si,  pour  dire, 
de  même  que  si.  Corne  se  ',quast  che.-Commz 
aussi.  T.  de  Prat.  Et  partdlement ,  et  de 
plus.  £  parimente  ;  e  di  p'ù  \  innoltre.  -  Com- 
me en  effet;  façon  de  parier  dont  on  se  sere 
pour  confirmer  ce  que  l'on  a  dit.  Come  in 
farti^  come  rcatmenre.  —  VTQSe\v,Q ,  Corne;  ]uas;; 
presso  che.  —  En  quelque  l'açon.  Oj.jsicunie  ; 
a  un  certumodo  ;  in  certa  guisa.  —  Oc  quelle 
lîï.'iiière.  Come  ;  in  quai  modo  o  miniera  ;  in 
^njJ  guisa,  —  Comme  quoi  ;  comment.  Iles; 
î.im.  Corame  quoi  avez-vous  fait  cela  ?  com- 
ment avez-vous  fait  cela  ?  Perche  ?  corne  ? 
in  che  modo  ?  —  En  qualité  de.  Corne  ;  in  qua- 
lità di.  —  11  est  encore  pdverbe  de  tems , 
et  signifie  ,  Lorsque.  Mentre  -.nel mentre  \ncl 
temfo'f  nel  punto  ;  ijc.  —  Il  est  aussi  con'). 
Parce  que,  vu  que  ;  dans  cette  sienihcation  , 
il  est  quelquefois  suivi  de  la  partHule  Aussi. 
Siccome  f  posto  che;  perciocché  ;  essendo  che. 
—  Tanfnue  ,  autant  que.  \' . 

CO.MME'MORAISON  ,  COM.ME'.MO- 
RATION  ,  s.  f.  Souvenir,  mémoire  qu'on 
fait  d'une  chose  ,  d'une  personne.  11  se  dit 
particulièrement  enparlsntdu  jour  des  Morts. 
Commcmoralrone  ;  ricordarla.  —  fam.  et  en 
plaisantant ,  Mention.  Noj.is  avons  f.ilt  com- 
mémoration ,  mention  de  vous.  Noi  albiam 
fatto  ccmmem  trazione ,  a  menzione  di  roi. 

COMME.NÇ.^NT,  ANTE,  s.  m.  et  f. 
Celui  ou  ce'.lt  qui  est  encore  aux  premiers 
élémens  d'un  Art ,  d'une  Science,  l'rinci- 
P'ante;  cofniniiaa:e.  Les  Ascétiques  disent  : 
Jncip'crt\ 

COMMENCE' ,  kn  .  part.  'V.  le  verbe. 
COMMENCEMENT,  s.  m.  Ce  par  où 
cViique  chose  commence. i'/'.'/3(:/^/ci;rijmiV;c/a- 
ment^  ;  com'nciato:  ini\lo.  -  i^rendre  com- 
mencement. V  Commencer.  V.  -  Au  com- 
mencement ,  adv.  /41  principio  ;  da  principio  ; 
svlcomincisre.-  Au  pluriel,  seditdcsprc- 
ipières  le<;»ns ,  des  uremiêres  instructions  en 
quelqi.e  Art,  Oii  cnqutlque  Science.  Principi; 
cUmentl;  i  primi  rudimenti;  le  prime  Istru- 
Timi ,  o  hyoni  ~  Principe  ,  cause  première. 
y-lnc'prn;  cmnne;  or'nine. 

COMMFNCIR,  V.  a.  Faire  ce  qui  doii 
être  fait  d'aV)i>rd.  Cuminctare  ;  ircominciare  . 
f-inciplare  ;  dar  principio.  -  Commencer 
l'anniSe  ,  commencer  l,i  ioiirnée  ;  être  encore 
d^ns  les  premiers  jours  de  l'-innce  ,  d."ns  les 
prvini«c«s  heiucs  de  U  iuumée>  Cemmeiar 


droit  et  (  ineato.  —  En  parlant  d'un  homme  qui  adonné 


à  quelqu'un  les  premières  leçons',  les  pre- 
miers com.nencem^ns  de  quelque  Art,  de 
quelque  icicnce  ,  et  qui  a  été  le  premier,  par 
exemple  ,  a  lui  montrer  à  l'aire  des  ormes , 
a  monter  à  cheval ,  à  djnscr,  etc.  on  dit , 
quî  c'est  lui  qui  l'a  commencé.  Uariinml 
Ommaestramemi  ^  le  prime  legioni,  le  prime 
istru\lont.  -  Absolument,  ij.iand  cominen- 
cerezvous  ?  (Quando  cvmineiercte  voi  ?  Je  ne 
l.us  que  de  commencer ,  q.ie  commencer. 
.ippena  ho  cominciato.  —  v.  n.  Avoir  son 
commencement.  L'année  commençoit.  Le 
Sermon  commence.  Comlnctava  l'anno;  ta 
pred.ca  comincia  ^  e  sul  cominciare.  —  Il  est 
aussi  quelquefois  imoersonnel.  Il  commence 
de)a  a  fdire  jour,  ola  comincia   a  schiarir  il 

°  COÀ'IMENDATAIRE  ,  ad),  de  t.  g.  Oui 
possède  un  Bénélice  en  commende.  Còhi- 
mendattirlo. 

CO.viAlENDE,  s.  f.  Titre  de  Bénéfice  que 
le  Pape  donne  à  un  Ecclésiastique  nommé 
par  leKoi,  pour  une  Abbaye  régulière,  avec 
permission  au  Commendataire  ,  de  disposer 

■s  fruits  pend™t  sa  vie.  Commenda. 

CO.VlME.WsAL,  adj.  m.  Qui  m.mse  à  1., 
même  table  avec  un  autre.  Il  n'a  ci;ire  d  u- 
■  ifj  qu'en  pariant  >!es  Officiels  de"lj  m..i,on 
0-1  .loi  qui  ont  bouciie  à  Cour,  Commensale. 

ÇOMMEN'>Ui<.AiîlUTE' ,  s.  f.  T.  de 
Geom.  Rapport  de  nombre  à  nombre,  entre 
deux  grandeurs,  qui  t'ut  une  mesure  com- 
mune .Comtxenstirabllit.i  ;  correlanonc  di  due 
numeri,  o  grandmile  ,  che  hanno  una  misura 
comune. 

ÇOM.V1ESURABLE ,  adj.  de  t.  g.  T.  de 
Géom.  Il  se  tilt  de  deux  gt.mileurs  qui  ont 
un  rapport  de  nombre  a  nombre  ,  ou  une 
mesure  commune.  Cummensurahlie;  che  può 
misurarsi  Insieme. 

COMMENT,  adv.  De  quelle  sorte,  de 
qucl'e  minière.  Come?  In  che  modo}  per] 
quoi  cosa  ?  in  che  salsa  ?  in  che  maniera  ? 
—  li  s'emploie  quelquefois  par  exclamation  , 
et  pour  marquer  l'é-.unncmenî  où  l'on  est 
de  quelque  chose  ;  et  alors  il  se  dit  pour 
signnier  ,  Eli  quoi  ?  est-il  possible  ?  Came 
che  cosac  questa}  lise  dit  au, si  dansla  signi- 
fication de  l'oi.rquoi,  d'où  vient  que?  Come} 
per  qualcosa  l"  per  quai  motivo  ?  onde  viene? 
perchè  ? 

COMMENTAIRE,  s.  m.  Eciaircisse- 
ment,  observations  et  remarques  sur  un 
livre  pour  en  faciliter  l'intelligence.  Comento; 
comer'taxione  ;  commento  ;  esposizione  ;  in- 
terpretazione ;  chiosa.  —  fig.  L'interptétation 
m.ilirne  qu'on  donne  aux  discours  ou  aux 
actions  de  quelqu'un.  Dicerie  maligne; 
calunniose.  -  Au  pluriel  ,  se  dit  parriculiè- 
rement  des  Mémoires  que  César  nous  a  lais- 
sés. Ouelqiies  Ecrivains  modernes  ont  donné 
^  titre  à  leurs  .Mémoires.  Comentarj 


C    O    M 

.  m.  Trafic,  négocî  de 


marchai.dises ,  d     .,_    _,   ^.. 

en  détiil.    Commercio  ;   commer.l 


dl  Ce: 

COMMENTATEUR ,  s.  m.  Celui  qui  fait 
un  Comment.-"re.  Comentatore. 

COMMENTATRICE,  s.  f.  Néalo-isme, 
Celle  (|ui  fait  un  commentais.  On  a  inventé 
ce  mot  pour  l'r.ppliquer  a  Madame  Uacicr. 
ComentatrUe  ;  colei  che  fa  comentari . 

COMMENrCK  ,  v.a.Faireuncommen- 
taire.  Cumr.niare  ;  far  comento.  -  v.  n.  Tour- 
ner en  m.iuv.-.ise  part  :  et  alors  il  se  met  lou- 
lours  avec  la  préposition  !i,|r.  Interpretar 
rnale  ;  fingere.  —  Mais  absolument ,  il  signi- 
fie :  Ajouter  malignement  à  la  vér'itj*  de  la 
chose.  A^lugnere  malignamente. 

COMMER,  V.  n.  Faire  des  comp.ir  ' 
dire  qu'une  chose  est  comme  une  antri 
trm.   Far  de'  paragoni ,    delle   slmiL 
delle  compara-i  .'il  :  far  un  parallelo. 

COMMERÇABt.E  ,  adj.    de  t.  ^. 
peut  être  commercé  uvecfacil'té.  Dlraj^^o , 
dl  ccmmcrzio  ;  che  si  può  eradicare,  che  può 
servir  in  cotr.merilo. 

COMMERÇANT,  ante  ,  s.  r^.  et  f. 
Celui  cu  cellequi  trafique  ,  qui  commerce  cn 
£rus.  Negoiiance, 


sons, 
11  est 
idlni , 

Qui 


son  en  gros, 
i,ommcr^io  ;  co 
iwa  ,  caffico.  -  D'un  homme  qui  se  mele  de  , 
quelque  pratique  ou  intrigue  qui  n'est  pas 
hon.-.ite,  on  dit,  qu'il  fait  un  m;mv,.ii,  un 
méchant ,  un  vilain,  un  honteux  commerce. 
lenerp  atlea  ;  o  commercio  cattivo,  llleeilo', 
-  Communication  et  correspondance  ordi-  . 
naire  avec  quelqu'un  ,  soit  pour  la  société  '| 
Seulement ,  soit  aussi  pour  quelques  .ifTaires. 
Lommercio  ;  {omnicrz'o;  corrispondenza  ; 
untone.  -  Avoir  commerce,  être  en  com- 
merce avec...  et  il  s'entend  en  m.iuvaise  part, 
quand  on  parle  des  personnes  de  différens 
sexes,  .■iv.r  commercio;  essere  ausar  insieme  ; 
ne^oilare_  ;  aver  che  fare  ;  usar  la  dlmestl- 
c'tez;za  di  alcuno  ,  o  di  alcuna.  —  Un  homme 
est  d  un  aitrcible  ,  d'un  bon  commerce  ,  lors- 
q.i  II  estd'jgréahle  société;  et  d'un  com- 
merce sûr  ,  quand  on  peut  se  fier  à  lui ,  et 
lui  confier  ses  secrets.  Uom  di  buona  com- 
pagnia ;  uom  da  fidarsene. 

COMMENCER  ,  V.  n.  Tr.ifiqjer  ,  faire 
comm.-rce.  Negoziare;   trafficare;  far  corn- 

C^jMMERCIAL,  ale,  t:.S\.T.dePoli- 
t  lue.  Il  se  dit  des  intérêts  du  commerce. 
CommrciaU;  mereaiantesco;   delcommercio. 

COMIvlERE  ,  s.  f.  Celle  qui  a  tenu  un 
ent-int  sur  les  fonts  ;  et  elle  a  ce  nom  ,  tant 
a  Ug.,rd  deveiuiavecqui  elle  l'a  tenu,  qu'à 
I  egjrd  du  |)ere  et  d;  la  rtière  de  l'enfant. 
Cornac.  -  i-emme  de  basse  condition,  qui 
veu;  sai  oir  toutes  les  nouvelles  du  quariler, 
et  qui  p«rli  de  tout  à  tect  et  a  travers.  Et 
par  t-xieuiion  ,  toute  au' re  femme,  dequeî- 
que  Condition  qu'elle  soit,  qui  a  le  même 
détaut.  Petteg.,la.  -  On  dit  aussi  fam.  et 
iroiiiq.  C'est  une  bonn;  conmire,  ime  maî- 
tresse commère  ,  pour  dire  ,  c'est  une  femme 
hardie  et  ru-.ée. 'V'.  ces  mots. 

COMMET r AGE  ,  s,,  m.  T.  de  Corderie. 
Réunion  de  plusieurs  fils  de  plus'eurs  lou- 
ons ou  cordons  pour  le  tortillement.  Torci- 
tura ;   et  vulg.  Commettaselo, 

CO:>lMkfT.\NT,  s.  m.  T.  de  Comm. 
Celui  qui  commet ,  qui  confie  ses  aftaires  à 
una.irre.  Commettente. 

COM.VlETiRE,  v.a.  Faire.  En  ce  sens  , 
il  ne  se  dit  que  de  ce  qui  est  péché,  crime, 

■  faute.  Commet:ere;  fare;  o  operar  male; 
c I  :.,  —     .._i.. .- 


jar  maleficio.  -  £m;!loyer  ,  pré| 
un  tems  :  il  ne  se  dit  que  des  personnes. 
Commettere;  dar  commissione.  -  T.  de  i'r.it. 
Commettre  un  Rapporteur  ;  donner ,  nom- 
mer un  Juge  pour  èrre  Rapporteur  d.ins  une 
riffaire.A'om'/T.tr  //  tielatore  d'unacausâ,d'un,t 
l'I'c.  —  Confier.  Commettere;  confidarci 
affidare  ;    raccomandare  ;    dur    In  custodia. 

-  i.n  T.  de  Corderie.  Réunir  rilasieiirs  fils  par 
le  tortillement  pour  faire  des  ficelles  des 
tourons ,  ]>our  fi're  des  aussièresj  de  cor- 
dons ,  pour  faire  des  grelins.  On  dit  :  Com- 
mettre une  corde  ;  une  corde  bien  commise. 
Câbler.  Commettere  ;  torcere.  -  C"mmettre 
quelqu'un  ;  l'exposer  à  recevoir  quelque  mor- 
tific.ition  ,  quelque  déuLùsir  ,'  suit  en  se 
servant  mal-à-nro|OS  de  son  nom  ,  sans  son 
aveu.soitautrement.  Compromettere; espone. 

—  Dans  le  même  sens  :  S"  commettre  ;  s'ex- 
poser i  recevoir  (luclque  dé.;liiisir,  à  tomber 
dan;  quelque  mépris.  Compromettersi  ;  ci- 
mentarsi; csporsl,  —  Coro  nettre  le  nom  et 
l'autorité  de  quelqu'un  ;  s'rn  servir  en  des 
choses  qui  ne  le  mé-itent  )-.-is ,  ou  l'exposer 
ma!-i-pi-opos  ,i  recevoir  quelque  prciudice. 
Servirsi  dell'  altrui  nome,  ed  autorità. -Uànt 
un  sens  à  peu  près  semi  I.ble  ,  Commettre 
les  armes ,  la  réinitation  des  armes  duPrince  , 
coinmettre  la  fortune  de ''Etat;  exposermn!- 
ji-propos  les  armes  du  Prince  ,  exposer  la 
fortune  Ae  l'Etat  au  hasard.  E'porre  ;  mmere 
a  ripentagli^  ,  a  rischio.  -  Cimmcttre  deux 
personnes  l'une  avec  r.Tiitre;  les  meifredans 
le  c.?s  de  se  brouiller  ensemble.  Contpro- 
me-tcre, 

COMMINATOIRE,  adi.  de  t.  g.  T.  de 
Prau  Se  dit  d'un  acte  dans  lequel  on  a  insét» 


e    O    M 

une  clause  ,  conrenont  quelque  menace,  en 
cas  de  ccntr;vveii:;%;n.   ^êi'7.mJrtdtc.':o. 

COMMl>  ,  liE  ,  i-ri.  V.  !e  vetbs. 

CO.Vlvlii,  s.  r.i.  Celiii  qui  est  chargé  pir 
unaurre,  de  quf'ique  eni|iioi .  de  qutiqiie 
foiKM^xi  ,  don'  il  c.oit  iui  rendre  cumote. 
Ci,mm.sJi>;  sost!:uito,  pr^pi-sto;  aji'aïue. 
Commi»  de  Uiiu.me.  Almisiro  dl  do^arj  ,  ci 
fiheilj  ,  ce.  Commis  de  Négociant.   Ciji.vj,ij 

CUiVLiU'JE,  s.  f.  Confiscation.  Fief  tomhé 
en  commise  ,  un  tiKl  que  le  5fc̣neuradroi; 
ie  rtunir  ,  t\iute  de  devoirs  rentias  par  le 
Vassal.   FmJo  confii^ato,   ssjg^etto  a  conji- 

COMMrÉ^.A.TI0N,  s.  f.  Pitié,  misé- 
ricorde, <,.;i::nent  de  com;i::ssion.  Co;nmisj- 
raihnej  c^rr.rjssionci  yUcà  ;  mi:ericordia. 

CO.^l.'ia^  i.ilRt ,  s.  m.  C;lui  qui  est  com- 
miiparle  Frince,  ou  par  une  ?,utre  Puissjnce 
légitime  ,  pour  ex-.-cer  vuie  fonction  ,  une 
Juridiction.  Commijs^rio  ;  dtUgatii.  —  D,ins 
Icî  Parlemens  ,  on  aupelie  ,  Commissaire  d 
la  Cour,  un  Commissaire  du  Parlement,  ou 
deaiielque  autre  Cour  supétioure.  DiUgata. 
—  Celui  qui  est  établi  par  autorité  de  Justice , 
pour  gouverner,  pour  rigir  des  biens  saisis  , 
OLI  inis  eu  séquestre.  Commissario  j  aminî- 
BÎstraiorc  ;  c:ir.:!ori.  -  OiScier  de  Police , 
qiii  a  soin  de  f«ire  observer  par  les  Bour- 
Beoisde  P.!ris ,  les  Késlemens  et  les  Ordon- 
r.inces  de  la  Police.  Comutissario  ysahcn^ 
timina'i.  —  Commissaire  des  Gu.:rreî  ; 
0:a-ier  préposé  pour  avoir  soin  de  h  Police 
des  troujts  Hansla  m.irche,  leur  fsire  faire 
la  montre  ,  et  tes  faire  payer.  Commissario 
é:suerra.~  Commissaire  des  vivres  ;  Otnc  er 
preclùde  ou  conimis  pour  avoir  soin  des  vi- 
vres d'une  Armée ,  ou  d'une  Piace  de  guerre. 
MK.iJan-.Urc. 

COM.VllSiK^N  ,  s.  f.  Fait ,  action  .chose 
commise  i  en  ce  sens^il^n'a  guère  d'usage 
qu'en  cette  plitase:  Pec'.ié  de  commission. 
On  l'oppose  à  péché  ri'omi>sion.  Commis- 
sion! \  commission*:.  ~  Ciiar^îe  qu'on  donne 
â  quelqvt'un  de  faire  quelque  chose.  Commcs. 
l'homi  conVKis-.-onci  ordina  ;  conimandamenco'^ 
cotiimissj,  -  Ch.ir^e  d'acheter.  Comrnisslonc 
ineombinja.  —  Message.  V.  —  Mandemen 
duprince,  ou  Ordonnance  du  Magistrat,  ou 
de  q.ieîq.i'autre  personne,  ayant  autorité  de 
commettre  ,  de  députer.  Commissione  ;  po- 
teri i  autor:!.!  ;  ordint  ;  commessa.^  —  Emploi 
qu'on  exerce  ,  comme  y  ayant  été  commis 
pour  un  terni  ;  et  alors  il  s'oppose  à  OiSce  , 
Charge.  Âmminist'a^-onc  d^una  carica  per 
un  ceno  tirr:;.o  ',  commissione;  deputazione, 
-  T.  de  Mjr.  hi  permission  et  l'ordre  que 
donnent  l'Am'ral  et  le  Vice-  Amiral  ,  ou 
d'autres  Otrciers ,  ayant  pouvoir  spécial  du 
Koi,  ou  de  l'Etat,  pOiir  aller  encours?, 
enlever  les  vai.- se.'ux  ennemis ,  et  buriner  sur 
eux  tout  ce  qu'il,  est  possible,  i'aunsi  di 
corso. 

CO.MMISSIONNAIRE ,  5.  m.  Cebi<iui 
est  chargé  d'une  commission  pour  quelque  Par- 
ticulier. Il  se  dit  principalement  en  matière 
de  néi;oce,d'unCorrespoadantqui  est  chargé 
de  l'achît  ,  ou  du  débit  de  quelques  mar- 
chandises. Fattole  ;  a!;:nte  ;  coriuiissionario; 
spedi{!oniere.  —  On  l'.tppelle  aussi ,  Commis- 
sunnaires ,  des  gens  qu'on  prend  au  coin  des 
taes,  pour  f.ure  d.'s  messases.  Chlmque 
il  manda  zrc\xc'ljilato  a  far  uri  imbasciata. 

COM.VllSyJlŒ,  adj.  de  t.  g.  T.  de 
Jurisfir.  Se  ditd'.mecl.'usedont  l'ine.xécution 
opire  la  iml!i:é  d'un  conrrat.  I  giuristi  dicano 
factum  ù^!s  ctmmissoria  ,  perçut  la.  cosa 

O.MNUÌCuRÌ';  s.  f.  t.  Didact. Le  poinr 
«union  de  qjel|uîs  parties  du  corps  humain. 
Kommtssura  ;  c.,m*;jcttitura 

.CU;>1MITTI.\1-J.S.  s.  m.  Le'tres  de  Com- 
imttimus.  Lettres  de  Chancellerie,  parles- 
jaelles  Ieicj.i_.es  q-.i'on  a,  tant  en  deman- 
dant,  qu'en  défendant  ,  sont  commises  en 
premiere  instance  aux  Req.iètes  du  Palais , 
-•  -  -    Requêtes  de    l'Hûtel.  Privilegi, 


C      o      M  C      O      M  jyr 

dato  Trilutiah.  -  Le  croi;  do  Committnnw.    de  la  Lingue  ,  on  dit,  les  mots  communs  de 

Uo  cnç  j;  ft-ja  per  U  pnyUegio  d:ito    lui    I,-i  L..r.êue  ,   par  oi>posi:ion  aux  termes    nui 

n';'Vt  n^"--i-i-rr,i>  Il        a:  A-  „.    ?"""'  en  usage  que  dani  les  Artset  dans  les 

COjMNuî  riTUR,  s.  m.  11  sejli"a  «ne  ,  icieiices.  Comune  ivo/gare.  -  i,,)ui  se -rouve 

-..    .    ^    .    _.i    _-  ...,._  ._         abondi:n;e.  c'omi.'niijorAn.jr.'o. 


Ordonnance  du  Conseil ,  pour  commettre 
Rapporteur,  òi  commette  ;  si  urSna.  -  Re- 
quête du  Cornmiititi.r  ;    la   req'ic'.e  par  la- 
quelle  on  demande   qu'un  Rj|./porteur  i 
commis.    Memortale  di  cummitti'tui . 

C  Ji\L'Vlo  JA  r  ,  s.  m.  r.  de  Jurispr.  P 
gratuit  d'une  chose  qu'il  faut  rendre  en  1 
ture  après  un  cerrai;;  teins.  Comodato. 

CJ..iiMoaArAlli£,  s.  m.  et  f.  T.  de 
Jurispr.  Ci:lui ,  celle  qui  emprunte  quelque 
chose  a  titre  de  commoc.t.  Comjdatorîo. 

CO.M.MOUE,  ad),  net.  g.  i^ui  es  aisé, 
projsre  ,  co.iven,.ble  ,  doçt  rus=.(,e  est  utile 
et  faale.  Comodo  ;  eonnncvuU  \  proprio  i 
opportuno  'f  coiijacente  j  hu.jno  j  agiato  ;  acco- 
.nodato.  -  On  dit  qu'un  hoir.me  est  fottcom- 
mode  dans  ia  société,  pour  dire,  qu'il  est 
d'une  société  douce  et  siséc  ,  d'un  bon  com- 
merce. Uomdoice,  agevole^  arrendevole  ^ 
tiattabiie;  faci'.e.  —  trop  i.idalgen:,  trop 
facile.  Troppo  Jaciie  ;  tiopio  !nà:i. genie  ; 
deb..'U.  -  El!  matière  de  Morale.  Reiacné.  V. 

CO.MMt^OP. ,  s.  f.  Espèc .-  de  bureau  i  înt 
on  se  sert  pour  enfermer  le>  habits  et  autres 

choses.    Ar:Ti.iiio. 

ÇO.VIMODE.MEXT,  adv.  Avec  commo- 
dité ,  d'une  mani<:re  commode.  Ccmmotia. 
rne.iti  ;  com'jijciyoir.7^:::c  ;  acconciamente  j 
berte  i  in  acconcia  n:odo  ;  agiatam:nti  ;  a  suo 

i^CÒiWMODirÉ,  s.  f.  Chose  commode, 
état,  situation  comipoùe  ,  moyen com.node. 
Comodità  i  comodo  i  agio.  —  Voiture  établie 
;<our  aller  d'un  lieu  en  un  autre.  V^ettura  j 
mulattiere  o  altro  che  fa  spesso  da  un  lu.jgo 
ad  un  altro  per  servi-^iodel  pubi^Uco.  —  Pren- 
dre ses  commodités  ,  avoir  ses  aises.  V.  Aise. 
—  Chaise,  fauteuil  de  commodité  ;  une 
grande  chaise  à  bras  ,  bien  garnie,  où  l'on  est 
lort  H  son  aise.  V.  t'auteuil.  —  Le  tems 
propre,  l'occasion.  Cum.nodità  di  tempo  ; 
agio  ;  o^io  ;  opportunità  \  occasione,  —  La 
proximité  des  lieux  où  l'on  peut  aller.  Vici- 
nan^a  ;  commodo  j  Jacilità  ;  prossimità.  — 
Commodités  ;  les  aisances ,  les  prives  dune 
maison.  V  .  CCS  mots. 

CO.\1MOTIO.\  .  s.  f.  T.  de  Méd.  Lbran- 
lem.*nt  violent  au-dedt:iis  du  corps  ,  cau^é 
par  une  chute  ,  ou  par  quelque  coup.  Com- 
mozione. 

COM.MUÉ  ,  ÉF. ,  part.  V.  le  verbe. 

COM.VlUEr; ,  V.  a.  Changer.  Il  n'est  en 
usage  qu'en  cette  phase:  commuer  la  peine. 
Comm.itarc  ;   mutare  ,  scamtt.tr  la  pena. 

CÙ.\L\1UW,  UNE,  adj.  Dans  l'acception 
la  plus  générale  ,  il  se  dit  des  choses  à  quoi 
tout  le  monde  participe  ,  ou  a  droit  de  par- 
ticiper; et  c'est  dans  ce  sens  qu'on  dit,  q.ie 
le  soleil,  r.iir,  les  clemens  sont  communs. 
Comune  j  cke  e  d^ognuno.  —  Dins  une  ac- 
ception moins  étendue  ,  il  se  dit  des  choses 
dont  l'uspge  .npparûent  à  pluiieur..  Comune. 

—  Ce  qui  est  propre  à  diliéren,  su]et7i  dans 
ce  sens  on  dit  ,  que  leboire  et!e  manger  sont 
conriuns  à  l'homme  et  aux  bêtes.  Comune. 

—  Lieux  com.muns ,  f.dcRhctor,  Les  ^rc- 
posmous  géné.'-ales  ,  les  principes  généraux. , 
d'où  l'on  prend  les  argumens  et  ies  priu- 
yes.  Luoghi  comuni.  —  On  le  dit  aussi  des  ip.i- 
tièies  triviales  et  rebattues.  iuo^A/ comuni  ; 
ces:  trite ^  volgari ,  trnla.i.  -  .Sens  commun  ; 
la  faculté  par  laquelle  le  commun  des  h  jm- 
mes  juf  e  raisonnablement  des  choses.  Buon\ 
senso \  giudizio.  —  Général,  universel.  Co- j 
mune  ;  ordinario  ;  generale  ;  universale.  —  Le 
droit  commou  ;  laLoi  reçue  dans  un  Etat, 
l'usage  qui  y  est  généralement  établi.  Il  gins  part.  'c< 
comMttc.-V.  de  Jurispr.  Délit  commun, 
c'est  un  délit  qui  a  été  commis  par  un  Ecclé- 
siastique,, et  qui  est  de  la  compétence  du 


aijon  lie 


Juge  Ecclésiastitiue  ;il  est  opposé  â  cas  privi- 
légié. D.littootliturio^  che  non  é  privilegiato. 
-  Ordinaire,  qui  se  pratique  ordinairement. 
Comune -j  comunale  ]  VLflgare y  01-li 


.  --         - • .......^,u     «t         — V...  — '.h   ,  vi.">.>*i...fci.  ,   rLTi^ur  c  ,  Wf  w./.u/.O  ,  I     «c;/  , 

pour pjrare  uaa  Un  ta  primaiitinu  a  u.n    triyialt,  -  En  païUnt  dc-s  termes  otdjnaiies 


—  Expéd  er  en   forme  coinmu,.»     .. 
[  parler  ,  unse  du  style  de  la  Daterie  de ^, 

etq.iiiign-.Se,  sans  (;race  sans  remis..-.  t!ls 
sein>.ioie  figurémont  en  oiveries  phrases. 
òen^i  remissione -.In  forma  comune.  -  Qui  est 
de  iyetide  valeur  ,  etuen  es'im.ble  d.(rs  .oh 
espece.  Comune  i  ordinario;  dé  foco  ^n^o. 

—  Qui  est  médiocre  ,  etpeu  esumabie  d?'iis 
son  genre.  Inviale;  com«n<:.- On  dit  qu'une 
terre  vaut  t.inc  de  revenu  ,  année  c  immin" 
ou  communes  années,  pour  dire,  bon  an 
mal  an  ,  en  comuensant  les  mauv.îises  an- 
nées avec  les  boHnes.  [erra,  o  possessior.c 
''ri'""'  '■'•""  '"SHU'igl^.'tcmtnte. 

CO.Vl.MUN  ,  s.  n.  Se  dit  d 'une  société  en- 
tre deux  ou p!u, leurs  personnes.  Comune;  co- 
m./nai;a  ;  co:niiniti.  -  Le  plus  gr;:nd  nom- 
ili e  dei  hommes,  la  plus  grande  partie.  La 
m-^Sgi^r  par-e  degli  uomini.  -  On  dit  hi;. 
qu  une  personne  ou  une  chose  est  du  cûni- 
niiin  ,  pour  dire  ,  qu'elle  n'est  pas  de  grand 
mente,  ni  de  grand  prix.  Comt/isj  vo'ga'e  ■ 
oramario.  -  Dans  l'Ofiice  Ecclésia5ti.|ue,  oii 
sppo  Itf  le  Commun  des  Apôtre..; ,  des  Mar- 
ty''i,etc.  rOiSce  général  des  A'iôtres  ,  dei 
Mar.yrs ,  etc.  pour  qui  l'Eglise  n'a  point  ré- 
glé d'O.îic?  particulier.  Comune  degli  Apa- 
siol-  i  Martiri,  te.  -  Commun,se  dit  aussi  des 
do  inestique. les  moins  considér-ibles  d'une  m.ii. 
Son. Servitori  ;  famigli.  Le  diner  ducomm'in 
CJ.vi.M'JNAL.  .4LE  ,  ridj.  T.  de  Coutume. 
Il  s?  dit  d'une  chose  tiui  aponrtlenr  a  uni 
Commun.. uié.  Appartenente  ai  comune  ,  o  n 
con:.-nunit.i. 

CO:^.VIUNAUTE  ,  s.  f.  Société  de  pr.i- 
sieurs  persoines  qui  vivent  ensemble  sous 
certaines  règles.  Comi^nltà  ;  società.  -  Oit 
d't ,  dîner  à  la  Com-nu.i.iuié  ,  pour  dire 
diner  au  Réff-ctoire.  V.  -  Se  dit  aussi  dé 
certains  Corps  Laiq-iïs,  qui  ont  faii-  une 
société  pour  leurs  intérêts  communs.  Comu- 
ni! i;  corvo.  -  Le  Co-ps  des  Habi-ans  des 
Ville;,  Bo.ircs  et  yillages.  Comunità;  il- 
comune.  —  La  société  de  bien;  entre  doux  ou 
plusieurs  petbOnnes.  Comunità  ;  comunella  • 
comunio-.e. 

COMMU.NAUX  ,  s.  m.  pi.  Pàriirages  où. 
les  Hab'tani  d'un  ou  plusieurs  Villages  ont 
droit  d'envoyer  leurs  troupeaux.  Il  conirne  •. 
compascttu  ;  fasçoli  comuni.  » 

CO.MMU.'sE,  s.  f.  Le  Corps  des  bourttenis 
d'.-me  Ville,  eu  des  Habit, ms  d'un  Ûourg 
0.1  d'un  Village.  It  popolo  d'una  Cina  ;  cft- 
tadini;  il  comuni.  -  Au  pKiriel.  Ce  mot  se 
prend  pour  les  peuples  des  Paroisses  de  U 
Campagne.  ïl  popolo  d'un  contado  ;  pievi.. 
-  Certaine  étendue  de  terre  ,  où  un  ou  plu- 
sieurs Bourgs  ou  V'ill;.gosont  uroit  d'onv.  vjr 
leurs  Bestiaux  en  pâture.  Il  comune  ;  compas.^ 
cuo;  heni  ;  pascouidel  comune  f  dellacomu;ii:à 

'caviMUNEMENT.  adv.  OrJin.~.irement. 
Comunemente  ;  ordina.'iamtnte  ;  volgarmente  • 
comunalmente.  —  Généralement.  V.  -  aI 
parler  communément,  communément  rar- 
lant;  selon  l'opinion  comunine ,  ou  selon  la 
façon  de  parler  ordimlrc.  Comunemenrc  par- 
lando ;  a  parlare  secondo  il  più  diali uom-i' 

COMAIU.NIANT,  ante,  s.  m.  etf.  C-'. 
Iiii,  celle  qui  comminle.  Che  riceve  I.1  s.ì-jra 
lymunio.ic.  -  Qui  est  capable  de  cominii-" 
nier,  en  âge  de  pouvoir  communier.  Cu:  i 
capace,  in  ci.r  da  poter  ricevere  ta  Cuni'nrlone 

CO.'.IMU.NICABLE,  ad),  de  t.  g.  Q.ii  se 
peut  comTiuniquer  ,  de   quoi    on  peut  faire 

È  art.  Ccm:iaicabde  ;  che  può  comunicarsi.  — 
•eux  rivières  sont  comm  inicables  ,  qian  1 
elles  peuvent  être  io-n'espnr  un  c.inaf.  Fiu-n 
comunicabili.  On  le  dit  aussi  de  deux  apoac 
temens. 

COM.MUNÎCATIF ,  ive  .  sdj.  Q.,i  59 
communique  facilement.  En  ce  sens ,  on  dit 
qu»  le  bien  de  soi  e.t  commnnicitif.  C-muni- 
Ciitiya  i  atta    a  fini  comuut.    -  Uj:n.-ns 


,7<î  C    O    M 

communicatif ,  qui  se  comiiiuniqi'.e  aisément, 
qui  tiii  p.TC  vulo.itiers  de  ses  pii!>ées  ,  de  ses 
tonnoisssiices  ,  ce  ses  lumières.  Ucm^chçco- 
miiirca  jjcslimr.cc  ,  yo.onticri  ciò  ck'eijU  sa. 
COMftiUMCAriON  ,  s.  f.  Action  de 
coniinuiiKiuer  ,  ou  l'etfet  de  cette  action. 
Comunlcdxionc  ;  parttc/t-'j\io.-ic  ;  comun'onc  ; 
accomiinamcnto.  -  Uuiuier  commai.icatioii 
é\n\e  oft»ire  a  quelqu'un,  c'ast  lui  faire  p£rt 
<ie  ce  qui  concerne  Cw-tte  afl^i.-e.  On  dit  de 
même  ,  avoir  communication  d'une  affaire  , 
<l'un  tr.tiré.  Comunjcare  ;  /ar  Farccciyc  o  con- 
jap:ivlc;  licrnMija;  a:xr  comunicji'onc  ,  ec. 

—  Commerce ,  tjmili.  rite  et  correspondance. 
Cv.-Kun:cj-{ior,c;  iatdlij'-r.\^;  corrhfanditiia; 
inirinuchcua  ifaitiitiantà;  usanza.  -  NK>yen 
iiar  leq.iel  deux  choses  se  communiquent. 
Camunic^\ioni,  —  T.dePliys.  L^  cominuni- 
Cii'.ion  du  mouvement.  Comunkaitum  dtl 
moto.  -  T.  de  Guerre,  Lisine^  da  communi- 
cation; certains  lojsés  ou  tranchées  que  l'on 
fait  ,  aim  que  deux  quartiers  de  l'Armée  , 
deux'  attaques  puissent  communiquer  ensesi- 
b'.c  à  couvert,  et  s'entre-secourir.  Lince  di 
Comi:r.ic,tli»nl. 

COiMA.UNlE,  r.F.,  part.  Qui  a  reçu  le 
Saint  Sócremcnt.  Comunicato. 

COiVUnìU-MER,  V.  a.  Administrer  le  Sa- 
crement de  l'Euclidristio.  Comunicare  ;  am- 
ministrare il  Sacramento  deli'  altare  ,  o  sia 
l'Eucaristia.  -  v.  n.  Recevoir  le  .Sacrement. 
Comnnic.irsi  ;  f'-r  la  sacra  C^mimloac. 

COhiMUl-ilON  ,  s.  1.  Union  de  plusieurs 
personnes  dans  une  même  foi.  Comunione. 

—  La  reception  du  Corps  de  Nòtre-àieigneut 
JeîUi-Chriiî.  Comunione.  —  L'.'Vniienne ,  le 
Verset  que  le  Chutur  cli.inte  pendant  que  le 
Prêtre  communie.  L'antifona  o  versetto,  che 
si  canta  dal  coro  ,  nel  tem^'O  della  Comunione 
del  Celebrante. 

COMMI'NIQUE  ,  ÉE  ,  pnrt.  V.  le  verbe 

COMMUNIQUER,  v.a.  Rendre  commui 
à  .  .  faire  part  de  •  .  Comunicare  ;  far  yarte  ; 
còr'ferire.  -  Co'aimuniquer  ses  lumières  ,  ses 
ppnsésî ,  ses  desseins  à  quelqu'un  ;  c'est  lui 
faire  p.irt  de  ses  lumières,  de  sis  pensées; 
de  ses  desseins;  et  dans  le  même  sens.,  on 
dit  ,  communiquer  sa  joie  ,  sa  douleur. 
Comunicare;  far  farte.  -  Dieu  communique 
ses  grâces  a  qui  il  lui  plait.  Comunicare  ; 
compartire.  -  Donner  communication  de 
quelque  chose.  Comunicare  \far  entrar  a  fart:; 
far  partecipe  ,  o  consapevole  ;  conferir  con 
alcuno.  —  V.  n.  Avoir  commerce  et  relation. 
Comunicare  ;  aver  commercio  ;  frequentare  ; 
pratiche  ;  conversare.  —  v.  r.  Se  rend.-e 
f.imilier  ,  entrer  f.iciU-ment  en  t'iscours  et 
en  conversation  avec  quelqu'un.  Kai;ior.are; 
trattar  fam'-liarmentc.  

COMMUTATIl- ,  IVE,  ad)  Il  n'a  d'uîsge 
qu'en  cette  phr.ise  :  Justice  commutative  , 
qui  se  dit  de  la  Justice  qui  reprde  le  Com- 
merce ,  et  où  il  s'agit  de  l'échange  d'une 
chose  cc-n're  un  autre  ,  en  tendant  autant 
qu'on  reçoit.  C'^mmuiaiivo. 

COMMUTATION  ,  s.  f.  Changement.  I' 
se  dit  en  m.itière  criminelle  ;  Commutation 
de  peine.  Commutaxione  ;  scambiamento  di 

''compacité,!,  f.  T.  Dld^ct.  QiiJi'é 
de  ce  t|ui  est  comp-ctc.  Qhj/ì'i.ì  di  cii>  che 
i  compatto  i  impenetrabilità  ;  solidità  ;  sal~ 

''(Compacte,  .-idi.  "ie  t-  %■  t.  Didact. 

Qtii  est  condensé ,  dont  les  parties  sont  fort 
serrées.  Compatto. 

C0MPA(;NE,  s.  f.  Fille  ou  femme  qui  a 
quelque  liai-^on  d'.imitié  ,  de  famili.irité  avec 
«ne  au'rc  fille  ou  femme  de  même  condi'iuii, 
ou  qui  sert  ayic  elle  d,.ns  la  même  m,  i.on 
et  dans  le  même  em^Joi.  Compagna.  —  .^e 
«lit  d'une  femme  mariée  par  rapport  .à  son 
inari.  Compagna  ;  consorte.  —  Se  dit  aussi 
des  'Tourterelles.  Compagna. 

COMPAGNIE,.?,  f.  Assemblée  de  plu- 
sieurs personnes  qui  sont  en  convers.ition ,  ou 
en  quelque  espèce  de  sociéé  et  de  li.ii':on. 
Cotupapjiia  ;  socîe'à  ;  adunanza  ;  assemblea. 
e-  On  dit  de  quelqu'tui  que  l'un  voit  rari:- 


C    O    M 

ment ,  6U  qu'on  reçoit  jivec  quelque  céré- 
monie ,  qu'il  Cit  compagnie.  Vous  me  traitez 
comme  si  i'étois  compai^uie.  Persona  en;  si 
vcA.:  rjdo ,  che  si  tratta  con  cerimonie.  —  Se 
dit  encore  de  deux  personnes  qui  sont  eu- 
semble.  Tenir  compasnie,  faire  compagnie, 
à  quelqu'un.  Nous  irons  là  de  compt^gnie. 
Tenere  o  far  compagnia  %  andar  in  compagnia:, 
under  inshme,  —  On  dît,  qu'un  homme  esr 
en  compagnie,  pour  dire,  qu'il  est  occupé 
r.vcc  quelques  personnes  ,  et  qu'il  y  a  du 
monde  chez  lui.  Essere  in  co--npagnia  j  aver 
sente  in  casa.^  —  Société  de  iviarchands  ou 
de  gens  d'affaires.  SccLtà  \  compagnia-^  ra- 
l;ione.  —  ^  Règle  de  compagnie  ;  une  règle 
d'Arithmétique  dont  on  se  sert  pour  partager 
le  gain  ou  la  perte  des  Associés  ,  suivant 
l'inrcrct   qu'iU   ont.    llcf^Ua   di    compagnia. 

-  Corps  ou  as';emblée  de  personnes  établie^ 
pour  certaines  fonctions ,  et  principalement, 
Curps  de  Aiasistróts.  Compagnia  j  Tribunale^ 
Magistrato.  —  \Jn  nombre  de  gens  de  lîucrre 
sous  un  Capitaine.  Compagnia.  —  Compa- 
gnie franche  ;  une  compagnie  qui  n'eît  in- 
corporée dans  aucun  Régiment.  Compagnia 
franca,  —  Compas;nie  de  perdrix  ou  de  per- 
dreaux ;  une  b;i«ide  de  perdrix  ,  etc.  Brigata 
di  pernici  a  di  srarnoiù.  -  f.  de  Chasse. 
On  appelle  bête  do  compagnie,  un  raii^lier 
i  isqu'a  l'âge  de  deux  ou  trois  ans.  forchetti. 

-  On  dit  prov.  et  en  badinant,  d'un  hom- 
me qui  aime  !a  société,  qu'il  est  bC-te  de 
compagnie.  Uomo  scclabi/ci  che  ama  la  so- 
cietà. —  Avoir  la  compagnie  d'une  femme, 
c^est  en  avoir  la  ]ouiss2nce.  Giacere  con.  una 
donna  ;  usar  carnalmente;  avere  la  dimesti- 
ch£'{;{<i   d*  una  femmina. 

COMPAGNON ,  s.  m.  Camarade,  associé, 
qui  est  ioint  avec  quelqu'un.  Compagno  ; 
so-^io  ;  socio  ;  coUcga.  —  5e  battre  à  dépêche 
compo?;non  ;  se  battre  à  toute  outrance  »  et 
avec  dessein  de  ne  se  point  faire  de  quirtif'r 
l'un  à  l'autre.  Uattersi  a  scavc\\acolÎo  ,  alla 
disperata.  —  Travailler  à  détêche  compa- 
gnon ;  travailler  vite  et  négligemment ,  ne 
chercher  qu'à  tinir  ,  sans  se  mettre  en  peine 
de  la  perfection  de  l'ourrage.  Ace' abbattane 
acciai. p'nare î  ^i^^f  5'" i  -'''"jr  a  terra  il  lavoro  j 
far  a  iarcia  pedcre  \  straparlar  il  mcstiero. 

-  E?.-jl.  Compagno;  uguale.  -  Gaillard,  dr.Me. 
éveillé.  Comju-rgnone  ;  nom  giovale  j  dilette- 
vole y  piacevole  j  di  buon  tempo.  —  Faire  le 
compagnon  ;  faire  l'entendu.  Fare  il  sapu- 
tello ,  il  dotturello-!  il  sf  saccente.  —  Gentil 
compr.[;ncp;  en  parlant  d'un  soldat  ,  signifie 
homme  d't.\écu-icu  ,  et  déterminé.  Biavo  j 
valoroso  ;  animato  ;  coraggioso.  -  Petit  com- 
pagnon ;  un  homme  qui  est  pauvre  ,  et  de 
bas-lieu.  Uom  vile^  povero  ,  da  nulla.  —  Dan- 
gereux compagnon  ,  ou  compngncn  absolu- 
ment, se  dit  quelquefois  d'un  homme  capa- 
ble de  faire  de  mauvais  tours.  Cattiv^uomo, 
uomo  di  mal  affare.  —  Garçon  qui  a  fait  son 
apprentissage  en  quelque  métier,  m-âs  qui 
n'est  pas  passé  msiirre,  et  qui  travaille  pour 
un  au^re.  Lavorante. 

COMPAGNONAGE,  s.  m.  T.^TArts  Mie. 
C'est  le  temps  qu'il  faut  travailler  chez  les 
M. titre;  ,  avant  que  d'.'spirer  à  la  maîtrise. 
Lo  spa\lo  di  temvo  ,  che  un  lavorante  dee 
passar  col  suo  p'inùp.ile  n  mjcscro. 

COMl'AN  ,  s.  m.  /'.  de  C-mm.  Monnoie 
d'argenì  de>  Indes  Orîenrales  qui  vaut  envi- 
ron neuf  sous.  Moneta  d' argento  .  che  ha 
corso  r.cir  l'idre. 

COMPARABLE,  adì.  ào  t.  g.  Qui  se  peut 
comparer ,  qui  peiV  être  mis  en  comparaison. 
Con-parabilcf  paragonahiie  \  da  pa'agonarsi\ 
i'.a.  compararsi  ;  da  mettersi  a  paragone  ,  a 
jKnt: ,  a  confronto. 

COMPARAI  S(  >N .  ^.  f.  Discours  par  lequel 
on  marque  la  res!iemî>ljnce  qu'il  y  u  entre 
deux  choses  .  entre  deux  personnes.  Para' 
gunc  ;  parallelo  ;  cnmpjra\'one  ;  compara- 
prom-;  agguaglio.  -  On  dit,  qu'unechose  est 
^ans  c«mi|'-*rjison,  hors  de  comparaison,  •"  ur 
''ire  qii*ellc  est  excellente  et  sans  piirriilo. 
I  Eccelicntissimu  ;  syiliUlssimo.  —  En  com- 
paraison ,  adv.  Au  prùi  à  Tégal.  A  compa- 


c   o    M 


ragione  yd  para'jone  ;  a  petto ,  a  fronte,  —  ?af 
comparaison  ,  adv.  Eu  égard  ,  jK.r  rapport. 
Per  ,  o  in  riguardo  ;  posto  a  confronto  ;  per 
compara\:orie.  —  .Sìmì  itude  :  et  se  dit  de  cette 
figure  dont  les  Orateurs  et  les  Poètes  se 
servent  ,  en  comp.rant  vuie  chose  ou  une 
personne  à  quelpi'au're  ,  ^?our  apporter  de 
la  clarté  ou  cle  l'ornement  a  leur  sujet.  Com- 
para-jione  \  sÎmil'ttudine.  —  Le  p?ra;!è!e  qu'i;  n 
fait  de  deux  personnes  ou  de  deux  cho:.L  , 
pour  en  examiner  les  ressemblances  et 
différences.  S om'' gli anr^a  .  —  Compar.ii 
d'écriture;  la  confrontation  qu'on  fait  de  cl. 
écritures  l'un?  avei;  l'auae  ,  pour  jug^r  *i 
eiles  sont  de  même  main.  Confronto  di  scrit- 
ture, 

COMPARANT,  ante.  adj.  etsubst.T. 
de  Prat.  Qui  comparoît  devant  un  Juge, 
devant  un  Notaire  ,  etc.  Colui  che  comparisce 
innan-ù  a  un  GindJce  ^  un  Not.:']o. 

COMPARA  1  IF  ,  I .'  F  ,  adj .  et  quelquefois 
subst.  T.  de  Graram.  Par  letjuel  on  exprime 
le  degré  qui  est  entre  le  positif  et  le  super- 
latif. Comparativi-, 

COMPARATIVEMENT,  rdv.  T.  Didact. 
Par  comparaison  à  qucltiue  chose.  Compa» 
rativamente;  fispett'vamente  ;  a  paragone  ;  tf 
comparjiTtone  ;  in  modo  comparativo. 

COMPARE'.  ÉE  ,  parc.  V.  le  verbe. 

COMPAREK  ,  V.  a.  Examiner  le  rapport 
qu'il  y    a  entre    une  chose   et  une   aurre, 
entre  une  perscnnc  et  uns  autre.    Compa^X 
rare  ;  paragonare  ;  cor.front^rc  ;  far  paragon^A 
—  Egaler.  Paragonate  o  paragonarii  j,  <3^j;u(1-1 
gliare  ;   adeguare.   —    Marquer   les   rapjjortj* 
He  ressembhnce  .  qui    sent    de    nature    ou 
d'espèce  diîlércnie.    Paragonare.    —    T.  de 
Prat.  Comparer  des  ct-iturei  ;  c'est  les  con» 
fronter .  et  examiner  si  elle*  sont  de  même 
main.    Confronî.ue  ;    raffrontare  le   scritture 

^^cÔmPaKuIrTv.  n,  T.  de  Palais  ,  ^q^4 
n'a  S'.K're  d'usage  cjue  dans  ces  phrases:  êf-e 
assigné  à  comparoir.  Recevoir  une  assuma- 
tion  .'i  comparoir  ,  pour  dire  être  assigné  à  se 
présenter  en  ius*-ce.  Eiser  ciesro  a  compa-  '■;. 
Cv^Mi^AKOITRE.  v.  n.  P.-raitre  d:  ,' 
un  Juge,  se  présenter  en  Justice.  Conip  i 
rappresentarsi  Ingìudiclo;  Appresentarsi  .;  .j 
ragione. 

COMPARSE,  c.  f.  Entrée  des  quadrille» 
dans  un  Carrousel.  Ingresso  delh  qitaJrigiit 
nel  garosello. 

COMPARTIMENT,  s.  m.  Assemblable  de 
plusieurs  Hqures  ,  disposée;  avec  symétrie» 
Compartrmento  ;  distribuitone  \  spartimen'o  ; 
compasso.  —  Certaines  d*rures  à  petits  fer;, 
qui  se  mettant  sur  le  p!-c  ,  ou  svir  le  dj$ 
(les  livr^js.  Indorature  Ai''bbri,  —  CompartÎ- 
■.'^ei\\%  de  feux.  'i'.  d:  Mineurs- J^3  disposition 
('e;  saucissons  destinés  à  porter  le  feu  aux 
fourneaux  dans  le  même  temps.  ScoîTipaiii' 
mctito  d^.- fiochi. 

CO.MPARriTEUR,  s.  m.  T.  de  r:;'aîç. 
Celui  des  Juges ,  qui  a  ouvert  un  av:s  contr.:îre 
à  celui  du  Aapporteur ,  et  sur  Pavis  duqitel 
la  Compagnie  s'est  part:.gée.  Cului  fra  l 
O'udieî ,  ch^t  il  primo  a  d.clùararsl  di  parift 
contrirlo  a  nnello  del  lielatore  ,  c  per  le  Cià 
ragioni  s'  divìdono  i  voti. 

COMPARUIT,  s.  m.  Mcit  Lr.tîn.  T.  de 
Palai-:,  Un  compi'rult .  c'est  un  acte  qui  cet; 
tilie  Kl  comparution  n'une  partie.  Atto  lU 
coTiparigiore  in  g-utfr^ia. 

CO.VfPARUriON,>.f.T.deP.'.Uis.AcM0ii 
de  comparoir  ,  fjui  se  di:  d'un  homme  qui 
se  présente  en  Justice.  Comparigione  i  com^ 
parh'on^'. 

COMPAS  .  s.  m.  Insrmment  com-o?é*le 
d?\ix  pièces .  qu'on  appelle  branches  ou  Uto* 
beï  .  loînaell'.-s  étant  jointes  par  une  cnaN  ' 
niére  au  bout  d'en  haut,  peuvent  s'ouvrir  et 
se  resserrer  pour  me'iurcr  quelque  clïy' . '' 
pour  décrire  des  cercles,  ou  des  porti'''    '' 
cercle.  Sestei  compasso.  —  Comuas  de  !■  ^' 
por  ion.  Instrument  d^  Mathématique,  <-ô'>i- 
l0-;i   t\c  deux  r^v.\o^  plttes  ,  jointes  par  i-'l  , 
Ikh;^  ,  (|.ii  peuvent  s'ouvrir  et  se  res-errer,  et  ; 
sitf  lesquelles  sont  marquées  des  ligndsav*^'^  j 


e    O    M 

ie^  cMfTres ,  puur  strcvir  à  divers  ussges  de 
Céo;Tiitne.  Lvir.yass,^  dl  frcj.ûr{Lnc.  —  lìg. 
-Ìjii  --  :oaîes  ciiuâcs  par  rc^.e  oc  (i£r  compas , 
■çj  i.«r  coiTiiJdi  ec  par  inesjrei  les  (air^  avec 
4ttui  fifande  exjcntude  ,  une  grande  circoiii- 
p«r -tion.  Fjt  csai  cvsa  con  rs^vU ,  e  rtisurj; 
*c/i  ft-sOfC  mi^.ira.  —  Compas,  i  .  de  itiai . 
U  iiou,sj!e.  V  . 

C^>-Ui^*-iS>AG£,  s.  m.  T.  ì/ìj  CurtUrs. 
Pivi^ion  qi.i'un  taie  ûu  com-joi  sur  une  teui'lc 
de  p3»  ier  pour  bîe.i  ;'Ucer  les  pûmes.  i/ifUn*' 
ne  chi  SI  /j  cjU  e  Sisti,  sopra  unjo^lio  di  carta. 

CO\ìVA^6£,  ÉE,pin-t.V.!e  verbe.  -  Un 
dii  ,  d'un  homme  qVìl  eìt  bien  co-.njiassé 
daai  ses  discopri ,  dvii.s  ses  actions ,  ere.  pour 
dire,  qu'il  e>t  Krt  exdcc  et  fort  re^ié  ;  et 
plus  souvent  ;  qu'il  est  exscr  jusqu'à  i'dttec- 
tation.  C/om  ycsaco  ;  riguurdoio  ;  tzjftU^co  ; 
che    sca  sui  quinci ,  e  sul  quindi, 

COMPAS:)ÉMÊ.NT  ,  s.  m.  Action  de 
compasstT  ,  ou  l'ctTe:  de  cotte  action.  Ilcom- 
jfassjrc  j  o  sia  misurar  Cui  c^^mpa.ssu.  —  Coiu- 
pdssement  de  feux  T,  di  l'An  Militaire. 
L'acton  de  diipoier  Ijs  fitix  ,  de  manière 
qu"il5  f<fssjnt  tuus  !eur  eìTec  en  même  tems 
Ì)istr'bu\\'r.i  ;    scorr.psrtimtnto  dd.i  batterie. 

C'Ji\U'AS>£R  ,  V.  ^.  Mesurer  avec  !e 
compas.   Cumpafsari  ;  m's.rar  coi  ccmpa^so. 

—  Bien  ;..n  por'.ion -r  une  chose.  CoTni-aJsa' 
re  i  fro_  0tJ-:ar  cfim.  —  T.  de  Guerre. 
Coinpasicr  i.es  feux  ;  les  disposer  de  vçîa- 
fiiére  qu'il*  ne  fassent  tou>  leur  etFîrt  en 
même  tcms.  Dlspor  terie  î  fuochi ,  o  sia  U 
hattcr'e.  ~  ti?.  Compasser  se»  actions  ,  ses 
démar.  lies  ;  c'esr  les  bien  ré^Ur.  C^mt ai- 
tare i  misurar  a  dtjvcn  \  regnare ,  duigar  cene 
U  su-  ai'.^ni. 

COMHASiîOM  .  s.  f.  Piiié,  comoiiscru- 
tion  ,  mouvemeiit  de  i'ame  ,  qui  coinp.  tit  avix 
*ir.ai'.x  d'uitriii.  Compass'om  ;  pietà;  misei'f 
torriji  conirJt'sera-iioni*  ~  Faire  c^..mpaìSiJn  , 
"se  dit  fie.  en  pcrlr.nt  de  certaines  choses  qTi'on 
dc>;i)pro..ve.  F^r  pUtj 

^COMPATIBILITE',  s.  f.  Se  dît  des  quaii- 
téî  qui  rcuvent  se  concilier,  s'accorder  en- 
«e-nble.  Compatihittà.  -  II  se  cit  encore  tn 
Morale  ,  des  humeurs  et  de  l'esr.rit.  Il  s'em- 
ploie I-:  plus  souvent  avec  iané^ttive.  Co/j- 
nnienia.  —  S'edita.iiji  en  p.-r'ant  de  Ch^iré^es 
et  de  b  5néncei ,  pour  m^trquer  que  deux  ch..r- 
ges  ,  'îeiix  bénéfices  son*  d'une  n-iîure  ìì  pou- 
voir être  oosséciés  en  même  tems  p«r  la  mê- 
me 1  frsonne.   Com^-a-.'hiUtà. 

COMPATIBLE,  açi-  de  t.  g.  Qui  peut 
coni'jatir,  q'-.i  veut  bien  sub  i^ter  avec  un 
autre.   Comp^f'f^i^i  ;   accoppiaôlU  ;    urÀblie. 

—  Il  se  dit  a  iisi  d'un  B.5néîice  qui  peut 
Être  possédé  avec  un  suîre  ,  et  d\ir.e  chrirt;^ 
qui  peut  être  exercée  ûv<:c  une  autre.  Coin' 
fafîf.'le. 

CC/MPATH  ,  V.  n.  Etre  touché  de  corn- 
■passion  ii>oiiT\e»  nì?.\.ì\.  omputire  ;  jfircom- 
fastiû':t:  ;  esser  mosso  api:tà,  *.'  Comyassiûne. 

—  Souffrir  les  faucs  >  les   laibHsse;  de  son 

?roch.iin  r»vcc  ïndu.gence  ,  au  lieu  de  s*en 
vber.  Compatire  ;  sopportare  ;  toilerare  ; 
' rduf pente  }  comfort.i's,  —  Conipôtir  , 
vssiide;  personnes  et  ^lis  choses  qui 
.nnent  Tune  avec  l'autre;  en  ce  sers  , 
:^t  plus  orJinsVement  avec  la  négative. 

patit     LoTTH^fr'.'/tcvofe  ;  chi  ha  comp.i.'s'crì'. 

COMPATRIOTE  ,  s.  m.  et  f.  Celui  ou 
celle  qui  est  de  même  natria  ,  de  mènie  nays. 
Compatrîvtta  ;  cortpatrlota  ;  CG?nf  atrio tto  ; 
tcrrai^r^, 

COMPF.NDÎUM  ,  s.  m-  Mot  emprunté  du 
L^Mn.  hhr^.- é)C.-npindio\  r-st^ettc. 

COMPENSATION,  s.  f.  Ei!Ì:r.at;on  par 
laquelle  on  com:-ense  une  chose  avec  une 
autr-^     C^'r^i^insaxionei  corr^ptnsamtnto. 

C<>\P^\^E^  ÉE,  pô-r.  V.  Is  verbe. 
_CO^ïPRN^FH.  V.  a.  Faire  une  estima- 
tion .  nar  '^quelle  une  cho*a  tienne  lieu  du 
prix  d'ans  autre.  Ccrjpîasarc  ;  dar  il  contrac- 
^cirnì-ìo.  —  L'estim?'-:3:i  des  cho-^^es ,  dgr.t  le 
bien  et  le  niai  ,  ér;nt  n:is  en  b^î^nce,  le 
csavantaçe  <:e  trouve  r.'paré  par  l'avantage, 

iJid^  Frarffoij'Iialun^ 


C    O    P 

Comptntan  ;  panare  i  bilanciare, 

COMHt'ivAOE,  s.  m.  Tarme  qvi  se  dit  de 
lareldtiun,  d<  l'a.iii-.ité  qu'il  y  d  entre  de.ix 
uersuunes  q^n  ont  tenu  enâeînb'.e  lui  Cittân: 
iur  les  tontj  de  t^.'ptême.  Il  se  dit  siissi  de  la 
réloti^ii  qu'il  y  a  cii:re  le  p^iraiii  et  U  mar- 
raine (l'un  enfant  ,  et  entre  le  père  ou  la 
Xire  de  l'entan:  ;  et  alors  cette  rélatiin  est 
regardée  cumue  une  ailioiice  spirruielle , 
q.u  empêche  que  le  parrain  ne  puisse  se 
.norier  ,•  sans  dispenses  ,  avec  la  mere  de 
l'eni..nt ,  ni  la  marraine  avec  le  père.   Cvm- 

COa!P£;'\E,  s.  m.  Nom  qui  se  donne 
par  un  hum.ne  et  par  une  femme  à  celui 
qui  a  tenu  sur  l;s  Fonrs  quelqu'un  de  Uurs 
cntans  et  récipruquemi:nt  p^^r  le  parrain, 
ou  p.r  la  marraine  a  celui  dont  ils  u.u  tenu 
un  des  enijiis;  comme  aussi  par  la  marraine 
a  celui  avec  lequel  elle  a  tenu  un  e.ifant, 
Compatire  ;  compare.  —  On  dit  fam.  d'uà 
homme,  que  c'est  un  compère  ,  pour  dire, 
qie  c'est  un  homme  adroit  ,  hn  7  qui  va  à 
ses  intérêts  ,  et  dont  on  doit  se  dé.isr.  V. 
Adroit ,  tiii ,  rusé. 

ÇOMl'Eivi..!SA'iER,  s.  m.  T.  de  Jjrisp. 
Qui  se  dit  des  Associés  dans  un  menage  ou 
d.ns  une  famille  où  les  Uiens  sont  en  com- 
m^in.  Comi^adrone  1  Sudo, 
_  CO.V.Pt'TA.N  r  ,  A  N  TE  ,  ad).  Qui  appar- 
tient ,  qui  est  dû  ,  il  n  a  guère  a'usaje  qu'eu 
cette  phrase:  Portion  coinpétante.  Co:::p^- 
tentc.  -  iuffisaute.  V.  -  Un  appelle,  Ju-,a 
compétan;  ,  un  Juge  qui  a  droit  de  juger, 
de  Ci-nrioitre  d'un  telle  afla.re.  L:g:ti,Mj  ; 
competente.  —  On  dit  iiij.  qu'un  l.onime  est 
J-ige  compétant  de  quelque  chose  ,  pour 
due,  qu'il  a  toute  l.i  cunnoissance  quii  faut 
pour  en  bien  juger.  Giudice  c^i::p.i,.nt:  di 
aicuna  cosa  ;  giusto  estimatore  ;  conoscitore. 
-  f^îrtie  com)ietjnte  ;  une  psrtie  capcbie  de 
conte  ,ter  en  Justice,  i'arte  capace  di  cocteii^r 

C  '^Ml'E'TEMMENT ,  adv.  D'une  m.mlère 
compi  ..lite  ,  surt'ijamment ,  convenablement. 
Il  est  do  peu  d'usage.  Competentemente  ;  U' 
giltimûncnte. 

CuMPETENCE;  s.  f.  Le  droit  qui  rend 
un  Juge  compétanr.  Competenza  ;  gmiisdi- 
lione ,  a.torit.f  legittima.  -  On  dit  hg.  d'un 
no.m  ne  qji  n'est  pas  capable  do  iuger  d'une 
matière  ,  d'un  ouvrage  ,  etc.  que  tela  n'est 


competdnce  Capacita  ;  t 


■ienia 


—  Concurrence,  ou  prétention  o'é^àlité.  C 
p.teaij  ;  gara  ;  concorren-{a. 

CaMPt'TEi<  ,  V.  n.  Appartener  ,  T.  de 
Prat.  q.ii  n'est  en  iisase  qu'en  cette  phrase  : 
Ce  qui  lui  peut  competer  et  appartenir  en 
la  succession  de  son  pere.  Competere  ;  uy^a- 
ttnzre  ;   spettar:  ;  toccare. 

COMi'E;TìT.EUH;,  s.  m.  Concurrent,  celui 
qui  prétend  ,  qui  brigue  le  mcme  emploi  que 
brigue  un  autre,  Competitoie  ;  co/icorrintc  j 
ilvaUi     i;areggiante. 

C0\iPlLArEU[l,s.  in.  Celui  qui  compile. 

Tp'.vîPiTaTION,  s.  f.  F.îcuiil ,  ou  .imas 
de  diverses  choses  mises  en  corps  u'ouvragc. 
Corip'i^j-fyni  i  raccolta  f  cvmpiiamcnto. 

C0.\1I'ILE'.   ÉE,  part.  Compilato. 

COM;':Lt.R,  v.  a.  Faire  un  recueil ,  un 
arn-^s  il  diverses  choses  qu'on  a  îue>  dans  les 
Auteurs.   Compilare. 

CO.slPI TALES  ,  s.  f.  pi.  Fêtes  qis  le 
Romains  célébriant  en  l'honneur  des  Dieux 
djmes'iti'ies.  Cornpit.ili. 
_  CO.\. PLAIGNANT  ,  ante.  ad).  T.  de 
Prat.  Oui  se  p!.:int  en  Jiisti^e,  do  quelque 
tort  qti'  1  nrélend  qu'on  lui  a  f^ir.  Qjterelanc^, 

OOMpr.AINTt,  s.  f.  T.  dePraT.  Pbinte. 
Iî_  se  dit  principalement  en  matière  béaén- 
ciale.  ^i/tfrt'iu.  —  Au  pluriel  :  LamentaMcus. 
Il  e;t  fam.  et  vieillit.  Doglianze  ;  jucrele,  U- 
menti  ;  compianto.  Toutes  vos  complaintes 
sontinutiles. 

COMPL.AIRE  ,  V.  n.  S'.iccommoder ,  se 
conformer  au  sentiment ,  au  goût .  a  l'Iiu- 
meur  de  quelqu'un  ,  pour  lui  plaire  ;  ac- 
quiescera cequ'ilsouhi'.ite.  Compiacere  ;farU 


C    o    M  177 

t>gtiaal!railandi'  a'  ,erti,  o  a  compiacer,  j. 

Cp.viP^AbA.NC^,  s.  i.  Uouceur,  a  ta- 
ciljté  d'esprit  qui  tait  çu'on  se  cento  me  , 
quo.T  acquiesce  aitx  sentimens  d'autrui.  Cvm- 
^ijt-rtjj;  condiicend^n-^a.  -  Au  pluriel ,  dans 
les  termes  de  l'Ecnture  ,  signi.ie  que  'que- 
fois.  Amour,  aîfection  i  et  dans  ce  sens  , 
iJtêu  dit ,  qu'il  a  mis  toutes  ses  compjai.an- 
ces  en  son  fil> ,  pour  dire  ,  que  son  J-ils  est 
i  jb|et  de  scn  amour.  Comp:acc!i-;e  ;  diletto  ; 
S^t/o;  piacere.  -  li  se  pr--nd  ausii  pourl'eltet 
et  les  marques  de  !a  complaisaiiLe.  Compta. 
cen^i  ;  car.^ije. 

CUiMPLAlSANT  ,  ANTE  ,  adi.  et  subst. 
Qui  a  de  la  com.jlaisance  |iour  les  autres. 
Compiacente  ;  piacevole  ;  cortese  i  compiace., 
voie-,  avvenente  ;  condiscendente. 

CO.vlPLANT.s.m.  Plantdi- vigne  compose 
de;.lusieurspièccs  de  terre.  Vignaio-,  vigneto. 

COMl'LANTEA ,  v.  a.  T.  d'Agncult. 
Planter  des  vigi-.es,  des  arbres,  etc.  fiantar 
viti,  alberi,  ec.   ■ 

COMPLE'MENT,  s.  m.  Ce  qui  s'ajoute 
à  une  chose  ,  p^ur  liù  donn-ir  sa  perfection. 
Compimento  ;  jin'.mcr.to  ;  pef^iiom.  —  T.  do 
Tnéol.  Complémant  rie  b^aCiUioe.  Compi- 
mcntj  ,  Colmo  dt  beati'tdtr.e.  —  T.. de  Géom. 
Complément  d'un  anftie  ,  c'est  l'excès  de 
)->  degrés  sur  cet  angle.  Complemento  d'un 
angj.o.  —  Complément  d'im  ;ng.le  à  tSo 
degrés  ,  c'est  l'exccs  de  iSo  degrés  sur  cet 
..nglc.  C^mpUnu.nto  d*t.n  angolo. 

C'.JAiPi.ti  ,  ETE,  adj.  Ei.tier,  achevé, 
pariai' ,  a  quj;  li  ne  manque  aucune  des  par- 
ties nécessaires.  Compleio.compluto;  empito} 
iiti,.ro  ;  fiù;o  J  ^erf'et:o  ;  int:gra-o.  —  11  s'em- 
ploie aussi  substantivement  dans  ces  phrases  ; 
le  cora  let  d'un  P.égimcn:  ,  le  non-complet 
des  Troupes.  L'intiero  d'un  Reggimento;  ciò 
eie  n:an.-a  a  ni.tte'i]  a  nu   ero. 

C0M;'LL' fEMENT  ,  adv.  D'une  maniè- 
re cotn^I-te.  Curnpitamcntci  compiutamente  i 
inleramcnte  ;  ptrielîamenti. 

CO.MPLE'xER,  V.  a.  Rendre  complet. 
M.T.-.ru  numtro. 

CO.Mi'LEXE  ,  adj.  de  t.  ?.  Qui  embratse 
plusieurs  chûSts.  U  est  opposé  à  simple.  Cam- 
plesso;  Complicato  i   composto. 

O.  )MPLtX10N,  s.  f.  i  eirpérament,  cons- 
titution  du  cur\i-i.Cumples  sitine;  temperatura  i 
qiaiità  ;  staio  del  co'po.  —  Humeur  ,  incU- 
nafou.  'V.  ces  mots. 

COMPlEXIONNE",  ée  ,  T.  de  Méd. 
Qui  e-t  d'ui  certa  n  tempéiament  Co77;//ëi- 
sior.ato.  B'fn  ou  mal  complexionné. 

COMPLICATION  ,.  s.  f.  Assemblage  : 
concours  de  choses  de  ditTéren;.;  nature.  U 
ne  se  dit  qu'en  parlant  Je  crimes  ,  de  mala- 
dies,de  maliieurs.  Complica\io!ie;'.jdunamer.toi 
a.n'.iJssamento  di  più  cose  iiisiem:. 

COMPLICE,  adj.  de  t.  g.  et  subst.  Qui 
a  rat  tau  Ci  i.ne  d'un  autre.  Complice;  correo; 
con.pa-no  nel  .Iclitto 

COMPLICITE',  s.  f.  Partic'pation  au  cri- 
m^t  d'un  autre.  Comp.îcità  ;  participai'ûne  in 
!.n  J  litto. 

CO.viiTL'ïS,  s.  f.  pi.  La  dernière  partie 
de  l'Olftce  Divin  ,  laquelle  se  dit  ou  se  chante 
après   Vèures.   C<  milita. 

CO.VIPLIMENT  ,  s.  m.  Paroles  civiles, 
obligeanes,  pleines  d'.-.iTcction  ou  rie  respect, 
;e!ûn  les  d.vers'.'s  personnes  et  les  diverses 
rencontres.  CimpUmenrv  ;  attodl  rtveren{a , 
d'ossepùo.  -  Il  se  dit  qutiquotoiî  à  conirc- 
sens  ;  et  étant  joint  avec  qu;^It;ue  épithè'e 
odieuse  ,  il  se  prend  pour  un  dioCours  tàcheux 
et  dÎK  bligeant.  Rabbuffo  ;  maitra'tnmestj 
di  parole  ;  catii.o  complimento-^  -  Il  e>t  quel- 
quefois opposé  à  l'intention  réede  au.sc  pro- 
messes effectives.  Puone  parole  ;  ciance  i 
co  i.plimentl.  -  S;  ns  complimîns,  adv.  Fran* 
chemenc ,  ouvertement ,  sans  détour.  Sen\x 
-er'-mone  :  <en-i«  c^meimenti;  schiittaner.te. 
'  COM'/'LIMENTAIBE,  s.  m.  p.ins  une 
société  marchande  t  celui  des  Associés  ,  sous 
le  nom  duquel  se  font  foutes  les  opérations 
de  commerce.  Compli.nertario.  Etre  coru- 
plirren'tire.  Av:r  cv.mi iime:,to  initn  neq-  ri,-. 

COiMPLlMEKTE.  £E  ,  patt.  V.le  vcibu 


M 

a.  Fuire  com;>n- 
im.  On  rcm;)loie 
untare  ;  fur  coin- 


«78  c    o 

COMPLLMENTER ,  > 
nent  ,  hjr.inguer  qaelqi 
aussi  absolument.  Comfli 
1  limini':. 

COMPLIMENTEUR  ,  euse  ,  s.  m.  et 
f,  Qui  fait  trop  tîe  compliincns.  Ccrnno' 
nLsu  ;  che  Ja  treyfi  complimenti  ;  compU- 
Tncn'.ûsû.  , 

COMPLIQUÉ  ,  EE  ,  ad|.  II  se  dit  jiropre- 
TOCiit  d'ime  maladie  d.-nî  latjuelle  il  y  a  di- 
verses espèces  (^e  maladies  mêlées  ensemble. 
Corn f Icaro;  unito  insicir.i.  —  Le  sujet  d'ii- 
tie  p'iece  est  bien  comjiliqué  ,  trop  templi- 
qu.; ,  loriqu'il  n'^st  pas  assez  simple  ,  et  qu'il 
en/i  r.^5se  trop  d'évéïiemeiis.  Comyiicato. 
—  Une  effa're  mêlée  avec  d'autres  ,  ou  em- 
brouillée en  elle-mcinc.  Complicata  ;  imhro- 
gtiatù  ;  ijujiiiciito. 

CO.'il'LOr  ,  s.  m.  Mauvais  dessein  forme 
entre  deux  ou  pUisuurs  personnes.  Cutpi- 
ra\-o'ii  ;  mjiC:.iiia\ione  \   trama  ;   conclura  ; 

COMi'Lui'Ê,,  ES,  par:.  V.  le  verbe. 

COiviHi-OlER  ,  V.  a.  Faire  un  co.tiìjIoI  , 
conspirer.  Il  s'emploie  souvtnî  absolument 
et  sans  réiiiine.  Maccliiiiaïc  ;  cospirare  ;  cons- 
plruTi.  ;   cvni;iurars. 

COMI'ONCII'JN  ,  s.  f.  Douleur,  regret 
d'avoir  0tÌLi..é  Dieu.  Comi- unitone;  penti- 
mento éesli  errori  commessi. 

COMl'UNt',  éE,  ac].  T.  de  Blason,  l 
se  ('lit  des  bur<lLir.:s ,  b  .n:l-s  ,  sautoT,  ,  etc. 
qui  sont  composé»  ile  pièces  qiij:rées  d'é- 
maux alterné..  Composto. 

Ci;Ml"ONE\Dt,,  s.  t.  Composition  sur 
les  droits  dus  a  h  Cour  de  Rome,  qjand  on 
veut  ob'enir  q-.elque  dispense  ,  ou  Is.  |  rovi- 
ïions  de  qiielq.ie  Bénéfice,  òo^ta  d, 
liunc  che  si /a  circa  ceni  diritti  no 
\on:  di  Roma. 

COMI'C^KTE',  ÉE,  isart.  V.  le  vebe. 

COMl'ORIENlENT  ,  s.  m.  M-nicre  da- 
jir  ,  de  vivre  ,  de  se  ccm;.oricr  11  vie  l.it. 
Andamenti,  :  modo  ;  maniera. 

COMPORTER.  V.  a.  e^  n.  Pera;e:tre  , 
souffrir.  Compoitare  ;  sujienr:  ;  permetter:  ; 
ru'.ere  ;  coni.ntire.  -  v.  r.  Se  conduire  et  en 
user    d'une    certaine    manière.     Rcj^ularsi  , 


o^ruti  alU 


C    O    M 

Comporre  ;  accomodare  il  gesto  ,  il  voltò  , 
ec.  —V.  n.  S'aCc>.mniodcr  ,  s'accord.r  s.ir 
quelque  diiTircnt  ,  en  traiter  à  l'amublc. 
Comporre  j  acci^ndarsi  ;  af^i^lustarsl  i  ratar 
d*accjrdo;  cor.venire.  —  C.qjilùlcr,  cop.vcn:r 
qae  l'on  se  rendra  ,  que  l'on  rendra  un; 
Puce     sous     de     certaines    çonc.tions.     V . 

(io.Ml'bSEUR.  s.  m.  rrerott.T.  Qui  com- 
pose. Il  se  prend  ordinairement  en  mauvaise 
jiarl  et  ne  se  dit  guère  que  des  inéchuiis 
écrivains,  qui  composent  de  méchans  vers  , 
des  almanachs ,  etc.  Scribacchino  ;  poctu\;{a  ; 
impi.istrargli;   cattivo  autore. 

Cl.)M..'0>l  f  E,  adj.  de  t.  g. L'un  des  cinq 
Ordres  d'Arcliiteciurc,  ainsi  nommé  ,  j^arce 
qu'il  est  comjiosé  dj  Coti.ithien  et  de 
l'Ionique.  Composito.  —  Tout  Ordre  qui  est 
composé  de  plusieurs  Ordres  ,  sv.-ii  Dorique, 
Corinthien,  ou  Ionique î  et  dans  ce  sens, 
on  dit  pareillement ,  un  cliai.-iteau  co:npo- 
sittr.   Il  s'eni)>loie  aussi  au  subst.  CVf/i/i£  <u/n- 


eondiirii  i  procedere  ;  operare.  -  l  .  de  frat. 
L'e't.it  auquel  est  un  l.éritage  ,  une  m,  ison  , 
etc.  Trovarsi  essere.  Ac/Kter  une  m.ns^jn 
telle  qu'elle  se  comporte.  Comprar  una  casa 
nello  stato  che  si  trova.  ^ 

COMPOjE',  s.  m.  T.  de  Chimie.  Corps 
formé  par  l'union  des  mixtes  ;  et  gencra- 
Hment  tout  ce  qui  est  f.-.it  de  l'assemblage 
de  plu.ieurs  parties  ;  mélange  qui  résuke  de 
l'union  de  plusieurs  choses.  Un  composto  ; 
compositore;  componlvieato. 

COMi'ObE',  EE  ,  pr.rt.  V.  le  v«rbe.  -  On 
dit  ,  (|u'un  mot  est  composé  ,  pour  dire  , 
qu'il  est  formd  de  deux  ou  de  pKisienrs  mots 
joints  ensemble.  Cot.-post:.  -  On  du  d'une 
iridici  ine  ,  pour  le  mouvement  et  pour  1  exé- 
euti^  n  de  laquelli?  il  faut  beaucoup  de  pièces 
«'Ifférentcs  ,  qf.'eile  est_  composée  ,  fort 
Composée.  Composto.  -  T.  de  Mécan.  Mou- 
vement composé  ,  est  celui  qui  résulte  (je  plu- 
sieurs autres  mouvoir.ens.  Mt/to  ,  movimento 
comrcalo.  -  Homme  composé  ,  tort  compo- 
ii  :  cai  s  ,  OU  (;ui  iiVectc  d'avoir  un  air  grave ,  | 
un  .-ir  s/ticux  etmtdcste.  Composto  israve; 
aerio  ;  che  r.fn  e  avventato.  _ 

COMH''>'>ER,  V.  a.  Former,  faire  un 
tcut  de  l'à-semblaçe  de  i-lusieurs  parties. 
Comporre:  eomponcre.-  Fairequelque  ouvrago 
a'esurit.  C.mporre  ;«n««.-T.de  Mus;q.ie. 
Faire  qn..'Ir|ue  air  ,  q.ie'quc  chant  ,  soit 
qi'icn  ne  Tisse  que  ic  sujet ,  soit  qu'on  fa..se 
Je  suiet  avec  les  pini  -s.  Comporrein  niasica. 
-  Comi  OS' r  urie  Clavecin,  surleThéorb-, 
g-  <i-'vi.  du  C'  vecin,  duTbéorbepi  u-  com- 
»05«r  en  Mus;.iue.  Co  iiorretulg:ii/icemba[o, 
ju  II  ticrba.  -  T.  rf'/m/'C.n.  Assembler  k'» 
cratérK  poir  en  fofmer  an  mots  ,  des 
lignes  et  dci  p.iges  ,  suiv.nv.  U  cur-ie.  6jm- 
rorre.  -  ">e  composer  ,  c«ni)>c>;er  son  geste  , 
sa  m  no  ,  sesactli  n.  ;  ''oiuerier  sa  mine  ,  son 
ie»\t  ,   «•«'•  "  '''^'•''  ^^  ''«''  ^'"^  tsrwite. 


CO.viP  j ji  1  EUK  ,  s.  m.  C'iui  qui  compose 
en  ivli.s.que.  Cn  pjAt^re;  compomtor  di  M  t- 
sica  i  coniriippi.r:.sia.  —  Ai.ii.ib.e  Composi- 
teur :  celui  qui  termine  un  dirtërent  entre  des 
parties  ,  à  de»  conduiuns  équitables  ,  et  qui  ne 
>oiitpa>dénsia  rig  leur  de  lajustice.iiiinano, 
colui  che  cmpom  dijferenie ,  o  litinj ail  am- 
chero.e.  -1.  d'imptim.  Celui  qui  assemble 
es  caractères  pour  en  former  des  mots,  des 
lignes  et  des  pagts.  Componitore  \  com- 
positore. 

CO..iPOjIT10N,  s.  f.  Action  de  composer 
quelqiie  chose.     Composi\ioriCy  comiositura  f 

morne  qui  résulte  de  c;tte  action  de  cu  .i- 
poser  pour  l'jssemb'.iLC  de  plusieurs  pari. s 
q  li  ne  t'ont  qu'un  tout.  Composizione  ;  compo- 
nimento; la  cosa  composta  ^  i\  se  dit  aussi 
de  l'incorporation  de  certaines 
drOî.ues.  Comf  ûji^-'o/if  ;  composto  ;  compesta  ; 
ifonimeiio;  mescoi.mi.i  A' tu«.  -  L'action 
cuni;)Oser  un  ouvr.igv  o'esprr.  iedit.iussi 
>  ouvrages  et  d.;s  productions  d'esprit.  C»fn- 
posijione  ;  componimmio  ;  opera.  —  Le  dieme 
que  lait  un  tcclicr  sur  le  sujet  qui  lui  est 
d'inné  par  son  Régent,  lema;  corn  usi^'iore. 
-L'art d'unir  les  différentes  parties  delà  Mu- 
sque  suivant  le 4 règles.  Contrappumo  \.compo- 
sil.oiie.  -  r.  de  i'euit.  L'art  et  lam..ii.ère  dont 
un  Peintre  traite  son  sujet  djns  un  t.ibleau. 
Composiiion:.  -  Accomniodïment,  dans  lequel 
l'une  des  deux  parties ,  ou  toutes  les  deux 
en.timblo  ,  se  relitneiit  d'une  yjartie  de 
leurs  prétention'.  Composizione ^  as'^iu%ta- 
mer,to  ;  accommodamento  ;  patto  ;  conven- 
lior.e  ;  nccordo  d'  pa:;atnento.  -  On  dit  qu'un 
homme  est  de  bonne  ou  rie  mauvaise  coiniio- 
siiion,  1  our  dire  ,  que  c'est  un  homme  d'.:c- 
cû-nmodement ,  ou  qu'il  se  ti'.nt  trou  ferme  , 
qu'il  est  malaisé  de  le  réduire  au  poinroiil'on 
vent,  yonj  di  facile  ,  o  dl  difficile  ace.  m  nodu- 
mento  o  accordo.  —  T.  de  Guerre.  Les  conven- 
tions q  le  fait  une  PI. ;ce  qui  se  rend.  Compo- 
siyone  yiigjiustjmenio  ,  conveti'iLne.  —  l'.de 
Comm.  Contrat  p..sié  entre  un  débiteur  in-_ 
solvi.ble  et  ses  créanciers,  par  lequel  ceux-ci 
consentent  à  recevoir  une  partie  de  la  dette, 
en  compensatioii'iu  tout  ,  et  en  conséquence" , 
donnent  une  quittance  générale.  Compi  s'- 
\ionc.  -  Le  bon  m.irché  qu'on  donne  u^.ne 
ciiOiC.  Uiion  mtrcato  j  buon  pre'-Xo.  —  T. 
d'Impr'ia.  L'arrangemîiit  des  ktrcs  ,  qui 
levées  les  un.'S  aptes  I  s  au'res  1.  rment  un 
nombre  de  lif.ncs  ,  de  pages  ei  d.  feuilles.  Com- 
pos-vone  ;   il   comporre. 

COMPOST  .   s.  m.   T.  de  Mar.    L'art  de 
conn.jître  i'ét.  blisseraent  des  M.rées  dans  un 
l^ort    Varte  di.  conoscer   io  stabilimento  del 
flusio  enìltstoiaun  po'to.  -  Ei  T.  d'Ali 
r.a.-b.  L.T  SvicMice  de  coitipter  I 
mo.vJinent  des  astres ,  p.irra  poi 
s'.<ppe.loit  au-refoi»  Compost    t  cclésiast  qi 
Computo.  ~  En   T.   â^ Agr  cult.  ^   sitinilioit 
bon  état  d'une  terre.  Uuono  stu^o  auna  pos. 


C    Ô     M 

Mettre  une  terre  en  bon  état.  Ridurre  un 
podere  ^  un  terreno  in  tu.ji  srato. 

COMl'OWEUR,  s.  m,  l'.d'lmprim.  Ins- 
frumen:  sur  lequel  le  Compositeur  arrange  l.s 
leiirc».   Compoìitojo. 

Cv'.M  O'IE,  5.  m.  Espace  de  confirure 
qu'on  f..it  avec  du  fruit  et  peu  de  sucic, 
et  qui  est  moins  tute  que  les  cûidimres  ?iÀ 
se  tont  pour  être  g  rriées.  Composta  ;  c...  1- 
serva,  —  Certaine  m.in:ère  d'..c-ommo-';r 
des  pigeonneaux.  Piccioni  con  sapore.  -  prv  v. 
et  ba.'stment.  Avoir  les  yeux,  la  tète  à  U 
convoie,  en  compote  :  avo'r  la  tète  ,  k. 
yeux  tout  meur;ri> ,  tout  livide».  Aver  iiccp^< , 

'^"COMp'oTÎt;R','s"ni.  Gr.  Voc.  ec.  V.Vis!0-  i 
dans  lequel  on  sert  une  compote  faite  s»,.; 
du  fruit  et  du  sucre.    Piatto  o  raso   per  le 

\X'''ii'RE'HENSEUR,,s.  m.  T.  de  Thé.'l. 
I!  se  dit  des  baints  qui  jouissent  de  la  viiio» 
bénti'.ique  d?ns  !?  Ciel.  Conpreusore. 

C<.);nr.E'rlF.;'ySI)iLt,  .uj,  de  t.  g.  Con- 
cesv.ble  ,  :nte!ligibie  ,_q.:i  peut  èire  cent- 
jiris ,  conçu  ,  entendu.  Il  ne  s'emploie  guère 
qu'avec  la  nég.'.tive.  Comprensibile  ;  intel' 
iig'ibile.        . 

COMPREHENSION  ,  s.  f;  Faculté  decom- 
prendre,  de  concevoir.  Comprcr.s:one  ;  com^ 
prendimento  ;  compnnura.  —  Dans  le  style 
Didaa.que  :  Connoissance  entière  et  parfaite. 
Compnvsiaie;  cogr^ion   perfetta. 

COMi'RENDr(E  ,  v.  a.  Conrcnr  en  soi,;. 
r-nf^rmer  en  soi.  Comprendere;  conienereif 
ah?racclare  ;  capire  ;  occup.ire  ;  circj*tdarc*;\ 
—  Il  .e  du  aussi,  en  parbntdes  choses  morales,  i 
Cu',ip':nd:re;  abbracciare.  -  Faire  mention». 
Compr.nd.re  :  far  parola  ;  lar  men^'one.  —  y 
Concevoir.  Comprendere  i  intendere  iconoscerci, 
Cl  pire. 

COMPRESSE,  s.  f.  Ling»,  en  p!iisieui> 
doubles,  que  les  Chirurgiens  m.?trent  suc,* 
l'ouve.ture  de  la  ve-ne  ,  uu  sur  quelque, 
p.Tte  b'cssée  ou  mabde.  Guancialino;  più-', 

'"compress  IBI  LITE  ,  s./.  La  qualité  d'iint 
corps  qui  peut  être  comprimé.  Qualità  àfii 
ciò  che  può  esicr  compresso.  'j 

COMPixESSlULE  ,  .-dj.  de  t.  e.  T.  DidacN, 
Qui  peut  être  comprima.  Che  p~ò  ^sjcr  comi^ 
prisrn  ,  o  si  puii  comprimere.  ì 

CO.Mi-'i-.E-.SIf  ,  ivn  ,  pdj.  T.  rft  «!>;■ 
Q.ii  se  dit  de  ce  qui  sert  à  comprimer  àe%,i 
i  a-ti?s  qui  en  ont  besoin.  Chest  iirn:;  checom»  - 

'^' COMPRESSION ,  s.  f.  Action  de  compri- 
mer,  ou  r'?lTet  qui  est  produit  dans  ce  q'ii 
est  e 'm  rimé.  Compressione .,  ristrl$nimento  i 
il  comp'imert. 

COMPRIME',  part.  V.  le  verbe. 

C(>M"RL-iE  < ,  V.  a.  Presser  nvec  violence, 
r-ssetiet.    Comprimere  ;  r'ttr'gntre ;  pigiare; 


COMPRI',   isE,   part._   du  verbe   Corn» 
prrnf'r  ■.    V.  —  Y    compris,    non  [comprisî 
espè  e  de  frmule  dont  on  sesert.  pour  dire, 
en  y  c  )  unen'nt,  sans  y  comprendre.  Con*'  • 
pr.s  '  ;  l'on  comyrcso.  ^ 

COMPRO. ..ET  TRE.  v.  n.  Consentir  r^ci- 
prdqi'onent  ;  .ir  .ic-e  ,  de  se  r.n  p  irter  au  jii«^ 
me  t  d' m  ou  dt  p'uîieurs  ariiines ,  des  difre- 
ren*  ,  d  '  pr.'Ces  qu'on  1  ensemble.  Compra* 
met-:ri.  -  V.  '.  Cuin  rume're  quelqu'iia; 
1  -xposer  à  recevoir  quel  |U-  ch.'grin,  quelque 
détoù  ,  -.nt  en  se  serv  in' de  son  nom  sans  ^on 
:ive  i  ,soi^  'U  'e>tiba''rass''nt  d.ins  des  démêlé, 
da  1,  des  afF.ires.  Comprumetrere  ;  t'meatarei 
porre  d  penco  o  ;  metlir  A  rischio,  a  ripef 
t.gl'O.-  Coni  rom'-"tre  s.  diiin'te,  son  atiWj 


autorité ,  i 

:    .   ce'voir' q  i-Hue    dkb-t,    quelque    d-minu- 

1- '  lion.   Comirom-tere  l'autorità  ,    la  d\nit»i 

'ems  i>  r  le  i  esporla  al  rischio  di  ricever  oit'cnsa  ,  affronta^. 

x:i>vt\.e,[torto:  danno. 

rOMPRv'MIS,  isE,  p.''rt.  V.  le  verbe.     ' 
C  )MP<OMlS,  s.  m.  Acte  par  lequel  deux 
promcfcnt    de    se  rai>-or;er  «t 
d'un    ou  de 


ttiù.ne.  leurs    ditT.'r.'ns ,     ,-u    )ugcment    d  un    (|U  (le 

CQ.Mi'ûSrER,.  T.  S.  Viiux  T.  d'AfrU;    plusieurs  arbitres.  C»M/ri-m«<».- fie-''"'"' 


e    O    M 


^iielqu'vm  en  compromis  avec  un  aotfe  ,  l5  j 
comi  f'jmf  tire.  Mener  in  cimento.-  Et  dans  ] 
U  mèm-.'  iciis,  mttîre  la  dignité  ,  l'outonté 
de  qu-icLi'uii  en  compromis.  Mettere  in  c^m' 

''co'uhROAUSSAîRE.s.  m.  T.iejwlspr. 
Aibitrc,  cei.u  qii  est  choisi  par  compromis 
pO'-ir  teiminer  Uiie  affaire.  CKfmprcmisjario  ; 
arbitro. 

COMPTA31LITE',  s.  f.  Terme  usité  dans 
les  Chcmhres  des  Comptes  ,  pour  désigner 
Une  nature  parûcultcre  d>3  rec«tîe  et  de  dé- 
pense, dont  on  doit  comvter.  Octhi'Sodl  render 
tonto  di  eerte  riscussior.l  e  ipete. 

CO.MP  TABLE,  subit.  e:jadj.  de  t.g.  Qui 
est  sssujetti  a  rendre  co.iiiite.  Ohhiiiiato  et 
render  contj.  —  Quittance  comptible  ,  une 
quittance  en  parchemin  ,  revètje  des  formes 
nécessaires .  pour  è're  allouée  a  la  Chambre 
des  tomftti.  Quntjnxa  ctjifr^vablU  ,  cite 
non  pubessere  ri^eitata. 

COMI'TAN  L' ,  ïdj.  m.  Argent  comptant  ; 
se  dit  d'un  argent  qui  est  en  espèces ,  et  qu'on 
compte  sur  le  ciiamp.  Danari  contam';  ou 
simplement,  contanti.  —  fam.  On  dit  qu'un 
homme  a  dû  compticn: ,  pour  dire,  qu'il  est 
ridie  en  argent  comptant.  Ricco  in  cantanti , 
di  contanti. 

CO.MHIE,  s.  m.  Calcul,  nombre.  Conw; 
numero  ;  calcolo.  -  Un  petit  nombre  que 
l'on  iette  de  la  main,  et  qui  étant  plusieurs 
fois  réitéré,  fait  la  somme ^ue l'on  demanda  ; 
ïinsi  on  dit ,  à  compter  quatre  à  quatre  ,  il 
faut  vinst-cinq  comptes  pour  faire  cent.  A 
contar  quatro  a  qaaJro  colle  dita  ,  ii  fa  it 
tonto  di  cento  in  Yzntìcinqtte  volte.  —  Le  papier, 
l'écrit  où  l'on  a  fait  le  calcul  et  la  supputa- 
tion de  ce  qu'on  a  mis  ,  ou  qu'on  a  reçu,  ou 
de  tous  les  de.ix.  Conto  ;  ragione.  —  fie. 
Rendre  compte;  r.ippcrter  ce  qu'on  a  fâi: 
en  une  affoire  ,  et  en  rendre  raison.  Render 
tonto.  —  Compte  rond  ,  d.ir.s  l'usage  commun 
et  popul.iire  ,  est  un  nombre  composé  de 
dixaines ,  de  centaines  ou  de  milliers  ,  sans 
fractions.  Quand  on  cor.ip:e  p.ir  espèces, 
on  appelle  aussi  compte  rond  ,  un  nombre 
de  ces  espèces,  sans  iV.:cîîons.  Conto  intiero  ^ 
jiuj.'o. —  fig.  Au  compte  de  quelqu'un;  selon 
qu'il  suppose  la  chose..  Al  conto  suo  ;  secondo 
th'  egli  sima  ,  crede  ,  suppone  ,  s' immaslna, 
'-  prov.  Les  bons  comptes  font  les  bons  amis. 
Cunrichiarl,  amici  cari.  —  f.>ire  son  compte  ; 
se  proposer  ,  s'attendre,  espérer  que  ,  etc. 
far  Como  ;  stippotsl  \imniaytnarsi\  lusingarli  \ 
spera'eche,  te—  Avoir  bon  compte  ,  faire 
bon  compte  ,  avoir  à  bon  marché ,  fi-ire  son 
ir.a.ché.  Vivre  a  bon  compte  ;  vivre  à  bon 
marché.  V.  ce  mot.  —  On  dit  fig.  q  l'un 
homme  fait  bien,  entend  b;en  son  compte , 
pour  dire  ,  ou'il  entend  bien  ses  in'érèts  ,  et 
qu'il  est  mil-3Ìsé  de  le  surprendre.  Saper 
il  suo  tor.îo ,  iprcpt]  interessi.  -  Fa-re  comj-te, 
tenir  compte  de  quelque  personne  ,  ou  de 
quelque  chose;  l'estimer,  l'avoir  en  quelque 
considération.  Tenere,  o  far  conto  d'una  per- 
sona \  farne  stima-,  averla  in  fregi:).  —  BoÌ5 
dc-cmite;  se  dir  du  b.iii  qui  se  vend  à  tanr 
de  bi;ches  par  corde.  Leggami  di  cento.  — 
Compte  borsone  ,  embrouillé,  ob.cur.  II!:- 
quìdo.  —  Aulïoiit  da  comnre;  façoii  de  parler 
familière  ,  dont  on  se  sert  à  'a  tin  d'undiscours, 
d'un  raisonnement ,  et  qui  signifie ,  tout  consi- 
déré ,  après  tout.  Infine;  perfine;  ogni  coso 
ben  considerala.  —  A  compie,  îti.'ïïière  de 
parler  abréf.ée  ,  pour  dire  ,  qu'on  a  dcnné  ou 
reiju  quelque  chusesurl?30mmediie.  A  conto  , 
«  i.-.o/ï  coftro.  — Donner  un  à  compte.  Dar  una 
gualche  somma  a  conrj.  —  Chambre  de; 
comp-es ,  est  ur^  C-nir  supérieure ,  a 
laquelle  tous  les  comatVoicsqui  cut  m5n:élc-f 
deniers  di  Roi ,  rendent  compre  Hs  |j  recette 
et  de  la  d.5nen,ede5  somme»  qu'ils  ont  reçues. 
Camera  Je'  /snti . 

CO.MI^TF,',  :e,  part.  V.!e  verbe. 

CC)MPTii-PA>i-  s.  m.  T.  de  Math/n. 
Instrumeii:  i.r3;jre  à  rnssiiierle  chemin  q.i'or 
fa;:.  M'tu-atjre. 

C'JMi'Tli'. ,  V.  3.  (On  ne  prononreleP 
ni  cani  ce  verbe  ,  ni  din,  ses  détivéi.  )  tiom 


CON 

brer  ,  calculer.  Coniare;  numerare;  annaH- 
rare  ;  noverare.  —  Compter  parmi  ses  aïeux  , 
parmi  ses  .mcè'res  ;  avoir  au  nombre  de  ses 
aicjx  ,  decesancétres.  Contare;  nttmeiurjra 
suoi  antenati.  -  Compter  sur  quelqu'un  ;  taire 
fond  sur  lui,  comme  sur  un  homme  dont  on  est 
assuré.  Far  capitale  ;  far  c^nto  ;  far  asrcp-.a- 
mento.  —  C^cuUr  ,  supputer,  venir  à 
compte;  et  il  se  met  d'ordinaire,  a'osolu- 
menr.  Contare  ,  fari  conti,  it  ragi-^ni  ; 
taicularc.  -  Kaire  état ,  croire  ,  se  proposer. 
Contare  ;  estimare  i  tredcrt  ;  immaginarsi  ; 
far  conto  ;  froporsi.  —  Réputer,  estimer;  et 
aiors  ,  il  se  construit  avec  ta  préposition 
Pour.  Contare  ;  istlmare;  riputare  -.guardare; 
considerare;  aver  come  ,  over,  ce. 

CO.MPTEUR  ,  s.  m.  Trcyonx.  T.  peu 
usité.  Celui  qui  compte.  CaUulatore  ;  com- 
putista. 

CUivlPTOIR  ,  s.  m.  Sorte  de  table  ,  où 
il  :j[  a  communément  un  tiroir  fermant  à 
clef  ,  et  dont  les  Marchands  se  servent , 
soit  pour  compter  leur  argent  ,  Soit  pour 
le  serrer.  Banco.  —  Bureau  généra!  de  com- 
m;rce  établi  en  différentes  'Viiles  énrangères 
pour  dittar  en  tes  nations  de  i'EuroiJe.  fattoria. 
COMi-  rOKlSTE  ,  s.  m.  T.  di  Ccmm.  Il 
se  dit  d'un  homme  de  Cabinet,  e;«pertdans 
les  comptes  ,  ouj;n  habile  Teneur  de  Livres. 
Scritturale  c'se  tiene  .■  enti ,  i  liiri  de'  centi. 
COMPULSE' ,  tE  ,  part.  V.  son  v.rae. 
CO.Ml'ULSER,  V.  a.  T.  de  Prat.  P-cjid-e 
communication  des  réeîtres  d'un  Ofiicier 
prblic  ,  eu  vertu  d'une  Ordonnance  du  Juge. 
Compulsare  ;  cost/ingcre. 

CO.Ml'Ui.SOIR  ,  s.  m.  Acte  de  iusticc  , 
portant  ordre  à  l'OiTicier  public  ,  de  com- 
muniquer ses  regitres.  Compulsoria  ;  ordine. 
CO.MPUT  .  s.  m.  T.  de  Chronol.  U  ne 
s'emploia  qu'en  parlant  des  suiiputations  de 
tems  qui  servent  à  régler  le  Cilendrler  Ec- 
clésiastique. Cor:;puto  ;  supputa-iljile. 

COMPUTA  1 1 ,  s.  m.  T.  d:  Cumm.^  Celui 
qui  compte  ,  qui  fait  des  paismens.  Compu- 
tista. —  Nom  qu'on  donne  à  Pans  ,  .1  dix 
Ollîciers  de  Police ,  appelles  Jurés-Comp- 
teurs et  Déchargeurs  de  poisson  de  mer  , 
frais,  sec  et  salé  ,  dont  les  fonctions  sont  de 
compter  et  décharger  toutes  les  marchandi- 
ses de  cette  ejpèce  ,  à  mesure  qu'îlles  arri- 
vent da:is  les  halles,  et  qu'elles  y  sont  ven- 
dues. .Varie  d'alcuni   Vigilali  In  Parlai. 

CO.MPUTISTE,  s.  m.  Ce'uiquitrav.Ville 
au  compiit  et  à  la  composition  d»i  Calendrier. 
Computista.  -  OScier  de  la  Cour  de  Ro- 
me ,  dont  la  fonction  est  de  recevoir  les  re- 
ven.is  du  Sacré  Collège.  Computista. 

CO.MTE,  s.  m.  Celuiq.iiest  revêtu  d'une 
certaine  dignité  au-dessus  de  celle  du  Baron. 
Conte. 

COA4TE' ,  s.  m.  Titre  d'ane  terre  .  en 
vertu  duquel  celui  qui  est  le  5ei,;neur  de  la 
terre ,  porte  la  qualité  de  Comte.  On  le  fait 
fém.  djns  cette  phrase.  Contea. 

COMTEiSE  ,  s.  f.  La  femme  d'ii.T  Com- 
te ;  U  Ûame  d'une  ieiff.ieurie  qui  a  le  titre 
de  Comté.  Contessa. 
CONCASSE',  LE,  part.  V.  le  verbe. 
CONCAS.SER  ,  v.  a.  tJriser  e;  réd.iir.-  en 
pttites  parties  avec  le  marteau  o.i!cpi!on, 
quelqu;  matière  dure,  cousine  le  sucre,  le 
poivre  ,  etc.  Acciaccare  ;  pestare  ;  tritare  ; 
iriccioUre;  iniraimere. 

CONCATE'NATION,  s.  f.  T.  de  Philos. 
Absolument  hcrs  d'usige.  Enchaînement  , 
liai-oii.  Ci'ncjtena^i^n:. 

Concave,  adj.  de  t.  g.  ll  se  dit  d'une 
surface  ou  d'une  circonférence  courbe  ,  pri>e 
du  côté  qu'elle  est  capable  ce  contenir  que!- 
|ue  c!.ose.  II  est  opposé  à  convexe.  -  11  est 
"USs^  s-.hu.Ilcvncaro  ;  h  concavtt  1. 

CO.VCAVITE' ,  s.  f.  Cavité ,  le  creux  .le 
conci.ve  d'un  C'itps.  Conca-yità;  concavo. 
CONCF.'DE',  Le,  psrt.  V.  le  verbe. 
CONCE 'DER ,  y.  a-  Accorder,  octroyer, 
îi   se  dit  des  grâces  .  droits  ,  privilèges  ,  etc. 
nu'un  Souverain  accorde  à  ses  Sujets.  Conce- 
dere ;  acce ■■(//"■•. 
CO^CEM RATION  ,  s.  f.  T.  DIdact. 


CON 


I-? 


L'action  de  concentrer  ,  ou  l'eiietdc  ce  qui 
est  concentré.  Cor.ctntrcmento  ;  co-icen  r^- 
ïione.-  T.  de  Ch'-ra.  Opération  par  Kuiueila 
on  rapproche  sous  un  moindre  volume  les 
partie;  d'un  corps  oui  étoient  étendues  dans 
un  fluide.  Concentramento. 

CONCENTRE',  ee  ,  part.  V.  I;  verbe. 

C  JNCENTRER  ,  v.  a.  T.  Dmact.  Réunir 
au  ce.itre.  Concentrare  ;  splgner  al  centra»  — 
11  cs'  a-.issi  réciijr.  Concentrarsi . 

CONCENTRIQUE,  adj.  de  t.  g.  Ter.me 
Didjct.  Il  se  dit  de  divers  cercles  qui  ont  un 
même  csnTo.  Concentrico. 

CONCEPT  ,  s.  m.  r.  Df.-lact.  Idée  simple, 
vu?  de  l'esprit.  Coretto  ,  idea. 

CONCEPÌ  ION  ,  s.  f.  L'action  ;??rbqi;elli! 
un  eniant  est  conçu  dans  le  ventre  de  sa 
mère.  II  se  dit  aussi  des  iémellcs  des  animaux. 
Concezione  ;  concepimento.  —  fig.  Les  pen- 
sées q.ie  l'esi'rit  hum.un  forme  sur  quelque 
sujet.  U  vieillit  en  ce  sens.  Conce\ione  ;  con- 
cetto ;  pensiero.  —  La  faculté  de  compren» 
ère  et  de  concevoir  Us  choses.  Ingegno  -,fa- 
cot.'à  d:  conc:ui-:  ,  dì  Co^rpren.ìtre  le  cosi. 

CON'CâKN'.AN T.  Qui  concerne  ,  par'ici- 
pe  que  l'usage  a  rendu  indéclin  iblc  ,  et  qui 
si^!i:fiela  même  chose  que  Sur,  toucbsn;  , 
au  sujet  de  ...  11  y  a  cette  d  iVéraitce  entre 
Concernant  et  Touchant  ,  que  Concernant 
doit  ètra  précédé  d'un  subst.intif  auquel  il 
ai:  raipott,  et  q.ie  Touch.inî  s'emploie  in- 
JiBcr  n.mcnt  i  la  suite  d'un  substantif  ou 
■l'iî  1  vc:be.  Concernente;  appartenante  i  p:r- 
tlntn'e;  che  concerne,  appartiene,  spetta. 

C  >.\ CERNE' ,  ÉE  ,  pari.  11  ne  se  dit  point 
pasî'vement.  V.  le  verbe. 

COVCERNEil,  v.  a.  Regarder ,  app.irtc- 
nir  ,  avjir  rapport  à  .  .  .  Appareenert  ;  per- 
tenere  ;    spett.ir£  ;  toccare  ;  concernere  i  ri- 


CONCERT ,  s.  m.  Harmonie  composée 
de  plusieurs  voix  ou  de  plusieurs  insîrumens  , 
ou  des  deu.t  ensemble.  Conc.rto  ;  musica  ; 
conserto.  —  Un  concert  de  louanges  ;  et 
pué:,  le  concert  des  oiseaux.  Concerto  Ji  lodi, 
degli  uccelli  ;  concerto  arnonloio  di  lo.li ,  di 
canti  d:gU  uccelli.  —  fig.  Intelligence  ,  union 
de  plusieurs  personnes  ,  qui  conspirent ,  qui 
tenoent  à  une  même  fin.  Concerto  ;  'ntelilgen- 
{j.  -  De  concert,  adv.  D'intelligence.  Dì 
cortcerto  ;  d'accordo  ;  concordemente. 

CONCERTANT  ,  AN  TE.s.  m..«t  f.  Qui 
chante  ou  joue  sa  partie  dans  un  concert. 
Concertante  ;  che  concerta. 

CONCERTE'  ,  Es  ,  part.  V.  le  verbe.  - 
fig.  Ajusté  ,  composé  ,  trop  étudié  ,  ajïecté. 
V.  ces  mots. 

CONCERTER,  v.  a.  Répéter  ensemble 
une  pièce  de  musique  ,  pour  la  bien  exécu< 
ter  ,  quand  il  en  sera  tems.  Concertare  ;  con- 
sertare. —  V.  lì.  Faire  un  concert.  Far  uri 
concerto.  —  fie,.  Conférer  ensemble  ,  pour 
txécuter  un  dessein  ,  et  pour  convenir  des 
moyens  de  faire  réussir  une  aff.ùrc  ,  une 
intrij^ue.  Concertare  ;  ordire  pensatamente  ;  or- 
dinare ;  macchinare..  -  Enee  sens,  il  esc 
aussi  récipr.  Indettarsi  ;  Consultar  insieme  j 
ordire. 

CONCERTO  ,  s.  m.  Terme  de  Musique 
emprunté  de  Tlt.ilie.  Picce  ds  symphonie  , 
faite  pour  être  exécutéo  par  tout  un  orches- 
tre ,  et  d.ins  l.iquelle  quelque  instrument  joii* 
seul  de  tems  en  tems  avec  un  simple  accom- 
païaemtnt.  Concerto, 

Concession,  s.  f.  Le  don  et  vocrroi 

qu'un  .Souverain  et  un  Seigneur  de  quc'nus 
Terre  fait ,  de  quelque  privilège,  de  queiqua 
droit,  de  quelque  grâce,  etc.  Concessione  i 
permissione  ;  d'plcma.  -  Terres  que  le  Sou- 
verain donse  aux  particuliers  ,  dans  une 
nouvelle  colonie ,  .i  condiiio.n  de  les  déiii- 
cher  et  cuUiver.  Terra  da  dissodare  ,  che  uà 
Sovrano  dà  ai  nuovi  Cfhni.  —  Figure  rie 
Rhétorique  ,  par  laquelle  on  accorde  à  s»n 
a-lversaire  ce  qu'on  pourrai;  l.ii  disputer.  Cc/n- 

"cONCE'iSlONNAIRF.  ,  s.  m.  CeTui  qui 
a  Dbtfru  une  conce.'i'  .".  Cannssiotrarlo. 
C>./.NCErXI ,  s.  .Ti.  ;^io^em:unlé  de  l'L- 


i8o 


CON 


CON 


t^Hen.  II  se  (lit  des  persie;  brillantes  et  sjns 
juitesse.  Concettino  ,  ivncitto. 

CUiNCtVAil;- 1,  scii.  Qai  se  petit  conce- 
voir ,  coni,.rendre.  t'jn;i;..iiji>j/i  ;  conapi- 
hU. 

CONCEV  OIR  ,  V.  a.  I!  se  dit  proprement 
d'iiiie  personne  t.\\x\  devien:  prosse  d'un  en- 
fant. Il  s'cint^ioie  d'ora. n.iire  <tb>oium.'i»t  tt 
sans  régme.  Conc-i^'irc  ;  corcc^fz.  W  se  d;t 
aui-.i  d-.-s  térnclleb  tìes  dnim.ia.\,  en  pdrUntde 
IVjpëce  en  venerdì.  —  i-n  p  irl.mî  des  opé- 
rations de  l'esprit  :  entendre  bien  qvielque 
chosi'  ,  en  .  vo  r  une  jiicîe  idée  i  en  ce  jCiis, 
on  le  dit  dii-oi .  bijluintii:.  C-.m^i^aii-t:  jc->r.- 
ccp:n,  Clinic;  i.-Lii-^'crt ',  iiiicr.d.^ù  ■(  conos- 
cere, —  t.ïijj'-inier  en  ctmnia  termes.  £ipri' 
mere  ;  enu'\iarc  ;  sp^c:fir-are. 

CUNCliE ,  s.  t.  lien  ou  mauvais  état  d'une 
personne  ii  l'égjra  ce  ses  habits  ou  de  son 
iquipHge.  Il  e>'  v.e.ix.  Air.d^  ;  arnesi.  —  Se- 
cond réjjrvoir  des  niîrjis  sa-diis.  Ci^ttoja. 

CU.NCilit.*.  ,  V.  a.  i:év.  i.  b.'s  et  peu 
niité.  Krnb'cner,  s.ilir  de  bran,  òtjcazj^c. 

COKCH!TtS  ,  ç.  f.  pi.  Coqcd'es  petr.- 
fiées.  i,u-ci'i  ,  o  conchijilie  im/:-:rue. 

CO.>.i,  H.  JlDb  ,  s.  t.  T.  de  GJum.  C'est  le 
nom  d'iine  courbe  géumé-rique  qui  a  une 
«symptote.  t'o  coidi.     _ 

CuNC.4YLIOi-UGIt,  s.  f.  f  Onprononce 
Conq'.nliolo.ic.  )  Pa'-t;î  de  l'Histoire  n..-u- 
relle  qui  irjite  acs  co-iu:Ilises.  Coiich'.gliuLO- 

'"cONCIEBGE,  s.  m.etf.  Celui  ou  ce'le 

3ui  à  la  ch.irge  d'i.n  hóicl  ,  d'u.i  chite,  u  , 
'un  palsis.  CusteiUno  i  c  più  propri,  m  ji.t.^ , 
cttstude  i  chiavaio.  -  ^Ȏoljer  qui  a  soin  de 
la  garde  d'une  prison.  Carcerière  j  eus:od(.  delie 
çaiceri. 

CONCIF.RGEPJF,  s,  f.  La  charge  etcom- 
miision  de  gjrder  un  chaieiu  ,  un  palais  , 
une  in.iison  ,  un  liôrel.  La  carica  d'un  cas- 
tellano ;  castclKiniiia.  —  La  dîineure  et 
l'aiip.irteinent  ri'jn  Cùncierf,e.  L'ai>ii..^o:ie 
e  stanca  del  cast:, Uno.  -  Lieu  ou  les  l'ar- 
lemens  tiennent  leurs  prisonniers,  frulloni 
ca  ceri.  > 

CONCILE  ,  s.  m.  Assemblée  lëgitimc- 
mem  convuquée  de  plusieurs  tveques  de  l'ii- 
dise  Catholique,  pour  délibérer  e'.  dé. ider 
'sur  des  questions  de  d»  cni.ie  et  de  discipline. 
Concu.u.  -  L'..Sicmb:ee  des  hvcques  d  une 
métropole  ,  s'.ipptlie  u\\  Concile  l-'rov:ncijI. 
Concili»  l'rot^i-.ciale.  —  Celle  des  Evëques 
de  toutes  les  Métropoles  d'une  Nation  s'ip- 
pelleun  Concile  Nation,.!.  Concdio  Na^iôi.i- 
le.  —  L'a>iemb'ée  i.e;  Evèques  de  tous  ks 
Etats  et  Ruy:.urnos  de  la  Ciirétienté  ,_  s'.ip- 
pelle  un  Conciie  Œcuménique  ,  ou  (iénér..!. 
Concilio  gencr.ili ,  ec!r,n:.KÌco.  —  Les  Décrets 
et  les  Canons  qui  se  knt  dans  un  Concile. 
Concilio  ;  dicreti  e  canoil  d^un  Concilio. 

CONCiLlAaULE  ,  s.  m.  Assemblée  de 
Prélats  héréti.iucs  ,  schiiniruques ,  ou  îileÈ!- 
timementC'invoQués.  Conciliabolo  ;  concilia- 
hulo  ;  conci  lo  clandestino.  _-  Ironiquement  , 
une  assemb  ée  de  g-ns  qui  pensent  a  faire 
linéique  mouvais  complot.  Conciliaioio  ;  con- 
yenticolit  ;  adiinan\a  starna. 

CONCILI  ANI  ,nK  .  E,  ad) .  Qui  est  pro- 
are  n  I'  Lf.i!Cil'..^K-n.  Che  Concilia. 

(.ON.C;iL!AThUR  ,  s.  m.  CJui  n;,i  ac- 
corde et  concihe  dv-s  personnes  en^(rlnble. 
Conciliatore-,  pacif.catort.  -  T.  d:  J  iri^i-r. 
Conciliaieur  des  Ant'uo.tiies  :  Jurisconsul'e 
qui  a  travaillé  pour  coii>.ÌMer  ensemble-  le;  Li, 
qui  naroissent  contraires  les  unes  aux  autre>. 
Conciliatore  d:  le^i. 

CONCILIA  !  lUN  ,  s.  f.  Action  de  conci- 
lier,.  réunir  n  de  personnes  quiétaien.  divi- 
sées. Ricoticiraiioie  ;  cor.cilta-'jonc  j  accordo. 
aca>modamento.  —  L.i  concordance  desj^cs- 
sages  et  des  loix  nui  paroissent  contraires. 
Conciliavóne  delle  less'  ,ec. 

eONCILL'VTKICt,  s.  f.  CcPe  qui  a  fai- 

on  qui  tente  de  l'iire  des   condiations.  Hi- 

tenciiiatrice  ;  pacîdra. 

CONCILIE',  t£,  psrt.  V.  leveibe. 

GONCîHER  ,.v..   a.  Accorder  ensemble 

dei. personnes  OU  dci,  choses  qui  sont)  ou 


qui  semVf'\t  ctc  cor»^r.-lres.  Ccr.ciV'are  ; 
Unire  ;  accoratile  j  ayi-aciare  i  nconiii/are. 
-  Attirer,  acquérir;  il  ne  se  dit  qu  en  par- 
lant (le  l.i  ci.poi'iion  l.-'vor.b.e  des  es|.rits. 
i  Conciùart ,  cattiv.ire  \  acquistare*  —  £n  ce 
scn.,  i!  tji  aussi  véc. 

Il-UNC;  ) ,  Isti  7  .idj.  Qui  est  court ,  res- 
serré ,  etc.  Il  ne  se  dit  qu'en  matière  de 
duco.irs.  toncisu  ',  breve  i  succinto^ 

CvjNCI  iuN  ,  s.  f.  Q.iahté  de  ce  qui  est 
conci».  Concisione  :  preci ronu. 

CONi-llOït.N  ,  l:.:vNt.  ,  s.  m.  et  f. 
Cuoy.nde  la  incme  ville  qu'un  ai.t.e.  Ci/n- 
eiti:^.:'no  ;  lonciti.i.iitia.     ' 

v.,OiNCLA.'.iAUUN,  s.  f.  T.  d'Histoire 
j'\  nuire.  Cereinoi.ie  qui  consi>:oit  a  sonner 
ou  Co.-  ou  de  1.1  trompette,  pour  an.ioncer 
q.i'.u;  mjl.ide  venuit  de  rendre  le  dernier  jou- 
p.r.  Coiiciama^.on:  -  On  U'  disoit  auss'  du 
signal  qu'on  (lu..r,oit  aux  .loldaii  Roni..iii)  , 
pour  piiL-r  baga.^tf  et  décamper.  Cinaniata  per 

COiM.LAVK.,  s.  m.  I.e  lieuoi'i  s'a^sein- 
bL-nties  Cardin.inx  pour  l'éleciund  un  l^ap  . 
Conclavi  i  co-iclam.  -  L'Assemo.cc  d;sC.:r- 
diiiaux  qui  tr  'Vjilient  a  i  eI..'Cîioii  oa  i-'a^e.  Lt 
on  dit  .  le  ConcU.ve  d'un  tel  l'a|.e  ,  pour 
oire,  le  Conclave  où  un  tel  Pape  a  éiéélu. 
i.oiie.avc. 

CjNCL.^ VISTE  ,  s.  m.  Celui  qui  s'en- 
ferme d..ii>  le  Conclave  avec  un  cardinal. 
t'onci.li';.M. 
CONC1..U  ,  un  ,  pjrt.  V.  le  verbe. 
CO.NCLLIAiv.  ,  ANl't  ,  adj.  Qui  con- 
cKiii ,  qui  pfous'e  bien  ce  qu'on  veut  prouver. 
Conclude.ite. 

CO.vCLURE.v.  a.  Achever  ,  terminer. 
Coiicliid,.re  ;  cor.ilit.idcre  i  stabilire  ;  pnire  ; 
f:ima'Ci  risolvere;  teintinare-*  venir aUa  Con- 
cLsIoûe.  —  1  irer  une  coiiaéquuiKC  ,  et  in- 
tércr  une  chose  d'une  „uîcc.  C^ne.liudere  ; 
giudicare;  dedurle.  -  T.  ae  Frat.  Proposer 
les  nos  de  sa  demande  ,  après  avoir  déduit 
le  f.m  et  les  raison.,  yenir  a  conclusione  ; 
prod.ir  le  r,i^font  d  una  dimanda. 

C/NCLUMON,  s.  t.  tin  d'une  affaire  , 
d'un  di>cours.  Conc'usiine;  concliiuslone  ;  Si- 
nimentû.  -  Li  coir.équeiice  qi.e  l'on  tire  de 
quelque  raisonnement  ,  et  suf-tout  d'un  ar- 
gument fn  fo-m-;.  Conclusione  ;  conchli.s  o- 
ne.  -  au  pi.  l'erme  de  l'iat.  Ce  que  ics  par- 
ties dem.-.ndent  par  des  ret|uètes,  sent  écrites. 
Sou  vet biles,  0.1  par  d'autres  actes.  Cunciu- 
slo/ii.  -  Cinclusions  des  Gens  du  Koi  ;  ce 
que  les  G-,n,  du  Roi  demandent,  et  a  quoi 
ili  concl.i.;nt  d-jns  les  causes  où  le  Koi  et 
le  l'u'oiic  ont  quelque  intérêt  ,  comme 
dans  les  causes  crim  nelles ,  d..ns  les  c.  u- 
ses  des  mineur,  ,  etc.  Conclusioni.  -  D..nî 
le  discours  tam^lier  ,  il  est  quelquefois  ..dv 
et  s.i;.  liie  :  Enhn,  bref  ;  en  un  mot. /n  cu/i- 
rii;j(o...c  ,  fialnicnle  ,  a  airla  l'i  breve. 

i.U.NCOCl  lO.N  ,  s.  f.  T.  lJ..I,'-c-.  il  se  dit 
de  la  di.qe.tion  deo  alimtns.  Un  dit  o.iiiaire- 
in''iit  C!»';rion.  CoiicoXione. 

COiNCOiViUKE,  s.ï.Esi'èce  de  truii ,  ou 
de  ;é„.ime  de  forme  hngue.et  de_  nature 
froid;  et  aqueuse  ,  qui  vient  d.;n<  les  i.irdms, 
sur  des  col  h,-..  Latrinolo  ;  citriimio  ;  ct- 
diiuo'.o.  C.iRcombre  si.uvage  ,  |  i.mte  qui 
donne  des  l-uiis  ov,,|.-,,  guère  plu  gros  que 
le  pouce.  L'cx'rai'  do  ces  'r,rts  estuii  ces  plus 
firts  i.irg.nits  qu'on  puisse  tint  dis  vejé- 
t..ux.  Coromerei  lo  i- cocomero  asinino  ;  ctjco- 
men.  sahuico. 

CUNCO.MITANCE,  s.  f.  T.  Dosmat. 
Accompasi.cment.  11  se  dit  d'une  chcse  qui 
va  de  com  agnii  avec  une  autre  qui  est  la 
principale;  il  n'e-.t  nuire  enihase  que  d.ms 
cette  i,lnM*e  arlvcrbia'.e  :  Par  concomitance. 
Coacomii.-rxs 

CONt  OMITANT,  ANrE,.-di.T.  DoRm. 
Q'.u  ..ci.1  mpaf.ne.  La  [;race  concomitante. 
Con-eijiiiitante  i   che   accomi-agna. 

COi'^COsU^NilE  ,  s.  f.  Convenance, 
rapiK.rt.  il  ne-  se  dit  pucre  qu'en  parl.int  des 
Auteurs  c.inoniques.  Concordanza;^  confor- 
mili; atcvrAo.  Les  livres  qui  sont  faits  pour 
montrer  la  coacordance  lici  Ecritures ,  dîs 


CON 

Loix,  d:ç  Cau-umes.  Conco't^.-rrT.i.  -  Ccn-^ 
crcl.inco  de  I.  H.hs,  Inc.^x  .  Ii'n.  b.<'..t...?  , 
«jLii  cutiticn:  roui  le»  moii  de  la  tiîble  ,  -. 
tTiarq..e  les  endroits  uù  ii'i  sont.  Cncordu/ - 1 
dilla  b'i'b:a.  -  T.  de  Cr.  mm.  L.i  msir.:.-.".; 
d\iccort!trr  les  moti,  les  uiis  avec  les  autres, 
suivant  Us  règles  de  cheque  Langue.  Lcn- 
Cijuian-ia. 

CONCORDANT,  s.  m.  T.  de  Mus.  La 
vo'x,  qui  e-ii  entre  b  t;:ii!e  et  Id  b.tsse-raiile  » 
et  qji  peut  cli.:ntt:r  l'une  et  l'autre.  Concof' 
dantd. 

CONCORDAT,  s.  m.  Transaction,  ac- 
cord, convï-iition.  H  se  di'.  princi.^..leiTH;n'  eu 
ni.itjères  hLclósiPStiqucs.  Conci  rdi.ito  ;  ^cc^.r- 
rfj;  conv.uU^ne.  ■  t.'n  fp.  elîe  ,hiu!um':nt, 
le  Cuncorcar  ,  l'actord  tair  enire  le  t^.tpe 
Lcou  X  ,  et  le  Koi  f  ronçois  l ,  tou.h.int  la 
iiomiii?.t:un  iiux  rféiiénces  coniis'uri.  nx  Hli 
Koy.  ume  de  t>/nc -.  Concardito.  ■  Coi,..«jr- 
(tu  Gertnaiilqi-r  i  l'.iccord  t;i:en;rel.i  C.iur 
dv-'  R.-'tiie  et  ;»»|nr-j  ,  ton-  h.înt  les  Héiiéii- 
ces  di^  riiiTii'iro  ,  so-.is  le  règn?  de  PKiiiptrcur 
Krciii^nc  lU-    Lanc^'tóato  tUrmamco. 

CvJNCv/RDt,  s.  f.  Union  de  cœurs  et  de 
voljinéi ,  b 'n:ie  int-.'i'.ii^enc-^  e.rre  des  per- 
sonnes. Coticoriiia  ;  conformité  di  vvUri  i  Ji- 
co  d^-^  unions  ;   volontà  unirormc. 

CONCOURIR  ,  V.  n.  Coo;  crcr  .  produire 
un  eîfet  conjoint:  mcn:  avec  quc-lque  cau-e  , 
avec  quelque  a^^^Mit.  L'vttcomrc  ;  cvope-arc  ; 
unirsi  aduna  cosn  y,r  yroéurrc  un  e0'-fj 
-  rATQ  en  qut  Iqac  ég.-ïiïo  de  droit  nu  de  mefi- 
te ,,  p-^ur  do]>u;v  r  quj'que  chose.  E-i  ce  sens,  il 
ne  s'ein;>lûie  tui'.ivec  l.i  i^ré;  osition  i'*our  ,  on 
abvflument;  ces  deux  pièces  ont  concoure. 
C-.ncurrirt  ;  i-.trcrs'a'i.  -  Dmx  provisinns 
ù\\ii  mim-  Bl'i  t*n.'y  c  )ncourcnt ,  qu.mdeiles 
sont  de  fnêiiedaa'.  Cor.coircrs;  esser dclL* 
lsu^.iii  diits.  -  T.  de  l'hys.  et  de  Géom.  .Se 
rencontrer.    Concomie.  ;    incKtntrarsi    in    un 

pu.lti/.  r 

CONCOURME ,  s.  f.  T.  de  Ccmm.  Drogue    U 
aurvruen;  nommée  Terra  merita.  Curcuma^    ^!* 

CONCOURS  ,  s.  rn.  Pc^on  pnr  laqeelfe 
m  concourt.  Cn.icors.'-i,  eo<ui:era\:une\  con* 
i:i:rri'n:iio,  -  Mctii  e  au  conccurî  une  Chiire 
t!e  Thé.'loi-e  .  de  Droi- ,  de  M?decine  ,  ere, 
c'est  l;i  mettre  à  Ki  dispu'O  entre  plusiciU"S. 
piCîendcinî ,  pour  la  donner  à  celui  qui  a-ira 
I;  plus  de  Cdoaci'é,  ALc::"  a  concorso.  -  Af* 
fir.^nce  t\c  m-^mde   en  quel'i'.:-?  endroit.  Ci/it- 


;  ca  i 


n^hitiii/ni  di   genti 


-  ÏUnconîr^.  Ain>i  on  di'.  ,  en  Phys;f|uc  ,  lé- 
concours  de»  A^'omes-  Il  ctnccrw  dci^ii  itto- 
mi.  Et  en  Crammi-iiro ,  le  concours  dis 
voye'lvj.  //  concorso  dclU  vociU. 

Cn\CìXiLi\  LTE,  nd).  T.  Didact.  lise 
dir,  l'-T  opio-i'iun  à  .ib,tr?i: ,  et  peur  ex;>ri- 
mer  les  qu.-.li'cs  unie-»  à  leur  sujet,  co'iime, 
pieu.i  ,  «.avint  ,  rund  ;  ;iu  lieu  qu'.;hsrrait  se 
d't  des  qu  IitJs  considérées  ibsolumenf,  et 
c^nme  séparées  de  leurs  sujets  ,  commff- 
piété,  icience  ,  ronds-'ur.  Concreto,  -  T.  di 
Chymic.    Fixé,    épï'issi ,  coj^ulé.  Concreto^ 

COnK'JdtO\    C'ÌK'^^  ifo. 

Cv)NCi<t'nON  .  s.  f.  T.  de  Pliys.  Amas 
de  p'^isieur-.  p  r'.;o.  qui  se  réunissent  en  vme 

'  Concevoir. V. 


Af-J 

ato-mf 

d«;.f! 


CONÇU,  UF,  r.irt.  du  verbe  Com 

CONC'JIÎIN'.AGE,  s.  m.  Comm-> 
homme  et  d'un.-  lemme  qui  ne  son-  point- 
marii's  ,  et  q  .i  v'v;r.t  ense.Ti'ûle  comme  s'ils 
rcu.icii'.  Co-chinit.,. 

CON'^l'b'NAiiMi,  s.  m.  Qui  entrelicnt 
unecjic  b'ne     C.ncublnar-o  ;  co.neiiliinate'e. 

CONi;.l>l\'(^  ,s.  f.  Cellequi  n''i'jnt  point 
mat'ée  avec  un  liommc  ,  vit  avec  lui ,  comme  , 
si  elle  éto >  >.i  femme.  Cvmcnbina. 

COXCUf'l  -CENC-;  ,  s.  f.  Inclination  de  la 
natu.  e  c  irrompue  ,  qui  nous  porle  au  m,Tl  et 
aux  phii.irs  illicites.  i.nncupiscen-.^i  ;  concupì- 
scenria  ;    c  inciipiseihilttà. 

CONCUl'ISCIfiLE,  ad|;  II  n'est  en  maC 
que  dins  le  Dosm.. tique  ,  et  dans  cttjc 
phrase:'  appétit  concupiscihie  ,  qui  siRnute 
i'appéiit  p?r  lequel'  l'ame  se  porte  vers  un 
bien  sensible  ,,  vers  un  obiçî   qui  lui  phit. 


e    G    N 


CON 


CON 


rSr 


«t  or.  Topposf   à  l'jp 

fisci'ol'iy  Cjric.t^tsCiVOiC  y  CorìCtif'IJi 

(JUNCUHKKM.viENr,  adv.  1- 
rence.  In  concotr:'>^jy  a  gara.  — 
inent,  enu  mb!e.  \  .  —  1'.  oe  l'ra:. 
ordre  conci 


qui   sont  en  me. ne  ran^.    Creditori  ptr  t^uai 

CONCURRENCE  ,  s.  f.  Prétention  He 
pîiis:eurj  personne»  à  la  même  chose,  Con- 
torrsn\.i;  cump:t.nia-y  ga-a.  —  On  dit  jas- 
qu'à  concurrence,  iasqa'ii  U  concarrence'dc... 
po.ir  dire  ,  jaîqu'.:  ce  qu'une  c-it«i.ie  somme 
soit  remplie  ,  soie  entièrement  acquittée.  Fi3o 


rascible.    foneu-  |      CONDîSCENTL  ,  s.  f.  T.  dtPrat.  L'.Tf-  ;  citirn  et  !.'.  transmet  à  ua  on  à  rKiîietirî  corps.- 
'o.  I  tien  de  ;c  di.har^ir  ii'u.'.c tuteile.  Lu scjritj-}i  i  Co.^.fi.-.i.ri.  —  Ln  i".  «  Lùutum:.  1!  est  syn. 

r  conçut-  ■  â\in^rtTJa.  î  de  tcnnier.  V. 

D-.-,i..intî-        CJ.xD.CTION  ,  s.  f.  T.  Ji  J:inspr.  kc-        COîn'DUIRE  ,  v.  a.  Mener,  p-.Mer,  faire 

Vt-n-.r  en  !  lion  q  le  le  propriétaire  d'une  cl.OaC  volée  ou  I  aller.   Il   se   dir  des  hommes  et  des  animaux. 

ncitrs  !  usurpie  a  pour  la  revein'iqaer  ei  retirer  des     Cont^<:rre\  iuidan  y  menare  ;  essere  scortai 


adi    de  t.  g.  Ou 


CONCURRENT  ,  ente,  s.  m.  et  f.  C 
pciit.'ur,  qai  poursuit  une   même  diose  ,  e:  I  D 
en   mèine    tcns  qu'im    autre.    Ccmpctiture  ; 
torccr'Sfite  ;   mali  ;  gjrc^g  a/ltc. 

C.JNCUiSlON,  s.  t.  Vexation,  ac'ion 
p^r  Lquelie  uu  iVh.gisrrat ,  un  Om.:ier  pu- 
blic e.xige  au-delà  de  ce  qui  lui  est  où.  L'on- 
tussLnt  ;    an^hirij. 

CC)MCUi>IJNNAiP,E,  s.  m.  Celui  qui 
fait  de;  concuis  oas.  Ctificussionarto  ;  an^a- 
riatjrc. 

.CONDAMNABLE 
tirs  d'ece  i.ond.inn_ 
djvimyj^  ;  d:'ni,  </•  coniar....„^ 

CONUA.MNAflON  ,  s.  t.  Jugement  par 

le-^'.i^I  on  condamne,  ou  l'on  est  condamné. 

l     '  yrzna  J    conJcnna^ione  ;   condaAna^îom  ; 

^■i/iî{i).-K;  C03dcnnc\:yni.  —  l'asscr  con- 

■  tioii  ,  c'est,  consentir  que  la  p.^rtie  ad- 
.'    obtienne    iugemint  à    son    aVuntJge. 

rtir  ch:    la    parle  avv:  sj-ia  riporti  i: 

■  J.'j  /jvjr-rj.'r.  -  fig.  l'ass  .-r  condamna- 
.  c'est  convenir  qu'wiatort.  Confessar  i! 

»;.3  10 -to. 

ÇOND.«..M\ATOiRE ,  at'i.  de  t.  g.  Pomey. 
T.  in.iîiti  qui  porte  condamnât!  )n.  Condnn- 
actoro 

CONDAMNÉ,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

COSDkMi^tH,  V.  a.  Donner  un  Jupe- 
ir.ent  contre  quelqu'u  1.  Coidennare  ì  conàì".- 
Hare  ;  se~teni-jre*  —  B'àmcr  ,  dcjapprouvrer. 
Biasimare;  tiisafp'oya^e  ;  censurare  ;  taccia' 
Ti  ;_  appuntare  \y:provare  i  dannare  ;  dar  carco. 
—  ng.  Cond.?mner  une  porte  ,  une  fenêtre, 
c^est  la  fermer  de  te'.'.e  sorte  ,  qu'on  ne  puisse 
l'ouvrir;  en  empêcher,  en  int.?rdire  ras.''|;e. 
Accecar  una  fin  '.tra  ,  una  porta;  muraria  ; 
turarla.  -  v.  r.  Avoi!,;r  sa  faute.  Confessar  il 
ino  torta. 

CONUExVSATEUH,  s.  m.  T.  de  Phys. 
Nom  que  quelques  Ai-teurs  donnent  à  une 
machine  qui  sert  ,i  cor.den^er  del'sir  dans  un 
«sp.ic6  donné.  Machlta.  pntunuticu  di  com- 
frcssione. 

.  CONOENSAriON  ,  s.  f.  T.  de  Pltys.  Ac- 
toon  par  laqucl'e  un  corps  est  rendu  plus 
censé  ,  plus  comçrcte  ,  plus  serré  qu'il 
n'étcit.  Il  est  oppose  à  raréfaction.  Conitnsa- 
lione;  ccnJcnsarie'^to. 

CONDENSE',  EE,  part.  V. le  verbe. 

CONDENSER,  v.a.  Rendre  plus  dense, 
plus  compacte  ,  plus  serré.  Ci.niema.re  ;  far 
dense  ;  addensale  ;  raddensare  ;  spessire.  —  Il 
est  aussi  réc.  Cond^mar^t. 

C0NDESCE;<DANCE  ,  s.  r  Com;.Ia!- 
Since  ,  qui  f„it  qu'on  se  rend  aux  sen'imeuî, 
aux  volontés  de  que'.î.;un.  Condescende ':-^a  ; 
tandlsccr.dcnia;  cJ:  cscer.di-.enlo  ;  conjisctn- 
*''one;    cond.-^cen^lMj  ;   indu^senra. 

CONDESCENDANT,  a.jte,  adj.  Qui 
eonde-cend  aux  vjoi.tés  de  quelqu'un.  C^a- 
etsc:n'eT,-;  c,:ditcin.i.znte;  iréricente. 

COWDEjCENU  Œ  ,  v.n.  Se  rendre  aux 
sen-im-n>,  a  la  volonté  de  quelqu'un.  Con- 
d'sce-tiLre  ;  condiscendere  ;  secondare  ;  accon~ 
seit'.r;.  -  Cnad.^icendre  aux  foiplesses,  .lux 
besoins  de  quelqu'un,  c'est  accorder  quelque 
chose  a  ses  besoin;  .  à  ses  foiblesses.  Con- 
^'sandirc  ;  acconsentire  ;  piegarsi;  aceomv 
iarù.  -  r.  ic  p,j,_  Se  de'Jrrger  sur  m 
autre  o'une  tutelle.   Ukrarsi  dal  carico  d'una 


rr.a:.is  de  ceux  qui  en  )oji>senr  inj  <»"emcnc. 
Cest.iussil'.icti>;nderéi  iter  une  som:re  qaon 
ne  devoir  p.is  yï^'.nr  c.  intentasi  fcr  rip.:t^re 
u  ridiirta-taar  qualche  cosa. 

CJNDIGNt,  ..dj.  de  t.  g.  T.  de  Théjl. 
Proporùoniic.  Satistaction  contf^^n'.:  ;  ménte. 
conditile  ,  c'est  une  satis(;.cii',m  yjc  jportioni.ée 
à  Poiten  e;  un  mérite  proportionaé  a  la  ré- 
compense due.  L<'nJcsn,j. 

CONDÎGNEMii.-.  r,    adv.    T.   rfr   ThU. 
condirne  ,    proportionnée  , 
avec  conci^^ntré.  Coi.dc^-iame.nte. 

Cv.>iV.JiJ,\irf,',  s.  f.  I.  de  Viicl.  hi 
quiir.e  de '.e  qui  est  condirne.  Con,''-:^  utà. 

CONDiSCii-Lli,  s.  m.  CoiT.païn.n  d'é- 
t.tde  ,  cehii  avec  qjî  on  étudie  d.ins  la  .neme 
cl  Sïe.  Cundlscepo:v  \  compc^no  a"  scuoia. 

^.O.NDiol,  s.  t.  Iréivux.  Nwn  quêtes 
Ar  b.-s  O'.n.icnt  a  THerbe  aux  foulons.  Erba 
la:a-ta  e  raJicttadcl  yiv.t'olo. 

CO.sWT,  s.  m.   <..dcpr.a,m.  Confiture. 

CONDITION  .  s.  f.  La  r.  ture  ,  l'état  e! 
l;i.  qu.l.tc  d'une  chose  ou  d'uae  persoun;. 
^'t'/7.^'-.'urt« ;  grado;  sta'.v;  i;uaittà  ;  essere, 
—  L'état  d'un  homme  ,  considéré  par  rap- 
port a  S.1  naissance  ;  et  en  ce  sens  ,  on  l'em- 
ploie d  c.uiu.ireovec  la  p.tf  ticule  De.  Cond:- 
^i'ie;  ^.'ado  ,  sts'o  ;  nascita.  —  Absolumjn:, 
homx.e  iu  cor.dic:on  ;  homme  de  nûss.iucc. 
Uomo  di  è.ton^  coridi\i»tie  ,  di  c.j;ld:û.^e 
cata  l  resca  ,  no'.nie.  —La  profession,  I  état 
d^  nt  on  est.  Srato  ;  qualità  ;  projess-.oric 


ducere  ;  pcrnurrc  ;  acconci  agnare.  —  Il  se  tlit  des 
c'ioses  inanimées.  Condurre  ;  portare;  transport 
tare-  -  Conduire  l'eau  ;  c'est  la  faire  aller  d'un 
eni'roit  a  r.n  au're  par  des  rigoles ,  par  des  ca-- 
n-'iux.  Condttr  ac.'jue.  —  Avoir  inspection  ;  et 
en  ce  sens,  il  se  dit  des  ouvraj^es  matériels. - 
Condurre;  diripcre  ;  aver  si>pr'ntcnden\a.—  il 
se  tilt  aussi ,  des  choses  morales  ,  et  des 
ouvrages  d'esprit.  Condurre  ;  man.griarc ,. 
o  fa:tar  hene  un  sog^zit-j  ,  ec.  —  Contluire  un 
ovivrapp  à  sa  perfiction ,  c'est  le  rendre  par- 
fai-,  accompli,  y  mettre  la  dernière  m.iin. 
Conduire  un  lavoro  ;  tarlo  ;  ferfe^lonarlo. 
—  Corom  :nder  et  s-rvir  de  chef ,  réitir  ,  gou- 
verirer.  Condurre;  eonicndare  ;  guidare;  ca- 
pUa-'.are.  —  Acccmpagner  quelqu'un  par  hon- 
r.ei.r  ,  i-a'"  Civilité,  'lar  occasion  ,  ou  pour  sù- 
r.'é.  Cf'.d'.rre;  accompa^:narr..  —  v.  r.  .>a. 
lO  nvo  ter  ,  se  gouverner  soi-même.  Condur- 
si; CôTt-o-'l  ::si  ;  r.goLtrri. 

CpNDUlSiluR  .  s.  m.  T.  d' Ardais.  C'esr 
ceUr  qui  dans  les  c;,rrières  d'ardoises  ,  est 
tOMi.iurs  ai-  liant  de*  la  carrière  ,  près  U 
mai.h:ne  d'épuisetitent  ,  à  l'endnit  qu'oiv 
nommet  Lumière.  Il  conduit  le  bassicot  ou  le 
se.Mi    Condunore. 

CONDUIT,  uirE.rsrt.  V.  !è  verbe. 

CONDUir,    s.  m.  Tuyau,    cai-,.,!  i  a- !e- 

3^el  voulc  et  passe  qucîqje  chose  (U- flui.-'e  ,. 
e  l'ejiu  ,  de  l'oir  ,  cet.  Cndoto  ;  ac^iuidcccio;. 


COND£SC£NDU,  pjrt.  iodédinable,  V. 


Uo 


on  ledit  d'o.-duuire  ,    abiolument.  Sir.iiio. 

-  Les  clauses,  charges,  ub'ieations  ,  ra.)ycn- 
r.rnt  lesquelles  on  fait  qiieiqae  chose.  Condi- 
tone; patta  ;  limîtat^s^c  •  ciausi-'a.  ~  Bapti- 
s.rsous  cond'tion.  ti aittX\ar sotto  condizione. 

-  Le  parti  avantageux  ou  désavatt'ageux  que 
l'on  fait  a  quelqu'un  dans   une    atfaire.    Ci 


..    .  .    C»'Nr?yìTìì,    s.  f.   Action  de  conduire , 

sticiié.  tn  ce  dernier  st.ns,  ^-Se  me.ier  ,  de  eu-rfer  quelqu'un.  Con-Ltta-i 


condjic. 


gu-da  ;    scorta.    -    On  dit,. 

H-i  "Il  ici  (T. i  chargé  de  la  conduire  d'.icAm- 

bass.year  ,  qu.;nd  il  est  ch.reé  de  l'.lk-r  re- 

ccvo'rs  irla  frontiè-j  ,  o.:  de  l'v  'ectundi-re  , 

eu  Kii  faisint  fournir  su-    la  ro.ite  ,  les  v^i- 

t  iTc's   et    le;    viv-es    i  é^ess  ie  .    Jccjrcx-- 

.       .  ^gn.:m:n/o.  -  L'exé-utiuii  ,   la    di  ect  .^n   d'un 

d:^:one  ;  partrto.   i<endre  sa  condtticn  meil- j  o.ivr  ,f  i ,  d'im   rrojer.  Eccnom'a;  dire-ticne, 

l'ore,    inforcare     II  diruto;    ni:i,'//ord,- «co/ï- •  —  Cjmm  nd.m-^n- sur  le;  ptup'es,  et  go.iver- 

d:vpr.e.  _  |  nem.n  ,  sott  politique  ,    soit  Ecclé  iùstictiie. 

CONDITIONNÉ,   ÉE  ,  part,  et  adj.  Çl\i\\  Condotta  ;    coterno  ;    capitane  ia  ;  gui'one. 


■ions  rC'-juises  ,  qai  est  en  bolli- 


ne vleai  di 
qu'il  est  bien  condinomié. 


tei  qu'il  d.iit  être.  Cjndi\, 
bìdin.mr,   on  dit  d'un  hj 
et  de  bjiine  cher 
Ne  'ur  ,junr.to   ha  ._. 

CONDinONNEL  .  e-.t-E  ,  adj.  Q.ii  porte 
de  certaines  clauses  ou  conditions ,  moyen- 
H.int  lesquelles  une  chose  se  doit  faire,  co/i- 
diiijn.tU  ;    limitai... 

«-ONDITlOiNNF.LLFMENT,  adv;  Ala 
char.;;e  de  eert.iines  conditions.  Cor.di-{ionil- 
mente  ;  coni:-ion.taniet:fc  ;   Con  condizione. 

CO.N'CiriONNLR  ,  v.  a.  f .  de  Commerce. 
Doiiiier  à  une  marchandne  toutes  les  fa- 
çons cor.ven.ibîes  ,  pour  la  rendre  propre 
a  être  vend. le.  Far  cm  una  mercanzia  sis  ben 
conditionais. 

CONDOLÉANCE  ,  s.  f.  I'  n'a  guère  d'u- 
saF.e  q.i'en  cesplirjses  :  Conrplimentde  condo- 
léaace,  lettre  de  cordoléance  ;  compliment: 
qui  se  fait ,  lettre  qui  s'écrit ,  pour  tómoi;tncr 
la  partq-.i'on  prend  à  U  douleur  de  quelqu'un. 
Con,io^Ucn-^a. 

CONDOll ,  s.  m.  Oiseau  du  Pérou  ,  le  plus 
grand  des  volatiles;  cr  il  a  iusqu'à  vin^t-cinq 
Jiie-ls  d'envjr'ure.  Candore. 

CONOOULOIR,  sr  Condoi'loih  ,  v.  r. 
Participer  a  la  douleirr  de  quelqu'un  ;  té- 
moijinsr  qu'on  prend  part  à  son  déplaisir. 
Il  ne  se  met  qu'à  l'infinirif ,  et  il  est  vieux. 
Condolersi ,  passar  atti  dJ  condoglienza^ 

CONDUCTEUR  ,  tmce  ,  s.  m.  et  f. 
Celui  ou  celle  qvli  Condtlit.  Conduttore  ;  invia- 
tor:  ,  condi.cu^re  ;  guida  ;  maestro.  Conduci- 
tr'.ce.  —  Conducteur  ,..  T.  de  Chir.  Instrument 
dont  on  se  sert  dins  l'opér.'tion.  de  la  taille. 
Cil  da.  EnT.A  P.hysitue:.Coif^  «o!é  sou- 
tenu sur  des  ccrdons-<^e  s-o»e,sur-da  verre 
.et  qui  reçoit  la  vertu,  ékctiique  pifSôsaaJi-Mss- 


-  La 


cr?  d'asir,  la  façon  dont  chacun 


tig.  et  en.  r  se  gouverne.  Condotta  ;  contegno 


T.  d'/Vn?f.  Se  dft  ei 
'minences  des  articula 


goveri.a-si  .nel  i'vcr;.  -  (initt  ^ 
me  n  de  'a  condì  ite  ,  pour  dire  ,  qu'il  a  une 
conduite  s.te»  et  l'radente.  N'avoir'  peint  de 
conduite  ,  c'est  le  contraire.  Condursi  ;  r.;go- 
larA  tene  o  inaic.  -  En  pnrl.in:  des  eaJ.x  ,. 
une  sui-e  de  tuyaux  ou  d'acqueducs ,  qui  por- 
tent d'un  li^u  à  un  autre  les  eaux  d'une 
fontaine  ,  d'un  étan;;  ,  Acquidoccio  ;  ca^ 
m'.'.e  di  font.ina,  gora.  ec.  -  Conduites.  T.. 
i^'Z/or/'e^. Tri.ig'es  de  fer,  appellées  Molettes.. 
Ve^gucce. 

CpNDYLE,   s. 
r.cnéral  de  toutes 
t;.-  .   Co.-dilo. 

T'^NDYLOIDE,  s<ii.  T.  d'Anat.  parle, 
quel  o.'i  désigne  ce  qui  a  la  f.gure  d'un  Condyle. 
Condilvide. 

CONDYLOIDIEN,  adj.  T.  d'Anat.  lise  dit 
des  parties  relative',  a  des  éminences  ,  ap- 
pellées Condyles.  Condiioideo. 

CONDYLOviE,  s.  m.  Excroissance  de 
chair.  Il  se  dit  particulièrement  de  celles 
oui  proviennent  du  viriu  vénérien.  Condi- 
loma ;    etcrcsCiiiXa  carnosa  ;  f.co  ;    creste. 

CONE,  s.  m.  T.  de  .\hth-m.  Pyrainyde 
ronde  ;  corps  solide,  dont  la  base  est  un  cer- 
ile ,  etquj  se  termine  en  pc'n'e..C''to.  —  Les 
Botanistes  aprel-ent  ainsi  certa-nes  jar-- 
ties  des  p'antes  q.ii  ont  la  Heure  (.'un  cône  ; 
et  particu'ièrem.cnr  le;  fniirs  des  pins  ,  de 
sipins,  etc.  qui  par  cette  raison  sont  ap|. el- 
le; ,  arbre;  conifères.  Coso.  -  Moule  de  fer  , 
fonda  en  fo-me  coninue  ,,  ti;  n:  lequel  oa 
ver;e  les.  mét.;iii'  fonrius  ,.  p»  uc  séparer  U 
psrtib^mé'aUiçuf  des  ^ccr'-..'%..Spe\i.  de  cor.o^_ 
in  cui  r":-  ■•.'.'-•   i  ri-talli/'-.i  per  iirgarli,. 

CONiJ'Ari-,  s.  m.   T,  i'Hist.  nat.  Ara,'- 


iSi  CON 

mA   qintlrupéde   du   Mexique.    Qjuirupedo 
M:tscano  Autti  conepato- 

CONFA'iUL.ATEL)R  ,  s.  m.  Trévoux. 
Niij'ogiimi:  inuiité.  Uisiuc  de  coiiteî.  Favo- 
Uj^iaturc.  -  Celui  qui  s'entretient  tûmiiicre- 
ment.  Pjr'acon  ;  narratore. 

CONFAKULATION  ,  s.  f.  Entretien  fa- 
milier. Une  so  dit  qu'eu  pljiî.intorii.  Confit- 
bu-jvom  ;    ra<*'onamitlCj  f'ii:i'îiiare. 

CON>  ABOLER,  V.  n.  S'entretenir  familiè- 
rement. Il  n'est  en  u«ge  qu'en  pUilsantene. 
ConJ^hAare  ;  ragionare  \  trauiinirsi  favellando 
fatiU'iarmcnte, 

CONc  ARRii'ATlON ,  s.  f.  T.  d\HUt.  C;- 
rémcnie  Komaiiie  ,  qui  coniiitOit  à_  faire 
minier  ,  en  présence  us  dix  tcmomî  et 
d'un  Pontife  ,  d'un  mêm«  pïin  ou  giteau  , 
aux  personnes  que  l'on  msrioit,  et  qui  dcs- 
tinoient  leurs  enf^ns  »u  Sacerdoce.  Confar- 
raX'one. 

CONFECTEUR,  s.  m.  T.  Amist.  Rom. 
Nom  que  l'on  donnoit  chez  Icî  Korn^ins , 
À  une  sorte  de  G'«»J:;Ufurs  qu'on  louoit  pour 
se  b.i-.tre  d»us  I'Am;ilii;!ici:re  ,  contre  les 
"bêtes  técoces.  Gladiatore  ;  ocomhatttnu  cvntro 
U  fia:. 

CONFS.CTtON,  s.  f.  C.-rtame  compo- 
sition ,  f.'itc  de  |jlusiaurs  drogues,  po.;r  ser- 
vir de  médicament.  Cunfi\iuae.  -  'T.  de  Prat. 
La  confection  d'un  papier  terrier  ,  d'un  iuven- 
t.iire  i  r«c'.ion  de  fiire  ,  de  composer  u:j  pa- 
pier terrier,  un  iitvenT.iire. /^«rrîdr.wjr. 

CONFIÎ'DE'RATlON'.s.  f.  Li;-;ue,alli.'nce. 
Conftdcra\ior.t  ;  cur.fcdtra:nento  ;  alUania  ; 
liga.  —  Les  li.f.itjs  que  fout  enlr'eux ,  d-ns 
(quelques  Etats',   les  Sf.ieis  mécomcns.  Al- 

CÒNFÌ^/DE'RE' ,  ÉE,  adi.A'-lié,  jointpar 
traité  b'j!' ance  ave:  tjttc-lqu'un.  U  est  aussi 
subsf.  Ct-nfdcratj  ;  alunto. 

CONi-E'DE'KER  ,  se  Confederer.  ,  y. 
r.  Se  liguer  ensemble.  t.'iJi:/i!Ì;.'J«i;  ualrsiin 
confcdc-a'r.inc 

CONFI 'RE',  ÉE,  part.  V.le verbe. 

CONFF.'RENCE  .  s.  f.  Lacoir,p.ir2Ìsonque 
fon  fa  t  de  djux  chose; ,  pour  votv  en  quoi 
elles  conviennent,  et  en  quoi  eiles  dverent. 
Conf.r£r,^c  ;  coiifronto  ;  paraUUo,  —  L'er.- 
tretien  que  detix'  ou  pluîieurs  persoiines  ont 
ensemble  sur  quelque  aff«ivc  ou  mâtiore  sé- 
rief.se.  Confircnia  ;  rasionamsr.to  ;  interluni.: 
mcn-o  fimilia'c. 

CON'FE'RENCKA  ,  s.  m.  Trivoux.  Celui 
qui  préside  à  une  confcreuce  ,  oui  propose  les 
mstières  et  les  e.xpliquc.  Colui  che  pnsitdc  ad 
una  confercn-^a. 

CONFE'kf.R,  V.  a.  Com;)arer  deux  choses, 
pour  juger  en  quoi  ell-ïs  c<itivieniitnt ,  et 
eu  quoi  elles  ciûèrent.  Il  ce  dit  piriiculière- 
ment  de;  Loix  ,  Ordonnances.  Coutumes, 
matières  de  Littérature,  Art;  libéraux,  etc. 
Cpnffrlrt  ,  para^onan  ;  com^'arar:  ;  conffo:!' 
tare  ,  ee.  -  On  dit ,  confér.T_  un  Sénchce  , 
fsour  dire  ,  pourvoir  à  un  lii'néficc  vacant. 
Con/crire.  -  Conférer  des  honneurs  ,  char- 
ges ,  digni'c; ,  ect.  pour  dire  ,  les  donner. 
Conferire  ,  dare    altrui  caricì\c  ,   di;;r,  •*^ ,  :c, 

—  y.n.  Pr.rler  .ensemble  ,  raisounf-r  de  quel- 
que affaire  ,  de  quelque  point  de  Docttme. 
Cotf:rire;  communicar  altrui  i  suoi  pensieri; 
ras'onjrt  iatiemei  trattar  ag'ari. 

Ci)NFESSE  ,  La  confession  qu'on  fait 
au  Prette.  11  n'a  ni  penre,  ni  article  ,  et  ne 
se  met  j.imsis  qu'avec  quelques  veihes ,  corr\- 
jne  ceux-ci:  aller  à  confesse;  c'te  allé  à  con- 
fesse ;  etc.  Andare  a  confessariii  esser  ito  o 
andato  a  confessarsi. 

CONFESSE',  ÉE  ,  part,  V.  leverb?. 

CONFESSElt ,  V.  a.  Avouer,  demeurer 
^'^Cword,    Cu' fissare  ;    ajfeuxare  ;  concedere. 

—  Confesser  3esm-Christ,  confe.ser  la  Foi  ; 
c'est  avouer  que  l'i.'n  est  Chrétien  ,  faire  pro- 
fession (lublique  de  la  Foi  de  Jesus-Chrisi , 
jusqu'à  s'exposer  auxucriécu'ions.t'on/iM.jc-; 
fvcf.ssar  la  /../■■  di  Geii  Cristo.  -  Uéclartr 
ses  péchés ,  so't  :u  i'rè.re  ,  dans  le  sacre- 
ment de  l'énitence  ,  soit  .'i  Dieu  seul  dnns 
4iue1<iue  prière  («artictilièrc.  En  ce  sens .  il  est 


CON 


CON 


Concessori.    Lorsqu'on  dit  simplemeilt  ^  tt\ fidare;    commettere  ;    raccomandare;  dar  ta 
"  custodia.  -  V.  r.  S'assurer ,  prendra  confiance. 

Confidarsi  ;  aver  co"fid.n\a  ,  fiducia. 

CO.HrlGURATION,  s.  f.  torme  exté- 
rieure ,  ou  sort,  ce  ([ui  borne  les  cor)>s  et  leur 
donne  une  figure  particulière.  En  l'hysique 
et  eu  Cl'.ymie.  Les  parties  tenue,  et  in.en- 
sibles,  (lui  éch.ippeiit  à  la  vue  ordm^ire. 
dnfigura\iune  ;  figura  ;  forma  f  articolale 
d'un  cctfo. 

CONH.NE'  ,   ÉE,  part.  V.  levcrbe. 

CONFINER,  V.  n.  Etre  situé  procite  les 
confins  d'.in  piys.  Confinare;  contcniÀar;  : 
e -szT  contiguo.  —  v.  a.  Reléguer  dans  un  ^l- 
tain     lieu.     Confinare  ;    rilegare  ;    sband::  f 
mandar  in  esilio.    —  Se  conìiner   d.ins  n 
Province ,  dans  une  solitude  ;  s'y  retirer  v 
lontair.-ment.  C'o/i/r«j.'i<  ;  riserrarii;  riiir.i 
si;  rintanarsi,  ec.  —  En  7".  de  Jurisyr.  C 
finer  un  héritage  ou  un  terroir  ,   c'est  en  ni. 
quer  les  limites.  Forre  i  limiti. 

CO\FiNS  ,  s.  m.  pi.  Les  limites ,  les  e 
trêmités  d'un  psys.  Confini  ;  limiti  ;  termi . 
jrontien. 

CONFIRE,  V.  a_.  Assaisonner  et  faire  cui.-e 
des  irti  ts  ,    des  fieirs  ou  ^lii  légumes .   e 
les  faire  tromper  djns  un  certain  suc  ,    d  ;  ^ 
certaine  liqueur,    qui  pénètre  tout-à-fsii 
.sub;t.'nce  ,  et  qui  s'y  incorpore.  Confitti j 
tar confezione.  -   T.  de  Ciijnwiseurs  ,  Pd  . 
tiers,  ec.  D-inner  une  cer'air.e  prépara'i^.i 
aux    tseaux  de  mouton,     d'jgnoau  ,  de  I  li- 
vre,  etc.  d:;ni  une  cuve  ap'fje  !ée  ,   Confit, 
avec  du    sel  ,    de  i'eau,   de  la  farine,  etc. 
Mttw in  cnisca. 

CO.\'FIR.\l.\TIF,   ivE  ,  s.  m.  Qui  con- 


«tonfcsser,   cela  s'entend  toujours  de  la  C 
fession  sacramentelle  que  l'on  fait  au  Prêtre. 
—  Ouirun  Pénitent  eu  confession,  et  en  ce 
sen.  il  est  toujours  actif.  Confessare  ;  stare  a 
ud.'r  il  Penitenti  in  conjessione. 

CONfES.iEUil,  s.  m.  Dans  la  primitive 
Eglise,  c'étoit  celui  qui  r.vuit  confessé  cons- 
tamment la  toi  de  Jetus-Christ  ,  jusqu'à  soiU- 
frir  les  toarmens  sans  mourir.  DeiJuis  ,  l'E- 
;!isc  a  honoré  de  ce  nom,  tous  les  Saints 
qui^ n'ont  point  été  Martyrs.  Confessore.  —  Le 
Prêtre  tiui  a  pouvoir  d'ouir  en  confession  ,  et 
d'absoutlre.  Confessore. 

CONFIvsSiON  ,  s.  f.  Aveu  ,  déclaration 
que  l'on  t'ait  de  quelque  chose.  Confessione: 
affirmayonc  o  dichiaii.i\ii.n  d'un  fatto  o  dit- 
to.—L.â  confession  d'un  criminel  ,  est  cequ'il 
confesse  devant  le  Juge.  t'o;i/*:j5/oni.  —  Cuii- 
tession  de  foi  ;  déclaration  ,  exposition  faite 
de  bouclie  ou  par  écrit,  de  la  foi  que  l'on  pro- 
fesse. Profession  di  fede.  En  ce  sens,  on  dit 
quelquefo/s,  Confession,  absolument ,  snns 
a;0Lit.r  de  foi.  -  Ls  déclaration  que  le  fini- 
tent  fait  de  ses  péchés  ,  soit  publiquement, 
soit  .-iim  i^rêtre,  soit  àDieu  seul.  Confessione 
s.icramtntale  ,  ou  simplement:  Conjessione, 
—  Confts-.ion.  En  T.  de  Litkurg.  et  d'PJisi. 
Eccl.  Lieu  destiné  d.uis  les  Eglises  ,  lequel 
éîyit  ordiniîrement  sous  le  grand  Autel,  et 
où  reposoient  les  corps  des  Alartyrs.  Con- 

■  CONFESSIONISTE,  s.  m.  et  f.  T.  li'Hist. 
Eccl.  Lu'-hérien  qui  suit  la  Confession 
d'Ausbourg.  Luterano  della  Confessions  Au- 
lustana. 

CONFESSIONNAL  ,  s.  m.  Siè.t;e  de  Me- 
nuiserie ,  ordinairement  fermé  ,  où  le  Prèrrc 
se  met ,  pour  entendre  en  confession  les  Pe- 
nitcns  qui  sont  à  genoux  aux  deux  côté;,  sur 
deux  e.pèces  de  prie-Dieu.  Confessionale; 
confessionario. 

CONFESSOIRE ,  adj.  f.  T.  de  Jurispr. 
Action  confessûire  se  dit  de  celle  d'un  voisin, 
qui  prétend  un  droit  de  servitude  sur  sou  voi- 
sin. A:'Jonc  confessorla. 

CON'FIANCE  ,  s.  f.  Espérance  ferme  en 
quelqu'un,  en  quelque  chose.  Confiiienia  ; 
confidan'ia;  ferma  esiieran^a;  fiducia.  —  L'as- 
svirance  qu'on  prend  siir  la  probité  ,  sur  la 
discrétion  de  C[Lielqu'un  ;  et  dans  ce  sens  ,  on 
dit  aussi  bien  tiue  dans  le  premier  sens  ,  pren- 
dre confiance  à  quoiqu'un.  Confidenia  ;  confi- 
dan^a  ;  fidanila  ;  fiducia.  —  On  appcl'e  hom- 
e  de  confiance ,  l'homme  qu'on  emploie  or- 
dinairement dans  les  affaires  les  plus  nélicate; 
et  les  plus  sccrettes.  Uomo  affidato  ,  discreto  , 
prudente  ,  sicuro,  secreto,  da  fidarsene,  —  Une 
porsonua  en  qui  on  se  confie.  Personna  di  con- 
fidin\a  ;  confidente  ;  amico.  —  La  liberté  hon- 
nête ,  qu'on  prend  en  certaines  occasions. 
Confidenza  ;  famigliarità  ;  baldanza,  —  Sécu- 
rité ,  hardiesse.   V. 

CONFIANT,  ANTE,  adj.  Présomptueux. 
Freionitioso  ;  ardito. 

CONFlDEMMEi'JT,  adv.  En  confidence 
In  corfidenra  ;  cutifiicntement:. 

CONFIDENCE  .  s.  f.  La  p.irt qu'on  donne 
ou  qu'on  retjait  d'iui  secret.  Confié tn^.i  ;  st- 
l'.retj,  —  Convention  secrette  et  illieue  ,  par 
laquelle  un  hom.Tie  donne  un  Bénéfice  à  un 
autre  ,  a  la  ch.-rf,e  qu'il  lui  en  donnera,  ou 
q.i'.l  lui  en  laissera  la  disposition  et  le  revenu. 
Confidenza  ,  cioè  accordo  o  convention  segreta 
ed  illecita  in  materia  di  benefizi  ecclesiastici. 
V.  Confident- 

CONFIDENCIAIRE,  s.  m.  Celui  qui 
R.irde  un  bénéfice  ;  pour  un  autre.  Con- 
fidentiario. 

CtnNFIDENT  ,  ENTE  ,  s.  m.  et  f.  Celui 
ou  celle  à  qiii  l'on  confie  ses  plus  sccrettes 
pensées.  Con/îiien/t;  amico  ;  intrinseco;  ere- 
dentiere  ;  famigleare.  Les  mots  de  Confident 
et  (le  Coniidence ,  s'em;.loic  quelquef(.is  tii;. 
dans  des  vers  de  galanterie  ,  en  parlant  des 
ro.hers ,  des  bois ,  etc. 
CONFIE' ,  LE  ,  P>rt.  V.  le  verbe. 
I      CONVIER,  V. a.  Commcttrequelquechos 


tiiiftfiç.  Çunf.ssjifi  ;  dir  i  suoi  peccati  al    i  la  fidélité  et  au  soin  de  quelqu'un,  yiy/^iùrc  ; 


firme.  Confermativo  ;    che  cjnt'inna.' 

CONrlRMATiON,  s.  f.  Ce  (pii  rend  une 
chose  erme  et  stilile.  Con/ermniione;  con' 
firmamenti  ;  ratificazione  ;  confermazione  ; 
referma,  -  La  nouvelle  et  plus  cxuresse 
assurance  d'une  chose  qvii  avoit  déj.i  été  dé- 
biiée  pour  vraie.  Confermazione  ;  assicura' 
mento;  conferma.  -  T.dc  Rhét.  Cette  par- 
tie du  Discours  oratoire  qui  suit  la  Narra- 
tion ,  et  par  laquelle  on  prouve  ce  que  l'oa 
avoitavancé.  Confrinamento  ;  con/ermjzione, 

—  Un  des  sept  Sacremens  de  l'Eglise  ,  par  le- 
quel les  Chrétiens  sont  confirmés  dans  la 
grâce  reçue  aii    Uapterae.    Conferma-jione  i 

C(;aF1RMÉ  ,  ÉE ,  part.  V.  le  verbe. 

CONFiRiv'.ER  ,  v.  a.  Rendre  plus  ferme, 
plus  s'..hle  ,  atfermir  davjnt.igc.  Confiermarei 
r^ndr  pili  fitrmo  ;  rassodare;  stabilire  ;  fer- 
mare. -  Donner  des  assurances  nouvelles  et 
plus  ex;  r.-sses  d'une  chose  qui  avoit  déjà  été 
débitée  pour  vraie.  Conftrniare.  —  Apporter 
de  nouvelles  preuves,  de  nouvelle;  misons, 
pjiir  appuyer  une  proposition  qu'on  avoit 
avancée.    Confermare;  stabilir   viemmeglio, 

—  Conférer  le  Sacrement  qui  fortifie  d.insl» 
grâce  reçue  au  Baptême.  Cresimai:  ;  dar  la 
cresima  ,  la  confirmiez'""'  -  T.  de  Théol. 
Dieu  confirme  en  f,r.ice  ,  lorsqu'il  accorde 
une  suribond.in«c  de  itrice  qui  met  en  état 
de  persévérer  dans  la  j.istice.  Corifermar iit 
ira  • 


CONFISCABLE  ,  adj-  det.  e.  Qui  est  su- 
et  à' être  confisqué.  Confiscabile  ;  sut^gtttoA 

dj.  d. 


e  t.  i;.  T.   de 

r  comîscation* 


I 
eon^sea{. 

CONFISQUANT, 
Palais.  Sur  qui  il  peu 
Che  pili)  esser  sosgetra  di  confi. 

CONi-l.SCATION,  s.  f.  Actir>n  de  confis- 
([uer  ,  adjudication  au  fisc.  Confi.cazione,  — 
Il  sii^niiie  a;issi  les  biens  confisqués.  I  beni 
confiscali. 

CONFISERIE,  s.  f.  Gr.  Voc.  Encycl.et 
OMtrcs.  L'art  de  faire  des  confitures  de  tou- 
tes les  espèces;  et  plusieurs  a.itres  oiivrarej' 
en  sucre,  comme  biscuits,  m^sse-jains ,  ma- 
car.ins  ,  etc.  L'arte  del  Confetriere 

CONFISEUR  ,  s.  m.  Q.ii  confit  des  frii's 
ou  autres  choses  avec  du  sucre,  du  miel,  etc. 
Confettiere  ;    confettiitore, 

CONFISQUE',  EE,  >3rt.  V.le  verbe. - 
On  d  t  fam.  d'un  hjmme  dont  la  santé  cit 
désespérée,  que  c'est  un  homme  conhsqu» 


CON 

Vom  ptrso  ;  //  cui  mule  i  disytrato  ;  che  i 
tondun  ,a.u  .il'  aU~Icì.  -  On  ledit  aussi  d'un 
homme  dj;i;  l.i  ion.uie  est  riimée.  Uamn  ri- 
dotto  ci  ta^t.no  t   ai  rcrdt. 

CONFIj^UEiI,  V.  a.  Adjuger  jj  fise, 
pour  Colise  de  crime  ou  de  comr*ven:ion 
aux  OidoiiRjnces.  Cotif.sare  ;  affUcar  ^l 
jisci.~T .  de  Coutume,  Cuntisqjcr  son  Fief; 
le  rendre  coiitiscuble.  Render ao^S'-'t»  a  cmi- 
jisca\jonz. 

CoNilT,  ITE,  p.irt.  Canfattiù.  -  Or. 
dit  de  ^eriaiii->  iruiis ,  qu'rls  sont  confits  sur 
Tirbre  ,  qiund  il  sont  cxtrcmemerit  inàrs  et 
cuits  par  \i  folcii,  l'esitr  ;  appassito  ;  v'H"* 
—  iìg.  et  tam.  Une  ficrsor.ne  est  toute  cjïuite 
en  dévotion  ,  lorsqu'elle  est  dans  les  gran- 
des pratiquas  de  li  citvotiju.  Exstr  tutto  in 
JOio  -y  esict  dit  c:tttt^  tUro  alla  vz'r:  si'irituMi. 

CONFI  r,  s.  m.  T.  di  Ftlicti^rs,  Ckamoi- 
seuri,  ite.  Certaine  composition  nécessaire 
pour  la  prctfsrd'ion  des  peaux.  Criis:j  per  la 
conc:ii  diti:  fillt.  -  Là  cuve  où  l'on  tient 
tette  pré;i,.r,-,tioii.  Tino  dtiU  crusca. 

Cu.Vi-lTiiOK,  s.  tn.  Prièrequ'ôn  laitavan; 
de  se  coiicesser  ,  à  la  Messe  et  en  d'autre. 
cccjsions.  t'o'^/jjj.'Otrf  i  conjit:or. 

CoNi  i  i't'KE ,  s.  f.  fruits  confits  ,  racines 
eonii.es  a.i  sucre  ou  au  miel.  Il  se  dit  pres- 
que toujoiiri  au  pluriel.  Cunjuti  ;  co.ijittun  i 
iLUi. 

CO.Vf  îl  UlUER  .  ERE  ,  s.  m.  e:  f.  Celtn  , 
celle  qui  tait  et  qui  vend  des  confitures.  Ceii- 
fcttarc  ;  cjnie'.'.a^are  ;  chi  fa  a  yen  Je  confetti. 

COiNFLÀCiPvATlO.V,  s.  t'.  Gr.  t' jc.  In- 
cendie Bénér.:l  d'une  Ville  ,  ou  embrase- 
ment que  I.'.  foi  nous  apprend  devoir  <.rri>er 
à  1.1  rin  des  siccles.  t'en/ia,TJiW/i;  ;  jn«.-i  J.u 
géniraic, 
;  CONfLIT,  s.  m.  Choc,  ccmbjt.  En  ce 
i  sens,  il  est  vieux.  Loi/2<rr«,  Jcnr.'jme.. 
te,  V.  Combat.  -  Con:est.ition  cnire  div^-r- 
ses  JurisdicM.iij,  d-nt  tlwcune  se  reu:  afri- 
b.'.er  U  coiuioiiS.incc  d'un  a.fôire.  Confiitto  di 
giiinsd  \;unc. 

Cl.  Ni;  LU  EN  r,  S.  m.  L'endroit  ou  s.;  joi- 
gnent deu.s  rivières.  Cvnfiuituc  ;  coniiu:\  on 

Jldu:flu-r„. 

CwNirLUENTE  ,  jdj.  f.  T.  d;  Méd.  1!  se 
dit  d'une  pe.ite  vérole  extrem.--in.iit  ,ibon- 
d.nte  ,  et  dont  les  jr.ins  se  t^u^iicnt  e;  co:n- 
muniqueiit  les  uns  aux  autres.  Confiuentc  \ 
âtièondanrt . 

CO.'stU^D.lE,  V.  a.  Mêler,  brouiller 
plusieurs  cîiuses  ensemble.  tunj.jnd^r^;  nus- 
cot:2r  m.u.m:  i  permeic/ùu  e.  -  Nj  p  s  f.:irî 
distinction  entre  d.2i  per>on:ie»  et  de^  chjsts 
diiféreiitts.  Pr-ndre  une  peiioiuie  ou  une 
chos;  pour  une  au'.re.  C'enjonden;  nnir.,- 
gUan  i  pi^UMt  una  così  t'ir  i'ai:ra.  —  Coîwaiir 
ere  ,  en  causant  de  U  11  .nte  ,  rédi.Te  a 
«'avoir  rien  a  ró..ondre.  Ct;.Vi»';rftf/-i  ;  c^n- 
vriart;  fxr  ri'n.inir  confuso.  —  'rj.ib..'r, 
laeîire  en  dé>ordre,c  -u<-ir  rie  h.n  t.  Cm- 
fonder. ,  m.ttsr  a'.  J ondo  ;  C0frir  Sljn^miniai 

CO.vFVrvDU  ,  UE  ,  part.  V.  '*  verbe. 

CONi-ORMA  I  ION  .  s.  f.  Maniere  don 
tme  chose  est  lo.-mée.  Co  fM,ni\opt  ;  co  tiu- 
•^om  \  fi^u  a.  —  Vie:  de  conforuia  on  d  as 
un  aniir.oi ,  est  ce  q.i'il  a  de  dé'ec*u;u\  d.ns 
>j  dispoiiiion  des  parties  de  son  cor_s.  ^'t;'» 
iiconfom^vrc. 

Cû.VFOi-ME,  adp  de  n  g.  Qui  al.i  mêiie 
forme,  qui  est  se^nblab'e  ,  qu'  re, semble. 
Conforma  \  ^•jmisliivitCt   di  sin  i    Krma, 

ÇONfUaislt',  É:: ,  p.rt.  V.ie  verbe.  - 
adj.  On  di-,  d'un  corps  qu'il  e.t  bien  o.i  mil 
conformé,  pour  f!ire  qu'il  e*t  d'u.ie  coni'or- 
maîion  naturellement  bonne  ou  m..iivMise. 
Corico  hcnt  o  ma     confjrma-o  ,  Casti. .1  t.j. 

CONrORiMEMEN  V,  adv.  D'une  minière 
conforme.  Conformi  ;  con/ormi.mînte  ;  sic- 
comi. 

CONFORMER,  v.  a.  et  r.  Rendre  con- 
forme. Cur formare  ,  e  conformarsi  ;  far  con- 
/irmi  ;    "ni/o^mcr  ì. 

Conformiste  ,  s.  m.  Oui  f.,it  profes- 

«on  de  1.1  Rehg.on  domininte  en  .^n^leter.-e. 
CQnf.irin.iii,  -  On  appcUs  uou-CojifJrinijtss, 


CON 

tous  ceux  qui  sont  d'une  autre  communion. 
bto7i  conformisti. 

CONtORMlTE',  s.  f.  Rapport  qu'il  X  ' 
eu  te  les  choses  qtii  sont  contormes.  rw/:/o/- 
j;îiiJ  ;  concordanja  ;  consruin\a  ;  somis'ianx^a  ; 
s.r..UUudi:e.  Conformité  d'incliii.itiûr.s.  io- 
snii'ianit  di  costumi,  -  hn  conform.té  ,  sdv. 
V  .  Conformémen:. 

CONFORT ,  s.  m.  Secours ,  assistance.  Il 
est  vieux.   Conjoito;  sollievo-,  a'.Uy'amento. 

CO.N'FORT/iTlF ,  ivE  ,  atlj.  Qui  tr-rtiiie  , 
qui  est  corroboratif.  Corroboranti;  cfii  corro- 
iora  \  che  fcrtijica  i  che  rinvigorisce  ',  chi  rin- 
Jo.-xj.  -  11  es:  aussi  subst. 

CONFO.^rAlION  ,  s.  f.  Corroboration. 
1!  sedit  en  [iarlantde  l'estom.ic  ,  des  nerts  ou 
autres  parties  du  corps.  Car./ortai'ane  ;  con- 
forto j  corrohoraimnto, 

CONFO.<  FE' ,  ÉE  ,  part.  'V.  le  verbo. 

CO.NFORTl'.ii,  V.  t.  Forii.ier  ,  corrobo- 
rer. Corroborare  ;  fartficare  ;  rinfar^an  ;  rin- 
Tgo-ire  ;  ristorar:.  -  Èncour.-ger  ,  co.-iïo'.cr. 
En  ce  sens  ,  il  cûinnience  i  vieillir,  i'cnfor- 
t.-ïrs',  cvnso'.&ri  i  dar  cor.solaijoni  \  aareon- 
t~rlo. 

CON'FR.A-TERNITE'  ,  s.  f.  La  rebtion ,  le 
r.ipport  qu'il  y  a  cttre  des  personnes  q.ii  sont 
à\\n'i  même  iComp.io.nie  ,  d'un  même  Corps. 
AiraiclLan\^  ;  sodaÙlJo. 

CONFRERE  .  s.  m.  Un  de  ceux  qui  com- 
posent une  Compagnie  de  personnes  sssotises 
po.ir  quelque  exercice  de  piété.  Corfrateliu  ; 
confrate  ;  diUa  medesima  Compagnia  o  Con- 
gregaiom.  —  Ceux  qui  sont  d'une  même 
Compagnie  ,  d'un  même  Corps.  Collisa. 

CONF.^ERIK,  s.  f.  Comp.guie  de  per- 
s  mues  associées  pour  quelque  eierciCJ  de 
piété.  Confrai:rr;!tà  ;  compainia  ;  trd.n:  ; 
congnyaXone  reù^iosa. 

CONFRONTAnON  ,  s.  f.  L'action  de 
c  .nfronter  des  personnes  les  unes  aux  autres, 
i  l'  ne  se  dit  qu'en  m.uière  criminelle,  en  p.ir- 
l.nt  ,  ou  des  témoins  que  Pon  conironte  à 
un  .ccjsé  ,  ou  des  accusés  que  l'on  confronte 
enssmble.  Confrontaiione.  -  Examen  qu'on 
l.;ic,  ou  de  deux  écritures,  en  les  compa 
r^nt  ensemble  ,  ou  de  dtîérens  passages  qui 
l'on  confère  l'un  avec  l'autre.  Confronto  ,pa- 
td^une;    riscontro, 

CONF'ONTE',  ÉE,  p:-t  V.  le  verbe 

CO.^FRO  >  PER  ,  V.  a.  il  se  dit ,  en  p.r- 
l.n  ds  per.oiines  qu'on  met  en  prèsene: 
le  un  s  des  autres ,  pour  voir  si  elles  con- 
viendront de  quelque  f.ùt  dont  il  s'açit.  Ei 
plus  rarticulièremînt  ,  en  parlan'de  témoin' 
'  t  des  a.cuié.  qu'on  fat  comparoîre  les  uni 
t'e/  n-  les  autres  ,  pour  les  interro;er.  Coa- 
front.r:.  -  fij  Con(é.-er  une  chjseavec  .ire 
.lutre  ,  examiner  de.ix  choses  en  mémytemp-, 
rour  les  com-iarer  ensemble.  Conjruntari  j 
riscontrare  t  pjr.tgonae. 

CiiSFVSh,  VSE,  adj.  Confondu  1'. m  ave. - 
l'uire,  brouillé,  mèié  ensemble  ,  Suiis  or- 
drr.  Confuso;  disordinato  \  scompi$liato\  si 
confatone;  in  disordine.-  Un  cri  contu<  ; 
..n  l)-uit  confus  ;  un  cri ,  un  bruit  formé  par 
p.us'eurs  personnes  à  la  fois.  Grido  ,  o  strida 
confusi;  rcmor  confuso.  ~  Un  bruit  coiil'iis 
est  un  bruit  ir.cert.iin  .  et  dont  on  ne  sa 
aucune  particubrité  bien  distincte.  Rom,, 
confato,  incerto  ,  indif-into.  —  En  parlant 
d'esprit ,  et  d'ouvrages  d'esprit.  Obscur  ,  ein 
brouiMé.  V.  -  Honteux  ,  emb..rraîsé.  V. 

CONiUiEMENr  ,  adv.   D'ui-.e  moniére 
ccinfuse.  Confasament:  ;  scompigUatamenre 
disordinatamente  ;  all'avviluppata  ;  alla  con 

CÒNFU.510N  ,s.  m.  MèUnge  confiti ,  ein- 
brouillem-nt.  Covfusione  ;  misci.s/;„;  sarbu- 
glio.  -  Déjor.'re,  :roub'e  d,i\.,  les  c'no^es 
morales.  Scompisiio  ;  conf-j',}one  ;  per'.urha- 
mento;  disordini;  turboten\a.  -  Honte  ,  soie 
qu'on  le  prenne  d.ins  lo  sens  d*i£;ncmînie  , 
soit  qu'on  le  prenne  d.ns  le  sens  rie  pudeur. 
Co~.fusior.e  ;  vergogna  ;  rvssurc;  ohb-obrio  ,  ec. 
—  Grande  ab.'iid  iice  de  choses  ,  une  Er.uide 
mu'-iri;de  de  personnes   V.  ces  mots.  -    En 

'  confusion  ,  a'!v.  V.  Confusément,  —  Usigni- 

'  lie  au^st ,  en  Âb«i>d«n«e,  V« 


CON  1»? 

eONFUTATlON  ,  s.  f.  T,di  Rhc'tor.  Prr- 
tie  du  (.iscouri  qui  consiste  à  réi  cm  re  aux 
__,-.t'ons  de  son  .-.dvcrsi^ire ,  et  il  r-iscudre 
les'difiic.il  es.  Cir.fiitavone. 

CO.'^FOTEH,  V.  a.  Trévoux.  On  dit  or- 
dinJiremrnt  ref-.iter.  Détruire  les  aif utnens 
erle;  objections  d'un  adversaire.  Conjuiarc  ; 
r!prov.ir.:. 

CONviE  ,  s.  m.  Ancienne  mesure  pour  les 
liqieu.-s,  elle  étoit  dui  pied  romain  cibi- 
q.ie,  etcon.enoit,  suiv.int  l'opinion  communaj 
cent  vMipt  onces  romaines.  Cangio  ;  aijno. 

CONi,;E',  s.  m.  Permission  fl'dUer,  Oe  ve^ 
nir  ,  de  se  retirer.  Congedo  ;  licerla  di  partirt 
■'î  mirini.  -  La  permission  qu'on  donne  a  un 
Domestique  de  s' tibseir.erpufj:  quelque  temps. 
Liii.T^a  ;  pzrmissionc.  —  Donner  con.^é,  se 
dit  cénéralement  de  tout  ordre  qu'on  donne 
à  quelqu'un  de  se  re-irer  ,  de  se  désister  de 
q-je!que  prétention.  Congedare  ;  dar  eor.gaîij  ; 
lianjiare.  —  Et  particu'ièrcment ,  du  pro- 
priétaire d'une  maison  qui  siitnifie  *t  son  loca- 
t..ire  ,  qu'il  ait  à  en  sortir  d.ins  un  certain 
t-mp;.  On  le  dit  ?u'si  d'un  Locataire  ,à  l't- 
Rjrd  d'un  Propriétaire.  Dar  la  disdetta.  -- 
t.,\e.Ti',)tion  qu'on  accorde  aia  Ecoliers ,  d'al- 
ler en  classe.  Vacanza  ;  licenza  di  non  andar 
a  scuola.  -  Permission  de  faire  passer  ttti 
vin  ,  des  marchandises ,  après  avoir  paj^é 
les  Droits.  Licinia  ;  permissione.  —  Prepore 
consc  i  aller  ,  avant  que  de  partir  ,  saluer  les 
personnes  à  qui  l'on  doit  beaucoup  tir:  respect, 
et  prendre  leurs  ordres.  Acci,tnmiatarsi  ;  tiine 
congedo  ,  o  l'ctnyï  ,  o  eomminto.  —  L'adieu 
q.i'ou  dit  à  SCS  amis ,  quand  on  v.i  en  vjyag;*. 
l'nnJ.-r  cor,i:niato.  -  On  dit  qti'un  Aitib.issa- 
(leur  a  pris  son  audience  de  congé  ,  lorsqu'il 
a  eo  la  dernière  audience  publique  qu'il  ce- 
voit  avoir  avant  SDn  départ.  V dienia  di  con- 
gedo. -  T.  de  Prat.  Ordonnance  du  Juge  qui 
renvoie  absous  le  dél'endeur  .lorsque  le  de- 
maiideur  ne  comparoir  pas  à  l'as.iànation  qu'il 
a  fait  donner  au  défendeur.  Assolutoria  dûl's 
dimanda  fatta  da  un  Attore  che  manca  di  ctm- 
p  -rir  in  giudizio.  —  T.  de  Mar.  Passeport  ou 
tennlssioii  de  l'Amir.l ,  que  doivent  prendre 
les  v.iiseaux  qui  î-irtent  des  Forts  de  Fr.-ince , 
pour  aller  en  mer.  Patente  mercantile ,  o  pas- 

CONGE'ABLE,  adj.  de  t.  ?.  T.  de  Cou- 
tume. V  se  dit  d'un  Domaine  où  le  Seigneiir 
peut  toujours  rentrer,  possessioni  che  il  Si- 
gnare  d'.tn   u  'go  pui>  ritogliere. 

CONGtOi  -',  II,  p.irt.  V.  le  verbe. 

CONG'£'OlK.R  ,  v.  a.  Renvoyer  quelqu'un, 
lui  dinner  ordre  de  se  retirer.  Congedare; 
aciommiatare  i  l'cen^iare  ;  dar  congedo  j   dar. 

'cONGt'LÀ  riON  ,  s.  f.  L'action  par  la- 
quelle  le  fr^id  durcit  les  liqueurs.  Congela- 
i^ione  ;  cor.gcLfnento;  i:(sl'',aciamento  che  f.ssa 
<•  assoda  i  puidi.  -  L'éra-  où  s.-int  les  liqueurs 
étjnt  congelées.  Coniila^ione.  —  Certains 
corps  îl.iides  qui  viennent  .i  se  diircir  par. 
quelque  cause  que  ce  soit.  Congiiaf'.or.i,. 

CONGELE',  ÉE,  part. 'V.le-/6rhe. 

CONGFLER  ,  V.  a.  Il  se  -in  d'e  l'action  par 
liquelle  le  froid  durcit  lei  liqueurs.  Aggelarci 
congelare;  raggelar:  \  dtacci.ire.  —  Fiser  , 
co.iBviler  ,  V.  -  Il  est  aussi  réc.  dans  l'un,  et 
djiis  r.nitre  s'-^.s.  CoiiueUrsi  ,  ec, 

CO.NiGFNERE  .  ad],  de  t.  g.  T.  d'Anst. 
On  aiii".-;e  Muscle,  consénères ,  ceux  qui 
con';,;-jrent  à  un  même  mouvement.  Ils  sont 
Opposés  ?,:x  Muscles  antagonistes.  Congenere. 
:  -  r.  de  Botan.  Qui  est  d  irmene  g^nre.  iuif. 
tes  congénères.  c'o;ifi.nerr. 

CO.MGKSTiON  ,  s.  f.  T.  de  Méd.  Amas 
d'humeurs  q-ii  se  lait  lentement^  d  ms  quel- 
que partie  so'ide  du  corps,  et  y  forment  fles 
tumeurs  con're  nature.  Ammasscminto  a  u- 

"  CONGIAIRE  ,  s.  m.  DisTfoution  extra  jr- 
dinairc  que  les  Empereurs  faisoient  (aire  au 
Peuple  "n  argent  ou  en  denrées.  Cong'nro. 
CONGLOBATH/N  ,  s.  f.  Figure  de  Rhé- 
torique ,  par  liquel'e  on  en'asîe  plusieurs 
preuves,  plusieurs  argumens  les  uns  sur  Iss 
«utres,  Cenglokaìie  in=. 


iS+  CON 

(„JNCL03t',  ÉE,  adj.  r.  d'Annt.Se 
<3't  110  l'Imi'.-.iri  gliiiacs  rcimii'S  ,  ijui  n'eu 
foi'.'.  <ni  une  ,  dont  Id  M;ru<;e  tat  unie.  Con- 

'^  ctNi^LOMtVE',  ÉE,   ad).  T.  d'An«t. 

Sï  lirtlcs  ii..u.dL-s  am.s>é.-i  en  (jc-lotoi.a  ,  et 
tcuiiiti  sow.s  une  nicme  membrane.  Cor.tiia- 

'"'Co.NGI.UTlNATlON  .  s.  f.   Action  par 
Irqutllc  in.  Clisse  est  cendue  gluunre 
q..ejse. /-/>.   "  '■    -  •■'■■■■''  --■■^■^ 


Cimento.  —  t'ont  !  ru 


■lUiiqi.i 


de  glu-nL,  de  te- 


C(.)NOL  UiiNb',  tE,  part.  V.  le  veibe. 
CO.NOLuIU\EK,  V.  a.  Attacher  avec 
quelque  chu. e  de  ij'.uant ,  et  de  ten.;ce.  tea- 
^tuttnan  j  dtt.iccitrt^;  afficcicaic^  —  Keiidre 
line  bqv.eur  tluanie  et  viiqueusc.  U^csslri  ; 
renda  i.'iu'û'o  ,  i;Lt:nosa. 

CO.\CKA1LjLA710N,  s.  f.  Action  ^.ar 
quelle  un  témoigne  à  quelqu'un  la  joie  qu'on 
ress.;nt  du  bonheur  qui  lui  eit  arrivé.  Coti- 
gratn!a\ii,ni. 

(J^'A(.kATUI.E',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 
C.C.VGlîATULEK.,  v.  a.  i'elicitor  quel- 
qu'un ,  se  rc'iouir  avec  lui  de  que'que  bon- 
heur ,  de  quelque  avant,  ge  qui  lai  est  arrivé, 
et  lui  en  t..ire  comi. liment.  Congi andare t  i 
ratU^r^rs!  en  alcuno. 

Cl.NGKh  ,  s- m.  Sorte  de  poision  de  mer, 
semb'.-l.le  a  u  .c  anguille.  Ororga. 

CONGP.fliANliI  E,  s.  m.  et  f.  Celui  ou 
celle  qui  evt  d'une  Congrégation  Laïque  di- 
rigée p.ir  des  Eccléiijs'iques  Réguliers  ou  òé- 
.caliers.  Sicoljrc  ascritto  m  una  congregazioni 
divora, 

CONGRcGATlON,  s.  f.  Compagnie  , 
corps  di  plusieurs  personnes  Reliait  uses  ou 
Sécti  lire; ,  vivant  sous  une  liicme  régie.  Con- 
gri£ci  0:1^  i  cor.ifa^r.ia  ;  .:iiu  ■aa:^a  i:~r  op.rc  d: 
pietà.  -  CJji  le  dit  ausii  (te  eertaines  Con- 
fréri:;s  de  dévotion  ,  sous  l'invocr.tion  de  la 
Sain  e  Viera;e.  Corgr^gaiLne.  —  La  Congré- 
gation des  i  idclss ,  c'ojt  J'Ei^liie  universelle. 
C'vni:rrga\'on  Je'  fedeli  ;  la  Lhusu  universale- 
Assèm!<;ée  de  Cardin,uix  et  de  l'rélats ,  des- 
tinée à  txanri'.ner  curiair.  •*  i.tfaires  qui  leur 
sont  attribuées.  La  Cuitt;regj{iun  de'  Cardi- 
n-i'l  ,  u  ta  Sa'^ra  Congregatone, 

CONGRE'.)  .s.  m.  Assemblée  de  plusieui 
Ministres  de  ciuérentes  Puissances  qui  se 
sont  rendu;  d.ins  le  même  lieu  ,  pour  y  con- 
clure !a  i  a:x  ,  ou  pour  y  concil  er  les  inté- 
rêts de  Tetrs  iVl.ûires.  Ci-rgtesso,  —  Epreuve 
de  ta  puiss.uice  ou  iin'-uijsaiice  des  gens  m;- 
riés ,  qui  étoit  ordonnée  1  urrefois  par  Justice, 
en  certaines  occasions,  et  qui  a  été  sujipri- 
mte.  C^mirisso. 

CONGRU,  UE,  ad'].  SufTìs?nt,  convîna- 
l)le,  En  ce  sens,  il  n'a  g-.iére  d'usape  qu'en 
cette  phra-.e  ;  Portion  ccnèrue  ,  qui  se  d.t 
de  b  somme  que  les  grjs  Décimateurs  sont 
obl'gés  de  fournir  ou  de  suppléer  aux  C-irés 
qui  n'ont  lUs  assez  de  revenu  pour  «n  nou- 
v-.ir  subsijter.  La  congrua.  -  T.  de  O.-jmii. 
Diction  congrue  i  qui  est  selon  les  règles  de 
la  Grainm.i'.re.  Congruo  ;  conveniente  -^  dice' 
vulc',^  congrueiit'  -^  proprio,  —  En  T.  de  Céom. 
Se  dit  d."  deux  fi^-ires  qui  se  corredi' ondert 
r.-.rfaitement  quttnd  t'i^j  j^.,.^;  ,^15^5  \-^^^^  ^^^^ 
l'autre.  Ct-cruo;  arff./j/.ro. 

CONGRU  \liiE,  s.  m.  T.  de  Droit  ceci. 
Curé  ou  Vicwre  perpétticl  qiJ  n',i  qu'une 
portion  conjrue.  l'arruco  ,  che  (,j  /^  jj,/a 
£oriTua. 

C^'NGRUFNCE,  s.  f./.  de Mathém.t>ir 
lequel  an  dé,if;ne  ré;;alilé  ,  la  similitude  de 
iltiix  pr.':"i<>urs.  Con-^ruen^n. 

CCNGRlifNT,  F.NTE,  adj.  T.  de  Méd. 
Conven.ible.    Di^eriuti    cqnjj.  ti»nte. 
pruei.te  i    convene',eU 
iyn.  de  Co.r,rii.  V. 

CONGRUISMF. ,  s.  m.  T.  de  Théol.  .Sys- 
tème de  ceux  siui  ont  voulu  .tdoucir  cclji 
«Je  Molina  ,  sur  l'eificacité  de  \î  Grâce.  Con- 

'"CONGKUISTES,  s.  m.  pi.  T.  de  Théol. 
Cetu  qui  soutiennent  le  ConRruisrr.e,  tun- 
grulsti ,  0  sia  fautori  ici  Congruismi, 


CON 

CON'GRUnt.' ,  s.  t.  T.  de  Thlol.  Confor- 
mi:.: o.i  r..[:purt  de  (..•aven..nce  d'une  cllose 
avec  u.je  autre;  Oc  |j  i,r.ije  avec  la  volonté. 
Ct,ngi:uta  i  cuni,r,ien\a. 

CO.%G.»ui>lE.v  l  ,  adv.  D'une  manière 
congrue.  Con^ruatnente  j  tn  modo  cungr.to. 
—  tig.  Un  homme  qui  parle  pertinemment 
d'une  aliane,  en  paru  conarùraent.  V.l'cf- 
iineiiimenf. 

,  I.U.NJECTURAL  ,  ALE  ,  ad).  Qui  n'eit 
lonUe  ([u^  sur  de.  coujeciures.  Con^liiettu- 
ra.e  ;  Cj.ig^tcuraie  ;   cunjeicura.e. 

CONJcC  1  UHrtLuVlE,^  1  ,  adv.  P.ir  con- 
jecture. Longetturainurtte  i  per  via  di  con- 
getture. 

CONJECTURE  ,  s.  f.  Jugement  proba- 
ble ,  opinion  que  l'on  ionde  sur  quelques 
apparences  ,  touchant  une  chose  obsture 
et  ii.ccrt.une.  Congliiettura ,  congettura,  con- 
jeltu.-a. 

CONJECTURE  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

CO.NjECrUKER  ,.v.  a.  Inférer  ,  ju^er 
irub.tble.nent  par  conjecture.  Cjngeeiiirure  i 
conjiutturure  i  injcrire  y  giudicare  per  via  di 
confetture  ;  arguire. 

COMftRt,  adj.  de  t.  g.  T.  de  Bo'an.  Il 
se  dit  des  arbres  dont  le  fruit  approche  de 
la  figure  d'un  cône  ,  tels  que  sont  ceux  du 
pin  ,  du  sapi.T,  e:c.  Con./ero. 

COMLLE  ,  s.  f.  /.  de  Mar.  Espace  mé- 
n.  ;.;é  aux  côtés  d'une  g.t!ere.  dalestn-.ra. 

CONJOl.N  JilE  ,  v.  d.  Unir  ,  jo.ndre  en- 
semble.   Congiugnere  ;    congiungere  ;  unire  J 


Conjoint,  inte,  pan.  V.le  verbe. 
_—  T,  de  Muslq^le.  On  appe  le  degrés  con- 
joints ,  deux  notes  qui  se  suivent  im  nédia- 
tement  dans  la  gamine  ,  soit  en  montant:  , 
soit  en  descendant.  Orado  congiunto.  —  Les 
enjoints,  s.  m.  pi.  1  de  L^iat.  Les  m;.ré. 
actuels  et  futurs  ;  le  mari  et  la  femme.  Con- 
giunti ;  marito  e  maglie. 

COXJONrEME.i.  f,  adv.  Ensemble  ,  l'un 
avec  l'jutre  ,  de  concert.  Cong, untamente  j 
unitamente. 

CONJOXCTIF,  !VE,  adj.  T.  de  Gramm. 
Qui  d  la  for-e  de  conjoinure.  Partie. iL'  co,.- 
jonc-ive,  f articola  coni-untiia  ,  corjuntiia. 

CO,\JOi\CriON  ,  s.  f.  U.Mon.  Il  se  dit 
en  pa.iant  de  l'iuiion  de  I  homme  et  de  la 
ieinme.  Ci,ngiun\lone,  unior.e\  congiugntmento. 

-  V.  d'Astron.  Li  rencontre  de  deux  Planè- 
tes dans  le  même  point  de  quelque  signe  d.i 
Zodi.iqtie.  Congii,nilond: pianeti.  -  Qu.  ild  on 
dit  dbsal:mient,  la  conjoi.cti^,n  de  la  Lune, 
on  entend  ia  rencontre  de  la  Lune  avec  le 
Soleil   dans    le    même    point    du    Zodiaque. 

-  i.  de  Gramni.  i'artie  de  i'Orn.on  qui 
joint  les  membres  du  discours.  Congiunzione. 

CON.TONCnVE,  s.  f.  f.  d'Anat.  Une 
de.  nieinbranes  de  l'ceil ,  qii  torme  ce  qu'on 
appelle  le  bl.  ne  He  l'œil-  Congiuntiva-^  adn 

CONJONCTURE,  s.  f.  Occasion, 
contre  d'aif-nres  ,    étar  ,    dispo.ition  où   >e 
trouvent  diverses  choses  en  même  temps. 
Cong'unlura  ;  occasione  ;  cisj 

(,^>NjOUi:i,  SECO.NJOUIR,  V.  r.  ic 
rrjouir  avec  quelqu'un  ,  de  quelque  clio.ie 
d'a.;ré.ible  ,  d'avant. i^.-ux  ,  qui  lui  est  arrivé. 
Congratularsi  ;  rallegrarsi  con  alcuno. 

CÛ.\JOUli.>A.\CE  ;  s.  f.  Marque  que 
l'on  donne  a  quelq'i'un  ,  de  la  joie  que  l'on 
a  du  bonheur  (|ui  lui  est  arrivé.  U  vieillit. 
CongratuLi\lone. 

CONIQUE  ,  adj.  de  t.  g.  Qui  a  la  fiRure 
d'un  côn<; ,  ou  qui  appartient  a't  cône.  Conico. 

CONJUGAISON  .  s.i.T.deCramm.  La 
l'^nière  de  conjuguer.  Conjugaùonc  ;  con- 
gi'-ti.Ayjone  ;  il  congiugare.  —  t.  d'Anat. 
Coujugrison  des  nerfs  ,   la    conjonction  de 


CON 

«ppelle  Nerfs  conjugués ,  ceux  qu!  serrent  k 
1.1  même  opér.tiun  ,_  a  la  même  sensation. 
Neri'/   destinati   ail'  istesso  ujJi{;o. 

CONJUGUER,  V.  a.  et  quelquefois  réc. 
Dire,  réciter  les  temps  et  les  modes  d'an 
vetbe,  suivant  les  règles  de  la  Grammaire. 
Lonjuga'e  ;  c.-ngingare. 

CONJURAI  EUR  ,  s.  f.  Celui  qui  forme, 
qui  Conduit  une  conjur.'tion.  Coni^iurati^re  ; 
congiuralo;  Congiurante.  -  i'rélend.is  mjgi- 
eteos  'lui  se  strvoien;  de  certaines  p.iroles 
soit  pour  Conjurer  le»  Démons  ,  soit  po.ir 
coi.jjrer  une  tem,.ète.  Mago  i  stregone;  scon* 

CONJURATION  ,  s.  f.  Conspiration  . 
complot  contre  l'tt.^t  ,  contre  le  Prince. 
Congiura  ;  congiurazione  ;  congiuramento  : 
e^.piraijoni.  —  Les  paroles  dont  on  se  sert 
pour  conjurer  le  Dém^n  ,  la  peste  ,  la  tem- 
pête ,  etc-  Scongiuro  ;  sc^ngluramento;  scon. 
giuraiione  ;  Incantesimo.  —  Au  pluriel ,  Prière. 
òeon„it:ro  ;  prego  e/jicace  ,  stretto. 

Co."*! JJRt',  s.  m.  Auteur  ou  complico  de 
quelque  conjut  ation.  Congiurato;  congiuratore, 
CONJURE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 
CONJURER,  v.  a.  Prier,  supplier  in:-. 
tam-nent,  humbcment.  Scongiurare;  sup^i- 
care;  pregar  caida.ncnte  ,  instanti  tsimameme. 
-  t.xorci.fr,  se  servir  de  certaines  prières 
pou'  cita.s  ;r  les  Démons.  Scongiurare  ;  esor- 
cizzare. ~  11  se  dit  aussi  ,  en  parl.int  de  U 
superstition  de  ceux  qui  crjie.it  q  i.;  par  des 
prfro'es  ils  peuvent  chi  sser  les  m  ladies  ,  1 1 
e  npete  ,  les  sertiens.  Incantare  ;  far  incana  ; 
congiurare  ;  sco  igliirare  ;  costrigner  per  inca-i- 
te  ir.o.  —  former  un  coindat  avec  une  0.1 
,-lu.euri  personnes,  contre  PE'-at  ou  contre 
e  P.ince.  Congiurare  ;  congiurarsi  ;  far  con- 
i,iu  a  ;  cj  p  are.  —  Conj.trer  cjti.re  q  lel- 
qu  un  i  .ig.r  de  concert  av.-c  d'.-atres  cjntre 
l.s  inèrets  de  quelqu'un.  Mac.hinare;  tramar 
-  Con|urer  la  pene  de  quelqu'un. 
Gu  ar  la  p:rd'.ra  di  a'cunj, 

C.JNNEEArf^E,  s.  u.  Premier  O.Ticier 
Mi'itaire  de  la  Couronne  en  Fr  mce  ,  qui 
a -oit  le  con)  mnde.n.'i.t  géuéral  de.  Armées. 
C'est  aus.i  un  titre  de  dignité  qtii  se  dorni? 
en  q.ielques  Roy,:um.s  ,  aux  per.onnes  ile 
qualité  ,  d.ins  la  miison  de  qd  il  r-,t  h'iié- 
dit-iire.  Ani  en  Esp.  311e  il  y  j  un  Conné:.:- 
hle  de  Ca.,ille,  un  Cjniiét-ble  de  N  r/.irre  ; 
et  i  Rime  ,  l'.ùné  de  la  Maison  Colonne  . 
s'ii>;je!!e  le  Connétuble,  comme  é  anc  C.m- 
nétable  héré:lita  re  du  Royaume  de  Naples. 
Conestabi'e  ;  cuntettah  le. 

CONNETAJLE  ,  s.  f.  Femme  d'un  Con- 
nérable.  iMoglie  del  Cones'ah.le. 

ClNNErAULIc,  s.  f.  L.I  Jistice  et  Juriv- 
d'ctirn  de  la  Couhétatlie  et  des  .vi  i-éch.  uk 
de  France.  Il  se  dt  au. si  de  la  Jarls  lieti  jii 
de  MM.  hi  Marécli  nix  de  Fiance  ,  pour 
'  ts  con'e.t  ti. mi  qui  retì.'rtlent  le  ijoint  d'iion- 
lUu'.  Ciirit  ^  TÌone  d.l  Conttstahile. 

CO'.'Ni.VE ,  adj.  de  t.  5.  T.  de  P.ii.ii;.  Se 
dct  des  cbii  es  qii  ont  une  certains  liaison  Ics 
un'ts  avec  les  .iti Tes.  C<  nnessn  ;  congiunto. 

CONNEXION,  s.  f.  Liai  on  q  le  do  cet- 
t.iines  choses  ont  les  un-ts  avec  les  au're.. 
Connessione  i    connessila  ;    attaccamento  ; 

Cc)NNEXITÉ,s.f.D;sp.-isit;oti  ré  iproqie 
que  detix  cho.cs  ont  |>our  être  jointes,  l'ui.e 

"çONNlfFLE"'/!  ('.'t.'  de  Conchyl.  Grand 
poisson  .i  coquille  fort  bon  à  m.miter.  S^'ira 
.il  fst.iceo j  che  è  uni  sp\le  ni  Cappa  santa, 

CONNIL,  s.  m.  Vieux  mot.  V.  La,  in. 

CONNL.LER  ,  v.  n.  Ciiercher  des  subvr- 
fupes  et  des  rvises  pour  s'est^iiv 


En   T,  d:  Gt'û/n.    c;rt.iines  piires  de   nerfs.  Congiuga\!\.ne  de 

'conjugal,  AtE  ,  adj.  Qui  concerne 
riinion  d'entre  lemuri  et  la  femm;.  Conju- 
-aie;  conrla'.ale  ;  rniinrile  ;  ma-rinunlale. 

C0NJU(;ALEMENT  ,  adv.  SeU-n  l'union 
qin  doit  être  entre  le  m.jri  et  la  femme.  -•/ 
m.tn'era  di  m  ir'-to  e  moglie. 

CONJUGUE",  tE,  part.  V.  le  verbe.  -.On 


Il  di-pute  ,  soit  dans  un  procts.  Il  est  vi;-  1  :• 
Schivarti;  cercar  g.ivilli  ,  sutterfuggj ,  ter/i- 
versjyani. 

CONNILLIERE  .  s.  f.  Trévoux.  Vieux: 
mot  qui  signifioit ,  Subterfuge ,  échappatoire. 

CONNIVENCF.  ,'  s.  f.  Complicité  par 
tolériince  et  dissimulation  d'un  mal  qu'on 
('■lit  oa  qu'on  peut  empêcher.  Conniven\a  > 
dissimulayor.t,  

CONNIVLR 


CON 

CONNIVER  ,  V.  n.  Participer  en  dîssi- 
miil.int  a  un  mal  qu'on  peuc  et  qu'on  doit 
empêcher.  T Aerare;  dissimJart i  ckiudcr  gli 
9Cch  ;  /jr  i£  viste  Hi  non  vedere. 

CONNOliiASLE ,  acJ'i.  de  t.  g.  Qui  est  aisé 
i  connoitre.  Il  ii'a  gucre  d'usage  qj'jvec  la 
négative.  CutiùsclbHe  ;  c^gnosyiìjtie- 

CONN')hiANCE,s.  t.ldee,  notion  qu'on 
t  de  quifl-iae  chose  ,  de  quelque  persoinìe. 
€o$miljne  ;  conosctn-^a  ;  notina  ;  conte\-^:ì. 

—  La  fonction  des  facultés  de  l'ame;  et  dons 
«e  Siili,  on  dit  qu'un  homme  a  perdu  toute 
connoiss.ince  ,  qu'il  n'a  plus  di  sentiment  ni 

,  de  connoissaiicc.  Co'îojcer7î[j;rj^it>nj.—  l'ren- 

ilre  connjis>aiice  d'une  chose,  d'une  atf.i;rei 

s'iiifortier,  vouloir  savoir  ce  que  c'est.  Pr<ftt- 

ier  cusn^^ione  ,  Uformj\ione  ,  notifia  ;  scoprir 

paese  j  prznder  lume.    —   Avoir  une  gr.inde 

coniioissance  des  tubleaux  ,  des  pierreries  ; 

Se  connoitre  parfaitement  bien  en  tabie*;ix, 

en  pierreries.   Aver  cosn\'om ',  esser prac:cij 

'  ù  intendente;  intendersi  di  quadri ,  £c.  —  H..- 

■   bitiiHe  qu'on  a  avec  quelqu'un.  Conoscenza  i 

Mmicìjìa.   —  Pays  de  coniioissance;  c'est  un 

lieu  ,  une  maison-  où  l'on  connoit  ceux  qui 

y  sont,  et  où  l'on  est  connu. /..v'o/jo  cA'ia..*r( 

conosce ,  pratica ,  frequenta.  —  On  dit  qu'un 

homme  a  bien  des  connoissances,  de  grandes 

connaissances  ,  de  profonàe^  connoissances, 

pour  dire  ,  qu'il  sait  beaucoup  ,  q^i'il  possède 

Beaucoup  de  Sciences.  Cjgnipone  ;  cjcojct'ri- 

^a;  scienti  sapere;  dutfina  ;  lumi.  —   Au 

1   pluriel  ,   7".    de  Chasse.   Certaines    marques 

imprimées  par  je  pied  du  cerf,  et  auxque!- 

L  les  on  reconnoït  l'À^e  et  la  grosseur  du  cerf 

I   que  l'on  chasse.  S.-grjli  ;   tracce  dele  ti.r:, 

I       CONNUIS  iEMhNr ,  s.  m.  T.  de  Comm. 

I  de  Mar.  Déclararion    contenant    l'état    des 

marchandises    qui    sont  dans   un    vaisseau  , 

I    ceux  à  qui  elles  appartiennent ,  et  les  lieux 

I    où  on  les  porte  ,  siçnée  du  Capitaine  et  de 

t   l'Ecrivain.  Polirai  dì  carico. 

I       COXNOlySEUR ,  euse.  s.  m.  et  f.  Celui 

f   «u  celle   qui   se  connoit   à  quelque   chose. 

I    Cunoscilore  ;  conoscit  ice. 

I       CO.N'NOirKE,  V.  a.   Avoir  dans  l'esprit 

I   ridée  ,  la  notion  d'une  chose,  ou  d'une  per- 

1   sonne.  Conoscere.  —  Avoir  une  grande  pra- 

I  tique,  un  grand  us.~ge  de  certaines  choses, 

1    s'y  entendre  fort  bien.  Conoscere ,  ai'er  es- 

ftrien\a  ;    p:atica  ,    coinix'one  ;  intendersi  ; 

I    sapere.  -  Avoir  quelques  h. ibìtudes  avec  quel- 

'    flu'im,  Conoscere  ;  aver  amasia  a  conoscenia. 

—  En  style  de  l'Ecriture  sainte  ,  connoirre 
une  femme  ,  ou  h  connoitre  charnellement  i 
t'est  avoir  h,-.bitude   avec  elle.    Conoscere  ; 

I  tonoscer  carnalmente ,  o  d^  amore.  —  Discer- 
'  lier  les  objess  ,  les  distinguer.  Conoscere  ; 
riconoscere  ;  ravvisare  ;  distinguere.  —  Sentir, 
éprouver.  Conoscere; provare;  sentire. —  Avoir 
pouvoir  ,  autorité  de  juger  quelques  matières  ; 
en  ce  sens,  il  se  construit  toujours  avec  De, 
eu  un  équ'va'ent.  Conoscce  ;  r^iud'care  ;  in- 
/ormarsi.  —  On  dit  qu'un  homme  ns  cjnnoît 
personne  ,  pour  dire  ,  qu'il  r\^à  nul  ésjard  ; 
nulle  considér.itîon  pour  personne.  Non  co' 
nascer  ,  non  tener  coito  di  aîcino  ;  non  3  car- 
dar nessuno  in  face. a.  —  v.  r.  Se  connoi-re 
en  quelque  chose,  ou  à  que' que  chose:  avoir 
des  lumières  sur  quelque  chose  ,  savoir  en 
bien  luger.  Conosc-rsi  ^  intendersi  y  aver  pra- 
tica; cognr^ione  d'  pietre  preziose  ,  pitture  ,  ce. 

—  On  dit  qu'un  homme  ne  se  connoît  point, 
lorsque  l'orguetl  lui  fait  oublier  ce  qu'il  est , 

'     ou  lorsque  "quelque  passion  le  met  hors  de 
I     lui.  Essere  fuor  di  se. 

CON'NU  ,  UE,  part.  V.  le  verbe. 
CONOIDE,  s.  m.  T.  de  Géom.  Corps  ou 
solide  qui  tient  de  la  figure  tl'un  cône  ,  et 
1     dont  le  sommet  est  arrondi.  Conoide. 

CONQUE,  s.  f.  Grande  coquille  cjncave. 
Conca.  -  Certaines  coquilles  en  spirales,  dont, 
suiv.mt  la  Fable  ,   les  Tritons   se  servoienr 
'    comme  de  trompettes  Cotica  ;  corno.  —  Con- 
nues Anatiferes.  Espèce  de  coquilles  ,  dms 
"s  on  cnyoit  autrefois  qu'il  se  lur- 
'      '  ""         hw.  V.  Ber- 


moit  des  canards.  Sorta  di  ni 
racle  ,  Cnv-n. 
CO.NQUERANT  ,  s.  m.  Qui  a  conquis 

JJici.  François  Italien. 


CON 

beattcoiip  de  pays  ,  qui  a  fait  de  grandes 
conquè'es.  Conquistatore. 

CcJNQUEKlR  ,  V.  a.  Acquérir  par  les  ar- 
mes. Cufiq.t;sta'e  ;  acquistare  ;  far  suo. 

CONQUE  r,  s.  m.  T.  de  Prat.  Acquêt  fait 
durant  U  comuianauté  entre  le  mari  et  la 
femme.  U  se  joint  toujours  avec  acquêt. 
lieni    ac.viestati. 

CO.vQUEfE  ,  s.  f.  Action  de  conquérir, 
et  la  chose  conquise.  Conqu'sta;  conquisto. 

—  \'ivre  comme  dans  un  Pays  de  conqué'e  , 
vivre  a  discrétion.  V.  ce  mot.  -  Conquête, 
se  dit  iig.  en  termes  de  galanterie.  Conquista 
de '  cuo'i . 

CONiQUÊTER  ,  V.  a.  U   est  vieux.  V. 

CÙ.NQÛETTE,  s.  f.  T.  de  Fleuriste.  Nom 
de  plusieurs  espèces  d'oeillets.  Nome  che  si 
dà  a  varie  specie  di  viuole. 

CONQJb  ,  ISE,  part,  du  verbe.  Con- 
quérir.  V. 

CO.N^AC.^ANT,  adj.  et  s.  m.  Qui  sacre 
un  Evèque.  L'Eveque  consacrant,  le  Con- 
sacrali'.   Consacrante. 

CONSACRE' ,  ÉE ,  part.  V.  le  verbe. 

CONSAÇKER  ,  v,  a.  Dédier  à  Dieu  avec 
certaines  cérémonies.  6'onjjcrjrf  ;  cois.ir^ra' 
re  ;  far  sacro.  —  Donner  ,  dévouer  a  Dieu, 
sans  y  observer  aucune  cérémonie  p.irticu- 
liere.  Consacrare  ;  dedicar  a  Dio.  -  fig.  Con- 
sacrer à  quelqu'un  son  temps,  ses  veilles, 
s  s  soins  ;  c'est  lui  dévouer  son  temps,  ses 
veilles  ,    etc.    Consacrar  il  suo  tempo  ,   ec. 

—  L'uîage  a  consacré  tm  mot ,  lorsqu'il  l'a 
déterminé  à  une  signification  particulière  , 
hors  de  laquelle  il  n'a  point  d'usage.  Ainsi 
les  mat;  de  Consubstantlel ,  et  de  1  ranssubs- 
tantiation  ,  sont  des  mots  consacrés  ,  en 
parlant  de  la  divinité  du  Verbe  et  de  l'Eu- 
charistie. Consacrare  un  vocabolo.  -  On  dit 
aussi  ,  tye  l'usage  a  consacré  une  phrase, 
une  fiçon  de  parler,  pour  dire ,  que  l'usage 
l'a  établie  ,  et  ^u'il  n'y  faut  rien  changer  , 
tiuoiqu'elle  soit  quelquefois  contre  les  règles 
de  la  Langue.   Consacrare;  stabilire; fissa-e. 

—  Consacrer,  se  dit  encore  particul  eremeut, 
de  ce  que  fait  le  Prêtre  ,  lorsqu'il  pronoi.ce 
les  paroles  sacramentales  ,  en  vertu  des- 
quelles le  Corps  et  le  Sang  de  Jesus-Christ 
sont  réellement  sous  les  espèces  du  pain 
et  du  vin.  Consacrare  ;  far  U  sacramento 
dell'Altare.  —  v.  r.  Se  dévouer  ,  se  donner 
tout  entier,  se  sacrifier.   Darsi  tutto  ;  con- 

COX^A-ViUlN'  ,'adj.  m.  T.  de  Jurlspr. 
Parent  du  côté  paternel.  Frère  consangun, 
frère  du  père  :  celui  de  raere  s'aiipuHe  freie 
utérin.  Consansu'neu  ;  fratello  di  padre. 

CONSANGUlNiTE' ,  s.  t.  (  l'u  se  pro- 
nonce )  Parenté  du  côté  du  pere.  Consan- 
gu.T.ita. 

Conscience,  s.  f.  Lumière  intérieure, 
seniineiit  in.érieur  ,  par  lequel  l'homme  se 
rend  témoign.t^e  à  lui-même  d.i  bien  et  d.i 
mal  qu'il  f  lit.  Coscienza  ;  conscîenja  ;  coscien- 
^ia.  —  Cas  de  conscience;  certaines  difficul- 
tés ou  questions  nées  sur  ce  que  la  P.eligion 
permet  ou  défend  en  certains  cas.  Caso  di 
coscienza.  —  Faire  conscience  d'une  chose; 
c'est  taire  scrupule  d'une  chose,  parce  qu'on 
croit  qu'elle  est  contre  les  bonnes  moeurs  , 
contre  la  raison  ,  contre  la  bienséance.  Fare 
o  farsi  coscienza  d'una  cosa;  farsi  scrupolo. 

—  fam.  Avoir  la  conscience  large,  ne  regar- 
der pas  de  bien  près  à  ce  qui  regarde  son 
devoir.  Aver  la  manica  lar^a  ;  ber  grosso; 
ingrossar  la  co^cien~.jx.  —  Un  homme  a  die 
tout  ce  qu'il  avoit  sur  la  conscience  ,  lors- 
qu'il n'a  rien  caché  de  ce  qu'il  savait  ,  de 
ce  qu'il  avoit  sur  le  cœur.  Animo  ;  cuore  ; 
mente.  —  T.  de  Méthaphys.  La  connoissance 
qu'on  a  d'une  vérité  par  le  sentiment  intérieur. 
Coscienza  ;  cognizione.  —  En  conscience,  adv. 
En  vérité  ,  selon  les  règles  de  la  conscience. 
in  coscienza  ;  secondo  che  detta  la  conscien\a. 

—  En  conscience  ,  en  ma  conscience  ,  sur 
ma  conscience  ;  espèce  de  serment  en  usage 
d.ins  le  langage  familier.  în  contcitnyï  ;  In 
buona  coiCien\a;  in  virità. 


C      o      N  iSr 

CONSCIENCIEUSE.MENT.  adv.  D'une 
maniere  con.cic-ncieus.  ,  avec  conscience  ,  en 
conscience.  Cosc'en-Josam-n'-  ■  in  coicie  7 

CON'.CIENCEUX,  eGsË;  adj.  Qui  }\L 
conscience  delicate.  Conscie,:-,  ato;  timorato; 
di  buona  coscienza  ;  scrupoloso 

CONSCRIT,  ..di.  m.  i|„.j  d'usage  qu'en 
parlant  des  Sénateurs  Pvomains.  Les  Pères 
Conscrits.  pjr./r/  coscritti;  senatori. 

COMtCR.^rEUK,  s.  m.  Celui  qui  con- 
sacre.   Consacrante, 

COÀSECRAr.O.N  ,  s.  m.  Action  par 
laquelle  une  chose  est  co.is..ci-ée.  C.-nsacra- 
cravone;  consagraiione;  consecra-(...ne  sagra, 
sacra.  -  L  action  par  laquelle-  le  f  rèrre 
consacre  ,  quand  il  célèbre  la  Messe.  Consa- 

CON^£CUTlFri''vE  ,  adj.  Qui  est  de 
suite.  Il  ne  se  dit  guère  qu'au  pluriel,  et 
dans  le  style  de  Pra-ique  ,  en  parl.mt  des 
choses  ciui  se  suivent  immédiatement  dans 
lordre  du  temps.  Consecutivo  ;  che  siegue 
immediatamente. 

ÇONiECUnVE.MENT,  adv.  Tout  de 
suite  ,  immédiatement  après  ,  selon  l'ordre 
dii  temps.  Consecutaamente;  di  seguito. 

CO.N'SEIL,  s.  m.  Avis  que  l'on'ijonne  i 
quelquun  sur  ce  qu'il  doit  faire,  ou  ne  pas 
t.'ire.Conj/j»/o.  —  Avis  qu'on  donne  ou  qu'on 
denvinde    sur    quelque    affaire.    Consiglio. 

-  Résolution,  parti,  li'soluiione  ;  determi- 
na-^lonc  ;  part.to.  Je  ne  sait  quel  conseil 
prendre. /o  non.ro  a  quai  partito  a,  pigliar- 
mi. Le  Conseil  en  est  pris.  La  riso'utione 
e  presa.  -  Celui  de  qui  on  prend  conseil. 
Consultare;  consigliere.  -  Assemblée  établie 
pour  délibérer  sur  les  afTiires  publiques  ou 
pour  1  administra-ion  de  la  Justice.  Conseil 
(le  Guerre,  Conseil  d'Etat,  etc.  Consiglia 
di  guerra  ,  di  staio  ,  ec.  -  Le  lieu  où  est 
le  Conseil  où  il  s'assemble.  Sala  del  Con- 
siglio. -  Les  Con-.eils  de  Dieu  sont  impé- 
nétrables. Il  faut  adorer  les  Conseils  de 
Dieu.  /  secreti  dclU  Frawiden^a  ;  1  consigli 
divini;  i  decreti  di  Dio.  -  prov.  La  nuit 
porte  conseil  ,  c'est-à-dire,  qu'ils  ne  faut 
pas  prendre^son  p,-.rti  à  la  hâte.  La  noue  è 
la  madre  de'  pensieri ,  bisogna  dormir  sopra 
gli  affari.  -  ()n  dit  qu'un  homme  a  bientôt 
assemble  son  Conseil ,  lorsqu'il  est  prompt  à 
prendre  ses  résolutions  sans  consulter  per- 
sonne. Pronto, nelle  determinaiioni. 

CO.VSEILLE,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

CONSEILLEK,  v.  a.  Donner  censeil , 
donner  son  avis.  ConsigVare  ;  dar  consiglio. 

CO.-MSEILLER,  s.  m.  CeUii  qui  conseille, 
qui  donne  conseil.  Consigliere.  -  Oificier  de 
Cour  Souveraine  ,  ou  de  quelque  Conseil 
à'S.Kii.  Consigliere  ;  Senatore.  —  Conseiller- 
Clerc.  V.  ce  mot. 

CONSEILLERE,  s.  f.  Femme  de  Conseil- 
ler. Mjglie  d'un  Consigliere,  d'un  Senatore. 

-  Fenme  qui  donne  quelque  conseil.  Con- 

CONSENS,  s.  m.  Le  jour  du  consens  est 
le  jour  que  la  résignation  d'un  Bénéhce  est 
admise  en  Cour  de  Rome.  Consenso, 

CONSENTANT,  ante,  adj.  Qui  con- 
stnt.  Consenficnte  ;  partecipe;  sccetiann. 

CONSENTEMENT,  s.  m.  Acquiescement 
à  quelque  chose.  Consenso;  assenso  ;  accordo  i 
coiisentimen'.o. 

CONSENTI  .  lE  ,  part.  V.  le  verbe. 

CONSENTIR,  v.n.  Donner  son  consen- 
tement, adhérer  à  la  volonté  de  quelqu'un, 
trouver  bon.  Acconsentire  ;  consentire  ;  ap- 
provale;  a  rendersi;  sottomettersi  al  giiidiùo 
di  alcune.  —  Il  est  quelquefois  actif,  et  alors 
il  n'a  guère  4'uiage  que  dans  la  Pratique, 
Accordar,  acquiescer.  Con  sentire  ;  permettere  ; 
esser  d'  accordo.  Consentir  la  vente  ,  l'adju- 
dication d'une  terre.  —  prov.  Qui  se  tait  , 
consent.    Chi  tace  ,  consente. 

CONSEQUE.VIMENT,  adv.  D'une  ma- 
nière qui  mjtque  la  j.iste  li.iison  que  des  pro- 
positions ont  les  unes  avec  les  autres.  Cor» 
giuste\\i.  -  Par  une  s-.iite  raisonn.-.ble  et 
naturelU,    Consegueateminte  ;   ia    seguito  i 

Aa 


tt6 


CON 


ftrtiò  i   in   conitsuen\4  ;  ycr   eoniiguen\/i  ; 

''^CONSEQUENCE,  j.  f.  Conclusion  tirée 
«J'iine  ou  de  pliiiieurs  propositions.  Ci;n«^ii«»i- 
1 1  ;  conclusiunc.  -  Les  suites  (ju'une  action  ou 
quelque  autre  chose  peut  avoir.  Conscgutnia; 
ngulto.  -  Importance  ,  importante  consi- 
dération. RilUvo  ;  imFortan-^a  ;  levata.  Un 
homme  ,  une  terre  ,  une  charge  de  consé- 
quence, l/umo  t  poiirt,  ce,  d\mponan\d ,  di 
ioniidtra^ionc,  di  riltcro ,  di  umilia.  -.Sans 
conséquence  ,  f.içon  de  p.irler  adverbiale  , 
dont  on  se  sert  en  divers  sens.  On  s'en  sert 
quelquefois  pour  marquer  qu'il  ne  f.iut  pjs 
prendre  à  la  rigueur  certaines  liber:es  que 
prend  une  personne  qui  est  comme  en  poi- 
îcssion  de  dire  ou  de  faire  tout  ce  qu'il  lui 
plait,  sans  qu'on  s'en  tâche.  Et  d.ins  ce  sens, 
en  dit ,  tout  ce  qu'il  dit  est  sans  conséquence, 
i!  ne  faut  pas  s'en  tâcher.  5cn;a  consegucni^; 
iz  non  fmnc  conta.  -  11  se  dit  aussi  «le  cer- 
tains privilèges ,  qui  sont  tellement  attaches 
à  la  naissance  ,  à  la  di.Kniré  et  au  mérite  de 
certaines  personnes  ,  que  ce  qu'on  f^it  en 
leur  considération  ,  ne  peut  point  être  tiré 
à  conséquence  pour  les  autres.  Ce  quon  fait 
pour  certaines  sens  ,  est  s=ns  conséquence 
pour  d'au-res.  D.ins  ce  sens,  on^dit ,  qu'une 
gr,icc  est  sans  conséquence,  pour  dire,  qu'elle 
ne  doit  pas  être  prise  pour  exemple.  Scnit 
trattj  di  conscguin\a.  -  On  du  ,  qu'un  horn- 
rie  est  sans  conscqueisce  ,  pour  dire,  quii 
est  si  méprisable ,  qu'on  ne  doit  pas  prendre 
garde  à  ses  d'scours.  Uom  dz  »,i!U  ,  dr 
niun  conto.  -  En  matinte  de  jalanterie  ,  un 
homme  est  sans  conséquence  ,  lorsqu'il  e.t 
d'une  réputation  et  d'un  ige  qui  le  mettent 
i  couvert  de  tout  soupçon.  Uomo  sopra  di 
tui  non  può  caler  sospetto  di  male.  -  En 
conséquence,  adv.  Conséqucmment.  J'ai  reçu 
vôtre  lettre  ,  et  'l'asir''  «"  conséquence.  In 
ja^tjitj  ;  In  consep.'unza. 

tO.N SEQUEN  r ,  5._  m.  T.  de  Logique.  L.i 
seconde  proposition  d'un  enrhyméine  ,  dont 
la  première  s'appelle  l'antécédent  1/  const- 
fuente.  -  T.  de  mathém.  Le  second  terme 
d^une  raison  ou  d'un  rappor'.  1/  cons^-suinte. 
Dans  la  raison  de  trois  à  quatre  ,  trois  est  1  .an- 
técédent,  et  quatre  estle  conséquent.  -  l'ar 
conséquent ,  conionct.  C'est  pourquoi,  donc, 
ainsi.  Dunijue;  per  conseguenza  i  e  pero; 
perciò.      ,  ,._,_. 

CONSEQUENT,  ente,  ad).  Trev.  Qui 
selt,  quirai.onne  coiiséquemment.  CA«o/«m, 
the  farla  con  g'ms'^-iVi.  „  ,   .       . 

CONSERVATEUR  ,  .s.  m.  Celui  qui  con- 
serve ,  qui  pro'èpc  ,  qui  défend.  Cj'nscrva- 
tore  ;  m.mtenitore  ;  protettole  ;  d  fenditore. 
~  Ti-re  de  d^ttnilé  e'  de  charge.  Conserv.:- 
teur  des  privilèges.  J.  ge  conservateur.  An- 
ticons'piicrc  ;  çiu^icc  conservatore. 

C0NSE<<V,'\T10.\  ,  s.  f.  L'action  de  con- 
server ,  ou  l'effet  de  cette  action.  Conserva- 
tone ;  conservai' on:  :  conscrvamtnto.  -  T. 
d'Amiq.  Une  méd.nre  d'une  _  belle  ,  d'une 
grande  conservation  ;  bien  entére  ,  bien  con- 
servé-.   Medaglia  ben  conservata. 

CONSE^.VATOl.tE  ,  s.  m.  Gr.  Vue  En- 
€\cl.  etc.  Nom  n.i'.'ii  donne  en  Italie  à  plu- 
sieurs maisons  destinées  à  retirer  des  fcm- 
ncs  et  des  fi'Ies  que  la  misère  pourroit 
e.itraîner  dans  le  libertinage.  Conservatorio. 
—  Ecoles  de  mus'<(ue  ,  don"  les  plus  fumeuses 
sont  à  N  '■•les.  Ctns.rvatcrio. 

CONSERVATRICE,  s.  f.  Celle  qui  con- 
serve, qui  prend  soin  des  choses  qui  lui  sont 
confiées.  Conteiv.itrice. 

CONSERVE,  s.  f.  Espèce  de  confiture 
faite  de  fruits  ,  d'herbes  ,  de  fl-urs ,  ou  de 
racines.  Conservi,  -  Aller  de  conserve.  T. 
de  Mar.  Se  dit  des  navires  qui  vonr  de  com- 
pagnie pour  secourir  ou  pour  êire  secourus 
dans  l'occaîîon.  Tener  capo\  andar  di  consci- 
va.  -  Au  i)luripl.  V.  Conserves. 

CONSEiWE',  ÉK  ,  part.  V.  le  verbe. - 
On  dit  d'une  .terre  dont  le  Seij;ncur  fait  gir- 
der  la  chasse  ,  qu'elle  est  bien  conservée. 
Custodito.  -  Il  se  dit  en  généri.1  de  tout  ce 
qui  u'a  ^prguY^  du  uips  «c  dci  accidens  aiix- 


CON 

j  quels  les  productions  de  la  nature  et  del'art 
sont  exposées  aucun  eifec  très-sensible  de 
destruction.  Ainsi  on  dit  d'une  médaille  , 
d'un  t.ibleau  ,  d'un  monument  antique,  qu'ils 
sont  bien  cunieîvés,  pour  dire,  qu'ils  ont 
encore  toute  leur  beauté  ,  irakhcur.  Ben 
CutLcrvaro. 

Ç()\>EllVER  ,  V.  a.  Garder  avec  soin; 
maintenir.  Conservare;  serbarci  e  u  ito  dire  ^ 
aver  cura  i  sustcntdre  ;  guardare.  -  Conser- 
ver ,  en  pnrUnt  de  troupes,  est  opposé  à  li- 
cencer.  Ritenere.  —  Conserver  son  p.  ys , 
conserver  ses  terres,  c'est  les  gjraniîr  de  tout 
dommage.  Difenderei  conszrtare  ;  guaren- 
tlre  \  fipjrjrc.  —  Conservtrr  sa  réputation  » 
Sun  honneur,  c*est  maintenir  l'un  et  l'autre 
s, ni  ancone  t.tche.  Aver  cura  delid  prvfr.j 
r:yu[a-i!orii  ,  della  fama  ,  ddi'  onore.  -  Con- 
server ses  droits ,  ses  privilèges ,  c'est  enipê- 
cher  qu'on  n'y  donne  atteinte.  Custodire; 
mantener,:;  conservare  i  dijcndere.  —  5e  con- 
server ,  V  pron.  5e  garder  ,  ne  se  point  gâter. 
Canse  vjrsi  ;  mantenersi.  -  5e  con.crver  ,  v. 
r.  Avoir  iuin  de  soi  ,  se  choyer.  Aversi  cura. 

-  Se  Conduire  si  bien  ,  si  sagement  en  \.\n 
tems  djrticile  ,  ou  entre  des  per .onnes  enne- 
mies ,  ou  de  contraire  humeur  ,  <iue  l'un 
ne  se  mette  m,il  avec  personne.  Mantenersi 
tn  una  sav'a  neutralità. 

CON>ERV£5  .  s.  t.  pi.  Sorte  des  lunettes 

3ui  ne  doivent  point  grossir  les  objèTS  ,  et 
ont  on  se  sert  seulement  pour  conserver  U 
vue.  Occhiali  di  cons-.rva. 

CONSIDE.NCL,  s.  f,  T.  de  Phy%.  L'<ibcis- 
sem:nt  et  rjrî.nssr'ment  des  clioses  appuyées 
lei  unes  sur  le>  autres.  Il  ne  se  dit  guère  qu'en 
par!a.itdes  tluides.  Sprojundamcntu  ;  divalla- 

ÇpN5IDÉKAB  LE  ,^  ad].  Remarquable  ,  qui 
mérite  d'être  considéré.  Consïdecfbile  ;  di 
rilievo  ;  d'importanza  ',  ragguardcvìtU  j  rimar- 
chevole ;  di  cjnsei^iuc^a. 

CON5[DEKAHLÊMENT,  adv.  Beaucoup, 
not.'bIemenc.  Considcrabllmente  \  notabilmen- 
te y  molto;  assai. 

CUN:>IDEt;ANT  ,  ANTE  .  adj.  Circons- 
pect, qui  a  beaucoup  d'égards.  Il  n'a  guère 
d'usage  qu'avec  qu^-lque  adverbe  ,  et  dans 
le  discours  familier.  iiiscrvato\  circospetta, 
die   ha  di*   riguardi. 

CON■>1DL'RATIO^J  ,  s.  f.  Attention  à 
b-HH  cximiner  I.i  nature  ouïe  mérite  d'une 
chose.  C .midera^Lne  ;  atten\ione  -  Circoni- 
pectiun  ,  attention  d.jns  U  conduite  ;  et 
dans  ce  sens ,  on  dit  c'un  homme  imi- rudent , 
quM  n'a  point  ou  qu'il  a  peu  de  considéra- 
tion dans  tout  ce  qu'il  fait.  Circonspe-iione; 
avvctenia  ;  r'gua'do  ;  riflesso  ;  consideraiiu- 
ne.  -Importance,  conséquence,  poids  et 
autorité.  Consideratone  i  Ìmportan\a  \  rilie' 
vo;  riguardai  lons^auer^a.  -  Eg-'fd  ,  senti- 
mrnt  d'estime  ou  de  respect  qu'on  a  pour 
quelqu'un.  S  t' ma  \  riguardai  ri^seftj  \  rhpLt- 
to  ;  considerazione.  ~  On  ait  d'un  homme  de 
peu,  ou  peu  connu  ,  que  c'est  un  homme  de 
pou  de  considération.  Uornochecontapuco  nel 
mondo.  -  On  dit  aussi  qu'une  chose  e^t  de 
peu  de  considér..rion,  pour  dire  qu'elle  est  de 
peu  d:-  valeur.  Di  poco  conto  j  di  f  oca  riìuvo. 

-  KaÌ>on  ,  motif"»  vue,  in'éret.  d  nûderaiL- 
ns  riguardo  ;  ragione  ;  motivo  i  mira  ;  ripen- 
so.  Diverses    coubidér^tions  l'y    ont  pore 

-  Mettre  en  coniidération  ,  faire  en  considé- 
ration c'est  avoir  éj,jrd.  Aver  riguardo  i  far 
3  cagione  t  per  motivo.  Le  Roi  a  mi-v  vos  ser- 
vies en  considération.  Il  Rc  ha  avu.orlguar- 
dOf    in  viîta. 

CONSIDE'R^. ,  ÈE  ,  part.  V.  le  verh?. 

CpN:.IDE'RER,  v.  a  Reg-^rder  avec  at- 
tcn'ion.  Considerarti  osservare.  -  Examiner 
attentivement ,  faire  réflexion.  Considerare; 
esaminare  ;  far  r' flessione;  disaminare  ;  pon- 
dcra-e  ;  riméttere.  -  Estimer  ,  f.iire  c.is.  Sci- 
mare ;  fa'-  conto  ;  aver  in  pregio  ;  considerare  ; 
tene  -n  conto  ;  pregiarci  apyrc-{\are,  —  Avoir 
é{;aTd.  Aver  rlgua'dtt.  Considérez  les  long', 
.ervices.  On  considère  moins  le  mérite  que  lu 

''CONSIGE  ou  CONSIVE  .  T.  de  Comm. 


CON 


A  Lyon  ,  le  livre  de  consigne  est  celui  sur  le 
quoi  un  iVl,  i're  de  Cuclu-s  consigne  et  enre- 
gistre le,  b. .Iles,  b  Ilots  ,  etc.  dont  il  se 
clii.r;;?  pour  faire  la  voiture.  Lihro  in  cui  si 
registrari  le  b.ille  ,  etc.  da  vritwef.e'are.  -  En 
Provence  ,  c'est  le  livre  où  les  Receveurs  ou 
Commis  de'.  Bureaux  entcgistrcn'  les  sommes 
qu'un  M.rch.nd  ou  Voiturier  leur  dépose. 
Dans  les  mêmes  B.ireaux  ,  Consige  sipntile 
aus,i  la  sorrme  que  l'on  consigne  pour  t  .,- 
tion.  Kii;istio  de  danari  deporti  da*  Ai.vc.f- 
dantt  e  vittuiieri  aUe  Dogane;  prendesi  aiulte 
per  la  somma  deposta. 

CON  SIGNATAIRE  ,  s.  m.  Déposit.iire 
d'une  somme  consitinée.  Depositario. 

CONilGNATlJN,  s.  m.  Dé^ôt  public  de 
quelqie  argent  ou  d'autre  choses  en  main  tier- 
ce. C ons'^na\ivne  i  deposito.  —  On  appelle 
les  cjnsignations  ,  le  B.ireau  public  o.'i  l'oa 
porte  l'argent  déposé  par  autorité  de  Justice.. 

(^ONiicJNE,  s.  f.  L'ordre  que  donne  à- 
une  sentino'le  ,    celui  qui  la  pose.    Ordine, 

—  Dans  les  Places  de  Guerre  ,  celui  qu:  se 
tient  aux  portes ,  pour  tcnr  un  regrtre  ena^t 
de  tous  les  E'ran.;ers  nui  entrent  dans  ji 
PI.  ce.   La  consegna. 

Ct)\SlGNS',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

CONSIGNER,  v.  a.  Mettre  ccrtaii.es  som- 
mes en  dépôt ,  en:re  les  main:,  de  la  jiis-ice 
ou  de  quolqu'is  particuliers,  pour  être  déli- 
vrées_  en  temps  et  lieu  ,  à  qu'il  app.irticndra. 
ConsÌ£fìare  i  metter  in  depoùto.  —  Consigner- 
en  papier,  donner  un  bdlet  ,  port.-nt  obli- 
g.ition  de  la  somme  qu'on  doit  consigner 
Dar  un  v-glietto  d'ohi'go.  -  Donner  l'or- 
dre à  une  Sentinelle.  Consegnare.  -  On  dit 
fig.  iel'ai  consi;;iié  à  ma  porte  ,  pour  dire, 
l'ai  donné  ordre  qu'on  ne  le  laissât  point  en-» 
trer  ;  et  quelquefois  pour  dire  le  contraire. 
Dar  oïdine  di  non  lasciar  entrare. 

CO.VSIS  TANCE  ,  s.  f.  L'état  où  sont  cer- 
tdines  choses  fl.iul^»  ,  lorsqu'elles  deviennent 
épaisse. ,  et  qu'elles  prenn--'nt  un  certain  de- 
gré de  'îc>\ïA\'.é.  Consistenza  ;  sfesse^f a  ;  so* 
dei^a  ;  densità.  —  M-miérc  ou_  état,  auquel 
une  chose  est  ou  sub.'Ste.  Cons'sten\a\  starai 
stabiliti.  -  On  dit  des  c!i-jsas  qui  n'on'  p.is 
encore  acquis  toute  la  solidité  qu'elles  doivent 
avoir,  qu'elles  n'ont  pas  encore  leur  con, r- 
tance.  Stato  di  consistenza.  -  D.ins  le  même 
iCns ,  on  dit  d'un  terrain  siblonneux  ,  maré- 
cageux ,  dont  les  parties  ne  se  lient  pas  aisé- 
ment tnsemble  ,  que  ce  terr.iln  n'a  point  de 
Consistance.  Consistenza.  —  Ce  qu'une  terre 
contient  dans  son  étendue,  tant  pour  le  sol 
de  la  terre  ,  que  pour  les  droits  qui  lui  app  r- 
tiennent.  Donner  l'état  de  consistance  d'une 
terre.    Stato  £itn  terreno  e  sue  appaitene'  \i, 

-  Les  an-maux  ,  les  arL:e> ,  e'c.  sont  ci-ii> 
leur  âge  ,  ou  dass  leur  «ht  de  consistance  , 
quand  ils  sont  dans  un  éfat  où  ils  ne  crui,- 
sent  ni  ae  diminuent.  Ststo  di  perfezione.  — 
fig.  Etat  de  stabilité  ,  de  perm.-nence.  Stabi- 
lità ;  permanenza  ;  constania.  -  Un  esiirit 
qui  n'a  poin:  de  consis'.mce.  S^:r:to  variabile; 
ineon  laute.  —  Les  affaires  sont  dans  un  état 
de  con.istanre.  Gli  atì.iri  si  trovano  in  un» 
jlao  lit  durabilità  ,  di  comisierja. 

CON  )1>  TANT,  ANTE,  avi  ¥ne  terre 
coiuis'ante  en  bois ,  prés  ,  cxc.  Consistente  ; 
eh  consiMc. 

CON  il  STER  ,  v.  n.  II  se  dit  de  rét.u  d'u- 
ne chose  considérée  en  son  être  ,  ou  en  ses 
propr-é.és  «t  qu.iliiéi  ,  ou  en  ses  pariics, 
Cvnsi  itère  ;  esser  riposto  ;  stare  ;  esser  coni' 
posto. 

CON-ilSTOIRE.s.m.  Assemblée  du  l'ipe 
■t  des  C.rdinaux  pour  les  afîiires  de  l'tglise. 
Consiito'io.  -  Le  lieu  où  se  tieni  o-dinure- 
.neutcì'te  assemblée.  Consistoiio.—  L'assem- 
'l'ée  des  iV)ini-.tres  e'  de.  Anciens  de  la  Re-  , 
!i;;ion  prétendue  RéfL.rraée  ,  pour  délibérer 
des  affaires  de  leurs  Eglises.  Les  Anciens  du 
Consistoire.  On  le  m.mda  au  Consistoire.  Il 
fut  repris  en  i;lein  Consis-.-ire.  Cons  Uni 
aisemb'ea  de'mini'lrt  Calvinui. 

CONSrSTOKML,  ALI-:,  ad).  Qui  appar- 
tient au  Consistwit»  que  le  Pape  tient.  t««- 


CON 

étforUU,-  On  appelle  .  Bénéfices  coniÌsto- 
rìsux  ,  les  £véché>  ,  Abb.yes  ,  et  aurre.  tié- 
néiìcf  s  ,  don:  les  Bulles  sont  demandées ,  e: 
ejtpédiécb  par  voie  de  Consistoire.  BciKJ.y 
tunclstû'ijli, 

CON:>I^  I  ORIALEMEN  V  ,  adr.  £r.  Con- 
sistoire ,  selon  l^s  formes  da  Con'iiitoire.  In 
tvnslst^.ri(j  \  a..'a  manUrj  del  concisuro, 

<-ON^OLAl5LE  .  acj.  de  t.  g.  ij  li  peut 
rectvoir  ctniolaiiun  j  qji  se  peut  curôo'er. 
Cki  può  consolarsi  ;     che    ammette  co/is^jIa- 

'CÓNSOLÀNT,  ANTE.adj.  Qai  console. 
l|ui  sert  a  c<.>n>oIer.  Co/:sûlat;yo  iconsv'ato* 
rio;  cùnfi^rt^nti  ;  con/urtatvr/o  ,  che  seivea 
eonsoia'C  t   a  tlconUnare  t    a  rci'care. 

CONSOLA  lEUR .  t'Uce  ,  s.  m.  et  f.  Ce- 
lui ,  celle  qui  co. isole.  ConsuUti.r,.  ;  conj^r- 
tatore.    C.ns^ldtr'ce. 

CONSOLATION,  s.  f.  Soub-ement  que 
l'on  donne  à  Tiffl-ction  ,  a  la  doaîï.ir  de  quel- 
qu'un. Consola^iont  i  con/orco,  coniu^anun- 
to.  -  1!  se  dit  q.ielqjefors  de  b  chose  ,  eu 
de  la  personne  qui  console.  Dieu  est  toute 
ma  c^^nsolation.  -  Sujet  de  sjriitocion  , 
de   joie.    Consola'^Ljne  i    contento  y    sodàls' 

TONSOÎATOIRE.  adj.  det.  g.  Conso- 
lant. Il  Yiei'Iit.  Comodatario  i  c^^n'o'.antz. 

CONSOLE,  $.  f.  PL-ce  d'Aichi'ecture , 
f[ut  est  saillônre  et  ornée,  qui  sert  a  soute- 
ni«*  une  corniche  ,  un  fronton  de  croisée. 
hUnsola  ;  mûdi^liont  ;  heccateÎlo  ;   f-educcio, 

—  Au  pUiriel.  On  3pp«!Ie  ainsi  les  parties  d'un 
rochir  d'ardoise  ^u'on  laiise  en  saillie  dans 
un  des  angles  delà  carrière  pour  servir  à  y 
étjb'ir  des  échelles.  Sporti  praticati  ncUc  cave 
il  lavagna  per  servirsene  di  scaìa. 

CONSOLE',  ÉE.  part.  V.  le  verbe. 

CONSOLER,  V.  a.  Soulager,  adoucir, 
diminuer  l'aiTliction,  la  douleur  d*une  person- 
ne ,  soit  par  des  discours ,  soit  par  des  soin>, 
ou  de  quelqu'autre  maniere  que  ce  soie.  Co/i- 
soUre  y  confort  are  \  racconsolare;  porger  sol- 
litvù  ,  conforto  -,  consoUiione.  ~  v.  r.  N'être 
pÎas  tant  dans  roJf;i.;tion.  Consolarsi;  ricon^ 
iortjr  l. 

CONSOLIDANT  ..adi-  et  s.  T.  di  Chir, 
Qui  «itfermiî  les  parties  divisées  et  les  fait 
CiCdTiser.  :'onjol:dat'vo. 

CONSOLIDATION.  $.  f.  Action  par  la- 
vatile UHe  chose  est  consolidée.  Il  ne  se  àk 
giiVe  au  propre  qu'en  terme  de  Chirurgie. 
Consohdtilione  ;  con^o'idamento.  -  T.  de 
Prat.  La  réin'on  de  l'uuifruit  ala  prof.riété 
i*jn  bi»n.  R'isr.'one;    conso';daftone. 

CONSOLIDE'  ,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

CONSOLIDER,  v.  a.  Rendre  ferme, 
rendre  solide.  Il  ne  se  dit  guère  au  propre 
que  des  plrties.  Consolidaci  ;  runire  ;  saldar:  ; 
rammarginarc.  —  T.  de  Prat.  Consolirier  P^i- 
suTuit  à  la  propriété  ;  c'est  réunir  l'usufruit 
à  !a  propriété.  Cons<,'.ldarc ;  rlunin.  —  fi^. 
Con^^"ivler  une  union  .  Cl->!l^o!ider  un  traite*, 
sffcrm'r  une  union,  affermir  un  traité,  d^n- 
jo''da.'c\  confermar*:  :  a-sodar^. 

CONSOMMATEUR .  s.  m.  Ce'ui  qui  con 
somme.  Co/j^z/niJfcre. -Ôuî  perfectionne,  j-f- 
su^-Chrtît  est  IVureur  et  le  consomm  'teur  de 
notre  Foi.  Gesù  Cristo  è  l'autore  e  H  compi* 
tore  di  nosm  fede. 

COVS0M.\LATION.  s.  f.  Acìon  de  con- 
somm :t.  D'stru^ion:  \  consuma^'one  ;  stru^- 
S'ne  ;  consumamene».  -  Achèvement  ,  fin  , 
accomplissement,  perfect'on.  Compimento; 
Fine;  per/emìone  ;  ccnsun?ûlone.-  Le  gr.inil 
usaE^e  qui  se  ùit  de  cert.^ìnes  choses ,  de  cer- 
taines denrées.  Consumam^'iio  ;  consumo. 
Il  se  fait  une  grande  consommation  de  four- 
ra ?.e<:. 

CON-'OMMF',  s.  m.Rom'L-n  Fort  su c- 
C'ilenr  d'une  viande  exTcniement  cuite.  Con- 
4Umaìo. 

CONSOMME'  ,  ÉE  ,  part.  v.  le  verbe, 

—  ParïVî  ,  accompli.  Consumato  ;  perfetto; 
■esimio.  Vertu  consommée  ,  mi-riage  consom- 
mé. -  Oa4r  qu'urï  licmme  est  consoTimé 
en  se- enee  ,  rour  dire  qu'il  est  fort  savant. 
Consumato  nUU  sciente* 


CON 

CONSOMMER,  V.  a.  Achever  »  accom- 
plir ,  martre  en  ïd  perfecricr.  Consumare  ;  fi- 
nire ;  terminale  ;  spedire  ;  Cumptere  ;  matu- 
rare sfornire  ;  dar  ferfe\lone ,  o  compimento  , 
o  eJ'.tC'ij;  recar  a  jine  i  mandar  ad  e^'ettj  ; 
adempiere  ;  effe:tuAre.  —  User  ,  dissit^er  des 
denrées,  et  toute  sorte  de  provisions.  C'o'!- 
su-7iare  ;  far  consumo  ;  distruggere  ;  diìsiparc  ; 
metter  a  fine.  ~  I  erme  de  Jjri>pr.  On  dit 
qa\m  h jmme  a  consommé  son  droit,  quand 
!c  droit  qa'un  y  en  quelque  chose,  aeuson 
erte"-.  Consumar  tlXntto.  —  F..ire  co.T-ioiîime: 
de  Ij  v.-nde  ;  [a  faire  teHem^nt  cuire,  cae 
tout  te  suc,  toute  la  sahit.ince  suit  dans  le 
bûLirllon.  fart  un  consumato 

CONSOMì^flF.  l/É  ,  ad).  Il  se  dit  des 
remède,  tirojtres  à  consumer  lei  humeurs,  les 
ch  irs  i  e'C.  Il  est  aussi  sub.c.  Un  jonsomptif. 
Cu  *  untivo  ;  cunsumatlyo. 

CONX>MPriON.  s.  f.  C'est  la  mêm? 
cho»e  que  cons^mm^itic-n,  V,  —  Espèce  de 
Phiïiis'-e,  qui  con>ume  et  dessèche  le  pou- 
mon, les  entrailles  et  toute  la  substance  du 
corpf.  Consuni  oae.  -  Oii  dit  d'une  person- 
ne qui  dépérit  ,  qu'elle  est  malade  oe  cou- 
icm_  îion.  Dar  nel ùslco  ^  nel  mal  sottile  ica' 
der  in  consLnTonf. 

CONSONNANCE  et  CONSONANCE. 
s.  t.  Accord  de  dei.x  sons  ,  don:  l'union  pi  it 
à  i'ortille.  Consfnanîj.  —  Uiiiformité  ,  res- 
sen.blcnce  de  sou  dans  la  term-nuison  des 
mots  qui  riment  ensemble.  C^-nscnanza. 

CON^ONNANT,  TE  ,  adi.  Terme  de 
Musique.  Qui  est  fermé  par  <"**  consonnan- 
ces.  Consonante  ;  equisono  ;  untjorme  ;  accor- 
dante. 

CONSONNE  ,  s.  L  Lettre  qui  n'a  nul  son, 
sans  le  secours  de  quelque  voyelle,  comme; 
b  j  c  y  d  y  fy  ec.  \\  est  aussi  acii.  Consonante. 

CON'îORTS ,  s.  m.  pi.  T.  de  Prat.  Ceux 
qui  ont  i:uérêt  avec  quelqu'un  dans  un  pro- 
cès,  dans  une  affaire  civile.  Compagno  ;  par- 
teci/e  ;  so[;o  ;  socio. 

CONSOUDE.  s.  f.  Plante  vulnéraire,  qui 
tire  son  nom  de  la  vertu  qu'elle  a  de  con- 
solider les  pl.iies.  Consolida, 

CONSl'IiiANT  ,  ANTE.  adj.  Terme  de 
Mécan.  Puissances  conspir.-'ntes  ,  sont  celles 
qui  n'agissent  pas  dauî  ces  directions  oppo- 
sées. Che  si  unisce;  che  non  è  opposto. 

CONSPIRATEUR  ,  s.  m.  Celui  quiforme 
une  conS|.ir:!tion.  Conspiratore;  conLÎurato. 

CONSPIRATION  ,  s.  f.  Cor.iuranon  ,  en- 
treprise courra  l'Etat ,  contre  les  l^uisiances 
ai  xque'les  Von  doit  cbéir.  Coi<fira^:onc  ; 
Cospirazione  .,  conclura.  —  Il  se  d::  aussi ,  en 
parlant  de  quelques  affaires  pirticulieres  , 
mais  tcijours  en  mauvaise  ^itïX>Cospira\:on£  ; 
macchi-'.amento;  trama. 

CUNSiMRE',  s.  m.  Quelques  uns  le  pré- 
fèriint  à  Conii-ûrateur  ;  cepend.ir.t  on  ne  s'en 
sert  pas  librement.  V.  Conîpir-ite  ;r, 

CONSPlHL'.  ££p.ir:.V.Ie  verb?. 

CON:>PIRER  .  V.  Ti.  E're  uni  d'esprit  et 
de  volon'é  pour  quelque  dessein  bon  o.i 
mauvais.  C  nsfirare  ;  congiurare  ;  accordar- 
i'.  -  Qjand  il  est  dit  abs  .lumsat ,  i!  sigiii'ie 
touiours  :  Faire  une  cons;ir.it;on  Cw>ntrel*E- 
t.,r  ou  con're  le  '^rince.  —  irie..  >€  àh  des 
ciioseà  qui  contribuent  au  même  effe*.  Co-i- 
prarc;  congti^rarc  ;  comperare.  -  Il  a  con  - 
C'ire  m.i  perte  lU  ont  conspiré  la  ruine  de 
i'Etat.  En  ce  ^ens  ,  il  e^t  acàf.  E^li  ha  me- 
ditato^ macchinato,  tentato  y  ec. 

(^  ONSPUE',  ÉE  ,part.  V.  !e  verbe. 

CON  .PUER,  V.  a.  Cracher  sur  quelq^iie 
chose.  Il  est  fam.  ,  et  n"  s'emploie  quVu  h^. 
pour  dire,  mé^iri  er  d'une  f.çon  mrquée. 
Sputar  addosso  ;  dileggiare,  dispregiare  j  di.' 
ridt-ri  ;  schernir^. 

CONSTAMMENT .  adv.  Avecconstance, 
fermeté*  perseverar  ce.  Constantcmsnte ,  per^ 
severjntemenre;  7.ivariab'tlmint:  ;  perdurabil- 
mente. —  C^rtaiiiemen'  ,  indiibitablpment. 
Ce/tamente  ;  indubitatamente  ;  senia  dubbio  ; 
seri.,  fyHo. 

CONSTANCE  ,  s.  f.  Vertu  par  laguelle 
l'ame  e,f  affermie  confre  !e^  choses  qij  sont 
jap^bles  d'cbranler ,  teik-s  «las  U   djule.ir  ,  | 


CON  i57 

l'adversité,  les  tourm^ns  Ccs'anii ,fim<iiiii 
lo.trtti\j  i  sojf.renia.  —  ^criévérdnce.  Cu/ii- 
tan^j  ;  /■cTic»'<;a/ir-  iconnnujzi  ne. 

CONSTA.M  ,  AXIE,  ad,.  Qji  a  de  la 
con>t,ince,  de  la  terme-é  d.as  fe  malheur, 
dans  Ls  douleuri.  Constante  ;  forte  ;  intr^pim 
d^.  -  PerïCvirjnr ,  qui  ne  ch  mce  pas.  c'u/ij- 
tante  t/lrma  ;  ptrscveiante  ,  stabile  ;  said^  nt* 
pr<,pon.menti  ;  che  non  e  variabile^  o  i'^cj.:s- 
eante.  Certatn  ;  iuv-riable.  Costante  ;  erto  ; 
indabitata  i  sicuro  ;  invariabile.  —  £n'jit>- 
nécne,  on  appelle  constante*: ,  I?s  q.i  n'  .éî 
qui  aemeure;it  tjuio.'.rs  les  mem.'> ,  -.  r  o  - 
position  a;x  qu,»).T::é-,  vurrab';>  qu  ch-n=;eiit 
continuellem-ïnr.    C^ìfantt 

Cv)NSrArE'  ,  LE,  parr.   V.  son  v^b». 

CUNw'ALtR  ,v  a.  E'.b'irîa  vérué:!"..a 
Lit  p.r  d-s  preuïescoiiv,  un.;;  re»,  à'roiu-^  ; 
stabir:  ;  fonnare  la    v.rlta  J*uita  tosa;  aif* 

'constellation,  s.  f.  Assemblage 
d'on  certain  nombre  d'étoiles  fixes  ,  auquel 
on  a  supposé  une  Hçure  ,  soit  d'hommes  , 
soit  d'animaux  ,  et  conué  un  nom  pour  les 
distinguer  des  aurres  assemblages  de  même 
espece.  Costellavone. 

CONSTELLE,  ÉE,  z^\.  Qui  est  fait  sous 
certaine  consielbnon.  Fatto ,  formato  ,  nato, 
frodjt.'o  sotto  una  qualche cosccUa^itne. 

eONSTER,  V.  n.  impers.  Etre  évident, 
erre  certain.  Constare  ;  apparire  ;  esser  cert9  , 
.yidcfzte ,  man'-festo. 

CONSTLRNATION  ,  s.  f.  Etonnement 
accompagné  d'abattement  de  cour.ige.  Cos- 
terna^u^n:;  corsternaliont  ;  sbìcowriento. 

CONSTE.iNE',  HE.  part.   V.  le  verbe. 

CONSTERNER,  v.  a.  Frapper  d*éro.-ne- 
ment  ;  mettre  la  consternation.  Costiniare% 
sgomentare  ;  avvilire  ;far perder  d'animo  ,  irt- 
Cuttr   ttrrore. 

CONSTiPATrON  .  s.  f.  Etat  de  celui  cui 
est  c«>ns:ipé-  Cossipa\tone;  i:i:'chi\ta;  stitì" 
cita  ;  dureixa  di  ve.ftre. 

CONSTIPE' ,  ÉE  ,  part,  et  adj.  Qui  n'a  pas 
le  ventre  libre.   Stinco;  che  nor.  può  cacare, 

-  fig.  et  suHst.  Triste ,  chagrin  ,  iaçj.iiet.  In- 
mieto  \  fastidioso  i  ncjevole  ;  impaciente;  ma* 
ìinconioso  ;  increscevole.  Il  a  la  mine  d'un 
constipé. 

CONSTIPER  ,  V.  a.  Resserrer  le  venere  , 
causer  la  constipation.  Costipare  ;  cagionar 
stit:cche\\a  ;   rendere  st'tico. 

CONvrrrUANT,  ANTE  ,  adi-  Q-ii  éra- 
b!it  ,  qui  constitue.  Il  ne  se  dit  guère  que 
d^-ns  les  actes  où  l'on  constitue  un  procureur. 
Cnrt/tuente. 

CONSTITUE'.  ÉE  .  part.  V.  son  verbe. 

—  Il  se  di'-  ausM  de  la  complexion  bonne  ou 
mauviiise  d'i;ne  personne  ,  de  la  conformation 
intérieure  de  son  corps.  Uu  homme,  ou  un 
corps  bien  ou  ml  or-ranijé.  dienc  t  «  tal 
f  armato  ;  C(  mr.'  <  t:unj.V. 

CON  >TITUER  ,  V.  a.  Composer  un  tout. 
Il  se  dit  de  pluûeurs  choses  unies  ensemble 
pour  former  uh  tout  ,  comme  en  ér.tnt  les 
p.irtîes,  C^'n\ta'-e  ;  esser  compost  j  ;  suisisteie^ 
consistere  ;  fermare;  comporre  :  const'-tnire,  — 
Fa:re  consi.ter  en.  .  .  .  J'Cporre;  far  cortìs- 
terc.  -  Mestre  ,  étr-b'-r.  C'fjcirmVtf;  irj^rV'tr; 
creare;  istituire  ì  nomi  tare  ;  porre.  —  Terme 
de  Pal.iis.  Constiruer  aielqiun  prisonnier; 
le  mettre  eji  prison.  Far  pr'^lone  ;  arresta- 
re ;  cattu'â'c.  -  Conitituer  un  hotn-ne  en 
'rais,  endé:rense  .  c'est  ÒTe  cause  dei  frais, 
d-?  la  dépense.  C  -'onar  dU pendio.  -  Cons- 
ta uer  unì  r-ìnte  ,  une  pension  ,  une  dot  ; 
créer  ,  é'ahl:r  ,  assigner.  Stabiltrs  i    usseg* 

CÓy^^TiTVT^s^rii.Termedj  Juri^pr.  Il 
ne  se  dit  guêre^  que  d'une  clause  par  !a- 
^at-Wc  celai  qui  iouit  d'un  meub'e  ou  d'un 
imm-3ub!e  ,  re.-onnoìr  q.ie  c'est  sans  aucua 
droi:  de  pronriéte.  Costituto. 
_  CONSTITUTIF  ,  r/E.adi-  Ce  qui  cons- 
ritue  essentiellement  une   chose.    Constìcu- 

'  CONSTITUTION  ,  s.  f  Composî-ion  , 
manière  t'oi'.-  une  chose  est  fj!te.  Coisti- 
tu^'one i  composizione;  fonnai'one»  —  Eut  , 

A  a  i, 


fSÎ 


CON 


disiîositîon  ,  ordre  ,  arrangement  ,  comiile- 
xion.  Constuu^tont  ;  çosùtu-^ont  ;  cumf:ùsL' 
\unc  ;  stato  i  onUne  ;  dafosii-^nc  \  com^Us- 
siont  —  Bonne  conìtitiuion.  ÌJlspuit^^^-ij.  La 
constitution  dos  parties  du  curps  lium^in  ;  la 
constitution  du  monde  .  etc.  -  £t..blissement 
ou  création  d'ur.e  rente,  d'une  pension  sn- 
mielle.  licndn.i\  cinso\  /■e'nj/u/:i.'.  Les  rentes 
mêmes  s*dppei!ent  des  constituticnb.  —  Or- 
ïioniiance  ,  loi  ,  règlement.  Custiiu^ione  ; 
dccrL-fo  ;  regolj  \   ordinaiXi  ;    Ugg^. 

CON-.  riTUTiONNAlRE  ,  s.  m.  Terme  de 
Tlicoi.  Nom  que  l'on  doi  nr  a  ceux  qui  ont  ac- 
cepté 1,1  Bulle  Unicenitus.  Diccsi  in  Fran- 
cia Cosclruïionjrio  colui  che  si  sottomette  alla 
Sulla  Vnii:eniw<. 

CONSTRICrEUPv.s.m.  T.  d'Anat.Nom 
de  diff^reus  muscles  ,  dont  TrCtion  est  de 
resîerrcr  quelque  partie.  Ccnstrlttorio. 

CONSTRlCnON,  s.  f.  Terme  de  Phys. 
Resserrement  des  p^îrîies  d*iin  corps.  Ccs- 
trisnirr.ifuc  ;  Custri^îùtie -y  rîstr'^nifflcHto  ;  cun- 
JerisaniiRto. 

CON./RINGTNT  ,  ENTE,  ad").  Qui 
resserre.  Coscrcr-ivo  ;  stri^nente, 

CON>i~RUCiEUR  ,  s.  ro.  T.  de  War. 
Celui  qui  est  ch:ir^é  de  donner  le  plan  d'un 
navire  et  d'en  i..ire  exécuter  la  construc- 
tion.   Co^trutti-re  d:  navi, 

CON  iTitUCTIUN  ,  s.  f.  Action  de  cons- 
truire. Arr.tn^emeiit ,  disposition  des  parties 
d'un  biitiment.  Coitri:\lone  ;  fabbrica.  —  fig. 
II  se  dit  d'un  ouvrage  d'esprit.  La  construc- 
tion d'un  poème.  La  tessitura  ,  la  d'sposi' 
7/o/ic,  l*ordîne  d^iin  poema  ,  ec.  —  Termede 
Gramm.iire.  II  se  dit  de  la  fi/.ure  qu'on  tr..- 
ce  ,  des  lignes  qu'on  tire  pour  résoudre  un 
problème.  ComtruTtone. 

CONSTRUIRE,  v.  a.  Bâtir  ,  faire  un 
édifice.  Costruire  ;  edificare;  fabbricare,  — 
fig.  Terme  de  Gr.imm-jire.  Arranger  des 
roots  suivant  les  renies  et  l'usage  de  la  lan- 
gue. Costruire.  -  terme  de  Geom.  et  d'As- 
tronom.  Construire  une  figure  ;  construire  un 
problème  avant  que  de  le  dimontrer.  Cons- 
truire. —  f]g.  Construire  un  poème  ;  arr^n- 
|;er  ,  disposer  toutes  les  parties  d'un  poème. 
Costruire  ,  formar  un  ;  oema. 
CONSl  RUIT  ,  ITE ,  p.rt.  V.  le  verbe. 
CON^UALES  ,  s.  f.  pi.  Terme  d'Histoire 
Romaine.  Fè'es  qu'on  célébroit  à  Rome  à 
l'honneur  du  Dieu  Connus ,  c'est-à-dire,  Nep- 
tune. Cunsuati. 

CONSUBSTANTIALITE',  s.  f.  Terme 
de  Thèol.  Uni;é  et  identité  de  substance. 
Consubstanria'ità. 

CONSUBSTANTLi-TEURS,  s.  m.  pi. 
Nom  donile  par  les  Théologiens  Catholiques 
aux  Lutb.ériens ,  qiù  soutiennent  la  consubs- 
tantîation.  Luterani  che  credono^  che  la  sos- 
tanta  del  pane  esista  col  corpo  di  G:ìsh  Cristo 
ntlta  Eucaristia. 

CONSUfJSTANTlATION,  s.  f.  Terme 
par  lequel  les  Luthériens  cxmiment  leur  doc- 
trine ,  sur  la  présence  réelle  de  J.  C,  dans 
ï'EucIiiris'i?.  Consustatitiat'-one. 

CONSUBST  ANTIEL.eIlE  ,  s.  f.  Terme 
deTI'.éi'I.  dor.t  on  se  sert  en  p.irl.'ntdes  per- 
sonnes de  la  Trini' é,  pour  dire  ,  qu'elles  n'.tnt 
«ju'une  seule  et  même  substance.  Consustan- 

^'cONSUBSTANTIET  LEMENT,  .idverbe. 
D'une  manière  coasubstantieilc.,  C^nsustan- 
\ia  'mente, 

CONSUL,  s.  m.  L'un  dot  deux  Magistrats 
«lui  jvoient  la  princip.ile  autorité  d..ns  la  Ré- 
publique Romaine  ,  et  dont  les  fonctions  ne 
duroient  qu'un  an.  Console  ;  'Conscio,  -  Offi- 
cier envoyé  par  son  Princj  en  divers  Ports, 
Echeljes  ,  et  autres  lieux  de  Commerce  , 
pour  juscr  d"s  .iff.iires  du  Négoce  ,  en-re 
ceux  de  Sa  M.  jesté.  Console,  -  On  appelle 
»us.i,  à  Paris  et  en  quelques  autres  Villes, 
Consuls  ,  certa'ns  Juges  pris  du  nombre  des 
tnarchands  et  néi^ocians  ,  pour  iugcr  promp- 
tement  des  différens  qui  surviennent  sur  les 
matières  des  lettres  et  billets  de  change  pour 
fcit  de  marchandise.   Consoli,  C'est  aussi  la 

Juisdution,  1«  Tiibotiul  <ln  Cofliuls,  Giuris- 


CON 

dt-j'one  ^  C  trihunaU  de*  Consoli, 
^  CONSULAh<E  ,  sdj.  de  i.  g.  QliÎ  appar- 
tient au  Consul  ,  nui  est  de  Consul.  Conso- 
Ure  i  dit  Consolo,  il  est  aussi  subit.  Qui  a  été 
Cmi.uI  Rumain.  Con<oljre. 

CONbULAlKEMF.NT.  adv.  A  la  manière 
des  Ju!;es-Coi]suU.  Consola rmcn ti. 

CONSULAi".  s.  m.  Di^'nité  de  Consul 
Roin-iin.  Le  tems  pendant  lequel  on  exor- 
çoit  la  chiirge  de  Consid.  II  a  ;iussi  l.i  même 
■•^nilicjtion  ,  en  pari,  nt  de  toutes  les  sortes 
**  Jonsuls  de  notre  tems.  Consolato. 

CONSULTANT,  adj.  et  s.  m.  Termede 
Droit  et  de  MJd.  Homme  cxiiérimenté  .  dont 
on  va  prendre  l'uv-ij  dins  les  circonstances. 
Cvr.su} ta:it£  i  cke  c:jnsii;lia  ;  che  dà  consiglio. 
^  Cv).\jULTATION,  s.  f.  Conférence  que 
Ton  tient  pour  consulter  sur  quelque  atïaîre  , 
sur  une  mnl.tdie  ,  et  r.;V'is  p.ir  écrit  qus  les 
Avjcats  ou  les  Niédecins  donnent  touchant 
l*aff.iire  ,  touchant  la  m:iK!die  ,  sur  laquelle 
on  les  consulte.   Consulci'jioite  ;    consulta   ; 

"cÔnSI/LTATIVE  ,  adì.  f-  Q^}i  n'est  d'u- 
szv,e  çiue  dans  cette  phrase:  Avoir  yoix  con- 
sulrative  ,  j-cur  dire,  avoir  le  droit  de  t'ire 
son  flvjs  »  mais  sans  que  son  avis  soit  com- 
i-té  dans  les  dcl.bérations  de  la  compôÊnie. 
Ai-cr  voce  consultiva. 
CONSULTE',  ÉE,   part.  V.!e  verbe. 

^CONSULTtR,  V.  a.  Dem.mder  Tavis 
d'une  personne  sur  qutlque  chose  ,  prendre 
conseil,  ou  i  .;^uction.  Consul  tare  ;  doman- 
dar consiglio  ;  prender  consìglio  ;  consigliarsi^ 
chiedere  yarere.  Et  dans  le  même  sens ,  Con- 
sulr^r  les  autres,  consulter  ses  livres.  —  fi,e. 
Consulter  saconscience  ,  ses  forces ,  son  de- 
voir ,  examiner  sil.i  conslcnce  ,  -ii  les  furces, 
si  le  devoir  permettent  de  faire  ce  qu'on 
propose.  Consultare  ;  csomlnare.  —  Consulter 
le  miroir,  consulter  son  miroir,  c'est  se  mi- 
rer,  s'pjuster  au  miroir.  Consigliarsi  collo 
specchio;  specchiarsi,  -  Pris  absolument  sipni- 
iie  ,  Conférer  ensemble,  déirbérer.  CothuI- 
tare  ;  deliberare  ;    conferire  insieme  ;  far  ses- 

"CONSULTEUR  du  Saint  Omce  ,  s.  m. 
Docteur  commis  par  le  P.ipe  ,  pour  donner 
son  avis  sur  tjuciqucs  mntiires  qui  recarc'ent 
la  foi  ou  U  discipline.  Consultore  del  Santo 
OffVo. 

CONSULTRICE.s.f.  Rich.,?omey  ,etc. 
Celle  qoi  '  onseille.  Consultrice, 

Ct)NSUMANr,  ANfE,  adj.  Qui  consume. 
Consumante  \  che  consuma. 

CONSUME' .  LE  ,  part.  V.  le  vethe. 

CONSUMER,  V.  a.  Dissiper,  détruire, 
user  ,  réduire  à  rien.  Consumare  \  dissipare  ; 
disfnip^erc  ;  logorare 'y    divorare  \  dissolvere, 

CONTACT,  s.  m.  (  Le  C  linai  se  pro- 
nonce. )  Attouchement,  l'état  de  deux  corps 
qui  se  toiK  hcnt.  Contatto. 

CONTA(;iEUX,  EUSE,  ad). Qui  se  prend 
et  se  communique  par  contagion.  Conta- 
Sioso  ;  infettivo  i  appiccaticcio,  —  On  ledit 
aussi  fig.  du  vice,  de  l'erreur,  de  I.i  rébel- 
lion, de  rhéfésie  ,  et  de  toutes  les  mr^uviii.es 
choses  qui  se  c(mimuiiic|uent  par  l.i  fréc|uen- 
t.ition,  ou  par  l'exemple.  Contasioso  ;pesti- 
hrfiale. 

CONTAGION,  s.  f.  Communication  d'un 
mal.tdie  prr  des  corpuscules  indlin.  ,  acres  et 
volatils.  Contagionc  ;  if''f.\i  nc\  toccamento 
commercio;  comiin'ca\!une.  Cernai  se  prend 
par  contagion.  -  Il  se  di'  ..bsolument  de  la 
peste.  Peste;  moria;  contagilo  ;  pestilenza  ; 
cavccc'olo  ,  o  bubbone  che  /assi  mi.a  peste. 
—  fis.  Tout  ce  qui  gâte  et  corrompt  les 
mœurs,  l'esprit,  ou  quelque  doctrine.  Conta- 
Sione  ;  p-ste. 

CONTA ILLES,  ar'j.  f.  ,,h,r,T.de  Comm, 
Les  soies  Con:;ii'les  son'  du  nombre  des 
bourres  de    sole.    Ftlatiui  d:  seta. 

C-INfAMlNATION  ,  s.  f.  Souillure. 
Contantinationc  .  contaminamcnto  \  immon- 
dqr-,  lutale. 

CONTAMINE,  ÉE.p.irt.V.  le  verbe. 

CONTAMINFR.  v.  a.  .Souiller.  11  est 
vicki.'i.  Contaminare^  Y- «iguiller. 


CON 

CONTE  ,   s.  m.  Narration,  récit  de  quel- 
que aventure  ,  soi:  vr.iie,  soit  fuh.ileuse,  soit  ■    I 
sérieuse,  soit  plaisante.   11  e>t  plus  ordinaire       | 
pour  les  t.buleuses  et  les  |  lais.,n;es.  Conto;  '    j 
ncvella  .,  Javula  ;  stona,  -prov.  Conte   de 
bonne   femme  ,    conte    de  vieille  ,    contes       ; 
tì'.-ntans  ,    conte  de  ma  mère  l'oie,  conte  de 
la^  cigogne  ,    à  la   cieogne  ,    conte   de  peau 
d'âne,  conte  .i  dormir  debout ,  conte  jaune, 
bleu  ,    Conte  borgni'  ;    ries  hjbles  ridicules, 
telles  que  sont  celles  dont  les  vieilles   gens 
cnrretienntnt  et  amusent  les  cntans.   Favo- 
laccia;  conti  di  betona  donna,  di  v:cchia'el:.t. 

—  Conte  gras  ;  conte  !ic;ncicu>-...'(.icrun(o  .(.- 
sonesto  ;  novella  oscena  ,  Lcen^ìosa. 

CON  fE'  ,  ÉE,  part,  du  verbe  sonter.  V. 

CO.NTtlVil-LATEUR  ,  trice  ,  s.  m.  et 
f.  Celui-  ou  celle  qui  contem])le  .wec  médita- 
tion.  Contimpl'it^r:  ;  contemplatrice. 

CON  lEMHLA  rif  ,  ivE  ,  adj.  A<lonr,;  '; 
I.i  contorni  lation.  Contemplativo.  —Vie  c> 
teni:-Ltive  ,   est   celle  qui  se   passe  près 
toii'e  dani   la  méditation,    et  alors  elle  ■,  ; 
oi.|  osée  a  la  vie  active.  Vita  cont,mpla!ha.       , 

—  Onditsub>t.  Les  contempi,  tifs  ,  en  par—  j 
Unt  de  ceux  cjui  se  dévouent  à  la  vie  d'orai-  iJ 
son  et  de  méditation.  I  contemplativi.  MiAk 

on  a  donné  le  nom  de  Nouveaux  Contempla*. 
;i;"s  auxQuiétistes.  '  ' 

CONtÈiuI'LATION  ,  s.  f.  Action  par  la- 
quelle  on  contemple,  soit  des  yeux  du  corps, - 
soit  de  ceux  de  l'esprit.  Contimplaiione; 
mcditayone  ;  çontemplamentu  ;  speculazione  J. 
considerazione.  Profonde  ,  grande  ,  dévote 
contemplation.  La  contemplation  d^s  astres,' 

—  Eu  contemiilation.  T.  donton  se  sert  dsns 
les  contrats,  d:nis  les  traités.  En  considéra- 
tion. A  continfilaiivne;  in  riflesso. 

CONTEiMI  LE',  ÉE  part.  V. le  verbe., 

CONTE.viPLI  R,  V.  a.  Considérer  .attenti- 
vemeiit ,  soit  avec  les  yeux  du  corps,  soit' 
avec  ceux  de  l'esprit.  Contemplare;  meditarci 
specolare;  considerare  ;  mirare.  —  Absolument 
et  sans  régime  ;  méditer  presque  toujours. 
Contemplare  ;  starinconti.înpla\ione.  Il  passe 
sa  vie   à  contempler. 

CONTE.Vll^OiU.LN.  AINE,  ar'j.  Qui  esr 
du  même  tems  qu'un  autre  ,  qui  a  vécu  au 
même  temps. Cotirjwio;  contemporaneo,  I!  est 
aussi  subst. 

CONTEMPTEUR,  s.  m.  Qui  méprise, 
11  n'est  que  du, style  soutenu.  Spre\zat^rt. 
disprei^iatore, 

CON  fE.MPTIBLE,  adj.  Vil  et  ménris.  v  . 
Il  vleil'it.  Dispre^eole  ;  disprej^jcvote;  vi  i  ; 
abbietto  ;  d'spett.  su  ;  dispfi.ï'jatïite, 

CONTENANCE  ,  s.  f.  Capacité  d'un  v;i<. 
ie^n,  ét.'udue  d;  quelque  quantité.  Capacit.t, 
cstenZ'one.  —  Le  mainrir n  ,  la  posture,  la 
manière  de  paroître  et  de  se  tenir.  Ciera  ; 
aria  ;  sembiante  ;  s^iho;  contegno;  porta- 
mento ;  /ifgia  di  presentarsi  ;  maiitt.ra  di 
stare.  —  N'.ivo'r  point  de  conten.iiice  ;  ne 
savoir  de  nuelle  miinière  se  tenir.  Non  saper 
essere  in  contej^no  ;  no^  sap^rcome  si  dee  start 
in  coinpasnia.  -  Perdre  contenance;  èrre  ■ 
enib.->rrassé,  confus  tout  à  coup.  Impaccia-- 
to  ;  imbrogliato  ;  con  fuso  ;  s.rpreso  ;  smarrir' 
s' ;  perder  la  tramontana-  -  Tenir,  faire 
bonne  rontenrnce  ;  témoigner  de  la  résolu- 
tion ,    <U-  la  fsrmeté.  Mostrar  corar^gio  ,  fer- 

'ÒbiV  I  ENÀn^V  ',  s.  m.  T.  Didact.  Ce  qui 
contient.  Continente  ;  contenente.  Le  conte- 
nant est  I  lus  t^r.  nd  que  le  contenu.  Il  con- - 
tennte  e  ma.^iì\-re  del  contenuto. 

CONTKNÒANT.  ANfE  ,  adj.  et  pltM 
ordinairement  subst.  Concurrent ,  compéti- 
teur.  (fui  f'îspute  quelque  chose  avec  un  au-- 
tre.  Competitore  ;  concorrente  ;  emolo;  rivale}  : 
contenderte- 

CONTENIR  ,  V.  a.  Renfermer  ,  comprci!- 
lire  d.m»  cer'ain  espi'ce,  da  is  certaine  éten- 
due. Contenere  ;  capire  ;  comprendere  ;  rac- 
chiudere. -  li  se  dit  aussi  de-,  livres  et  autres 
m.itières  de  doctrine  ,  cet.  Ce  livre  contient 
tou'e  la  doctrine  de  Platon.  Qh.-  fcp  libro 
comprende  ,  abbraccia,  racchiude,  scontitnt 
tutta  U  dottrina  di  l'iuionc,  -  Ou  dit  ausi 


CON 


CON 


CON 


1S9 


Î  p,«  près  d,,ns  le  mime  sens  ,,  h  cW^ 
tont.cnt  toutcb  les  vertus  ;  1^  denni'.ioii  con- 
tient le  genre  et  la  differe.nce.  -  Retenir 
iiw,  cert.iine.  bornes.  Cuntcntrt  ; Jcrman  . 
-iuc-  liner  ne*  limiti  \  nt^  confini  \  Irat- 
''unlre-  Ces  disiiei  ont  été'  faites  pour  conte- 
nir les  rivteres  dans  leur  l.t.  -  hg.  tm|c- 
stherrie  faire  quelque  chose  ,  retenir  ,  arrêter. 
Rjfrtnarc  ;  reprimere  i  moderare;  r  nlul^Je  ; 
trattenere  ;  ritenere.  -  v.  r..  Se  modérer  ,  s. 
retenir  ,  s'nbstenir  des  plasirs  ,  de  t^ire  p;- 
toi.re  quclq.'.e  sentlmentvif  .etc.  Raffrenarsi, 
contenersi  ;  moderarsi  i  ritenersi  ,  ce. 

CO.\'fENT,  ENTE,  sdì-  Celui  ou  celle 
oui  a  son  contîntement  ,  qui  3  l'e^pilt  satis- 
fait. Contento;  sodMs/atto  ;  appaga'o;  con- 
loUta.  -  Avoir  le  visae,e  cor.teut  c  est  pa- 
roî;re  gai  et  de  bonne  humeur.  Encr  lieio  , 
gaio  d'i  buon  umore  ;  mostrar  contentt\yi , 
sodd,sf.:iiont.  -  Etre  con'ent  de  quelq.um  ., 
tleciuelque  chose  ,  c'esteu  être  satisfait,  t.ssei 
amtinto  .soddisfatto.-  On  dit  aussi.  Etre 
content,  pour  dire,  agréer  ,  Bcquiescer  , 
consentir.  Ess'r  contento  ;  acconsentire;  con- 
sentiie  ;  afyovare  ,  g-'P-dire.  Je  suis  b.en  cou 
tent  de  vous  céder  cette  terre.  -  ktre  con- 
tent de  sa  pcrionne,  c'est  s'est  mer  soi- 
mêine  ,  en  .-voir  trop  bonne  opinion,  tsser 
tomento  ,  foej  di  se  stesso  ;  riputarsi  da  molte; 
stimarsi.  , 

.      CON  CF.NTE.EE,  part.  V.  le  verbe. 
CONIENTEMENT,  s.  m.  Satisfaction, 
joie  ,  plaisir.  Conterto  ;  piacere  ;  contente^ta  ; 
t.ddisfnvuie;allesrl\xa. 

CONTENTER,  v.  a.  Satisfaire,  rendre 
eon'ciit.  Contentare  ;  soddisfare  ;  appagr.re  ; 
render  contento.  -  Il  se  dit  aussi  des  passions 
•t  des  sens.  CeniinL^re  ;  appagare  ,  ec. 
Contenter  ses  désirs,  sa  curiosité.  -  v.  r.  >e 
satisfaire  ,  ne  vouloir  ,  ou  ne  pouvoir  pas 
faire  plus  oue  ce  qu'nn  a  fait,  en  demeurer  la. 
Co-tentarsl  ;  esser  contento  ,  pago ,  sodisfatto; 
instare.  Se  contenter  de  sa  fortune  ;  con- 
tentez-vous  de  m'.ivoìr  trompe  une  fois. 

CONfENTIEUSEMENT,  adv.  Avec 
grand;  attention  et  opiniâtreté.  Contenposa- 
jjzc'ite  ;  cont'aftahì  ménte.  , 

CONTENTIKUX,  euse,  ad|.Quiest  en 
débat  ,  qui  est  riis[:uté  ,  ou  qui  peut  ette 
disputé.  Cor.ten-^iosj  ;  controverso  ;  htisjoso; 
dlsrutato;  contrastabdc;controrert:bdei  dispu- 
tabile. -  Qui  aime  .i  disputer  ,  à  contener  , 
à  contredire.  Litigioso  ;  brigoso  ;  contenzioso  ; 
ton-.rariante.  -  La  Jurisdiction  conteutieuse , 
est  celle  qui  s'exerce  par  l'autorité  du  Magis- 
trat.  Gitirisiii'on   conteniiosa.    _ 

CONTENUE  ,  ad).  T.  de  Chir.  Bandage 
qui  ne  sert  qvi'à  retenir  les  topiques  sur  une 
partie  malade.   Costrittiva  ;  cnc  ritiene  a  sua 

CONTENTION,  s.  f.  Dcbat ,  d.spiite  ; 
clialeur  ,  véhémence  dans  la  dispute.  Con- 
tesa; gara;  rissa;  disputa;  contrasto;  con- 
trastamento  ;  contenvone  ;  veemenza  ,  calar 
neldisputare  ,  nel  contrastare,  ect.  -  L.;mtcn- 
tion  d'esprit  ;  grande  ,  extrême  application 
i'escrit.  Sfor-.o  ;  travaglio  ;  apphca-^ion  gr.i-ide. 

CONTENU,    UE,  part,  du  verbe  Coii- 

'CONTENU  ,  s.  m.  T.  Didact.  Ce  qui  est 
renfeiTi-.é  dins  quelque  chose.  Il  contenuto. 
—  Ce  qui  contient  une  lettre  ,  ou  quelque 
tait.  Il  contenuto  ;  o  ciò  che  contitnsi  in  un 
wtaUhe  scritto. 

CONTER ,  V.  a.  Raconter  ,  faire  un  conte, 
foire  le  récit  rie  quelque  chose.  Rjicc^tare; 
contare  ;  narrare  ;  riferire:  ridire.  -  Conter 
des  sornettes,  conter  des  fagots,  ou  conter 
ie  belles  ,  en  conter  bien  ,  c'est  conter  des 
choses  incroyables  et  frivoles  ;  dire  beaucoup 
Je  choses  à  tort  et  à  travers  ,  sans  nécessité 
tl  iùi-i  de  propos.  Contar  ba}e;  narrar  bai- 
li et  ■  cantafavoU;  darne  a  bere:  conjarne 
ie  'e  belle,  delle  grosse.  -  fam.  En  cin'er 
à  une  femme  ,  conter  ses  raisons  à  une  fem- 
me ;  la  c^jo'er  ,  lui  parler  de  gal-mterie. 
Amo'cpsiare  ;  veiiep,.:are;  ragheggiare;  ca- 
re: -ar- :  ferali'  amore. 
GONI£IUE,s.  f.  T,  de  Cftmm.Crssse  ver- 


roterie quie  se  fait  a  Venise.  Co,i/^n.!. 

CONft^TABLE,  i<!|.det.g.  Q'-"  F."« 
>;-tre  contesté.  Disputabile  ;  contrastatile  , 
:ontrovcrtiblle  ;  dubbioso;   incerto. 

COiNfESTANf.  ANTE,  ad|.  Celui  ou 
■elle    qui    conteste    en    Justice,    htiganie , 

mteiiiioso  ;  lit'cioso.  Uest  aus'.isub-t.  _ 

'  CONTESTATION  .  s.  f.  Dispute,  dé- 
bat sur  quelque  chose.  Contesa  ;  disputa, 
■■  ira  ■  disparere  ;  rissa  ;  contrasto  \  quistwne , 
'ultercaiione  ;   litigio  i    contestatone  ;    con- 


CONTESTE,   ÉE,  P"'^^^;'''''''''^-.,,,. 

CONTESI  ER  ,  V.  a.  Debatire  quc.que 
•hose  ,  dispu-er.  Disputare  ;  tif.gare  ;  e^n- 
■rastaii  ;  ga-eggiare  ;  piatire  ;  quistionar.  , 
discettare;  contendere.  _  ,  . 

CONTEUR,  Et;sE,  s.  m.  et  f.  Celui , 
celle  qui  fait  un  conte.  Narratore  ;  dictore  , 
raccontatore.  -  Quand  on  l'emploie  seul ,  lise 
prend  ordin  .ir.  ment  en  m,  uyaise  part,  et 
,ÌRnifte  ,  celui  o.i  celle  qui  fait  des  conte>  , 
et  des  discours  ennuyeux  ,  hors  de  p.-opos  , 
impertinens.  Cicalone  ;  p  pp-one;  cianciatore, 
novellatore  j  lavoleggiatoie:.  favcllone, fa- 
volatore 11  est  fam.  -  On  dit  aussi ,  touteur 
de  fagots ,  pour  dire  ,  conteur  de  bagatelles  , 
de  n-.aiserics.  Uic'lote  di  ba7,\ecole  ,  ee. 

CONTtXTURE,  s.t.T.  Didact.Tissiire, 
enchaînement  de  plusieurs  parties  qui  for- 
ment un  corps,  un  tout,  soit  en  parlant  des 
ouvrages  de  l'art  ,  soit  de  ceux  de  In  nature. 
tessitura.  -  fie.  La  contextute  d  un  di>cuurs , 
d'un  ouvrage  d'esprit.  TtJtitur'î. 

CONTlGU  ,  UE,  ad].  Qui  touche  une  cho- 
se ,  sans  qu'il  y  ait  rien  entre-deux.  Contiguo  ; 

""cONTlGUn  :-• ,  s.  f.  (  l'U  se  prononce.  ) 

Etat  de  deux  choses  qui  se  touchent.   ton(;- 

■'tà  •  protsimiià;  vicinanza.  ^ 

CONTINENCE,  s.f.  Vertu  qui  faitqu  on 

s'abstient  des  plaisirs  de  la  chair.  Continenia; 

"cONflNENT,  s.  m.  T.  de  Géographie. 
Terre-ferme,  que  la  mer  n'entoure  pas  de 
tous  les  côtés!  Grande  étenduede  pays.  Con- 


lion    II  ne  s'emploie  qu'.-dv.  Ala  continue, 
rour  dire  ,  à  la  longue  ,  à  force  de  conlinuec, 
■illa  lunga  ;  a  lutilo  andare. 
'   CON  1 INUK' ,  tE  ,  patt.y.  le  verbe. 

CiiNTlNljEL,  Ei.LE,ad|.  Qui  dure  sans 
interruption.  Continuo  .incessante. 

CON  riNUELLEislENT ,  adv.  Sans  cesse, 
toujours.  Continuamente  ;  contmovamente; 
sempre;  del  continuo  ;  senta  intermissione; 
a  urto  pasto.  V.  Continuement. 

CONTlNUEMEN  l  ,  adv.  11  faut  pronon- 
cer continûment  ,  et  on  peut  l'écrire  sans 
E  avt'C  un  accent.  Sans  interruption.  Ò£n;« 
intetruyone;  continuamente.  -  Continu  et 
continûment  diffèrent  de  continuel  et  con- 
tinuellement, en  ce  que  continu  et  conti- 
nûment se  disent  des  choses  qui  ne  sont  pas 
divisées  ni  interrompues  depuis  leur  corn, 
mencement  iusqu'.i  leur  hn  ;  et  que,  continuel 
et  continuellement .  se  disent  aussi  de  celles 
nui  sent  interrompues,  muis  qui  recommen- 
cent souvent  ,  et  à  peu  d'intervalles.         _ 

CONTINUER  ,  V.  a.  Poirrsuivre  ce  q1.11  est 
commencé.  Continuare  ;  proseguire  ;  seguitare.. 

-  Continuer  une  ligne  ,  une  muraille  ;  c  est 
la  prolonger.  Continuare;  prolungare;  allun- 
rare;  distendere.  -  Prolonger  la  possession  de 
quelque  ..hose.  Continuare  ;  prolongare;  pro-- 
rogare.  -Se  dit  absolument,  dans  la  signifi- 
cation  de  poursuivre  ce  qu'on  a  commencé.. 
Continuare,  seguire;  proseguire;  andar  innan-{i.- 

-  V.  n.  Durer  ,  ne  cesser  pas.  L'n/'jri;  ;  co/i- 
tinuare  ;  non  cessare  ;  persìstere. 

CONTINUITE",  s.V.  Uaisonries  parties, 
du  continu.  (.OTtMi.'.Vii.  -  T.  de  Meri.  Solu- 
tion de  coninuité,  la  division  qu  une  piate- 
fait  dans  un  corps.  Solupone  di  continuità. 
-Durée  continue. Con.-irmÌM,  continuallonc; . 
durazione  ,cintinuamer.to.-T.à'^,  Philosoph. 
I  ci  de  continuité;  la  loi  sans  laquelle  au- 
cun changement  ne  s'exécute  dans  la  nature  ,. 
que  par  degrés  insensibles.  Legs'   di  conti- 


CONTINENT  ,  ENTE  ,  ad].  Qui  a  la  vertu 

delà  continence.  Continente  ;  casto. 

CONTINGENCE,  s.  f.  Selon  h  contin- 
eence  des  affaires  .  selon  la  contingence  des 
cas,  pour  due,  selon  que  ks  atiaircstounie- 
ront ,  se'on  ce  qu'il  ""^"a.  to/i(i'>.s"î''-  1  • 
de  Géom.  Angle  de  contingence  ,  c  est  1  angle 
nue  fait  une  ligne  droite  ,  avec  une  ligne 
2o  .rbfnu'elle  touche  ;  ou  celui  que  font  deux 
lignes  courbes  qui  se  touchent  en  un  point. 
Anpolo  di  contingenza.  ,       1 

CONTINGENT  ,  s.  m.  La  part  que  cha- 
cun doit  fournir  ou  recevoir  dans  ™<;^'f=,'Jf^," 
commun.  Continstnie;  pane  dt  chechessia] 
cl-  tcc-a  a  ciascuno  di  pagare  o  di  ricevere. _ 

'contingent  ,  e;.-TE  ,  ad).  C.isucl,  in- 
ceri, in  ,  qui  peut  arriver,  ou  n  arriver  pas. 
Ccrtinecnte  ;  incerto  ;  fortuito  ;  casuale. 

CON  riNU ,  s.  m.  T.  Didact.  Un  composé 
de  i.arties  étroitement  unies  enti  el.es.  Le 
cont'inu  est  di^visibU  i  l'infini.  Il  continuo  e 

''"contenu",  UE^-idj.  Se  dit  du  tems  et 
des  choses  qui  se  font  sans  aucune  mterrup- 
■ion  et  des  corps  dont  les  parties  s  entre- 
tiennent ,  et  ne  sont  pas  divisées  les  unes  ties 
autres.  Continuo  ;  seguito;  di  ^'î'i:'-'  J  """ 'ff. 
t'rrotto  ■  ser^a  mterv.illo.  -  iS.isse-conii- 
nue.  T.  de  Musique.  La  Basse  qui  loue  tou- 
iours  .  soit  pendant  les  récits  soit  P""/. ;<"'- 
tenir  les  Choeurs.  Contrabbasto;  baritono. 
V.  Continuement. 

CONTINiJATEUR  ,  s.  m.  Il  se  dit  d  un 
Auteur  qui   continue    l'ouvrage  dv.n  autre. 

'^CONTINUATION  ,  s.  f.  L'action  par  la- 
quelle on  continue,  et  la  durée  d,e  ,a  cho«  con- 
unvén.Continual-one;  dura-,ione.  -La  chose 
même  con'inuée.  La  continuation  dune  mu- 
riiHe  des  Annales  de  Baronius.  Conunua- 
t'io^  d'ui  muro  ,  degli  Atmah  ,  ec. 
C'Jt^riNUE  ,  s,  f.  Di«ce  uns  wte«up- 


"cÔnTINUMENT  ,    adv.   V.    Continue- 

""contondant, ANTE ,  ad).  T.  de  Cliir. 
Oui  blesse  sans  percer  r.i  couper,  mais  fai- 
sant des  contUïions  ,  comme  un  bâton,  ime» 
m  issue    Contundent.-;  che  ammacca. 

CONTORNIATE  ,  adj.  f.  On  donne  ce 
nom  à  des  méd.iilles  de  cuivre,  terminées 
dans  leur  circonférence ,  par  un  cercle  u  une 
ou  de  deux  lignes  de  largeur ,  continu  avec  le 
métal  ,  quoiqu'il  semble  en  être  détache  par 
une  rainure  assezprofonde,  qui  règne  a  1  _ex— 
fremite  du  champ  de  l'un  et  de  l'autre  cote  de 
la  médaille.  Cotronf. 

CONTORSION,  s.  f.  Mouvement  dir 
corps,  accompagné  de  grimaces  et  postures 
i  extraordinaires  et  peu  agréables.  Contorsione;  . 
storcimento  ;  divincolamento.  _ 

CONTOUR,  s.  m.  T.  de  Peint,  et  de 
Sculpt.  Ce  qui  termina  une  tiaure  ,  ou  les 
parties  d'une  figure  ,  et  leur  donne  le  tour 
qu'elles  doivent  avoir.  Contorno;  dintorno; 
delineamento;  Uncamento  estremo  duna  f:- 
riira  -  Le  contour  d  une  colonne  ,  d  un 
^òm"e.  Confflr;;o(  gi.-o.  -  Il  se  dit  aussi 
de  tome  sorte  d'enceintes.  Giro;  circuito; 
contorno^  ^       /  ^    t7   i  i 

CONTOURNÉ,  EE,  part.  V.  le  verbe. 
-  adi  Ce  aui  est  de  tr;.vers  ,  mal-tourne. 
OHinuato;  stolto;  sghembo  ;  bistorto  ;  tra- 
vedo -  T.de  Blason.  11  se  dit  dune  fisuro 
d'un  .inim:,l ,  qui ,  au  'ieu  d'avoir  la  tete  tout- 
^i.   j.,   .-A..Ì  A.rnw   de  1  ecu  .   lai 


dun  animai, qui,  •■",;"         .    .  i    à 

née  du  côté  droit  de  lecu,  la  tournée  du: 
côté  g.niche.  Rivoltato.         . 

CONTOURNER  ,  v.  a.  Faire  les  contours- 
d'une  fitture.  Contornare;  delineare;  contor-. 
mare  ;  disernare  ;   far  i  dintorni. 

CONTRACTANT,  ante,  s.  m.  et  f.  Ce- 
lui    celle  qui  contr.icte ,  qui  passe  un  contrat  ; 
devant  un  Notaire.  Contrattante;  contraente. 
-  Il  est  aussi  ad].  Les  parties  contractoStes.  . 

CON  rRACTL'',  ÉE,  part.  V.Ie  verbe. 

Ct)NTRACT£R,  v.  a.  S'obl.scr  p.r  con-- 
trat  ,  devant  Notaire.  Conti^ttare  ;  far  con. 
«■fl«p,- Faire,  éublitr-r  wnveiitiw,  9U-.. 


,rO  CON 

autrement.  Contracter  aUi.iice,  inarisçe, 
oKitiiti""-  Stabilire,  l<ear  alUana  ,  ami.i- 
Xia\  conti airt  matrimonio ,  ..iclit-U'on,  -  .<:- 


CON 


i  11  se  dit  aussi  ,  des  mobdies  qm  ^e  tjaencnt 
csr  e-pècc  de  coiituyoïi ,  oii  i  nr  quilq..i  ii.'re 
cnuse.  Conrrjft.  -  De»  h.  bitades  qui ,  acquiè- 
rent ,,.r  des  actions  réjçere.-s.  f  "/•;;^'-"jj  f°'- 
mart  ;  ak:tLarii.  -  Contracter  des  dettes. 
?e,î  "Vpdeuer  IndMt.,si;/arJ,hti.-v.  r. 
T.  de  Méd.  Se  r.xcourcir  .  se  risserrer.  il  st 
dit  des  muscles  et  des  ncits  qui  se  rei.rtiu.  U 
ritirarsi  Je' r.trvi ,  e  d.[  muscoli;  rai,snn-^iirsi , 
tontrarsi  \     contraessi-  iv-'j    t^j;.. 

CC^NTRy»  C  i  ION  ,  s.  f.  T.  de^led.  Se  dit 
du  raccourcissc-meni  qui  arrive  aux  netlsou 
lUX  muscles,  lorsqu'ils  viennent  a  se  retirer. 
Cuntratlonci  contraic.ra;  rittramcnto,  rag- 
griniiniento  -  T.  de  Grjmm.  La  reclucu>/n 
de  deux  syllabes  en  une ,  comme  cii  ces  tnuts  ; 
Août,  Paon,  Faon,  qu'on ptununce  ,  Ont, 
P.-n;  Fan.    Contmiiont  ;  accouiamcruu. 

CON  I  RACrUtL  ,  Ei-LE  ,  ad).  Qui  est 
stiiu'é  par  contrat,  fer  Cî.ni'-irfo. 

CONTRACTURE,  s.  f.  T.  d  Archit. 
Féirccissement  qui  se  fait  dans  la  par  le 
ïuuérieure  d'une  colonne- /i""-£ma;!u/Jc^£//^ 

'"contradicteur,  s.  m.  Celui  qui  con- 
tredit. Co-traddur:,   cuntraddicitorc. 

CONTRADICTION  ,  s.  f.  Action  de  con- 
tredire, oijpositiun  aux  sem;m.'ns  et  aux 
discours  de  quelqu'un  ;  d:sco.irs  par  lequel 
en  conib.it  l'avis  d'un  autre.  tontrjdu.'^;<;n£, 
eontrjddimcnto  ;  ccitraddtc' mento  \  cffosi- 
Xwni:  ;  os-acM.  -  T.  de  l'bi'os.  Une  chose 
im'lifue  contridic'ion  ,  lorsqu'elle  renferme 
en'  memc-tems  l'affirmative  et  la  négative. 
Etre  et  ii'cfre  p,-s  ,  implique  contradiction. 
ImfUcarcontraddlyone.  -  Contradiction  ,  se 
dit  jusM  ,  de  deux  pronositions,  lorsqu elles 
sont  rcilemer.t  orposées  l'ui.e  a  l'julre,  qu  ii 
est  imposi. b'e  que  l'une  et  l'autre  soien.  vraies 
on  mcme-tems.  Conlr.iddl^îo-'e;  conlraritta. 
—  Esprit  de  contradiction;  un  homme  ,  qui 
ordinairement  n'est  pas  de  l'avis  de;  autres. 
Sririio  di  contrjd d'u'on'.  ;  nom  conir.idioso. 

C(/NlRAI)lCrOliiE,  adi._det.|!.  Qui 
eontredir ,  ejuiéremcnt  ojipose.  On  dit  d  ns 
le  sfyle.  Didactique  ,  que  deux  propositions 
sont  contradictoires ,  pour  dire  ,  qa'ellesTen- 
ferment  des  idées  d  rectement  opposées  1  une 
i  l'autre  ,  et  qui  ne  peuven'  pas  sub>is'er  en- 
semble. On  dir  au'.si  qu'une  proposi'ion  e.t 
con-rad'Ctoire  à  t'auTe  ,  ou  la  contradic- 
toire de  l'autre  ,  pour  dire  ,  que  l'une  af- 
firme teque  l'.mtrenie.On  appelle  .•'ussi ,  ter- 
mes crn-rad'ctoircs  ,  ries  termes  directement 
ODposé.  l'un  àl'auire  ,  comme  cui,  et  non  ; 
tout  et  rien.  Co--trad:t:uri.i\  coirraddiit.i- 
rîu  ;  direttamente  opposto.  —  Ce  qui  est  pro- 
noncé p; r  le  Juge  a  l'Audience  sur  une  affaire 
en  présence  des  par»ies  qui  plaident.  Contrad- 
ditorio ;  in  contradiitorio.  Arrêt  contr.r- 
ditn.ir-. 

CONTRADIC^OIRE.MENT.  adv.  D'une 
manière  contradictoire.  Cu'K''<irf<i''«<:"<imcntc; 
in  modo  contraddittorio.  -  T.  de  J'aLiis.  Se 
di-  des  Jiigemens  contradictoires.  In  contrad- 

"cONTPAIGNABLE  ,  odj.  T.  de  Palais. 
Q  li  peut  être  forcé,  controint  à  p-.y;r.  Che 
mjÒ  ei-'C  ct^tretto  ,   sfo:\ato  ai  pagamento. 
CONTR.MNDHF.,  v.  a.  Forcer,  obliger 

?ar  force  ou  par  nécessité.  Costrìngere  ;  rio- 
entare  ;  tfp-\are;  'ndurre  per  fjr\a  ;  ohbli' 
gsrr.  —  Gêner,  ob'içer  .i  quek[ue  sorte  de 
retenue  ,  tiui  enitiècîie  de  faire  ce  qu'on 
yuudroit,  re  suivre  son  penchant.  Par  sol- 
gi\ione\  obhl'uare  ad  una  certa  ritenittc{X'i  î 
impedir  che  aita  si  abban.ioni  alle  sue  voiiìie, 
m'te  sue  lneiina\ioni.  -  T.  de  Prat.  Obli.^er 
par  Justice  ,  de  payer.  Costricnerc  al  pai-a- 
rrento  ;  far  conAannare  in  giydicio.  -  fig. 
Se*rtr  ,  ]ir esser,  mc»tre  à  l'étroit.  Serrare; 
Uner ristretto  ;  Incomodale  ;  comprimere  ;  ris- 
jtrigncre.  --  v.  r.  -Se  ttêner  ,  se  violen*er. 
Contentisi  ;  f^rsi  viulén-{a  ,  for{a  ;  r.shter 
»Ut  frrfrit  fassinni  ;  irtMltrarsi  i  riitnersi. 


—  prov.  La  nécessité  contraint  la  loi,  pour 
passt 

less 


dire      que   la  nécessiié   cuii  raint   de  passer 
T-de,su,  les  loi>.  La  necessita  non  II, 


CoN.KAINr  ,   TE  ,  p,.rt.  V.  1' 

—  ad).  Forcé,  ob.iité  ,  gèr.é  ,  qui  n  est  pas 
naturel.  Aj/^tlato  ;  che  non  è  naiiiale.  -  Ser- 
ré ,  mis  a  l'étroit.  Ristretta  ;  riserrato  ;  rac- 
chiuso. —  hs-  Style  CtnTamt,  l.mgage  con- 
traint et  guindé.  Uffciiato  ,  st.niatu.  —  Basse 
comr.iric.  V.  Basse. 

CONTRAINTE  ,  j.  f.  'Violence  qu'on 
exerce  contre  quilq-'un;  pour  lui  faire  t.-ire 
qjelq.ie  cluse  ni..l.,ré  lui.  /u/jj  ;  lioleniJ  , 
lusi  .f^nnnunto.  Il  a  tait  ce  contrat  par  con- 
trainte. —  Lo  retenue  que  le  respect  et  la 
Considération  obligent  d'avoir,  òev^rita,  ri' 
l^:d.yia  i  ritenLte\\a  ,  cunte^  lo  ,  jc-o^i^'o/ti  ; 
t.. comodità.  -  La  tene  Ou  l'on  est,  quand 
on  est  trop  serré  dans  ses  h„bits  ,  et  tout 
ce  qui  in«t  à  i'étrcih.^trett:^\a;jirii^ntmento 
ar.^uitie  i  il  serrare  ;  r  strii^nere.  -  T.  de 
Prat.  Acte  en  vertu  duquel  on  peut  con- 
traindre un  lijinme  en  son  corps ,  ou  en  ses 
biens.   Srnter.ja. 

COiNFKAmE,  adj.  de  r.  g.  Qui  est 
opposé  ,  qui  emi  éche.  Il  se  dit  des  choses 
physiques  et  des  morales.  Contrario;  ripii- 
snar.te  ;  uipostu.  —  Q.ii  est  ennemi.  Il  se 
dit  des  personnes.  Contrario  ;  inimico  ;  ne- 
mico ;    avversario  ;    discorde  ;    dissonante. 

—  Nuisible.  Nocivo  \  nocevoie  ;  contrario  j 
dannoso;  cattiva;  infesto, 

CONiRAlKE,  s.' m.  Choie  opposée.  // 
contrario;  L' cp,osto.  —  Aller  a«  contraire 
d'une  chose  ,  c'est  s'y  opposer.  Il  est  f.tm. 
Attraversare  i  opporsi.  —  Au  contraire,  adv. 
Tout  autrement;  bien  loin  de  cela.  Al  con- 
trario ;  ben  in  contrario;  all'  opposto  ;  per 
oppoiito.  -  Hicli.  Au  préjudice.  In  prejiu- 
diiio  ;  a  dinnô  ;  a  dlsavantaggio.  —  Con- 
traires, s.  m.  pi.  T.  de  Philos.  Sortes  d'o.)- 
posés ,  comme  le  froid  et  le  chaud  ;  le  blanc 
et  ie   noif ,  etc.  I  centrar;. 

CONTRARIANT,  ANTE,  adj.  Qui 
con'redit  ,  ([ai  est  d'humeur  à  contrarier. 
Contraddittore  ;  contrariante  ;  che  ama  a.  con- 
traddire. 

CONTRARIE, i  E,  part. y.  le  verbe.  -  T. 
de  Mar.  On  dit  ,  qu'on  a  été  contrarié  par 
le  vent,  pour  dire  ,  que  le  vent  a  été  long- 
temps coiittoire  i  la  route  qu  on  prenoit , 
ou  qu'on  vouloit  taire.  Contrariato  dai  vento; 
battuto  dal  vento  contra  io. 

CONTRAKIER,  v.  a  Contredire.  Contra- 
riare ;  Contraddire  ;  contrastare;  contrapporsi. 

—  S'opposer,  faire  obstacle  à  quelqu'un  dans 
ses  desseins.  Opporsi;  attraversare;  impedire; 
ovviare  ;   re>i.st^re.  , 

CONTUAKiEiE,  s.  f.  Opposition  entre 
d'ts  cho-cs  contraires.  Contrarietà;  differenza; 
diicrepan\a.  — 'Oh.tacle,  empêchement,  hn 
ce  sens ,  il  s'emploie  plus  ordinnrement  au 
pluriel.  Ccntranetà  ;  ostacolo  ,  oppot:\ioie  ; 
d'ffìcolfa  ;  in.^edmento  ;  indugio  ;  impaccio. 

CONTRAETE,  s.  m.  T.  de  Peint,  et  de 
Sculpt.  C'e>t  une  dnersité  din,  'i  disposition 
des  .hjcîs  et  des  membres  dfs  fijurt-s.  Con- 
trasto ^  varietà  d' aitesstamentl ,  di  colori  ,  ce. 

—  Se  dit  aus>i  des  passions  opcjsécs  ,  du 
comb:i[  des  liassions;  des  cara-tcres  et  des 
sentimcns   opposés.  Contrasto   di  passi.jni , 

'  CONTRASTÉ,  ée  ,  part.  V.  le  verbe. 

CONTtUSTEil  ,  v.  a.  et  n.  T.  de  l'eint. 
et  de  Sculpt.  Fair  t  un  conT.iS'e.  Fare  un 
contrasto  ,  una  varietà  d'  atteggiament'  ,  di 
co'ori  ,  di  caratteri  ,  ec. 

CX)NTRAT»  s.  m.  IVtcrion  ,  convention, 
traiîc^entre  deux  ou  p'usieurs  personnes,  et 
rédigé  par  écr-t  ,  sous  l'autori'é  p.iS'iqiie. 
Contratto  ;  pa^to  ;  conveiiioie.  -  Toute 
convenvioii  faite  eirre  dc.ix  ou  p'usieurs 
personnes.  Il  ':st  verbal,  ou  tacite.  Contralto 
verbale,  o  tacito. 

CONTRAVENTION  ,  s.  f.  înfr.i  tion  , 
action  par  laquelle  on  co..rrevicnt  à  une  L,  i , 
à  une  Ord.iunanct',  il  un  Arre' ,  ,i  un  Trji'c, 
ou  a  un  r.intraf  qu'on  a  fait.  Contr^v^^^^yune, 
JrodOf  trasgressione  j  frcvaricai'oiw. 


CON 

CONTRAYERVA,  s.  f.  Hante  qu!  crot( 
dans  le  .'érou.  Sj,  racine  est  aromatique  On 
en  fait  usage  en  Médecine.  Contrujcrva  ; 
contraien^j. 

Co.s  I  RE,  s.  m.  Tout  ce  qui  est  contrair» 
à  quelOLie  chose  et  qui  la  combat,  il  faut 
savoir  le  pour  et  le  centre  ;  il  >  a  du  pour 
et  du  Contre.  Il  pro  e  ti  coltro.  —  Au  jea 
de  la  bete  ;  faire  contre  ,  faire  le  contre  , 
se  dit,  lorsqu'un  des  Joueurs  aisant  iouer, 
un  oe,  autres  déclare  ensuite  ,  qu'il  joua 
aussi.  Far  contro. 

CO.V  TRE  ,  Préposition  servant  à  marquer 
opposi. Ion.  Contro,  contra.  S.'  ba.tre  contre 
quelqu'un.  Je  n'ai  rien  a  dire  contre,  la 
non  Ilo  nu  la  in  contra'io.  —  Auprès ,  proche. 
Centra;  a  jronte  ;  dirimpelto;  m  Jaccia;  allo 
ncontrj  ;  vicino  ;  presso  ;  in  vicinanza  ;  dx 
cinto.  -  Contre  ,  entre  dans  la  com/osition 
de  plusieurs  mots,  comme  contre  -  allée  , 
Ciui;rt-ba>,  etc.  V._ci-dcs,ous.  A  l'exe.nple 
de  l'Académie  de  France  ,  on  va  rapporter 
ceux  ijue  l'usage  a  au'orisés.  Pour  ce  qai 
rei;..rde  les  autres  qu'on  ne  trouvera  point 
ic  ,  on  pourra  consulter  les  mots  dont  ils 
sont  formés  ,  et  pttr-U  on  aura  aussi  pres- 
que touiours ,  le  mot  Italien  ,  en  j  ajoutant 
seulement.  Contra  ou  contro. 

CONTi<.E-ALLt'E  ,  s.  f.  Allée  latérale  et 
parallèle  à  une  allée  principale.  Contrav'ale; 
viale  u  filar  d' ali-eri  laterale  ad  un  altro. 

CONTRE-AMIRAL  ,_  s.  m.  Le  troisième 
O.iîcier  d'une  Flotte,  d'une  armée  navale, 
subordonné    .1  l'Amir.d  et  au   Vice-Amiral, 

—  It  se  dit  aussi  du  Vaisseau  commande  pac 
le  Contre-Amiral.  Conir'' amrn'.raslio. 

CONTRE-Ai'PROCHES,  s.  f.  y\.T.dt 
Fort'/.  Travaux  que  font  les  assiégés  quand 
ils  viennent  par  tranchées  ,  rencontrer  les 
lignes  d'att.iqvie  des  assi.-^eans.  Contrariaste. 

CON  FRE-BALANCER  .  v.  a.  Compenser. 
Il  se  dit  proprement  ,  en  parlant  de  la  pro- 
portion q.ii  est  entre  des  c'ioses  opposées; 
et  il  n'est  guère  eu  usage  qu'en  matière  de 
morale.  Àsguagliare  ;  adejuare  ;  pareggiare; 
contralvlancia'C  ;  compensare  ;  contrappcsare, 

CON  FREBANDE  .  s.  f.  Terme  q.u  se  dit 
de  toutes  le!  choses  d...)nt,  par  rO-d.mnance 
d.i  Prince  ou  do  l'Etit  ,  il  est  défendu  de 
trafiquer  ,  de  faire  comm^^rce.  Duts  ce  sens, 
91  a;>'jelle  toutes  ces  sottes  de  choies,  des 
march.mdi-es  de  contrebande.  t)n  dit  aussi, 
que  c'est  de  la  contrebande.  Un  Vaisseau 
chargé  de  contrebande.  C^ntratlunio;  co.a, 
mr-canjii  di  contrabbando.  -  Faire  la  con- 
tieb.nfie;  faire  commercede  marchandises 
de  contrebande.  Far  il  contrabbando  ;  fjt 
trojfico  di  merci  vietate.  -^  fi»,  et  fam.  f^ii 
parlant  d'un  homme  qui  embarrasse  d.ms  une 
comiia^nie  ,  ou  auqu.;l  on  ne  se  lie  point, 
on  dit,  que  c'est  un  homme  cL'  contrebanr'e, 
Uom  soSfCtto^  impurtuno^fastid'oso.  -  C^'n-^ 
trcbaiuie  ,  T.  de  D'ason.  La  birre  qni  cnujje 
l'écu  d.m;  un  sens  contrure.  Con-'abanda. 

CONTifEBANDL' ,  CON  I  REBA.cRE' . 
CON  PiçEFA  .CE' ,  c;c.  IVrmes  de  Blaso.i 
qtii  'igniriciT  :  Opposition  dans  le,  pièces. 
Conti a-b.sndato  ;  cont'a~sb.i'rato  ,  ec. 

CONTRE'iANDlFR,  ère  ,  ;.  m.  et  f. 
Ce'ui  ,  celle  qui  fait  l,i  ConirebinJe.  Ci- 
tralband'rre. 

CON  FRE-t!  A's ,  adv.  T.  d;  .M.  çoan.  Da 
bas   en  huit.    Di   bj'so  in  a'-o. 

CONFRF.-BASSE,  s.  f.  Crosse- Basse  de 
violon  ,  sur  laquelle  on  joue  ordinair'?menC 
la  par'ie  d-  la  Jasse  ,  une  octave  plus  has 
que  sur  la  B.is:,e  de  violon  comnune.  Con- 

CONTRF-BATTERIE,  s.  f.  Bitterie  de 

canons  o:»po.ée  à  une  autre    Contrabrtttena, 

-  fir.  Ce  qu'on  f.it  pour  s'oniio'er  aix 
menées  de  ceux  qui  nous  sont  contraire  j. 
C'nt^ammina  ;  conti  abbatterla  ;  batteria  of- 

''"cs^NTRE- BITTES  ,  s.  f.  Contbes  qui 
.ifT.-rm.ssenr  le,"  hi'tes.   V.   Btte. 

CONTRF.-CAPION  ,  s.  m.  T.  de  Mir. 
Morceau  de  bois  i  lié  qui  sert  it  djubtaj» 
■lU  capioii.  Contra-capione» 


e 

CON'TE-CARENE 
One    picce   de  bu 
carene 


ON  CON. 

.  f.  r.  de  M.ir.  C'e5»    <ie  h  quiUe  et  de  Pétrsve  ,  \>°fJ-]'[^  ''^■5°" 
ée  au-de 


oppo 


ìt  à  l'ég.ird   d'un»  G.4cre  U 

Vaissea.i.  V.  Ovulle,  Conn-j  eh, glu  di  (aulire. 

COMRE-CARRK.',  ée  ,  pan.  Vie  verbe. 

CON  IRE- CARRER  ,   v.   a-   Supposer 
directement  à  quelqu'un  ,  »  ses  sen 
a  ses  desseins-   Cuntraffcrs:  i 
epporn,  conyuddrc;  contrari^ 


tiens , 
aurarcrsa:e  '• 
_  ;  rcslffere- 
m.  Parties  d'un  éci 
juartatur 
CÒnY!1'ECARTELE.<.  , 
u.'.fre  quartiers 


'CONTR'ECArCr 
fontr'e-<nrtelé-  Contr 


î.    m.    Charme 
jêche  une  autre 


Diviser  en 

qu.'.tre  quartiers  ,  un  des  qn."tie"  ^^  ''=='' 
Jéià  écjrtelé.  Conir'  injuartare. 

CONrR'ECHANGE  ,  s.  m.  Echange. 
S;amh:o  :  cur.lrjcci  t.-^  ;  f  :^ 

CONTRE- CtlARME  , 
€onT.;ire  ,  qui  det.u^t  ou  em 
fhirme.  Canir' incenso  ;  sûnimmiii^. 

CONTRE-CHASSIE  ,  s.  m.  Chassis  de 
verre  ou  de  papier,  que  l'on  met  devant  les 
ch.issis  ordinaires  ,  pour  rendre  la  lumiere 
eu  ioar  plus  douce  et  egale.  Lj>nir  invani- 
ta ,  o  contr'' imvannit^- 

CON  TRE-CHEVRON,  s.  m.  T.  de  B.as. 
Chevron  oppoié  a  un  autre  chevron  de 
différent  é-nail.  Cavalletto  oypojto  ad  un 
t'trj  d:   div'.'SO   calori.  ,   c     T 

CO.N'TRE-CI-EK  .  s.  f-  Fausse  clef.  T. 
ée  Serrur.  Contrachiave  ;  fiha  chavc.  -  En 
T.  d'A'chit.  C'est  lui  Tjussoir  joignant  la 
c'ef  à  ia  droûe  ,  ou  à  la  jauche.  Cunei , 
che  <ow  a' fiaidì':   del  serra^'ia. 

CONTRE-CŒUR  ,  s.  m.  Plaque  de  fer 
Bu'on  attache  contre  le  milieu  du  mur  de 
la  cheminée  pour  le  conserver  ,  et  pour 
fnToyer  la  chr.leur.  Frontone.  -  Espece 
de  nausée  qui  donne  des  envies  de  vom.r. 
Vausea  ;  rivolgiminto  d-  stomaco  con  v:>el  a 
di  vomitare.  —  A  contre-Ci,eur ,  adv.  Avec 
tifiizn.-t\<e  ■  A  controsstnio  la  controitomaco. 
CON  TRE  COUP,  s.  m.  Repercussion  d  un 
corps  sur  un  autre.  Ribjtttmnto  ;  repercur- 
tione;  ripercot'mcntu;  ripicchio.  -  L impres- 
sion d'un  coup  fait  à  une  partie  O'vposee  a 
celle  qui  a  é:e  frappée.  Contraccolpo.  -  hR. 
lorsque  le  malheur  de  qjelqu'un  porte,  ou 
retombe  sur  un  autre-  Contraccolpa. 

CON  I  REC;<n  IQUa,  s.  f.  T.  de  velqua 
Auteurs.  Critique  de  U  critique.  Contrac- 
Cfitica.  _  ,   _  ,       , 

CONT.1E-DANSE,  s.  f.  Sorte  de  danse 
Vive  et  léâère  où  plusieurs  personnes  figurent 
ensemble.  C  nt-addania. 

CONTREDIRE,  v.  a.  Contester,  s  oppo- 
ser a  ce  qu'un  autre  dit.  Contraddire  i  '■'■t'''- 
tarsi;0i.F0''i  \  "■"•'r  contrario.  —  T.  de  l'alais. 
Réfuter  ,  détruire.  Opporsi  ;  rifutare  :  com- 
hdttire.  -  V.  r.  Se  couper  en  discours, 
dire  ov'i  écrire  des  cuoses  les  unes  oppo, ées 
aux  autres.  Conti  addirsi  ;  cader  in  contrad- 
dhione.  ,.    _    .    . 

CONTREDISANT,  antî;,  adj.  Qui  aime 
i  contredire.  Contraddiccnti;  spinto  di  con- 
tradd'iione  ;  contra'Untt. 
CONTREDIT  ,  ITE  ,  par-.  V.  le  verhe. 
CONTREDIT,  s.  m.  Réponse  que  Ion 
fait  contre  ce  qui  a  été  dit.  Confitavone  ; 
r:fui,,:one.  -  Ai  ■.U-.riel.  T.  de  Palais. 
Ecri-iires  serv.-,nt  de  réponses  aux  Pièces 
produises  par  la  Partie  ...dverse.  Z?i/i«  ; 
risposte.  -  '^•ns  contredi- ,  adv.  Certaine- 
ment, sans  difficulté.  Certamente  \  senia  dub- 
ilo\  ;-idih:titamcnie;  scnfa  d fficolta. 

CONTREE  ,  s.  f.  Cert  .ine  étendue  de 
»aTs ,  ré^î-'n  ,  provin^^e.  Co.itrada',  re^ione^ 
trattò  d'  pa;se.  -  Dans  une  acception  dIu; 
«énér  le.  Tautes  les  con'rées  de  l'Asie. 
Contrade  ;    Provincie  ;  Parsi  ;  R^gni     ce. 

CONTR'ENQUETE  ,  s.  f.  T.  de  J:insp'. 
Enquè'e  qui  a  pi  ir  ob;e' de  conT-,dire  une 
aa're  enniètc.    I  f.rrsa-.i  ne  contraria. 

COr+niE-ETAABJT,  T-  de  Marine. 
Pièce  de  bols  courbe  ,  trian^ula  re  ,  qui 
lie  l'étarnbot  sur  la  quille.  Contraruota  di 
PoT-.a. 

C^ONTRE-ETRAVE  ,  T.  de  Mnr.  C'est 
BBC  picee  <ì«  bi;is  eguibe ,  )>9sé«  aa-detiui 


t„u,ju..^..,^,...   Contraruota  di  Pi-, 

CONTRE  -  EXTENSION  ,  s.  t-  T.  de 
Chir.  Action  de  retenir  une  partie  luxée  ou 
fracturée  contre  l'extension  qu  on  tait  pour 
la  r'm fre  a  sa  place.  Contra-stendimcnto. 
CONt  RE-FAÇON,  s.  f-  T-.de  Négoce. 
Fraude  qu'on  f-it  ,  en  contrefaisant  la  m..- 
nui.cture  d'une  étorfe  ,  au  prc'iudice  de  ceux, 
q.u  en  ont  le  droit  et  le  privilège.  Contraffa- 
-.one  ;  c..ntra^.jtu'a  ;  eoifaffacimçnto. 

CONTHEFACTEUt*.,  s.  m.  T.  Je  Libr. 
Celui  qui  contrefait  une  hvre-  tontrafiatore; 
risampatore.  .     ,.  ,. 

CUNTREFACTION  ,  5.  f.  Il  ne  se  dit 
qu'en  parlant  des  livres  ,  dans  le  sens  de 
cuntrefaço..  V. 

CON  1  REFAIRE  ,  ».  a-  Imiter  ,  repré- 
senter quelque  personne  ,  quelque  chose. 
Cont  affare  ;  imita'e  ;  fingire  ;  Jar  corne  un 
altr^.  il  se  d  t  plus  ordin.^irement  en  mau- 
vraise  part ,  de  celui  qui  copie  les  autres  , 
pour  les  tourner  en  ridicule.  7  Conireiaire 
son  écriture  ,  son  savoir  ;  déguiser  son  écri- 
ture ,  son  savoir-  Contraffare  il  proprio 
caratitre  ;  fur  mostra  di  non  sapere.  ^i.l 
contrefaire  l'écriture  de  quelqu'un  ,  c  est 
fal.if.er  l'écriture,  imiter  la  main  de  quel- 
qu'un. Falsificar  la  scrittura  ;  contraffar  Li 
mano  al-rui.  -  Rendre  diiforme  et  deiisuré- 
Contr.iffare  ;  sfigurare  ;  disformare.  -  Con- 
trefaire un  livre  ,  c'est  le  faire  imprimer 
au  préiudice  de  celui  qui  en  a  le  privilège. 
Ristampare;  contraffare.  -  Con'refaire  des 
drap.,  des  étoffes,  c'est  imiter  la  fabrique 
d'un  autre  ouvrier.  Falsificare;  contraffire. 
-  V.  r.  Dissimuler,  feindre,  se  déguiser, 
se  montrer  tout  autre  que  l'on  n'est.  Contre!/- 
fa-si-  d'ssim'iU-:  ;  infingere;  transformarsi  i 
n,a<c',erar,:  ;  far  le   maschere. 

CONTHEFAliEUR,  s.  m.  Trévoux.  T. 
qui  n'est  pas  reçu.  Qui  contrefait  les  gens, 
qui  imite  leurs  paroles,  leurs  gestes  et  leurs 
ac'ions.  Contiaffacitore;  contraffattore;  lini- 

C  5nTREFA1T,  aite,  part.  y.  le  verbe 


CON  191 

CONTilE-H.ACHER,  v.  n.  T.  du  Dessin. 

Pûsscr  de  secondes  lignes  diaçonaleraent  sur 
un  Dessin  ,  pour  en  rendre  les  ombres  plas 
fortes.  Comrjtias'lare. 

CON  FRL-HATIER,  s. m.  Hitier  ou  grand 
cheiiêt  de  cuisine  ,  qui  a  des  crochets ,  ou  des 
chevilles  de  fer  en-Jeri.ins  comme  en-dehors. 
Sorta  d'alare  o  capifuoco  gran.U  ,  giicrniio 
d:  ramponi  da  duc  parti  ad  uso  di  sostenere 

'^'CONFRE-HAUT  ,  adv.  T.  de  Mafona. 
Du  h.  ut  en  bas.   D'  alto   in  basso  ;    di   su 

'"cONTRE-HER.MINE' ,  ée  ,  ad).  T.  de 
Blaîon.  Il  se  dit  d'un  Champ,  de  sable  mou- 
chère   d'arjenl.  Contr'  armellina-o. 

CONTRE-.TOUR,  s.  m.  L'endroit  opposé 
au  stand  jour  ,  où  le  jour  ne  donne  pas  à 
plein.  U  s'emploie  plus  ordinairement  d.ins 
cette  phrase  adverbidie  ;  A  contre -jour, 
Cor.trailume;  falso  lume. 

CONTRE-ISSANT,  adj.  T.  de  Blason. 
Il  se  dit  des  animaux  adossés  ,  dont  la  tète 
et  les  -lieds  de  devant  sortent  d'une  pièce  de 
l'écu.  C'ntra-usccr.ti. 

QOS  FRE-LAMES,  s.  m.  pi.  T-  de  G.-ziers. 
Trmfles  de  b:is  q.ii  servent  au  mouve.nent 
des  lisses.  RcvoH 

CONTRE-LATTE,  s.  f-  Latte  qti'on  pose 
perpendicuHrement  entre  deux  chevrons  , 
et  q.ti  est  plus  longue  et  plus  épaisse  que  les 
lattes  orHi.^;i;es.  Parc  nc:llo. 

a  )NTt<E-L\  fTE',  ÉE ,  part.  V.  le  verbe. 

CONTRt-LATTER  ,  v.  a.  Garnir  de 
contre-lattes.  Fa^  'mpaUature  dl  panconcelli. 

CONTRE-LATTOiR,  s.  m-  T.  de  Cou- 
vrcur.  Instrument  de  fer  qui  sert  à  appuyer 
la  contre- Itte  con're  la  latte  ,  pour  tenir 
coup  et  aider  à  enfoncer  les  clous.  Instru-* 
mento  de'  Concia'eiti. 

CON  TRÉ-LETTRE,  s.  f.  Acte  secret 
par  lequel  on  déroce  en  tout  ou  en  partie, 
à  ce  qui  est  p  ir'é  par  un  premier  acte  public. 
ContralUttera  ;  contr ammandato  ;  contrjt" 
scritta. 

CONTRE-MAILLEK  ,  v.  a.  T.  de  Chape 


ad).   Difforme  ,'mil-fa'it  ,  qui  a  la    taille    «  pèche.  F..irc  les  mailles  doubles,  i, 


toute   difforme.   Contraffatto  ; 


della  persona. 
m.    T.  de  Ma 


tolte 

brutto  ,  ^-_  ... 

CONTRE- FANON  .   s 
Cordes  am.irrées  au  milieu  de  la  vergue  du 
côté  opposé  à  la  bouline.  Carica  bolina. 

CONTRF-FASCE,  s.  f.  ï-  de  lilason. 
Faste  divsée  en  deux  deml-fasces  de  deux 
émaux  d;fferens.   Contrafascit. 

CONrR.E-FENDlS,  s.  m-  f.  d'Ardoise- 
rie.  Divisions  et  subdivisions  des  quartiers 
d'ardoises  red  lits  enfin  en  partions  minces, 
telles  que  celles  dont  en  ct/uvre  les  toits. 
LastreUc  di  lavagna.  ,  .„    ,      „      ,, 

CONTRE-FENETRE,  «-  f-  Trev.  Double 
feuè're,  ou  Contre-vent.  V- 

CONTRE-FENTE,  ou  CONTREFISSU- 
RE  ,  s.  f.  T.  de  Chir.  Fente  qui  se  fait  a 
la  partie  opposée  à  celle  qui  a  été  frappée. 
F'ssura  ca<:ionata  per  contraccolpo. 

CONT.RE  FINESSE,  s.  f.  Finesse  dont 
on  se  sert  contre  une  personne  qui  use  de 
linesse.  Contrastu^ia  ;  cuntrammina  ;  contra- 
maliva- 

CONTRE- FORT,  s,  m.  Eperon  ou  mur 
c^nrre-boutant  ,  servant  d'appui  à  un  mur 
cli«rsé  d'une  t-'rra^se  ou  d'un  rempart.  Bar- 
bacane ;  c  intraffortc  ;  sprone  —  En  T.  de 
Herder.  Pièces  que  l'on  coud  par  la  ti^e 
po  ;r  rendre  la  botte  plus  forte.  Contrafforte. 
-   En  T.  Je  Marine.  Syn.  de   clé  des  es- 

"'"■•  V-  .,  .    „     , 

C  JN  TRE-FRASER ,  T.  n.  T.  •'1:  Sou 'l'If  er. 

D.nier  le  troisième  tour  à  la  pîta.  Dar  la 

t.rya   lavoratura   a'ia  pasta. 

CONTREfUGUE,  s.  f.  T- de  Musique. 
Fug.ie  dont  la  marche  est  contraire  a  ce;le 
d'une  au>re  qu'on  a  établie  auparavant. 
Con-rafira. 

CONtRF.-G*.RDE,  s.  f.  Espèce  de  for- 
tification au-devant  d'un  bastun  ,  d'une 
demi-lune  ,  ou  d'un  .iutrJ  ouvrage,  Ccnua- 
Suardl.i, 


■  On 
filet. 


a  maglia  doppia.  Fi  et  contre-maillé 
Hit  5U.SÌ  sub, t.  1  e  Contre-m  ilié  d'i 
L'a-madura,  i>  l' a-mat.,  djle  ranne. 

CONTAE-MMTRE,  s.  f.  Officier  Ma- 
riiier  qui  commande  sous  le  Mii-re.  Sotto 
Nocchiere  ;  sotto  Bosman  i  sotto  Njstr'omo  j 
Penese. 

CONTRE-.MANDEME.NT,  s.  m.  T.  de 
Ju'i^rr.   Contre-ornre. 

CONTRE-.MANDFR  ,  v.  a.  Révoquer 
l'ordre  qu'on  a  donné.  On  le  dit  des  per- 
sonne^ ei-  d:s  chos.=s.  Co.itrammandare, 

CONTRE-MARCHE ,  s.  f.  Il  se  dit ,  en 
pa'lant  d'une  armée,  qui  fait  une  marche 
contraire  ou  opposée  à  celle  qu'elle  paroissoit 
voul.iir  faire.  Contrammarcia.  —  Faire  la  con- 
tre-marclie  ,  se  dit,  quand  tous  les  vaisseaux 
d'une  armée  ,  ou  d'une  divisqn  ,  qui  sont  en 
ligne  ,  vont  derrière  le  dernier  ,  iusqu'à  un 
certain  leu  ,  pour  revirer  ,  ou  changer  de 
bord.   Contrammarcia. 

CONTRE-MARE'E,  s.  f  .Marée  différente. 
Marea  di  rovcs.i. 

CONTRE-M.AROUE  ,  s.  f.  Seconde  mar- 
que posée  à  un  ballot  de  marchandise  ,  ou 
a  de  la  vaisselle  d'arg=nt.  Ma^ca,  o  contra- 
marca. -  U  se  dit  aussi  ,  d'un  second  billet 
que  donne  te  Portier  d'un  Spectacle.  Bigliato 
di  teat'O.  dell'opera. 

CONTRE-.MARQUÉ  ,  «E,  part.  "V.  le 

verbe. 

CONTRE-M.\RQUER ,  v.  a.  Apposer 
une   seconde    marque.    Metter  una   seconda 

"contre- -MINE,  s.  f.  OuxT.ige  souter- 
r..in  qui  sert  à  és'emer  la  mine  de  l'ennem 
Contrarr.mln.i.  —  C'est  aussi  une  mine  prt- 
♦iqiice  sous  les  Ksstioiis  ,  et  sous  le  dehors 
•i'une  i'I.ice  ,  pour  faire  sau-fr  les  ennemis,, 
en   cas  nu'l;   si'i-cnr  s'y  lo^"r. 

CONTRF-MI.V:',  ÉE,  p.-.rt.  V.le  verV. 

CONTKE-^'.iJvER.  v.  a.  F-iiie  d;.  lunare. 


15)1  CON 

nijie^.  Contramminarc  \  far  c^ntrammlne. 

CONTRL-MlNtUK,  s.  m.  /.  J.  ïomfic. 
Celui  qui  lait  de  con-remines.  IL  minator 
ni.m:co  ,  chi  fi  la  cuntraip.mma. 

CON  1  rtEMONT  ,  adv.  En  haut.  In  ajw; 
e  monte  ;  vtiso  /'  alto  ;  su  ;  in  su  ;  alio  insù. 
-  Oh  le  dit  aussi,  de  tùut  ce  qui  vient  a  e:re. 
renversé  ,  de  telle  sorte  que  ce  qui  étoit 
en  bas ,  se  trouve  en  hput.  Alla  ro-.iscia. 
Il  n'a  guère  d'usôge  que  d.ins  cette  phr,.se 
qiii  vieillit:  tomber  a  U  renvcr.e  les  pieds 
contre-mont.  t>ai.T  supino ,  o  colla  t'anciu^ 
in  su  ,  c  l  f.'.-A  m  aria.  -  On  dit  qu  un 
bateau  va  a  contre-mont,  lorsquil  remonte 
la  rivière.  Andar  ciiitr' aciua  ;  andar  contro 
la  comme.  „      .  . 

CONIRE-ML'R,  s.  m.  Mur  que  lonba. 
tit  tout  le  Ions  d'un  .iiitre  pour  le  fonmer  , 
pour  le  constrver.  Muro  di  rir.juT-{o.  —  tu 
5.  dcTortiJ.Kivn  extérit.ir  biti  autour  dan 
mur    princnial   d'une  Ville.   Muro  istcnori. 

CON  I  KE-MURER  ,  V.  a.  T. .  d:  Maçon. 
Faire  un  coutr.-niur.  Rinfuriare  immuro. 

CONTRE-ORDRE  .   s.    m.   Revjcation 

'''cON'fBE'-'oUvÉlTT'URirs^rr:'"; 
CA/ViifA'.  Incision  qu'on  fait  a  une  partie  d.ms 
un  endroit  plus  ou  moins  éloigne  d  une  plaie  , 
d'un  ulcère  pouC  faire  l'extraction  des  corps 
étransers  ou  pour  décharger  la  matière  qu'el 
les  contiennent.  Aferturajattav.cmo  ad  una 
flaira  ixr  ta  fiù  pronta  uscita  d:st  umori. 

CONTRE-l'AL  ,  s.  m.  1  .d^  iilason.  Pal 
divisé  fn  deux  parties,  faiu  diviso. 

CNNTKt-H^'.'.E' ,  i-E,  ari).  T.  de  Blason. 
11  se  dit  de  Técu  où  un  pal  est  oppose  a  un 
autre  p:.l.  Contra-palato.  ■     ,    ,, 

CONTRE-PAKTIE,  s.  f.  Partie  de  Mu- 
sique opposée  ii  une  autre.  Il  se  dit  plus  or- 
din.^irement  de  la  partie  qui  sert  de  second 

dessus.  Contrayar'e.  

CON  FRE-PASi-ANT  ,  an].  T.  de  Blason, 
il  se  dit  de  deux  animaux  l'un  sur  1  autre  , 
dont  l'un  passe  d'un  cote,  et  1  autre  de  1  au- 
tre. Contra-passante.  ,  ^  ,,  ,  , 
CONTRE-PEit',  ^E,  part.  V.  le  verbe. 
CONTRE-l'ESER  ,  v.  a.  Coivre-balancer, 
servir  de  conirc-iJoids.  Il  n'a  guère  a  usai;e 
qu'au  i'ïurc.  Contrapfesare;,  buançiare. 

CONTRE-PIED,  s.  m  T.  de  Chasse. Se 
dit  lorsque  les  chiens  étant  tombes  stir  les 
voies  de  la  bote  ,  prennent  ,  po..r  la  suivre  , 
le  chemin  qu'elle  a  l.Tt  ,  au  lieu  de  prendre 
celui  qu'elle  tient,  prendre  le  contre-pied. 
Fli-Uar  il  camtio  ;  shasliar  ta  strada  della 
fiera.  -  fig.  Le  contraire  de  quelque  chose. 
il  ne  se  dit  point  au  plur.  Il  contrario. 

CONTRE-POIDS  ,  s.  m.  Poidj  servant  a 
«ontre-balancer  d'.iutres  poids.  Contrappeso. 
—  Long  b.i:on  dont  les  Danseurs  de  corde 
se  servent  pour  tenir  plus  aisément  le  poids 
du  corps  dans  l'équilibre  ,  quand  ils  dansent 
sur  la  corde.  Contrappcso.  -  hg.  Les  qu.ilités 
<)ui  servent  à  en  conire-balancer  d'autres. 
Z'ontrappesu;  shiijncio. 

CONTRE-POIL,  s.  m.  Le  sens  contraire 
à  celui  dont  \s  poil  est  coupé.  Contrappelo .  - 
A  con're-poil.  Tout  au  contraire  du  sens, 
dont  le  poil  de  quelque  chose  est  naturelle- 
ment concile .  A  comrcpp  .t  j.  —  fig.  et  lam. 
Prendre  à  c»nire-poil ,  c'est  prendre  au  re- 
bours. A/  contr.-.rio;  all'opposto  ;  a  contra- 
veto  ;  in  diverso  significato  i  contrario  al  vero. 
l).-.ns  celte  aft'aire  ,  il  a  tout  pris  a  contre- 
poil. 

CONTRE-POINÇON  ,  s.  m.  Terme  de 
Scrnircr.  Poinçon  camus  plus  large  par  sa 
pointe  que  le  trou  auquel  on  l'applique,  qui 
sert  à  épargner  la  peme  à  fraser  le  trou  ,  et 
le  rend  propre  à  recevoir  une  rivure  ;  cela 
s'ap'^elle  contre -p«rctr.  Punteruolo  ottuso. 
-  T.  de  Graveur  de  Caract.  Poinçon  taillé 
félon  la  forme  du  blanc  de  la  lettre  ,  qui 
sert  à  former  le  creux  d,i  poinçon.  Contra- 
punzone;  puntone  col  suo  vuoto. 

CONTRE-POINT  ,  s.  m.  T.  de  Musique. 
C'est  l'accord  d«  deux  ou   plusieuri  chants 
iifférens.  fon(ra/-;-i-'»o. 
CONTRE- turni t'i  i^l-  .f'  <'«  sinon. 


CON 

Se  dit  des  chevrons  placés  les  deuit  pointes 
l'une  conire  l'juue.  Lo»tiappuit^. 

CON  IKis-POlN  TEK  ,  v.  a.  11  se  dit  de 
certains  ouvrages  de  loilj  ,   ou    de    tartetas 

3u'on  piqae  de  deu,x  cô.és  avec  du  ht  ou 
eia  soie.  Lnootttre.  -  11  se  dit  aus.j  dune 
batterie  qi'on  oppose  à  une  autre  /ar  una 
contro-b.itt^r.a  di  cannoni.  —  lig.  Contredire, 
con.-recarr^r.  V. 

CO.\TKE-l'OI.VTI£R  ,  s.  m.  T.  d'Arts. 
Qualité  q.i'on  donne  aux  Tapissiers  d^ns  leu's 
Ijttres  de  niJKrise.  V.   l'ajijsier. 

CON  rRL-i'OXSON  ,  s.  m.  Antidote.  Re- 
niède  qui  emijcche  Peitet  du  poison.  On  le 
dit  aussi  au  figuré.  Contravveleno  ;  antidoto- 

CO.VFKE-PORIE,  s.  f.  Tiév.  ieconde 
porte  au  devant  d'une  i>remiere.Cv,irrd/'/)urrd. 
-  Double  porte,  fortiera. 

CON  f  RE-PO  )E.<,  v.  a.  T.  de  Comm. 
Mal  poser  ,  ou  mal  porter  un  article  dans  le 
grand  livre  d'un  M.rchand.  Trasporre  una 
punita  ndlihomaestro. 

CONTRE-POiinON,  s.  f.  T.  de  Teneurs 
de  livres.  IdMe  que  l'on  fait  en  comrepo- 
sant.  i  rasp^siXione  d'una  partita 

CONTftEl'REUVE,  s.  f.  Image  qu'on 
tire  sur  une  autre  traichement  imprimée  , 
et  qui  marq.ie  les  mêmes  traits ,  mais  a  re- 
bours. Controprova  ,  contrastampa. 

CON  TKE.'REU  VER,  V.  a.  Faire  ime  con- 
tréureuve.  Contrastampare  i  far  una  contro- 
prova. 

ÇOfJTRE-PROMESSE ,s.(.T.de  Jurispr. 
Déclaration  de  celui  au  profit  duqu.:!  une 
promesse  est  faite,  que  cette  promesse  est 
simulée.  C'est  la  contre-lettre  d'une  pro- 
messe. Contrascritta. 

CONFRE-RUoiE,.s.  f.  rré'v.  Contre-fi- 
nesse ;  l'opposé  de  finesse  ,  de  ruse.  Con- 
trastu{iii. 

CONTRE-SABORDS  ,  s.  m.  pi.  T.  de 
Mar.  Fenêtres  qui  servent  à  former  les  sa- 
bords. Contrasporrelli. 

CONFRE-bANGLON,  s.  m.  Courroie 
clouée  sur  l'arçon  de  la  selle  ,  pour  y  atta- 
cher la  sangle,  òoga  icorr^g^ia  che  é  attaccata 
alia  scila  i  e  a  cui  s'ajfibbia  la  c'tnshiattira. 

CONFRLiCAKPE,  s.  f.  T.  de  fortif. 
La  pente  du  mur  extérieur  du  fossé  ,  celle 
qui  regarde  la  pLice.  On  comprend  souvent 
sous  ce  nom  ,  le  chemin-couvert ,  et  le  gla- 
cis. Contrascarpa. 

CONFREiCARPER,  v.  3.  T.  de  Fortifie. 
Faire  une  contrescarpe.  Far  una  contras- 
carpa. 

CONTRE-SCEL 
Petit  sceau  apposé 
Contrassiilllo. 

CON  IRE -SCELLE,  EE  ,  part.  \.  le 

CONTRE -SCELLER  ,  v.  a.  Mettre  le 
contre-scel.  Conir.tssigiUare. 

CON TKE-iElNG  ,  s.  m.  Signature  de  ce- 
lui qui  contre-signe.  Contrassegnatyra. 

CONTRE^SENS  ,  s.  m.  Sens  opposé  au 
bon  ,  au  vrai.  Senso  contrario.  —  En  parlant 
des  é-Oi-fes  ,  du  linge  et  autres  choses  ,  il 
se  dit  pour  m.irquer  qu'elles  ne  sont  pas  du 
sens  et  du  côté  qu'elles  doivent  être.  // 
terso  conirarto  d'un  drappo  ì  d'un  panno  \ 
contrappelo.  -Fig.  Il  se  dit  des  affaires.  // 
contrappicdc  i  il  verso  contrario  i  l'opposto. 
Prendre  le  contre-sens  d'une  afTiire.  —  A 
contre-sens  ,  adv.  qui  s'emploie  dans  toutes 
les  signihc  lions  de  contre-sens. 

CONTI'.E-MGNE' ,  i:e  ,  p.irî.  V.  le  verbe. 

CONTRE- 'il(;NER  ,  v.  a.  Signer  en  qua- 
lité de  .Secrétaire  ,  au-dessous  de  celui ,  au 
nom  duquel  les  lettres  sont  cxpédiéss.  Con- 
irassegnareifirmare.  —  11  se  dit  aussi  des  let- 
tres qui  viennent  des  Bureaux  des  Minis- 
tres ou  des  Secrétaires  d'iitat ,  et  sur  l'en- 
vtlùppe  desquelles ,  on  met  le  nom  du  Mi- 
nistre ou  du  Secrétaire  d'Etat ,  de  chez  qui 
elles  viennent.  Firmare. 

CONFRE-SOMMIER,  s.  m.  T.dePar- 
chem'n.  Pe..u  de  parcliertiin  en  cosse,  que  les 
Parcliemi,iic-rs  mettent  entre  le  sommier  et 
k  piirwhvmia  qu'ib  cuiurciit  avec  U  ies.Per- 


s._m.  T.  de  Chance!. 
côté  du  grand  sceau. 


CON 

samena  eh'  s'interpone  tra 'l  caviletto  e  U 

pergamena  che  scamuice. 

COi\FR'Ei.'ALlEa  ,  s.  m.  T.  de  Jardin. 
Ranijée  d'urbres  tai.lés  en  esp.ilier  ,  et  sou- 
tenu, par  Uri  treillage,  ou  par  des  perches 
et  des  écli.ilas  ,  et  plantés  vis-a-vis  d'un  es- 
palier,  l'allée  en^.re-diiix.  Conlraspalliira. 

CONT.vh-TtMPS.  s.  m.  Acadent  ino- 
|>i.ié  ,  qui  traverse  le  succès  d'une  affaire  , 
et  q.ii  rompt  des  mesures  qu'on  avoir  prises. 
Contrattempo  ;  accidente  improvviso.  —  Tom- 
ber dans  un  coiiire-.emps  ,  c'est  prendre  mal 
son  temps.  Far  le  cose  a  contrattempo;  l'unir 
di  proposito  ;  non  a  suo  tempo.  —  Cettaiii  pas 
de  d.  n.e  qui  coupe  la  mesure.  Contrattempo. 
-  A  contre-temjis  ,  adv.  M.il-à-propos.  A 
contrattempo  ;  fuor  di  proposito  ;  fuor  di 
tempo. 

CO.VTRE-TIRE' ,  ée  ,  p.irt.  V.  le  verbe, 

CONTRE- riKER,  v.  a.  faire  ime  con- 
ti- épreuve.  V.  Coiitr'épreuve.  -  Contre- 
tirer.  un  tableau,  un  pian,  une  carte,  c'est 
les  copier  trait  pour  trait  ,  psr  le  moyen 
d'une  toile  fine,  d'im  papier  halle  ,  d'un  ca- 
nevas ,  etc.  q.i'on  met  dessus.  Retare. 

CONFRE-TRANCHE'E  ,  s.  f.  T.  de 
Fortipc.  Franchée  qu'on  fait  contre  les  assie- 
geans.   Trincea  opposta  a  quella  dc^l' assa- 

"  CONTRE-VAIRE-  ,  adj.  T.  de  Blason. 
Pièces  dont  les  vaires  sont  opposés.  Contra- 
vajjto. 

CONTREVALLATION  ,  s.  f.  Fossé  et 
retr._,nchement  qu'on  fait  autour  d'une  Place 
asiiégée,  pour  empêcher  les  sorties  de  la 
Garnison.  Contravallaùone. 

CO.VFREVENANl  ,  ante^,  ad).  Qui 
contrevient.  T.  de  Prat.  II  n'a  guère  d'usage 
qu'au  substantif.  Contravventore. 

C0NT;RËVEN1R  ,  V.  a.  Agir  au  contr.titê 
de  ce  qui  est  ordonné.  Contravvenire  ;  man- 
care ;  .ìisiibidlre. 

CONTREVENT,  s.  m.  Sorte  de  (sr.ind 
volet  de  bois ,  qui  s'ouvre  et  qui  se  terme 
par  le  dehors  des  fenêtres,  serv.int  à  garan- 
tir du  veut  et  de  la  pluie.  Impesta  di  fuori; 
paravento. 

_  CoNRE-VÉRITÉ,s.  f.  Ce  qu'on  dit  pour 
être  entendu  d.ins  un  sens  con-raire  à  celui 
q.ie  les  paroles  portent.  Contra  venta. 

CONFRE-VISITE,  s.  f.  t.  de  Jurlspm.i. 
Double  visiti»  ,  seconde  visite.  Nuova  visita 
giudicarla. 

CON  FRIRUABLE  ,  s.  m.  T.  de  Finince. 
Celui  qui  doit  contribuer  au  paiement  des 
i.npo.itions,  des  dépenses  communes.  Il  n'a 
guère  d'usage  ,  qu'en  parlant  de  ceuir  i.i 
payent  la  Taille.  Obbligato  a  contribuire  la 
sua  parte  d'un  angravio. 

CONFKlliUÊ',  ÉE,  part.  V.  le  verbo. 

CONTRlliUEK,  V.  a.  Aider  en  quel  |ue 
façon  que  ce  soit ,  a  l'exécrion  de  queUiua 
chose,  y  avoir  part  Contribuire  ;  c  operare. 
—  Payer  des  con-riburions.  Conrriîui.i;  /m- 
Sar tributo,  contributione. 

CON  FKIBlI  FION  ,  s.  f.  Levée  ex'raor- 
flin.iire  ,  faite  par  auto-ité  publique.  Contri-. 
bullone.  —  Ce  qu'on  paye  aux  ennemis ,  pour 
se  garantir  du  pillage  et  des  autres  malheurs 
de  guerre.  Iribiito;  co-ifi'iiu-jione.  -  T.  de  , 
Prat.  On  appelle,  contriba  ion  au  sou  la  li- 
vre, ce  que  chacun  d-;s  cohéritiers  paye  .< 
proportion  de  la  part  qu'il  a  dans  la  succes- 
sion. Uuota. 

C  '^  IKl'iTE',  ÉE  ,  part.  V.  le  vcrbî. 

CJONFRlSFEi*.  ,  V.  a.  ain\.;er,  ficher. 
Cant  it'are;  a£i!sgcre;  iravasHare;  dar  ma- 
linconi.t. 

CONTRIT,  ITE,  adi.  T.  de  Théoi.  Q  li 
a  un  ;irand  regret  de  ses  péchés ,  p.ir  un  i  uc 
motif  d'amour  de  Dieu.  Coitrito  \  coatpunt..  ; 
dolente  de'  suoipeccari.  —  U  se  dit  aLt>si,_par    ; 
une  espèce  de  vstaisanterie  ,  pour  dire,  triste»    i 
affligé  .   mortifié.  V.  ,     ! 

CON  FRITION  ,  s.  f.  Regret  d'avoir  of- 
fensé Dieu,  et  qai  a  pour  princiv-e  l'amour 
de  D'eu.  Coniri::on:. 

Ct).S  FROLE  ,  s.  m.  Registre  q  l'on  tient 
pour  la  vcniicatioii  d'vin  tôlt^,  d'un  autre  re- 

giftrc, 


CON 

^isWC,  etc.  Registro  ;  TÌscor.tr:i.  Quelque  pSTt 
on  dit  aussi  abusivement.  Ccntr^^Uo-  —  ^î'î" 
fice  de  celui  q.il  tient  le  con::^ó;e.  i  "iii^.n 
di  chi  tien:  i  ri$istri.  „   .    -,     , 

Cc;NTitULE',  ÉE,  prrt.  V.le  v'erbe. 

CON  rKOLER,  V.  a.  Mettre  sur  le  con- 
trôle. H:g:strari.  -  Faire  mettre  sur  les  ou- 
TMges  d  or  e;  d'argent ,  la  marque  qui  fait  toi 
qu'ils  ont  payé  les  droits  «le  Roi.  Fa-  m^- 
thi^re  a  vds:IUmc.  —  (i%-  Trouver  à  redire. 
Criticare  ;  censurare  ;  òutsimare  ;  rifreniltre  j 
tTx>viir  a  ridire, 

CONTROLEUR  ,  s.  m.  OScier  ,  dent  la 
ciurme  est  de  tenir  contrôle  de  certaines  cho- 
ses. Rc;:i:rdiu': ;  et  quelque  part.  Connol- 
Icre.  —  Dans  la  Maison  des  Princes  ,  c'est 
rO/iicier  qui  exerce  à  peu  près  les  mêmes 
fonctions  qu'e:;c.-ce  le  Mai're  d'Hôtel  dans  la 
maison  des  Par;icidiers.  Simscutco  ;  Maestro 
di  casa  ;  Maggiordomo,  —  h^.  Celui  qui  se 
mêle  de  censurer,  de  contrôler  les  actions 
d'aiitrui.  Critico  j  censore  ;  corr^tt,/re  di  stampa 
vecchia.  -  fam.  On  ditatissi,  Contrôleuse  au 
fém.  Corrttt'icc. 

CONTR'ONGLE.  (.A)  T.  de  Chappê.  Pren- 
dre le  pioti  de  la  bct;.*  a  contr'ongle  ,  c'est 
voir  le  t.L^n  oà  est  la  pince.  Sbriciar  la  fatta. 

CONTROVERSE  ,  s.  f.  Dcbat ,  dispute  , 
contestation  >ur  des  cboses  disputables  j  et 

fiîus  ordinjire.Ticntsur  des  points  de  foi,  en  re 
es  Callioliciues  et  les  Hérétiques.  Lonciorer- 
tia.  —  Etudief  la  controverse  ,  prêcher  la 
controverse  ,  l-'..'ì:  étudier  ,  ou  tiatier  ,  en 
Chaire,  les  po'r.ts  de  Reliii.ùn  qui  sont  en 
contestation.  Studiare  ,  predicar  la  contro- 
versia. 

CONTROVERSE",  Ée,  adj. Disputé,  dé- 
battu de  part  et  d'a.i:re.  Ùisfucato  ;  contro- 
verso. 

CONTROVERSISTE,  s.  m.  Celui  qui 
<crit  des  controverses  de  Relgion,  Contro- 
persista. 

CON  FRO'-'VE' ,  ÉE ,  part.  V.  le  verbe. 

CONTKOU'VtR  ,  v.i.  Inventer  une  faus- 
seté pour  niire  à  quelqu'un.  Fingere  ;  in- 
ventare ;  cunrruv.ire. 

CONfU.MACE,  s.  f.  T.  de  Prat.  Le 
refus ,  le  déf.ijt  que  f.iit  une  Partie  de  re- 
pondre, de  compsroître  au  Tribunal  du  Juge, 
pardevant  lequel  elle  est  appelles  pjur  crime. 
CoRt:tn.~.cia. 

CONTU.MACE',  le,  part.  V.  le  verbe. 

CONrU.\Kiv.F.R,  V.  a.  Instruire  la  con- 
tumace ,  poursuivre  l'instruction  de  la  con- 
tumace. Condannar  In  contumacia  ,  per  con- 
tum.tcia. 

CONTU.'VIAX  ,  adj.  Accusé ,  qui  ne  con- 
paroî"  point,  après  avoir  été  c.té  eu  Justice. 
Contumace. 

CON  rus  ,  USE  .  adi.  T.  de  Chir.  Meur- 
tri ,  froissé  ,  s.ms  être  entamé.  U  ne  se  dit 
qu'en  parlant  des  muscles.  Contuso  ;  ammac- 
tato. 

CONTUSION,  s.  f.  Mturtr'issure.  Contu- 
sione ;  amnaccamcnto. 

CONV'AINCANT,  ANTE  ,  rdj.  Qui  a  la 
force  d?  conv^inrre.  Corulncente. 

CONVAINCRE,  v.  a.  Persuader  quelqu'un 
de  quelque  chose  ,  par  de  preuves  démons- 
tratives. Convincere.  —  Convaincre  un  Ac- 
cusé, c'est  lui  f.'.ire  voir  clairement  que  le 
crime  don;  on  l'accuse  est  vrai.  Convìncere 

CONVAINCU,  UE,  pErt.  Coi«.tfo. 

CONVALtiSCENCÉ,  s.  f.  Etat  d'une  per- 
sonne qi-.i  relevé  d;  maladie-  Convalescen-^a. 
■  ÇONVALtiCENr,  ente  ,  s.  m.  et  f. 
Q.it  commence  a  se  mieux  porter  ;  qui  com- 
mence .1  reprendre  ses  forces  après  une  ma- 
ladie. CunvaUscer.re.  I!  est  aussi  adì. 

CONVENABLE,  ad),   de  t.   r.  Propre. 
Vfyn  convient.  ConyenzvoU  ;  proprio  ;  conve 
mient:',  d'cevoU  ;  de^no.  —  Conforme  et  pro- 
portionr.é.    Cnirticnn  ;   meritato  ;   dovuto 
fihsto;  cynv^nicn*e  ;  i:  .nfjr^e  ;  proyor-ùonato 

.CONVENABLt.ME.ST  ,  adv.  D'ine  ma- 
nière convenah'?.    Convenevolrnente. 

CONVENANCE,  s.  f.  Rapport,  confor- 
■uté.  Convenien\i  j  convenevole^a  ;  confor. 

Dici.  Frarij^ois-Ieulien. 


CON 

m!tà;  rila\*one  ;  propcr;ion:,  —  Bient^^nC^^ 
dt;ci;nce.  ConvinUn\^\  co-.vtnivoU\\^\  tic- 
Curu  ;  decenza  ;  buona  gra\ia  ;  bella  maniera  i 
i.  —  On  dit  ,  raiiuns  de  conven.  nce , 
poLîr  dire  ,  raisons  probables  et  plans. blas , 
mais  q.ii  ne  sont  pas  d^moniîrativC'S.  Ce 
son:  aiisii  des  raisons  de  b.enìéjncct  Rajicni 

convdrjicn^i. 

CUNViiNANT.  s.  m.  On  a  a?peHé  ains= 
la  lit;  le  ou  la  conven*i.m  que  les  Ecossois 
firent  enîemble ,  en  içSo,  pour  m:îinunir 
leur  Relision.  Nome  che  si  è  dato  a'U  loro 
dcrj-^:o-ie  (ìas;li  scu^scsi  ,  o  sia  alla  loro 
projcsitoi  dif.di. 

(Ju.WI^NANf,  ANTE,  adi.  Sonabla, 
bieascjar.    Il  vieillit.  V    Conven;b'e. 

CONVEMR,  V.  n.  Derììir.rer  ò'accord. 
Convcnin  ;  concordare  ;  restar  d^accordo  ; 
accurdjrsi -y  cumcnilrc  \  eiscr  d.t  mcd.-simo 
sKnùniùr.to.  —  Etre  conferme  ,  avoir  Ài\  rap- 
port. Esser  con/orme  f  cor.Cijrde  i  conco'djire  \ 
\iarsi ;  andar  d'acordo ;  corrisj-o.iderj  ; 
nlre,  ~  Etre  prov-re  et  sòrt..ble.  Conve- 
nire i  esser  convenevole  ,  proprio^  dUcvoi-e  , 
proporzionato  ;  aJTarsi  i  c^r./jrsi;  f. in  per..., 
abrado;  eJccare i  appartenersi.  Ce  v,i- 
p  me  convient  pas.  Non  fa  per  me  ;  non 
a  srado.  —  Etre  expédient  ,  être  a  pro- 
pos. Convenire  ;  bisognare  ;  /'ar  bisogno  ; 
esser  di  bltosnoi  d'uopo ,  spedante.  On  de- 
libér.i  iong-temps  sur  ce  qu'il  convenoit  le 
plus  de  f,iire. 

CONVENTICUI.E,  s.  m.  Petite  ?s^?n-- 
bìce,  II  se  prend  touìours  en  mauvaise 
P-j"t  ,  pour  assembltïc  secrette  ,  i'.'ici'.o  et 
m?me  d'un  pc:i:  nombre  de  persjnnes. 
Cor.ven'icolo  ;  conventicola  i  segreto  rau- 
namento. 

CONVENTION  .  s.  f.  Accord  ,  pacte 
que  deux  ou  plusieurs  personnes  font  en- 
semble. Conven'^Lone  ;  accordo  ;  patto  ; 
fermo'-, 

CONVENTIONNEL ,  elle  ,  adi.  T. 
dz  Jurlspr.  Qiu  est  de  cunveiuion.   Cvtvea- 

CON  VENTIONXELLEMENT  ,  .-dv.  T. 
de  faiais.  Paz  convention.  Fer  convenzione; 
per  patto. 

CONVENTUEL,  elle,  adj.  Qui  est  de 
Coiv-nt,  pour  le  Couvent  ,  composé  delà 
Comm^mauté  d'un  Couvent.  D.  ns  i'OrcIre 
de -S.  tr.uiçois  ,  on  appelle  Convent.ielî  les 
Cordeliers  qut  n'ont  pas  embrif'isé  la  Réfor- 
me des  Obisrvar.tins.  Conventuale. 

CvXVVENTUELLEMENr  ,  ?di.Encom. 
m.inruîé  ,  selon  les  rèsles  et  l'ui^fge  de  ta 
Soc'éré  Re)i»leuse.*/'i  Comunità^  tn  comune, 

CONVERGENCE,  s.  f.  T.  de  Géom. 
Etat  de  deux  lignes ,  qui  vont  en  s'ajjprcchan:. 
Conver^£n7<i. 

CONVERGENT,  enti:,  a.-^i.  Terme  de 
Géom.  On  donne  ce  nom  à  des  lienes  ,  qai 
vont  en  s'approcliant  l'une  de  l'autre.  Con- 
verìen*e. 

CONVERGER ,  v.  n.  T.  d*Opî'-n:'e.  Se  dit 
des  r.-'yonî  qui  après  avoir  été  rompus,  s\io- 
prochenî  et  vont  se  rémiîr  d.ins  un  même 
point.   Converger:  ;   essere  c&nverginte. 

CONVEîvS  ,  er.se  ,  adi.  Celui  ou  celle  à 
qui  on  a  donné  l'habit  de  Religieux,  pour 
être  domes*iquc.  Converso  \  fratello  \  laico. 
Au  fem,  Convers.1,  —  En-  Logique  ,  une  pro- 
position converse  ,  est  celle  où  l'.ìitnb'.it  de 
la  première  fait  le  çujk  de  U  seconde  ;  et 
1?  suièt  do  la  première  ,  Patrribat  de  la  se- 
conde.  Proposition  conversa. 

CONVERSA  riON  ,  5.  f.  Entretien  fami- 
lier. Conversazione  \  familiare  trattenimento  \ 
Ivcwùone. 

CONVERSER,  v.  n.  S'entretenir  f.iir.ï- 
llèrement  avec  quelqu'un.  Corvers.i'-e  ; 
vivere  ,  usare  ;  trattare.  —  fie;.  Converser 
avec  les  livres  ,  avec  les  morts  ,  c'est  étu 
dier  ,  lire.  Conversar  coi  morti  ;  leggere  \ 
studiare. 

CONVERSION  ,  s.  f.  Transm-itation  ,  et 
simple  changement  de  forme.    Conversîo 
cambiamento  ;    trasmutj-i':one.  ~  Mouvement 
que  Ton  fait  faire  aux  trouves.  Convenions  i 


o   N 

Char.çer 
;  de  ir.LLL; 


19? 

lent  de  cro- 
'S  de  mal  en 


'^îar.  empr;inîc 

"lll  iC  , 

"la 


giro  i  tonvertimento. 
yance ,  de  sentimen» 
bi^'n.  Conversione. 

CO.N VERSO,  s.  m.  T.  ri- 
des Portugais.    La  partie  d.. 
s'assemb'e  pour  se  visiter,  et  pour   faii 
conversation.  Cassero. 

CONVERTI  ,  lE  ,  part.  V.  le  verbe  -  Il 
est  aussi  subst.  pour  siçnifier  une  personne 
convertie  à  la  Religion  Catholique,  l/n  con- 
vert  ito. 
.CONVERTIBLE  ,  adj.  de  t.  g.  T.  de  Lo- 
gique. Proposition  suscentihlc  de  conver- 
sion. Convertibile.  -  T.  d:  Comm.  Effet 
qui  pyit  eue  changé  contre  un  autre.  Cun- 

CONVERTIR  ,  v.  a.  Changer  ,  trrnsfor- 
mcr.  Convenire  \  camhiar: -f  trasmutare  \  tras- 
/orinare  ;  cifmhiar  fi;>ura  ,  sostania.  -  fig.  Elt 
matière  de  Religion  ,  opérer  la  conversion 
de  quelqu'un.  Convertire.—  On  dit  aussi , 
dans  le  discours  ordinaire  ,  convertir  quel- 
qu'un ,  pour  dire  ,  le  aajner ,  le  faire  chan- 
ger de  résolution  ou  d'opinion  sur  quelque 
chose.  Convertire;  piegare;  far  arrenderei 
adescare.  -  v.r,  11  a  toutes  les  sieniftcations 
du  premier.  Convertirsi.  —  Dans  les  style  de 
I  Etole  ,  deux  termes  se  convertissent ,  lors- 
mi'ijs  se  peuvent   dire  téciproquement  l'un 

CONVERTISSEMENT,  s.  m.  Chanse- 
m?it.  11  n'a  suére  d'usage,  qu'en  matière 
d  ir:.  ires  ,  et  de  fabriq.ie  de  monnoie.  Con- 
V  'f'^into;  mutamento;  trasmutazione;  ba- 
ratta   rcrnufa. 

CpNVtR  nSSEUR  ,  s.  m.  Celui  qui  réus- 
sit dans  la  conversion  des  âmes  Uom  apos- 
tolico ;  covii-iiore. 

CONVEXE,  ad).  !1  se  dit  de  la  surface 
extérieure  de  ti  ut  ce  qui  est  courbé.  Il  est 
opr'osé  à  ^^oncave.  Convesso. 

CpN\'£Xirt',  s.  f.  Le  tour,  ou  la  su- 
pertìcie  extérieure  de  ce  qui  est  convexe, 
Corvetsità. 

CONVICTION  ,s.f.  Preuve  évidente  et 
indubitab'e  d'une  vérité  ,  d'un  fait  ;  et  l'effet 
qii'unc  telle  preuve  produit  dans  l'esprit. 
Lonvi'f^lone  ;  persuasione  ;    evidenza;  jerma 

CONVIÉ,  s.  m.  Celui  qui  est  prié  â 
quelque  repas  ,  qui  est  invité  à  un  festin, 
a  ime  cérémonie.  Un  convitato  ;  un  in- 
vitato. 

CONVIE  .  ÉE ,  p.-rr.  V.  le  verbe. 

CONVIER ,  V.  a.  Inviter  ,  exciter  ,  portef 
à  faire  quelque  chose.  Invitare;  convitarci 
fare  invitan-^a  i  eccitare  ;  stimolare  ;  provoca-. 

CONVIVE  ,  s.  m.  Celui  qui  se  trouve 
à  un  même  repas  avec  d'autres  ,  qui  m.in- 
ge  à  une  même  t.ible  avec  d'autres  ,  dans 
un  festin,  Ccinvifjro  ;  desinatore  ;  com- 
mensale. 

CONVOCATION ,  s.  f.  Action  de  convo- 
quer.  Convoca\iàne. 

CONVOI,  s.  m.  Se  dit  de  l'assemblée  quî 
accompignc  un  corps  mort  qu'on  porte  à 
la  sépu't.ire  ,  avec  les  cérémonies  funèbres. 
FaiuraH  ;  esequie  ;  comitiva  funebre  nel  con- 
dursi i  morti  alla  scpultura.  —  T.  de  Mar. 
Un  ou  plusieurs  vaisseau  de  purrre  ,  qui  escor- 
tent des  v.iisseaux  iMarchands  Convo]o  ;  con- 
voglia. —  II  *a  dit  aussi  ,  d'une  flotte  mar- 
chande avec  son  cscotte.  En  parlant  d'>-.r- 
mée,  c'est  une  quantité  de  munirions  et  de 
vivres,  ou  d'r.rgent ,  etc.  qu'on  mène  dans 
un  camp  ,  dans  une  ville  assiégée  ,  etc.  Vet- 
tovaglia ;  forargio  ;  convoglio  ;  muniiioni  da 
guerra  e  da  bocca,  ec.  Le  convoi  a  c'é  br.t- 
tu  ,  lorsque  l'escorte  qui  l'accompagnoit ,    a 

CONVOITABLE  ,  adi.  Il  est  vieux.  V. 
Desir.hle.       ^ 

CONVOITÉ  ,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

CONVOiTtK,  V.  a.  Désirer  avec  avidi- 
té ,  avec  une  passion  déréglée.  Desidera- 
re,    bramare    disco rdinatamènte  ,  aver  he» 

"  CONVOITEUX  .  EUSE  ,   adj  Qui  co». 
13b 


■t94        .     C     <^     P    , 

vuite.    Cupido  i    bramoso  ;    dcstdiroio*    11 
vieillit. 

CuNVOniSE  ,    s.  f.    Desir  immodéré. 
Ci.ftdtsia  i    bruma  ;    desideno    àhun^inutu  ^ 


CON  VOLER  ,  V.  n.  Il  ne  se  dit  gwère  que 
ë.ns  cette  pluase  :  Convoler  en  secondes 
rôces  ,  en  truiiiêmes  noces ,  pour  dire  ,  se 
marier  pour  la  seconde  fois ,  etc.  Convolare , 
c  fassart-a  sicondc  no-\\i  ^  te. 

CtJNVOi  UE'  ,  tE,  p-rt-  V.  le  verbe- 

CON\  t  QL'LR.v.a.  taire  assembler  par 
autorité  juriclicix.  Cur.vucarc  ;    in  dir. 

CONVOYE',  t:-.  ,p.irt.  V.  Ieve.be. 

CON\'OYER  ,v. ,-.  Accompagner  ,  escor- 
ter. 11  n'a  guère  d'usige  qu'en  ivlirine.  Ctm- 
rojare  i  ccnvosUare  i  scortare;  acccmpasnar 


t" 


ma. 


CON\  La.SlF  ,  ivE  ,  ad).  Qui  est  ac- 
compagné de  convitlsious.  Convulsivo  ;  con- 
vulso. —  Qui  cause  des  convulsions.  Con- 
Vlilsho. 

CONVULSION,  s.  f.  Mouvement  irrc- 
£ulier  ,  et  involontaire  des  muscles,  avec  sc- 
cous<:e  et  violence.  Convulsione. 

C0N\'ULS10\N.AIKE,  adj.  de  t.  g.  Qui 
a  des  convulsions.  On  doline  ce  nom  a  qu^l- 
t|ue8  fiin;itique>  modernes;  et  alors  il  est  subst. 
Convtiisionjr'.o* 

CONYiE  ,  ou  Iletbe  auï  puces,  s.  f. 
Ses  teuillessont  sen-bl/blcs  à  celles  du  boiiil- 
,Jon  noir  ,  mais  pUi;  petites.  On  prétend 
qu'elle»  chassent  le  piices  et  les  moucheronî. 
Cvn:i,.  .      , 

COOBLIGE  ,  tE,  Pi'i.  Qui  estobligé  avec 
un  mire  dans  une  oblis.it  on  ou  contrat. 
Cvol"'iaio. 

CO^PF.'RATflR,  TRicE,  s.  m.  et  f. 
Celui  ,  celle  qui  o;  ère  avec  quelqu'un, 
qui  h\i\e  >  qui  seconde.  Cooperatore  ;  co- 
gérante.    , 

COOPERATION  .  s.  f.  Action  de  celui 
qui  coi  pire.  CoopcTin'one. 

CO(./i'E'RER ,  V.  n.  Upérer  conjointement 
av-^c  quelqu'un  ,  ;<ider  a  a^ir ,  à  faire  ;  secon- 
der. Cou}  erare  \  concarrere.  -  Coo'iérer  U  'a 
çr..ce  ,  c'eit  répondre  ?iix  mouvcmens  de 
^   grâce.    Secondar   l^ìmpulso  della   divina 

^"ëobPT^TION,  s.  f.  T.  d-Hhi.anc.e: 
mod.   Action  d'a,socier ,    d'agréger.    Âisre- 

'  COOPTER  ,  v.  a.  Tuvoux.  Associer  , 
agréger.  Ai,sr,g.'re  ;   assuclars. 

eO'J!  Dl'NNE'ës  ,_a.^i.  f.  pi.  T.  de  céom. 
Nom  qu'on  donne  en  géi.éral  aux  .bs  issrs  et 
aux  ordonnées  d'une  ci.>tirbe.  Co.^rd'nate. 

COI-'AHU  ,  s.  m.  B;.,ume  nue  l'on  tire 
j>ar  incision  d'un  arbre  d.i  Bréil  ,  appelle 
Coralba.  Halsamj  delio  di  Co^ahu. 

COPAIBA  ,  s.  m.  l  '.  rbre  qui  produit  le 
conahu.  Copaita  ;  l*Albi.rû  onde^  stilla  il 
copahu. 

COPAL,  s.  m.  Gomme  d'une  odeur  agréa- 
ble qu'iii  t're  par  incision  de  i^lusieurs 
espèces    d'arbres   de   la  nouvelle     Espagne. 

rOPARTAGEANT  ,  s.  m.  Celui  qui  par- 
tage avec  un  a.rre.  Il  n'a  guère  d'us.'ge  qu'en 
p..rlant  d'un  (larfage  qui  se  fait  dans  unç  -,0- 
ciété  de  Marcli.mds ,  de  Négociant.  Assola- 
to che  dee  ricever  la  -uà  parte  ;  che  dìrebbesi 
cond'vi  'enti. 

COPEAU  ,  s.  m.  Eclat,  morceau  de  bois 
que  I.i  hache  .  la  doluire  ,  le  rabor  ,  ou  qiiel- 

2u*autre    instrument    tcanchart  font  tomber 
u  bois  qu'on  abat ,  v\\  ou'on  met  en  oeuvre. 
Copponi  ;  t'Ppe;  tr  etoto. 
—  On   appelle  vin     c  copeiu  ,  le  vin  nou- 
veau que  l'on  fait  passer  sur  des   copeaux. 

yinn   SIrKt,. 

COPEPiVlUTANT,  s.  m.  Il  scdtdech.-'- 
ciin  de  ceux  qui  permutent  ensemble  un  bé- 
néfice, t'crmuiante. 

COI'H^E,  V.  Corte. 

COPIAT?;,  '.  m.  T.  d'IIist.  ecd.  Fos- 
soyeur. Becchino   ;  bcccnmoni. 

COPIE  ,  s.  f.  F.c-  qui  a  é  é  transcrit  d'j- 
ptiis  uu  aut[«.    Copia  ;  tscmpLut,  —  L'imi- 


C    O    P 

tatîon  d«ï  originaux  de  Peinture  ,  Sculpture 
et  Gravure,  toph.  -  On  dit  en  style  fami- 
lier ,  d'un  borame  sin^^ulicremeiit  ridir uîe , 
que  c'cit  un  orig.inaI  sans  copie.  On^tnal 
sentit  coyin  ;  Vd*e  a  diri  ,  nom  djffoco  ,  che 
nfjti  fij  chi  cercai  imitarlo.  —  T.  d'Imprim. 
L'écrit  sur  lefjuel  en  inij-rime.  il  est  m.ir.us- 
crit  eu  imprime  j  le  premier  s'jppelle  le 
manuscrit.  //  manoscriuo.  Le  second  l'impri- 

COI  ili" .  ÉïL ,  part.  V.  le  verbe. 

COP.KR  ,  V.  a.  Faire  uue  copie,  titer 
copie  d'iine  écciiure  ,  d'un  tableau  ,  etc.  Rc- 
scitfcrc  ;  trascrivere  ;  coyinrc  u::o  scritto', 
an  quadro  ,  ce.  —  fi^.  Imiter  les  actions  , 
les  gestes  ,  les  m.''.nière<; ,  le  style  de  quel- 
qu'un, imitare  i  contraff'jrc.  -  On  dit  ,  co- 
pier un  ouvrage,  pour  dire  ,  le  bien  imiter. 
V.  ce  mot 

COPIEUSEMENT,  adv.  Avec  abondan- 
ce ,  abondamment  ,  beaucoup  \  boire  co- 
pieusement,  m- nc;^r  copieusement,  urîner 
copieusement.  Il  n'a  guère  d'usage  que  dans 
ces  sortes  de  phrases  Abbondantimintc  ;  co- 

COHEUX  ,  EU5E  ,  adi.  Abondant.  Ricco; 
c&yîosû\  abhundsnrc -y  abbondevole. 

COl'iSrE,  s.  m.  Celui  qui  copie  en  quel- 
que genre  que  ce  soit.  Copista.  —  Un  Pein- 
tre qui  ne  fai:  que  coi-icr  les  tableaux  do^. 
autres  ,  est  un  Copiste.  Copista. 

COF.ifc-NEUK  ,  s.  m.  L\  dcjurisprud.  Ce- 
lui qui  prend  a  kyer  ou  à  ferme  avec  un 
autre  dc>  terre» ,  i.ne  m, tison  ,  des  rentes , 
e*c.  Coiul  ch;  prende  ad  affìtto  una  terra  ,  u^: 
casa  ,   ce.  assieme  ad  un  altro. 

COPROPIETAIRE,    s.  m.   et  f.   Celui, 

celle  qui   pò. sède  quelque  chose  par  indivis 

I  îivec  un  autre.  Compro frietjrio. 

I      COi'TE  cu  CqPH  TE  .    s.  m.  Nom  qu'on 

'donne   aux  Chrétiens  originaires  d'Et^ypte  , 

ic:   qui  sont  de   la  Secte  des  J.;cobttes,  ou 
Ejtichieui;  l'ancienne  Langue   Egyptienne. 
I  Coytico.    , 
'      COPTE,   ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

COPTER  ,  v.  a.  Faire  battre  le  battant 
d'une  cloche  seulement  d'un  cûté.  Rintocca- 
re ;  -^ucntir  la  campana  a  tocchi. 

COPULATIF,  ivE.adj.  T.  de  Gramm. 
Q  .1  sert  à  lier  les  mots.  Copulativo. 

COPULATION  .  s.  f.  Coniunction_  de 
l'homme  et  de  la  femme  pour  l-i  ^.énératïon. 
Il  se  joint  1  resque  touiours  avec  charnelle. 

''^  COPULrXHARNELLE,  T.  deJurSpr. 
Se  dit  pour  ex]'rimer  la  cohabit;ition  qu'il  y  a 
eu  en're  deux  personnej  de  différent  sexe. 
\ .  CiMml.ifion. 

(;OQ  y  <:.  m.  C'est  le  mâle  de  la  poule. 
Cii'o.  -  Coq  de  bruyère,  ou  fie  Linoges  ; 
Fais.'.n,  Br.iV'nt,  c'est  une  espèce  d'oiseau 
spuv.-ige  qui  se  nourrit  dafis  les  bruyères. 
Gatta  di  montagna  y  o  di  monte ,  o  a'pestre; 
/iif^ano  nero  ,  oalpcstrc.  —  Cuq  d'Inde  ,  c'est 
unj  espèce  n'oise.-;u  domestique  plus  groîque 
le  coq.  Gallo  d'Iidia.  -  On  a-i  el!e  Coq- 
faisan,  le  mâle  du  f.isiin.  F.i3iafio  masch'o- 
On  le  dit  .-'ussi  du  mà'e  de  U  i  erdrix.  On 
donnC'  aussi  le  nom  de  coq  à  diflférens  autres 
oiseaux.  Coq  de  ho\s.  Vrogallo  ;  .Stoico;  vul- 
gairement. Cedraie  ;  pjl'io  cedrone.  Coq 
de  mat-;='  ,  fr.incotîn  ,  g^lii,ote  hurée,  Run- 
cjso  ;  JLijcpOy  V'-ilg.  francolino  di  monte. 
Coq   du    roche.  Rupajola  ;    vuk.  Rubbola. 

-  fig.ctfam  C'est  le  Coq  du  Vill-tge  ,  c'est 
le  coq  de  la  Puroîsse  ,  c'e-i-.'i-dire  ,  1"  prin- 
cipe ò^\  Vdlage  ou  de  la  Pdrois>v  i'rîmass.. 

—  Coq  d'une  montre  ;  ^^  ficee  d'une  montre 
<\\.v  Cuu'-Tc  et  Soutient  le  b  iluncier  et  le  rient 
ferme. /^rjff/uo/o.  -  Coçi  des  j  irdins ,  plante 
trcs-oHor.inte  qui  eît  touiours  verte.  Costo; 
erba  Santa  maria  -  Coq  de  clocher;  hgure 
<Ie  coq  qu'on  met  '■.ur  les  clochc-rs  des  Eglises  , 
et  qur  sert  d->  gToUï-tce.  Callo  dì  bronco  o 
simi'e;  che  sì  m.  tre  su  i  campanili,  —  Coq  du 
v;iis':e.m  ,  T,  de  Mar.  -  Le  cuisinier  de  l'é- 
qu-nno^,   C'/kco   dell' cTulpat^S'o. 

COQ-A-_L'ANE,  s.  m.indéclin;.b!e.  Dis- 
CQuTi  &ans  jugement  I  et  qui  n'est  puiot  au 


COQ 

su'iet  dont  on  s'entretient.  Faistrolif,  tpr»» 
pijsiiu.  -   Faire  des  coq''-a-rùne.    Saltar  di 

C  'QUAl'.DE.  V.  et  iScrivcî  Cocarde. 
^COQUt,  s.  f.  Ec-ille  c'.'iruf  ou  de  ncix. 
Ci  SCIO  i  scor-^a.  -  L'enveioiijje  de  cert.-'ins 
truits  ou  de  certaines  senu-nces.  Qtisclo^' 
scorta.  -  Coque  de  noix.  Guscio  di  noci.  — 
L't'uveloppe  o.'i  se  renferma  le  ver  à  soie 
qu.-nd  il  veut  filer,  li^noia-  -  T.  de  Mar. 
taux  pli  qui  se  fait  A  une  corde  f[ui  est  trop 
forte  ,^  ou  qu'on  n'a  pas  pris  sois  de  détordre 
en  la  fabriquant.   Cocca;  gamba.  .  i 

COQUELICOT,  s.  m.  Espèce  de  pcvot 
sauvage.  l-:zp.ir:r.i  serchlone. 

CUQUELINER,  V.  n.  l'tV_  ^1otm■isett 
a  e  .]  rimer  le  cli.  nt  du  coq.  Dtcesl  del  canto 
du  sjIIo. 

.  COQUELOUiîDE  ,  s.  f.  PUin'e  qui  par  sa 
tige  et  p.ir  se^  fleur,,  approche  de  l'ancM-none. 
Les  Jardiniers  appellent  aussi  ci'que'ourde  , 
une  certaine  «•spécde  i.yc]\'yh.  ïitrdl d^nna, 

COQUELUCHE ,  s.  f.  Cau.chon  Car^  uc- 
cio. II  est  vie^ix.  -  Eîpèae  de  rhume  qui  cause 
des  toux  violentes.  Mal  di  castrone  ;  o  plut' 
to^to  ,  tost^  canina  o  convulsa. 

CoQUELUCHON  ,  s.  m.  Espèce  dec.nru- 
choii.  Cappuccio  ^capperone  ;  encolla;  eappe~ 
n.'Ceio  ;  cc.cuiiuh  ;  scapolare  ;  cocolla, 

ÇOQULMAR  ,  s.  m.  Vase  d---  terre  ou  de 
inér.  1  ,  ayant  une  anse  ,  et  servant  à  faire 
bouillir  de  l'eau  ,  de  la  tisane,  etc.  Cocoisa, 

COQUtREAC,  s.  m.  T.  de  Mar.  Espèce 
de  petir  mvire.    i'iecola  nave. 

COQUEKELLES,  s.  f.  pi.  T.  de  Blason. 
Rei>rc>entaMon  rie  noivertes  vertes  d.-ns  leurs 
souises  jointes  ensemble  au  nombre  de  trois 
A'„<r<:;«,i.'i. 

COQUERET  ou  ALKEKENGI ,  s.  m. 
Plante  tort  commune  djns  les  haies  ,  d..nt  le 
fruit  a  la  fieure  et  U  co.ileur  d'une  petite  ce- 
riïe.  Alcjchînr,'. 

COQUEH1ÒO  ,  s.  m.  Trév.  Chant  du  coq. 
Il  canto  del  callo. 

COQUERON  ,  T.  de  Mar.  C'e^t  ainsi  que 
quelques-uns  nomment  une  petite  chambre 
ou  re^raiith-Mnent ,  qui  es'  à  l'avant  des  i'€- 
tits  hàtinT'ns.  Camcrn..'  dt  cucina. 

COQUESK;:tUE,  s.  f.  Ondonne  ce  notn 
aux  petits  coqu'lla^ïes  de  m-'t  i  et  poMtlaire- 
ment  conter  des  coquesizrues  ,  reuaî'.re  de 
coques-grues ,  siftnihc  de  ch.'ses  frivo'es.  i?.i^- 
leeole;  ciance;  citiff'olc;  bagattelle;  lui.\le  ; 
p.m^ane  ;  carote;  baje. 

CJQUET  ,  s.  m.  Qui  f.iit  le  pjlant  ,  qui 
se  pique  de  donner  de  l'amour  â  toutes  les 
femmes.  Civettone:  cicisbeo. 

COQUET,  ETTE,  ad).  Qui  cherche  à 
plaire  ,  a  donner  de  l'amour  ,  sans  s'attacher 
beaucoup  à  personne,  civettone;  civetta; 
civeifno  ;  t^erbinn  ;  che  fa  il  calanti  ;  l'in^- 
namotato  con  :utte  ,  o  con  tutti;  Incostante '^ 
da  civetta. 

COQUETER  ,  V.  n  Etre  ou  faire  le  coquet, 
ou  la  coquette.  11  est  fam.  Civettare.  -  T.  de 
Mur.  Se  dit  d'un  homm*»  qui  avec  un  aviron 
mène  et  fait  nl'er  un  bateau  au  vent,  en 
remuant  son  aviron  parle  derrière.  Vogare  di- 

'coquetier,  s.  m.  M.Tchnnd  d'oeufs 
en  Bros.  Vendlior  d'uova.  -  M.irthandde  vo- 
l.iilles  en  gros.  Pollajuolo.  -  Petit  vase  de 
table  où  l'on  met  un  œuf  pour  le  manger  à  U 
coqiie.   Uov.'ruolo. 

COQUETTE  ,  s.  f.  Il  se  prend  en  mauvaise 
part ,  et  .1  I.i  même  sienihcation  que  coquette 
adiectif.    (Vi-.rr.i  ;    civttlina. 

COC)UETTERIE,  s.  i.  Afféterie  d'une  per* 
sonne  qui  est  coquefe.  Civetteru  ;  le;j  e  atti 
delle  donne.  En  narlant  d'un  homme  on  di* 
roi'  aussi  •  Zerbineria, 

COQUILLAGE,  s.  m.  Terme  collectif,. 
Petits  poissons  à  coquille.  Un  amasdecoquil" 
les  ,  et  quelquefois  l'espèce  de  coqui'Ie.  Cort-. 
chiglie  ,  conchiglia  ;cochtslia;  chiocciola;  nie* 

COQUILLE  .  s.  f.  Couverture  ou  coque 
des  limaçons  et  des  poisioni  (lue  Us  Nï^diit 


COR 

t!s(«J  appellent Testacées.  Nicchio  o  guscio  di 
pese:  m^r:^o  o  dt  lu:njeca  i  e^chljiid^  cjichi' 
gUj.  Coquille  ne  seda  m  de»  hdi:rcs  ,  ni  d"S 
tortues.  -Coqiijs  d'œ^iset  de  njix,  principa- 
lement quand  elles  sontcassies.  Gt-cìd*u0va 
»  di  noci.  —  D'une  personne  tort  jeune,  on 
dit  fam.    qu'elle  ne  fait  que  sortir  de  la  cj- 

3  aìWq-  E*  appena  uscitadel s**sc!0.  —  Rentrer 
ans  sa  co-iu'lîe  ,  c'est  se  retirer  d'uno  en- 
treprise téméraire.  Desistere  ;  ritirarti.  - 
En  T  d'impnm.  C'est  nne  lettre  déiilaciSe 
de  son  cassetin  et  mêlée  parmi  d'autres  lettres 
delà  même  cjsie. /iy"//o.  En  I.  d: Charron. 
C'est  une  pl.iiiclie  sculptée  en  coquille  ,  qui 
jert  pour  appuyer  les  pieds  du  co. lier.  Pe- 
Jan^  del  cocchiere.  —En  I.  de  Faurbisseur. 
V.  Plaque. 
ÇOQJlLLIEa,  s.  m.   Collection  deco- 

Ï tilles  ou  le  lieu  où  on  les  rassemble.  Co.ViÇ/w/ï 
^  conchigHe  ;  e  g'sàinetcj  ,  o  armadio  puno 
di  conch's  ie. 

COQUILLIERE  ,  ad),  f.  T.  d'Oryceol.  Se 
dit  des  pierres,  dans  biquelles  il  se  trouve 
des  cjquiles.  pietra  entro  cui  trjyjnsi  d.iie 
Conchigiie . 

COQJIN  ,  s.  m.  Terme  d'injure  et  de  mé- 
pris,  cjinme  fripon  ,  m jrjut ,  gueux ,  misé- 
rable. Hriccjie  iguidone;  Ju-fina  ;  hirbiiiu; 
fagfi^Jo;  tristo  ;  mjivjgto  ;  marinoh .  cio-npo. 

—  Inra.ne  et  làciie.  V.  -  Il  est  qu.>Liuetois 
«djectif  j  et  dans  cefe  acception,  il  n'a  guère 
d'as.tgeque  dans  ces  phrases  du  style  fa;n  'ier  ; 
un  mé  iercoquin,  une  viecoq.iine  ,  qui  se  di- 
lent  d'un  emulai  où  i'^n  se  pl.iit ,  parce  qu'il 
n'y-i  presque  rien  à  faire,  et  d'une  sorte  de 
vie  douce  ,  m  lie  et  fainéan-e  à  laquelle  on 
l'accour-ime.  Lh:  impoltronisce  ;  che  rende 
fo  tro--: ,   iiji-jg.i'do. 

COQaiNAI„LE  ,  s.  f.  T-é^oux.  Troune 
dec.)q..-nx,  de  gueux.  CanagUj  ;  brui^jg-'-^  i 
■  iord-i^lia. 

_  C'  JQvJiNF. ,  s.  f.  Une  femme  q  li  se  proT- 
titue.  j:4-r:lric:  ;  sgualdrina  i  puttan.:  ;  che 
puttane-.:- a. 

COiyJ\SK<\E,  s.  f.  Action  de  cor.iin.Il 
est  f.im""  tì.-icconeria  ;  baronata  ijurjam.na  ; 
fagHofiria. 

COR,  s.  m.  Serre  de  durillon  qui  vient 
»ux  pieds.  Callo.  —  A  cor  et  à  cri ,  adv.  Eu 
termes  de  Vénerie,  chasser  à  cor  et  .i  cri, 
■  chasser  à   grand  bruit.  Cun  grande  strepito. 

—  fig.  Vouloir  ,  demander  ,  poursuivre  une 
'chose  à  cor  et  à  cri,  c'est  vouloir,  etc.  à 

toute  force.  Ad  ogni^  modo  ;  pe^  jualunfui 
ver<0\   a  T-ia's'v..glia p'czro't  a  tutto  potare. 

C-)  1.\C1TË  ,  s.  f.  T.  d'H<t.  nat.  Hierre 
figurée  de  la  couleur  du  corbeau.  S^rtadi 
fietr.t  Jî^u-ata- 

CORAC  OBIACHUL,  adj.  T.d'Anat. 
C'est  le  non  d'.i.i  m.i.cie  du  bras,  situé  à  la 
partie  supérieure  et  interne  de  l'huiîterus. 
Corach'ach'oh. 

COitACOIDF. ,  adv.  T.  d'Anat.  Apophise 
de  l'omjplate  ,  ainsi  ap;»el'ée  parce  f^i  'elle 
ressemb"^  à  un  bec  de  corbeau.  Co'.ico'ie. 

COR.\DOUX  ,  ou  COUR.^ADOUX, 
T.  de  TAsr.  C'est  nroprcment  l'eSi^ace  qui  est 
•  en're  deux  ponts.  Corridore. 

CORAIL,  s.  m.  Au  pi.  Coraux.  Sorte  de 
plante  ordinairement  rouf  e  ,  qiiidurcit  lors- 
qj'onja  rire  de  la  mer  où  elle  croît.  Co'ailo. 

—  poét.  Lé.'res  de  corail,  pour  dire,  bien 
rouges.  Bocca  ^  labbra  coralline;  tU corallo ^ 
vtrm'ifiie. 

Crt.lAlL  DE  JARDIN  ,  s.  m.  T.  de  Bot. 
Plante.  V.  1',  n  n". 

ÇOIAILLRUR,  s.m.T.dePkhe.  Celui 
<!ui travaille  a  Ii  uèche  dacorail.  Pescatore  di 
coral'o.  -  Ou  dit  au'.si  Cavatore  di  corallo. 

C  >RAL'NE,  s.  m  Plante  pierreuse  com- 
me le  c^rai!  |  li  croit  sur  les  rochers  baiqnéi 
par  la  mer.  Cum'Una.  -  T. de  Mir.  Espèce 
de  chaloupé  Icière,  dont  on  se  sert  au  Le- 
van-  pi.urla  iiè;he  du  corail.  Corallina. 

COSALLIN  ,  INE,  adj.  Qui  est  route 
comme  corail.  11  n'est  plus  en  usage.  Coral- 
lino :   ili  Cora' lo  ;  ve'Tt'^'lio. 

CORBEAU,  s.  m.  OiïÇ  m  carnassier  qui  est 
fioit ,  et  vit  ordinairement  de  chaiozoes.  Cor- 


COR 

Po;cerho.  —  fi-.  On  appelle  corbeaux,  ceux 
qui  d.ins  un  temî  de  contagion  emcvent  les 
pestitérés  pour  les  porter  a  l'Hopiral,  ou  ala 
sé^.i;tu:e.u'.t-c/ii>io,i.-<:ci,-nori>/.-  T.d'Arciiit. 
Une  grosse  pierre  ou  piece  de  bois  ini>e  en 
saillie,  pour  soutenir  une  poutre,  iid^isula; 
b:çcatelto  i  modisUone  i  peduccio.  —  Corbeau 
de  ter  ,  c'est  un  certain  morceau  de  ter  qui 
sert  a  soutenir  une  pièce  de  bois  sur  laquelle 
portent  les  solives.  Mensola  o  beccatello  di 
j-no.  —  En  Terme  d'Astronomie.  Co  »  ella- 
tion  mécid:onale.  //  corvo.—  L.  d'Hrt..,ùlu. 
Nj.n  qu'on  a  donné  a  plusieurs  macarnes  de 
guerre  des  Anciens ,  pour  accrociier  les 
vaisseaLtx  ou  pour  démjiir  les  murailles. 
Corvo.  —  Corbeau  de  mer.  T.  d'Lchthiol. 
Nom  qu'on  a  donné  à  dirtérens  poissons, 
tels  que  le  Corp,  riiirondelle  de  mer  et  la 
dorée  ou  poisson  de  St.  i^ierre.  Corvo  e  ron- 
.-.ine  dt  mare  ;  e  pesce  5.  Pietro.  -  En  l. 
d'Ornithol.  Corbeau  de  nuit.  V.  Crapeau 
vjl.i.it ,  û  horeau.  Corbeau  de  buis.  V.  Cor- 
.lei.le  de  iner.  Corbeau  d'e^u.  V-  Cormoran 
Cv).<clc.lLLE  ,  s.  f.  Espèce  de  panier  lait 
orduuircmen: d'o.ier.  Pai'., a; c:stcllo;ccsta; 
canes'ro  ;  spuria  \  fitcLa  ,  corbello  di  steccie. 

—  On  appelé  abuiumcn:  la  corbeille.  Les 
bijoux  .-[ue  répoux  futur  envoie  dans  u.ie  cor- 
beille a  la  personne  qj'd  doit  épou,er.  Pa- 
nnerà -  C'est  aussi  unoriiement  en  Arciii. ae- 
rare et  en  Scul,jtare.   Ca'ieitro  i   c:st..lo. 

Ç  )i<.ì£;Ll.E'E  ,  s.  t.  Trévoux.  U.i;  cj-- 
j-illï  preme  de  quelque  chose,  l/nj  piena 
c.std  ,  un  pten  ca-iestro  ;  et  aussi  simple.nenr, 
Una  cjita;  un  e.m.itro  ,  ec. 

CO.xJElLL  J.\;.  ou  COR=ilLLON,  s. 
m.  T.  de  :4j-.  Espèce  de  de.n.bariUeî ,  où 
i'oii  tieii:  le  bi.cait  qu'on  donne  a  chaque 
.-epas,   pour  un  plat  de  l'équipage.  Cjfa  da 

OiSCjttJ. 

C0;<JILLA;ID  ,  s.  m.  Grand  bateau 
établi  pour  aller  de  t'ari,  à  Cotbeil.  Certains 
;rands  carrosses  a  huit  personnes,  dont  on 
se  sert  v'.ei  les  i'rinces  pour  voiturer  les  gen. 
dele.ir  iaki. . Sorta  di  barchetta  ,  e  dicarr^-ç,a 
a  J.yg^ia  di  barca. 

CO.iiiILLA  r  ,  s.  m.  Trévoux,  Le  petit  du 
corbej  1.  Co'paehino;  corb'clna. 

CORiilLLO  >■ ,  s.  m.  E.  lece  de  petite  cor- 
beille. C-steilo;  cestini;  corbellino.  — Eipèc^ 
de  jeu  ,  où  Us  joueurs  sont  obligés  de  ré- 
poitdre  en  rimant  en  on.  òorta  df  giuoco. 

CORiJl.>J,  s.  m.  Vie. IX  mot  qui  si-ninoit 
corbeau.  —  Bec  de  corbin  ,  certaines  :>ommos 
deca. mes  faites  e.i  forme  de  bec.  Becco  di 
corvo  ;  becco  di  civetia. 

CORCELET.  V.  et  écrive!  Corselet. 

Ck)RiJAGE ,  s.  m.  r.  Collect.  Une  ou  plu- 
sieurs cordes.  C'orijwe  isartia-ne  i/uni  ;  cavi. 

—  La  manière  de  mesurer  avec  une  corde  le 
bois  qu'on  appelle  bois  de  corde.  Atsura 
delle  les-:a. 

CORDAGEH,  T.  de  Mar.  Faire  du  cor- 
dage ,  corder.  Commettere  i  cavi. 

pJ.î.DATS  ,  s.  m.  pi.  /.  de  Comnt.  Grosses 
toiles  d'embjlldtte.  Iivoglie. 

CORDE,  s.  f.  Fils  de  chanvre,  ou  d'au- 
tres matières  pliantes  et  tlexihles ,  grossière- 
ment tortillés  ,  dont  on  se  sert  a  lier  ,  à 
.nttacher.  Corda;  fune.  —  Corde  i!e  jeu  de 
Hau-ne  ,  c'est  une  grosse  cordequi  est  tendue 
au  milieu  du  jeu  de  Paume  ,  e:  qui  est  garn'e 
de  filets  jusq.i'en  bas.  Corda  del  giuoco  t  cîe 
ch'anta  r  ^  palla  a  corda.  Dans  ce  sens,  oiî 
H:t  ,  mettre  sous  la  corde.  Friser  la  corde. 
.VI  ettre  argent  sous  corde.  —  fis;,  et  fam.  O.i 
dit  qu'une  affaire  a  p,issé  à  fleur  de  corde, 
lorsqu'il  s'en  est  peu  fallu  oi'elle  n'ait  man- 
qué.   Mancò  poco  che  /'.t  ^  ;  non  riuscisse. 

—  Corde  à  tians;r,  se  ci.,  d'.in  gros  cab'e 
tendu  en  l'air,  siir  lequel  les  Bi'eleurs  din- 
sent.  Corda,  o  gomana  su  cui  i  fuiamhaU 
faino  i  lorj  g'uoc'n.  —  Lv  supolice  de  la 
po'ence.  Laccio  ;  forca.  I!  a  échappé  la 
corde.  Egli  ha  corso  r'schio  d*  essere  impiccato. 
fil.  Dans  le  même  sens  ,  on  dit  aussi  il  a 
*risé  1.1  corde.  —  Lu  corde  a.i  cou  ,  se  dit  en 
parlant  de  ceux  qui  font  ancivle  honorible. 
Col  Incela  aUulh.-Qiai  de  sac  et  de  corde. 


COR 


i^f 


.  On  le  dit  des  mauvais  g  jrnemens  qui  méritent 
|detre  noyés  ou  pendus,  furlana  ;  impic- 
Cf'o,  laanigoldo;  aij/j;o  di /orca;  Iwto; 
degno  di  ,torca;  imptccatello.  -  prov'.  O'un 
homme  qui  est  heureux  au  jeu ,  on  d,t , 
1  qu  il  a  de  la  corde  de  pendu.  Egii  ha  fatto 
patio  col  diavolo.  -  Hg.  Mettre  la  corde 
au  cou  a  quelqu'un  ,  c'est  l'exposer  a  un 
grand  danger.  Condurre  alla  forca  ;  rovinarci 
mettere  a  mal  partito  ;  esser  cagione  .-Iella  ro- 
vina di  alcuno.-On  dit  aussi  d  un  homiBe  qui 
tait  des  actions  qui  le  peuvent  mener  au 
S'bet  ,  qud  file  sa  corne  ,  qu'il  traine  sa 
corde.    FiLir  la  sua  corda;  fidarsi  un  taccio. 

-  oe  racheter  de  la  corde  ,  c'est  corrompre 
se.  Juges,  er  se  faire  renvoyer  ab.ous.  lil- 
scattani  dal  a    corda  ;  corrompere  i  Giudici. 

-  prw.  et  rig.  On  dit  qu'un  homme  a  deux 
cordes,  ou  plusieurss  cordes,  ou  p'us  d'une 
corde  a  son  arc ,  pour  dire  ,  q.i'i:  a  plusieurs 
moyeu,  pour  parvenir  a  son  but.  Ai-er  rigg'ri; 
tenere  il  p:c  m  più  staff:  -  Corde  de  viofon  et 
de  certains  autres  tnstrumens  de  ^^li,que. 
Corda  di  violino  ,  ec.  -  Corde  ,  se  dit  aussi 
tics  cordes  de  chanvre,  ou  au  res  ,  don: 
ou  garnit  les  arcs  et  les  arh,,lètes.  Corda 
d  ar-o  ,  dibalestra.  On  dit  prov.  et  fi»,  qu'un 
lij.Ti.ne  a  deux  cordes ,  ou  plusieurs  cordes  , 
o.i  plus  du.ie  corde  a  son  arc,  pour  dire, 
q  iilap.usieurs  mjye.is  pour  parvenir  a  son 
nu  .  Aver  più  ngglri.  -  On  a-pelle  corde  de 
.noutre  ,  une  corde  de  boyau  qu'on  m-ttoit 

uret..l,aux  montres.  Cordad'un  oriuAo.  - 
M  appelle  cord-,  h  ten.ion  d'un  muscle. 
c.is.ee  p.ir  ulcère,  inlliin:niition,  eXz.Corda; 
tension,  d'un  n.r.,o  ,  ec.  -  Corde  de  d  a.  s  . 
ce  sont  les  fil,  dont  il  est  tissu.  Corda  del 
panno.  -  Unecertaineq  lantité  de  bois  .i  brù- 
1er  q;i  .;,  mesure  avec  une  corde.  Misura 
di  'e^.nam', 

CO-iDE',  ÉE,  pa-td.i  verbî  Corder.  V. 
Z  ^r-;"  ,""'■-.-•  -  l'I-  IHason.  Croix  en- 
tortillée de  c,.rd.-s  ;  ou  .Lrôt  ,  Croix  faite  de 
deux  morcea  ix  de  corde.    Corda  incocciata. 

CORJEA  J  ,  s.  m.  Peite  corde  doit  se 
servent  les  Micons,  les  Jardin.ers  ,  les  In- 
B-;;',<V'|".  Cordelia  ;  corta. 

CORDS'E,  s.  f.  T.  de  Manuf.  de  soie. 
^.u. leurs  mateauxou  éches-auxde  soie  passes 
d-ms  une  me.ne  corde  ,  et  noués  e.iseinhle. 
Pu  matasse  dt  seta  annodati  assiemi  ad  una 
med:irma  fin:. 

^'■'}D.ÌLE',  ÉE  ,  part.  le  verbe. 

CJlDcLER,  v.  a.  Tresser  en  torme  de 
corde,  lorccrea  guisa  di  fune;  anorcisliare  ; 
■'''r.'J-i^J  "ccciare  ;  intrecciare. 

CO.CDELET  TE  ,  s.  f.  Petite  corde.  Cor. 
de.  la;  cordeUit;  cordic'ina  ;  cordicella  ;/«- 
media  ;  spi^.o  ;  funiceilo  ;  fifcolo. 

CORDELl ,  adj.  m.  T.  de  Verter.  E'>ithite 
t;ue  I  on  donn.î  au  verre ,  lorsque  le  four 
etanm.i  peu  froid  il  se  trou.e  dans  le  pot 
une  p.irtie  du  verre  qui  deviendra  plus  d  ire 
quelairre,  ce  qui  fera  appercevoir  com.ne 
rie  la  ficelle  dins  la  pièce  qu'on  soufflera. 
Lorde  d:l  jeera. 

C  ) ADÎLIER  s.  m.  Nom  qu'on  donne  es 
France,  à  ceux  clés  Religieux  de  S.  Fr.mçois, 
qi  on  nom.-nc  autrement  les  Frères  Mineur». 
tranc.-scano,  e  propriamente  i  Mtiori  ri  for- 
mat: d:il'  Oiservd.'ia.  -  Les  Cordeliers  de  h 
grand'manche  sont  le.  Conventuels.  I .\Tnori 
Conventuali.  -  On  dit  d'un  h,>inme  q.ii  ne 
fait  scruo.ile  de  rien  ,  qu'il  ^  la  conscience 
large  comme  li  manche  d'u.i  Corde'ier.  Lar- 
go di  comcUnii.  -  Aller  sur  la  hiquenée, 
sur  la  mule  de, Cordeliers ,  c'estaller  à  pied, 
un  h'ron  à  la  main.  Andar  sul  cavallo  di 
S-  Fra.ic.-seo. 

C-  )  (DÌLIERE  ,  s.  f.  Corde  à  olasieurs 
nœuds,  comme  est  celle  don:  les  Cordeliers 
;nent  leurs  r  'beî.Cemot  n'est  guère  usité 
qu'en  r.  de  Blason.  Card:li:ra.  -  On  ap- 
pelle aussi  Cortlelie^e  ,  c**rta'ne  petite  tresse 
à  plusie  1rs  nœ.ids,  nie  les  Dîmes  portent 
q  ielqu?fois  au  cou.  Vix-;o  ;  collana.  -  C'est 
3JSÎ'  un  oniemenr  d'Archite.ture.'  Cordone. 
-  T.  d'iT.prim.  Petit  rang  de  visnétes  de 
fonte  qui  se  mettent  au  haut  d'une  page,  ej 

hh  3. 


,55  COR 

riont  on  forme  un   cidre    pour  rentourer. 

'cordelle,  s.  f.  Sorte  de  petite  corde. 
Ce  mot  ne  se  dit  qu'an  iigiiré  et  fam.  dans 
cette  phrase  ;  attirer  quelqii'un  à  sa  cordelle, 
ponr  dire  ,  r..ttirer  dans  son  parti.  V.  Attirer. 
-  T.  lit  Mur.  Corde  de  moyenne  grosseur, 
qui  sert  à  h.):or  un  vaisseau  d'un  lieu  a  un 
autre.  Curo  di  to:in{sg!o. 

CORDtR,  V.  a.  Faire  de  la  corde.  Tor- 
tere;Pruna  corda.  -  Corder  d.i  Tabac, 
c'est  mettre ciutabac  en  ccràe. Msticrt:ibjcco 
in  corda.  -  Curder  du  bols,  c'est  le  mesurer 
À  la  corde.  Mhurar  U  Ugna-  -  Corder  J. 
d'EmhaiUur.  Lier  avec  des  cordes.  Am- 
maglUn  i  ir/uriare.  -  v.  r.  Se  dit  des  ra- 
ves et  quelques  autres  plantes  ,  lorsqiie 
la  saison  commence  à  s'en  passer  ,  et  qu'il 
s'y  forme  en  dedans  comme  une  espèce  de 
corde.  Mor.urc;  andar  in  seme  ;    diventare 

CORDERIE  ,  s.  f.  L-eu  ou  l'on  fait  de  la 
corde.  Corderia  ;  /uoguduve  si  Jar.no  i:  Juni, 

CORDIAL,  ALE,  .-^di.  Propre  .i  conforter 
le  cœur.  LordinU.  Quelquefois  il  est  stibst. 
Un  bon  cordi.  I.  Un  bu.n  cordiale.  -  fig.  Sin- 
cère ,  f.dile,  qui  procède  du  fond  du  cœur. 
Cordiale  ;  a/ef.uoso  ;  sincero  ;  di  cuore  ;  di 
buon  cuore  ;  ajS'e\ionato  ;  sviscerato.  Ami 
cordial ,  .iffection  cordiale. 

CO.'.DIALEMENT,  adv.  D'une  maivere 
cordiale.  Cordialmente;  sir.ccr^inente  ;  aj}it- 
tuotamenle  :   svisceratamente  ;  di  cuore. 

CORDIALITE' ,  s.  f.  Atïection  tendre  et 
sîncèie.  Cordialità;  sincerità  d'aif.uo.  ^ 

CORDIER  ,  s.  m.  Artisan  qui  fait  des 
coties. Funaio;  funaiolo  ;  cor.ìajo. 

CORDIFOKME,  adj.  f.  T.  de  Eotan.  Il  se 
«lit  des  feuilles  qui  sont  en  forme  de  cœur. 
Cordiformi.  ..  ,    . 

CORDILLAS,  s.  m.  T.  de  Manuf.de  drap. 
Espèce    de    gros    drap  ou  de  buie,   ranno 

^CORDILLE  ,  s.  m.  T.  d'Ichthynl.  Jeune 
thon  qui  vient  de  sortir  de  l'œuf.  Tonno  ap- 
pena n.ito. 

CORDON  ,  s.  m.  Une  des  petites  cordes 
dont  une  plui  grosse  corde  est  composée. 
Cordone  ;  cordor.cello  ;  cordoncino  ;  cordicella; 
cordella;  cordelina;  funicella.  1!  se  dit  auîsi 
d'une  petite  corde  taire  de  h\  de  coton  ou 
de  soie.  —  Tout  ce  qui  entoure  la  forme 
d'un  chapeau  pour  le  serrer  ou  pour  l'orner 
seulement.  Cordone.  -  Le  rub^n  qui  sert  a 
attacher  ou  a  pendre  que'que  chose.   Nastro. 

-  Cordon  bleu.  Chevaher  du  S. Esprit.  Ca- 
valier dell' Ordine  dello  Spirito  Santo.-  Cest 
aussi  le  ruban  lar.;e  ,  noiré  et  bUu  auquel 
est  attachée  la  Croix  de  l'Ordre  du  S.  Esprit. 
Quel  nastro  turciiino  ,  cui  è  appieata  la  Croce 
elei  detto  Ordine.  -  Cordon-rouge  ,  c'est  un 
tub.in  larpe  e:  couleur  de  leu,  auquel  est  at- 
tachée une  Croix  de  l'Ordre  de  Saint  Louis. 
I^ìattro  vermh'lio  ,  crii  è  appesa  una  Croce 
JeirU.dme  di  S.  Luigi.  -  Un  appelle  aussi 
Cordon-roufe,  ou  Comraanileur  de  S.  Louis, 
celui  qui  porte  ce  cordon.  Cavalier  Commen- 
datore di  S.  Liiai.  -  Rang  de  pierres  en 
saillie ,  en  forme  de  cordon  ,  qui  règne  tout 
autou'  d'une  muraille.  Cordone.  -  Le  petit 
bord  façonné  qui  est  autour  d'une  monnoie. 
Cordone.  -  Peti'e  cordelette  bénite  que  por- 
t'^nt  ceux  de  certaines  Confréries.  Cordone; 
(intura.  -  T.  de  Guerre.  Une  suite  de  postes 
garnis  de  troupes ,  qui  sont  à  portée  de  se 
donner  l.i  main.  Cordone  di  toldaii.  —  Cor- 
don de  l'.erles.  l'ilo ,  o  «H"  <'■'  P"'^'-  ~  En 
eénér.'l  se  dit  de  tout  ce  qui  ayant  peu  de 
largeur  ,  et  quelqu'étenduc  en  lonRueur , 
ressemble  à  un  tilet.    Cordone  ;  cordoncino. 

-  Cordon.  T.  de  Blason.  Ornement  qui 
accompagne  reçu  des  armes  des  Prélats.  Il 
est  divise  et  sousdivisé  en  lioupes.  Cordone. 

-  T.  de  Monnoyeiir.  Marque  sur  tranche  des 
espèces  de  peu  de  volume  ,  comme  on  voit 
sur  le  louis  et  les  petites  picces  d'argent. 
Cordone  della  moneta. 

COUDOrJNK',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 
COKDUNNER ,  v .  a.  TortiHer  en  manière 


COR 

de  cordon.  Attorcigliare;  torcere;  far  tar- 
done ,  a  i;uìsa  ni  cordone,  —  Cordonner  des 
chevaux  ,  t'e*t  lej  entovirer  d'un  ruban.  In- 
trecciar CjU  nauro  1  cape^^ll. 

CO.  .DON.NKiUE  ,  s.  f.  Le  métier  de  Cor- 
donnier et  II  boutique  de  Cordonnier.  Cal^o- 
Icrta  ;  '.i  hottes^,:  e  l'arte  del  C'at{olaJj. 

CtJRDONNEl"  ,  s.  m.  l'etii  cordon  ou 
tresse,  ou  pe.it  ruban,  pour  attacher  ou 
pour  enfiler  quelque  chose.  Cordoncello  ; 
con'^.'cino. 

COi<DONλ'IE8.,  s.  m.  Artisan  qui  fait  des 
souliers,  pantoutîle-.et  autres  pareilles  chaus- 
sures. Calji^lajo;   CorJovaniere. 

CORDOUAN  ,  adi.  pris  subit.  Encycl.  et 
autres.  Cuir  de  b.^'Jc  ou  de  chèvre  ,  passé  en 
tau,;  ce  qui  le  diiunsue  du  marroquin  passé 
en  galle.  Cordov.ino. 

i^ORUlôU AK\t.i^,  t.  ta.Er.cyci.  tt  autres. 
Ouvrier  qui  pregiare  et  t>çonne  les  cui.-s 
apjieDcs  cordouans.  Conciaior  di  c^rdovanij 
cordovcniere. 

COi'J'.'E  ,  s.  m.  Pied  d'un  vers  Grec  ou 
Latin.  U  li^t  com'îosé  d'une  longue  et  d'une 
brève.  Coreo. 

CO-KEGENCE ,  s.  f.  T.  de  Droit  public. 
Régence  d'un  Etat  commune  à  deux  ou  plu- 
sieurs personnes.   Co-Regenra. 

CO-i-EGENT,  s.  m  J .  de  Droit  public. 
Celui  qui, est  Ré.-ent  d'un  Etat  avec  une  ou 
plusieurs  .luttes  personnes.  Co-Hegente. 

CORESSEj,  s.m.u\.T.dePéel,e.  Lieux 
o.'i  l'on  fait  s.iurer  le  hareng  à  Calais.  Ai'leurs 
on  les  appelle  Koussables.  Affumicato; i  dell' 
anni-M. 

CORIACE ,  adi.  de  t.  r.  Qui  est  dur  com- 
me de  cuir.  On  le  dit  d'une  viande  dure  et 
m^'l-culte  ,  difiicile  a  mâcher.  Duro;  tiglioso; 
mal  cotto.  —  On  dit  lig.  et  fain.  d'un  homme 
avare,  dur,  difficile,  et  dont  on  a  delà  peine 
à  tirer  quelque  chose,  que  c'est  un  homme 
coriace.  11  est  coriace.  Avaro;  tenace^  ec. 
V.  Avare. 

CORIAM3E,  s.  m.  Pied  d'un  -rsGrec 
ou  L.itin.  1!  est  composé  de  deux  brèves 
entre  deux  lorttues.  Coriarnhico  ;  coriambo, 

CORIANDRE,  s.  f.  Plante  umbellifere. 
Elle  donne  une  semence  qui  sent  la  punaise  , 
!  irsqu'elle  est  fraîche  ,  et  ([ui  est  très-agréa- 
ble au  goût ,  lorsqu'elle  est  sèche.  On  en  fait 
òìis  dragées ,  et  on  l'emploie  aussi  en  Mé- 
decine. Cori-Andro  ;  curìandulo, 

CORIDALE  ,  5.  f.   V.  Fumeterre. 

COR-l\DUiM  ,  V.  l'ois  merveille. 

CORINTHIEN  ,  adi.  m.  Il  se  dit  en  par- 
lant c.ii  quatrième  ordre  d'Architecture.  Co- 

C^).Î.1S,  s.  f.  Espèce  de  vesce  ,  qui  vient 
partout  sans  culture.  Fungacelo,  —  Coijuilte 
ttèi-bîancbe ,  qui  sert  Ae  monnoie  dans  la 
l'Ius  grande  partie  des  Indes  Orientales. 
Cori^ 

CORLIEU ,  V.  et  écrivez  Courlieu. 

COKMEou  SORBE,  s.  m.  Fruit  très-aci- 
de ,  fait  en  forme  de  petite  poire.  Les. 
gens  de  campagne  en  font  une  sorte  de 
boisson.  Sorha. 

C0.1MIER,  s.  m.  Grand  arbre  fruitier 
qui  porte  des  cormes.  Sorto. 

CORMIE:Œ  ,  s.  f.  T.  de  Mar.  C'est  la 
dernière  pièce  de  bois  au  plus  haut  d'un  vais- 
seau ,  Icqutile  étant  assemblée  avec  le  bout 
supérieur  de  l'ét.-mbot,  forme  le  bout  de  la 
poufte.  Sola  del  Coronamento, 

COR.MORAN  ,  s.  m.  Oiseau  aquatitiue  , 
qui  a  le  cou  fort  lon^  et  les  iambes  fort  hau- 
tes ,  et  qui  vit  ordinaircm.nt  de  poisson. 
Marangone  ,  o  con»  acpi.ìrco.  Lopttil  Cor- 
Iîl0r.i:l.  A/.tr.l';)  ^  ;  affitto   roiserg'nnte. 

CORNAC  ,  ,.  m.  T.  d'hisi.  Mod.  Nom 
tjue  les  Indiens  dtmnent  au  conducteur  d'un  , 
élcivllar.t.  Con.inttor  d'un  elefante. 

CORNACHI.NE  ,  adj.  f.  Terme  de  Pharm. 
E:)ithite  que  l'on  donne  à  une  poudre  mé- 
dicin.'e.  Pu'vere  cornaccliina, 

CORNALINE  ,  s.  f.  Pierre  précieuse 
rouge  et  peu  transparente.  Cornalina  ;  cornio- 
la ;  s. ir  da. 

CORI\AiUJ,  t.  m.  Terme  d'iniurc,  qui 


COR 

;  se  dît  de  celui  dont  la  femme  s'est  abrn« 
donnée  i  un  autre.  II  est  h -.s.  Seeco. 

C  iRNF.  ,  s.  f.  Partie  dure  qui  sort  de  la 
titc  de  quelques  uniiTMiux  ,  et  qui  leur  sen  de 
défense.  Corna;  »a\i\.  lecjrna.  —  Corne  li.i 
pied  d'un  animal.  Corno  unghia,  -  Do:'.:-.r 
iLT  coup  de  corne  à  unchevaliC*esle  sary,  r 
au-dedans  de  la  bouche  avec  le  bout  ii .  - 
corne  do  cerf.  Far  un  .'a'aiso  nella  i.  -i 
dd  cavallo  Con  l'estremità  d'un  corno  di  C'  ■    . 

—  Corne  de  ce.t"  ;  buis  de  cerf  qui  est  i:  li 
en  œuvre  pour  quelque  usage.  Curnarfic-  :  , 
a  cervino,  —  Corne  de  cerf,  sorte  de  pct.^o 
herbe  qu'on  m..nge  en  sal.ide.  Coronopo  ;  f  '..■ 
Stella;  dente  carino.  —  Corne  d'abondanc-, 
ou  corne  d'.linidthée  ,  c'est  la  corne  t'-  'i 
cllèvre  Ami'ihéo  q.ie  l'on  peint  rempli; 
to.its  sorte  do  fruits  et  di'  biens.  CornuCL': 
corno  d'abbondanza.  —  Corne  de  bœ>tt.  ' 
Fi?nu-Grec.  —  Corne  d'Ammon;  pierre  i  .; 
li  la  fisurê  d'une  corne  de  bélier.  CornM- 
wone  ,  o  co- no  d'Amman:.  —  Au  pluriel  : 
Ceri.iines  pointes  que  les  limaçons  ,  quelques 
serpens  et  quilques  insectes  por'tnt  sur  la 
tète.  Coniu-.  -  fie.  et  fam.  Cccuai^e.  Av.  ir 
(lis  cornes.  Esser  becco  \  esser  cornuto  ;  portar 
le  corna,  —  Faire  porter  des  cornes ,  planter 
cls>  cornes.  I!  se  dit  d'un  homme  à  qui  sa 
fev.ime  est  infidèle.  Far  le  fusa  torte  ;  far 
becco  ;  piantar  le  corna  ;  fare^  o  por  le  corna* 

—  Faire  les  cernes  ,  c'est  faire  ,  par  méi  ris 
ou  par  raillerie  ,  un  signe  qui  représente  les 
cornes  ,  en  élargissant  deux  djigts  de  la 
main.  Far  le  fiche  ,far  le  co'na  iti  aletmo.  — 
iVlontrer  les  cornes,  c'est  se  mettri-  en 
état  de  se  défondre.  Moitrar  i  denti.  -  Vn 
bonnet  il  cornes  ,  c'est  un  bonnet  cttré. 
Berretta.  —  Cornes  du  croissant  de  la  Lune  , 
ce  sont  les  po'ntcs.  Li  corna  dellaluna  nuova, 

—  Le  Coin  de  l'Autel.  C'oiyio  d'Altare.  -  T. 
de  Fortif.  Ouvrage  à  corne  ,  est^un  ouvrage 
avancé  hors  du  corps  de  la  place  ,  et  q'ii 
consiste  en  une  courtine  et  en  deux  demi- 
bastions.  Ofera  a  corno.  —  Corne  de  vergue. 
Terme  de  Marine.  Concavité  en  forme  de 
croissant  qui  est  au  bout  de  la  vergue  d'une 
chaloupe,  et  qui  embrasse  le  m.'it,  lorsqu'on 
hisse  la  voile.  Corna  dall'  antenna  d'una  lan- 
cia ,  dill'  antenna  di  mei^.ma.  —  Eiiiin  ,  ce 
mot  se  dit  par  extension  ,  de  plusieurs  choses 
qui  ont  quelque  rapport  avec  les  cornes  des 
animaux.  Cono  ;  ramo. 

_  CORNE'E  ,  s.  f.  Une  des  tuniques  de 
Vœd.  Cornea  ;  biancho  de'l'  occhio,  -  Pierre 
de  la  njture  du  [.'.spe.  So'ta  di  pietra  della 
natura  del  d'aspro,  —  adi.  f.  Les  Ciiamoi- 
seurs  apitellentpeau  corneo  ,  celle  qui  est  en- 
durcie par  l'air.  Pelle  iid  tnta  all'  aria, 

CORNEILLE,  s.  f.  Oiseau  noir  comme 
un  corboau  ,  mais  de  moindre  grosseur. 
Cornacchia,  —  Corneille  enimanteléc  ,  qu'on 
a  aussi  nommée  Corneille  de  mer  ;  sorte 
de  Corneille  qui  a  une  partie  du  corps  noir, 
et  lî  reste  grisâtre.  Mulacchia  ;  taccola.  ; 
gn-lia  ,  «.  ga\\era  mari'ia.  -  Plante  dont  il  y 
.1 1  lu-:ieurs  es:'èces.  V.  I.ysimachie. 

CORNEME.Mr  ,,s.  m.  T.  de  Méd.  Mnh. 
die  d'oreille.  Buccinamento  ;  sujolamento  ; 
temrello  ;  cornamento, 

Ci)RN£MUSE,  s.  f.  Instrument  rustique, 
à  vent  ,_  composé  de  deux  tuyaux  et  d'une 
pe-ui  qu'on  enfle  p.ir  le  moyen  du  premier 
tuyau  atïiiellé  porle-vent.  Cornamusa  ;  pi\  a* 

CORNE'OLE  ,  s.  f.  Terme  de  Botan. 
Plante  dont  on  fait  la  couleur  verte.  Sorta- 
di  pianta. 

Corner  ,  v.  ».  Sonnc  du  comet  OU: 
d'une  corne.  Cornare  ;  s.inar  il  corne.  Par 
dérision  ,  on  dit  d'un  homme  qui  sonne  m  tl* 
du  cor  ,  qu'il  ne  fait  que  corner,  —  Parier 
dans  un  cornet  pour  se  faire_  entendre  à  uiL 
sourd.  Cornargliorecchj.  Délai!  .signifie  aussi, 
crier  de  toute  sa  force  aux  oreil'.;s  d'une  per-- 
sonne  qui  est  un  peu  sourde,  tiuccinar  aell^ 
orecchie;  grida'  forte  all'  orecchie.  U  faut  luì 
corner  auxorei'les.  -fig.  Corner  aux  or>'i"''î 
de  quelqu'un  ;  lui  insinuer  ,  lui  suggérer  ax  : 
imporiuiiitc  quelque  chose.  Soffiare  ^  o  j  ■ 
ehiare  ,  o  \ufuUrc  alttui  nesU  orecchi.  —  ùuv 


COR 

et  fi?.  PuWisr  et  dire  p.'.i--toiit  arce  q;ie!que 
éclat.  TrJmhr.tar:  ;  j.-ubhlìcjf  iUfcu.ii:o.  - 
fii;.  V.  n.  O»  dit  u.;e  Ics  oreilles  cornent  , 
qiidiid  on  a  d-ii  bjardoniiemeiis  dr.r.i  Ics 
oreilles. /Jo«''J'^/;  on-ccV  ;  fischiar  slior^c- 
cij.  -  O.i  dit  (ig.  d'une  perionne  qui  eutéiiJ 
c(e  tcjvers  ce  qu'on  lui  dit,  que  les  oraùbs 
lui  coxnsnt.  Gì'  orc<:ct:i  gii  fischiano;  esU  ha 
le  ma'c  ,  ou 7^  grosse  c^^riyane, 

COKNiLT  ,  s.  m.  l'crit  cor  ,  ,qu  petite 
trompe.  Cor/ii3  ;  cornetm,  —   Cornet  à  bou- 

Îioîn  ,  une  espèce  de  iìAts  courbie  ,  qui  est 
aite  ordinairement  de  corne.  Curncita.  — 
Instrument  en  forme  d'enronnjii'  »  servant 
à  ramasser  la  voix  vers  l'oreille  d'un  sourd. 
Spi\ic  d^irnhuro  ^C3n  che  si  parli  a^  sjrdi.  — 
La  parâe  de  l'ecriroTe  dans  laquelle  on  met 
de  l'encre.  Calan.ijo;  hotu  di  calim.yo.  — 
Papier  roulé  en  forme  de  cornet.  Cartoccio. 

—  Petit  "jbe!.-!  rond  e:  de'l.é  ,  ordi.uire.nent 
ie  corne  ou  de  eu  r  ,  dans  lequel  on  remue 
les  dez  pour  jouer.  B^sto'oito  ;  bossa' o  cove 
si  as'tinyi  duM.  —  Espèce  d'oublié  co:ti!!ée 
en  forme  de  cornet.  C'jtido.n  ;  ciaidoncino, 

—  Nom  d'une  classe  de  coquilles,  iond  dt 
(jnchiflii  d::tc  cornati  —  Il  est  au, si  le 
produit  d'un  essai  d'or  tenant  de  l'urgent. 
Cornino.  —  Cornet  de  màt.  Tenti!  d:Mar. 
Sorte  d'emboiement  de  pl.mches  derrière  le 

'   «nàt  de  divers  petits  bitiraens.    L'asseta   da 

(aU:si. 
CU.<Nf.TlE1,  s.  m.  T.  d'Arts.  Artisan 

qui  refend  les   cornes  des    breufs  tués  ,  le,; 

redreisjet  les  vend  pour  en  f.ure  des  peignes 

«t  autres  ou\'r.3ges.  Osjjo.  Tableiicr  ,  cor- 

netier.  V.  lable.ier. 
CORNET  l"£,  s.  f.  Sorte  de  coifure  dont 

les  fe.ni.nes  se  servent  dans  leur  déshabillé. 
I  Cresta  o  cnSli  da  notte  ,  o  in  aii'o  succ'nto. 
\  —  T.de  Mar.  \J'.\  [lavillun  quarré  et  blanc  , 

3 ai  marque  la  qualité  ,  ouïe  caractère  du  Chef 
'Escndre  qui  le  porte  au  grand  mât ,  quand 
il  a  le  commandement  en  chef,  et  il  ne  le 
porte  ou'au  màt  d'.<rtimon  ,  mnnd  il  est  en 
corps  d'armée.   BjcJiira  dd  Cayos-juidra^ 
-  Lonjue  et  lar.je  bande  de  taffetas  que  les 
Conseillers  au  l'jrkment  portoient  autrefois 
au  cou  ,    po'.ir  nurque  d'honneur  ,  et  que 
François  Premier  accorda    aux    Professeurs 
j  du  Collcse    RjjmI    de   Paris.    Tracolla,    di' 
\  Profissorl.  -   Cornette,  se  disoit  autrefois 
j  del'ttind.irt  d'une  Compagnie  de  Cav.alerie  , 
ou  de  Chev.uix-Légers.   Il  se  disoit  aussi  de 
!i  Troupe  même  ;  mnis  il  n'est  plu;  guère 
en  usai^e  dans    ces   deux    sens.   Cornetta  ; 
[  stindardo  ;  penr.i^ne  ;  guidone.    —    Cornetce- 
,  blanche  ,  se    dit    du   premier  Régiment    de 
Cavalerie  de  Fr.ipce  ,  qui  est  le  Régiment 
du  Colonel-Général  de  la  Cavalerie.  iVjjtrc 
I  cji!  si  dà  al  primo  Reggimento  di  Cavalleria 
in  Francia.   -    C'est    aussi  un    fer  plat  q.ii 
, sert  à  défendre  des  e;sieux  les  encoignures 
d^s  bàtimens.  Sorta  di  /erro  alquanto  stiac- 
ciato. 

CORNETTE,  s.  m.  Officier  d'une  Com- 
pagnie de  Cavalerie  ou  de  Dragons  ,  qui  est 
cWeé  de  porter  ré'endart.  Cornetta  ;  alfiere 
ài  Cavalleria.  -  Orficier  de  certains  corps 
de  la  .Maison  du  Roi ,  mais  qui  ne  porte 
pont  rétenda't.  A'ficre. 

CORi\lCaa  ,  s.  'f.  Ornement  en  sail'ie  , 
?iii  estau-desius  de  la  frise  ,  et  qui  sert  de 
couronnement  à  toute  sorte  d'ouvrages  d'Ar- 
cUterture.  Cornice.  -  Comiche  architravée; 
une  comiche  qui  est  posée  immcdiatemsnt 
sur  la  colonne  ,  ou  sur  l'.-.rcbitrave  ,  ou  qui 
est  confondue  avec  l'architrave  ,  et  dont  on 
suoprims  la  frise.  Car.iice  a'ch'.travats.  - 
£s,ièce  d'ornement  en  saillie  ,  qui  rc^ne 
«ans  une  cha-nhre, immédiatement  au-dessous 
nuol,i4pnd,  au  haut  d'une  cheminée,  d'une 
armoire  ,  etc.  Cornice. 

CORNICHON  ,  s.  m.  Petite  corne.  Cor- 

BiceUo  ;  corntclna  ;  cornicino.    -    Les  petits 

coiicombres    propres  à   confire   dans  le  vi- 

liaiçre.  Cctriuolo  ;  citr'uulo  ahortato 

COIINIER,  s.  m.  T.  de  Botan.  V.  Cor- 


.      G   O    R 

plomb,  qui  est  à  la  jointure  de  deux  p»nf?- 
de  toit ,  et  qui  en  reçoit  les  eavix.  Canale  d' 
tesolini  o  ni  yi..mho.  -  T.  de  Mar.  Allonge 
de  poupe.  Aiittc.  -  Au  pi.  T.  d'I:Tf>r:m. 
Equerres  de  fer  attachées  aux  quatre  a'niles 

j'  u'"^'^  '^%.^''  l'""^-  S'l-"'<1'-':.  -  Terme 
02  'j-^  on.  C'est  une  anse  de  pot. 

ÇO.v.'^flLLAS ,  s.  m.  Le  petit  d'une  cor- 
neille. Ci'rn.7Cc!iino. 

CO:-!NOUlLLE,.s.  f.  Le  fruit  du  Cor- 
nouifcr.  Cori:ola  ;  frutto  de!  corniola. 

CO.<N0UiLLril<,  s.  f.  Arbre  dur  ,  qui 
porte  un  fru:t  longuet  en  fai;on  d'olive. 
Cern!04u;  cornio.  Cornouiller  lémtlle  ,  ou 
oanti'.iin.  Sangoine.  ^ 

CORNU,  Uë  ,  adj.  Qui  a  des  cornes. 
Lornota.  -  II, se  oit  aussi  fiï.  de  certaines 
cnoses  qiu  ont  plusieurs  anales  ,  plusieurc 
pointes.  Angoloso  ;  che  ha  più  paite  ;  Irrc- 
jo.are.  -  tig.  et  fam.  Des  rnisons  cornues  , 
d;j  raisonnera  en  Î  cornus  ,  c'est-à-dire,  de 
méchantes  raison;.  Cjttive  rii-^ioni  ;  ragioni 
scraeciaie.  -_  Des  visions  cornues  ,  nour 
ilire  ,  des  Kié.;s  folles  et  extrava»ar.tss. 
Cnfnere  ;  virioui. 

CORNOAU  ,  s.  m.  Poisson  de  mer  qui 
ressemo.e  beaucoup  à  l'alose,  m;i;  qui  n'e<t 
pos  SI  bon  à  rajnner.  5orr.,  dl  pesce. 

COHWUE,  s.  f.  Terme  de  Chymie.II  est 
synon.  de  Herorte.  'V. 

CORNUEr.s.m.r.  ieliotan.  V.  Tète 
cornue. 

COKOLITIQUE  ,  ad.  T.  d'Archer.  Se  dit 
d  une  colonne  ornée  de  fenili,  ges  ou  de 
tle-.irs  touruses  en  snirale  autour  du  fût. 
tolonnaornata  di  foeliami. 

ÇOHpLLAiRE  ,  s.  m.  T.  Didact.  Ce 
quon  aioute  par  surabondance  ,  ahn  de  for- 
tirter  encore  davantage  les  raisons  dont  on 
\..'^''  n^'.'"  P"'-""  prouver  «ne  proposition. 
(.orollario;  ass'iunta.  -  T.  de  Mathém.  La 
conséquence  qu'on  tire  d'une  ou  de  plusieurs 
^'P'Ati??,'','  ,î"-i^  démontrées.   Corollario. 

COROLLE  ,  s.  t.  T.  de  Hotan.  Pétale  on 
Nectarium.  Feuille  des  fleurs  qui  cnveloMe 
immédiatement  les  organes  de  la  fructilica- 
tion.  Petali ,  0  sia  fonile  del  fiore. 

CORONAIRE  ,  adj.  T.  d'Anat.  Il  se  dit 
de  deux  artères  qui  pr«i.-ent  leur  oricinede 
I  aorte ,  et  qui  |)ortent  le  sang  dans  ia"  subs- 
tance ou  coeur.  Coronaria. 

CpRONAL  ,  ALE  ,  adj.  T.  d'Anat.  Il  se 
dit  de  l'os  qui  forme  le  front  ,  autrement 
nomme  frontal ,  et  os  de  raison.  Coronale. 
On  dit  aussi ,  suture  coronale,  artère  coro- 
nale. 
CORONA  SOLIS.  V.  Tournesol. 
CORONILLE  ,  s.  f.  Arbuste  qui  croit  en 
Espagne  et  dans  les  pays  cli.iuds.  On  le 
nomme  rinsi  ,  parce  que  ses  fleurs  ont  la 
torme  d'une  petie  couronne.  Elles  sont 
bonnes  pour  résoiiire  et  chasser  les  vents.  I 
On  appelle  Coroni'!;  herbacée  ,  une  petite  ' 
p.ante  fort  commune  ,  et  qui  a  les  mîmes 
caractères.  Coroiilla. 

Ct)RONOIDE  ,  s.  f.  T.  d'Anat.  Nom 
que  I  on  donne  à  une  éminence  pointue  des 
os.    Cofjnoide. 

COR(3SSOL  ,  s.  m.  Fruit  d'un  arbuste 
nommé  Corossolier  ,  fort  commun  aux  An- 
tilles. C'est  une  espèce  de  melon  dont  la 
partie  opposée  à  la  queue,  est  un  peu  re- 
courbée. Frutto  Americano  molto  simile  al 
popone. 

COilOSSOUER  ,  s.  m.T.de  Botan.  V. 
Corossol, 

C'OR?  ,  s.  m.  Terme  d'Ichthyol.  Poisson 
de  mer  auquel  on  a  aussi  donné  le  nom  de 
Corbaau  de  mgr  ,  à  cause  de  Sa  couleur 
noire.  Il  ressemble  à  la  tanche  pc:;.-  la  couleur, 
et  à  II  Percha  ,  pour  la  forme  du  coros. 
C'est  le  Corae'nus  de  Rondelet.  Pesce  corvo. 
CORi'ORAL,  s.  m.  Lin^o  bénit  et  qusrré 
sur  lequel  on  met  le  Cahce  et  l'flostie.  Cor- 


C     o     R  ,ç,7 

(I-fférentiel  dans  les  définitions  du  corps  on- 
ce qui  constKue  un  corps  ,  une  substance 
corpor?  le.  Ço/Turcï.i  ;  corporalità. 

^-ORMQaEL  .  EL.LE  ,  adj.  Qui  a  im. 
CCI, 1,5.  Ca'porco;  curportle.  -  Oui  apnar- 
lient  au  corps,  l'eine  corpo.-elle  ;  vl„isir  'cor- 
I-orel.  l'ena  aJfVttiya  ,  corporale  ;  diletti  del 
corpo. 

CORPORELLEMENT  ,  adv.  D'une  ma- 
niere corporell..,  <,ui  a  rapport  au  corps. 
Coroonl.nerte  ;  sensth'lmente  ;  reclmcnf.  ■ 
ìì^^i^Xm^'^'^'^Ì^^TION  ,  ou  COKi^URI- 
SAnON.s.  f.  T.de  chimie.  Opération  qui 
redonne  .lux  esprits  a  peu  près  le  même  corps 
quiis  avaient  avant  leur  spiritualisaticn.  Il 
■  idonare  asU  spinti  lo  stesso  carpo  di  prima. 
Quelques  Chymistes  disent  aussi  Corporilì 
c.iuo.-.e.  '^     •'  - 


l'poser 


CORPOSALIER,  s.  m.  Espèce  de  bourse 
J  l'on  serre  le  cornerai,  tform  del  corporate. 

CORNIFRF        fr      ij        u  _,  CORPORE'ri-E',s.f.rc-™;rf.Al/M;,/.v,r. 

tURMtRE,  s.  f.  Canal  de  tuUes  ou  de     C'est  U  modification  qui    forine   U  degré 


'\ 

CORPORIFIE',  ÉE,  part.  V.  le  verb» 
CORPORiFlEll  ,  V.  a.  Do 
un  corjis  i  ce  qui  n'en  a  point.  Attribuì: 
corpo  alle  cose  incorpore:.  —  Mettre  ,  fixer 
eii  corps  les  parties  ép.irses  d'une  substance. 
K  durre  in  corpo.  -  IVch.  v.  r.  Se  former  un 
corps  avec  quelque  comjjosé.  Incorporarsi. 
La  terre^  se  corporifie  avec  les  sels. 

CORPS  ,  s.  m.  Substance  que  l'on  conçoit 
étendue  en  longueur  .largeur  et  profontleur. 
Corpo.  CoriJS  naturel  ,  corps  physique.  — 
Corps  animé  ,  qui  a  une  ime  sensitive.  Carpa 
vivente,  animato.  L'sniinal  est  composé  de 
corps  e;  d'ame.  -  Corps ,  eu  égard  à  la  taille 
et  a  la  contormoiioii  de  l'homme  ,  aux  exer- 
cices ,  à  la  san-é.  Corpo  ;  vita  ;  persona  ; 
statura.  Corps  bien  prò;  ortionné  ,  sou;.-le  , 
agile  ,  raal-constirué.  -  Au  Palais ,  contîam- 
n..tion  par  corijs  ,  contrainte  par  corps  j 
signifie,  cond.imner  à  erre  emprisonné  ;  f.iirê 
mettre  en  prison  quelqu'un  ,  faute  rie  paie- 
ment auquel  il  s'étoit  obligé  par  corps.  Cor- 
poralmente ;  personalr.i.nte  ;  /jr  prigione  i 
condannar  alla  prigionia  j  constrin^ere  a  far 
qualche  cosa  sotto  pena  del  carcere.  —  A 
corps  perdu  ,  adv.  Sans  crainte  du  danger. 
torasfuisaniente  ;  an'tr.tosamtnte  ;  con  "alni 
maiisìore  sforr^o  \  a  tutto  potere  ;  precipitosa- 
rtiente  ;  all'  avventura  ;  c'ecumente  e  con 
impeto  ;  con  calore.  -  fig.  A  son  corps  dé- 
fendant, adv.  Con're  son  gré.  Contra  sua 
vaglia  ;  a  mal  in  corpo .  o  a  in,-t  corpo  ;  di 
mala  voslia  ;  malvai emicri.  -  tam.  On  dit 
d'un  homme  qui  ne  s'épargne  rien  ,  qu'il  n'est 
pas  traître  a  son  corps.  Non  e  traditor  di  si 
stesso.  -  On  dit  fig.  et  prov.  d'un  homme 
méchant,  furieux,  ou  qui  a  beaucoup  d'udres- 
se  et  do  force  (l'esprit ,  qu'il  a  le  diable  avi 
corps.  Aver  il  di.ivolo  in  corpo  ;  esser  india-- 
l'alato.  —  Plus  particulièrement  ^la  partie  de 
l'homme  qui  est  entre  le  cou  et  les  hanches  , 
et  qui  est  conimele  tronc.  Corpo  ;  persona  , 
vita  i  ventre  ;  pancia  ipe.to.  -  fig.  La  princi- 
pale partie  de  plusieurs  choses.  1/  corpo.  Le 
corps  d'une  place  ,  d'im  vaisseau,  d'un  luth  , 
etc.  —  Cette  partie  de  certains  habillemens  ^ 
qui  est  depuis  le  cou  jusqu'à  la  ceinture.  Corus 
de  cuirasse.  Corsaletto  ;  corjijjti.  Corps  de 
robe.  Busto  ;  giustacuore  ;  simst.icorpo.  — 
Corps  mort  ,  et  quelquefois  Corps ,  simple- 
ment ,  pour  cadavre.  Il  ne  se  dit  que  des 
hommes.  Cadavere;  morto;  corpo  morto.  — 
Corps  sans  ame  ,  se  dit  d'une  belle  femme  , 
d'un  homme  bien  fait ,  mais  qui  manque  d'es- 
prit ;  d'un  Magistrat  sans  autorité  ;  d'une 
armée  sans  chef.  Corpo  s;n\'anima.  —  Corps- 
Ssint,  est  le  corps  d'un  Saint.  Un  corpo 
santo.  -  Corps,  se  dit  fig.  de  la  Socié.é,  de 
l'union  de  plusieurs  personnes  qui  viv^-nt 
sous  lès  mêmes  lois  ,  sous  un  même  chef.  Or- 
d'ns;  classe;  adunanra;  qualità;  profession 
d'uomini.  D'une  armée  entière  ,  ou  d'un  cer- 
tain nombre  de  gens  de  guerre.  Esercito  ; 
svifdra  ;  lesione  ;  corpo  di  truppa.  Corps,  da 
réserve.  Corpo  di  riserva.  —  Corps-do-garde, 
cert,-in  nombre  de  soldats  posés  en  im  lien 
pour  fiire  la  garde.  Le  lieu  où  l'on  pose  les 
Soldats  pour  faire  la  garde.  Corpo  di  rua'dia^ 
-  Corps  de  logis  ;  et  en  Pr.irique  ',  Corps 
d'hôfel  ,  c'est  une  étendue  de  b.atimcnt  com- 
posée de  pluseiirs  pièces,  et  considétéetsi* 


I9S 


COR 


parement  îles  pavillons ,  ajles  et  autres  »c-  | 
compajnemeiis.  Poi\tvni  di  casa  ,  di  pala-  1 
^o  ;  ist'arrc  prlncipau  d^una  fabbrica.  -Re-  . 
cucii  eie  pljiieurs  pièces  d'un  ou  de  divers 
Auteurs.  t<i',;o;  raccolta  ;  cuUcii  n;.  -  Corps 
éiran!;e  ou  i;ir.uiser.  V.  ce  mot.  —  il  se 
dit  aussi  de  h  suiidité  et  i\:  l'épaisseur  de 
certaines  choses  qui  sont  ordin.urement  un 
peu  minces.  Corpu  ;  spcssc^^a  ;  firoijijjj.  - 
Une  étoffe  qui  a  du  corps  ;  ce  parchemin  , 
ce  papier  ii'.i  pa$  »ssc/.  de  corps.  -  Il  se  dit 
aussi  de  U  consistance  des  choses  liquides  , 
qu'on  fait  cuire  et  t'paissir  p-r  le  feu  ,  ou 
autrement ,  comme  les  sirops ,  les  onRuents 
les  cmplà.rus.  Corpo.  -  De  U  force  de  cer- 
tains vins  ou  liqueurs,  i^rio  i/jria;s,'in!o. 

—  1  e  corps  d'un  vaisseau.   Term:   aj  Mar. 

—  Tout  le  b  liment  sans  apparjux.  Curpj  o 
scûff.j  tUcio  d'un  vascello.  —  Corps  de  ba- 
taille; E.cidre  du  milieu  de  la  ligne.  Cuj-^-o 
M  b.utasiia  ;  S'jiia.ha  ai   centro  d.!U    Itnca. 

—  Oorps  mort,  c'cs  une  piece  de  bois  qu'on 
a  mise  de  travers  din>  la  terre  ,  et  a  l.iquelle 
tient  une  ch,mie  qui  sert  à  am.:rrer  les  vais- 
seaux ,  ou  a  d'aulres  usages.  Pah  ;  ujmo- 
morto.  -  Corps  de  pompe  ,  c'est  la  partie 
du  tuyau  d'une  pompe  qui  a  plus  de  lar- 
geur que  le  reste.  Cam.:ra  dcUa  tromba.  - 
Corps  dans  les  devises ,  est  la  lijure  repré- 
sentée; et  Ame,  les  paroles  qui  l'accompa- 

CORi'ULENCE,  s.  f.  L'étendue,  le  vo- 
lume ilu  corps.  Corpultnia. 

COR.'U->CULAUifa.  ,ad).T.  Didact.  Qui 
est  rei  itif  aux  corjiuscules  ,  aux  atomes.  U 
n'est  Ruére  d'usap.e  q.ie  dans  cette  phrase  : 
Physique  ,  ou  Philo. o\_hie  cor.nisci.laire  , 
pour  dire  ,  celle  qui  prérend  rendre  raison 
de  tout,  parle  mnivemenide  certains  cor- 
ousCmIps.  Corpusculare.  . 

CORPUSCULE ,  s.  m.  T.  de  Phys.  Dimi- 
nutii'de  corps.  Ou  s'en  sert  pout  exprimer  les 
particules  où  les  petites  parties  des  corps  na- 
turels. Corpuscolo  icorpuscn'o. 

COR.Œ^J,  T.  de  -lar.  V.  Ccuree. 
COR!l-Cr  ,  ECTE  ,  adj.  t)ù  il  n'y  a 
point  de  f.uitcs.  Il  se  dit  de  l'écntjre  et  d..i 
langage.  Corre;tn  ;  purgato  ;  esatto  ;  emenda- 
to. -  On  dit  auî.i  ,  qu'un  Aiueur  est  cor- 
rect ,  oa  peu  correct  ,  pour  dire  ,  qu'il  est 
exact ,  ou  peu  exact  d?ns  les  f.,its  ,  dans  les 
dates,  duis  les  nom.  qu'il  rapnorte  ,  dans  son 
style.  Èiatto;  veridico;  cast'^ato.  -  On  dit 
d'un  Peintre  ,  que  son  dcssm  est  correct  , 
pour  dire,  que  son  dessin  est  dans  toutes  les 
règles     Corretto. 

CORRECTEIWENT  ,  adv.  Sans  f,iutes  , 
conformément  aux  règles.  Correttamele  ;  con 
eorrevon-  ;  purg.itamente.  . 

CORRECTEUR  ,  s.  m.  Celui  mi  corrige. 
Correttore  ;  ripr^nwre;  censo-e.  —  Correcteur 
des  comités.  Officier  qui  vérifie  les  comptes 
rendus  à  la  Chambre  des  Cumptes.  Revisor 
de'  conti  ;  Maestro  Auditore  ;  sin.'.aco.  - 
Correcteur  d'Imprimerie;  celui  qui  corrige 
tes  épreuves.  Comttott  di  stativa  ;  et  simple- 
ment ,  Correttore.  -  Chez  les  Minimes  , 
c'est  le  Supérieur.  ?adre  Correttore.  Dans 
certains  Collèges ,  celui  qui  est  commis  pour 
donnrr  Ip   fouet  aux  écoliers.  CorK.'.-ore. 

CORREClIF,s.  m.  Tout  ce  auiala  vertu 
de  tempérer  ,  de  corriger  ,  d'adoucir.  Cor- 
rettii'o.  -  fi?.  Certain  adoucissement  qu'on 
emploie  dans  le  discours  ,  pour  faire  passer 
favorablement  quel  c|ue  proposition  trop  forte, 
0V1  tro"  h-T'ile.  Correttivo. 

CORRI-'CTION,  s.  f.  Action  d^e  corriRer, 
et  quelquefois  la  chose  correcte  ,  tant  au  pro- 
pre ,  qu'au  figuré.  Corre\fone  ;  ememUi-one  ; 
ammenda  ;  atnmcndamento  ;  cornsjmento  ; 
€orr:fgitura  \  perJe\ionc  ;  giu<tej{a.  -  Re^ri- 
m^ntlc  et  admonition  ou  .iverti. sèment.  Lor- 
y^riorie't  riprens'on:  ;  avviso;  ammonizione  ; 
animavvers  ont.  Corr»C'ion  sévère  ,  frater- 
reile  ,  ch  ritahle.  -  Châtiment ,  peine  ,  pu- 
ri-ion.  Curre^U'ne  ;  puniiionc  ;  castipo  iS""'- 
f amento.  -  Mai-ou  de  correction  ,  lieu  des- 
tiné i  enfermer  ,  par  autorité  publique  ,  les 
f  Uionnck  tlunt  U  conduite  «it  déré^ec  Cas* 


COR 

dl  eorre\onc\  la  comycm.  —  Le  pouvoir  , 
l'aiKori'e  de  reprendre  et  de  châtier.  'ûirc\i<j' 
ne  »  disciplina  ;  m^^isiero  i  ^ovirno  i  corret- 
tone. -  idut  corrc*;:ioii  ,  swus  correction  , 
adv.  On  emi)Ioie  ce  terme  ,  lorsqu'on  craint 
que  qiulqac  chose  qu'on  dit  ,  ne  (iéplaise  à 
q.ielfii.ri'n  ,  et  lorsqu'on  veut  témoigner  res- 
pect et  (io(erence.  Sia  ditto  Cun  liccn\a  ,  con 
pcnn'ssiunc  ;  mi  si  ycnncita  U  dire  ;  con  huu~ 
nj i'rj^ij  dt  chi  m'ascoUn.  —  Figure  de  Rhé- 
thonque  ,  pjr  laquelle  l'Orateur  se  reprend  , 
pour  dire  q'.ielque  chose  de  plus  fort  que  ce 
qu'il  veut  d:re.  Corn^ion^-  —  T.  de  Pharm. 
La  prépur.ition  d'un  médicament,  p.ir  laquelle 
ou  û:e  ou  diminue  les  qujlués  nuisibles  des 
dn^uesqui  y  entrent.  C'urreiior.e. 

ÇO.vKhC  rKlCE  .  s.  f.  Trévoux.  CeHe 
q'.ii  corrige  ,  qui  clune.  Correttricc. 

CUlUti'Gfc.XCE  ,  5.  i.T.  d;  Droit  Public. 
Ditjnité  de  celui  qui  est  Régent  avec  un  ju:re. 
Co-rcscn^j, 

CuRRt'GENT  ,  s.  m.  Terme  de  Droit 
Pubi'c.  Kégent  avec  un  autre  ,  quia  la  même 
autorité.  Cu-resintc. 

cor;;ejioor,  ?.  m.  r.  d'Hist.  mod. 

En  Ésp-iRus  ,  premier  Otîicier  de  Justice 
d'une  Vtlle  ,  d'une  Province  ,  d'une  Juris- 
dicrion.  Pod:itA  ;  governatore  ,  e  slmile. 

COKi<L'LATlF  ,  ive  ,  ad].  T,  Didact. 
Qui  m.irque  une  relation  commune  et  réci- 
proque  entre  deux  choses,  Correlativo. 

CORRELATION,  s.  t.  /  .  /Arf^cr.  Relation 
réciproque  entre  deux  choses.    Correlativo. 

CORE^PGNDA.NCE  ,  s.  f.  Coulorm.cé. 
accord  enrre  deux  personnes  oour  certaines 
choses.  Corrispondenza  ;  relazione  ;  accordo , 
acconto  ;  carnlayoni  j  scAmbievoie\\a,  — 
KeLition  que  des  i\Lirchind>  ont  les  un^  avec 
Ics  autres  pour  leur  commerce  ;  et  géné- 
rjlemenc  les  différences  liaisons  que  des  per- 
sonnes ont  ensemble.  Corf-ispondenia  ;  re/a- 
!  lione  ;  cûmm::r-^L  di  lettere.   -   Ma  Corres- 

ipond.ince    m'écrit.    îl  mio  cornspundcnte   mi 
scriva  ,    ou  i  m<i  corrispondenti  mi  ^fr'vono. 
CO.iRKSi^ONJANr»  s.  m.  Celui  avec 
1  qui  on  a  correspondance.  Corr'spondcnte  -,  et 
;  pl.ïî  souvent  .iu  pi.  Corrispondenti. 

CORRESPONDANT,  ANTE,  adj.  Il  se 
;  dit  des  choses  qui  '.e  correspondent.  Coms- 
{  pondente  ;  congruente  ;  conformi  \  accostante  -, 
'  concordevole. 

CORRESPONDRE  ,  v.  n.  Répondre  de 
sa  part  ,  pnr  ses  ssntimens  par  ses  actions. 
Corrisf'ond^re  ;  contracc.imhiare  \  non  d:^-- 
nerare  ;  pacare  ;  soddisfar:  ;  assom'uUare. 
—  T.  r,  .Se  rapporter  ,  symétris^r  ensemble 
Corr.syundire  ;  rts^ondtre  ;  communrc  re  ; 
accordarsi  ;  confursi\  alarsi  ;  esser  in  faccia  , 
a  dirimpetto. 

CO-^ivlDOR  .  <;.  m.  Gallerie  étroite  qui 
sert  d;  passage  pour  aller  àplu'.icur';  appiir- 
temens.  Corridoio  ;  corrltojo  ;  androne  ; 
andito.  —  T.  de  fortif.  Chemin  -  couvert. 
Corrid,  io. 
CORRIGE  ,  ÉE  p.irt.  V.  le  verbe, 
CORRIGER  .  V.  a.  Oter  un  défaut  ,  des 
défauts,  11  se  dit  des  personnes  et  des  choses. 
C  rreigcre  \  r.'fjrmarc 'y  jmmcnd.zre  j  emen- 
dare-^  rj(f:*nûre;  domare  ;  mod:rarc.  Cor- 
rigez votre  promptitude.  Moderate  la  vostra 
vivacità.  Il  a  revu,  corrigé  et  ;iusmcii:é  son 
livre,  ['.gli  ha  riveduto-,  emendato  ^  corretto^ 
ed  accresciuto  il  suo  libro.  —  Chàrier  ,  repren- 
dre. Corre^sere ,  riprendere  ;  rampo^.nare  ; 
ammonire  ;  sgridare  ;  r!i}';;lisre  i  casti{;are  ; 
punir:.  —  Tempérer,  diminuer,  empêcher 
quelque  effet.  Mitigare  ;  addolcire  ;  umrt- 
rare  ;  mescere;  moderare-^  sminuirli  Jor\a 
di  ■juji'che  c<3sa.  -  Corrii^er  l'injustice  du  sorr , 
corrii^er  I.-  ijrtune,  c'est  réparer  à  la  modi- 
cité des  biens,  enrichir,  mettre  à  son  aise. 
Snf'evar  qnaîchcduno  nella  sua  miseria  i  arric- 
chirlo ;  soccorrerlo.  -  li'ch.  v.  r.  S'amender, 
devenir  meilleur  ,  se  défiire  de  quelque  dé- 
f.nr.    Corr^p^i^ni  ;  cnienJ.irsi. 

CO.iKIGliii.E  ,  adj.  de  t.  g.  Qui  peut  Être 
corrîp^.  Il  ne  se  dit  t;ucre  qu'.ivec  hi  néi^itive* 
et  ^n  p.ir'rtnt  des  mocuTj».  Corre^iyoU\  che 
può  user  (orrcttQ, 


COR 

CORRIGIOLE  ,  s.  f.  T.  Je  Bot.  V.  R«« 

nouée. 

COKRIVAL,t.  m.  Trévoux.  Compétiteur. 
On   dit  mieux  Hlval.    V. 

CO.-IKOBO.IATIF,  ivE,  ad),  et  quelnue- 
fois  subit.  Q,u  a  la  vertu  de  corroborer.  11  sa  1 
dit  en  larlaut  de  remèdes  ou  d'alimens.  Cor»  i 
roboraùvo  ;  corroborante. 

CORROitORt' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe.  \ 

CORROBORER  ,  v.  a.  fortifier,  donner  ; 
des  forces  a  quelques  parties  de  l'anim.-l  ,  1 
principalement  de  l'homme.  Il  se  dit  en  par- 
hint  de  remèdes  et  d'alimens.  Corroborare; 
fortificare;    dar  forta. 

CO.<ROD.\NT  ,  ANTE ,  adi.  Qui  est 
capiible  de  ronger  ,  de  percer,  de  conia» 
mer  les  parties  solides.  Co'rossvo  ;  corrodente. 

CORKOOÉ,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

ORRODtR,  V.  a.  Ronger,  manger.  Il 
se  dît  des  humeurs  malignes,  et  des  drogues 
et  autres  choses  ,  qui  par  une  certaine  ;>cri- 
monie  ,  ou  par  une  qualité  caustique  ,  ron- 
gent ,  brûlent  la  partie.  Rodere  ;  corrodere  ; 
Consumare  a  poco  a  poco. 

CORKOI,  s.  m.  La  façon  que  le  Cor. 
royeur  donne  au  cuir.  C.ncia  delle  pc'li. 
-  Mass  f  de  terre  glaise  pour  retenir  l'e.iu, 
Argitia   ben   battuta  e  ben  impastata  per  «/-- 


e-n.t 


c'iue. 


CORtS.OMPRE  ,  V.  a.  G.Ver ,  al-crer, 
ch.inger  en  m.il.  Rendre  méchant.  Deb  ni- 
cher, violer.  Corrompere  i  ffujsta'e  ;  p  :tr.ra' 
re  ;  disformare  ;  viziare  ,  alterate.  —  hg.  ■  .r- 
rom^re  les  inceurs ,  une  hlle  ,  une  te  uni;. 
Sedurre  ;  corrompere  ;  depravare  ;  vivii  .  ; 
disLuljellare.  ~  Corrompre  des  té-n.  :  .  , 
un  Juge.  Subornare;  scdirre;  corromf.r.  r 
via  di  danaro  \  indurre.  —  Eli  u.irlant  dt  l:v.  , 
de  textes ,  ctc  Al-crer ,  tr.)nquer  ,  ch  r,  r. 
Alterare;    cambiare  ;  fa's:fic.ire  ;    adone      :. 

—  V.  r.  Se  gâter  ,  ne  -.e  i-as  e.trder  ,  1  e^  ro 
la  torme,  la  fisìure  ;  et  en  clioses  moral-.i, 
Sf    dépraver.    Corr..mp:rs'  ;    guastarsi   ;     ce. 

—  .Se  souiller  ,  se  f.jre  tomber  en  pollatit^n, 
Ca^et  in  po'ìuvone. 

COF.i<OMI'U,    UE,  part.  V.  le  v.-rb-. 

—  On  dit  que  l'ÏMlttn  ,  l'Espagnol  i.i  le 
Français  son'  du  L.-'tiii  corrompu  ,  :'  jr 
dire  ,  que  ces  L  'ligues  son'  formées  vu  [^j- 
tin  qu'on  a  altéré.  Corrotto  ;  lingua  corretti 
dal  Latino. 

CORR(.)MPU  ,  s.  m.  Débauché.  V. 

COaIIOSIF,  ive,  ad).  Qui  ronge,  qui 
ftntame  les  corps  sur  lesquels  il  est  appliqué. 
Il  est  aussi  suhst.  Corrosivo 

CORROSION,  s.  f.  L'-iction  et  l'eHel 
de  ce  qui  est  corrosif.  Corrosione  ;  coiro' 
dimen-o. 

C  '.RROYE  ,  f.E  ,  pfrt.  V.  le  ver'^e. 

,COR,(OYER,  V.  a.l'ar-r,  repasser,  ma- 
nier ,  ratisser,  adoucir  d.*s  cuirs  ,  c  K  nr 
donner  le  dernier  apprêt.  Lustrare,  pol'^e  II 
cuoio.  —  Battre  et  paitrir  de  la  terre  :J  i^c, 
fliin  d'en  faire  une  espèce  de  massif  .1 
tienne  l'eau.    Impastar  /a  creta,    Ca-;     i. 

—  Corroyer  un  b.iss.n  de  Fon'.iine  ,  un  .,  ;  ' , 
etc.  c'est  y  mettre  le  corroi.  Argina)  .  r 
creta  impastata.  —  Cirroy^r  le  fer  ,  c'^  It 
battre  a  chaud  ,  prêt  à  fondre.  lia-r.'^  U 
ferro  mentre  il  infocalo,  ~  Corroyer  du  I  '  , 
c'est  en  ôter  la  supf?rficie  grossière.  P:j.'.a- 
re  ;  Vsciarc  ;    spianar  Ugnami  ;  disgrossarli. 

—  Corroyer  du  mortier,  c'est  mêler  ensem- 
ble la  chaux  et  le  sable,  impanar  la  sabbi» 
con   la  calcina. 

CORROYEUR  ,  s.  m.  Artisan  dont  le 
métier  est  de  corroyer  des  cuirs  .  Autrefoili 
ils  formoient  quatre  (."ommilnau'és.  Les  cor- ^ 
royeurs  travailloient  les  cuirs  blancs;  les 
B.iudroyeurs  les  cui'^s  de  couleur.  Lesi 
Cordouanniers  110  préparoienr  que  des  cstr-' 
duuans,  ou  esp-èces  de  maroquins.  LesSueiiri' 
donnoienr  aux  cuirs  le  suif  et  la  graisse.  Con- 
ciator  dl  felli  ;  cuoiai  •  ;  yellacane.  '■ 

CORRUnE  ,  s.  f.  Espèce  d'asperge  sauva-; 
pe.  Elle  croîtp.irnii  l''s!t.iies  et  les  broussail'es,' 
et  ,1  les  mêmes  proiiriélés  que  l'asperge  culti- 
vée. Sr.ir.r:o   t,;V...-cv. 

COH.RUGALEUR ,  s.  tn.  r.  i'^/w<  Mut- 


^•' 


e  o 

eie  qiri  sert  au  froncement  des  sourcils. 
Corn  Injure. 

CuHBUl'TEL'R,  trice,  s.  m.  etf.  Ce- 
lui ,  cciie  qui  corryni:>t  1  esprit,  les  ra^Lirì  le 
goût.   Cw^ur.,'i  :    eu-rii:.ji:ore. 

COKKU.'TIlJILiyf,  s.  f.  Q  ialite  psrli- 
fliielie  un  ci.rcs  pl:ysiq.ie  est  sujst  à  corrup- 
tion.  L'orr„it:hi!ttà. 

CORRUi^ribLE  ,  pi\.  de  t.  p.  Suièt  à 
corruption.  Corrit'nbu:  i  currotdhtU  ;  c<jr- 
romfcrolt.  -  fig.  Q.i  p:nT  se  laisser  cc.rruin- 
pre  pGur  faire  qui 'que  chose  contre  son  de- 
VOT.  Che  ^..ò  c^scr  forruttj  ,  suhjrnJto  ;  se- 
ioitc.  II  5  plus  o'ui.ife  avec  la  négative. 
Incorrotto  :  iccorrutttb:Ui 

CORRUPTION,  s.  f.  Altération  dans  les 
qualités  princ  *  '.es  ,  djiis  1.- siibst.nce  d'une 
chose  ,  et  r,.'.-ioii  i  r.r  l.iqi.cUe  ce  ch.<ngc- 
mentsefaic.  Co'ruj'crt:  i  coiruttura  ,  corrom- 
frm.i.'o.  —  Putrel.it tion,  p-urriiure.  Corru- 
iwnc  ;  futnfavone  ;  futr.icir.i:,  ;  ft.v,- 
iumii  puliû  ;  /it...-<.  -  lis- Tou'e  déprava- 
tion d.iis  les  mcturi  ,  et  i.rin  ipalemcnt  cele 
quiregardela  justice,  U  fidélité,  la  pudici:é. 
tO'rultone't  c^rrurtda  \  dcfrava^tonc,-C\'i3Vi- 
gement  vicieux  qui  se  trouve  d..ni  un  texte  , 
dans  un  livre,  l ûh'jiczi\>ne  ;  aiiititiraï'toiit -^ 
eltcrjy^nc.  —  On  dit  qu'un  mot  se  dit  p.ir 
corruption  ,  pour  dire  ,  qu'il  a  été  iilteré. 
Corrrjiiofie, 

COilS  ,  s.  m.  pi.  T.  de  Vénerie  et  (Te 
Blason.  Il  se  dit  de  ces  cornes  qui  sortent 
des  perches  du  cerf.  Un  cerf  de  dix  cors , 
ou  plus  communément ,  un  cerf  dix  Cors  , 
pour  d-re  ,  un  cerf  d.;  moyen  iise.  Corno  di 
tcrvo, 

CORSAGE,  s.  m.  I.a  t.iille  du  corps 
huTiam  ,  depuis  les  épaules  justîii'.-iux  hjn- 
ch=*s.  r  se  dit  iiussi  des  chevaux.  Cv'yuraturai 
ttJ".r.j.  -  En  T.  di  Drarcr:t.\.  C^r,é. 

CORSAIRE  ,  s.  in.  Celui  qui  commande 
un  Vdisita.i  armé  en  course,  et  qui  a  une 
commis-ion  de  quelque  Puissance.  CorsjU, 
On  nomme  ainsi  quelquefois  un  Pirate. 
V.  Pirate.  -  On  appelle  aussi  le  vaisseau 
iiion'é  par  un  Corsaire,  un  Vaîsscr-u  Cor- 
saire, ou  simplement  un  Corsaire.  Corsate  ^ 
Itavi  a'matoL  in  corso.  —  On  dir  fig.  o  t'un 
homme  est  un  vrai  Corsaire  ,  pour  cire  , 
qu'''eitdur,  impitovab'e  ,   inique.  V, 

COR  s'E' ,  ad),  m.  T.  de  Manuf.  de  draps. 
Se  dit  d'un  drap  qui  a  beaucoup  de  corps  , 
q_ui  est  liien  fourni  de  laine.  On  dit  aussi  to.it 
simplerrîcnt ,  dr.*pqui  a  du  corps  t  dan^  qu.?!- 
ques  fabriques  on  emploie  le  terme  de  Cor- 
sape  Cht  ha  i^el  corpu  assai. 

CORSELET  ,  s.  m.  Corps  de  cuirasse  que 
portjienf  lespïquiers.  CorsaUtto.  T.  d'Jfiscct. 
Partie  du  cori  s  de  l'insecre  qui  répond  À  la 
poitrine  dps  grands  animaux.  Torace. 

CORSET  ,  s.  m.  Corps  de  cotte  des  Villa- 
geoises. Giuiha  ;_  g-.uitacuore'^  giustacorpo. 
—  Peti'  corps  ordinairement  de  toile  piquée 
et  sans  baleine  ,  queles  femm'^s mettent,  lors- 
qu'elles sont  en  dé.hibillé.  Oluhttitio. 

CORTEGE  ,  s.  m  Suite  de  personnes  qui 
accompagnent  un  gr.-'nd  Seip;neur  ,  ou  un 
AmSissideur  dins  des  foncions  publiques, 
et  d.ins  les  cérémonies,  pour  lui  faire  hon- 
neur. Cijtegg'o  ;   comithj. 

COR  ICAL  ,  ATE  ,  adj.  I!  ne  se  dit  stuère 
qu»  de  la  partie  extérieure  eu  cerveau  et  du 
cervelet,  cvrtrcale. 

CORTINE  ,  s.  f.  Trépied  d'airain  ,  con- 
sacré à  Apt'llon  ,  qui  étoit  g^^rdé  chez  les 
Q.lin'^ecimvirs.  Treppiede,  o  sia  tripode^  sul 
^uaU  sa^'va  la  sacerdotessa  d^Apollo  per  dar 

C'"""  USE  .  s.  f.  V.  Oreille  d'ours. 

CORVE'ABLE  .  s.  m.  et  quelquefois  ^dj. 
Se  dit  des  vasssux  sujets  à  des  corvées.  Co. 
Uro  ,  che  son  soggetti  a  seryitù  o  tributo.  On 
1  coram,  ndé  'es  corvé-bles. 

COR'E'E,  s.  f.  Certain  travail  et  service 
que  le  Paysan  ou  Tennncier  doit  à  son  Sei- 
gneur ,  soit  en  journées  de  corps  ,  soit  e-\ 
to'  rr.ées  de  chevaux  ,  de  bœufs  et  de  ber- 
nois. i,r„ri;  tributo.  -  fil.  Le  travail, 
»«t  du  corps  ,  ioit  de  l'esprit ,   qu'on  fait 


C    O    S 

sans  profit ,  et  comme  à  son  regret.  lavoro; 

CORVETTE,  s.  f.  Petit  bitiment  léger 
dont  on  se  sert  ordinairement  en  mer  ,  pour 
aller  àia  découverte.  St.rta  dì  nayiiia  v^ivcc 

'  'Cv)RLoCÀtÌO.NJ  .  s.  f.  T.  de  Phy>.  Eclst 
de  lanttkire.  Coruscaslop:  ;  lampo  ',  balena' 
mento  ;    spUnivr  brillante. 

COilYbAME  ,  s.  m.  Nom  qu'on  don- 
noit  aux  Prêtres  de  Cybelie  ,  qui  dansoient 
au  son  des  flûtes  et  des  tambours.  Co^ibante. 

COXYMBE  ,  s.  m.  T.  de  bot.n.  Il  se  dit 
des  fleurs  de  certaines  plantes ,  qui  portent 
aux  sommités  de  leurs  tiges ,  un  assemblage 
de  petites  lieurs  ram.issées  en  forme  de 
bouquets.  Corimb». 

COKYivliilFERE  ,  adj.  de  t.  g.  T.  de 
Bo'an.  Qui  porte  des  coryn.bcs.  Corimbi/ero. 

CORYPHE'i.,  s.  m.  T.  Grec.  Celui  qui 
se  distingue  le  i  ius  dans  une  secte,  dans  ime 
profession.  Corifeo. 

Ct)RYiE,  s.  m.  T.  deMéd.  nistilljtlon 
d'une  humeur  acre  de  la  tète  dans  les  narines 
Crrii\i,. 

CUoAQUES,  s.  m.  pi.  Sorte  de  Milice 
établie  en  Polocne.  Cosacchi. 

ÇOSCI.N'OMA\ÇlE  ,  s.  f.  T.  de  Divinai. 
Divination  qui  se  fait  par  le  crible.  Indovlna- 
mento  che  s- fa  collo  slaccio. 

CU.SCOMA  ,  s.  m.  T.  de  Botan.  Arbre 
du  Monomotuiia.  Il  porte  des  fruits  semblables 
aux  tjommes  d'amour  ,  q^ii  sont  purgatifs. 
Sorta  d'albero  cosi  detto. 

,CO-SECAN  re  ,  i.  e.  T.  de  Géograph.  La 
sécantedu  complémentd'im angle  ài»  cé-grés. 
Cot^cante. 

CO-StlGNFUil ,  s.  m.  Celui  qui  possède 
une  terre  ,  un  net  avec  un  autre.  Corsignore. 

CO-SINUS  .  s.  m  T.  de  C;éom.  Le  .Sinus 
du  complément  d'un  angle  à  (>d  degrés.    Cos' 

[''"COSME'TIQUE,  adj.  de  t.  g.  T.  de 
Ph.-rm.  ie  dit  de>  drogui^s  qui  servent  à  l'em- 
be'l's-ement  de  la  peòu.  Cvs-nctico, 

Cs)MOjGuME,  s.  f.  Science  ou  sys'ème 
dell  form.Ttion  de  l'Univers.   Coswi^ci^ma. 

C  ;S.\10G>A1-HE,  s.  m.  Qui  s.iit  la  Cos- 
m.'gr.ii>h'e.    Co^m.^raio, 

COS.'sIOGRAi'HlE,  s.  f.  Description  du 
monde  entier.  Cosmof^rafia. 

COS.MO.-^RAPHIQUE ,  adj.  de  t.  g. 
Apnartenant  à  la  Cosmographie.  Cosmo- 
grafico. 
_  CO.S.MOLABE  ,  s.  m.  T.  d'Ast'on.  An- 
cien instrument  de  Mathématique  ;  c'est  pres- 
que le  mèm»  que  l'AstroLbe.  Cosmolabio. 

COS.MOLOGIE,  s.  f.  T.Didac.  Science 
des  loix  générales,  par  le.quelles  le  monde 
phvsique  est  eouverné.  Cosmoìcgia. 

COSMOLÒGiOJE  ,  adj.  de  t.  g.  Qui  ap- 
partient à  la  Cosm.nogie.  C  smcLfico. 

COSMOPOLITE,  s.  m.  Celuiqûi  n'.-do-ste 
point  de  patrie..  H.bt.mt  du  monde.  Abi- 
tante dd  mondo.  Au  besoin ,  on  pouTait 
dire  :  Cosmopolita  ,  ou  bien  ,  Cosmo;  o''rano. 

COÌSE  ,  s.  f.  Enveloppe  de  cert.iins  légu- 
mes t  comme  pois,  féves ,  etc.  Kaccjll  ; 
gigliuo'.oi  guscio;  sc.irja.  Il  s»  dir  aussi  du 
fruit  de  que'ques  arb.is-es.  -  T.  d'Hist.  nat. 
Espèce  de  fruit  de  Gainée  ,  qui  a  la  figure 
du  marron  d'Inde,  et  un  peu  de  son  amer- 
tume. 5t>.'-fa  rfi/i«rro  ^«j^crro  ,  che  ha  moitA 
somiglianza  co^  marroii  d'India.  -  Cjsse. 
f.  deMir.  V.  Delor.  -  T.  de  Parcheminicr. 
Les  r.nclures  do  parchemin ,  lesquelles  font  .ine 
très-be'le  colle.  R''agli  della  pergamena.  - 
Su-erfic'e  du  rocher  d'ardoise  ,  dé'iouil'ée 
de  la  terre  qui  la  recouvroit.  Cro"a  della 
lavajna,  eoltane  la  terra  che  la^coprlya.  - 
Pois  sans  rosse.  V.  Poi; ,  cu  Pois  goii'u. 

CO.SSER  ,  v.  n.  Il  se  -'it  des  béliers  qui 
heurtent  de  U  réte  ,  les  uns  contre  les  autres. 
Co"---.'5''.:'-^i   co\l.Te. 

rOs-IQ'JE,  aHj.  Nombre  co-sipte,  T. 
d'Arlthmc-  et  d'A'gehre ,  dont  les  prem'ers 
An'eiirs  d'Algèbre  se  sont  fréquemment  ser- 
vis.   CoSS'C. 

COS^ON ,  s, m.  Espèce  de  petite  vermine. 


C    O    T  199 

qni  g4?e  le  blé.  Tonchio;  piniaeehlo. 

C1.JSSU  ,  UE ,  crij.  1;  se  dit  des  lc!;umes  qui 
ont  beat  cou;»  de  cos>e.  Che  lia  moita  icor-^a  , 
gran  buccolo.  —  fis;,  et  (rov.  licuime  tosïii, 
un  homme  riche.  V.  Pvtclie  ,  oi- n'eut.  —  On 
dit  yop.  d'un  homme  qui  dit  des  choses  peu 
vraisemblables ,  qu'.l  en  conte  de  bien  cos- 
sues.  Lanciar  cantoni,  c  canpcniii. 

COÌ.TAL  ,  ALE  ,  adj.  i.  d'Anat.  Qui 
appartient  aux  côtes  ,  tu  qui  y  a  quelque 
r.ipj.ort;  ainsi  un  dit  ,  les  verubres  costa- 
les ,  e-c.   Costale. 

COS  i'ON  ,  s.  m.  Trév.  V.  Jumelle. 

COSTUùiE  ,  s.  m.  Mot  pris  de  l'itdien  , 
et  qui  siRnifie  les  usages  des  diiierens  temps, 
des  d  ftérens  luiix  ,  auxquels  le  Peintre  est 
obligé  de  se  conformer.  Costume.  —  I!  se  dit 
aussi  ,  en  parlent  des  Poèmes  ,  des  Pièces 
dramatiques ,  des  fictions  ,  des  histoires  ,  etc. 
Costume. 

CO-TANGENTE,  s.  f.  T.  de  Géom.  La 
tangente  du  complément  d'un  angle  à  99 
degrés.   Contangcnte. 

COTE,  s.  f.  (  La  première  syllabe  est 
breve.  )  Marque  r.umérale  dont  on  se  sert 
pour  mettre  en  ordre  les  pièces  d'un  pro- 
cès ,  etc.  Lettera  niim-.rale  ,  che  serve  A' 
signo.  Sous  la  cote  A  ,  sou  1.^  cete  B.  -  Faire 
une  cote  mal-taillée,  c'est  faire  une  conven- 
tion en  gros,  sans  entrer  dans  la  discussion 
particulière  de  chaque  chose.  Far  un  taccio; 
srat,liare. 

COTE  ,  s.  f.  Os  courké  et  plat  qui  sert 
à  fo'mer  le  l'arois  de  la  poi'rine.  Costa.  -  On 
ditd'un  cheval,  d'un  homme  extrêmement 
maigre  ,  qu'on  lui  compteroit  les  cô.es.  Se 
SU  pofelbono  numerare  le  coste.  -  fig.  Ligne,  ' 
exrri-ction  ,  race.  Origine;  stirpe;  discendinrai 
Nous  soirmes  tous  de  la  còte  d'Ad.m.  hro- 
venlam  tutti  dalla  costa  d'Adamo.  -  prov. 
D'une  personne-  qui  se  pique  mal-à-,  ropos 
c  une  haute  nib  esse  ,  on  dit ,  qu'il  s'imr-gine 
venir  de  la  côte  de  Saint  Louis,  ii  cr^de 
essere  de'  Reali  di  Francia.  —  pop.  Mesurer 
les  côtes  ,  c'est  battre  à  conjis  de  bâton, 
ou  de  quelque  chose  qui  plie  ,  en  friip.-^nt. 
Riveder  le  coste.  —  Rompre  les  côtes,  c'est 
battre  à  outr.^.nce.  11  est  bas.  tiompcr  U 
toste.  -  prov.  et  fig.  Serrer  les  côtes  à  un 
homme  ,  c'est  le  \  tesser  ,  le  poiirsu-vre  vive- 
ment. Prender  un  ucmo  aile  strette.  -  Côte 
a  cote  ,  adv.  A  côté  l'un  de  l'autre.  A  fian- 
co ;  a  lato  ;  da  canto  ;  a  canto.  ~  Côte 
se  dit  aussi  ,  de  plusieurs  choses  qui  ont 
quelque  ressemblance  avec  les  cô'es  des 
animaux.  Côte  de  melon ,  côte  de  citrouille. 
Costa  ,  f.tia  d'  melane,  di  iucca.  -  Côte 
de  luth,  etc.  Costa   di  liuto,  ec.    -  Côtes 

n  vaisseau  ;  les  pièces  qui  si  m  jointes  à 
la  quille,  et  qui  montent  jusqu'au  i  l>-bord. 
Staniinare  ;  ussame  e  scalmi  d'  un  vastello, 

-  Le  penchant  de  la  montagne  ec  d'une 
colline.  P.nJio  ;  pendice  ;  il  declive  ;  collina.; 
poggio.  -  Bii'ir  à  mi-côte,  c'est  bjtir  sur 
le  penchant  d'une  mon-.igne.  Fabbricar  sul 
declivio  ,  sul  pendio  d'  un  elle  ,  d'una  mon- 
tagna. -  Les  rivages  de  la  mer.  Costa  ; 
Udo  ,  spiaggia.  Les  côtes  de  France  ,  d'Es- 
p  igne  ,  ere.  -  Cò'e  sous  le  vent  ,  c'est  la 
côte  ou  le  vent  pousse  le  vaisseau.  La  cos'a 
sotto  v-nto.  -  On  dit  que  la  côte  court  an 
^ord  ,  au  .'>'ud  ,  pour  dire  ,  qu'elle  regarde 
et  est  opposée  au  Nord,  au  Sud.  La'cosia 
"^f^  '.'ornontana  ,  o  tnex\cglomo. 

K.I.J  1 1 ,  S.  m.  La  partie  croite  ou  eauche 
du  coris  de  l'animal,  depuis  l'aisselÌe  jus- 
qu'à la  ii.-.nche.  £.■:<■  ;  fianco  ;  cosja  ;  canto  • 
P/rte.  -  P.ir  ressemb'.tnce  ,  en  le  dit  .lussi' 
des  choses  ,  et  il  signihe  ,  endroit  ,  partie 
d  une  chose.  Lato  ;  canto  ;  parte.  -  Les  côtés 
i'm  vaisseau.  /  fianch'  d'una  n.tve.  -  Les 
cô-és    d'une  é'.tfe.  Il  verso  d'una   siojf'a. 

-  Les  deux  côtes  de  l'eau.  Amie  le  sponde 
dell  acnua^  7  ,^->^'<-  Portilo  ;  parte  ;  cani». 
Ce_t  le  cote  le  plus  juste.  Se  ranger  du 
cote  des  plus  forts.  -  Efe  du  côte  d'une 
personne,  c'est  être  pour  ui, e  personne,  5rj 
Con  uno  ;  i,.n^r  dJ  uno  ;  prender  le  di  lui  parti'' 

-  La  ligne  de  psrentéj  race,  ori^inç,  ijir/<» 


îoo  e    O    T 

■ra:c{ii  1  /limts^a -^  canto  \  parte,  —  Du  côf 
it  sa  m.Te  ,  il  est  «le  bonus  maison.  Du 
côré  <>\.\  pere.  ^ìt  Linea  paterna  j  del  padre  y 
idi  Utu  dd  padre,  -  Du  côté  gauche  ; 
bitard.  Jia'taido.  -  T.  de  Géom.- Côtés 
d'une  linuri-  ;  les  llçnçs  qui'  en  forment  la 

•circont'érence.  I  luti  d\fia  fipi'ta-  —  Se  te- 
nir \ei  ^òté'  derirc.  K-dere  a  la  smascellata. 

—  fcm.  E'.rc  sur  les  cò-és,  c'e^t  être  blesse-. 
Essir  Jiritu  ;  njrt  potersi  muovere.  —  Un 
Courtisan,  un  Mar^h^nd  est  sur  le  coté, 
lorsqu'il  est  proche  d--  sa  rume  ,  ou  qu'il 
perd  son  c'édit.  /4iAir  allû  hciida.  -  Jeter, 

•mettre  quelqu'un  sur  le  cô.é  ,  c'est  1<?  co.i- 
cher  par  ttrre  mott ,  ou  bien  ble'sé.  Disten- 
der aicuno  a  terra  murti, ,  o  gravemente  ferito. 
L'onivrr.r.  Innbr-ar'.o.  -  fis-  Mettra-  q.ia'que 
chuse  du  côté  de  l'épéc  ;  me' tre  à  couvert 
quelque  somme  ,  de  que'.que  m..nièro  qu'on 
l'ait  g.iginée.  Metter  da  banda  ;  metter  da 
canto  grialc-'ie  somma  di  danaro.  -  Mettre 
line  bouteille  sur  le  cn'é  ,  c'est  la  vider. 
Votar  un  jiasco.  -  Mettre  un  vjisseau  sur 
le  côté  ,  c'est  le  coucher  ,  v"'"'  '«  caré- 
ner ,  le  radouber  ,  etc.  Metter  un  vascello 
tUa  banda  per  carenarlo.  -  Un  vaissesu 
est  sur  le  còte  ,  lorsqu'il  est  renversé  sur 
le  sab'e  ,    échoué.  Naufragato   sa   la  rena. 

-  On  .-.ppclle  ,  les  bas-côtés  d'une  Eglise, 
les  ailes  basses  qui  sont  à  côté  de  la  nef. 
Le  parti  laiirall  d' una  Ch'esa  ;  le  nav.rtc 
latéral:.  -  fis-  et  prov.  Voir  ^.e  quel  côté 
vient  le  vent.  V.  Vent.  -  Côté,  dans  une 
signiticticn  pl.JS   étendue  ,  se  prend  aussi  , 

four  toute  la  partie  droite  ou  gauche^  de 
animal.  Fianco.  -  A  côté  ,  adv.  Au  co'é, 
à  droite  ou  à  qauche.  A  canto  ;  a  lato. 
"Marcher  à  côté, "èrre  à  côté.  -  fis.  A  l'égal, 
t'a.-yj/e  ;  che  sia  dil  pari ,-  ci\c  j.'/  vada^  che 
gli  sieda  a  lato.  César  étoit  trop  imuerieux, 
pour  souffrir  quel<|u'un  à  côte  de  lui.  -  A 
côté  ,  prép.  Auprès.  ^i4^ctfnro  i  vicino;  da 
una  parte.  -  Donner  à  côté,  c'est  s'éloigner 
<lu  but.  Il  se  dit  au  prop.-e  et  au  figuré. 
•Scostarsi  dal  segno  ;  non  copier  nel  s:^r.o. 
'  —  De  côté  ,  adv.  De  bi::-s  ,  obliquement. 
Per  traverso  ;  da  canto.  Son  manteau  ,  _son 
rabat  est  de  côté.  -  fig.  Rcsarricr  de  coté, 
c'est  regarder  avec  dedsin  ou  avec  colère. 
Guardar  bieco  ;  con  occhio  bieco  ;  alla  trave, 


in  cagnesco  ; 


Mettre 


chose  de  côté  ,  c'est  la  mettre  en  reserve. 
Custodire  ;  mettere  in  serhu  ;  metter  da  pane, 
da  banda.  -  Aller  de  cô'é  et  d'au're.  An- 
dare in  v.'lta  :  andar  giranelo  in  qua  e  in  là. 
-  De  (juel  côté?  Da  fjujljarie  ?  -  De 
tous  có'és.  Per  ogni  lato;  d'ogni  parte. 

COTE',  TE,  part.  Notaio;  contrassegnato. 

COTEAU  ,  s.  m.  Penchant  d'une  colline, 
■depuis  le  haut  jusqu'au  bas.  Colle;  coltina; 

'"COTELETTE,  s.  f.  Cô-e  de  certains  ani- 
maux ,  comme  porc,  mouton  ,  etc.  lorsqu'elle 
est  séparée  de  l'animal  et  des  autres  côtes. 
Braduala  ;  costolina  ;  costerella. 

COTEX  ,  V.  a.  Marquer  suivant  l'ordre 
ics  lettres  ou  des  nombres.  Notare.  -  Coter 
un  clL-ipitre  ,  un  article  ,  un  verset  ,  etc. 
narq.K-r  quel  quantième  est  ce  chapitre,  cet 
arricl",  ce  verset  ,e'.<:.  Notare;  contrassegnare. 

COTERtT,  s.  m.  V.  Cotret. 

COTERIE,  s.  f.  Espèce  de  société.  II  est 
fam.  et  signifie  particulièrement,  société  de 
plaisir.  S:cit^à  ;  compagnia  ;  brigata. 
}  COTHURNE,  s.  m.  Sorte  de  chaussure, 
dont  les  Acteurs  se  servoi'nt  anciennement, 
pour  jouer  le  Tracique.  Coluto.  —  Cliaiis- 
(cr  le  coth-arne.  V.  Chnisser. 

COTI ,  lE  ,  part.  V.  le  vrrbc. 

COTICE  ,  s.  f.  T.  de  £/<«on.  Bande 
étroite  ,  qui  n'occupe  ni'«  Il  quatrième  ou 
la  cinquième  par'ie  de  l'écu.  Cotissa. 

COTICE.  adj.  T.rf«5/«.Ilseditdel'écu, 
lorsqu'il  est  rempli  d'e  dix  bandes  de  couleurs 
alternées.   Cc:i'<aro. 

COTIER,  ^dj.  m.  Qui  a  la  connoissnnce  , 
fc  pratique  d'une  côte,  l'ilote  Côtier.  On  dit 
aussi ,  subit,  ce  i'iiete  est  bon  Cûtier.  Piloto 
ti/stierc. 


C    O    T 

COTIERE ,  s.  f.  Suite  des  côtes  de  mer. 
Costiera  ;  spiaggia  ;  riviera.  —  Une  planche 
de  jardinage  ,  qui  vu  un  peu  en  talu-.  ,  et 
ord'ndiremt^nt  adossée  a  une  muraille.  Broda. 

CUllGNAC  ,  s.  m.  Aorte  de  confiture 
fai;e  ;.vec  des  coius.  Cot^tgnato. 

COTILÎ.ON,  s.  m.  Cotte  de  dessous ,  jupe. 
Ctoppa  ;  gonnella  ;  et  les   Poeces  :   gonna. 

—  Aimer  1-  cotillon  ,  c'est  aimor  les  femmes , 
èire  adonné  aux  grisettes.  Lsser  donn.ijo  , 
0  donnaiolo  ;  praticar  rolentieti  colle  donne. 

—  C'est  auisi  une  sorte  de  danse.  Danser 
le  colillon.  Sorta  di  ballo. 

COTl.VGA,  s.  m.  T.  d'Ornithol.  Ohom 
du  Hréail  (lu  E;^nre  des  grives.  Cotlnga  ,  o 
Tordo  del  ìirasite. 

COTiR,  V.  a.  Meurtrir.  Il  est  popul.iire  , 
et  ne  se  dit  qu'en  parlant  des  fruits.  Am- 
maccare ;  pestare  ;  acciaccare. 

ÇOJ'ISATION  ,  s.  f.  Action  de  cotiser, 
ou  imposition  faite  par  cote.  IL  far  la  tassa  , 
la  quota. 

COTISÉ  ,  £e  ,  part.  V.  le  verbe. 

COTISER,  V.  a.  Taxer,  régler  la  part 
que  chacun  doit  donner.   Tassare  ;  ordinare 
ta  tassa  ,  la  quota.   —   Il  est  auisi  réc. 
. COTI ■> SURE,  s.  f.  Meuririssure.  Il  ne  se 
dit  que  des  fruits.  Ammaccatura. 

COTIFEi  ,s.  f.  V.  Quotité. 

COTON  ,  s.  m.  Espèce  de  laine  qui  vient 
sur  un  arbuste  qu'on  n.tmm2  cotonnier.  Cw- 
tine  \  bambagia.  —  Espèce  de  d..vet  uui  vient 
sur  quelques  fruits,  et  mèm^'  sur  le>  boutons 
de  h  rose  et  de  quelques  p!.,ntes  ;  la  b  j.irre 
du  bourgeon  de  la  vigne  et  d;  cert.iins  arbres. 
Lana  d.gli  alberi.  -  poéi.  B.irbc-  de  jeune 
homme.  Lanugine  ;  primo  pelo  ;  prima  barba. 

—  On  dit  qu'une  étoife  jette  son  coton,  du 
coton,  pour  dite  ,  qu'elle  jette  une  e,^*ece 
de  bourre  qui  resiemble  à  du  coton.  Maud/tr 
Jiiori  la  borra,  il  pelo.  -  Cotons,  i .  de  i^lar. 

Pièces  de  buis,  dont  on  se  sert  à  fortiher 
un  màt  ,  atiquel  un  les  joint  étroitement. 
Lagnili. 

Co  rONNE  ,  ÉE  ,  part.  Il  n'a  guère  d'usa- 
ge que  dans  cette  phrase;  cheveuxcotoimés, 
pour  dire,  très-co.irts  et  tre  .-fri, es,  comme 
ceux  des  Nègres.  Capegli  corti  e  crespi  ,  o 
ricci'iti. 

COTONNER,  SF.  COTONNER,  v.r.  Se  dit 
des  choses  qui  commencent  à  se  couvrir  d'un 
certain  petit  coton  ou  duvet ,  et  plus  parti-  1 
cultèrement ,  des  étoffes  sur  lesquelles  s'élève 
certaine  bourre.  Accttonarti;  lo  arricciarsi 
del  pelo  ,  del  panno.  —On  le  dit  aussi,  des 
artichauts  ,  des  r.ives  ,  de  quelques  fruits , 
comme  des  pommes  dont  la  subit.ince  dc-vieiit 
mollasse  et  spongieuse  comme  du  coton.  Pas- 
sare ;  sernenûre. 

COTONNEUX,  EUSE  ,  adj.  Qui  est  deve- 
nu mollasse  et  comme  spongieux.  Il  se  dit 
des  raves  ,  des  artichauts  ,  des  pomme;  et 
autres  fruits.  Passato  ;  scemo  ;  immezïjio  ; 
spnn'ioso. 

COTONNIER ,  s.  m.  Arbuste  qiu  porte 
le  coton.  Planta  che  produce  il  cotone. 

COTONNINE,  s.  f.  Sorte  de  toile  faite 
de  gros  coton,  de  laquelle  on  fait  des  -oiles 
pour  les  calères.  Cotonina  ;  tela  da  vele. 

COTOYER  .  v.  a.  Aller  côte-à-côte  de 
quelqu'un.  Andare  a  lato  ;  a  fianco  ;  da 
canto.  —  Aller  tout  le  long  de  ...  .  Andar 
luryo  un  fume  ,  un  muro  ,  un  bosco  ,  una 
costiera  ;  costeggiare.  Vaisseau  qui  coroie. 
Vascello  eh:  costeggia  ,  che  va  lungo  il  lido, 
che  va  radendo  i  lidi  ,  che  naviga  costa  a 
costa. 

COTRET,  s.  m.  Petit  faisceau  co-.irt , 
composé  de  morceaux  de  bois  de  médiocre 
erosseur,  et  lié  par  les  deux  bouts.  Fareetto; 
f.islello  di  legna.  -  fig._  et  fam.  Huile  de 
cotrcts  ,  des  coups  de  bâton.  V.  Bâton, 

COTTE,  s.  f.  Jupe.  Il  ne  se  dit  plus  que 
de  l'habillement  des  femmes  de  basse  con- 
dition. Gonnella  ;  ciarpa.  —  Donner  de  \^ 
cotte  verte  ,  c'est  jetter  une  fille  sur  l'herbe, 
en  fol.îtr.mt  avec  elle.  Distender  su  l'erba 
una  donzella  o  foroictta  jcherlando  con  Iti. 
-  Cotte-d'armés ,  sorte  de  casaque  que  les 


COU 

Chevaliers  portoient  sur  leur  cuirassé.  So- 
iravvCita;  sarcotia  ;  sajone  ;  veste  militare, 

-  Cotte  de  mailles  ;  chemise  f.iite  de  mjil-. 
les ,  ou  de  petits  anneaux  de  fer.  Afagttal 
giaco  di  ma/lia.  —  Cotte-morte  :  c'est  parmi 
quelques  Religieux  ,  l'argent  ,  les  meublei 
et  ia  dépouille  d'un  Religieux ,  après  sa  raort. 
Le  spoglie. 

CUlTERpN,  s.  m.  Petite  cotte,  courte 
et  étroite.  Gonnellina. 

COi  n.VlO  ou  COTTINEAU,  s.  ra.  T. 
de  Comm.  du  Levant.  Imposition  que  les 
Consuls  mettent  à  tant  pour  cent  sur  les 
vaisseaux  ,  soit  pour  le  paiement  de  quelques 
avanies,  soit  pour  d'autres  affaires  commu» 
nes^  de  la  nation.  Cottimo. 

COTULA  ,  s.  f.  Plante  r.idiée  ,  gui  sa 
partage  en  plusieurs  rameaux,  dont  chacun 
porte  à  son  sommet  une  fleur  jaune.  On  la 
dit  vulnéraire  et  astringente.  Cotula. 

CO-TUTEUil ,  s.  m.  i.  de  Junspr.  Ceka 
qui  est  ch.irgé  d'une  tutelle  avec  un  autre. 
Tutore  unitamente  ai  un  altro. 

COTY.,E,  s.  f.  Sorte  de  mesure  romain! 
pour  les  liqueurs  :  elle  contenoit  neuf  oncg 
rom  iines.  Sorta   di   misura   contenant 
.jr.cie  romane.  —  Cotyle,  s.  m.  T.  d'Anaj 
Cavité  d'un  os  ,  d..ns  laquelle   un   autre 
s'arricule.  Acetabolo  ;  acetabulo. 

COrYLEDt)N  ,  ou  NOMBRIL  DE  V^ 
NUS,  s.  m.  Plantr  qui  croit  sur  les  rochet 
et  sur  les  vieilles  murailles.  On  lui  attribil 
les  mêmes  vertus  qu'à  la  rhubarbe.  Erf 
chiamata  Umbiiicus  Venais ,  o  sia  Ombeli4 
dt  Venere. 

COTYLOIDE,  rdj.  T.  d'Anat.  Il  sedi 
de  la  c.vité  de  l'os  des  Iles  ,  dans  laqud^ 
le  l'os  du  fémur  s'articule.  Acetabolo  ' 
femore. 

COU  ,  s.  m.  La  partie  du  corps  qui  joid 
la  tète  aux  épaules.  Collo.  —  Il  se  dit  pi 
ressemblance  ,  de  plusicLirs  choses  qui  so 
longues ,  menues  et  étroites.  Le  cou  d'ui 
bouteille  ,  d'un  matras ,  etc.  Collo.  -  Cd 
de  grue  ;  cou  Ions  et  grêle.   Collo  di  g* 

—  Parmi  le  l'euple  ,  pendre  ses  jambesl 
son  cou  ,  c'est  partir  sur  l'heure  ,  s'enfili 
Giuocar  di  calcagna  ;  caccciarsi  la  via  l 
gambe.  —  fig.  Rompre  ou  casser  le  cou 
un  homme  ,  c'est  lui  rendre  de  m'âuvL. 
oflices  ,  q^ii  ruinent  sa  fortune.  "Mandar  aU 
cuno  a  gambe  levate  ;  rompere  il  collo.  —  Od 
dit  qu'un  homme  s'est  cassé  le  cou  ,  lorsqu'il 
a  ruiné  ses  affaires,  sa  for'une.  Rompersi  U 
colio  ;  ridursi  o  condursi  sul  lastrico.  —  Dani 
la  Poé.ie  ,  pour  éviter  la  rencontre  des  voyet 
les  ,  on  dit  col,  au  lieu  de  cou.  On  le  dit 
aussi  dans  quelq'ues  phrases  du  langage  ordi- 
naire. V.  Col. 

COU.AC  ,  s.  m.  T.  d'Econ.  riist.  C'est 
la  Cassave  boucanée  et  achevée  de  sécher; 
ce  qui  la  riduit  en  petits  grains.  Cassav» 
ajFuma^a  ,  e  ridotta  in  granelli. 

C(.>OARD  ,  s.  m.  Poltron  ,  qui  n'a  point 
de  courage.  Il  est  vieux.  Codardo.  -  T. 
d'F.con.  rust.  L'extrémité  faite  en  anse.paf 
laquelle  on  applique  le  manche  à  la  taulU 
à  faucher  ;  ou  serre  le  couard  sur  le  mai^ 
che  .ivec  des  coins  et  une  virole.  Capo  délit 
falce. 

COUARDISE,  s.  f. Lâcheté,  poltronnerie. 
U  vieillit.   Coiiardïa. 

COUCHANT,  adj.  Qui  couche,  qui  «e 
couche.  Ciie  distende  ;  che  si  corica;  cheti 
mette  a  g'acere  ;  che  tramonta.  —  ChieiH 
couchant;  espèce  de  chien  d.>  chasse,  qui  ■ 
se  couche  ordinairement  sur  le  ventre,  l'out 
arrêter  les  perdrix  ou  autre  gibier.  Cane  ' 
da  fermo.  -  Faire  le  chien-couchant,  c'est; 
faire  l'hu-nble  et  le  soumis  auprès  de  quel-  ■ 
qu'un  ,  pour  venir  à  ses  fins.  Andar  alle  ; 
belle  ;  far  il  lusinghiere  ;  dar  l'incenso.  -  So-  , 
leil  couchant ,  se  dit  du  soleil ,  qnnnd  il  est 
prêt  de  descendre  sous  l'horison.  Il  sole  che  ^ 
tramonta  ,  //  tr.monlar  del  sole.  -  prov.  et  ] 
fig.  Adorer  le  soleil  levant,  etc.  V._ Soleil,  : 
-  Couchant  est  aussi  subst.  m.  et  si'.;nihc, 
la  partie  octident.ile  de  la  terre.  Occident:;  \ 
fontale  ;   la  parte  occidtinale  i   l'  eeeast.  \ 


cou 

>  L'eoitroit  où  le  soleil  se  couctie.  Lnogn 
dove  iramM;a  il  soU.  Le  Couchant  d'été. 
Le  cojch^nt  d'hiver. 

COUCHE  ,  s.  f.  Lit.  En  ce  sens  ,  il  n'a 
guère  d'usaçe  que  d.ins  la  Poésie  et  djns  ces 
phrase;;  Concile  niipti  ile  ;  Couche  Royale. 
Lttco  ;  la'.amo.  -  il  se  prend  quelquefois 
pour  le  seul  bols  d'un  lit.  Lettiera.  -  tìg. 
Souiller  la  couche  de  quelqu'un,  c'est  sbu- 
ter  de  !a_  fem^Tie.  Canimctt:ri  aâuUiri^  ; 
macchiar  l'altra:  talamo.  -  Le  temps  qu'une 
femme  ^irde  le  lit  ,  lorsqu'elle  est  accou- 
chée. Partii  tempo  dil  pano  ,  quelques-ujis 
ont  dit  aussi  ,  i'uerpmj.  -  Pour  l'enfante- 
ment. Pano;  figliatura;  il  panorire.  Mau- 
vaise couche.  Pano  Uhjri.,so.  Heureuse  cou- 
che. Pano  f  ilice. ^^Miii  '^<,-i\z\\e. Sconciatura; 
aborto.  —  Linçes  Hjnt  on  envelojpe  les  en- 
sans  au  nliillot.  Panniceli:;  pannilini.  -  T. 
de  Jardin,  l'imches  relevées  et  faites  de 
nimier  mè'é  avec  de  la  terre,  pour  semer 
certaines  (leurs  ,  melons  ,  concombres,  etc. 
t^tro  di  terra  e  pacciame  ;  ajetta.  -  Couche 
sourde,  est  celle  qui  ne  s'élève  point  au-dessus 
de  U  suoerficie  de  la  terre.  Letto  di  terra 
che  e  del  pari  col  i;rreTo.  -  Il  se  dit  aussi 
des  lits  de  dififéreii  es  matières  qu'on  étend 
Us  unes  sur  les  autres.  -  Enduit  qu'on  fjit 
avec  des  couleurs  ou  des  métaux  noiir  peindre, 
b-onier  o.i  dorer.  Mano  di  colore  ;  erotta  ; 
mcroftarura;  scrtto  ^fj^lia  d'oro  o  d'argento' 
êfogUa  ;  lirn.i  ,ott:'c.  La  première  couche.  La 
prima  mano;  il  pr'ma  i:rato.  Cjuche  d'or, 
d'argent._  S/jglia  J' oro  ,  d'argento.  -  A 
certams  jeux  ,  comme  au  Lansquenet,  c'est 
ce  qu'on  met  sur  uue  carte.  Porta;  invito. 
La   mo  nHre  couche  devoit  être  d'un?  pi;t  .|e. 

-  T.  d:  Boulang.  M  )rc7au  de  grosse  t  jile, 
•ur  quoi  on  couche  le  pain  au  lait.  Panie'i. 

-  T.  d'yicjuehut.  La  partie  du  fût  de  fusii 
eu  de  moisquet  qu'on  appuie  au;>rès  de  l'éoau- 
Je  ,  lorsqu  on  veut  tirer.  -  Calcio.  -  T.  de 
Mir.  de  Charpent.  et  d'A'chlt.  Pièce  de  bois 
oui  se  me'  sous  une  é  aie  qui  sert  de  p.itin 
Bietta;  scirpi-  -  C juche,  T.  de  Cart-err. 
C'est  la  crémière  carre  olacée  dessus  la  table 
pour  former  un  icu.  Lu  prima  carta  d'un 
mano.  -  En  f.  d:  Botan.  Co. iche  sìm  qaoi 
portent  le,. fleurons ,  Dsque.   Talamo. 

COUCHE,  ÉE,pa-r.  V.le  verbe.  -  Avan» 
soleil  couché  ;  a  so'eil  couché  ;  après  soleil 
couché.  Prima  del  tramontar  del  sole  ;  al 
tramontar  del  sole;  dopo  tramontato  il  s.jie 

-  T.  de  Blason.  Se  dit  du  cerf,  du  lion  i 
ili  chien  et, autres   animaux.  Coricato. 

COUCHEE,  s.  f.  Lieu  où  l'on  couche, 
^uand  on  vova^e.  Oturia  ;  albergo  dove  i 
riandanti  si  fermano    la    sera    per   dormire. 

-  Le  souper  et  le  loi^'m-nt  des  Voyageurs. 
La  cena  e  l'albergo  de' viandanti.  11  nous  en 
coita  tant  pour  notre  couchée.  Pa^:ammo 
tanto  per  la  cena  e  per  il  letto  ,  ou  bien ,  per 
il  dormire.   -  Sorte  de  niante.  V.  Cucub^le. 

COUCHER,  V.  a.  Mettre  quelqu'un  au 
lit  ,  le  déshabiller ,  l'aider  à  se  mettre  au 
lit.  Metter  in  letto  ;  spogliar  qualchcduno 
the  voglia  calcarsi.  -  Etendre  de  son  Ion? 
sur  la  terre  sur  tm  lit.  Colcare;  stenelen, 
distendere  ;  sdraiare  ;  posare  ;  coricare.  —  v.  n. 
•Etre  étendu  pour  prendre  son  reoos.  Giacere; 
dorm're.  -  v.  r.  Se  mettre  au  lit,  ou  s'éten- 
dre tout  de  son  lonj;  sur  quelque  chose.  An- 
darsi a  dormire  ;  mettersi  a  letto  ;  coricarsi 
distendersi  ;  sdraiarsi  ;  m:tter,i  a  giacere  ; 
aniar  a  le  to.  -  Loger  ou  passer  la  nuit  en 
quelque  endroit.  Albergar  nella  notte  ;  djr- 
mir  m  qualche  luogo  ;  passar  la  notte.  -  Cou- 
cher dedans  ou  dehors  la  ville.  Dormire  in 
città  o  juuri.  Coucher  à  la  h'jlle  étoile  :  et 
pop.  Coucher  à  l'enseisne  de  la  lune.  Dormir 
->.  -  Cvjucher  avec  une  femme, 
commerce  avec  elle.  Giacere  ; 
-,  ---.'  la  dimesic'uiii.  -  En 
parlan'  des  Astres,  il  signifie,  disparoitre. 
l^ramonlarc  ;^  andar  sotto  ;  spar're  ;  coricarsi. 
t.e  cou,  une  cravate,  etc. 


elio  . 


•rnalme 


Un 


m  bon  pli,  et  s'ajustent  comme  il  faut  sur 
b  personne.  Prender  una  buona  piega;  affarti 

Diit.  françoh-ItalUfi' 


COU 

hene  alla  persona.  —  Incliner.  Piegare  ;  Cu 
pendere  ;  inclinare.  Cuuchei  un  peu  votre 
papier  ,    vous    écrirei   plus   commodément. 

—  Coucher  quelqii'un  par  terre,  coucher  sur 
le  carreau.  Kenverser,  tuer.  Abbattere;  at- 
terrire ;  stendere  ;  ^^'rrjr  a  terra  ;  uccidere  ; 
dar  morte;  far  giacere  mjrto.  —  Il  se  dit  aussi, 
des  choses  inanimées.  La  pluie  ,  la  grêle 
couchent  les  blés.  La  pioggia,  la  gran.lme 
att.rrano  le  biade  -  Coucner  la  vigne  ,  c'e>t 
étendre  les  sarmens  en  terre  ,  ahn  de  la 
provii^ner.  On  le  dit  au.si,  des  branches  d'un 
arbre  dont  on  veut  faire  de  nouveaux  plants. 
Coricare  ;  ricoricare  ;  propagginare.  —  Cou- 
cher des  galons ,  des  dentelles  sur  une  étott'o  , 
c'est  les  étendre  de  p\.it.  Cucir  galloni  ;  mer- 
letti sovra  una  stofa.  -  Coucher  lei  cou- 
leurs ,  coucher  l'or  ,  couch--r  le  pain.  V. 
Couche.  —  Coucher  par  écrit  ;  mettre  par 
écrit.  Scrivere;  disteniere;  mettere  in  iscrìtto; 
mettere  in  carta.  —  Coucher  en  recette,  en 
dépense  ,  c'est  emuloyer  un  article  dans 
l'état  de  la  recettte  ou  de  la  dépense,  tle- 
gi'lrar  un  articolo  d' entrtta  o  d'uscita,  di 
ricevuto  o   di  speto  ;  sciver  a  conto  di  spesa 

0  di  ricevuta.  -  Coucher  en  joue  ;  mirer 
avec  un  arme  a  feu.  Mettere  in  mira;  pren- 
dere in  mira.  -  fig.  et  fam.  Coucher  en 
joue  ;  observer  ,  avoir  en  vue  quelque  pf- 
sonne  ,  ou  quelque  chose  ,  sur  laque  le  on  a 
dessein.  Formar  disegno  sovra  una  osa  ; 
coglierla  di  mira  ;  averla  in  vista.  -  Coucher 
au  jeu.   Mettere  m  giuoco.  Coucher  gros  ; 

1  Hier  gros  jeu.  O'uocar  gran  giuoco  ;  ar- 
rischiar molto  ;  metter  molto  a  una  carta. 
Coucher  tout  son  reste.    Andar   del  resto. 

—  Coucher  Rros  ;  hasarder  beaucou;),  se  pro- 
mettre ou  avancer  des  choses  extraordinai- 
res .  et  au-dessus  de  ses  forces.  Arrischiar 
molto  ;  promettersi  gran  cose  ;  far  del  grande  ; 
spacciarle  grosse. 

CJUCHEiv  ,  s.  m.  Action  de  se  coucher. 
//  coricarti  ;  il  mettersi  m  letto  ;  lo  andar  a 
dorm'-re.  Il  étoit  à  son  coucher.  -  Le  coucher 
des  Astres.  L'occato  ;  il  tramontare  ;  lo  spa- 
rir degli  astri.  -  L'usige  du  lit  ,  la  façon 
dont  on  est  couché,  soit  bien  ,  soit  mal. 
//  colcare  ;  giacimento  ;  concubito  ;  il  dormi- 
re ;  lo  stare  in  letto  ;  il  giacere  in  letto  ;  et 
même  ,  il  letto.  Il  ne  lui  coûte  rien  pour  se 
coucher.  -  On  apiielle  le  petit  coucher  (lu 
Koi  ,  l'espace  de  tems  qui  rcs'e  depuis  que 
le  Roi  a  pris  sn  chemise  et  donné  le  bon 
soir,  jusqu'à  ce  qu'il  se  mette  au  lit.  Qjiel 
tempo  elle  patsa  mentre  il  Re  viene  spogliato 
de'  suoi  abiti  per  mettersi  In  letto.  -'C  ju- 
cher ,  se  dit  aussi  ,  de  la  garniture  d'un  lit. 
comme,  matelas,  ht  de  plume,  e'c.  Coltri- 
ce ;   materasso  ,  ec.   Un   bon  ,  un  mauvais 

COUCHETTE  ,  s.  f.  Petit  lit  ,  petite 
couche  sans  piliers  et  sans  rideaux.  Lettuccio; 

letricciuolo. 

COUCHEUR  ,  EUSE  .  s.  m.  et  f.  Qui 
couche  avec  un  autre.  Compagno  ,  o  compa- 
gna di  letto. 

COUCHIS,  s.  m.  Poutres,  saHe  et  terre 
qui  sont  sous  le  pavé  d'un  pont.  Travi ,  ghiaia 
e  terra,  che  si  mettono  sotto  il  lastrico  d'un 
ponte. 

COUCHOIR  ,  s.  m.  T.  de  Relieur.  Mor- 
ceau de  buis  fort  propre  avec  quoi  on  prend  j 
les  tranches  d'or  pour  faire  les  bords  d'un 
livre   q'i'm  relie.  Stecca. 

COUCOU,  s.  m.  Oiseau  gros  comme  un 
pigeon  ,  qui  a  tiré  son  nom  de  son  chant. 
Cuculo.  -  T.  de  Jardin.  Fraisier  qui  fleurit 
beaucoup  ,  et  ne  produit  point  de  fruit. 
Pravo' e  ,  che  vanno  in  rigoglio. 

COUDE,  s.  m.  La  panie  extérieure  du 
bras  ,  à  l'endroit  où  il  se  plie.  Cubito  ; 
gom-to  ;  gombito.  -  fig.  et  bass.  Hausser  le 
coude,  c'est  boire  beaucoup.  Ber  volentieri 
vino.  —  Se  dit  aussi  de  certaines  choses  qui 
font  un  angle  extérieur.  Gomita;  angolo. 


COUDE'.  ÉE  ,  part.  V.  son  verb 

COUDE'E,  %.(.  Toute  l'étendue  du  bras, 

depuis  le  coude  jusqu'au  bout  du  doigt  du 

nùjieu.  Cubito  ;  fornito.  -  ii£.  et  fam.  Uo 


COU  ior 

'  homiie;  a  ses  coudées  fran:Ii=s  ,  lorsqu'H 
j  n'est  point  contraint  ni  gêné  en  ce  qu'il  veut 
faire.  Avere  il  suo  agio  ;  ess.re  in  libertà  ; 
non  avere  impaccio  ,  disturbo,  ost.icolo ,  sog- 
gc\ione  ,  ipenJen\a.  -  Mesure  d'un  pied  ,  et 
demi ,  qui  e,t  l'ordinaire  longueur  de  la  cou- 
dée. Cub'to  ;   braccio. 

Ct^UDE-Plfc-P ,  s.  m.  La  partie  suwérîeiire 
du  pied  qui  se  joint  i  la  jambe.  Collo  del 
piede. 

COUDER  ,  V.  a.  Plier  en  forme  de  coude. 
Piegar  a  guita  di  gomito. 

COUOOYER  ,  V.  a.  Heurter  quelqu'un  da 
coude.  Dar  gomitate. 

Cou  ).^A[E,  s.f.  Lieu  planté  de  coudres. 
Luogo  piantato  di  noccuoli. 
COUDRE,  s.  m.  V.  Coudrier. 
COUDRE,  V.  a.  Attacher  et  j.jindre  deiil 
ou  plusieurs  choses  ensemble  avec  du  hl ,  de 
la  soie,  etc.  passée  dans  une  aiguille  ou  autre 
chuse  semblable.  Cucire.  —  fi^.  Coudre  des 
passages  d'un  Auteur.  Cucire. 

COUDREMENr,  s.  m.  T.  de  Tanneurt. 
Mettre  les  cuirs  en  coudrement,  c'est  éten- 
dre les  cuirs  dans  la  cuve  où  il  y  a  de  l'eau 
chaude  et  du  tan,  pour  leur  donner  le  graia. 
Coic'a  delle  pelli;  concime. 

COUDRER.v.  a.  T.  de  Tanneurs.  Cent 
brasser  les  cuirs,  ou  les  remuer.  Menare  • 
t.rn.r  le   pelli. 

CpUDRET,  s.  m.  T.  de  Tanneurs .  Caft 
i  ^  ire  le  coudrement.  Truogolo. 
COUD^EFTE,  s.f.  V.  Coudraie. 
C  JUURlEtt  ,  s.  m.   Arbre  qui  porte  dei 
no'settes.  Noceiuolo;  avellano. 

COVENDEUR ,  s.  m.  Trev  Q  li  vend  avec 
un  autre  une  chose  possédée  en  commun. 
Che  rende  aisieiue  ad  un  altro  una  cosa  pos' 
seduta  in  ctrtune. 

COUE"^''JE,  s.  f.  Peau  de  pourceau.  11  se 
dit  aussi,  de  la  peau  des  mirsouûis.  Cotenna, 
COUEN.'vJEUX  ,  EUSE  ,  adj.  Q  li  est  de  la 
nature  de  la  cjuenne.  Sangue  d.nto  ,  crettso, 
COUET^.EcouEFs.  s.m.pl.  T.  de  Mar. 
Ce  sont  q.iarre  grosses  cordes  ,  dont  il  y  en 
.1  deux  amarrées  aux  deux  points  d'en-bas 
de  la  gr.mde  voile  ,  et  les  deux  autres  ,  aux 
deux  points  d'en-bas  de  la  misaine.  Contre. 

COUETTE ,  s.  f.  Vieux  mot.  Lit  de  plume. 
Coltrice. 

COUILLARD  ,  Vieuï.  T.  de  Mar.  Il  signi- 
fie la  pointe  d'en-bas  d'une  voile.  Bugna  di 
una   vela. 

C OULADOyX.  s.  m.  pi.  T.  de  Ma-ine. 
Cordages  qui  tiennent  lieu  sur  les  galères 
des  rides  de  haubans.   Colatoje. 

COULAGE  I  s.  m.  Perte  ,  diminution 
des  liqueurs  qui  s'écoulent  des  tonneaux. 
CoKltura  ;   scolo. 

COULAMMENT  ,  adv.  D'une  man'ère 
coulante,  aisée,  qui  n'a  rien  de  rude.  Il  se  dit 
des  discours  et  des  ouvrages  de  Prose  et  de 
V  en.  Chiaramente  ;  lindamente;  con  facilità; 
con  grolla  ;    con  lindura  ;  andantemei'e, 

COULANT,  s.  m.  Ornement  de  diamans 
ou  d'aurres  pierres  précieuses  que  les  fem- 
mes portent  à  leur  cou.  Collana. 

COULANT,  ANTE  ,  adj.  Qui  coule  aisé- 
ment; et  il^  se  dit  dans  le  propre  et  dans  le 
figuré.  Fluido  ;  licjuido  ;  corsivo  ;  sonoro  ; 
armonioso;  dolce.  —  On  apnelle.  nœud  cou- 
lant ,  un  nœud  qui  se  serre  et  desserre  sans 
le  dénouer.  Nodo  o  cappio  scorsojo,  o  corsojo. 
—  En  l  .  de  Boutonn.  Morceau  de  bois  un 
peu  arrondi  et  percé  en  travers ,  ordinaire- 
rement  couvert  de  soie,  fil  ou  autre  chose 
semblable  pour  servir  de  noeud  aux  cordons 
de  canne  ,  de  montre,  etc.  On  en  fait  aussi 
de  métal  pour  les  bourses.  Anelli  da  borse , 
cordoni  ,  e  simili. 

COULE  ,  s.  f.  r.  d'Hist.  Eccles.  Robe 
monacale^  telle  que  celle  des  Bernardins  et 
des  Bénédictins  :  ces  derniers  la  nomment 
communément  Chape.  Cocolla  ,  o  cuculU. 
COULE",  s.  m.  T.  de  Musique.  Se  dit, 
lorsque  la  voix  ou  les  instrumens  passent 
d'unenote  à  une  autre,  en  faisant  une  espèce 
de  liaison  entre  ces  notes.  Modulato.  -  Cou- 
lé, est  aussi  un  pts  de  danse.  Pasto  leisitr», 


aoi  C    O    IT 

COULE' ,  Lt ,  p;.tt.  V.  le  verte.  i 

COLLL'l  ,  s.  t.  r.  ./£  Mar.  Lévidiire  qu'il 
y  a  depuis  le  gros  c'un  vaisseau  ,  iiuqu'a 
l'étambut.  iuUu  ,  o  LUata. 

COU..LiNiLWl  ,  s.  m.  Ticv.  Flux  d'une 
ch'Ice  liquide,  bcvtamenio. 

CuULtR  .  V.  n.  l^luer.  Se  dit  des  choses 
liquides  qvii  suivent  leur  pente.  Colpire  ;  scor^ 
Ttrc  ;  si:^rrerc  ;  slU'are  ;  succioian  ;  grondar:  ; 
Sfarairc.  —  Ln  navire  ,  un  vaustoU  coule 
i  lond,  coule  bas,  lorsqu'il  s'eiifonLe  dans 
l'eau.  Cutar  a  Jondo  ;  andar  a  fkca  ;  affon- 
da st  i  s<^mnn^:^itst.  —  On  dit  activement  , 
couk-r  à  tor.d  un  vaisseau  ,  pour  dire  ,  le 
Submerger.  lc/.i.rc  afur.du ,  ojjondar^  ;  io:n- 
mir^cre  ;  manaar  a  /unrlo  ,  u  a  pucu.  —  On 
dit  qu'une  et-helle  ,  un  v.ise  ,  etc.  a  coule, 
fouT  dire,  qu'il  a  glissé  ,  s'est  e»;lidppé.irfrïit- 
cii^larc  j  SiiUi^'^irc  i  scorrere.  —  t.a  vigne 
coule  ,  qtiand  le  raisin  qui  commençoit  a  se 
flouer,  tombe  ou  se  dessèche.  lni:acorj(.Jiri.j 
4ifirhtirc  ;  non  attecchire.  On  le  dit  aussi  de 
certains  iruits  ,  i^our  dire  ,  ne  pas  nouer  , 
périr.  Nun  atucchirc ,  ce.  —  tig.  11  se  dit  du 
temps  qtii  passe.  Ci^nen  ;  trascorrere  i  tra- 
passare ;  vo  'geni ,  /uggire.  -  D'une  périofle , 
«J'un  vers,  pour  dire,  qu'il  ne  s'y  trouve  rien 
de  rude,  ni  qui  blesse  les  oreilles.  Colare; 
essere  sonoro  ^  arnione  so.  -  On  dit  encore, 
fie  tout  ce  qui  est  aisé  et  naturel  i  cela  coule 
de  source.  Andante  ;  colante  j  che  va  a  m.:- 
raviiha.  -  Un  r.isoir  coule  bien  ,  lorsqu'il 
lase  léecrcmcni.  Rasoio  dolce,  che  ladt  bene. 

—  T.  de  U.nse.  («lisser  doucement.  Muovere 
IçgsUrmcnre  t ^arsi.  -  T.  de  Musique.  Couler 
Une  note,  c'est  la  p.'.sser  Icgçremenî.  Fassar 
UnS'ernunte,  insensibilmente.  ~  Ne  faire  que 
Couler  sur  un  fait,  sur  une  ùrconsiance,  t'est 
n'en  parler  que  légèrement  ,  et  en  pass.  nt. 
Sfiorar  ayiena;  fcssarseUi  lis^iermente.  -  i- il- 
trer.  V  .  -  hg.  taire  glisser  adroitement, 
mettre  doucem.-nt  en  quelque  endroit  ,  et 
parmi  quelque  chose.  Cacciare  ;  jar  scorrce; 
Jar i-assar  con  desti e\\a;  insinuar  con  garbo. 

COULt.Uii,  s.  f.  Impression  que  fait  sur 
l'ceil  la  lumiere  réfl°chie  par  la  surface  des 
Corps.  Co.'-rd^On  dit  aus.i,  au  masculin,  l.i 
Couleur  de  l'eu,  de  rose.  -  H..bii  de  couleur, 
c'est  un  habit  de  toute  autre  couleur  que  le 
noir  ,  le  gris  et  le  bl;nc.  Ahiio  dì  celare. 
■  —  Drogues  dent  on  sç  sert  pour  colorer. 
Colori.  —  T.  de  Blason.  Se  dit  des  cinq 
couleurs:  amr ,  gueules,  sinopie,  sable  et 
pouriTes.  I  colori ^  che  sono  Ca\urro,ll  rosso, 
il  verde  ,  il  nero  ,  e  'l  violaceo.  Couleur  sur 
métal  i  métal  sur  couleur.  -  Bonne  couleur  , 
belles  couleurs,  se  dit  du  teint.  Sella  carna- 
gione ;  bel  sangue;  volto  ben  colorito.  —  Rou- 
geur qui  survient  au  vi>age  pour  quelque  chose 
naturelle  ou  accidentelle.  Colorito  ;  rossore  ; 
/uocû.  La  couleur  lui  menta  au  visage.  7~uffu 
il  sangue  gli  venne  su  la  faccia  ;  si  tinse  in  vol- 
to ■■  divenò  rosso.  -  P.(  es  c.iileurs.  V.  l'ale. 

—  Donner,  f.iire  prendre  couleur  à  un  rôti, 
au  pain,  etc.  c'est  le  faire  cuire  comme  il 
faut ,  à  un  certain  de^ré  de  chaleur  ,  qui  le 
colore  aeré.bkment.  Rosohre.  -  Aux  jeux 
des  C.rres ,  le  pique  ,  le  tréfif  ,  le  coeur  et  le 
carreau  sont  les  couleurs.  Seme.  -  Couleur, 
3U  pi.  se  prend  quelquefois  pour  livrée.  En 
ce  sens,  il  vieillit.  Livrea.  11  a  porté  les  cou- 
leurs ,  c'est-à-dire  ,  il  a  été  l.-.quais,  etc.  Egli 
ha  poi  tato  livrea.  -  fig.  Prétex'e,  apparence, 
raison  ai  p.' rente.  Pretesto;  colore;  apparen- 
ta ;  scusa  ;  titolo  ;  ragion  ayfarentz,  —  Sous 
couleur.  Col fretesto.  -  Le  mensonge  a  qusl- 
iqucfi.is  co.ileur  de  vérité.  La  bugia  talvolta 
prctût  l'aifaren\a  di  Verità.  On  dit  aussi  (ig. 
Prende  le  livree  ,  le  sembian'ie  della  verità, 

COULEVKINE,  s.  f.  l'iè. e  d'Artillerie  , 
plus  longue  que  les.  canons  ordinaires.  Cohi- 
irina.  —^  Une  maison  ,  une  terre  sont  sous  la 
coulevrine  d'une  place  ,  quard  elles  en  sont  si 
proches,  qu'elles  en  peuvent  être  défendues 
ou  incomuioilées.  Esser  s.  Ito  il  cannone  d'una 


^n:e  des  serpens.   S^       ;  serpente:  bi , 

vintr»,  -  Avoir  bie.,  avalé  dv.tciJeuvres; 


COU 

avoir  eu  bien  des  dégofits  ,  des  ch.igrins. 
Sans  oser  se  plaindre.  Aver  inghiottito  bocconi 

Co'ULEtyREAU  .  s.  m.  Irév.  l'etit  de 

"  cÒL'i-LUWE't'ou  BRIOINE ,  s.  f.  Plante 
ramp..n:e  qui  ressemble  a  la  vigne.  Hiionia; 
vitalba;  viiebtar.ca;  vite,  o  ^ucca  sa.vattca  i 

CoULlS,  s.  m.  Suc  d'une  chose  consom- 
mée a  tc'tce  de  cuire,  passé  par  une  écamine  , 
par  un  Imge  ,  etc.  .^iuso  spremuto.  —  Il  e>i 
queî(i..e'oi,  aoj.  et  n'i»  d'us.-ge  que  d.ns  cette 
piira,c;  vent  coulis  ,  qui  sit^nine  un  vent  qui 
se  glijie  au  travers  des  fentes  et  de>  trous. 
Aria  ,  vento  colato  ,  nscor.tro  diaria. 

Col  LIjjE  ,  s.  1.  C  .n..l  ûe  bois ,  ou  longue 
rainure  p^r  l.iquelle  1.^11  (.lit  couler,  «lier  et 
rt  venir  un  chissi^,  une  tinerre,  une  porte,  etc. 
i.anai.e  ;  incastratura;  incastro.  —  On  appelle 
aussi  coulisse,  le  volet  ou  autre  chose  qui  va 
et  sient  diUj  ces  rainures.  l'orta  levatoia  ; 
saracinesca.  -  Les  pièces  de  décorations  que 
l'on  t-it  avancer  et  recul-.-r  a„iis  les  chan- 
£tmens  de  î  iiearre.  òcenarj.  —  Le  lieii  où 
ces  coulisses  sont  l'iacées  au  côté  du  Tnéatre. 
i.orsia;  scena,  Sd  tneanaiatura   de*  scenari . 

-  Coulisse  de  galèe  ,  ou  porte-page  ,  T. 
d'Imprimerie.  Planche  de  bois  plat  ou  mince, 
plus  longue  que  large  ,  et  d'une  grandeur 
proportionnée  au  corps  de  galèe  auquel  la 
Coulisse  est  destinée  ;  elle  a  un  manche  pris 
dans  le  même  morceau  de  bois ,  et  plus  large 
a  son  extrémité  qu'à  son  origine  :  elle  sert 
(le  fond  postiche  a  la  galèe  ,  sur  lequel  se 
posent  et  se  lient  les  pages  ,  et  elle  donne 
la  commodité  ,  en  la  tirant  du  corps  de  U 
galèe  ,  de  ttansporter  les  pages  liées  sur  le 
marbre   pour   y  ètte  imposées.  Ualestra. 

CotJLOLR,  s.  m.  Sorte  de  vaisseau  dont 
on  se    sert    pour    couler   le    lait.    Colatojo. 

-  Passage  de  dèg.igement  d'un  appartement 
a  l'juire.  Corrltoj^.  —  i.  de  Aiar.  Le  passage 
qui  condili  dans  les  chambres  d'un  vaisseau. 
Lorud^re  d:  jassaggio.  -  l  .  d'Econom.  rust. 
Panier  ovale  qu'on  m.et  sous  l'anse  de  la 
cuve  ,   lorsqu'on  tire  le  vin._  Cola  ;  calia. 

-  Vaisseau  troué  ,  pour  y  faire  passer  quel- 
que liqueur.  Colatoio  ;  cola,  -  Couloirs  et 
courcives  ;  les  petits  passages  qu'on  voit  au- 
tour des  ponts  ,  d.-ns  le»  petits  bà:imens. 
Conlûorl  da  riparar  l'acqua  nei  piccoli  basti 
menti.  -  Couloir  est  au. si  T  d'An.iioinie. 
Les   coul.irs  de  la  bile.  Condoui  d  Ila  bile. 

COULON,  s.  m.  E:cycl.  ce.  Colombe. 
V.    -  Coulo.i  r.mier.  V.  Mmsort. 

COUi  l'È  ,  s.  f.  Faute,  péché.  Il  n'a  d'usa- 
ge que  d.ns  les  matières  de  Religion.  Colpa; 
mancanza;  peccato.  -  prov.  Dire  sa  coulpe  , 
c'est  avouer  s.i  faute.  Conjessar  il  suo  errore; 
il  suo  mane-amento  ,  0  torto. 

COUi  UKt ,  s.  f.  Il  se  dit  en  parlant  des 
grains,  de  la  g.'ai'pe  qui  tombent  ou  se  des- 
séchent ,  qu.iid  le  raisin  commence  à  se 
nouer.  L'intristir  dell'uva. 

COUP  ,  s.  m.  Impression.que  fait  «n  corps 
sur  un    autre   en  le  frappant,    le  perçant, 
le  divisant  ,  etc.  Colfo  ;  botta  ;  pere,  ssu  ,  per- 
cotimento. Coup  c'e  piid./'r<'jr<!  ^  Coup  d'é- 
peron. Fiancata.  Coup  ilepi'iuf.Cj.'annC'JM. 
Coup  de  rame.  Cascata  di  remo.   Coup  de 
poinc.  Pugno.  Coup  de  Cwon.   Cannonata. 
Coup  de  fusil.  Jrclùbi.giata.  Coup  de  |.i:.tolet. 
Pistolettata-  Coup  de  pierre.  5<iJ'.if<i.  Coup 
d'élièe.     i  toccar  J  ,    ec.  ec.   -C.un,  pour 
marque  des  coups  qu'on  a  reçus.  Cicatiicc; 
segno;  marqua.-  En  parlant  detemté'e  .  d'ar- 
mes à  feu,  de  tonnerre,   il    sii  n  fie  bruì', 
éclat.  'V.-   /.    de  Mar.  Coup  de  p:  rtance  , 
c'est  un  coup  de  c  non  Sin.b^lle  ,  qui  se  nre 
par  l'ordre  du  Commandant ,  jiour  donni  ravis 
(MIC  l'on   va  partir.  Tiro  di  paiienia  ,  o  sia 
\tiro  di  leva.  -  Coup  de  yen; ,  c'est  l'orage  , 
I  ou  le  gros  tems  qui  survient,    quelque  lon- 
gue durée  qu'il  puisse  avoir  ,  «m  tout  le  tems 
I  que  dure   un  gros    tems    de  m.-r.    ColfO  di 
;  vento  ,   e  burrasca.  -  Coup  de  mer  ,  c'est  le 
I  coup  qu'un  vaisseau  rcçoi'  d'une  v.ieiie  de  la 
I  mer-  Cvlpo  di  mar<^  .-  Csil?  •  -S  i*  tnvvii 


COU 

de  certaines  m  niòres  de  iouer ,  et  decer- 
td'i!,-s  renconvres  qui  se  lont  d^ns  le  jeu. 
Coup  de  rajllieur.  Colpo  di  dis^rj\ia.  Covo 
de  h*umeur.  C'ofpo  fortunato  i  trait»  Jd.t,:  , 
il  y'ui  felici  \  Il  ptu  injeicù.  Coup  ci^urc. 
Coii-u  iniycdlto.  -  hg.  (,yLip  de  j-artiJ,  e  est 
un  cuiii»  ini^'cTt.-.iir  qui  décide  du  iu^cès  n -.i.-c 
trarrle  att.irc.  Co/;  w  che  accidc  delibi  inno.. 

-  Coup  d\  vcnii.rc,  cuup  dchfliard.,  c'estua 
éveucmen:  txtr.iiorduidirj  .imprévu.  Ora,ide 
avventura-,   coiyo  improvviso  »    slraoróinan^, 

-  Cunp  de  so.lmI.  l!  se  dit  de  l'impression 
violente,  et  qutlquetuis  mortelle,  que  le 
(^r.iid  ïuleil  uu  l:ì  cert.iuies  civcoiuiai.- 
ues  sur  ceux  qui  s'y  trouvent  ex,  u^-es.  i^- 
euta.  —  Coup  ,  se  dit  ai.ssi  des  ixticns  hu- 
m.'ii'.es.  Gruiid  coujj.  Gran  colyv.  Coup  im- 
lJc:t;int.  Colf.v  dt  rtìi-:vii  ,  ii'/mfor'rf/ì^-i.  Coup 
de  dé»i-4i:L.ir.  Di  dìspird\ivni  ;  da  d:syc...~ 
to  ,  te.  Ce  som  la  de  voi  -.ou^s.  (^lat^  e  u.-.o 
de*  POitri tratti,  —  Coup  du  Ciel,  couu  d  tu- 
h.  ut ,  coup  dL'  UP:ov:t!ence  ,  se  dit  de  qu  I- 
que  événement  merveilleux  qu'on  ne  d£v.  it 
pas  attetHre  ijarL.ri.lleinciit.   Colpo  dtl  Culo, 

—  Coup  d'ami  ;  service  qu'on  rend  à  son  ami 
d.TMs  une  occ-oii-n  import^iite.  Servigio  ca 
amico.  Coup  de  m.  i^re  ,  un  coup  o'hdbi.-i 
homme.    Colpo    da   maestro    o   di    msestr^. 

—  On  dit  qu'une  chose  porte  coup  ,  p*^   c 
dire  ,  qu'elle    tire    a    conséquence.      Coîj. 
che  poi  ca  conseguenza.  —  Coup,  signifie  «ussi 
une  fois.   Una  voiiu;  due^    tre  ,    ec.  Je   lui 
pardonne  pour  le  coup.  Oli  perdane  per  ijii:s:a. 
volta.  —  HoÎTC   un    bon  cou[>.    Far  una  ^'an 
bcviua;.  hcre  un  gran  b'cchicrc  pieno.  -  il   3- 
encore  trois  coups  à  jouer.  h.gU  ha  ancora, 
tre  tratti  da  giocare.  Je  vous  !e  donne  en  trois.^ 
co.ips.   /''t'  ij  do  in  tre.  —  Coup   de  dé.   Un 
bel  tratto   di  dadi.    -   Au  jeu  de   Trictrac ,  _ 
coup  et  dès  ,  veut  dire  que  la  prim.'iuté  ap-  ' 
purtient    ii    celui    qm  amène    le  dé  le  plus 
tort  dans  le  trictruc.  Far  alla  mano.  —  Tout 

.1  cuup  ,  udv.  o'oiulâiii.-ment,  en  un  moment, 
Di  subito  \  in  un  sah'.to  \  in  un  momento  \  in 
un  Ìsijnte.!rnproy:samente.~Tii\.\r.ó\ìit  coup, 
i.dv.   Tout  en  une  lois.  A  un  tratto  j  in  una  - 
volta.— A  coup  sC:r,  idv.Ct-riainement.  tV- 
t.x77untc  i   per  arto  ;  senza  dubbio  i  sen\a  fai-  . 
.'u  ;  indubitataincnte.  —  Coup  sur  coup,  adv,  . 
Immédiatement  l'un   après  l'.tutre.    Uno  19 
jip.Liio  all'  altro  ;    un  dopo  Cabro  \  uno  im». 
m^dijfivnente  dietro  l'altro.  -  A]  rès  coup,, 
ailv.  1  rop  tard  ,  a^rès  qu'une  chose  est  arri*. 
vée.  Vopo  li  J.uto  i  dopo  la  cosafjtta  ,  trop-^ 
pò  tardi.  -  A  tous  coups,  adv.  A  tout  prò-, 
pOi ,  iouvcnt.  A  tutto  patto  ;  spesso;  sovcn:tl 
o^ni  fOCO.  —  l'our  le  eiup,  à  ce  coup  ,  ad\r« 
i'our  cetre  fois-ci.    Pc,  questa  vola;  perora},, 
a  <]ii£s:a  volta.  —  Encore  im  coup,    adv.  En- 
core une    fois.  Il  s'emploie  i  rìncip.ìlement,, 
lorsqu'on  répète  avec  vivacité    ce   qu'on    a  ^ 
déjà   dit.  Ancor  una  volta  \   un*  altra  volta* 
~  Coup  «ec  et  COUP  du  Roi  sont  des  termes  .■ 
à\.i  jeu  de  Billard.  Colpo\  spinto;  tocco. 

COUPABLE,  adj.  de  t.  p.  et  quclquefoà  ■ 
sub>t.  Qai  a  commii  quelque  faute  ou  quel-, 
que  crini'.'.    C'olj-eio'c  i  reo. 

CO'JrE,  5.  f.  T.isse,  sorfedevnse,  or.îl- 
Hiiiremenr  plus  l.Tse  que  profond.  _  Tan'  i 
c^ppa.  -  D.ms  le  Dogmatique  ,_  il  sicnih-  la 
C<>mnu'.n!ùn  sous  l'espèce  liu  vin.  Vaso  >iU 
Cal-ce.  -  T.  d■A^■tron.  C'est  le  nom  d'une 
conireîlntion  de  l'hémisphère  méridional.  Ls 

cOUPE  ,  s.  f.  Se  dit  d'un  bois  sur  iiied 
que  Ton  coupe  ,  ou  qui  est  destiné  à  être 
Clhu  é.  Tajliu  ;  tagliamento  de*  treschi  ;  deb-' 
hiatura.  -  Il   se  tiit  aussi  de  r'usîcurs  choses  .  ■ 

i*.>nrai'le  avec  un  ccu'eaii,  des  iiic,n:x,etc.    ; 

'callo.  Lj  coupe  dei  cheveux.  Il  ta^/io  de   -, 

tpes'i-  ^"r  •'  '^  cOupc.  Resistere  al  taglio. 
En  parl.-'nt  des  pierres,  'I  si,£nifie  ,  ou  la 
I  façon  ,  ou  l'jirt  de  le.s  tailler,  JjgUo  delle 
pietre.  -  Ce  mot  se  dit  aussi  généralement  de 
diverses  choses  que  Ton  coupe,  ou  qu'on  a 
cou'ume  de  couper.  Taglio;  taelhmaito; 
secarvcnto  ;  tagliatura  ;  divisione.  Ce  drap  est 
beau  à  Ja  c^jupc  Ce  Cordonnier^,  ce  Tailleur 
•  I.;  £9 wpe  b»nnc.  La  coupe  du  fciitcau.  -  Ofi ., 


t 


cou 

fft  aussi ,  la  collie  des  cirtes ,  oour  exprimer 
U  divisiuu  qui  s'en  lait  en  â^ax.  parties,  jprès 
que  celui  qui  donne  ,  Us  a  bittues.  La  li- 
f  lia  i  f  Pillarle  carte.  -  l.d'Acklucc.  C'est 
Ja  représentation  d'un  bà  iin.-nt  toapé  en 
ieiix.  Ld  cojpe  perpendicul. ire  d'une  Eiilise, 
c'est  le  plan  de  l'iislise  pris  perpendicu- 
lairement. Lo  spaccato  ,  o  div  sion  d'un  caji- 
/i{'-j.  -  r.  di  Mar.  Coupe  perpe.id;cul.i,re 
d'un  v.iisse.Hi  ,  c'est  le  plan  pris  pemendi- 
cuUiremen:.  Onja  di  un  vascello.  Coupe 
hori>ontale  d'un  vaisseau.  TisUo  o_'jj(vnîj/« 
4*una  nave  ,  o  garbato  dif^ima.  —  l .  de  Dra- 
ferie.  Fiiçon  que  l'on  donne  aux  étoiles.  Il  y 
€n  a  une  d'endroit  et  une  d'envers.  Cimata. 

COUHf  ,  ££ ,  p.irt.  V.  le  verbe.  -  T.  de 
Bbsun.  11  se  dit  des  membres  des  animaux  , 
comme  la  tète  ,  la  cuisse  ,  ect.  qui  sont  coii- 

fiés  net,  et  séparés  du  tronc,  au  lieu  qu'on 
es  appelle  arracliés  ,  lorsqu'ils  ont  divers 
lambeaux  et  hlamens  sanglin;  ou  non  san- 
gUns  qui  paroissent  avoir  été  arraches  avec 
force.  Spaccata  ;  reciso.  —  Des  croix  ,  b.irres, 
bandes ,  chevrons  ,  ect.  qui  ne  touch  :nt  point 
les  cô;és  de  l'écuison  ,  et  qui  se:iib'.ent  en 
avoir  été  séparés.  Trinciato;  tagliato.  -De 
l'écu  partagé  horisont.ilement  par  le  milieu  , 
en  deux  parties  égaies.  Spaccato  ;  tagltatj  per 
vie\lo.  --  PayS'  coupé  ;  pays  qui  e>t  traversé 
de  lusses,  de  canaux  et  de  rivières.  Paese 
tagliato  y  attraversato  da  fosse  ,  canali  e 
pumi.  —  En  parlent  ti'une  armée  qui  se  trouve 
sur  les  deux  bords  d'une  riviere  ,  ond.t  q.i'elle 
est  coupée  en  t'eux  par  la  riviète.  Esercito 
tramil\aìo  da  un  fiume. 

COuFE',  s.  m.  Has  de  danse  ;  mouvement 
de  celui  qui ,  en  djnsant  ,  se  jette  sur  un 
«ied  et  passe  l'autre  devant  ou  derrière. 
tto'erto. 

COUHEAU,  s.  m.  Sommer ,  cime  d'une 
«ontagne.  Coimo  ;  sommità  i  cima;  sio^o  ; 
•^etta  ;  cacume. 

COUl'Ê-BOURGEON' ,  s.  m.   V.  Liset. 

•  COUi^E-CEUÇLE,  s.  m.  T.  de  Mathém. 
C'est  une  des  pointes  d'un  compas  :  elle  est 
tranchante  ,  et  divise  circulairemem  le  pa- 
pier ou  le  carton  sur  lequel  on  l'appuie. 
Ta<;liaeercho. 

COUVE-CU  ,  s.  m..Il  se  dit  au  Lansque- 
net ,  quand  celui  t^ui  d-inne  ,  ne  fait  p.is  une 
seule  c.irte ,  et  amene  la  sienne  la  première. 
11  vieillît.  On  dit  présentement ,  coupe-gorse. 
V.  -  .louer  à  coupe-cu  ;  ne  jouer  qu'un  coup, 
qu'une  partie ,  sans  donner  revanche.  Giuocar 
una  sola  partita,   seni  a  dar  la  rivincita. 

COUPEE  ,  adj.prissubst.f.  deGiom.V. 
Abscisse. 

COU:^E-GORGE,  s.  m.  Lieu  oi'i  il  est  dar.- 
gereux  de  passer  ,  a  cause  des  voleurs.  Scan' 

•  natolo    ;    scorticatojo  ;     luogo     d^assassinl. 

—  fig.  Académie  de  jeu  où  l'on  est  trompé. 
Biscii-;^a  ;  hiscacc'a.  —  Boutique  ,  hô- 
tellerie où  l'on  vend  trop  clier  ,  où  l'on  est 
rançonné  Bottega  .  osteria  dove  si  fa  pajar 
più  del  dovere.  -  En  gcnér.il  ,  il  se  dit  de 
toutes  sor'es  d'endroits  où  il  se  commet  or- 
dinsiremi;nt  quelque  injustice  ou  friponnerie. 

—  Il  se  dit  aU'Si  ,  au  jeu  du  Lansquenet , 
qiKnd  celui  tïii  tient  les  carres  ,  amène  sa 
carte  la  première  :  ce  qui  lui  fai:  perdre  tout 
ce  qi:'il  peut  perdre  de  cette  main-^i.  Perder 
tutu  ,  se.Tra  far  una  sola  carta.  -  l.dl  Mar. 
V.  Gor-ère". 

COUPE- J.ARRET,  s.  m.  Brigand,  assassin 
qui  ne  porte  l'é-pée  ou'a  dessein  de  battre  , 
de  maltr.iiter,  ou  de  f.iire  insAlte  à  ceux  qu'il 
rencontre.  Fidavo;  .'■:li^rro;  tagliacantont. 

COUI'ELLAnON,  s.  f.  l.  de  Ckymie. 
Opération  dans  laquelle  on  affine  ,  ou  l'on 
essaie  l'ur  tt  l'argent  par  la  scoriiication  avec 
le  niombsur  l.i  couoelle.  Il  coppellare. 

COUi'ELLE,  s.f.  Petit  v.iisseau  en  forme 
oe  tasse  ,  fait  .ivec  des  cendres  lavées ,  ou  des 
os  calcinés  ,  dont  on  se  sert  pour  affiner  l'or 
«t  1  argent.  Coppeiia.  -  fig.  Mettre  à  la  cou- 
Pe-e,  passer  à  la  coupelle,  c'est  mettre  à 
«ne  rigoureuse  épreuve.  Mettere  alla  coyiel- 
*«  ;    tenere  alla  cappella. 

COUPELLtR,  v.a.  P.  de  Cynic.  Passer 


COU 

ds  Tor,  de  l'argent,  etc.  à  la  coupelie.  Far 
passare  psr  la  copficlla  i  un^re  alla  copydla. 

COU-'£-PAlLL£  ,  s.  m.  T.  de  MuréchM, 
iMachine  qui  sert  a  couper  la  paille  p.ir  petits 
têtus ,  pour  qu?  le  chevdl  puisse  b  mander 
en  guise  cl'nvoine.  falu  a  gramofa. 

CUUPE-PATE.  s.  m.  l\  dcHouUnztrs. 
Instrument  de  ter  ,  hrge  et  prei'jue  carré, 
djn:  ùx\  se  sert  pour  couper  la  pâte.  Rasya. 

CUU?E-QUEU£.  s.  m.  T.dt:dè:^i^vcr. 
Initrumenr  tri.nchar.t  propre  à  couper  les 
queues  des  pe^ux  qu'on  veut  pas:>er  en  mé- 
gie. Lolîello  di*  petacarA. 

COJPER,  V.  a.  Tr:incher  ,  séparer  un 
corijsconteav. ,  avec  qu-iiqae  chose  de  tran- 
chant. Tijucre  ;  dividnz  ;  J endure -^  sts-^'^. 
Il  est  ausii  neutre-  Voilà  un  couteau  ,  un  ra- 
soir qui  coupé  bien.  -  Tailler  suivant  les  rè- 
gles de  l'arî.  TasUarc.  Il  entend  bien  à  cou- 
per le  cuir,  unh.ibit,  les  pierres.  -  Couper 
labour>e,  c'est  voî^r  adroitement,  l  jgiiar 
la  borsa.  —  Couper  1j sorge; ruer,  m  lisacrer. 
assassinare  ;  stro-yj^rt  i  scannare  ,  uccidere. 
pans  le  mè:ne  sens ,  mais  fam.  Couper  le 
tilet.  -  Se  couper  la  gorge  l'un  l'autre,  c'est 
s'entretuer.  Ò cannarsi  Cun  l'altro;  tagliarsi 
la  gbi!a  i  rompsrsl  il  capo  con  alcuno.  — 
fig.  Couper  la  gorge  à  que!:iu*un,  c'est  lui 
Cduser  de  la  perte  ,  ou  quelque  grand  dom- 
ma,^e.  Aff'ogarc;  rovinare.  —  On  ì\ìì  quu:ie 
chaîne  de  mon'.-'gnes  coupe  tout  un  pays, 
une  Province  ,  etc.  pour  dire  ,  qu'-^Ue 
la  traverse,  la  divise.  Dividere  \  separare  ; 
spartire  ;  attraversare.  —  Couner  l'eau  ,  c'est 
fendre  Teau  en  nageant.  Fender  racgue. 
—  Couper  quelijue  boisson  ,  c'e^t  y  mêler 
que'que  chose.  Tagliare  ;  mescolare.  -  T.  de 
Chasse.  Se  dit  de»  chiens  gui  sb.irdounent  la 
voie  ,  pOLu:  devancer  la  b«::e  :  c-.'  qui  esr  un 
difjut.  Attraversare.  -~  Au  jru  des  Cirtes, 
couper,  c'cit  séparer  un  ieu  de  cartes  en 
deux  ,  avant  q^ie  celui  qui  a  la  main  ,  donne. 
Aliare.  —  Couper  sous  le  poignet ,  T.  d'Es- 
crime, c'est  déaiager  par-des>ous  le  poignet 
de  l'ennemi ,  au  lieu  de  dégaî;er  por  dessous 
le  talon  de  sa  lame.  Far  la  quarta  tagliata  ■> 
cagliare  ,  o  contrAoïvare  sotto  il  pu^r.o.  — 
Couper  d^ns  le  vif  se  dit  ries  Chiru^'ens 
qui ,  en  fais.int  leurs  opérations  coupent  jus- 
quesdans  la  chair  vive,  'tagliar  nel  vivo.  Il 
se  dit  fîg.  puur  dire  ,  toucher  à  ce  qui  esi- 
le plus  sensible.  Vungcr  nel  vivo.  —  Couper, 
à  !t  lirtUie  ,  c'eiî  faire  une  certaine  man'ère 
de  pas.  Tagliare  ;  far  un  fi-jietto.  —  Cou- 
per ,  trancher.  X.  dt  Feint.  Se  dit  d'une 
couleur  furte  et  vive  ,  lorsqu'elle  est  mise 
près  d'une  autre  sans  aucun  adoucissement. 
Esser  tagliente,  —  Couper  cu  dans  le  jeu , 
c'est  m^inquer  à  tenir  jeu  ,  quand  on  a  g-igné. 
Abbandonar  il  giuoco  prima  che  l'avversario 
ahhla  perso  tutti  i  suoi  danari.  —Couper  un 
c'.ieval ,  c'est  le  châtrer.  V.  —  On  dit  que 
les  sang,lotï  ,  les  soupirs  coupent  la  voix  , 
pour  dire,  qu'ils  font  perdre  la  !)aroIe.  Soffo- 
car le  parole  ;  romper  le  parole  i  impedir  la 
voce.  —  Uii  homme  se  coupe  ,  lorsqu'il  se 
contredit  et  se  dément  tui-uième.  Contrad- 
dirsi ;  cader  in  contraddizione.  —  Un  cheval 
se  coupe  ,  quicd  le  côté  da  l'un  de  ses  feri 
choque  et  entame  ■,  ou  entrei.-.ii'.e  l'un  des 
boulets.  Farsi  malt.  —  Deux  lignes  .  deux 
chemins  se  ce«-jent ,  lorsqu'ils  se  croisent , 
se  traversent.  Tagliarsi\  attraversare;  dista- 
gliarsi;  intersecirs!^  —  Couper,  au  ieu  de 
Lansquenet ,  c'est  prendre  carte ,  et  se  mettre 
au  nombre  des  Joueurs.  Giuicare  ;  pigl'ar 
carta.  —  Couper,  prendre  quelque  traverse 
de  chemin,  pour  passer,  devancer,  ou  .tt- 
traper  quelqu'un.  Pigliarla  scorci..- >/ a  per 
ohnpassare  o  raggiugnere  alcuno.  —  Couper 
les  vivres  à  une  arnée  ,  à  une  ville  assié.^ée  , 
c'est  fermer  les  avenues  ,  pour  empèciier 
qu'on  ne  lui  porte  des  vivres.  Steccare,  e 
affossar  una  forte-^a^  o  un  accampamento 
per  modo  ^  che  non  v:  si  potsa  mettere  vettu' 
vaglia.  —  Couper  les  eaux  à  une  Place  assié- 
gée ,  c'est  couper  les  cansux  ,  les  conduits 
des  fontanes  qui  portent  l'eau  dans  lavile. 
Tagliarla  strada  aW  £C.pte,  —  T.  de  Guerre. 


'Couper  les  ennemis,  c'est  se  mettre  entte 
I  une  partie  de  leur  ar.née  et  une  autre  partie 
ou  entre  leur  année  et  la  Place  qu'ils  cou* 
ytoient.  Dividere  il  nemico;  tramirrarlo ; 
impedir  La  ritirata.  -  Co.iper  pieti  à  un 
abus,  lagliar  radice.  -  Couper  par  le  plus 
court;  aller  par  le  chemin  le  plus  court  : 
dire  quelque  chose  en  peu  de  mors.  Dirin 
*"/!,>, '7.>;''£^  parole;   venir  aile  corti. 

CUUl/ti^hT,  s.  m.  Sorte  de  couteau  de 
boucherie  et  de  cuisine  ,  fort  large  et  propre 
pour  couper  de  la  viai.de.  Coltellaccio  da 
cucina  ,  o  da  Beccaio. 

COUPEROoE,  s.  f.  Espèce  de  minéral, 
synorym.-  de  vitriol  martial.  Copparosa 

COUi'Ei<OSE',  ÉE.  adj.  l'ieinde  bour- 
Reons  et  de  rougeurs.  Pieno  di  cossi ,  di  bolle 
di   titorioli  ,    ec. 

.  COUPE-TETE.  ..  m.  Sorte  de  jeu  que 
louent  les  enfans ,  en  sau'ant  de  distance 
en  dist.in.e,  les  uns  par-dessus  les  autres. 
Sorta  di  giuoco  fanciullesco. 

COUPEUR,  EUSE,  s.  m.etf.  Ceux  qui 
coupent  les  grappes  en  vendante.  Vendem- 
miatore. -  il  se  dt  aussi  de  ceux  qui  jouent 
au  Lansquenet.  Giuocato.-e.  -  On  appelle 
coupeur  de  bourses  ,  un  filou  qui  cou>e,la 
bourse  ,  ou  qui  dérobe  suhtiiementles  choseî 
qu'on  peut  avoir  sur  soi.  Borsaiuolo. 

CU  y  PIS,  s.  m.  pi.  T.  de  Comm.  Toiles  de; 
coton  a  carreaux  iei  Indes  orientales.  Tele 
di  bambagia  a  quadrelli. 

COUPLE  ,  s.  m.  quand  on  p.irle  de  l'es- 
pèce humaine  ,  s.  f.  quand  on  parle  des  au- 
tres es;;èces  d'animaux  ou  des  êtres  inanimés. 
"  *^.,''!',«"  général  ds  deux  objets  pris  ou 
considères  ensemb'e.  Coppia  ;  pajo;  due.  Un 
heureux  couple  d'aman*  ou  d'époux.  Une 
couple  J'œu.fs.  -  Le  lien  dont  on  attache 
deux  chiens  rte  chasse  .nsinble.   Giil.i-tagUo. 

COUPl-E-  .   ÉE  ,   part.  V.  le  verhe.'^ 

COUPLER,  V. a.  A.tacherdeschiensavBC 
une  couple  pour  les  rnjner.  Accoppiarci 
attaccar  il  guir.iagUo.  -  Loger  deux  per- 
sonnes ensemble ,  d.ms  les  occasions  où  les  lo- 
pmens  sont  martiués  par  des  Maréchiux  de 
logis.  Alloig'ara  due  a  due  ;  o  a  duep-rdue. 

COUPLE'-i ,  s.  m.  pi.  T.  de  Mar.  Côtes 
de  navires.   Fianchi  delle  navi. 

COUPLET,  s.  m.  Certain  nombre  de  vet» 
qui  foit  le  tout  ou  p.irtie  d'une  chanson, 
òtrofa;  versetto  di  can-^one;  stanai  diversi, 
-  T.  de  Serrur.  Deux  pattes  de  ter  à  queu? 
d'.Tonde  ,  unies  p.ir  deux  charnières.  AÌjj- 
tieni.  -  Couplets  de  presse.  7".  d  Imprim.  — 
Deux  ftros.es  ch.-.rnières  de  fer  qui  attachent 
le  grand  chassis  cu  tympan  au  coffre  de  U 
presse.  Staffe  ;  mastietti. 

COUPLE  TE',  ÉE.part.V.  le  verbe. 

COUPLETER  V.  a.  Faire  des  couplets 
contre  quelqu'un.  I'  e>t  hm.Far  cannoni contr» 
jualcneluno  ;    metter  in  catione. 

COUPOIR  ,  s.  m.  Instrument  dont  on  se 
sert_  dans  la  fabrique^  des  moiinoies  et  en 
différens  .nrts  et  inéiiers  ,  pour  couper  et 
rogner.  Forbici  di  :(ecea.  Celui  des  Fondeurs 
des  caractères.  Registro;  l'on  d.roit  aussi. 
Tagliatore. 

■^COUPOLE  ,  s.  f.  La  partie  concave  d'un 
dome.//  concavo  J  a  parte  interna  d' una  cupola, 

COUPO.'M  ,  s.  m.  Petit  reste  d'une  pièce 
d'étoffe  ou  de  toile.  5cj7t;/>o/j  ;  resto;  avan- 
zo. -  Papiers  portant  iiuérèis,  et  dont  on 
coupe  une  partie  à  ch 'que  échémce.  Foiijje 
o  biglietti  che  pa  tan  frutto  c  di  cui  si  cagiat 
una  pa'-te  ad  ogni  scadenza. 

COUPUllF. ,  s.  f.  L'endroit  où  une  chose 
a  été  coupée;  division  faite  d..ns  un  corps 
continu  par  quelque  chose  de  tranchant.  Ta- 
glio ;  tagliatura  ;  incisione  ;  tagliata.  —  T.  de 
l'Art  milif.  Refranchemens  ,  fossés ,  palis* 
sades  ,  etc.  que  l'on  pratique  derrière  une 
brè-lie  pour  s'y  défendre,  iiipa  ;  fossato. 

COUR,  s.  f.  Espace  à  découvert  enfermé 
de  murs  ,  et  qui  fait  partie  d'une  habitation. 
Cjrte  ;  cortile.  —  Pulais  de  Prince,  lieu  où 
est  le  Souverain  avec  sa  suite.  Le  Souverain 
et  son  Conseil.  Les  Officiers  et  principaux 
SeiËnejri  «ui  sont  auprès  d'.mPrince.  Cane. 


194  cou 

—  Les  respects  et  les  assiriiiités  qu'on  rend 
à    quelqu'un.     Curteg-.io  ;    lusinghi   ;    vc{\!. 

—  F.iire  la  cour  aux  Grands ,  aux  belles ,  etc. 
V agi' ■ss'""'''-  cortessiare  ;  amonsi-irc.  -  J.' 
dirji  telle  cho.e  a  un  tel,  je  lui  Icrai  ma 
cour.  ZJiVò  'atAlcjsa  a  ^utl  laU  ,  c  cosimi 
f'i  nn.itrò  sradnu.  —  faite  la  cour  de  quel- 

3u'un  ,  c'est  lui  rendre  de  bons  ctfices  au,.r,;s 
e  quelqu'un.  Prestar  scrv't^iu  presso  juaUfie 
fcrsunj.   -  Eau  bénite  de  Cour.    V.    E.iu. 

—  Amis  de  Cour  ;  des  amis  sur  qui  l'on  ne 
peut  guère  compter.  Amici  dicote.  —  Avoir 
Douche  à  Cour ,  c'est  avoir  droit  de  mander 
aux  tables  euiretenues  par  le  Roi  ,  par  un 
Prince  ,  etc.  Aver  ti  yiatro  o  la  tayuU  in 
Corte.  -  Sièse  de  Jus'ice  où  l'on  plaide. 
Corte  ;  Senato  ;  Parlamento  ;  Tribuna/:. 
Cour  laïque,  sujjérieure.  Cour  des  Monnoies. 

—  T.  de  l'rat.  .slettre  hors  de  Cour  ,  ou  hors 
de  Cour  ou  de  procès,  c'e^t  renvoyer  les  p.-r- 
t'es ,  comme  n'y  ay.ntpas  sujet  de  plaider,  ht 
l'on  appeMe  le  pa^em  jnt  qui  met  les  p-^nies 
hors  de  Cour:  un  hors  de  Cour.  OrcSiarar 
ilteg'tt'ima  la  dimanda  di  alcuno  de'  lit-santi. 

—  Basse-cour,  arrière-coar  V. 
COURADOUX  ,    s.  m.  Corridore. 
COURAGE  ,  s.  m.  Disposition  par  laquelle 

Tarnese  porte  à  entreprcRtîre  t^e  choses  har- 
dies ,  ou  à  soutfrir  quelque  chose  de  fàchi^ux  , 
de  diffi.ile.  Coraesto  ;  cuore  ;  awml,  ;  .  .rlore  ; 
ard'rt  ;  audacia  \  f:rTtiewd.  —  Affection.  Ar- 
dore ;  aff'^t^-one\  calóre\  cuore;  hàonavolon- 
.tà.  Je  vousservirai-dfi  bon  courage.  —  Dureté 
de  cœur.  Animo  ;  c  >ras^,io  ;  cuore.  Auroi,-ru 
le  courage  de  m'abandonner  ?  Ti  darebbe 
Vanìmo,  avresti  cuore  dì  ahbandoiarmi  .^  ìt 
p'.ii  pas  le  couraRe  de  refuser  cela  à  moji 
ami.  Non  ho  corargi  i  che  btstl\  non  ho  cuo- 
re ,  Tion  mi  dà  Van'uro  di  wi'ar  quella  cosa 
cW  amico.  -  Tenir  soti  courape  ;  persister 
dans  son  ressmriment ,  dans  sa  baine.  Con- 
servar l'odio  ,  l'ira  ,  lo  sdegno.  -  Un  prand 
courage  dédaigne  de  se  venjier.  l/n'  anima 
grande  ,  nobile  ,  un  gran  cuore  ha  a  vite  ,  prende 
a  vile  ,  non  cura  di  vendicarsi.  -  Pour  exhor- 
ter ,on  dit,  courage,  courage,  y^n/mi/;  su  su  ; 

'"cS^URAGEUSEMENT.  adv.  Avec  cou- 
rage. Coraggiosamente  ;  volorosamente  ;  ani- 
mosamente i  con  gran  cuore;  vigjrosanente  ; 

'courageux,  euse  ,  id'i.  Qui  a  du  cou- 
rage. Corags'Oso  i  animoso  \  valoroso. 

COURANT,  s.  m.  Le  courant  de  l'eau  , 
c*estle  fil  de  l'eau.  La  corrente;  ratto  ~  \Jn 
courant  d'eau,  c'est  un  can.il.  Un  canale 
d'acqua  ;  un  rusc:llo.  -  T.  de  Mar.  Endroi-^ 
de  la  mer,  où  l'eau  court  rapidement  d'un 
cert.ain  côté.  La  corrente.  —  Le  quatre,  le 
cinq  du  courant ,  c'eît-à-dire ,  du  mois  qui 
court.  L'inttreae  che  corre.  —  En  T.  de  Drap. 
Syn.deLin.'..rd.V. 

COURANT,  ANTE,  ad].  Qui  court,  qui 
s'écoule.  Corrente;  c'te  'Curre;  che  cola  ; 
icorrente;  cotante.  -  fig.  Année, pr'X,  mon- 
fioie  courante.  Anno  ,  fewo  y  moneta  cor- 
rer.tt.  -  Une  toise  courante  ,  etc.  c'est  la 
mesur"  de  nuelque  chose  en  sa  longueur  ,  sans 
«voir  égara  a  la  hauteur.  Andante.  Cette 
muraill'î.  a  t.in'  de  toises  courantes.  Qjtd 
muro  e  dì  tante  tese  andanti ,  ha  d-  lungheria  , 
fc.  -  Tou^  courant ,  adv.  Sans  hési'er,  s.ins 
p»lnp,  facilement.  Presto;  facilmente;  con 
j^anchena  ;  con  facilità  ;  scn-{a  esìtayone. 
En  courant.  D'  eorso,  .'.ijnneuvres  courantes 
eu  coulantes.  T.  d;  Mar.  Colles  qui  ne  sont 
pas  fixées  par  les  deux  boufs ,  çt  qu'on  neut 
faire  aller  et  venir  ..u  moyen  des  poulies. 
Manovre   vohnl'u 

COURANTE  ,  s.  f.  Espèce  de  danse  grave. 
Le  ch.Tnt  sur  lequel  on  mesure  les  pas  de 
cet»e   d.'^nse.  Una   corrente;  la  corrente. 

COURAP,  s.  m.  T.  de  Mil.  Espèce  de 
herpe  ou  cale  commune  à  .Tara  et  autres  coh- 
trées  des  Indes  Orientales.  Hona  di  scabbia 
m  rogna  .  asitt  c.trtune  netl*  Ind'e  Orientali. 

COUPBATONS.  s.  m.  pi.  T.deMa'.W 
M<ìi^des  r.iècrs  d*-  ci-.arpejiterie  ,  fourchues , 
•u.à  deux  brandi* S  i>rc>4ue.c«sitt>ccs  à  an^le 


COU 

droit.  Br.tcc'muU / ic:uii.  \ 

COjiiùPii  U  ,  UF. »  cidi-  Se  dit  (Tiin  cbeT.iI  \ 


le  mou 


lient   des  jd 


bi^ 


l;bre ,  pour  avo:r  Ctiî  inorlondii  .i,>rei  un 
trop  gr>.nd  tr.^/dil.  U  se  dit  quclq^elvii  des 
perioiiiic-..  Atirjtru, 

CUURiiA  1  UKl  ,  s.  f.  Maladie  da  cheval 
coutb^ru.  Sca.muji^.  -tn  [^rl-^n:  d?s  hom- 
mes ,  c'cït  une  l<-ijitudi;  douloiireuse.  A(d/i- 
ch<\\a  ,    ^^jj'^ujm^ntu    dolt^roso  di    mi-iiibra 

L,UL'H.ijh.,  ac'i.det.  g.  Qui  n'est  pas  droit, 
et  qui  d,j|>rocne  de  la  torme  d'un  arc.  Cu/vw, 
fugiito  j  torto  ;  chinuto.  —  On  dit  jiuisi  àbïO- 
luiiient,  en  Géomêirie  ,  unt  courbe  ,  pour 
signifier   une  li|.ne  cuube.  Ui.a  curva. 

COUiixili ,  s.  f.  Cercine  ^ucode  bois  qui 
sert  ciux  ouvrages  de  cborjjentjrie  ,  et  priii- 
citialciiunt  aux  vaisseaux.  Ce  sont  tltrs  pièces 
plus  jirosies  que  les  courbàtw.ns ,  c!jn:  elles 
oiit  u  iiijure.  HraccLuvU  ;  caffuccmi.  -  11 
iiSi.itie  aussi  certaine  er.ilue  qui  vient  aux 
j.'inbes  des  chevaux.  Corba  ;  niardum  o 
chluyarda. 

CuUKrfE',  ÉE  ,  pa-t.  V.  le  verbe.  —  adj. 
r.  de  Hlason*  iie  dit  de  U  situation  n<ttureUe 
des  dauphin*  et  des  faces  un  peu  voùtcis  en 
arc.  Curvo. 

CO  JRHEMENT  ,  s.  m.  Tiév.  L'action  de 
courber.   Cuivjiura\  pu^atura, 

COURB£:<  ,  v.  a.  Rendre  courbe  ,  plier 
en  torme  d'arc.  Curvare  ;  incurvare  ;  pi^^arei 
torcere,  —  y.  n.  iHiutvarsÎ.  11  courboit  sous  le 
faix.  -  v.  r.  ie  courber»  se  plier,  devenir 
CJurUe.    Ctirrarsi  ;  piegarsi',   torcersi. 

COURHEf.s.m.  1 .  rf^^cu/re;.  La  patrie 
d'un  bdt  de  rnulet ,  qui  e>t  en  torme  d'arcade. 

Arciofildclb^slo. 

COuHBEI  T£,  s.  f.T.  deManè^e.  Mou- 
vement que  le  cheval  fdÎt  en  levant  éj^ale- 
meni  les  deux  pieds  de  devant,  et  se  rabat- 
tant aussitôt.  Corvetta.  -  On  dit  fam.  qu'un 
homme  ta:t  des  courbettes,  pour  diteq-jM 
est  rampant  et  bas  devant  quelqu'un,  far 
dilU  ^rjn  rivercr.\c. 

COUàBET  ter  .  v.  n.  T.  de  Manesca a\ie 
des  courbettes.  Corvett^irs. 

COJRBJRE,  s.  f.  Inllexion.  pli.  état 
d'une  ciiose  courbée.  lncurvatuTa\  în^inoc' 
c'int^r^. 

C.^U.ICAÏLLET,  s.  m.  Appeau  de  cail- 
le».  (>iJi''/^rei  quaglieri. 

Ct  '  ji\C£  ,  s.  m.  T.  d''Econ.  rust.  Le  bois 
^u'on  lais:>e  à  la  taille  de  U  vicine.  U  capo 
d^i/a   vite. 

COORCIVE.  s.  f,  Demi-pont^que  l'on  fait  ] 
de  l'avant  a  l'arriére  des  deux  côrcs  de  cer- 
tains bàtimens  qui  ne  sont  pas  poniés.    tas-  j 
sjvanti  ,  o  ponti  a  corda* 

C(JURÇON,  s.  m.  y.  de  Fond.ur.  Piè- ! 
ce  de  fer  lont^ue  qui  se  cou  h^  tout  du  , 
long  des  moules  des  pièces  de  canon  ,  et  ^ 
qui  ^ert  à  le>  band^T  et  serrer.   Spranga  dì  ^ 

'"outrée,    s.   f.  ou  COU:iET»,  s.  m   ' 
T.  de  Mar.  C.miposiCujn  de  suit  ,   rie   sou-  I 
fre  ,  de  résine  ,  e*c.  d»-n''  un  fritte  les  vais- 
st'.uix    pour    les    voyages    de    long    cuur>. 
Pattume. 

-COUREUR  ,  s.  m.  Qui  estlé^er  à  la  cour- 
se. Corridore;  corrito<^.  —  Celu  qui  va  et 
vient  ,  qui  est  souvent  par  la  ville  ou  en 
voy.r^e.  AmJ)ufantc  ;  che  non  ista  mj'i  fermo 
Cuurcur  de  nuin  Andator  d'  notte-  -  D-'- 
mes-i^'ie  qui  courf  a  pied  et  dont  on  se  s;;r; 
pour  faire  des  me>sagV'i  avec  g^^nde  dili- 
gence. Lacchè*  -  fa'n.  Coureur  d'mventii- 
res  ,  de  serinons ,  etc.  celui  qui  a  i'h.ibitude 
d'alf  T  a  tous  les  inventaires  ,  à  tous  les  ser- 
mon'. ,  etc.  Ch<  corre  t  che  cer  a  ,  che  frc' 
quenta  »  che  ama  di  trovarsi  in  certi  luoghi, 
-  Coureur  de  vin;  Officier  de  la  Maison 
du  Roi  .  qui  a  suin  de  porter  du  vin  par-tout 
où  le  Roi  va.  Co:ui  che  ha  rincumhcnia  dl 
far  purtnre  il  vt.TO  in  ugni  luogo  dove  va  il 
Sovrano*  -  Cheval  de  selle  propre  pour  la 
course.  Corridore  \  corsiero.  -  Coureurs  au 
))!.  se  dit  à  la  Guerre  des  Cavalier-i  dé'.i:hei 
du  i;ru5 ,   eu  grand  ou  petit  nombre  ^^  soit 


cou 

pour  r*ccnncî.re  IVimemi  ,  soit  tout  allet 
a  11  petite  g.icrre.  lii conosciti. ri;  esploratori^ 
Cbrndorl  ;  scoiidori. 

COU  aEU  ^E  ,  s.  f.  Fille  ou  femme  prosti- 
tuée.  Cantoniera,  ec.  V.  t'ui^m. 

CoU.vC»E  ,  s.  f.  t*l.in'e  ramjj.nte  qui  est 
d.  la  n.iturc  dei  ci:roa  lU-s.  l-tcca.  Cellet 
qui  sont  lont;ues  et  en  torme  de  bouteilles^ 
s'«ippe!lenc  vui^idirement  Ruurdcs  yu  calo- 
ba^ses.  V. 

COU.vl.l .  ou  COURRE  ,  v.  a.  et  n.  Aller 
de  vitesse  et  avec  impétuosité  Correre  ;  andar 
presto.  ~  hg.  Courir  â  sa  perte  ,  à  su  run.e  , 
c'est  se  conduire  d'une  manière  à  se  perOtc  , 
a  se  rui.icr  promptement.  Correre  al  /rit\- 
pirio.  b>.  ns  le  mcmc  sens,  on  dit  aus.i, 
courir  a  rHÔ,,iUil.  Aivia-Sf  ail'  O.p^cju, 
-Courir  a^-res  son  argent,  c'est  contiiu.  r 
a  )uUiir  ,  pour  rcgasutr  ce  qu'on  a  pere'  i. 
Andar  dietro  al  suo  danaro.  —  Courir  airci 
I-'S  honneurs,  les  ricliesses  »  etc.  t'est  les  re- 
chercher avec  zxài\.iX.  Correr  dietro  agit  oni?~ 
ri  y  ui.ericckc\\£  \  ec  esszme  vago.  -  Pou.- 
suivre  a  la  course  avec  dosiein  d'attrapvr. 
l.-7Si£tiire 'f  siguitare\  seguite  j  carrer    dietro. 

—  1.  de  Mar.  Faire  route.  Far  rotta  ;  ;'-r 
v:/j  VÉ/'.jo.... —  Courir  des  bordées;  ahtr 
aUcrnativement  à  droit  et  à  giuche  ,  qu.  nd 
le  Vfcut  est  presque  debout.  Coirete  v  tener 
una  bordata  ;  bordeggiare.  —  Courir  sur  su» 
ancre.  Cofur  su  l*  ancora  pcrt'.ra-si  a  picco,. 

—  Courir  la  mer  ,  c'est  aller  et  venir ,  cro:str 
et  taire  diverses  courses  pour  butiner,  C<r\re 
il  mare  ,   ed  incrociarlo    con    diverse    lofte, 

—  Courir  r-u  large.»  V.lrge.  -  Courir  Ncrd, 
Courir  Sud  ;  all^-r  au  Nord,  cingler  p.r  \z 
rumb  de  vent  qu'on  nomme  :  cojrir  par  uii 
tel  air  de  shîW.  Far  rotta  al  Non  o  trarjoi- 
tana,  o  me^{o  g'orno  -  Courir  tçrre  a  ter- 
re ,  c'est  n.ivit^uer  le  Ion?  de  li  core  ,  r,?n- 
gi-r  la  c5"e.  Scorrere  lun^o  la  costa  j  cu.'r.-j,» 
gia  c.  -  Ravager  ,  piller.  Predare  ;  sacc-i^^' 
giarc\  metter  a  bûttitno  ;  far  scorrerie.  —  Ki,v  > 
rir  le  bon  bord,  c'est  une  f.'çon  de  parler 
des  Coritireî,  pour  dire,  qu'il  ne  faut  in- 
sulter que  les  viiisseaux  m.ircbjnds  .  dont  U 
prise  les  peut  enrichir .  Cwr.re  la  buona  bur- 
data.  ~  hg.  et  f.^m.  Fré>iuin'tr  les  maL;*'„;i. 
lieux.    Frequentar  i  pottr,buU  ;     bordelh'e.- 

—  Courir  le  pays,  x:ourr  le  monde,  e'<:A 
voy.îg?r.  Viaggiar  in  paesi  stranieri.  -  Cou- 
rir le  bal;  aller  d'un  b  il  à  un  autre.  An.i.:r 
d,'  imballo  air  altro.  -  Courir  s..r  les  Kri- 
sces  de  quelqu'un  ,  c'^st  enijliérir  sur  i.ii 
autre  po-ir  emporter  ce  qu'il  marchant  c. 
Andar  sul  pr'\^o  7  sut  mercato  ,  sul  tratto^ 
rf'  un  altro.  —  Se  dir  .'ussi  des  courses  qui 
se  font  soit  dans  un  véri'able  comb.it  ,  suit 
p.ir  jeu  o  1  p.  r  exercice.  Correr-:  \  contef.dcrc\ 
tenionare.  -  fig.  Il  se  di'  d^s  perionnes  cs-ilts 
qui  ont  le.  mêmes  prétentions.  Correre  l' is- 
ti.i:.a  carriera.  —  Aller  ça  et  là  ,  s.ins  s'.t'c- 
t'jr  lung-tems  en  cinque  endroit.  Asdar 
vagando  ;  coircre  in  .juà  e  in  là  ;  andar  jr- 
turno  ;  andar  agnine  ,  andare  ajato.  *.>n  dit 
d  ns  le    même  sens  ,    courir  la  prêtent. tiiic. 

—  Co'irir  les  rues ,  c'e.t  è  re  fou  ,  extr.tv.i- 
gant.  Impairr:\  cs.ter  meno  /.ano.  ~  On 
d't  qu'une  noivolle  court  les  rues,  pour  r!  ire 
qu'elle  esr  su'  de  tout  le  monde.  Andare  in 
istampa.  —  Courir  un  bénehce  ,  courir  un© 
cli.irge  .  les  poursuivre  avec  ardeur.  Far  U 
pratiche  î  maneggiarsi  ,  raccumandarsi  per 
tonu'guire.  En  T-  de  chaise  ,  laisser  cour- 
re ,  c*e\' découplcr  les  chiens  aigres  la  bere. 
Lasciar  i  cani  ;  scior-li  dal  quin{j^!Jo.  -  On 
fait  mê'ne  un  subst.  des  deux  iminitifs,  lais- 
ser courre  ,  qui  signifie  le  lieu  où  l'on  dé-- 
couple  les  chiens.  La  posta  i  il  luogo  dovt 
si  dà  princip'o  alla  cacfia..  -  Courre  un 
cbev.il  ,  c'est  le  faire  courre  à  toute  bride, 
et, Mit  monté  dessus.  Correre  a  tutta 
carriera.  -  On  dit  en  Gé' .i;r.iphie  ,  qu'unÇ 
suite  de  montagnes  court  ENt-Oi.ie'rt  ,  pour 
dire  ,  qu'elle  est  dirigée  de  l'Est  à  l'Ouest. 
Correre  o  stenders'  ,    da  Levante  a  Ponente, 

—  Courir,  en  parlant  de  choses  liquides,  si- 
gniiie  couler.  Correre  ;  ^currerc  \  cohre.  -  S« 

'  (lit  auàsi  du  tems  qui  i'écuuk.  Cêmrcifo^ 


?.  —  hg.  CQdTo.me 
pour  rivorr  souifert 


C   o   ly 

ft;  trascorrerei  vj'$e't.  —  Des  bruîts  €t  dei 
njuvelle*.  Co  r&n;  correr  voce  ;  esszr  /j^/îj; 
dirst  \  pubblicarsi  i  buccmwsi.  L>^  ce  qui 
est  en  vogue.  lamudeq.ii  court.  La  moda 
d*û£:£!Ji.  Les  mal.  diesqai  coare.it.  Lz  cre- 
scati ,  le  correnti  m.ilaitie.  —  En  termes 
d'Ordjnn.uices  et  de  déclarations  ,  courre 
ou  cour:r  sus^  signine  se  iettar  sur  qu.!- 
qa'au  pour  lai. \;.er  ,  le  maltraiter  ,  le  tuer. 
Correte  addutso  a  uno  ;  lanciarsi  c^a  vtft^niu 
addosso  a  i)u.iicKddano\  avventarsi. 

COUKUEUouCCKLb»  s.  m.  Oiseau 
aq.iatiqae    qai    est    bon  a  mdn^cr.    11   ;i  un 

f;rònd  bec  t-.it  en  f^u.ilie.  V  y  a  le  grand  et 
e  petit  courlis.  Chiurlo  ;  arcatJ.  i  sfifi\^go  ; 
tc^nio.  Courlis  de  terre,  no.-n  vulgaire  du 
Grand  plavi;;r.  Gan  piv'tre  ^  detto  U-iscno- 
Ck^UÀOSSL,  s.  t.  Omcm.-nt  de  réte  lai 
est  ûit  dj  br-inciies  ,  de  lU'urs  ,  d-*  métdl , 
«rc.  pour  marque  de  diguué  oa  de  mérite. 
Cvona  ;  serto  ;  diade.na.  -  Le  òouver  itn  , 
ou  >es  Etats.  Corona  ;  potenfa  ;  pnnc'pe  ; 
res^o  ;  reame.  —  òo 
ijmlniu  ,  poët .  sotio  ;  t 
du  M^r-yre  ;  gbire  (yaV 
leiVJarty.e.  Lorona  di  m^t.nc.  —  Li  bé 
tude  qae  Dieu  donne  à  ses  iiaints.  La  cou- 
ronne de  giuire  ,  de  Justice  ,  des  ò.iints. 
L<i  Corona  di  gloria  ,  di  $lust':\ïa  ,  de*  Sanù. 

—  Tonsure  cìéricsle.  Chìenca  ;  tonsura  ; 
corona.  -  La  parile  la  plus  basse  du  patu- 
ron d'un  cheval.  Corona.  —  Les  Asrroao- 
msi  appellent  courorne  septentrionale  et 
coaronne  australe  ,  deit.\  coiutellaiious,  dont 
Tune  est  dmi  rhém:>i>ìièrs  septentrljn.:l  , 
et  l'autre  d-ui  l'héms  ihjre  aurrai.  Corona 
setttntrionaU  ;  corona  austrcle.  —  T.  de 
Phys.  Meréare  qai  t^^roit  en  forme  decer- 
ci lumine-ax  autour  da  Soleil  ou  de  la  Lune. 
Coror:a. 

COURONNÉ    ,     part.     V.     le    verbe. 

—  T.  d'Archit.  mi!it.  Ouvrage  couronné  ; 
un  ouvrage  avancé  vers  la  carn^^s^ne  ,  fait 
en  forme  de  couronne  ,  pour  dérendre  les 
approches  d'une  Place.  On  l'appelle  aussi 
ouvrage  à  couronne.  O^era  coronsta  »  o  a 
corona.  -  On  appelle  les  Empereurs  et  les 
Rois,  Tètes  couronnées.  Teste  curoncte; 
Soira-.i.  —  C'ieval  couronné  i  u:i  chev.il  qui 
s'est  soaveni  i/essé  aux  genoux  en  tombant, 
et  à  qui  le  poils  du  genou  e>t  tombé.  Ca- 
%ailû  co'ûiato.  —  Stances  couronnées.  T.  de 
Helies  '  Lettns.  C'eit  lorsque  les  mots  qui 
formant  la  dernière  oa  les  deux  dernières 
syll.ibes  de  chaque  vers,  sont  exactement  la 
dernière  lef  deux  dernières  syllabes  des  mors 
qui  !os  précédent.  Scande  coronate,  —  T. 
de  H/ason.  Se  dit  dei  lions  ,  des  casques  , 
et  des  autres  choses  qui  ont  une  coaronne. 
Coro-iaro. 

COURONNEMENT  ,  s.  m.  Cérémonie 
pour  couronner  les  Souverains.  Incorona- 
\ync\corona\ione  ;  coronamento.  —  La  pr-r- 
tie  qui  est  au  dessus  de  la  poapc  d'un  vnis- 
seaux.  Coronamento.  —  Ce  qui  termine  le 
haut  d'un  biriment.  La  Simmi^à.  —  Ac- 
complissement ,  ea^ère  perfection  de  qael- 
que  chose.  Corona}  Jt/u;  yerfcjjùne  \  com- 
plimento. 

COURONNER.,  v.  a  Mettre  une  cournn- 
re  ^ur  îa  rcie.  C  ronare  ;  Ir.co'onare.  -  h%. 
Récompenser  ,  foire  honneur.  Rimunerare  j 
Ticompirts^'c  ;  guU^rcotjrt  ;  rimeritare.  - 
Apporter  la  dernière  pe^rfecion  ,  mettre  le 
dernier  ornemen':  a  quelque  (.hose.  Coronare; 
rjrfciionare  ;  finir  la'or^osamentc  ;  condur  a 
^ne  con  onore.  ~  On  dit  prov.  la  fin  coa- 
ronne l'œuvre,  f' fin:  corona  dopera.  -  Cou- 
ronner ,  se  dit  <iussi  des  choses  sur  lesquelles 
'Fon  peint  ou  l'on  grave  des  couronnes ,  pour 
ornement ,  ou  pour  m.irque  de  dignité.  Coro- 
nare ;   d'i:  Igne  re  y   scolpire,    ec.  una   corona. 

—  On  dit  ,  que  des  arbres  se  couronnent  , 
pour  dire  ».  que  des  arbres  vieillissent  , 
et  qu'ils  se  desséchent  parla  tète,  beccarsi 
Ùl  cima. 

COURRR,  V.  Courr. 
<  OURRIER ,  s.  m.  Celui  qui  court  la  pos- 
te; P9uf,  porter  lei  déi^èches.  CorrUro;  car' 


ore f SI  a. 


-rbe. 


COU 

riere.  Tout  homme  qui  court.  .  ,i_.  j«uim 

COUd^ltU.:. ,  s.  i.  1!  lu- >e  dît  guère  qu'en  ;  dire   en 

Poc>ie.    La  Lune  esc  l'inécide  cuarneic  de    '  ' 

nuits.  Corrura. 

COUKRolE,  s.  f.  Lien  de  cuir,  i 

—  pruv.  et  11^,  E  endre  la  courrou 
ger  la  courroie ,  -'est  étendre  ses  droits,  er 
icspjus^er  au-delà  des  bornes  de  l'équité. 
UtJ:\^are  ;  vanta^g^érsi  più  del  d<~-Vire  ì  voler 
tre  pan:  fir  coppia.  —  hg.  User  d'tuie  graiide 
économie  dans  la  dépenie.  iiistrin^irsi  mit* 
sp-adere  ;  squartar  io  7jro. 

CO'JK.'vUUCE'.  ÉE.part.  V.le^ 

CjUKàuUCE.^v  ,  V.  a.  tt  r.  Me 
Courroux  ,  irriter.  Irritare  ;  muovere  a  sde- 
gno ;  adirarsi  ;  corrucci  arsi.  -  je  dit  de  la 
mer  dg:tée  des  Vcnts  oà  de  la  tempête.  Ma' 
re  fremzate,  che_fremei  spuma  »  e  nboiu  , 
che  par  s'  adiri  contro  de'  sc-^ìl  ;  mare  im- 
perversato. 

COUR:<OUX,  $.  m.  Colère.  Collera; 
irai  sdegno  i  stilai  corruccio  ■,  risentimento  ^ 
furore.  —  3e  di:  ng.  de  !d  mer  aguée  piir  Id 
tourmente.  Mar^  m  tempista;  tempeszoio  , 
che  :mp:'^:rsa  ,  che  Jnme  ^  ec.  ^tcéi.  Le  cou- 
roax  da  Neptune. 

COtJK>  ,  s.  m.  FIux  ,  mouvement  des 
choses  li^.udeì  ,  des  A>[res.  torso.  -  Cours 
di  ventre  >  dévoiemenr  .Wé/jj^/^-zil- ;  andata, 
c<..  V-  Détfjiement.  -  Se  du  du  tcm> ,  de  la 
vie.  L^andar  del  tempo  ;  i/ correr  degli  anni  ; 
li  decorso  deUa  vita  \  il  corso  ,  lo  spalto  di 
tempo  o  di'aiioi:  di  qualche  cota.  —  De 
la  voie,  da  progrès  des  a(^:res.  Strjda  ; 
Via  ;  Corso  \  incamminamento  ;  pro};rcsso. 
iNoas  verron^que!  coars  prendra  cette  affaire. 
Le  Cours  du  mal.  Ir.eamm-namento  ;  progressi 
dei  iruUe.  —  Le  lern»  que  l'on  est  a  étudier 
de  suite  toutes  les  parties  d'une  science. 
Corso  degli  studj.  -  LêS  écrits  dans  lesquels 
est  conttnue  la  science,  ù'n  corso  di  jua/che 
scun\a  ;  o  sia  gu  scritti  che  si  dettano  per 
insegnarla.  —  Les  ciloses  qui  sont  en  vogue  , 
qui  ont  du  debtt.  Corso  ;  voga  ;  moda  ; 
spaccio  ;  esito.  —  11  se  dit  aussi  de  l'étendue  » 
sans    avoir  égard  a  la    hjuteur.    Lungheria. 

-  Lieu  agrédble  ,  ordinairement  bordé 
d'arbres ,  ou  l'on  va  se  promener  en  carrosse. 
Il  corso. 

COURSE,  s.  f.  Action  ,  mouvement  de 
celui  qui  court.  Corso.  Etre  en  course.  Sta- 
re in  voua.  -  Course  se  dit  aussi  des  voya- 
ges qu'on  fr.it  pour  quelqu'un.  Gita  ;  cam- 
minala, j'ûi  fait  mdie  courses  pour  son  af- 
fdire.  —  Ce  que  gagne  le  courrier  ,  ce  qu'on 
lui  donne  pour  les  frais  du  voyage  et  pour 
récompense  de  sa  peine.  Paga  ySaliXno  del 
corriere.  Ce  courrier  a  eu  cent  pistoles  pour 
sa  course.  —  hg.  Le  cours  de  quelque  em- 
ploi,  de  quelque  travail  ,  et  même  de  la 
vie.  Corso  i  carriera.  11  a  heureusement 
fourni  ,  achevé  sa  coarse.  -  Acte  d'hostdité 
qu'on  fait  en  courant  les  mers  ,  ou  en  entrant 
dans  le  pays  ennemi.  Scorreria  ;  ruberia  ; 
sacchiggiamento.  ~  Vn  Capitaine  ,  un  vais- 
seau est  en  course ,  lorsqu'il  est  sur  mer ,  pour 
cuurir  sur  les  ennemis.  Corseggiare  j  essere  o 

COURSIEîi  ,*  s.  m.  Grand  cheval  de  belle 
tai'le  ,  propre  pour  les  b-^tailles  et  les  tour- 
nois. Corsiere.  -  T.  de  Mar.  Le  passage  de 
la  proue  à.  la  poupe  dans  une  "galere  entre  les 
bancs  des  Forç.its.  Corsia.  —  Le  canon  qui 
est  sous  le  coursier ,  et  dont  la  bouche  sort 
p.ir  la  proue.  Corsia. 

^  COURSON  ,  s.  m.  Brr.nche  de  vigne  tail- 
lée et  raccourcie  à  trois  ou  quatre  yeux. 
Cspô  della  vite.  —  Branche  d'arlire  de  cinq  ou 
six  pouces  ,  que  le  Jardinier  conserve  ,  lors- 
qu'il est  obligé  de  couper  les  autres.  Ramo 
da  /rutto  che  v:en  conservato  dal  potatore. 

COURT,  COUtlTE,  adi.Quia  peu  de 
longueur,  pe^it  ,  href,  qui  ne  dure  g^lè^e. 
Corto  \  breve  ;  che  dura  poco  ;  che  non  e 
lungo  abbastanza.  -  Etre  court  de  finan:e  , 
court  d'argent,  c'est  en  avoir  peu.  Scarso 
di  danari.  —  Court  de  vue.    Corto  di  vista. 

Gros  et  court  ,    se  dit  de   celui  qui 


c 

o  u 

2Cf 

* 

sutura.  V 

Ce 

rt.ud.  -  Coiiriei'  cuurt'i 

di 

e   en 

l^eu 

de   n 

ois.    t'ir  dir 

bicvc  i    fez- 

"* 

idi  re 

per 

atbr 

yia'c.  -  La 

plus    court 

fu 

de   ie  ret 

r^r. 

//  .usiLrc  , 

;/  yiti   spt- 

d! 

„r<r  /u  d, 

'(tLfarsL.    —    Métno 

re    cof.rte. 

Al 

rftorij 

Ubi 

;..   C 

jurt  de   mérn 

oire.    toro 

di 

m.jrì 

ria. 

-   tsi 

nt    court  , 

intelligence 

co 

urte. 

/'t'ì 

10  Oli 

.so,  lu, do.  - 

Oh  d.t  ng. 

qil 

2  ItSÏ 

ue>  a 

un  homme  sjnt  courtes  ,  putir 

(iir 

e,  qi 

'il  m 

nque 

d;  pieyoyanc 

e.  Le  mire. 

'  f 

ifisur 

d'un 

Uùmo 

soB  Limitati 

-  ò'en  re- 

tourner 

tout 

court   ,    siçnirie  , 

ams,-iôt  . 

d. 

ns  le 

rème 

temp 

.  Subiti,  ;  m 

manùncnii; 

neli  tscesso  tcmpu  ;  jt/;-j  dim-^'ar;  sen^a 
ritardo.  —  On  dtt  fig.  qu'un  homme  ic  trou- 
ve court  ,  qu^nd  il  ce  peut  parvenir  à  ses 
dessems.  Rimaner  in  bianco  ;  restar  in 
asso.  —  Demeurer  court  ,  rester  court 
<\.'n^  quelque  discours  ,  c'esi  perdce  ce  qu'on 
vouloit  dire  ,  ne  savor  plus  oà  l'on  en 
est  ,    ne   s.ivoir  que  répondre.    ÌAancar    di 

che  dire.  —  tìg.  Tenir  de  court ,  c'est  donner 

peu   de   l!ber:é.     ì  cncr  a   fr:no\    contenere, 

~  Prendre  quelqu'un  de  court,  c'est  presi-er 

donner    assez  de  temps 

alle  strette.    On  le 

toutes   ces  phrases^ 


pour  sansfaire.     figli. 
dit  adverbialement  dan 
qiû  sont  du  style  familier  et  dans  bien  d'au- 
tres   aussi. 

COURTACE;  s.  m.  L'entremise,  la  né— 
gocidtion  d'un  Courtier.  Senserìa. 

COUi-iTAUD,  AVDE,  Celui,  celle  qui 
est  de  taille  courte,  grosic  et  enrasiée.  il 
ne  se  dit  en  ce  sens ,  que  des  hommes  et  des 
femmes,  bassetto;  a^x^atello  ;  caramogio  ; 
tangocc'o.  —  Far  ménrii  ,  un  garçon  de  bou- 
tique, Ga'Xon  di  bottega  ;  fattorino.  -  W  est 
aussi  ad).  Cheval , chien  courtaud;  un  cheval,. 
un  chien  à  qui  on  a  coupé  la  queue  et  les 
oreilles.  Cortaldo,  —  prov.  Erriller  ,  frotter 
quelqu'un  en  chien  courtaud;  le  b:en  bat- 
tre. Dar  come  in  tçria  ;  batter  di  santa  ra- 
gioni ,  ec. 

COURTAUDE.  Ée  ,  part.  V.  le  verbe,. 

COURTAUDER  ,  v.  a."  Cooper  la  queae,. 
Il  ne  se  dit  que  du  cKeval.  Tagliar  la  coda. 

C0U.<T-t50UILLON  ,  s.  m.  Manière 
d'a.>;>rérer  le  poiìson.  Inumino  ;  marinato, 

COUKTE-aOTTE  ,  s.  m.  Terme  b-idin  , 
pò. ir  dire  ,  petit  homme.  Il  est  populaire. 
Nanerelfo  ;  nanerottolo. 

COURTE-HALfclNE,  s.  f.  Maladie  qu'on 
nomme   autrement  l'Avme.  V.  ce  mot. 

COURTE-PAILLE,  s.  f.  Trévoux,  etc. 
Sorte  de  jeu  où  l'on  tire  plusieurs  pailles  , 
dont  l'une  est  plus  courte  que  Tautre.  Gluoc9 
delle  husckette. 

COU:Të-PAUME,  s.  f.  Trévoux  ,  etc. 
Jeu  de  b..lle  avec  'i.  s  r;îquettes  ,  et  d;.ns  un- 
endroit  fermé  de  q.M're  miTs.  Palhcorda. 

COURTE-POINTE,  s.  f.  Couver-ure  de 
parade  ,  échancrée  et  piquée  avec  ordre  et' 
pronortion.  Coure. 

COUHTE-POINTIER  ,  s.  m.  Celui  aii- 
f^it  et  qui  vend  d?^  courtes-pointes.  Colui- 
che  fa  e   vende   coltri. 

^COURTIKR,  s.  ni.  Entremetteur.  Cui 
s'enTcmer  des  ventes  et  acha's  de  certaines- 
marchandises,  principalement  de  vin  ou  che- 
vaux ,  ou  de  faire  prêter  de  l'jrgent  sur  ta 
phce.  Sensale;  melano.  -  On  appelle  par 
raillerie,  Courtier  ou  CoarT!^:re  de  m; rinces.. 
M.^ano  ;  Cûiul  o  colei  ,  che  si  dà  la  briga: 
di    far  Tnatrìmunj. 

COURTIES.  ou  COURTIL  ,  s.  m.  T.. 
d'Econ.  rust.  Ce  mot  sìgnitìe  proprement  ,. 
une  petite  cour  de  campagne  qui  n'evt  point* 
i  fermée  de  mu^s ,  m.nis  seulement  de  fossés, 
ou  de  haies;  comme  on  seme  ord-nairement 
le  chanvre  auprès  des  maison-»,  c'eit  proba- 
blement ce  qui  a  fait  donn«?r  !e  noni  de 
courtils  a\ix  terres  qu'on  emploie  à  cette- 
culture.    Ci-'Kapaia. 

COURTiLLERE  ,  s.  f.  Espèce  d'insecte- 
qui  se  forme  dans  le  fumier  ,  et  qui  fait: 
beaucoun  de  dégât  dans    les  i-irriins.  Sortit: 


uiUe  couite  et  entassée,  O/ìlssìì  6  £Ìc«u/o  1     CQURTINE,  ?,  f.  Ridesu  de  Ht.  En  cg: 


205  e    L    A 

ssiis ,  i\  v'ieilYit.  Cortona  Ji  lette  ;  cortìnasg'ia, 
•~  l .  de  fcrtij.  Le  mtir  qji  est  entre  deux 
Bastioni  ,  qai  joint  les  fl..ncs.  Canina. 

COU.vr-Jul.SlE',  ^dj.  l.  di  Man.  et 
.  di  Aia.JchidL  11  se  dit  d'un  cheval  qui  3  le 
paturcm  ccurt.  Ciuntatu  cvrio. 

COURìl.i/.N  ,  s.  m.  (^11  est  attaché  à 
la  Coiir ,  qui  fréquente  la  cour.  CoruKiano. 

COUKTiiANE,  s,f.  Nom  qui  se  donne 
aux  femmes  de  débauche  ,  qui  sont  un  peu 
considtT.bles  et  au-dessus  dos  coureuses. 
Lon'^uuia  ;  mtrctrìcc  j  dvnna  da  pa't'to. 

CuUiai^i.',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

ÇOUKM.StR  ,  V.  a.  Faire  la  cour  a  quel- 
qu'un ,  le  caresser  d'une  ni.nière  resi-ec- 
tueuse.  il  est  du  style  l'ani.  Concggiarû  i/ar 
ail^  amori. 

COOKIOIS,  OISE,  ad).  Civil,  gracieux. 
.11  vieillit.   Coitesi  ;  i-tmiU  ;  civili. 

C^-lKTC)l^t^:t.\r,  adv.  D'une  manière 
tourtoise.  II  vieillit.  Conucmcntc, 

COLRTOblE  ,  s.  f.  Civih:é  ,  bon  office 
qu'on  rend  à  quelqu'un.  Il  est  fani.  Crtisia; 
fint'/ex-^a  ;  bontà;  civilcà;  jff',ibiliti. 

COURTON  ,  s.  m.  T.  d:t, Usinier.  C'est 
la  troisième  des  quatre  sortes  de  hlasse  qu'on 
tire  d.i  chanvre.  L  ir-jo  filaminto  della  canapa. 

Ci,>URU  ,  UE,  part,  du  verbe  Courir.  V. 

—  adj.  Cerf,  hévre  ,  voleur  couru,  signifie 
poursuivi  a  la  course.  Inseguito.  -  l^uys  couru 
.par  les  ennemis.  Saccheggiato.  —  fig.  Re- 
cherché ,  suivi.  Livre  ,  Prédicateur  ,  mar- 
chandise courue.  Ricercato  ;  daiierato. 

COUSiN  ,  INK  ,  s.  m.  et  f.  F:li  de  notre 
Oncle  ,  ou  de  notre  tante.  C'est  celui  qu'on 
-appelle  Cousin-germ.iin.  Ctt^ir.o  ;  fratel  cu- 
gino. —  ^  Cjusins  issus  de  gcrmnins,  sont  des 
enf.ins  des  Cousin;  germains.  Ftp'.i  di  cufinl. 

-  p.  ns  un  sens  |  lus  é-endu  ,  il  se  oit  de 
■celui  qui  a  quelque  degré  de  parenté.  Cugino; 
farer.te.  -  En  Franco  ,  le  Roi  tr^fre  de 
Cousins ,  les  l'rinces  de  son  sang ,  les  Princes 
étrangers  ,  les  Ctirdinaux  ,  les  PaTS  ,  les 
Ducs,  les  Maréchiux  de  Fr.ince  ,  les  Grands 
.d'Espagne,  et  quelques  Seigneurs  du  Royau- 
me. Cusino.  -  fam.  On  le  dit  de  deux  amis. 
Amico.  Si  voiK  faites  telle  chose  ,  nous  ne 
serons  pas  cousir.s.  On  dit  aussi  ,  ils  sont 
grands  cousins.  Hanno  stretta  amicizia  insie- 
fji.  ~  Sorte  de  moucheron  piquant  et  fort 
importun.  Zen^ra;  ^an^ara. 

C*.)U'>iNAGE  ,  s.  m.  La  parenté  qui  est 
.entre  Cousins.  Parentela;  fareniado  ;  cogna- 
^ionc  ;  asinità  di  ciufno. 

COUSlNi'',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

C0U.SIN;.R  ,  V.  a.  Appe'ler  quelqu'un 
cousin.  Trattarsi  da  cufini  ;  cii-amarsi  ci/cin/. 

COU.MKJERE,  s.  f.  Sorte  de  gaie  dont  on 
entoure  un  lit,  pour  se  garantir  de;  cousins. 
Za.-:n.7'U-e  ;  ien7ariere. 

COUSOIll  ,  s.  m.  T.  de  Relieur.  Petite 
table  sur  laquelle  on  cotid  les  livres  qu'on  ! 
Boit  re'ier.   Telajo. 

COUS.'ilN  ,  s.  m.  On  donne  en  général 
ce  nom  à  un  amas  de  qu'-lqae  stibstance 
.molle  ,  compressible  ,  élastique  et  renfer- 
mée dans  une  espèce  de  sac  ,  de  toile  ou 
d'étoffe  ,  destinée  à  soutenir  doviccment 
un  corps.  Citscino  ;  guanciale  ;  fiiiimaccio  ; 
Cl  if  lie  re. 

COUS.SINET,  s.  m.  Petit  coussin,  fiuan- 
-cialetto  ;  guancialino.  -  T.  d'Arclni.  Pre- 
mier voussoir  d'une  voAte  en  arcade.  Mosse 
degli  archi. 

COUSU  ,  UE  ,  part,  du  verbe  Coudre.  'V. 

COUT  ,  s.  m.  Ce  qu'une  chose  coûte. 
II  n'a  guère  d'usage  qu'au  P.ilais.  La  s/aa  ; 
il  costo. 

COUTANT,  ad'].  Qui  n'est  d'usage  qu'en 
c«t'e  phrase  t  le  i  rix  Coûtant.  BticUhe  costa; 
il  l'Seixo  or.iir.a.io. 

COUTEAU,  s.  m.  Instrument  composé 
d'une  lame  et  d'un  manche  ,  et  qui  sert  i\ 
couder,  sur-tout  à  table.  Coltello.  -  Couteau 
de  pcche.  Co'tellino.  Le  CouteaM  à  pilette 
oti  t  couleur  .des  l'eintres.  Mestichino.  — 
prov.  On  appelle  CuutC3u  pend.mt,  tin  lion- 
me  qui  en  accompagne  toujours  un  .tutrc  , 
M  gui  est  prêt  à  le  seivir  en  towte  occj- 


COU 

sion.  Esser  tutto  d'alcuno.  -  On  dit  fam.  I 

que -des  gens  en  sont  aux  épées  et  aux! 
couteaux  ,  aux  couteaux  tirés  ,  pour  dire  ,  '. 
qu'ils  sont  en  grande  querelle  ,  en  grande  1 
mimitié ,  ou  en  grand  procès.  Esser  a  spada  i 
tra:ta  ;  a  spada  e  colteLlo.  ~  Jouer  des  cou- 
teaux ;  se  battre.  Venir  a' coltelli.  -  Petite 
épee  de  ville ,  qu'on  porte  seulement  pour 
parade.  Spadetta  ;  spadina.  -  Couteau  de 
chasse  ,  c'est  une  courte  épée  qui  d'ordinaire 
ne  tranche  que  d'un  côté,  pour  couper  les 
branches  ,  ([uand  on  brosse  au  travers  des 
i>oi$.  Coltello  da  caccia.  -  Couteau  de 
Tripière  i  un  couteau  qui  tranche  des  deux 
cotes.  Coltello  a  due  tagli.  -  prov.  et  Hg. 
Celui  qui  dit  du  bien  et  du  mal  de  la  même 
personne,  lingua  che  taglia  e  cuce.  -  Coup 
de  couteau.  Coltellata.  -  fig.  Grande  afflic- 
tion. Coltellata  nel  cuore;  affiiijione  estrema; 
dolore  intenso.  —  Couteaux ,  l  .  de  Draper, e. 
Les  feuilles  ou  les  planches  d'une  force. 
Coltuli. 

COUTEf^AS ,  s.  m.  Sorte  d'épée  courte 
et  Isrge  ,  qui  ne  tranche  que  d'un  côté. 
Scimitarra  ;  squarcina  :  paloscio. 

COUTELEURE,  s.  f.  T.  de  Megissier. 
Coups  do  couteau  qui  effleurent  la  peau  de 
I  animal  en  le  déshabillant.  Coltellata  ,  che 
Jeriice  la  nlle  superficialmente. 

COUTELIER,  s.  m.  Celui  dont  le  métier 
est  de  faire  ,  de  vendre  des  couteaux  ,  ci- 
seaux, rasoirs,  lancettes,  canifs,  et  autres 
instrumens  tranchans.  Coltellinajo  ;  fjrbi- 
ciaro.  Coutelier  ,  manche  de  cou'eau. 

COUTELIERE,  s.  f.  Etui  dans  lequel 
on  met  plu.ieurs  couteaux.  Coltelliera;  col- 
telleria ;  guaina  da  r'por  i  coltelli.  -  Celle 
qui  vend  des  couteaux  ,  ciseaux,  etc.  Col- 
tellmaia, 

COUTELLERIE,  s.  f.  L'art  de  faire  des 
couteaux  ,  et  le  lieu  où  on  les  vend.  L'ara,  e 
bottega  del  coltellinajo,  -  En  général  ,  les 
ouvrages  que  font  ou  débitent  les  Couteliers. 
'■'i-^K'  ''  ^'"■'"■'i  o  si  vende  da' coltelllna, . 
,  COUTER,  V.  n.  Valoir,  ou  être  acheté 
a  un  certtiin  prix.  Costare.  Cela  a  coilté  cent 
ec.iî.  £'  costar,  an  o  scudi.  Combien  coûte? 
Q_'ianto  costa?  -  Etre  cause  de  dépense, 
d-  perte  ,  de  douleur  ,  de  peine  ,  de  soin. 
Costare  ;  esser  dlspend'oso  ;  cagionar  spesa 
perdila  ,  danno  ,  dolore  ,  pena  ,  affanno  \ 
ollecitudlne.  Les  procèi  coû'ent  trop.  Cel' 


COU 


lui  coûte  bien  des  soupirs  ,  des  larmes ,  des 
soins  ,   etc. 

COUTEUX  ,  EUSE  ,  adj.  Qui  engage  à 
(le  la  dé;. «use.  Dispendioso  ;  che  impegna  , 
che  obbliga  a  gravi  spese. 

COUTIEK  ,  s.  m.  T.  de  Manu/,  de  toile. 
Celui   qui    fait   des   coutils.  Fabbricante    d: 

COUTILouCOUTIS,  s.  m.  Grosse  toile, 
où  il  y  a  de  birres  de  couleurs,  et  dont  on 
fait  des  tentes ,  des  matelas  ,  à^i  traversins 
etc.    iral'ccio.  ' 

COUTILLAOE  ,  s.  f.  T.  inusité.  PI,-,ie  ou 
balalre  f.'ite  avec  une  coutille.  Scirirnata. 

COUTJLLE  ,  s.  f.  Espèce  d'épée  oki; 
lonsue  qu'a  l'ordinaire  ,  menue  ,  à  trois 
pans ,  et  tranchante  depuis  la  garde  jusqu'à 
la  pointe.  Srocco. 

COUTILLIER,  s.  m.  T.  Mnit.  anc.  Sol- 
dat qui  se  sorvoit  d'une  coutille.  Soldato 
armu'o  di  stocco, 

COUTOIR  ,  s.  m.  T.  de  Conchyl.  Clo- 
nisse.  V. 

COUTRE  ,  s.  m.  Fer  tranchant  qui  fait 
partie  de  la  charrue  ,  et  qui  sert  à  fendre  la 
terre  ,  quand  on  la  laboure.  Coltella  per  i 
riscontri  ;  dentale  ;  coltro. 

COUTUME  ,  s.  f.  Hi4)ituHe  contractée 
d.ins  les  mœurs  ,  dans  les  manières  ,  dans 
\fi  discours,  dans  les  actions.  Costume;  abito; 
usanza  ;    uso  ;     coft.imania  ;    assuefaijùne. 

—  A  ma  coutume.  Al  mio  solito.  Comme  de 
coutume.  Secondo  il  solito  ;  secondo   V  uso. 

—  Se  dit  de  ce  qu'on  pratique  ordin.irement 
en  de  certains  pays  ,^  et  en  de  certaines 
cluvtes.  Costume  ;  modi  ;  maniere  ;  usanra  ; 
stile  i  uso.  C'est  la  coutume  d'un  ttl  pays! 


6t;.  De  ce  qui  arrive  souvent  aux  cho?e{ 
.udiiimées,  et  se  joint  à  un  verbe  auxiliaire,     i 
c,iser  soglio  ;  solere  ;  aver  per  uso.  Ce  pom-     ; 
mier    a  coutume    de    donner    beaucoup   de     ' 
'■■"'"•  ~  Droit  municipal  qui  s'étant  autorisé     I 
par  1  usage,  a  force  de  loi.  Livre  ou  recueil      i 
de  ce    Droit  coutumier.  L-ggi   statutarie  ;     \{ 
statuti  pareicolari  d'una  citta     d'una  proviti.     I  . 
Cl.!.   -    Certains    Droits    et  Impôts  qui   se 
payent    en   que'ques  passages  ,  et  ailleurs. 
,     ~^'°.  >  /■'"'•'gg'o   solita   a  pagarsi  ta    ceni 

COUTUMIER,  s.  m.  Livre  contenant  le 
Droit  municipal  de  quelque  lieu.  Libro  delle 
leggi  stj'urarie  ;  Statuti. 

COUTU.vilER.  lEf^E,  adj.  Qui  a  accoii-  ' 
tume  de  faire ,  etc.  Soiiio  ;  avvedo  ;  usato  i 
assuejaito  ;  che  ha  in  costume.    Il    est  fatn. 
-    On    appelle   Droit  coulnmier  ,  le   Droil 
municipal  ;    et    pays    coutumier  ,  celu 
se  gouverne  par  ce  même  Droit.  Il  s 
par  opposition  au  pays  de  Droit  écrit.  Giiû\ 
leggi  statutari:  ,  o  municipali. 

COUTURE,  s.  f.  Assembl.ige  de  deir^ 
choses ,  qui  se  fait  par  le  moyen  de  l'aiguillé 
ou  de  I  alene  ,  et  avec  du  fil  ,  de  la  soie  J 
etc.  Cucitura.  -  L'action  ,  l'art  et  la  façon' 
de  coudre.  Cucitura;  l'arte;  l'a-jione ,  e' 
modo  di  cucire.  -  Cicatrice  qui  paroit  su. 
la  neau  ,  après  que  la  plaie  ou  ulcère  a  été 
guérie  ,  soit  qu'elle  ait  été  cousue  ou  nonj 
Cicatrice  ;  segno  ;  cup'tura  ;  sfregio  ;  salda.-' 
tata.  -  fig.  Armée  défaite  à  plate  couture,' 
PO'!'"  «"■«  .  qu'elle  a  été.  entièrement  défaite;' 
Affatto  ,  totalmente  ,  intieramente  disfatto, 
H.^rbe  sans  couture.  V.  Langue  de  serpent. 

COUTURE  <1E,  s.  f.  D.ins  les  M,.isons; 
P^eligieusest  Lieu  ou  les  couturières  travail-u 
lent.  Stanxa  dove  le  sartore  lavorano. 

COUTU^JEA,  s.  m.  Qui  f.iit  métier  dé, 
coudre.  Agucchiatore  ;  sarto  ;  sartore  ;  cu-» 
citnr:.  Il  n'est  guère  en  usage.  -  T.  d'Anat. 
N.im  d'un  m  iscle  de  la  jjnibe.  Sar-orlo. 

COU  FURIERE  ,  s.  f.  Qui  travaille  en* 
couture  ,  soit  de  linge  ou  d'habits.  Sartora;, 
donna  che  cuce ,  chi  rapina.  En  cas  de  be- 
soin ,  on  pourroit  dire  aussi  t  Cucitrice. 

COUVAIN,  s.  m.  T.  d'Ecn.  rust.  On. 
nomme  ainsi  les  vers  et  les  nymphes  desi 
abeilles  qui  ne  sont  pas  encore  converties  ( 
mo\.\c\\ç'i.  Cacchione, 

COUV'Ê  ,  ÉE  ,  part.  Covato. 

COUV£'E_,  s.  f.  Tous  les  œufs  qu'un  oiseau 
couve  en  même  temps  ,  ou  la  totalité  des 
petits  qui  en  sont  éclos.  Cjve;  covata.  —  figi 
et  fam.  et  le  plus  souvent  en  mauv.iiso  part-,, 
Engeance.  Rana. 

COUVENF  ,  s.  m.  M.iison  Religieuse, 
Monastère.  Convento  ;  monastero.  —  Poui. 
tous  les  Religieux  ou  Religieuses  qui  habi« 
tentle  même  Couvent.  Convento;  iReiigiosi, 
o  le  Kelig'ose  d'un  convento. 

COUVER  ,  y.  a.  n.  et  r.  Il  se  dit  des 
o'seaux  qui  se  tiennent  sur  leurs  œufs  pour 
!e>  faire  éclorre.  Covare.  -  fig.  Etre  ou  tenir. 
caché.  Covare  ;  esser  nascosto  ;  aliir, 
fomentare  in  segreto  ;  tener  celato.  Le  feiif 
couve  sous  la  cendre.  Cette  conspiration 
couve  depuis  long -temps.  -  Couver  de» 
yeux,  c'est  regarder  avec  tendresse  et  affec 
tion.  Dar  occ.iio  ;  guardar  con  occhio  di  coA 
pi-TCcnia  ;  divorarsi  cogli  occhi  una  pcrsonM 

COUVERCLE  ,  s.  m.  Ce  qui  couJ 
l'ouverture  de  quelque  vase ,  cofl're ,  boîjL 
marmite  ,  et  en  général  ,  tout  ce  qui  e|| 
deitiné  à  fermer  t:ne  ouverture  ,  en  s'ati 
p'iquant  sur  la  partie  supérieure  ou  ante 
rieure.  Coperchio  ;  copertojo  j  coverchio  ^ 
chiusino. 

COUVERT,  s.  m.  Toutes  les  choses  dont 
on  couvre  une  table  ,  lorsqu'on  veut  mnngcr. 
Servigio.  —  Assiette  ,  serviette,  etc.  ci.i'on  sert 
pour  chaque  personne.  Posata.  -  On  donne 
le  même  nom  .i  un  étui  garni  d'une  cuillicr, 
d'une  fourchette,  et  d'un  couteau.  -  Loge» 
ment,  qu'on  donne  à  une  personne.  Alloggio} 
albergo.  -  Lieu  planté  d'arbres  qui  donnent 
de  l'ombre.  Ombrato  ;  fo'to;  opaco  ;  coperto; 
difeso ,  rijiarato  dai  raggi  del  seli.  —  Eiiv«- 


cou 

loppe  d'un  paquet  cîe  lettres.  Invoglio  ;  /«- 
volta.  -  fui:  ùLin  batirr.cnt.  Ttiîo ;  cot-'crtOy 
involto.  -  A  couvert  »  adv.  A  r*bri,  en  lieu 
de  sûreté.  On  le  dit  au  propre  et  àuhsrré. 
In  sicuro;  a  copertv  i  in  luo^o  di  sicurc^a  ] 
tsserc  in  salvo. 

CCJUV'tKr,  ERTE,  part,  du  verbe  Cou- 
Yrir.  V.  —  Homme  couvert.  U^m  shr.i^litit/. 
—  Tenir  clo>  ei  couvert.  V.  Cius.  -  i'vloti 
couverts  j  mots  iiinbif.us.  Equivccki  ;  parole 
foperte^  oscure  ^  metaforiche.  —  Vin  couvert; 
du  vin  tort  rouge.  Vino  molto  c^/oriro.  — Pays 
couvert,  pays  rem[.IÌ  de  bois.  Faes^  imhw 
Mckito.  —  Couvert  de  sueur.  Mvlie,  bagnato 
di  sudori. 

COU  VERTE  ,  s.  f.  Email  qui  couvre  une 
terre  cuire,  mîie  en  œuvre,  il  se  dit  parti- 
culièrement de  1.1  porcelaine.  Vernice.  —  Cou- 
verte, T.  de  Mar.  des  Levantins.  Pont  ou 
Thiac.    Coverta. 

COU\  EùTEMENr.  adv.  Secrètement 
«t  en  Cdchîtte.  Coycrtamcnts  ;  sei^raamente  j 
na'icost.imcnte\  czUtamente. 

COUVERTURE,  s.  f.  En  général,  tout 

ce   qui    sert    a    couvrir   quelque  cho5e  ;  ec 

qu^nd  il  est  dit  sbiu'.^;ment ,  il  i'cntend  d'une 

CDUverture  de  itt.  Coperchio  ;  coperta  ;  coltre  ^ 

^Oferiina  y  schiavina.  —  fdire  b  courertiTe, 

c'est  replier  le  dr<ip  et  U  couverture  pour 

J      se  coucher  ,   après  que  le  lit  est  fait.  Far 

I      la   Ttmbiiccat'ura    del    letto.    —     Couverture 

d'un  livre.  Coperta  d'un  libro.  Couverture 

I      de  cheval.  Gualdrappa  ;  coverta  ;  covertlna. 

\     De  thitaigne.  iilcao  ;  scor\a  spiiasa  della 

,     castagna.  —  De  maison.  Tc::o  ;  coperto.  -  h^. 

FrcCi^xte.    Fjeusio  ;    colore  ;     apparenza  ; 

,     tn.i  centra  y  sîmuLai^Qn&.  iious  la  couver:ure 

COUVeRTURIER,  s.  m.  Marchand  ou 
[  artisan  qui  tait  ,  qji  vend  des  couvertes. 
}  ÎAercanti  ài  coperte  ,  o  coltri. 
;  .  COU  VET  ,  s.  m.  T,  populaire.  Pot  de 
I  ifonte  ,  cuivre  ou  terre  ,  que  les  femmes  du 
peuple  remplissent  de  feu  et  mettent  sous 
!  elles  peni^ant  l'hiver.  Aîaritoi-^o. 
1  COUVEUSE,  s.  f.  Poule  qui  couve,  ou 
I  ^l'un  garde  pour  couver.  Chioccia  ;  che 
I     €ova. 

\     _    COUVI  j  adj.   m.    U   se   die  d'un   œuf  à 

1     demi-couve  ou  gà'é  ,  pour  avoir  été  gardé 

!     trop  lon^-tcmps    Stantio. 

1        COUVRE-CHEF,  s.  m.  Sorte  de  coîfure 

I      de  toile  que  portent  les  paysannes.   F^ï^yo- 

letto  da  cafo.  -  T.  de  Ch'ir.  Band-ige  dont  on 

se  sert  poiu-  envelupper  la  tète.  Fasciatura  , 

hcn.ie  per  if  capo. 

COU'/RE-FEU  ,  s.  m.  Ustensile  de  métal 

1     "qu'on  me;  sur  le  feu  pour  le  couvrir  et  le 

conserver.  Coperchio  del  fuoco.   —  Coup  d-j 

cloche  qui  dcins  certains  lieux  marque  l'heure 

\     de    se  retirer.    La   campana  ì.la   campana 

I       icirarmi. 

'  COU\'RE-PIED  ,  s.  m.  Sorte  de  petite 
couverture  ,  qui  ne  s'étend  que  sur  une  par- 
tie du  lit ,  et  qui  sert  à  couvrir  les  pieds. 
Copertina. 

COUVREUR,  s.  m.  Artisan  qui  couvre 
les  maiions,  Conciatetti  ;  copritor  di  case. 

COUVREUSE,  s.  f.  Trévoux.  Femme  de 

■  Couvreur  ;  celle  qi.i  couvre  de  paille  certaines 
chaînes.  Mûgiie  d^ un  Conciatetti,  Donna  che 
cçpre  di  paglia  cene  sedie. 

COUVRIR,  v.  a.  Me:tre  une  chose  sur 
vne  autre  pour  la  Cdcher  ,  la  conserver  y 
l'orner  ,  etc.  Coprire  ;  covrire  ;  ricoprire  j 
nascondere  ;  celare  ;  velare  ;  occultare  j  co- 
perchiare. ~  Mettre  une  chose  en  grande 
ijuanti-é  sur  une  autre.  Coprire.  Couvrir  une 
table  de  ])lalì  ;  couvrir  la  mer  de  navires. 
—  Revêtir.  Coprire  {  ricoprirei  vestire.  Cou- 
vrir les  p.iuvres.  -  Se  dit  aussi  des  animaux 

;  ^n  s\itcoi:i:IePî  av(*c  leur  femelles.  Coprir:; 
salire;  montare.  -    C.^cher,  dissimuler.  Z)ù. 

.  êitTiu'are;  nascondere;  occultare;  colorire; 
simul.ire  ;  mascherare.  -  Remplir.  Coprire; 
r/c/Ti/Arc.^  Couvrir  l-i  »erre  de  soldats  ,  la 
m-T  f'e  y.?isseaux.  -  liich.  Mettre  le  couvert. , 
^j-,  irccchiar  Îa  tavola.   —  rop.   Couvrir  la 

■  oue  ,  c'est  dwwier  un  soufflet.   Darçun^ 


C   R  A 

schiaJ^Oy  una  ceffata.  -  Couvrir  de  honte; 
rendre  contai.  S t'er^o^nare.  -  T.  di  Guerre. 
Cvjuvrir  sa  mórche  ;  w'est  cacher  la  m..rche, 
ÎSaiConder  la  maraa  al  nimico,  —  Se  cou- 
vrir d'un  bois  ,  d'une  colline  ,  d^une  émi- 
nence  ,  d'un  marais  ,  etc.  Se  poster  -^rès 
d'ùii  bois,  d'un  marais,  etc.  en  sorte  qu'on 
ne  puisse  è;re  attaqué  que  ditTiwiIenr.ent  de 
ce  côté  là.  Mettersi  a  riparo  -,  o  porsi  alle 
spalle  un  bosco  ,  un  colie  ,  ec.  -  Mettre 
son  chapecu  sur  sa  tête.  Coprirsi  ;  mettersi 
U  cappello ,  la  berretta  ,  ec.  —  Le  temps  , 
ie  ctel  se  couvre,  c'est-à-dire,  se  brouille, 
i'objcurcit  par  de  nuages.  Annuvolarsi  ;  os- 
curarsi ;  turbarsi.  —  Se  couvrir  de  gloire  , 
c'est  en  .icquénr  beaucouu.  Segnalarsi;  im- 
mortalarsi ;  jar  acquisto  dt  §lor:a. 

COYAUX  ,  s.  m.  pi,  r.  de  Couvreur. 
PetKS  bovili  de  chevrons  qui  appuient  sur 
l'ent-blemcnt  pour  porter  le  tei:  en  dehor>. 
l^ude  de*  travicelli. 

CRAHE  ,  s.  m.  Poiìson  de  mer  â  coquille  , 
du  gerre  ii.;s  teitacéNÎs ,  qui  ressemble  à  une 
araignée.  Granchio   di  mare. 

CR.\bIER  .  s.  m.  Oiseau  d'Amérique  ,  nui 
se  nourrit  de  crabe:»  ,  et  qui  ressemble  uU 
héron.    S^ar-^a  ,    detta    volgarmente    Guacco 

CKAC  ,  mot  qui  exprime  !e  brut  que  font 
certains  torps  durs,  secs  et  solides,  soit  en 
s;  trottant  violemment  ,  soit  en  éclat.int. 
Il  est  tain.  Cnc  ;  crac  ;  crocchio.  -  Inter- 
iecrion  famihère  ,  qui  m.irque  la  soudaine'é 
d'un  fait,  d'un  événement.  A  un  tratto;  in 
un  subito  ,  cC'  —  Nom  d'une  ma!.;die  d>js 
oiseaux  de  proie.  Calcinaccio. 

CRACHAT,  s.  m.  .VUtiere  que  l'on  cra- 
che. Sputo  :  sputacchio.  —  On  dit  prov.  d'iiii 
iioinme  malheureux,  qu'il  se  noyeroit  dans 
son  crachat.  EsU  •**  affogherebbe  in  un  bic- 
chier d'  acjua  ,  si  romperebbe  il  naso  in  un 
jil  di  pallia  ,  inciamperebbe  nelU  cialde  ,  o 
ne^  cialdoni 

C:;ACH£,  ÉE,  part.  V.  le  verbe.  -  fig. 
et  fara.  C'est  le  pere  tout  craché  ;  il  ressem- 
ble fort  a.  son  père.  EqU  ha  tutte  L  fattei^e 
del  padre. 

C;;A'JHEM£NT,  s.  m.  Action  de  cra- 
cher. Lo  rpiitare  ;  sputacchiare. 

CRACHER,  v.  a.  Pousser  de  la  salive 
hors  de  sa  bouche  ,  ou  quelque  matière  en 
forme    d^;    crachat.    Sputare  ;    sputacchiare. 

—  prov.  Un  homme  crache  contre  le  Ciel, 
qusnd  il  parle  contre  Dieu  ou  contre  dtrs 
Pi:iis."nces  sî  grandes  que  l'uiiure  qu'il  pense 
leur  faire  ,  retombe  toute  sur  lui.  Le  bestem- 
mie fcnnu  corne  U  processioni.  —  fig.  et  ùm. 
Cracher  des  iii'ivires.  Vomitar  ingiurie.  —  Cra- 
cher au  nez,  au  visage  ;  faire  injure.  5/-«/jr 
in  faceta.  -  Cracher  du  Latin  .  du  Grec  , 
etc.  parler  Latin,  Grec  ,  etc.  mal-a-proiios. 
Sputar  senno.  —  Cracher  au  bassin  ,  c'est 
donner  de  l'argent  ,  pour  contribuer  à 
quelque  chose.    Oar  danari  ;  pagar  la  sua 

^^CRACHEUR,  euîe,  s.  m.  et  f.  Celui, 
celle  qui  crache   souvent.  Che  sputa  spesso. 

CRACK'  )1R  ,  s.  m.  Petit  vase  dans  lequel 
on  crache.  Sputacchic-a.  —  Une  esrèce  de 
boîte  sa.is  couvori^le  ,  remplie  de  sable  qu'on 
met  d-ms  les  Eglises,  Cubinets ,  etc.  pour  y 
cracher.   Casssria. 

CilACKOTEMENT  ,  s.  m.  Action  de 
cricher.   Lo  s}.utacchiar  cont'nu.imctitc. 

CR.-^CHOTER,  v.  a.  Cracher  souvent  et 
peu  à  Kl   fois.  Sputacchiare. 

CRAIE  ,  s.  f.  Sorte  de  pierre  tendre  , 
qui  eit  blanche  et  propre  à  marquer.  Cieta. 

-  Absolument ,  la  marque  que  fait  le  Ma- 
réchal des  Logis  sur  la  porte.  Segno  fatto 
colla  creta  su  U  porte  delle  casa  ,  in  cui 
dcbhono  alloggiar  i   solcati. 

CciAIGNANT,  adi.TrjV.,«fc.  Qui  craint. 
Temente  ;  che  teme.  Une  personne  crai^n.irt 
Dieu.  t/j7j  persona  timorata  di  Dìo.  Un  ('i- 
toyen  craignant  les  Lois.  Cittadino  clic  teme 
U.  U.^f[i. 

CRAINDRE.  V.  a.  Re.louter,  appréhen- 
der ,  avsïu:  peur.  Tiourg  ;•  lay^ntufi  ;  ay<ir 


C    R     A  107 

paura  i  e  eemin^a.  -  Craindre  Dieu  ,  son 
père  ,  etc.  i  £K:cr  Dio  ^  risiet:ar  i ç^nltorly  ec, 

-  Les  arbres  ne  craignent  point  le  froid  , 
pour  dire  ,  qu'il  ne  leur  est  pas  contraire. 
Non  temono  il  freddo  j  non  patiscono  per 
cag'on  del  freddo. 

Cr<AÎNTj  AINTE,  pm.  V.Ie  verbe. 

CRAINTE  .  s.  f.  Appréhension  ,  peur  , 
passion  excitée  d;u;s  lane  p;.r  l'image  d'un 
mal  a  venir  dont  on  est  menacé.  Timore  ; 
paura  i  tema  \îcmeii\a  ;  trepldcl^one,—  Crr-inte 
servile  ,  est  celle  qui  nù:  delà  seule  appréhen- 
sion du  châtiment.  Timor  servile.  —  La  crainte 
filiale  ,  celle  qui  n.iîi  d'amour  et  de  res;>ect, 
Timor  filiale,  —  De  crainte,  de  crainte  que  , 
ou  simulement  ,  crainte  de  ;  de  peur  de  j  ds 
peur  que.  Per  timore;  sul  timore;  per  tema 
che.  —  Saisir  de  crainte.  Intimorarsi;  impaw 
ra'c.  —  Sans  cramte.  Intrepido  ;  senza  timore» 

CRAINTIF,  IVE,  ad).  Timide,  peureux» 
SLi';e:  à  h  crainte.  Tìnido  ;pauroso  }  timoroso^ 
di  poco  animo. 

CRAINTIVEMENT,  adv.  Avec  crainte^ 
Il  e;t  de  peu  d'usage-  Thnidameite  \  timc" 
rasamente  ;  paurosamente  ;  rfvcnsotamentt. 

CRAMINER,  V.  V.  de  Tanneur,  tarer  les 
cuirs  par  chair  avec  le  couteau  rond  sur  lé 
chevalet.  Sbresciare  i  cuoj. 

CRAMOISI,  s.  m.  Sorte  de  teinture  qitt 
rend  les  couleurs  où  on  !*em;;loie  ,  plus  vives 
et  pk;s  durables.  Chermisi  ;  cremisino.  - 
Abìol.  Se  dit  d'un  rouge  plus  foncé,  liossoi 
vivo  ;  scuro. 

CRAMOISI  .  IE  .  ad).  Qui  est  teint  en 
cramoisi.  Tinto  in  chc-mlsi.  IvOUge  cramoisi; 
vio'et  cramoisi .  soie  cramoisie.  -  prov.  et  fiff. 
Homme  sot  ou  laid  en  cramoisi  ;  rx-rêmj'mcnt 
sot,  laid,  etc.  Sciocco  marcio  ;  bruttissimo  j, 
sciocchi  s  sitno  ,  ec 

Ci\AM?E  ,  s.  f.  Contraction  convulsive - 
et  douloureuse  ,  qui  se  f.iit  sentir  princîpali- 
ment  à  la  jambo;  ou  au  pied.  Granchio;  in- 
dorr?:entimcnto.  —  On  tippelie  goute-crrimpe-, 
une  espèce  de  go'jte  subire  ,  et  qui  dure  pou. 
Alors  il  est  adjectif.  Specie  di  podagra  passegr 
g.  era . 

CRAMPÏLLER  ,  SE  CRAMPILLER  .  v. 
r.  T.  de  Teint.  Ce  qui  arrive  à  la  soie  quand 
les  écbevaux  se  naèlent  et  s'ébouriffent.  Aff^ 
grovigliarsi. 

CRAM.'ON,  s.  m.  PiècedeferTecourbce, 
dont  on  se  sert  en  Maçon.  Charp.  Menuis. 
pour  attacher  fortement  quelque  chose.  Ram- 
pone ;  rampicone  ;  arpese.  -  Bout  de  fer  re- 
courbé qu'on  f.iîr  exprès  aux  fers  de  cheval  , 
quand  on  veut  ferrer  les  chevaux  à  glace. 
Ramponi  ;  ferri  da  ghi,:cc!o. 

C:<AMPONNE',  ÉE  ,  part.  V. son  verbe, 

—  prov.  et  fia;.  U  a  l'ame  cramponnée  dans  le 
corps  ,  c'est-à-dire  ,  il  a  la  vie  dore.  Kgli  ha 
rar.ima  attraversata  nel  corpo.  —  Terme  de 
Blason.  Pièce  dont  les  ex'rêmités  sont  re- 
courbées comme  un  fer  crmponné  ,  ou  ayant 
une   dem"-potence,  Semi-p^tenTÎato. 

CRAiMPONNEK,  v.  a.  Attacher  avec  un 
crrmpon.  Sp'angare  ,  attaccare  con  un  ram- 
pone. -  Cra^nponner  un  chev.^l  ,  c  est  le  fer-  ■ 
rer  .-.vec  d^s  fers  à  crampon.  Ferrar  a  ghiaC' 
eia.  —  Se  cramponner ,  s'att'cber  fortement 
à  quelque  chose.  On  le  drt  d'un  homme  ,  et 
des  autres  êtres.  Aggrapparsi  ;  attaccarsi  fùr^ - 
timcnt:  a  qualchi  cosa, 

CRAMPONNET  .  s.  m.  Terme  de  Serrsr.  . 
Petit  crômpon.  Piceo!  ramyone. 

CRAN  ,  s.  f.  EataiiU'.re  qui  se  f^fit  dans  vm  ■ 
corps  dur  ,  pour  pccrocher  ou  arrêter  quel-  - 
que  chose.  Tacca;  intaglio;  intaccatura.    — 
fig.  et  fam.   La   fortune  ,  la  répu-ation  ,    la  ■ 
s^^.nté  ,  l'esprit  d'un  hoimie ,   ont  h'^U^é  d'un  ■ 
cran,  nour  dire  .  qu':ls  diminuent,  b.-.Ìssect, 
Sminuire  ;  mancare  ;  decrescere.  —  Plance.  V. 
Raifort.    —  T.  de   lilar.  Mct're  un    vaisseau  - 
en    cr-m.  Dar  carena  ;  abbattere  un  vascello.- 
V.    C.^.rene.    —    T,  d''Imprim.    Pcite    pro- 
fondeur qui  est  vers  leb.is    de  ch^ique  Gïi-  - 
r;<crère    ,     et   qui  se -fait,  à  la  fonte  mcnie,  . 
Itt-zg-'io. 

CRANE-;  s.  m.  0§  de  la  tête  ,  qui  contient.t 
1%  c.ccveaj.  Cmnia^  . 


,û3  C    R    A 

CRAPAUD  ,  s.  m.  Animal  vifnimeux,  qui 

tessei;. b'f  3  U  grenouille.  Koifu,  boiu.  - 
X  d- iHareck.  Grosseur  nn;:i- viui  vi^iu  sous 
le' talon  Ai  ch:/ul  :  on  l'H|.pelle  ou.si  ,  lie. 
l'ka  -  lis-  et  tjm.  On  dit  d'un  homme  lort 
Uid  ,  que  c'est  un  vi' ..m  tr.,pj..d.  -_  prov.  et 
j)op.  U'un  homme  qui  n'est  guère  pecunieux: 
qu'il  est  tli.rfté  d'..rgent  ,  c^m.ne  un  cra- 
paud rie  plumes.  Alicr-icciatu  di  lianaro.  - 
Crapaud  vol.nt.  l.  d  Omiihol.hAx^cQ  i<i\. 
seau  de  nui'  qu'on  nomme  jus>i  Teit.-clievre, 
«naoule^cn-,  corbeau  de  nuit  ,  hin.nileae  a 
oueue  c.irrée.  Suahiac^ipre  i  vulgairem.  nt  , 
llutto'a.  A  Ravenne  CuvdUrra  ;  a  Bologne 
Calcabutlo.  ,   ., 

CRAHAUDAILLE,  s.  f.  Mot  corrompu 
éc  Créinidaillc.  .'iL;rte  de  crèj^e  de  suie  fort 
iiWi.  VcL  s^anhumo. 

CKAl'AJDlERL,  s.  f.  Lieu  ou  se  trou- 
vent bea.icoU|>  de  crapauds.  /, .cj-'o /-le-io  di 
rospi,  o  l-oui.  -  Lieu  bas,  luinuce,  sale  , 
«nal-pro,  rc  ,  etc.  Luoso  umido  i  funo  di  su- 

'cfTiPAUDINE,  s.   f.   Espèce   de  pierre 

3i\'on  croyait  autrefois  se  trouver  dans  \i  tête 
'un  crapaud  ,  et  qui  est  une  dent  ou  un  pa- 
lais d'un  poisson  pétrihé.  BcitraMtc.  Crapau- 
«line  ,  ou  iidiritis.  Fla.,te  qui  croit  commu- 
nément dans  les  lieux  incu'tes.  Elle  est  vul- 
néraire ,  on  rera;i|oie  intérieurement  et  ex- 
térieurement. £.-;■.!  j(uiiii"; '"'-ri'c  -  M^'r- 
ceau  de  fer  ou  de  bronze  creux  ,  dansk-ouel 
er.tre  le  gond  d'une  porte.  Dado  di  bilichi 
d'usci  i  raìli.  -  Pl.ujuede  plomb  qui  se  met 
à  l'entrée  d'un  tuy.ni  de  baisin  ,  de  ré.ervoir  , 
etc.  pour  empêcher  que  les  crapauds  ,  ou  les 
ordures  n'y  entrent.  GratticoU  dl  peschiere  , 
tcrhatiii,  é:c.  -  A  la  crapaudine.  Termi  de 
Cuisine.  Ils.'  dit  d 'S  pigeons  ouverts,  anplatis 
alUsratelU.   - 


C    R    É  C    R    Ê 

CRASSE,  s.  f.  Ordure  de  tête  Ctiiutoti>l.  ,  a  Inventé  dans  quelque  genre  que  ce  sort.  -«■ 


me  ,   sox: 


i  i  brutturj. 
trjarai^^ione.     —  Cra 
net^suo.    -    flg.   Cra 


te;c.  [urjora 
inetul.  òconù 
College,  .ra. 

ei  le  défaut  de  jjolitejse  de  ceux  qui  ont 
toujours  demeure  dans  le  College  ,  et  qui 
u'oiii  ^uere  irequeiKé  le  monde.  ti.uicicliei\a  ; 
Ao;{^^i.j  ,  \otieiie-^i,  -  Homme  né  dan>  la 
craj.^  ,  homme  de  naissance  très-basse.  iJi 
viussima  estinzione  ;  di  bassa,  naictta  ;  della 
jeecia  dei  popolo,  —  Av.îrice  sordide. Wi'jn- 
^/j  i  ptd^ecliieria  ;  sporche-{\a,  il  a  toujours 

vécu  dan»  la  crasse. 

CKAj:ih.,  adj.  t.  Grossière,  épaisse.  Cras- 
so ,  i;asso,  VISCOSO,  spesso  i  grossolana.  — 

US.  lonoraiice  crasse  ;  ignorance  grossiere  et 

m'excu^able.  /^nu™«;j  crassa  e  supina. 
CKAìjEj  ,  s.  f.  pi.  Il  se  dit  de^  écailles 

qui  se  séparent  de  quelques  métaux,   lor.- 

q.i'on  les  Irappe  à  coups  de  marteau.  Jcj^ui 

de'  metalli. 
CAMSEVX  ,  EUSE.adj.  Plein  de  crasse. 

Sporco  i  sucido  i  sudicio,   immondo  ;   lordo. 

~  Un  crasseux,  une  crasseuse  ,  au  ,ub.t.  1VI..I- 

propre  ,  salope.  So^o  1  sordido  j  st-orco  ,ec. 

—  tig.  Sordidement  avare.  SpUvrcto  i  sordido, 

cacastecchi;  stinco;  taccag'io;   avaro;  t-jua- 

mica  ;  spl^^eca.  Il  vit  en  cras>eux. 

CKAltisE,    s.    m.    tspéce    de    tasse  à 

boire,  en  usage  chez  \Ci  Rom.iins.  cratere.  - 

i'ar  sim.lit.  ou  le  ditau^si  du  ijmmet  des  vjl- 

caiH.  Cratere. 
C;<AT1CULE'  ,  ée  ,  part.  V.  le  verbe. 
CRATICU.  EK,  V.  a.   ferme  de  Peint,  et 

de  Gravure,  .xéuuire  par  le  m^yen  de  plu- 


sporchena  ;  |  Recevoir    svii    Créateur  ,  c'est   recevoir  la 
r  de  la  !  sai.ue   Comauinion.    Comunicarsi. 
se   de        LRE'.-vno.M  ,  s.  f.  Action  de  créer.  Ci-«. 
ic   du    j-owc.  -  ng    Nouvel  établissement  d'offices, 
.ticitc  I  de  charge,,  de  rentes  ,    etc.  Creatone  i  sta- 


CKtl'AlURE  ,  s.  f.  Un  être  créé.  Crea- 
la ;  le  cose  create.  -  Plus  particulièrement 
>ur  per.onuc  ,  et  ordinairement ,  pour  en- 
ut.  Uomo  ;  donna  ;  persona  ;  fanciullo  ; 
milùno  ;  creatura.  -  11  se  (lit  souTe  it  dune 
bonne  o  1  mauvaise  part.  Uellt 
dabbene  ;  ou  bit 


du:,a.i 
t'uttar, 
se  d^: 


.y,o,a 
;  Coriiii 


da  partito.  -  Il 


fortune 


ides 

les  copier.  I\etare  ;   graticoare. 
CKAVA.M.ouOYt  N'JNNETTE, 


.fou 


et  rô'is  sur  le  Rril.  Ficcl.ni  allagratella.  -        '-'^'^  y  n.x  ,  ou  w    c  .,  ^i,.-c.  . ,.  ,  >..... 
Crapaudine.    Icrme  de  Harichal.   Crev  isse    Oiseau  .,qu.,t.que  ,  de    a  grosseur  du  Canard  , 

r  ^'^s' rt:^  :î::j^i^"'^  --  :r^^:;;:'iort^y'p:;!;^cor;::u!  ■  désZ 

'^  CRAPOUsflN  "'ine  ,'Tm.'-et  f  Très-  I  S^éable  et  vilain  .que  le,  tem,  ?orme  sous  les 


CRAPOUSSIN  _       . 
petit  homme  contrefait.  11  est  fam.  Cancatui. 
taramogio  ;  caifateUo.    ,      ,    ,     . 

CRAPULE,  >.f.  Excès  deb.ireetde  man- 
ger qui  est  pa.oé  en  habitude.  C.apuU  ;  cra- 

CR.^PUl.ER  ,  v.  n.  Etre  dans  la  cra- 
pule. Crapulare  ;    mangiar  e  bere  soverchia- 

"  CRAPULEUX  ,  EUSE  ,  adj.  Qui  alme  la 
crapule.  :'  irn'onc;  tavernaio;  sorgane. 
■    CRAQJEUN.s.  m.  E>pècede  sateau  qui 
craque  sous  les  dents  ,   lorsqu'on  le  mange. 
CiamheVn. 

CRAQUEME.N'T  ,  s.  m.  Le  son  que  fo.u 
certains  corps  en  craquant.  Scoppieiiaia  ; 
tcrlechlvlat:  ;  scoppiettio.  -  ConvuKiun  des 
muscles  des  m  ichoires  ,  qui  fait  craquer  les 
dents.  Convulsion-:  dei  muscoli  delle  masce'le. 

CRAQUER  ,  v.  n.  Il  se  di;  pour  exprimer 
le  bruit  <iue  font  certains  corps ,  en  se  frot- 
t.:nt  violemment  ,  ou  en  éclatant.  Scricchio- 
lare ;  scrosciare  ;  scoppiare.  -  fìT,.  et  pop. 
Mentir,  habler ,  se  vanter  m.ila-propos  et 
faussement.  Sballare  ;  ficcar  carote  o  pastina- 
the  ;   dar  l'amane. 

CRAO'je.RIE  ,  s.  f.  Trév.  Mentsrie  , 
fcabV--.;  V.  .^  ,  ^ 

CRA;jUETER,  v.  n.  Trlvoux.  Craquer 
Souvou'^et  avec  petit  bruit.  Scoppiettare  ; 
ecricchiof.ire. 

CRAQUETTE,  s.  f.  Terme  de  Tailleur. 
Instrument  qui  a  une  rain-.ire  propre  à  ap- 
platir  et  f armer  Ics  houtonnières.  Quadrello  ; 
et  Tuhies-uns   ,   Crrchetta. 

C.IAOUEUR,  EUSE,  s.  m.  et  f.  Celui, 
«elb  q'u  ne  fai>  que  mentir  ,  et  se  vante 
faussem«nt.  1!  est  pop.  Millantatort  ;  ciarlone; 
Pi,!Ìard.,nc. 

CRA  SE,  s.  (.Terme  de  Grammaire  Grec- 
que. Figure  de  diction;  contraction.  Acc.ir- 
tlameifo  ;  contra-jione.  —  En  terme  de  Méd. 
Etat  naturel  du  s.nç.  Il  est  opposé  a  Discrasc. 
Craii.  o  sia  stata  naturate  d:l  san;n<. 

CRASSANE,  s.  f.  iofte  d«  iioirjds  bon 
UoCU.V,  Poire. 


(.aux    qui   ont    été    loiig.tt 


Jl-Vol.    So 


di 


Ti.  Cheval  de   Croatie. 
-     Certaine    milice   a 


.,/o. 


CKAVAiE  ,  s.  t.  Linge  qui  se  met  au- 
tour du  cou  ,  qui  se  no. te  par-dev..nt  ,  et 
dont  les  deux  bouts  pendent  sur  la  poitrine. 
Cravatta. 

CRAYON  ,  s.  m.  Sorte  de  pierre  molle  , 
dont  on  se  sert  pour  dessiner  ,  marquer  et 
écrire.  Lapis  ;  txatua.  —  Le  plin  ,  ou  le 
premier  diisiii  d'un  portrait,  ou  d'un  tableau 
cju'on  truce  avec  le  crayon.  Abho-i\o  ;  abbo-j- 
lamemo  ;  abbo{{Hura.  -  fig.  De>cription 
<|.i'on  fait  de  quelqLie  person-ne.  tintura  ; 
■Itratto  ;  pennellata;  descrizione  ,  dellncamen-  \  prò.  —    Si.iis  preuve 


d  uiie  personne  qui  tien 
autre,  ou  qui  en  est  protégée.  Creatuia. 
le  dit  part.cul  erement  des  Cardinaux, 
pour  dire  ,  qu'ils  ont  été  créés  par  un  tel 
i^ape. 

Ct<E'3EP>E  ,  s.  m.  Fruit  d'un  arbre  du 
même  nom  11  croit  dans  l'isle  de  Java.  Son 
Iruit  ,  qui  a  la  form;  et  la  gro  seur  du  poivre 
long,  en  re  dans  pLi.ieurs  compositions  mé- 
dicui.iles.  iormdljrutt^. 

CRE'CEi-LE,  s.  f.  Movdinet  de  bois  qui 
f.iit  un  brun  aigre  ,  et  dont  on  se  sert  au  lieu 
de  cl.,^hes,  le  Jeudi  et  le  Vendredi  de  la 
Semaine  S...nte.    fabella. 

Ct<tCtRtt,L£  ,  s.  f.  Espèce  d'oiseau  de 
proie,  qi-i  luit  d'ordinaire  son  nid  dans  lé 
vie. Iles  m.ir.dlles  ,  dans  les  vieilles  tours, 
'■     !''c"A  "?,"■"''"  i.'>""'>'-'"o. 

CKECiiÊ  ,  s.  f.  Mangeoire  des  bœufs  , 
de>  brebis  ,  et  autres  animaux  semblables. 
M.tnsiai„ja.  -  0„  appelle  la  Crê.lie  ,  la 
Sainte  Crèche,  la  Crèche  où  Notre-Seigneur 
lut  mi^  au  mome.it  de  sa  ndssance  ,  dans 
l'et^ib  e  de  Ijethléem.   Presepio. 

CRtJENCE,  s.  f.  Sorte  de  petite  table 
qui  e>t  au  côté  de  l'Autel  et  où  l'on  met 
les  burettes  ,  le  b.issin  et  les  au'res  clio.ns 
qui  servent  à  la  ivlesse  ,  ou  à  qu.-Ique  céré- 
monie Ecjesiastique.  Crederla.  -  Terme 
d  A  c'iii.  C'est  dans  un  bâtiment  ,  le  lieu  où 
l'on  renferme  ce  qui  dépend  de  la  t.ible  et 
du  b.irt.-t  ,  et  qu'on  appelle  aussi  office:  c'est 
aussi  le  badet.  C  edcnti 

CRË'DldlLl  TE',  s,  f.  T.  DoRmat.  R.,isont 
qui  nous  portent  à  croire  les  révélations  di- 
vines. Credei. Uà,   cred-n^a. 

Ci<.E'Jir  ,  s.  m.  Réputation  où  l'on  est 
d'être  solvabic  et  de  bien  p.iyer,  ce  qui  est 
c.iuse  qu'on  trouve  .Visément  a  emprunter. 
Credito.  —  Faire  crédit  ;  donner  des  m.ir- 
chandises  ,  des  denrées,  sins  en  exiger  sur 
lileure  le  paiement.  F.ir  credito;  vender  j 
credito.  Acheter  ,  vendre  ,  nrendre  à  crv  't. 
-  A  crédit  ,signiiie  qneKia-fois  ,  inutileiiu-n-, 
profit,  l^da 


foi  dituï^o.  Il  se  dit  aussi  des  oiivrages  d 
prit.  Arb.>r,o.  Ce  n'est  q.i'un  premier  cravon. 

CRAY-iNiSE',  ÉE,    part.  V.  le  verbe. 

CRAYO.WER  ,  V.  a.  Des.iner  avec  du 
crayon.  Delineare  colla  matita  ;  abbonare.  — 
Au  lig.  V.  Crayon. 

CR,\YO.\.S'tUR,  s.  m.  Trév.  Celui  qui 
crayonne.   Delineatore  ;  abboT,atore. 

Ci<E'ANCE  ,  s.  f.  Ce  qu'un  Souverain  con- 
fie à  son  ftiinistre  pour  une  négociation.  Is- 
truzione. —  Lettre  de  créance  ;  c'est  une 
lettre  qui  ne  contient  autre  chose  ,  sinon  qu'on 
peut  ajouter  foi  à  celui  qui  la  rend.  Lettere 
creden\.ali.  —  Terme  de  Vénerie.  C'nien  de 
bonne  créance  ,  c'est  un  chien  sur.  Sicuro  ; 
ubbidiente.  -  Oiseau  de  peu  de  créance  ,  peu 
sûr.  Voco  sicuro  ,  soggetto  a  smarrirla  traccia 
della  preda.   —  Dette  active.  Credilo;  debito 

CKE'ANCIER  ,  1ERE  ,  s.  m.  et  f.  Celui , 
celle  à  qui  il  est  dù  de  l'argent ,  ou  qutl- 
cKi'autre  chose  qui  se  peut  estimer  à  prix 
d'argent.  Creditore  ;  creditrice. 

CRE'AT  ,  s.  m.  Celui  qui  sert  de  S 
Ecuyer  dans  une  Académie  ù  monte 
chfval.  fecondo  cavalltriuo. 

CRE'ATEUR,  $.  m.  Qui  crée  et  t' 


fondement.   S    :;j 
damento  ;  senia  ^rove.     -    fig.  Autorit.^  , 
luvoir  ,  considé'ation.  Credito  ;  stima  ;  ri- 
t.i\ione;  aitori-à. 
CRE'Dl  TER  un  article  ou  une  partie  dans 


Ce 


T.   de   Co 


néant.  Cieatarc,  —  Pat  extension,  cduiquil  tioru ,  un  reddito 


les  porter  il  la  nag?  h 
nomme  le  côté  du  crédit.  Darc-:dito. 

CRE;r)l  FEUR  ,  s.  m.  T.  de  Comm.  Créan- 
cier.  Creditore. 

CREDO  ,  s.  m.  T.  de  Théoìag.  L?  symbole 
des  Apôtres ,  qui  contient  les  articles  orinci- 
paux  de  notre  foi.  Il  Credo;  il  simbolo  degli 
Apostoli. 

CH.£'D'JLE,  ad|.  de  t.  (;.  Qui  croit  trop 
facilemen-.tVdWo;   cor'lvo. 

CRE'DULITE',  s.  f  F'cilité  A  croire  sur 
un  fondement  bien  lé.;er.  Credulità. 

CRf'E' ,  ÉF. ,  pirr.  V.  le  verbe. 

CRE'£R,v.  a.  Faire  de  rien  quelque  chose, 
tirer  du  néant  ;  donner  l'être.  Creare;  ca'-ar 
del  nulla,  -fig.  Créer  des  Charces ,  des  Offi- 
ces,  etc.  ct..hlir  de  nouvelles  Charges,  etc. 
Creare;  stabilire;  fond.i'e.  -  Cré^r  des  det- 
tes,  c'est  contracter  des  dettes.  Fardehitii 
lndehitais';contrar  d:''!ti  —Créer  une  rente  , 
une  pension,  c'est  constituer  stir  soi  unepen- 
Creare,   s'ablure  ima  pen- 


CRÉMAILLÈRE, 


GRE 

eHE'MAILLE  xE  ,  s.  f.  Initrumenf  decui- 
tine,  o.-dmJireni<;nt  de  ter  ,  q>oii  attache  i 
U  cliemiiiéi;  etqai  sert  a  y  pendre  Us  chau- 
irons  les  marmites,  e:c.  CaunaJa  jujco. 
—  En  7".  d'Ani,  òe  dit  en  géniral  d'urie 
pièce  dentée  qui  sert  a  arrèier  quelque  cliose 
a  dìffireai  po.ii:s.    i*«:îïJ  ^  icautia  ;   cvn- 

CUfMAILLO.V,  s.  m.  Petite  cré.naillère 
^ui  s'jccroche  a  u.ie  plus  grande.  ticcU  ca- 
tcnct  dì  cjnm'no. 

CREMA>rER.  s.  m.  T.  d'Anat.  Plnn 
cìi.irnu  et  tréi-ni:nce  ,  qui  enïiroÉMie  le  cor- 
don  dei  vaiiseóux  s;-ermj:iqueset,dontl*usa5e 
est  de  suspendre  et  de  relever  les  testicules, 
Crcmaiun. 

CREME,  s.  f.  La  partie  la  plus  grasse  du 
lait,  de  laitielle  on  f.iit  le  beurre.  Cayo,  o 
(jv.>\  o  f.jr  dt  latte;  crema.  —  Crè.ne 
fouettée  ;  crème  qui ,  à  force  d'ère  bat- 
tue a.ec  un  petit  ioaet  ,  devient  route  en 
écuTie.  Capo  dì  latte.  —  fi;;.  Crème  fouettée, 
un  iiomme  ,  un  discoursquia  qualque  chose 
d'asréjble,  maisnuUe  solidité.  Cosa  bella  in 
afi^arenlJ  ,  ma  dì  poc.t  sostar:^-!,  —  Crème 
de  tartre  ;  tartre  pariiié  qui  se  torme  en  cris- 
taux. Cremar  dì  tartaro.  —  tig.  Ce  qui!  qu'il  y  a 
de  meilleur  en  quelque  chose.  //  meglio;  il 
^îù  s^Ju:tito  ;   il  jiore. 

CREME.Vr,  s.  m.  T. de  Gramm.  Augmen- 
tation d'.ine  ou  de  plusieurs  syllibe;  qui  sur- 
viennent à  un  mot  dans  la  formation  des 
temi  d'un  verbe  ,  ou  des  cas  d'un  nom, 
dans  les  langues  qui  ont  des  cas.  Accrescl- 
mtrito. 

CRE.MER,  v.'n.  Il  se  di:  du  laicquandil 
fait  de  la  crème.  Schiumare  ,  rappïgilarsi  a 


gu-.i 


r  dii 


CREMIERE  ,  s.  f.  Femme  q>ii  vend  de  la 
Crè.ne.  Donna  che  vende  la  crema. 

CHE'.NE',  ÉE,  adj.  7.  d'Imimm.  Les 
lettres  crénées  sont  des  lettres  de  la  casse 
grecque,  fondues^  d'une   momdre    épaisseur 

3ue  les  autres  ,  aiin  dy  pouvoir  placer  soit 
es  wccens  ?,raves  ,  circontlexes  ou  autres 
jer:i'fï!..ble..  Ir.taccato. 

CRENEAU  ,  s.  m.  Un;  des  pièces  de 
maçjnnerie  ,  qui  sont  coupées  en  forme  de 
dents  ,  et  séparées  l'une  de  l'autre  par 
intervalles  égaux  ,  au  haut  des  anciens 
in:ir>  diViile  ou  deCliàteau.ilî<r/-/oif'a/r  muro. 

CRENELAGE,  s.  f.  T.cUMonnoU.  L'ac- 
tion par  !jq  ielle  on  donne  à  un  tî.inc  ,  avec 
la  machine  a  marquer  sur  tra:iche  i  le  cor- 
donnet 0.1  la  légende  sur  tranche.  Granitura. 

CRENELE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. -C'est 
auisi  au  terme  de  Blason.  Pal  crénelé.  Croix 
crénelée.  Merlato. 

CR'C'NELER,  v.  a.  Faire  des  créneaux  , 
faç  jnner  en  f^jtme  de  créneaux.  Merlare  \far 
intagli  nelle  r  tott. 

CRË'NEL'JRE  ,  s.  f.  Dentelure  faite  en 
Crée-iix.   cAerla'.ura. 

CRENER  ,  V.  a.  T.  de  Fond,  en  Caraci. 
V.  Ecrener.  Couteau  à  crener  ou  écre- 
BOM-.  V. 

CRENOM,  s.  m.  T.  d'Ardoise.  Nom  qae 
l'on  donne  .i  la  première  divi,ion  des  blocs 
d'ardo  ses  qui  se  fjit  dans  la  carrière.  La 
pri'Tîa  iivasna  che  si  estrac  della  cava, 

CRE'OLE,  s.  m.  et  f.  Européen  d'origine  , 
flui  est  né  en  Amérique.  Creolo  ;  Europ'.onato 
in  Ar^er'rca. 

C.'IEI^E  ,  s.  m.  S^rte  d'étoffe  un  peu  frisée 
et  fort  cî.'.ire  ,  qui  est  faite  de  laine  fine  ou 
de  soie  crue  etçonimée.  On  en  fait  de  toutes 
sortes  de  couleurs,  miis  ordinairement  il  est 
noir.  On  s'en  sert  pour  le  deuil.  Velo  ;  toccs. 
—  Il  y  a  auïsi  une  sorte  de  crèpe  qui  n'est 
pas  frisé  ,  et  qu'on  appelle  par  cette  raison  , 
crèpe  lisse.  Les  femmes  s'en  servent  ordinai- 
rement pour  leurs  coîfcs.  ^e/o  i/jcio.  Absolu- 
ment crè;>e  qa''in  mer  au  chapeau  ,  quand  on 
por-e  le  deuil.  l\L  crespo. 

C<EPli',   ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

CRt'ER  ,  V.  a.  Friser  en  manière  de 
crêpe.  Increspar:  \  arricciare.  —  Il  est  aussi 
téc.  Ses  cheveux  commencent  à  se  crêper. 
Incresparsi. 

Dict,  François  halien. 


GRE 

CREPI,  s.  m.  L'en.-Ijit  q  li  se  fait  sttruns 
muraille  avec  du  mortier  lait  de  chaux  et  de 
gros  ^able.  Intonaco;  incamiciatura, 

CRt-.;'l,   i£  ,  part.  V,  son  verbe. 

CRcPiN  ,  s.  m.  Perdfe  sonsaint-crepin, 
porter  tout  sonsamt-crepin  ,  pour  dire  »  per- 
dre ,  porter  tout  ce  qu'on  a.  Ce-te  façon  de 
i'arlcr  vient  de  ce  que  les  Cordonniers  qui 
Courent  le  pays ,  portent  leurs  outils  d.iis 
un  sjc  qu'ils  appellent  un  sair.t-crépin.  Il  s^^o 

.  CRE'PINE  ,  s.  f.  Sorte  de  frange  q  li  est 
tissue  ou  ouvragée  par  le  haut.  Irina  ;/ran;ia. 

—  En  T.  de  Boucher.  La  toile  de  graisse  qui 
couvre  l.i  panse  de,  agneaux.  Rete. 

Cillîi'lR.  V.  a.  Enduire  une  muraille  de 
mortier  tait  de  chaux  et  de  gros  sable.  Into- 
nacare;  arricciare;  rinza^are. 

CRE'PliSUr.E,  s.  t.  Le  crépi  d'une  mu- 
raille ,  l'action  de  crépir.  Intonaco  ;  io  ar' 

'cRE'PirATION,  s.  f.  Bruit  redoublé 
d'une  fhmme  vive  qui  pétille.  Scopi .':t:i<j. 

CRE'i'OUAlLi.E,  s.    f.    V.  Crap..udaille. 

Ctxt'l'O.N  ,  s.  m.  Etoffe  de  laine  ou  de 
soie  ,  un  peu  frisée  ,  et  qui  ressemble  au 
crèpe  ,  mais  qui  est  beaucoup  plus  épaisse. 
Crepone. 

CRE'i'U  ,  UE,  ad).  Crêpé  ,  foî;ifrisé.  Il  ne 
se  dit  guère  que  des  chevaux.  Ciespo  ;  r:c- 
c  uto  ;   arrl.zcc--ato  ;  increspato. 

CRE'i'U'iCuLAlRE  ,  T.  d'Astron.  Cer- 
cle  paralleîie   a  l'ilorison.    Crepascmlare. 

C.HEPJSCULE,  s.  m.  Lumière  qui  reste 
après  le  soleil  couché  ,  jusqu'à  ce  que  la  n.iit 
soit  entièretrent  fermée  ,  et  le  tems  qui  e,t 
depuis  la  fin  delà  nuit iusq'i'r.u  lever  du  so- 
leil. Crepuscolo  ;  'hrui-^o  ;  orw^oto.  Crépus- 
cule du  matin.  Antelucato  ;  prtmo crepuscolu. 

CUE'QUiER  ,  s.  m.  Prun  er  sauvage.  T.  de 
Blason,  uecréqaier  ressemble  a  un  chandelier 
a  sept  branches.  Vepre. 

CRE'SEAU,  s.  m.  T.  île  Co-nm.  Grosse 
serge  croisée  et  à   deux  envers.    Sorta  di 

CRESSERELLE,  V.  et  écrivez  Cré- 
cerelle. 

CàESSON  ,  s.  m.  Sorte  d'herbe  antiseor- 
buti.|.ie  qui  croie  dans  les  eaux  vives ,  et  qu'on 
mjn^e  ordinaireme.-.î  crue.  On  cultive  au>si 
du  cre:.-on  dans  les  jardins.  Crescione  ;  nastur- 
zio ;  agretto  ;  senajione. 

C.\E-.SON,\I.ÌÀE,  s.  f.  Lieu  où  croit 
le  cressou.  Luo^o  dove  si  trova  di  mo.t»  cre- 
scione. 

CAETE,  s.  f.  Chair  rouge  dentelée  qui 
vient  sur  la  tète  des  coqs  ,  des  pouleT,  etc. 
Cresta.  —  Par  ressemblance  ,  la  hupe  de 
quelques  oiseaux ,  ou  ce  qui  est  relevé  sur 
la  tête  de  quelques  animaux.  Cresta  ;^  cluff'o  ; 
pennacchio;  penna.  —  La  rangée  d'arètcs  que 
quelques  puis>oni  ont  vers  la  tête.  Cresta. 

—  Crète  d'un  fos-,é  ;  le  haut  de  la  terre  qui 
est  relevée  sur  le  bord  des  fossés  dan:  les 
champs.  Cietlone  ;  greppo  ;  greipa  ;  cigliare 
di  fossa.  —  Pièce  de  ter  élevée  en  tonne 
de  crête  sur  un  hab  llem^nt  de  tète.  Cresta  ; 
cima  di  moriate  ;  ptnnacchio.  —  fig.  et  fam. 
Lever  la  créte  ;  s'éno.-g.ieiUir ,  s'en  faire 
accroire.  Levare,  aliare  la  cresta  ;  ahar le 
corna  ;  levarsi  in  superila.  —  Baisser  la  créte  ; 
perdre  de  son  orgueil ,  de  sa  vigueur.  China- 
re; abbassare  li  capo  ;  raumiliare.—  Rabais- 
ser la  créte  ,  donner  sur  la  créte,  c'est  raba- 
tte l'oreueil ,  mortifier  quelqu'un.  Abbassar 
l'orgoglio  ;  umiliare.  -  Crêtes ,  T.  d'Archit. 
Les  cueillies  ou  arrètières  de  plâtre  _,  dont 
on  scelle  les  tuiles  faitières.  Creste  di  gesso 
per  le  fronde. 

CRETE',  ÉE  ,  part. du  verbe  créter  ,  qui 
n'est  point  en  usage.  Un  coq  bien  crèté. 
Crestn'o;  crostoso  ;  che  ha  bella  cresta. 

CRETE  DE  COQ  ,  s.  f.  Sorte  de  plante 
très-commune  dans  les  prés.  Cresta  di  gallo. 

—  7".  d'Anal.  Eminence  dej'os  ethmoide  qui 
avance  dans  la  cavi'é  du  crâne,  et  à  laquelle 
s'attache  la  partie  de  la  dure-mère  qui  sépare 
le  cerveau  en  deu.x,et  que  l'on  aamnae  U  faubt. 
Cresta  di  gallo. 


G    R    E  10» 

J     CRETE-MARLN'E  .  V.  Christe.m-.rine. 

'  Ci<EnN,  s.  m.  T.d-Htst.mod.  Espèces 
d  hebetes  qu'on  trouve  dans  certaines  v^Pées 
de  la  Suisse    et  de  la   Savoie;     On  diroit, 

j     CRETONNE ,  's.  f.  Sorte  de  toile  blanche. 

I  Sorta  di  tela  bianca. 

1      CRETO.'^iS,    s.    m.    pi.    T.  de  Boucher. 

1  Ce  sont   des  pains    formé;    par  les    mem- 

j  branes  dont  on  a  retiré  le  suif  par  la  presse. 

I  Cicciol' . 

l     CRE'/AILLE ,  s.  f.  Repas  où  l'on  se  pique 

i  de  manger  avec  excès,  et  comme  pour  se  ere- 

j  ver.  il  est  pop.  Stravii\p;  Cllovl^lia. 

I  CRE\'ASSE  ,  s.  f.  fente  qui  se  fait  à  une 
chose  qui  s'entr'ouvreou  se  crève.  Crcpacetai 
crepaccio  ;  crepatura  ;  spaccatura  ;  fessura. 
En  parlant  d'une  iTiiir,iille.  Pelo.  En  parlant 
(l'une  maladie  qui  vient  aux  jambes  des  che- 
vaux. Setola. 
CREVASSE',  iz.part.  V. le  verbe. 
CREVASSER,  v.  a.  et  r.  Faire  de;  cre- 
vasses. Cr.pare;  far  crepacci  ;  crepolare; 
screpolare  ;  et  en  parlant  d'une  muraille  ;  Far 
pc'o. 

CREVE-CŒUR,  s.  m.  Grand  déplaisir, 
grande   douleur  mêlée  de  dépit.  U  est  fam. 

cfREVE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. -On  dit 
par  mépris  d'un  gros  homme  ,  d'une  grosse 
femme  ;  im  gros  crevé  ,  une  grosse  crevée. 
i^ratsocc'iio  ;  tan^occio  ;   macchtaxghero. 

CREVER,  V.  3.  etn.  Faire  éclater  ,  rom- 
pre ,  s'ouvrir ,  faire  rompre  avec  un  effort 
violent.  Crr/'a-e;  romper^;  scoppiare  ;  strac- 
ciare; spellare;  creparsi;  apri'-si  ;  spaccar^ 
si  ,  "■-  tim.  iVl.iurT.  C  epttr:;  morire;  re- 
ri>e. Médecine  à  faire  crever  un  cheval.  Ri» 
medio  da  fat  crepare  un  cava  '/.*.  —  fi^.  et  fam. 
Soûler.  Farnsansiare  a  crepapelle;  satollare. 
I!  est  aussi  réc.  —  .Absolument ,  se  crever  ; 
boire  et  manger  avec  excès.  Mangiare  e  bere 
disoròinatament:  ;  mangiar  a  cr.papelle  , 
fior  di  misura.  —  Crever  un  chev,>l ,  le  fati- 
guer si  fort  qu'il  en  meure  ,  ou  qu'il  en  soit 
outré.  Crcpar  un  cavallo.  -  Crever  d'argent, 
de  biens ,  de  graiïSe  ,  enrcgoreer,  en  avoir 
beaucoup.  Soprabbondare;  riboccare  ;  trahoC'* 
care  ;  abbondare. -Crcvet  de  rire.  Smascella- 
re ;  scoppiar  delle  r:sa.  —  Crever  de  chaud; 
I  avoir  e:.ce5s:vement  chaud.  Morir  del  caldo. 

—  Crever  de  rage  ,  de  dépit ,  d'orgueil ,  de 
honte ,  c'est  être  rempli  de  rage ,  d'or- 
gueil ,  etc.  Crepar  di  rabbia  ,  di  dispetto  ,  ec. 

—  Creverlesyeux.  Acciecar.;  cavar  gli  occhi, 

—  f..m.  On  dit  qu'ime  chose  crevé  les  yeux  , 
çuand  elle  est  en  vue»  et  que  celui  qui  la  cher- 
che-, ne  la  voit  pas.  L'avete  innanzi  agli  oc-. 
chi  e  non  la  vedete.  —  Une  chose  crève  le  cœur, 
po.irdire,  q.i'eMe  cause  une  grande  com^ias- 
sion  ,  mêlée  quelquetois  d'horreur.  Far  scop- 
piar il  cuore;  muovere  a  compassione  e  a  ri- 
-Vf^jo.  —  prov.  dans  le  même  sens,  crever 
le  cœur  à  quelqu'un. //ifiicr/re.  —  Se  crever 
de  travail ,  de  fatigue  ;  se  tuer  ,  s'outrer  da 
trav;iil.  Ammaliarsi  a  lavorare. 

C-^EVET  ,  s.  m,  T.  d'AiguiiletUr.  Sorte 
de  hcet  qui  ne  peut  erre  que  de  tresse, 
serré  par  un  bout  on  forme  do  croix,  ?t 
par  l'autre  ,  à  l'ordinaire  ,  avec  lequel  les 
femmes  se  lacent  en  échelle.   Passamano. 

CREVETTE,  ou  CHEVRETTE,  s.  f. 
Petite  écrevise  de  mer  ,  qu'on  norime  d^ns 
quelques  endroits  ,  Salicoque;   sqi.i'le.  V. 

CREUSAGE  ,  s.  f.  i'.  de  Gravure  en 
bols.  L'action  de  creuser  le  bois  a 'x  p'sces 
nécessaires  avec  la  gouge  et  de  polir  avec  le 
gratoir  à  creuser.  Lo  scantonare. 

CREUSE'.  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

CREUSEMENT  ,  s.  m.  T.  muslte.  Ac- 
tion de  creuser.  Scavamento  ;  lo  scavare. 

CREUSER,  V.  a.  Ca-.er  ,  rendre  creux. 
Scavare;  cavare;  incavare.  -  fig.  Approfon- 
dir, pénétrer  bien  aviint  dans  quelque  chose. 
Approfondire  ;  sapere  o  penetrar  a  fon  lo  ;  in- 
ternarsi ;andar  multo  innanii in  cfua'ijue  tcien. 
in.  —  V.  r.  Se  creuserle  cerveau,  se  donner 
beaucoup  de  peine  àaiiprofondir  certaine  ma^ 
uèie,  Lambieearsi  il  arvello. 

Dd 


iic  CRI  CRI 

CREUSET,   s.  m.  VjisseajdïtorredansîqualfUies-unî.Cr.'iro. 
leq.ielon  fait  fonùre  les  métaux.  Oosluolo.i     CKidi^L',  EE,  part.    V.  le  verbe. -On 
-n».  Mis  ju  ere  jset;  passé  par  toutes  ior'es  '  dit  hê-  d'.i;i  h  jinmc  qui  est  couvert  de  bles- 
d'>;,>r;uves.  Pvsto  al  crogiua  o ,  o  can:sS'-'ol->-  j  ""•>=>  ;    q-"'''  «''  "^t  ^rib.e  di  coups,  t.  jri.o 
-Creuset,   o;i  ti.iDe ,  C'est  une  i).iriie  du    <i  Arift;-  ,    . ,  j  , 

fourneau  rt.-s  gro;s-s  forces.  ScU.lU.  \      C.UtiLLR  ,  v.  a.  Netoycrle  bled  avec  le 

CREUX  ,  s.  m.  Cjvi.-i.    Cj.o  ,  civili  ;  H  \  crible.  CrivJUrc  ;  và^Liùn  ;  itsccuri  ;  pur- 
cçncii'ij'y  fuiso  \  buca;  taaj 


> ,  cavila  ;  li  '  '.'lU' 
Le  creux  de    s^irc 
feitomac,'  est  la  cjvité    extérieure  qui  est 
«nrre  Testoni. ic  et  U  poitrine.  La  ^ontamlia 
Jillo  stomaca.  —  Le  creux  de  la  s-rse.   L2 
fjniandla  ddla  gola.  -  Le  creux  de  la  main. 
Il  concavo  dilla  mano.  —  Avoir  un  beau,  un 
b.on  ,  un  grand  creux  ,   se  dit  d'un  homme 
qui  chante  la  basse  et  qui  descend  à  un  ton 
fort  bai.    Àv^r  bimna  yuce  da  far  il  bassu. 
—  Moule  dont  on  se   sert  pour  mouler  ,  ou 
pour  imiirimer  quelque  figure  de  relief.  For-  _    _ 
ma.  -  Creux  d'un  vaisseau  ,   Pontjl.    J'.  di  |  se^a; 
Mar.  C'est  la  hauteur  <iu'il  y  a  depuis  le  des- 
s.oiis  du  premier  pont  jusq.ies  sur  la  quille, 
ou  la  diitance  qai  est  entre  les  biiux  et  les 
Yjrangues.  t^untali  ;  tr^faidkk  ddi 
una  nife.  -  Creux  d'une  voile  ,     c'est  su, 
sein  ousa  concavi'é  ,    où  elle  reçoit  et  ren- 
ferme le  vent.  Incavo  d'una  vela. 

CREUX,  EUSE,  ad].  Qui  a  une  cavité 
intérieure.  Cavo  ;  vuoto  ;  scavalo  ;  concavo  ; 
incavato.  -  On  dit  qu'un  homme  a  les  yeux 
creux  ,  pour  dire,  quii  a  les  yeux  fort  en- 
foncés d..ns  la  tête.  Av^'  gli  occhi  afossati  , 
incavati.  —  Profond.  Cavo\  profondo  \scavato  ; 
tupo  ;  allo.  —  fis.  Viande  creuse  ;  nourriture 
peu  solide.  Cibo  di  poca  sostanza  ,  leggiero. 
V.  Viande.  -  E,prit  cerveau  creux  ,  pensee 
ijmitination  creu>e  ,  visioniuire,_cV:;mériqiie  , 
vaine.  Ccrvel  v>toto  :  ptnsu^i  chlmertci ,  fan- 
-    de  Chasse 


CRlùLEUK,  s.  m.  Celui  qui  crible.  Colui 
che   criviUd  ;    vaglratorc. 

CRIJlEUX,  ad).  T.  d'An,it.  On  appelle 
os  cribleux.un  petit  osq.ii  est  au  h.iut  tia  nei, 
qui  Cat  percé  comme  un  crible,  i.'ouic'yw  i  cri- 
br/f.^rmc  :    criroJo. 

CiliìLlFORME .  ou  CRIBRIFOR.ME. 
(  Oi  )  i  .  d'A,iai.,m.  V.  iitlimoide  ou  Us 
cribleux. 

ClU.iL.U;Œ  ,  s.  f.  Les  ordures  qai  sont 
du  ban  grain  p-r  le  crible,  ka^liuta- 

,  dlg.ia  ili  granai  frantume. 

CKII3tlA,riO.\  ,  s.  I.   r.  de  i-liymi?.  Sé- 

.r.:;ioii  qji  se  lait  des  parties  le,  plua  déliées 

j;  I  de,  inédicaineiis,  t.'ut  secs  qu'hum.des ,  ou 

,,  I  oléayi'eax  ,    d'avec  celles    qa^  sont  les  plu. 

(.rjisict^s.  Cribra\ione  ;  s^parayon  Jaita  fer 

Ciliru . 

CkU  ,  s.  m.  (  On  ne  prononce  point  le  C 
fini  )  Espèce  de  inichine  a  roue  de  fer 
avec  ui,e  manivelle,  propre  a  lever  de  terre 
des  cor|)>  ires-pesans.  Martinetto.  Cric 
d'une  voiture,  iioselione  ;  quclquei-uni  di- 
sent.  GireUone.  ^  ,    , 

CRU  CRAC.  (  On  fait  sentir  le  C  a  U 
fin  de  cha-[ue  syllabe  )  Mot  qu'on  emploie 
pour  ex, .rimer  le  bruit  que  tait  uuc  chose  .ju'oii 
déchire  ,   qu'on  ca^se.   Crtcb. 

c,acu-AKrrHt.'NuiJiEN' ,  ou  CRt- 

C(;- AHVTE.'n.OjJIEN  ,    t..RlCO-PilA- 


T.^iaverb:;"soi";"C?esti;e:t;;^.^;7n;    RVN>:;i£N\,CKlC(>fHYHU.UltN.     / 


dini  l'enccinre  la  bè  e  qu'on. avoit  ài 
Trovar buicione  vuoto.  -  tU.   Songer    creux,  ■ 
rêver  profonndement  à  des   choses  chiméri- 
ques. Fintar  a.  cosa  vane  ,  false,  chimeriche  ; 
iantastifht. 

CRI,  s.   in.  Voix  h.uite  et  poussée  avec  \ 
tifiti,  (indo  ;  strido  ;  stndore  ;  strillo.  -  La  | 
voix  ord-n.iire  de  cer  aiiis  oiseaux.    V^erso;  ^ 
strido.    -  Ton  dont  on  cric  danslesrues  plu- 
sieurs sortes  de  choses,  i. ourla  commorfiré  da  .  .,  , 
Public.  Orldo.  -  Cri  de  ioie.  /  viva  d'ale-  \sini.a-e;    stridere,  metter  sindaj    aa 
eretta.  -  Les  cris  des  Veuves  et  des  Orphe-  '  -  Froii ancer  quelque,  paroles  d  un   t-oii  &. 

*    "-  "  -        ■.della\vc\-x.  é\i^éQ.Gridaw;chiamareiparlartorte 

UT.  Doler- 


d'Anjtum.    Nom    qu'on    danne    a  diifére 
.m  lieles  du  pi;  irynx  ,  du  Larynxet  du  1  liy- 
r.jide.  Cricu-aritnoideo  ,crict^-j'jrl:igeu  ;  cnco- 
tlroidco. 

C:<lCOiDE,  adj.  T.  d'Anat.  Se  dit  du  car- 
tilage qai  environne  le  Larynx.  Ciicoidc. 

CiUc.',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

Ct\Ui'E,  s.  f.  i'roclamatioiien  Justice  pour 
vendre  des  biens.  Han.lo;  pubiLca^'ont. 

Cl<.itR,    V.    n.    Jeter  des  cris.  Grid,, 


Ijns.  /  clamori  e  i  gemiti  dell  Urlano 
Vedova.  -  Cri  de  guerre  ,  cri  d'.  rm 
absolument  ,  Cri.  Certaines  parolei  qu'une 
Nation  ,  une  Ville,  ou  une  maison  illu.tre 
avoit  accoutumé  de  ctier  en  allant  au  combat, 
et  de  mettre  d.^nssesilrapeaux  et  sur  les  cotte' 
d'armes,  et  qai  re*'e  encore  au-dessus  de 


-  I , 


,    etc.  Motto.  -  La   proclamation  'suit 

ïe  la  p.it':  du  Mapjil'at ,  FO'ir  défendr_e  ou  or-  ;  elio 
donner  queUiue  chose.  B.indj         "' 
cor  et  a  cri.  V.  Cor.  .     ,      ì 

CRIAILLEU  ,  V.  n.  Cr:er  souvent ,  a  t»'"-  I 
sieurs reiirises  ,  er  fsire  bien  da  bruitali 
fam.  ainsi  que  les  doux  mo' 
:'to  di  la  c 


e.  Gridare  ;  chiam 
Se  plaindre  hautement  avetaigre 
;  lamentarsi  ;  lagnarsi,  -  Gronder,  réprim 
er.    S::ridare;    garrire;    gridare;    bravare. 
■  Proclamer  pat  autorité  de  Justice,  fubbti- 
ire  a  s  ion  di  tromba  ;  bandire  ;  far  sapere  ; 
\:.nire  ;  mandare.  -  Proclamer  en  public 


sp'ivj  ;  ntett.:r  111*10  dt  la  ClMI  a  rumore. 

CRIAILLI-RIE..  s.  f.  Ctierie  qui  recom^ 
Itifn.-e  so'ivon'    Ciidio.  ,  _  ,  . 

CRI.'.HLEURj  tusE,  s.  m.  et  f.  Celui, 
cel'e  qa'Cfia.lle.  Gridatore;  c'ie  gridi  sempre. 

CRIANT,  ANTE,  ad).  Qn  exc:te  à  se 
plaindre  h.iutement ,  à  ciier.  Iigiusto  ;  im-^ 
min  ;  crndtU;  che  muove  a  dolersi. 

CRlAilO  ,  AUDE  ,  ad).  Qui  crie  ,  qu^ gron- 
de Souvent  p.iur  peu  de  Siiet.  Gridatore  ; 
rampoiinoso  ;  che  r.onja  uhro  che  gr-dare  ;  cAi; 
gridi  per  ■mila.  -  Dettes  cri.,rdes ,  V.  Dettes. 
—  Oi^c.ux  criard;  ;  ceux  qui  crient  souvent. 
I/cc:'/;  <■'••  ■tiidorna. 

CiUARDE  ,s.f.  Grosse  tolte  ?ommé?.  qui 
ne  se  frotte  piJiiit  sans  faire  du  bruit.  T.U 


CRIBLE  ,  s.  m.InsTu-nent  f.iit  d'une  peau 
percée  de  petits  t'ous  pour  nettoyer  les 
p-ains.  Cr\cl^\  vag'io;  staccio.  —  T.  de 
Vhysiol.  Plan  ou  surface  étendue  ,  percée 
de  netitstroir. ,   qui  enrei^usant  passade  aux 


dre  ,  soit  pour  retrouver  quelque 

Pubblicare  ;  bandir:; gridare.  -  Ouïe 

Chassera  j  di:  de  ceux  qui  v^nr  vendre  tiuelque  chose  |.ar 

rues.  Gridare;  vendere pertestrade.-i'.ase 

souvent,  à  n!u- !  un  certain  cri ,  soit  pour  rallier  les  troupes 

nbït  ,  ,oif  jxjur  témoigner  sa  jj'e 

Gridare  '  dans  quelques  autres  occasions.  Grid^  ;  sciim 

l,g'e\\a  (er  esprimer  laijioia.  —  i.  ne  Chasse. 
tu  p„rl.ai!  des  chi.-ns,  aboyer  en  suivant  b 
bete.  Latrare  dietro  la  fera.  -fsm.  Crier  à 
tue  tète,  à  |;l;iue  tè  e  ,  comm.;  un  perdu  , 
comme  si  on  Técorchoit.  Gridar  a  tutto  po- 
tte  ;  r,i:tt:e  stnd.:.  -  Les  boy  ux  crient, 
qa?nd  il  s'y  fait  du  bruit.  Gorgupli  ji^  ;ii  ^orgo- 
glio d^lle  bud,l'a.  -  fil..  Se  dit  d'une  chose 
dure  qui  se  frottant  rudement  contre  d'.^u- 
tres,  rend  un  son  aigre.  Stridere;  cigolare 
C^tte  porte  crie  ,  les  roues  crient.  -  Crier 
à  tro'i  bricfs  jours  ;  citer  des  crimine's  et  leur 
©•••^'oniier  de  com,  aroîire  dtvant  les  Ju^es 
d.uis  le'cms  raarqué. /ijrtrf/re,  citnrc  a  cuiit- 
parir  fra  tre  gion.i  ;  tempo  tre  giorni.  - 
Cntsr  merci.  Chieder  pieia  3  ptrdono  ;  do- 
mandar mercè, 

CRIEIUE ,  s.  f.  Le  hruit  qu'on  fait  en 
cri  mt.  Gridamento  ;  sgrìdamento. 

CIUEUR,  EUSE,  ,s.  m.  et  f.  Celui  «u 
celle  qu'  crie  ,   qui  fait  du  bruit.   Gridatore  ; 


niirties  épaiî^es  et  grossières,    en  séparent    garritore;  garriince;  colui,  culet  che  grida; 
laflui  nQ(i,«t  \ti  adtn$tteiit.'  fagliai  tt  I  eliestriUa;  dm  m«nariH>i9rc,~}atéi-Cliwiii 


CRI 

cer^ams  OîTicir;  q.ii  inblient  les  Edîts  ,  etc. 
...1  ■.oiï  de>iro!n;.C't.cs.  iianJiVt-ri.  -  Autri-'iuis 
u;i  nommoit  ain^i  cerì^iitì»  Orì:cicr> ,  qui  ai- 
!oi  .-n:  crKT  p<ir  Id  viPe  ,  qu'il  y  avou  q'.ttl^-.ia 
clio>e  A  vtriidre,  q.je  l'on  r.vuit  perdu  qv.el* 
qui;  ».hose  ï  ou  l'un  eût  à  prier  Oiea  poic 
(;;i^Iqj'Lin  et  a  se  trouver  a  ses  tiinéraillcs. 
Ua  les  ai*pt;l!uit  Juréi-^-rieuri  de  curi. s  et  de 
vins.  LeLifJ  prui»i|'-lc-.  tonciiuni  sou:pré>en- 
teinvn:  d'inviter  aux  funcr.uU-.-s  ,  e-d'av...ir 
Som  de  U  teuLi^  et  dé  la  plapiirc  de^  cérc- 
munies.  Sorta  d'  bn'.d.ton,  -  Gens  qui  von: 
cri-T  da  fruir ,  des  vieax  chapeaux  »  e:c.  On- 
datu:t\  v>.nd.zori  ^  o  conUfiMtorc  Crieur  de 
vioilles  ferrrillcs.  Fcrravicchio  ;  colui  che  cor-.- 
yru  c  vende  cose  vicctue.  Crieur  de  chataieir..s, 
ere.  Coidarrostaru  ,  a.  i?;i  di:  ausîi  CrbajC 

de  vÌl'UX  ■.hjl:C..LlX. 

Cr\lMK,  s.  m.  Acrion  méchante  et  pa- 
nisi.-bie  parles  Loix. />c/zrfo;  m't^j^ttVy  ci* 
pa  ;  J'aiiù  y  niAncamcntu.  —  l'ccJic  morte!. 
i\ccjto  ;  Ci.i};a,  -  Crime  de  Leie-*Wui^:sté. 
Crmin'c.'c. 

C:Ji\lJNAUSF.\  ÉE,  psrt.  V.  le  verbe. 

C;a.ai.NALhtR  .  v.  a.  T.  de  Frof.Rendre 
crimmel.  U  be  dtt  lur^q.ie  d'un  procès  civîl  , 
on  fil  fini  un  (.rim^n?!.  licdcr c-iminnh, 

ClUivllNALl>T£,  s. m.  Auteur  qui  a  écrit 
sur  les  maîiérei  criniin':'!lc5;  et  celai  qui  en- 
cit  três-instruit.  Crtmlna'ista. 

CKlivIiNEL  ,  ELLE  ,  s.  et  ad).  Qui  a  com- 
nri,  un  crime.  Rco\  delinjucntcj  colpevotr, 
~  ïl  se  c'fit  aussi  de  tour  ce  qui  regarde  ta  pro- 
c'-cî.ire  qu'un  fjir  contre  ceux  qui  sont  ;iccu5cs 
d^cr.me.C'r/minj/f.  -  tiMmc>bI<: .  cûndaran::- 
ble  ,  contr.iire  aux  Loîx  divinc;  ^t  h.hnaines 
Feccaminoso  ;  vlposo\  dannabile;  reo.  Ac- 
tion ,  peuiéa  criminelle. 

CRIMiNtCLEMENT ,  rdv.  D'unemaniè- 
re  crimmtlle.  în  mo  io  peccaminoso  ^  v:\-osa-' 
mcn:^.  —  Poursuivra  quelqu'un  cfnninere- 
ment,  c'e^t  le  poursuivrf  en  Ju^f  ce  i>r;r  pro- 
cédure criininElte.  Criminalmente-  —  Expli- 
quer, juser  criinine'.lempnt  ;  expliquer,  ia- 
terpréter  enmnuv.ii.e  raî't-  Crimlhalmcnti  ^ 
miiLd-CAmciiU  ;  in  mal  senso  ;  in  mala  parte, 

CRIM,  s.  m.  Pot!  lonj;  et  rude  qai  vient 
au  cou  et  à  la  queue  des  clievaux  et  de  quel- 
c^ues  nutr'cs  Linnnjux.  dine  ;  chiama,  -  l"^m, 
^i  prendre  r.u  crin  ,  se  dit  de  deux  'nominîS 
qui  se  )>rennf  n;  aux  cheveux.  Pigliarsi  a'  ca- 
PS'i'y  ace  y.ff.irsi.  —  N  vm  qu'un  donne  diins 
i  les  mines ,  à  une  interruption  de  Id  mine 
ou  du  si'lon  ,  c.uHC«  p^r  i'jpprochc  d'un- 
b.'nc  de  pierre.  In: invento,  —  Pitin  de  crin, 
Crlnufa 

CRlNIER  ,  s.  m.  Gr.  Voc.  EncycL  etc. 
Artib.'n  qui  prépare  le  crin  ,  et  le  met  en 
ct.it  d^è'.re  e.npKiyó  p;<r-les  dlîTcrcn';  ouvriers 
qui  s'en  servent  ddus  leurs  ouvra^^es  Colui 
clic  CuidA  I  atri. 

Ciminiere  .  s.  m.^Tnm  te  crin  qui  est  sur  ♦ 
I?  eoa  d\ui  li  in*  Ciithh,-;  ;  la  chljm  dt.i  > 
i^onc.  —  fi';.  .Se  dit  d'^n-»  perruq.ie  ou  che- 
velure. Cii-cllatura.  V  lai.ie  criniere,  iirut' 
ta  capcjLiturj.  -  T.  de  MarUh.  II  ss  d't 
des  crins  d-i  cou  du  clicv.il.  Ch'ama  dU 
cavallo  ;  CfUù.  -  TojI*  ou  (reilHs  qui  ac- 
comiM^ne  le  csp-ir^çon  et  qu'  couvre  !e  covi 
e:  l.i  lete  du  che /al  qui  est*récui';c.  Coperta, 
dj  e: villo. 

CKIN-)\',    s.  m.    Pcit    ver  fm  comm* 
un    cIk-vou  ,    qai   â*yni,cndre  sous    la  pe.iu-  . 
Criwn-. 

OilQUE .  s.  f.  7".  de  Mar.  Cest  une  es- 
pèce de  petit  port,  fait  sans  aucun  art,  le 
tonti  de»  côtes,  où  de  peti:s  bârimeu'i  trou- 
vent   re^r.iite    'iend.''nt  la   tempère.   Sino  4 
cjiect<t.  -  En  7*.  d*j1rr  milît.  Crique  ,  s.  m*       j 
pi.  E'pccesde  fo>SL*i  coupiî  de  loui  les  sens,,    j 
que  l'on  fait  jux    environs  d'une  pl^ice  qu'on-     | 
\cut  monder,  lorsque  le  terrein  s'y  trouve 
nias  haut   que  le  niveau  des  e.-.ux  ,  afin  noe 
l'ennemi  ne  puisse  pas  v  faire  dos  tranché.;. 

CRIQUET  ,  s.  m.  Petit  ciiev.  1  foibk-  et 
de  vil  prix  Cuvailuccio  ;  cavallo  di  poco 
valor:. 

CRnE,  s.  f.  Prompt  et  salurairc  effort  eie 
la  iwture  cannula  inJadì««  iuivi  de  qucW 


e    R    O 

•we  évacuation.  Crist.  -  fi^.  Uns  afFjJre  est 
flans  id  crise  ,  lor>qij'elIe  cit  sur  le  poir»!  d'ê- 
tre décidée.    Crut. 

CAlòi'AriuN,  s.  f.  Resserrement  qui 
arriv?  aux  punies  extérieures  des  choses 
^Lti  se  replient  sur  elies-mè.nes  par  l'appro- 
c;ie  du  feu.  liiCTcspam:nt,ut  \  increspatura  i 
rdj^r^jani/îf^.  -  T.  de  i>\ià.  Effet  a  pta 
pre>  pareil  ,  qui  arrive  dans  les  entraïUes  , 
dans  les  nerti  ,  &x.c.  Increspatura  ;  rass'-^\^- 
mcnîo. 

CRISTAL,  s.  m.  Au  pi.  Cristaux.  Pierre 
trjni,)arentr  e;  frjy.ile  qui  se  lurme  d.-.n^  L-s 
tntr.itîles  de  la  terre.  Lns:altu.  -  Espace 
de  v^rre  q.ii  esc  r.ec  et  clair  cum;ne  le  vrai 
cristal  -  i.n  poesie  ,  les  e.iux  (urt  claires. 
CriitaiU  acjua  un:f:da  .  cnstailina.  -  F.  de 
Chimie.  Ccrcair.es  maticres  congelées  en  t'of- 
me  de  cris:»].  Cristsiio.  -  Crural  de  roches, 
C*e»c  le  plus  beau  cristal.  Crlitu.io  st.mina  o 
di  rocca. 

CRI:>TALL.IN  ,  s.  m.  Corps  mou  et  trans- 
parent de  l'oeil  i  c'est  une  des  trois  humeurs 
derœ.l.  llcrUtallino  -  Le  premier  criual- 
lin  )  ou  ciel  cristallin  ,  ciel  de  cristal  qae 
quelques  ihilo^ophes  avoienc  imaginé.  CÎZ'.u 
trtstaiùw- 

cRiS  TALLIN  ,  INE  ,  .-.dj.  CK.ir,  transpa- 
rent comme  du  cristd.  Cntealimu  ;  trans- 
ftircnu  Cvitic  cristaiU.  Ciâl  crisulin  ,  eau 
crist^lîine. 

CRb  lALUSATION,  s.  f.  Opération  par 
laquelle  les  parties  a'un  sel  ou  d'une  pierre  , 
disioiites  dans  u.ie  liqueur  ,  se  r.-.pprochent 
pour  former  un  corps  so'idc.  Cun^d^Bte  ., 
et  au  besoin ,  Crisîall'i%a\'t..ne.  ~  D.  ii>  l'dis- 
lo're  naturelle  ,  on  s;jpe!!e  cristalltsanon  , 
lies  amas  de  pierres  d'une  forme  régulière 
€t  const.-^nre.  Alucchj  di  pietre  c^Uocate  a 
strati  r££oÌ ambente. 

CRIifALLISE'.  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

C  U'irALL.iòF.R  ,  V.  a.  n  et  r.  Con&eìer 
enm.in-^re  decr:,-.*,  C  Istall  \  ar  , 

CÀi>rAl.LOIDtL.  s.  t\  i.  a  jlist.  nat, 
ÌAmér:^]  cristallisé  Crhtalìoidc. 

CRlSTELtR  ,  V. ...  r.  de  l  on  'cur  dtd'a:s 
Faire  des  é  rsteaux ,  ce  q.u  est  un  défaut  d  ns 
ledrni)  r^-p-ccolz  scale- 

CraTIQUABLE.  adi.  da  t.  g.  Qui  peut 
{tre  critiq.ié.  Che  si  può  criticare  ;  che  none 
eer.^a  t.'To'e. 

•  CRU  IQUE  ,  ad),  de  t.  g.  Use  dit  dos  ìours 
OÙ  se  fait  1  i  cri^e.  Giorno  criticj.  ~  Discours , 
diiseTt,^î:  >n  critique,  esîunet-ièceoùl'on  exa- 
mine avec  soin  un  ouvrage  d'esprit ,  pour 
en  porter  son  jagement.  Discorso  ,  disscr- 
ta-i-om  crìtica. 

CUTIQUE.  s.  m.  Censeur  ,  celui  qui 
trouve  à  redire  à  tout.  Celui  qui  ex.imine 
des  ouvrage  i  c'esprit ,  pour  les  éclaircir,  etc. 
tViV  .'o  ;  censore. 

CRI  i  IQSJE,  s.  f.  L*art,Ia  faculté  déjuger 
ffun  ouvrji^e  d'esprit  ;  dissertation  fîite  pour 
exnnîiner  ces  sortes  d'ouvr.^ges.  Cr.'tica.  - 
Censure  nij'.liine  dâ  la  conduite  d'autruî, 
Critica. -y  centura. 

CRITIQUA.'. ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

CRITIQUER,  V.  a.  C.^n<;urerque^ue  cîio- 
Se  ,  y  trouver  ^  redire.  Crlt'icari^ 

CROASSEMENT,  s.  «i.  Le  crî  des  cor- 
■heaux.  Gmcchiamcrito  ;  il  crocidare  dd 
corvo. 

CROASSER ,  V.  n.  II  se  di:  du  cri  des  cnr- 
"bes'.ix.  Crocciare-,  crocciare  ;s''-^ccf::ari:.  —  fi^. 
Cri.iil!;r  ,  crier.  On  le  d;t  par  méprisa.  Grac- 
chiare ;  crocidare. 

CROC,  s.  m.  (  Le  C  finr.l  ne  se  pronon- 
-Ce  point.  )  Instrument  de  fer  ou  de  bois  , 
etc.  â  une  ou  plusieurs  pointes  recoutbées  , 
dont  on  se  ser;  «^our  y  atMcher  ou  pendre 
quelque  chose.  Uncino;  uncinetto  i  grazio; 
Tampone;  rampino  ;  ri'.mp'c  -ne,  -  Longue 
perdile  au  bout  de  laquelle  il  y  a  une  pointe 
de  fer  avec  un  crochet.  Uncina  ;  rampicone, 
,  Croc  di  batelier.  Tirer  ave.;  un  croc  -  Au 
pluriel.  Grandes  moustaches  recourbées  en 
l'orme  àt  crochet..  Grjssimuseacc^;  ;  base'ts 
ritorte.  —  Cer'  ir.es  der.ts  de  quelques  ani- 
naox.  5.'d47:e/iî.— Per.dre  un  prùcês  au  croc , 


C    R    o 

c'est  en  suspendre  Isi  procédures.  Lasciar 
dormire  un  processo  ,  una  Izu.  -  Qu£]c,uetois 
il  taut  prononcer  le  C  iin,.l  ,  et  il  >erc  cl,-.n>  le 
style  tamilier.a  exprimer  le  bruit  que  le>  ciio- 
ses  ceches  et  dures  tont  sous  la  oent.  Ouel 
rumore  cke  /anno  U  cose  secche  e  dure  sot^o  il 
dir.u   net  mo'derU. 

CRuC-LN-jAiVUiE,  s.  m.  C'est  mettre 
de  relie  sorte  son  p:ed  entre  les  jambes  de 
quel-iu'un ,  qu'on  le  fasse  tomber.  Gambet- 
to. —  ng.  L'adresse  «vec  laquelle  ou  sup- 
plante quelqu'im.  Dare  il  gaml?et:o  ;  far  una 
pedina  a  uiu,  ;  fare  una  bassetcu^  o  una  ca- 
vti.iecta  ,  V  un  i^p.  ammano. 

CROCHE  ,  s.  t.  Note  qù  musique  qui  a  un 
petit  trochee  au  bout  de  la  qutue  ,  plusieurs 
notes  noires  qui  se  tiennent.  Croms.  Douîîle 
croche.  Biscroma.  -T.de  Co.iim.  l-'ctite 
monnoie  de  biiion  qr.i  se  tabrique  a  B^sie, 
qui  vaut  environ  deux  d^.iiers  to..-irno)s. 
t'xctoLa  moneta  di  ìiasiUa  die  vaie  arca 
due  danari  t**rnesi. 

Crt.UCHE  ,  adj.  de  t.  g.  Qui  est  courbé  et 
tortu.  Stort(>;  bisiorzo  ;  sghembo. 

CROCHET  ,  s.  m.  feti:  croc.  Uncinerò  ; 
Siin^hirUiu  ì  arfione  ;  rampone  ,  ce.  V.  Croc. 

—  Instrument  de  Chinurgie.  1!  y  eu  a  de 
deux  Sortes:  l'un  pour  extraire  les  pierres 
dans  la  m-.trice.  Uncirio  per  le  stra\ivnt.  —  i:;S- 
trument  a  peser  ,  qu'un  nomme  autrement  un 
le-on,  une  rom.une.  Stadera,  -  CcrLait!e> 
c^.its  aiguës  et  perç.^ntes  de  quelques  aui- 
mîÉux  )  et  spécialement  des  chiciis  et  des 
cievaux.  I  demi  canini.  Celles  des  chevaux 
ocat;Î!onî.  —  Kick,  ter  crochu  pour  ouvrir 
les  serrures.  Grimaldello.  —  liich.  Agrapbe 
qui  sert  a  pendre  quelque  chose.  Arpione  j 
JcrrnagUo.  -Au  pi.  Ce  que  les  porte-ùiX, 
s*;.trjcheni  sur  le  dos  .ivec  des  bretelles  , 
pour  por  er  plus  aisément  leurs  lardeaux. 
Core^siuw-c  ila  gerla.  —  F-  d'Impnm.  Figures 
courbes  ,  puur  marquer  une  parenthèse,  t*a- 
rentzsi.  Ccr  iiines  heures  recouibées  ,  q..i 
servent  a  lier  ensemble  deux  ou  plusieurs  ' 
^TX.xQ\ts.  Rjffpetta,  «.  quelquei-uns  Grappa.' 

—  Petites  boucles  do  cl.eveux  naturels  ou 
postiches  que  les  femmes  mettent^  sur  -îe 
iront  auprès  des  tempes.  Hiccio'.lni  postic- 
ci. -  Crochets  dermes.  T.  de  Mar.  Crochets 
de  fer  ,  qui  servent  Comme  d?  rateher  à 
tenir  lus  armes  dans  les  ch.Tmbres  des  v.its- 
seaux  ,  ou  d^ns  le  corps-de-garde-  Gitici 
da^  rastrelliera.  -  T.  de  Menuis.  Crocliet 
d'ét.bli  ,  c'est  une  esj^èce  de  crochet  de  fer 
à  dents,  q  :i  es:  enfoncé  d<tns  l'ét-blie  pour 
arrêter  le  bois  que  le  valet  tient  au-si.  Gran- 
chio. —  tìg.  et  prov.  Etre  sur  ses  crochets  ou 
sur  les  cr^jhets  de  quelqu'.m  ,  c'e^t  vivre  à 
ses  dépens  ou  eux  dépen*  de  quelqu'un.  A 
proprie  spise;  o  a  spese  d'altri.  -  Crochet 
se  dit  aussi  d^.ns  plusieurs  de  certaines  cho^ 
ses  crochLies  ou  HMnitumens  recourbés.  Fo- 
giictia  dz*  torn'aj  ,  puntello  da  bocca  de*  va- 
rrai ;  uncino  ,  rappa.  ,  ce. 

CROCHhTE'  ,  ÉE,    V.  le  verbe. 

CROCHETER,  v.  a.  Ouvrir  une  porte, 
un  coffre,  ere.  avec  un  crochet.  Aprir  col 
sr'maidcHu  En  parlant  des  voleur»  on  dit 
par  plaisanterie  :   Tastar  il  polsa  ut  chiavis- 

"CROCHETEUR  ,  5.  m.  Porte-faîx  .  qui 
porte  des  crochets.  Facchino.  —  pop.  S^nté 
de  crochet^ur.  Sanità  ,  ou  salute  da  facchi- 
no. -  Crocheteur  de  serrures  ,  de  j-orte. 
Vo'eur  qui  crocheté.  Ladro  che  apre  col  gri- 
maldello h  force ,  li  scrigni  »   ec. 

CROCHU  ,  UE.  adj.  Croche  Curvo;  adun- 
co ;    uncinato. 

CIvOCODlLE,  s.  m.  Animai  smphibie  , 
à  quatre  pieds  ,  de  la  figure  ri*un  léz^frd  , 
m.MS  s^ns  comparaison  plus  grand,  couvert 
d'éc.TTlles.  Coccodrillo  —  tìg.  l.-rmes  de  cro- 
codtllc  ;  les  larmes  par  lesquelles  v.-n  veut 
énouvoir  quelqvi'un  pour  le  tromper.  La- 
grima del  coccodrillo. 

CR'/'CU:5.  s.  m.V.. Safran. 

CROIRE  ,  v.  a.  Estimer  une  chose  vérî- 
tab'e  ,  la  tenir  pour  vrnie  ;  aioutcr  foi  à 
quelqu'un.  Credere  >  prestar  jede  j  farsi  a  crC' 


,         _     C     R     O  tr, 

1  icrc.  -  Smvrf  le  conseil,  l'^vW  de  q;i?tqu\m 
CniUn;  seguir  II  cunsi^iio  ;  il  parare ,  star 
aUc  faroU  altrui,  bl  vous  t.'èii  cr.yz  5« 
y^Uu  seguire  il  m':a  Cunsis'.iu.  |iro»cfb  al. 
Croire  conseil ,  suivre  le  conseil  de  qje!- 
qu'un.  Tenersi  al  ctinûgl.o  ;  djr  asculio  ài 
Coniglia  altrui  ;  attenervisi.  -  Estimer  , 
penser  présumer.  Cedere,  im.ìginarsi  ;  pen- 
sare ;     stimare  ;    darsi  a  crc-ien  ;    i.p  nùre. 

—  Croire ,  v.  n.  Avoir  la  foi  et  r>;cevoir 
avec  somission  d'esprit  tout  ce  que  l'Eglise 
enseigne.  Credere, 

C.\OiyAL)£,  s.  f.  Lijue  faite  contre  les 
inf.déles  et  les  Hérétiques,  .linsi  nommée, 
parce  que  ceux  qui  s'y  engsgeoient,  por- 
toient  une  croix  sur  leur  h.bit.  Cruciata. 
i  .  à'Astrjn.  Constellation  qui  a  quatre  c;oi- 
les  disposées  en  croix.  Croc'::ra. 

ÇROIiAf  ,  s.  m.  T.  de  Comm.  Mon- 
noie d'agent   qui  à   cours    à    Gènes,    tro- 

Ci<OISE  ,  s.  m.  Celui  qui  prenoit  autre- 
fois la  Croix  pour  la  pu.-rre  de  U  Terre 
Samre.  Cntccîato  ;  Crociati. 
.  CRObE' ,  EL  ,  p.Tt.  V.  le  verbe.  -  E-of- 
te  croisée  ,  c'est  une  étoffe  ,  dont  les  (ils 
sont  bien  en:rei.?cés  ensemble  et  bien  serrés. 
Sto^a  incrociichijta.  -  fam.  Demeurer  les 
bras  croisés  ,  c'est  demeurer  oisif.  Star  colle 
m. Ml  uila  eiiitUa  ;  grattarsi  la  pancia  \  star 
u^t.iia  ;  sure  u  recarsi  cortese. 

*-^'-*'''t'E  ,  s.  f.  Fenêtre ,  ouverture  que 
Ion  l;isie  dans  le  mur  d'un  bâtiment,  pour 
donner  du  jour  au-dedans  ;  et  la  menuiie- 
rie  garnie  rie  verre  ,  qui  sert  à  former  cet- 
te ouverture.  Finestra  ;  armadura  ;  legna- 
me cke  soitune  i  vetri  de'U  ftn-stre.  Popu!- 
lelaio.  —  lilch.  Qu-!q.ies  artisans  donnent 
ce  :ioni  4  cert'ines  cho  es  qui  se  croient. 
Incrvclate.  -  Croisée  de  l'encre  ,  T.  de  Mar, 
La  pjr:ie  de  I'.  ncreq.ii  en  fait  la  croix,  /n- 
crvcclaiura  ,  o  croce  dell'  ancora. 

CR01iE;<  ,  V.  a.  Mettre  en  forme  de 
croix.  Incrocicchiare.  -  Traverser.  Attra- 
versare. -  i.  de  Mar.  On  le  dit  des  v.iis- 
seaux  armés  en  guerre  qui  vont  et  viennent 
sur  quelque  mer  ou  près  des  cotes  pour  dc- 
couvrir  et  donner  la  chasse  ?iix  vaisseaux 
ennemis.  Incaciar  uno  sia\io  di  mare  ;  r.j'cr 
l'acque.  -  Croiser  la  Lme  ,  V.  Debout  à 
la  lame.  —  Kayer  en  passant  la  ijlume  sur 
quelque  écri-ure.  Cancellare;  cassar  la s:r!i- 
tura.  -  r.  </.■  Vrat.  Mettre  une  ero  x  à  côré 
de  l'article  qu'on  veut  contester  ;  ou  à  un 
Arrêt  du  conseil,  pour  en  suspendre  la  dé- 
livrance. Segnar  con  una  croce  ima  scri-.tura, 

—  V.  n.  5e  dit  des  habits  ,  des  r.bats ,  etc. 
dont  les  cités  passent  l'un  sur  l'autre,  l-ici- 
valciarc.  -  v.  r.  S'engager  dans  une  Croi- 
sade ,  et  pour  marque  porter  une  croix  sur 
ses  habits.  Crociani;  entrar  nella  crociata. 
=  On  dit  que  deux  chemins,  deux  lignes  se 
croisent,  pour  dire,  qu'elles  se  traversent. 
Tagliarsi;  attraversarsi  ;  secarsi,  e   sedani, 

—  tig.  ic  traverser  ,  s'opposer  à  quelqu'un, 
se  nuire  mutueliement.  Attraversarsi  ;   cj.- 

ÇROISETTE  ,  s.  f.  Plante  ainsi  nom- 
mée ,  parce  que  ses  feuilles  sont  disposées  le 
long  des  tiges  en  forme  de  croix.  Pcttim- 
trosa.  -  T.  de  Alar.  La  clef,  ou  les  che- 
villes qui  "joignent  et  entretiennent  le  bâton 
du  pavillon  .nvec  le  mât  qvii  est  d:ssouî. 
Crocetta.  -  T.  de  Blason.  Petite  croix.  Cro. 
cttta. 

CROISEUR  ,  s.  m.  T.  de  Mar.  Ciulr  :.'e 
ou  \^aîs>eau  qui  rode  su'-  une  core  pout:  la 
garder,  ou  nour  pirater.  Incrociature. 

CROISIERE,  5.  f.  Certaine  étendue  de 
mer  dans  laquelle  les  vaisseaux  croise:;t. 
Crociata . 

CRpISILLE  .  s.  f-  7.  de  Cord'er.  P;?;e 
de  bois  tai!!éc  en  portion  de  cercle  ,  qui  e<;t 
sur  le  r.uet  des  h'eurs  et  qui  porte  les  mo- 
leues.  C^ce. 

CROblt-LON  ,  s.  m.  La  traverse  d'u- 
ne croix  ,  d'une  croisée.  Braccio  di  croce; 
travc-sa. 

C.10154ÌNCE  ,   s.  f.  AugmematioD  eo 

Dd  i 


Ili  GRÒ 

p-sndeiir.  Cresunia  ;  crescimcv.io  ;  aumtnlo 
in  granii. {-la  ;  imrLmer.lo. 

C.K01')bANT  ,  s.  m.  La  fijure  delà  nou- 
velle lime  iuiqu'a  son  premier  quartier.  La 
miiia    /una  ;  luna  crescente  ;    luna  naiccntc. 

-  hg.  et  podt.  L'empire  du  Croissant  ;  poiir 
(Jire  ,  l'Empire  tlu  Ture.  L'impero  de    litichi. 

-  Instrument  de  fcr  en  forme  de  croissant, 
dont  les  J^irdiniers  se  servent  pour  toadre 
des  palissades.  Koncolone.  -  Branche  de  1er 
recourbées,  qu'on  scelle  dans  les  ]anib.iges 
de  cheminées  ,  pour  y  mettre  les  pelles  a 
feu  ,  les  pincettes.  Ganci.  -  Les  branciies 
recourbée»  de  fer  ou  de  cuivre,  dontonse 
jert  pnur  arrêter  le>  portières  et  les  rideaux 
de  fenêtre.  Uncini,  o  sancì. 

CK01M.'BE,  s.  f.  Tissure  d'une  étoffe 
croisée.  lricroc'ccfiiamcnto\  incrocciamcnto- 

CROITRE  ,  V,  n.  Devenir  plus  grand  , 
augmenicr  de  quelque  l.<,on  que  ce  soit. 
Crescere;  accrescere;  aumentare;  molti  fidar- 
si ■  ingrandirsi.  -  En  parlant  des  heibes  , 
des  i-lHites ,  des  fruits  ,  etc.  venir  et  être 
produit.    Crescere  ;  sirmo^Uare  ;  pigliar  raài- 


i.V't 


viun 


ClîCiX,  s-f.  i-pice  de  gibet  où  l'on  at- 
tachi.it  .-utrefoi,  ks  criminels  pour  les  faire 
mourir.  Crcce;  imacinc  della  croce.  Mettre 
en  croix.  Cr^c'feicie.  -  Le  siene  de  la 
Croix  ,  est  le  signe  que  les  Chreriens  tout 
av;c  la  main  ,  la  portant  au  frcnt ,  au  bjs 
de  l'estkinac,  et  sur  le  devant  de  l'une  et 
de  r.-u're  épaule,  l!  s:sno  della  Cr^ce.  -  hg. 
Affliction  (lue  Dieu  nou- envoie.  Croce;  af- 
flizione ;  tiliulaiione.  -  Croix  de  iiôint  An- 
dre ,  deux  pièces  de  t-o's,  iointes  en  forme 
de  sau-oir  sur  lesquelles  on  roue  Us  criminels. 
Croce  di  Sant'  Andrea.  -  En  général,  sc-d't 
des  iigures  de  bois  ,  d'or  ,  d'arpent ,  d'étof- 
fe ,  de  broderie:  etc.  faites  pour repré, enter 
la  croix  de  Jesus-Christ  ,  ou  pour  servir 
d'instrument  à  quelque  chose.  -  Prendre  la 
Croix  ,  se  disoit  de  ceux  qui  se  croisoient. 
Prender  la  Croce;  crociarsi.  -  Un  des  côté. 
d'une  pièce  de  Monnoie  .parce  que  la  irox 
est  ordinairement  imprimée  dessus,  ha  farte 
della  moneta  ove  suol  essere  la  lesc-.da  , 
una  Croceo  altro.  -  prov.  N'avoir  ni  cioix  ni 
pile  ,  c'est  n'avoir  point  d'argent.  Non 
aver  tin  qttatttino.  —  J.uer  à  Croix  ou  pile, 
c'est  lorsqu'on  fait  tourner  une  pièce  de  mon- 
noie en  l'air  ,  et  qu'en  rc'.ient  un  des  deux 
côtés.  Giuoc- a  s.ir.tic  caifelletto.  —  Cvoix 
téomciritiue  ,c'cs'l'Arb.,le.rille.  V.  -  Croix 
de  par  Dieu;  l'Alrh.bct  ,  ou  l'A  ,  B  ,  C  , 
pour  apprendre  à  lire,  la  san  -a  Croce  ;  l'Ai- 
faheito.  ;  l'Apici.  -  Croix  do  Mahe  ou  de 
Jérusalem,  i.  de  Botr.n.  Sorte  de  fleur  en 
Juillet,  ([ui  perte  une  feuille  grande  et  Isrge, 
qui  tire  sur  la  couIciT  de  fer.  Geranio. 
CROMATIQUE  ,  adj.  V.  Chromatique. 
CRUMORNF.  ,  s.  m.  Tuyau  des  jeux  de 
forgue  ,  à  l'iinision  do  l.i  trom^itte.  Noitie 
d'uno  de'  su'-iii    c'eW   orbano. 

CRON  ,  ou  CRAN  ,  s.  m.  .Sable  ou  am.^s 
de  petites  coqui'k-s  qui  se  trouvent  d.uis  le 
sein  de  la  terre.  Sorta  di  concrétion  sabbio 
ftosay  0  adiinamento  di  niccfij  che  si  dova  nelle 
viscere   della  tetra. 

CRONE,  s.  m.  Terme  de  Mar.  M.ch'ne 
Ijui  sf^rt  dans  les  ports  de  mer  ,  pour  char- 
ger et  décharter  les  navires.  Macciiina  di 
leticare  et  scaricar  le  n.ivt  ,  dctra  mancina. 
CROQUANT  ,  s.  m.  un  homme  de  r.é.-,nr, 
un  misérable.  Povero;  pe\^:nte  ;  mendico. l\ 

VrÒ'OUANT,  ante,  ad)  Ou!  croqi  e 
tous  la  tfent.  C/i;  suide  sotto  i  denti  ;  cke 
acroscia.  —  Une  croquante  absolument ,  une 
tourte  croquante.  Ciali'a  ;  cialdone. 

CROQUE  ,  s.  m.  Maneer  quelque  chose 
i  la  croque-au  st  I ,  c'est  la  minger  sans  autre 
assaisonnement  que  le  ii\.  Mangiar  una  cosa 
ten\a  altro  condimento  ch'I  saL..  -  fig.  et 
fam.  Un  lumme  en  irançeroit  un  rut 
ta  cr-.»fiup-:iu.sel  ,  pour  dire  qu'il  est  beau- 
touj»  plus  fort  que  lui.  Il  mansierithe  in  iit- 

'"cIìjÒQUE',  i£ ,  part.  V-  le  yerke.. 


C    R    O 

CROQUELARDON  ,  s.  m.  Terme  burles- 
que. Eco;  i.itiwur.  i^aiasito  ;  scroccone. 

CRc;(^UtR,  v.  n.  Il  se  dit  des  choses  du- 
res ou  scelles  tim  font  du  bruit  sousladent, 
quand  on  les  mange.  Sgretolare;  sgranocchia- 
re. —  V.  a.  Manger  des  choses  qui  font  du 
bruit  sou>  la  dent.  Mangiar  cose  che  sgreto- 
lano ;  cioccare.  -  lam.  Toute  sette  de  cho- 
ses qu'on  m.tnge  avidement,  l  rar^ni'^tare  avi- 
damente ;  divorarsi.  —  Tenne  de  l'einture. 
Dessntr  ou  peindre  grossièrement  et  à  la 
liàte  ,  en  sorte  que  le  dessin  ou  le  tableau 
ne  soitpas  hni.  ócAi^jjre  ;  ii:>/£/7£r<:  cojì  alla 
grossa.  -  tig.  .Se  dit  des  ouvr  ges  d'e.prit 
qui  ne  sont  pas  encore  achevé,  ,  et  où  l'on 
n'a  p,:s  mis  la  dernière  main,  jibbonare.  — 
T.  de  Mar,  Croquer  ,  ou  acrocher  le  croc  de 
la'.n  ,  c'est  le  passer  d.n.  l'argan-'au  de 
l'cucre  ,  atin  de  le  remettre  au  btissoir.  In- 
ci,ec:are.  —  Croquer  le  marmot.  V.  M.itmct. 
C/,OQULT  ,  s.  m.  Sorte  de  pain  d'cpicc  , 
mince  et  sec.  l'an  feiato;  ciambella. 

CROt^UiGNi^vLE  ,  s.  f.  Espèce  de  clii- 
que.-iai.rie.  huffeiio. 

CKt  QL'K/NOLER,  v.  a.  T.  Por-  Don- 
ner des  croquignoles  a  qu-rlqu'un.  Var  dei 
buffetti. 

CROQUIS ,  s.  m.  T.  de  Peint.  Esnulsse  , 
p-ren-iète  pensée  d'un  Peintre,  bclir^io  ; 
[rimu  i-ensiiio. 

CRUSSE  ,  s.  f.  Bâton  pastoral  d'Eveque 
ou  d'Abbé.  J^asiorale.  -  Crosse  d'arqucbi 
ou  cro«e  de  mousquet,  c'est  d.  ns  une  ar- 
quebuse ou  dans  un  mousquet ,  li  partie  cour- 
be du  tût  qu'on  appuie  contre  l'épaule,  en 
i.rant.  Calcio  d'archibugio.  -  Certain  bâton 
touibé  I  ar  le  bout  ,  avec  quoi  les  enl.n» 
ont  accoutume  ,  durant  le  trjid  principalc- 
■itnt,  de  pousser  une  balle,  une  pierre  , 
etc.  r^astone curvo. 

ÇrOsSE'  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe.  -;■  ad). 
Qui  a  dioit  de  porteria  ctosie.  Che  bail  i^ius 
fiel  pastoiale. 

C  i-OiSEK  ,  v.  n.  Pousser  une  balle  ,  une 
pierre,  etc.  avec  \.\nK  qïos^q.  Mandar  la  pai  la 
con  un  bastonc:no  curvo.  —  iig.  et  fam.  1  r.ùter 
avec    un    £i\.nd     inépris.    Trattar   con   d's- 

CHÓSSETTE,  s.  f.  Terme  d'Agricult. 
Brinçlie  de  vgne  ,  de  figuier,  etc.  où  on 
laisse  un  peu  de  bois  de  l'année  précédente. 
harbalelia;  manaota.  -  T.  d'Architect.  On 
apella  .linsi  les  ressauts  que  l'on  fait  aux 
chambrantes  des  portes  ou  croisées,  et  qui 
ne  corni  renient  ordinairement  que  les 
mouluiestxtétieurtsdu  clianil  i.:iiie.  kisalto. 

C.'iOSSEUR,  s.  m.  Qui  crosse.  Clie  manda, 


'cl. 


spii 


_  CiiOl  ALE  ,  s.   m.  T.  d'Hist.  Ancienne. 
Sorte   d'instrument    de  Musique.    Crotalo    ; 

nacchera. 

CROTAPHITE  ,  adj.  Il  se  dit  d'un  muscle 
des  tempe»,  qui  sert  au  mouvement  de  U 
mâchoire  inférieure.  Crotafito. 

C.iOTTE  ,  s.  f.  Boue  ;  mélange  qui  se 
fait  Ltd  n  iremeut  de  la  pousiitre  et  d.  l'eau 
de  la  pluie  d.  ns  les  rues  et  sur  les  chemins. 
Loto  ,  fa- s  •  -  -a  fiente  de  certains  ani- 
m  ux  ,  comme  brebis  ,  chèvres  ,  lapins  , 
souris  ,  etc.  Cacherello  ;  pil.acvla  ;  caccola  ; 


C     R    O 

CROULANT  ,  ANTE  ,  adj.  Qui  crcule. 
Crollante  ;  v'cino  a  cadere. 
CKOULF.MtNT  ,  s.  m.  Eboulement.  V. 
CROL'LEi'e,  v.  n.  Tomber  en  s'aSfaiss.-it. 
Ammottare  ;    smottare  ;  franare.  En   par!..rc 
bàtimens.  Rovinare;  sbun-^ola'i.  —  T.  ^  : 
T.   Rouler.  KuT^olare.    Crouler  im    f    .- 
nt ,  c'en  le  lancer.  V.  —  Crouler  la  que.  o. 
T.    de  Chasse.    Se    dit   d'un  cerf  r,ui  luit. 
Tug^ire  a  tutta  corsa. 

CHOULIER  ,  lEKE  ,  adj.  Il  se  dit  di-s 
terres  dont  le  fond  est  mouvant.  T^rra  nvi 
ïstahile  ,  paludosa  ,  facile  ad  ammollare  ,  a 

'''O'.OUPADE  ,  s.  f.  T.  de  M.-nège.  S.-ut 
l-lus  relevé  que  la  courbette.  Capannone  ;  et 
quelques-uns,  grippata. 

Ci.OUPE,  s.  t.  La  partie  de  derrière  qt.i 
comprend  les  hanches  et  le  haut  des  fe.!  s 
de  certains  animaux  ,  princip'alement  des  le.  .s 
de  monture  ,  de  cKar.i:?,  Oroppa.  —  Sen- 
met  d'une  montagne.  Giogo  di  monte  ;  ciiiis  \ 
sommità  ;   vetta, 

CkOUPI  ,  lE  ,  part.  V.  le  verbe. 

CKOU,  lARDcR  ,  V.  n.  T.  de  Mjrir.e. 
Mouiller  en  croupière.  V.  ce  mot. 

CROUPlAr,  s.  m.  T.  lie  Mar,  Vuv.j 
Croui  iire.  —  C'est  aussi  un  nœud  qu'on  :..it 
sur  le   Cih'e.Impiombat:.ra. 

CROUl'IER  ,  s.  m.  Celui  qui  est  de  part 
au  ieu  avec  quelqu'un  qui  tient  la  carte  o.t 
îe  éê.  Cotnpasno  n^l siuoco,  —  AlaBasse-t  ; 
celui  qui  assi.te  le  banquier,  et  qui  l'aver  : 
des  cartes  c\u'i\\>!ii'ie.  Assistente  di  liiwco.  - 
Ceux  qui  îrêteiit  de  l'argent  aux  gens  d'..:'  - 
res,  et  cjui  ont  part  au  protit.  Coloro  che  /  r^  - 
tano  danari  a  certe  persone  ,  ed  entrano  a  ;  a  li 
dei;li  utili. 

CROUPIERE,  s.  f.  Morce-iu  de  cuir  r.-iv 
bourré  ,  que  l'on  passe  sous  la  quetie  (,'i.u 
cheval  ,  d'.in  mulet  ,  etc.  et  qui  tient  a  !.t 
selle ,  au  bat,  au  ha-'nois.  Grjppiera.  —  li  ;. 
et  prov.  Tailler  des  croupières  .i  quelqu'ui;  , 
c'est  poursuivre  vivement  qeielqu'un  ,  lui  c'  n. 
ner  bien  des  aff.iires.  —  T.  ce  NUr.  C.  'l'i 
qui  arrête  un  vaisseau  par  son  arrière.  (*;m  ;i- 
iiio  0  ritegno  di  i-o}pA.  -  Mouiller  en  cr  ,.- 
pière  ,  ou  de  cruupicre  ,  ou  en  croupe  ,  e'  t 
mouiller  à  j  oujie  ,  afin  de  m.  inren  r  !  i 
ancres  de  l'avant ,  et  enîpècher  la  vaille  i;  .■ 
se  tourmenter  ,  ou  f.ure  en  sorte  qu'il  \ 
sente  tou'iours  le  même  QÓlé.  Stendere  .. 
coda  da  polpa, 

CROUI'ION,  s.  m.  L'cxtrèmi  é  du  b  .i  ■',.■ 
l'échiné  de  l'he^mme  ,  et  t.lus  prcpreir..  iiT  l,i 
partie  où  tient  la  piume  ae  la  queue  d'ui.  .  - 
seau.  Gropr^nt  ;  ciilo. 

CROUPIR,  V.  n.  Se  dit  des  choses  !iq   :     : 
oui  II-,*  coulent  pas  ,  qui  se  corrompent,  t". 
tle  w.CAwewicnt.,  Stagnare  ;  Covare;  n^ni.     - 
rere;  star  je>mo;   corrompersi.—   Des  c. 
au  maillot,  et  des  malades  qu'on  n'a  p.is 
de  changer  assez  souv^^nt  ce  linges.  Ai  •  . 
nel  sudiciume.  -   fig.  Croupir  dans  le  -..l.  , 
c'est  y  demeurer  long-tcins.  Marcir  nei  \i- 


C;ioTT£' 

Crotté  commi 

di  scl.il^i,   di 

chant  l'octe  , 
l'o,  'a  affa. 


f  E 


le 


■rbe. 


V 

un  barber.    Zaccheroso  ;  pisn 
\accicr..   —   Ou  dit  d'un  mé- 

quc    c'est  un    Poète    crotté. 
> ,  meschino  ;  poetastro. 
.Salii 


CROUPISSANT,  ANTE,  adi.  Qui  cr 
it.  Stai,nar.t-. 
CKt)Ut>TIl,LE  ,  s.    f.    Petite  croûte 


.  Corf.e 


;pic 


da 


CROrTtR  ,  v.  a.  Salir  avec  la  c.-otte  . 
'a."r-;  jaillir  de  la  crete  sur  .  .  .  Imbrattare  ; 
Lrdare  ;  bitiitar  di  fanr.o  ,  di  loto  ;  spor- 
care ;  iiìfan^sr,..  Il  Cit  aussi  rèe.  Impi.tac- 
ch,.rarsi ,   etc. 

CKOITIN  ,  s.  IT.  On  «ppclle  ainsi  les 
excrémcn»  des  cheyaex  ,  des  moutons  et  de 
quelques  autres  animaux,  fillacola  ;  cache- 
rei io. 

CROTTONS,  s.  m.  pi.  T.  dt  Raffin. 
Motecaux  de'  sucre  qui  n'ont  pu  passer  par 
le  crible.  Pei'^i  di  cuccherò  e.'.i  restano   nei 


CROUSULLLR,  v.  a.  Manger  de  pen-es 
croûtes  pour  boire  après  le  rcpiS.et  pour  etni 
plus  long-tems  à  t.ble.  11  e>t  du  sty'e  t. av. 
Maapiar  cvrlccciuoU  di  paît  dopo  pasto  ;i, 

■""crÔuS  HLLEUSEMENT  .  adv.  D'une 
manière  bouffi  nne  et  plaisantc.il  est  popul. 
Face'ameitt  ;  bi./fin.scamente, 

CROU.TILLF.UX  ,  EUSE,  adj.  Il  n'est 
en  ui.ige  qu'au  fiRuré.  Plaisant ,  drôle.  Hof- 
fone  ;  faceto;  ^iocûfo  ;  burlevole. 

CROUTE,  s.  f.  La  partie  extérieure  ilil 
pain  ,  endurcie  par  la  cuisson.  Crosta.  -  Er> 
général ,  tout  ce  qui  s'attache  et  s'endurcit 
sur  quelque  chose.  Croffn  ;  corteccia.  CrotVe 
de  plaie.  Schian-,a.  Croûti  de  m.uraille» 
Intonacatura. 

C  ■.(;U'!ElLF.TTE  .  s.  f.  Il  a  la  aiên» 
signification  que  troasiiUc  V. 


CRU 

CROUTON  .  s.  m.  Mo.-ce:vi  is  croitstlâ 

piiU.  Orlicelo  di  panf. 

CROYAîiLt,  ùi\.  de  t.  g.  Qui  peiit  ou 
qui  djic  e:re  cru.  CrcAtbUc  ;  des^o  iiSicr 
cn-l.io. 

C.xUYAN'CE,  s.  f.  Ce  qu'on  croit,  sen- 
tiniËii:,  opinion.  Cridtn\3\  parere \  ofinlvm. 

—  Cs  q'oii  croit  daiis  uns  Religion.  Credin\i  ; 
fUe  ,  'il  s:oie.  r  ^  ,  ■ 

CROYANT,  ANTE,  s.  m.  et  f.  Celvii,. 
celle  qui  croit  ce  que  U  Keligion  cnseisne  j  11- 
dile.  Credente  ;  /eJ:U.  ■ 

Cil'J  ,  s.  m.  Terroir  où  quelque  chose 
croit.  Terreno  i  Jondo  i  beni  i  poderi.  V^i.n  , 
blé  ie  rnjii  cru  ,  d-.-  sjn  cru ,  do  votre  cru. 
Hjr.  dj'i  i!  n',1  gjsre  d'ui.ige.  lis-  et  t'àm. 
Cela  e>t  de  votre  cru  ,  pour  dire  ,  cela  vient 
de  vjui ,  vju*  avei  lu/encé  cela.  Oi  vostra 
ittye''\'oae.  Cc\i  n'est  pas  de  votre  cru.  iVjn 
t  Janna  dei  vu: tra  sacco  ;  non  è  erba  dU  vostro 
»rto. 

CRU  ,  Ui  ,  adj.  Qui  n'est  point  cuit. 
Crudo  i  r.jii  culto.  -  -Non  travjil'é.  Cjir 
cru.  Coja.Tie  noi  ancor  preyar.uo.  Ch-nvre 
cru.  Campjn.ì  non  ancor  nuc.rata.  Soie  crue  , 
celle qjir.:jt  l.'vée.ni  teiiite.  Seta  crida.-hi,. 
et  I  .m  l-r  ,(lacì'on  d'esprit  encore  informe  et 
mal  d'.'.éré-'.  imperfetto;  non  lims'.o.  —  T- 
ile  Mid.  Les  lij.n;ur>  sont  crues,  lorsq.i"- 
«lle-  ne  son:  ;)J5  sutF^ainmeur  cui'c;  par  li 
ch.Ie.irndt.irelle.  Ciiiu.  -  Di.lìcile  a  d  jé- 
rer.  Indi^estoi  Le  concombre  eit  trop  cru. 

—  iig.  Dei  ciid.es  qu'on  dit  sjn;  avoir  éjard 
ni  con^idiraiion  au,x  personnes  qu'on  peu: 
fàclijr  ou  .itfliser.  Âce-io  ;  asp-o  ;  duro  -, 
truJj  i  ruvido  ;  inchile.  H  lui  a  fait  une  re- 
por,  .e  for-  crue.  -  A  cru  ,  adv.  Sur  la  peju 
nue.  iio*té  â  cru.  St'.va'Jto  sen^a  cj'yc. 
M-iit-'r  un  chetai  à  cru.  Ser.ia  sella  ;  a  bis- 
io!  o  .  a  ha  iLsio 

C  <U  ,  UE  ,  parricip.  des  verbes  croître  et 
cro.r,    V. 

Crî.U.\'JT£' ,  s.  f.  Iniiumin'te  ,  inclina- 
tion .1  ri,).  ,ifire  i  ou  à  vjir  ré;Mi;dre  le  s^ng, 
i  f.ir  -■  du  m-!  au.-!  autres.  Sphta!ei\a  ;  cru- 
d-  .  inmannJ;  ha'iir'.e;  cr.iieteua-  Ac.iun 
c  ..  CfadJii ,  ce.  —  Clioîe  Licheuie  e: 
i.        _  i.rtablo.  Craddtj     tirannia. 

c.._Cti£,  s.  f.  V'a^e  de  terre  ou  d.- 
grt.>.  a  aiiiC  ,  et  qui  i  ordm  rreineir.  !e  ven- 
tre Ijrjie  et  li  cou  étroit.    >I;;{^/i<  ;  iroccj. 

—  prov.  Tair  va  la  cruche  a  l'eau  ,  qu'à  la 
fin  el'e  se  casse  ,  qu'enùn  e'Ie  is  brise.  A 
force  de  s'exposer  au  danger,  à  la  (in  on  y 
de  n  lire.  Tanto  v.:  li  g.iita  al  tardo,  de 
vi  lasci  lal.impa.  lante  vo!te  al  po^^o  va 
la  decerla  ,  c.'i'  ella  vi  'a!C:a  il  m.zn'CO  ,  e 
l*orecc^:a.  —  Ou  di  fig.  et  fam.  qu'un  hj:n;He 
ïst  crut'ne,  qu'il  devient  cruche  ,  pour  dire  , 
qu'il  e>t  ît.irii^e  ,  sut.  C'est  une  cruche.  5tu- 

j  fido  ;  hesti:! . 

i  CRUCH'.'E  ,   !.  f.  ce  que  peut  contenir 

[  une  cr  ic''  ■.    Vna  p'ena  brocci. 

1  CRUCH.)N  ,  s.  m.  l'etite  cruche.  Piccola 

:  brocca  ;  ,n.;iina. 

•  CRUCIAL  ,  ALE,  adj.  Fait  en  croix.  Il 
I  n'a  ■;  tere  d'u-i.'^e  que  d.uis  cette  phrase  :  in- 
(  cision   cruci.le./nc.'iju/i  nj/ija  di  croci. 

i  eau  ITERE  ,  adi.  de  r.  ?.  T.  de  Botan. 
B  se   dit    des  plantes  dont   les    fleurs   sont 

•  disposé  ;s  en  for-rie  de  cro'X  ,  comme  d.  ns 
1  le  cresson  ,  le  chou  ,  le  thiaspt ,  etc.  £iu- 

CKUCIFIE' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

.ÇRJCIrlEMENT  ,  s.  m.  L'action  de  cni- 

;  cih?r  ,  te  sutriice  de  la  croix.  CrocifssionL  ; 

1   €rcc'ji.-gim:'  to-    -  Tableaux  où  le   crue  ftc- 

inenr  de  Je>os-Christ  est   représenri*.    C/na 

>  er.c:lis,i^ne. 

Ì  C:<UCiFlER  ,  V.  a.  Attachera  ur.e  croix  , 
i  mettre  en  cru'X.  Croc fjgere;  cnc'fyfzrt  ; 
:  €or.fi:care  in  snUa  sroct.  -  Etre  crucifié  avec 
\  Jes^ii-Chrisf  ;  être  ent'ère.nent  mort  au  mon- 
de. Es. ere  c- ocijisso  con  Giesù  Cristo  ;  essere 

'■  CRUCIFIX  ,  s.  m.  Fifure  on  rerr^-.er- 
tatioii  de  Jesus-Chrisî  at:.:che  à  la  croi.x.  C-o- 

>  dj;<.'o. 

CilUDlTE' ,  s.  f.  Qualité  de  ce  qiti  est  cru. 


C    U    B 

ÇrtiileUt  ;  crudità,  —  Indigestion.  CrudiXXa  ; 
indigestione;  indtgestiiilità.  -  T.  de  Peint. 
Luraièroi  ,  couleurs  trop  entières  et  trop 
fortes.  Crudele. 

CRUE  ,  s.  t.  Augmentation,  .-lecrescimeito  ; 
cresc:mtnto  ;  aumenta  ;  increjiiemo  ;  aument.-i- 
lone.  Crne  d-s  eaux.  I^icna.  -  11  se  dit 
aussi  des  :rbres  et  des  hommes  ,  pour  crois- 
sance ,  a'.i;rnentation  de  grfndeur.  Inccmm- 
to  ;  accrescimento  ;  i^grandimeulû.  -  T.  de 
rrat.  En  f.ut  d'inventaire,  c'es*  le  cintiuièm-^ 
o*".i,-r  au-dessus  de  la  [irisée.  Jl  quanto  più. 

CRUEL ,  ELLE ,  ad}.  Inhum.  in  ,  impitoya- 
ble ,  qui  a  di  la  cru?uté.  Crudele  ;  implaca- 
tue  ;  s/i-tato  ;  inumano  ;  ha'baro  ;  firoce  ; 
duro  <  fiero  ;  dispietato.  -  fara.  D'une  femme 
qui  necouie  point  ses  amans,  on  dit  qu'tnc 
est  cruelle.  Crudele  ;  fiera,  iieaii'é  cruelle. 
If  ella  spietata  ,  rigida  ,  cr.iicìc  ,  tiranna.  On 
le  dit  aussi  d'un  homoie  qui  fait  le  dédaigneu.x 
à  réc-ird  des  femmes. 

CRUE.'XEiilf.NT  .  adr.  Avec  cruauté. 
Crudelmente  ;  viilanamtntc  ;  barharamcn:t  ; 
dtsjme.itimenee  ;  tirannescamente. 

CRU.VIENT,  adv.  d'une  manièr"  dire  , 
sans  q_:'on  prenne  soin  d'ndoucir  ;j'i!  y 
a  de  fâcheux  d.ins  ce  qu'on  a  à  **  .  Cru- 
damente; con  creierin. 

CRU.IAL,  ALE,  adj.  T.  d'Anat.  Se  dh 
du  mus.le  extenseur  de  la  jainbe  ;  et  d'unì 
5rt;re  ,  almi  que  d'une  vebie  de  la  cuis, e. 
CrwaU. 

CRUSCA  ,  s.  f.  T.  d'Hist.  Moi.  Ce  mot 
est  l-jilien  ,  e'  s:jnine  le  son  ,  ou  e  qji  reste, 
quand  la  far  ne  est  blu  ie.  (J.n  ne  s'en  sert  en 
trance,  que  pour  désigner  l.i  fameuse  Aca- 
démie dì  I.,  Crusc.i  ,  établie  à  Florence 
pour  la  perfection  de  la  Langue  Toscane. 
Lnisca. 

CKUSTACE'E  ,  adi.  de  t.  ç.  Terme  d'hist 
","■  ■*"  die  des  poissons  qui  sont  couver', 
d  écailles  divisées  p.ir  des  jointures  différen- 
tes. C'i/imcìo  ;  crostacea  ;  testaceo.  Il  e  t 
a  ISSI  subs^.  L'écrevisse  ,  le  liomar  ,  le. 
crabes  sunt  du  genre  des  crustacées.  /  cros- 
tacei. 

CRUZADS,  s.  f.  Monnoie  d'.ri;?n'  de 
Portugal,  delà  valeur  d'environ  deux  livres 
de  Friici.  C'ro.ajr» 

C;<YP  f  E  ,  s.  t.  Lieu  souterrain  où  l'on  en- 
terre L-s  morts  d.-.ns  certaines  Esises.  iï/oiv- 
loiterraneo  in  certe  Chiese,  dove  si  setpeliisco- 
no  i  morti.  -  T.  d'.Vuat.  Certaines  parties 
q  u  présentent  un  oritice  en  forme  de  petite 
losse.    Ca>-ri. 

CRYPfv)(;RAP.-iIR,s.  f.  T.  de  Ut'.ér.i- 
ture.  L'jrt  d'écrire  ,  d'exprimer  ses  pensées 
aune  m.inière  cxhée  et  obsci.re.  L'arte  di 
scr:v:re  e  di  pariart.  confusamente  ,  serica  esser 
inceso. 

C-SOL-UT  .  £.  m.  T.  de  Mus.  par  lequel 
on  dési.;nè  \a  note  Ut.  Ci-sal-'U. 

CUlÌATURE  ,  ou  CU3ATION  DU.\ 
SOLIDE  ,  T.  «i:  0'i<.«j.  L'art  0.1  l'action  d-. 
m.'iurer  l'espace  que  c>>m.:.re.id  un  solide  , 
Comme  un  coiie  ,  un  cylindre  ,  une  sphèr;. 
Cubatura  ,  o  cuhìca\ion:, 

CUBiì,  s.  m.  Cjrps  solide  qui  a  six  faces 
cirrées  ,  égales.  Cubo  ;  dado  ;  coccolo.  -  il 
est  quelquefois  adi.  tied  ,  tolse  cuoe  .racine 
cube.   Cubo. 

CUBFbE  ,  s.  r.  r.  de  Pharm.  No  n  que  l'on 
d.mne  a  de  petits  fruit,  secs  ,  s;-hériquos  , 
ijriAtres  ^  r  dés ,  à-peu-prèì  de  la  j^rosseur  du 
pcivre.  Cubebe. 

CUaER,  V.  a.  T.  di  Giom.  Réduire  en 
cube.  Cuha-e. 

CUBIQUE  ,  adj.  de  t.  5.  Qui  aiipariier.t  au 
c.sbe  ,  qui  a  la  figure  d'un  cube.  Cubico. 

CUBITAL,  ALE,  aJj.  Qui  .imi.  r-ienr  au 
c.ibe.  Citbtate  ;  del  cubito.  Muscle  ci.hit.l , 
artière  cubitale. 

CUBITUS  ,  s.  m.  T.  d'Anat.  Os  dî  1',^- 
vant-bras,  lonj^ ,  irrégulièrement  triangulaire, 
et  dont  l'extrémité  5u;-érieure  se  termine 
par  deux  apophyses  ,  Hont  Tune  forme  un 
coude.  Gomito. 
CL'BOIDE,  s.  m,  T.  d'Anat.  On  appells 


C     U     I  j 

ainsT,  En  des  es  du  tarse.  C  aboi  Je  ;  cubi- 
.'CUCERON  ,   s    m.  T.  J'/rtsectol.  Petit 

CUCUBALt,  s.  ru.  Plante  qu'on  nomme 
encore  la  Paresseuse  ou  la  Couchée  ,  iiarce 
quelle  est  rampante,  hlle  porte  de  petites 
baies  noires  et  mo.jes.  On  l'emiloie  dans  les 
pertes  do  s.ng.  i.na  di  pmnxa  che  produce 
barile  rete  e  mvlU. 

.CUCUPHE  s.  m.  T.  de  Pbarr^.  Bor.net 
piqué  ,  garni  de  poudres  léplialiques  ,  q^'on 
api.linue  sur  I.3  téte.  3tir:tta  cisLica 

CtJcURBiT^^CE'E,  adj.  V/t    "Terme 

tsotan.  Je  dit    des  fiantes  dont  les  f.-uits 

approchent  de  ceux  <le  la  courge  ,  du  melon  , 

rtu  potiron,  delà   calebasse,   etc.  CV:.ri;V«- 

"cUCURBITAi.NS.  s.  m.  pi.  Vers  plats 
qui  ressemblent  a  des  pépins   de  coiu-ge.  Cw 

'^CUCURBITE  ,  s.  f.  Vaisseau  d'étair  ,  d, 
cuivre  ou  de  verre  ,  dans  lequel  on  merles 
suh.-,incv;s  que  Ion  veu;  di.iiller  ,  et  au. 
d.'ssus  duquel  on  adapte  le  chapiteau.  Cacur- 

?-y,ÇH'?Ç''''"'f^^'  V.  CUCURBITAIN-;. 
CUEILLE,  s^f.  T.  de  M.-.r.   Qui  signifie 
un  le   de  toile.  Ferxo  ,  o  sia  tela  di  via 
,  CUEILLERET,\.'m.  T.  de  Pratique'.  Etat 
;.?.  Ctns  et    r;ines    dues  tt   reconnues  par 
i->  ten;mciers  d'une  Seigneurie.  Catastre  ,  » 

"çUtli'LETTE ,  $.  f.  Récolte  des  blé: ,  des 
ruifc.  Kaccolra.  Eu  ce  sens,  il  est  vieux.  —, 
L.  amas  ries  denier,  q-ue  l'on  fait  pour  les  pau- 
'res ,  011  pour  q.ielque  œuvre  pieuse  ou  cu- 
oiq.iç.  Coilett.t;  raccolta.  -  T.  de  Comm. 
Je  Mer.  Aillas  de  diverses  sortes  de  mar- 
chandises ,  qu'un  mai-re  de  vaisseau  fait ,  et 
qu  lui  sont  remises  par  diverses  personnes, 
pourtormer  la  ccrgai.son  de  son  bâtiment.  Ce 
terme  ne.t  eo  us.ige  que  sur  l'océan.  Co.'/i;- 
S'i^;  circa 'a  cvlie^'o  ;  colleriar  me-car^l* 

C(JElLL.'LU.1,'tUSE  ,'s.  m  etTour 
^ueil.e.  Kaccogluore  ;  ccnUtore.  Il  ne  se  ïic 
guère  que  pr  )v.  F.-.it  en  cueiileur  de  pom- 
"V' .  en  çueilleuse  d'hirbes  ,  pour  dire,  mat 
vêtu,  ml  vêtue.  Mal  vestito  ;  stracciato  i 
cA<l  ha  lac:ri  i  panni. 

^"HIILLI  .  lE  .   part.  V.  le  verbe. 
.  CUF.lLLK  ,  V.  a.  Prendre  une  chose  qtiî 
tieiu  a   quelque    tige.    Raccogliere  ,•    corre  i 
cogliere  ;  raccorre  ;   staccare  ;  spiccare  ;  torre, 
-   fig.  Cueillir  d.>s    palmes  ,   des    lauriers 
e  est  remporter  des  victoires.  Mieter  palme  , 

CUEILLOIR  ,  s.  m.  panier  d.-ns  lequel 
on  met  les  tr-àts  q,i'on  cueille.  Païucru  j 
c:s!r!ia  ;  fiscella. 

GUIDER,  V.  a.  Rict:  Vieux  mot,  pour 
drre  ,  pcn'cr,  croire  ,  s'i-naginer.  i'ensare  ; 
credere  ;  irfagin.:rfi  ;  jipurars', 

CUILLER,  s.  f.  (On  prononce  fortemctt 
'■■l  hn.  le  ,  comme  d.-;ns  ftr ,  mer.  )  Ustensile 
d^  t..b!e ,  dont  on  se  sert  ordinairement  peur 
nauger  le  poMge.  Cucchiaio.  —  Cud'-r  co'  - 
verte  ;  une  sorte  de  grande  cuiller  rioat  oa 
se  sert  pour  faire  prendre  des  bouillons  oit 
des  me'decines  aux  erfans  ou  aux  mul.idc.î. 
Sorta  di  gran  'cucci- 'a'o  coperò  ,  ad  uso  d^gli 
xmmalaù.  —  Cuiiler  de  '"ois ,  à  pot ,  à  uot/ige» 
e  e.  Mutola  ;  c::cc!ùajj.  -  CuiKer'  à  oor. 
Hamainola.  -  M  y  a  ..ossi  des  cuillers  dent 
les  artisans  se  servem  po  r  l-?s  usages  particu- 
liers de  leur  arf^  Ciiccliiaja;  Tom.y7tolv  ;  rcar.a- 
•uoiettto..—  Cuii'er  de  pompe.  T.  de  Mar» 
C'>?st  un  instrument  de  fer  acéré  et  coupant  » 
dont  on  se  ser-  pour  creuser  les  pompes. 
?/.;^.7   d.l  Jorar.lc  tombe. 

CUILI.ESE'E,  s,  f.  Ce  que  conrient  une 

cuîl'ier.  Cucchiate.  -  En  Botcn.  Tlante  qu'on 

nomme  aussi  .  Coclearia. 

CJILLERON,  s.  m.  La  partis  creuse  d'un? 

j  cuiller.  1/  concavo  del  cucchiaio.    -   T.   de 

j  Botan.   Les  parties  cui  o.t  la   forme  d'une 

cuiller.  _.^   cucchiaio.'  -    En    T.  dînsectoU 

I  Petite  écaille  b'anclie  contourné?,  reft^isen- 

I  taut  une  espèce  de  cuilliei ,  qui  se  t;civ<« 


ii4  CUI 

jo'.is  Vorip'ne  des  sî!es  des  mouches  et  de 
quelque^  autres  insectes  a  deux  uiles.  Scu- 

CUILLIER,  s.  m.  Oiseau  appel'é  viilj;aire- 
inent  òpaiule  ,  parce  que  son  bt-c  est  large 
à  l'extrémité,  et  qu'il  ressemble  à  une  cuil- 
ler, ou  plutôt  à  une  spatulo.  11  a  be^uaoup 
de  rapport  av>c  'e  l'.éron.  MeitoL'nc y i ala- 
tone \  a. bardarla  -,  cicchLijUa.  —  C'est  .lUSii 
le  nom  d'un  poisson  à  tète  dure.  Corta  dé 
pesce. 

COINÈ,  s.  f.  T.  Je  Chimit.  Vaisseau  de 
terre,  d'où  sorr  p;(r  le  côté  un  tuyau  de  l.t 
même  puce  qai  m  i.nte  en  biiis  ;  L-s  Cu  iies 
sVdAptcnt  aux  con.ues.  Zuccotto  da  sturu. 

CÙl'^,  s-  ili.  L-T  pe.tu  de  l'-mi^rsl:  et  plus 
ordin-irement  qu^nd  elle  est  sét';*ree  de  b 
chdir  et  curr^-yé?.  VclU',  cuojo.  -  On  dit 
prov.  Entre  cuir  et  chrir  ,  pour  dire  ,  secrè- 
tement, s.ins  oser  éklitcr.  tra  se  e  se  j  in  se 
stc£su>  —  Cuir  bouiii.  ;  c;iir  cuit  et  préparé 
pour  en  f.nre  que'que_usten!;ik*.  Ciujo  dura. 
—  fig.  et  pop.  Un  visnge  de  cuir  bouilli  ; 
vis-'ige  désrKté.'ble,  dont  Ta  peau  est  rude  et 
grossière.  Figura  c'a  cembalo. 

CUlRAS5t ,  s.  f.  l'riiK-ipdle  psrtie  rie  l'ar- 
inure  qui  couvre  le  corps  par  devant  et  p.ir 
derrière,  depuis  les  éprules  juiqu'à  la  cein- 
ture. Comica  ;  usbergo  ;  lorica  ;  f:ar:Cf^ra  ; 
pcttabotta.  -  Dél.iLit  de  la  cuirasse  ,  l*en- 
droit  ui'i  U  cuîr-isse  finit-  Cons'tuntara  ddta 
toTûna.  ~  ftp.  Ër.dosscr  la  cuir.TS5e  ,  c'est 
prendre  le  parti  ces  ^x:nts.  Andar  in  arme, 
andar  a  s'jirrcpfjÎare. 

CUIRASSE",  ÉE,  prrï.  et  .ndi.  Qui  porte  la 
Cuir.iisC.  Armato  ,c-}i erto  dì  cora-^a,  —  fi^. 
Homme  bien  prép.iré  ;i  tout.  Armnto  di 
filtro  pnnto  ;  -^pf.xfccchlato  alla  difesa. 

CUiRAS-SER,  V.  a.^Revéiir  quelqu'un, 
id'u-'iè  cuirasse.  Aim.ir  d'  C9-r<ijr.ï. 

CUIRASSIER,  s.  m.  C.-,v:.ticr  ou  FanEnssin 
armé  de  cuirasse.  Soldato  armjto  d-  eora^a^ 
di  panciera  ;  vulgairement,  Lvra'^i^re ,  e  fiù 
tose. .riamente  Corata. 

CUIilE,  V.  a.  et  n.  Préuarer  les  alîmens 
par  le  moy?n  du  fî^u,  pour  l-s  rendre  uro- 
pres  à  maiift-^r,  Cuoccu.  -  Faite  durcir  ou 
préparer  pr.r  le  moyen  du  feu  ou  de  b  cha- 
leur, cert.".incs  choses  pour  les  r«;n<lce  pru- ! 
tires  à  l'usage  qu'on  en  ve'jt  i'ajre.  Cuire  lu 
brîque.  Cucccre  i  mattoni.  ^  11  signifie  aussi, 
faire  clitc.  II  se  met  quelquefois  i.bso!.im^nt 
pour  cuire  du  p: in.  i'iit.'C:rc._—  I!  se  dît  ausiii 
des  fruits  que  le  soleil  mûrît.  Mautrare  ,  o 
/ar  maturare.  —  H  se  die  de  l'acttcii  de  In 
chaleur  naturelle  sur  les  viandes,  ouîjrles 
humeurs.  Concaoccre;  discrire.  —  Il  est  .ius>i 
neutre-  Le  souper  est  ;)u  feu,  il  ciTÎ"r.  La 
cena  Luocc  f  è  a!  fioco.  —  On  dir  de  certains 
Icpun-ei,  comme  des  pois ,  des  fèves ,  etc. 
qu'ils  cuisent  bien,  ou  qu'il-  ne  cui-ïent  pis 
bien,  pour  d^o ,  qu'ils  sont  fa.-iles  ou  diffi- 
ciles â  cuire.  Esser  cottojo ,  dt  buona  q  mala 
cncina.  -  C.:us^r  une  douleur  acre  et  aisuo, 
telle  nu'e-.t  celle  que  cause  une  brîiUtre,  une 
écorcnure.  riÎ\\are  ;  bruciare  ;  cuocsrc  ;  f^r 
ft?alé;  di^^hre.  ~  On  dît  fifi.  e:  fam.  il  vous 
en  cuira  quelque  jour,  il  m'en  cuif-,  il  pour- 
roit  h'.i  -y  vous  ^cu  cuire  ,  pour  d-r^  ,  vous 
vous  en  repeniîrei,  ie  m*en  repens  ,  vous 
pourrez  bien  vous  en  renenMr.  f^e  ne  pcnti- 
reie.  -  Cuire  ,  T.  de  Doreur.  M?t:re  une 
pièce  rou'iir  sur  le  feu.  Ine noar  l'oro. 
■  CUIR'ETS,  s.  m.  pi.  7.  de  Mér.i-uKier.  Ce 
son»  lc«  iieaviK  priées.,  7  euoj  spdati. 

QUISANT,  ANTE,  .-idj.  Ai)co ,  piquant, 
sipu.  Cocente  ;  ardente  i  fervente  ;  d^noroso  ; 
ficuto;  penetrante -^  vivo\  pungente.  On  le  d't 
sussi  des  peines  do  l'esprit.  Cocente  ;  pcnc- 
irart'.:  i /vo  ;  sznsHilc  ^  ec. 

rUl'^lNE  ,  s.  f.  l.'er.droit  d-î  \»  maison 
cû  l'on  opprère  af  où  l'on  f?.Ìt  cuire  1?»  viaii; 
des.  Cucina.  -  Faire  la  cu'sine-  apprêter  à 
m.-mger.  Cucinare.  -  iip.  C^harce  de  cuisine. 
Crasso  ;  pancnto.  —  L'art  d'apprêter  les 
virndc».  La  eueinr.  iJ^arte  àclfa  cuc'na.  —  Les 
Oflii'itr*  qui  servent  ddii-i  une  cuisir.e.  Cuoco 
0  ajut.int:  di  cncinti,  —  Fonder  la  ciisT."?  , 
£\ò\  ctobiii  h  dcpcuse  de  la  table*  Subilir 


CUL 

U  spae  pli"  la  cucinai.  -  Petite  boire  lonsuî 
à  (iiii*ircns  com^iartimens ,  ou  l'un  met  dirté- 
ren>  iii(,réilien>  propres  pour  les  r.isoiVs  , 
et  que  certaines  gens  portent  sur  eux.  Cas- 
sette Ja  c.xiua. 

CJljlWtll,  V.  n.  Apprêter  les  viandes, 
fa:re  U  cuisine.  Cucinari:  ;  apifarecchlar  U 
vivande, 

(  UIjINIER,  ère,  s.  ip.  et  f.  Celui  ou 
celle  qui  tdit  u  culline,  qui  apprête  a  man- 
ger. Cui,cv  i  cacinLn.  Au  tetn.  Cuciamra  ; 
ntat/jra  i  serva  v/j.'lte  cfie  fa  Al   cucina, 

CO'lijARl  ,  s.  m.  La  partie  de  l'armure 
qui  couvre  le*  cuiîSes.  Cosciale. 

CUbiE,  s.  I.  F..rtie  du  ct,rps  d'un  an - 
mal,  ûcpuis  U  lidiicae  jusqu'au  j.Tret.  L^fci.i. 
-  Cuis.e  ,  /'.  de  l/eirtr.  Matiire  viirinée, 
qui  n'es-  propre  a  aucun  ouvrage.  Colaticci. 

CUl:>bL-MAUAMt.,  s.  f.  ione  de  poire 
de  lonj^uj  formi.  ò.^rta  di  pera. 

CUl'yjlil  rt,  s.  f.  J.  de  Drapene.  Syn. 
de  Oumi-ponée.  iVit^ja  pajuola. 

CUl5ÌUi\,  s.  f.  Action  di  cure  cu  de 
f.iire  cuire.  Cottura ^  cocitura^  codione.  —  l'.iiii 
He  cuisson  ;  le  pain  que  l'on  fait  chez  soi. 
Panec.-'--  ccio  ,  pane  di  casa.  —  V,a  douleur 
qti'on      tm<  'un  mal  qui  cuit.  tàr:iCiore\  co:i.>re. 

CJi.,  ,  1  ,  s.  m.  Cuijse  d'un  ceri  ou  d.- 
pareille  bète  Siuv.ige,  de  v.'nai>on.  Coscia  di 
sjivag^ina  ,  Come  dt  cervo  ,  di  clonale  ,  di 
capriuulo  ,  ce, 

CUliiRK  ,  s.  ni.  Nom  de  mdpr's  qu'on 
donne  aux  Valctj  de  Collège;  et  pour  in- 
jure à  \\\\  bOitimi  pédant  et  grossier.  Servò 
d^ili  scolari;  de' Maestri  di  scuola  ;  f  edante. 

CJlf,  ITE,  part,  du  verbe  Cure.  V. 

CJirÉ,  s.  f.  C.iiss  '11, le  degré  de  cuisson. 
Il  se  die  dt:ì  briques,  d.'s  tuil.-,,  de  b  ch.iux  , 
et  d'autres  cho-jes  semb!.,b!es.  Cottura  ;  co' 
citala.  Premiare,  seconde  cuitc. 

CUIVRIÌ,  s.  in.  Métal  roug  are,  qu.ind 
il  est  pur.  Âi'.'ie.  On  l'appelle  aussi  Cuivre 
rouge.  —  Le  cuivre  j.iune  ou  laiton  ,  est  dti 
c.uvre  allié  avec  du  ïinc.  Ottone  ,  rame  di 
Corinto.  —  Le  cuivre  de  rosette  est  le  plu, 
puri.Té.  1/  ram:  più  purgato.  Le  cuivre  njir 
est  celai  (pn  n'est  pas  bien  purifié.  Il  rame 
m:n  pinzato,  —  Cuivre  blmc.  A'chimia  i 
rtme  bta:::o.  —   Cuivre  calciné.  Ferretti   di 


ctiVv'llàl  Tli  ,  s.  f.  T.  de  Muslpie.  Petite 
anche  de  cui.'re  qui  sert  d'embou.hure  au.\ 
b.issuns  ,  et  aux  h?u'.-hoii.  Linguetta. 
_  CUIVREUX,  adj.  prissubst.  T.  de  Teiit 
i'e  dit  de  l'écume  qtii  parait  à  la  surface  du 
bain  de  la  cuve.  Fiorata ^  o  sc/i'iima,  o  crespo. 
CUL,  s.  m.  (  l'L  ne  se  prononce  point, 
et  on  1.1  sii  prime  quelquefois  dans  l'éirittire.) 
Le  derrière  ,  la  partie  qui  comurentl  les  ic- 
ses  et  le  fondement.  Cuh;  forame  ;  l'o'te- 
riore.  —  l,es  fe.scs.  Natiche.  —  Le  fond  ou 
le  derrière  d'une  chose.  Culo  :  fondo  ;  il  di 
dietro  ;  U  dtsso:to.  Cul  d'articiiàur.  Girello, 

—  Cul  d  ■  bassc-fo.se,  un  cachot  creusé  dans 
la  basse-fosse  méine.  Caibonaja,  -  Cul-b.u, 
espèce    de  jeu   de   cartes.  Sorta  di  giuoco, 

—  Faire  le  cul  de  poule,  c'est  f.-i.'e  la  moue 
en  avançant  les  lèvres  et  on  les  iiress.Tiit. 
Arficelar  le  labbra;  rtig^rinXarle  ;  f.tr  Qreyiw. 

—  Cul  d'un  vaisseau,  en  l.  de  Mar,  c'est 
son  arrière.  //  dietro  di  una  nave,  —  Met- 
tre cul  en  vent,  c'est  met're  vent  en  poupe, 
soie  sans  voiles  ,  ou  autrement ,  I.sriqu'un 
f.ros  temps  force  de  le  faire.  Metter  in  pop- 
pa ,  alia  vela  ,  o  a  secco,  —  Cul  de  port 
ou  de  porc  ,  cî  sont  de  certain;  nœuds  qu'on 
fait  à  i^.i  bouts  de  cordes.  Pie  di  pollo, 

CULASSE,  s.  f.  La  partie  de  dcrrifre 
d'un  canon,,  des  mousquets,  des  fusils  c;  des 
pistolet'..  Culatta  del  cannone,  —  La  p.irtie 
composée  d'une  vis  de  fer  ronde,  (p\i  ferme 
l'issue  du  canon  vers  la  crosse.  Culatta  ,  o  sia 
vitone  della  culatta, 

CUL-BLANC  ,  s.  m.  T.  d'Ornithol.  V. 
Vitree. 

cu;  BUTE  ,  s.  f.  Certain  sau*  qu'on  fait 
en  mettant  la  tète  en-bas  ,  et  les  jambes 
tn-haut  ,  pour  r**tombir  de  Tautre  côté. 
Capicoiiiboiv.  -  fis-  D'un  Uoinme  qui  d'une 


CUL 

I  grande  fortune  ,  est  to.nbé  d.,ns  la  disgrâce  ; 
I  ou  di! ,  qu'il  ,1  (ait  une  grandi  culbute.  Oran 

CULJJi't.',   le',  "part.  V.  le' verbe. 

COl-JJ  1  cil  ,  v.  a.  et  n.  Kenverser  cul 
par  de.sui  té  e.  Far  cascar:  col  cap,  lu  g  u, 
far  Jare  capitomoAo  a  ijaaicheduno  ;  c^r- 
leyarc.  -  iig.  Cu'bater  un  hom^ne  ,  c'est 
le  ruiner  ,  détruTe  sa  fortune.  Cetrar  a 
bass^  ,  abbattere, rovinar  quaUiieditno,  -  Ere 
ruiné,  |,erdre  sa  fortune.  Anaar  la  r„v:na ,      ' 

CJL-UE-JATTE,  s.  m.  Celui  qui  ét.^nt 
mutile  des  j.mbes  et  de>  disses,  marche  ta 
e.t.t    dans   un  jatte,    i/onio   sen-^a  g.vui^e  e 

retto,  -  U'un  homme  q.u  a  perdu  l'u.a^e  de 
se.  jambj),  et  qui  ne  peut  marcher.  Attra:!oi 
perduto  delle  gambe. 

CUL-DE-i.AMi'S,  s.  m.  T.  d'Imprim. 
Fleuron  ,  ornement  à  la  hn  d'un  chapitre 
d'un  livre  ,  etc.  Vasi ,  fiori  ;  finali,  -  T.  ' 
d'Arclut.  O.-uimint  qiji  pend  du  plancher 
ou  de  la  voûte  ,  (Se  qui  l'e  termine  en  poiiitc. 
Fondo  d,  lampada  ;  finali, 

CUL-i-)..-iAC,  s.  m.  Kue  qui  n'a  no  nt 
d'iisue.  Lilia. so  ;  chiassetio  ,  c'n.issoìaio  ■ 
ronco  i  viam  ;;.!  ;  anj,ly„rto  ;  ria  sen-ra  caio' 

CUt^t,  f,  de  .Har,  Sorte  de  commande- 
""■'-'■,',  'z'^^'"'  ''"■'=  ^"  ^■'■'ère.  Rincula. 

ÇULEt,  s.  t.  grosse  in  sse  de  picrr-; 
tj  li  soutient  la  voû'e  des  dernières  ar  1:  . 
d'un  pont  et  toute  leur  pou. sé:.  Cojcc  ,;  ■! 
po.fi.  -  r.  de  i\lar.  Oonner  des  cu'éc,  ,  o 
dit  ,  lorsqu'un  vai.seau  ayant  touché  sur  là 
terre  ,  sur  la  roche  ,  ou  sur  le  sable  ,  :l 
d  mm  des  coups  de  sa  quille  contre  fond. 
T.ce.tre  di  poppa  ,   di  ca  c.ii;no!o, 

CULE.i,  V.  n.  r  de  Mar.  Aller  en  arrière, 

C ÙLtRON  ,  s.  m.  r.  de  Bour-el,  pr,',:r 
de  la  croupière  qui  est  f.iite  en  rend  et  ^.,r 
quoi  pose  la  queue  du  cheval,  du  mul.t  , 
etc.  Codone. 

CULIER,  adj.  m.  Il  n'est  en  usage  qu'eu 

cet'e  uiira.e  ;  iijyau  culier.  On  appelle  i 

le  gros  boyau  qui  se  termine  a  l'anus.  L' iu- 
testino  retto, 

ÇJLltRE,  s.  f.  T.  de  Maçonn,  Pierre 
pl.ite  ,  creusée  en  rond  ou  en  ov.ile  ,  .iv.c 
u.ie  goulette  pour  re.evoir  l'eau  d'un  tir  .11 
de  d  scin*e.  Colatalo  :  cataUtto  di  Dui  :. 

ÇUL..lINANr  ,  aoj.  m.  /  .  d'rÎHron.  1,: 
poiiit  culininmt  d'un  astre,  c'est  le  plu*  li  ■ 
sur  l'hori.on.  P.mso  della  maggior  ali.:  a 
d'un  A.t'o  sul  ori-.onie. 

CUL.vlINATION,  s.  f.  T.  d'Astron.  M.i- 
m'jiit  dti  passage  d'un  astre  par  le  méridiL,:, 
Culmrna\-one. 

CJ^.Mi.\'ER  ,  V.  a.  T.  d'Astron.  Il  se  rl^t 
d\in  astre  ,  lorsqu'il  passe  par  le  mériti^..i. 

CULOr,  s.  m.  L'oiseau,  le  dernier  ce'    . 
d'.in-  couvee.  Le  dernier  né  des  autre»    : 
maux  ,  et  firn,  parmi  le  1  hommes ,  le  dir. 
ré  d'une  famille.   L' ult'mio  nato.   -   (■>;. 
fam.  Le  dernier  rei;  1  d'une  compajinic,   le 
culot  de  la  ccniv-aanie.  L'ultimo  aggrt_^.i:.>, 

—  La  partie  métallique  qui  reste  au  tond  u'  lu 
creuset  après  la  fusion  ,  et  qui  s'est  sép.iree 
des  scories,  i'u/a.-ta  clie  resta  nel  crosim:  •. 

—  Petit  pliteau  cylindrique  de  terre  cm  , 
sur  leiiuel  on  pose  le  creuict  d..ns  le  fn.ir- 
ne.iu  ,  potir  le  garantir  de  l'action  trop  vive 
du  feu.  Piattello,  , 

CULOTTE  ,  s.  f.  La  partie  du  vêtement    j 
qui  couvre  depuis  la  ceinture  jusqu'au.t  ge- 
noux. Ca'rori'';  br.iche, 

CULO  I  TER  .  V.  a.  r.  populaire,  Doiin  r 
les  culottes  à  un  enfant.  Mettere  per  la  pnr:  1 
vo'ta  i  eu'zoni  ad  un  rsj.ijro. 

CULOrrlN,  s.  m.  T,  populaire.  Petit  en-  , 
fant  nouvellement  en  ciilotte.  Il  est  pop.  (- 
Rtl^aX^o  che  ccr.htC'a  a  po'tare  i  cahonl,        1 

(..ULTE  ,  s.  m.  L'honiifur  qu'on  rend  i    ' 
Dieu  par  des  actes  d.-  Keliiîion.  Culto,  -  £n 
Théol.  Culte  de   Lu  ie,  Cidre  de  Didie  , 
d'iiyperdulic.  V.  ces  mots.  —  Fuparl.int  de 
l'Idolatrie ,  le  cuite  des  Idoles,  le  i.ulte  det 


e  u  n 

6ux  Dieux.  Il  cuUj  d:sl:  Holi ,  àz'UUi  DJ. 

CIj  1.1  ELLA  1  luN  ,  ».  i.  1 .  d<  i^i^m.  Ma- 
nière de  rTie,jrer  jï«c  riii-triim^nt  u.uver.el. 
/i  mtsutjr  C  attc\u  ,  i  ic  disunii. 

CUlU-AIc^K,  s.  m.  Qai  cultive  la 
terre.  i.c../Vj.v    . 

CUL  ri \  li',  EE,  part.  V.  le  verbe. 

CJ.-riVt..^,  V.  .i.  Ujiiner  U  cjUure  ne- 

■  ce>saire  à  la  terre  pour  la  rendre  clui  lerile. 
C'jttivarc  ,  Uvor.ir  la  ur  a.  -  tij.  Hertec-iui.- 
rer,  polir,  s  etf-^rcîr  d  irp>;ner  i  \>  periecîion. 
t'o/r-'v.i«.  Cu!civer  i'e>?rit,  culùver  l.<  mé- 
moire. Ese!c::iiK.  Culavcr  laî  scieiice».  .if- 

,  flicirsi.  -  Ciiitiver  un  hom.ne,  l'amine,  \i 
cojinouS:\nce  ,  sei  amis  ,  c'est  pr-.-nfire  les 
SO!iis  iié;;e55oires  pour  co. i^erver ,  entretenir, 

!  au^iïiiînter  U  connoiss^uue  ,  i'.;miué  ,  Uh  en- 
»eill..nce  de  qjelqu'uil.  Coltivar  L' aml^tim, 
U  b:n-yJinia,  ce. 

CuLi  URi,  s.  f.  Le-,  façons  qu'o.n  donne 
à  la  tcrts  et  les  soius  qu  on  prend  pour  la 
tendre  plus  fertile  ,  et  aux  plantes  pour  les 

'  feire  mieux  venir.  Coltura;  cuUura;  coìcivw 
fiondi  cuU'y.i'ncnttj  i  c^Uivaura.  -  n^.  òoin 
qu'on  pre.nd  des  arts  et  de  l'eiprit.  Ci  cura; 
toltiv  amento. 

CU..1A.\A,  s.  f.  T.  i:  Bonn.  Arbre  In- 
dien q..i  ressemble  au  rràner  ;  on  bit  dj 
sirop    avec   son    truit.    Attaro   £nd:ani>  cusi 

■  dittj. 

CU.MIN,  s.  m.  Phnte  ombeiîifcre  qui  res- 
$*mb'e  iiu  fenouil.  Cim'nu ;  cominu;  cumino. 

CU.MUL.^riF,  IVE,  adj.    1.  de  Juri>pr. 

Oui  se  f.itt  par  arcumu!..tion.  Cumulativo. 

i       CLMULATiVtMEN  F.-dv.  T  d:Junjfr. 

!D*i.inc  manière  cumulative.  Cu.njluty/irr.^nu. 
C  MULt',  Ée  ,  p.Tt.  V.  le  verbe. 
,  CU.vl'JLtR  ,  V,  a.  Aiseinblîr ,  réunir  plu- 
'  sieuri  tbiecs.  Cnmulars. 
1  Cu.NElra.lML,  adj.  de  t.  g.  T.  d'Ana- 
tO'ïuc.  Troiiiiïme  o»  du  premier  rang  du 
'  corpi.  On    donne  ?ussi  ce  nom  à  troii    os 

du  t-rse.  Cuneitome. 
i      CUNETTE  ou  CUVETTE,  s.  f.  T.  de 
.  For'.if.  f  os':é  de  dix-liuit  .i   v  njt  piedi  de 
i  large  ,  praiiqaé  dùns  le  nr.lieu  d'un  fossé  sec. 

:     Ct/'NTUR,  ç.  m.  V.  Condor. 
_  CUl^IDI  i'É',  s.  f.  Désir  im^nodéré,  convoi- 
tise. C-iflSità;  cupiMt^ia;  desiderio  i  brama  ^ 
hiinosi^;  arÎL're;d-^sicntai  avidità.  -  Con- 
cupiscence.   Cûncuplsccn\a  i   appetito   d'sor^ 

\   itRctO. 

CvJPIDON',  s.  m.  T.  de  Myth.  L'amour; 
Die.i  fthulei.x  qu'on  peint  avec  des  ;ies , 
«a    rc  et  lui  carquois.  Cupido;  l'a.-^o  .-. 

CjiiViLi.,  di'],  de  t.  g.  Qui  peut  é  re 
gwcri.  Curahu;  san^biU. 

COR.\GE  ,  s.  m.  Action  de  curîr,  de  net- 
toyer, o'jl'eSerde  cette  scù  in.Ncttaniei:io. 
—  Eïocce  de  persie,  rj,  qu'on  nomme  auoi; 
Poivre  d*eau  ,  parce  que  sa  s.iveur  est  acre 
et  brùbnte.  On  en  fait  jr.ind  ui_.'g;e  en  MÎ- 
4ecine  ,  sur-tout  pour  l'hydropi>îe.  Persica^ 
ria  ;  ulÌ:;°-o  ;  idropepe  ,  o  pepe  acquatico, 

CURA  i  iiLLE  ,  s.  f.  Pouvoir  et  ch.ir^e  de 
Gurafv'ur.  LWa  ;  ajicio   dei  Curatore. 

CURATEUR,  s.  m.  Celui  qui  est  étjbJi 
par  Justice  ,  soit  po.ir  adninisrrer  les  biens 
«l"'.m  m  neiir  émancicé,  ou  d'un  mcjcur  qui 

■  n'e^tpas  cr>?b!e  de  les  gouverner  lui-jncir-e, 
soit  pour  réi^T  u.ie  succession  vacâuîe  ou 
unec'iose  ab^nd  innée.  C.vrafjri.  -  Oii  dit 
aussi  ai  Palais  ;  Cu-ateur  aux  causes  et  Ci- 
fJteur  au  mort  ,  au  corps  mort ,  au  c^di- 
vre  ,  e-^c.  celui  quî  le  Ju'ze  nomme  d'oiric 
pouf-  défendre  \j  cause  d'un  homm?  acc.:sé 
«le  s'être  difaitiuimêjne. v<v>oca'orfc/n.o  :o, 

CURATlc  ,  IVE  ,  si].  Ji  ,e  dit  de  ceriains 
rem.-(!.^e.   Carpivo;  atto  a  cware. 

C  JRATION  ,  s  f.  f.  de  iMid.  Traitement 
o-.iiie  m..îacie,  d'une  plaie.  Cura;  cura\:one; 
curag'  :n:. 

CURATRICE,  s.  f.  Celle  qiii  a  la  cura- 
telle. Lur.ur;ce. 
;      CURCAS,  s.  m.  T.  de  Jiotan.  Fruit- de 
iAmer;.]ue  qui  a  le  goût  d'une  trulï.-  cuire. 
sriiT'     d.'i.  Arntrlcj. 

CURCUMA^  SOUCHET.ou  SAFRAN 


C    U    R 

D'IN'DE  ,  s.  m.  f-Un:i  do.it   la   racin»  est 

lô.ip--.  iju  i'iii  sert  dan,  la  ijuni,,.-  ,  l'iiy- 
droi.-ii:e  e^  quelques  autres  maladies.  Cuici' 

cUtli  ,  s.  f.  Soin,  souci.  En  ce  sens,  il 
est  vij.ix.  Cura  ;  soUecitudlne  ;  travasilo. 
—  fcat.emen:,  pan»êmeiu  de  quelque  ma- 
ladie ou  bl=s>ure.  ci^/'u  ;  medica-^^-orn.,  t^uari~ 
alone.  -  Le  remiûe  qu'on  duiuic  a  un  oL,ejU 
pour  le  purger.  Ninnata.  -  cénéucc  ayai'.t 
charge  (i'..in^>.  i.ura;  pmrocchii:  j  i-icve. 
_  CJil:L*,  s.  m.  t^rctri  pourvu  d'i.ue  Cure. 
Cu'uto  y  t'a^roco  ;  t'ii.i'ar.j.  —  Uu  dit  prov. 
C'es.  i;roi  Jea.i  tf.»  remontre  a  son  -^uré , 
c'e>:-i-aire  ,  c'est  un  ij^norant  qui  veut  iiis- 
iruire_  lui  homme  qui  en  sai:  p,us  que  lui. 
t.^li  .'.'*i-i'«u  a  nuotare  a* pesct. 

CJ.(.t',  f.E ,  part.  V.  le  Virbe. 

Cu.->t-Dli.N  i  ,  s.  f.  fe-.it  luiîTumînt 
donc  on  se  cure  les  dents.  òtu\i:cadijitl  ; 
jt!.i:cadentî, 

CUKt'E,  s.  f.  Pâture  qu'on  donne  au.\ 
ch;eii,  de  cnasse  ,  e.i  l.-ur  taisant  manger  la 
bète  qu'ils  on;  prise,  t'.istj  chs  si  dj  a'  cani 
Juceiiûo  toro  mai^-are  La  jiera predata.  Faire 
curée,  se  dit  des  chiens,  lorsque  s. us  atten- 
dre le  Veneur  ,  ils  m.njent  la  bere  qu'ils 
on!  prise.  Mangiarsi  u  fi:ra  predai j.  -  ivlet- 
tre  les  chieus  en  c.u-ée  ,  c'est  le.ir  doii.ier. 
plus  d'ardeur  a  la  chasse  ,  par  la  curée  qu'on 
leur  fait.  Dans  le  même  sens  on  dit  qu'ils 
sont  en  curée.î.(4ccflr/ja/-j  i  cani.  —  h^.  .se  dit 
des  hommes  ,  lorsque  le  butin  et  le  pront 
qu'ils  ont  lait.  Us  anim;  davantage  a  quel- 
que  entreprise.  i'ri;^/<-jr  l'ap.set.to  ,  la  vu- 

CU.vE-U.ŒlLLE  ,  s.  m.  Petit  instrument 
d  or,  d'ivoire  ,  etc.  propre  a  se  curer  l'orenle. 
^ru\^'coricchj. 

CURL-PIED,  s.  m.  r.  de  Marick.  Instru- 
ment de  ter  dont  on  se  sert  pour  nettoyer  le 
ded..ii  du  pied  des  cheva.ix  ,  quand  ils  ont 
ItuVaiIlé  ,  et  q.i'il  y  est  resté  de  la  terre  , 
de  la  boue.  Curasn.:itj. 

CURER,  V.  a.  Nettoyer  quelque  chose  de 
creux,  Comme  un  puits,  un  ios,é,  un  can»!  j 
et  eu  òter  les  ordures,  la  terre,  ecc.  Net- 
tare  ;  vuotare.  -  Si  c^irer  les  dents,  se  curer 
l'oreille,  ^tu^^icare  o  nettar  i  demi  ,  o  si' 
oncch;.  —  {\  se  ci:  aussi  des  oiseaux  de  proie, 
lorsqu'on  tes  purge  par  la  euro  qu'on  leur 
fait  prendre.  Purgare. 

CUKËT,  s.  m.  T.  de  Tourbiss.  Peau  de 
buffle,  fette  di  Parte. 

CU.<£T  TE  ,  s.  f.  Instrument  de  Chirtirgic, 
en  forme  de  petite  cuiler  allongée.  Ou  s'en 
sert  pour  tirer  et  ra  nrsser  les  Irsfm-e.ii  de 
pierres,  sables,  e-c.  Cucchiaio;  rastino  tor.o. 
■'  i.  de  Mtr.  Pe.it  fer  plat  et  cour:  ,  qui 
est  emmanché  de  dx  i  diuie  pieds  de  long 
et  dont  on  se  sert  pour  nettoyer  la  pompe 
d\m  s-sis5esu.  Linguetta. 

CUREUR  ,  s.  m.  Qui  cure,  qui  net'oie. U 
n  a  guère  d*"usage  que  d^ns  cette  phrase  : 
Cureur  de  puits.  Votipov^o. 

CURIAL,  ALE,  ad].  11  se  dit  de  ce  qui 
concerne  une  Cure.  l'arrocchiaU, 

C'JcvlE  ,  s.  f.  Porcion  de  Tribu  chez  les 
Grecs  et  chez  les  Romains.  Curia. 

CURltUSSMEN  r  ,  adj.  Avec  curiosité, 
soisneuicment ,  exactement.  Curiosamente  ; 
diligentemente  ;  studlosamerue  ;  acci:r.ztam:nte. 

CU.<.I£UX,  EUSK,  adj.  Qui  a  beaucoup 
d'envie  et  de  soin  d'apprendre,  de  voir,  dé 
posséder  des  choses  nouvelles,  rsjres,  exc-i- 
lentes ,  e*c.  Curioso  ;  va^o  dì  sapere  ;  ama- 
/^re.  -  R,.re,  nouveau,  extraordiuûire,  ex- 
cellent dsns  son  genre.  C'ur.'oro  ;  particolare; 
rar^;  scelto;  singo'are.  —  On  dit  qu'un  livre 
e.t  curieux,  q.i" un  cabinet  est  cirieux,  po  ir 
d.r;  qu'un  livre  ,  qu'un  cabi.iet  est  tem.li 
de  choses  rares  et  curieuses.  Libro  ;  ^jii'- 
mtto  pejno  dì  cote  rare  ,  curiose.  —  Il  se 
prend-  quelquefois  en  mauvaise  p^rt ,  et  se 
dit  d'un  homme  qui  veut  indticretemen  pé- 
né'rer  les  secrets  d'autrui.  Curiose.  -  il  est 
qusl.jucfjis  subst.  et  signi.ie  ,  cel.  i  qni  prend 
plaisir  à  faire  am::s  c'è  chn-.es  cineu.es  e; 
rar«s ,  ou  celui  qui  a  une  i^t^uuc  «.'unoiisance 


CUV  îiy 

de  es*  sortes  de  choses,  .rematore  ;  c:,rioii, 
-  Cucicui*  -ùidiscret  ,  curieux  impettment 
Curioso  indiscreto  ,  itnperunsnte. 

CUiUUN  ,  s.  m.  rtetre  institué  par  Ro- 
mi.lus,  peur  avoir  som  des  Fêtes  et  des  ia- 
critices  particuliers  a  ch.  que  Curie.  Cwi^r.'. 

CURIU.il  1 1",  s.  f.  Passion,  desir,  emi.res- 
senient  ne  voir,  d'jppre.ndre  ,  rie  pusséuot 
des  c'noses  rares,  singulières,  nouvelles,  etc. 
Lurwsita;  Vijj-.ie^j  o  vuS'ia  dl saper:  ;  ep- 
pet'.to  ,  o  desiderio  di  cunosarc  y  d'impa-a^ 
Ti  »  ^c.  -  Trou  grande  envie  ,.  trop  gr.ind 
empressement  de  ssvor  les  secrets,  les  .f- 
laires  d'aucrui.  Cuiiusicà;  vogiia  sir.adtratx, 
disordinata  di  sapere ,  di  ricercare  i  Jatii  ai* 
l'US.  -  Cho.e  rare  et  curieuse.  Ain.i  on  dit 
q  l'un  homme  donne  dins  la  cu-riosité ,  qu'il 
a  un  cabinet  d=  curiosités.  Cose  rare ^  'ani* 
colari ,  curiose  :   smuoiarita. 

COKLEi,  7".  de  Cord,er.  Molettes.  V. 

CUK.'.'U,  5.  m.  tnc_.d.  ec.  Sorte  de  bois- 
son ancienne  ,  qui  se  faisoic  avec  de  l'orie 
et  qui  avoit  beaucoup  de  rapport  avec  "la 
b;ere.  Curmi. 

CU.<Oi.v  ,  s.  m  T.  d'Asricult.  Instrument 
dcucq.iel(|ues  l.-boureurs  se  servent  pour  ôter 
la  terre  qui  s'attache  à  l'oreille  de  la  char- 
rue. Bastane  da  nettar  L^  aratro. 

CURjEU.I  ,  s.  m.  T.  de  Mathém.  Petrt 
corps  qui  glisse  d.ins  une  fente  ou  coulisse 
pratiquée  au  milieu  d'une  lame  ou  d'une  règls,- 
CorsQJo.  —  T.  de  Mar.  Los  bois  qui  traver- 
sent la  flèche  de  l'arbilesirille  ,  qui  se  nonr— 
ment  iussi  Martea.ix.  Manelii  delia  Bie- 
Ustristia. 

CUS-flCGNE,  s.  m.  T.  rfcC-om.Con», 
dont  le  sommet  a  été  ret.Tuciié  par  un  pi  n, 
p.ir.,Ilèle  à  sa  b;se  .-  et  plus  communément 
CiJne  tronqué.  Cono  troncato. 

CURVli-IG.NE  ,  .-idi.  de  t.  %.  Quiest  formé, 
par  ri?,  hiines  courbes.  Cuniiinco. 

CURV  ire',  s.  f.  Ce  mot  aujourd'hui  est 
mouis  usité  que  t.'ourbare.  V. 

CURULE,  adj.  det.  g.  M  se  dit  en  p.irli.Tt 
dune  châtre  u  ''u.ase  de  certains  Magistrats 
Roinnins.  Curale. 

C"UKUi,£)-,  s.  f.  pi.  Ce  qu'on  trouve  aiu 
tond  d  un- puits ,  d'un    egout ,  d'une  marre 
qu  on  dessèche  ,   d'.uie  cour  qu'on  nettoie. 
tar.ghi^lra  ;  melma, .o  che  si  cjittn  da*  ci.7ti 
lordure  fogne  ,  ec.  nel  n.t«r  e.  '^  ^'  *" 

CUS..arE,s.t.  V.  B.rbedemome. 
,  CUiTODE  ,  s.  f.  Ridei'u.  11  est  vieux  pour- 
sigr.iner  des  rideaux  de  lit;  et  il  n'a  guère 
0  Jiage  quen  parlant  des  nde.iux  ou  cou'rti-- 
iies  q.^o,i  met  d.'ns  de  certaines  Eglises-,  à 
cote  du  M.i  re-Au:el.  Criina.  -  C)n  dît 
prov.  et  hg.  dans  le  pre.-nier  sens ,  dop.uer- 
Ui  touet  sous  la  custode,  pour  dire  cha  ier 
eu  secret.  Cast  ;ir  in  segreto.  -  La  couver- 
ture ou  le  pavillon  qu'on  met  sur  le  Ciboire 
ou  1  on  t;arde  les  fiisties  consacrées.  Vela  di' 
custodia  u  di  pisside. 

CU.-rODE  .  s.  m.  Chez  les  Cipucins  ef 
P  'y'?,'  "-'■"  •  "^  '-'*■  '^  i^<'!'Si«"x  qui  tai:  l'of.- 
hce  du  Provincial ,  en  son  absence.  C'tstoJf 
.CUSTODIE,  s.  f.  Dé,v..-tem-em  dé  plu- 
sieurs Couvens  soumis  i  un  Supérieur  an- 
pel'e  Custode.  Certo  nurr.iro  dl  Conventi so^.- 
getti  ad  .n  Custode.  ^ 

CUSTO;>I_NOS,  s.  m.  Confidentitjire  qui 
carde  un  beuehce  pour  le  rendre  à  un  au-_-^e 
en  certïin  temps  ,  ou  qui  n'e:)  a  que  le  tit'-e 
et  Lu  en  laisse  le;  fruits  ,  ne  faisant  qu-  cré' 
ter  so^  nom.  Il  est-  fam.  Colui  eh:  ,h„c  un. 

r-'-^'r  A-'c?-'-^^  •'«/'7î'O;'0't'--'i  a'iro. 

CJrANE,EE.  ad,.  Qui  appartient  à  la 
pe.  u.  Cuf.ico. 

CUTICULE  ,  s.  f.  T.  J^  Méd.  La  petite 
P-a-i  qui  cotiyre  le  cuii-.  Epidcrme.  C'ur/co.'a. 
-  i'.  de  Jardin,  l  a  première  peau  «u  enve- 
loppe du  corps  Je  la  graine  mise  en  tczf^ 
et  rié;)Ouil'ée  des  quatre  premières  enve'ioâ- 
pos  tjui  nont  servi  qu'a  fournir  de  nou-r'- 
tit-eala  graine,  lorsqu'elle  germoit,  et  aii 
sont  per.  fs   depuis.  Vultima  pMco.'a  d'ia: 

CUVAGE,  s.  ra.  T.  d'Econ.  rusu  Uai^ 


ii<î  e    Y    L 

i,our  les  cuves.  Tinajc.  -  Pour  les  caves 
mi,ne.T,m.  .  .    ,       , 

CUVE  ,  s.  f.  Grand  vaisseau  qui  na  quun 
fend,  et  dont  on  se  sert  ordinairement  a 
fouier  h  vendinse.  Vaisseaux  a-peu-pres  de 
même  nature  ,  dont  on  se  sert  pour  taire  de 
labiirc,  et  pour  divers  autres  usage!.  /;no. 
'r-  On  dit  prov.  et  bassemcr.t  ,  ilc)eilner  , 
aîner  à  fond  de  cuve  ,  pour  dire  dtieiiner  , 
dîner  amplement.  iUjK^icr  a  crtya  cvpo  ,  a 
tr.w-./..;  4'<.v/I-rr:.:r..-Vms.e.iu  cm  sert 
aux  Teinturier.,  pour  teir.are  les  e.ottes.  v-ts 
Ouvriers  ont  des  cives  de  duîerei«is  sortes, 
oui  reçoivent  des  dénoramations  reutives 
aux  ie,;ré(ilens  quelles  contiennent  et  aux 
usases  auxquels  on  les  emp.oie.  J,  mu.  ^.tive 
du  guède.  'fifto  ;  yugeUo  ;  vaatlioni.  Cuve 
d'inde.  Vagitlo  a  freddo.  Cuve  Rarnie  .  cuve 
rebuttée  ,  etc. 

CUVii' ,  EE  ,  part.y.  le  verbe.     , 

CUVEAU  ,  s.  m.  r.  d^^iis.  Petite  cuve. 
Tinello;  cìidhitina.     .  . 

CU  VE'E  ,  s.  f.  Ce  qai  se  fait  de  vin  a  la 
foi;  dans  une  cuve.  Un  uno  fieno 

r^t  i\^i7f  i( :ir     «   m.  C'est     oi 


tii  dans  une  cuve.  *^'t  i*">j  ^^t.-.^. 

CUVELAGE,  s.  m.  C'est  1  opération  .par 
laquelle  on  revêt  de  pl.inches  ou  de  so.ives 
l'intérieur  des  i-uiti  (|ui  descendent  d.ins  es 
innés  ,  pour  empêcher  l'cb-'ulement  (les 
terre;  et  des  roclies.  Fodera  lii  kg n ami  du 
dirons:  incastri,  .      ,       ,       l 

CUV£LE.»<,  v.  a.  Reve'ir  de  planches  ou 
de  solives  les  puits  qui  descendent  dans  les 
mines,  pour  em,>êd..r  l'éb^iiemcnt  des  ter- 
res  Fod-rar  II  to\\o  dtl.J  cjva  cogl  mcdsin. 

CUVl'R  V.  n.  Demeurer  dans  la  cuve. 
r  ne  se  dit  que  du  vin  qu'on  y  l,.isse  avec 
la  grippe  dur.-.nt  quelque  temps  pour  se  tJire. 
BJi-.re  c  d:ccs,  dd  vino  nd  tino.  -  fig.  Cuver 
son  vin,  dûimir  ,  reposer  après  avo^r  Du 
avec  excès.  Digerire  ,  smaltin  il ytno.  n'p- 
et  prov.  On  dit  d'un  homme  q'.u  est  extrê- 
mement en  colère  ,  qu'il  lui  fiiur  laisser  cuv.r 
son  vin  ,  pour  A\sf  ,  qu'il  faut  lui  laisser  pas- 
ser sa  cjlere..  Lasciarlo  riposare,  calmare, 

'cUvÉtt'E  ,  s.  f.  Petite  cuve.  U  se  dit 
ordinairement  de  celles  qu'on  met  d.m.  les 
salles  où  l'on  m.TOf;e  ,  pour  y  lettcr  l  eou 
dont  on  s'est  lavé  leî  mains  .  ou  di-nt  ()n  a 
rincé  des  v:rr-s.  Budino  ;  mastello.  -  L  .  ae 
Fonific.V.Cimsun.  ,       r -,  i    i  , 

CUVIER  ,  s.  m.  Cuve  ou  Ion  tait  U  les- 
sive. Tindlo. 

CYATHE  ,  s.  m.  Mesure  Rom?mff,  qui 
con-cnait  au'ant  de  vin  qu'on  en  pouvoit 
boire  d'un  seul  trait.  Ciato. 

CYCLE  ,  s.  m.  T.  tie  Chronol.  Certame  j 
période,  oa  su  te  de  nom.bres  ,  qui  procè- 
dent par  ordre  juiqj'à  un  certain  terme  ,  et 
oui  reviennent  ensuite  les  mîmes  sansiiuer- 
ruption.  Culo.  Cycle  solaire.  Cido  solare. 
Cycle  lunaire.  Cicfo  lunare.  Cycle  de  1  mdic- 
i\on.  Cido  ridi' indir-oM.  v.  j„, 

CYCLIOUE,  ad|.  de  t.  R.  .11  se  dit  des 
Poéwes  qiîi  composent  de  petits  ouvrages , 
tels  que  le  diansons.  Il  se  dit  aussi  des  Poè- 
mes mèivie'..  Lirico.  .  , 

CYCLOiDAL,  ALE  ,  ad|.  T.  àeGeom. 
Oui  a'^rartVnr  à  la  CycloiJe.  Odoid.de. 

CYCLOIDE,  s.  f.  T..  de  Geom.  Lirne 
courbe  que  dé, rit  un  point  de  la  circonte- 
renco  d'un  cercle  qui  avance  en  roulant  sur 

""cVcLOME'TP.IE,  s.  f.  T.  de  Géom.Vf. 
de  rricsurerdes  cercles  et  des  cycles.  LicLo- 

"""CYGNE,  s.  m.  Gros  oiseau  amr.tlme  , 
de  plum.ige  bi.inc  ,  et  qui  a  le  cou  fort  lonç. 
Cteno.  -  Constellation  de  l'hémisi  hère  sep- 
tentrioMiil.  Cosidiaiiuii  boreale.  Il  egno.  - 
On  donne  aussi  le  nom  de  Cy.;ne  aux  erands 
Poëes.  Le  Cysne  de  M  ntoue.  V  ir^du.  Le 
Cynn-  Théb  lin.  Pind.iro. 

CY-,INURE  ,  s.  m.  Corps  de  figure  lon- 
eue  et  ronde  et  crepale  grosseur  par-tout. 
iil/ndrc.  -  Gros  rou'e.-.u  de  pierre  ou  ce 
boiî  ,  dont  on  se  sert  pour  écraser  les  mn'- 
te>  d'.iuo  terr-j  l.ibourée  ,  ou  à  applanir  los 
aâéesdes  isrdins ,  ou  les  aires  des  Êr*nses. 


D    A 

Rullo  p:r  spUnar  i  viali ,  romper  h  ìolle  ,  ec. 
-  Cylindre  ,  ou  Rouleau.  Nom  d'une  classe 
de  coq.iillaiits.  Cilindro.^  ^  •      , 

CYLINDUIC^UE  ,  ad],  de  t.  g.  Qm  a  la 
forme  d'un  cylindre    Ciundnco.^ 

CYLlNOROlDE,s.m.  l.dcheom.Qot^i 
solide  qui  approche  de  la  ligure  d'un  cylindre, 
mais  qui  en  diffère  à  quelques  égards,  par 
exemple  ,  en  ce  que  ses  b.ises  opposées  et 
parallèles  sont  éliptiques,  eKC.  t  lUndroide. 

CYIvlAbE  ,  s.  f.  T.  d'Archit.  Li  partie  qui 
est  a  1  extrémité  de  la  corniche,  et  qui  la 
termine.  Cimasa;  lista. 

CYMBALE  ,  s.  f.  Instrument  de  mus- 
qué tait  d'airain,  d'un  grand  us.ige  p.irmi  Ic^ 
Hébreux  ,  comme  on  le  voit  d.ms  1  Ecriture- 
Sainte.  11  en  est  aussi  parlé  d.ms  les  Auteurs 
Grecs  et  Latins.  Cembalo  ;  cembvlo.  -  Au- 
jo.:rd'iuii  c'est  un  instrument  tut  d  une  ver  je 
de  fer  pliée  en  triangle  ,  avec  des  ar.neaux 
de  fer  qui  y  sont  passé».  5rj#J  ;  .îf-W''""; 

CVNIQjE  ,  adi.  Epithete  de  certaine 
Sîcte  de  /hdosophes ,  à  qui  on  reprochoit 
d'être  mordsns  et  srns-  pudeur,  comme  les 
chiens.  Cinico;  mordace.  -  fig.  Impudent  , 
obscène.  V.  Il  est  aussi  subst.  C'est  un  Cy- 
nique. Un  cinico  ;  un  critico;  un  u..m  morface. 

hYNbME  ,  s.  m.  J .  D.^-icr.  La  PhiUso- 
pliie  ,  les  moeurs  des  Cyniques.  La  Ji!os„Jia  , 

'  "cYNOCE'PriÀLE  ,  s.  m.  T.  d'Hist.  nat. 
Sorte  de  sinje  semb'.ible  au  Pitheque  ;  mais 
qui  est  plus  féroce  ,  et  qii  a  le  museau  a  peti 
près  comme  celui  d'un  chien.  Il  se  dit  _aii.ssi 
d'un  ..nimal  fabuleux  a  tèie  de  chien  ,  révère 
parles  Eiiyptieni.   Cinocefalo. 

CYN0GL05sE.  V.  L.:n^ue  de  chien. 

CYNOl'JORlE.s.  f.  T.d'ii^st.  duSm- 
Emyire.  Sorte  de  peine  qui  consistoit  pour  la 
h.iute  Noblesse  ,  à  ciiarger  un  .chien  sur  les 
épaules ,  et  le  porter  souvent  r.isq.i  a  ,a  dis- 
tance de  deux  lieues.  La  petite  Noblesse  por- 
toit  une  selle  ;  les  Ecclésiastiques  un  gr.uit. 
missel ,  et  les  Bourgeois  une  charrue.  Lino- 

CYNOSURE,  s.f.T.d'Astron.  C'est  un 
nom  que   les  Grecs    ont  donné  à  la  petite 


<r»  " 


CYPRE'^i ,  s.  m.  Arbre  touiours  vert  qui 
se  lève  droit  et  en  pointe.  Cipresso.- Cy\>tii 
petit.  V.  G-rde-robe. 

CYSTHE'i'ATIQUE,  ad|.  de  t.  g.  Terme 
d'Anat.  Qui  se  dit  du  conduit  qui  porte  la  bile 
du  foie  dans  la  vésicule  du  (iel.  Cistepatico  ; 
o  sia  Epatico. 

CYìTIQUES  ,  s.  f.  M-  Pri5  ad|cctivemerit , 
T.  d'Anat.  C'est  le  nom  qu'on  donne  a  nés 
artères  qui  viennent  de  l'hépatique  ,  et  voiit 
à  la  vésicide  du  fiel.  Ciaico. 

CY  nSF.  ,  V.  et  écrivez  Citise. 

CYZICENE,  s.  m.  Nom  qu'on  donnoit 
chez  les  Grecs  ,i  une  grande  salle  exposée  au 
Nord.  C'étoit  à  peu  près  ce  qu'on  appelloit 
Cénacle  chez  les  Latins.  Cenacolo. 

CZAR  ,  s.  m.  Titre  qu'on  donne  au  Sou- 
vcr.  in  de  Russie./;  Qc-r. 

CZAPJNE,  s.  f.  Titre  qu'on  donne  a  1  e- 
pouse  du  Souverain  de  Russie  ,  ou  à  Vi  Prin- 
cesse qLii  en  est  Souveraine  de  son  chef.  La 

^cTaROWITZ  ,  s.  m.  T.  d'Hist.  mod. 
Fils  du  Ciar.  JlfisHo  dd  C\ar. 


DAT 

D'ABORD  ,  adv.  V.  Abord. 
UAJOUIS  ,  s.  m.  l  ■  de  Comm.  Toile  „, 
coton,  qui  se  (..brique  aux  Indes  Orientales. 
Surta  di  tela  di  hamb.is'a. 

DAliUCri,  oaUABACH  ,s.  m.T.d'Hist. 
nat.  Anima!  d'AInque  qui  a  beautoj,)  de  res- 
semblance avec  le  loup.  Sona  d'animate  mili- 
to simile  al  lupo.  j  •  j  j  , 
DAC  I  YLE  ,  s.  m.  Sorte  de  pi  d  d,ins  la 
Poesie  Grecque  et  Latine,  comiiose  dune 
fyll.be  et  de  deux  brèves. /J^inio. 

DACÌYLIOMANCIE,  s.  t.  T.  de  Divit. 
Divinjtion  qui  se  tait  avec  une  bague  pendue 
dunh\.  Sorta  di  divina-^torte.  _ 

DACTYLOGIE,  s.  f.  T-  de  Luterai.  L in 
de  converser  par  les  signes  laits  avec  lei 
doigts.  L'arte  di  pariât  en  segni. 

DAC  1  YLO.MONIE  ,  s.  f.  Or.  V  uc.  et  au. 
frsj.  L'art  de  compter  par  les  doigts.  Lane 
di  contar  sulle  dita. 

DADA  ,  s.  m.  Terme  dont  se  servent  les 
enlani  ,  et  ceux  qui  leur  parlent ,  et  qui  si- 
stnilie  un  cheval.  Cavalla  ;  et  ordinairement 
Cavallo  di  canna  ,  di  carta  ,  ec.  Aller  à  dada  , 
taire  un  petit  dada,  .  .  .       , 

D.'iDAb  ,  s.  m.  Un  mais,  un  nigaud  ,  uh 
homme  décontenancé.  Scìmmiio.  mcrctidone; 
allocco;  balordo;  barbagianno.  11  est  tam. 

DAGOBNfc,  s.  f.  V.iche  qui  a  perdu  une 
corne.  Vacca  che  ha  un  solo  corno.  1  .ir  de. 
rision  et  bassement  ,  viedle  lemme.  U.nm 
bru'ta  ,  fasfdi^sa  ,  spiacevole. 

DAGUË  ,   s.  f.  Oro.  poignard  dont  on  se 
servoit  au-refois  dans  les  comb  its  smr.uUers. 
Daga.  Aujourd'hui  ,    Stile-t..-  Dasue  de 
Prévôt  ,  r.  de  Mar.  C'est  un  bout  de  corde 
dont  le  Prévôt  donne  des   couns  aux  .uaie- 
lors  qni  ont  commis  quelque  laute.  c<ifo  ai  ■ 
corda.  -  prov.  et   tìg.  On  dit  quun   homme 
est  tin  comme  une  digue  de   plomb     pour 
dire,  qu'a  a  l'esprit  gro.sicr  .  et  quii    veut 
faire  le  un.  Ung.fo  che  vuol  .farla  da  astuto, 
ceorio.  -  l.  di  Rdieun.  L)emi-espidon 
emmanché  par  les  deux  bouts  d'une  poignée  • 
de  boi..  11  sert  i  rader  les  veaux.   Coltella 
da  scarnire. 
DaGUE'  ,  ÉE  ,  p.irt.  Stilettato. 
DAG  JER  ,  V.  a.  Frapper  de  coups  de  ti.i- 
-ue.  11  est  vieux.  Firn  colla  daga.   Au]ont' 
d'hui ,  on  diroit  :  StiUfare.  -  v.  n.  Y™«  ^' 
Chasse.  On  dit  que  loiseau  dague  ,  lorsqu  il 
vole  de  toute  sa  force  ,  et   tr.jv..d!e  dilnem- 
rnent  de  la  pointe  des  ailes.  Vimenar  isom> 
moli  con  agiìiiàgrande  ;  volar  con  P^""ll'-    ■ 
DAG'JES  ,  s.  l.pl.  Premier  bois  du  cerf,, 
qui  ne  vient  qu'à  la  seconde  année.  Corna  di 


D. 


D 


A^  ,  Le'tre  consonne.  La  quatrième  de  l'Al- 
phabet, ti  est  siibit.intif  muscu'm.  Faire  un 
D.  Un  n  .  bien  ou  mal  f.dt.  Le  D  ,  mis  seii' , 
sii-nif.e  Dom.  Le  Rni  Dom  Pedre.  Anres 
un  N,  il  veut  dire  D.  me  ,  N.  D.  NiUre- 
Dame ,  c'est-à-dir;  ,  la  Sainte  Vierge.  -  C.est 
aussi  un  caractère  de  chifre  Romain  ,  qtu  si- 
gnifie cinq  cens.  .  .  , 
DA,  part'cule  qui  ne  se  met  lam.usqua 
près  une  afìirmitive  ou  une  negativo  ;  oui 
dn  ;  nenni-da.  Certo  che  si  ;  certo  che^  no;  d 
certamente.  Anciennement  il  s'éctivoit  Dea. 
Il  est  du  style  familier. 


DAGUE  r,  s.  m.  Jeune  cerf.a  sa  seconds 
année  ,  pouss.mt  son  premier  bois.  Lerviuiu^, 
cerddi  due  anni;. fu  sotte.  ^,  ,   ,,  , 
DAIGNE' ,  ÉE,  part,  indecl.  V.  le  v  - 
DAIGNER,  V.  a.   Avoir  ptjur  agn 
s'abaisser  jusqu'à  vou'oir  bien,  il  est  to 
suivi  d'un  intinitif.    Dcsnarsi  ;  compi-i. 

"'daIiXON,  r.<f.'Afur.V.p.Mot 

DAILLOTS  ,  s.  m.  T.  de  Mar.  Anne 
qui  servent  il  amarrer  les  vo  les,  qu  on  m^ 
dans  le  beau  tems  snr  le  grand  etai.  Aneli 
da  legar  le  vele.  „  ,.,.. 

DAIM,  s.  m.  Réte  fauve  ,  d'une  grandeii 
moyenne  entre  le  cerf  et  le  chevreud.  Uai 

"''da1nF.'''s.  f.  Rich.   Gr.   Foc.  et  autrei 
I  .1  femelle  du  Daira.  Z>ai>u  ;  damma.         . 
DAlNTIF.RS.s.  m.pK.T    de  Venene, 

Les  testicules  du  Cerf.  Testicoli  dd  cervo. j 
DAIS,  s.  m.  Espèce  de  poele  fait  entorj 
me  de  ciel-de-ht .  avec  un  dossier  pend.iiit 
que  l'on  tend  dans  l'aprartemcnt  d?s  1  rince  . 
des  Ducs,  des  Ambassadeurs.  Baldacchim 
-  Ciel  auarré  à  pente  ,  soutenu  a  chacun  <i< 
coins  sur  un  hà-on  ,  sous  lequel  on  p^rte 
Saint  Sacrement  aux  Processions.  Uald'n 
chino;  r^So.  -  Morceau  d'Architecture  I 
de  Sculpture,  de 'nronze  ,  de  fer  ,  détone 
ou  de  bois,  qui  sert  à  couvru-  et  coi  ronn  , 
un  Autel  .  un  Trône  ,  un  T^bunal  ,  "■ 
Chaire  de  Prédicateur ,  etc.  Baldacchino. 


DAM 

Haut  Dai5.  Le  lieu  élevé  sur  lequel  le  Ro!  et  | 
'la  Reine  se  mettent  dans  les  cérémonies  pu- 
bliques ,  soit  qu'il  y  ïit  un  dais  dessus ,  soit 
qu'il  n'y  en  ait  point.  Solîo  i  soglio  ;  trono, 
DALLE  ,  s.  f.  Tablette  de  pierre  dure 
qu'on  emploie  à  différens  usages.  Gronde  , 
grend-^ii  '"•  piccrj.  -  l'ierre,  sur  laquelle  on 
lave  dans  les  cuisines.  Lavatoj».  —  i .  de  Mar. 
Petite  a'.ige  dans  un  brûlot ,  qui  sert  à  condui- 
te la  poudre  aux  choses  combustibles.  £t  la 
dalle  de  pompe  est  lui  petit  canal  qu'on  met 
sur  le  pont  pour  recevoir  l'eau  Canaletto  ; 
canale.  —  Pierre  qui  sert  à  aiguiser  les  faulx. 
Cote  ;  fUtra  da  affilar Jerri.  Dalle  de  pois- 
son. V.  Darne.  —  En  T.  de  Rajfi.i.  de  Sucre. 
Bassin  de  cuivre  au  fond  duquel  ,  et  sur 
un  des  côtés  est  oiusté  un  tuyau  assez  long 
,  pour  porter  le  sucre  de  la  ciiaudière  où  l'on 
danne  ,  dans  la  chaudière  a  cuire,  Caldaja 
il  chiarire. 

DALLER,  s.  m.  T.  de  Comm.  Monnoie 
I  ^^argent  qu'on  fabrique  en  Allemagne  et  en 
,  Hollande.  Sorta  di  moneta  d'AUmagna  e 
d'Olanda ,  detta  tolurj. 

D.\LLON  ,  s.  m..  r.  de  Papeteries.  Gout- 
tiére  qui  traverse  les  cuves  à  Cylindre  ,  et  qui 
qui  reçoit  l'eau  salée.  Doccia- 

DALMATIQUE,  s.f .  Espèce  de  Chasuble 
dont  sont  revêL.is  les  Diacres ,  les  Soi.diacres , 
.  et  quelquefois  aussi  les  Evoques  en  ofiiciant. 
Tonicella  :  Dalmatica. 
DALOT,  DALON,  DAILLON  ,  s.  m. 
,  T.  de  ?itir.  Boite  de  -giorno  ou  Je  bois  percée 
,  €t  disposée  en  pente  le  long  du  tilîac  ,  qui 
sert  pour  l'écoulement  des  caiu  qui  tombent 
isurlepont.    Onh'.nale. 

DA.'il ,  s.  m.  Dommage.  Il  n'a  guère 
'd'usage  qj.'en  cette  phrase  i  S'il  lai  arrive  du 
;  mal  a  son  Dam.  Se  gliene  capiterà  male  , 
I  suo  ianr.o.  —  Anciennement  c'était  uh  titre 
d'honneur  qu'on  donnoit  aux  personnes  dis- 
itinguécs,  tint  hommes  que  femmes.  On  di- 
,sait  Dam-Dieu  et  Dame-Dieu,  pour  dire, 
jSeigneur  Dieu.  Dom-nenzddio.  Vidam  ,  pour 
,  Vicedominus.  Dam  Chevalier  ,  poui"  Sei- 
gneur Chevalier.  Don  ;  dmo.  V.  Dom. 
-  i  .  de  Thcol.  La  peine  du  Dam  ,  est  la 
peine  des  damnés  ,  en  tant  qu'ils  sont  pri- 
vés de  la  vision  béatifique.  La  yena  del 
danno. 

DAMARAS,  s.  m.  T  de  Comm.  Taffetas 
des  Indes.  C'est  uue  espèce  d'armoisin.  Taf- 
fetà deli'  Indie. 

DAM.4.S  ,  s.  m.  Etoffe  en  soie  ,  dont  les 
façons  sont  élevées  au-dessus  du  fond  On 
l'a  ainsi  nommée  ,  parce  que  la  manufactu- 
re en  est  venue  de  Damas,  ville  de  Syrie. 
Dammasco  ;  dommasco.  —  Damas  catïart  ; 
une  espèce  de  Damas  mêlé  de  soie  et  de 
fleuret.  Broccatello  o  sìa  dommasco  di  seta 
t  filaticcio.  —  On  appelle,  acier  de  damas, 
un  acier  d'une  trempe  excellente,  et  dont 
il  se  fait  un  grand  débit  à  Damas,  Acciaio 
di  Damasco.  On  dit  en  ce  sens ,  un  sabre 
d'acier  de  Damas ,  et  mon  sabre  est  un 
▼rai  damas.  Sfiada  damaschina.  —  Espèce 
de  prunes  ,  Hjnt  le  plant  est  venu  de  la 
Ville  de  Damas.  Pruna  di  damasco  j  amos- 
cinj, 

DAMASONIUM,  s.  m.  Flûte  de  ber;er. 
Plan;e  qui  croit  aux  lieux  humides  ,  et  qui 
pousse  de  sa  racine  ,  des  feuilles  semblables 
à  celles  du  phntin.    Damasanio. 

DAMASOUETTE  ,  s.  f.  T.  de  Comm. 
Espèce  d'étoffe  qu'on  fabrique  a  Venise , 
pour  le  Levrait.  Il  y  en  a  a  (leurs  d'or  et 
d'argent.   Damaschetlo. 

DAMASQUIN.  s.  m.  T.  de  Comm.  Poids 
dont  on  se  sert  dans  le  Levant ,  sur-tour 
à  Seyde  On  le  nomme  plus  communément 
Rotte.  Sorta  di  reso  del  Levante  ;  Dama- 
achino. 

DAMASQUINÉ  ,  ée  ,  part.  Damaschi- 
nato. 

.  DAMASQUINER  ,  v.  a.  Enchâsser  de  pe- 
tits filets  d'or  ou  d'arcent  dans  du  fer  ou  de 
I  acier  entaillé  et  travaillé  exprès  pour  cela. 
tjamaschinare. 
DAMASQUINERIE  ,    s.  f.  Gr.  Toc.  tt 

Did,  franyoù-Ualien. 


DAM 

autres*  L'art  de  damasquiner,  tarte  Jet  da" 

maschinéire. 
DAMA^QUIXEUR  ,    s.  m.   T.   d*Aris. 

Celui  qui  damasquine.  Colui  che  damaschina. 

DAMA:iQUìNUKE,  s.  t".  Le  travail  ou  or- 
nement de  ce  qui  est  damasquiné.  Ornameri' 
to  damaschino. 

DAMASSE* .  ÉE  ,  part,  V.  le  verbe  -  Il 
se  dit  principalement  du  linge  de  table  ,  qui 
est  ou  a  tleuri  ,  ou  a  personnages,  tt  subi:. 
du  djmassé  ,  pour  dire  ,  du  Unge  damaisé. 
Rinfranta  i  tcia  a  opera. 

DAMAb:iEK,  V.  a.  Fabriquer  une  étoffe 
ou  du  liHje  en  fa(;on  de  damas.  Tessere  a 
opiTÉ  ,  afdsgia  dl  dammasco, 

DAi'vlASblN  ,  s.  m.  7.  de  Comm.  Petit 
dinias  moins  garni  da  chaine  et  de  trame  que 
les  dama»  ordinaires.  £spec-e  de  damas  de 
fleurs  d'or  ou  d'argent.  M:r:o  dommasco. 

DAMASb'JRE,  s.f.  L'ouvrage  de  l'éior- 
fe  ,  du  lijige  damasse.  Rinfranco  ;  ovcra  dt 
tJ.a  lina. 

Da.nIE  ,  s.  f.  Celle  qui  possède  une  Sei- 
gneurie,  qui  a  droit ,  autorité  et  commande- 
dement   sur  des  vassaux.  Signora;  padrona. 

—  Tirre  que  Ton  donne  par  hoaneur  aux 
femmes  de  qj.»!ité  ,  aux  Religieuses  des  Ab- 
bayes,  et  de  certaines  autres  coannuaautcs , 
et  aux  Chanoinesses.  Dama.  —  il  se  prend 
aussi  dnn>un  sens  pluî  général  ,  et  s*ecend  a 
toutes  les  temmes  et  à  toutes  les  fiHes  d'une 
condition  un  peu  honnête  ,  comme;  plaire 
aux  Djmes.  Esser  gradito  dalU  dona.  Etre 
civil  avec  les  ddir.es.  Esser  cortise  c^lii  donne , 
col  bel  scssa.  —  11  se  dit  aussi  des  temmes  de 
h  plus  basse  condition  ,  et  alors  c'est  comme 
ime  espece  de  titre  qu'on  leur  donne  ,  et  qu'on 
:  iint  toujours  à  lei^r  nom  ,  soit  en  parlant 
d't".!es ,  soit  en  parlant  à  elles.  Dame  Fr.in- 
çois2  ,  Dame  Thérèse.  —  On  ai: ,  p.r  excel- 
lence ,  de  la  Sainte  Vierge  ,  Notre-Djme. 
La  Madonna  i  la  Santissima  V creine  •—  borre 
d'inter)ection,  dont  se  sert  le  petit  peuple, 
qui  si°nilie  ,_en  vérité,  ou  qui  sert  a  exprimer 
quelque  petit  mouvement  de  l'ame  ,  comme 
q.iclqae  surprise  ou  ctonnement.  În  venta  ; 
per  cerio  ;  capperi  !  pape  !  cosptito  !  Dame  , 
si  vous  ne  vous  arrêtez.  —  1".  de  Trictrac 
et  de  jeu  de  Dames,  l^etit  morceau  d;  bois 
ou  d'ivoire  blanc  ou  noir  ,  plat  et  rond  ,  pour 
jouer  au  Trictrac  et  aux  Dames.  Dama  y 
pedina.  Jouer  aux  Dames.  Fare  a  dama  ;  gîuo- 
car  aile  dame.  Aller  a  dame  au  jeu  des  Dz- 
mes  et  des  Echecs,  c'est  pousser  une  dame  ou 
un  pion  jusqu'aux  dernières  cases  du  côté  de 
celui  contre  qui  l'on  joue.  Andare  a  dama. 

—  Aux  Cartes  ,  c'est  la  secoiule  fissure  du 
jeu  de  cartes,  et  celle  qui  suit  immédia- 
tement le  Roi.  Donna.  Dame  de  carreau, 
de  pique,  etc.  Donna  da  quadri^  ec.  —  Au 
jeu  des  Echecs  ,  c'est  la  seconde  piece  du 
|eu.  Un  l'appelle  aussi  la  Reine.  La  donna  ; 
la  Regina.  —  T.  d'Archit.  On  appelle  ainsi 
dans  im  canal  qu'on  creuse  ,  les  digues  du 
terrain  qu'on  laisse  d'espace  en  espace  pour 
avoir  de  l'eau  a  discrétion,  et  empêcher 
qLi'elle  ne  ^açne  les  travailleurs.  Argini  di 
urrà.  -  T.   d'O'nithul.   V.   Pie. 

DAME-DAME'E,  s.  f.  T.  Trivial.  Fem- 
me de  qualité  qui  a  le  titre  de  dame.  Dama  di 
qual'cà. 

DAMÉ  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

DAME-JEANNE,  s.  f.  Espèce  de  grosse 
bouteille  qui  sert  a  garder  et  transporter  du 
vin  et  autres  liqueurs.  Anfora  i  fiascone  ; 
vulgairement.  Damigiana. 

DAMER,  v.  a.  Il  se  dit  en  parlant  du  jeu 
de  Dames  ,  lorsqu'une  pièce  ayant  été  poLis- 
sée  jusqu'aux  dernières  cases  du  côté  con- 
traire ,  on  met  pour  marque  de  cela  ,  une  au- 
tre dame  par-dessus.  Damare.  —  Aux  Echecs , 
damer  un  pion,  c'est  le  changer  en  la  meil- 
leure pièce  qu'on  a  perdue.  Andar  a  dama. 

—  fig.  Damer  le  pion  à  quelqu'un,  terme 
burlesque,  pour  dire  ,  renchérir  sur  luì  en 
quelque  chose.  Yar  testa  ;  star  a  fronte  ;  te- 
ne- il  bacino  alla  barba. 

DAMERET,  s.  m.  On  appelle  ainsi  un 
hgmme   qui  atfecte  de   Vattâcher  à  plaire 


DAN  217 

5UX  Dames.  Damerino  ;  cicisbeo  ;  ^erhìf^j  j 
\erbinottu  \  donna}0'j  donna)  o  lo  i  corteggiato^ 

.  DAMES-ìÌXbATTUES  ,  sorte  de  jeu  qu'on 
joue  stir  le  Trictrac  avec  les  pièces  qu'on  ap" 
pelle  Dames,  Scaricalasino. 

DAMIER  ,  s.  m.  Echiquier  ,  surface  plane , 
divisée  en  soixante-quatre  carrés  .ilternative- 
ment  blancs  et  noirs  et  que  l'on  appelle  cases. 
Tavoliere:,  scacchiere. 

DA.MlTt»  ,  ou  DAM1TONS  ,  s,  m,  p!. 
T.  de  Comm,  Toiles  de  coton  ,  qui  se  fabri- 
quent dans  l'Ile  de  Chypre,  Sona  di  tele  di 
cotone  cosi  dette. 

DAÀiNABLE  ,  adj,  de  t.  k,  (  On  n'y  pro- 
nonce point  l'iVl  ,  non  plus  que  dans  tous  les 
dérivés  du  verbe  Damner  ;  mais  elle  alonge 
la  premiere  syllabe.)  Qui  peut  attirer  la  dam- 
nation éternelle  ;  et  dans  un  sens  plus  éten- 
du ;  pernicieux,  méchant  ,  détestable.  Dan- 
nabile ;  rtyrovablle  ;  pernicioso  }  dannoso» 
Cette  doctrine  est  damnable. 

DAMNAciLEMEN  f  ,  adv.  D'une  manière 
damn.jble.  Dainabllmente  ;  biasimevoimente  ; 
pcrnl-fiosamente, 

DA.vlNATlON  ,  s,  f.  Punition  des  dam- 
nés. Danna^i'jne  i  dannasjom  ;  per,iicione, 

DAMNE',  s.  m.  Qui  est  aux  enfers. 
Dannato,  C'est  us  damné;  ila  cru  voir  un 
damné. 

DA.MNE  ,  ÉE  ,  part.  V,  le  verbe.  -  adj. 
On  ne  s'en  sert  presque  jamais  qu'en  ces 
phrases  ;  C'est  une  ame  damnée  ,  c'est-à- 
dire  ,  un  méchant  homme  de  profession  ,  ca- 
pable de  tous  crimes.  Egli  è  un  scelerato  ,  un 
furfante  ,  un  uomo  di  perduta  coscienza  ,  ini*, 
quissimj.  —  il  soutire  comme  une  ime  dam- 
née ,  c'est-à-dire  ,  comme  un  dimné.  Soffre 
come  un  dannat<i.  —  n:;.  et  lam.  D'un  hom- 
me entièrement  dévoué  à  toutes  les  volontés 
d'une  personne  puissance,  on  dit ,  que  c'est 
son  ame  damnée.  Data  ,  pronto  al  seryigia 
d'alcuno.  ' 

DAM.NER  ,  V.  a.  Punir  des  peines  de 
l'enfer.  Dannare  \  condannare  ^  mandare  al^ 
inhrno.  —  Il  se  dit  aussi  des  choses  qui  peu- 
vent être  cause  qu'un  homme  soit  damné. 
Cela  vous  damnera.  Q^iclla  cosa  >t  trascine- 
rà ,  ri  guidera  all'  inferno  ,  rifarà  andar  dan- 
nato —  V.  r.  S'exposer  à  être  damné  ,  com- 
mettre de?  crimes  dignes  de  l'enfer.  Dan- 
narsi j  esporsi  al  pencolo  d'and.tr  dannato  ; 
meritarsi  l'inferno.  -  On  dit  fam.  et  par 
exagération  ,  d'une  chose  dont  on  se  sent 
extrêmement  importuné  ;  cela  me  damne  ; 
cela  me  feroit  damner.  Q^uella  cosa  mi  fa 
disperare  ,  mi  fa  arrabbiare  ,  mi  farebbe  dar 
al  diavolo  ,  alle  bertuccie. 

DAMOl-SEAU,  et  DAMOISEL  ,  s.  m. 
Titre  qu'on  donnoit  autrefois  à  ae  jeunes 
Princes  ,  à  de  jeunes  Gentilshommes,  U 
ne  s'est  conservé  qu'en  quelques  Seigneuries, 
comme  en  celle  de  Commercy  ,  dont  le 
Seieneur  prend  le  titrre  de  Damoiseau  de 
Commercy.  Daniello. 

DAMOISELLE  ,  s.  f.  Titre,  qu'on  donne 
en  France  aux  tilles  nobles  ,  dans  les  Actes 
publics.  Hors  de  cet  usage,  on  dit  toujours 
Demoiselle.  V.  ce  mot. 

DANCHE',  ÉE,  adj.  T.  de  Blason.  Il 
se  c:t  des  pièces  honorables  de  l'écu  ,  lors- 
cju'elles  sont  terminées  en  pointes  ,  comme 
dei  dents,    fatto  a  dinti  \  dentato. 

D.AN'DIN  ,  s.  m.  Niais,  décontenancé. 
II  est  fam.  Bescio;  bambo  ;  balordo  ;  ba- 
locco ;  iantone  ;  scimunito  ;  ciondolone  i  uomo 

'  DANDINEMENT,  s.  m.  Mouvement  de 
celui  qui  d.md  ne.  Ciondolamento. 

DANDINER  ,  v.  n.  Branler  le  corps ,  com- 
me font  ordinairement  ceux  qui  n'ont  point 
de  contenance.  Dondolarsi  i  muoversi  cion- 
dolando da  goffo  ,  sciocco,  —  V.  r.  Se  balan- 
cer en  niais.  Dondolarsi  j  ciondolarsi. 

DANGER,  s.  m.  Péril,  risque,  ce  qui 
est  ordinairement  suivi  d'un  malheur  ,  ou 
qui  expose  ;'i  une  perte  ,  à  un  dommage.  Pe- 
ricolo ;  rischio  ;  periglio  ;  a{Tardo.  —  Incon- 
vénient. V.  -  t,  de  Jurispr,  et  en  matièrç 

Ec 


,8  DAN 

il'E..iux  et  Forets  ,  il  signihe  dixnis  ,  cu  di- 
xièine  ;  droit  (le  dixième.  L-i  ^'.ci'ma  pine. 
Le  Roi  a  dans  les  forets  de  Normandie  ,  le 
■  droit  du  tiers  et  d.inger.  -  T.  de  Mar.  Se  dit 
dei  rochers,  des  b.ncs  de  sable,  ou  de  vase, 
cachéisous  l'eau,  auxquels  un  vaisseau  peut 
toucher  ,  en  pisssnt  dessui  ,  ssns  en  être  en- 
dommagé, i^tncoli.;  ciaè  sache;  leccigne  , 
scogli  i    hnnchi   di  sabina. 

DANGtREUStMENT,  adv.  Avec  d.-,n- 
ger.  fencoliisamcme^feris'uosamcnte  i  dannt- 
samente  ;  g-ji:m:n-e.  ^  ,  ... 

D.-.NGE.<h.UX  ,  EUSE  ,  ad].  Périlleux  ,  qui 
met  en  daft^er  ,  qui  expose  au  danger.  l'c- 
riflioso  \  FeriCiiloso  ;  dannoso  ;  csn.aU  ;  ris- 
chioso; rischiivoU.  -  On  dit  qu'un  homme 
est  dingereux  ,  pour  dire  ,  qu'il  y  a  du  dan- 
ger à  se  fier  ii  lui ,  d'avoir  commerce  avec  Kn. 
i/sm  da  fugeXie;  da  teme' e.  -  On  appel.- 
aussi  homme  dangereux  ,  celui  que  l'on  vo.t 
}ropre  a  plaire  aux  dames,  et  à  s  en  lane 
f.imer.  Uom  amahlh  ;  ucm  fatto  fcr  farsi 
amar  dalle  donne.  -  T.  dcjurispr.  iergen; 
dangereux  ;  ceux  qui  ont  inspection  suc  les 
bois  où  le  Roi  a  droit  de  danger.  Guarda- 
boschi. ...  ,  ,.  T-  T->  1 
DANS,  rréposition  deheti.  En.  Dans  la 
ïh.imbre.  N.ila  stanca..  Se  promener  dans 
la  place.  yasscsgiarnMapiana.oninptay 
ta.  -  11  marque  aussi  le  temi.s.  Dans  peu  de 
îoiirs.  D'i  qui  a  pochi  g'ornl  ;  fra  poco.  D.ns 
l'espace  de  dix  ans.  {■lei  termine  ;  nd  corso  , 
nel  giro  di  diecianni  ;  in  duci  annu  -  L  etat , 
la  disposition  du  cor|>s  ,  de  1  esprit  ,  des 
mœurs,  de  la  fortune  ;  dans  1  accès,  dans 
le  fort  de  la  tievre.  Neil'  accession  della 
febbre.  -  Etre  d.ini  une  posture  contrainte; 
être  dins  un  gr  nd  emb  rra» ,  d  ns  la  co- 
lere ,  dans  l'eiijérance  ;  vivre  dans  [oisive- 
té ,  etc.  En  It.lien  r.-mours  :  N.l  i  nU  u  , 
nella;  In.  -  Avec,  selon.  D  nsledes.cin, 
dan-,  1..  vue  .  et.,  Lola  nnra  ;  cAi  id.a  , 
ce.  Dans  le  pimcipe  d'Ar.stotej  d  nslesen. 
de  iaint  Augu.tin.  Secondo  i  prncn  d  A- 
risiete' e  ;  secondo  ,  giusta ,  nel  sensu  di  ò- 
A    stillo. 

D\S-iE,  s.  f.  Mouvement  du  corps  qu- 
se  fait  en  cidence,  a  i  os  meuirés ,  et  or- 
dinairement au  son  des  instrumens  ou  de 
In  u.ûy  Dania  \  ballo;  danretta  ,  ridda;  n 
dani^:  lu  Sahare.  -  AvojrKiir.  i  la  d.nse  , 
c'est  avoir  beaucoup  de  d;sposuion  a  bien 
danser;  et  fi;.  avoir  une  grande  dispo.iMon 
à  la  chose  dont  on  p:-rle.  Lsser  atto  a  qual- 
che cosa.  -  Air  à  danser.  Canto  ,  suono  ,.a 
hal'o  -  Commencer  la  danse  ,  mener  la 
d.m.e  ,  se  dit  prov.  de  celui  qui  est  le  pri- 
miera f.iire  ou  .iSfuSir  quelque  chose,  en 
cuoi  il  est  suivi  par  les  autres.  Corniciar 
a  ballo;  menar  la  dan^a  ;  guidar  chi  balla 
-  Entrer  en  danse  ,  c'est  se  mef.re  du  nom- 
■bre  de  ceux  qui  dansent  j  fig.  >  engacer  d.ins 
une  aftaire,  dans  une  intrigue  ,  dans  une 
guerre  ,  eic.  dms  laq.ielle  on  n  avoit  pn>  d  .  - 
bord  aucune  part  ti^trar  in  dan^a  ,  o  miai- 
lo  ;  impegnarsi  in  una  guerra  ,  m  un  "ttare 
te-  I.a  manière  de  danser.  Maniera  di  bal- 
lare,    d-  dannare. 

DANSE' ,  tE  ,  part.  V.  le  verbe. 
DAN>ER,  v.  n.  et  se.  Mouvoir  le  corps 
en  cadence,   à. pas  mesures,  et  au  son  de 
la  voix  ou   des  instrumens.    U-irrac;    bil- 
iare; riddare.  -    prov.   et  fig    Faire  daii.er 
fi   >i(!u'un,  c'.'ît  danner  b-en  de  l'exercice, 
"  bien   de  l'embarras  à  quelqu'un       pour   le 
réduire  à  ce  qu'on  veut.    Darda  fare,  oa 
A„   -  On  dit  aussi  qu'un  homme  ne  sait  sur 
ouel'  pied  danser,  lorsqu'il  est  dins   un  etat 
.  OÙ  il  ne  siit  p!ui  .lue  faire  ,  ne  sait  plus  que 
■  «■.evcnir.N"'!  sa  piu  a_  cUappigharsi     n  raa: 
.  farte  vo  l-'.fj;.-  '''■"""  *  ^"""■'-  ''-"■■'■""  ' 

""nANsÉuâ'.  s.m.  Cehii  qui  d.inse  ,  etp'us 
crdin.-iremerit  ..celui  qui  a  accoutumé  de 
danser  ,  ou  qui  fait  prof>-.sion  de  danser. 
Dan-iitort;  batter, no  ;  ballatore  ;  saltat.irc  ; 
t.  DÎinseur  do  corde,  c'est  un  homme  dont 
.  la  profci  ion  est  de  danser  sur  la  corde, 
HalUnixè  di  (i.ird<ii  funambolo. 


DAT 

D.'iNSr.UiE,  s.  f.  Celle  quid.mse,  ou  qui 
fait  prolcS',ion  de  danser.  Daniatnce;  baLa- 

d'ÀNTE,  s.  m.  T^  d'Hist.  nat.  Animal 
Connu  en  A  Irique.  11  a  une  corne  au  mdieu  de 
la  tête.   Dante.  ,    „. 

DAPHNUE,  s.  f.  T.  d'Oryctol.  Pierre 
figurée  qui  imite  les  feuilles  du  laurier.  Pietra 
fiiiui.na  delta  djfnite. 

DapNOMANCIE  ,  s.  f.  T.  d'Hist.  nat. 
Dvi,i„tiju  pur  le  moyen  du  laurier.  Dajno- 
man-iia,  o  sia  indovinazione  per  meno  dell' 
alloio.      ^ 

D'APRÈS,  prépos.  V.  Apres. 

DARClNE  ,  s.f.  V.  D.irse.  . 

DARD  ,  s.  m.  Sorte  de  trait  de  bois  dur , 
qui  est  ferré  au  bout  ,  et  qui  se  lance  avec 
la  m.iin.  Dardo.  -  T.  de  Jardm.  V.  Pistil. 
-  Sorte  de  poisson.  V.  Vandoise.-  Serpent 
V.  Acontias. 

DAiiDANAiRE  ,  s.  m.  Ancien  nom  quon 
donnoit  à  un  Monopoleur.  Incettatore;  mo- 

"dARD'E'  ,  ÉE  ,  pan.  V.  le  verbe. 
DARDER.    V.  a.    L3n,;er  une  arme    ou 

3uelqu'auîre  chose  ,  comme  en  lancerò::  un 
ard.  Dardeggiarci  tirar  dardi;  sa. tiare.  - 
Frapper  ,  blesser  avec  un  dard.  Vardegg  are  , 
e  ferir  con  dardi.  -  hg.  Lancer  ou  répandre 
qa  et  là.  Saettare,  vibrar  raggi ■  Le  soleil 
darde  ses  rayons.  Darder  un  reg..rd. 

DARDEUR,  s.  m.  T.  inusité.  Celui  qui 
darde  quelque  trait.  Saettatore;  arciere  ;  dar- 

DARlDAS.s.m.  T.de  Comm.  Taffetas  des 
Indes,  qui  est  tait  avec  la  soie  qu'on  tire  des 
herbes,  ipej'e  di  marnino  dell'  Indie. 

DARINS,  s.  m.  pi.  T- de  Cuit.i^.  Toiles 
de  chanvre  qu'on  f..brique  en  Cliamp,.Sne. 
tele  Al  canapa  della  .ìciampagna.      _ 

DARi01_L,s.  f  Petite  piècede  pâtisserie. 
lieiluigi.-!Ui  ;  pasticctto. 

DAKiOLElTE,  s.  f.  Nom  qu'on  donnoit 
autteiuis  à  la  co.iudente  dune  Héroïne  de 
Kùin.n.  La.ii.riera,  conjid.nte  d'una  troma 
de'  Rimari:  .      , 

DARIO ,J  E  ,  s.  m.  Ancienne  monnoie  des 
f'erses,  e.i  or  et  en  argent,  frappée  sous 
l'un  des  Darius.  Amica  moneta  fcrsmna. 
d'uno  de'  Oarj.  -  i_e  nom  de  D.inque  s  est 
donné  depi.i>,  par  exten>ion  ,  a  l'or,  qui 
s'est  trouvé^  utitre  de  lei  monno  es.  Vrojino 
al  carat,  d. IL  monete  de'     Duri. 

DAKNA.vlAi,  s.m.  T.  de  Comm.  C  est 
la  meileure  s^r.e  de  coton  qui  vienne  de 
Smy.  i.e.  lìambdiila  che  vien  da  Smirne. 

DAKSE.  s.  t.  1  ranche  de  poi. son  ,  tel 
que  le  saumon  ou  alose,  tetta  di  sermone  , 
d  Aiosa.  „  r    r 

DARSE,  ou  DARSINE,  s.  f.  La  partie 
intérieure  d'un  Port ,  laquelle  se  ferme  avec 
une  chaiiie  ,  et  où  l'on  a  accoutumé  de 
retirer  les  Galères  et  d'autres  batimens. 
Darsena. 

DARi'OS,s.  m.  T.  d'Anat.  Membr.me 
charnue  ,  qui  e,t  regardée  comme  un  véri- 
■a'-ile  musile  cu-ané,  d„nt  le  scrotum  est  in- 
térieurement revêtu.  Darton  ,  o  sia  tonaca 
a'ibiiKlnca  d.llo   scoto. 

DA.<rR£,  s.f.  Mal  qui  vient  surla  peau, 
en  forme  de  gratelle.  Serpigine  ;  empecjg- 
g'ne;  lohi.ca.  -  T.  de  Maréch.  iurte  d  ul- 
cère ,  <.u  se  forme  ordunirementà  la  croupe 
dts  chev.  ux.  ,.    „  .  ,    , 

DA.iTl  EUX,  EfSE,  ad|.  Qui  est  delà 
h:  ture  des  d  rtres.  Lbe  ideila  spe-^ic  delle 
e~  P  t' gii  li,  delle  volatiche. 

UASSERI  ,  s.  m.  Ministre  de  la  Religion 
dans  les  Indes  ,  et  disciple  de  Gourom. 
Ministro  della  Religione  nell'Indie. 

DATAIRE  ,  s.  m.  OiTicier  de  la  Cour  de 
Rome  ,  qui  préside  à  la  D.iterie.  Datario. 

D.^  lE  ,  s  f.  Ce  qui  marque  le  tems  et 
le  lieu  où  unclettre  aere  écrite,  où  un  acte 
aétcìasé,  e'c.  Data.-  Eu  matière  bene- 
ficiale :  jour  de  l'enregistrement  d'une  sup- 
i/lique  ,  polir  obtenir  un  bénéuce  en  Cour 
c'è  Rome.  Ainsi ,  prendre  da-e  ,  prendre  une 
date  d'un  tei  jour,  signihe  ,  faire  «nréjistref 


D    A    U 

ce  )0ur-là  une  supplitiue.  Dm!  le  mime 
sin,,  retinirune  ou  pluticiirs  dates. /'rtiìJdr 
.l'.ir.i.  —En  matière  civile  ;  retenir  une  date 
ch:z  un  Notaire,  c'est  retenir  le  jour  auquel 
on  veut  qu'un  contrat  soit  passé.  Fissare  il 
n'orno  d'un  Contralto. -Ç\'^.  Prendre  un  cert,  ;i 

is ,    pour  faire  ou    pour  exiger  quel,  : 

chose.   Pigliar  tempo. 

DATE',  ɣ  ,   part.  V.  le  verbe. 

DATER,  v.  a.  Mettre  la  date.  Metterla 
data.  -  On  dit  fig.  qu'un  homme  date  de 
loin,  |)0ur  dire  ,  qu'il  p.^rle  d'une  chose  arrivée 
d-puis  l.,ng-teins.  Parlar  di  cose  recchit  ^ 
Lntane. 

DATERIE  ,  s.  f.  L'office  duD.ata;re:  le 
lieu  et  le  Tribunalde  Rome,  où  s'expédunt 
les  actes  pour  les_  Bénéhces  non_  consi.to- 
riaux  ,  et  qucl4uefois  les  autres  Dénchics  et 
les  dispenses.  Dateria. 

DATIF,  s.  m.T.deGram.  Le  troiiième 
cas  dans  les  Langues  oiles  mots  se  décl:,ieni. 
//  dativo  ;   il  ter^o  caso. 

DATION,  s.  f.  T.  de  Droit.  L'acte  pir 
l.quel  on  dinne  quelque  chose  s  n,  qu'il  y 
au  libéralité:  en  quoi  la  dation  diffère  delà 
donation.  Dazione.  Dation  en  p.iyement; 
dation  du  tuteur.    Da-liune  in  paga  ,  etc. 

DAflVE,  adi.  d  r.'a  d'usage  oue  t'-ns 
cette  phrase:  Tutelle  dative  ,  pourd^e,  une 
tutelle  qu'un  Juge  ordonne  d'autorité  de  Jus- 
tice ,  en  donn.-iit  un  Tuteur  à  des  enfiai  s  i 
qui  on  n'en  a  point  donné  par  testameht. 
Tiite. a  dativa  ,  vale  a  dire  ,  data  per  autor  lU 
del    Giiidice. 

DATTE,  s.f.  Le  fruit  du  Palmier.  D^t- 
t^ru.  -  Espece  de  prune.  Sorta  di  susina. 

DATI  1ER,  s.  m.  Palmierquiporte  les  dat- 
tes. Palma. 

DATURE,  s.  f.  Plmte.  C'est  une  espècs 
de  stramonium  ;  elle  en  a  toutes  les  pcini- 
cieuses  qua'ités.  On  ne  laisse  pas  cereiid.uit 
de  la  cultiver  dans  quelques  jardins,  a  ciuse 
de  la  be Ulte  de  sa  fleur.  .Ipezie  di  piartu  che 
cJt  VISI  ne'  Giardini  per  la  sola  hellena  di' 

^"davantage,  adv.  Plus.  Pii'i;  dlpiir,  di 

D.ÂObÉ  ,  s.  f.  Sorte  d'assaisonnement  qiie 
l'on  fait  à  de  certaines  viandes.  Stufato.  -  La 
viande  qui  estassaisonnée  de  cette  sorte. Carntf 
stufata. 

DAUBE',  ÉE,  psrt.  V.  le  verbe. 

DAUBLR  ,  V.  a.  Cifre  à  -ou'is  de  poinir. 
Il  est  pop.  Patterc;  dar  de' p'igni.  -  fii.  et 
f.im.  Rai'ler  ,  méd  re.  Moiie^^  lare  ;  derider.-  ; 
dir  male  ;  sparlare.  On  le  dauba  bien  d.ins 
cette  comp,gnie. 

i:>AUBEUt<.,  s.m.  Qui  raille,  q.ii  médit. 
Il  est  fam.  Manregg'atore;  mal.dleente. 

DAUCU'.s.  m.  V.  Carotte. 

DAUGREBOT,  s.  m.  T.  de  Mar.  Petit 
vai. seau  a  un  pont,  dont  les  Ho'Kindois  se 
sirv  nt  pjiir  la  pèche.  Sorta  di  nane  pesa- 
rccc  .1    d'I  gli  Olandesi. 

DAVIER,  s.  m.  Instrument  de  Dentiste, 
fait  en  forme  d-'  ten.nlle  courbée,  dont  on 
se  sert  pour  arracher  les  dents.  Cavadenti; 
cane.  -  T.  d'Imprim.  Petite  patte  de  1er 
ou  de  bois,  qui  Sert  à  maintenir  par  en  bas , 
le  pe'it  tympan  d.-.ns  l'enchassure  du  grand. 
Dado  op-rone. 

DAUPHIM,  s.  m.  Bec  d'oie,  poisson  porc, 
porc  de  mer.  Poision  de  mer  cdt.-.cé,  qill 
a  de  la  rcsiemhlar.ce  avec  le  Mars.iuMi.  Del- 
fno.  -  Ti're  que  porte  le  premier  fils  da 
lUii  de  France  ,  dur.rt  la  vie  de  son  père. 
//  delfino  ;  primogenito  del  Re  di  Francia. 
-En  A^trl>nomie,  c'estle  nom  d'uneconstel- 
lation  del'hémi.phère  sentenirion.al.  Delfino. 
-  Chei les  Anciens,  c'écoit  une  m.ichine  de 
guerre  ,  que  depuis  on  nomma  Cerbeau.  V. 

^  D.iiuPHINE  ,     s.  f.  Titre   que   po"e  'a 
femme  de  Monseigneur  le  D.iuphi.i.   ZJ^i/iM 
di  Francia     -  Espèce  d'étoffe.    Delfina. 
DAURADE  ,     ou    DAURADILLE.  V. 

DAURF.'K ,  s.  f.  T.  Slchihyol.  PoissoRii» 
5t.  i'ierre.  Y- 


I 


DEB 

D'AUTANT,  V.  Aiitant. 
.Dh,  Hréposition  servant  A  marquer  pla- 
sburs  rapports  diti'ércns.  -  De  ,  seri  i  s^é- 
cui-;r  la  m.:titre  don:  un^  chose  est  taire. 
Une  tabjtiére  d'or;  une  table  de  mjibrc. 
itar:oU  d'oro  ;  tavola dimaimo,  —  Oi,  est 
scLivenì  un  pariitif ,  ou  particule  exrructive. 
IM  morcedu  de  pain;  un  verre  de  vin.  L':i 
to\-{o  di  fanc  ;  un  htcchhr  di  vino.  —  De, 
marque  le  rapport  d'appartenance  ,  ou  de 
relation.  Le  livre  de  Charles;  le  his  du 
Roi.  li  Uhro  di  Carlo  ;  il^^lio  dU  il:.  -  De  , 
«"^m'uie  pour  pendjnt  ou  durant.  11  e>: 
\  'I  de  iour  ;  il  est  arrivé  de  nuìr.  Parti  d: 
,  o  mi  giorno,  e  giunse  di  noiej ,  o 
2  n^-tn.  —  De  ,  se  dit  pour  touchant ,  sur. 
i'.  r  ■.  r:i  de  cet'e  ..lìaire.  ParLidmo  di  jiujfu 
affare;  octroi  qutsuj'acznda.  —  De,  siguiue 
à  cau<e.  Je  suis  charme  de  sa  fo.'i.uie.  /j  Au 
gran  gusto  dilla  sua  forlunj.  -  (Jn  le  met 
ariiii  devant iiuelqaes.idvcrbes.  De  près,  de 
\(b\n.  Dayicino;  da  lontano.  -  Il  es:  adver- 
bial, étant  joint  à  quelque  subsiaiui;.  De 
tr.'vers ,  de  côté  ,  de  concert ,  de  conserve  , 
deçà  ,  delà,  fer  o  d!.  -  Il  se  met  souvent 
devant  I  infinitif  des  verbes ,  soit  après  un 
vethe  ,  com.ne  cesser,  achever  de  dire, 
tìclier,  s'ettorcer  de  Lire,  etc.  soit  après 
un  nom.  11  e.t  mal-sisé  d'êrre  jeune  et  saj;e. 
Il  éiû!t  cap.ible  d'entreprendre.  En  Italien, 
on  dit  tou'iours:  Di.  -  De,  .'.  éposition  de  lieu. 
KestvemideLyjrientanirieiours.£!j.-De, 
$edit|)Our  depuis.  De  Rome  à  Lyon  ,  ilya 
tant  deheues.  Da. -Lì  discussion  da  tous  les 
atitrps  emplois  de  De,  appartient  à  la  G.-.un. 
maire.  —  De  ,  en*re  dans  U  formation  de 
pUisieurs  mots  composés ,  et  leur  donne  un 
sens  opposé  à  leur  primitif.  On  trouvera 
dans  le  Dictionnaire  ,  les  mots  for.mej  ùe 
cet'e  prépOiitio",  que  l'usage  a  autori. es. 
—  De  par,  espèce  de  formule  ,  pour  dire, 
au  nom  d  ; ,  p."r  l'autorité  de.  De  par  le  Roi. 
De  par  .Monseigneur.  Per  ordine  ;  yer  farte  ; 
B^r  autorità  ;    per  comando  ,   ec. 

VE',  î.  m.  Petit  morceau  d'os  ou  d'ivoire  , 
t^^    ■  :-,Te   cubique,    ou  à  six^  faces ,    dont 
,iî  est  marquée  d'un  dînèrent  nombre 
r  n-s,  depuis  un  jusqu'à  si.x  ,  et  qui  sert 

;  r.  OaJo.  -  On  dit ,  avoir  le  dé,  pour 

d:.",  jiuer  le  premier.  y^i'«r(',i.-nj.TO.  Flatter 
ledè.  V.  Flatter.  -  Rompre  le  di.  V.  Rom- 
pre. -  On  dit  fig.  et  fam.  tenir  le  (.'ëd-ns  une 
compagnie,  pour  dire,  vouloir  se  rentire  le 
maitre  de  la  conversation,  /l/ec  tenere  ta 
campanella.  -  On  dit  prov.  et  lîg.  Le  dé 
en  est  jeté  ,  pour  dire  ,  qu'on  a  pris  son 
parti  ,  qu'on  est  résolu  à  faire  telle  chose;  et 
«ans  le  même  sens,  on  dit,  le  sort  en  es: 
ielc.  li  dado  e  tat:o;  ella  è  hattuta  ;  i/atro 
li  heco  all'  ocai  la  cosa  i  Jatta.  -  On  dit 
fam.  à  vous  le  té  ,  pour  dire  ,  c'est  ;i  vous  à 
psrler  ,  à  répondre,  à  agir.  A  vol  ti;cca  a 
parlar;  ,  a  rispo-jdcre  ,  ec.  —  T.  d'Archit. 
Cube  de  pierre  ,  de  bois  ou  de  marbre  ,  qui 
fait  la  partie  du  milieu  o'un  piéi'estal.  Dado; 
euho.  —  l'e'it  instrument  de  cuivre  ou  d'autre 
met..!,  dont  on  se  garnit  le  bout  du  doigt, 
«'•que'q'iefois  le  mi'ieu  du  doigt,  pour  em- 
pêcher qu'il  ne  soit  b'.essé  de  l'aiguille  en 
cousant.  Di'a'c  ;  anello  da  cucire.  —  Dé  a 
emboutir,  ouBoutero'e,  oubi''ot.  T.  d'Oi-* 
yi»-j.Iiistrumen-cle  fer  avec  un  creux  ,  pour 
emboutir  un.^  pièce,  liottor.îcra. 

DEAKTlCULA  f  ION  ,    s.  f.   V.  Diar- 
thro?. 

DF.'SACLF.  ,5.  f.  La  rupture  de  glaces, 
<]ui  arrive  tout  à  coup  aj-rès  qu'une  rivière 
a  été  prise  long-temis.  L'iirproviso  sclogH- 
mento  d'an  fii-ne  ch'  è  s;a;o  eran  l'.mfo 
diacci  Ito.  —  Debarrassement  d'un  Po-t  , 
tltund  on  retire  les  v.àssejti.x  vides ,  pour 
approcher  du  rivage  ceux  qui  sont  chirgés. 
Lo  sgomberare  ehi  sì  t'a  d'un  l'orto  ;  col  tirar 
da  pa'rc  o  metter  in  secco  le  nari  scar-chc 
per  lanciar  liiero  l'accesso   a  quelle  che  ap- 

m^jÂCLE-,  ÉE.  par-.  V.  lev.-rhe. 
H\.=^  '.CL-AiENT,  s.  m.  Le  mo-cnt  de 
I»'  oesacle  des  glacss.  li  memento  in  cui  «„ 


'       DEB 

fiume  diacciato  comlr.cia  a  drsciorsi  !  scorrere 
■tn'  altra  tolta.  —  Débàcle.  —  L'action  de 
dcbacler  des  vaisseaux  ,  des  b,ìteju.x.  ho 
:^onìb.:iare  un  tono,  il  far  ritirare  le  navi 
^^arche  ,  ce.  V.  Débàcle. 

Uc'iSACLER,  v.  a.  Débarrasser  lesPorts, 
iaissnt  retirer  les  vaissct.iX  vides  ,  po.ir 
f.  ire  approcher  du  rivage  ceux  qui  sent 
chargés,  ò^ombsrare  un  porto  ,  ec.  V .  Dc- 
Ijacle.  -  Ocer  les  barres  des  portes  et  des 
fenêtres  des  maisons  qui  étoient  fermées  ; 
les  ouvrir,  les  débarrasser.  Skairarc  ;  spa- 
lancare; aprire  porte  o  finestre.  —  v.  n.  ^e  dit 
des  riv.èrcs  don:  les  glaces  vîennen:  à  se 
rompre  to.it  à  coup  ,  et  a  suis-re  le  cours  de 
l'eau.  D  sciarsi  ;  U^ucjarsi;  farlandosi  de' 
Jiyml  alUrctiC  i  ^lilacci  ti  sclUt;ono  tutto  a.  un 
tratto. 

pL'UACLEUR  ,  s  m.  OfHcier  de  Ville 
qui  donr.e  >es  ordres  pour  f.  ire  débà -1er  les 
Ports  ,  et  qui  préside  au  bi^la^c.  Ci,  Ua.io  Jl 
porto  ,  o  Uj/i^iale  destinato  a  Jar  sg.imb^rare 

Dt:aAGt)ULE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe, 

DE'UACoUlEH,  v.  a.  Dire  indiscrète- 
ment ce  qui  vient  a  la  bouche.  11  cit  bas. 
Chlacchzrare  ;  ciarlare  ;  panar  da  sciocco  ; 
tatameriare  ;   berlingare. 

DE';i.-.GOULEU.^,  s.  m.  T.  bas  :thu:- 
site.  Celui  qui  parlo  i.idiicrèt^ineiit.  Ciarlone; 
ciaramella  ;    berlinghiere. 

Dii'ii.ALLEk,  v.  a.  Défaire  une  balle, l'ou- 
vrir; tirer  quelque  marchandise  d'une  baile. 
Sballare;  ap-lre,  scioglierle  balie. 

DE'iiANDADE.  te  mot  ne  se  di:  qu'en 
ces  phrases  adverbiales  :  aller  à  la  déb.uiilade  , 
c'est-à-dire ,  par  troupe  et  sans  ordre.  Disor- 
>itnatamcnte  ;  senz'ordine  ,  ail*  avv'îlupyata  ; 
cj' fusamente.  -  Vivre  à  la  déb.j..dade  ; 
vi.re  à  la  rnaniére  des  .Sold.;ts  qui  se  dé- 
bandent ,  qui  vivent  en  libertinaga  et  sans 
discipline.  Dissolutamente  ;  sfrenatamente  ; 
alla  scapestrata.  —  ng.  .Mettre  tout  a  la  dé- 
band.ide  ,  laisser  tout  à  la  débandade  ;  t^ban- 
djuner  le  som  de  son  bien  ou  de  quelque 
affaire  ,  comme  une  chose  désespérée.  Las- 
cia'ogni  cosa  in  alb.indono. 

D£';iA.<Dit.'  ,    tE  ,   part.  V.  le  verbe. 

pè:'l;A.\D£.VlSNr  .  s.  m.  Acton  de  se 
débander.  Il  se  dit  principalement  des  trju- 
pes.  Le  sbandarsi  d'un  esercito.  -  Action  de 
détendre.  ti-.Ussaùone;  allmta-nertj. 

DE'IJANDER,  v.  a.  Oter  une  b.nde  ou 
un  bjudeau.  Jt.iji(ire;  sfasciare  ;  sciogliere, 
tor  ia  benda.  —  Détendre  un  arc,  un  pisto- 
let. Allentare;  rilasciare;  scaricar  l'arco, 
la  pistola  e  simile.  —  k%.  Se  déb.5nder 
["esprit,  c'est  donner  un  peu  de  relâche 
à  son  esprit.  Rlcr:arsi;  sollevarsi  ;  lasciar 
i'applicaitoni  ;  /.'rendere  un  po'  di  sollievo. 

—  La  teins  se  dcb.inde  ,  c'est  lorsqu'il  com- 
m-nce  de  s'ado.icir  ,  aptes  une  fotte  gelée. 
"l'ijarsl  ;  addolcirsi.  —  v.  r.  Se  dit  des 
armes  don:  le  ressort  se  détend  de  lui-même. 
Allentarsi;  rllasclarA.  -  11  se  dit  aussi  des 
soldats  qui  se  dispersent  confusénent  pour 
Pdler  ,  pour  se  retirer  ,  ou  pour  s'enfuir. 
Sbandarsi.  Toute  l'année  se  débanda.  /  utto 
l'e  erc'tj  si  shan^lh, 

.  DE'SANQULR  ,  v.  ?.  T.  de  Jeu.  Gagner 
rar,;»n:  o,i  le  fonds  du  Banquier.  Slancare; 
v'nce   t  ero. 

D.Ì'tìAi=nSE',  ÉE.  part.  V.Ievftbe. 

DS'a.\PTliEPv  ,  v.a.  Un'aguèr.-  d'  s  ge 
q.i'eii  cette  phrase;  il  se  fe.-oit  pKitôt  dé- 
baptiser ,  que  de  faire  telle  chose  ,  pour  dire , 
]i  renoncerolt  plutôt  à  son  baptême.  II  est 
fam.    Shjltsiiarsi  ;  Car  sbattetzare. 

D£'3A;<Iî0UILL£'  ,  tE  ,  part.  V.  le 
verbe. 

DEBARSOUILLER.v.  a.  Nettoyer, dé- 
crasser  le  visage  d'une  personne  brrbouillée. 
Nettare;  lavare;  mondare  ;  purgar  lavando. 

—  v.r.  Nettarsi  ,  ec. 
DE'BAKCADOUR   ,    s.   m.    Lieu  établi 

i^oar  cébarquer  ce  qui  est  dans  un  vaisseau. 

DE'iìARDAtiE,  s.  m.  Action  de  uébarcl«. 
5Ì4rce  «'  lesnami. 


DEB  iip 

DrB.\rsDÉ,   ÉE,  part,  levcrb;. 

DE'iJA.lUhK,  v.  a.  Tirer  du  boii  de  des- 
sus les  bateaux  ou  delà  rivière  ,  et  le  porter 
sur  le  bord.  Scaricar  un  ba'iello  dl  legnai 
tirar  \att:re  o  altri  legnami  a  terra. 

DE rf ARDEUR, s.  m.  Homme  de  journée, 
qui  débarde.    Sbarcatore;  facchino;   bajolo, 

DE'liAHQtJE',  s.  m.  Un  nouveau  débar- 
qué ;  un  hor.^ine  nouvellement  arrivé.  Venuto 
di  Juoii  che    i  poco  teni,o  ;    intendesi  d'un 

"dE'IìARQUE' ,  ÉF. ,  part.  V.  le  verbe. 

D!i'HARt,>UEMENr,  s.  m.  Act:on  p.ir 
laquelle  on  débarque.  Lo  sbarco.  -  On  dit  , 
des  troupes  de  débarquement ,  pour  dire  , 
des  troupes  destinées  pour  faire  une  descente 
en  pays  ennemi.  Truppe  da  far  uno  sbarco  , 
un'  i.ivasi&ne  In  paese  nemica. 

DS'hiAi\VUER,  v.  n.  Sortir  d'un  bâti- 
ment de  raer.  Sbarcar:  ;  user  di  barca  ; 
scader  dalla  nave.  -  On  d  t  subst.  audeb.it;- 
quer ,  pour  dire  ,  dans  le  tems  même  du  dé- 
barquement. Alio  sbarco  ;  ail'  uscir  di  barca. 
Il  se  trouva  au  débarquer.-  v.a.  1  irer  oit 
mettre  hors  d.i  vaisseau  les  marchandises, 
les  troupes,  etc.  Sbarcare;  r.ictter  a  terra  i 
cavar  dalla  barca. 

DE'tìARKASSE',  ÈE,  part.  V.  le  verbe. 

Ur.'KA.'.RAiSiiti,  v.  a.Oterl'emba.-ras, 
jrer  t.' embarras.  U  se  dit  au  propre  et  an 
iguré  ,  et  souventau  réciproque.  S'pacc:a-e  ; 
<S<.mh:ra',.  ;  disciorre  ;  tur  l'IniharaJiJ  ,  l'im- 
ptcco;  lioerare  ;  disinipignare  :  sbrogliare} 
sbri;  r:  ;  tor  d'imbroglio  ,  o  d'intrico  ,  dis- 
pastai a-e  ;  sbrattare. 

D£'3Ai<.;<his. ,  v.  a.  Oter  la  barre.  Sbar- 
rare. 

DE'3.\T  ,  s.  m.  Diitérent ,  confest.ition. 
Z?.v.;j  ;  r:s:a  ;  ^ustione;  Jlialtlmc-.w  ;  di. 
baitj  ;  dibattila  ;  gara.  —  En  T.  de  ;^r»ti';ue. 
Un  débat  de  compte,  c'est  une  contestti  an 
formée  sur  quelques  articles  d'un  compte, 
Di'c iss'fone  d'un  conta. 

Dt'HA  I  E' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

DE'ii.\  FER  ,  V.  a.  Oter  le  bât  de  dessus 
le  dos  d'une  bète  de  somme.  Sbastare. 

pt'i5.\rTUE,  V.  a.  Contester  ,  disputer. 
Dibattere  ;  contendere  ;  contrastare  ;  dispu- 
tare. —  V.  r.  .S'agiter,  se  démener,  se  tour- 
menter. Dibattersi;  dimenarsi.—  Disputer 
avec  clialeur.  D'sputare,  contendere  conosti- 
na\u>ne  ,  con  calore. 

DE'itAXrU,  UE,  p.-ir'.  V.  le  verbe. - 
Compte  bien  débattu,  cause  bien  débattue, 
pour  dire  ,  compte  bien  examiné  ,  cause  bien 
discu'ée.  Ben  esaminato  ;  ben  discusso, 

DE'BAUCHE,  s.  f.  Dérèglement,  excès 
dans  le  boire  et  dans  le  manger.  Crapula  ; 
goiiuvlglia  ;  s:ravl-;-io  ;  commessailune  ,  disor- 
dine; uhbriachci^a;  grand' eccesso  di  bere  e 
di  mangia-e.  -  Incontinence.  Di ssoliitex^a.; 
sfrenatei^.^a;  disonestà  ;  sbordellamin'o  ;  in- 
contincr.^a  ;  lussuria.  —  Honnête  téjouïssance 
d.ins  un  lepas.  Stravizio  ;  go\\>v'g''a  ; 
ricreai'one  ;  lo  si^iia^xare,  —  Ce  qu'on  fait 
ati-deU  de  l'ordinaire.  Straordinario  ;  solla\xa 
che  altri  prende  ài  rado.  -  C'est  une  deb  luche 
pour  lut  de  bwire  de  bon  vin.  C'est  uae  dé- 
bauche ,  quand  je  me  couche  si  tard.  -  Lieu 
de  débiuche.  Hitio'a;  bordello;  chiasmo. 

DE'BAUCHFJ,  ÉE  s.  m.  e-  f.  Libett'n, 
Ib.rtine,  celui,  celle  qui  aime  la  débauche  , 
qui  e.t  dans  le  dérèglement.  Dissoluto;  depra- 
vato; discolo  ;  sfrenato,;  libertino  ;  tavc-nerc  ì 
ghiottone  ;    borle'licre. 

DE'BAUCHE',  ÉE  ,  part.    V.  le  verbe. 

—  adj.  Qui  aiinc  les  plaisirs  déiordotuijs, 
qui  est  d  ins  te  libertinage .  Sregol.no  >  dato 
al  piaceri  i    disordinato;    sviato;    conotto  i 

"dE'JAUCHER  ,  v.  a.  Jeter  d.ins  la  dé- 
bauche ,     dans   le  vice.  Ci,rromp:re.\  sviae.. 

-  Corromp.-e  la  fìdéll'é  de  _q  ,^<  'qu'u^ii  ;  dé- 
baucher les  troupes  d'un  Général.  Frastor- 
nare; sviarli  Soldati  ;  corromperli.  —  Déba-.i- 
cher  un  domestica  le;  lui  faire  quitter  le  ser- 
vice de  son  rr,i  re  pour  aller  en  servir  un 
autre.  Sviare  ;  indurre  a  cambiar  paa'rvnt^ 
-Détjarncf  quelqu'un  de  sonjlevoii.  S'i* 


Ilo  DEB 

alcuno  dal  suo  doveri  ,  frastornarlo  dal  fur 
bene  ;  sedurre.  -  Faire  quitter  un  travail, 
une  occupation  sérieuse  pour  un  divertisse- 
ment honnête.  Frastornar  dal  lavoro.  —  Se 
débaucher,  v.  r.  se  jeter  dans  la  déliauclie. 
£>arsi  alla  d:ssolutc-iia  ,  alla  libidine.  Il 
s'emploie  aussi  en  bonne  part.  Laisser  les 
affaires,  et  débauchez-vous.  Svagarsi;  di- 
vertirsi onestamente  ;  ahbandonnar  le  serie 
t)cctipavuni  fer  sollevarsi  alluanto. 

DE'BET  ,  s.  m.  T.  de  Finance.  Ce  qu'un 
Comptable  doit  après  l'arrêté  de  son  compte. 
Dec-^  deve;  é  debitore  i  resta  in  debito  di, 
et.  -  Payer  sa  ch.irae  en  débe:;;  payer  en 
se  chargeant  d'acquitter  les  dettes  de  celui 
qui  la  vcnà.  Vagar  un  impiago  coli'  Incaricarsi 
ée'  debiti  del  venditore. 

DE'BIFFH',  ÉE  ,  part.  Rovinato;  guasto; 
indebolito.  -  Visage  débiffé.  Volto  smorto; 
pallido  ,  languido. 

DE'BlFf  ER  ,  V.  a.  GSrer,affoiblir,  mettre 
en  désordre.  11  ne  se  dit  guère  que  de  Testo- 
»n.ic.  Riiinar  lo  stomaco  ;  indebolirlo  ;  guas- 
tar il  temperamento  ;  sconcertarlo. 

DE'IJILE,  adj.  rie  t.  g.  Foiblc.  Debole;- 
jievole  ;  manco;  J'ralc  ;  spossato.  —  Esprit, 
mémoire,  imagination  débile.  Spirito;  im- 
maginazione devole  ,  fievole  ;  memoria  debole  , 
tnrra. 

DE'BILEMENT  ,   adv.  D'une  irianière  dé- 
bile- Debolmente  ;  fievolmente  ;  fiaccamen'e. 
DE'BILITATION  ,  s.  f.  AEFo.blissement. 
Debilititmento;  in t'r alimento;  scadimento   di 
forre;  <  ebilitaxione. 

DE'BlUTE',s.  f.  Foiblesse.  Debole-^\a; 
fievoUna. 

DEBILITE' ,  F.E  ,  part.  V.  le  verbe. 
DEBILITER,  v.  a.  AlToiblir,  rendre  dc- 
hile.  Debilitare;  affievolire;  indebolire  ,  sga- 
guardare;  abbattere;    infralire.    II  ne  s«  dit 
cuère  qu'en  parl.int  des  hommes. 

DE'tilLLARDR',  ée,  part.  V.leverbe. 
DE'BILLARDER  ,  v.  a.  T.  de  Chaipcnt. 
Enlever  une  partie  en  forme  de  prisme  tri.:n- 
Sulaire     cu    approchant,   qui    empêche  qua 
fune   des   faces  de  la  pièce  de  bois  ne  soie 
perpendicnlóire  .i  celle  qui  lui  est  contigue. 
far  pari. 
DE'BILLF.',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 
DE'iilLLHR  ,  v.  a.  T.  de  Batelier.  C'est 
dc'acher  la  corde  de  la  courbe  d'un  cheval 
cui    tire    un    bateau.     Sciogliere  t     cavalli; 
sbr-gHare. 

DE'iJlT  ,  s.  m.  Vente  ,  trafic.  Spaccio, 
esito  ;  vendita  ;  vcndiinento.  —  fig.  et  f-im. 
Facilité  de  parler,  maniire  de  s'exrrimer 
aisée  et  facile.  Facilità  e  bellei{u  di  pro- 
nuncia ;  favella  elegante  e  facile.  —  '/',  de 
Teneurs  de  livres.  La  page  à  main  gauche  du 
livre  de  raison  ,  où  sont  écrits  tous  les  artich's 
que  l'on  a  fournis  ou  payés  pour  compte  de 
ciuo'qu'uii.  Dibtto;  partite  di  debito, 

DF.'BITANP,  ASTE,  s.  m,  et  f.  Celui. 
celle  qui  déb'te  quelque  raîrchandise.  Vatdi- 
lor:  ,  venditrice  c  ritaglio. 
DEBITE",  ÉE,part.V.  le  verbe. 
_DEBITFF,  V.  a.  Vendre.  Ven<i.re;  spac. 
(lare  ;  esitare;  far  esi:o  ;  distrarre.  —  fiï*. 
Débiter  des  nouvelles;  répandre  des  nou- 
velles. Spacciar  frottole  f  novelle;  divulgare  , 
pvbllcare  qualche  cosa.  —  fig.  et  fam.  Débiter 
hîen  sa  marchandise  ;  parler  bien  ,  faire  bien 
un  récit ,  donner  un  beau  tour  à  ce  qu'on 
dit.  Variare  ;  favellare  con  facilità  ,  con 
garbo  ;  taecontarc  acconciamente  ,  leggiadr.i- 
mente.  —  Ccuper  du  bois  ab-ittu  pour  en 
faire  du  bois  d'ouvraj^e  ou  de  débit ,  tel  que 
des  planches ,  des  madriers  ,  etc.  Asciare  ; 
preparar  il  legname  da  mettersi  in  opera. 
"Les  Charpentiers  disent  aussi,  débiter  le 
bois  ,  qu.i:id  ils  mesurent  les  pièces  avec  la 
règle  et  le  compas,  et  qu'ils  marquent  les 

frandeurs  dont  ils  ont  besoin  .ivec  la  pierre 
lanche  ,  ou  ta  pierre  noire.  Marcare  e 
garbare  i  f  fîî'.  di  legno.  Il  se  dit  aussi  des 
marbres  des  pierres ,  etc.  —  T.  de  Mar.  V. 
Débiter. 

DE'BITEUR,  EUSE,  s.  m.  et  f.  CiU.i , 
celle  qui  débite  des  nouvelles.  11  ne  ie.  dit 


D    É    B 

qu*au  figuré  ,  et  en  mauvaise  part.  Novelllcro  ; 
novdii&rc  ;  colui  ,  coUi  che  dice  o  spaccia 
multe  novelle. 

DE'blTEUR  ,  TRICE,  s.  m.  et  f.  Celui, 
celle  qui  doit.  Debitore  ;  debitrice, 

DE'KIT TER  LE  CABLE ,  T.  de  Mar. 
Détacher  un  tour  que  le  cable  fait  sur  la 
bitte.  Shitturc  la  gomona* 

DE'BLAl .  s,  m.  Ce  mot  n'a  d'usage  qu'en 
ces  phrases  :  voila  un  beau  déblai ,  qui  se 
dit  pour  marquer  qu'on  est  bienheureux 
d'être  défait  de  (juelqu'un  ou  de  quelque  chose 
qui  incommodoit.  Il  est  fam.  Buona  furtuna  ^ 
buona  sorte  ,  buona  ventura  cIìc  si  ha  avuto 
nel  distrigarsi  ,  liberarsi  ,  disfarsi  da  cosa 
o  da  persona  nojosa  ,  importuna.  —  Les  terres 
que  l'on  a  enlevées  pour  mettre  un  terrain  de 
nivedU  ,  ou  pour  quelqu'autre  ouvrage  que; 
ce  soit.  En  ce  sens ,  il  est  opposé  à  Remblai. 
Terra  scavata,  —  T.deBûtimens.TTatMportdes 
terres,  provenant  des  fouilles  qu'on  a  faites  i 
pour  la  construction  «l'un  bâtiment.  Trjj/'orro 
della  terra  provegnente  dallo  scavo  delle  fon- 
damenta d'una  fabbrica. 

DE'aLAYE'.   iiE,  part.  V. le  verbe. 

DE'BLAYER;  v.  a.  Débarrasser.  On  dit. 
déblayer  une  maison  »  une  salle  ,  une  cour  , 
pour  dire,  débarrasser  uns  maison,  etc. 
des  choses  qui  y  sont  en  désordre  ,  et  qui  les 
embarrassent.  Ssomberare;  ripulire  e  metter 

DE'BLOQyE','ÉE',  part.  V.  le  verbe. 

DE'BLOQUER,  v.  a.  T.  ^7m;.vmr.  Re- 
mettre dans  une  forme  les  lettres  qui»  ayant 
manqué  dans    la  casse  ,     ont  été  bloquées. 

Mutare  i  rovesci. 

DE'BOIKE,  s.  m.  Le  mauvais  goût  qui 
reste  de  quelque  liqueur,  après  qu'onl'a  bue. 
Cattivo  (;usto  i  cattivo  sapore.  —  tig.  Chaprin 
et  dégoût  qui  suivent  ordinairement  les  plai- 
sirs. A^o/j  j/âjf/'Jio;  rincrescimentu  \  disgusto 
che  i  piaceri  cagionano.  —  Sujet  de  fàcluric  et 
mortification  que  donne  un  ilupérieur.  A/t>rtr- 
jïcaiione  ;    disgusto. 

DE'BOITE* ,  ÉE  .  part,  le  verbe. 

DF.'BOIÏEMENT,  s.  m.  Il  se  dit  en  par- 
Ijpt  des  os  qui  sonf  dépl.icéi  ou  disloqués. 
D'.i/t^. , amento  \  il    dîslogare. 

DE'SOITER  ,  V.  a.  et  r.Disîociuer.  Dh/o~ 
£are.  —  Il  se  dit  aussi  en  parlant  cfes  ouvrages 
de  menuiserie  et  d'.issemblage  qui  viennent  à 
se  déjo'ndre.  Disunirti;  scommettersi, 

DF/BONDE*  ,  tE  .  part.  V.  le  verbe. 

DE'BONDER  ,  v.  a.  0:cr  le  bonde.  Par 
l*usc'ta  aile  acque  ;  aÌ7ar.:  la  cateratta . 
—  V.  n.  et  r.  Sortir  avec  impétuosité  ,  avec 
aboiidrrace.  Traboccare  ;  uscir  con  ì-n^eto  , 
con  violenta;  rlbuccard -y  straho:care\  alla- 
C^re  ;  schi\\are\  sboccare.  ~  Oa  s'en  Ncrt 
aussi  fig.  et  fam.  Les  plevirs  qu'elle  avoir 
long-tems  retenus  débondèrent  à  la  fin. 
Si  sciolse  in  lagrim^;  prorupic  in  amarissîmo 

'dE'BONDONNE',  e'e,  part.  V.  son 
verbe. 

D£;B()\D0\*VER,  v.  ,1.  Otor  le  bon- 
d«.'f;.  Torre  i!  cocc'itme  dalla  botte, 

.DE*iiONNA!RE  .  adj.  de  t.  g.  Doux  et 
bieiifai^ant.  Mite  ;  benigno:,  clemente  ;  rv.an- 
scc*o  \  biiony.  !l  n*a  d'usage  daris  le  st vit.*  sé- 
rieux ,  qu'en  parlant  des  Princes.  —  fam.  Un 
homme  débounîtirc  e-t  un  sot.  Un  buon 
uomo,  -  Un  mari  f'ébonnaîre  ;  un  mari  qui 
souffre  patiemment  h.  mauvsisc  conduire  de  sa 
femme.  Manro  indulgente  ,  condiscendente, 

,UH'«C)NNAIRKMENT,  adv.  Avec  bon- 
té ,  .iVL'C  douceur.  Il  vi-^illit.  Benignamente  j 
con  mansuetudine  :  amorevolmente  ;  con  dol- 

"'Óe'BONNAIRETF;  ,  s.  f.  Bonté,  dou- 
ceur. Il  vieillit,  ììontà\  benignità'^  clemen\a\ 

*"dF;BORD*.  s.  m.  Terme  de  Méd.  Déhor- 
demcnt.  £jfiusso  i  ejfJnàimento  i  effus'one  ; 
r'.hocco. 

0E-B0RDE\  éE  ,  part.  V.  le  verbe.  - 
fie.,     et    U\.  Débauché  ,  dissolu  ,  déréglé. 
Di^u'Jur  •  ;  .sfrenato;,  licen-tioso  ;  traviato, 
,     DL-bORDEMENT  ,  s.  m.  Elévation  de» 


D    Ê    3 


eaux  d*;:ne  rivière  ,  d'un  lac  ,  d'un  fleuTJ 
au-dessus  des  bords  de  son  lit  ,  qui  est  cause 
de  l'inondation.  Ribocco;  trabocco;  trabocca- 
mento ;  ridondamento  ;  ridondanza  ;  escres- 
cenza d'acjiie  ;  sgcrgamento.  —  Décharge  de 
quelque  humeur.  Efiislone  ;  efflusso  ;  efondi- 
mento;  ribocco.  —  Débordement  de  cerveau, 
une  chùte  extraordinaire  de  pituite  qui  coule 
du  cerveau  et  des  conduits  s.ilivaires  par  le 
nez  et  par  la  bouche.  Scesa  d*iimori  dal  cer- 
vello. —  fìg.  L'irruption  d'un  peuple  barbare 
dans  un  pays  où  il  veut  s'établir. /nvjf/o/w, 
impeto  ,  inondazione  di  popoli,  di  soldati.  — 
Dissolution,  déhMche. Dissolutezza  ;  eccesso  ; 
disordine  ;  libertinaggio  ;  vita  licenziosa  ,  sca- 
pestrata .  ec. 

DE'BORDER  ,  v.  a.  Oter  lo  bord  ,  òter 
la  bordure.  Torre  l'orlo.  -  Terme  de  Guerre. 
Une  ligne  de  troupes  déborde  la  ligne  qui 
lui  est  opposée  ,  lorsqu'elle  a  plus  de  froiit  et 
plus  d'étendue  que  celle  des  ennemis.  Sten- 
dersi di  pili  ;  avanzare  le  file  opposte  de'  ne- 
mici. —  Il  se  dit  aussi  de  tout  corps  qui  a 
plus  d'étendue  qu'im  autre.  Sportare  ;  so- 
prastare; sporgere.  —  T.  de  Mar.  Tirer  les 
écoutes  d'une  voile  pour  les  carguer.  Tirar 
le  scotte  per  imbrogliar  le  tele.  —  v.  n.  Sor- 
tir hors  du  bor^.  Il  se  dit  proprement  des 
rivières  ,  et  dans  ce  sens,  il  est  aussi  récipr. 
Traboccare;  sboccare  ;  t:^dondare,  sgorgare.  — 
T.  de  yV jr.  Se  détacher  d'un  vaisseau  qu'on 
avoit  abordé.  Scostarsi  ;  allontanarsi.  —  se 
dit  ausii  des  habits  ,  des  étoffes ,  quand  le 
bord  de  l'un  passe  celui  d  j  l'autre.  si>orgere  ; 
avanzare  ;  stendersi  in  fuori.  -  Se  déborder  , 
V.  r.  Se  répandre.  Il  se  dit  des  hvimeurs  du 
corps  humain  ,  et  particulièrement  de  la  bile. 
Spandersi  ;  diffondersi.  -  tig.  Se  déborder 
en  iniures  ;  exhaler  sa  colère  en  injures  ,  vo- 
mir des  injures.  Prorompere  In  ingiurie  ;  dir 
villania  ;  sfig irsi   oltraggiando  senza  rilegno. 

-  tn  mor.ile  ;  se  livrer  aux  passions,  au  v:ce  , 
au  libertinage.  Darsi  alle  discolutezie  ;  ai- 
btndonani  sfj:«  r-tegno  al  iikertinaggia. 

DF.'Ki)SVF.'  ,   ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

DF.'bi)'>SER  ,  V.  a.  Il  se  dir  du  csbie  d'à» 
vai, seau  ,  dont  on  ,lém..rre  la  bosse  qui  le  re- 
tient. .SZ-jy^j'  una gomona. 

D;.'BOTTE',tE  ,  part.  V.  le  verbe. 

DE'BOTTER  ,  V.  a.  Tirer  les  bottes  à 
quelqu'un.  Civar  gli  s'ivali.  -  v.  r.^T;r.?r 
les  Iwttes  soi-même.  Cavarsi  gli  stivali.  -  Il 
«st  aussi  subit.  Le  débotter  du  Roi.  Tempo 
i".  cui  il  Re  si  fa  cavar  gli  stivali.  Il  se 
trouva  au  délMitt-.-r. 

DE'3i;UCHL',  s.  m.  T.  de  Comm.  Fa- 
cilité de  se  défaire  de  ses  marchandises ,  on 
d'autres  effets.  Mode  ,  facilità  ,  versa  ,  spc- 
dicnte  .  via  da  esitare ,  spacciar  le  mercanzie. 

Dt'KOUCHE' ,   i:e  ,  part.  V.  le  verbe. 

DF.'BOUCHEN4F.Nr  ,  s.  m.  Action  de 
déh^.uch.T.  La  spacciare  ,  io  stiirt-'.  una  cosa. 

-  F.xréiliciit  ,  movon  de  se  défaire  utilement 
de  billets  ,  de  marchandises  ,  etc.  dont  il 
n't-st  pas  aiié  de  hira  un  bon  emploi,  ou  de 
trouver  le  (!ebir.  V.  Débouché  ,  sust. 

DE'13(1UCHER,  v.  a.  Oter  ce  qui  hou- 
cho.   Aprire  ;  schiudere  ;   disserrare;   sturare, 

-  Dé'âouchflr  les  chemins ,  tes  passages  ;  les 
débarraiier  ,  en  ô'er  les  obstacles.  Spacciarei 
nettare.  -  T.  de  Med.  Evacuer,  oter  les  obs- 
tructions. Stumrc  ;  tar  le  ostruzioni.  —  On 
dit ,  Au  déboucher  d'un  défilé,  au  déboucher 
des  montagnes,  pour  dire,  .i  la  sortie  d'un 
(léli'é  ,  au  sortir  des  montagnes  ;  et  alors 
l'iu'lnitif  est  employé  comme  subit.nitif. /l//o 
sboccar  da  una  gela  di  montagne.  Il  s'emploie 
aussi  absolument  :  l'armée  débouclva.  L'eser-. 
cito  sboccò. 

DK'BOUCLF.',  ÉE  ,  D.nrt.  V.  le  verbe. 

DE'UOUCLER,  v.  a.  Oter  la  boucle,  les 
bnuc'es  de  ce  qui  est  biuclé.  Sfibbiare.  - 
Déboucler  une  lument  ;  c'est  ùtcr  lesbou- 
des  qu'on  lui  avoit  mises  ,  pour  empêcher 
qu'elle   ne  fiit  saillie.  Sfibbiare   una  cavMu 

-  Déboucler  des  cheveux  ,  c'est  les  délriser. 
Disfare  i   ricci. 

Dr.'BC)ULLI,s.  m.  T.  de  Teint.  Opér.itioa 
puui  éprouver  la  qualité  du  teint  d'une  étaoCt 


DEB 

ou  pour  lui   reudre  sa  première  blancVievir. 
Saggio  i  frola. 

DE'BOUILH  ,  lE  ,  part.  Provato. 

DE'BOL'ILLIR,  v.  a.  Faire  un  debouiUi. 

DE'BOUOUEMENT,  s.  m.  L'action  de 
déboiiqiier.  Shjici^mcnto  ;  uscita. 

DEbOUlJUfcR.  V.  n.  T.  de  Msr.  Sortir 
d'un  détruit ,  d'un  canil.  Usar  dall'  imboc- 
catura ,  </j  uno   stretto. 

DE'BOL'RBER  ,  v.  a.  Oterla  bourbe.  Ri- 
jiaiarc-,  riruLre  ,  cavare  ,  togliere  il  fango  , 
il  loto,  il  limaccio.  Débourber  un  bissind'e.iu. 
-  Rich.  Trév.  Or.  Voc.  et.  l'ont  pris  dans 
la  sig»iticatron  de  Désembourber.  Sfangcre  ; 

VE'HOViitjioiSEB. ,  V.  a.  T.  inusité.  V. 
Débourrer  ,  su  tig. 

DE'liOUKRE',  EE  ,  part.  V.  le  verbe. 

DE'BOURRER  ,  v.  a.  Oter,  tirer  la  bourre. 
Sborrare  ;  cavar  la  borra.  Il  n'a  guère  d'usage 
qu'ju  fig.  -  tìg.  et  fjm.  Débourrer  un  ieune 
homme,  c'est  lui  faire  perdre  le  m.nuvais  ton  , 
lui  donner  l'air  du  monde  ,  le  former ,  le  fa- 
çonner. Dìro^larc  i  digrossare  ;  ammaestrare  ; 
formare.  —  Il  est  ausii  rèe.  II  commence  .i 
se  débourrer.  Comincia  a  diroxiarsi  ,  ripu- 
lirsi ,  farsi  uomo. 

DEBOURS  ,  s.  m.  T.  peu  usité.  Avance. 
Anticipata.  -  Etre  en  débours  :  avoir  paye 
de  l'argent  pour  quelqu'un,  dont  on  n'est  pas 
encore  remboursé.  Aver  pagato  ,  avere  speso 
ici  danaro  per  un  altro.  Oa  dit  plutôt  Débour- 
sé. V. 

DE'BOURSE'  ,ÉE  ,  s.  m.  Ce  qu'il  en  coûte 
d'argent  cor.tutant  pour  l'expédition  d'une 
aftaire ,  pour  les  fournitures  de  quelque  ou- 
vrage,  etc.  l  danari  sborsati  ^  spesi,  l'anti- 
cipata y  cw  che  SI  c  pagato  ,  che  si  c  speso  per 
un  altro. 

DE'iiUURSE' ,  EE  ,  part.  'V.  le  verbe. 

DE'BOURjEME.NT.s.  m.  l'aiement  que 
l'on  f.iit  des  deniers  que  l'on  tire  de  sa  bourse. 
Lo  sborsare  i  sborso  j  pagamento   de*  propri 


DE'BOURSER,  V.  a.  Tirer  de  l'.irgent  de 
sa  bo.irse  ou  de  sa  caisse  ,  pour  faire  quelque 
paiement,  ou  quelque  achat.  Sborsare  ;  paga- 
re i  mettere  ,  calar  fuori  i  danari. 
'       Df.iiOU  r  ,  adv.  Sur  pied,   sur  ses  pieds. 
In  p'^dl  ;  in  piede  ;  ritto  ;  stante  }  sustantc. 
,   —  Un  dit  ,  être  debout  ,  pour  dire  ,  être 
!  hors  du  lit  ,  ère  levé.   Ksser  alj.ito  ;  esser 
!  uscito  del  lato  ;    esser  levato.  Et  on  dit  ab- 
solument ,  dcbc.it  ,    qusnd  or.  veut  faire  le- 
;  ver  des  gens  q.ii  sont  couchés  ou  assis.  Su  , 
I  su;    /cvarcvi.  —  .Mettre    debout,  se  dit  d.i 
'  hor. ,  iorsqu'on  \t  met  de  i3  hai-tt^ur.  litctterc 
'  fer  lo  ritto.  —  On  dit  d'un  ancien  bâ-.i.-nent   , 
1  quM  est    encore  debout  ,  pour  dire    ,  qu'il 
i  subsiste  encore.  Esistere  ;    sussìstere  ;   esser 
ancora  in  piedi.  On  dit  que  des  marchandi- 
I   ses  p.issent  dtbou'  par  une  ville ,  lorsqu'elles 
\   y  passent  sans  décharger.  Passar  a  diritta- 
I   ra  ifassarp^r  irmsito.  —  On  di-  tig.  et  lam. 
d'un  homme  ,  qu'il  ne  sauroit  tomber  que  de- 
bout ,  l'.our  dire  ,  qu'il  a  tant  de  ressources 
l   différentes,  que  si  l'une  lui  m.~;ique  ,  l'autre 
!    ne  lui  manquera  pas.    —  Terme  de  Marine.  W 
,    se  dit  d'un  ven>  ibiolument  contr.tire.  Vento 
'■    contrario  ;  vente  dì  prua.  —  Naviguer  debout 
1    à  Ij  lame  ,  croiser  la  lame  ,   c'est  quand  la 
I    lame  prend  le  vaisseau  par  l'avant,  et  *|u'ii  la 
coupe  pour  ì'^.ì^^ucct.  La  prua  al  mare;  na- 
yiffare  di  p'^ta  al  mare. 
DE'tJOUTH',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 
DE'BOUTER,  v.  a.  t.  de  Prat.  Déclarer 
par  arrêt ,  par  sentence  ,  que  quelqu'un  est 
déchu  de  la  demande  qu'il  a  faite  en  Justice. 
Dichiarar  lU'fittima  la    dimanda  di  alcuno. 
DE'BOUTONNE',  ÉE.parr.  V.  le  v«'be. 
—   Manger  a  ventre  déboutonné.  Mangiare 
a  crepapelle  ,  ou  a  crepacorpo.  —   Rire  à  ven- 
tre déboutonné.  Sganasciarsi  delie  risa  ,  o  per 
le  risa  ;  ridere  smoderatamente. 

DE'BOUTO.N'NER  ,   v.   a.  Oter,   faire 
sortir  les  boutons  d'une  boutonn-ére  ou  d'une 

Êanse.  Sbottonare;  sfibbiare  i  bottoni.  Se  dé- 
outonner.  Sbottonar».  -  fig,   «t   fam,  5s 


DEB 


déboutonner  avec  ses  amis,  c'est  parler  K- 
brement  avec  eux  ,  leur  ouvrir  son  cœur  , 
leur  dire  tout  ce  qu'on  pense.  Vuotarli  har- 
leito  ;  aprir  i  Meramente  il  suo  cuore. 

DE'13i\AlLLE',EE,  part.  V.  le  verbe. 

DE'BRAILLER,  iE  DE'BRAILLER  ,  v. 
r.  Se  découvrir  la  gorge  ,  l'estomac  avec 
quelque  indécence.  Spettorarsi;  spettorc\\ar- 
si  ;  scovrirsi  immodestamente. 

DE'.5RED0UILLE'  ,  ÉE  ,  part.  V.  le 
verbe. 

Dt'BREDOUlLLER  ,  v,  a.  T.  de  Tric- 
trac. Lever  la  bredouille.  Campare  o  scam- 
pare il  marcio.  —  On  le  dit  aussi  par  exten- 
sion ,  a  toute  sorte  de  jeux  ,  ou  en  d'autres 
occasions ,  quand  on  commence  à  gagner  ou 
à  faire  quelque  chose  a  son  tour  pour  la 
première  fois.  Cette  femme  est  revenue  du 
bal  sans  débredouiller  ,  c'est-à-dire  qu'elle  n'a 
point  dansé.  Oiieila  donna  e  tornata  dal  ballo 
sen\a  che  .ihbTa  dantato. 

DE'BRIDR'E,  s.  (.Terme  de  Muletiers  et 
Voyageurs.  C'est  le  prix  qu'on  paye  pour  un 
cheval  lorstju'on  ne  s'arrête  dans  l'hôtellerie 
que   le  tems  de  son  dîner.  La  biada. 

DE'BRIDE',  EE,  parc.  V.  le  verbe. 

DE'Bt<lUtR  ,  V.  a.  Oter  la  bride  à  un 
cheval.  Sbrigliare  ;  sfrenare.  -  tìg.  Sans  dé- 
brider ;  tout  de  suite,  et  sans  interruption. 
-  On  le  dit  aussi  des  choses  que  l'on  fait 
avec  une  extrême  précipitation.  Zn/ijr/a  ;  in 
rrata  ,  a  precipi-,io.  il  a  bientôt  débridé  son 
bréviaire. 

DE'BRIS  ,  s.  m.  Les  restes  d'un  vaisseau 
qui  a  fait  naufrage.  OU  avan-^i  d'una  nave 
naufragata.  —  hg.  Le  bien  qui  reste  a  un 
homme,  après  un  grand  revers  de  fortune; 
et  les  troupes  qui  restent  après  la  défaite 
d'une  armée,  d'un  régiment,  etc.  Avaif,o; 
resto.  --  Dégât  que  de  grands  tr.iins  ,  de 
grands  équipages  font  dans  les  Hôtelleries. 
Frangimenti  ;  le  cose  speliate,  infrante,  guaste; 

DE'lîROUILLE' ,  ée,  part.  V.  le  verbe. 

DE'BROUlLLEMENr,  s.  m.  Action  de 
démêler  ,  de  débrouiller  une  chose  em- 
brouillée. Scioglinento;  dilucidatione. 

DE'SKOUlLLE.l ,  v.  .a.  Démêler ,  mettre 
ordre  d.-.ns  les  cho»es  qui  étoient  en  coju\i- 
sicn.  Sciogliere  ;  distrigare  ;  strigare  ;  5»-;- 
Luppare.  -  11  se  dit  tip.  en  parlant  d'affaires  , 
de  questions  ,  d'intrigues  et  de  matières 
scmbbblîs,  pour  dire,  les  éclaircir  ,  les  dé- 
mêler. Z);7i;ciJjr«  ;  schiarire;  distrigare;  dis- 
cutere ;  dilucidare  ;  spianare  ;  strigare  ;  svi- 
luppare. 

DL'BRUTI ,  lE  ,  part.  V.  le  verbe. 

DE'BRUTIR  ,  v.  a.  Dégrossir  ;  oter  d'a- 
b.^rd  ce  qu'il  y  a  de  plus  ru..e  et  de  pl.is  brut. 
11  se  dit  principalement  <les  glaces  de  miroir. 
Di'oij^are  ;  digropare.  Délìrutir  une  giace  , 
un  marbré. 

DE'13J(UTISSEME.\-T  ;  s.  m.  T.  de  Mi- 
roitiers. L'art  d'„doucir  les  glaces. /<;;i(//,7i,-Hro 
de'  cnstaili. 

DE'BUCHER.v.  n.  Sortir  du  hois.  Il  se 
dit  des  bêtes  fauves  qui  sortent  de  l'envroic 
du  bois  où  elles  s'étoient  retirées.  Scovar  la 
fiera.   Il  s'emoloie  aussi  subst. 

DEBUSQUE',  i£  ,  part.  V.  le  verbe. 

Dt'BUsyUER  ,  V.  a.  Chasser  quelq..'un 
d'un  poiie_  avantageux.  Scacciare  ;  far  uscire. 
—  fig.  Déposséder  d'un  état  avantageux  ;  et 
cela  s'entend  ordinairement  d'un  concurrent, 
d'un  rival  qui  en  dépossède  un  autre.  Il  est 
fana.  Scacciare  ;  giuocar  un  sottomano. 

DE'BUT,  s.  m.  Le  premier  coup  à  cer- 
tains Jeux,  comme  au  Mail,  au  Billard,  a 
la  boule  ,  etc.  Il  se  dit  des  autres  i;ux,  par 
extension.  Cominciamento  del  giuoco.  —  On 
du  qu'une  boule  est  en  beau  début  ,  pour 
dire  ,  qu'on  la  peut  aisément  ôter  du  but  , 
ou  d'auprès  du  but.  Facile  a  coglier  di  mira  ,  a 
coglier  nel  bersaglio,  nel  segno.  -  tìg.  Com. 
mencement  d'une  entreprise  ,  d'une  affaire 
d'un  discours  ,  etc.  Principio  ;  cominciamento i 
introduzione. 

DE'BUTER  ,  V.  n.  Jouer  le  premier  coup 
ì  de  certains  jeux  ,  comme  au  MaìJ  ,  a  la 


DEC        iij; 

Boule  ,  etc.  et  par  extension ,  à  foute  sorte 
de  ^eux.  Giuocar  primo  ;  cominciar  il  giuoco, 
-  hg.  Faire  les  premières  démarches  dans 
une  profession  ,  dans  une  entreprise.  Prin- 
cipiare ;  cominciare  ;  dar  piincipio  ;  far  il 
pririo  passo.  -  v.  a.  Oter  du  b'.it ,  d'auprès 
du  b  it.    Cacciare  ;  torre  ;  portar  via. 

DEÇA  ,  adv.  De  ce  côté-ci.  Di  nui  ;  da 
■piena  farte.  —  Deca  et  delà  ,  adv.  De  côté 
et  d'antre.  Da  una  parte  e  dall'  altra. 

DE'CACHETE',  él.  part.  V.  le  verbe. 

DE'CACHETER,  v.  a.  Ouvrir  ce  qui  est 
cacheté.   Dissuggeitare. 

DE'CADE  .  s.  f.  Dixaine.  Il  se  dit  d'une 
histoire  dont  les  livres  sont  partagés  en  di- 
xaines.  Deca  ;  decina;   decade. 

DE'CADENCE,  s.  f.  Disposition  à  la  chute, 
état  de  ce  qui  tend  à  sa  ruine  ,  commence- 
ineiu  de  ruine.  Decadenii  ;  declinamcnto  ; 
r.irna  ;  dicaiùmento.  -  U'^.  Tout  ce  qui  va 
vers  le  déclin  ,  tout  état  qui  devient  moins 
avantageux  ,  moins  agréable.  Decadenia  ; 
scadenza  ;  declinamento  ;  cadenza, 

DE'CAGE',   ÉE  .  part.  V.  le  verbe. 

DE'CAGER  ,  V.  A.  Rick-  Oter  de  la  cage. 
SgaHiiare;  cavar  della  gabbia. 

DE'CAGONE.s.  m.  Figure  qui  a  dix  angles 
et  dix  côtés.  Il  est  aussi  adj.    Decadono. 

DR'CAISSE'  ,  ÉE,  part.  V.  'e  verbe. 

DECAISSER,  V.  a.  Tirer  d'une  caisse. 
Scassiate  ;  cavar  dalla  cassa  le  mercanzie  . 
e  simili. 

DE'CALOGUE ,  s.  m.  Les  dix  Com- 
m?nriemens  de  Dieu  ,  les  dix  Commandemens 
de  la  Loi  donnée  à  Moïse.  //  Decalogo  ;  » 
Comandamenti  della  Lcgpe  d'  Dio. 

DECA.VIE'RON,  s.  m.  Ouvrage  dans  le- 
quel on  raconte  les  événemens  ,  ou  les  en- 
tretiens de  dix  iours.  Dec.imeronc  ;  libro  di 
dieci  giornate.   Le  Decameron  du  Bocace, 

DK'CAMI'E'  ,    ZE  ,  part.  V.   le  verbe. 

DE'CAAIPEMENT  ,  s.  m.  L'action  de 
décamper.  //  levar  le  tende  ;  il  paiiirsi  che 
fu  l'esercito  dal  luogo  dov'  era  attendato. 

DE'CAMPER  ,  V.  a.  Lever  le  camp.  !«- 
var  le  tende  ,  gli  alloggiamenti.  -  fig.  et 
iam.  Se  retirer  promptcment  de  quelque 
heu  ,  s'enfuir.  Battersela  ;  fuggire  ;  dar  delle 
calcagna  ;  far  fardello. 

DE'CANAT  ,  s.  m.  Dignité  de  Doyen  ,  et 
le  tems  de  In  durée  de' cette  dignité.  De- 
canato ;  di'in'tà  ut  Decano 

DE'CA\lsES,  V.  n.  T.' de  Palais.  Rem- 
plir Id  place  de  Doyen  ,  en  faire  les  fonctions. 
Far  .'■■  veci  de!  Decano. 

DECAN'OMSr.K  .  v.  a.  Terme  de  Plai- 
santerie. Rayer  du  catalogue  des  Maints.  Sca- 

DË'CANTATION.î.  f.  T.  deCbymie.Cesc 
1  action  de  décanter.  Jravasamento  ;  decanta- 
Xtone. 

Df'CANTF.'  ,  ÉE,  part.  V.  le  verhe. 

DE'CANTER,  v.  a.  Terme  de  Chimie  et 
de  S'harm.Tcie.  Verser  doucement  une  liqueur, 
au  (ond  de  l.-quelle  il  s'est  fait  un  dépôt. 
Decantare  ;  travasare. 

DF.'CAPE',  ÉE,   part.  V.  le  verbe. 

DE'C;APER  ,  v.  ,1.  Terme  de  Chymie.  En- 
lever le  verd-tie-grrs  du  cuivre  avccdel'eaii 
forte.  Levar  il  verderame  dal  metallo  onde  si 
forma.  -  En  Terme  de  Cardler  ,  Efìnglier  , 
etc.  Décaper  ou  dérochirle  S!  d''arch,il ,  c'est 
le  nettoyer  au  moyen  du  trrtre.  Purgare  il 
fil  d.-  ferro  da  far  i  denti  de'  ca-di. 

DE'CAPITE,  ±E  ,  parf.  V.  le  verbe. 

DE'CAinTf.R  ,  V.  a.  Dccclier  ,  couper 
'a  tète  a  quelqu'un  par  ordre  de  la  Justice. 
Decafiitare  ;  mollar  il  capo  ;  tagliar  la  usta  i 
decollare. 

DE'CARRELE',  ÉE.part.V.  U' verbe. 
,D£'CARRELF.R,  V.  a.  Oter  les  carrea.x 
d'un  lieu    carrelé.  Smattonare  ;   torre  i  mat- 
toni ,   le pianeUe. 

DE'CASriLE  ,  s.  m.  T.  d'Architecture. 
Edifice  qui  a  dix  colonnes  de  face.  Di  dieci 
colonne  ;    che  ha  dieci  colonne. 

DE  CASSYLLABE  ,  adj.  de  t.  g.  Use  dit 
des  vers  françois  de  dix  syllabes.  Decasilla- 
bo ;  che  i  di  dieci  silUte. 


li*  DEC 

bt'CE'DE' ,  ILE. ,  part.  Dijunt»  ;  morto. 
f.  DE'CfUER  ,  V.  a.  Mjucic  de  mort  na- 
nirdU.  Il  se  r.ii  dis  |jfrst,i.iic,.  Aio.i.-c. 
■     «  DE.'ClilMJi'.t.,  V.  a.  Or.  ì' oc.  et  autres . 
Vieux  mot  q^ii  S'ttunuit  cter  ime   ceinture. 

'*''ÌDE'c'fclVi°,'u'^''r£.  part,  vieux, rot.  \ 
aui  on  a  ò;é  U  cciii  ure.  Cinto  ;  discinto. 

DfCfi,!:.' ,  UE.  P"".  V.  le   verbe 

Dh'CE'LtWI'.t'  r  ,  s.  m.  A^'.^M  da  dt- 
céler.  taksimcntu  -,  scojrrimt'ito  ;  manijcs- 
tattor.s;  rtv.'iui;'»'' "'"","*''=."•. 

Di-'CE'l-l.l'-.  V.  ,1.  découvrir  ce  qi.i  c« 
coche.  11  se  dit  duj  ciunes  et  des  p^rsonr.ci. 
J'alesirre;  iccyrin;  muuijcsmre;  ^ynau  ,  ri- 
levare un  '•S'ì''':  j 

Dt'Ct.\it!Kt.,  s.  n.  Le 
IVmiée  ro!n.  ir.e  ,  t 
nôtre.  D.-ccmlin.  ,       ,     ™ 

DfCfcM.vlENT  ,  ndvirb.  Dune  maniere 
decente.  L'ony.^r.ctolmintc  ;  itcctr.ten-.Lnte  ; 
acconcUmcntr,  dib!t;mcnte  ;  ti  huv.-.e  S'''V''- 

UECE.MV  llt.s.  m.  V.  Décemirirs. 

DfCEwVlRAL  ,  ALE,  ad].  Or.  Toc. 
«    «i/rr«.    QM  a   rapport  aux  Occemvirs. 

DE'CEMVIiUT.  s.  m.  Dignité  de  Df 
cemvir  ,  et  le  ter.is  que  diiroU  citte  dignue. 

DE'Ce'.vÌVIRS  ,  s.  m.  Magi5!r.n5 .  su 
jionbre  lie  o'X  ,  crées  pjr  la  Rei.ubliqvie 
Romaine  en  d:v.r.cs  oçcasijns.  JJcccnvin. 
—  Ob  appclloit  Ueccmvir  ,  chacun  de  ces  dix 
Magistrats.  ,  ,, 

DECENCE  ,  s.  f.  Honncete  extérieure  , 
"bi'-iiTe.inc;  quVn  doit  garder  d.ins  le  ge.te, 
les  itjbits  ,  e;c.  DiCcn%A  ;  decoro  ;  convcien- 
î,i  ;   convciicva:c-iiu  ;    mona    i:ru-,ia  ;    telu 

DE'CENNAL  ,  Ai.E  ,  adj.  Q'.ii  dure,  ou 
oai  revient  tous  les  i:x  ans.  D!c:nrish-,  d;- 
tcn^c;  di  dicci  anr.i.  -  On  .ippclloit  Décen- 
nales ,  des  IXu-s  qui  50  celcDraient  tous  es 
dix  ans  ,  et  d.Mis  lesquelles  on  t.;isoit  des 
vœ;:x  pour  les  Empt-reurs.  Dcccn.-iaii. 

DH'CENT  .  EN  i  E  ,  ad].  Qui  est  dans  les 
termes  de  I.i  décci.ce  ,  selon  ksreiîles  delà 
b.etiié.ince  et  de  l'honnêteté  extérieure.  U 
Ciiitc  ;  ccmencvoU  ;  dlcivoU 


dit  ha  bu 


aria  ,  hiona  erav"- 

DE'CEVTION  ,  s.  f.  Tromperie  ,  surpri- 
se, séduction,  il  n'a  guère  d'usage  quau  l^a- 
UK.lr^asno^  frodi  Jraude. 

DE'CE.lNti',  ÉE,  part.  V. le  verbe. 


DE'CERNER,  v.  a.  Ordonne  . 
menr,  ordonner  par  autorité  publique. 
■tare  ;  o-dinarc  ;  siabiiire  ;  iwrorr:. 

DE'Ct.),  s.  ni.  Mort  nattir.;llo  di 
sonne.  Morte. 

'  DECEVABLS  ,  adi.  " 


dlqiie- 
Decre- 


.Sujot  : 


être  tru 


il   est  vieux.  Corrivo  i/aciie  ad 


DEC 

de  bâton,  etc.  Darungranpttsnfy^unahuorti 
ciasior.a:.!  ,  i.v.  D>:charger  sa  colere  sur  quel- 
qu'un, c'est  lui  Idire  sentir  les  etfet»  de  sa 
colère.  ÒJoj;ar  La  ifiU,la  collera.  —  Tenir, 
décUrcr  qiuae  ,  délivrer  d'une  redevance  , 
d'une  der.vnde  ,  d'une  dette  ,  d'u;i  im.ót. 
l:l:crare  ,  j^r  ..-«■(anja  ;  scaricare.  -  U^- 
charï^er  un  regr.re  ,  u.i  contrat .  une  minute  , 
c'est  y  mettre  une  quiit.ince  Je  ce  que  l'on 
a  reijU.  Apyor  una  qncania.  -  Décliaiger  un 
accu>e  ,  c  est  porter  témoignage  en  sa  i.i- 
veut.  jjeyor  injavor^  d'un  liccuidto.  —  Dé- 
charger une  voile.  T.  it  l\lar.  C'est  lors- 
qu'elle est  coitée  ,  la  changer  de  situation  , 
en  lui  faisant  prendre  le  vent  dedans,  ^cn' 
rtcar  la  veLa.  —  Dé..harger  un  levain.  Icrmt 
de    Bouiar.gir.  Le  dél.'yer  ,     le    dusoudre. 


iito 


usli, 


ie 


DEt,EVANr,  ANTE  ,  et').  Qui  tromie, 
qui  est  propre  à  tromper.  InsannevoU  ;  lu- 
tir.ghi-.TO  i  l'allaee  ;  ingannoso. 

DtTEVOlR,  V.  a.  Séduire,  tromper  par 
cuclque  chose  de  spéciaux  et  d'ingaRCint. 
Sedu're  :  irt(:.tnnare  ;  gabbare  ;  gerahuUar:. 

D>'.''"f!AlNE' .  tK  ,  part.  V.  le  verbe. 

DE'CHAIHEME.'^T,  s.  m.  Emportement 
.extrême  contre  quîlqu'un  ,  en  paroles  111)11- 
ricnses  Furia  ;  scatenamento  ;  trasparto  ;  col- 
lera iiniiet;ijs.i.  , ,      ,         , 

UE'CilAlNER,  V.  a.  Ot«r,  détachjr  de 
la  cli'airie.  Scatena-e  ;  trar  di  ca::na  ;  dlschia- 
viicciare-,  disferrar:.  -  fig.  Exciter,  animer, 
irriter  contre  quelqu'un.  Accanare;  «.■«.^rc; 
éidinare;  af.n\{:,re  ;  inij.are  -.fr^niocarc;  ac- 
canire. ■  (is.  V.  r.  Rompre  ,  briser  ses  chaî- 
nes. Sc.^  Ci,-../;  sciarsi;  uscire  dalU  catena. 
—  S'emporter  ouvertement ,  avec  violence, 
contre  quelqu'un.  Scatenarsi  i  sollevarsi  con 
furia  ;  infjriar:  ;  a.rlec'arsi  s  imbtstiaiini.  - 
fig.  En  parlant  d'un  Rrand  oraiïe  ,  on  dit  qu  il 
scmbloit  que  tous  les  vtnt;  (ussci.ta.;cha'né,-. 
I  v:nti  infuriavano  ,  imi-crverssv.ino  i  farea 
eh-  fjtti  i  venu  si  fossero  scatenati. 

Ur:'CHAtAi-ID£.i  ,  V.  a.  V.  Désaeha- 
lander. 


DEC 

DE'CHALA>>ER  ,  v.  a.  r.  d'Econ.Rust. 
Oter  les  ecnalas  des  vignes  après  la  v.:nUaiige. 
'Jor  v.a  L  pali  dulie  viti;  scalare. 

DE  LiliìNf  ,  ».  m.  Vieux  terme  de  musi- 
que (pu  =i,;n:lioit:  Contre-point.  V. 

Dc.'Cfl.i.N  i  E',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

U.:.  i-ri.ANIEK  ,  v.  n.  Ribiitre  de  ses 
prétentions ,  de  ses  espérances ,  de  a  vanne. 
e'ji.i.-i;  .•L\ra.:r.  ,  diminuire. 

DfcLH.il  LRO.\i>  E' ,   £E  ,   part.  'V.  le 

DÈ'CHAPERONJJER  ,  v.  a.  Oter  le 
chapeton.  Il  ne  se  flit  que  des  oiseaux  de 
j.roie.  Uiscuppellnre. 

DL'CtlAKt»t.,  s.  f.  L'action  par  laquelle 
on  décharge  des  bardes  ,  des  baltots  ,  des 
marchandises,  des  charrettes,  des  teies  de 
Somme,  etc.  -icar.camento  ;  la  scaricare.  — 
—  Lieu  relire,  qui  seit  pour  la  commodité 
d'une  maison  ,  et  où  l'on  seire  ce  qui  n  est 
pas  d'usage  ordinaire.  Knostialio  ;  stanzino 
da  ripoivt  massen^je  di  puco  uso.  —  Un  ou 
plusieurs  coups  d*armes  a  teu.  òparo  ;  uno  ,  o 
più  tiri  d'arme  da  fuoco.  —  Décharge  uecujps 
de-  batL/iis ,  c'est  Cu  ba'.tonnades-  tiastonau  j 
basiun.iiura  ;  tempesta  di  bastonati.  —  Acte 
par  lequel  on  déeharge  quelqu'un  d'une  oDh- 
gation,  d'une  redevance  ,  d'une  chose  dont  il 
etoit  chargé,  òi-irico;  scincayone  ;  qultan- 
la  ;  ricevuta.  —  Ce  que  les  témoins  di,ent  pour 
uecn.irg.;r  un  accusé.  bi;ruvio  ;  discolpa.  — 
L'endroit,  le  trou  ,  le  tuyau  ,  la  grille  par  la- 
quelle l'eau  d'une  l'ontaine  ,  d'un  éiang  ,  d  un 
canal  se  décharge.  Sbocco  ;  uscita.  —  La 
décharge  des  humeurs  ,  c'est  ré.oulemiiit 
des  hu;neurs  du  corps  humain.  ii'rdVdm^nrj; 
corso  ^  scaricamento  d'umori.  -  Soulagement. 
V.  —  Décharge  de  ia  conscience  ,  c'est  l'ac- 
quit de  la  conscience.  Scarico;  sgravio  della 
consàen-ja.  —  1  -  de  jlf.:j-û.'i«.  Arcade  que  l'on 
fait  dans  l'épaisseur  d'un  mvir  ,  pour  soutenir 
un  grand  po_ids  qui  portcrott  a  laux.  Impos- 
tatura. —  J .  de  5<:r/-i:r.  (jrosse  barre  posée 
obliquement  en  maniere  de  traverse ,  dans 
une  pone  de  fer  ,  pour  entretenir  les  bar- 
reaux ,  et  pour  «mpecherle  chassis  de  sortir 
de  l'equerte.  Harra  di  ferro  posta  obliqua- 
mente It-*  cancelli ptr  ten<.r sii  stecconi  ben  coi- 
-egaù. 

Ut-CHAaCE',   ÉE,  part.  V.  le  verbe.   - 

On  dit  qu'un   cheval  est  aéchargé  ,  qu'il  est 

déchargé  d'encolure  ,    pour  dire  ,   qu'il  a  la 

taille,  l'encoluie  tìne.  Scarico  di  collo. 

DE'CHAKGt.ML.Nr  ,    s.  m.    Action   de 

dJcharger.  Scancain:nto  ;  searicajione  i  sca- 
rico; aiscanco;  iscmco. 

Ll>:'CrlAi\(,EUiK.  ,   s.  m.  ferme  de  Tis- 

ser.inl.    t,y!in(lre  de  buis,    autour  du-|Ucl  le 

i  iiisrand  roule    la    rode    qu'il    a  lane  ,    et 

qu'on  leve  de  desstis  la  pouriniére.  iiuUo  de' 

icssitori  a  cui  s'ki volge  la  tela. 
DECHA.-<GE1<,  v.a.  Oter  un  fardeaudu 

leu  où  il  étoit.  Scaricate  ;  discaricare;  alUr.- 

«erire  ;   alleviare  ;    sgravare.    -    Décharger 

son  estomac,  son  ventre  ,  c'est   le  soulager 

par  quelque  évacuation.    Scaricar  lo  storna--.i 

co  ;  U  r.ntre  ;    alleviarlo.   —   O'n  dit  qu'une 

drogu;  lié.harge  le    cerveau  ,    povir  d.re  , 

qu'elle  le  saul.ige  des  humeurs  qui  l'incom- 
modent. Scaricar  II  cervello  i  la  testa  ,  ce.  — 

hg.  Décharger  son  cœur,  c'est  découvrir  , 

déclarer  avec  franchise  les  sujets  de  douleur 

ou  de  plainte  que  l'on  a.  Palesare  :  m.tiijes- 

tare  i  scoprir  il  suo   cuore.  —    Décharg'îr  sa 

conscience  ,  c'est  satisfaire  .i  quelque  elione 

à  i\.ìoì  on  est  obligé  en  conseisnce.  :}earicare^ 

soddisfare  ,  sgravar  la  coic:rn^a;far  aicur.a 

cosa  a  scarico  o  sgravio  d  lia  coscen-ja.  — 

Décharger  quelqu'un  a'un  soin  ,  d'une  com- 
mission ,  etc.  c'est  l'en  soulager  ,  l'en  déli- 
vrer. Liberare  ;scailcare  ;  disunpegnare  ;  al- 

Uvi.irda  un  carico.  -  Décharger  un  arbr?  , 

c'est  en  couper  quelques  branche;,  quand  il 

es!  trop  chargé  de  bois.  Diramare.   -    Dé- 

charitcr  mie  a'rmeà  feu, c'est  la  tuer.  Spar.tri ; 

scirieare.  En  ôter   la    charge  avec  un   tire-  i  scaf'g'iare, 

bourre.  Scaricare.   -    Décharger  un  coupole  |      Dii'CHlFFRABI.E,  adj,  de  t.  g.  Q.11  pent 

p  j'nî  ,  un  coup  de  b.'iton  ,  etc.  c'e.,!  donner  J  erre  déchiffré.    C'ne  può  diefrirf. 

1  de  txiuts  Si  force  un  coup  de  poins ,  un  coup  I     DE'CHlt'fRE',  ÉE,  part.  V.U  vurlie. 


charger  d'uni  athure  sur  quelqu'un  ,  c' 
lui  en  remettre  le  soin.  Incaricar  alcuno  d'u"  1 
Cosa;  riposarsi  sopra  d'una  persona  per  uri 
apjare  ,  o  incombeii\a  addossatagli.  —  On  dit 
qu'une  riviere  se  décharge  dans  une  autre  , 
Oan.  la  nier  ,  pour  dire  qu'elle  entre  ,  qu'e','  ■ 
se  lette  clans  une  autre  riviere  ,  dans  la  m.r 
Scaricarsi  ;  metter  joce.  —  Ur.e  couleur 
décharge,  lorsqu'elle  se  déteint,  et  devu-i;; 
moiUi  chargée,  ."stignere  ;  scolorirsi. 

DECH-iKCiEUri  ,  s.  m.  Celui  qui  déchar- 
ge les  murclunotses.  Colui  cLe  scarica  i  bat: 
tali 

DE'CHARMER  ,  v.  a.  Resi,  et  aufes. 
Oter  un  charme  a  quelqu'un,  iorre  ;  disfar 
l'incantesimo. 

Dc'CU.Âa.N'E',  ÉE,  part.  'V.  le  verbe.  - 
ad],  tort  maigre  ,  qui  n'a  pLis  que  la  pea» 
sur  les  os.  Starno  ;  riagra;  scenuato  ;  spol- 
pato ;  macilento.  —  hg.  Style  décharné  jiin 
style  trop  sec.  Stile  incolto  ,  asciuto ,  privt 

Ij'E'CHARNER  ,  v.  a.  Oter  h  chair  de 
dessus  les  os.  Scarnare  ;  pjlpare  ;  levar  lu 
polpa.  —^  Amaigrir  ,  ôter  l'embonpoint,  ima» 
grare  ;  dimagrare  t  «C.V.  Amaigrir. 

DtLHAU.irid.' ,  ÉE,  par;.  ».  le  verbe. 

DL'CHAlJiVli.R  ,  V.  a.  lerme  d'Ecoiomie 
Rustijue.  Ouvrir  ,  soit  ..vec  la  bêche  ,  soit 
avec  la  charrue  ,  une  terre  que  l'on  n'» 
l-'ûuit  encore   cultivée.  Rompere  ;  scassare.    • 

DECH.-VUisE' ,  ÉE ,  part.  V.  le  verbe.  — 
Dé. haussée,  ad|.  t.  Epithete  que  les  Romains 
donnoientaux  Pièces  jouées  parleurs  .sliniesi 
parce  que  les  Acteurs  y  jouoient  sans  chaus- 
sure ,  c'est-à-dire  ,  sans  le  brodequin.  Epi» 
teto  elici  liomani  davano  aW  opere  teatrali , 
rappresentate  dagli  Istrioni. 

Dii'LHAUisEMENi  ,  s.  m.  La  façon 
qu'on  danne  aux  arbres  et  oux  vi:;nes ,  quand 
on  les  Ub.Kire  au  pied  ,  et  qu'on  ôe  quciqu» 
peu  de  la  terre  qui  c>t  sur  les  racines.  Scil^ 
laliira,  o  sca, lamento  degli  alberi. 

iJE'ClIAUuER  ,  V.  i.  (.)ter  ,  tirer  lei 
b:is  ou  les  souliers  a  quelqu'un.  Scaliate  ', 
cavar  le  scarpe  o  le  cal\:.  -  IJiehauiSer  des 
arbres  ,  c'est  ôter  la  terre  qui  est  .lurour  du 
pied.  Scalcar  alberi,  o  viti.  -  Déchausser 
les  dents  ,  c'est  les  découvrir  et  les  dér.icher 
delà  gencive.  Ói^ii't<"/'z  denti.  -  Déchausseir 
un  mur  ,  T.  d'Archit.  C'est  en  dégrader  leS 
f  jndem..-ns.  Scavare  ,  scalcar  ui  muro. 

DE'CHAUsiUlri.  ,  s.  m.  Insrument  tie 
Chirurgie  ,  q.d  sert  .i  séparer  les  gencives 
d'autour  des  d;uts  qu'on  veut  arracher.  5cfl^ 

^  DE  CHÉANCE  ,  s.  f.  T.  de  droit.  Perte 
de  quc'q.ie  droit,  fer.iita  di  diritto. 

DE'CHET  ,  s.  m.  Dmus.itipn  d'une  chose 
ou  en  elle-même  ,  ou  en  sa  râleur.  Caio  ;  di- 
minu{ione;  di  ninii'mtnto  ;  scemtmento  ;  C'iu- 
sirno.  -  T.  de  Mar.  La  dérive  i|ue  l'ait  un 
va  «îCvM.  Deriva. 

Dr,  CHSVELP,  ,   ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

Dt'CHii/ELER,  V.  ,1.  Arrich<>r  la  coiiure 
à  une  femme,  en  so'-e  qu«  seschev-'uJ 
soient  épirs  en  désordre.  Arruffare  i  capcgn; 


DEC 

DE'CH!FFRF.MENr,  s.  m.  Explication. 
II  se  dit  de  l'actiaii  de  déchiffrer,  et  de  la 
chose  même  qui  est  àéchi^ée-  SpUgayom , 
dic/i!^'.i^ton  dUU  cifirn  ,  e  l'atto  a:l  di- 
fiftrtirt . 

DECHIFFRER  ,  v.  a.  Expliquer  ce  qui  est 
écriren  ch.lf.e.  D.cic^an;  d'c'.Jeran  ;  d'cim- 
rare  la  cjcrj.  -  hi.  Lire  ce  qui  est  mJ  écrit, 
et  mj|-Jisé  à  lire.  Dici/cran.  -  Pénétrer 
dans  une  atraire  nbcire,  démêler  quelque 
cliJ^-' d'emb.rrjssé,  de  secret.  Sv'Jupf^rz-, 
}>:netrar addent  o;  syianjrcj  dîc' forare. ^~  De- 
chitVrer  quelqu'un  .  c'est  fjire  connoî'.re  un 
homme  ,  en  découvrant  ses  inclinations,  et 
ce  qui  lui  est  ;.rrivé  de  plus  secret  :  ii'*'^  à'-^ 
presquetoujours  en  mauvaise  pttrt.f*ir  cotto- 
jccrt  un.t  t-'crsoiiA  dicendone  tutto  il  male  , 
(he  se  nt  jj. 

DE'CHif  FREUR,  s.  m.  Celui  qui  a  la  clef 
d'un  ihiltre  ,  ou  qui  a  le  tulent  tli^  déchiffrer 
des  lettres ,  sans  en  avoir  le  chiffre.  Dtct- 
■frat  '■.  ;  dcc  f:rjtore  ;  d!tctu;/icore, 

Di:CH..^JETE\  tE,  part.  V.  le  verhe. 

DE'CHIQUETE  l,  V.  a.  Découper  en  f-i- 
jtnt  diverses  tailLdes.  Smir.unjre  ;  tcg!--x- 
lare  ;  stagliart.  —  11  se  dit  aujsi  ces  étotTes 
aiL\iu;lie.  on  fait  plusieurs  petites  taillades. 
rr..!.'jj;,£--  ;  c;;:rM.-'i;-'<:.  -  T.  à:  yotUrs 
de  terre.  Frre  plusieurs  trous  a  une  pièce, 
à  IVnHroit  où  l'on  veut  appliquer  une  oreille, 
un  m.inche  ,    '^tc.  Hncare* 

Pt'CHIQ'JErUi\E  ,  5.  f..  Moucheture, 
décou:*u  es,  t.iir..-.des  qu'on  fait  à  une  étoffe. 
Cinehch'-o  :    lraj>taslîo. 

DE'CHiRA-:;»  ,  s.  m.  T.  de  Mir.  L'action 
■de  dépecer  un  vieux  bireau.  Dl'facimento 
ii'  iir.j  ha-ci.  —  ^o\i  dedichirase;  ce'ui  qui 
provient  des  vieux  bateaux  que  l'on  dépecé. 
Ijcmot^  che  si  ricava  dalle  ba-c\e    vecchie. 

\3V:  H.'É,  ÌE,  part.  V.  le  verbe.  -  On 
■dit  f.'m  ju'une  tsm  ne  ,  uns  fille  n'est  pas 
trop  dé.aré;  ,  pour  dire  ,  q  l'elle  n'est  pjs 
laid-.  V.  L.id. 

DE'Crir^EMENT,  s.  m.  L'action  de  dé- 
chirer. Strac :■. imcnto  ;  laceramento  ;  sgu.'.'- 
eijtu-a.  —  fg.  Il  se  dit  du  cœur  et  de  la 
con.cience.  ^  t-rc'amento  \  strallo;  lacera- 
mento  i  rirtiu  ju  ;  rimerai  ero;  tormento;  am- 
•laida.  -  Dcch  renient  d'entrailles.  5.;.:<irc."u- 
'  mei'o  d'  vincere  ;  dolori  acuti  di  ventre, 

DiiCHlRER,  V.  a.   Rompre,   mettre   en 

Îièces  s.ìns  se  servir  d'in. trument  tranchant. 
I  se  dit  des  étoffes ,  de  la  toile  ,  du  papier, 
<lu  parchemin  ,  de  la  peau ,  des  chairs ,  et  des 
■choses  de  cette  nature.  Straccare;  lacerare; 
^iscerpere  ;  d'romfere;  sjuarc'are.  —  hg.  Of- 
fenser ,  ou'ragor  p.ir  de.  médisances.  Lace- 
rare ;  mordere  ;  offendere  ;  uUrag.^tare  CJn 
m3'dicen\e  ;  caluniùire  ;  spar'are  ;  dir  male 
di  q  ta'.cSeduno.  —  De.  hirer  quelqu'un  à  belles 
dents  :  en  d.re  tuut  le  m  «'  c:  l'un  peut  et  q.ie 
l'on  sait  Levar  i  pe\v  d'al:uruj.  —  On  dit 
de  certain'^s  douleurs  v:>/es  ,  aiguës,  qu'elles 
déchirent  les  entrailles,  l'estomac. /.^«r.ïre; 
torincntare  ;  squarciare  —  tit;.  Des  choses  qui 
donnent  beaucoup  de  compassion  ,  et  qui 
touchent  sen.iblement ,  on  dit,  qu'e'les  tîé- 
chirent  le  cœur,  l-î  en'rilles.  Sptarciar  le 
vlfC.-'-e.y  K  cuore;  la::rar  V  annua  per  cori- 
fa! i  m;  -  né.-lrrer  un  b-eau,  T.  de  Mar. 
Le  dépecer  pour  en  vendre  le  bois.  Dis/are 
una  harea. 

DE'CHIREUR,  s.  m.  T.  de  Coam.  Celui 
qui  ach..te  ries  bitcaiix  hors  d'état  de  servir, 

3ui  le .  dépecé  ,  et  en  vena  le  bois.  Mercante 
i  barche   i>ecch:e. 

DE'CHIRJRE,  s.  f.  Rupture  faire  en  dé- 
chirant. A',? /crc/o  i  stracciatura;  squarciata; 
rott:.'ra:    sci 'tu 'a. 

pÉCHOiR  ,  v.  n.  Tomber  dans  un  ét.^t 
moins  bon  qae  celui  où  l'on  étoi'.  icjderc; 
decadere  ;  venir  in  d^caden^a.  -  Il  commence 
à  déchoir  ,  pour  d  re  ,  qu'il  commence  à 
devenir  infirme.  Afralirsi  ;  decadere;  andar 
■  al  djchino  ;  divenir  ir.fi-mcclo.  -  Il  se  dit 
aussi  1  ■pi-iietiii-  des  choses;  et  alors  il  sieni- 
lie  diitimuer.  V. 

nr.'CHi'L.E',  ÉE,  part.  V.  1-  verbî. 
lie  v.liOU£R,  V.  a.  T.  de  Mar.  Relever, 


DEC 

remettre  à  flot  un  v.iisssau  échoué.  Scaglia- 
re y  rilewar  dall' mcaaiiu  ,  far  tornare  agalla 
un  hattl..7:emo  incagliato. 

DE  CHU ,  UE,  part,  da  verbe  Déchoir,  V. 

D,i'CIDE,  ÉE,  part.  y.  le  verbe.  -  On 
dit  qu'un  homme  es:  décidé  ,  pour  dire  , 
qu'il  est  d'un  caractère  f^nne  ,  et  q.i'il  a  des 
principes  dont  il  ne  s'écarte  point,  l/^^tn 
terni     ,  d'un  carattere  invariabile. 

DECIDE.\iENT  ,  adv.  D'une  mnière 
déc  dée.   Dec.  sitamente;  risolutamente;  as- 

DE'CUEA  ,  v.  a.  Résoudre  ,  déterminer, 
porter  son  iagement  sur  une  chose  douteuse 
ou  contestée.  Decidere  ;  de  tberare  ;  d^Jiiire; 
detérr,ttnare;  risolvere;  giudicare.  —  Tcrm-ner 
ce  qui  éfoit  en  contestation  ,  y  mettre  iin. 
Decidere  ;  terminare  ;  per  fite.  —  v.  n.  O.-- 
donij^r,  disposar,  V.  —  Porter  son  justement 
avec  trop  de  présomption  et  de  conìLUKO. 
Decidere  arditamente  ;  con  troppa  ffanehe^ia. 

-  V.  r.  Prendre  son  parti.  Ris:,lversi  ;  de- 
termiiarsi  ;  decidersi  per  una  caia. 

DE'Cl.MAaLE,  adi.  tie  t.  g.  Qui  est  sujet 
aux  dccimes.  Decimabile, 

DfClMAL,  ALE,  adi.T.  d'Artiihm.  On 
appelle  calcul  décimal,  .-rithmétique  décima- 
le, l'.'.rt  de  cilculer  par  !js  fract-ons  décim.i- 
les.  Calcolo  decimale  ;  aritnzettca  decimai. 
f-racîion  decimile  ,  celle  dont  les  parties 
sont  des  dixièmes,  des  centièmes  ,  de.  mil- 
lièmes ,   etc.   des    unités.  FrajtM  dec'ma  e. 

-  T.  de  Ju-trpr.  Ce  qui  a  rapport  à  la  dixme. 

DE'c'lMArÉUR  ,  s.  m.  Celui  (lui  a  droit 
de  lever  la  dixine  dans  une  Paroisse.  Deci- 

Dil'ClMATION,  s.  f.  L'action  de  décimer. 
Decimatone. 

DE'CI.VIE  ,  s.  f.  La  dixième  partie  des 
revenus  Ecclésiastiques  ,  levée  pour  quelque 
iHiire  importante  àia  Religion  o.i  ùl'Et..ti 
comm;  pour  les  Croisades.  Decima.  -  Au 
pluriel  ,  ce  que  les  Bénéliciers  p.iyent  tous 
les  ans  au  Roi  ,  sur  le  revenu  de  leurs 
benénces.    Decime   sovra    i    Beneùy    eccle- 

DE'CI.MÉ,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

DE'CLMER,  V  a.  i-'rendre  au  sort  chaque 
dixième  soklar  d'un  corps  qui  a  failli  ,  pour 
le  punir.  Decimare  ;  punir  i  soldati  coliievoU 
cas:\aT4one  d'ogni  dieci  uno. 

D.-rCiNPRE'.  Èï,  part.  V.  Ij  verbi. 

DECIN'rkER,v.a.t)ter  les  cin-resd'uns 
vo.'ite.  Oi'fare  ,  tor  via  le  centine  d'un  vu'to. 

DtClNTROlR  ,  s.  m.  T.  deMafonn.  Mar- 
teau dont  les  M  içoni  se  servent ,  ivù  a  deux 
ti'ilians,  tournés  en  divers  senj.  Gravina  a 
pen  a. 

DE'CIKER  ,  v.  a.  Triv.  T.  impropre.  0:er 
la    tire,   l'urtar  via  la  cera. 

DE'CiilF,  IVE,  adj.  Qui  décide.  Il  se  dit 
des     huses  et  de;  personnes.  Decisivo. 

DECblO.V,  s.  f.  Ké.olu'ion,  jusement. 
Il  se  dit  des  personnes  qui  décident ,  et  des 
matières  qui  sont  décidées.  Decisione;  sen- 
tenza. 

DE'CISIONNAIRE  ,  s.  m.  T.  inusité.  Qui 
dé-.de  f^ilemen-.  Decisore. 

DfCiilVE.MENr,  adv.  D'une  manière 
décisive.    Dici,ivan:nte. 

DE'CIsOlKE,.idi.m.  T.dePrat.  Il  ne  se 
dit  çiu'en  parlant  du  .erment  à'i\ne  Partie  qui 
décide  la  contesttition.  Decisivo. 

DS'CLAMATEUR,  s.  m.  Qui  déclame. 
On  anpelloit  ainsi  les  anciens  Khétetir,  qui 
f.  isr>ieRt  ries  exercices  d'éloquence  dans  leurs 
écoles.  Declamatore.  Aujourd'hui,  on  l<,dit 
d'un  liomrae  qui  récite  en  public;  mais  en 
ce  sens ,  on  n'a  épard  qu'au  ton  et  aux  gestes. 
-  On  dit  d'un  Orateur,  qui  a  plus  de  soin  du 
choix  des  pfroles  et  de  la  prononciation  , 
que  des  pensées  et  de  la  composition  ,  que  Ce 
n'est  qu'un  déclamateur,  et  on  appelle  styie 
de  déc'.mafeiir  ,  un  style  plus  figuré  et  plus 
ampoulé  qu'il  ne  convient  au  sujet.  Dipela- 

'  DE'Ci.AAIA'r'iON,  s.  f.  La  prononc'ation 
et  l'action  de  C£kii  qui  déckme.  Declama- 


DEC 


l'one.  —  Picce  d  élo.iuence  composée  pour 
être  décl.unce.  l'cciamajionc  ;  discorso  ; 
orazione  ;  arì.i^a  ;  .iiccrta.   —    Invective.  V. 

Dt'CLA.vIArpltvt,  adj.  de  t.  g.  Qiù 
appartient  a  la  déclamation.  Diclcmatorto. 

OE'CLAAIE' ,  ÉE  ,  p.,rr.  V.  le  verbe. 

DE'CLA.siER  ,  V.  a.  Prononcer,  réciter 
ï  haute  voix  et  d'un  ton  d'Or.iteur.  ije- 
cla.n.iie  ;  arhtgare  ;  recitare  in  pubblica  n 
rr.jdo  d'  Oratore.  v.  n.  Invectiver  ,  parler 
a/eccha'eur  centre  quelqu'un,  contre  quoi- 
que choie.    D. damare  ;  gridar  contro  ;  jar 

De'cLARATIF,  ive,  adj.  T.  de  Prat. 
I!  se  dit  .d'un  ncte  par  lequel  on  déc!.jre 
quel'Uie  chose.   D>.claraioriu, 

DECLAi<ATK>i\.  s.  t;  Action  de  déci  - 
rer.  D  cours,  acte  par  lequel  on  déclare. 
Dicr.iara{ione  ;  dichiaramento.  —  Loi  ,  Or- 
dunn.-nci.',  Cunstitu  lou  du  Prince  pour  l'in- 
terpré.ation  d'un  £dit.  Dichlara-^ione  ;  leg- 
ge i  or.Une  ;  cc'ito  ,  cc.  -  Déclaration  de 
gu?rrei  l'Ordonnance  par  laquelle  un  Prince 
déclare  la  cuerre  a  un  au're.  Dicliiaraiion 
di  g  ..rra.  —  T.  de  Prat.  Dénonibremen;  , 
énumération.  V. 

DEC:,.ARA  rplRE,  ad^-.T.  de  Pr.it.  Acte 
par  lequel  on  décl.-re  jurid.quement  quelque 
chose.    Ûeclaratorio. 

DECLARE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

DE'CLARhii.,  V.  a.  Ma.iifester,  faire  con- 
noitre.  Dichiarare  ;  paleta-e  ;  appalesare' j 
scop  ire;  man  testare.  -  Déclarer  un  (jér.ërj, 
(les  Ambassadeurs  ;  on  le  dit  d'un  Souva- 
rai.i  ,  lorsqu'il  les  nomme  pour  tels  publi- 
quement. Dich'arare  un  Generale  ,  un  /,m.^ 
basciadore.  -  Dé.larer  la  guerre.  Dichiarar 
la  guerra.  -  V.  r.  S'expliquer.  Dichiararsi; 
spiesaisi.  -  Se  mtnilester,  se  faire  con- 
noitre.  Dichiararsi  ;  manifestarsi  ;  a-pal-i* 
sarsi;  scoprirsi.  -  fsire  connoitre  par  quel- 
que démonstrùtion  publique  ,  qu'on  prend 
le  p.irti  d'une  personne  contre  une  r.utre. 
Dichiararsi  in  tavore  ,  o  del  partito  d'alcuno. 
-  Prendre  parti  dans  une  guerre  commencée. 

DE'CLIC  ,  s.  m.  Quelques  uns  écrivent: 
DE'CLir.  Fer  tourne  en  crorhet,  jttaché 
au  c.ble  d'une  sonnette  pour  enlever  le 
mouton.  Fein  a  cui  è  raccomaidato  il  maglio 
del  cauello  da   afondar  pali. 

DE'CLIN  ,  s.  m.  L'état  d'une  chose  qui 
penche  vers  sa  fin.  Decremento  ;  decresci- 
mento ;  scemamerito  ;  decad~n{a  ;  ftie  ;  ter- 
mine. -  Le  ressort  d'un  arme  à  feu  ,  par 
lequel  le  chien  d'un  pistolet  ,  d'un  fusil, 
vient  à  s'abattre  sur  le  bassinet.  Moliti  del 

DÉ'CLINABLE,  adj.  T.  de  Graram.  Qu( 
peut  ère  décliné.  Declinabile  ;  che  può  de* 

'  DE'CLINAISO.V  ,  s.  f.  T.  de  Gramm. 
Mun'ère  de  faire  i.aser  les  noms  par  tous 
les  cas  ,  dans  les  Langues  qui  en  ont.  D,;- 
cUna^^.one.  -  T.  d'As'ronom.  Il  se  dit  tjes 
astre;  ,  en  p.trlant  ce  leur  él.'ignenient  de 
l'Equ  iteiir.  Dec'-inaiione.  -  En  parlant  de 
l'aimant ,  il  si-tniSe  son  élcisnement  du  Nord, 
du  P(Vc.  D-cllniiiione    dell'ago  calamitato, 

DE'CLI.N'ANT,  ante.  adj.  Cadran  le, 
c'ii.ant  e.'  ce!.;i  .lui  ne  regarde  p.ts  directe» 
moi.î  quelqu'un  des  points  cardinaux.  Dccli^ 
narre:  che  dicl-na. 

DE'CLL'>iATE'JR,  s.  m.  T.  de  Cnor.omi.jue. 
InsTumenf  ,  par  le  moyen  duquel  on  dérer- 
rn'iie  la  déclinaison  et  l'inclinaison  du  plan 
d'tin   cadran    Declinatore. 

D£CLlN\TO;RE  ,  adj.  et  s.  m.  T.  de 
Pr.it.  Il  se  d:-  d-s  m^syensqti'on  r.!îègue  pour 
décluie^  une  Juriidiciicn.  Declinatorio. 

DE'CMTsf; .   i:e,  p-rt.  V.  le  verbe. 

DE'CLINER,  v.  n.Décuoir,  pencher  vçrs 
sa  fin.  Declinare;  cb/^assarsi;  calare;  eoirtin- 
dar  a  man-.are,  -  E.n  parl.int  de  la  Bous-» 
sole,  en  dit  que  l't-'euille  décline  de  tatit , 
pour  dire  ,  qu'elle  s'éloipno  de  tan;  ce  de- 
grès  du  Nord.  L'u^o,  la  cclamtta  declipa, 
-  On  dit  que  les  Astres  déi-hnent ,  pour 
[dire,  q.i'ils  s'éloijnent  de  l'Equateur.  Gli 
\  Astri  declinano.   —   v.  a.   T.  de  Grîtom. 


ii4  DEC 

Faire  passer  un  nom  i)ar  tous  ses  cas.  Décli- 
née. —  tiim.  Uiiclintr  son  ncm  ;  dire  son 
nom  ilans  un  lieu  où  il  n'est  pas  connu.  Dir 
il  suo  nomi:.  —  T.  dp  Prat.  Décliner  une 
Jurisdiction,  c'est  ne  vouloir  pas  reconnoitre 
la  Jurisdiction  d'un  Tribunal.  Decimare;  ap- 
f citare  per  ilUsitimlta  dì  Giurts(îi\!onc.  —  T. 
de  Gnomon.  On  «lit  qu'un  mur  décline  , 
lorsqu'il  s'écarte  un  peu  du  point  cardinal 
qu'il  regarde  le,  plus.  Declinare  j  piegare. 

Dt'CLlVlTÉ,  s.f.  Situation  d'une  chose 
qui  est  en  pente.  OcclifUà',  pendio;  chinata. 

DfCLORKE ,  V.  a.  Oter  la  clôture.  1  orre 
U  chiudenda  ,  ie  liepi  ,  o  altro  clic  attornia 
t  chiude  un  orto  ,  o  simile. 

DE'CLOò,  OSF. ,  !>sr:.  Qui  n'est  plus  clos , 
ou  dont  une  p.irtie  d;  la  clôture  esttombJc. 
Il  ne  se  dit  que  des  li..>ux  qui  sont  ordinai- 
rement dos.  Aperto. 

DE'CLOUhR  ,  V.  a.  T.  d'Ans.  Déta- 
cher quelque  chose  en  arrachant  les  clous. 
Schiodare. 

DECUCHK,  tE,  part.  V.  '.e  verbe. 

DÉ'COCHtMENr,  s.  m.  Action  de  dé- 
cocher un3  lleche.  Scocco  ;  lo  scoccare. 

DE'COCHEEl,  V.  a.  Tirer  une  tleche, 
un  trait  avec  l'arbalète  ,  ow  autre  machine 
semblable.  Scoccare  ;  lanciare  ,  dischiavare. 
—  iig.  Décocher  les  traits  de  sa  colère  con- 
tre quelqu'un.  Lanciarti  scagliare  ^  scoccare  ^ 
avventare  i  dardi  della  collera ,  ec. 

DE'COCTION  .  s.  f.  Cuisson  d'une  ou 
plusieurs  drogues  qu'on  fait  bouillir  d<:ns  une 
liqueur,  pour  en  extraire  la  vertu  ou  pour 
les  ramollir.  Ko/i'ic/ra.  -  La  liqueur  même, 
où  l'on  a  fait  bouillir  ces  dro|;ues  pour  ser- 
vir à  divers  usages  de  la  Médecine.  Decotto  ; 
decotione . 

DE'COGNOIR ,  s.  m.  T.  d'Imprim.  C'est 
une  pièce  de  bois  faite  en  forme  de  coin  , 
qui  sert  à  serrer  et  desserrer  les  termes. 
Carciatoia. 

DECOIFFE  ,  ÉE.  part.  V.  le  verbe. 

DE'COIFFER ,  v.  a.  Oter  ,  défaire  la  coî- 
fure  d'une  femme  Torre  la  cuffia  ,  o  altri 
ornamenti  del  corpo.  -  Déranger  les  cheveux, 
les  mettre  en  désordre.  Scapigliare  ;  ar- 
ruffare ;  sconciar  i  capelli.  -  Décoiffer  une 
bouteille  ;  ôter  l'enveloppe  de  filasse  qui 
entoure  le  bouchon.  Sturare  ;  torre  il  tu- 
racciolo. 

DE'COLLATION ,  s.  f.  Action  par  laquelle 
on  coupe  le  cou.  Ce  mot  n'es'  en  usage  que 

£oiir  signifier  le  Martyre  de  S.  Jean-Baptiste. 
)eeolla\ione;  ,decai!Ìtaiiune. 

DE'CÙLLE  ,  ÉÉ  ,  part.  V.  le  verbe. 

DE'COLLEMENT,  s.  m.  l.de  Charfent. 
Entaille  que  l'on  pratique  du  côté  de  l'epau- 
leroent,  pour  dérober  la  mortoise.  Intacca- 
tura. —  L'cttet  que  produit  une  chose  qui  se 
détache,  étant  collée.  Lu  scollare  o  scollarsi; 
staccamento. 

Dt'COLLER ,  V.  3.  Couner  le  cou  à  quel- 
qu'un. Decapitare  ;  decollare  ;  mo^ar  la 
testa.  —  .Scp.irer  ,  détacher  une  chose  qui 
étoit  collée.  Scollare  ;  staccar  le  cose  incol- 
iate. -  il  se  dit  aussi  au  ree.  des  ais  qui  se 
décollent.  Scollarsi  ;  sfaccarsi.  -  Décoller 
une  bille  ,  au  jeu  du  Millard,  c'est  l'éloigner 
de  la  bande.  Staccare. 

DE'COLLETh',  ée  ,  p.irf.  V.  le  verbe. 

DECt)LLETER,  V.  a.  Découvrir  la  Rorge. 
Scollare,  scoprire,   snudar  il  colto,  U  seno. 

DE'CÓLLKUR,  s.  m.  T.  de  Piche.  Celui 
des  matelots  qui  est  chargé  de  couper  la  tête 
des  morues  qu'on  vient  de  pécher.  Mari- 
rajo  ,  che  sventra  e  taalia  la  testa   dc'mer- 

"uÉ'COLORÉ  ,  ir. ,  part.  Qui  a  perdu  sa 
couleur.    Scolorito  ;  che  ha  smarrito   il  suo 

"dE'COLORER  ,  V.  a.  Oter  ,  effacer  la 
couleur.  Scolorire  ;  stignere  ;  tor  via  il  colore. 

DE'COMBRE',  le  ,  part.  V.  le  verbe. 

DECOMBRER  ,  v.  a.  Oter  les  décombres, 
les  imm.-sndices ,  les  d^hris  ,  \-.i  plâtres  qui 
embarrassent    ,in  tcrr.;in  ,   et  qui_  ho'urhcn- 

Siiclque  pass.ise.  Nettare;  torre  i  rimasugli 
'  una  fabbrica. 


D    É    C 


DE'COMBRKS  ,  s.  m.  Les  pierres  et  me- 
nus pUrr.!i  de  nulle  valeur,  qui  demeurent 
après  qu'on  n  .ibatui  un  bâtiment,  Muriccia-^ 
cria  i  sfasciume;  mjCLa\  caUinaccto  ;  tot- 
tann:  \  nm>2sui^U  d*  una  fabbrica. 

D£C'.)MI'O^E'.  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

Db'COMPOSEK»  v.  a.  T.  de  Chymie.  Ré- 
duire un  curps  a  ses  principes  ,  ou  séparer 
les  parties  dont  il  est  composé:  c'est  la  mê- 
me cho>e  qu'analyser,  Scumporre  ,  sciosUerc^ 
disfar    un   Corpo  ,    ridurlo    a'  suoi    pnnc'pj, 

—  L)écuinpO'>er  le  mouvement  d'un  corps, 
c'est  changer  ce  mourement  en  deux  ou  plu- 
sieurs autres  ,  dont  on  peut  supposer  qu'il 
est  formé.  Scomporre  II  movimento.  —  T. 
di  Math^m.  L'dCtion  de  diviser  un  tout  en 
plusieurs  parties.  Scorzporrc  ;  dividere  in  più 
part: . 

DECOMPOSITION,  s.  f.  T.  de  Chimie. 
Disiuluaon  ,  résoKition  d*un  corps  r.  ixte 
dans  ses  principes.  Discioglmeato  ;  risc^.r^ion 
d'  un  misto  ne* suoi  pnitcipj.  —  T.  de  Mecan. 
Décomposition  d'un  mouvement  j  l'action 
d^  le  décomposer.  Division  d'un  movimtntw. 

—  '/-  de  Matliém.  Division  d'un  tout  en  plu- 
sieurs p.irties.  Division  d*  un  tutto  in  più 
purtt.  — '  i  .  de  Méd.  Se  dit  des  humeurs 
composées  de  globules  ou  molécules ,  dont 
les  p.Hrties  intégrantes  se  séiiarer.t  les  unes 
des  aut;  fi  ,  et  se  résolvent  en  un  iluide  plus 
atténué.  Sciuslimentu  i  disfacimento, 

DE'CUMI'fE.  s.  m.  Ce  qu'on  a  à  pren- 
dre ,  ou  a  rabattre  sur  une  somme  que  l'un 
paye.  Sconto  ,  dt.du:Jon6  ;  suttra-iiune\  somma 
du  sbatitrc,  ds  dedurre.  -  T.  de  Palais.  Bor- 
dereau des  sommes  qui  ont  été  dépensées 
par  le  compciible,  pour  Toyant.  L.sta^  nota 
dello  speso  da  un  debitore  per  i  creditori ,  ce. 

UECOMl^TE*,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

DE'CUMPTER  ,  v,  a.  Rabattre  d'une 
somme.   Scontare  ;    dedurre   da   una  somma. 

—  fig.  Rabattre  d'une  opinion  qu'on  avoit 
d'une  chose  ,  d'une  personne  ;  il  n"a  guère 
d'usage    qu'a    l'inhnitif.     Dedurre  ;    calare  ; 

DE'cbNCERTÊ.  ÉE,part.  V.  le  verbe. 

UE'CONCERTER  .  v.  a.  Troubler  un 
concert  de  voix  ou  d'instrumens.  Sconcertare-y 
interrompere  ,  sturbare  un  concerto.  —  fig. 
Rompre  Ics  mesures  prises  par  une  cu  par 
plusieurs  personnes.  Sconcertare  ;  guastar  i 
disegni \  sturbare.  -  Mettre  une  personne  en 
désordre,  lui  laire  perdre  contenance.  Scon- 
certare; turbarci  confondere ,  ec.  —  ,v.  r.  ie 
troubler  ì  se  mettre  hors  de  soi-même. 
Confondersi  ;  sconcertarsi. 

E)E'CONFIRE ,  v.  a.  Défaire  entièrement 
diins  une  bataille.  Il  est  vjeux.  Sconfiggerei 
disfare  ,  romper  in  battaglia  l'esercito  nemico. 

—  ti^.  et  p.ir  plaisanterie,  Déconhre  quel- 
qu'un ;  le  réduire  a  ne  savoir  plus  que  dire, 
ni  quelle  contenance  tenir.  V.  Déconcerter. 

D£'Ci-)NFIT,  ITE,  part.  V.  le  verbe. 

DECONFITURE,  s.  f.  Entière  délaite.  II 
est  vieux.  Sconfitta  ;  rotta  ;  stragt  ;  sconfig- 
gnnento.  —  On  l'emploie  quelquefois  clans 
le  burlesque.  Ainsi  Ton  dit  :  il  y  avutt  a 
ce  repas,  quantité  de  gibier  ,  force  pâtés  , 
etc.  on  en  i.t  une  belle  déconfiture.  i//a(f£  ; 
guasto  ;  sciupio  ;  sàupin'io.  —  iig.  et  fam.  La 
ruine  entière  d'un  Négociant  ou  d'un  hom- 
me d'affaires.  Fallimento  ;  ruina.  — /-^  •  de 
Frat.  Des  créanciers  viennent  par  déconfi- 
ture sur  les  effets  mubihers  de  leur  débiteur, 
quiind  ils  partaf^ent  entr'eux  les  Cuets  au  sou 
la  livre.  Creditori  che  si  pagano  su  i  mobili 
venduti  del  debitore  ,  ciascuno  in  proporzione 
del  sua  avere. 

DE'CONFORT,s.  m.  Désolation,  décou- 
ragement d'une  personne  qui  se  voit  s.ins 
secours,  li  est  vieux.  Sconjorto. 

DE'Cr)NFORTE',  ée  ,  part.  V.  le  verbe. 

*  DE'CONFORTER,  v.  a.  Décourager. 
Scoraggiare  ;  disanimare.  Il  est  vieux.  -  v.  r. 
Perdre  courape  ,  se  désoler.  Scoraggiarsi  i 
aJJV-.r.crsi  ;  sconfortarsi  ;  disperarsi. 

r>K'CONSKlL[.E' .  tE  ,  part.  V.  le  verbe. 

DK  CONSEILLER  .  v.  a.  Dissu.ider  , 
conseiller  de  ne  pas  faire  quelque  chose , 


DEC 

en  détourner  par  ses  raisons ,  par  Sêl  avis. 

Sconsigliare;  stornare;  distorre;  rimuovere, 

Dh'CONTt.'sANCE,  ee  ,  pan.  Qui  a 
perdu  contenance,  ou  qui  de  soi-même  n'en 
a  point.  Conjiiso  ,  imbarai\aio  ;  interdetto  ; 
svivagnato  ;  gaU'one. 

DE  CUN  rÉN.'\NCER,  V.  a.  Faire  perdre 
contenance  a  quelqu'un.  Imbarai^are  ;  con- 
fondere;  turiyare.  —  v.  r.  Perdre  contenance, 
Conjondcrsi  ;  irnbrogliarsi  ;non  saper  pili  che 

DECONVL'VuErs^^Malheur,  mauvais 
succès.  II  est  fam.  Isvcntura  ;  disgrada;  in- 
fortunio ;  mata  sorte  ;  cattiva  riuscita. 

KVCORATEUR  ,_  s.  m.  Qui  lait  des  dé- 
coraiions  pour  des  Fêtes,  pour  des  Théâ- 
tres. Festaiuolo. 

DE'COKAriF,  IVE  ,  adj.  T.  inusité.  Qui 
embellit.  Atto  ad  abbellire:   che  orna. 

DE'CORATION  ,  s.  f.  Embellissement , 
ornement.  Ornamento  ;abbeUimento  ;  esorna- 
\ioRe  ;  ornatura;  decorazione;  decoramento. 
—  Au  Théâtre.  La  représentation  qu'on  y 
voit  des  lieux  où  l'action  est  supposée  se  p.is- 
ser.  Apparato  da  scena.  -  Par  rapport  .tux 
personnes:  marque  d'honneur,  de  dignité. 
Dignità  ;  tiro/o  d'onore  ,   di  decoro ,  di   di- 

DE'CÓRDE',  r'E  ,  nart.  V.Ie  verlw. 

DE'COiiDER,  v.  a.  Détortiller  une  corde, 
séparer  le  cordon  dont  elle  est  composée. 
Disfare  una  corda. 

DE'CORE',  e'e.  part.  V.  le  verbe. 

DE'COKER  ,  V.  a.  Orner  ,  parer  :  il  se  dit 
proprement  des  lieux  pirùlics.  Decorare  ; 
ornarci  abbellire,  —  Il  se  dit  aussi  en  parbnt 
des  titres,  des  dignités  que  l'on  i^onfere 
à  des  personnes,  pour  les  honorer.  Decorarci 
insignire;    illustrare  i     Conferir   titoli;  odi-' 

"  DE'C0RTICAT[ON,s.  f.  Action  d'écor- 
cer  ,  ou  de  peler  des  branches,  des  fari- 
nes ,  des  graines  ,  etc.  Scorticamento  ;  I0 
scorticare  ;    sbucciare. 

DE'CORUM  ,  s.  m.  Mot  latin  francisé. 
Garderie  décorum,  c'est  garder  la  bien- 
séance, les  npp;.rejices.Il  est  fam.  Z>£fyro. 

DE'COUCHE',  e'e,  part.  V.  le  verbe. 

DE'COUCHER  ,  V.  a.  et  n.  Coucher  hors 
de  la  maison  où  l'on  a  accoutumé  de  cou- 
cher ,  ou  être  cause  que  quelqu'un  quitte 
le  lit  où  il  couche.  Dormire  ,  o  far  dormire, 
Jijori  di  casa.  —  On  dir  qu'un  homme  ne 
découche  point  d'avec  sa  femme  ,  pour  dire, 
qu'il  couche  touiours  dans  le  même  lit  que  sa 
femme.  Dormir  sempre  colla  moglie. 

DE'COUDRE  .  V.  a.  Défaire  une  couture. 
Discucire  ;  scucire  ;  scuscirc.  —  fig.  Faire  une 
plaie  en  long  ,  tomme  celle  que  fait  un  san- 
glier ,  en  déchirant  le  ventre  d'un  chîeiu 
Squarciare  j  aprire  ;  stracciare.  -  T.  de  Mar. 
Déclouer  quelques  pièces  du  bordai;e  ,  ou  du 
serrage.  Schiavare  una  tavola;  schiodare  uà 
pc\^o  di  vcringola  ,  o  serrata.  —  v.  n.  prov. 
et  (am.  11  faut  en  découdre;  il  faut  en  ve- 
nir aux  mains.  Bisogna  venirne  alte  mani, 
alle  strette  ^  o  sguainar  la  spada.-  v.  r.  Se  dit 
des  choses  dont  la  couture  vient  i  se  défaire. 
Scucirsi  i    disfarsi. 

DE'COULANT  ,  ante,  ad).  I!  n'a  d'usage 
qu'au  fém.  et  dans  cette  phrase  <ie  l'Ecrl'ure  : 
la  terre  de  promission  étoit  une  terre  décou- 
lante de  I.tît  et  de  miel.  Scorrente;  colante. 

DECOULEMENI"  .  s.  m.  Flux  ,  raouve- 
ment  d'une  chose  liquide  ,  qui  découle 
lentement.  Colamento  ;distillamento;  scorri" 

"*DF/COULER,  V.  n.  Couler.  Il  ne  se  dit 
que  des  choses  liquides  qui  tombent  peu  d 
peu  et  de  suite.  Colare;  scorrere;  stillare; 
correre.  —  Il  se  dit  aussi  fig.  des  choses  mora- 
les. C'est  de  Dieu  que  découlent  toutes  les 
grâces.  Tutte  le  grazie  derivano  %  procedono  da 
ì)io. 

DE'COUPE' ,  e'e  ,  part.  Ineagliur^^to ,  ec. 
V.  le  verbe.  -  T.  de  Blason.  Se  dit  des  piè- 
ces san:  nombre,  dont  un  écu  est  semc.-5'c- 

'"DE'COUi^tRiV.  a.  Couper  en  petites  par- 
ties* 


DEC 


tTes.  TâiUare;  tagliar  in  ptwi;  nniu^xarc; 
tagiUiXdre.  —  Découper  un  cuapon ,  un  fai- 
san. Trinciare.  —  Tgurer  une  étoffe  avec  des 
fers,  la  couper  avec  art  à  petites  taillades. 
Distaglijrs:  fra5tjgliart;frapparc  ;  ctncischia- 
rt;  tJsHuiian.  -  On  découpe  aussi  des  car- 
tes ,   etc.  T.igliare ,  ec. 

DE'CO'JPÉUR.EUSE,  s.  m.  et  f.  Celui, 
cello  qui  travaille  en  découpure  ,  ou  qui  dé- 
coupe. Frascnr.iianti  j  colui  che  frastaglia  ^ 
che  frappa,    ch^  cincischia. 

Dt'COUf'LE',  E'E.part.V.  le  verbe.  - 
fam.  On  dit  d'un ieune  homme  de  beli*  taille, 
ou'il  est  bien  découplé.  SveUo  ;  vigoroso  j 
ìer.  /alto. 

Dt'COUPLER ,  V.  a.  Détacher  des  chiens 
coupléi.  SijjìniJ^liur:;  sciom  i  brachi  ;  scom- 
pagnare; distaccar;  ;  separare  ;  sciogliere.  — 
Dans  ce  sens  on  dit  au  substantif  ;  le  décou- 
pler ,  le  riétachemer.t  dîs  chiens.  Lt  scioglie- 
re ,  il  distaccare  i  cani.  —  fig.  L.iclier  des 
gens  après  quelqu'un ,  peur  lui  faire  tle  la 
peine.    Mandar   dietro;    spedire  ;  far   insc 

^'dÈ'COUPOIR  ,  s.  m.  T.  de  Caller.  C'est 
le  ciseaa  djiu  se  servent  les  ouvrières  qui  dé- 
COi:;je:iC  la  gaze  ,  et  qu'on  nomme  Décou- 
peuses ,  il  n'a  rien  de  particulier  ,  si  non  que 
ses  deux  laiees  s'approchent  et  se  séparent 
comme  les  deux  branches  d'une  pince  par 
un  ressort  iixé  a  la  partie  convexe  d'tuie  des 
brnnches.  Frastagliare. 

DECOUPURE  ,  s.  f.  Petite  taillade ,  faite 
pour  ornement  à  quelque  étolVe  ,  à  de  la 
toile  ,  du  p;ipier.  Frastaglio  ;  taglio  ;  ritaglio. 
—  La  chose  même  qui  est  découpée.  La  cosa 
lastiata  j   litagUo. 

DE'COUKAGE' ,  e'e,  part.  V.  le  verbe. 

DE'COURAGEMENT,  s.  m.  Porte  de 
courage  ,  abattement  de  cœur.  Viltà  ;  pusU' 
Un, mi, a  ,    ahattimento  d'animo. 

DECOURAGER,  t.  a.  Oter  ,  abattre  le 
to\.\x:i%z.  Scoraggiare  ;  invilire;  tor  l'animo; 
far  per.lere  il  coraggio  ,  abbattere  ;  sbigottire  ; 
dlsconfurtare  ;  disanimare.  —  Faire  perdre 
l'envie,  le  courage  de  faire  quelque  chose. 
Scoraggiare;  far  perdere  la  voglia,  l'animo  di 
farunacosa;  frastornare.  — v.t.  Perdre  le  cou- 
rage ,  s'effrayer  .s'épouvanter.  Sconfortarsi: 
disanimarsi  ;  p:rder  il  coraggio  ;  sbigottirsi  ; 
sgomentarsi ,  nancar ,  ou  smarrirsi  cu  perdersi 
d'animo;  abbiosciarsi  ;  avvilirsi  ;  arrendersi; 
t ade r  d'animo  ,  dlcuo'e;  cascate  il  fiato  ,  le 
braccia  ,  ('/  cuore. 

DE'COURS  ,  s.  m.  Déclin.  Dicroissement 
de  la  lune.  Scemamento  di  luna  ;  luna  scema.  - 
Le  decim  des  maladies,  Declinalione  ,  scema- 
mento  dei' a  febbre . 

DECOUSU.  UE,  part.  V.  leverbe.-fig. 
On  dir  que  les  affaires  sont  fort  décousues, 
c'est-a-dire,  en  mauvais  état.  Cliaffan  vanno 
alla  peggio.  -  Style  décojsui  qui  n'a  point  de 
liaiion.  Stile  rotto,  che  non  è  ben  legato,  ben 
concatenato. 

DE'COUSURE  ,  s.  f.  L'endroit  décousu 
de  quelque  linge  et  de  quelque  étoffe.  Sdruci- 
to ;  sdrucio  ;  lo  scucito.  —  T.  de  Vénerie. 
Blessure  q. le  le  sanglier  fait  aux  chiens  avec 
>es  défen.es.  S;uarcio;  jerlta  fatta  colle 
fanne. 

DE'COUVERT.ERTE.p.TTt.  ■V.  le  verbe. 

—  En  T.  de  Pratique  ,  on  dit ,  Offrir  iwe 
sommo  d'argent  à  deniers  découverts,  de- 
niers ,1  découvert ,  pour  dire  ,  En  deniers 
comr-tar.ts.  Danari  contami.  —  T.  de  Jardin. 
Allée  découverte  ;  une  allé.- ,  dont  les  arbres 
ne  sejoisnent  point  par  en-haut.  Viale  aper- 
to.— P,:ysóécouvert ,  se  dit  d'unpays  où  il  y 
a  peu  d'.-rbres.  Faese  aperto  ;sf.,rnito  d'alberi. 

—  A  découvert  ,adv. Sans  être  couvert.  Allo 
acoperto;  a  cielo  aperto  ;  all'  aria.-  T.  de 
Guerre.  S'ansquerien  puisse  mettreà  couvert, 
puisse  gar.iniir  du  feu  des  ennemis.  Etre  ex- 
posé an  feu  des  ennemis.  Allo  scoperto  ;  sen-ja 
rva'o.  -  iManifestement,  clairement,  sans 
ambiguïté.  Apertamente  ;  chiaramente  ;  pa- 
lestmenre  ,  ec.  V.  M-inifest^ment ,  etc.  -  A 
»rsage  l'ecouvert,  adv.  Ouvertement,  sins 
«eguise.m.-iit ,  sans  détour.  A  faccia  s:-eUtai\ 

Dicc.  Frunçois'halun. 


DEC 

jpiatuUatamente  ;  apertamene  ;  «fl^J  rtgin  ; 
senZj  tiznbiffuUà  ,   ec. 

DE'COU VERTE,  s.  f.  Action  de  décou- 
vrir j  ou  la  choiC  môme  qu*on  a  découverre, 
qu'on  a  trouvée.  Scoperta  ;  ricerca  ;  trovato  ; 
invcniione .  —  T .  de  G\^GrTS .  Aller  ou  envoyer 
a  la  découverte  du  pays  ,  à  la  découverte  des 
ennemis.  Andar  a  riconesccrc  il  paesi  f  i  ne- 


DE'COUVRIR  ,  V.  a.  Oter  ce  qui  c 

une  chose  ,  ou  une  personne.  Scoprire  \  ai- 
scof.rirc  ;  scevcrchiare."  Laisser  voir  ,  ou  lais- 
ser trop  voir  ;  et  dnns  cette  acception  ,  iln* 
se  dit  guère  qu'en  p.irldiii:  des  t'emm,;s.  5ci>- 
prirc,  siuJiirc  .,  lasciar  vedere  ;  mjscrare.  -- 
r.  de  Gue-rre,  Découvrir  la  frontière  ,  c'est 
la  degan. irde  forces.  Sprovicdcre;  sfornire, 
—  Dans  un  comb-:t  ,  oa  dit  qu'un  a  trop  fait 
éloigner  la  cavalerie  qui  U  couvrait.  .iVy/j/^rj. 
--tìg.  Parvenir  à  connoitre  ce  qui  étoit  tenu 
caché.  Scoprire:,  riconoscere^  accorgersi.  -- 
Déclarer  ce  qu'on  teaoit  secret,  caché,  fa- 
Usarc  i  dichiarare^  sct/prire  ^svelare.  --  Com- 
mencer d'appercevoir.  Scoprire;  scorgere; 
com'.iciar  a  vedere  ,  a  rjvtsari.  --  Dédjuvrir  , 
se  dit  aussi  en  jarljnr  dei  mines  ,  des  carriè- 
res ,  ries  pays  qui  ii'avoijnt  pas  été  cunnus  , 


con 


ances    qui  s  JCqu 


t,  Scoprirei  ritrovare.  —  Se  dé 
ôler  son  (.b.ipe.iu  ,  son  bonnet.  Cacarsi  ilcap- 
p'cLio  ,  La  berretta-^  sc^prrsi  U  capo.  —  f. 
d'Escrime.  Un  homme  se  dccoitvre  ,  lorsqu'il 
jonne  trop  de  prise  à  celui  cuntre  qui  il  se 
bdt ,  ou  qu'il  ne  se  met  pas  bien  en  garde.  Sco- 
prirsi. 

DFCRAMPILLER,  v.  a.  T.  de  Teint. 
Dresser  ou  démêler  la  soie.   Sviluppare;  di- 

dt'CRASSE'  ,  ÉE  .  parc.  V.  son  verbe. 
DE'CKASSER  ,  v.  a.  Oterla  crasse.  Ripu- 
lire; nettare  ;  ro/re // jurf/cmnie. --Décrasser 
du  linge,  c'est  en  ôter  avec  une  première 
eAu  ce  qu'il  y  a  de  plus  crasseux.  Sciac  juare  ; 
rijcciacjjare.  --  Au  figuré  ,  se  dit  en  diverses 
acceptions.  Ainsi  l'on  dit  d'une  personne  qui 
a  eu  une  mauvaise  éduciition  ,  ou  qui  n'a 
point  encore  vu  le  monde ,  qu'il  faut  lui 
faire  voir  îa  bonne  compagnie  ,  afin  que  le 
commerce  des  honnêtes  gens  la  décrasse, 
pour  dire  ,  afin  que  le  commerce  des  hon- 
nêtes gens  U  polisse,  Fjr  trattare  ^  coït' 
versare  alcuno  con  persone  civili^  acc.ò  riesca 
ben  educato  ,  acc-ò  si  dlro^\i  ^  acciif  diventi 
civile  e  manieroso.  —  On  dit  aussi  de  quel- 
qu'un de  basse  extraction,  qui  a  acheté 
une  ckarge  considérable  ,  qu'il  l'a  ache- 
tée pour  se  décrasser  ;  ahn  de  se  procurer 
quelque  distinction.  EgU  ha  comprato  una 
conca,  un  impiego  per  nobilitarsi  ^  per  ingcn- 
tilirsi. 

DE'CRE'DJTE',  ée  ,  part,  et  adj.  Qui 
n'a  plus  de  crédit.  Discreditato  ;  screditato  ; 
che  non  treva  credito,  — Vne  étoffe  décréditée 
est  celle  qui  n'est  plus  de  mode.  Mercan\ia 
chi  pon  è  più  alla  moda. 

DE'CRE'DITEMENr,  s.  m.  Action  de 
déorériiter.  Discredito* 

DE'CRE'DITER,  v.  a.  Oter  le  crédit, 
faire  perdre  le  crédit.  Screditare  ;  discredi- 
tare ;  far  perdere  il  credito.  —  hg.  faire  per- 
dre a  quelqu'un  U  considération,  l'autorité, 
l'estime  oui!  étoi:.  Screditare  ;  discreditare -y 
disfamare  ;  far  perdere  Id  stima  ,  l*autonta  ^ 
il  cndito,  —Dans  ce  sens  il  est  aussi  ree. 

DE'CRE'Pir,  ITE»  adi.  Extrêmement 
vieux  ,  fort  âgé.  Decrepito  \  assai  vecchio  ; 
mjlto  attempato^ 

DE'CRE'PITATION ,  s.  f.  T.  de  Chymie. 
Péniìement  ou  espèce  d'explosion  successive 
que  le  sel  fait  pendant  <t^'ofi  J-  calcine. 
Scoppiettio  'y  scoppio  de*  sali  sul  fuoco.  -  La 
calcination  d'un  sel  ,  iusqu'.i  ce  qu'il  ne  pétille 
plus.  Caleina-jionc  de'  sait  ;  decrepita\ione. 
DE'CRE'PITE',  e'e.  part.  V.  le  verb. 
DE'CRE'PITER  ,  V.  a.  T.  de  Chymie.  Faire 
sécher  le  sel  commun  au  feu  et  le  calciner, 
en  sorte  que  son  lïumiriité  soie  toute  exhalée. 
Decrepitare^  dissecare  ;  calcinare',  brucclarc. 
Ce  sel  «'appelle  décrépite. 


DEC  ttf 

DE'CRETITUDE,s.  f.  Vieilles^  extrême 
et  \n{\tmi.  Decrepità;  estrema   vecchie^ia. 

DE'CREr,  s.  m.  Ordre,  Ordonnance. 
Jugement.  Decreta;  gmdnio  ;  ordint  ;  pare- 
re ;  statuto  ;  costituzione  ;  comandamento, 
-  Ordonnance  du  Masistrat ,  qui  porte  ordl- 
n.-irement  pnse  de  corps  ,  db  saisie  de  bienî. 
Sentenu-  -  On  appelle,  le  Décret  ,  un  ro. 
ciieil  «anciens  Canons  des  Conciles ,  des 
Constitutions  des  l^apes  ,  et  de  Sentence* 
des  Pères.  Decreta. 

_  DE'CRE'  lALKS  ,  s.  f.  pi.  Epitres .  lettres 
écrite;  par  les  anciens  Papes ,  pour  faite 
quelque  règlement.  Decretali. 
DF.'CRE'Tt',  E'E,  part.  V. le  verbe. 
DE'CRETEK,  V.  n.  T.  de  Palais.  Dé- 
cer.ier  un  décret.  Decretare;  ordinar  per  de- 
creto. —  Décréter  une  maistn  ,  une  terre. 
c'est  en  faire  le  décrot  pour  le  p,-.yemcnt  des 
créanciers,  et  pour  la  sûreté  des  acheteurs. 
Assegnar  per  .'i.-cr.-'j  una  casa  ,  un  podere  d'un 
debitore  a'  creditori. 

DtCrtE'iiSTE.  s.  m.  T.  de  Jurispr. 
Canoniste  chi'-ìé  d'expliquer,  dar;  une  école 
de  Droit .  le  décrerde  Gratien.  Dtcretalista, 
DE'CREU'^EMENT  ,  ou  DE'CREU- 
SAGE,  s.  m.  f.  rfj  le'nt.  Opération  paria- 
quelle  on  er.'jve  a  la  s^ie  sa  gomme  ou  son 
vernis  natur».! ,  par  le  moyen  d'un  dissolvant 
convenable,  l"  rima  cocitura  che  si  fa  aliasela 
per  tor  v'a  la  gomma. 

DECREUSEK,  v.  a.  T.deTeint.  Se  dit 
de  la  préparaiipn  qui  precedo  la  teinture, 
et  qui  consiste  à  cuire  les  soie;  avec  du  bon 
savon  ,  a  les  laver  et  déjorgof  dan-s  de  l'eau 
claire  ,  «t  a  les  laisser  tremper  dans  un  bain 
d'alun  froid.  Cuocer  U  seta  ,  risciacnuarla  ed 
alluv.inarU  a  freddo. 

j  -P'^f''^^  ,  s.  m.  Cri  public  ,  par  lequel  on 
défend  le  cours  de  qu-.|f-ue  monnoie  ,  ou  le 
débit  de  quelque  m.i'ch,-.i-.diie.  Son  plus 
grand  usage  est  pour  la  diminution  ou  pour 
la  suppression  des  monnoies.  iiardo  ;  proi- 
fKi'one.-fig.  Perte  de  réiuitation  e;  de  crédit. 
Discredito;  disistimai  scapito  nel  credit» 
nella  rjmutalione , 

DE'CRIE',  e'e,  participe.  V.  le  verbe. 
-  ad].  Hommedécrie  ,  c'est  un  homme  perdu 
de  réputation.  Uomo  screditato  ,  di  mal  nome: 
di  reputaiione  ,  di  fama  cattiva.  -  Conduite 
décriée  ;  une  mauvaise  conduite  connue  et 
desapprouvée  de  tout  le  monde.  Biasimato; 
vituperato  ;    disapprovato. 

DECRIER ,  V.  a.  Défendre  le  cours, 
l'usape  de  quelque  chose  par  cri.  Vietare  • 
proibire  per  via  di  bando  il  corso  o  l'uso  di 
alcuna  cosa.  -  Décréditer  ,  ôter  la  répH- 
tation  et  l'estime.  Screditare i  discreditarti. 
diffamare;  d'r  male  d'alcuno. 

DE'CRIRE.  V.  a.  (  11  se  conjugue  comme 
Ecrire.  }    Représenter  ,    dépeindre  ,  par  le 
discours.  Descrivere  ;    rappresentare  ;     dipì- 
gneic  con  parole.    -    T.  de   Gcom.   Décrire 
une  courbe  ;  la  tra.-er.  Descrivere  una  curva. 
DECRIT,    ITE,   p.nrt.  V.   le  verbe. 
DE'CROCHE',  e'e.  part.  V. le  verbe. 
DL'CROCHEME.\f ,     s.    m.     Trévoux. 
T.  peu  usité.  L'action  de  décrocher  ,  ou  de 
se  décrocher.  .Staccamento;  spiccamento. 

DE'CROCHER ,  v.  a.  Détacher  une  chose 
qui  e'oit  accrochée.  Staccare  ;  distaccare  ; 
spiccare.  -  T.  de  Fondeurs  de  caractères 
d'imprim.  Séparer  la  lertre  du  moule,  dans 
lequel  elle  a  été  fondue.  Cij'arc,  distaccarle 
lettere  dalla  torma. 

DE  C.KOIRE  ,  V.  ,n.  N.-croire  pas.  Negare; 
discredere  ;  disnegaie  ;  dir  di  nò.  Il  ne  se 
dit  guère  qu'en  l'opposant  au  mot  croire,  et 
dans  cette  phrase  fam.  Je  ne  crois,  ni  ne 
décrois.   Ne  cre.io  ,  ni  discredo. 

DE'CROI>ER,  V.  n.  T.deChapel.  Chan- 
ger  les  phs  des  rap.ides.  Incrociare. 

DE'CKÛISSEMEN  r  ,  s.  m.  Diminution. 
Decremento  ;    decrescimento  ;    scemamento  i 
dimmuticne. 
DE'CROITRE,  v.  n.  Diminuer. p«rc«4- 

"  D E  CP'(')T  !  I.\  '  È'e'7' par"  '  V." le"'v er'be . 
DE'CKOTTER.v.a.  Oter  la  crotte,  A'ci- 


■±'i-€  D    E    D 

'tcrc  ;  riputirt  ;  iivjr  il  fingo. 

DE'CRi  )TTEUR.  s.  m.  Celui  qui  décrotte. 
•  CoUi ,   chd  n:ua  ,  nyuliscc  le  scaiye. 

Dt-'CROTTOmt ,  s.  f.  Sorte  de  brosse 
riont  on  se  sert  pour  décrotter.  Sfa\-;oU  du 
ripulir  le   sc.iryc. 

■  DE'CKOUif,  e'e,   part.   V.  le  verbs. 
Dfc'CROUlER,   V.  a.  T.  de    Féncrie  ,   qui 

se  dit  des  cerfs  qu.md  II  nettoient  leurs  tétti 
après  la  chû^e  de  -leurs  bois.  Ripulirla  testa. 

DE'CRU  ,  VE,  port,  du  verbe.  Dc- 
*roire.  V. 

DE'CKUE" ,  e'e  ,  pjrt.  V.  le  verbe. 

D£'CRUt~.R  ,  V.  a.  Hréparer  du  hl  par  une 
|es*.ive  :ivant  l.i  teinture.  Cuocere  il  Jdo. 

DE'CRU.MENT,  s.  m.  Action  de  décruer. 
//  cuocere  Ujilo  per  prept^rurlo  alla  tintura. 

DE'CKUSE',  E'E,  part.  V.  le  verbe. 

■  DE'CRUiEMENr,  s.  m.  A:tion  de  d.-- 
cruser.  L;j  immerger  i  boi^oli  neU^  accjua  bol- 
ientepcrifvot^errie  la  seta. 

DE'CRU SER  ,  v.  a.  Mettre  des  cocons 
d.ms  l'e.''u  bouiHanie  jour  en  de'vider  la  suie 
ivec  fac  lue.  Mater  i  k'-Çcli  ncW  acjua  bol- 
lente  per  isvofgerne  ta  s:ta. 

Dt'ÇU  ,  UE  ,  part,  du  verbe  Décevoir.  V. 

DE'CUIRE,  v.  a.  etr.  Faire  qu'une  chose 
soit  moins  cuire.  II  ne  se  dit  guère  que  des 
syrops  et  confitures  où  l'on  iTietdel'eau  pour 
les  rendre  iilus  liquides  ,  quand  ils  sont  trop 
cuits;  et  lorsque  taute  d'avoir  été  assez  cuits, 
ils  se  liquéfient  tro|>.  Liquefarsi  ;  scemar  di 
€Onsiste/i-ja  per  difetto  di  cocitura. 

DE'CUIT,    ITE,  part.  V.  levtrbe. 

DE'CUl'LE' ,  adi.  et  s.  m.  Dix  fois  autant. 
Decijpjo  :    dieci  volte  tanto. 

DECUPLER  ,  v.a.  Rich.  Augmenter  de 
iix  fois  .""u'-'iit.   Aumentar  del  decuplo. 

Dt'CURIE  ,  s.  f.  Che/,  les  Romains  ;  une 
compagnie  ou  société  de  dix  personnes  r.nn- 
gées  sous  un  Chef  appelle  Décur  on.  Decuria. 

DECUiUON,  s.  m.  Chef  ou  Commandant 
d'uncUjcurie.  Decurione;   corporate  di  dieci. 

DE-CUbSATlON,  s.  f.  T.  d'Opt.  et  de 
Géom.  Le  point  où  des  rayons  ,  des  lignes  se 
€t-o\iQr\t.  Incrociccfi' amento  di  ray^i  o  diline  , 
«  J/a  il  punto  dove  s'mtersecan  i  ragsi ,  o  u 
l  née  incrurcic/tiatc. 

DE-DAIG.-MF.',  e'e,  part.  V.  le  verbe. 

DE'DAIGNER,  v.  a.etn.  Marquer  une 
sorte  de  mépris.  Dispreizare  ;  disdegnare  j 
sdegnare:  aver  a  sdefno  ;  aver  a  vHe. 

DE'DAK.'NEUR.ad).  et  s.  m.  T.  d'Anat. 
Le  muscle  ;.bducteur  de  l'itil.  Ir.dignatorio. 

DE'DAIGNEUSEMF.NT,  adv.  Avec  mé- 
pris ,  d'une  maniere  dédaigneuse.  Disdegno- 
samente  ;  spre^-^a'am'ente  ;  dlspre^evulitiente; 
ton    liisprerip. 

DE'UAIGNEU.X  ,  EUSE,  adj.  et  s.  Qiii 
Riarque  du  dédain  ,  méprisant.  Disyrenanie; 
«prenante:  sfre-iiatoie;    dl-pregiatrice  ,  ce. 

DE'DAIN  .  s.  m.  Sorte  de  raéi:rii.  Disprc- 
(io  ;  disdegno  ;  spregio  ;  dispn-^^o  ;  dispre- 
giamente  ;   spre-;iamento  ;  vidpcneiio. 

DE'DALE,  s.  m.  Labyrinthe  ,  lieu  ou  l'on 
j'cRare,  où  l'on  se  perd  ,  à  cause  de  l'em- 
barras des  détours.  Labirinto.  —  fie.  Un  dé- 
cale de  procédures  ;  le  dédale  des  Loix. 
Lahirir'o  ;    andi  ivieni. 

py'DAiME'  ,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

Dt.'DAMER  ,  V,  n.  .Se  dit  au  jeu  dts  D.i. 
mes,  lorsqu'un  joueur  déplace  une  des(|uarre 
clames  qui  occuiicnt  le  rane  qui  est  plu»  proche 
«le  lui.  Sdamare. 

DEDANS,  adv.  de  lieu.  Dentro;  entro. 
Te  la-dedans.  Di  là  ei.tto.  Là-d-?dans.  Ivi 
er.tro.  LÀ  dentro.  Au-dedans,  en-dedans. 
Dentro;  al  d'  dentro:  per  entro  ;  nell'in- 
teriore. —  fiy.  et  fam.  On  dit  d'un  homme  qui 
est  encore  mcertain  du  bon  ou  du  mauv.-:!. 
siiccis  d'une  aiTairc  ,  qu'il  n'est  encore  ni  <!e- 
d.'ns  ni  diîhors.  Es.-ere  ancora  in  s.speso  ; 
tsser  in  forse;  erser  inicciso.  -  II  est  aus>i 
|»réij.  Dentro  •,  per  entro;  permeilo.  Il  pass.t 
liar-dtd.ns  la  ville.  T.  de  Mar.  Mettre  les 
voiles  ded.ins ,  ou  mefrc  à  >cc  ,  c'c.t  Ics  ylier 
et  les  serrer,  ieirare  le  vele  ;  mettere  a  secco. 

DEDAiVi  ,  s.  m.  La  partie  intérieure  de 
»w«Iwie  chose.  L'ini;riii!e  ;  il  di  itcniro  j  il 


t>     É    F 


dentro;  l'interno.  Le  dedans  d'une  maison. 
Le  mr.l  est  .lu-ded.ii.s.  -  On  dit  dins  les 
coui  ses  de  Bague  ,  avoir  deux  dedans ,  trois 
dedans  ,  pour  dire,  avuir  emporté  deux  on 
trois  fois  ta  bague.  Ha  portato  via  due  volte  o 
tre  l'an.tLo. 

DE'DICACE  ,  s.  f.  Consécration  d'une 
Eglise.  Dedicazione  ;  dedicamento  ;  sacra- 
ijjne.  —  La  lète  annuelle  qui  se  f.iit  en  mé- 
moire da  l.i  consécration  d'une  Ei^iise.  // 
gi.jrno  ar.niversarto  delta  dedtcai'one  d'un 
Itm^io  ,  ou  d'una  Chiesa.  -  L'adresse 
d'iui  livre  qu'on  tait  a  quelqu'un  par  une  Epi 
tre ,  ou  par  une  inscription  à  la  tète  de  l'ou- 
vraue.  Ded:caiicne;  la  dedlcatoiia  ;  lettera 
dedicatoria. 

DE'DICATOIRE  ,  adj.  11  n'a  d'usage  qu'a- 
vec Elitre.  Lestera  ddieatoria. 

DEDIE",   E'E,  part.  V.  le  verbe. 

DE'DIER,  v.a.  Consacrer  au  culte  divin. 
Dedicare  ;  consacrare.  —  Destiner  a  quelque 
cl'.ose  soit  sainte  ,  soit  pro^hane-  Destinare; 
dedicare;  stai-iUre.  —  Dédier  un  livre,  un 
ouvrage  à  quelqu'un ,  c'est  le  lui  adresser  par 
une  épitre  ou  par  une  inscription  à  la  tetc  de 
l'ouvraÊ^e.  Dedicare. 

DE'DIRE,  V.  a.  Désavouer  tiuelqu'un  de 
ce  qu'il  s'est  avancé  de  dire  ou  de  faire  pour 
nous.  Disdire;  disaprovare  ;  negare;  ricu- 
sare di  stare  a^-ti  altrui  patti  o  parole  avan- 
late  a  nostro  nome.  -  v.  r.  Se  rétracter. 
Disdirsi  ;  ridirsi  ;  ritrattarsi.  —  Ne  tenir  pas 
sa  parole.  Mancar  ci  parola;  disdirsi.  —  hp. 
H  se  dit  d'un  homme  trop  engaf^é  dans  une 
affaire  pour  ne  la  pas  pousser  a  bout.  11  ne 
pei't  s'en  dédire.  Non  pub  far  a  meno  ;  non 
può  tornare  indietro  ■,esliè  nella  rete  ;  non  pu» 
sjur(<irta. 

DE'DIT,  ITE,  part.  V.  le  verbe. 

DE'DIT  ,  s.m.  Révocation  d'une  parole 
donnée.  Disdetta;  ritratta\ion  di  parola.  - 
La  peine  ilont  on  est  convenu  entre  deux 
ou  i)lusieurs  personnes  contre  celui  qui  se 
dédira.  Disdetta. 

DE'DOMMAGE', e'e, part.  V.  leverbe. 

DE'DOAÎMAGEMENT  ,  s.  m.  Répara- 
tion d'un  dommage.  Compensa;  riparai  one 
del  danno  ;  compensazione;  compensamento; 

DE'DO'.VIMAGER  ,  v.  a.  Indemniser  , 
re|>arer  le  dommage.  Risarcire;  ri/arare, 
compensare  il  danno  ;  rifar  de'  danni. 

DE'DOSE',  e'e,  part.  V.  leverbe. 

Dt'DORER  ,  V.  a.  Oter  ,  eifaccr  la  dorure 
en  panie,  diminuer  de  la  dorure.  D.'.trfurjri:; 
te.rre  l'indoratura. 

DE'DOUBLAGE,  s.  f.  T.  de  Mar.  L'ac- 
tion d'òter  le  doublage  d'un  vaisseau  pour  en 
mettre  un  autre  ;i  là   place.    Il  torre  o  dts' 
f.rrre  la  fodera  di  contrabbordo. 
■    DE'DOUBLE',  e'e,   p.irt.  V.  le  verbe. 

DE'puUfiLER,  V.  .1.  Oter  la  doublure. 
Discucire  ;  ou  scucire  la  fodera.  —  T.  de 
Carriers.  Dédoub'er  une  pierre  ;  diviser 
une  pierre  en  deux  parties  dans  toute  sa 
longueur.  Spartir  in  due  una  pietra  per  la 
tur.:;o. 

DE'D'u'CTION  ,  s.  f.  Soustraction ,  rabais. 
Ilt.-sliere;  il  diffalcare;  lo  scemai.  -  Nar- 
ration ,  énumération  en  détail.  Narraiioiie; 
racc'irif-vnento;  csposliione.  i 

DF.'DUIKE,  v.  a.  R.rbattre,  faire  soiis- 
tr.T.'tùm.  Vi-durre;  sottrarre;  sbattere;  dif- 
J  ale  are;  scemare;  tirare;  lor  via.  —  Narrer, 
r.icontcr  au  long  ,  et  par  le  menu.  Narrare; 
m'nutamente  raccontare  ;  dire  ;  spianare; 
esporre.  —  Kich.  Tirer.  Dedurre;  cavare; 
tirare.  Vérités  fort  différentes  des  principes 
dont  e'Ies  sf.nt  déduites. 

Df.'DUlT,  ite,  part.  V.  leverbe. 

DE'DUIT  ,  s.m.  Kich.,  Restant  et  tuires. 
P-sse-tenis  ,  plaisir.  DiUtto  ;  divertimento  ; 
tra'tuHo.  Ce  mot  n'est  pas  du  bel  usaee. 

DE'ESSE,  s.  f.  Divinité  fabuleuse  eu  sexe 
fcininin.  Dea;    diva. 

DJ'KfVCHE'  ,    e'e.   part. 'V'.  le  verbe. 

DL't-ACHIR,  se  déficher,  v.r.  S'appai- 
ser  aptes  s'i-Te  mi)  en  colere.  Il  n'est  g'ière 
'en  usaijc  qu'en  «îruuies  phrase:,  proverbia» 


t)     É'F 

If  s.   Dtpor   l'ira  ,    lo  sdegno.  ': 

Dt'EAlLLANCE,  s.  f.  Foiblesse  quî 
preiid  aux  Rens  à  cause  de  quelque  mal,  d.t 
p.ielque  défaut  de  vivres  ,  etc.  évanouisse 
lient,  pâmoison.  Dtlijiiio  ;  svenimento  ;  jr/f- 
iimento  ;  smarrimento  di  spiriti.  -  Défeil- 
lauce  de  nature  ,  l'état  où  est  une  personne 
q.ii  vient  i  s'jfioiblir  par  vieillesse  ou  au- 
trement, indebolimento  naturale.  —  T.  die 
Chymie.  Se  dit  d'un  corps  solide  que  l'Iuimi» 
duc  de  l'air  rend  liquide.  Scioglimento  ;  Uquif 
fai'one.  -  T.  d'Astron.  tciiuse.  V. 

DE'F.^ILLAN  f  ,  an  i  e,  s.  m.  et  f.  T.  ds 
l'rat.  Qui  manque  à  com|)aroître  ,  à  se  trouver 
''_a>s:gn;.tion  donr.ée  en  Justice.  Colui  oca. 
lei ,  elle  citataper  cause  civili ,  non  comparisce,  • 

—  L  Cit  quelquefois  adi.  Manquant;  c- dan» 
cette  acception  l'on  ait  ,  une  ligne  défaiU 
laire  ,  pour  dire  ,  une  li^nc  qui  n'existe 
plu;  ,  qui    est  éteinte.    Linea   estinta  ,    chi 

Dt "FAILLIR,  V.  n.  Manquer.  Mancare; 
finire;  terminare.  Toutes  choses  commen* 
çoi,>ntàleurdel^ai!lir.  Cette  race  a  défailli  en 
un  tel.  En  tous  ces  sens ,  i!  vieilli'.  -  Déuc- 
rir  ,  s'alfoiblir  ,  tomber  en  défaillance.  Svi- 
nlre  ;  venir  meno  ;  disvenire;  smarrisi  ;  cad.:e 
in  deli.uio. 

DE'F.Al'xE  ,  v.  .T.  Détruire  ee  qui  est  fait. 
Disjare  ;  sfare;  distrug-jerc  ;  annoiare;  ab- 
battere; ruinare.  -  F.iire  mourir.  Uccidere; 
ammaliare  ;  far  morire.  Cette  malheureuse 
a  déf.iit  son  fruit  ;  dans  le  même  sens  se 
détaire  soi-meiise.  —  En  p.irlant  des  'Trou- 
pes ,  des  gens  de  Guerre  ;  mettre  en  l'J- 
route ,  radier  en  pièces.  Sbaragliar  :. .' 
annata  ;  disfar  un  esercito  ;  metterlo  in  rctu. 

-  On  dit  qu'une  maladie  a  bien  défait  un 
homme  pour  dire  ,  qu'elle  l'a  bien  atténue, 
arn-ù^ri.  V.  Amaigiir  ,  atténuer.  —  Délivrer 
désjg'jr.  Scostare  ;  allontanare  ;  cacciare  ; 
spacciarsi;  liberarsi.  —  Se  défaire  d'un  hom- 
me ,  c'est  le  renvoyer.  Dar  corgedo  ;  riman- 
dare ;  mandar  via-.  —  Se  défaire  d'une  chose, 
c'est  l'aliéiu'r  et  en  traiisi'orter  le  droit  et  la 
possession  à  un  autre.  Vendere;  a/ienare; 
cambiare.  —  Se  défaire  d'un  Bénéfice  ,  c'est 
le  résipucr ,  et  s'en  démettre;  Depone  , 
rinunlìare  una  carica  ,  un  Beneficio  ,  ee. 

DEFAIT,  AITE  ,  part.  y.  le  verbe.  - 
On  dit  qa"un  homme  est  défait ,  pour  dire  , 
qu'il  est  amaigri ,  atténué  ,  abattu.  Pallido  ; 
smorto  ;  sfigurato  ;  tnterriato  ;  discolorilo  ; 
macilento  ;  smunto  ;  ajjiiato  ;  estenuato  ;  disp.:- 
ri'cente. 

DE'FAITE  ,  s.  f.  Déroute  d'une  Arme.- . 
ou  de  quelques  Troupes.  Sconfitta  ,  rottj  , 
scaragUo  ,  stermi r.lo  ,  di  rfatta  ,  iÌ! 'faeim^nto 
d'una  armata.  -  Ou  dit  que  certaines  cho- 
ses sont  de  défaite  ,  pour  dire  ,  qu'elles 
seront  faciles  à  débiter.  Di  facile  smereiv  ; 
facile  ad  ester  venduto  ,  o  spacciato.  — 
Excuse  artificieuse.  Pretesto  ;scusa  apjarcr,:-., 

bÉ'l-ÀlX,  s.  m.  T.  de  Coutume-  Se 
des  lieux  en  défenses,  tels  que  la  gar-.i 
et  l'éiang  d'un  Sei^i-.cur.  Riserva  ;  Log!..  .- 

"''dÈtALCATION  ,  s.  f.  T.  de  Comm. 
So.iitractlon,  déduction  d'one  somme.  \'. 
ces  mots. 

DE'FALOUE',  e'e,   part.'V.  le  ver'ise. 

DE'FALOyEll ,  v.  a.  R.^battre  d  uno 
somme  ,  déduire.  Dedurre;  sottrarre;  d'fi:.- 
cari;    sbalterc. 

DK'FAVEUR  ,  s.  f.  Cessation  de  faveur. 
Discudk';    ditiir.izij  ;  disfavore. 

Dl.'iAVORABLE.  ad)!  de  t.  g.  Qui  ri'est 
point  favorable.    DisfaVi  revole  ;  contrario, 

DE'FAVORABLEiMENT  ,  adv.  D'une 
m  uiièrc  fache.ise  ,  opposée  à  ce  <;.i"on  esi'é- 
roit ,  Dispiae^v.jli:i£nte  ;  contrariamente  ;  dls- 
favorevolmente. 

DE"FAUr,  s.  m.  Imperfection.  Difetto; 
impLifeiione  ;v\o; pecca;  taccia. ~  Absence, 
manque,  priv,.ii.in  d"une  personne  .de  quel- 
que chose.  En  ce  sens  il  ne  se  dit  r.uère  qu'en 
i  cette  phrase  adverbiale.  Au  défaut,  pour 
I  dire ,    au  lieu  ,    à  la  plate.  li  yat  <i'  J  • 


D    É    F 

i^Jitto  ;  !rt  rrancMia;  in  /ucfo.  Se  servir 
ri'im  postillon  an  ridf.iut  ri'im  cocher.  -  T.  ds 
Pr.-it.  Manquement  à  l'.i5sij;n.nion  donnée. 
Marcanii  di  compmn:  -  T.  de  Chasse. 
On  dit  que  les  chiens  sont  en  dél.iut  ,  pour 
dire,  qu'ils  ont  perdu  les  voies  de  I.i  bête. 
Fir.Lr  :i  sito  ;  smarlr  la  fatti.  Ils  ont 
bien  relevé  le  défaut,  pour  dire,  qu'ils  se 
Ânt  bien  remis  sur  les  voies.  —  Défaut  des 
frôtes  ;  l'endroit  où  se  terminent  les  chiG^, 
La  corsiuniura  delle  cotte.  -  Défaut  de  la 
cuirssse.  \'. 

DE'f  E'CATION  ,  s.  f.  T.  de  Chym.  et 
<ie  Phjrm.  Dé.niration  d'une  liqueur  ,  qui  se 
fait  nrir  b  chiVc  spon'snée  des  parties  qii  l_i 
renorient  trouble.  Il  yur^arsi  ;  il  yonc  giù 
la  feccia  ;  le  schiarirsi  d'un  liiuore. 

UE'FECTIF, adi.ro.  T. de  Gr.iiom.  Verbe 
défectif  ;  qui  n'.i  ])astous  sa  tcnas  ou  tous  ses 
modes.  Difettivo. 

DETECTION  ,  s.  f.  Abandonnementtl'un 
parti ,  auquel  on  est  lié.  11  se  dit  des  sujets 
qui  abandonnent  leur  Prince,  des  troupes 
qui  abandonnent  leurs  alliés.  Abbandono.  - 
En  Terme  d' Astrai.  On  dit  défection  pour 

-DE'FECTUF.UX.  EVSE,  adj.  Quia  des 
délauts.  i3(7c«ojj  ;  imperfetto;  manchivoU; 
guasto;  mancante.  -  En  style  de  Prat.  qui 
manque  de  conditions  requises.  Ciie  lia  nul- 
lità ;  che  non  ha  le  claujuie,  le  condizioni 
fretcritte. 

.DEFECTUEUSEMENT,  adv.  D'une  ma- 
ni.;re  défectueuse.  Dij ettuosamente  ;  impet' 
f-ettamente. 

DEFECTUOSITE,  s.  f.  Vice,  défaut, 
manquement  en  quelque  chose.  Difato;min- 
da  ;  masaena  :  pecca. 

DEFÈND.ANT  ,  part,  actif.  Faire  une 
chose  à  son  corps  défendant  ;  la  faire  contre 
«on  gré,  avec  répugnance  ,  avec  contrainte. 
Con   rìpusnan-;a  ;  contro  sua  volontà  ;   a  ma- 

DtFENDEUR  ,  DERESSE  ,  s.  m.  et  f. 
T.  de   l'alais.    Celui  ,    celle  à    qui   on    fait 

,     line  demande  en  justica.    Reo;  Rea;  dijen- 

I     iitrice. 

DhFE\DRE  ,  V.  a.  Carder  ,  conserver  , 
empêcher  de  prendre  ,  d'entrer  ,  ou  de  faire 
tort.  Protéger  contre  quelque  puissance. 
Difendere  ;  conservare  ;  ^uarentierc  ;  riparare; 

;     resistere   al  nemico.  —  Protéger  ,   soutenir  , 

!  favoriser  de  son  appui ,  de  son  crédir,  ou 
par  le  ministère  de  la  parole.  Difendere;  tu- 
rare   ;   proteggere    ;     sostenere  ;    patrocinare. 

—  Empêcher  ,  Fjire  défense  de  faire  ou  de 
porter  ime  chose.  Difendere  ;  vietare  ;  proiti- 

'  re.  Défendre  le  duel;  on  défend  le  vin  aux 
tnalades.  —  Il  se  dit  aussi  des  sentimens  et 
de:  contest.ltions.  Difender  le  ragioni  ,  la 
«nisiione ,  il  parere  ,  etc.  -v.i.  Repousser  la 
force  par  la  force  ;  empêcher  qu'on  r.e  novis 
fasse  insulte.  Difendersi  colla  fria.  -  En 
parlant  de  marchandises ,  qu'on  achete',  c'est 
contester  aur  le  prix  ,  se  débattre  du  prix. 
Viattire  ;  non  accordarsi  circa  il  prer^o.  — 
S'excuser.  Difendersi  ;  scusarsi;    scolparsi. 

—  Pouvoir  ,  ou  ne  pouvoir  pas  se  cléfendre 
de  ,  etc.  c'est  ne  p*suvoir  s'emjjôcher  de ,  etc. 

;  Non  potersi  tenere.  Elle  a  tant  d'esprit ,  qu'on 
ne  peut  se  défendre  de  l'a^mcT.  -  ie  parer, 
se  garantir.  Ripararsi  ;  d'fe-idersi;  preservar- 
si. Je  f.iit  grand  feu  en  h:ver,  pour  me  dé- 
fendre du  troid.  -  En  T.  de  Palais.  Fournir 
des  défenses  .lUX  demandes  de  sa  partie. 
Difendere  ;  sostenerle  ragion!;  patrocinar  la 
teiwa.  Ila  été  condamné  faute  de  défendre. 
.  DEFENDS  ,  T.  de  /urispr.  Se  dit  des 
bo:>  dont  on  a  défendu  l.>  coupe  ,  et  dont 
1  enrree  est  défendue  aux  bestiaux  ;    un  tel 

•  Bois  c«  en  défends.  Il  taglio  di  quel  bosco 
«  proibito  ;  è  riservato  ad  altro  tempo  ,  i 
tiitiam-  nor  possono  entrarci  a  pascolare. 
DE'FFNI>lJ.t;E,pa't.V.  le  verbe. 
Dt'FEX'SABLE,  ad),  de  t.  ç.  l .  de  Ju- 
rjtpr.  eautumi'ere  ,  qui  se  dif  d'un  héritage 
«ont  1  usaj;o  n'est  pas  abandonné  à  chacun 
pour  y  taire  pâtre  tos  bestiaux  ,  ou  du  moins 
liui  est  en  défends  pendant  un  certain  -tijaips. 


D^  É    F 

ÌJ'sìetlo  ;  ch'e  è  in  divieto. 

DE'FENSE  ,  s.  f.  Protection,  soutien, 
appui  qu'on  donne  à  quelqu'un  contte  ses  en- 
nemis ,  a  quelque  chose  contre  ceiix  qui  l'at- 
taquent. Difesa  ;  protezione  ;  sostegno  ;  riparo  ; 
difensionc  ;  difnsione.  -  D.ins  une  significa- 
tion .T  peu  près  pareille ,  un  bois  est  en 
défense  ,  pour  dire  ,  qti'il  est  en  état,  qu'on 
ne  doit  plus  empêcher  les  bestiaux  d'y  aller. 
Divieto,  proibi{ion  di  iegiar:  in  un  bosco. 
-  Prohibition.  Divieto  ;  proiiificne.  —  Dé- 
fenses, au  pi,  T.  éi  Prnt.  Ce  qu'on  repond 
p*  écrit  i  la  demande  de  sa  partie.  Donner 
ses  défenses.  Fournir  se;  défenses.  Défenses 
au  contraire  ,  pour  dire  ,  qu'on  laisse  la  liber- 
té à  un?  des  parties  de  réji.>ndrè  par  écrira 
ce  qui  a  pu  être  dit  à  son  p-èjudice.  Difese  ; 
rispeste  ;  scriture  —  Le  jugement  qu'on  ob- 
tient pour  empêcher  l'exécution  d'un  au:re 
jugement,  etc.  Se. itenja  di  sospensione  d.elt' 
esecuzione  d'uà'  altra  sementa.  —  Terme  de 
Fortif.  Ce  qui  sert  à  mettre  à  couvert  ceux 
qui  défendent  une  place.  Difese  ;  foriifica- 
lioni  ;  ripari,  — Les  deux  dents  d'en-bis  ,  qui 
sortent  de  la  gu;u!!e  du  sanglier  ,  et  dont  il 
se  sert  pour  se  défendre.' Za/i«^  ;  sania  ; 
scana.  —  Défenses  ,  ou  boute-hors,  7".  de 
Mar.  Ce  sont  des  bours  de  mats  lo:»gs  de 
quiiire  à  vin^t  pieds,  et  amiirrés  ,  pe?ul.int 
un  combat,  à  l'avant  et  à  l'arrière  du  vais- 
seau, pour  repousser  le  brûlot  ,  et  empê- 
cher l'abordage  de  l'ennemi.  Buttafuori  da 
allargare  —  Bouts  de  m.i:s ,  de  caKies  ,  ou 
de  Cordes,  qu'on  l.iisse  pendre  le  lo -.g  de; 
côtés  des  vaisseaux  ,  lorsqu'ils  sent  d  n^  les 
ports,  pour  empêciier  qu'ils  ne  s'endomma- 
gent en  se  choquant.  FagHetù. 

DEFENDEUR  ,  s.  m.  Celui  qui  défend, 
qui  soutient,  qui  protège.  Difensore;  difen- 
Jit^rt  ;  protettore. 

DEFENblF  ,  s.  m.  T.  de  Chir.  Se  dit  de 
certains  remèdes  topiques  qu'on  applique 
pour  empêcher  une  inflammation.  C'est  aussi 
un  bandage  qLi'on  met  aux  yeux  du  mal.ide 
après  une  opération  Diffensito. 

DE'FENilt  ,  IVE,  adj.  F..it  pour  la  dé- 
fense. Il  n'a  guère  d'usage  qu'au  fem.  et 
<lans  cette  phrase  :  Armes  détensives.  Armi 
difensive. 

DE'Fh'QUE  .  ÉE  ,  part.  Purgo  ;  purgato 
dilla   feccia. 

DE'FE'QUEil  ,  v.  a.  T.  de  Chimie.  Oter 
les  léces ,  Jes  impuretés  d'une  liqueur.  Pur- 
gare ;  levar  la  feccia. 

Dt'FE'RANT,  ante,  adj.  Qui  défère, 
qui  cède.  Cetd. scendente;  facile  ;  docile;}>ie- 
ghevole  ;    arrendevole. 

DE'FE'RK' ,  É"  ,  parr  V.  le  verbe. 

DE'FE'RENCE  ,  s.  f.  Condescendance. 
Cofidesceaden\a  ;  ossejuio  ;  rispetto;  compiaci- 

Dt'FE'RENT^'  s.  m.  T.  de  Monnoie.  Mar- 
que qui  indique  le  lieu  de  la  fabric  ition  ,  le 
directeur  et  le  graveur  d'une  monnoie.  Marca 
delta  -^ecca. 

DE'FE'HENT  ,  ente,  adj.  Qui  porte. 
Dans  le  système  de  Ptolomeé  ,  cercles  dclé- 
rens  ;  ceux  qui  portent  la  plaueie  avec  son 
épicycle.  Deferente  —  T.  d'Anat.  Vaisse.iux 
déféren» ,  sont  ceux  qui  portent  la  sém^n^c 
dans  les  testicules.    Vasi  deferenti. 

DE'FE'RER  ,  v.  n.  Céder  ,  condescendre. 
Condescendere;  secoidare  ;  andare  a  verso, 
alla  seconda  ;  ubbidire  ossequiosamente  ; 
compiacere.  —  v.  a.  Donner  ,  décerner.  Da- 
re ;  eoncedtre  ;  ascrivere  ;  decretate  ono- 
ri ,  ere.  —  Déférer  le  serment  a  quelqu'un. 
ì^roporre  il  giuramento  ad  alcuno,  —  Dénon- 
cer. V. 

DE'FERLE",  ÉE ,  part.  V.  le  verbe. 

Dt'f  ERLER  ,  V.  a.  T.  de  Mar.  Déployer 
les  voiles.  Spiegar  le  vele  ;  distendere  le  vele; 
levar  volta  alle  vele. 

DE'FERRÉ,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

DE'FEKRER,  v.  a.  Otcr  le  fer  du  pied 
d'un  cheval ,  ou  d'une  autre  bète  de  montu- 
re. Sferrare  ;  levar  i  fem  da'  piedi.  -  (ig. 
et  fam.  Rendre- muet,  confus,  mterdit.  lu- 
rar  la  bocca  ;  confondere  ;  tutbare  ;  sconcerta- 


D    É    F        .    iif 

n;  metterin  confusione  ;  far  .tr-inu'.oVire.  —  y^ 
r.  Perdre  son  fer.  Se  dit  des  l'ecs  d'un  cjiev^l  j* 
lorsqu'ils  tombent ,  et  de  la  letture  d'iin  lace'ti, 
d'une  aiguillette  ,  lorsqu'elle  vient  à  se  dé-, 
tacher  ,  à  se  défaire.  Sferrarsi  :  cadere  o  ver-' 
dere  i  ferri  ,  o  il  ferro  ,  il  puntale  .  ec.  -  Se' 
déconcerter,  demeurer  interdit.  Turbarsi  i 
confondersi  ;  sconcertarsi. 

DE'FETS  ,  s.  ra.  p!.  T.  de  Librairie.  Feuil- 
les superflues  et  dépareillées  d'une  édition ,. 
donc  on  ne  peut  pas  former  un  Exemplaire, 
comnlet.  Dijetti, 

DE'fl ,  s.  m.  Appel ,  provocation  au  com- 
bat, et  qui  se  fait ,  soit  de  vive  voix  ,  soit  par 
écrit ,  soit  par  gestes.  Disfida  ;  sfidamenio  ; 
provocazione.  Par  extension  ,  toute  sorte  da 
provocation.    Disfida. 

Dt'FlA.V'CE  ,  s.  f.  Soupçon  ,  crainte  d'c-. 
tre  trompé.  Diifidenia;  timoi-e  ;  sospetta; 
jelos.a.  --  On  dit  prov.  que  la  dénance  est 
mere  de  la  sûreté  ,  pour  dire  ,  que  pour  n'ê- 
tre p,is  trompé  ,  il  ne  f.iut  pas  se  confier  trop 
légèrement.     Chi  si  fida    rimane    ingannato. 

—  Le  doute  ,  la  crainte  cjue  quelque  chose 
n'ait  toutes  les  qualités  nécessaires  pour  uii 
certain  effet.  Diffidenza  ,dijfidamento  di  se  , 
dille  proprie  for^e  ,  ec, 

DE'tlANT,  ANTE,  .idj.  Soiipço'nneu.t, 
nui  craint  toujours  qu'en  nele  trompe.  Dif- 
fidente ;  sos.ettoso  ;  sosyicioso  i  ombratico  ; 
ombroso;  ombratlvo. 

DE'FICIT.s.  m.T.  Lntin  usité  au  Palais, 
pour  exprimer  quelque  chose  qui  manque. 
Manca  ;  è  mancante  ;  non  si  trova,  La  tell* 
pièce  est  en  déiicit. 

DE'FIE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

DE'tlER,  v.  a.  Provoquer  quelqu'un  at» 
comb.it.  Sfi.lare;  disfidare;  invitare;  cla- 
mar l'avversar'o  a  battaglia,  a  duello,  —  M 
se  dit  aussi  de  toute  autre  sorte  de  provo- 
cation entri)  deux  personnes ,  comme ;i  jcuer, 
a  boire  ,  etc.  -  Mettre  quelqu'un  à  pis  faire  , 
lui  déclarer  tp'on  ne  le  craint  point.  Vous 
dues  que  vous  me  ferez  un  procès,  je  vous 
en  àehe_.  Voi  dite  che  volete  muovermi  urta 
lite  ;  ed  io  ven:  sfido.  -  Il  se  prend  aussi  dans 
un  sens  plus  djux.  le  vous  défie  de  deviner 
qui  ma  dit  telle  chose.  Scommetto  cite  Boa 
iidovtnate  chim'  abbia  detto  la  tal  cosa.  — v 
r.  Se  donner  de  garde  de  quelqu'un  .  ne  s'en 
pas  fier.  Diffidare  ;  non  fidarsi.  -  S,  douter  , 
prévoir.  Sospettare.  —  Se  défier  do  ses  for- 
ces ,  de  son  esprit  ,  c'est  n'avoir  pas  grande 
coi'.hance  en  ses  propres  forces  ,  en  sa  ca- 
pacité. Diffidar  di  se  stesso.  -  Défier,  f.de 
Mar.  Prendre  garde  pour  em|)èther  que 
quelque  chose  n'arrive  ,  comme  de  fnire  un 
abordage  ,  ou  de  toucher  la  terre.  Diffidare 
di  un  arrambaggio  ,  o  di  arenarsi.  —  Défier 
1  ancre  du  bord  ,  empêcher  que  l'ancre  ne 
donne  contre  le  bord.  Difender  l'ancora 
dal  bordo.  -  Denor  du  vent;  ne  pas  pren- 
dre le  vent  par  devant  ,  et  ne  pas  mettre 
en  ralangue.  Portar  in  piano  ;  far  portar  le 
»••■''-•  .-  Vent  qui  déiie  la  côte  ,  c'est  un  vent 
qui  vient  de  la  côte.  Vento  di  terra;  vento 
dalla  terra. 

DÉFIJURÉ  ,  ÉE  ,  part.  Sparuto  ;  dispa- 
risccnte  ,  ec.  V.  le  verbe. 

DEFIGURER  ,  v.  a.  Gâter  la  figure  et  la 
forme  de  qu..lque  chose  que  ce  soit.  Sfigura- 
re; disfigurare;    dijlormare  ;  svisare, 

DE'FILE' ,  s.  m.  Passage  ou  chemin  étroit, 
a  travers  lequel  des  Troupes  qui  sont  en 
marche,  ne  peuvent  passer  qu'en  déniant. 
Strette  ;  gale  ;  fauci;  forre  ;  bocche  ;  angustie 
de' passi.  . 

DL'FILE,  EE,  part.  V.  le  verbe. 

DE'f  ILfcR  ,_  V.  a.  Oter  le  tìl ,  le  cordo, 
qui  etoit  passe  dans  quelque  chose.  .Sfilare. 

-  Il  est  aussi  rèe.  Sfilare  ;  uscir  d'un  filo'; 
d  un  cordoncino  ,  ec.  -  v.  n.  Aller  l'un  après 
1  autre  ,  en  sorte  qu'il  y  ait  peu  de  person- 
nes de  front.  Il  ne  se  dit  proprement  qu'en 
parlant  d'une  marche  de  Troupes.  Marcia-^ 
re  alla  sfilata  ;  alla  spicciolata  ;  spicciola- 
tamente; alla  spenata.  -  11  so  dit    aussi  du 


po 


juvement  qu  on   fait  f.ure  à  des  Troiijiei 
lur  les  vuir  plus  en  détail.   F.ir  mainare  f& 

Ffi 


ut  D    E    F 

tnppt  tlU  sfilati.  On  fit  défiler  \ts  Troupes 

DE'FINI ,  lE  ,  part  V.  te  verbe.  -  T.  de 
Grsmnti.  On  appelle  prétérit  défini ,  le  prété- 
rit composé  de  l'indicatif  d'un  verbe  ,  com- 
me ,  i'ai  f.iit,  et  les  autres  semblables.  Frt- 
ttrho  ptrfclto  ,  finito. 

DE'FINIR  .  V.  a.  Marquer,  déterminer. 
Il  n'a  guère  d'usage  qu'en  parlant  du  temps , 
du  lieu  qu'on  fixe  pour  quelque  éhose.  De- 
ttrmirtare  i  stabilire  ;  statuire  ;  fissare  ;  asse- 
gnare. -  Expliquer  la  n,-iture  d'une  cl-.ose  par 
son  genre  et  paf  sa  di'.ìerence.  Definire;  cir- 
conserivere  ;  Jiffinirc.  -  Définir  un  homme  , 
1*  faire  connoitre  par  ses  qualités  bonnes  ou 
mauvaises.  Definir  un  uomo  ;  diiigrierto  con 
farole  ;  Carlo  conoscere  ycr  le  suc  buone  o 
cattive  qualità.  -  Décider.  Diifitlre  ;  decre- 
tare ;  definire  ;  determinare  ;  giudicare  i  deci 


de 


deli! 


DÉt^lNITF.UR  s.  m.  On  appelle  .ainsi  dans 
quelques  Ordres  Rclisii-ux  ,  celai  qvii  estpré- 
posé  pour  .-.sMster  le  Général  ou  le  provin- 
cial dans  l'administration  des  aft'aires  de 
l'Ordre  Definitore;  diJfir.Uone. 

DE'FINITIF,  ivE,  adi.  Quidécide,  qui 
Juge  le  fond  d'un  procès.  Dijfiiiitivo  ;  definU 
livo  ;  dilerminativo.  -  En  dél'initlve  ,  adv. 
T.  de  Palais.  Par  jugement  détmitif.  Dif- 
finitamente  ;  in  f;iuaiÛo  d'ffinitivo. 

DE'FINITION  ,  s.  f.  Explication  da  la 
rature  d'une  chose  par  son  genre  et  pr.r  sa 
différence.  Defir.ivone  ;  d:ffini\ione.  -  Dé- 
cision ,  règlement.  Decisione  ;  determinaìione; 
definixione  ;  diffininienlo. 

DE'FINITIVEMENT  ,  adv.  En  lugement 
définitif.  Diffinitamcntc  ;  àiH.nit'vamente. 

DE'FINITOIRE  ,  s.  m.  Le  Chapitre  que 
les  principaux  Officiers  de  certains  Ordres 
Religieux  tiennent  pour  le  régltment  des 
affaires  de  l:ur  Ordre.  Difiniturio. 

DE'FLAGRATION  ,  s.  f.  T.  de  Chim. 
Opération  par  laquelle  un  corps  est  brûlé. 
Abbntciamento  ;  incendio. 

UE'FLEGMATION  ,  s.  f.  Action  de  de- 
flegmer,  //  purgare  ;  rettificare  ;  rctiificapune  ; 
furfanento  ;  il  lor  via  la  flimma. 
DE'FLECMf,  ÉE  ,  part.  V.  le  verb. 
DE'FLF.GMER  ,  v.  a.  T.  de  Ch.m.  Enle- 
ver la  partie  flegmatique  ou  squeoie  d'une 
substance.  Rettificare  ;  raffinare  ;  ur  ria  la 
fiefnma  ;  purgare, 

DF.'FLEURl,  lE  ,  part.V.  le  verb». 
DE'FLEURIR  ,  t.  n.  Il  ne  se  dit  que  des 
arbres  qui  viennent  à  perdre  leurs  fleurs. 
Sfiorire;  perder  il  fiore.  -  v.  a.  Faire  tom- 
ber la  fleur.  Disfiorare,  far  cadere  il  fiere  , 
torre  II  fiore.  La  gelée  ette  vent  ont  délleuri 
tous  nos  arbres.  II  se  dit  encore  de  certains 
fruits  dont  un  peut  ùter  la  fleur  en  la  touchjnt. 
Ter  il  fiore  ai  frkti:  col  sevirchio  brancicar- 
gli. Vous  touche;  ces  prunes  ,  vous  les  di- 
fleurisspz. 

DE'FLEXION  ,  s.  f.  T.  de  Vhys.  Action 
par  laquelle  un  corps  se  détourne  ds  son  elio- 
min,  en  vertu  d'une  cause  «trangère,  Pi.-gu- 
tura  ;  torcimento.  La  réflexion  des  rayons  de 
la  lumière. 

DE'FLORATIWN  ,  s.  f.  Action  par  laquel- 
le on  óte  à  une  fille  sa  virginité.    Deflora- 
zione; sver{;lnameiito  ;  lo  sverginare.  Ce  mot 
«t  le  suivant  ne  sé  disent  que  dans  les  in- 
formations  et  dans  les  procédures  de  Jus- 
tice. 
PF.FLORSR  ,  V.  a.  V.  Dépuceler. 
DE'FLtUER,  V.  n,  T.d'4sirol.  En  par- 
iant d'une  planète  légère  qui  a  passé  la  con- 
jonction d'une  autre  plus  tardive  ,  s'éloigner 
tje  ï>Ius  en   uliis.   Scostarsi;  trascorrere. 
DE'FONCF.',  ET.,  part.  V.  le  verbe. 
DE'FONCEKENT,s.  m.  Cr.  Vucct  au- 
tres.  i.^»<:t\nn  de  défoncer.  Sfondamento. 

UEFONC!•^'  ,  v.  a.  II  n'a  d'usage  qu'en 
parlant  des  fiitaii!"s,  des  tonneaux  ,  etc.  et 
»ls;Rnifie,  ôter  les  douves  qui  serveut  de  fond. 
Sfondare  :  torre  il  fondo  ad  rna  Ktte  o  simil 
rase.  -  T.  île  Correyeurs.  Fouler  .lux  pieds 
UA  cuir  pour  en  ôter  les  fosses.  Calcare  ;  con- 
tlilcare  ;  pestar  sotto!  fiedi.  —  v.  r,  Sfondarsi, 


D    É    G 

-  T.  de  Jardin.  Enlever,  en  creusant,  deux 
ou  trois  pieds  de  terre  ,  pour  placer  au  même 
endroit  un  lit  de  fumier  et  de  nouvelle  terre 
par-dessus.    Sossr.jttare. 

DE'f  ORME' ,  ÉE  ,  part.  'V.  le  verbe. 

DE'FORMER  ,  v.  a.  Gâter,  corrompre  la 
forme  d'une  chose.  Il  ne  se  dit  guère  que  des 
chapeaux  et  des  souliers.   Guastar  la  forma, 

DÉFOUETTÉ.  ÉE,  part.  V.levethe. 

DEFOU&TTER  ,     v.    a.    T.  de  Relieurs. 

Oter  la  ficelle  qui  a  servi  à  fouetter  le  livre  , 

c'est-a-dire  ,  le  bien  serrer  pour  en  marquer 

proprement  le*,  nerfs.  Scordare. 

D£'FOUl<NÉ,  ÉE,  part.V.  le  verbe. 
Dfc'FOUKNER  .v.  a.  Tirer  d'u»  four.  Dis- 
fornare  ;  sforaarc;  cavar  dal  forno.  —  T.  ne 
Billard.  Fyire  passer  sa  bille  dans  la  passe  , 
par  l'endroit  opposé  à  celui  de  la  sonneae  , 
lorsqu'elle  étoit  passée  aup.;ravant  par  l'autre. 
Scostar  la  Hglia. 

DE'KRAI  ,    s.   m.    T.   inusité.    Payemsnt 
de  i  I  dépense  d'une  maison  ,  d'un  équipage. 
Spesa. 
D'i^.'FRAYE,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 
DE'iFAYER  ,  v.  a.  ^.:yer  ladipen.e  de 
quelqu'un.     Spesare  ;    dare  o    far    la    spes.a. 
-  fii;.    .Se    dit    des  personnes    ridicules   qui 
apprêtent     à    riie    aux    autr^js.    Intrattenere 
con  facc\ie  ,    c/i   motti ,    con     solia\\cvoH 
ragionamenti.   Défrayer   une    compagaie  de 
bons  mo'ï. 
DÉFRICHE,  Ér.  ,  part.  V.  le  verbe. 
DE'FRiCHEMENT,  s.  m.  Ce  qu'on  fait 
pour    mettre    en   valeur    une  terre  inculte. 
//  dissodar:  ;   il  lavorare  un  teireno  inculto, 
DE'FRICHER  ,  v.  a.  II  se  dit  d'une  terre 
intuita  d'jnt  on  arracl>e  les  méchantes  her- 
bes ,  les  broussailles  et  les  épines  ,  pour  la 
cultiver  ensuite.  Diswdare  ;  diverre  ;  distos- 
cure;  rompere  :  lavorar^  terreno  inculte.  —  fig. 
Ec'aircir,  démêler  use  chose  embrouillé  «t  épi- 
neuse. Spianare  ;  spiegare  una  qualche  cosa  ; 
diciferare;  dnirigaie. 

^  DEFRICHEUR  ,  s.  m.  Celui  qui  défriche. 
Colui  che  dissoda  un  tirreno. 
DEFRISE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 
DE'FRISER  ,  V.  a.  Défaire  la  frisure.  Dis- 
fare i  ricci  ;  i-uastarli. 

DL'FKONCER,  v.Dépli,ser,  ôterlesplis. 
Disfar  le  pieghe.  —  fig.  Défroncer  le  soureil  ; 
se  dérider  le  front,  prendre  un  air  serein. 
Rasse-enar  la  fronte. 

DE'FROQÛE,  s.  f.  La  coue-m,orte ,  la 
dcpo'.iille  d'un  Moine  non  réforme  ,  d'un 
bcnér.cicr  régulier.  Spoglio  ;  spoglie.  -  Il 
se  dit  (am.  des  biens- meubles  de  tout 
autre  Particulier  ,  lorsque  qu»lqu'uH  en  pro- 
fite ,  sans  que  ce  suit  par  succession.  Mo- 
bili;  spoglie. 

DÉFROQUE,  ÉE,  part.  V.  verbe. 
UE'FROQUER  ,  v.  a.  Oter  le  fros  ;  être 


cause  qu'un  moine  quitte  le  fi 
le  Cuiivnn:.  Sfratare;cacci3r  via.-ti^.  l^ren- 
c!re  a  quelqu'un  tout ,  ou  une  partie  de  ce 
q-i'il  a.  Sprîgliare.  ~  v.  r.  Quirter  l'habit  dv' 
IVloine  et  la  profession  monacJe,  pour  pas- 
ser dans  atitre  état.  Sfratarsi 

DE'FUNER ,  V.  a.  T.  de  Mar.  Dégarnir  un 
mât  de  son  étai  et  de  ses  manœuvres.  Scap- 
pellare pli  alberi  delle  sue  manovre. 

DL'FUNT  ,  l'tiTE  ,  ad|.  et  s.  Mort,  dé- 
cédé. Defunto  ;  morto.  Il  ne  se  dit  nue  des 
hommes  ,  et  il  est  plus  du  Palais  que  au  beau 

DE'GAGÉ  ,  ÉE ,  adi.  et  part,  de  Dégager. 
Ri  Ciisto  ;  liberato  ;  libero  ;  scapolo  ;  sciolto; 
shrig.ito  ;  disciolto  ;  spedito  ;  scarico  ;  ec. 
-  On  dit  d'un  homme  inenu  et  de  bvll.;  trul- 
le ,  cju'il  a  le  corps  bien  dégagé.  Uomo  di. 
Volto;  ci  leggiadra  ,  propor^n 


-  P'un  homme  qui  a  des  airs  trop  libres  et 
trop  familiers,  on  dit  qu'il  a  des  airs  bien 
dégagés.  Trattar  troppo  alla  libera  ;  con  so- 
verchia famiU.riità.  —  7'.  d^Archit.  Appar- 
tement bien  dégagé  ,  chambres  tout-à-fait 
bien  dégagées  ,  quand  il  y  a  une  autre  is- 
sue que  La  principale*  Stanje  iisimpegnate , 
libere. 


D    É     G 

DEGAGEMENT,  s.  m.  L'état  d'une  cho- 
se qui  est  dégagée.  Action  par  laquelle  une 
chose  est  dégagée.  11  se  dit  au  propre  et  au 
figuré.  Distaccamento  ;  libertà.  -  Dégage- 
ment dans  une  maison  ,  dans  un  apparte- 
ment ,  se  dit  d'une  issue  secrette  et  dérobée  , 
qui  sert  à  la  commodité  du  logement.  Scala 
segreiia. 

DE'G.AGER  ,  v.  a.  Retirer  une  chose  qui 
étoit  en  E?se.  Riscuotere  ;  ritir.ir  un  pegno. 
-  hg.  Dcb.irrasser  ,  délivrer  ,  détacher.  'V. 
ces  mots.  —  Détager  un  soldat  ,  c'est  ob- 
tenir son  cciii-é.  Ottener  ti  congedo  ad  un 
soldato  ,  farlo  Ucen\iirc.  —  Digag ir  sa  paro- 
le ,  c'est  retirer  uns  parole  qu|on  n'avait  don- 
née que  sou>  certaines  conditions  Disrmpe- 
gnarsi  ;  ritirar  la  parola  data.  —  Sai:..î"aire 
i  sa  parole.  Je  vous  .ivois  prom'i  votre  ar- 
gent un  tel  jour  ,  je  viens  désagor  m.i  pdrole, 
le  voila,  ytantenere  la  parola;  tener  parola; 
star  alle  promesse.  -  Dégager  la  tête  ,  U 
poitrine  ,  c'est  rendre  la  poitrine  ,  la  tête 
jilus  libre,  la  soulagrr  de  ce  qui  l'incom- 
mode. Scaricare  ;  alleviare.  —  Dégager  » 
pour  débarrasser  ,  en  retirant  d'un  lieu  une 
]''ersonne  riui  s'y  trouvoit  engagée,  qui  y 
étoit  embarrassée.  Distrigare  ;  liberare;  scio- 
gliere ;  dispastojart  ;  sbratare  ;  disimpegna- 
te ;  cavar  di  sotto  o  di  me-{\o.  -  Dégager 
un  appartement ,  c'est  lui  donner  une  au're 
issue  que  la  principale.  Disunpegnare  una 
stan\a  ;  far  pili  uscite  ;  più  scale  per  aggia 
d' un  quartiere. 

DEGAINE  ,  s.  f.  Il  n'est  en  usage  qu'en 
cette  plirrise  proverbiale.  Il  s'y  prend  d'uno 
belle  dé^-ine  ,  pour  dire  de  mauvaise  grâce, 
d'une  vilaine  manière.  Con  mala  gracia;  dt- 
sadattami.nte ,;  ro^\amente  ;  senia  garl». 
DE'GAINE,  tie. ,  p.nrt.  V.  le  verbe. 
DE'GAINER  ,  v.  a.  Tirer  un  couteau  de  la 
gaîp.e  ,  ouuaeépée  du  fourreau.  .^git.iin.r-e; 
sfoderare  ;  trar  fuori  la  spada.  —  Au  burlei- 
tiue  ,  dégainer,  c'est  tirer  l'épée ,  se  battre. 
Foire  manu  alla  spada.  —  fig,  7  irer  de  l'ar- 
gentdela  bourse,  pour  payer.  Mettermano 
in  taua  ;  cavar  fiori  i  danari.  -  Uè  ceux  qui 
payent  mal  volontiers,  qu'ils  sont  di'.rs  a  I.î 
deserre  quand  il  faut  payer  ,  on  dit  qu'ils 
n'aiment  point  à  dégainer.  Esser  ritrosi  a 
metter  fuori  del  danaro  ;  pagar  mal  voUntter:. 

—  On  le  dit  aussi  de  tous  ceux  qui  ont  pro- 
mis merveilles  en  quelque  sorte  d'sffaire  eue 
ce  soit ,  et  qui  ne  font  rien  quand  il  faut  agir. 
Ce  moi  n'a  ri 'usage  que  dans  le  stylo  fam.  Len- 
to all'  esecu\ione. 

DE'GAINEUR  ,  s.  m.  T.  impropre.  Eret- 
teur  .  ferrailleur.  Spadacino  ;  schemid^re. 
UE'GAN  TE',  ÉE  ,  parr.  Senta  guanti. 
DE'GANTER  ,  v.  a.  Oter  les  gans.  Cavar 

DE'GARNl ,  lE ,  part.  V.  le  verbe. 
.  DE'GARNIR,  v.  a.  t>ur  la  garniture  de 
q.ielque  chose.  Sguernite  ;  torre,  levarle 
guarniyieni-  —  Oter  les  meubles  d'une  mai- 
son ,  d'ui\e  chambre.^  .Sgomberare  ;  sguarnirei 
spogliare.  -  Dégar*iir  une  place  ;  ócer  une 
j^artie  considérable  de  la  garnison  ou  dei 
munitions.  Sguernire;  sfornire  ;^sprovedere. 

—  v.  r.  Se  vêtir,  se  couvrir  plus  légèrement 
qu'on  n'éìoit.  Alleggerirsi  di  panni  ;  porre  abiti 
più  legiiir  -i. 

DE'GAF,  s.  m.  Ruine,  ravage  ,  perte 
arrivée  par  une  force  majeure ,  |)_»r  une  cause 
violente  ,  comme  tempête  ,  grêle  ,  gens  de 
guerre,  etc.  Guasto;  ruina  ;  danno  ;  di  sper* 
g'mento  ;  saceheggiamento  ;  disertamente.^  ■* 
Consumnvation  de  deiuées ,  de  vivres, qui S9 
f.iit  avec  désordre  et  sans  économie. Gui»r«i 
strage:  con iumo;  sciuppio. 

DE'GAIICHI  ,  iE,part.  'V.leverbe. 

DE'GAUCHIK  ,  V.  a.  Terme  d'ArtisteJ 
Dresser  un  ouvrage  en  bois  ,  en  pierre  , 
etc.  en  retranchant  ce  qu'il  a  d'irrégulier. 
Addirizzare  :  j-arcgriare  ;   acconciare. 


DE'()AUdHl'Ì5EMKNT  ,  s.  m.  Action 
de  dégauchir.  Concia  ;  pareggiamento. 

DE'GEL  ,  s.  m.  Adoucissement  de  l'air  qui 
résout  la  glace.  S(it>^limciua;  stiusiimtnta  dc^ 
ghittcig. 


D    É    G 


D    É    G 


DE'GELE  ,  EE  ,  p.irt.  DidiîceUu. 
DEGELER,  v.  a.  Faire  qu'une  chose  qui 
étoit  gelee  ,  cesie  de  Tetre.  Struggere  ,  scio* 
giure  il  diaccio.  -  v.  n.  L.i  riviere  dé^^èle  , 
commence  a  dégeler.  Did^Licciare  ;  siru^girsi 
il  dtiiccio.  -  li  ss  dit  ordinairement  dans  l'im- 
personnel. Il  déeele.  Didiauia.  —  11  est  jussi 
téc.  D,r,aci:^rc. 

DEGE'.NE'K.^TiON  .  s.  f.  T.  Vaim.it. 
L'sction  de  dc-e,é.i..'rer  ,  dépérissement.  Digc- 
ncrJl'on^  i  dtr:rior.:i'oni. 

DtGÉNÈRi;^  ,  V.  n.  S'ab.itardir,  nesui- 
yre  pas  la  vertu,  Us  bons  exemples  de  ses 
Ancêtres.  II  se  construit  avec  la  préposition 
De.  Diifancrare  ;  tralignare  ;  tmhast.;rdtrs.  — 
On  dit  aussi  qu'jii  liwmme  dégénère  ,  pour 
dire  qj'i'  vaut  moins  qu'il  ne  vjloit  autre- 
fois. Degetieure  ;  sdimar  di  pcje^ione  i  de- 
cadere dalLi  prima  b^n:à.  —  Q.ie  les  ani- 
maux dégelèrent,  pour  d're  qu'ils  ne  sont 
pas  de  la  même  beauté  ,  qu'ils  n'ont  pas  les 
mè.Ties  bonnes  quilltcs  (U.e  les  animaux  doiîî 
ils  viennent.  Q.ie  des  pî.intes^  dégénèrent  , 
qu'elles  c^-mmcncent  à  désénérer  ,  pour  di- 
re, qu'elles  cessent  de  porter  d'aussi  bons 
fruits  qu'au  comraencemerit.  Iinbas:ardire',tr2- 
Ulnare  ;  dijjnerare.  —  tmpluyé  ,  avec  1 
proposition  Ln  ,  se  dit  en  parlant  des  choses 
qui  ciiangejit  de  bien  en  mal.  Dtgcr.care 
cambiarsi  ■,mutarsl\  conyeni^ji.  —  On  dit.iu^ 
qu'une  maladie  dégénère  ,  pour  dire  ,  qu'ell 
se  ch3n£;e  en  une  maladie  plus  ou  moins  vio- 
lente. Dc'-incrare ;  convertirsi. 

DÉGINGANDÉ  ,  ££  ,  adj.  Se  dir  d'un 
homme  dont  la  coaienance  et  la  démarclie 
sont  mal  assurées  .comme  s'il  étoit  toutdis- 
loq.ié.ll  est  lâm.  Disadatto  issuajato  ;  scia- 
mannato ;  svivagnato. 

DÉGLUEA  ,  v.  a.  Oter  la  glu,  se  débar- 
rasser de  la  glu.  Sf  animarsi  ;  dtsvtschiarsi.  — 
Se  dégluer  les  yeux  ;  òtrr  la  chassie  qui  colle 
les  paupières,  rrcgarii  i'/i  occhi  ;  riarsi  la  cac- 
cola dagli  occhi. 

DEGLUTITION  ,  s.  f.  Terme  de  Méd. 
Action  d'avaler.  Pcs^uti^ionei  inskiottimento  ; 

transn^lc:nC71to. 

DEG^'BII.LÉ,  ÉE,part.  V.   le  verbe. 

DEGOtîILLER.  v.  a.  Vomirlo  vin  et  les 
viandes  qu'on  a  prises  avec  excès.  Il  est  ba?. 
Vomit.ire  ;  recere  ;  far  setto  ;  cacciar  Juori  ; 
tett.ire  ;  fhtare. 

DEGOiiiLI.IS  ,  s.  m.  Le  vin  et  les 
viantîes  dée,nbillées.  11  est  bas.  Il  vomitai  la 
mattria  von'tata. 

DEGOISER  ,  V.  ».  Chanter.  Il  se  dit  du 
chant  des  oiseaux  ;  en  ce  sens  ,  il  n'est  plus 
guère  en  usage.  Garrire  ;  cantare.  —  ftp. 
Parler  plus  qu'il  ne  faut,  dwe  ce  qu'il  ne  faut 
pas  dire.  Il  est  t'a  m.  S  tray  a-lare  ;  cantare  ; 
lîartare  ;  gracchiare  ;  tatameUare  ;  sgorgare. 
—  On  le  dit  dans  le  même  sens,  d'un  pri- 
sonnier dont  on  tire  It'j  vérités  qu'il  auroit 
de  l'ir.îérèt  à  cacher.  En  ce  sens  ,  il  est 
neutre  et  pop.   Far  cantare  uno  ^  fargli  dire 

"dF.'GO.VIMAGE.  V.  Décreusement. 

DÉGORGÉ  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

DEGORGEAGE,  s.  m.  Terme  de  Chapcl. 
Draper,  ce.   L'action  de    dégorger.  lilscinc- 

DÊGbRGEMENT,s.  m.  Débordement, 
^panche.nnent  des  eaux  et  des  immondices 
retenues.  Sbocco  ;  trabocco  ;  sgorgamcnto.  — 
Le  débordement  et  l'énancHenpent  de  la  bile 
«t  des  autres  humeurs.  Ssur^amento  ;  trabocco 
d'umori. 

DÉGORGEOIR  ,  s.  m.  T.  d'Artillerii. 
Petit  fer,  o.i  fil-d'archal  ,  qui  sert  à  sonder 
la  lumière  du  canon  et  la  nettoyer  ,  pour  y 
mettre  l'amorce.  Sfondaz^jù  da  cannoni.  — 
Terme  de  Serrur.  Sorte  de  ciseau  à  chaud, dont 
le  Forgeron  se  sert  ,  ou  pour  enlever  aux 
pièces  qu'il  forge  ,  des  parties  qu'il  ne  peut 
détacher  avec  le  marteau,  ou  pour  leur  donner 
des  formes  qu'elles  ne  peuvent  recevoir  q.te 
«l'un  instrument  tranchant.  Taiilmo'.o.  I  Ma- 
liscalchi  dicono  :  Sega  a  mano'.  -  En  Terme 
de  Draperie.  Moulins  où  les  maillets  frajjpeRt 
iioiBWiltfflCfiti  ilsiSirentA  Urac  e,t  à  dg- 


gorper  les  étofies.  Ceppo. 

D£GvJ.iC.ER  ,  V.  a.  Déboucher  un  pas- 
sage engorgé.  1!  est  ti^uelquerois  neutre,  ii 
cet  ésout  vient  une  tois  a  dégorger  ,  etc. 
^gor;arc  i  nettare  ;  stur.ire  ;  sboccare.  —  On 
dit  que  le  poisson  se  dégorge  ,  pour  dire  qu'il 
se  purge  du  eoii:  de  la  marte  ,  ou  de  h 
senteur  de  la  bearbe.  Purgarsi  del  faigo  ; 
deporre  l'udore  ,  il  sapor  dijango  ,  di  marina. 
Terne  d:  ...hapeì.  Draper,  et  de  Teintur.  Dé- 
g-ger  une  etotte  de  la  terre  ,  du  savon  ,  de 
l'urine  ,  etc.  qui  lui  reste  du  désrai:,sase. /iij- 
ceac/uare  ;  purgare. 

DLGOUt'vDl  ,  lE  ,  part.  V.  le  verbe.  - 
Il  se  prend  aussi  subst.  C'est  un  dégourdi ,  un 
homme  a  qui  on  n'en  fait  point  accroire. 
.jCjhrit  ;  accorto  J  svelto. 

Dh';LiUr;DiR  ,  v.  a.  Redonner  du  mou- 
vement ,  de  la  chaleur  a  ce  qui  Cîoit  cnguui- 
di  yat  le  froid  ,  ou  pur  quelqu'autre  cause. 
SeiugUcrlc  membra  indoleniiie  ,  ■ntormcntuc  ; 
riscaldare  ;  ravvivare  ;  torre  i'intirina-ne.ito. 
—  Faire  cegourdir  de  l'eau  ,  c'est  faire  chauf- 
fer un  peu  d'eau  froide  pour  lui  ôter  sa 
grande  froideur.  Intiepidir  aliu.in:o;  torre  II 
gran  freddo  all'  acqua.  -  he.  et  fam.  Dé- 
gourdir lui  jeune  homme  ;  ìc  Ìj.,onner  ,  le 
IJolir  pour  le  commerce  du  monde.  Z)ir.j- 
\arc  ;  imprattchiri  j  sc<^ilonare  i  alsruvidlre  — 
Il  est  austi  rèe. 

L>£GOURDlsSE.MENr  ,  s.  m.  Action 
par  laquelle  le»  membre:  ensourdis  se  dé- 
bourdiisent.  Scioglimento  ddte  membra  in- 
tormentite ,  ladoUnpce  ;  ravvivamento  i  ris- 
caidamentu. 

DiGOUT,  «.  m.  Manque  de  goût ,  man- 
que d'appelit.  Nausea  ;  disgusto  ;  svi.glta- 
teì\tt  i  saiievolewa  ;  su^iamento.  —  fig.  l_,'a- 
versioi)  q.i'on  j.'rend  pour  une  chose  ,  ou 
pour  une  iiersonne.  Ripugnatila  ;  aversione  ; 
alienazione  ;  fastidio.  Déplaisir  ;  chagrin. 
Uisgijsioi  dispiacevoleua ,  ec.  V.  Chi  crin. 
DEG'JU  TANT  ,  AN  fE  ,  ari).  Qui  donne 
du  dég'^ùt.  Stomacltevule  ;  nauseante  ;  nausco- 
sa;Jaii:etioso.  -  rig.  qui  donne  de  l'aversion, 
de  la  répugnance.  Fojr/J.'oio  ;  increscevole; 
no/evole  ;  diipiacevole  ;  stucchevole  ;  stoma- 
chevole. —  Qui  cause  du  l .'plaisir.  Afflittivo  i 
attris_tuite  \  penoso. 

DEGOUTE,  ÉE,  part.  V.  le  verbe.  -  Il 
est    q  iclquel'ois  subst.  Faire    le     dégoûté   ; 
le  dirìkile  ,  le  délicat.  Far  h 


D 

,  que 


É   r. 


est  de 


Ruma,,;  pes- 
tar aniiare  dis- 
nt.  Dimiunei-  . 
licreoti  les  cCij» 
:  shmare  ;  con- 
Uéìtrader  un 


e  .ui  donner  pas  lï 
......  ,,.„  .u,  ..H|-,ciT7it.  Aivillre  i   dtprimert 

.  u^nraJer  dei  bais  ,  une  maison,  un  Ili-, 
ntagc,  e  est  v  lairc  quelque  dét.àt  con^id' 
rob,e,ou  les  laisser  ruiner.  " 
gtorarc  ;  danneggiare  ;  ì.ise 
tra f sere.  -  Terme  de  Pei 
aSoiblir  insensiblement  la  lun 
leurs  d'un  tableau.  Digradare 
f^n.ler  bene  i  lumi,  i  colori. 
V. ossea  u.^  /.  de  Mar,  L'abandonner  .  af.j-êJ 
en  avùir  ote  tout  l'équipement,  quand  le  bâ- 
■■  -■lU  est  51  vieux  et  si  incommode  ,  qu'il 
1  inutile.  Spogliare  un  bastimento 
yecc.'no  ,   condannato. 

DL'GKAFF:-:',  ée  ,  nart.  V.  le  verbe 
^  DE'GRAFFER',  v.a.Détache^uneagraffe 
de:.ure  le  crocliet  o'une  agrafte  de  l'endroit 
ou  !l  est  passe.  Staccare  ;  sfibbiare  ;    jcie- 

"  DE'GRAISSAGE  ,  s.  m.  Terme  de  Drap. 
L.icîiûn  tSQÔiix.àsinr.Layalnra. 

DE  GRAIS.SE' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

Dt'GiiAIbiiER,  v.  a.  Oter  la  graisse  de 
quelque  chose.  Digrassare  ;  lavare  ,  levar  II 
g-asso  ,  l'antume.  -  Dégraisser  ■•<■■  habit  ; 
oter  les  faciles  que  la  graisse  a  faites.  Cavar 
.e  macchie  di  grasso  ,  o  d'unto  ;  nettare  ; 
ripuLire.  -  fig.  Dégraisser  un  homme  ;  lui  otet 
une  partie  des  5r.iiides  richesses  qu'il  avoir 
mal  acquises.  Tarpar  l'ail  a  un  uom-j  ;  torgli 
una  parte  de'  su»l  beni.  —  Dégraisser  les 
terres  ,  en  parlant  du  mauvais  effet  que  les 
torrens  et  les  r.ivines  d'eau  font  sur  les  terre» 
labour.ibles.  Sfruttar  le  terre  ;  portar  via  il 
grasso  delle  terre. 

DEGRAISSEUR,  s.  m.  Qui  dégraisse  les 
habits  ,  l?s  étoffes.  Macchlajuolo  ;  cavamac- 
y"'-  ~   Terme  de  Drapent.  Celui  di  dégraisse 

DEGRaÎsSoÎr  ,  s.  m.  T.  d,  yiaïufact. 
Instrument  dont  on  se  serta  tordre  la  laine 
trempée  dans  l'eau  du  savon ,  av,->ni  de  b 
mettre  sur  le  peigne.  Lupo.  -  En  Terne  de 
aoyaudier._  Espèce  d'oagle  de  fer  b!.ancou'on 
met  au  doii;t  comme  un  dé  à  couvre, 'avec 
lequjl  on  dégiais.e  les  boyaux  qu'on  a  laissé 
blanchir  dans  tuia  lessivc  d'eau  forte.  Ras- 
tino  , 

DE'GRAS  ,  s.  m.  Terme  de  eheimoiseuf. 
Nom  qu'on  donne   i  l'huile  de    poisson 


.a,re  le  dinicile     le  ddicat..  F.r /a  .,„,;,aro,     a  servi  a  passer  des  pe.uix  en  chamois.  ï'»;: 
'w'.I  -■"'•?''"  '^'■'^■•"^-  par  comte-    liodi  pesce  che   ha  s^vito  a  scamosciai    le 

vente  ,  pour  signifier  une  personne  de  bonne    pelli. 


appétit. 


humeur',  de  borne  chère",  de  h 
Di  buon  umore  ;  di  buon  appetito 

DEGOUTER  ,  v.  a.  Oter  l'appétit  .  faire 
perdre  le  goût.  Svogliare  ;  nauseare  ;  far 
perdere  l'appetito  ,  Il  gusto  ;  }ar  venire  a  noj.a. 
—  tig.  Donner  de  l'éloignement  pour  line 
personne,  po.ir  une  chose,  À  son  gré.  Dis- 
gustare ;  dispiacere  ;  far  venire  à  noja  ;  generar 
fastidio  ;  stomacare.  —  V.  r.  Prendre  du  dé- 
goût ,  de  l'aversion.  Disgustarsi  ;  venir  a 
noja  ;  prender  in  aversione  ,  In  od'o. 

DEGOUTTANT  ,  ANiE,  adj.Qui  dé- 
goutte. Gocciolante  ;  grond.mte  a  stilla  a 
stilla  ,  a  goccia  a  goccia  ;  che  gocciola  ;  che 
cascj  a  gocciale. 

DEGOUTTER  ,  v.  n.  Couler  goutte  à 
goutte.  Gocciolare  ;  cascar  a  gocciole  ;  stil- 
lare ;  gocciare  ;  grondar  a  stilla  a  slilla  ,  a 
goccia  a  goccia.  —  Il  se  dit  aussi  des  choses 
par  où  l'eau  ou  tjuelqu'autre  liquer.r  dégoutte. 
Les  clieveu.x,  le  front  lui  dégouttent  de  sueur. 
Gli  eu/a  il  sudûr  da'  capegll  ;  ^11  gronda  il 
sudur  dalla  fronte. 

DEGRADATION  ,  s.  f.  Destitution  du 
grade  où  l'on  est.  Spogliamenio  ;  privazione 
d'hn  grado  ,  d'una  dignità.  —  Le  dégât  con- 
sidérable qu'on  fait  dans  les  bois ,  dans  un 
héûue,Q.  panno  ;  guastò.  —  L'affoiWissement 
de  la  lumière  des  couleurs  d'un  tableau.  Dl- 
gradjrnento  ;    degradazione. 

DEGRADE  ,  ée  ,  part.  V.  le  verbe. 

DEGRADER  ,  v.  a.  Démettre  de  quel- 
que fT'de  par  Justice  ,  et  avec  de  certaines 
f^orm.ilités.  Degradare  ;  deporre.   —    On    dit , 

dans  un  siqs  plus  deux ,  que  t'est  dégrader 


DEGRAVELE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

DE'GRA\'ELER  ,    v.    a.    T.   H'Hydraut. 
Ot.'r  d'un  tuyau  de  fer  ou  de  plomb  ,  ser- 
vant à  conduire  les  eaux  d.-nsles  fon:,-:ines  , 
le  sédiment  qui  s'y  for.T.e.  Nettari  doccioni 
i  Condotti  d'acjua. 

DE'GRAVOIEMENT ,  s.  m.  Eff^t  d'tme 
eau  C'^araïue  qui  dégravoie ,  qui  déchausse 
des  murs  ,  des  pijjtis ,  etc.  Scavamento  ; 
scavo  ;    scal\iir.eHto  fatto  dall'  acqua  cor- 

DE'GRAVOYE' ,  ée  ,  part.  V.  le  verbe. 
DE'GRA'v'OYER  ,  v.  a.  Dégrader ,   dé- 
chausser  des  pilotis  ,   des    sr.ij-s.  Scalcare  ; 

DEGRF.',  s.  m.  L'escalier  d'un  b.îtiment. 
Scala.  —  Une  marche.  Scalino  ;  scaglione  ; 
gt.tdo.  -  Il  se  dit  iig.  des  emplois  ,  èss 
clisrees  ,  des  titres  ,  des  dignités  par  ou  on 
s'élève  successivement  à  de  plus  grandes. 
Grado;  dignità.  -  Dans  l'Université  ,  on  ap- 
pelle degrés  ,  celui  de  \l3Îtrc-és-Arts,  celui 
de  Bachelier  ,  celui  de  Licencié  ,  celui  de 
Docteur  ;  et  dans  ce  sens  ,  on  dit  ,  prendre 
SCS  degrés  dans  l'Unis ersité.  Gradi.  -  lUe 
el.t  aussi  pour  mirqucr  la  différence  de  pliis 
et  de  moins ,  que  les  Philosojjhes  supposent 
dans  chacune  des  quatre  premières  qualités. 
Gra.lo.  -  En  parlanrd-s  OTiérations  deChy- 
mie  et  des  atures  qu'on  fait  par  le  mjyen 
eu  feu  ,  on  dit ,  savoir  donner  les  degrés  du 
feu  ,  pour  dire  ,  savoir  à  que!  point  il  faut 
que  le  feu  soit  ardent  pour  ben  f?ire  l'o- 
pération qu'on  se  propose.  Grado  di  fuoco. 
-  Les  différentes  parties  dans  lesquelles  le 


a3o  D     É     G 

Patoinèîrc  et  le  Thermomètre  çont  divists, 
et  qui  seryent  a  marquer  dans  le  premier  U 
jjés.nteur  actuelle  de  i'jir  ;  et  dans  le  se- 
cond ,  le  plus  ou  moins  de  froid  et  de  tliaud. 
Orrido.  —  E;i  pr.rl.nnt  des  qualités  morales 
bonnes  eu  mauvaises  ,  on  du  ,  le  plus  haut 
.desré ,  le  dernier  degré  ,  le  souverain  de^ré  , 
^>our  dire  ,  le  comble  de  ces  qualités ,  ce  qu'il 
y  a  de  plus  excessif  dans  les  unes  et  dans 
les  autres.  Uultimo  ,  il  suj:r^mo  grjUo  ;  Il 
colmo.  —  Uejïré  ,  en  narlint  de  parenté  et 
de  consanguinité  ,  se  dit  i>our  marquer  la  pro- 
ximté  ou  réloij;ncment  qu'il  y  a  entre  pa- 
xens.à  l'égard  de  la  tige  qui  leur  eu  com- 
mune. Gtado  (il  pnri:ni:U.  —  Det;ré  de  Ju- 
risdiction;  tout  tribunal ,  soit  Ecclés;.-fStiqae  , 
ioit  laïque,  dont  on  peut  appeller  a  un  au- 
tre. Crudo  di  Oliirisdi\ioTie.  —  Terme  de 
Géom.  La  î6oe.  partie  de  la  circonférence 
d'un  cercle  quelconque.  Grado. 
.    DEGSlE't' ,  LE  ,  part.  V.  le  verbe. 

DEGRE'ER  ,  v.  a.  Oter  les  agrès  d'vm 
vaisseau.  Disonnar  una  nave;  terre  le  rde, 
ic  lartt ,  e  sii  alln  arredi  ad  „^a  navi. 
DE(-;K1NG0LE',  ée  .  part.  V.  le  verbe. 
DEGKi.NGOLEK,  v.  a.  Sauter  ,  descen- 
dre vite.  11  est  t.un.  Saltarli  scaLe  ;  s::r.- 
dcrt  a  i-'rci:  piTio;  yrcciiitarsi  per  U  scale. 

UE'GROò^AGE,  s.  m.  T.  de  l  ire:,rs 
d^or.  L'ai;rion  de  dc^rosser  ou  dégrossir  les 
lingots  d'or  et  d'argent.  AsiottIsUamento  delle 
verghe  d^oro  e  d\ir^ent^. 

UE'GROSSER  .  T.  de  Tireurs  d'or.  V. 
Dégrossir. 

DEGROS.SI,  lE.part.  V.  le  verbe. 
DE'GROSiIR  ,  V.  a.  Au  proi>re  :  t)ter  le 
plus  gros  de  la  matière,  pour  commencera 
jui  faire  recevoir  la  forine  que  l'ouvrier  lui 
veut  donner.  Sgrossare  ;  disgrossare  ;  shouare^ 
far  cosi  alla  grossa.  Déj/oisir  a  la  hàre.  a/- 
tiare.  Dégrossir  au  ciseau.  Scarpellare.  — 
Terme  de  batteurs  d^or.  11  se  dit  de  i'acfion 
de  battre  les  feuilles  d'or  ou  d'argent  dans 
une  sorte  de  moule  de  velin  ,  appelle  petit 
moule  à  gaucber.  ilattere  à  mai^ctta.  —  i. 
de  Itreiirs  d'or,  faire  passer  les  lingots  dans 
les  trous  d'une  libère  ,  pour  diminuer  leur 
Volume.  Far  passare  le  lastre  d*oro  o  d'argento 
alla  trafila.  —  hp.  Il  se  dit  des  iilfaires  ,  des 
Sciences ,  pour  dire  ,  commencer  â  les  cclair- 
cir  ,  à  les  débrouiller,  liiscluarare  ,  diluci- 
dare aljuanto. 

DEGUELLEUX  ,  s.  m.  T.  d'Archliect. 
Uydraul.  Nom  qu'on  donne  à  de  gros  mas- 
ques de  pierre  ou  de  plomb,  dont  on  orne 
les  cascades,  et  qui  vomissent  l'eau  dans  un 
Jjasitn.  Al.iselierone. 

.    DE'GUENiLLL',   ée  ,  adj.  Celui ,  celle 
dont  les  habits  sont  en  lambeaux.  Str.iccia- 
40  ;  lacero  ;  cencioso  ;  brullo. 
DEGUEKl'lR.  V.  a.  Terme  de  Pr.nique. 
■ssessiond'un  immeuble.  Ah- 


^    É    I  D    É    L 

lare;  nascondere.  —  Se  déguiser,  se  montfsT  I     rîFIIfr"     «  ™    t  „  .         j     i  .  •    ■ 

DE'GUSrATlON,  s.  f.  Essai  qu'on  (M\Tsif'vL7ni  "''^  "''  '''^''  ""'""  » 

des  .loueurs  en  les  goûtant.   Assaggio  ;  as-        DEJUCHER  ,  v.  n.  Il  se  dit  d-s  poules  ■ 

land  elles  suriént  du  inrhnir.  /.','-.■.  j;  — /' 


tssaggiamcnto  ;  assaporamento 


Abando 

tandoneire  un'  eredità.  -  hg.  et  tain.  Dé- 
guerpir d'un  lieu  ;  sortir  d'un  lieu  par  quel- 
que motif  de  crainte;  et  dans  ce  sens  il  est 
neutre.  Fuss'rst  ;  andar  via  per  timore  ;  slog- 
giare ;  sbiettare. 

DEGU£RPISSEMENT,s.  m.  Abandonne- 
mont  de  la   possession  d'un  immeuble.  Ab- 
bandon.imento  ;  cessione. 
.    DE'GUEUI.E',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

DE'GUEULfU  ,  V.  n.  Vomir  ,  rendre 
gorse.  II  ne  se  dit  que  d'un  vomis. er.ient  oui 
Vient  d'excès  de  débauche.  Il  est  bas.  l'ornl- 
Xare  ;  necrc  ,  ec.  V.  Dégobillcr. 

DE'GUISE',ÉR,part.V.  le  verbe. 

DEGUlSRMENT.s.  m.  L'état  où  est  une 
personne  dégui.ée.  Travestimento.  -  Tout 
ce  qui  sert  a  laire  paroire  une  chose  tout 
autre  qu'i.lle_  li'esr.  Maschera  ;  p.illiancnto  ; 
lndur.-,:i(ia;fir-iJonc;Jjnta  ;   dissimulazione. 

Df.GUISER.v.  a.  Travestir  une  personne, 
dételle  sorie  ,  qu'il  soit  diirîcilc  de  la  rccon- 
noîtrc.  'l  ravcstirt  ;  mascherare  ;  immasche- 
lare.  -  Déf  uiser  la  voix  ,  le  caractère  ,  le 
style.  Contr^ir.ire.  -  fig.  Déguiser  la  vérité  , 
Je  f.'.it.  Raconter  une  chose  au. renient  qu  elle 
nest,  dans  l'iMciuion  de  surprendre  ceux  .i 
fliul'sjn  patle.  lnunnielurart  ;  fU4thtrar(  i  (f 


sa^gieitura 
SUiramen-^. 

OE'HALE',  ÉE,  part.  V.Ie  verb" 

DE'HALER  ,  v.  a.  (  l'H  s'aspire.')  Oter 
1  impression  que  la  hàle  a  faite  sur  le  teint. 
Kenaer  hiar.ej  la  pelle  imbrunita  dal  sole 

DEH.^NCUE',E'E,  .id'i.  Qui  a  lesTan- 
ches  rompues  ou  di>loquées.  Sciancato  ■  che 
ha  rotta  o  si/asta  Tanca  ;  che  va  anciiin' 

DEHAKDE',    ÉE  ,  part.  V.  le  verbe 

DEHARDER,  T.  de  Chasse.  Lâcher  d-s 
chiens  (jui  sont  liés  qu.itre  à  quatre,  ou  six 
a  SIX.   Sciop'tcre  i  brachi  ;  lasciare  i  cani 

DEHARNACHE'  ,  ée  ,  part.  V.  le  v"erbe. 

DEHARNAÇHER,  v.  .i.  (  l'H  est  aspirée!) 
Uter  le  harnois  à  un  cheval  de  tra  t.  Levar 
Ti.T  gli  arnesi  del  cavallo  di  tiro  :  spogliarlo. 

DEHORi  ,  s.  m.  La  partie  ext/rieure  de 
fvMio  choso.  Il  di  fuori;  Ces  :erlore.  -  Les 
dehors  d  un  château  ,  d'une  maison  ;  les 
avenues  ,  avant-cour  ,  parc  ,  etc.  qui  font 
partie  du  total  d'une  maison.  OU  csterlwi 
d'un  castello,  o  d'una  ca,a.  -  Les  dehors 
d  une  place,  sont  les  fortifications  extérieu- 
'î^cu/Vn?  '"■^[i"'^-  ~"  '-es  apparences.  V". 

DEHORS  ,  iidv.  de  heu.  Hors  de.  U  est 
oppose  a  dedans.  Fuor,;  fuora.  -  Mettre  un 
domestique  dehors  ;  le  chasser  ,  lui  donner 
son  congé.  Licenziar  un  seà-idore;  mandarlo 
via  ;    inctrerlo/uor  di  c.na, 

DE'JA  ,  adv.  de  tems.  Dès  cette  heure, 
des-a-presem.  Già.   -    Dès  l'heure  dont  on 

'"nt-'.iri'^'L-  '''  «'"•  ;:   Auparavant.  V. 

DE  IClOt,  s.  m-  Ce  mot  n'est  en  usare 
qu  en  parlant  des  Juifs  ,  qui  condamnèrent 
a  mort  Noîre-Seigncur.  Deicidio 

pE'JtCïK)i;J  ,  s.  f.  Terme  de  iVléd-  Les 
selles  diin  mAid.:.  Egestlone;  escrementi  d'an 

UE'JhfE' ,  ÉE ,  part.  V.  le  verbe. 

DEJti.iER  ,  iE  DE'JETER  ,  v.  r.  II  se 
tittluboisquise  tourmente,  qui  se  courbe, 
s  enrie  et  s'étend,  ^'legars,  ;  incurvarsi. 

DE'JEUNE',  Déjeuner  ,  s.  m.  Le  repas 
quon  lait  le  matin  avant  diner.  Colanone  ; 
colejione  :  asciolvere  ;  sciacquadenti.  -  On 
appelle,  dé|etiner-diner  ,  un  grand  déjeiinar 
qui  tient  lieu  de  dîner.  Gran  colazione;  che 
tien  Luogo  del  desinare. 

DE'JEUNER  ,  V.  n.  Use  dit  du  repas  qu'on 
faille  matin,  avant  le  diner.  Asciolvere  ;  far 

■Urlone  ,  o  CuUitone. 

.UE'IHCATION  ,  s.  f.  Apothéose,  ac- 
tion par  laquelle  on  déiKe.  Delficjilone  : 
apoteosi  ;  deljicamenco  ;  dnini77a7ione 

DEIHE' ,  ÉE,  part.  V.le  verbe. 

DEll-iLR,  v.  a.  Admettre  au  nombre  des 
Uicux.  Oeijicare  ;  divini-liare. 

DE'INCLLVANT,  ou  Déincliné,  adj. 
y.  de  Irnomon.  lise  dit  des  cadrans  qui  dé. 
ciment  et  inclinent  ou  reclinent  tout  à  la 
lois.  Ueciinanie.  ' 

,  UE'JOINDRE,  V.  n.  Faire  que  ce  qui 
était  loint,  ne  le  soit  plus.  U  ne  se  dit  que 
des  ouvrages  de  menuiserie.  Distaccare  ; 
disswgnere;  scollegare.  -  Se  séparer  ,  se  dé- 
sunir. Uistaccarst;  dtsoiugnersi. 

n^.^iVi'r'i'Jo'  ^"^^  '^■A  Pf '•  V-  le  verbe. 

DE'JOUER  ,  V.  n.  T.  de  Mar.  Il  se  dit 
dun  pavillon  qui  voltige  au  gré  du  vent. 
Sventolare.  -  D.|ouer  ,  f.gur.  N4ologism.. 
i  romper  quelqu'un  dans  son  attente  Uc- 
"{''''}  dejraudare;  abbindolare. 

DE  ISME  ,  s.  m.  Système  de  ceux  qui  . 
n  ayant  aucun  culte  particulier,  et  reiefant 
toute  sorte.de  révél.ition,  croient  seulement 
un  souver,iin  Etre.  Deismo. 

UE'ISTH  s.  de  t.  g.  Celui  ou  celle  qui  re- 
roimoii  un  IJieu,m.iis  qui  ne  reconnoît  aucune 
Ktligion  révélée,  i^niira. 

IJE'ITE' ,  s.  f.  Dieu  «u  Déesse  delà  fable. 
Un  estguere  d  usage  que  dans  la  poésie.  Oeità; 

'mlmiL  ,  ILE  ,  «dj.  ï  .  d,  THU, 


quand  elles  suriént  du'juchoir.  Uscir  di poC- 
\V°:  Z  -t'^'-^p'-""- ^"î  déplacer  d'un  heu 
iiaut  et  cljve.  En  ce  sens  ,  il  est  aussi  actif. 
Je  vous  dénicherai  bien  de  la-haut.  Scacciare  ; 
sniiîiare-jjjr  venir  ciu. 

DELA  .  adv.  vf  Là. 

DELABRE',  ée  ,  p.-irt.  V.  le  verbe.  -  On 

dél-hr'"  '"'?"7^r""><^.  q^ie  ses  atiaires  son- 
dLlabrces    tgl,  e  rovinato. 

DELABKEMEN  f  .  s.  m.  Etat  d'une  chose 
délabrée.  Ihsjacimento  ;  disordine  ;  scampi, 
gito  ;  cattivo  stato. 

DE'LAUREti,  V.  a.  Déchirer,  mettre  e. 
1  if^"-"^- /"'"'"'"■' i  stracciare  ;  s,juarciare. 
-  11  se  dit  hg.  d'une  armée.  Dissipare: 
dZe'r'^f"''  '   ^"■"""''  •■   i-ovinarc  ;    disfare  ] 

DELACER  ,  V.  a.  Défaire  un  lacet  qui 
es  passe  dans  es  ceillets  d'un  corps  de  iupT 
Dislacciare;  allentar  la  stringa.  -  Délacer 
une  lemme  ,  c'est  défaire  le  lacet  de  son 
corps  de  lupe.  Dilacciare;  dislacciare.  -  De- 

np'i  Vt'''  ^'"-  ■^^  t>"anser. 
..A,'''\  >"•,  Retardement,  remise.  H 
/JrJ"~^''"Ì'^^  "*"  '«""''i  d'une  action  qui 
elesroit  otre  faite  en  un  certain  tems 
"iwems  nlus  éloigné.  Ritardo;  dllapouc i 
indugio  ;  badamento  ;  ritardamelo  :  soprat- 
tuni  uelai  qu  un  créancier  accorde  à  son 
fi^Diteur.  Compatimento ,  comporto  del  credi- 
tore  veiso  ,1  ,deblturc. 

DE'LAISSE,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

DE'LAlSSEMENt;  s.  m.  Ma„q«  de  ,oi.t 
secours,  de  toute  assistance.  Abbandonameli, 
to;  abbandono-,  dereir^wne.  -  T.  de  Hrat.  Le 
délaissement  d  un  héritage  ,  c'est  l'.ibandon- 

''DEÏAferR:-i.ifztdrn''e'r",'^;it^ê;: 

quitter.    Abbandonare  ;    lasciare  ;    voleer  le 

spalle.-  r.  de  Hrat.  Quitter  une  chosf  dont 

on  etoit  en  possession,  .ibbandonare  ;  cedere. 

Délaisser    une  action  commencée  .  ime 

''TlÏÏ'Abnc'"'.''"'''  "<">  iroseguire. 

DE  LARDE',  ee  ,  part.  V.  le  verbe 

Dt^LARDEK,  V.  a.  T.  d'Archit.  Couper 

obliquement    le   dessous    d'im   escalier ,   ou 

piquer  avec  le  marteau  ,  le  lit  d'une  pierre. 

.  i.miunare;  tagliar  a   sbieco   una  pietra,   o 

marcellarU    -    l.  de  Charpent.  Rabattre  en 

chanlrcin  les  arêtes    d'une    pièce    de    bois. 

nV'Vi'-'i'î'"'-   ''  "'""  '''""'  "  "Si-itiira. 

UKLKSiK  .   EE  ,   part.  V.  le  verbe 

DE'LASSEMtN  E  ,  s.  m.  Repos ,  relâche 

qu  on  prend  pour  se  délasser  de  quelque  tra- 

^'[-„'}":/ea-;ionc  ;  sollievo  ;  r;>ojo  :  sollano. 

pLLAbiER,  V.  a.  Oter  la  lassitude  ,f!,lre 
.,.1  on  ne  soit  plus  las.  Riposare  ;  twre  U 
stancherà.  -  v.  r.  l'rendre  quelque  rehiche. 
quelque  récréation  ,  se  rei,oser.  iVcrea-sii. 
riposarsi  ;  sollevarsi  ;  ripiL;llar  forze  ■  ristorarle 
.  DE'LA  I  EUR  ,  s.  m.  Accusateur  ,  dénon-' 
ciatoui.  Delatore;  accusatore. 
j.^^E'LATlON  ,  s.  f.  Accusation  ,  dénoncij- 

DELATIER     V.    a.    Oter  les  lattes  de 

?s"?,  Tw?!'-  T"^"  ''  "ssicellc. 

DcLAVE  ,  EE  adj.  Se  dit  des  couleurs 
foi  blés  et  blafardes.  Sbiadato  ;  dilavato  ì 
pu' Udo.  ' 

DE'LAYANT,  s.  m.  et  ad).  Remède  qui 
"nÉ  "ivr"""''  1-'"^  lluides.'D;/„,„r,.  'i 

DELAYE' ,  VE  ,  part.  V.  le  verbe  '. 

DE'LAYEMEN  f ,  s.  m.  Action  de  délayerj 
Stemj-eramento  ;  Il inefà^iene. 

dihiere^-^di'-'^ÒHl-'r'  "'■"^'"''"-  Siemperaret 
PE'l^EArUR'.-X'  m.    T.  d'Imprlm.  Mot 
aiMi,  qui   se  dit  de  la  marque  par  laquelle      '■ 

le  Correcteur  désigne  les  mots  ou  les  lettres 
supprimer.  Segno  di  levare. 
PELeCTAHLE,  adj.  de  t.  g.  Agréable, 

«lui  plan.  Ddcttcwlt,  diUtlabiU;  dllettitse. 


DEL 


DEL 


•-  H  est  aussi  subst.  L'honnite  doit  être 
préféré  an  délect;.b!e.  L'  o:icsio  ievc  etscr 
prcfcrto  al  âil^ttcvch. 

DE'LF.CTATlOy  ,  s.  f.  Plaisir  qu'on  sa- 
Toare  ,  qie  l'on  goûte  avec  réilexwn.  i)iUt- 
ta\ionc  ;  dSUctjminio  ;  iiietto  ;  diUnan-^a  ; 
ptacc'i  ;   <;usro. 

DE'l.ECrE',  ÉE.  psr'.  V.le  verb-. 

DELECTER  ,  v.  a.  Divertir ,  réjouir.  Tl 
re  se  dit  guéri;  qu'en  f.~it  de  Morjie.  Di- 
lettare ;  rlcnan  ;  rf.ir  dVttto  ;  fiacen  ;  a^~ 
funan.  -  V.  r.  Prt-ndri  plaisir  à  quelque 
chose.  11  est  du  style  Ijmiher.  Cempia^irsi ; 
dilettarsi;  cs:c>   va^o  ,  o  amant:  di  ,  .  .  . 

DE'LEG.-VTIUN,  s.  f. Coni  nis.ijn  donnée 
à  quelqu'un  pour  connoitre  ,  pour  juger. 
Dilts^v<"":-  —  Acte  par  lequel  on  transporte 
une  somme  à  prendre  pour  le  payement 
d'un=  rf^tte.  Ais:';riaKento  ;  cession:. 

Dii'LE'GATOlkE,  aHi.  m.  et  f.  l.  de  Ju- 
rispr.  Canon,  ie  dit  des  lettres,  rescri:s  ou 
commissions  par  lesqiie'.^es  le  Pape  comn;t 
des  J  .^e,  pour  connoitre  de  certames  iitFai- 
res.  Dehwro.io. 

DELE'GUE",  ÉE ,  part.  y.  le  verbe.  -  Il 
est  aussi  subst.  Un  dé.cgué  »  un  député. 
Di^ut.ito. 

DE'LE'GUER,  v.  a.  Députer,  commettre, 
envoyer  quelqu'un  avec  pouvoir  d'agir,  d'exa- 
miner, de  iuscr  ,  etc.  OeU^are  \  deputare; 
com-ncct.re.  —  En  parlant  des  fonds  qu'on 
assigne  pour  le  payement  d'une  dette.  As- 
segnare. 

DE'LESTAGE ,  s.  m.  Déchargement  du  test 
d'un  vatsseau.  £j  scarica ,  o  lu  scaricati  della 

^"otLESTÉ  ,  ÉE ,  part.  V.  le  verbe. 
■  DE'LESTER  ,  v.  n.  Oter  le  lest  d'un  vais- 
Se.iu.  Scaricar  la  rayorra  d'  un  hastimento; 
ietsorare. 

DE'LESTEUR  ,  s.  m.  Celui  qui  est  chargé 
de  faire  délester  les  vaisseaux.  Quigli  ciie  ja 
scaricar  la  Tdvurra. 

.  DE'LIBE'RATiF  ,  ivE,  ad).  T.  de  Rhéto- 
rique. Genre  de  discour, ,  p.ir  lequel  l'Ora- 
teur veut  persuader  ou  dissuader  une  chose 
mise  en  déubécation.  Deliberativo.  —  Avoir 
voix  dé  ibirafive  ,  c'est  avoir  voix  de  suffr.igs 
dans  les  délibérations  d'une  compagnie.  Aver 
rocc  deliberativa. 

DELIBERATION,  s.  f.  Consultation. 
Con^i^iio  ;  delibitayor.e  ',  deliberamento,  — 
Ré,orurion.V. 

DE'LliiE'RE'.s.  m.T.  de  Palais.  Dernière 
résolution  que  des  Juges  prennent  sur  l'exi- 
men  des  pièces.  Sentenza  ;  giudiito  ,-  delib.' 
raion:.     ,     ,      . 

DE'LIBERE ,  EE ,  p.nrt.  V.  le  verbe.  -  ad',. 
Aisé  ,  libre  ,_  résolu  ,  ferme.  Sciolto  ;  facil-  ; 
Ubero  ;  syeiito;  franco.  —  De  propos  delibe- 
rei à  dessein,  exprès  ,  après  y  avoir  bien 
pensé.  On  le  dit  presqiw  toujours  en  mau- 
vaise part.  A  bella  posta  ;  a  b:l!o  studio  ; 
apcostatnmentc  ;  de'crninatamente. 

pF;LmE'i^E'MENT,  adv.  D'une  manière 
délibérée.  Sreditamztite  ;  con  frcnche-,:a. 

DE'LIBERE^,  v.  n.  Examner,  consulter 
en  soi-même  ou  avec  les  autres.  Delibera- 
re; dtUbc'are  ;  con^n'tare  ;  esaminare  ;  discu- 
tere. -  v.  r.  Prendre  une  résulution  ,  se 
déterminer.  Deliberare  ;  risolvere  ;  statuire  ; 
dtterininars:.  -  T.  de  Prat.  Délibérer  sur  le 
Registre  ,  c'est  prendre  une  dernière  réso- 
lution sur  l'eir.roen  d^s  pièces.  Venir  ad  una 
'àelibera\'one .  ad  una  senten'{a  finale. 

DE'LICAT  ,  ITE, adj.  Délicieux,  exqui-, 
agréable  au  goût.  Delicato  ;  s.juis'to  ;  esjut- 
lito  ;  eccellente;  delizioso.  -  fig.  Qui  juge 
finement  dr  ce  nui  regart^e  les  sens  ou  l'es. 
prit.  Oreille  délicate-  Orecchie  fine  e  A/f- 
"/r.  Esnrir  déhcat.  //i^.-pno  sottile  e  acuto. 
—  D\^i;i!e  ù  contentar  ,  soit  pour  les  choses 
des  sens,  soit  pour  cd'cs  de  l'esprit.  5r/j:;- 
J/nojo;  difficile.  -  Délié,  fin.  Il  est  opposé 
t  ^'^j'"'  ^'^'""°i  fi'">\  sottile;  fentl/e. 
'-  On  dit ,  qvi'un  ouvier  à  b  main  délicate  , 
pour  dire  ,  q.i'il  tr.ivjiMe  avec  une  grcnde 
it'resse  ,  une  grande  légèreté  de  main.  Et 
«jns  le  mime  sens  ,  qu'il  a  le  tiseau  ,  ie 


pinceau  délicat.  Aver  la  mano  t  '^  pennello, 
h  scalpello  gcnitle  ,  delicttto.  -  tig.  Qu'un; 
pensée  est  délicate  ,  pour  dire  ,  q.i'e'ie  est 
tournée  et  exprimée  d'une  maniere  line  et 
adroite.  Pensiero  gentile.  —  Qu'une  chose  est 
dîncile  à  manier  ,  pour  dire  ,  qu'il  ne  faut 
pas  la  manier  rudement.  Delicato  ;  /rasile. 

—  Qu'une  aîfaire  ,  qu'une  matière  est  déli- 
cate à  traiter  ;  pour  dire  ,  qu'elle  est  diiîi- 
cile  et  dangereuse.  Delicato -^  difficile  ;  peri- 
coloso ;  rischioso.  —  Foibte  ,  qui  peut  rece- 
voir^ .aisément  quelaue  altération.  Il  est  op- 
posé à  robuste.  Del'cato  ;  debole  ;  stranucc'io; 
tenerinot  —  On  dit  qu'une  personne  a  le 
sommeil  délicat,  pour  dire,  que  le  moindre 
bruit  l'éveille.  Sonno  Usciere.  -  lig.  Qu'un 
homme  est  délicat  sur  le  point  d'honneur  , 
l'amiîié.  Sensibile;  geloso;  delicato.  -  hi. 
Q. l'une  personne  a  la  conscience  delicate, 
pjur  dire  ,  q;.'>l[e  a  une  conscience  ai>ée  à 
b-esser,  qu'elle  se  fait  scrupule  dss  moindre» 
clioses.  Scrupoloso  ;  delicato  di  conseicnta, 

DH'LICATE',  ée,  part.  V.  le  vcrb3. 
_  DE'LICATEMEN  1",  adv.  Avec  délicatesse, 
d'ine  manière  delicate.  Delicatamente  ;  dUi- 
cat.iinenie  ;  con  dilic.xteX\a. 

DE'LICAf  ER,  v.a.  Traiter  avec  inolesse. 
Careggiar  troppo  ;  trattari  ejn  soverdiia  de- 
licatjiia.  II  ejt  aussi  rèe. 

DELICATESSE,  s.  f.  Qualité  d'une  chose 
ou  d'une  personne  délicate,  il  s'em  >!oie  d.ins 
la  plupart  d£S  sens  de  délicat.  D:r.catei^a  ; 
s'juisit^lla  ;  gentil..\Ta  ,  ec.   -  Molesse.  V. 

—  Au  pluriel.  Les  d^iic.itesses  de  la  Laïuue; 
les  hnesses  de  la  Langue.  Le  delicate^e  , 
l'  eleganza,  la  gentiUixa  della  Lingua.  —  Les 
delie  itesses  de  U  table  ;  les  mets  délicats. 
/  cis'i  ghiotti;  le  ghiottonerie. 

DE'LICE  ,  s.  m.  Volupté ,  plaisir.  Dcli-^.a  ; 
diletto;  piacere.  C'est  un  grand  délice  de 
boire  frais.  —  On  s'en  sert  plus^  souvent  au 
pluriel  ,  et  alors    il   est  fém.    Gusto  ;   deli- 

^'d'eUCIEUSEMENT,  adv.  Avec  délice, 
d'une  manière  dilicieuse.  Deli\tosamcnte. 
DE'LICIEUX  ,  EUSE  ,   adj.  Extrêmement 
.réable.    Deh-i^so  ;  dilettevolissimo  ;  deli- 


liano.  —  Voluptueux  ,  qui  aime  le  plaisir 
C'est  un  homme  déli.ieux  dans  son  boire 
et  dans  son  man°cr.  V.  \^oluptueux. 

DE'LICOTER,  SE  DEUCOTE-^  ,  v.  r. 
T.  de  Manège.  Il  se  d.t  d'un  chev..l  (jui  se 
défait  de  sou  licol.  Scapestrarsi  ;  levarsi  il 
capest'o;, sciarlo^ 

DE'LIE,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe.  -  adj. 
Grcle  ,  mince,  m;nu.  Sottile;  fino;  esiie  ; 
mrnuto.  —  Or  dit  fig.  qu'un  liomme  e.t 
délié  ,  qu'il  a  l'esprit  délié  ,  pour  dire  ,  qu'il 
a  be.jucoup  de  finesse  d'esprit,  d'iiabileté, 
de  péne. ration  ,  d'adresse.  Il  se  prend  quel- 
quefois en  mauvaise  part.  Fino  ;  sottile  ; 
acuro  ;  d'siri\ijlio  ;  accorto  ;  smaliziato. 

DE'LIËNNES  ,  s.  f.  pi.  fêtes  célébrées  à 
Athènes  ,  en  l'honneur  d'Apollo.i.  Delie  ; 
jesie,  debili  Ateniesi  in  onore  di  Apollo. 

DELIER  ,  v.  a.  Detjcher  ,  dél^ire  ce 
qui  he  quelque  chose. />/jc;or«  ;  sciogliere; 
sciorre  ;  slegare  ;  snodare  ;  slacciare.  —  tJg. 
Absoudre  ,  V. 

DE'LINEATION  ,  s.  f.  Description  faite 
avec  de  simples  lignes  ,  de  simples  traits. 
Delineamenio  ;  delinea-.ione  ;  il  delincare. 

DE'UNQUANT  ,  ante  .  adj.  T.  de  Prat. 
Il  n'est  guère'  en  usage  qu'au  subst.  Qui  a 
commis  un  délit.  Delinquente  ;  reo ,  colpevole. 

Dh'LINQUEll,  V.  n.  T.  de  Prat.  Faillir, 
contrevenir  à  la  Loi.  Il  n'a  guère  d'us.ige 
qu'au  prétérit.  Commettere  un  delitto  ;  fai- 
l.r:  ;.  ireceare;  cader  in  contravven-r'one. 

DELIQUESCENCE  ,  s.  f.  I.  de  Chimie. 
Qualité  de  ce  qui  est  déliquescent.  Delique- 

'"Dk'L'.QUESCENT  ,  este  ,  adj.  T.  de 
Chimie.  Il  se  dit  d'une  subst.mce  qui  a  la 
propriété  de  s'emparer  de  l'humidité  de  l'air 
qui  l'environne  ,  et  de  se  ré.>oudre  en  liqueur 
au  moyen  de  cette  humidité.  Deli.;uescente  ; 
lijuef'.itùvo. 
DE'LIRE ,  s,  m.  Egatsment  d'esprit  «usé 


D    É    L  151 

par  mnladie.  Delirio  ;  farnetico  ;  farnetica^ 

DE'LIT,  s.  m.  T.  de  Prat.  Crime.  Z>c-/i(M. 

—  Délit  commun  ;  tout  criuie  commis  p.-:r  un 
Ecclésiastique  ,  et  do.it  la  connoissance  .''p- 
partient  de  droit  au  Juje  ecc'é,iastique.  De- 
litto comune.  —  Corpi  de  délit,  ou  du  dé- 
lit, c'est  ce  qui  constate  le  crime  qui  a  été 
commis.  Corpo  dtl  delitto.  -  Etre  pris  erv 
lla{;rant-délit,  c'e>t  è  re  ^iris  sur  le  f.iit.  Es>er 
coito  .  pnw  in  flagrami ,  sul  fatto.  -  En  T. 
de  M.ijjn.i.  Espèce  de  division  natur;llc  qu^ 
se  trouve  dans  les  pierres  ,  p-t  couches  » 
comme  les  feai'lets  d'un  Uvre.  Divisione  delle 
laid-,  delle,  pietre. 

DELITE,  £E,  part.  V.  le  verbe. 

DE'LlTËil. ,  y.  0.  Poser  les  pierres  d.ins  un 
sens  contraire  à  celui  qu'elles  avuient  d  ms  la. 
carrière.  Posar  le  pietre  in  altro  piano,  che 
U  natirale  della  falla. 

DE'LITEjCENCE  ,  s.  f.T.  de  Méd. Reflux 
subit  de  l'hum?ur  morbiiique  de  dehors  en» 
dedans  ,  qui  fait  di>;iarcitre  tout  d'un  cou;», 
u.ie  tumeur.  Rilvisso  dell'umor  morbifieo  de 
Juori  in  dentro. 

DELIVRANCE,  s.  f.  AîTrandiisscment » 
action  par  laquelle  on  met  en  liberté.  Libe- 
ramone;  libertà,  —  Livraison,  action  par  U-> 
quelle  on  livre  quelque  chose  eu're  les  mains 
de  q.ie!]u'un.  Cw/ïj<;^.7a^-'o/ie.  -  On  dit  qu'une 
femme  a  eu  une  heureuse  délivrance,  pour 
dire  ,  qu'elle  est  a.couchée  heureusement, 
Farto  ti'ice.  fortunato;  disgravidamenco. 

E>£':.IVRE  ,  s.  m.  Arrière-faix  ,  enveloppa 
du  fcerus.  S. en  Una  ;  seconda  ;  seconda  parto. 

DELIVRER  ,  V.  a.  Mettre  en  lihetié  , 
affranchir  de  quelque  mul  ,  de  quelque  in- 
commodité. Liberare  ;  redìmere  ;  affiancare  ; 
d'Simpegnare  ;  esimere  ;  salvare  ;  tor  dalla 
mani  ^  ec.  campare,  —  En  parl.mt  d'une  fem^ 
me  ,  il  signifie  Accoucher.  Sgraviiare;  pre- 
gnare;  raccorre  il  parlo.  On  dit  aussi  d.ins 
le  même  sens  qu'une  femme  s'est  délivrée. 
Partorire  felicemente.  —  Livrer ,  mettre  entre 
les  mains.  Consegnare  ;  porre  in  mano  altrui. 

—  Délivrer  des  ouvrages  à  un  Entrepreneur, 
à  un  Ma^on.  Dare.  —  v.  r.  Se  débarrasser, 
s'exempter.  Liberarsi;  esimersi. 

DE'LIViŒUR,  s.  m.  Qr.  Voc.  et  autres. 
Domestique  d'écurie ,  chargé  de  distribueiî 
l'avoine  des  clteVdiLX  ,  aux  heures  mr.rqi  ées_, 
Garipne  dl  stalla  che  distribuisce  la  biadci 
per  i  cavalli. 

DELOGE',  EE ,  part.  V.  le  verbe. 

DE'LOGEMENT,  s.  m.  Action  de  déloger, 
Sgombramento  ;  mutation  di  casa.  ~  Départ 
des  gens  de  guerre,  logés  par  étape.  Usciiii 
dagli,  allog^ianientl. 

DELOGER,  V.  n.  Quitter  un  Isjement], 
sortir  d'un  logement,  pour  óller  loger  ailleurs. 
Sloggiare  ;  sgomberare  ;  disalbergare  ;  mtitap 
casa  ;  dileggiare.  —  Il  se  dit  dans  le  même 
sens ,  en  parlant  gqs  troupes  logées  par  éta,» 
pe.  Diloggiare  ;  sloggiare  ;  uscir  dagli  allugr^ 
giintenti.  —  Décanij'er.  Diloggiare.  —  U^ 
et  tam.  Déloger  sans  trom]*ette  ,  c'est  sortir 
doucement  et  sans  bn.i!î  du  lieu  où  fon  est^ 
Aoh  uciar  ralloe:slamento.  —  Sortir  d'un  lieu, 
d'une  place  qu'on  occupe.  Partire  ;  .fuggiS' 
via;  scappare;  uscir  ,li  casa;  ceder^  ad  altri 
.a  sua  stanca.   —  y.  3.  Oter  un  loeemeut  Ji 

Îue!q.i*un  ,  Itii  faire  quirter  son  logement, 
disloggiare;  far  abbandonare  una  casa.  —  "T^ 
de  Guerre.  Faire  q'jiiter  un  poste.  Sloggiar:,- 
far  abbandonare  gli  alloggiamenti.  —  "Fjjr'e 
sortir  quelqu'un  d'une  place  commotle  cù  il 
s'éroit  mi..  Scacciare  ;  f.ir  uìc'r  da  un  posto 

DÎ'LONGEK,  ou  DE'LONGIR.  v.a.  T. 
de  Faucon.  Oter  la  longe  d'un  oiseau.  5;to- 
dare  ;    rclogllere  la  lunga. 

DE'LOT,  s.  m.  T.  de  Mar.  Cosse.  An- 
neau de  fer,  concave,  qu'on  met  dans  ua: 
boucle  de  corde  ,  pour  l'emnêcher  de  s  > 
couper  iiar  celle  que  l'on  y  fait  entrer.  Ri^. 
dancia  ,  o  radance. 

DE'LOYAL,  ALr  ,  adj.  Perfide,  qui  n"a 
ni  fui ,  ni  parole  ,  qui  compte  tiour  rien  les 
engagenisns  les  pUis  foxts,  DisUalt;  UsUaUr^ 


i}i  D   H    M 

wiisttûU;  sleali  ;  fel'.oru  ;  io/cJeU  ;  perfido  ; 
trad'ierc, 

DE'LOYALEMENT ,  adv.  D'une  manière 
déloyale  ,  avec  pc-fidie.  DisUatmenu  ;  p'^fi' 
éamcntt:  f'cllones:dmentij  lifedcl'ncnîc. 

DE'LUYAUIE',  s.  f.  l'iTtriie,  iiifidcHté. 
Viilcaltj;  Uihnia  ;  pc-fidu;  infedelii. 

DELl'HiNI UM ,  s.  171.  ou  UbLl'HlNET  TE 
ROYAi.É,  s.  t.   V.  l'ied  d'jlovieite. 

DLL  i  01D£ ,  t.  tr.  T.  d'Anac.  11  se  .^it  d"uH 
muscle  (lui  sert   à   élever   le  bras  e-n-haut. 

DE'LUGE  ,  s.  m.  Inondation ,  grand  dc- 
bordçment  d'es'.t.  Il  se  dit  principalement 
du  ilcluge  universel ,  qu'on  appelle  aussi  ab- 
jolument ,  le  Déluge.  Diluvio;  dihgamcnio. 

-  hg.  On  dit ,  un  déhige  de  feu ,  un  déluge 
de  maux  ,  de  sang.  Uihtvio.  —  poéx.  et  (i;;. 
Un  déluge  de  Inrmes ,  un  déluge  de  pleuis. 
Dirotte  lasrïmi-j  dirottissimo  pianto, 

DELUIE',  E'E,  part.  V.  le  verbe. 

DH.EUrER,  V.  a.  T.  de  Chimie.  Oter  le 
lut.  logliere  Ù  loto  ond^  e  impiastricciato  un 
euaUhi  vaso. 

DE'MAGOGUE ,  s.  m.  Chef  d'une  faction 
populaire.  Dynajogo;  guidipapo/o. 

DE'MAIGRl,  lE,  part.  V.  le  verbe. 

DE'MAIGKLH.,  ou  AMAIGRIR,  v.  a.  T. 
de  Charpent.  et  de  M.içonn.  Retrancher 
quelque  chose  d'une  pièce  de  bois  ,  d'une 
pierre.  AssottisUart  ;  sottigliarc  ;  sminuire  ; 
consumare.  _. 

Dt'MAIGRISSEMENT.  s.  m.  T.deCharp. 
tt  d:  M~çonn.  L'ac'ion  de  démaigrir  ,  et 
l'effet  qui 'en  résulte.  Assottigliamento;  sot- 
tigliamento;  attcnuaùone;  sminuimcnta. 

Dt'MAILLER  ,  T.  de  Mar.  V.  Déranger. 

DE'MAIlLOTTE',  E'E,  paît.  Sj'atciato. 

DE'MAILLOTTER ,  v.  a.  Oter  du  maillot. 
Sfasciare  un  bambine. 

DEMAIN  ,  adv.  de  temps.  Le  )Our  qui  suit 
im.-nédiatement  celui  oi'i  l'on  est.  Domane; 
dimani.  -  On  l'emploie  aussi  si.bst.  avan/  que 
dem.iin  soit  passé.  -  Après-demain,  adv. 
Dans  trois  iours.  yosdomane  ;  dimaa  i  alfe. 

DE'.MANCHÉ,  E'E,  part.  V.  le  verbe. 

Dt'MANCHEK,  v.  a.  Oter  le  m.nche 
d'un  instrument.  Cav.-ire  il  manica.  -  v.  r. 
Sortir  du  manche.  Uscir  del  manico.  -  ftg. 
Commencer  à  mal  :i1\eT.  Crollar  nei  manico. 

-  Démancher,  T.  de  Musique.  Oter  la  m.iin 
gauche  d«  sj  position  naturelle  pour  l'avan- 
cer sur  une  position  plus  haute,  tar  una 
falsa  posÌ7Ìnr.e. 

DEMANDE  ,  s.  f.  Action  par  laquelle  on 
demande.  Domanda  ;  richiesta  ;  petiiwne  , 
richiedrmento.  -  La  chose  demandée.  La 
domanda  ;  la  cosa  domandata  ;  ciò  che  s  e 
chiesto.—  Oiiestion. Domanda  ; mterrogaiione. 

-  L'actioYi  que  l'on  intente  en  Justice  , 
pour  obtenir  una  chose  à  laquelle  on  a  droit. 
Domanda  ;  apom  in  Biudiyo.  -  1 .,  de 
Maihém.  On  appelle  dem,indes  ,  certaines 
suppositions  très-simples,  pour  parvenir  .i  la 
démonstration  d'u'i  thiorcme  ,  ou  a  la  %o- 
lution  d'un  problème.  Dimande.  -  l.  de 
Charpent.  et  de  Mar.  La  demande  du  bon  , 
c'est  la  juste  grandeur  que  demande  clique 
membre  .  planche  ou  autre  piece  de  bois  , 
dans  laconstruc  iund'un  vaisseau.  i,jr;cAi£JM 
d'  un  le,:in  per  le  .'u:  dimensioni. 

DEM.VND!-:',  EE,  part.  V.levarbe. 

DEMANDER  ,  v.  a.  Trier  quelqu  un  d  ac- 
corder quelque  chos?.  A.id  m.mdare  ;  dom.ia- 
darc;  dimandare;  chudcre  ;  richiedere;  pre- 
gare; inchiedere.  -  11  se  dit  aussi  des  choses 
pour  lesquel'e;  on  s'adresse  a  la  Justice.  Ui- 
mandare;  far  inanvi  '■>  ruAiyo.  -  Dom.md-.r 
la  bourse,  c'est  cxis-r  p.-r  violcncr  larsent 
qu'un  homme  a  sur  lui.  Chiedere,  dimandar 
la  bona  per  for-^a.  -  Chercher  que^u  un 
pour  le  voir  ,  pour  lui  p.irler.  Demandare  ; 
cercare.  -  Demander  son  pain  ,  sa  vie  ,  c  est 
demander  l'aumûne. /la-at;.iri  il  pane;  men- 
dicare; limosinare,  ce.  -  lnterro,v;r  quel- 
qu'un, pour  apprendre  de  lui  quelq.ie  clio^;. 
Domandare  ;  d!mand.irc  \  interrot«H  i  l" 
richiesta.  -  Dïsircr  ,  avoir  hc^um-  Deside- 
rare ;  bramare  ;  aver  voglia  ;  aver  mestiere  ; 


D   É   M 


D    É    M 


dimandare  ;  richiedere  ;  esigere. 

DEMANDEUR,  deresse,  s.  m.  et  f.  T. 
de  Palais.  Celui,  celle  qui  intente  en  iustice 
un  action  contre  un  autre.  Attore  ;  dìman- 
datore  ;  petitorc.  Dimandatrice  ;  attrice  in 
giù  divo. 

DEMANDEUR  ,  EUSE,  s.  m.  et  f.  Celui, 
celle  qui  demande  quelque  chose  ,  qui  fait 
métier  de  demindor  ;  importun.  Dunanda- 
tore  ;  imyortuno  ;  accattone  ;  addimandatore, 

Dt'MANGEAbON,  s.  f.  Espèce  de  pico- 
tement entre  cuir  et  chair,  qui  excite  à  se 
grcîer.  Pinicore  ;  prurito  ;  ciwciore.  —  hg. 
Avoir  démangeaison  de  faire  queltjiie  chose, 
c'est  en  avoir  une  envie  inimod.erée.  Aver 
il  prurito  ,  la  voglia  di  far  una  cosa, 

DE.MANGEK  ,  v.  n.  et  r.  Avoir  quelque 
démange.iison  à  la  peau.  Pi:[ìcare  ;  av:r  pru- 
rito ;  aver  voglia  di  grattarsi.  —  (^ii  dit  prov. 
et  hg.  que  les  mains  démangent  à  un  homme, 
pour  dire  ,  qu'il  a  grande  envie  de  se  bat- 
tre ,  ou  d'écrire  contre  quelqu'un.  Le  mani 
gli  piT^icano. 

DE'.VIANTELE,  E'E,  part.  V.  le  verbe. 

DEMAN  lELEiVlEN  i' ,  s.  m.  faction  de 
démolir  les  murs  d'une  place  ,  ou  l'état  d'une 
place  démantelée.  DemoL:\i-.me;  spianatone; 
spianamento  ;  diroccamento  ;  io  smantellare 
una  fortuna,   ec. 

pt'MANIELER,  V.  a.  Démolir  les  mu- 
railles d'une  Ville.  Smantellare  ;  diroccare  ; 
demolire  ;  spianare.  .      . 

DE'MAN  riilULE,  EE,  part.  V.  le  verb?. 

DE'MAN  riiiULER,  V.  a.  ilompre  les  m.ì- 
choires.  Smascellare.  Un'a  plus  d'usage  qu'au 
iig.  et  fam.  en  parlant  des  meubles  et  autres 
ouvrages  d'art  ,  dont  les  p.irties  sont  ou 
rompues,  ou  tellem;;nt  dérangées  ,  qu'ils  sont 
Ilots  d'élat  de  servir.  Guastare  ;  mandar  a 
male  i  rovinare  \jracassare;  rompere. 

DEMARCHE,  s.  f.  Allure  ,  manière,  fa- 
çon de  marcher.  Andatura;  andamento;  por- 
tamtnto;  passo.  —  fig.  La  manière  d'agir  de 
quelqu'un  dans  une  affaire  ,  son  procédé  ,  sa 
conduire.  Andamento;  portamento  ;  costume; 
modo  di  procedere. 

DE'MARIE'  ,   EE,  part.  'V.  le  verbe. 

DE'MARIER,  v.  a.  Déclarer  un  iiviriage 
nul.  Cassare  un  matrimonio  ;  annullarlo;  di- 
chiararlo nulla.  -  Ob  dit  aussi,  se  démarier, 
au  réciproque.    . 

r)E'MAR(,)UE,EE,  part.  V.  le  verbe. 

DE'.MAROUER,  v.a.  Oter  une  marque. 
Torre  il  segnale  ,  ;/  tegao  ,  la  marca. 

DE'MAt<QUlSER ,  v.  a.  T.  peu  usité.  Faire 
connoltreque  quelqu'un  qui  se  dit  iM.irquis, 
n«  l'est  pas.  Smascherare  un  finto  Marchese. 

DÊ;v1ARRA(>E  ,  s.  f.  T.  de  Mar.  C'est 
lorsque  le  vaisseau  rompt  ses  amarres,  par  la 
force  d'une  tempête.  Disormeggio. 

DE'MAKRE',  ée,  part.  V.  le  verbe. 

DE'MARRE:^,  v.  a.  T.  de  Mar.  Détacher. 
Sciogliere  ;  distaccare.  -  U  se  dit  lam.  de 
toutes  les  choses  iiesantes.  Muovere  ;  rimuo- 
vere. -  V.  n.  l'artir  ;  il  se  dit  proprement 
des  vaisseaux  qui  partent  du  Port.  Sciogiiere. 
—  Changer  de  y\tce.  Partire  ;  sgomberare  ; 
cangiar  sito  ;  muoversi  da  un  luogo  ;  andar 
aitrirve. 

DE'MASQUÉ,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

Dh'.vlAsQUER  ,  v.  a.  Otor  le  masque. 
Sm.ischerare;  levarli  maschera.  -  hg.  taire 
connoitre  les  vices  de  celui  qui  les  cachoit 
par  hy,ijcrisie.  Smascherare;  s-.jprire  ;  appa- 
lesare ;  far  conoscere  ;  metter  m  chiaro  ;  tor 
la  maschera.  -  V.  r.  Oter  son  misque.  Sma- 
scherarsi. On  l-^s  obligea  de  se  démasquer. 

DE'MASTlQ'JEii,  v.  a,  Kich.  Dot.<cher 
un.'  chose  atta-hée  avec  du  mastic  ,  on  oter 
le  mistic.  Hijccare;  levar  il  mastico. 

DE  M  A  TE' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

UIVMATER  ,  V.  a.  Abiîtro,  rompre  le 
mit  d'un  vaisseau.  Disarburare  ;  ab'.'atterc  , 
r„m:-:re  l'albero  di  una  nave.  -  v.  n.  .Se  dit 
d'un  vaisseau  dont  la  tempête  a  rompu  les 
màis.  Il  0  été  démâté  du  mit  tie  misaine. 
E<si-r  disarhoratP. 

DL'MELR',  s.  m.  Querelle,  contestation, 
bruuillerie.  kijsa;  iiuerela;  contesa;  disputa  ; 


etntrastò  ;  quistione  ;  disparere. 

DE'MELE'.  Ée,  part.  V.  le  verbe. 

DE'MELIIR ,  V.  a.  Tirer  et  séparer  les  chô-' 
ses  qui  sont  mêlées.  Sviluppare  ;  distrigarci 
separale;  cavar  fuori  una  cosa  da  un*  altra» 

-  hg.  Distinguer,  V.  —  Apjjercevoir,  Recon- 
noitre,  V.  -  Déb.-oulller ,  éclaircir. /Jj^ja- 
rare  ;  dici^erare;  sviluppare  ;  conoscere  ;  di.' 
sviluppare  ,  ec.  —  hg.  et  prov.  Démêler  ime 
'usée  ,  c'est  débrouiller  une  intrigue  ,  une 
:ì\\m\i:.  .Sviluppare;  stralciare  ,  ec.  —  Contes- 
ter, quereller,  débattre.  V.  -  Qu'avez-vous 
à  démêler  ensemble?  Cosa  avete  da  divider 
fra  di  voi  ?  —  fig.  iie  démêler  d'une  affaire, 
d'un  combat  ,  etc.  c'est  s'en  tirer  ,  s'en 
dégager  heur.Miscment.  Disbri';arsi  ;  svilup- 
parsi ;  spastoiarsi;  uscir  Jeiicemente  da  .   .  . 

-  Démêler  v.n  cheval  de  voiture,  c'est  lui 
r:;;netrre  les  )imb-:s  où  elles  doivent  èrre 
qjjnil  il  vient  a  les  passer  par  dessus  s?» 
traits.  .Spastoiare.  -  Dén\cler  la  voie  ,  T. 
de  Vénerie.  Trouver  la  voie  du  cerf  couru 
parmi  d'autres  cerfs.  Rintracciare. 

DE'.MEMBRE',    ée  ,   part.  V.  le  verbe. 

-  adj.    i.  de  Blason.   II  se  dit  des  oise,  ux 

3ui  n'ont  ni  piîds  ni  cuisses ,  et  des  animjux 
ont  les  vijnibres  ont  été  séparés.  57n(;m^rjrf. 
DL'.MiiMiSREMENr,  s.  m.  L'action  de 
démembrer  ,  tsiit  au  ptoprc  qu'.iu  figuré. 
Smembramento  ;  lo  smembrare;  lo  separare. 
V.  Démembrer.  —  La  cUo,e  détr.embrée  :  ce 
hef  est  \w  démembrement  d'une  telle  terre. 

DE'ME.'. i!!.\ER  ,  v.  n.  Arracher  les  mem- 
bres d'un  coriis ,  le>  mettre  en  uiéces.  Sin^n- 
biare  ;  dismembrare  ;  stracciare  ;  sbranai^  ; 
far  m  peiij  ;  dilaniare;  dilace-are.  Le  li.ic- 
chantes  démembrèrent  Orphée.  —  hg.  Div:- 
ser  que!<]ue  tout  en  parties.  Smembrare  ;  -ï;- 
parare;  divìdere  in  parti;  staccare.  Démein- 
brer  un  Royaume,  un  Fief,  etc. 

DÉMÉNAGE',  ÉE,  part.  'V.  le  verbe. 

DE'ME'NAGEMENT,  s.  m.  L'action  de 
déménager.  Sgombramento  ;  lo  sloggiare  ; 
cambia-  abilauone. 

Dt'ME'NAGER  ,  v.  a.  Oter  ,  .déplacer 
ses  meubles  d'une  maison  A'où  l'on  dé!oi;e , 
pour  les  transporter  dans  une  autre  où  l'on 
va  s'établir.  Sgomberare  ;  sgombrare;  disgom- 
brare. -  hg.  et  fam.  Sortir  du  lieu  où  l'on 
est  i  et  cela  ne  se  dit  guère  ,  que  lorsque 
l'on  en  fait  sortir  par  force.  Sloggiare  ;  sgom- 

DEMENCE,  s.  f.  Folie,  aliénation  d'es- 
prit.,/'j;;/ji  dementa;  follia  ;  stolteria. 

DEMENER,  .se  DÊ'MÉNER,  v.  r.  Se 
remuer  violemment  ,  se  débattre  ,  s'agiter. 
Dimenarsi;  agitarsi;  dibattersi, 

DE'MENTl,  s.  m.  i'arole  par  laquelle  on 
dit  à  un  homme  qu'il  en  a  menti.  Mentita. 
Donner  un  démenti.  Dar  mentita,  —  hg. 
L'artront  que  reçoit  un  homme  ,  de  n'avoir 
pu  venir  à  bout  de  quelque  ciiose.  Onta  , 
vergogna  ,  scorno  ,  eh:  ne  viene  ad  alcuno  per 
non  aver  riuscito  nell* impresa. 

DE".1ENTI,  iE,part.  V.  le  verbe. 

DE'MEN  f  IR,  V.  a.  Dii:e  ,i  quelqu'un  qu'il 
a  menti,  lui  soutenir  qu'il  n'a  pas  dit  vr.ii. 
Smentire;  dimentire  ;  dare  una  mentita.  —  Kaire 
voir  qu'une  chose  n'est  p.is  vr.i.j,  que  (lucl- 
qii'iin  n'a  pas  dit  vrai ,  être  d'un  avis  con- 
traire ,  le  contredire.  Negare;  smentire ,  far 
vedere  il  contrarlo.  —  fi;.  Démentir  sa  ii.ii.- 
s.'.nce  ,  sa  profession  ,  etc.  c'est  faire  dos 
choses  i*idi;înes  de  sa  naissance  ,  de  sa  pro- 
fession, etc.  Opirar  in  maniera  poco  conjuce- 
vole  ,  o  indegna  della  sua  nascita  ,  del  suo 
mestiere.  —  (ig.v.  r.  Se  relâcher,  déchoir  d'un 
étar.  Non  durar  nel  bene  ;  non  rispondere  ; 
decadere  ;  rallentarsi.  -  Se  dit  aussi  dej  Bi- 
timens  ,  de  la  iMenuiserie  et  de  la  Char* 
pente:  ce  blìtim-ìnt-li  se  dément.  Cambiarci 
disfa'si;  p.ua,t.irsi. 

DE'MERirE,  s.  m.  Ce  qui  rend  digne  de 
hlàm;  ou  de  puiiiiion.  Demerito, 

DE'.MERlTI'.il ,  V.  n.  Faire  qucloue  chos^ 
oui  prive  de  la  bienveillance  ,  de  l'aff^ctioa 
«a  quelqu'un.  Dimeritare.  -  U.iiii  le  Dog- 
matique, (aire  quelque  chose   qui  prive  de 

la 


D    É    M 


%  ïrace  de  Dieu,  Dcmiriure. 

DE'MESURE',  ÉE  ,  ad].  Excessif ,  hors  de 
■lèsure.  S,i:'!urato  ;  eccessivo  ;  enorme  ifiior 
M  misura  ;  s-rabocchiVoU. 

DE'MEUB'^t',  E'E,  p^rt.  V.  le  verbe. 

DE'MEiURE'iMEN  i",  adv.  D'une  mamére 
iìtiéiilrie  ,  excès. ivemeiit.  Smisura'.am:r,tc\ 
4CC:sii,jimiiit<:;  sfabocchivolmcnu  ;  sregaU- 
U;i,'i(.',  ce.  V.  Exce»MV.;mjnt. 

D£'.\IE TTRE  ,  V.  a.  (  Il  se  coniiigiie  com- 
me Me-rre.  }   Disloquer  ,  ôter  u:l  os  d 
place.  Dis'u^.irc.   —  Di^'oser  ,  deitituer 

—  V.  r.  Se  d.îK'^irc  d'une  cli.irge  ,  d'un  ' 
«loi:  .br^ijuer.  Dji-oirc,  disfarsi;  riniini; 

DE'.MtUJLE.vlENT,  s.  m.  L'aciiun  de 
dcmiuhler.  S",umhcro;  sgombro. 

DE  .vìEUBlE:<  ,  V.  a.DcB.iruir  de  meubles. 
Siombcr^re  i  sparare  ,  torre  i  mobili.  Quel- 
Bue  ii.irt ,  on  Hit  2l'M%\  ,  Smob'uiijre. 

Dt'.UEURANT,  ANTF,  nd].  Ou.  est  logé 
en  tel  ou  tel  endroit.  Abitante  ;  che  ablu , 
che  st:i  dt  cma  in  t.:/e  o  al  liioio.  -  Au 
clém.'ur,int  ,  idv.  II  est  fam.  Au  reste,  .lu 
luri  h\s.  Del  reno  ;  del  rinumente. 

DEMEURE,  s.  f.  H.bitation,  domicile, 
lieu  o.'i  l'on  habite.  Uomic.  io  ;  ab:ta-(ione, 
9tiln-^a  Ì  CtîSd  ;  sOtt^'oFr.o  \  ostelli  i  nido,  m^- 
.fania.  -  Le  ttin.-s  pend.int  lequel*  on  h.;- 
bite  en  un  lieu,  .'io^s'orno  ;  dimora  ;  dimo- 
raa\j.  dmo- amenti.  —  Etat  de  con>is:-nce, 
cela  n'est  pas  à  demente,  ce  a  n'est  pas  t'ait 
i  demeure  ,  pour  dire,  ic'a  i>e  doit  pas 
demeurer  en  l'état  ou  il  est.  Amovibile.  -  1. 
de  Parais.  Retarcement  du  temps  qui  court 
au-delà  du  terme  où  l'on  doit  jjayer  ou  fane 
quelque  chose,  Am,i  ,  on  dit  qu'un  homme 
est  en  demeure  avec  ses  créinciers,  lorsqu'il 
■e  les  satisfait  pas  au  temp*  ^u'il  a  promis: 
et  Ton  dit,  dans  le  même  sens ,  qu'un  hom- 
me est  en  demeure  envers  son  ami  ,  ou  en- 
vers quelqu'au  re  ,  quand  il  ne  satisfait  pas 
À  ce  qu'il  le.ir  doit  ,  et  qu'il  ne  rend  pas 
iei  bienfaits  ,  les  plaisirs  q.i'il  en  a  reçus. 
Eswe  in  ri:a-do  :  esser  indietro  ;  differire 
olt,eìlc.ryM<yo'e. 

DE.MEURE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

DE.vltURE.i  .  V.  n.  Faire  sa  demeure.  En 
ce  sens ,  il  se  constrLiit  avec  le  verbe  avoir. 
^bitjre.,;  dita-^ra-'e  ;  alloggiare  i  star  di  casa. 

—  fig.  Etre  permanent.  D'arare  ;  restare  ;  f:er- 
aìstc^e;  continuât-  in  un  certo  stato.—  Rester. 
II  n  y  est  rien  tiemeuré.  Il  en  demeurera  plus 
delà  moitié.  Resfare\  rimanale-,  avanzare; 
sopravan\are.  —  Demeurer  en  arrière,  de- 
mearer  en  reste  ;  lester  débiteur.  Restar  in- 
dietro ;  rimaner  debitore.  -  On  dit ,  il  est 
demìuié  deuv  mille  hommes  sur  la  place, 
fonr  J're  ,  qu'il  y  a  eu  deux  raille  hommes  tie 
tué,.  Son  ri,nas:'  die  m!:a  uomini  sul  campo. 

—  Dameurer  interdi: ,  confus,  les  bras  croi- 
sés,  etc.  U'inanersi  iiiuîoh  ^  CunfasD.t  cjtle 
mani  in  mano,  ic.  -  larder.  Dimo-ar  Inn- 
t'iunie;  tardare  ;  st.:r  gran  tempio  a  fa-e , 
a  dire,  ce.  II  deiiieure  lona-rems  à  venir. 
Sa  plaie  a  demeuré  l-jn-i-tems  a  guérir  ,  à 
te  fermer.  -  Varrèter.  D;meurez-!à  )usqu'à 
mon  retour.  F  rntattvi  ,  appellate  fàfinu  ai 
trij ritorno.  ~  Dsmcurcr-dans  une  H^irangue, 
d.iiis  un  Sermon  ,  etc.  c'est,  lorsqti'cn  pro- 
ronç.mt  une  Harangue  ,   un  Sermon  ,    etc. 

,  que  l'on  a  ap.TÎs  par  cœur  ,  on  vient  a  man- 
quer tellement  de  mémoire  ,  qu'on  ne  sau- 
roit  plus  cisntlnuer  ce  qu'on  avoit  à  dire. 
Imputare;  ver.lrmeno  ,  o  mancar  la  memoria 
la  i/'î  r:c  tumento. 

r  DE.'/il ,  lE,  ad),  singulier.  Qui  contient 
wne  des  portions  d'un  tout,  divfjé  en  deux 
partes  égales.  En  ce  sens,  lorsqu'il  se  met 
après  le  substant'f,  il  se  construit  en  genre 
av='c  le  subitaniif ,  et  il  est  onl  nairement 
pté.-édé  par  un  nom  de  nombre ,  avec  la 
■particule  Et.  .H.^jo.  -  On  dit,  IVlidi  et  de- 
mi, m-nuit  etdemi ,  povircire,  demi-heute 
apre'  mMi  ,  après  minuit.  Me^i'ora  do;o 
jn-jço  giorno  ,  o  d.fo  mîçj.i  notte.  M  us 
lorsque  demi  précède  le  substantif,  .nlor;  il 
«s;  toaiours  indéclin:  ble.  Un  demi-pied ,  une 
<iemi-june,  etc.  Mei^o;  i«c;;...  -  On  dit, 
(alendre  a  demi--noî ,  pour  cir*,   entendre  ' 

Vici.  Frai'yois-iiuiien, 


DEM 

ce  qu'un  homme  veut  dire  ,  quoiqu'une  s'ex- 
plique pas  entièrement.  L'adira  iiji^a  voc:. 
-Demi ,  entre  quelquefois  de  telle  sorte  dans 
la  co  itposirion  d'un  mot ,  que  le  substantif 
au.|uel  on  le  joint,  n'en  peut  être  détaché. 
Auii  dans  ces  mots  subst^nti.'s,  demi-ceint, 
demi->^;tier  ,  ceint  et  setier  ne  peuvjnt  être 
dét.ichés  ,  pour  taire  un  sens  qui  se  rapporte 
.■>  ce'ui  qu'ils  ont ,  étant  joints.  Alt;;a  cii- 
cuito  ;  la  metà  d'una  m-.nerta  ,  ec.  —  il  se 
mec  qaelquefois  à  la  suite  de  quelques  mots 
qui  dénotent  q^ielque  ma-.iv.ise  qualité  ;  et 
alors  il  signitte  ,  qui  encliérit  sur  cette  qua- 
lité. .Mais  en  te  sens,  il  n'a  d'usage  que  dans 
quelques  m  uiières  de  parler  proverbiales. 
M;î{j.  -  Demi ,  se  met  encore  d^van  plu- 
antits,  qui  dénotent  quelqtie  q  la- 


Mie  ,^qui  pa 


?s ,  les  Nym- 
quï-lqaetois 


lite:  et  alors 

qualité.  Ain>i  i'Aiitiquiié  a  appelle 
Dieux,  ceux  qu'alla  croyoit  p.i 
nature  divine  ,  comme  lei  Eatin 
phes.  Semidei.  -  On  se  sert  auss 
du  mot  ."semi,  a  la  manière  des 
Italiens.  V.  Semi.  -  D.mi,  se  met  aussi 
devant  plusieurs  adjectifs,  etsi;;nitie  Presque, 
il  est  demi-cuit ,  tl  estdemi-fou,  demi-mort. 
itls;jo  colto;  meno  pa^^o;  meno  m  rto  ; 
ou  bien  ,  Semicrudo;  simivivo.  —  Demi^  , 
fém.  s'emploie  quelquefois  absolam^iit  au 
substantif,  pour  signiher  demi-liear_  ;  o 
alors  il  reçoit  un  | Turiel.  La  me^'u-a  ;  I 
met^  ore.  —  A  demi ,  adv,  A  moitié.  Per 
meta  ;  a  metà  ;  a  m.vto. 

D£M1-CERClE,_s  m.  T .  de  Geonetr. 
instrument  de  Mathématique  qu'on  nomme 
jutrem.'nt  R.:pp'>rteur.  V. 

DE.sU-ÇLEF,  T.deUar.  C'est  un  nceud 
«lue  l'on  tait  d'une  corde  ,  sur  une  autre 
corde  ,  ou  sur  quelqu'auire  chose.  Volta 
semi /■ce. 

Dt.MI-COULEVRlNE  ou  DEMI  -  CA- 
NON. T.  Miii(.  Nom.pi'ondonnoit  autre;  jis 
a  des  pièces  de  c  ino.i  pjus  iietites  que  les 
Ciiulevri.ics  ordin..ires,  Cotubilnetta  ;  metra 
cJuirhia. 
IJ^MI-FLEURON.  V.  Fleuron. 
D£.>ll-LUNt ,  s.  f.  T.  de  Fortif.  Ouvrage 
fait  en  iriang'e  ,  dans  les  dehors  d'une  l'ijce 
de  guerre  ,  au-d-'vant  de  la  courtine  de  la 
Place  ,  et  servant  a  couvrir  la  contrescarpe 
et  le  fossé.  i\ief\.iliina. 

DEM.-.MK'l  AL,  s.  m.  Substance  miné- 
rale qui  a  plusieurs  des  pro.Tiétés  des  vr.  ii 
métaux  ,  sans  pourtant  avoir  leur  fixité  m  leur 
ductiliié.  Les  deini-mé:aux  sont  l'antimoine, 
le  bismuth  ,  le  zinc  ,  l'arsenic  ,  le  cobalt. 
Hilcilo  m. te' la. 

DEMl-N'::.  ÇVEUX  ,  ad),  et  s.  T.  d'Anat. 
.Muscle  de  la  jambe  qui  a  ses  .attaches  à  l'os 
ischion.  Quelques-unsl'appellent  aussi  ûemi- 
tendmeuin.  Seminervoso. 
DE'.MIS  ,  i>E,  paît  du  verbe  Démettre.  V. 
DEMI-SAISON  ,  s.  f.  Se  dit  du  Hrintems 
et  de  r.\utomne.  A'f;;.j  stagijne  ;  m-no 
tempo.  H.ibit  de  demi-saison.  Aiiitij  di  m.^^o 

DEMI-SETIER  .  s.  m.  Petite  mesure  de 
liqueur  ,  ([ui  contient  le  qu  rt  d'une  [linte. 
Il  se  prend  .lusii ,  pour  la  qu  mtité  d-  liqueur  , 
contenue  d.uis  le  dem.i-set:er.  iMe-^x-  tino  ; 
me^ia  /o;lietra.  On  dit  encore,  un  demi- 
setier  d'olives,  parce  qu'on  les  vend  .i  cette 
mesure. 

DE'MISSION  ,  s.  f.  Acte  par  lequel  on  se 
démet  de  quelque  Charge,  Gjuvernement, 
Dianité.  O:me<sione-,   rinun-.ia. 

DE'.VUS.ilONNAIRE,  s.  et  adj.  Celui  en 
f.iveur  duquel  on  fait  une  riénission.  Coui  a 
cuivien  j'alta  una  rinuriya.  F'e  chi  d.ce  ,  de- 

""DÉTir'rENDINEUX.  T.  d'Anatom.  Syn. 
de  demi-nerveux. 

DEMI  r  TE,  s.  f.  T.  de  Comm.  Espèce 
d'étolfe  de  Coton.  Dignità. 

Dt.'./iOCRATIE,s.  f.  Gouvernement  po- 
pulaire. Democralia  ;  governo  pofolare. 
,  DE'MOCRAriQJE,  adj.Qaiapp.ir'ient 
à    la    Démocratie,    D:mo(rMeo;    tii  demo- 
cro^idi 


DEM  ij} 

DE'MOpRA  riQUEMENT  ,  adv.  D'une 
manière  déniocrati<iue.  Democraticamente  -y. a 

pOfoic. 

DE.VIOISELLE  ,  s.  f.  Terme  devenu  com- 
mun à  toutes  les  filles  d'honnête  famille  , 
et  par  lequel  on  les  drstingue  des  femmes 
mariées.  Damigella  ;  doni-lia.  -  Une  (ille 
née  de  prrens  nobles.  Damigella.  Il  se  dit 
aussi-'sien  des  femmes  m.irié.'s.  -  Poules  de 
Numidie.  Cicogna  ,  o  damigclia  di  Numidia. 
-  Certains  insectes  volans  qui  ont  le  corps 
fort  long,  et  quatre  ailes.  Cavalletta.  - 
l'iece  de  bois  tonde  ,  haute  de  trois  .>u  qua- 
tre pieds,  ferrée  par  un  bout  ,  et  dont  les 
Paveurs  se  servent  pour  enfoncer  les  pavés; 
on  l'appelle  autrement  Hie.  Ma^ieranga; 
pil'one  ;    mj\-jjpicc/ito. 

OE'.VIOLl  ,  lE,  part.  V.  le  verbe. 

DE'MOLIR  ,  v.  a.  Détruire  ,  abattre  .  nr- 
ncr.  Il  ne  se  dit  que  dâs  bà;iinens.  Rui- 
nare  ;  a<ibattere  ;  disiare  ;  diroccare;  distrug. 
gère  ;   rovesciare  ;  smurare  ;  gittar  per  terra  i 

"de'm  )lÌtI0N  ,  s.  f.  L'action  de  démo- 
lir. oemoUi'.on:  ;  ajattimento  ;  diroccaminto  j 
rovina.  —  Les  matériaux  qui  restent  de  ce 
qu'on  démolit.  Fasciume  ;  calcinaccio  ;  marie- 

' DE'ivÎON  ,'V.  m-'oT'h''/ ,^m ' ''in'e'sprit.  De- 
monio ;  diavolo.  -  On  dit  tig.  d'une  personne 
qui  ne  fa  t  que  tourmenter  les  auTes ,  qu« 
c'est  un  démon.  Un  dcmmio;  un  diavola 
incartato  ;  un  fistolo.  -  fam.  Faire  le  dé- 
mon ;  tein-èter,  faire  du  bruit ,  donner  de 
n  peine.  Fa'-  ti  diavolo  ;  imperversare;  inCu- 
ria-e  ;  t  mpcst  re  ;  st-amal^are,  —  Genìe  , 
Esirit .    soit  h>n  ,   soit  mauvais.    Demonio  ; 

^'of:MOS'\QUE,  ad),  et  s.  Qui  est  pos- 
sedè  du    m  il  n   esprit.    Demoniaco  ;    in.lemo- 
fig.  Se  dit  d'une 
emportée  ,  pas- 
ti ;  indiavolato  ;  infuriato  ; 
i  bestia. e  i  imperversante  i 


:  en  cole 


personne  qui  c: 
sionnée.  Demor 
spiritato;  funt 
che  e  fior  di  se. 

DE'.MO.VOGRAPHE,  s.  m.  Auteurquia 
éc  it  MirliS  dém  1:1;.  Demono'jral'o. 

DE'.Mt)NO.vlANl£  ,  s.  t.  Traité  de  la  na^ 
tiiredesDó.mons.  Demononanla.  -  Sorce" '- 
ri;,  mtgie.V. 

DE'.viON5T.l.\TEUR,  s.  m.  Celui  qai 
démontre  ,  qui  donne  des  leçons  d'.Anatoime 
ou  de  Kotani  iu?.  Dimostratore;  Lettore  di 
Noiomia  ,    o  di  Botanica. 

D£'MO.\ST.<AriF,  ivE.  adj.  Qui  dé- 
montre. 11  ne  se  dit  tju'en  parlant  des  preuves 
p.ir  lesquelles  on  démontre  quelque  chose. 
D'mosttat'vo  ;  dimostrante  ;  atto  a  dimostrare, 
~  Celui  des  trois  genres  d'éloquence,  quii 
pour_  objet  ta  louange  et  le  blâme.  Dimo- 
strativo, -  On  dit  .nussi  subst.  cela  est  bon 
le  démonsir.-.tif.  Ciò  è  buono  nel  genere 
'tra'-vo.  -  T.  U  Gramm.  l'ronoìn  dé- 
tratif  ;    un  pn.irom  qui  sert  a  indiquer 


quelque  chose:  Celui-là,  celui-ci.  Pronomi 
diniofritivo. 

DE'.  lO.N'ST.^ATlON.s.  f.  Pretive évi- 
dente et  convaincante.  Dimostra{ione,  — 
M  rque  ,  témoignage.  Attestato  ;  tcstinto- 
nian-{a  ;  espressione  i  dimoseraTÎone ;  prova,— 
Les  leçons.  V. 

DE'Mt  )_NSTRAT1V£ME.VT,  adv.  D'une 
manière  démonstrative  et  convaincante.  Oi- 
mottrativamente  ;  coti  dimostra-^ione  ;  in  mo- 
do dimoftra'ivo  e  convincente. 

P?'.U.1NTR',    ÉE,    part.   V.    le  verbe. 

D^.'.,10NTEI<,  V.  a.  Oter  à  quelqu'une 
monture.  I  orr.- /.1  cavalc.ttiira.  -On  dit 
(Il  un  clieval  a  démonté  son  homme,  peur 
dire,  nu'il  Ta  jette  par  terre.  Scavalcare; 
s -avallare  ;  far^  cader  da  cavallo.  -  Désaî- 
semblerles  dilfirentes  parties  qui  composent 
des  meubles,   des    machines,    etc.  Dis/are. 

"o-P^'"'"'^''""'^'''"^"'  ^■°'-"  ^'^  dessus  son 
atTir.  Smontar  o  scavalcare  ui  cai'ione.  — 
Le  mettre  à  coups  de  canon  hors  d'état  de 
servir.  S'iontar  un  cannone  o  pe^r,.  d'a-ti. 
glena;  scavalcarlo  ,  o  imboccarlo.    -    Dé- 

mgutet  un  gouvernail.  T.  de  Alar,  c'estl'ùsi 


1-4  D    É    N 

ter  rfel'ar.-!tre  du  vjissci.,.  -■  ■   

ou  .uSDer.dH.  h,^n  f«on  ,/ t/mon«  -  O... 
le  Coiiim.ir.tlemen'  ilV.n  vaisseau.  log/ur  il 
comando.  -  fis.  Mettre  en  désordre  ,  décon- 
certer ,    me'tre  hors  d'état  d  .igir  ,  de  re- 

''"oE^'MONTRABLErâdi.  T.  Didact.  Qui 
peut  être  dimontré.  DimostraiiU  ;  chcsipuo 

'T)E'MONTRE'  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 
DF'MONTBER,  v.  a.  Prouver  d  une ma- 
ni'r«  évi'iente  et  convamcinte  par  des  con- 
séquences nécessaires  d'un  principe  évident 
et  inccntestrWe.  D:mo^tran  ;  provar-  ^U 
tvidema.  -  En  Anst.  en  Bot-in.  en  Hist.  n..t. 
C'est  faire  voir  aux  yeux  b  chose  dort  on 
narle  comme  les  parties  du  corps  humain  , 
etc.  b:moitrarc  ;  ,far  una  dmostr^iionc  an^- 

"dF'ÀIORDRE,  V.  n.  Quitter  prise  après 
gvoir'  mordu.  Il  se  dit  psrtlçu'.ièrement  des 
chiens  ,  desloups.  L^raarc<o  che  s!  cr.t piao 
co'dc-.ti.  -  fis-  etfam-  Se  dei.arnr  de  quel- 
que entreprise,  de  quelque  dessein,  an?ii- 
3onner  une  opinion  .  un  avis  au  on  sou.e- 
roir  avec  ch.-leur.   Ce/crc^  ;  camhcrsi  d  op.- 

"'dF.''mOUVOÌR  .'v'"'^'.  de  Valais.  Faire 
«luccnelcu'unse  Hésiste  ,  se  de.-.irte  de  quel- 
nue  r  rétention .5m«.  vere  ;  distornare  -jjra' tor- 
nare ;  r'm'icvere;  dissuaderc-^'^oìpere;  d-fv'a'e. 
DE'MU,  UE,  part.  V.  le  verbe.  11   est 

DE'MUNl,  lE  ,  part.  V.  le  verbe. 
DE'ML'MR.v.a.Oterlesîmm-tK.n'd  une 
Place.  Levar  II  fornimento  ,   le  difese  d  i.na 

'"S1'''mURE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

DE'iViU;  EK  ,  v.  a.  Ouvrir^  une  porte  ou 
une  fenêtre  qui  é'.'tt  murée,  ô-?r  la  m.(,on- 
reri^quileshoudioit.  Smurare  una  porta,  o 
vna  fnefra  :  aprirla. 

DE'NAIRE,  .-di.  Qui  a  rapport  au  nombre 
dix.    f'cc:"C:7fv;   di  dici. 

DF'N  \TT£' ,  ÉE  ,  nnrr.  Strecciato.     ^    . 

Dl  'NATTtR  ,  V.  a  Dé'orti'.ler  ce  qui  etoit 
tor'iré  en  rr-n..  .Stncciare  ;  dular  le  tracce. 

DE'N.i-TU!..'  LISFR  ,  v.  a.  I .  de  Ju^hJ-, 
Priveri'u  d'-.i*  de  naturalisation,  privare  de- 

'"DE'NArUPÉ.'î-E.rart.  V.le  verbe.- ad"). 
Oui  mannue  ri'afffciion  et  de  tendresse.  Ira- 
mano;' disumano  ;   crudele  i  barbaro  ;  fiero  ; 

"'^DE'NATURER .  v.  a.  Oéna'urer  son  bien, 
vendre  SCS  i.rmres  r'ur  faire  des  acquêts  dont 
on  ai' la  libre  di-position.    Far    vendita,   o 

*■  m''NnRl-f£t''s.  f"  T.  d'Hist.  nat.. Pierre 
sur  laquelle  on  trouve  des  accidens  qui  terré 
senten'  des  buissons  ,  des  arbrisseai^x  formes 
rarurelV-mfnf.   îi-r.driir.  Mirino. 

DE'NE'GATION  ,s.  t.  Aciiun  par  aquelle 
on  dén^e  quelque  chose  en  Justice.  Nee'l'o- 
re;   ntp.ativa;   negamento  ;    endetta 

DE'NE'RAL,  s.  m.  T.  d-  la  Monnce. 
Pl.qiie  ronde  qvii  sert  de  mo-lcle  aux  Mon- 
noYfurs  ,  pour  faire  'es  espèces  de  la  fran- 
de.'--  e'  du  poids  pu'il  fjut.  Pew  camyione 

DE'NI  ,  s.  m.  Refus  d'une  chose  due.  Ne- 

*"î)'r NIAISE',  e'e,  P.irr.  V.  le  verbe.  - 
5. m.  H."iimeadroi»e:rusé./<:co'roi  scaltro  i 
ttsfit;;fifh.i;nali-i'OSO.  . 

DE'NIAISE\iENT,s.  m.  T.  inusité.  Ac- 
tion par  'anuellc  on  t  ompe  les  niais  ;  mance. 
Barin  ;  h.:}  i  :  haieifiamento  ;  celia. 

DE'NIAISER  ,  v.  a.  Rendre  quelqu  un 
moins  niais  ,  moins  '■m;>Ie  ,  p. us  hn  ,  i.lus 
rusé  qu'il  n'ctolt.  Sca'trire  :  far  astuta  .  e  sa- 
lace ;  pulire  -,  diro-aair  ;  dìsnividiie.  1  rom- 
per Il  se  dit  en  parlant  d'un  homme  de  !.. 
simiilicité  duquel  on  abuse.  Beffare;  ingaa- 
nare  ;  Irir'are.  .  .    _  ,  . 

DE'\'HI'.F,UR,  s.  m.  T.  musiti-  Cr-Uu 
sui  déniais,  les  autres  ,  malicieux  ,  fouthe. 
Scaltro  ;  ingamatort  ;  yi\iateUu  ;  taii,ne , 
hlis^arcnne 

PE'NICHÉ,  tK,  P  tt.Y.Ie  v«lie. 


D      É      N 

i!  étoU  attacha  ,  DFNICHER  ,  v.  a.  Oter  du  nid.  Sniiari; 
snidiare;  cavar  dal  nido.  -  fig.  Faire  sortir 
quelqu'un  p«r  force,  de  quelque  poste,  de 
quelque  endroit.  Lacerare.  -  v.  n.  S'évader , 
se  r  ;îir>T  avec  précipitation  de  quekjue  heu. 


i)ENICHEUR,  s.m.  Celui  qiu  déniche  les 
>tits  (list  aux.  Colui  che  sui  dia  gli  ucctlll. 
hg.  et  fam.  Ou  appelle  Dénicheur  de  mer- 
les , "de  fauvettes,  un  h.imme  fort_  ardent 
■t  fort  applique  à  rechercher  et  à  découvrir 
tout  ce  qui  peut  contribuer  a  son  plais'r, 
et  fott   adroit  a  en  protiter.  Vom  accorto  e 

Su''  cUl'. 

DtNlÉ,  ÉE  ,  part.  V- le  verbe. 

DENIER  ,  V.  a.  Nier.  Dénier  un  fart ,  de- 
nier un  crime  ,  e-c.  Negare  :  denegare  i  i- 
snegare.  -  Refuser  quelque  chose  qu-.' la  bien- 
sé.nce  ,  l'honnêteté  ,  l'équité  et  lapisticene 
vculentpas  qu'on  refuse,  ti'cnsare  ;  rifiutare  ; 
n. Ilare;   dir  di  nò;    dimet.are.  . 

DENIER,  s.  m.  Espèce  de  monnaie  de 
cuivre  ,  v.^lanMa  douiième  partie  d'un  scu, 
et  qui  eît  aussi  monnoie  de  con,  te.  Denaro; 
der.aju;  haga'uno.  -  Denier-,l-D.eu  ,  se  d.t 
de  ce  qu'on  donne  pour. irrhesd  un  matcne. 
Caparra.  -  Toute  somme  d'or  ou  d  argent. 
Danari  i  convinti.  -  L'intérêt  d'une  somme 
capitale. /;i!«r£r-t,<e.  Aiettre  son  arp.etit  au  ds- 
pier  vinst.  -  Cert.-ine  part  qu  on  a  dans  une 
aff.dre,  dans  un  traité  ,  à  i.roportion  de  la- 
quelle on  P.^rta^.e  le  g.-^'n  et  la  p.'r'e.  Int,- 
teresse;  parte.  -  Demer  de  poids.  T.  de  M'-n- 
noie.  Poidi  qui  iièse  vinçt-q  j.^re  crains  D^- 
nal.-  scrupolo;  scpUi.  -  Denier  de  fin, 
ou  de  l.i.T.  de  Monnoie,  qiu  serta  mar- 
quer le  désré  de  l.i  bon'é  de  l'.r-sent  pur  ,  qui 
est  tlivi-.é  en  douie  parties.  Danvo.  -  Ue- 
nier  Sa'nt Pierre  ,  nom  du  tribut  quel  An- 
gleterre p.^yoit  ou'refois  au  Pape.  Danaro  di 
S.  Pntrj.    .  „  ,  u 

DENMGPE  ,  e  E,  part. ^  .le  verbe. 

DENIi;RFMENr,s.  m  P..roles  ou  çes'es 
qui  tendent  a  diminuer,  a  rabaisser  le  mci  ite. 
de  qu.-'"u'un  ou  rie  quelque  chose,  a  le=  ren- 
dre mé^  ri  Mes.   D-ffama%ivne;  il  infamare. 

DENIGRER  ,  V.  a.  Chercher  a  diminuer 
la  rérutaiion  de  quelqu'un  .  le  prix  de  que - 
que  chos-  ,  à  les  rendre  ridicules  ef^epri- 
sabics.  Difamare  ;  denigrare  ,  scre^atare  ; 
maccliiare  ;   offendere. 

DENt.'MBkEMENT  .  s.  m.  Compte  et 
âé':M.Eniimiraxio,ie;  numeravonc  ;  annovera- 
mento;  n.vere^one.  -  Détail  qu'un  Vassa 
donne  ,i  scn  .Selcntur  ,  de  tout  ce  qu  il  tient 
deUii  en  ii:f.  <:.n.c.;ut.c/;T'«n«. 

DENOMINATEUR,  s.  m.  T.d  Arithm 
C'est,  de  deux  nombres  qtu  ex-riment  une 


U  est  ,  ce  deux  nomores  qui  ca..  ••.■-..•  "•■-     -■ - 
fr.ic-ion  ,   celui  qtii  se  trouve  au-dessous.  De-    ^at-uto  ; 


t)    É    N 

chose  par  certains  signes.  Denote\,one;ltt- 
iicax-ont  ;   indillo;  notifica-(!one;   significa- 

ento. 

DENOTE', e'e,  part. V.sonverbe. 

DENOTER,  V.  a.  Déigner  ,  marmiet 
Dinotare;  dentare  ;   significare;  tir  coro- 

,   notificare  ;  dimostrar^  ;  accenda-:.    - 

Indiquer.  Indicare  ;  dar  ini\'0  ;  mantfeslare  : 

DF.NÒUL',  e  E,  part.  "V.  le  verbe. 

Di  NOUEMENT  ,  s.  m.  T.  de  Poésie.  Cs 
...udéveloi  relè  nœud  d'une  pièce  de  thé.'i'te. 
ieiv^liir.e'ito;  snodamento.  -  Oéuoti-.'m  nt^ 
sedH  auisi,  en  parlant  d'affires.  d'inlripues, 
irti,    fine;    termine;    conc'mio'ie. 

DENOUEk,  v.a.  Oéfiircun  nœud.  Di- 
nodure  ;  disnodare  ;  sclur.m  nodo  ;  Ai.laecwe. 
-  tig.  Rendre  plus  souple,  plus  aaile  .s -u- 
dare  ,  sciog.ierj  ;  render  pili  agili,  fiu  sne,  <j  , 
più  pieghevole.  -  Démêler  ,  déveloî  ;  ■; . 
Disnodare  ;  dtnodare  ;  spiegare  ;  man^J.s'  in  ; 
scioglile.  —  V  r.  Se  t..cher  ,  se  de'  'i  t. 
Si-i^rsi  ;  slacciarsi  ;  disfarsi.  -  fig.  Deve nr 
plus  souple  Diventar  pili  agile ,  ce.  -  U« 
enfant  se  dénoue  ,  lorsque  les  p-irnes  de  ...n 
corps  qui  étoient  nouées,  cminencent  a  so 
désaaei.  Snodarsi.  . 

DENRE'E,  s.  f.  Tout  ce  qui  se  vend  h,  rj 
la  noutri''jre  et  pour  la  subiistance_des  h.  m- 
mes  et  des  bêtes,  D  rr.ita  ;  titnains  ; 
grasc'a  ;  vettovaglia;  viveri.  -  D'une  .  ,  r- 
ch.ndise  qui  ce  vaut  rien,  on  dit  que  .'.st 
une  mauvaise  denrée.  Cattiva  roiha,  canna 

""dENìE  ,  ad),  de  t.  K.  T.  Didac-_.  E  jais , 
comp;  ce  ,  dont  les  parties  sont  serrées.  1!  ■.  .t 
opposé  à  r.-.re.  D  nso  ;  speiso  ;  cinrf.na  ,>. 

DEN^ITE',  s.  f.  T  Dida.t.  Q.uVc  .'e 
ce  qui  es;  dense-  Densità  ;  spesst{\a  ;  rf./i  a. 

DtNT  ,  s.  m.  Petit  os  qui  tient  .i  la  ma- 
choire  de  l'animal,  et  qui  lui  sert  à  mc^-er 
les  aliniens ,  et  a  les  mâcher.  Dente.  On 
appelle  dents  de  lait  ,  les  premières  d-m» 
des  enfans.  Dentini  ;  i  prim'  denti  ,  che  spun- 
tano. Et  dents  de  s?%<tix  ,  les  quatre  derniè- 
res molaires.  Demi  di  <apiei.la,de'la  sapieiixa. 
Dents  molaires.  Denti  moUn.  Dents  inci- 
sives. Denti  Incisori.  -  hit.  MdrgM  de  toi^ 
tes  ses  dents  ,  c'est  mander  vite  et  h-au- 
coup.  Macinare  a  due  palmenti.  -  Parler 
entre  ses  dents ,  c'est  ne  parler  pas  a^se» 
haut,  ni  assez  distinctement  pour  être  bien 
entendu.  Parlar  sottovece  ,  tra  i  denti  ;  har^ 
lottar-  ;  siiimniirmitrare.  -  Mon'rer  les  df nS 
à  quelqu'un  ,  c'est  lui  rési^^er ,  h.i  frire  -été. 
Mostra:  i  denti;  mostrarsi  ardii:'  ,  e  seil[ali 
paura.  -  Etre  sur  les  dents .  c'est  è'rft  harassé  ^ 
ft  abattu  de  lassitude.  Esser  concimato  ,  ak- 


alandati. 
•.o  ,  disi 
i  qui  il 


i  a  fine,   inde- 

atto.  -  Ou  dit  pro». , 
lient  du  bien  sur  la  fin  ', 

.:.     .   A..    !,.«„   I„rîn,.>il 


"d[{nÔmîNAT1F,    ive.    adi.    Qui  ^^'i^^-^P^  ^^^Q  -:,Z'\:.^r:\èt;r^\\ 
fin  re   ,lps  fr/ctlons   à    même  dénomination ,.  Ijs  dents.  Tener  l  an  ma  co   aenti      '^'te  ou 

•^S9l£^^;>^"rrvne-verbe.      ^"^^-^^  totf^é  d?^d;?^"t^  ^^«  : 

un    per  .oni.c  i^^ns  un  ac^  ^^  |,_.  ^^  ^^  ^^^  partisans.  A  s::on.,'giad,>,  ; 

AI.^•^^'^^-•     rV     ôjrt    V.Ic  verbe,      [a  siiomarc'o  dispi-to.  -  Dent  se  dit  aussi  de 

Duiun^are  •  J'2^\?^'^;^  \  Justice  £>/-  dent. d'un  pcipne  ,  d'une  scie  ,  d'une  herse, i 
'nL'^il.t'e.iiaiehèdiino  al  Giudice;  manifestare  ^  ^'^^^'J.'^  •^^.^''«'/'''p;  p,,„,e  ainsinonsmé, . 
""■dFNOnVhTFUìI  ,   s.  m.  Celui  qui  dé- i  parce  que  sa  racine  '%i°"'-"}^.^'^:ff-°''\ 

DENTALE,  adj.  f.  Il  se  dit  de  certainrl 
!  ronionnes  qu'on  ne  peut  prononcer  sans  ifi» 
la  langue  touche  les  dents  :  telles  sont  les- 
'  lettres  û  et  T.  Dentale,-  D.T.tale  s  f.  T., 
'de  C.nchvl.  Petit  coquillaîte  univalve  f.:i.t  en 
ftirme  de  chalumeau  ,  et  qui  a  la  n. 


f;-re  quelqu'un  ,    quelque  chose   en  Justice. 

DENONCIATION  ,  s.  f.  Déclaration  , 
i-ublic.-tion.  "rruniuiione;  d;nuttiia;  m- 
iima-tione  -  Dé'ation ,  accusation.  Accusa. 
I  .  dePrat.  Espèce  d'in-erdit  invm'é  ronr 
ar-èfer  l'ouvrace  qu'un  >n.s-n  a  commencé 
dv  faire,  lorsqu'il  es' préiudiciî'^le 
voiin    h'hiiorlo;  decreto  de  inih'sce. 

UENUTAISÛN,  j.f.  U^isiiùoa o'une 


.  d'une' 

K^^  ,  ï^m:Dén,ale:     ^uTd-ÏÂHiyol  Sort.  d. 

,ÌArn  firt  c';"iv,i   /?««;«.  ,     .^ 

D£t^T-I>E- CHIEN,  s-  f.  I'l«'«e  dsnt  » 


I 


D    É    P 


D    É    P 


fcic'r.e  a  (T.ielq.ie  resie^nbl.mce  avec  la  défit  |  pM  «n  ïsq-.iît.  Aprln  ,  sciogUere ,  sviluppar/ 

il  cet  animal.  Sa  (leur  es"  en  lys  et  3',sez    •■"    •'-••• ■- -  •■■-  •'■" 

b*  '.'  ;  en  |3  cultive  dans  les  jarclins.  Dmti 
ttn'io.  -  Dent  de  chien  ou  ioiibie  pom-e. 
T.  de  Sculpt.  Eipece  tie  ciie:>ii  pour  tr.;vjil'«r 
le  m  rbre  après  l'ivoir  dégrossi.  Ctlct- 
mntiolo. 

Dt.Mr-DE-LION,  s.  f.  V.  PissîrliC. 

Dì:NT-DE-LOU1'.  s.  f.  T.  de  Aaréchal. 
Cross.  Cheville  de  fer  qui  traverse  la  so.i- 
>ente  d'une  berline  ;  c'est  aussi  le  treuil  du 
«fie  oui  doit  la  tendre.  N jçi  del  n'inlU 

înts. 


DENTE',  ÉE  ,  idj.  Otii  1  des  dînts 
D.mtao  ;  che  ha  demi.  -  T.  deBoran.  Dé 
«ou'.'C  en  pointes  serrtes  les  unes  contre  h 
autres.  11  se  dit  des  pët-lcs  ,  des  feu-.lies  et 
iles  calices  des  plantes.    AÏsriato  i  denute  ; 

ferrjfo. 

DENTEE,  5.  f.  Coup  de  dent.  Il  ne  se 
Ht  qu'en  i'arl.;nt  des  coup!  de  dents  <t''''n 
lévrier  djnne  >  une  bète  Hu'oii  chasse.  i?.n- 
SatJ  ;   morso. 

DENfEL.Al.lE,  ou  Herbe  aux  cancers, 
•u  t'Iaubae.e ,  s.  t.  Plante  q.ii  se  pl.iit  dans 
le  pavi  chauds.  Elle  e>t  odor.inre  et  amère. 
Ellesùuliee  le  mal  de  d^nts.  Plimb.isS''"- 

DE.N'TELE',  e'e,  pan.  et  ad'].  Qui  est 
taillé  en  forme  de  dents.  Dentato  ;  Jeite[- 
Uio;  serrjLto  -  En  1  .  â'Ar.atom.  Il  se  dit 
«laqjilques  nijsclçs  delà  poitrine.  Serrato.— 
T.  dj  S-ason.  Certaines  iicces  dont  lïs  coiés 
«ont  fiits  en  forme  iî  dents  ou  de  peti'S 
triangles.  DentelUto.  -  T.  de  Bjtan.  Il  se 
^it  des  pétiles  ,  des  feuilles  et  des  ca'ices 
i^cojnés  en  pointes  m.^ins  ésles,  et  plus 
<c.rteesque  les  dents.  DcKtata;  rj^ii.'nj:»  ; 

.    DENTELEE  ,    s.    f.     T.     de    TLwute. 

Tulipe  rougi  pjle  «t  blanc  sale.  Sorta  di  lu- 

DENTELER  ,  v.  a.  T.  d'Âm.  Faire  des 
•ntailles  en  forme  de  deats.  Addititcllarej 
tafha- ascala  oscsUtta. 

DÊN  TE  LE  ,  s.  f.  Sorte  de  passement 
ainsi  nommé  ,  parce  que  les  premières  qu'on 
fit ,  éîùient  en  forme  de  diints.  Il  se  prend 
»!us  otdin.iiremen''  pour  la  dentelle  de  hi. 
Tn-i.t  i  m^riettj.   l'etite  dentelle.  B'^kerino. 

—  En  f.  de  Relieur.  Dsssein  ouvrage  a  fleur 
eu  autrement ,  q.ii  se  pousse  avec  un  fer 
cb a  jd  en  or  ou  sans  or  sur  la  couverture  d'un 
livre.  Bardo.  -  En  T.  d'im^r.  Syn.  de  Bor- 
<iur'^-  F'esio. 

DE.V  rELU.IE ,  s.  f.  Ouvrage  t^e  Scu'pture 
■fait  en  forme  de  dents ,  oudentelé.  Dentello. 

DE^JTiCULE,  s.  m.  Ornement  d'Archi- 
tecture, c-MiMst^^it  en  plusieurs  petites  pièces 
cou  ice>cirrén-.  'iît  et  é,4iiement,  qu'on  n'ace 
•rii;i  i-e.-nent  à  la  corniche  de  i'ùrdre  Ioni- 
«u-   .D.tr.'/o. 

DENTICU:Ê,  e'e,  adj.  T.  i:  BU<ot. 
5e  dit  d'un  éc.i  ò^^nt  ;a  bordure  a  des  dents 
fii-es  comme  les  denticules.  Dentellata. 

DENTIER,  s.  m.  Ring  de  dents.  II  est 
▼ieux.  Drn'atura  i  ordine  di  dine!. 

DENTIER. CE ,  s.  m.  Remcde  propre  à 
Iro'e-  et  :,?"oyjf  les  Htnts.  Denti/rici, 

DENTISTE,  s.  m.  Chirurgien  qui  ne  s'oc- 
■«UDe  que  de  ce  qui  concerne  les  dents. 
V;T!-a  ;  caradei:!. 

.  Dî.NTlTlv)N  ,  s.  f.  T.  de  Méd.  Li  sortie 
Jiaturelie  des  dents  ,  depuis  l'en'.'snce  jus- 
;^u'.t  rado!esceni:e.  i/nï<r«.:.'ï  denti',   lo  spun 

tarif:!  lier:'. 

DENTURE  .  s.  f.  Ordre  d.ms  lequel  les 
.jdenrssontran^ées.  Dentatura  cordine,  o  com- 

''DENUJ.^nON',  s.  f.  T.  Ai  Chir.  Etat 
d'un  os  qui  paraît  a  découvert.  Scoprimento 

DE  \UE' ,  e'e  ,  part.  Pr'mo.  mie;-.x  priro. 

—  Il  ■<■  .Hissi  adi.  et  signifie  Di.'ourvu.  V. 
DENUE./I'.\r,   s.    m.    Dïioiiillement  , 

privn-i.n    Prira^hne  ;  spojhamer.to. 

DENJES,    V.    a.    priver,    dégarnir  de 

choses  nécessaires.  Privare  ;  spoilìare;  sfa  - 

mr^  .  denudare. 
DEi'AQ  JETE",  e'e  ,  part.  V.  son  verbe 
Dti'AyJEXER.  V.  a. Défaire  ,  déveloii- 


DLl'ARAfiEii,  v.a.  T.dejurispr.  Oter 
le  p^r.ige  ,  le  f  ire  cesser.  Farfare  casaccia  i 
far  dxjd^r^  di  noblUà. 

DEi'AiiPiLLE' ,   e'e,  nart.V.  le  verbe. 

DEi'AKtlLLER  .v.a.  Oter  l'une  de  dc.ix 
oude  pkijieurs  ch:»\es  pareilles.  Dispajare; 
sconfjg-.are  ;  f.ir  dispari. 
.    DE;  ARE'  ,  e'e  ,  part.  V.  le  verbe. 

DtPAHER,  V.  a.  Oter  ce  qui  pare.  Spa- 
rare'^ levar  i  paramenti,  s^i  ornamenti^,  gì: 
a. Idobb!  i  sguernire.  —  Rendre  moins  agréable. 
Ks.id^re  men  ylsijsa  ,  r;:^n  rj^'o  i  fare  seo.npa- 
nrt.  Ce  pav'llju  {1c;)ars  toute  in  maison. 

DE  'A.KIE' ,  e'e  ,  part.  V.  le  verbe. 

DEPARIER,  v.  a.  Oter  l'une  de  deux 
choses  qui  tont  un2  paire.  Dispaiare  ;  scomr 

DEPARLER  ,  V.  n.  Cesser  de  par'er.  Il 
ne  se  dit  qu'avec  la  négative  ,  et  d'iu  le  sty 
familier.     Non  cessare  ;    nvn  mollare  ,    non 
finir  di  parlare  ,    di    acalare  ;  paria.-e  sen\a 
prender  jiìto  ,  senfa  mal  riposarsi. 

DEPART,  s.  m.  Action  da  partir.  Par- 
tenza; panica  ;  il  partire;  andata;  T  andare, 
—  r.  de  Chym.  Opération  ,  par  laquelle  on 
sé.jnre  ì'or  a'rivec  l'argent.  Spartirhtnto]  se 
para;rone  delV  oro  daii^  argento. 

DePAR  1  AGER  ,  V.  a.  T.  de  Palais.  Se  d 
lorsque  dans  une  ch.:mbre  de  Jug-->,  dcu 
avis  ditTérens  étant  appuyis  par  un  é.;il  nom 
bre  de  voix  ,  on  a  recours  à  une  autre  e---,  m 
bre  pour  juger  le  p.irtage.  Torre  l'uguc 
elian\a  ,  Vu§uaiua  de^  pareri ,  de  voti  ,  dstU 

"dÉpAR^TEMENT,  s.  m.  Distribution.  Il 
se  dit  en  diverses  occasions,  et  de  diverses 
choses.  D:strilfu\io*e  i  partimcnro -y  d'.parti- 
KUito  ;  ripartimento.  —  t^>uirtiers  qLt'on  di.- 
tribue  à  ries  gens  de  guerre  pour  y  loger. 
Ktpartim:tt:-j  ;  quartiere,  —  Département  de 
tôilL's  ;  de  gabelles,  etc.  (Jifi\Ì3;  diparti- 
mento. —  Avoir  le  département  de  la  guerre 
ou  de  la  marine  ,  etc.  .Se  dit  des  Ministres  qui 
ont  soin  des  affaires  delà  guerre  ou  de  la  ma- 
rine ,  etc.  Averilniane^S'O  ,  il  governo  degli 
ajfari  della  Gu:rra  ,  della  Marinerìa  ,  ce.  - 
Se  dit  ai'.ssi  des  lieux  distribués.  Q^iartiere.  — 
l.  de  .Mur.  Purt  ou  Arsenal  il.:  Marine, 
comme  foulon  ,  Rochefort,  Brest  etc.  où 
le  Koi  de  F'  n.e  tient  ses  viiiseaui  et  Olfi- 
ciers  de  M.rine.  Dipartimento. 

DEPARTI.  lE,   lUirt.  \'.  le  verbe. 

DEPAR  r  lE  ,  s.  f.  Vieux  mot.  V.  Déoart. 

DEPARTIR,  v.  a.  Di.tribuer,  partàser. 
Dispirùre  ;  distribuire  ;  spartire  ;  ripartire  ; 
partire.  -  En  T.  de  Palais ,  on  dit ,  on  a 
départi  les  i.'rocès  aux  Ch  imbreî  d-s  Enquê- 
tes ,  pour  dire,  on  le*  a  distribués.  Distri- 
buire. —  V.  r. Se  désister.  Kinnny.are  ;  cedere; 
abbandonare;  ritirarsi,  ec.  —Se  dé;>drtir  de 
sondevcit;  manquer  à  ce  qu'on  tioit.  Man~ 
care  al  prorrio  dijvere, 

DEPASSE' ,  e'e  ,  part.  V.  le  verbe. 

D£P.\>jER.,  v.a.  Il  se  diten  pariant  d'un 
PLiban  ,  ou  de  cuelqu'autre  chose  >eirb'..b'e  ,  ' 
q  l'on  a  pcssé  a;:ns  une  boutonnière  ,  dans  un  t 
billet  ,  et  qu'on  retire  ensu=te.  Cavare  ;  ' 
tlra'z  ;  torre,  —  Au  jeu  de  Billard  ,  i.^'irç  • 
dcpasicr  .m.*  bille,  c'est  f.iire  repasser  la  bille  • 
qui  avoir  déjà  passé.  Djpplare.  —  Passer  j 
outre;  passer  au-delà.  Oltrepassare  ;  altra- i 
vas'are;  passar  oltre  ;  cacciarci  indentro.  —  j 
Dépa,ser!atçi.irnevire.  T.  de  Mar.  C'est  la! 
chiinger  de  cîjté.  Dlspassa^e  il  tornavtrj  o  s!a  I 
U  càvj  sta-ite,  -  T.  de  Miniif,  en  soie.  Di-  ' 
gie'^rles  fi!;  dasiisses.   Fare  scorrere, 

DEPAVE',  e'e,  part.  V.  le  verbe. 

P£P.T.^ER  ,  V.  a.  Arra-her,  ôer  le  pavé 
qui  est  en  œuvre.  L.vjri  seUci  ;  disfare  li 
selciato;  smattonale  un pairimenro. 

D-'-J'AY   E' ,    e'e  ,  part.  V.le  verbe. 

DE?,\y  >ER  ,  V.  a.  Tirer  que'qu'un  de  scn 
^.^ys  ,  et  le  faire  passer  d^ns  un  autre.  Spa- 
triare; cavare,  mandtr  fuori  del  suo  paese 
l'ulchediino.  -  Bg.  Dèi  jy.er  quoiqu'un  dans 
.ne  disante ,  c'evt  le  ine*Te  sur  quelque . 
sujet  où  il  ne  soit  pas  >i  profond  ,  sur  lequel 


.    ^    .        D    É    P  ijy 

!I  ne  soit  pas  si  préparé.  Far  perdere  fa  tra- 
montana; sviare;  jar  uscir  d:*  tian^Her'.  — 
C'est  ainsi  lui  donner  de  fausses  idées ,  pour 
empêcher  qu'il  i-it  connais.;ance  ,  qu'il  ne  soit 
au  tait  de  quoique  alîaire.  jiijri;;  rendir 
iucct^'le  ver  lant'rne. 

DE'PE'CE'.VIE.ST,  s.  m.  Action  psrlaquel- 
le  on  met  en  pièces.  Lo  sbranare  ;  io  tassar 
"  ;-''U'- . 

DEPECER,  V.  a.  Mettre  en  pièces,  ei\ 
morce.iux.  Tagliar  In  /■£{;;  ;  sbranare  ;  spel- 
lare; sboconceliare. 

DE'Pt'CEUR ,  s.  m.  T.  de  Mar.  V.  Dé- 
chireur. 

DE'PE'CHE  ,  s.  f.  Lettre  concernant  les 
•iffaires  puh'iques  Dispaccio  ;  spaccio  ;  spedi- 
zione; lettfa. 

Û.E'-'E'CHÉ,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

DE'PE'CHER.v.a.Ex-.iédier.f  irepromp. 
tfinent,  hatcr.  Sbrigar:  j  spzdtre  ;  accelerare  , 
affrettare  ;s.Uecitare.  -  Expédier  quelqu'un , 
l'envoyer  avec  des  expédiiiuns  q;ril  attend. 
Dans  cette  acception  ,  on  dit  absolument 
dépêcher  ,  pour  (lire  ,  expédier  un  courrier; 
l'envoyer  en  diligence.  Spedire;  mandare -^ 
inviare.  —  Dépècìler  quelqu'un  ;  s'en  défaire 
en  le  tuant  soit  dans  un  combat  singulier  , 
soit  autrement.  Il  se  dit  même  d'un  médecin. 
.imm.ii^iare  ;  uccidere  ,  ec.  -  "Travailler  a  dé- 
tv.e  comiaguon,  c'est  travailler  vite  et 
èi'igcmmcnt.  lai^e  a  lascia  podere  ;  operare 
■  Ja:e  a  stampa  ;  abborracciare  ;  accLibbattare, 

-  Sebat'ie  adépè.he  compagnon,  c'est  se 
ha-trc  s-iii  cuarier.  Battersi  alla  disperai*, 

-  V.  r.  Se  hitcr.  V. 

DEPElAD.vE  ,  V.  a.  Décrire  et  représen- 
ter le  diîcouis.  D'pigncre  ,  rappresentare  ^ 
descr'vere  con  parole. 

DE'.'^KIN'T.  F.iNTE  ,  part,  v.le  verbe. 

DE'i'EWli  LE',  ÉE  ,  adj.  Déguenillé, 
couvert  de  lut. Ions.  Cencioso;  lac.ro  ;  strac- 

DE'PErWA.VlMENT  ,  adv.  Avec  dépen- 
dance ,  d'une  in.uiicre  dépendante.  Con  di- 
pe:diH^a:  socs-ttamente. 

DEPENDANCE,  s.  f.  Sujétion,  suhor- 
nation.  Dlieiid^n\a;  sogsejione;  suto'dina- 
lione.  —  Se  di' aussi  des  terres  qui  relèvent, 
qui  dépendent  d'une  au're.  Périme  \a.  —  Au 
pluriel  ,  tout  ce  qui  fait  ji;rtie  d'une  terre, 
d'un  héritage  ,  d'une  maison,  et  tout  ce  q.ii 
appartient  a  une  affaire  ,  ou  à  quelque  autre 
ch.ise.  Vert'neii\e  ;  dipender-je. 

DE'l'EIs'DANI',  ANTE,  >p).  Oui  dépend, 
Oipendcnt:  ;  soggetto  ;  stib,^rdinato  ;  pen- 
dente ,  elle  d'rende.  —  Qui  relève.  V.  Re- 
lever. -  T.  de  Mar.  On  dit  qu'un  v.nsscau 
vient  en  dépendant,  lorsqu'étant  au  vent  d'un 
autre  vaisseau ,  il  s'en  approche  en  ten.Tnt 
t-Mtj.iurs  le  vent.  Ven'r  addosso  coli^  !, resto 
w.';ro.  —  Tomber  en  dépendant,  c'»;st  arriver 
à  Petites  voiles.  V.  Voiles. 

D.-:'P£.\'DRE  ,  Y.  a.  Détaclier,  ôter  un« 

lose  de  l'endroit  où  elle  étoit  pen.Iue, 
Distaccare;  calare;  spiccare,  —  v.  n.  Etre 
sous  la  domination  ou  sous  l'autorité  de 
quelqu'un.  Dipendere  ;  dcper.àere  ;  esser  sog- 
getto ,  sati sposto,  —En  m.itière  de  fiefs. 
Relever.  V.  —  L'effet  dépend  de  la  ciuse  , 
etc.  c'est-à-dire  ,  procède.  V.  Provenir , 
procéder.  -  La  conclusion  diaend  des  pré- 
mices, etc.  c'est-à-dire,  s'ensuit.  V.  S'en» 
suivre. 

DE'PE.N'DU,  UE,  part.  V.  le  verbe. 

DE'PENS  ,  s.  m.  pi.  T.  de.Prat.  Les  frai» 
qu'on  3  fait  à  quelque  chose  ,  ou  dans  la  pour- 
suite, d'une  aft'.iire.  Spese, 

DEPENSE,  s.  f.  E'argent  qu'on  emploi» 
à  (|u*lr.ie  chose  que  ce  puisse  èt.e.  Sptsa  ; 
diiepndo,  —  F.ûte  la  dépense  ,-  c'est  ê'r» 
ch;rsé  du  dét.ûl  de  ce  qui  se  dépense  dans 
un  mé'itse  ,  dans  une  maison.  Far  le  spese, 
—  E;. ire  de  la  dépense  ,  c'est  faire  btaucou|» 
de  dépense.  Spender  molto.  —  Articles  d'un 
comj'te  ,  qui  contiennent  ce  qui  a  é:é  dé- 
pensé ,  déboursé  par  celui  q.ii  rend  le  comp- 
te. La  spesa  ;  gli  articoli  della  spesa.  —  Le 
beu  où  dans  les  maisons  particu'iêres  on  serre 
ordiaaicement  I«  truit,  la  vais, elle  edsliajf 


tr/Ç  D      É      P 

qui  servent  pour  In  table.  Dans  les  grandes 
maisons,  on  la  nomme  l'otncc.  DisfCnsa  ; 
fuardaroba.  . 

DEI'ENSE,  ÉE,  part.  Speso.. 

DE'PEN->EK,  V.  a.  Employer  de  l'argent 
à  quelque  chose.  Spendere. 

D;:'PtN>liR,  1ERE,  adi.  Qui  aime 
la  déi^enie  ,  qui  dépense  exce>sivement. 
Prodigo  :  dissifAtore  i  che  ama  di  scendere. 
-  Un  le  dit  aussi  subsi.  C'est  un  grand 
dépensier  ,  une  grande  dépensière.  SciaU- 
muatort. 

DE'PERDITION  ,  s.  f.  T.  Didact.  Perte 
■ui  cause  dépérissement.  Dcpcrdix'one  ; 
ìmarn„:ento.  -  T.  de  Chimie.  On  dit  qu'il 
y  a  déperdition  ,  lorsqu'après  .-voir  lait 
eissoudrc  l'or  ,  l'argent  ,  etc.  on  ne  relire  pas 
toute  la  matiire  qu'on  avoit  mise  ,  et  qu'il 
s'y  trouve  quelque  déchet.  Calo  ;  consumo  ; 
peri^'iia., 

DL'l'ERl ,  lE  ,  psrt.  V.  le  verbe. 

Ut'PK'RIA  ,  V.  n.  Diminuer  ,  se  ruiner. 
Deteriorare  ;  sminuire  ;  perire  ;  scemare  ; 
venir  meno.  —  Déchoir  ,  aller  en  décadence, 
tomber  en  ruine.  Deteriorare  ;  peggiorare; 
d'.eaiiere  ;  andar  in  ruina.  — ^  On  dit  ,  d'un 
homme  dent  l.i  santé  va  toujours  en  dimi- 
ritant ,  qu'il  dépérit  ,  que  sa  santé  déi^étit 
à  vue  d'œil.  Da^e  in  r^ala  sanità  ;  d'ves-i- 
Tt  ;  dj'  mile  vecchie  ;  andarsene  pel  buco  diti' 
tcîuajo.  -  Deperir ,  se  dit  .lussi  en  parl.int 
o'e  preuves,  u'cfFeis  ,  de  meubles,  de  bil- 
lets ,  de  dettes  ,  eie.  Ainsi  en  matière  cri- 
minelle ,  on  dit ,  que  l.;s  preuves  déi-ér  s- 
Stnt  p-r  la  iongueur  du  leini'S  ,  pour  dire, 
qu'avec  le  temps  slle^  deviennent  plus  toi- 
bles ,  narce  que  les  témoins  meurent.  Sce~ 
mar  dì  vi^ort  ;  dehilitarsi  —  Que  les  eifets 
d'une  succession  dc^crissen' ,  que  les  meu- 
bles déi'ériì.cnt --oiir  dir^  ,  qu'ils  deviennent 
de  m.urdre  v."'eur  ,  <]u*ils  se  dé'ériortnt , 
qu'il  s'us-'nr.  C^>nsums'si\lo^gurarsi\  deterio- 
rare, tt  que  les  dettes  dé;  érissent,  pour 
dire  ,  qu'elles  deviennent  plus  difficiles  à 
recouvrer. 

DE'i'E'KlSSEMENT ,  s.  m.  Etat  de  décs- 
denc.?.  Peggioramento  ;  scadimento  ;  ruina  ; 
detc-ior.tfone;   scemairiento . 

DF'PET':E',  ÉE,  p.irt.  V  le  verbe. 

D'-.'PE'TRER  ,  V.  a.  Débarrasser  ,  désa- 
ger.  li  ne  se  dit  au  propre^  que  des  pieds  , 

3u  .nd  ils  sont  emb,.rr/s:es.  Diifatu/an  ; 
istr-sare  ;  sbrattare.  —  fig.  Délivrer  ,  tirer 
d'embarras.  En  ce  sens  ,  il  est  familier. 
Spatojare  ;  spostare  ;  distrigare  ;  liberare  ; 
tciorre  ;  span'are.  —  I!  est  aussi  réc.  Uis- 
tri^arsi  ;  Ulcerarsi.  Se  dépêtrer  d'un  im- 
nortun. 

DF.'I'EUPI.E  ,  Kl-  ,  part.  V.  le  verbe. 
DE'Pi;Ul'LE'iViE\r  ,   s.  m.    Action  par 
laquelle  on  dépeupla.  Spopvla^ione  ;  la  spo. 


D    É     P 

DEPILATOIRE,  s.  m.  DrogUJ.  pjte  pouf 
déplier.  V.pilatono  ;  medicamento  che  fa  ca- 
der i  peli. 

DE' .'ILE  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verHc. 

DE'I'ILER  ,  V.  a.  Oter  le  poil ,  le  faire 
tomber  .ivec  une  pâte  composée  de  certai- 
nes droijues.  Uepciare  i   dipelarci  far  cade- 

D'c'i^ÏNGLER  ,  v.  a.  T.  de  Cartier,  et 
autres.  Oter  les  épingles  qui  ont  servi  à  met- 
tre les  écuti'es  ,  l'ouvrage  ou  les  cartons  a 
l'éiendoir.  Spuntjre. 

DETiQULK  ,  V.  3.  Oter  à  quelqu'un  le 
chagrin  qu'il  a  de  quelque  chose  ,  faire  qu'il 
n'en  soit  plus  iiiqué.  Addolcire  ^  consolare; 
calmare  ^  disacerbare  i  disasprire. 

DE'I  ir,  s.  m.  Fâcherie  ,  chagrin  mêlé  de 
colère.   Dispetto;  stt^^a  ;  corruccio  ; '::g^ine  ; 
disdegno  ;  disgrado,  —  En  dépit  de  lui ,  c'est 
malgré  lui.  V. 
DE'PITE",  e'e,  part.  V.  le  verbe. 
Dt'fITER,.v.  a.  et  plus  souvent ,  se  dé- 
piter    V.  r.  Se  fâcher  ,  se  mutiner,  ou  ^ir 
■par   dépit.    Ailirurti  ;  sdegna:  ù  ;  dlspettaie; 

stinirsi  ;  scorruhblarsi  ;  indispettirsi. 
,     DE'PITEUX,  EUSE,  adi.  Qui  se  dépite. 
I  Fastidioso  :  arrapinato  ;   colltrico  ,  stii-\uso  ; 
}  indupettito  ;    cvrrucioso  ;    discor^ioso  ,  d'-s~ 
1  degnoso. 

'  DE'PLACE,  ÉE,  part.  V.  le  verbo. -adj. 
I  Mal-place  ,  placé  dans  un  poste  qui  ne  c^i.- 
,  vient  p.:s  ,  ou  auquel  on  n'est  pas  propre.  Il 
I  se  dit  delà  chose  ^.omme  de  la  personne.  Fuor 
î  di  irrogo;  m.ll  situato. 

j      Dh'i'LACEMEA'T,  S.  m.    Action  par  la- 
chose  de  sa  place  ,    on  la 
'yimc/ito  ,    r:me\ione 


ine  chose  de  la 
vere  dì  luogo  , 
a  cosa  dal  suo 
1  sa  place  ,  son 
utre  personne. 


lamull 


DE'PEUPLER  ,  V.  a.  Dégarnir  un  p>ys 
d'h.bitans ,  en  diminuer  ex'rêmement  1.'  nom- 
bre. Sporoiarc;  disert.tr  un  paese.  -  Dépeu- 
pler un  éiang,  c'est  le  déçirnir  de  la  plus 
f  rande  partie  du  poi, s  'n.  Distruggere  un  scr- 
aïojo  dl  p  set.  -  Dé-eui  1er  un  p.iys  de 
gibier,  une  garenne  de  lapin,,  un  colombier 
3e   pig-ons.   Disfurre-e  ;  disertare. 

DEiHLEGMArit)N  ,  ».  f.  T.  de  Chim. 
I,'oi>ér.*tion  par  liquelle  on  déphlei-me  un 
liquide.    Optraiione  chimica  perçut  si  sfi^m- 

"dK'PhÌ.KÌMER  ,  V  a  t.  de  Chim.  Sépa- 
rer d'un  l  qu  d,;  cuin  losé  unf  partie  de  l'eau 
qu'il  cou  ieni.  /  Ch  mki  dicorro  i/lcm'na.e , 
il  dimnrre  la  pal.  a:,nca  d'ut  /'.-ore. 

DE'l'li.'  DE  FliiF  ,  ï .  de  Jurispr.  Demcm- 
krer,-nl.    V. 

DE'l'lE'Tt',  ÉE,  adj.  T.deDr.ipe'ie.  Se 
dit  d'une  é-offe  ,  d'un  drap  qui  est  égal.?- 
itient  bien  garni  ;  où  il  n'y  a  point  de  i»lace 
qui  n'ait  <;é  attaquée  par  le  chardon.  Dt 
ionio  b.n  un'to. 

Di'PlLATlF.  ivE,  ad).  V.  et  dites  De- 

'"pFHLATION  ,  s.  f.  Aç'ion  ou  effet  de 
^éfUet.  Depiliiione;   il  dipelare. 


chaïue  de  place.  H'i 
'una  c.'sa  dal  suo  In.-go. 
DE'1-LAC1;R,  V.  a.  Oter 
place  qu'elle  occupoit.  Af. 
r'muovere;  scansare  ^  torre  i 
luigo.-  fig.  Oter  à  qutflqu' 
emploi,  pour  y  mettre  une 
Levar  un  impiego  ;  p'tvar  d*. 
de  Prat.  Déplacer  les  meubles,  c'est  le. 
trans]'ortet  d'iine  rvaison  dins  une  autre  ,  par 
autorité  de  Justice.  Sgomberare  ;  far  traspor- 
tare i  mobili. 

DF.'PLAIRE,  V.  n.  Etre  dés.igré-b!e. 
Dispiacere  ;  spiacere  ;  non  es icr  gradito  ;  esser 
dispiacevole.  —  tâcher,  donner  du  chagrin  , 
du  dégoût.  Disgustare  ;  jar  dispiacere;  dar 
noia.  —  Ne  vous  déiilais*'  ,  ne  vous  en  dé- 
plaise ,  fiçon  de  parler  t'amihère  pour  mar- 
quer qti'on  ne  demeure  pas  d'accord  de  ce 
qu'un  autre  a  dit.  Con  buona  grû\ra  ,  con 
L-CLn\,i.  —  V.  r.  S'ennuyer ,  se,  cfij.'-.riner  , 
s'attrisrer.  Incresctre  a  se  stesso  ;  arrnojar- 
si  ;  ajjimnarsi  ;  cor.trisiarsi.  —  Il  se  d't  a  is- 
si des  m:mM\t.  Soffrire;  patire.  -  fig.  Des 
planres  se  déplaisent  en  un  endroit  ,    quand 

:  le  sol  ou  l'exposition  de  ce  lieu-là  ne  leur  est 

!  pas  propre.  Kifiutare  ;  non  allignar  volentieri, 

I  intriìt're. 

I  DE'i'LAISANCE  ,  s.  f.  Eloisnement ,  ré- 
pugnance ,  dégoût.  On  ne  l'emploie  guère 
que  dans  cette  t  hrase.  Prendre  q.iclqu'un 
en   déplaisance.    Prender  a  schijo  ;  in  avver- 

"dE'PLAISANT,  ANTE,  ad).  Désagréable, 
qvti  fâche  ,  qui  chagrine.  Molesto  ;  discaro  ; 
dtspiacivo'.e  ;  tedioso  j  noioso  ;  grave;  gravoso; 
dis",i'<ia  ore. 

DEPLAISIR  ,    s.    m.   Chagrin  ,  dou'eur 

d'esprit,  afflicrion.    Dispicieere  ;   disgusto; 

a^.'X'one  ;  crepacuore  ;    trambusto  ;  dolore; 

1  amaritudine.  —  Mé.onfeu'em-int  ,  iiijure.  V. 

ID.'".'i':-ANTK',  r.E  ,  ti.rt.  Spiamrto. 
Di.'PLA.\TER  ,  V.  a.  Oter  un  arbre  ,  une 
piante    de   terre  ,  pour  les  olrmter   ailleurs. 
SiUntarc  -  r.  de  Mar.  V.  Déraper. 

DE'PLANTOIR,  s.  m.  Outil  avec  qui  on 
déplante  des  racines  ou  des  plantes.     Stni- 
mtKto  aduso  di  spiantare  e  trasportar  le  piante 
cali  ■  xo/l.r,  alt.:ccata  alle  radici, 
DF.'iT.lE,  ÉE,  part.  V.  le  vcrbe. 
I      DJ-,I'LIER  ,  y.  a.  Etendre  une  chose  qui 
oi'   l'ire.  Sp'egare;  distendere. 
DE'PLlSSt',  ÉE,  pan.  V.  le  verbe. 


D    E    P 

DETLÌSirR.  v.  a.  DéLiiro  les  iiH:  d'une 
étotle  ,  A  une  toile.  Disperare;  tarrcXe  pieghe. 
—  il  est  aussi  réc.  Cet  habit  se  déplisse.  L4 
pìejhe  si  disfanno, 

DE'PLORABLE  ,  adj.  Qui  mérite  d'être 
déploré  ,  qui  est  dipne  de  com^ass'oii  ,  de 
piéié.  Il  ne  se  dir  giitre  q..c  des  choses.  De^ 
plorabile;  deplorando  ;  lagùrn,.voU  ,  cumpaS' 
sior.cvole  ;  Ji.bile. 

UE'PuORABLEMEN  f  ,  adv.  D'une  ma- 
nière déplorable.  Dipiorabi.mei.ie  ;  misera* 
burnente  ;  infelicemente. 

Dt'PLORE'  ,  EE  .  part.  V.  le  verbe  - 
fig.  T.  de  Palais.  Une  .flF.ire  est  déi'lorée, 
lorsqu'il  n'y  a  plus  aucune  espérance  de 
1.1  faire  réussir.  D. sperato  ;  che  non  piti 
riuscire. 

DE'f  LORER  ,  V.  a.  Plaindre  avec  de 
gr..iids  sentimcns  de  compassion.  Compia^ 
gnere. 

DEPLOYE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

DE'I'LOYER  ,  V.  a.  Et-ndre  ,  déplier. 
Spiegare;  svti.ippare  ;  srcidcrc  ;  distende'e\ 
sciorinare.  —  fig.  Déployer  toute  son  éloquen- 
ce ,  tout  son  savoir  ,  c'eit  en  taire  mon- 
tre ,  en  faire  par.iHe.  Far  mosia  ;  métier 
fuo'i;  spiegare;  far  pompa.  —  Uéiiover  rouf 
i>';s  charmes  ,  c'est  étaler  tous  ses  clurmes. 
Far  pompa  ,  Jar  mostra  de  sut^i  ve^^'  ,  delU 
sue  attratlve.  —  Pvire  à  gorge  di-jli.>  ée  ,  c'est 
rire  de  toute  sa  force.  Snusceiiare ,  sgana* 
sciare  dalle  risa  ,  o  per  le  risa. 

DE'i'LUME',  ÉE.part.  et  ad).  A  qui 
les  plumes  soiit  tombées  ,  qui  a  inué.  Spcn^ 
nat-j  ;  sper.n .icchiato  ;  sen^i  piume  ;  spiu* 
mato. 

DE'PLUMER,  SE  DE'Pi.U.,lER  ,  v.  réc. 
Perdre  ses  plumes.  Sp.naare;  spsnaarsi  i 
perder  U  pennt, 

DEPOCHER  ,  v.  a.  T.  de  Manuf.  de  soie. 
C'est  retirer  des  cordées  de  soie  d'une 
poche  ou  sac  de  toile  ,  dans  lequel  elles 
ont  été  m-ses  pour  la  cuire  ,  ou  pour  quel- 
qu'autre  opération.  Levar  le  matasse  dal 
sacco. 

DEPOINTER ,  V.  a.  T.  peu  usité.  Cou. 
per  les  pcin's  qui  tiennent  en  ct..t  les  ;>lit 
d'une  picce  d'étofte.  lagLiarc  i  punti  d'una 
pe-^a  di  panno. 

Df.POLl.t.,  V.  a.  Oter  le  poli  de  quelque 
chose.  Twrri  illustro;  appannare. 

DEPONENT,  adi  m.  V.  de  Gram.  bti- 
ne.  On  s'en  sert  en  parl.'nt  de  cert.uns  verbes 
q.u  ont  la  signification  aciive,  et  la  termi» 
liaison  passivt.   Verbo  dcro-.ente. 

DE.\),  ULATION  ,  f.  s.  Etat  d'un  pay» 
dé'. rupie,  Spo;.,Uv..ne. 

DEPOlsT  ,  s.  m.  Droit  qu'ont  en  certains 
lieu.\  les  Evéques  et  autres  Ecclésiastiques, 
de  iouir  ,  la  premièrL-  année  ,  du  revenu  des 
Cures  vacantes.  Annata.  —  Droit  qu'un 
Seigneur  féodal  a  de  iouir  du  revenu  d'un 
Fief,  la  première  innée  après  la  mort  dil 
possesseur.  Annata.  -  Sans  déport  T.  de 
Prat.  Sans  délai  ,  sans  ret.  rdement  ,  sans 
sortir  du  lieu  où  l'on  e  t.  Sen^a  rita'-do  ;  seti* 
{J  dihi  oirc  ;  sen\a  indugio  ;  imnia.itmenti ; 
iss../.:rio.  Payer  sans  déport  ;  pay.ible  sani  ; 
déport. 

Dl.l'ORT.\TION  ,  s.  f.  Chez  les  Romains,  • 
sorte  de  binnissement  pcrpoiu;!,  avec  intei» 
diction    du  feu  et  de  l'eau.   Deportaiioiu  i 
bantio  ;  esilio  ;  rll.gat'one. 

D£PORTE..ltNT.s.  m.  Conduite,  moeiir».  ' 
manière  de  vivre.  Condotta  ;  mode  ;  maniera 
di  vvert ,  di  trattare. 

UEl'OiUER,  sr.  DEPORTER,  v.  réc. 
Se  désister  ,  se  déparrir.  Son  plus  grand 
usage     est    au  Palais.    Desistere  ;    cessare; 

"  D1:P0'SANT  ,  ANTE  .adi.  Qiti  '•'-'pose  tt 
affirme  devant  le  J.ige.  Teste  j  testimoni»; 
che  depone  in  girrdivo. 

DKPOiF.',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

DEPOSER  ,  v.  a.  Dsstituer  ,  ô-er  d'une 
dignité  ,  d'un  emploi.  O  e /torre ,  diporre  ,  pri- 
var uno  di  drcnità.  -  Confier  a  quelqu'un  ,  lui 
remettre.  Dtporrc  ;  depositare  ;  metter  01  de- 
posita ;  affidare  ;   consesnare.  -  Qaittet  uni! 


D    É    P 


D    É     P 


fîgnlïi  ,  une  cn-irgo.  Difotrt  un  cffc:o  ; 
r'uiii'i^ijfe.  —  li  se  d;t  ausii  d'un  corps  more 
qu'on  met  en  dépôt  djns  une  E^l'^e  jusqu'à  ce 
qu'on  le  trir..i.or;e  eu  un  autre  heu.  Mu- 
ter in  deposito.  —  D.re  en  témjignage  ce 
qu'on  S.1ÌI  d'un  tait.  L>iforrc  i  f.'.r  difoiiv»- 
Bi  ;  tcii  jicare  ;  ti ituionU.t  ;  nnJcn  ,  u  fin- 
tar tZìl'inij!:',in\ii  ;  attcstare- 

Dt  OjIXAÌaE,  s.  de  t.  r.  Ceïui ,  celie 
à  qLi;  ..1  con.ie  un  déijôt.  Dc-^iultano  ;  àispo- 
fUjrio.  ~  Ch;î  !o>  kclig:eiui  e: les  Religieu- 
ses ,  c'est  £<iui  ou  celle  qui  a  U  garde 
«le  r^rgciit.  Dipositatto  ,  et  plus  comoiu- 
némenr,  Camarlingo,  —  On  dit  qu'un  hom- 
me est  U  dt;iio>it.<ire  des  sc-crets  de  quel- 
qu'un ,  pour  dire  ,  qu'il  en  sait  tous  le*  se- 
crets ,  qu'on  lui  en  a  fait  conndence.  j>ipQ- 
tuariu;  confidente. 

Dtl'OilllON  ,  s.  f.  Djititution ,  priva- 
tion d'une  charge,  d'un  otiice  ,  d'unedl- 
fnité  ,  d'un  emj-loi.  IL  privare  ;  ta  priva- 
\ionz  deliriti  d'unità  ;  depo:irniiito,  -  Ce  qu'un 
tîmoin  «épose  ec  aSrm;  pardevant  le  Juge 
4|vii  l'eu^'.-nd.  Depcs.\liifie  i  testimoniar.^a  ; 
Uslijica{i>ne  ;    atteit.i-,i.m. 

Dti'OS^F.Di:.',  tE,  part.  V.  le  verbe. 

UEI'Oj>EJER  ,  V.  a.  Uter  U  posse.sion 
de  qLj€!.^ue  ch^seà  qi:elqu'un.  Dispodestare ', 
cogitar    uno    tic'    suu't   beat  ;    cacciarlo    dal 

'"dÉVoSSESSìON  ,  s.  f.  T.  de  Pr^t.  Ac- 
tion de  dé,50ssédtr.  Friraiione;  'pogiiamento 
lU:  Innt  ;  lurr;  atrut  dal  p^ss.sv. 

DEl'OSrtR  ,  V.  a.  Clwsse  d'un  poste. 
esecrare  ;  discacizre  ;  spostare, 

Dtl'OT  ,  s.  m.  Ce  qu'on  a  confie  ,  donné 
en  garde  .i  quelqu'un  ,  P'jur  être  rendu  a 
la  volonté  de  celui  qui  l'a  donné.  D:poiito  ; 
la  cusa  deposttaa-  —  L'action  de  déposer, 
et  la  convention  faite  en  déposant  quelque 
c'nose  entre  les  nï.ins  de  quelqu'un.  Ùt.fOÛ- 
jione  ;  il  d:/  osiiarc.  -  En  parlant  n'un  corps 
qu'on  dépose  en  quelque  Eglise  ,  en  ;-tten- 
tend^nt  q.i'un  le  fuis>e  porter  d^ns  le  lieu 
destiné  peur  sa  sépi.V-ure  ,  on  dit  (iLi'on^l'a 
ntis  en  déi'ô'.  A'etter  in  def-osito,  —  Dét-ôr, 
chez  quelques  Religieux  ,  c'est  un  cotire  où 
l'on  met  1  argent  de  la  Communauté.  D. po- 
silo. -  Le  lieu  des  Archives  ^ubî'ques.  />.- 
potlio'ia  }  luogo  ove  s',  custodiscono  t  depis- 
titi. —  Le  lieu  oj  l'on  dépose  du  sel ,  du 
tabac  .  jusqu'à  ce  qu'ils  Sv>ient  voitures  aux 
lieux  de  leur  distribution.  Aîjfajjino  dt  ie- 
poitto.  —  Ln  T.  de  Mé-ecine.  Am:.s  d'hu- 
meurs qui  se  fn"  en  q.:e!<îue  endroi:  du  corps. 
Saccaja,  —  Dépôt  d'urine  ,  c'est  le  -édimen: 
des  urines  lorsqu'eilei  on'  été  g.'.rdée*  que'que 
tcm"s.  Sedimento  ;  Jti>os'isi',ione  eh:/j  l'ama. 

DEPOTER  ,  V.  a.  7".  di  Jardin.  Oter  une 
plante  du  pot ,  du  vase  où  elle  est.  Cavar  una 
fian'a  dal  v,,o. 

•DE  'OLDRl',  ée  ,  V.  'e  verbe. 

DEPOUD.KEil ,  V.  a.  Oter  ,  faire  romber 
la  poudre  des  cheveux ,  d'une  perruque. 
Sp.Uera'e:  Uvar  la j--o[rere. 

DEl'OUILi.E.s.  f.  La  peau  d'un  animal. 
r  se  dit  (iroprement  des  serpeas  et  des  in- 
sectes qui  e  dS-soui'lent  de  temjss  en  temps 
de  leur  peau.  òpos:ia\  pellet  vecchio  cuojo 
de'Ia   sirpe   i    scoglia  ;    Iscoglia  ;    scoglio. 

—  Dens  le  style  soutenu  ,  la  peau  de  toute 
sorte  de  hê'.es  féroces ,  lorsqu'elle  est  arr..- 
«'iée_.  Sp  glia  ;  pelle  di  belva  feroce.  -  D.  ns 
le  même  style  ,  on  appelle  le  curps  d'un  h.im- 
ne  après  sa  mort  ,  la  dé.-ouille  mortelle. 
La  spoglia  morule.  —  Ce  qu'on  rem;>orte 
lies   ennemis  par  la  victoire.    Preda  di  spo- 

flie  ;  spoglio.  —  La  récolte  des  fruits  de 
'année.  U  raccolto.  -  fie.  On  dit  d'un  hom- 
me qui  a  eu  la  charge  ,  le  bénéfice  ,  la  «ac- 
cession d'un  autre,  qu'il  a  eu  sa  dépouille. 
Lo  s.  aglio. 
DEl'OUILLE'.  e'e,  part.  V.  le  yerb?. 

—  Jouer  au  Roi  dérouille ,  sorte  de  jeu  où 
l'on   Ole    pièce  â  pièce  les  hi.blts  de   celui 

ÎLi'on  a  faille  F.oi  du  jeu  j  et  fis.  quand  on  a 
éi:ouiîléunbomme  de  tout  son  bien.  Sia!'- 
tiar  un  uoma  ;  spagliarlo  d'oini  t»sa  ;  riuur- 
M  td  Ustrit», 


'     DîPO'JILL'„ME.N  r  ,  s.  m.  Privation  ve- 
Ion. .ire.   ipogltamento;  spo^-ia-^ionc;   priva- 
l  \ton  votontaita  ai  clucch:isia.  ■   L'ct--.t  abré- 
^  fce  ,  rexn:«.it  qui  se  tau  d'un  inventaire  ,  d'un 
j  compte  ,  d'un  procès.   Hisndto  d'un  invei:- 
I  lario  ,  d'un  processo  ,  ec. 
1     DiLp^iUlLLiiR,  V    a.  Déshabiller,  ôtcr 
(  les  hab.u  don:  on  est  vêtu,  òpogliare  ;  ifiiu 
dare  ;  nudare;  disnuda'e  i    svestiti.  -  \i    se 
d:t  en  parlant  des    animaux  dont  on  ô.e  la 
peau,  pour  les  mettre  en  état  d'être  mangés. 
òcorticare;  cavar  la  pelle.  —  Des   animaux 
qui  quittent  leur  peau,  òpogltarsi  ;  lasciar  la 
spoglia  ,    grtiare  ,    por  giù    la   scoglia ,   0  li 
viccnio  Clio}»,  —  De  tout  ce  qui  découvre  la 
chair  ou  ICi  OS.  Scorticar  f.no  ai  itvo  ;  scat- 
tare ,  scoprir  l* ossa.  —  De*  arbres ,  lorsqu'ils 
peroent    leurs   feuillis.  Oepn  ie  Joglie  ;  Jar 
cadere    U  foglie.  ~  <à%.    Priver,   déuuer    V. 
—  ha.  Kn  parlant  des    seutimens  ,    des  o;  i- 
nioiis  ,  des  payions  dont  on  se  deîr-it.   òpo- 
gliaisi^  d'..gni  passione  j  sofocan  i  s^nsi  a'u- 
maattà  ,  di  ra.iiria  ,  ec.  —  Dépouiller  le  vieil 
ho.nine  ,    se  dé,,'ou  .1er  du  vieil  homme.  '1*. 
de  rtcniure-òainte.  C'est  q.utter  les  in^ii- 
n. lions  de  la  nature  corrompue,  ses  vieilles 
habitudes   crimintiies.    SpiS'^arsi  ,   svilirsi 
dui'  uomo  viechio  ,  o  sia  de'  rei  abiti.  -  Ke- 

I  cueillir  ,  en  parlant  des  fruits  de  la  terre. 
Cogliere.  —  Ucouilier  un  compte  ;  en  ex..- 
mi.ier  la  recette  et  la  dépense  ,  en  faire  un 
s  extrait,  far  un  ristntto  ;  rividere  ,  esaminar 
j  un  conto.  —  Dépouiller  un  inventaire  ,  c'est 
)  en    taire    un  état   abrégé.     Far  un  ristr.iio 


do 

DLPOUKVOIR  ,  v.  a.  Dégarnir  de  ce  qui 
esi  nécessaire,  l!  n'est  guère  en  us;.ge  qu'au 
prétérit  et  a  linfinitlt.  ò/ornire  ,  sprovedeie  ; 
spogliare  ;  privare. 

DEi'OURVU,  VE,  part.  V.  le  verbe. 
—  Au  dépourvu  ,  adv.  Sans  être  pourvu  des 
choses  nécessaiies  ,  sans  ëire  préparé.  A:la 
sprovvitta. 

uEi  H.iVAnON  ,  s.  f.  Corruption.  Cor- 
ri.i^-ont  ;  oeprava\ione  ;  perversità. 

Ut't'KAv  E' ,  tE  ,  part.  V.  le  verbe. 

DE'iRAVEi^.,  V.  a.  Corrom.ire  ,  perver- 
tir ,  t;a'-er.  Corrompere  ;  pervenire  i  depravare  ; 
guasta':  i  ìiztare. 

iJi:.'P-.ÉCAllF,  ivE.adj.  T.  de  Théol. 
formule  ncpréeative  ,  qui  se  dit  de  la  ma- 
niere d'.  dinmistrer  quelques-uns  des  b..cre- 
men,  en    orme  de  prière.  Deprecativo. 

DlPàE'I  AflO.'V  ,  s.  f.  tii;ure  or..toire, 
par  laquelle  on  so.iiiaite  du  bien  ou  du  mal 
a  que!.]..'uu.  Depuca\ione  \  Imprecai  one.  — 
Pnere  laite  avec  soumission  pour  obtenir  le 
pardon  f!','n     taue.  Uepreca\ione. 

Dh'l'Rt'ClE,  t'Ê,  Par:.   S.  le  verbe. 

DE'fRL'ClE:v ,  v.  a.  iviettre  une  chose, 
une  personne  aii-dessous  de  son  ]  rix.  Ab- 
bassare ;    rahassar  tl  f'ejv"  »   svilire  ',  di- 

Dt't'RÉDATtUR,  s.  m.  T.  innsiré.  Vo- 
leur ,  pilleur  ,  ravageur,  pirate.  Depredatore  ; 

"Dh'PRÉDA'riON  ,  s.  f.  Vol  .  ruin  «  , 
pillase  fait  avec  dé^it.  Sacelieigiameni,;  de- 
predj-.iune  ;  ruberia  i  guasto. 

DEM'RiDE",  E'E,  part.  V.  le  verbe. 

DE'J'RE'DER  ,  v  a.  Piller  avec  dé^à-. 
Depredare  ;  saccheggiare  j  metter  a  sacco  ,  a 
rubha;far  saccomanno. 

DE'fRtNDRE  ,  v.  a.  (  U  se  conjugue  c.-;m- 
m;  Prendre.)  Déta.-her.  Separare;  distac- 
ca e.  -  V.  r.  Se  désjger.  Staeca'si  ;  s.pa- 
rarsf:  sbrigarsi.  —  fig.  On  dit ,  il  est  tellement 
j'tjclié  a  cette  personne,  qu'il  ne  sauroit  s'en 
déi--rendre.  Ricreder  i. 

Dil'RES  E.<^,  V.  a.  T.  de  MaïufzcT.  en 
laine.  Affoiblir,  ôter  aux  d'a^.s  le  lustre  qti'on 
leur  avoir  donné  ,  lorsqu'on  les  avoir  rais 
ious,l.s  presse.  Toire  il  .Lsti-o  a' panni. 

DEl'BEiblON  ,  s.  f.  r.  de  Phys.  Abaisse- 
ment. Dif-ressione  \  obbass  imcnro.  -  Vivre 
dan.  la  dépression,  ^'depressione;  avvi 'intento; 
um:lia-iii.-ne ;  abbiir'on;. 

DE'>RE">sOIR,  s.  f.  T.  de  C'ùr.  Inst'u- 
B«iic  ili  Chirurgie  pour  abaisser  la  duie-mère 


D      É      R  i;7 

après  l'opératiûn  du  trep.-.n.  Strumenio  C.'tl- 
lurgico  detto  Oei  ressort. 

Ut'i'Rl  ,  s.  m.  T.  de  Prat.  On  s'en  sert 
en  parlant  de  la  remise  qu'on  demande  au 
•Vigneiir  du  Kief ,  pour  les  lods  et  vente 
d  une  terre  qu'on  veut  acquérir,  Dim'Li.a%ione 
che  SI  chiede  a  un  Signore  dt  citj  che  se  gU 
dee  per  vendita  ,  o  appodia^ìune. 

ptVRii.',   E'E,  part.  V.  le  veibe. 

OE'i'RlER  ,  v.  a.  Envoyer  s'excuscr  envers 
les  personnes  qu'on  avoit  inviiécs ,  les  coh- 
trem^ndcr.  Ihsinvitae  ;  mandarsi  a  scusare 
j'^'V'  ^'"'  '"''■"'•  ~  1'  se  dit  nus;i  en  parl.nt 
de  la  composition  ,  de  la  rem.se  q.,'on  de- 
mande pour  les  lods  et  ventes  d'une  ni.iisun, 
dune  terre  qu'on  veut  acquérir.  Compurre  , 
Ci^nvenir  della  dimirturionc  del  censo,  ec. 

DE'PKl.VE',  EE,  part.  V.  le  verbe. 

OE'PKlÀiER  ,  V.  a.  Rabaisser  ,  avilir. 
Diprimere;  avvilire;  abbassare;  vilificare; 
svilire. 

Dt'PRlS  ,  isE,  part,  du  verbe  Dépren- 

DEPRISÉ,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

DE'I^Rl'iL.v  ,  V.  a.  Témoigner  qu'on  fait 
peu  de  Cis  d'une  chose.  Il  ne  se  dit  g.ière 
qu'en  parlant  de  marchandises.  Spreg^iatei 
dispreizare;  biasimare;  rinvi' ire. 
.  DEPROiVlETThE.  v.  n.  T.peu  usité.  Re- 
tirer sa  parole  ,  se  dédire.  Dispromettere  ; 
disdirsi.  -  V.  r.  Désesiérer  d'une  affaire. 
da  succès  de  laquelle  on  se  tìattoit.  Perder 

^''Dt'PRul'RIEMENT,  $.  m.T.  usité  dans 
/  adre  de  Malthr.  Test.imeut  du  Gr,ind- 
.'•i.itre.  Testamento  del  Gian  Aiaesiro  di 
Malta  ;  sproprlamento. 

Dc'.'LiCELt' ,  ÉE ,  part.  V.  le  verbe. 

DE'Pc. CELER,  V.  a.  Oter  le  pucelage. 
Sv-rginare;   spii\.\lare. 

Dtr  Ub  ,  ptép.  rie  temps  ,  de  lieu  et  d'or- 
dre. D^po  ;  da,  —  Il  se  construit  souvent  avec 
la  particule  que,  et  alors  il  ne  se  dit  que  du 
temps.  Dopo  che  ;  da  che  ;  dal  tempo  che. 
—   il.  est  .ìussi    adv.  oe  temps.  Doto  ;  po'. 

DEPURAI  lUN  ,  s.  f.  T.  de  Metl.  et  de 
Chimie.  Action  d'épurer,  ou  l'effet  <ie  cette 
action.  Depurazione  ;  pur.fieajione  ;  purga- 
mento. 

DEI'L'RATOIRE  ,  .-idj.  de  t.  g.  T.  de 
Med.  <^ui  sert  a  dépurer  la  masse  du  sang. 
^tio  a  depurare, 

DtrU.\£',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

DEh  URER  ,  V.  a.  Rendre  plus  par.  Depw 
rare  ;  purgare  ;  purificare. 

DEi-uTATION,  s.  f.  Envoi  avec  com- 
m{ssio<\.Heputa}ionc;ambasciata.  -  Le  corps 
de>  députés.  /  debutati;   la  deputazione 

DEfiU  lE',  s.  m.  Celui  qui  e>;  envoyé  par 
'.in  Prince  ,  p.:r  une  Cominiiiiauté  ,  ou  par 
une  Comp.ignie  ,  pour  s'actiuiiter  de  qu<.!que 
commission.    Deputato  ;    a-Lgato  ;    amta- 

Oìiyjrt ,  ÉE,  part.  V.  le  vetb.-. 
Dti  UfER,  V.  a.  Envoyer  avec  commis- 
sion. Di,'UT.ire;  del. gare. 
DE  BACINE  ,  ÉE  .  parr.  V.  le  verb». 
DERACL'^JE.ME.NJ  I  ,  s.  m.  Ac'i.m  par  la- 

Quelle  cn  .rrajie  ^e  qui  est  planté,  ou  l'état 
e  ce  qui  est  dir..c;né.  Sraalear.iento  ;  lo 
rraduare;  svclummlo. 

DERACINER  .  v.  a.  Tirer  de  terre,  ar- 
racher de  terre  un  arbre  ,  une  piante  .ivec 
ses  racines.  .Sradicare  ;  svellere  ;  sbarbare  ; 
diradicare  ,  disrad  care.  -  ng.  Déraciner  uà 
mal,  c'est  le  guérir  entièrement.  Sradicarci 
gaa'.r  affatto.  -  Il  se  dit  nissi  des  maivai- 
ie>_  cou- urne  s,d';s  opinions ,  des  mécuantes 
h„Ditrdes.  Sradcarcj  svellere;  es'upare, 

D.£RADEK,  v,  n.  T.  de  M..r.  Il  se  dit 
d'un  vyisseaa  qui  quitte  \.i  rade  où  il  avoit 
mouilé.  Abbandonar  la  sp'aggia;  scostarsene 

"xit.'&hyOH  "\,  f.  Défaut  de  raison  , 
maniere  dt    penser  ou  d'agir  dér.iisLnn„bIe. 

m--iera  i.'  pi.iiare  ,  t  di  operire  Contraria 
a  c'ò  c'i:  der-a  la  sjna  rac'cne, 

DtRAl.SC:N.\AJi_E,  adj.  de  t.  g.  Qui  est 
cviicraire  à  la  droite  ràisou  .  qui  u'esl  f  is 


t,î  D    É    R 

é*iiiirable.  lrrasionevole\  syropusUalo;  tnpusta'f 

P£1<AIS0NNABLEMENT  ,  ad.-.  Sans 
taison.  ïrr.i^'-oncvohunUy  sfriyosi:j'>irncnle-y 
ins'! 'ustamente y  icioccamenu.  | 

DtRAlSONNt:*.,  v.n.  Tenir  de;  dncoiirs 
dénués  de  raison.  Ra:iit/nar  dit  sciocco  ,  da 
atolto  ;  tensT  discorsi  privi  di  senno, 

DERALlNCUEll  ,  v.  a.  T.  dcMar.Orec 
les  raUnaucs  des  voiles.  Torre  U  rminsic 
alle  v:k.  ^ , 

DhRA.VlER,  V.  a.  T.  d'Econ.  rust.  De- 
f.iire  lïs  c.banes  de  l^raiidiage  pour  retirer 
les  coc-'ns.  Sko-:7^*Uirc. 

DERANGf.',  e'e.  part.  V.  le  verbe. 

D£.<ANGfc,lViKN  f  ,  s.  in.  Désordre  ,  e'at 
des  chose»  dérrinjées  Ûisordiu;  con/usior.e; 
acorr?i:'i!l/t>  ;   sconcerto. 

DE'AAti'lE^ ,  V.  a.  Oter  de  son  rang  ,  de 
ta   lil-ce.  Disordinare  ;  confondere  ;  scompi- 

Êliare  ;  sconcertare;  dissestare.  -  hg.  Troil- 
ler,  brouiller,  mettre  en  désordre.  Scom- 
vtnUare  ;  sconvjtgcr:  ,  abhatu(/'o!arc  -,  avvi- 
iiifi^.tre  ;  ir::;arb:i:t:.ire;  m-.ttcrjn  c.nfuuone, 
in  disord'nc.  -  Déranger,  dél.iccr  ,  demul- 
1er  la  bonnette,  l.  de  Mar.  Dirioittynner 
la  bonnette  on  corps  de  U  voile.  SjMiiirc 
t  sf:''ire  lo  scopamare.  .        „       ,. 

DERAHE',  e'e,  ad).  T.  de  Mar.  Se  dit 
d'une  :incre  qui  est  au  fond  de  l'eau  ,  m.iiî 
qui  n'eu  pUr.  accrochée  à  la  terra.  V an- 
cora lu  lifchto.  _        „      ,.     , 

DE  iAPER  ,  V.  n.  T.  de  M.xr.  Se  dit  de 
l'ancre  qui  ne  tient  plus  à  la  terre.  Lascicre. 
DERATE  ,  E  E  ,  ad],  et  quelquefois  suhst. 
Ru'é,  çni,  éveillé,  en\o\\i.  Destro;  scaltro. 
DER.'WURE,  s.  f.  T.  d'E:on.  lust.  Sillon 
i^ni  es"  entre  deux  champs  ,  et  qui  les  dis- 
tingue l'un  de  l'autre.  Solco  che  spartisce  due 
€tmp:.  .  .        , 

DERECHEF  ,  adv.  Une  autre  fois  ,  de 
nouveau.  Di  nuovo  ;  di  bel  nuovo;  da  cayo  ; 
un'ultra  volta.  „  ,  ,  ,■ 

DEREGLE",  e'e,  part.  V. le  verbe.  -  ad]. 
Qui  n'est  pas  dans  la  règle  ,  qui  est  comr.iire 
aux  bonne;  règles  de  U  Morale.  5rc.»o'jroj 
dissokito;  disordinato;  sviato;  di; frenato. 
—  Qui  n'est  pa;  selon  le  cours  ordinaire 
ìq  la  nature  et  de  l'art.  Sconcertato  ;  alte- 
rato ;   disordinato. 

DEREGLEMENT,  s.  m.  Déìordre,  oi>po- 
sition  aux  règles  de  la  .Mor.ile.  Disordine; 
Jissoluteiia  ;^srcfr,la!eila  ;  sretalamcnlo;  di- 
sonestà. -  Ce  qui  est  hors  au  cours  ordi- 
naire des  clioscs  de  la  nature  et  de  l'ûrt. 
Sresolame-.to  ;  disordine  ;  scu.jeerto. 

DEUEGLE'iaENT,  aiv.  S.ins  rir.le.  Sre^o- 
datamente  ;  dissolutamente  ;  disurdinafame.tte. 
DfcREGLER,  v.  a.  Mettre  hors  de  l.i  rè- 
gle, hors  des  règles.  Sconcertale  ;  turhari  ; 
guastare;  disordinare  ;  scomporre.  —  Il  est 
aussi  réc.  Sconcertarsi  ^  te. 

DEIUDER  ,  v.  a.  Otor  les  rides  .  faire 
passer   les  rities.    Far   sparire    U  ri.g'ie  ,  le 

*^DER1S10N  ,  s.  f.  Mo.iuerie.  Derisione. 

—  Teurner  en  dérision.  Metter  in  ridicolo. 
Dire  isr  dérision.  Oire  in  ..•i<>Tf.;,-«. 

DERIVA  iiF,  IVE,  adi.  T.  de  Méd.  Qui 
sert  a  détourner;  saignée  derivative.  Deri- 
vativo. 

D:-.RIVAT10N  ,  s.  f.  L.'ongme  qu'un  mot 
tire  d'un  autre.  Derivazione.  ~  T.  de  Méd. 
Détour  qu'on  fait  nreiulre  au  s.init  ,  ou  à 
quelque   humeur.    Derivazione    derll   umj-i. 

-  T.  d'HvdrauL  Détour  <ni'on  fai^  prendre 
«ux  eaux.  Deriviiione  ;  va  che  "'  t'a  prendere 
ell'acvie.  -    T.  de  Mar.  V.  Dérive. 

DERIVE,  s.  f.  T.  de  Msr.  Le  lillage  que 
fait  un  v.'isseau  que  les  ven's  et  les  et 
détournent  de  la  route  qu'il  tient.  Periva  ; 
éiscalto;  deelina^ilm  della  siada.  -  Pour  un 
BSs-mhh'Re  de  nl.mthes    V.  Semelle. 

DERI*'E",  EE,  lurt.  V  le  verbe.-  11  es* 
aussi  sub-',  e'  .'ors  on  ne  s'en  sert  qu'en  T.  de 
Cramni.    T  derivati. 

DERIVI  R  ,  V.  n.  S'éloipner  du  bord,  du 
rivage.  Scostarsi,  al'nntanarst  da  una  nave 
«  ^lU  sfiase'"'  -  T.  de  Mat.  i  écarter  de 


la  r9\tt«  iTi  on 
dar  alla  deriva 
nir  de  .  .  .  tire 
oris' 


15    Ê    ïï 

tient  en  mer.  Derivare;  dn-  )  -  Déroçer 

;  decilnar  dal  cammino.  -  Ve-  :  ^  "^  '    "  "   '  ' 
r  son  origine.  Venvare;  trarre  j 
da  .  .  .  provenire  ;  procedere,  i 
T.dé  Grjmm.  Mots  qui  tirent  leur  origine  | 
de  qii^'q  l'autre.  Derivale.  -  Dériver  ,  pour 
f.iirc  dériver,  et  alors  il  se  prend  activement. 

''■dERm''>LOGIE  ,  s.  f.J.  d-Anat.U  par- 
tie de  la  .Somatologie  qui  traite  de  la  peau. 

DEtNlEii,  ÈRE,  adj.  Qui  est  après  tous 
les  autres,  ou  après  qui  il  n'y  a  plus  rien. 
Ulnmo.  -  On  dit ,  l'année  dernière  ,  pour 
dire  ,  l'année  q.ii  rrccede  immedutement 
celle  où  l'on  parle:  Dimanche  dernier.  Lundi 
dernier.  L'anno  seorsu  ;  l'anno  passato; 
r  altr'  anno.  -  Ce  qu'il  y  a  d'extrcme_en 
chaque  genre  ,  soit  en   bien  ,   soit 


B    Ê    R 

Noblesse,  ou  sim?'.  dftogrfi 
faire  quelque  chose,  qui  par  les  Lois  du' 
pays  fait  déchoir  de  la  Noblesse.  Derogare} 
far  torto  o  disonore.  .  .    ^        , 

DER  JIDIR  ,  v.   a.  T.  peu  usne.  Oter  ti 
roii'.eur.    Diroid.r   du   tinse.    Aatmoroidire; 

'^'' Dtii'aVli'OlR,  s.  m.  T.  d:  Papeterie.  Ta- 

ble  de  hor.  au  milieu  de  laquelle  est  enlonc* 
perijendxuldirement  un  instrument  tranchant 
pour  couper  les  drapeaux  en  petit 


degré  de  la  perfe 
Viiinto  all'ultimo  r^do  della  per/.^o 
embl.bles.   -    Le  dernier  . 
noindre  ,  le  plus  indigne  de 
■lie  ,  il  P'ù  Inde; 


ceauz 


sortir  du  pourrissoir.  Straccio  ;  Jerro  da 
taq'i.ir  i  cenci.  ^  ,, 

DERO.vlf  aE,  V.  a.  T.  de  Fauconn.  Il  se 
dit  d'un  oiseau  de  proie  ,  qui  fondant  sur  un- 
autre  ,  le  heurte  si  rudement  ,  au'd  rompt 
son  vol  et  le  fait  tomber.  Dar  di  fetta, ti 
affondar  L'uccello 


hommes.  Il  più 
'l'ultimo  d:Ji   uomini. 

__   ^ ir  fé  dernier  ,  ne  vouloir  i.'mais 

avoir  le  dcn.ier  ,  etc.  Se  dit  fam.  d'un  hom- 
me qui  vevit  touiours  répliquer  ,  ou  donner 
le  dernier  coup.  Voler  sempre  aver  l  ultima. 
-  En  dernier  lieu  ,  adv.  Enhn  ,  pour  con- 
clusion. Finalmente.  „ 

DERNIEREMENT  ,  adv.  de  temps.  De- 
puis peu  ,  il  n'y  a  pas  Ions-temps.  Ultima- 
meite  ;    non   i  gran    tempo  ;  non    è   giiari  ; 

^"dérobé  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe.  -  U 
est  aussi  adj.  et  s'sccompagne  avec  plusieurs 
mots.  Escalier  dérobé  ,  c'est  un  esc.dier  qui 
sert  a  dégager  un  appartement  ,  pour  y 
pouvoir  entrer  et  sor'ir  sans  être  vu.  Scala 
segreta.  -  Fèves  dérobées,  ce  sont  des  fèves 
qu'on  a  dépouillées  de  leur  première  peau. 
Fave  sgusciate.  -  On  dij  qu'un  homme  fait 
une  chose  à  ses  heures  dérobées,  pour  dire, 
qu'il  prend  sur  ses  occupations  ordinaires,  le 
temps  de  la  faire.  Ore  Ubere  dalle  occupazioni 
ordinarie.  -  A  la  dérobée,  adv.  En  cachette. 
F'tri'vamente  ;  nascosamente  ;  di  nascosto. 

DEROBER  ,  V.  a.  Faire  un  larcin  ,  prendre 
en  cachet'c  ce  qui  appartient  à  autrui.  Ru- 
bare; Involare  ;  furare;  tjrre.  -  Sous'.ra  re. 
V.  -  Dérober  une  msrche  ,  c'est  faire  une 
marche,  sans  que  rennemi_  s'en  anperçolve. 
Far  una  marcia  ser.^a  c'è  il  nemico  se  n'ac- 
corga. -  v.r.  Se  dérober  d'une  compagnie  ; 
se  ret-rer  s.ins  dire  mot.  5f\erire  ;  andar  ria 
sen'a  fit'  trr'ro.  —  S»  s.uver  de  quelite 
ciio'se  ;  ['éviter.  Sottrarsi  ;  sfuigire  ;  scansare. 
-  Se  dérober  à  la  vue  ,  en  parlant  d_un 
objet  sur  letiuel  on  arrête  les  yeux  ,  et  qu'on 
cesse  peu  à  peu  de  voir ,  parce  qu'd  s'éloi-- 
pne,  ou  parce  qu'on  s'en  éloigne.  Involarsi 


scomy. 


érober^i 
,  privarsi  d'i 


agli  sguardi  ,  ail* 
a  poco  ;  dileftuarsi^  d:nan\ 
repas;  s'en  abstenir.  Astei 
desinare  ,  0  d' una  cena. 
DEROCME'.  £E.  part.  V.  le  verbs. 
DEROCHER  .  v.  a.  T.  de  E.niconn.  Il  se 
dit  dei  srands  oiseaux,  qui  poursuivant  des 
hètes  à  quaire  pieds,  les  obligent  quelquefois 
de  se  précipit-jr  P.u  haut  d'un  r.xher.  Trarii- 
pare;  trariyare;  buttare  o  precipitar  da  una 
rupe  .  da  iita  bal^a.  —  Dérocher  ,  T.  d'Hpingl. 
V.  Déc.iP-r. 

DEROGATION,  s.  f.  Acte  par  lequel  le 
Roi  dérone  à  un  édit ,  à  une  Loi  ,  etc.  ou 
les  Particuliers  à  un  contrat ,  à  un  testament 
qu'ils  ont  flit.  Dern;.ìZÌone  ;  deroga. 

UEROf/ATOl'RE  ,  ad).  Qui  déroge.  Dero- 
gatori .  ;  d'^-oiiat  rio. 

DEROGEANCE,  s.  f.  Action  p.-r  laquelle 
en  déroge  à  Nob'esse.  Il  n'a  d'usage  qu'en 
stvl-  de' Chancellerie.  Dtror^ai 

DEROGEANT,  AiJTE,.idi.  Qui  déroge. 
D -or. nte  :  rhe  deroga. 

Di'.RO'iKR  ,  V.  n.  Statuer  quelque  c.iose 
d;  cun*r.iire  en  tout  ou  en  par-ie  ii  c-  qui 
avoit  é-é  statué.  Derogare.  -  Faire  quelque 
chose  de  contraire  .'i  quelque  acte,  .^qucKpie 
conveatioo 


Dr:t<O.VlPU,  \1Z,  part.  V.  le  verbe. 

DEROQUER  ,  v.  a.  V.  D.;rocher. 

Dt  iOVai,  lE  ,  part.   V.  le  verbe. 

DEROUGIR ,  V.  a.  Oter  la  rougeur.  Tom» 
;/  rosso;  le  macchie  rosse.  -  v.  n.  et  r.  Deve' 
nir  moins  rouge.  Perdere  il  rossore;  diventa 

'"dérouillé  ,  ÉE,  part.  V.  !e  ve-be. 

DEROUILLER  ,  v.  a.  Oter  la  rouille  de 
dessus  le  fer.  Sr-igsinire;  dirur.^inarc  ,  pulir 
dalla  ruggine.  -  \\  est  aussi  ree.  Sruggnirst. 
-  fig.  et  fam.  Il  se  dit  d'un  jeune  liom.ns 
que  le  commerce  du  monde  laçonne,  polit, 
f  n'ire  ;  di-niìiinare  ;  diro^W'  i  eccx\onare. 
DEROULE' ,  ÉE,  p.irt.  V.  le  vctbe.  _ 
D?.c<OULER,  v.  a.  Etendre  ce  qui  étoit 
roulé,  et  le  mettre  de  son  long.  Svolgerei 

DERw'ÙTE  ,  s.  f.  Fu'te  des  troupes  qui  ont 
été  (iét\ii-es ,  qui  ont  é  é  romoiics  ,  ou  qui 
ont  pris  rói>ouv,inte  d'elles-mêmes.  Rotta  ; 
sconfitta  ;  disfacimento  d'  un  ese-cito;  sba- 
raglio ;  dispergimento.  Mettre  en  déroute. 
Sbara' liare,  dispergere;  sbaratta'e;  icarr.irej 
fugar"!  nemici.  lig-  Désordre  ,  d.,'i!erisse- 
me.it  des  afî.iires  de  quelqu'un-  tiovma  j 
.erdlta  ,  ec.  V.  Désordre,  Dépérissement, 
-  Faillite,  V.  -  fig  Met're  un  homne  ctl 
déroute,  c'est  le  presser  vivement  dans  un8 
dispute  ,  dans  une  conversatitn  ,  et  le  mettre 
hors  d'état   de  rép^.ndre.    Metter  in  sacco  i 

r-giere  ,  o  convincere  altrui. 

DÊxOJTE',  ÉE,  parr.  V.  le  verbe.     ■ 

DEROUTER,  V.  a.  Tirer  quelqu'un  de  son 
chemin.  Dislurnare  ;  traviare  ■  sviare  :  /if 
irmarrire  U  strada;  disviare.  -  tig.  Romnrt 
les  mcsm-.s  que  quelqu'un  --rer.oit ,  et  qui  le 
conduisoient  à  son  bu'.  Disvi.^ri  ;  •rara^i 
storre  ;  trarre  dalla  dirtla  ,  o  dalla  corniti- 
ciata  via.  -  Déconcerter.  V. 

DERRIERE,  s.  m.  Li  partie  postérieure 
qui  est  opposée  à  celle  du  devant,  /'oirunçtt; 
che  è  di  dietro  ;  il  di  dietro.  -  Le  derrière 
d'une  maison,  d'un  manteau,  etc.  -  Cu, 
fesses.  Culo  ;  chiappe  :  nti:che.  -  On  alt 
fig.  et  pop.  d'un  homme  qui  ii'  ;  pas  rii  te» 
nir  des  choses  qu'd  s'étoit  van'e  d-?  .faire  , 
qu'il  a  montré  le  derrière.  Cacaos-  nelU 
brache.  -  Faire  rage  des  pieds  .le  dcri-iere, 
V  Rage.  -  Derrière  ,  préposition  locile 
opposé  a  la  préposition  Devant,  et  qui  mar- 
aiie  ce  qui  est  aurès  une  chose  ou  un» 
personne.  Dietro  ;  alle  spalle  ;  a  retro.  Der- 
rière  la  porte  ,  la  maison  ,  etc.  Ils  luynient 
sans  re.;arder  derrière  eux.  -  On  dit  qu'o» 
a  mis  une  chose  sans  dev.nnt  derrière,  pour 
dire  ,  «lu'on  a  mis  derrière  ce  qui  devoir  erre 
devant.  Metter  sottosopra;  metter  m  contra- 
rio. On  s'en  sert  tig.  ,  pour  dire  ,  ■!"  ""  * 
renversé  l'ordre  de  qacique  chose.  Alla  ri»- 
fisa  ;  in  disordine.  -  fig.  et  fam.  Porte  de 
'derrière  ,  un  échappatoire  ,  un  fa.ix-fiiyant. 
V.  -  Il  se  met  qus-lquefois  absolument  et 
sins  régime  ,  et  il  est  alors  adverbe.  Mar- 
cher derrière.  Andar  dietro  ,  0  di  die 
Porte  de  der-ière.  Unc-o  di  dentro.  - 
Liisser  quelqu'un  bien  Ion  derncre  ,  ^ 
le  surpasser,  obtenir  beaucoup  d.ivant.T. . 
lui.  Lasciarsi  dietro-  -  R.'g.irdor  derriet- 
Morale,  c'est  ne  pas  continucr,a);t 


rbicn 


à  qu'elijué  contrai.' Z?<fuf««.  !  comracncé.Uarc  addietro;  rivolgersi  iniìetiv- 


DÉS 


DF.SV1S  on  DF.:<V!CHf. .  î-  m.  K'vnèce 
ie  Mcine  chez  k-  Turcs.  Ce  mot  lignine 
Bauvr-i  i  Saiito.ic.  D:ry'^:o  ,  o  Siitoie. 

DEV  ,  Particule  mi  tient  M-'u  t"-  U  pro- 
position De,  et  de  l'.itticlf  i)!u'i'I  Les,  tant 
pour  le  m«scu'tn  auc  polirle  fé'ni.i:n.  Dcî^'t 
i'j:^,  A',  Dalh',  daUe,  rfi".  Dî,  i.riioni. 
V.-.'i^  carceri.  La  famille  des  Cenuri.  L  cattto 
4e'<eiar! ,  ce.  -  Partitif,  et  s'eni- ioie  p.T 
e'l;.'se.  Il  y  a  dc5  hiirmrs  q.ii  .  .  .  Des  S.iv;!r.s 
«ni.  Digli  m  Significato  di  a'cuni  ;  ctit't 
iiyersi.  C'est  comme  si  l'un  disoit  ;  li  y  a 
fluel^ues  hommes  <|ui  .  .  .  q.ielq'iei  Sa»«.ns 
sui ,  etc.  -  Il  se  dit  sii«si  pour  plusieurs. 
Parecchi  ;  mu/ri  ;  rj;/  ;  aicurU.  Il  a  clé  des 
arrives  sans  le  vçir. 

Di'S  .  Préposition  de  ter-ps  et  de  'ieu. 
Depuii.  X>i  ifin  da-,  dtl,  dalle  .dalla.  Diî 
l'erifance.  Fin  dall' InUn-jia  .  dalla  fanc'al- 
le\l.f.  -  iyi'.  (rue  ,  Conjùnttton  qui  m.tr'[ue  le 
ternis.  A'.iisi-tòt  que.  r:.sr^  che  ;  suh.tu  che; 
tome  pnnta.  Deî  que  le  soleil  fut  levé.  .Subito 
$ie  a  s  Je  spuntò.  —  D?^  que  ,  se  prend  au,si 
pour  Puisque.  Uiacchlt  \  fosto  che  ;  jretchc. 
^  Des-'à,  V.  La. 
.  Dl  .^A  -U'-t ,  t»  ,  part.  V.  le  vrrbî. 

D?.-..'iSUùMf.N  r,  s.  m.  A.ri..n  ,'p  désa- 
ku>-r  I'  J'siiistnnari.  -  Pour  l'etî.:!  de  cett« 
acii.'n.  D  singann^,. 

DR.SABU>LR,  v.a.  D-tromper  de  quelque 
ftiusie  croy.^nce.  Disingannare  ;  sj;aiiiarg. 
Etr?  d.'^ah.-.^é.  Essi'  ricndnto  ,  sq.inn.r',i. 
■  DESACCORD,  s.  m.  Tré-.'.  Rch.  Pésii- 
RJoii  des  e^Hrits  et  des  senumens.  Dituntoitci 
disparere  :  d  .-./   v;.     , 

DI;S.•^CCO'  DF.'.  EE,!>art.  v.  le  v?rhe. 
'  UKSA  CORDtK.v.a.K.imvre,  riérruire 
facci  rd  de  co-di.  d'un  instrument  de  Mu- 
sique. .<cù''^are. 

DF.SACCUUPLER  ,  v.  a.  De'raclier  des 
■elioses   a^voup'ces.  Disgiungere  ;    separare  ; 

"Hes'aCCOU  f  UMA'nCE,  s.  f.  Perte  de 
qiie'qii  ci'U'ime  ,  eu  de  quelque  h..bitude. 
Il  vi  =  ii'i-,  D  <:so:  d's<iKtud!r.e. 

DESACCOUTUME'  ,  ée  ,  part.  V.  le 
verb'. 

DESArCOUTUMER,  V.  0.  Faire  perdre, 
fai'e  quitter  une  cou'ume  ,  une  habitude. 
Difti'are  :  d-sy.^-re.  -  v.  r.  Se  défaire 
ë'ur.e  1-  bit.u'.^.  Ds  tarsi;  à'svLHarsi. 

Df SACli.'.LA.NDE'  ,  ÉE  ,  part.  V.  le 
verbe. 

DF.iACHALANDER  ,  v.  ,i.  Faire  'îerdre 
les  prriques  ,  é'.oi:;iier  ceux  qui  ont  accou- 
tumé d'acheter  chci  un  M..rcband.  Torre  , 
allontana'  gli  avv:ntori  ;  sviar  ura  boîttsa. 
mU  avventori;  t'' .'  sassi  alla  culumhaia. 

DESAfOURCHER  .  v.  n  T.  de  Mar. 
Lei'.;r  l'ancre  d'atourche  et  la  rapporter  a 
bord.  Levar  la  seconda  ancora  di  posto  ;  di- 
lagircare 

DESAGENTER,  v.  a.  T.pmusi'é.  C'est 
lecontraire  d'aa^iv  er.  Sconctjre;  duor.ìir.are. 

DESAGi-lE'ABLE.  s^\.  de  t.  (■.  Qui  déj/Ui:. 

''DKAGkE'ABLEMENT,'  adv"^D''me 
ma:i.ère  désrâré.ible.  C^a  dispiacere  ;  spia- 
*ev^Jm:nte. 

DESAGIIÉER  ,  V.  n.  Déplaire  ,  n'agréer 
pas.  Oispiacerc;  nari  andar  a  ^enio\  non  ester 
tra-thj.  -   T   de  M  r.  V.  Déïréer. 

DE>AGRÉ..ltNT,  s.m.  Chose  dés.i^réa- 
ble  ,  s„iet  de  cbaprin  ,  d'ennui,  de  dégoût. 
D'ignito  ;  dtt; tacere;  no;a  ;  fastidio;  cosa 
aoìivole,  spiacevo.'e  ,  disgustevole.  ~  Défauts 
«l'une  personne.  Dif.tt.j  ;  imper!'e\ioncella. 
Elie  est  belle  ,  m-is  e^'e  ne  lai^se  pas  d'.i»oir 
qiielque  désasrément  djr.s  le  visage.  Eeli  ha 
an   noi    sy   che    di  difettoso. 

DiSAJ  JSTFJ,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

Df/i  \J  JSTcR  ,  V.  a.  Faire  qu'une  choçe 
eesse  d'è.re  dan-  h  justesse  ,  dans  l'ordre  o.'i 
elle  étoi''.  Guastare;  disordinare;  sconc'are  ; 
tcimpor'e;  torre  dal"  ais.tto  -  On  d't 
q/in  cheval  est  tout  dé  a'ius'é  ,  pour  dire 
•îu'il  ne  fiiîplui  I.'  mincie  .ivec  tant  de  pis- 


te 


l'il  f.v 


i)-SAU£R£.  iî.,  fiiu  V.  U  vetbe. 


DÉS 

BESALTE'RER  ,  v.  a.  Oler  la  SOÎf.  Dis- 
setare ;  c.nar  U  s:te. 
^UZi  ANCRER,  V.  a.  Lever  l'ancre,  iivjr 

'  UcSa'p'.ARÈÌLLER,  V.  Dcoarciller.  - 
T.  de  hUr.  Le  con-raire  d'aBp.ireilkr.  V. 

pt:SAP('LlQUE!l  ,  V.  a.  T.  inusité.  Oîer  , 
det„chçr  de  l'application  ;  appliquer  moins. 
Dtstc»'iere  ,  distra.'re  dalle  occup.nioni. 

Di;.iAi^P01NTÉ,  Es  ,  p.-r-.  V.  le  verbe, 

Dt.KAPPOlNTE.l  ,  V.  a.  0:er  du  rOle  . 
de  rét.,t ,  des  Solriits  ou  Oiii^Tcrs  de  euerre 
entretenus.  II  est  vieux.  L;c;/n.ir «n  sondate, 
ri/ormalo  ,  cassarli^  dal  ruolo  ,  torsH  la  ta 'a  , 
li  sci  do. 

DÉSAPPRENDRE  ,  v.  a.  (  II  se  cori.iìue 
comme  premlre.  )  U.blier  ce  qu'on  avoit 
appris.  Ùit'rnparare  ;  sparare. 

DESAPPRIS,  ISE  ,  pirt.  Disimparato. 

DtSAPI'ROPRlA  nON  ,  s.  t.  Action  par 
l.ìquel'e  on  r-bandonne  la  propriété  d'un-? 
chose. _5^-ro/'»-ii.ì.'on£;  lu  sproyriarsi.  —  Il  est 
pkisii.ite  en  mjralj  ,  pour  renoncement  de 
soi-mèm?.   Rlnun\ia  d'-  se  medesimo. 

Ui-.SAPPROPKIE  .  LE,  oart.  V.  le  verbe. 

D£^AP/ROP.;lER  .  ìE  DE-.APPKO- 
PRIhR  ,  v.  r.  Renoncer  à  la  propriété  ,  s'en 
dé;>aiuller  Spropiarsi  ;  abbandonare  ,  rinun\iar 

DESAÌ'PROUVÉ  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

iJt;SAPPROUVi.R  ,  V.  a.  Blâmer,  con- 
damner, ne  pas  approuver.  Disapprovare  ; 
riprovare  ,  biasimare, 

D£ìA.(BOR£.<  ,  v.  a.  Terme  de  Mar. 
Ab..t;re  le  pavillun.  Calare  ,  abbassare,  le- 
var la   bandura,  L'imcgna  ,  ed  e  il 


DES 


Di->A|;ÇONNF  ,  ÉE,  part.  v.  le  verbe. 

DÉSARÇO:v.\Eii,  V.  a.  Mettre  h..rs  des 

arçons.  5c.ivj//u't-  ;  scavalcare  :  gittar  di  sella. 

-  rtg.  et  f.m  Cjnfondre  quelqu'un  rf,.ns  un-' 
dispute  ,  le  mettre  hors  d'état  de  rópoiidre. 
Metter  ,n  sacco. 

,D£SARGF.NTER  ,  v  a.  Oter  l'arsen- 
d'une  cnose  qui  é-oit  argentée.  Torre  l'ai- 
i;c.-ilo  dalle  cose  Inargentate.  —  fam.  Dés;;r- 
genter  quelqu'un  ,  le  dé^-irnir  d'-rj^ent.  Tjrr.: 
altrui  i ^  danari j  sfornir  di  danari.  On  vous  a 
bien  Jés.irt;ente. 

D'SAS'ME',  ÌE,part.  V.  le  verbe. 

DESA.'iMEME.'NiT  ,  s.  m.  Licenci.-ment  de 
eens  de  guerre.  Dlsarmamento  ;  i'.  lice/t-^'jr 
l'esereito.  —  L'action  par  latiuelle  on  ô-e  les 
■irmcs  et  les  3grès  d'un  v.-isse -u.  Uisarma- 
mento.  —  I'  se  dit  sossi  de  l'icion  d'ôter  à 
quelqu'un  l'u-a^e  e'  la  possession  de,  armes. 
D'ti'm  imento  ;  //   disarmale. 

Dc^AKAliR  ,  V.  a.  Dévêtir  r.srmure  ,  le 
h  .moi.  de  guerre.  Svestire  ogni  arma-lwa  i 
disbrandare  ;  metter  giù  Varme.  ~  Oter  les 
armes  à  quelqu'un  m  ii";ré  lui.  Disarmare  ,  tor 
via  t'armi,  -  v.  n.  Poser  les  armes  ,  con- 
gédier le»  troupes.  Ditarmt'e  ;  levar  il  cam- 
po ;  Hcen\-ar  l'eserc-to.  -  Dés.irmer  un 
vaisseau  ;  c'  'st  coH;éd!er  l'équipage  ,  en  ô^er 
les  agrès  et  l'artil'erie  Disa-mar  un  vatcelio; 
tome  tu't'  g^i  arredi  e  !e  p  ovtfoni  n^c. starle. 

-  fig.  A..!>.iser,  adLiucir.  Disarmare;  pla- 
care; m'i'ga'e  ;  addolcire;  ealma'e  ;  dis.:cer- 
l'.i'e.  Désarmer  la  co'ère  de  Di"u  ,  d'un 
Prince  ;  se  laisser  désarmer  par  les  soumis- 
sions. 

DESARRIMER  ,  v  a.  Terme  de  Mar.  C'est 
changer  l'.'.mm.ge  ou  l'arr-iiiftemenr  qu'on 
av.it  fait  de  la  charge.  Dis:  rare  ;  dislas- 
tra-e. 

Dc;SAP.R'_>I ,  s.  m.  Pauvre  é-ar  ,  nauvre 
éj-.upoge  ,  désordre  dans  les  .iff-iires,  re.ïver- 
jement  de  fortune.  Il  n'a  d'us-iqc  qu'avec  le» 
prépositions  En  et  Dans.  D'sordine  ;  <ci.m- 
piglio  ;  cattivo  o  pessimo  stato  ;  conjusione    ; 

'  n".SAS-;FM3',É,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 
^  DÉSASSK.MBLER  .  v.  a.  Si-s,rcr  ce  qui 
é  o  '  joint  u.'r  asse-nh'aiîe.  li  n?  se  dit  guère 
q.i^  des  pièces  de  ch  rpen-eria  et  de  me- 
li.userie.  Disgitigrtere  ;  separare  ;  staccare  ; 
scûm'n-'fe'e  ;  scollare. 

DOAiòOClER ,  v.a.  T.  feu  «««'.  Rom- 


i^î» 


P™  ,™S    '.f":'élé.Scl<,sU,,   „„a   sucera. 

nt-.  A  siOK  T  I ,  li. ,  part.  V.  le  verbe. 

DjiSASiORTlR,  V.  s.  Oter  ou  déplacer 
quelq.i  une  des  chosesqiiiavaientéié  assorties. 
òcor:-a^p-:are. 

0£.SA>  TRE  ,  5.  m.  Accident  funeste  , 
malheur  £)i:!j«,o  ;  scia-u.a  ;  sventura  j  dit- 
''^HÂ'?-,  Q"^'  dés.jsfre  !  i'be  sventura  ! 

Dt^iA.VrREUX  ,  EU^E  ,  adi.  Funeste. 
m.!l..eureux.  il  n'a  o'usîge  que  d..ns  la  fcc^ 
sie  et  dans  le  s'vle  soutenu.  Funesta  ;  cala- 
mtoto  ;    Injelice. 

DESAVAM'AGE  ,  s.  m.  Ce  qu'une  per- 
sonne a  de  mo-ns  qu'une  nutre  ,  lorsqu'il  s'a- 
git de  combat  ,  de  disoute  ,  e-c.  Il  se  cil 
aussi  des  .rhoses.  Dés.ivrntage  du  tems ,  du 
A  "■  ^^'!'"<':é'0  i  disavvantaggio  ;  Incomcilo, 
'}.  50"  désavantage.  A  duvantagnio.  -  Préju- 
dice ,  doram-'ge.  Dannu  ;  perdita  ;  discapito  : 
disavvanlnjitio, 

Diì^A\':a;-,TAGEL'SEMENT,  adv.  D'une 
maniere  dé. avant. igeuse.  Con  isvantasgio  f 
con  discapito  ;  mile  ;  pregiudr.iivolnunte  j 
d.rnricsamenie.  *" 

DE5.4VANTAGEUX  ,  EUSE  ,  adj.  Qui 
cJu-e  ou  qui  peut  causer  du  préjudice  ,  du 
dommage  ,  du  dés.-ivanp.ge.  Svantagi-ioso  ; 
dannoso  ;  pr.ghi.iiyevole.  -  Posie  dés.-.vi.n- 
tageux  ,  se  du  d'un  poste  incommode  par 
sa  situation  ,  et  où  il  est  m„I  aisé  de  se 
diïlendre  et  ds  subsister.  Posto  ,  luogo  svan- 

UÉsAVEU  ,  s.  m.  Dénégation  ,  déclara- 
tion par  laq-uelle  on  n'jpprouve  point  ce  qui 
est  dit  ou  fait.  Neja-ji..ne  ;  il  disapprovine. 
il  est  contraire  d'aveu.  V.  Aveu  tt  Désa- 
voue r. 

DE>>A\'EUGLÉ  ,  ÉE  ,  pr-t.  V.  le  verbe. 

DESAVtUGLf.R  ,  v.  ■„.  Tirer  quelqu'un 
de  l'aveuglement ,  le  détromper  d'une  erreur  , 
L-  guérir  d'une  passion.  Il  n'.i  guère  d'js.;ee 
qu'au  fig.  Torre  la  cecitli;  aprir  gli  occhi;  ii- 
sir>jannare  ;  ilìumiitare. 

D=:SAVOUK  ,  ÉE  ,  p.irt.  V.  le  verbe. 

DESAVOUhR,  V.  a.  Nier  d'avoir  dit  ou 
fait  quelque  chose.  Negale;  discorfessare.  - 
Ne  vouloir  pas  recomioîrre  une  chose  pour 
sienne.^  Rifutare  ;  mgarc.  Désavouer  un  II. 
vre  ,  desavouer  son  seing,  -  Déclarer  qu'on 
n'a  pas  donné  ordre.  Disapprovare  ;  afcr- 
mare  che  non  si  i  date  ordine  o  ais  nsu  ad 
alcuna  cosa  ditta  o  falla.  -  Désavouer  un 
Ambass.ideur  ,  un  Procureur  ,  c'est  désavouer 
ce  qu'ils  ont  dit  ou  fiii  ;  déclarer  qu'ils  ont 
agi  sans  son  ordre  et  contre  son  intention. 
Son  approvare  ;  negar  l'as-enso  ;. affermar 
che    s'  è   detto  u  jatto    alcuna    cosa    sen^a 

"  De'.'cF.LI.É,  ÉE.  ptsrt.. <!p!omha!o, 
DESCtLLE.^,  v.  a.  Détacher  ce  qui  eit 

scellé  en  pl'i-re.  Spiombare, 

P^SCENUA.'SCE ,  s.  f.  Extraction.  Stirpe  ; 
Discendenza  ;    legnaggio  j    nascita  j    linea  y 

DESCENDANT,  ANTE,  adi.  Q'"  des- 
cend. Scadente;  che  scende.  -  T.  ù'As-.ron. 
Les  signes  asccmlans  ,  sont  les  signes  du 
Zodlaq-.ie ,  par  lesquels  le  5oleil  parcî:  mon- 
ter ;  et  Signes  descendans  ,  ceux  par  les- 
quels il  partit  de-cendre.   Segni  discendenti. 

-  Lifnedes-end?iite  ,  en  parlent  de  Gér.éa- 
lo'.:ie  ,  signifie  b  pos-érité  de  quelqu'un.  Linea 
diicendeniale.  -  fig.  Les  descendons  ,  s.  ni. 
pi.  Postérité.  Schiatta  ;  progenie  ;  discenden- 
ti ;  poster-ri.  L;-s  descerdans  d'Ahriham. 

DL.SCENURE  ,  v.  n.  Se  mouvoir  ,  aller 
de  hr-ut  en  h-s.  Discendere  ;  scendere  ;  calare. 
.Se  d't  giiiér.  Icment  de  t.^ut  ce  qui  tend  ,  ou 
qui  es:  pone   ,    poussé  de  h.-u-  en    bas.    — 

-  S'étendre  de  haut  en  bas.  Se  ndere;  sten- 
dersi ;  aar  giù.  Ses  cheveux  lui  descendent 
■  iisqu'j  la  ceinture.  Lfc  m.  n'cau  descend  jiis- 
qu'sux  tilons.  -  Faire  une  irruption  a  main 
.  r:-.sée  rar  mer  ou  p.  r  terre.  Scendere;  andar 
con  impelo  ,  con  riolenia.  Les  ,S.-.rrasins 
descendirent  en  tsnagne.  Les  Goths  ,  les 
Lumb  rds  de-cendirenr  fn  Italie.  -  On  iKt 
que  I,.  Ju.'-ci"  a  descendu  dans  un  l-eu 
qudnd    lei  Miigistiau  s'y  seot  tianspe»^ 


14®  DÉS 

pjjr  quelque  opération.  Fj-«  iccea».  —  T.  | 
de  Guerre.  l)n  dit  que  des  truupes  descen-  | 
ient  U  garda  ,  qiiVIlos  descend,  m  U  tran- 
chée ,  po>ir  dire  qu'elles  tn  sortent  ,  et 
qu'elles  sont  relevée.  p:ir  d'autres,  òmoitar 
la  guardia. -^  T.  de  t^éné-logie  K:re  r.u, 
tirer  son  oriçine.  Disceadtre  ^mer d'.sccndin- 
tt;  irar  l'oi'sir.i.  -  f.  de  iVlJs.  De.i.en<!re 
ri'  in  ton  ;  b.is^er  d'un  ton.  Abbassare  ,  et- 
t  j  d'un  launo.  -  hft  Destentlre  da.is  le 
p.riic.il.er  ,  d.-ns  le  dét.i:l  d'une  chose  ;  en 
rJi>!>ort»r  ,  en  ex;niincr  bs  par'iciiljri;és  , 
les  circonst.:nces.  fiirilculariiX''r<.;  d'.sc:nd:ri 
ad  un  es.imt  ,  o  discussion  m'nut^,^  -  Ue- 
ehoir  d'un  r.'ag  ,  rt'iuie  fortune  où  IVn  étoit 
élevé  ;  èire  li.n-.'.ilpé  ,  s'abaisser.  D^cunan; 
scadere  ;a:-bjss.irs,.  -  v.  a.  O  er  d'un  il.nl 
haut ,  mettre  plus  bas.  Calare  ;  abbassare  ; 
discender'.;  porta' già.  D:sccndez  ce  t.ibleau  : 
descendre  du   vin  à  la  cave. 

DESCKNDU  ,  UE  ,  part.  V.  le  verbe. 

DtSCEN  f  Ë  ,  s.  f.  Action  de  descendre  , 
eu  par  laquelle  on  descend.  Discesj  ;  calata  ; 
discenriimermi  \  calamcnto.  -  A  la  descente, 
facon  de  parler  dont  on  se  sert ,  pi ur  dire  , 
en  descend,  n-,  ou  dûns  le  tems  qu'un  d;;- 
cend.  Aito  scendere;  rmntre  discinde.  11  alla 
Un  donner  la  main  à  la  d-os;ente  du  car- 
rosse. -  Lieu  incliné  p?r  lequel  on  se  maut 
de  h.uit  en  bas,  c'est  le  penchant  par  le- 
quel on  devcend.  icesa  ;  fendia  ;  il  decuve. 
Cette  descente  est  trou  rude  ;  cette  mon- 
ta.;ne  est  rude  à  la  descente.  -  Visite  d'un 
lieu  où  l'on  se  tr.nisporte  par  autorité  de 
Justice.  Accesso.  -  Irruption  des  ennemis 
par  terre  ou  Pf-r  mer.  Lniftiu  ;  scorreria  ; 
venuta.  -  On  dit  qu'on  trav.  ille  a  la  deicente 
du  fossé  ,  qu'on  tait  la  descente  du  fo>sé  , 
pour  dire  ,  qu'on  fait  les  pri.  aratior.s  et  le. 
travaux  nécessaires  pour  parvenir  à  se  loger 
il.-ns  les  fossés  d'une  place  assiégée.  Scava- 
mento. -  T.  de  Méd.  Hernie  ,  ni])ture.  W/- 
Untatura  ■,proc:dc'iiJ-  -  T-d'Ardut.  Tuyau 
de  plomb  qui  est  dans  une  cour  ,  le  long 
du  mur  ,  par  où  tombe  l'eau  des  chêueaux. 
Tuho  di  condotta  ;  cannone  fer  condur  ac]ua. 
—  Descente  de  la  croix  :  une  e^tam,)?  qui 
représente  la  m.iniére  dont  on  descendit  No- 
tre-')eÌEn»ur  de  la  croix.  Imig'nc  ch:  ray- 
frescnta  il  modo  ,  con  cut  Gesù  Lkristo  fu 
{Icitstodjla  croce. 

DEiCRH'TiON  ,  s.f.  Discours  psr  le- 
■ttol  on  décrit  ,  on  dépeint.  Descrizione.  — 
L'invrn'.aire  qui  comprend  le  nombre  et  la 
qualité  des  tT'ubles  qui  se  trot-.ïent  dans  une 
maison.  Inventa-iit  ;  descrizione  ;  enumera' 
%ione.  -  Livre  qui  cmlient  l'état  préscni 
d'une  Province  ,  etc.  Descri-i'-one  ;^ rapina- 
r/io.  Description  .le  l'.Afnque  ,  de  l'F.gypte  , 
etc.  -  l.  de  Philos.  C'est  ime  déhnition 
imu.irf.'ite.  Vesciiione. 

DESCROIS.  Vieux  mot  de  Matine  ,  qui 
VeiK  dire  un  détruit  de  mer.  .Stretto. 

DESEMBALLAGE,  s.  m.  f.  de  Comm. 
Action  de  désemballer.  Lo  sballare  ;  lo  ayn- 
re.od-sfarlehalje. 

DF.^F.M■^ALL.E  ,  ÉE  ,  part.    'V.  le  verbe 

DESEMBALLER  ,  v.  a.  Déf.ire  une  halle 
et  en  lirpr  ce  (|ui  étoit  emballé.  Sballare  j 
cprirc  e  disiar  h  halls. 

DF.SF.MciAP.Qi;É,  EE,  part.  V-  le  verbe. 

DrSEMB^KOUE.vlENr  ,  s.  m.  Action 
de  d's'Mnba  quer.  ibarcamento  ;  sbarco,  V. 
Uéb  rnu'nient. 

I  DESEM3ARQUER  ,  v.  a.  Tirer  hors  du 
ravire  des  riar.handises,  ou  faire  descendre 
des  trouues  er  au'ros  choses  embarquées  sur 
lin  vaisseau  avant  qu'il  soit  parti ,  ou  qu')l  soit 
arrivé    au  'ieu  de  sa  d.;st;nation.  Sbarcare. 

D-SF..MB  l'iHBK,  ÊE,  par'.  V.  le  verbe. 

DF>IM130U  '.BF.R  ,  v.  a.  Tirer  hors  de 
la  h  urb'.   Ctv.T   d,i>  /anso  ;  sfanfj-e. 

ry- 1  MIM  '  E.tE  ,  p.irt.  V.  1.-  verbe. 

DE'-KM  'ARE:<  ,  v.  n.  Abandonner  le  lieu 
eu  l'on  i  t,  en  sortir.  Partirti;  andar  via  ; 
lattar  .  a  se  ;  abbandonare  un  ^^go.  Il  est 
«ussi  actif.  Oé.em.<arer  1.1  s'ilîe  ,  désemparer 
lecamii.  -  T.  de.M.r.  Désemioarcr  un  v:,is- 
anu.  c'eul»  éiaàiet,  luinet  les  i»a««u- 


DÉS 

«69  ,  et  les  mettre  hors  d'état  <te  servir.  Di- 
samar u.ia  nave  ,  lyine  via  gli  arridi. 

*  UL>tMi  LNiNi.  ,  c'c  ,adj.  Uegarni  de 
plume.,  il  est  vieux.  .>f.nnjr.<  ;  jc';;j/.'uin£. 

D*-il:..Ml't.5h  ,E't,  part.  'V.  le  vtibc. 

Dii-.l:,i\(i't.oliK  ,'v.  a.  Uter  l'emjiois  d'un 
linje  ,  en  1<:  lai.aut  tremper,  i^r  l'ani-iu, 
la  sdl.:a. 

DEits.MPLI,  lE,  part    V.  le  verbe. 

Ui:.iE.u:Ll.-l,  V.  a.  Vider  en  partie.  Vo- 
tare in  yûrt^,  —  V.  n.  II  n'a  d'u>.'<se  qu'avec 
quelque  particule  négative,  òa  m.. is^n  ne  dé- 
semiiliî  point  de  monde.  La  di  lui  casa  e 
di  persone.  —  v.  r.  Devenir 
.  La  bourse 


D    É    « 


sen.pe    piena   di  persone. 


ujours 


rE.\,v.  a.  1.  de  Comm.  Couper  les  points 
qui  tiennent  en  état  les  plis  d'une  étolîe.  1  u' 
tiUare  l  punit. 

UEitMl'.vISONNE  ,  EE  ,  part.  V.  le 
verbe. 

UEjE.MPRISONNER,  v.  a.  Gr.  Voc.  et 
autres.  E.ire  sortir  ae  prison.  11  est  lain. 
Spn:;i..nar.  ;  C2,are  ,  o  far  uscir  di  prigione. 

D£5i:..\CiiA.Mii..itNr  ,  s.  m.  Action 
par  l...iv.-.-Uc  on  dé.encnante.  //  torre  l'incan- 
tesimo ,    la  ma  ta. 

DEitiN'CrlANTER  ,  v.  a.  Rompre  l'en- 
chjnteinent  ,  le  faire  linir.  'Jonc,  Uvar l'in- 
canto. —  ti;5.  Guérir  d'une  passion.  Guani 
uno  della  sua  passione  ;  lorgii  il  fascino  ia- 
vil  occhi. 

Dì.jE:s.'CL(WE,  EE,  p.irt    V.  le  verbe. 

Dtjt.NCLOdt.i,  V.  a.  firer  un  clou. 
Sckiovarc  ;  schiodare  ;  lor  via  un  chiodo.  Il  se 
dit  puriiculiereinent  d  un  chev.d  ,  qu..nd  onjui 
òte  un  clou  qui  le  taiscit  b.-iter  ,  et  q'j.. 
canon  qui  étoit  cncloué.  ione  un  chiodo  aa 
un  cavallo  inchiovjto. 

DEjCiNt-Lli',  ɣ,  pait.'V.  le  verbe. 

UtShiVtLLK,  V.  a.Oter  ce  qui  lait  qu'une 
chose  e.t  enilee.  Sgorjiare.  -  v.  n.  et  ré^. 
Cesser  d'être  eiitié.  òj^.^tari/'. 

DEiENl-LUKE.  s.  t.  Cessation  ,  dissipa- 
tion d'enti  ire.  Lo  snoiji.irsi. 

DEsENlVRr.' ,  ÉE  ,  f.>r..  V.  le  verbe. 

DlutNl  VKEA,  V.  a.  taire  passer  l'ivre, se. 
Far  passare  l'ubtriachcna  ;  J.:r  unir  aal.b- 
bre{ia.  —  v.  n.  Un  dit  q.i'un  iiomme  ne  dés 
nivre  point,  pour  dire  ,  qu'il  est  toujou 
ivre.  Èsser  simpre  ubbriaco. 

DESENNUYE',  tE  ,  part.  V.  le  verbe. 

Dt5Ei'<NUVtlv  ,  V.  a.  Divertir,  cn.sser 
l'er.nui.  iCicre.tre;  ccctw  la  itoja  ,  la  malin- 
conia. -  V.  r.  Chasser  uu  pré.'cnir  l'enn.ii 
qu'on  craint  ;  se  rtjouT  ,  se  divertir,  iol- 
iaziarsi  ;  ricrearsi  :  cacciar  da  se  l  Jattidj  , 
Cliaffanr.:  ,  il  tedio. 

DEsE.N.'vAYE'.  ée  ,  part.'V.  le  verbe. 

DEsENiiAYtR,  v.a.  Oier  lacorde  oula 
eh,  ine  qui  empêche  que  la  roue  d'une  voi- 
ture ne  lour.ic.  Scìoiller  le  note. 

DEbENivHUME',  b.ï.part.  V.  le  vetbe. 

Dt.iE.M.ItlUMER  ,  V.  a.  Dter  le  rhume  , 
le  taire  cesser.   Guarir  il  rafreddore. 

DIC^sF-VciOLtoiEN  r  ,  s.  m.  T.  inusité. 
Action  de  désenròlcr.  V.oag  do. 

DESENKiJl.ER,  v.  a.  7.  ini/j/ra.  Donner 
pour  toui  .turs  coiigé-i  un  sold.it.  Vjrco-ijedo. 

D^i■lENl^^lU^,.',  ÉE.part.  V.le  v.rbe. 

DE^tNROUEK,  v.a.Oterl'cnroueincnì. 
Carir  della  raucedine  ,  ujla  fioche^ta. 

iJfc->E'^(sEVELl  ,  lE,  part.  V,  le  verbe. 

DEsL.VStVELl.^  ,  V.  a.Oter  le  Unse  ,  la 
tulle  qui  eii.évelissoit  un  m^jt*.  Utsotteriare; 
diiutifC'ire  ;  cavar  della  sepo  iura. 

DL'sF.N'.O.vCELE'.Éi-,  par'.  V.le  verbe. 

DE,SENiORCELEil ,  v.  a.  Délivrer  ,  gué- 
rir de  l'eniorc-llement   V.  Désenchanter. 

DESEiNìOtCEl.LEMKNl  ,  s.  r.i.  Action 
de  (léeis.irccler    V.  Dés'nihaiuemonr. 

DESE\  l'ETE'.  ÉE  ,  part.  V.  verbe. 

DE^EN  TE  TER  .  v.  a.  T;rer  quelqu'un  de 
l'citètement  où  il  est.  Dislmjannart  ;  sgan- 
na-e  ,  torre  l^oslinazione  ,  la  cjparbieria. 

DEStNTRAVEK.  v.  a,  /  .  de  Maréchal. 
Oter  les  entraves  «un  cheval.  Tvrri:  kffl«oii:i 
sjiascojare» 


DE";KQU1PER,  V.  Désarmer.  , 

DEihK  1,  s.  m.  Lie.i  qui  n'est  point  fi»* 
bité  ,  ou  q'.ii  c.t  tres-peu  fréquenté.  Deserto^ 
sohtudne. 

Df.'ìtKT  ,  ERTF. ,  ad).  Inh.:biic  ,  qui  n'est 
guère  iie.Kien  é.  O^serto;  solitario  ;  disabi^ 
tato  ;  ermo  :  (.^re^to.  -  En  I  .  de  Draper, 
forces  désertes ,  syn.  de  liotres.  Stracche* 

DÊsERl-E',  e'e^  part.  Il  n'a  d'usaste  que 
d.ins  le  \Tett\\';TiQtti.Abbandonato;i'sabitato, 

D'iiLRiER,  V,  a.  Abband..nner  un  heu. 
Lasciare  ;  abbandonare  ;   scampare  ;  disertare, 

-  V.  11.  Cela  ine  fera  déserter.  Vui^gire;  an' 
dar  via.  -  LI  se  dir  pro>reinent  des  soldatff 
qui  ab  ndonnent  le  service  s,,ns  cor.i;é.  Ds- 
serrare;  J/.trrjrt,  Deserte  rr,iriivie;  les  sol- 
d..ts  qui  désertent  :  il  a  dé;erté  d'un  tei  ré* 
^iinenr.  —  Déserter  queltiu'un,  T-  de  Mar, 
Laisser  quelqu'un  contre  son  gré  ,  dans  un 
pays  étranger.  Abbandonare  ,  lasciar  alcunm 
contro  tua  vogliala  terra  straiùeia. 

DEStK  fKOR  ,  s.  m.  So'dat  qui  qui  Ite  le 
s  rv  ces.ins  con',té.  Disertore  ;  deseit^r:.  -  fig. 
Dé.erteur  de  la  Eoi.  Kretico  ^  che  h.i  abban* 
donato  la  vira  Fede.  On  dit  aussi,  dé. erreur 
de  la  bonne  cause,  du  bon  p.irti.  —  f.im. Uit 
liomnie  qui  abandonne  une  coinp.T^iiie  .  une 
partie,  etc.  ou  qui  y  manque  ,  s'y  ét.mt  er.« 
g.^eé.   Ditertore. 

DtSE:<T10N,  s.  f.  Abb3nd0nnement.il 
se  dit  pri>;ti(i.-iIeiDent  des  soldats  qui  ^bhandori- 
lient  le  service  sans  cont;é.  r)ise'\one.  lidi* 
■crtar:.  -  Désertion  d'aiipel.  T.  de  Pra-, 
.Abr.ndonnement  d'appel  ,  faute  de  le  rele- 
ver dans  le  terni  prescrit.  Scadimento  dal  gius 
di  l:oter  j.-yrlLi'e  da  un  gi'idicato, 

DZ-E.Si-'ER ADE,  s.f.  11  n'a  d'us-çe  que 
d.ins  des  rhr.i.es  |iroverb'aiis  ,  pour  dire,  k 
1.1  muiièrod'un  rié.cspété.  Disperatamente; 
alla  ditpcrata;  alla  dtr.tta. 

DESESl'tRE'  ,  e'e,  id).  et  p.-,rf.  Qui  ne 
donne  aucune  espérance  ,  ..hbai.donné.  Di^pc 
rato.  -  Il  est  au.si  suhst,  m.  et  f.  Q.ii  a  perda 
toute  es'ér.nee  ;  un  furieux.  Disperato. 

DESESPEREME.MT  ,  adv.  EperduTient, 
avec  excès  ,  d'une  manière  déses;  éiée.  D'.- 
trerat.imente  ,  perdutamente  ;  smodatamente  ; 
alla   cica. 

DE'EsPERER,  v.n.  Perdre l'esuérance. 
cesser  d'espércr.  Disperare  j  perder  la  spcran' 
la  ,  il  coraggi*  ;  ca.ier  d'animo  ,  di  cuore  ;  per* 
dersi  d'animo;  entrar  in  disperafione.  -  v,  a. 
Tourmenter ,  .-.flîiîçer  au  dcrùer  iioint.  C.ivaf 
di  speranza  ;  metter  uno  in  ditperaiione.  -  v.  r. 
.So  tourmenter  ,  s'af^iter  avec  de  ?raiidei 
dénionstraticns  de  douleur.  Pisferarsi  ;  darsi 
alla  disperazione;  giltarsi  ni  disperato  ;  let- 
rart/'v'i;  ajjligersi  ;maud.i-simale  i  iispera- 
re  ;  darsi  al  diavolo,  alle  bertucce  ^  a'  cani, 
alla  fortuna  ,  alla  versiera  ,  alle  streghe. 

DEESSPOIR ,  s.  m.  Perte  d'espérance.  DA 
speralione;det  ferali -ne.  -  Etre  ;iu  déìespoT 
de  ne  pouvoir  f..ire  une  chose  ;  è're  bien  fi- 
ché ,  avoir  bien  du  dépl,usir.  Hinc.-escere} 
dolere;  spiacele  molto  di  non  poter  J,tre  ^  di- 
re ,  ec.  -  Abitieinent  de  l'ame  qui  croit  ns 
pas  pouvoir  surmonter  un  mal  qui  la  presse; 
ce  qui  cause  le  désesi>oir  mê-ne.  Oitvcraiiont» 

-  II  se  dit  aussi  du  péché  rar  lequel  un  hom» 
me  désespère  de  la  misécorde  de  Dieu. 
Ditrerniione.      , 

DESHABILLÉ,  s.  m.  Lesh.-rdes  de  nuit 
dont  on  se  serr  quand  on  est  déslv'billé.  Il 
n'a  ttuère  d'us Ji;e  qu'en  parl.int  des  femmes  ^ 
et  toujours  avec  la  i>ré'H)sition  en  ou -dans. 
In  abito  da  cjmtra  ;  abito  ntfletto  ,  o  a//c- 
ciiio.  -  Hab,ll,;ment  dont  les  femmes  se  ser« 
vent  pour  garder  la  chambre.  Alio  o  vesit 
daeamira. 

DfsKAIiILlE,  e'e,   part.  V.  le  verbe.    . 

DESHAiiILLER.  v.  a.  Oter  à  quelqu'un 
les  h,ibits  di  lit  il  est  vêtu.  Spogliare;  cavar 
i  vestimenti  di  doiso;  svestire  -  v.  n.  On  dit 
fam.  qu'un  homme  ne  déibibille  depuis  'ri'H 
mois.  5;'o(;/'.irfi;  sv.stlrsi.  -  v.  r.  Oter  ses 
h..hits,  Sfi-gliarti,  ec. 

DISH-^BI  TE' ,  e'e  ,  adi.  Tiré  du  verbe 

dé.habiter  ,  qui  n'est  1  lus  en  us.irc.  Qui  cesse 

1  d'être  h  «bité.  Diasbiati.-,  deserto,  'j^i'"^ 

DÉSHABITUÉ. 


DES 

DESHABITUE',  E'E,  parr.  V.  Is  verbe. 

DîSaABlI  ÙER  ,  V.  a.  Désaccoutumer  , 
faire  ptrdre  l'hibitude.  Syciiarc  ;  d-ivii- 
lare;  disusurt ;  tar  pirdcr  l'us^-.^a.  —  v.  n. 
Quitter  une  hiibitude  qu'on  avoir.  Disusar- 
ti i  lasciar  un  cjsîumt ,  un  uio  ,  un  abuo  ; 
dist^Xlani. 

DEiiiEiŒNCE  ,  s.  f.  T.  <le  D.-oir.  Droit 
^u'a  un  Seigneur  riaut- Justicier,  de  s'empa- 
rer d'un  bien  ,  t'aLite  d'iiéritjers.  //  S'"'  che 
ha  un  Signore  sovra  i  beni  di  chi  muore  sen-^a 
lesinino  erzde.. 

DEirlFKl lE  ,  e'e ,  part,  et  ad").  Diiere- 
dcto  ;   diserede  ,  ec, 

DESHEitl  TER  ,  v.a.  Priver  de  sa  succes- 
sion .  Viseredtrare  ;  diseredare  ;  diredare  ;  pri- 
vare dell' ere£:à. 

DtiHO.\NErE,=di.det.g.  Qmestcor,- 
tre  !a  f^ideur,  contre  la  biensé.ni^o.  Diso- 
nesto ;  osceno  i  bruto  ;  Ijido  ;  ind:c-:nt:  ;  in- 
fame ;  sconcio  ;  sc\io  ;  vltuf  eroso-,  v.r^jcnoso, 

DEii:o.\NEih..i£.\T,  adv  .D'une  ma- 
aiére  déshonnè;e,cjntre  l'honneteti.contre  la 
pudeur.  Disontstamentc-j  ìndencentemcnte;  ver- 
gog'icSiimente  j  seriamente  ;  laidarne.tte  ;  on- 
losamîite  ;  sconciamente ;*sconveuevolmenîe\ 
ritui'crotane'ìte  ;  disono'evolmente. 

DE.>HGN.\t:T£TE',  s.  f.  Vice  de  ce  <,iii 
estdéslionnète.  Iln'eit^ucre  en  usage.  Diio- 
nestà;  disonestc[{a  ;  villania  ;  disonesraje; 
disonertate  i  laide^^a  ;  oscenità  ;  sonore  ;  scT- 
jeiiJ  ;  bruttcxi  J. 

DESHONNEU.l.  s.  m.  Kome.ouprobre. 
Diso'wre  ;  infamia  ;  oyyrobrio  ;  ìiituferlo  ; 
rergopa  ;  dlsonoranii.  -  On  dit  t,im.  prier 
une  remai?  de  son  déshonneur,  pour  dire, 
la  soliciter  centre  la  cli^isteté. 

DESHONORE' ,  ée  ,  p^rt.  V.  le  verbe. 

DSVHO.S'ORER  .  v.  a.  Perdre  d'iionneur 
et  de  réputation  ,  dilF.mer.  Disonorare  ;  diso- 
nesi^zre  ;  ispe'gvgnare  ;  'i/'amarei  svergognare. 
—  Deshonorer  une  fille  ,  une  femn-.e  ,  c'est 
en  ab'.rser.  V.  ce  mot. 

DE^HUMA.\1>ER,  v.  a.  T.  Inusité.  Dé- 
po.-.'.lier  l'homme  de  ses  sentimens  naturels. 

DF.SIG.NATIF,  ive,  adj.  T.  dormati jue. 
QJ  désigne  ,  qui  ^oécihe, Indicante. 

DEjI'^.VA  riU.NJ ,   s.  f.  Dénotn-ion  d'une 

fir     :•.-.;,  d'une  chose  par  des  expressions , 

m.-.rques  qui  la  fonf  connoitre.  Desi- 

;  indicaiione  ;  discri^tone  ;  tomrai- 

■   -  Nì^mination cu  destination  expresse. 

:,  ...  .r„t ,  après  avoir  fait  la  désignation  de 

son  successeur.   Alori  dopo  aver  designato  , 

nominalo  ^  destinato  ^  scelto  Usuo  successore 

DESIGNE' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

li;- SIGNER, v.  a.  Dénoter  une  personne, 
«ne  c'iiiìse  par  des  expressions ,  par  Aes  mr.x- 
«ues ,  pai  des  syftiboles  qiiiia  tontconr.citre. 
Indicare;  descrivere  ;  disegnare;  additare; 
manifestare  -^insegnare  ;  far  conoscere.—  .Mjr- 


flitre  ;  destinare.  Désign'érles  Consuls.'  Â'J- 
mir.arci  Coniuli. 

DESI.VBRIGUER  ,  v.  a.  T.  de  Jurlspr. 
AftVnnchir  Oli  libérer  un  héritage  de  que'- 
eiue  charme  réelle  ou  hypothécaire.  Liierare 
da  un  peso  ,  da  una  ricognizione  reale  o  ipo- 
tecaria. 

DESINCORPORE'.  ÉE.patt.  V.le  verhe. 

DESINCOR.DQRER ,  va.  Sén.rer  "né 
chose  du  corps  auquel  elle  avoir  été  incorpo- 
rée. 5corfUr.-ir?;  smembrare;  separare. 
^.DESINÎENCE,  s.  f.  T.  de  Grimm.  Use 
ilitd'?i.i  dernicre  syllabe  d'un  m.jt.  V.  Tcr- 
mina'son. 

DES1\F.-\TUÉ,  E'E,  part.  V.  le  verbe. 

DhSlNFATUER,v.?.Dés,-,buser  un  hom- 
me qui  é-oitinfa".ié.  Uis-ingannare;  aprir  gli 
vcchi  a  uno  ;    sgannarlo  ;    trarlo  d'inganno 
41  er'ore. 

P.ESÎNFEÇTEl.v.a.  Trévoux.  T.  peu 
mite  0:er  I infection.  Purgare  ;  purificare; 
morhare.  ' 

Dict.  François'halien. 


DÉS 

DESINTERESSE ,  e'e  ,  part.  V.  le  verbe. 
7  il  est  ajssi  adj.  et  se  ditde  celui  qui  no  fait 
rien  pour  le  mjtil  de  son  intérêt  particulier. 
D:s;>itcressato. 

DESINIERESSEMENT.s.  m.  Disposition 
de  i'ame  qui  nous  détache  de  notre  propre 
intérêt,  q.ù  nous  renrf  insensible  aux  ri- 
ciieises.  Deùnteresse. 

Dcil.X  rtRE.^SER,  v.  a.  Mettre  une  per- 
sonne hors  d'uuérèt  en  lui  donnant  jie iir 
cela  quelque  chose  dont  elle  doit  se  con- 
tenter. D.ire  ad  un  partecipante  o  avente  .*?- 
t^resse  In  alcun  neghilo  ,  qualche  onesto  utile 
perche  vi  rinuny. 

nS  jIR  ,  s.  m.  Sentiment  par  lequel  on 
aspire  à  q  lelque  chose  ;  souhait ,  envie.  Uc- 
siàcrio  ;  brama  ;  voglia  ;  hramosin  ;  vaghe^xa  ; 
desiderio  i  desio  ;  He>lâira.nia  ;  cupidc^-a.  - 
T.  de  Prat.  Au  désir  de  la  Coutume,  pour 
dire,  suivant  rOrdt.nnance  ,  suivant  la  Cotv 
tume.  A  tenore  ,  secondo  la  mente  dell'  Ordi- 
nanza ,  ec. 

DjìSiKABLE,  adi.  «le  t.  t:.  Qui  mérite 
d'être  désiré.  Desiderabile;  desiderevole  ;  ts- 
pettiblie  \  da  desiderarsi. 

DESlkE',  e'e,  part.  V.  le  verbe. 

DESIRER  ,  V.  a.  Souhaiter  ,  porter  ses 
désirs  vers  quelque  chjse  qu'on  n'a  pas. 
Desiderare  ;  bramare  ;  desU  w  ;  volere  ;  aver 
•'«'"^-ïv"  ^desiderio.  Le  bien  qu'on  souhaite  à 
auclqu'un.  -  On  dit  qu'il  y  a  quelque  chose  à 
désirer  d.ins  une  personne  ,  dans  un  ouvrage  , 
po.ir  dire  qu'il  y  manque  quelque  chose.  V  . 
.vl.  nqi'.er. 

Dt-ilREUX ,  EUSE,  s.  f.  Qui  désire  avec 
ardeur;  Il  n'a  guère  d'usage  que  dans  le  style 
soutenu.  Cupido;  bramoso;  desideroso;  vago; 
bramante. 

DESISTE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

DESISTEMt.Mr,  s.  m.  L'action  par  la- 
quelle  on  se  t'cs'ste  ,  soit  verbalement  ,  soit 
par  écrit.  Il  desistere;  ccssamento  ;  rinunùa. 

DESIS  TEii,  SE  UESISfER  ,  v.r.  Se  dé- 
porter ,  se  dépar.ir  de  quelque  chose  ,  y  re- 
nonc.er.  Abbandonare  ;  rinunciare;  desistere. 

DES-LORS  ,  adv.  Dèscemoment-là,  dés 
ce  tems-la.  ;;.!  luel  tempo  ;  da  quel  giorno  ; 
d'allora;  d'allora  m  poi;  da  quell'ora.-  T. 
de  Pal.iis.  On  dit,  dès-à-présent,  comme  dès- 
lors  ;  dès  maintenant,  comme  dès-lors,  en 
parlant  d'une  chose  à  venir,  sur  laquelle  on 
donnera  pur  avance  une  parole  précise. /îrfifjio 
per  allora. 

DES.MOLOGIE  ,  s.  f.  T.  d'Anat.  P.-.rtie  de 
la  Somatûbgie ,  qui  traite  desllqamens.  Des- 
mologia ,  o  sia  q-iella  pane  de J' Anatomia, 
che  l'atta  de'  linamenli, 

DESOBEI ,  1e  ,  part.  V.  le  verbe. 

DESOBEIR  ,  V.  n.  Manquer  à  obéir  h  ce- 
li:! qui  a  droit  de  commander,  disubbidire  ; 
non   obbedire  ;   esser  disubbidiente. 

DESOBEISSANCE,  s.  f.  Déf.iut  d'obéis- 
sance. 11  se  dit  également  et  du  vice  ,  et  de 
l'acti.'n  de  ce'ui  qui  désobéit.  Disubbidienza  ; 
dlrnbbidlenlia  ;  Innobbedienia  ;^,inni:bbid-enia. 

DESOiiEISSANT,  ante,  arij.  Qui  déso- 
béit.  Disubbidiente;  innobedienie. 

DESOBLIGE',  e'e,  part.  V.le  verbe. 

DESOaLIGEA.MMENT,  adv.  D'une  ma- 
nière désobligeante.  Disobbligantemente  ;  ru- 
vidamente; scortesemente;  inclvllneerte 

DESOBLIGEANT ,  ante  ,  adj.Qji  déso- 
blige. Di  sobbillante  ;lncivi  le;  scortese;  rustico 

,DES0BL!GE'<,  v.a.  Faire  de  la  peine  ,du 
déolaisir  à  quelqu'un.  Il  se  dit  des  légères 
offenses.  Disobbi igare  ;  far  qualche  dispiacere, 
inciviltà  f  scortesia. 

DEsqCCUPATION,  s.  f.  Etat  d'une  per- 
sonne desoccupée.  Disoccupazione  ;  o\ioslei  ; 

'pfesOCCUPE' ,  ÉE,  part.  Disoccupato; 
oZ'i'so  i  che  non  si  occupa  ;  scioperato  ;  sfac- 
ce-dato. 

DESOCCUPER,  SE  DÉSOCCUPER , 
v._  r.  Se  débarrasser  de  ce  qui  occupe  ,  se 
dîiriire  de  l'occup.ltion.  Disoccuparsi  ;  l:s- 
c'are  ,  abbandonar  ogni  a  fare  ,  ogni  occupa- 
zyne  ;  scioperarsi.  Il  est  plus  usité  au  pir- 
ticipe. 


D   K   S 


Î4Ï 


DESŒUVPÉ  ,  E'E  ,  ad).  Qui  n'a  rien  à 
tnire  ,  qui  ne  sait  point  s'occuper.  Sciopera- 
to ;  sfacendalo  ;  v^i'^zo. 

DE ^ŒU ViiEMtN  i' ,  s.  f.  Ét.u  d'une  per- 
sonne  désœuvrée.  Olio  ;  c\icsita. 

DEvOLANT,  ANTE,  adj.  Qui  cause  une 
grande  affliction.  Attristante;  coioroso;  de- 
solante î  Ci-nstritativo. 

DtSOLATE'JR,  s.  m.  Qui  désole,  qui 
ravage  ,  qui  détruit.  DesaUtore  ;  distrutto- 
re ;  d:sfac:torc  ;  disperditore  ;  distrugitore  i 
guast.itore, 

DtSt)t.ATION  .  s.  f.  Ruine  entière  dé- 
gat,  destruction.  Desolai-oete;  desolamento  i 
eesena'nento  ;  sacchegglamento  ;  difacimen- 
to;  guasto;  rovina;  distruzione;  disuta- 
gione.  -  Extrême  affliction.  Ulferao  af- 
Ja.'.no  i  dolor  eccessivo;  affizion  estremai 
cçy-ij    indicibile  ;    a;na.-ituùtne  incomporta- 

DESOLER  V.  a.  Ruiner,  ravager  ,  dé- 
truTe,    Desolare  ;    distruggere   :     rovinar- 

-  Causer  une  grande  affliction.  Airnstare", 
ajfannare;  affliggere  -..angustiare g-anelemente. 

-  tn  parlant  de  la  su;jeriorité  ,  de  l'avan- 
tage qu  une  personne  prend  sur  une  autre, 
soit  dans  une  contestation  et  dans  une  dis- 
pute  soit  ailleurs,  on  dit  qu'il  le  désole 
quii  1  a  desole.  Lo  ha  messo  ,  o  lo  mere  alle 
tirette, 

-^^^W''";.^'^,'^  •  "'^-  '^i-  T,  de  Méd. 
■2.11  débouche  les  op.lations.  D.jstruente; 
U  '.pi  .elevo;  atto  a  levar  l'oppiUrlone  ;  « 
iisspar  ,   o-sdorre  le  ostruzioni- 

ptSOi'lLATlON,  s.  f.bébouchementd. 
quelque  ..arrie  opilee.  lldisoj-ipUare;  il  scio- 
glimento celi  ostruzioni. 

DE>0'>(LÉ  ,  e'e  ,  oart.  V.  le  verhe 

DESOPILLR  V.  'a;  Déboucherrôtér  les 
opilationr  les  obstructions.  Disoppilare  ;  le- 
var l  oppiljzwne  ;  deostruere;  discioeliere  i 
dissipare  le  ostrujioni. 

D£SORDO\\'e',  E'E,  adi.  Qui  n'est  point 
d=ns  l'ordre,  déréglé  qu,  es'  sans  ordre.  ZJ^- 
sordtnato;  abbateufolato  ;  confuso;  sent' or- 
dine. -  Excessif.  V.  ..        I        V  w, 

DESORUON.-^É.MENT  ,  adv.  D'ime  m.i- 
mere  désordonnée,  avec  beaucoup  de  licen- 
ce et  de  désordre.  Duordinatamente;  sca- 
pestatamente  ;  licenziosamente.  -  Excessive- 
ment.   V. 

DESORDRE,  s.  m.l  Manque  d'orrfre 
renversement ,  dérangement ,  confusion  dej 
choses  qui  ne  sont  pas  dans  l'état  d.ins  1» 
rang  ,  dans  la  disposition  oii  elles  devroient 
être.  Disordine  ;  conjusione;  disordinamento-, 
scompiglio;  sconcerto -gartuglio  ;  discompos- 
tezza.  -  Il  se  dit  aus:i  des  choses  morales.  Ses 
affaires  sont  en  désordre.  Egli  e  in  malo  stato 
dei  suo  avere  ;  egh  e  in  disordine.  -  Dérè- 
glement d^ns  les  mœurs.  Dissolutezza  di  cos- 
tumi. -  Trouble  ,  embmras  ,  égarement 
a  esprit,  i  vrtamcnto  ;  passione  o  commovi- 
mento d  .minto  ;jert:,rbazione;  conturbazione. 

-  Pillige  ,  degit.  V, 
DESORIENTE',  EE,rîrt.  V.  le  vcrb- 
DESORIENTER  ,  v. V.  Au  Vrcpre,  r,Ìre 

perdre  la  connoisscnce  du  vériuble  cj;é  riu 
Ciel  ou  le  soileil  se  leve  par  rapport  au  pays 
ou  fon  est,  ou  dont  on  p.irle.  Far  perdire 
la  tramontana  ,  sicché  più  non  si  sappia  . 
se  altri  e  a  Levante  ;  o  a  Ponente.  -  fi^, 
.Vlettre  un  homme  en  désordre  ,  le  décon- 
certer, ta-  perdere  la  tramontana  ;  sconcer- 
tare ;   confondere. 

DESCWMAIS  ,  adv.  de  temps.  Doréna- 
vant ,  depuis  ce  mome:it-ci  à  r.ivenir.  D'or 
inanzi  ;  d  oggi  in  avanti;  d'ora  in  poi  .'iit 
avvenire.      ,  "^      ' 

DESOSSE',  e'e  .part.  Sans  os.  Dlsossa-o- 
senz  osso.   Vir.nde  désossée. 

.DESOSSER  ,  V.  a.  Oter  les  os  de  quelque 
vLinde  que  ce  soit.  Disossare;  cavar  le  ossa; 
limr  là  ofì.7  dilla  carne 

RP^-PìVo'^^  '^  '  P'--^-  V.  son  verbe. 
DE>OIjR  JIR     V.  a.  Défai.-e  ce  qui  a  été 
°"I;'i."  ^   l'eud'uscge.  Di<far  l'orJ''o 
DESl'ON  ÌATIun'.  s.  f.  T.  iLp^^^l  y. 
l  et  dues  fiançailles,  r    i-  '•  i 

Hh 


t4t  DES 

DESPOTAT ,  s.  m.  Gr.  Vcc.  ec.  E'at ,  pays 
gouverné  i);ir  un  Uwipo^te.  Stato  governato 
cifputìcjmeijte, 

DE^Pi-'TE,  s.  m.  Qui  couverne  despoti- 
ouc-ment.  Gouverneurs  ou  princes  de  certains 
Ètatf.  Disputo  ;  tUs^oto. 

DESiH)  I  U^UE  ,  jdj.  (le  t.  g.  Souverain  , 
abiolu.  Drtpijt'co  ;  flgn^rc  assol.to. 

P£ò"OriQUF..aENT,idv.,^_vccunnou- 
v»ir,  «ne  auroi-fté  despotique.  Uljfot'camen- 
/i;  ;  cjn  autontà  assu/urj. 

DES^OiliuME,  5.  m.  Autorité  absolue, 
pouvoir  iilïielv'..  Vcsvviismo. 

DESrUiVlAi  UJN  ,  s.  f.  T.  de  Chim.  Ac- 
tion d'ôttr  l'écume  qui  se  forme  à  la  surface 
o'iin  lîHU  do.  ,D£si'i:mûZ'on£. 
DtSI'UME  ,  hE  ,  1  Irt.  V.  1."  verbe. 
r>EiPU.\;tK,v.s.  r.  de  Chim.  Uter  l'é- 
cume ,  outou'C  .-'Utre  imi'ureté  qui  a  été  sé- 
parée- d'un  liquide  ,  par  la  force  du  feu. 
Syttmcrf  -,  tor  ta  si'uma. 

DESOUAMATION,  s.  f.  T.  ycu  usiiè. 
Aciiur.  ï'ôter  les  écailles  d'un  poisson,  li  tutri 
le  sp.-ant. 
DESSAI^ÎNE  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 
DEvSAlGNER,  V.  a.  T.  <ie  Honiroyeun. 
Trem;^er  les  cviirs  d-ui*  de  l'e.iu  ,  pour  les 
nertoyr  nu  sang  qui  pourroit  s'y  tire  att.i- 
ché.  Dhsan^uinaTC  ,  et  vulgairement ,  Dis- 
sanguare. 

DES  ^.■V.ISINE,  s.  f.  T.  ie  hrispr.  Coucum. 
Déi.osscision.  V. 

DESSAISIE,  seDF.SSAIUR,  v.r.Relà- 
cber  quelque  chvse  que  l'on  a  en  sa  possession , 
l'ab-indonner»  la  Kiisser  i-rendre.  Rilasciare  j 
abbandonare;   lo^c'ur p'-indirc. 

DE'iSAi'slVSEMtKr,  s.  m.  L'ac;ion  par 
laquelle  on  se  dessaissit.  Rilascio;  dinussiu- 
ne  ;  abbandono,  , 
DE-..SAIS()NNE,  ÉE,  psrt.V.  verbe. 
DEiSAISONNEB.v.a.T.  d'Agric.  Nepas 
suivre  Tordre  des  années  qu'on  a  accoutumé 
d'observer  pour  la  cr.'ture  des  terres ,  et  en 
déranger  les  diâérentes  soles  ,  semant  de 
l'avoine  où  il  faudrait  semer  du  blé,  et  du 
blé  où  il  fatidroit  semer  de  l'avoine  ,^  et 
laissant  en  jiclières  celles  qui  devraient  être 
ensemencées.  Carr.hlaT  l'ordine  nella  cultura 
deUc  ttrn,  , 

DESSALE  ,  ÉE  ,  part.  V.  son  verbe.  -  On 
dit  d'un  hgmme  que  c'est  un  dessalé  i  pour 
dire  ,  qu'il  est  f.n  eirusé.  Scaùru  ;  rr.aliiioso; 
lesto  ;  cil  pepe, 

DESSALER  ,  v.  a.  Ofer  la  sa'ure  ,  f  .-.ire 
qu'une  viande,  qi'unesausse  soit  moins  salée. 
Levar  il  ^.ilc  ;  dhsaU-e. 
DESS ANGLE',  E'np.'rt.  V.  son  verbe. 
DESSANGLER,  v.  a.  L.'cher  ,  ou  déf.-.ire 
les  ssnrles.  Allentare  ,  hy.:r  le  cinghie,  ou 
cip'i-c. 
DESSAOULE  .  z'n  ,  part.  V.  le  verbe. 
Dt-SSAOULKK  ,    V.    a.  (  O.n    prononce 
Di^ssouler.  )  taxe  .ju'cn  cesse  d'être  s..oul. 
Tar  passare  l'  ubh-iachc\la  ;    Jin.nr  la  cra- 
Tuicr ,   il  vino.  —  v.  n-  Cesser  d'être  ivre. 
Il  ne  dessaoule  jr.mais.    Eili   è   sempre   ub- 
briaco. 

DESSECHANT,  a.nte,  adi.  Qui  dessè- 
che,   Diaccante  ;   essiccante  ;    diseccativo  ; 
essiccarle     . 
■  DESSECHE,  F.'E.part.V..  le  verbe. 

DESSE'  hEMLNT  ,  s.  m.  Action  de  des- 
se, lier,  et  quelquefois  l'état  d'une  cliose 
desséchée,  Disjcccailonc  ;  disseccamento; 
u''>caVone  „ 

DE.)SI-CKER  ,  V.  a.  Rendre  sec.  Pros- 
eiifare;  diseccare:  stccurei  renJ'.r  secco; 
rasll'igare  ;  ti.r  V  i,ini,l'tà.  -  H.  On  dit  que 
itétude  des  sciences  ab^T.ites  dessèche  l'es- 
prit. On  dit  aussi  dcs'éclier  le  coeur,  pour 
dir<?,  diminuer  leeoiV  de  la  piété.  Iiarl'ire. 
—  T.d'AflnaS''  Désunir  Je  plornb  et  l'étjin 
d'avec  le  cuivre  qui  a  servi  à  Tiftinaf^.  Spar- 
tir il  piombo  e  lo  stagno  dal  rame ,  che  ha. 
terviio  all'  ajinam<nio. 

DESSEIN  ,  t.  m  Intention  de  fmrc  quel- 
ijuc  chose  ,  projè;:  li'solulion.  Disegno;  ri- 
aolui'imi  ;  ir.i^ni-.one  ;  ^  'ihera\ione  ;  ir.tjo- 
nimir.io  ;  irepçiiio  ;  imiuit>  -  Llieprcjcn- 


DES 

tation  d'une  ou  de  plusieurs  figures,   d'un  | 
Paysage  ,  d'un  morceju  d'Architc-turc  ,  etc.  l 
soie  au  crayon  ,    .soit  a  la  piume,    /y^ju^nu  i  | 
ich'Wo  ;  deilncu-none  \   delineamento,  -  L'«irt  j 
qui  enseigne  a  bitn  tVire  ce»  sortes  de  re-  I 
pré^t  ntjtions.  L'arte  {tel  diòc^nu.  —  L'ordun- I 
nance  d'un  t.  ble»iu.  Disct^nu.       M^n  d'im  bà- [ 
timeiit  il  ligure  i-lôte.    òc-njurajza  j  disegno,, 
yianu  di  u  a  /uhbnca.  òi  U  l.ice  du  birimeu: 
esc  repréicmce  comme    élevée  de  terre,  // 
mode! io  i   u  tifo,  layianta  innalzata,  d'una 
Jjhsnca.  Si  tout  !e  bât. meut   est  représenté 
^ccûurci.     Scen.,£jfia  ;    aist^no    d*  una 
fabbrica  ,     come    affare    alia    vi  -ta.    —    Le 
proièt    d'un    ouvr^^c    d'esprit.    L*  idea  ;    // 
foretto.-  A  dessein  ,  adv.  Tout  txprès.  V. 
ce  mot. 

Uti^EL.É,  e'e  piirt.  V.  le  v-.rbe. 

UEbSliLE.v  ,  V.  a.  Oier  U  selle  de  dessus 
un   chevi.l.  Dtstliare  ;   levar  la  sella. 

bLiòERRt,    s.  ì.  D'un  homme  ,   qui  ne 
Gonne  pds  volontUrss  ,  un  dit   qu'il  est  dur 
a  1,1  desserre.  Aver  U  sranckiv  nella  scars.La.  * 
V.  Tenace.     . 

DF.:>btl.BE .  e'e  ,  part.  V.  le  verbe. 

L>E'>:>E.\KjLK,  V.  a.  [ìtlkher  ce^  qui  est 
serré.  Atl-nare;  rallcnt^ire  j  allacciare;  al- 
largare. Doscrr.rune  vis.  Svitare-  -  Des- 
serrer les  dents  ,  les  t^iire  ouvrir  par  force. 
nprir  i  dintl.  -  Nepas  desserrer  les  dents, 
ne  pas  dire  un  »not.  Non  api  ir  bocca.  ~  Des- 
serrer un  cou.)  de  pied  ,  un  coup  de  fouet, 
un  soufflet  ,  donner  un  coup  de  pied  ,  etc. 
avec    v.oUnce.    Spiantare  i   o   dar  un  buon 


Dho^LRT  ,  s.  m.  Le  fruit  et  tout  ce  qu'on 
a  sccuutumc  de  servir  a  t..ble  ,  avec  le  fruit. 
La  frutta,  e  altre  cose  dopo  pasto. 

Dtb-ERlii..  s.  f.  Les  vundes,  hi  mets 
qu'un  a  desservis ,  qu'on  a  ôîés  de  dcisu^  Id 
t  ble.  Gli  avanci  »  il  resto  di  tavola^  -  l-unc- 
liuns  qui  sont  indispensjblemen:  attachées 
au  service  d'une  Cure  ,  d'une  Chapelle.  Il 
se  di:  du  service  que  rend  à  une  Eglise  ,  un 
Prêtre  .ommisa  la  place  du  titulaire,  t^'îcaria'f 
jé.^-.ister.ia. 

D?.S:)ki<VANT  ,  s.  m.  Celui  qui  sert  un 
Béiiéiice  ,  qui  en  f.ut  les  fonctions,  .tu  lieu 
du  ttiuLiire.  Assistente  aJ  u.i  iSemjixiato  i 
vlceserciitc  i  vicccurato. 

L'E>SEKvi,  IE  ,  part.  V.  le  verbe. 

DESSERVIR,  V.  n.  Oter  les  viandes.  les 
pI,^t'.  d?  dessti;  la  table.  Sparecchiare  i  levar 
ìz  t'ivande  poste  sopra  la  tzvola.  —  Nih- 
qutî.[u'un,  lui  rendre  de  mauvais  cfu- 
.  Dcsservlre  ;  render  cattivo  u£îcio  ;  dis- 
Jai'oii-c  ;  nuocere  ;  apportar  danno  ad  alcun». 
—  ò'..cqui:t'  r  des  ob'iëi.tijns  qui  soni  indispen- 
s;.b!ement  ..:t?cV.é-.:  a  un  Bénéiice.  Averram- 
mi-ìistrn^i-^ne  d'^un  bencji\io  ;  farle  reti  d* un 
capreUano  o  cltr». 

DESMCATIF  ,  ivE,  adi-  T.  de  Méde- 
cine. Ovii  a  la  vertu  et  la  force  de  dessé- 
Q.'.'iT.  Dls^ccat'-vo-i  essiccativo  ;  atto  adìssec- 

^''pksSÌCATlO.V  .  s.  f.  T.  de  Chim.  Opé 
rr-iun  qui  consiste  à  enlever  à  óes  subi- 
ta.-.es,  Teauou  l'humidité  quVl'es  contien- 
ren'.  l)issecca\i^ne  ;   disseccamento  ;  essic» 

btssiLLÉ,  e'e.  part.  V.  le  verbè. 

UESisILLER  ,  ,v.  a.  Ouvrir  en  parlant  des 
y'*i;x  et  des  paupières,  j^prirgliocch).  -  fi^. 
df-^silltr  les  yeux  à  quelqu'un  ,  c'est  le  dé- 
troinier,  le  désabuser  sur  quelque  chose, 
do-  t  il  ne  s'arperccvoit  pas.  Aprir  pU  occhi 
delia  mente  ,  deU*  uuclletto  ;  disînganare  ; 
SI-. -"Ili  arc. 

'DESSINATEUR,  s.  m.  Celai  qui  s/it 
('r>Mner.  i}i.ui;nat'rc  ;  che  fa  il  diurno  ;  de- 
li ^:a'orc.  —  Titre  d'une  ch.irpe  et  d'un  emploi; 
D" SS! livreur  du  Hoi  ,  D-->',sÌnareur  pour  les 
jiiticrs  ,.pour  les  Jirdins.  Titolo  e  impiego  di 
H  C'o  Dci.n'.itore. 

DESSINE',  e'e,  p:irt.  V.  le  verbe. 

DESSINER,  V.  a.  F.ire  le  premier  tmìt 
d'une  figure.  Disegtutrc  ;  delincare.  -  11  se 
d't  ausù  ,  de  tout  ce  qu'on  représente  sur 
le  p^i^icr,  avec  le  crayuu  ou  avec  Uplunic 


DES 

Disegnare  ;  dcllneare. 

UluSst.iLh' ,  e'k  ,  port.  V.  le  verbe. 

DES.'<t^jLti<  ,  v.  a.  O'cr  la  sole  du  piei 
d'un  clievdl.  visulare.  -  D.fSsaisoniier,  "V- 

DE-i^UUDE',  EE,  part.  V.  leveibe. 

UES.^^lUDEl<,  v.  a.Oter,  fo.inrtla  sou. 
duri.  O  suiccarc  ,  torre  la  saldatura.  —  v.. 
r.  Il  >t  dit  des  cho>es  soudées  ,  dont  la 
Soudure  vijntà  se  ëefjire.  Ul^/arsi  ;  distac* 

CU'SI. 

DESSOUS  ,  adv.  de  lieu  ,  qui  sert  à  mar- 
quer la  situation  d'une  chose  qui  est  sous  une 
iiurre.  Sotto.  —  Au-dcssous  ,  préposition  ila 
lieu  et  d'ordre.  Hu>  bas.  ni  disotto  ;  doy  •  ; 
sotitsso  hg.  E're_  au-dessous  d'un, iure 
en  ni.,ri'.e  ,  en  di^nif-é ,  etc.  c'est  lui  e  re 
intérieur  en  tou'es  choses.  —  Moindre  ,  se- 
lon un  certirin  ordre  ,  soit  de  nombre  ,  soit 
de 'durée.  A:  d:  sotto  ;  minore;  meno.  A  i- 
deaSuus  de  vingt   ans.   Egli    non   lia  ancora 

DEiiOU.S  ,  s.  m.  La  partie  inférieure  d'u- 
ne chv.se.  il  dt  Sotto;  la  /art.  Infiriure.  - 
Avoir  le  dessous;  avoir  du  oésavaiit.ige  en 
quvjlque  affaire.  V.  Béiavant,.g,.f. 

DllSSUi  ,  adv.  Sur.  l!  est  aussi  employé 
comme  préposition.  Sopra;  sovra;  su;  sur; 
di  sopra.  —  Par-dessus  ,  pré]iositiou.  Sur , 
au-d  là ,  par-la,  outre.  U  est  aussi  acv. 
òopra  ;  oltre;  dt  più.  -  On  appelle  ,  p  t- 
des>us  de  viole  ,  un  instrumer.t  encore  plus 
petit ,  et  monté  plus  h.iut  que  le  dessus  de 
viole.  Violoncello,  —  Au-dessus , i:ré;)Osi:iùn. 
Plus  h.iut  qu'un  autre  lieu ,  «u'uti  autre  corps. 
Sopra;  sovra,  al  dissopra;  phi  su,  -  Par- 
delà.  Aovrj  ;  oltre;  al  di  là  ;  eccedente  ,  o 
supcriore  in  alte-;\a  ,  grandc\;^a  ,  di^,cokà , 
ec.  -  On  dit,  (;u'r.n  homme  est  i-u-des.us  des 
louiinges ,  pour  dire  ,  qu'il  n'y  a  point  d.? 
louanges  qui  égalent  son  mérite  ,  ou  qu'J"  ] 
n'est  poin:  touché  des  lou-inges  ,  et  qu*ur\. 
homme  est  au-dessus  de  la  calomnie  ,  au-, 
dessus  de  l'envie  ,  pour  dire  ,  que  la  calom- 
nie ,  que  l'envie  ne  lui  peuvent  nuire.  Esser. 
superiore  a  trine  le  lodi  ,  alla  calunnia  ,  ec. 

—  D'un  homme  qui  ne  se  met  roint  en  peine 
de  tou;  ce  qu'on  peut  dire  ,  qui  ne  se  soucifi 
point  des  bienséan.  es  du  mo.ide  ,  on  dit  q.i'if 
s'est  mis  au-d'-'. sus  de  toiitce  qu'on  pe.r  dire, 
de  lui,  etc.  Non  curarsi;  non  prendersi  fa-, 
stidlo  di ,  ce.  U  est  quelquefois  adv.  -  Ott. 
dit,  la-dessus  ,  pour  dire,  à  ce  m^ot^^  sur* 
celi ,  d.iiiï  le  moment ,  etc.  Crea  dlcio  ;  stti 
questo  punto  ;  o.in  quel  mentre  ;  in  tjuelpuntOf, 
con  di ,  ec, 

DESSUS  ,  s.  m.  Le  lieu  supérieur.  If 
dissopra  ;  la  patte  superiore.  -  in,.  .Se  dit  ' 
de  quelque  avant.ige  remj  orté.  //  raritag^it^i 

-  Onai.pe";  le  dessus  .la  so'.iscri,.t!on  ,  l'û.) 
dresse  ti'uiie  lelire  ou  d'un  p.q.ietde  lettres^. 
La  soprascritta. T.  A<:  Mr.  Gagner,  prenjy 
dre  le  dessus  du  vent,  être  au-desSus  du  venti  , 
c'est  se  pia  rr  ou  deir.curer  en  re  le  lieu  d'dô-i 
le  vont    soofile  ,    et  le  vaisseau  sur  lequ»! ,   ' 
l'on  prend,  ou  l'on  conserve  i  et  avant.  ■;. 
Il    vantais'**   ^^^    vento   -  T.  de_  Mus     Li 
pani'  nui  est  la  plus  h.iute  ,   et  qui  est  o,r  u- 
séc  a  Ji  b  isse.  Soprano  ;  sovrano.  -  On  n:'  , 
d'une  personne   qui   chante  le  dessus  ,  que  ■ 
c'est  un  de.ius ,  un  be.ni  dessus.  Un  sopra- 
no ;    un  bel   soprano.   Et   on  rppc-lle  .  des. 
sus  de  viole  ,  dessus  de  violon,  la  viole  ou  j 
le  violon  sur  qui  on  joue  le  dessus  On  ledit  ( 
aussi  de  iapecsonne  nui  en  jou?.  ^ 

DESTIN,  s.  m.  î  italtté.  Les  Philosophes  i 
P..ycr,s  api'.-jllùienl  a'm  i  un  enclninement  j 
néce,saire  des  causes  subcrdornées  les  unes 
aux  autres  ,  qui  iTp.luisoit  infalliblcment  son 
effet.  Et  les  Poc:es  entendoi -iit  p.ir-lj  | 
une  jMiissance  ,T  l.iqu?'le  les  nicux  mêmes  I 
croient  soumis  ;  et  ils  disent  indiférernment  i  | 
des'in  et  destins.  Destino  ;  ùta'iti.  -  I.e  j 
sortpirticulier  de  chique  personne,  ou  decha-  ■ 
eue  personne  ,  ou  ce  qui  arrive  orrimairemen;  | 
de  bien  ou  de  mal  ù  chacun.  Desti-.o  i  sorte,  \ 
ec-  V.  Destinée  ;' 

DESTINATION  .s.m.Ln  disposition  que 
l'on  fait  d"  (luelqi»  chose  d.ms  son  esprit.  , 
Delibira\tont  ;  dcstina\ione  ;  dclerminaiiont^ 


D    É    T 


fc>  fl  s'emploie  aussi  dons  le  sens  aetif.  Idea  J 
yalontà  j  in'.cri\iunc .  -  En  T.  de  Murili. 
L'endroit,  lepore  oa  le  p.iys  o  à  un  vjuseau 
•doit  ail  ;r.  et  pour  lec.ucl  il  e>t  en  route.  Dii- 
tin^-ilonc, 

DES  ;  INE' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe  -  On 
dit,  qu'on  homme  étoi:  destiné  a  une  chose, 
pour  di.e  .  qu^  i^;\  destin  l'y  portoit.  t-sii 
tra  distinut^  i  cru  scruto  che  ti  suo  destine 
tra  che.  .  .    . 

D£:>T1NEE,  s.  f.  Destin.  1!  est  plus  en 
usage  en  prese  que  destin  ;  et  la  plupart  _da 
tems  ,  il  se  prend  au  singulier  ,  pour  l'ettet 
«l'un  destin.  D:it:nj  ;  sorti;  pi:tneta;  /orjj 
del  Cielo.  -  Finir  sa  destinée  ,  tinir  sa  vie. 
Compiere  il  slo  dzsl^iio  ;  f.ntr  la  vita. 

DÉi  f  I.N'ER  ,  V.  n.  Proicter  ,  se  proiioser 
de  faite  quelque  chose.  0:jt'nare  :  dcterm:' 
ntire.  -  v.  r.  Disposer  de  quclq.ie  cluie  d-ns 
f.n  esprit.  Destinare;  assegnare  i  dcput.ire  ; 
{us'ituire;   eii.i:^cre. 

UtsnrU.TtiLE,  adj.  Qui  peut  être  des- 
titué. Ch^  ha  un  imyiego  amuviblU  i  che  può 
tssir  rimosso,,  privato  d'una  cirica. 

Dt  iTlTUE .  £t ,  part.  V.  le  verbe.  -  Des- 
ti'u-  de  toui  seeouct.  Prlfo  •i'oS''i  c^sa  ,  d'o~ 
gr.i  j/i(u,  sociorso. 

Dûifiri-'Ell ,  v.  a.  Déposer,  oter  ,  prr- 
ver  quelqu'un  de  la  cha.-jje  ,  da  l'emploi  ,  de 
la  fonction  q.l'il  e.Xirçûit.  Deporre  ,  rimuo- 
vere ,  d'uh  intp'.c^o. 

DEi  1 ITUTIUN  ,  s.  f.  Déposition  ,  priva- 
lion  d'une  charge.  V.  Déposition. 

•  DLjIKIER  ,  s.  ni.  Vieux  mot.  Che- 
val de  main  ,  de  bataille.  11  est  oppose  à 
Palefroi ,  qui  étoiî  u;i  cheval  de  cérémonie. 
Destrieri. 

DESTRUCTEUR,  s.  m.  Celui  qui  détruit. 
11  se  dit  au  propre  et  au  tig.  Distruttore  ; 
Jistrue^itore  ;  estermi'latore  ;  desolatore  ;  dis' 
facitore. 

DESTRUCTIF,  ivE,  adf.  Qui  cause  la 
destruction,  qui  tietiuit.  Distruttiva ,  dts- 
truente  ;  cA-  distrugi^e  ,  disjà. 

DE:jrRJCT10.'^  ,  s.  f.  Ruine  totale. 
Distruzione  ;  rovina  ;  abbattimento  i  disf.ici- 
mento  ;  distr:t£!;imcnto  ;  desolazione  ;  dcvas- 
tam:nto  ;  estirpazione  ;  s *a:,to  ^  estennimo  j 
dissipamento  ;  disercamento.  11  se  dit  au  pto- 
pte  et  au  He;. 

DEbUDÀTlON.  s.  f.  T  Je  Méd.  On  le 
di;  des  petits  boutons  ,  comme  de  grjins  de 
millet ,  qui  e.xulcerent  et  excorient  la  peau. 
Pru\la  ;    riscaldamento. 

DÉSUÉTUDE  ,  s.  f.  II  se  dit  des  Loix  . 
des  Réijlemens  ,  etc.  qui  sont  en  quelt^ue 
manière  a.'ié.iuis  par  le  non-usage.  Disuso', 
itss:ie:u.'.me.  loniber  en  désuétude.  Andar 
in  disuso. 

DEiUNI,   lE,  part.  V.  le  verbe. 

DESUNION  ,  s.  t.  Uémemb-emer.t ,  dis- 
jonction ,  separ.ition  de  de-;x  choses  qui 
ctcient  unies  ensemble.  Separazione  i  scoi, 
Ui^amento  ;    dis^lu^nimentj   j      di^giunlione. 

—  _  .Vlésintelli^ence  ,  division  ,  discorde. 
Disunione  ;  discordia  ;  divisione  ',  dissen- 
sione. 

DESUNIR  ,  V.  a.  Disjoindre  ,   séparer  ce 

5[ui  étoit  uni.  DÎsgiitgnere  ;  d' sseparare  ;  scoi- 
esare   ;    sc^mpa^riare  ;    disunire  ;     staccare. 

—  fig.  Romjjre  la  bonne  intelligence  ,  l'u- 
nion qui  est  entre  des  personnes.  V.  Brouil- 
ler. , 

DETACHE,  ÉE  ,  part.V.  le  verbe.  -  T. 
de  Fortil.  Pî.ce,  détachées,  sont  celles  qui 
ne  tiennent  point  au  corps  de  la  place.  Opere 
tsieriori ,  o  distaccate. 

DEi'ACHEMENr  ,  s.  m.  Désasement 
d'une  paj^iun  ,  d'une  opinion  ,  d'un  senti- 
ment,  de  tout  ce  oui  peut  trop  attaciter 
1  esprit  et  le  cœur.  Distacco  ;  dinaccamciio  ; 
alienaz'ine  ;   alicnamento.    V.   Dégasement. 

—  T.  de  Guerre.  L'action  par  laquelle  on 
dét.iche  des  gens  de  guerre  ,  que  l'on  tire 
d  un  plus  i;rand  corps  ,  pour  quelque  des- 
seui.  Distaccamento  di  truppe,  —  Les  hom- 
mes détachés  d'un  plus  grand  corps.  Distac- 


D    É    T 

lieu  oiï  elle  était  attachée  ,  défoirs,  d^îer, 
òtdccarij  distaccare  j  spiccare  ;  sciom-y  sU' 
sari,  ûeracher  un  chien  ,  détacher  un  fruit 
d'un  arbre,  -  réparer,  déjoiiirire.  dcinemhrer. 
Diitjccjrg  i  separare  ;  sbrandellar:  ;  dis^iu- 
gncs.  Dct.îcher  une  terme  du  nouveau  bùi 
ii\\ne  terre.  Il  se  dit  aus>i ,  dans  le  même 
seo)  ,  des  solducs  q^ie  l'on  tire  d.i  gros  des 
troupci  ,  p^/ur  quelque  dessein.  —  lis*  Dég.i- 
gcr  de  que!q::e  attacliement.  Dist2cciire  ;  ri- 
muovere ;  smuovere  ;    al'jntanr.rc  j  sc<^stizre. 

-  T,  de  Peint  Donner  de  la  ror.deur  aux 
obi^;ts  d'an  tableau  ,  et  en  faire  ap;-.ercevoir 
les  conrours.  Distaccin  i  far  risa '.car^  ;  far 
t^ndc^Siare.  -  Oter  une  toche  de  dessus  quel- 
que ciio.e.  Cavar  le  mach.L;  n:ttiire.  £n  ce 
seni,  l'Académie  ne  l'a  p.iï  adopîc.  —  v.  r. 
Se  dL-lier»  se  défaire.  Distjccjrsi  ;  sc'torsi  ; 
disnodarti  ,  ec.  —  S-i  déb  ;rrasser  ,  qa  ttcr 
les  choses  q. li  attacheiit.  D's'uccMsi  i  scus- 
tarsij  ec.  be  détacher  du  monde,  du  jeu, 
etc.  , 

pÉTACHEUR,  s. m.  T.pcuusia,  V.  Dé- 
grdiiicur. 

Dn.  f  AIL ,  s.  ra.  T.  de  Comm.  Vendre  en 
détail ,  c'oit  vendre  par  p.irties,  débiter  par 
le  rcenu.  _V.  Détailler.  -  En  jiarlant  d'arta- 
res  ,  de  récits  ,  etc.  to  it  ce  qu'il  y  a  de 
circonstances  et  de  ti.iracitUritcs  d-^iis  l\iff.Kre 
don;  il  eit  queiîtun.  fartici/Uîntà  i  circu- 
scanre  ,  racconio  o  narra-'Jont  esat:u  ,  t'.-i.'^- 
srani'jca.  ~  T,  di  fortlj.  Cest  le  jév.5  e' 
dénombrement  exact  des  m.itériau.'C  et  fdçji. 
des  Ouvriers.  Oans  un  toisé  ,  c'e.t  au»-;- 
spécitier  les  mesures  ,  leurs  prod^iits  ,  et 
fuire  l'estnnati'.'n  des  ouvr.Tges  projettes. 
Statu  fiino.  -  En  détail  ,  adv.  ?dr  le  menu. 
Al  m-iiito  ;  a  rkagliû  l  spartuanunte. 

DE  FAILLE' ,  ee  ,  part.  V.  le  verbe. 

DiL  TAILLER  ,  v.  a.  Cou.K-r  en  pièces. 
Smi/iiii-^are  \  spellare  ;  tagliar  a  pt;ii.  II  est 
dit  principalement  de  <^ert.iines  choses  qu'on 
part;ige  par  petites  portions  ,  et  qu'on  dn 
tnbae  par  le  in;înu.  Vendere  ai  minuto  ,  a  r, 
ta^iîo.  —  Détailler  une  affaire  ;  la  raconter 
la  débiter  avec  toutes  ses  circonstances,  tir- 
cjstan\iar  bene  i  raccontare  \  narrare  pai'tita- 
mérite ,  circostanyatamente. 

DETAlLLe-UR,  s.  m.  T.  de  Comm. 
Mar^h.nnd  qui  vend  en  détail.  11  est  opposé 
à  .Marclidod  grotiier.  Coin  che  rende  ai  ml- 
niitu  ,  a  ritagiiUi  ritas^lator:..  Ce  mot  ne  se 
dit  eu  Italien  ,  que  de  celui  qui  vend  les 
étoffes  en  déc:nl. 

DITALE,  ÉE  .part.  V.  le  verbe. 

DETALER  ,  v.  a.  Oter,  resserrer  ï.i  mar- 
chôndije  qu'on  avoii  étalée.  11  se  met  aussi 
abiolument.  Sparare  ;  chiuder  bottc^j,  -  tt^. 
et  pop.  Se  retirer  de  quelq.ie  endroit  promp- 
ptement  et  malgré  soi,  et  alori  j]  est  neu- 
tre. Andar  vta  ;  partirsi  ;  ritirarsi  ;  batter- 
sela. 

DETAL.INGUER,  v.  n.  T.deMir.Oter 
ie  c:ible  d'une  imcre-  Scîoslier  il  canapo  dell* 
a/icorali  dlsorme^slare  la  ^omuna . 

DiiTAFER  ,  V.  a,  i.  d'artill.  Déraper 
un  canon  ;  le  déboucher  pour  le  tirer. /.-■l'jr 
/  taipo   def  cannone. 

tiZ  i  EiXDKE ,  v.  a.  Oter  la  teinture  ,  faire 
îPrdre  la  C^::lcur.  Strgnere  ;  scolorare  ;  diS' 
'of orare  i  torre  ^  c  ftir  perdere  il  calore  ;  sco- 
'or:re.  —  v.  r.  L'ne  couleur  qui  se  déreint 
liscment;  qui  ne  se  dé  emt  point.  Svanire  ; 

"d^/Ì^EINt',  iVrE  ,  part 
DETELE,  ÉE  ,  p.ir:.  V' 
DliFE^ER 


D   É 


étoient  attelés, 
bètei    qu'on  attelé 
dal  carr 


'.  verbe. 

erbe. 

Dét.icher  dos  chevaux 

Il   se    dit  de  toiues  les 

Levare  l    cavalli    dalla 

)  i    distaccarli  i    dis^inij- 


DÉTENDRE,  v.  a.  Rel.icher  ce  q\i  étoit 
ter.d.i.  Allentare;  rilastax;  sciorre.  Déten- 
dre une  corde  ,  un  arc  ,  un  re>sort.  —  Uter 
les  choses  qui  sont  tendues.  Torre  ;  distac- 
care; piega  e;  sparare.  Détendre  une  tapis- 
strie,  un  lit,  une  tente  ,  eie.  -  Il  jj  dit 
it  en   pari  nt  d!.s  t.ipis,eries  et  des 


T  Z4Î 

re  gVi  arredi  ,  t,tppen:rie  ,  tte.  Soit  en  par- 
lant des  tentes  et  des  pavil'ons  qu'on  dé- 
tend ,  qujnd  une  année  décampe.  Levare  ; 
spUitar  le  tende. 

DETEND  J  ,  UE ,  part.  V.  le  verbe. 

DLTE.MR  ,  V.  a.  Retenir  injustement  , 
retenir  ce  qui  n'est  pss  à  soi.  Il  n'a  guère 
d'usage  qu'en  ces  sortts  de  i»lirases  :  Dé- 
teiiir  le  bien  d'auttui  ,  détenir  quelqu'un  en 
prison.  Ritenere  ;  desterete  il  bene  altrui  ; 
ditznere;  tener  prigione  ;  ritenere  in  giust'xìa, 

DLfE.lVTE  ,  .s.  f.  Petite  ptèce  de  fer  ou 
d'acier,  qui  sert  à  fa're  lâcher  le  resiort  d'une 
arme  a  leu.  Grilletto.  -  L'ictiun  que  fait 
cette  sorte  de  ressort  ,  qu-.nd  il  vi-.-nt  à  se 
déttijdre.  Scatto;  lo  scattare  ,  scoccare. 

DE  fENTEUR ,  TSICE  ,  s.  m.  et  f.  T.  de 
Prat.  Colui,  celle  qui  tient,  qui  possède  un 
héritage.  Detentore  ;  possessore  ;  posseditore  ; 

DErENFION,  s.  f.  L'état  d'une  chose, 
diarie  personne  arrêtée  et  saisie  p.r  justice. 
Détention  d'un  prisonnier.  Cattività  ;  yri,* 
ii.'nia  i  detenzione.  -  Détention  d'un  bien. 
intenzione.  -  Détention  injuste.  Possessio- 
ne,  ritenzione  ingiusta  de'  beni  altrui. 

DETENU,  UE,  pirt.  Il  se  dit  d'un  hom- 
me oii  arrè'e  en  prison  ,  ou  m. Jade  au  lit. 
Ditenuto  ;  imprigionato  ;  prigione;  inchio- 
dato  in  un  letto  ;  Injermo  in  letto- 

DETERGER  ,  y.  a.  T.  de  Méd.  Nettoyer, 
i.nj.orter  ce  qui  étoit  adhérent.  Pur  a^e  ;  de- 
terge e  ;,  nettare  ;  inond,ire  ;  lavare  ;  fo-bire, 

D£  1  ERIORATION  ,  s.  f.  L'action  par 
■'3 -ii-'le  on  détériore  quelque  chose  ,  et 
ré:at  de  ia  chose  déiériorée.  Deterioramen- 
to :  ^e-:  •  vamento  ;  disvalore. 

D2  l'EUlOBER  ,  v.  a.  Dégrader  ,  gâter , 
rendre  pire.  U  ne  se  dit  giiire  qu'en  terme 
de  Palais,  en  en  piirlant  d'affaires.  iJ«£.'io- 
rare  ."  pz^^iorare;  ridurre  in  cattivo  stato. 

DE  FEtv.MINATIF  ,  1V£,  adj.  Terme  de 
Gramm.  Ce  qui  détermine  la  signification 
d'un.  mot.  PeteiminatUo  ;  che  determina. 

DETERMINATION  ,  s.  f.  La  résolution 
qu'on  prend  ,  .lurès  avoir  bjlancé  entre  deux 
partis.  Determinaz'vne  ;  risolu-iione  ;  delibe- 
rayon:.  —  T.  de  Philos.  T'action  par  La- 
quelle une  chose  également  capable  de  plu- 
sieurs qa<ilité5  ,  esc  déterminée  à  recevoir 
l'une  plutôt  que  l'autre.  Det-ermin.tzione. 

DÉTERMINÉ  ,  s.  m.  Un  homme  mé- 
chant ,  emporté  et  c.i|)ahle  de  tout  faire. 
Uomo  scellerato  .  fa- ihondo. 

DETEtóllNE',  ÉE  .  patt.  et  adj.  H.irdi  , 
courap^eux,  et  qu'aucun  péril  n'eiVraie.  .4r.ï/- 
to  ;  rTso'.iito  ;  temerario  ;  corraegioso  ;  animo- 
so ;  impavido;  arriscfiia  Ite  ;  valoroso.  —  On 
dit  d'un  homme  tiui  aime  extrêmement  la 
chasse,  le  jcuou  la  tuble  ,  et  qui  s'y  ..ban- 
donne  sans  ménagement ,  avec  fureur  ,  cfue 
c'est  un  chasseur  déterminé  ,  im  joueur,  un 
buveur  déterminé.  Dedita  ;  abbandonato  ; 
tutto  inteso ,  bevitore  ,  ^uocatore  ,  ctcciatorc 
di  projestione.  —  On  dit  aussi  des  choses  , 
action  déterminée  ;  un  air  déterminé.  Anione 
ardita  ;  in  semblante  da  risoluto  ,  da  animo- 
so. T.  de  Muhem.  On  appelle  problème  dé- 
terminé, celui  qui  n'a  qu'un  certain  nombre 
de  5outii)n>  pc^s.ib'e-;.  Zïjr.Tm//ïjro. 

DETE.-lMINE.MENr,  adv.  Résolument, 
absolument.  Assolutaniitite  ;  risoluta.nente  j 
ferinamente  ;  c;<!t-i.'ifc:ntj.'ite.  -  expressément 
précisément.  Deteruunatamente  ;  specijica* 
mente.  Parler  d'une  cito-.e  déte-minémer.t. 
-  Courageusement  ,  h.'rdi.-nent.  A'Mta.nen- 
te  ;  corrngj'O^.immte  ;  animozamen'z. 

DEPER.vllNErt  .  v.  Décider  en  mirlcre 
de  Doctrine  ,  de  J.irisprudence  ,  de  Gou- 
vernement. Determinale  ;  d.cldere  ;  p-escri- 
vcre;  stabilire;  d;cretare;oriinare.-  déioudre, 
formerune  résolution  ,  prendre  une  résolu- 
tion.  iJ/Wr^re  ;  determinare  \  conchtuder.  yde- 
stahi'ire  ;  deliberare.   —    F.iire  rc- 


D£fACiî£R,  V.  a.  Oter  une  chose  du  I  chambres  qu'un  détend  ;  5i'"irii«  ;  distacca-    ime  cwrtiUie    qualité  , 


f.iire  prendre  une  réiolutKm. 
e'e  ;  far  d  terminare  ;  far  f-.rû 
one.  ,  un  pr  ponimento  ;  muov:- 
-  T.  de  l'hilosojhie.  Donner 
<:e[[aine  U<i<:a 


144  D     É     T 

■«J'ètre.à  ce  qui  de  soi-même  n'a  pas  plutôt 
celle-là  qu'un  autre.  Dcccnnin^n  j  Jissare  j 
muovere  ;  dirigere.  —  dérerminer  un  mot  a 
un  sens,  à  une  slgnificaticn  ,  c'est  l'etniilo- 
yer  précisément  dans  une  telle  sigmhcation. 
Assegnare  ;  determinare  ;  stabilire  ;  jissare. 

DEI  ER.<É  .  ÉE  .  part.  V.  le  verbe.  - 
Subst.  Il  a  le  visage  d'un  déterré  ;  il  est  si 
pâle  et  si  défiit  ,  qu'il  semble  avoir  été 
enterré.  Pallido  e  tmorto  in  viso  com' uom 
uscito  della  SCI  altura  ;  pare  un  moriQ  dissvt- 
lerraro.  „  , 

DÉTERRER  .  v.  a.  Exhumsr  ,  retirer 
un  corps  de  la  sépulture.  Dissotterrare  _; 
dis-.fftilire  ;  cavar  de!  sepolcro.  -  tìg.  De 
couvrir  une  chose  qui  est  c.cliée  ,  ou  une 
personne  qui  ne  veut  pas  être  connue,  óco- 

^^DETUÌsif' ,  IVE  .  adi,  T.  de  Méd.  Qui 
nettoie,  quiputihe.  Astersivo;  detergente. 

DETFSTABLE,  aàj.  de  t.  r.  Exécr..ble, 
qui  d  j:t  être  détesté.  Detestabile  ;  abbunn- 
nevole  ;  esecrabile  ;  esecrando.  Tout  ce  qui 
est  très-mauviiis  dans  son  Renre.  Detestabi- 
le 


É    T 


'  bÉTEsfABLEMt-NT 


'.  Ecrire  ou  cha 


,r;  bic 


aiho- 


DE TESTATKIN  ,  s.  f.  Action  ou  parO' 
les  ,    par   lesquelles    on   témoiçne   qu'on 
quelque    cbose   en    horreur.  Dctest 
abb^mina\ione  ;  orrore  ;  esecrazione 
minio,  ,  _,    ,  , 

Dft TESTE  ,  EE  ,  p.irt.  V.  le  verbe. 
DÉTESri-.R  ,  v.  a.  Avoir  en  horreur. 
Det7stare;  al'bominari  ;  ahborr'ire  ;  esecrar.; 
aver  in  orrore  ,  in  abbominaiione.  Détester 
ses  péchés.  -  On  dit  prov.  Détester  savio, 
pour  dire,  maudire  les  malheurs  de  sn  vie. 
Maledire  ;  esecrare  ;  lagnarsi  con  amare-,ia  di 
parole.  -  Vn  homme  ne  fait  que  lurer  et 
détester ,  pour  dire  qu'il  ne  fait  que  blas- 
phémer. Alors  il  est  neutre.  Uesteim-tare. 

DETICNONEil  ,  V.  j.  Irév.  Kich.  Arra- 
cher la  coiffure  ,  décoiirer.  Torre  la  cujjia  ; 
tcafigliar:.  ,,   ,  , 

DE  1  !  RE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe.  . 
DETIRER  ,  v.  a.  Etendre  ,  en  tirant. 
Stirare  ;  distendere  ;  stendere  ;  render  liscio  , 
usuale  ,  unito.  Détirc-r  du  linge  ,  du  rub.  n. 
DEÏbER,  V.  a.  Lever  les  tisons  du  feu  , 
les  é'oianer  l'un  de  l'autre  et  les  séparer  , 
afin  qu'ils  ne  btùitiit  plus.  7Î!'mvo«« ,  scos- 
tare I  tinoni  dal  fuoco  acciò  non  ardano. 

DETONATION,  s.  t.  T.  de  Chym.  In- 
flammation violente  et  subite  avec  bruit  et 
f:T.^.\oiiot\.  Detonatone.  -  l.n  Terme  de  Mus. 
L'action  de  détoner  ou  de  sortir  du  ton.  Lo 
nuotare  :  l'uscir  di  tuono. 
Dì.TO.N'E' .  UE  ,  p.-rt.  V.  le  verbe. 
DETONER  ,  V.  n.  .Sertir  du  ton  qu'on 
doit  gaider  ,  pour  ch.intcr.  S  tuonare  i  uscir 
dil  tuono.  -  Les  choses  qui  dctopent,  sont 
celles  qui  ne  sont  pas  dans  le  goût  général 
d'un  ouvrage.  Esser  dissonante  ;  fcco  conja- 
cerale.  -  Détoner  et  fulminer.  'l'errne  de 
Chyrr.le.  Causer  la  détonation.  Purgar  i  mi- 
nerali nel  crogiuolo  ,  Jarell  infiammare  con 
istreri'o.  ~,,.  ,, 

DETORDRE,  v.  a.  Déplier  ,  ou  detor- 
tiller  une  chose  tctdue.  Sioreare;  sviluppa- 
re i  svolgere  ;  svoltare.  Détordre  du  ling.;  , 
une  corde,  etc.  -  Se  détordre  le  pied,  le 
bras  ,  '.e  faire  du  in.-il  au  pied  ,  au  bras  , 
par  une  cxtcnî/on  violente  de  quelque  nerf , 
ou  de  quelque  nv.ucle.  Slogarsi;  dislosarsi  ; 
ttorcersi  un  piede  ,  un  br.tccio. 

DÉTOROUER  ,  v.  a.  Détourner.  De- 
torquer  un  p.iSs.ige  ;  donner  un  sens  différent 
elii  naturel,  et  une  explication  forcée,  pour 
s'en  servir  à  favoriser  ,  à  établir  son  opi- 
nion, îoic.^re, tirarle  scrllture,  stravolger  Icro 
il  sensu  ;  '.nterpretarle  ,  esporle  a  suo  modo  , 
m  liùosatrnnte.  ,,    . 

DtTOR'i  ,   ORSE,    part.  V.  le  verbe. 
DÉTORSE  ,   s.  f.   T.  de  Chir.  V.    in- 

**Pf'TORTir.I.V':  ,    ÉF.  ,  part.  V.  le  verbe. 
PETORTILLER  ,   r.  a.  Défaire  ce  qu, 


étoit  toltine  ,  le  remettre  dans  le  premier 
état  ,ijù  il  c'oit.  .'ttoreere  ;  svolgere. 

DE  rOU  i'E' ,  EE  ,  part.  V .  le  verbe. 

DtrOUl'Ell  ,  v.  a.  Déboucher,  ôter  le 
bouciion  d'étoupes  dont  un  vjisseiiu  étoit 
b.>uché.  St:trare. 

ULfOUWLLONNE  ,   ée  ,    part.  V.Ie 

Di'TOUl'iLLONNER  ,  v.  a.  Oter  les 
toupillons  d'iiii  or.'ilger.  D!brusc.ire  ;  hruscare; 
potare,    tagliar  il  s.:ccanie  degii  aranci. 

DE'  rO  J.x  ,  s.  m.  òinuosité.  Giro  ;  circuito; 
sln..os'ra  ;  g'ratolta  ;  andirivieni;  rigiro.  La 
rivicr.;  f..it  un  «rand  détour.  -  Un  e.idroit 
qui  v.i  en  tournant.  Ciri  e  rigiri;  vivt'ole  ;  pic- 
gat.ira.  Le  détour  d'une  rue  ,  le  dçrours  des 
muntagii-s.  —  0\m  chemin  qui  éloigne  du 
drjit  c'hvmin  Circuito.-  lig.  Circuit  de  pa- 
roles. Giro  dì  parole;  digression:  i  ambage; 
andirn  ieni  ;  avvolgimento  di  parole  ;  ciunne- 
ria.  C'est  fuir  la  ditficulté  ,  que  de  prendre  ce 
détour.  —  l^rétexte bien  peusincère,  adresse, 
s.ibtilité  pour  venir  a  bout  de  quelque  desseiji. 
liigiro  ;  Jin-jione  ;  scusa  ;  pretesto  ;  sutierfugìo; 
machin.i\ior.e.    Je  connois  ses  tours  et  dé- 

"uÈ'TOURNE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe.  7 
On  di', des  rue, détournées,  des  chemins  dé- 
tournés ,  pour  dire ,  de  petites  rues  fort 
peu  Iréquentées ,  des  chemins  éanéi. Strade 
poco  frequentate  ,  discoste  ,  rimate.^  —  tìg.  Un 
homme  iirem.  des  chemins  détournés,  lorsqu'il 
se  c.jaduit  avec  finesse.  Ki'i  storte,  oili^ue, 
—  On  ai'peîlclouanste  détournée,  une  louante 
déhc.te  et  line  ,  qui  ne  s'adresse  pas  direLte- 
mcnt  àl,:  personne  qu'on  a  intention  de  louer. 
Ljde  ingegnosa,  fatta  spiritosamente. 

DL'TOURNER,  v.  a.  Eloigner,  écarter, 
tourner  ailleurs.  Rivoltare  iiravviare;  frastor- 
nare ;  allontanare  ;  dismagare  ;  volgere  al- 
troae.  -  Soustraire  frauduleusement.  Himuo- 
veic;  iavo'are;  nascondere fraudu'entemente. 
"  Diitrairede  quelque  occupation  ,  éloigner  , 
d;ssu;;di.r.  Distrarre  ;  dissuadere  ;  distornare  ; 
scostare;  distorte;  frastornare;  scons'gliare. 
Cela  m'a  détourné  de  ihcs  études.  —  T.  de 
Chasse.  Rtm.irquer  l'endroit  cu  est  wk 
bête  à  la  reposée  ,  et  en  in.Tquer  l'enceinte 
pour  la  coiirre  en;uite  ,  la  chasser.  Joimare 
Infera.  -  v.  n.  Quitter  le  droit  chemin.  Fu- 
gare a  destra  ,  0  a  sinistra  ;  lasciar  la  strada 
maestra  ,  la  slcadaùrilta.  -  fìg.  Détourner  les 
sens  d'un  pas'.agc  ,  d'une  loi  ,  d'un  mot ,  eie. 
V.  Détourner.  -  Se  détourner, v.  r.  S'écarter, 
quitter  à  dessein  ,  ou  p  r  hrz.ird  le  chemin 
ordin.'ive  ,  et  en  prendre  un  plus  lon;._  Ab- 
bandonare ;  lasc'are  ;  sviarsi  ;  sco^tars'.  On 
dit  aussi  se  détourner  de  son  travail.  Abhan- 
doiar  il  lavoro. 

DE'TRACTER,  v.  n.  Médire  avec  vio- 
lence ,  parler  ttès-m.'l  de  quel<|j'uii.  Mormo- 
rare; Uvarlafania;  dir  male;  mis  dire  ;  d.- 


D     E    T 

lravvi.ir.-i  ,  ce 

DE  1  REMl'E  ,  s.  f.  T.  de  Peint.  Co•.lleu^ 
délayée  avec  de  l'eau  et  de  la  gomme,  et  dont 
on  se  sert  pour  peindre.  Sguaino;  tem.era;. 
acquerello.  La  (letrT-npe  s'ctîace  aiscinent 
avec  de  l'eau.  -  Feindre  en  déirtmpe.  .^c;.ii- 
reilare;  toccar  i  dissegni  con  acquerelli,  pein- 
ture en  détrempe.  Pittura  a  s^ua^i^o  ,  a  tem~- 
pera  ^  all'  acquerella.  -  prov.  et  famil.  Un 
mariage  en  détrempe  ,  signifie  un  commerce 
criminel  sous  quelque  apparence  de  mariage, 
Alatrimonlo  fimo  ;   commei^io   illecito  sott*. 


i  quelqui 
fimo  ;  1 
le  api'ar:n-:e  d'  legitinio   mairinion'o. 

DErRENl'c'L',  e'e,  part.  V.  le  verbe. 

DiiTREMi'l.R,  V.  a.  D:-I.iyer  dons  quel- 
que h'i  leur.  Stemperare  ;  in'r  dire.  —  Dé- 
tremper de  l'acier;  c'est  lui  ò;er  sa  trempe., 
iei'^r  la  tempera  ;  far  perdir  la  tempera. 

DETREiViHEU!*.  de  viandes  salées  et  de- 
poisson,  s.  m.  T. de  Mar.  C'est  im  aide  de 
cu'sinier.q  li  prend  soin  d.'  mettre  les  viandes- 
salées  et  le  poisson  dans  une  b;,iile  ,  afin. 
qu'elles  se  d.^'rem'-ent  et  se  dess.jent.  L'a'iut». 
del  cuoco  incaricato   di  miiier  in  molle  ,  < 


dissalare   le 


ce  sens». 


DETtvESSE  ,  s.  f.  An.-toisse  ,  pein"  d'es- 
prit. Cordoglio  ;  fambasclamento  ;  affanno  \,  ■ 
erepaciiore  j  dog  la  ;  pena;  maLnconia.  Etre 
d  ns  une  grande  détitsse.  Essere  in  granii' 

UL'ÉlilMENT,  s.  m.  Dommage,  préju- 
dice. Oetrimenio;  danno  ;pr:ghi.i\io. 

DETRlTUiM,  s.  n.  f.  d'iiist  nat.  Mot 
emprunté  du  latin  pi.ii"-  exnriiner  d:s  amas 
de  coquilUges  ,  de  vé'^é  aui:  et  au'res  cjrps- 
redults   en  "petits    morccux.   Frantumi  ,  ». 

DErkOlT,  s.  m.  Br«  de  mer  eritre  deux, 
terres  peu  éloignées.  Stretto,  braccio  0  m.v^ 
n'cadi  marc,  -  Des  passages  serrés  cnTe  deux, 
montagnes.  5(re;ie;  imboccatura.  -  Etendue- 
de  pays  soumis  ;i  une  Jurisdictinn  temporelle- 
ou  spiritue'le.  Distretto  ;  riuiisd'pone.  Il  est- 
respecLc  d.ins  tout  son  difroit.  En  ce 
on  dit  plus  ordinairement  di> 

DETROMI^E',  e'e,  part.  'V.  le  verbe. 

DETROMPER  ,  v.  a.  Dé,.'bu;er  ,  tirdr 
d'erreur.  Disingannare  ;  sgannare;  tra'  d'cr^- 
rore  .,  d' inganno  ;  far  ricredere  ,  0  far  di  serf 
dente.  —  Se  détromper  ,  v.  r.  Sertir  d'erreur^ 
se  reconnoîtro.  Dislngainarsi  ;  sgannarsi^: 
ric'cd:r:'  ;  uscir  d*  inganno  ;  aprir  gli  oceht 

'"DETRONE',  ÉE,  p.-rt    V.  h  vcrbî. 

DETRONi.R.  V.  a.  Chasser,  déposséder 
du  Ttone,  ôter  la  puiss.-ince  souveraine.  }'•> 
var  del  treno  ;  deporre  un  Sovrano  ;  torgli  j>. 
staio  ;  eacciar'o  del  .ìo-.io  ,  de' suoi  stati. 

DETROUSSE,  ÉE  ,   p.irt.  V.  le  vcrbs.. 

—  Oji  die,  faire  visite  cn  robe  détroussée» 
pour  dire  ,  en  comnagnie.  Collo  strascicai, 
in  abito  da  cerimonia  ,  di  rispetto. 

DETROUSSER  ,  v.  a.  Détacher  ce  qui: 
étoit  troussé  ,  et  le  laisser  pendre  en-bss. 
Lasciar  andare  ;  abbassare.  -  V  se  dit  aussi  en. 
parlant  des  personnes  mêmes.  Les  Daines  se 
détroussent  jsour  entrer  d.ms  les  lieux  qui  de- 
mandent du  respect.  L:  Dame  lasciano  an- 
dar giù  lo  strascico,  —  fig.  Voler ,  en'ever  par 
violence  l'argent  et  les  bardes  de  quelqu'un. 
Rubare  ;  assassinare  ;  spogliare  alla  strada.  U 
Cit  du  style  familier. 

DETRUIRE  ,  V.  a.  Démolir  ,  ruiner, 
renverser  un  édifice.  Oistn.ggere;  .lemoiîre* 

—  fig.  Défaire  ,  ruiner  ,  perdre  ,  anéantir. 
Distruggere  ;  diffare  ;  annieni.ire  ;  guastare  ; 
rovinare  ;  dissipare  ;  mandar  a  male.  Le  mau- 
vais ordre  détruit  les  familles ,  e'e.  -  Dé- 
truire une  personne  dans  l'esprit  d'une  autre, 
c'est  la  décréditer  ,  f.iire  perdre  l'estime. 
Var  perder  il  credila  ,  la  .stima  pnsso  i/mlche 
persona  ;  screditare.  -  v.  r.  Au  propre  et 
au  heure. 

DETRUIT  ,  ITE  ,  part.  V.  le  verbe. 

DETTE,  s.  f.  Obligation  de  payer  quel-] 
qu'argent  .i  une  iiersonne.  Debito.      Dette 
.TCtive  ,  est  une  dette  qu'on  a  droit  d'ex'çer 
rie  <|ue!qu'un.  Vcbno  aitho  ;  credito.  -  Dette 


Dt.'TRACTt.UR  ,  s-  m.  Qui  détracte,  qui 
médit.  Maledico  ;  maldictnte  ;  sparlatore  ; 
morditore  ;  mormoratore  ;  calunniatore  ;  de- 
trattore ;  sussurrone. 

DE'LRACTION,  s.  f.  Médis,ince.  Al<i/.- 
dicenZT  ;  sparlante  .to;  mordacità;  detratto- 
ne; dfl'.imayone  ;  susst,ra\-one, 

DE'TIIAQUE',  ÉE,  p.irt.  'V. le  verbe. 

DE'TRAQUER  ,  v.  a.  Faire  perdre  à  un 
chev.il  ses  honnes  allures  ,  son  allure  or- 
diiiaite.    Rovinare ,    sconcertar   un   cavallo. 

—  En  par!  ut  d'une  machine,  d'une  montre, 
c'es»  la  dérégler  ,  la  gâter  ;  faire  cn  sorte 
cu'  Ile  n'jil'e  plus  comme  e'I:  doit  aller. 
Disordi.i'ire;  stemperare  ;  guastare;  scom- 
porre ;  alterare.  -  fig.  On  dit  qu'un  aliment 
détr.-que  l'estomac ,  pour  dire  ,  qu'il  dévoie 
l'estomac  ,  etl'empcchc  de  faire  ses  fonctions 
ord'n  lires. .?cync'^jri;i  stetnperare  lo  stomaco. 

-  Détourner  n'un  tr.iin  de  vie  rég'ée  ,  d'une 
occupation  louable.  Rimuovere  ;  allontanare, 
scostare  dalle  anioni  virtuose  o  lodevoli  ;  cor- 
lornpcre  ;  pervertire,  line  faut  qu'un  mauvais 
Peligieux  pour  détraquer  toute  une  Commu- 
nauté. —  .Se  détraquer  ,  V.  r.  11  se  dit  des  ma-    .,_.,.-.,..  ^  'i  -   /   j 

chines  et  des  personnes,  5com;'o<i/j  iWarxi;  I  passive  ,  cello  qu'on  est  ouliêe  de  pSTS'i 


D    É    T 

nchio';  ichi-o  i.j!%:vo.  —  Dettes  cri.i'-tîeç. 
Ca  qu'on  di^jt  5i;x  Oiivrieri  e;  à  d'autres 
geni  qui  ont  b;iou>  eie  leur  dû,  et  qui  crient 
quand  on  ne  les  p.iye  p3<  MirccJi  dcjli 
Ofcrzj i  debiti  vcr^a^nosi.  D^'te  vareuse  ,  celle 
qu'on  ne  peut  pjs  exijer.  OeUtofonno.  -  iij. 
et  fauni.  Avouer  l,i  dette,  confeiser  la  dette  j 
c'est  confeSier  qu'on  a  tort,  convenir  d'un 
fait  qu'on  vouloir  cacher.  Confessar  il  tono. 

—  fig.  Rlch.  Devoir  ,  ce  qu'on  étoit  obii;;é 
de  f„ire.  Dhito  ;  dovi.e. 

DKV'ALi-',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

DEVAL  ER  ,  V.  a.  Baisser,  faire  descendre 
quek|.:e  chose.  Disccniiiri  ;  fonar  iti,.  Dc- 
vc'erdj  vin  à  la  cave.  It  n'est  d'usaçe  q.;e 
parmi  le  peuple.  —  U  se  dit  de  la  personne 
qui  va  d'un  lieu  h.niiî  à  un  lieu  plus  bjs.  Saa- 
itr'.  ;  disccn.'.tt:  ;  calar:.  —  Quand  on  a  bien 
monté  ,  il_  faut  dévaler.  Oaanto  si  è  salito  , 
his^jna  discendere.  Dans'cette  acception ,  ij 
est  neurre.     , 

DF.VALISE,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

p£V.-iLbErl,  V.  a.  Voler,  dirob-er  à  quel- 
qu'un ses  bardes,  son  équipage.  Syaligiare; 
aitar:. 

Di-VANCÉ,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

U- VA.*JCEK ,  V.  a.  GaçH.;r  et  prendre  les 
devins ,  prévenir  quelqu'un ,  en  arrivant  avant 
hli.  Precidere  ;  precorrere  ;  andar:  avanti  ; 
tt'it-^eor-'-re  ;  prevenire  ;_  avaniar  alcuno  neUa 
Corsa.  jraIlo:5  vjus  voir  ,  mais  vous  m'avez 
dcv.incé.  —  Precèder  par  l'ordre  du  temps. 
A.-.Jar  i.inan-,l;  precedere.  —  Precèder  quant  au 
rang.  Aver  la  price.1en-{a.  —  On  le  di;  de  ceux 
qui  ont  vécu  avant  nous.  I nostri  piedeassori. 

—  h:;.  Surpasser,  avoir  l'avantage.  5i;fcn!r- j 
traniare  ;  sorpassare.  !l  devance  en  mérite 
touî  seî  compé'iteur». 

^  DEV'A.NCItR  ,  s.  m.  Prédécesseur,  qui  a 
été  avint  ua  autre  dans  une  chjrge.  Prcde- 
eesscre;  antecessore.  —  Au  pluriel,  il  se  prend 

Quelquefois  pour  Aieiuc  ,  Ancêtres.  Nostri 
itafiriori  ;  nostri  Antenati. 
D'iVAXClERt  ,  s.  f.  Celle  qui  en  a 
précédé  u.ne  autre  en  charge.  Colei  che  pre- 
cide ;  ck:  ha  preceduto  in  un  impiego  ,  uf- 
Jfìjo .  ec. 

_  DEV.^NT,  Préposition  locale.  Vis-à-vis, 
a  l'jp'.oiite  de  la  partie  antérieure  de  quel- 
que chose.  i?ir/ffïA't-rro  ;  innanzi;  in /accia; 
avanti  j  a  rimpeiio.  Mettez  cela  devant  le 
rei!.  -  Lorsqu'il  est  préposition  d'ordre  et  de 
rar.«,  il  est  oppoié  à  après.  Prima;  innanzi ^ 
davanti.  Il  a  le  p:s  devant  miA  ,  c'est  mon 
Ancien.—  Quelquefois  il  signifie ,  en  présence. 
Inn.'.n-^i;  di'tan^i  .,  davanti;  al  cospetto;  alla 
pres:^-;a.  Tel  nous  loue  en  devant,  oiii  nous 
Blà-ne  derrière.  —  On  iJit  qu'une  aff.ure  es: 
dev  nt  tels  ou  tels  Juçes,  pour  dire,  qu'elle 
a^éré  portée  k  leur  Tribunal.  Al  TrihunaU 
d^ui  tal  Giudice.  —  Qu'un  homme  est  devant 
Dieu ,   pour  dire  ,    qu'il  est  mort.   Morto. 

—  Ci  -  devant  ,  adverbe.  Précédemment. 
T.in:r.^t  ;  pcco  sopra  ;  piiì  sopra  ;   davanti. 

—  Devant  que  ,  conjonction  qui  n'est  plu; 
guère  en  usa^e.  Prima  the  ;  avanti  che;  d.:- 
yant--  che.  Au]oiirn'hui ,  on  dit  ,  Avant  que. 

i  —  Devant  est  ïussi  s.  m.  et  alors  il  signifie, 

La  partie  antérieure  d'une  chose,  d'une  per- 
.  sonne.  La  pane  anteriore  ;  il  dinanzi.  Sor 
'  le  devant.  Dinanzi.  Devant  d'au-el.  l'aliato. 
{  —  Mertre  une  chose  sens  devant  derrière, 

V.  Derrière.  —  Aller  ,  ou  envoyer  au  de- 
1  Yant  de  quilq.i'un  ,  c'est  al'er  ,  ou  envoyai 
;  à  la  reiic»nïre  de  qaelq.i'un.  Andare ,  o  m.xn- 
,  dar  all'  incontro.  —  fij.  Aller  au  devant  ; 
'.  prévenir  le  souhait  de  quelqu'un.  Prevenire 

U  desiderio  di  qiialcheduno.  —  Prendre  le 
'  ^e-ar.t  ;  prendre  le  pas,   marcher  devan'. 

Precorrere  ;  an'icorrere  ;  andar  innany.  -  fi^. 
'  Prévenir.  ,4!7f;.-;.: lire  i  preven're;  çreoceiipare. 

—  On  dît  au,si  ;  prendre  les  dev.^ns,  c,a:;ner 
les  dcvans  ,  couper  les  devans ,  tant  au  pro- 
pre nu'.'u  fisuré. 

DEVANTIER  ,  s.  m.  T-blîer  que  portent 
les  fe-n-Ties  de  basse  condition.  11  est  pop. 

DEy.ANflÉRE".  s!  f.  Sorte  de  Ions  tablier 
•u  de  lupe  fendue  par  deirière ,  que  les  fem- 


D    É     V 

Ricî  portent ,  quand  eW'^s  montent  à  cheval, 
'[Tiiho  dtçd  ,  jamb^  delà.   GonnelUi    afcita. 
duîo  ^  ad  uso  Hi  cava-'ca^e. 
Drlv'ANl'URE,  s.  t.  T.  dt  Bâtîmenc.  Le 

devd;u  d'im  siège  d'aisance,  d'ime  iiiatìiiej:re 
d'éc-irio.  //  dina-ìli  d' una  scss^tca  ,  d'una 

UiV  A^  TATION  .  s.  f.  Désolation  ,  ruine 
d'un  p.iys.  SacchirgUmcnto  i  guasto;  disir' 
tamifitu  ;  disotarmnto  ;  ruina  ;  d--Stru\ion£  ; 
di.solaiionà  i  dzvast.iiioac. 

DEv'ASiERj  V.  a.  Désoler  ,  ruiner  un 
pays,  le  rendre  inhabitôhle  pour  long-temps. 
Desolare -.f  devastare,  tilstrug^cn  ^  saci:!u-y.Qt.i' 
n  \  rovinati  \  guastare  ',  disc.t^trc  ì  dure  it 
guasto  \  porre  a  ruîja. 

DEVIÎLOI'PK*.  ÉE,  part.  V.  le  verbs. 

DEv'[lL^)Pì  t-E.  s.  f.  r.  de  Gsom.  C'est 
la  courhe  par  le  développement  de  laquelle 
on  peut  supposer  q.i*uiie  autre  courbe  es: 
forniée.  Evjluta  ;  sviluppata, 

U£  VELOPPEMEN  T,  s.  m.  Action  ou  effet 
de  dévelopfier.  11  i>'emp!ois  au  (.'fji.re  et  au 
tiguré.  Dissei^rio-,  svlUp i-^^amsnto  \  strlgaminto-^ 
sciosHmcnto.  —  1'.  de  Géora.  L'^ctoii  pcir  la- 
quelle on  développe  une  courbe.  Sviluppj  i 
cvuluy.om, 

DEVELOPPER .  v.  a.  Orer  l'enveloppe  de 
quelque  chose  ,  ou  déployer  une  chose  eave- 
ioppce.  Sviluppare  ;  sciosli^re  \  aprire  i  syot- 
gère  ;  dispiegare  ;  dittendere.  —  hg.  Débrouil- 
ler ,  éclaircir.  Sviluppare  ;  sciorre  ;  mccur 
In  cktato  ;  spiegare  i  dilucidare  \  .rischiarare  ; 
disnoda'z, 

DEVENIR,  V.  n.  Commencer  à  être  ce 
qu'on  n'étoit  pas.  £).»;;nî«;  ah-î/j  t  are  i  farsi; 
cangiarsi.  —  DevenT  à  rien  ,  c'es:  se  réduire 
à  rien,  s'évaporer.  Ridursi  a  nulla;  svani- 
re ;  diU^uarsi;  tornar  a  mente.  —  Pour  rair- 
quer  l'uicertirude  où  l'on  est  de  ce  qui  doit 
arriver  ,  de  la  choie  dont  on  parle  ,  on  dit  : 
Je  ne  sais  ce  que  tout  ceci  deviendra.  Io  non 
so  a  che  riuscirà  questa  cosa.  On  I2  dit  ausii 
presque  dans  le  même  sens  ,  en  diiférentes 

DEVEXTER,  v.  a.  T.  de  Mar,  Brasser 
les  voiles  au  vent  ,  pour  les  empC-chor  de 
porter.  Strign:r  U  vele,  piegarle  nljuan.'o  , 
volgerle  tn  guisa  che  H  vento  cessi  di  soj/ì.tr 

'  DEVER^ONDÈ;TéÊ,    adi-  Qui  mene 

publiquement  une  vie  libertine  sans  s'en  ci- 
cher.  Il  est  fam.  Sfacciato  ;  sfrontsTo  ;  im- 
pudente ;  sve'^jôgnato  ;  fruntoso  ;  an^a  freno 
di  v^.r^'ogna. 

DEVERGONDER  ,  se  Dévergonder  , 
V.  r.  Perdre  la  hunte  ,  mener  un?  vie  liber- 
tine. Perder  la  vergogna,  il  rossore  i  darsi 
alle  dissolutane. 

DEv  LRRO JiLLER  ,  v.  a.  Gr.  Voc.  et 
aut'cs.  Oterle  verrou.  Aprire  II  chiavistello ^ 

DEVERS,  Préposition  de  lieu.  Du  côté  de. 
Verso;  dalla  parte  di.  Il  est  devers  Toulous:. 
—  Avec  la  préposition  Pnr,  Ì1  sert  à  mirqucr 
possessiorv  ,  et  alors  il  n*a  guère  d'us.Tie 
qu'avec  les  pronoms  personnels.  Presso  di  se  ; 
appresso  ;  dal  canto  suo.  Retenir  des  papiers 
par  devers  soi.  —  T.  de  iVat.  Se  pourvoir  par 
devers  le  Jjgc  ;  se  pourvoir  à  son  Tribunal. 
Provvederti  avanti  il  Giudee. 

DEVERS,  ERSE,  ad"}.  Il  se  dît  en  terme 
d'Arts,  de  tout  corps  qui  n'est  pas  d'^i>Ìomh. 
Inclinato  ;  piegato  ;  chinato  ;  che  piega  ;  che 
noi  è  a pijìnbijyO  a  ptrpendlco'O.  Ce  mur  est 
devers.  -  T.  de  Charpene.  Marquer  le  bois 
suivant  son  devers  ,  c'est  la  gauche  d'une 
pièce   de  bois.  La  sinisera  del  legno. 

DEVERSES  ÉE,  pnrt.  V.  le  ve:be,  -  Du 
bois  déversé,  c*est  du  bois  qui  est  gauche. 
St..r:o  ;   cun/.uo. 

DEVERSER  ,  V.  n.  Pencher,  inrliaer. 
Sp'omhare  ;  pregire:  inclinare;  pender  ali* in^ 
UM  :  fi"-  corro  ;  non  essere  a  piombo. 

DEVERSOIR,  s.  m.  Lendroit  de  la  con- 
duite de  l'eau  d'un  mou'în,  où  Tcau  se  perd 
quand  il  y  en  a  trop.  Ritcîaj-i  irojo. 

DEVETIR,  V.  a.  (  Il  se  conjugue  comme 
vêtir.}  li  n'd  guère  d'uscige  qu'avec  le  prg- 


D     Ê     V 


Hf 


nom  pcrîor.n?!.  Se  déjTnir  d'habits.  S-restire; 
spugliare;  ailegserirsi'd'ah.ti  il  est  (Inn-t-reux 
do  se  revêtir  s;tôt.  -  Kich.  T.  de  Pr.it.  b; 
dessaisir,  se  dépouiller ._  Vendere;  sp.?ji:ar.û 
di  alcuna  cosa  ;  spror-rùtrscne  ;  trasferire  iri 
alimi  il  dom'uTo;  cedere. 

DEVEHS.EMENT.s.m.T.  de  Jurispr. 
Action  de  se  démettre  ,  de  se  dé.ijuiller  de 
son  bien.  Rin'-tn\La  ;  cessione  u  sp.-upria'json:! 

BEvkru',  UE ,  part.  V.  le  verbe. 

D£VIA;10N  ,  s.  f.  Détour,  action  par 
l.if|ue';le  un  corps  se  détourne  de  son  che- 
min.  Deviamento  ;  sviamento  ;  l'andar  giù  di 

^"  DÌfvru.AGE ,  s.  f.  T.  de  Mawtf.  L'action- 
de  deviHer.  In:annat-:ra. 

OF.VlDt' ,  £E  ,  psrt.  V.  le  verbì. 

DEVIDER  ,  V.  a.  Mettre  en  écheveau  le 
fil  qui  est  sur  le  lu.eau./nMJi-ars;  annasparti 
avvolgere  i/Jì'r.to  in  sul  na'ipa  per  fo-ma-ic 
la  matassa.  Dans  les  M.inuf.icr.  Itcannar:. 
-  Mettre  en  psloron  le  lil-  qui  est  en  éth-- 
vc.ui.  Dipanare;  ass'ómitolare  traendo  il  filo 
dalia  matassa. 

DEVlDEUil,  EUSE,  subst.  Celui-,  cele 
qui  d-jvide.  Coliti,  colei  ,  che  d'-pana  ,  che 
•inaspa.  Dans  les  M-anuf.  de  soie.  Incarina. 
tore ,  ed  Incantatora, 

DEVIDOIR  ,  s.  ni;.  Instrument  dont  on  sa 
sert  .1  dévider,  As:-ra  ;  mt-po  ;  eiilniolo  ; 
a'Col.tjj.  D.ins  les  iManhf.  de  soie.  Incan- 
natojo.  -  Hour  rijuet  kfiUt.  fHatojo.  —  Ki\ 
T.  ..'Hi't.  «.ir. 'Espèce  de  coquille  du  »?nre 
des  univ.ilve; ,  qû'ofl  nomme  aussi  Bistour- 
nte.ArcoUjo.   ■ 

DEUIL,  s.  m.  Affliction,  tri-tesse,  lontjHe- 
douleur.  D:/.,lo  ;  ifo/o«  j  dosHa  ;  tristr^-yi  ; 
disp'acere  ;  lutto  ;  pianto;  pìarjginiento  ;  ajjì:^- 
ùme.  -  Le;  marques  extérieures  du  deiiir. 
h-ttco  ;  hruno  ;  rjamagUa  ;  corruccio.  Prend'-é 
I?_deu;l.  Ahbrunarsi;  mettersi  a  brune.  -  l.n 
dépense  .qui  se  fsit  pour  prendre  le  deuil. 
Spefc  del  Lieto.  On  donne  une  somme  aux 
veuves  pour  leur  d"ui!.  —  Le,  parcns  qui- 
assistent  aux  funérailles  de  quelqu'un .  Co.' jro- 
che  assistono  ai  funerali  d'un  parente  ;  U 
comitiv.i  fiinehre.  Voir  passer  le  d?ii'l;  men°r 
le  deu-l.  -  Le  tem.-s  que  le  .deuil  dure,  il 
tempo  del  lutto  f  del  bruno.  On  a  abrégé  les: 
deuils. 

DE'ï'lN  ,  s.  m.  Celui  qui  fait  profession  de 
prédire  les  choses  à  venir,  et  de  découvrif- 
les  choses  caciiées.  Indovino;  divinatore, 

DEVINE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

DEVIN'EH,  V.  3,  Prédire,  découvrir  l'a- 
venir, et  p!uî  crdinairemenr ,  juger  par  voîe- 
de  c,qniect*ire.  Indovinare;  predire;  presagire^, 
immaj^tnarsi  ;  eon^^ict'urare  ;  invest'f-are  ;  in-^ 
tetprtt.ir:  ;  dicifcrare.  Deviner  ler  mi'heurs 
du-tcmps  ;  deviner  la  pensée  d'une  pers  -»n  le. 
.-  On  dit  prov.  devinez  le  reste  ,  pour  dire  , 
ju;;ez  du  resxc.  Fisurarevi ,  imasi'iattvi  ,  in^ 
dovirat^  il  resto  ;  conshietfu-atz  del  resto. 

DEVINERESSE,  s.  f.  Femme  qui  se  mòle 
de  préd  re  les  choses  à  venir ,  e*  de  découvric 
les  choses  c.?chéeî.  indovina;  d-vinatrice. 

DEVINEUit  ,  s.  m.  On  le  dit  fam.  pour 
dire  ,  Devin.  V- 

DEViRER  ,  T.  de  Mar.  te  cable  divire 
de  dessus,  le  cabest.-.n  ,  quand  le  e  ,ble  recule- 
par  quelque  accident  ,  au  lieu  d'avancer. 
Scorrere;  la  gomena  scorre. 

DEvT'-ì  ,  s.  m.  Propos,  discours,  entre- 
tien familier.  Crocchio  ;  chiacchierata  ;  cica^ 
lamfnto^^  ciarleria  ;  familiare  trattenimento. 
Il  est  vieux  et  bas.  —  Etat  ou  description 
par  le  menu  des  ouvrages  d'Architecture,  ds 
Mé.-:uiserie  ,  de  .M.-çonnerie  ,  eic.  et  de  la. 
dépense  qu'il  y  ^.rat  faire,  .^tato  ,  piano,  o 
lista  esatta  deil:  cose  di  -eseguirsi  ,  e  della 
spesa  c'-e  esse  ric'^'ej^ono. 

D£VI«AGE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

DEs'ISAGER,  V.  a.  Déligurer .  eàter  lè 
visage  en  é.tratisi'.ant.  Svisare  ;  dijhrmare  ; 
sg-affiar:  ;   sfigurare. 

DEVISE  ,  s.  f.  C'est  un  composé  de  figures 
et  de  paroles  ,  exiriman'-  d'une  manière  al- 
légorique et  cgurte,  quelque  pensée,  que!» 


M# 


D    É    V 


qui;  sentiment.  h;ifr:ia  ,  un:on  d'un  cor/a 
ii-uraio.,^  à  un  mucia.  L.i  ligure  refrésentée 
otii»  i-i  oeviic  ,  e»t  «pt-tiiOc  W  corps  de  \i 
olyne.  Ì.J  J^:iru  dtlL' imfrt.ta.  Las  pàrules 

t):iv  i>ih  ,  V.  n.  ^'entretenir  familière- 
men'..  J''"  "  ■■'"<. tc'iii'J  rJi'ii/njrc  ;  discorrere 
j  irriaiiMi-tt-  il  ti'  vieux.  Cnijcchieran. 

DEVOlfc..viïiNf  ,  s.  m.  fii.ix  de  vsntre. 
J)idri<.u  ;  diitrui;  t^scita;  liussu  di  ymcrc  ; 

"'SriVLE'.ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

D£.VOlLt.MtiNl  ,  i;  m.  A.:tion  i,i.r  la- 
ou-ne  i-n  dévuiie  et  découvre  ce  q.ii  etuit 
£.  ché  sous  des  voiles.  .Vv.'.am.-«(o,/u  .«■c.afi; 
t\r,i  a  .^io.  Le  dévoilement  des  My>'-res. 

DEVUl.tK,  V.  a.  Hausser  ,  relever  le 
voile  ù'niie  Kt^ibieuse. /l^^^r  '^  ''v^'n;,™ 
lever  une  RL..èi^uf  à^.  "='  Vff-y'"!-; 
nacarc;  ,ct<^tLlcr  d:i'  voti  una  Monaca.  -  hg. 
Découvrir  l'.e  chose  q.u  etoU  cachée     qui 

TcLr^rc  i  mu,:.J.s,arc.  On  ^  oevoUe  le 
'"ïjLVOI.I  ■  v.  a.  Etre  eng-igé  à  quelqiie 
îlg'r:%.u:chc\omma  di  danaro.  -  ttre  obh- 
Bé'a  quelque  clmse  par  la  Lo,  par  1.  coutu- 
me pur  rt,om>e>eté  ,  ou  par  U  bien,ean,.e. 
£f«/»*/-«..to.  »«-■  i<.nutç,;  dovere.  Un  his 
do"%e,pe'cta*son  pere.  ^"  "-"■"'; ^"  ;-,-;,: 
lieur  doit  tenir  sa  parole.  -  n  ic  ou  "-i^^\''» 
tates  que  les  uns  peuvent  av.-r  sur  i^s  au- 
tres Cedere  ;  dov-re  ;  essere  intcnore.  J.«.- 
rreyerocunU  nceatlvu.  Les  lU.d.rnes  ne 
Vlo.v^ut  rien  aux  Anciens.  ..on  lu  cedono, 
roTsono  •'.Ignori.  -  four  marquer  qu ,  y  a 
une  espUe  ae  iuslice  ,  de  raison,  qu  une 
chose  Joit.  Dover.;  esser  necessario  ijar  di 
mestiere  A  la  vie  quii  mene  ,  il  Oiit  être 
bien  riciie.  -  H  >e.<i't  iussi  de  tout  ce  qu, 
peut  arriver,  ou  qui  arrivera  intani, ni. ment. 
£ar  d'uopo;  bisognare;  convenire  ,  css.rn.- 
cessarlo  ;  far  di  mestiere  ;  rfun;rj.  lous  lei 
hommes  doivent  mourir.  -  Pr"^^;,^»  4"  ^^^ 
h;,mme  qui  do.t  b=-'^"""P  •  ,1^  ."^^  '  "^ '■^^ 
d'argent  qu'il  n'est  gros  ,  qu  ,1  doit  au  tiers 
et  au  qjarr.  Uomo  carico  d:  debiti-  , 

DEVUiR.  s.  in-  t-e  a  quoi  o.,  est  obl.çe 
psr  la  Loi,  par  la  coutume  ,  pjr  1  honneiete  . 
pn.r  la  bien.éance.  Dovere;  dóuo  ;  obbi^o ; 
uffinoiobbUsaiioneicaico.  -  On  appelle  au 
Collège:  Devc.r.le  thème,  la  ver„on  et  les 
autres  choses  q^^e  le  lèsent  donne  a  fa,re 
a  sa  cl.n^.e.  Il  tema  ,  e  i'  altre  cose  cae  un 
Maisiro  ordina  di  fart  ç.\  suoi  sco.ari.  -  ie 
mettre  en  devoir  de  taire  quelque  chose. 
Prepararsi;  anar^-ckiaril;  melensi  mutato 
il  ordine  di Jir  qualche  co^i.  -  Kanjcr  quel- 
qu'un a  son  devoir  .  c'est  !  obliper  a  taire  ce 
qu'il  doit,  iilettcr  al  dovere.  -  Derniers  de- 
voirs ;  les  honneurs  cunebres  qu  on  tait  aux 
entcriemcns.  6/.'u.'Hm''''i?'y-  -  Un  dit ,  par 
compliment ,  i'irai  vous  rtuCre  mes  de.oirs, 
pour  dire  ,  i'irai  vous  renure  visiie.  i>a:o  a 
%r  la  mia  obbhia-.,-on:.      ... 

DEVULK,  s.  t.  lerme  de  leii  do  cartes, 
qui  se  dit  lorsque  la  personne  qui  tait  |ouer, 
ne  f  it  aucune  levée.  Il  est  oppose  a  vole. 
FairJ  la  devolc.  i'erder  tutto.  _ 

UEVOI.U,  UE  ,  iitlj.  Acquis  ,  tchu  par 
ccrtiiins  droits  ■.e-.Biieiiriaux.i^ci'^/i'M.  -  On 
dit  au. si  en  ternies  rie  Palais ,  l^roces  dévolu 
à  la  Cour.  Causa  éevulnta  al  Sencto. 

DE'.  1>LU  ,  s.  m.  Ce  mot  na  d  u.age  qn  en 
cariant  d'un  tléi.étice  vacant  per  l'incapacité 
Ecc'é.iistiaue  de  celui  qui  en  est  en  piss-s- 
Sion  ■  et  on  dit ,  dans  cette  accej  tion ,  prcn- 
,lr-  un  dévolu  ,  obtenir  f.n  dévolu  ,  pour 
«lire,  prendre,  obtenir  en  Cour  de  Rome, 
les  provision,  du  Bénéhce  qu  on  preienri  eire 
am.i  vacnt.  Vn  devoluto.  Et  i^ter  un  ck- 
volu,  pour  dire,  faire  signilicf  la  provision 
obtenue.  -  On  dit  aussi  à  peu  près,  dans 
la  même  acception  ,  un  tié.ieiice  tombé  en 
dévolu     Devoluto.  . 

I  DE\0LUTA1RE,  ."it'i.  et  s.m.  Qui  a 
obtenu  uu  dévolu.  Colui  che  ottum  un  de- 
tvluw. 


D    È    W 

DEVOLUTIF,  ivE  ,  ad].  II  se  dit  prin- 
cipalement d'un  appel  qui  donne  la  connais- 
sance d'une  attaire  a  un  Juge  supérieur.  Di 
devoluto . 

DEVOLUTION,  s.  f.  Acquisition  d'un 
droit  dévolu-  Uevoluto. 

OEvOKAM  ,  A.NrE.ad).  Qui  dévore. 
D  Volante  ;  che  divora;  che  injoia.  -  tig.  On 
dit  ,  estoni. iC  nevorant  ,  appétit  dévoriiU  , 
flammes  dév\.raiites,  air  dévor.int.  òtemaco, 
appalto  ûivoianu  ;  j.anime  divoratrici  ,  che 
consumano;  aria  soline. 

UEl'tjRAliiUR,  s.  m.  T.  peu  usiti.  Qui 
dévore  ,  qui  manine  beaucoup  et  avec  aviaité. 
Ghiottone  ;  diluvione;  mangione.  —  hg.  Dé- 
vorateur  de  livres.  V.  iJévoreur. 

DEVOkt',  ìe,  part.  V.  le  verbe. 

DtV  UREH  ,  V.  a.  il  se  dit  au  propre  ,  des 
betes  t'érocej  qui  déciurcnt  leur  proie  avec 
les  dent>.  Divorare;  int^ojare.  :>Q  drt  aussi 
d  un  ciocodile  ,  d'un  brociiet.  -  On  dit  d'uu 
livnime  qui  niange  guii  uinnit  ,  avidemen*.  ; 
il  ne  muii^e  pas  ,  ,1  dévore,  l^on  mancia  , 
ma  divora  ;  et  u'uu  homme  pressé  d'une 
Violente  faim  ,  que  la  taim  le  dévore.  Ui- 
voiata  liai,  a  fame.  —  lig.  /'erdre  ,  ruiner, 
cunsLuner.  Consumare  ;  distru^'jere  ;  roviiare. 
Wn  leu  secret  ine  dévore.  Le  temps  dévore 
tout.  -  Uévorer  un  livre,  c'est  le  lire  promp- 
tement.  Divorar  i  ùon  ;  leg^t-rjU  con  fre- 
stLiia  ,  co/i  avidità.  —  Dévoier  de>  yt.ix  , 
c  est  tenir  les  yeux  hxement  .^.ttuchés  s.ir 
quelque  chose  qu'on  vouidroit  avoir  en  son 
pouvoir.  Divorar  co^ii  occhi;  desiderar  viva-, 
mente.  —  Dévorer  un  attrou: ,  c'est  cacher 
le  ressentiment.  Dissimiuar  un  a^ronto. 

DhVuKEU.-x  UE  LI.  ivEs  ,  s.  m.  Rick. 
Qui  lit  beaucoup  de  livres,  et  promptenitnt. 
Lfivorator  dl  hi^ri. 

Di.\  or  ,  0  TE  ,  s.  m.  et  f.  et  adj.  Pieux  , 
attaché  au  Servi.:c  de  Jieu.  Di  voto;  devoto. 
—  Ce  qui  e.\cite  a  dévotion.  Chant  dévot  ; 
lieu  tort  dévot.  Canto  divoto;  .uoi;o  che  spira 
divoi'oae.  —  Ironiquement  on  dit  un  dévot, 
les  dévots,  pour  Oire,  un  faux  dévot,  des 
hypocrites,  bacchettone  ;  chiesoiastro  ;  torci- 
collo ;  srajfiasanti  ;  ipocr'to.  —  On  dit  d'une 
femme  qui  est  sous  la  direciion  u'un  Ecclé- 
siastiq'.ie  ,  qu'elle  est  une  de  ses  dévocea, 
pour  «ire,  spiri'uellemeni  .rltectioniiée.  Ona 
sua  divota.  Lt  d'une  fausse  dévore,  òantessa. 

DEvOfEME.»!',  adv.  Avec  dévotion. 
Divotaraente;  con  divo\'one. 

DEV  O  liEUiLMEN  i  .Dites et  V.  Dévo- 
tement. 

Dt-S'OTir^UX ,  Et;sr. ,  Dites  et  V. Dévot. 

DEv\J  1  ÎO.\  ,  s.  f.  i'ic;é  ,  attachement  au 
service  de  Dieu.  Divoiione.  b<e  meure  dans 
la  dévotion.  Darsi  al.o  Sj'lrita  0  ail'anina. 
Etre  dans  la  dévoiion.  i.ar  sulla  sita  spiri- 
tuale. -  Etre  a  \.\  dév jtion  de  quelqu'un,  c';st 
être  .'i  son  entière  disposition.  Dtpemiere  dall' 
altrui  cenno  ,  dall'  altrui  volere  ;  esser  devolo 
a  qualchedimo.  -  On  dit  aussi,  l'ottrande  e,t 
a  dévoiion  ,  pour  dre  ,  a  volonté.  I^olon- 
taria  oiìeria  ;  per  mer  a  divozione. 

DEVOUE',  k'e,  part.  V.  le  vcibe.  - 
On  dit ,  qu'un  homme  c,t  entièrement  uévoué 
à  un  autre  ,  pour  dire  ,  qu'il  est  prêt  a  suivre 
ses  Volontés  en  toutes  choses.  Dato  ;  pronto 

DE'/'JUÎ'^MEN  r,'s.  m.  Abbandonnemen't 
entier  au/  volonté,  d'un  a. lire.  Divozione; 
ossequio  ;  rispettoso  ajje'.to  ;  osscrvanyi  ;  rive- 
renia.  -  Action  du  satrihe  de  sa  vie  pour 
le  salut  do  la  patrie,  avec  des  cérémonies 
pjriiculicres  et  dans  cert.i'ues  conjonctures. 
l^oto  ;  obiyla\ione  ;  conseera\:one  con  nialedl- 
lioni ,  esecra\iont  ,  ec.  .Sacrifiyo  della  pro- 
pria vita  a  salvamento  dit  ben  pubblico.  Le 
dévoutmcnt  de  Codrus ,  celui  de  Décius, 
sont  célèbres  dans  l'Histoire. 

UEVoUER',  V.  a.  Dédier  ,  consacrer  , 
donner  sans  léscrve.  Dedicare;  coasearare; 
aH.r're.  -  v.  r.  -ic  sacrifier  ,  se  consacrer  en- 
t'èvement.  Darsituttu;  consenrarsialservjila 
di  juakheduno  ;  dar  la  vita  ;  saerijìcarsi  per 
il  ben  pubblico. 

DEVOYE' ,  ÉE,  part.  V.  le  verbe.  -  T. 


D    I    A 

de  Maçonn.  Tuyau  dévoyé  ;  un  tuyau  de  che- 
minée ,  tjui  ,  après  avoir  m.onte  verticale- 
ment, se  détourne  de  sa  ligne  droite.  Obli" 
■ìlio  ;  piegato  ;  che  non  va  per  diritto,  —  s.  m. 
Il  se  uit  de  ceux  qui  ne  sont  pas  daas  la 
benne  voie  pour  le  salut  i  et  dans  certe  ac- 
cejit, on  on  <iit ,  ramener  les  dévoyés.  Ri- 
con.'urre  i  traviati. 

UEv  OYER  ,  V.  a.  Détourner  de  la  voie  , 
du  chemin.  Sviare;  trar  dl  via;  traviare; 
divnagare.  En  ce  sens  ,  il  vieillit.  —  Il  se 
dit  aussi  iiour  marquer  l'effet  ordinaire 
des  indigestions.  Cagionarla  diarrea  ^  la  sec- 
correrr.!. 

DEUTERONO.ME  ,  s.  m.  Nom  du  c'i;- 
quièmclivie  dti  [Vntateuque.  Deuteionomio. 

DEUX  ,  ad;.  Nombre  qui  suit  immédi..te- 
men'  l'unité  ,  et  la  do,.b'e.  Due.  -  11  est 
queluuefois  subit.  11  marque  la  col'cction  de 
deux  unités;  c'est  le  premier  des  nombres 
pairs,  et  le  second  des  caractères  de  l'.i:- 
thmétique.  Il  se  hgureain.i.  2.  Il  due.  -Lu 
deux,  i'n  due.  -"En  1  .  de  U'ason.  Deux  et 
lui  signifie,  deux  en  chef  et  un  en  po'iite. 
Due  e  uno.  —  Partager  en  deux  ,  c'est  sé- 
parer en  deux  parties.  Dividere  indue  pa-ti- 
—  Donner  des  deux,  c'est  appuyer  en  même 
tein,  les  deux  éperons.  Dar dtsproni;  spru-irr 
con/or-ja.  -  Au  Jeu  ,  on  dit  por'cr  ses  di  ux  , 
pour  dire  ,  jouer  seul  contre  deux.  Gi-.A-ir 
so'o  contro  due.  —  hg.  et  fam.  l'orter'  s-s 
deux;  exercer  deux  fonctiuns  dfféren:ei.  - 
Au  Tricrrac  ,  amtiier  un  double-deux  ,  c'.^st 
amener  un  doubler  de  deux.  Duino.  —  D^ix 
a  deux,  adv.  i^eux  ensemble.  A  coppia ,  .1 
duca  due.  —  A  deux  fois.  La  seconda  voit..  ; 

DE'JxitME,  ad).  Nombre  d'ordre.  Se- 
cond. Secon  lo.  1!  Cit  le  deuxième. 

DEUVÌEMi:.'V1I:N  r,  adv.  En  second  lieu. 
In  sec  nd '  l.ogo  ;seconda  riamentc- 

DEX  1  Ei<l  1  E' ,  s.  f.  Adresse.  Destrc;-^a; 
dest.rilà;  altitudine;  alle\\a.  —  fig.  On  le 
dit  de  l'adresse  de  l'esprit.  Accorte\\a -^  de' 

'  DLX'rRr.%^f-  M-nn  droite.  Destra^Ki^ii 
à  la  d-'Xtre  de  Dieu.  Il  ne  se  dit  qu'en  ces 
sortes  de  plira»es .  où  même  il  est  vieux.  .'>.■ 
dente  ,  o  ch:  sied:  alla  destra^  Dio.  -  T. 
de  Stason.  .Se  di:  d'im  bras ,  soit  nu  ,soit  g.rni 
d'un    fanon.   Kniccio. 

DEXTREMEM.adv.  Avec  dextérité.  II 
est  (an.  Co/l  ..'a<f;vjî.i  i  deliramente;  soit  i- 
mette  ;  int;ejnouïfnente  ;    in  ''nttriosam.nif- 

DEXr  IbORD,  TRIBORD.  ES  1  !- 
BORD,  Tii/S'nOiD.  s.  m.  T.  Je  /.i  ;  . 
C'est  le  côté  du  v.-.iise.iu  q.ii  est  a  ni.n 
droite  ce  celui  qui  ,  é:an:  à  la  poupe  ,  !  it 
face  vers  la  proue.  La  di.-itca  del  vasceìl.' . 
considerando  l'uomo  ai  poppa  voltato  e  a '-  " 
dardo  lap'ua.     , 

DtXTitOCHÈI'.E.s.  m.  T.  de  Bla.op. 
Le  bras  droit  ,  soif  nu  .  soit  habillé  ,  ou  g.  r.ni 
d'un   fanon.  Ilr.iccio  destro. 

DEY  .  s.  m.  Le  chci  du  ConverneiiK-n'  île 
Tui'ii,  Vassal  du  Grand- jeiRncur.   lllici. 

DI,  DIS,  1  .de  g'amm.  Par:icu'e  ou  pré- 
position insép.irable,  c'cit-à-dire  .  qui  ne 
fsitpoii'.t  un  mot  toute  seule  ,  mais  qui  eitm 
usa^e  dans  la  composition  d.iî  cert:.ins  m-.:.. 
Quelquefois  elle  .■u,gmente  la  siînilîcanon  1  u 
primitif,  comme  dil.i.cr  .  dissimuler  ,  di^Ku- 
dre  ,  m.-.is  plus  souvent  elle  signi.'ie  diviuj  1 . 
séparation  ,  distinction  ,  distraction  :  i  ar 
exemple,  iiaroitre  ,  disparoitre  ,  ijf.ice,  i^'>' 
Brace  ,  parité  ,  disparite.  Conpaiire  ;  .11'- 
pari-e  ;  srayt  ,  dis/rraria;  par'ti  ,  dispai  ■  .1- 

L>1A  ,  M  it  donile,  C!i..rrL-tiers  se  scrv.nt 
pour  faire  alUr  lanrs  cheveux  à  !>,auche,  c  r.\- 
me  ils  se  servent  du  m.ir  iLirhau  ,  pour  !.i 
faire  aller  à  droite.  A  sinistra;  dalla  p.i  : 
sinistra.  —  prov.  On  dit  d'un  homme  i  .!  i 
l'on  ne  sauroit  faire  entendre  raison,  q.i  il 
n'entend  fi  Dia  ni  à  Hurhau.  V. 

DlAlihTES,  s.  m.  Alal.idie ';ui  empoche 
de  retenir  son  urine    Diabete;  d-i'--tica 

DIAÎJtriQUE,  s.  m.  et  f.  T.  de  .U.7. 
Celui,  c'Ilc  qiiales  diabètes.  Diaiit.io. 
du  patisce  il  diabeUt 


D    I    A 


D    I    A 


DIABLE  ,  s.  m.  Démon ,  Esprit  malin  ,  ;  Ve  ;  mentir  en  Di,ible  ,  ou  cornine  tous  les 
inauv..rs  Aiipe.  Umvulo  i  Demonio;  Anicio  ,  D..,!iles  ;  il  \'a  battìi  comme  le  Uisbie  ,  en 
ribelli  ;  sfinio  injernaU.-'DrVit  -,  dans  tous  :  Didble  et  demi.  -  Dioble.  T.  d'Urnythul. 
les  artic'es  ujiv.-ni  et  dans  SCS  dérivés  »  est  du  òyn,  ài  Bout-de-petun.  Croto/a^o  ,  vulp 
jtylt  pjpii!  ire  ou  fira.lier.  -  On  dit  dV-n  ]  J.V  !jci-,i;j  Irdicr.j.  -  Diabie  de  mer.  Num 
jboir.ir.c   iji.';;ic-t,  qui  ro-ile  tonîovirs  d.  ns  <:a  1  q..'oi;  cljt.n' a  i  i  grande  touille  ou  M.icroul 


tète  qut'ru?  dc>st;u  ciin'rr..ir-.; 


!K)5  de 


autres ,  qu"  >\m.A  ■;  Hurt,  le  Oi.^We  le  bere;.-, 
cu  db  oluineut ,  le  Di.b'ele  berce.  Vom  Ir,- 
quieto  t  che  non  tmc'a  aliruiln  riyo^ùìj^stojo. 

—  prov-etti^.  hes  m^-nteurs  sont  les  enl^ns 
du  Diable.  I mentiun  107,0  figli  dj  m^vc'o. 

-  Une  chose  e>î  a!.ée  à  tous  les  D.bles, 
gupnd  0:1  rij  sitit  ce  q..'e!ie  est  dîver.ae.  Il 
î)ia.yl  l'ha  puirala  y:a.  -  D'un  mîch'nt 
hcn-.me  .*n  d;î;  J!  ne  craint  ni  Dieu  ni  Dî.ibî^.^ 
Vom  scclUi.^.to  che  ron  urne  ne  i}i<-  ,  ne  i  suol 

fastinhi.-  iirov.  et  fig.  Pour  dire.  q,ie  los 
jeun";  gens  on:  roii;our>  quelq.ie  chose  d'j- 
eré.  hle,  n.ijiqu'ilv  so'en;  L  ids,  on  dit ,  q.:e 
IcD,  b!ec..i-li  ittqiiaiidil  étoi-ieunc.  Cu- 
yjntjçj  ra/  r,-.V.-^j.  -  En  iKirhnr  de  quel- 
que sccidtn-  cl:   s, i-nr-nd.  de  quelque  jr  i-.d 

v:c.irmc  ,  01.  di.  iu-?  le  Di.-ble  c  t  aix  v=ches.  I  rij  ;  diavo'.eri  t  ;  Inc^nicmabitilà 
il  di.iyuh  vna  caccaeo  la   coda   -    Qu.md        D-AB^Esit,  s.  i.  Terme  d'injurequi  se 
il  nrt^ve  d:  grand-  m.i'heuri ,    on  à::,    les  j  dit  d'une  méc;^ante  femme,  ac.njtre.  ZJ/j- 


\^inre  dctt.i    d^*  Francesi  Diav 
dl  rién.  -  i>i  .bie.  T.  de  Charron.  \"uiru:e  a 
deux  roues  «vecbque;îe  les  Ouvriers  char- 
pentiers *rr.n*. luttent  Î.1  plupart  de  leurs  bois. 

DiA3i,lL;vl.1N!  ,  adv.  Excessivcment.il 
est  i:im.  Lcceszivamenti;  stranam-^nt  ■,suinm.i' 
m^nie  i  f.vimentc.  —  DìabIemeaLÌ"id.  Hrul- 
iiislrio.  u..iblimentrivhe.  RiccflKsimo.  ec. 

UIAdLl-Rit,  s.  f.  iorcéierie,  milétice. 
Diaiorri.' i  s.,rt:us'0\  matefiiw.  Il  se  mè'e 
de  !.i  Di^Weri'e.  -  P.ir  e.xtensiwi .  il  se  dit 
fam.  des  mauvais  eff'ts  dont  on  ne  connoit 
point  Id  cause.  /.'  Oicvoto  se  ne  impaccia  ;  v'e 
qujichc  iiavJ.eria.    W  y  i   quelque  d^abler 


la-Ued.  ns  -  K:ch.   Mcch-inte  h 
umcre  y  cMtlv^  t.mure  jcaj-pnccio  ;  fi. 


Drb'es  îe  s.~!it  (iécHf.inés.  /.'  D-avoU 
scatenali.  -  ir'airele  Di.<ble  contre  queU^u'un, 
c'est  faire  du  pis  qvi'on  peut  c-mtre  lui. 
Fa'e  il  D'à  volo  con  no  (juaùuno  \  enrr.^-  nc^le 
fu-U  mciAori.  -  Dire  I  ?  Diable  de  quelqu'un, 
•   J,    1..;       r»._.     .*   :    -..': 


don.-! 

r:it!osa.  —  D  -os  le  même  sen>  qu'on  dit  bon 
D  .,ble  ,  p.-<uvre  D.^b  .■  ;  on  dit  ausii  bonne 
D-dDie.se.ji,tuvrî  Di  hle.se.  V. 


c'est  p.^rîer  mal  do   lui.    Pi 
i-una  fer,c:a.  -  I:  1 
es'  no:r,  c'est-.^.-dir 

qu'il  le  p.'r^î:.  E^li  none  cosi  cattivo  come 
mj.^tra  aU'.j,  pjr:iif  I.  ~  On  dit  d\:ne  cho:e 
facile,  qu'il  ne  se  fiut  pas  donner  au  Didì-'e 
pourh  fiii-e.  ^"tifo/ici7«.  -  Tirer  le  Di.ible 
par  la  queue,  c'est  avoir  delà  peine  à  vivre. 
Stentar  a  v'rere.  -  D'une  chose  qu'on  croit 
im  -.ossb'c  ,  on  dir,  qu'elle  se  fera  ,  si  le  Dia- 
ble s'en  mêle.  Sara  fatto  te  il  Diavolo  vi 
caccia  la  cft^a.  —  On  dit  aussi,  pour  mar- 
quer qu'on  dcvar'prvuve  quelque  chose:  Que 
pinhle  avez- vous  fait  ?  Que  Di  .ble  avez-vous 
di' .'  A  quoi  Diable  s'amuie-t-il  ?  Che  dlascar.c 
avete  fatta  ''  Cota  Diavolo  avete  detto?  Or 
che  Dlavo! fa  cg'.  ì  -  D'une  cliose  mal-fai'e, 
cn  dit  qu'elle  est  à  la  Diable.  Alla  peggio  ; 
vtallss'mo  ;  p£sj::nai.-:ente  ;  fatto  a  lascia  pw 
din,  ~  Di:b*e  ,  se  drt  lìg.  d'un  méchant  hom- 
ne.  niav-ilo'y  nahisso\  Diavolo  scatenato. 
Cesi  un  Diable  ,  un  Di  ible  incarné.  —  Dans 
cette  acception  ,  cn  d*;  faire  1;  Dioblo,  faire 
le  DiablL-  à  qu.tre  ,  pour  dire,  s'em.f^orter , 
fciire  du  vac.irmc ,  du  désordre.  Fare  il  Dia- 
volo ;  fj'e  il  Diavo'o  a  pef^lo  ;  infwiare.  — 
Quelquefois  il  signine  ,_  faire  des  merveilles 
dans  quc'que  occasion,  /'.tr  prodigi  -.far  il  pos- 
sibile. —  On  dit  ausii  fii;.  c'est  le  Diable ,  c'est 
là  le  Diib'e  ,  pour  dire  ,  c'est-la  ce  qu'il 
y  a  de  fâcheux  ,  de  dii'ficile  dan!  cette  affaire. 
Qjii  sta  il  niavJo  i  la  diffico'là  consiste  ,  ec. 

—  D'unh:)nirTieextraordinairedansses  mœurs, 
dans  ses  mnières,  s-^'' en  bonne,  soit  cr.  miu- 
Taise  f  art ,  c'est  un  Dr;ible,  c'est  un  Di..b!e 
d'homme.  Egli  sa  dove  i'  Diavol  tien  la  coda  , 
<g'-  ha  il  Dijvol  ntir  ampjlU.  -  C'est  un  bon 
Dnb'e,  veut  dire  c'est  un  bon  garçon.  V.t 
buon  «omo;  un  hraviiomo.  ~  C'est  un  mé- 
chant Di.ible  ,  c'est-a-dire  ,  i!  e'.t  fin  et  malin. 
Il  Diavol  di  colla  troppo  è  cat'ìvo,  —  Un  pau- 
vre Di.ible  ;  un  misérable  ,  un  çueux.  Un 
foveroD!.ivo'c.  -  Un  srand  Diable  ;  un  sranti 
nomme  fort  et  pvi.ian;.  Vn  grand' uomo  e 
Tnolî-i  potent.'.  —  On  c.-t  qu'un  hoTime  a  le 
Diable  au  con-s ,  po.irdire,  qu'il  .a  heaucoun 
d'.dresse  ,  d'csv.rir,  de  force,  etc.  Avere  il 
Diavoli.nelra.'V.pola;avere  a  Diavolo  in  t.sta 

—  Vn  diab't_  d'.-fr-^ire  :  un  diable  de  néi^oce  ; 
méchante  affaire  ,  néchant  négoce.  Cattiva 
faccenda.  —  Au  Diable  celui  qui  le  fera , 
c'est-à  dire  ,  que  personne  n'osera  ou  ne 
pourra  faire  ce  dont  il  s'acit.  Sfida  il  Dia- 
vo'oafarUiaUota.  -  EnDiab'e,  façon  de 
parler^ adverbiale:  firt  extrêmement.  Fo-tf 
eccessivamente  ^  al''ecc.'s-.o  :  peners.^mcnte' 
te<t!a!mentc^,  c.me  il  Diavo'o  ,  0  sia.  cun 
lfu>do  c  coitumt  di  Diavolo,  frapper  en  Dia- 


D.AilLtZ.jr,  Sorte  d'exclamation.  Vous 

.    _  ..  _    _     .        ■nseiîjez  de  faire  cel.i  ,  Diablezot;  c'est-.a- 

t   pas  si  D.able  qu'il  i  dire_,  je  ne  suis  pas  assez  sot  pour  le  faire.  iT,; 

I  n'est  pas  si  méchant   Jossl  sciocco  a  far  una  talcosa;  nonsonocosi 

s^J'to  àt  far  qudlacosa. 

D.AJLOTIN,  s.  m.  On  appelle  ainsi  la 
fiîv.re  d'un  peti:  Diobie.  Di.noletio.  -  fis. 
Un  méchant  petit  en;ant.  Facimale  ;  figltuo- 
laccio  ;  fanaullo  insolente.  -  Certaines  peti- 
tes paies  de  chocolat  couvertes  de  petites 
d/a^ées.  l-'asticclu  d:  cioccolata, 

DI  ABOlIOUE  ,  ad|.  Qui  est ,  ou  qui  vient 
du  D:ab  e.  D:  ffoilci,  ;  da  Diavolo  ;  del 
Diavolo.  —  fig.  Tout  ce  qui  est  extrêmement 
méchant  dans  son  genre.  Infernale;  pessimo. 
Arnhce  di.^bolique. 

DIABOLIQUE.MENT  ,  adv.  Parimemé- 
ch.nceté    diabolique.    Diabolicame: 


pcr- 
vcrsam.nte. 

D1AÌ30TANUM  .  s.  m.  T.  de  Pharm, 
Km.làtre  propre  pour  dissoudre  les  loupes. 
dì  -.botano, 

DiACARTAME,  s.  f.  T.  de  Mcd.  Elec- 
tuaire  purgatif  qui  tire  son  nom  delà  moêle 
du  car;ame.  Diacartamo  ;  elet.'uario  seda  , 
pif-gativo.,  la  cul  hase  è  il  cartamo. 

DIACHILON  ,  s.  m.  Emplâtre  composé  de 
mucila?es.  Diaiuilonne. 

DIA  CODE,  s.  m.  Syrop  composé  de  têtes 
de  p-'vf'ts  blancs.   Vtacodion;  d-apavero. 

DIACONAT,  5.  m.  Le  second  des  Ordres 
sacrés.  Diaconati. 

DlACO.NEsSE.s.f.  Onappellûitamsidans 
la  primitive  Esi'ise  ,  les  veuves  ou  les  filles 
desriné^s  à  certains  miiiistèrcs ecclésiastiques. 
Diaron-ssa, 

DI.ACRE,  s.  m.  Celui  qui  est  promu  au 
second  des  Ordres  sacrés,  rlaono. 
,  PIADE.^ÎE,  s.  m.  Sorte  de  bandeau  qui 
étoii  h  marque  de  la  Royauté  oarmi  les 
Anciens ,  et  dont  les  Rois  se  cei^noient  le 
frontj  Dia.'.:r.a  ■.  crcnc  -  Dans  la  Poésie  , 
Diadème  s'^maloie  pour  Royauté.  V. 

D!A(;N0.SE  ,  s.  f.  T.  de  Mcd,  Connois- 
saiice  que  l'on  peut  avoir  par  des  signes  de 
l'état  présent  d'un  homrie  m.ilade  ou  en  santé. 

"Ra:,'NOSTIQUE  ,_adi.  T.  &s  Méd.  Ils» 
ditdess.^sne5  et  symp'ômes  q'.ti  induîuent  la 
nature  et  les  causes  d'une  maladie.  Diagno- 
stico ;   indì.-atìvo. 

^  DIAGONAL,  *t.E,  ad),  et  s.  f.  T.  de 
Mi'hém.  Ligne  qui  va  d'un  angle  d'une  figure 
rectiligne  ,  à  l'angle  opposé  ,  en  passant  perle 
centre.    Oiapona'e. 

DIACONALEMENT,  adv.  D'une  ma- 
nière diagonale.  Diaconalmente  j  per  via  dia- 
go- al,. 

DIAGRE'DE ,  s.  f.  Préparation  de  Scara- 


D    I    A  247 

menée  n»ec  du  coi::g  et  du  soufre. ZJiajfii.'o; 
solutivo  cajiliardo  di  scamonea, 

DLALECTt  ,  s.  Douteux.  L'Académie 
Françoise  fait  ce  mot  masculin  ,  e'  c'est  l'u- 
sage le  plus  suivi;  cei.endant  Danet ,  Ri- 
cheiet  et  l'Auteur  du  N  jvitius  le  fun'  du  genr» 
féminin.  Langage  lur'iculier  d'une  Viile  ou 
d'vine  Province  ,  dérivé  de  la  Langue  géné- 
rale de  la  Nation.  Dialetto, 

DIALECTICIEN,  s.  m.  Celui  qui  fait 
ou  qui  enseigne  la  Dialectique.  Dialettico  : 
toslco;    LoL-o. 

DIALECTIQUE,  s.  f.  Logique,  art  de 
raisonner  Diafttlca;  Logica  ;  Loica, 

Di  A  EC  TiQUEMENT,  adv.  En  Dialecri. 
cren.  Lolcamenre  î  a  josi;ia  de*  liiialettict  i 
Dovrehhesi  anche  poter  dire  :  dialetticamente. 

DIALOGATE,  s.  m.  et  f.  T.peuusii;. 
Celui ,  celle  qui  fait  des  dialogues.  Dia- 
logista. 

Dialogue,  s.  m.  Entretien  de  deux  oa 
de  plusieurs  personnes.  Dialvro  ;  cnfcrentir. 
Ils  ont  eu  un  long  d-alogue  cnsemhle.  En  ce 
cas,  il  est  du  style  familier.  -  Entreiienpaf 
é  ri'  de  deux  ou  ;  liisieurs  personnes.  Dialogo, 
ec.  Les  dialogues  de  Cicéron. 

DKl.i IGUL' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

DIALOGUER,  v.  a.  Fa, re  parler  ent'e 
eux  jijusieurs  personnages  II  n'a  tl'u..-'geq.i'au 
passif.  Dia/ogi-i^are  i  far  pa-'a'C  in  dià'oQo. 

DIALTHE't,  s.  m  Onguent  comm.sé  de 
divers  ingrédiens,  c  :rin<ipâ!emen:  de  mu- 
cilage de  euim  uives    Diahea. 

DIAMANT, s,  m.Pierreprécieuse.  hi'us 
brill.inte  et  lanlus  durede  toutes.  IJijmai-tc: 
les  Poètes  disent  uiîsi ,  .4i.'.i-.iiiTre.  Di..mint 
rosette  ,  ou  rose  ,  est  un  di.imant  tai'lé  i 
face:tes par-dessous  comme  par-dessus.  Dia' 
mante  sfaccettato. 

piA.'.i.AN  r.AlRE  ,s.  m.  Lapidaire,  ouvrier 
qui  tailie  les  di.-.mans  ,  et  qui  en  l'ait  trafic. 
Giciel-tere, 

DIAMARGARITOV,  s.  m.  Médicament 
don:  les  perles  font  le  principal  Ingrédient. 
Medicamento  fort'-ficante  di  cul  Le  perle  soii9 
la  hase. 

UIAME'TR.AL,  A'..E,  ad].  Appartenantsu 
dinme're.  Diamcf-alc  ;  di  d-ametro.  -  Il  n'a 
filiere  d'usage  qu'au  féminin  ,  et  dans  cette 
phrase  ;  Ligne  tiiamétrale.  Linea  diametrale^ 
diametro. 

DIAMETRALEMENT,  adv.  D'un  bout 
du  diamètre  à  l'autre.  Diamct'alm:nte.  Les 
deux  pôles  sont  diamétralement  opposés  l'un 
a  l'autre.-  fig.  11  se  d'tdes  personnes  qui  ont 
^■ii  .scn:im«ns  ,  des  humeurs,  <'es  intérêts 
directement  contraires  ;  des  choses  morales, 
et  des  propositi'. ns  qui  sont  contraires  l'une  à 
l'autre.  Diametralmtnte  contrario.,  opposto^ 
discordante. 

Di.iiVjETRE,  s.  m.  Ligne  droite ,  qui 
passar.- p.-r  le  cintre  d'un  cercle,  le  divise  cn 
deu\  parties  ég.-les.  Diametro, 

DIAMORU.vl .  s.  m.  Syrop  de  mr.res  pro- 
pre pour  les  gargari.mes.    Diamoruix  ,  sitop^ 

'  DIANE"",  ''s.''/."T""M'ilitsire.  Bat'erie  de- 
t.i.mbour.i  la  pointe  du  iour.  Z)/a/ia.  Battre  la 
tti=ne.  Katterla  dianir. 

DIANTRE,  s.  m.  Mo-  ti^s-familicr  dont 
on  se  sert  pour  éviter  de  d''e'e  Diable.  V. 

pi.ANUCUM-,  s.  m.  Rob  fait  av?c  des 
noix,  iioh  -y  tobhof~tlo  col  sugo  di  noci  verdi 
e  col  meli 

DiAPALME  ,  s.  ni.  Onguent  dessicatif, 
fort  propre  à  ré.oudre  les  matières.  DÌapal"- 
rtt-,  un^ue^to  disseccativo, 

DIAi-'AS.ME,  s.  m.  Toute  sorte  denoudres 
proiires  i  p.)rf>iTier  le  corns.  Po've-evdor'f-ra. 

DIAPASON  ,  s.  m.  T.  de  Mus.  E'eiidus 
d.^s  sons  qu'une  voix  ou  un  in.truiiT'nt  1  eut 
l'arcourir  depuis  le  ton  le  plus  b.^s  j.., qu'au 
ton  le  plus  h.nit.  Diupa'cn.  —  Diai  as'>ii  on 
Echelle  campanairé^  ou  B.'iMn  de  Jacob.  T. 
de  Fondeurs  de  cUclies.  In-tru.-nent  dont  on 
seserti-.oir  déterm'n  "ria  grosseur,  i'i'-aisseur 
et  le  PC  1.1,  d'une  cloche.  Baston  dl  Giacobbe 
o  SC.7Ì.1  am- ancria. 

DIAPEDESE ,  s,  m.  T. de  Méd.  Eruption 


i-.« 


D    I    A 


D    I    É 


D    I    F 


du  s.inR  parles  pores  ces  vaissesiix.  Uscita  dì 
sanane  da''  fori  di'  vasi  ddcorfa. 

IJIAI'EN  fK,  s.f.  T.  diMiis.  Les  Anciens 
dcsi^noiciitpar  ce  mot,  ce  que  nous  aiipellons 
quinte  ,  et  qui  es:  la  seconde  des  conson- 
iiuncc>.  Dutf^'Jti. 

DlAl  K<i NI- , adj ■  de t.  g.  Transparent , qui 
donne  passsg-^- aia  lumière,  jyta/ano;  trasfe- 
ritici tiacl-:ii!^i  icUucido, 

DlAl'HANt'IIE',  s.m.  Cemotn'esten 
USiRC  qu'en  iern;es  de  Sciences.  Transpa- 
reiicc.  Dr.:li"-i'ì;  trasyannxa. 

UlAi^KCtMX,  s.  r.i  tiecuijire  purgatif, 
cloiit  ies  daccs  som  la  b..se.  pUjimco  ;  dia- 
Jtnicvn. 

DlAi'HOi'.ESE,  s.  m.  T.  de  Mid.  Evs- 
tuaiion  par  Jsspores  de  la  pcau.  DiaJ^rcsi. 

DlAHrtOKKTK^ut,  id).  de  t.  g.  T. 
Je  i'hi.imaùc.  Il  se  dit  des  remèdes  qui  agis- 
sent par  li  :r.^nspiration  ,  qui  purgent  les  hu- 
meurs en  anissant  |.arles  sueurs.  Dtajorcticv  ; 
luiurijlco. 

DiAl-HÀAGME ,  s.  m.  T.  d;Anat.  Muscle 
très-large  et  îcr:  mince,  situé  a  lu  b.'se  de 
la  poitrine,  q;i'tl  jéi^arc  d'avec  !e  bas-ventre. 
2)  !  affanni:  a  \  dtjjra^ma;  diafiasma  ■■,  dtafia^' 
mate.  -  l  .àz  botan.  Cloison  tran>versi.le  qui 
«oupe  une  sdique  ,  ou  un  autre  fruit  capsu- 
laire.  Syaniif.tnlo. 

DIAl'i:lRAG.UATIQUE,  adj.  de  t.  g.  T. 
■d'Anat.  11  se  dit  des  ar'.eres  et  veines  répan- 
dues dans  le  di.ifragmc  phrénique.  Frenico  dd 
diaJ'iWnr.a. 

DlAl-'RE',  ÉE  ,  part,  du  verbe  Uiaprcr 
«lui  n'est  plus  en  u>ase.  Varié  de  plusieurs  cou; 
leurs,  l'icdiiato;  yeiïato  ,  o  chiaij^ato  di  varj 
colori.  Hors  du  Blason  ,  il  vieillit.  -  il  y  a  une 
espèce  de  prunes  violettes  qu'on  appelle  pru- 
jics  diaprées.  Sona  di  si:sina. 

DlAmUN,  s.  m.  tlecfuaire  dont  les  pru- 
nes t'ont  la  base.    DÎapruno  ;  diaprunls. 

UIAHKURE  ,  s.  f.  Variété  de  couleurs.  Il 
est  vieux,  varietà  dico/o'i. 

DlARRHK'E.s.  f.  Dévoiement,  toute 
sorle  de  déjections  de  matière  liquide,  plus 
frétiuente  que  dans  l'état  naturel.  Diarrea; 
andata  ;  soceorren^a. 

DIARi^HODUN  ,  s.  f.  T.  de  Pharm. 
..Composition  Oli  entrent  les  roses  rougis. 
X>.i''rndon. 

D1A.<1HR0.SE,  s.  f.  T.  d'Anat.  Articu- 
lation mobile ,  faite  par  des  tètes  reçues  dans 
des  cavités  plus  ou  moins  profondes,  qui  per 
mettent  aux  os  un  mouvement  en  plusîeur 


I  !l  s«  dit  de  certains  remèdes  sudorifiqtlîs   et 
e  de  farces  ou  de  scè-  \  dessicatifs.  Dl:tet'iCo  ;  sudorijîeo  ed  i 


poivres.  Diatriontftf^creon 

DICELIES  ,  s.  f.  ione    _ 
nés  libres  conservées  de  l'ancienne  Comédie. 
Dicelie. 

DICELISTES,  s.  m.  ul.  Farceurs  qui 
iouoiem  les  di  jolies.  D'.ceiisti. 

Dl(  fK>TÛ.\iE,adj.  i  .(i'yij:ron.  La  Lune 
est  iliLi.otome,  lorsque  l'on  n'en  voit  que  la 
moitié.  Dicotomo  ;  dispartito. 

DlvJHOlUMiE,  s.  f.  Etat  de  la  Lune, 
lorsqu'on  n'en  voit  que  la  moitié.  Dicotomìa  ; 
spartimcnto  in  due  parti. 

DiCTAiViE  ,  s.  m.  Sorte  d'Iie'tbe  qu'on  dit 
avoir  la  vertu  de  guérir  les  ]y\d\^s.  Dittamo.  — 
Dici. imo  de  Crète.    \ .  Fraxinelle. 

UICT.AMEN,  s.  m.  T.  oo^m^r.  Sugges- 
tion ,  mouvement  ,  sciuiinent  de  la  cons- 
cience. Dettame  della  e:jsc'en\a. 

DiClAfEUR,  s.  m.  Souverain  Magis- 
trat de  l'ancienne  Rome,  qu'on  nommoit  en 
certaines  occasions  iniîïortanles  ,  et  seule- 
ment pour  unc..'rcain  tems.iO/r^jfi^rt:. 

DICTATURE,  s.  f.  Uignité  de  Dictateur. 
Dittatura  ;    disaitâ  del  Dittatore. 

DICI  h',  ÉE,  p.irt.  V.le  verbe. 
_  DlCiE'E,  s.  f.  Ce  qu'on  dicte  pour  être 
écrit  en  mcme-temps  par  un  seul  ou  p^r  plu- 
sieurs. Licione  o  altra  cosa  che  ci  detta  a' 
scolari  0  altri.  Ecrire  sous  la  dictée  de. .  . . 
berivcre  sotto  la  dettatura  di. 

DlClER  ,  v.  a.  i'rononcer  mot  à  mot  ce 
qu'un  autre  écrit  en  mème-temj)S.  D.ttate. 

—  Suggérer  à  quelqu'un  ce  qu'il  doit  dire. 
SiigSeihe  CIÒ  cke  si  ha  da  dire  -yiaetter  le  parole 
in  bocca  ad  alcuno.  -  lig.  Inspirer  ,  soit  en 
bien  ,  suit  en  mal.  La  railon  nous  dicte  cela. 
La  rag. otte  ,   ovvero  la  natura   ci  detta  j   ci 

blCflON  .  s.  f.  Elocution.  La  partie  du 
style  qui  regarde  le  choix  des  paroles.  Di- 
tione  ;  clvcuyone  ;  manieia  ,  tnodo  di  dire. 

DlCnuNNAlRE,  s.  m.  Vocabulaire, 
recueil  de  tous  les  mots  d'une  Lan>;ue,  mis 
par  ortire.  Dizionario  ;  vocabolari^;  lessico.  [ 

-  Recueils  faits  par  ordre  alph.ibétique  sur 
des  matières  de  l'oé.ie  ,  de  Géographie  , 
diHistoire  ,  etc.  iJiiivnarto. 

DlCTIONNARlSfE,  s.  m.  Trévoux.  Au- 
teur d'un  Dictionnaire.  Autore  d^im  Ui^ie- 

DICTON,  s.  m.  Mot  ou  sentence  qui  a 
pa>sé  en  provorbe.  Detto  ;  motto  ;  sentenza  ; 
proverbio  sentenzioso. 

DICTUM  ,  s.  m.  Mot  emprunté  duLatin. 
Le  dispositif  d'une  ^enttnce ,  d'un  Arrêt.  De- 


seni. Diartrosi. 

DlA'iCORUIUM.s.m.  Sorte  d'Opiat  flit  .  ,  ,_ 

'de  Scord  um.  Diascoidio.  1      DiDACTl^UE  .  ad;.    Qui  est   ^fopfe 

DlAsErfESfE,  s.  ni.   Electimirepurijstif    = '    -     ":     ...!.•,„.  ; ..;.,.    _   ii  , 

dont  le  sebeste  fait  la  hase.    C'eiuario  pur- 
gativo ,   la  cui  base  è  il  s:heslen. 

DIASENE,!,  m.  Electuaire  dont  le  séné 
fait  la  base.  Diasena. 

DIA'sOSTlQUE,  s.  f.  N.im qu'on  donne 
à  la  médecine  preservative,  Ltt  diasostica. 
DIASTASE.s.  in.T.  d'Anat.  V. Luxation. 
Diastole  ,  s.  f.  T.  d'Anat.  Mouvement 
I)ati>.rel  et  ordinaire  du  coetir  ,  lorsqu'd.se  di- 
late.  Diastole. 

DIASTYLE,  s.  f.  T.d'Archit.  Edifice  dont 
les  colonnes  sont  é'o'^nées  l'une  de  l'autre  de 
trois  de  leursdiamètres.  Diastilo. 

DIATESSARON  ,  s.  m.  T.  de  Médecine. 
Remjde  composé  de  quatre  ingrédiens ,  et 
qui  s'emploie  conire  les  m. ilat'ies  froides  du 
cerveau  et  de  l'estomac.  Confioil^ione  di 
.  Quattro  droyhe.  -  Sorte  de  Thé.  laque.  Sorta 
M  Teriaca-  -  T.  de  Mus.  Nom  que  les  Grecs 
donnoient  à  l'iniervalle  que  nous  apijellons 
quarte ,  et  qui  est  la  troisième  des  conson- 
rances.  Diatessaron  \   diaresseroa. 

DIATO.MOUE,  ad),  de  t.  g.  Qui  pro- 
cède par  les  tons  naturels  de  la  gamme. 
j>iato/iico. 

D1ATR  AGAÇANTE,  s.  m.  Electuaire  dent 
le   principal  ingrédient  est  la  gomme  de  ce 
nom.  Diadrasanle. 
,       DIA  rP.lUK  ,  V.  Dissenation. 

DIATRIONVIPEKECN  ,    s.    m.    T.    de 
f,„fl>«rn>.  Kcmcde  Cbinpoié  des  trois  sortes  de 


DiKlEflQUE,  s.  f.  T.  de  Médecine.  La 
parue  de  la  Médecine  qui  a  pour  objet  de 
conserver  par  la  diète  ,  la  santé  a  ceux  qui 
€P.  ioiiijsent  ,  de  préserver  de  ma.îâdie  cev.x 
qui  en  son:  nitnacés,  et  de  guérir  ceux  qui 
en  sont  atteints.  La  dietetica. 

DiLU  ,  s.  m.  Le  premier  et  le  souverain 
Etre,  par  qui  tous  les  autres  sont  et  subsis- 
tent. Dio  i    l'f.tse-e  supremo  ;  Iddio  ;  Domc- 
ncdio.  —  On  dit  d'un  homme  mort,   qu'il  est 
devant  Dieu;  et  ironiquement  d'un  méch.ant 
homme  mort  ,  que  c'est  une  belle  ame  devant 
Dieu.  Aljrto.  -  prov.  La  voix  du  Peuple  est 
la  voix  de  Dieu.  V.  Peuple.  -  Coque  fcir.- 
me  veut  ,  Dieu  le  veut.  V.  Femme.  -  Tout 
va  comme  il  pl.iit  à  Dieu,  t'est-àdire  ,  qu'un 
laisse  tout  aller  à  l'ob.mdon.  V.  ce  mot.  — 
Dieu  le  veu.llc  ,  a  Dieu  ne  plaise  ,  pour  m.-.r- 
quer  le  désir  ou  la  -.rt-inre  que  l'on  a  de  quel- 
que chose,  l'iaceia  al  Cielo;  Dio  'è  voglia  ; 
piacesse  a  Dio;  Do  il  volesse  \  faccia  Dio  ; 
Uio  mtn  guardi  ;  Dio  n.jn  voglia  ;  non  piaccia 
a  Dio.  -  S'il  plait  à  Dieu ,  façon  de  parler 
conditionnelle,  dont  on   se  sert  en  parlant 
des  choses  ,  oa  qu'on  souh.iite  ,  ou  nu'on  a 
intention  de  faire.  Con   l'ajuto  di  Dio  ;  con 
la  Dio  grafia.    -   Dieu  vous  bénisse  ;  Dei 
vous  consente  ;  Dieu  vous  ai^iste  ;  Dieu  vo..; 
soit  en  aide  ;   lorsque  quelqu'un  éternuc  ,  et 
lorsqu'on  veut  marquer  à  un  pauvre   qu'en 
n'a  rien  à  lui  doBner.  Iddio  v'ajuti  ;  il  CiU 
vi  prosperi  ,   v'assiita  ;  Lidio  v-  /.ia  bjr.e  ; 
vaiti ,  rimanti  in  pace  ,  vati  con  Dio.  -  Di'.ii 
vous  conduise  ,  Dieu  vous  le  rende;  quard 
on  souhaite  du  hien  a  quelqu'un,    ou  qu'i  n 
le  remercie  de  celui  qu'on  a  reçu.  Dio  vi  ce. 
servi  ,  vi   conduca  ,  ve  lo  renda  ,    ve  ne   aia 
merito,  ec.  -  Bon  Dieti  !   grand  Dieu  !  vr.ii 
Dieu  !  Termes  d'admiration  et  d'étonnemcn^. 
Oh   buon   Dio  !  Dio  !  Oh  Dio  l  -  Sur  mon 
Dieu.  Devant  Dieu.  Dieu  m'e't  témoin.  Diaii 
m'en  est  témoin.  Dieu  le  sait.  Termes  d'a:- 
finnation  et  de  serment.  Dio  lo  sa  ;  Dio  il  s.i  ; 
Dio  sa  ;  salto  Dio  o  Idd'o  ;  mi  sia  Dio  t.sti- 
monio  ;  affé' di  Dìo.  -  Ainsi  Dieu  me  soi;  en 
aide  ,  formule  dont  on  se  sert  quand  on  ).:  -tj 
serment.  Cosi  Dio  m'ajuti  ;  ce- ji  tristo  o  a'.  - 
litlte  mi  faccia  Iddio  ;  se  Dio  mi  salvi.     Die  a 
sait ,  façon  de  parler  ordinaire  ,  pour  assurer 
fortement  ce  qu'on  veut    dire.   Sallo  Dio; 
Die  ve  lo  dica.  Dieu  sait  si  vous  serez  bien 
reçu.  Dio  vel  d'ca  corne  sarete  ben  accolto, 
—  Far  la    grâce   de  Dieu  ,  termes  dont  let 
Princes  souverains  se  servent  dans  leurs  ti- 
tres, pour   m.iroucr  ou'ils  ne  tiennent  leur 
iiistruiie.  DiiT.iscalico  ;  inÎuuttivo.   -   il  est  i  Etat  que  de   Diçu.  f^r  n'a-jia  di  Dio.  -  On 
subst.  en  parlant  de  l'art  a' enseigner.  L'arte    a;  pel'c  communément  l'Hosnc  consacrée  ,  le 
didascalica.  La  Didactitiue.  ^        !  lion-Dtcu.  //  santissimo  Sagramento.  -  On 

DlE'REiE  ,  s.  f.   Une  des  quatre  opér.i- j  dit  d'une  personne  qui  a  un  grand  attachement 
tlons  de  Chirurgie  par    laquelle  on   sépare    à  quelque  chose,  qu'elle   im    f.ilt  son  Dieu. 
les   parties  dont    l'union    est    contre  l'ordre    Idolatrar  tiunlche  cota  ;  farne  il  suo  ido'a  ,  il 
naturel  ,  et  par  laquelle  on  forme  un  ob;tacle    suo  Dio.  II  fait  son  Dieu  de  son  argent ,  de 
la  réunion.  ZJiarcji.- r.  ./.■  t/-.im.  Division    son  ventre  ,  etc.    —   fip.  On    dit   ' 


d'une  Dipthoni;ue  en  deux  syllabes.  Dieresi. 

D1ERV1LLE,s.  m.  Arbrisseau  qui  ressem- 
ble au  Syringa.  Il  y  a  encore  une  autre  pl.inre 
de  ce  nom  qui  porte  un  fruit  pyramidal. 
Sorta  d'ar'ooscello  venutoci  dall' Aniciica  ,  che 
produce  fi^relttr.i  di  color  giallo. 

DIE'iE  ,  DIESIS  ,  s.  m.  T.  de  Mus.  Sorte 
de  marque  ,  qui  étant  mise  dev.int  une  note 


:lcmi  ton.  Diesi  ;  die- 
de  vivre  qui  règli 


fait  hausser  la  n>ted 
sis.  Cette  note  est  d 
DIETE ,  s.  f.  Rèi, 
le  boire  et  le  manger.  Dieta  ;  regola  di  vitto 
Diète  bianche.  Data  lattea.  Faire  diète.  Far 
dieta;  ^tar  a  regola.  —  Assemblée  des  Etats, 
soit  en  Allemagne  ,  soit  en  Pologne ,  soit  en 
Suède.  Dicta  ;  assemblea  i^enerale  de*  Frin- 
e'pi  d'Allemagna  ,  ec.  -  Certaines  assem- 
blées qui  se  tiennent  dans  quelques  Ordres 
religieux  entre  deux  Chapitres  généraux  ; 
pour  ce  qui  regarde  leur  discipline.  Vieta, 
assemblea.  -  Rich.  T.  de  Cbancel.  Le  che- 
min qu'on  peut  faire  en  un  jour.  Dieta  , 
nn  tV 


des  Grands  de  la  terre  :  Ce  sont  les  Dieux 
de  la  terre.  1  Del  della  terra.  -  L'écritnre- 
S.;inte  appelle  aussi  lig.  des  Dieux,  Icsliom- 
mes  qui  ont  l'autorité.  Uei  ;  Dio.  J'ri  dit: 
Vous  êtes  d3s  Dieux  ,  c'est-à-dire ,  des  Juges, 
Gi..iic/;  Ctuiiicitori.  —  Dieti,  se  dit  encore 
abusivement  d.;s  fausses  Divinités  ,  et  aup!. 
les  Dieux.  /  Pei  de'dentiii.  -  Dieux!  GranJl 
Dieux!  Sorte  d'exclamation.  Oh  D.il  Ok 
Cieli!  Oh  Stelle.  C'est  pour  marquer  la  sur- 
prise et  l'é  onnemcnt. 

DIEU-DONNE',  surnom  que  l'on  dosne  ■ 
à  ijuelTues  Piinces  dont  on  n'espéroit  pas  l« 
ii.iissance  ,  et  qu'on  croit  (;ue  Dieu  a  accolées 
aux  prières  de  son  Peuple.  Decdato. 

DIFFAMANT,  ante,  .ndj.  Qui  diffiime, 
qui  est  dit ,  qui  est  lait  pour  diff.mfr.  Vint- 
peroso;  ignominioso;  vergognoso;  dijf'amdto* 
rio  ;  vituferalivo. 

DIFFAMATEUR,  s.  m.  Celui  qui  diffame. 
Diffamatore  ;  maldicente  ;  sparlatore  ;  male 

'  DIFFAMAI  ION,  s.  f.  L'action  par  laquelle 


DlETETli^Ut,  aiij.de  t.  g.T.  dcMéd.     on  diffame.  Vijfamaiione  ;  maldiceti\a;  if 

ira\ione 


r>  I  ï 

trdl'one ;  viormur.i-,'onc. 
■     Dir  F A.MA  P  )i  .E  ,  adi.  "Is  t-  ?•  Q  "  '''^'- 
me ,  q.ii  cjt  fjit ,  q.ii  e»t  dit  pour  dirTamer. 
Jnfjmi  ;   d-ff^.i^rorìo  ;  suti  ico. 

Di.FAMC,  tE,  V.  pan.  le  verbe.  -T.de 
Bldsoii    L'jn  di;f«iné  ;  an  Lion  qui  est  s.ins 
■    ^a^ite-  D  rTirnjto. 

D.ffAMi.l,  V.  a.  D-L-rier  ,  d-'slijnorer, 
perdr  ■  de  re^ata[i^>o.  D'ffjmare;  screditarci 

l'i.'i-l'E:Œ.\  ÉE  ,  pirt.  V.  le  verbe. 

I\r.EKe,Vl.M  ;Nr,  ^dv.   d  versement, 

d'.i   c    n>..niére  ^diifircnte.  D' f^rcnicmiiu  , 

div.ri  '-niritc  i  d:  una  munUra  divina. 

.       DiF:£RtNC£,  s.  I.    Diver.ité  ,  dissem- 

.  ,  b'-iii:e  t  di>ii:.c  ion  qui  esc  enrre  les  cho>es. 

Z)  ^ir^q^a  i    àSvario  ;   diversi: j  ;   disfama  ; 

dtscû'^i^nia;  iissom'-s'i-inii-  t>irt(îrence  nora- 

fc.e  ,  e^seiiti^iie  ,  Ié.;êre  ,  e'c.    —    On  die , 

fcïire  de  la  d  tî-iren-e  ,  Id   diït,?renCï  ,  ponr 

dire,  Oire  l,^  liiK.nction.  D's::n^u:ie.  -  T.  de 

toeiquî.  La  qai!i:é  essentielle  qji  distingue 

çntr*t:lles  les  es  lèces  du  inèrne  genre.  D'.ff:- 

\  j  rtn\a  ;  s^icic:,  d/^'dn^iunc.  U.ie  dvîâiiition  est 

Cl  ri    >iee  de  îenre  e    de  diiTérence. 

P,"   E  vF.M  ,îf,  HE,  PL-    V.  le  verbe. 

U;FÌ?ERcVC1£.<,  V.  n.  n  stinsuer,  mè- 
tre o.-  U  ditfiriuce.  S'ffircn\iT:  ;  divin'.p- 
«jrj  ;  distingufe;  ds/jri'  dj  nl^ro  ;  fa' dif- 
Tcr.ii.  -  T.  ài  M.i:hém.  D.lîércnoer  u:ie 
q  I  i  ■•é,  c'jst  en  prendre  la  pnrtie  infiniment 
1       ■  "     7  rf.niz'jir-  u.ia  .]uaneUd. 

"iR^Nf,  ENT.-.,  idj.  Divers,  dlssem- 

.  q  li  n'eîî  po;.»t  de  mé-ne.  D\'l:rerif;; 

'.  .{'Si'ntiU^  dtiu>;ujti  i  dtîfjari;  ,Usu- 

l  :iu  ;   dissum'^ua.zte  i   discordi  i  dis~ 

.1         ^_ 

.!-rERENT,s.  m.  Débit ,  contestation, 
ç  .  ci'e.  D:sp'iîj  ;  nsst  ;  l'c'^io  \  c^ntesj  ; 
di  ,  -T.-.v;  d'dircn^j  ;  cû-israsto  ,  hritfj  ^  jue- 
s:'  ::.  —  Ls  chose  Contestée.  La  cosa  i>:r 
ciù  ;'  1.1  '  -i  io  ,  si  c  in  conusa.  Il  faut  p^r- 
tsi-r  I     d  ;-?.-ent. 

li'FFtkiis'nHL,  ELLE,  adj.  T.  de  M.<- 
fV  1.  En  usape  dans  ces  phrases;  Qjinri'é 
c  ':  'rjn-ielle  :  une  quan'ite  infinîmen"  petite. 
(_  r-ri  dif.-'-ini'^/i.  Le  ca'ciil  de  ces  so-- 
r  -  cjjiinciîés.  Cti'culu  d'ffirim  a'e  —  On 
c  i-.ii  au  sjb.t.  fem_.  une  dmé-entielle  , 
j.  -    :  rr!^ ,  «ne  q.iaiiti-é  différentielle. 

DlfiERER,  V.  3.  Re-.irder  ,  remettre  à 
l'.-i  j.rre  tçm  is.  Difirire;  rìtardjxt  ,  fra- 
/.":,■  r-.i  m:njr  in  hin^o  \  indug-.ir;\  p'ocrj~ 
J'  ,;-,.  _  V.  „.  p.:rîez  s.;ns  diifér?r.  Partite 
J  -  ' .  ,  încoitaneiite  ;  «cîjj  indigio.  v.  a. 
^  -'  '  vers  ,  è'.-e  Hiifirent  ,  lii.semhTjW'. 
r  .hn  ;  dlf:rire  ;  esser  di^'.nnte  o  dls' 

FICILF. .  adi.  <!?  t.  e.  Qui  «t  ma!- 
enibl-.  DljPc'U  ;  w^-^uco/t  j  ifVff- 
;  yir.-.-oto  ;  ..™«,.  ;  tahuri.,..!  ;   d.ro. 

nme  d  itìcile  ,  ou  faire  le  dillicile  abso- 

,   sianiiie  être  nnl-aisé  à  con-enter. 

■  i^ahiU  ;  aj,"r3  ;  strano  ;  A/^ç.rrro  ;  (iJJi- 

r"tClLE^MEN'Tr.Vdv":'Av''e'c"eine.  D./- 
*!       -     '•  ;  7r^,^'-jt:iViUin<nt£it.-t!tvsament£. 

^  "iCULTF.',  s.  f.  Ce  qui  rend  une  chose 
d  ;ii;r>,  emiièchement,  obi-acle.  D'iiicalti. 

'Biuj/r- l•o^■^Jlt  ;  gravcixa  ;   fatica  ;    st.n'o  ; 

'tiiticUi  \  impti.7n:ito-   ~  Q  les-ion  '^■^ -ile 

!»  rî.iudre,  oSjjctìob,  obscurité.  D'Bi-uhh; 

|o*y.-,oni  ;  aicfità  ;  duhb'  .  Le   nœ.id  ,   le 

ipoJT  de  la  d'm.ult».  -  Rich.  Contestation. 

■D'r^-rn^j  ;  co:i:i<a.  -  Une  v.ro-.esi-ion  qui 
r.=  '  .fTre  point  de  la  d'fS.-*i'-é,  c'est-à-dire, 
r  '  'e  est  incon'c  t.:bl--.  Veri,  ;  incontra' 
'■:■'.-  F  ire  d!Îicu''é  de  quelque  chose, 
c  c'  V  avoir  de  la  répusn.Tnce  ,  en  f,?ire 
sc-,1  '.i'e.  Esser  rttrjro    Alléguer  de;  rais.>ns 

jcon-p.-.   Maoyer  d::ici  ;  dijfflcolti.    -    prov. 

)et  fie.  ''•n  '^ir  d'un  homme,  q  l'-l  est  le  père 

i«!>s  d  iTu-u'-Ji  ,  «ou-  d:r.> ,  n  l'il  allègue  de. 

i€limc.i!-é.  sur  totr»sch. lies.  £/■:  cacapens!;-i; 

iKomo  sttt-ro  ,  ctie  h  ot^ni  co'a  pone  iitffico'çà. 

l—  S.Tiis  n'ffij'.il'é  ,  adv.  In^i:hif.bl»ment ,  sans 

iflou-c.  i.-.T;a/ë/'o;  sei} 7  d:ihhh;  ccrtarn:nte; 

Und:^^'-^-:n:ine 

I    DlFtlCULTUEUX.EUsE.a.li. Oui  forme 

I         i)U-t.  FruiifOis  ItuLiea. 


D    I    G 

de!  difficultés  s.ir  toutes  choses,  qui  se  tend 
diificdi;  .ur  rou:.  Uljficuitoso  ;  inquieto;  sli- 
tte ;  tematico  ;  fisicoso  j  capriccioso  ;  incun' 
tentabile  ;  che  muove  dubbj  ;  mette  dificoltà 
in  o^nl  cosa. 

_DiFfv.).>.ME,  adj.  de  t.  g.  OéSsu-é,qa- 
n'd  pas  \i  ligure  ou  le»  proportions  qu'il 
clevroit  avoir.  Difformi  ;  deforme  ;  so^^o  ; 
scontraij-at:^  ;  disjormato  ;  moLjatto  ;  'ijy- 
stijosi.  -  ni,.  Des  cho>ei  morales,  rien  n's>t 
SI  diiTJrme  que  le  vice.  Deforme  i  brutto; 
jo^j  ;  laido. 

DiL'i\jRME',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

D.i-cOR  .ita,  v.  a.  i.  de  Palai;.  Oier  la 
for.n  ■.  ,Ji^.>rmarc  ;  tor  ta  /orma  ,  la  Jìgura. 

Dlr'F.jR>iifE',s.  (".  Laide.ir,  dé:.iut  dans 
les  pro|jort;o.ls.  Oifforraita  ;  dijorm'ta,  b'in- 
te-.^a  ;  Laid..\T^a  ;  SfToporjix^ne.  —  On  le  dit 
au>ii  !ig.  de»  choses  inoral.2s  :  ditìormité  du 
vue. 

JiFFRACTION  ,  s.  f.  T.  d'Opt.  Inflexion 
ou  detaur  4.1e  subissent  les  rayons  d?  lumiere  , 
en  rai.'U»  ia  surtace  d  un  corps.  D:^ra-{ijr,e  , 
mflcss.one  a  pUgamento  de' raggi  n^L  correre 
su  la  superficie  d'un  corpo. 

Dli-fdi,  USE  ,  adj.  (J.ii  est  Ions  ,  qui 
est  trop  étendu  dans  >es  di.cours.  D  ffnso, 
prol'.sso.  -  iiyle  diifas  ,  se  dit  d'un  >;ylc 
lâche  et  trop  étendu.  Siiie  diffuso ,  prolissa  , 
sn.ir.'ato. 

DlfFU'iE.MENr  ,  adv.  D'une  minière 
dittuse.  Olfftsamente  ;  prolissamente  ;  atta 
disrisa. 

Diffusion,   s.    f.    Action    ce    ce  qui 

s'é^aiid  ,    qui   i'étend  ,  ou   l'erFsrt    de   c--tte 

1  acrion  ,  ou  '.'eiF.-t  de  ce  q.ii  est  dirt'us.  J)ij- 

J-isio  li  ;  dff,:idim:nto  ;  spargimsnto.  Le  vice 

d'un  di.cjurs    ir  .lixe.   fr.,:tssÌ!i. 

D!GA:>  TRIQUE  ,  adj.  T.  d'Anat.  Il  se  dit 
de  certains  mjscî.s  qui  ont  comme  deux 
ven'res.  Digastrico. 

DifJi.vE',  tE ,  part.  V.  le  verbe. 

Dii^t.vE.i,  v.  s.  F.;ire  la  coc  ion  des  ali- 
me.is  qu'on  a  pris,  ûigerire  ;  cuoc  r.  ;  smaltire. 

-  Des  ii.inie.irs,  des  urines  ne  son;  pas  digé- 
ré--s ,  lor.qu'e'le,  ne  son:  pa.  da.n  l'état  où 
elles  doivent  être.  _-  (ig.  Examiner,  discuter 
une  aff.iro  ,  la  réduire  par  la  méditation  , 
dans  l'ordre  ,  dans  l'étaj  où  elle  doit  être. 
D  gerire  ;    o  dinare  ;    disporre  ;    dilucidare. 

-  Soutfrir  patiemment  quelque  chose  de  fâ- 
cheux, .iijierlre  ,  sopportar  con  pa\i.n^a  un'in- 
giuria^ un  affronto  o  simili.  Cela  est  bien  dur 
.i  di.îierer.  -  v.  n.  T.  de  Cliim.  Etre  mis 
en  di.;cs:ion.  Dige.ire. 

DlGI^i  rt,  s.  m.  Recueil  das'décisions  de; 
plu.  I.^nieux  J.iri .consultes  Rom.-îns,  compo- 
sé par  ordre  de  l'E-npereur  Justinien  ,  qui 
leur  donna  force  de  Loi.  tJigeno  ;  pandette. 

DlGt->TtUR  ,  s.  m   Machine  ou  va>e  pro- 

I  pre  a  cuire  promiitement  des  viandes ,  et  à 

tirer  d:>  la  gelée  des  os  mimes.  Digestore. 

DIGE-iFIF  ,  ivE  ,  adj.  et  quelquefois 
sub.-.  Q  u  a'de  à  la  digestion.  Digestivo. 

DiGtjnaN,  s.  f.  Coctici  des  vimdes 
dan.  l'eitoroac.  Digestione  ;  digesiiminto  ; 
dgirimema  ;  sma'timento.  -  T.  de  Chim. 
Action  et  m...  iire  de  digérer  les  matière.. 
l!  diferire.  -  fig.  Un  mauvais  traitement  e^t 
de  dvire  di^-stion  ,  pour  dre,  q.i'il  est  d  îHci'e 
a  supporer.  PiffcHe  a  tol'era'c;  che  non  si 
può  fxcilmtnte  s.rpportare ,  diserlc.  -  (3n  di' 
aussi  qu'un  o  ivraie  ti'esprit ,  une  en-rcprise 
son*  de  A'^kTti  digestion  ,  pour  dire  ,  qu'ils  sont 
d  rtic  '". ,  -cnihv,,  e'c.  Offlcil'.ifatcoso,  ec. 

D  G~STOISE  ,  T.  de  l'hys.  V.  Oi.-steur. 

DKrirALE,  s.  f.  'i'l..n;e  p;irR.tive  .  ain  i 
nommé  ,  i;,'rce  que  la  fleur  ipproche  de  la 
h^uri  ti'un  Dé  à  coudre.  Digiicllo-,  digitale; 

"  p:GirATl'dN,''"s'.  f.  T.  d'Aratom.  Ma- 
nière dont  deux  muscles  den'e'és  par  leur 
ex-rèm'é  opposée  s'endenter.t  l'un  dans  l'au- 
tre    nif'ta-^ione. 

DIGNE  ,  ad|.  de  t.  g.  Qui  méri-e  quelque 
ch  .se.  Degno;  nicritivale.  -  D'^jne  de  croyan- 
ce ,  diene  c!.>  foi.  P^giodi  f;.U.  -  C'e.t  un 
d'gne  l-wmme  ,  un  fort  honnête  h-.mme.  Un 
gran  galantuomo.  —  Cesi  un   digne  suist  : 


...         r>    I    L  141» 

'.*'*",?"'*•  •">""'"«  capable  de  quelque  em- 
ploi. Un  de.iaj  soggetto.  -  On  tfit  qu'un 
homme  a  fat;  une  action  digne  de  lui,  et  on 
le  du,  soit  en  bien,  soit  en  mal,  selon  les 
q.ialitéi^de  celui  de  qui  l'un  parle.  A^ioii 
degna  d  un  tal  nom.»  ;  corrispondente  al  e  sac 
viril!  o  rijj.  Cela  e.t  d  ^ne  de  lui.  Va  .nlj 
digne  d'.ui  tel  père.  iJi^ne  récomi<en.e  de 
se,  travaux.  Giusto  ,  debito  pr.imio  de. le  sue 
fatiche. 

OlG.^EiMENT,  adv.  Se! an  ce  qu'on  mérite, 
D.gr.amc'ite  \  menta  nertte  ;  gl.istum.nte  ;  se-' 
condo  il  merito  ,  secondo  il  Hjvsre.  -  D'uiie 
manière  digne  ,  grande  et  noble.  Egregiam.n- 
te;  eccdie.iteminte  ;  beiistlmj  ;  nobilmeile- 
elegaatem-nre  ;  con  gracia  ;  con  mag,iincen:a. 
U  remplit  dignement  sa  charge. 

Dl!j.''<l  TAIRE  ,  s.  m.  Ce'ui  qui  jouit  d'i  ne 
digniie  d.as  un  Chapit-e.  Canonico  che  lia 
.pia:che  dignità.  Ojgidi  d'cesi  ancne  assoiu- 
lami-iti  d'gnita. 

DÎJ.MlE',  s.  f.  Mérite,  importance, 
beauté  ,  ejl.it,  grandeur,  gr.ivité,  décence, 
nob.esse  ae  par-jles  ,  de  ^..j.-t ,  de  m.^tiere, 
d  action.  lmportai\a  ;  mento  ;  grandina  ; 
pompa  ;  decenta  ;  piceo  ;  nobiltà  ;  Ugg  aSria 
di  p.trolt ,  della  materia  ,  delle  anioni ,  d:ua 
soggetto  che  si  prenda  a  trattare  -  Eléva- 
tion ,  distuiction  ém  nente.  Dignità  ;  g'an- 
^;j;a.  Soutenir  la  di.inité  d;  son  ranj  , 
de  son  caractère.  -  Charge  ,  office  considé- 
rable. D  gnita  i  titolo  ;  posto  ;  stato  ;  auto- 
rità ;  CL,n.il^ione  ;  g'andei\a.  Parvenir  au» 
disnicei.  ttre  con>ti-ue  en  (!i;nité.  -  sn 
quelques  Egliics;  certains  béiiérices  suxqucls 
est  i.nnexe.-  q  leìque  pirtie  dj  la  J.iriidicion 
tcc!esi..stiqu3 ,  que'que  prééminence , ou  quel- 
que fonction  ii.irticiihere  dans  tes  Ch.'pitres 
cornine  ci-l'e  de  Prévôt,  de  Doyen  ,  de  T.V- 
sorier,  d'A diidincre,  e-c.  et  dan;  le  C.œ'T 
comme  ce'le  d,-  Chan-rc  ,  etc.  D  en  m  * 

DiGO.vj  ou  DIGUJN.  V.  de  Mar.  C'est 
le  baon  qui  porte  un  pendant,  une  flamme 
ou  b.ind;r._.l?  ,  arboré  au  bout  d'une  vergue. 
Bastoni  di  banderuola. 

DURES  .IF,  ivE,  adj.  T.  nouveau.  Qui 
fait  digression  ,  qui  va  par  digressions.  Di. 

DÌGÌE<iSìOfi .  s.  f.  Ce  qui  est  dans  un 
discuurs_  ,  hor,  di  principa'  sujè-.  Digres- 
sione;  dtgresso;  intramessaj  interrompimento; 
ine  dcri\i. 

DIGUE  ,  s.  f.  Anus  de  terre,  de  pierres, 
de  bois,  etc.  urin.inalement  con-re  les  flo-s 

T^^/?*^'c-',.'*'-'''"'i''7-  -  *■«•  Ob.tacle-  V- 

un  chev.l;  lui  donner  de  l'é,.éron.  Spronarli 
pogm-e  c:>"o  sprone. 

DiLAC-.'RAUGN,  s.  f.  Acf.-n  tîe  dilacé- 
rer.  Laceratone  ;  strucciamento  :  dilacera.- 
ment,*. 

IVil-'fr^M;,  ^^  '  P"'-  V-  I-?  verbe. 

DlLACEXtR  ,  V.  a.  Déchirer  quelque 
c.os-,  mettre  en  pièces  avec  violence,  la- 
cerare ;  dilacerare  ;  stracciare  ;  sjiia-ciare  ; 
smembrare  ;   metter  in  pc^ji  ;  dilaniare  ;  far 

piLAPlDATiON,  s.  f.  Dépense  folle  et 
desordjnnce.  Scialajuatura ,  sclatacjuam^nrm 
to  ;    dilap'J.tmento. 

DlLA'iDE',  ÈE  ,  part.  V.  le  vcrbe. 

DfLAPI;)E<,  V.  a.  Dépenser  fo'lemert. 
et  avec  de-ordre.  Di'api.'.are  :  scialac-uar:' 
spender  prL.f..san:nte  ;  consimare  ;  f^'rare' 
disperdere  il  sud;  prodigal\-a'e  ;  siraciare  à 


DI   ATABILITE,  s.  f.  T.  de  ^hys 
pnété  de-  ce  qui  esr  dil. table.  Dilatai 

Dilatable,  adj.  de  t.  z.  ouipeu 

li-ré,  é'tìi.   O-laeaiUe  .  ^-c. 
DILATAYEUR,  s.  m.  T.  d'Anat 
de    deux    mjs.les   du   nez  ,    et   du   la 
£  evalore    del    naso  ,    ed  Io-tiroideo 

DILATATION  ,  s.  f.   Extension  ,   re'î- 
chem.-nt-  Dilatazione  ;   dilatamento  ;    dja- 

Instrument  de  Chirurgie  dont  on  se  stn  fguc 


Pro- 


Nom 
.-y. IX. 

de  !a 


lì©  D     I     M 

cuvrir  et  dilnter  quelque  cavité.  Il  y  en  a  de  1 
plusieurs  espèces.  DUatjtore;  sfcculo.  -  En 
Fhysiol-  .Synorn.  de  Diastole.  V.  I 

DILATE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe.  | 

DILATER  ,  V.  a.  El.irsir  ,  éteiulre.  DiU- 
tan  ;  allargûn  ;  stendere  ;  slargare  ;  ampliare. 
Dilater  une  plaie.  —  Karéiier.  Rarefare  j 
iiUiere.  L'air  se  dilate  par  la  chaleur. 

DILATOIRE  ,  adi.  de  t.  g.  T.  de  Palais. 
Qui  fait  dllVérer.  Dilat<jria. 

DILAYE' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 
DIlA'VER  ,  V.  a.  Dittérer  ,  remettre  à 
autre  temps.  Digerire  \  Indugiare;  rUardarei 
mandarin  lun^o.  Dilayer  un  payement.  Il  est 
vieux.  -  V.  n.  User  de  remise.  Procastinare. 
DILEC  ;  iON,  s.  f.  Amour  ,  chariié.  Ter- 
rne  tie  dévotion.  DiU\ione.  -  Le  Pape  et 
l'Empereur  se  servent  aussi  de  ce  terme  en 
écrivant  i  certains  Princes.  Dilettone. 

DILENLVIE  ,  s.  m.  Sorte  d\ir2;ument  qui 
contient  dii.ix  propositions  coiurarres  ou  con- 
tradictoires ,  dont  on  laisse  le  choix  à  l'ad- 
versaire ,  pour  le  convaincre  égalemeet ,  soit 
qu'il  prenne  l'une  ,  soit  qu'il  prenne  l'autre. 
Vilerrma  ;  argomento  cernuto. 

DILIGEMMENT,  adv.  Avec  diligence  , 
promptement.  Diligentemente-j  con  dili^en-^a  ; 
prestaminre\  sollecitamente.  —  Exactement, 
nvec  soin.  Attentamente  ;  diligentemente  ; 
ttudio<amente',  accuratamente  ;  esattamente. 

DILIGENCE,  s.  t.  Prompte  exécution. 
DiUgenyï  ;  celerità  ;  yrestexy  ;  sollecitudine. 
Aller  en  diligence,  faire  diligence.  -  Soin, 
recherche  exacte.  DtUgenja  ;  esattela  ;  stu- 
dio ;  attenzione  i  cura  estjuisita  ^  assidua;  ri- 
cerca sollecita.  —  Poursuite.  Procedere  contro 
di  alcuno  per  vìa  di  giustizia  j  litigar  con  ca- 
lore. Faire  ses  diligences  contre  quelqu'un. 
Son  plus  grand  usage  est  au  pluriel.  —  Voitu- 
re de  bateaux  ou  de  carrosses  qui  vont  plus 
vite  tj.ie  les  autres.  Vettura  che  s'usa  in 
Trancia  ,  e  pereto  possiam  chiamarla  ;  la  Di- 
iigenui- 

DILIGENT,  ENTE  ,  ad].  Prompt  à  faire 
les  choses ,  expéditif.  Diligente  ;  sollecito  . 
esatto  ;  pronto  ;  spedito.  Courrier  diligent. 
—  So!f;n?ux  ,  laborieux,  vigilant.  Vigilante; 
afento;  studiose^  laborioso  i  assiduo.  Ecolier 
diligent. 

DILIGENTER,  v.  n.  Agir  avec  diligence. 
.Affrettare;  spedire;  sollecitare  ;  avacciare; 
far  con  dilì^en\a.  11  est  plus  souvent  rèe.  et 
quelquefois  actif. 

DIMACHERE.s.  f.  G'adiateur  qui  com- 
battolt  avec  deux  noignards  ou  deux  épces. 
Gladiatori  che  combattevano  con  due  pugnali , 
o  con  due  spade, 

DIMANCHE,  s.  m.  Premier  joiir  de  la 
semaine,  consacré  particulière  ment  au  Service 
«le  Dieu,  et  qu'on  appelle  Jour  du  Seigneur. 
Domenica. 

DIMENSION  ,  s.  f.  Etendue  des  corps. 
X)imensionc;  miutra, 

DIMINUE,  £E,  part.  V.  le  verbe. 

DIMINUER  ,    v.    a.    Amoindrir   quelque 

chose  ,  en  retrancher  une  partie.  Diminu're; 

sminuire  -^ -samare  ;   menomare  ;   minorare  ; 

stemufi  ;  aller;geiire.  1!  ?e  dit  aussi  danf  les 

■  tltoses  morales  :  Son  m..lhear  a  diminué  son 
crétlit,  etc.  —  v.  n.  Devenir  moind.'-e.  Dimi- 
nuire ,  o  dlmint.irsl  ;  scemarsi  ;  decrescere  ; 
4iscadcre  ;  scadere  ;  ca/are  j  impicciolire.  La 
ch'^Ieur  ,  la  fl>vre  diminue. 

DIMINUTIF,  IVE,  a:!'|.  Terme  qui  dimi- 
rue  ou  adoucit  la  force  du  mot  dont  il  est 
formé.  Diminutivo.  -  Il  est  an^si  subst.  Une 
cho^e  est  le  dimiiurif d'une  autre,  pour  dire, 
qu'elle  e^t  en  petit ,  ce  que  l'autre  est   en 

§rand.   Un  d'minutivo.  Ce  iardin-l.i  est  un 
iminutif  du  jardin  des  Tuileries.  (2j'el  gi.ir- 

■  elmo  c  in  piccnln  ciò  ,  che  e  nel  erande  II 
eiardno  delle  Tuitlerie. 

DIMINUTION  ,  s.  f.  Amoindrissement  . 
rabflis ,  retniiKhemcnt  d'une  nartic  de  quel- 
que chose.  Dimi'tupcne  ;  dlmtnuimento  ;  sce- 
matnento  ;   appiccnhmento  ;    mcnumamento  ; 

Musique.  On,  appelle  Diminution  ,  lorsque 
d'une,  note  on  en  fuit  {^lusieursi 


I    S  DIR 

n.  Lettres  par  lesquelles  I  A'"-'qu!î  et  en  Ar.bif,  sur  les  c5tcs  <!e  U 


,  Dio( 

aux  Ordres 


D 

DIMISSOIRE, 
un  Evêiiuc  consent  ou  u 
soit  promu  à  la  Clèrica 
par  un  autre  Eve?,  le.  Dimiisoria. 

DlMbSORIAL,  ALE,adi.Qui  n'a  d'usage 
qu'en  cette  uhra>e  :  Lettres  dimissoriales , 
pour  dire  ,  cTes  Lettres  qui  contiennent  un 
Dimis^o.re.  Dimissorie  ;  lettere  dimlssoriali. 

DlNANUEitlE  ,  s.  f.  Qui  se  dit  de  toutes 
sortes  d'uitensiles  de  cuivre  iaune.  Ce  mot 
tire  son  nom  de  Dinant ,  ville  du  pays  de 
Liège.   Utenûli  d'ottone. 

DlNANDIER,  s.  m.  Gr.  Voc.  et  autres. 
Celui  qui  vend  ou  qui  fabrique  de  la  din,:n- 
deric.   Ottonaio.  . 

DINOE  ,  s.  t.  On  appelle  ainsi  quelquefois 
une   pMule  d'Inde,  pjlanca  ;  tacchina. 

DINDON  ,  s.  m.  Coq  d'Inde,  eolio  d'In- 
dir ;   Gal'o  d' India  ;  tacchino. 

DINDONNEAU,  s.  m.  Petit  Dindon, 
jeune  Coq-d'Inde.  Pollanca;  pollo  d'Inaia 


Sto 


din- 


impa- 


DlNDi)NNIERE  ,  s.  f.  Gardeuse 
dons.  Custode  de'galli  d'India.  -  On 
par  mépris  ,  dindonnière  ,  une  Des 
de  campagne.  Pam-gella  usata  alia 
gna  ,   allevata  in  campagna. 

DINE',  ÉE,  part.Dcii/iato.II  ne  s'emploie 
guère  que  passivement  ,  comme  dans  cette 
phrase:  qui  s'attend  à  l'écucUe  d'autrui,  a 
souvent  bien  mal  diné.  Chiper  la  man  d' auri 
s'irthocca  tardi  si  satolla. 

DINE'E  ,  s.  f.  Le  repas  ou  la  dépense 
qu'on  fait  à  dîner  dans  les  voyages.  Il  desi- 
nare ;  il  pranzo  ;  le  spese  del  desinare  cosi 
degli  uomini  ,  che  delle  cavalcature.  -  Le 
lieu  ou  l'on  va  diner,  en  voyageant.  I//«o^o 
01-2  i   viandanti  s'arrestano  i-er  desinare. 

DINER,  ou  DINE',  s.  m.  Repas  quon 
fait  ordinairement  sur  le  midi.  Il  desinare; 
il  p'antfi.  C'est  aussi  la  viande  et  les  autres 
mets  qui  composent  1:  diner. 

DINE.R  ,  v.  a.  Prendre  le  repas  du  mitu.  i 
Desinare  '  pranyire  ;  mangiare  a  desiiia'e.\ 
-  prov.  S'il  est  riche  ,  qu'il  dine  deux  fuis. 

DINEUR  ,  s.  m.  Celui  dont  le  repas  ;  r  n-  I 
cipal  est  de  diner.  Pesinatore.  -  On  dit  .ussi, 
c  est  un  beau  dineur  ,  un  grand  dîneur ,  pour 
dire  ,  un  grand  m  .ngeur.  ''Iar.i;iacore ;  giuoi- 
tor.e  ;   leccone  ;  pappacconc.  ,    ,-,   . 

DIOCESAIN  ,  AINE  ,  s.  m.  et  f.  Qai  est 
du  Diocèse.  ;.i;u.-e.>-ino  ;  della  Diocesi.  -  Oi^ 
dit,  EvcHue  Diocésain,  potur  dire,  Eveque 
du  Diocèse  dont  on  parle.  Il  rescovo  dioce- 
su...,.  En  cecas.il  est  adj. 

DIOCESE,  s.  m.  Certaine  étendue  de  pays 
sous  la  Tutisdiction  d'un  Evêque.  Diocesi. 

DIONYSIAQUES  ,  s.  f.  pi.  Fcres  citez 
les  Grecs  ,  en  l'honneur  de  Bacchus.  Dio- 
nis'ache  .  o  sia  feste  in  onore  di  Bacco. 

DIONYSIENNES ,  T.  âTHist.  anc  V.  Dio- 
nysiaques. _     ,    „, .     , 

DIOPTRE  ,  s.  m.  T.  de  Chir.  Instrument 
qui  sert  à  ^'atcr  l.i  matrice  ou  l'anus,  afin 
u'examlner  les  maladies  de  ces  parties.  Spe- 
culo ,  o  dilatatore.  -  T.  de  Mar.  Trous 
percés  dans  les  pinnules  de  l'alidade  ,  d'un 
asrrol.ibe.    Diottra  ;   htchi  ,    incastri    delle 

'"  dYoPTRIQUE  ,  s.  m.  Partie  de  l'Optique 
qui  explique  les  eiTcts  de  la  réfraction  de  la 
lumière.  Diottrica.  -  Il  est  aussi  adj.  Ce  qui 
a  raiMiort  à  li  Dioptr^que.  Dottrico. 

DlO.iPYRE,  s.  !.  Arbrisseau  dont  le  fr 
est  stomacal  et  cordial.  Sorta  d' arboscello. 

DIPHTHONGUE,  s.  f.  T-  de  Gram 
Réunion  de  plusieurs  voyelles  qui  ne  forment 
qu'un  son  et  une  syllabe.  Diitoiiio. 

Dll'LOE',  s.  m.  T.  d'Anat.  Meditu'hum. 
Substance  spongieuse  qui  sépare  les  deux  ta- 
bles du  errine.  yT/'''''e  i  m-'''^'""'-  „      .    . 

DIPLOP.l\TlQUE,  s.  f.  On  appelle  ainsi 
l'art  de  reconnoitre  les  di|.lomes  authenti- 
ques. Diplomatico.  „.  , 

DIPLOME  .  s.  m.  Charte.  D  ploma;  pa- 
tente; rescritto.  -  Les  Lettres-l'atcntcs  du 
Soiiv»rain,  Diploma:  lette'.i  ;  patente. 

DIPSADE,  s.  f.  T.  d'Hist.  nat.  Serpent 
trèj-vénimettx  ,  qu'on  trouve   sur-tout   en 


-  -       D  , 

DIPTERE,  s.  m.  T.  d'Archit.  Edifice 
entouré  de  deux  rangs  de  colonnes ,  et  qtii 
tn  a  huit  à  la  face  de  devant ,  et  autant  à 
celle  de  derrière.  Dittero.  -  En  T.  d'Inscct. 
On  le  dit  des  insectes  qui  n'ont  que  deux 
ailes.   Dittero. 

DUE  ,  V.  a.  Exprimer,  énoncer  ,  faira 
entendre  par  le  secours  de  la  parole.  l'ire; 
parlare  ;  prononciare  ;  favellare  ;    ragionare. 

-  Se  dit  des  actions,  des  regards,  etc.  qui 
expliquent  quelque  chose  sans  p.jr_o1e.  i)ir^  ; 

d\ij ,  segnale,  ce.  Mes  yeux  vous  disent  qi,e 
je  vous  aime.  Le  cœur  me  le  disoit.  //  cuve 
mei  presagiva.  -  En  Poésie;  Chanter,  rac   i  - 

ciU'orarc;  vantare.  -  P>éciter.  Rieitarc.  D.r  • 
sa  !ei;on,  son  chapelet,  son  Bréviaire.  -  D  r,- 
la  Messe  ;  célébrer  1»  Messe.  Celebrare  ,  !ii 
la  Messa.  -  Offrir.  OfT'rire  ;  esibire.  J'ai 
trouvé  toutes  ces  étoffes  si  chères,  que  ;e  n'ji 
rien  dit.  -  Ju^er.  Dire  ;  giudicare  ;  pens  ne  ; 
far  giudizio.  Je  ne  sais  que  dire  de  tout  c^'i. 

-  Dire.  On  s'en  sert  en  diverses  façons  .  : 
parler   prov.  Cela  s'en  va  sai 
dire  ,  que  la  chose  est  certaim 
dire;  senz'altro  ;  ser^a  djbb'i 
incontrastabilmente.  C'est  tour  dire.  N.-n 
p:ò  dir  più.  C'est-à-dire ,  c'est  la  même  cl-      ■ 
tiue  si  on  disoit ,  cela  signifie.  Vale  a  d  -r  ; 

e  cela  signifie?  Ch:  vuul dir. 
ouvèr  J  dire;  trouver  à  reprendre. 
ï"roi'ar  a  dire  ;  trovar  n  ridare  ,  bias'ma-e  ; 
liircndere.  U  y  a  bien  à  dire  ;  il  s'en  fitifr 
beaucoup.  Assai  manca  ;  v' i  una  gran  ditfe- 
rei^fl.  Cela  vous  plait  à  dire;  pour  signiher, 
qu'on  ne  convient  pas  de  ce  qui  est  dit  pac 
manière  de  flatterie.  £'  la  vostra  bontà  che 
vi  fa  parlare  ,   che    vi  fa    dit 

-  Dire  à  quelqu'un  son     "■ 
les   répro  hes   qu'il   mèri 
s.i'.  —   Une  c'iiise  ne  ctt  nvn  .  plfui   Mut,, 
qu'elle  ne  signifie  rien'.   A    nulla  s*rve  ;  i- 
inutile.  —  Des  yeux  qtii  ne  disent  rten  ;  qui' 
ne  sont  pas    animés.   Occhi  poco  ,  o   n-jlU 

.    C'est  le  contraire   de  ce  qu  on  dit. 
Occhi  che  parlano.  -  En  Poésie  t'a  la  fin  du 


.No 


,  est  l..i  faite 
.  Dirgli  il  fat!» 
■icii  .  pour  dil 


Il  dit ,  pour  dire  ,_  il  p.;r!- 
e.it  alasi  parlé.  Dì' 


ditto.  -  Dan,  li 
.l'ai  dit  ,  pour   m-r», 
qncr  qu'on  n'a  nlus  rien  i  d.re.  Ho  detto;  ki- 
finho  :  non  ho  più  che  dire. 

DIRE,  s.  ra.  T.  de  Prat.  Ce  qu'une  dej 
Parii»s  a  avancé.  Il  dello;  a  detti.  Le  dire 
des  témoins.  Le  deposiiioni  de' lest-nwnj.  An- 
dire  dos  Experts.  A  detta  de'  periti.  -  kn- 
conversa'ion  ,  on  dit  ,  au  diro  de  tout  !«■ 
wonA?.  Secondo  che  dicesi  da  tutti.  -  Prouyet 
son  dire.  Provarci!,  che  si  air.rma  -Uh,<:a 
dire,  est  l'élégance  du  discours.  Il  ben  dire;, 
l'ornato  parlare.  On  dir  qu'un  homme  est  sut 
son  bien  dire  ,  lorsqu'il  est  en  train  de  p." 
Esser  sul  dire.  11  ne  se  prend  guère  o 
ma.iv  ise  part.  -  Soi-disant ,  l .  ne  râlais» 
On  l'emploie  quand  on  ne  veut  pas  recon- 
noitre les  qualités  que  prend  quoiqu'un.  Che 
ridice;  ossidi  anche  in  Italia  s  mtro.luet  lit 
Maniera  Francese  ;  se  dicente.  In  tei  soi- 
disant  Docteur,  sot-disant  C-rt'ntilhomme. — 
EnFr.nce  ,  on  apnelloitles  Jésuites  quelque' 
tems  avant  la  suppression  de  leur  ordre,  jes- 
soi-disans.  /  Gesuiti;  i  se  diecnii  Gesuiui 
có-"'miné-ient,    E.t-Gesuiti. 

D1S.ECT,  EcrE,  adi.  Droit.  Diretto; 
volto  per  linea  retta.  -  T.  d'Astrnn.  On  dit 
qu'un  astre  a  un  mouvement  direcr,  pour  signi- 
fier qu'd  se  meut  d'Occident  en  Orient  ,c( 
suiv.  nt  les  signes  du  Zodiaque,  nirctto.  -  T. 
de  Géné.al.  lisne  directe  ,  est  la  ligne  dej 
ascendans  et  descendans  ,  et  qui  est  opposée  i- 
lali^ne  coIlatér.a!o.  Linea  d'retta.  -  Seisnei» 
direct  ;  le  Seigneur  immédiat  dont  iine  terre 
relive.  Signor  diretto  ,  /mwr.^'.tto.  -  SeiçBcu- 
ri»  directe  ,  c't>st  le  droit  d'un  Se-çnetirsurim  ; 
héritacte  qui  relevé  dirr-ctement  de  lui.  wiM 
feudale ,  signorik.  -  Haraii£ue  directe ,  pat 


DI    5 

'Ifpposition  à  discours  oblique,  c'est  (fil 3 nd  un 
■  Auteur  rapporte  un  discours  ,_  comme  si  la 
personne  pjrloit  elle-même.  Discorso  direno, 

DlREC  r£  ,  s.  f.  L'étendue  du  fief  d'un 
teiRneur  drecr.   Il  distretlo  d'un  feudo. 

DlREC  lEMENr,  lit.  Tout  droit,  en 
ligne  directe.  Direttamente  ;  dirittamente. 
—  tig.  S'adresser  directement  à  quelqu'un, 
c'est  ne  pas  cliercher  d'entremisepour parler. 
'  A  dirittura.  —Directement  opposé.  Diretta^ 
menu  contrario. 

DIRECTEUR,  s.  m.  Qui  conduit,  qui  rè- 
gle, qui  dirige.  Direttore.  —  Directeur  de 
conscience  eu  simplement  Directeur;  celui 
qui  a  soin  de  la  conscience  de  qiieîqu*i:n;  ri- 
cettore i  confessore.  —  Celui  qui  préside  à  de 
certaines  compagnies.  Direttore. 

DIRECTION,  s.  f.  Conduite,  administra- 
tion, garde  qu'on  a  d'uae  cbpse,  z?i>t7:o/ï«; 
governo  ;  condotta.  —  Lieu  ou  l'on  traite  des 
Finulìce^.O'jlfìiio  delle  Finance.  -  L'assemblée 
des  Directeurs  nommés  p.ir  les  créanciers  , 
pour  avoir  soin  des  biens  et  des  affaires  des  dé- 
biteurs. Direx'one  ;  amministrazione.  -  fig. La 
direction  de  l'intention ,  est  l'action  par  la- 
quelle on  dirige  son  intention.  //  diriger  Pin- 
teniione.  —  La  direction  de  l'aimant  ou  la 
direction  magnétique  est  la  propriété  qu'il  a 
ce  tourner  un  de  ses  pôles  vers  le  pôle  Arc- 
tique. La  direzione  dUla  virtii  magnetica  , 
•   delia  calamita 

DIRECTOIRE  ,  s.  m.  Ordre  pour  régler 
la  manière  de  dire  l'Oiti.-e  et  la  .Vlesse  pour 
■  l'année  courante.  Direttorio;  calendario  ;  or- 
dinario. II  se  di:  aassi  d'une  espèce  de  Tri- 
bun.-l  en  AllemaRne.  Z)ircr.'or/o. 

DIRECTRICE,  s.  f.  Celle  qui  gouverne  , 
qui  règle.  Direttrice  ;  colei  che  presiede  ,  che 
dirige.  -  En  T.  de  Géom.  Ligne  le  long  de 
laquelle  on  fuit  couler  une  autre  ligne  ou  sur- 
face ,  dans  h  génération  (Tune  figure  plane 
Jans  celle  d'un  solide.  Direttrice. 

DIRIGE'  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

DIRIGER  ,  V.  a.  Conduire  ,  régler.  Reg- 
tere  ;  iovernare  ;  resolare  ;  diriggere  ;  indi- 
rizzare. -  L):riger  son  intention ,  c'estlarec- 
liiier.  Dirigere  ;  indlrf{\are.  —  Diriger  ses 
pas ,  son  vol ,  ses  regards  ,  etc.  Vo'scre;  di- 
TÌ\Zare  il  yasso  ,   il  vo!ù  ^  gii  sguardi .    ec. 

UlRIMANT,  ANTE,  adj.  T.  de  Droit 
Canon.  Défaut ,  empèc'nement  qui  emporte 
la  nullité  d'un  mariage.  Impedimento  diri- 
merre. 

DISANT,  T.  de  Palais,  qui  se  joint  au 
pronon  Soi.  V.  Dire,  subst. 

DISCALE,  s.  m.  T. de  Comm.  Déchet  de 
poids  d'ime  marchandise  qui  se  vend  au  poids. 
Ca.'o,  consumo. 

DISCALER  ,  r.  n.  7".  de  Teintariers  Pour 
marquer  la  pe rre  du  poids  que  la  soie  fait  par 
la  cuite.  Sminuire  ;   comuma'e, 

DISCEI'TATION  ,  s.  f.  Dispute  ,  discus- 
sion.   Discettarione  i  disputa;  contesa. 

DISCERNE^,   ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

DISCERNEMENT,  s.  m.  Dis-inction  que 
l'on  fait  d'une  chose  d'avec  une  autre.  Diifi/i- 

S'one  f  discernimento.  —  (ig.  La  facultédebien 
istinguer  les  choses  et  d'en  juger  sainement. 
Discernimento  ;  giudizio. 

DISCEÂNER,  v.  a.  Distinguer  une  chose 
■d'une  autre  ,  ou  en  juger  par  comparaison. 
Discernere  ;  distinr^uere  i  dlj§'erer,\iare  ;  scor- 
fere. 

DISCIPLE,  s.  m.  Qui  apprend  d'un  Mai- 
be  quelque  Science  ,  ou  quelque  Art  libéral. 
Discepolo;  scolare;  discente. 

piSCIPLIXABLE,  .idj.  de  t.  z.  Capable 
J'è-redisciplmé;  docile.  Discip'i^iihile;  disci- 
flinevole  ;  addottrinevole  ;  amni.i.strevoU  ;  do- 
tile ;  pùghcvoU. 

DlSi.lPLI.VE  ,  s.  f.  Institution  ,  instruction, 
éducation.  Disciplina;  insegnamento;  insli- 
tupone  ;  magistero  ;  educatione  ;  ammaestra- 
Wirtrj.  -  Kèglement ,  ordre  ,  conduite.  Di- 
Jciplina  i  regola  ;  maniera  di  vivere.  La  disci- 
pline Ecclésiastique.  -  Fouet  de  corde'ettes 
ou  de  chai.ies  dont  les  personnes  dévotes  se 
servent  par  mortificmon.  Il  se  urend  aussi 
jour  les  coups  de  discipline.  Disciplina.  Or- 


D    I    S 

donn?r  ta  discipline. 

DISCIPLINE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

DISaPLINt-R.  V.  a.  Instruire,  régler, 
former.  Disciplinare  ;  ammaesirare^  instituir£\ 
educare—  Donner  la  discipline-  Dltcîplinarà  ; 
fcrcuuUrc  o  percuotersi  colla  disclpUna.  5e 
discipliner.  DjrsiU  disciphna. 

DISCOBOLE,  s.  m.  Athlète  qui  hUoxl 
profession  ài  l'ertercice  cìu  Disque  oiî  i^aîet. 
Disccbolv  ,  cioè  Atleta  destinale  as^i  "<;'■- 
cin  dJdrscû. 

pi^COX  riNUATlON ,  s.  f.  Interruption. 
Dlîcontlnuayone  ;  intermissione  i  tntcrrompi- 
mc7to  i   traUsciamcnîo  ;  interruzione. 

DiSCONlIXUE\  SE,  part.  VMe  verbe. 

DISCONTINUER  ,  V.  a.  Ne  poursuivre  pas 
ce  qu'on  avoit  comme.ncé  pour  quelque  tems. 
Discontinuare  i  inzcrr^mpcre  ;    intraiascîcre. 

—  V.  n.  Cesser.  Cessare  i  dis  continuare.  La 
pluie  a  discontinué. 

DISCONVENANCE,  s.  f.  Manque  rie  con- 
venance, disproporttJii.  Dispwpu'\tone\  di- 
scordanza ;    differenza  ;  disparità. 

DISCONVENIR  ,  v.  n.  Ne  pns  convenir , 
ne  pds  demeurer  d'accord  d'une  chose.  Di' 
scepare;  d' scordare,  non  esser  d*accordo  i  esser 
di  diferente  sentimento. 

DISCORD.  s.  m.  Il  est  vieux.  V.  Dis- 
corde. 

plSCORD,  adj.  Qui  n'a  point  d'accord. 
Discorde  ;  discordanti  ;    scordato. 

DISCORDANT,  ante,  adj.  Qui  n'est 
point  d'accord,  ou  qu'on  ne  peut  que  diffi- 
cilement accorder.  Discorde  ,  discordante  \ 
discrcpante  i  differente  \  dlsiiinil;  ;  contrario* 

—  On  dit,  des  humeurs  discordanres  ,  pour 
dire,  des  humeurs  incompatibles- t-^TTîor; /n- 
compatlbili y  contrari,  discordanti. 

DISCORDE ,  s.  f.  Dissention  ,  division  en- 
tre deuxou  plusieurs  pcnoixiits. Discordia; di- 
ssensione, divisione;  disconsentimento. —  ^om 
d'une  Divinité  fabuleuse  qui  prciide  aux  dïs- 
senrions.  Z,<2  Discordia,  —  tìg.  Pomme  de  dis- 
corde ,  c'est  une  cause  de  division.  Il  porno 
della  discordia. 

DISCORDER,  v.  n.  T.  deMvtsique.  Etre 
discordant.  Discordare  ;    essere  scordator. 

DISCOUREUR ,  EUSE ,  s.  m.  et  f.  Grand 
parleiir  ,  grande  parleuse.  Il  se  prend  ordin.ii- 
remei.tpour  une  personne  qui  dit  des  choses 
en  I-ir,  ou  qui  promet  des  choses  qu'elle  ne 
tiendra  pas.  Cicalone;  parlor.c  ;  paroîajo; 
gracchiatore  :  imparolatj  ;  cianciatore  ;  lin- 
guacciutoi  aliJrguaio -y  parabolano.  Au  fem. 
Ciarlitrice  ;  femmina  linguacciuta. 

DbCOURIR,  V.  n.  (  lise  conjuge  comme 
Courir.  )  Parler  sur  une  matière  avec  quel- 
que étendue.  Discorrere  ,  parlale  ,  ragionare , 
favellar  dUtesamente.  —  On  dit  qu'un  homme 
ne  fait  que  discourir  ,  pour  signifier  ,  qu'il 
ned  eque  dw^s  choses  frivoles  et  inutiles.  Ci- 
calare ;  chiacckerare  ;  berlingare  j  ragionare 
in:tr.imcnte. 

DbCOURS,  s.  m.  Propos,  assembbge 
de  r-reles  ,  pour  expliquer  ce  que  l'on  pense. 
Discorso  ;  favella  ;  ragionamtnto  ;    parlare. 

—  Une  pièce  d'éloquence  ;  un  ouvrage  ora- 
toire ,  snit  en  prose  ,  soit  en  vers  ,  écrit  ou 
prononcé.  Discorso  ;  orazione  ',  ragionamento  ; 
predica  e  sirùli. 

•DISCOURTOIS,  OISE,  s.m,  ctf.Qui 
n'est  pas  courtois.  Scortese  i  Incivile;  lillane. 
Il  e".'  vieux. 

•DISCOURTOISIE,  ç.m.Manque  de  cour- 
toisie. Scort.-sia\  inciviltà;  rustu'ie^a.  II  est 
vieux  ,  et  ne  se  dit  que  par  dérision. 

DISCRASE,  s.  f.  r.  de  Méd.  Mauvais 
état  du  sang.  L'opposé  de  Crase.  Discrasia. 

DISCREDIT,  s.  m.  Dimin-jtion,  perte  de 
crédit.  Discredito. 

DISCREDITE',  ÉE,  adi-  T.  peu  usité. Qni 
est  tombé  en  discrédit.  D:scrcdtrato. 

DISCRET,  ETE,  adi.  Aviié,  prudent  , 
judicieux  ,  retenu  ,  qui  sait  parier  et  se  taire 
j  propos.    Discreto  ;    prudente  ;  circospetto. 

—  Tiîre  d'honneur  pour  les  Prêtres  et  pour 
les  Docteurs.  Pmdeitz;  dlsc-eto.  Vénérable 
et  discrète  personne.  —  Dans  quelques  Maî- 
sçn*  Keiiiisuses ,  on  appelle  discrets ,  Msres 


DIS  2^1 

dîscrèfes  ,  les  Religieux  ou  Religieuses  cui 
entrent  dans  le  conseil  d.i  iiii^érieur  ou  ce  la 
Supérieure.  Discreto  ;  discreta.  -  T.  de  Ma- 
tlïém.  Quantité  discrète ,  est  celle  qui  est  op- 
posée a  la  continue,  et  dont  les  parties  sont 
séparées  les  unes  des  autres ,  comir.e  les 
nombres.  Quant'rà  discreta. 

.DISCRETEMENT,  aàw.  D'une  rnsniere 
discrète,  sagement.  Discretamente',  prudente- 
mente i  giudjclosamenie  ;  saviamente;  censì-' 
deratamente. 

Discrétion,  s.f.  Prudence,  îudicîeuse 
"retenue  ,  circonspection  dans  les  actions  et 
dans  les  paroles.  Discrezione  ;  circonspeyont  ; 
consuUra^June  ;  prudenyï;  avvertenza.  —  Ce 
qu'on  ^a^e  ou  ce  qu'onjoue  ,  sans  lem.:;rquer 
précisément,  et  qu'on  laisje  n  la  volonté  de 
Celui  qui  perdra.  Vtscrcijor:;.  -  Se  remettre  à 
la  discrétion  de  quelqu'un  ,  c'est  se  rappor- 
tera son  jugement  pour  u:\e  affaire,  dans  la 
confiance  qu'on  a  en  sa  sagesse.  Giudiclo  ;  di- 
screzione; discernimento.  —  Se  mettre  à  la 
discrétion  de  quelqu'un,  c'est  se  livrer  en- 
tièrexent  à  sa  volonté.  Abbandonarsi  ail*  al- 
trui arbitrio^  e  volontà.  —  Se  rendre  à  discré- 
tion ,  c'est  lorsqu'on  se  soumet  a  la  volonté  , 
et  qu'on  se  rend  à  la  merci  du  vainqueur.  Ar- 
rendersi; rendersi,  o  darsi  a  discrezione.  — 
Vivre  à  discrétion  ,  se  dit  des  soldats  qui  vi- 
vent chez  leurs  hôtes  sans  discipline  et  sans 
payer.  Vivere  a  discrezione^  <3  spese  altrui^ 
soìiiato  alle  spese  ,  su  le  sycs;.  —  Hlch.  Aee 
de  discrétion  ,  c'est  l'àse  où  l'on  peut  du'- 
cerner  le  bien  du  mal.  Cli  anni  della  disert- 

D/SCRETOIRE  ,  s.  m.  Lîeu  où  setiennent 
les  a-isemb'.êes  des  Supérieurs  de  certaines 
Ccmmunautés.  Discretorio. 

DISCULPE',  LE,  pirt.  V.Ie  verbe. 

DISCULPER,  V.  a.  Justirier  d'une  faute 
impurée.  I>;jfc».''far«  ;  semare;  scolpare  ;  ses-' 
gionar^.  -  v.  r.  Se  purger,  se  défendre  soi- 
même  de  quelque  f;iute.  Scolparsi. 

DiSCUKSlF,  IVE,  ad],  i.  de  Logique. 
Q.ii  tire  iineproposirion  d'un  autre  par  le  rai- 
sonnement. ÙiscorsivB, 

DISCUSSIF  ,  ivE  ,  adi.  T.  de  Méd.  II  se 
dit  des  remèdes  qui  résolvent,  qui  dissipenc 
les  humeur;.  Risolvente. 

DISCUSSION  ,  s.  f.  Examen  ,  recherche 
exacte.  En  général  signine_  l'examen  de  lit- 
térature, de  science,  d'affaire  ,etc.  ou  l'ex- 
plication de  quelque  point  de  critique.  Dis- 
cussione ;  disamina  j  esame.  —  1  .  de  Fiat, 
Recherche  et  vente  en  .Tustice  des  biens  c'un 
débiteur.  Discussione;  vzndìta,  -  Dispute» 
contestation.  Discussions  ;  dibattimento  ,  dif 

DISCUTE,K,  v.a.  Examiner  ,  considérer 
avec  exactitude  une  question,  une  affaire, etc. 
Discutere  ;  esaminare  ;  discussare  j  considerar 
sottîlmtr.tc.  —  Discuter  les  biens  d'un  débi- 
teur ,  discuter  un  homme ,  c'est  rechercher  et 
faire  vendre  les  biens  d'un  débiteur  pjsqu'à  la 
concurrence  de  la  soaxne  due.  Stjp^iare  i 
beni  d*  un  debitore  e  venderli  ail*  incanto. 

DISERT, [ERTE.  zdj.  Qui  parle  aisé- 
ment et  avec  ouelqu?  élégance.  Ornato  dici- 
tore;  ben  partante;  facondo. 

DISERTE.MENT,  at!v.  D'une  manîère  di- 
serte et  polie.  Orniitamente  ;  con  facitità  ,  e 

cita    di  pû'-ole. 

DISETTE,  s.  f.  Nécessité,  manque  de 
quelque  chose  néçeisïwç-.  Penuria;  scarsella  ; 
difetto  ;  bisogno  ;  necessità  ;  indigenza;  care- 
stia; inopia  i  strcmitàì  strette^ia  ;  disagiai 
fame.  Etre  en  disette.  Penuriare* 

DISETTEUX  ,  EUSE,  adj.  Qui  manqtie 
des  choses  nécessaires.  II  est  YÌewx.Bisognos.  ; 
penurloso  ;  necessitoso  ;  disagiato  i  indigente  j 
scarso;   malagiato  ;  meschino. 

piSEUR  ,  EysK,s.  m.  et  f.  Celui,  ce'Ie 

li  di'.  Peu  usité.  DiseVir  de  bons  mots.  Mot^ 
tcKgiatore  ;  muttcggcvole  ;  /acc'o  j  piacevole  i 

\,coso  ;  burlUro.  Diseur  de  ncuvclìes ,  ou 
nouvelliste.  O\ioso;  sfaccendato.  Diseurde 
rien.  Cianciatore  ;  ciar:cioso  ;  pippione.  Diseur 
de  sornettes.  Diseuse  de  bagatelles.  Ciancia- 
tore j  bagattcUierc;  che  dice  delle  baje  y  Jred^ 
li  1 


Ml  DIS 

iure ,  inutllltì ,  inei'i.  -  On  ditfam.  un  beau 
diseur  ,  en  parlant  d'un  homme  qui  affette  de 
bien  parler.  Bdiissimo  favUlalorc  ;  bd  dici- 
tore \  iegg-ail'^o  yarintvrc.  —  Diseur  de  bor.ne 
aveiitur:;.  A^irjh^io, 

Dl,)G.v.ACE ,  s.  f.  Perte  ,  privation  des 
bonnes  grâces  d'une  personne  puissante. 
Duc"'\'''i  'à-spo.  -  Tomber  en  disgi 
C'adire  ,  veiin  in  disgrû\ta  d'ali 
tune  ,  malheur.  Disgra-^ia  ;  dtsavvcnturi 
Juriur.i.1  i  sàasi'ra;  avversità  j  svtntura 
JcHc'ta  ; 


ïnfor- 


DISCÌRALIE'  ,  ÉE  ,  part.  Che 
\:a  ;  c-iduto 


D    I    S 

DISPARU,  UE,  part.  V.  le  verbe, 
Ul.-sFtNDltUiliMENT,  adv.  l'eu  usité. 
Avec  beaucoup  de  dépense.  On  dit  plutôt 
A  gr  inds  Irais.  A  cvsiu,  coauraie  sycsa  ',  di- 


cndio 


:ntc. 


disgra' 
dtsgra- 
Un  (lit  (l.ain nomme  est  dl, gracié 
àc  lan^-ure  ,pour  dire,qu'iU  quelque  chose 
de  dé;ii;uré  ,  de  diftorme  en  sa  personae.  Di- 
javv. n'unte  \.iis^arisccnu■,  sparuto. 

D1.->C;RAC1ER  ,  v..a.  Priver  qi.elqu un  de 
ses  bennes  gr.  ces  ,  cesser  de  le  tavoriser. 
Pr:var  delia  sia^ia  ,  del  favore  ,  dJla  prote- 
ùone\  tralasciar  diJavorlri\  non  av^repiu  tn 

*'î5itGRAClEUSEMENT  ,  adv.  T.  non 
«■fu,'/i.  D'une  m.nic-re  désagréable.  Incivil- 
mente; rou  unente;  scortesemente. 

DLSGKACIEUX  ,  tusE  ,  ad|.  Qui  est  de- 
sagré.ble.  Uuro;  spiuccvjle;  nocevule;  srare 
a  comf  urtare  ;  aspro  ;  acerbo  ;  jast:dwso  ; 
sa\!evoit  \  disobbligante  ;   scortesi  i  incivile  ; 

™BÎSGREGAT10N  ,  s.  f.  T.  de  Philos.  1  .e 
blanc  eau. e  la  diserécation  de  la  vue  ,  c'e,t- 
à-dire  ,  la  blesse"  et  l'cftare  ,  a  cau.e  des 
rayons  qui  la  frappent  de  tous  les  côtés.  D.- 

'^DbJOlNbRE  ,  V.  a.  Séparer  des  choses 
qui  étoient  jointes.  11  ne  se  dit  point  des  cho- 
ses matérielles.  Separare;  disgiugnere. 

DliJ''lNT  ,  oiNfE  ,  part.  Disgiunto. 
-  T.  de  Mus.  Degré  disioint  ,  est  la  m  relie 
d'une  no-e  a  une  autre  ,  qui  ne  la  suit  pas 
immédiatement   dans  la  gamine.    Grado  dt- 

'^Ubj'oNCTIF  ,  irE  ,  ad).  T.  de  Gramm. 
Qui  sert  à  séparer,  a  disjonidre.  £><i.j;u/i- 
tiro  ;  separativo,  l'articule  disjonctive.  iarti- 

'dI'J.JN-IIÓN  ,  s.  î.  Séparation.  Di- 
sgiu\ione  i  separatone;  scongiugmmento  ; 
icollei:amento.  ,  _  ,,    .  „ 

DISLOCATION  ,  s.  f.  Déboîtement  d  ..n 
os-  Dislociï^one.  ,,  ,         , 

DISLCOaiî',  ir,  r.3-f-^''-'-e verbe. 

DISLOQUER  ,  V.  .1.  Mettre  un  os  hors  de 
ss  place.  l)is:oS:ire  ;  slamare  -.muovere  ,cjva: 
di  luogo.  -  Kici.  ».  r.  Se  déraettie.  Dish- 
ga'si.  fig.  et  fam.  ("In  dit,  cela  lui  h  (li-.lo- 
qué  la  ccrv.l'a  ,  pour  dire  ,  cela  lui  a  mis  l'es- 
pri'  hors  de  son  assiette.  CU  hsJiUto  voltar i: 

DHpXrATE,  s.  f.  Mot  emptjntéderEs- 
pagnol.  tc.n  ,  inégalité  dans  la  conduite  ou 
dans  les  disccurs.  Scapata  ;  sear'amento  ; 
seappu-co.  -  11  est  aussi  ad"].  Vcila  des 
choses  bien  disparates  ,  poir  dire  ,  des 
choses  qui  ne  vont  poir*  ensemble.  Disapa- 
rato  ;  dtrg  unto  ;  diss^mil.  j  discordante  ;  dis- 
30rn-i;'i.in!C  i   di^:onvri..vuU.    _ 

Dl  >t'-.  •!  TE' ,  s.  f.  Inégaîi'e,  diiterencc 
qui  se  ren-.onîrc  entre  l'.es  choses  qui  se  peu- 
vent comjarer.  Disparità;  d'sianag'.ianxa; 
dijieren^a  ;  divano  j  dissin.g'iania  ;  </;- 
se^  nvenienia  ;  varietà;  diver-'ità;  distlmili- 

DlSPARl TION  ,  s.  f.  Action  de  disparoî- 
re.  Spart\'one;  di'e^noi  recesso;  discosta 
mento  i  a'i.-ni.Tnnento. 

D.SPA.KOITRE,; 
s'évaniuir.  Dupai' 
dalla  tr.s<n\a  di akuro.  -  ie  re-ir.r  vf"""-'-- 
temenr ,  se  cchcr.  S/iiirre;  partirsi  à^tla 
fretett^i  di  a' cuna-;  ritirarsi  in /retta  ;  invo- 
Ur<i.i'!i  guari"! altrui.On\e\>riiunàt}/*y^r, 
ild  p.irut.  -  fii;-  H  se  dit  d'une  chose  qu'^i 
ivi.ii,  «t  qui  tou;  d'un  cou?  ni  se  trouve  p'u 
tiiere  tpanto  ,  non  trov.,rsi.  Pavhis  de  Ram 
il,  ',n!  dis-  .-ru.  Solo  s  p  ariti;  te  at  son  volati  i 
ii  Mav-/l  gli  lui  fortuti  via>. 


Aptitude 
lelquecho. 
;   inclina-,  o,, 


DIS 

pt-n  haut,   inclination  à  fair© 
DuposiX'one  ;  attitudine, naiu- 


Onl'cNUlEljX,   EUSE,  ad].  Qui  coûte 

bL.iutoup  ,    q  u  occasionne  un;;  dc^vense  con- 
sidcr.'ble.  Uisf.naioso.  V  .  Ci'ùttux. 

U;j.'£.\  ,Al  vE,  s.  m.  T.  de  fharrn.  Livre 
dan,  lequel  est  décrite  la  cumposiaon  des 
médic.im.  ns.  K'cettaiio. 

Dl.jl't.i^^A  1  tuR  ,  s.  m.  Celui  qui  dis- 
ribue.  Diipeiisatore  ;  distributore. 

Dbl'ENSA  i  ION  ,  s.  1.  Distribution.  Di- 
spensu-!'onc  ;  aistrùulione. 

Ulji'ENSA  1  KlCE  ,  s.  f.  Celle  qui  distri- 
bue L)ispens-itr.cc. 

Dis    ii.'>sE,  s- 1.  Exemption  de  la  règle  or- 
dinaire, permission.  Dispensa;  disptrsj^ione, 
c.,r.cessl.,n  il.ugame  aiia  legg^  i  'icenia  i  per- 
missione piiVUigntxseri\ione  daj.jaU'  ecarico. 
Ub.-'tN.it'  ,  ɣ,  part.  V.  le  verbe. 
DiiPENJER,  V.  a.  Accorder  une  dispense. 
Dispensare  ;    conceder  dispenta  ;  permettere  ; 
dar  licenza.    -   Pour  s'excuser  pohment  de 
faire  cela.  Perdonatemi  ;  scusatemi.    -  Distri- 
buer,   Dispensare  ;    compartire  ;    distribuire. 
l  .  de  t'harm.teie.    L'.ciion  de    peser   et 
de  préparer  les  drogues  qui  doivent  entrer 
dans  la  compo.ition  des  médicomcns  offici- 
naux et  magistraux.  Pesare  e  scompartire  gli 
inarediemi.    . 
DlsiE.><SE,    ÉE,  part.  V.  le  verbe. 
UjSPt.<..E;<. ,  v.  a.   Rép.wdre  ,  jetter  ça 
et  la.  Spargere  in  tjuà  in  là  ;    dispergere  ;  spa,- 
paj;li..re  ;  sparnicciare  ,  distribuire  in  più  parli, 
—  11  se  (Ut  aussi  des  personnes ,  et  signihe  , 
les  séparer  ,  en  les  mettant ,  en  les  euvoyaui 
en  divers  lieux  ,  ou  bien  les  dissipant,  les  met- 
tant en  désordre.    Dispergere;    sparpagliare; 
sharagiiarei   sbaraaare;  dissipare;    disjaie  , 
disu 


son*,  de 


"/ 


far  agevolmente  elle  SI  s 
lit  qui  a  beou.oup  de  di-.pu 
eu,  tic.  -  Le  dessein,  la  re>i, 
jn  a  de  faire  qucl.jut-  cho-e  ,  et 
o.i  l'on  est  a  '.'c'g,.rd  de  queltju. 
•ne;  intenl;i.nc  ;  pensi,ro  ;  voion 
d.i/osition  de  partir.  —  Achemi. 
ekiue  chose  de  prochain.  Dis-^, 
a^ecchio  ;  indizio.  Ces  fluxion 
sposirions  a  1(1  goutte.  -  '1  .  depbi. 


Disposition  pro 
v.iiQ  cho,e,pour  re. e 
D:sp.s-:-.efrossin, 
en  inauv.u.e  disi'Osr 
cr  mal- 


Ul  'PERSION 
d'etie    disper 


s.  f.  Action  de  disperser 
,é.    Dispersione;    dispergi' 


,  g.  T.  de  Droit, 
i  peut  disposer. 


UijPONlULE,  adi.dt 
Il  se  dit  des  biens  dont 
Jieni  di  cui  si  pilli  disporre, 

Dlil'Oi,  ad),  m.  Léger,  .ilerte  ,  agile. 
Agii:  ;  destro  ;  fresco  ;  snelle  ;  svelto  ;  sciolto 
di  membra;  gagliardo, 

DliVOSL',  tE,  part.  V.  le  verbe.  -  Un 
hoinme  bien  ou  mal  disposé  ;  un  homme 
b-en  ou  mal  in'entionné.  h'cne  ,  o  maie  di~ 


Ui^ 


renilo 


lato. 


OSER,  V.  a.  Arranger,  mettre  le; 
ciioses  dans  un  certain  otite.  D.sporre;  ac- 
conciare  ;  assettare  ;  accomodare  ;  metter  i> 
orJ:ne,in  as«Mo.  -préparer  a  que'que  chose 
engager  qui'quun  a  fai.-e  ce  qu'on  sou.iaite 
diliu.  Disporre,  indurre  ;  accmodare  a/ar 
eh.cchessìa  ;  persuadere  ;  preparar  l'animo  di 
alcuno  '.  appareccSia  lo  ,  tirarlo  alla  sua  vo- 
lontà. Oi.|>o4cr  ;i  la  mort.  -  v.  n.  Fairede 
q..e!.yie  chose  ou  de  quelqu'un,  ce  que  l'on 
veut.  D'i  «rre  ;  dareasuo  talento  ;  comandar 
da  pai.  one  ;  allenare  ;  prevalersi  d'una  perso, 
na.  ~  pcov.  i.'hom-.ne  propose,  et  Dieii  dis- 
pose ,  pour  d're  ,  que  les  proief;  des  hoi-.mf  s 
ti-urn.-iu  souvent  tout  au  co.i^raire  d?  ce 
qu'ils   ont   pe.isé.  L'uomo  propone  e  Dio  di- 

■"'dìs'kOSITIF,  s.  m.  T.  dePalais,  L'endroi, 
de  l'Arrêt ,  d';  1 1  Sentence  où  le  Juge  or- 
e.   {hielia  parte  d'una  Senicnìa  y  in  elei 

ìd],T.iUMéd,V!:i- 


e  ,  l'é'at  prtich.,in 

:voir  uni  nouvelle  fcrrr.  e. 

Ltre  en  bonne,  uu 

c'jstse  porier  b  'n, 

il  biiona^  o  in  cattiva 

disposizione  ;  essei  bene  o  mal  disposto. 

DI-.Pi\OP();..rKjN  ,  4.  f.  Inégali-c,  d!>- 
coiivenance  ,  manque  de  proportion  en're 
des  choses  coniparées.  Disiropi.ij!„ne  ;  .'i- 
sparltà  ;  d'var'M;  diversità,  disuguaglian\-i; 

DbPRO!\5RTIONNÉ  ,  èe  ,  part,  et  ^f]. 
Qui  n'a  point  de  convenance  ,  de  '..ropor-juii. 
Disproporjionato   ;  sp'opo'Xionato  ;    imp:^- 

"dIsPiIgI'OKIÌONNER,   v.'a.  Cr,  Vcc'. 
ce.  F.irequeles  choses  ne  soientpas  propcr-   ■ 
tionnées-  Sproierilonarc. 

DI  .''UTABLE,  adi. det.g.Quipeut être 
disputé.  Disputabile, 

DliPUTE,  s.  f.  Déb;t  .con'esfation.  /?> 
sputa  ;  contesa  ;  rissa;  bistitc-amcnto;  liti* 
s'o  ;  "luist'ujne,  -  Acti-ms  pu'ol'que»  qi.;  se 
font  dans  Ics  écoles,  pour  .iti'erde.  qiu;s*ions 
Disputa;  contriivtrs'a  i  quistione;  ditesa, 
DlSPUTf,  tE,  adV.  part.  V.  le  verbe. 
DISPUTER,  v.n.  etact  E:re  en  débat, 
avoir  contestation.  Rissare  ;  aiterc,ire\disceU 
lare;  ijuistionare  ;  p\itire  ;  contrastare  ;  con* 
tendere  ;  gareggiare  ;  hatostare,  —  Contester, 
pour  emporter,  ou  pour  conservar  que'que 
chose.  Disputare;  pareggi -ire  ;  agognare;  pr» 
tendere  ;  conceiide.e.  -  fig.  Dis,  u:ei  1-'  terrein; 
se  Héfendae  ,  autant  bien  qu'il  se  peut ,  dans 
quelque  contestation  que  ce  soit.  Vife.ider  vi* 
vamente  la  sua  ragione^  le  su:  cose  ,  ec,  -  S© 
dit  en  bonne  ou  in-nivaise  part  des  p-ersonnes 
et  des  choses  qui  paroissent  avoir  des  qur.lités 
si  égales ,  que  l'on  ns  sait  laquelle  l'env'Orte. 
Contendere  ;  gareggiare  ;  non  cederla  la  bei* 
lel^a  ,  lit  hrutie;;;^.!  ,  in  'o„ntà  ,  in  feete^ia  , 
ec,  -  Agiter  des  questions  d»  ^-^rt  et  f^'.-u- 
îrc.  Disputare  ;  contendere  ;  contri^stare  ;^  '/— 
fenderla  proi  ria  opinione  ■ming'ijnà.  l'altrui^ 
—  pr.jv.  Disputer  sur  ta  p.jin'e  d'une  ai- 
guille ,  c'e<i!  dis'-utcr  p.-uri!es  choses  de  rien. 
Disputai-dell'  umbra  del!'  asino.  -  Disputer 
le  vent.  i'.  de  Alar.  Faire  tous  s;s  ef- 
forts ,  et  employer  tout  ce  gu'on  a  d'.^uresse 
et  d'expérience  d  ns  la  Marine  ,  pour  passer 
au  v.eiu  d'.in  autre  vaissoa.i,  et  pour  em^iè- 
cher  (iv.'il  ne  monte  lui-uijme  au  vent  de 
vous.  D  sputar  il  vento  .td  un  altro  bastimenti  f, 
nemico. 

DbPUTEi.'R  ,  s.  m.  Qv  aime  à  dispu'er, 
:3..tred.re.  D.vum:<src  ;  luistionatjre  ;  cou* 


l.diceo', 

Db;'t).sinF.  IV 


,.,.. ., ^^ea'jueWecliose-/',  . 

,-atorio\  prcyarci'vo.  R.mcde  disposilif- 

DIsPOSl  ION.  s.  f.  Ar;angemsiit,  situa- 
,ion  propre  et  conven  b'e  fies  c'>o.  ;s.  />;>;  "- 

ùone  ;  compart'me.ito  ;  situa^.-,,-:  ;  ori'ine: 
collocriiMe  ;  accoiciameiaa.  -  L'.  cticii  i-;  r 
.iqj  T,e  on  dispose  d:  quelque  chose  ,  ei  l'et- 
f  t  qui  en  réj.ilie.  //  disporre  ,  e'I  disp.isto  ; 
a  iettireveni'enilo  s  o  altramente.  -  Poe.voir, 

u-ori'"'  lie  disposer  d'une  c'iusc.  Esse,  nella 
put  està;  nel  potere  ;  faeolta  di  dare;  star  in 
mano  ,  giacimento  i  libera  volontà  i  arbitrio. 


Ul-iQJE,  s.  m.  Sorte  de  pA'tque tes  An- 
cteu.  dans  leur:.  i.ei;.\  et  dr.ns  l'euri  exercices 
ietv^en'  ou  loin  ,.  po'ir  faire  paroi' re  leur 
forco ci'.eur  adre5:e.  ;>;.<.-f>;  -  Ce  t-.rme  est 
aussi  en  usapc  ,,  en.i>ar!.;iir  d'-s  astres ,  j  ."ree 
qu'à  no;  ye'ux  ,  ile  araissent  ronc's  et  i  lats 
cornine  un  d  suite.  D'sco  talare  ,  lunare,  «. 
-  T.  d.  I!/..,n.  U  iv.rtio  des  tkurs  radié» 
qui  en  oc;"'i>e  le  centre.  Ùisco;  talamocìa 
p.i-re  i-/>'o:e  de' disco,  _ 

PISQUISITIOV  ,  s.  f  r.  .■leP'-.'acf.  ExJ- 
m  n  ,  r''c!:erc^e  d?  qu;  I  ;ue  vc't'é  dans  I» 
sci  i.ces.  Vii.ìa'iiyi^ne;i.anie;  iiccnaK...lJ  . 

DiS'inCTEUR.  5.  m.  T.  impropre.  \ 
dites  Di.seuucur.  ,        .  . 

Dissime  ilON,  s.  f.   Act!M)  de  ce!.  i   ,  ■ 
dis  eque  un  coips,  ou  l'é:.u  d'un  cor;  s  e's- 
séque.    Diiseca\lont  ,    incisione    del    carif* , 
umar.O'  i 


D    I    S 

BrSSEMBLAdLE  ,  aà].  de  t.  g.  Qui  n'est 
pa>  jt-mb.b.e.  ,^is>i-iiiu  i  diverso  ;  dtssumt- 
gLiariUt  dljt^rcnu  t  ciss,  migiUyu^ ,  discorde  y 
dtjfji  ;  diisiitiaiu  ■-,  disjormi* 

Dl  ■>>!■... itJuANCE,  ..  f.  Minque  de  res- 
seml)!.;icc.  DliSim:j.Uniii  ;  dliui,ujs-""',l-  i 
dupante  t  dJinn^Ai  dasi/iUitudine i  dlv^f 
tttà  ;  dtiCi/nvcnun^u. 

Ui>JtAiiO.'4 ,  >.  f.  Discorde,  désimion. 
pissin^turic     niscordla;  contrasto. 
DI  ^iW^XJl: ,  É^  ,  part.  V .  le  verbe. 
Ul>)E'OuER,  V.  a.  T.  de  vlilr.  Ouvrir 
le  corjs   d  un  ..nirnjl  j-oiir   en  fjice  Tdiufo- 
mie.  lyotomiiì^zi,  mcldire.  -  On  !e  dir  aiij>i 
p»r  cxt  niiun .  en  ^..rldnt  des  simp.es  et  des 
fruiti.  Niurr-'^^ac. 
'      Di.>sH2U£-R,s.  m.  Celui  qui  dissèque.  Il 
'  ne  sj  dit  ..ù.Te  qu'zvj*;  un  rdi.  Anoi^inista-, 
\  thc  /i  s:i:.::c,  t.ic:s:ira   d;  CJ.Uy.rt. 

Di  .iEK  fATEUR,  s.  m.  Celui  qui  d.>ser;e. 
IJ  ne  se  prend  suòre  qu'en  m.iuvaise  part. 
I  Disputatori  i  cSi  j;j  suiU  d'stcrtaiioni. 
\  DI  >  ^tR  r.'V  riO.N  ,  s.  f.  Discour.  jù  l'on 
j.  «Xomine  soijniusement  quelque  mitiéro  , 
I  quelque  que^^lon',  quelque  ouvrage  d'espr.t, 
I  tic.  D'sseiCtz^iond.  -  Discoari  savant  que  l'on 
I  £tit  ijr  qut*!qu'."  m.itiere.  Dissertation,., 
I  DISNERrtR  ,  V.  11.  Faire  une  dissertation. 
I  Btscjmn   scient^Jicjmente  i  Jar  una  dissjr- 

I  'buSlDENT  ,  s.  m.  T.  d'Hist.  Ecc.  mjd. 
I  Nom  qu'un  donne  en  Pologne  ,  a  colui  qui 
I  profejia  une  Eutre  Rciiiion  que  la  Caihj- 
1  hque.  D:sit.!eiic. 

I  OlSSlMlLAiÀE,  adi.de  t.  R.  T.dcDidact. 
Ce  qii  it'e>r  p.s  de  mcme  genre,  ou  de  mê- 
me esijcce.  D'ssimdare. 

pisilMJLATEJK,  s.  m.  Qui  dissimule. 
Dlssimulatort  i  chi  dissimulai  injignttorc.  11 
est  de  peu  d'usage. 

DISSl.MULATIO.V  ,  s.  f.  Déguisement  ; 
art  ,   soin  de  c-ichcr  ses  seiitimens,  ses  dei- 
Oissimitla-^-o-e  ;  finzione  ;  îinaim^nto  ; 
n:nto  ;  tnfiitj  J  infinta  ;  dopp:t\ia. 
■I-SIULE',  É£,  p.;^rt.  V.le  verbe.--  ad). 
Ijucfois  subît,  fin  ,  couvert  ,  artifi- 
c       .  ,  .iccoutumé  à  dissiiiuler  pour  surpren- 
ez       ;  lelqu'un.   L'om  sitr.u'.ato,  finto,  doppio. 
il\  i-iliVlULER,  V.  a.  User  de  dissimulation. 
Vi  ''.inuiart,  ;  simttlan;  finjere  astutjmerte, 
tLjinctre  ;   nascondere   il  sito  pensiero.   Qui 
re  ^ait  pas  tiinsimi.ler  ,   ne  sait  pas  régner. 
—  Faire  sembl.nt  de  ne  pas  rem.irquer,  de 
ne  l'as  tes*  :^nùr  quelque  chose.  Dissimulare', 
infi^mre  di  non  vedere  ,   di  non    udire  ^   ec. 
D:^  '.-niiler  un  affront. 

DISSIPATE'JR  ,  TRICE ,  s.  m.  et  f  Oui 
dé;.e:^se  ma!  à  propos.  Dissipatore  ',   dissi- 

^"b'iSSlPATlON,  s.  f.  Action  par  bquel'e 
une  chose  se  Cinipe. Dissipamento;  .'Issifa- 
Xfone  ;  disfatta  ;  scif anione  ;  sciarrit:nintj  ; 
sci^tiacy/amentoisprccatura]  distru^one',  con- 
sumim  'i.to.  —  ng.  Di.»;rsctijn,  in.|*ijiication, 
l'é'at  d'une  per^onnj  dissipée.  ZJ<(j/>j;.',iî  ; 
à  Sfatane;  diva^artento, 

_  DISSIPE' ,  ÉE,  ri".  V.  le  verbe.  -  Esprit 
dissipé  .  c'csvà-aire  y  qui  ne  donne  jam  !^ 
attention  à  rien.  Distrjt:o  i  disattento,  sba- 
dati ;   Use,  plicato.  • 

DISSIPER  ,  v.  a.  Diisiper,  écar-cr ,  dé- 
faire, (Ivtru  r-,  consumer.  Dissipare:  dtsf.ire; 
iit:rug;-r:  ;  ridnr  al  nulla  ;  sbarag.'ir.re;  di- 
sunir: i  di^perscre  ;  sciarrare,  —  fig.  DUiiper 
les  fa  tinn  ,  L-s  c.b.Ls,  etc.  c'is:  les  sp- 
paiser  ,  te.  faire  cesser.  Et  dans  le  même 
sens,  d"ssi.  er  des  l'auji  bruir».  Il  -.t  ..ussi 
téc.  Ces  vapeurs  5e  ^onr  di>âi)ées.  Oue'ya- 
JC-?  si  !vn  dissipici ,  discolti.  *~ 

DIS'"-iiLU,  UE,  idj.  I!  ne  se  prend  que 
dan,  le  se  ;  reorsl  ;  et  en  |:.rlint  des  -oer- 
for.p.es. '.m,ad'';uç  .  d.'b:'.v.hé;  et  en  "3''.-.r.: 
des  choses  .««cif,  qui  iprt?  ;R  dó-C;leni?cr. 
Disoiuto  ;   iir.piidico  ;  sresolato  ;  sfrenato  ; 


D    I    S 


la 

DISSOLVANT,  ANTE 
inii;    Quia  la  Vertu  de 
u;   dissoiiit'vo. 

DISSOLVANT  ,  s,  m.  Corps  propre  i 


di  T.  dfCii- 
Di,so:,tr.~ 


opérer  une  dissolution.  Dusolvente  ;  disso- 
lutilo.  C'est  un  synollimt  ce  i\ieiis;ifc;e. 

UlJjJLUb^t,  jcj.  i.  de  Cnmi.  Vui  peut 
être  dis.oji.   i/is.oiuaUe. 

0\i  suLu.vit.N  1 ,  -dv.  D'une  manière  dis- 
solue. sJ.suiutamei.t^  ;  sjrei.atamu.ie  ;  ai.a 
scapestrata  >  a.ia  dtscoita  ;  tlccr,\tosament,,  j 
tiiicotarnente  i  perautum^nte. 

Ul^iijLUWc  .  tvt.,adi  T.  de  Chimie.  V. 

Dl^.olïjut. 

Ulj.)Ol.UriON  ,  s.  f.  Séparation  des 
parties  d'un  corps  nsturel  q.u  se  di-,i0.u. 
iJ~s.,iu\'une  ,  sauniimento  ,  sttmpcramenîo. 
Uis,ol..;ioii  des  humeurs.  Uiscrasia.  -  Ls 
d;,>olution  du  .:orps  et  ce  l'ame  ,  c'est  la  sc- 
paraciun.  i^a  s,.paia\!oa.,  ii  scioniiin.nto  aei.' 
antma  dai  coipo.  —  Ut^sulution  c'i.i'.  nl.iri.i- 
i,e  ,  c'est  la  rupture  du  lieu  coiiju^.:!.  l^ts- 
so.uiwne  dcL  matrimonio.  -  l'.  oc  Cliimie. 
Séi/aratioii  qui  rcu.iit  les  corps  soiiues  en 
tonne  liquide  ,  par  le  moyeu  des  dissolvans. 
Vissuia-jtvnc,  —  Dcrcâlcmeiiî  de  vie.  Dcb.tu- 
che  exce^^ive.  Un  tutcini  assti  q,.e  Cv-  mot 
emporte  l'o.ibli  de  toute  retenue.  Il  >'em;.;o.e 
partie. ilieremi^nt  pour  oj^j-rinier  la  ïreq..trnta- 
:ion  ues  temmes  prostK..éej.  Dissoiuijutie  ; 
disonesta;    sjrenata    licenza  ;    dtssoi-ute^^a  ; 


D    I    S 


»îî 


sjru 


tua. 


DI>iij.NA.\CE,  s.  f.  T.  de  Mus.  Faux 
accord.  O.scurdaitza  ,  dissonanza. 
.Dl.)0.-.A.N1  ,  A.srt,  ddi.  T.  de  Mu- 
sique. Qui  n'est  point  o'accurtl  ,  qui  n'est 
r^^s  0,  u*  le  ton.  Dissonante-,  cLscordante  i 
disco.de. 

Dio  jOUDRE  ,  V.  a.  Pénétrer  un  corps  dur 
et  compacte  ,  et  le  réduite  en  forme  liquide 
p^r  le  moyen  des  dissolvans.  Dissolvere ,  di- 
sci^igiicre  ;  àtsctorrc  ;  sciogùere  ,  sttm^trare. 
L'eau  regole  dissout  l'or.  —  Dissoudre  un 
mariage,  ctc.c'sstie  rompre.  Sciogliere  à 
matrimonio  —  v.  r.  Discio^iiersi  ,cc. 

Dl5j>OU.>,  ourEjpart.   V.  le  verbe. 

DbiUAUE',   £E  ,  part.  V.  le  verbe. 

Dl>SuADt.\,  V.  a.  Détour.ier  de  quel- 
que dessein.  D.s-uaderc  ',  sconsif^liare  i  stor- 
nare ;  disconst^iiare;  dsstorre  i  rimuoverei 
sconfortare, 

Di>-iUAS10N,  s.  f.  Effet  des  discours, 
dev  ri.i  onsqui  dissuadent.  Dissuasione. 

Dlj>YLLAj£,adi.  de  t.  g.  1 .  de  Gram. 
Qui  est  de  deux  syllabes.  Disstllabo, 

DlS'l  ANCE  ,  s.  t.  L'espace  ,  liniervalle 
d'un  lieu  a  un  autre.  On  le  dit  aus^i  c^ 
temps.    Distançai    intervallo  i     iontan.ti'^a. 

-  hj.  Litfereuce.  Diferenia  ;  aisiar.i.:. 
Du  Créateur  a  la  créature  ,  la  distance  est 

UI  .TANT  ,  ANTE,  adj.  Eloigné  Dista.-.te  ; 
lontano  i    discosto. 

ObTtNDuE,  v.  a.  T.  de  Mid.  Cjuscr 
une  tension  knîe  contre  nature.  DistcnUcrei 

"DlJrENTlON,  s.  f.  T.  de  Chir.  Il  ne  se 
dit  qu'en  ..aîL.nt  des  nerfs  qui  sont  trop  ten- 
'lus.   itirumcntuj  tiramento. 

Di  j  i  ILLA  fEUK ,  s.  m.  Celui  qui  fait  pro- 
teiiioa  de  distiller.  D:s:iilat*^re. 

Ubrii-LAriON  ,  s.  f.  ,^ 'action  de  distil- 
ler, l,j  cl'.oseu'stillct.  Diitillaxii^tie. 

DI3iILL.ArUiR£,  îg).  T.  muiiii.  L'art 
d.s  il;i.îoi.-e ,   c'est  I..  Ctimie.  Lac'àrri.a. 

DISTILLI-: ,  ÉE  ,  pi-.rt.  V.  le  verbe. 

DI.T;LLi1R,  ».  a.  lire-  p.ir  r,iLn,bic  le 
su.  de  qu^iqoc  chose.  Lamb'ccnre  ;  disti., arci  \ 
itjlare.  -  hg.  Di:-t;!'cr  quelque  chose,  c'c.t! 
lé;!.-r.chcr  ,  !;. ré,iind.-e  ,  la  verjer.  i'^-ar^eiei  ! 
si.<nde'e;  v:rsareijàr  pio^.re.  Dis. lite  sa! 
raj,e  ,  se  diiti.îer  en  'armes.  -  v.  a.  Debout-  j 
ter  ,  wj.O'  r.  Disli'.lare  ;  ^tccio'are  ;  stilltre.  ■ 

-  Di.'ilier  son  t-spru.  Lcmbi^-caistlL  ter-  I 


■.:L. 


3;=;TÌKCT,  inxte,  at".  Difiétcnt,  se- i 

p-ré  <;..;;  nifre.  Ois^intoi.-iv.rso.  .«/.iri/u.  I 
-  n^iiret  net»  Distìnto, cù:a:o ,j*ieciso.  Idée  ! 

"  Viisn.N'CTEMFNT,  adv.  Nettement,  clni-  ! 
rein  r.r.  Disùntamtnte  i  ci.iara:>icitt£  ;  parti-  ■ 

'  DU  rÎNCTlON  ,  s.  f.  Division  »  scpaw-  i 


I  fion.    Disunitone  ;  divistone  ;  stfarii\ivnt  — 

l}\lietnnce.  Di:,tini:one  ,  dij^ren\a  11  l^ut  tair» 
tlistinctiûn  de  Oeiitilhoinme  a  Otntilhomirie. 

—  l'relcrcnce  ,  prérog..ave  ,  j.ni;u!.:rité  av»n- 
tageuse.  Accogùcr.\e  ,  Cort,.su,  un^.i partico- 
'""■  ^Traiter    qiielq.mn     avec      tistiriction. 

-  omcier  de  di.,î:nction  ,  homme  de  grande 
distmcuon  ,  se  uit  ces  personnes  de  granue 
naissance  ,  ou  qui  se  sont  signalées  |  «r  leur 
mente.  Lom  laauardevou ,  u^m  vaienti  i 
oj/.{-ale  ai  mento,  risptitaiiUe  i  ec.  11  se  f.ic 
aussi  des  choses  qui  distinguent.  Act.oii , 
emploi  ,  charge  de  distinction.  Hajj^aardc- 
veie  i  d.  molta  consiaei anione .  -  l:..\plica- 
tion  de  divers  sens  qu'une  proposition  peut 
aso.r.  Distinzione.  -  Distiaction»  ce  l't- 
Cole  ,  c'est  de.  distinctions  en  u».";ge  d^ns 
les  disputes  de  l'Lcoie.  Distln-^ionc  usata  mue 

DijTI.N'GUÉ,    ÉE,    part.  V.   le   verbe. 

adi.  inerite  (Ustin.,::é  ,  qualité  distinjuce. 

."^lerito  swso.are  ,    ,t:ulnto  ;  ,;:iai::a  rinuarde- 

i-oU,  cor.si.ierabile  ,  pa.ticotare  ;  esistita  ,  ec. 

Do  1  liNGULR,  V.  a.  Discerner  par  la  vue. 
ou  par  les  autres  suis.  Distinguere  ;  discer- 
née i  rajj.guiar,.  ;  ravlsare.  -  Uiscerner.  par 
opération  de  I  esprit.  Diîtiiigt.er  le  bien  et 
le  mal.  Discerster  U  bene  c  it  mule  ,  cono- 
scerlo i  saperlo  distinguere.  —  Diviser,  sépa- 
rer ,  marquer  I.  d  tîerence.  Distinguere  ;  dtfi- 
/cr^r.i:arei  separare.  Distingue.-  les  temps  , 
les  q.i,.iies ,  les  âges  ,  les  lieux  ,  les  intérêts  , 
etc.  -  U.ins  lécole  ,  distinguer  une  propo- 
sition ,  c'est  faire  une  distinction,  tur  una 
dtstmiionsi  distinguere-  -  Se  distingu.  r  ^ar 
par  Si  valeur  ;   se  sign.ilcr.  Serrtalarsi. 

DliTlQUE  .  s.  m.  On  a;  ptl!e  airsi  deux 
vers  L-atins  ou  deux  vers  Grecs  qui  tcufcf- 
ment  un  sens.  Distico, 

D1;;ìOR:>ION  ,  s.  f.  II  se  dit  d'.-n- 
partie  du  corfS  qui  se  tourne  d'un  seul  v.0- 
te  par  l.i  relaxation  des  muscles.  Storcimen- 
to. Distorsion  de  bouche.  Storcimento  di 
bocca. 

DiSTRACTlF,  ivE  ,  adi-  T.  inusité.  Oui 
donn«    de  la  distraction.   Atto  a   distrarre, 

DISTRACTION  ,  s.  f.  Inapplic-ition  d'e-- 
prit.  Distrav.  ne  i  distrlame.ito  ;  dis.tpamm. 
to  ;  svagamento  ;  vasa-^w.te.  •  Démembrc- 
meat  .séparation  d'une  partie  d'avec  son 
tout.  Distraiicne  ;  alier.a-i:i,„c  ;  trasporto  : 
cessions  ;  sepam^ioni.  En  ce  sens  ii  ne  se 
dit  qu'en  p.,rl,.nt  d'aff.ires. 

DIS  TRAIRE ,  V.  a.  (  Il  st;  conjugue  com- 
me Iraire.  >  Uetoutncr  de  q-.ielqae  appl.ci- 
•|on.  Distiaere  ;  distrarre  ;  stanare  ;  storre  ■ 
disapplicare.  -  Dcìourr.er  dimdesssin.  d'- 
stoshere;  distornate  i  /rastoenars  i  divlurc\ 
distrarre  ;  dis^.iadeie,  -  Tirer  ,  -.ép^rtr 
une  psrtie  d'un  tout,  vtcD.iUcrei  snie,: - 
biare;  separare  y  alienare  i  meti.r  a  pj/te - 
sottrarre.  ' 

DISTRAIT  ,  AI  TE  ,  rart.  W  le  verbe  -  If 
est  ausii  sci.  cì  «e  du  n'une  p  rsçruie  qui  n'a 
nube  ai.Llici.lion  aii.x  choses  ati.\.-i.ielJes  il  ea 
t.u!i!r.-it  avoir.  Distratto  i  clsuttento  ;  disa- 
f. tetto;   .badalo.  ' 

UlS  ;  RiiJOE' ,   ÉE  ,   psrì.  V.  le  verbe.  - 
Ï.    de  Hetnt.    Un  .oir.-ripe   bien    disiribiié 
ce-   |o..rs  ou  des  orcbres  bien    di.r.ibjéesl 
fiitura  ten  ord-nata  j  chiaroscuil  tene  acm- 
par:  ri. 

LI.'jTRlBUf.R ,  V.  Déj-ai'T,  partager  en- 
tre I  losieurs.  J.li«r..M,iV.  v  ,:ivic'<,-»j  impar- 
tt-e.  ;  £„.-n/ v«..'i.-  ;  disp.i.^a's  -  T.  de  Palai'. 
UistriDj.er  un  procès,  e'cst  le  donnera  un 
CooieilUr  four  le  .-a^  por  er.  D.ritpicc,.  m 
a  ,:n  òtnat.re  acc  i  ne/accia  U  telaio- e  tm 
Oi.-ìjlo.  Uivuer  ,  i'ì.;;i  >.;;■.  ranger  Ordi- 
nar.; dtspore  ;  d..tr,rui.'e  i  schierare.  Dis- 
tribuer bici.L  mi-ete^.  Pi^rihutr  par  ordre. 
-  Ln  f.  al.:.pr,„.  C'est^de  bien  ép.:Bdre 
1  encre  sur  les  coits  des  bslles  ,  ce  qui  se  (.-,it 
en  tournant  les  mau  lies  de  ces  b..lles  dans 
les  mains  Me'tare  i  n:.^^il.  -  Distribue,-  Ta 
lettre,  c  estremplir  une  casse.  Scur.it^jrre 

DbTlîIBUTiL'R,  T-utCE,  s.  1'.  ec>. 
Qui  distribue.  Vistribuiore  i  diitniutrict» 


ìH  D    I    VI 

DISTRIBUTIF  .  IVE  ,  ad).  Qm  distribue, 
ejui  pjrtdge  qui  donne  ou  rend  a  chacun  ce 
qui  leur  fit  (in.  IJistrîbuttyu  ;  che  dà  ad  ognuno 
il  suo  ,  c-o  Clic  su  tocca. 

Ul'ì  1  RltJU  1  lUN  ,  s.  f.  L'action  de  distri- 
buer ,  ou  l'crtet  de  tette  action.  UUtribuiiu- 
ne  ;  iispiniayonc  ,  divisone  ;  dispcnsamcnto  ; 
disftììid.  -  T-de  i'rai.  Orare  de  dutnbation, 
c'est  le  rôle  qui  se  fait  d.i  créanciers  sur  un 
bien  adjupé  p;.r  décret.  D'isuibuiion  cradiiak. 
-  Les  deniers  qu'on  distribue  aux  Chanui- 
nei .  à  c.-.use  de  leur  présence  actuelle  au 
service  divin.  DiiinluTionc;  e  per  lo  piu  ,  le 
Aisirihu\ioni.  -T.  d' Imprlm.  L  action  par 
laouelle  on  remet  d.nis  la  casse  touies  les 
lettres  d'vme  foime  qu'on  a  tirce.  òcom/.o- 
siiiore.  -  T  de  l'cint.  Une  belle  distribution  , 
c'est  uiie  bc'.le  ordonnance.  Scompartimento  ; 
accordato  ;  accordato  ;  accordamento. 

DISI  RIliUl  IVEMtN  r  ,  adv.  T.  de  Lo- 
tique.  Au  sens  dislnbutif ,  séparément ,  seul 
a  seul.  Il  est  opposé  à  collectivement.  Dis- 
zrihitivamcntc.  ..„      ,     ,^  t-        i 

DlSTillC  r  ,  s.  m.  T.  de  l'rat.  Etendue 
rie  Juvisdiction.  Uutntto  ;  luosn  soecctto 
alla  eiuriih'one  dì  alcune.  -  H-  Lela  n  est 
pas  de  mon  dis;rict,  cela  n'est  pas  de  ma 
compétence.  Sun  tocca  a  me  a  giudicare  : 
t  me   non  appartiene  il  portarne  giu.ii^io. 

DIT,  s.  m.  Bon  mot.  Apophtiiegme.  Det- 
to: motto;  apoff.Bma  ;   apotegi- -  ■  " 

— 'prov.  11  a  son  dit  et  son  dcdi 
il  chanpe  d'avis  q.i.:nd  il  lui  p'a    . 
sa  parole,  il.est  suiet  a  se  dédire.  Banderuo- 
la d:  campanile  ;  e'rrUlaio. 

DIT  ,  1  rE  ,  part.  Detto  ,  ec.  -  iurrom 
né.  Detto  ;  chiamato  per  sopranome.  Cllar- 
les  V.  dit  le  Sage.  -  Il  se  )omt  aussi  avec 
les  ari'des  et  les  pronoms  ,  et  a  la  torce  du 
relatif  pour  les  choses  ou  pour  les  person- 
nes dont  on  a  parlé.  Il  n'a  guère  ri  usage 
qu'en  style  de  pratique  ,  de  formule.  // 
d-ttu  ;  il  predetto.  Ledit  tel.  Ladite  maison. 
-  Dans  le  n-.éme  sens  il  se  joint  encore  aux 
Edverbes  sus ,  dessus  ,  devant ,  après  ,  des- 
sus-dit. Ci-dessus  dit  ,  etc.  Suddetto  ;  so- 
fra.Uelcu  ,  ec.  j      n    , 

DITHYRAMBE  ,  s.  m.  Espece  de  Poé- 
sie en  l'honneur  du  vin  et  de  Bacchus.  Dui- 


D  r  V 

plusieurs  façons.  Diversificare;  furiare;  iif- 
ler.,.<arc. 

DIVHKSION  ,  s.  f.  Action  par  laquelle  on 
détourne.  Diversione  ;  divertimento  ;  distorna- 
mento. 

DIVERSITE,  s.  f.  Variété  ,  différence. 
Diversità  J  varietà  ;  di^ferenìa  ;  dissoml- 
sii. 


rdii 
é tracte 


DiVliRTI ,  lE  ,  part.  V.  son  verbe. 
UlNtKllR  ,  v.  a.  Détourner,  distraire 
Divertire  ;  rivolgere  altrove  ;  distornare  ;  it 
siorre  ;  volgere.  En  ce  sens  ,  il  vieillit.  —  ti 
matière  de  hiiances  on  dit  ([u'un  homme  . 
diverti  les, deniers,  pour  dire,  qu'il  les  a 
employés  a  un  usage  diftérent  de  leur  des- 
tination. Distrane  i  danari  ^fonvertir  In  altro 
uso  —  Détourner  ,  transporter  ailleurs  ,  vo- 
ler ,  dérober.  N  ascondere  furtivamente  ;  fra- 
stornare; involare  ;  portar  vim  di  nascosto; 
celare.  —  Désennuyer  ,  réjouir.  Divertire; 
ricreare  ;  soUa\-,are.  -  v.  r.  ie  réjouir  ,  pren- 
dre du  plaisir.  Ricrearsi  ;  divertirsi  ,  sotla\- 
^arst  i  prender i  lacere  ^  diletto  ,  ec. 

D.VERriSÒANT  ,  ANTE,  ad).  Qui  diver- 
tit ,  qui  réiouit ,  qui  récrée,  vlleuevule  ;  pia- 
cevole ;   soliollevote  ;  ricreativo. 

DUtiUlviblvlENF  ,  s.  m.  Récréation, 
plaisir.    Il  se    prend  ordinairement  j.uur  un 
laisir    honnête.    Divertimento;    ricreazione; 
passatempo    ;    spasso   ;  suila%%0  ;    tranuilo. 
ppelle  dans  les  opéra  ,  divertissement , 
les  tcies  de  danse  et  de  ch.nit  qui  tout  par- 
tie de  chaque  acte  d.ms  un    opera  ,    ou  qui 
;  terminent.  Les  divertissemens  de  cet  ope- 
<i  son;  bien  amenés,  lise  dit  aussi  en  ^arljnl 
e  la  CumLdie.  lnterme\\o  ;  hallo  ;  haiieuo. 
-  Uivcrtiïiement  de  deniers   ,    divertis^e- 
lent    de    fonds  :    l'emploi  qu'on    lait  d'une 
oinme  d'argent  a  un  usage  citiérent  de   ce- 
li  auquel  elle   étoit    destinée.      Disirauon 
't  danaro. 
DIVIDENDE,  s.  m.  T.  d'Arith.  Nombre  '  ii'gnV 


DIX 

la  f.icï ,  de  la  bande  et  autres  pièces  qui  n'oilt 
que  la  moitié  de  la  largeur.  Divisa. 

DINISE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

DIVlbLR,  V.  a.  Partager  .séparer  en 
deux  ou  trois,  ou  plusieurs  parties.  Divide- 
re i  separare  ;  distribuire  ;  spartire  ;  scom- 
partire ;  3comme\\are  ;  Mseagliare.  —  fig, 
Alettre  la  discorde  ,  désunir.  Disunire;  se- 
discordia  ,    la  ^i{ianìa  ;  metter  dli 


di< 


alle  Ja 


de  t. 


Qui 


DITHYRAMBIQUE  ,  adj^  d 
appartient  r^u  Ditliyrambe.  Ditimmoieu.  \jit 
tippelle  ans<i  Poé'e  dithyrambique  ,  celui  qui 
fai:  des  DiiV.yr.tmliss.  . 

DITO,'/'.  deion:m.i?ouT  signifier  :  d:t ,  du 
dit  ,  ou  du  susdit.    Detto  ;  suddetto. 

DITON  ,  s.  m.  T.  de  Mus.  Intervaje  com- 
iiosé  de   d-u^  tons.  Ditono. 

DIVAGUER  ,  V.  n.  S'écarter  de  l'ob- 
jet d'une  question  dans  la  discussion  ,  dans 
la  cpnvcrs:;tion.  J'asare  ;  divagare;  sbale- 
strare ;  pagar  tlnqiie  soldi  ;  uscir  del  se- 
minato. ....       _ 

DIVAN  ,  s.  m.  On  appelle  ams:  en  Tur- 
quie le  Conseil  du  Grand-Seigneur.  Divano. 

DIVE  ,  ad),  f.  Vieux  mot  qui  signitioit 
Divine.  V. 

DlVtRGF.NCE  ,  s.  f.  T.  de  Géom.  Etat 
de  deux  lignes  qui  vont  en  s'écartant.  Dl- 

'"ijlVERGP.NT  ,  ENTE  ,  adj.  T.  de  Gco- 
tnét.  On  donne  ce  nom  à  des  lignes^  qui 
vont  en  s'écariant  l'une  de  l'autre.    Divcr- 

DIVERS,  ERSE  .  ad).  Diticrent,  dissem- 
blali'e  ,  qui  est  de  nature  ou  de  qualité  ditlé- 
rente.  Diverso;  differente  ;  dissimile;  vaùo; 
dlssumielUnte  ;  dispari  ;  dUfLrme.  -  Il  sign;- 
«ie  avissi  pUisieiirs.  11  a  p-rlé;  i  diverses  i.er- 
sonnes.  iLeli  ha  parlato  a  diverse  ,  a  varie  , 
a  rni  persone. 

blVERSh.MENT,  adv.  En  diverses  ma- 
nières ,  diii'éremment.  Diversamente  ;  dige- 
rentemente ;   in  vario  modo. 

DIVERSII-IAULE,  iad,.  de  t.  R.  T.  /«..- 
ine.  Qui  peut  se  varier  ,  se  diviser,  the  può 

UE  ,  part.  y.  le  verbe. 


a  diviser  ,  selon  la  règle  de  division.  Divi- 
dendo ;  numero  da  dividere.  —  1  erme  atiec- 
té  aux  Compagnies  de  commerce  ,  il  signihe 
le  produit  d'une  action.  Il  prodotto. 

DIVIN  ,  INE  ,  adj.  Qui  est  de  Dieu  ,  qui 
aiiparticnt  a  uieu.  Dlvmo  ;  di  Dio.  —  On  ap- 
pelle les  fois  Personnes  delà  Trinité,  les 
Personnes  divines,  l^ersune  divine.  —  Un  ap- 
pelle le  tilide  Dieu,  le  Verbe  divin.  Il  di- 
vin Verbo.  —  Divin,  se  dit  hg.  de  ce  qui 
semble  être  au-dessus  des  forces  de  la  nature. 
Divino  ;  celeste  ;  celestiale.  —  iìg.  De  ce  qui 
est  tres-exellent  dans  son  genre.  Divino  ;  sin- 
ijolaie  ;  eccellente  ;  muraviglìoso  ;  sjuisito; 
ottimo  ;  suvranctiirale. 

DIVINAI  lOi'^  ,  s.  f.  L'art  de  predire  l'a- 
venir  ,  et  les  moyens  dont  on  se  sert  lîour 
j-.rédire  ,  pour  deviner.  Uevlna\ione  ;  inJo- 
vinamenio  ;  incovlna\ione  ;  augurio  ;  predi- 
■{Ione  ;  divmamento. 

DIVINATOIRE,  adj.  T.  tie  Li-.rir.  On 
a  donné  le  nom  de  b.iguette  diviu.-toire  a 
une  baguette  de  coudrier  ou  autre  ,  ad  moyen 
de  laquelle  certaines  personnes  prétencent 
découvrir  les  sources  et  les  trésors  cachés. 
Bacchetta  indlvtnatoria. 

DIVINEMENT,  adv.  P.nr  la  vertu  ,  par 
lu  puissance  de  Dieu.  Divinamente;  per  ope- 
ra ,  per  virtù  di  Dio.  —  iij.  et  fam.  Excel- 
lemment, parfaitement.  Divinamente  ;  ottima- 
mente; maravigliosamente  ;  mi:abilmcnte  ;per 
ecce':en\a.  , 
Dr\l.\iSE,  ÉE,part.  V.  son  verbe. 
DiVl.MStR  ,  v.  a.  Kecunnoiiie  pour  divin. 
Divinltjare  ;  far  divino. 

DIVlM'TlI' ,  s.  f.  Essence  divine  ,  nature 
divine.  Divinità.  Tout  étoit  rempli  de  sa 
divinile.  Ogni  cosa  era  ripiena  della  sua  di- 
vina   maestà.  -  Il  se  prend  aussi  pour  Dieu    „ 

m.èine.  La  divinità  ;  Iddio.  -  Pour  Its  faux  j  al  dieci  per  cento. 

Dieux    des  Paiens.  Le  divinità  de'  Pagani;        DIXIEME,  adj.  de  t.  p.  (On  pro 

l  falsi  Dei.  -  Oi\  i'cn   sert    encore    hg.  et    Di/.ième.  )  Nombre  d'ordre.  iXcmo.  I 

.ibiisivcmcnt  en  Poésie  ,  quand  on  parle  d'il-  !  xième  jour.  —  D'xicme  ,  s.    ni.  La  ili  '^ 

ne  belle  femme.  C'est  une  divinité.    LIU  è  1  panie  d'un  tout,   /«i  decima  parte. 

una  divinità,  una  h:lle\ia  celeste.  DIXIEMI-MENT ,   a.lv.  En  dixii:me  lita. 

i..l«r.^.lr.r  .  1.^,  p.. UIVIS.ll  est  exposé  a  Indivis.  V.  Ce  mot.  l/„  ,(,f;„,o  /„o^o. 

DIVLRòLtlLK  ,  v.  a.  Varier .  charaet  ta    DIVISE  ,  s.  f.  i .  it  lilason.  U  se  ait  de  j     DIXME  ,   s.  f.  (  On  oc  prononce  pouii 


DIVI.^EUR  ,     s.    m.    T.  d'Antli.  Nom- 
bre par  lequel  on  en  divise  un  plus  grand. 

DlvfsiBILlTÉ ,  s.  m.  T.  Didact.  Qi.. 
de  ce  qui  peut  erre  divisé.  Divisibilità. 

DIVMBLE.  adj.  de  t.  e.  Qui  se  p...i 
diviser.  Unislbile;  separabile. 

DIVISION  ,  s.  f.  Séparation ,  partage. 
Divisione  ;  spar:ì{ione  ;  distribuitone  ;  pani- 
\ione  ;  ame-^l^mento  ;  partipglone  ;  distaiiuj. 
tura.  -  T.  de  Khét.  La  distribution  qu'un  ('r*- 
teur  de  fait  son  discours  en  plusieurs  parues. 
Divisione.  T.  de  Prat.  Sans  division  ni  dis- 
cussion ;  solidairement  l'un  pour  l'autre  ,  et 
un  seul  pour  le  tout.  V.  Solidairement.  -  lii;. 
Désunion  ,  discorde.  V.  -  Une  ries  qujtrj 
premières  règles  d'Arithmétique  ,  selon  l,i- 
quelle  on  divise  une  somme  ,  un  payement, 
un  tout  en  plusieurs  parties.  Divisione;  p.r- 
tiyone.  —  T,  de  Guerre.  Se  dit  des  pariics 
d'une  Armée  entière  qui  est  campée  en  .*r, 
dre  rie  bataille  et  des  parties  ri  s'inctes  t:';  !i 
bataillon  qui  défile  ,  soit  par  demi-ranï  ,  s,:t 
par  quart  de  rang.  Divisione-  -T.de  M  ir. 
Un  certainnombre  l'C  vaisseaux  d'une  An  ; 
navale,  qui  sont  ordinairement  comm, , 
par  un  Officier  -  Géirér.il.  D'vlslone.  -  .  . 
d'Imprim.  C'est  le  nom  qu'on  donne  a  ....u 
petite  ligne  ou  tiret  qu'on  pl.icc  au  bout  dus 
des  lignes,  où  il  n'y  a  qu'une  p.T.ie  d'un 
mot ,  iiour  marquer  que  le  reste  e>t  à  U 
suivante  ;  c'est  aussi  un  trait  d'u- 
nion de  deux  ou  de  plusieurs  mots  qui  {!>.;- 
vent  se  prononcer  ensemble.  Divisione  ^cf 
ispartirc. 

DIVORCE  ,  s.  m.  Rupture  de  mari.-.e. 
Divorilo  ;  separaiione  tra  marito  e  moglie. 
-  Quelquefois  les  simples  dissentions  qiii 
naissent  dans  le  m.iriage.  DlrsensLnc  ;  di- 
sunione ;  disputa  ;  contrasto  ;  litigio.  -  P  - 
scntion  entre  les  amis.  Disunione,  ce.  -  \  : 
séparation  volontaire  d'avec  les  choses,  i'- 
quelles  ont  étoit  fort  attaché.  Divorilo  ;  sc- 
parallonc  ;   ailenauone. 

DIUKE'TIQUE  ,  adj.  de  t.  g.  Apéritif,  qui 
faituriner  Diuretico;  aperitivo;  cher'ii.o^: 
l'urina.  —  11  est  aussi  subst.  C'est  un  bon  i  • 
rctic|ue.  Gli  e  un  buon  diuretico. 

DIURNAL  ,  s.  m.    Livre  de  prier?; 
contient  rOlTice  Canoni.il  de  chaque  i 
l'exception  des  Matines,  et  quelque f^' 
Laudes.    Diurno. 

DIURNE,  ar'j.  T.  d'Astron.  D'un  i 
ou  journ.nller.  Diurno  ;  del  di. 

DIVULG.ATION  ,  s.  f.  Action  de 
guer  ,  ou  état  d'une  chose  divulguée.  1 
gallone;  dìvoìg mento  ;  pubbiicaiìonc. 

DIVULGUE',   ÉE,  part.  V.  le  ve; 

DIVULGUER  ,  v.  a.  Rendre  pul 
qui  n'étoit  pas  su.  Divolgare  ;  dlv 
far  noto  al  pubblico  ;  far  comune  ;  dLj.' 

DIX  ,  adi.  numer.il,  de  t.  g.  et  q  ■ 
foli  s.  m.  Nombre  pair  composé  de  de; 
cinq,  et  qui  suit  imniérii.iteinent  le  n 
de  neuf,  en  y  ajoutant  une  unité.  /' 
dieci.  -  Dans  le  discours  ordimire  , 
prend  pour  dixième.  Decimo.  Innoi  ; 
Iir.ocenio  decimo.  Le  dix  du  mois.  /  . 
ou  a'  dieci  del  mese.  -  Mettre  son 
au  denier  dix  ,  c'est  en  tirer  le  i' 
denier    d'intérêt.     Dar   il   d.inaro   a   ■■ 


Fo 


DOC 

'  BÇ,  qui  ne  sert  ou'à  ilonper'îa  première 
syllabe.  )  C'est  ordinairement  la  dixième 
tie  des  fruits  ,  et  d'autres  choses  que 
n  pay«  à  l'Eglise  ou  aux  Seigneurs.  La 
decima.  -  On  ;ippelle  grosses  dixmes  , 
les  dixmes  nu'on  lève  sur  les  gros  fruits  , 
comme  le  ble  ,  le  vin.  Dicimc  del  s'aiij  . 
del  vino.  -  Menues  dixmes  ;  celles  qui  se 
lèvent  sur  le  menu  eram  et  sur  le  menu 
■  bétail.  Decime  sul  hcstjme  minino,  e  sulle 
Haiie  ,  dal  grano  in  fi.cri.  -  Vertes  di.\- 
mes  ,  celles  qu'on  lève  sur  !es  légumes  ,  le 
chanvre  ,  etc.  Decime  de'  Usuim,  canapa  , 
uno  ;    ec. 

DIXMÉ  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

DIX.VIER  ,  V.  a.  Avoir  droit  de  lever  la 
diyTie  en  un  \\e\x.  Decimare. -Wic  dit  aussi  de 
e  :  q 'i  actuellement  lève  la  dixme.  Deci- 
r  .:     .    ritcìiùtcr  le  dactne. 

I  iXMtU.H,  5.  m.  Celui  qui  recueille  les 
B  ^  njj.  Colui  che  ilscuote  la  decima:  esat- 
ru  'e . 

!'I7.AIN,  s.  m.  Ce  qui  est  compose  du 
r  rote  de  dix.  S'tania  di  dijci  versi  -  Il  se 
^     "i.iid'un  chapelet  compose  de  dix  gr..in5. 

IH/^IKE,  s.  f.  Tot.-il  des  choses  ou  des 
F'-  '  -.ina  composées  de  dix.  D.chia.  -  T. 
c'Ari:h.  Nombre  ,  dizaine ,  centaine,  tiu- 
m.'T  ,  dec'na  ,  ec. 

DiZ.t^AU,  5.  m.  Il  se  dit  de  dix  gerbes, 
et  dix  bottes  de  foin.  Dieci  covoni ,  o  dieci 
faccetti  di  strame  ,  v  jìeno  jccu/ci  inricme. 

DiZEMER,  s.  m.  Chef  d'une  dizaine, 
eu  qui  a  dix  personnes  sous  sa  charge.  C'est 
un  no. m  de  certains  Officiers  de  ville.  Capo- 
dicci  ;  Caporale  di  quartiere. 
.  D-LA-RE',  T.  de  Mus.  Par  lequel  on  dé- 
signe  le  ton  de  ré.  D-la-n. 

DO  .  s.  m.  r.  .!.■  Mur.  Syllabe  que  les 
iraiieiis  substituent  en  solfiant  à  celle  d'ut, 
dont  lis  trouvent  le  son  trop  sourd.  Do. 

DOCILE,  adj.  de  t.  g.  Qui  est  propres 
■tecevcir  instructiofi ,  ou  qui  a  de  la  disposi- 
tion à  se  laisser  conduire  et  gouverner.  Do- 
ct.e  ;  adi.cttrinevcle  ;  amwaestrevole  ;  inse- 
Sncvoh  ;  dsc-plinevoie  ;  disciplinabiU. 

DOCILEMENT,  adv.  Avec  docilité.  Con 
■ducil'tà  ;  augmente.  Ecouter  docilement  les 
avis.  Ascoltare  con  docilità  ,  di  tuona  voglia . 
vouniieri,  cort  attento  animo  ,  studiosj.-mntt 

d'ÙcÌuTe'';  s.  f.  Qtialité  par  laquelle  on 
eJt  ducile  ;  disposition  naturelle  .i  être  ins- 
truit,.! se  laisser  gouverner.  Docilità  ,  bontà  ; 
tutri^me; facilità  ali' imparare. 

O  ^CIMASIE  et  DOCIMASTIQUE,  T. 

'■  -ve.  L'art  d'assayer  en  petit  les  mines , 

>  oir  le;  mct.nix  qu'elles  contientiLm;. 

;.re  de  la  Métallurgie,  qat  s'occ.ipe 

--  ...li  des    mines    en   grand,  ha  Doci- 

DOCTE ,  ad),  de  t.  g.  Savant.  Dotta  ;  ern- 

iltu  ;  scientifico  ;  scUnxiato.  -  un  livre  docte, 

e  docte  dissertation  ;  qui  contient  beaucoup 


d^'tla ,  ou  erudita 
sub.t.  Les  doctes. 

Savamment ,  d'une 

■dîtamentc  ; 

imente  ; 


de  dûC'riné"'t'n"7;? 
diss!rtai^\,i:e.  Il  e  t   a. .s 
ï do*ti  ;  le  penon:  djtte 

DOCTtMENT,  .-.dv 
manière    dccte.  Dottar. 
ta^unt':mentc\  scient'ficamente  ;  sa 
gr^Und.-mente;  da  scienziato. 

DOCTEUR  ,  s.  m.  Qui  est  promu  d.ini 
une  Université,  u  plus  haiit  degré  de  que'- 
gue  F.  ci.lté.  Dt  -tore  ;  laureato.  -  Docteur- 
Ré:ent ,  un  Docteur  qui  enst-i'ne  pubi  quc- 
Itîer.t,  Dot'-ore  y  l  r.f.ssore  ;  nta^-sto-  catt  ■• 
iranre.  On  le  dit  i.'n.  d'un  homme  iç'C't  '' 
quoiqu'il  n'a:t  p.-.s  é'é  reçu  docteur.  Dotto- 
re; nom  dotto  ,  erit.lito  ,  sajsio  ,  ahi'e  ,  sac- 
certe.  —  D'un  habile  homme  en  quelque  es- 
pèce de  choses  que  ce  soit,  qujiaue  ce  n- 
Soit  pas  une  self  nce.  D.orlor;. 

DOCTORAL  .  ALE  ,  adj.  Appartenant 
au  Docteur.  Vcf orale  ;   di  dottore 

DOCTO.UT  ,  s.  m.'  Degré  ,  qtlalité    de 

fo"Tr'''-  ^-"^^rif """'-'''  •  ^~""'°  '^'^'''^  "' 
BOCTORjIrÌe".  s.  f..  Acte  qu'on  fait  en 


D    O    I 

Tliéologie  pour  être  reçu  docteur.  Tesi ,  esa- 
me fuHlico  di  chi  vuoi  ricevere  il  doltoiato  ; 
anmeestramento. 

DivC-nilNAL  ,  ALE  ,  ad).  .Se  dit  des  avis 
que  des  Théologiens  donnent  en  ma:iere  de 
doctrine.  Dottrinale. 

DOCTRLsE  ,  s.  f.  S:  voir,  érudition.  £>of- 
trma  ;  sapere  ;  scienza  ;  enid!,iune.  -  Maxi- 
mes ,  sentiniens ,  enseignemens.  Dottrina  ; 
mass  me  ;    inscrnamenti. 

DOCUMENT  ,  s.  m.  T.  de  Prat.  Titres, 
preuves  par  écrit  :  enseignement. DocLmenro; 
tr.olo;  prova. 

DOULCAGONE  ,  s.  m.  T.  de  Géem.  Fi- 
ngure    terminée  par  douze  côtés.   Dodcca- 

"dÒDÉCAHÈDRE  ,  s.  m.  T.  de  Géom. 
Corps  sohrie  ,  régulier  ,  dont  la  surface  est 
f"'f?  de  douze  pentasones  réijuliers.  Do- 

■■dÒDI.N-AGE  ,  s.  m.  Term,  de  Boulang. 
blutoju  l.iche,  destine  à  tirer  le  gruau.  Stac. 

DÙoinER  ,    SE  DODINER  ,  V.  r.    Se 

dor.ùter  ,  .ivoir  beaucoup  de  soin  de  s"a  per- 
sonne. Il  est  fam.  Crogiolarsi  ;  careifiarsi  ; 
i"''JJ'"'L:-  covare  ;  vivere  nella  molleua'. 

DODO  ,  s.  m.  Mot  dont  on  se  sert  en 
parlant  aux  enfans  pour  les  uivrter  a  dormir. 
Ninna;   nanna.  Faire  dodo,  l'ar  la  nanna  ; 

DODU  ,  UE  .  adi.  Gras  ,  potelé,  plein 
oe  cMair  ,  qui  a  beaucoup  d'embonpo'nt.  I! 
est  l.un.  Grassotto  ;  grassoccio  ;  passato  ; 
/>  "-^iie  ;  cresciutocelo  ;  fatticcia  ;  paffuto  ;  cor- 

.DÓGAT  s.  f.  Dignité  de  Doi;e  de  Ve- 
nise ,  ou^  de  Gènes.  Dignità  dCDoi-e.  - 
■fems  qu'on  a  été  Doje.  tempo  m  citi  un 
Ve>%e  e  vissuto  nella   sua  disnitì. 

DOGE  ,  s.  m  Chef  de  la  République  de 
Venise  ou  de  Gènes.  Dose. 

DOGMATIQUE  ad',.  <fe  t.  g.  Qui  regarde 
les  dosiries  de  la  Rel^ion.  Dogmatico.  -  On 
tilt  absolument  le  dogmatique  ,  pour  dire  ,  le 
style  dogmatique.  Suie  dogmatico.  -  Philo- 
sophe dogmatique  :  celui  qui  établit  des 
dogmes  dans  U  Philosophie,  filosofo  dor. 
matico. 

DOGMATIQUE.MENT.  adv.  D'une  ma- 
niere doe;n\mti»s.  Dogmatlcamnie.  -  li.^.et 
lam.  1  arler  doe.matiquemei.t  ,  c'est  parler 
d  im  ton  décisif.  Decisivamente. 

.DOG.MATISER,  v.  n.  Enseigner  une  t-oc- 

me  (jiisse  ou   dargereuîe.  Ûcmmatisare  j 

'seiinar  falsi  donimi.  —  D.^biîer  ses  opi:;ions, 

■;  raiionnemer.s  d'un  air  trop  décisif,  et  en 
homme  qui  veut  lé'^emst.  Far  11  saputello  , 
''  ser  sacente. 

DOGMATISEUR  ,  s.  m.  Celui  qui  dog- 

itiso.  Il  se  prend  toujours  en  msuvaise 
part.  Disieminatore  di  tolsi  dommi. 

D(>GMAT1STE  .  ,f  m.  m,i  étabilL  des 
dogmes  ,  qui  dogmatise.  Co.iii  che  do-na- 
li\\a. 

DOGME,  s.  m.  Point  de  djctrine,  eiT- 
Sf-'snement  reçu  ,  et  servant  de  règle.  Il  se 
eit  princij,;lement  en  matière  de  Religion. 
Ot.gr,ia  ,  Jomma.  -  Les  dogmes  tle  la  Philo- 
sojhie  ,  les  ventés  qu'elle  enseigne.  Le  verità, 
•  prtnciri  jilesûjicl. 

DOGUE  ,  s.  m.  Gros  c!:ien   courageux  , 
jont  en  se  sert  pour  girder  des  maisons 
des  basse-cours  ,  ou  pour  taire  des  comb.ns 
Cintre   des  taureaux  et  des  bêtes   fcroces. 

dTìGL-ER  ,  SE  DOG.UER  .  v.  r.   Terme 
m  aiopii  Se  it  des  béliers  et  des  moutons 
qui  se  frappent  U  téle  les  uns  conue  les  au- 
tres. Cessare. 
DOGUES  ,  s.  m.  pi.  T.  de    Mar.   Trous 
u  sont  dans  les  plats  bordi  des  deux  côtés  du 
gr  nd  inàt ,  rour  arotirar  les  couets  de  la  gran- 
de vole.  Fori  ;  buchi. 
DOG'JIN,  INE  ,  s.  m.  et  f.  Mâle  et  fe- 

I  V-  ^  fi  '•  ^■,  "\-  f  9"  "«  It'nonce  point 
le  G. J.."artie  delà  m:.!n  uu  du  pied  del'hom- 
me.  V.to.  -  Ssjrte  de  ine:.iire  delajyaadeur 


iff 


D   O  r. 

ilu  travers  d'un  doiet.  Diro  ;  misura.  -  n". 
Puiss.ince.  Le  doigt'de  Dieu  est  ici.  Înqucslo 
SI  montra  d  divin  potere.  -  On  emploie  ce 
mot  dans  beaucoup  de  f.içons  de  iiarler  :  Un 
dogtdevin.fnrf/ro^ivino.  -  Toucher  aa 
li'*'"  '°"^'"'  '°"  ""'no.  -  Montrer  au  doij-.t. 
Mostrar  a  dito.  -  Savoir  une  chose  sur  le 
bout  du  doigt.  Aver  una  cosa  su  te  dira  ,  o 
sulle  punte  delle  dita.  -  pruv.  et  lig  Il'ne 
lautpas  mettre  le  doigt  entre  le  boiVetl'^- 
corce  ,  pour  dire  qu'il  ne  fju-  pas  trop  s'inac- 
rer  dans  les  démêles  entre  proches,  comme 
mari  et  teinme  ,  trère  et  sœur.  Tra  carne  t 
ug'ia  non  sia  uom  che  mi  pugna.  -  Mettre  le 
doigt  dessus.  Trovar  subito  cloche  s!  cerca- 
•nettervi  la  mano  sopra.  -  Donner  si.r  les 
doigts  a  quelquun.  Riprendere;  corre  g-re  ■ 
dar  sulle  dita.  -  U  s'en  mordra  les  doins 
c  est-a-dire  ,  qu  il  s'en  repentira.  Se  ne  meri 
deratldito.  -  Compter  sur  les  doigts.  Contar 
aita  Joggta  delle  donne  ,  e  de'  •.n^iulli  • 
contar  sulle  .tita.  -  Avoir  de  l'esprit  a'ub  nit 
lies  doigts,  c'est  être  adroit  de  la  main.  Sa- 
i  cr  giuocar  di  mano  ;  esser  destro  d:  ma,:.<  ; 
itser  destro  di  mano  ;  ,i  i'<r  green  desterità.  -On 
du  aussi  avoir  de  l'esprit  jusqu'au  bout  des 
doigts,  nour  dire,  faire  par,  itre  de  l'esnrit 
lusques  dans  les  plus  petites  choses  Aver  som- 
mo ingegno.  -  Etre  à  deux  do  gt;  de  l,i  morr 
du  precl^llçe,  etc.  E,sere  in  srandrisehio  dì 
morie,  molto  vicno  al  treclpi-io  ,  ec.  -  Ne 
taire  oeuvre  de  ses  dix  doigts.  Tjtrr^  un  po/ 
trône.  Etre  pansé  au  doig-  et  à  l'œil.  £sser 
servito  con  tuita  puntualità  ;  n.,n  marcar  di 
nuli.-,.  -  Toucher  du  bout  du  doist  à  quelq.te. 
chose.  Es,er  assai  vici  lo  di  ijuatc.W  cAr; 
aver.a  i}uasi  sotto  la  mano.  -  Je  n'en  me-' 
trais  pas  mon  doigt  au  feu.  Io  non  vorrei 
giurareche  cios.ay.ro  ;  nonne  metterci  !a, Tara 
at/uoco.-  On  dit  de  deux  bons  amis  r,  - 
ce  .sont  les  deux  doigts  de  la  main.  £<sSr 
-.te  aillée  m  un  nocciolo  ;  esser  come  passate 
e  colombi  ;  esser  pan:  e  cacio  —  D'ii-» 
chose  d_ont  on  donne  peu  ,  qu'on  n'en"Ì 
qua  leche  doigt.  ^Uerne  appena  per  gustarne. 
-  .'»e  lécher  les  doigts  de  quelque  choîel 
Lecar.-e.ie  le  dita.  -  prov.  Toucher  ,  ou  ,V-â 
toucher  une  chose  au  doi^t  et  à  l'œil  ,  „ouc 
dire,  voir  évidemment.  Veder  chiaro  ■  evi 
dentemente,  all'  e^ldenia.  -  T.  d'Astron.  Û 
la  L'Ine"°yr,"'°        diamètre  du  Soleil  ou  de 

unTil?.'^& .'•  "•  ^^  "''"  ""  ^  <=°""'> 
DOL  ,  s.  m.  Vieux  mot,    qui  n'e^t  n'u? 

UOLtANCtL,  s.  f.  R-iwe.  Von  ptincinal 
usage  est  au  pluriel  et  il  n'est  plus  que  du 
;-yle  familier.  Dogl.en-^t;  doglianza  :  guère- 
la;  jue'e.a-K:nto  ;  querimonia. 

DÓLF.AU.  s.m_  TeTArdois.OntXrioi^t 
on  se  sert  ooiu-  tailer  l'.nrtioise  et  lui  donner 
4-a'or™^  •^Tl  Sorta  d'ascia  de' ta- 

\  DOLEMMENr",  adv.  D'une  manière  do- 

pOLtNr,  ENTE,  ad).  Triste,  a'jîli^é 
p.ain-if.  II  se  dit  plus  ordinairement  en  pïai- 
sintcrie.  Dolente;  aj/iiito  ;  accorato;    ad- 
di'lor.ito. 

D.)LE',  ÉF,  p.irt.  V.  le  v»r^- 

DOLER,  V.  a.  T.d'Art..Eg-i;-r.  appla- 
mr  rendre  unie  la  superficie  c'un  morceau: 
de  bois.  Fialhre;  e.-ual,re  ;  pareggiare  ;  puli- 
re ,c  far  iitc-o  il  lernamr. 

boi  IMAN  s.  rn.KH.',itTurc  en  usage- 
au  Ihéatre.  Abito  Tur:h,sco  che  s'usa  i^ 

DOLOÎRE.  s.  f.  Instrument  d»  Toi 
neher  ,  qui  sert  .i  unir  le  boi..  Manna:.:. 
-   C  est  aussi    une  picce  du  Biasoiu  Asc-a^ 

''pOM  !ou  DON  ,  s.  HT.  Titre  d'honneur 
q  11  vient  du  Latm  Dominus.  1!  n'->st  d'u 
jat-e  en  Franç.vs  que  pour  cerî.iins'Or,Ires 
Ueligieux,  comme  les  Ciiartreux  ,  Benedir 
îjnt.etc.  et  on  l'écrit  alors  par  une  m  '  con 
tormemeut  à  l'e-ynologie.  Ce  titre' se  doni 
ne  en  Espagne  aux  SeciJiers.  il  n'éceit  autri-». 


»f/:  D    O    M  D    O     Ml 

l\  en  urse  q..  pou,  1.  b.u.e  noMe«e.,r  ,  «rdre  iH.  scç.n.je  hiérarchie  ^^^^^^ 


DON 


•s-  riLVcmi  i-re.qiie  M^^i  c.minun  que  celui  i  ""t. 
èe  mi.n»ieur  en  Fnince.  .1  >e  )uim  toujours  |  pire 
»ux  nom»  de  b^i  ttinc  Ep^tn^^'s  .  e'  iJinais 
aux  noms  <le  l,imiile.  Dun.  .      .      ,  ,  . 

DO^l.^.lNE  ,  s.  m.  Bien  ,  tonds  ,  l;éritsg.e. 
Patnn,vn,oi  utdita;  po<>Cis]v,u.  i^bsolu- 
ititiit,  1c  Domaine,  t'est  !e  Ootnuine  tiu 
Roi  le  uonij  ne  tle  la  Couronne.  /(  Htsio 
J'aliii!iun:u.  -  i.n  I  .  de  Dr^it.  romaine  si- 
enihe  proiTié-.^  li'une  thoie.  D^mni„,rru- 
priiià.  On  di/.irc.oe  tleo.x  sortts  oc  el.-m«i- 
ii  s   .avoir   le  (^.maiiic  direct  et  l'utile.    U 

"dOmVni'a  .',  ALt ,  .dj.  Qui  est  du  Do- 
fn.''inc.    t>v>ii(...:a.c 

De 'ME  .  s.  ni.  Ouïrape  d'.-\rchi!ectu'-e 
<levé  en  roiï'.  ,  en  forme  de  coupiç  ren- 
*irséc  i.i-i'es'.us  du  reste  du  b.i^imenr. 
CuLoh.'  -  T.  de  Chin».  Vaisseau  de  terre, 
eu.  ddus  cer-.rne>  diit;!l,«.vn>  on  i.bce 
pp.r-dessui  une  cornue  .  at'i  dvWigor  1j 
flamme  de  rouler  dessus.  On  le  iionune  aussi 


itor 


qu'on  le.. 
sut  le 


Anges  intérieurs.  U^- 

""dumÎKe'  ,  e'e  ,  part.  V.  le  verbe. 

UOMlNt.R,  V.  a.  CoÊTmandtr,  .ivorau- 
tomé  et  i-uissiiiee  absolue  sur  que, que  tlio:.e. 

/jrirJ'nV^s/'i.'"  i''-Wi"r«-  -,li  s='du  lis.  dé 
ce  quiio.oit  le  plus  |>irmi  plu>ieur.  chose», 
de  ce  qui  e^t  le  plus  tort.  S<iyi^l)bundjrc  ; 
/ rti.vmi.'.^irt.  -  Des  lieux  ckvé.  o'où  l'on 
.lécouvre  uiie&r.r.de  étendue  de  n.  js  ,  ouqi.i 
tiennent  en  sujétion  les  lieux  pU.s  bas.  ii- 


i^ti 


r.O.ViÈlilF.  ,    s.  f.  Titre    que    i  renrent 

2 uniques  AHïjyes  ,  qui  sont  ou  qui  e  ount 
ts    espèces   d'ilôpitiux-    Jitolo   di    a. cune 
Sadu  ,   che   sor:o  <j  che  erano  unn  Sf^-cìc  di 

"'boM'^STiCITÉ  ,  s.  f.  Etat  de  domesti- 
-ue.    y./,i.f<i    did^me-Mco,  d.senuo.e. 

D;).^cS  I IQUF. ,  s.  m.  et  t.  5(rv,;eur, 
icrvaite  qui  sertdjns  une  mai»on.  Servidun ; 
famiglio;  s-.rvp.  -  Col'ect.vement  ,_tojs  les 
Serviteurs  d'une  m-ison.  La  fmisli''  i  ' 
tervidori.    Il  a  clK.nsé  foti;  sun   oon-.estique. 

-  L'i.Térieur  de  la  mai  on.  Je  nf  veux  pas 
«u'on  ssche  ce  qui  se  Lit  o.n^  mon  dome»- 
ticue,  c'est  à-dire  ,  ce  qui  se  passe  ehez 
tnoi.   Gli  affari  domestic! ,  di  casa  ;  ciò  che 

"  DUMEStÎQUE  ,  adi.  «fé  ,'•  g-.Quiestde 
la  maison  ,  qui  appartient  a  la  ni.iy.n.  Uo- 
mes'k^i  d'i  casa;  casereccio;  casal/ito;  di- 
nastico -  Il  est  quelquefois  oppose  a  etr.n- 
ler.  Domi  Slieo  i  dtmesiicu  ;  interno  ;  nat:\i>; 
latrio.  11  se  dit  aussi  des  animaux  prive, 
%m  demeurent  d.ins  les  maisons.  Domestico; 

''dOMESTIQUEMENT  ,  adv.  A  la  ma- 
nière  d'un  dorr,e<tl(Hie  A  maniera  dl  serro. 

—  fammilicremen'  D^mesncamcnte  ,  cimie- 
ttcamente  ;     familiarmente  ;    con    dimesti- 

*  B'oViiCIlE  ,  s-  m.  Habitation,  maison. 
Il  ne  se" dit  guère  cu'en  terme  de  prjfi.iue. 
Domicilio  ;    abitaiioae  ;  dimora  ;  aher^o  ; 

ricitto.  ,         ,  .,r     1  1- 

DOMirii.iÉ,  IF. .  i:='"-.,y,-„'<',j:7''«- 

DOMiCI;  UR  .  .SE  DOMICILIE;<  ,  v.  r. 
T.  de  Ht.  t.  S'h.Vninier.  II  n'a  pre_^q-e  poinr 
d'usase  fiue  dans  les  temps  fo'ir.eicu  pan. 
Fit'ar  il  domicilio  ;  stantia-'! ;  ahirnrc. 

D()MUlC.\'n'''N.  s.  l.T.d'A'trolosie. 
1,'Ac'ion  de  domificr.  I!  far  luioicoio  ,  o 
U 


t,.ui  que  la  rai^o 
domine  ddi.stoiui 
que  la  toison  doi 
iiler  nos  faisions 
coman.iarc  ;  a^en 
LOf.ilN.C  AL 
au  6eii,neitr.  JA 
L't.)raison  Uonii 
que  Nc.trv-.^eitiu 
l.'vra::olle  V..1111 


r;  ;  star  sofra.  -  Il 
e  sur  les  passions, 
ictions ,  pour  dire  , 
1  maitresse  ,  et  rc- 
Aktioiu.  L/oininare  ; 


r  LU. 


ri..r  ,  les  Jours 
■  Dimanche.  l.e 
replier  la  Uomii 


DCMiFIFR.  V.  .1.  r.  d'Astrologi!.  C'est 
partsfter  le  C'el  en  ses  douze  m^i  -ns ,  at  n 
Se  dresser  I?  ihêive  ou  l'horoscoire  dequtl- 
ou'un.    r.r  'a    nascla.  ,.     _   .    ,      . 

D  >MINA.\T  ,  ANTE,  ad].  Qui  domine. 
I)t,ii:lranic  ;  sisnoregsiaRte  ;  precomi^ante. 
-  Fi'f  dom  n.uit ,  '>eisneur  domiu-mt  ;  le 
Fief  et  le  S-'isn^-ur  de  qui  re'ive  un  autre 
Fief  ou  un  autre  Seiyieur.  Feudo  dummr.r.tc  , 

'"BomVnANTE  ,  s.f.  T.  de  Mus.  La  note 
■  ni  fai'  la  quinte  au-  dcsu-i  de  la  n<;te  loni- 
iue  ou  fond.meniale.  Dominante.  Et  Sou.- 
3ominante  ,  '■••  note  qui  h.  ■  h  tioarîe  ai:-dci- 
•us  d  ■  I?  "■l'ione,  òettidtmrnant.:. 

DOMINATEUR  ,  s.  m.  Qui  domine  ,  qui 
a  autorité  et  puisse  ne»  M-Hver;:i.;e.  Dom-- 
na'eur  de  l'univers  II  est  du  s-yl?  soutenu. 
Dominatore  ;    signcrc  ;    soirano  ;    jifKuf>i- 

'"dOM1''J.'\TI'"'N.  s.  m.  Pui'.rnce,  em- 
pire ni'ori-(<  souvcr.i.ie.  Domrio;  sis'y- 
ti»  j W*"" »  liominaiionc. |An6e$  du  prcininr 


Qui  aop..rtient 

:«le,  c'est  le  iaier,  1  riére 
r  enseien.i  a  se.  Di.cipl^s 
ca'e.  -  On  appelle  iJonu- 
11  marque  d..ns  le  C.'lcu- 
u  iêi&neur,  c'est-a-clire  , 
a  i^oincnicaU.  —  On  tlit , 
aie  .  en  , -riant  d'un  frem- 
ur  qui  prei.hc  les  jeiltioii,  des  Dim.  11- 
S  dans  une  l-.H,ll>e.  l'rtn.çar  l  aimuaL  , 
a  tutte  U  Oamcnicne  d.U  anno.  D-ini- 
,1.  T  d'hisl.  nat.  Quelque»  auteur»  disent 
que  ^  ét.iit  un  voile  d.iit  le»  lemme  »e  cou- 
vroientla  tête,  quand  el.e»  jppro.hoieu' de 
!a  sainte  I  able.  Il  est  plu»  vt.is.n.b  .  b!e  que 
le  Dominical  éioii  un  hniie  oi,  mouchoir  d.  ns 
lequel  on  re^evoit  le  corps  de  i\otrL-.-)ei- 
eneur,  et  on  le  conser^oit  dau»  le  ternes 
des  persécutions  1  our  p  uvoir  communier 
dans  sa  maison.  De.mn\ae.  .     . 

DOMl.SO,  s.  m  Dn  ai  pelle  ainsi  le  ca- 
m.il  noir  que  les  Lcc'.ésiastiqu.  s  portent  pen- 
dant l'hiver.  Cait'cdo.  -  bone  d'....bit  de 
bal  Lai/ucc'.-'  ,  et  quelque  paît,  ba,.tj.  - 
lorte  de  jeu  q.ii  se  uit  .  vet  de»  peia,  car- 
ré loues  marq.és  de  ditiéreus  poin's.  isuiiu 
DON'ilNOIl^RlE,  s.  t.  Ai.irch.  iidi»e  de 
liapier  m.irhré  ,   et    autres    pap  ers  colore». 

DUiVilNuTiER,  s.  m. Marchand  de  dom- 
no'ene  et  Estampes.  Colui  che  vende  cane 
co' orale.  „  ... 

DUM.M.AGE,  s.  m.  Perte,  deTiment , 
préjudice,  l'ann,,  ;  ,rei.:Ldiii.,\  scai -t^  .  di- 
scal ito  ;  lesione  i  detrimento;  noci.mer.lo; 
fcrnive  ;  dannetsiameiit.,  ,  scucio-  -  i  .  de 
Pr.-.t.  Dcpen.,  doinmase  et  intérêts,  x/a/in/, 
Interessi  ;  e  spese.  -^  On  dit ,  c'est  dornmai-.e  , 
c'est  praiid  dommaçe  ,  pour  dire  ,  ces  une 
chose  (àch-use  ,  c'est  un  (^raiid  m.jheur,  c  e  r 
-,  ne  traode  pcfic.  Is^t  <•"  Sfa"  danno  ,  cs.i 
i  fccral.    de  ... 

DOi\iMA(j!r..^i;LE  ,^  .-tdj.  de  t.  r.  Qui  ap- 
port 


i^^.yiVllVl/,VJI...l*'l-».  ,     -'1.     -.-     -.    r.-,  X  - 

lorte  du  dommase.  JJanr.oso  ;  noci  t'a  ;  ir.- 
Vudi^aU  ;  isiiiale  ;  svantaaiiosoj.  ,  ernicioso  ; 


noc.-.-j'e  ;  .la'ii.evce  ij.rei.iudij....  -. 

DOMPTAULE,  ;d,.  de  t.  »;.  (  I  e  P  se 
fait  sen-ir  d.-'iis  la  prononci.nion  sou'eiuie  J 
Ou'on  peu'  compter,  qu'on  ptut  adouc-r. 
ion  plus  prund  us.-'^c  est  avec  la  nés-"*"*' 
Domabile:  l'^mevolc. 

DO.Vll'TE'.  EE  .  P--'rt..  V.  le  vtrb;?. 

DO..;I>TEa,  V.  a.  Suhiu?,ii -r,  réduire  sou' 
•on  obéi. sance,  v.'incre.surmon-er.L'u.-^."^ 
soesioi"" '<  sottnmettere  ;yicere.  -  On  n 
di'  a.u.si  des  anim.'ux ,  et  il  sinnilie  ,  les  as»u 
ic-Ttir,  leur  f:ire  pc.-d'e  leur  féioc^té.  Doma- 
re ;  aievoir.re';  addimcsrcarç  ;  amirian^aie 
/arageyole,  mansueto  c  trattabile.  -  U.imp  ei 
">es  passions,  sa  colère  ,  son  courage.  Ut^n.aie 
J-enari ,  rintii\iare  ,  sottomettere  ,  mort:J.ca 
le  ras ''on r 

Dl  'MVrEUR  ,  s.  m.  Qui  domnfe.  Oi 
an'ellc  H-rtule,  le  dumi.'eur  d.^»  m.>nares 
doirutenr  des  iia'i.,n-..  Il  ne  se  d 


tlioni  ;  aa.^omesziciuore. 
DO.viP  1 11-VEMN  ou  ASCLEPIAS,  s.»; 
Hl.  me  ainsi  noramée  ,  p»rce  qu'i-lle  est  ua 
iréseivati!  contre  le  venin.  Elle  e.t  >uilo- 
nuque  ,  et  on  lui  attribiie  plusieurs  au  tes 
ve'-tu».  AscUuiade  ;  viicetasrico. 

DON,  s.  m.  Préieni ,  urutitic  .tion  qu'on 
fait  a  quelqu'un.  X'c'iu  ;  <^o/ijril'o  ;  yresente; 
r.jjaia.  -  Don  mL.t.;ei  ,  c'est  la  don..tion 
mutuelle  qui  se  toiu  le  m.Ti  et  la  ti  mine, 
_e  l'usuttuit  de  leur  bien,  dont  le  survivdi.t 
doit  jouir.  Donazione  reciproca ,  mutua.  -In 
apiiel'e,  d^n  du  Koi ,  cm.  ine»  gr.  ces  u'il..-s 
q  le  le  Pnnce  accorde.  Dono.  -  Don  gra- 
tuit, le  don  que  le»  as»enib  ées  du  Clergé,  un 
ks  Etats  de»  Hrovince»  tout  au  Roi.  'Uor..i- 
tito.  -  Don  du  Ciel  ,  dons  de  la  n..tur-  , 
dons  de  la  grace  .  dons  de  Dieu,  dons  du 
i.  tsprit  ,  les  av..ir.,ses  qu'on  areçu»  de 
Dieu  ,  de  Kl  ll.iture ,  etc.  Doni;  ^ra^-e  ; 
Javuri  del  Cielo  ,  de  la  natura,  ce.  -  Ui --> 
certaine  aptitude  qu'on  a  a  quelque  cbo  e. 
Oono  ;  Jaculià  ;  facilità  ;  prlvilei^io.  »  L';i 
dit  aussi  en  plais. -nt.nt  ,  (|u'une  temme  a  le 
don  des  larmes  ,  pour  dire  ,  qu'elle  pierre 
quand  elle  veut.  Es<u  taie  hunmc  in  ta.e.i. 
-  Abusivement  ,  il  a  le  don  de  déijl.ur?  , 
le  don  de  se  faire  hjir  d;  tout  le  niou.l-. 
Eg  i  ha  la  sorti  ,  i.'  ,.0110  di  farsi  odiare  , 
dl  syiacere  a  tutti. 

D>  NATAiKE, .  dj.  de  t.  g.  Celui  ou  cele 
à  qui  on  l.iit  une  donation.  Donatano. 

DCJNArEUR,  TKic.'.,s.m._et  I.  Cehi. 
celle  qui  a  fait  une   donation.  Datore  ;  .^^- 

""iJwNATlF  ,  s.  m.  T.  d'Hist.  anc.  Prés  t 
qu'on  f.iit  à  une  per»onne  ;  en  ce  sens  ^e 
terme  est  vieux:  on  dit  1  lu'ot  gratitic.  ■ 
il  ne  s'emploie  proaremeni  qu'-.n  t  arlai.-  >'  s 
libér.ili'és  que  le  f.l.igii'rat ,  ou  les  Cor.  tils 
de  Rome  faisoient  au  peuple  ou  aux  sold.  -s. 
Do-aiivo.  -  T.  d'Hist.  Eccl.  d'Aiigeicrc. 
Bénéhce  donné  et  con''éré  à  une  per-.it:  e 
p.-r  le  Fond.iteur  ou  le  P.itron ,  sanspre'-u- 
t..tion  ,  institution,  install.ition  pai  l'ordin.-irc. 
Bene,\o. 

DoN.A'lON,  s.  f.  Don  qui  se  fait  p.c 
que'q.ie   acte   puh'ic.  Dona^'one. 

DW.\C  ,  Particule  q^.i  sert  à  marquer  la 
conc'usion  d'un  r.iis.jniem  nt.  Diin-:..:  ; 
a.liinque.  -  On  s'en  seri  que'qjçfois_  au  ;  i- 
meucemeH'  du  dl, cours ,  par  une  tii^ure  1 1: 
I  Rlét.-r  que.  Dun<iue.  .     . 

DONDON,  s.  f.  On  appelle  a.nsi  farri'  ? 
rcment  une  femme  qui  a  be.  ucoup  d'ur  '  1 
1  oint  et  d  'a  frâch^ur.  hada'ona;  c.-.>t  .- 
■or- i.i  ;  •ireh'ata:  /o';-i.-:j;  schia*t.,na. 

Ds)N'ON,  s.  m.  P.nie  la  plus  fi t'c   01 
U  plu»  élevée  du  Chà:eau,  et  qui  est  ^r    i- 
nairemt-nr  en  forme  de  tour.  Torri  .  o      - 
r/oric   d'una   tocca.    ~   'l ,  d' Archltcct.  \ 
t  e'it    pavi'îvin    élevé   au-dessus  du   c.  - 
d'une  mais.-n  ,  pour  iou>r  de  qiielqu- 
vue  ;   c'est   aussi  dan,  les  anciens  c\  • 
une  tourelle  en  manière  de  Ruétite,  cl 
;u'  une  r,rosse  '00'.  Torricit'a. 
DONJONNE',  ÉE,  ^di.  T.  de  Blasor    1 
■ours    .-.u   châteaux  qui  ont   ,  . 


DONNANT,  AstTE  ,  adj.  Qui  aim  < 
donner.  S,.n  plus  gr.ind  in.icp  e-t  avec  1.  - 
l'at'v".  Lil'era'e  ;  generoso;  che  d'i  Vo/è'tr 

DONNE',  tF.,  p.irt.  V.I-  verbe.  -  ir..v. 
\  cheval  donné,  etc.  V.  Cheval.  -  T  e 
Mathém.  Q.ian'ités  données,  ou  simplem  r.t 
données  ,  Tes  qu  n  ifé»  connue»  ,  dont  or.  se 
sert  dans  la  so'u'ion  d'un  problème  ,  t"  ut 
trouver  les  quantité»  inconnues.  /  dati  ;  /* 
;;i,i-r'rj  date  ,  o  cognite. 

DONNF.K,  V.  a.  Fore  don,  faire  pr.-  ••■il 
■i  quelqu'un,  le  pr.'ii!"i"r  de  queKpie  c'-  ■- 
Da'e:  donare.  -  fhi  dit:  donner  un  .•■  ■  . 
me  fête  ,  une  ctilla'iou  ,  donner  le  h  I  ,  ■  r 
're,  ré.;aler  qucltiu'un  tl'un  festin  ,  d'iii  I  I, 
'une  fè-e  ,  e'c.  d.ns  le  v.ème  .eus ,  d  .  r 
.1  dîner,  (l.inn^r  à  min".er ,  disnner  à  so  .  '. 
-lonner  la  cs>médie.  Dur  una  Jes'a  ;  •  ■•  ' 
dcù- 


thlm^ui  DÌ,m'a"r"i'i  -to'smi 'o'ìsloeator  di    sa' vie .  'soii  sai.Ê  pour  ses  amis,  1">"''  *.jj } 


DON 

^11  sserifieroit  sa  vie,  qa'il  répaniroitson 
sang  pour  l'amour  d'eux.  £jii  danbòe ^  ver- 
senbbi  ,  muterebbe  U  sangue  per  gU  arnici. 

—  Donner  et  rerenir  ne  vaut.  F.  oe  Cout. 
Pour  dire,  qua  celai  qui  tait  une  don.tui^iî, 
ne  peut  pas  ,  sous  peine  de  nullité,  ajoatcr 
une  clause  qui  e.T  ditrutse  l'effet.  Cela  a 
paî-é  en  proverbe,  pour  dire  ,  qu'on  ne  peut 
retenir  ce  que  l'on  dor.r.e.  D^re,  e  ilunerc  r.u/i 
rai:.  —  Se  donner  a  quelqu'un;  se  mettre, 
s'attacher  au  service  de  quelqu'un.  Oirsi  ; 
attaccarli  al  servisio  di  alcuno.  —  Se  mettre 
sous  la  domination  de  quelqu'un.  Oarsli  s^t- 
tomutersli  porsi  sotto  ta  dominazione  ài  alcu. 
no.  —  Livrer,  mettre  entre  les  ui.uns.  i?rfr£ ; 
coisis^-are-y  rimanere.  —  Donner  une  chosC 
i  l'esioi ,  a  l'éprouve,  c'est  Id  donner  a  quel- 
qu'un pour  l'essayer,  pour  l'éjjrowver  avcint 
qu'il  l'achète.   Uan   una  cosa   alia   prora. 

—  Donner  sa  fille  en  marnge  à  quelqu'iui; 
et  sitni'lement,  donner  sa  filie  à  quelqu'un; 
c'est  la  marier.  Dare;  accordare; concedere  In 
matrimonio;  maritare  unaJisUaola.  -  On  dit 
au  jeu  des  certes,  donner,  pour  dire,  don- 
Het  le  nombre  des  cartes  qu'il  taut  a  ceux 
avec  qui  l'on  |oue,  et  a  sji-mème.  Z?ur£ /■; 
^arte.  -  Apporter,  présenter.  V.  -  Payer. 
V.  -  Ganser  ,  procurer  ,  taire  avoir.  Dare  ; 
ragionare  ;  procurare  ;  esser  causa  o  cagione  ; 
generarci  produrre.  -  ng.  Donner  la  vie; 
causer  une  sensible  ioie  qu'on  n'attendoit 
point  ;  et  donne-  la  mort  ,  causer  un  e.\- 
trème  déplaisir.  Dar  la   lita  ,  o   la  morte. 

—  Accorder  ,  octroyer.  Dar^  ;  acc^r.Ure  ; 
f  emettere  ;  cor.cMre.  -  Attribuer.  Ûa'c  ; 
ascrivere  ;  attribislre.  -  Il  se  prend  en  ote 
en  plusieurs  autres  sens  diiferens,  qui  ont 
si  peu  de  rapport  les  uns  aux  autres  ,  qu'il 


DON 

u  soja.  —  Donner  la  main,  c'est  tendre  la  | 
main.  Parler  la  mano.  —  Donner  la  trit-ia  a 
une  temme  ,  c'est  lui  aider  à  marcîier.  Dar 
la  mano.  —  Donner  la  main  ,  sisnifie  aussi 
épouser  ,  V.  -  Céder  le  pas,  la  place  d'hon- 
neur. Donner  la  main  chez  soi ,  donner  la 
porte  ,  le  pas.  Cedere  il  passo  ;  dar  il  luogo 
d  ai^re.  —  Donner  les  msins  ;  acquiescer, 
cûusen;ir,V.  —  Donner  jour ,  donner  heure, 
t'est  .isstgner  ,  m.itquer  un  certain  )our,u:îe 
certaine  lieure.  Pare  ;  assegnarci  jissare  il 
giorno,  Cora.  —  Donner  assisr.ation  ,  c'est 
marquer  un  certain  heu  où  l'on  se  doit  trou- 
ver. Oar  ui  appuntamento.  —  Donner  assi- 
gnation ;  assigner  par  un  exploit,  a  compa- 
roitre  pardcviint  lé  Juge.  V.  Assigner.  —  Don- 
ner le  bon  jour  ,  le  bon  soir  ,  souhaiter  le 
bon  jour  ,  le  bon  soir.  Je  vous  donne  le 
bon  |ojr  ,  Je  bon  soir  ,  termes  de  salutation 
familière,  io  vi  do  ,  io  vi  auguro  il  buon  di, 
la  buona  notte.  —  Donner  son  temjjs  ;  em- 
ployer son  temps.  Impiegare ,  consumar  il  suo 
tempo.  —  Donner  audience  ;  donner  atten- 
tion ,  écouter.  Oar  udien-,a  ;  forger  orecchio  ; 
star  attinto ,  ec.  —  Donner  carri,ére  à  un  che- 
val; tdire  prendre  la  carriere,  le  pousser  à 
toute  bride  dans  la  cartière.  Dar  ca'riera  ad 
un  caval.o  i  dargli  stimolo  a  do/pì-o  sprone. 

—  fig.  Donner  cirrière  à  son  esprit.  Et  dans 
le  même  sens,  se  donner  carrière,  se  donner 
du  bon  temps.  V.  Essor,  rem;s  et  Camere. 

—  Donner  de  l'air  a  une  chambe  ,  se  donner 
de  lair,  se  donner  des  airs.  V.  Air.  —  oe 
donner  garde  ,  se  donner  de  garde  de  quel- 
qu'un; en  donnera  garder,  V.  Garde,  Garder. 

—  Donner  à  penser ,  à  songer,  donner  à  quel- 
qu'un sujet  de  penser.  Dar  pens 


celle 


-Oonn 

,.  „^  ._^, .--  ,   .  e.iîendre  ;  taire  entend.-e,  taire  comprendre. 

faut  les  expliquer  séparément  ;  ainsi  on  dit:  I  Dar  ad  intendere  ;    persuadere  ;  liimostra'e. 

donner  un  coup  de  poing,  un  soufflet,  un     —    Donner  a  discourir,    donner  a    parler; 

'  '  '  donner  matière  de  discourir  ,  de  parler;  et 


coup  de  bâton  ,  un  coup  de  pied  ,  pour  dire,  I 
frapper.  Uar  u.l  f-vj/îo  ,  una  [.Lanciata  ,uia\ 
iastj'iata  ,  un  caU'o.  -  Donner  u.i  demen-i, 
pour  dire,  démentir  quelqu'un.  V    Dém.-ntu-.  j 

—  n.nner  une  exclusion,  donner  l'ab.^lu- 1 

donner  la  bénéd  ction,  pour  dire ,  ex- 

:,  absoudre,  bénir,  V.  -   Donner  avis, 

.,r  part  de  quelque  chose  ,  c'est  avertir. 

tar    yartec'pc  ;    dar   avviso  ;     dar    nuota. 

—  Donner  de;  louanges  ,  pour  louer.  Don- 
ner de  l'encens.  i9jri.7t-£n/o,  ec.  V.  Louer. 

—  Donner  des  preuves,  des  marques,  c'est 
faire  connoi.re  p; r  les  etfets.  Uar  prove  , 
sa?;i ,  segni.  ~  Donner  assurance  ,  c'est  as- 
surer V.  —  Donner  croyance  ,  c'est  ajouter 
foi.  Oar  fedi  ;  prestar  fide;  credere.  -  Don- 
ner un  livre  ,  un  ouvrage  au  Pubh'c  ,  c'est 
le  rendre  puh'ic  ,  le  taire  imprimer.  Dar  un 
Ûbro  ai  pubblico  )  pubblicarlo   colle   stampe, 

—  Donner  le  nom  a  un  enfant,  c'est  le  tenir 
sur  les  Fonts.  V.  ces  mots.  —  Donner  pa- 
role ,  donner  sap.ro'e  ,  c'est  promettre  , 
engager  sa  foi .  Dar  la  parola  ;  dar  Lx  fede  ■ 
promettere.  —  Donner  ordre  a  quelque  chose, 
c'est  y  pourvoir.  Ordinare  ;  dar  ordine  ;  ri' 
durre  in  hMn  ordine.  —  Donner  conseil  ; 
donner  des  cunseio,  des  avis,  c'est* conseil- 
ler ,  V.  —  Donner  la  loi ,  c'est  imposer  ta 
Joi  ,  comm.inder.  Dar  la  legge  ;  comandare. 

—  Donner  le  ton ,  soit  au  propre  ,  soit  au 
fiïuré.  V.  Ton.  -  Donner  exemple  ,  don- 
«èr  l'exemple  ;  être  le  premier  à  taire  quel- 
que chose  que  d'autres  t'ont  ensuite  ;  et  il 
se  dit   en    bie.n   et   en    mal.   Dar  esempla. 

—  Donner  borf  exemv'le,  c'est  avoir  une  con- 
duite exemplaire.  Dar  t)j.>n  esempio.  —  Don- 
ner un  Arrêt ,  une  Sentence,  c'est  rendre  un 
Arrêt,  une  Sentence  ,  les  foire,  les  pronon- 
cer. D  '.re  una  Sentenza.  —  Donner  des  bornes 
à  ses  désirs ,  à  son  amb'tion  ,  c'est  borner  son 
amb'tion  ,  ses  désirs.  Mater  freno  ;  limitare. 

—  Donner  chasse,  donner  la  chassse,  c'est 
poursuivre,  V. l'oursuivre;  Chasse.  —  Don- 
mer  cassate,  tlescasssdes,  c'est  -fair e  accroire 
<iuelque  chose  de  faux.  11  est  farn.  Dar  ha- 
gians;  dar  pannane;  ficcar  carde.  —  Donner 
une  baie  ,  des  baies  ,  c'est  faire  croire  à 
tiuelt^'un  quelque  chose  d'absurde  pour  se 
•oquer  de  lui.  H  est  fam.  Dar  U  ha/a;  dar 

Dici.  François-ltaliea, 


il  se  prend  toujours  de  mauvaise  p.irc.  Dar 
eh',  dt-e  ;  far  parlare;  somministrare  ;  porger 
mat. ria  di  discorrere.  —  Donner  a  coarre  , 
donner  bien  de  l'exercice  ;  susciter  des  em- 
barras ,  des  aft'aires  a  quelqu'un.  Me-ter^tn 
faccenda  ;  dar  faccenda ,  dar  impaccio  ,  m.,- 
lestia  ,  brlgi^.  —  Donner  à  connoiire  ;  faire 
connoicre.  Dar  a  conoscere  ;  far  conoscere; 
mostrare.  —  Donner  à  deviner  ;  déher  de 
deviner.  Dare  ad  indovinare,  je  vous  le 
donne  en  dix  j  c'est-a-dire  ,  en  dix  coups  , 
en  dix  fois,  le  la  dò  ind'eci.  -  je  donn;r 
le  soin  ,  la  peine  ,  la  patience;  prendre  le 
som  ,  la  peine ,  etc.  Darsi  la  pena  ;  plj:!arsl 
Ç incomodo  ,  ec.  —  Se  donner  l'itonueur;  et 
il  s'emploie  aussi  en  plusieurs  m.inières  de 
parler  qui  sont  toutes  de  civilité  et  de  com- 
pliment. Je  me  donnerai  l'honneur  de  vous 
voir,  etc.  Io  avrò  l'onore;  io  m'ascriverò 
ad  onore.  —  T.  de  Citassi.  Donner  le  cerf 
aux  chiens;  lancer  le  cerf.  Donner  les  chiens, 
d<ins  le  même  sens.  V.  Lancer.  —  »on..er 
le  feu  trop  chaud,  trop  ardent  i  la  viande, 
c'est  la  f.iire  rôtir  à  trop  grand  feu.  Donner 
le  four  trop  ch^ud  à  du  pa'u  ,  à  de  la  pâtis- 
serie. Do.-  H  fuoco  troppo  ardente.  —  Domier 
l'alarme  :  ii  leur  donna  l'alarme  bien  chaude. 
D.tr  l'alarmi  ;  metter  in  alarmi  ;  dar  paura  ;  a  - 
terrire.  -  Bonner,  s'emploie  aussi  très-souvent 
dans  un  sens  neutre,  et  signifie,  heurter, 
frapper  ,  toucher.  Dare  ;  urtare;  battere;  per- 
cuotere ;  dar  di  co{{o  ;  intoppare  ;  abbattersi. 

—  fig.  et  fam.  Se  donner  de  la  tête  contre 
les  murs;  prendre  inutilement  beaucoup  de 
la  peine.  Dur.irfatlca  per  Impoverire.  —  Don- 
ner des  éperons  à  un  cheval  ,  donner  des 
deux  ;  appuyer  les  deux  éperons  dans  le  fi.mc 
d'un  cheval.  Dar  di  sproni  ;  tpcc.tr  gli  sproni. 

—  .ì'osolumenl  et  simplement:  donner;  aller 
à  la  charge  contre  l'ennemi.  Ai:^uffarsl  ; 
appiccare  ;   attaccar  la  îii(/'a  ,  la  battaglia. 

—  Donner  tête  baissée,  etc.  V.  Tète.  —  Un 
homme  donne  d.ins  les  bâ'.imens ,  d<ins  les 
tableaux,  lorsqu'il  fait  dépense  enbàtimens, 
en  tableaux.  Spender  volentieri  in  fabbriche , 
in  pitture.  —  Donner  au  hut_,  V.  But,  —  On 
dit  ,  que  le  Soleil  donne  a  plomb  ,  pour 
dke  ,  qu'il  dards  ses  rayons  à  plomb.  Sa:- 


DON  2fr 

ttrt  ;  iare.  Et  que  le  vent  donnî  dans  les 
voiles.  Sahare;  dar  nelle  vele.  -  Que  du  vin 
donne  dans  la  tète  ,  pour  dire  ,  qu'il  entête. 
V.  Entè-er.  -  Donner  djns  une  embuscade  j 
tomber  dans  une  embus, ade.  Donner  dans  les 
ennstn\i.  Dare  neU'imlioscata.  -  Donner  dans 
le  pie^e  ,  dans  le  panneau  ,  il  se  dit  des  ani- 
maux qui  tombent  dans  un  piège,  dans  un 
panneau,  etc.  Et  hg.  de  ceux  qui  se  laissent 
tromper.  Ab.olument  dans  le  même  sens  , 
donner  dedans  ;  on  lui  voulut  faire  croire 
telle  chose  ,  il  donna  dedans.  11  est  Tamil. 
Dar  nella  trappola  ,  nella  ragna  ;  incorrere 
nell  agguata.  -  Donner  dans  le  sens  de 
quelq-.i  un  ,  c'est  se  rencontrer  de  son  senti- 
m>nt,  ou  s'y  conformer.  Incontrarti  ;  ah- 
battersi  net  sentimento  di  alcuno.  —  Donner 
de  l'Altesse  ;  de  l'excellence  à  quelqu'un; 
traiter  quelqu'un  d'Altesse,  d'Excellence  ,  lui 
attribuer  ces  titres.  Dar  deli'A.'tena ,  deh'Ec- 
cellenia.  -  Donner  ,  signiiie  encore  ,  en 
parlant  des  fruits  de  la  terre  ,  rapporter  abon- 
damment. Fruttare  ;  produrre. 

DOSNZUK,  EUSE,   s.  m,  et  f.  Celiû. 

■  Ile  qui  tionne.  U  n'est-  guère  en  u.age 
que  dans  le  style  familier.  Datore  ;  datrice. 
-  Donneur  d'ordre,  T.  de  Comnerce.  Celui 
qui  passe  son  ordre  au  dos  d'une  lettre  de 
chîngç.  Otrsnte. 

DU.V  r,  t'articule  de  grand  usage  ,  qui  se 
met  au  heu  de  la  préposition  De  ,  èl  des'  pro- 
nomi relatiis,  de  q.ii ,  duquel,  et  de  laquoP» 
ou  desquels  et  desquelles,  v;  cui  ;  del  o.i  dal 
quale,  an  della,  et  della  quale;  onde.  -  Il  se 
dit  aussi  pour;  Avec  lequel,  avec  laquelle, 
avec  lesquels  ,  ou  avec  lesqusMes.  C»n  cul; 
con  quale.  -  Pour  ,  de  quoi.  Di  che  ;  del 
quale  ;  di  cui;  onde. 

D!J.N:i.ELLE ,  s.  f.  Terme  de  mépris,  qui 
signine  une  hlle  ou  une  femme  d'un  ctat 
mediocre ,  et  dont  les  moeurs  sent  suspectes. 
U  est  fam.  Don;dla;  ma  detto  mo:teg:;evo'- 
mente.  -  Petit  poisson  de  mer,  qui  "d'i ff ere 
peu  de  l'anguille  ou  du  contre  pour  la  fi'ure 
du  corps.   Dsniella  ;  don^eliinj. 

D  JKADE ,  s.  f.  Poisso  1  de  mer ,  qui  a  des 
eculles  de  couleur  d'Or.  On  l'a  aussi  appelle 
Brème  ou  Brame  de  mer.  Orata.  -  Cons- 
tellition.  V.  Xiphias.  -  T.  de  Bot.  Dora- 
aille  ,  Cétérac.  V. 

DORAGE  ,  s.  m.  T.  de  Chapel.  Manière 
de  taire  patoirfe  un  chapeau  plus  (in  par  le 
dehors.  Il  mettere  una  pena  o  fianchetti  a' 
cappelli.  -  T.  de  Pâtissiers.  Couche  légère 
de  jaunes  d'oeufs  sur  la  croûte  de  la  pâtis- 
serie. Il  c'dor  giallo  che  si  dà  sopra  la  vasta, 
V.  Dorute. 

DORCAS  ,  T.  d'Hist.  nat.  Gazelle.  V. 

D')RE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe.  -  Doré, 

:  se  dit  aussi  des   choses  qui  sont  d'un  jaune 

brillant.  Dorato;  biondo  come  oro;  hion.icg^ 

giante.  —   T.  de  Vénerie.  Fumées  durées  j 

fumées  de  cerf  qui  sont  jaunes.  Fate  gialle. 

DjRE'NAVAN'T  ,  adv.  de  temps,  par 
contraction  de  d'ores-en-a-.-a.it  :  Désormais, 
a  l'avenir.  D'or  innanzi  ;  da  quinci  innanzi  : 
ntlVciVznirc.  ^  ' 

DOAER  ,  7,  3.  End'jire  d'or  moulu,  ou 
couvrir  de  feuilles  d'or,  d^tût: ;  indorarci 
disanJâre^  appiccar  L'oro;  ricczzr  l*oro.  —  Ï', 
de  PâiissUrs.  Donner  à  I3  pàté  une  co-'our 
i-ume  et  kiisance  ,  par  le  moyen  de  ì.iunes 
d'œufs  qu'on  étend  dessu».  Dir  l* uovo  per 
inglatlir  La  posui  ^  ver  darle  colore.  —  On  dit 
po^t.  que  le  soleil  dore  la  cime  l'.es  monta- 
gnes ,  poiir  dire»  qu'il  Teclaire  de  ses  rayons. 
/  ra^gi  del  sole  ,  fpuntandoy  indora/to  la  cima. 
de^  monti.  —  Qua  les  moissons  commencent 
à  se  dorer  ,  pour  dire  ,  qu'elles  commencent 
à  jauiiir.  Le  messi  comcnclano  a  biondegg'are^ 
ad  iîii'allire,  —  Dorer  ,  T.  ds  Mar,  Donner 
le  suit  .1  un  vaisseau.  Spalmare. 

DORF.OR .  EUSE  .  s.  m.  et  f.  Celui,  celle 
don:  le^metier  est  de  dorer.  Mettiloro;  do- 
ratore \l  i  de  raiore.  Doreur  sur  cuir.  Orpellaja^ 
Doreur  de  livres.  Legatore  di  libri. 

DORIEN  ,  adj.  m.  Qui  se  <iit  en  parlant 
d\n  des  modes  de  I.1  m'uique  des  A.nciens, 
et  d'an  dialecte  de  ta  lar-sue  Grecq'.ie.  Dar'.^* 

Kk 


2r8  D      O      R 

DORIQUE  ,  sdi.  Se  dit  é\\n  des  cmi| 
ordres  d'Arclutecture.  Di^rko.  —  Dorique , 
T.  de  Gramm.  Le  dislecte  doriqi'e  eit  un 
des  qua'.re  diAlcctes  ou  rnsnières  de  parler 
qui  avcient  lieu  parmi  les   Grecs.  DiaUtto 

"dorloté,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 
DORLOTER  ,  s.  m.  Dclicatcr  ,  trnîter 
délicatement,  avec  comjiliiisrnce.  Il  est  fam. 
Careggiare  i    lusingare  ;  tra:t.ir  molUmente. 

—  V.  r.  Se  déliciter  ,  chercher  ses  aise?. 
Crogiolarsi;  careggiarsi;  viver  neiU  agi ,  nelle 
ildìcau\\e  ;  cercar  i  suui  coKoiU  ;  star  in  farta; 
covare*  '    . 

DOl'MANT,  ANTE,  ad|.  Qui  dort.  Ch: 
dorme.  Il  est  aussi  subst.  Et  ne  se  d'.t  que  des 
Martyrs  qu'on  appelle  les' sept  dormnns.  / 
sette  dormienti.  -  On  appelle  esu  dormante  , 
de  l'eau  qui  ne  court  point.  Ac-jua  stagnante. 
Verre  dormant,  cliiisiis  dormant,  un  châisis, 
un  verre  qui  m  s'ouvre  point.  Vetriata  , 
finestra  che  non  s' ai-re.  Le  dormant  d'une 
croisée.  Telajo  maestro.  Pene  dormant;  pont 
dorm.-nt;  un  ponf-levis  qui  ne  se  lève  point, 
et  un  pêne  qui  r.e  peut  s'ouvrir  ni  se  fermer 
ou'avec  la  clef.  Ponte  Icvatujo  che  n^n  s'alla; 
stanghetta  che  non  i  a  sdrucciolo ,  ma  che  si 
m:ove  solo  per  me,?"  della  chiave.  -  En  T. 
de  Marine.  Les  manœuvres  dormantes  ou  les 
dorm.:ns  sont  les  bouts  de  quelques  cordages 
qui  manœuvrent  souvent, lesquels  sont  fixes, 
quoque  le  reste  du  cordage  ait  dti  mouve- 
ment. Manova  stabile.  ,  „  ,   .        „ 

DORMEUR,  Ei'SE,  s.m.etf.Celui, celle 
qui  dort ,  ou  qui  aime  a  dormir.  DormigUo.:^; 
dormiglioso .  ^      ... 

DORiMILLEUSE ,  V.  Torpille. 

DORMIR  I  V.  n.  Scposer,  être  dans  le 
sommeil.  Dormire  ;  pigliar  il  sonno  ;  rij:oiare. 

—  On  dit  fig.  q.iand  on  veut  penser  à  quelque 
affaire  pour  prendre  son  p?rfi,  qu'il  f,.u:  dor- 
itiir  dessus,  rormir  sopra  checchessia  ;  jarvi 
lunga  consideratone;  applicarytsi  s.narnuii:. 

-  fig.  Agir  négligemment,  I.  user  peidre  ses 
droits,  faute  d'agir.  Dormire;  Icllare;  trascu- 
rare; sdare;  stare  ajato;  sbavigl-.are.  -prov. 
Des  discours  ennuyeux  ,  et  qui  ne  mentent 
point  d'attention  ;  on  dit  que  ce  sont  des  con- 
tes à  dormir  debout.  Cantajayole;  r.icconti  d: 
hiona  donna;  r.icconti  nojosi  ;  novelle  scipite 
che  ccncilijiKo  :l  sonno.  -  Les  enfans  riisenr. 
que  leur  toupie,  leur  sabot  dort;  qu'ils  tour- 
nent r'un  mouveineet  si  vite,  qu'il  est  'mper- 
ceptible.  Girar  sodo.  -  prov.  et  fig.  Dormir 
comme  un  subot  ;  dormir  profonn>;ment ,  et 
sans  aucun  mouvement.  Dormir  come  unghiro. 

-  Laisser  dormir  une  afi.'ire  ;  ne  pas  la  pour- 
suivre ,  ne  pas  la  réyeïWtt.  Lasciar  dormir: 
un  affare.  -  Dormir  ,  se  dit  fig.  des  eaux 
qui  n'ont  point  de  mouvement,  ou  dont  le 
inouvement  est  imperceptible.  Scagnare;  non 
iscorrere  j  star  ferma  ;  impadulare  ;  impadu- 
larsi  ;  rimpolpare  ;  covare.  —  On  dit  i;rov.  il 
n'y  a  point  de  pire  eau  que  celle  qui  dort, 
pour  dire  ,  qu'd  n'y  a  point  de  gens  plus 
dangereux  que  ceux  qui  ne  font  pas  p.iroitre 
leurmauv3Ì;e  volonté,  Knirha'P.e  ,  ou  qui  sont 
taciturnes  ;  mornes  ,  mélancoliques.  Bisogna 
guardarsi  dall'  aciue  chete  ;  da  coloro  che 
fanno  la  gafa  morta.  -'  On  dit ,  en  varl.uit 
"d'un  us.-.go  pratiqué  en.  certaines  Hrnvinces, 
).iis  »  ilormir  Noblesse  ,  lorsqu'un  Gentil- 
homme qui  veut  f.iire  commerce  ,  déclare , 
pour  ne  jioinr  perdre  sa  Noblesse,  qu'il  n'en- 
tend faire  le  commerce  que  durant  un  cer- 
tain temps.  r.ir  una  d'ckiaraTione  che  s'intra- 
prende a  far  il  traffiro  per  un  tempo  ;  scn\a 
vti'er  derogare  alla  propria  nobiltà.  -  Dur- 
mir  ,  s'emploie  quelquefois  subst.  Cela  l'oc- 
cupe à  tel  point  qu'il  en  perd  le  dormir. 
1/  dorri''e  ;di>rmi'^!oni;  riposo;  sonno. 

DORMrrlF,  ad].  Qui  provoque  à  dormir. 
Jl  est  austi  siibst.  Sonnifero;  fiddornurttatorc ; 
chef'  dormire;  nari.  lien. 

DOROIR  ,  s.  m.  T-  de  Vergei.  Patlss.etc. 
Petite  brosse  avec  Liquelle  on  dore  la  pâle , 
etc.  Per.nJlo. 

DORÛNIC  ou  DORONICE,  s.  f.  Plan'e 
radiée.  ^1  racine  passe  pvur  ette  mortelle 


DOT 

aux  chiens  et  aux  v.-.tries.  Quelques  Médev 
cins  soutiennent  qu'elle  l'est  aussi  pour  les 
hommcj.  D'autres  la  croient  salutaire  ,  tt 
l'eu. ploient  en  certaines  occasions.  Doroiiic. 

DOKQUE,  s.  f.  2'.  d  Ichtiol.  hpaulard.  v  . 

UO.O.-IL,  ALE,  adi.  1-  d'Anat.  Qui  ap- 
partient nu  dos.  On  désigne  par  ce  nom  ; 
pris  subit,  les  muscles  qui  concourent  au 
mouvement  de  bras  sur  l'épaule.  Dorsale. 
Le  gr.iiid  dorsal  ou  le  Torclie-cul.  Aniscal- 
tore  J   ta:is..:mo  del  dorso. 

DOkK)lt<.,  s.  m.  On  appelle  ainsi  dans 
les  Couvens,  un  licU  où  couclient  les  Reli- 
gieux ou  les  Religieuses.  Dormitorio  ;  dvi- 
m(.ntonu  ;   dormitoro. 

UOKuKii,  s.  f.  Or  fort  mince  appliqué 
sur  la  superncie  de  quelque  ouvrage  pour  le 
dorer,  j^oracura  ;  doramento  ;  indoramento. 

—  i  .  de  fàtisserie.  C'est  un  appareil  de 
jaunes  d'œuts  ,  dont  les  Pâtissiers  se  ser- 
vent pour  mettre  leurs  ouvrages  en  couleur. 
//  c  irrito  de' pasticci  /atti  con  tuorli  d'ulva. 

D>Jl\VCrli\lUiM,s.  t.  l'Unie  legummcuse. 
Elle  est  detersive  et  astringente,  Oortcnio. 

DoKYiHOKES  ,  s.  m.  pi.//",  d'tìist.  anc. 
Gardes  dea  Empereurs;  ils  étaient  armé,  de 
piques.  Leur  poste  étoit  important;  il  condu.- 
soit  aux  plus  éminentes  dignités.  Dorifori ,  o 
Guardie  imperiali. 

DO.>,  s.  m.  La  partie  de  derrière  de  l'ani- 
m;il,  entre  les  épaules  et  les  reins.  Dorso; 
schiena;  spaile;  tergo;  dosso.  —  prov.  Eaire 
le  £ros  dos  ,  taire  l'homine  import.int  ,  le 
cajjible.  Allacciarsela  ;  av,.r  gran  fava  ;  fir 
U  grande  e  'l  grosso  ;  Jar  del  granai;  star  m 
SUI  grande  ,  o  in  sul  mille.  -  battre  dos  et 
ventre.  V,  Battre.  —  Tourner  le  dos,  signi'ie 
s  en    aller.   Voltar  le  spaile  ;  dare  il  dost.,. 

-  Venfuir,  V.  -  Tourner  le  dos  à  qjt !- 
qu'un  ;  le  quitter  ,  l'ab.uulonner.  Voiler  U 
spalle.  -  lig.  et  fam.  Un  liomine  a  bon  dus, 
qui  est  assez  riche  ,  assei  tort  pour  porter 
tout  ce  qu'on  voudra  lui  imputer ,  lui  impo- 
ser. Aver  buone  spalle,  -  Avoir  quelqu'un 
a  dos  ,  se  mettre  tpieiqu'un  a  dos  ;  avoir  un 
ennemi,  se  faire  un  ennemi.  Avere,  o  farsi 
unjienitco.  —  Dos  du  nez,  c'est  le  sommet 

u  ncj  qui  règne  tout  le  long  de  cette  par;ie. 

>orso  ,  o  spina  d^l  naso,  -  Dos  du  pie  et 
di  la  main  ,  c'est  le  côté  extérieur  de  la 
main  ou  du  pié.  Dorso  del  pude  ,  o  della 
mano.  —  hg.  Le  dos  d'un  couteau,  c'est  U 
partie  opposée  au  tranchant.  La  castola  d  un 
co'.tclh.  -  Le  dos  d'une  tiuise  ;  l.i  l'.uiio 
sur  laquelle  on  appuie  le  dos  ;  siège  a  dos. 
Spalliera.  —  Dos  d'âne.  Une  chose  est  en 
dos  ti'iiiie,  quand  elle  est  en  talus  de  deux 
cò;és.  A  schiena  d'asine.  Toit  en  dos  d'àne. 
i'etio  a  capanna. 

UO^E  ,  s.  f.  Certaine  quantité  de  chacune 
des  drogues  qui  entrent  tl„ns  la  composition 
d'un  remède.  On  le  dit  aussi  de  diverses 
autres  choses,  par  extension,  i-^oîd  ;  dose. 

-  .Se  dit  aussi  de   chaque   prise.  V.  Prise. 

—  iig.  et  fam.  Une  dose  d'.'mour,  une  do>e 
de  jalousie.  L'na  dose  ,  una  buona  dose  d'amo- 

bOs'sÉ  ou  FLACHE ,  s.  f.  T.  de  Charpent. 
La  première  et  la  dernière  planche  qu'on  leve 
d'un  arbre  que  l'on  équarrit ,  où  l'écorce  p,i- 
roit  d'un  côté,  piallaccio;  sfasciatura.  —  En 
Arch't.  Hydraul.  Syn.  de  M.drier.   V. 

DOJSEKtr,  s.  m.  T.  d'Archit.  J'etit 
pila, tre  s.ii'Iant.  Filas:rino. 

DOSSIER,  s.  m.  Partie  d'une  chaise  ou 
d'un  banc  qui  sert  à  appuyer  le  dos.  i'*'<i/- 
liera.  —  Dossier  d'un  ht;  une  piece  de  bois 
fort  larRe  lui  joint  les  deux  colonnes  de 
derrière.  Li  piece  d'étoffe  qui  coucre  le 
derrière  du  lit.  Spalliera  ;  dossiere  ;  dossicro; 
capoletto.  -  Dossier,  se  ait  en  Pratique  ,  de 
plusieurs  pièces  ou  procéduresattachées  sous 
une  m'."me  cette  ou  étiquette.  Le  scrittore. 

DOT  ,  s.  f.  (  Le  T  se  prononce.  )  Le 
bien  qu'une  femme  apiiorte  en  mariage.  Il 
n'a  guère  tl'usage  au  pi.  Dote  ;  dota.  —  Ce 
qu'on  d^.iine  à  un  .Monastère  ,  lorsqu'une  fille 
se  i.iit  P^eligieuse.  liote  ;  dota. 

DOIAL,  ALE,  adj.  C«  qui  appartient  à 


D    O    U 

u  dot.  Dotale,  —  Deniers  dotaux,  qui  ont' 
été  apportés  par  la  femme  en  dot.  Ôcnaii 
dotali;  ricali  in  dote. 

DOTA  nON  ,  s.  f.  T.  de  Jurispr.  L'action 
de  doter  ,  il  se  prend  aussi  pour  les-  biens 
donnés  en  dot.  On  ne  se  sert  ordinairement 
de  ce  terme  que  pour  exiirimer  ce  qui  est 
donné  aux  Eglises  ,  i4ôpitaux  ,  communautés 
et  relisieux  et  relieieuscs  pour  leur  ingres- 
''°"  f"  "'i?ion-  L>ota^ione;  assegnamento, 

DOTr.',  EE  ,  p.irt.  V.  le  verbe. 

DOTER  ,  V.  a  Donner  ,i  une  fille  de  quoi 
se  marier.  Dotare;  da-  la  dote.  -  Etablir  un 
certain  revenu  a  quelque  Béné.'ice  ou  Corn- 
munaute.  Dotare  ;  assegnar  una  rendita. 

UOTERELl.L,  s.  f.  T.  d'Ornithol.  Espèce 
de  pluvier  ou  de  i,ui^nard.  Sorta  di  piviere. 
,  DOUAIRE,  s.  m.  Ce  tpie  le  mar,  clonne 
a  sa  femme  ,  en  faveur  du  m.aiage  qu'il 
contracte  avec  el'e  ,  et  pour  en  jouir  en  cas 
quelle  lui  survive. Assigner  le  Douaire. Dou.-.ire 
coutumier  ,  c'est-à-dire,  e'tabli  et  ordonné 
par  la  Coutume.  Douaire  préfix  ,  est  celui 
que  ch;cuii  assigne  à  sa  voionté.  Vedovile- 
sopradào*c.  ' 

DOUAIRIER.,  s.  m.  T.  de  Prat.  Il  se  dit 
d  un  entant  qui  se  tient  au  dou.iire  de  sa  ■ 
mere  ,  en  renonçant  à  la  succession  de  son 
pere.  Colui  che  nnunjia  all'eredità  paterna. 
Contentandosi  de' beni  materni. 

DOUAIRIERE,  s.  f.  Veuve  qui  jouir  dii 
douaire.  I!  ne  stf  dit  que  des  personnes  d'jn 
rang  distingué.  Vedova  ,  che  gode  d'un  ve- 
dovile. 

DOUANE,  s.  f.  Lieu  oi'i  l'on  est  oblit.é 
de  porter  les  marchandises  pour  acquitteF 
certains  droits.  Z?o^.inrt.  -  Les  droits  qui  se 
payent  ;  ux  Bureaux  de  la  Douane.  Dogana; 
gabtila  ;  gravei^a  della  dogana. 

DOUANF.R  ,  V.  a.  T.  tnusité.  Faire  doun- 
ner  une  étoffe  ,  c'est  l'envoyer  à  la  Do.iane 
pour  y^  être  visitée  et  plombée.  Gabellare 
le  merci ,  consegnarle  alla  dogana  pagandone 

DOUANIER,  s.  m.  Celtii  qui  est  préposa 
pour  visiter  les  m.^rchandises  que  l'on  porte 
à  la  Douane  ,  et  pour  recevoir  les  droits  qu  il 
faut  qu'elles  p.iyent.  'Doganiere. 

DOUBLAGE,  s.  m.  T.  de  hUr.  Second 
bordage  ou  revêtement  de  planches  qu'on 
met  i  des  vaisseatix  dci'iné;  à  des  voyaees 
te  long  Cours,  l'oderà  di  contrahbor.ic.  -  F.rt 
T.  d'impitm.  D;:.^»ut  d'impression  ,  lorsqu'on 
remarque  des  mots  et  des  lignes  marquées 
deux  différentes  fois  sur  une"  feuille  de  pa- 
pier imprimée.  Doppieggiitiura.  —  En  T.  de 
Maniif.  en  soie.  L'action  de  joindre  deux  fili^ 
simples  de  soie  pour  en  faire  un  fil  com» 
po5c.    Addoppîjt^ira. 

DOUBLÉ,  adj.de  t.  g.  Qui  vaut,  qui  pèse,, 
qui  contient  une  fois  jutant.  Il  est  oii;iosé  à, 
simple.  Doppio.  —  1\  se  dit  aussi  des  chose» 
plus  fortes  ,  de  plus  gr-inde  vertu  que  les 
autres  de  même  nature.  Encre  double ,  dou- 
ble bière,  Catholicon  double.  Rinforzato; 
migliore.  —  Dins  les  Rubriques  Ecclési.isti- 
qiiC)  ,  on  appelle  Fêtes  doubles  ,  certaines 
Fêtes  dont  l'Office  est  plus  solemnel  que  dans 
les  autres  ;  et  on  les  appelle  doubles ,  pour 
les  distinguer  des  simples  et  des  semi-doub'cs. 
Feste  doipie.  —  t  )n  appelle  Acte  double, 
celui  dont  on  fait  deux  ori;.',in5UX  semblables, 
pour,  on  laisser  un  entre  les  mains  de  cha- 
cune des  parties  iniéiessées;  on  met  à  la  fiiv 
de  pareils  actes  ,  fait  double  entre  nous. 
Doppio  ;  diiflicaio.  —  T.  de  Mus.  Le  double 
d'un  air;  le  même  air  qu'on  figure  sur  le 
simnie  ,  par  l'addition  de  phii.ieurs  notes  qui' 
varient  et  ornent  le  chant.  //  doppio.  —  Dou- 
blf  Bidet  ;  un  BMet  qui  est  de  |  lu;  h.iute 
tai'le  que  les   EiJcts   ordinaires.   V.  Bidet. 

-  f.,m.  Double  Coquin,  Doub'e  Fripon,  etc. 
Briconaccio  ;   furfantacelo  ;    fiirfaìitjne  ,  «. 

-  En  Mi-tbcmaiiquc.  Raison  double.  Le  rap- 
port de  deux  quantiiés,  dont  l'une  est  double 
de  l'autre.  Ragione  doppia.  -  Mot  .à  double 
entente;  un  mot  qui  a  deux  sens  dlftérens. 
Paro'e  doppie;  ehi  possono  avere  diversi  ut- 
tendiminti, . 


D    O    U 

DOUBLE,  s.  m.  Une  fois  autant.  Ui»p- 

pio;  duc  valu  tanto.  —  On  dit,  au  double. 

pour  dire,  beaucoup  plus.  Il  dopalo ,  astai 

pia  ;  ':-o/to  più.   —  On  appelle  aussi  double 

tie  compte  ,  un  dss  originaux  de  compte  que 

le  comptable  garde  entre  ses  mains.  Il  dop' 

fio  d'.  an  conto.  —  On  dit,  mettre  une  chose 

en  double  ,  pour  dire  ,   la  replier  sjr  elle- 

r.inie.  Dopri^rt;  raddoppiare.  -  On  appelli 

;  nctrac,  gagner  pittit;  double,  lorsqu'on 

'  douze  puirits  de  suite,  (^tn^er doppio; 

:  noj-  marcio.  ~  Espèce  de  monnoîcqui 

deux  deniers ,  et  dout  le  six  taisoient 

•j.  Doppia.   —  On  dit,  il  a  tant,  et 

'.  double  avec  ,  pour  dire  ,  pas  ddvan- 

.   E  nienti  più  ;  e  nulla  di  piit. 

uwuBi^ii',  ÉE,  part.  V.  le  verbe.  —  T.  de 

MT:iié;n.  Oii  appelle,  raison  doublée, 

«ison  de  carrés.  Ainsi  16  est  à  4  en  ra 

doublée  de  4  à  2,  comme  le  «arré  de  4  est 

■u  carré  de  1.  Kagion  doppia. 

.    DOU8LE.-ÌU  ,  s.  m.    f .  d^Archit.  Arc- 

doubleau,  vuùtequi  joint  un  pilier  à  un  autre. 

Arco  dof'pco. 

DOU3LE-C?>0CHE,  s.  f.  T.di  MiWjue. 

£!,-c-or,a. 

DOU8f.E-DUIT TE  ou  .MONTADE,  s.  f. 
T.  di  Orapcrie.  Détaut  qui  provient  de  ce 
que  les  (ils  de  la  trame  se  trouvent  doubles 
en  q  leiques  endroits.  Doppioni  ,  ofilad.jp- 
vii  .i'  np'reno. 

I  JÉLE-FEUILLE.s  f.  Plante  dont  la 
-  cit  irréiu'ière  ,  disuosée  en  é?i  ,  et 
.'la-t:  de  celle  de  l'Ouhris.  Ojria. 
'  J3LE.MENT.  adv.  Pour  deux  raisons, 
,  iX  mii'.ijres.  Doppiam^nts;  duplicata- 
•  ;  a  d.ippij  ;  il  doppio  ;  ai  di.-ppio. 

i  '  lUBLEMEN  r ,  s.  m. T.  de  l'r.it.  Qui  n'a 
d'u,.i;;e  que  dans  les  aHnres  de  i-ir,:.ih;es , 
et  dont  on  se  sert  d.ins  les  Enchères  ,  pour 
dire  ,  -.îne  to's  autant.  Raddoppiamento^ 

DOUBLER,  V.  a.  Mettre  le  do ab'.e ,  met- 
tre une  fois  autant.  Addoppiare;  doppiare; 
raddoppiare  ;  duplicare.  —  Doubler  le  pas  ; 
sller  plus  vite.  Affrettare,  accelerar  il  paiso. 
—  r.  de  Mjr.  Doubler  le  Cap  j  passer  au- 
tìela  do  Cap.  Montare  un  capo.  -  Joindre 
une  étoffe  contre  l'envers  d'une  autre,  òop- 
f-^.-src  ,  foderare.  —  On  double  un  corps 
'  ,  i  ,   quand    on  joiiit   un   autre   corps 

;  à  la  tiCfl  de  derrière  de  celui,  qui 
>;a  fait.  Unire  una  fabbrica  detto  ad 
.-  ,  ..  (  a  g'à  fatta.  —  T.  de  Guerre.  Doubler' 
lei  r.inj;s,  dojbler  les  files;  y  mettre  le  dou- 
ble de  ce  qui  a  coutume  d'y  écte.  Raddop- 
piar le  file.  -  Au  Théà'^re;  dojb'er  un  rôle, 
un  acteur;  iouer  un  rôle  au  dé'.iut  de  l'ac- 
teur qui  en  est  ciiarsé  en  premier.  Far  U 
farfs  d'un  alrro ,  ojardue  parti.  —  Au  (eu 
«lu  B:!'ard.  Doubler  une  bille,  la  faire  toucher 
tontre  un  des  bjrds  du  billard ,  et  la  faire 
revenir  plus  près  du  bord  opposé.  Tar  biglia 
doppia.  —  On  d:t  au  jeu  de  Hiiume ,  la  ha'le 
a  doublé  ,  quand  C;ie  a  touclié  deux  fois  la 
terre,  et  alors  il  est  neutre.  I occ.tr  dse  volte 
terra. 

D0U3LERIE  ,  s.  f.  T.  de  Cmm.  On 
flome  ce  nom  f'dns  quebues  Provinces  t!e 
■f  rance  à  ce  q«'..n  appelle  ailleurs  ,  linge 
puvré.  Te'!;  a  opera. 

D.  )UBLEr ,  s.  m.  Deux  morceaux  de 
«ristai  mis  l'un  sur  l'autre  ,  a^'ec  une  feuille 
icolorée  entre-deux  ,  pour  inniter  les  émé- 
Ijudes ,  les  rubis ,  etc.  Spec:h:et:o.  —  On  ap- 
pelle aussi  dou'>let  ,  au  jeu  de  Tri  trac  , 
t|u:'nd  les  deux  dès  amènent  les  mcnses 
points.  Pi-ri-iia. 

DOUBLE  FTE  ,  s.  f.  Un  des  jeux  de  l'Or- 
•gue  ,  t>ii  sonne  cle  l'octave  au-de>sus  du  près- 
tant,  uno  de*  tasti  dell'o'7ano, 

DOUBLLUK  DE  LAINE  ,  s.  m.  T.  de 
Man:jt.  de  Ltlne.  Celui  qui  dans  les  manu- 
factures de  Lainerie  ev*-  chargé  de  doublet 
la  laine  sur  un  roxier.  Addoppiatore, 

DOUBLEUSE  DE  SOIE ,  s.  f.  r.  de  Ma- 
nuf.  éi  Soie.  Fille  qui  apprête  la  soie  a  erre 
filée  i):r  le  mou'w.ier  ,  et  la  dou'jle  sur  les 
J-.iindres.  Addoppiatrice.  I 

•  DOUBLOIR,  s.  m.  T, de  Ma.iu/.  en  Soie.  I 


D    O    U 

Machine  qui  saatient  les  rochsts*  AJJop^U- 
eoju. 

iJOUBLON  ,  s.  m.  Espèce  de  monnoie 
d'Êipagne  ,  qui  estd'er,  et  que  nou»  appel- 
loiu  f^istole,  Doob'ione  ,  dopyiom,  —  Tcr/m 
d^Imynm.  Faute  qui  condisce  a  corni*oser 
deux  lois  de  suite  un  ou  pluiiâiirs  mors.  Z?^- 
f.-Ut-a(ur.t  i  diipucato. 

UOUtìLuRfc,  s.  f .  L'éroîTe  dont  uïe  au- 
tre eit  doublée»,  fodera;  soppanna—  ï.  d'Or- 
Jevr.  Ce  qui  revct  inîéneuremenc  les  tjba;ii- 
riis  d'écailSe  ,  de  vernis  ou  âueres  ,  dont  le 
dessus  n'est  pas  du  même  méiaÎ-  Fodira  d^oro 
o  d  argento  i  ce,  cfte  si  nituc  m  uuj.  sCììcol-i. 

Dv->  JC  ,  s.  m.  L.  d'Hcsc.  n^:.  Aniuul  qji 
paitieifje  des  G.isnons  i  d^i  Babouins  et  d^s 
^injjes  ,  s.uii  être  précìsémciit  d'aucun  de 
c-js  trois  giures.  Sorta  d'animale  che  ha  ddia 
ichnmia. 

UOUC£--AMER£.  V.  MoreHe. 

UUUoliArùE,  adi,  dt:  t-  S-  <^utest d'ime 
douceur  t'auc.  i?j/«,-;^,io  ;  sdoUinatJ,  smac- 
cato. 

DJUCEMENT  ,  adv.  D'une  manière 
douce.  Ada^lij  ;  lineamenti  ;  plan  piano  ;  c<>.i 
poca  Jof{a.  Heurter  douceoient  a  U  porre  , 
w'eic-a-dire  ,  avec  peu  de  bruii,  i'iaio;  dot- 
ctmentt,  —  Celte  âlfaire  veut  être  trâirée  , 
v'ùLit  ctre  nijuiée  d.iucemenc  ,  c'est-à-dire, 
•iélicjîement.  V.  -  i^aisib  eioent.  V.  -  C'e^t 
une  chose  qu'il  faut  ijire  doucement ,  c'esf- 
a-dire  ,  sourdement,  sans  éclat.  /  aciiartcnu\ 
scn-{a romorc  ;  chicamcnte.  —  On  dit,  apre; 
de  ^rdiides  douleurs ,  qu'on  esc  bien  do.ice- 
iTietit,  pour  dire  ,  qu'on  est  bien  soul.tgé. 
Esser  moito  sUUva'.ot  atUviato  da  un  datore. 

—  L'internent.  —  iVlédiocrera^ntbien.  ^^^id^'ij 
adujii/  ;  assai  bine  i  mcàljcrsmintc  hns*  — 
.Tov.  Aller  douceuienî  en  besogne;  et  tan- 
tótil  bi^uitie  ^aîieinînr,  màrem-M: ,  s^iuj  rii?n 
précipiter.  Vantôt  il  sisnine  Ijchement,  mol- 
lement. V'.css  movS  —  On  dit  ,  doucement, 
par  une  sorte  de  rij;riinjnde.  V*us  parlez 
b  en  haut ,  doucement.  Piano  ;  un  po'  più 
piano  i  ada^'o;  cucarevi* 

DOJCEXRUX. ,  EUSE  ,  adj.  Qui  est  doux 
sans  erre  agré.ible.  Sdo.c'nato  ;  smaccato.  — 
11  se  du  hft.  de»  person.ies  et  des  cnoses  qui 
sont  particulieremea:  proi..res  avtx  personnes, 
et  signifie  ,  qui  paroit  trop  doux  e:  alfecté. 
Hcllimbustj  ;  sma-i-^icroso  ;  asscuatu\\o  ;  at- 
lUlatu^^o  ;  sclp'.CQ  \  dola  di  saU  ;  ckc  sta  su 
VattiUitura.  -On  ditauïsif  des  vers  douce- 
reux ,  une  lettre  doucereuse  ,  des  clioses 
doucereuses,  pour  d.re  ,  des  vers,  uue  let- 
tre ,  des  propos  d'-imour  ,  mais  ùun  amour 
fade.  Insipidoi  sdolcinato.  —  U  est  aussi  subs. 
C'est  un  doucereux.  Bellimbusto.  —  On  dit 
d'un  homme  ,  qu'il  f;iit  le  doucereux  auprès 
des  femmss  ,  pour  dire  ,  qu'il  cherche  a  leur 
pl.iire  par  des  galanteries  fades,  farli  ^erbmo^ 
il  vago  ,  /*/  galanti^ 

DOoCET,  ETTE,  ad).  Diminutif  de  doux. 
Il  ne  se  dit  que  des  personnes ,  et  il  n'.i  gu.i:re 
d'usage  que  dans  ces  exemples  fam  hors  ; 
F;!Ìre  le  doucet  ,  fdire  la  doucette.  Far  il 
òdio  ,  il  civiui  10  ,  e  avtr  al-juanto  dd  sczmo. 

—  MinedouCïtte.  V.  Mine,  —  Douce:,  es: 
aussi  quelquefois  subu. 

DOUCETTE .  s.  f.  V.  Cami^anelle. 

D  JuClU.4  ,  s.  t.  Qualité  de  ce  qui  est 
doux.  U  s't.ri;iloie  au  propre  et  au  h^r.  dans 
la  plupar:  des  sens  de -Doux.  Do!c:{ia.  — 
Au  lig.  Piaceri  ;  gusro  ;  difetto  ;  agio  \  dot" 
cj^l^j  amabilità  ;  era^'a.  —  Il  se  prend  plus 
particulièrement ,  et  cl*ane  manière  absolue  , 
pour  façon  d'a4Ìr  douce  ,  et  éloignée  de  toute 
sorte  de  vulences.  Dolceiia  ;  aff.iblUtà  ; 
huntà  i  ècn'grjttà.  —  Conter  des  douceurs, 
dire  des  douceurs  h  une  femme  ;  la  cajoler , 
lui  dire  des  choses  flatteuses  et  g.iljutes , 
comme  si  l'on  étoit  amoureux  d'elle.  Paroline 
doici  ;  parotinette;  piacevoUn:  salanti  ;  motti 
amorosi.  —  On  dit,  d'une  aîT^ire  dont  on  a 
tire  quelque  profit ,  dont  on  a  eu  quelque  ar- 
gent ,  qu'on  a    eu   quelque    douceur,  11  est 

m.  Se  n*é  ricavato  qu.a.cti.  ^vsa. 

DOUCHE  ,  s.  f.  Epar.chement  de  certai- 
nes  cavut  chaudes    et   minérales  qu'on   fait 


D    o    u  ifj, 

tomber  de  h.-.ut  sur  une  partie  malade  ,  pour 
la  sûal,.»er  ,  pour  la  juérir.  Doccia  ;  doccio  j 
il  djLCtare  ;  docciatura. 

DOUCHE',  ÈE,  ii.-.rì.  V.  le  verbe. 

DOUCHER,  V.  a.  Donner  la  djaclie.  Doc- 
e  tare. 

PpUCLV  ,  s.  m.  T.  de  Mar.  L'e.iu  douce 
mêlée  ave  l'eau  de  mer.  Dolcigna.  En  T.  de 
dçJard.  Espèce  de  pommier.  Sorta  di  meUi. 
V.  Pommier. 

DOUCINE  ,  s.  f.  T.  d'Arcliit.  Moulure 
ondoyante  ,  moitié  convexe  ,  et  moitié  con- 
cave. Gola  ;  onda  ;  intavolato  ;  sima  ;  scima. 
-  T.deMtniis.  Espèce  de  rabot  qui  lert  i 
faire  desmouljrcs.  Pialletto  di  scornicaare. 

DOUClK  ,  v.j.  T.de  Alanui.de  Glaces. 
Minoeuvre  du.poli  des  glaces.  Ripu'ire. 

DOUE',  E'E  .  part.  Dotato  ;  fornito;  car* 
redato  ;  fregiato;  adornj  ;  provvisto. 

DOUKG.'NiE.  s.  f.  Fille  ou  femme  d'un 
certain  ai;e,  qui  est'clMrgife  de  la  condjit* 
d  une  jeune  personne.  Il  se  dit  souvent  en 
aenigremert.  Donna  attempati  ,  che  è  pre- 
posta ad  ir.v'sllar  su  le  gi.,var.i. 

D.3UELLE ,  s.  f.  T.  ri'Archit.  11  se  dit  de 
la  coupe  des  pierres  propres  a  fa;re  des  voù- 
Ues  ;  de  11  courbure  d'une  voûte.  Spisolo. 

DOJiR,  v.  a.  T.  de  Prat.  Donner,  assi- 
gner un  douaire.  Assssnare  ,  aisicurar  alla 
moglie  l'usufrutto  d'uria  parte  de'  propri  beni. 
7  Avantaçtr,  favoriser  ,  pourvoir,  orner. 
Il  se  dit  des  ayantases  ,  des  grâces  qu'on  re- 
ioi;  du  Ciel ,  de  la  nature.  Dotare;  adornare; 
tnr-Jare  :  arricchire  ;  privilegiare  spetialmcnte. 

U.JUG=.R  ,  (  dseau  à  )  T.  i'.iidols.  1ns- 
tru  ne.;:  ,i  i  sage  de  ceux  qui  travaillent  l'ar- 
doise dans  les  ardoisières.  5c j 'l'è '.'o. 

P  JUILL-'^GE,  s.  m.  T.  de  Manuf.  .Mau- 
vaise fab.-ic  ition  d'étoiie  ,  q.ù  prov  ent  de  ce 
que  toute;  les  trames  ne  son:  p.-.s  de  la  même 
qualité.  Cattiva  Tjalità  d'una  sioffa  eh:  pro- 
cede da'f'a  d-versità  delie  traîne. 

DOUILLE  .  s.  m.  Manche  creux  d'une 
bayonnette  ,  du  fer  d'une  pi:]ue ,  etc,  .Ma- 
nico di  bajjnn:tra  ,  o  dl  picca.  -  Tout  c  mj| , 
anneau  ,  ou  tuyau  de  métal.  Ghiera  ,  canna  ; 
cannello  ;  tuba,  tn  psrlant  de  la  partie  d'un 
marteau  da.is  laquelle  on  enchâsse  le  mmclie. 
Occhio.  Douilles  ou  poches,  T.  de  Draperie, 
Défaut  dans  la  fabrication  du  drap.  Tasche. 

DOUILLET,  ETTE  .  adj.  Doux  et  mollet, 
tendre  et  délicat.  Morbido;  morbidetto  ;  pas- 
toso ;  ntollicello.  -  Déiicat  avec  affectation  : 
il  ne  se  dit  que  des  personnes.  E§'emina:o  ; 
delicato  i  del'c.itui-io.  -  Il  est  aussi  subst.  il 
fait  le  douillet ,  c  est  un  douillet ,  pour  si- 
gnifier un  lijmme  qui  aime  ses  aiies ,  qui 
se  dorlote.  Leiioso  ;  che  si  crogiola  ,  si  ca- 
reggia. -  On  dit  d'un  homme  qui  a  la  goutte 
au  pied  ,  et  qui  a  encore  de  la  fo  blesse ,  qu'il 
a  encore  le  pied  douillet.  Egli  ha  ancora  il 
pie  indolen\ito. 

.DOUILLETTEMENT  ,  adv.  D'une  ma- 
nière douillette.  Mollemente;  morbidamente; 
delicatamente  ;  lep'osamcnte. 

DOULEUR  ,  s.  f.  .Vlal  aue  soulîre  le  corps 
ou  l'esprit.  Dolere;  dosila;  aganno;  cordo- 
glio; cruccio  ;  angoscia  ;  pena  ;  amarena  ; 
attrist.inento.  —  On  dit  prov.  pour  un  plai- 
sir ,  mille  douleurs  ,  pour  dire  ,  que  si  on 
a  quelque  plaisir  d'ns  la  vie,  il  est  suivi  de 
mille  amertumes.  Per  an  gusto  ,  mille  a -fan  ni, 
-  prov.  A  la  Chandeleur  ,  les  grandes  dou- 
leurs ,  pour  dire  ,  le  îr.md  froid.  V. 

POULOIX ,  i'E  DOULOIR  ,  v.  r.  Se 
plaindre.  Il  est  vieuï.  DjUrsi;  Cimentarsi. 

DOULOUREUiEMEN  T ,  adv.  Avecdou- 
leur.  Dolorosamente  ;  amaramente  ;  aspra- 
mente ;  crudclni:nte  ;  acerbamente  ;  affauio- 


DOULOUREUX  ,  euse  ,  adi.  Qui  cause 
de  la  douleur  ,  qui  marque  de  la  douleur.  Do- 
loroso ;  dolorifico  ;  aspro  ;  amaro  ;  crudele  ; 
acerbo  ;  addolorante  ;  afflittivo.  -  Il  se  dit 
aussi  des  parties  du  corps  qui  sont  si  sensi- 
bles ,  (].\'ori  n'y  sauroit  toucher  sans  causer 
de  ladjuleur.  Sensitivo;  stnsibile. 

DOU  TE  ,  s.  m  Incertitude.  Dubbio;  dub- 
bictà  i  dubbieira  ;  ixeerte-Ta  ;  dubbiosità  ;  csi- 


i(jo  D    O    U 

t^licne  ;  Auhit:ixione,  —  Meure 
téroquer  en  doute;  douter.  Mcti 
mari  ,  rïvûcar  m  dublfio.  ~  Sjiis  doute  ,  ;.dv. 
Assurément.  Il  se  joint  qaelquirfois  avec  Que. 
Stn%a  dubbio  i  senja  Jallo  \  c^namence  ;  in- 
iluh'itatiiKzntt  ;  jitr  certo.  -  Crainte  ,  ap- 
préhension. Timore  ;  ansietà  ;  tcmenia  ;  ap- 
prensione ;  lospetio  ;  paura;  dubbio  ;  dotta; 
dottanra.  -  Scrupule.  V. 

DOUTER,  V.  n.  Etre  dans  l'incertitude. 
Dubitare  ;  subbiare  ;  stare ,  o  esur  in  dub- 
hio  ,  ncli'i-ccrte\-\a.  -  On  dit  d'un  homme 
hardi  à  décider  sur  des  matières  de  Doc- 
trine ,  0'.l  sur  d.-s  atïjires  importantes,  ou 
3 ni  fait  des  entreprises  hasanlées  ,  qu'il  ne 
oute  de  rien.  Ardito;  riso'uto;  temera- 
rio ;  ec.  —  U  s'emploie  souvent  avec  le  pro- 
nom personnel  ,  et  alors  il  signifie  quelque- 
fois ,  croire  sur  tnielquo  apparence  ,  con- 
jecturer, soupçonner.  Sospettare;  ava  odore, 
seal^rt ,  indizio  d':ina  cosa  ;  essere  il  sospetto; 
accsrf.trsi:    avvedersi;   insosfettirsi. 

DOUTEUSEMENT,  adv.  Avec  doute. 
Vubbicmentc  ;  dubbiosamente; ambiguamente; 
duhna'ivamente  ;    incertamente. 

DOUTEUX,  EUSE,  adi.  Incertain,  dont 
Il  y  a  lieu  de  douter.  Dubbio;  dubl-^vso  ; 
iiicer:o  ;  dubbieyoU  ;  mal  sicuro  ;  yrobUma- 
lico.  -  A-.nbisu.  V.  -  On  dit  qu'une  piece 
tJ'or  ou  d'argent  est  douteuse  ,  lorsqu'il  y 
a  heu  de  sourçonner  qu'elle  est  fausse  ,  soit 
«lu  cô-édumeal,  soit  du  côté  de  la  fabri- 
que. Aft"ic(J  dubbia,  che  si  teme  non  sia  falsa. 
-  T.  de  Comm.  Débiteur  douteux  est  celui 
duquel  on  est  incertain  de  recouvrer  le  paye- 
ment de  ce  qu  il  doit.  Dubbioso. 

DOUVAl-V  ,  s.  m.  Bois  propre  à  faire  des 
douves.  Pt\ii  di  Ugno  di  chesij'ar.no  le  dogi". 
DOUVE  ,  s.  f.  P'anthe  servant  à  la  cons- 
truction d'un  tonneau.  Dosa. 

DOUVE  ,  s.  f.  Fiante.  On  en  distingue  de 
deux  sortes,  la  grande  et  la  petite.  Toutes 
deux  sont  une  espèce  de  renoncule.  Elle 
croissent  dans  les  lieux  humides,  et  causent  j 
aux  moutons,  lorsqu'ils  en  m.ingent,  imein- 
fl.immation  d'entrailleiqui  les  fait  périr.  Spc-  j 
^ie  di  ranuncolo ,  vfii  corvino.  -  T.  d'Hydraul.  i 
Se  dit  du  mur  d'un  bassin  contre  lequel  l'eau 
bat.  Muro  interiore  d'una  vascaoaltr»  ricetto 
à'ae-via. 

poux  ,  OUCE  ,  an|.  Qui  est  d'une  saveur 
qui  fait  ordinairement  une  impression  agréa- 
ble au  goiV  ,  (jui  n'a  ncn  d'aigre  ,  d'amer  , 
de  piqu.^nt ,  ti'apre  ou  de  sale.  Dolce.  -  (.'n 
dit  qu'un  potage  est  trop  doux  ,  et  qu'une 
sauce  est  trop  douce,  pour  dire  ,  qu'il  n'y 
a  pas  asse?,  de  sel.  Dota  ;  dolce  di  sale;  in- 
sipido ;  scipito.  -  Oli  appelle  sauce  douce, 
«ne  sauce  faite  avec  du  sucre  et  du  vinai- 
ere.  Saverc  dolce.  -  E;ux  douces  ;  toutes 
l'es  eaux  des  rivières  ,  des  fontaines  er  des 
lacs ,  p:r  opposition  aux  eaux  de  la  mer  qui 
sont  salées.  Acqac  dolci.  -  Il  sediiasssi  de 
tout  ce  ([ui  fait  une  impression  agréable  sur 
les  autres  sens ,  et  qui  n'a  rien  d'aigre  ,  de- 
lùquant,  ni  de  rude.  .Senteur  douce,  ha- 
leine douce,  doux  parfum,  etc.  Dolce; 
grato;  soave;  dilettevole  ;  pradno;  gustoso. 

-  Tìiille-douce  ;  graiure  (aite  sur  des  plan- 
ches de  ci;ivre  avec  le  burin  ,  ou  avccl'eau- 
frrfe.  Rair:.  -  Taillet-douccs  ;  des  images 
tirées  tur    ces    sortes   rie   planches.   Rami. 

-  Faire  les  yeux  doux  ;  comi>05er  ses  re- 
gards de  telle  sort'  ,  que  les  yeux  en  p_i- 
roissent  i  lus  doux.  Occhitiflare  ;  far l'occhit,- 
lino.  —  Fî*ire  les  yc.ix  tloux  à  une  femme  ;  I 
hii  témoigner  de  l'amour,  lui  rendre  des 
soins.  Tare  all'amore  ;  fare  agli  occhi  ;  va- 
rhetrgiare.  -  On  dit  qu'un  cheval  est  fort 
doux-  "Olir  dire,  qu'i.  ne  fatigue  point  le 
Cavalier  ;  ce  cheval  a  \i%  allures  fort  dou- 
ces. Dolee;  «Ac  n-n /i<<i«i.  -  Onditau^i, 
qu'un  cheval  est  doux  ,  pour  dire ,  qu^l  n'est 
pas  fringant,  ni  ombrageux,  etc.  Q}''"o  ; 
thc  non  si  cmora  ;  che  non  è  om.roso.  —  Qu  une 
voiture  e«  douce,  pour  dire  ,  qu'elle  ne  fati- 
euf  pas.  Dolce;  che  non  conquassa.  —^  En 
parlant  de  la  constituiion  de  l'air,  il  signi- 
ie,  q^i  est  d'ime  icirpétJturc  .lËr^ibU  ,   qui 


D    O    Y 

doute  ,  i  n'est  ni  trop  c'naud  ni  trop  froid  ,  et  qui 
'.chia-  est  c.ilins.  ylrij  dolce,  temperata,  quieta, 
trancjuUla.  —  On  dit,  un  doux  zéiihir,  pour 
dire  ,  un  petit  vent  friis  et  a^ré^ble.  Lfolce  , 
Luve  {'■j/i'O.  —  Une  pluie  douce  ;  une  pluie 
menue  ,  plus  chaude  que  froide,  qui  tombe 
sans  or.i,?e.  Pioggia  minuta  ;  acquerella  ; 
pioggerella;  piojgetta.  -  Tranquille.  Un  doux 
somm.^il  ,  le  doux  silence  des  bois ,  un  doux 
rei'OS ,  G^c.Ooice  ;tran-juillo;  placido.  — Une 
douce  mélancolie  ;  une  douce  langueur  ;  une 
mort  douce.  Dolce  ;  gradito  ;  grato  ;  placido  ; 
tran  lutilo.  -  11  se  dit  hg.  de  Thumeur  et  de 
i'esi;rit,  et  sijAiiiiie  ,  humain,  traitable  ,  af- 
fable ,  bénin  ,  clctiicrit  ;  et  il  est  opposé  à 
rude  ,  laruuche  ,  fa.heux,  sévère,  violent. 
ÛUee  ;  affabile  ;  umano  ;  benigno ,  ec.  V.  Af- 
fable ,  etc.  -  ityle  doux;  un  style  qui  n'j 
rien  de  rude,  qui  est-isé  et  coulant.  Stile  Ja- 
cilc  ,  andante  ,  naturale.  —  Vue  douce  ;  une 
vue  qui  .1  d'agréables  repos ,  comme  des  pr.ii- 
nes ,  de  petits  bois  qui  sont  à  une  médio- 
cre distance.  Vista  amena,  grata  ,  gioconda , 
dilettevole.  .  VtiV.ei  doux;  un  billet  de  ga- 
lanterie. Vigl'c  to  amoroso.  —  Douces  ^^- 
roles  ;  des  paroles  obligeantes ,  flatteuses , 
ou  de  galanterie.  Paroline  dolci;  motti  ga- 
lanti ,  cortesi.  -  Il  se  dit  encore  de  tout  ce 
tiui  fait  une  impression  agréable  sur  l'esprit. 
Dolce;  giocondo;  gradito  ;  lieto;  gustoso; 
dilettevole;  comodo  ;  piacevole  ;  grato;  gey.- 
tile  ;  soave,  ~  Des  métaux  dont  les  parties 
sont  bien  liées  ,  et  qui  se  plient  aisément 
sans  se  casser.  Dolce  ;  trattabile  ;  pieglieva'.e  ; 
arrendevole  ;  agevole  a  lavorarsi.  —  Tout 
doux  ,  façon  de  parler  dont  on  se  sert  povir 
reprendre  quelqu'un  qui  s'emporte  trop.  Pian 
piano  ;  adagio.  -  Filer  doux.  V.  Filer.  -  En- 
tre doux  et  hagard  ,  f.içon  de  parler  pro- 
verbiale ;  moitié  rude  et  moitié  doux.  Tra 
brusco  e  dolce.  -Cela  signifie  aussi,  ni  bien 
ni  mal ,  et  plus  souvent  encore  ,  avec  un 
mécontentement  déguisé  sous  une  apparence 
,1e  douceur  Ne  ben  ,  ni  maie.  -  Venir  a 
doux,  l  ■  de  l  e:nturiers.  On  At  qu'une  cave 
vient  à  doux  quand  elle  jette  du  bled  à  la  sur- 
!  face-  Nascere  ,  o  venir  a  colore.  V.  Adoux. 
j  DOUi^AI.N  ,  s.  m.  Petite  pièce  de  monnoie 
qui  valoir  dou/.c  deniers.  Sorta,  di  moneta  che 
valeva  un  so/tio  ,  o  sia  dodici  danari. 

DOUZ.AINH,  s.  f.  collectif.  Nombre  de 
doute  ;  assemblage  de  choses  de  même  na- 
ture ,  au  nombre  de  douze.  Domina  ;  dodici. 
—  On  dit  lie.  et  *am.  à  la  doui.ii.ie  ,  d'une 
chose  ,  d'une  l'ersonne  commune  ,  de  peude 
valeur,  de  peude  considération.  Un  Poète  a 
la  douzaine  ;  un  l'eintre  a  la  douzaine.  Poe- 
Pirrorda  domina  ,  di  do^x 


b0U/.E,  Nombre  qui  contient  dix  et  deux. 
Dodici.  -  Quelquefois  il  se  i>rcnd  pour  dou- 
zième. Nous  avons  aujourd'hui  le  douze  du 
mcis.  Le  douze  de  la  Ivine.  On  dit  aussi  , 
l>.)ui.  douze  ,  pour  Louis  douzème  ,  qui  est 
un  de  nos  Rois.  Ce  mot  n'est  guère  en  usage 
en  ce  sens-là  ,  que  dans  ces  exemples.  V. 
Douzième. -'f.  oe  Librairie.  Livre  in-douze, 
lorsque  la  feuille  est  pliéc  hi-,*vuzc.  Libr.,  m 
dodici. 

DOUZIEME,  adj.  de  t.  p.  Qui  est  immé- 
diatement après  l'onzième.  Dodicesiiro  ;  do- 
dicesima ;  duodecimo.  —  Il  est  quelquefois 
MniX.nyù(.Unad..dices!ma. 

DOU/IEME.VlENT,  adv.  En  douzième 
lievi.  Per  /«  duodiCtina  volta  ;  in  duodecimo 

DOXO'.OGIE ,  s.  f.  T.  de  Bréviaire.  Qui 
sedit  du  G/o-ifl  l'atri,  et  du  dernier  verset 
d'uneHymne.  //  Gloria  l'atri ,  e  l'ultimo 
sctrn  d'un  Inno. 

DOYEN,  s.  m.  Le  plus  ancien  cn  récep- 
tion dans  un  corps  ,  dans  une  compagnie. 
nee.uw;  il  più  aniiano.  -  D  >yen  du  Sacré 
Collège;  le  premier  Cardinal  Evèque.  DiCdrro 
del  Sacro  Collegio.  -  Titre  de  Dignité  ecclé- 
siastique. XJcrano.  Titre  de  Dignité  .  d.insles 
Facultés  de  l'Universiié.  Decano;  il  più  an- 
liano.  -  Le  -1.-Î  ancien,  selon  r.ìse.  Il  più 
vecchio;  il  più  anziano  ;  superiore  in  età. 

DOYENNE',  s,  m.  La  dignité  de  Doyen 


D    R    A 

dans  itneEglise.  j7(;ca«jfo;  dignità  del Dtcano, 
-  En  quelques  endroits  ,la  maison  du  Doyen. 
Casa  d:l  Dicano.  -  Espèce  de  poires  qu'on 
ai. pelle  polies  de  Doyenné.  \'.  Hoire. 

D-<ACH.vlE,  s.f.  (  Un  prononce  Dragme.) 
Esj.-ece de  monnoie  d'.Tgent  dont  îe  servoi-.".: 
Ics  Grecs,  et  qui  pesait  la  huitième  part;; 
d'iine  once.  Z)nimm.i.  -  On  s'en  sert  pré>en- 
tement ,  pour  sinniiier    ce   poids.  Dramma; 

"  DRACOMTE,  s.  f.f.  d'Hist.nat.  Pierre 
fabuleuse  que  quelques-uns  ont  prétendu  se 
tro.iver  dans  In  tere  du  dr.;gon.  vracomte. 

D.<ACU.SCULE,s.m.  Petit  ver  qui  s'.-n- 
gendre  sou,  la  pe.ui.  On  le  nomme  aussi  Ci  i- 

DilAfJAN  ,  s.  m.  L'extrémité  de  la  poupe 
d'une  g.ilère.  Dragante. 

DRAGEE,  s.f.  Amande,  pistache,  ave- 
line  et  petits  fruits  couverts  de  sucre  durci. 
Confetti  ;  xueehenni  ;  chicche  ;  dvlci.  —  Le- 
meiiu  plomb  dont  on  se  sert  pour  tirer  aux 
oiseaux.  Migliarola  ;  pal  Uni.  -  Mélange  de 
divers  grains  qu'on  laisse  croire  cn  herbe, 
pour  le  t;.>nner  aux  chevaux.  Ferrala.  -  Dra- 
gées de  Tivoli  T.  d'Uiit.  nat.  Concrétions 
;jierreu;es ,  qu'on  trouve  H  Tiv-jli  qui  tes» 
semblent  à  des  confitures.  Confettidi  l  ivoli. 

DRAGEOIR  ,  s.  m.  Espèce  de  boîte  ordi- 
nairement d'argent  ,  dsns  laquelle  on  ser» 
voit  autrefois  des  dr.igées  sur  la  hn  du  re- 
pas. Scatola  da  confetti.  -  T.  d'Horlogers  et 
d'autres  Artiitts.  Rain'.ure  faite  dins  "inté- 
rieur d'un  cerc'e  ,  ou  d'un  filet  formé  à  l'ex- 
térieur ,  pour  faire  tenir  ensemble  deux  \i\'e-' 
ces.   lut  iccaiiira. 

DRAGEON  ,  s.  m.  Bouture,  bourgeon  qui- 
pousse  au  pied  des  arbre;  et  des  plantes» 
Figliuoli  ;  r'mefS'ticc;  ;  polloni. 

DKAGËONNER,  v.  n.  Pousser  des  dra- 
geons. Pullulare  ;   rifit^iiare. 

DRAGON  ,  s.  m.  hs]ièce  de  monstre  aqui 
la  Fable  donne  des  eriffes  ,  des  ailes  et  une 
queue  deserpeiit.  Orcgone  ;  dra^o.  —  On  ap* 
pelle  fig.  ot  f,im.  Dragon  ,  les  personnes  ma- 
lignes,  d'humeur  fâcheuse  et  ac.'rià*re.  5//^; 
loso;  indiavolato  ;  bisbetico.  —  Il  se  dit  aussi 
des  petits  enfans ,  quand  il  sont  mui-ins  et 
médians.  V.  ces  mots.  -  On  appelle  Dragon 
de  vertu  ,  une  femme  dont  la  vertu  est  aus- 
tère et  firo'.'.clle.  Donna  di  virù  austera  e 
iicomportabile.-  En  style  oratoire,  le  Dragoni 
infermi,  se  prend  pour  le  démon.  Il  dragone 
infernale.  -  .Sorte  de  tache  qui  vient  daiis  la; 
prunslle  des  yeux  des  hommes  etdes  chevaux, 
Panno.  -  Sorte  de  Troupes  qui  combattent 
tantôt  à  pied,  tantôt  à  cheval.  Dragona, 
soldato  che  combatte  a  pie  e  a  cavallo.  —  _T«. 
d'Astron.Constcilationdel'héinisi  lièrehoreal. 
Dragone.  Et  l'on  apiielle  la  tòte  et  la  qiieus- 
du  draaon  ,  les  deux  points  opposés  ,  Oli 
l'Ecliptituie  est  coûtée  par  l'orbite  de  la^ 
lune.  /;  capo  eia  coda  del  dragone.  -  Dragon 
ailé  ;  sorte  de  lézard  .ilé  ,  comme  une  chau- 

e-sotiris ,  qui  a  quatre  pieds,  et  qui  se  cach* 


dans  des  airres.  Sp.ite  di  luce-t'  la 
—  Dragon  de  mer  ,  ou  Vive,  poisson  à  n.i- 
geoires  épim  uses  ,  qui  se  trouve  d.ins  l'O- 
céan et  la  Méditerranée.   Ragana;  dragone 

'"d'r.'VGONADE,  s.  m.    7.  i'Hi.<t.  moi^ 

Nom  donné  a  l'exécution  faite  contre  les 
Cilvinistes  en  France  en  16^4.  On  dimit 
pg. dénient  en  It.dien  ;  Dragona'.a  0  esccu\lone 


dl'  C.llv.-i 


DRAGONNE',  adj.  T.  de  Blas.  Use  dit  de» 
animaux  représentés  dvec  une  queue  de  dra- 
gon. Dra^'nnato. 

DRAGONNEAU  ,  s.  m.  V.  Dracuncule. 

DR.1GUE,  s.  f.  Instrumcntfait  en  i-elle  re- 
courbée ,  qui  sert  à  tirer  des  sables  des  riyiè- 
r<-s  ,  et  curer  des  puits.  Cucchiaia.  -  T.at. 
Mar.  Gros  cordage  dont  on  se  sert  sut  le* 
vaisseaux  ,  pour  arrêter  le  recul  des  caiionj. 
Cavo  da  ritener!  cannoni.  -  Drague  d'.ivl- 
rons ,  c'est  un  paquet  de  trois  aviror».  Tre 
rem!  legali  insieme.  Gros  cordage  dont  on 
se  sert  pour  chercher  une  ancre  perdue  au 
fond  de  la  mer.  Cavo  du  pescar  l'ancore,  -  î« 


D    R   A 

ée  Fkhe.  Espèce  tie  filet  dont  on  se  sert  pour 
prendre  òa  yoiiicn  ;  a: ,  iur-iou:  dei  hiiurei. 

D:\AOUh',  LE,  part.  V.le  verbe. 

DRrtuUKR,  V.  a.  T.  de  Mar.  Chercher 
«ne  ancre  perdue  d<>ns  îa  mer,  avec  le  cor- 
jiit;e  ,  appelle  dr.ieue.  Pescar  L* ancora  ptr- 
dutJ.  —  T.de/i'.V'Ln.  Nettoyer  le  tond  d'un 
canal,  d\,ne  rivivic  ,  et*,  avec  la  drague. 
Narare. 

DRAINE,  s.  f.  T.  d'Ornlthoi.  Snerre. 

DilAM^TIQUE,  adj.  de  t.  g.  Il  se  die 
des  ouvrages  qui  sent  faits  pour  le  Théàrre  , 
et  qai  représentent  une  action  tragique  ou 
comique.  X>ramfnatico.  —  11  est  quelquefois 
sub.tjnïif,  et  S's;niiie  le  genre  dramatique. 
Il  d'd.nmatico\  îi  s^nerc  ditimmatico.  —  Il  s'é. 
t^nd  ..usii  à  d*..uîres  oavrvjvse^ui  ne  sont  pas 
f"!!.  pour  te  Théâtre,  et  ou  l'aureur  q^iitte  le 
rcct  pour  faire  parler  les  personràSges  qu'il 
il."  HltRt.  Lo   stile  ûrjmmstico. 

■'.^AiVlL,  s,  m.  Pueine  composé  po'.ir  !e 
Ti  j '"re  ,  et  représentant  une  action,  scr 
C-       lue,  soit  trafique.  Drumma. 

.;AN£r,  i.m.  T.diFédic.  File:  que 
t!  :  \  hommes  tr.  îiient  en  mer,  aussi  avant 
.,  ^  y  peuVLnt  enrrtr.  Sorta dî  srrcscico. 
_  l).vAP  ,  s.  m.  Espèce  d'é:ofte  d^  laine. 
Jj-.-ri'.  —  Drap  d'or  ,  drap  de  soie  ;  mais 
"  ...}.  le  mot  de  cran  est  mis  seul,  on 
r:d  tOLijourî  qi.'il  est  de  uine.  Panna. 
d'ur  ou  d'argent,  locca  à'^oro  o  d'jr- 
--■:  sc.jl'.i  d*oTo  t  di  Sita.  —  i)n  appelle 
.  ca  ^ieH  ,  une  piece  de  drap,  de  velours  , 
ere.  qu'on  étend  sur  le  prie-Dieu  des  person- 
nes du  premier  ran^  ,  et  qui  leur  sert  de  mar- 
che-pied. —  Drjp  mortuaire;  une  pièce  de 
drapoude  velours  noir  ,  ect.  dont  on  couvre 
la  bière  ou  le  cénotaphe ,  au  service  des  morts . 
Panno  funebre ,  di  mo'torio,  —  Lisceuil  , 
grande  picce  de  toile  qu'on  met  dans  le  Ht, 
pour  y  coucher.  Lenzuolo,  -  On  dit ,  se  met- 
tre entre  deux  draps  ,  pour  dire  ,  se 
coucher,  se  mettre  dans  on  lit.  Coricarsi; 
forù  a  Utîo.  —  prov.  et  Hg.  Mettre  qneîq.i'un 
en  bfaux  drsps  blancs  j  parler  désavrntageu- 
i sèment  de  quelqu'un,  s'achsrner  à  en  dire 
éa  m;.l.  y.  Draper.  -  Drap  d'or.  T.  d'Hist. 
rcr .  Se  dit  d'une  sorte  de  coquillsge  univalve 
f-'  "nredcs  rouleaux,  dont  le  compartiment 
c  -iu-ré.  Spci'£  dì  n'cchio,—  Drap  de  cu- 
r.  :  •  i'.  de^  i^èiéric.  C'est  une  toile  sur  la- 
',  i  on  étend  la  mouée  qu'on  donne  aux 
•-!  s  ,  quand  on  leur  fait  la  curée  de  U  bète 
f ..  l'i   ont   prise.    TovjQÎia  da.  cani  o  per  il 

'  APAN  r.  s.  m.  T.  di  Papet.  Pbnche 

.  sur  I?q-ieîie  on  couche  les  feuilles  de 

r  les  unes  sur  les  autres  ,  a  mesure  qu'on 

ve  de  de^ui  les  feutres.  Ponidore. 

^PE',  ÉE  .  port.  V.  le  verbe.  -  B?s 

:' ;    des    bas_  de    I.iine  préparés  d'une 

nianîère  ,  qui  semblent  à  du  drap.  Cal^t 

./...'-.;fj.  -  T.  de  Botan.  Se  dit  des  teuilles , 

.des  (leurs  et  des  ti^^es  de  quelques  plôntes  qui 

,îes  ont  velues,  épaisses  et  cl' un  tissu  serré. 

ViAl'tAU,  s.  m.  Haillon,  vieux  mor- 
:;e  linge  ou  d'étotTe.  Cencio  ;  straccio  dì 
■'  Uno  o  lana.  -  Drapeaux,   au  pluriel, 

j.  V...  sle  ce  qui  sert  .î  emmaillotter  un  enfant. 
\Fe\i:  i  /asce.  -  L'enseigne  d'un  Régiment , 
.d'une  Compagnie  d'inf-interie.  Stendardo; 
.handUra  ;  in^et^na^  ;  vessillo,  -  T.  de  Méd.  et 
,de^  Chirurg.  M  .larie  des  yeux  ,  qui  est  une  es- 
1  péce  d'excroissiiace  variquevtse  sur  l'o^i! , 
'  entrelacée  de  veines  et  d*artères  gonfléesd'uu 

Sflrg  épais ,  et  accompagnée  d'intlammation  , 
|d'u!cér.'.tion  ,  de  douleur  et  de  démangeai- 
iSOn.  Siiff^u\ionc.  -  Ojidic  qu'un  homme 
'a  un  draoe.iu ,   qu'on  lui    a   donné  un   dra- 

ï>eau  ,  pour  dire  ,  qa'il  a  un  emploi  d'En- 
.seigne  d.ms  ri:,f..nîerie.  Alf.:rs.  -  fì».  Se 
^ranger   sous    les     drapeaux    de    queîq.i'un  ; 

prendre,    embrasser  son  v^^ù- Abbracc:ar ii 

partito  di  alcuno  ;   mettersi  dalla  sua  parte, 
DRAPER,  V.  a.  C  -uvrir  de  drap.    11  ne 

se  dit  ?w  propre  ,  que  des  carrosses  ,  des  htiè' 

res  et  des  chaises  à  porteurs ,  qu'on  trouve  de 


D   R   E 


D   R   o 


iGr 


-  T.  d--'Heint.  etdeiciilp 
h-ibiller  une  fisure  ,  repré^enier  les  liibllle- 
iner.s.  Panr.tssiarc.  -  fig.  Se  r.iillcr  fortement 
de  r,.ie  cu'un  ,  et  en  dire  du  mal.  C'ar,ijrc  ; 
sc^r^iisjar£  ;  Uvar  i  fv^^î  ad  alcuno  i  bacttr 
LA  cassj  ad.iorso  a  uno. 

DRAFEÎUE  ,  s.  t.  M  -nufactnre  de  drap  , 
mé;iir  de  f,.ire  des  dr.ips.  il  se  dit  aussi  du 
commerce  des  drjps.  !ilar.:J.jitura  di  druffi  ; 
dmpfiaiij.  -  Diverses  sortes  de  drsps.  pji- 
rt/nj  ;  draf-yaria  ^  dra^-pària.  —  T.  de  Peint, 
et  d'.;  òcalpt.  La  représentation  fiie>  étotfes  et 
des  h.ibits.  P ,innc^s^amcnto  \  par.ne^iacura 


?"sbrînu?n! 
-  En  r. 


DRAPIER. ,  s.  rn.  Marchand  ou 
de  drap.  P.mritjuoio;  y^innieri' 
d'Ornhhr!  M.irtm-pècheur  V. 

DRASTIQUE,  ad),  de  t.  g.  Il  se  dit  des 
remèdes  dont  l.;ct'-on  est  promute  et  vive. 
Drastico^  o  sia  purgante  chi  astsce  franta- 
menti  ,    e  con  violenta. 

DtiAVE,  ou  ORAVA,  s.  f.  Pbnte  cruci- 
fère ,  qui  croît  aux  pays  chauds.  Elie  estapé- 
ti.'^ve ,  incisive  et  carminative.  Draba. 

DKAYER,  V.  a.  l.  di  Corroyars.  Otcr 
de  dessus  la  vjchc  ,  avec  U  driyy:re  ,  tout  ce 
qui  peut  y  être  resté  de  la  chair  de  l'animal. 

DRAVOIRE,  s.  f.  T.  d:  Corroyciirs.  Cou- 
teau â  revers  ,  qui  sert  à  crayer  les  cuirs. 
CoUcllo  da  scarnare . 

DHaYURE  ,  s.  f.  T.  de  Corroy^urs.  Ro- 
gnure de  cuir  t.inné,  qu'on  c;i!;Tede  dessus 
la  peau  ,  du  côté  de  la  chair.  Carnìccio* 

DRECHE,  s.  m.  Marcderorj!;  ,  qui  s'em- 
ploie pour  faire  da  la  bière.  Ciò  clc  resta  dell* 
or^o  dopa  che  se  ne  spremuta  la  birra. 

DREGE  ,  s.  m.  i  .  de  Piche.  Sorte  de  h!et 
dont  on  se  sert  sur  les  côtes  de  l'Océan ,  pour 
prend.-e  de  turbots  ,  des  soles.  Drega.  —  T. 
d'Econ.  rus!.  Espèce  de  peigne  de  fer ,  qui 
sert  à  séparer  la  graine  du  lin  de  la  tige,  ^orta 
dì  pettine  ,  con  cut  sì  distacca  il  iinsemc  dalla 
pianta. 

DREGER  ,  V.  a.  T.  d'Econ.  rust.  Sépn-er 
la  ;;raine  du  lin,  de  la  tige,  par  le  moyen 
de  la  ÓTCgt.'Distaccare  illinsemt dalla piarita. 

PRENNE  ,  s.  f.  r.  d:Hist.  nat.  Espèce  de 
grive  ,  la  plus  grosse  de  toutes  ,  mais  la 
moins  bonne  à  manger.  V.  Litorne. 

DRESbE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe.  - 
Dressé. '/'.  rfi  F;i//;on/i,  Apprivoisé.  Asttre^ 
u  la'con:    maniero. 

D.ESÎE'E,  s.  f.  T.  iTEpiaiiur.  Fil  de 
laiton  qu'on  a  fait  passer  par  l'engin.  Filo 
d'ottone  pafsaro  ail*  argano. 

DRESSER,  ».  a.  Lever,  tenir  droit,  faire 
C^ijr  droit.  Dri\-^are  i  addrirl\iare  ;  ridare  ; 
./Vijjjrc  ;  aliare;  levar  su.  —  Eriger  ,  éle- 
ver. V.  -  Dresser  un  lit  ;  monter  ,  tendre  un 
ir.  Dre"ïer  une  tente  ;  tejidre  une  tente;  et 
dreiS'.r  un  é.hafatid  ;  construire  un  échafaud, 
Piantare  una  tenda  ;  aliare  un  palco.  —  Ap- 
planir  ,  rendre  uni  ;  dresier  ime  aliée  ,  une 
terrasse,  un  parterre.  Appianarti  spianare; 
uguagliare.  -  Il  se  dit  aussi  du  linge.  Dresser 
un  mouchoir  de  cou ,  dresser  des  rabats  , 
pour  dite  ,  les  repasser.  V.  ce  mot.  — Dresser 
un  bulFet;  l'.-rrranger,  le  garnir  de  sa  vais- 
selle. Apparecchiar  la  credenia.  -  Dresser  le 
potage  ,  dresser  le  fruit  ;  (.réparer  le  ponige, 
préi?3rer  le  r.iit  et  le  mettre  en  ctat  d'être 
servi .  Preparare ,  apparecchiare  la  mines  ti  a,  le 
frutta  per  il  desinare  ,  cc.  -  Dresser  une  bat- 
terie de  canons  ;  mettre  une  batterie  en  état. 
Piantar  una  batterìa.  -  Dresser  un  uiège , 
une  embuscade;  tendre  un  picge._  Tendere 
insidie  ;  lacciitoll ,  agguati.  On  le  dit  russi  au 
figuré.  -  Dresser  un  plan  ,  dresser  le  plan 
d'un  ouvrage  ,  dresser  la  minuto  d'un  acte; 
faire  un  plan  ,  faire  la  minute  d'un  acte. 
Pare  ;  formare,  —  Dresser  un  projet,  dres- 
ser des  articles  ;  mettre  des  articles,  un  iirojet 
p.^r  écrit.  Formare  un  progetta  ;  dare  iscrìtto.  — 
Dress.-r  un  contrat,  une  obligition  ,  une  re- 
quête,etc.  mettre  un  contrat,  uns  obligation, 
quête  ,  etc.  d^ns  la  forme 


oda  lutto  un.TCjr-oiia.  [écrire  des  mémoires.  Vistendercî  mettere  irt 
ulpt.Drareruneh^ture;  •  iicntto  ;  fare  frmarc;  scnvert  ;  ordinare  ; 
comporre.  —  Tourn;=r  droit  vers  qufîqie  en- 
droit. Volgere  ;  rivolgere  ;  dninare.  -Dresser 
son  intention;  diriger  son  intention.  V.  ces 
mors.-  Instruire,  former,  façonner  ;  dresser 
un  écolier  ,  un  videt ,  un  soldat ,  un  cheval  , 
un  oiseau ,  etc.  Addestrare  ;  iormare  ;  indi.' 

un  cheval.  Ridurre  un  cavallo.  —  II  est  quel- 
quefois neutre.  On  dit  fig.  les  cheveux  lui 
dressèrent  à  la  tête ,  pour  dire  ,^  il  eut  hor- 
reur de  ce  qu'il  ouit  ;  cela  lui  Ht  horreur, 
Atf  gli  rinarrano  i  capagli  in  capo  ;  o  sul  capo, 
~  ì  .  de  Graveur  en  pierre  fines.  Vo\\i  le  cail- 
lou sur  une  plaque  de  fer  ,  de  minière  que- 
touïjes  traits  de  la  scie  en  soient  ïlricés. 
Lisciare;  lustrare,  —  T.  de  Paveurs. L\^i\^:icçt 
le  pavé  également ,  en  le  battant  avec  la  de- 
moiselle. Mal-^erangare.  —  T.  de  Charpent, 
Menuis.  etc.  Unir  les  planches  par  les  côtés, 
pour  les  rapprocher  et  les  pouvoir  mieiix  a;-, 
sembler.  Pulire;  eguaOre  ;  rp.'tter n filo;  af- 
facciare. —  T.  de  Sert:ir.  Taillandiers  ,  etc. 
Applanir  et  mettre  les  faces  de  niveau,  ere, 
soit  i  la  Hme  ,  soit  au  marteau.  Far  puri; 
egualire.  —  T.  de  Chapel.V)o<.\t\'ir  i  :  feutre  I* 
figure  d'tm  chapeau  ,  a;  rés  qu'il  a  été  foi.lé. 
Stirare  per  mettere  in  jornia.  -  Che;,  les  mê- 
mes Artisans  ,  unir  et  apv'an'r  les  bords  et 
le  haut  de  la  tcte  d'un  chapeau  ,  en  le  tour- 
nant et  passznt  souvent  sur  une  plaque  cl:aud& 
de  ter,  ou  de  cuivre.  Uisfare.  -  En  generi  f 
aurrès  des  Artistes ,  c'est  le  synonime  de- 
polir,  unir,  j:  latir.  V.  > 

DRESSEUR ,  s.  m.  T.  de  Cardiers.  Tuyati 
de  fer  creux ,  dont  ces  Artisans  se  servent 
pour  redresser  les  peintes  qui  se  sont  déran- 
gées sous  la  pierre.  C'/'-i'jîjro.-o.  -  Les  Char- 
bonniers appellent  ainsi  celui  qui  trace  et 
unit  19  terr.iin  sur  lequel  on  doit  élever  uii; 
fourneau  :  c'est  aussi  cslui  qui  dres-ie  et  ar- 
range les  bois,  drhonajo  che  disegna  il  terreno- 
da  ìnna'larvi  il  forno. 

DRESSOIR  ,  s.  m.  T.  de  Graveurs  en p'er.. 
res  fines.  Plaque  de  fer  très-polie  ,  sur  la- 
quelle on  adoucit  les  cailloux  ,  en  les  frot- 
tant dessus  avec  la  p!)udre  d'émeril.  Ruota- 
d'acc'ajo.  —  lLi\  T.  d:  Cardier.  Outil  qui  sert 
à  redresser  les  dents  des  cardes.  Cannella,  — 
En  T.d'Epi.iglier.  Engin.  Argano.  -  En  T. 
de  Cuisine,  Assemblage  <!e  planches  arrêtées. 
horiîoîUalement  entre  deux  monîans ,  sur 
lequel  celle  qui  est  chargée  d.ms  les  cuisines 
de  tenir  la  vaisselle  propre,  ja  fait  égoutcr- 
et  sécher  ,  après  l'avoir  écui;ée.  Le  dressoir 
est  proprement  une  armoire  à  ditîérenî 
rayons,  qui  n'a  ni  dessous,  ni  dessus,  ni; 
porte.  Spi{ie  di  scan-j'ta  ave  siponeilvasscl-- 
l.ime  ripulito  perchè  possa  sgocciolare  e  pros- 
ciugarsi, 

D.ULLE  ,  s.m. Eveillé,  un  peu  libertin  ^ 
qui  aime  à  faire  des  tours  un  peu  gaill.irds. 
Uestfam.  Furbo;  maliyato ,  marinalo  ;  bìr- 
hone.  —  Vieux  drille  ;  un  sold.it  qui  a  de  l'ex- 
périence ,  qui  a  vieilli  dans  le  service.  Sol- 
dato tstirano.  — Ins-rument  d'usage  dans  plu- 
sieurs arts  avec  lequel  on  fait  tourner  un  forêt.. 

DRILLE  ,  s.  f.  Chiifon  de  toile  quiserti 
fjire  (lupa.ier.  Cenc'o;   straccio, 

DRILLER  ,  V.  n.  Courir  ,  aller  vite  et  lé- 
gèrement. Il  est  bas.  Correre  yelccemcnrc ,  e- 
con  lei^^ereila, 

DRILLER  ,  s.  m.,  T,  de  Papet.  Celui  qur 
fait  commerce  de  drilles  et  vieux  drapeaux  ^ 
pr/>pre5  a  faire  du  p.i])ier.  Cencia'juùla. 

DRISSE,  s.  f.  T.  de  Mar.  Cordage  qui  ser: 
■i  hisser  ,  ou  à  amener  la  vergue  ou  le  pavil- 
lon le  Ion;  du  mât.  virii;a. 

D.\OGiMAN  ,  s.  m.  Nom  qu'on  donne  au: 
Interprètes  et  aux  Triichemens  dans  le; 
échel'es  du  Levant.  Vrjgmano  ;  interprete, 

DROGUE ,  s.  f.  Sorte  de  marchandise  qti  ■ 
vendent  les  Epiciers  ,  et  dont  la  plus  grandV 
partie  sert  à  la  .Médecine.  Droga  -,  ingrediente,. 
—  fig.  et  f.^m.  Ce  qui  est  mauvais  en  son  es- 
pèce. Cajtivarobbai  cattiva  mcrcaniiaicaitiyj! 


et  dresser  uamémoire,  drescer  desmémoiresj    moneta  ,  en. 


DRY 

DKOGUE',  EE,  pirt.  V.  le  verbe.  i  tt.Aufrefois  on  disoit ,  à  droiture 


iîl 


D    R    O 


UROGUtu,  V  a.  MiSdicamenter  ,  donner 
trop  de  r<;mc<lc%  ,  pucger  avec  des  drosiuei. 
Dcr  troypc  metficine  i  cartiU^r  dì  rcrn^d;.  Se 
clrosiier  trop.  Huorer  lite  alla  sonica. 

DROGUhlUE,  s.  f.  T.êcni.lque. Toute 
sorte  de  cruaiiji.  Dro^^cria. 

DIlOGUtr  ,  s.  m.  Etoftc  fdite  ordinaire- 
ment de  laine  et  de  f'il.  Drogluiiti. 

DKOGUlS'.il ,  s.  m.  Cabinet,  nrmoirieoà 
l'en  mat  différentes  sortes  de  drogues  ,  ou 
<le  cnriositifs  de  l'Histoire  tiiUicdh .  Armadio 
didrosl":;  j.ii'inaîu  di  storia  naturaU.—  On 
le  dit  aussi  d'ur.e  liuite  portative.  Scatola  da 
tic  syortar  int;rt:dicnti, 

Dr'vOGUISTE  ,  s.  m.  Vendeur  de  drogues. 

DROIT,  oiTi; ,  a«i.  Qui  nest  pa:  courbe. 
D/i^^.-Perper.Ji.uUireàrhorisan.  ZJnVu; 
erto  ;  cretto  ;  f  .v/  cndkoUrc  ;  apUn-.ho.  —  Qui 
est  debout  ,  qui  ii'esi  pss  couché.  In  picli; 
ritto;  dritto.  -  Ce  qui  est  opposé  i  gauche. 
Destro  ;  dcstre.l.A  m..in  droite  ,  i'aîle  droite 
d'une  année.-  iig.  Juste  ,  équitable  horuiéîe, 
sincere.  Dritto  ;  S'.i«"  !  sincerai  schietto; 
enoraio;  ir.tc^ro.  Homme  droit  et  incorrupti- 
ble. -  On  dit  qu'un  homme  a  Tesprit  ou  le 
sens  droit ,  pour  dire ,  qu'il  pense  bien  sur 
chaque  chose.  Spirito,  siiidlçio  ,dtscirnlnicnto 
ciuitOi  perpetrante.  —  A  droite,  adv.  A  m.i.i. 
droite.  A  distia;  a  man  destra;  dalla  faru 
iss.ra.-h  droite  et  à  gauche  ;  de  tous  côtés. 
A  désira  e  a  sinistra  ;  pcroini  dove;  in  qiia- 
Ina-jue  parti. 

DROIT  ,  s.  m.  Ce  qui  est  juste-  En  ce 
scn-i,  on  dit,  qu'une  chose  est  contre  tout 
<;ro;*  et  r.iison  ,  pour  dire  ,  qu'elle  est  injuste 
et  décaisoR.iable.  Dritto;  ciò  che  i  giusto  e 
ragionevole.  -  Justice.  Giustizia  ,  i!  giusto;  il 
gius.  F.-'iro  droit  à  clacun.  -  Lei  ecntc  ou 
noi;  écrite.  L:  'essi  ;  i"s  ;  rìiis.  Droit  civil , 
Droit  canon.  Droit  counimier.  -  Jurispru- 
dence. Giurisfrud:n\a;  fins  ;  les^i.  Etudier 
le  Droit.  -Autorité,  pouvoir.  Diritto;  pa- 
tisti ;  gius.  II  est  en  droit  de  dire  ou  de  faire 
telle  chose.  -  Prétention  fonHée  sur  quelque 
titre.  Crus;  direno;  ragii.-r.c  ;  pretensione. 
Renoncer  .i  son  droit.  -  En  T.  de  i'r.i:ique. 
Une  fille  est  usante  et  iouissante  rie  ses  d-uits, 
lorsqu'elle  est  maieure  et  cju't'Ie  a  la  dispo- 
sition de  son  bien.  Che  può  disp  rre  de' suoi 
ten'.  -  prov.  et  (ig.  C'est  le  droit  du  |eu  , 
pour  dire  ,  l'ordre  ,  l'usage.  L'uso  ;  le  stile  ; 
ti   ccnii^eto;  il  solilo;  q:id  che  si  pra-ica. 

—  Prérogative ,  privilège.  Di'itto.  Droit 
il'aîncssc."  -  Toutes  les  iiipos^ions  etab'ies 
j:oiir  les  besoins  de  l'Etat.  Gavèila;  di\:o  ; 
diritto  ;  dosana  :  impesta.  Droit  sur  le  vin  , 
sur  le  bois.  -  Sal-iire  qu'on  tniio,  pour  cer- 
taines vac.itions.  Difillo.  —  A  bon  droit,  adv. 
Avec  r.iison  ,  avec  justice.  Con  ragione  :  con 
giustizia  ;  mcr!i.mer.:e.  -  A  tort  ou  à  droit , 
adv.  Sans  examiner  sila  choseest  i'.'.ste  ou  in- 
juste. Per  diritto  o  a  torto  j  Incsnimodo;  a 
torto  II  a  ras'one. 

DROIT  ,  adv.  Directement,  sans  detour- 
rer.  Diitio;  a  dirittura  ;  dirittamente;  ritto. 
Aller    firent  .nu  but.   Aller  droit  .i  ses  fins. 

—  fig.  F.  ire  marcher  droit ,  c'eit  .faire  fair 
son  t'cvi-'r-  à  que'fu'nii.  Tener  in  dovere. 

DROITE,  s.  f.  La  main  droite.  La  des- 
tra. -  Dooner  la  droite  à  (quelqu'un  ,  le  met- 
tre il  sn  droite  pour  lui  faire  honneur.  Dar 
la  destra. 

DROiTF.MENT  ,  adv.  Equitablement. 
Con  dirittura  ;  con  giustizia  ;  eoa  rettitudi- 
ne ;  dthitjmente  ;  giustamente  ;  rettilmente.  — 
Judic:cus?ni3nt.  Oiudicìosi:mence  ;  sensttta- 
ricnte  ;  s.ivìainente  i  con  giustei^a.  U  pense, 
il  i'iRt  droit miei'.t. 

DROiriER,  1ERE,  ad].  Qm  se  sert  or- 
dir.iirement  de  la  main  droite.  Il  est  opposé 
i  gaucher.  Manritta  ;  che  si  serve  della  man 
éest  a.  .     , 

D'KOITURE  ,  s.  f.  Kcuité  ,  rectitude  , 
sincérité.  Dirittura  j  ernità  ;  ntti'udine  ;  pro- 
bità ;  schic'fexia  ;  eardiJcT^a  d'i:r.imo  ;  inte- 
grità. —  En  droiture  ,  adv.  Directement  , 
ìiar  la  vois  ordinaire.  A  diiittum  ;  iiiritt.inier.- 


D.\OLt  ,  ad),  de  t.  g.  GjilUrd  ,  plaisant  , 

qui  fait  rire.  Fiacerolc  ;  -goviale  j  giocoso  ; 

•tig^icvote  \  bi  - 


On  drôle  de  corps.  Un  uom  fiaccvole  imot- 
itss-v^'U  :  lu.-curo  ;  /aceto.  —  On  die,  dun 
homme  tin  ,  rti-é  ,  d^nt  il  faut  se  oéher  , 
oue  ^'ei'  un  drôle.  Furbo  ;  maliyato  ;  ma- 
riuolo  ;  suce.nte  ;  :Co{i..n-no.  ^ 

URuLi-MtNT  ,  auv.  D'une  manieredrole. 
Il  est  fam.  Con  garbo  ;  con  nella  ara^ia  ;  i-U- 
cevolmiinte  ;  gustosamente. 

UiiuLEKlK.,  s.  f.  Tr^it  de  gaillardise  ,  de 
bouftoiinerie.  11  est  fam.  i'tacevoiena, galan- 
teria ;  bujfbneria  ;  scher{<^  ;  motto. 

L)KOl-libi>E,  s.  f.  Femme  de  mauvaise  vie. 
Cvrtii;iana  ;  /  utcanclla  ,   e'c.  V.  l'ulani. 

UKO.viAUAiKK.  .  s.  m.  tspèce  de  cha- 
meau plu;  petit ,  qui  a  deux  bosses  sur  le 
doi  ,  et  qui  va  plus  vite.  Ur<,:nedano  ;  spelte 
di  cammei. o. 

DKO.VlE  ,  s.  f.  Terme  de  grosses  forges.  La 
piece  de  cli.irpcnte  la  plus  ione  qui  soit  em- 
ployée dans  les  grosses  forges  ,  a  soutenir  le 
m..rte.iu  ,  .;  f.  vuriser  sou  actio..,  et  à  résis- 
ter à  sa    ré'.ctioii.   Albero  ,  o   stile  del  rna- 


f.  T.d'OrnithoL^ 
m.    jorte  d'emp'àtre  corn- 
j  bude.  U^piiatiirio  ;  mu- 


ni. Nom  du  chef  de  ]\.: 
1  Liège.  Nj.-ne  d'un  cuf 


DRONTE 
DRO;'AX 
posée  de  poix  et 

"D.toSS.^RT,  s 
tice  en  H./l!ande  e 
gmstiiieu  m  Olun 

UOòbK.  s.  t.  /.  rfe  AUr.  Cordes  ou  pa- 
lani  q.ii  servent  à  appro.hcr  ou  a  reculer 
une  (lece  de  canon  de  son  sabord.  Ai;{.i  ci 
bocca  d  cannone. 

DROiiEU.<.,s.  m.  T.  de  Draper.  Celui 
q.ii,  dons  les  iniunuactures  en  laine,  donne 
I  hiiile  aux  laine.  ,  c:  les  passe  ^  la  tr-iice 
CI  de.   Cardati^re. 

D£<OUILLIr.!  fES,  s.  f.  pi.  T.  de  Fcche. 
Sorte  de  /ilets  cliarges  de  p.omb  ,  dont  on 
se  sert  pour  prendre  des  maquereaux.  Jorio 
di  rete  da  piend^r  sgombri. 

DROUiNE,  s.  t-  T.deChaudroan.Espcie 
de  havre-jac  que  les  chaudronnier,  de  campa- 
gne portent  derrière  le  dos ,  et  dans  lequel 
ils  nietient  leurs  ootiU.  iiisaecia  ,  tasca  de' 
Calderai 

D..OUÌSAGE  ,  DROUiSEE  ,  DROUv 
,SER,  lermes  ce  Di.ipcnc,  syr.ooimes  fle 
Cardage  ,  C.tdée,  Calder.  Cardatura;  car- 
data. Cardare  Con  i  caldi  grandi.  V.  Drous- 

'^DKÒUSSETTES ,  s.  f.  pi.  T.  de  Dra- 
perie. Gr.;ndes  carde»  pour  travailler  la  lame. 
Cardi  da  cordare  ia  lana. 

URU,  UE  ,  adj.  Il  se  dit  des  petits  oi- 
sea.É.-i  qui  sont  prêts  à  s'envoler  du  nid.  Uc- 
cellino già  Jurte  e  pennuto  ,  onde  potere  su- 
ditt.-e  ;  atto  a  volar  vid  dal  nido.  -  lig.  et 
f.im.  ViF,  cai.  l^ivace  ;  vigoroso  ;  sano  ;  ga- 
g  iar.io  ;  gajo  ;  nl'.egru  ;  giojyso.  —  fci'ais ,  eii 
quantité.  Il  se  dit  d.'S  bé> ,  des  herbes  et  do 
bois.  Folto  ;  denso  ;  spets.j;  serrato  ;abbcn- 
dante.  En  parlant  des  _b  es.  Impagliato.  Oe 
l'herbe,  on  du  ait  aussi  ri^ogiioia  ;  Jolta  ; 
fitta.  —  Dru  et  menu,  auv.  Ue.iucoup  ,  en 
gri'nde  quantité.  Copiosamente  ;  aibondante- 
me-ïtc  ;  spesso  e  minuto  ;  ajusone  ;  a  josa.  ~ 
Dru  adv.  En  grande  quantité  ,  et  Ion  près 
a  près.  V.  Dru  et  menu.  -  Kich.  Autre- 
fois il  signihait  vass.'l ,  ami  fidèle  ,  personne 
amoureuse  j  et  drue  ,  au  fém.  Concubine. 
Drudo;  druda. 

DRUIDE,  s.  m.  Nom  des  anciens  l'rètres 
Gaulois.  Druido  ,  m.igo  e  sacerdote  appresso 
pli  antichi  Britanni-,  e  l  Calli.  -  Aujour- 
d'hui ,  on  dit  d'un  homme  tort  âgé  ,  et  qui 
a  bc.^ucou[>  d'expérii-nce  et  de  fine>se  ,  c'est 
un  vieux  druide,  l'.jii  e  un  vecchio  accorto  e 
s.r'-o  ,  un  valentui:nio .  sj-eeimentato  e  satace. 

DRYADE,  s.  f.  Nyn.phe  des  hoh.Dria- 
da  :  .iliadi  ;  ninfe  d-'b..sehi.  V.  Hamadryade. 

DRYUPTE.lIDE,s.  f.  \'.  Fougire. 

D'J  ,  particule  qui  tient  lieu  de  la  preposi- 


D    U    1 

tion  De,  et  de  l'article  Le.  Dello,  dcU< 
del.   Les  richesses  du  Pérou.  Le  richei\: 
Ve-ii. 

DJ  ,  s.  m.  Ce  qui  est  dû.  /'  debito  at   i 
il  credito.  Je  vous  demande  mon  dû.  ./ 
domando  ciò;  di  che  m'andate  debitore.  -  ' 
devuir,  ce  a  quei   on   est  obhsé.  Il  do' 
i'obplrjjO.   C'est  le  di  de  ma  charijo.  / 
ohh:  'i;o  del  lt:io  ln:picto. 

UU  .  UE  ,  part,  du  verb-  Devoir.  V. 

DUALI -ME  ,  ou  DI^!E1^ME  .  s. 
Ter-ne  de  Théologie.  0]>in\ot\  qui  suppose  i'- 
ITincipes  ,  deux  Dieux  ,  ou  deux  êtres  i 
déijendans  et  non  créés  ,  dont  on  ref,  ■: 
l'un  comme  le  principe  du  bien  ,  et  Va.r 
Comme  le  principe  du  mal.    Dualismo  , 

"^ DUBItTtìON  ,  s.  f.  Tfrm«  de  Ré:l. 
lue.  figure  par  laquelle  uu  Oratctir  {.<-.\  •■- 
blan!  de  douter  dVnie  proposition  qu'il  ' 
i»rouver.  Dubita;'One. 

DUC,   s.  m.   Au'refois  on    appellai' 
Us  Chefs  et    es  Génér.iux  d'.'Krméa.  P  ■ 
Capitano,  o  condottiere  d'eserciti.    -  Au 
d'hui  il  se  d  t  de  quelques  Princes  Souv--  r 
qui  n'ont   i;as  la    qu.iliié   de  Roi.  Duc:. 
Duc  de  P.rme.  -    En  France  et  en   A 
terre  c'est  un  titre  de   dignité  ,   (lui    c 
première  parmi  la  noblesse.  Duca.  Les  I 
et  Pairs  ont  séiice  au  Parlement.  /  D 
i  Fari  hannoposto  in  Senato.  -  Oisei'i 
turne  à  pluir.ige  doré,  la    qusvie  coutt- 
bec  croclui ,  et  des  plumes  en  forme  do 
lies  ,    uix    deux  côtés  de   la  tête.  Le 
.hathuant.  Allocco  comune,  cul  molti  .'.  ■ 
.inche  il  nome  di  Gufo.  Le  gr.nd  Dtic  , 
srand  Chathuant.  (;»/o  rej/c.  Vulgairvi 
Cufo  grosso;   barbagianni   salvaticv.    tj; 
Duc  (l'It.'.lie-  Gufo  comune  ,  o  minore  , 
eairement ,  Barbagianni. 

DUCAL  ,  ALE  ,  adj.  Qui  appartient 
Due.  Ducile. 

DJCALEs,  s.   f.  pi.  T.  de  M.-ir.iiJja. 
en  laines.  Serves  façon  d'Atim.ile.  Rasce 
ducali. 

DUCAT,  s.  m.  Pièce  d'or  fin  ,  d  r 
v.i'eur  est  différcn'e  ,  suiv.mt  les  dm 
|iay>.  U  y  a  aussi  des  ducats  d'.irgent. 
cato.  —  Or  ducat  ;  l'or  qui  est  au  ti'r 
ducat.  Oro  la  cui  bontà  e  tine^.t  i  ugi.. 
quella  del  ducalo. 

DjCATON'  ,  S.  m.  Demi-ducat,  c- 
de  nionnoie  d'ar;enì.  Ducatone. 

DUCÉNAIRE,   s.    m.   /.  d'Histoire 
maine.  Oflicier  des  Armées  Romaint-. 
avoir  le  commandement   de  deux  cens  i; 
mes.   Ducem.io  ,  o  sia  Capitana  di  duge. 

DUCHE,  s.  m.  Terre  ,  Seigneurie  ài 
quelle  le  titre  de  Duché  est  attaché.  Dad^ 
duchea  ;  ducato.  —  Quelques-uns  disent,  ( 
Duché  p.nirio  ,  et  c'est  d-rns  cette  _  se 
ihrase  qu'on  peut  l'employer  au  féminin.J 
Du.-hé-temelle  ,  c-:lui  qui  p,ir  les  lettres  f 
rection  passe  aux  femelles  ,  a  défaut  des  ( 
les.  Diicea  ,  che  mancando  i  maschi  pu 
aile  feniniine.  '. 

DUCHESSE,  s.  f.  La  femme  dun  Dix 
ou   celle  qui    possède  quelque  Duché. 

DUCTILE ,  adject.  de  t.  g.   Qui  se  pg 
étendr:!  uvee  le    marteau.  Il  se  dit    de 
taux.   Dun  lie  ;  che  regge  al  martello  ; 
s'assoni  lia  li, piastre  o  lamine. 

DUC  I  ILI  IT. ,  s.  f.  Qualité  par  la<;«| 
métal  est   ductile.   Duttilità  ;    ptocrieq 
hanno  i  metalli  di  reggere  ai  martello  , 
sottig'iarsì  ,  ce. 

DUEGNE,  Cr.  Foc.  V.Douesne. 

DULL  ,  s.  m.  Combat  singulier  j 
assigné  ii'nommc  à  homme.  Duello. 
de  Gramm.  Nombre  des  noms  et  des  ■ 
dont  on  se  sert  d.ms  la  Langue  Greca 
dins  quelques   autres  ,   quand   on    pafl 
de  IX  lersoimcs  ou  de  deux  choses.  L 

DUELLISTE  ,  s.  m.  Qui  se  plaît  i!* 
bittre  en  duel.  i5i,;//j/i.'c.  Quelques-uns  or) 
dir  .  duellisu  ,  e  duellatore.  t 

DUIKE ,  v.  n.  Vieux  mot  qui  n'est  pU 


D     U     P 

tri  uçage  qu'au  fam.  pniir  dire,  convenir  , 
|)laire/^.îsrrii'iiri;  ;  yijccre  \  convenire.  Cel^ 
ne  me  duit  pas.  Ciò  non  m'iisS'''"^''  i  '■'"'  '"' 
t-ÎJ'-c  ;  non  ml  convUnz  :  non  m* accommoda. 

UUITE  ,  s.  f.  icrmt  d:  Drapme.  Le  ni 
fîe  trame  qu'on  lance  avec  la  navette  entre 
les  intervalles  des  fils  de  U  chaîne.  Filo  di 
rifieno. 

DUITS,  s.  m.  1)1.  T.  de  PsV/«.  Pèctienes 
de  pierre  qu'on  con^tru  t  à  l*embouchurc  des 
rivières.   Chiusa  di  ptali   c  pietre   aWimbo'.- 

•  "dulcamara  ,  ou  DOUCE-AMERE. 
:    V.  Nobnnm. 

;  DULCIFiCATION  ,  s.  f.  Terme  de  Chi 

ï  nie.  C'est  une  op'iration  par  laquelle  on    a 

i  prétendu  temptrer  l'activité  des  articles  rni- 

i  néraux  ,    par  le  moyen  de  l'esprit  d^    vin. 

i  Drk'jiCj\ione,  Les  .tcides  ainsi  corricés  ç'ap- 
pellent  acides  dulcihés  ;  quelques  ancienshur 

•  ûjit  dciiné  le,  nom  A^.icqiia  temperata. 

DULCIFIE  ,    tE  ,  part.  V.  le  verbe,  et 
.  Diil^ilication, 

DULCIFIER,  V.  a.  T.  de  Chymie.  Tem- 
pérer la  violence  ries  acides  ,  rendre  doux. 
,  Addelcire  ;  dalcilzc.ire;  doiafic.T.. 

iHJf.lE  ,  s.  f.  Le  culte  de  Dulie   est  le 
lu'on  rend  aux  Saints.  Dulia. 
'lENT,  adv.    D'une  manière  conve- 
ce qui  se  doit  ,  selon  la  raison  ,  selon 
ie;  i.nnes  ;  justement.  11    ne  _  se  dit  guère 
c;  len  terme  ae  Pratique.  DelKtamente  ;  se- 
..  i.i.'  c;ni  Tcg!>la\  a  ténor  di  ciò  che  i pres- 
L  ,  corne  convien  ti. 

I  JS.s.  f.'  et  ordinairement  Dunes ,  au 
.  n;s  sablcneuses  qui  iVtendent  le  Ions 
rds  de  la  mer.  Danai  scanno,  banco  , 

di  sabbia  i  vìontìcclto  dì  rena. 

^ETTE,  s.  f.  Le  plus  haut   étase  de 

e    cu  de  la  poupe  d'un  vaiseau.  c'o- 

J  catsuo. 

l'i,.),    s.  m.  T.   de  Musique.   Composi- 

tioi    de    Musique  faite_  pour  être    chantée 

p  ,r  éeux  voix  ,  ou   exécutée  par  deux  ins- 

I'  r,:iis.  Duetto  ;   canto  ,  o  suono   a    due 

i-DENUM  ,  s.  m.  T.  d'Anat.  Le  pre- 
?>  intestins  grêles,  ainsi  nommé  à  cause 
longueur ,  qui  est  de  douze  travers  de 
Duodeno  i  tl  primario  intestino. 
?Ul'E  ,s.  f.  Celui,  celle  qui  est  trompée, 
'facile  à  tromper.  Corrivo;  merlotto  ;  ba- 
ttio ;  facile  ad  esser  ingannato  o  uccellato  ; 
Imiticlìióne.  Il  n'v  a  pomt  de  mot  Italien  qui 
laóh-esponde  précisément  aux  difi'érentesFi:ra- 
•ses  Françoises  o.'i  ce  mot  est  employé.  Etre 
'dupe  de  qwelqu'un.  Rimanere  scatelìato^  sca- 
^raeehia'o  ,  ssarato  ,  smaccato  ,  scornato.  — 
Sorte  de  jeu  qui  se  jouent  avec  des  cartes, 
'QU  celui  qiti  tient  la  d  i^e  se  donne  la  pro- 
nsière  carte  ;  celui  qui  a  coupé  est  obligé  de 
prend,-e  la  seconde  ;  les  autres  ioueuij  peu- 
Vent  prendre  pu  refuser  la  carte  qui  leur  est 
présï.Tée.  So^ta  di  gluteo  di  carte.  On  ap- 
pelle Dupe  ceiui  qu;  a  la  main  ,  parce  que  la 
main  ne  change  point ,  et  qu'on  imagine  qu'il 
■y  a  du  désavantage  à  l'avoir.  Banchiere. 

DUPE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 
■   DUPER,  v.  a.  Tromper,  en  faire  accroir;.-; 
'r^-i-T-.^^.:  ;  uccellare',  sonarla  ;  piantarla  ad 
-    ':::Harl. 

l'-RlE  ,  s.  f.  Tromperie  ,   fourberie. 
;  frode  ;    beffa  ;  truffa  ;  furberia  ; 
:   -aratte  ìa  ;  g-.bh  :jntr.to. 

ICAr.\  ,  s.  f.  Le  double  d'une 
■  ,  d'un  brevet.  Il  duplicato;  copia. 
-  entend  encore  quelquefois  par  dupli- 
"."  e  lepli  du  parchemin,  qui  est  rendoublé 
in  certaines  lettres  de  clnncellerie  ,  et  sur 
eqiiel  on  écrit  les  sei-.tences  et  arrêts  d'en- 
.e'gistrement  et  vérification  ,  les  prestations 
le  serment ,  et  au-.res  mentions  semblables. 
ìddoppiatura  della  pergamena  di  patenti  ,  e 

dÓÌ'LICATION.  s.  f.  T.  de  Géom.Dou- 
'lement ,  multiplication  par  deux.  Duplica- 
■■^c;  radloì.'p'nmer.to. 

.DUPLICATURE,  s.  f.  T.  d'Anat.  Se 
«  ae  certaines  parties  qui,  se  replient  sta 


DUR 

clle^-mêmcs  ,  ou  de  l'endroit  oOi  ellts  sent 
doubles.  Doppiatura  ;  raddopniamenio. 

DUPLICITE',  s.  f.  Il  se  di:  des  choses  qui 
sont  doubles,  et  qui  devroeut  être  uniques. 
^"rF'-Ha  ;  duplicità  ;  diip/ica\isne,  -  tig. 
r.iauvj!,e  roi.  ZJj;./Ì£^^a  j  duplicità;  injîir.i- 
mento  ;  Ji'i\'one  ;  simutatione. 
.  UUi'Ll^dE,  s.  f.  T.  de  Prat.  Réponse 
a  des  répliques.  Risposta;  replica  ;  contrar- 
nsfoita. 

DUPLIQUER,  V.  n.  T.  de  Prat.  Fourn-r 
des  dupliques.  Contrarrispondere;  far  contrar- 
nsposta  ;  rispondere  al  rispondente  ;  replicar 
un'altra  vo.ta. 

DUR,  DU.CE  ,  ad).  Qui  a  de  la  dureté. 
Uuro;  fermo  ;  sodo.  -  Qui  n'est  pas  tendre. 
J^i'ro  ;  che  non  è  tenero  ;  che  non  i-  molle. 
Viande  dure.  Carne  dura,  mal  cotta.  Œufs 
durs.  Or j  sode.  -  Dur  d'ore:ile.  On  le  dit 
d  un  homme  qui  est  un  peu  sourd.  Un  poco 
sordo  ;  aver  le  campane  grosse  ;  aver  male 
campane.  -  iig.  Fàtheux  ,  rude  ,  inliuin.in, 
insensible.  Il  se  dit  des  personnes  et  des 
choses.  Duro  ;  acerbo  ;  grave  ;  molesto  ; 
crudo  ;  aspro  ;  crudele  ;  severo  ;  pungente  ; 
tormentoso  ;  importabile  ;  gravoso  ;  affannoso  ; 
dispiacevole  ;  barbaro  ;  spietato  ;  inumano  ; 
J^",".'  '■"ÌTO  i  ruvido  ,  rigido  ;  brusco  ;  intrat- 
tabile. Caractère,  ame,  cœur  dur,  termes, 
paroles,  manières  dures.  —  Vie  dure,  rude, 
austère.  Menar  una  vita  stentala  ,  rigida  , 
austera ,  misera,  disagiata.  —  Dur  a  émouvoir, 
d.i.-  a  di-érer.  Diincile.  D:£lciU  a  d^gt  ire; 
di^Lcile  a  commuovere.  —  tig.  Difticile  a 
difiérer  ;  fâcheux  a  souffrir.  Insoppart-ibile; 
ditflcile  a  digerire  ,  a  trangug^iare.  -  T.  de 
i-e.iit.  Pinceau  dur;  qui  n'a  pas  de  grâce,  de 
délicatesse  ;  où  les  traits  sont  marQiiés  trop 
fortement.  Crudo  ;  in  maniera  legnosa.  Un 
morceau  d'Architecture  est  dur  ,  pour  dire 
qu'il  est  travaillé  grossièrement.  Chi  Ho;  gros- 
solano. -  Tète  dure;  vin  dur,  etc.  V .  ces 
mots.  -  Dur  ,  adv.  Durement  ,  difficile- 
ment. V. 

DURABLE,  ad),  de  t.  g.  Qui  doit  durer 
long-temps.  Durabile  ;  durevole ,  conservabile; 
duraturo  :  permanente ,  stabile  ;  che  starà  ; 
che  resterà. 

DURACINE  .  s.  f.  Espéce  de  póclie  de 
bon  goût  ,  et  dont  la  elisir  est  plus  ferme 
q.ue  celle  des  autres  pêches.  Pc«-.:  ou  persico 
duracine. 

D-URANT ,  Préposition  servant  à  maroupr 

la  durée  du  temps.  Per  ;  nei  ;  dufaite  ';  in 

tempo.  Durant  sa  vie.  Per  tutto  il  le.npo  di 

sua   vita.  Durant  l'hiver.  Nell'inverno;  in 

tenrpo  ti'  inverno, 

DURCi ,  lE,  part.  V.  le  verbe. 

DURCIR  ,  v.  a.  Rendre  dur.  Indurare; 

render  duro  ;  far  duro  ;  addurare.  —  v.  n.  et  r. 

Devenir    dur.    Indurire  ;  indurare  ;    divenir 

duro  ;  fortificarsi.;  farsi  forte  ,  fermo  ,  sodo. 

DURE ,  s.  f.  CoucSìer  sur  la  duro ,  sur  la 

terre.  Sulla  terra  ;  per  terra;  sul p.-zvimento. 

—  Il  se  d;t  plus  particulièrement  des  ilcii- 
gieu.x  qui  couchest  durement.  Letto  diiro  , 
niente  morbido ,   durissimo, 

DU.^E'E ,  s.  f.  L'espace  de  temps  qu'une 
chose  dure.  Durata;  dura\ione  ,  lunghe\\a; 
durabilità;  duramento ^  durevolel-ja. 

DURK.ViSNT,  adv.  D'une  manière  dure, 
.ivec  dureté.  Duramente;  con  dure^^a.  -  lig. 
Sévèrement ,  cruellement.  Holiamente  ;  as- 
pramente ;  crudelmente  ;  ruvidamente  ;  con 
mala  grafia  ;  duramente. 
.  DURE-MEKE  .  s.  f.  La  mem'arane  exté- 
rieure qui  enveloppe  le  cerveau.  Uura.-nadre 
ou  dura  madre. 

DURER  ,  V.  n.  Subsister  pendant  un 
temps;  continuer  d'être.  Durare;  sussi'tere; 
conserivrsi;  mantenersi.  -  Absoliim.  Durer 
long-îein;.:s.  Sussistere  ;  durar  lungamente  , 
per  lungo  tempo.  Voilà  une  étoffe  a  durer. 

-  Souifrir  ,  resister.  Durare  ;  continuare  ; 
sostenere  ;  soffrire  ;  resistere.  On  n'y  dure 
point,  on  n'y  peut  tenir.  Non  vi  si  può 
resistere.  —  prov.  II  faut  faire  vie  qui  dure, 
cour  dire  ,  il  faut  ménager  ce  que  l'on  a  , 
épargiier  quelque  chose  pour  l'.wenir,  Bjjo, 


.   C     Y     S  i6i 

gna  badar  di'  avvenire.  -  Le  teitiis  dure  il 
i  celui  qui  attend  ,  pour  dire  ,  que  l'im'.aîiçn- 
I  ce  de  voir  arriver  une  chose  qu'on  attend, 

tait  trouver  le  tem:;s  leng.  Le  ore  sono  anni 

per  chi  aspetta.  -  Ne  pouvoir  d.irer  en  [ilace. 
I  a^  i"   inquiet  ,    qu'on   ne   peut   demeurer 

tl.ir.s  la  ir.er.ie  situatton.  Non  potere  star  ahi 
I  mosse.   —   Ne  pouvoir  durer  dans  sa   peau  ;■ 

ne  pouvoir  ss  conterir  par  excès  de  joie,. 

ou  ae  q;ie!qu'autre  passion.  Non  capire,  non 
,  capire  in  se  stesso  ,  nella  pelle.  -  tam.  D'ilu 
I  ho.m-ne  tacheux  et  difficile  ,  on  dit ,  qu'on 
,  ne  sauroit  durer  avec  lui.  Non  si  può  duiarlx 

Ia  trattar  con  lui, 
DUKET  ,  ETTE ,  adj.  Diminutif  de  d;iret. 
Djiretto  ;  durotto  ;  un  poco  dwo.  Il  est  fan 
.DURE  TE' ,  s.  f.  Fermeté ,  solidité ,  cv>  qui 
j  lait  qu  une  chose  est  diiiicile  h  penéiror  , 
I  a  entamer.  Sur.^a  ;  dwità ;,  duriiia  ;  noit. 
I  iJuro.  (Jn  le  dit  nuol-iuelois  par  opposition 
I  a  ce  qtn  est  te-rre  ,  mou.  -  Humeur  cur 
s  amasse  et  qui  s'endurcit  en  quelqu'endrólt 
du  corps.  Callo  ;  durila.  -  On  dit  qu'u.-i 
I  nomme  a  une  dureté  d'oreiile,  pour  dire  ■ 
qu  li  eiitend  un  peu  dur.  Sordastro  ;  dura 
d  orecchie.  -■  hg.  Dureté  de  style.  M-inère 
rt  écrire  ou  ri  n'y  a  ni  facilité  ,  ni  agrénient.- 
òtt'e  incolto,  stentato.  -Dureté  de  ninceai:; 
cn  parl.'nt  d'une  manière  de  peindre  siche 
I  et  sans  grâces.  Maniera  stentata  ,  gretta  , 
j  legnosa.  -  fi».  Rudesse  ,  insensibilité,  iiiliui 
mamte  ,  V.  ces  mots.  -  On  appelle  dureté;, 
des  discours  durs  ,  ofTe.isans  ,  etc.  Paro'^ 
dure  ,  ruvide  ,  villane. 

DUWLLON,  s.  m.  Espèce  de  petit  caUiï 
ou  de  dureté.  Callo  ;  durera.  —  Duri!. en? 
en  T.  de  Msnuf.  Se  dit  jussi  de  cert.iii-.py" 
dureiés  ci'on  trouve  d,ins  la  laine,  liloccilil 
DUKIUSCULE,  adi.  <le  t.  g.  Diinimitif; 
Un^peii  dur.  Duretto  ;  aljnanto  duro. 
.  DV  FROA ,  s.  ta.  Plante  qui  croît  en  Amé- 
rique. Sa  gr.iine  ressemble  â  celle  tki  milon: 
mêlée  avec  le  vin  ,  el'e  cause  une  joie  m'-' 
sensée,  et  fait  perdre  h  mémoire.  Sorta  di' 
pianta  Americana. 

.DUVET  ,  s.  m.  La  menue  plume  des 
oiseiîi'.x.  Penna  matta  ;  calugine  ;-calust!ne  ; 
pe.uria.  —  fij.  Le  pre-r.ier  poil  qui  vient  au 
menton  c-t  aux  joues  des  jeunes  gens.  La-iu- 
gine  ;  prima  barba-;  calugine  ;  peluria.  —  Ès-- 
uêce  de  coton  qui  vient  sur  certains  fruits. 
Lnnugin'. 

DUVETEUX  ,  adj.  T.  de  Fauconn.  Se 
oit  des  eii-r  iix  qui  ont  be.-.vicoup  de  plume? 
m.-illes  et  déiicates  proche  la  chair.  Pien  di' 
peluria  ,  dr  calumine. 

DUU.'VIVIKAT,  s.  m.  Qualité  de  Duumvir; . 
lyuumv'rato. 

DUU.MVIR.S  ,  s.  m  pi.  Titre  que  les 
Romain;  donnoient  .i  diSérens  M'.gistraîî  , 
quand  il  y  en  avoit  deux  pour  là  même 
fonction,  quoieiue  dans  la  suite  ils  n'aient 
pas  toujours  cte  fixes  à  deux.  Duumviri. 

DYNA.MIQUE,  s.f.  La  science  des  forces- 
ou  puissances  qui  mettent  les  corps  en  mou-- 
vement.  La  scienza  delle  ftir[e  moventi. 

DYNASTE,  s.  m.  Petit  Souverain;  Prince 
dont  les  Etats  étoient_  peu  con>ider,  hles  , , 
ou  q-ji  ne  règnoit  qu'à  titre  précaire.  Signori 
o  Principe  precario;  d'nasta. 

DYNASTIE  ,  s.  f.  Suite  de  Rois  ou  de- 
Princes  d'une  même  race  qui  ont  rogné  dans 
"■1  pays.  D'najtia. 

DYP  TIQUES  .  s.  m.  Registra  oii  l'on, 
conservoit  chez  les  Anciens  les  noms  des 
Consuls,  des  Magistrîts,  etc.  Il  y  avoit  aussi 
ties  Dyptiques  dans  les  anciennes  Eglises, 
Diptiei . 

DYSCOLE,  adj.  de  t.  g.  Celui  qui  s'écarte 
de  l'opinion  reçue  ,  ou  une  personne  avec 
qui  il  est  difficile  de  vivre.  Discrepante  , 
discordarle. 

DYSPEPSIE  .  s.  f.  T.  de  Med.  Digestion  . 
laborieuse., Digestione  laboriosa. 

DYSPNEE  ,  s.  f.  T.  de  M-d.  Difficulté  de 
resniration.  Dispnea;  difficoltà  di  respiro. 

DYSStNTERIE ,  s.  f.  Dévoiement  avec 
douleur  d'entrailles ,  espèce  de  flux  de  sarj. 
Dissenteria  ;  disenttiìa, . 


ZO+  E    A    U 

UYiîrNTEKlQUE  .  JÓj.  Ae  t.  g.  Qai 
a-L.nriiert  à  b  dviSentcrie.  Dusinçuico. 
•fevSTOaiiï..  s.  f.  ï  .  <^-  .'"'i-  Accou- 

UYòUial. ,  s.  f.  T.  de  ivi^d.  DiiTicuUe 
4'urin«r.  Own»;  dusuria. 

E 

^."LLclÎ  c.rtns.e  d.,ns  b  L.r.suc 
T., i  sortes   d-e  ,  l'é  ouvert ,  l'e  mu<:t  et 
V  ^tmé    i'^-r  cv  m^le  ,  d^n.    c  mot  fc.me- 

";ct  et  le  ircis>c.t,e  est  ferme    '^'    ^'^";;, 

^":,1"  -  On  apv.elle  .  tuvetjr  d'eau , 
celli  cui  ne  boit  qi-.e  de.  1  «■"'•.  *'"',û  ,;/",: 

ou*^,  m»l-b.Lile  ,  que  le  To^n^',%^':;  f  " 
est  c:.p.b!e  de  le  perdre  ,  on  d  ou ,  « 
noierolt  dans  un  verre  d'eau,  m'-^-f.^^, 

ckitr  d'aC'iua.  -t-iu  .  s  ''"■'.!   ;,,Jroit-là  . 

^s^s.'^'r-':"un:'sc^;|2e^: 

n'est  pire  eau  que  celle  qui  dtrt  V  .  Dorrair. 
^  Eau  douce,  se  dit  de  le.ai  des  r.v.eres 
des  6u:,s  .  des  Us  ,  et  a  la  d'^erence  de 
feàu  de  la  mer.  Acqua  dolce.  -  Eau,  se  dit 
à  l'égard  de  ses  difîérens  usages.  Eau  chaude 
eau  bouillante.  ^'««<:  cMa;  acuaholUm 
Eau  ferree  ,  où  'on  a  éteint  un  ter  ci.md. 
A%ua  ferrata.  Eau  p»r.ée  V,  ce  mot.  E»u 
battue:  que  l'en  a  versé  plu.ieurs  foi.  d  un 
vasi  d^.ns  un  SMtze.  Acva  sbiittuia,  diluai- 
rat  i.  E^u  blanche,  où  l'on  met  du  son  pour 
U  faire  boire  sux  chevaux.  Beverone.  -  h3U 
taptis-ale  ,  dont  on  se  sert  en  donnsnt  le 
Sacrement  de  Bar'éme-  ^P",f  ""i^"  n"'.» 
•  li  l  uteua.  -  Eau  bénite.  Celle  qui  se  benit 
dani  l'tllise  ,  les  Dimanches  .  avec  dos  cé- 
rémonies patticuUçrf  s  ,  et  _Dais  so.emnelle- 
n-.ent  à  Pique  et  à  la  Pentecôte. .^^-^.m  santa; 
acqua  benedi'ta.  -  prov.  On  oit  d.me  v.w.c 
„ro-estatic>n  d  ;  service  et  d'anut.c.  que  c  est 
ie  l'eau  bijnite  de  CuM.  Cjrt:!;ian:ria.  - 
l)rov.  et  baiS.  D'une  oSfaire  qm  ne  réussit 
point,  on  dit  qu'elle  s'en  va  en  eau  d;  bou- 


EAU 

stillkUj  del  vicino.  -  Eau  ,  signifie  quei- 
que»ois  ,  mer  ,  riviere  ,  lac  ,  eiaiig.  Acjua  ; 
marc  ;  ]t~mi ;  iaijo  ;  fdtudc,  te.  —  on  dit, 
a  ficui  c'ciU  ,  pour  dire  ,  au  niveau  de  la 
superncie  de  l'eiu.  A  Jivr  d'acqua;  a  super- 
ficie tieu'ae'iuj.  -  Un  dit  tig.  de  ceux  qui 
ont  rir.ibli  i«iir$  affairei ,  qu'ils  sont  revenus 
sur  1  e,u.  io/ju  !rrn.:ti  asaUa.  -  hg.  Battre 
l'eau,  c'tst  tr.ivailUr  inutilement,  perdre  sa 
peine,  t^esture  ;  tsitcr  L'acqua  in  un  murtajo. 
-  tig.  Un  homme  nage  entre  ceux  eaux, 
lorsiju'il  se  ménage  entre  deux  parti»  con'.rai- 
rcs  ,  sans  se  déclarer.  Sur  jra  due  acjue  ; 
star  sospeso  ;  stare  m  dubbio.  -  fig.  Nager 
en  grande  eau,  c'est  être  dans  l'.'.bunddnce  , 
ou  se  trouver  drUS  les  occasions  de  taire 
plus  grande  foraine.  -  fig.  U  laut  laisser 
Couler  l'eau  ,  t'est  qu'il  faut  laisser  aller  les 
choses  comme  elles  vont,  sans  s'en  mettre 
en  peine.  Lasciar  andare  i'aC'jua  alla  a^na, 
o  aJo  'ns:ii.  —  hg.  Un  homme  qui  e>t  dans 
un  état ,  oiV  il  ne  lui  m.mq'.'.e  rien  pour  être 
a  son  aise  ,  est  comme  le  poisson  don»  1  eau. 
£ssir  Come  il  pesce  nell'acqua.  -  prov.  Un 
homme  a  mi>  de  l'eau  dans  son  vin  ,  ccst 
qu'il  a  modéré  son  emportement ,  ses  pré- 
tentions, etc.  Metter  dall'acqua  net  suo  *-''^' 

-  Suet  s..ng  et  eau ,  c'est  Uire  des  erforts 
extraordinaires  pour  venir  à  bout  de  qaeiqi-te 
chose.  En  ce  sens ,  il  se  dit  anssi  d'un  hoin.ne 
qui  sounre  txtraordinairc-inent.  l'ius  souvent 
des  peines  d'esprit.   Sxdar  sangue  e  acqua. 

-  Un  dit  de  deux  per.onncs  qui  ont  de 
l'aversion  l'une  pour  l'autre  ,  que  c'est  le  teu 
et  l'eau.  Essi  son  cani  e  g^tti.  -  Q.i'un  iia- 
vire  l..i[  eau  ,  pour  dire  ,  qu'il  y  entre  de 
l'eau  par  quelque  ouverture,  i-aracqua.  —  Un 

■     qu'un  vais. eau  ,  une  tbtte  ,  sont 


É    B    E 

con(!e,  etc.  V.  Lainer. 

t.'^UX  ET  FU.KtfS,  s.  m.  pi.  Jurisdic- 
tion  qui  coiinoit  de  la  chasse,  de  la  pèche, 
des  bui>  et  rivières ,  tant  au  civil  qu'au  crimi- 
nel, r turni  c  boschi. 

tUA.ll  ,  lE  ,  parr.  V.  le  verbe. 

tii.-iiiiK,  VEli-^HlR,  V.  réc.  S'étonn-r, 
être  surpris.  U  vieillit.  òr«firj/j  wa-'<3v.'i;.'ij. - 


Pre_.  .. 
tamilier, 

vertu 


dil  aussi,  qu  un  vaisseau  ,  une  iijt...e  ,  ...-•.. 
allés  tiiire  de  l'eau  en  quelque  lieu  ,  pour 
dire,  qu'ils  y  sont  allés  le  fournir  d'eau  bon- 
ne a  boi  e.  Par  acqua;  .rov  vedersi  d' acjua 
dolce.  -  Qu'un  poisson  est  d.>  bonne  eau, 
pour  dire  ,  qu'il  ne  sent  pomt  la  bourbe. 
fesce  che  non  su^  di  Junjo.  -  tau,  se  dit 
aussi  de  certaines  eau.i  ,  qui  en  passant  au 
travers  des  minéraux  ,  contractent  quelque 
vertu  médicinale,  soi",  qu'on  s'y  b,  igne  ,  soit 
qu'on  les  boive.  Acqua  ;  acqua  iiuiierale  ,  o 
di  miniera.  Un  dit  plus  souvent  les  eaux. 
i'«7«e.— On  appelle  ea.i.certanes humeurs, 
cert.inei  sérosités  qui  se  trouvent,  qui  s'en- 
gendrent djns  ie  Corps  de  l'animal.  ^C7«J  i 
umore.  -  ie  i.rend  aussi  pour  sueur.  Acqua; 
sudore.  -  On  dit  hg.  et  lam.  d'un  homme 
devant  qui  on  fait  ou  l'on  dit  quelque  chose 
qui  le  met  en  goût,  cui  donne  envie,  qu  on 
lui  Lit  venir  l'erui  a'ia  bouche  ,  que  l'e..u 
lui  en  vient  à  la  bouche.  Fa-  venir  l'acvia,  o 
l'acuoLma  alU  bocca.  —  Eau,  .si^nihe  aussi 


point,  on  dit  qu'elle  s'en  va  en  eau  a;  noi 
Sin.  hr  -equa  da  cechi  ;  non  conchiuderi 
,XH  dar  In  nulla.  -  fi;:-  Potter  de  l'eau  . 
la  m  T  ,  à  la  rivière ,  t'es:  porter  des  choses 
«n  rn  lieu  où  il  y  en  a  depi  une  grande 
abondance.  ?onar  acqua  al  mare  ;  portar 
Ic-n'  al  bosco  ;  yo'iar  cavoli  a  li.-.naïa.  —  un 
se°  s'en  de  la  même  pl'.rase  en  diverses  aurres 
oct.-'sioiis.  Ainsi  on  dit  h%.  et  prcv.  que  c  est 
DCrier  de  l'ep.u  .i  la  mer  ,  à  la  riviere  ,  que 
de  donner  à  une  personne  trcs-nche,  et  qui 
n'a  besoin  de  rien.  Dans  le  même  sens,  c  est 
une  goutte  d'eau  dans  la  mer.  Ou  c  una 
fava  tn  bocca  al  leone.  -  On  dit  d  un  ra- 
■fcoùt ,  n'un  fruit ,  etc.  qu'il  ne  sent  que  I  eau , 

liour  dire ,  qu'il  ne  sent  tien ,  qu'.l  est  insipide. 

Von  sa  che  d'acqua  ;  non  ha  sapore  veruno. 

-  l'au,  se  prend  plus  particii'icrement  pour 
la  pKiic.  Acqua  ipiossia;  pior.t.  -  On  Ait., 

Vie  les  eaux  des  rivières  sont  débordées  , 
les  chemins  inondes,  he  acqui  sono  ingros- 
sate ;  le  acque  sona  alte.  -  Que  les  eaux 
sont  b.isses  ,  qu.md  11  n'y  a  plus  guère  dar- 
cent  dans  le  coffre  ,  dans  la  bourse  ,  ou 
plus  p.uèrc  du  vin  dani  le  tonneau  ,  dans  la 
touteilie.   Zssere  al  basso:  esser  m  J  on  ih. 

-  Qu'un  homme  est  oblige  de  recevoir  le. 
eaux  de  son  voisin  ,  pour  dire  ,  les  catix 
i-Uiviales  qui  tombent  de  dessus  le  toit  de 
U  maison  de  sou  voisin.  B-icever  l  acque , 


'tn  style  populaire,  faire   de  l'ea 

iichèr'de  l'eau,  far  acqua,  orin.-.  ;  orinare; 
pisciare.  -  Fondre  en  eiiu  j  c'est  verser  des 
larmes  en  abondance,  itr-.^jirsi  tn  lairitne. 
-  L,-,M,  se  dit  aussi  d'une  liqueur  artid.ieile , 
exprimée    de  quelque    plante  ,   de  quelque 
drogue  ,  ou  tirée  par  l'alambic  ,  ou  compo- 
sée de  difiérens  sucs.  Eau  rose.  Eau  de  cni- 
Corée  ,  etc.   Eau  de-vie.  Eau  d'ange ,  etc. 
Acqua  rosa  ;  acqua   di  cicoria  ;  acjuavita  ; 
nciua  d'anseli,ee.   -   Les  Chimistes  font 
différentes  sortes  d'eaux.  De  l'e.ni  forte ,  de 
l'eau  résale.  Acqua  forte  ;  acqua  seconda  ; 
acqua  di  partire  ;  acqua  recale.  -  E;,u-forte. 
Oli  nomine  ainsi  une  csrampo  gravée  avec  le 
seul  secours  de  l'eau-forte  ,  et  dans  laquelle 
le  burin  n'a  pas  travaillé.  Intaglio  d' acqua 
forte;  rame  ad  acqua  forte.   -   Eau,  signihe 
suc     en  parlant  de  quelques  fruits ,  particu- 
lièrement de  la  pèche  et  de  la  poire.  ó«£0. 
-   E..U  ,  se  dit   aussi  du  lustre  ,  du  brillant 
qu'ont  les  perles  ,    les  diamnns  et  quelques 
autres  pierreries.  Occhio;  acqua.  —  On  dit 
îU'i'.l,  donner  e.-'U  à  un  dr.ip  ,  a  un  cl'.apeau, 
•■,,ur  dire     lui  donner  d.i  lustre.  L:s:r,ire  ; 
Vjr  l'acqua.   -   On  ai  pelle  couleur  d'eau  , 
,;ne  certaine  couleur  qu'on  donne  au  fer  poli, 
iiov'lle  le   rend  bleu.itre.   Color  d'acqua; 
1  ,--urr:"io.   A  veau-l'eau  ,  V.  Av.d.    -    En 
I  i)  de  brapcr,  Lainer  e»  premiere  eau  ,  sc- 


'  ELSAiilsiEMENT  ,  s.  m.   Eton.-.ement , 
surprise.  Il    vieillit,  òturore  ;  animiraiion.  ; 
mara  viglia,;  sb.ilorduncnto. 
tii.^ivht,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 
EbARiJtR,  V.  a.  Uter  les  parties  excéJ  ii- 
tes  et  supertlues  de  quelque  chose.  Dlharb^r:  ; 

-■-.-';  tosare;  les  Ch^ipcliers  disent,  J»f'.!. 

T.  de  Graveur  en  t.iille-douce.  tw- 

leyer  avec  le  ventre  du  burin  ,  ou  av,c 
l'ébarboir,  la  petite  lèvre  ou  barbe  qui  r-.te 
au  hard  de  la  taille  ,  aiin  que  le  trait  |-arui.>.- 
net.    i  orre  il  riccio. 

ËtiAKiiOiR,  s.  m.  Outil  qui  sert  â  ébaii-.'c 
quelque  chosS.  Cesello,  ciaipola ,  cesoja  .U 
riluttare ,  tosare  ,  torre  il  riccio  ,  ec. 

tUAKUJl,  lE.adj.    r.  de  M..r.  Dess  - 
ché.  il  se  dit  d'un  vaisseau  dont  le  bordale  .=: 
desse. hé  par  le  soleil  ou  par  le  vent.  H::.- 
~'.nto  scommentaio. 
EiiA  r,  s.  ;n.  FaSsC-temps,  divertisseir.nc. 

Ire  ses  ébats.  Il  n'est  plus  que  du  s-    ; 

tu  se  dit  guire  qu'au  pluriel.  ;  .- 
passatempo;  trastullo  ;  soll.:'\   ; 
ricred^i,.il(  ;  spasso. 

*  EaAriE.vlliNT,  s. m.  .Signifie  lari:    - 
chose,  et  ne  se  dit  guère  qu'en  raillant,  r 
vieux.  V.  Ebat. 

»  EBATTRE,  S'ÉBATTRE,  v.r.  S, 
iou-r  ,  se  divertir.  U  est  vieux.  SoUar,-:  •   , 
.  spassarsi;  diportarsi ,  divertirsi;  trastulla  .'  . 
EliAUBI,  lE,  atlj.   Etonné,  surpris  (1      - 
miration.  11  est  popul..iro  ,  et  ne  s'em,  '    .- 
j  qu'en  plaisantant.  Attonito  ;  stupefatto  ;  i.::/-- 
I  niito  ;  adombrato ,  ec.  V.  Etonné. 
I      EBAUCHE  ,  s  f.  Ouvrage  di  Peinture  et 
I  et  de  SculptLire,  qui  n'est  que  grossièreu  .  J 
commencé.  Abho^:[o  ;  sehtjo  ;  bo\\ettù  ,  r 
la  ;  macchia  ;  d'st-gn-.tto.  —   11  se  dit  li/.      ' 
ouvrages   d'esprit.  Abbo-{\o  ;  abboxfam.  -  - 
\  abbo{\itura. 

1     EisAUCHE  .  ÉE,  part.  V.  le  verb-. 

I      EBAUCHER,  v.  a.  T.  de  l'élut. 

I  Sc.ilp.Com.nencer  grossièrement  un  ou-- 

1  lui  donner  les    premiers  traits.  Al'bo\: 

digrossare  ;  adombrare.  —    Il  se  dit   h  ■ 

ouvrâtes    d'esprit.    Abbi,\\.ire  ;   attor- 

-  T.  de  Charpcnz.  Il  -e  di:  d'une  pièce  i' 

q  ai  esttrnitlée  au  cordeau,  lorsq.i'onla  c  r 

■  ivec  la  seie  ,  ou  la  ccugnée,  avant  >' 

'      -  '-    vec  l'herininerte.  6f 


la   lave,    ou  U..I.    oY..»   .  ..^ .^....    . 

un  peno  di  lesta.  —  T.  de  Tailleur  d 
Dresser  à  pans  une  hase ^ une  colonne  , 
avant  que  de  l'irrondir.  ibfjiare. 

E.SAUCHO.1.1 ,  s.  m.  Outil  de  h 
d'ivoire,  dont  les  "Jculpteurs  se  servei. 
ébaucher,  .'.carpelli,  da  .arrossare. 

EBAUDHSEMtN'T  ,  s.  m.  Ac  ^ 
s'c'naudir.    Gioja  ;  allesre\-,a  ;  esuli..  ^ 

''' eÛaUDIR  ,  S'EBAUDIR,  v.réc.  Se  r 
avec  exccs ,  et  témoigner  sa  joie  en  .1 1 
sautant,  ou  de  quelq.io  autre  manier- 
blable.  Il  est  vieux  ,  et  no  s'ein«)loie 
plaiinKant.  Esultare  ;  menar  /esta. 

EBE  ,  s.   m.  T.  de  M.^r.  Qui  se  - .;    - 
plusieurs  Provinces  du  retlux  de  la  mer.  n 

"ebÈNE  ,  s.  f.  Le  bois  de  l'Ebénier,  L 
rno  d'e!a-:o. 

EBEMER  .  V.  a.  T.  d'Ebé-:istes  ei 
tiers,  etc.  Donner  à  du  b  jis  la  cou - 
l'ibene.  Part  il  colore  dell'ebano. 
i      E'iENlER  ,  s.  m.  Arbre  qui  vient 
Indes  et  en  Afrique,  et  dont  le  bois  •- 
dur  ,  et  erdinairement  noir.  Ebano. 

EUENlsTE  ,  s.  m.  Ouvrier  qm  ; 
en  ébene  et  en  .-".itrî  sorte  de  bois  pr 
ou  en  ouvrase  de  maïqncterie.  E'a  ' 

EB:^.i\,TAUDER  ,  v.  a.  V.  et  dite 

ÉBIZELEI 


E    B    R 

EBIZELEX  .  y.  a.  T.  d'Arts.  S/a.  de 
Chanitremer.  \. 
EËLOUI .  lE  ,  part.  V.  le  vîrb?- 
EBLOUU<  ,  V.  a.  Empccher  l'usage  de  la 
vue  par  une  trop  grande  lamière.  Ablj^iiin; 
ahbarbagUarc;  appannar  U  vista;  thhaiinarc; 
dît  nigk  occhi.  -  On  dit  figur.  c'est  ime 
beauté  qiii  éblouit.  BcU.t.  cht  âbatlia.  -  fis. 
Surprendre  l'esprit  par  qaelaue  chose  de  vif, 
de  brillant,  de  spécieu.-!.  AbiaslinTc;  aiia- 
tmure  ;  incantare  ;  abharhagHan  ;  far  trarc- 
d'Jt.  -  Tenter,  iéiunt.' Incantati  ;  impa- 
niare; inhnocchiari.  V.  Séduire. 
.EBLOUISSANT,  ante,  adi.  II  =  les 
signiticat:ons  de  son  verbe  ,  au  propre  et  au 
tlgiiré.  Abbaglianti  ;  che  abbaglia. 

EBLOUISSEMENT,  s.  m.  DitSculté  de 
TOTr,  causée  par  trop  de  lumière.  Il  est  im- 
possible de  regarder  le  soleil  s.-;ns  éblouisse- 
ment.  Abba^^liamento  ;  abbagUaej'.nc;  abbar- 
bagao;  offiisç.imento  di  vista.  -"Diîfi'cultc  de 
voir,  occasionnée  par  quelque  vapeur,  ou 
car  qudque  autre  cause  intérieure.  Bagliore; 
tarbarlio;  occhibaglialo;  trayegsole. 
£BORG.\E'.  eI,  part.  V.  iV  verbe 
EBO.'<GNER,  V.  a.  Rendre  borgne.  Cavar 
un  occua  ;  jar  losco  o  Usco.  -  On  dit  très- 
souvent  ,  pi,r  exagération  ,  éborgner  quel- 
qu  un  pour  dire,  lui  faire  grand  mal  à  l'œil. 
-  hg.  Un  mur  ou  un  arbre  ebor^ne  une  cham- 
bre ,  un  appartement,  lorsqu'il  lui  ôte  une 
^";,'*  ^^  ''  ^"^  •  ^^  ^°"  '""'■•  ^'""■^  '"  ''"". 

flR/"in^  •,  '^■^'  ^"'H-  ^y"-  'l'E'êter,  V. 

Ì.BUU1LLI,  lE,  part.  Consumato  il  fuoco- 
€Onsumato  bollendo  troppo. 
,  E^OUILLIR,  V.  n.  Diminuer  à  force  de 
boui.hr.  Il  ne  s  emploie  guère  qu'à  l'infinitif 
et  au  participe.  Consumare,  diminuire  pir 
teverchia  boLuiura  ;  cuocer  trorpo. 

EBpULEMENT,  s.  m.  Chfite  de  la  chose 
%ui  s  ofcoulc.  Frana  ;  scoscendimento  ;  sjon- 
carìsrito  ;  ajfondamento. 

EBOULER  ,  S'EBOULER,  v.  r.  Tomber 
«n  ruine.  Il  se  dit  des  terres,  des  bîtimens 
flui  se  détruisent ,  qui  se  dérangent  qui  se 
renversent..  Ammottare  ;  smottare  ;  fran.ire  ■ 
scoscendersi.  ' 

..E'^PULIS  ,  s.  m.  Chose  qui  s'est  ébou'ée. 
Vin  eboulis  de  sable,  de  terre,  etc.  Frana; 
fitta  ;  scoscendimento. 

FROtinnci  ivvi;> 


EB'oURGEONNE' ,  ÉE 
parr.   V.  le  verbe 


T.  de  Jardin. 


.       t.       E    C    A 

de  SiS  branches ,  en  les  coupanf ,  6\\  in  les 

''°î?fin"î\,,  i-^-'"'"''  ;  àiramorare. 

ìì^^ì^h^'.'M  '  P^"-  V.  le  verbe. 

EBRANLEMENT,  s.  m.  Secousse,  action 
par  iaquef  e  une  chose  est  ébranlée.  Scossa; 
crouo;erolUminto;  scuotimento  ;  conruasso; 
"""f-li  se  dit  aussi  fig.  -  Ebranlement, 
/  -de  Mar.  Secousse  de  toutes  les  parti-s  d'un 
^''fhÏÀ'^.PÏd""  '^<'"P^-  ^".  Scuotimento. 
i  „^'*?A-^^ER  ,  V.  a.  Donner  des  secousses 
a  quelque  chose,  en  sorte  qu'die  ne  soit  plus 
dans  une  ferme  assiette.  Scna:ere;  sm-overe; 
cru. lare  ;  conquassare.  -  il  se  dit  tiz.  des 
personnes,  et  signifie  émouvoir  quelqu'un, 
e.onner  .  faire  qu'il  soit  moins  ferme  dans 
la  situetioa  d'esprit  où  il  étoit.  Scuotere; 
'ri-'onre-  commuovere.  -  T.  de  Guerre.  On 
flit  que  des  Troupes  commencent  à  s'ébran- 
ler, pour  dire  ,  à  se  mettre  en  mouvement. 
Cominciare  a  mjicversi.  _  On  le  dit  aussi 
tles  Iroupes  qui  commencent  à  branler  et 
Î,\fl"p'^  '^'^~  mouvement  poua  prendre  U 
tuite.  Piegare  ;  esser  presso  a  voh-rsi  alla 
fuga  a  da'  le  spalle  al  nimico.  -  Ebranler 
un  cheval ,  T.  de  Manège.  Ce  ^,t  n'est  pas 
généralement  adopté.  Quelques  Ecuyers  l'ein- 
ch°e'vaÙx''  ?'r  ^-^^""^.  "lativement  a^x 
chevaiLx  quils  mettent  entre  les  piliers,  pour 
Il  Z^J^^'-^'i^^  «'"."S  Je  P"ff«.  Scuotere 

EiJRASE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verKc 

E8RASE.V!ENT,'s.  m.  T.  i'i^'r"  Elargis- 
sèment  interiei-.r  des  côtés  ou  jambages  d'une 

F?nhr,«l  ''  c"  "!"'"•  L"  ^"^i="  'lisent 
nmorass^r.  Strombare. 

FKRPr ul'iS  ^^  '  ?."'•  V-  le  verbe. 

EBRECHER  ,v.  a.  Faire  une  brèche.  Ebré- 
unr^."^".,"^'"'  "]>  "'°'''>  etc.  s'ébréchcr 
une  dent.  Il  ne  se  dit  qu'en  ces  phrases,  far 

FRp'ir'iSc.^'r'"'  '''"°'°'  '"l'alio  0  simile. 

FKPrvèô'^^'P^'-V- le  verbe, 
d'un  .nfi^PxV^-  "■  °'"  '"  -"''i^^es  fécales 
JaacfullT     ^ '""■''  ^'P''!''-e  dalle  merde  un 

EBRETAUDER     v   ^     T   .r.  r> 
Usité  dans  les  ManùfaVtur'e,  ^e  No^ST 
C  est  tondre  une  étoffe  de  laine  en  première 

prima  '"'''"'""ement.    Cimare    per   la 

EBRILLADE.  s.  f.  T.  de  Manège.  Se- 
va n.  ^  I  ■'  ''""•"^  ""^  '^  ^"^^  '  à  un  che- 
sL'fl-         '■'"'^""' '  °"  l'""'  le  f'''"  tourner. 


itfj 


EBOURGEONNEMENT,  s.  m  Retran-  i'ÂVw-;;;,'"''''^""'' °"  f»""  le  (■'ire  tourner. 
Chement  des  bourgeons  superflus  des  arbres  EBROUEMENT  s  m  T  ^.  ir  •  r- 
fruitiers     pour  les  soulager,  les  conserver,    que  f.i,  le  ch.val  „  ,;'Ji?-,T:'''r^%''^'-  ^e 


fruitiers,  pour  les  soulager,  les  conseï 
et  leur  taire  porter  de  plus  beaux  fr 
Cfdr!i.ar:s-r.i,ie;  lo  spampanare. 

EBOUKGEONNER,  v.  a.  Oter  des  bour-' 
?/°7tV'/  ",°"^^°"''  1^"  ''es  arbres.  Accecar 

EBOURlf  e"éÉ  ,  ad).  Se  dit  des  personnes 
«ont  le  vent  a  mis  en  désordre  les  cheveux 
la  perruque  ou  la  coiffure.  Arrufato  ;  rah- 

/BOURIFFER,  v.  a.  V Académie  n'a  point 

lyj-  "a  '■•'';''•  'i  '*  ''"  ''i'  ''e"'  '  q"'  met 
en  désordre  les  cheveux  ,  la  perruque ,  etc. 
Arru?are  ;  rabbaruff^are  ;  disordinare  ;  scon- 
ciare ;  scarvrtiliare. 

EBOURRER  ,  v.  a.  T.  de  Chapel.  et  Cor- 
royeur.Otet  h  bourre  Lcv.ir  la  borra.  Lei 
Chapeliers.  Purgare  alla  falla. 
EEOUZINE',  EE,part.  V.  le  verho 
EBOUZINER,y.'L  T.  de  Maçon.  Oter 
le  bouznn  d  une  pierre  ,  c'est-a-dire  ,  cette 
croûte  tenere  qui  tient  autant  de  la  terre  que 
ietr  *"""■  •^'"'^'""'  '^'^^'  '"'"'  """-e  una 
'JTRAISOIR,  s.m.r.  d-Arts.  Nom  que 

S'';1»%'T"'-,''"""^"'  "  ""e  espèce  de 
pelle  de  fer  dont  il  se  servent  pour  t.rer  la 

disTn't  ."^".rr.""^.'-  ^'''""-  '^^^'''"es  tms 
VV^A^PuRâi'r^'"-  ^-  'e  verbe. 

Cher,  un  arore  ,  ou  l'effet  de   cette  action. 

*^J^r.:mari  ;  troncar  i  r<:m'. 
^BRANCHER  ,  V.  a.  Dépouiller  un  arbre 

Did.  frun fois-Italie», 


EBRO-^ER  S'EBROUER  ,  v.  r.  T.  de 
Manc-ge.  Il  ^e  dit  d'un  chevjl  nui  fait  un  ron 
5*S'  ^  '"  ""^  ''"  obi"s  qui  l'eiFraient. 

EBROUSSÉ ,  .ÉE .  adi     T.  de  Foulonnier. 

FRP  i  lÏÏ^i^.''"'  '*'""  Efi!-^-  Pdo  alizto. 

F?Rn  ?--p'  ^^'  P=,îî-  V-  le  verbe, 
blic^w""^'  "■  1-D'^"'i;''er.  rendre  pu- 
r   £u7inarli^  ì'ocTfìll""'  ~  •^'^'"'""e--  v. 

EBU.A,RD;]!'m."'coin  de'bois  fort  A,r 
qui  sert  :i  prendre  des  bûches.  B^ct-a  ■  tclta  '■ 
conio  da  spaccar  legna .  >  i^H-a, 

EBULr  ITIO.V  ,  s.  f.  Espèce  de  m=Iadie  qui 
cause  sur  la  peau  des.élevures  ou  tâches  L^ 
ges.  Ebolliiione  ;  ebjilimento  dd  sansuc  - 1  e 
mouvement  que  prend  un  liquide  qui'bot>t 
sur  le  teu  ;  eti!  se  dit  ,  en  Chymie  ,^de  deux 
IT    'l"n ''"'j  en  se  pénétrant  ,  fon    paroitre 

boMm.nto;imlollicamcnto. 
.hCACHE  ,  EE,  part.  V.  le  vorbe.  -  On 
dit ,  un  nez  ecache    pour  dire ,  un  nez  carniis 
et  applati. /Vajojc/iiaccMfo    V    Pam,,, 

ECACHEMENT.  s.  m.  r;;>,7x''7FroK 
sure  ,  contusion,  b-isiire  d'un  corps  dur.  Atn- 
"^"1^^^-"^^!°  »  tnfragnlmento . 

ECACHER  ,  V.  a.  Ecraser ,  froisser,  briser 
par  une  pression  violente.   Acciaccare;  am- 

la  ciré,  e  est  la   pétrir  avec  un   instrument 
nomme  Broie.  Impastare  la  ara 
ECACHEUR.  s,  m.  Se  ait  de  rOuvri-t 


EGA 

(fui  ecache  l'or.  CoUlche ,-.a-ci<tVoro 

Uc^uTa  ""''"'  '"  "''-«"•em.  Lo  sgrJfTc 

ECAILLE,  s.f.Petitepartiedure    etor- 
dmairement  transparente  ,  d'une  figuré  rond! 

tes  donnent  le  nom   dCVMes      I  A.T"'" 

guelque,  fleurs     sur  les  chatons  ,   sur  les  bui- 

Uneboited'.ecaille.t'../„„7..fiVX„%. 
Z,;.'.f%     l"'-   Petites  parcelles  de  couleur 

rec.upesde  marbré  q  le  les'^Óu.iis  d'î;'''^  °'' 
sens  .contraire,  pour  dire  ,  qui  e  t  èouv  'r 

d'^S-^^-',VJ^=^;;^^<^ 

tsjuamea'pcsc!.-  S'écaiKer,  r.  r    On  diî 
Si',"!"  '/^•"■"  ^ '^caille,,,  qu'un  enduit  d'or 
deb  Une  ,  dazur,  etc.  s'écaille,  pour  sicnifi-; 
que  les  couleurs  s'enlèvent  et  séSér^rS  , 
petites  parties       com;ë'dès'écïl«'"L':! 
Ecaillale"'"''    '''•  ~  ^"  ^-  ^'  Sa'^^'s  T. 

EC.AÎLLER,  ÈRE,  s.  m    et  f   r.i  • 
ca1l're'?i;^-?'yr  "'"  «"""''eVl.ùitfef  IVé. 

EÇAILLEUX,  EUSE,  adj.   Oui  s'clèv^ 


5^V". v  ".^"f,'"""  >  eue  SI  scaglia.  -  T. 

YcTrLLoâ'','':.",;'''"ff-jf-i-Ec=iii.: 

,Vf„   -,/    /;,/■'         m-    X.    de   Alaneg.    et 

ch=;ï'!vf-J/;-:;;r  °'-  ^"'  °"  --het^d'.^' 

EGALE  ,  s.  f.  Couverture  extérieure     pf 
qui  renferme  la  coque  dure  de  certains  fruits 
comme   les    noix.  Guscio.  -  l4   coS/- 
d  ceuts  et  la  peau  des  pois  ,  quiVe   We  aùiniì 
dscuisent.tcalesd'cetrfs.G«.:î.;„;:-,r:.Sc 

FCii-h'  "  •  P"^-  ^-  'e  «rbe. 
cJ3  /i*'-"-  \'^'"  '«•''e-  Sgusciare; 

ScoZZ'  ^'"''  •    ^"  '"  '"'•y^"  "^^  ^'"'i. 

E<:A.NGUEyR  ,  s.  m.  r.  d'Econtirt.  ruse 
SctwlàZT  """^"^  '*  ''"  '  '*  ehanvre,  ë^cl 

ECAQUEUR,  s.  m.  T.  de  P!c<,.  r  i  • 
qtu^ca,|le  hareng.  Colui  ct^-^V^ 

ECA\WL'r¥k'v"-r^V-  '«  '«='- 
n^^ftt^u  JblLLhR,  V.  a.  Ecacher,  écraser 

ecìrlatf  •"s'7  'r'r'  '  «*'■"«?-?.■ 

v:h  7^  /  ^^',*-  f-  Couleur  rouge  et  fort 
Vive.  Colore  scarlatto,  scarlaltino.  ~  11  signi!' 
he  aussi.l  étoffe  «.éme  teinte  ainsi.  Scarlàl"ò. 
scarlattina  ;  panno  scarlattina.  -  Fcarl^.i 
eu  croix  de  Cìisvjlier  oi,  croix  de  JérSém* 
X4  X 


iC6  EGA 

T.  de  Jariinasi.  Plante  qui  à  l'extrémité  de 
sa  tige  prodiut  beaucoup  de  bcutoiis  formant 
un  parasol  .elesqueU  s'étant  ouverts  semblent 
autant  de  petites  croix  d'écarlate.  bpe^udi 

*' ECa'RLATIN'F.  ,  adj.f.  Fièvre  qui  rend  la 
peau  très-rouge,  feiiriicar.'-mnii. 

ECARUNGUE,  V.  Carlingue. 

ECARQUILU:',   ÈE,  part.  V.  le  verbe. 

ECARQUIFXEMENT  ,  s.  m.  Lacuon 
é'écarquiller.  11  est  hm .  Lo  allarsarc  ,  o  af-nr 
iene  e/i  ocelli, oit  gjmbe. 

ECAROUILLER  ,  v.  n.  Eorter ,  ouvrir. 
H  ne  se  dit  que  dans  ces  phrases  du  styla  fam. 
Ecsrquillerlesinmbes,  ecr.rqudler  les  yeux. 
j4ir!re  ,  spalancare  gli  occhi  ;  allargare  le 
samhc.  .       ,     , ,  e   r 

ECART,  s.  m.  Action  de  s  scarter.  Salto  i 
haha  :  sbaito.  -  On  (Ut  qu'un  cheval  a  pris 
un  écart,  s'est  donné  un  écart ,  pour  dire, 
e-.i'il  s'est  estropié  en  faisant  un  écart.  -  En 
T.  de  Danse.  Faire  im  écart.  Porter  le  P'^a 
à  quartier,  à  côté.  F«'."n  quarto.^  ng. 
Faire  un  écart  dans  un  discours;  s  ecarter 
mal-à-propos  de  son  suieî;  et  d'un  nomme 
qui  n»  tient  pas  d'ordinaire  une  conduite 
bien  réçice,  on  dit,  qu'il  est  su|et  a  taire 
des  écarts.  Traviare  ;  uscir  del  seminato  ; 
anfanare;  saltar  di  falò  in  franca.  -  Les 
cartes  qui  on'  été  éctrtécs.  Scariu  ;  monte. 
-  Enf  i-'i  Blason.  II  se  dnde  chaque  quar- 
tier d'un  écu  divisé  en  quitre.  Oi.arti  deUo 
seudo^  -  T.  de  Mar.  C'est  h  lonction  et  abou- 
tissement de  deux  pièces  de  bois  savoir  .  de 
deux  bordages,  ou  de  deux  précemtes  en- 
taillées. Parellatura;  farei  a.  -  Ecart  simple 
du  carré.  T.  de  Charp:nt.  C'est  qua.-.d  les  deux 
pièces  de  bois  ne  font  seulement  que  se  tou- 
cher carrément.  Vsnatura  ;  intestatura.  -  J\ 
Fécart ,  adv.  Eu  un  l.cu  détourne  ,  en  un  lieu 
écarté.  A  quartier  ,  à  part.  In  disparte  ;  lia 

"ÊCARTABLE,  ad),  de  t.  g.  I.deFauc. 
V.  etriifesEu-arti-ble. 

ECARTE',  FE,  part,  du  verbe  Ecarter.  V. 

ÉrARTFLE'.ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

ECARTELER,  v.  a.  Maire  en  q  .a're 
ruartiers  ;  ^orte  de  supplice  qu  on  tait  suuitrir 
à  des  Criminels  de  Lèze-iVlajes-e  au  premier 
chef,  en  les  tirant  à  quatre  chevaux. SgBJ^fjrc 
-  v.n.  T.  de  Bla.cii.  Partager  l'ecu  en  qua- 
tre. Inquartare.  ..    ^    ,  r>,  t^; 

ECARTELURE,  s.  f.  T.deBlason.  Di- 
vision del'écu  ccartelé.  Inju.TJtatura. 

ECARÏtMENT,  s.  m.   T.deDoe^majie. 
Phénomène  par  lequel  des  petits  gr.uns  a  cr- 
éent se   détachent   d'un  bouton    d  essai,    ei 
ïont  poussés  au  loin.    Cet    inconvénient 
lieu  quand  on  le  retire  de  d""""' 


É    C    H 


É    C    H 


noufle 


immédiatement  après  son  ecla.r.  ^'o^io. 

ECARTER,  V.  a.  LloiRuer  ,  chasser  au 
loin  ,  disperser.  Allontanare  ;  scostarci  cliMn- 
mare-  svla'e  ;  sh,nianare.   -  Détourner.  V. 

-  Dans  l'un  et  dans  l'autre  sens ,  ecarter  les 
nalheurs,  écarter  la  tempête  ec.irter  t?s 
mauvaises  pensées  ,  s'ecar  er  de  son  devo  r 
s'écarter  Jii  bon  îens  ,  s  écarter  de  son  su|et 
dans  un  Sicoin^.  Allontanare;  scostare  ;  rimo- 
rere;   salare  ;  frastornare.    -   Epiirfiner.  V. 

—  Ecarter  à  certains  ieux  de  -artes ,  sienne, 
mettre  à  part .  reieter  des  crrtc;  dont  on  ne 
veut  peint  se  servir,  s'en  óetc.'re.  icartare  j 
metter  a  monte.  -  S'écarter,  f  .  de  Docimasie. 
Se  dit  du  bouton  de  fin  ,  qui  et.  n:  exi.ose  a 
l'air  tmssi-tôt  que  l'essai  est  passé,  pétille^  et 
lance  au  loin  de  petits  friins  d  .rsent.  C  est 
ce  qui  dsns  les  monnoies  se  nomme  l^essir. 
Ouand  on  a  lai  sé  ftp  r  le  rulot  pisqua  un 
certain  point,  alors  il  ne  se  vessit  iJus ,  il 
se  raméfie.  Sccrp'are.  E'arter.  l  .deHr^"; 
rie.  Il  se  dit  lor-que  le  cordon  ,  qui  est  torii.e 
Tur  le  levain  autour  du  douvin  ,  couvre  toute 
1»  superficie  de  la  cuve,  et  ne  Lusse  aucune 
dairiere  ,  ni  mir.  ir.  Arpannare. 

ELATÌR  V.  a.  T.  de  Drap.  Presse^r  mé- 
diocrement et  sans  cartons  les  draps  qu  on  ne 
»eu'  pas  l.i'ïter.    Strignere.  c„  ,„ 

RCATOIR  ,  s.  m.  I  ■  r!'  Fourhsseur.  'sorte 
^«eiieletquiiect  à  iertjr,  ou  resse:tetvU- 


sieurs  pièces  d'une  garde  d'épée  l'une  contre 
l'autre.  Ciappola.  ,  „         ,.     j 

ECBOLItiUE,  adi.  de  t.  6-  H  ss  oit  des 
remèdes  qui  précipitent  l'accouchement.  Le- 
bolico;  che  accelera  il  parto. 

ECCHYMOSE  ,  s.  t.  l .  de  Chirur.  Con- 
tusion légère  ou  superlicielle,  qui_  n  offense 
que  la  peau  ouïe  corps  graisseux.  Ecelumosi; 

"eCCLe'ÎIARQUE  ,  s.  m.  T.  d'Hist. 
Ecc'.  Titre  qu'on  dunnoit  autrelois  a  ceux 
que  nous  appelions  aiqourd'hui  Marguil- 
liers.  V.  .,        „       ,     ,. 

ECCLESIASTE,  s.  m.  Nom  d  un  des  livres 
sapientiaux  de  l'Ancien  Testament.  Jjccle- 
siaste.  ,.     ,  „   - 

ECCLESIASTIQUE,  ad),  de  t.  g.  Qui  ap- 
partient à  l'Eglise  ,  uu  corps  du  Cierge.  i,cc/c- 
slastlco  ;  di  Chiesa.  -  Qui  est  o  tàlise.  te- 
clesiastko.  En  ce  sens  ,  il  s'emploie  souvent 
substantivement.  L'Ecclesiastica.  -  subst.  Un 
des  livres  de  l'Ecriture-Sainte.  Ecclesiastico. 
ECCLESIASTIQUEMENT,  adv.  En  Ec- 
clésiastique. Ecclesiasticamente  ;  da  Lcclesias- 
•o  •   a  maniera  d* Ecclesiastico. 
ECCOPE,    1.    de    Chir.    Opération    par 
laquelle  on  retranche  quelque  partie  gatee  ou 
superflue.  Tanlio;  troncamento  d  alcuna  parte 
del  corpo.  ...  t    a^ 

ECCOPROTIQOE,  ad],  de  t.  g.  T.  de 
Pharm.  11  se  dit  <les  purgatils  doux,  tarlan- 
te dolce  solutivo ,  r.er.tile. 

ECCOKTHATIQUE  ,  ad),  de  t.  g.  T.  de 
Pharm.  11  se  dit  des  remèdes  contre  les  obs- 
tructions ou  qui,  appliqués  sur  la  peau,  en 
ouvrent  les  pores. /?:jow-i/ai'>;o  «  '"doripco. 
ECCRINULO&IE,  s.  {.  Partie  de  la  Mede- 
cine  qui  traitede  s  excrétions.  E.crinolofia. 
ElfERVELE',  ÉE,  adj.  Qui  a  l'esprit  .e- 
ïer  ,  évaporé  ,  qui  est  sans  |ugement.  òeeryei- 
ìjto  ;  s'irellajo  ;  cerydUno;  sventato.  -  H 
se  prend  quelquefois  subit.  Civcttinu  ;  jariai- 
Lno  i  farfalla  ;  frasca  ;  f-itteUa.  .. 

ECilAl  AUD  ,  s. m.  Assemblage  depiece 
de  bois  ,  qui  torme  une  espece  de  planclier 
sur  lequel  les  otivriers  montent  pour  travaille, 
aux  lieux  où  ils  ne  peuvent  atteindre  autre- 
ment. Ponte;  tavolato;  palco  ;   bertesca. 
Ouvrâtes  de  Charpenterie,  élevés  ordinaire- 
ment pir  dégrés  en  forme  d'amphitheatre.pour 
voir  plus  commodément  des  cérémonie,  pu- 
bliques ou  autres  spectacles.  Pa/co.  -  Espèce 
dethei.re  de  Charpente  dresse  pourl  éxecu- 
tion de  quelques  Criminels.  Palco.  --  i  .  de 
Constr.  Charp.  V.  Echafaudage.  . 

ECHAFAUDAGE,  s.  m.  Construction  d  e- 
chafauds  pour  bâtir  ,  pour  peindre  ,  ou  pour 
faTe  quelqu'autre  chose  semblable.  11  s  em- 
ploie quelquefois  au  tiguré.  1/  /a'-  fo""- 
-  Echafatid.if,eetEih..faud.  T.  de  tharpent. 
Mafonn.  et.  L'assembl.ige  de  plusieurs  pièces 
de  bois  et  de  planche,  que  l'on  suspend  avec 
des  cordes  sur  les  côtés  d.i  vaisseau  ,  pour  y 
charter  ,  ou  calf.iter.  Ponti  attaccato]  per  i 
Ca'afanl  o  mastri  diasela. 
ECHAFAUDE'.Ée  ,  ,.art.V.leyen;e. 
FCHAFAUDER  ,  v.  n.  Dresserdes  eçlia- 
fauc.s.  il  ne  se  dit_  que  de  ce  <iui  regarde  la 
construction  des  bûtimcns.  F.ir  ponti. 

E(  H  'il.AS  ,  s-  m.  Bàtoli  de  quatre  ou  cinq 
pieds,  de  long  que  l'on  f.che  en  terre  pour 
soutenir  un  sep  de  vigne.  On  se  sert  aussi  d  e- 
chalas  pour  soutenir  de  petits  arbres  ,  des 
arbus'es.  Palo  ;  broncone. 
KCil  «LASSE'.  Et,  part.  V.  le  ve;be._ 
ECHAIAS-EMENT,  s.  m.  T.  de  l' i- 
rreran.   L'.ic-ion  d'éch.dasser.  PaUre. 

tCHALA's.SER,  v.  a.  (.'arnir  une  vigne 
i'i-.h^hs.  l'alare. 

r.CHALIER,  s.  m.  Clôture  dun  champ 
faite  avec  fies  branches  d'arbre  ,  pour  en 
fermer  l'entrée    aux  bestiaux,     Chiudenda  ; 


pocher  la  morue  Estremità  della  *:n\a, 

LCHAMPl  ,  i£,  part.  V.   le  verbe. 

ECHA:vU'lri,  v.  a.  V.  de  Peint.  Couronner 
une  figure  ,  un  feuillage  ,  un  ornement ,  en 
séparant  les  contovirs  d'avec  le  fond.  Campire, 

ECHANCRE'.ÉE,  part.  V.  le  verbe.  -  T. 
de  Kotan.  Echancré,  se  dit  des  feuilles  flviit 
les  bords  sont  eniamés ,  comme  si  on  en  avoit 
emporté:unepieceavecdes  ciseaux.  Spaccato, 

ECHANCREK. ,  v.  a.  Tailler  ,  vid;r  ,  cou- 
per cn-ded,.ns  en  forme  de  croissant.  Il  se 
dit  des  étoiïes ,  de  la  toile  ,  du  cuir  ,  du  bois  , 
elc.  Incavare. 

ECHANCKURE,  s.  f.  Coupure  faite  en- 
dedans  eu  forme  de  deroi-cercle.  Incavatura  ; 

""elHÀnSÓlE  ,  s.  f.  T.  de  Galère.  La 
Chambre  de  l'Argousin.  Scandolaro.  -  tn 
T.  de  Couvreur.  Peut  ais  à  couvrir  des  toits, 
Assicccl-a. 

ECHANGE,  s.  m.  Change  d'une  chose 
pour  ur.e  autre.  1!  se  dit  ordinairement  des 
immeubles.  Cambio  ;  scambio;  permuf.i. 

ECHANGE',  ɣ  ,   part.  V.  le  verbe. 

ECHANGER,  V.  a.  Faire  un  échange. 
Cambia:  e  ;  scambiare  i  permutare  ;  far  cambi» 


'  'échalote  ,  s.  f-  Espèce  d'oignon.  Il  y 
en  a  une  espèce  aiipellée  Echalote  d'Espagne  , 
dont  les  tubercules  se  nomment  Rocambole. 
ci. 'Ha  scflorna  ;  sealasao. 

ECH-A  MPÏ;AU  ,  s.  m.  T.  de  Pèche.  Bout 
de  U  ligne  où  l'oa  attache  l'^.-mei^on  pour 


"  t'cHANGISTE ,  s.  m.  T.  d;  Palais-  Celui 
qui  a  fait  un  échange.  Permutatore.  _ 

ECHANSON,  s.  m.  Officier  qui  sert  à  boire 
auKoi,  ou  a  un  Prince.  On  n'appelle  plus 
ainsi  ceux  qui  font  cet  oftice ,  et  ou  ne  s'ensert 
que  quand  on  parle  du  grand  Hchanson.  Cop- 
piere ;  coppieri}  ;mescitor di  copya  ;  ^ineerna, 
-  Ons'en  sert  encore  dïu.  lafable,  ouen 
racontant  quelques    histoires  de  l'Antiquité. 

ÉCHANSuNNiERIE  ,  s.  f.  Corps  des  Of- 
ficiers qui  servent  à  boire  au  Roi ,  aux  Prin- 
ces, etc.  Le  lieu  où  est  la  boisson  du  Roi. 

""ecHANTIGNEUL  .  s.  m.  ou  ECHAN- 
TIGNOLE,  s.  t.  T.  de  Charron.  Ce  sont 
des  morceaux  de  bois  longs  d'environ  un  pié, 
de  l'cpaisseurde  trois  pouces, qui  sou.  emmor- 
toisés  pour  recevoir  l'essieu  en  de. sous ,  et 
qui  servent  pour  l'a.suiettir  et  le  tenir  ea 
place.  Coscialetto.  -  Echant.giiole.  T.  de 
Charpenterie.    V.  Chantignole. 

EiJHANTILLER ,  T.  deJurispr.V.E.chm' 
tilloniicr. 

ECH,^HTILLON,s.m.Petitmorce.ui(:e 
quelque  choie  qua  ce  soit,  qui  sert  de  mon-  , 
tre   DOur  faire  cennoitre  la  pièce.    Mostrai  . 
scampolo;  seampoletto.  -  En  l.  dejurisir,.\ 
Modèle  déterminé  par  les  rèà'emens  et  co 
serves  dans  un  lieu  public  ,    pour  servir  , 
réder  tous  les  poids  et  mesures  dont  les  Marj 
chancls  se  servent  pour  fixer  la  forme  et  quf 
lite  de  certaines  marchandises  qu'ils  débitent 
Campione.  -  U  se  dit  fig.  des  choses  d'e* 
prit ,  comme  quand  on  montre  une  vingtaine 
de  vers  d'un  Poème,  ou  autant  de  ligne,  d' 
(.ièce  en  prose  ,  ou  dit  que  c'est  un  échanf- 
Ln  de  la  piece.    Mostra;   fU»  •.  s^'''"'- 
-   Echantillon    signifie  quelquefois  mrsu,- 
grandeur  :   on  dit  :    des  bois  ,  des  tuil'is  i 
ï.rand.  du  petit  échantillon  ,  de  sembl.ib'.-: , 
de  diftVrents  échantillons.   Grossej^iJ  ,  o  >-.■-- 
sura.  -  En  T. d' Artillerie.  Une  piece  de  b.., 
garnie  de  fer  d'un  côté  ,  sur  lequel  sont  t,.i,- 
léeiles  dltlérentes  moulures  du  canon;  vu 

sert  pour  m.irquer  ces  moulures  sur  le 

mol. le  du  canon ,  en  faisant  tourner  >.e 
mode  sóuiréchanri'lon  ,  par  le  moyen  dun 
moulinet  attaché  au  bout  du  trousse.ui.  Mo- 

'  '  t'cHAMTlLLONNÉ  ,  ìe  ,  part.  T.  le 

""^Échantillonner,  t. a.  Conféi:erua 

poids ,  une  mesure  avec  sa  matrice  orisinale. 
Confortare;  cnfcrire. 

F.'HANVRER,  v.  a.  T.  d'Econ.  rust. 
E.tianvrer  la  filasse,  lui  ôter  les  plus  grosses, 
chcncvoies.  icotolarc;  torre  la  lisca  alla 
stcyPa  de    canaio. 

ECHANVRfllR,  s.  m.  T.  d'Econ-rusU 
Instrument  avec  lequel  on  échanvre  la  Wawfct 
icocoU^ 


É    e    H 

ECKAPPADE ,  .=.  f.  T.  de  Graveur  en 
Bois.  Accident  qui  arrive  lorsqu'en  forçant  I.i 
riiistance  du  bois,  l'orni!  échapiie  et  va  tra- 
cr  un   sillon    sur  luie  partie  déjà  gravée. 

ÉCHAPPATOIRE,  s.  f.  Défaite,  subîer- 
fiige,  moyen  adroit  et  subtil  pour  se  tirer 
d  embarras.  11  est  du  stvle  familier.  Suttcr- 
jusio  ;  scampo  ;  scusa  ;  ilgiro. 

ECHAPPE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe.  Il 
faut  remarquer  que  ces  mots  est  échappé,  a 
echappéne  sont  nullement  synonime*.  Qu.^nd 
le  mot  Echappé  est  joint  avec  le  verbe  Est, 
Il  dciigne  une  chose  faite  par  inadvertance 
•ou  |iar  oubli  :  ce  mot  m'est  échoppé  ,  c'est- 
*"°'p  M'ai  prononcé  ce  mot  sans  y  prendre 
garde.  M'é  usuila  ii  bocca.  Lorsqu'il  est  joint 
au  verbe  A  11  désigne  une  chose  non   faire 

fiar  inadvertance  ou  paroubli.  Ce  que  je  vou- 
ons vous  dire  m'a  échappé;,  c'es--â-ri-re , 
J  ai  oublié  de  vous  le  dire.  M'i  fugcho  dì 
menu,  m'i  uscito  âdU  memoria  ciò  ck'  io 
foava  dirvi.  -  On  appelle  un  cheval  qui  est 
c.'.gendré  d'un  Barbe  et  d'une  cavale  de 
P^ys  ,  un  échappé  de  barbe.  Puledro  di  har- 
bero.-h%.  et  fam.  D'un  jeune  homme  in- 
cof.s:deré  et  emporté  ,  on  dit  que  c'est  un 
chfval ,  qu'il  fait  le  cheval  échappé.  Cai'ailo 
3car-tfaio.  . 

.  ECHAPPEE,  s.  f.  Action  impnidented'un 
jeune  hom:ne  qui  sort  de  son  devoir.  Scap- 
K"!"-  ~  L'on  dit ,  faire  quelque  chose  par 
échappées,  pour  dire  ,  faire  quelque  chose 
par  intervalles  ,  et  comme  à  la  dérobée. 
t_<zr  corne  il  grillo,  chi  o  e'  salta,  o  gli  sta 
Jirmo.  -  Ech.ippée  de  lumière.  T.  de  Heint. 
l-iim^ere  qu'on  suppose  passer  entre  deux 
corps  très- proches  l'un  de  l'autre  et  qui 
éclaire  quelque  p?rtie  du  tableau  ;  laquelle, 
sans  cela  ,  seroit  dans  l'ombre  ou  dans  la  rie- 
mi-temte.  Accidente  :  sbattimento  di  lume. 
-  Ech.iopéedevue  ,  se  ditde  ceitainesvues 
resserrées  entre  des  montagnes  ,  des  bois  et 
des  m.usons.  Vistarincuiaia  -.Jh^a  ;  lontanan- 
za. -  T.  d'Architict.  Une  hauteur  sufiisjnte 
pour  passer  facilement  au-dessous  delà  rampe 
d'un  escalier.  Vano  d'una  scala, 

ECHAPPEMENT,  s.  m.  T.  d'Horlog.  Il 
sedit  on  general  de  l'espèce  de  mécanique  par 
laquelle  le  régulateur  reçoit  le  mouvement  de 
la  dernière  roue,  et  ensuite  modère  le  mou- 
vement de  cette  roue  même,  pour  ré:;ler 
Ihor!o;;e  ou  la  pendule  ,  ou  la  montre.  Scap- 


É    C    H 


,  Echapper  ,  v.  n.  T.  de  Jardinage.  Se  dit  d'un 
j  arbre  qui  pousse  avec  trop  ie  vigueur  ;  et 
I  cumme  il  seroit  danjercu;;  <te  le  laisser  agir 
habile  Jawïinier^doit l'arrêter 


É     C    H 


16  J 

-.cciata  ,  unf  •'i.me  ; 
En   T.  de  Maçcnn. 


Si  vivement ,  un  habile  Jawïinier^doit l'arrêter 
en  coupant  toutes  les  branches  qui  s'échap- 
pent trop.  Andar  In  TÌi:oglio.  -  En  T.  dt 
Manèi;e.  Ethnpper  un  cheval ,  le  partir  de 
la  iTi'i.'i  ,  expressions  synonimes,  c'est  ex- 
citer et  sollicker  l'animal  à  \\:ie  course  vio- 
lente ,  rapide  et  furieuse.  Spronate. 

ECHARA  ou  EiCHARA,  s-  m.  Corps 
marin  ce  substance  pierreuse  ,  de  couleur 
blanche ,  criblé  de  trous  disposés  réjulicre- 
jnent  comme  ceux  d'un  reseau  ,  ce  qui  lui  a 
■a.'t  donner  le  nom  de  dentelle  de  mer  et  de 
manchette  de  Neptune.  Madrepora  reticolata. 
ECHARBOT,  s.  m.  T.  de  Botan...y. 
M.icle. 

_  ECHARDE,  s.  f.  Pîqusntde  chardon  ,  ou 
éclat  de  bais  qui  entre  dans  la  chair.  Sverrà  ;  I 
scheggia. 
t^,ri  AKDONNE' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 
ECHAROONNER,  v.  a.  Oter  ,  couper, 
arracher  les  chardons  d'im  champ ,  d'un 
jardin.  Torre  l  carduni. 

ECHARDOiNiNOIR,  s.  m.  T.  d'Econ. 
rust.  Petit  crochet  tranchant  qui  sert  a  échar- 
donner  les  terres.  Strumento  tas'icnce  net 
nion 


ECHAPPER,  V.  n.Evatler,  esquiver,  se 
sauver  des  mains  de  quelqu'un  ,  d'une  pri- 
son, de  quelque  péril,  etc.  II  se  met  avec 
la_preposit;on  De  ,  quand  il  sisnirie,  cesser 
d'être  où  l'on  étoit ,' sortir  de,  etc.  Scaiz- 
TTc;  scappare;  lussiti i  salvarsi;  schivarsi. 
-  En  ce  sens  ,  il  est  aussi  réciproque.  Il  se 
met  avec  la  préposition  à,  quand  il  signifie 
n  être  pas  saisi,  apperçu,  etc.  Echappera 
lafuteur,  a  la  poursuite  ,  etc.  Sfuggire;  non 
esser  veduto  o  colto.  -  Une  chose  est  échn'i- 
pee  de  la  mémoire,  lorsqu'on  ne  s'en  soij- 
»:£ntplus,  qu'on  l'a  oubliée.  E'ie  est  échap- 
pée de  la  niain  ,  lorsqu'on  la  laisse  tomber  par 
me^^rdc.  Fusgi'eo  uscir  della  memoria;  ca- 
der di  mano.  -  On  dit ,  que  rien  n'éch^ope 
ilj  prevo-^tnce  ,  aux  lumières  de  quelqu'un 
pour  dire  ,  qu'il  voit  tout,  qu'il  prend  eardê 
a  tout,  fladare  a  tutto  ;  prevedere  ;  antivede- 
re; scorgere.  -  Laisser  échapper  l'occasion. 
^  e  estperdre  l'occasion.  Perdere  ,  olasciarfug- 
'  t'rl'pccaiione.  -  Au  récipr.  S'emiorter  in- 
^  consirierementàdireouafaire  quelque  chose 
contre  la  raison  et  la  bienséjnce.  Scappare  ■ 
scappuccia-e  ;  trasardare  ;  uscir  de'  convenc- 
.  l-''.  7  P"  ™°f  «"  échappé  à  quelqu'un  ,  lì  a 
laisse  echapner  un  mot ,  lorsqu'il  lui  est  arrivé 
oe.ir;  un  tel  mot  par  mé!;arde,  sans  y  penser. 
;  et  çon-resa  volonté.  Scappare;  fiir-girc;  uscir 
dirocci.  -  _P  est  quelquefois  actif.  Echapper 
ledunjer  ,  echap-jer  la  potence  ,  échapper  la 
co.e.  tt  alors  il  signifie  Eviter.  V.  -   prov. 

•  i,„  rf"  ^''"^'  C'^"  "'t^''  heureusement 
un  reni  emment.  Scansare  ;  sfuggire  fortu- 
natamente; scappare  da  un  sran'pericoh,  - 


ECHARNER ,  v.  a.  T.  de  Mégissier.  Oter 
la  chair  et  la  graisse  qui  restent  attachées  à  la 
peau.  Scarnare. 

ECHARN'OIR ,  s.  m.  T.  de  Mégiss.  et 
Corro)  eurs.lnixti»vism  aveclequelon  echarne. 
Coltello  da  scarnire, 

ECHARNURE,  s.  f.  T.  de  Corroyeur.  Res- 
tes de  chair  ôtés  du  cuir  pour  le  préparer. 
Carniccio, 

ECHARPE,  s.  f.  Large  bande  de  tafetas, 
d'étoffe  ,  ou  de  point,  ou  de  dentelle  d'or, 
d'argent,  que  l'on  portait  autrefois  de  la 
droite  à  la  gauche,  en  forme  de  baudrier  , 
et  qu'on  3  porté  depuis  en  forme  de  ceintu- 
ron. Ciarpa.  —  Parmi  les  gens  de  guerre,  la 
couleur  de  l'écharpe  marque  le  pa"rti.  Ainsi 
liç.  changer  d'écharpe  ,  c'estchanger  de  parti. 
/'  oltar  bandiera  ;  cambiar  partito,  —  Bande 
de  taletas  que  l'on  porte  passée  au  cou  ,  pour 
soutenir  unbras  blessé  ou  malade,  laida. 
Coup  qui  va  en  écharpe,  c'est  un  coup 
d  epée  qui  va  en  travers.  Un  traverso,  manro- 

. —  Le  canon  tire  en  écharpe  ,  lorsqu'il 

tire  en  ligne  transversale ,  en  travers  ,  de  ' 
biais.  Tirar  costiero;  per  traverso,  —  prov.  et 
hg.  Avoir  l'esprit  en  écharpe  ,  c'est  avoir 
l'esprit  embrouillé  ,  de  travers  ,  gauche  , 
«"■al  lait ,  troublé  ,  ahéré.  V.  ces  mots.  — 
Sorte  de  vêtemers  que  les  femmes  mettaient 
sur  les  épaules  ,  quand  elles  sortaient  en  ha- 
bit négligé.  Ciarpa;  iciVr^i.  —  Echarpe  ou 
Chape  u'une  poulie.  T.  de  Mcchan.  Pièce 
hxe  de  bols  ou  de  fer ,  dans  laquelle  la 
poul;e  est  suspendue.  Hnnello  ;  sciarpa,  - 
E"  T'.  '^*  Menuisier.  C'est  une  demi-croix 
de  iaint-André  qu'on  met  derrière  les  por- 
tes ou  fenêtres  de  forte  mér.uiscrie  ,  entre 
les  barres  pour  en  affermir  l'assemblsge. 
Spra  traverse  di  ri.ifor;o,  -  En  T.  de  Ma- 
Çunnerie.  Espèce  de  gros  cordage  qui  sert 
a  retenir  et  a  conduire  un  fardeau  lorsqu'en 
le  monte  en  haut  d'un  bâtiment.  Canapo.  On 
dit  aussi  Echarper  ,  pour  dire ,  Hàler  et 
chabier  ute  pièce  de  bois.  Legare  e  tirar  in 
altounpe-;xo  di  legname  o  altro  peso.—  Echar- 
pes,  en  T.  d'Hydraul.  Tranchées  creusées 
dans  les  terres  en  forme  de  croissant ,  pour 
ramasser  les  eaux  dispersées  d'une  montagne 
et  les  recueillir  dans  une  pietrée.  Fossi  se- 
tnicircclari  per   raccogliere    e  condur  l'acque 

ECHARPE' ,"■££,  part.  V.  le  verbe.  - 
Echarpe,  adj.  Se  dit  dans  l'Art  militaire  ,  pour 
avoir  beaucoup  souffert  ,  ou  beaucoup  perdu 
par  le  feu  ou  le  fer  de  l'ennemi.  Disfatto  ;  ta- 
gliato a  pcT{i.  On  dit  aussi  qu'un  ou.rage 
est  écharpe  lorsqu'il  peut  être  battu  par  un 
angle  moindre  que  vingt  dégrés.   Che  c  im- 

ECHARPER,  V.  a.  Donner  vin  coup  d'es- 


I  framsçon.  Da. 

sfregiare  ;  sberle  far, 
V.  Echarpe. 

ECHARHIR,  V.  a.  T.  d'Eroupicres,  Ou- 
vrir et  de  hirer  la  lame  as-ec  les  mains.  Allar- 
gare ;   sfdacciare, 

ECHARi,  tRSE.adj.  Chlche  ,  trop  épar- 
gnant. Il  es."  vieux.  V.  Chiche.  -  Echars  , 
•lai.  m.  pi.  T.  de  Alar,  Se  dit  des  vents  foi"- 
bles  et  gui  passent  subitement  d'un  rumb  à 
1  autre.  Vento  che  gh.oca  ,  ma  sempre  saetto 
°  J  ì^'^^  »  contrario  ;    vago  :    incostante. 

*  ECHARSEMENT,  adv-D'une  manière 
chiche.  Il  est  vieux.  V.  Chichement. 
,  ECHARSER,  v.  n.  T,  de  Mar.  Le  vent 
I  echarse,  c'est-à-dire,  qiril  est  fcble  ,  in- 
constant ,  et  peu  fdVor..ble.  Giocare  che  fa  il 
vento  di  prua. 

ECHARSETE',  s.  f.  Défaut  d'une  pièce  de 
monnoie  qui  n'est  pas  du  titre  ordonné.  Scor- 
sela ;  SJetto  d'una  moneta  scarsa. 

ECH.ASiE,  s.  f.  11  n'est  guère  d'usage 
qu  au  pluriel  ,  Echasses  ,  et  il  se  dit  de  deux 
long  barons,  à  chacun  d;s:iuels  11  y  a  une 
espèced'étrier  attaché  ,  <.u  un  fourchcn  du 
boiS  même,  dans  lequel  l'on  met  les  pieds, 
soit  pour  marcher  dans  des  marais ,  comme 
font  les  Pâtres  d.uis  le  Poitou  et  autres  lieux  , 
soit  pour  paroi  ;re  plus  grand  et  divertir  le 
peuple,  comme  font  les  b.iteleurs.  Trampoli, 
-  Echasse  en  Architecture  ,  règle  de  bois 
mince  en  manière  de  tasse  ,  dont  les  ouvriers 
se  servent  pour  jauger  les  hauteurs  et  les  re- 
tombées des  voussoirs  et  les  hauteurs  des 
pierres  en  général.  Regolo  ,  o  misura.  — 
Echasse  d'échafaud  ,  i.  de  Maçonn.  et  d'A-c. 
Grandes  perches  de  bout  nommées  aussi 
bahvaux  ,  qui  liées  et  entées  les  unes  su- 
ies autres ,  servent  à  échafauder  à  plusieurs 
étages  ,  pour  ériger  le  murs ,  faire  les  rava- 
lemensetles  regratemcns.  Stili.  -  Echasse, 
l.  d  Vrnuho!.  Oiseau  qu'on  nomme  aussi 
grand  chevalier  d'Italie.  Imar.topo ,  "Vulg, 
.jngeletto  ;  merlo  acquatico;  cavaliere  grande 

,  ECKAUBOULÉ,  ÉE ,  adj.  0,ii  a  des 
echaboulures.  Pien  di  cossi,  di  rossori,  di 

,  ECHAUBOULURE,  s.  f.  Espèce  de  petites 
elevures  rouges  ,  qui  viennent  sur  la  peau. 
Danaio;  rossore  ;  riscaldamento. 

ECHAUDE'  s.  m.  Espece  de  pâtisserie 
taire  de  pare  echaudée.  Ciambella. 

CHAUDE' ,  ÉE  ,  part.   V.  le  verb". 

ECHAUDER,  v.  a.  Laver  d'eau  chaude 
et  bouilanîe.  Sciacquare  con  acjiia  calda. 
Tremper  dans  l'eau 'chaude.  Scottare;  dar 
una  sccttatura.  -  Jetter  de  l'eau  chaude 
sur  quelque  chose  ,  échauder  de  la  pAte. 
Spru^are  ;  sbruffare  con  acqua  calda,  - 
S'échaudcr  ,  v.  r.  signifie  fig.  ;èìre  attra- 
pe ,  recevoir  quelque  perte  ,  quelque  mal 
dans  une  affaire.  I!  est  du  style  familier. 
Scottarsi,  -  On  dit  d'un  homme  qui  a  reçu 
du  domm.ige  dans  une  affaire  qu'on  crovoit 
bonne  ,  qu'il  y  a  été  échaudé.  Egli  v'  e  s'tata 


ECHAUpOIPv^  s.  m.  Lieu  où  l'on  échaii- 
de.  Il  se  dit  aussi  des  vaisseaux  qui  servent 
a  cet  usage,  ii-o^jo  dove  si  danno  te  stotta- 
tu'a;  e  le  caUaii.oU  o  caldaje  che  servono 
a  tal  uopo.  -  Quelques  Bouchers  donnent 
ce  nom  a  Tuerie.  Amma-,-tatojo. 

ECHAUFFANT  ,  AMrE  ,  adj.  T.  de 
Thérapeutique  et  de  Pathvlog:c.  Qualité  qu'on 
attribue  a  un  remède  ,  à  un  aliment  ,  et 
même  a  toute  cause  non-naturelle  ,  qui  peut 
produire  l'état  de  chaleur  anisia'e  augmen- 
te ,  qu'on  nomme  échauffement.  On  dit  aus- 
si suhst.  Un  échauffant  pour  dire  un  remède 
un  aliment  qui  échauffe.  Alterante;  che  ris- 

"eCHAUFFE  ,    s.    f.    Terme  de    Tanneur. 
J"-uve  potir  faire  tomber  le   poil  des  cuirs. 

ÉCHAUFFE ,  F,E  .  part,  V.  le  verbe.  -  Il 
est  que.i;uefùis  sutst.  et  n'est  guère  en  usa- 
ge qu'en    cette    phnse   ,    sen'ir  l'échauffé 
qiu  si^nUie  ,  e.\halcr  une  certaine  odeur  cau- 

L  1  i 


1(58 


É    C    H 


sée  par  une  dialeur  excessive.  Jvsr  ilcô  il    WOnUf  et  p 
ùsctldato;  ntuUlre.  Liiine  échauffée.  Lana],  scala  portât. 


É     C    H 

WOnUf  et  pour  descendre.   Scala  a  pluoli; 


Kiscal~ 
.  a.  Donner  delà  chale 


che  ha   creso  li  rucaido. 

ECHAUtFE'E.s.  f.  ï.dc  ?onta,ncs  sa- 
lantes. C'est  ainsi  «ju'on  nomme  dans  ces 
fontaines  le  premier  travail  du  salma^e. 
RtiCalAamcnlv.  ,        ,         ,., 

ECHAUtFEAiENT,  t.  m.  L'action  d  e- 
chaufter  ,  ou  l'effet  de  cette  action 
iavitnto  i  rcsca!.iaxione. 

ECHAUtlEK,  ,      .  , 

Scaldare  ;  riscaldare.  -  On  dit  hg.  qu  une 
chose  échauffe  le  sang  >-  la  bile  a  un  homme , 
peur  dire  qu'elle  le  met  en  colere  ,  ou  quel- 
le l'impatiente.  Scaldale  ;  mjiammare  ;  ac- 
tendcn  il  sangui,  la  bile,  tt  tbm.  ne  m  e- 
ctlauffez  pas  les  oreilles,  pour  dire  ,  hnissez 
un  discours  qui  commence  à  me  mettre  en 
colere.  Riscaldare  gli  orecchi.  -  Il  est  quel- 
quefois neutre.  Il  ne  saurait  echiufter  ,  pour 
^ire  ,  il  ne  saurait  reprendre  de  la  chaleur. 
Scaldarsi;  prender  calore.  -  Il  est  aussi  quel- 
quefois ree.  Scaldarsi.  -  S'echaufter  sur  la 
voie.  T.  de  Chasse.  La  suivre  avec  ardeur. 
Inseguir  ta  fiera  con  calore.  -  Se  mettre  en 
colère  s'emporter  ,  se  passioner  Accanirsi  ; 
invelenirsi  ;  accendersi  i  infiammarsi  a  ira  , 
d'amore  ,  ec.  .  ^  ^  .  , 

ECHAUFFOUREE  ,  s.  f.  Entreprise  mal 
concerlée  ,  téméraire  ,  malheureuse  ;  certai- 
nes rencontres  imprévues  à  la  guerre.  Il  est 
fam.  Impresa  mal  concertata  ,  tresca. 

ECHAUFFURE,  s.  f.  l'etite  rougeur, 
petite  élevure  qui  vient  sur  la  peau,  dans 
uneéchatiffaison.  Riscaldamento  ;  rossore. 

ECHAUGUETTE,  s.  f.  Guérite  ,  petite 
loge  en  lieu  haut  et  éminent  dans  une  place 
forte  ,  pour  découvrir  ce  qui  se  passe  au.x 
environs.  Veduta  ;  vedetta. 
ECHAULER  ,  V.  Chauler. 
ECHAUX,  s.  m.  pi.  T.  d'Econ.  rust. 
Eigoles  ,  ou  fossés  destinés  à  recevoit  les 
eaux  ,  après  qu'elles  ont  abreuvé  une  prai- 
rie. On  les  appelle  aussi  fossés  dcgouts. 
Fosse  per  lo  sculo  dell'  adjue.  .,,.,, 

ECHE'ANCE  ,  s.  f.  Le  termt  ou  échet  le 
pij^ement  d'une  chose  due.  Scadenia,icrnune. 


'ECHEC  ,  s.  m.  (  Le  dernier  C. 
prononce  point.  )  Terme  qui  se  dit  au  jeu  des 
Echecs  ,  lorsque  l'on  attaque  le  Roi  ,  en  sorte 
qu'il  est  obligé  de  se  retirer  ,  ou  de  se  cou- 
vrir. Scacco.  -  On  dit ,  Echec  et  mat ,  quanti 
le  Roi  étant  attaqué  par  quelque  piece  ,  ne 
peut  plus  se  couvrir  ni  se  retirer.  Scacco 
matto;  scaccomatto.  -  fig.  Tenir  des  trou- 
pes ,  une  armée  en  échec  ,  empechei 
une  armée  d'a::ir ,  de  rien  entreprendre 
Badaluccare  ;  tener  a  taia.  -  1  «"'r  une 
place  en  échec;  la  tenir  en  crninte  detre 
assiégée.  Far  mostra  ili  voler  assediare  —  fis- 
Tenir  un  homme  en  échec  ,  empêcher  un 
homme  de  se  déterminer.  Tenere  a  bada, 
trattenere  ;  ritardare.  -  Il  se  dit  fig.  d'une 
perte  considérable  que  font  des  troupes. 
Rotta;  sconfitta;  perdita.-  On  dit  aussi, 
c'est  un  gran  échec  a  sa  faveur  ,  à  sa  lortune, 
i  son  honneur ,  etc.  Disirava  ;  colpo  sfortu- 
nato ;  cioUo;  scossa.  —  Ecliec  ,  s.  m.  pi. 
Jeu  qui  se  joue  par  deux  pericnnes  sur  un 
tablier  ou  damier,  avec  huit  pièces  et  huit 
pions  de  chîHquecoté.  Scacchi.  —  Les  pièces 
«lont  on  joue  à  ce  jeu,  considérées  toutes  en- 
semble.   Scacchi. 

ECHELETTE,  s.  f.  Petite  échelle  que 
Pon  attache  i  côté  du  bât  d'un  cheval ,  pour 
•orter  ,  pour  y  acrocher  des  gerbes  ,  des 
cottes  de  foin  ,  de  paille  ,  etc.  Scaletta  da 
basto.  -  En  T.  d'Archit. ,  d'EcoB.  rustiq.  et 
Arts  mécaniques.  C'est  une  petite  échelle. 
Scaletta. 

ECHELIER,  ouRANCHER.  s.  m.  T. 
iArchit  Pièce  de  bois  traversée  de  chevilles , 
qui  sert  à  monter  au  haut  des  grues ,  des  en- 
gins ,  etc.  Scala  a  pluoli  disposti  a  guisa  di 
rastrello  dopi  io. 

ECHELLE  ,  s.  f.  Machine  de  bois  com- 
poste de  deux  longues  branches  traversées 
«'espace  en  espace  par  des  bâtons  disposes 
en  sort*  '\^^  ''<">  *'*"  puisse   servir  pour 


^. di  lepno.  -  Echelle  de  corde, 

se  dit  des  cordes  disoosécs  en  forme  d'é- 
chelle avec  un  crochet  de  ter  au  bout  d  en- 
haut.  Scala  di  Curda.  -  Dans  les_cirtes  géo- 
graphiques ,  et  dans  les  plans  ,  c'est  une  li- 
gne divisée  en  plusieurs  espaces  dont  cha- 
cune m.ir'jue  une  lieue  ,  ou  un  nulle  ,  ou  vine 
toise  ,  etc.  pour  mesurer  les  dist.nces  des 
lieux  dans  la  carte  ou  dans  les  plans  où  on 
les  met.  Scala  di  piedi  ,  braccia  ,  o  altra 
misura.  -  tn  peinture  ,  ligne  droite  divi,ée 
en  parties  égales  et  proportionnelles.  Scala. 
—  i-'Iace  de  commerce  sur  le.  côtes  ,  dans 
les  mers  Ou  Lev„nt.  Scalo;  scali  di  Levan- 
te. -  jKarure  de  rubans  disposés  en  tonne 
d'échelle  ,  que  les  leinmes  portent  sur  v.n 
manteau  ,  sur  une  robe  de  chambre  ,  et  qui 
descend  depuis  le  sein  jusqu'à  la  ceinture. 
Guarnigione  di  nastri.  -  Lchelle  ,  J  ■  de 
Jurisprudence.  Espece  de  pilori  ou  carcan  , 
et  un  signe  ou  marque  extérieure  de  justi- 
ce ,  apposé  dans  une  place  ,  carrelour  ,  ou 
autre  heu  public.  Ce  terme  est  souvent 
Confondu  avec  celui  de  pilori,  berlina  ;  iu- 
gna.  II  ne  laut  pas  confondre  cette  échelle 
avec  celle  de  la  potence  ou  gibet  ,  qu  on 
appelle  échelle  patibulaire.  Scala  dellajorca. 
Ces  échelles  étoient  quelquelois  appellees 
Lcheûe  à  mitres  ou  à  mitrcr.i-  L'échelle 
fuyante  l.  de  Perspective.  Ligne  droite  , 
verticale  dans  un  dessein  de  perspective, 
et  divisée  en  parties  inégales  ,  qui  rep^re- 
senteni  des  pies  ,  des  pouces,  etc.  Scala  a  un 
j-iano   digradato.  . 

ECHulLER  ,  v.  a.  T.  de  Coutumes.  Qui 
signihe  exposer  quelqu'un  sur  une  échelle  en 
public  ,  en  punition  de  queque  crime.  L'erre 
in  gogna  .  u  la  berlina.  _,      .     ,,     . 

ECriELLElTES.  s.  f.  pi.  T.  ic  Musi- 
que et  de  Lutherie.  Ce  sont  des  morceux  de 
bois  secs  et  durcis  au  feu  ,  qui  composent 
une  espèce  d'instrument  de  percussion.  Specie 
di  dabbudà  .  ,     ,    • 

ECHELON  ,  s.  m.  Petite  piece  de  bois 
qui  traverse  l'échelle  ,  et  sert  de  degré  pour 
iHonter.  Piuoio  di  scala  portatile  -  11  se  tu;. 
aussi  fig.  de  ce  qui  sert  à  mener  d  un  rang  a 
un  autre  plus  haut.  Scalino  ;iradmo. 

ECHENAL  ,  ECHENtAU  ,  et  ECHE- 
NET  l.  de  Jurispr.  s.  m.  Goutiere  de 
bois  p'our  recevoir  l'eau  de  dessus  les  tous. 
Gronda, o.         .       ,  „   ,     , 

tCHKNlLLE,  F.E,  part.  V.  le  v 
ICUENILLLU,  V.  a.  Otet  l 
Levar  i    bruchi.  .„     ,    r     .• 

ECHENILLOIR,  s.  m.  T.  de  Jardinage. 
Outil  dont  on  se  sert  pour  ôterles  chenilles, 
Ceseja  per  Uvar  i  nidi   de' bruchi.      _ 

ECHi:NO  ,  s.  m.  T.  de  Fonderie.  Bas- 
sin de  terre  très-séche  où  le  met.'!  tombi 
pour  couler  delà  dans  le  moule,  fossa. 

ECHETS  ,  s.  m.  pi.  T.  d.  Drap,  òynonime 
d'écheveau. 

ECHEVEAU,    s.  m.    Fi!,.soie 
reii'.iés  en  plusieurs  teurs  ,   ahn  qu  ils  ne  se 
mêlent  point..  Al<if<!.Mii.  . 

ECHEVELE,  ÉE  ,  adj.  Qui  a  les  che- 
veux épars  et  en  désordre.  U  se  dit  plus 
cominuncment  d'une  femme  .  que  d  un 
humme.  Scarmigl'ato  ;    scapiiliato  ;   arruj- 


É    C    H 

F.CHINE  ,  s.  f.  L'épine  du  dos ,  lapartiJ» 
de  l'animal  qui  prend  depuis  le  milieu  des 
épaules  jusqu'au  croupion.  Schiena.  -  On 
appelle  par  raillerie  ,  une  grande  personne 
maigie  :  longue  échine  ,  maigre  ethnie.  Spi- 
lunsone;  mingherlino.  -  Membre  d'Archit  " 


turc  convexe  ,  taillé  en  quart  de  cercle.  On 
le  nomme    aussi  Ove.  V. 

ECHiNE,  ÉE,  part.  Dilombrto. 

Ei-HlNt'E,  s.  f.  Morceau  du  dos  d  un  co- 
chon, òctdena  ;  p:-^lo  dl porco. 

ECHINER  .  V.  u.  Roin,,re  l'echine.  Di- 
lombare  ;  romper  la  schiena.  -  Echiner  de 
coups  ,  c'est  battre  outrageusement.  \  . 
ces  mots.  -  hg.  Tuer  ,  assommer  d.ns 
un  combat ,  dans  une  déroiue.  U  est  eu 
style  familier.  Uccidere  ,  ce.  V.  Assommer  , 

ECHINITE  ,  s.  f.  T.  d'Histoire  nat.  Our- 
sins fossiles'  pétrifiés.   Echtiute. 

ECHINOPHORA,  s.  t.  Plante  ombellifere, 
pui  est  regardée  comme  un  panais  épineux. 

ECHLNOPUS  ,  s.  m.  plante.  On  en  co  - 

noitde  deux  espèces,  le  grand  et  le  petit.  !.. 

sommet  oe  leur  tige  est  armé  de  tètes  sj  Ii- 

r'iues,  qui  portent  des  fleurons  évases,   -.js 

planies.sont  sudorihciues.  On  les  emsiloie 


rbe. 
chenilles. 


ECHF.VIN  ,  s.  m.  Officier  élu  ordinaire- 
ment par  les  Bourgeois,  pour  avoir  soin  de 
la  police  et  des  affaires  communes  d'une  ville 
pend.mt  un  certain  temps.  Scabbino  ;  priore  ; 
console.  .  „     ,      . 

ECHEVINAGE,  s.  m.  Charge  d'Echevin. 
Le  temps  de  l'exercice.  Consolato  ;  priorato; 
carica  dello  scabbino. 

ECHIF  ,  ivi:  ,  adj.  T-  de  Vénerie.  Vora- 
ce ,  gourmand.  Vorace;  incordo. 

ECHIFFRE  ,  s.  m.  T.  d'Archit.  Mur 
rampant  sur  lequel  pcrteut  les  marches  et  la 
rampe  d'un  escalier.  Muro  da  scala. 

ECMILLON  ,  s.  m.  T.  de  Mar.  Nuage 
noir  qui  s'a'longe  en  en  diminuant  du  côté 
rie  la  mer  ei'ot'i  il  puise  l'eau  avec  beaucoup  de 
force.  Scioat, 


deu.. ,... 

dans  la  pleurésie,  tchmopo, 

ECHIQUETE',  ÉE  ,  adj.  T.  d  Armoiri.-, 
Pour  dire  ,  fait  en  façon  d'échiquier.  Scie- 
cato  ;  fatto  a  scacchi. 

ECftlQUlER  ,    s.  m.  Tablier  sur  leqti-l 
on   joue  aux  Echecs  ,    et  qui  est  divise    t  .• 
plusieurs  carrés  ou  cases    de  deu.x  coulei  ■ 
Scacchiere;  tavoliere.  -  On  appelloit  au 
fois  en  Normandie  ,  Echiquier  ,  une  Juris...;. 
tion  où  l'on  décidoit  souverainement  destni- 
férens  importans  entre  les  Particusers.^  1;  y 
a    encore  en   Angleterre  ,   une   Jurisdiction 
qu'on  appelle  l'échiquier  ,  et  qui  legle  toutes 
les  affaires  des  finances.  Sarta  di  'Iribun^u. 
-Filet  carré,  soutenu  par    deux  demi-cer- 
ceaux qui  se  croisent  au  milieu  ,  auxquels  c^t 
attachée  une  perche  ,   et  dont  les  pécheurs 
se  serventi!  Paris  pour  pêcher  de  petits  po.^. 
sons.  Bilancia.  En  T.  de  Jard.  V.  Quinconce, 
tCHlUM.s.  m.  V.  Vipérine. 
ECHO,   s.  m.    (  Prononcez    Eco.  )  I 
Poètes  ont  feint  une  (Nymphe  de    ce  n 
fille  de  l'air,  qui  étant  devenue  amourtu-. 
Narcisse,  dont  elle  ne  put  se  faire  aiir..-  . 
fut  métamorphosée  en  rocher  et  ne  con...- 
va  qu;  la  voix.    Ce  rr.o!  est  féminm  en    ce 
sens  ;  mais  il  est  masculin  ,  brsqu  il  sipiulie 
le  rétlécl.iisement,  et  la  répétition  du  son  q,;! 
frappe  centre  quelque  corps  qui  le  ren- 1  -; 
distinctement.  Eco;  Ecco.  -  Le  lieti  on  i; 
fait  l'écho.  Eco;luoîo  che  Js  eco  ;   dove  u 
voce    ripercossa   torna   ail     orecchie.   -   uf. 
l/n    homme  est  l'écho  d'un  autre  ,  lotsqiul 
répète  ce  qu'un   autre  a   dit.   Far  d  pjp.:- 
railu.  -  Des  vers  en  écho  ,    sont  des  vers 
dont  la  dernière    syllabe   ,    ou  les  deux  ou 
trois    dernières  ,    étant  repétées  ,    (ont  i.ii 
mot,   qui    ajouté  aux  paroles  precedente!, 
en  achevé  le  sens,  ou  leur  sert  de  répon.c. 
Les    exemjiles   en   sont  fréquens    dans     '  t 
Poètes,  et  principalement,  dans  les  p.jic- 

'  ECHOIR,  V.  n.  Au  présent  de  Vindicatif, 
il  n'est  guère  en  usage  qu'a  la  troisième  per- 
sonne du  singuher.  11  se  dit  ordinairement 
des  choses  qui  arrivent  par  sort  ou  par  cas 
fortuit.  Toccare  in  sorte;  venue,  cader  in 
mano  ,  in  potere.  -  prov.  Si  Je  cas  y  échoit; 
si  l'occasion  arrive,  si  l'occasion  s  en  presen- 
te il  est  du  style  familier.  Se  occorre  ;  se 
avvieni  ;  se  accade  ;  se  si  presenterà  l'ocasio-^ 
ne.  -  Il  se  dit  du  temps  préiix  auquel  on  doit 
faire  certaines  choses  ,  et  des  choses  qui  se 
doivent  faire  dans  des  termes  prehx.  Le 
payement  doit  échoir  ;  la  lettre  de  change  eA 
échue.  Scadere  ;  cadere.  -  Il  se  dit  aussi  des 
peines  imposées  a  ceux  qui  contreviennent 
aux  lois  ,  et  en  ce  sens  ,  il  ne  s' .emploie  guère 

qu'a  l'impersonnel ,  et  '«•!',  "".,"=T=  H  tit 
ment  di  Pratique  A  cela  .1  ny  j>-h>^| 
iunciiic  i  U  11  y  cchoit  aucune  peme  ««li««f 


É    e  L 


W.  Ncn  porta   ^mmtnita ,  »  pena  affluiva 
Kon  s' incorre  in  ammenda  ,  ec,  —  II  se  con: 
truit    quelquefois    avec    les    adverbes   bien 
et  mal  ,    et  alors  il  se  èh  particiiiièrement 
ëes  personnes,  et  signi:îe  ,   rencontrer  for- 
tuitement.  Capitar  bene   •  male  ;  avvenirsi  j 

*  ÈCHOME  ,  ECHEOMES  ,  s.  m.  T.  de 
'  Mar.  C'est  uns  chev.lle  de  bois  ou  de  fer  , 
qui  va  en  amenuisant  par  les  deux  bouts  » 
et  dont  la  longueur  est  d'un  pied,  ou  envi- 
ron.   Scarno. 

ECHUMETRE.     s.    m.    T.  de    Mus 
Chr..me:re.  V. 
ECHOPPE,  s.  f.  Petite  boutique,  qui  est 
j   Ordinairement  en  appentis ,    et  adossée  con- 
;   tre  une  muraille.    Botcesucc'a.  —  Echoppe 
pointe  ou  aiguille  d»nt  les  Graveurs  se  ser- 
'   rent   ro""".  sraver   sur  le  ve.-ni;  dur  Stilet- 
ta d'  acciajû.  -  L'Echoppe  des  Orfèvres 
une    espèce    de    petit    ciseau.    Ciafpolcita- 
—     L'é.hoppe      des     Sculp:eurs      et     des 
Graveurs  sur  métal,  soit  en  creux  ,  soit  en 
relief,    est    un  de  leurs  petits  ciselets.  Ce- 
seliino  —  L'échoppe  des  Serruriers ,  est  une 
espèce  de  ciseau  pour  relever  leur  gravure. 
•X^giiuolo. 

ECHOPPER  ,    V.  n.  T.  d'Arts.  Se  servir 
^  de  réclîoppe.  Servirsi  della  ciappola  ,  cesel- 

,ÊC.H(50AGÉ  ,  s.  m.  T.  de  Mj.-.  V.  et 
dites  Echouement. 

ECHOUE,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ECHOLE.MENT,   s.  m.  T.  de  Mar.  Le 

1  choc  d'via  vaisseau  contre  du  sable  ,   ou  un 

basfond  sur  lequel  il  ne  peut  passer,  faute 

j  d'y  trouver  assez  d'eau;  ce  qui  bien  souvent 

le  bris*  ,  et  en  cause  la  perte.  IncasUo ;  arre- 

naminto. 

ECHOUER  ,  v.  n.  Etre  porté  ,  être  pous- 
sé c.ns  un  endroit  de  la  mer  où  il  n'y  a  pas 
assez  d'ecu  pour  fiotter.  Donner  sur  le  sable, 
sur  un  écueil.  Il  se  dit  proprement  des  v::îs- 
seaux.  Arrenare  ;  incagliare  i  toccare  ;  inves- 
,  tire  i  dar  in  secco  ,  o  sulle  secche.    On  le  dit 
aussi  des  personnes.    Nous   échouâmes  sur 
un  tel  banc.  —  11  se  dit    des  baleines.     On 
trouva  une    baleine    gui  avoit    échoué  à  la 
cô:e ,   sur  h    côte.    Trojommo  uns   balena 
,  the    aveva  dato  in  secco.  —  Il  est  quelque- 
;  fois    ac'if.  Ce   Pilote    échoua  son  vaisseau. 
t  Quel  yilotofece  arrenare  ,  naufragare  la  sua 
1  nave.  —  Echouer  sur  !e  rivage.    T.  de  M^r. 
;  Jouer  pour  faire  échouer.    Andar  a  toccare 
i  o  incagliarsi.  —   fig.  Ne    réussir  pas  à   ce 
'  qu'on  a  entrepris.    Arrenare  ;  incagliare  in- 
j  lopp.!re  ;   n»n  riuscire  ;    dar  in  nulla  ;  man- 
I  tare. 

;     ECKROroES ,  s.  m.  Cette  piante  ne  dif- 
fère de  l'éciiium  cu  viperine ,  qu'en  ce  que 
'  la  circonférence  de  ses  Beurs  est  égale  ,  au 
,  lieu  que  le  bord     sunérieur  de  la    vipérine 
est  plus  oî'^ongé  que  l'inférieur  :  toutes  deux 
ont  les  mêmes  qualités.  V.  Vipérine. 
ECHU,  VF.,  part,  du  verbe  Echoir,  V. 
ECIME'.  Et ,  p?rt.  V.  le  verbe. 
ECIMER  ,  V.  a.  Couper  la  cime  des  ar- 
bres. Dtc'mare  ;  scoronar  e'I  alberi. 
ECLABOUSSE',  ÉE,  part.  Zuccherato; 
■  ïatchcroso;  ;:en  .)'  sch-jvi ,  di  pillacchere. 
ECLABOUSSER,  v.  a.  Faire  rei;,i"ir  de 
labuue  sur  quelr|iie^  personnes.  ImtV.lacche- 
Tare  ;  schi-{\ar  il  fan^o  i  empir  di  :^acchere  ; 

"eCL^BOUSSURE,  s.  f.  Boue  que  l'on 
fai-  reiaiilir  sur  quelqu'un.  Zacchera;  schifo 
di  fango  ;  pi' laccherà. 

ECLAIR,  s.  m.  Eclat  de  lumière  subit  et 
«e  peu  de  durée.  11  se  dit  principalement  de 
tet  éclat  de  lumiire  q.ii  precide  le  tonnerre. 
£aleno;  lampo  ;  bagliore;  balenamento.  —  fi^. 
Passer  comme  un  éclair,  c'est  passer  vite,  ne 
durer  fuère.  Passar  corne  un  lampo.  -  poé". 
*f  fis-  tes  écliirs  de  ses  yeux  ,  pour  dire, 
1  éclat  de  ses  veux.  Ba'eno;  raggio;  il  lam- 
ptlsia.'e  ;  il  folgorar  degli  occhi.  -  En  Ch'- 
Biie  ,  la  liimiirc  érincelante  qui  paroit  à  la 
surface  du  bouton  d'or  ou  d'atgeot  qui  reste  j 
sur  la  «upelle.  Splendore,  ' 


É    C    L 

ECLAIRCl .  iB ,  par-.  V.  le  vstbs. 

ECLAIRCIE  ,  s.  f.  1 .  de  Mar.  Endroit 
clair  qui  paroit  au  Ciel,  en  temps  de  brume. 
Chiarore. 

ECLAIRCIR,  V.  a.  Rendre  clair,  renùre 
plus  clair.  Schiarare  ;  rischiarare  ;  schiarite  ; 
ripulire  ;  lustrare  ;  dar  luceniejia.  —  Rendre 
moins  épais,  et  se  dit  des  choses  liqtùdes. 
Allungare  un    liquore  ;    renderlo  più  Jiuido. 

—  Diminuer  le  nombre.  Consumare;  scemare  ; 
diminuir  il  numero  ,  eroncare  una  parte,  —  tig. 
Rendre  éfident  ,  intelligible.  Dilucidare  ; 
schiarire  ;  spiegare  ;  appianare-  -  Eclaircir 
nn  doute  ,  une  d:ìticulté,  c'est  les  résoudre. 
Scioglurc  un  dulbio  ,  una  dijf.cullà  ;  appia- 
narla. —  Eclaircir  quelqu'un  .  c'est  l'instruire 
d'une  vérité  ,  d'une  chose  dont  il  doutoit. 
îschiarire  ;  istruire  ;  infurmarc. 

EClAIRCISSE.MEM"  .  s.  m.  Explication 
d'une  chose  obscure.  Dilucidazione  ;  splega- 
^:t./i;  ;  dichiarazione  ;  schiarimento  ;  rischut- 
ramcnto.  —  En  matière  de  querelle,  une  ex- 
plicaùon  que  l'on  demande  à  un  homme  , 
pour  savoir  s'il  a  dit  ou  fait  telle  chose  ; 
ou  si ,  en  la  disant ,  ou  en  la  faisant ,  il  a  eu 
intention  d'offenser.  Conferen\a  ,  abbocca- 
mento per  dire  ognuno  te  sue  ragioni. 

ECLAIRCISSEUR  ,  s.  m.  f .  peu  usité.  On 
le  dit  par  mépris  à  eus  Charlatans  de  litté- 
rature ,  qui  se  vantent  de  pouvoir  éclaircir 
sur  le  champ  chaque  di.'Scu.té.  Saccentone. 

ECLAIRE,  s.  t.  T.  de  Botan.  Plante  qu'on 
appelle  autrement  Chélidoine  :  il  y  en  a  de 
deux  espèces.  La  grande,  dont  la  racine  est 
grosse  comme  le  petit  doigt,  libreuse  ,  rou- 
geàtre  en-dehors  ,  et  jaune  en-dedans  ;  elle 
a  de  grandes  propriéiés  en  .Médecine.  La 
petite,  dont  les  feuilles  ressemblentà  celles  du 
lierre ,  sert  aussi  à  pîusiers  remèdes.  Celido- 
nia ;  cenerognola  maggiore  ,  e  minori.  V.  aussi 
Eclaireîte. 

ECLAIRE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe.  -  On 
dit  qu'un  escalier  est  bien  éclaire,  pour  dire, 
tjn'il  a_  un  grand  jour.  Une  sale  de  Bal  bien 
éclairée  ,  pour  dire  ,  qu'il  y  a  un  grand  nom- 
bre de  lumières.  Ben  tllujr.inato  ;  ben  chiaro. 

—  Il  se  dit  tig.  d'une  personne  qui  a  de  grandes 
lumières,  beaucoup  de  connoissances.iJorro; 
istrutto  ;  illusninato.  —  Une  maison ,  un  jar- 
din )  sont  trop  éclairés ,  lorsqu'on  y  est  exposé 
à  la  vue  de  trop  de  monde.  Troppo  scoperto; 
troppo  esposto  alla  vista. 

_  ÉCL.AIRER,  v.  n.  impersonnel.  Faire  des 
éclairs.  Balenare  ;  lampeggiare  ;  folgorare  ; 
folgoreggiare  ;  cormscire.  —  v.  a.  Illuminer , 
jeter  ,  répandre  do  la  clarté.  Le  Soleil 
éclaire  la  terre.  Illuminare  ;  far  lume  ;  dar 
luce.  —  fig.  Donner  de  l'Inteiligence ,  de  la 
clarté  à  l'esprit;  et  alors  il  est  actif.  IlLimina- 
re  ;  illustrare  ;  rischiarar  la  mente.  —  Epier, 
Observer.  V.  Ces  mots.  —  Eclairer  ,  v.  n. 
Apporter  de  la  l.imière  i  quelqu'un  pour  lui 
faire  voir  clair.  Far  lume.  —  Etinceler,  pétil- 
ler, V.  -  T.  de  Peint.  Distribuer  les  lumiè- 
res d'un  tableau,  y  répandre  des  clairs  avec 
intellÎEtiice.  Lumeggiare. 

ECLAIRETTE  ,  s.  f.  T.  de  Botan.  La 
petite  chélidoine, rfiémorroïdale.l'aureillette, 
la  petite  scroful.iirc ,  la  petite  éclaire.  Ccli- 
do'ia  ,  o  cenerognola  minare.  V.  Eclaire. 

ECLANCHE,  s.  f.La  cuisse  d'un  mouton, 
qu3nd  elle  est  séparée  du  corps  de  l'animal. 
On  l'appelle  plus  ordinairement  Gigot.  Lac- 
chetta  ;  coscia  di  castrato. 

ECLAT,  s.  m.  La  partie  d'un  morce.nu  de 
bois  OLii  est  brisé  ,  rompu  en  long.  Scheggia. 

—  11  se  dit  aussi  des  pierres,  de  la  brique, 
des  bombes ,   des  grenades  ,  etc.  Scheggia. 

—  Eclat,  s.  m.  Lueur  brillante,  effet  de  la 
lumière.  Splendore  ;  lume  ;^  lampeggiamento  ; 
v'ie^ia  ;  lume  ;  lustro.  —  tig.  Gloire  ,  splîn- 
deur,  magnificence.  Gloria  ;  splendere;  lustro; 
scicco;  magnificen\a.  —  Eclat ,  se  dit  aussi 
ties  sons  ,  et  signifie  grand  bruit.  Strepito  ; 
fragore  ;  fracasso  ;  romorc  ;  schianta.  —  Un 
éclat  de  voix.  Strido  ;  clamore.  —  fig.  Une 
action  a  fait  éclar,  de  l'éclat,  grand  éclat, 
beaucoup  d'éclat  ,  lorsqu'elle  a  fait  beau» 
«oup  de  bruis.  Hu  faite  gran  romere,  —  Ru- 


DES  Kf^ 

meur.  Scandale.  V.  -  Un  éclat  de  rire,  pour 
dire  ,  un  grand  brait  qvi'on  fait  en  riant. 
Scroscio  di  risa, 

ECLATANT  ,  anth  ,  adj.  Qui  a  de 
l'éclat.  Splendida  ;  rihcenie  ;  splendente  ;  ri- 
splendente ;  sfavillante  ;  luminosa  ;  che  spicca  ; 
vistoso.  —  Qui  liit  un  br.iit  pçrçant.  Strepito- 
so ;  sonoro  ;  acuto  ;  penetrante  ;  squillante» 

ECLATF,',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ECLATER ,  V.  n.  et  r.  Se  rompre  ,  se 
briser  par  éclats.  Schiantare  ;  spenarii  ;  scro- 
sciare. -  Faire  un  grand  bruit.  Scoppiare  ^ 
far  remore;  stridere.  —  fig.  Eclater,  s'éclater 
de  rire.  Scoppiare  ;  sganasciar  dello  risa  ; 
sgangasciare.  -  Eclater  en  injures,  en  invec- 
tives,  en  rerroches,  c'est  s'emporter  jusqu'à 
des  injures,  des  invectives  et  des  reproches. 
l'rurompere  in  ingiurie  ,  invettive ,  rimproveri, 
-  fig.  Ce  qui  viînt  tout  d'un  coup  a  la  ccn- 
noissance  de  tout  le  monde,  après  avoir  été 
quelque  temps  caché.  Manifestarsi  ;  palesar- 
si; mostrarsi.  —  Une  personne  éclate,  lors- 
q.i'elle  fait  paroitre  son  ressentiment.  Dar 
nelle  furie  ,  nelle  smanie  ;  far  palese  il  sue 
sdegno.  -  Avoir  de  l'éclat;  briller,  trapper 
les  yeux.  Hjsplendere  ;  splendere  ;  rilucere  ; 
scintillare;  sfavillare  ;  ccrruscaré.hri  ce  sens' 
il  se  dit  fig.  de  l'esprit  ,  de  la  gioire  ,  etc! 
Risplendere  ;  rilucere  ;  comparire. 

ECLECTIQUE,  adj.  d.;.t.  g.  Il  se  dit  des 
Philosophes  ,  qui ,  «ans  adopter  de  système 
particiili-jr  ,  choisissent  les  opinions  les  plus 
vraisemblables.  iLcletico, 

ECLECTISME,  s.  m. T. de  l'Histoire  de 
la   pliilosophie   ancienne    et  moderne.  Nom 
qu'on  a  donné  à  la  philosophie  éclectique 
et  qu'on  appelle  aussi  le'Pl.tonismo  reformé 
et  la  philosophie  Alexandrine.  Eclctismo, 

ECLEG.ME,  s.  m.  T.  de  Pharm.  Médica- 
ment pectoral ,  de  consistance  épaisse,  qu'on  ■ 
fait  succer  aux  malades.  On  l'appelle'  aussi 
Looch.  Loc  ;  loco  ;  lamhinvo. 

ECLIPSE,  s.  t.  L  obscurcissement  du  Solei! 
à  notre  égard  ,  par  l'interposition  du  corps 
de  la  Lune  ,  ou  de  l'obscurcissement  de  la 
Lune  par  l'interposition  de  la  terre.  Eclisse- 
eccliss:;  eclissi;  ecclissi;  deli.jiiio.  -  tig.  et 
fam.  Un  homme  a  fait  une  ec'ipse  c'est-à- 
dire  ,  qu'il  s'est  absenté  tout  d'un  coup ,  il  a 
disparu.  £^.'i  è  sparito.  -  11  n'y  a  poinr  de 
gloire  éclatante  qui  ne  soit  sujette  a  souffrir 
de  temps  en  temps  quelque  éclipse.  Â'on  v'i 
gloria  per  luminosa  che  ella  sia ,  che  non  sia 
soggetta  ad,  esser  talvolta  ecclissata. 

ECLIPSE ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ECLlPòtR,  V.  a.  Cacher,  couvrir  en  tout 
ou  en  partie.  Il  ne  se  dit  au  propre  ,  que 
d'un  astre,  qui,  par  son  interposition,  en 
cache  un  autre  ,  en  intercepte  la  lumière. 
Ecclissare  ;  ecliseare.  -  Il  se  dit  fig.  du  mé- 
rite ,  des  talens.  Oscurare.  —  11  est  aussi 
réciproque  ,  et  se  dit  d'un  astre  qui  soiilTre 
éclipse.  Ecclissarsi ;  abbuiarsi  ^  perdere  il  lume, 

-  hg.  S'absenter,  disparoitre,  V.  -  II  se  dit 
en  ce  sens,  de  certaines  choses  qui  viennent 
comme  à  disparoitre  tout  d'un  coup.  Sparire; 
disparire  ;    dileguarsi    dinanti  ;    scomparire. 

-  Echprer  le  hef,  ou  l'éclicher,  7".  de  Ju- 
rispr.  coût.  C'est  le  démembrer.  Smemhrar- 

ECLIPTIQUE  ,  s.  f.  Ligne  ou  cercle  qÙ'i 
partage  le  Zodiaque  dans  toute  sa  Ion!-v-:eur 
en  deux  parties  éiîales ,  et  que  le  Soleil  ne 
qtiitte  jamais.  Ecclittica.   -  11  est  aussi  adj. 
Qui  3  rapport  aux  éclipses.  Ecclittico. 

ECLISSE,  s.  f.  Petit  bâton  "plat  que  l'on 
couche  le  long  de  la  fracture  d'un  bras  ,  d'une 
jambe  ,  etc.  pour  le  tenir  en  état  ,  et  faire» 
que  les  os    puissent   se    reprendre.    Stecca. 

-  Petit  rond  d'osier  ou  de  jonc,  sur  lequel 
l'on  met  égoutter  le  lait  pour  en  faire  des 
tromages.  .Graticcia  di  scheg-ie, 

ECLISSE,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

ECLISSER ,  v.  a .  .Mettre  des  éclisses  le  loue 
d'une  fracture.  Ksrre.'i,  adattarle  stecche  a 
una  frattura. 

F.CLOPPE',  ÉE ,  part,  du  verbe  éclopper, 
qui  n'est  point  en  usag».  Il  signifie  ,  qui  a 
çi.«lç'.(«  JBcsminsdité   qui  fait   qu'il  marche 


179  ÈCO 

avec  r cîne«  S^^aneato  ',  impedito  H'un  pltdei 
Xpppuio,  —  Il  se  dit  aussi  de  toutes  sortes 
d'inStmiris  qui  réduisent  en  quelque  langueur. 
Il  est  Lim.  A/j.'iifu;  maU^la'.o  ;  maiaticcio; 
infirma.  -  T.  de  B!as.  Edoppcse  dit  ri  une 
partition    dont    une   pi>:ce    paroit    rompue. 

Rotto.  „  _ 

ECLORRE,  >-.n.  Il  prendi  auxiliaire  Erre 
dans  ses  temps  composés.  11  n'a  suere  d  uwge 

au'*  rmiinitif  et  aux  troisièmes  personnes 
c  quelques  temps  ;  il  se  dit  des  anim.nix  qui 
naissent  d'un  ceuf,  comme  des  oiseaux ,  des 
insectes ,  etc.  Schiudere  ;  nascere  ;  rcnir  alla 
luce.  -  11  se  dit  aussi  des  ileurs  qui  com- 
mencent à  s'épanouir.  Seh:udçrc  ;  i<licrs'rH  ; 
aprirti;  shvcci.iri.  -  On  dit  tij.  le  lour  vient 
d*éclorri  ,  commence  d'éclorre  ,  pour  dire, 
le  jour  vient  de  paroître  ,  commence  a  pa- 
roître.  //  e'ornv  c  spumato  ,  sprinta  ,eommcia 
«  spuntare  ;  il  di  schiarisce;  si  schiude.  -  Il 
se  dit  fis-  des  pensées  ,  des  desseins  qui 
commencent  à  p.iroitre  ,  après  avoir  été 
cachés  quelque  temps.  Apparire;  venir Juon; 
mostrarsi  ;  vinir  aL*  luce. 

ECLt-lS  ,  osr. ,  p.irt.  V.  le  verbe. 

ECLUSE,  s.  f.  Clôture  faite  de  terre,  de 
pierre,  de  bois,  sur  une  rivière,  sur  un 
canal ,  ayant  une  ou  plusieurs  portes  t|ui  se 
lèvent  et  se  baissent  pour  reteiiir  et  l.iclier 
l'eau.  Cueraita;  cateraitoh  ;  pcscaja.  -  Se 
prend  p.irticalièrement  pour  la  porte  qui  se 
hausse  et  le  baisse.  Imposta  ;  sportdU  della 
tarer ana.    ,  •  *    ., 

ECLUSÉE  ,  s.  f.  l.a  ^unntité  d'eau  qui 
coulé  depuis  qu'on  a  Ikhe  l'écluse ,  iusquà 
ce  qu'on  l'ait  refermée.  Cb/«.  Moudre  par 
édusée.  Micinare  a  raccolta.  -  T.  de  Lomm. 
d-  haif.  Un  tr-.in  de  bois  de  charpente  ou 
dé  ciiautTaée.  d'i'ne  longueur  et  d'une  brpeur 
convertible  pour  pouvoir  en;rer  dans  es 
différentes  écluses  qui  se  rencontrent  sur  les 
canaux  et  rivières  pour  en  tacihter  la  com- 
munication. Fodero.  ,,„.,       ,.        n  \  ■ 

ECLUSlEa.s.  m.  T.  d'HidrauUrJcCchu 
oui  (gouverne  l'écluse  ,  et  qai  a  soin  ce  la 
manoeuvrer  quand  il  passe  des  bateaux  qui 
montent  ou  qui  descendent  le  canal  de  1  éclu- 
se. Custode  della  cateratta.  _ 

FCNFI'HIS  ,  s.  m.  T.  de  Physijite.  bone 
d'Ouragan.  Ecntfio.  V.  Ourasan. 

ECOBANS,  r.  de  Mtr.  V.  Ecubiers. 

ECOaUAGE,  s.  f.  T.  d'^.snc.  L  action 
é'éc^hMT.   liniclanento  del  terreno. 

ECOnUE  ,  s.  t.  T.  d'/lgric.  et  de  Jard. 
Espèce  de  pioclie  recourbée  comme  une 
houe  ,  armée  d'un  manche  de  trois  pieds  de 
loneueup.  Muna.      ^     „  ,    .     ,    - 

ECOiJUER,  V.  a.  T.  d'Âgncult.  Lorsqu  un 
champ  est  res'é  plusieurs  années  en  iriche, 
on  coupe,  on  brûle  les  bruyères,  les  genêts 
et  autres  l.ross^ulies  qui  s'y  trouvent,  on  pelé 
ensuite  la  surface  de  ce  champ  ,  à  peu-près 
comme  on  pelé  celle  des  p-e;  dont  on  veut 
cn'ever  le  gison  pour  en  orner  des  larduu. 
Peler  ainsi'  la  terre  ,  c'est  l'ecobuer.   Ster- 


pare, bruciare  y  e  ripulir  il  lerin 
EdOCHEI.ER  ,  v.  a.  f-/  if. 


.Ra- 


masser le  grain  couoé  ou  fr.uche  ,  avec  des 
fourches  et  fjuchets  ,  et  en  faire  des  t.is 
qu'on  m"ttr.;  ensui-e  en  nerbes.  /iccovonare. 

ECOi-RAI  ,  Ec  1FR0I ,  s.  m.  J.  de  Cor- 
Jonn.  Bourrcl.  etc.  T:ib;e  sur  laquelle  plusieurs 
Artisans  travaillent,  posent  leurs  outils,  tail- 
lent et  1  '•é'iirent  leur  besogne.  Hanco. 

ECOINSCM  ,  s.  m.  Nom  d'une  pierre  qui 
fait  l'encoignure  de  l'emtirîiure  d'une  porle, 
d'une  fenêtre,  rierra  riiua.!rara  ,  cne  forma 
Van-olo  de!  vano  d'una:  orla  o  Jinestra. 

FtOI.ATRK  ,  s.  m.  Se  dit  en  quelques 
Egl-ses  Cathédrales,  d'un  Ecclésiastique  et.- 
bÎi  pour  cnseign-r  la  Tliéoligie.   leologah. 

fcC'LE,  s.  f.  Lieu  où  l'on  enseigne  les 
Belles-Lettres  et  les  (jcicnces.  Scuo/j.  -  On 
appelle  petites  écoles ,  celles  oj  l'on  montre 
à  lire,  à  écrit^,  où  l'on  en!c:gne  la  Gram- 
maire ,  et  c'est  de  celles-là  ou'on  entend 
parler,  qu«nd  on  dit,  Mai-re  d'école;  aller, 
envoyer  à  l'école.  L:  scuole  basse.  -  Faire 
ricole  buissonnière.  V.  ce  mot.  -  Un  chçval 


t    C    O 

3  ie  l'école  ,  ou  il  a  été  dressé  au  manègï. 
Cavallo  disciplinato.  —  Les  lieux  où  l'on 
enseigne  la  Théologie  ,  la  Hiiiosophie  ,  selon 
les  principes  et  dans  les  termes  reçus  dans 
la  plupart  des  Universités.  La  scuola  ,  et 
plus  souvent  îe  scuole.  —  Un  vaisseau  que  le 
Roi  f.i!t  armer  pour  l'instruction  des  jeunes 
Orticiers  et  des  Gardes- .Marine.  -  Secte  ou 
doctrine  de  quelques  particuliers.  L'école 
d'Epicure  ,  de  l'Iaton  ,  de  Saint  Thomas ," 
etc.  La   scuola  d'  Epicuro  ,  di  Platone ,  ce. 

—  L'Ecole  de  Rome  ,  de  Lomb.irdie  ,  de 
Florence  ,  pour  dire  les  Peintres  fameux  de 
Rome  ,  de  Lombardie  ,  etc.  dont  les  ilisciples 
imitent  la  manière,  La  .Scuola  Romat:a  , 
Lombarda,  Fiorentina.  —  L'Ecole  de  Titien, 
l'EcHle  de  Raphael  ,  etc.  Les  Peinues  qui 
ont  appris  sous  eux,  ou  sous  leurs  disciples, 
l'art  de  peindre  dmi  leur  manière.  La  scuola 
di  Tiiiano  ,  di  lUfaello  ,  ec. 

ECOHEtl ,  1ÈRE ,  s.  m.  et  f.  Celui  ou  celle 
qui  va  à  l'école ,  au  Collège.  Scolajo  ;  scolaro; 
studenti.  —  Celui  qui  apprend  quelque  chose 
sous  un  Maître.  Scolaro  ;  discepolo.  —  Un 
homme  peu  habile  ,  peu  avancé  dans  une 
profession  ,  n'est  qvi'un  écolier.  Scolajo;  prin- 
cipiante; soro.  —  lam.  Prendre  le  chemin  des 
écoliers  ,  c'est  prendre  le  chemin  le  plus 
long  ,  selon  la  cout\ime  des  écoliers.  Andar 
per  ta  più  lunga. 

ECONDUIRE,  V.  a.  Refuser  à  qtielqu'un 
ce  qu'il  demande.  Il  ne  se  dit  que  des  per- 
sonnes. R'cusare  ;  dmcs^re. 

ECONDUIT  ,  ITE  ,  part.  V.  le  verbe. 

tCONO.M.\T  ,  s.  m.  (  On  écrivoit  autre- 
fois (économat.  )  Charge  ,  emploi  ,  ofììce 
d'économe.  Il  n'a  guère  d'usage  qu'en  parlant 
de  l'administration  des  revenus  d'unEvéché, 
d'une  Abbaye,  et  autres  Bénéfices  pendant 
la  vacance.  Economato. 

ECO.'MOME  ,  adj.  de  t.  g.  Ménager,  mé- 
nagère ,  qui  sait  c|)argner  la  dépense.  Eco- 
nomo ,  ce.  V.  Mé.mger. 

ECONOME  ,  s.  m.  et  f.  Celui  ou  celle  qui 
a  soin  de  la  conduite  d'un  ménage  ,  de  la 
dépense  d'une  maison.  Economo;  spenditore, 

—  Le  père  Econome,  la  mère  Econome,  c'est 
le  Religieux  ou  la  Pveligicuse  qui  a  soin  de 
la  dépense  du  Monastère.  L|£conomj;  l'eco- 
noma; spenditore;  spenditrtce,  —  Celui  qui 
est  nommé  par  le  Roi  pour  administrer  les 
revenus  d'un  Evéché  ,  d'une  Abbaye  ,  etc. 
pendant  la  vacance.  Economo. 

ECONOMIE,  s.  f.  L'ordre,  la  règle  qu'on 
ap;)orte  dans  la  conduite  d\in  ménage,  dans 
la  dépense  d'une  maison.  Economia  :  ordine; 
arte   mil'  amministrare   gli    a^'ari  domeitici. 

—  Un  homme  vit  avec  tro|)  d'économie, 
lorsqu'il  vit  avec  trop  d'épargne.  Et  on  dit 
des  retranchemens  qu'on  fait  m<i!-a-propos 
sut  certaines  petites  choses  ,  que  c'est  une 
économie  mal  entendue,  une  mauvaise  éco- 
nomie. F.conomia  ;  risyarm'o.  —  ù^.  L'ordre 
par  lequel  un  Corps  polititiue  subsiste  prin- 
cipalement. Economìa,  —  fie.  L'harmonie 
qui  est  entre  les  parties ,  les  différentes  qua- 
lités du  corps  physique.  Economia  animale, 

—  L»  disposition  d'un  dessein,  la  distribu- 
tion d'un  discours  ,  d'une  pièce  d'éloquence. 
Testitiiri  d'un  diicorso  ;  disposizione,  ordine 
d'un  disegno  ,  ec. 

ECONOMIQUE, adi. de  t.  g.  Qui  concerne 
l'économie  ,  le  gouvernement  d'une  famille. 
Economico.  -  subst.  Il  sicnihe  cette  partie 
de  la  l'hiloiophie  morale  qui  regarde  le  goii- 
veriicmenr  d'une  faniille.  Ecttnuimca. 

ECtJNOMlQULMENE,  adv.  Avec  éco- 
nomie. Economicamente  ;  con  economia;  con 

"^Économisé. HE, part.  v.  le  vevbe. 

ECONOMISER  ,  V.  ».  f;ouverner  ,  admi- 
nistrer avec  économie-  Amministrare  a  do- 
vere. —  User  d'économie,  Kisparmlare  i 
avan\are  ;  far  ma%seriy.a. 

ECOPt,  s.  f.  Espèce,  de  pelle  creuse  à 
rebords,  dont  on  se  sert  pour  vider  l'eau 
de,  bateaux.  Ootaiia  ;  gotjiit  a  mano  ; 
palata, 

ECOPERCHE ,  s.  f.  Nom  d'une  machine  qui 


ECO 

sert  à  élever  des  pierres,  des  fardeaut,  Hié 
et  qui  fait  partie,  ou  s'âioute  a  un  gruau, 
à  un  engin.  Falcone  con  taglia  chi  s* assiti â^^i 
a  un    ingiS^-O' 

ECORCE,  s.  f.  Peau  d'un  arbre  ou  d'une 
plants  boiseuso.  Buccia  ;  curuccij  ;  scorda  ; 
suscio.  -  On  dit  aussi ,  i'écorce  de  cert.uns 
fruits.  liucc.a.  -  fig.  .Superticie,  apparencr. 
Scorda  ;  aypann^a  ;  corteccia  estcnote.  —  Il 
ne  faut  pas  inetrre  le  doigt  entre  le  bois  et 
l'écorce.  V.  Doigt. 

ECORCE',  LE  ,  part.  V.  le  verbe. 

EC<.)RCLt;,  V.  a.  Oter  l'écorce  du  bois. 
Sconarci  d'l--uccij.re\  sbucciare  \  scortecciare, 

ECURCHE-CU,  (A)  adv.  En  gliss-i::, 
en  se  trainant  sur  le  derrière.  A  sdrucciu.  >. 

—  Par  fores  ,  de  m.iuvaise  grâce,  avec  rc|-.  ■ 
gnance.  Il  est  hn'i.  Per  foria  ;  cU  mala  srùy.:. 

KCORCKÊ',£E,part.  V..!e  vcibe.  -  T. 
de  Blason.  Il  se  dit  des  anîni.Tnx  q.ii  soiu 
totalement  rcUi.es,  ou  de  gueule. /icj-rc^^/jntj. 

ECORCHER.  V.  a.  Dciiomller  un  animol 
de  sa  peau.  Scortirare\  sc':ojare  ;  d/'scuojjrj. 

—  Emporter,  déchirer,  ôter  une  partie  fie 
la  peau  d\m  animal  ,  ou  de  Técorce  r\:ii 
srhre.  Scorticare  i  dihucciare;  pelare.  —   L'niî 


une  boisson 


!i;i" 


est  rude  au  naL'is , 


à  la  gorge,  on  dit  quii  les  écorche.  5cc;-v- 
cjre  il  palato.  —  T.  de  Sculpt.  Oter  du  ri'  ■ 
d'une  hgure  qu'on  veut    couler   en   pliTc  . 
autant  d'épaisseur  que  le  Sculpteur  veut  e;. 
donner   au   plâtre.    Levar  una  pelle.   —   ijt;. 
Exiger  beaucoup  plus  qu'il  ne  taut  pourd.-; 
droits,  salaires,  vacations  ou  marchandises. 
Scorticare  ;  far  pagar  molto  ;  vendere  tri  : 
caro.   —  fig.  et  f.im.  Ecorcher  le  Fr.Tnç . 
le  Latin  ,  etc.  se  dit  de  quelqu'un  qui  e  ■ 
mence  il  parler  ces   Langues  ,  et  qu'il   1 
parle  mal.  Cominciar   a   parlare  una   lini,:..^ 
e  parlarla  mate  ;  barbugliare.   —  Un  mot  e. e 
écorché    du    Latin  ,    lorsqu'il  est  nouvc-Hc- 
ment  tiré  de   cette   Langue  ,   et  qu'il  n'cit 
pas  encore  bien  ét.ibli.  Vocabolo  preso  ,  tulio 
dai  Latini  e  non  ancora   ben   ricevuto, 

ECUixCHEKIE  ,  s.  f.  Lieu  où  l'onécorche 
les  bêtes.  Scorticatoio  ;  pelatojo.  -  fij.  Une 
hôtellerie  où  l'on  fait  payer  plus  qu'il  ne  fan; , 
c'est  une  écorclierie.  Scorticatojo. 

tCORCHEUR ,  s.  m.  Celui  dont  le  mei  :c 
est  d'écorcher  les  bctes  mortes.  Scortica,\>re. 
-  fig.  et  fam.  Un  Hôtelier,  un  Procureur, 
un  Aiarchand  ,  etc.  qui  exigent  trop  ,  sont 
des  écorcheurs.  Scorticat.'re. 

ECORCHUHE  ,  s.  f.  Enlèvement  de  !a 
peaa  en  quelque  partie  du  corps.  Scorticatur.i, 

ECORE,  s.  f.  T.  de  Mar.  Escarpement 
d'une   côte.  Co'ita  traraiiata  ,  dirupala. 

CCOR.'>JE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ECORNER  ,  V.  a,  Rompre  une  corn». 
Scornare  ;  rompere  le  corna.  —  Il  se  dit  ans  i 
des  choses  qui  ont  des  angles.  Scantor.v.  ; 
smussare.  —  fig.  et  fam.  Ecorner  que'';  c 
chose  ,    la    diminuer.   Sminuire  ;    scemare  ; 

ECORNIFt.É ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ECORNIFLER,  v.  a.  Chercher  à  manecr 
aux  dépens  d'autrui  ,  cheicher  de  franches 
lippées.  11  est  du  s'yie  famil.  Scroccare, 

ECORNiFLERIE,  s.m.  Action  d'écornitlor. 
Scrocco  ;  lo  scroccare  ;  il  fare  il  parassito . 

ECORNIFLEUK  .  euse  ,  s.  m.  et  f.  C-Kii 
ou  celle  (|ui  écorniile,  parasite.  Parassito; 
leccatore;  leccardo;  leccapiatti  ;  scroccone . 

ECORNURE  ,  s.  f.  Eclat  emporté  de 
l'angle  d'une  pierre  ,  d'un  marbre  ,  etc. 
i.->i.;<.'o.    . 

ECOSSE  ,  LE  ,  p.irt.  V.  le  verbe. 

ECOSSER  ,  V.  a.  Tirer  do  la  cosse.  Sgu- 
sciare; cavar  del  gliseio, 

ECOîSEUR ,  EUSE  .  s.  m.  et  f.  Celui .  ( . 
celle  qui  écosse.  Colui,  colei  che  sgusci.-.. 

ECOT ,  s.  m.  La  quote-part  que  dtit 
chaque  personne  pour  un  rej^as  commun, 
La  dépense  qu'on  fait  à  l'hôtellerie  ,  au 
cabaret  pour  un  repas.  Scotto.  —  La  compa- 
gnie des  personnes  qui  maniîcnt  cnsembla 
dans  un  cabaret,  brigata  ,  comragnia  di  per- 
sone che  mangiano  in  un'osterìa  ,  nella  ta- 
,  verna ,  te.  -  Tronc  d'arbre  où  il  reste  encore 


ECO 

"ics  bouts, de  branches  coinées.  Toppo^ 

ECOTE,  LE.  .-ìdi.  T.  de  Blason.  Il  se  dit 
des  tronca  et  des  br.^nches  dunt  les  menues 
branches  ont  é:e  coupée*.  Njiiiroso. 

ECOUANE,  s.  f.  T.  de  Mounoie-  Sorte  de 
lime  propre  aux  Ajaiteurs  e:  TaîKsresses  , 
servant  a  rcd.iire  les  espèces  d*yr  et  d'<ir^ent 
au  1, ûids    ordonné.    Livia    da    as^iustar    U 

ECviuANA,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbç. 

ECv)UAN£R,  V.  a.  T.  de  Mona.  Réduire 
les  espèces  d'or  et  d'argent  aa  poids  ordonné. 
AsE'tiitar  U  moneti  co' la  lima. 

ÊCOaEÎS,  s.  m.  pi.  r.  Je:  Marine,  V. 
Conerà. 

ECOUFLE  ,  s.  m.  Sorte  de  Milan.  Sona 
éi  nrhbio. 

£CUULEMENT  ,  s.^  m.  Le  fi- 
moiivemt-nt  de  ce  qui  s'écoule.  Scorrinunto ^ 
CùU.Tjinco;  corsai  fiosso  i  ellus'ont  'y  ~ 
mtn'.o  \  sbandimento  \  getto.  —  fi^.  Ecoule- 
jnens  de  lumiere  ;  écoiilemens  de  la  grâce, 

ECOULER .  S'ECOULER .  v.  r.  Couler 
hor^  de  p,:i:-!q',îe  endroit.  Sconcre  ;  c  mrc -^ 
tohrc\  i£:siar^:  rpj-.dcr.i  ;  eff  ndcrsi.  —  fi^. 
Le  tem;^s  s'écoule  ,  l'arçent  s'écouie ,  la  foule, 
la  f.rresse  i'écmile ,  c'est-à-dire,  le  tem.Ji 
passe  ,  l'argenr  se  dissipe  ,  U  foule  diminue 
Scor-ctc  -,  svanir*;  dtt^ffua/si;  scemj'e.  -  Le 
terii  î  e;r  é(.ou!é  ,  c'eît-â-dire  ,  q.ie  letemp- 
prénx  C'ir  ex;»ii'é.  l'assato  e  il  tcmyo ,  spiralo 
fi  il  termine.  —  Une  chose  s'écoule,  s*e>r 
écoulée  de  la  mirnoire;  c'est-à-dire  ,  qu'elle 
s'évhupre  ,  qu't^IIe  est  échappée  de  la  mé- 
moire. Fut ?ir  dalla  memoria  ;  usc'r  di  minte. 

ECOU  l  ;E0N,  s.  m.  V.  Esco.jr-eon. 

ECOU:-iTE",  ÌE,  part.  V,  le  verbe. 

ECOURTER,  V.  a.  Rotjner ,  couper  trop 
«ourr.  Âccûrj'jrt  ;  scortare  ;  accortare  ;  scor- 
€iart\  str  mjrc.  -  Un  habìf  trop  cour:,  bien 
éco'.irré.  Troppo  corto.  ~  Ecour'er  un  chien , 
un  cheval,  c'est  leur  couper  Ii  <i'jeue  et  le'i 
orei'lc"i.  l  .tgiiar  la  coda  e  rorecch:.--[\  se  di'- 
a.Hsi  d'un  homrne  qui  a  les  cheveux  coupés 
fo-r  coirrs.  Scodare. 

ECOUTANT,  ANTE,  adj.  Qui  écoute. 
Ascoltante i  ascoltatore  ;  che  ascolta.  —  Avo- 
cat écour.int.  Il  n'^  d'us-ige  qu'en  plsîs.'tnt.-'nt , 
pour  sienitîer  un  Avocat  qui  ne  plaide  point. 
AvvocaTo  ascoltante. 

ECX)UTE  ,  s.  f.  L'eu  d'où  Ton  écoute; 
sans  êfre  vu  II  est  plus  ordinaire  nu  pluriel. 
Sort.i  ,/■  Tr'hur.a.  —  fig.  Etc  aux  écoutes, 
c'est  c:re  arrenrif  îi  remarquer  ce  qui  se 
passera  dans  une  affaire,  ahn  d'en  tirer  ses 
avantaf,**^.  Spiarci  ce  car  ntove  ;  yo'  m^nte; 
J'ar  Culi*  occhio  teso  ;  raccorre  î  hrocolì. 
—  D.ins  Ie>  Monastères  de  filles,  une  Sœur 
écoure  ,  est  la  Religieuse  qu'on  donne  pour 
accorn;),iener  une  autre  Reliç;ieuse  ,  ou  une 
Pensianii.iire  qui  va  avi  p.vrloir."  L'AscoltJtrice. 
^Ecoutes,  s.  m.  pi.  T.  de  M -r.  C.j'-dafi:?s 
flui  font  deux  b". niches  ,  et  qui  sont  .".marrés 
aux  coins  d-es  voiles  par  emb.is  ,  pour  les 
tenir  dans  une  situation  qui  leur  fasse  recevoir 
le  ve.1t   Scotte. 

:  ECOUTE'.  ÉF,  psrt.  V.  îe  verbe.  -  On 
>aopel!e  ,  en  T.  de  Manèe,e.  Des  mouvem?ni 
eco.itcs  ,  pour  dire  ,  faits  avec  justesse  et 
■îirétrîsinn  Movimento  a^s'ustato. 
;  ECOUTER,  V.  a.  Ouir./Ì5cc//Mre;«nf/W; 
foriere  orecchio.  -  Un  homme  qui  p.irle 
'Isntcmont ,  et  Qui  cr-^it  b-en  dire,  s'écoute 
parler,  et  absolument  il  s'écoute.  i*on;^re; 
fosarfj.  -  Donner  audience  à  quelqu'un. 
Darud'u":-^a\  ascoltare;  dar  or:  ce 'do.  —  Don- 
■  fier  quelque  croy.ince  ,  ou  quelque  consen- 
tement à  ce  qu'un  hom-ne  propose  ,  ou 
iirendre  plaisir  a  l'entendre.  Ascoltare  y  udir 
i^oUnticri.  —  Ecouter  la  rsison  ^  se  rendre 
a  la  rai>cn.  Ascoltare-y  dar  ascolto  ;  arren- 
der t',, 

ECOUTEUX ,  adj.  T.  de  M^rèee.  Se  dit 
J  un  cheval  dU'rait  par  les  objets  qui  le 
fra-- t    Dlsa;r:rito. 

£COUT^LLI^  ,  s.  f.  Sorte  de  trape  ,  d'ou- 
vwt«e  4*as  le  tillac  d'un  vaisseau,  par  où 


É    C    R  É    C    R  i7ï 

n  descend  sous  !e  tillac.  Boccaporto;  lat-\  metter  in    ìscrkio.  —    S'engager   par  écrit. 
■orto.  f  OóbUgdrsi  per  iicr'tto  ,  o  m  Iscritto.  —  fiï. 

ECOUTILLONS,  s.  m.  pi.  T.  de  Mar.  Ce  j  Composer  quelque  ouvrage  d'esprit.  Il  se  dit 
nt  de  peùtes  ccouîiiles  ,  que  l'on  fiiit  |  aussi  pariiciilióreinent  du  sty'.e.  Scrivere  ; 
les  pdnneaiut  ,    c'est-à-dire  ,    dans  les  ,  conporre.  -  £nseij;ner  par  écrjt  que ,  .  .  Scr> 

ECKir,  ITE,  part.  V.  le  verbe.  -  On  Hit 
aussi,  il  est  écrit,  pour  dire  ,  il  est  décidé. 
Sta  scritto  ;_  è  scritto;  è  decìso.  —  ivi:ìrqué. 
Scntto;  Spinto.  -  Il  se  dit  aussi  d'un  pspier 
sur  lequel  on  a  écrit.  Carta  scritta  ;  foslio 
scritto. 

ECRIT,  s.  m.  Ce  qui  est  écrit  sur  dj 
3-  jier.  Scritto  ;  scrittura.  -  Il  ^e  dit  principa- 
lement ,  d'un  acte  ,  d'un  mémoire  portant, 
promesse  ,  convention.  Scritta  ;  scrittura  ; 
obbligo  ;  promessa  fatta  in  iscritto.  -  iVIet- 
tre  par  écrit ,  c'est  rédiger  par  écrit ,  écrire 
es  qu'on  a  lu  ,  ce  qu'on  a  pensé.  Mettere, 
ridurrei  distitd  re  In  iscritto.  -  Ecrits,  au 
pluriel  ,  se  dit  des  ouvrages  que  l'on  com- 
pose sur  quelque  mai  1ère.  Manoscritto;  ma- 
nnscritto.  —  Les  leçons,  les  cahiers  qu'on 
ecnt,  sous  un  Professeur  qui  les  di.te.  Gli 
scritti  ;  le  legioni  dutate  dal  Professore  ; 
^r:rore  ,   cf . 

tCRlTEAU  ,  s.  m.  Certaine  inscription 
en  grosses  lettres  ,  que  l'on  met  sur  un 
pai'ier,  sur  du  b.jis  ,  ttc.  pour  faire  con- 
noitre  quslque  chose  au  public.  Cartello  ; 
irscniione.  -  Ecrileau  ,  t.  de  Tondeur  de 
draps.  .Sillons  qu'on  fait  dans  les  poils  d'une 
piece  avec  les  forces.  Sca/e. 

ECRITUIRE  .  s.   f.   Ce    qui  con-i-nt  ou 

reiiterme  les  choses  nécessaires  pour  écrire 

encre  .  p.ipier,  plume,  c.nnif,  etc.  Calamaio'. 

-  Grifter   ce  l'Ecritoire  ,  est  un   Gr.'fl'.er 

crit  les  rapiiorts  des  Jurés  ou  Euptrts 


trapes,  ou  portes  qui  ferment  les  écouiiiles, 

Sportdlctti. 

_  ECOU  VETTE ,  s.  f.  Vieux  mot.  Vergette, 
époussette.  V.  ces  mots.  -  T.de  Boula.-ijers , 
i^etit  bal.^.i.   Granatino  col  manico. 

ECOU  VILLON,  s.  m.  Vieux  linge,  attaché 
-i  un  long  bâton  ,  avec  q.'.oi  on  nettoie  le 
four,  lorsqu'on  veut  enfourner  le  pain,  ou 
avec  quoi  l'on  nettoie  le  canon  ,  lors-u'il  a 
tiré  ,  et  qu'on  veut  le  recharger,  ou  le  ra- 
fraîchir. Ecouvillon  du  four.  Sp!fi\atoio. 
Ecouvillon  du  canon.  Lanata. 

ECOaviLLOI>(N;-.',  ÉE ,  oart.  V.  le  verbe. 
,  ECOyVILLONiNEa,  v.a.  be  servir  de 
l'écouvillon.  Ecouvillonner  un  csnon.  Passar 
la  lanata,  o  ripassar  U  cannone.  Ecouvillon- 
ner le  four.  Ssa-.-:are  il  forno. 

F.C."HRiVCri()UE,  aSi.  de  t.  r.  T.  de 
rh.irm.  Remèdes  apéritifs  ,  qui  ouvrent  , 
débouchent  les  vaisseaux,  les  conduits.  Ape- 
r:tiyo;  deostruente. 

ECR.^N,  s.  m.  Sorte  de  meuble  dont  on 
se  sert  l'hiver,  pour  se  parer  de  l'ardeur  du 
teu.   Parafuoco. 

F.Cl\.\ÌE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe.  —  fis- 
Trou  appUti ,  trop  bas,  trop  court,  comme 
en  ces  exemples;  Il  a  le  nez  écrasé;  le 
comble  de  cette  maison  n'a  point  de  çrace , 
il  est  trop  écrasé.  Schiacciato.  Ediii;s  écrasé. 
Nino  ■ 

ECRASER  ,  V.  a.  Applatir  et  briser  par 
Ie^l!u:ds  de  quelque  chose,  ou  par  quelque 
eiî'jrt.  Schiacciare  ;  stiacciare  ;  pestale  ;  tn- 
jfap^nere  ;  gualcire  ;  tunmaccare.  -  Ecraser 
quelqu'un ,  c'est  le  ruiner  ,  le  détruire  entiè- 
rement. V.  ces  mots. 

ECRE.M"^.',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ECRtMEK,  v.  a.  Oter  la  creme  de  dessus 
le  lait.  Levar  il  fior  del  latte.  -  fij   et  fam .  .    .       .  - 

E. Temer  une  affaire  ,  c'est  en  tirer  tout  ce  i  ote  s?  cause,  tt  ,  ^..  _,„. 

qu'il  y  a  de  meilleur  et  de  plus  prohtable.  i  °^  ^l.it  ,    l'Ecriture -Sainte  ,  ou  s 
Il  se  dit  aussi  d'autres  choses,  quand  on  en  '  '       " 

tire  ce  qu'il  y  a  de  meilleur.  Sfiorare;  torre 
il  metlio. 

EÇ:ŒNER.  v.  a.  T.  de  Fond,  de  caract. 
Evider  le  dessous  des  lettres  qui  sont  de 
n.iture  à  être  'évidées  du  co'é  de  l'œil  , 
comme  les  f  et  les  fi.   Vuotare  ,  o   torre  il 


EC RENOIR  ,  s.  m.  T.  de  Fondeur  de  ca- 
raff.  Couteau  .à  écréner.  In::rument  propre 
à  évîHïr  les  lettres.  Liscino  per  il  riccio. 

ECRFTE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

ECRETEil,  V.  s.  T.  de  Guerre.  Enlever 

crê'e  ,  le  sommet  d'un  ouvrage  te!  qu'une 

uraiile  ,    une   palîss.-'de   ,    etc.   Decimare  ; 

ti-'fa'c;  lor  yia  la  cima. 

ECREyiSSE,s.f.  Poisson  qui,  selon  l'opi- 
nion vulgaire,  va  presque  t-^up  urs  à  reculons, 
et  qui  est  du  cenre  des  tc*:.cées.  Gambero; 
Srancliio.  —  On  appelle  yeux  d'écrevisses,  de 
certaines    petites  pierres  qui  ont   la    fo 


en  Mjcon.  Cha'rpent    etc.  Scr' 
ECRITURE ,  s .  f.  Caractères  écrits.  Serie 

fra  ;  caratt:ri  ;  scritto  ;  la  cosa,  scritta. 
-  La  maniere  de  former  les  caractères.  Scrit- 
tura ;  carattere  ;  mano.  -  T.  de  Prat.  Les 
écrits  qiion  tait  et  qu'on  produit  pour  défen- 
Qumd 
.     .  --.....  ,  „„  «....j-ltment 

I  Ecriture  ,  ou  les  Ecritures  ,  on  entend  le 
Vieux  et  le  Nouveau  Te.tameiit.  La  Scrittura; 
V  à"'""^"  '   '"   ^"S'"  ^"'"•'ra  ;  U 

vn'ii'  ^^  ^agre  carte;  le  sagre  pag'ne. 
ECRIVALN,  s.  m.  Qui  montre  à  écrire. 
Maestro  .i'  scrittura  ;  che  insegna  a  scrivere. 
1  écrivent  bien  ou  m-il.  Scrittore. 
qui  compose  quelque  livre.  Scrit- 
tore i  Antore.  -  Sur  les  v.,isseaux  et  les 
gileres .,  il  y  a  un  Officier  qu'en  appelle 
I  Ecrivain  ,  qui  tient  registre  de  ce  qui  esc 
dans  le  vaisseau  ,  et  de  tout  ce  qui  s'y  con- 
et  qui  a  le  titre  d'Ecrivain  du  Roi. 


Ceux  ( 

Aureu 


Scrivano  di  vascello. 

ECROU  ,  s.  m.  Le  trou  dans  lequel  entre 
la  VIS,  en  tournsnt.  Ciocci, la;  cavo  d-lU 
vue.  -  Article  du  registre  des  emprisonne- 
ment ,  contenant  le  p.ur  et   la   cause  i  our 
laquelle  on  a  mis  quelqu'un  en  prison.    Ke- 
g-itro    de    carcerali.    -    T.   de   Mécan.    \Jni 
......     P'f«  ','==  bois  ,  de   fer  ,  etc.   qui  a  un  trou 

d'.in  œil,  et  qui  se  trouvent  dans  les  écre-  j  telatit  a  la  pross.?ur  d'une  vis;  et  qui  sert  à 
vi,, es,  et  don*  on  se  sert  d.-ns  la  Médecine,  j  l'^  serrer.  Milnn'e  ;  isda  ;  galletto.  -  En 
Occhi  di  gambero.  -  prov.  Un  h=mme  va  |  {'^"''•""t  ""^''  [^^^^  <!'-  'a  dépense  de  bouche  de 
a  recu'ons  ,  comme  les  écrevisses  ,  qusnd  ( '^  y-'-''.*'-^"  ""  R'^i .  on  dit  écroue.  Articol» 
ses  att.-iires  reculent,  au  lieu  d'avancer.  F.ir  j^,"  ''J''^  '  °  "^j'a  dclU  provvisioni  da  hocc 
come  il  flamberò  ;    dare  addietro.     —    Signe 


u  Zodi.'que  ,  qu'on  nomme  autrement ,  le 
ancer.  Granchio  ;  cancro. 
EC.-\IER,  s*£cR.iER  ,  V,  r.  Faire  un  grand 
cri,  \\T\f-   excîïmation.  Erclamare;  gridare 


ECRILLE  ,'  s.  m.  Td'Econ.  rust.  Clayon-  !  ^'^J.i!f',fS:''fì  •  S'' 


della   Ca<a  R.alc. 

ECROU  ELLES  ,  s.  f.  rl.  Tumeurs  rltui- 
teuses  et  malignes,  Cdu'ées  par  des  huneurs 
roides,  et  qui  viennent  aux  pr,rties  glandu- 
leuses,  m.iis  plus  ordinsirement  à  la  gorge. 


on  fermeles  déchirées  des  ètar^ 
pour  empêcher  le  poisson  d'en  sortir.  Can-  j 
niccio.  i 

ECRIN  ,  s.  m.  Petit  coffre  où  l'on  met 
de^  bdKues  ,  des  pierreries.  .Scrigno. 

E'"RKE  ,  V.  a.  Tracer,  for-ner ,  (igurîr 
des  lettres  ,  des  caractères.  Scr:  ere.  —  La 
manière  d'ortographier.  Scrivere  corretta- 
mente. —  Ecrire  des  lettres  missives.  Scriver 
lettere.  -  T.  de  Prat.  C'est  mettre  par  écrit 


ECROUE',  ÉE,  p.irc.  V.  son  verbe. 

ECROUER  ,  V.  3  Ecrire  sur  le  regis'tre  des 
em.sr'sonncruens ,  le  jour,  la  cause,  et  par 
miel  sersen-  un  l-o-nme  a  éé  mené  en  prison. 
RefKtrar^    sul  libru  de!  c.ircrier,, 

■tCR(MJI,  iE,p5rt.  V   l»verb- 

ECRtUlR  ,  V.  a.  T.  d'Art.  Battre  un  mi- 

tal  a  froH  ,  pour  le  rendre  plus  dense  ,  et 

f  pou-Ku  donnerdu  rassort.  Sattere  a  freddo; 

battendolo  a  freddo. 


ta' h 


m  raisoas,  pour  défendre  sa  caiae.  Setiyert  '     ECS.OUISSEM£NX|  s.ra.  Actiond'écroulr, 


lyi  ECU 

evi  l'effet  da  cette  action.  Il  baiiefi  t  frtâit. 

ECROULK',  ÉE ,  vart.  V.  le  verbe.         . 

r.CROULEMENT,  s.  m.  F.boulemcnt.  \  . 

ECROULFR ,  S'ECROULhR,  v.  r.  Tom- 
ber ,  en  s'jfSiisant.  Affundarc  ;  profondare  i 
tmmottdre  ;  scesccndsre  ;  sprofondurn  ;  tob- 

'  ECROUTÉ ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ECROUTER,  v.a.Ocerla  croûte. if/ojta- 
rc  i  scortcceian.  .      , 

ÈCRU  ,  UE  ,  ad).  On  appelle  soie  ecrue, 
celle  qui  n'a  point  été  mise  a  l'eau  bouillante. 
On  appelle  iil  écni ,  celui  qui  n  a  point  etc 
lavé.  Crudo.  .  , 

ECSARCOME,  s.  m.  Excroissance  char- 
nue, fjcrucenïa  carnosa. 

ECÏHESE  ,  s.  f.  r.  it  VHist.  £«/.  C  est 
le  nom  d'un  edit  fameux  rendu  par  l  Empe- 
reur Heraclius  ,  qui  étoit  une  conlession  ou 
exposition  de  foi  en  forme  de  loi  ,  portée 
par  cet  Empereur  ,  pour  calmer  les  disputes 
qui  s'<?toient  élevées  d^-ns  1  hf.lise ,  pour  sa- 
voir s'il  y  avoit  en  Jesus-Christ  deux  vo- 
lontés, comme  le  soutenoient  les  Catholiques, 
ou  s'il  n'y  en  =voit  qu'une  ,  selon  opinion 
des  Monothélites.  Ecusi    o  çdutod  Lracho 

ECTROPlON  ,  s.  m.  T./le  Med.  Renver- 
sement de  la  paupière  inférieure.  On  1  ap- 
pelle communément ,  EraïUement.  V . 

ECÏYLOTIQUE,  ad),  de  t.  g. T.  de  Phar. 
11  se  dit  des  remèdes  propres  a  consumer  les 
callosités  et  les  durillons.  Corrosivo.         . 

ECTYPE,  s.  f.  T.  d'Antiquaire.  Copie, 
empreinte  d'une  médaille,  d'un  cachet;  copie 
figurée  d'une  inscription.  Impronta. 

ECU  ,  s.  m.  Espèce  de  bouclier  que  les 
Cavaliers  portoient  autrefois.  S'citdo  ;  pavese; 
pahese.  -  La  figure  de  ce  bouclier  ,  sur 
lequel  se  peignent  les  armoiries,  icuao.  -  Se 
«lit  d'une  pièce  de  monnoie  d  or  ou  d  argent. 
Ecu  d'or  ,  écu  d 'argent  ,  ou  plus  ordinaire- 
ment, écù  blanc.  Scudo.  -  prov.  Un  homnie 
qui  a  beaucoup  d'argent  comptant  ,  est  le 
père  aux  écus.  Danajoso.  -  Monnoie  de 
compte ,  de  la  valeur  de  trois  livres  ,  ou  de 
jurnois.  bcudo  da  t'C  lire. 
nonnoie  de  compte,  valant 


soixante  sous    tourno 
—  Ecu-quart , 
soixante -quatre    sous. 


Scudo   di 


nia' 
quattro  soldi.  -  Quart  d'écu,  pièce  d'argent, 
qui  selon  le  temps,  a  valu  plus  ou  moins  , 
comme  quinze  sous,  puis  seize  ,  nuis  yin.çy;. 
Onario  di  scudo.  -  Ecu  de  òobiesWi,  T. 
itAstronom.  Constellation  dans  l'hemisphere 
austral  assez  proche  de  l'équatcur  ,  entre 
îintinoûs,  le  sagittaire  elle  serpentaire,  icudo 
di  Sohieski.  .„     ,     ,.       t-         „   j 

ECUBIER,  s.  m.  T.  de  Mar.  Trou  rond 
au  côté  de  l'avant  d'un  vaisseau,  par  lequel 
on  fait  passer  le  cable  pour  mouiller.  Cubia; 
occhio  delle  [:omone.  -.Piece  de  bois  ou  lo 
trou  est  percé.  iìMoni  da.  cubie  ,  e  trave.se 
da  cuh'ic,  «     t        ,        f  r 

ECUEIL  ,  s.  m.  Rocher  dans  la  mer.  Sco- 
,Uo  ;  secca  ;  pericolo.  -  fig.  Choses  dange- 
reuses pour  la  vertu  ,  l'honneur,  la  fortune  , 
la  réputation  ,  etc.  i'cojf/o.  . 

ECUELLE  ,  s.  f.  Pièce  de  vaisselle  d  ar- 
gent d'ét.iin  ,  de  bois  ,  de  terre  ,  etc.  qui 
fert  Ì  mettre  du  bouillon  du  potage,  etc. 
Scodella.  -  tìg-  Rognef  l'^cucllc  a  quelquun, 
lui  retrancher  de  la  subsistance  ,  de  son  re- 
venu. 11  est  familier.  Scorciir  U  ^•''««î"- 
-  prov.  Celui  qui  s'attend  a  l'ecuelle  d  avi- 
trui ,  a  souvent  mal  diné  ,  c'est  qu'on  ne  doit 
guère  compter  sur  les  autres.  Chi  per  man 
2' altrui  s' imbaca  ,  tardi  si  saloll.i.  -  Un 
appelle  archer  de  l'écuelle  ,  un  arclier  qui  a 
la  commission  de  prendre  les  menuans  ,  et 
do  les  mener  à  l'Hôpital.  Birri  .sbirri  che 
trrcstcno  i  mendicanti  ,  per  condurrli  allo 
Spedale.  -  Ecuelle  à  vitrifier  .synonyme  (e 
Test  ,  ou  de  Scorificatoire.  V.  -  Ecuellc 
d'eau.'  V.  Hydrocotile. 

ECUELLE'E ,  s.  f.  Plem  une  écuelle.  t//ia 

scodella  piena,  ou  simplement  ,  nna  scodella. 

ECUnSE' ,  ÌlZ  ,  part.  V.  e  vcrbe. 

ECUISSER  ,  v.  n.  Faire  ecl.ater  un  arbre, 

«u  l'abattant.  Stiantare  ;  seliiMCare  un  albero, 

tftsctndsrn. 


È    C    V 

ECULE'.ÉE.part.V. le  verbe.  1 

ECULER  ,  V.  a.  Se  dit  des  bottes  et  des 
souliers  qui  s'abaissent  par  derrière  sur  le 
talon  ,  pr.r  la  faute  de  celui  qui  marche. 
Scaica^nc-.re.  -  Il  est  ausî'aéc.  Scalcagnarsi. 
ECULON  ,  s.  m.  T.  de  Blanchisserie.  Vais- 
seau de  cuivre  étamé  ,  d.ms  lequel  on  reçoit 
la  cire  fondue  pour  la  verser  dans  les  movdes  : 
il  y  en  a  à  un  ,  à  deux  ,  à  trois  becs.  Citc- 
ch'AJa  de' Ceraiuoli.  , ,      . . 

ECUME,  s.  f.  Espece  de  mousse  blanchâ- 
tre, qui  se  forme  et  qui  surnape  surl'eau, 
ou  sur  quelqu'autre  liqueur  agitée  ou  échaut- 
îée.  Schiuma;  spuma;  spiuma;  stima.  —  La 
bave  de  quelques  animaux  ,  lorsqu'ils  sont 
échauffés  ou  en  colère.  Scliiuma  ;  spuma  ; 
bava.  -  La  sueur  qui  s'amasse  sur  le  corps 
du  cheval.  Schiuma.  -  T.  <i£  Mon.  Nom  que 
les  Ouvriers  donnent  à  la  litarge.  Lttariinos 
ECUME  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 
ECUMER,  V.  n.  Jeter  de  l'écume.  Schiu- 
mare; spumare;  fare  schiuma;  diichiamare; 
spitmcisiare.  -  V.  a.  Oter  l'écumo  de  ce  qui 
bout  sur  le  feu.  Schiumare;  Levare  ,  torna 
la  schiuma.  -  k<r,.  et  fam.  Un  parasite,  un 
écornil'eur  ,  qui  "va  écumer  les  marmites. 
Scrocchino;  scroccatore;  scroccone.  —  nf^.  et 
fam.  Prendre  çà  et  là.  il  va  par-tout  ecumer 
Aesno\.\ve\\ci.l\acco[;liirijjua  e  li.  —  Ecumer 
les  mers  écumer  les  côtes  ,  c'est  exercer 
la  piraterie.  Il  se  dit  toujours  en  mauvaise 
part.  CorscgBiare;  andar  in  corso. 

ECUMEUR,  s.  m.  Qui  écume.  11  n  est  point 
en  usage  au  propre  ;  mais  on  dit  au  fi: 
un  écumeur  de  marmite  ,  pour  dire,  un  pa- 
rasite ;  et  un  écumeur  de  mer,  un  corsair 
un  pirate.  V.  tous  ces  mots. 

ECUMEUX  ,  EUSE  ,  ad).  Qui  jette  ,  qui 
pousse  de  l'écume.  Ce  mot  est  du  style  poé- 
tique. Spumante;  spumoso  ;  schiumoso.  _ 

ECUMOIRE,  s.  f.  Ustensile  de  cuisine, 
f.iî  en  forme  de  cuiller  plate  ,  percée  de 
plusieurs  petits  trous ,  et  qui  sert  à  écumer. 

ECURE' ,"  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ECURER,  V.  a.  Nettoyer,  frotter,  éclair- 
cir  avec  du  sablon,  de  la  lie,  ou  autre  chose 
semblable.  Il  se  dit  de  la  vaisselle  ,  de  la 
batterie  de  cuisine  ,  ou  autres  ustensiles  de 
même  vtîXme.Forblre ;  pulire,  nettare  ;  lavare 


di  cucii 


ECUKETTE,  s.  f.  T.  de  luth.  Sorte  de 
Grattoir  dont  les  facteurs  de  musette  se  ser- 
vent pour  grater  certains  endroits  des  chalu- 
meaux et  des  bourdons.  Rastiatojo. 

ECUREUIL  ,  s.  m.  Petit  animal  sauvage  , 
quadrupede  ,  vivant  dans  le  bois  ,  sautant  de 
branche  en  branche.  Scoiattolo. 

ECUREU.SE  ,  s.  f.  Femme  qu  ccure  la 
vaisselle  et  la  batterie  de  cuisine.  (Juattera. 
ECURIE,  s.  f.  Lieu  d'une  maison,  destine 
à  loger  des  chevaux.  Stalla.  -  Train,  équi- 
page ,  qui  comprend  Ecuyers ,  Pages  ,^  car- 
rosses, chevaux,  mulets ,  etc.  d'un  Prince, 
d'un  grand  Seigneur.  Scuderia. 

ECUSSON,  s.  m.  Ecu  d'armoiries.  Il  ne 
se  dit  qu'en  T.  de  Blason.  Scm'o.  -  T.  de 
Jardinage.  C'est  une  manière  d'enter  ,  de 
ZreSeri Impiaslrasione ;  innesto  a  occhio. --En 
'f  .  de  Pharmacie.  C'est  une  espèce  d  epi- 
thême  ,  fait  ordinairement  avec  de  la  Tlié- 
riaque  ,  dans  laquelle  on  aioute  encore  des 
poudres  aromatiques,  des  huiles  essentielles, 
et  qu'on  étend  sur  de  la  peau,  à  laquelle 
on  donne  ordinairement  la  forme  d'un  cœur 
ou  d'un  ovale.  Pittima  ,  o  Scudicciuolo. 
-  Ecuisan  à  la  Monnaie,  est  le  revers  ou 
côté  opposé  à  celui  d'effigie.  Autrefois  on 
l'aiipelloit  Pile.  Scudo.  -  T.  d'inseet.  C  est 
une  petite  pièce  triangulaire  ,  qui  se  trouve 
au  haut  de  la  réunion  des  étuis  des  insectes 
coléoptères  à  leur  naissance  du  corcelet ,  ou 
d'étuis  à  moitié  mois.  Scudo. 
ECUSSONNE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 
ECU.SSONNER,  v.  a.  Enter  en  écus^on. 
Annestare  a  occhio  ;  appiastrare;  impiastrare  ; 
innocchlare  ;  inoculare.  . 

ECUSSONNOIR,  T.  de  Jardinage.  Petit 
instrument   tranchant  «t  pointu  (jui  sert  a 


Ê    D    I 

^reffef  «S  écusson.  Coltella  da  far  {Il  inntiil 

a  occhio. 

ECUYER ,  s.  m.  Se  disoit  autrefois  d'un 
Gentilhomme  «lui  suivoit  et  accompagnoit  un 
Chevaher,  et  portoit  son  écu  ,  lui  aidoit  i 
prendre  ses  armes  et  à  se  désarmer.  Scu^ 
diere.  -  Aujourd'hui.  Ecuyer  est  le  titre  qi.e 
portent  les  simples  Gentilshommes  et  le_, 
Annoblis.  Gentiluomo;  patrizio.  —  Celui  a(ai 
a  la  charge  ,  l'intendance  rie  l'écurie  tl'im 
Prince  ,  aun  Seigneur.  Scudiere.  —  Celui  ipit 
enseigne  à  monter  à  cheval ,  qui  apprend 
le  manège  ,  qui  dresse  les  chevaux  au  ma- 
nège. Scudiere  ;  cavalierino.  -  On  dit  qu'un 
homme  est  bon  Ecuyer,  pour  dire  ,  qu'il  cjt 
bien  à  cheval,  qu'il  monte  bien  un  chsv.il. 
Buono,  ralente  cavalleriiìo.  -  Il  se  Ht  auisi 
de  celui  qui  donne  la  main  i  une  Diiiii.-- 
pour  la  mener.  Scudiere  ;  cavalier  servcnu. 
—  Ecuyer  tranchant ,  est  l'Ofiîcier  qui  coupe 
les  viandes  à  la  table  d'un  Prince,  d'un  Sou- 
verain. Scalco.  —  Ecuyer  de  cuisine  ,  est  le 
maître  Cuisinier  d'un  Prince  ou  d'un  grand 
Seigneur.  Capofuoco.  -  Ecuyer,!'.  de  re- 
nelle. C'est  un  jeune  Cerf  qui  souvent  ea 
accompagne  un  vieux.  Corhiatto  che  accori- 
pap.na  un  cervo  pià  atte  7  'ato. 

EDDA  ,  s.  f.  Nom  d'un  célèbre  recueil 
mythologique  des  peuples  du  Nord.  Eù.i,i  , 
nome  d' una  famosa  colle^ion  mitûlosica  dc*_ 
popoli  settentrionali. 

EDEN  ,  s.  m.  Nom  que  l'Ecriture-Sainte 
donne  as  Paradis  terrestre.  IL  paradise  ter' 
resrre.  , 

EDENTÉ,  ÉE.part.  V.  le  verbe.  -  On 
dit  ,  une  vieille  édcntée  ,  pour  dire  ,  une 
vieille  qui  n'a  plus  de  dents.  Vecchia  sdenti 

EDENTER,  v.  a.  User,  rompre  les  dent! 
d'une  scie,  d'un  peigne,  etc.  Sdentarti 
romper  i  denti  d'una  sena,  d'un  pettine,  ec. 

EDIFIANT  ,  ANTE  ,  ad).  Qui  porte  à  la 
vertu  et  à  la  piété  ,  par  l'exemple  ou  par  te 
discours.  Edificante  ;  edificatorio  ;  esemplarci 
di  buon  esempio. 

EDIFICATEUR,  s.  rn.  Celui  qui  édifie; 
qui  fait   un  édilice.   Edificatore. 

EDIFICATION  ,  s.  f.  Action  do  bâtir.  11 
ne  se  dit  guère  su  propre  ,  qu'en  p.arlant 
des  Temples.  Edificazione.  —  Il  se  dit  au  (>%• 
des  sentimens  de  piété  et  de  vertu  que  l'on 
inspire  par  l'exemple  ou  par  le  discours» 
Edificazione  ;  buon  esempio. 

EDIFICE  ,  s.  m.  Bâtiment.  On  ne  s'en 
sert  èuère  (ju'eB  parlant  des  Temples  ,  du 
Palais  et  autres  gr.nnds  bàtimens  publics. 
Edificio;  edihyo;  fabbrica. 

ÉDIFIÉ ,  Et ,  part.  V .  le  verbe.  -  Touché, 
Il  se  dit  toujours  en  bonne  part.  11  s'en  re- 
tourne très-édifié  du  sermon.  Il  est  oppose  i 
scandalisé.  Edificato  ;  compunto  ;  commoss»\ 
ben  impressionato.  -  On  dit,  mal  édifié,  pOUl 
dite.  Scandalisé.  V. 

EDIFIER  ,  V.  a.  Bâtir.  On  ne  s'en  ser 
guère  qu'en  parlant  des  Temples  et  autr» 
grands  bàtimens  publics.  Edificare  ;  fabbri 
care  ;  costruire  ;  alfare  ,  o  ergere  un  tempta-i 
un  grande  edifi\io.  -  On  s'en  sert  fig.  et  alali: 
on'l'opi>ose  d'ordinaire  à  détruire.  Ainsi  l'oi 
dit  d'un  homme  ,  qui  loin  d'ét.iblir  la  pau 
et  l'ordre  dans  un  lieu  où  il  a  autorité,  ; 
apporte  du  désordre  et  de  la  confusion, 
qu'il  détruit  ,  au  lieu  d'édifier.  Distrugur- 
in  vece  di  edificare.  -  fig.  Porter  à  l,i  piété 
à  la  vertu  par  l'exemple  ou  par  le  discours 
Edificare  ;  impressionar  bene  ;  dar  buon  esm 
pio.  -  Satisfaire  par  son  procédé.  Appagart. 
contentare  ;  soddisfare. 

EDILE,  s.  m.  Magistrat  Romain  ,  (Jl 
avoit  inspection  sur  les  édifices  publits.SU 

EDILITE','  s.  f.  Magistrature  de  l'Edile 
Edilità.  ,  ^    ,  i 

EDIT,  s.  m.  Loi,  Ordonnance  ,  Coni: 
p:^,,^:n,^  ^lì   ^nììvpr-j'ììi.  Editto  i  Ordititi* 


EDITEUR  ,  s.  m.  Celui  qui  prend  solj 
de  revoir  et  de  faire  imprimer  1  ouvrag) 
d'autrui.  Editore,  ,,       ,.  ,  ' 

EDITION,  s.  f.  Publication  d  un  livn 


E    F    F      . 

Edii'oni;  puhblicjiianc  ftr  ila  delie  stampe. 
—  l-ri  ressìon.£J  îù>nf  ;  impressione',  stampa. 
EDI r UE,  7".  li'hist.  anc.  Celiii  a  qui  la 
garoe  cies  tcini  le5  du  l'aganistne  éibit  ,;on- 
tiee  :  ili  y  exerçoient  les  mêmes  fonciic.-is 
eue  nos  S.icrisuins.  E-iituo,  o  sia  ilagrestaro. 
tDOi^ER,  V.  a.  r.  ifs  Pa:ckeminur.  Ex- 
primer re,ni  d'j  côté  de  la  flear  d'une  pecu. 
itremcr  l'  acfita  dalla  pjrte  del  buCLO, 

EDREDON  ,  s.  m.  Duvet  de  cèrtiins 
ciseaux  du  Nord  ,  qui  sert  à  faire  des  cuu- 
ver'ures.  Lanusit^  ,  peluria  di  ceni  uccdLi 
del  \urte  di  cui  si  fanno  coitr^ncini. 

EDUi-CORATlON  ,  s.  f.  Action  d'édui- 
corrr.  AJJolcifnenta  ;  innac^juaminu. 
KDUì-COaE',  EE.part.  V.  le  verbe. 
tDULCOivER,  V.  a.  Verser  de  leiu  sur 
des  substances  en  poudre  pour  enlever  les 
parties  salines  qu'elles  pourvoient  encore 
contenir.  A.Tdalcire.  .        , 

EDUCATION,  s.  f.  Le  soin  qu on  prend 
de  l'iiisau.tion  des  enfans ,  soit  en  te  qui 
renarde  les  exercices  de  l'esiirit ,  sjit  en  ce 
qui  rcs-itde  les  exercices  d.i  corps ,  et  prin- 
cipalement en  ce    qui  regarde   los   moturs. 
Educaûone;   alUxamcnta. 
EFAUflLE',  ÉE,  part   V.  le  verbe. 
I       Et  AUFILER  ,  V.  a,  Tirer  la  soie  d  iin 
'  riibjn  ou  d'un  bout  detotfe  pour  |uger  de 
I  sa  qïia!:té  ,  eu  pour   en  faire  de  la  ouate, 
i   Sfilacciare  ;  salare.  ,.    ^   .  .  ^     , 

i      EFFAÇABLE  ,  adj.  Qui  peut  être  effjce. 
'  Cile  può  scancellarsi. 

I       EtiACE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe.   -  Il 

est  a"s>i  adj.  Ce  soldat  a   les   épaules  bien 

!  eff  cr',1.  Smtle  ben  froporiionate. 

'      EFFACER  ,  V.  a.  Oter  la  Maure  ,  1  image, 

le  carôCtcre,  les  couleurs,  les  traits,  l'em- 

p.-cinie  de  quelque  chose  ;  rayer  ,  raturer. 

Cancellare  ;  scancellare  ;  cassare  ;  spugaere  ; 

da-  d:  fcnna.  -  On  dit ,  effacer  la  mémoire, 

«ff«cer  les   idées  ,   eff.;cer  de  la   mémoire. 

Scancellare  ;  far  uscir  della  rneiue.    -  Il  se 

dit  ausii  de  la  beauté   des  femmes.   Cette  | 

femme  é-oit  belle,  m^is  le  tem'^s  a  fort  ef- 

fccé  sa  beauté.  Far:  smarrire  ;  /'ar  perdere. 

-  11  se   dit  aussi  fig.   des  choses  morales. 

Scancellare.  -  Un  homme  a  efface  la  g'oire 

'  de  ses  Ancêtres  ,  il  a  tfficé  tous  ceux  qui 

■  V-    ■     recède  ,  c'est  qu'il  les  a  surpassés  en 

en  mérite,  en  b;  les  actions.  ò\pra- 

ï  .       '£ ,  sorpassare 'i  eccedere;  oscurare;  su- 

fj'       ;  vincere  ;  fare  scomparire.  -   Il  se  dit 

'  ïu's  de  plusieurs  autres  choses.  Cette  Dame 

i  eft.ço  toutes  celles  qui  étoient  dans  i'ass?m- 

iblée,  (Our  dire,  qu'elle  paratia  plus  belle. 

Ou. sia  Da^a  v'nse  ,  superò  in  ii^'i-yj  tutte 

iP'altre.   -  Dans  certains  exercice,  du  corps, 

tcom:ne  l'escrime,  la  dan^e  ,  le  manège ,  on 

dit ,  effacer  le  corps  ,  eff.cer  une  épaule  , 

lete,  pour  dire ,  les  tenir  dans  l.i  position  qui 

I donne  le  mo:ns  de  prise  ,  le  plus  de  grâce. 

:  Stiir  bine  in  i;:i-irdia.  -  Effscer ,  en  b.iguet- 

■tant,  i.  de  Chapcl.   Mêler  les   différentes 

^matièr.'s  en  si  petites  parties ,  les  unes  avec 

les  aut.-es,  que  l'œil  peut  à  peine  les  discin- 

igucr.  M:s:o  ar  bene. 

EtF.^ÇU.>E,  s.  f.  Ce  qui  est  effacé,  soit 
Ipar  accident,  soit  à  dessein.  Cancellatura; 
^czr.cella-ilone  ;  cancellamento  ;  cassazione  ; 
/«.co. 

!  EFFANE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 
I  EFFA.\tR  ,  V.  a.  T.  d'.4grlc.  C'est  la 
Imème  chose  qu'effeuiller,  mais  il  ne  se  dit 
ique  lies  b'és.  V.  Effeuiller. 
)  EFFARE',  it ,  part.  V.  le  verbe.  -  adj. 
iT.  de  Blason.  Se  dit  d'un  cheval  qui  est  levé 
sur  ses  pieds.  Spaventato. 

EFFAREU,  V.  a.  Troubler  quelqu'un,  de 
manière  cu'il  vienne  à  avoir  quelque  chose 
de  rui^e,  àe  hagard  dens  la  mine  ,  dans  l'a;r  , 
dans  les  yeux.  Avtr  l'aria  stravolta ,  feroce; 
aver  rjspetto,  le  senìhi^n'^e  iT  un  uom  turba- 
to, smarrito,  truce,  istillilo.  —  Il  se  joint 
avec  le  pronom  personnel  ;  mais  son  plus 
franti  usaiie  e^t  au  principe,  et  signifie,  qui 
est  tout  hors  de  sci.  Esser  turbato  ;fuor  di  se. 
EFFAROUCHE',  ée.  part.  V.  le  verbe. 
EFfAROUCHER,  v.  a.  Epouvanter ,  ef- 

Dict,  Fra'ìfoisiiulien. 


E    F    F 

frayer,  faire  éloigner.  Spaventare \ ssomctt" 
eara-y  Si-'aurin  i  /.ir  J uggire.  —  prov.  Eriarou- 
cher  les  pigeons,  c'est  éloigner  û'une  mai- 
son ceiix  q_ui  apporrent  du  proht.  Ttmr  sassi 
al. a  CuUnuaja  ;  svljr  gU  awittcori.  ~  tìg. 
lieiicre  moins  rruitabîe  ,  tijn.ier  de  i'éloi- 
gnemen: ,  degoîicer.  òfavintare  j  dis^uîtare  i 
dar  avicrsiûne. 

EirrtCrJt ,  IVE,  adj.  Qjï  est  rc.;!iement 
et  de  tait.  Efcnlv^.  —  i}vi  Homme  e:>t  eiiec- 
,  tif",  sa  parole  est  effecdve ,  lorsqu'il  fait  ce 
qa*iî  dit,  <|ai  m  promet  rien  qa'il  ne  tasse. 
Uomo  di  furola. 

E- FiîClIV  E.iENT,  aiv.  Réellement,  en 
efcet.  Ljfituvam.nte  ;  in  fatti  i  eoa  tjfeUo  \ 
realmente  ;  cj^ittuatmente. 

EirrECTUE.',  ée,  p..rt.  V.  le  verbe. 

ErfLCiU£R,  v.  a.  Mettre  a  eitet,  en 
exi^cacton.  Evacuare  ;  es^^uire  i  mandare  ed 
tjjcttjj  ;  recare  ,  porre  in  eff-tto^  tn  esecuzione, 

EtFE.vilNA  nuN,  s.  1. 1.  inusité.  Aczion y 
mjiiìcre  des  teinmes.  Li?l:mi'iati\zc. 

EftE'MlNE'.ÉE»  p.irt._V.  le  verbe.  -  Il 
est  aussi  adjectif,  et  signìùe  ,  <]m  tient  de  la 
foibleise  de  U  temme.  Cœur  eftéminé,  mine 
erfimmée  ,  visage  efféminé  ,  air  etlémii.é. 
Kjf'cmmtnaio  \  delicato  ;  U\ioso  ,  morìiìdo  ; 
m^Lte  ;  donnesco  ;  j^raniimU  ;  d*  animo  ri' 
lassato.  Il  est  auiiiòitbsc.  C'est  un  efì-iiniaé. 

Eff  E'.iiNER,  V,  a.  Rendre  foible  comme 
l'e>t  L/rdinairemcnt  une  lemme,  ilj/emmlnare ; 
riUssjre  ;   am.-noiiirc  ;  ammorbidire  ;  dissoL- 

EFEENDi,  s.  m.  Homme  de  loi  chei  Ìss 
Turcs.  Achmet  Eft'^nûi ,  veut  dire,  Acmost 
homme  de  loi.  Ksis  Effendi  ,  le  chet  H-s 
hommes  de  loi  :  ce  qui  répond  a  Ct'.ance- 
lier.  tH\,idi. 

EffERVESCENCE,  s.  f.  Mouvcmenrqui 
s/excits  Qàw-i  une  liqueur  dan*  laquelle  il  se 
fait  une  combinaison  de  substances  ,  telle* 
q.ie  des  acides  qui  se  mêlent  et  pruduiient 
ordinairement  ds  la  chaleur.  Il  ne  f:iiit  po:nt 
vontondre  effervescence  avec  termentaûon, 
m  avec  ébuliitian.  Ej}ervesccn\a. 

EFFET  ,  s.  m.  Le  qui  eit  produit  psr 
quelque  cause.  Effetto.  —  T.  de  Peint.  En 
l'arlant  de  certaines  touches  de  lumières  qui 
font  un  bel  effet  dans  un  tableau  ,  en  dit  , 
voila  un  bel  effet  de  lumière.  Hci  risalto  di 
Luce.  —  On  dit  aussi  ,  en  T.  de  i'eim.  Un 
bel  effet  de  clair-obscur  ,  lorsque  l'un  et 
l'autre  sont  bisn  ménai^és  et  bien  entendus. 
B<n  lumc^-^iazo.  —  L'exécution  d'uno  chose. 
Egitto  ;  elf'efione  i  esecutione  ;  successo  j 
nascita.  —  Pour  cet  effet  ,  à  cet  effet ,  â 
qu«l  effet ,  et  à  Tcffet  de ,  façons  de  parler, 
qui  ont  cbajune  leur  signmcation  et  leur 
usnî^e.  Pour  cet  effet ,  signifie  ,  pour  l'exé- 
cution de  quai ,  et  peut  s'empUyer  ."ort  bien 
dans  toutes  sortes  de  styles.  A  cet  effet, 
signifie  la  même  chose;  mais  il  est  un  peu 
moins  en  us.'jie.  Perciò;  per  tal  effetti.  —  A 
qutfl  effet,  signifie,  à  quelle  intention?  pour- 
quoi ?  Perchè  ?  a  che /arc  ?  per  quai  motivo  ? 

—  A  l'effit  de  ...  .  signine  ,  pour  l'exécu- 
tion,  pour  r.iccompliiscment  de  .  .  .  Il  n'est 
que  du  ityla  de  Pratique.  Feri  ad  eletto  di. 

—  Portion,  partie  du  bien  d'un  particulier, 
d'un  homme  d*affaires  ,  d\m  Iviarchand. 
Beni  ;  roba  ;  mercan\te.  -  En  effet ,  adv. 
Réellement.  V.  —  Il  s'emploie  flu-.s!  par  ma- 
nière de  conjonctiion  ,  et  n©ur  servir  de  liai- 
son au  discours.  Ed  In  vero  ^  infatti. 

EFFE'JICI-E',  ÉE  ,  part.  V.  h  verbe. 

LFFEUiLLEa  ,  v.  a.  Oter  U's  feuilles. 
S/o^!'-.:re.  —  V.  est  auîsi  réc.  Sflgl-^^rsi, 

EFFICACE,  :?:îi.  de  t.  g.  Qa\  produit  son 
eff-;t.  Ejjicac-:  ;  vigor  -so  ;  possente  ;  che  pro- 
duce il  suo  e^!.t:o  neW opimre.  —  Les  Théo- 
logiens appellent  ^race  efficace  ,  Î.;  c^race  qui 
a  toujours  son  effet.  Gra-{ia  c^iace. 

EFrlCACE ,  s.  f.  La  torce  ,  \a  verni  de 
quelque  cause  ,  pour  faire  son  effet.  Effica- 
cia ;  Jorja  ;  virtù  ;  valore:,  po^^anTa. 

El  FICACEMENT,  adv.  D'une  manière 
efficace.   E^lcjcemente  i  con  eff.cacia. 

EFi-ICAClTË',  %t  f.  Il  sìgaifis  la  même 


E     F     F  i7j 

j  cìioss  qu'efficace  ,   subst.-,n;if  ;    mais  il  est 
beaucoup  plus  en  usage  ,  et  il  se  dit  princ- 

''''r^.°iîîi5C-,Ç"'^''''  ^^   '•■  ^'■•i"-  £jficac!a, 

EFtClLM  ,  E.sr£,  adi.  Oiiproduirun 

ettet.  Il  n'est  en  usage  qu'.iu^temiiiin  ,    et'^ 

,  en  cette  seule    phrase  du  style  didactiii:!-;  ; 

;  v^ause  etticier.te  Le  soleil  est  la  cause   eln- 
cie.ite  de  la  chaleur.  Efficiente. 

EhFlNli  ,  s.  f.  Fisure  ,  représentation 
dune  personne.  Il  ne  se  dit  guère  que  dans 
les  exemples  suivans  :  On  doit  porter  res- 
pect a  rerngie  du  Prince  ,  c'est-dire  ,  à  la 
representaiion  du  Prince,  soit  en  relief ,  soit 
en  plate  peinture.  Après  la  morr  des  Rois 
et  des  grandi  Princes ,  on  expose  leur  eiîî- 
gie  en  public  ,  c'est-à-dire  ,  leur  repré^en- 
lauon  en  cire.  EJifia  ;    imagine  ;   rtmt'o 

-  Ehuie  en  T.  de  yionncie.  Le  cô  é  de 
la  piece  où  l'on  voit  sr..vé  en  relief  l'i- 
.nage      du      Prince      Regiun!.        Riiracto, 

—  On  dit  exécuter  un  criminel  en  effi -ie  ' 
■)our  dire  pendre  un  t.-h'eau  à  une  potence  | 
dj.ns  laquelle  le  criminel  qui  est  en  fuiie  , 
est  représente  comme  souffrant  le  supplice 
auquel  il  a  été  condomné  ,  ei  où  son  nom  , 
et  l'arrêt  qui  le  conda.-nne  ,  sont  écrits  ait 
bas.  In  effigie. 

EFFIGIE' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

Ef  FiGIER  ,  V.  a.  Exécuter  en  effisie.  In- 
piccare  ,  arretrare  ,  ec.  i,i  effigie. 

ErrILF,',  s.  m.  On  appelle  ainsi  le  linge 
qui  estemlé  par  le  bout,  en  espèce  de  fran- 
se ,  et  qu'un  porte  d  ns  le  deuil.  Manichette 
sjliati  ,  da  lut:o.  -  EtTlIé  ,  en  f .  de  Jardin. 
se  d:t  '.ine  branche  ,  un  d'un  arbre  trop 
menu.  Sottile. 

EFFILE',  ÉE  ,  part.  V.  le  terbe.  -  On 
dit  avoir  la  taille  é.iilée  ,  pour  dire  ,  avoir 
une  taille  trop  menue  et  trop  déliée.  Et 
avoir  le  viiage  eftiié  ,  pour  dire  ,  avoir  le 
visage    é.roit    et  long.    Sottile  ;    gracile  ; 


1.  Défaire  un  tissu  fil  ,i  fil. 
:  ;  disunir  l^in/Uato.  S'éf- 


EFFILER  ,  V. 
Sfi.are  ;  sfilaccia 
ner.v.  s..-,fila. 

EFrlLOQUE  ,  .>di.  f.  T.  de  Ruban.  Se  dit 
de  la  soie  non  torse  ,  qui  par  ce  défaut  est 
aussi  appellée  ,  soie  folle.  Seta  sfilata. 

.EfFILURE  ,s.  f.  r.peii  usité.  Fils  ûtés 
d  un  tissu  d'une  toile  ,  d'une  étoffe,  fj- 
lucla. 

Ef  FIOLE,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

Et  FIOLER  ,  V.  a.  Oter  la  fiole  ou  la  feufl- 
le  des  blés  ,  lorsqu'r.vant  l'hiver  elle  pc  isie 
trop  fort.  Il  se  d  t'en  plusieurs  endroits, 
pour  effjiicr  et  e.neuîlier.  Sejare  o  .'_fo:,iar 
i!  grano  che  lussureggia  perchè  va  in  sjver:i::i 
ritaglio. 

Ef  FLANQUE,  ée  ,  part.  V.  le  verbe. 

EFFLANyOER,  V.  a.  Une  se  ditpropro- 
ment  que  des  chevaux  ,  que  l'excès  d'i  tra- 
yait,  ou  le  défaut  de  nouriture  "a  m:.ij;ris  , 
iuiq.i'à  leur  rendre  les  rtancs  creux  ei  abat- 
tus. Dimagrar  un  cavallo  ,  stenuarlo  ;  sgr.-^p* 
p.ir'o.  —  Lime  à  efflnncuer.  V.  Lime. 
.  EFFLEURACiE  ,  s.  f.  T.  de  Chamoii.  Ac- 
tion d'effleurer  les  peaux  de  mouton  ,  ce 
bouc  ,  e'c.  Lo  sca'fiie  le  pelli. 

EFFLEURE',  éf.  ,  oart.  V.  le  verbe. 

EìFlEU.ìEX  ,  V.  a.  Ne  f-ire  siniolemsnt 
qu'enlever  la  superficie  ,  effleurer  la  peau. 
Scalfire  ;  scalte^ire,  Elfletirer  la  terre  ,  etc. 
Muovere  ;  intaccare  ;  sollevar  leggiermente, 
—  fig.  Toucher  lé.^é.-ement  une  matière  i.ins 
l'approfon'iir.  Toccare  ;  passar  leefier/iicnte  ^ 

"eFFLÈURI  .  lE  ,  part.  V.  le  verte. 
EFFLEU.UR,  v.  n.  T.  de  Chim.  Tomber 
en  eSlorescence.  Far  fiorata  ,  o  muffa  ;  ve- 

"'EFFLOaÉsCtNCE  ,  s.  f.  Changement 
qui  arri'.'e  à  une  substance  minérale,  lors- 
qu'elle est  ch.irgée  de  parties  salines  qui  se 
montrent  n  la  surface  ,  et  y  forment  un 
enduit  scoiblable  à  de  la  moisissure.  Efflo- 
rescenta. 

EFFLOTE  ,  adi.  T-  àe  Marine.  11  n'est 
guère  d'usage  et  ne  se  (^;t  que  d'un  navire 
qui  s'sst   iiiv.é  d'une  flotte   avee  laquelis 

M  m 


,  allvntanato  ' 


174  E     F    F 

il  alloit  de  compagnie.  Scos: 

della  lloiu:.  „     ,     „,     ■        I 

EFFLOVES  ,  s.  m.  pi:  T.  rfe   P/<y5,;«. 

Oi>  se  s<.Tt  quelquefois  de  ce  terme  pour  dire 

émanations.  FMuyj. 
EFFONDRE,  ée,  part.  V.  le  verbe. 
EFKONDREiVitNT ,  s.  m.  T.riejjrdm. 

Action  d'eftundrer  et  de  foiiillct  des  terres. 

Affondamintn  ;  scat'amer.to. 

EFfONDRF,.'<,v.  a. Remuer,  fooillerdes 

terres  en  y  mcl.iiit  de  l'engrais  Agontiare  ; 
siav.trc  concimando  -  Enicncer  ,  rompre  , 
briser.  Sfondare  ,  ce.  -  Vider.  En  ce  sens, 
il  ne  se  dit  que  des  voUilies  qu'en  vide  avant 
que  de  Ib5  mettre  cuire.  SbiidcUan  j  cavar 
le  interiora.  -  Effondre  un  dr.ip  aux  a]  prêts, 
en  T.  di  Draperie.  C'est  rompre  U  laine  ;m 
lieu  de  la  tirer  à  la  superficie ,  ce  qui  arrive 
qurnd"  on  laine  à  sec  ,  et  lorsqu'on  emploie 
d'abord  des  cluirouns  neufs.  Sfondare  a 
panno.  „      .    , 

EFFONDRILLES  ,  s.  f.  pi.  Les  parties 
grossières  qui  restent  au  fond  d'un  v^'^e  , 
dans  lequel  en  a  fait  cuire  ou  infuser  quel- 
que chose,  fondislltiolo  j  yusatura  i  i/0/2- 
daccîû. 

Ef  FORCER  ,  S'EFFORCER,  v.  r.  Em- 
ployer toute  sa  force  à  faire  quelque  cho- 
se ,  ne  pas  assez  ménager  ses  forces  en 
faisant  quelque  chose.  SJor\arsi  i  fare  sfor- 
ma. —  Employer  son  industrie  pour  parve- 
nir à  une  tin.  Sfor-^arsl  ;  procurare  ;  tenta- 
tare  ;  dcr  opera  ,■  far  ogni  sJor;o  ;  far  il  po- 

EFiCRT,'  s.  m.  Action  f-iite  en  s'efFor- 

Îant,  en  y  «mploy.-;nt  beaucouii  de  force. 
1  se  dit  des  actions  du  corps  ,  et  de  l'esprit. 
SfoTio.  -  Ouvrage  qui  eit  produit  par  une 
action  où  l'on  s'est  efforcé  de  faire  tout  ce 
qu'on  'pouvoit.  Ainsi  l'on  dit  d'un  excellen- 
te pièce  d'éloquence  ,  que  c'est  un  effoit 
d'esprit  ,  le  dernier  effort  de  l'esprit;  et  d'u- 
ne excellente  producion  de  l'art ,  que  c'est 
un  effort  de  l'art ,  un  des  plus  grands  efiorts 
de  l'art.  S_lor[o  d'ingegno  ,  dell'  arte. ^  -  Il 
se  dit  aussi  des  choses  qu'on  ne  fait  qu'avec 
beaucoup  de  peine  ,  et  en  s'incommodant. 
!>}or\o.  Faire  les  derniers  efforts.  Anahhai- 
uirsi.  -  On  dit  qu'un  cheval  a  fait  un  effort, 
pour  dire  ,  qu'il  s'est  b'cssé  en  faisant  un 
effort.  Stonilatura.  -  T.  de  Mican.  La  force 
avec  laquelle  un  conis  mis  mouvement, 
tend  à  produire  un  effet ,  soit  qu'il  le  pro- 
duise réellement,  soit  que  quelque  obstacle 
l'en  emi-cche.  Sforzo;  nlso. 

EFFOURCtÀU,  s.  m.  T.  ie  Miçor.n., 
ec.  AîSCinbUige  fort  et  massif  d'un  timon  et 
de  deux  roues  montées  sur  leur  essieu  ,  qui 
sert  pour  transporter  de  très-gros  fardeaux  , 
comme  poutres,  etc.  Carretta  formata  d'un 
timone  e  di  due  ruote  :  quelques-uns  la  nom- 
nient.  B^m,cola. 

EFFRACTION,  s.  f.  T.  de  Prjt.  Fractu- 
re ,  rupture  que  fait  le  voleur  pour  dérober. 
frattura  ;   rottura. 

EFfRAlSER,  V.  a.  7.  de  Jardin.  Quel- 
ques Auteurs  ont  employé  ce  mot  pour 
prendre  la  terre  avec  les  doi^fs ,  et  avant  ([ue 
d'arroser  une  plante  emponée  ,  en  remplir 
les  fentes  que  la  sécheresse  ,  ou  la  mauvaise 
qualité  de  fa  terre  ont  pu  occasioner.  Turar 
con  sciolta  ì  crepacci  delle  piante. 

EFFRAYANT,  ante,  adj.  Qui  donne 
^e  la  frayeur  Spa-^entosoj  sparertevoU  ;  cor- 

'  Éf^r'aYÉ'Tée  .  P"t-  V.  le  verbe  -  T. 
de  Blason,  se  dit  d'un  cheval  qui  est  dans 
une  action  r.^mprnte.  Spaventalo. 

EFFRAYER  ,  v..  .Donner  de  la  frayeur. 
Spaventare  ;  atterrire  ì  impaurire  ;  shigottire  ; 
sp-aurirc'i  metter  terrore.  —  v.  r.  S'étonner, 
prendre  de  la  frayeur.  Atterrirsi  ;  sblgcttirsl ; 
morridire. 

EFFRENE  ,  ée  ,  adj,  Qui  est  sans  frein , 
srrs  retenue.  II  ne  se  dit  p,uèrc  qu'au  figuré. 
Sfrenato;  .ttardelleito  ;  licenzioso;  discolo.. 

EFFRITE' ,  ÉE  j  part.  V.  le  verbe. 

EFFRITER  ,  v.  a.  T.  de  Jardin.  User , 
fjiuiser  une  terre,  .Sfruttan  un  terreno. 


,  époti- 
paventa- 


EGA 

E'FFROI  ,  s.  m.  Frayeur,  terreur 
vante.  i^.i-..:/iro  j  terrore  ;  p 
mento.  ,       ,  ,.    ^  .         .         , 

EFFRONTE  ,  Ìe  ,  ad].  Qui  est  impudent 
et  qui  n'a  honte  de  rien.  iT/.'cciato;  sfron- 
tate ;  Sfavai  do;  petulante;  impudente;  prò- 
tene.  -  II  est  aussi  subst.  l/ro  s}ccclaia\un 
petulante  ;  un  impudente  ;  faccia  invetriata  ; 
fronte  i.-.caii:ta. 

EFFRONTEMENT,  ad v.  D'une  maniere 
effrontée,  impudemment.  Sfacciatamente; 
protervamente;  impudentemente;  sj-.ontata- 
mcnte  ;  ajfacctatamente. 

EFFRON  I  ERIE  ,  s.  f.  Impudence.  Sfac- 
ciateli.: ;  Jt'acciatagsine  ;  àrditela  ;  svergu- 
gnatciia  ;  impuder.ia  ;  tracotan\a  ;  petulan- 
za I   baìdanla  ;    arrogania  . 

EFFRuYAtìLE,  adj.  de  t.  e.  Qui  catise 
de  l'effroi.  Spaventevole  ;  orribile;  orrendo; 
spaventoso  ;  terribile  ;  che  fa  tremare.  ~ '^•■T 
exagération:  extrêmement  tliiKrme.  Orri- 
bile ;  brutissimo  ;  lailissimo.  -  Excessif  i 
étonnant,  i-rodigieux.  V.  ce  mot. 

EFFKuYAaLl.MENf  .,  adv.  Dune  ma- 
niere excessive  et  prodigieuse,    h  

mente  ;  smisuratamente  ;   oltra  mo, 


,  oltre 

""efJ'ÙMÉ,   ée,  part.  V.  le  verbe.  , 

EtFUMtH  ,  V.  a.  T.  de  Feint.  l'emdre 
les  ob'iets  moins  sensibles,  leur  donner  de 
la  légèreté  ,  et  répandre  comme  une  espèce 
de  vapeur  qui  empêche  d'en  distmâuer  les 
détails  S/umare  ;  tignere  cou  poco  cotorc  e 
molta  tenipera.  „  „.    . 

EFFUolON  ,  s.  f.  Epanchement.  Je-gusio- 
ne  ;  spandimcnto  ;  effondimento  ;  s  tarsi- 
menta  ;  vj/-Mm£/!to.- tig.  Effusion  de  cœur; 
vive  et  sincère  démonstration  de  confi. al- 
ce et  d'amitié.    Effusion  di  cuore  ;  canfMnM. 

EGAGUOFILE,  s.  f.  Pelote  de  poils,  d; 
crins  ou  de  soies  qui  se  forme  dans  I  esto- 
mac des  animaux  quadrupèdes  ,  et  sur-tout 
de  ceux  qui  ruminent,  l'allottola  di  pcU; 
ermi  o  sete  ,  che  si  forma  nello  stomaco  de 
quadrupedi.  . 

EGAL,  ALE,  ad).  Pareil,  semblable  ,  le 
même  ,  soit  en  nature  ,  soit  en  quantité  ,  soit 
en  qualité.  EgnaU  ;  uguale  ;  pari;  coeguaU. 
-  Un  dit,  (|ue  tout  lui  est  indiffèrent ,  qui 
i'aime  autant  d'une  manière  que  d'une  au- 
tre, liidiffetente  ;  lo  stesso  ;  tutto  i  iste.':so  ; 
uguale.  -  fi'.',.  Qui  est  toujours  le  mcme 
tguatc  ;  inaitcrat>iU.  -  Vax  ,  qui  n'est  point 
rdboteux  ,  qui  est  de  niveau.  Uguale;  unito  ; 
piane;  liscio;  pari.  -  Uniforme.  V. 
est  quelquefois  subst.  11  n'a  pas  son 
Non  ha  t'.^g-:ale  ;  non  v'è  il 


EGA 

EG.ALiT£  ,  s.  f.  Cont'ormité  ,  r>m'.{ ,  rai>- 
port  en-.re  des  choses  égales.  Uguglianjai. 
ugualità  ;  parità  ;  proporiione  ;  conformità. 
-  Distribuer  avec  égalité  ;  distribuer  en  uar- 
ties  égales  ,  en  portions  é,;ales.  Distribuire, 
a  parti  uruali.  —  Uniformité.  V, 

EGALURES,  s.  f.  pi.  T.  de  Fauconn. 
Mouchetures  blanches  qui  sont  sur  le  dos 
d'un  oiseau.  Macchie  bianche  che  i  falconi 
hanno  sul  dosso. 

EGARD  ,  s.  m.  Considération  ,  circons- 
pection ,  attention  ,  marque  d'estime.  Ri- 
guardo ;  rispetto  ;  considerazione  ;  dimostra- 
ùone  di  stima,  d'ostemio.  -  Avoir  égard. 
V.  Considérer.  -  On  dit ,  eu  égsrd  ,  pour 
dire,  ayant  égard.  Avuto  r'guardo  ;  per  ris- 
petto. -  A  retard,  façon  de  parler  ,  qui  tient 
lieu  de  préposition.  Pour  ce  qui  regarde ,  pour 
c  qui  concerne.  ïn  .juanto  a. . .  per  quel  che 
concerne,  o  riguarda.  -  K  l'égard,  signihi 
.lussi ,  par  comparaison  ,  par  proportion.  In 
riguardo  ;  a  confronto  ,  M  proforiione  ;  m 
paragone.  -  On  dit  aussi ,  à  d:fferens  rg  ,rdî , 
sous  divers  éc,..rds  ,  pour  dire  ,  sous  différen- 
tes vues.  In  vario  aspetto  ;  sotto  diversi  riguar- 
di o  censideratj.oni.  -  On  appelloit  autrefois 
Maîtres-Rgardi  dans  les  Communsu'és  de 
Marchands ,  ceux  qu'on  nomme  auiourdhui 
par  corruption  ,  Maîtres  et  (,ardes  ;  et  Ion 
disoitti'unc  pièce  d'étoffe  qu  ris  av(>ient  exa- 
minée et  anproiivée  ,  que  cette  pie  c  eroit 
égardée.  Ce  nom  s'est  conservé  dans  quelques 
endroits.  Arpruvatcri.  -  Egard  est  encore  a 
A-lalte ,  le  nom  o'un  Tribunal  qui  )uge  par  com- 
mission liS  procès  entre  les  Chevalit 
bunale  che  per  dcputaiione  giudic 
Cavalieri..  ,-    .  ,  rf-, 

EGAPK  TE  ,  part.  V.  le  verbe.  -  Un 
appelle  hg.  Brebis  égarées,  ceux  qui  sont 
sortis  du  sein  de  l'Eglise  pour  embrasser  I  hé- 
résie. Pecorelle  smar  ite  ;!  traviati. 

EGAREMlNT  ,  s.  m.  Méprise  d  un  yoy.i- 
gcur  qui  s'écarte  de  son  chemin.  Smarrim^cnta^ 
di  strada  ;  sviamento  ;trùvian!enlo  -11  s  em- 
ploie ph-.s  ordmsircmenî  au  figuté.  Errore;, 
traviamento  ;  sviamento.  -  11  se  dit  aussi  du 
dérèglement  des  moeur.5.  Iranamento;  di- 
sordine: liis.wlutcxia.  -  Egarement  d  esprit  j 
Alién.iîion  tl'esprit.  V.  ce  mot. 

EGARER,  V.  a.  Fourvoyer,  mettre,  ti- 
rer hors  du  droit  chemin.  Traviare;  sv.ire; 
forviare  ;  lare  smarrir  la  strada  -  Jeter 
l'erreur     "       '--■     ' 


le  Vai  de' 


■traviare  ,  fon 


;far  uscir  della 

„,„,.,. sviare  -  Es.-^r.c 

11    i'a'bouche  'd'un  cheval  :  lui  gâter  la  houcne,, 

al.  len   le  menant    msl.    C:rastar  la  bocca  d  ur, 

A  l'è-  I  cavallo.  -  Une  m.-.ladio,  une  ffflic:ion.i  c.'are 


^d^:;df^uÀr;.e:ais:iT.n^.v.|r„pn.-.^^vjm.^|o.^^^^ 

"pf-°AIF      ir    „=rt    V  le  vcrbe.  -  T.  de    sconcertato  il  cervello  ,  lo  ';"  .t'^'io  "c.r  Jc  ; 

Fa^^^^Mi^^h^^^;::^^^^^:"-.  1  -f^"- -1  "  «^-v-^- (;!r^^^';:^} 


.....ichialo.  „.      -,      . 

EGALEMENT  ,  s.  m.  Distribution  préa- 
lable qui  se  fait  avant  le  partage  entre  ries 
enfans  héritiers  de  leur  pore  ou  mere  ,  qui 
avoient  donné  ,  en  avancement  (1  hoirie  ,  aux 
uns  plus  qu'aux  autres.  Ugui^' lamento.   ^ 

EGALEMENT,  adv.  D'une  maniere  eg.T 
le.  Egualmente  ;  ueuaiir.cnte  ;  a  un.(an  ;  a  un 
modo.  -  Autant,  Vareilkment.  V. 

EGALEU,  V.  a.  Rendre  égal.  Agguaglia- 
re ;  adeguare  ;  rendere  ,  far  eguale  ;  ndarre  al 
pari.  -  Rendre  uni.  I^areseiare;_  spianare  ; 
appianare;  agguagliare;  apparctg.are;  ridur- 
re in  piano.  -  Etre  égal ,  se  rendre  esij  a 
quelqu'im.  Adeguare  ;  agguagliare  ;  andar 
del  pari.  -  Egaler  quch.iu'uii  a  un  rutre  j 
prctcnrre   qu'il  lui   est  cgal.    Faragonare  ; 

"'ÉGALISATION,  s.  f.  T.  *  Prat.  Action 
par  lattrtelle  on  égale  le  prrt.iije  des  lots.  Ag- 
guagliamentti  ;  adeguamenr.'. 

EGALISE',  EE,  part.  V.  le  verbe. 

EGALIStR  ,  V.  a.  I.  de  Prat.  Rendre 
égal.  Egaliser  les  lots  d'un  partage.  Adeguare  ; 

"'E"G5(LÌsÙR'Esfst''f.  T.  de  Poudrier.  Lei 
restes  de  .la  pouore  qu'on  a  tan>isce.  fol- 
verir.o,. 


j  ne  trouve  pas  ,  et  qui   neanmo 
I  perdue.  Smarrire  ;  perdere 
de  son  ch 


^ S'écarter 

se  fourvoyer.    Smarrirsi; 


^^  ,  .idi.   T.  de  Manège, 
"cheval  blessé  au  garot.  ferito, 


viarsi  ;  perdersi;  andar  fuori  di  via.-  us. 
Se  tromper  dzns  ce  oui  reg.irdc  la  R.nrrle 
cu  la  Foi.  trrare;fanir  la  strada;  ■J"™'".- 
traviare.  -  S'éloigner  du  suiet  que  1  ont  tr.iite. 
Traviare  ;  saitar  di  paio  in  fraica  ;  uscir  di 
propositi';    lorviare. 

EGAROTE' ,  ÉE 
Il  sé  dir  d'i  ■  ' 
nel  garr.-tto.  .,,    ,         \.i 

e'ìAYE  ,  tE  ,  psrt.  y.  le  verbé. 

EGAYER  ,  v.  a.  Réiouir  ,  rendre  gai. 
K.i/.V-'  rare  ;  divertire  ;  tener  allegro  ;  ricrea':.. 
-  Un" homme,  un  Auteur  s'égaye  ,  orsquir 
dit  quelque  .hose  d'agré;We  qt;i  n'est  pas- 
touî-i-fa.t  de  sonsuiet.  User  di  proposito  a 
bel  diletto  per  divertire.  -  Egayer  un  ou- 
vrage ,éer.4r  son  s-yle  ,  égt.vçr  son  suiet; 
le  r''n  Ire^Jus  aeréobfe  ,  .plus  libre  ,  le  trat-; 
ver  d'une  manière  plus  riante,  plus  fleure. 
Render  pia  giocondo,  P±'''"'"^  ' /f^Ìj^':. 
vole.  -  En  ce  sens,  on  dit  aussi,  •-^^l"!'" 
b.itiment ,  égayer  un  tableau  ,  "«J^:, 
rie  .  etc.  A.lornare  ;  "'''"'■J'"/', /'■'"'"  >^''' 
Icrhdra  citi  allegra  una  fabbrica,  una. 
i:itfurà%-^i^y'r  "n  deuil  ;  commencer 


EGO 

à  porter  un  deuil  moins  grand,  moins  esact, 
moins  régulier.  Cominciar  a  portare  U  friccji 
bruno.  —  Egayer  du  linge  ,  c'est  le  laver  dans 
tle  l'eau  cbire  i)our  en  faire  sortir  tout  le 
savon.  Sciacquare  ;  dar  una  jciaC'juaU.  -  T. 
«le  Jardin.  Oter  les  bronches  oui  étouffent 
tro|)  un  ;  rbre.  'ironcan  i  lussuress'i^nù  ru- 
VJÎi  sf-ondart, 

EGIDE  ,   s.  f.  C'est  ainsi  que  l'on  nomme 

fir:!Ciilièrement  le  bouclier  ou  la  cuirasse  de 
allas.  Es-da  ;  scudo  di  Palladi. 
tGILUl'J  ,  s.  m.  Ulcère  au  atind  angle  de 
I'-l:!.    Egiiopc. 

EGLA.\ïiER  ,  s.  m.  Rosier  sauvage,  ro- 

;    r  de  chien.    Rovo   Canino.   Arb.iste  qui 

-.t    ordinairement    diins   les    buissons    et 

les  haies.  Kosa  car.ma.  —  Quelques-uns 

tV-ussement  donné  le  nom  d'cgl.uitier  au 

irgu^rdou  Bcdegard  ,  qui  est  une  espé- 

de  chardon   ,   qu'on    nomme    autrement 

-don  de  fs'otre-Dair.e  ,  chardon  laite.  V. 

i^      .-don. 

jLANTINE  ,  s.  f.  La  fl.nir  de  l'Eglantier. 

4  ya! valica  ,  o  iia  canina. 

.KiLliiìE.,   s.  f.   L'assembl'je  des  Fidèles. 

'      .  a  ;  adunarla  de'  Fedeli.  -  On  donne 

>i  le  nom  à'Êiî'ise  aux  uarties  de  rEi;lHC 

■  erselle  ,  en  les  distinguant  par  les  noms 

lieux.    L'Eglise  d'Orient ,  l'Egiise  d'Oc- 

t  ,    l'Enlisé  Latine  ,  r£:;lise    Grecque, 

i   -.  La  Chiesa  d'Oricr.te  ,    d'Occidinte  ;   !a 

'-  '::ta  Latina;  la  Chiesa  Greca,    ce.  -_On 

et  aussi  par  extension  )  des    Assemblées 

.      ..'tiques  et  sch'niDiiq.jes.  Les  Eglises  pro; 

■    intes,  etc.  Chiesa.  -  Temple  consacré  il 

; ,  lieu  destiné  à  la  cé'icbratioi»  du  Ser- 

divin.    Chiesa  ;    'l'tiitfio.  —  L'état    du 

>-  vrté  ,    comme    ct.'nt    plus    particulière- 

!    -;.:  dévoué   ati  service  ile  l'Eclise.  Hom- 

r.  .  r 'Eglise.  Eedesiistico ,  del  Clero.  -  Un 

c  pciie  Cour  d'tglise  ,  la  Jurisdic'ion  de  l'E- 

vcque   ou   de  l'Àrchevcque.     Cliirisdlyunc 

Ecclesiastica  o  sia  del  Vi.seovo  e  del  Mecrv- 

polieano . 

EGLOGb'E,  s.  f.  Poéile  pastorale,  où 
<"'jrdir?ire  on  fait  parler  ties  Uergers.  £5/0- 
i- ;    Foes'a  pastorale. 

i.GOGER  ,  V.  a.  T.  de  Tanneur.  Otcr 
Ics  c:,:rémités  superfiues  du  veau  ,  du  coté 
eie  !a  ciiair  ,  comme  les  oreilles  et  le  bv>u- 
rc  la  queue.  Tagliare  le  stremità  suferjlue 
de  'ie  pelli. 

:,  .CINE,  s.  f.  T.  Je  Tailland.,  etc.  Scie 
in  ,  scie  à  cheville.  Oattnccio. 
^OISER  ,  V.  n.  Parler  trop  de  soi.  Ma- 
car  sopra  'modo  le  cose  sue  9  farellarne 
L       .-o  ;  menar  rampo. 

L>:;pISAiE  ,  s.  m.  Amour-propre  qui  con- 
'  'e  à  parler  trop  de  soi ,  ou  qui  rapporte 
1  -  :  à  soi.  Disordinato  arrìor  di  se  stesso  ,  per 
.  dUri  riferisce  a  se  t.^ni  eos.r.  —  L'opinioij 
certains  Philosophes  qui  prétendent  qu'oii 
I  "  ■  eut  èrre  sûr  que  de  sa  propre  existence, 
e,  inione  dì  alcuni  Filosvji  che  non  ammetto- 
710  altra  certe^la  ,  Juorchè  quella  della  propria 
tsistenla. 

EGOISTE  ,  s.  m.  et  f.  Celui  ou  celle  qui  a 

le  vice,  cu  qui  suit  la  doctrine  de  l'Egoisme 

\'.  ce  mot. , 

FGOi<.GE,ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

'%  -iOixGEti ,  V.  a.  Couper  1,!  gorge.  Sean- 

.  ;  sgc^^are.  —  Tuer  de  quelque  manière 

ce  soit.  Scannare  ;  s^oiìare  ;  stro^^are  j 

'Solere 'y  uccidere;   amma^'ìare  i    mettere 

*:/•/  di  spada.  —  tic.  Ruiner  la  réputation, 

la  fortune  ,  les   affaires  de  quelqu'un  ,    lui 

porter  un   préjudice   considérable.    Ridurre 

in  cattivo    stato  ;  conciar  male  ;  spiantare  ; 

EGOSILLER ,  v.  a.  Ejorger.  II  est  vieux 
en  ce  sens.  On  s'en  sert  au'iourd'hui  par 
«xagération  avec  le  ï>ror.om  possessif  ;  et 
a'ors  il  sii;ni(ie  ,  se  foire  ma!  à  la  gorge  ,  à 
fctce  de  crier.  Sfiatarsi  per  lo  soverchio 
sridare.  —  11  se  dit  aussi  d'un  oiseau  qui  chan- 
te beaucoup  et  fort  haut.  Àmmazrarsi  di 
<antire. 

EGOUT ,  s.  m.  La  clu\te  ,  l'écoulement 
«es  esux  q.ii  vie:ii-,ent  ij;  (ii:c!f;ue    er.drok. 


E    G    R 

Grondaia  ,  caauta ,  scorrimento  d'aejue  ve- 
gnenti da  qualche  luogo.  Toit  a  deux  câoùts. 
Fcuo  a  capanna.  -  La  ch.'ite  et  l'écoule- 
ment des  eaux  de  pluie.  Caduta  e  scorri- 
mento dell*  aequa  piovana  ,  sia  per  via  di 
gronde  ,  sia  per  via  di  /ùssaielU.  —  Cloaque, 
coudait  ptr  où  s'écoulent  les  eaux  et  les 
imiiiijndices  d'une  ville.  Chiavica  ;  fogna  ; 
smaltitoio. 

tGuU  rÉ  ,  ,ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

EGOUiTER  ,  V.  n.  Il  se  dit  de  certai- 
nes clioses  dont  on  f.iit  peu  à  peu  écouler 
l'eau.     Sfrondare  ;    sgocciolare  ;    asciugare. 

—  Egûucîer  les  peaux,  i .  de  Tanneurs. 
Etendra  les  peaux  sur  une  perche  ,  après 
les  avoir  rmcées  en  eau  coiirintc.  Ssror.d.:re. 

—  T.  de  Chapel.  La  façon  que  l'on  dcn*ie  à 
un  chapeau  avec  la  picce  tie  cuivre  ,  lors- 
qu'au sortir  de  U  foule ,  et  er.core  tout  chjl.d 
et  tout  mouillé  ,  on  le  int;i  sur  la  forme  de 
bois  ,  pour  le  dresser  et  rep.'.'ormsr.  Spa~ 
lutare. 

EGOUTTOIR  ,  s.  m.  T.  d:  Cartonr.ier. 
Aïs  sur  lequel  on  fait  égautt;r  les  iormes. 
Sgociotatojo  ;  scUatijo.  —  Ces:  .lassi  un 
ustensile  de  cuisine.  Sorta  di  stoviglie  da 
eus  ma. 

EGXAINER  ,  V.  a.  T.  d'Ecor..  nst.  V. 
Egrener. 

EGRAINOIRE,  s.  f.  Petite  cage  où  <;ue:- 
ques  bâtons  qu'on  lève  servent  de  porte,  ò ur- 
ta di  gabbia, 

EGkAPÉ  ,  ÉE  ,  part.  Y.  le  verbe. 

EGRAi'PLR  ,  v.  a.  T.  dAi,ric.  L)épf>«;'- 
ler  la  gr.niipe  de  scn  raisin.  Sfraneliare  ; 
spiccar  gli  acini  0  i  granelli  dell'  tiia  dai 
grn,  yolo. 

EGt^ATINÈ  ,    ÉE  ,    part.  V.    le   vcrbe. 

—  O.T  dit  d'une_  planche  gravée  ,  qu'elle 
n'est  tju'égratiaée  ,  lorsque  le  cuivre  n'a 
ijas  été  coufé  avec  hardiesse  et  netteté. 
lialie  leggiermcrt:  intagliat:)  ,  foco  incise. 

_  EGRATIGNER  ,  v.  a.  Entamer  et  dé- 
chirer légèrement  la  peau  avec  les  ongles  , 
avec  une  épir.jle  ,  pu  quelque  chose  de  sem- 
bl..bie.  Giajji-re;  sgrcjfiare.  -  Il  se  dit  aus- 
si d'une  certaine  façon  qui  se  fait  sur  quel- 
ques étoffes  de  isoie  ,  avec  la  pointe  d'un 
1er.  Cincischiare.  -  U  se  dit  encore  en 
Peinture  ,  d'une  manière  de  peindre  à  fres- 
que.  Sgraffiare;  difignere  a  sgiajjio  o  sgraf- 

'tGRATINEUR ,  EUSE  ,  s.  m.  et  f.  Celui, 
Celle  q.ii  éiratigne.  11  se  dit  des  Peincres. 
Ssrajfiatore: 

EGR.AriGNURE,  s.  f.  Légère  blessure 
qui  se  fait  en  égratignant.  Grc^iatura  ;  gr<if- 
f.o  i  s^ra£io.  —  C)n  dit  quelquefois  d'une 
légère  blessure,  que  ce  n'est  qu'une  égr.A- 
tigiuire.  Leggier  Jerlta  ;  ferita  in  pelle  in 
pelle.  —  Li  mnrque  qui  demeure  ,  quand  on 
a^éié  égratigaé.   Margine,  segno  d'una  gr,ìf- 

"eGRAVILLONNÉ  ,  ÉE  ,  part.  V.  le 
verbe. 

EGRAVILLONNER  ,  v.  a.  T.  de  J.ir- 
dir.age.  Lever  des  arbres  en  motte,  et  en 
rctr.'nther  une  partie  de  la  terre  ,  avant 
que  de  les  replanter  ,  afin  que  Us  racines 
puissent  proiiter  des  sels  de  la  nouvelle  t/r- 
re.  Cavar  le  piante  della  terra  colle  tue  ~^ile  , 
e  scalcamele  alquanto  ,  prima  di  ifapian- 
tarle. 

EGRENE' ,  ÉE  ,  part.  V:Te  verbe. 

EGRENER,  v. a.  faire  sortir  le  grain  de 
Pepi ,  la  graine  des  plantes  ,  détacher  les 
gr.'.ins  "de  U  grappe.  Dlsgraneilare  ;  sgranare. 
lì  est  aussi  rèe. 

EGPJLLARD.  arde  ,  adj.  Vif,  éveillé, 
gaillard.  Destro;  vivace  ;  snello  ;  svelto  ;  lesto; 
saio.  —  On  l'emploie  aussi  au  suHstantif. 

EGRILLOIK  ,  s.  m.  V.  de  Viehe.  Grille 
pour  empêcher  que  le  poisson  ne  sorte  d'un 
étanc.  Inferriata  ;  graticola. 

ECRI.SE' ,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

EGRtiitR,  v.  .^.  Oter  les  parties  bnites 
d'un  diamant.  Sfregar  il  àiamaiite  greggio; 
lavorarlo. 

LGRISOIR,  s.    m.    T.  de  Diar.tcntjin. 


E    G    L 


27) 


Roîte  dont  on  se  sert  ,  lorsqu'on  égrise  les 
diamans.   lag.iajuola.    Les  Vitriers.  Grisa- 

l'-jo. 

EGRUGE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

EGRUGËOIR  ,  s.m.  Petit  vaisseau  ,  ordi- 
nairement de  buis,  dans  lequel  on  égruse, 
on  brise  de  sel  avec  un  nilon.   Mortajetto, 

-  En  T.  de  Filassier  ,  CàrJier  ,  ee.  Instru- 
ment qui  ressemble  à  un  b.nc  qui  n'a  que 
deux  pieds  à  un  de  ses  bouts  et  qui  est  garni 
a  cette  ç.\trè,nité  d'une  rangée  de  dents  sem- 
bhbles  à  celles  d'un  râteau  ,  l'autre  bout  qu 
porte  par  terre  est  chargé  de  pierres  ;  en 
peignant  l'extrémité  du  chanvre  femelle  avec 
les  dents  de  l'égruseoir  ,  on  fait  tomber  le 
chenevis  avec  ses   enveloppes.    Pettine  dit 

EGRUGER,  v.a.  Casser,  briser,  mettre 
en  poudre  dans  l'éàr.igeoir.  Acciaccare  ;  siri- 
eioLire  ;  pestare. 

EGRUGEURE,  s.  f.  Parties  menues  d'un 
corps  diu:  sc:iarée>  par  la  friction.  Residuo 
d'un  cor^o  duro  ridotto  in  polvere. 

EGO'LULE',  ÉE,  part. 'V.  le  verbe.  -II 
est  quelquefois  siibst.  et  on  le  ri:  ng.  ci  bass. 
d'une  personne  qui  dit  des  grosiisretés.  Sioc- 
cato  ;   disonesto  nel  parlare. 

EGUEULER ,  v.  a.  Casser  le  haut  d'un 
goulot  d'un  vaisseau  de  terre  ou  de  verre. 
■sboccare  ;  romper  il  collo  ,  o  la  bocca  d'un 
laso  ,  d'un  fiasco.  —  fig.  e;  boss.  Un  homme 
*'cgi'.eu!e  de  prier,  à  force  de  crier  ;  lorsqu.! 
fîrcertv  trier,  il  se  fait  ma!  ila  gorge.  .ïjîa- 
t.fs' ;     -ro-ar:;  affocare  ajlria  di  gridare, 

EGUILLETTE  ,  s.  f.  '/.  tVIchthiolop.ie. 
Sorte  de  poisson  appelle  ainsi  dans  la  Breta- 
gne ,  et  ij.ie  l'on   nomme  ailleurs  Orphie.  V. 

-  EguilLttes ,  T.  de  Corderie.  Menues  cor- 
des tcrm  nies  en  pointe,  setvant  à  divers 
usages.  Ai:hetti. 

^t'GYPflAC,  adj.  m.  T.  de  Pharmacie. 
Nom  {[u'on  donne  à  divers  oniçuens  détersifs 
ou  corrosifs.  On  trouve  irm  lés  dispensaires 
un  onguent  Egyptiac  ncir ,  un  rou!;e  ,  un 
blanc  ,  un  simple  ,  un  composé.  Egiziaco. 

EGYPTIEN,  ENKE,  s.  m.  et  f.'Vagàbondî. 
qu'on  appelle  ;tussi  Bohémisns.  V. 

EH  I  Interiection  d'admiration ,  de  sur- 
prise. Eh  !  oh  ! 

fHANlJHE',  V.Déhar.ché. 

EHF.RBER  ,  T.  de  Jardin.  V.  Sarcler. 

EHONTE',  ÉE,  adj.  Qui  est  sans  honte, 
sans  pudeur.  Il  est  vieux.  Sfrontato  ;  svergo- 
gnato ;  ga^l'o/To  i  impudente, 

EHOUPE'.ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

EHOUPER,  V.  a.  T.  o'Ei;ux  et  Forêts. 
Couper  la  cime  d'iin  arbre.  Scoronare  ;  spun- 
tare ;  dicimar  un  albero. 

EfACULATEUR,s.  et  adj.  m.  T.d'Anae. 
Ils;  dit  de  t-ielques  parties  qui  ont  r.-;p;iort 
à  l'éiaiulation  de  lasemence.  Ejaculatorio. 

EIACULA TION .  s.  f.  T.  de  Ph>.s.  Emis- 
sion de  la  semence  avec  une  certaine  force. 
Eieculaiione.-  Prière  fervente,  et  qui  part  du 
sentiment.  Giaculatoria  ;  or^-.ionejaculatoria, 

E.'ACULATOIRE,  T.d'Anat.  V.  etdi- 
tes  Eî,icii'.ireur. 

ETAMBER,  v.  a.  r.  de  Manuf.  de  tabeic, 
f.îamber  le  tabac  ;  c'est  séparer  de  chaque 
feuille  la  t;rosse  côte  qui  la  traverse.  Separar 
la  costa  dal'e  foglie  del  tabacco. 

EJARRER,  V.  a.  T.  deC'-ape!.  Enlever 
avec  une  pince  les  brins  de  iarre  que  le  feu- 
tre a  poussés  au  dehors,  en  re.itrant.  Cavare 
i  peli  v.:nl. 

EJECTION,  s.f.  7.  rfr  M;<f.  On  appelle 
élection  des  excrémcns  ,  la  sortie  des  m.i- 
tières  féciles,  des  urines  eî  des  cracliats.  il 
mandar  fiori ,  o  sia  l'uscita  degli  escrementi, 

ELABORATION  ,  s.  f.  T.  de  Médecine, 
Action  par  la(;ue!le  une  chose  est  achevée  , 
perfectionnée  pour  les  usages  auxquels  la  na- 
ture l'a  destinée.  Elaboratezza, 

ELABOURE',  ée  ,  patt.du  verbe  Elaboii- 
rer,  qui  n'est  plus  en  usage.  II  signifie,  tra- 
vaillé ,  et  ne  se  dît  qu'en  plaisantant,  et 
dins_  cette  phrase  ;  artistement  é'abouré.  j{r- 
tifrto  f  allerte  lavorato  ;  clahorcto. 

ELAGUE' ,  2f  ,  r-'tt.  V.  !e  vsrbe. 


i.7<^  E    L     E 

ELAGUER,  V.  a.  Ebrancher  ,  dépouiller 
un  arbre  de  ses  br.inchesiusqu'à  une  certaine 
hauteur.  EcL.ircir  un  arbre  ,  en  coupant  une 
pnrti«  de  ses  br;inci;es.  Dir^mjre;  rhTjondii- 
rj  ;  fotitr:.  -  En  parlant  des  ouvrières  d'es- 
prit. Tr^-ncarc  le  suvcrchit  co'e  ;  ripulire. 

BLAGUEUR,  s.  m.  T^rmc  di  Jard:n. 
L'homme  charge  de  l'opération  d'élaguer. 
Pottiwre. 

ELAN  ,  s.  m.  Animal  qui  se  trouve  dans 
les  nays  se;it?nTÌenaux.  Alce  ;  sran  Ìlsiìj. 

ELAN'CE' ,  É». ,  part.  V.  le  verbe.  -  T.  de 
Blasnn.  Se  dit  d'un  cerf  couvert.    Li-crato. 

—  Il  se  dit  i-roprjment  d'un  chev.  1  (^l^  a 
psturellement  le  boy.'U  étroit ,  ou  qui  est 
devenu  cfilanquc  par  le  tr.ivail ,  cu  faute  de 
nourriture.    Stcruato  \   dimagralo  ;   sparato. 

—  i'ir  dérision  ,  se  dit  d'une  personne  qui  a  la 
taille  trop  effilée.    Srsoli;no  ;  sottile  ;  min- 

fherlino  \  sparuto  ;  spafurello  ;  spilurr^onc.  - 
In  7'.  de  Jaidiiias<:.  11  se  dir  d'une  branche 
menue  et  longuette  qui  ne  peut  se  soutenir. 

l«-7.<,  :  SOltiU. 

ELANCEMENT,  s.  m.  L'impression  que 
fait  en  quelque  p?rtie  l'ii  coriis  ,  une  doule.ir 
subite  et  d^  peu  de  durée,  provenant  de  quel- 
que cause  interne.  Spasimo;  pun^icne  ;  diJore 
acuto^int:nso.  —  En  T. dedévotion.  Un  mou- 
vement affectueux  et  subit;  et  c-n  ce 'sens, 
il  n'a  guère  d'usage  qu'en  cette  phiase;  les 
élancemens  de  l'.nmo  vers  Dieu.  V.  Elan;. 

ELANCER  ,  RELANCER  ,_  v  r.  Se  lan- 
cer ,  se  jeter  en  av.int  avec  impétuosité.  Lan- 
ciarsi ;  arventini;  sbal-^ire  ;  saltare;  sca- 
rliarsi.  -  V.  n.  .Vc  dit  de  la  (i>^u!eur_aigue  que 
ronsouflTre,  pareille  à  celle  que  fait  sentirla 
pointe  d'une  aiguille  ou  d'une  alêne.  Spasi- 

ÉLANS,  s.  m.'  Mouvement  subit,  avec 
effort.  Lancio  ;  sballo  ;  gran  salto.  -  Mou- 
vement affectueux  ou  douloureux  do  i'ame. 
Lancio;  muovimenio  aj^:ttuoso  verso  Dio; 
spasimo, 

ELARGI ,  lE ,  part.  V.  le  verbe. 

ELARGIR  ,  v.  a.  Rendre  plus  larne.  Allar- 
gare ;  slargare  ;  ampliare  ;  far  più  largo  ;  di- 
latare. —  Oli  dit  de  quelqu'un  ,  _qu'il  s'él.T- 
git  ,  pour  dire,  qu'il  prend  plus  de  terrain  , 
■  d'espace;  qu'il  éîer.d  ,  qu'il  agrandit  sa  ter- 
re ,  son  parc  ,  etc.  soit  par  acqurition  ou 
autrement.  Ingrandirsi  ;  allargarsi  ;  accresce- 
re ;  distendere  t  ampliare  un  giardno  ,  una 
passes <lone  ,  ec.  -  T.  de  Guerre.  Elargir  ses 
quartiers  ;  les  étandre  davantage.  Allargare; 
distend, re  i  .^Jinicrl.  -  Mettre  hors  depri- 
son.  Scirceiare;  spr'^ionare\  far  use  r  ds p-i- 
eione;  mettere  in  libertà.  -  T.  de  Graveur. 
Elarslrles  tailles;  non  pas  rendre  les  tadics 
plus  larçes,  irais  rendre  plus  larges  les  es- 
paces q'.ii  Je"  séparent.  Tar  piit  radei:  incisu- 
rcitagi;  del  bulino.  -  v.  r.  Devenir  pUiOar- 
ge.  AUaigarsi;  amp'arsi;  slargarsi  ;  dila- 
tarsi ;  distendersi.  -  Le  visage  lui  est  élargi. 
E'  ingrassato. 

ELARGISSEMENT,  s.  m.  Ausment.afion 
de  larseiir  i  élarpissement  d'un  canal ,  d'une 
rivière,  d'une  al'ée  ,  d'une  route  d.ins  une 
forêt,  d'un  chemin.  Allargamento;  ini:ran- 
Aimento  per  largo.  -  Délivrance  de  prison. 
Sprigijnamento  ;    rilascio  ,    Uberaiione    dal 

ELÀRGIS^LTIE,  s.  f.  La  largeur  qu'on 
ajoute  à  nn  li.-ibit  ,  à  un  meuble  ,  pour  le 
rendre  plus  large.  Allargciina  ;  ciò  che  s'ag- 
giugni  per  al^'ilcr:  una g-'nnclla ,una  vesle,ec. 

ELASTICITE' ,  s.  f.  Propriété  d'un  corps 
cul  a  du  ressort.  Elasticità. 

ELASTIQUE,  ad],  de  t.  g.  QiJ  a  du  res- 
sort ,  ou  qui  produit  le  ressort.  Elastici'  ; 
motlegsiante.  -  Force  ou  vertu  élastique:  la 
«jualite  p.'r  laquelle  un  corps  fait  ressort.  For\a, 
virtù  elastica. 

F.LATfRIUM,  s.  m.  T.  de  Pharm.  Suc 
de  concombres  sauvages ,  épaissi  par  évapo- 
ra •ir..-..  Elaterio. 

ELATINE  ,  s.  f.  Plante.  V.  Velvote. 

ELEAGNUS,  s.  m.  Arbrisseau  dont  il  y  a 
p'visieuis  espèces  ,  '•e  entr'autrcs ,  q'J  on 
somme  aljyiei  de  UohÊme  ;  son  fruit  est  s«ni- 


E     L     E 

blablo  à  celui  de  l'olivier.  Elegano. 

ELECTEUR,  s.  m.  Celui  qui  élit.  Il  ne  se 
dit  gucre  que  des  Electeurs  de  l'Empire. 
Elettore. 

LLl  CTIi",  ivE  ,  ad].  Qui  se  f.-it  par  élec- 
tion. E'e'iiv.y.  Royaume  éle.tif ,  où  le  Roi  se 
fait  par  élection.  Regno  eUrtlvo. 

ELECTION,  s.  f.  Aciicn  d'élire,  choix 
fait  p.-,r  p!u*i?tirs  personnes.  Elcyone;  eleg- 
gimenio:  scelta.  -  T.  de  Pr.it.  Faire  élec- 
tion do  domicile,  pour  dire,  marquer  un  lieu 
où  l'on  recevra  les  assignations  et  autres  actes 
iudicirires.  Fare  eU\iun  di  domicil'-o. —  Oi\ 
appclU  les  Prédestinés ,  des  vases  d'élection, 
et  ce  titre  se  donne  à  Saint  Paul ,  nar  excel- 
lente. Vasi  d^eleiione.  —  Tribunal  compcé 
de  plusieurs  Officiers,  comme  Présidens, 
EUii ,  etc.  pour  juger  Us  différens  touv.hant 
les  tailles  ,  les  aides  et  gabelles.  Ma^istra\, 
delle  grave\\e  ,  day,  ec.  -  Toute  l'erendue 
de  pays  qui  est  du  ressort  de  ce_  Trlbun.il. 
Distretto  ,  Giuridi\ione  del  Magistrato  de' 
da-ji ,    ec. 

!■-!  rCTOHAL  ,  ALE,  adj.  Qui  appartient 
à  l'Electeur  ,  aux  Electeurs.  Elettorale.  -  On 
d.-'nne  le  titre  de  Prince  Ebctoral,  au  hls 
aîné  d'un  Electeur.  Principe  elettoralt. 

ELECTURAT,s.rn.  La  dignité  d'Electeur. 
Elettorato.  —  L'étendue  de  pays  s.  Laquelle 
est  a**Tclié  ur^'îre  d'Electorat.  UEletiorato. 

ELECTRiCE,  s.  S.  La  femme  d'un  Elec- 
teur. Eleit^ice. 

ELECTRICITE',  s.  f.Propriétédesco-p^ 
qui  et.  nt  frottéî  »  en  attirent  d'autres.  Elet- 
tricità ;   vinù  elettrica. 

ELECTKIQUE  ,  aç!j.  de  t.  ;.  Tout  ce  qui 
a  rapport  .à  la  propriété  d'attirer  ,  par  le 
moyen  du  frottement.  Elettrico. 

ELECTRISL',  ée  ,  part.  V.  le  verbe. 

ELECTRISER  ,  v.  a.  Communiquer  la  h- 
culié  é!ecfr'i[ue.  Elettri\Tare  ;  communicare  la 

ELÈCTUAI.'^E  ,  s. m. Espèce  d]opiat  com- 
posé de  plusieurs  ingrédiens  d'élite  ,  qtii  le 
rendent  excellent  et  souverain  peur  la  s.ir.fé. 
Elettuariii;  cUttovario ;  lattuaro  ;  lattovaro; 
laitjvario. 

tLEGAMMENT,  adv.  Avec  élésance. 
Elegjnt^n-.ente  ;  con  clc^m-^a  ;  delicatamente. 

ELEGANCE,  s.  f.  "Choix,  poliiesse  de 
langage,  Elgan\a;  elcgan-^ia;^  pultte\ja  di 
\  lingua  ;  deicate\ia.  -  Un  certain  goût  hn  et 
délicrt  qui  se  fait  sentir  dans  la  Peinture,  la 
Scul[iture  ,  l' Achitecturu  etdans  quelques  au- 
tres Arts.  Ehgania;  leggiadrìa;  graTij. 

ELEGANT,  A>:rî7  ,  adj.  Choisi ,  poli. 
Elisant:;  ornato;  ben  ordinato  ;  pulito  ;Jino. 
-  Il  se  dit  aussi  par  extension ,  de  tous  les 
ouvrages  d:s  Arts  susceptibles  d'élégance. 
Elefante;  adorno  d^  ogni  grai'a  ,  e  beltà; 
aytierenre;   de'icato  \  gentile;  v'-stoso. 

EI.KGiAOUE  ,  adj.  de  t.  g.  Qui  jnpartient 
à  l'Eléi;ie.  Elegiaco.  —  II  se  dit  principale- 
ment d:s  vers  latins  ou  crf  es.  Versi  elegiaci. 

ELEGIE  ,  s.  f.  Espèce  de  poésie  qui  s'em- 
ploie durs  les  sujets  triâtes  et  p'a'ntifs,  prin- 
CTaKinent  dans  ce  qui  regarde  l'amour. 
Ehnia. 

ELKGIOGRAPKE,  s.  m.  Auteurd'élé- 
gies.   IJcK.iaco;  òcrittor  d'Elegie. 

ELf^^ii'NT,  s.  m. _  Corps  simile  qui  en- 
tre dans  la  composition  des  corps  mixtes. 
Elemento.  —  On  ilit  encore  des  choses  à  quoi 
une  personne  s'r.dontie  et  se  plait  le  plus  , 
que  c'est  son  élément.  Esser  suo  ehmento  — 
Aui'luriel.  T.  de  C'i)m.  Les  parties  les  plus 
simples  dont  les  cens  sont  composés.  Ce  mot 
est  synun>me  des  principes.  Elementi;  piin- 
cipi.  -  Les  1  rinc'pes  d'un  art ,  d'une  science. 
/  frhnicUm.-.ntid-una  scienla^ec. 

FU  MENT  AIRE  ,  adj.  de  t.  g.  Qui  ap- 
partient .T  l'élément.  KlementaU  ;  elemen- 
tare ;  c'ement.trio.  -  Géométrie  élémentaire; 
les  élémens  de  Géométrie,  Geometria  de- 
mentale. 

ELF.Ml ,  t.  m.  Résine  d'Amérique,  tr»' 
découle  d'un  arbre  ,  et  qui  entre  d.iii5  les 
emplâtres  et  les  onguens  émullicns ,  résolu- 
tifs, détetiifs,  etc.  Elemi.. 


É    T.    E 

ELEOS.4CCHARUM,  s.n.T.  de  Cliym; 
Huile  essentielle,  incorporée  avec  du  sucre. 
Olio  cssenirale  ,  incorporato  con  incchcro. 

LLEPHAiNT,  s.  m.  i.a  plus  gr.mde  dei 
bcîes  à  quatre  pieds,  qui  a  une  trompe,  et 
dont  les  deins  principales ,  quand  elles  sont 
détachées  de  la  gueu'e  de  l'ai'.imal ,  s'appel- 
lent ivoire.    Elefante  ;  liofante, 

ELEPHANTIASIS,  s.  f.  Espèce  de  lèpre 
qui  rend  la  pe.au  ridée,  comme  celle  tie  l'é- 
léj  lint.    Elefantiasi;  eltfanzïa  ;  elelanziast, 

iLF.lHANTIN,  ine,  »s\].  Rest.  et  au- 
très.  Qui  a  rapporta  l'éléphant.  Elefantino, 

ELEl'HAS,  s.  m.  Plante  Ubiée  et  en  nias- 
qtie,  aînsinommée,  parce  que  sa  lèvre  sunO- 
rieure  a  quelque  rapport  avec  la  trompe  d'uit 
éléi-lunt.  .'rorfd '/i  pianta. 

ELEVATION,  s.  f.  Exhaussement.  Elc 
vf^joncy  elevamento.  -^  Elévation  du  terrain, 
ou  simplement ,  élévation  ;  un  terram  élevé, 
une  éminence.  Altc^^a  j  eminen\a  ;  clevate\~ 
îo  ;  prominenx.t.  -  òe  dit  aussi  p.-^r  opposition 
à  i>!ati ,  etsigulfie  représentation  d'une  face 
de  bàtimrnr ,  desîince  au  crjyon  ,  à  la 
plume  ,_  .tu  burin  ,  etc.  L'albata  ;  il  disegno 
della  faccia  ;    del  prof^stto   d'un    edijitjo, 

-  L'élévation  de  l'Hostie,  ou  simplement, 
l'él'.'vation  ;  quand  le  Prêtre  é'ève  l'Hostie  à 
la  Messe,  lilevalionedcll'  Ostia. -"ï  .A'-\U- 
thém.  Elévation  du  Pôle,  et  simplement 
élévation;  la  hauteur  du  Pôle  sur  l'horison. 
Altei'^a  del  Polo.  -  T.de  Méd.  Elévation  du 
pouls  ;  le  mouvement  du  pouls  ,  lorsque 
le  battement  est  plits  fort  qu'.i  l'ordina're. 
EUva\iû!:e  del  polso,  —  fig.  Constitutioi> 
en  dignité.  Eieva-{ione  ;  csalt.i[!one  ;  eleva- 
mcnto;esahaniento.  -  Mouvemenrvif  et  affec* 
tueux  rie  l'.ime  vers  Dieu,  et  certaines  priè- 
res qui  excitei  i  ce  mouvement.  Elevazione  » 
innal-{amento  dell'  anima  verso  Dio.  —  Gran- 
deur de  courage  ,  noliles^e  de  sentimens. 
Allena;  grandc\-{a;  n^^hiltà  d'an'mo,  dico., 
raggio.  —  Un  homme  a  beaucoup  d'élévatîer» 
d'esprit  ,  dans  l'esfrit  ,  lorsqu'il  a  un  esprit 
sublime  et  caii.li'e  des  plus  grandes  choses,. 
Aver  nobile  y  sublime,  elevato  ingegno.  — 
Noblesse  et  sublmité  du  style.  Ekvalena  ,. 
sublimità  distile.  —  Elévation  de  voix  ,  c'est 
le  passage  d'un  ton  à  un  ton  plus  haut.  Eleva- 
zione ;  alzamento  di  tuono. 

ELEVATOIRE  ,  s.  m.  Instrument  de  Chi- 
rurgie ;  dont  on  se  sert  jiour  relever  les  os  ^ 
comme  ceux  du  crâne  ,  etc.  lorsqu'ils  ont  été 
enf.iRcés.  Elevatore 

ELEVE,  s.  m.  D'sciple  qui  a  été  in-friur^ 
forme  par  ouelnue  .M  î're  ,  en  l'art  de  Peint. 
.•>cul|n.  Arcbit.  etc.  Allievo  ;  alunno  ;  scolaro. 

—  Par  extension  ,  on  dit ,  c'est  m.^n  ELve  ; 
c'est  un  homme  que  j'ai  instruit.  Discepoli 
allievo . 

ELEVE' ,  ÉF. ,  p,-.rt.  V.le  verbe.  -  As-oîr 
le  pouls  élevé;  avoir  le  mouvement ,  le  hat- 
teinent  du  potils  vif,  plus  fort,  plus  fré- 
quent qu'à  l'ordinaire.  Aver  il  polso  piiì  fre» 
quente. 

ELEVER,  V.  a.  Hausser ,  mettre  ,  porter- 
plus  haut.   Elevare;  aliare;  inalbare;  levar 
in  alto  ;  e'gere.  -  Elever  sa  voix  ;  parler  pluii 
haut  qii'.àl'ordmaire;  et  hg.  Elever  son  style  i 
prendre  i;n  s'vie  plus  subl/ue.  y/.'^cr  Kt  rocel, 
sollevar  lo  stile.  -  Le  soleil  é'ëve  les  vapeurs» 
les  attire  en  haut.  Innalzare  ;  attrarrei  va- 
pori.- Elever  son   cœur,  son   esprit,  soit 
ame  .î  !i)ieu  ;  porter  ses  pensées,   sesdesirç 
vers  Dieu.    Âixare;  innal\are  ;  sollevarla- 
aiorCy  lo  spirito,  l'animoverso  L)i.ì.~^]e-/\  " 
quelqu'un  aux  ch.-.rpes  ,  aux   dignités ,   ai  _ 
honneurs.  La  faveur  l'a  élevé  de  bien  bas* 
Dieuéljvc  les  uns,  abaisse  les  autres  ;  et  oit. 
dit  encore  ,  élever  quelqu'un  au  dessus  des 
autres  ,  pour  dire  ,  lui  donner  la  nrélctence 
sur  les  autres.  Innjliare  ;  promuovere  ;  sol- 
levare. —  Construire  ,  bâtir  ,  dresser  ,  éri^  ' 
V.  ces  mots.  -  Nourrir  un  '•nfint  jusqu '.i 
qu'il  soit  en  âge  de  raison.  Allevare  ;    nu,: 
un  fanciullo.  —  On  le  dit  aussi  des  autres  ..i 
maux,   et  même  des  arbres  et  des  piai 
Allevare  ;  coltivare.  —  Instruire  ,  doniKi  . 
l'éducation.    Allevarci  educare  ;  costumi^-- 


ELI. 

iisciplinare  ;  formar;  ;  istruire  ;  aJJottrii'rt. 

—  V.  r.  On  tilt  qu'une  ^emf  ète  ,  qu'un  ora^e 
s'est  élevé,  povir  ci-te  ,  qu'il  .'est  ex-itè, 
qii'il  s'est  ému  une  terr,,  ète ,  un  oracle.  Sor- 
gerc  ;  solhvdni  una  !:rvf!.stj.  -  Les  vapeurs 
s'élcvcnt  de  terre,  its  fumées  s'élèvent  au 
ccrveru  ,  pour  dire  ,  qus  les  v.peurs  se  por- 
tent cn-haut,  que  les  fumées  se  portent  au 
cerveau.  Aliarsi  da  terra;  salir  al  cervello. 

—  fig.  Dans  le  même  sens  :  il  s*€Ìeva  un  bruit 
djns  l'assemblée.  SoileT::rsì  ;  al\arsi;  sorgere 
onhishìsUo,  €c.  —  Vélfver  ,  se  dit  aussi  dcns 
le  br.i^^ige  de  l'Ecri'.iTe  ,  pour  dire  ,  accuser, 
porter  témoignage.  V.  ces  mots.  -  S'enor- 
gueillir. V.  —  Se  dit  encore  au  neutre  et  au 
téc.  en  p.nrlant  de  la  perù,  pour  dire,  qu'il 
y  sur  .'ient  desbubes  ,  des  pustules.  Gonfiare^ 
generar  hol'.iccelte. 

£1  tVURE  ,  s.  f.  Petite  br.be  ,  bou'on  qui 
vient  surla  peau.  Boila-,  holllcceUa  \  erf.ato  ; 
torf.cttc'. 

£LlCTROIDE,adi.T.d'Anat.Seditd'une 
membrane  des  testicu'es.  Vaginale, 

ELICE',  ÉE,  p-rr.  V.  le  verbe. 

ELII-'ER,  v.  a.  Faire  une  élislcn  ,  retran- 
cher une  lettre  ,  supprimer  dans  l'écriture 
ou  dan,  la  prononclstion.  Elidere  ;  sottrarre 
vna  lemra  ;  far  un'  eiisione.  -  Il  est  auisi 
réc.  C-itte  !eta*e  s'elide ,  pour  dire  ,  souffre 
éliiior.  S*iudi  ;  si  tronca. 

£LîG!BiLlTE' ,  s.  f.  T.  de  Droit  Canon. 
Cap>cité  d'c:re  élu.  Capacità  di  poter  essere 
t/:i-o. 

lL'^ìTlLE,  adj.  de  t.   g.    Qui  peut  être 
ih.  ;■  l:t,i>il:  ;  elcigib  U. 
]      ELI'.ìE',  HE,  lìaf.  V.  le  verbe. 

ELl.MEil ,  S'ELIMER ,  v.  -.  S'us«r  à  force 
I  J'ÈTe  rcrti.  Logorarsi  ;  sdn:cirsi  ;  cagnare, 
\  EL:>,:/JE,  s.  m.  T.deMcr.  Cord-- .-.vec 
1  un  ncs..d  ccu'ant ,  qui  sert  à  entourer  les  far- 
I  deîux  pour  les  mettre  d-rs  un  vaisseau,  ou 
I  les  er  t'r»r.  hrcca  ;  et  quelques-uns  ,  Eiinga. 

EXINGUER,   v.  a.   T.  de  Mar.  Me-tre 

1  une  éiinjue   au'our  d'un  fardeau  pouri'en-- 

barquer  ou  le  débarquer.  Circondar  un  peso 

'  colla  hrjca  per  issari'o  a  bordo  ,    o  sbarcarlo. 

£LL\"GUET,  T.ieMar.Y.  Linguet. 

ELIRE,  v.  a.  Choisir,  prendre  par  pré- 
férrnce.  Il  se  dit  principalement  des  person- 
nes. El.rrere  ;  scegliere  :  scern  ;  trasceiitcre. 
:  —  Il  se  dit  aussi  en  parlant  de  la  grâce.  Ceux 
!  <tue  Dieu  a  élus,  etc.  Quelli,  che  Dio  ha 
I  ttetii  ,  ec.  -  Elire  sa  sépulture  ;  marquer 
'  le  lieu  ui'i  l'on  veut  être  enterré.  Fareleiione 
di  se;olt:!ra.  -  T.  de  l'rat.  Elire  domicile  ; 
assener  un  Heu  certain  et  connu,  où  tous 
les  5c:es  de  .Tustice  puissent  être  signifiés. 
El:r;-re  dcmicilio. 

FlllSlON  ,  s.  f.  Suppression  d'une  voyelle 
d:'t,s  \\n  mot  à  la  rencontre  d'une  autre 
Toyellî.  L'é'.ision  se  marque  en  Franço's  par 
'  une  apos'rorhe  comme  en  ces  mots;  l'.ime, 
^  qu*«''lc,  s''!.  Eiis'orie  ;  accorciamento  diletterà, 

ELITE  ,  s.  f.  Ce  qu'il  y  a  de  plus  excel- 
lent en  chaque  eenre ,  et  de  plus  digne 
d'è*re  cbo'si.  Scelta  ;  deUtto  ;  (iore. 

ELIXATIOX,  s.  f.  T.  dePharm.  O'pc- 
itation  par  laquelle  on  fcit  bouillir  un  remède 
dsns  une  liouêur  convenable  ,  et  à  petit  feu. 
Opcraïjone  /.t.naceuliea  ,  <he  consiste  nel Jûr 
^iûlUre  un  r'mcdio  a  J'ucco lento  in  licore  op' 
fur-v.o  :  e/L'i^iior,:. 

ELIXIR,  s.  m.  Liqueur  spirittieuse ,  ex- 
traite des  parties  d'une  ou  de  ph'.sieurs  subs- 
Itances.  La  même  chose  que  teinture  ,  quin- 
itessence ,  extrait  ;  l.i  substance  la  plus  pure 
i^ie  i*oa  tire  de  cert-ines  choses.  Elisire; 
.ejisirvite.  -  fîg.  Ce  qu'il  y  a  de  meilleur  dans 
■  un  discours  ,  "dans  un  ouvrage.  I.' fiore  ;  il  più 
«;/r.i;  il  flù  siulr-ro. 

ELLE,  Pronom  rersonnel  féminin.  II  est 
■touiours  rcbtif.  Essa  ;  ella  ;  lei  ;  colei. 

ELLEBORE,  s.  n.  Herbe  inédicinaîe  qui 
rentre  c'jns  becucorp  de  remèdes,  et  que 
.''on  croit  propre  a  s;érir  la  folie.  Il  v  en  a 
;<ie  deux  sortes  :  le  h'anc  et  le  noir.  £Vc.iur_ 
i.Jirj,  t:ro.  -  yrnv.  O.i  dit  d'un  ho.-nme 
«■ai  a  l'espri'  -rouble  et  qui  n'est  pas  en  son 
«co  sens , quii abescin d'ellébore.  E$li  ha bi- 


E    L    O 

j3^io  dell'elleboro  per  cavargli  la  pa^^itt  del 
capo. 

ELLEBORINE  ,  s.  f.  Plante  ainsi  nom- 
mée ,  parce  que  plusieurs  de  ses  espèces  ont 
les  feiiiPes  semblables  à  celles  de  l'ElIebore. 
Ellcccina. 

ELLIPSE  ,  s.  f.  T.  de  Gramm.  Retranche- 
meiitd'unou  de  plusieurs  mots  qui  seroien' 
nécessaires  peur  la  régularité  de  la  construc- 
tion ,  m?i;  que  l'usage  permet  de  supprimer 
Quand  on  dit ,  la  saint  Jean  ,  nour  dire ,  la  fête 
qe  saint  Jean  ,  c'est  une  el'iuse.  Ellissi.  —  T. 
de  Géom.  Courbe  qu'on  forme  en  coupant 
obliquement  un  cône  droit  par  un  plan  qui  le 
tiaverse  entièrement.  Ellisse  ;  elissc. 

ELLIPTIQUE  ,  adi.  de  t.  g.  Qui  tient  de 
l'ellipse.  Ellittico. 

EL.ViE  ,  (  Feu  Sr.  )  s  m.  Nom  qu'on  donne 
à  cert..ins  .fei.x qui  voltigent  sur  la surfsc-  de .- 
eaux,  qui  s'attachent  quelquefois  aux  m.i-s 
d'unvaissrau,  et  qui  parois^entordinairem en- 
après  une  tempête. Les  Anciens  le  nommoien: 
C.Tîtoret  Pollux.  Fuoco  Sait'  Elmo. 

»  ELOCHER  ,  V.  a.  Vieux  met.  Ebranler 
une  chose  qui  tient  par  'es  racines.  Scuotere 
dalle  radici, 

ELOCUTION  ,  s.  f.  La  p.-rîie  de  la  Rhéto- 
rique, qui  a  povir  objet  le  choix  etl'arranïc- 
ment  des  mots.  Il  se  prend  ccmmunemer.r 
pour  la  manière  dont  on  s'exprime.  £/yc.v- 
^ione  ;  stile  ;  dicitura, 

ELOGE  ,  s.  m.  Discours  3  la  louante  de 
qutr'qti'un.  Elej'o  ;  encomio  ;  panegirico.  — 
Simples  ioUr-:nges.  Elogio  ;  enc<jmio  j  panegi- 
rico ;  lode. 

ELOIGNE  ,  £E  ,  rart.  V.  leveib?.  -  Vc 
homme  est  bien  éloigné  de  faire  une  cimose  , 
lorsqu'il  n'en  a  pas  l'-ntentinn  ,  ou  lo  pr, iv.ir. 
Egli  è  assai  lungi  dal  fare  ,  ce,  —  l ,  Didact. 
Causes  éloignées  ,  les  causes  qui  ne  sont  pas 
immédiates.  L^  coji  o  cagioni  rimote.  —  Une 
chose  est  fort  élcianée  de  la  vérité  ,  pour 
dire,  qu'elle  est très-fausse.£«crm6./(o  Lì;:^/ 
dal  vero. 

E'LOIGNEMENT,  s.  m.  Action  par  la- 
quelle on  éloigne  ,  on  s'éloigne  ,  ou  l'etïet  de 
cette  action.  Allontanamento  ;  rimozione  j 
discostamento  ;  recesso  ;  dileguo.  —  Antipa- 
thie ,  aversion  ,  soit  tjour  les  -personnes  ,  soit 
pour  les  choses.  Antipatia;  avversione  \con- 
trjgg'znio.  —  D'un  homir.e  qui  vit  dans  U'.ie 
grande  inattention  pour  les  choses  de  son 
salut,  on  dit  qu'il  vir  dans  un  grand  élcigne- 
mcnt  des  choses  de  Dieu.-  .Alienazione.  L'é- 
loignement  c  ;  Dieu  est  une  chose  terrible , 
pour  dire  ,  que  l'état  d'un  pécheur  dont  D'eu 
s'é'oiane  ,  est  dépIorsWe.  Abbandona  di  Dio. 
—  Absence.  V.  —  Di-t.-.nce  ,  soit  de  lieu, 
soit  de  tems.  Lontananza  ;  distança.  —  On 
le  d,c  des  objets  gui  terminent  la  vue 
dans  une  distance  fort  éloignée.  In  ion- 
tanan^a.  -  L'endroit  qui  paroît  le  plus  éloi- 
Rré  à  la  vue ,    dans   un    tableau.    On  voit 

dans  l'éloisnemcnt ,  des  Bergers  ou- En 

ce  sens ,  il  n'a  guère  d'usage  ,  qu'étant  em- 
ployé avec  la  préposition  Dans.    In  lonta- 

ELGIGNER  ,  v.  a.  Ecarter  une  chose  ou 
une  personne  d'une  autre.  Allontarx's;  sco- 
stare:, slontanare  \  rimuovere;  separare.  —  T. 
dépeint.  Une  fifture  s'élcii^ne  bien  d'ns  un 
trbleau ,  lorsqu'elle  parcît  bien  éloianée. 
Eugf^ir  bene; s/iyndar a  d^ivere.  —  Unepersonne 
ne  s'éloigne  pas  de  auelque  chose  ,  lorsqu'elle 
n'y  témoigne  pas  ce  répugnance  ,  ou  même 
qu'elle  y  a  de  la  disposition.  Non  ripugnare  : 
non  aver  difficoltà  di,,,,  —  S'éloicner  du  res- 
r-ect  q-a'on  doit  à  quelqu'un  ;  manquer  à  son 
devoir  ,  manquer  au  respect  eu*-  n  doit  à 
quelqu'un.  Allontanarsi ,  scostarsi .ia'  dovere, 
re.  -iletarder,  ditférer.  V.  -  Donner  de 
l*iiliéna:i*>n.  Dar  aversione  ;  alienare  ;  far 
lin^i  ;  se  Ttare, 

ÉLONGaTION,  s.  f.  r.  d'Astren,  ArtV 
compris  entre  le  lieu  du  soleil,  vu  de  l.i, 
terre  ,  et  le  lieu  d'une  planète ,  aussi  vue  de 
la  terre.  AHontanameito  ,  o  sia  ijntananfa 
apparente  d'un  pianeta  -'al  sole. 

ELONGEK,  V.  r.  I.  dt  Mar,  Se  mejtce 


É    M    A  Ï77 

de  Icn»  sn  lonR  à  côté  de  quelque  chose.  Met- 
tersi  a  t.indaa  randa, 

^ELOQvEMMENT,  adv.  Avec  acc-uence. 
Eloiuentemente  ;  /acondamenti  ;    con     clo" 

'  EL'OQt'ENCE ,  s.  f.  L'.rt  de  bien  dire  et 
de  p^mu'dGt.  Khjuen\3  ;  f.icondia;  copiadt 
dire  ;  Ijulitczza  nel  pnrla'C. 

ELOQUENT,  ente,  adj.  Q"!  .->  l'.'rt  de 
bien  dire  et  de  persu.  der.  Eioc/unte;  fiicor.„ 
du;   ben  parlante;   buono  e  canato  c'cito'e, 

—  Il  se  dit  aussi  ^^s  disv-ours  e:  des  ouvrages 
d'esprit.  Eloquente;  facóndo;  ornato.  —  II 
se  dit  des  termes  dont  tp  se  sert  ptnir  s'ex- 
primer; alors  il  signifie  ,  mble  ,  choisi.  S'ex- 
primer en  termes  éloquens.  Vocaboli  scelti  ^ 
nobili,  elofiienti.  —  On  dit  fig.  que  les  lar- 
mes sont  éjoquentes ,  pcrdire,  qu'elles  per. 
suadent  mieux  que  tout  ce  qu'on  (ciirroit 
dire.  Eloytettc  ;  cbe  r:uove  ;    cire  persuade, 

—  Dans  le  même  sens  ,  la  colère  est  élo- 
quente ,  pour  dire ,  qu'elle  rend  éloquent. 
Eloquente;  che  rende  el,    verte, 

ELOQUENTISjIM.-:  ,  adj.  superlatif.  Met 
nouveau.  Très- éloquent   ElO'juentistimo, 

ELU  ^  s.  m.  En  mati.-re  de  Religion  ,  pré- 
destiné ala  vieéternclh.  Eletto;predestinato, 

—  Officier  d'une  Election  ,  d'Uit  la  principale 
!  fonction  est  déjuger  en  premiers  instance, 

des   contestations    sur    le    tVit   des  Tailles , 
.Aides  et    autres    im;  osttions.    Vffiyale  dit 
ttla^istrato  de'  da\}  o  gabelle ,  ce. 
Elu  ,  VE,  n^rt.  du  verbe  Elire.  V. 
.  ELL'CID.\Tip.\ .  s.  f.T.  pr.,  usiti.  Eclair- 
cissement ,  explication.  Oiluctùa-y  one  ;  scLia- 

'  ELUCUÌ3RATI0.V,  s.  f.  T.  Dfdact.  Ou- 
vrage^ ccinpCï.-  à  la  lum'ère  de  la  lainre  , 
è[:;î-;j-d!re  ,  à  f-irce  de  veilles  et  de  t,-.iv.-il. 
Elucuhra\ion{;  opera Ja::a  con  tutta  la  dtU- 
senta, 

BIUDE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

ELUDER  ,  V.  a.  Eviter  avec  adresse.  Elu- 
dere ;  scansare  i  schivare  ;  sfuggire  ;  in~ 
gannare. 

ELUE,  s.  f.  La  femme  d'un  E'u.  La  ma~ 
glie  d'un  Upiii.ih  cosi  chiima-n.  V.  E'u. 

ELYSE'E,  s.  m.  T.  de  Myth.  I.  Séjourcù 
il  n'y  a  d'admis  que  les  Héros  et  les  hommes 
vertueux.  —  Dans  le  même  sens  ,  on  dit ,  Les 
champs  élysées  ,  ou  les  champs  élysiens  ;  et 
alors  il  est  adjectif.  Gli  eli'j;  i  campi  eliti. 

ELYSIENS  ,  adj.  V.  Elvsée. 

ELYTKES  ,  s.  m.  pi.  7.  d'Insectol.  Etuis, 
fourreaux  ,  ce  sont  ces  plaques  dure;  et  ccail- 
leuses,  c|ui  recouvrent  le;  aile;  des  coléop- 
tères ou  insectes  à  étuis,  comme  on  le  voit 
dans  le  hi.nneton.  Elittre. 

E.yi.'ML  ,  s.  m.  Com;jûi:tion  faite  de  verre 
csic'né ,  de  sel,  de  métaux,  etc.  que  l'oa 
aiiplique  avec  le  feu  sur  des  ouvrages  d'or  , 
d'argent,  de  cuivre  ,  de  fer  ,  etc.  iiour  les  em- 
bellir. Smalto.  -  L'ouvrage  émaillé.  Opera, 
lavoro  di  smalto  ;  smaltatura.  —  Une  por- 
celaine est  d'un  bel  émail,  c'est-à-diro,  quand 
les  couleurs  en  sont  vives  «t  brillantes.  Bttla 
vernice;  ht! colori.  —  fig.  et  poét.  La  varié'é  , 
la  diversité  des  tleurs.  Smalto  de'  fiorì,  —  fig. 
L'émail  des  dents;  l'écl.-t  des  dents  fcrt 
blanches  ,  la  superficie  luisante  qui  couvre 
la  partie  osseuse  de  la  dent.  Smalto  de'  denti, 
—  Emaux  ,  au  pluriel,  se  dit  ini  couleurs  eC 
des  mér.-.ux  en  ;  rmoiries.  Smalti. 

EMAILLE'.  ÉE,  p.art.  V.  le  verbe. 

EMAiLLER,  v.  a.  Orner,  embellir  avec 
de  l'émail  ,  ap;  liquer  de  l'émail.  Smaltar.:  * 
coprir  di  smalto.  —  iìg.  et  poét.  Orner,  eir.- 
bcIÌT.  V. 

E_MA1LLEUR  ,  s.  m.  Ouvrier  cui  travaille 
en  émail.  Smaltis-a;  smaltitore.  Emailleur  à 

"eMAILLUiÌE  ,  s.  f.  Artd'émailler.  L'am 
dello  smaltare.  —  L'ouvrage  de  l'é-TiailIure. 
Smaltatura  ;  smalto. 

EMANATION,  s.  f.  L'action  d'emanar. 
Ettana^rne.  —  Qiiehuefois ,  la  chose  qui 
én-ane.  EmanaTJo-.e  ;  dcri"a7jun{  ;  d-pendenra. 

.EMANCHE',  ÉE,  .-dj.  t.d»  BbsoD.  Uso 
dit  des  partitions  d«  l'ccu  eù  les  pièc9s  sont 


tyS  E     M     B 

cncUvc-îS  l'une  d.ins  l'autre  ,   en  forme  de 
pyramiccs  triiinaalaires.  Inchiavato. 

EMANCUJAi'ION,  s.  _f.  Acte  iiiridique, 
par  loqjcl  on  est  énuncipé.  Emancuayione  ; 
v>anc;ipa-{loni.  „   ,         , 

EMANCll'U' ,  EE  ,  part.  V.  le  verbe. 

EMANCIPER  ,  V.  a.  Mettre  un  (ils  ou  une 
filie  hors  rie  l,i  imissince  paternelle,  et  mettre 
im  Mineur  en  état  rie  jouir  de  ses  revenus. 
Èmancif.trc  ;  m.-.nccfpare  f  cmdBccyyare 
-  ï.r.  iig 


donner  troj)  «ie  licence  ,  sortir 
des  teimës  du  devoir  ,  ne  pas  garder  les 
mesures  néces-ai.-es  et  convenables  H  l'état 
où  l'on  est.  Alt'raidtarsi  ;  mettersi  la  aja  ; 
mcîtcrii  ml  ii--t\\o  ;  frammettersi  dovi  non 
tocca  ;  uscir  d:!l  dovere  :  tursi  la  liccn\a  di 
fare,   di  dire,  ec. 

EMA.\E',  EE,  p.irt.  V.  le  verbe. 

EMANER  ,  V.  a.  Tirer  son  origine.  Ema- 
nare ;  f recedere;  deriva.e. 

EMARGEMENT,  s.  m.  Action  d'émarger, 
cu  ce  qui  est  po"^  c"  marge  d'un  com;)te, 
d'un  mémoire,  etc.  Lo  scrivere  in  marsine; 
le  nule,  o  a' irò  scritio  in  marsMC. 

EMAR(jER,  V.  a.  l'orrer,  arrêter  quelque 
chose  en  m.;riiO  d'un  cem;s-s  ,  d'un  iiwen- 
tjlre.  Scrivere  ,  n^t.irc  in  margine. 

E.\llìAiJv<UI\E',  ÉE,  p.irt.  V,  le  verbe. 

EMli.'vBOUlNER,  v.  a.  Engafier  quelqu'un 

?3r  des  c.-.resses,  par  des  paroles  flatteuses,  à 
«ire  ce  qu'on  soi;hji;e  de  lui.  11  est  fjm. 
Allettare;  linir.sr.ic;  uccellare;  dar  il  comi' 
no;  carrucolare  ;  inifnstccchiarc;  inus^iolirc; 

inu-jzo'iri.  

EMBALLAGE  ,  s.  m.  L'action  de  celui 
qui   eir.b.-iUc  ,  et   ks   choses    qui  servent   à 
emballer. Lo  imlalìare  ;  e  'l  mùntile  o  invo- 
ttie ,  in  cui  s' amiiasiiano  le  mcrcanlil. 
EMBALLE',  e'e  ,  psrt.  V.  le  verbe. 
EMBALLER,  v.  a.  Empaqueter,  mettre 
dans    une   balle.  Abballare  ;  imballare  ;  jar 
balle;  inviliifparc;  involgere;  Usare  in  balla. 
EMBALLEUR,  s.  m.  Qui  cmb.ille  ,  des 
marchandises ,  des  bardes  ,  etc.  Clui  che  ju 
le  balle.  -  fi|.  Hâbleur,  qui  en  fait  accroire. 
11  est  pop.  Parcbolano  ;  carutajo  ;  bubboLne; 
appaltone. 

EMBANQUE,  T.  't/lar.  Etre  embanque; 
être  sur  le  gr,-nd  banc  de  Terre -neu/e. 
Giunto  al  banco  di 'terra  nuova  ;  imbancato. 
EMBARCADERE,  EMBARCADOU.v, 
s.  m.  T.  de  Mar.  Lieu  où  les  Espaenuls  lont 
leurs  embarquemens  sur  les  côtes  de  l'Amé- 
rique ,  qui  sont  mouillées  de  la  mer  du  Sud, 
et  qui  servent  de  port  à  ^luelque  ville.  I.uof;a 
d' Imbarco  dùSpasnuoU  nel  mar  pacifico. 

EMBARCATION,  s.  f.  T.  de  Mar.  Nom 
tiue  l'on  donne  à  de  petits  navires  de  dilFé- 
rentes  espèces ,  p.ir  rapport  à  leurs  voilures, 
leurs  mâ;ur;s  ou  leur  grandeur.  Nave. 

EMBARDER,  v.  n.  T.  de  Mar.  .S'éloigner. 
Scostarsi  ;  allarivrsi.  -  Obliger  un  v.aiitcau 
«jul  est  il  l'ancre  ,  à  se  jetter  de  côté  ou 
d'autre  ,  en  lui  faiitint  sertir  son  gouvernail. 
far  allar^a^si ,  o  scostarsi. 

EMBARGO,  s.  m.  T.  de  Mar.  Arrêt,  ou 
ordres  que  les  Souverains  donnent  d'arrêter 
tous  les  Vaisseaux  dani  leurs  Ports ,  et  d'em- 
pêcher qu'il  n'en  sorte  ^aucun  ,  afin  de  les 
prendre  e:  retenir  eux-mêmes  pour  le  service 
de  l'Etat  ,  et  les  contraindre  de  servir  en 
jiay.ant  ;  c'est  ce  qu'on  appelle  prûprenicnt  en 
France  ,  fermer  les  Ports  ;  et  ce  que  les 
Anglois  et  les  Hollandois  api'cllent  presser. 
Serrare  il  Porto ,  c  metter  C  imbarco  sopra  i 
tastimenti  ;  cii>  che  lor  riet.t  la  sortita. 

EMUAKILLER  ,  v.  .n.  T.  de  Comm.  Ren- 
fermer d.-'ns  un  baril.  Chiuder  in  un  barile. 
F.MBAR(,)UE',  ÉE  .part.  V.  le  verbe. 
EMBARQUEMENT,   s.   m.  Actii.n   do 
s'embarquer,  ou  d'embaripier  quelque  tiiose. 
Imbarco  ;  imharcamenta. 
EMBARQUER  ,  v.  a.  Mettre  dons  la  bar- 

aue  dans  le  navire  ,  dans  le  vaissdu.  11  se 
it  (les  hommes ,  des  armes,  des  vivres ,  de; 
marchandises  ,  etc.  Imbarcare  ;  mener  nella 
n.ìve.  -  S'embarquer;  rentrer  dans  un  vai,- 
seau  ,  ou  dans  nuelqu'autre  bltiment ,  pour 
faire  route.  ìmbmarii  ;  entrar  iielU  r..:ys. 


E    M    B 

-  fig.  Engager  a  quelque  cUoîC. Imbarcare; 
impegnare.  —  lì  esc  aussi  réc.  Imbarcarsi  , 
im.f)Li^narìi\  intriijarsi,  —  fig.  et  prov,  ycm- 
barquer  sans  biscuit.  V.  Biscuit. 

EMBARRAS,  s.  m.  Obstacle  qu'on  ren- 
contre clans  un  chemin  ,  dans  un  passage. 
îmh.iTra'i^\o  ;  impacch  ;  intrico  ;  imhro^iio  ; 
dlUicultà  ;  ostacolo  ;  imyeduncnto.  ^  —  La 
confusion  de  plusieurs  choses  difficiles  à 
débrouiller.  Improt^Ho;  confusione  ;  gin^frajo y 
riMtJssata  i  sarbusUo;  mata  mcna^  intrico  \ 
gruppo  ;  inviluppo  ;  nodo*  —  La  peine  que 
donne  une  multitude  d'dftaires  qui  surviennent 
toutes  à  la  fois.  Impaccio.,  imbrogli»  ;  Inirigo; 
impiccio  ;  impiglio  j  franger.te.  -  L'irrtîsolu- 
tion  dans  Istiu^Ue  en  se  trouve,  lorsqu'on  ne 
sait  quel  parti  prendre  ,  ni  par  quelle  voie 
se  tirer  de  quelque  pas  ^\ìX\Q\\Q.ìmharra\^o\ 
inquietudine  \  stretto  y  francince.  —Embarras 
d'esprit,  irrésQLjtîon  a*esprit.  Irresoluzione., 


E    M    B 

adattare  un  cerehione  di  ferro  ad  una  ruotila 

EM3ATTU..UE  ,  part.  V.  le  verbe. 

EMBAUCHE,  Ée  ,  p^rt.  V.  le  verbe. 

EMliAUCHcR  ,  V.  3.  En-ager  un  parçoa 
pour  un  métier  &<ìi\'ì  une  boutique.  11  est 
ìam.  impegnare ,  prendere  un  lavorante.,  gar^ 
rune  ,  o  bardotto  per  un  dato  tempo  i.j  una 
bottega.  —  Enrôler  un  homme  psr  adresse* 
Indurre  artiSidos^tmente  qualcbeduno  ad  arrQ» 
lani  y  a  Jani  soldato. 

EMBAUCHEUR  ,  s.  m.  Celui  qui  engage 
un  jeune  garçon  pour  un  nititiir  ,011 
l'enrôle  pour  so'.djt.   Il    est  fam.  Coiu 
obbliga  f    he  conduce  un  gar\one  ,  ce.  ad  una 
bottega  ;  o  induce  ad  arte  qualchcduno  , 
arrolarsi. 

EMBAUCHOIR  ,  T.  de  Fermier.  V.  Eq»- 
buuuioir. 

EM8AUiViE\  e"e,  part.  V.  le  vorbe. 
EMEAUMEMENT,  s.  m.  Action  d'em- 


ini:erti\{a  i  a^'ànr.o  di  spirito.  —   En  parhint  I  bsum&r  un  coriìS  morì.  Lo  imbah 
de  m:t!..dis,  c'est  un  commencement  d'obs- 
trucrion.  Princìpio  d'  osìruyone  -,  di  rltura- 
mcnto  de*  meati  d'alcuna  parte  del  corpo. 

EMaARRAJSANT,  ante,  ad).  Qui  cuuie 
de  l'embarras.  S  come  do  ;  incomodo  ,  che  dà 
impaccio. 
EMBARRASSE,  le,  part-  V.  le  verbe. 
EM3AKRASSEK  .  v.  .-_.  Causer  de  l'en- 
barrjs.  ImpACciarc  ;  impedire  j  imbarraware  j 
d.ir  ingombro  i  ingombrare.  —  Empêcher  la 
li'ierté  dvi  mouvement.  Impacciare\  impedirei 
disagiare  ;  scomodare  ,  i^rre  la  libertà  ,  la 
facoltà  di  far  cualchc  cosa.  -  fig.  Embar- 
rasser une  affiiire,  une  question  i  la  rendre 
obscure,  pleine  de  d'fiìruUés ,  mal-uisée  à 
démêler.  Imbrogliare  ;  inviluppare  ;  Intral- 
ciare ;   intricare  \  dare  stroppio.  _  -    Mettre 

en  peine  ,   donner  de  l'irrésolution.  Imbar- 
ra\-^urc  ;  in-juictare  ,  noja/e  i  molestare  \   d.tr 

naja  ,   In^juietudine  ,    bnpacciu,    —    v.    r.    H 

s'<;mb.:,rrdsse  de  tout,  pour  dire,  les  moindres 

chose*  lui  font  de  la  peine.   Abbindolarsi  ; 

darsi  briga  y  fatici ,  pcislero  d' ogni  menoma 

cosa.  Ogni  piccola  cosa  g'i  dà  naja,  impaccio. 

~  On  di'"  :  ne  vous  embarrassez  point  d.ins 

cetre  affr-'re-là ,  pour  dire  ,  ne  vous  en  melt.'/. 

pas ,  car  vous  vous  y  trouverez  embarrassé. 

Non  v^  impacciate  ^  non  v*  intrigate  in   quel 
,  On  dir  aussi ,  ne  vous  emb.Trrassez 

pjint  de  ceae  aiTaire-Ià,  pour  dire,  ne  vous 

en  inquiétez  pas.  Non  ve  ne  date  fastidio  i 

non  ne  siate  in  pena  ;  non  ve  ne  pigliate  pen- 
siero ,  briga  y  a^'anno,  —  On  <lit  d'un  homme 

malade  ,   que  sa   tète   s'emb.irrasse  »    pour 

dire  ,  que  le  transporr  au  cerveau  commence 

à  se  former  1  ou  qu'on    cmint   qu'il  ne  se 

forme.  On  dit  aussi,  que  sa  poitrine  s*em- 

b  irrasse  ,   et  qu'elle  commence   à   s'emplir. 

Il  capo  ,   il  petto  comincia    ad  aggravarsi  , 

impacciarsi. 
EMB.^RRURE,  s.  f.  T.  de  Chir.  En?Ì!- 

some.  Espèce  de  fracture  du  crâne  ,  dans 

laquelle  une  esquille  passe  sous  l'os  sain,  et 

comprime  la  dure-mère.  Foittura  dU  cranio  y 

In  cui  una  scbegs'a  sotto  rosso  sano  ^  com- 
prime la  dura  madre, 

EMBASE,  s.  f.  r.   de  Maréchal  grossier. 

Ressaut  qui  se  trouve  à  (;ue!t|ues  enclume-;, 

lorsque  la  t.b'e  n'est  pom'  '^- 


s^iue  la  t.b'e  nest  pomt  de  mvcau  avec 
la  bicorne.  Klsalto, 

EMBASEMEN  r,5.  m.  T.  d'Archit.  Espèce 
de  piédestid  continu  sous  la  niasse  d'un  bâti- 
ment. Im'fjîsamcnto i  base. 

EMBATAGE,  s.  m.  Ai>plication  des  ban- 
des de  fer  sur  une  rou2.  Lo  metter  cerchioni 
di  ferro  ad  rma  ruota. 

fcMi'.ATE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

EMBA'IER,  v.  a.  Faire  un  bàt  pour  une 
lij'.o  de  soxT.mQ.  Far  un  basto.  —  fig.  Charger 
quoiqu'un  d'une  chose  qui  l'inco.mmoils  ;  il 
est  fam.  ìrhtt^re  y  caricare  il  basto  addosso 
a  uno. 

EMBATTES,  s.  m.  pi.  Vcnts  régléi  qui 
soutient  sur  la  Méditerranée  a;-rès  la  cani- 
f.ilu.  y  enti  regolari  che  spirano  sul  Mcd:tcr- 
ranco  dopo  la  canicula. 

EriliATTRF ,  V.  a .  T.  de  Miirécli.  Couvrir 
vu'.j  ro;:e  avec  des  b.'iulcs  de  Ui.  Idettere^ 


E.slBAUMER  ,  v.  a.  Kemj;lir  de  baumc  e 
d'autres  drogues ,  pour  empêcher  la  ciirrup- 
tion.  Se  dit  des  corps  morts.  Imbals'. 
irnÎutlsam.ire.  —  Parfumer,  renip'.ir  de  bonnt 
odeur.  Dar  odore;  olire  j  gettare.,  rendere  buoi 
odore  ;  spirare  gran  fragranza  %  profjmare 
-   Uri  vin  embaume  la  boucne  ,  biriqu'il 
un  odeur  exquise  .  et  im  fumet  d'JlicieuK 
Toccare  .t  msr  fer  P  ugola, 
EMiiiì'Gu'INE,  e'e,  part.  V.  le  verbe. 
t  M135.'GUINER  ,  V.  a.  Mettre  un  bciiuìn 
Imbacuccare  ;    camuffare  ;   mtttcrc 
bacucco  ,  la  cujf.a  •,  ec.  —  Envelopper  la  tèt 
de   bnge  ,    ovi  d*aurre  cbo';e  en  forme 
bé,^uiii.  Imbacuccare  ;  incappucciare  ;  /.-.•. 
perucciate  ;  imbavagliare  ;  camuff'.ire.   — 
et  f<;m.  Nkttre  quelque  chose  dans  la  tête 
dans  l'esprit,  entc:er  ,  persuader.  Son  pK 
.  rand  uîage  est  au  passif,  ou  après  \t  pronoi 
pirsonntl,  H  se  prend  toujours  eu  mnuval« 
;ïtrt   Imbcrt^nare  ì  cucciar  in  capo;  ficcar 
umore ,  ec,  V,  En'èter. 

E.vlBtLLE  ,   T.  de   Mar.  La.  panie 

vcissc.'U  ,  qui   est  coirprise  depuis  la   her( 

da  grand   mut,  jusqu'à  celle  de  IVivan 

d-jpuis  le  srand  màt,  jusqu'au  dogue  d'amnr 

Parte  deWopera  morta ,  detta  da  un  discola 

all'altro. 

EMtìELLI.  II,  part.  V.  le  verbe 

EMDELLIR,  v.  a.   Rendre  beau,  orne 

Abbellire  ;  adornare  ;  ornare  ;  fregi: 

falconare  i  acconciare;  imbellire;  far  h'elU 

dar  garbo.   -   v.  n.   Devenir  bsi-u.   Dive 

beilo;  abbellarsi  ;  farsi  bello.--  Embjìlir 

onte  ,  embellir  une  hi-itoire  ;  l'orner  a' 

dépens  de  la  vérité.  Iperboleggiare;  inorp 

lare  ;  magnificar  con  paiole. 

EMliELLISSEMENT.  s.  ra.  Actioir  f 
laquelle  on  cml}ellit.  Ahhellirr.ento  ;  adora 
mento  ;  adornatura.    —  La   chose 
fait   remb-Iirsscmsnt.   Abbellimcn 
mento  ;  fngio. 

EMHERLUCOQUER .  ST-MPiERlUC 
QUER,  V.  r.  II  e;.t  pop.  Se  coiPàrd'i-neo 
nion  ,  s'en  préoccuper  tellement , 
jtiïie  aussi  m;il ,  que  s":  on  avoit   la  berli 
Imhcrtona'si  ;   ìncapprìcciarst. 

EMBESOGNK',  êe,  part. du  verbe  inm 
Embèsogner.  Occupéâ  quelque  l'/l'iire.  I! 
fam,  et  se  dit  pix  plaisanterie. /i^Ja'^nJd 
faccendiere  ;  negoiîoso  ;  hrigante  ;  pieno 
'bri  ' 


SI 

puir  dé':crininer  la  grandeur  de  la  pUt: 
de  dessus  d'une  montre.  Calibro ,  o  mis- 
per  la  cartcHa, 

tMliLAVE',  KE,  part.  V.  le  verbe. 

EMBLAVER,  v.  a.  Semer  une  terrt 
b'é.  Seminar:  un  terreno  a  erano;  rlngraSt 

EMiLAVURE,  s.  m.  Terre  cnscmen- 
de  b'é.  i erreno  seminato  a  grano,       'f.i 

EMJLE'E,  s.  f.  Ce  mot  ne  se  dit  qu)|^ 
biiilenif  nt  avec  la  pré,  osition  de ,  et  $i|  ' 
du  pi-cmier  cif^rt  ,  de  plein  saut  ■ 
guère  n'iisdgî  q^io  d.ins-  ces  phr-ises.  f 
emporter  une  N'illc  d'emblée.  Pn\ 
Città  di  prima  giunta  ,  di  lancio  . 
provviso'  —  ft^t  Emporter  ime  affau 


E    M    B 

en  venir  à  bout  promptcraent  e;  d'un 
rr  effort.  In  un  rr^troi  all' im^rcn'vl 

loi,  lit  yrimo  lancio. 
(.EMAllQUE  ,   ad).  Qui  tiect  de 
.  :ne.  LinbUmatico. 
il'.LEME,  s.  m.   Figure  symbolique, 

t"ordtn.iire  accompagnée  de  quelques 
:-.  sententieuses.  Eznhuma, 
"ìLEPv ,  V.  a.  R.-vir  avec  violence  ,  ©u 

^>rise.  Vieux  mut  qui  n'est  plus  en 

,  L't  qui  ne  s'est  conserve  que  dans  cet 

des   Commandemens  de  Dieu  ,  er 

François  :  L'avoir  d'autrui  tu  n'em- 
.   flnharc  ;  invulan, 

■  US  ,  adj.  |)I.    T.  tU  Comm.  Espèce 
r.bolr.ns.  Embllci. 

ODiNtmt,  s.  f.  T.  lie  Mar.  On  ap- 
msi  ijlusieurs  miinus  bouts  de  corde 

i  .rj-freau  de  l'an  re   est   enviionné 

I  di. i' ancora  ;  gh-rlanda. 

BOLHE,  S'EMBOiRË  ,  v.  r.  T.  de 
Pein:.  S'imbiber.  ïnheversi;  in\ufi.-arsî;  p;-«- 
scingaru'. 

£i\it)  )1SE,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

EMBOIStR,  V.  a.  Enr.ager  quelqu'un  par 
de  petites  fl.uteries  ,  par  des  Cajoleries  et 
par  c!e5  promesses,  a  faire  ce  qu'on  souiiai'e 
de  lut.  Il  est  pop.  Adescare;  invescare  ;  c:- 
veitare  ;  incarrucolare  ;  iHu^Glire  ;  tirar  con 
re?:»  e  lusliìfhe  ;  ciurmare, 

E.MBOISLUR,  EUSE,  s.  m.  et  f.  Celui, 
celle  qui  eir.boise.  Ciurmadore  ;  incantatore; 

emboîté,  ée,  part.  V.  le  verbe. 

E.M.SOITEMENT,  s.  m.  La  position  d'un 
D5  dans  un   autre,  incasno  ;  incastratura. 

E;v1B01TER  .  V.  a.  Enchisser  une  chose 
dans  un  iiu;re.  Incastrare.  —  lì  se  dit  aiivsi 
des  assemh'ages  de  Menuiserie  et  d'aut-es 
ouvrages  de  bois.  Incastrare  ;  congegnare; 
mettere.  —  Emboîter  des  tuyaux ,  c'est 
mettre  le  bout  d'un  tuyau  dans  un  autre 
tuyau.  Incastrare  ;  congegnare  ;  commettere 
un  tul-.j  dentro  r  altro  ;  imboccare. 

EMBOnURE  ,  s.  m.  L'endroit  où  les 
choses  s'emboîtent,  l'emboîture  des  os.  Va- 
folo;  incassatura;  cavità.  —  L'insertion  d'une 
ïhose  dms  une  autre.  Incastro  ;  incastra- 
vra  ;  imhocca'.rtra.  —  Les  emboîtures  d'une 
>prte  ,  ce  sont  les  deux  ais  de  travers  en- 
laut  et  en  bas  ,  dans  lequel  les  autres  ais 
;ont  e>r.boitcs.  Traverse  di  sopra  e  di  sotto 
id  tc!.!ÌL'  d^rtra  porta, 

■EMBt.>L!SA1E  ,  s.  m.  T.  d'Astron.  In- 
■er.-.il.iiicn.  Etnlolismo  ;  cemholismu  ;  cem- 

Jol'srifi. 

E.MBOLISMIQUE  .  ad),  de  t.  g.  T.  de 

pitorol.Intercalj.re,  et  «e  dit  des  mois  sur- 

'outéî  c'ans  certaines  années  psr  les  Chro- 

'=••■">.  P'J'if  fûrmer  le  cycle  lunaire  de 

■  .ilis.   Err.f-olisinico. 

'NPOINT,  s.  m.  Bon  état  ou  bonne 

-■  du  cr  >s.  Il  ne  se  dit  que  des  yer- 

■r.ri'-s  un  ;ieu  Ër.!SS£s.  Grasseya; J.csclie",a 

E.V13.  JRnURÉ  .  e'e  ,  pan.  V.  le  verbe. 

E:'iaORDl  RER  ;  v.  a.  iMettre  un»  bor- 

.  i-.n  rrbleau.  Incorniciare. 

JSSER  ,  V.  a.  T.  de  Mar.  Amarrer 

f'.'u  de  m.";n:ere  qti'il  ne  puisse  éviter. 

.arsi  in  mudo  che  la  nave   non  pn- 

•  prrr.r  al  vento  ;   imhorehiarc. 

ri^yOKZ,  s.  m.  T.  de  Mar,  Nœud 

lait  sur  une  mar-œuvre  ,  et  au.iuel 

e  un  amarrage.  Intagliatura  di  una 

-'  con  un  altro  cavo  ;  imhorchiamra. 

>UCHE',   n'E,  part.  V.  le  verbe. 

B^Kon.  i'e  dit,  d'un  cornet,  d'une 

,  d'un  cor  don:  le  bout  est  d'un  émail 

du  corps  ,  etc.  Che  ha  il  beccuccio 

■ru  ccl.jre. 

L'CHER  ,  V.  a.  Ce  verbe  a  diverses 
rions  ,    selon    les  divers   sabitantifs 

■  quels   il  se  ioint.   Emboucher   une 
":te^un  cor  j  mettre  une  trompette, 

/  a  sa  brjuciie  ,  aHn  d'en  tirer  le  son. 
.  i'-ctarc  ;  ctromhttare  ;  dar  fiato  a  ur.a 
''■■',  ec.  -  Embou-her  un  chev;;l  ;  l.ii 
'■'i  UB  mors  convenable  à  sa  bouche.  Far 


If' 


E    M    B 

Imioccature  a' c.:v.ilU.  —  Emboucher  quel- 
qu'un; le  bien  instruire  de  ce  qu'il  a  à  dire, 
lui  faire  le  bec  ,  lui  fi:ire  la  leçon.  Il  est  fam. 
Imboccare  ;  imbeccare  ;  mettere  in  becca  le 
parole  ;  ammaestrare  ,  insindr  di  nascoso  di 
ciò  che  si  dee  d'.re.  —  Un  homtne  ,  luic- 
fe:nnie  ,  sont  mal- embouchés  ,  lorsqu'ils  par- 
lent impertinemmcnt ,  qu'ils  disent ,  ou  des 
iniiires  ,  ou  des  paroles  indcce.'ites.  11  est 
tdiTi.  Essere  sboccato  j  p.irlare  stioccatamente. 

—  y.  r.  11  ne  sff  dit  que  d'une  rivière  qui 
se  jette  dans  un  autre  ,  ou  qui  se  déoharge 
dans  la  mer.  Imboccare;  sboccare;  riuscire  ; 
e. tirare;  metter  capo;  metter  foce  ;  far  foce. 

E.MBOUCHOIK,  s.  m.  Instrument  de  bois 
dont  on  se  sert  pour  élargir  les  battes.  Forma 

EMliUUCfiURErs- f.  L'entrée  d'une  ri- 
v.ore  dansia  mer,  on  dans  ime  autre  riviere. 
Hocca  ;  focù  ;  imboccatura.  —  Embouchure 
d'une  baie  ,  c'est  l'entrée  de  la  b.iie.  Hocca 
di  tttta  baja  f  di  un  porto,  —  La  paitie  du  mors 
qui  entre  dans  la  bjuche  du  cneviil,  Imboc' 
calura  ;  mo'so  ;  peno.  —  Embouchure  de  ca- 
non; l'ouver.'ure  par  laquelle  on  le  charge. 
iiccca  d.l  cannone,  —  La  manière  dont  on 
cinbuuclie  certains  instrumens.  Imboccatura. 

—  Embouchure  de  trom/>ette ,  de  flûte  et  de 
flat;eolet  ;  ta  partie  de  ces  ÎHStrumer.s  que 
l'on  met  dans  la  bouche,  pour  en  jouer  ou 
pour  en  sonner.  Bocchetta, 

E.MBOUQiJEa  ,  V.  u.  T.  de  Msr.  Entrer 
dans  un  ditroit,  dans  un  canal.  Imboccare, 
,  EM:-iOURBE',  e'e,  part.  Qui  est  enfoncé 
dans  la  bourbe.  Infangalo;  ammelmato  ;  im- 
pantanato, 

EMBOURBER  ,  v.  n.  Mettre  dans  un 
bourbier.  Infanga.^  ;  mettere  ,  gettar  in  un 
pantano,  —  Il  se  joint  avec  le  jjronom  per- 
sonnel. Le  carrojse  s'est  embourbé  ,  nous 
nous  sommes  embourbés.  Un  Cocher  ,  un 
Charretier  s'est  embourbé,  pour  dire  ,  qu'ils 
ont  embourbé  leur  voiture.  Sfo  dare;  am- 
mcmmare  ;  ammelmare  ;  Impantanare  '.  im;-an' 
tanarsi,  —  fig.  Embourber  quelqu'un  dans  une 
mauvaise  aftaire  ,  pour  dire  l'y  engaf;ner  si 
avant  ,  qu'il  ne  s'en  puisse  tirer  que  diffi- 
cilement. Il  se  dit  aussi ,  en  ce  sens-là,  avec 
le  pronom  personnel.  S'embourber  dans  une 
méchante  affaire.  Ammelmare  ;  impelagarsi , 
perder  la  scherma  ;  avvilupparsi  ;  esser  più 
intrigato  che  non  è  il  sartore  a  vestire  un 
gobbo, 

EMBOURr.E,  E'E,  p:-t.  V.  le  verbe. 

EMtiOURi!:ER  ,  v.  a.  Garnir  de  bourre. 
On  rit:  plus  communément  Rembourrer.  V. 

EMBOU.<SE',  e'e,  part.  V.le  verbe. 
.  EAIBO URSEMEN  f .  s.  m.  l.  inusité.  L'ac- 
tion o'embourser.  Imborsavone;  imborsatura. 

E.viEO'J.^SER  ,  V.  a.  i.iettre  en  bourse. 
Inthorsare  ;  metter  nella  borsa. 

LMiîOU  riR  ,  V.  a.  T.  d'Orfèvre  et  de 
Chautlron,  lifi]Qvet  un  ouvrage  en  bosse,  en 
consôrv.->nt  le  dessous  concave  ,  lui  donner 
du  relief ,   le   tourner  en  rond.  Mettere  in 

E!\;kiUT15SOIR,s.  m.  T.  d'Orfevr.Oviûi 
dont  on  se  sert  pour  emboutir,  bottoniera. 
~  T.  de  Cluutiets ,  ée  Scrrur,  etc.  Pièce  tre 
fer  bien  rreinpée  ,  qui  a  un  creux  pour  for- 
mer la  tè-e  des  gros  clous.  Chiodaia. 

EMiJOUTE',  e'e,  adj.  T.  de  Blason.  Il 
se  dit  non-seulement  dos  pièces  oui  ont  un 
cercle  ou  une_  virole  d'trç;en£  à  leur  extré- 
mité ;  mais  même  des  ms'nches  de  martea.i 
dont  les  bouts  sont  garnis  d'un  émail  dif- 
feient.  Guerr.lca. 

EhiBRAQUE",  e'e,  part.  V.  le  verbe. 

EMSRAQUER,  v.  a.  T.  de  Mar.  Tirer 
une  corde  à  force  de  bras  dans  le  vaisseau. 
Imbracare  ,  o  sìa  tirar  una  fune  a  for^a  di 
braccia . 

EMBRASÉ,  e'e.  part.  V.  le  verbe. 

E..1BRA SEMENT, s.  m.  Gr.nd  incendie. 
Ir'cen  u,i  ;  combustions  ;abhrucia!Kento.  —  lig. 
Combtistion  ,  désordre  ,  grand  trouUe  dans 
un  E^at.   Incendio  ;  combustione, 

EfolERASER ,  V.  a.  Mettre  en  feu.  Ab- 
bruciare ;    infiammare  ì  ardere  ;  accer.dere  ; 


E    M    B 


179 


!  avvaTp.tre ;  ajjta'nmr.re  •  ir.iota'!.  —  Il  ' 
i  ploie  ausai  avec  le  ]>ronom  jjersonnel.  Cette 
;  matière  s'embraic  facilement.  Accendersi  ; 
j  infiarr.marsi,  -  Embraser  ,  le  dit  fig.  de  li 
.guerre,  de  l'amour.  A:cer.,'.ire ,  appiccar  il 
yjitoco  della  guerra;  acceniere;  muovere ,  cc- 
:  citar  /'  amore, 

EMBRASSADE,  s.  f.  Action  de  deux  per- 
sonnes  qui  s'embrassent  en  se  serrant  entre 
leurs  bras.  Abbracciata  ;  abbrarc'aminto. 

EMBRASSE',  e'e,  part.  V. le  verbe.  -  T. 
de  Blason.  Il  se  dit  d'un  écu  parti,  coupé 
ou  tranché  d'une  seule  émanchure  qui  s'étend 
d'un  tlanc  à  l'autre.  Abbraccia!}, 

EMBHASSEMENT,  s.  m.  Action  d'em- 
brasser. Abbracciata  ;  abbracciamento  ;  ab- 
bracciare, —  La  conjonction  de  l'homme  et  da 
la  fem;r,e.  Abbracc:ar.t:nto  ;  cong'ttsnimento, 

EMBRASSER,  V.  .i.  Serrer  avcc'les  deux 
bras,  en  signe  d'amitié.  Abbracciare  ;  avvln- 
chiare;  strignere  colle  braccia,  —  Un  homme 
embrasse  bien  un  cluvil  ,  pour  dire,  qu'il 
le  serre  bien  avec  les  cuisses  ,  pour  être  plus 
terme.  Strignere  bene  un  cavallo  ;  e-ser  bert 
accomod.ato  in  sella.  -  fiij.  Contenir,  ren- 
fermer. Abbracciare;  cottenere  ;  comprendere* 
—  Entreprendre  une  affaire  ,  se  charger  d'en 
prendre  le  soin.  Incaricarsi  d'un  affare;  ac- 
collarsi  i  abbracciare  ;  addostarsi  ;  caricarsi  ; 
assumere  ;  prender  sopra  di  se,  —  prov.  Qui 
trop  embrasse  mal  étreint  ,  pour  dire  ,  que; 
qui  entreprend  trop  de  choses  à  la  fois  , 
n'en  fait  bien  aucune.  Cl.i  molto  abbracci.! , 
poca  stagne,  —  Embrasser  un  narti,  embr.is- 
ser  la  vie  Religieu.e,  eiibrassér  la  défense, 
la  cause  de  quelqu'un,  embrasser  li  querelle, 
embrasser  la  profession  des  armes  ,  pour 
dire,  s'y  attacher  ,  la  choisir,  la  pré.'erer. 
Abbracciare  ;  appigliarsi.  -  En  .irchit,  V. 
Ebraser. 

.  EMiJRASURE.  s.  f.  Ouverture  cii'on  pra- 
tique dans  les  batteries,  d.'ns  les  b.istions, 
ou  sur  les  murailles  des  Places  fortes,  pour 
tirer  le  canon.  Cannoniera,  —  L'espace  qi;i 
est  en-dedans  aux  ouvertures  des  muraillis, 
à  l'endroit  des  fenêtres  ou  des  portes.  Vano- 
ri' una  finestra  ,  d*  una  porta.  —  Le  biais  qu'orr 
donne  a  l'épaisjeur  des  murs  ,  à  l'endroit 
des  fenêtres.  Sguancio;  schiancio. 

EMB.iENÉ,  tîE,  part.  V.  le  verbe. 

EMB;<Ei\EMENT  ,  s.  m.  T.  impropr:^. 
L'action  d'embréner.  Lo  smerdare  ;  imbrat- 
tamento. 

.  E.MBRENER,  v.  a.  Salir  de  bran,  ie  ma- 
tière fécale.  Il  est  bas.  Smerdare  ;  imbrat- 
tare ,  insudiciar  di  sterco ,  di  merda,  —  tìg; 
S  embrener  dans  quelque  affaire  ;  s''>ng.T,.!.T 
mal-a-propos  dìns  une  méchante  afiaireT  If 
est  bas.  Ammemmire;  m-irarsi  la  un  forno; 
impiastrarsi  ;  impelagarsi 

E.\1BREVE'.  É.".,  adi.  T,de  Charpcnt,Se 
dit  d  une  piece  qui  cn  soutient  une  autre 
par  snn  on-ailie.  Indentato  ;  intaccato, 

E.MBREVEMENT  ,  s.  m.  T,  de  Charp. 
C  est  une  m.-!n;ere  d'rntailler  une  pièce  <.'.i 
pois  ,  afin  d'emuècher  qu'une  autre  pi^c-.' 
jointe  e:  assemblée  avec  la  premiere  ,  ne 
se  hausse  ,  ni  ne  se  baisse.  Indentatura  ;. 
intaccatura, 

EiviBROCATION.s.f.T.deCbir.Espèce 
d  arrosement  et  de  fomentation  qu'on  fait 
en  pressant  entre  les  mains,  sur  quelque  par- 
tie malade  ,  une  éponge  ,  des  étoupcs ,.  e;c. 
Embr  cca^ior.e  :  embrocca  ;  docciatura, 

EMBROCH.'Î ,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

EMBSOCHEl  ,  v.  a.  Mettre  en  hroch-j 
ou  à  la  broche.  I  tfiljari  ;  porre  ntllo  scl-.i- 
dione  ,  n-zllo  sfi:i!c.  -  On  dit  bassement , 
embrocher  quel.ju'un  ,  pour  dire ,  lui  donne  • 
un  coup  d'épée  ou  travers  du  corps.  Dar  un.  ■ 
spaiata  ,  una  stoccata;  infitar  alcuno  i  pas  ■ 
sarlo  da  banda  a  banda  colla  spada 

EMBROUILLE.  Ér,  part.  V.  le  verb-. 

E/yiBROUILLEMENT,  s.  m.  Embarra's, 
confusion.  Imbriglio;  corifusione  ;  impiccio; 
garbuglio  ;  intrigo  ;  disordine  ;  scompìglio  ; 
guaiiahiiglio  ;  avrilimpamento, 

EMBROUILLER ,  v.  a.  Mettre  de  la  con- 
'usicn ,  de  l'obscurité.  Imbrogliare  iintiigarci, 


E    M    E 


!vv*.T;«r.;  ;.<../.;<.«;  '-"/f^^"  j/^f/f,  | 
hìiVaie  i  intartusUare.  -  v.  r.  rcrcre  lu  i.i 
,ie"sa  i.enséc,  de  son  discours.  i'ir,gar>i; 

Ì„Us  Voiles,  T:  ri..-  Mar.  c'est  les  cursuer 

lards    i  cmro  losco;  nebbia  Jult.1- 
FMBRUM,   iii.part.V.  le  verbe. 

un  ton  de  cou'eur  trop  sombre  c-t  trop  ncir 
dans  un  tableau.   C^rkar  d:   color,   scuro  i 

^EMBRYOLOGIE,  s.  f.  T,  de  M^d.  Traiti 
^uf  le  lœms  pendant  son  sépour  dcins  la  ma- 

L'iBRVO.^  ,  s.  m  Fœtus  qui  commence 
à  se'form-r  d.^ns  le  ventre  de  la  mere.  Lm- 
hrh.n-  tctJ  ;r.i'i.rmc;  abbailo  Ad  trino.  -  Un 
dit  fi";  ou  P-nr  mépris ,  d'un  fort  l'^tit  hom- 
me ,"que  ce  n'est  qu  uii  embryon.  Lmorto^, 
omhciatwlo.  -  H  se  dit,  en  Botaniqtie  ,  des 
Shntes,  et  des  frtiits  qui  ne  sont  pas  encore 
5<!,,-ploi)'>és  dans  Ics  germss  des  semences 
«t  des  boutons  des  arbres  qui  le  contiennent. 

'^  EMBrVoTOMIE  ,  s.  f.  T.  de  Chir.  Dis- 
section anatomiqiie  d'un  embryon.  ±.m*"0- 
tomxa     o  s'a  Dissey.one  anatomica  a  un  im- 

*"e1;1BRVCJLKi'e',  s.  f.  T.  de  ^hir.  Opéra- 
tion par  laqueUe  on  ttre  '  <="»■'"'  <;"  l'^'^l 
de  la  mère,  dans  un  accou-hement  con  r- 
nature.  EmirlulchU  o  sia  cs.raponc  ddjao 
ne' paru  non  naturali.  !,„:,«  \r 

EVIB'J,  UE,  !'••'"■  du  verbe  Emboire.  V. 
_  I  se  dit  d'un  t.-.bleau.  dont  les  couleurs 
et  les  différentes  touches  .'eviennent  matves, 
*t  ne   se  discernent  pas.  Proscmsato. 

EMBUCHE  ,  s.  m.Entrepnse  secrctte  pour 
sufprendre  quelqu'un  pour  lai  n">r^  J  "! 
plus  d'usage  au  y,\miA.  Imboscata ,  msiiia, 

"^EM^àOSC  ADE,  s.  f .  Embûche  dressée  d  ins 
un  bo»  ou  dans  quelque  lieu  couvert ,  pour 
surprendre  les  ennemis. /mooicaij  ;  ayfosa- 

""ï  '  li-itIsnUF     ÉE,  part.  V.  le  verbe, 

tMBUsSuER  ,  VEivfeuiQUER ,  v.  r.  Se 
mettre  .en  embuscade.  Imboscarsi  ;  stare  , 
mettirû   m^^-iaco. 

EMENDE,  e'e,  P="- Y-,'^,^?'^''?.-      •  „ 

EMENDtR,  V.  a.  T.  de  P.dais.  Corriger, 
réformer.  Ammendare;  ccrrc^sere;  riformare. 

EMERAUDE  ,  s.  f.  Pierre  précieuse  et 
«llanhane  de  cou  eur  verte,  bmeralio. 

EMERGENT ,  ad', .  T .  de  Phys.  1  n'a  pu.re 
d'usase  que  dans  certe  ,.!iruse  :  les  rayons 
dmcrgens,  pour  si&niftcr ,  es  r.:yons  de  lu- 
mière <iui  sortent  d'im  milieu  après  l'avoir 
traverse.  Emergente.  .  . 

EMERI  s.  m.  Pierre  ferrur,meiise  fort 
dure  ,  dont  on  se  sert  pour  polir  les  mé- 
taux et  les  pierres.  Smeriglio. 

EMERILLON  ,  s.  m.  Oiseau  de  Fairon- 
«orîp  n  il  est  des  i>lus  petits.  Snic  f^ito  , 
w///o«.  -  f.  l  Corderie.  Crochet  de 
fer  qui  est  tellement  dispose  dans  son  manche 
au'il  Y  peut  tourner  avec  beaucoup  de  f.ici- 
\^^  Ratsia.  -  En  T.  d'ArtiUerk.  Peti-e 
pièce  de  canon  qui  n'est  plus  d  usage.  Sme- 

''"'eMÎ-RILLONNÉ,  ÉE,  part,  du  verbe. 
EmerH.lonner  ,  qui  n'est  point  en  iv.nge.  Uai, 
vif  éveillé  comme  un  emerillon.  il  est  fam. 
Vilace  :  lesto  ;  brioso  ;  svelto  ;  destro  ;  snello.^ 
EME'RITE,  ad),  m.  U  se  dit  de  ce.ui  qui 
ayant  exercé  un  cmi-loi  .peixbnt  un  cert-un 
tem'>s  ,  le  quitte  p-^ur  louir  ies  .honneurs 
et  de  la  récompense  de  ses  services.  Che 
ha  s  -rvito  ;   che  ha  U  suo  conpcdo  ;  che  ha 

"'ïXÎERSK)rs.VT.'dfX;?i.>.  !'«<';' 
en  parlant  des  planètes ,  qvtard  anres  avoir 
ilé  cachées  par  l'ombre  ou  par  1  "'terposi- 
tion  d'ime  autre  planète  .  elles  commencent 
à  repsrr.i're.  Emersione. 

EMERVK1T.IJ-' .  e'c.  part.  V.  le  verbe.. 

EMERVEILLER,  v.  a.  D«n»er  de  1  jdmi- 


E    M    1 

rat-ji,  étonner.  Il  n'a  guère  d'usage  que  dans 
le  pasiil.  Mjrayigliare  ;  Jarc  strabUire  ;  re- 
care ,  casîonare  stupore,  maravigliare.  -  v.  r. 
Avoir  de  l'admiration  ,  s'étonner.  Il  est  fam. 
òtrahilire  ;  maravigliare  ;  meravigliare;  rna- 

wigliarsi  ;    t  rendersi ,  o  farsi  maravigliai 

upirsi  ;  trasecolare. 

É.iiE'RUs,  V.  iiér.e  batsrd.  . 

EME'riQUE  ,  ad|.  de  t.  g.  Certain  vo- 
mitif qui  est  une  préparation  d'antimome. 
Emetico.  -  11  est  aussi  subst.  Un  émétiqui. 

^ÊmETO-CATHARTIQUE,  s.  et  adj.  T. 
de  Méd.  Remede  qui  purtie  par  haut  et  par 
bas  Lmaocatartico  ,  o  sia  purgante  per  aUo 
e  per  basso. 

EMEUr  ,  s.  m.  T.  ie  Fauconn.  Excré- 
ment  des  ciseaux.   Cacatura  ,  feccia    degli 


ÉMEUTE,  s.  f.  Tumulte  séditieux,  sou- 
lèvement dans  le  peuple.  Ammutinamento  ; 
commovimento  ;  sedii'one  ;  sçllevauor.e  ;  tu- 
multo ,  abbottinamento. 

E.VIEUTIR,  V.  n.T.  de  Fauconn.  tienter, 
se  décharger  le  ventre.  Cacare  ,  parlandosi 
d:gli  uccelli  di  preda.  . 

EMtUTlTlON,  s.  f.  Action  de  requérir 
une  dignité.  Il  chiedere  una  dignità. 
E.^i^t',  ÉE,  part.  V.  le  verbe.  . 

EMIER,  V.  a.  Froisser  entre  les  doigts, 
m.cttre  on  petites  parties.  Stritolare;  smi- 
nunire;  tritare;  sbriciolare. 
•  f.MlETih',  ÉE,  p.rt.  V.leverbe.. 
EMIETTER,  v.  a.  hmier ,.  réduire  du 
pain  en  petits  morceaux,  en  miettes.  òt>ri- 
ciolare;  ridurre  in  bncioli. 

EMINCE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe.  -  s. 
Vr.e    émincée    de    poularde,    rocchetto.  \  . 

EMINCER,  v.a.  Couper  de  la  viande  en 
tranches  fort  minces.  II.  ne  s'emploie  euerc 
qu'au  participe,  ijctteggiare  ;  ridurre  m  Jette  ; 

"'"emTnEMMENT  ,  adv.  Excellemment  , 
-ar  excellence  ,  au  plus  haut  point ,  au  sou- 
erain  degré  de  perfection.  Eminentemente; 
.n  grado  eminente  ;  excellentemente;  perecccl- 
UnXu;  in  supremo  grado.  -  On  le  dit  aussi 
dans  le  style  didactique ,  par  opposition  a 
formellement.   V.  ,,       „      , 

EMlNtNCE,  s.   f.  Hauteur,  lien  eleve, 

lieu  éminent.    Eminenza  ;    allena  ;   collina  ; 

altura.^  Titre  d'honneur  qu'en  donne  aux 

Cardinaux  ,  et  au  Grand-Maître  de   Walte. 

nfa. 


E    M   M 

,  religiosa;  Il  fare  i  yoti  soUnni. 

EMMAGASINE' ,  EE  ,  part.  Riposto  nel 
1  magsivno. 

EM.vIaGASINER  ,  v.  a.  Mettre  en  un 
nURasin.  Porre  in  un  Maga-nir.o. 
E.MM AIGRI,  lE,  part.  V.leverbe. 
EMMAIGRIR,  V.  a.  Rîndremaiçre.D-- 
magrare  ;  smagrare ,  ce,  —  v.  n.  et  •".  1.  s:- 
gniiie  la  même  chose,  et  on  ne  pronume 
plu;  qu'Amaigrir.   V. 

Ei'.iMAlLLOTrE'.  EE  ,  part.  V.  le 
verb.'. 

E.MMAILLOTTER,  v.  a.  Mettre  un  en- 
fant dans  son  maillot.  Fasciare  ;  acconcur 
un  bambino  nelle  fasci- 

E.yliMANCHÊ',  ÉE.  part.  Chehad'r.^- 
n:co.  -  T.  de  Blason.  Il  se  dit  des  h.ic;;  -, 
taulx  ,  etc.  qui  ont  un  manche  d'un  éma.!  u.i- 
lérent.  Manicato. 

EMMANCHEMENT,  s.  m.  T.  de  Do 
sein.  Il  se  dit  des  jointures  des  niembre^  i 
tronc  d'une  lijiure  ,  et  de  la  ionction  des  ;  '  - 
ties  d'un  membre  les  uns  aux  autres.  Au.::- 
calura. 

EMMANCHER ,  v.  a.  Mettre  un  mancl  ■  a 

quelque  in>lnl;neut.  Porre,  mettere  un  m.m  \    . 

EM.MANCHEUii,  s.  m.  v)ui  emm.;:.   e 

un  instrument.  Colui  che  pont  i  maniclu  .i  .i 


EMINENT,  ENTE,  adi.  Haut,  élevé. 
Eminente;  eccelso;  sollevato  ;  alio.  -  "?. 
Excellent ,  et  surpassant  tous  les  autres,  tmi- 
nenti  ;eccdlentc  iSopravan\ante,gran.il.simc. 
-Imminent;  et  signihe  ,  qui  menace,  qui 
est  tout  proche  et  comme  présent;  e' il  n  est 
en  usage  que  dans  ces  phrases:  Inerii  émi- 
nent ,  danger  éminent.  Eminente  ;  imminente  ; 
prors-mo:  ,. 

EMI.\'ENTIEL  ,  rt.r-E,  ad|.  T.  d'Algebre. 
Vi  se  di'  d'une  çs|)èce  d'cqu  -ion.  Err.iiicr^iiile. 
ËMINENTISSIME,  ad],  superlatif,    i  itre 
donné  a.ix  Cardin.'ux.  Lminintissww. 

F'VliR  ,  s.  m.  Titre  de  dijnité  que  les  Ma- 
horaétans  donnent  a  ceux  de  la  race  de  Ma- 
hon-iet.  Emir  ,  nome  che  i  ^Turchi  danno  a 
discendenti  di  M.tomettu  per  via  di  donne. 

EMISSAIRE,  s.  m.  Cdui  qui  est  envoyé 
secrettement  pour  découvrir  quelque  cnose  , 
pour  semer  des  bruits  ,  pour  donner  des  avis , 
etc.  Il  se  prend  ordin:.irement  an  m^iuvaise 
part.  Ma.iiUtario;  emissario.  -  U  se  dit  aussi 
de  ceux,  qui  sans  avoir  été  envoyés,  ont 
une  correspondance  secrctte  -avec  un  liarti , 
avec  des  étrangers.  Spia.  -  D.ans  1  Ancien 
Testament  ,  on  appelloit  Bouc  émissaire  ,  un 
Bouc  que  l'on  chassoir  dans  le  désert ,  après 
l',--voir  ch'rsé  des  malédictions  qu'on  vouloir 
dét.nirncr  d  ^  di-s;ui  le  nowie.Caproemissario. 
EMISSION  ,  s.  f.  r.  Dida.t  Action  par 
laquelle  quelque  chose  est  pcissée  au  dehors. 
Emiliani  ;  il  m.-.ndare  ,  lo  spinger  fiora.-  T. 
de  Jurispr.  Canon.  Emission  des  vœux  ;  pro- 
iionîiaùsn  solemiiclls  des  vceux.  Frejesnaiic 


EMMANEQUINER,  v.a.  T.  de  Jardi: 
Renfermer  les  racines  d'un  arbre  ou  du 
l.lante  dans  un  mannequin  fait  exprès  pour  . 
conserver  la  motte  de  terre  et  la  transport, 
à  l'endroit  où  l'on  a  dessein  de  la  pl..nre 
Porre  in  una   cesta  le  radici  d'una  piantai  e 

'eM.'vIÀNTELÉ  ,  ÉE  ,  adi.  11  n'est  en  us.-j 
qu'en  ce  seul  exemjde  ;  Corneille  emm..;.' 
lée.  C'est  tine  espèce  de  corneille  qui  est  i 
plumage  gris  cendré  sur  les  ailes  ,  et  w^ 
sous  le  ventre.  Cornacchia  di  color  me^ 
bigio  e  me^o  nero. 

E.V1MA:,1NË',    ÉE,   part.    'V.   le  v:^ 
-  Gens  emmarinés ,  T.  de  Mar.  Ce  sont  l 
par  de  longs  voyages,   se  sont  a^i 

a  la  mer ,   ou  ceux  qui  se  sont  emh  - 

depuis  peu,  et  qui  ayant  été  tiavail!   , 
mal  de  mer  ,  sont  remis,  et  se  portent  biL 
Marinari  fatti  o  immarlnescati, 

EMM.VRINER  ,  v.  a.  Garnir  un  vaissc 
de  l'équipage  nécessaire  pour  le  nK<.,; 
Marinare  ;  ammarinare. 

EMMENA(;E'  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verb ?. 

EMMENAGEMENT, s   m.  Action  d:  ■ 
ger  les  meubles  d:ns  une  m.iison  où  '.  ■ 
loger.  Lo  acconciare  ,    lo  mettere  in^  or. 
mobili  in  una  cisa  ,  in  cui  si  ra  ad  ahii.:  . 

E.MMENAGE.K  ,    S'EM.MENAGtÀ  . 
r.  Mettre  ses  meubles  en  ordre  q.iand  o 
a  transportés  d'une  maison  dans  une.;' 
Disporre,   acconciare,  mettere  in  orù'n.  . 
luogo  i  mobili  in  una  casa.  -  Se  poiirvr  - 
meubles  de  menage.  Provvedersi ,  forn. 


mobili  ed  iisten'lU  di  casa.  .^    . 

EMMENAG0GUtS,5.  m.pl.T.dc  .  :  ;' 
Médicamfns  ciui  provuqu.;nt  lés  règles.  .ìì- 
dicamrnti  che  prom:iovo':o  i  mensfiii. 

EMME.V ALOGIE ,  s.  f.  T.  de  Med.  Tr.; 
de>  nKMistrues.    Trattato  de'  menstrul. 
EMMENE',  ÉE.part.  V.  le  vcrfce. 
E.'.lME.ViiR  ,  V.  a.  Mentr  du  lieu  o 
est,  en  quelque  autre.  Condurre  via  ;  me'     . 
i^or\irre  ,  traire  seco. 
EMMENOTTE'.  ÉE,  part.  V.le  v 
EMMENOETER,  v.a.  Mettre  c; 
ou  des  menottes  aux  mains  d'un  prist 
d'un    escl-'ve.    Porre  le  m.inette. 

EiMMIEtl.E' ,  LE ,  part.  V.  le  vsrb- 
rôles  emmiellées  :  en  p.-.rhmt  d'un  • 
flatteur,  et  qui  est  d'une  douceur  ... 
Paroline  dolci  .  melate. 

EMMIELLER,   v.  a.    Enduire  <  -■ 
Ungere  di  mele.  -  Mettre  du  mie!  cl  : 
liqu'eur.   Condir  di  mele  ;  conciare   cv 
-  Emmieller  un  étoi ,    T.  de  ,W«r.  i 
le  vide  qui  est  le  Ions  dos  tourons  (.es  ^' 
dont  l'é'.ii  est  composé.  Riempireiino^-'ny 
EM.MIELLEUR  ,  s.  f.  Cataplasme  aom  i 
Maréchaux  se  servent  pour  guérir  les  en»| 


EMO 

r.'î  et  les  foulures  des  cheveux.  Cataplasme 

l^''i^^H9.y-ï'-^''  ^E.  P-"'  V.  leverbr. 

r.Al.M.  lObfLER,  V.  a. Envelopper  quel- 
r,; .-.-.  de  :ourrjrci  et  suîres  choses  ,  -poiir  la 
r-^.s  cuadement  et  à  son  aise,  |)rinci|«le- 
:r,;;:t  p.,r  la  tere  et  pr.r  le  cou.  Il  est  fam. 
!=:.r.  U-c.-arc;  initavjjH^ri  i  imhjtu^ccan  ; 
ir  ,>■;,  ,jri.  -  Luu  fem.ue  s'emm.touiîe ,  est 
e;;  nr.^iiïlce  djnisescoirt>s,  lorsqu'elle  s'er.- 
.v.-.o;,pe  et  se  cac'.ie  dans  ses  coiifes.  Imba- 

(l:ccar:i  ;    ci;,  'irs:. 

n;!\'9;> -•■^!-'^'„^  ^^'  P"'-  V. le  verbe. 

EM.^IOK  I  AliER  ,  ï.  a.  F  ire  entrer  ildiis 
une  ni^r-.,i.e  le  bout  d'une  piece  de  bois  ou 
oetir.  /-jf JCC.I/-Ì  ,  incistrare a  dcntcin  «rro  i 
adiiinljrc  ,  hurnare. 

Z.MMOTTE",  ÉE,  adj.  T.dcJard.  Il  se 
ii_:  des  arbres  don-,  la  racine  est  entourée 
<i  u.ie  motie  de  terre  qui  les  conserve  dans 
le  trj.-isport.  A  b.ro  svilto  col  sito  pane. 

E.\!..!USE[,E',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

EM.'.UjELER.v.  a.  Mettre  mie  muselière. 
MÎ'^lun  ,  porre  la  mus  uii.-a. 

t.VlOI ,  s.  m.  Souci,  inquiétude.  Il  est 
vieux.  AJf'inno  j  inijuUtudinc  i  fastìdio  ;pena; 


E.-vîÛLLIE.VT  ,  ENTE,  .ini.  T.  de  Méd 
Q.ii  amollit.  EmoUUnCi  ;  moliìjica'lvo. 

E.v.OlUMENT  ,  s.  m.  Proht ,  avantage. 
£moU:mcnto  ;  profitto  ;  utlU  ;  guad^sno .  -  Les 
«roiits  et  av.,n:,.ïes  ccsueis  qui  p.-ovienne.i; 
o  -.'.ne  cliarse  ;  et  en  ce  sens ,  il  est  opposé 
flux  revenu;  lîxes  et  cert.-.irvs ,  et  il  ne  s'em- 
ploie q:i'.m  pluriel.  Ic.isuati;  'HutiU. 

E.MÛLU.VIEXTER  ,  v.  n.  Gagner.  II  se  dit 
en  mauv.iise  i).;rt.  Ouada-'nari. 

E.Mp.NCTOiRE  ,  s.  m.  .Certaines  glander 
»ux  ôines  ,  aux  .-'ssellcs  ,  derrière  les  oreil- 
les ,  etc.  servant  à  la  décharge  d'S  immsurs 
superflues.  On  s'en  sert  ordi.n.nirement  au  plu- 
«icl.  GlanduU  cscetorU.'—  Ouvertures  du 
•corps  soit  naturelles,  soit  irtiiicielles.  Hmiin- 

tO'lo. 

EMONDE  ,  s.  f.  T.  di  Ftiuconn.  Fience 
ces  o:seaux  de  proie.  St:rco  d:gu  eccùu  di 

'ûp  'i:a. 

£.^;ONDF.',  ÉE,  nart.  V.  le  verbe.         j 
tMON.JEil,  V.  .1. Couper, retr.-mch?r  d'un 

■  ti"  i  ,  certaines  br.inchesq,ii  empéche.i;  que  ' 
les  ïutrci  ne  profitent.  Potarti  rin-.ondan; 
ruu::argi;  alberi. 

K.MO.NDES,  s.f.  pi.  Brandies  superflues 
c  .    ,1  retranche  des  arbres.  Frasche;  potature. 
E       v^j;  d'oliviers.  Libile. 
,  ■  ■K)RCELEa,  V.    a.   T.  fra  usité.  Ré- 
t       .  îi  plusieurs  morceaux.  Peu  usité.  Sml- 

'  )T10N  ,  s.  f.  .Iltération  ,  mouvement 
'■  ;  ''ans  les  hume.ir>,  dans  les  esprits, 
'  :'òiie.  £motio,-is;  mozione.—  On  dit, 

I       .1  de  l'émotion  dans  le    peuple  ,    pour 
'  "     ,  qa'i!  •■  a  de  la  disposition  dans  le  peu- 

■  I    se   soulever.    Sommossa  ;  commovi- 

:    /lgita\!on;  ;   tUfUttUo. 

.>TTER,  V.  a.  7'.  dejard.  Oter  les 

-  :  de  terre  atîachées  à  la  racine  d'un  ar- 

^'^.  Staccar  i!  pans.  —  Plus  proprement  c'est 

roinpre  les  mottes  soulevées  par  la  charrue. 

Kon^per  le  lolle. 

£Mi  JUCHE'  ,  ÉE  ,  pnrt.  V.  le  verbe. 
^E^VOLTCHER,  V.  a.  Chasseras  mouches. 

£MOUCHE r?;.  m.  Le  màlc  de  l'épervier. 
.Un  .e  nomme  aussi  Tiercelet,  ainsi  que  tojs 
^es  maies  des  oiseaux  de  proie  diurnes.  T  r- 
{uo'o.  -  En  r.  de  Tanneurs.  La  queue  des 
lœuti,  vaches  et  veaux  qu'on  prépare  dans 
les  ''.■nn'?nes.  Lonja. 


.M.WriS°i^^'  ^-  =•  ni  se  conjugue  comme 
.v^Jucire.  ;  Aiguiser  sur  une  meule.  Arrotare: 

•ier  i';  ^''j-^^,'  '•"'•  ^~^'"  l'"  f^itlem.é- 
=  ?..-„  '■(^■^'^"^'^  les  coutL-aux  .  les  Ciseaux  et 
^"c'^^.'^'remens.  Arrotilo. 

.y'^}"-^.  us,   participe.  V.  le  verb;. 

un  dit  au  i.ropre  et  au  n^uré,  comb..îu-e 
a  ter  émoulu,  pour  dire,'  combjtre  tout 
-  anZ'r  ",?■"""«•  ^-"'^rsl  a  spada  tratta. 
r„.  ,^  j"  ''V^n'e  qui  a  approfondi  quel- 

que m.tiere  depuis  peu  die  tt;ms,  qu'il  en  esc 
irai,  eiBoulu.  Freteo  nella  ma'er^a 

FvirM^'v^^n'  '^^>  P''"-  V.  le  verbe. 

E.V10U:,stR,  V.  a.  Rendre  moins  tr.in- 
cnant,  moins  perçant  ,  ô:or  la  pointe  a  -m 
ime.it  qui  perce  ,  qni  co.ipe.  Rir.tun.ire  : 
spanzare;  render  ottuso.  -  il  est  au.  i  r-c 
Les  lerremens  s'émoussent.  Perdere  il  fi.  o  '■! 
'fÉZ'/'"'"''"''''  ''''■•^"Ir ottuso.  -  iig.  Les 
afflictions  emoussent  l'esprit,  pour  dire 
^b^ttentl'es,-.-,t.  Indebolire;  scemar  le  for-,' ; 
ajif attere.  -  Il  se  dit  en  parisnt  des  .l'rhrès 
et  sigiyhe  ,   en  oter    ia    mousse.    Levar  la 

comi"^"^'^'""^',^-  ■'■■   f  "  "   <^°"":"S"^ 

cornue  mouvoir.;  Mettre  en  mouvemen' 
'aire  mouvoir.   Il  ne  se  dit  guère  q.ie  dé- 
parties les  plus  subtiles    et    lïs    pi.is  mobi- 
lesduncorps,   comme  sont  les  humr'iirs    'e; 
^•ipeurs,  les  esprits.    Smuovere  ;  soU'va-e  ■ 
Mìa"'  ~  '.'  '/>''  =■"""  «iei'l'omme.  Cette 
Médecine  n  a  f.iit  que  l'émouvoir,  ellenel'a 
V^s  purje.   Smuovere  :  sommuovere.  —  Exci- 
ter, soulever,  et  se  dit  en  parlant  des  flots 
ae  la   mer,  d'.me   tempête,   etc.  Al.irs  on 
s  en  sert  dans  1  actit  et  dans  le  réc.  Sotl-vare- 
agitare  ;     commuovere.  -  Exciter     quel.iue 
mouveni-nt,  quelque  passion  d.-ns  le  cœur; 
causer  d.i  trouble  ,    de  l'al'ération  dans   les 
I  esprits.  Muovere  ;  eccitare  ;  sollevare  ■  ac  en- 
\dere;   commuovere.  —  On  dit  aussi  au  r-'c   il 
I  s'éniut  à  la  vue  du  péril  ;  il  ne  sauroirVoit 
Ì  ca  homme  sans  s'émouvoir..  Sommuor^n^  ; 
smuoversi  ;  commuoversi  ;  turbarsi  ;  aiter.ir^l. 

-  Lobietémeut  la  pui;sance  ,   pourÙTe 
que  la  présence  de  l'ob'iet  excire    le    dc/r' 
Muoverei  eccitare.  -  EmûuvL.ir ineséd 'i  n 
une  querelle;    les  excitor  ,   les   f.ire  naiire! 
Comrauovcre;  sollevare  ;  eccitare;  far  nascere. 

-  Emouvoir  une  dispute  ;  la  commencer  la 
taire  naître.  Sollevarci  destare;  far  nascere 
una  contesa.-^moavaìr  i\  compassion,  émou- 
voir a  sédition  ;  porter  à  compassion  ,    etc. 

rV,'!l'  "  '^""'P-'ssione  ,  a  sedi^iofe. 

r^în'^'.'r';?'   ^^'  P="  Impagliato. 

.t,il.J.AILLE  .  ,v.  a.  Garnir  de  nsil!e.G;«r- 

n:re  ;    copnr  di  paglia.    -    Envelopper    de 

paille.  Avvolgere    di  paglia  ;  acconciare  nella 

ig'ia.  -  Remjlir  de  ua::ie.  Empir  di  rasila 

/-MPAILLEUR,    EUSE,   s     m.  et  t!  f 

d  usage.  Celui ,  celle  qui  emp.-.ille  des  ch.-i- 

utres  meubles.  Che  riveste  le  sedie  con 


EMOUCHS-TTE ,  s.  f.  Sorte  de  capara- 
jOn  ,  qui  est  fcit  de  treillis  ou  de    réseau 
."ec   de    pentes  cordes  fl.jttantes   tout  au- 
O'ir  ,  et  qui  sert  à  garantir  les  chevaux  des 

^l¥?"9"^^''P^'  '■  "-■  T.  Inusité.  Celui 

^  PmJ^VÎ^Â'"^"'''':^.  Che  cr.'.,-:a  le  mosche. 

,,,^'V9UCHOIR  ,  s.  m.  Q.ieuede  cheval, 

"•"t-iee  a  un  m..nche  ,  c;  dont  on  se  sert 

^.,^  J^'CLumiuii-c  i'rj.tuoij-Itj4, 


EMPALE' ,  KE  ,  part.  V.  le  verbe. 

EMI'^LE.ViENT,  s.  m.  Suw.l.ce  q„e  l'on 
fait  souffrir  par  le  moyen  d'un  p.,1  aipi ,  tici'é 
dan;  le  fondement,  et  qui  traverse  tout  le 
coros.  Impa  a-^ione. 

EMPALER,  v.a.  Ficharim  pal  .li-u  d.ms 
le  fondement  d'un  homme  ,  et  le  faire  sor- 
tir p.ir  les  épaules ,  ce  qui  est  une  sorte  de 
supplice  fort  en  usage  parmi  les  Turcs.  Im- 
pal. ire. 

E."ClPAN,  ou  AMPAN,  s.  m.   Sorte  de 

mesure  qui  est  depuis  l'extrémité  du  pouce 

jusqu'à  celle  du  petit  doist ,  quand  ces  deux 

extrémités  sont  aussi  éloignéesl'une  de  l'au're 

qu'elles  peuvent  l'être.  Pa'mo.  ' 

E.MPANACHE-,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 
nL'cnnacchiiico. 

EMPANACHER,  y.  a.  Ga-nir  d'un  pana- 
che. Gfic-nir  di  pennacchio.    S'empanaclîer. 

k.\lPA\NER',  V.  a.  T.  de  Mar.   Mettre 
1  vaisseau  en  panne  ,  di;30ier  les  voiles  de 
sorte  qu'il  s'avance  pas.  Metter  in  panna. 
■  II. 


E       M       P  .g, 

I      EMPAXON  ,  s.  m.  T.  de  Charpent.  Cne- 
1  vron  de  croupe  qui  s'assemble  à  l'arêtier  ,  et 
[qui  pose  sur  k-si>l..tes-formes   Irtvic-llo 
^Mp^jQJETE;     ÉE,p^n-.V.ie  verbe. 

'  quet.  AjfardeUa'e  Jar  unfardelo  ,  ,in  pie^o  . 
un  rinvotto.^  -  v.  r.  Venvelo-  f^^r.  Avvolgersi, 
mviupparst  r.'.'  panni,  o  simile.  -  Il  se  dit 
ues  personnes  qui  sont  pressées  dans  un  car- 
"'"l-^",'.  '??-i;"'^"^'^^'   «"^-  Essere  stivato. 

tMPA:<ER  ,  i'EMPAREK  ,  v.  r.  Se  saisir 
dune  chose,  s'en  rendre  m,î:re  ,  l'occuper, 
1  envahir. /n7f::,/r,-.ncrji  ;  ir.iroisèssarsi  ■  usur. 
pare  ;  to/rappigitare  ;  appropriarsi;  insigno- 
rirsi. -  lise  dichg.  des  p.i.ious.  /mi,/iro- 
nirsi ,  tnstgnunrst  ;  impossessarsi  :  signoreg- 
giare; dominare  ■  '  a  a 
»  E.yiPARL.IF.RS ,  s  m.  pi.  Nom  qu'on 
nonnoit  autrefois  aux  Avocats  plaidans.  Av 

,E.ilPASME,  s.  m.  Poudre  pr.rfumée  qu'on 
E  vîti^^t?,  '-'^•'^•  f"'-^"'  P'oiumata. 
EMPATE',  KE,  part.  'V.  le  verbe 
E.VIPATELEP  .-v':  a.   T.  de   leUi.  Don- 
ner le  bleu  auÂlai..es  et  aux  éfflfes  ,  parle 

"empâtement,  s.  m. T.  d'Archit.  Epais- 
set»-  de  .Maçonnerie,  qui  sert  de  .>ied  à  un  m'.r. 
Jcdû  ,  o  moasamerio  d'un  ed-f.-io.  -  Pie- 
ces  de  bois  qui  servent  de  ba=e  à  une  grue. 
"S.l'a^iasrua  ,  o  macchina  ad  alberare. 

EMPA 1  ER  ,  V.  a.  Remplir  de  ,  àte.  il  n'a 
gu're  dusage  qu'en  que'aues  rencontres, 
comme,  cela  m'a  emnité'les  m:inî,  pour 
dire  ,  cela  m  a  rempli  les  mains  de  pâte,  ou 
de  quelmi  autre  chose  ,  qui  fait  l'efïet  de  la 
pâte,    l-npiastncciare  ;  impastare  ;  intrìdere  ; 

mr.ittare.  -  Rendre  pâteux  ,  et  alors  il  ne 
se  dit  guère  quen_  ces  phrases,  cela  empâte 
la  langue  ,  cel.i  m  a  tout  emnàté  la  bouche. 
Impastar  la  bocca.  -  T.  de  Peint.  Empâter 
un  .dheau  de  couleurs  ;  coucher  les  coideurs 
avec  I  abondance  et  la  consistance  nécessaire 
pour  être  maniées  d'uae    f.içon   moelleuse'. 

h  ?"»  >7  ^-  t  ^^■■•^•S""- D"  ^l^=i"  sont 
b  en  empâtées  ,  orsn.ie  le  tr.-v,iil  des  tailles 
et  des  points  rend  le  moelleux  de  laPeinture. 
Larnagione  ben  rivelata  ,  morbida.  -  T.  de 
Mjr.  taire  des  empâfires,  mettre  les  d'eux 
bouts  de  deux  pièces  de  bois,  l'un  a  côté  de 
'"■'•r''^'i:-'^'  '"  ^'^^  Wiiidre.  Combaglare. 
-  T.  d  Eeon.  rust.  Donner  ,ux  chap.ns ,  pou- 
lardes et  autres  vola  lies  ,  de  la  pà-eoud-. 
parons  d'orge  ,  pour  les  engraisser.  Ingrassar 
tt  polLime  con  pasta  d'orto. 
ti  KpAJURE.,  s.  f    7\  de  Mar.  La  jonc 

r?n„1^.  "•'  '"1",',"^^  •""'>  "'■^es  à  côté 
lunedelar.-re.  Paleltaiura  .  o  paW'a. 
EMPAUME".  ÉE,  part. 'V.  le  verbe 
EMPAUMER  V.  a.  Recevoir  une  b,-|!e  . 
un  e'cuta  plein  dans  le  milieu  de  la  paume 
de  la  m.,in  ou  ou  batoir,  et  la  pousser  for- 
tement.  Kic^ver  la  pal. a  nella  palma  della 
mano ,  o  co'la  paletta  ,  e  risiignerla  forte- 
mente. -  lig.  ie  rendre  maitre  de  l'esprit 
0  une  personne  ,  pour  lui  C:ire  faire  tout  ce 
q  1  on  veur.  Ciurmare;  dar  finocchio  ;  abbindo- 
la-e;  preoccupar  lo  spir^ ta  di  alcuno.  -  Em- 
p.iumir  une  ifì:iire  ;  la  b  en  prendre  ,  la  bien 
t  manier.  Aver  la  chiave  d'alcun  negozio  ;  ave- 
re  ,  o  tener  buono  In  mano  ;  av.r  buona  ma- 
no tn  cncccnessia.  -  fi;;,  et  fam.  Emoauner 
'a  parole  ,  Veuip.rer  de  la  carole.  Pigiar  U 
parola.  -  Empaumer  lu  voie.  T.  de  Chasse, 
.le  ait  des  chiens ,  qui  rencontrant  la  piste 
la  suivent  et  l'-mnoiicent  par  leurs  abo  s. 
suT'"  ••    "'"""'''  ''  ■'"''  '  '■Ji^'tire;  essere 

'"eMPAUMU.^E,  s.  f.  T.  de  Vénér.  Le  hatit 
de  la  tête  du  cerf  on  d.i  chevreuil ,  où  il  v 
'  ïî',"-,?-".  ?;"'''^  andûi.illes.  Palco. 
,  fcM   E^U.   s.  m.    T.  peu  usité.  Ente  en 
eccrre.  Nesto  a  scudìscio. 

EMPECHE'.,  LE,  part.  V.  le  verbe.- 
tam.  f'.mb  trasse,   occupé.  V.  ces  mots. 

E,VU'ECHEMENT  ,  s.  m.  ObstTdè  oa- 
posit.jn.  impedimento,  impaccio;  ostacolo; 
opposi-^LOue,  ' 

N   n 


282  E    M    P 

EMPECHER,  V.  a.  Apporter  de l'oteta- 

de...  Se  défendre  de...  s  .ib>tenir  àe...  Aste- 
nersi ;  contenerli;  riunirti  i  rimaner  di  non 
fare  ;  trattenersi,  .     ,     ,  v 

E^41'ElGN£  ,  s.  f.  Laparuc:  do  dessus  d  in 
soulier.  T^mit'io.  'r     ,*  a    l-, 

EMPElLEMENT  ,  s.  m.  T.  d'Areh't. 
Hydraai.  L'eiKlroit  ql;  l'eiiu  srrive  dans  un 
itioulhi,  etoci  l'on  modère  son  cours  par  le 
moyen  des  pelles.  Doccia  del  la  gora  che  per- 
cuJie  nelle  raie  ,  ddUwotade.Usoradun 
mulino.-  C'est  ^jssih  pelle  oubondepm.r 
faire  sortir  ou  retenir  l'eau  d  un  étang  ,  d  un 

'' EMHELLOTESl ,  SEMPELOTER  .  v.  r. 
T.  de  Fauconn.  Il  se  dit  d'iui  oiseau  qui  ne  peut 
diflérer  ce  qu'il  jvjle  ,  sa  nourrrture  se  met- 
tant en  pelotons.  Injorenirsi  e  non  poter  di- 

*^Fi\iPEN\'F    ÉE,  p.irt.  V.  le  verbe. 

EMI'ENKELlE  ,  s.  f.  T.  de  Mar.  Pet.te 
ancre  qu'on  mouille  au-devai.t  d  une  grande , 
et  qui  y  est  attachée.  Ancora  da  pcncUo. 
Mouiller l'Empenelle.  in:/.. W/'!«- 

EMPENNELLE't.s  ,  ad:,  f-  1>'-  Terme  de 
Marin.  On  dit  que  des  ancres  sont  empeu- 
nellées  lorsqu'on  en  mouille  deux  a  la  suue 
J'iine  de  l'autre.  .4ncor.'<mfcnncW<i«. 

EMPENNER,  v.  a.  (  Les  dent  NN  se 
prone  ncent.;  11  no  se  dit  que  des  (lèches  ,  et 


E    M    P 


E    M    P 


r^     ivi     i  "  .        , 

i)ices  principales,  l'une  porte  des  baies  noi- 1  jne.  l.'Imyerio.-l\  se  dit  aussi  pour  les  pei- 
resed'aiure  de',  blanches.   Elles  sont  d'un    tics .  V  Imperio,   o  s,a  l  popoU  sogett,  all' 

n:^  ^'i;^1^'lter"t  {?:^S;c';^"!"  t^    'TmhÎK'  , ÉH  A,.n.  v.  le  ven.    . 

leau  ,  eue  "'-s^'t^';'^!?.'  "=_*,_';:';,,.,:„.  il,„„„v         tiMPiRÉR  ,  v.  a.  Rendre  pire  ,  faire  de- 


signifie  .  les  earnir  de  P'"'^"'  ^"^'"""^-V^r 
EMPEREUR  ,  s.  m.  Monarque  ,  Chef 
Souverain  d'un  Empire.  Les  Empereurs  Ro- 
mains,  Empereur  d'Orient  ,  d  Occident , 
l'Espereur  de  la  Chine  ,  du  ■T^'P»"  .i  " 
quand  on  dit  ,  l'1-mpereur  .sans  addition  , 
cela  s'entend  de  rEn^pereur  de  1  Al!emacnc 
et  c'est  toiijours  ainsi  qu  on  le  nomme  au  1  ar- 
lement.    ïmperadore  ;   Imperatore.  -  Oua- 


Ques-uns  se  servent  mal-à-prqpos  du  terme 
empereur,  en  parlant  ànmreAhoun^,^ 
que  les  Soltfats  Romains  déleroient  par  ac- 
clamation à  leur  Général ,  après  uue  expé- 
dition heureuse  ,  mais  en  ce  cas  ,  il.  faut  con- 
server le  mot  latin  ,  Iwperator.Cicçtm  hit 
salué  Imperator,  après  lexpédition  delà  y'" 
licie.  L'empereur  D.mitien  fut  salue  plu- 
sieurs fois /ra;.«ra/or.  ïmperadore;  heceraie; 
Capitano  Generale.  -  Au  Çoliese  ,  on  ap- 
pelle Empereurs  ,  les  deux  écoliers  qui  son. 
les  premiers  de  leur  classe.  IraMr«''o". 

EMPESAGE ,  s.  f.  L'action  d'empeser,  et 
la  façon  dont  une  chose  est  empesée.  L  ina- 
midcre;  ildarlasalda. 

EMPE.SE' ,  EE  ,  part.  V.  le  verbe.  -  On 
di*  fie.  et  fam.  qu'un  homme  est  empesé, 
qu'une  femme  est  empesée  ,  lorsqu  '^  o"  ™ 
air  trop  composé  ,  et  des  manières  affectées. 
Affettato  ;  leùiso  ;  che  fa  il  prosane;  l  asiet- 
,ft^l{t;iicaU'^'e'tto.  -  Qu'un  style  est  em- 
pesé, lorsqu'on  y  lemarque  une  trop  grande 
affectation  d'.utangement,  d'exactitude  et  de 
pureté.  A  frettata;  freddo;  ricercalo. 

EMPESER  ,  V.  a.  Accommoder  ifi'f': 
svec  de  l'empois.  Inamidare  ;  dar  la  salda;  dar 
7.,.,,,Vo  -  T.dcJisserands.  Donner  la  colle 
i\i  toile.  I,7,^oU'rr.i-e,-  Empeser  une  voile. 
T.  do  Mar.  La  mouiller  ,  parce  quelle  est 
trop  claire  ,  et  que  le  vent  passe  au  travers. 
Jnamidarl.iv'la,  ta.^narla.  e    r-  ,  ■ 

EMi'ESEUR  ,  EUSE  ,  s.  m.  et  f.  Celui 
celle  qui  empèse.  Colui ,  colei  che  tnam^dA. 
EMt'ESri',  ÉÊ,  P"t-  V.  le  verbe. 
EMPESTER,  V. a.  Infecter  de  peste,  de 
mai  contagieux.  Appestare;  impestare;  infet- 
tare; appiccar  la  peste.  -  Ce-  Empuantir, 
infecter  de  m.TOvaise  odeur.  Appestare;  am- 
.jnorbare  ;    impui^olire  ;    )  aire   di    pessimo 

"  EMfÈTPÉ.ÉE.part.V.lcverbc. 

E.MPETKEK,  v.  a.  et  r.  Emharasscr.  11 
se  dit  proprement  des  pieds.  Inpastoiare  ; 
impacciare.  En  par^wt  des  chevaux  ,  r/jn 
balzare.  -  H  s  emploie  aussi  fam.  et  lis. 
Utrisarc  ;   imharai\an  ;    ingombrare  ;   tmpe- 

'''eMPETRUM  ,   s.  m.  Bruyère  .i  fruit,  ou 
Ciupiirine.  l'Unie  dont  on  connoit  deux  es- 


Lie  ,  lorsqu'on  s'en  bassine  les  yeux 

"&'r1iASE  ,  s.  f.  Manière  ponipeuse  de 
s'expr:n;r  et  de  prononcer.  Enfasi.     . 

L..)!  HATIQUE  ,  adj.  de  t.  g.  Qui  a  de 
l'eniph.ôc.  Enjatieo. 

EiMPHATlQUEMEKT  ,  adv.  D  une  ma- 
nière emphatique.  iEn/Aticanjenti  ;  conenja- 

'k.MPKRACriQOE,  ou  f.mpl\stique, 
ad'i.  de  t.  g.  T.  de  Phatm.  Il  se  dit  de>  ine- 
uicamcns  visqueux  ,  par  opposition  aux  Ec- 
phr.ictiques.  Eir.plasttco.  ,,  ,  j- 

EiVlFHYSE.ME ,  s.  ra.  T.  de  Med.  Maladie 
'  qui  fait  enfler  le  corps  ;  tumeur  lormee  uair. 
Enfisema  ;  enfiato  prodotto  da  aria  riserrata 
in  aicuna  parte  di  corpo.      „  .,   ,  , 

EMl'iiYTEOSE,   s.  f.  Bail  a  long' 
nées,  pour  dire,  vingt,    tr-inte   années,  et 
qui  peut  durer  jusqu'à  quatre-vingt-dix-neu. 
ans.  Enfiteusi;  livello.  e   /-  ,  • 

E.MPHYrEOfE,    s.    m.   et  f.  Celui  , 
celle  qui  ioiut  d'un  fonds  par  bad  emphytéo- 
tique. Liveilano  ;  enfiteiiticario.  . 
EMPHYTEOTIQUE,  ad:,  de  t.  g.  Qui 
appariieii'  à  Femphyiéose.  Enfiteutico.  _ 

E.MPHYTENTICAIRE,  s.  in.  T.  ae  J - 
rispr.  Celai  qui  donne  un  bien  a  titre  a  em- 
pl-.ytéo'.e.   Enfitcnticario. 

tMPlETANT  ,  adi.  T.  deBlas.  11  se  di, 
de  l'oiseau  de  proie  qui  est  sur  sa    proie  , 
et  la  tient  avec  les  serres.    Aberrante. 
EMPIETE',  ée,  part.  V.  le  verbe.      ,  . 
EMinETER  ,  v.  a.  Usurper  dans  1  Héri- 
tage d'auttui.  Usurpare;  allargarsi  ;  d.si:n- 
dcrsi  usw"ando  sa  Valtrui  possessioni.  —La 
mer  empiete  sur  les  côtes,  une  riviète  em- 
piete ,  lorsqu'elle  prend  sur  le  terranvVoisin. 
Distendersi.  -  fig.   Entreprendre  sur   quel- 
qu'un au-delà  du  droit  qu'on  a.  Usurpare  , 
mater  piede.  , 
EMPIFFRE  .  ÉE-,  part.. V.  le  verbe. 
EMPIÏFRER,  V.  a.  Faire  manger  exces- 
sivement. hr,pir.\are  ;    empiere  jino  a  ^ola  ; 
iar  mangiare  a    crepa  pelle.  -  I     s  emp.oie 
'aussi    avec  le  pronom  personnel,     il  s  em- 
piiTra    tellement  à  ce  repas  ,    quii   en  tut 
nial.-'do.    Impiniarsi  ;    carricar  la    h.-iUstra- 
-  Devenir  excessivement  gras  et  replet.  11 
I  s'est  bien  empiffré  depuis  peu.  Jutrassarsi  ; 
impinguarsi.  ,r  ,  i 

EMPILE' ,  ÉF. ,  part.  V.  le  verbe. 
EMPILEMENT  ,  s.  m.  T-  de  Lomm.L  ac- 
tion ouUi  manière  d'empiler.  L'ammucchiare; 
accumuUm:n:o.  .,      r  • 

EMPILER,  V.  a-  Mettre  en  pile.  5ti 


venir  de  pire  qualité  ,  de  pire  condii-  . 
mettre  en  :)ire  état.  Peigiòrare  ;  deterior.y:; 
far  peggiore.  -  V.  n.  Devenir  pire  ,  tomber 
en  pire  ét.it.  Pet^giorarc;  deteriorare;  diy:r.- 
tar  peggiore.  , 

EiVli'lRlQUE,  adj.  de  t.  g.  Qui  iie  s'at- 
tache qu'à  :'expérience_dans  la  Meuecmc, 
et  qui  ne  suit  |,as  la  m-.'tliode  ordinaire  .  , 
l'Art.  Il  n'a  guère  d'usage  qu'en  c-' 
phrase  :  Médecin  empirique.  Medico  cj  ,  - 
r;<ro.  -  Il  est  quslquefois  îubst.  Un  em  :  ■ 
que.  11  se  prend  le  jilus  souvent  pour  Ciur 
latan.  V.  „ 

EMPIRISME,  s.   m.  Caractère  ou  c; 
noissance   pratique    ds   l'Em|>irKiue.    E:!:, 

'"eMI'LACEMEMT  ,  s.  m.  Lieu  ,  pi 
I  considéré*  ,  coimie  propre  à  y  faire 
bâtiment,  un  jarc  •.  ,  etc.  Il  se  dit  i- 
ordinairement  des  places  environnées  ■ 
rues,  àe  b'uimens.  Sito;  luogo  ;  rei:icr. 
-  Laction  de  placer  certaines  choses  .'j 
le  lieu  qui  y  est  destiné.  Colleca-(mne  : 
situare  ;  il  porri  ;  collocare  alcuna  cus.i 
luor.0.  ,   . 

E.M"LA1GNF.R  ,  V.  Lamer. 

EMPLASTIQUE,  adj.  syn.  d'Emphn. 
tique.  V.  ,...,, 

tM?LASTRATION  ,  s.  f.  T.  de  i  : 
inusité.  L'action  de  couvrir  une  plaie  o  i 
emplâtre.  Impiastramento.  —  T.  de  Jar.u 
Se  dit  d'une  en'e  en  écusson.  L'cmpiastran 
r.aesto  a  seudicciuolo. 

EMPLATRE  ,  s.  m.  Onguent  étendu 
un  morcenu  de  linge  ,  de  cuir,  ou  autre 
se,  pour  l'appliquer  sur  h  p.irtie  ma..u 
affligée.  Impiastro  ;  cmpi.ist.-o. 

EMPLATRER  ,  v.  a.  I .  de  Doreur 
cuir.  Etendre  le  vernis  sur  les  peaux; 
leur  faire  prendre  la  couleur  d. or.  .' 
niciare  ,    impiastricciare    le  pelli   per  , 

"  EMPLATRIER  ,  s.  m.  T.  inusitr.  I 
de  TApothichairerie  ,  ou  l'on  met  les  eu 
très.  Lui^go  da  riporti  gli  empiastri. 

EMPLiìTTE,  s..f.-Ach-itde  marchaiu 
Coir.rra  ;  incetta.  „   „        ,      , 

EM.'L1,    -s.  m.   T.  de  Rajfin.    de   S,. 
Salle-basse  dansktiuelle  ou  plante  les  lot. 
pour   les    emplir  de   sucre  clanhe    e" 
Standone   dove   si  riempion  le /orme  d.  ; 
chcro  chiarito  c  perfiiloaaio. 

EMPLI ,  lE  ,  part.  V.  le  verbe. 

EMPLIR  ,  v.  a.  Rendre  Plein.  .£■ 

empire  ;  colmare  ;  ricolmare  ;.fornire  ;   ,. 


^^^r:^=y;:^nirb:irt.r;i:S^iiSi^ 

;  ,1.  e-  i  '-  1  „,-|,ij,e  c,,;te  dansées  tonnes   .lantci:.  dam 


t.MPlRANCH  ,  s.  f.  T.  de  Comm.  mari'.. 
Déchet ,  corruption  ,  d.mimuion  occasionnée 
vuir  la  temnête.  Guasto. 

EMPIRE,  s.  m.  Commandement,  pms- 
sance:  autorité.  Imp-.no  ;  comando;  auto- 
rità ;  podestà.  -  On  dit  en  ce  sens  ,  l'empire 
de  la  raison  ,  l'empire  d°s  passions  ,  l'empire 
de  la  mort ,  l'empire  de  l'amour.  Limpero  ,  il 
poter  della  roigione  ,  delle  passioni,  ec.  - 
Avoir  i\i  l'empire  sursoi-mê.-ne  ;  savoir  coni- 
m..nder  à  ses  passions.  Saper  dominare  ;  st- 
gnoreggiare  le  sue  passioni  ;  saperle  tenere  a 
fr-no.  -  TraittT  Quelqu'un  avec  empire  ;le 
tr.iitcr  avec  orgueil,  avec  hauteur,  avec 
rudesse.  Trattare  imperiosamente  ,  con  im- 
perios'tà  ,  con  alte-e\\a.  -  Domiiwtion  ,  ÎMo- 
n  irchie.     laperia  ;    Dominio  ;   Mon.trc.ii.i. 

-  Le  temps  que  dure  le  re.êne  d'un  Empereur. 
Heenj  ;  tempo   in  cui  regna  an  ïmperadore. 

-  Tous  les  pays  qui  sont  sous  la  domination 
d'un  f  rond  Roi.  Imperio  ;  Keg.no 
chïi  -  On  appellî  le  B.\s-r.mviro 


j'empii.   Kiempirlef'u ,      ,.     ,  , 

£,MPLl^l .  s.  m.  L'ussge  qu'on  fait  de  quel' 
nue  chose.  Impiego;  uso.  -  On  appelle  em 
l^oi  d'argent,  la  col'oc.ntion  de  I  argent.  V 
Collocation.  -  L'emploi  d'une  somme  ,  -- 
r.xtion  d'employer  une  somme  ,  ri  en  laC; 
mention  dans  un  compte,  soit  en  mise,  SOI 
en  recette.  lAtnvor)t  ;  imp-eito  d'una  sona- 
di  danaro.  -L'occupation,  la  fonction  dilli 
personne    qu'on  emploie.  Impiego  ;  cartet 

EM.'loYe",  s.  m.  Officier  'commis  dar 
ics  Fermes.  Il  y  a  be-mcoup  .d'EmiIove 
dans  les  Fermes  tlu  Roi.  Ministro ,  USivalt 
et  qu-lque  ■•art,  Impiegato. 

EMPLOYÉ .  EE  ,  part.  Y-  le  verbe. 

EMPLOYER  ,  V.  a.   Mettre   en  usagi 
Impiegare  ;    adoperare    ;    adoprare  ;    metb 
in  uso  ;   Kettere  in  opera.  -  Avec  le  pr."io 
personnel  ' ,    s'occuper  ,   s'appliquer  , 
Îilonar-  1  Occuparsi  ;  applicarsi.  -  Emi-hyer  u:, 
les'  der-    dune  phrase  ;  ,e  servir,  faire  u---»  -' 


iiicrs  temps' de  î'Empîre  Romain  ,  qui  se  ppcn-  I  une  piiraie.  .V.-.-nVji;  ''"•"?!  >'".'' ''''"l  , ', 
nntJdinairement  depuis  Valétien.  Ilh.isso  ployer  une  r.ison  .  une  "";«  ^  ;,^".»^;;, 
rm"r^.  -  Il  se  dit  encore  plus  p.irticulitre-  pour  en  tirer  quelque  preuve.  Me'urin"'^ 
ml^t   et  abjoliuncnt  de  l'Emi-ir;  d'Allema-  ^  far  uso  ;  servirsi.  -  Employer  une  partie  d* 


E    M    !» 

lin  compte  ;  1^  mettre  ,  la  tirer  en  ligne  de 
compte.  Mettere  a  rcgluro  ;  accendere  una 
partita  in  conto  ;  notarla  a  libro.  —  Donner 
de  l'occupation  ,  de  l'emploi  à  un  homme. 
ì''-,-icgare  \  occupare  ;  indìrinar  alcuno  in 
.-■  C'.'.a  cosa. 

■il'LUMË,  ÉE,  pr.rt.  Pen.iaio.  V.   le 

â'->ÏPLU.\!ER  ,  V.  a.  Garnir  de  ji'.umes.  II 
I  ■  -.viire  d'usdge  qu'^-n  parlant  des  petits 
r    r^j.iiix  de  pl.iiT.es  dont  on  garnit  un  cU- 

^     -:n.   Guerr.ir  di  piume. 

i   -W-OCiiE' ,  ÉE,  part.  V.  le  verbì. 

EMPOCKIr.R  ,  V.  a.  .Mettre  en  poclie.  Il 
t;  ;!i-  proiirement  de  l'argen:  ,  cu  ce  quel- 
(jLi'.  .l're  chose  qu'on  serre  dans  sapocbeavce 
G. i?i.,.ie  sorte  d'empressement ,  d'avidité.  il 
es:  uni.   imborsare  \  intascare. 

F  Mi'OIGNE',  LE,  part.  V.  le  verbf.  -  T. 
de  B!ason.  Il  se  dit  des  flèches  ou  javelots  au 
nombre  de  trois  liées  ensemble  p«r  le  milieu. 

lr!f.:-;r..;lo. 

.  t:.".U^OlGNER  ,  V.  a.  Prendre  et  serrer 
avec  le  poing.  Impugriare  ;  aeca^lire  ;  alf- 
krancaie\  ajsavi§nare  i  assnantare  ;  asgtaf 
[an. 

E.MPOINTE  ,  ÉE  ,  part.  T.  di  Draperie. 
V.  le  verbe. 

EMPOINTER,  V.  a.  T.d'Fp!rsI!er.  For- 
nie--  U  pointe  à  uiic  épinsle.  far  la  punta 
agU  siila.  —  En  T.  de  Drap,  Empointcj  , 
o.i  appointer  ou  pointer  une  pièce  d'étotfe. 
t'es-  y /aire  quelques  points  d'a'gu'Ile  pour 
la  contenir  dans  la  forme  où  eie  a  été  pliée. 
Ai-puntare.  Etoffe  enipointce,  c'Cst  celle  dont 
ks  plis  sont  arrêtés  par  quelques  points. 
t',Ty:r.o  appuntato, 

E.'.lPCilNTEU.H.,  s.  m.  T.  d'Epinglicr. 
Ouvrier  qui  forme  'a  pointe  aux  épingles, 
t'o/ai  che  fa  la  punta  agi'  spilli  ;  agn-^^a- 
tore. 

.  EMPOIS,  s.  m.  Espèce  de  colle  faite  avec 
«!e  r.'.midon  ,  et  dont  on  se  sert  pour  rendre 
le    l:nge  plus  ferme    et  plus  clair.    Salda  ; 

EMPOISONNE  ,  ÉK  ,  ratf-.  V.  le  verbe. 
—  On  appelle  louanges  empoisonnées,  des 
lounnges  données  à  dessein  de  nuire.  Lodi 
infat;  .  airclcnarc. 

■empoisonnement,  s.  m.  Action  d'cm- 
poiscnner,  Attossicamcnto  ;  attossîcùjior.e  ; 
tive'inamcnto. 

EMPOISONNER  .  v.  a.  Donner  du  poi- 
son-. ,   à  dessein  de  faire  mourir.  Avvelenarci 
a^:cssictire  ;  attoscare  ;  tossicare  ;  dar  il  tos- 
s  .-'  ,   il  boccone  ,  l' acquetta.  -  Infîcterde 
jii.  Avvelenare  cibi,  fontane,  re.  porre 
r:nelose  ;  intettar  di  veleno.  —  11  se  dit 
1  '^es  choses  qui  font  mourir  par  ur.e  qua- 
■  enéneusc.  Attossicar  di  udare  ;  ammorba- 
ipestare  ;    appurare  »  render  pessito 
-  ;  al/e^iarc  ;  avvcteiare  col  pn^^o.  —  De 
ce  qui  corrompt  l'esprit  et  Ics  mœurs. 
.-nare;  corrompere,  -  lig.  Rapporier  une 
:  ,  en  y  donnant  un  tourmalin  ,  con- 
r.tentiou  de  celui  qui  l'a  dite.     Travcl- 
-  il  senso  deli'  altrui  parole  ;  dar  una  catr 
:     •  ■ntttfrfrr^io'-.e. 

:-\lPOiSONNRUR,  FUSE,  s.  m.  etfrm. 

*      ■' ,  celle  qui  empoisonne.   Avvelenatore. 

n  dit  (15.  d'un  mévha.u  Cuiìir.ier  .d'un 

^is  Pàtis'ier ,    que  c'est  un  empoison- 

r.  Cattivo  cuoco.  —  Ainsi  que  d'un  hom- 

';-ii  débi'e  une  doctrine  pernicieuse,  Av- 

I      •;  :^ore  ;  fcc'rniale  ;  ucn  pernicioso, 

"^  MPOISSER.  V.  Poisser 

IMPOÎSSONNE',  !E,  part.  V. le  verbe. 

t  •.;P01SS0NNE.\1ES'T ,  s.  m.  Action  par 

;^Je  on  peuple   un  étang  qui  a  été  pè- 

^      -    Il  mettere   pesci  ,    o  pcsctatelit  in  un 

i    i  z'.j'jo  ,   in  un  canale  ,    ec.   acciò   moltl- 

;  EMPOISSONNER  .  v.  a.  Peupler  ,  gar- 
'  nir  de  poisson.  Idetter  pescuirelll  In  un  ser- 
'  batojo,  in  uno  stagno  ,  acciò  mchiplichino. 
EMPORTE',  e'£,  part.  V.  le  verHe.  -adj. 
'  Vicient  colère  ,  fougueux  ,  qui  se  laisse  en- 
I  tramer  psr  ^.^  pas;io:i.  Irr.<etiioso  ;  st\-{pso; 
tntcaoso  ;  Jurioso  j  colitico  ;  furitçr.ào.  U 


E    ÌA    P 

est  auss:  quelquefois  subst. 

EiVlHOKlEMEMT  ,  s.  m.  Mouvement 
déréglé,  violent,  causé  par  quelque  pasïioii. 
Impeto  ;  trasporto  ;  trasportamento.  —  Mis 
absolument  ,  li  signifie  ,  emportement  de 
colère,  turare;  impeto  di  col/ira- 

tiViPOiiTE-intCE .  s.  m.  T.  de  plusieurs 
Artisans.  Instrument  propre  à  découper. 
A'tampo  i  stampa.  A  la  Monnoie ,  syn.  de 
^^oiipoir.  V.  —  11  se  dit  ou  figuré,  d'un  Sa- 
'yrKiue.  Satirico  ;  mordace.  —  Emporte-pièce 
i  .  de  Jard.  Outil  de  fer  ou  d'acier,  trèi- 
traachant ,  qui  empute  ,  entaille  et  enlève 
a  soi  ,  lorsqu'on  le  retire  ,  la  pièce  qu'ii  a 
coupée  poiu-  greticr,  coni.nc  ob  dit,  en 
emporte-pièce,  òtrumento  prop.lj  da  /are  ii 
nesto  a  sp-uco  o  a  bietta. 
.  tlvI'O.vlEK  ,  v.  a.  Enlever,  ôter  d'un 
lieu,  l'urtar  via  ;  trasportar  att.'uve  ;  sttapor- 
tare.  -  Prendre  une  chose  en  un  heu  ,  et  l.i 
porter  avec  soi  dehors.  Portare,  -  Un  aine 
emporte  les  deux  tiers  du  bion  ,  peu;  u:re , 
que  le  droit  (i'.,i-iesse  lu:  donne  cet  av.iiitauo 
Sur  ses  cadets,  fogliere  ;  ricevere,  -  Enttai- 
r.er  ,  arracuer  ,  enlever ,  emmener  avec 
eitort ,  avec  rapidité  ,  avec  violence.  Porter 
Via;  trascinare  ,  condurre  e  for-^.i.  —  K)n  dit 
d'un  hjmme  qui  est  moit  de  "i.i  ncvre  ,  ou  de 
quelcja'autre  maladie  .-  cette  inûLidie  l'a  em- 
porté. Q-ietla  mala-tia  l'  ha  ucciso  ,  io  ha 
tortatuv.a,  —  (.lu'unj-emède  emporte  !a  fié-. 
vre  ,  pour  dire  ,  qu'il  la  guérit  ,  et  la  chui»; 
Cuarlie  ;    rnandar   Via  ,   febbre  ^    caejiaria, 

—  Que  le  jus  de  citron  emporte  les  taclits 
(genere ,  pour  dire  ,  qu'il  les  fait  disparoître. 
Tor  via  i  fare  sparir  U  macchie.  -  U  se  dit 
ng.  des  g>assions,  et  sibiline,  tirer  l'-inie  de 
sa  situation  ordinaire  ,  jetter  dans  que'que 
Sxcès  biamubie.  Trasportare  ;  strap-^rtar'e  ; 
Jàr  uscir  de'  gangheri,  -  Absol.  s'emporter, 
c'est  se  fâcher  violemment  j  s'»baiKÌonner  à 
la  colere,  incol/orlrsl  i  adirarsi  i  montarin 
codera.  —  Gagner,  obtenir.  V.  -  Avoir  le 
dessus,  excelier.  Superare  ;  vincere ,  preva- 
i-.e;  avere  la  superiorità  i  lasciarsi  aietru  ; 
esser  teriaca  d'alcuno,  —  .Toint  avec  le  pro- 
nom ,  signifie  ,  peser  davantage.  Sbilancia- 
re ;  pesare  di  più,  —  tig.  Emporter  la  balance; 
Prévaloir.  V.  —  Emporter  une  Place;  s'en 
rendre  maitre  en  peu  de  temps.  Insignorir- 
si ;  Impadronirsi,  —  Attirer  ,  entr.iiner  ])ar 
une  suite  nécessaire.  Portar  seco  di  neces- 
cui  ;  di  conscguenia,  W.  Attirer  ,  Entraîner. 

—  S'emporter.  T.  de  Jardin.  II  se  dit  d'un 
arbre  qui  ne  pousse  que  du  haut,  ou  presque 
p\/int  par  le  bjs  et  par  les  côté;,  i'eiùr 
innanzi  ,    o  crescere  troppo  rigoglioso. 

EMPOTER  ,  v.  a.  1 .  de  Jardin.  Planter 
des  fleurs  ou  des  arbrisseaux  dans  un  pot. 
Pof«  puinie  in  un  vaso.  —  Empoter.  1  .  de 
Cuisine.  Mettre  une  pièce  dans  uii  pot  ou 
dans  une  terrine  avec  du  bjuillon  ,  anrès 
l'avoir  tait  frire.  Métier  In  pentola ,  o  Iti  le- 

'  Em'i'ÔÙrTe  ',  s.  f.  T.  de  Jurls^r.  Il  se 
d:t  dans  quelques  Provinces  des  fruits  ,  l.i 
récolte,  la  moisson  encore   sur  pied.  I- rutti 

'''ÊaIPOULETTE  ,  s.  f.  T.  de  Marine.  ,V. 
Ampcuitt'e. 
EMPOURPRE,  ÌE,  part.  V.  le  vcibe. 

—  Du  r.iisin  ,  é^s  tlîurs  empourprées,  l/'ve, 

EMi'óuRPRER,  v.  a.  Colorer  de  rou- 
ge ou  de  pouri.re.  Il  n'est  d'usage  qu'en 
poésie,  ou  même  i!  vieillit  Jnyennigllare  ; 
innostrare;  tlgn^-e',   colorir  di  porpora, 

EMl'RElNURE  ,  v.  a.  Imprimer  une  figu- 
re sur  quelque  chose.  Imprimere,  stampare', 
lnpr»ntar£.  -  lìg.  C'est  une  loi  que  la  nati^ 
re  a  empreinte  dans  nos  cœurs.   Imprimere; 

EA.l-'REINT,  EIMTE  ,  part.  Y-  '=  vf'be. 

Ervii'REI's'TE,  s.  f.  impression,  marque, 
fieure  de  ce  qui  est  empreint.  Impronta  ; 
Imi^ronto;  impressione;  stampa.  —  iig.  L'cm- 
prein'e  du   doiet   de  Dieu.    Impronto  ,  ce. 

—  Empreintes  dans  l'iistoire  naturelle  sont 
des  Pierres  sur  lisq-ieiL-s  on  trouv;  la  ii/ 


E   M   P         2:'2 

itire  de  plantes ,  de  poissons  ,  etc.  Impronte. 

—  En  T,  d'Anatem.  Petites  éminences  su- 
penitielles  qui  donnent  attache  a  des  liga- 
nuns  ou  à  des  muscles.  Impressioni, 

EMi'RESi.£',  ÉE,  part.  V.  le  veroe.  -  .idj. 
Qui  agit  avec  îrdeur,  .;ai  se  donne  beaucoup 
(;e  mouvement  pour  le  succès  de  ce  qu'il  a 
entrepris.  DUigcnec  ;  sollecito  ;  attivo  ;  affan- 
none ;  faccendone, 

EMPRESSEMENT,  s.  f.  Acrion  d'uns 
personne  qui  s'empresse;  mouvement  que  se 
donne  celui  qui  reciisrche  une  c.'.ose  avec 
.irdeur.  Premura  ;  era  ;  dUigenia  ;  solleci- 
tudine, 

EMPRESSER ,  S'EMPRESSER .  v.  r.  Agir 
•ivec  un  ardear  inquiète  pour  ia;ie  réussir 
quelque  chose  ,  s'agiter  ,  s'inquiéter  ,  se 
tourmenter,  se  donner  beaucoup  de  mouve- 
ment pour  le  succès  d'une  atïaire.  Affrettarsi; 
esser  sollecito  ,  premuroso. 
-  EMPRIMERIE ,  s.  f.  T.  de  Tunnturs,  Cure 
(  cal  on  m.et  les  cuirs  en  coudtement.  TVuo- 

""Él-ilPRISONNÉ,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 
•>     E.vlPRLSO.\\EM2NT.s.  m.  Action  p.ir 
•    .quelle  qucl:|u'un    est   mis  en    prison  ,  ou 
I  effet  de  cette  action.  Incarceraxione;  incar- 
cerazione ;  lo  imvri^ionare. 

EMPKISON.'VER,  v.  5.  Mente  en  prison. 
Impi tgtonare  i  incarcerare;  ingihliare. 

li..tlitUNT  ,  s.  m.  L'action  d'emprunter, 
-•t  la  cl  ose  qu'on  emprunte.   Prestito;  Im- 

-estlto;  ii.utuo,  —  tig.  Beauté  d'emprunt; 
une  h?jute  qui  n'est  point  naturelle  ,  des 
vertus  dont  cr<  n'a  que  l'apparence.  Che  non 
"'rwî^n'V ',&'.'",»  •''"'•■'"'  •  contraffatto. 

EAIPRUNlf,  EE  ,  p.iri.  V.   le   verbe. 

-  On  dit ,  qu'un  .''vre  a  paru  Sous  isn  nom 
emprunte,  pour  dre,  qu'il  a  paru  sou;  un 
.lutre  nom  qje  celui  de  son  Auteur.  AWe 
Jinto.  -  Conter  une  histoire  sous  des  noms 
empruntés  ;  la  conter  sous  des  noms  dé- 
giMie.-,  sous  de  faux  noms.  Nomi  imag'narj. 

—  Avoir  un  air  emprunté ,  avoir  un  c:r  em- 
barrassé, contraint,  qui  n'est  point  naturel. 
Aver  l  aria  d'uomo  impacciato. 

EMi'RUNÏER,  V.  a.  Demander  et  rece- 
voir en  prêt.  Chiedere  ,  torre  o  ricevere  in 
prestito.  -  tig.  E.mprunter  le  non) ,  le  br.is, 
la  piume,  le  crédit  de  quelqu'un,  pcur  dire, 
se  servir  du  bras  ,  de  la  F'une  ,  du»nom 
du  credit  de  quelqu'un.  Prendere  In  prestito; 
servirsi  ;  valersi.  —  F.m;  runter  une  pensée 
<  un  Auteur  ;  employer  sa  pensée  ,  se  servir 
de  sa  pensée.  Rubacchla-e. 

E.MPRUNTEUK,  EUSE.s.m.  et  f.  Celui, 
celle  qui^  emprunte.  Il  se  dit  .-ss-?!  ordinai, 
rement  d'un  homme  accoutumé  a  emprunter. 
Colui  che  prende  in  prestito;  mutuante. 

E.XiPUANTI,  lE.  part.  V.  le  verbe. 

EMPUA.NTIR  ,  V.  a.  Infecter  ,  réja-.^.'r» 
une  mauvaise  odeur,  la  communiquer,  i^i.;- 

*\'\1PUANTISSEMENT,  s.  m.  Etst  d'une 
chose  qu-  s'empuantît.  Pu:t7a  ;  cloaca. 

EMPYEME  1  s.  f.  Sang  épanché  dans 
quelque  cavité  du  corps ,  et  particulièrement 
dans  la  'luiirine.  Empiema. 

EMPVRE'E,  ad).  11  ne  se  dit  qve  du  Ciel 
le  plus  élevé  ou  l'on  établit  le  «ijour  des 
bienheureux.  Le  Ciel  emi>yrée.  /.  Ciclo  em- 
pirei;, —  Il  est  quelquefois  subst.  L'empycée. 
L*cmi-ireo. 

E.MPYREUMATIOUE ,  adi.  de  t.  ç..  T. 
de  Chymie.  Qui  a  une  odeur  et  un  goût  de 
brûlé.  Cmpireumatico, 

EMPYR-.UME,  s.  m.  Odeur  désagréable, 
que  prennent  les  liqueurs  distillées  a  trop 
grand  feu.   Emplreuma. 

EMU  ,  UE,  part,  du  verbe  Emouvoir.  V. 

EMULATEUR,  s.  m.  Qui  est  touc»- i 
1  d'émulation.  Il  n'est  guère  que  du  style  sou- 

Iten.i.  Emulo  ;  ermi'r.tore. 
EMULATION,  s.  f.  Espèce  de  jalousie  qui 
excite  à  égaler  ou  à  surpasser  qucl.-^u'un  en 
quelque  chose  de  louable.  Emulazione. 
.      EMULE  ,  s.  m.  Concurrent  ,  antagoniste. 
I  Emulo  ;   rivale  ;   concurrente  ;    ant.tponisîa, 

-  11  îe  dit  iiiissi  de  deux  hommes  qui  sont 

IS'n  i 


iS4 


E    N     A 


L 


resardds  corr-rs  étant  d'un  mt'rite  ^?al,enl 
quelque  art ,  en  quelque  yrolession.  tmiilK  ;  | 
riraU-   -   11  est  qucki'.iefy.s  iem.  Cartha£,e 
étoit  l'èmulo  de  Runie.  Emula. 

EMOLGEN  f  ,  ENTE  ,  st!|.  T.  A  Anat. 
Il  se  dit  des  artères  qui  portent  le  saiigû-ns 
les  reins,  et  des  veines  qui  reportent  le  mê- 
me sanE.  i-.'mi/.'4'.-/!(e.  ,    .  ,  • 

EMULSION  ,  s.  f.  Potion  rafrrichissante, 
dont  U  couleur  et  la  consistance  approchent 
fort  de  celle  du  lait.  Emulsione. 

EMULSIONNE,  ÉE,  part.  V.  te  verbe. 

EMUI  SIONNEK ,  v.  a.  Mettre  des  quatre 
semences  Iroides  dans  une  liqueur,  d.ms  une 
potion.  AifiarecMaie  a  suua  d' emulsioni  ; 
Jhr  un'emulsione.  , 

EN  ,  Préposition  qui  sert  a  marquer  le 
rapport  au  lieu  ,  et  signifie  Uans._  En  ,  se 
prend  dans  une  aciepticn  moins  déterminée 
<]ue  Dans.  C'est  |>ourquoi ,  En  se  met  devant 
un  nom  sr.ns  article.  Etre  en  France.  1  asser 
en  Eîqaene.  Vivre  en  sa  maison  ,  etc.  In. 

-  En,  sert  aussi  à  marquer  le  r.qiport  au 
temps ,  et  signifie ,  durant ,  pendant.  En  Hiver, 
en  Eté  ,  en  tout  temps ,  en  temps  de  paix. 
NeW  inverno  ;  nella  state  ;  in  osnt  temfo  ; 
in  tenia  ili  f.ue ,  ec.  -  Il  se  met  aussi  pour 
marquer  le  temps  qu'on  emi>!oie  a  laire  quel- 
que chose.  Il  arrivera  en  trois  purs,  bt  U 
y  a  cette  différence  entre  cette  dernteije 
phrase  ,  il  arrivera  dans  trois  jours ,  que  la 
première  signifie  ,  qu'il  sera  trois  lours  en 
chemin  ,  au  lieu  que  la  seconde  veut  dire  , 
qu'il  sera  arrivé  le  troisième  iom.hsl','"'"- 
vcrà  in  tre  euriiî;  nello  sia\i^  di  tre  giorni. 

—  Il  sert  ei.core  à  marquer  l'et.it ,  la  t.i>po- 
sition  d'une  personne  ,_d'urie_  chose.  Etre  en 
vie,  en  bonne  santé    " 

En  ,  sert  encore 


i  iui  : 


N     C 

:.  f .  dVi'or/oj.  Faire  te- 
son  ariire  ou  sa  ti^e.  Fermar 
u  albero. 
ItNT ,  T.  de  Comm.  V.  Ar- 


ENAKk 
rhement. 

ENAitRHF.R  ,  T.  de  Comm.  V.  Arrher. 

EA  ARTht<0->E  ,  s.  f.  Cavité  dim  os  dans 
laqu-lle    e^t   reçue  la  tèie    d'un   autre    os. 

EN  Ab,  V.  et  écrivez  (Enas. 

Ei\CAiiAiNEMEN  I  ,  s.  m.  T.  de  Mar.  La 
partie  du  côté  d'un  navire  qtii  rentre  depuis 
la  liijne  du  iort  jusqu'au  plat-bord,  iiien'raia 
delia  harìda  i:dl'opera  morta  di  una  nave. 

K-\CA.J>.<fc.',  LE,  part.  V.  le  verbe. 

ENCAUKEMENT.  s.  m.  Action  d'en- 
cadrer, ou  l'ciiet  de  cette  action,  io /ncur- 


ENCADRER  ,  v.  a.  iVlettre  dans  un  ca- 
dre ,  etc.  Incorniciare. 

ENCAGF.',  ÉE,  p,nrt.  V.  le  verbe. 

ENCAGEK  ,  V.  a.  Mettre  en  cage.  In- 
gabbiare ;  mettere  in  g.ìhb:a.  -  Et  par  piai 
santerie  ,  .Mettre  en  \>tiiofi.  Insabbiare  ;  tm- 
pngionare.     , 

E.-vJCAlSSE  ,  EE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ENCAlS.stiVLENT  ,  s.  m.  Action  d'encais- 
ser  ,  ou  l'eftet  de  cette  action.  Lo  incassare. 
~  On  dit  faire  un  chemin  par  encaissement, 
pour  dire  ,  y  faire  des  irancliécs  qu'on  rem- 
plit de  ciilluux.  ?ar  ghiaiata.  Faire  un  lardni 
par  encaissîment  ;  y  planter  des  iitbres  dans 
les  trous  qu'on  a  remplis  de  bonne  terre. 
far  un  orto  ,  o  giardino  piantando  iti  alben 
in  formel  e  o  fosse  piene  ai  buona  tcna. 

ENCAlSiEH  ,  V.  a.  Mettre  dans  une  cuisse. 

Incassare  ;  adattare  ;  acconciar  nel-C  caise. 

—  Encaisser  des  orangers,  des  grenadiers; 

rouer  i  'es  metrre  dans  une  caisse  remplie  de  terre 


la  manière  ou  l'état,  et  tantôt  il  se  ressout  |  préparée.  I,.,c.5.^r^r.«^™_ 

par  Avec.  Etre  en  manteau,  en  deuil.  1  rtn-  ,      trv(.,AN  ,  s.  t.  l.r    P™'"^ J'V  =  "r".,, 

HO.  n,^^.  ^  ,    „  „^;rto  I  un  Sergent  pour  vendre  les  meubles  a  l  en- 


par 

dre  un  malheui   eu   k»"^"^-- ,- c''^'"  I  rl,;.r»  ~T„ 

ton  mantelio;  esser  vestito  a  bruno.  Soppor-  \  cliere^lr,^ 

tar  con  paycn-ia  una  dissiai'-'.  -  Tantôt  il 

se  résout  par  Comme  ,  a  la  façon  de ...  en 

forme  de  . . .  Agir  en  Roi  ,  en  maitre.  Parler 

en  étourdi,  en  écervclé  ,  etc.  FuWa  rfa  «c, 

ia  padrone.  Parlare  da  scimunito  ,  da 

tato,  ec.  -  Il  setter 

qui  fait  aeir  ,  la  lin   pour   laquelle    on   f. 

Suelque  chose.  En  mémoire  de 
e  . . ,  .  In  m.emoria  ,  o  per  memorr 
miio ,  ec.  -  11  sert  aussi  a  marquer  ,  à  quoi 
on  est  occupé.  Etre  en  oraison.  Esse<  in 
oraùone.  -  A  mriquer  le  progrès  d'une 
chose.  De  m,,l  en  pis.  Di  male  w  j:ej;s;o. 
De  plus  en  plus.  Di  yiìi  in  dà.  -  On  s  en 


ENCANAILLE.ee,  part.  V.  le  verbe. 

EX'CANAILLER,  s'Encanailler,  ».  r 

r  I  Hanter  de  la  canadla  ,  avoir  commerce  ave< 

,     de  la  canaille.    Vivere  ,  trattare  con  pcison. 

.    vili ,  con  canaglia.  -  Quelquefois  il  est  actit 

rquér  le  motif  !  Yotre  souocr  étoit  bon  ,  mais  l.i  compa; 


_ I  étoit  mal 

..  en  dépit  j  1^'-  ^' 


rhoisie 


vous  nous  aviez  ( 


sert  aussi  dans  la  sip.r-ification  de  Selon.  V. 
ce  mot.  -  T.  de  Frat.  En  tant  que  ,  pour 
dire  ,  selon  que.  In  nua.ito;per  qu.irtj.  -  En 
tai;tque,  a  aussi  quelquîfois  la  siRiiiiication 
de  l'our  ,  de  l'ar  .  d'A  ,  et  en  h.-heii  ,  on 
dit  toujours.  I;i.  -  lia  encore  plusieurs  autres 
usages  ,  que  l'on  trouve  à  l'ordre  des  mots 
avec  lesiuels  il  se  loini. 

EN  ,  Pronom  relatif  ,  ou  Particule  rela- 
tive ,  qui  répond  à  De  ,  e'  qui  ser :  à  diîifjner 
une  cho'e  dont  on  a  déjà  parle  ,  et  fait  le 
même  effet  que  si  on  répétoit  cette  même 
chose.  Cette  aff.jire  est  délicate  ,  le  su  ces  en 
estdou'eux,  c'est-a-dire,  le  succès  de  cette 
affaire  est  douteux.  On  ne  doit  jamais  se 
repentir  d'avoir  bien  fait;  il  ne  s'en  repent 
pas  aussi  ,  c'est-à-dire  ,  il  ne  se  repent  pas 
aussi  d'avoir  bien  fait.  etc.  En  Italien,  on 
se  sert  de  JVe  ,  à  la  place  de  ce  pronom.  -  11 
se  met  queltiuefois  sans  relation  à  aucune 
chose  qui  ait  été  exprimée  auraravant;  m.iis 
cependant  il  ne  laisse  p's  de  marquer  quel- 
que cho.se  de  soiis-cntendu  ;  et  quelquefois 
aussi  il  se  met  sans  relation  à  aucune  chose  m 
exprimée,  ni  sous-entendue,  mais  seulement 
par  une  certaine  redondance  que  l'usage  a 
autorisée  et  nndue  élégante. 

ENALLAGE.s.f.  T.  de  Gram.  Lat.  Oui 
consiste,  dit-on,  i  ch.m^er  le  temps.  Tes 
msdc»  d'une  Langue.  L'EnalhiRe  n'a  aucun 
fondement,  et  ce  qu'on  veut  a;ipelVr  ainsi, 
jicut  s'expliquer  par  l'ellipse.  £nalta£e. 


-,  Con  persone  vili,  indenne  di  noi. 

EXCAN  rKlS,  s.  m.  T.  de  Méd.  et  Cktr. 
Tumeur  de  la  c.ironcule  lacrymale.  E^cre- 
scenri  carrof  della  caroneula  lacrimale. 

ENCANTRER  ,  v.  a.  T.  de  Mr.n::f.  de 
soie.  Ranger  les  canons  dans  la  cantre.  Im- 
pancare.      ,  „  , 

ENCAPÉ  ,  adj.  T.  de  Mar.  Etre  .is-ance 
entre  des  caps  de  certains  p.irages.  Esser 
Ira  due  o  più  capi.  , 

ENCAPUCHONNÉ  ,  EE  ,  part.  V.  le 
vcrbe. 

tNCAl'UCHONNEB.S'ENCAPUCHON- 
NER,  V.  r.  ie  couvrir  la  tête  d'une  sorte  de 
Cfpuchr.n.  Il  est  fam.  Imhaccucarsl  ;  incap- 


ENCÀQUÉ,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 
ENCAQUER,  v.  a.  Mettre  dans     - 


que.  En.  aquer  du  hareng.  Mettere  ,  acconciar 
l'arinshe  ne' barili.  -  li  se  dit  fig.  en  parl.mt 
des  cens  oui  sont  pressés  et  entasses  les  uns 


sur  le 


-  II  se  dit  fîg.  en  parl.mt 
ssés  et  entassés  les  uns 
carrosse  ,  ou  dans  que!- 


utros  da 
qu'auiri'  voiture.  Stirare  ;  calcare. 

ENCARTriNNIR  ,  v.  t.  T.  d'imprim.  et 
de  Libr.  Mettre  des  cartons  dans  un  livre. 
M-lt:r  le  cartucce.  , 

F.NCASTKLE',  EE  ,  nart.  V.  le  verbe. 

ENCA-fTELF.R,  VENCASTELER,  V.  r. 
11  se  dit  proprement  d'un  cheval,  qui  a  le 
talon  trop  serré.  Rattrapparsi ,  o  sia  inca- 
stellarsi. 

ENCASTELURE  ,  s.  f.  Douleur  dans  te 
cied  de  d=.vant  du  cheval ,  causée  par  l'être- 
ctssempnt  de  la  corne  des  quartiers  ,  qui, 
ress-^rrant  les  deux  côtés  du  talon  ,  le  fait 
boit.T.  Incasrellatura. 

ENCASTILLAGE,  s.  m.  T.  de  IVl.ir.  La 
partie  du  yaisseau  qui  se  vait  depuis  l'eau 


r  N  C 

iusmi'ati  haut  du  bois.  V.   Accastillat^e. 

ÉNCA'îTRE',  ÉE,  T.  d'Auhit.  part.  V.. 
le  v,'rbe. 

ENCASTREMENT  ,  s.  m.  Action  ,  ou 
effet  d'encastrer.  Incastratura;  inca.'.satura. 

ENCA,SIRER,  v.  a.  Ench.rsser  ;  unir 
que'que  chose  à  une  anr;  prr  le  moyen  d'une 

ENCAVE',  tE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ENCAVE.VlENT,  s.  m.  L'action  d'encaver.; 
h^t  mettere  m  cantina. 

ENCAVtR  ,  V.  a.  ivlettre  en  cavité.  Il  ne 
se  dit  que  du  vin  ou  autres  boi, sons.  lAettcn 
in  cartina  il  vino;  o  simile. 

ENCAVEUR  ,  s.  m.  Celui  qui  encave. 
CotulcU  ripone  i  vini  o  ^iir.ili  nella  cantina. 

ENCAU.ViE  ,  s._  m.  J.  de  Méd.  Pustule 
causée  par  unejirùlure.  i^a/^.j  di  scottatura. 

-  C'est  aussi  la  marque  cjue  Lusse  une  brû- 
lure.  Cicatrice. 

ENCAUSTIQUE,  adj.  de  t.  g.  Il  se  dit 
d'une  peinture  ,  d'un  t^-bleau  dont  les  cou- 
leurs sont  préparées  avec  de  la  cire.  £/!ìbi-- 
stico  ,  o  sia  pitrura  di  cere  colorate. 

ENCElNDiiE  ,  V.  a.  Environner,  entou- 
rer ,  enfermer.  Cigncre;  circondare  ;  citorniar 
,{i  mura,  di  fossi ,  ec. 

ENCEINT  ,  EiNTï,  part.  V.  le  verbe. 

-  Une  femme  enceinte,  est  une  femme  grosse 
d'enfant;  alors  il  est  adjectif.  Donna  incinta  , 
gravida. 

ENCEINTE,  s.  f.  Circuit,  tour,  clô-ure. 
Ricinto  ;  circuito  ;  y/ro  ;  contegno.  -  T.  de 
Chasse.  Ce  que  fait  le  Veneur  dans  un  bois, 
après  avoir  détourné  un  cerf  pour  maïquer 
le  lieu  où  il  est ,  en  semant  tout  au'our  des 
branches  et  autres  brisées.  Ricinto  della 
caccia. 

ENCENIES  ,  s.  f.  pt.  Fêtes  chez  les  Juifi 
en  mémoire  de  la  purification  du  Temple  par 
Jui^as  M.ichabce.  Encenia  ;  eneenie. 

ENCENS  ,  s.  m.  Espèce  de  gomme  aroraa-^ 

tique. /ncf.ito.  -  lig.  Louange.  V.  ' 

ENCFNSE',   ÉE  ,  part.  V.  le  verbe.       ' 

ENCENSE.MENT  ,  s.  m.  L'Action  d'en-* 

censer.  Incensamento;  lo  incensare. 

ENCEÌV-.ER  ,  V.  a.  Donner  de  l'encens; 
Incensare;  d.ir  l'incenso.  -  fig.  Encenser  quel, 
qu'un  ;  le  flatter  par  des  louanges.  Incensare; 
adulare  ;  lus'rirare;  dar  l'incenso. 

ENCENSEUR,  s.  m.  Qui  donne  de  l'eni 
cens.  Il  n'a  d'usage  que  dans  le  fisuré.  Lei 
Poètes  sont  de  grands  encenseurs.  Colitiche 
dà  incenso;  ad-îatorc  ;  liisini;hiero.  ' 

ENCENSOIR,  s.  tr.  E-èce  de  cassolette 
qui  l'Oi.J  i  de  petites  chaînes ,  et  dont  on  sé 
sert  dans  l'Ei'lise  pour  encenser.  Incensic  ' 
turibile.  -  Mettre  la  main  à  t'encenîO'_r ,  ^ 
ditfc.  de  ceux  qui  entreprennent  sur  l'juto* 
rite  de  l'Eglise.  Oar  di  mano  all' incensitrti 
-  prov.  et  fig.  Donner  de  l'encensoir  parBfi 
nez;  donner  des  louantes  ou'tées,  qui  foitÇj 
voir  qu'on  se  moque  de  c-olui  qu'on  'me  5! 
ou  donner  des  loujnies  grossier;;  qui  bles- 
sent plus,  qu'elles  ne  flattent.  Dar  l'incen' 
si>  ,  ec.  V.  Encenser.  -  ConstellaHon  dé' 
l'hémisphère  austral  ;  on  l'appelle  aussi  Au«  i 

'ENCEPHALE,  adj.  de  t.  g.  T.  de  Méd. 
11  se  dit  des  vers  ([ui  s'engendrent  dans  f» 
tête.  Encefalo. 

ENCE'PH.-^LITE,  s.  m.  T.  d' Ht  st.  nati 

Pierre  qui  imite  le  cerveau  humain.  Pietre 

filmata  detta  Encefalite. 

'EN^'H^INR'.  k'f.  .  part.  V.  le  verbe. 

ENCHAINE.MF.NT,  s.  m.  Hors  d'usage  au, 
propre  ;  au  tig.  Liaison,  ou  suite  de  plusieurs 
choses  de  même  nature,  de  même  qu.alité,  j -•' 
Serie;  conrcuione  ;  se[iiito. 

ENCHAINER ,  v.  a.  lier  et  attacher  avec 
une  chaîne.  Incatenare;  mettere  in  catena  ii^ 
o  al  ferro;  legar  con  catena.  -  fig.  Captiver,  , 
erse  dit  particulièrement  des  amans.  /»«- 1 
tcnar  i  cuori  ;  cattivar  amore.  -  Se  dit  aussr 
des  choses,  des  propositions,  des  raissonne- 
mens  qu'on  lie  les  uns  aux  autres ,  de  maniere 
qu'ils  dépendent  les  uns  des  autres.  Conca- 
tena'c  ;  con'izîtcrc.  , 

ENCUALNU.UÎ,  s.  f.  Eiichainemcnt.U  ne 


E    N    e 

!  M  dît  que  fies  ouvrages  de  l'art.  Ineaetneiura; 
1  Us-imcr.tj  cj;î  cjh::.:. 

EIvCrlANTË'  ,  EE  ,   part.  V.  le  verbe. 

—  Fji;pjr  encliantem.'nt,  et  plein  d'ench.m- 
temtns.  Incantato  ,  fado  fer  via  d' incanto. 

—  hj;.. Merveilleux,  cxiraurdinsiri:incntb=ou, 
I  5urp''cnjnr.  V.'ces  mots. 

ENCHAN  rtLER  ,  v.  a.  T.  A  Conm.  de 
\de  vin.  Mettre,  étendre  sur  des  chantieri. 
iA':tt:'i  U  l'Otti  scpra  i  scali. 
\  ENCHAN  I"£.VlIi.\  1 ,  s.  m.  L'efFet  des  pre- 
tendili clnrtr.es,  djs  p.Tclci  m  iniques,  etc. 
incantesimo;  incanto  i  malia;  stregheria;  fa- 
o.  -  Au  pUir.  il  se  dit  aussi  quelquefois 
pour  i'actiun  même  d''  l'eichanteur.  Incanti; 
incar,t.ii,io,:i  ;  incantj\i.,ni  ;  incantamenti  ; 
streyi:o.  -  iig.  Tout  ce  qui  e>r  merveilleux 
suri  renaiit.  Incunt.i  ;  maravu'lia. 
EN'CHAN  riiR,  V.  a.  Charmer,  ensorceler 
par  de  i  sons,  par  deip.irules,  par  des  figures, 
par  des  opécitions  magiques.  Incantare;  ani' 
mal'are;  affatturare.  -  ti?.  Surprendre,  en- 

Sager  ii.ir  ries  paroles ,  par  des  attraits,  par 
«'belles  paroles  ,  de  belles  i.rumei.ei.  h- 
cantare  ;  ciurmare  j  d.ir  finocc.'iio  ;  far  parere 
cosa  p.:r  uri' altra.  —  Ravir  en  admira- 
tion. V.  Kavir.  - 

ÊNCHAN  FEUR,  ERESSE .  s.m.  et  f.  Celui 
ou  celle  qui  ench.uite  par  des  paroles,  par 
«les  G  ór.itioiii  magiquei.  lncant.icore  ;   ma- 
li rj-  ;  ■ncant.mte.   —   Iig.    Un  homme  qui 
su-,. , -.1.1,  oui  trompe  pai-  son  beau  larija^e, 
I  ai      s  artAces.  Ciwmacore.  -  11  se  dit  auisi 
ine  pprt:  Plato.i  e;t  un  grand  ench.;n- 
:iei parUt.re.  -  Il  est  quelquelois  ad], 
ree-trd  cnchttnitur.  IncintevoU  ;  ci.e 

■  :  ci-e  aliena  ;  che  Innamota. 
'■^'i^  -Ea,  v.  ,1.  T.  de  Comni.  Enfer. 

i  'oaril  dans  une  seconde  futaille.  Il  se 
icuîièrement  des  tonneaux  qu'un  rem- 
poudre  à  canon.  Chiuder  una  botte^ 
■ile  in  un  alt'o., 

.M.\i'FXON.NE',EE,  part.  V. le  verbe. 

HAPF.RONNER  ,   v.  a.   Couvrir  la 

.n    chaperon.  1!   ne  se   dit  que  des 

r.ics  funèbres.  ln:appueciare,  -  T.  de 

..'.  Mettre  le  ch.ii)eron  sur  la  tête  de 

:  de  uroie.  Incapycllare. 

1.  ;,  HAHBOTE.ÉE,  adi  't.  inusité. '&o\.\- 

lev  ta-.troub'é,  conh\-,.  Scnmpig'iatt. 

EVCHA^SE',   ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

'  ^- 1  \4ASStU  ,  V.  a.  Entailler  ,   mettre  , 

l'.ir  dans  du  bjis,  dans  de  la  Lierre, 

■»  l'or,  de  l'ir^cnt,  etc.  Incastrare; 

■  '-e.   -  fis.  Enchàijer  un  pa^saçe  ,  un 

■-1  '  r';-.i^toire  d.-ns  un  discours  »  pour  cire, 

■'i.er,  l'y  faire  entrer.  Incastrare;  at~ 

lnJhASSURE.s.  f.  Action  par  Uquelle 
Inse  eit  encliàs<:ée    Ineastiaiura  ^  in- 
■  ':ir-a.  —  Ce  qui  résulte  de  celte  action. 
l .-    '-rnstn'a;  ircas'riuiira  ;  inc.issat'ira. 

£:>.CHAUÎSh',  îdi,  1\ de  Blason.  Ces.  le 
:onT-ir?  Ho  cb;::  i'.  *.'.  Chape. 
,    ENCHAUSSE.Nf  R,  v.  a.  T.  de  MSfflssier. 
Mett;e  les  peaux  dans  la  chaux.  Incalc'nare ^ 
..  ;„  cit 'cilla 

.THAUSSER  ,   V.  a.  T.  de  Lrdin.   Il 

'  d^s  Icauines  que  Von  couvre  d'e  paille 

- ..  .:e  fu'nier,  pour  les  faire  bhnoliir  ,  ou 

loar  les  préserver  ce  la  gelée.  Ricoricare  ; 

Eî^CH  \U-;SENO!R  ou  ENCHAUX,  s.m. 

"^    .'    -V.'      !!.T.  Vase  dans   lequel  on  met 

i  chaux,  yila  da  porre  in  calci- 

■  :r  :  OTS  ,  s.  m.  pi.  T.  d'Ardoiserie. 
:  r' î  hoi;  »our  conduire  Tcau  du  fond 
carrière  d'irdoije  ,  jusqu'à  un  ruisart 
t'Ie  se  perd  dans  les  terres.  Docce  o 
-■■  dì  le;no. 
.  :  :-HE:iE,  s.  f.  Offre  que  l'on  fait  au- 
i'^  de  quelqu'iin  ,  pour  une  chose  qui  se 

■  ;r  Justice  ,   au  plus  offrant ,  ou  que 
)    iMii'.e  à_  ferme,  incanto  ;  offerta  che  si  fa 

"  ria  v:nàtta  air  incanto.  —  Folle  enchère. 
:  i^'i-  de  la  lìeine  que  doit  porter  celui  rjui 
1  'j!t  une  enchère  témérairement  ,  et  (ans 
i  pouvoir  satisfaire.  Cià  che  si  paca  dall' uf- 


n     N     C 

/erette  in  unt  vendita  ali' incanto  •.  allorché 
non  può  soddisfare  a  quella  cÀ'cj/i  ha  of'eitj. 

—  prov.  l'ayer  la  follc-enchère  de  quelque 
chose  j  porter  la  peine  de  sa  témérité  ,  de 
son  imprudence.  Tagtiarsi  le  legne  addosso; 
po.'tar  la  pena  della  propria  temerlzà^  o  Ini- 

ENdHERI ,  lE  ,  part.  V.  le  verbe. 

tNC;!ERI;\,v.a. Faire  une  offre  au-dessus 
de  quei-.Ki'u.i ,  mettre  en;uère  sur  queique 
cliose._  Offerire  all'  incanto.  -  liç.  A|otuer  à 
ce  qu'un  autre  a  fait ,  le  surpasser  en  quel- 
que chose  ,  soit  en  bien,  soir  en  mal.  Supe- 
rare ;  sopra  van-tare  ;  vincere  ;  assit' snere  ;  ac- 
-xrescere  ;  far  /i:t,  —  Rendre  uite  marchandise 
plus  chère.   Rincarare  ;  incanire  ;  far  caro. 

—  V.  n.  Devenir  cher,  hausser  de  prix.  Rin- 
carare ;  crescer  di  preX\0.  En  pariant  du  bied , 
RicocCir.: 

ENCHERISSEMENF,  s.m.  Haussement 
de  prix.  Il  rincarare  ;  l'aumento  del  pre\^u  ; 
ritoccamrnto  ,  o  ritocco  del  §r.inif. 

Ei\CHEtiI.SiEUR ,  s.  m.  Celui  qui  met  une 
enthere.  Colui  che  accresce  il  pri\\o  nell'ÌK- 
canto  ;  il  m.tiecior  off^ercnee, 

ENCHEVAUCHURF.  ,  s.  m.  T.  d'Art. 
Jonction  par  feu'llure  ou  recouvrement.  In- 
cavalcatura ;  soprapponimento. 

E.NCHEVEl  RE' ,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

ENC  HE  VETRKR ,  v.  a.  Mettre  .m  chc-vè- 
tre  ,  un  licou,  il  n'est  guère  en  usage  au  pro- 
pre. Incapestrare.  —  v.  r.  Se  dit  d'un  thcval 
qui  eii£;aiie  un  pied  dans  la  lon^e  de  son  licou. 
Iicapestriirsi; avvilupparsi  ne'  cai-estro.  -  iig. 
et  fam.  Prendre  un  engagement  dont  on  ne 
peut  plus  se  dedire.  Incapestrarsi  ;  aliacciarji. 

ENCHEVEl  RURE,  s.  m.  Assenb'.-?,;;  de 
solives  dans  un  p'.Ti.ciier  pour  environner  le 
fjycr  d'une  cheminée  ,  et  porter  les  barres 
de  fer  qui  le  soutiennent ,  et  pour  donner 
passa.^e  aux  tuyaux  de  cheminée  «ïui  p.issent 
derrière.  Travatura  ,  o  impalcatura  fatta  a 
modo   da  poter  reggere    le    soie  de'  cammini. 

-  Le  mai  qu'un  cheval  se  fait  à  un  pied  , 
en  l'engaseant  dans  la  lon'e  de  son  hcou. 
0_i:.l  maie  che  talora  si  fa  un  cavallo  nell'in- 
capcstrars'. 

ENCHU"RE.\'E ,  EE,  partie.  Molestato, 
travasi  iato  ,  attaccato   da   corica  ,  da  gra- 

ENCHIFRENEMENT  ,  s.  m.  Embarras 
dai;s  le  naz  ,  causé  ordin.iirement  ])ar  un 
rhum?  de  crveau.  Corit-ta  ;  sraveJine. 

ENCrilFREXER  ,  v.  l.  Causer  un  rhume 
de  cerveau  qui  embarrasse  le  nez.  Cas'onar 
una  co'-':7  I ,  o  ffravedine. 

tNCHV.ViOSE  ,  s.  f.  T.  de  Méd.  EfTusion 
saudaine  du  san;  dans  les  vaisseaux  cuta- 
nés ,  telle  que  l'effet  de  la  pudeur  ,  tle  la 
Cl  1ère  ,  etc.  EncMmos'. 

ENCLAVE,  s.  f.  Lgs  bornes,  les  limites 
d'une  ferre  o»  d'une  Jurisdiction.  Distretto. 

-  E-endue  de  terre  qui  avance  et  qui  est  tn- 
cLvée  cl,.ns  une  autre.  Avanzare;  stendersi; 
inoltrare.  -  On  dit ,  qu'une  l'.iroi>îe  est  une 
enclave  d'un  tel  Evèché  ,  povir  siçnifier  une 
Paroiise  d'un  Diocèse  qui  est  enclavée  dans 
un  autre.  Aniesso  ;  dipen.'ljnte. 

ENCLAVE',  E'E.  prf.  V.  le  verbe.  -  T. 
de  Blason.  Se  rii-  d'un  écu  p.srti,  dont  l'une 
des  partitions  entre  dans  l'autre  par  une 
loneu^    lis'e.   Incassato. 

ENCLAVEMENT,  s.  m.  L'effet  d'enc'a- 
ver.  Lo  unire  o  ags't^St^.ere  un  terreno  ,  un 
disl'ttt,,  ad  un  altro. 

ENiXAVER  ,  V.  a.  Enfermer  ,  enc'orre 
une  chose  dans  une  autre.  Il  ne  se  dit  jucre 
que  d'une  pi  ce  de  terre,  d'un  Iiéritaje  eu 
d'une  Jurisriiction.  Chiudere  ;  serrare  {com- 
prendere ;  a[gi::snere.  -  Enclaver  ,  en  T. 
d'Archit.  C'ect  encastrer  les  bouts  des  so- 
lives d'un  plancher  dans  les  enîaiiles  d'une 
poutre.  Incastrare  gli  assicetli-  C'est  aussi 
arrêter  une  pièce  de  bois  avec  des  clefs  ou 
boulons  de  fer.  Inchiavardare.  Enclaver  une 
pierre  ,  c'est  la  mettre  en  liaison  ar.rè;  coup 
avec  d'autres  ,  quoique  de  différentes  havi- 
teurs.   l"c.istrare  una   vietra. 

ENCLIN,  INE,  au/.  porté  de  son  naturel 


E    N    C  2S,5 

à  quelque  chose.  Ce  mot  sp  dit  pi  'ôt  du 
mal  que  du  bien.  Inclinato  \  dedito  j  procliv:  : 
portato  ;   suss'-tto. 

^  ENCLIQ^EIAGE,  s.  m.  I.  d'Horlog. 
Mechanique  que  l'on  ein;  joie  Icrsqu  on  veut 
qu'une  roue  ne  tourne  que  dans  i.'n  sens.  IL 
Mecanismo  per  cui  me^jo  una  ruota  non  può 
sirare  che  per  un  verso. 

E.VGLiyUEfKR,  v.  n.  T.  d'Horlcg.  Il 
se  dit  de  la  manière  don;  un  cliquet  s'eni;,iEe 
dans  les  dents  d'un  tochet.  Aiunisra  cch  cui 
il  fermo  ì  che  alcuni  aicf.n  crlccketto ^  i.i^rana 
ne'  denti  d'una  ruota.  t 

ENCLITIQUE  ,  adi.  f.  T.  de  Gramm.  e 
svir-tout  de  Grammaire  Grecque  ;  il  signifia 
meline.  Une  enclitique  est  un  petit  mot  qite 
l'on  joint  au  mot  qui  b  précède.  E/jc.'/r.-co. 

ENCLOITREK ,  v.  a.  T.  peu  us,tJ.  Mettre 
dans  un  cluitre.  Raechiir.Ure  in  un  chrostro. 

ENCLORRE,  v.a.  Clorre  de  murailles, 
de  liaiei,de  fossés,  e- e.  Chiudere ,  attorniar 
di  mura  ,  di  siepi-  Euclorre  de  l.aies.  Assie- 
pare. Enclorre  de  tossés.  Affossare.  -  En- 
clorre  les  fauxbourg»  dans  la  ville  ;  donner 
une  plus  grande  enceinte  à  la  ville  ,  cn 
sorte  que  les  fauxbourgs  en  fassent  panie. 
Ingrandire  la  città  col  mettere  !  torshi  nel 
suo  ricinto.  Chr..dere  i  borghi,  attorniarli  di 
mura.  -  On  dir  dans  le  même  sens  ,  il  a 
enclos  ce  pré,  ce  bois  dans  son  parc. 

ENCLOS',  OSE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ENCLOS,  s.  m.  Espace  contenu  dans  une 
enceinte  de  maiss.ii ,  tle  haies  ,  de  murail- 
les ,  de  fossé,,  etc.  Chiuso;  ricinto.  Il  ;e 
prend  aussi  bout  l'enccinie  même. 

ENCLOTlR,  S'E.XC.OTIK,  T.  r.  T.  de 
Chasse,  Se  terrer  ,  entrer  en  ferre.  Intanarsi. 

ENCLOTUKE ,  s.  f.  T.  de  £rideuses.  Bord 
qu'on  lait  autour  de  la  broderie.  Orlatura 
del  ricamo.    , 

ENCLOUÉ,  É£  ,  part.  V.  son  verbe. 

ENCLOUER.  V.  a.  i'iquer  un  cheval  jus- 
qu'au vif  avec  un  clou  ,  quand  on  le  serre. 
Inchiodar  un  cavallo.  -  t)n  dit,  qu'un  che- 
val s'.-st  encL'ué,  pour  dire  ,  qu'en  miTchant 
il  a  rencontré  un  clou  qui  lui  est  entré  dans 
le  pied.  Farsi  un' inchiodatura.  -  Enfoncer 
de  force  un  clou  dans  la  lumière  d'un  ca- 
non, pour  empêcher  que  les  ennemis  ne  s'en 
servent.   Chiavare  ;  inchiodare  le  artis-ierìe. 

ENCLOUES  ou  ENCLOU:>ES,  s.  f.  pi. 
T.  de  Maçons.  Crochets  de  fer  qui  soutien- 
nent une  eouttière.  Uncinetti  di  ferro. 

F.NCLOUURE.s.  m.  le  mal,  l'incommo- 
di-é  d'un  cheval  encloué.  L-chiovuturj.  -  fie;, 
et  fain.  Empêchement,  .bst ..de,  difficulté. V. 
-^  En  T.  d'Artill.  L'action  d'enclouer  une 
pièce  et  l'effet  de  cette  act'on.  Lo  iacl.io~ 
dar  le  artislic-ïe. 

ENCLUME,  s.  m.Masse  de  fer  sur  laquelle 
on  bat  le  1er  ,  l'argent  et  autres  métaux. 
Licud'rne  ;  ancudine.  —  prov.  et  fiit.  Êt;e  en? 
tre  le  mr.rteau  et  l'enc'ume  ,  avoir  à  rontfrit 
des  deux  côtés,  être  ente  deux  m-iix  é/.ale- 
ment  fâcheux.  Esser  tra  l'ancudine  e'imarm 
tello;  star  serrato  tra  l'uscio  e  'l  mr-o;  esser 
tra  le  forche  e  santa  Candida.  -  Être  fort 
embarrassé^  se  déterminer  enfe  deux  partis 
qui  paroissent  é^.ilement  hasardeux  et  difîî- 
elles.  Stare  infr.r  due.  -  /  .  d'Anai.  Osseler 
de  l'orsane  ds-  l'ciiie.  Ueudi-.e. 

ENCLUMEAU  ou  tNCLUMOT.s.  m. 
T,  d'Arts  rnic  Petit  er.cHime  rosé  sur  un 
'Sied  de  bois  ou  de  plomb  (|ue  l's-n  met  sur 
l'établi  ,  pour  n'être  pas  obligé  d'alUr  for- 
ger de  petites  parties  au  grand  enclume. 
Ancudir.efa  ;  ancud'netto  ;  tasselietto.  -  T. 
de  Chauderon.  Petit  enclume  à  main  ,  d.-nt 
on  se  sert  pour  r''(ltess.  r  les  chauderons ,  etc. 
ou  pour  river  leurs  clous.  Tasso  o  tassetto 

ENCOCHE ,  s.  f.  r.  d'Arts  mie.  Entail- 
lure ,  etc.   V    Coche. 

ENCOCHE',  ÉE,  p.irt.  V.  le  verbe. 

ENCOCHEMENT,  s  m.  T.  inusité.  L'ac- 
tion d'encocher.  L'  incoccare. 

ENCOCHER  ,  V.  a.  Mefre  la  corde  d'un 
arc  dans  la  coche  d'une  flèche.  Incuceare  ; 
mitttr  nella  c«cca. 


2S6  E    N    C 

ENCOCURE  ou  ENCOQUURE,  s.  f.T. 
ii  Âiar.  Er.droit  au  bout  de  chaque  vergue 
où  on  amarre  les  bûuts  des  voiles.  IncoC' 
catara,  . 

tNCOFFHE ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ENCORRLK  ,  V.  a.  Enfermer  dans  un 
colVre.  11  "G  se  dit  ordinairement  que  des 
choses  que  l'en  serre  avec  iividite,  ou  même 
cvcc  quelque  sorte  d'injustice,  incassare; 
serrare  ;  racck'ruîcre^ 

ENCOK7NUKE,  s.  f.  (  On  ne  nrononce 
point  n.  )  Undroit  où  aboutissent  deux  mu- 
railles qui  font  un  ciiii.  Cantar:ata;  ansolo; 
tunto-  l-'i^ire  d'encuicr.ure.  Cantone. 

ENCOLLAGE,  s.  m.  1.  de  Doreurs.  L'ac- 
tion d'étendre  ta  colle  sur  les  peaux  ou  cuirs 
avant  de  les  .irgenier.  Il  dar  la  colla. 

ENCOLLEK,  v.  a.  T .  e  immun  à  plusieurs 
Artlst:s.  Donner  une  préparation  de  colle  a 
Fouvrapc-  Oar  la  coiU.  Chez  les  Doreurs, 
c'est  placer  une  coucha  de  la  mat  ère  qui 
doit  servir  d'assiette  il  l'or.  Dar  la  colla  ii 
limbtllucci.  Chez  les  Tisserands ,  c'est  gom- 
mer ou  induire  de  colle.  Imbo-r.imare. 

ENCOLLUKE,  s.  Î.T.  de  Forcerons. 1.^ 
réunicn  de  plusieurs  pièces  de  fer  soudées 
les  unes  aux  autres.^  Riunione  di  più  pc\\i 
di  ferro  rtsaUcù  Insieme. 

ENCOLUi^E,  s.'.f.  Toute  cette  partie  du 
cheval,  qui  s'ctend  depuis  la  tête  jusqu'aux 
épaules  et  au  poiirail.  Aria  ,  aspetto  ;  pre- 


epauies  et  au  poiiraii.  jtrta  ,  aspetto  ;  pre- 
senfa  del  cavallo  ;  più  propriamente  intendesi 
della  parte  che  è  dal  capo  sino  alle  spalle  e 
al  petto.  —  Il  se_  dit  n;.  et  fam.  des  hom- 
mes ,  pour  signifier  ,  l'air  ,  l'apparence  ;  et 
il  se  prend  ordin.iiiement  en  ^mauvaise  part. 
Ariai  Ci-a;  apparen-ja.  -  En  T.  de  Tailleurs. 
Echancrure  d'un  habit  proche  du  cou.  icoU 
latura. 

ENCOMBRc  ,s.  m.  Vieux  mot  qui  signihe 
Empêchement ,,  Embarras.  V. 
ENCOMBRE  ,  ée  ,  part.  V.  le  verbe. 
ENCOMBREMENT  ,  s.  m.  Action  d'en- 
combrer ,  o.i  Teffet  de  cette  action.  Ingùm^ 
hro  ;  imharaX{p  ;  impaccio. 

ENCOMBRER  ,  v.  a.  Embarrasser  une 
rue  ,  un  passai^e  ,  ou  quelqu'autre  lieu  ,  de 
gravois  ,  de  pierres,  etc.  InQomhrare  ;  «m- 
piere  ;  riempire. 

*  ENCONTRE  ,  s.  m.  Aventure.  Vieux 
mot  qui  n'e^t  plus  en  usaçe.  Incontro  ;  avven- 
tura. —  A  l'encontre  »  prtiposition  qui  si^niue 
contre.  )1  est  vieux.  Contro.  -  tig.  Aller  a  j 
rencontre  de  quelque  chose  ,  pour  dire ,  s'y 
op;ioscr,  y  être  contraire.  11  est  fam.  Andar  \ 
alP incontro  ,  o  incontro:  opporsi.  1 

ENCOQUEll  ,  V.  a.  T.  de  Mar.  Faire 
rouler  un  anneau  de  fer  d'une  corde  coiure 
la  vergue  lïour  l'y  attacher.  Incoccare. 

ENCOQURE  ou  ENCOÇUDRE  ,  T.  de 
•Mar.  V.  Encocure. 

ENCORBELLEMENT,  s.  m.  J.  d'Archit. 
Saillie  perlant  à  f.iux  au-deU  clu  nu  du  mur, 
comme  une  console  ,  un  corbeau,  etc.  Sporto; 
fictnhatcjo. 

ENCORE,  adv.de  temps,  qui  s'emploie 

Four  le  passé  ,  pour  le  présent  ,  et  pour 
avor\\r.  Ancora;  puranche;  tuttavia.  —  De 
nouveau.  Donnez-moi  encore^  i  boire  ;  je 
veux  es;:  ver  encore,  etc.  Dl  nuovo  ;  di  bel 
Ttncvo;  :i,i' altra  volta;  daccapo,  —  De  plus. 
V.  ce  mot.  -  Qii.'îlquefois  ,  du  moins.  V. 
Moins.  —  En  Poesie  ,  on  dit  indifféremment 
encor  ou  encore,  selon  le  besoin.  —  Encore 
que  ,  conjonction.  Bien  que  ,  quoique.  An- 
corché; b:*-cbè\  nnantnni-tc  ;  sebbene. 

ENCORNAIL  ,  s.  m.  T.  de  Mar.  Trou  ou 
Biortoise  an  haut  d'un  mit.  Incorrct.ra. 

ENCORNAILLER,s'ENCO:iNAILLER, 
V.  r.  T.  Ivirlei  j!ie  et  bas.  Epouser  une  tt;m- 
me  d-iiit  la  conduite  n'a  pas  clé  rtgulicic. 
Prender  un.i  donna  sosputa. 

ENCORNE,  adj.  de  t.  g.  Qui  a  des  cor- 
nes. Il  est  fam.  Cornwo;  che  ha  corna.  —  On 
appelle  javart  encomi  ,  un  javart  qui  vient 
sous  la  corne  du  cheval.   Giarda. 

ENCeîRNER,  v.  a.  T.  Inu site.  Rey ât]r  vn 
arc  do  C'jrnes  atix  deux  bouts.  Guarnir  di 
çjriu  U  dut  estremità  d'un  arco. 


E    N    C 

ENCORNETER,  v.  a.  T.  inusité.  Mettre 
quelque  chose  d<in»  des  cornets  de  papier. 
Mettere  dentro  i  artoccj. 

EN1..OULOIKE  ,  ou  COULOIRE  ,  ou 
PUH  KlNlti<.h  ,  s.  i.  i.  de  Manu/act.  de 
Drap.  C'e^t  une  forte  pièce  de  bois  qui  est 
a  rav.;nt  du  métier:  elle  est  traversée  sui- 
vant sa  longueur  par  une  grande  lente  dans 
laque. le  passe  l'etulie  a  mesure  qu'elle  est 
tiasue.  òfarra.  , 
ENCOURAGE  ,  ÉE  ,  p.ut.  V.  le  verbe. 
EaCOoRACjEiviUV  J  ,  a.  m.  Ce  qui  en- 
courage, incorag'jiamer.to, 

J:..\ii..OUKAUc.i<.,  V.  a.  Donner  courage, 
excittr,  inciter,  incoraggiare;  animare;  ec- 
citare ;  inanimire  ;  dar  animo. 

UNCUUKIK  ,  V.  0.  (  Il  se  conjugue  com- 
me Courir.  J  Attirer  sur  sci ,  mériter,  tom- 
ber en ...  Il  ne  se  dit  que  des  maux  ou  des 
peines  qui  viennent  clés  l'uisjauces  s.'.périeu- 
res.  Incorrere;  tirarsi  addosso. 

E.NCOURXiiNEH,  v.  a.  ï.  inusité.  Fer- 
mer, environner  de  rideaux,  de  courtines. 
Incortinare  ;  ci.Cùndar:  con  cortine. 
ENCOUkU,  ve,  part.  Incorso. 
ENCRAS ■>ii,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 
ENCKASiEK ,  V.  a.  lUndre  crasseux,  flac- 
chtare  ;  insudiciare;  lordare;  sporcare.  —  v.  n. 
et  r.  lnsn.ji::arsi.  —  l\  se  dit  aussi  iig.  et  fam. 
de  ceux  qui  s'avihssent  en  se  mésalliant ,  ou 
en  fréquentant  mauvaise  compagnie.  Avvilirsi. 
ENCRE,  s.  f.  Liqueur  noire  dont  on  se 
sert  peur  écrire. //icAïujrrû.  Cette  encre  est 
trop  blanche.   Cornet  à  encre  ;  bouteille  à 
encre  ;    tache  d'encre  ;   encre    en    masse. 

—  Composition  noire  et  épaisse  dont  on  se- 
sert  pour  imprimer.  Inchiostro  da  stampa. 

-  Encre  ruuge  ,  eiìcre  Virte  ,  etc.  de,  li- 
queurs ou  compositions  dent  on  se  sert  pour 
écrire.  Inchiostro  russo  ,  verde,  ec.  -  fig.  et 
fam.  Ecrire  de  bonne  encre  ,  de  la  bonne 
encre  à  quelqu'un  ,  pour  dire  ,  écrire  en 
termes  forts  et  pressans ,  et  même  m=naçans. 
Scrivere  di  buon  inchiostro.  -  Encre  de  la 
Chine;  composition  séche  et  noire  qui  vieni 
de  la  Chine  ,  et  dont  on  se  sert  pour  des- 
siner. Inchiostro  della  China. 

ENCRENE'E  ,  adj.  f.  pris  subst.  T.  de 
srosses  lorties.  L'état  que  le  fer  prend  soui 
le  mjriè.iu  lorsqu'il  y  est  porté  pour  la  se- 
conde   fois  ,    au  sotur    de  l'alrineiie.  t'erro 


ENCRER  ,  V.  a.  T.  d'imprim.  en  taille 
douce.  Distribuer  l'encre  sur  une  planche. 
Inchiostrare. 

ENCRIEI'» ,  s.  m.  Petit  v.nse  où  l'on  met 
de  l'encre.  Calam.i;o.  -  Encrier  ,  l.  d'iin- 
prin.  i-l.!nche  de  bois  sur  l.iquelle  sont  at- 
tachées trois  autres  pLuches,  dont  un;  torme 
un  dosseret  et  les  deux  autres  deux  joues 
coupées  et  taillées  en  diminuant  du  côté 
ouvert  et  opposé  au  dosseret.  Calamaio. 

ENCROI.SER  ,  V.  a.  '/'.  de  AUnuJ.  La 
façon  de  donner  de  l'ordre  aux  diiureni 
brins  do  soie  ,  de  fil  ,  de  laine  ,  etc.  qui 
composent  la  cli.'ine.  incrociare. 

ENCROIX,  s.  m.  T.  de  Mianuf.  Ce  sont 
trois  chevilles  placées  à  demeure  sur  les 
tr.iverses  de-deux  dus  ailes  du  moulin  ,  en 
haut ,  qui  servent  à  porter  les  fils  encroisés 
pour  ourdir.  Incrociatura, 

ENCRO.UE',  adj.  Il  se  dit  d'un  arbre  qui 
est  tombé  "sur  un  autre  lorsqu'on  l'abactoit . 
et  qui  s'est  embarr.issé  dans  ses  branches. 
Impacciato  ne'  rami  d'un  albero. 
ENCUlRASiE',  e'e  ,  part.  V.  le  verbe. 
ENCUlRAiòEK ,  S'ENCUIRASSER.  v.  r. 
Il  se  dit  de  la  peau  ,  des  métaux  ,  du  linge, 
des  habits,  des  étoffes,  etc.  lorsque  la  cras- 
se, la  graissa,  la  iioudre  et  l'ordure  s'y  amas- 
sent et  s'y  cpaisissent.  indurirsi  ;  incttvjare; 
for  callo. 

ENCULASSER,  v.  a.  T.  d'Annurier.  Met- 
tre la  culasse  au  canon   d'un  arine    a  leu. 
Muur  la  culatta. 
ENCUVE',  i-;'£,  part.  V.  le  verbe. 
ENCOVEME.NT,  s. m.  T.  nusité.  L'action 
d'encuver.  //  metter  nei  tino. 
ENCUVER,  V,  a.  M.Uie  dans  une  cuve. 


END 

Metter  in  un  tino. 
E.VCVCLOPtDIE ,  s.  f.  T.  Didact.  F-  - 

chainement   de    toutes   les  sciences.   £r..  - 
clcredia. 

EN-..VCLOPEDIQUE  ,  adj.  de  t.  g.  (  ' 
appartient  a  l'Encyclopédie.  Enciclopcd:eo. 

ENLîECAGONE.  V.  et  écrivez  Hcu.;- 

cagone.  V. 

hNDECASYLLABE,  V.  Hendécasyll  br. 

ENOtMlvUE,  adj.  de  t.  g.  11  se  dit  ... 

ce   (lui  est  j.araculier  à  un  peuple  ,  à  u;..; 

nation.  Ende-nio  ;  proprio  d' un  paese. 

ENDENTE  .  s.  f.  i .  de  Charpent.  Liû!  >  :i 
de  deux  pièces  de  bois  qui  de  distance  i  i 
distance  entrent  l'une  dans  1  autre.  Intacca::,  a 
di  due  pe\\i  di  lenno. 

ENDEiS  fÉ  ,  E'E,  adj.  T.  de  Blason.  Il  ■ 
dit  o'un  pal,  d'une  b.!nde  et  autres  [ù::-, 
composées  de  triangles  .-ilterné>  de  di.'.i, 
émaux.  Dentato. 

ENDENIER,  v-  a.  T.  impropre.  Mf, 
des  dents  à  une  roue  de  mou'ln ,  ou  a  t. 
autre  machine.  Porre  denti  alle  ruote  di  :.. 
lino,  o  d'altre  macchine. 

LNDENTURE,  s.  f.  T.  de  Jurispr.Syn. 
de  Charte-partie.  V. 
EXDETTE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 
E.\lJEl'TER,v.  a.  Ch.-,rgcr  des  dettes, 
engajsr  dans  des  dettes.  Indebitare;  car.':.i- 
n:ir  debiti.  -  U  est  aussi  réc.  Il  s'est  "tort 
endetté.  Indebitarsi  ;  contrattar  debiti. 

ENDEVE',  E'E,  adj.  iMutin,  chagrin  ,  im- 
paîi-.nt,  emporté.  11  est  aussi  subst.  Il  est  pop, 
Coliertco  ;  sti'iloso  ,  ce. 

ENUEVEK  ,  V.  n.  Avoir  grand  dépit  de 
queique  chose.  U  est  pop.  Arrovellarsi;  adi' 
tarsi;  arrabbiare;  sttnire. 

ENDlAilLE',  e'e,  adj.  Furieux,  enragé, 
extrcnicment  lacchant  Acni  son  genre.  Il  est 
fam.  et  se  dit  aussi  au  subst.  Indiavolato  ; 
in/,iri.ito.  ,      . 

ENDIMANCHE  ,  EE,  narr.  V.  le  verbe. 
ENDL\lANCaE.<,.'>'ENDIMANCHhK, 
V.  r.  Mettre  ses  habits  du  Dimanche.  T.  de 
Plaisanterie.  Qui  se  dit  d'une  personne  da 
peuple ,  qui  a  mis  ses  beaux  habits.  Il  estfam. 
Vestirsi  i  conciarsi  dal  di  delle  feste. 

ENDi'.E,  s.  f.  Pl.mte  potagère  du  nombre 
des  chicor.icées.  Inilivia  ;  endivia. 
E.VDOCIRINK',  EE,  part.  V.  le  verbe, 
E-\DOCTU!\tlé,v.a.  Ensciuierqu-lque 
science,  quelq  le  doctrine.  Une  >e  dit  guère 
en  ce  sens-là  qu'en  plaisantant.  Addottrinare^ 
ditttrinare 'f  instruire  ;  imburiassare  ;  ammae- 
strare. —  Us,.  Inîtruire  de  quelque  chose,  don- 
ner dos  lumières  nécessaires  sur  quelque  af- 
taire.  Instruire  ;   imboccare. 
Ei\'DOi\I.'ïlAGE'.  E'E  ,  part.  V.  leverbei 
END  j.MM  ACER  ■  v.  a.  Apporter  du  dora- 
mage  a. .  .  Il  ne  se  dit  que  des  choses.   Uatt' 
net^i^iare  ;  dann'tieare;  nuocere. 

ENDURMEÛK  ,  s.  m.  Il  n'a  d'usageq.i'au 
fig.  Flatteur ,  Eiijolleur.  V. 

ENDOi<.\ll,  lE,  p.|rt.  V.le  verbe.  -On 
dit ,  un  esjirit  endormi ,  pour  dire  ,   un  stu- 
pide. Stupido;  balbacciont. 
ENDOAMIR,   V.    a.   ( 
comme  dormir.  }  F.-^ire  de 
tare  ;     assonnare  ; 
indiir  sono.  —  h};.  Amuser  qii 
de  le  tromper  ,     et    de   l'cmpcclier  d'ajir. 
Addormentare;   tenera  bo,ia;  frastenere. -^ 
Kn';ourdir.  Indolenzire.  C;la  m'a  endormi  la 
jambe.  —  v,  r. Commencer  ,i  dormir.  Addo- 
rientarsl  ;  addormirai  ;  add.trinire  ;  as^or  :-■  : 
asionnarsi fprendersonno  ;lasciarsi  vin, 
sonno.  —  fig.  etfam.  .S'cndiirmir  ,  potir 
négliger  une  afT.iire  ,  m.mq.ier  àia  vîgil 
à  l'aciention  nécessaire.  A.idorricntars:  . 
neghittirsl;  infansardirsi.  —  ii'endorm;r 
le  vice,  dans   les  vol.q'téi  ,  pour  dir,'  , 
meurer    et  croupir    d.uis   les   vices  ,    ' 
les  voluptés,  dans  lei  délices.  Marcire  nel 
viva  ;  'C. 

ENDOSSE  ,  s.  f.  Le  faix  et  toute  la  peine 
de  queitiue  cho'e.  U  C';i(r.\r\.  /tdd.issamento; 
pena;  fatica;  trcomodo.  Donner  l'enHosse. 
liivesciare  una  cosa  in  ahiino  ,  darslienc  U 
cura  ,  perne  II  carico  sopra  di  lui. 


Il  se  conjugue 
mir.  Addormcn* 
conciliare  ' 
Iqu'im  ,  alin 


E     N     D 

ENDOSSE",  LE,  part.  V.leverbS. 

ENDOSSEMENT,  s.ni.  Ceq-.ieronécrit 
au  dos  d'un  acte.  Il  se  dit  siir-tout  en  par- 
lant t'es  lettrci  de  chan;e.  Oiraia. 

hXDOi^tK  ,  V.  a. "Meure  sur  son  dos.  I! 
r'.  ^.icre  (.'usnge  qu'en  cette  phrase:  En- 
i       ,-r  le  hirnois,  la  ciirasse-    Addossare; 

-  -'.i  le  dit  aussi  en  pl.i;s3n:erie ,  en  par- 
i     "   t'e  celui  qiu  prend  le  ;>nrci  de  la  robe. 

:i  aH:lMagis!riiiitrj.- h^.ChôTisrcus'.- 
:i  rii  quelque  clioïe  de  dés^Sréaole,  de 
ex.  Il  est  lam.  Addossare,  dar  il  carico; 
..-.'.ir  la  cura;  te.  -  Endosser  une  lettre  de 
c):o:.je  ,  «ne  promesse,  etc.  pour  dire,  met- 
tre le  reçu  au  dos  de  la  lettre,  ou  sim- 
plement la  signature,  ou  l'ordre  dépavera 
urieaviTe.  Farlas-rcta.  —  Endosserun l'ivre. 
r.  de  ticiuur.  V.  Nerver. 

E.VDU^SEOR,  s.  ra.  Celui  qui  met  son 
nom  sur  le  dos  d'une  lettre  de  change,  pour 
U  tr.-niporter  à  q-.ielqu'iin.  Cirants. 

ENDoUZlWtK  ,  V,  a.  T.  de  Boya:,iicr 
Tourner  les  cordes  en  rond  et  les  assembler 
pardurtz.-.ines  Fartt  do-^ne dicerd:dtbudtlh. 

ENDKOl  r  ,  s.  m.  Lieu ,  place.  Lnoso  ;po- 
sta  ;  fum.  -  il  se  dit  aussi  du  corps.  Part:. 

—  Des  cho-es  qu'on  xange  et  qu'on  coupe. 
Parte.  —  D'une  ;-.artîe  d'un  discours,  d'un 
Poème,  d'un  Traité.  Lnoso;  passo.—  k^. 
■Un  homme  se  fait  voir  par  son  bel  endroit , 
"lorsqu'il  se  fait  voir  car  les  choses  qui  lui 
sort  les  plus  avantajeuses;  on  dit  au  con- 
traire ,  qu'il  se  montre  nar  son  mauvais  en- 
droit ,  par  son  vilain  endroit.  Lato  ;  caiio  ; 
■•'^rio.  —  Prendre  quelqu'un  par  son  endroit 
seiiij'ule  ;  pour  dire  ,  ie  prendre  par  ce  qui 
rintéresse  le  plus,  frerderiino  .  toccarlo  r.^l 


E    N    F 

ENDURÉ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

E.\'DUi'Jî.R,v.  a.  SouîFfir.  S oFi-orrare;  tol- 
lerare ;  comportare  ;  paii-e.  —  Supporter  avec 
l),itience ,  avec  fermeté,  avec  constance. 
paure  ;  sopportare  ;  tollerare  con  paifcnia. 
—  Permettre.  V. 

EXEOREME ,  s.  f.  T.  de  Méd.  Espèce  de 
nKìge  ou  subst.-.nce 'légère  qui  najc  au  mi- 
lieu de  l'urine.  Encorema  ;  specie  di  paarto  che 
scorassi  neW  orina. 

ENERGIE,  s.  f.  ElTicace,  vertu,  force. 
Il  se  dit  principalement  (!:«  discours ,  de  la  pa- 
role.   Enereta  ;   efficacia;  fùria. 

ENERGIQUE  ,  adj.  de  t.  g.  Qui  a  de  l'é- 
nerrùe .  Energico  ;  che  ìlice  con  energia  ,  che  ha 
energia. 

E.'.iiRGIQUEMENT,  adv.  D'une m.^n^ére 
énerì,:qje.  i:^nerglcamenti  ;   con  ctr^ia. 

ENERGUMEXE,  s.  de  t.  ç.  l>o,$é.J4  du 
Diable.  Eticrgumento ;  indunoaiato ;  ossesso; 
invasa:o  ;  arrittì\io. 

E\EH.VAriO.N',s.f.  T.d'Aiat.  On  s'en 
sert  pour  exprimer  les  tendons  qui  se  rem-ir- 
quent  dans  les  diiVérentc-s  parties  dos  muscles 
croits  du  bas-vcncre.  I.tterserjoite  lendliosa 
de' muscoli  retti  dell' uidome.  -  i.  de  Méd. 
Dîb'litation ,  AlToiblissement.  V. 

Eà'ERVE',  e'e,  part.  V.  le  verbe.  -  Eu 
T.  de  Drap.  Un  drap  tnervé  est  celui  qui , 
ay.'ir.t  été  tjtigué  aux  apprêts  aperdusaforce 
et  son  maniement.  Snerbato. 

ENERVER,  V.  a.  ASo.b'.^r  par  la  àChi-^i- 
clïe  ,  ou  par  quelqu'juîre  cause.  Enervare  ; 
deâolire  ;  ajfrallre  ;  sjasiiard.: 


—  IÌ3.  Les  voluptés  énervent  le  courage, 
pour  dire  ,  qu'elles  amulissem  .qu'elles  atÂ.i- 
bîissent  le  courage;  et  le  trop  de  soin,  le 

■fiù  ilio  ,  nella  Fifle più  scnsitile.  —  Le  'i>e5u  j  trop  d'ornement  énervent  le  style  ,     pou: 

.côté  d'une  étofi'e  ,    et  il    est  opposé  à  l'en-  i  dire ,  qu'il  le  rend  moins  fort  et  moins  noble. 

vers.     Verso;  lato.  —  En  mon  endroit  ,  en    Sneryare;  affievolire  ;  infiacchire.   —    Ener- 

votre  endroit ,  en  son  endroit  ,  en  leur  en-  I  ver  le  chanvre.  T.  de  Filassier.  L'aiToiblir. 

Jrtiit ,  adv.  Envers  moi ,  envers  vous ,  en-  i  Snervare. 

vers  lui,    envers  eux,   a  l'endroit  d'un  tel.  j     E.NTAITE',  ÉE,  part^.  le  verbe 

Ces  fcçonî de  parler  ne  sont  en  usage  cu'en        "  ' 

Pratique,    l'ersj  di  me;   verso  di  vai',    ec. 

-  On  dit  aussi ,  en  T.  de  Prat.  Chacun  en 
droit  soi ,   pour  dire,  chacun  pour  soi,  cha- 

'«un  pour  ce  qui  le  regarde.  Ciascuno  per  se  , 
•dal  canto  s^o. 

ENDUIRE  ,  V.  a.  Couvrir  d'une  couche, 
ifioit  de  chaux  ,  soit  de  plâtre,    ou  autre  ma- 

?ère  détrempée.  Intoiicare  ;  intonacare  ;  dar 
'  :fjr.a:^.  -  T.  de  Faueonn.  Dijérer.  V. 
-OUÏT,  ITE  ,  port.  V.  le  verbe.  ■ 
■  DUIT,  s.  m.   Couche  de  ch.iux  ,  de 
,    etc.    11    se  dit  proprement  de  colle 
-  .  .ip!  !iqi\e  sur  les  murailles.    Iniciico; 
'  .'   ■-  KO  ;  inios.icatura;  intoniccto. 

iNDURANT,   ANTE,  adi.    Qui  sou.'Fre 
3  ;.  -.ent  les  jr-i-ires.    Tollerante  ;  patiente. 

-  i'  s'emploie  ortlin.iirem£nt  aveclanég.i- 

-  -    C'est  un  homme  mal  endiiraat  ,    peu 
t      :r,;n:  ,  uour  dire,  que  c'est  un  homme 

:e,_  e;  (jji  a  le  resse.ntiraent  vif.  Impa- 


iroherartte.. 
^^>URC1 ,  lï  ,  part.  V.  le  ver'oe. 
OL'.ICIR,  v.s.  Rendre  dur.  Indurire; 
^re  ;  f-_ir  duro.  —  Rendre  fort ,  rendre 
-       v.'i.  lidurire;    affir{are  ;   render  firte  ; 
•5;  inra-.li'ir.lire.—  Accoutumera  cequi 
-,  IJcheiix,  virM.e.  Indurare  alla  Ja. 
■il!a  pena  ,  ee.   avvef^are  ;  rcnd:r  pa- 
.   tjll:-a".'.i.   —   Rendre  i.mpitoy.ib^e , 
^■^•\q.  Iicurirt;   inasprire;  tncrudeltre; 
.  ".  Devenir  dur.  ïnd-trirc  ;  indurare  j  dl- 
'.uro.   -  S'endurcir  au  travail  ,    à  la 
;  ,  pour  dire  ,  s'y  accoutumer.  Avvex^ar- 
1 -■  -  fia.  Dans  le  même  sens  ;  s'euuur- 
V.     rUns  Je  vice,  au  crin-e;  s'endurcir  aux 
"^'"efid'aiurui.  Ouirarri  ;  indurars  i.lnda- 
firsl;.!' venir  cra.ie'.e,  o*tlnaro.  ce.—  L'Ecri- 
ture Sainte  dit,  que  Dieu  endur;it  le  cceur 
■echeurs,    pour   dire,    qu'il  les  aban- 

a  leur  croDreaveugîemeiir.  l'.iurire. 
■  ■  ^URCIS^EMF.NT ,  s.  m.  Hors  d'us^je 
.■.:-)re.  fiî.  L'é'at  d'une  ame  quiii'ap't:s 
-  itiraer.t  pour  \i  vertu  et  pour  les  choses 
^■•eu.  Induramento;  estina^ijne;  darexi/a 


ENfAITEÀU  ,  s.  m.  Tuiie  creuse  qui  se 
met  surle  faite  d'une  maison,  i  cgola  ;  tegolo  ; 
tigoletlo;   te-.oHno. 

ENf  AITÈME.NT  ,  s.  m.  Table  de  plomb 
qui  se  met  sur  les  faites  des  maisons  cou- 
vertes d'ardoise.  Lastra  di  piombo  per  le  co- 
perture de'  nui. 

ENf  .^1  TEK. ,  v>  a.  Couvrir  le  faite  d'une 
m,nison  avec  de  la  tuile  ou  du  plomb  ,  etc. 
Coprir  u.la  casa  ;  far  la  coperta  0  copertura  , 
sia  con  cribrici,  sia  con  lastre  ài  piombo. 

ENEA.\C£,s.  f.  L'âge  demis  h  naissance 
jusqu'à  douze  ans  ou  environ.  Infanzia  ; 
puerizia.  —  On  appelle  enfance ,  une  pué- 
rilité ,  quelque  chose  qui  convient  à  un  en- 
fant. C'est  une  vraie  enfance  ;  et  en  ce  sens, 
il  a  un  pluriel.  Ce  sent  là  des  en.f^ançes. 
ilasaiyira  ;  puerilità  ;  bambina^j^ine.  —  Etre 
en  entance  ,  tomber  en  enfance ,  se  dit  d'une 
vie:!le  personne  qui  est  imbecille  ,  qui  n'a 
plus  l'usage  delà  t!i'<iO'.\.  Rimbanhi'e.  -  hg. 
Commencement.  L'enfance  du  monde.  Vin- 
fa.it^ia;laculla;  il  principio  ;  Il  cominciamento. 

ENFAN  r  ,  s.  m.  Fiis  bu  hlle  ,par  relation 
au  père  et  à  la  mère.  IPigllo  ;  fiutinolo.  —  Un 
appelle  Enfois  de  Fr.mce  ,  les  Princes,  cn- 
fans  légitimes  des  Rois,  et  cei;c.qui  descen- 
dant cies  aines.  1  ii:ali  di  Fradicia.  -  On 
dit,  en'aut  ce  Paris»  enfantée  Lyon,  en- 
fant d'Orléans,  etc.  pour  dire  ,  natif  de 
Pans,  de  Uyon  ,  d'Orléans,  il  ::':5:que  du 
style  familier.  bl.ti!vo  ;  natio.  -  fig.  Nous 
souimes  enf^ns  da  Dieu  pyr  la  gr.'sce;  tous 
les  Fidèles  sont  enfans  de  Oieu,  eiifans  de 
l'Eglise.  Figli  ,fis!iuo!i  di  Dio.  -  En  style  de 
l'Ecriture  iainte.  Enfans  de  lumière,  enfans 
detér.èbres.F/ji'iA/iiCi!,  delleicaebre.  -  On 
appelle  les  enfans  d'un  ivliître  de  jeu  de 
Piume  ,  les  enfans  de  !.i  b.illo.  FisHuoli  de! 
pad'onedel  giuoco  della  palla  a  corda,  —  fi>-. 
Enfans  de  la  balle;  ceux  cui  exercent  la- 
profession  de  leur  pères  ,  et  qui  sont  cen- 
sés la  faire  mieux  que  les  autres.  FìgiLi-jli 
dell'arte,  cioè  quelli  che  j<s"ono  a  far  it  me- 
stiere ,  la  pr..fissiont  delp.tdre.  —  Oarcin  ou 
fille  en  bas-age ,  et  iuiqu'a  l'jge  i!<  aix  ou 


E    N    F  287 

douze  ans ,_  sans  aucune  relation  au  père  et  ;V 
la  mère.  Bambino;  fanciullo;  in/ante;  ra- 
gallo.  -  prov.  Faire  l'enfant;  badiner  comme 
un  enf.ant,  s'amuser  à  des  choses  puériles,  f^ar 
ruiUuare  ,  bambin.tgs'ni ,  bambol.ggiare.  — 
Eiùans  trouvés;  ceu.-<  qu'on  trouvctxposés  , 
et  dont  le  père  et  la  mere  ne  se  font  pas  con- 
noitre.  H.imbini ,  farciuLli  eseosti.  -  Enfant 
de  Chœurj^  celui  dontl'empiai  est  déchan- 
ter dans  l'Eglise  ,  et  de  servir  à  quelques  au- 
tres fonctions  du  Chceur.  Cantori,  —  Autre- 
fois enfans  perdus,  c'étoieni les  soldats  dé- 
tachés qui  cc.nniençùient  l'attaque  un  jour 
de  combat.  Soldati  esposti  i  primi  in  un  as- 
salto ,  In  una  ba:c:gUa.  -  Enfant,  est  aussi  un 
terme  dont  on  se  ser'  par  flitterie  e;  per  fa- 
miharité.  C'est  un  ho'  enfant;  mon  enfant. 
>.'nbuonragaiio;  figiìuolmio.  —  En  ce  sens  , 
on  le  fa;t  qiwlquefois  lem  nin  au  singulier' 
en  parlane  d'une  fon  ieune  lille.  Voilà  unf 
belle  enfant,  etc.  Ecco  una  bella  raganinao: 
,fanciullitta.-Ot\  s'en  sertaussi  enpàrlantdei 
inférieurs.  Allons ,  en.^niis  ;  courage  ,  enfans. 
Animo,  figliuoli;  coragg'o,  figliuoli.  -  Mon- 
enfant ,  est  aussi  un  terme  dont  on  se  sert,, 
lorsqu'on  veut  parler  avec  quelque  honnêtet? 
à  des  gens  extrèn  ement  infériètirs.  Fi-liuor 

EN'FANTE' ,  ée  ,  part.  V.  te  verbe. 
ENFAN  FEMENT,  s.  m.  Action d'enfar.- 
ter.  Pa.-lo;  il  partorire;  l'infantale,  -fi».. 
D'un  A'-iieur  qui  campose  avec  beaucoup ûe 
cimcu're  ,  en  dit  qui;  lorsqu'il  trav.iille  ,  il' 
est  dans  les  douleurs  de  l'enfanteir.e.it.  £ç«. 
aojï're  i  dolori  del  parto. 

ENFANTER,  V.  a.  Accoucher  d'un  enfant. 
Partorire  ;  injantare  ;  dtre ,  metter  alla  tua 
an  bambino.  -  On  se  sî'rt  d'ordinaire  de  ce» 
mot  en.anîer  ,  absolument  et  sans  régime» 
Enfanter  avec  douleur.  Partorir  con  dvloreJ 
-11  se  dit  fi?,  des  productions  d'esprit.  Cet, 
Auteur  tous  les  ans  enfante  de  gros  volumes- 
Partorlre  ;  produrre  ;.  dar  alla  luci  un'  ovcra. 
.ENFANTILLAGE  ,  s.  ra.  Discoiu-s  .ma- 
nières qui  ne  conviennent  qu'à  ua  enfant.  It 
se  dit  des  personnes  (jui  ont  passé  l'enfance. 
Bambinaggine  ;  bamifolinaggim  ;  fianciullag-- 
gine  ;  ragaiiata  ;  firascheria  ;   puerilità. 

ENFANTIN,  ine,  adj.  Qui  est  d'enfant, 
Infa-^iiU  ;  fjnciulUsco;  bambinesco;  puerile,. 
ENFAtvlNE' ,  ÉE ,  part.  Infarinato.  -  prov» 
On  dit  qu'un  homme  est  venu  la  gueule  en- 
farinée ,  d;re  ou  faire  quelque  chose,  pour- 
dire  ,  qu'il  est  venu  inconsidérément,  et  avec 
une  sorte  de  coafiime.Egli  i  scioccamenteve— 
nulo  a  dire  ,  a  fare  ,.ec.  -  Un  homme  est  enfa- 
riné de  quelque  chose,  de  quelque  science  ere* 
lorsqu'il  n'en  a  qu'une  légère  teinture. 'fj^ 
sere  infarir.aro  ;  aver  una  mediocre  cognitiont 
di  rhcccnessl.j. 

E.\FAR!NER,  v.a.  et  r.  Poudrer  de  h~ 
tm'!.  Infarinare. 

ENFER,  s.  m.  Lieu  destiné  pour  le  su-- 
plice  des  dumnés.  Inferno.  -  En  ce  mot,  le 
pluriel  n'ajoute  rien  à  la  signification  du  sin- 
gulier. Ainsi  au  foi^d  des  enfers,  ne  veutclire- 
autre  chose  qu'au  fond  de  l'enter.  Nel  pr.-,— 
fondo  dell'inferno.  -  Il  se  dit  aussi  su  nluriel  „ 
du  lieu  où  etoient  les  âmes  mie  Notre- Sei- 
gneur délivra  après  sa.  mort.  Limbo.  —  fi"g„ 
D\in  lieu  où  l'on  se  c'épiaît ,  où  l'on  est  ex- 
trêmement incommodé  ,  où  il  y  a  beaucoua.. 
de  confusion  et  de  désordre  ,  on  dir ,  que- 
c'est  un  enfer.  Egli'  e  un  inferno.  —  Porter- 
son  enfer  avec  soi  ;  porter  son  supplice  avec 
soi.  Portar  seco  il  propria  Inft'no  ,  irj>ropri.->: 
supplii'c.  -ii^.  etptov.  Tison  d'enfer;  in», 
méchant  homme  q-ii  excite  et  qui  porte  aiu 
mal.  ou  qui  c-iuse  de  grands  maux  par  ses 
disciiirs  ,  ou  par  son  exem"le.  Ttuone  d'bt- 
10.  -  fig.  Lçs  Démons,  les  Pu.ssances  de 
ifer.  L'inferno;  i  DcmonJ;  la  potestà  delle- 
tenebre.  -  T.  de  Ckyn.  Vaisseau  propre  à  cal- 
ciner le  merau-e  qu'on  appelli  aussi  enfer- 
de  Boyle.  Circiilatario,  —  h'.\  pluriel,  i!  se.' 
prend  pour  le  lieu  où  les  payons  croyo^ent- 
'''''lx?r,?iî\%""°^?'''  après  1.-1  mort,  rnferno.. 
ENFERME  ,  e  E  ,  part.  V.  le  verbe.  -  ijj 
s'emplv-ie  comme  siiist.  dans  cette  phruis.:; 


aS8  E    N    F 

sentir  l'enfermé  ;  ce  qui  se  dit  d'une  chose 
flui  sent  iB.mvais  ;  3  cause  qii  il  y  a  long- 
?ems  quelle  n'a  é:é  à  l'a.r.  ^^«^^^'''^^^^^^j 
sent  l'enk-.nié  ,  et  d.«.s  ce  sens,  on  d.t  aussi 
et  mieux  ,  Renlerme.  V.  ,, 

ENFiiRMtK. ,  V.  a.  Fermer  un  lieu  en  telle 
soneciai  les  personnes  qui  y  sont,  nepuis- 

y  n  mises,  n.  puissent  ,.as  être  dérobées. 
Chiudere;  serrare;  svUrc;  nyorie.  -  U  se 
dit  !b'..lumL-nt ,  pour  dite  ,  mettre  un  homme 
tf  un  Hôpiul    f^^Z-i^fZ-J -,  r.t. 

^f:^?e^;rd'.:r;me-ie,demeurer^lans 
une  Flace  qui  va  être  assiégée  pou.  la  ue- 
fi^ndre     ChLurst  in  una  Citta  che  e  in  j-ro- 

un  Cloi-re  ;  se  taire  Kémeaìi.  Chiudersi , 
Zrars  inLn  Metro  -.  farsi  rensiosoca.^ 
"vale.  -  S'enfermer;  se  retirer  dan.  sou  ca- 
binet, et  n'y  vouloir  vo.r  P"J°""J^f  *'"^'"' 
in  casa.  -  ii^.  Contenir  ,  Comì-rer.i.re.  V. 

FNfERRt',  i^E>  P'«'t-  V.leviibe. 

ENFEU.<Hl^.  V.  a.  et  r  Percer  avec  une 
rfpée  .  une  piqué  ,  une  '"''<^'',";", ',"".'' ''^• 
Infihare  ;  injiharsl  ;  ^■assarda  banda ahanda. 
-  hF  Venterrer ,  se  nuire  inconsidérément  a 
soi-mcm3  par  ses  paroles,  par  sa  conduite. 

^"i'NaCtliKl'vt'a.  T.  de  Chapd.  Serrer 
1.  bas  de  la  forme  avec  une  hcelle  ou  cordon 
i  l'endroit  que  les  Chapeliers  appellent  le 
lien    Metter  il  cordone  a  un  capseUo. 

FNFILADE  ,  s.  f.  Il  ne  se  dit  proprement 
oue  d'une  Ionique  suite  de  ch.imbres  sur  une 
5  /me  li  ne.  hleontro-J,:ga  distant  i  stanne 
înÎta  -  lis.  Une  lonsue  enldade  de  discours , 
unelonsuë  et  ennuyeuse  suite  de  distours. 
AHiaia  cicalata.  -  Au  Trictrac.  Jeu  mis  en 
un  tel  eût,  qu'on  ne  peut  presque  éviter  de 
perdre  le  toiir.    Scme^lio ,    sconcerto    dd 

^'eNBLÉ,  É..  P"^V.  le  verbe 

ENFILEMENT,  s.  m.  T.  de  Mar.  Se  dit 
deT  c.bles  qu'on  tourne  en  rond  autour  du 
cabestan.  Avoliatura  della  Bomona. 

FNFILe'i,  V.  a.  Passer  un  hl  par  le  trot) 
tftfne  aigu  lie  ,  d'une  perle  ,.  etc.  Infilare  ; 
infil^are^-  Enfiler  ^^"  ^^^V  ^^fr  Z 
chemin  et  le  suivre.  Andar  diritto  per  una 
Za7a.-  prov. Enfiler  la  venelle  ;  s'enfuir.  V 
-  fis   et  finn.  Enfiler  un  discours  ;  s'enpgcr  , 


s'ei'ubarquer  dans  un  lor.ï  discours,  /'ift^î-i- 
re  farìn-asliata.  -  Enfiler  une  minchie  , 
k  c;non  de  la  Place  enfile  la  tranchée  . 
pour  dire,  qu'il  U  bat  en  hsne  droite.  Z^- 
toecare  una  trincea.  -  S'enfijer  ,  se  dit  au 
Trictrac,  quand  on  met  son  leu  dans  un  tjl 
flésordre,  qu'on  ne  peut  eviterde  perdre 
le  tour  ou  plusieurs  nous.  Jiconitie.'dre  ;  di- 
sordinar il  suo  giuoco.  -ï.^^  Vl.  /  vi:,nr 
dit  que  le  cabestan  enfile  le  cable  eu  virant 
lorsque  le  c.ble  tourne  en  rond  au'our  du 
cabestan.   La   somona  ,  o  sheiiino  s  avvolta 

ENFIN  ,  adv.  Apres  tout ,  pour  conclu- 
sion,  bref,  cnunmot.finJ.m;"";"'.'"';! 
ella  fine  ;  in  somma  ;  in  sostan\.t  ;  m  conclu- 

"enflammé,  ée,  part.  V.  le  verbe. 

ENFLAMKlEK. ,  v.  a.  Allumer ,  meti-re  en 
feu.  Infiammare,  ic.  V.  Allumer.  -  Il  est 
iussi  réc  Iijiammarsi  ;  ec.  -  H-  Echauff.r  , 
donn"  'leU  chaleur,  de  l'ardeur,  Hiam; 
m<,r";«r--rirf,:rc;  i-./u««.  -  Exciter,  Irri- 
ter V.  -  Use  dit  auîsi  fiR.de  l'amour,  il  est 
réc.  jicccnderst;  infiammarsi;  avocarsi;  at- 
dere  d'amore  ,  di  collera  ,  "  •     ,  ^     .. 

ENFI.E'.  ÉE,  part.  V.  le  verbe.  -  On  dit 
absolument,  un  homme  enflé,  pour  dire. 
unbiimmohydrOiMdue.  IiJro//Ci/. 

ENFLECllUREà,  s.  f  i-l.  T..de  Mar.  F  i- 
pires  ou  figulr;.  Cordes  qui  t_r  A-ersent 
Tes  h.iUbms.    et    qui   servent   d  editloi; 


E    N    F 

ENFLER,  V.  a.  Remplir  de  vent  ou  d'au- 
tre ciiv^se  qui  donne  une  plus  grande  exten- 
sionquel'ordinaire  ,  qui  lait  excéder  la  gros- 
seur ou  lu  mesure  ordinaire,  Gonfiare  ;  em- 
pier di  l'.ilo  u  di  vento  ;  enfiare  ;  }ai  rilevare. 
-  fig.  Miller  le  cœur  ,  entier  le  courage  ; 
auEmenter  le  cour^^e.  A.Laisar  il  cuore;  au- 
mentar il  Coraggio.  -  tuorgueilur  ,  donuer 
delà  vanite.  Gonfiare  ;  insupert>ire  ;  Jar  di- 
venire vanaglorioso.  -  lie,-etiam.Onai(d  un 
glorieux  ,  qu'il  est  ei.tle  comme  un  ballon. 
Lgti  e  gonfio  come  una  palla.  -  lis.,tnher 
son  ityie;  écrire  d  un  style  empouie.  .Joi- 
vere  in  istile  gonfio,  amfolloso.  -  c.nnec  ie 
cahier .  entier  les  ròlss  ;  y  mettre  des  cho- 
ses inuules  ann  de  les  grossir.  AggH'gnere 
HT  ingrossare.  -  Entier  la  dépense  j  y  ein- 
pk-yer  de  lausses  parties  pour  la  gto.sir  et 
la  faire  monter  p'u.  naut.  Alterar  un  conto 
di  spese.  -  Il  est  aussi  n.  et  réc.  dans  le  pro- 
pre et  d..ni  le  figuré.  Gonfiare,  er.jiate  ; 
sonfi.irsi ,  ec,  

tMFLURE  ,  s.  f.  Tumeur,  extension, 
Tosscur  ,  bouiSssure  qui  survient  exiraotui- 
nairement  en  quelque  endroit  du  corps.  L,on- 
tieua  ;  gonfiamento  ;  goujugione  ;  gonfio  ;  en- 
fiato ;  cnjiagione  ;  eiji.ilione  ;  enj-^mento  i 
enfiatura.  -  ng.  L'enikire  Ou  style ,  le  vice 
(l'un  style  entle.  Ani^oUosiia.  -  L  entiure 
du  cœur;  l'orgueil,  la  vanne.  Lnfiamenlo, 
■nfiatura  di  mente  ;  gonfiamento  ;  goi!fii\\a  ; 
sup^rcia,  .tw.     w     n-  f 

b.\FUNÇAGE,  s.  m.  [T.  de  Tonnelier. 
Lacuon  de  mettre  des  londs  à  un  tonneau. 
/(  mettere,  l'aggiustare  Ujondo  aile  botti.  _ 

ENfUNCt'.E'E.part.V.  le vetbe. -Avoir 
les  yeux  entonce,  d.ns  la  tête,  pour  dire, 
avoir  les  yeux  cieux.  Aver  gliocchi  aj/ossaii , 

'" EnI- ONCEiMENT  s.  m.  Ce  qui paroit  de 
plus  éloigné  ,  de  plus  reculé  clans  un  lieu 
enfoncé.  Lontananza  ;  sjoiidato.  -  L  action 
d'entonter  ,  de  roni|Te,  de  briser,  liomyi- 
mento;  rutt.ira;  attcitamento. 

ENlONv.tR.  V.  a. Mettre  au  fond  ,  pous- 
ser vcrslefond,  tane  pénétrer  bien  aVont. 
Âfonàaie;  immergere;  conficcare  ;  Jar  en- 
trate; tubare.  -  Enfoncer  son  chapeau  tl.-.is 
sa  tète;  taire  que  la  tête  entre  plus  avant 
dans  le  chapeau.  Lalcure  il  cappato  ,n  capo. 
-  T.  de  1  onneher.  tnloncer  un  tonneau  , 
mettre  des  tonds  a  un  tonneau.  Mettere,  ag- 
oiustare  U  fondo  alle  botti.  -  Rompre  ,  briser. 
Abbattere;  atterrare;  sUndare  ;  lomyere; 
affondare.  -  Enloncer  un  bataillon  ,  un  es- 
cadron ,  les  rangs  ;  les  percer,  les  rompre, 
les  renverser  en  Uonnaiit  dedans,  òoaui^ii.1- 
re;  dar  nd  mei%o  ,  e  distare;  sparpagliare; 
sconfiggere.  -  v.  il.  AlUr  .lu  lond.  y.tt..,!lars,  ; 
immergersi;  andar  a  tondo.-",  f-  "^"C; 
trer  bien  avant  vers  le  tond,  vers  le  boui. 
Internarsi;  innoltrarsi;  immergersi  ;  penetrai 
addentro;  cacciarsi  iiwanxt.  -  l.g.  bedonner 
tout  entier  à  quelque  chose.  Immergersi, 
abbandonarsi;  darsi  a£aiio  a...  ;  tngojjarsi. 
E.XFONCEL'R  ,  s.  m.  Il  u'a  guère  d  usage 
que  dans  cette  maniere  de  parler  prover 
biale  :  enfonceur  de  i.ortes  ouvcries  ;  se  dit 
d'un  homme  qui  se  vante  d  avoir  tait  une  chose 
tres-tacile  ,  comme  si  elle  eut  cte  lort  clitti- 
cilc.  Gonfijiiiigoii;  arcijanfano  j  soppoiiieiei 

■''^ENFtiNÇOlR,   s.  m.    T.  de  Mégissier. 

Espece  de  pilon  qui  sert  i  fouler  les  peau;;. 


E    N    G 

ert  de  p8U  d'usage  ,  en  parlant  des  person» 
nés.  Rinforzare;  rinvigorire;  afionare  ;  'n- 
joi-aie;  miortiie.  -  v.  n.  et  r.  Devenir 
plu^s  lort.  Injortire.  iinfori^re  ;  diven'ii  fric , 

"  E^rÒRMER.  V.  a.  T.  de  Chaud.  Donner 
en  i,fos  a  une  pièce  la  forme  qu  de  oui; 
avoir    quand  elle   sera    finie.   Par  U  prima 


les   n.iUDins,    n    m"'    >■-'■-"»    ■  -, .,  ■ 

pour  m.ntet  aux  hunes ,  su  haut  des  mati. 
CiUclk. 


■"  ENFONÇURE.  s.  f.  collect.  Toutes  le 
pièces  qui  tont  le  fond  d'une  futaille,  ou: 
fonne.iu,  etc.  Fondo  ;  legname  ctieja  il Joii.., 
delle  botti.  —  L'assemblage  des  ais  que  loi 
met  au  bois  d'un  lit  pour  en  soutenir  la  pail 
lasse  ,  les  matelas.  Paneonediid  una  lettiera. 
-  Eiifonçure.  7'.  de  Cliir.  U  se  dit  en  geiieral 
d'un  atr.isscmtnt  de  plusieurs  pièces  du 
crâne  qui  a  été  Iracissé  par  quelque  coup  vio- 
lent. On  en  distingue  trjis  espèces  ,  Icn- 
;.ie.me,  l'cmbartute  et  le  camarose.  liât- 
tura  d.l  c-jfj'O. 

FNfOlK'l,  lE,  p.-rt.  V.  le  verbe. 

tNFORCliU   V.  a.  Kei-.dre  plus  fort.  Il 


tNÎ-  i.)UI ,  lE  .  part.  V.  le  verbe. 

LNfOolR,  V.  a.  Cacheren  terre,  ii^r- 
tiirare,  nasconder  sotterra,  injossare.  -  t.  i 
(lit  ng.  qu'il  ne  faut  pas  ei^luuir  le  talent  y,  ! 
a  plu  a  Dieu  de  nous  donner.  Nasconde  c  , 
lasciar   injruttuosu.   , 

tNFUvKClifc.'  ,  EE  ,  part,  hjorcato. 

LNFUURCHdMENT,  s.  m.  -  l.dArc.v!. 
Premières  reioinbecs  deb  angles,  des  voi:;ti, 
dunt  les  vousioirs  sont  a  branches.  ò/.;.o./ 
c:sl' angoli,  ec  -  En  » .  d'AgricuL.  òotce  de 

'^'iNtOURClfLi^,'  v.  a.  i\ioniu-  a  cheval 
i.n.bedeça,  i„mbe  delà.  11  est  i..m.  .n^/ca- 
IX  kit  arcioni^    la  scLLû^ 

tl\FUUi<CHU.\E  ,  s.  f.  r.  de  Chasse.  Se 
dit  de  la  tète  o'un  ceri  dont  l'exiremitc  du 
buis  se  termine  en  fourche,  faico  b  Jorcato. 

tNFwUKi3E',  Y:t.,\>..rx..li'jonaio. 

1:.NFOUa.m:.K  ,  v.  a.  Mettre  c.nsie  four. 
Iiijo.n.ue;  n.elter^  m  Jorno.  -  l.g.  et  lam. 
bien  cnlourntr,  mal  cnioutner  ;  bien  com- 
mencer une  iltaire,  ou  la  Cummtncet  mal. 
Aver  cura  aiio  injoinare  ;  incamminare  ,  m* 
rollare  bene  o  mule  una  cosa. 

tNf  RAYEURt,  s.  t.  1  ■  de  Drap.  V.  Mon- 
ture.    IJiroxiatiire. 

LNr  RblNDRE  ,  v.  a.  Transj,res5er  .  vio- 
ler ,  rompre,  contrevenir  à. . .  11  r.'a  d'usage 
qu'en  p.,rlant  de  1  raité  ,  de  Loi,  de  l^nvilege , 
d'Urdoiinance  ,  et  autres  ciioses  semblables. 
yiolare  ;  trasgredire. 

EN  FREIN  r  ,  EiNTE  ,  part.  V.  le  vetbe. 

tNrisUt,)UL',  E'F, ,  part.  Incdi ,i.eciato. 

E.NF:;oi)Utr.K  ,  V.  a.  Faire  i.ioine.B 
se  dit  en  plaisanterie  et  par  mépris.  Jn- 
cdpyucc:.tre  ;  Jur  /rate  ;  Jar  religioso    ctauf 

ENFUIR  .  S'ENFUIR  ,  V.  r.  Fuir  de  quel- 
que lieu.  Fuggire  i  ir.gamliare  i  darla  a  gam- 
be ;  battersela  ;  caicogr.are  ;  darsi  alla  Jo- 
ua ;  dar  dede  caicagne  ;  dcr  le  spcUe  ; 
'giuoear  di  calcagna  ;  scapolare;  scappare; 
svignare  ;  smucciaie.  -  Un  dit  fig.  dune 
hqucur  qui  sort ,  qui  s'écimle  ri  un  pot  ,  d  un 
vase  (lu'elle  s'enfuit.  Irapelare  ;  versan 
spillare  scappare.  -  Use  dit  aissidu  vase 
ineme  doti  la  liqueur  sort.  Versare  per  Jt 
rotture.  ,  ,r   i  l 

ENFUME',  in,  part.,V..le  verbe. 

ENFU.MiiR,  v.  a.  Norcir  pai  la  fumé». 
Affumicare;  dar  fimo ,  siifiiimicarc  ;  annerir 
con  fumo.  -  Incommoder  p.ir  la  fumée.  Af- 
fumicare ;  far  fumo.  -  Enfumer  des  renards, 
des  blaireaux;  les  obliger  par  l->  l;™j;=  * 
sortir  de  leurs  ternets.  tnfumer  des  mou- 
ches à  miel.  Affumicar  U  volpi,  i  tassi,  u 

'"eNFUTAILLÌ-.R  ,y.  a.  T.  deC<,n:m.m^ 
tre  des  marchandises  dans  une  futaille.  Imbet- 

'""FNGAf^É'',  F.'E,  r"».  V.  levtrhc. -II 
esllniTsi  quelquefois  subst.  Un  nouvel  enga- 
ce.   Un  nuovo  arre'au.  ■„..,,., 

ENGAGEANf  ,  ante  .adi.  Insinuant, 
arru'flnt     AtirAtt'vo  ■  lusiu^hicvo * 

ENGAGEMENT,  s.  m.  L'action  d'en^a- 
ïer  ,  ou  l'effet  de  cette  action.  l'^S^-o 'J'^ 
pugnare.  -  On  appelle  ens-iç"""' .  "f  ''^ 
gneurie  eng.jée  ,  un  domaine  engayc.  i  « 
l-iu.  -  Une  promesse  .  un  .•'•",'i«"'f"','Xt 
.b'ittntion  qui  est  carîc  (nie  '  ""  "?*'  '''": 
en  liberté  de  faire  ce  que  Ion  veut,  j  •^'"'' 
sa  ;  obbligo  ;  impegno  ;  patto  ;  "•;°  «  •  "",( 
ven-done.  -  L'enrokm.i-.t  d'un  ">!''■"  t," 
même  l'-rgent  qu'il  «  n  reçoit  ,  en  s  enr  «t 
Arruolamento.  -  Enit.-.;.<=mcnt  (l'un  ma  .îlot . 
T.  de  Mar.  La  conventwn  qm  ^e  f^'t  »r= 
lui  ,  de  la  part ,  du  Capitaine  .  ou  dj'_M.^;;' 
de  vaisseau.   AniioUinento  di   "^".^  /-r- 


E     N    G 

ENGAGÉ  .  EE  ,  part.  V.  le  vebe.  -  1!  est 
'«ussi  quelquefois  subit.  Un  nouvel  engage. 
i/n  nuovo  arrulato, 

ENGAGER  ,  v.  a.  Mettre  en  gage  ,  don- 
ner en  gage.  Impignjri  ;  instassi -ire  —  Don- 
ner pour  assurance.  Dar  Inpc^na.  —  fig.  En- 
gaeer  sa  foi,  sa  parole  ,  son  honneur.  Im- 
fignar  la  sua  parala  ,  Il  suo  onore*  —  Eng^^er 
son  cœur,  donner  sun  cçcar ,  aimer.  Dar  il 
suo  cuore  ,  gh  affati  ;  cman.  -  Obliger  à 
fdire  quelque  cnose  ;  et  le  plus  souvent, 
obliger  sans  vioUnce.   Impestare  y  obbligare-^ 

muter  in  ohhlic.o  ,   in  dovere  dì —  Engaeer 

le  combat  ;  obliger  à  combattre.  In^a^s''^'' 
la  biiuaglia.  —  On  dît  q^i'une  escarmouche 
a  engagé  le  combat ,  pour  dire  ,  qu'elle  en 
a  été  1  occasion,  Esser  cagione.  —  T.  d'Es- 
crime. Engager  le  fer;  saiiir  avec  le  fort 
d^  son  é,jée  le  foible  de  celle  d?  rer.nemi , 
en  sorte  qu'il  ne  peut  plus  cetourner  le  fer. 
Quelquefois  toucher  le  fer  de  son  ennemi. 
'loccare,  -  On  dit,  qu'une  chose  eng^^ge 
I:i  poitrine ,  pour  dire  ,  qu'elle  cause  de 
rû;)pre>sion  à  la  pjirrine.  Opprimere  ,  aggra- 
vare. —  V.  r.  S'obliger  ,  promeir;e.  Ln^^e- 
gnarsi\  obbligarsi  ;  promettere.  —  S'obliger  a 
servir  quelqu'un  pour  un  certain  temps.  Ar- 
rotarsi. -  On  dit  d'un  m.ilade  ,  que  sa  poi- 
trine s'eng'ge  î  qu'elle  s'emb.irrasse  ,  qu'elle 
ï'em;>!ic.  Sgravarsi  i  imbara\\arsi.  —  S'en- 
detter, T.  —  S'embarrasier  ,  s'empêtrer.  V. 

—  fig.  S'embarrasser  ,  entrer  dans  unjï  affaire, 
d.ins  une  entreprise  ,  plus  avanf  quM  ne  fau- 
droit.  ïmfj ugnarsi  y  imoarai\arst;  ec.  -  Sen- 
gager  dans  un  bois ,  dans  un  defilé  :  c'eit  y 
entrer  trop  av.int.  Impegnarsi  ;  andar  troppo 
innanii. 

ENGAGISTE,  s.  m.  Qui  jouît  d'un  Do- 
maine du   Koi   par  ensaaement.    ^^rwjvo. 

ENGAINE',  e'e,  part.  In^uainato  ^  fig. 
Inguantato. 

ENG AINER  ,  v.  a.  Mettre  dans  une  gaine. 
Ingainare  \  porre  nella  guaina. 

ENGAlLAGE,  s.  f.  T.  de  Teintur.  Ap- 
çrêt  que  l'on  donne  aux  éfolTei  qui  doivent 
être  mi.es  en  noir»  qui  consiste  à  les  faire 
boLpllir  dans  une  dccoctiou  de  noix  de  galle 
et  d'.iutres  inprédienî.   Vingallata. 

ENGALLEK  ,  v.  a.  T.  de  Teintur.  Don- 
ner l'enq  illage  Incalnre. 

EXGA::.TKEMA\DE  ou  EMGASTRE- 
JWITHE  ,  s.  m.  r.  de  PhysioL  V.  Ven- 
triloque. 

ENGEANCE,  s.  f.  Race.  Il  ne  se  dit 
proprement  que  de  quelques  animaux  domes- 
tiques ,  et  particulièrement  de  certaines 
'     espèces  de  volatiles.   Ra\ia  \   spi\li  ;  sorta. 

—  11  ne  se  dit  des  hommes,  qu'^-n  mauvaise 
part,  et  par  injure.  Maudite,  mauvaise  en- 
g'^  nce  de  vipères.  Maledetta ^  cattila  rana; 

ENGELUKÈ,  s.  f.  Enflure  aiix  pieds  »u 
aux  mains,  causée  p3r  un  froid  excessif, 
et  rccompnçnée  à'inrt:;mmatJoii.   Fcdi{^r-one, 

ENGENDRE' .  e'e  ,  part.  V.  le  verbe. 

ENGENDRER  ,  v.  a.  Produire  son  sem- 

'     bldble  ,   comme  font  les  animaux.    Il  se  dit 

I   -ts  cominunémcnt  du  mâle.  Generare  j  In- 

lurc  i  produrre  ;  dar  res:ere,  —  En  parline 

;  ersonnes  divines  ,  on  dit  ,  qoe  ie  Pere 

-ndre  le  Fils  de  toute  (.'cernite.  Il  Padre 

t-:i-ra  il  Figliuolo  fin    da    tutta  P  eremita. 

~  Ouelqiefois  ,  produire  quelque  chose  qu? 

ce  -ioit  ,  et  de  quelque  mnniere  que  ce  soit. 

i.cr.irjre -y  ingenera-e  ;    c  a  ginn  are  \  produrrei 

l  :r  venire.  -  En  ce  sens  ,  il  est  encore  réc. 

(.'•r:  s'engendre  dans  les  entrailles  delà  ter- 

'-.  formarsi.  -  li;^.  Etre  cause   ou  occasion 

'  r  v-i-îîque  chose  ;  et  il  ne  se  dit  guère  qu'en 

r-.  Liv.iise  part.  Generare  ;    produrre  ;  iidrir- 

re  ;  Jar  venire^  ;  far   nascere  ;   esser  cagione. 

—  V  est  aussi  réc.  Les  procès  s'engend.-ent 
'     n^nt  dans  les    famillei.     Nascere-,   sul- 

^■^'GE',  e'e,  part,  V.  le  verbe. 
-'  .sGER  ,    V.  a.  Vieux  mot,  qui  signifie 
ii.i^.rr.;ser,  Charger.  V. 
[  NG  El^  BE' ,  e'e  ,  part.  V.  le  verbe. 
ENGE(\BER  ,  v.  a.  Metnre  en  ^erbe.  ac- 

Diciiona  ire  Franco is-ItatUn, 


eevomri.  —  Entasser  des  dicsssles  unes  sur 
les  autres.  Ammontare  i  accumulare^  V.  En- 
tasier,! 

ENGIN,  s.  m.  Industrie.  Il  n'a  d'usage 
qu'en  ce  vieux  proverbe.  Mieux  vaut  enjvn 
que  iorce.  ini;:sno  ;  industria.  —  Initru- 
nient  d.iiis  les  nii^caniques.  Argano  •ftngrgio  i 
macchina  ;  cavalittta  da  vitrui/io  detta  cuioi- 
sicoccra.  —  Avrfnt  l'ubage  des  canons  ,on  R^' 
pelloit  du  nom  d'engins  de  j;ueire  ,  les  m.ich:- 
nes  dont  on  se  servetta  l.t  guerre.  Macchine 
militari  ;  strumenti  bdlici. 

tN;;i>^OiME,  1.  de  Ciiirurs.  Embarru- 
re.  V. 

LWGLOBE',  e'e,  part.  V.le  verbe. 

ENGLOBER,  v.  a.  Réunir  plusieurs  cho- 
ses ,  pour  en  former  un  tout,  tiiunire  ;  con- 
globare. 

ENGLOUTI ,  IE  ,  part.  V.  le  verbe. 

EMGLOUTIK,  v.  a.  Avaler  gloutonne- 
ment. Ini^kiottire  ;  ingujjre  ;  ingollare  ;  in- 
gorgiare  ;  ttanguggiare.  -  ti.;.  Absorber,  'v'. 
~  Consumer  ,  dimper  des  biens  ,  dss 
riclicses.  Dilapidai:  ,  dissipare  ;  mandar  a 
male.  —  Infe.ter  d'une  mauvaise  odeur  , 
qui  saisit  le  cœur  ,  etc.  Appestare  j  ap/it\- 
^are  ;    aUci\are  ;   ammorba/e  ;   putire  Jiera- 

'  LNGLUÉ  ,  e'e  ,  pcrt.   V.  le  verbe. 

ENGLUER,  V.  a.  frotter,  enJ.iire  de 
glu.     Impagliare  y     invescare  ;     Litrider    di 

ENGONCE',  e'e,  part.  V.  le  vcH,. 

ENGONCtil  ,  V.  a.  Rendre  la  t.:ille  con- 
trainte ,  gênée.  Salir  troppo  ,  e  far  parere 
svenevole  ,  disadatto  ;  àicesi  degli  abiti  mal 
jatti. 

ENGORGÉ  ,  e'e  ,  part.  V.  le  verbe.  -  Il 
se  dit  d'un  cheval  dont  les  jambes  sont  ple:- 
nes  de  mauvaises  humeurs.  Impedito  ;  che  ha 
crepacci.  —  Des  moulins  sont  engori^és  , 
quand  l'eau  est  si  haute  ,  qu'elle  empêciie 
les  roues  de  tourner.  Ingorgalo  ;  che  non  pub 
giare. 

ENGORGEMENT,  s.  m.  Embarras  for- 
me dans  un  tuyau  ,  dans  un  candii.  Intaiancn- 
to  ;  ingorgamento  ;  itubara-^\o.  W  se  dit  parti- 
culièrement des  vaisseaux  du  corps  humain. 
Ingor^amcnro. 

ENGiJRGER,  v.  a.  Boucher  le  passaje 
par  où  les  eaux  doivent  éco.i'er.  Intasare; 
ingorgare  ;  turare  ;  impedire  i!  varco  a*  fluì' 
di.  —  Il  est  aussi  réc.  Ce  tuyau  s'engorge. 
Ingorgarsi. 

EN.ilJUE',  e'e,  part.  V.le  verbe. 

ENGOUE.ïlEN  f  ,  s.  m.  Empêchement 
causé  par  quelque  chose  qui  engoue.  Ad'o- 
gamcnto  i  so^ocayone  ;  5t>#bir4m::«/o.  —  Préoc- 
cupation en  faveur  de  quelque  chose  ,  entê- 
tement. V. 

ENGOUER,  V.  a.  Embsrrasser,  emtècher 
le  passage  du  gosier.  Afogar:  ;  soffocare  ; 
saf^ugare.  —  fi^.  S'engouer,  c:re  engoué  d'u- 
ne personne  ,  d'un  ouvraj^e  ;  c'est  se  préoc- 
CLiner  .ivantageusemont  d'une  personne  ,  d'un 
ouvrage  ,  en  être  entêté.  Incapprkcirsi  ;  im 
bertunarsi. 

EN"  lUFFRER,  S'en'gouffrer  ,  v.  r. 
Il  se  proprem-înt  ,    des    tout  bil'ons   de 

ven; ,  lorsqu'ils  entrent ,  qu'ils  s'enferment  en 
quelque  endro  t.  hsolfars!  ;  riserrarsi.  -  Des 
rivières  ou  des  ravines  d'eau  ,  lorsqu'elles 
tombent  et  se  perdent  en  quelque  ouverture 
de  ia  t'^rre.  Sprofondarsi  ;  abissarsi  ;  mna- 
bis.uirsl. 

LNCOULE  ,  e'e  ,  p,irt.  V.  le  verbe  -  T. 
de  Bl.ison.  Se  dit  des  pièces  dont  les  extré- 
mité, entren:  dans  des  gueules  d'animaux.  In- 
gollato. 

ENGOULER  ,  v.  a.  Pendre  tout  d'un  coup 
avec  la  gueule.  Ce  chien  cn.:;oule  tout  ce 
qu'on  lui  iette.  Il  est  pop.  ingojare  ;  inghiot- 
tire ;  inrollare. 

ENGOULEVENT,  s.  m.  T.  d'Ornithol. 
Crspaud  volant.  V. 

ENGOURDI,  IE,  part.  V.  le  verbe.  -  «e. 
Vn  esiJrit  engourdi;  un  esprit  pesant  ,  lourd. 
V.  ces  mors. 

EiNGOURDia  ,  V.  a,  Reiidre  comms  per- 


E     N     G  rSp 

dus ,  tndormir  une  partie  du  corps  ,  en 
sorte  qu'elle  soit  presque  sans  mouvement 
et  sans  sentiment.  Intormentire  ;  stupefare; 
intcrmentire  ;  indolenzire  ;  assiderare  ;'  imi' 
ridire  ;  aggranchiare.  -  On  dit  (ig.  l'oisiveté 
engourdit  l'esprit  ;  la  mollesse  engourdit  le 
courage    ,      etc.     Stupefare  ;    annegghittire. 

—  Il  est  aussi  réc.  Les  mains  s'engourdissent 
par  le  froid  ,  etc.  Agg'lacclarsi  ;  agghiadare  ; 
aggranchiare  ;  intormentirsi  ;  assldciarsi   dal 

EN^iOURDISSEMENT,  s.  m.  Etat  de 
quelque  partie  du  corps  qui  est  engourdie. 
Intiniiamsnto  ;  intiriiy.niento  ;  raggrln^amen. 
'o  i    agghiadatnento  ;   assideraiione  j  stupore. 

-  ng.  Il  est  dans  on  étrange  enjourdisse- 
-ment   d'esprit  ,  etc.  Stupore;  stordimento  i 

indolenza. 

ENGRAIS,  s.  m.  Il  se  dit  des  herbages 
ou  l'on  met  enj^raisser  certains  animaux 
domestiques  ,  qui  servent  à  la  nourriture 
de  1  homme.  Erbajo  ;  pascolo  ;  pasco  ; 
pastura.  -  La  pâture  qu'on  donne  à  des 
volailles,  pour  les  engraisser.  Ciò  che  si 
dà  al  pollame  per  ingrassarlo.  —  Les  fumiers 
dont  on  amende  les  terres.  Letame  ;  c 


ENGRAISSÉ,  ÉE,  part.  V.le  verbe. 

ENGRAISiEMKN  r  ,  s.  m.  T.  d'Agri- 
cult.  L'action  d'eujraissor  les  terres.  Ce 
qui  peut  rendre  un  fond  plus  gras  et  plus 
lertile.  Concime.  -  En  T.  d:  C%arpent.  As- 
sembler  par  en-rai,seraent  ;  joindre  juste 
deux  pièces  de  buis  en  faisant  entrer  a 
force  les  tenons  dans  les  mortoises.  Intac- 
catura formata  dell'  intaglio  col  dente. 

ENGRAISSER,  v.  a.  Faire  d.'ïenir  gras. 
Ingrassare  ;  impinguare  ;  far  grasso.  -  En 
p.  riant  des  terres  :  (aire  divenir  fertile.  Con- 
ci-na'c;  leta-nare  ;  ingrassare.  —  Souiller  ùs 
Braisse,  rendre  sale  et  crasseux.  Insudiciare; 
imbrattar  d'untume,  dì  grasso  ;  lordare  ;  mac- 
chiare. -  V.  n.  et  r.  Devenir  gras ,  et  prendre 
de  rembJnpomt.  I'ijr.-isare  ;  divenir  grasso} 
impinguarsi.  -  On  d:t  tìg.  et  fam.  qu'un  hom- 
me s'est  engr.sissé  dans  une  affaire  ,  pour  di- 
re ,  qu'd  y  a  fait  un  grand  e.iiu  ,  un  gmnd 
proht.  Arricchirsi;  Impinguarsi  m  un  negozio. 
-  S  engraisser  des  niiscres  publmues ,  du  sang 
delà  veuve  et  de  l'orpJielin.  Impingunrsi  ; 
Igratsarsi  delle  pubbliche  calamità  ,  del  san- 
guedalla  vedova  e  del  orfano.  -  D'v.enir  sa- 
le et  crasseux.  Insudiciarsi.  —  En  p.nrl.mt  du 
vin  et  de  certaines  liqueurs.  S'épaissir  ,  coiv 
tracter  une  certaine  graisse.  Passare,  ir.ceL- 
conir;  ;  guastarsi. 

ENGRANGE',  ée  ,  part.  V.  le  verbe.  • 

ENG.<ANG2R,  v.  a.  Serrer  des  grains 
dans  la  trange.  Hipporre  nel  granajo  ,  nella 
capanna. 

ENGRAVÉ  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

EN'GllAVER,  V.  a.  Engager  un  bateau 
il.ins  le  s.;ble,  de  sorte  q.,'il  ne  f.otte  plus. 
Arrenare  ;  incaglUrc.  -  Il  est  aussi  réc.  Notre 
bateau  s'est  engravé.  Arrenarsi. 

ENGRELE',  ée,  adj.  T.de  niason.  Il  se 
dit  de  certaines  pièces  honorables  del'é.-u, 
qui  sont  dentelées  tout  autour.  Dentellato  ; 
spinato. 

ENGRELURE,  s.  f.  Surte  de  petit  point 
rrès-étroit ,  que  l'on  mît  à  une  denteile. 
Smerlatura. -'X.Ae  Glasjn.  Bordure engrê- 
lée  ,  qui  n'a  de  largeur  que  le  qustt  de  la 
bordu:'?  ordinaire,  Ucnr.uu-a. 
_  ENGKE.NAGE,  s.  m.  Disposition  de  plu- 
sieurs roues  qui  engrennent  les  unes  dans  !?■: 
autres.  Incastraara;  imboccatura  de'  denti 
d'una  T. "Ita  cori  un'  altra. 

ENGRENî',  E'E,  part.  V.le  verbe. 

ENG,sKNER,  v.  a.  Commencer  à  ree'tre 
son  blé  dans  la  trémie  du  moulin  ,  pour 
moudre;  cmjrener  la  trémie,  il  se  dit  plus 
souvent ,  absolument.  Puisqu'il  a  engreno  , 
c'est  à  lui  à  moudre.  ¥orre  il  grano  nella 
trami,gi:'a  per  macinare.  -  OndltHg.  et  iam. 
il  a  bien  enf,rené  ;  il  réusstr.i  dans  cette  ;t- 
faire-U  ;  il  a  bien  commencé  ,  les  premières 
démarches  on'  été  bien  fai'^s.  Dans  le  .on- 
ttuire ,  il  a  m,il  engrené.  Chi  ben  eomlneU  h» 

Oo 


aqo  E    N    J 

la  meli  iell'  opra  ;  sartor  che  non  fi  il  nodo 
il  funto  fcrdc-  -  Mettre  en  bon  point  les 
chevaux  ,  en  Iss  nourrissant  de  bon  srain. 
Ingrassare.  -  v.  n.  5c  dit  d'une  roue  dont  les 
3en-s  entrent  dans  celle;  d'une  autre  riiue  , 
en  sorte  que  l'une  fait  tourner  l'autre.  Cette 
petite  roue  engrène  bien  d.ins  ccîce  sr^inde  ; 
ces  deux  roues  ennrennent  bien ,  s'cm;rennciit 
bien  ;  et  alors  il  estréc.  Incastrare;  ir^g'anare. 
-  tn^rentr  la  -..ompc.  T.  de  Mar.  Faire 
ioucr  la  pompe,  pour  vip^r  1  eau.  ingranar 
Jj  tromba;  c^io'tar  U  tromba  jiache  iasct,  e 

""ÊnGKEnÏÏ'RE  ,  s.  f.  T.  d'Hor'.og.  Se  dit 
d'une  roue  dont  les  dents  d-.ivent  entrer 
Jans  celles  d'une  autre  roue.  Incastro;  im- 

"eNGÎu,  s.  m.  Esiièce  de  tigre  qui  se 
trouve  dans    la    basse    tthiopie.    Specie  di 

'"eNGRC-SSE-,  e'e.  part.\.  le  verbe. 

ENGRO.SSER  ,  v.  n.  Rendre  une  femme 
enceinte.  11  est  fain.  Ingravidare  ,  impregnare; 
Tender  incinta.     ,  ,,  ,  , 

ENGRUMELE.e'e,  rart- V-lsverl'e-   , 

E.MGRUMELER,VENGRUMLLEB,v.r. 
Se  mettre  en  prumea.ix.  /.^.^rumarsi  ;  agim- 
moUrsi;  quaf'.iaisi;  rappiijUarsi  msrurni. 

ENGUlCHURE.s  f.T.  de  Chasse,  ti.tree 
de  la  trompe.  Inbocc.:ti.ra  di-I  corno  da  caccia. 

ENGYiCOPE  ,  s.  m.  T.  d'Oft.  Machine 
plus  connue  sous  le  nom  de  Microscope.  V. 

ENHAHDI,  IH,  part.  V. le  verbe. 

EiNHA'.iDIR,  v.  a.  Encourager,  rendre 
hardi.  Incoraopiare  ;  cn:mare  ;  inanimire  ;  dar 
animo;  rincorare;   avialorare. 

ENHAR.\iOMQUK,.d|.  de  t.  g.  T.de 
Mus.  Qui  procède  par  quarts  de  ton.  knar- 


ENH  ARNICHE,  e'e,  pnrt.  V. le  verbe. 

ENHARNACHER  ,  v.  a.  Mettre  le  liar- 
rois  à  un  cheval .  V .  H.irn.icber 

ENHUf  HE  ,  T.  de  Mar.  V.  Hucbe. 

ENJ  \BLER  ,  v.  a.  T.  de  Tonnel.  Enfoncer 
les  futailles,  ou  mettre  des  fonds,  en  ar- 
rêtant les  douves  d'cnfonçuresd-in» la  rainure 
flui  règne  tout  autour  du  jable  ,  en-dedans. 
Capruer.inare.  _  _    , 

ÉNJÂLER,  ou  ENJAULER,  v.  a.  T.de 
Mar.  Mettre  le  jar  à  une  ancre,  torre  ti 
ceppo  all' ancora. 

ENJAMBF.-  ,  e'e  .  part.  V.  le  verbe. 

ENJAMSE'E.s.  f.  Le  pas  ,1  espace  t;'i on 
enjambe,  l'action  t^'-i'on  fsit  pour  enìjinber. 

ENJAMBEMENT  ,  s.  m.  T.  de  PoiT-sle.  11 
se  dit  du  s€ns  qui  commence  d.ns  un  vers  , 
etfinitdans  une  p.irlie  d'une  autre  vers.  Rom- 
pimento del  verso  ,  o  sia  la  m'erru^ione _  à  un 
aenlimcnto,  d'una  sementa,  d  un  perioda  , 
the  passa  d'imo  in  altro  verso.       . 

ENJ  AMUER  ,  V.  n.  Etendre  la  ïambe  plus  . 
qu'à  l'ordinsire  ,  pour  passer  p.ir-dessus  ou  | 
au-deli  de  quelque  cliase.  t.tr  un  gran  passo  ; 
stender  le  ganike.  —  M.irclier  a  gr.nnrl  prs.  1 
Spacciai  il  tcmno  ,  mettersi,  o  cacciarsi  la  vi.i,  . 
c  la  strada  tra  v.ambe  ;  battere  ;  andar  rafo  ,  \ 
e  In  ^rt«a.-- Il  est  quelquefois  actif.  Eni  m- 
ber  le  ruisseau  ,  eniim  ber  deux  marclies  a  la  | 
fois,  j^ccava'ciar  un  ruscello  ;_  scendere,  o  ; 
salire  due  (radini  a  un  tratto.  ■■  hs.  Avancer  ,  ■, 
passer  sur  quelque  chose  |,l'is  f;iiil  ne  faut. 
Stendersi;  inoltrarsi  ;  ar.in,are.  -  On  dit 
eu'un  vers  eniambe  sur  le  vers  suiv.int,  lors- 
que le  sens  d'un  vers  n'est  .ichevé  qu  au  com- 
riencementou  au  milieu  du  vers  qui  le  suit. 
yerso  rotto  ;  inte-roito  ,ec.  V.  Uup'mbement. 
—  Usurper,  empltìter  :  et  en  ce  sens  .il  est 
«uelquefois  actif.  V.  Empiéter.  --  On  dit 
d'un  homme  qui  a  Icsiambcs  extraordinairc- 
mem  longues  ,  qu'il  est  haut  enjambé.  i/.i- 
luntone;  fuse; agnolo. 
ENJAVKI.E',  e'e,  p-Tt.V.  everbe. 
ENJAVELER,  v.  ;.  Lier  des  bic's ,  des 
avoines  ,  qui  (itoiiiit  en  (avelie,  pour  en 
faite  des  serbes.  Ai.imannaie  ;  accovonare; 
far  icovni. 

'  ENJAULER.  V.   Fn.a'er. 
ENJEU  ,  s.  m.  Ce  que  l'on  raet  au  leu  ; 


E    N    L 

en  comtocnçant  à  jouer,  pour  être  pris  par 
celui  qui  a.ener.i.Lj  fauata.  . 

EM  iMAIlQUE,  .dj.  de  t.  g.  (lui  ap- 
partient a  l'cnigme  j  qui  renferme  une  eniâme. 
Er.igmaticv  i  enimmatico. 

tNlG.vi/i  î  lyUK.VlEN'T  ,  adv.  D'une  ma- 
niere émi.m\:\i\v\Q.Enirmattcariente. 

E.Mv.iviL  ,  s.  '.  Exposition  o  une  chose 
naturelle  ,  en  termes  obscurs  et  métaphori- 
ques qui  la  déguisent  ,  et  qui  la  rendent 
très-d'îf.c-.le  a  deviner.  Eniimna;  enigma; 
indovinigli/.  Certain»  tableaux  qu'on  expose 
d«ns  les  Ctllèces ,  pour  exercer  l'esirit  des 
Ecoliersa  U.vJiier  le  sens  caché  sous  les  heu- 
res, fittii.-e  emiylunat'che.-  Ui>cour,don!on 
ne  l'eue. re  pas  bien  le  sens.  Enigma  ;  pa:- 
late  oscuro. 

ENJOINDRE,  v.  a.  Ordonner,  com- 
m.  prier  expressément,  hsingneic  ;  ordinare  ; 
impaire  ;  prescrivere  ;  comandare  ;  commet- 

'  ENJOINT,  IN-,-E,  part.  V.le  verbe. 
E.NJjLIE',  e'e,  part.  V.  le  verbe. 
ENJ'JLlV  E.uEN  l  ,  s.  m.  Joli  ornement , 
ajustement.  Ai>beUimento;  adornatiira  ;   ab- 
bellitura ;  acconciatura  ;  ornamento  ;  affa\- 

^"eNJÒlÌVER,  v.  a.  Rendre  joli,  rendr:; 
plus  joli  i  line  se  dit  point  des  personnes. 
Abbeiiire  ;  imbellire  ;  affazzonare  ;  ornare  ; 
adornare  ;  agcn\nre. 

EN.IOLlVi.UK  ,  s.  m.  Qui  pare  ,  qui  en- 
jolive. Adurnatore  ;  ornature  ;  acconciatore  ; 
l:,ndat.Tc. 

ENJOLIVURE,  s.  f.  Eniolivement.  Il  ne 
s    d.t  qu=  des  er.j  Jivemens  ,    qu'on  (alt  a  d" 
certains  peiits  ouvrages  de  pende  vakur.  U 
-  mento  ;  fregio  ;  ornato  ;  abbjiimento. 
ENJOLLE',  t'E  ,  part.  V.  le  verbe.    , 
ENjOLLtK  ,  v.  a.  Surprendre  ,  attirer, 
engager  p.ir  des  paroles  flatteuses,  tromper. 
11  est  fam.  Abbindolare,  adescare;  infinoc- 
cliiare  ;  ucecllare  ;  carrucolare  ;  far  a  girare 
colle  rMchelle.  ,     „  ,  . 

ENJOLLEUR,  EUSE,  s.  m.etf.  Celui, 
celle  qui  surprend  et  qui  attire  par  des  paro- 
les flatteuses.  Ciurmadore;  bindolerie-,  un- 
guento  da  cancheri;   aggiratore.  Er.ì'Jìeuie. 


E    N    L 

-  Enlacer  des  papiers  ;  les  passer  tous  daiH 
unmémel.-cet. //liiVjarf. 

ENI.AiOl  ,  lE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ENL.AIDIR  ,  V.  a.  Rendrs  laid.  Pi  forma- 
re •  sturrra'e;    svisare;  travisare;   far  brutto. 

ENLAlDlsSEMENr,  s.  m.  ï'.  inusit-. 
Action  d'enlaidir.  L'imbrunire;  il  divenir 
bruno  ,  sjcrmato. 

ENLAKMSiv  ,  V.  a.  T.  de  Faiseurs  de 
filets.  Pratiquer  de  grandes  mailles  à  côté  du 
hlft  avec  de  la  fictlle.  /Ije/uênere  alla  rete 
un'  timir.ait- ratura  di  funicelle. 

ENLASSER  ,  v.  a.  T  de  Charpent.  C'est  , 
après  que  les  teuciss  et  mortoises  sont  fa-'s  , 
percer  un  trou  l'u  tr.  vers  pour  les  clicvli.  r. 
Far  un  foro  per  imperniare   le   intaccature  a 


"ENJOUÉ',  e'ï,  adi.  Qui  est  d'hvimeur 
gaie  ,  b.idine  ,  fo  à're.  Ucto  ,  festevole  ;  pM- 
cevole,  ec.  V.  B.din  ,  Folâtre.  -  H  fe  dit 
aussi  d'es  pièces  et  des  productions  d'espnt 
qui  sont  fort  p'ies.  Leggiadro;  ameno  ;  gio- 
condo ;  piacevoh.  „  .     ,      ,,, 

ENJtjUE.vlENT,  s.  m.  Gaieté.  Ailegna; 
piacevoleua  ,    giceondità. 

ENlVkt.',   tE,    part.  V.  le  vêtue. 

tNlV.vE'klEK  r  ,  s.  m.  (  Lapteiniere  syl- 
l.be  est  n3s.ile,  ainsi  que  d'tivvrer.  )  Etat 
d'une  l'ersonne  ivre  :  il  n'a  d  u^açc  q..  au  li- 
gure, îùbbrena  ;  ubbriacheiìd  ;  o£uscamento  ; 

ENIVRER  ,  V.  a.  Rendre  ivre._  Ubbria- 
care  ;  incbbriare  ;  inncbbiiare  ;  imbri,tca:t  ; 
fa' divenr  briaco.  -  Il  est  aussi  réc.  II  s  est 
enivré  à  ce  repas.  Imhriaccars: ,  mnebbriarsi  ; 
ec.  -  On  dit,  par  extension,  que  le  t.ibac 
1  enivre,  etc.  Inebbiare  ;  far  girare  u  capo; 
.  dar  nel  capo.  -  fie  Les  louanv;e< ,  les  flatte- 
;  ries  enivrent  ,  pour  dire,  qu'elles  renyilis- 
sent  l'esprit  de  vanité.  Dar  nel  capo  ;  incb- 
\br'are.  -  La  prospérité  enivre. ■  far  i(r,;rc// 
\ca  o\  dar  nel  capo  ;  far  dare  volta  al  cervello. 
i  ENKIRlDl'iN,  5.  m.  Petit  livre  portatil 
>  contenant  des  remarques ,  d  es  préceptes ,  des 
princÎTes  secrets.  Enc'iiridro;  minutile. 

ENKISM.',  E'E.  adj.  T.  dcMcd.  Corps 
■  enfermé  dans  une  pellicule,  une  membrane. 
'  Chiuso  in  una  pellicola  o  membr.ina. 

KNI.ACI.',   k'e  ,  part.  V.  le  verbe. 
t     ENLACEMENT  ,  s.  m.  Action  d'enlacer, 
!  ou  Tcfllt  de  cette  action,  /(//■.-mamjnfo  j  al- 
la-C'.Mura  ;  annodamento  ;  legatura. 

ENLACER  ,  V.  a.  Mêler,  piiser  des  cor- 
dons,  des  lacets  l'un  dans  l'autre.  A'iacciae; 
annodare  ;  ajjibbiare  ;  legare  ;  strigner  Con 
lacco.  -  Enlacer  des  branches  d'arbres_  les 
unes  dans  les  autres.  Ir.tralciurci  inirteeiare. 


dente  m  terjo 

ENLASSURE,  s.  f.  T.  de  Cha'ptvur. 
Trou  percé  avec  le  laceret  au  'r.vers  d-.s 
tenons  et  mortoises  ,  pour  les  t  heviller  et  les 
lier  ci:semble.  Foro   da  imperniare  le  iaiac- 

ENLEVÉ.  e'e,   part.  V.  le  verbe. 

ENLEVEMENT,  s.  m.  R^pt,  ravisse- 
ment; act'on  par  laquelle  une  i>frsciine  est 
enlevée  inalsré  elle  ,  ou  par  laquelle  une 
cliose  est  enlevée  m.-'ltré  celui  à  qui  elle  ap- 
pMt tient.    Kat  o  j     rapimento;    togUmento  ; 

ENLEVER  ,  V.  a.   Lever  en  haut.  Inai 
\i:re  ;  aitare;  lev  ir  in  a  to.  —  Lever  en  haut 
avec  rapidité,  avec  violence.  P.  rtar /n  a/(o  ; 
mandar  aL'ani.     Ravir,  emporter  ,  emmener 
par  force.  Rafire;  togliere ,  prendere ,    con- 
durre ,  t'rae  ,  porta'  via  perjur^a.  -  Enlever 
un   corps;   |  rendre  un   corps  mort  peur  I_e 
porter  en  terre  ,  ou  pour  le  mettre  en  de,' ôt 
dans  quelque  Eelise.  Prendere  un  mo-to  per 
portarlo  a  se/ipellire.  -  La  Justice  n  enlevé  un 
corps  ,  pour  dire,  qu'elle  s'est  s.nisie  ducada- 
vrc  d'un  homme  tué  ,  noyé  ,  etc.  La  Ciusti- 
tia  hapreso  ,  ha  rollo  un  cadaveio.      Enlever 
tics  marchandises,  se  hirer  de  les  acheter ,  de 
s'en  fournir  avant  qvie  les  autre.  Marchands 
s'en  soient  fournis.    Levar    iuercan\ie  ;  far 
incetta. -X.  de  Guerre.  Enlever  un  quar-ur, 
enlever  un  réettmcnt  ;  surprendre  ec  fcrecr 
tles  trcuT>es  dans   leur  (jtiartier.  Sorprendere , 
investir  il  nemico  ;  assalirlo  aile  tende   -En- 
lever u.;e   place  ,  une  province  ;    ôter  une 
province  à  renneml ,  e:  s'en  rendre  maitre 
en  peu   de  tems.  Invesiir  una  f  "j,îj  ed  ir.» 
si::w'-:en:-  -  T  deS.r-ur  etTailland.FoT^ 
Eer.  V.  -  On  dit  nu  réc.  Que  la  peau  s'en- 
lève ,  lorsque  quelque  ébulltion  de  saPK,  oi» 
que'.^iu'autre  cause  que  ce  soit ,  la  faitéltver. 
lio.rj.arsi;  sollevarsi;    enfiare.  -  Il    se    dit 
aussi  dti  co-ps  mê-ne  ou  des  parties  d^^nt  U 
pe.  us'estélevée.  Gonfiar:  ;  enfiare.  -  Trans- 
porter d'admiration  ,  i.-.vir,  charmer.  V.ce» 
in-rs.    -  Oter,  de  mcnii-re  qu'il  n'en  resta 
aucun  vestige.  Cavare  ;  to/'>'i:re  ;  scancellar:  i 
fare   tparre.   -    i.   de  Clia'se.    Enlever  la 
meute  ,  c'est  entraîner  les  chiens  par  le^  plu» 
en  rt  chemin  où  l'on  a  vu  le  cerf  ,    et  oi'i  l'oa 
rc  r.'uve  la  voie.   Metter  i  cani  sulle  fatte  per 
la  p'ìi  corta.  .  , 

I  ENl.RVEUR,  s.  m.  T.  MV.it.  p:u  u'iie. 
Enieveurs  de  quartiers  ;  on  appelle  .■>insile_ï 
soldats  qui  forcent  et  cnlovent  les  ennemis 
dins  leurs  quartiers.  Soldat'  die  aisallscono 
e  sorprendcno  i  nemici  ne'  lorquartieri. 

ENLEVURE  ,  s.  f.  Petite  vessie  ou  biibe 
qui  vicn>  sur  1.1  peau.  Aujourd'hui ,  ou  ne  dit 
phis  qu'Elevure.  V. 
ENLIE' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verhe. 
ENlIER  ,  v.  a.   r.  de  Mafon.   EnR.nger 
l'un  dans  l'autre  ,  les  pierres  et  les  briques  e» 
bâtissant  les  murs.  Collegare. 
ENL1GNE',  l'e,  part.  V.  le  verbe. 
ENL1GNER,  v.  a.  T.d'Ar^hit.  de  Cvr- 
pent.  d'Imprim.  etc.  Rédiiirc  la  snrrace  t.  'u 
corps  ou  de  plusieurs  corps  contiïtis,   a    i'- 
même  lii;ne.  ì'are%gìare  ;  conguagliare  ;  e-     • 
gua'e  ;  /iirpar.-;  sp  an.ire. 

ENLUMINE",  E  E,  part.  V.  le  verhe. 

ENLUMINER ,    v.    a.    Colorier  une  es- 

t.-.mpe  ,   y  mettre  des  couleurs  convenable!. 

Cuhlire ,  tlliuBuiiut ,  miniare  rami ,  imagiiu 


E    N    O 

Stampate  »  carte  geografiche.  —  Rendre  ronge 
€t  entlammé  ;  et  en  ce  sens,  il  n'a  d'usage 
qu'en  parlant  du  teint ,  du  visage,  Ti^nere^ 
culorire  ,  infiammare  ,  far  rossiBS'-<ire  U  guan- 
ce. —  prov.  et  bjss.  ^'enluminer  la  troène, 
le  museau,  enluminer  sa  troène  ;  boire  ;tvec 
excès  ;  et  ceb  ,  pjrce  qu'ordinairement  ceux 
«.j.u  boivent  ex  ejsiv-ement ,  ont  le  visage  furt 
roLige.  Fare  il  naso  russo  ;  ariufiarsi  col  vino. 
ENLUMINEUR  ,  euse  ,  s.  m.  et  f.  Celui , 
celle  qui  t'ait  mitier  d'enluminer  des  estam- 
pes,  des  cartes  de  Géographie.  Miniatore  di 
rami ,  di  carte  geografiche. 

ENLUMINURE,  s.  f.  f.  L'artd'enluminer. 
l'jr:  d'appliquer  des  couleurs  sur  des  est.'.m- 
l*es  ,  etc.  Miniatura  \  farce  di  m  in. 'il  re  ;  dì 
LuIvTÌr  rami^  stampe.  —  Énkiminure,  sÌgriilie 
:  L^.si  l'ouvrage  de  rEnluniineur.i/2iim<:i  stam- 
l-j. ,  imagine  miniata  ,  colorita. 

ìlNNEAGONE  .  s.  m.  (  Les  deux  NN  se 
prungncj.-nt. }  T.  de  Géom.  Figure  de  neuf 
cû:és.   t,n  nage  no -^  di  nove  lati. 

E:.NfcMl,  lE  »  s.  m.  et  t,  (  Prononcez 
-  r,ime  s'il  y  avoitEnemi  ,  c'est-à-dlre  ,  avec 
K  ouvert.)  Celui,  celle  qui  hait  quel- 
\:ji,  qui  veut  du  mol  à  quelqu'un.  Ni- 
.  .  ,■  j  nemico  ;  inimics.  —  Absolument  le 
1  dTÛ  contraire  qui  fait  guerre  ouverte.  AV 
tn.cui  inimico  j  nimico -^  la  y  arte  ,  o  far- 
ri.ua  avvirsaria.  —  Il  se  dit  pour  m.inpjer 
î^uie  sorte  d'aversions  ,  d'oppositions  qu'on 
1  ;;ur  avoir  pour  des  choses  mauvaises  ou  non- 
iijî,  justci  ou  injustes.  Ncm'co  \  contrario  \ 
di  vzrsQ.  -  On  appelle  le  Diable  l'ennemi  \S\\ 
ç-iire  humnin,  ou  absolument  l'eimemi.  // 
.:.'  i/co;  il  demonio.  —  Il  ss  dit  aussi  des  ani- 
inj.ix,  pour  marquer  réversion  qu'ils  ont  les 
i  .iS  pour  les  autres.  Nanlco.  -  De  toutes  le 
..uTës  choses  qui  ont  de  l'antipathie ,  del. 
cuntruriété  ,  entr'eliis,  soit  en  physique,  soit 
en  morale.  AVffiiVo  ;  avversv\  contrapposto'., 
o^^^fito  ;  of-posto. 

LNNEiVU,  lE,  adj.  Il  se  dit  dans  le  même 
seni  ,   qu'ju  subst.  Un   voiiin  ennemi  ,    des 
peuples  ennemis.  Nemico;  nimico;  inimico. 
l'oJt.  La  fortune  ennemie  ,  les  destins  cn- 
•\i  ,  les  vents  ennemis,  tanî.nica^  la  con- 
..:  ,    l'avversa  fortuna  i  le  nnnlche  stelle^ 
■  ■crso  destino  i   i  venu  contrer}.  —  T.  de 
.    .r.  Couleurs  ennemies,  des  couleurs  qui, 
.    -  leur  opposirion  ,  produisent  un  ton  ô.ir. 
^     .,ri  nemici^  opyosti. 
ENNOBLI  ,   lE  ,  part.  V.  le  verbe. 
ENNOBLIR  ,  V.  a.  Rendre  plus  conside'ra- 
b'e  1    plus  noble,    plus  illustre.   Nui>ili:are  ; 
illustrare;  spUheir^  ;  annobilire;  ingentilire; 
aggentilire;  far  nobile. 
^ENNOIE,  s.  m.  C'est  le  serpent  à  dcjx 
têtes,  parce  qu'il  a  la  queue    arrondie,   et 
presqu'aussi  grosse  que  la  tète.  Anfcslhcna\s£r' 
perte  con  duc  teste. 

ENNUI  ,  s.  m.  Lassitude,  langueur,  fa- 
ti:;ue  d'esprit ,  causée  par  une  chose  qui  dé- 
plaît par  elle-mcme,  ou  par  sa  durée  ?  ou 
par  Id  disposition  d.ms  laquelle  on  se  trouve. 
Noia  ;  tedio  ;  fastidio  ;  annojamento  ;  rincre' 
scimento  j  so\idniento  ;  sa~^ievolc\\a.  —  Géné- 
ralement, fàcncrie;  chagrin,  dépUisÎr,  souci. 
V.  ces  mots. 

ENNUYANT,  ante,  adj.  Qui  ennuyé. 
Nojoso  ;  nojevole  ;  increscevole  ;  fastidioso; 
duro  ;  tedioso  ;  importuno  ;  stucchevole  ,  mu~ 
Usto. 

ENNUYER  ,  V.  a.  Lisser  l'esprit  par  quel- 
que chose  de  désagré.ihle  ou  de  troo  l'.n:;. 
Annoiare  ;  attediare  ;  nujare  ;  tediare  ;  ir/asti- 
dire;  infradiciare  ;  stuccare  ;  ristuccare  ;  in- 
quietare ;  increscere  ;  recare  ,  o  dar  noia  o  mat' 
tana;  far  afa;  seccare,  —  v.  r.  Trouver  le 
tems  long.  En  ce  sens,  on  s'en  sertimperson- 
nellement.No/jri/  ;  annoiarsi  ;  avere  a  recarsi 
anoja  ,  ec. 

ENNUYEU5EMENT.  adv.  Avec  ennui. 

Noiosamente  ;  stucchevoLn^nte  ;   increscevole 

mente  ;  fastidiosamente  ;  Con  noia  j  con  incrc- 

scimento. 

ENNUYEUX  .  rusE,  adi.  et  quelquefois 

rlVrìv"."  e"n^"e.  Noioso  ,  ec.V .  Eniiuyint. 

ENOhELER,  V.  a.   ride  Faucon.  Ins- 


E    N    Q 

truire  l'oiseau  ,  rjccoutiimer  aii  gibier.  Am- 
maestrare,  ndJcsiran  l'uccello. 

ENONCE',  s.  m.  Simple  énoncé  ;  faux 
énoncé  ,  c'est  une  chose  aviincée  sans  preu- 
ves ,  une  cfiose  .ivancée  cjutre  la  vérité.  Un 
scmcl'ce  cfdtto',  una  falsità  avanxata. 
ENONCE' ,  E'E  ,"  part.  V.  le  verbe. 
ENONCER  ,  V.  a.  Exprimer  ce  qu'on  a 
dans  la  pensée.  Enunciare;  isfrlmue;  si-U- 
p^rc  ;  ailcgare;  nominare.  —  T.  de  Pral. 
Enoncer  taux  ;  avancer  quelque  chose  contre 
la  vérité.  Dir  falso  ;  enunciare  ,  a'Jcgare  una 
falsità.  -  On  s'en  sert  pKis  ordinairement  au 
récipr.  Si>les;arsl  :  esfrlt.icrsî. 

ENOVtlATlF,  ivE,  adi.  T.  de  Palais. 
Qui  énonce.  Ei:unciatii'0. 

ENONCIATION  ,  s-  f.  Expression.  Enun- 
cla^ione  ;  espressione.  — hhniire  des'é.ioncer. 
Enunciazione  ;  locu-^ione.  -  T.  de  Logique. 
Proposition  qui  nie  ou  qui  affirme.  Enaitcl.:- 
jlene. 
ENORGUEILLI ,  lE  ,  part.  V.  le  verbe. 
ENORGUEILLIR,  v.  a.  (  La  premier: 
syllabe  est  nasale.)  Rendre  orsueilleux.  Cor- 
fiare  ;  render  superbo  ,  oriosl'oso  ;  far  mon- 
tare In  s::perbla.  —  V.  r.  Vénorpueillir  de  son 
savoir,  de  sa  bonne  fortune,  etc.  l.isupcrbirs-. 
Insuperbire;  Invanire  ;  levarsi  In  superbia  \  su- 
perbire ;  argcgltarsl, 

ENORME.adj.  de  t.  g.  Démesuré,  exces- 
sif en  gr-indeur  ou  en  grosseur.  Enorri:;  smi- 
surato ;  eccessivo  ;  sterminato.  —  Il  j-;.-(Jui;g. 
et  il  ne  s'appliq.ie  (ju'aux  choses  mauv.iists. 
Enorme  ;  nefando  ;  disonesto  ;  scdh-'tr. 

ENORMEMENT .  adv.  E.\t:ess'vemenf. 
Enormemente  ;  grandemente  ;  smisuratamente; 
sterminatamente. 

ENORMiTE' ,  s.  f.  II  se  dit  quelquefois  de 
l'excès  de  la  grandeur  de  la  taille,  tnorrntà; 
smisurata  grandei^a.  ~  fig.  Atrocité.  Enor- 
mità ,"  air,  cita  ;  eccesso;  eravetia  ;  f.erevia. 

ENOUAGE,  ENOUER,    et  ENOiJEU- 
SES.  7.  de  Manuf  de  Draps.  V.  E;-in(;, 
tpinceier  et  E'.iinceuses. 

F.NQUERANT,  ante,  ad).  Qui  s'en- 
quiert  avec  trop  de  curiosité._  Il  est  familier. 
Curioso  ;  Indajatore  ;  Inquisitore  ;  Investl- 
Haipre, 

ENQUERIR,  S'ENQUERIR,  v.  r.  S'in- 
former, taire  recherche.  Il  se  dit  des  person- 
nes et  des  choses.  Informarsi  i  ricercare;  tn- 
eerrogûre  i  inquisire;  investigare;  Indagare; 
esaminare. 

♦  ENQUERRE,  V.  a.  Vieux  mot  qui  signifie 
la  même  chose  qu'enquérir,  et  n'a  prequ'uu- 
cun  usage  que  dans  le  tìlison  où  l'on  appelle 
armes  a  enquerre  ,  des  armes  qui  ayant  cou- 
leur sur  couleur  ,  ou  métal  sur  métal  donnent 
lieu  de  s'intormer  pourquoi  on  les  a  faites 
contre  les  règles  ordinaires  du  Blason.  Che 
danno  luogo  ad  indagare  l'orlg'ie  :  a  cercare 
ll_  principio.  —  Faire  enquerre  d'un  terme 
d'Art.  Mettre  un  mot  à  l'cnqu^rre,  par  ex- 
tension et  subst.  Se  dit  de  la  recherche  de 
l'érimologie  ,  de  l'acception  d'un  mot  ou  de 
l'éclaircissement  d'un  fait  de  Littérature.  7{;- 
cerca  ;  inrestlgarlone  ;    lndiga\lone. 

ENQUETE,  s.  f.  Recherche  qui  se  fait 
par  ordre  de  Justice.  Inyilsi^ioie;  in  forma- 
Itone  ;  prjcesso  informativo.  -  Enquête  ;  en 
matière  civile,  est  ce  tjui  s'appelle  Informa- 
tion e.n  m.itière  criminelle.  V.  ce  mut. 
Les  informations  ont  été  converties  en  en- 
quête ,  lorsqu'on  a  civilisé  un  procès  cri- 
minel. V.  Criminel.  -  I!  y  a  dans  les  Par- 
lemens ,  des  Chambres  qu'on  appelle  les 
Chambres  des  Enquêtes  ,  qui  sont  celles 
où  l'on  juge  les  appellaiioiis  des  senten- 
ces rendues  sur  procès  par  écrit  i  et  on  les 
.Tpp»llecmelquefois  absolument,  les  Enquêtes. 
Tribunale,  o  Magistrato  per  le  cause  d'appel- 
laflone. 

ENQUETER,  S'ENQUETER ,  v.  r.  S'en- 
quérir. Informarsi  ;  chieder  nuove  d'una  cosa  , 
d'una  persona.  —  On  dit  prov.  il  ne  s'enquête 
de  rien  ,  ou  absolument  ,  il  ne  s'enquête  , 
pour  dire  ,  il  ne  se  soucie  ,  il  ne  se  met  en 
peine  de  rien.  Non  curarsi  Jl  nulla. 
ENQUETEUR,  s.  m.  Juge  ou  Officier, 


E     N     R  2r)i 

commis  pour  faire   des  enquêtes.  Giudice  j 

ENQUIS  isE  ,  p-rt.  Il  n'a  plus  d'usase 
qu  en  style  de  Pratique.  Interrogé  ;  on  le  dit 

rvo'^i'^S^.ÎÏ  ''"  '^'■'™'"els.  Interrogato. 

ENRACINE',  EE.  part.  V.  le  verbe. 
ENRACINER,  sen-raciner,  v.  r.  Pren- 
dre racine.  Son  plus  grand  usage  est  au  figuré. 
Abbarbicare;  allignare;  radicare;  barbicare; 
Jar  radice  ;,alleficaie  ;  inveter.tre. 

E.VRAGE,  E  E,  part.  V.  le  verbe.  -  fatti. 
Un  mal  enrasé,  une  douleur  enragée  ;  c'est 
un  mal  viole  nt ,  une  extrême  douleur.  Dolor 
disperato,  fieri<, imo  ,  crudelissimo.  -  On  dit. 
d  un  homme  qui  se  laisse  emporter  par  sa 
passion,  à  taire  des  choses  hors  déraison, 
qu'il  est  enragé  de  f.iire  ce  qu'il  fait  ;  et 
d_un  homme  fougueux  et  impétueux  ,  que 
c-^est  un  enias--  ;  dans  ce  sens ,  il  est  subst. 
Disperato. 

ENRAGEANT  ,  ante  ,  adi.  Qui  cause 
beaucoup  de  peine  ,  un  clngrin  violent.  II 
est  firn.  Doloroso  ;  crudele;  disperante;  at- 
tresrjnte. 

ENRAGER  ,  v.  a.  Être  saisi  de  la  rage. 
Arrabbiare  ;  divenir  rabbioso.  -  fig.  et  fam. 
Il  se  dit  de  celui  qui  souffre  une  douleur 
excessive.  Arrabbiare  ;  morir  di  dolore  ;  esser 
travagliato  da  dolore  eccessivo  ,  incomporta- 
bile. -  D'jn  besoin  vif.  et  accompagné  de 
douleur,  d'un  desir  ardent  et  violent.  Morir 
di  voglia;  aver  gran  desiderio  di ...  -  £tre 
d=ns  une  grande  colere.  Stii^lrsl ;  Incollerirsi; 
tcorrucclarsl  ;  invelenirsi.  -  1!  se  dit  sussi 
d'un  dépit,  d'un  déplaisir  grand  et  sensible. 
Arrabbiare  ;  disperarsi  ;  acciapplnare  ;  arrovel- 
lare ;  stl:;l'rsl  ;  scorrubbla^sl. 

ENRAYE',  E'E,  part.  V.  le  verbe. 

ENRAYER  ,  v.  a.  T.  d'Art.  Garnir  une 
roue  de  rais.  Commettere  ;  incastrar  i  rajjt 
delle  ruote  nel  «0550.  -  Arrêter  une  roue  par 
les  rais  ,  cn  sorte  qu'elle  ne  tourne  point, 
mais  qu'elle  ne  fasse  que  glisser.  La  roue 
ou'on  avoir  enrayée,  se  rompit.  Il  se  dit  d'or- 
dinaire sans  régime.  Cette  descente  est  trop 
roide  ,  il  faut  enraver.  Legare  ,  arrestar  le 
ruote.  -  fam.  et  fig.  Arrêter  la  trop  grande 
vivacité  de  qucltju'un.  T  renare,  arrestare  l'im- 
pelo, la  vivacità  di  alcuno.  -  T.  d'Agricult. 
Tracer  le  premier  fillon.   Assolcare;  far  il 

'"eNRAI'URE,  s..  f.  Ce  qui  sert  à  erroyer. 
Legame  con  cui  si  ferman  le  mote  d' una  car- 
rozza o  siml'e,  nello  scendere  per  una  chixa 
trovpo   rapida. 
ENRÉGIMENTÉ  ,  ÉE  ,  part.  Ridotto  in 

'"ÈJ^IEGÌMKNTER  ,  V.  ,1.  De  plusieurs 
compagnies  séparées ,  en  former  iin  régiment. 
Fare  un  rei^gimento. 

ENREGISTRE',  ÉF.  ,  p.ut.  V.  le  verbe. 

ENREGISTREMENT,  ■*.  m.  (  Plusieurs 
prononceni  et  écrivent  Enregistrement.)  Ac- 
tion d'enregistrer;  Reglstr..\lone:  registratura. 
-  L'acte  qui  s'écrit  sur  une  Déclaration  , 
sur  un  Edit  ,  sur  un  Privilège  ,  etc.  pour 
faire  foi_  qu'ils  ont  été  enregistrés.  Atto  di 

^ENRècrSTRER  ,  v.  a.  f  Plusieurs  ne  pro- 
noncent ni  n'écrivent  rS.  )  Mettre  une  chose 
sur  les  réfiistres  où  sont  contenus  les  actes 
publics,  pour  la  rendre  plus  authentique,  et 
lui  donner  plus  de  force.  Registrare;  porr.:; 

"  F.NRHU.\ÎE'  "èE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ENKHUMER.v.  a.  Causer  du  rhume.  Le 
moindre  changement  de  temps  l'enrhume. 
Infreddare  ;  aceaîarrarre  ;  cagionar  Infredda- 
tura. —  Il  est  aussi  réc.  Couvrez-vous  bien 
la  nuit,  ou  vous  vous  enrhumerez.  Copritevi 
bene  alla  notte  ,  altrimenti  infredderete  ,  o 
pigllerete  un'imbeccata. 

ENRHUNER,  v.  a.  T.  d'Epingl.  PLicer 
la  tête  à  l'extrémité  de  la  hanse.  Metur  la 
capocchia  tr>,'li  spilli* 

ENRICHI .  lE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ENRICHIR  ,  V.  a.  Rendre  riche.  Arricchi- 
re; 'nrlcchlre;  fare  o  render  ricco.  —  Orner 
par  quelque  chose  de  riche,  de  précieux, 

Oo  i 


igga  E    N     5 

Arricchire;  ornxre  ;  adornare;  f.-csìare.  -  En- 
richir un  ouvrage  d'esprit,  im  t'oeitie  .  un 
conte;  y  ajouter  des  orneineni.  Arricchire  ; 
fre-iare  ;  abbiiUre,  -  i.nvKn:r  une  Lr.ngi.:e  ; 
la  rendre  i.Ur,  abondante  ,  pki.  rithe  p^r  de 
nouvelles  phr-óes  que  l'iisase  .idppte.  /ìrric- 
ckire  una  linoni  ,  renderli  yi:i  dùv:\:osa. 
—  Au  récipr.  Devenir  plus  nclie,  plus  or- 
né ,  tant  au  propre  qu'au  lisuré.  Arricchire', 
avenir  più  abbondante  ,  ji.à  copioso  ,  più 
ornato- 

ENRICHISSEMENT ,  s.  m,  Pirure ,  orne  - 
ment  q.u  enrichit.  11  se  dit  aussi  fig.  Abhel- 
Uincnto  ;  edurnamenro  ;  ornamentu  ;  J regio  ; 
lng:mt.ijmento  ;  ado-iiatura;  ricch^iie;  f'reci , 
ed  ornamenti  onde  ii  aoûclla  ^  si  affa\{oria  , 
s'nrriccl-iice  un'oiera  d(U\irte  o  deLto  spinto. 
ENROCHEMENT,  s.  m.  T.  d'Architect. 
U^draiit.  Fondation  c.u'cn  établit  dans  un 
endroit  aquatique  ,  et  où  l'on  ne  peut  pas 
taire  d'épuisement.  Fondantento  di  setto  o 
thij]ata. 
ENROLE,  ÉE,  part.  Arrotato;  intruppa- 
■  to.  V.  le  verbe. 

ENROLEMENT,  s.  m.  Action  d'enrôler, 
ou  de  s'enrôler. /^r.'cj/^ira.vifu.  -  L'acte,  la 
fejille  où  l'enrôlement  esc  écrit,  icratura 
d' arrolamento.  , 

EN.iOLtR,  V.  a.  Meîtte ,  écrire  sut  le 
rôle  11  se  dit  particulièrement  des  gens  de 
guerre.  Ar'olarc  ;  scrivere  alla  barca  ;  assol- 
dare ;  mettere  al  ruolu.  -  v.  r.  Se  fjire  sol- 
dat. Arrotarsi  per  soldato;  farsi  scrivere  alla 
banca.  -  On  dit  uar  exteniion  et  fam.  qu  un 
homme  s'est  enrò'é  dans  une  confra 


E     N     S 

HN'SANCLA.NTE',  ee,  part.  V.Ie  verba, 
ENSANGLANTER,  v.  a.  Tacher  de  sang.  Il 
souiller  de  san:;.  Insangfinare  ;  sam^uinare  ; 
lordare,  bruttar  di sargue.  -  On  dit  113.  qu'un 
l'.-ince  a  ciisan^bnié  son  règne  .pour  dire  , 
qu'il  a  été  cruel ,  qu'il  a  Icit  mourir  becucoup 
de  monde,  i'rincipe  che  s'è  lordalo  di  sanguc  ; 
che  e  stato  cr.r.Ute  ,  barbaro  ,  tiranno  ,  spi-^^ 
tato.  -  On  du  qu'il  De  faut  |)as  ensanglanter 
la  scéne,  pour  dire,  qu'il  ne  laut  représenter 
aucun  meurtre  sur  le  Théâtre.  Insanguinare 
ta  scena. 

ENSEIGNE,  s.  f.  Marque,  indice  servant 
à  faire  recoiincitre  quelque  chose. /««g/w  i 
segnale;  contrassegno;  segno;  indiiio.  —  On 
s'tn  sert  plus  ordinairement  au  pluriel.  Jai 
été  chez  vous  ,  aux  enseignes  que  ...  a  telles 
enseignes ,  que  .  . .  /«li^;  ;  segni.  -  On  dit 
aussi  à  bonnes  enseignes ,  pour  dire  ,  a  bon 
titre  ,  à  juste  titre.  V.  Titre.  -  Le  tableau, 
la  hiiuie  ,  ou  autre  chose  qiie  l'on  attac.ie 
ou  que  l'on  pend  .à  la  niaiion  d'u.i  M^rchanò , 
d'un  Artisan  ,  d'un  Cabaretier ,  pour  la  de- 
signer. Insegna.  -  11  signitioit  autreiois  les 
perte  l'Infanterie  ,  et  qui  set- 


e ,  dans  1 


ociéià.  Arrotarsi 


;t   adj.  Qui  a  1." 

ato;  arruntotato:, 

■  enroué  ;  da.is 

Voce 


E    N     S 

EN'SERRER,  v.  a.  Enferm3r  ,  enclortf. 

est  vieux  ,   et  n'a  d'us.ige  qu'en  l'oésie.  V. 

;s  mots.  -  Mettre  dans  la  terre.  Mettere, 
chhtdire  ,  riporre  nella  stufa. 

ENjEVELI,  ie,  part.  'V.  le  verbe. 

EN  lE'i'ELlR  ,  v.  a.  Envelopper  un  corpi 
mort  djns  un  dr.?p  ,  dans  un  linceul.  Sep- 
teliire.  -  On  ditti?,  d'un  Gouvsrnei't,  d'un 
Commandant  ,  qu'il  s'e.>t  enseveli  sous  I» 
ruines  de  sa  Place  ,  pour  dire  ,  qu'il  s'est  lait 
tuer,  en  défendant  si  Pbce  (usqu'à  l'extré- 
mité. Scpotto  sono  le  ruine  di  ,  ce.  -  hg. 
Qu'un  homme  s'est  en.eveli  dans  la  retraite, 
tUns  la  solitude  ,  pour  dire,  qu'il  s'est  eut  i- 
remcut  retiré  de  tou:  commerce  du  monde. 
Seppellirsi,  rintanarsi  in  una  solitudine.  —Èire 
enseveli  dans  une  profonde  révtric  ,  rèver 
profo.idement.  Être  enseveli d.m^  le  chasrin; 
avoir  un  cbaprui  mortel.  .Son  wsm  est  enievcli 
d.iBì  l'oubli;  il  est  entièrement  01  Wié.  On 
appttle  un  homme  enseveli  d.n>  les  livres, 
!  un  homme  tiui  lit  sans  ces-.e  ,  q.ii  énuìie 
sans  relâche.  Esser  profondAmente  r'/Tim:"'» 
in  un  pensiero;  ess-.re  mort-ilnenre  accorato, 
I  a£liito.  Il  suo  nome  è  sepoho  neW  ohb  io  ; 
è  sepolto  ne'  libri.  -  Être  enseve'i  d-ns 


drapeaux  q_.  ,. .    , 

vent  à  distinguer  les  corps  ,  et  a  Icî  ^«'-y  •  ;6",  '  jt^"""  ■•-  ■•;•-'•  "-- 
recornc-ître  plus  facilement  aux  soldats,  mais  I  la  debau;he ,  d^n^  la  crapuU-  J'Y.'  M..i.^<-if=^_ 
il  ne  'se  dit  plus  guère'  en  ce  sens.  Un  dit  |  tout  entier.  V,  Ab.indcnner,  -  E-re  en-.eve  t 
n.îaiimoiiis  enco'e  tambour  bjttant  et  en-  |  dans  le  sommeil,  c'e,'  torm.r  pr.ilondem-nr. 
i;;iies  déployées. '/<K«ia;  bandLia  ;  v,s-\£sscr   sepolto    altamente  ,   o  proj.  ndamentt 


une  corr 
impegnarsi. 

ENROUE',  EE  ..part 
voix  rauque,  AJfioeatû  ;  ar 
fi,.co;  rauco;  roco.  -    V 
cette   phrase   il    est   adv.  tari 
rauca,  o  roca  ,  o  jt'Ca.      *        ^ 

ENKO  JEMLN  1  ,s.  m.  Etat,  incommodité 
de  celui  qui  est  en.oué.  Fiocaggini  ;  rauce- 
dine ;  affiocalara  ;  ajjiocamento  ;  fioehena  ; 
ii..cae''ione, 

ENROUER,  V.  a.  Rendre  la  voix  rauque, 
moins  nette,  et  moins  libre  .«.u'à  l'ordnaire. 
Cagionare  fi.,ch-\\a  ,  raucedine.  -  Devenir 
enroué,  perdre  la  voix.  Ajjiocare;  arroca-e. 
ENROUILLE ,  ÉE  ,  parr.  V.  le  ven»-. 
ENROUILLER .  v.  a.  Rendre  roulle  , 
engendrer  de  la  rouille  sur  —  Arfagginare. 
irrugginire:  inrugginire;  Jar  russi""'"-  .~.  " 
est  aussi  réc.  Le  fer  s'eorouille.  Arrugginire  ; 
arrugginirsi  ;  irrugg'nirsi  ;  divenir  rugginoso. 
—  On  dit  fig.la  province  enrouiile  un  hi.m.ne. 
L'oisiveté  enroaiUe  l'esprit.  Arrugginire  ; 
arro\iire  ;  inrugrlnre;  far  ro%xo. 

EN:ìOULEMENT,  s.  m.  r.  d'Arcliit.  et 
«îe  Jardin.  Ce  qui  est  tourné  en  spirale.  Spira; 
voluta.  „  .  /  „     ,      ! 

ENROULER,  v.  a.  T.  peu  unti.  Rouler  I 
une  chose  dans  une  autre.  Avtoliolare. 

ENKUE,  s.  m.  T.  d"A?nciilt.  '.illou  fort 
large,  composé  de  plusifii''  raies  de  terres 
lel'evées  na'r  la  charrue.  Pwca. 
ENSABLE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 
ENSAiJLE.VltNT  ,  s.  m.  Amas  de  sable 
formé  par  un  courant  d'eau  ,  ou  par  le 
vent,  fianco  ;  alzamento  di  rena  fatto  da  un 

"ensabler  ,  V.  a.  Faire  échouer  sur  le 
lable.  Il  ne  se  dit  que  sur  lés  rivières.  11  est 
aussi  réc.  Arrenare;  dar  in  un  banco  di  rena; 
incai;i'jre.     . 

ENiACHE,  ÉE,  p-rt.  V.  le  verbe. 

tN>ACaER,  ».  a.  Mettre  d..ns  un  grand 
sac.   Iisjccare  :  mettere  in  sarca. 

ENiAFlìANE.^,  i'.  inusiti.  V.  Safraner. 

ENSAI   INE',  f.'e,  part.  V.  le  verbe. 

ENSAINKMEM  ,  s.  m  Acte  parlequeI_on 
ensaisiiie.  liic.^sn'l'one  ed  approva\'one  d'un 

hNiAl'slNEK',  V.  a.  Eniaisiner  uncontr.it, 
il  se  dt  du  Seigneur  censier ,_  lorsque  par  un 
jet  ,  il  rectonnoìt  uà  ccucrcur  pour  son 
jiouv.  ..a  ter..>ncier.  R  erosare  ed  afp'.ovarc 
sa  ..uuvo  Ciiuiiéui'j ,  »  livellarlo. 


.JÌ'o  ;  stendardo.  -  Ls  charge  de  cekii  qu 
porte  le  ir  pfau,  qu'on  aiipelloit  Enseune 
La  carica  d'Alfiere.  -  Enseigne  de  diamans 
enseigne  de  pierreries  ;  plusieurs  pierr— ■'■ 
mi  es  en  ordre ,  en  to 
quelqu'au  re  figure  don 


.  -  ^-  roîe ,  ou  de 
on  se  servait  au  re- 
.«..,.  .  V. ........  ... io  aitrtgio]:.  —  En- 
seigne de  poupe,  T.  ;c  Mir.  -  Le  piviUon 
qui  se  met  sur  11  powe.  Bandiera  di  poppa. 
—  Enseigne  ou  marque,  /'.  de  Draperie.  Ces! 
une  m.irq.ie  que  lesOurdisseurs  font  à  chaqua 
n.ur  de  l'ourdissoir.  Passino. 

EN   EIGNE  ,  s.  m.  Celui  qui  porte  le  dra 


ENiEVELlSS~-MENT,s.  m.  Action  d  en- 
sevelir.  Il  sei-idlue;  il  dar  <eto!:ura. 

ENSIFORME,  i.dj.  T.  d'Anat.  Syi\on.Ì9 
Xiphoide.  M„cronato.  r  .    ,  ■ 

ëNjIMAGè  ,  s.  f.  T.  ie  Miriuf.  de  lame. 
L'action  d'ensimer.   Vntiira  di'la  lana. 

EN^I.vlER ,  V.  a.  T.  de  Maniif.  Ensimer 
de  la   laine  ,  c'est  l'mbibtr  d'huile.  Ungere. 

EHSORCI-.LP,  e'e,  part   V    le  vitbe,  J 

ENSORCELE.i  .  v.  a.  D.'nner  par  (*e 
nrétendus  sortilèses  ,  par  m.  l-'nces  ,  des 
iladies   ex-raotdmaires  ,   ou    de    corps  oa 


î  i  d'esprit.  Ammaliare  ; 


ifTatiurare;  affascln-ye} 

et  par  exatérat'on» 

pour 


pe.iad.n>  les  occasions. .^//îe«.  -  Il  y  a  •■"■.■  •  ^  "'""•" 'r-,"J  T' 

de>  Officiers  qu'on  appelle  Enseignes,  drns    indorare.  -  On  tìit  !a  „„„„„-„„ 

la  Gendarmerie  ,  d.ns  les  Gardes  du  r:o.ps,  .  qu'une  femme  a  en^rr-cele  ^  f  q^""  ; 

1;  sur  Ì 'rv^t'r'w  ;J"  '"       ■  c&é^^u'i' f^i-è  t^^k^^U^ 

"eNSEIGEE'^c'e'!  -,!rtr'll  ne  se  dit  que    jusqu'à  b  folie,  j.isqu'a  la  fureur.  Amnuû 
des  dvjses.  V.  U  ve'be 


Ln'iU^ -nLiEN  f  ;  s' m.  Instruc-ion ,  pré-  !  '"eNsIjRCELEUR    s.  m.  T^/"""«l^Cehi 
.Pte.  Il  se  dit  ordaiLircmen^  en  parlantdes    'f^^^^^^^^^jy^^^^.Uorti 

fatucchiero  :  s'lrcgi.ne.  .     .        „ 

ENSO.,CE.L,  '-..MENT,  s.  m.  Action  d  en- 
sorceler ,  ou  l'effet  Mtéterdii  de  ("te  .'Ctrcn. 
Malia  ;  Incanto  ;  fascilo  ;  tncanteumo  ;  aslat- 
tnra^i.-ne;amnia'iamcnto;  anmalia'urtl.  -  U 
s'emploie  ausii  fig.  dans  le  mémo  sens  qu  en- 

'"eNsÓUFRE",  E'n[  part.  V.  le  verbe 


choses  morales.  Ammaeso amento  ;  inscgn 
mento;  documento  iinstrinio-ie;  ricordo.  -  Au 
pluriel.  T.  de  l'rat.  Les  pièces  qu.  servent  a 
prouver,  à  étf.blir  un  droit ,  une  possession  ,  | 
une  quilité,  etc.  Fournir  des  titres  et  enseï-  ' 
gnemens.  On  ne  le  dit  guère  seul  et  sans  le 
mot  de  titres.   Documenti. 

tNsElGNER,  V.  a.  Instruire.  Ammaestra-  1 
re;  insegnare;  instruire;  addottrinare.  -  Mon- 1 
trer  q^ielque  science,  en  donner  des  leçons.  1 
hisegncre.  -  Indiquer  ,  donner  connoissance 
j  de  quelque  chose  que  ce  soit.  Insegnare  ;  mo- 
strare ;  additare  ;  in.Uare. 
I      ENSELLE',E'ï,  participe  du  vetbe  Ensel- 
,  qui  n'est  point  en  usage.  U  se  dit  d  un 
cheval  qui  a  le  dus  un  peu  enfoncé  comme 
le  siège  d'une  selle.  Sellato  ;  che  ha  la  schiena 
chi  piega  troppa  verso  la  pancia. 

ENSLi.'lBLE,  adv.  L'un  avec  l'autre,  les 
uns  avec  les  autres,  une  chose  avec  un  autre., 
In.-ieme ;  in  compagnia  ;  l' uno  coll'altro  ;  una 


Î.'\s'")ÛFRÉR' .~v.' n".  Enduire  de  soufre. 
Exposer  à  la  vapeur   du  soufre.  On  dit  plus 

"rnsÔUFROm!".'^'"-  T-'''f  Manuf.  Lieo 
où  l'on  exiiûse  les  soies  et  l^s  éteftcs  de  lai»e 


s„: 


F.NSOU:'[.E 
LNsOYER, 


,,..,  =  . 'Wi'. 

,  ENEUBLE.  V.  Ensuple. 

a    T.  de  Cordcnn.  Attacher 

du   m  qu'on  emploie  pour 

coudre  la  semelle  du  soutier.  Attaccar  la  *«• 

tola  al  fi'o  o  Sfûg}  da  cucir  le  scarpe _ 

INSOITE  ,  l'renosition  qui  est  toujOHn 

co-a  coii-a'tra  1  Suivie  de  la  particule  de,  et  qui  signifie  après. 

ensemble',  s.  m.  Ce  qui  résulte  de  l'u-    11  ne  se  dit  P"i"  qu'en  «^  f  J|'''^'';7^-^; 

nion  des  i.ariies  d.fféremes  q..  composent  un    Ensuite  do  cela  ,  ensuite  de  quoi    ^<>y°"'> 

?«u".  ny'â  de  belles  fittures^dans  ce' tableau,    dopo  diche.   -   U  est  atjss,  «i/-  Hnaute  n<»»| 

de  beaux  morceaux  dans  «  bâtiment  :  mais    ferons  le  res'e     etc.  iJo/^o,  a   fo. 

l'ensemble  n'en  vaut  rien.  L' Insieme;  tl  ben-  \      tNiUlVANT,   F.  de,  Krat.  11  ^n      b 


d-us'a.;e  tiu'en  quelques  Phrases  qui  nnarquen- 

po.'ériorlté  de  temps.  Le  Dimanche  ensui- 

i.ir  ,   etc.    'icguen'.e  ;  dopo. 

ensuivre,  s'ensuivre,  v.  r.  Nuivrt' 

re  -i  rèi    U  ne  se  dit  que  dans  U  Morale 

,:>  ,|,. .  la  t'roisiéme  personne  ,  tant  du  singu; 

ÈN'"E.VlF.'NCETt;v  a.  Jeter  delà  semence  '  lier  que  rli' ",''.';'='•  ■?;f,''ï'i; '''i'énfr'^de'."™ 

!a:i-  uno  terre  ,  dans  un  champ  ,  en  quanlité    dietio.  -  Denver,  P^""''",'  "'^'/. "f,, V' 

,««   ,re    \-,minar.--   lementare.  I  se  dit  d'une  conséquence  qu  on  tire  ticq 

LNSERiŒ'TÊ'E  ,'part.  V.  le  vcrb..         I  ^>J  pnncipe,  S^B"i'c  ;  nascere  ;  trom>« 


il  mul'nsieme  ;   tutto  ;  ta  com 
poti-lione.  .  1  P 

ENSEMENCE  ,  EE  ,  part.  V.  le  verbe.  v 

LNSE.VlENCEMKNr,  s,  m.   T.   d'Airic.\  _ 
L'.ictiun  d'ensemencer.  Seminamento  ;  semi-  i  e*rc 
seminatura.         _  .    _  )  f.^  'i 


E    N    T 

froalcre  ;  dcrlvart  ,  te.  V.  Dfriver .  «ts. 
El  ce  sons ,  on  s'en  ssrt  souvent  à  l'imper- 
s.  inel.  Il  s'en%uit  delà  que  .  .  •  Qjtindi  ne 
!     i:  ,  ni  awieiii  che,  ce. 

...NSUl'LK,    ENiUB.E,    BSSOUPtE,  E»- 

5 or 3 LE,  S.  I.  L  .ginéraL  J^Our:luiJiC.  XoLM 
le>  mji'.eri  des  M-mufac  uncrs  en  ijie ,  en 
l.ilne,  en  lil ,  stc.  on:  An  en.ubies.  Ce  sont 
t..  X   roulea.ix  cj«  bjii ,  duOt  l'un  est  p'ucé 

-   ovant  du  in«>tier  ,  et  l'autre  au  derrière. 

'-".line  qui  est  por'ée  sar  ces  rou'eaux  , 

-Toiiie  de  desiu»  l'ensuple  de  derrière; 

.  L-toffe  frthriquée  ,  s'enroule  sur  celle  de 

^    ■■  :i'.  Les  Tis.er.ir.dï  n'on-  qu'une  ensjple. 

: -.''.tu.  Lt  (jotite  eiiiU^le  q.ic  quelques-uns 

1    ".iinent  Eniupleau.  iujòiedo. 

r.VSu.'LtAU,  s.  m.  2'.  d:  Maauf.  V. 
V     Pile. 

:;  -iTABLE,  EE,  uar-.  V.  le  v?;be. 

1  :>  f  AK:.tWcN  r,  s.  m.  La  ssihie  qui  est 
■  I  .'u:  d,:>  miiti  d'un  ba  iment ,  et  qu'  en 
^  lU-nt  U  cauvertu  e.  Catria  ccl^'  cdif.^iot 
t  .\iom.  —  i-  d'ArcliU.  L'artlirrave  ,  !j 
1:    e  et  la  corniche  ,  prises   ensemble,  irn- 

F.NlAHLEi,  s'zMrAnLER,  ».  r.  T.  de 
}•  iiL'se.  On  d.r  d'un  chev.il,  qu'^;  s'sn-able  , 
1  iie  les  hjmliei  devn-.ent  les  épaules, 
'  A  il  m..iii.'  de  dea.>;  .  i>res  ,  un'  sur  les 
■■  .jN  que  sur  les  ch  M^emen.  do  oïdiO.  //i;a- 
'■ .    ,.■./  ;  ta   ■  inuvt,tdti>. 

V\T.\'-  HÊ,  e'e  ,  p<r.  V.  le  verbi. 

E  «TACrJEK,  V.  ^1.  Intcc  .»,  gâter.  Il  est 
s  x.  .ïcijii  e  ;  imt'fatejfj  ;  cjatami-iare  ì 
:-     j'£  ;    intaccare  \    m-j^^j'/ïa^c  ;  macchiare. 

-  :ii;.  D.  Rs  les  choses  morales,  p'wicare  ; 
es  .r  macchljiu.  Ê're  entaché  d'avance.  i'i\- 

:    «TAlLLt.'s.  f.  Co.be  f.iite  dans  une 

)      .;-  de  b^is,  'out  y  en  emboî*er  une  autre. 

i     ';f.*i   incavy  y  tuca  .,   tagl'a-.  ir.cacc.ifu rai 

I  -  ■  .Ito  ;  incait'o.  Entaille  c.  rrée.  IntcgUu  a 

:'i!'û,  o  ad  ttj  tattica.  Enta  lia  de  queue 

:  de.  Incavo  angolcre;  a  coda  di  rondine. 

.  riMille  perd.ie  ,    ou  à  bouts  perdtrs  ,  à 

',   >1  :  ,  c'cit  aliirs  que  les  deux   morceaax 

c.     bois  qu'on  veut  joindre  ,  sont  coupés  en 

ci-   mfrein.  Inlaslio  a  crcscen-^a  .   o  incastro 

.'  .r.icer^a.  —   E'it.ille  pour  limer  les  sces. 

o'   ,    un  bliot  d.'  boii  fendu  ,  d.uis  lequel  les 

l'siers  fviit  entrer  le  fer  de  kuis  scies, 

<        !  ils  veulent  en  limer  les  dents.  Mona 

Ilare  U  s^s'"-  ~  Entailles  ou  dents  d'affiit 

''     b  rd  ,    l.àt  Mu'.  Ce  sont  ries  hoches^, 

«   1     *ches  ,  qu'on  fait  au  derrière  de  l'aftiic 

I        les  flisq  ie> ,  pour  y  mettre  le  traversin  , 

'      liei  se  pose  le  coin  de  mire.  D^nte  del 

v'^AiLLE'."  ÉE ,  pBrt.  V.  le  verbe. 
■   sTAILLEii,  v.  a.  Tailler,  creuser  une 
.?  de  bois,  en  ^orte  qu'un  autre  puisse 

-Tfbjî.er.  Intapiiare;  far  una  tacca  «  in- 

.  turci  ,  fcr  f^otcr  intaccare  ,  congigaare  , 

^'r^rc  un  cirro  legno. 
.fNTAil.   ' 'B P.,  s.  f.V.  Entaille. 
ENTAI.INCv.'EH,  V.  T.ilineuar. 
F"^    A^.IE'.  e'e,  part.  V.  le  verbe. 
ENTAMER ,  v.  a.  Faire  une  petite  incision , 
iniL-    i-e:iie    d^cli  rure.    Sca'fire  ;   caitcnre. 

—  (>rcr  une  refi*e  p?r*ie  de  que  que  chose 
en'ière.  Conùr.c'ar  a  levare  una  parte  di  al- 
cuna coti  ;  cominciare  a  farne  tjto  .  a  consii- 

\  maria.  -  fit;.  Cotnmencer,  V.  Entamer  une 
i  aft'iire  ,  une  n^c-^oci-tion-  Intavolare  ,  o  inti- 
I  lajare  un  n,(,s7;o.  -  En'amer  un  cofis  dj 
trou:ies  ;  commencer  à  l'ouvrir,  à  le  rompre. 
Cornine  ar  a  mzrtsre  in  rotta  ^  a  sbaragliare , 
<  disjriiinar  il  n^m^co,  -  Un  homme  se 
laisse  entamer  ,  lorsqu'il  souffre  qiie  d'au'res 
entreprennent  sur  ses  droits ,  sur  sa  charee  , 
ou  lorsqu'il  se  laisse  fie  hir,  i  our  f.i!reqL:elqi,ie 
chose  con're  son  devoir,  ou  contre  sa  résolu- 
tion. Piatire-  cedere  ;  lascarsi  far  torto. 
.  ENTAMUSE.  s.  f.  Petite  d'cl-irare,  pe- 
tite incision.  Scalfittura  \  caturittura;  intac- 
tcvira.  —  En  n.irl.'nt  du  rain  ,  on  appelle 
entamure,  \-^  "remier  morceau  qu'on  coupe 
J'un  u;.in.  O  .'iccic.  -  L'en'amure  d'un  jam- 
bODjI'euvenure  d'un  jaii^un. /^cooi.ic.ara 


EN? 

tó^.Vrff*  unprescìt.tto. 

EN  TANT  (^UE  »  Ccnionction  dont  on  se 
sert  ijoursptcih^;  et  pour  res:reinrtrj  quelque 
iùés,  quelqac  proposition,  i.i  ;aj/::o  ;  corne; 
in  ]ualicà  di ^  ce- 

ENTA^jE*.  e'e,  part.  V.  le  verbe.-  On 
dit  fam.  qu'un  homme  est  entaisé ,  lorsqu'il 
est  coa'r.iiaC  dans  sa  taille  ,  qu'il  à  !a  tète 
e:!t\;iuc2  tians  les  épdules.  Autcciato  ;  mac- 
ctannUro  ,  rusLicco  ;  rt/^jo. 

Lt^  I  A^^EMEInT,  5.  m.  Amns  de  plusieurs 
cba»es  enrassées  les  luiessur  L.  a...tres.  tr'ac- 
ch'.oi  Ciivuh;  monter  ammasso  ,  b'ca  j  in- 
l  pfamcn:u.  —  11  se  dit  hg.  des  .jti^ires.  Va 
Cùiiiulo ,  un  mondo  d*  ajfarl. 

ENiA:>5£R,  V.  a.  .»iettre  dans  un  tas. 
Ammoniart  ;  accamu;art  ;  tintma>sar:^  ;  am~ 
mucckiar^  y  atTimonf.cci.CiC,  metter  tn  monte. 
~  rig.  Accum.ùer,  amu.^er  l'iui  s-.ir  l'autre, 
en  gr.3n.ie  quanîité.  Accumulare  ^  far  niasaX' 
yno  ,  tC. 

lNI  E  ,  s,  f.  Greffe  ;  un  scion  d*arbre  , 
lor^qa':!  e.t  grette  sur  un  autre  ."rbre.  i'i- 
netioi  niseo\  ina/\a  yer  annistan.  -  L'arbre 
môme  uu  l'on  fdit  uue  QuiQ.  Annesto.,  in.ics:^  j 

'eNIÉ.  es,  pm.  V.  !e  vetbe.  -  T.  de 
fî'rison.  Se  dit  ces  p.^rtitions.  d^s  bandes, 
pjux,  etc.  qui  entrept  les  un.  d-ni  les  .lutre^ 
en  ondes.  trt'ustJtj. 

ENrELECiUE.  s.  f.  T.  Didact.  employé 
par  Ari.  o  e  ,  et  iar  U  sign  lic-ition  duqj.:!  , 
les  r'Ji.losjphsi  sont  peu  d'accord.  Il  sièî'-ihe 
lu  torrpe  eiienti(.!Iu  ,  qui  con>'itue  un  nin- 
Vidii  Or.n»  son  e>[ct-*^  »  et  qui  le  meut  con  i- 
nùmcnt  vers  lev  hns  convenables  a  s^n  or- 
g.[nisa:ion.  Telle  esi  l'ame  v(5:;é:ativc  d.n. 
ie-  la.ues  ,  selon  la  rhiKs^-hie  ancienne,  tî 
l'a  ue  Sensitive  d.uis  'es  animaux.    EntUcchia. 

E\TEi^Db:iVlt,^r,  s.  m.  Hi:i>Sônce,  L- 
cul'é  do  l'ani-;  ,  par  Ijqjelle  elle  conçoit  , 
connoî;  et  iTo'^rprend.  ïntulttto  ;  tniendi- 
mcniu\  inti  lincili.  -  ^.'iis  ,  jugi^inent  ,  bon 
esprit.  JnteiUttu  j  ingegno  ;  m^nu  ;  inidli- 
^cn^a  ;  giud:i'o  y  senno  »  inundtmcnto  ,  co~ 

ENTENDEUR,  s.  m.  Qui  entend  et  qui 
conçoirbien  quelque  chose.  Il  n'a  o'uiâgequ'en 
ces  taçoni  de  parler  provcrbi.iU-s  :  A  bon 
entendeur  ,  snlut.  A  buotio  inunditor  ,  salute, 
A  bwn  entendeur,  peu  de  p. aule*.  A  buono 
ìnundUoTC ,  poche  paroU  i  o  a  buono  inundi- 
tor  ,  tl  ps'-l.ircor'o. 

EN  lEND^lE  ,  V.  3.  Oiiir.  Liundcn  ;  udi- 
re ;  sentire,  -  Enreiidre  la  Mcsse  assister  à  la 
Mesii.  Vdir  la  Messa.  ~  Je  ne  l'ù  jain.ii'; 
emcndu  ,  pour  dire  ,  je  ne  l'ai  poin:  oui 
prêcher ,  plaider  ,  chrnter ,  joiier  du  luth  ,  e^c. 
Io  non  i'ho  udito,  non  Vho  mai  inteso  predi- 
care ,  perorare  ,  cantare  ,  ec.  —  D.ins  le  sens 
d'ouir  ,  prè  er  volunti-'rs  l'oreills  »  et  se 
donntrl.iuatience d'écouter.  A.^coUare\  por- 
gere,  o  dan  oreechlo  \  udire.  -  Comnrendre  , 
Concevoir  en  soa  esprit,  avoir  de  rniìell:j;er.- 
ce  de  qu?tque  chose.  Intendere  ;  compren- 
dere ;  Citprre.  -  Je  m'entends  bien  ,  Je  sais 
Wen  ce  que  je  veux  dire.  Io  m^intendo;  io  so 
quello  che  io  voglio  dire.  —  Entendons-nous  , 
pour  dire  ,  comprenons  bien  les  n»tentions 
les  uns  des  autres,  ou  écoutons  ce  que  cha- 
cun de  nouî  dit.  Intendiamoci.  —  .Soyons 
bien  d'inîel'if.ence  et  de  concsrt  ^ntre  nous, 
pour  re'ussir  dins  ce  que  nous  vou'ons  fa  re. 
Intendi mmoceU/ra  dì  noi  i  andiamo  d*accur- 
do.  -  Kn'endre  Imesse  ,  entendre  malice  à 
que'fî'ie  cho'.e  ,  donner  un  sens  fin  ec  mjlin 
a  rj-jt^j.^ue  chose,  figliar  a  ma.U  \  interpretar 
s.ni^trarmnte  \  storcere;  dar  ir.tirprcta\ionc. 
-  A  ûir  connoissance  et  pratique  si'une  cho- 
se, ï lîcnd.'r  bene  ;  avere  cugnc-^-one  ^  spcrien- 
p  ;  esser  p'-atlco  ;  esser  perito.  —  D  ns  le  mê- 
me sens,  C'n  dit  ?b>.  m^iis  fjm.  il  l'entend, 
oour  d're  ,  il  sait  bien  ce  qu'il  fait ,  i!  est  ha- 
bi'e.  Rsh  l' intende  ;  e^'i  è  capace  ;  e^U  è  va^ 
'ente.  Et  au  contraire  ,  il  ne  t'^nreud  point, 
;»ûur  dre,  il  ne  sait  ce  qu'il  fiit.  E^'i  non  ne 
ta  un  acca;  n»n  se  n'iitende  ;  non  sa  qujl  ch 
ri  peschi^  —  Donner  son  CTisentement  ,  ccii- 
âëuûr  a   approuver  i    et  alors   il   n'ëst   p»>  { 


E    N    T  293 

propreinent  actif,  mais  on  s'en  sert  neuîra- 
lement  avec  la  proposition  à.  Co.nscnttrc  ; 
accor.scntire  \  accordare  ;  dare  orecchio  ;  dar  il 
consenso  ,  approvare.  -  Donner  à  entendre  , 
laisser  e.TLei.dre  se  dit  'ic.ir  in^iaLC-r  ,  dire 
quelque  chose  ,  FOur  faire.  lr.!:ai:are  ; 
mostrare  di....  fa'  capire,  —  On  dit  .lussi  quel- 
quefois ,  comment  l'intend.il  ?  Comment  l'eo. 
tende;-vou$?  pour  dire  ,  de  quel  droit  f^it-il 
ceU  ?  Corne  i'intcnce  c^li?  Corne  ve  l'intendere 
voi  }  Che  ra[siune  ,  con  che  gius  fa  egli, 
o  J^te  voi  te  tal  cesa?  -  il  ejt  ì;u:ìì  r.  uvee 
la  préposition  à.  S'entendre  à  quelque  cliuse; 
la  savoir  bien  faire  ,  s'y  prendre  bien.  Inten- 
dersi ;  aver  cognitione  ;  avere  spettcnia,  fra.' 
Itca  di  alcuna  cosa  ;  saperla  maneggiare  ,  o 
trattare  a  dovere.  -  Av-.*c  la  préposition  avec. 
Avoir  iiitell;f,ence  s^crcite.  Intendersela  con 
<jualchcdur.a  ;  aver  pratica  ,  inteUigtnix 
segreta  ;  indettarsi.  -  Voultir  ,  avoir  inten- 
tion. Je  vous  le  promets  j  m.is  aussi  j'eu- 
tends  que  voui  fassiei., ..  c'est-à-dire  ,  m»n 
inteniion  est.  Io  intendo  ;  voglio  ;  è  mia 
intenùone. . 

ENTENDU  ,  UE  ,  part.  V.  le  verbe.  -  In- 
telligent. Il  se  dit  atissi ,  sans  l'adverbe  bien, 
et  sans  rien  a'iouter.  V.  Intelligent.  —  Il  se 
dit  aussi  de  certaines  choses  ;  et  en  ce  sens , 
il  se  prend  pour  bien  assorti,  bien  pratiqué  , 
oarf.iit  en  son  genre.  .Sc/iyai(o  ;  hen  ordinato; 
ben  inteso  ;  b^n  aggiustato  \  elegante.  -  Oil 
dit  d'un  Tableau,  que  l'ordonnance  en  est 
bien  entendue  ;  qu'il  est  ôtspoié  avec  boau- 
toup  d'nrt ,  avec  ordre  ,  et  sclcn  les  ré.çlcs. 
Pittura  ben  intesa  ;  che  ha  te  dovute  pnprietà, 
-  F.iire  l'entendu ,  faire  le  cap.^ble  ,  :e  suf- 
fisant .l'important.  Far  il  saccente  ,  il  dotta- 
rello  ,  il  sapiiulL  ;  allacciarsela.  —  Bien  en- 
tendu que  ,  espèce  de  voiûonction  ,  qui  sigiù- 
he  ,  a  conditon  pourtant  que.  Ben  inteso  die... 
a  coiidi\iune  c!:e...  purché.  -  On  ledi:  =usii 
absolument,  et  il  sièniùe  ;  Sans  do',;te  ,  assu- 
rément.  V. 

ENTENNES  ,  T.  de  Mar.  Les  tnrenr.es 
d'une  (nacf'ine  à  ma  er ,  sont  trtis  mâts  qi.iì 
sont  planté*  sur  le  càté  de  la  m.icliine  ,  où 
Sont  frapi  ées  les  cal  ornes  qui  servent  a  éle- 
ver les  mâts.  Appoggi  e  bighe  della  macljna  da 
alberare. 

ENTESTTE  ,  s.  f.  Il  se  dit  proprement  de 
l'interprétation  qu'on  donne  à  un  mot  éqiù- 
voque  ,  et  qui  peut  recevoir  pKuicurs  sers. 
òign'f  cagione  ;  sijn-Jtcato  ;  senso.  —  Oli  dit 
prov.  l'enrente  est  au  diseur,  pour  dire,  qua 
celui  qui  parle  ,  sait  le  véritable  sens  qu'il  a 
voulu  donner  à  ses  paroles.  Il  dici'.ore  sa  ii 
vero  senso  delie  site  parole.  ~  II  se  dit  aussi 
du  goût,  de  ì'es;>ril  d'un  Peintre.  Gra-jia;  càr- 
dine ;  disposii'.one  ;  accorda. 

ENTER  ,  V.  a.  Griffer  ,  faire  une  ente. 
Ijinestare  ;  annestare  ;  far  un  innesto.  —  Òri 
dit  f\^,  qu'une  maison ,  qu'une  famille  est  entés 
sur  un?  au're  ,  pour  dire ,  qu'elle  y  est  entée , 
et  qu'elle  en  a  pris  le  nom  et  les  armes.  Il  se 
Hit  aussi  ,  l'oriqu'un  homme  joint  ensen-bìe 
diverses  quali'é>.  Jnneslar;  ;  aggiugnere.  -  T. 
de  Chargent.  J.iindre  bout  à  bout  et  .i  plomb  , 
deux  pièces  de  bois  de  Chirpcn'e  de  mcivie 
erosseur.  Iineuare.  -T.  de  Fatxonn.  C'est 
lorsqu'un  oiseau  a  une  penne  froi^sée  ,  roisj- 
pue  ,  albrenée  ,  la  rejoindre  à  une  autre.  Il 
sedit  ausii  de  la  penne  cu'on  raccommoder 
l'oiguille  ou  au  uiyau.  Iiis]uittire  i  linnestar 

TNTr'RINÉ  ,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

ENTERlNE.vlEN  F  ,  s.  m.  T.  de  Pratique. 
Quand  il  se  dit  d'une  simple  reqviè'e  ,  il  si- 
gnifie l'admission  d'une  requè'.e.  Ratifcca^io- 
ne.  ~  Q.iand  ii  se  dit  d'une  reqnète  ,  è^t^a^i 
grâce  ,  d'une  remission  ,  etc.  il  si£r.ine  Vé- 
rific.ition  ,   Homologation.  V, 

ENTERINER  ,  v.  ^  .  .Accorder  ce  que  l'on 
dem  .nde.  11  ne  se  dit  pronrcment  ,  <;u'eii  T. 
''e  Prat.  Ratificare.  -  Entériner  des  bttres' 
déclarer  juridiquement  qu'elles  doivent  avoir 
leur  effet.  Dans  'e  mè.ne  sens,  En'érin<sr 
une  <;rce,  en'ériner  une  remission  ,  etc. 
D-ch  arar  v.rdo- 

Ei^  IEAUCElE  ,  s.  f.  T.  de  Méd.  H«j. 


294  E    N    T 

nie  ou  descente  des  intestins  dans  I«  pli  de  | 
Taine.  Crepatura, 

ENTEROLOGIE,  s.  f.  T.  de  Méd.  Traité 
sur  les  viscères.  Tranato  su  i  visccn  dd  corpo 

ENTERRÉ  ,  ÉE ,  part.  V.  le  verbe.  -  On 
appelle  une  niiiison  enterrée  ;  maison  dont 
la  si'uatien  e«  trop  basse,  liaisa;  sotterrino. 

ENTERREMENT  ,  s.  m.  Inhumation  ,  cé- 
rémonie itvec  l.iqiielle  on  met  un  corps  en 
terre.  Eteaai^-,    /unerall  ,  ce. 

ENTERlitR  ,  V.  a.  Inliumcr  un  corps 
raort.    Scpfdlirc  ;    sottcrarn:.    V.  Inhumer. 

-  Enterrei  la  synagogue  avec  honneur;  ter- 
miner une  f-ftaire  ,  sortir  d'un  en?aeement, 
d'une  liaison  ,  avec  bienséance  ,  et  d'une  ma- 
niere irréprocluWe.  icppcUirla  sidacogn  con 
onore.  On  dit ,  d'vm  homme  qui  a  été  accablé 
par  la  chjte  d'un  hà'inient,  qu'il  a  été  enterré 
sous  les  ruines.  Egl':  c  stato  sepolto  sotto  U 
ruine.  -  On  dit  aussi  fig.  d'un  homme  qui  a 
quitté  le  grand  monde  ,  pour  se  retirer  dans 
la  Province  ,  qu'il  s'est  enterré  dans  la  Pro- 
vince. Rintanarsi  nella  Provincia  ;  lasciar  II 
gran  mondo  ,  il  tumulto.  -  On  dit  qu'il  s'est 
enterré  tout  vif ,  pour  dire  ,  qu'il  s'est  entiè- 
rement retiré  de  tout  commerce  du  monde. 
S*è  sepolto  vivo  ;  si  c  appartato  ,  allontanato 
dal  mondo.  -  fig.  D^n;  le  même  sens.  Enter- 
rer son  secret ,  'enterrer  ses  talens  ;  les  tenir 
cachés.    Nascondere  ;  tcn:r  nascoso  ,  celato. 

-  Enfouir  ,  mettre  dans  la  terre.  Sotterrare  ; 
metter  sotterra.  . 

EKTES  ,  !s.  f.  pi.  T.  de  Chasse.  Peaux  d  oi- 
seaux remplies  de  paille  ou  de  foin.  On  les 
met  dans  les  filets  pour  tromper  les  oiseaux, 
qui  en  les  vov.-nt  viennent  s'y  icter.  Stam- 
pe seccali  per'adescare  s^i  "'"■'  «  /'"''  "'^"' 
nella  rete. 

ENTETE' ,  ÉE ,  part.  'V.  le  verbe.  -  Il 
r'a  gi^ère  d'usage  que  pour  sicnifier  ,  trop 
prévenu ,  fortement  préocupe.  Prevenuto  ; 
preoccupato  ;  impressionato,  ce.  —  Il  est  aussi 
siibst.  et  alors  il  sisnifie  ,  un  homme  oui 
s'attache  opiniâtrement  aux  choses  dont  il  a 
été  une  fois  préocupe.  Capone  ;  caparbio  ; 
ostinato.  „       ■  , 

ENTETEMENT  ,  s.  m.  Grand  attache- 
ment aux  choses  dont  on  est  prévenu.  Capo- 
neria; capanaggine;  ostinazione  i  pertinacia; 
caparbicna  ;  durera.  ... 

ENTETER  ,  v.  a.  Envoyer  a  la  tcte  des 
vapeurs  incommodes  et  fâcheuses.  Il  peut 
s'écrire  sans  régime  ,  on  avec  régime.  Dar  a^ 
capo  ;  dar  nel  cape  ;  stordire  ì  ojjuscar 
la  mente.  -  On  dit  lip.  une  les  louanges  entê- 
tent ,  qu'elles  donnent  de  la  vanité  ,  de_  l'or- 
gueil. Dar  nel  capo  ;  far  insuperbire  ;  inva- 
nire. -  Préocc  Jper  ,  prevenir  en  laveur  d  une 
personne,  ou  d'une  opinion.  V.  Préoccuper. 

-  II  s'emploie  ,  dans  le  même  sens  ,  au  tèe. 
et  se  prend  touiours  de  mauvaise  part.  Inte- 
starsi ;  incaopricirsi.  —  II  semploie  absolu- 
ment, pour' dire,  se  préocuper  ,  se  lai.ser 
prévenir.  Esser  ucmo  di  prima  impressione  ; 
preoccuparsi.  -  Entêter.  T.  d'Epingl.  Atta- 
cher la  tête  à  l'anse  de  l'épingle,  far  il  capo 
o  la  capocchia  alla  spilla. 

ENTHOUSIASME  ,  s.  m.  Mouvement 
extmordmaire  d'esprit  ,  causé  par  une  ins- 
piration qui  est  ,  ou  qui  paroît  divine.  Il 
se  dit  plus  ordiniiirement  des  Sibylles ,  de 
la  Pythie  ,  et  de  ceux  qui  prcnonçoient 
les  Orpcles  du  Paganisme.  Etmisi.umo%  fu- 
rore ;  sollevazione  ;  eccesso  di  mente  —  Mou- 
vement extraordinaire  d'esprit  ,  par  leeiuucl 
un  Poète,  un  Orateur,  tout  homme  qui  tra- 
vaille de  pénie  ,  s'élève  en  quelque  sorte  ,  àu- 
jcssi'.s  de  lui-même.  Estro  ;  entusiasmo  ;  fu- 
ror poetico.  . 

ENTHOUSIASMÉ  ,   ee  ,  part.    V.    le 

ENTHOUSIASMER  ,  v.  a.  Ch.irmer  , 
ravir  en  admiration.  Hapire  d'ammirazione  ; 
incantare.  V.  Charmer.  -  Il  est  aussi  roc. 
Cet  homme  s'enthousiasme  aisément.  Il  se 
prend  plus  souvent  en  mauvaise  part.  In- 
cjppricirst  ;  Imbertonarsi ,  andare  fuor  di  eer- 
Tclloì  cff'anuarsl. 


E    N    T 

ENTHOUSIASTE  ,  s.  de  t.  g.  Visionnai- 
re ;  fanatique.  On  apptlloit  ainsi ,  certains 
Hérétiques  qui  se  croycient  inspires.  Entu- 
siaste. 

ENTHYM  L-ME  ,  s.  m.  T.  de  Logique,  Ar- 
gument qui  ne  consiste  que  dans  l'antécédent 
et  le  conséquent.  Entimema. 

ENTICHE',  e'e,  part.  V.Ieve.-be.^ 

ENTICHER  ,  V.  a.  Commencer  a  gâter, 
à  corrompre.  Son  plus  grand  usige  est  au 
part.  Ma^iagnare  \  intaccare  ;  corrompere. 
—  11  se  dit  tig.  en  parlant  de  mauvaises 
opinions  ,  en  fait  de  doctrine  et  de  reli- 
gion. Il  est  fam.  Esser  macclûcto  della  pece 
ereticale  i  ostinarsi  nell*  errt^re  ,  impressionarsi 

ENTIER  ,  ERE  ,  ad).  Complet,  qui  a  tou- 
tes ses  parties  ,  ou  que  l'on  considère  dans 
toute  son  étendue.  Intero  ;  intiero.  —  On  y 
joint  quelquefois  le  nom  de  tous ,  pour  ap- 
puyer davantage.  Attendez  une  heure  toute 
entière.  Aspettate  un' ora  intera,  —  li  s'appli- 
que aussi  ;;nx  choses  morales,  Vivre  dans 
un  entier  détachement  des  choses  du  monde. 
Intero  ;  absjluto  ;  totale.  —  En  son  entier, 
en  leur  entier,  kçons  de  parler  qu'on  em- 
ploie subst.  pour  marquer  qu'il  n'y  a  rien  de 
changé  ,  de  j;àté  ,  d'altéré  dans  les  choses  don: 
on  parle,  qu'elles  sent  encore  au  même  état 
qu'aup.Tav.int.  In  intero  ;  illeso  ;  saldo  ;  sa- 
no j  chei:  nel  primo  stato.  —  llsignine  aussi. 
Opiniâtre,  attaché  .ì  ses  sentimens.  Ostina- 
lo ;  capaibio.  V.  Opiniâtre.  -  Un  cheval 
entier ,  un  cheval  qui  n'est  pas  hongre.  C  aval- 
lo intero. 

ENTIEREMENT  ,adv.  Totalement,  tout- 
à-ia:t.  Interamente  ;  totalmente  ;  cjfatto  ; 
del  tutto  ;  pienamente  ;  onninamente  ',  assolu- 
tamente. 

EN  i  ITE  ,  s.  f.  T.  Didact.  Ce  qui  cons- 
titue l'èire  ,  ou  l'essence  de  quelque  chose. 
Les  Scholastiques  l'emploient  peur  si.tiiiher 
une  forme  abstraite  quelco.ique  ,  générique  , 
spécifique,  individuelle  ,  propre,  acciden- 
telle ,  modale  ,  etc.  Ainsi  ils  disent;  l'eniiie 
de  Pierre  ,  sa  cotporéité,  son  animalité  ,  sa 
rationalité  ,  sa  paternité  ,  sa  pétreité  ,  pour 
signifier  la  qualité  par  laquelle  l'icrre  est  être  , 
corps,  animal,  raisonnable,  pere  ,  Pierre. 
Entità  ;  entitade  ;  entitatc. 

ENTOILAGE  s.  m.  Toile  à  laquelle  on 
coud  une  dentc-lle.  lela  rada  e  per  lo  più 
fatta  a  maglio  ,  che  serve  a  guarniiwni  d'abiti , 
o  di  ornamenti  donneschi. 

ENTOILE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

ENTOILER  ,  V.  a.  Remettre  de  la  toile 
à  la  dentelle  d'une  cravate  ,  d'un  mouchoir 
de  cou  ,  etc.  Aggiugnere  ,  rimettere  nuova 
tela.  -  Entoiler  line  estampe,  une  carte  de 
Géographie  ,  les  coller  sur  une  tode.  Incollar 
sala  tela. 

ENTOIR,  T.  d'Agriciih.  V.  Greffoir. 

ENTOISE' ,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

ENTOISER  ,  V.  a.  T.  de  Mafonn.  Arran- 
ger carrément  des  inatétiaux  ,  comme  r.ioi- 
lons  et  plâtras ,  [lour  ensuite  en  nitsurtr 
le  cube.  Far m/j«/i;  in  quadrato pcrmisararne 
il  cubo. 

ENTOMOLITHES  ,  s.  m.  pi.  Terme  de 
Litiiol.  Helminthùlites  ou  vers  pétrifiés.  El- 
mintuliti. 

ENTONNE' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ENIONNEMENT  ,  s.  m.  l.  bas  et  peu 
usité.  L'action  d'entonner  une  liqueur.  L'im- 
bottare ;  metter  il  vino  nella  botte. 

ENTONNER,  v.  a.  Verser  une  litpieur. 
dans  un  tonneau.  Imbottare  ;  metter  vino 
nella  botte.  -  On  dit  f.un.  d'un  homme  qui 
boit  beaucoup  ,  qu'il  entonne  bien.  Imbot- 
tare ,  bere  soverchiamente.  —  Se  dit  aussi  du 
vent  ,  lorsqu'd  entre  avec  impétuosité  dins 
un  lieu  étroit:  et  en  ce  sens  il  est  ree,  In- 
gol/arsi;  riserrarsi.  -  Entonner  ,  v.  a.  Mettre 
en  ton.  intonare  ;  intuonare  ;  dar  il  tuono. 
-  \\  se  dit  .nussi  absolument. _  Ce  chantre  en. 
tonne  bien -,  ila  mal  entonné.  Intonar  bene; 
intonar  male.  —  Chanter  le  commencement , 
les  premières  paroles  d'une  Hymne  ,  d'un 
Psciiv'.r.iu ,  <l'vu>«  Anti«iine  ,  d'un  air  ,   tcc. 


pensi 


E     N    T 

Entonner  le  Te  Deum  ,   etc.  Intonar^  dar 
il  principio  ai  canto. 

tNTONNOIR  ,  s.  m.  Intrument  avec  le- 
quel on  entonne  une  liqueur.  Imbuto,  —  En- 
tonnoir de  bois  pour  les  tonneaux,    Pever.t. 

—  Entonnoir  à    poinlre.     Imbuto    a  polve, 

-  T.  d'Anat.  Cavité  ou  fossette  qu'on  trouve 
entre  la  base  du  pilier  antérieur  de  \a  vc'ro 
da  cerveau,  et  la  p-irtie  antérieure  du  po: 
de  réunion  des  nerû  optiques.    InJundito,\ 
et  c}ue!ques-uns  ,  Imbuto.   —    Inbtrunient  , 
Chirurgie  ,  dont  on  se  sert  pourconduÌr_ 
Ciiutere   actuel  sur  l'os  unguis  ,    dans  l'o; 
ration  de  la  fistule  l'acrymale.     Lanmllo 
introdurre  U  caustico    attuale  ,   per  bine:,:- 
V  osso    iirguis  n&W  operazione  della  Jìs::l„ 
la  e  ri  ma  U. 

ENIORSE  ,  s.  f.  La  même  chose  que 
Deterse.  Storûlattira.  —  Se  donner  une 
entorse.  Storcersi  un  piede.  —  On  dit  tìg. 
et  fam.  d'un  homme  en  pUce  ,  en  charge  , 
en  faveur,  dont  on  a  diminué  IV.utorité  par 
quelque  moyen  ,  qu'on  lui  a  donné  une  cn- 
rorse.  Scavalcare  i  scavalUrrc  alcuno  -y  /aria 
cadere  di  ^rado  ,  di  ^rj^M.  -  Donner  une 
entorse  à  un  passai_ie  ,  le  détourner  de  son 
vrai  sens  ,  de  son  sens  naturel ,  et  lui  faire 
signifier   autre    chose  que  ce    qu'il   signihe. 

EN  TORTILLE' r  e'e,  part.  V.  le  verbe, 
fit;.  Période  entortillée,  style  entortillé  , 
'e  entortillée  ,  un  style  emb.irrassé-,'une 
pensée  confuse.  Intralciato  ',  stentato  ;  roto* 
ENTORTiLLEMEMT,  s.  m.  L'action  de 
ce  qui  s'entortille  autour  de  quelque  chose. 
Torcitura  ;  avvolgimento  ;  attorcimento.  — 
Hg.  L'cmharrrs  et  !a  confusion  du  style.  In- 
trjlcim^niu  ,  avviluppamento  ,  Intrecci&mento 

'en  i  ORTILLER  ,  v.  a.  Envelopper  dans 
queque  chose  ,  envelopper  tout  autour  en 
torliliant.  Avviluppare;  inviluppare  jJjjvû/- 
p.cre  j  attorniare  ;  ravvolgere.  -  On  dit  des 
cîioses  qui  s'attachent  à  d'autres,  en  faisûiit 
plusieurs  tours  ,  qu'elles  s'y  enrorîijlciit,  Av* 
viùcchiarsi  ;  avvolticchiarsi  ;  arrinchiarsi  ; 
attorti^iîarsi  ;  avvolgersi  ;  attorcersi.  —  tìg. 
Emharasser  ,  confondre  les  membres  d'une 
période.  II  entortille  ses  pensées  de  façon 
qu'on  n'y  entend  rien.  Avvolserci Intralciarci 
imbrusliare. 

ENTOuR  ,  s.  m.  Environs  ,  circuit.  Il 
n*a  d'uscpe  qu'îiu  pluriel.  U  s'est  assure  des 
entours  de  la  pl.ice.  Contorno  \  dintorno^ 
vlclnan{a.  —  fig.  Un  homme  s^it  bien  jircn- 
dre  les  entours,  pour  dire,  (lu'il  sait  rnettre 
ddns  ses  intérêts  ceux  qui  ont  du  crédit  sur 
PesLirit  des  personnes  dont  il  a  besoin.  Sa 
menare  la  barca. 

EN  (0U;;E'  ,  e'e  ,  V.  le  verbe. 

EN  j  CURER  ,  v.  a.  Environner,  cein- 
dre;. Attorniare  ;  circondare  ;  accerchiare  ^ 
ci^/icre . 

ENTOURNURE,  s.  f.  Echancrure  d'un 
manche  dans  la  partie  qui  touclie  à  l'épaule, 

ENTR'ACTE  ,  s.  m.  Espace  ,  intervalle 
qui  est  entre  deux  dctcs  d'un  Drame.  Inter* 
medio  ;  tempo  che  passa  tra  un  atto  e  l* altra 
d'un  drama ,  d'un*  opera  ,  ce,  —  Ce  qui  se 
chante,  se  joue  ,  ou>e  représente  entre  It* 
actes  d'une  picce  de  théâtre  ,  pour  délasser 
les  spectateurs.    Intermedio, 

S'£NTR'ACCU.SER,  v.  r.  S'accuser  l'un 
l'autre.  Accusarsi  l'un  l'altro. 

S'ENTR'AIDER.  v.  r.  S'aider  mutuelle- 
ment. Aiutarsi  vicendevolmente  ;  porgersi 
scambievole  ajuîo* 

i.NTRAîLLES  ,  s.  f.  Intesîîps ,  boyau». 
Viscere)  Intestini  ;  interiora.  —  Dans  un  sen» 
penerai ,  tous  les  vistcrcs ,  toutes  Icb  parties  . 
cnftrmées  dans  le  corps  des  iuimmes  et  de» 
rnim.iux.   Visceri  j  interiora.  —  fig.  AtTcction» 
V/scere-y  anima  ;  cuore.  —  On  dit  fig.  qu'iUl  ' 
homme  a  des  entrailles,  de  bonnes  entrailles, 
qu'il   a  les    meilleures  entrailles  du  monde,  ' 
pour  dire,   qu'il  a  un  cceur  très-tendre  et 
t.  C'i-sen.sible  pour  ses  rmis  ,   pour  ceux  qiM 
iourtrent.    Avsr  buor.t  viscen  ,  buçn  tuate» 


E    N    T 

«.  Cn  dit  (ig.  Enirillles  ,  pour  dire ,  ses 
mfans  ,  son  enfant.  I  fisliuoU  -,11  frofrlo 
sans'-c  ;  le  yrofrx  yisccn.  -  On  dit ,  les  en- 
trailles de  !n  miséricorde  de  Dieu  ,  pour  di- 
re,  la  ter.dresse  et  la  bonté  que  Dieu  a  po'.ir 
îes  hommes.  Vìscere  dilla  misericordia  di 
Dio-  ~  Les  lieux  les  plus  protonds  de  la 
terre.    Viscere  d.tia.  terra. 

S'LNTR'AlMiLR,  v.  r.  S'aimer  l'un  l'autre. 
A-rarn  d'arìior  reciproco  ,  mutuo  ;  amarsi 
i:.:  l'aitroi   amarsi  scambli^olmeaic- 

KNTR.AINE' ,  e'e  ,  part.  V.  le  verbe. 

ENiRA1.\"EK.  ,  V.  a.  Tri.iner  avec  soi. 
Trjrc-nare  ;  st'ascir.are  ;  traere  ;  trarre  ;  con- 
durre seco.  -  Il  se  dit  ti?,  de  tojt  ce  qui  nou; 
poru-  à  quelqje  chose  svec  force  ,  et  com- 
n.  :7i:l'ré  nojs.  Attraete  ;  strascinare  ;  r.\yi. 
r  .  Òn  (iit ,  qu'une  chose  entr.tîne  avec 
e  '  res  sui-es  fort  fjchevi.es,  qu'elle  cause 
h  coup  de  mslheurs.  Tirar  seco,  menare; 
e.    '   -~Ti  ;  ftodirre. 

ì  XTRAIT  ,  s.  m.  T.  de  Charpent.  Pie- 
:  .  hois  qui  traverse  et  qui  he  deux  parties 
i         »es  duis  la  couverture  d'un  bitiiaent. 

TR.M'ETE',  adi.  T.  d'Arckit.  Un  pi- 

r  .^ntrape'é  ,  t'est  ur.  bout  de  mur  à  la 
',  e' M  ccmb'.e  ,  dor.t  le  profil  a  quatre  ou 
e  3a;.  Muro  dì  facci  di  un  letto  rotto  o 

i  '.  rRANT,  ASTE  ,  adj.  Insinuant,  enga- 
.  Il  Pit  de  peu  d'usage  Er.tranre. 

■  N  e  NTR'APPELLEi<  ,  v.  r.  S'appeller  'un 
;        -'.   Chiamarsi  l'un  l'altro. 

\  FRAVAILLE' ,  e'e,  adi-  T.  de  Bla- 

r  se  dir  des  oise.iiix  qui  ont  un  baton 

e.itre    les    ailes   ou  les  pieds,     lor- 

r''. TRAVE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ENV'RAVE'<,  V.  a.  Mettre  des  entraves. 
Impastoiare  ;  metter  le  pastoie  -  T.  de  Fau- 
tonn.  Raccommoder  les  ets  de  l'oiseau  ,  de 
sorte  qu'il  ne  puisse  se  déchapéronner.  Ka- 
conC'J'c  ,  a.^arcar  i  ^ett. 

S'ENTRAVER  ri'< ,  v.  r.  S'avertir  mu- 
tuellemenr.  A^yertirsi  l'un  l'altro  ;  darsi 
set!iTih:evo'meite  awso, 

ENTRAVES  ,  s.  f.  pi.  Ce  qui  sert  a  lier 
Iles  i-Ttihes  d'an  cheval ,  ou  pour  le  dresser 
à  l'ambi?  ,  ou  pour  l'empêcher  de  l'éloigner 
■troT)  c'uliei-.  où  l'on  veut  qu'il  passe.  Pastoja. 
lOter  les  entraves.  Spastoiare  ;  disjer-are. 
(|  -  fig.  Obsf?cle  ,  empêchement.  En  ce  sens 
il  il  se'met  quelquefois  au  singulier.  Ostacolo; 

'"Tnt'rA'VON  ,    s.    m.  T.  de   Manège  et 

■  "L.:réc'-:l.  1.2  partie  de  l'entrave  qui  en- 

vrécisément  le  paturon  du  cheval.   Il 
itile  pastojc  in  cui  si  serra  il  pie  del 

TRE,  Prépo'-irion  de  lieu.  Au  milieu, 

îu  r.rès  au  roiiieu.   Tra;  tra,  inmeno. 

TTii.    I'  a  été    trouvé  entre  les  morrs. 

nel  minerò  ;  in  melij  ;    con.  —  Dans  , 

T-i  le  remettrai  en're  vos  mains.   Nel, 

r     j  ;  nello.  —  Il  se  met  aussi  avec  'a  prépo. 

i      •  jnde.   On  l'a  retiré  d'en're  ses  mains. 

Dzt  ;  dalla  ',  drillo.  -  1'  se  di^  aussi  de  ce 

quiestdans  tout  l'esnacc  enfermé  par  l?s  deux 

exTcmi'és    d^nt  on  parle.    En-re   les  deux 

'  pôles.  Fra  i  dm  fol'-.  -  il  se  dit  encor?  du 

ifjmps.    En're  on?.»  heures  et  midi  ,    et  l'on 

dit  en're  deux  soleils  ,   vrs  dire  ,  entre  le 

lever  et  le  co-.ic'.^er  du  «oleil.  Tra  ;  tra.  —  On 

dit  aussi ,  il  y  a  cette  différence  en're  une  telle 

chose  et  une  telle,  pour  dire,  il  y  a  cette 

idifférence  d'rr.e  telle  chose  avec  une  telle. 

Vî'e  questo  di  vario  fra  la  talc  e  la  tal  cosa. 

'-On    se  sert  aussi  de  cette   prépo.i-ioii  , 

■pour  exnrimer  ce  cui  tient  de  deux  choses. 

.Le  erti  est  enrre  le  Mine  et  le  noir,  etc. 

Tra;  tra.  —  Certe  préuosition  est  une  de 

c-'e.    qui  entrent    en  la    composition    des 

1.   '"..  et  d'^s  verbes.    Entre-deux,  entruli- 

«■  -  .  etc.   A'ix  verbes  actifs  zvec  le  pronon 

nnel ,  elle  si^niiie  une  action  récipror^ue. 

•-?-n'iTe,  s'en're-ba'tre  ,  etc.  E!:e  S'- 

:  aussi ,  d^ns  la  co-mosi'ion  de  qiie!.'.;e.;> 

-  ^5 ,  un«  action  dimioutive.  Entt'ouvrir  , 


E    N    T 

er.trc-voir  ,  etc.  V.  tous  ces  mots,  chacun  à 
kur  place. 

ENTRÉ,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

ENTRE-dAlLLE"  ,  êe  .  uni,  II  ne  se  dît 
que  d'une  porte  oj  d'une  tenètre  qui  n'es: 
pas  entièrement  fermée.  Socchiu.fo. 
^  i'EMREBAlSEK  ,  v.  r.  .Se  baiser  ]*un 
'  l'.ïuîre.  li.zcfarsl  viccndcvolmcnu  ,  a  vicenda  ; 
darsi  scambievoli  k^ci;  bAciarsli'un  L'altro. 
.  EN  i  RE-BANDES,  ou  EN  VREBATES,  s. 
t-  pi.  T.  de  Ivianutactitre  de  ia:ni.  Le  com- 
mencemen:  et  la  fin  iJ'une  pièce  d'ctcfte  de 
1.  ine.  L<  usiate  di  stoffa  di  lana- 

ENTRE3A3  ,  ou  ENTREBAT  .  s.  m.  T. 
di  Dra~.  iJe.Tii-c!aire-voie.  Di  tance  inégale 
des  nls  ds  la  laïae  d'une  étotTe.  Crespi. 

EMR£.CHAi  ,  s.  m.  ^urte  de  mouve- 
ment qu'on  t.-it  diiiiï  la  danse  h;:ute  ,  où  l'on 
croise  les  ji'mbes  en  saut.  nt.  Scambietto. 

ò'ENTkE-CHOC^UER  .  V.  r.  5e  choquer 
l'an  l'autre.  Urtarsi  l'un  i'uUro  ;  scor.trarsi^ 

-  fîg.  be  contredire  svec  aigreur,  i'oj-.poser 
l'un  a  l'autre  pour  se  nuire.  O-ircg^.t-rg  j  Cy/r.- 
craddirsi  L'un  l- altro  Cx.n  a—arcUa. 

E.\TkE-COLUN.nE.  ou  HNTRE-CO- 
LUNNEMENT  ,  s.  m.  l.ri  Archit.  L'espace 
qui  est  entre  deux  colonnes.  Les  Architecce^ 
ne  se  server.:  guère  dece  mot  qu'ju  pluriel. 
Dans  les  entre-colonnes.  I/U^rcoîvnnlo;  in~ 
urcohnnlo. 

EKT.vECOUPE,  EE,  part.  V.  leverDe. 

EN  TRECOUPER  ,  v  a.  Couper  en  divers 
endrc'it'i  ,  p^r  divers  endroits,    i  a^lu^gîan. 

-  On  dtt  tìg.  qu'un  style  ,  qu'un  discours 
est  enrrecoiiué  de  digressions  ,  de  citations, 
de  parenthè«e>.  interrato  y  troncato.  -  Les 
soupirs  en:recoupeiU  la  voix.  Trincare  , 
m^\\aì  la  voce.  —  Ventrecoup'-r  ,  se  dit  des 
chevjux  et  autres  animaux  qui  se  blessent  en 
se  frottant  un  pied  contre  l'autre  qu^nd  ils 
marchent,  Offcndersinclle  gambe  -,  darsi  d'una 
gamba  coli* attra.Oïi  dit  plus ocdinairemcnt  se 
couuer. 

ENTRE-DEUX,  s.  m.  Partie  qui  est  au 
milieu  de  deux  choses  avec  lesquelles  elle  a 
relation  ou  conîigLiiîé.  'l  rameico;  sparti- 
mento  ;  età  che  e  tra  dui  ;  il  mt-i^o.  —  Entrt- 
deux  de  morue  ,  la  partie  qui  eit  entre  1.ì 
téte  et  la  queue.  Il  m^no  ^  ciò  che  è  tra 
capoccoda.  —  En  7*.  rf^  Z)v^j^'.  Banqueroute , 
Témoin.  On  dit  ainsi  de  quelques  endroits 
d'une  étoffe  où  elle  n'a  pas  été  tondue  assez 

S'ENTRE-bONNEF  ,  v.r.  Se  donner  mu- 
tuel.emenr  quelque  chOiC.  Oarsl  mueuamcnrtt 
scambievolmente  ;  /arsi  vicendevolmonte  un 
^i/alcl'.e  dcno. 

ENTREE  ,  s.  f.  Le  lieu  pdr  où  l'on  enrre. 
Erit.'atii;  ingresso  ;  adito.  -  Plus  ordinaire- 
ment, l'action  d'en:rer  suicmnellement  d.-ins 
une  vil'c  ,  et  la  réception  solemnelle  qu'en 
fait  à  un  Roi ,  à  une  Reine  ,  a  un  Légat ,  etc. 
lorsqu'ils  entrent  en  cér emonie  dans  une  vi'le. 
Entrata.  —  Emrées  au  pluriel ,  se  dit  du  droit 
qui  est  attaché  à  certaines  charges,  de  pou- 
voir entrer  dans  la  charribre  du  Roi  à  des 
heures  où  les  autres  courtisans  n'entrenr 
point.  Iniresso  ;  ent  ata.  —  Entrée  ,  se  prend 
aussi  quaiquefois  pour  séance  drns  un  Tribu- 
nal ,  .1UX  Et^ts,  dms  une  Diète,  d.ms  une 
Assemblée.  V.  Séance.-  On  dit  d'un  homme 
qui  entre  Siins  payer,  a  l'Opéra  ,  à  la  Comé- 
die .  qu'il  a  îon  entrée  a  l'Opéra,  à  la  Co- 
médie. Aver  l'entrata.  —  Occasion,  ouver- 
ture. Ingresso  ;  occasione  ;  opportunità  ;  agio. 

-  Commencement.  A  l'entrée  de  l'hiver, 
l'eniréede  son  Pontificat.  Ingresso  ;  f.rlncipio\ 
cominc'tamcnto.  —  Dès  l'entrée  de  table  , 
dés  le  commencement  du  repas.  Dal prinripio 
del  desinare  ,  o  delld  cena.  —  ^e  Hit  aussi  de 
certain*  mets  qui  *:e  servcn;  ...i  commence- 
ment du  re, -as.  Un  umido;  nntipaito.  -  Le 
droit  qu'oii  paye  pour  les  marchandise';  qui  en- 
trent dans  une  Ville  .dans  une  Province, dans 
un  f^oyaume  ,  etc.  Gabella  ,  dû-{io  d'entrata,  j 

-  En'rée  de    BdUet  ,    partie    d'un   B;'i!et,  i 
î'iquelle  y  tient  le  même  heu  que  les  entr'ac- 
t^s  dans  les  pièces  dramatiq^ies.  Actes  d'un 
SoU^tf   lorsque   duque  acu  est  un  sujec  ^ 


ENT  2q5 

détaché.    Tntrcd'j^ionc  ;    corr.pitrsa   di  hallo, 

—  L'entrée  dune  rivière  ,  c'est  son  embou- 
chure. Imboccatura,  bocca  d'unûume.  -D'ea* 
trée.  ndv.  D'abord.  11  vieillir.  V.  Abord. 

ENTREfAM  ES  ,  s.  f.  pi.  Dans  ces  entre- 
faites ,  sur  ces  entrefaites;  pendant  ce  temps- 
ij  ,  pendant  que  les  clioses  éloient  dans  un 
tel  crar.  Intanto  ;  'm  questo  irtelo  ;  la  questo  > 
o  in  quel  mentre  ;   in  qu-csto  tempo. 

VENTRE- FiiAPPER,  v.  r.  S  e  frapper  l'un 
l'autre,  liattcrsi , percuotersi  insien-.e. 

ENTixE-iENT,  s.  m.  Manière  .-droite  de 
se  conduire  dans  le  mondi>.  11  est  fam.  Dis'm- 
voit<:ra  ;  garbo  ;  destret-ta, 

S'ENTR'E'GORGE.K. ,  v.  r.  S'ésirgerl'cn 
l'autre.  Scannarsi ,  5jo;ïjrji  l'un  l'altro  ;  sve- 
narti scamblev^jlmentc. 

ETTRELACE',  e'e,  part.  V.  le  verbe 
.  ENTRELACEMÉN  Y,  s.  m.  L'ét.-,tde  phi- 
sieiirs   choses   mises  et  entrelacées  les  unes 
d  ins  les  autres.  Intrecc'.cmento  ;  intrecciatura  ; 
tntrecc'o 

ENTRELACER,  v.  a.  Enl.icer  l'un  dans 
l'autre.  Intrecciare  ;  commettere  insierne.  — 
tij.  Entrelacer  un  discours,  ce  citations  ,  de 
moralités ,  etc .  y  en  faire  entrer  ,  y  en  mêler. 
l.ureccii-e  ;   c.-llcsare. 

E.^TRtLAC^,  s.  m.  T.d'Archlt.  Plusieurs 
cordons  ou  chiffres  enlacés  l'un  dans  l'autre. 

Ir.rrecc'ratura. 

ENTRtLAPDÉ,  e'e,   part.  V.  le  verbe. 

-  Viande  entrel.rdée  ;  mêlée  <te  eras  et  de 
m.-^i^r^ .  Carne  cbe  ha  di  crasso  e  di  ietjzr.'. 

ENT,-;ELARDER,  v.  a.  Mettre  du  lard 
entre  les  ih.-'irs.  Lardellare.  -  Il  se  dit  fig. 
en  parl.mt  de  certaines  choses  à  m-nçer, 
lorsqu'on  y  enTemèle  d;  certain;  inqrédiens. 
Afescere  ;  mescolare;  forre;  cordir:.  -  fi*'. 
Entrelarder  un  niscou  s  ,  un  ouvraee  ,  tTe 
vers,  de  pass^tt^sGr^Cs  ou  L.tins;  y  insérer 
t'es  veri,  e'c.  Il  est  firn.  Inserire;  infilzarci 
trapor-e  ;  f-amrmttere. 

ENT  E-LiGNE,  ou  IN'  E'LIGNE,  î.f. 
E.isce  entre  deux 'isnes.  I-terUnei;  f;.  {'j 
cbe  i  tra  verso  e  >vjj.  -  Ce  qui  eit  écrit  d  ns 
ce*  ospnc.   <•£■.'.,,.  i-.e.r!'-eato. 

ENTifE-LUirE,  v.  n.  T  /.<ii< ,«/■.-,;'.  Luire 

S'ENT.<F-\i"aNGe'$^,''v'V.  ^em  nser  l'un 
r.iurre    V^r   '  ,-,1  ,  d'yoras' /u^  farro. 

ENTFE  E  El ,  v.  a.  'nsérer,  ne'  r  une 
chose  ave  d  aurres.  Ftamm.ttere  :  f'ammi- 
schiare;  frapporre;  mescolare,  ~  fam.  v.  r. 
V.  S'en-rem-'tre. 

ENTRE.ViETTEUR,  euse  ,  s  m.  et  f. 
Celui,  celle  qui  s'fnrcmet,quis'eni;jloie  dans 
'ine  .".ff.iire  entre  Heux  ou  olusieurs  personnes. 
Menano  ;  rtcdiatore  ,  interpositore  ;  concilia- 
tore.  -  On  ne  s'en  sert  îtuère  au  féminin, 
qu'en  mauvjise  lart ,  et  en  parlant  ti'une  per- 
sonne oui  se  rré'e  de  quelque  commerce  illi- 
cite. RnOiana. 

S'EN  TREMETTRE,  V.  r.  S'em.loyer  rour 
une  chose  qui  recarde  l'intérêt  d'un  autre. 
Intripparsi  ;  intramettersi  ;  jrapporsi  ;  im- 
pt  garsi  ;  adoperarsi.  — Se  mê'er  d'iincaff.iirc, 
aîir  d.ins  une  affaire,  er  entrer  pour  cela  en 
néeociation  avec  ceux  qu'elle  regarde  princi- 
palement. Intram:tt.rsi  ;  tram. tursi  ;  in— 
frapparsi  ;     entrar    di   meno  ;    impacciarsi  ; 

ENTREMETS,  s.  m.  Se  dit  proprement 
de  ce  qui  se  se'r   s„r  t.ible  airès  le  rò  i  et 
'int  le  fruì-.    Tramesso  ;  piatti  di  mexio. 
ENTREMIS,  tsE,  part.  Frapposto ,ec. 
EfvTREMiSE,  s.  f.  Interposition,  action 
d'une  personne  qui  inter"Ose  ses  ofììces ,     -ii 
rifé  ,  etc.  l-^terpos\ione  ;  tramessa.  —  ,^t 
lement  ,    ministère  ,   média'ion  par  la- 
quelle  une  chose  se  fait.   Mini<tero  ;  m'.d'a- 
:    -  En-remises  ,   T.  de  Mar.    Petites 
pièces  de   bois  ,  qui   étant  noséei   dans  un 
e:u  entre    l-s  au'res  ,  les   tiennent  su- 
je'tes,  et  sei-vent  aussi  à  les  renforcer.  Ri- 
scontri, e  ri,mp'-menri.  -  Entremises emmor- 
toisées  ,  dans  les  ai;;utUetres  .    et  réenant  !» 
lonw  des  serre-h.iiirtuiè-es.    Riempimenti  in- 
rl-:n*Ti ,  ^.Tn  •  co'ìtradr.rmienti. 
ENTRE-NERFS  ,  s.m.pl.  T.  de  Rcliun, 


2o6  E    N    T 

Lés  espaces  que  laissent  emr'eux  sur  le  dos , 
K-s  ficelles  auxquelles  les  livres  sont  cousus. 
lo  spnpo  che  è  tra  le  cornes'""''  ■"''  '''>"° 

"^  s"eNTRÈ-NU1RE,  V.  r.  Se  nuire  l'un  à 
l'sutre.  Nuocersi  sciimbUvolmerit:.      _ 

ENTR'OUIR  ,  V.  i.  Oair  imiiarfaitement 
que'que  chose.  Udin  aliu^nto  ;  sentir  qual- 
che cosa;  intendere  un  fuoco. 

ENTRElAi,   s.  m.  Allure  ci  un  cheval, 
latiuclle  apvrorhe  de  l'amble.  Iramasso. 
'T>£NEKk-P£KCER.  v    r.  be  percer  les 
uns  les  autres,  {cirsi  l'un  l  altro. 

ENTiic-PLANTER ,    v.  a.    T.  dJs' 
Planter  quelque  chose  entre  deux,    ttaa 

^Tml'ElPOINTILLÉ,  E'E,  T.  de  Gra- 
yeurs  en  bots.  11  se  d.t  des  ta;lles  entre  les- 
quelles ri  va  du  pointillé.  Funteeeiato 

ENTREPOSEUR ,  s.  m.  Commis  des  fer- 
mes ,  qui  vend  le  tabac  aux  debit.ms.  Oistn- 
butor  del  tabacco.  .  ,, 

ENTREPOT  ,  s.  m.  C'est  un  l.eu  ou  Ion 
met  en  dépit  des  march.mdises  que  Ion  veut 
porter  ]  lui  loin.  Luogo  di  conserva  i  maiat^mo 
■■  dcyi 


ENfHEl'RENANT,  ante,  ac].  Hard., 
qui  se  pone  aLsément  a  quelque  entreprise. 
Ardito;  audace;  eora;stoso;  animoso.  -  Il 
se  prend  ordinairement  en  mativaise  part , 
et  smnilie  témér.,ire  ,  et  qm  entreprend  sur 
le  droit  d'atitrui.   Temerario;  audace;   usur- 

'"eNTRE"BENDRE  ,  V.  a.  (  11  se,  con- 
îugue  comme  Irendre.  )  Prendre  la  résolu- 
tion de  faire  quelque  chose  ,  quelqu  ac- 
tion ,  quelqu'ouvrsfie.  Intraprendere  ;  im- 
prendere ;  figliare  a  J.ire.  -  S'ensager  a  que  - 
que  chose,  à  certaines  cond.tions  Impe- 
tnarsi  ■  obbli'arsi.  -  Entreprendre  que.qu  un; 
le  poursuivre,  le  persécuter  ,  le  pousser,  le 
railler.  V.ces  mots.  -  Embarrasser  ,  rendre 
perclus.  Ingombrare;  inùrii\ire;  aesravurc . 
-  Avec  la  préposition  Sur  ,  il  se  dit  pour 
Usurier.  V.  -  Attenter  à V. 

ENTREPRENEUR  ,  euse  ,s.  m.  et  f.  Ce- 
lui ,  celle  qui  entreprend  à  tonait  quelque  ou- 
vra-'e  coosidérnble;  comme  des  foriihcations , 
un  pont  ,  le  pavé  d'ime  Ville  ,  la  tourniture 
tljs  vivres  ,  etc.  Appaltatore  ;  imprenditore  ; 
iniraprendkore  ;  intrapensore..-V\m  particu- 
lièrement :  un  Architecte  qui  entreprend  un 
édifice.  Capo  maestro  d'una  Jabbrica.  -  1 
s'emploie  quelquefois  au  féminin  ,  en  parlant 
d'tme  femme  qui  entreprend  quelque  besogne, 
et  qui  a  plusieurs  ouvriers  sous  elle.  Uonna 
che  lia  motte  lavoranti  sotto  di  se. 

ENTREPRIS.  ISE,  part.-k\  .  le  verbe.  - 
-  adi.  Embarr.nssë  ,  Perclus.  V. 

ENTKEPRlbE  ,  s.  f.  Desscin/orme  ,  ce 
que  l'on  a  entrepris.  Impresa;  mtraprcndi- 
inento.  -  Violence  acuon  inpi.te  par  a- 
quelle  on  entreprend  sur  le  bien  ,  sur  les 
flroits  d'autrui.  Vsuryaiione;  attentato  i  vio- 

^'s^ENTRE-QUERELLER  .v.r.Se  querel- 
ler l'un  Vautre,  l'ir.tire; bisticciare  ;  batostarc; 
darsene  infino  a'  denti.  ,     ,  ,  , 

ENTRER,  V.  n.  Passer  du  dehors  au-dc- 
Ams.  Entrare;  andare,  penetrar  dentro. -On 
dit  qu'un  ch.-peau  ne  peut  entrer,  n  entre 
pas'bien  dans  la  tète  ,  pour  dtre  , .  que  la 
tête  ne  petit  entrer  ,  n  entre  pas  bien  d.in. 
le  chnpeau.  Entrare  in  capo.  -  liit-  Ne  tau 
TCs  entrer  dans  le  Sanctuaire  ,  pour  dire  qu  il 
re  Lut  tas  vouloir  pénétrer  oans  les  Mystè- 
res que  Dieu  n'a  point  révèles,  dans  les  se- 
trtts  que  le>  Princes  veulent  cacher.  Entrare 
in  sagrestia.  -  prov.  et  lii;.  Entrer  en  nanse  ; 
s'eneacer  su  se  trouver  enpar.<î  dansune.il- 
fairc  dan-,  une  intrip,ue  ,  dans  une  guerre, 
dont  on  n'a  été  Icnn-ttros  que  spectateur. 
Entrare, n  ballo  ;  in  dania.  -^Emrer  en  Ke- 
liei<  n  ;  prendre  l'habit  de  Religieux  ou  de 
RcliRieuse.  Entrare  in  Kelisior.e;  Jarst  Heli- 
rioso  -  rnircr  en  condition,  entrer  au  ser- 
vice de  quelqu'un  i  c'est  divenir  domestique 
rie  c,ui:Ma\w.  Entrare  al  ser,!:;,odi  alcuno 
-  Le  ijatlenicnt  n'entre   qu'aptes  la  i.-'H.t 


E    N    T 

Martin  ;  le  Parlement  ne  recommence,  S  ] 
tenir  ses  séances ,  qu'après  la  S.iint  Martin. 
Onditla  même  chose  des  autres  Tribunaux. 
Aprirsi  un  Tribunale.  -  Entrer  à  table;  com- 
mencera se  mettre  a  table  pourdiner  ou  pour 
souper.  Cominciar  il  desinare  o  la  cena  ;  en- 
trar :i  tavola.  -  Dans  le  même  sens:  le  Pré- 
dicateur ne  i.M  que  d'entrer  en  Chaire  ;  le 
Prêtre  vient  d'entrer  à  l'Autel.  Cominciar  la 
Predica  ,  la  Messa.  -  Pénétrer  dans  qtielque 
chose.  Le  coup  entre  bien  avant  d-ins  les 
çhz:rs.  Entrare; penetrare;  internarsi.-  A  peu 
près  ,  dans  le  mtine  sens ,  un brutt  entre  d.nç 
la  tête,  dans  les  oreilhs  ,  qu'il  importune , 
qu'il  étourdit.  V.  ces  mots.  -  On  dit  fig. 
qu'on  ne  sauroit  rien  faire  entrer  dans  la  teie 
d'un  homme;  qu'on  ne  sauroit  lui  rien  taire 
comprendre.  Qu'on  ne  peut  lui  faire  entrer 
une  chose  dans  la  tête,  qu'en  ne  peut  la  liu 
persuader.  Cacciare,  ojare  entrare  m  C'ipo; 
persuadere.  -  hg.  Entrer  dansle  sens,  donila 
pensée  d'un  Auteur  ,  etc.  pénétrer  dans  le 
sens,  J-;ns  la  pensée  d'un  Auteur,  etc.  tn- 
trare  n-ila  mente  d'un  Autore  ,  ec.  intendere  , 
capire,  penetrar  il  senso,  il  pensiero  di  alcu- 
no. -  Entrer  dans  les  sent.mensde  quelqu_un; 
se  conformer  aux  sentimens  de  quclqu  un. 
sentimenti  di  alcuno  ;   confi 


E    N    T 

S'ENTRE-SUIVRE ,  v.  r.  Aller  de  suit» 
l'un  après  l'autre.  Seguirti;  succedersi;  venir 
diitro  o  dappoi. 

ENTRETAILLE ,  s.  f.  T.  de  Danse.  C'est 
le  nom  d'un  pas  qui  se  fait  ,  en  jettant  im 
pied  .1  la  place  de  l'autre.  Trir.d:ita.  -  l  .Ai 
Gravure.  Taille  legete  qu'on  glisse  entre  des 
tailles  plus  fortes,  pour  représenter  les  corps 
qui  ont  du  kiisant.  Incisura  pm  dolce. 

S'ENTRETAlELER ,  v.  r.  11  ne  se  dit 
qu'en  parlant  d'un  chev'.,l  qui  se  heuite  Ic-i 
■     ibes  l'une  contre  l'a —   ~— -i'  -' 


Ferirsi  le  gambe  ;   dd 


i.  -  Une  chose  n'est  jamais  entrée  dans 
iciprit,  dans  la  pensée  ,  dans  la  tête,  dans .  i- 
magination  ,  pour  dire  ,  qu'on  ne  l'a  jamais 
--■■'-    qu'on  n'y  a  pas  même  songe.  Entrare; 


entrer  quelque  chose  dans  un  traite  ,  dans  un 
livre,  dans  un  discours  i  l'y  mettre,  1  y  pia- 
cer. Inserire;  far  entrare.  -  Entrer  dans  la 
composition  d'un  remède  ;  faire  partie  d  un 
remède.  En  ce  sens,  il  se  met  aussi  imper- 
sonnellement. Entrare  ;  servire  ;  adoperarsi. 
-  11  entre  tant  de  drap  ,  tant  d'étofte  dans 
cet  habit,  ditns  cet  ameublement,  pour  dire, 
qu'il  tant  t.,nt  de  drap  ,  tant  d'étoffe  pour  cet 
habit ,  pour  cet  ameublement.  Et  dans  tou- 
tes ces  dernières  |)hr.-ises.  ce  verbe  est  com- 
me impersonnel.  Entrare  ;  bisognare;  esserme- 
stierc.  -  Entrer  dans  sa  vin.eticm_e  ,  dans  sa 
trentième  année  ;  commc^ncer  à  être  dans  sa 
vingtième,  dans  sa  trentième  année,  intrjr 
nei  ventesimo  ,  nel  trentesimo  anno.  -  llg.  En- 
trer en  discours ,  en  matière  ;  entarner  un  dis- 
cours, une  matière.  £ntr.ir£  in  parole  ,  in  ma- 
teria i  cominciar  un  discorso.  -  Entrer  en 
colere,  en  furie,  se  mettre  en  colère,  eiifu- 
rie.  Entrar  in  collera.  -  Entrer  en  charge, 
en  exercice;  commencer  a  être  en  charge, 
en  exercice.  Entrar  in  impiego  ,  in  eserci\io 
d'una  carica.  -  Entrer  en  déh.ince  ,  «n  soiip- 
çon  ,  etc.  concevoir  du  soupçon  ,  de  la  oe- 
hance.  Entrar  in  diffidenui ,  in  sospetto  ,ec. 
—  h%.  Entrer  dans  une  artaire  ,  dans  les  attai- 
res  ;  prendre  part  dans  une  affaire,  soit 
pour  la  conduire  ,  soit  pour  en  tirer  de 
l'u'iliîé.  Entrare,  aver  parte  ,  interesse  in  un 
affare.  —  11  y  a  un  très-grand  nombre  o  au- 
tres phrases  qu'on  placera  ailleurs  ,  et  qui 
presque  toutes  se  rendent  en  Italu-n  ,  par  les 
mots.  Entrare  un  Ccminciare.  -  Entrer  d.ins 
les  affaires  du  Roi,  et  absolument ,  dans  les 
affaires;  être  intéressé  dans  les  termes,  les 
Sous-ferines ,  les  Traites  et  au'res  objets 
de  finances.  Esser  interessato  ;  aver  un  interes- 
se -  fip.  Entrer  dans  les  secr;ts,  d.ms  les  in- 
térêts ,'dnns  la  douleur  de  qiiel';u'un  ;  avoir 
part  aux  secrets  ,  aux,i)laisirs  de  quelqu'un, 
prendre  part  .i  sa  douleur ,  à  ses  intérêts.  En- 
irar  a  rflrte;  aver  parte.  ^ 

S'ENTRE-REPONDRE,  v.  r.  Se  repondre 
l'un  à  l'autre.  Rispondersi  a  vicenda. 

ENTRE-SABORDS,  T.  ^e  Mar.  Bordages 
qui  sont  entre  les  ouvertures  des  sabords.  La 
lode-a  o  -avole  di  fodera  tra  i  sportelli. 
'  S'ENIRR-SECOUKIR,  v.  r.  Se  secourir 
mutuellement.  Aiutarsi  ,  soccorrersi  scamoie- 
volmente ,  vicendevolmente.  . 

ENTRESOL  ,  s.  m.  Logement  pr.Ttiqué 
dans  la  liauteurd'un  éta.^e.  Sofjiita;  scffitco; 
me-ilanino.  -  Plus  coivinunément,  un  oje- 
nent  pratiqué  dans  la  partie  supérieure  ou  r??.' 
de-cluas»4e.  Soffitta, 


I        .  , 

et  qui  s  entrecoup  _. 

d'un  pic  contro  l'altro. 

ENTRETAILLURE  ,  s.  f.  Blessure  que  se 
fait  lui-même ,  un  cheval  qui  s'entretsille.  F*; 
rita  ,  piaga  che  vien  a'  fie  d'un  cavallo  che  si 
urta  ,  che  si  dà  d'un  fie  contro  l'altro. 

ENTRETEMS  ,  s.  m.  Intervalle  de  teras 
qui  s'écoule  entre  deux  actions.  Intervallo. 

ENTRETENEMENT  ,  s.  m.  Subsistance, 
ce  nu'on  donne  a  ciuelqu'ua  i)our  vivre  ,  pour 
s'habiller,  etc.  11  est  peud'usige,  excepté 
en  style  de  finances  et  de  Palais  ;  on  die 
plus  ordir;  irement.  Entretien.  V 

ENTRE  i  ENIR  ,  v.  a.  Tenir  ensemble. 
Reggere  ;  congiugnere  ;  sostenere  ;  tener  colle- 
g.ito  ;  tener  insieme.  -  S'entre-tcnir  ,  se  tenir 
réciproquement.  Sostenersi,  reggersi  a  vicen- 
da ,  reciprocamente.  —  Tenir  en  bon  état. 
Conservare;  mantenere  in  buono  stato.  -  Faire 
qu'une  chose  ,  qu'une  personne  subsiste  ,  coa- 
(inue  d:.ns  un  certain  état.  Mantenere;  con- 
servare. -  Entretenir  un  homme  d'espé- 
rance ,  l'entretenir  de  belles  promesses  ;  l'a- 
muser en  lui  faisant  espérer,  en  lui  promet- 
tant beaucoup  de  choses.  Intrattenere  i  teneri 
a  bada  ;  trattenere.  —  Fournir  les  chos.;s  né- 
cessaires à  la  subsistance.  Nudrire;  mantene- 
re ;  sostentare  ;  far  le  spese.  -  On  dit 
d.ms  le  même  sens,  et  au  réc.  11  a  de 
(pioi  s'entretenir  honnêtement.  E^H  ha  di 
che  mantenersi  ombratamente.  —  Entri' --'- 
une  femme  ;  faire  subsister  une  femme 
laquelle  on  est  en  commerce.  Mante 
teirere  ,far  le  spese  ad  unadonna.-\Jnhmr\rt\e 
s'entretient  du  ieu,  lorsqu'il  y  gagne  de  quoi 
s'entreten  r.  Guadagnarsi  giuocando  quante 
basta  per  vivere,  per  mantenersi.  —  Parlera 
quelqu'un  ,  teriir  quelque  discours  à  quel- 
qu'un. Ragionare;  discorrere;  trattenersi] 
conversare,  tener  ragionamento.  -  Il  est  atiss 
réc.  Les  amis  s'entretiennent  par  lettres.  G.. 
amici  discorrono ,  favellano  insieme  per  vit 
di  lettere.  —  Entretenir  ses  pensées,  sei 
rêveries  ;  penser  à  quelque  chose  ,  méditer 
rêver.  V.  ces  mots.  -  S'entreter.ir  de  Dieu 
parler  de  Dieu.  Ragionar  di  Dio,  delle  cos, 
di  Dio  ,  ce.  -  S'entretenir  .ivec  Dieu  ;  pen- 

'.i; 1_ 1..   Ji  lìtn.,     Tf»t. 


DÌeu  ,  méditer  la  parole  de  Uieu.  rrii* 
tenersi  cou  Dit. 

ENTRETENU,  UE,  part.  V.  son  verbe 
—  On  .appelle  dans  les  troupes ,  Capit.iini 
entretenu,  un  Capitaine  payé  par  le  Roi 
quoiqu'il  n'ait  point  de  Compagnie  sur  pied 
On  dit  plus  ordinairement ,  Capitaine  re 
formé.  Capitano  che  ha  la  paga ,  senia  aver 
la  compagnia.  -  T.  de  Blason.  Se  dit  de 
clefs  et  autres  clioses  pareilles,  liées  par  leur 
anneaux.  Attaccato. 

ENTkEITEN  ,  s.  m.  Subsistance,  ce  quoi 
do-me  à  quelqu'un  pour  vivre  et  pour  s'hi 
biller.  Manienimento  ;  sussistenia  ;  sostenti 
mento;  intrattenimento;  sussidio.  —  Cequ 
l'on  dépense  pour  maintenir  une  chose  e 
état.  Spesa  di  mantenimento.  -  .Simplement 
ce  que  l'on  donne  i  sa  femme,  »  son  nls, 
son  domestique  pour  subsister,  et  pour  se 
menus  iilaisirs.  Spese  minute.  -  Conversa 
tion  ,  lés  discours ,  les  propos  dont  on  set 
tretiem  dans  la  conversation.  Convc-taiitfue 
ra'dvnamento  ;  conferenza,  confabulauo«i 
-'Oii  appelle  entretiens  Si  irituels  ,  des  dit 
couri  de  piété  que  les  Ecclésiastiques  Ml 
dans  les  assemblées  convoquées  pour  cet  eftjt 
et  on  dit  quelquefois,  qu'uri  homme  fait  II 
entretiens  dans  une  Congrégation  ,  "•'ns  " 
Séminaire  ,  pour  dire  ,  qu'il  y  fait  des  dit 
1  cours  spirituels ,  des  instructions ,  des  exnj) 

tation 


E    N    V  E    N    V 

«tions  Spirituelles.  Trattenimenti  spirituali*      .  Ha  fatto  gonfiare  ,  enfiar  la  bocca.  -  Enve. 
tNTKtrOlLli,  s.  f.  Espèce  de  réieauou    nimer  une  plaie;  U  rendre  pliis  douloureuse 
de  denteile  qu'on  met  entre  deux  bjndes  de  .  plus  <iimcile  a  guérir.  F. 


.our  servir  d'ornement.  Heticei 

ENfRtTOISE,  s.  i.  T.deCh^ri'.  Pièce 

de  bois  qui  se  met  entre  d'autres  pour  les 
,  «outenir.  Traversa^  traverso.  —  fntretoise 
l  croiiée  ,  un  assembir.ge  eu  torme  de  sautoir. 
[  Iravcrsa  a  croce.  -  1.  d'Artillerie.  Pièces 
I    de  bois  qui  joignent  ensemble,  et  encretien- 

■^^r-f  Uc  A^,,^-  ♦!->£-., .o.  /f«  l'affût  d'un  canon. 


nent  les  deux  tlasque; 
CaUstreiii. 

y£NTKE-TUER.v.r.  T.^:.f-ï^i.Setuer. 
S*éeorger  l"ua  l'autre.  AmmaT^arsi^  scannarsi 
l*un  l'.iiirû. 

ENTREVOIR,    v.    a.    (  11  se   conjugue 
comme  voir.  )    Voir    imparfaitement 
en  passant.    Scorgere;   vedere  un  poco 
minclar  a  vedere.  —  Il  se  dit  aussi  des 
de  l'esprit.  J'ai  entrevu  les  desseins  de  cet  j  crociatun 


iprign^re,  incru- 
delire ,  inasprire  una  piaga,  —  Envenimer 
l'esprit  de  quelqu'un  :  l'aigrir ,  l'irriter.  V. 

ENVEiiGER.  V.  a.  T.  de  Pa^ct,  En- 
verger  la  teuille  de  papier ,  c'est  la  bien 
étendre.  Stendere  a  dovere  i  fogli  di  carta. 
-  T.  de  Vannier.  Garnir  ,  enlacer  de  petites 
bronches  d'osier.  Intrecciare  con  vetrlcl.  — 
Enverger.  T.  de  Mznuf  f/c  J'o:>.  Faire  croiser 
les  îiis  de  soie  sur  ses  doigts,  de  manière 
que  l'un  ne  puisse  pas  passer  devant  l'autre  , 
pour  les  d.sposer  ensuite  sur  des  chivitles. 

''eNVERGEURE,  s.  f.    T.  de^  Manuf   de 
soie.  Petiis  bouts  de  ficelle  très-une  et  tres- 
co-   douce,  qui  servent  a  enverger  les   chaînes 
'  avjnt  de  les  lever  de  dessus  l'ourdissoir.  In- 


homme  ,  etc.  Accorgersti  avvedersi;  aidar- 
prcsentire.  —  v.  r.  Avoir 
une  entrevue.  Accontarsi  \  abboccarsi;  far 
congresso.  —  Se  rendre  visite.  Visitarsi, 

ENTKEVOUS,  s.  m.  T.  de  Maçon.  L'in- 
tervalle d'une  solive  a  l'autre  dans  un  plan- 
.  cher  ,  et  les  espaces  garnis  de  plàrre  ,  qui 
sont  entre  les  coteaux  d'une  cloison.  Spazio 
in  un  palco  che  e  tra  una  trave  e  l'altra. 

ENTREVUE,  s.  f.  Visite  ,  rencontre  en- 
tre de  ^oc  ou  plusieurs  personnes  pour  se  voir, 
pour  parler  d'affaires.  Conf'erenia  ;  congressi; 
Collocu\tune\  abbùCcamento\  convcrsa\ivne, 

EN TriUQUES  ,  s.  m.  pi.  T.  de  litholog. 
Sorte  de  pécrihcation  animale.  Entrochl. 

ENTK'OUVERT  ,  erte  ,  part.  V-  le 
verbe. 

ENTR.'OUVRIR,v.a.  Ouvrir  à  demi.  5cc- 
■hiudcre  ;  a^rir  a  mc\lo.  -  Il  est  quelquefois 
réciproque.  La  terre  i'&rMio'syxQ.  Schiudersi; 
aprirsi;  spaccarsi;  fendersi. 

ENTUkE,  s.  f.  L'endroit  où  l'on  place 
Aine  ente,  l aglio  o  r.-.cca  per  l'innesto,  —  Peti- 
tes pièces  de  buis  qt'i  ç  li  traversent  une  grosse, 
pour  toriuer  des  cCi  Ions  des  deux  côtés , 
«ommcddnslesrouti  dc^  carrières.  Piuoli. 
ENVAHI ,  lE  ,  parr;A-.  le  verbe. 
ENVAHIR,  V.  a.  Usurper,  prendre  par 
force,  par  violence,  par  fraude,  iujuste- 
inent.  Sorprendere;  usurpare;  impadronarsi. 
ENVALER,  v.  a.  1".  de  Pêcheur.  Tenir 
linverveax  ouvert.  Tenere  il  negossa  aperto* 

ENVELOPPE ,  s.  f.  Ce  qui  sert  à  envelop- 
per. Invoglio  ;  involto  ;  invoglia  ;  coperta. 
—  Ecrire  sous  Tenveloppe  de  quelqu'un  ;  met- 
Ire  sous  l'adresse  de  quelqu'un  des  lettres 
2 Ili  sont  pour  un  autre.  Scrivere  sotto  coperta 
lalcuno.  -  T.  de  Fortif.  V.  Villon. 
ENVELOPPE' ,ÉE,  parc.  V. le  verbe. -Se 
trouver  enveloppé  dans  de  mauv.-jises  af- 
fciresis'y  trouver  engagé  ,  embarrassé. V.  ces 
mots.  —Discours,  raisonnement  enveloppé, 
obscur,  embarrassé.  Ojfuro;  intralciato  ;  înf 

LNVEiloPPEMENT,  s.  m.  T.  deCoyim. 
e:vyu  usité.  L'action  d'envelopper.  Invilup- 
i^^'.rto. 

ENVELOPPER  ,  v.  .a.  Mettre  autour  de 

quelque  chose  une  étoffe  ,  un  linge  ,  etc.  qui 

l'enferme  ,quirenvirùnne  de  tous  côtés.  Invi- 

luppare;  diviluppare  ;  involgere;  rini<j/'g-:re  ; 

rinvoltare.  —Cacher,  déguiser.  Inr.'iV^j/-.:  ; 

'  nascondere;  celare;  immascherare.  —  Un  dit 

en  ce  sens  ,  envelopper  quelque  chose  ;  qu^nd 

on  raconte  en  paroles  couvertes  et  honnêtes 

/-  le  chose   de  trop   libre.    Parlar  fotto 

yjra,  —  fig.  Environtier  ,  Entourer.  Ac- 

--  ..r^iare  un  esercito  o  simile.  Etre  enveloppé. 

îL^iser  aearcMato.  —  Tig.    Envelopper  quel- 

■  <^u'un  dans  une  accusation  ,  dans  une  dépcsi- 

■  tion ,  dans  un  crime  ;  le  comprendre  avec 
d'autres  dans  une  accusation  ,  dans  ime  dépo- 
sition, dsns  un  crime. /rtrn'^jrtf,  comprendere 


ENVENIMES  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ENVEMMER,  v.  a.  Infecter  de  venin 
communiquer  une  qualité  venimeuse.  Awe 
lenare  ;  attossicare.  —  Une  herbe  a  envenim  _ 
la  bouche;  lorsqu'elle  y  a  causé  des  élcvares. 

Dicttoimdîrc  Frani^'ois-ltdlicn 


ENVERGUER,  v.  a.  T.  de  Mar.  Attacher 
les  voiles  aux  vergues.  Infzrlre  una  vela  ,  o 
fiorire;  inancennare.  —  Enverguer  tout  proche 
delà  vergue,  sans  laisser  de  jour  entre-deux. 
Inferire  stretto,  con  buona  volta  nei  mataffioni. 

ENVERGURE  ,  s.  t.  T. de  Mar.  L'arrange- 
ment  des  voiies  avec  les  vergues  et  les  màis. 
Situazione  e  dimensione  de"  pennoni;  in Jnt^nna- 
fura.  —  L'étendue  qu'il  y  a  entre  les  deux  ex- 
trémités des  ailes  dé;- îoyées  d'un  vol.icile.  Lun- 
helia  che  è  da  un  sommolo  all'  altro  àeW 
li  stese  d^urt  uccello* 

ENVERJURE.  s.  f.  T.  de  Papet.  Les  fils 
detaitonqui  composent  les  formes.  I  fili  d'ot- 
tone ,  di  Cui  son  co    toste  le  forme. 

ENVERS,  Préi^Oiition.  A  l'égard  de 

Verso.  —  On  dit»  je  vous  servirai  ,  je  vouî 
aiderai,  jo  vous  défendrai  envers  et  co;ure 
tous  ,  pour  dire  ,  contre  tout  le  monde  ;  et 
alors  on  ne  se  sert  d'envers,  qu'en  le  joi- 
enrnt  avec  centre.  Contro, 
^  ENVERS,  s.  m.  On  appelle  ainsi  dans 
une  étoffe,  le  cô;é  le  moins  beau;  et  dans 
un  ouvra^ie  de  tuile,  comni3  de;  collets, 
manchettes  ,  chemises  ,  le  côté  de  la  couture. 
U  verso  Ì  il  rovescio.-  On  appelle,  une  étct^e 
à  deux  envers,  celle  dont  les  deux  côtés 
sont  également:  beaux  ,  c'est-à-dire,  propre- 
ment ,  sans  tr^vQi%.Pjnnoadue  rovesci.  -  K 
l'envers  ,  adv.  lia  différentes  sienirications, 
selon  les  différentes  choses  où  on  l'appli- 
que i  ainsi,  mettre  un  manteau  à  l'envers, 
c'est  le  mettre  du  mauvais  côté  de  l'étoffe. 
Mettre  un  collet  et  de  manchettes  à  l'en- 
vers ,  c'est  les  mettre  en  sorte  que  le  côté 
de  la  couture  soit  en-dehors.  A  rovescio. 
Tomber  à  l'envers,  c'est  tomber  sur  le 
dos.  Cader  supino  ^  a  rovescio  ^  colla  panda  ^ 
col  ventre  in  aria.  —  II  se  dît  toujours  de  ce 

aui  se  fait  ,  ou  de  ce  qui  arrive  au  contraire 
e  ce  qu-  devroit  être. 

ENVERSAIN,  s.  m.  T.  de  Drap.  Etoffe 
qu'on  nom. ne  autrement  Cordillac  de  Crest. 
Spelte  ûl  sottigliume  cosi  detto. 

ENVERSER  ,  v.  a.  T.  de  Draper.  Enver- 
ser  un  drap.  C'est  le  travailler  avec  des  char- 
dons usés  pour  emporter  ce  que  les  No- 
peuses  en  ont  détaché.  Arrovesciare  il  panno. 

EKVI,  s.  m.  Il  ne  se  dit  qu'en  cette  fa- 
conde parler  adverbiale;  à  Penvi ,  avec  ému- 
lation. A  gara  ;  a  prova  ;  in  emula-jicne  ;  a 
concorrenza  ;  a  competenza. 

ENVIE,  s.  f.  Déplaisir  que  l'on  a  du  bien 
d'autrui.  Invidia.  —  Faire  envie;  causer  ,  pur 
son  bonheur  ,  l'envie  d'auîrui  ;  et  l'on  dit , 
dans  ce  sens-là,  qu'il  vaut  mieux  faire  envie 
que  pitié.  E*  meglio  far  inviduz  cke  pietà. 
—  On  appelle  aussi  envie  ,  ce  mtme  déplai- 
sir ,  quand  il  cit  causé  par  le  désir  d'avoir  ce 
mêm^  bien.  Invidia  ;  gelosia.  —  On  dit  , 
porter  envie  à  quelqu'un  ,  pour  dire  simple- 
ment,  souhaiter  un  bonheur  pareil  au  sien, 
sans  en  avoir  de  dénlaisir.  Portar  invidia  ad 
alcuno  ì  invidiare.  L'on  dit  dans  le  même 
sens  ,  sa  fortune  est  digne  d'envie.  Esser 
degno d*  invid'a  ;  essere  invidiabile.  —  Désir, 
volonté.  Voglia;  desiderio;  b'ama:  foja.  — 
Passer  son  envie  de  quelque  chose  ;  satisf; 


E    N    V  297 

lui  en  est  passée  ,  pour  dire  ,  il  ne  la  desire 
plus.  Appagare  ;  soddisfar  la   voglia    dt 

—  Faire  passer  l'envie  de  quelque  chose  à 
quelqu'un;  c'est  l'en  rass.isier,  ou  l'en  dégoû- 
ter. V.  ces  mots-  —  Il  se  dit  aussi  dos  m  trques 
cT  le  des  cnfans  apportent  quelquefois  en  nais- 
sant, et  qu'on  suppose  erre  uno  suite  des  im- 
press'ons  reçues  par  leurs  mères ,  pendant 
qu'elles  étoient  grosses.  Nascerla;    vogua, 

—  On  appelle  aussi  envie  ,  cert.iins  petits  fi- 
lets, souvent  douloureux,  qui  s'élèvent  de 
!â  peau  autour  des  ongles.  Setola. 

EWIE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe.  -  Une 
charge,  une  place  bien  enviée,  pour  dire, 
une  ciiarge  fort  recherchée  ,  fort  souhaitée 
de  tout  le  monde.  Desiderato;  ricercato  i 
a.nblto  ;  bramato. 

ENVlEiLLI.iE.adj,  Il  n'est  en  usage  qu'au 
figuré.  Pécheur  envieilli  ;  erreurs ,  hbbitudes 
en  vieillies,  Peccatore  invecchiato ,  infracidato, 
ostinato'-  errori,  ahitl  invecchiati. 

ENVIER,  V,  a.  Avoir  du  déplaisir  du  bien 
d 'autrui.  Il  se  dit  plus  souvent  des  choses 
que  des  personnes.  Invidiare;  portare  invidia, 

—  Envier,  simplement;  souhaiter  pour  soi- 
même  un  bonheur  pareil  à  celui  qu'un  sutre 
possède,  sans  être  tâché  qu'il  l'ait.  Bramare; 
agognare;  appetire;  desiderare;  ambire.  —  Dé- 
S'rer.  Voila  le  poste  du  monde  que  j'envierois 
le  plus  ;qae  j'aurois  le  p[Lis  (iésiré.  V.  Désirer. 

ENVIEUX  ,  EUSE,  ad).  Qui  porte  envie. 
li  c5t  iuss!  iubst. //ïiit^.'cjy  ;  Invido;  astlvso* 

ENVIRON,  Prép.  A-peu-près  ;  un  peu 
oUis,  un  peu  moins.  Circa;  incirca;  intomo. 

ENV;R0NS,  s.  m.  pi.  Lieux  d'alentour. 
Conforni  ;  confini  ;  vicinan\e  j  luoghi  circon- 

'environné',  ìe,  part.  V.  le  verbe. 

ENViRONNEi<  ,  v.  a.  Entourer  ,  en- 
fermer, être  autour  de  quelque  chose  ou  de 
quelqu'un.  Attorniare;  circondare;  cìgnere  ; 
accerchiare.  —  fig.  Les  dangers  l'environ- 
noient  de  toutes  parts  j  il  est  environné  de 
ilatteurs  ,  etc.  Attorniare;  circondare. 

ENVISAGER,  v.  a.  Reé<)rder  une' per- 
sonne au  visage.  Guardare  in  faccia  ;  vedere 
in  viso ,  o  a  faccia  a  faccia  ;  fissare  in  volto  ; 
guatare.  Envi^iagez  un  peu  cet  homme  ;  il 
n'oseroit  seulement  m'envisager.  -  Il  se  dit 
fig.  des  actions  et  des  affaires.  Guardare  ; 
riguardare  ;  mirare  ;  rimirare.  —  De  toutes 
les  choses  sur  lesquelles  on  porre  sa  réflexion , 
et  que  l'on  considère  en  esprit.  Considerare} 
guardare  ;  osservare  ;  esaminare. 

ENULA-CAMPA\A,Pla-.te.  V.  Auree. 

ENUME'RATION,  s.  f.  Dénombrement. 
Enumeraiione  ;  annovero  ;  annoveramento  ; 
numerazione  ;  novcra^lonc. 

ENVOI ,  s.  m.  Action  par  laquelle  on 
envoie.  U  se  dit  particulièrement  des  mar- 
chandises. 5/-'^:y.'<?n^.  —  Envoi ,  dans  de  cer- 
tains ouvrages  de  Poésie  ,  comme  les  Chants 
Royaux  et  les  BalUdes,  c'est  un  coupleL  <iai 
termine  la  BaUiide  ,  et  qui  sert  à  -idres^er 
l'ouvrage  à  celui  pour  qui  il  a  été  fait.  Ri" 


ENVOIE  .  T.  de  Mar.  C'est  ainsi  mie  Poii 

commande  au  Timonier,  de  pousser  (a  barre 
du  gouvernriil  ,  pour  mettre  le  vaisseau 
vent  devant.  Il  timone  alla  banda  ;  orra  alla. 
banda. 

ENVQIER  ,  7.  de  Mar.  V,  Avoier. 

S'EWOILER,  v.  r.  T.  de  Serrur.  Se  cour- 
ber. Se  dit  du  fer  à  la  trempe.  Imbarcare  ; 

"eNVOISINÉ,  ÉE,  adì.  Celui  qui  a  des 
voisins.  Il  est  fam.  Che  ha  vicini. 

ENVOUTER  ,  V.  a.  T.  imtsité.  Prétendre 
faire  mourir  quelqu'un  par  le  moyen  d'tine 
image  de  cire.  Spc\ie  di  fatucckierïa  per  cui 
si  pretendeva  recttr  morie  altrui  con  una  effi-ie 
di  cerj. 

ENVOLER  ,  s'envoler  ,  v.  r.  Prendre 
son  vol ,  s'enfuir  en  valant.  Volar  via',  in" 
volarsi  ;  fuggire -y  scappar  via.  —  On  dit  tìg. 
que  le  temps  s'envole,  que  l'occasion  s'en- 
vole ,  que  le  temps ,  l'occ.ision  passe  rauide- 
ment.   V^U  il  tempo;  l'occasione  se  ne  fugge. 


le  désir  qu'.jn  a  û'ane  chose;  et  on  dit,  l'envie    —Lorsqu'on  cherche  iine  personne  ou'iine 

pp 


29$  EPA 

chose  en  un  endroit  où  elle  n'est  plus ,  on 
«lit,  il  n'y  a  pIu'.  que  Is  nid,  les  oiieaiix  s'en 
sont  envolés.  Gli  uccetlini  se  ne  ionu  vuUii. 
ENVOYE'  ,  s.  m.  Minisrre  d'u..  Prnice 
Souverain  ,  ou  d'une  Kéijublique  ,  dans  la 
Cour  d'un  autre  l'rlace;  et  c'est  un  grade 
inférieur  à  celui  d'Amb.issadci.r.  Invidio  ; 
licai».  —  On  appelle  lu  temme  d'un  Envoyé, 
J'Envoyée.  Le  /iios-ii  W'«/i  imiaio. 
if:NVOy  t' ,  LE  ,  part.  V.  le  verbe. 
ENVOYER,  V.  a.  Donner  ordre  ,  faire 
en  sorte  qu'une  personne  aille  ,  eu  qu'une 
cliosc  soit  portée  en  un  certain  lieu.  Inviare; 
mandarti  spedire;  tr.imettere.  —  prov.  En- 
voyer en  l'autre  monde  ;  (.-ire  mourir.  Man- 
care all'altro  mondo.  —  Se  dit  aussi  d.ins  les 
choses  morales.  Les  biens  et  les  maux  que 
IJicu  nous  envoyé.  /  h^ni  ed  i  mali,  che 
Dio  ci  laaida.  -  De  toutes  les  choses  qui 
nous  viennent  de  Dieu.  Dieu  nous  a  envoyé 
de  la  pluie  ,  du  beau  temps  ,  une  bonne  an- 
née ,  e:c.  Mandare  ;  accordare.  —  La  rate 
envoie  des  vapeurs  au  cerveau;  le  vin  envoie 
«les  fumi'cï  à  la  tête.  Mandare;  j'ar  salire. 

EOLI?YLE  ,  s.  m.  Uoule  de  cuivre  ,  de 
fer,  etc.  qui  a  une  petite  ouverture ,  et  qui 
étant  rt^nplie  d'eau,  et  approchée  du  feu, 
fait  du  vent  iu'qu',i  ce  qje  l'eau  soit  entiè- 
rement évai  uré^'.  Eoliyita. 

EONl  b  ou  EONS,  s.  m.pl.  T.  de  Thcol. 
Mot  tiré  du  Grec  ,  <iui  signifie  iiecle,  Ettr- 
I)i:é.  Secolo;  Kternir.i. 

EPACTE  ,  s.  f.  Nombre  de  jours  qu'on 
BJoute  à  l'.innée  Uinjire  ,  pour  l'égaler  a 
l'innée  sol. lire,  et  q.ii  sert  aussi  pour  trouver 
leiour  de  l'âquo  et  les  Fêtes  mobiles, E;'arM- 
Ei'AGNEUL,  EUI-E  ,  s.  m.  et  f.  iorte  de 
chien  ^q  chasse  ,  à  Ions  poil  ,  dont  la  race 
vien^  d'Esi-a^ne.  Cane  di  Spagna. 

EP.iiS  ,  AissE  ,  ad).  Se  dit  d'un  corps 
solide  ,  considéré  par  rapport  à  sa  profon- 
deur. Crosso  ;  sycsso  ;  sodo  ;  denso  ;  fino. 
—  On  dir ,  un  homme  épais,  j>ar  opposiiion 
à  un  homme  d'une  t;iille  déliée-  Aiiicc'ato; 
fatticciato imi^cùaishero.  -  Un  cheval^épais, 
pour  dire,  un  cheval  qui  n'est  pas  fin.  Corpac- 
ciuto; di  grosse  membra.  -  Brouillard  épais, 
ténèbres  épaisses ,  un  air  é|).iis  ,  nuit  éoaisse^ 
ignorance  épaisse  ;  un  Kr.ind  brouillard  ,  des 
ténèbres  obscures  ,  un  air  grossier,  une  nuit 
noire,  et  une  ijSnL;r.-!nce  profonde.  Folto, 
demo;  crasso  ;  glasso  ;  spesso.  -  On  dit  fit:, 
d'un  homme  ,  qu'il  a  l'cprit  épais  ,  l'intel- 
ligence épaisse  ;  qu'il  a  l'esprit  crosiier  , 
lourd  ,  pes..nt  ,  qu'il  a  peine  à  comprendre. 
Dans  le  même  sens  i  un  homme  épais. 
Grossolano  ;  stupido  ;  grosso  ;  ra^io  ;  mate- 
riale ;  di  sgrossa  pasta.  —  Se  dit  aussi  d'un  amas 
de  certaines  choses  qui  sont  près  à  près. 
ïolto  ;  fitto.  -  D'une  chose  liquide  qui  prend 
une  consistance  moins  claire  ,  plus  ferme. 
Ce  syrop  n'est  pas  assez  éjiais  ;  de  l'encre 
trop  épaisse.  Spesso  ;  troppo  sodo  :  crasso  ; 
tenace  ;  grosso,  -  Il  est  quelquefois  subst. 
et  signifie  Epaisseur.  Une  pierre  qui  a  deux 
eieds  d'épais.  11  y  a  rie  la  neiee  deux  pieds 
d'épais.  Altera  ;  grosse^^a.  -  Il  est  quelque- 
fois adv.  comme  en  cette  phrase  ;  Cette 
graine  ne  se   do  t  pas  semer  si  épais.   Non 

EI'aVsSRUR  ,  s.  f.  La  profondeur  d'un 
corps  st'lide.  Grossena;  U  grosso;  l'altc^ia 
el'iin  solido  ;  lo  spesso.  -  L'épaisseur  d'un 
bois,  d'une  forêt  ;  l'entlroit  où  les  arbres 
sont  le  plus  près  a  près.  llfoUo.  -  L'ép.iis- 
seur  des  brouillards  ,  l'éoaisseur  de  l'air, 
l'épaisseur  des  ténèbre^.  Densità  ;  spesse\\a. 

F.PA1'><1,  lE,  part.  V.  le  verbe. 

EPAISSIR  ,  v.  a.  Rendre  é|)ais.  Spessare  : 
tondcnsarc  ;  hr  denso.  -  II  est  aussi  neutre. 
Le  bouilli  n  éiaissit  en  cuisant.  11  est  enccsre 
réc.  Le  syrop  s'émissit.  Spessare;  spessire; 
cytssarsi  ;  spessirsi.  -  La  ra'lle  d'une  femme 
s'épaissit, lorsqu'elle  grossit. /fi.trujKire.  -  fig. 
L'esprit  d'un  homme  s'épaissit.  Divenire 
fitiifido  .  grossolano  ,  materiale. 

EPAISSISSANT,  adi  f-  de  Theraupeutique. 
V.  Iicrnssan»    [nrrns  ativo. 

£PAl5SISSEMtMT  .  s.  m.  Condensation. 


EPA 

ConAu'nsamento  i  lo  spessire.   —  L'état  de  ce 
qui  est  ÓÌ...1ÌS).  Sycssàna. 
EPA.Vii'KK',  EE  ,  part.  V.  le  verbe. 
Ei'AN!Hi\£MENT ,  s.  m.  L'action  d^épam- 
prer  l.j  v:;  iic  !>yamp2najjune. 

EPAM'.'KER,  V.  a.  Otcr  de  la  vi^ne  tes 
pampr«;s  inuîiîes  ç\\\\  em]>cchent  que  le  raisin 
ne  mâriiso.   Spamyanarc^ 

EPANADa'LObR,  s.  f.  T.  de  Gramm. 
Figure   t!j  cîictiun.  Epanadiplosl. 

EPANA'i  KORE  ,  s.  f.  l.  di  Rhétor.  Fi- 
gure \}ù<:  Li,îl;e!le  on  emploie  la  mcoie  par- 
ticule au  coinmoncement  de  uluiieurs  mem- 
bres. i:ynn,Uara. 

E'-'ANCHfc' ,  LE  ,  part.  V,  le  verbe, 

EPAN'CHEMENT  ,  s,  m.  EtTusion.  Span- 
dimenio  j  spargimento  ;  effusione.  Epanche- 
ment  de  bile.  —  Son  plus  grand  usage  est 
au  fi^.  Epanchement  de  cœur  ,  épanchement 
de  iuie,   I:ff'us/one. 

Ei-'ANCHEK,  V.  a.  Verser  doucement, 
répantlre.  Spargere;  spanderò  ;  vsrsard.  7  fig. 
Ep.nncher  son  cœur  ;  l'uuvrir  avec  sincérité  , 
avec  tendresse,  avec  confiance,  etc.  Aprir 
il  .mo  cuore. 

El'ANCHOIR ,  s.  m.  T.  fHydrauL  Espèce 
de  canal  qu'on  fait  pour  faciliter  l'écoulement 
Hes  eaux  d'une  fondation.  Fogna,  a  fossa 
Joi^'iata  p:r  Jo  scolo  dilV  acjiu. 

EPANDRE,v.  a.  Jeter  ça  e' là  en  plusieurs 
errlroifi  ,  éparpilier.  I!  se  dit  des  chose; 
'iqn'd^-s  ,  et  de  celles  qui  peuvent  aisément 
s'am.isser  ensemble,  et  aisément  se  séparer, 
conini^  de  l'cm  ,  de  la  pjilb  ,  du  fo'tn  ,  du 
'■l'inter,  du  sable  ,  de;  piècxîs  d'.irgent ,  etc. 
Spander:  ;  diffondere  ;  disperderà  :  spargere. 
-  On  dit  fit;,  les  Celres  s'epanaîrent  dans 
l'Afrique,  etc.  Il  est  vieux  ,  et  l'on  dit  au- 
jourd'hui ,  Répandre  ,  Hans  le  même  sens. 
V,  ce  mot.  —  V.  r.  S*crendre.  Diff'ondcrsi; 
spandersi  \  sgorgare.  Les  eaux  s'ép.mdirent 
p;ir  la  campagne.  V acque  si  stesero,  inon- 
darono ,  dilagarono  1  ec. 

KPANDU  ,  UE,  part.  V.  le  verbe. 

EPAIVNELFR.  v.  a.  T.  de  Sculpture.  Cest 
couper  à  pan».  Le  Sculpteur  statuaire,  après 
avoir  dét- rminc  la  base  du  bloc  de  marbre 
qu'il  veut  employer,  et  avoir  fait  le  lit  pour 
\d  plinthe  ,  é;)annele  le  bloc  ,  c'e>î-à-dire  , 
qu*aprèi  avoir  dessiné  avec  le  cr^yon  sur  ce 
bloc  ,  et  arrêté  les  m.isses  principiiles  de  son 
sujet ,  jl  fait  donner  plus'reurs  iraits  de  scie 
ou  de  ci.e;:u  pour  )^:ter  en  bas  Ijs  superfluités 
et  fiôja^.er  de  sa  mnsse  la  tête,  les  bras  et 
autres  p.irties  ,  suivant  son  modèle  et  lei 
traits  qu'il  a  formés  sur  le  marbre.  D  gros' 
ssrc  ;  dar  la  p -ima  forma. 
,  EPANORTHOSE ,  s.  f.  Figure  de  Rhéto- 
rique, par  tiiquclle  on  feint  de  réfracter  ce 
q'.i'on  avoit  dit,  ce  mm  e  tron  foih'e  ,  et  Ton 
ajoute  quelque  chose  de  plus  fort.  Emeri' 
dj\'one. 

F.IMNOUl ,  ïE  ,  part.  V.  son  verbe. 

VEPANUUlR,v.  r  Se  dit  des  fleurs  qui 
commencent  à  dér-oyer  leurs  feuilles,  età 
sortir  dLi  b;>uton.  ScliiuUrsi  ;  ap'l'si  \  shuC' 
ciani;  al/arsaril.  -  D;  ns  le  hi;uré  ,  il  est 
actif  en  cette  phrase:  Ep;nouir  la  rate,  pour 
dire,  réjouir,  il  est  fam.  V.  Réjouir.  —  Son 
vtsage  s'ép.moui'',  son  front  s'énanouit ,  pour 
dire  qu'il  se  déride  ,  qu'il  devient  serein. 
Se^enar^l;   asserenarsi 

EPANOUISSEMFNT.  s.  m.  Action  de 
s'éi'.mouir.  Al'ar[uimento  i  aprimento  ;  dtla- 
ra-jio.ne.  -  Epanuuissoment  de  rate,  épanouis- 
sement de  cœur.  Allargamento. 

EHARCET  ,  s.  f.  Espèce  de  foin  fort 
commun  en  D^u'-hiné  ,  sur-*^nut  auprès  de 
Die.  Sa  graine  tient  lieu  d'avoine  et  d'orge. 
Spc-cjc  di  cedrin^ola  o  tr  foglio. 

EPARFR,  s'epartr.  v.  r.  t.  de  Manèee. 
Se  dit  d'un  cheval  jorsqu'il  détache  des 
rua'^es.  Sprangar  calci* 

EPAHGNAlVT,  ante.  adj.  Qui  use 
d'épargne  ,  qui  ménai-e  ce  qu'il  a  en  son 
pouvoir.   Pifcû  ;  che  risparmia. 

E»*AKGNE,  s.  f.  Parcimonie  .  ménage  dans 
la   dépense.  K'sparmio  ;  parsimonia  ;   econo- 

ia.  -  On  appelloit  autrelois  l'épargne,  ce 


EPA 

qa*on  appelle  aujourd'hui  le  Trésor  Roval^ 
où  l'on  jKMte   l'argent    du    Roi.    L*  eràrio» 

—  Il  se  dit  aussi  du  m^*njgement  que  ''on 
fait  du  tem|>s.  Risparmio.  -  En  f .  de  Gra- 
vure en  bois.  Ouvrage  f«Ìt  en  taille  d'épar- 
gne ,  se  dit  d'une  mi-nière  de  graver  ou  en- 
taillera buis,  les  pierres  ,  les  métaux,  etc. 
qui  COI  ii>te  à  tailler  et  enlever  le  fond  de 
la  m.-.'icre  ,  et  n'épiirgner,  ni  l.iisser  en  re- 
lief que  les  );artie$  qu'on  veut  f;iirc  paroitre 
A  la  vue,  ou  qui  doiveiU  marqiier  et  impri- 
mer. Intaglio  di  riIie.vo,  —  tn  T.  d*HydrauL 
Ajuta.;e.    V. 

EPARGNE,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

EPARGNEE  ,  V.  a.  User  d'épargne  dans 
!a  dépense,  employer  avec  réserve  ,  ména- 
ger   la    dépense,    fiisparmtare  ;    sparai^nare^ 

—  Epargner  sa  peine,  épargner  ses  pas,  oa 
s'exempfjir  de  la  peine  ,  >'exem:>rer  d';igir. 
Risparmiare  ;  eslmer.ii.  -  l!  se  dît  d.ms  les 
chuses  mjra'es.  Ep.irgnez-moi  le  ch'!;rin, 
la   douleur,  la  contusion,  la  honte.  R'^ 


■e.    -    Ne 


isp. 


mei.irgnez  pas;  emrUiyez- 
librement.  Val:ri.vi  di  me  ^  d,. Il' opera 
mia  ;  non  rrj  risparmiate  ;  coman-^atemi  in 
ogni  occoricn^a,  -  Eiiari^ner  quel'.ju'.m  ;  ne 
lui  pas  faire  tuut  le  mrtuv.iis  tr.mement  qu'on 
pourroit.  Risparmiare  ;  aver  riguardo  ;  aver 
qualche    rispetto  ;    verd^-n^rla  ;    sparagnare. 

—  Cet  h^mme  n'épargne  personne,  qu'il 
médit  de  to.f  le  monde.  Dice  male  di  tutti  ^ 
n^jn  la  perdona  a  ncf-u/io  ;  non  risparmia 
a'cuno.  -  T.  d'Art.  Ménat^er  qu.Mque  chose 
dnns  la  m.cÌère  que  l'un  tr  'V.u'le  ,  et  faire 
en  sorte  qu'on  en  tire  quelque  embellisse- 
ment ,  quelque  ornement  qui  n'en  soit  pas 
détaché  ,  ou  qui  fasse  même  une  pièce  utite. 
Servirsi  del  comodo  di  alcuna  cosa  ;  metterci 
a  profitto.         .      . 

tl'ARPlLtE.  EE.part.  V.  le  verbe. 

tPAR')LLE>,  v.  a.  Epandre  dru  et  me- 
nu, ci  et  L'i.  Il  se  dit  des  clmses  légères, 
minces ,  et  qui  sunt  en  netit  corps.  Sparpa- 
gliai e  ;  sp.irnallar;  ;  dispergere:  sha-.dare  ; 
spargere  in  q.ià  e  in  là.  -  O'i  di'  fi^.  et  fnm, 
d'un  dissipateur  ,  qu'il  a  bien  éiiarpillé  de 
l'argent  ,  pour  dire  ,  qu'il  a  be.iucoup  em* 
ployé  d'argent  en  folles  dépenses.  Spendere. 

—  r.   de  Peint.  V.  Disperser. 

EPA  'S  ,  ARSE  ,  adj.  Epandu  ça  et  I.i  ett 
divers  endroits.  iJisperso  ;  sparso  ;  sparpa* 
giiatj.  -  Piice  de  bois  qui  en're  dans  les 
brancards  et  les  ridelles  des  ch.irriofs.  Peli» 
di  lejno.  -  T  de  Mar.  B.^roll  qui  soutient 
le  i...vi!lon.  Bastone  dilla  hand^eia. 

EPARVIN,  ou  EPERVIN.s.  m.  Tumeur 
dure,  bosse  qui  vient  aux  j.irrets  d'un  che» 
v.tl  ,  qui  lui  fait  lever  la  pimbe  plus  haiit 
qu'il  ne  feroît  sans  cela.  Spavenio;  spavento. 

—  E  xostose.  V. 

r.PATt',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe.  -  T.  de 
Mar.  Ancre  épatée  ,  celle  qui  a  perdu  une 
de  ses  pattes.  Àncora,  cul  manca  una  marra 
o  patta. 

EPATER  ,  V.  a.  11  n'a  puère  d'usage  qu'au 
part,  épaté  ,  qui  ne  se  dit  au  propre  que 
d'un  verre  qui  a  le  -lied  cassé.  Biccluere^senût 
piede  ,  che  ha  il  piede  rotu.  -  Nei  épatéi 
un  gros  nez  large  et  court.  Sr'accrato. 

E:'AVE  ,  adj.  de  t.  g.  Il  se  dit  des  chose» 
é!;.'rées  ,  et  dont  on  ne  connoit  point  te 
maître,  le  iiropriétaire  ;  mais  principalement 
des  chevaux  ,  vaches  et  autres  bestiaux.  Che' 
non  ha  padrone.  —  11  se  dit  absolument,  et 
alors  il  est  fém.  Les  épaves  appartienneBC 
au  S'eigiieur  ,  sur  la  terre  duquel  elles  it 
trouvent.  î  heni  che  non  hanno  pndrone^ 
son  derelitti  ,  scadono  al  fisco.  —  Il  se  4St 
aussi  des  choses  que  la  mer  jette  sur  In 
côtes.  Heni  ,  danari ,  o  simili  che  il  mm 
getta  su  la  spiaggia,  e  di  cnì^  non  si  sa  chi 
ne  sia  padrone.  -  Droit  d'épave  ,  est  le 
droit  qu'a  un  Seigneur  ,  de  se  saisir,  de  s'ap- 
proprier les  choses  épaves  qui  se  troiivMt 
sur  ses  terres.  Diritta,  gins  di  impadronim . 
de'l'-ni  derelitti. 

EPAUFRURE  ,  s.  f.  T.  deMaçonn.  Ecl.ii 
du  bord  du  parement  d'une  pierre,  emporli. 
par  un  coup  donné  de  triiYcrs,  Schcgiiia, 


EPA 

EPAULARD,  s,  m.  Orqie.  Grand  poisson 

de  mffr  ,  de  U  forme  d'un  dauphin  ,  miis 
beduc^u;)  pluì  gros.  Il  s'en  trouve  qui  pèsent 
ja^qw'a  mille  livres.  Ordì. 

Ll'AULF.  ,  s.  t.  Partie,  membre  du  corps, 
e  ;i  esc  au-dessous  da  chignon  du  cou  ,  et 
>-'  jumt  au  bras  dans  l'hom^ie,  et  a  la  jambe 
clivjnt  d^ns  les  aninuux  a  quatre  pied;. 
:  i j  ;  ofi7.Tj.  —  Hiu-s-T  les  é^jaules  ,  'é- 
;.,.  ^iier ,  en  haussùnî:  les  épaule»  ,  qu'une 
ciijse  déplaît  ,  qu'elle  choqua  ,  qu'elle  sur- 
prend »  et  plus  sou/ent  ,  qu'elle  n'ins;>ire 
que  da  méjìris.  Fan  spaîiuut  ;  riscrign^rsi 
nUic  syaUs.  —  fam.  i^lier  les  épaules,  baisser 
les  é^jaules  ;  recevoir  une  chose  tàcheuse  , 
et  deia^ré.ible  ,  avec  soumission.  i2(J/r:g/itrMt 
nelle   spalle  \   yicgan  ,    abbassar  te  spalle. 

—  hg.  et  tdm.  l'rèter  l'éi^auU  a  quelqu'un  ; 
lui  aidsr  ,  le  soutenir.  Fwe  spalla  ;  dare  ap- 
}  ""Sioj  parjere  a;uto;spa!Us^iar:.  -  pousser 
te  '.emps  .ivec  l'épaule  ;  sub>is:er  avec  peine 
tu  attendant  mieux,  ou  gagner  du  tems  pour 
attendre  quelque  conjoncture  plus  f.ivorable. 
Menare  H  can  per  l'a/a  ;  stare  a  sopratcl.ni. 

—  L'épiu!;:  d'un  b.iition  ,  le  flrnc  d'an  b.is- 
tion  ,  et  an^le  de  i'éiiaule  ;  l'angle  qui  est 
enire  le  flanc  et  la  face.  Fianco.  —  Epaules 
d'un  vaisseau  ;  v;rures  de  l'avant.  T.  de  Mar. 
Ce  sont  les  parties  du  bordale  ,  qui  viennent 
de  l'éperon  vers  les  h.mbans  de  misène,  o.'i 
il  se  tonne  une  rondeur  qui  soutient  le 
vaisseau  sur  i'eau.  La  lar^hcua  dt  prua  del 
vascello  ,  che  si  chiama  il  susuga»  a  prua  , 
e  sostegno  alla  mura. 

EPAULE  ,  e'e  ,  part.  V.  le  verbe.  -  On 
appelle  îig.  une  tìile  q.ii  est  déjhonorée , 
une  hêce  éi)au!ée.  Giovenca. 

£l'/iULE'£  ,  s.  f.  Enort  que  l'on  f.iit  de 
répaule  pour  pousser  quelque  chose.  S/ario; 
for^a  fatta  colle  spalli. 

tPAULEMEXT,  s.  m.  T.  de  Fortifie. 
Espèce  de  rempart  fait  de  fascines  et  de 
terre  ,  etc.  qai  sert  principalement  pour 
couvrir  une  ba  terie  de  canons,  pour  cou- 
vrir   des    troupes.    Gabbionata  i    fascinata. 

—  r.  d'Archit.  Toute  portion  de  mur  qui 
S-*rt  à  soutenir  un  chemin  ,  un  terr.iin  , 
ei^.  Muraglia  dt  sostegno.  —  Bpaulemeiit  d'un 
tenon  ,    T.    de  Charpent.   C'est  un-  p.irtîe 

un  des  côte»  d'un  tenon  qu'on  diminua 
lus  que  l'autre,  afin  que  la  pièce  de  bois 
n  ait  plus  de  torce.  Taglio  a  spalla  d'un 
^tilo  di  legname. 

^^  EPAULER,  V.  a.  Rompre  ou  démettre, 
"isioquer  l'épaule.  Il  n'a  d'usaçe  nu'en  par- 

it  des  bètes  à  q.ntre  pied*;.  Spai. are.  -  Il 
ît  quelquefois  réc.  Ce  cheval  s'est  épaulé. 
Spallarsi.  -  Wz,.  Assister,  a^xÒQr.Spalle^s'^are^ 
Jare  altrui  spalla  ;  ajutarc  ;  sostenere  i  soc- 
<orrerc,  —  On  dit  des  troupes  qui  sont  expo- 
sées au  canon  ,  qiul  fdut  les  épauler ,  pour 
«lire,  qu'ii  faut  les  mettre  à  couvert.  Spai' 
Uggiare  ;  coprire. 

EPAULE  TTE,  s.  f.LaT)arrie  du  corps  de 
]  :  î  qLii  couvre  le  dessus  de  l'cpaule.  (hiclla 
(  ur:c  de!  busto  che  passa  su  le  spalle  ,  e  a 
*.  •'.  s* ajyihc.an  Le  maniche.  Anciennement, 
H^.iUne. 

El'AULIERE  .  s.  f.  T.  d'Wse.  anc.  La 
r^r  ie  de  l'jr  Tiiire  d'un  C<ivaUer,  qui  couvroit 
1:^  émules.  Spalhcsio. 

FJ'AURE  ou  Ei\\UVRE,  s.  f.  T.  de  Mar. 
S  'live  qui  sert  à  f^ire  la  levée  d'un  bate-iu 
f  -cet.  A::iicc/U  ,  onde  si  fanno  la  panche 
K-'c  harchj  da  fiume. 

EPH'AUT:\£,  s.  f.  Sorte  de  blé,  froment 
fort  cmniin  en  Allem.ft^ne.  Quelques-uns 
l'appjll'^n:  'Vjment  locar.  11  y  a  encore  une 
*'^"ece  d'épédUîre  qu'on  nomme  seigle  blinc. 
'   ■  -iceUu  ;  spelda  ;   spelta  ;    -^^a  ;  or\uolo  ; 

1.  '!î'E  ,  s,  f.  Arme  offens  ve  et  défensive 
'  '*on  porte  à  son  cô-é.  Spada.  —  Coup 
^  :  Ì3  Svadi'a  i  spadacciata.  Fil  d'é-iée. 
f  ■  ',  taglio  iella  spada.  B  vat^role  de  l'épée. 
r.-:fje.  -  On  aupeile  abiolu.-neut  i'épée, 
rjtat  des  gens  d'énée  ,  oarticuliérement  nar 
opposition  à  U  r^>be.  A-ine  ;  miHi-a.  -  Une 
chose  qui  n*a  point  de  suite ,  qui  n*a  point 


EPE 

d'efTet ,  c'est  un  coup  d'épée  dans  l'eau.  Fan 
un  oiicù  neli' acjua.  —  lig-  D'-un  hom-ne 
ddfùit ,  vjill.in: ,  on  dit  que  c'est  une  bonne  , 
iiue  rude  épée.  Buona  spada  ;  prima  spada. 

—  Un  appelle  par  mépris,  traîneur  d'épée  , 
un  brétiur ,  un  batteur  de  pavé  ,  qui  porte 
une  longue  épée  sans  aller  à  la  guerre.  .S>j- 
d.icano*  V.  Bréteur.  —  ti^.  \Jï\  liomine  se 
tait  tout  blanc  da  son  épée,  pour  dire  ,  quM 
se  vante  d'avoir  beaucoup  de  pouvjir  ,  de 
crédit  pour  f.ure  réussir  iine  atïaire.  Gorjia' 
nugoli  i  mtUant.itore.  —  Epées  ,  f.  de  i*îa- 
nu/act.  en  soie.  Une  des  parties  du  chevalet 
a  ur^r  le;  soies.  Staggi. 

Ei^ElCHE  ,  s.  f.  X-.  d'Or-ïithcl.  Oiseau  un 
peu  plus  yros  que  le  merle  du  genre  des 
pics,  et  qu'on  nomme  aussi  Cul-rou^e.  P/c- 
ckio  vano  ;  pìcchio  sarto  .  ec. 

EPEIGNE'E  ,  ad).^  ï.  T.  de  Tonncl.  On  dit 
qu'une  dcuve  est  épeignie  quand  e!!e  eit 
rompue  dans  le  iab'.e.  Z^opj  rotta  alla  ^ina. 

EPELÉ,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 
^EPEEEtl,   V.  a.  Nommer  les  !e-tres  de 
l'alphabet  ,  et  en  former  des  syllabes  ,  en 
les  asiemblant  l'une  avec  l'autre.  Compitare^ 
accopf-iar  U  lettere. 

Ei'ENFHEjE.s.  f.  T.  de  Grjw.  Figure  de 
diction  qui  se  fait  lorsqu'on  infere  une  lettre, 
ou  même  une  syllabe  au  miheu  d'un  mot. 
Epentesi. 

Et^E.<DU,  UE,  adj;  Qui  est  tout  étonné, 
qui  a  l'espri:  comme  troublé  par  la  crain.e , 
ou  par  quelque  autre  passion.  Smarrito  ; 
stordito  i  sbalordito  ;  attonito  ;  stupcjatto  j 
trasognato  ;  tratto  di  se. 

EPEKUUME\T,adv.VÌo!emmentef  d'une 
maniere  éperdue.  Il  se  dit  des  désirs  violensi 
et  particulièrement  de  l'amour.  Sviscerata- 
mente ;  appassionatamente  ;  vivamente  ;  ah- 
bandonataincntz  J  s.n-{a  ritegno  ,  o  rigu.tr^'.o. 

EPEKLAN ,  s.  m.  Espèce  de  petit  poisson 
de  mer.  Surta  di  pesce. 

EPE.IOjV,  s.  m.  Une  petite  branche  de 
fer  ou  d'autre  metal,  qui  se  met  autour  des 
talons  ,  et  du  milieu  de  laquelle  sort  un  pe- 
tit morceau  a  plusieurs  pointes  en  torme 
d'étoile,  appelle  Mollette,  et  dont  on  pique 
son  cheval  aiin  iju'il  aille  plus  vi'.e.  Sprone-y 
speroni.  —  tì%.  et  fam.  Un  homme  a  besoin 
d'éperon,  pour  dire,  qu'il  tant  le  presver, 
l'exciter.  Aver  bisogno  dt  sprone^  di  stimolo. 

—  Il  se  dit  aussi  de  certaines  rides  qui  se 
voient  au  coin  de  l'œil  des  personnes  qui 
vieillissent.  GrÌn{e  ;  lujh:  dell'angolo  de^U 
occhi  di  chi  iavccclna  —  Er/.ot  que  quelques 
animaux  ,  comme  le  coqs ,  ont  au  derrii^re  de 
la  jambe  vers  le  b,ts  ,  et  que  les  chiens  ont 
audorrière  des  jambes  de  devant.  Sprone  del 
gallo  t  o  del  cane.  -  Pointe  qui_  f.-'it  la  proue 
des  G^'l'^res.L'épe-on  d'un  Vaisseau,  qu'on 
nomme  aussi,  scalcine,  cap,  ou  avantage, 
est  11  partie  de  Pav.int  du  v  lisseau  ,  qm  se 
termine  en  pointe  ,  en  faisrnt  une  erinde 
saillie,  et  s'ivancela  première  en  m-n.Sp  oiie 
dl  galei.  y.  Av.niMge.  -  M  se  d.t  ;;ussi  d'une 
sorte  de  furtificanon  en  an^Ie  saillant  ,  qui 
se  flit,  ou  au  mdeu  des  cour'ines ,  ou  au- 
devant  des  pones,  pour  les  défendre. .i';j'*o'!f, 

—  On  appelle  encore  éperon,  toiu  ouvrage 
en  poltre  ,  qiii  sert  à  rompre  le  cours  de 
l'eau  devan:  tes  piles  des  ponts,  nu  sur  les 
bords  des  rivijre>.  Sproni.  —  Certains  ou- 
vrages d?  m.l^,■'.mnerie  terminés  en  pointe, 
faits  en-dehorj  d'un  bâtiment  ou  d'une  mu- 
raille ,  pour  les  soutenir.  Sproni  delle  mura. 

—  T.  de  Soîan.  La  pointe  de  certaines  fl-eurs. 
Spror.eila.  —  v>n  appelle  encore  épe.ons, 
des  branches  qui  sont  courtes ,  droites ,  re- 
g.ird'.nt  ''horison  ,  et  qui  sont  placées  en 
forme  d'éperon.  Sprjcco\  sprccchctto\  spia- 
ne.  —  Eperon  de  Chevalier,  T.  de  Hotan. 
V.  Conio.ide.,      . 

EPERONNE.  EEiadj.  Qui  a  des  éperons 
aux  talons.  Clic  ha  gli  sp'-oni.  —  Il  se  dit  aussi 
des  coqs  et  d^-s  chiens.  Gallo  ^  can:  spronato. 

—  On  d  r  ausii  d'une  personne,  q-i'^^l'e  a  les 
y?ux  éperonnés,  qu'elle  est  é.ieror.née,  pour 
dire  ,  qu'elle  a  les  rides  au  coin  de  l'ϔl.  Che 
ha  srin{o ,  grinioso  ,  rugoso  Vandalo  degli 


E       P      I  ,2t)Çt 

occhi.  -  li  se  dit  encorj  i;;  fliurs  qui  ont 
dei  éperons.  Fiarl  t  Sfror.dU  ,  o  a  sprone. 

EPEROXNlEìl ,  s.  m.  Ar-.h^n  qa,  fait  oa 
qui  vend  deî  éperc.iii,  des  mords,  des  étriers, 
etc.  Monulu  ;   bnsH^ju  ;   synnr.ju. 

EPER  VI£R ,  s.  m.  <.)iseau  do  Fjuconneris. 
iparv'c'i.  -  i"or:e  Ai  fi!;t  à  iirend.-e  du  vo\%- 
ion.  H.crednc.  -  T.  rft  CA;>.  Biiid-ge  pour 
les  plaies  et  frjcture^  du  nez.  f  amjitur^  per 
Uijagi-i  çjrjuurc  dil  n.iso. 

Lr'Hc.liE,  s.  m.  Jeune  hom:îie  arrivé  à 
I  âge  de  i/ubvrté,  c'est-j-dire  ,  ,i  qur.torze 
ans.  G!ov.nuira  ii  ^•rlma  barba  ;  che  ha  finita 
quattordici  anni. 

EPHEORE.s.m.  Arbrisseau  semblable  àia 
prele  ,  mais  plus  gr.ind  ,  et  qui  porte  une 
espèce  de  petite  mure  rouge  et  aigre.  Codn 
cavallina. 

^EPaEDRE,  s.  m.  Cliez  les  Anciens, 
cetoit  un  athiète  qui  deneuroit  impair,  c'est- 
s-d|re  ,  sans  antagoniste  ,  n]>rès  qu'on  avoit 
régie  par  le  sort  ceux  qui  dévoient  combattre 
enseirb'e.  Il  étoit  oblie;i<  de  se  b.ittre  con- 
tre le  dernur  vainqueur.  Athta  che  rim-mcva 
scn\a  antagonista,  che  perdi)  era  costretto  tt 
eom.Ki:t:re  coti'  ultimo  vincitore. 

EPHELIUES  ,  s.  f.  pi.  Taches  larges  . 
rudes ,  noirâ.res  qui  viennent  .nu  visage  par 
■  ardeur  du  iioleil ,  ou  p.^r  quoînu'inHamma- 
;ioi>.  Lentinine;  linti;gine.  —  iaches  Ir.rges, 
ordinairement  brunes  ,  quciquei-ois  rou^^es  »■ 
qu'  surviement  aux  femmes  srosses,  et  aux 
nlles  qui  at.ei-nent  la  puberté.  Chiose;  dû' 


ncio  ;  chiau'- 
El'K£.,iLi<E.   adi 


Ij.  de  t.  g.  Qui  ne  dura 
qu"un  lo.j.  11  n'est  guère  en  usage  qu'en 
ces  nhrases  :  fièvre  éphémètre,  des  animaux 
ei/Jiémòres  ;  fleur  éphémère.  Effimero  ;  che. 

di:ra  un   liori-i. 

EHHE.aE'RiDES  ,  s.  m.p!.  Tables  Astr«- 
nomiques ,  par  lesq.ielles  on  dé'erininc  pour 
chaque  jo..r  le  lieu  de  chaque  Planète  dms 
le  Zodiaque.  Effemeride;  ejemeride;  diario; 
calendario  ',  giornale. 

EPHiiiTRlE,  s.  m.  Nom  d'une  sorte 
d'Iubit  et  de  surtout  usité  en  Grece.  Efe" 
stria.  —  On  donnoit  aussi  le  nom  d'Ephestrie 
à  une  ancienne  fête  tn  l'honneur  du  divin 
Tirési.is  ,  dans  laquelle  on  promenoir  sa  statue 
habillée  en  femme  ,  et  on  l'habilljit  au  retour, 
en  habit  d'homme.  Efftstrie  juron  dette  al- 
cune f:ste  in  onore  di  Ciri'i.i.  -  On  a  nummi 
Ephestries ,  quelques  mascarades  moderne»  où 
l'on  a  vu  les  mêmes  changçmens.  Mascherate 
rai'pri.rentanti  le  feste  di   Tiresia. 

El'HETF.S  ,  s.  m.  Nom  de  certains  Ma- 
gistrats Athéniens  institués  par  le  Roi  Dé- 
mophon  ,  poi:r  juger  !<?;  meurtriers.  ESetl. 

EPHIALTtS  ou  CALiCHEMA:<  ,  s.  m. 
Asthme,  oppression  nocturne. y.  Cauchemar. 

EPHOn,  s.  m.  Espèce  de  ceinture  à  l'usEge 
des   Prêtre  i  Hébreux.  Efi.d. 

EPHOàES,  s.  m.  pi.  Juges  Lacédémoniens 
éî.  blii  p.'r  Théo;jomne,  pour  «ervir  de  frein 
à  l'au'orité  Roy  île.  Ef..ri;  efforo. 

EPI ,  s.  m.  La  tête  du  tuyau  du  b'é  dans 
laquelle  est  le  grain.  Syi^a-  Poét.  on  dit  aussi 
Arisii.  —  T.  d'.irch't.  Hidraul.  Extrémités 
d'une  digue  construite  en  maçonnerie,  ou 
avec  des  coffres  de  charpente  remplis  de 
pierre,  ou  d'un  tissu  de  fasciu-.^e  ,  etc.  ]>our 
contraindre  le  courant  d';il.-T  d'un  certain 
côté.  Pignoni.  -  T.  de  Cl.i-.  E-.pè.-e  de 
bandage.  V.  Spica.  -  Epi  d'eau,  T  di  Botan. 
Genre  de  plante  à  fleur  faite  en  forme  de 
croix.    Votamogeto. 

EPIALE,  adi.  T.  de  Méd.  Esnèco  de 
fièvre  continue  dans  laquelle  on  sent,  avec 
une  chaleur  répandue  nar  tout  le  corps,  des 
frissons  vagues  et  irréguliers.  Spt\ie  di  feb- 

EPIAN  ,"'(  Vulgairemen;  PIAN  }  s.  m. 
Maladie  commune  en  Amiriqiie  .  qu'on  ne 
croit  pas  différente  du  grand  mi'  vénérien, 
mai;  plus  cii\ée  à  guérir.  Malattia  endcr-vrit 
ncW  Indie  Occidentali  ,  poco   diversa  dalla 

"ePÌCARPE,  s.  m.  T.  de  Pharm.  To)ique 
qu'on  applique  au  poit;net,  sur  le  pouls.  On 
Pp    2        • 


3oo  EPI 

«lit  aussi  Péricarpe  dans  le  même  sens.  V. 

EinCAUME,  s.  m.  T.  di  Chir.  Ulcere  sur 
le  noir  rie  l'œil.  Olcen  che  Jormasi  ndta 
rin-illa  ricli'ùcà.io. 

El'lCE,  s.  f.  Sjrte  de  drogue  .nromatique, 
cliiuide  et  piquante ,  et  dont  on  se  sert  \m\t 
assaisonner  des  viandes,  comme  sont  le  clou 
de  girofle  ,  la  muscade  ,  le  gingembre  ,  etc. 
Sn'l''  i  a-umatu  ;  mUcuglio  d'  aro:m.  -  rjm 
<l'E|)ice;  une  esvéce  de  jjain  qui  est  fait  de 
farine,  de  miel,  d'épices  ,  etc.  i'a/ia  V'P- 
olo. 


pato  i  mastacciuoio.  -  On  ai>pelle  hg.^L 
fim.  un  liomme  qui  est  Im  et  rusé  ,  tirie 
ép'ice.  yipistnllo  vecchio  ibwna  spcsti;  roba 
lina  ;  rutta  scaduta  ;  cornacchia  l'a  campante. 
-  Autrefois  en  appelloit  éiices ,  les  dr..Rées 
et  les  coi.fitures.  /  cori/m!.  -  Au  pluriel, 
ce  qui  est  dû  aux  Juges  pour  le  Jugement 
d'un  procès  par  écrit.  SfortuU;  emolumenti; 
tinorar'O^de'  Gi'tdxi. 

EPiCE.ÉE.prrt.  Con  itoconaromati. 

EFICEDION,  s.  m.  T.  de  la  Poesie  Grec- 
que et  Latine.  Voème  ou  Pièce  de  vers  sur 
la  mort  de  quelqu'un.  Epicedio. 

EPICENE,  ad|.Nom  que  l'on  donne  aux 
mots  communs  aux  deux  sexes.  Les  mots , 
Enfans  ,  P.'.rens  ,  sont  Epictnes.  tyiceno  ; 
comune  al  due  sessi.  _  j    n  /  ■ 

EPICER  V.  a.  Assaisonner  avec  de  1  epiçe. 
Condire  cun  delle  spe\ierìe ,  o  specie.  -  hg. 
Epiccr  rudement;  taxer  trop  haut  les  epices 
d'un  procès.  Esiserc  groste  sportnle. 

EP1CERAS71QUE,  ad|.  de  t.  g.  T.  de 
Wéd.  On  appelle  ainsi  les  medicamens  qui, 
par  leur  humidité  tempérée  ,  ont  la  vertu 
d'adoucir  l'acrimonie  des  humeurs.  On  1  em- 
ploie   aussi   subst.    Epicerastico  ;    addolci- 

"  EPICERIE  ,  s.  f.  Nom  collectif  qui  com- 
prend non-seulement  toutes  sortes  deiJices, 
commelacanelle.la  muscade,  le  poivre,  etc. 
mais  encore  le  sucre  ,  le  miel  et  toutes  les 
drogues  médicinales  qui  viennent  des  pays 
éloignés.  Sie\ierie;  sm'ie;  aromaù. 

El'lCHEKEME,  s.f.  l.  delogique.  Nom 
«lue  l'on  n  donné  aux  syllogismes  dansles- 
«luelsl'on  ioint  à  chaque  prémisse  sa  preuve  , 
au  moins  lorsque  chacune  en  a  besoin,  tpi- 
cherema.  ._,.,, 

EPICIER ,  TÉRE  ,  s.  m.  et  f.  Celui  .celle 
oui  vend  des  é;uceries.  Droghiere  ;  d'oghiero. 

EPICRANE,  s.  ro.  Ce  qui  environne  le 
crme.Ei-icranio. 

EPICURIEN  ,  s.  m.  Au  propre  ,  un  secta- 
teur d'Epicurc  ,  et  par  extension,  un  vo- 
luptueux ,  un  homme  qui  ne  songe  qu'a  son 
t)I.^isi^-  Epicureo. 

EPlCUREIS.ViF.,  ouEPICURI^ME.s.m 

7.  Philosofh.    Doctrine  morale  d'Epicure. 

Epicurimo,  epicureismo.  Par  extension  lise 

>.    dit   de  la    manière  de  vivre  en  Epicurien. 

Éricurei'no. 

EPlCi'CLE,  s.  m.  T.  d'Astron.  Petit  cer- 
cle imaginé  par  qucUiues  Astronomes,  et 
«lont  le  centre  est  dans  un  point  de  la  cir- 
conféi-ence  d'un  nlus  pran'l  cercle.  Epiciclo. 

EPICYCLOIDE,  s.f.T.deGéom  Courbe 
«ngendrée  par  la  révol.ition  d'un  point  de 
la  circcnférence  d'un  cercle  ,  qui  roule  sur 
la  partie  concave  ou  convexe  d'un  autre 
«ercle.  Epicicloide. 

EPI-D'EAU,  s.  m.  Plante  aquatique  qui 
croît  dans  les  étangs  et  les  m.arais.  On  l'em- 
ploie pour  soulager  les  grandes  douleurs  de 
iagou**e.  Po'amoijeto. 

Ei'lDEMlE  ,  s.  f.  T.  de  Méd.  Attaque 
Rcnér.ile  ou  l'opid.ure  rie  quelque  maladie 
rui  riépcnd  d'une  c  use  commune  et  acci- 
dentelle ,  comme  l'al'ération  ri?  l'air  ou  des 
alimens.  Efi  'cm\a  ;  ardi^ix"  '  influença. 

EPIOEMIQUE  ,  ad|.  de  t.  g.  Qui  tient  de 
J'épidcmie.  Epidemico. 

EPIDEMIUM,  s.  m.  Plante  qui  croit  sur 
les  hautes  montagnes  d'Italie.  On  l'élevé  ai- 
sément dans  les  ijrdins.  Speiie  di  pianta  rin- 
frescante detta  epidemia. 

EPIOERME,  s.  m.  La  premiere  peau  de 
Vaiimil  et  la  «lus  nijnce.  Epidermide 


E    P    1 

l'écorce  extérieure  des  plantes.  Ku«(4. 

EPIE-IDYME ,  s.  m.  Eminence  qui  s'élève 
autoiir  de  chaauo  testicule.  Epididimo. 

El'iE',  ÉE,'part.  V.  le  verbe. 

tPiER  ,  V.  n.  Monter  en  épi.  Spigare;  far 
laspga  Les  paysans  disent  Spighire.  -  v. 
a.  Observer  secrettement  et  adroitement  les 
actions,  les  discours  de  quelqu'un.  Spiare; 
osservare;  noia-e  ;  ailocchiare;  ags"_ardare; 
espiare  ;  codiare  ;  cercar  noti 
mouvement  des  ennemis 
Stare  attento  ;  osservare  ; 

EPIEKRt' ,  ÉE  ,  part. 

EPIERREMENT, 


-  Epier  le 
r  le  moment. 
attendere. 
l .  le  verbe. 
.l.de  lard.  L'ac- 
tion d'épiarrer.  Il  torre  o  buttarvia  le  piene. 
EPIERRER  ,  V.  a.    Oter  les  pierres  d  un 
iardin  ,  d'un    champ  ,  d'une  vigne.    Levar  le 
l'ietrc  ;  rurgar  dalle  pietre.  , 

IPIEU,  s.  m.  Sorte  d'arme  dhast  a  fer 
plat  e-  pointu  ,  dont  on  se  sert  plus  ordi- 
nairement à  la  chasse  du  sangher.  Spiedo  da 

"mÒASTRE  ,  s.  m.  T.  d'Anat.  Partie  su- 
périeure duhas-ventre.  ffigastr/o. 

EPIGASTIUQUE,  ad'j.  de  t.  g.  Ce  qui  ap- 
partient à  l'éiiigastre.  Epigastrico. 

EPKtEONNE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

EPIGEONNER  ,  v.  a.  T.  de  Maçonn.  Em- 
ployer le  plâtre  un  peu  serré  ,  en  sorte  que 
sans  le  plaquer  ni  le  ieter  ,  on  le  leve  avec 
la  main  et  la  truelle  par  poignée,  comme 
aux  tuyaux  rie  cheminées  qu'on  fait  de  plâ- 
tre lur.  Adoperar  il  gesso  quasi  sodo. 

El^IGLOTrE,  s.  f.  T.  d'Anat.  C;est  le 
nom  que  l'on  donne  à  la  languette  qui  cou- 
vre et  ferme  la  glotte.  On  la  nomme  autre- 
ment Luete.  Epigluira  ;  epiglottide;   ugola- 

EPlGiUMMATlQUE.adj.  det.g.  Qui  est 
de  l'Epigramme.  Epigra 


EPIGKAMMATISTE,    s. 


Celui 


,  qui 


mpose  des  Epigrammes.  Ep 
epigrammatista. 

EPIGliAMME,  s.f.  Espèce  de  petite  Poé- 
sie ,  qui  consiste  ordinairement  dans  une 
seule  pensée  .  dont  la  force  est  presque  toute 
dans  les  derniers  vsrs.  Epigramma. 

EPIGKAPHE,  s.  f.  Inscription  qu'on  met 
sur  un  bi'iment ,  pour  en  marquer  l'usage  , 
le  tems  de  sa  construction,  etc.  Iscri{:one; 
titolo;  epigrafe.  -  Sentences  ou  devises  que 
quelques  Auteurs  mettent  au  frontispice  de 
leurs  ouvrages,  et  qui  en  indiquent  l'objet. 
Epierafe  ;  is:ri\ione. 

EPILEPSIE,  s.  m.  Mal  catliic,  haut-mal, 
que  le  vulgaire  api>elle  mal  de  Saint  Jean. 
Convulsien  irréguliere  de  tout  le  corps,  ou 
de  quelque  partie  ,  particulièrement  de  la 
mâchoire  inférieure  ,  qui  saisit  subitement , 
et  fait  tomber  le  malade.  Epilessia;  malca- 
duco  ;  mal  m  leuro  ,  benedetta  ;  battigia. 

EPILEPTIQUE,  adi.  de  t.  g.  Qui  appar- 
tient à  l'éiiilepsie.  D'epilessia  ;  che  appar- 
tiene all'epilessia. -\\  est  quelquefois  subît,  et 
alors  il  ne  se  dit  que  des  personnes.  Su'iei  à 
l'érilepsie  ,  attaqué  d'épilepsie,  Efiletico;  che 
pat'see  d'epilessia. 

F.PILEK  ,  V.  Dépiler. 

EPILOGUE,  s.  m.  La  dernière  partie  ,  ou 
la  conclusion  d'un  discours  oratoire.  Il  se  dit 
particidièrement  He  la  conclusion  d'un  Poème. 
Epilogo;  epiloga-Jone;  cpilogatura  ;  h 


l"'V\ 


du! 


fola.  -  En  J.  di  Botan,  Il  se  dit  aussi  de  |  trina. 


EÎ'ILOGUE',  ÉE,  part.  'V.  le  verbe. 

EPILOGUER,  v.  n.  Il  signifie  fig.censu- 
rer  ,  trouver  à  redire.  11  est  quelquefois  actif, 
et  du  style  fam.  Criticare;  censurare  ;  crivel- 
lare; apporre  al  sait ,  al  sole  ,  alle  pandette; 

EPII.OGUEUR,  s.m.  Qui  aime  à  épilo- 
guor.  Il  esf  fam.  Censore. 

EPIMEDIUM,  s.tn.T.deBotan.  Genre 
de  pl.:n'e  à  llcur  en  croix  composée  de  qua- 
tre lé'a'es  faites  enforme  de  n\ym.Epidemio. 

EPINAKD  ,  s.  m.  II  n'a  d'usage  qu'au  pi. 
Sorte  d'herbage  que  l'on  mange  cuit,  prin- 
cipalemen' en  Carême.  i;v/njci.  -  Une  fran- 
ge est  à  graine  d'énin.ird< ,  lorsque  ses  grains 
n  forme  de  Efa'^S  d'spinards.  Spein  di 


E    P    I 

M>INARDE,  s.  f.  T.  d'ichtlot.  V.  EpU 
noche. 

EPIN'CAGE,  ENOUAGE,  NOPAGE  , 
s.  f.  T.'de  Drapeiie.  L'action  d'éi^inceler  le 
drap.    Kivediiura;  rivedila. 

EPINCELER,  E'INCEIl,  ENOUER  , 
NOi'hR,  v.  a.  T.  de  D-aperie.  (.)ter  les 
nopesou  nœuds,  pailles  et  autres  ordures  du 
drap  avec  des  pinces.  Ce  sont  de_;  femmes 
qu'on  emploie  à  cor  ouvrage  ,  qui  s'apoelle 
.lussi  Es])outter.  Rivedere  il  panno;  pi^iîcarc 
co'le  mollette. 

EP1NCELEU3ES  .  E^INCEUSES  ,  EPIN. 
CHELEU^ES,  ENOUEUSES,  N'OPSU- 
SES,  s.  f.  pi.  T.  deDrapcre.  Les  fem  nés 
t^ù  épincèlent  ou  énouent  le  drap.  Le  rive* 
ditore. 

EPINÇOIR  ,  s.  m .  T.  d'Art.  Gros  marteau 
fondu  en  angle  par  les  deux  bou's,  i|mì  sert 
particulièrement  aux  Tailleurs  de  pavé.  ;•«,- 

EPINE,  s.  f.  Espèce  d'arbre  ou  d'arbris- 
seau dont  les  branches  ont  des  piquans.  Spi- 
no ;  pruno.  -  Il  se  dit  aussi  des  piquans 
qui  viennent  à  l'épine  et  à  quelques  auTes 
arbres  ,  comme  aux  sauvageons  des  pruniers 
et  des  poiriers  ,  et  à  quelques  arbustes  ,  tels 
que  sont  les  rosiers  ,  les  gtoseillers ,  les  ron- 
ces,  etc.  Spine;  stecco  acuto.  -  fis.  Diffi» 
cultes  ,  choses  qui  donnent  bien  de  la  peine. 
En  ce  sens,  il  ne  se  dit  qu'au  pi.  Spine; 
pene  ;  fastidi  ;  difficoltà.  -  prov.  11  n'est 
point  de  roses  san;  épines  ;  il  n'y  a  point 
de  plaisir  sans  quelque  mélange  d'ennui ,  de 
chagrin.  Non  v'e  rosa  sen\a  spine  ;  non  si 
puo  aver  il  mele  se  :[a  le  pecchie.  —  On  ap- 
pelle l'épine  du  dos ,  cette  suite  de  vertè- 
bres qui  règne  le  long  du  dos  de  l'homme, 
et  de  plus  eurs  autres  animaux.  Sp'na;  ossa 
del  file  delle  rene.  -  EnAstronom.  On  donno 
encorelc  nom  d'épine  à  ccriaines  éminences 
qui  en  on'  à  iieu-prèsla  figure,  i'/fjn  o  cresta. 

-  Epine  b'anche  ,  Noble  épine.  T.  de  Isotan. 
V.  Aubépine.  -  Epine  noire.  V.  Prunellier. 

EPINE-A.-IABIQUE,  s.  f.  Plante  de  la 
même  nature  quel'épine  bianche.  Sa  racine 
est  astringente  et  propre  au  flux  des  femmes, 
au  crachement  de  sang  et  autres  fluxions. 
SpéXie  di  spina  bianca. 

EPINES  ,  s.  f.  pi.  T.  de  Chymie.  C'est  le 
cuivre  hérissé  de  pointes  ,  qui  reste  après 
l'opération  du  tessuage  et  de  la  liquidation, 

ÉPINETTE  ,  s.  f.  Instrument  de  musique 
à  clavier  et  à  cordes  de  fil  d'archal  ,  plat 
petit  qu'un  clavecin.  Spinetta.  -  Epinette 
rouge  du  Canada.  T.  de  Bot.  C'est  l'espèce 
de  Sapin  d'où  découle  le  baume  du  Canadi, 
Larice  ,  da  cui  stilla  la  trebentina  del  Canada. 

-  Spinette.  T.  d'Ecun.  rust.  Espèce  de  cage 
tres-étroite  ,  destinée  .i  renfer  ner  la  vo- 
laille qu'on  veut  enaraisser.5ti.i. 

EPINE-VINETTE,  s.  f.  Espece  d'arbris- 
seau où  il  y  a  des  niquans ,  qui  porte  un  fruit 
rouge  et  aigre.  Suivant  les  endroits  on  lui 
donne  aussi  le  nom  de  Vineitier  ,  cpine-vi- 
nier  Enine  aigrette  et  le  nom  latin  de  Ber- 
bcris'.  Crespigno  ;    crespino  ;  berberi;  berbero, 

EPINEUX,  EUSE,  ad).  Qui  a  des  mqiianj. 
Fpinow;  che  ha  spine.  -  Plein  de  difficultés, 
d'embarras.  Spinoso  ;  malagevole  ;  iniralciatt.- 

-  Il  se  dit  aussi  des  personnes,  et  signifie, 
qui  fait  des  difficultés  surtout.  Fisicosoi 
l'antast-coi  accapensieri.  -  T.  de  Mar.  Oa 
'dit  qu'un  endroit  est  épineux  ,  pour  dire,  | 
qu'il  y  a  beausoup  de  rochers,  qiiidecou-' 
vrent  de  bisse  mer,  ou  qui  sont  découverts.' 
Luogo  ,  o  fonda  spinjsa.  -  En  Anatim.  Il 
se  dit  de  quelques  muscles  et  de  diflerentes 
n3r<\Q^  Spinato;  spinoso.  ., 

EPINGAŒ,  s.  m.  Nom  d'une  piece  de 
canon  qui  ne  passe  pas  une  livre  de  baliC. 
Spini-arda. 


EPINGLE  ,  s.  f.  Petit  brin  de  fil  de  laiton: 
ou  de  cuivre,  poiniu  par  un  bout ,  quia 
comme  une  tète  à  l'autre,  et  dont  on  se 
sert  pour  attacher  quelque  chose.  SpUlo;spu- 
leiio  ;  spilla.  -  On  appelle  épingles  de  dia- 
mansj    celles  qui  ont  de  petits  .diamans  su 


E    P    ì 

Tieu  de  tète.  SpUìo  di  diamante.  -  prov.  et 
fig.  Tirer  son  ép'me,\e  du  jeu;  ss  retirer, 
se  dMager  d'une  mduvji5e  jtt.ilre,  d'une  par- 
tic  périlleuse.  Far  Lfn  o  da  Icpie  vecchia; 
uscir  d'un /ondo  sciita  iucca.  -On  dit  lig. 
et  dm.  d'une  fe.nme  fort  ajustée  ,  et 
avec  une  .-■ffectation  contrainte  ,  et  d'un 
hûmme  qui  affecte  trop  de  propreté  ,  qu'elle 
est  tirée  ,  qu'il  est  tiré  à  quatre  é^jinjles. 
jissettûiuijo  ;  atthîatu\\o  ;  vestito  ait'  Ul- 
tima ycUt.lia.  -  il  se  dit  aussi  d'un  dis- 
cours affecté  ,  etc.  Studiato  ;  affettato  ;  riczr- 
c.i.ta\  «.- Au  pluriel,  tig.  Ce  qu'on  d  nne 
à  des  servantes  d'hôsellerie  pour  les  services 
qu'elles  ont  rendus.  Benandata  ;  mancia. 
—  Cela  s'étend  aussi  à  ce  qu'on  donne  à  une 
femme  ,   quand  on  fait  quelque  traité  avec 

"^eAnGLETTE  ,  s.  f.  T.  d'AnillcrU.  Es- 
pèce de  petite  aiguille  de  fer  dont  on  se  sert 
peur  percer  les  gargousses,  lorsqu'elles  sont 
introduites  ('ans  les  pièces  ,  avant  que  de  les 
irorcer.  Stonacatelo  da  cannoni. 

ÈPlNfiLlER  ,  I..RE  ,  s.  V}.  et  f.  Faiseur  , 
Marcliand  ou  M.irJiande  d'épingles.  Syil- 
leitajo.  ,  „        .  

E:'1N!ERE  ,  adj.  f.  Ce  qiu  appartient  a  l'e- 
pine  du  dos.  Spinale. 

EPlNIERS  ,  s.  m.  pi.  T.  de  Chasse.  Bois 
•u  fourrées  d'éiines  ,  oùles  bétes  noires  se 
retirent.  Alacciiione  ;  splnuto. 

EPINOCHE,  s.  m.  NomquelesDror.uis- 
tes  donnent  au  cifé  de  la  meilleure  guilité. 
Caffé  di pr'.tna  sorte.  -  Epinoche  ou  Epinarde, 
ou  poisson  epinarde.  Très-oetit poisson  d'eau 
douce  qui  est  armé  de  piquans  sur  le  dos. 
Spillancola. 

EPINYCTIDES ,  s.  f.  pi.  Tumeurs  ou  pus 
fuies  grosses  comme  une  fève,  qui  s'élèvent 
la  nuit  sur  '-  peau.  Epinitildl. 

EPIPHANIE,  s.  f.  Fête  de  la  mjnifest.-.- 
tion  de  J.  C.  aux  Gentils,  et  particulièrement 
«lei 'Adoration  des  Rois,  appellée  communé- 
ment le  jour  des  Rois.  Eyifania. 

EPIPHUNEME,  s.  f.  Figure  de  Rliérori- 
jie.  C'est  une  exclamation  scntentieuse  qu'on 
jit  succéder  i  quelque  récit  intéressant.  £,-;- 

nenta. 

fEPIPHORE  ,  s.  f.  T.  de  Méd.  Ecoulement 
fcontinuel  de  larmes  avec  inflammation  , 
1  routeur  et  \>\zoieTntriX.  Epìfora;  distiUa\Lonei 

EPU'HYSE,  s.  f.  T.  d'Ansr.  Eminencc 
Icartilasineuse,  unie  au  cor.  s  d'un  os.  Epi- 
\j^SL  j  protuberania   cartUa/.nosa   continua  ad 

OiOSSO. 

llLOCELE._s.  f.  T.  de  Méd.  Hernie 
la  chute  de  l'éniploon  dans  l'sîne 
rscrotum.    Ernia  prodotta  dalla  caduta 
tplco  nello  scroto. 

.PLOIQUE,  ad),  de  t.  g.  Qai  appartient 
Rplonn.  E^^'plcico. 

"PLOMPHALE,  s.;.  T.deMéd.  Her- 
e    i'omhilic  ,     c.Tusée  par  la  sortie  de 
'Fépîploon.  Er  l 'a  ombilicale. 

EPli;LO0N  ,  s.  m.  T.  d'Anat.  Membrane 
:très-iTiince  et  très-fine,  plus  ou  moins  far- 
cele de  graisse  ,  qui  couvre  les  intestins  en- 
dcvanî.  EpipLo. 

EPIQUE,  adi.  <'e  t.  Poème  Epique,  est 
un  e^rand  ouvrage  de  Poésie  ,  ou  le  Poète 
;raconte  quelque  action  héroïque  qu'il  em- 
.belli'  d'épisodes  ,  de  fictions  et  d'évênemens 
mervcilleui.  Poema  erica.  -  On  dit  aussi, 
un  Poète  Epique.  La  Poésie  épique.  Epico; 

EPISCOPAL,  ALE  ,  adi.  Qui  appartient  à 
l'Evcque.  Episcopale  i  vesc  vale  ;  vescovile. 
:  EPISCOPAT,  s.  m.  Dignité  d'Evêque. 
Episcopato  ;   vescovado. 

EPlStUPAUX  ,  s.  m.  pi.  Nom_  qu'on 
:  donne  en  Angleterre  ,  à  ceux  qui  tiennent 
four  l'Eniscoriat;  et  on  le  ditpar opposition 
EUX  Presbytériens.   Episcopali. 

EPISCÔPISER,  v.n.  T.fam.  ttpeuusiti. 
Aspirera  l'Episcopit.  Prendre  des  airs  et  des 
i  manières  d'Evêque.  Aspirare  alla  dijniià 
■  r  escorile,  o  farla  da  vescovo. 

£P1S0DE,  s.  m.  On  appelle  ainsi ,  dans 


EPI 

'  la  composition  du  Poème  épique  ,  ou  du 
I  Poème  Dramatique ,  toute  action  que  le 
I  Poète  emploie  ,  (lour  étendre  l'action  prin- 
cipale ,  et  potir  l'embellir  ,  mais  qu'il  doit 
tOLij-^iirs  lier  ivec  son  sujet.  Episod'o. 

El  IsUDlER,  V  a.  /.  de  Littérat.  Eten- 
dre por  des  é^istdes.  Ep  sodiare  ;  far  episodi. 

E'-|jOD1QJE,  adi.  Qui  arBartiem  a  l'é- 
pisode. i/.,j„Aci,. 

E  liPA^TIQUE,  ad],  de  t.  g.  T.  de 
Pll.:rqi.  Medic.meni  topiques,  qui  attirent 
fortement  les  humeurs  en-dehors.  Epispas' 
tico . 

EPI'iSE',   ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

EPlSiEK,  v.a.  Entrelacer  une  cordeavec 
une  autre  ,  en  mêlant  ensemble  leurs  tils  ou 
<otdori.  Impiombare  un  cavo  i  ingrossar  una 
June  ;  intrecciare. 

EPlSiOlR,  s.  m.  T.  de  Corderie.  Cornet 
ou  corne  a  épisser.  Instrument  pointu  par 
un  b.jut ,  de  bo^s  de  g-iinc  ou  de  buis ,  de 
1er  ou  de  corne  ,  avec  lequel  on  épisse  les 
cordes.  Cavl^l'a  da  impiombare;  intrecc'ati^jo. 

E.^IS-iURE  ,  s.  f.  7 .  de  :aar.  et  de  Corderie. 
C'est  un  entrelacement  de  deux  bouts  de 
cordes  que  l'on  fait,  au  lieu  de  faire  ur. 
nœud  ,  arin  que  la  corde  puisse  passer  dans  la 
poulie:  ce  qui  ne  se  pourrait  faire,  s'il  y  avoit 
un  nœud.  Impiombatura;  intralciamento. 
,  EPIS  rE..iONARQUE,  s.  m.  Ancien  titre 
d  Office  d.ins  1  Ei,lise  Grecque.  Oili-isr  ec 
c.csij?^tiqLie  ,  qui  avoit  l'inspection  de  tout  ce 
qui  spparten&it  à  la  Foi.  Ei  istemor.arca. 
.  EPJiTOLAIRE  ,  adi.  de  '•  ?..  Q'",  •''PP^r- 
tient  à  l'épine,  qui  regarde  la  manière  d'é- 
crire des  lettres.  Il  n'a  puère  d'usage  qu'en 
ces  deux  phrases  ;  Style  épistolaire  ,1e  genre 
epistolaire.  Epistolare;  pistolare  ;  da  lettere; 
di  lettera.  -  Il  se  dit  aussi  des  Auteurs  dont 
les  lettres  ont  été  recueillies;  et  alors  il  est 
subs;.  On  le  trouve  parmi  les  épistolaires. 
El  istolano . 

.  EPiSTYLE ,  s.  f.  Ancien.  T.  d'Archlt.  Au- 
lourd'hui.  Architrave.  Pierre  ou  pièce  de 
bois,  tiLii  pose  sur  le  chapiteau  d'une  co- 
lonne. EpistlUo  ;  architrave. 

EPlTAPfiE,  s.  f.  Inscription  que  l'on  met 
sur  lin  tombeau  ,  ou  qui  est  faite  pour  être 
mi^e  sur  un  tombeau.  Epitafio  ;  epitaffio. 

EPITE.s.  f.  T.  d'Arts  mie.  Petit  coin, 
ou  cheville  rie  bois  carrée  et  pointue  ,  qui  , 
étant  mise  dans  le  bout  d'une  auTe  cheville, 
sertà  1.1  crossir.  Caviglia  a  conio. 

EPI TftALAME,  s.  m.  Poème  ,  qui  se  fait 
h  l'occasion  d'un  voyage,  et  à  la  louange  des 
nouveaux  mariés.  Epitalamio  ;  cjnru  nûjiale. 

EPITHASE,s.f.Lan5rtieduPoèmeDr.i- 
matique  ,  q;:i  vient  in;m;'diatement  après  la 
por^'.se  ou  l'exposition,  et  qui  contient  les  in- 
cidens  qiii  font  le  nœud  de  la  pièce.  Epitaji  ; 
rir.'.rfcrio  d'un  componimento  teatrale. 

EpITHEME,  s.  m.T.dePh,irm.TopIqi:e 
spiritueux  qu'on  applique  sur  la  rét-ion 


■  la  région    du 
,  etc.  Pittima; 


coeur,  du  foie,  de  l'estomac 

.'EpTrHETEr's'-  f.  Adjectif,  qui,  étint 
joint  à  un  substantif,  y  désigne,  y  m.irque 
y    {.M  conncîrre  quelque   qualité.    Epiutu  ; 

'■'EHTHYMBRE,  s.  f.  T.deBotan.  Cus- 
cute  c;u!  n.TÏt  srirla  sarriette.  Epiîimbra. 

EPi!"HYME,  s.  in.  Fleur  médicinale, 
qu'on  apporte  do  Candie  et  de  Venise ,  insis 

3Lii  périt  bientôt,  si  elle  ne  se  trouve  ?rès 
e  quelqu'.iutre  plante  qui  U  nourrisse.  Epi- 
timi' ;   epitimio  ;  tracapello. 

EPITIE.b,  s.  m.  T.  de  Mar.  Petit  retran- 
chement de  planches  ,  fait  le  long  du  côté 
du  vaisseau,  pour  mettre  les  boulets,  ou  en 
quelqu'autre  lieu.   Casseta   da  palle. 

EPITOGE,  s.  f.  EsBèce  de  ch.i])e-on  ou 
de  capiice  que  les  Présideus  .i  Mortier  ,  et 
le  Greffier  en  chef  du  Parlement  portaient 
autrefois  sur  la  tête  dans  les  grandes  céré- 
monies, et  qu'ils  ne  portent  plus  que  sur 
l'épaule.  Zimarra  ;  ^amarra. 

EPITOIR,  s.  m.  T.  d'Arts  mec.  C'est  un 
instrument  ce  fer,  long  d'un  pied,  qui  est 
pointu  et  carré  ,  et  don.  l'usage  «st  d'cuvrir 


,  ,      ..       E    P    O  3oi 

le  bout  d'une  cheville  de  bois ,  et  la  renfler 
en  y  mettant  un  coin  ou  épite  qui  est  une  au- 
tre petite  cheville  carrée  de  bois.  Eerro  dei 
serrare  le  caviglie. 

EPI  rO.ViE  ,  s.  m.  Abré;é  d'un  livrs  ,  et 
particulicrement  d'une  histoire.  Epitome; 
compendio  ;  sommario  ;  ristretto. 

•  E^rOMER,  V.  a.  [rév.  ce.  Autrefois 
réduire  un  livre  en  .-ibregé,  faire  un  abregé. 
Epitomare  ;  abbreviare  ;  compendiare.       ' 

EVI  1  KE  ,5.  f.  Lettre  missive.  II  ne  se  dit 
guère  que  des  lettres  Aes  Anciens.  Pistola  ; 
epistola  ;  lettera.  -  11  se  dit  quelquefois  ,  de 
certamis  lettres  en  vers,  et  aussi-bien  do 
celles  des  Modernes ,  que  de  celles  des  An- 
ciens. Lettera  in  versi.  -  Epitre  dédicatoire  ; 
la_  lettre  qu;  se  met  à  la  tête  d'un  livre  qu'on 
dedie  a  quelqu'un.  Lettera  dedicatoria  -Le- 
çon tirée  de  l'Ecrirure-Sainte  ,  et  plus  or- 
dinairement,  des  E.ii-res  de  .Samt  Paul  ,  ou 
^,■'"'■^5  Canoniques ,  qui  se  dit  un  peu 
avant  1  Evangile,  et  qui  se  chante  parle 
SoiidMcre  ,  dans  les  Messes  hmtei.  Epistola. 
-  On  appelle  le  côté  de  l'Eritre ,  le  coté 
droit  de  l'Autel,  en  entrant  dans  le  Chœur. 
Il  corno  destro  dell'  Altare. 

EPirRO.'E,  s.  f,  Fieure  de  Rhétorique, 
qui  consiste  à  accorder  quelque  chose  qu'on 
peut  mer,  atin  de  f.iire  recevoir  plus  facile- 
ment ce  qu'on  veut  persuader.  Eplstroje  ;  per- 

EPIPROPE,  s.  m.  Nom  que  les  Grecs 
modernes  donnent  à  une  espèce  d'Arbitre, 
<jui  termine  leurs  diltérens  lorsqu'ils  veulent 
éviter  d'être  traduits  devant  les  Magistrats 
'I  lires.  Arbitro  appresto  i  Grec''  moderni 

EPLAIGNER,  ou  LAINER  ,  v.  a.  T.  ife 
Drap.  Garnir  le  dr.'p  et  y  faire  venir  le  poil 
avec  des  Chr.rdnns.  Garbare 

EPLAIGN;  UR,s.  m.  l. de  Drap. •Limanti 
celui  qui  éi.lai(;ne  le  drap.  Gar^atcre. 

EPLORE',  ÉE,  adi- Qui  est  tout  on  pleurs. 
Lacrimoso  ;    piangente  ;    addolorato;   lagri- 

EPLOYE',  ÉE,'adi.T.  deBlason.  Il  n'a 
dusaje  qu'en  cette  phrase;  Aijle  éployé  , 
un  aigle  dont  les  ailes  son:  étendues.  5';/i:- 
Sato. 

EPLUCHAGE  ,  s.  m.  T.  de  Chapcl.  L'ac- 
tion d'éplucher.  Scelta  de' peli.  -  Les  otóa~ 
res  qu'on  ôte  en  épluchant.  Mondatura.  V, 
Jarre- 

EPLUCHE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

EPLUCHE.MENT,  s.  m.  Action  d'éplucher. 
Mondatura;  mondlficamento';  nettamento. 

EPLUCHE.1 ,  v.  a.  Nettoyer  ,  en  sépar.-nt 
avec  la  main  les  ordures ,  et  ce  qu'il  y  a  de 
mauvais  ,  de  gâté.  11  se  dit  principalement , 
des  herbes  et  des  graines.  Mondare  ;  nettare  ; 
mondif.care;  scegliere;  sbucciare.  —  Oter 
de  la  vermine.  Spidocchiare.  -  fig.  et  fam. 
éplucher  uii  ouvrage  ,  éplucher  la  généa- 
logie, la  vie,  les  actions  de  quelqu'un  ;  re- 
chercher ce  qu'il  peut  y  avoir  de  mauvais, 
de  reprochable.  fnveni^are  ;  esaminare  :  pitar.. 
darla  nel  sottile.  -  T:  de  Chapcl.  Nettoyer 
le  poil  ,  en  ôtJnt  le  ir.rre  ,  les  parcelles  de 
peau  ou  d'épiderme  ,  que  le  Tondeur  a  enle- 
vées de  dessus  l'animal,  elles  séparer  du  poil 
(in.  Accoppare  ;  scene  ;  svanare,  —  Eplucher  , 
Uh\n^.  ■ipela-.are. 

EPLyÇHtU..<  ,  cvsE,  s.'m.  etf.  Celui, 
celle  qui  épluche.  Il  se  dit  aussi  au  figuré.  J;i- 
ves'igatore  ;  sottile  ;  disaminafore. 

EPLUCHÛIR  ,  s.  m.  T.  de  Vannier.  Petit 
couteaupour  éplucher  la  besogne.  Coltello  di' 

^  EPLU'CHURE,  s.f.  Les  ordures  que  l'on 
ôte  de  queÎTue  chose  qu'on  ép'uche.  Mondi- 
glia ;  mondatura  ;  marame  ;  sceltume  ;  j/-<z^^j- 
ture  ;    pattume, 

EPODE,  s.  f.  T.  de  la  Poésie  lyrique 
des  Grecs ,  qui  signifie,  la  troisième  partie 
d'un  ch.mr  divisé  en  strophe,  an*istro-,he  et 
énode.  Epodo.  —  On  appelle  sussi  les  Exodes 
d'Horace  ,  le  dernier  des  livres  de  ses  Poé- 
sies Lyriques.  Lultimo  libro  del  Canzoniere 

d'Or -71.'. 

EPÓINW.  É£,  part  V.  le  vcrbe.  -  adj. 


3o2  E    P    O 

T  d'Manèee  etdeClusîe.Unchevalepoin- 
té',  e.t  celui  qui  s'est  dénvs  les  hanches  par 
mièlqu'effort.  Un  chien  de  chasse  est  epointé , 
forsqv.'il  s'e^t  cassé  les  os  des  cuisses,  òaan- 

'^"e'fOINTER  ,  V.  a.  Oter  la  pointe  à  quel- 
auc  inST,  ni'jrr.  Seuniare  ;  çtiustarla  pitr.ia. 

EPOiN  IURE  ,  s.  f.  r.  d:  Vtncrk.  Mala- 
die qui  arrive  .nix  chiens.  Slogamento  ,  ci  rot- 
tura dilla  coscia. 

n'Oli,  s.  m. pi.  Cors  OUI  sor/ 3U  sommet 
de  la  têts  du  cerf.  Cornicela  che  sane  in  cima 
a  palchi  iCun  cervo. 

El'ONGE  ,  5.  f.  E'pece  de  piante  manne , 
attachée  .-ux  rochers  dans  la  mer  ,  dont  on 
S"sertàdivcrius.iges,  en  la  trempant  dans 
de  l'eau  ou  dans  une  autre  liqueur.  Spugna. 
-  Passer  l'éponge  sur  quelque  chose  de  pe'nt 
ou  d'écrit,  c'estl'eftacer.V.  -hs.Passerle- 
pon«  sur  quelque  action;  en  ehaccr  le  sou- 
venir, l'oi.b'.ier,  n'en  parler  plus,  iioppri-"- 


f  di'mentkare  ,  «c.  —  prov.  Un  homme  boit 
comme  une  éponge ,  pour  dire  qu'il  boit 
beaucoup.  Darfindoa'fiascl.r,  ber:  a  pu-na 
gola.  -  lie.  Presser  l'ei  onge  :  contraindre  a 
restitution  ceux  qui  ont  pris  indûment  les  de- 
niers d'autrui ,  dont  ils  avoicnt  le  maniment. 
Obirsarc,  costr'ismrc  alla  res:u:i-ion!.  -  Un 
apoelle  aussi  éponee ,  ce  qui  forme  le  talon 
des  animaux.  Tmîlo.  ~  T.  de  Mance'.  ".  'i' 
Marceli,  lise  ditaussi  d'une  tumeur  qui  vient 
aux  jambes  des  chevaux.  Cappelletto.  - 
Epon:e  d; rosier  sauvase.  V.  Eç'anticr. 
EPONCJK' ,  ÉE,  r^Tt.V.  le  verbe.  ^ 
EPONGER  ,  V.  a.  Nettoyer  avecune  cpcn- 
ee.  Niitarc,  ripulire  con  una  spugna  ;  passar 

"ep'cJNTILLE,  ESPONTILIE,  s.  m.  T. 
àe  Mar.  Pièce  de  bois  (lui  sert  n  divers  usages, 
selon  qu'elle  est  longue  et  grosse.  Hun  «//o. 
-  ti'OntiUcs,  oupo;iti;ies  d'entre  les  ponts , 
ce  sont  proprement  des  étances  ,  qui  sont 
posées  sur  un  des  ponts  du  vaisseau,  pour 
soutenir  l'autre  pont  qui  est  au-flessus ,  e'ant 
mises  sur  les  batots  de  ce  pont.  Colonnetta  e 
fiimcllciti.  ,  ,    n   • 

EPOPt'E,  s.  f.  Caractère ,  genre  de  Poe- 

EPOQUE  ,  s.  f.  Point  fixe  dans  l'Histoire, 
dont  on  se  sert  dans  la  Chronologie  ,  ou  dont 
on  peut  se  servir  ,  pour  commencer  a  comp- 
ter les  arnées  ,  et  qui  ordinairement  est 
marqué  par  quelque  évincment  considérable. 
Epoca.  ,,    ,  , 

EPOUnnE',  ÉE,  part.  \.  le  verbe. 
EPOUDRER  ,   V.  a.    Oter  la  poudre  de 
dessus  des  bardes.  Spolverare  ;  /cv<ir  yia  la 
polvere  ;  rin'l're.  „    ,  . 

EPOUI-FE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 
EPOUIEER  ,  S'EÎ'OUFFER,  v.  r.  S'en- 
fuir secrcitement ,  se  dérober,  disparcitrc. 
Scappar   via;   srisnare  ;    /l'syirsi   nascosa- 
mente. ,,    .  , 
EPOUIU.K,  Le,  part.  V.  le  veroe. 
EPOUILLER  ,  V.  a.  Oter  des  poux.  Spi- 
doechi.:r.--   hvar  via  i  pidocchi. 

£POUM'''NNE',  LE, part.  V.  le  verbe. 

EPOU.MONNER.  V.  a.  etr.    Fatiguer  les 

poumons.    Il  est  fam.  Sfiatarsi  ;   seccarsi  i 

folmoni  a  f~.'rja  di  gridare. 

EP0U5.A11.LES.  s.  f.  pi.  La  célcbr.arion 
du  mariage.  Spos.il'yo  ;  sposamento  ;  dispo- 
samento  :  si>onsali-{ic. 

F.POL'SF.' .  ÊE  ,  part.  V.  le  verbe. 
EPOUSÊ'E  ,  s.  f.  Ce!'-;  qu'un  honmc  vient 
d'époMS-r  ,  ou  qu'il  va  épouser.  Sposa. 

EPOUSER,  V.  a.  Prendre  qi  mariage. 
Sposare.   -  fig.  i'attncbcr  par  choix.  Darsi; 

EPOÙSEU!^  ,  s.  m.  Celui  qui  esten  dis- 

Îiosi'ion  de  se  mirier  ,  et  connu  pour  tel. 
I  est  fam.  Scapolo  ,  che  è  in  grado  di  prender 
motl'e.  ,,   ■         , 

f  PT/USSETE'  ,  EF. ,  part.  V.  levcibe. 
EPOUSSETER,  V.  a.  Versetcr.nctti.yer 
avec  de.é|"nis.t-tes.5(<'T;o/3r^';  icoppetfare; 
renar  coll.!   spax-ola.  -  iv/.-    Battre.  Il  est 
firn.   St>:\\are  ikistonarc;  y.rcuctere. 
EPOUSSETOia  ,  s.  m.  2.  de  Metteur  en 


E    P    H 

icnvre.  Petit  pinceau  de  poil  fort  doux  pOlit 
ôier  la  poussière  et  le  duvet  qui  pourroient 
être  restés  sur  ledi.imant,  ayant  que  de  1  ar- 
rêter dans  son  œuvre,  pennello  da  spai^ulare 

EPOUSSÉTTES,  s. f. pi. Plusieurs brinsde 
bruyère  ,  ou  de  )onc  ,  ou  de  poil ,  |Oints  en- 
semble, dont  on  se  sert  pour  nettoyer  les  ha- 
bits,  leshariies,  etc.  il  vieillit.  Spanol"  i 

"tL^l'oÙTI ,  s.  m.  T.  de  Drap. V.tiope. 
EPOUUER,  v.  a.  T.  de  Drap.V.tvm- 

'VpbUTlEUSE,    s.    f.    r.  de  Drap.  V. 

Epinceleuse.  . 

EPOUVANTABLE,  ad|.  de  t.  5-0/" 
cause  de  l'épouvante.  Sp.iventcvoU  ;  ornbde; 
impauranti;  orrendo  ;  spaventoso.  -  11  se  dit 
géncralement,  de  tout  ce  qui  est  étonnant , 
incroyable  ,  étrange  ,  excessif,  et  se  prend 
ordinairement  en  mauvaise  pïrt.  Straordi- 
nario ;  eccedente  ,  ci:.  V.  Etonnant  ,  Incroya- 

EPOuVaNTABLEMENT  .  sdv.  D'une 
manière  épouv;'n;..ble  ,  extrêmement,  avec 
excès.  Sp.^ventevolmente;  terribilmente,  ce. 
V.  Extrêmement ,  Excessivement. 

EPOUVA.'sTAIL  ,  s.  m.  Haillon  que  1  on 
met  au  bout  d'un  biton  dans  les  chenevie- 
res  ,  dans  les  champs,  d.ns  les  jardins,  pour 
épouvanter  les  oiieaux.  Spauracchio  t  spa- 
v:ntacchio.  -  On  le  ditaussi  d'une  chose, 
d'une  personne  qui  fait  peur  ,  sans  pouvoir 
faire  de  itì.I.  Spauracchio,  . 

EPOUVA.N'TÊ,  s.  f.  Grande  et  soudaine 
peur,  causée  par  quelque  chose  d'imprévu. 
Sp.ivento  ;   terrore  ;  paura  ;    spaventumento. 

LPOUVANfE',  ÉE.par:.  V.levetbe. 

EPOUVANTER,  V.  a.  Causer  del  épou- 
vante. Spaventarci  atterrire;  sUsottirc  ; 
esanimare  ;  impaurare  ;  spaurare  ;  intimo- 
rire. -  11  est  aussi  rèe.  Spaventarsi;  sbaldan^ 

''  EPOUX  ,  OUSK  ,  s.  m.  et  f.  Qui  est  con- 
joint par  mariage.  Sposo  ;  sposa.  -  On  dit, 
en  parlant  de  Notre-Seigneur  Jesus-Christ , 
qu'il  est  l'Epoux  de  son  Église,  l'Epoux  des 
Vierges  ,  le  céleste  Epoux.  Et  on  appelle 
l'Eglise  ,  l'Epouse  de  Jesus-Christ.  Lo  sposo 
celeste  ;  la  Sposa  Hi  Cesù  Cristo.  -  On  a,)- 
pelle  aussi  les  Religieuses  et  les  tilles  qui  ont 
f.->it  va?u  de  virginité  ,  les  Epouses  de  Jesus- 
Christ.  Et  dans  les  Cantiques  des  Cantiques 

....   A'..  ..W^rtliiTTipnt       Pf-nniiY    Pt    l'F.DOUSe.    L 


on  dit  absolument ,  l'tpoux  et  l'Epouse.  Lo 
Sposo  ;  la  Sfosa. 

EPREINDRE  ,  V.  a.  Serrer  ,  presser  quel- 
que chose  ,  pour  en  tirer  le  suc ,  en  exprimer 
WnK.  Srrcmcre. 
EPREINT,  EiNTE  ,  part.  V.  le  verbe. 
F.PP..E1NTE  ,  s.  f.  Douleur  causée  par  une 
matière  acre,  qui  donne  d?  fausses  envi.;s 
d'.VIer  à  la  selle.  Pondi  -,  dolor  desìi  intestini. 
-  Epreintes  ,  T.  de  Chasse.  Sont  les  tici:tes 
Aei\ou-rf:'i.  Pasture  della  lontra. 

EPRENDRE, S'EPRENDRE  ,  v.  r.  (  II  se 
coiijueue  comme  Prendr-;.  )  Se  laisser  sur- 
prendre par  une  passion.  Il  n'a  guère  d'usage 
qu'ju  nnrr.  Incapricc'rsi  ;  imhtrtunars'. 

EPREUVE  ,  s.  f.  Essai ,  expérience  qu  on 
fait  de  quelque  chose.  Saggio;  prova;  spe- 
rienia  ;  tentativa.  -  On  appelloit  autrefois , 
l'énreuve  du  feu ,  du  fer  chaud,  de  l'eau 
bouillante  ,  de  l'eau  froide  ,  l'épreuve  que 
les  personnes  accusées  de  quelque  crime  , 
dont  il  n'avait  pas  de  conviction  ,  étoient 
obligées  de  subir  ,  pour  justifier  leur  inno- 
cence ,  Cl»  marchant  sur  des  fers  chauds ,  sur 
des  charbons  ardens  ,  en  mettant  la  main 
dans  l'eau  bouillante  ,  ou  étant  jtttées  dans 
l'eau  froide.  La  prova  del  fuoco  ,  del  ferro 
infocato  ,  dell'  acqua  fre.ia.  -  Une  cuirasse 
evt  à  l'éureuve  du  mousquet,  lorsque  le  mous- 
quet ne  la  perce  point.  A  botta  dì  moschetto; 
a  tutta  botta.  -  Mante.iii  h  l'épreuve  de  la 
pluie  ;  que  la  pluie  ne  perce  point.  A  lutta 
pr,  va.  -  La  vertu  d'Lin  h.^mmo  est  à  l'épreuve 
de  la  mé''isance  .  pour  dire  ,  qu'elle  est  .;u- 
ile^siu  de  la  méd'sance  ,  (lu'cH.;  ne  craint 
point  Ics  attaques  ,  les  atteintes  de  la  me- 


E    P    U 

disnnce.   Superiore.  -  fig.  Un  hoiTime  est  i 
l'épreuve   de    tout ,    est    a  toute  épreuve  , 
lorsqu'il  est  d'une  probité  reconnue  ,  d' 
fidélité  incorruptible.  A  lutta  prova  ;  a 
te  prove.  -  On  dit  qu'un  h^nime  est   .i 
preuve  de  la  tentation  ;  pour  dire  ,  qu';'  : 
siste  il  la  tentation  ;  qu'il  n'est  pas  à  l'éprcu-  . 
ve  de  la  tentation  ,  pour  dire  ,  qu'il  y  suc- 
combe.   Resistere  ,    o  sogeiaccre  alla  tenu-  ■ 
■{ione.  -  i.  ttlmprim.  La  feuille  d'impression 
qu'on  envoie  à  l'Auteur  ,  pour   en  corriger 
les  fautes  avant  que  de  la  tirer.  Bo^j.1  o 4o;j« ; 
figlio  stampato    per  correggere.  -     Il  se  dit 
aussi  ,    des   premières    feuilles    qu'on    tire 
d'une  estampe,    l'rove;   prime  stampe  d' un 

EPRIS  ,  I5E  ,  part,  du  v.  Eprendre. 
Preso  ;  acceso  ;  infiammento  ;  innamorato  ', 
invaghito. 

EPROUVE,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

EPKCiUVER  ,  V.  a.  Essayer.  V.  -  Fai- 
re  expérience  ,  connoitre  par  expérience. 
i'rovare  ;    espsrimtntare  ;  Jar  prova  ,    spe- 

"tMlOU VETTE,  s.  f.  T.  de  Chir.  Use 
dit  de  certaines  sondes.  Tenta;  tasta.  -  Ma- 
chine dont  on  se  sert ,  pour  éprouver  la  force 
de  la  poudre.  Provino  ;  provetta. 

EPTACOKDE  ,  s.  m.  Lyre  à  sept  cordes, 
C'éîoit  la  plus  célèbre  de  toutes  ,  et  celle 
dont  on  faisoit  le  plus  d'usage.  Lira  di seu: 
corde.  „ 

EP  r  AGONE  ,  s.  m.  T.  de  Geom.  Figure 
à  sept  côtés  et  a  sept  angles.  Ettagono.  -  Pia- 

fortihée  ,  qui  a  sept  bastions.  Ci'tià  ; /or 
te^ia  ettagona  ,  che  ha  sette  bastii^ni. 

El'UCE',   ÉE  ,  part.   V.  le  verbe. 

EPUCER  ,  V.  a.  Oter  chasser  1er  puces, 
Sptilei.ire  ;  tor  le  pulci.  . 

EPUISAB;  E  ,  ladj.  de  t.  g.  Qui  peut  ctrt 
épuisé.  11  est  de  peu  d'usage.  Esauribile  ;  chi 

'"'ePÙINE'  ,'  e'e  ,  part.  V.  le  verbe. 

EPUl.St.MENF  ,  s.  m.  D  ssipation  di 
forces  et  d'.'sprit.  Rif.n'nemo  ;  dissecca- 
mento ;  dissipu^ione.  -  Il  se_  dit  ausi  oe 
Finances  ,  lorstiuelles  ont  été  épuisées  pai 
des  dépenses  excessives.  Dissipayone  ;  ta 
lamento.  . 

EPUISER ,  V.  a.  T.inr ,_  mettre  a  sec 
Disseccare  ;  rotare  ;  ciiv.u  l'acjua  ;  p'oscit 
rare  ;  asciugare  ;  esaurire.  -  Il  se  dit  aussi 
en  parlant  du  sang ,  de  l'humide  radical 
des  esprits  vi'-ix  ,  et  de  tout  ce  qui  cot 
tribue  à  l'entretien  des  forces  naturelles 
Rifinire  ;  consumare.  -  fie.  De  plusieurs  cht 
ses  desquelles  en  tire  et  qu'elles  ont  p-isqu 
les  affoiblir,  les  incommoder.  Votare;  es» 
rir:  ;  disseccare  ;    prosciugare  ;    consumait 

"'"'tFUlsr.TTE  ,  s.  f.  T.  d'Oiseleur.   Petit 
rets  ou  filets  rour  prendre  les    serins 
une  volière.  Ret'e~lla, 

EPULIE,  s.  f.  T. de  dur.  Tubercule.» 
excroissance  de  cliair  qui  se  forme  aux  get 
civs  des  donts  molaires.  E/JH.'/'i/i.'. 

El'ULONS,  s.  m.  pi.  Nom  de  certaïf 
PrêTesde  l'ancienne  Rome  ,  instituées  poi 
présider  aux  festins  qui  ^c  faissoient  enlhoi 
neur  des  Dieux.  II  veilloient  aussi  au  bo 
ordre  dan;  l?s  sacrifices.  Epuloni. 

FPULOTIQUE  ,  ad|.  de  t.  g.  T.  d 
Plljrm.  Il  se  dit  des  médic.-.mens  topiques 
vropres  .i  cicatriier  les  p'aics  et  les  ulcère^ 
Il  se  p'-nd  aussi  sibst.  Cicafiiiante.  . 

EPURE  ,  s.  f.  T.  ci'Archit.  Dessein  e 
grand  de  quelque  édifice.  On  fait  ausM  di 
épures  sép.arées  de    chaque   partie.  Pu» 


EPURE' ,  ÉF  ,  part.  V.  le  verbe.  -  C 
dit,  ries  sentimens  épurés,  des  intentioi 
épurées,  "our  dire_,    des  sen'irnens  noW' 

I  et  détachés  de  tout  intérêt.  Sentimenti  no» 
li  ;  inlen-Jimi  rette  ,  purgate. 
E'URF.R  .   V.  a.  Rendre  pur.   Par^an 

\  purificare;  affinare;  lipurgare.  -  Epureri 
Auteur,  retrancher   d'un  Auteur  ,  ce  gu^ 

I  peut  y  avt.ir  d'obscène  et  de  trop  hbre..n'| 
rer  le  Thcitre  ,  se  dit  des  Pectes  quito  i 


E     Q     U 

i3es  Pièces  de  Théàrre,  où  il  n'y  a  rien  qvii 

, puisse   bleiicr  Is  ;  udeur ,  et  qui  ,  par  leur 

.exompie  ,  portent  les  autres  a  b  même  mo- 

|de>ne.   liif-uri^arc:   Uvarc  ^  «^iiVe  /*:  osc^~ 

\mtà*  -*  Epurer  son  cueur  ,  se»  sentîmcns , 

ses  intentions  ;  chasser  de  sca  e>;TÌt  et  de 

son  coeur  ,  les  pensées ,   les  sen^ïnîenî  con- 

tra'res  à   la   Keli^ion  ,  aux  bonnes  moeurs, 

et  a  la  droiture,  turij^ctre.  —  Epurer  le  goàt  ; 

II'  r.  r.'-lre  pivi»  j-ur  et  plus  (lé^icat.    Rd£iiar 

S  Ttnderlo  yiù  s^u'sifo^  -  v.  r.   D-^- 

lus  pur.   Purgarsi  ,  furificarsi  ;  a£i- 

lig.  L  cprit ,  'es  mœurs  .  le  sryle  s'e- 

:  ,  pour  dire  ,  qa'iîs  se  perfectionnent. 

\  tlGE,   ou    PETITE    CATAPUCE  ,  S.  f. 

H       -  qui  (  urge  violemment  par  haut  et  par 

Ii'.f-'AN  r  ,  s.  m.  l.d\Astrcn.C^r<:U  que 

ic     ::ciens  Astronomes  imaginoient  djns  le 

.icerck'  dirérent  ou  excen'rique  ,  pour 

r   ou  puur  réjiler  certains  mouvemens 

>  pl;'néres.    Epiante. 

JARRI.  lE,  part.  V.  le  verbe. 

.-v.'.K;UK  ,  V.  ?.  TaM^er  à  anples  droits. 

S^/i-^^ÎJ-^e  ;  render  quadro  ;  o  ad  angoli  retti. 

-  i  .d'fivrlug.  C'est  aggrandir  avec  TEquar- 

r  '\:\liK&^QY.  ,  s./.  T.  de  Cbar- 
-•dt  de  ce  qui  est  équ.irri.  Rijuadra- 
■■.j/rjturj.  -  Cette    j..oatre   a   quinze 

■  d'équr.rrissage  ,  c'est-à-dire  ,  quin- 
tes en  tout  icns.  In  riquadratura  ;    în 

BARRISSEMENT,    s.   m.    L'action 
rlr.     La    squadratura    d'un   >v{;o    di 

L  ARFlISSOlR.s.  m.  T.  d'Ho  r  log.  Es- 

j  broche  dVcier  tr=mpé  ,  un  peu  en 

.  qui  a  plusieurs  pans  ou  faces  é^^ales  , 

'  les  H^rlo^ers  se_  servent  pour  crui- 

troui.   Allargatolo. 

-ATEUR,  s.  m.  (  Prononcez  Eqoua- 

t  '.  )   Un  des  prnndi  cercles  de  la  sphère, 

sjl.nent  distant  des  deux  pôles.  Equatore-^ 

F'  i    ATION, s.  f.f  Prononcez  Eqourt'on.) 

\ -ron.  Ditfcrence   m.irquée    jour  por 

.nrrc  l'heure   vraie  ,   indiquée  par  le 

.    solaire  Ejua^iune.   -  T.   d'Akèbre 

un  ,  ou  forma'e  qui  indique  une  éga- 

V  Lieur  ,  en*re  des  quantités  dittérem- 

v'>rint.'es.  Ejua-^ione.  -   T.  d'Horfog. 

rue  de  PHorloEierie  ,    qui  indique   les 

:-.s  du  So'eil  ,   ou  la  différence  de  son 

■  ju   méridien.  Delà  on  appelle   Pen- 
1   Montre  à  équation  ,  celle  quimcr- 

Li?  k^i  deux  temps ,  par  le  moyen  de  deux 

'ip'nlies.   Mostra  a  tempo  menio. 

EQUERRE  »  s.  f.  Instrument  servant  à  tra- 

er  an  aui^ie  droit  ,  dont  se  serven*-  ordinai- 

:  les  Marbémaîiciens ,    les  Ciiarpen- 

.    les  Maçonî  ,   etc.  5'7«airi2.  -  Fausse 

-e   Squadra  zoppa  ;  pifTirello.  —  Equer- 

Hois  a  épaulement.    T.  de  AîenuÎs.  et 

..".t.  C'est  une    équerre  pour  f;îire  des 

iiens.    Oiia'^tjhuono.  —  T.  d'Architcct. 

:'-■  €U.  ll^se  dit  d'un  lien  de  fer  coudé, 

u  on  met  aux    poteaux    corniers  d'une  en- 

oienure    de   pr>n  de  bois,    aux   portes    de, 

lenui.erie  et  a  d'autres   ouvraees.  Squadra  \ 

'«  por-e^  ec.    -  T-   de  Mar.  C'est  le  nom 

'_ue  Ton  donne  ^-m^  la  Manche,  à  U  jonc- 

ion  de  deux    uicces    de  b  >iî  ,     mises    dans  ! 

■n  vaisseau  ,  l'uno  :i  côté  de  l'autre.   C'est  ce 

u'on   anpelle  ailleurs ,  Empature.   Parellu' 

ara  ;  p^jniKi. 

EQUESTRE,  adj.  de  t.  g.  (S'Use  pro- 
lonce.  )  II  n'est  d'us.ige  qu'en  ces  phra- 
es  :  Statue  équestre  ,  figure  équestre  , 
'ui  est  une  statue  d'une  personne  à  cheval. 
statua  equestre  ;  fi^ws  cjuatn.  -  D^ns 
ette  phrase  on  dit  ,  l'Orf're  equestre  , 
"our  déii^ner  l'ordre  des  Cheva'ierî  Ro- 
mains ,  er  encore  aujourd'hui  ,  la  noblesse 
itU  s?cond  rang  en  Pologne  Ordine  equestre , 
•av  iHeresco. 

.EQUIANGLE,  ad].  T.  de  Géom.  Qui 
<6nifie  ,  qu'une   tijiure  ,  un   tiiangle  ,  etc. 


E   Q   u 

a  iis  angles  égaux  à  ceux  d'un  sutre.  Ejvian- 

°  ÉQUICRURAL  ,  adj.  T.  Giom.  Il  se 
dit  d'un  triangle  dont  deux  côtéî  sont 
ég.-iiix  ,  et  cj.i'on  appelle  plus  comm.încTient, 
Trians'e  isoscele.  Iriansola  enuururi  , 
LsosciU. 

EQuIDISTANT .  ante,  adi,  Ce  (;ui , 
dani  toutes  ses  parties  ,  est  égaîement  éloi- 
gné drs   pacies    d'un  autre   corps.    Etjuidi- 

'  EQL'IGNETTES  ,  ou  Equilles  de  Girouet- 
tes s.  f.  X.  d:  Mjr.  Ce  sont  certains  pe;it> 
bois  qui  servent  a  tenir  le  Juut  et  lo  bas  des 
girouefes.  Sfi/oa  da  vena. 

EQUILATERAL ,  at.e  ,  sd',.  T.  de  Gécm. 
11  se  dit  du  tri.inRlî  qui  à  les  côtés  éiaux. 
Trhnsolo  cpdUtiro. 

^  EQ'u'lLA  i  ERE  ,  idi.  <îe  t.  g.  T.  de  Géom. 
■Se  dit  des  figures  dont  les  co:és  sont  égaux 
à  ceux  d'una  atitre.  £q:ii/j:cro  j  chi  ha  lati 
esua'.i. 

_  EQUILIBRE  ,  s.  m.  Etat  des  choies  qui, 

étant  pesées,  sont  d'un  poids  si  égal,  qvi'el- 
les  n'emportent  la  balance  d'aucun  côté. 
Eiuliibro  ;  contrjpyesamcnto  ;  i'julUbra^ionc. 
Mettre  en  équil  bre  ,  être  en  équilibre.  Mci- 
tirc  o  stari  a  bilico  ,  o  in  equilibrio,  —  fig. 
Mettre  dans  l'équilibre,  tenir  dans  l'équi- 
libre ,  mettre  d.-ins  l'égalité  ,  tenir  d.ins  l'ég:- 
lité.  Eittîliihrari  ;  mitttre  ,  tenere  in  ejuili' 
bra.  Oter l'équilibre,  ibiiancijre.  —  fig.  Faire 
l'équilibre  ,  pour  dire  ,  rendre  les  choses 
égales.  i'(7r£^^;,;r£  ;  adeguare;  agguagliare; 
eiuiponderare.  —  En  T.  de  Feint.  Le  mot  . 
équilibre  s'entend  i>rincipalement  des  figures  i 
qni  par  elles-mêmes  ont  mouvement  j  telles 
que   les  hommes  et  les  animaux.    Pofidera- 

EQUILLE  ,  s.  f.  T.  de  Salines.  Croûte 
qui  se  forme  au  f^>nd  des  puëles  par  la  grande 
ardeur  du  feu.  Ciofo. 

EQULLtR  ,  V.  a.  T.  de  Salines.  Rom- 
pre et   enlever  l'équille.  Sgro/jre. 

EQUILLEUR  ,  s.  m.  T.  de  Salines.  Ou- 
vrier ,  qui  après  la  salinaison  est  obligé  de 
dé'f-c'î-r  réquille.  Sgru/a-ore. 

EQ;1MULTIHLE  ,  adi.r.  d'Arith.  Nom 
que  l'on  donne  aux  nombres  qui  contiennent 
leurs  sous-mu'tiples  ,  autant  de  fois  l'un  que 
l'autre.  Douze  et  six  sont  équimultiples  de 
quatre  et  de  deux  ,  parce  qu'ils  contiennent 
l'un  quatre  et  l'autre  deux  ,  un  nombre  de 
fois  é",al.  E^.,imo:t;p::ce. 

EQUINOMES  ,  i  dj.  T.  de  Géom.  On  don- 
ne ce  nom  aux  angles  et  aux  curés  de  deux 
figures  qui  se  suivent  toujours  dans  le  même 
ordre.  Eful-omio. 

EQOINOXE  ,  s.  m.  Le  temps  de  l'année 
auquel  le  Soleil ,  passant  par  l'équite-ir  ,  fait 
les  nuits  et  les  jours  éeaux  £;. 

EQUINOXIAL  ,  ALE  ,     • 


E     Q     U 


3c3 


Più  battelli  ccndotil  insieme  da  un  r.avi- 
cellùjo. 

EQUIPE,  ÉE ,  part.  V.  le  vetbe.  -  Ft;iiipé 
en  guerre.  Amaro  tu  guerra.  —  \.  de  bl.:sun. 
ie  dit  d'un  vaisseau  qui  aies  vodes  et  cor- 
dages, formio. 

EQUlFfE  ,  s.  f.  Action,  entreprise 
indiscrette  ,  téméraire  ,  et  qui  réu>-it  m.^l. 
A\ione  ;  impresa  temeraria  ,  armclucvoie  , 
biajlnevole. 

EtjUli'E.VIENT  ,  s.  m.  Action  d'équiper. 
La  provijicn  detoutcequi  est  nécessaire  à 
la  subsistance  ,  a  la  manœuvre  ,  et  à  la  sûreté 


idj.    Qui   appar- 
jie.  -il  est  aussi 


subit,  et  alors  c'est  la  même  chose  que  l'E- 
quateur.   VETulno\iaU'j  VEqnatore. 

EQUIPAGE,  s.  m.  Se  dit  du  train,  de 
'a  suite  ,  mulets  ,  chev.iux  ,  carrosses  ,  va- 
lets ,  bardes  ,  etc.  Ejuipaggio  ;  treno  ;  arre- 
dj  ;  sa'nicria.  —  On  dit,  il  a  ui  équipage  , 
pour  dire  ,  il  a  un  carrosse.  11  est  venu 
avec  son  équipage  ,  pour  dire  ,  il  est  venu 
avec  son  carrosse  et  ses  chevaux.  Carro^- 
^a.  —  Erre  en  bon  ou  mauvais  équipage  ; 
erre  b'en  ou  mal  vêtu.  Esser  bene  o  male 
in  arnesi.  -  Un  homrne_  est  en  mauvais, 
en  triste  ,  en  pauvre  équipage  ,  pour  dire  , 
(jue  sa  santé  ,  ses  affaires  sont  en  mauvais 
état.  Essere  in  cattivo  ,  in  pessimo  stato.  — 
Equipage  ,  c'est  le  corps ,  fiu  la  troupe  des 
Officiers  Mariniers ,  des  Soldats,  dos  Ma- 
telots, des  Mouîses  et  Garçoils  qui  servent 
dans  un  vaisseau  ,  et  qui  le  monten'.  £|  /'- 
^g>;io.  -  Equipage  d'atelier  7".  d\4rts  mêc. 
Tout  ce  qui  sert  pour  la  construction  ,  ou 
pour  le  transport  des  matériaux  ,  c'est-à-dire  , 
les  grues  ,  les  chèvres ,  les  crics  ,  etc.  Aura\. 

^'  EQUIPE  ,  s.  f.  T.  de  Rivière.  Nombre  de 
bateaux  appartenons  à  iin  même  vaiturier. 


allestimento  d^una  nave  ;  corredo. 

EQUIfER,  V.  a.  Pourvoir  quelqu'un  des 
citoses  qui  lui  sont  nécessaires,  fornire;  ac~ 
conciare;  arredare  \  corredare.  —  U  est  aussi 
rie.  Idcttersi  in  arnese  ,  ce.  —  U  se  dit  aussi 
d'une  flotte  ,  d'un  vaisseau  d'un  navire  ,  d'u- 
ne galère,  pour  dire  ,  les  pourvoir  de  tout  ce 
qvii  leur  est  nécessaire.  Allesûrc  J  armare  , 
guarnire  ttna  nave  i  attrai^are. 

EQUIPOLLE',  ÉE  ,  part.  Compensé, 
compassé,  paragonato  ;  compensato.  —  T. 
de  Ùlason.  On  dit  C'uq  points  d'or  équi- 
pollés  à  quatre  d'azur  ,  pour  signifier  , 
neuf  carrésmis  en  forme  d'échiquier, dont  il  y 
en  a  cinq ,  savoir  :  ceux  de  quatres  coins  et  du 
millieu  ,  d'un  émail  difiérent  de  celui  des 
quatre  auTes   carrés.  Lquif^Uente. 

EQUIFOLLENCE  ,  s.  f.  T.  Didact.  Il 
ne  se  dit  guère  que  d.'iis  cette  (.hrase  :  L'è- 
auipotience  des  propositions  ,  pour  dire  , 
des  propositions  qui  reviennent  ,  qui  équi- 
valent l'une  a  l'autre.  E}uifolUn\a  ;  e./ui- 
yatenta, 

EQUIPOLLEXT,  ENTE,  adj.  Qui  vaut 
autant  que...  E]uipollente  \  equivalente.  —  l\ 
est  aussi  subst.  et  signifie  égal  en  valeur, 
Ejuivalente  ;  ev"valcn-{a.  —  A  l'éauipollent, 
adv.  A  proportion,  à  l'.iveB.int  ,  selon  U  me-» 
sure  et  le  rapport  qu'une  chose  peut  avoir 
avec  une  autre.  A  pro^oryone. 

EQUlPOLLtR  ,  v.  a.  Valoir  autant  que... 
Equivalere  ;  esser  equivalente. 

EQUITABLE  ,  adi.  de  t.  g.  Qui  a  de 
l'équité.  Equo  ;  giusto  \  r^tto  ;  che  opera  con 
equità.  Qui  est  conforme  aux  règles  de  l'é- 
quité.  £;ao  ;  giusto,  ragionevole. 

tQUllAliLEAiENT  ,  tdv.  D'une  maniè- 
re équitable  ,  avec  équité  et  justice.  Giusm 
lamente  ;  rettamente  ;  con  equità  ,  giusti^a  , 
retm.dine. 

EQUITATION,  s.  f.  (l'U  se  prononce.  ) 
Cavaicamento.  L'art  de  monter  à  cheval. 
La  maniera  ,  o  l*arte  di  cavalcare. 

EQUITE'  ,  s.  f.  Ju.tice  ,  droiture.  Equi- 
tà; gusti-^'a;  r.itiiudir.e.  -  Lr.  Ju  rice  exer- 
cée ,  non  pas  selon  î.i  rigueur  de  la  Loi ,  mais 
avec  une  modéraiion  et  un  adoucissement  rai- 
sonn  b'e.   Eiuità. 

EQUIVALEMMENT ,  adv.  T.  de  Philos. 
D'une    m.«niére    équivalente.     Equivalente» 

"  EQUIVALENCE  ,  s.  f.  T.  de  Philos. 
Valeur  égale  ,  é^.iliié  de  vol;.ir.  Equiva- 
lenza. 

EQUIVALE.NT,  ente,  adj.  Qui  est  de 
même  prix  ,  de  même  valeur.  E-^uivalente  ^ 
di  valore  ,  di  pregio  uguale  —  Il  est  aussi 
subsf.    L'equivjle;ie. 

EQUnALtìlP,  V.  n.  (II  se  coniugtte 
comme  Valoi;.  J  v.  n.  E'.re  de  rrème  prix, 
de  même  valtir  que  quelque  chose.  Il  est  de 
peu  d'us.^aeii  l'iniuùtif.  Equivalere  j  esser  di 
prei'io  ,  di  ta\re  uguale. 

EQLIM  riF  ,  ai'i.  det.  R.  Qui  a  un 
Double  sen.  ^  qui  peut  recevoir  plusieurs 
.nterprét.iriuns  ,  et  qui  Convient  à  différen- 
tes choses.  Equ  voco  ;  ai:.b'guv  ;  dubbio^ 
-  U  se  dit  aussi  ,  d."  rou'c,  les  choses  sur 
lesquelles  on  peut  Taire  des  jugemcns  opposés. 
E:uvi-co  ;  non  bene  si.uro  ;  non  bene  siabi- 
Uto  ,  dubbia 

EQUIVOQUE  .  s.  f.  Mnt  qui  a  un  double 
sens  ,  mjt  couver',  er-'Ciir.   Equivoco  ;equi- 

EQÙIVOQUER  ,  V.  n.'User  d'équive^ue» 


Ce/,  ERG 

y  alarsi ,  servirsi  d'e^juhoci.  -  v.  r.  Dire  un 
mot  poi\r  un  amre.  11  est  tam.  f^LiKjcjre; 
far  tniivuco  ;  sbti^Uaic  ;   dir  una  carola  per 


E    R    R 


TI   altra.  ,  , 

tKABLE  ,    s.   m.    Arbre    du   genre   de 

ccu\fl"i  nen'rtent  pointde  Iruit.  Acirij;iiccra. 

ËKAD1CA1U-,  ivE,  .K(i.   T.  d=    Méd. 

Ceriains   remèdes    violens  ,    qui    emportent 

la  maladie    et   toutes    ses  taiiie».  tradica- 

"eRADICATION  ,  s.  f.  T.  de  Phys.  L'ac- 
tion d'arracher  quelque  chose  par  la  racine. 

tRAt'LK',   EE,  part.  V.  !e  yerbe. 

ERAFLtPv,  V.  a.  Ecorther  légèrement, 
éflourer  la  pejii.  Scalfire  ;  scorticare. 

EkAFLUKli ,  s.  f.  Ecorchure  letere.  òcai- 
filtura;  sca'.filto. 

ERAlLLf  .  ÈE  ,  part.  V.  le  verbe.  -  On 
«lit  qu'un  homme  a  l'œil  eraïUé  lorsqu  il  a 
n.nturellement  des  filets  rouges  dans  1  œil. 
Scercelltno  ;  sàarpelhno  ;  che  e  scirpellato-, 
che  ht  le  palpare  di  svito  arrovesciate.  -  Brail- 
le se  dit  aussi  d'une  étoffe,  d'une  toile ,  d  une 
raie  dont  les  fils  s'emr'uuvent ,  se  séparent 
et  se  relichent  pour  avoir  été  tires  trop  vio- 
lemment. lOgnato.  T-     j     Mjj 

tRAlLLLMENf  ,    s.    m.    T.   de  Med. 
Ectropion.     Renversement  de    la    paupière 
inférieure.  Arrovesclatura  della  palpcbia  in- 
feriore. ,,         ...  ... 

ERAlLLER  ,  V.  a.  11  se  djt  des  toiles  et 
des  étolfcs  de  soie,  donile  tissu  est  relâche 
ou  effilé.  Rainure.  . 

ERAILLURE  ,   s.  f.  La  marque  qui  reste 
à  une  étoffe  de  soie  ,  ou  à  une  toile  ,  quand 
elle  est  éraillée.  //  menare. 
ERATt.' ,  É£  ,  part,  òen^a  mit'^a. 
ERATER  ,    V.  a.  Otcr  la  rate,  lorrc  ta 

"e'rE ,  s.  f.  T.  de  Chronol. Point  fixe , d'où 
l'on  commence  à  compter  les  années.    £r.i. 

-  La  suite  des  années  que  1  on  compte  depuis 

'^eÏœCtÊu  R  ,'a'di.  T.  d'Anat.  C'est  le  nt)m 
aue  l'on  donne  aux  muscles  qui  servent  a  eie- 
ver  certaines  parties.  On  le  prend  aussi  subst. 

ERECTION  ,  s.  m.  Institution,  établisse- 
ment. Erelorie;  instlttiiiotie  ;  sfondaiione  ; 
siabillmentj.  -  L'érection  d'une  statue,  d  un 
monument ,  c'est  l'espòce  de  consécration  que 
l'on  en  fait  ,  en  l'honneur  d  un  Prince  ,  ou 
de  quelqu'.iutre  personnage  illustre,  brettone. 

-  T.  de  iVléd.  L'action  de  certaines  parties 
du  corps.  Erezione 


ERGOTER  ,  s.  m.  Pointiller  ,_  eonfester 

mal-a-prupos  et  avec  importunite  ,  chicaner 
dans  la  députe.  11  est  fam.  Contendere; pia- 
tire ;  contrastare  ;  bstleciarsi  j  batostare  ; 
questionare;  tacolare.  -  hg.  Trouver  a  redire 
à  tout.  V.  Epili)suer.  ../-,• 

ERGOTERIE,  s.  f.  T.  peu  usité.  Çhica- 
ne  sur  des  bagatelles.  CaviLla-jione  ;  il  quis- 


l  COrp'».   i:.'i.,.i-"t. 

EREINTE",  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

EREINTEU  v.  a.  i'ouler  ou  rompre  les 
reins.  Sfilar  le' reni;  slambare..  En  parlait 
des  chevaux  ,  Sgroppare.  S  creintcr  Slom- 
barsi-  rua-.tarsiiljilo  delle  rene;  dtlombare. 

ERER4iriOUE,  adi.  d*  V  6-  Vie  erc- 
mitique  ,  qui  se  dit  de  la  vie  que  mènent 
les  Solitaires  dans  le  désert  ,  par  opposi- 
tion à  la  vie  cénobitique  ,  <iui  est  celle 
des  Rtligieux  qui  vivent  en  commun,  t-re- 

"  ERESIE ,   s.  f.  Genre  de   plante  à  fleurs 
monopétales.  Cenere  di  piante  monopetali. 

ERESIPELATEUX.  V.  ErysipéUtcux. 

ÉKESIPELE,  V.Erysipele.  . 

\    EREf  HliA'.<f- ,  s.  m.  T.  de  Iwcd.  Tension 
violente  des  libres.  Tensione  violenta  delie 

fRGO-GLU  ,-F2çon  de  parler  familiare  , 
dont  on  se  sert  cour  se  moquer  des  grands 
raisonnemens  nui  ne  concluent  rien.  Voce 
di  dlrisione  di  chi  si  fa  hige  d'un  lunso  racio 
namento  che  non  conchiude. 

ERGOT  ,  s.  m.  Espèce  de  petit,  onf.  e 
pointu  ,  qui  vient  au  derrière  du  pied  de 
ouelques  .mimaux.  Sprone;  sperone.  -  u^. 
2t  fam.  Se  lever  sur  ses  ersots  .  parler 
avec  colete  ,  et  d'un  ton  her  et  élevé. 
Montare  ,  saltare  m  sulla  bica  ;  entrar  ,n 
collera  -  Nom  d'une  maladie  qui  attaque  le 
stilale ,  et  qui  en  rend  le  pain  très-d.-ingereux. 
Oli  dit ,  du  sciale  ergoté ,  ou  ble  cornu. 
Allosliaio. 


'  ERÓO TEUR  ,  s.  m.  Pointilleux  ,  qui  con 
teste  mal-à-propos.  V.  Pointilleux.  .     i 

ERIDAN  ,  s.  m.  Constellation  de  1  hemis-  1 
phcre  austral.  On  la  représente  sur  les  globes 
par  la  figure  d'une  rivière,  tridano. 

ERIGE' ,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

ERIGER,  v.  a.  Consacrer  ,  élever.  Innal-  | 
lare  i  ersere  ;  fabbricare  ;  levar  in  alto;riy 
lare.  -  Eriger  une  commission  en  titre  dot-  j 
fice;  faire  d'une  commission  .-.movible,  une 
charge  dont  le  Prince  donne  des  provisions. 
Fare  ;  cambiare.  -  Eriger  une  terre  er.  Com- 
té ,  en  Marquisat,  en  Duché;  en  faire  un 
Comté,  un  Marquisat,  un  Duché.  Stabili- 
re ■  creare.  -  v.  r.  S'attribuer  une  autorité  , 
un'  droit ,  une  qualité  qu'on  n'a  pas  ,  ou  qui 
ne  convient  pas.  Arrosarsl ;  assumersi  ;  aseri- 

'"'eRICîNe',  "ou  ErvINE,s.  m.  Terme  de 
Chir.  Petit  instrument  terminé  par  un  cro- 
chet ,  dont  on  se  sert  pour  élever  et  sou- 
tenir  les     parties    qu'on    veut     disséquer. 

EkÎgONE  ,  s.  f.  T.  d'Âstron.  Constella- 
tion de  la  Vi -rge.  £riso;;f. 

EKINACE'E  ,  s.  t.  T.  d'hist.  nat.  bot.  Ar- 
brisseau dont  les  branches  se  disposent  en 
rond,  et  «ont  garnies  d'épines  vertes  et  pi- 
nn;iiite^  Svetic  di  finestra  detta  hrinacia. 
^  ERÏsSÔn'ou  RiSiON  ,  s.  m.  /.  de  Mar. 
Grappin  ,  ancre  à  quatre  bras  dont  on  se 
sert  d.uis  les  bltimens  de  bas-bord  ,  et  d.ms 
les  galères.  Grappino  ;  ferro  di  quattro  marre  ;  \ 

""ÉllMlN  ^''s.  m.  Dans  les  Échelles  du  Le-  1 
vaut ,  droit  de  Douane  qui  se  paye  pour 
l'entrée  et  la  sortie  des  marchandises.  iJfVoi 
pabella  ,  dvs.:na  che  si  paga  ncsU  scali  del 
'tcv.inte  rtr  l'entrata  o  uscita  dt  mercanzie. 

ERMINETTE  ou  HERMINETTE,  s  f. 
T.  de  Menuis.  Outil  pour  appbnir  et  doler 
le  bois.  Viailctla  da  pulire.  -  11  y  a  une  sorte 
d'Erminette  dont  se  servent  aussi  les  Char- 
pentiers et  les  Menuisiers  François  :  Un 
l'appelle ,  à  marteau.  Ascetta  da  legnaiuoli  ; 
ascia  torta.  ,  „    , •      •         ., 

ERMITAGE  ,  s.  m.  L'habitation  d  un 
Ermite.  Romitorio  ;  eremo;  eremitano;  ere- 
mitargio  ;  ercmitoro.  -  fig.  Lieu  écarte  et 
solitaire  ,'  et  semblable  à  ceux  que  les  Er- 
mites i.hji,iisent  pour  leur  retraite.  Eremo.; 
Inoro  solitario  ,  disabitato.  -  Une  maison 
cc.iVtée  et  champêtre.  Eremo  ;  casa  cam- 
pestre ,  posta  in  luogo  foco  abitato.  _     , 

ERMITE,  s.  m.  Sobtaire  qiu  s'est  retiré 
dans  un  désert  pour  y  servir  Dieu,  homito; 

ElldsiON,  s.  f.  T.  de  Méd.  Action  de 
toute  liqueur  atiJe  qui  ronge  quelque  subs- 
tance. Erosione;  corrosione. 

EROTIQUE,  adi.  de  t.  g.  Qui  appartient 
à  l'amour,  qui  en  procède.  Jmjror/o;  erotico. 

EROTOMANIE ,  s.  m.  T.  de  Méd.  Delire 
amoureux.  Delirio  ;  farnetico  amoroso. 

ERRANT,  ANTE,  adi. Vagabond,  qui  erre 
de  côté  et  d'.iutre.  Errante  i  vagabondo  ; 
vagante;  erratico  ;  randJgio.  -  Le  Juif  err,-:iir, 
qu:;  le  vulgaire  croit  être  un  Juil  allant  de 
ville  en  ville,  et  qui  sera  ainsi  errant  iusqu'a 
la  fin  du  monde.  L'Ebreo  errante.-  Celui  qui 
est  dans  l'erreur  en  matière  de  foi.  Eretico  j 
errante;  che  erra  in  materia  di  fede.  -  Etoiles 
errantes  ;  les  Planètes  ,  par  opposition  aux 
Etoiles  fixes.  Stelle  erranti  o  erratiche.  -  hg. 
D'un  homme  qui  change  souvent  de  demeure , 
qui  voyase  sans  cesse  ,  on  dit ,  que  c'est  un 
Chevalier  errant ,  un  .'uif  errant.  Cavaliere 
errando  ;  che  va  cercando  avventure.  -  11  est 
aussi  quelquefois  subst.  et  alors  il  signifie, 
celui  qui  erre  dans  la  foi.  Eretica. 


E    R    U 

ERRATA  ,  s.  m.  T.  emprunté  du  Latin. 
Liste  (ics  tautes  survenues  dans  l'impression 
d'un  ouvrage.  Errata. 

ErlRAl  lOUE.  adi.  de  t.  g.  T.  de  Mcd. 
Irréguli-.T  ,  déréglé.  Erratico  ;  irregolare. 

EilRE,  s.  f.  Train,  allure.  Ce  mot  n'jst 
en  u,.ige  qu'en  ces  façons  de  parler;  Ai.-.- 
grand'crre  ,  aller  belle  erre  ,  pour  di 
aller  bon  train,  aller  vite.  V.  Train.  -  • 
aller  grand'erre,  aller  belle  erre;  faire  n 
grande  dépense.  Far  troppo  grande  sf.i.:  . 
spender  trovpo.  -  T.  de  Mar.  Mdrche,  i  ;,- 
teur  ou  vitesse  d'un  vaisseau.  L'andare  a' -i 
vascello  ;  il  suo  portamento.  —  Erres,  .-n 
I  pluriel  ,  se  dit  des  traces  eu  voies  du  ceri. 
I  Lraccia  ;  orma  ;  pedate.  -  fig.  Suivre  les 
'  erres,  marcher  sur  les  erres,  aller  sur  les 
I  erres  de  quelqu'un;  tenir  la  même  conduite 
que  lui,  suivre  les  mêmes  voies,  être  dans 
les  mêmes  sentimens.  Seguir  le  tracce ,  /c 
I  f  fil/arc  ;  camminar  su  l'orme  di  a.cuno  ;  an» 
I  dur  m  sul  fatto.  —  En  parlant  dJaiTaires  ;  re- 
I  prendre  les  premières  erres  ,  les  dernières 
erres;  recommencer  à  travailler  sur  une  af- 
faire ,  et  la  reprendre  où  on  l'avoit  laissée. 
Ricominciare  ,  ripigliare  un  lavoro,  un  aff.trc 
intralasciato. 

ERREMENS,  s.  m.  pi.  Erres.  II  n  a  d  usage 
qu'au  fig.  et  en  parlant  d'affaires.  On  le  dit 
plus  ordinairement  qu'trres.  _V. 


us  orainairciii^;»L  ,ji.i  m.^,.  .  . 
ERRLR,  V.  n.  Vaguer  de  côté  et  d'autre, 
aller  ç.i  et  là  à  l'aventure.  Errare  ;  andar 
vagando  all'avventura.  -  Se  tromper,  avoir 
une  fausse  opinion.  Errare  ;  ingannarsi } 
anfanare  ;  sbagliare  ;  prendere  errore  o  ab- 
batìlio.  .  . 

EH.REUR  ,  s.  f.  Fausse  opinion.  Errore; 
eresia  ;  falsa  opinione.  -   pi.   Dérèglement 
dans  les  mœurs.  Errore  ;  colpa  ;  fallo  ;  mani, 
camento.  -  Faute,  méprise.  Sbaglio;  errore; 
fallo  ;  abbaglio.  -   Erreur  de  calcul  ;  man- 
quement d..ns  le  calcul.  £rror  di  conto  ,  di 
i  calcolo.  -  Dans  le  même  sens ,  erreur  dans 
I  la  Chronologie.  Errore  di  Cronologia.  -  Au 
pluriel.  Il  se  dit  quelquefois  pour  signifier  de 
1  longs  voyages  remplis  de  traverses.  Il  n'esl 
euère  en   usage  qu'en    cette    phrase  :    Les 
I  Irreurs  d'Ulisse.  Le  avventure  di  Ulisse. 
ERKINE,  s.  f.  T.  de  Méd.  Remède  qu'on 
introduit  dans  les  narines.  Il  y  en  a  de  deiu 
sortes  ;  ceux   qui    ont   pour  objet,  de  fair* 
éternuer  ,  tels  que  le  tabi  c  ,  la  betoine  ,  etc. 
Starnutatorio.  Et  ceux    qui  ont   pour  obiei 
d'arrêter  le  san;  ,  tels  qiie  le  corail ,  le  vi- 
triol ,  etc.   iV'/""  i  f.'"''^o.i  """î''-     ,    „ 

ERKONÉ,  EE,  ad).  Qui  contient  de  ler 
reur.  Erroneo  ;  enonico. 

ERS  ,  s.  m.  Vesce  noire.  Plante  legumi. 

neuse  et  annuelle.  L'ers  est  incisif,  abstersif « 

purifi.int.  V  a  encore  d'autres  vertus.  £rro 

v—r-iolo  ;  lero  ;  orobo  ;  rubiglia  ;  moco. 

'eRUCACìUE  ,  s.  f.    Plante.  Espèce  di 

I  roquette  ,  qui    croit   dans    les  blés   de   nO 

Provinces  méridionales.  Spe-{;e  ai  ruchetta. 

Ei^UCTATION,  s.  f.  Eruption  des  ve|i 

tosités  de  l'estomac  par  la  bouche,  avec  U 

bruit  désagréable.  Il  ne  se  dit  qu'en  Mède 

cine.  Erutta-iione  ;  il  ruttare  ;  il  tirar  rutti, 

ERUDIT  ,  adi.  Q"i  a  beaucoup  d'érudi 

non.  Erudito.  -  Il  est  aussi  subst.  et  quelqui 

fois  se  prend  en  mauvaise  part.  Erudito. 

ERUDITION  ,  s.  f.  Grande  étendue  d 
savoir,  connoissance  fort  étendue  d.ins  U 
Belles-Lettres,  et  dans  toute  sorte  de  Litté 
rature.  Eruditone.  -  Remarque,  recherò» 
savante  ,  curieuse.  Erudizione.       _     , 

EUUf;iNEUX,  EusE,  adi.  Qm  tient  r 
Il  rouille  de  cuivre  ,  ou  qui  lui  ressembi 
Rupinoso.  ,„,...,  r,. 

ERUPTION ,  s.  f.  T.  de  Med.  L  évacuant 
subite  et  abondante  d'un  liquide  ,  tel  que 
sang  ,  le  pus  ,  les  vents ,  etc.  ou  la  sort 
des  taches ,  pusttdes  ,  boutons  ,  ou  aiitr 
exbanthèmes  à  la  peau.  Sortita.  -  Ton 
I  sortie   prompte    et    avec    effort.  Eruzioni 

I  "eRYNGe",''Óu  PANICAUT  .  ou  CHAI 

DON  A  CENT  TETKS  ,  s.  m.  Plante  do 

I  les  feuilles  encore  tendres,  se  mangent  ce 

htl 


ESC 

ftt«s  au  vmalsre.  Sa  racine  est  apéritive  , 

Kopre  aux  maladies  du  foie  ,  et  contre  le 
pojion.  trinalo  ;  erlnse.  -  Il  y  a  aussi  un 
Iringe  nijrin  ,  fort  commun  aux  environs  de 
\  enise  ,  et  qui  se  mange  commi  le  terrestre. 
tn.igio  m,:r'no. 
EKVSJME  ,  s.  m.    PLnre  qu'on   appelle 

.,  tKVSil'liLATEUX,  EUSE.adj.  V"  tient 
^1  erysipcle.  Ens.ythuso  ;  apparuncnu  a 


.  ÉfxYÎlPÈLE  ,  s.  m.  Tumeur  superficielle  , 
mil  jtimatoire  qui  s'étend  i.icilement  sur  la 
leau,  nui  est  accompagné  d'une  chaleur  acre 
et  brii'anre.  KiiipoU. 

L'y,  Mot  fait  par  contraction  de  la  prt^- 
posicion  Eu  ,  et  de  l'article  r'uricl  Les, 
voi-.r  si^nrlier  Dins  les.  li  n'a  plus  d'usaje 
c,ue  d,mi  cette  locution,  IWaires  es  Arts, 
et  en  queluj-s  ai-.tres  qui  so:it  ptiremcnt  du 
stvle  de  l^ratitjue.   Nei;  r<.i/o. 

i-SCABEAU,  s.  m.  EiCASELLE.s.  f. 
i:«5e  de  bois  s.ips  bras  m  dosvier.  òcaiicilo. 
-,.iS.  etiam.  Clianger  d'escabelle  ;  changer 
(1  etât  ,  de  fortune  ,  de  situ,aion.  CansUr  di 
u.ro  ,  i-  fo'!,:ra  ,  di  hc;o. 
,  -^t-ACHE.s.f.Mor.'de  cheval  différent 
'I  canon  ,  en  ce  que  le  canon  es  rond,  et 

,  ESCADRE  ,  s.  f.  Nombre  rie  «.iletìs  ou 
Ç.C  vaisseaux  de  suerre  5ons  un  même  Chef. 
^  lua-jra.  -  Cliet  d'e;cadre;  Officier-Général 
c'è  .alarme  su-d-.-sijus  du  Lieutenant- Gc- 
n-.ral      et  au-dessus  du  Capitaine.  Capo  di 

ESCADRO.V,  s.  m.  Troupe  de  Cavalerie, 
ci-mposee  ordinairement  de  quatre  compe- 
-  i';5.  Petit  corps  de  Cavalerie  rangé  ,  mis 
'-,  '  °  ,;''  P'-""''  '^«ifr.bittre.  Squadrone  ;  schiera 

ESCaDROXke:^  ^  y_  „_  Se  mettre  en 
c  i...-run.  Schierarsi  ;  sijuadranare.  -  Deux 
rri'upe^s  de  Cavalerie  escjdronnent  ensemble 

r^qu  e.les  se  |oi,ïn?nt  pour  former  un  même 
fndron.   Unirsi  a/o'r-are  siùaàro-'i 

ESÇALAHE.  s.  f.  Attaque  d'une 'piace 
.  .,c  des  ec.!c!l_C5,-  asssutque  l'on  donne  avec 

<  Ci  cclîelles.  icacala. 

vìrì\^^^ù,'.  ■-='  !"'"•  V.  le  verbe. 

KsCALADfvli,  V.  a.  Attaquer  ,  em:>orter 
l'T  escalaue.  icj/ari;.  -  Escalader  une  mai- 
.yn  ,  une  muraille  ;  monter  avec  des  échelles 

<  >ns  une  maison,  par-dessus  une  manille. 
.^tj/arj  ,   salire  ,  montare  con  scale  in   una 

,  ESCALE,  s.  f.  T.  de  Mar.  Faire  escale 
...r.s  un  Port,  e  est  y  mouiller,  y  re'àc.'ier. 
tj-e  scala;  fistiar  pareo  ;  dar  il  /ondo  'n 
1.-.  porco-,  lectcryi  i'  ancora.  -  Il  se  prerd 
s  ir  1rs  cò-esd'A.rique,  pour  ce  qu'on  nomme 
'.i:-:  Echelle  dan;  le  Levjnt  ;  c'est-à-dire 
■  eu  de  commerce  ,  où  les  Marchands 
-res  vienn;  n:  apporter  leurs  marchaiiuise. 

Européens.  Scalo  d'Afri-a. 
':^CALIF.R,   s.,  m.  Dcsre",  la  partie  du 
<  ^^ent  qui  sert  a  monter,  et  à  des.endre. 

'  ''CALIN,  s.  m.  Pièce  de  Monnoie  des 
i-bas.  Piccola  moneta  d'argento  de'  Paesi 


,  ;.SCAMpTE  ,  s.  f.  T.  de  Joueurs  de  go- 
'^:as.  i>Q:Ke  balle  de  liiee  que  les  joueurs 
^e  5obe;eîs  prennent  'n.^bdcmenr  entre  l-urs 
«nigts  peur  faire  leurs  tours.  Palluitolir.a 
Ci  ftivCoUrort. 

vìrìW'Àl^r^ò  ^"^  ■  ^'"-  V-  'e  verbe. 

ESCAMOTER  ,  v.  a.  Uter,  changer,  faire 
«lisparoitre  quelque  chose  p,.r  un  tour  de 
main,  sans  qu'on  s'en  api.erçoive.  Fare  spa- 
rire ;  .spdare  ;  giiwcar  di  m  ino.  -  Par  ex- 
tensiontdérchei  subtilement  s.ns  qu'on  s'en 
apper<;oive.  liubt...iare;  carpire  ;  ruïare.  Au- 
aii  FraiKois'^'''""  "^  correspond  e.x3c;ement 
^ESCA.vloTEUR,  s.  m.   Qui  escamote. 


.  n.  Se  . 


,  s'enfuir  en 


ESC 

■ESCAMPETTE,  s.  f.  Il  n'a  d'usage  qu'en  , 
.Jtte  piirau*  popuUire  ;  11  a  pri,  la   pourre  ' 
a  escampette,  pour  dire,  qvi'uii  nomme  s'est  i 
eiKui.  Uar/a   a  j,ambe  ;  sbrattare  il  paese; 
non  istar  a   dir  al   citi  vienne  ;  giuocare    o 
rr.iner  lo  spadone  a   due  garnie. 

t^CA^OOLE,s.  t.  T.  de  Oa/ire.  Cham- 
hre  de  I  Argousin  dans  une  galère.  Eican- 
a../a  ;    scanaoiaro. 

toCAP,  s.  m.  r.  de  Faiiconn.  Faire  esfap 
a  un  oiseau  lui  faire  coi.r.oiîre  son  gibier. 
lna:caic   all'uccello  la  preda. 

LSCAPADE .  s.  f.  Echappée.  Scappata. 

EiCA.'h,  s.  f.  T.d'Ar.hit.  Le  tl.t  d'une 
colonne,  mais  qui  n'est  proirement  que  la 
parue  mierieure,  et  la  plus  proche  tie  la  bjse. 
X.  trtio  scapo  della  colonna. 

L^CARBALLE  ,  s.  t.  Nom  que  Ton  donne 
n.ins  le  Commerce  .  aux  de.ics  (l'EÌc';.ii.ui;  di 
pouls  de  vingt  livres  et  au-dessous,  ^i-or;^; 
aentt  rf  cl  cl  ante. 

tSÇARBlLLARD  ,  arde,  adj.  Eveillé  , 
gai ,  de  b„nne  humeur.  Il  e.t  aussi  sub^t.  e; 
'eito  ;  disinvo'tu  ;  accorto  ;  ftceto  ; 
graiieso;  soilaneiole. 

t3CARb;Tt ,  s.  I.  T.  de  Mar.  Sorte  de 
petit  vaiiseau  rie  bois  creusé,  quia  env.ron 
huit  pouces  de  lon^  ,  et  quatre  rie  large. 
Cassetta  che  serve  per  t  rtrcri  deiL'equipa^iio , 
e  SI  dice  gavetta. 

ESCARBor,  s.  m.  Sorte  d'insecte,  dont 
quel(.".ic<-uns  ont  des  ailes,  des  cornes    etc 

^ca'.if.igy:o. 

EoCAHiiOUCLE  ,  s.  f.  Espèce  de  rubis 
qui  a  beaucoup  a  éclat;  et  est  d'un  rouge 
ionce.  Larbuichio. 

£'<CARCtLLE  ,  s.  f.  Grande  bourse  à 
.  rntK,i;e.  Il  n'a  d'usage  qu'en  pUi,anterie. 
ocarse.la  ;  tvrsa  ;  saccoccia  ;  tasca. 

ESCARE,  V.  et  écrlve^  e, carre. 

tSCARGOr,  s.  m.  Espece  de  limaçon  à 
çcquillw-.  Lumaca;  chiocciola.  -  On  dit  d'un 
hoi-.iiTTe  mal  fait,  qu'il  est  fait  comme  un 
escargot.  Ai-injato  ;  sformato;  svencm'c. 

ESCARLi.NoUE  où  CUMRE-OUILLE 
s.  t.  V.  Carlingue.  ' 

ESCARMOUCHE,  s.  f.  Combat  qui  se  fait 
par  des  gens  détachés  en  petit  nombre,  qu.md 
nenx  armées  sont  proches  l'une  de  I  autre. 
Scaramuccia  ;  badalucco  ;  guerriciuola. 

EsCARMOUCHtR  .  v  n.  Combattre  par 
escarmouches,  òcaranmcciare  ;  badaluccare; 
/ar  delle  battaglieite.  -  Il  se  dit  aussi  he.  des 
disputes  et  des  contestations.  Disputare  ; 
contrastare  sfiorando  soh  le  quesiiûii.  —  li  est 
aussi  réc.  S'escarmoucher.  Oijendersi  lefger- 


3o5 


F,    S     C 

ESCARPOLETTE,  s.  f.  Esnèce  rie  siège 
siispendu  par  des  cordes  ,  sur  lequel  on  se 
met  pour  être  poussé  et  repousse  ri.,ns  l'air. 
oindolo  ;  aondolo  ;  s'.romerio  -er  d  ncotarsi 
-  On  dit,  ou'un  homme  û  la  tè'te  a  Tese,  rco- 
lette   pour  dire,  qu'il  est  étourdi.  11  es'l^';^. 

Ol^ci  ta  ;   Lit  ijriatv. 

suf  b^lt','';!^'^;  l\  ^^  ^'"""i  "°''^  1"'  "  '■'^'■"le 

pori  ..pplication  de  quelques  caustiques.  £^«. 

atéc  Cï""       '""''■''■  7   "s-  Ouver-ure  faite 
avec  vu.ience  ,,  avec  fracas.  Spacca, u,., 
,,t,t^AK^E,-E,  3.  f.    i.  dVMoZf:.  V. 

donne  l'^Xv'-'"-'^"'''  '^'"""•-  Nom  qu'on 
X  ndrle^r,"  ""'"  1"',^'">"ent  d'Ale- 
ï  en  d'Am-r'^T  Esçart  d  unce.  coton  qui 
Coiore  d^Jm-nca  """  ""'^  "  *'"5eiile. 
«i'^'n'^^^F^'^ ,'.  ='*''  ''^  '•  «•  T.  de  Fou. 

:a::"r:ppî'''"'"'  ''"  "  """"•  '>"  ''-"<"'■ 

tSCAuDE,  s.  f.  T.  de  Rirli-^.  Petite 
barq'ae  qui  sert  sur  les  marais  et  sur  1  es  ri- 
viei  j>  peu     on'^der  ihU,     ,.  ,  A 

,  ■  ,-i      r-        ■  r:i-       ''^-   ^"rchetta. 

t  -CA  '.  EjjnDE  .  s.  f.  T.  de  Manéa-   S^. 
le°ch"  alV  h7"^'"r-'  '""^""î"  -™  Pr-sfr 
t^CriARA      f  ^1^"""  '''  """none. 

.^'^'^^^''-^^^''■(■Métécte  fort  dange- 
■eu^  ces  mers  du  Le-ant.  L'est  une  nii-e 
^',T,T\'  '  °"  '^''  "'"^  ionsue  queue ,  qui  s'àl- 

-"■*  e'".Î?r„jL'"'"' •   "''"'  «"  '"^  '''=^'' 

^"J:^-P°"''f-  •"'?<^  "n  grand  bouil- 

i  tromba  d'acqua 


lonnement.  'lr< 


■'fiacre  .che 

grand'hâ^''i'l'l,'/,;  "•  ""l'/'""  •  s'enfuir  en    d'artillerie  semblables  à  de  grosses  .rquebus'cs' 
/ktire  i  darla  a.ambe     ,/''"'  '•  '"^'""/'•"•-'  '    ''<>"'  Çn  se  sert  prir.cpdemenc  sur  les  ftalères, 
'  .     '""  ramne,  ec.  *  iromboai  dicayailette, 

ICtl  iJcnnnir,'  /-rin.-o.'.-rt-,  /,'..„ 


K'.CARMOUCHEUR ,  s.  m.  Qui  va  à  l'es- 
carmouche. Badaluccalore;  cixe  scaramuccia; 
scorridori  da  cominciar  la  battaglia. 

ESCAROTiOULS  ou  Esct  u.o  rrouEs 
s.  m.  pi.  et  ad).  Remèdes  caustiiues  qui  brû- 
lent la  peau  et  la  chair.  £jf.ir„j;c-o. 

ESCARPE,  s.  m.  Le  mur  intérieur  du  fos- 
se, celui  qui  est  du  côté  de  la  Place.  Il  ne  se 
dit  guère  que  par  rapport  à  la  contrescarpe. 
Scarpa. 

ESCARPÉ  ,  ÉE ,  part.  'V.  le  verbe.  -  adi. 
Rocher  eicari^é,  montagne  esc.  rpée,  chemin 
escarpé,  pour  dire,  qu'un  ruch.-r,  une  mon- 
tagne est  fort  rude,  et  rie  très-diffi-ile  accéi. 
irariipato  ;  erto  ;  scosceso  ;  a  scarpa  ;  di' 
rupato. 

EiCARPEMENT,  s.  m.  T.  de  Fonif.c 
Pente,  bcaria. 

ESCAKPtR  ,  V.  a.  Coiioer  droit  de  haut 
en  bas.  Il  ne  se  dit  que  d'un  rocher,  d'une 
montagne  ,  d'un  fossé,  et  choses  sembla- 
fa  es.  1  agitare  ascarpa  ;  tender  erto,  scosceso, 
c-'ut^ato. 

ESCARPIN,  s.  m.  Soulier  à  simple  semel 
le,  ou.;  l'on  portoit  autrefois  dans  des  mu- 
les. Scirpino;  scarpetta.  -  Au  i^Iiiriel:  espèce 
lie  torture,  où  l'on  serre  les  pieds.  Stanghett 
o  dado. 

E>CARP1NES ,  s.  f.  p!.  T.  de  Mar.  Pièces 
d'artillerie  semblables  à  de  grosses  arquebuses 


icti  Dcnnai'rc  rrançoh-Ita  lim. 


partcule  a ,  amM  on  dit,  faire  quelque  chose 
e,Î^"r.""-'''  r  ''''■"  «■•i"^irement,  à  son 
escient:  po„r  dir..,  sciemment,  et  sich^nt 
bien  ce  que  l'on  fait.  Il  vieillit,  sàpiitamcn,  ■ 
icientemenie  ;  con  cognipone  di  cauta  -  X 
non  escient,  adv.  /  out  d- bi.n  «-îc  f=-  . 
l.,vieiilit.  Da  senno;  tU  t^^ITH^^Zl 

d'ut^e^bj^li^f'  '•  •"•  T-'-eFauconn.  Oiseau 

Ji^^^'iVF'  ''  *■■  Malheur,  accident 
q.'fa.ttleléJa,  et  q.,i  est  accompagné  de 
.p.elque  honte.  Disgracia  che  reca  dilnon, 

es^^irp^j;;r;^^,2Tt^^;lr 

Metteur  en  oeitrre.  Demi-cercle  de  pierreries 
r.JT'^  '■'  S°r5^.'.«  ^^  rejoint  par  cl" 

,f\^te^''-''5'-8-''''''-,Cf'''.«lle 
..b,o  l.e  dun  inaitre.  Schiavo;  cattivo.  -    On 

lie  liE.  esclaves ,  ceux  qui ,  par  flatterie 
par  mtcret.se  rendent  dépenVans  de  quei: 
qu  un  ,  et  tont  avu^lément  tout  ce  qu'i  s 
croient  lui  devoir  ,  Lite  ,  soit  bien ,  soit  inà 
!> chiavo;  servo,  si.;setto.  -  Un  homme  est 
esc.ave  de  sa  p^ro,.-,  pour  dire,  qu'il  est  reli- 
gieux a  tenir  ce  qu'il  promet,  et  au  contr.ii- 
re,  n  être  pas  esclave  de  sa  parole;  n'être 
pas  exact  a  la  ^^tâ.r.Mantenltore  o  manca- 
tor  dt  parola.  -  On  dit  en  Poésie  .  esclave  . 
pour  dite,  amant.  Schîavu:  ar-arte-  r.-o 

tSCOCHER  ,  V.  a.  T.  de  Houlatlg.  'ga^tre 
la  rate  du  plat  de  main.  Percuotere  la  pasta 
colla  palma  della  mano 

Ev6jFF10N.s.m.Ccifuredetètepct,r 
des  femmes.  Il  ne  se  dit  guère  qu'en  style 
'''•'I5'^''>,  *■'  P"''  nicpris.  Il  est  pop.  CufFan- 

ESCCGRIPHF  ,  s  ni.  Qt/pr'endfe 
ment  sans  demander.  Scroccane;  lainnceUo; 
sfacciato  ;  colui  che  fa  vento  a  do  eh'  e' 
trova  scn^a  clìi'.der  hcen-^a.  -  On  appella 
encore  amsi  les  hommes  de  grande  t;'!'» 
et  nial  bâtis  ,  dont  on  veut  se  moquer  lì 
est  burlesque.  Sgangherato  ;  sciamannato  ; 
bertuccione.  ' 

£SCOM£ ,  s.  f.   T.    de  Caliere.   Grosse 


Scó  ESC 

cheville   de   bois  où  s'attache  «ne  grosse 
cori'.e  appellce  Astroc,  Sca/mo. 

E:>COMPTE,  s.  m.  Remise  que  fslt  au 
p.-.\ciir  ,  celui  qui  veut  iiirc  fayé  av.uit 
l'i-tlicance.  Scor.tj  ;  ditra^ianc  ;  atj.dco  ;  di/- 
Ja!co._Ou  disoit  autrefois  txcompte.  Faire 
l'escompte.  Kcctm  a  un  di. 

F.SC:0.*-iPTE',  £E  ,  part.  V.  le  verbe. 

LSCOMl'fl.R  ,  V.  .1.  Foire  l'escompte. 
Scontare;  shcticrc;  dajalcare;  ciffuUare.  Au- 
trefois ,  Excompter. 

F.SCOl^EaCHE,  V.  Ecoperclie. 

ESCOrETTE,  s.  f.  Anne  de  feu,  espèce 
rie  carabine  que  l'onportoit  ordinairement  en 
bïndoulière.  Il  est  vieux.  Si>e^ic  di  schiopye  , 
o  di  carjhin.i  che  yortavtisi  ^  ,irmacollu* 

ESCOl'ETTERlE ,  s.  f.  S.ilve  ,  décli.irge 
de  plusieurs  escoi>ettes ,  carabines,  fusils  et 
tnousqiiers  en  mcme-temrs.  Sslva  d*aictnb:t- 
sûîe;  sparo  di  molli  schioppi. 

ESCORTE  ,  s.  f.  Compagnie  pour  la  sû- 
reté de  ceux  qui  mdrçbent.  Scorta^  suida. 
—  Faire  escorte  ,  servir  d'escorte.  Scortare j 
servir  di  scorta. 

ESCORTE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

ESCORTfR  ,  V.  a.  Accompagner  pour 
mettre  en  iûreté,  pour  mettre  dans  le  che- 
miii.  Scortare  ;  accompagfiarc  per  sicurc-Jia. 

ESCOT  ,  s.  m.  r.  de  Mar.  C'est  l'angle  le 
|lus  bas  de  la  voile  laiine  qui  esttriansulaire. 
La  scotta  .della  vela  latina  ;  la  parte  dell' an- 
golo infriore. 

ESCOUADE  ,  s.  f.  Ccrtaui  nombre  de 
gens  de  x\<:A  dctacbés  d'une  compaRnie  , 
qui  sont  commai:4^'S  p.'ir  un  Bas-Ol^cier. 
Il  ne  se  dit  guère  qu'en  parlant  du  Guet  à 
pied.  Squadra  d' irt/antcrij. 

ESCOl'E,  V.  et  écrivez  Ecope. 

ESCOUFLE  ou  LCOUtLIi  ,  s.  m.  Milan 
royrl  ou  Mil;,n  huau.  lsilbt'i>  reale  ;  nibhio 
maisiorc;  nibbiu  colla  cada  biforcata,  q-ael- 
qucs-uns  discn' ,  b'.Uar.o.  . 

FiCOURGE'E,  s.  f.  Fohet  qui  est  \a\x  de 
pKisieurs  courroie»  de  cuir.  Scunad.t  ;  sjena. 
■  ESCOURGEON  ,  s.  m.  Espèce  oe  israni 
qui  est  une  scrte  d'or,^e  bâtive ,  qu'on  fait 
ordinairement  m.ins-'r  en  vecd  aux  chevaux. 
On  l'appelle  aussi  .Soucorgeon  ou  iucrioii , 
orge  d'automne  ou  de  printems ,  orge  carrée , 
orse  grosse  ,  orge  prime.  Orip  autunnale  , 
«  d'inverno  ,  o  pieno. 

ESCOUSSE  ,  s.  f.  Mouvement,  action, 
course  qui  strt  à  mieux  s;;u:er,  ii_  s'élancer 
avec  plus  de  force ,  avec  plus  de  Icgerott.  U 
est  fam.  Rincorsa. 

ESCRIME,  s.  f.  Art  de  feire  des  armes; 
exercice  par  lequel  an  .ipprend  avec  des  fleu- 
rets .1  se  b.ittre  i\  l'épée  seule  ,  ou  i  l'épte  et 
ïu poignard.  Schema;  schermo.  —  tìg.  et  farn. 
Un  bômme  est  hors  d'escrime  ,  on  l'a  mis 
hors  d'escrime,  pour  diro  .qu'il  ne  sait  ou  il 
est,  r.u'il  ne  peut  plus  se  défendre.  Tor/f  uno 
fuori  di  se  medesimo. 

ESCRl.MER  ,  v.  n.  S'exercer ,  se  battre 
avec  des  fleurets.  Tirar  di  spjda  ;  liuocar  di 
scherma  ;  schermire.  -  tig.  Disputer  l'un  con- 
tre l'avUre  sur  quelque  ma.iére  d'érudition  , 
de  science.  Disputare  ;  ijucstion^isi^'e.  -  Il 
est  aussi  réc.fig. S'escrimer  dequelque  chose; 
sovoir  s'en  servir.  U  est  (nm.SaperJare  uso  di 
alcuna  cosa  ;  sapersene  servire.  —  En  pbiisan- 
tant  :  un  bomme  escrime  bien  ,  s'escrime 
bien  de  iv,«:hoire  ,  pour  .dire  ,  qu'il  minge 
fceaucoun.  11  est  bas.  Dare  il  tonante  (>'  den- 
ti ;  sh.yiere  il  dente  ;  Jar  baiare  i  denti. 

ESCRIMEUR,  s.  m.  Q«i,entend  l'art  d'es- 
crimer. Schermidore;  scheicùtóre  ;  che  sa  l'arte 
della  tchirma. 

ESCROC,  s.  m.  Fripon,  fourbe  ,  qui  a 
accoutumé  de  tirer  ,  d'attraper  quelque  chose 
l);.r  fourberie  ,  par  ÌKi;.udencc,  pi.r  artifice. 
Scroccone;  arc.idore;  bar.tcùere;  truffatore. 

F,SCRv>QUE',  KE,  part.  V.  le  verbe. 
.  ESCROQUER,  V.  a.  firerqutlque  chose 
i'unc  personne  ytt  fourbfrie ,  par  artitke, 
Auneic.zre  ;  scroccare  ;  truffare  \  sgrajfenare  J 
bMolarei  arpi'c;  clbind..lare;  giuntare.  — 
Oiiditprov.  d'un  Parasita,  qu'il  escroque  un 
^jmt.  Scioccare  ;  an-^QQt^  la  lubarda^ 


r:  S   p 

ESCROQUERIE,  s.  f.  Action  d'escroquer. 

Truffa  ;  frode;  incanno  ;  baratte:  if  ;  giunteria; 
Skerminelia. 

■  ESCROt^UEUR  ,  EUSE ,  s.  tit.  et  f.  Celui , 
celle  qui  eM.rt.-que.  Onne  leditj.-'mais  qu'avec 
régime.  C^lui  che  scrocca;  cherubacchia;  che 
truffa. 

Ê-Sl-.MI,  T.  de  Mus.  par  lequel  on  dési- 
gne le  mede  ou  ton  de  Mi.  Mi. 

ESPACii,  s.  m.  Etendue  de  lieu  depuis 
lui  certain  terme  jusqu'à  un  autre.  Spacco; 
distar,\.i.  —  L'étendue  du  tems.  Spazio  di 
tempo;  intei  vallo.  -  On  appelle  espaces  ima- 
ginaires ,  des  espaces  q\ii  n'existent  poiiif ,  et 
qu'on  a  cru  être  hors  de  l'enceinte  du  monde, 
Spa^]  ima^inar/.  —  T.  d'Imprrm.  Ce  qui  sert 
à  sép.irer  dans  la  composition  les  mots  les  uns 
des  autres.  5/ifl;io. 

ESPACE*,  ÉE  ,  part.  Distìnto  con  qualche 
spailo  ;  spauieijiùato. 

ESPACEMENT,  s.  m.  T.  d'Archit.  Dis- 
tance entre  un  corps  et  un  autre.  Spazio  ;  di- 

ESPACER  ,  V.  a.  Ranger  les  choses  de 
telle  ni.iniére  ,  que  l'on  laisse  les  espaces  né- 
cessaires entre-dciix.  Separare;  porre  qualche 
spazio  ;  qua/che  distanza.  -  On  le  diiprinci- 
pidement  des  lettre»  ,  des  mots  et  des  lignes 
d^ns  rlm;rimcrie.  Spa-jiegciare. 

ESPAUE,  ou  ESPADON  ,  s.  m.  T.  d'E- 
ccn.  ruse,  et  de  Corderie.  Palette  dont  on 
se  sert  pour  espadcr  le  chanvre  ou  le  lin. 
.<;c.^to!a. 

ESPAOER  ,  T.  d'Econrust.  et  de  Corderìe. 
Se  servir  de  l'espade  pour  faire  tomber  les 
cheiievofcs  du  lin  ou  du  chanvre.  Scotolare, 

ESPADEUR,  s.  m.  T.  dTcoti.  rust.  ce. 
Ouvrier  qui  ,ilwe  le  chanvre  en  le  fropn.int 
avïc  le  tranchant  d'une  palette  ou  espade 
sur  le  bout  d'une  planche  posée  verticale- 
ment. Scotoiatore. 

ESPADON  ,  s.  m.  Grande  et  large  épée  à 
dtux  maini. ò/-ai/onc.  -  Sorte  de  poisson ,  du 
mi  lile  duquel  soie  un  os  plat  ,  qui  est  comme 
un  espadon.  Pesce  spada;  glave. 

ESPADOMVER8,  v.  n.  Se  servir  de  l'es- 
padon. Servirsi  dello  spadone  ;  manessiarìc 
bene. 

ESPAGNOLETTE,  s.  f.  Sorte  de  ratine 
fine.  Sorta  di  rascia  finissima.  —  Espèce  de 
ferrure  pour  les  fenêtres.  Spai;nohtta. 

tSPALE ,  s.  f.  On  appelle  ainsi  l'espace 
qui  est  entre  le  premier  l>inc  des  rameurs  et 
la  pmi;ie  ,   dans  une  galere.  i^'aWerj. 

ESl'P  A  LIER  ,  s.  m.  Rameur  qui  est  le  pre- 
mier (l'un  banc  dans  une  galère.  Portolatto  ; 
spalliere.  -  Rangée  d'.irbres  fruitiers ,  et  dont 
les  branches  sont  étendues  ,  couchées  ,  dres- 
sées contre  un  mur ,  soit  avec  des  clous  .soit 
avec  un  treillage  de  perches  ,  d'échalas.  Spai- 
Itera. 

ESPALLEMENT,  s.  m.  Terme  en  usage 
parmi  les  Commis  des  Aides.  V.  Jaugeage. 

ESPALMF.' ,  ÉE  ,  part.  Spalmato. 

ESPALMtK.,  V.  a.  Enduire desuif fondu, 
et  îiutre  composition,  le  dessous  d'un  vais- 
seau ,  d'une  galere.  Spalmare  ;  uenere  le  navi. 

ESPAKDILLESI,  s.  m.  pi.  T.  de  Cordon. 
Souliers  de  corde.  Scarpe  o  calcare  dt/uniin- 

"eV'pARGOUTTE  ,  OH  PETIT  MU- 
CUE 1  ,  SPt  HGULE,  s.  m.  Plante.  Il  y  en  a 
de  (itux  espèces.  Les  lleurs  de  la  grande  sont 
incarnates  en-dehors ,  et  iauiies  en-dedans. 
Celles  de  la  petite  sont  jaunes.  L'une  etl'iu- 
tre  croissent  .lUX  environs  de  Narbonne.  On 
tes  emploia  contre  l'esquinancie.  Astro;  in- 
ijuina'e;    asteroide. 

F.SPARr,s.  m.  T.  dcTeintur.  ec.  Pièce 
de  bo's  cylindrique,  scellée  par  un  b«.iutdans 
un  mur.  C'est  s.ir  i'cspart  qu'e'ii  tord  les  soies. 
Cavtpl'atoio.-  Esparts.  T.  de  Chaironn.Nom 
que  l'on  donne  aux  quatre  morceaux  de  la  ci- 
vière qui  sont  emmortoisés  avec  les  m  î- 
tresses  i-'èrcs,  1  ravrrse  v  siasc'  ''''^•'  barella. 

F..SPATULF,  s.  f.  Plante  |..irgative  et  r>'- 
soluîive  ,  qui  s'.q>pclle  vulgairenîent;  Glaïeul- 
puant,  et  qui  croît  daui  les  lieux,  humides. 
Spatula  fitiiia. 


ESP 

ESPAVRE  ,  s.  f.  T.  de  Mar.  Certaines  sa- 
lives (lui  servenc  a  faire  la  levée  d'un  bateau 
funcel  ,  ou  autres.  Leva. 

ESPECE  ,  s.  f.  T.  de  Logique.  Ce  qiii  est 
sous  le  genre  ,  et  contient  sons  soi  jilusieurs 
individus.  Specie  ;  specie.  —  Il  signifie  aussi 
sorte  ,  et  se  dit  des  choses  et  des  perstinnes 
singulières-  Spc\ie  ;  sorta  ;  ra^^a;  ■qualità.  On 
ne  le  tir  d'un  homme  que  par  dérision.  —  T. 
de  J.irispr.  Un  cas  particulier  sur  lequel  if 
faut  opiner.  Specie  ;  caso  ;  fatto  ^'articolare* 
—  Dans  les  phrases  où  le  mot  espt.ce  est  mis 
jinr  opposition  il  argent,  il  signiiie  denrées. 
Si  je  ne  le  paye  en  .rgcnt ,  je  le  psyerai  en 
espèces,  comme  blés,  vms,  etc.  V.  Den- 
rée. —  Les  diverses  pièces  de  monnoie.  SpC" 
eie  ;  moneta  ;  monde,  —  Payer  en  espèces 
sonnantes;  payer  en  espèces  ri'cr,  d'argent, 
et  non  pas  en  papiers.  Pai^ar  in  contanti.-  On 
appelle  dans  le  Satrernent  de  l'Eucharistie, 
espèces ,  les  apparences  du  pain  et  du  vîii 
apiès  la  transsubstantiation.  ófcWi.  —  Dans 
la  Philosophie  Schola^titjuc  ;  les  images  ,  les 
représentations  ries  objets  sensibles  ,  lesquel- 
les sont  reçues  dans  les  sens,  et  delipcnées 
dans  l'imagmrition.  Specie  ;  idea.  -  l  .  de 
rhaim.  On  donne  ce  nom  aux  poudres  com- 
posées ,  comme  celle  de  la  confection  d'hya- 
ciiiihe  ,  de  la  corfection  d'Alkenr.e ,  etc. 
Polveri  compc^'e  ;  mistura  di  polveri. 

ESPERANCE,  s.  f.Attented'un  bien  qu'on 
déiire ,  et  qu'on  croit  qui  arrivera.  Speranza  . 
spene.  —  lise  prend  qoelauefois  pourla  jier- 
so.inc  ,  pour  |.i  chose  de  1;.quclle  on  espère. 
t;e  fils  est  l'esi-crance  de  toute  sa  famille. 
Vous  êtes  toute  mon  csi-érance.  Qtiel  figlici  e 
la  sp  eran^'i ,  ec.  Voi  siete  tutta  la  mia  speran-^ 
la.  —  Uni- des  trois  Vertus  Théologales  ,  par 
larjuelje  nous  espérons  posiéder  Dieu,  et 
obtenir  les  moyens  nécessaires  pour  cette 
hn  ,  par  les  mérites  de  N.S.  J.C.  Spaan\a. 
Rep. litre  quelqu'un  de  vaines  espérances. 
/  r.:nquillare  ;  rener  in  tranquillo. 

E.'^PEKE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

ESPER1ÌK,  V.  a.  Attendre  un  bien  qu'on: 
désire,  etque  i'on  croit (jui  arrivera.  Spera- 

ÈSP.'ÉGLE  ,  ad';,  et  s.  Fin  ,  subtil  éveillé. 
Scaltro  ;  fu) ietto  ;  astuto  ;  furfantello  ;  sma- 
liziato ;  cave7\a  ;  cav,-\iuula. 

ESPiEGLÉXlE, s.Jf.  Petite tn.ilice (lue fait 
un  enfant  vif  et  éveillé.  Ce  mot  est  fam. 
ainsi  que  le  précédent.  Aitu\ia  ;  malixia  ;  sa- 
Sacini  ;  sçaltiimento. 

ESPIA'ACE,  s.  f.  T.  de  Mar.  Vaisseai» 
dont  on  se  sert  en  France  et  en  Ang'oterre, 
pour  iiire  le  commerce  aux  Iiules.  rìn.ìira» 

ESPINGARD,  s.  f.  i.  de  L'art.  MtUt. 
Petite  i>ièce  d'Artillerie  qui,  comme  l'éme- 
rillon  ,  ne  passe  pas  une  livre  de  balle.  Spin- 
sarda. 

ESPION,  s.  m.  Qui  épie  ,  qui  se  mêle 
parmi  le  ennemis  pour  épier,  qui  fait  le 
métier  d'épier.  Spione  ;  spia  ;  spiatore;  esplo- 

'  ESPIONNÉ,  ÉE,  p.irt.  V.  le  verbe. 

ESP!ONNE;<..  v.  a.  Servir  d'es.,ion.  It 
s'em])'oie  aussi  ',\i>c^^mmK.Spiare;osservaref. 
codiar:. 

ESPLANADE,  s.  f.  F.siiace  uni  et  décou- 
vert au-dev.int  d'un  lieu  b.ri,  au-devant  d'u- 
ne Pbice  fortifiée.  Spianata  ;  spianato.  L'a- 
pl.in.idc  de  parapet  s'appelle  aussi  Glacis.  V. 

ESPOIR  ,  s.  m.  Espérance.  Speratila  ;  fi- 
ducia. —  T.  de  Mar.  Foucor.neau  ,  ou  petite 
pièce  de  bronze,  qui  est  montée  sur  le  pont 
d'un  vaisseau  ,  et  dont  on  se  sert  pour  les  des- 
centes   Ht'ccaccia;  tromboni. 

tSPONTILl.ES  ,  V.  Epontllles. 

ESPt  INTON  ,  s.  m.  Arme  d'hast ,  sorte  de 
dcmi-])ifuic  ,  que  portoient  le«  (Jfticiersd'In- 
fanroric.  Spumone. 

ESPOUTIER.  T.  Se  Drap.  V.  Epinceler. 

ESI'RINGALLE,  s.  f.  Espèce  de  fronde 
dont  on  -.'e  sèrvuit  anciennement  dans  les 
armées.  Sorte  di  frombola. 

ESPRIT,  s.  m.  Substance  incorporelle.  I' 
se  dit  de  Dieu.  Spirito.  -  On  appelle  la  troi- 
sième Pcrsoniie  de  la  Trinité,  le  Saint  Es- 


;  E     S     Q  ^ 

I        fnt,  l'Esprit  Consolateur,  l'Esprit  vivifiant. 

'  J.0  Spirito  Santo  ;  Lo  Syìrito  Consolatorc  ;  lo 

Spirito  vivijicantc.  -  Dans  c«tte  dernière  ac- 
ception ,  On  appelle  l'Ordre  du  Saint-Es- 
prit ,  un  Ordre  de  Clievalerie  institué  par 
1 1  Henri  111.  Et  on  ;ippe:l-;  Croix  du  S'aint^Es- 
])rit.  Kl  Croix  d'or  boutjiiiiée  que  les  Che- 
v.iiiers  portent  att-iciiée  au  corojn  bleu  ;  et 
absolument,  Sji;i'-£.s:>rit,  la  Croix  en  bro- 
derie d'argent  que  les  Clievaliers  partent  sur 
leur  juste- an- corps  et  sur  leur  mintij.i. 
VOrdim,   o   U  Croce   .klio  Spinto  Santo. 

—  Esprit,  se  dit  aussi  des  Aa^es.  Esprits 
ciileit.'s;  Esprit,  bi;n-lieureux.  Siiinto  ccU- 
!t' ;  Anjtlt  ;  Sfinti  beaci.  Ce  dtrnier  se  dit 
aussi  des  âmes  qui  sont  en  Paradis.  —  Il  se 
dit  pareillement  d^s  mauvais  Anges  ou  Dia- 
bles'. Esprit  de  té.ielires ,  eiirit  im;Tiuuiie, 
malin  esprit.  Spinto  dciii  t^n^brc  ;  spiruu  'm- 
mondo;  ma'ii'no  sditilo.  -  tv"t  tollet  ;  un 
dëmon  famiier  qu'on  supiiose  l.iire  du  bruit 
et  du  désordre  dans  les  inii.ons.  Spintojol- 
Uiîo.  —  Esprit  tam'lier  ;  u.i  bon  Ovi  inaaVais 
génie  ,  qu'on  dit  qu'il  s'attache  a  d^me.irer 
auprès  d'un  homme  jiour  lui  faire  du  bien  ou 
(lumai.  Spirito  familiare  ;  genio  i    demonio. 

—  Esprit,  vertu,  pLiis,ance  surnaturelle  qui 
remue  rame  ,  qui  opere  dinsl'am^.  Spirito-^ 
virtù  ;  potenza.  —  En  [.  de  I  Ejriture-Sainte. 
Se  prend  en  pluiieuis  sens.  lise  tìitpriiicip.ile- 
inentpar  opposition  a  la  chair.  Spinto.  —  l'ar 
«pposition  a  la  lettre.  La  lettre  tue,  et  l'es- 
prit vivilie.  Mes  paroles  sont  esprit  et  vie. 
La  lettera  uccide  ,  e  lo  spinto  vivifica.  Le 
mie  parole  sono  spirito  e  vita.  -  Les  grâces  Sì 
les  dons  de  Dieu.  Spirito  ,  grafie  ,  favori , 
<lonì  ili  Dio.  -  Inspiration.  V.  -  Il  se  dit 
aussi  de  l'.ime  de  l'no.Time.  Spirito;  ammi. 

—  Rendre  l'esprit  ;  mourir.  tsaUrt  ,  render 
lo  spirito  ;  spirare  ;  mori'e.  —  11  se  prend 
quelquefois  pour  le,  facultés  de  l'.ime  rii- 
Sonnible.  Spirito;  iatet'etto  ;  irigesno.  —  La 
facilité  de  l'imafìination  et  de  la  conception. 
Spirito  ;    insegno.    —  L'imaginatijn    seu'e. 

.  Imasinativa  :  spi/ito.  —  La  conception  seule. 
Insceno  i  cervello  ;  mente  ;  spirito.  —  Le  ju- 
gement seul.  Giudizio  \  spirito  ;  discernimento. 

—  L'humeur  des  personnes.  Spirito;  genio; 
K-nore.  —  La  disposition,  l'aptitude  qa''jii 
a  à  quelque  chose.  C.'t  homme  a  l'esprit  da 

-jeu  ;  il  a  l'esprit  de;  aifaires  ,  etc.  Spirito  ; 
abilità  ;    disposi\ione  ;    attitudine   naturale. 

—  il  se  dit  de  la  perso.nae,  par  rapijort  au  ca- 
ractère de  son  esprii.  Car.va:re.  —  On  appelle , 
b^aux  esi>rits,  ceux  qui  se  distinguent  dacom- 
inun  ,  par  la  politesse  de  leurs  discours  ou 
de  leurs  ouvra;es.  Hello  spirito -,  beli'  in- 
eejno.  —  Esprits  forts ,  ceux  qui  ,  par  une 
folle  présomption  ,  veulent  se  mettre  ûu- 
des>us  des  opinions  et  des  maximes  reçues , 
sur-tout  en  matière  de  Religion.  Spiritiforti , 
increduli.  -  Il  se  |;rcnd  quelquefois  pour  le 
principe  ,  le  motif ,  la  conduite  ,  la  mjnière 
d'a;iir.  Esprit  de  charité  i  esprit  de  pàix  J 
eiprit  de  vengeance,  etc.  Spirito  di  carità  ^ 
sp'rito  dì  pace  t  di  vendetta  ^  ce.  —  1!  signifie 
aussi  le  sens  d'un  Auteur.  Spirito ,  mente  , 
sento  j  p  nsiero  ,  i.ica  d'un  Autore,  —  Le  ca- 
ractère ù'ii.l  Auteur.  Carattere;  spirito  d'un 
Ajtore.  —  T.  de  Cnym.  C'est  un  fluide  très- 
subril ,  ou  une  vapeur  très-volatile.  Espr.'tde 
viMi  esprit  de  soufre  ,  de  sel,  etc.  Spinto  di 
■V'HO  ,  di  \oìi'o ,  dt  saie  ì  ec.  —  Esprits,  au  plu- 
riel,  sont  de  pitlts  corps  légers  ,  subtils  et 
invisibles ,  qui  portent  U  vie  et  le  sentiment 
diins  les  parties  de  l'animal.  Esprits  vitaux  ; 
estiriti  animaux..V/--'r/ v^ra/i;  spiriti  animali' 

ESQUALV.ESQUEIN,  tSQLIN,  s.  m.  7". 
de  yiar.Cs  sont  les  planches  qm  bordsnt  les 
deux  côtés  di  l'acastillage  de  l'arrière  ,  au- 
dessus  de  'a  lisse  d.l  Vib^rd.  Fodera  di  poppa. 
,  El  )UiF  ,  s.  m.  He-.it  canot  don:  on  se  sert 
rs  usa^^es  d.:ns  la  navigation,  Scltijfii; 
•ola  ;  pali       ' 


Lan 


ESQUILLE,  s.  f.  l'etit  éclat  d'un  os  frac- 
ture.  Sckegja;  scheggia  d'osso. 
,   tSQUlMAN',    s.  m.    i.    de  Mir.    C'est 
le  nom  que  les  Hollandois  donnent  à  l't^f- 
ticicr  Marinier  ,    qu'on    appelle   Quartier- 


E     S     S 

Maître.  C'est  celui  qui  a  l'œil  particuliè- 
rement stir  le  service  des  pompes ,  et  qui 
est  comme  l'Aide  du  Maître  oti  Contre-Maî- 
tres du  Vaisseau.  Quartier  Maestro, 

ESQUL^JA^•C!E ,  s.  f.  Milidia  qui  fait 
entier  la  gorge  ,  et  qtii  empêche  de  respirer  , 
quelquefois  même  d'avaler.  5'cAcri2.7{ia  ;  sdii- 
nan^ia;  squinanlia;  andina. 

K.)ÓJ1.\'L,  f.  f.  T. de  Manège.  Un  cheval 
for:  d'esquille  ,  est  uu  cheval  tort  des  reins. 
Un  cheval  foible  d'es<|uine  ,  est  celui  qii  est 
sujet  .1  broncher.  Cavallo  forte  ;  debole  dì 
sckieni.  -  Sorte  de  phnte.'V.Squine. 

Ei'^U130r,  s.  m.  Espèce  de  tirelire  ou 
de  |)eiit  tronc  ^ui  est  dans  la  boutique  des 
ii.irbiers  ;  et  où  l'on  met  l'argent  de  ceux 
qui    viennent  s'y   faire    raser.    Cassuta   de' 

E^'^UI'sSE,  s.  f.  Ebauche  ,  premier  crayon 
de  qut.q.ie  ouvrage  qu'tm  Peintre  mérlite  de 
taire.  S c'ir.-.o  y  primo  concetto  ;  dij:r^ni:c^..>, 
-  Premiere  ébauche  coloriée,  ic.i.'tfo;  ^■.'- 
bo^lo  ;  boiietto,  —  Le  premier  m.-dele  que 
tout  les  iculpieurs  ,  en  terre  ou  en  cire. 
jdoiie. 

EVOUISSE,  ÉE  ,  part.  'V.  le  verbe. 

ESiJjiVjER,  v.a.T.  de  l'einrure.  F.nire 
une  eiqiiisse.  Sehi-ii.ire  ;  accennare  con  le/ss- 
rijsimi  tjcclii  il  primo  concetto. 

E  s  QUI  V  E',  ÉE,  part. 'V.  le  verbe. 

ESQjP/EK.,  V.  a.  Eviter  adroitement 
quel4,.e  coup,  quelque  choc.  lls'emp!oi£  .tu.u 
neurralement.  £wrdre;  sciilvare  ;  sdiifiire; 
scansare  ;  fuggire,  —  Il  se  dit  ansy  de;  per- 
sonnes ,  des  rencontres ,  des  affaires.  Schi- 
vare ;  eludere  ;  sjug^ire  ;  evitare.  —  v.  r.  Se 
tirer  subtilement  sans  rien  dire,  d'une  com- 
pagnie ,  d'un  endroit  où  l'on  ne  veut  pas 
denie.irer.  Ucsttam.  Schifarsi, 

EbQ'JlVES,  s.  pi.  i.  de  Ra/finaje  de 
sucre.  G.iteaax  do  terre  qu'on  lève  de  dessus 
les  pains  de  sucre  après  l'opération  IloteUe 
di  terra  prosciugata. 

EiSAI ,  s.  m.  Epreuves  qu'on  faitde  quel- 
que chose.  Prova  ;  saggio;  sperimerito  ;  spc- 
rienia  ;  cimento.  —  Faire  l'essai  des  viand-;5  et 
du  vin  dev.:nt  le  Roi  ;  en  mr.nger,  en  boire 
une  petite  partie  ,  pour  assurer  q.ie  le  Roi  en 
peut  user  sans  danger.  Assagijiare  ;  far  il 
saggio  o  la  credenza.  —  C)pér  ition  par  la- 
quelle On  s'assure  de  U  ]>ureté  d'un  métal ,  ou 
tià  11  nature  de  celui  tpii  est  contenu  dans  une 
mine.  Saggio.  ~  Une  petite  portion  de  quel- 
que chose,  ([ui  sert  <i  juger  du  reste.  Sag- 
gio ,saggiuolo.— il  a  dit  aussi  des  petites  bou- 
teilles où  on  ne  tient  du  vin  qu'autant  qu'il 
en  faut  a  peu  près  potir  l'essayer  ;  des  peti- 
tes taises  ou  l'on  met  du  vin  potir  en  goûter. 
Saggluolo  ;  saggio.  —  Le,  premières  produc- 
tions d'e.prit  qui  se  font  sur  quelque  matière  , 
pour  voir  si  l'on  y  réussira.  Saggio,  —  Cou() 
d'essai  ;  le  premer  essai  que  l'on  tr.it  en  quel- 
que chosv.  La  prima  prjia  ;  il  primo  saggio. 

tSS.llE,  s.  f.  Racine  qu'on  emploie  dans 
les  Indes ,  pour  teindre  en  écarlate.  Radice 
con  cui  si  tigne  di  scarlatto  neW  Indie, 

E'i'iAliVl,  s.m.  Volée  <ie  jeunes  mouches 
à  miel,  qui  se  séparent  des  vieilles  pour  aller 
ailleurs.  Sciame  ;  sci'amo.  —  U  se  prend  aussi 
iig.  il  sortit  du  Nord  plusieurs  essaims  de 
iSarhares.  Sciame  ,  grau  numero  di  Harkarì. 

ESSAi.'VlER  ,  V.  n.  Use  dit  des  ruches d.'où 
il  iort  un  essjiin.  Scianiare  ;  Jarlo  sciame, 

E'JSANGE',  £E  ,  part.  V.  le  verbe. 

EiSAN'JER  ,  V.  a.  Laver  du  lingp  sale 
avanîque  de  le  mettre  dans  le  enviera  lessive. 
Sciac  juarc  ;  risciacquare;  sciaguattura;  dt' 
guadar  neW  acqua. 

ESSA;<rE',  ÉE,  part. 'V.  le  verbe. 

EiSARTER. ,  V.  a.  Défricher  en  arrachant 
les  bois ,  les  épines.  Diverre  ;  divegliere  ,  di' 
ve!l:re;  sverre;  svellere;  sterpare. 

ESSAYE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ESSAYER,  V.  a.  Eprouver  quelque  chose, 
en  faire  l'essai.  Saggiare;  assaggiare;  prova- 
re ;  far  il  saggio  ,  la  prova.  -  Essayer  d'une 
personne,  essayer  d'une  chose;  i.iireupe  ex- 
périence ,  une  ijreuve  ,  i)oLir  voir  si  l'on  s'en 
peu;  iiccoinmoiJcr,  sielleestbtjmie,  propre. 


E    S    S  3o'» 

Provare  ;  sperimentare,  —  Tâcher  ,  Dire  ses 
ertorts  ;  et  alors  il  est  neutre.  Tentare  ;  cerca- 
re; provare;  sfjr\arsi.  -  v.  r.  S'éprouver, 
voir  Sion  est  capable  d'une  chose.  Proversi. 

ESSAYEUR  ,  s.  m.  Ciììc'er  préposé  pour 
faire  l'essai  de  la  monnoie  ,  et  des  ma'.ietes 
d'or  ,  d'argent  destinées  à  la  fabrication  ,  et 
voir  si  elles  sont  au  titre  autiuel  elles  doivent 
être.  Saggiatore. 

ESSE,  s.f.  Cheville  de  fer  ,  tortile ,  faite 
à  peu  pr;is  en  forme  d'S  ,  qu'on  met  au  bout 
de  l'essieu  d'nn  carosse  ,  d'une  charrette  , 
d'un  charriût,  etc.  pour  empèchcrque  la  roue 
ne  sorte.  Aceiirino.  ~  Morceau  de  fer  en 
forme  d'S  ,  dont  on  se  sert  pour  accrocher  les 
pierres  qu'on  veut  élever  dans  un  bâtiment. 
Uncino.  -  Les  crochets  qui  sont  au  bout  du 
fléau   d'une  balance.    Ganci   della  bilancia. 

-  T.  de  Carriers,  Martea.i  courbé  ,  et  for-, 
m.int  le  croissant  qui  sert  à  sous-élever  les 
pierres  ,  etc.  l'icclietto  da  sollevar  le  pietre  , 
snriovcrle  ,  spellarle  ,  ec, 

ESSEAU  ,  s.  m.  1 .  d'Oi.vritr.-enbois,  Ais- 
ceau.  V. 

ESSENCE,  s.f.  Ce  par  quoi  I.i  chose  est  ce 
qu'elle  est  ;  ce  qui  constitue  la  chose.  Essenza; 
natura  ;  costitutivo  d'una  cosa,  -i.de  Chym . 
L'huile  aro:natique  très-subtilc  qu'on  obtient 
par  la  distilUtion  des  plantes.  On  dit,  essen- 
ce de  romarin  ,  essence  de  canello  ,  etc.  Cela 
s'appelle  »ussi  huile  essentielle.  Esser.ia  ; 
estratto. 

ESSENIENS,_  s.  m.  pi.  Fameuse  secte  de 
Philosophes  .'uifs  .  dont  les  opinions  s'accor- 
doient  sur  quintile  d'jrti«Jes  avec  celles  des 
i^ythagoriciens.  Esseni, 
,  ESSENTIEL,  elle,  ad).  Qui  appartient 
a  l'essence,  ce -jui  est  de  l'essence.  £s«nî;;'î/c. 

-  1!  se  dit  on  matière  d'affiires ,  et  sigi"  te  , 
absolument  nécessaire.  Esscn\iale  ;  assoluta- 
mente necessario  —  On  a  des  obligations  es- 
sentielles i  quelqu'un  ,  lorsqu'on  en  a  reçu 
des  services  très-importans.  Importante  ;  di 
gran  ri'  levo  ;  esseniiale.  -  Un  homme  est  essen- 
tiel ,  il  est  un  ami  essentiel ,  pour  dire  ,  que 
c'est  un  homme  ,  un  ami  solide  ,  et'  sur  qui 
l'on  peut  compter.  Uomo  ,  amico  da  farne 
capitale  ,  da  contarvi  sopra.  —  Il  se  met  quel- 
quefois subst.  L'essentiaU.  -  Il  se  dit  aussi  en 
Âlédecine.  On  appelle  maladie  essentielle, 
celle  qui  blesse  les  fonctions  par  elle-même, 
sans  dépendre  d'aucune  action  contre  luttirc. 
Essenziale. 

ESSE.-MTIELLEMENT  ,  adj.  Dieu  est  es- 
sentiellement bon,  l'homme  est  essentielle- 
ment raisonnable,  pour  dire.  Dieu  e>t  bon 
par  son  essence.  Èsseniialmcnte.  —  1!  signifie 
aussi  quelquefois,  eu  matières  irapocrai.tes  , 
So\\ii'e<nc:iu.  Essentiatmentc, 

ESSE  lA  ,  ou  SOUA  ,  s.  m.  T.  de  Méd. 
Ampoule  ou  pustule  écaillcuse  qui  s'élève  sur 
la  i>eaii.   Ampolla  ^  bolla  escarotica. 

ESSEULE'  ,  ÉE  ,  adj.  Qui  est  ab.uidonné 
par  ses  amis  et  ses  connuissances.  Aiihan- 
donato. 

ESSIEU ,  s.  m.  Pièce  de  bois  ou  de  fer  pas- 
sant dans  le  moyeu  des  roues  d'une  chiirrttte, 
d'un  carrosse  ,  etc.  Sala  della  carola, 

ESSI.'vlE'  ,  ÉE  ,  p.irr.  V.  le  verbe. 

ESSl.slER,  v.a.  T.  deFauconn.  Amaigrir 
un  oiseau  ,  peur  le  mettre  en  état  de  mieux 
voler.  Smagrire  ;  macerare  ;  dimasr.trc. 

ESSONNIER,  s.  m.  T.  de  Blason.  C'^st 
un  double  orle  qui  couvre  l'écu  dans  le  sens 
de  la  bordure.   Ôuadrato, 

ESSv}R,  s.  m.  Vol  <pi'un  oisenu  de  proie 
prend  en  montant  fort  haut  en  l'-iir  ,  et  s'ii- 
bandonnant  au  vent.  Volo.  —  U  se  dit  fig. 
d'une  personne  ,  qui  après  avoir  été  quelque 
teins  dans  la  sujétion  et  dans  la  contt.iinte, 
s'en  tire  tout  d'un  coup  ,  et  se  remet  ci:  li- 
berté. Pigliar  campo  ;  uscir  di  don^eUìna  ; 
sdontarsi  ;  prender  rigiigllo  ;  saltar  la  grana- 
ta. -  hg.  Donner  l'essor  à  son  esprit,  a  sa 
plume  ;  parler  ou  écrire  avec  queli.'ue  sorte 
d'élévation  ou  de  liberté.  Dar  ca-iiera  ,  la- 
sciar lìbero  il  varco  allo  spirito,  alla  penna. 

EiSO.VANT,  ANTE,  adj.  T.  de  fcliscn. 
Il  se  dit  des  oiseaux  qui  n'ouvrent  l'aìic  qu'à 


Q^ 


EST 

regardent  |  ainsi  de?  domestiques  qui  portent  la  tivrée, 
1  et  qui  m.rclKtit  en  manteau  ,  n  la  dift  ' 


3o8  EST 

tlenii  pour  prendre  le  vent ,  i 

je  Soleil.  Soran'.c.  ,  ^    ,    .  .    . , 

ESSORE' ,  i-E  ,  part.  V.  la  verbe.  -  T.  de  oes  Laqu.is  qui  n  en  ont 
BLisun.  Se  dit  des  toits  d'un  émail  datèrent  |  nal  .i  t.;nt  d'E,t:i|iicrs.  I 
de  celui  des  maisons.  Teso/jto. 

ESSOREii  ,  V.  a.  Exposer  à  l'jir  poijr  sé- 
cher. Far asciu,;art;f<ir seccare.-  v.  r.  Pren- 
dre l'essor.  11  ne  se  dit  qu'au  propre,  l'rcndir 
il  volo  ;  setccar  un  volo. 

ESSOIULLK,  ée,  part.  V.  le  verbe. 

ESSORli-LER,  V.  a.  Couper  les  oteilles, 
Mo\\are  ;  scortar  U  orecchie.  -  fij.  Couper 
les  cheveux  fort  courts.  Il  est  fam.  Tagliar  i 
eapein  molto  corti;  usare.  . 

ESSOUFFLE',  le  ,  part.  Çui  est  hors 
d'haleine  pour  avoir  coutu  ,  ou  f»it  quel- 
»|ii2  autre  effort.  A.ieUmc  ;  ansante  ;  tra- 
Jclato 


er  le  mont 
mosto  dal 


ESSOUFFLER  ,  v.  a.  Mettre  presque  hors 
d'haleine  par  un  mouvc.ncnt  violent.  Far 
perifere  ,  far  cascare  il  fiala. 

ESSOUaiSSE',  EE  ,  pjtt.V.  le  verbe. 

ESSOURliSER  ,  V.  a.  T.  de  Manège. 
Couper  un  c.iriilbge  nomnné  Souris ,  qui 
est  dans  les  naser.ix  d  un  cneyal  ,  ce  car- 
tillage  fait  qu'd  s'ébroue.  L  asiiar  qiiei.a  car- 
tilai-ine  che  i  nelle  nari  de'  cavalli  e  che  g" 
fa  "shriiffare.    , 

ESSUCQUE.e'e,  part.  V.le  verbe. 

ESSUCOUER,  V.  a.  T.  usite  dans  quel 

3nes  Provinces  ,  pour  dire  , 
'uno  cuve.  Svinare  ;  cavar 
lino,  , .         ,  „       ,       .         , 

tSSUl,  s.  m.Lieuoul  on  étend  quelque 
chose  nourla  faire  séc!-:er.  5:;/!.po/i/. 
E.iSL)iE-MA!N  ,  s.  m.  U  se  dit  du  linge 

3ue  l'on  met  sur  un  rculeau  de  bois ,  et  qui , 
ans  les  Sacristies  ,  Us  Sén-.uwires  et  autres 
Commun.-iUtés  ,  sert  à  essuyer  les  mains. 
Bandinella;  asciusatojo  -  Linge  dont  le  Pie- 
tre se  sert  il  l'Autel ,  pour  s'essuyer  les  mains. 
Asclif.a^oio. 
ESiUYE' ,  E'E  ,  p.irt.  V.  le  verbe. 
ESSUYER,  v.  a.  0:er  l'eau,  la  sueur  , 
ou  quelqu'autre  cl-.ose  d  humide  en  frottant. 
Rasciugare  ;  as.l:-;are  ;  sciupare  ;  tergere. 
-  .fis.  F.ssuvcr  les  larmes  de  que. qu'un  , 
consoler  quelqu'un  ;  esiuyer  ses  la.mts, 
se  consoler.  Asciugar  le  lagrime  ;  consola- 
re, —  Sécher  ,  et  se  dit  principalement  du 
vent  et  du  Soleil.  Asciv$ar  ;  rascluscre  ; 
seccare  ;  diss^cccre  ;  f-rascin^jrj  -  11  se  dit  ; 
fig.  en  parlant  dos  périls  ou  l'on  se  trouve 
exposé.  Sriyonare  ;  sostenere  ;  patire  ;  es- 
ser; e:yC'io  a...  -  hr,.  E>suyer  djs  anronrs, 
«ssuver  la  honte,  essuyer  des  reproches  : 
les  sciavi-.-.  Tollerare  ;  ecnryonare  ;  mandar 
irà;  sortirei  sopportare  isust^ntre  ;  sgonare; 
smaltirà.  „ 

ES5UYEUX ,  V.  Ecouvillon. 
EST  ,  s-  m.  La  p.iriie  uu  monde  qui  est 
à  notre  Soleil  [evsn:.  Levante  ;  Oriente.  On 
se  sert  aussi  du  mjt  i'Est.  -  Le  vent  qui 
vient  de  ce  coté-là.  Levan.e  ;  euro.  -  Est- 
No"'l-Eit.  T.  ,deMar.tVem  entre-m!ti  yen, 
rji  lire  son  nom  d»  l'Est  et  du  Nord.  Greco- 
/tvuKfe.-Est-S^d-Eit,  Vent  cntre-mltoyen  , 
qui  t-re  scn  rum  de  l'Est  et  du  Sud.  Sciroc- 
co-levante. -  E'.t-quarr-de-Nord-Eit  ,  ou 
nuart-au-Nord-F.-.t.  Qii.-rta  di  leva-re  a  Gre- 
to. —  Est-quart-de-SuJ-Est  jOuquart-au-Sud- 
Est.  Quarta  di  levant:  a  <;:rccco. 

ES-yACADE,  s.  f.  Sorte  de  digue  ,  faite 
avec  de  grands  pieux ,  pljr.tés  dans  une  ri- 
vière dans  un  c.mil ,  pour  en  fermer  l'en- 
trée *ou  pour  en  dé-nurner  le  cours.  Pal:\- 
lata'  —  T-  de  Mar.  i'iusicurs  grosses  et  lon- 
Èiies  pièces  de  bois  ,  garnies  de  fer  et  de 
chaînes ,  que  l'o.i  met  àrentrée  d'un  port , 
pour  le  fermer.  Catena  ,  e  s' intende  d'una 
e  più  ir,ivilnca:er.a:e,o  finale. 

ESTADOU,  s.  m.  T.de  Tahiti.  Cornell. 
Espèce  de  sc'e -.  deux  l.imcs.  Sega  a  mano. 
isTAFFETI  F. .  s-  f-  On  appelle  ainsi ,  en 
plusieurs  piys .  un  Courrier  qui  ne  porte  son 
pac;uet,  que  d'une  poste  â  Iv.utre  ,  pour  le 
omettre  à  un  autre  Courrier,  qui  le  j-orte 
à  In  uosio  suivan:.'.  Staffila. 
J.STAFI  lEU  ,s.  m.  En  Italie ,  on  appelle 


Ce  Cardi- 
extension  ,  nous 
appelions    Lstaiiiers  ,    de    grantls    l.aqtuis. 
òrjjtft'^r.-. 

tSrAFiL.\DE,  s.  f.  Coupure  faite  avec 
une  éiée  ,  un  rasoir  ,  ou  itiitre  iiiitfument 
tranch.Uit  ,  principalement  sur  I2  visage. 
Sfregio  ;  staffilata,  —  Il  se  peut  dire  au  fam. 
d'une  coupure  à  un  manteau,  à  une  robe,  etc. 
Straceiaiiira  ;  s'^uarcio, 
EfAr  iLADL',  ée  ,  part.  V.  le  verbe. 
EiLAHi.ADER,  v.  a.  Faire  une  esta- 
filade ,  donner  une  estafilade.  Sfregiare;  far 
un    taglio  sul  ,iso. 

ESfAIN.V,  s.  m.  pi.  T.  de  Mar.  Deux 
pièces  dt;  bo's  d'ime  même  lij;ure  ,  qui 
font  portion  de  ceicle  ;  et  formtnt  la  ron- 
deur de  l'arrière  d'un  vaisseau.  Alette  di 
poppa. 

LSTALAGE,  T.  de  Forges.  Et.-ilage.  V. 
ENTAME  ,  s.  f.  Ouvrage  de  Ids  de  laine  , 
passés ,  enlacés  par  mailles ,  les  luis  dans  les 
autres.   Stame. 

E.STA.M1NET,  s.  m.   Assemblée  de  bu- 
veufS  et  fumeurs.    Le  lieu  où  elle  se  tient 
porte  aussi  le  même  nom.  Cet  usage  ,  qu 
vient  des  Pays-Bas ,  s'est  établi  à  Paris ,  sous 
le  nom  de  t..bagie.  Bettola. 

tSTAMOY.s.m.  T,  de  Vitriers,  Ais  gar- 
ni d'une  platius  de  fer  où  les-  Vitriers  font 
fondrel.i  soudure  etla  poix-resine.  Vassoj.j 
da  salinatura, 

EjrAWVE,  s,  f.  Image  que  l'on  tire  sur 
du  papier  ,  sur  du  ve'-n  ,  avec  une  planche 
de  cuivre  ou  de  b«is  ,  qui  est  grevée.  Imafi- 
glne  ;  effile;  stampa;  rame.  —  Estampe^  en 
nidiiièrciioire.  Me^Taiinta,  —  Estampe.  T,de 
plusieurs  >4«.f.  V.  Etampe. 

ESTAMPE',  ÉE,    part.  V.  le  verbe. 
ESTAMl^ER  ,  V.  a.  Faire  une  empreinte 
de  quelqu.ï  matière  dure  et  gravée  ,  sur  une 
matière   plus   molle.    Stampare;  imprimere; 

''estampille  ,  s.  f.  Marque  dont  on  se 
sert  en  1  lusieurs  Etats,  eijq-ui  se  met  au  lieu 
de  st0;ii..ture  ,  ou  l'vec  la  signature  même  sur 
des  brevets ,  commissions  ,  lettres  ,  etc.  On 
en  met  aussi  sur  des  livres.  St.impatella  , 
e  lin  pronta  ;  marca  della  carta  ,  o  di  nei- 
canile. 
ESTAMPILLE,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 
ESTAMPILLER  ,  v.  a.  .Marquer  avec  une 
estampille.  Marcare  ,  imprimere  ,  apporre  la 
marca  ,  il  contrassegno. 

ESfAN'C,  adi.  m.  '/.  de  Mar.  Epitl.ète 
qu'on  donno  à  un  navire  bien  clos,  sans 
voie  d'eau,  et  eu  bon  état.  Ii:n  ristoppaio. 
E.TANCES  ,  s.  f.  i  .  de  Mar.  Ce  sont 
des  pli  ers  posés  tout  le  loi;^  des  l.iloires ,  et 
qui  soutiennent  les  barrotiiis.  Colonnette  e 
puntcileiti.  -  Estance  .i  taquets,  i  .  de  Mar. 
Echelle  de  fend  de  cale  ,  avec  sa  tireviêille. 
Scala  al  ruRlello. 

ESTAnES  ,  s.  f.  pi.  T.  de  Soierie,  Pièces 
de  bois  r^M  font  partie  du  métier  des  étof- 
fes de  soie.  .Staggi  delle  casse, 

EsTAfFUii;  s.m.  T.  deComm.  Celui 
qui  tait  cession  de  ses  biens  en  iustice  à  ses 
créanciers.    Cedente,  che  fa  cessione  de'  suoi 

ES'fAVlLi.ON  ,  s.  m.  T.  de  Gantiers, 
Morceau  de  paau  ta  liée  et  disposée  pour 
faire  un  gant.   Pelle  ta^lia'a  da  formare  un 

''"^TEMERAIRE  ,    s.  f.    T.    de    Galere. 

Pièce  d«    bois  qu'on  a'piste  aux   e.M.-èmités 
des  m.tdiers.    S 'amenai:. 

ESTER,  V.  n,  Il  n'est  en  usage  qu'au 
P;.l.iis  ,  ^»ù  l'on  dit ,  e:ter  en  jugement ,  pour 
dire  plartler  en  son  nom  ;  ce  gue  ne  peuvent 
f.^ire  les  Mineurs,  n'on-émancipés ,  et  autres. 
.Stare  in gluiiiio,~f.itii  'i  droit;  se  dit  d|un 
contum.ix  ,.  qui  ,.ay.int  laissé  passer  le  ciiiq 
r.iïiiic-i  depuis  le  Jugement ,  ne  peut  plus 
proposer  ses  moyens  de  justiiicatipii  ,  s.-ins 
obtenir  en  CliancelUtie  ,  des  Itîtres  pour 
ester  à  droit,  Ktscnitu  percuis'aceerda  a  an 


EST 

conivmaee  ,  che  ha  lasciato  cor^'cr  cln-jne  anni 
dai  Hi  et  sua  ccndannaitìone  ,  di  produrre  le 
prove  .ti sua  difesa.  —  Ester  a  droit;  compa- 
roi're  ,  se  prc.^nter  devant  le  Jujje  où  l'on  1. 
été  assigné.  Comparire  ,   presentarsi  in  giù-, 

EsIEPE,  s.  f.  N.-itte  de  jonc  qui  vient 

de  Provence  ,  d'Iialie  et  du  Levant.  Stu„jt. 

ES-rE.iLEl,    s.  n.   Oiseau  aquatique  de 

Cl   e   d'Acddie.     Uccello  di  palude  dell' 


EViÉRLlN,  s.  m.T.  d'Orfévr.  Poid^de 
vingr-hait  Mains  et  demi.  Fesa  direni' otto 
grani  e  meyio. 

ESrtRRE  ,  s.  f.  T.  de  Mar.  Les  aven- 
turiers de  l'A.r.éri-iue  entendent  par  ce  mot 
Uiio  e-uèce  de  petit  port,  de  cale,  calan- 
qu-?.  V. 

ESilMABLE,  ad),  de  t.  g.  Qui  me:i;e 
d'être  estimé  ,  c-jnsidéré.  St  mahile;  appTe\- 
cabile  :  prese  ^^-ie  ;  appre-^-^ativo. 

ESTLVJATIUK  ,  s.  ni.  Qui  prise  una 
chose  ,  qui  en  détermine  la  v.ileur.  Stiin.\- 
tore  ;  apprr.\jtore.  —  On  dit  lig.  juste  eju- 
mateur  de  I.';  vertu ,  du  mérite  ,  des  ouvrages 
d'esprit,  etc.  Stimatori;  appre\\atort  ;  pre\— 
^ti'ore. 

ESTIMATION  ,  s.  f.  Prisée.  Stimai-W  ; 
sthna  ;  esi!ma\oae.  F'alre  l'estimation.    Far 

"estime,  s.  f.  Le  cas,  l'état  tiu'cn  fait 
d'une  personne,  de  son  mérite,  de  sa  ver- 
tu. Stima;  conto;  yrcfio;  apyre\\amento  ; 
considerayom,  -  T.  de  Mar.  Calcul  que- 
le  Pilote  fait  tous  les  iours  du  sillage  du 
navire  ,  al;n  de  juger  à  peu  près_  du  lieu 
où  il  est  ,  du  chemin  qu'on  a  fait  5fi.ji.J 
della    distonia  ,    corso  ,    c    cammino    della' 

ESTIMÉ  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ESTIMER  ,  v.  a.  Priser  quelque  chose,, 
en  déterminer  la  Voleur.  Stimare  ;  appie\- 
\are  ;  estimare  ;  valutare  ;  stabilir  il  pre\io.. 
-  Faire  cas  de.  . .  Stimare  ;  csiimane  j 
appreiiare  ;  pregiare;  considerare  \  far  cjnto;. 
aver  i.i  ccnslderaifune  ,  in  pregio  ;  tener  a- 
riguardo  ;  tener  per  merlttvoìe  ,  ce.  —  Croi- 
re ,  penser  ,  presumer  qu'une  chose  est  ,. 
ou  n  e;.t  pas  ainsi;  et  alors  il  est  neutre,, 
mais  pourtant  ,  on  le  fait  quelquefois  .ictif 
en  ce  même  sens.  Stimare;  cred-tre;  gitiJ:*- 
care  ;  presumere  ;  supporre  ;  pensare  ;   ima* 

^'e'sTIOMÈNE,  adi.  ''■e  t.  R-  .Q-''  ";^?.-,'- 
qui  ronge  ,  ciui  corre"?.  Il  se  dit  en  Mede— 
L  ,i,>  ,  i",  u'-Orei  corrosifs  qui  consument- 
le-.  th.nrs.    Corrosivo.  ,      , 

l.SriSSU:<ES  ,  ou  BROCHES,  s.  f.  pi. 
T.  de  Manuf.  en  soie.  Petites  ttiiig'es  de  tet- 
c-ji  retiennent  le  ronue'-ins.  St'ccwole, 

ESI  IVE  ,  s.  f.  T.  de  Mar.  il  se  dit  prin- 
cipalement des  galères.  Contrepoids  qu'oiv 
('.i.nne  à  chaque  côté  d'un  b."uiment_  pour 
bsl.incer  sa  charge  ,  en  sorte  qu'un  côté  ne- 
pise  pas  plus  que  l'autre,  la  estiva  ;  la  verAf 
st'va. 

EsriVER,  V.  a.  T.  de  Mar.  Presser  leï.i 
eff. -sdïin  ?rrimage  svec^  quelque  machiae-i 
d'u  e   grande  force.    Estivar  In  trave, 

ESTOC  ,  s.  m.  C'étolt  autrefois  une  épée-^ 
longue  et  étroite  ,  qui  ne  servait  qu'A  per- 
cer. Stocco.  -  Il  se  pi-end  aussi  pour  la 
pointe  d'une  épce  ,  en  ce. te  phrase  :  Frap- 
per d'estoc  et  de  taille.  L'unta  della  tp^dit. 

—  Li™e  d'extraction.  Stocco  ;  stirpe  ;  ler-"- 
gio  ;  ee,po.  -  Au  P.ilais  et  chez  les  Not.i  - 
bitn»  de  côté  c<toc  et  ligne  ,  pour  dire  , 
bi^ns  propres  de   ligne.    ììeni   di  fair   ■ 

-  Oiiditfnm.  dites-vous  cela  de  votre  e.ro e? 
Cela  ne  vient  pas  de  son  estoc,  pour  dire, 
dites-vous  cela  de  vous-même?  Cela  ne 
vient  pas  de  lui.  Va  se.  -  Brin  d'estoc  ; 
long  bâton  ferré  par  un  bout.  MaT^a  fer- 
rata. .    . 

ESTOCADE  ,  s.  f.  On  appelloit  ainsi 
au'rel'ois  ,  une  longue  épée  ;  mais  auioiir- ' 
d'h.ii ,  il  n'est  plus  en  usa^e  tuie  pour  dire;- 
un  çraiiH  coui>  d'épée  allongé,  que  d.ins  la 
Salle  d'Armes  I»  appelle  ,  botte.  Svaccati,-'' 


EST 

fij.  et  fain.  La  demar.Je  que  fait  un  impor- 
tun ,  un  escroc  qui  veut  eini;runter  ce  qu'il 
n'est  pis  en  ét.i!  <te  rendre  ,  et  que  souvent 
même  ,  il  n'ii  pas  intention  de  rendre,  ûj- 
manda  ;  richiesta  di  danari.  -  Donner  des 
estocades.   It'jr  U  frccùa  \  frccci.ue. 

EilOCAUER,  V.  11.  l'orter  des  estoca- 
n  des.  SioccHc;i:ijr::;  'vjttcrsi,Ji  ir:<oUo  suc- 
co. -  tii.  et  lam.  Ciji.uier  ,  se  presser  l'un 
l':;u:rs  p.ir  de  vives  rj'sons  ,  par  de*  «rau- 
ir.fns.  Disputer c  \  qucsiiune^^iûri  ',  tenzonare 
\.~.ii;:tcnu. 

E>rOC4GE  ,  s.  m.  T.  de  Coutume.  Droit 
de  qui.tr;:  deniers  dû  au  iici^neuc,  quand 
on  vend  quelque  hériti?se.  Sorta  di  diritto 
S^inûrlU. 

E  ^  i  OMAC  ,  s.  m.  On  appelle  ainsi ,  d^ns 
le  corps  ds  l'àniinul ,  l.i  u.-:riie  intérieure  qui 
rtt,óitles  aliinens  quM  -.îrend.  U  se  dit  plus 
c:  t.:iiairement  de  l'itom.ne.  Stomaco.  —  Bon 
es*:moc.  oro-Tî^fc/ifi.  —  Kstoin-.c  cib:I?.  StO' 
>'.j.-tjj;o  ;  Jtjm.uo  iebcU.  —La  partie  ex- 
icneure  du  corps  ,  qiu  répond  d  la  po. trine 
e:  i  l'sîtomac  Îiocca  ditto  siotizaco.  —  1>jds 
Iti  vo'.iiileî  et  dans  les  autres  oiseaux  que 
Icn  nan;e;  ce  qui  en  reste,  sprcs  (lue  les 
c.  :  ses  e:  les  ailes  en  ont  été  iîvées.  linose 
i;  t;;ie  des  vu.-.des  cuites.  Patj  di  fernicc; 

i,  >  î'O.'H.'iQUÉ ,  ÉE  ,  part.  U  est  tout 
f,::.r..;iiuc.    Liti  /m  il  iruacio. 

::  sro.MAQueR,  VEsTOMAQUER  ,  V. 

.     >:  tenir  itren^é  contre  quelqu'un  de   ce 

:;   a  dit    ou  t'mt  ,     le  trouver    mauvais, 

,     .it    fini.   Ofir.drii;    cvcr  a    mali  ;   r^- 

:     •  ptr  male  ;   tc.izrsi   uffiso  ;  pisli^zr  il 

:  VJrOMBER ,  ou  ESTO.VIPER  ,  v.  .i.  T. 
L'oint.  Desjînsr  avec  des  couleurs  en  pou- 
,  q.iC  l'on  applique  .ivec  de  petits  rou- 
<  c'è  papier  gris  ou  de  ci.amois  ,  dont  le 
'.  sert  comme  de  ;>tnjcau.  Oisegnjre  con 
.    \  ■■l  in   rclvcrc. 

l'-TOÎ^UiAU,  V.  et  dites  Etoquicii. 

L  •■ÏAhC  ,  adj.T.  rie  .\lane3e  Un  cheval 
c  Tac  ,  est  un  chevil  qui  a  peu  de  corps 
e;  de  ventre  ,  qui  est  étroit  de  boyau.  11  est 
vifux,  l<tr.icco\  s^roppanato- 

LbTRADE,  s.  f.  Chemin.  En  ce  sens ,  il 
r. \it  plu;  c;i  usage  ijue  dans  ces  laçons  de 
! -l'cr  iiiiiées  parmi  les  s«ns  de  guerre, 
t  :  te  l'esT.Tde  ,  qui  sìe.iìiìs,  battre  la  c=.-n- 
1  ?-.s  avec  de  la  CavaUHe  ,  peur  avoir  des 
r  .voiles  des  ennemis.  Hjsttrc  la  strada  : 
b:::rc  il  cammi.no.  Batteurs  d'estrade.  V. 
—  Un  assemblage  fl'ais,  posé  d.ins  une  çartie 
di  la  chimbre  ,  et  un  peu  plus  élevé  que 
le  reste  du  plancher.  Palco  a  palckct:o  ari- 

tsTRAGOy,  s.  m.  Herbe  odoriférante, 

'.    tongus  et  menue  ,  qu'on  met  ordinairement 

;    dans  les  salades.  Sfrpcntaiia. 

'        E'JTRAMAÇON,  s.  m.  5orte  d'épée  qu'on 

porroit  aurrefois;  il  n*a  plus  d'usage  qu'en 

•  c  phrase  ;  Vt\  coup  d*estramaçon  ,  pour 

■  ,  un  coup  c:-.*.  trancliant  de  t'épée.   Îrcra~ 

.     y.ni  ;  fondini:. 

iL^fRAMAÇO.NiNE',  ÉE  ,   part.  V.  le 

f       ÉSTRAMAÇONXER  ,  v.  a.  Donner  des 

'■    coups  d'es:ramjçjn.    Il  n'a    gnèra    d'usage. 
Dar  di  taglio  ,  éfi  fendente. 

ESTRAi'ADE  ,  s.  f.  Un  appella  ainsi  un 
arbre,  une  e.pice  de  porcnce  ,  au  haut  de 
laquelle  on  élève  les  criniir.els ,  pour  les  lais- 
ser tomber  à  quelques  pieds  de  la  terre.  Cur- 
da ;  colla  ;  supplìzio  delta  corda-.  —  Le  sup- 
plice même  qu'on  fait  sculfrr  à  un  soldat, 
en  l'élevant  .TU  h.iut  d'une  longue  pièce  de 
bois  ,  les  mains  liées  derrière  le  dos,  avec 

I    tine  corde  qui   soutienr  tour  le   poids    du 
corps  ^   et  le  laissant  to.T.ber   cvec  roideur 

I    lusqu'à  deux  ou  trois  pieds  de  terrei   Strap- 
gâta  ;  tratto  di  corda.  -  Double  estrjpade  ; 

.     on  tour  que  font  les  danseurs  de  corde  ,  en 
passant  deux  lois  tout  'e  corps  entre  leurs 
bras  ,    et  la   corde  qj'ils  tiennent.   Doppia 
ttr-y^a:-,. 
ESTRAPADE ,  ÉE ,  part.  V.  le  vetbe.. 


ETA 

I     ESTRAPADER  ,  v.  a.  Fare  souffrir  î'es- 
■  trapade.  Dar  la  corda  ;  dar  la  strappata. 

Lol'.-lAi'AioE',  e'e,  part. 'V. le  verbe. 

EìT:IA1'ASj.:R,  v.  a.  t.  de  Manèg 
1  Fatiguer  ,  excéder  lui  cheval  ,  en  lui  faisant 

!  taira  i.n  trop  long  manège.  i,trappa\\.ire  un 
"c1'i;ÌAPER  LE|CHA'J.V:E,v.  .  r.U'ASr^- 
Scier  ce  qui  en  reste  après  la  moisson,  ùe^a/c 
la  stòpcia. 

Ej'1  AaL'OIRE  ,  s.  f.  T.  i'Asric.  Longue 
serpe  en  forme  de  croissant  ,  attacnee  a 
t'e.^trcmité  d'un  long  bâton  ,  avec  laquelle  on 
scie  ie  cnauine.    Fciciuoia. 

tS l'KAHONTlN  ,  HA.MAC,  s.  m.  T. 
de  Mar.  C'est  une  e'p^ce  de  lit  que  les  Sau- 
vages suspendent  en  l'^air  ,  en  l'attachant  à 
deu.f  arbres  ;  on  s'en  i^rt  aussi  dans  les 
vaiîsc.-.ux.  Strapunto  che  serre  per  dormi/c 
neL.t  banda. 

E>I"!IASSH-,  s.  f.  T.  Jt  Comm.  Bourre 
de  soie.  On  l'appelle  sussi  Cardasse,  fi- 
lalicci  di  bonoto  sfarfallalo. 

EJ.JK AQUELLE,  s.  f.  T.  de  Verrerie. 
Pele  de  fer  ou  de  tò.e  pour  enfourner.  ?aU 
da  infornale. 

EblÀELAGE.  s.  m.  T.  deCout.  Droit 
qui  se  leve  sur  la  sei  par  quelques  Seigneurs, 
lorsque  les  voitures  des  Fermisrs  passent  sur 
leurs  terres.  PeiasJo  sil  saie. 

tSlKIBORD,   T.  de. Mar.  V.  Stribord. 

ESTROPE,  T.  de  Mar.  V.  Etrope. 

ESfROflAT,  s.  m.  l\  peu  usité.  Gif:a\ 
de  proleision  qui  e=t  estropié  ou  qid  fait 
semb!i.n-  de  l'être,  il  est  fam.  l'c\i:nte  ;  men- 
dico i  stroppiato  ;  perdig-orno, 

ESTRO.^IE',  ÉE,  part.  V.  le  verbi. 

ESI  ROt'lh.R ,  V.  a.  Oter  l'usase;d'un  mem- 
bre ,  soit  p.tr  une  blessure  ,  soit  par  quelque 
coup.  On  le  dit  par  extension,  des  mal  die  .qui 
òtent  i'usage  de  quelque  partie  du  corp5.  Stor- 
piare; stroppi. in  ;  guasta- le  mcmira.  -Terme 
dePtint.  et  deSculpt.  Estro;  ir  une  figure; 
n  y  p?.s  observer  les  proportions.  Stroppia- 
re ;  storpiare.  —  fig.  tstropiier  un  passage  , 
une  pensée  ,  etc.  en  retrancher  ima  partie 
essentielle  ,  qui  en  altère  le  sens.  Slropiare  ; 
Guattari. 

EblURGEON  ,  s.  m.  Sorte  de  gros  pois- 
son de  incr  ,  qui  monte  dans  les  rivières  , 
comme  les  saunrons.  Storione. 
.  ESL/LE  ,  s.  f.  Plante.  Il  y  en  a  de  plu- 
sieurs espèces.  La  plus  connue  se  nomme 
petite  éf.'.le.  Elle  est  hydragogue.  Esula. 
.  ET  ,  (  On  ne  prononce  pas  le  T.  )  Con- 
jonction qui  lie  les  parties  d'Oraison  ,  com- 
me les  nnms  ,  les  pronoms  ,  les  verbes  et 
le;  adverbes.  Elle  joint  aussi  les  membres 
d'une  période  ,  et  les  périodes  même. 
Ed'j   e. 

ETABLAGE  ,  s.  m.  Ce  qu'on  paye  pour 
l'attache  ,  pour  la  place  d'un  chevd  ,  d'un 
bctuf,  etc.  dans  une  écutie  ,  dans  une 
étable.  Siatlagio.  —  Le  droit  qui  se  paye 
aux  Seignems  en  plusieurs  endroits  ,  pour 
avoir  la  permission  d'exposer  des  tnsr^  han- 
ses en  vente.  Quel  che  si  dàp:r  ottener  la 
t:cer:j  di  sporre  in  vendita  .j.ialctie  mer- 
canti t. 

E  TABLE  .  s.  f.  Lieu  où  l'on  met  des 
bœufs ,  des  vaches  ,  des  brebis  et  autres 
bestiaux.  Slatta.  —  Et..ble  à  cochons.  Por- 
cile. —  Autrefois  ,  écurie.  i)n  dit  prov. 
fermer  i'étab'.e  ,  quai:d  les  cliev.-.ux  n'y 
sont  plus.  V.  Cheval.  -  T.  de  Mar.  L'a 
continuation  do  la  quille  du  navire  ,  la- 
quelle commence  à  l'endroit  où  la  quille  ces- 
se d'être  droite.  PU  di  mola.  -  b'aborJer 
de  franc  ét.ble.  T.  Je  Ma:  C'est  lorsque 
ceux  g.ilères  ,  ou  deux  v.'isscaux  s'appro- 
chent en  droiture  ,  pour  s';,border  ,  ou  s'^n- 
fjr.cer  avec  leurs  éperons.  Attardarsi  di 
planta  ;   dare  di  punta  Li  una  galera  ;  darle  de 

ETASLÉ,  ÈEipait,  Messo,  ritìnto  nel- 
la nal/j. 

ETAiiLER,  V.  a.  .".lettre  dan:  une  étable. 
:V/et;;re  nella  stalla  ;   djre  s-alta. 

ETABLERIES ,  s.  f.  pi.  X  .  inusili  Diver- 


E     T     A  3oq 

ses  ét.bles  en  un  même  corps  de  logis 
ScuJer'e. 

ETAtJLI  ,  s.  m.  Grosse  t.^b!e  dont  les 
Menuisiers  ,  Ssrruries ,  Arquebusiers  et  au- 
tres ouvrit  rs  se  servent  pour  poser  les 
ouvrages  auxquels  ils  traïailient.  Banco  j 
par.ca 

tlASL! ,  lE,  p.-'rt.  V.  le  verbe. 

ETASLi.<,  V.  a.  Rendre  stable,  fixer. 
S:a':llÌT!;  f.siare  ;  rendere  slabiie  e  fermo  ; 
ass:cu'are  ;  potare.  -  Un  homme  e,t  bien 
établi  dans  une  m.^ison  ,  auprès  d'un  Prin. 
ce  ,  lorsqu'il  y  a  beauroup  de  c.-d-t  Bene 
stabilito;  natta  accreditato.  -  >'écablir  un» 
espèce  de  Juridiction ,  une  espece  d'empi- 
re ;  se  piocurer  uno  gr.tnde  fortune  ,  se  fairo 
une  espèce  de  Jurisdiction  ,  d'empire  ;  etc. 
Farsi  ;  proacciarsi  ;  procurarsi.  -  Mettre 
d-.ns  un  ef.it  ,  dans  un  emploi  avantageux, 
dans  une  co.-.ditiun  stallie.  Collocare  ;  'stahi- 
l-re.  -  Kn  ce  sens  ,  établir  ime  fille  ,  pour 
dire  la  marier.  Ma.-l:are;  collocare,  o  sia- 
h:lir  in  luatrlnonio;  rl.u  ricapito;  alLgare 
in  ma'rimar.lo.  —  Donner  commencmeiit 
A  quelque  chose  ,  être  l'auteur  de  quelque 
chose  qui  a  ,  ou  qui  peut  avoir  cours  d?ns 
la  suite.  Il  se  dir  d'-s  loix ,  des  opinions  et 
autres  choses  semblables.  Stabilire;  ercire; 
dar  principio;  avvalorare.  —  C)n  a  éraîili 
que  ,  il  est  ét.bli  que  ....  C'est  une  cou- 
tume reçue  eut),  et  c'est  une  opinion,  c'est 
une  coutume  établie.  £"'  usanxà  ,  0  opinio- 
ne ricevuta  ,  staillita  che  ,  ce."  -  Instituer  • 
et  il  se  dit,  tant  des  clioses  qu'on  institué 
pour  toujours ,  que  de  celles  qu'on  n'institue 
que  pour  un  temps.  Stabilire  ;  fondare.  -  Eta- 
blir les  voiles  T.  Je  Mar.  V.  D-esser  lès 
voiles.  —  L'n  vaisse.-.u  est  établi  sur  ses  amar- 
res ,  lorsqu'il  a  ioté  ses  ancres ,  et  qu'il  c~t 
amarré  pour  séioiu-ner.  Metter  a  se^ro  te 
vele  ;  mettersi  a  se^no  alla  vela  ;  ormeiglarsi 
a  segno.  —  Etablir  un  fait  j'dcdu-re  ,  expo- 
ser un  flit.  A  lieu  près ,  dans  le  même  sens 
et.-.blir  l'état  delà  qtijstion.  fosare  ;  stai'l- 
llre.  -  Prouver  une  proposition.  Stabilir-  - 
fj-idare. 

ETABLISSEMENT  ,  s.  m.  Action  d'éti- 
bllr.  Stabilimento.  -  Ci  cpil  est  établi  pour 
l'utilité     publique.     Stabitimer.to   ;    statuto. 

-  Et.t  ,  poste  avantageux,  condition  avan- 
tageuse. Stabilimento  ;  posto  ;  carica  ;  impiero^ 

-  Institution  ,  premier  commencement.  Ì<r:- 
turione  ;  staiilinente  ;  prì.-clplo  ;  comincia 
n-.er.io.  -  T.  di  .guerre.  L'ét.iblisse.uent  des 
quartiers  ;  la  distribution  des  trouries  d.ins 
les  lieux  qu'elles  doivent  occuper  durant 
quelques    temjis.    Diserihii^n:  Je' quartieri. 

-  L'e"sUiS!."menf  d'un  fait ,  d'une  question  , 
d'un  droit  ;  l'expositi-n  ,d'un  fair,  d'une  ques- 
tion .  d'un  l'roit ,  etc.  accompagnée  quelque- 
fois d?  preuves..  Stabili-Xento;  fondamento.;, 

"'ÉtXTìLUPE  ,  T.  de  Mlir.  V.  Ftrave- 
ETADOU  ,  s.  m.  V.  et  dites  Estadou. 
ET.\G£  ,  s.  m.  L'espace  entre  deux  plan- 
chers dans  un  bâtiment.  Apparlr.mento;  pia- 
no. —  ()rdinriir;me:it  ,  qurnd  on  parle  des 
ctates  séparcmetit,  on  appelle  premier  ét.-fte, 
celui  qui  est  au-dessus  du  rez-de-chaussée' 
Primo  piano.  -  Il  se  dit  .lutsi  d'un  étate  qui 
est  au  rez-de-crauFîee.    Oiart'ere  a  terreno. 

-  fiE.  Degri  d'élévation."^ (Jrjû'o  ;  ordine; 
cond^i'Oite.  ' 

ErAGE',Ér.,pr,rt.  Raffi'aio. 

ETAGÎàR,   V.  a.  U  se  dit  en  parlant  tife- 
la  coupe  des  cheveux.   Rajfi'a'c  i  capcfli 
„ETAGUE     IT.AQUE    ETAQOE\-lT/t.. 
OLE,    7  de  Mar,  V.  'tacle. 

ETA!,  s.  f.  V.  d:M-mn.  V.  ET=y. 

ETAIE,  s.t  Pièce  de  bois.donc  on  se  s»rt 
peur  appuver  une  nuir.iil.''e,  une  poi.tre,  etcì 
da-is  un  bitinient  qui  menace  ruine.  Pun-- 
tcllo,  —  T.  de  Blason.  Chevron  qui  n'a  qu3 
la  moitié  de  la  largeur  ordinaire.   Capriolo, 

WaIEMENT,  \r.  et  écrivez  EMyemenr.. 

ETM.'.i,  s.  n.  La  partie  la  plus  fine  d'e- 
ia laine  ,  qu'on  peigne  et  qu'on  ne  cart&e 
pas.  Slami, 


nMta 
.  II  ii€  se  {lit 


3ie  ETA 

ET  AIN,  t.  m.  Métal  blanc ,  très-Icger  ,  et 
qui  crie  lorsqu'on  le  plie.  Su;no.  -  On  nom- 
me le  Biimutli ,  étiin  de  gl.ics.  V.  Bismuth. 
—  On  aj'.peiîe  cuin  d'antiKioine  ,  une  cer- 
taine préparation  d'antimoine  ,  par  laquells 
il  prend  une  couleur  et  une  consistance 
presquo  serablal'.e  à  celle  iì  l'étain.  Stagno 
d' anùmoniu,  ,        , ,  ,         ., 

ETAL,  s.  m.  .Sorts  de  t.ible  sur  laquelle 
on  vend  de  la  chair  de  boucherie.  Uanco 
del  heccujo.  .  .        j 

ETALÀCjE  ,  s.  ta.  Exposition  des  mar- 
chandises qu'on  veat  vendre.  Méchantes  mar- 
chandises qu'on  étale  ,  et  qu'on  déploie  pour 
servir  <le  montre.  Mostra  di  mircan\U'  —  Cer- 
tain droit  qu'on  prend  sur  les  Marchands , 
pour  leur  permettre  d'ct.iler  en  quelque  pla- 
ce. Dayo  chcpasa-A  fir  afoni  Ma 
le  imrcar.^it.  -  hj.  L'.ijustemcnt,  I 
Te  ,  princi[>alcment  dtî  feinr.ies.  Il  n< 
guère  qii'eii  plaisanterie.  Acconciatura  ;  ab- 
telUminta  ;  apparato  per  far  pompa  ,  per 
apparir  billo.  -  Faire  étalage  de  son  esprit , 
^e  Sun  é;oqucnce  ,  de  sa  qualité  ,  de  ses 
richesses ,  de  ses  alliances  ;  f.iire  un  étalage 
d'érudition,  etc.  Et  dans  toutes  ces  phrases, 
il  se  prend  tou'iours  en  mauvaise  part,  pour 
dire  ,  en  iaire  montre  ,  en  faire  parade  avec 
affectation.  Far  pompa;  .far  mourra.  -  Eta- 
lages ,  r.  de  grossis  Jorges.  l^artie  du  four- 
neau des  grosses  forges.  Br.icciuoli. 
ETALF\  LE,  part.  V.  le  verbe. 
ETALER  ,  V.  a.  Exposer  en  vente  dans 
une  boutique  ,  ou  d.ms  qc.tlque  autre  lieu 
commode.  Il  ne  se  dh  que  des  marchcndises , 
des  denrées  ,  et  autres  choses  semblables. 
Il  se  met  quelquefois  absolument.  Esporre  ; 
metter  in  vcndna.  -  A  peu  près  dans  le 
même  sens  ,  étaler  son  leu,  montrer  toutes 
ses  cartes ,  les  étendre  sur  la  table.  Mostrata 
il  suo  giuoco  ;  far  vedere  le  sue  carte.  -  !ig. 
Etendre  ,  déployer  ,  montrer  avec  ostenta- 
tion. SpieguTe  ;  spandere  ;  far  pompa  ;  far 
mostra.  -  lig-  et  lam.  Etaler  sa  marchandise: 
faire  par.ide  de  ce  qu'on  fait ,  de  ce  qu'on 
a  de  rare  ,  de  singulier.  Far  pompa  o  mostra. 
—  Et-ilur  ses  raisons ,  son  éloquence  ,  ses 
talcns  ,  son  savoir,  ipiegare  ;  esporre  ;  pro- 
durre ;  mettere  fuori.  -  T.  de  Mar.  Etaler  la 
marée  ,  c'est  mouiller  pendant  un  vent  et  une 
marée  contraire  à  la  course  du  vaisseau ,  en 
«ttendant  une  marée  favorable.  Dar  fondo 
per  la  marea  o  flusso  ;  ancorare  ;  sta/lare. 

ETALEUR,  s.  m.  r.  de  Conim.  1-etit 
inarchand  qui  étale  sa  marchandise  dans  lus 
rues ,  sur  les  ponts.  Merciajuolo  ;  mercante 
da  banchini.        ,.    „       ,  .  i  j     i 

ETALIEi^,  ad].  Boucher  qui  vend  de  la 
viande  sur  l'étal.  Seccajo  che  vende  la  carne 

'"ETALÌNf:UER.ou  TALINGUER,  v.  a. 
T.  de  Marine.  Et.illngiier  les  cables ,  c'est 
les  amarrer  a  l'araannçau  rie  l'ancre.  Ormeg- 
giar la  gomona  alla  ç'cala. 

ETALON,  s.  m.  Cheval  entier,  qui  sert, 
«u'on  emploie  à  couvrir  des  cav^Sis.  italiane. 
-  Modèle,  prototype  de  poids,  de  mesures, 
qui  est  regie  ,  autorisé  et  conservé  par  le 
Magistrat  ,  et  sur  lequel  les  mesures  ,  les 
poids  des  Marchands  doivent  être  aiuités  , 
rec'iiiés  ,  éi;.ilés.  Campione. 

FTALONNF.',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

ETALONNE.MENT  ou  ETALONNAGE, 
s.  m.  Ac'ion  d'étalonner,  i'rui/.i,  o  afji/utii- 
mcnlo  d'  un  peso  o  misura  col  campione. 

ETALONNER,  v.  a.  Im;  rimer  certame 
marque  sur  un  bois,  sur  une  mesure,  pour 
certifier  qu'on  les  a  a)u.t^s  ,  reoihes  svir 
l'ét.alon.  AsS'"""^  '  f-"  >  "  ''  """"'  '"' 
campione.  ,     ™.     .,  ^         y  ,      • 

ETAMAGE  ,  s.  f.  T.  d'Arts.  L  action 
il'él:!iie-.  Lo  stagnare. 

ETAMIÌOT  ,  s.  m.  T.  de  Mar.  Piece  de 
bois  qui  sirt  a  soutei.ir  le  château  de  poupe, 
et  sur-tour  le  Kouvernail.  Rtiota  di  poppa. 

FI  AM -RAIE,  s.  m.  Eumbraies  ,  Etam- 
liaics,  Etambr:.is ,  Eîambre, ,  S,-rrcs  de  mats , 
s.  m.  i.I.  Ce  sont  des  ouverture  rondes ,  la:tes 
aux  ponts  du  vaisseau ,  pour  passer  les  mats. 


ETA 


ETA 


ou  bien  deux  grosses  pièces  de  boîj  i  qtiij  temps.  PunteHo., 

accolent  un  trou  rond  qui  est  dans  le  tillac,  |  ErANÇONNE.  ÉE  ,  part.  V.  le  Verbe.' 
par  où  passe  le  mat,  ahn  de  renfoncer  le  ETANÇO.NNEMEN T ,  s.  m.  T.  de  Mi- 
tillac  en  cet    endroit  ,  et   de   tenir   le   mat  1  neurs.  Le  travail  qui  se  fait 


plus  ferme.  Boccaporti  e  mastre  digli  albe 
—  Une  toile  poissée  qui  se  met  tout  autour 
iti  mits  ,  sur  le  plus  haut  tillac  ,  de  peur 
que  l'eau  ne  les  pourrisse.  Manica  delr  al- 
bero. —  Se  dit  encore  du  lieu  oi'i  porte  le 
pied  ou  nût ,  dan»  le  fond  du  vaisseau.  Scossa 
degli  alberi.  -  Etambraie  du  Cabestan.  Ou- 
vertures par  où  passent  les  cabestans  et  les 
pompes,  l-îi.co  dell'argano,  delle  trombe, 

ETAME',  tr. ,  part.  Stjgnato. 

ETAMER  ,  V.  a.  Enduire  d'étain  fondu 
le  dedans  des  vaisseaux  de  cuivre  ou  d'autres 
ouvrages  de  fer.  Stagnare.  Etamer  une  glace. 
Imf.'iombare  il  vctrj. 

ETAMEUR,  s.  m.  T.  d'Arts  méc.  Ouvrier 
qui  étame.  Starnutare. 

ETAMl.NE,  s.  t.  Tissu  peu  serré  ,  f/it  de 
crin  ,  de  soie  ,  ou  de  Ul  ,  pour  passer  le 
plus  délié  de  la  farir.e  ,  quelque  poudre  ou 
liqueur.  Buratto.  —  fis.  et  lam.  Un  homme  a 
passé  par  l'Jtamine ,  lorsqu'on  l'a  examiné  sur 
sa  doctrine,  sur  sa  conduite,  sur  ses  mœurs, 
ou  qu'il  a  passé  par  le  grand  remède,  pour 
quelques  maladies  secreites.  Il  se  dit  .lussi 
des  choses  qui  sont  examinées  en  détail  et 
.à  la  r\ç,\\Q\\T.  Stacci.zrc  ;  vederla  fil  fio  \  scan- 
dagliare ;  esaminar  per  lo  minuto  ;  minutare. 
—  Sorte  de  petite  étofte  mince,  et  qui  n'est 
pas  croisée.  Etamine  de  Lude  ,  de  Uheims  , 
du  Mans,  c'est-à-dire,  qu'on  fait  cu  ces 
villes-la.  Stamigna-  —  Etuinines,  ï.  de  Botan. 
Petits  filets  qui  s'élèvent  du  centre  de  la 
fleur,  et  qui  portent  des  sommets  ,  où  est 
enfermé  une  poussière  qui  fait  germer  les 
graines.  Stami. 

ETAM1'£  ,  s.  f.  T.  d'Ans  méc.  Outil 
d'acier  ou  de  fer  avec  Icciucl  on  fait  un  trou 
à  une  pièca  ,  ou  on  lui  donne  la  figure  re- 
quise. St.imps.  -  Quelques  Artisans  donnent 
le  nom  d'étampe  À  ce  que  d'autres  appellent 
plus  proprement  Polni,on.  V.  ce  mot. 
ETAMPE',  iri,  part.  Forato;  bucato. 
ETAMPER ,  v.  a.  T.  de  Manège.  Etamper 
un  fer  de  cheval,  c'est  y  faire  les  huit  trous. 
Far  i  bncht  ,  o  fori  de' chiodi  a  ferri  d'un 
cavallo.  —  T.  de  Chapel.  Passer  sur  les  bords 
des   chapeaux  Toutil   qu'on    appelle    piè:e  , 

Un  d'en    ôter    les  plis  ,  et   en   faire  sort' 


pour  ctançon- 
ner  les  gjleries  dt^i  mines.  Armadura. 

ETANÇONNER,  v.  a.  Soutenir  par  des 
élançons.  i-'un*.:llare  ;  rinhancare. 

E TANFlCriE ,  s.  f.  T.  de  Carrière.  Haa- 
t2ur  de  plusieurs  liis  de  pierre  ,  qui  font 
masse  ensemble.  Alte\{.i  di  più  strati  nell» 
cava  di  pietre  ;  e  propriamente  è  il  torlo  o 
Cerro  del  masso. 

ETANG  ,  s.  m.  Grand  amas  d'eau  sotitena 
par  une  chaussée,  et  dans  lequel  on  nourrit 
du  poisson.  Stagno;  acTua  morta  ;  lagume, 
—  Etang  de  mer  ,  ou  étjng  salé.  C'est  un 
étang  de  certaines  eaux  dont  la  mer  s'est 
déchargée,  et  qui  d'ordinaire  retiennent  leur 
sel.  Stagno  d'acju.i  salata  ^  o  di  m.ire. 

ET.ANT  ou  ESTANT  ,  s.  m.  T.d'Eattx  et 
Forêts.  Il  se  dit  du  bois  qui  est  dobjut  sur 
sa  racine.  In  piedi  ;  sulped.de  ;  sul  sua  fusto. 

ETjVPE  ,  s.  f.  Lieu  dans  une  ville  ,  dans 
un  port  j  oj  l'on  décharge  les  marchandises  » 
les  denrées  qu'on  y  apporte  de  dehors.  Luog» 
d'una  città  a  d'importo,  ove  si  scaricanit 
le  merci  o  derrate  ,  che  vengon  di  fuori;  sca.. 
ricatojo.  —  Amas  de  vivres  et  de  fourages, 
que  l'on  distribue  aux  troupes  qui_sont  en 
route.  Viveri  e  foraggi  che  si  distribuiscono 
a' soldati  che  sono  in  marcia.  —  Le  lieu  où 
l'on  distribue  l'étape  aux  Soldats.  Luogo  dore 
si  distribuiscon  i  vtt'er!  t' soldati ,  che  sono 
in  murcla.  —  Brûler  l'étape,  pour  dire,  ne 
s'arrêter  pas  dans  un  heu  d'étape  ,  et  passer 
plus  loin.  Passar  oltre  sen^a  fermarsi  ;  bru- 
dar  gli  allogglanienti.  —  Ce  qu'on  distribue 
au.':  troupes  pour  leur  subsistance.  Viveri. 

ETAPIER  ,   s.   m.  Celui  qui  a  soin  de 
fournir  et  de  distribuer  l'étape  aux  gens  de  . 
guerre.    Colui  che  distribuisce    i    viveri  ,  e 
fara'^td   a'  sold.ni. 

ETAQUE,  r.  de  Mar.  V.  Itacle. 

ETaRCUKE  ,  s.  f.  T.  de  M.ir.  Ce  mot  se  i 
c!it  par  qi.rìlqiies-uns  pour  désigner  la  hauteur  i 
des  voiles.  La  tombata  delle  vele. 

ETAT  ,  i.  m.  Disposiiion  dans  laquelle  se 
trouve  une  personne  ,  une  chose  .une  aff.iire. 
Stato  ;  condiiione.  -  L'état  du  Ciel  ;  la  ilis- 
position  où  se  trouvent  tous  les  Astres  les 
uns  à  l'égard  des  autres  dans  un  certain 
de' Cieli ,  degli 


ahn  d'en    ôter    les  plis,  et   en   faire  sortir    moment.  5.'<tfo ,  rfi  .       .        ,    ,  .      . 

ce  qui  pourroit  y  être  resté  d'eau.  Pianare    astri.   -  Et.it  d'un  être  en  génér.al ,  et  dans 
colla  paletta. 

E  f  AMURE,  s.  f.  Ce  qu'on  emploie  pour 
étamer.  Staf;nat.ira. 

ETANCHE  ,  T.  d'Arehit.  hydraul.  Mettre 
à  ctanche  un  batardeau  ,  c'est  le  mettre  à 
sec  par  le  moyen  des  m.ichines  qui  en  épui- 
sent l'eau.  Asciugare.  On  dit  auisi  que  des 
pertes  d'ékluses  sont  bien  étanciias  ,  lors- 
qu'ellas  ne  perdent  point  ou  presque  point 
d'eau,  lien  ristappate  ;  ben  turate. 

ETANCHE',  LE,  part.  V-  le  verbe. 

ETANCHEMSNT  ,  s.  m.  Action  d'et.in- 
cher.  Sta-'.nnmento  ;  ristagno  del  sangue. 

Er.\KCHE:i,  V.  a.  Arrêter  l'écoulement 
d'une  chose  liq.iido  qui  s'enfuit  par  quelques 
ouvertures,  of.i^/îj.'i.';  ri.Tragnar«.  —  hg.  Etan- 
cher  ses  larmes;  cesser  de  pleurer;  étancher 
les  larmes  di  quelqu'un  ;  faite  cesser  ses 
pleurs.  AscUijar  l:  lagrime;  frenare  il  pianto. 
-  Etancher  la  suif;  appaiser  la  soit.  Disse- 
care; cavare,  spegnile,  estinguere  la  sete. 

ETANCHOIR.  s.  m.  l.de  Tatiael.  Vcùt 
couteau  dont  on  se  sert  pour  garnir  d'étoupe 
les  fentes  d'une  futaille.  CoUetlo  fer  ristop- 
par le  botti.  ,    ,    .  „ 

E  r  ANÇON  ,  s.  m.  Picce  de  bois  que  l'on 
met  au  pied  d'une  muraille  pour  la  soutenir. 
;•'^^I<r^■o.Etançons  pour  reprendreson  œuvre. 
Armadure  ,  o  armature  di  sostegno.  -  En  '/ . 
d'iniprim.  Pièces  de  bois  qui  sont  par-dessus 


le   . 

empêcher  que  la. Presse  ne 
ni  d'autre  lors<iu'on  tire  le  b.irreau.  l'unttllt. 
-  En  T.  de  Mar.  tpèce  d'étais  que  l'on  met 
quelqu-fois ,  sous  tous  les  baux  lorsque  les 
vaisseaux  sont  amarrés  au  Port  pour  long- 


le  sens  onthologiqae  ,  c'est  la  coexistence 
des  modifications  variables  et  successives  , 
avec  les  qualités  fixes  et  constantes.  Stato, 
—  Être  eu  état  de  grâce  ,  être  en  état  de 
péché  mortel.  L'état  de  grâce  ,  l'état  d'in- 
nocence ,  etc.  Essere  in  istata  di  gra\ia  , 
in  peccato  mortale.  Lo  stato  di  grafia  ;  h 
stato  d'innjc:n\a.  —  Mettre  les  choses  en 
état  ;  les  inetire  au  point  où  elles  doivent 
être.  Aleiter  le  cose  in  istato  ,  nel  debito 
ordine.  —  l'enir  une  chose  en  ét.nj  la  tenir 
ferme  ,  afin  qu'elle  ne  branle  pas  ,  qi''elle 
ne  se  démonte  pas.  Feriaare  ;  arrestare  ; 
tener  saldo.  —  Tenir  quelque  chose  en  éiatj 
la  tenir  prête,  'tener pronto;  tener  all'ordine^ 
o  in  ordine.  —  Tenir  les  choses  en  .état., 
absolument ,  c'est  les  tenir  en  suspens ,  les 
laisser  comme  elles  sont.  Et  de  mc.n?  on 
dit ,  toutes  choses  demeurant  en  état ,  i- 
dire  ,  qu'il  n'y  sera  rien  changé,  et  i;.,' 
demeureront  dans  leur  situation  et  dans 
force  et  valeur.  Tener  in  sospeso  ;  ten.-r 
cose  nello  stato  in  cui  si  trovano.  —  T.  de 
Prat.  Un  procès  est  en  état ,  quand  les  deux 
l'.irties  ont  fait  les  procédures  et  les  pro- 
ductions nécessaires  pour  le  faire  juger ,  et 
le  mettre  hors  d'état;  faire  quel<iue  nouvt 'le 
procédtire  qui  en  recule  le  jugement,  i'..'- 
cesso  ;  lite  matura.  —  On  a  adjugé  ■"  n" 
Ecclésiastique  pourvu  en  régale  d'un  liénélice, 
l'éîat  de  ce  Bénéfice  ,  pour  dire  ,  q.i'on  lui 
a  'adjugé  la  recréance  ,  la  possession  provi- 
soire. Possessione  prvvisaria.  —  Un  accusé, 
un  criminel  se  mer  en  état  ,  pour  dire  , 
qu'il  se  cend  )irisunni,'r ,  afin  de  se  jumljet 
uu  de  f«ire  entériner  sa  grâce  dans  les  for- 


ETE 

«leî.  Costituirsi  prigione.   —   Vous  pouvez 
fjlre  état  ;  vous  pj.ivei  être  assuré  ,  vous 
pouvez  coruprer  l;i-dessus.  Far  capitaU ',  cari' 
tare  ;  esser  sicuro.    -    Faire  état  ,  sis«i<ie 
avtssî,  faire  cas,  estimer,  présumer  ,  penser. 
Stimare  y  pensare  ;  credere  ;  fuidiczre  ;   sup' 
pone.  —  Faire  état  ds  veiîir  en  tel  rçmps; 
se  proposer  de  venir  en   ce  tenipi-Iâ.  far 
conto  ai  venire  in  tal  tempo  ;  proporre  ;  di' 
terminare.  —  Liste ,  registre ,  mémoire  ,  in- 
venMlre.   V-  ces  mots.    -  EiJT-mior  cl'un 
Régiment  ;    certain  no:r.bre  d'Officiers  ,  et 
;■',  re;   personnes  nécessat.es   pour  le  ser- 
'  Miérsl  d*un  Rét^inient.  Stato  massìore. 
:    itat-Ma)or  ,   lès  principaux   Officiers 
iMace  de  guerre.  Ststj  mussiore.  —  La 
-  e  soniptueuse ,  simple  ou  modeste  dont 
l'bii!^.  Les  St)urt;eQÌses    portînt  au- 
'..li  un  aussi  grcnd  état  qtie  les  femmss 
-■!ité.  Lussi>\  sussiego.  —  Profession, 
\  in.  Statu  ;  gradin  ',  CûnMïii}ne.   —    La 
•n   de  la  |>ersc»ne  ,  en  tant  qu'elle 
.    itime  ou  bâtarde  ,  noble  ou  roturière. 
.   .    . ,  cûnd-xj.o.ie  i  nascita.  -  Of-ice ,  Charge. 
Z.  ,  -'-".-o  J  n£t\:o.  —  Gouvernement  d'un  peu- 
ple ^■ 'v.-nt  sons  !.t  doî-nina'.ion  tl'un  Prince  , 
t' ■  M    Répubiiv^ae.  5r(ïro  ;   domcnio.  —   Les 
qui  sor.t  sous   line  même  dominatiju. 
;  dominio  ;  signoria  ;  r:i;no.   —   L'état 
i  stiqu»  j   le!    Etat»   du  l'ape.   Et    de 
: ,  'es  ÈtoîS  de yénise ,  <!c  To.cane,  etc. 
^'o  Leciesiastlco  ;  lo  Stato  Veneto^  di 

■  ■  .a ,  ce.  —  On  appciitì  en  France,  les 
I         ,   ou  Ëtats-Gér.cr.Tux  ,  l'assemblée  des 

\dres  du  Rcyaitme,  qui  sont  le  Cler- 

Noblcsse  et  le  Tien-Etats.  Stati  ge- 

■   —  Et:its  provin.iiux;  les  Etats  d'une 

y  ;<•.  Stati  provinciali. 

'  .  .-\U  ,   s.  m.  Petite  m.ichine   dont  les 

^       -  :  i.TS  er  quelques  autres  ouvriers  se  ser- 

.  pour  tenir  fermes  et  serrées  les  pie- 

'.lU  travaillent.  A'orsa.  Etau  à  main. 

:o.   -'  Jl  signifioit  autrefois  !e  devant 

■ijutique  sur  lequel  on  met  l'étalage. 

iviLLON  ,  V.  Estavi'lon. 
.'i'  ou  ETA.I,  s.  m.  T.  de  Mar.  Gros 
:  ^  à  douze  tourons  qui  sert  à  affermir 
.VirjTf/o.  Faux  étay.  Contrastra^Uo. 
'VE' ,  tE.  part.  V.  le  verbe. 
VYiiMtNT,  s.  m.  Action  d'êtaver,  ou 
i.o  ce  qui   est  étayé.  //  pmieHare  ;  c 
•-->  dt'la  cosa  puntellata. 
7.YEK,  V.  a.  Appuyer  avec  Aes  étaies. 
^i.irc  ;  sorreggere  ;  sostenere  con puneiUi\ 
::.irc  ;  rlnfcimare.  —  On  dit  tig.  Sa  for- 
iir.,-  chancelle ,  elle  a  besoirj  d'être  étayée. 
'"iortinere  ;  res^cre. 

ET  ÇŒTERA ,  V.  Et. 
'   ETE,  s.  m.  Celle  des  quatre  saisors  de 
'année,  qui  est  la  plm  chaude  ,  et  qui  coin- 
■nence  au  sols'ice  de  Juin  ,  et  finit  a  l'équi- 
aoxe  de  Seutcmbre.  State  .  estate. 

ETEIGN'OIR  ,  s.  m.  Instrument  creux  en 
orme  d'entoniioir  ,  pour  éteindre  la  chan- 
lelle.  Spegnitoio,  Et  quelqaes-un;  ,   Spengi- 

,. ÉTEINDRE,  V.  a.  Il  se  dit  du  feu  qu'on 

^ait  mourir  ,   qu'on   étouffe  ,   dont   on   f.-.ir 

tesser  l'action.  Spegnere  ;  estinguere  ;  smor- 

•l'e  ;  ammorbare.   —  Eteindre  les  couleurs , 

'  i^ières  d'un  tableau  ;    en   affoiblir  les 

-ir> ,  les  lumières.  Apimorttre  ;/ar  i^mor- 

.   j:  noioriarc  i  c^lo'i ,   le  luci.   ~   Il  est 

rie.   Ce  feu  s'éteint.    Qiiei  fu-.co  si 

■  •  —  Amortir,  et  se  dit  de  la  chaleur 
'-  ou  cachée  qui  est  en  quelque  chose. 

.    ;':  ;    aiiiinoTit'.re.    —    Eteindre  la  foif; 

■t.incner  la  soif.  Spegnere  ;  estinguere  la  sete: 

fissitare.  —  fjg.  Faire  cesser.  Spegnere;  esiin- 

{■nere;  far  cessare;  sedar).  -  11  se  dit  aussi 

e  luelques  passions  .itdentes.   Estinguere  ; 

^    ^e  ;   attutire  ;  rintn^^a'-i  ;  accììcrare  ; 

;.r£.   —  Abolir,  faire  qiie  le  souvenir 

choseseperde  entièrement. £if//î^eTj; 

':;  spegnere;  cancel'arc.  —  Eteindre  une 

;  l'exterminer  entièrement.  Sterminare; 

':?Stre.  -  On  le  dit  aussi  des  Maisons  et 

-  :  ;:i;tés  qui  fi.iis5ent.  Spegnersi,  -  Eteln- 


ETE 

dre  et  amortir  une  rente  ;  la  racheter  ,  la 
taire  finir.  Estln^u^te. 

ETEINT,  EiNTE,  part.  V.  le  verbe.  -  Un 
homme  a  les  yeux  éteints,  pour  dire,  qu'il 
a  les  y^2\.\\  sans  feu  et  s;;.ni  vivacité  i  et  il 
3  la  vcix  éteinte  ,  pour  dire»  qu'on  a  peine 
à  l'enrenJre  p.uler ,  tnnt  il  a  !a  voix  foible. 
Occhi  s;entl;  voce,  focca. 

EFEN'DAGE,  s.  m.  T.  d'Imurïm.  As;em- 
b!age  de  cordes  tendues  d'un  mur  à  l'autro, 
à  peu  de  distante  d;.i  plancher  supérieur  d'une 
chsiinbre  ,  sur  'lesquelles  les  Iniprinieurs  font 
sécher  les  feuilles  imprimées.  Stinditoj-^i  , 
sfand.'tojo. 

ETENDARD,  s.  m.  Enseigne  de  la  Ca- 
valerie, liandura;  ^•:nd^riÎo\  ins<:(jna.  —  On 
appelle  Etendard  sar  les  G.i^èrês  ,  ce  qu'on 
appelle  Pavillon  sur  les  V?.i':>edux;  et  dans 
ce  sens  on  dit,  Garde  de  l'ctendard.  Bun- 
dlcra\sunda'do\ pianali.  —  11  se  dit  de  toutes 
sortes  d'En5£Ì,;nes  de  j;uerre  ,  soit  pour  l,i 
Ovalerie,  soi:  pour  l'Infanterie.  Se^nc^crdo  ; 
bandiera,  ~  fi^.  Arborer  l'étendart  de  ,  .  . 
pour  dire  ,  faire  profession,  faire  parade  de... 
Inalberar  l*  inugna  i  far  pompa. 

ETENDOÏR,  s.  m.  T.  d'imprim.  Petite 
pellô  à  long  n.^nvhe  ,  qui  sert  à  placer  les 
feuilles  imprimées  sur  l'étendiige.  Gruccia. 

ETENDH.E,  v.  a.  Déployer  en  long  et  en 
I-i/ge.  SundiTi  ;  diitcndirej  sciorinare.  -  On 
dit  d'un  oise.iu  qui  dénloie  ses  aî'es  pour 
voler,  qu'il  étend  les  aîles  Sbenderei  sfic- 
gizr  i' ali,  —  ïltcndre  Ic!.  br-'^s;  les  déployer 
de  leur  lon^.  Sbarrarsi  nelle  braccia.  —  Eten- 
dre un  homme  sur  le  carreau;  le  tuer,  le 
renverser  mort  par  terre.  Amma-^-farc  ;  cuc- 
c-arz,  ec.  V.  Tuer.  —  Allonger,  f.nire  qu'une 
chose  tienne  plus  d'espr.ce  en  longueur  , 
en  l'atténuriUt  et  la  rendant  plus  mince. 
DistcridùT£\  diiata^ci  aUun^arc\  assûttlgli 

—  étendre  ses  troupes  ,  son  armée  ;  leur 
donner  plus  de  terrain  ,  plus  de  front.  Dlsun 
d'ire,  —  T.  de  Peint.  F.tendre  h  lumière  ; 
groupi>er  ensemble  plusieurs  parties  qui  na 
tureUement  reçoivent  h  lumrère  ,  et  dont 
lei  obiets  ne  sont  séparés  que  par  des  demi- 
teintes  adouc'es.  Sfumare.  —  Augmenter  , 
«E;randir.  V.  —  v.  r.  Tenir  un  certain  espace. 
Stendersi.  —  11  se  dit  fie;,  de  plusieurs  autres 
choses.  Distendersi  ;  allarparsi  \  andar  lor,' 
tano.  —  On  dit ,  tant  qu'une  somme  pourra 
s'étendre,  pour  dire,  qu'on  ne  veut  dé^ienser 
que  cette  somme-îà.  Ascendere  ;  andar  sino 
a  ...  —  fi^;.  S'étendre  sur  quelque  sujet;  en 
psrler  au  long.  Distendersi  ',  ragionar  disti- 
samcnce  ,   at/a    discesa   su  qutiiche  sospetto. 

-  Durer.  V. 

ETI-.NDLf  .  VE  .  part.  V.  le  verbe. 

ETENDUE  ,  5.  f.  Di.nension  d'une  chose 
en  longueur  ,  largeur  e*  profondeur.  En  ce 
sens  ,  il  n'a  t^uère  d'usage  que  dans  le  di- 
dactique. Este/isiane.  —  Dans  le  discours 
ordinaire  ,  na  se  dit  que  par  rapport  à  la 
superiicie  d'une  chose.  Estensione  \  distesa  y 
dTO/-:>^j  ;  r/Vo.  —  IJ  se  dit  aussi  du  temps, 
et  de  '.plusieurs  autres  choses.  Estensione. 

ETER.NEL  ,  ELLE  ,  arj.  Qui  n'a  K.mdis 
eu  de  commencement,  et  n'aura  iamais_  de 
fin.  Eterno  ;  eternale  ;  chs  non  ha  princìpio 
ne  fine,  —  Il  est  quelquefois  subst.  et  se  dit 
seulement  de  Dieu.  L* Eterno.  —  Qui  n'aura 
iam^iis  de  fin  ,  quoiqu'il  ait  eu  un  commence- 
ment, La  gloria  <»  la  morte  eterna  ,  che  non 
avrà  fine.  —  Qui  doit  durer  si  îons-tcmps, 
'TJ*on  n'en  sait  point  la  fin.  Eterno;  perpe- 
tus  ;  lunghissimi',  interminabile  ;  scn\a  fine. 

ETERNELLE  ,  s.  f.  Plante  qui  produit 
des  fieuri  jaunes  en  forme  de  bouquet.  La 
fieur  se  conserve  long-temps,  quoique  cou- 
pée. Semprevivc. 

ETERNELLEMENT, adv.  Siins  commen- 
cement et  sans  fin.  Eternamente  ;  *:/•  eterno, 
~  Sans  fin  ,  quoiqu'il  y  ait  eu  un  commen- 
cement. Eternamente  ;  sempiternamente  ;  in 
perpetuo  ;  in  sempiterno  ;  eternalmente  ',  sen^a 
mai  aver  fine.  —  Ìl  se  prend  queiquefois  pour 
continuellement,  sans  cesse.  C<-'/:£Ì/i»jratf/i;e; 
incessantemente  j  s^mprem.f.i. 

ETERNISE',  E'£,  part.  V.  le  verbe. 


E     T    H  Sii 

,  ETEnSTSER  .  v.  a.  Rendre  éternel.  Faire 
qu'une  chose  ne  iimsse  point  ,  qu'elle  dure 
tres-iong-temps.  Eternarci  perpetuare  ^  im~ 
Jttortalare;  fer  eterno;  insemprare, 

ETERNITE' .  s.  f.  Durée  qui  n'a  ni  corn- 
mencememt  r.i  fin.  Eternità.  -  Durée  qui 
a  un  commencewert ,  et  n'a  point  de  fin. 
Eternité  bienheuteuse  ;  éternité  malheureuse. 
Eti.nttà  beata  ,  srentu-atay  ce.  perpetuità  i 
secoli  eterni.  —  Il  signifie  aussi  un  fort  long 
ler.i-^-;.  Eternità  ;  tempo  liiighissimo.  —  De 
toute  éternité  ;  de  temps  immémorial.  Da 
tempo  immemorakUe. 

ETERNUER  ,  v.  n.  Faire  un,  effort  in- 
voloiuaire  avec  une  respiration  véhémente, 
exciree  par  quelque  picotement  qui  se  fait 
au  fond  des  n.iri:ies.  Starnutare:  starnutire 

ETERNUME.NT,  s.  f.  Mouvement  subit 
et  convulsif  éti  muscles  qui  servent  à  l'ex- 
piration,  dans  lequell'.iir,  après  une  grande 
inspiration  comnuncée  et  un  peu  suspendue 
est  chassé  tout  d'un  coup  et  avec  violence 
par  le  nez  et  par  la  bouche.  Starnuto. 

ETERSILLON  ,  s.  m.  Pièce  de  bois  dans 
les  galeries  des  mines  pour  soutenir  les  ter- 
res. Puntello. 

ETESIES,  s.  m.  pi.  Nom  <Ie  certains  vents 
q.ii  soufflent  régulièrement  dans  certaines 
saisons,  et  pendant  un  certain  temps  sur  la 
.Mediterranée.  On  dit  aussi,  vents  Ethésienî. 
Etis;:^  ;  venti  particolari. 
ETE  VE',  EE  ,  pat;.  V.  le  verbe. 
E  VETEMENT,  s.  m.  T.  peu  usité.  L'action 
deie'er.  Lo  seoron.'.re  ,  o  scaf-X-are. 

ETETER ,  V.  a.  Couper  la  tête  d'mi  arbre. 
Scoronare ,  scapc%-.ar  un  albero. 
,  ETEUF ,  s.  f.  Petite  balle  dont  on  joue 
ji^  la  longue  paume.  On  ne  prononce  point 
l'F  du  mot_é:euf  ,  si  ce  n'est  en  Poésie 
quand  il  suit  immédiatement  une  voyelle. 
Palla.  -  prov.  Renvoyer  l'éteuf;  repous- 
ser avec  vigueur,  soit  par  des  paroles,  soit 
par  des  effets  ,  une  injure  qu'on  nous  veut 
faire.  K'm.mdar  la  falla. 

ETEULE  ou  ESTEUBLE,  s.  f.  Chaume. 
Ce  qui  reste  sur  la  terre  du  tuyau  des  grains 
quand  on  a  fait  la  moisson.  Stoppia. 
.  ETHER  ,  s.  m.  T.  Z?.-^«f.  L'éten*.e 
immense  d'une  substance  subtile  et  fluide 
dms  laquelle  on  suppose  que  sont  les  corps 
célestes ,  etc.  Etere  ;  etera.  -  T.  de  Chim. 
ïther,  ou  ligueur  éthérée  ,  est  une  liqueur 
trospiritueuse  ,  produite  par  le  mélange  de 
lesHrit-de-rin  et  de  l'huile  de  vitriol.  "C'est 
de  respri:-.-ic-vin  dépouillée  d'eau  autant  qu'il 
est  posîibii.  Etere,  spirito  di  vino  raffinato. 
ETHERE'E ,  ad),  de  t.  5.  Qui  est  rie  cette 
substance  subtile  et  fluide,  eue  les  Pliiloso- 
phes  appellent^  éther.  Les  Poètes  a.-pe.lent 
le  Ciel  ;  la  voûte  ét'nérée.  Eter:o  ;  aereo, 

ETHIOPi-  ou  ETHÎOPS  MINE'KAL,  s.  m. 
Mélange  de  mercure  et  de  so..fre,  sait  par 
trituration  ,  soit  par  le  feu.  Sa  couleur  i.cire 
lui  a  fait  donner  ce  nom.  Alistv  di  mercuria 
e  di  \ol/o  ,  c-ti  a  covone  dei  coivr  nero  si  e 
dato  il  none  di  Etiope. 

ETHIQUE  ,  s.  f.  T.  Didjct.  Morale. 
Enea  ;  murale.  -  Les  E-liiques  rt'Aristote  ; 
les  ouvrages  moraux  d'Aristote.  Le  Etiche 
d'Aristotele. 

ETHMOIDAL,  aie  ,  adj.  Oui  apparfienc 
à  l'os  e'hinoïd».  Appateieate'ali' etir.eide. 
^  ETHMOIDE,  s.  m.  T.  d'Anat.  Nom  que 
l'on  donne  à  un  de^  li;..it  os  du  crâne  ,  qu'oa 
nomme  l'os  ethmoide.   L'etmaide.     ' 

ETN^RCHIE,  s.  f.  T.  d'bisi.  Province 
ou  l'Ei-brar.nie  commande.  EtnarcHa. 

ETHNARQUE.  s.  m.  Nom  de  dignité; 
celui  qui  commande  dans  une  Province.  £r. 
narca;   Cvm.miante  d'una  Provincia. 

ETHNIQUE,  adi.  de  t.  g.  les  Auteurs 
Ecclésiastiques  emploient  le  mot-  ethi.iijue  , 
pour  dire  ,  gentil ,  payen  ,  idolatre.  Etnico  i 
gentile;  ido-at.o  ;  pagano.  ~  Les  Grsnimaî- 
riens  appellent  mot  ethnique,  celui  qui  dé- 
signe nuib'tant  d'un  certain  v-yi,  ou  d'une 
certaine  Ville.  Frnnçois ,  l'arisicn  ,  sont  des 
mots  eihniques.  A'.'itante  d'un  certo  paese, 
''una  certa  città. 


3ii^  E    T     O 

FTHOI-OGIE  ,  s.  f.  Discours  ou  traite 
SUT  les  ir.œiirs  et  les  mjnitres.  Discorso  , 
o  ita-i.no  st,rra  i  eostumi  e  us.v-l;.      .    . 

ErH')Pt-'£  ,  s.  f.  l'eir.fure  et  oescripjion 
c!es  mœ.ics  et  des  passions  (la  quelqu  un. 
Etapta . 

triER  ,  s.  m.  Fossé  f..it  pcir  r.rt ,  ou  na- 
turellement et  qui  se  <lcsorç,o  dïPS  la  mer. 
Fogna.  -  Le  errai  qui  sert  a  cor.duire  I  eau 
de  la  mer  chus  les  marais  s.iisn5.  t-ySta^  a.i 

ETINCIXA.VT.  ANTE.  !>( Y  Qu'  étincelle. 
Si-ntinanUiinU3rtt-,sJ^yM.int^-,si  Under.'.! 

ETINCELER ,  v .  ».  briller,  leter  des  edats 
de  lumière.  ScintUUrc  ,  sfavULau;  disfaril- 
lan  ;  trillar:  ;  ii'Ur.d.:r:.  .  ,    „    • 

ÈilNCtLl^ri  E,  s.  f.  T.  Inusué.  l'ci.te 
^tincePc.  Scint'lUt;.t.       _  „     .    r 

ETINCF.Lt.E  s.  f.  Petite  étincelle  de  feu, 
blcuetie.  Scintilla  if-iynU.  -  lise  tli:  fig. 
des  lumières  de  l'esi-rit.  .Santida ,  J^rUla 
Ai  roeionc  ,  dl  cora^$io  f  ce.  . 

ETINCELLE  ,  ^dj.  T.  de^  B'nson.  Ecu 
étii-.cel'é  ;   ce'.iu  qui  est  seme   à  ctm;elies. 

^■^ETINCÈLLEMENT  ,  s.  m.  Eclat  de  ce  qui 

des  pl-intes  et  des  br.-.r.ches  qui ,  rour  être 
trop  serrées  ,  sont  fo.bles  et  menues  J\iy.cT 
scudisci  a  rami  sotitU  ,  stentati  ,  lursU  c 


E    T    O 

l'étoffe  ;  dépenser  beaucoup  en  habits  et  en 
meubles.  Il  esc  fam.  Sycnd:rc  multo  in  abiti 
c  moKili.  -  Ce  mot  s'étend  aussi  à  la  ma- 
ticre  de  q^ielques  autres  ouvtjses  de  Manu- 
f.icture.  Mauria.  -  fig.  Condition.  Ce  mot 
ne  s'emploie  guère  que  pour  déprimer,  que 
pour  òétài,rt.x.  Condizione  ;  r.asc:ta.  —  Kii.i- 
de  Foiier  d'étjin.  li;.S;.e  étoff.'.  Composition 
deijlomb  ut  d'éuin.  i/ainc  rt'injenor  (jujiui. 

ErOri-K',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe.  -  Che- 
val bien  etorté.  Cavaito  di  ricco  yc.o.  -  Un 
homme  bien  étoHJ- ;  un  homme  bien  vêtu, 
bien  meublé  ,  im  homme  qui  a  en  .ibowlance 
toutes  scsaises  et  toutes  se»  commodités. Ktn 
vestilo  ;  ^£1  aS'ûto  ;  hen  in  arnesi, 

ErUFftK.,  V.  a.  Mettre  de  l'étoffe,  de  la 
rr.;itiere  dans  la  qiar.tité  ,  et  de  la  qu...i:é 
qu'il  taut  a  quelquo  ouvicge  de  Maïuifncture. 
Guarnir  bene.  -  Giitnir  da  tout  ce  qui  est 
nécessaire,  soit  pour  la  commodité,  sou        ' 


E    T     O 

ETONNANT,  ante,  adi.  Q-»  e'torne;  ^ 
qui  surprend,  tilaraviiiioso  ;  stupendo  ;  sor-  , 
vrendente  \  straordinario. 

ETON.NL",  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

ETONNEMEN  r,s.m. Surprise  causée  par 
quelque  cl-.ose  d'inopiné,  itopore  ;  sorpresa. 
-  Admiration.  V.  -  fig.  Ebi,.nlcment  se- 
cousse. \'.  -  Etonnement  du  sabot,  i.  dt 
Maréchal.  Maladie  du  pied  du  cheval.  Mal- 

'^'ììl  ONNER ,  V.  a.  Surprendre  pzt  quel- 
que  c'îose  d'inopiné.  SH;;uttiie  ;  impaurire; 
siordi'e  ;  sbalordire  ;  int.r.ecrarc.  -  hi.  Ebccn- 
1er  ,  faite  trembler  par  quelque  grande  .quel- 
que violente  commoiicn.  Scuotere  j  crollare; 
smiovere.  -  v.  r.  Etre  étonné.  Stupirsi .  ec.  . 
-  i;tre  surpris  ,  trouver  étrange.  ItUrari- 
sliarsi  ;  stupirsi.  ^         ™,     ,    « 

I     EIO0UÉi<.ESSES,  s.  f.  pi.  T.  ic  Dra- 
Grande  Còrde  pour  carder  Us  draps. 


aire  ,  soi;  nour  id  t,t'iiMiiui..ii^,  ^""  ;--"-  \r--'- --    -     -, 

nent.    il    se    dit  ■  principalement  d  un  U..rrf;«cç;iA  o  fr.iirf. 


Et  iOLClGIE ,  s.  f.  Partie  de  la  Médecine 
ma  tr.-.i-e  des  causes  des  nnUu'ies.  Ltiolosia. 
^  ETIOUE,  ad;,  de  t.  g.  Atteint  d'une  m.;- 
Udie  qui  desséche  et  consume  ™vite  l|iab  - 
tude  .du  corps,  htico  ;  tisico.  -  C)n  appe.k 
fièvre  érique',  une  hlvre  lente  ,   longue  e 

•^"^'"■'"^j^ieï^^M^^e'raSi/u^^ï 

î(it'"n  ce  sens'de  queUiues  animaux.  £r/coi 
tisica;  stenuaio;  m.icttento. 

ETIOUETE',  EE.  pstt.  V.  le  verbe. 

FTIOUETER.  V.  a.  Mettre  une  étiquette, 
distinguer  par  une  étiquette  Wor.r.  ;  segnare; 
vorre  n-a  savr.iscnit.t  o  bulletta. 
'  PT10UK.TT  .  s.  f.  Petit  écriteau  qu'on 
„a?q"on  a«ac':ie  sur  un  sac  de  procès 
rontênant  les  noms  d«  à.'^-"fji;X^;. 
défondeur  ,  daPrccureur  etc.  .Vo;■M>«•^^.. , 
èulle-ta.  -  fig.  et  prov.  Juger  et  condamner 
sur  l'étiquette  du  s:ic  .  ou  absolument .  si  r 
réticue-:e  ;  porter  so«  jugement  sur  quel- 
que à  To-re  touchant  quelque  personne,  sans 
avor  beaucoup  examiné  les  pieses .  les  ra.. 
fons  Ciuiicar  coli' accetta.  -Or.  nppelle 
au  si  étiquettes ,  ces  petits  «ri.eaux  qu  on 

î:^i.?1^^;S.'à%^rp!;q^de 
B:;;rE;=^r,"^;l^i^^dÇ^; 

de  lin.,»ur.  Dans  le  commerce  on  dit,  i..-;- 
Xeua.  -  Or  sppeV.e  ,  en  parlant  eu  çere- 
„nrial  de  la  Cour  d'Espasnc,  et  de  quelques 
"ur  Coun.é:i.T..et,es  du  i-'?  =  •  le  d.ta, 
de  ce  qui  se  doit  f..:re  lournellemçnt.  d..i 
1-1  Maison  du  Uoi  ,  et  dans  les  principales 
cérémonies.  Eticlietla. 

ETIRE  s.  f.  r.  de  Corrf.enrs.  Instrument 
de  fc'  oi'de  Cf.ivre  plat,  dont  on  se  sert 
Sour  étendre  les  cuirs,  pour  en  .'.bnttre  le 
^nin  du  côté  de  la  fleur  ou  yoil  ou  bien 
Snur  les  décrasser.  Faro  da  st.r:saere. 
•^  rV  RVR  V.  a.  T.  de  CL'dror.n.  Il  se  dit 
de  l'action  de  bà'tre  des  me'taiix  sur  Ten- 
(U,me  ,  soit  à  chaud,  soit  .i  froid  ,  pour  le 
albni;er  et  les  étendre.,  JJaîW^  a  raa-J.-.-"  i 
J!, rendere.  Martoau  -i  étirer.  Cortola  da  met- 
te e  in  fondo.  -  T.  de  Corroyeurs.Sr:  servir 
J«  retire.  Shrescijre. 

ETOCAGE,  s.  m.  T.  de  Drap.  Opér.-tion 
de  cardcr  avec  Ics  étoqu.-resses.  Cardatura 
to' c'ardi  secondi,  o  Brandi.         _ 

tTOi-FE ,  s.  f.  Ouvrage  de  soie,  de  lame, 
d-  'fii  d'or  ,  d'.irpent  ,  etc.  pour  faire  des 
hib^ts  ,  des  meub'.es.  etc.  &toJ^;  dr.ippo 
F.'otîcs  de  so'eur.cs,  rayées,  chi-iées,  etc. 
/^.7ir.-  di  sel.:  Usci  ,  r-r-ati  ,  a  furia  ,  ec. 
Uùiii  étoffes,  iatieliumi.  -  Daivier  dans 


EfOOUIAU  ,  ou  ETOTEAU.  s.  m.  T. 

d-JJorl.  et  Ouvriers  ei  Jer.  l'ente  cheville 
qu'on  met  d.ins  certains  cas  à  la  circonle- 
rence  d'une  roue,  liuolo. 

ETOU  ,  s.  m.  T.  de  iiouchers.  Esyece  de 
chev.let  S',.r  lequel  en  égorge  et  ecorche 
les  moutons  et  les  veaux,  banco.  . 

ETOUFFANT,  Ar.TE  ,  ad].  Qm  fait 
qu'on  étouftc  ,  qu'on  respire  nitl.  Lh.e  affofa  \ 
che  sc.j;\.ca  ;  che  nslie  il  respiro.  -  Qm 
étoufTe  .  qui  respire  mal.  Ansante  ;  anelante  ; 
stranbaszialo. 

El'OUf FF.',  ÉE,  part.  V.  le  verbe.  -  D.nis 
l'Ecriture-Sa^nte  ,  on  appelle  vi:.ndc5  étouf- 
fées, la  chair  des  animaux  qu'on  avoit  tues 
sans  verser  leur  sauf:.  Carne  d' animale  suh 
focato.  -  Etoufté,  r.  de  Doclnias.  Il  se  dit 
ii'i-n  essai  qui  est  recouvert  de  scories.  On 
ûic  encore  ,  dans  le  même  sens  ,  l'essîi  est 
noyé.  Sas^io  spento.  -  En  T.  de  Jardin.  On 
dit  un  bois ,  un  arbre  étouffé ,  quand  ils  sont 
entourés    d'autres    arbres   toiiRus    qui    leur 

"VrO'UFFliriîtNT",  s.  m.  DlfTicu'.té  de  rcs- 
pirer.  Affhgamento  ;  soffogamemo  ;  sojjucf 
mento  ;  s;iJjoca\ione. 

ETOUFtER,  V.  a.  Suffoquer,  faire  perdre 

la  rcspiraion  ,  la  vie.  Affogare;  sogocare; 

seiein-     soffogare  ;  fir  perdere  il  respiro.  -  11  «*' M""' 

Ir,.  ,ncnn'\u'nt"'stcìla-.  esalaxiône.  -  C'est    qu>.(ois  neutre  ;  avoir  la  respiration  empf  enee. 

u!s    le    cTntre  o'i   se' réunissent  plusieurs    i<./?«c<,r.  ;  per.Ure  il  respira.    -  hp.  Etotif- 

I. .-     ,„,  „l,,.;p.,rs  roiite~   d'une    ter  de   rire  ;   rire  avec   exe 


lll^lll^lll.      ±\      >C      M.v      l'iii.vn'"'*-"'-      - 

rrosse  ,  d'un  lit  ,  et  de  quelques  autr 
cubles.  lien  guarnire  ;  corredare  ;  fornire.  _ 
El  CILE,  s.  m.  Astre,  corps  lumineux  qui 
briUe  au  Ciel  pend?iit  la  nuit.  5f;;/.i  if"^"-"-. 
-  On  appelle  proprement  étoiles  .  celles  qui 
étant  lumineuses  par  elles  -  mêmes  ,  se  dis- 
tinguent par  une  scintillation  semblable.  Çe 
mut  s'étend  néanmoins  quelquefois  aux  pla- 
nètes qui  nous  paroissent  plus  petites  que 
la  Lune,  comme  Jupiter,  Mars,  Vénus,  etc. 
qu'on  appelle  ,  étoiles  errantes.  Stelle  erranti. 
Etoiles  fixes,  sont  les  vraies  étoiles  qui  pa- 
roissent comme  attachées  au  firmament ,  et 
t^uiours  a  la  même  è.istance  les  unes  i^i 
autres.  Stelle  fisse.  -  On  appelle  étoile  du 
berger  ,  la  planète  de  Vénus.  Elle  s  .ipocl  e 
aussi  étoile  du  maiin  ,  lorsqu'elle  préced.:  le 
Uver  du  soleil.  Diana  ;  josloro;vencre  mat- 
tutina; stella  dclmattuiiiio.  Et  étoile  du  soir, 
lorsqu'elle  paroit  après  son  coucher.  Lspero; 
venere  ves,ertina,  steia  delUsera.  -  prov. 
Loger  ,  coucher  a  la  belle  étoile  ;  coucher 
ie\\<^t%.Dorrr.ir  all'aria;  allo  scoperto.  -  On 
appelle  étoile  ,  ce  que  les  Astrologues  pre- 
teadent  qui  intlue  sur  le  tempérament  et  sur 
la  fortune  des  hommes.  Stella  ;  sorte ,  destino. 
-  On  appelle  abusivement  étoile  ,  étoile 
toxb.r.te  ,  ctuile  qui  hle  ,  ces  météores  que 
l'on  voit  courir  dans  l'air  la  nuit  ,  et  s  etein 


allées  d'un  parc  ,  ou  plusieurs  route-^  d 
forêt.  Crocicchio  dove  metton  capo  pni  viali, 
o  diversi  viottoli  d'un  bosco.  -  1 .  d  i.niinm. 
C'est  un  Astérisque.  V.  -  T.  de  Mnnege. 
Marque  blanche  sur  le  front  d  un  cheval. 
c'-mt  le  corps  est  d'une  autre  couleur.  Stella. 
r.îole  de  mer,  T.  d'hist.  nat.  Inssi^e  de  mer 
quidi'tcenomasa  figure,  étant  comme  div- 
sé  en  cinq  parties  qu'on  peut  nommer  rayon; 
Stella  di  mare,  •  marina. 

ETOILE',  s.  m.  T.  de  Chir.  On  donne  c 
nom  .1  deux  espèces  de  bandases,  l'un  pour 
la  fracture  des  omoplates,  ru  du  sternum, 
l'.iutre  pour  la  luxation  des  deux  humérus  a 
la  fois  ,  ou  la  fr.H-;i:re  des  deux  cl-.vicules. 
Taseiatiira  per  U  /r.tttiire  dello  sterno  ,  e  le 
Ussa-t'on't  dagli  om^ri.  ^ 

ETOILE" ,  ÉE  ,  adj.  Semé  d'ctodes.  Le 
del  étoit  fort  étoile  ,  pour  dire ,  fort  sercm. 
S.-elhto;  sereno.  -  On  appcl'e  une  boutsille 
é.oilée,  une  bouteil'?  où  il  s'est  fait  quelque 
fêlure  en  forme  d'étoile.  Incrinata.  -  En 
T.  d'hist.  nat.  11  se  dit  de  tout  ce  qui  est 
découpé  il  rnvons  comme  une  etode.  Stellalo. 
ETOILE'Ê.  s.  f.  T.  de  Fleuriste.  Tulipe 
d'un  beau  violet  et  d'un  beau  blanc.  Sorta 
di  tulipa-io  bianco,  e  violato. 

ETOLE,  s.  f.  Longu"  hnnde  d'etofTe  large 
de  trois  ou  quatre  pou- e; ,  sur  laquelle  il  y 
a  d.'s  croix  de  g.-.lon  ou  de  broderie  ,  que 
les  Prél.its  et  les  Prêtres  se  mettent  .nu  cou 
quand  ili  font  cert:iines  fonctions  ecclésiasti- 
ques.  et  qui  pend  des  deux  côtés  par-devant 
liusqu'ii  nu-iambe.  Stola.  ,_,,,,  , 
'  êrONNAMMEN  F  ,  adv.  T.  f.imdicr  de 
nouvelle  création.  Proitigieusemciit  ;  d  une 
maniere  étonnante,  hiarayisiiusttnmtt. 


.^1    de   rire  ;   rire  avec   excès.   11  est  Ij 
Sbellicarsi  dalle  risa  ;  ridere  smoder.ilamenle. 
Supprimer,  cacher,  dompter.  V.  —  Ue- 

iiire  ,  disi'per  ,  faire  cesser.  V. 

LTO'JFFplK,  s.  m.  Espèce  de  cloche  o« 
àe  b.iite   fa^e  de   mét;.l  ,  dont  on   se   Sf" 

lur  étouffer  et  éteindre  des  charbons,  ri 

ÉtOUI'AGF.  .  s.  f.  r.  de  Chapcl.  Ce 
reste  de  retuffe  après  avoir  fabriqué 
quatre  capades  qui  doivent  former  le  C 
pe.-.u.   fiTta  da  raegiu^nerc. 

ETOUÎ'E,  s.  f.  La  partie  la  plus  gros 


■  a  filasse  ,  du  chanvre  ou  L 
i',.  et  fam.  Mettre  Is  fefl 
Feu. 


le  rebut  de 

étoupcs.  V.  te. 

ETOUPF',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

E  rOUPtR,  V.  a.  Boucher  avec  de  ViB 
ou  av-c  quelque  autre  chose  de  semB 
Turare;  stoppare;  intasare,  rttur.ire.  —  -  .  . 
Chapel.  Fortifier  les  endroits  foibles  d^in) 
ch.qieau  avec  la  même  étolïe  dont  on  a  tait; 
les  ci^VT^Avs.  liaggiugnere.  .r  ■>. 

EPOUi'FRlE,  s.  f.   T.  de  Comm.  Toile  j 

d'étoui  e.  7.7.3  di  stoppa.  ,    .    «.«  I 

ETOU;'lLLE,s.f  i:dePvrctechn,e.m-i 

che  de  coton  filé  et  roulé  dans  la  poudre. i 

■  'pîf  OUPILLER ,  V.  a.  T.  d' Artlf.cier._G:.^\ 
nir  les  artifices  d'étoupilles.  MeKjri^/i  rtoj' j 
vini  a'  fuochi  artificiati.  „  ,  ,, 

ETOUPIN  ,  s.  m.  T.  de  Mar.  Peloton  dei 
fil  do  cirret  pour  boarri-r  la  poudre  quant  j 
on  charge  le  canon.  Stoppacciolo  ,  o  stof  y 

'"FTt^UP.REr.IE,  s.  f.  Action  d'étourdi.,' 
t  ou  l'habitude  ils  faite  des  actions  d  étourdi 


E    T     R 


SiolìJilld  !  stoUdicâ  i  stufij-ti  ;  sioliiyj  ; 
tilordagglne  ;  sccmpunj  >  i""''SS''"  i  sccm- 

ETOUKDI ,  lE ,  part.  V.  le  verba.  -  Arris 

•qii  une  grande  dùuleiir  est  passée ,  et  qu'il 

ren  reste  (j.i'un  lecer  ressentiment,  on  oit, 

yue  la  partie  est  encore  toute  étourdie.  In- 

ijrrj;„c!ioiinJolcn-,Uj.  -  adj.  et  5iib>t.  Oii 

?îit  sans  considérer  ce  qu'il  isit.  Jnsj.ts^i.; 

io  ;  stulidu  ;  s:olto  ;  sbahstrjto  ;  icem- 

.  stordiio  ;  inconsUcrjio  ;  imprudent:.  —  A 

'urdie,  adv.  A  la  manière  d'un  étourdi, 

TSidérément.   V.   Ktourdiment. 

I.  roURDI.\lE\T,  ^dv.  A  l'étourdie.  Stor- 

c:i :-ncnu  i  incunsiderdîjmint: 'y  sbaUstra:a- 

7r..r,rc;  all'imballala. 

El OUilDIR ,  ».  a.  Causer  dans  le  cerveau 
q  '.o,^u  cbranleineiit  qui  trouble  ,  qui  surprend 
e;i  swelque  sorte  la  (onction  des  sens.  Sij- 
loi.Ure  ;  aïo'dirc.    -    Etourdir  les   oreilles  ; 
iniiortuner  ,  fatiguer  par  trop  de  paroles. 
Atordir  U  orecchie.  -  fig.  Causer  de  l'éron- 
nement,  de  l'embarras.  Stordire  ;  J]ir  rima- 
ne-: attendo,  sialordito;  sbigottire;  sbalur- 
■   -   S'étourdir   sur  quelque  chose  ;   se 
■re    de    quelque    chose  ,     s'emnéchT 
iriKC.  Dilagarli  ;  siaiaii  ;   distrairs,. 
etouruT;  se  préoccuper,  s'entêter.  V. 
-       ).ird]r  la  grosse  faim  ;  l'appaiser.  Calmar 
e  ;  appagarla.  -  Etourdir  li  dojleur; 
-''''™/'.  empêcher  qu'elle  ne  soit  si  sen- 
.    Aadormentar   il    dolore  ;  acchetlarlo. 
''  I     ,"?■,''*  l'^ffliciit-n  1  etc.  pour  dire , 
-'r  la  douleur  ,  se  distraire,  l'ar  divir- 
\     ■  ;  dissipare;  dhtrarre.  -  hg.  Une  viande 
n  es:  q^etourdie,  lorsqu'elle  n'est  qu'à  demi- 
'''c -^Arfî?^??/'^^"''  'o""ra  ;  dar  un  bollore. 
EiUURDIiS.'W'T  ,    AN-TE  ,    adi.    Ou 
étourdit.  Che  stordisce;  che  asso'-di 

ETpURDlSVE.'.fENtrs.nTlmpr'ession, 
ébranlement  cause  par  quelque  chose  q,,, 
étourdit.  Stord'rr.ento  ;  sbalvrdmenlo  ;  in:ro- 
namzr.to.-  Il  se  dit  fie;,  du  trouble  que  caus' 
lin  m?iheur,  une  mcchinte  nouvelle.  Stor- 
cimento; stupore.  -  Eîprit  d'étotirdissement 
pour  dire     esprit  de  vertige.  V.  ce  mot 

EroUi<N£AU,  s.  m. Oiseau  noirâtre  mar- 

«nie  re  petite;  taches  grlsts.  Stomt. ;  stornello. 

Un  appelle  encore  étourneau,  un  cheval 

o  un  poil  gris-munâtre.  Jtor/ii;/,?.  -  jm  J 

.CeLhjryenr.  Fauconneai.  V. 

■^-^^^^'i'Ç^'  V'I-  '^°  ''  5-  Éloigné  ,  loin- 
tain de  dehors.  En  ce  sens,  il  n'est  en  usaee 
que  dans  ces  phrases  :  Terres  étrange?: 
Nations  étranges  ;  venu  d'étran^te  pays.  S  es? 
vieux,  hstraneo  ;  straiiere  :  forestiere.  -  On 
^it  vous  pouvez  entrer,  il  n'y  n  personne 
,tfétr.inge  ,  pour  d.re  ,  qu'il  n'v  a  personne 
«HI  n.  soit  de  votre  connoissance.  II  est  pop 
^é,nv  epersoradisusgei-one.  -  fig.  Qui  n'est 
pas  dans  l'ordre  et  djns  l'usase  commun 
J(/Vio  ;  stravjgaile. 

lTD^^iǧ'•  ''^'  P"t-V.  le  verbe. 
é,nIil^'^^^'^"l.^C'  =-•'■  D'^e  manière 
étrange,  contre  l'o-dre  etl'usi!:»  co-miu.T 
extrêmement ,  excessivement.  'Stranamente. 
T.  Extreme:Tient ,  etc. 
flol-n^^^^^'f-^'  V.=-  Changer  d'un  lieu, 
éloigner  d  un  hiu,  désaccoutumer  d'y  venir 
icacaa'e;  allontanare  ;  far  t'i'Sslre  ;  sviar'- 
?'">-s7çar.-  da  andar  in  un  luogo.  -  Il  se  dit 
••■im.  des  personnes.  Allontanare;  scostjre- 
',V^!-"P"-r~  "  «"quelquefois  réc.  S'éloi- 

^Snlr     Ïh    '""  °"-  '°"    "O''  ""tume    de 
"'}}'■  AUuntr-.arii  ;   scostarsi  ,  ec. 

ETRANGER,  ère  ,  ad,.  Qui  est  d'une 
Z,T°"-  l"-""'/'"/'  foresìì-ero.  -  H  est 
iue^uefois  silbst.  I  forestieri  ;  i  stranieri 
-  T.  de  Comm.  On  d  t .  l'étranger  au  sin- 
..iilier,  pour  dire,  les  éiransers.  -  Il  se  prend 
£??■■"■  «"='.<!'■'!, ne  sonf  pas  d'une  famille, 
lune  Compagnie,  d'une  CommuuHuté.  Seal 
wre;  che  non  é  dei  casata  ;  che  non  è  parente 
Ya^?.,,  "  '"  «"-anger  à  la  cause,  lorsqu'il 
iw  ™  l"''"°",  ^  '^  ""'«•  StranUro;ag. 
Jl  T  '■  ''"  ""■'  '•■'  "'  hre  con...  -  Les 
S/Jn  ^'  ?--S'^:^^  appellent  corp" 
■attT"dL\  "'  "  q^ii  se  trouve  contre 
latur.  dans  le  corps  de  i'an.m.il ,  soit  qu'il  I 

VLCtionnaire  trancjis-liaiicì 


E    T    ìt  E    T    R 

viînr.ê  de  (leliors,  comme  des  morceaiUf  de 'profession  il  est    \.         ■     j  ,       ^'^"-"' 


llTi,  ù-  '        '  "^ "■■  '  •  le  verce.  —  n-; 

t'nnahit.un  pourpoint  est  étranglé  lorsqu' 
est  trop  etroi:,  qu'il  n'a  pss  assez  de  tour. 
Aòiio  troppo  seretto ,  meschino.  -  On  le  d^' 
aussi  de^ certaines  choses  qui  n'ont  pas  la  l,ir- 

^^PTh"i  V -"  [["'r^.';', .?'"'•'■■  Troppo  stretto. 
^,tTKANi,„E-LO'JP,   s.  m.  1.  de  Botar.. 

ETRANGLEMENT,  s.  m.  T.  de  Méd. 
Resserrement  cvcessif.  Cor.trailur.e.  -  Jl  se 
ait  encore  en  parlant  de  certains  insectes, 
tels  que  I  Araignée,  la  Gué  le  ,  etc.  dont  iè 
corps  est  corii  losé  de  doux  parties  unies  par 
un  filet  tres-délié,  qui  se  nomme  étrangle 


msM.  Strettura.    '-  Vn 'r.""</')(/yJ.W.''°On 
,  l'endroit  d'une  conduite 


eiitend  par  ce 
où  le  tuyau  se  rcserre  ,  et 
est  si  considérable  que  l'ea 
a  y  passer.  S t-angolatoio . 
ETRANGLER ,  v. a.  E.,ire  perdre  la  tesoi 


-  trottetrea. 
a  de  la  peine 


quelques  nuances  près  .   e  mot  nui  corres 

f  ™artich"'u"V"S  '"'■V"  be-i 'co"sL  ?lr 
ru»  nî  particuhers  des  termes  dont  cha- 

que plu-ase  est  composée.  -  Être ,  dans  « 
u ,nps  ou  ce  verbe  prend  l'auxiliaire.  Avoir 
est  quelquefois  synonyme  d'Aller.  V.  -  On 

Çti^.T^m^Ver'si-fîi/'r^;-'^. 

_^miei  ,  étant  jo  nt  avec  leur  p.r:  e.  -  II 
\Z  u""'  \'^''"l'5!'e'-  en  quelques  tempj 
î.ellemVnt       "  "'"'  ^"'°"  ">«"  ™Pers^n! 


ç.iRAi'^t^LfcK.v.a.l'.iireperdrelateioi-    nellement  ^  ""^^  ""P 

ation  et  la  vie  en  pressant  le  gosier,  ou  en        E  1  RP  '«  m   r.»  •     .  r 
e  bouch.nt.    Strangolarci  stronare  ;^û,?i-     =nn»IU^'.f:  ?.' ??'''"  «"•■E^'-^^i  "«■ 


IL         L  K»^3>.uii.  le  t;osier,  ou  en 

le  bouchant.  Strangolare  ;  stro-jiare  ;  soffo- 
gare; sofiocarc;  affogare.  -  Trop  resserr^-r, 
ne  donner  pas  l'étendue  nécessaire.  Ris-f-^ner 
trailo  ;  serrare.  -  fig.  Etrangle."  une  affaire  ; 
juger  a  la  hâte,  sans  l'avoir  assez  examinée. 
Spacciare  ;  spedire  ;  giudicare  con  troppa 
fretta.  ~  Il  se  dit  aussi  de  quelques  endroits 
cl  un  discours  où  l'on  ne  s'est  pas  assei  éten- 
ou.  Troppo  Conciso.  -  Il  est  qje'quetoii  neu- 
tre. Secourez-moi,  j'étrangle,  juccorrcicnj! 
lo  effigo.  -  hg.  Etrangler  de  soif  ;  avjir 
grande  soif.  Morir  dt  sue.  -  En  T  d'Ar- 
e-j'icier.  Rétrécir  l'orifice  du  cartouche  d'une 
lusee  en  le  serrant  avec  une  ijcelie  un  peu 
torte.  Stra^;alare;  strignere  fortemente. 

ETRANGUlLLON.s.m.Sor-e  de  mala- 
ladie  qui  est  aux  chevaux  ce  que  resquin.-'ncie 
est  aux  hommes.  Stran fuglion! .  -  Il  v  ,  une 
espece  de  poi-e  tort  .=ipre  qu'on  nomme  Poire 
d  etranguillon.  V.  Poire. 

ETRAPE.  s.  f.  Petite  faucille  qui  sert  à 
co'.iDer  le  chaume.  Falcetto. 

ETRAPER,  v,  a.  Etraper  du  cliatime;  le 
couper  avec  une  étrape.   Jadiare  le  s'ocie 

ETRAQUE  ,s.  m.  f.  de  Mar.  La  largeur 
du  bnrdage.  L3'ghex-;a  delta  fodera. 
_ETRAVE,  EfAULUREou  ETAiiLE,  s.f. 
l.  de  Alar,  l'icce  de  bois  courbe,  qui  forme 
la  proue  d'un  vaisseau.  Ruota  di  prua. 

ETRE  ,  Verbe  que  les  Grammairiens  ap- 
pellent le  verbe  substantif.  Exi.ter.  Essere. 
-  On  dit,  cela  est,  cela  n'est  pas,  cour 
mre  ,  cela  est  vrai  ,  cela  n'est  pas  vrai. 
{/questo  è  ;  questo  non  e  ;  quisto  e  vero  ;  o 
l-iesto  non  e  vero.  -  Et  ,  cela  sera  ,  cela 
le  sera  pas ,  pour  dire  ,  cela  arrivera  cela 
1  arrivera  pas.  Q^uesto  sarà,  o  non  sari; 
ivierra  ,  o  non  anerr.i.  —  Ce  verbe  sert  à 
lîtriDuer  quelque  chose  à  un  sujet,  soit  tou- 
hant  1  espece   et  les  proptiétéi  .  soit  tou 


hant  le 


Essere  ;  stare  ;  trovarsi.  —  On  appelle  ti»u 
remeiit  les  aises  et  les  comin.dités  de  la 
vie .  Je  bien  être  ;  et  dans  cette  phrase  il 
s  emploie  subst.  Gli  a;i  ;  i  comodi  ;  il  ben 
essere.  -  Être  ,  sert  aussi  '^  marquer  le  temos 
qu  on  emploie  a  quelque  chose .  Stare  ;  durare; 
trattenersi.  —  Il  se  dit  encore  de  ce  qui  peut 
'{■-"■et  I  de  ce  qui  jieut  s'ensuivre  de  quelque 
c.iose.  Il  l'a  traité  outrageusement  ,  et  ii 
nen  a  rien  été.  Quand  il  l'auroit  mjltr.ii-é 
qu'en  seroit-il?  Accadere;  riiultare.  -  Anp'ar- 
Vs"'''- J°»l-^,«  à,  Die"  .  etc.  Ogni  cosa  e  d! 
D,o  Oueljishuolo  ernia  ,  ec.  V.  Appartenir. 
-  On  dit  s-peu-pres  dans  le  même  sens 
c  est  a  vous  à  parler ,  c'est  au  Ju^e  à  pro- 
noncer. A  voi  toccai  a  voi  sta  ;  a\oi  s'ap. 
paniene,  ec.  -  On  dit,  je  suis  tout  à  vous, 


— -  j  - ^i-Mnicii.  essere',  entf    f-\n 

ir?^f  cf-i'^^s-qSr^rS"^^- 
iè^;Sant.^^^;u'iï-,-^.^^-';i;^. 

'sllles'Vh'  'k'"-  "'•  t-«„desrés,  corridors,' 
s  Iles,  ch..mbres.  etc.  d'une  maison  :  et  so4 

r'us  fe's'1  rè'"r  "'  ''^"^"^  Phr^se;.■  I     aie 
é-  es    Vf;,.   ''^  cette  maison  ;  il  connoit  l« 

f  PÇCI    lE  .  part.  V.  le  verbe. 
Pltf/é'^o^'^^';  ^-  "■  '^?"='"  *'^"«  '  ^'=n<i'-* 
?  '" V^U"-  -    1 .  de  M.inese.   Etrccir  im 
cheval ,  c  est  le  ramener  insensiblem-nt  s  ir 

'"ET^i^^NTvr-^-^ctirZ 

^quelle  on  étrécit ,  et'l'ét.rde  ce  qui^est 
!•  THPir  Vni'Jç"'  '■"'"^''{'^"'o;  strettura. 
Ueux  morceaux  de  bois  percés  de  plusieurs 
trous ,  et  loints  avec  des  chevilles  -Ils  ser 
v^em  au  même  usage   que  le  sergent.  Mor- 

ETREINDRE.v.  a.  Serrer  fortemente, 
li.nt.  Strijnere  ;  serrare  ;  ristrignerc  ■  stri 
enerç.  -  prov.  Qui  trop  embr.isse  ,  mal 
etreint ,  qui  entreprend  trop  de  choses  7e 
réussit  pas.  Chi  troppo  abbraccia. nulla  strjg^e 
-  .Etremdre    les    nœuds  .    les    liens    dW 

icfjijmi   fiSii   am'Ci7ia  ,  ce. 

flcFi'v-  '  ^'"î^  •  P"'-  V-'e  verbe. 
laoïZ^'n^'î-'  ?•  f-  ^."^«'"«"t,  action  p.ir 
laquelle  on  étreint.   11    est    vieux.  Stref-,  ■ 
■■rettura;  nodo.  ■Jt'eua  , 

ETRENNE     s    f.   Présent   qu'on    f.it   fe 
'"'"  de  I  année,  eu  ce  sens,  il  esc 


qualités,  le  heù,  le  temps,  etc"    phtsT7dinaire  au  nWl'  ^a  ", '«"» .  il 
'are;  trovarsi.   -  On  appelle  tì^u-     ,;/„„-    "''!.  ?'^__P'''M-  ^^g'-.'"  i  r-arc 


pus  ,  je  suis  dans  la  disposi- 


. ,  „   "y"''  !•=  »"is  nans  la  (iisposi-  j  dans    a  s! 


,--■    formule  de  compirment  à  la"' fin"'d\'ine 
lettre  a  un  inférieur.  Io  son  tut: 
a' vostri  cenni;  a' vostri  comand-. 
msrquer  l'origine  d'une  chose  ,  1"  -eu  nou 
elle  vient ,  l'auteur  qui  l'a  faire  .  de  quelle 


«ri/iw.- Les  Marchnnd's  appellent  étrcnne' 
le  premier  argent  qu'ils  reçoivent  dins  il 
lournee,  dfns  la  .em..ine.  La  pr.n,.,  ,."_jill 
del  giorno.  -  Avoir  l'éirenne  d'une  c'-ose 
se  dit  du  premier  usage  qu'on  en  fait  Avr 
i  guanti.  -riy-r 

ETRENNE.    ÉE  ,  part.  V.  le  verbe.  Rega. 

lato  ;  che    ha   'avuto  la  mancia 

ETRENNER  ,  v.  a.  Donner  les  étrenne,. 
Dar  mancia,  ola  maicia  ,  la  strenna;  Ve- 
M  rchan~d  ^r'  ''  P".'?'".'!^'  achète  l  u„ 
Marchand.    Lon-.prar  il  pnrr-j,.    -  Avoir   le 

cór"'sTrvì"£Ì"";  '''°'"  <"';  "'^  P"'"-  «- 
core  servi.  Esser  il  primo  a  f-ir  uso  ;  a  s'r- 

et  V»  /,"ÎS  """•  ~  "  ^"  1"«lq"efoi'  neutre. 

et  se  dit  du  premier  argent  que  reçoit  un 

MorCand  de  sa  marchandise  dans  la  iourné" 

dans  la  semaine.  Rueverc  U  primo  danaro  in 


,     ETRESILLON ,  s.  m.  Pièce  de  bois  n,: 

iTserti'des'  ''■""'"'  .°'-'  ^l'-cboutant  pour  Sir' 

Il  sert  a  ides  murs  qui   déversent,  et  tout  ce   oui   a 

besoin    d  être    appuyé  de  même.  P. -.iella 

-  Etresillons  pour  la  fuui;ie  ou  l'e.Ncavition 

il  r 


3i4  E    T    R 

des  pmts  ,    etc.    Armature  fcr  sostegno  de' ,}■■''' f'^"." 

fondamenti  de'  fi\x}.,  esimili.  ,       " 

ETREilLLONiNE,  EE.part.  V.le  verbe. 
ETRESILLONNER  ,  v.    a.   Mettre  des 

étrésillons.  FuntclUre  un  ir.uro  che  pende,  o 

sbonxola  ;  armare. 

ETRE-.StS  ,  s.  f.  pi.  T.  ie  Cartier.  Feuilles 
de  paii-T  commun  collées  ensemble.  Carta 
ordinaria     a  far  carte  da  giuocj. 

ETllIER  ,  s.  m.  Espèce  d'anneau  de  fer  ou 
d'autre  métal  ,  qui  pend  de  p.-rt  et  d'autre 
^ar  une  cov.rruie  ,  i  une  stile  de  cheval,  et 
■  nai  sert  .1  appuyer  les  pieds  du  cav.iher. 
Staffa.  -  lis.  et  f.im.  Un  homme  est  terme 
sur  ses  étriers  ,  lorsqu'il  n'est  pas  aise  a 
(•branler  dans  ses  m.'.ximes ,  dans  ses  réso- 
lutions ,  d^ns  ses  oijirions.  Essere  fermo  in 
seìU.  -  fiî.  Faire  perdre  les  etriers  a  cjuel- 
«ju'un;  le  'd^co.^ce•-.e^,  le  mettre  en  desor- 
dre. V.  Désarçonner.  -  On  appelle,  bas  à 
étrier  ,  des  bas  qui  n'ont  point  de  pied 
'qui  sont  coupés  en  étrier.  Calie  a  staffe^  _ 
a  staffata.  -  T.  de  Chir.Nom  d'un  bandage 
dont  on  se  sert  pour  la  saignée  du  pied. 
tasciatura  yer  le  cavate  di  sangue  dalyiede. 

—  T.  d'Anal.  Nom  qu'on  donne  a  un  des 
quatre  osselets  de  la  caisse  du  tambour,  ainsi 
nommé  .i  cause  de  sa  ressemblance  avec  un 
■étrier.  Staffa.  -  T.  d'Arts.  Bande  de  fer, 
faite  en  fo'rme  de  crsmjon  ,  par  le  moyen 
de  laqaelle  on  joint  une  principale  piece  de 
bois,  de  pierre,  etc.  avec  une  autre.  Stoffa. 

—  Etriers  ,  ï.  de  Mar.  Petites  cordes ,  dont 
les  bouts  sont  joints  ensemble  par  des  épissu- 
res. Cavetti  impiombati  ;   staffe. 

ETRIERE  ,  s.  f.  T.  de  W<:n4;e._Petit  mor- 
ceau de  cuir  placé  à  chique  côté  de  la  selle 
à  l'effet  de  tenir  les  étriers  suspendus  ,  et 
relevés  en  arriére.  Reigiitaffile. 

ETRILLE  ,  s.  f.  Instrument  de  fer^  avec 
lequel  on  ôte  la   crasse  ,  l'ordure  qui   s'est 
attachée  à  la  peau  et  au  poil  des  chev: 
Strcgihia  ;  striglia. 
EI'RlI.rj-.' ,  LE  ,  part.  V.  le  verbe. 
ETRILLER  ,  v.  a.  Frotter  avec  l'étrille. 
Stregehiarc  ;  strigliare  ;  fregare  ;  ripulir  colla 
striiUia.  -  fig.  et  fam.  Etriller  quelqu'un;  le 
battre.    Dare   una   streishiatura.   —   On  dit 
aussi    d'un   homme    qui    a   eu  une    maladie 
violente  ,  qui  a  perdu  beaucoup  au  jeu  ,  eu 
autrement  ,   qu'il  a  été  bien  étrillé.   Esscn 
ridotto  rt'  verde  i  dar  trentuno. 
ETRir-E  .  ɣ ,  part.  Sventrate. 
ETRIPER  ,   v.   a.    Oter  les  tripes   d'un 
iiniirial.  5ic.'7rr<iri  ;  cavar  le  interiora.  —  fig. 
Aller  à  éti  ipe  cheval ,  c'est  presser  un  chcv.-.l 
excessivement. ^/ïJûr  a  spron  battuti  ;  a  tutta 
briglia  ;  a  tutta  carriera  ,   a   briglia  sciolta. 
—  S'é'riper,  au  récipr.  en  T.  de   Corderie, 
se  dit  d'un  cordage  dort  les  filamers  s'échap- 
pent de  ttus  côtés.  Disfarsi;   non  aver  i 
sistcrixa. 

ETkIVIERE  ,  s.  f.  Courroie  servant 
porter  les  éu\ets.  Staffile.  -  Fotict  deci 
pour  battre,  pour  frap]  er  quelqu'un.  Staffile; 
sfer-ja.  -  Donner  d«s  coups  d'étrivieres , 
donner  les  éirivicres ,  c'est  battre,  frapper 
;:vec  des  ctrivières.  Dans  ce  deri  ier  sens, 
ttrivières  se  dit  toujours  au  pluritl.  St^aff' 
lare  ;  sfcryire.  —  fij.  Maltraiter  extrême- 
incnt  ,  et  d'tme  manière  déshonor.inte. 
bistrattare  ;  strapa\\.:r:  ;  trattar  male  ;  vili- 
rendere. 

ETROIT,  CITE,  adj.  Qui  a  peu  de  lar- 
peur.  Strettu;  angusto.  -  Un  dit  en  parlant 
il'im  bomiTÉe  ,  que  c'est  un  front  étroit  ,  un 
crâne  étroit  ,  pojr  dire  ,  qu'il  manniie  de 
jugement,  fronte,  cranio  stretto.  —  On  ap- 
pelle,  ^énie  étroit,  esprit  étroit,  un  p.éiiie 
un  esprit  de  petite  éietidue.  Ingegno  corta  , 
limitato  ,  ristretto.  —  fig.  Etroite  alliance  , 
étroite  amitié  ,  étroite  imion  ,  étroite  fami- 
liarité ,  étroite  correspondance  ,  li.iison  fort 
étroite  ;  une  alliance  ,  une  amitié  ,  une 
imion  intime,  etc.  .Stretta  nl!ean\a  ;  stretta 
amistà;  amiei\ia  ;  unione  intima.  -  Fn  style 
didjctinue  »  prendre  quelque  cliose  dans  le 
sens  étroit,  c'est  prend-r  quelque  chose  dans 
toute  la  rigueur  de  \i  lettre,  Nel  sìsnificaiii 


E    T     U 

-  fig.  Ce  qui  est  selon  la  ri»u4-:r 
'ie  la  loi,  de  l'ordre,  etc.  par  opposition  à 
relâché.  Stretto;  rigido;  rigoroso.  -  A  l'étroit, 
;dv.  U.-ns  une  espace  étroit.  Alla  stretto; 
in  iuci'o  ristretto.  -~  fig.  Un  homme  est  à 
l'étroit  ,  réduit  à  l'étroit ,  lorsqu'il  est  pauvre, 
qu'il  n'a'  pas  toutes  les  commodités  oe  la  vie. 
Et  l'on  dit  dans  le  même  senf,  vi^re  à  l'étroit. 
Vivere  nelle  stretti.\ie  i    essere  a  distretta  o 

"  ETROITEMENT,  .tdv.  A  l'étroit.  Stret- 
tamente ;  allo  stretto.  -  fig._  Etroitemeiit 
uni  ,  étroitement  joint  ;  extrêmement  uni. 
Stuttamente  uiùto  ;  perfettamente  congiunto. 
-  Etroitement,  avec  certains  verbes,  signifie 
aussi  fig.  à  la  rigueur.  iirctranicnK;  rigoro- 
sanunie  ;  a  tutto  rigare.  —  Expressément, 
sur  toutes  choses.  Espressamente  ;  precisa- 
mente ;  singolarmente. 

EFRON  ,  s.  m.  Matière  fécale  nui  a  quel- 
et  I  que  consistance.  11  se  dit  de  celle  de  l'homme 
cl  et  rie  ouelques  animaux.  Par  politesse,  on 
évite  d'e  se  servir  de  ce  mot  dans  la  con- 
versation. 5f.-i7:-(0,;  i(ro;iço/o. 

ETRONÇONNE,  ÉE,  part.  V.le  verbe. 

ETRONÇONNER,  v.  a.  T.  de  Jardin. 
Couper  entièrement  la  tête  il  im  arbre.  Sco- 
■■  nare  ;  tagliar  a  corona.  , 

ETR(3PE  ,  s.  f.  T.  <l^  ^i'"'-  En  general, 


..  I'e>;trcmité  desquels  on  a  coutume 

tre  une  co'sse  de  fer  ,  pour  accrocher  quelque 

chose.  Scioppcli.  Etiope  à  cosse.  Stroppolo 

RTROUSSÉ,  ÉE,  part.  Aggiudicato. 
ETKOUSbER,  V.  a.  Adjuger  en  Justice. 
Aggiudicare  ;  assegnar  persentenla. 

El  RUFFE' ,  ÉE  ,  ad).  T.  de  Chasse.  II  se 
dit  d'un  chien  devenu  boiteux  par  quelque 
défaut  de  la  caisse.  Allappalo;  sciancato. 

E'IKUFFURE,  s.  f.  Etat,  ou  mal  o  un 
chien  boiteux  ,  dont  la  ctusse  ne  prend  pius 
de  nourriture.  Difitto  d'un  cane  sciancato. 
ETRUSQUE,  adj.  T.  d'Arts.  Use  d^  de 
ce  qui  est  fait  dans  le  KOÛt  des  anciens  1  en- 
cans qu'on  nommoit  Etrusques.  Etrusco  ; 
toscano.  ,.  ,.      .        ,. 

ETUDE  ,  s.  f.  Travail  ,  application  d  es- 
prit pour  apprendre  les  sciences,  lesLetti;es, 
les  Beaux-Arts.  Studio;  lavoro,  applieaiwnt. 
di  spirilo;  lo  studiare.  -  On  dit,  qu  un  jeune 
l-.omme  a  f,-it  ses  études,  pour  dire  ,  qu  il  a 
étudié  en  Grr.n.man-e  ,  en  Rethorique  et  en 
Philosophie,  i.icvi'ne  clc  ha J alto  i  suai  stui,. 
Cours 'd'études.  Corso  ,li  stud).  -  Les  c 
roissances  acquises  avec  apphcation  d  esprit. 
Studio;  coi^niiiemi.  -  On  appelle  étuoçs ,  en 
m.itière  de'  Peinture  ,  différens  desseins  en 
figutes  et  essais  que  les  Peintres  font  ries 
parties  qui  doivent  entrer  dans  quelque  ou- 
vrage, itudi  ;  disegni  0  modelli  carati  dai 
nati.rale.  -  fig.  Application  d'esprit ,  som 
particulier  qu'on  apporte  pour  parvenir  a 
quelque  chose  que  ce  soit.  Studo,  arte ,  cura, 
diligenia  particolare  a  fare  alcuna  cosa.  -  Le 
lieu  dans  lequel  un  Procureur  ou  un  Notaire 
tr.iv.iillcnt  ordinairement.  Stud:e  ;  scrittoio  ; 
banco.  -  Le  dépôt  des  minutes  et  des  pa- 
piers que  les  Notaires  ou  les  l'tocu'eurs  con- 
servent chez  eux,  et  des  Pratiques  qu  ils 
ont.  Scritture  che  sono  in  deposito  negli  stut.; 
de' Noti,}  o  Procuratori.   -   En  ce  sens  ..on 

,1: fol   =  vendu  sa    Charge  dix   nulle 

.,,^,,  t.  ,^..  étude  dotile  mille  francs. 
ETUDIANT,  s.  m.  Ecolier  qui  etucie.  Il 
est  plus  usité  au  pi.  Studente;  studiente. 

ETUDIE',  e'e,  port.  V.  le  verbe.  -  ad). 
Feint ,  affecté.  Studiate  ;  simulato  ;  ajfettato. 
-  Fait  avec  soin  et  application  ,  bien  tra- 
vaillé ,  bien  fini.  Studiato  j  ben  lavorato. 

ETUDIER  ,  v.  n.  Appliquer  son  esprit  , 
travailler  pour  ,-ipprendre  les  .Sciences  ,  les 
Lettres.  Studiare  ;  dar  opera  alle  scicnie  o 
alle  lettere  ;  attendere  allo  studio.  -  v.  a. 
Tâcher  d'entendre  ,  de  comprendre  une 
Science  ,   un  Auteur 


EVA 

ir.'arar  a  mente.  -  Méditer,  préparer,  tcm- 
pcser.  V.  -  Observer  avec  soin  i'hurneur,  le 
i;ér.ie  ,  les  façons  de  faire  ,  les  inclinaiicns 
3'inie  personne.  Studiare  ;  osservare;  esa- 
minare. —  Avec  le  pronom  personnel,  et 
suivi  de  la  préposition  à  ,  il  signifie  ,  s'ap- 
pliquer ,  s'exercer  ,i  fcire  quelque  chose  , 
n-rditer  de  quelle  manière  on  peut  s'y  pren- 
dre. Studiarsi;  insegnarsi  ;  procurare  di  ■  .  . 
ETUDIOLE,  s.  t.  Petit  cabinet  à  pluv.eurs 
tiroirs ,  qui  se  place  sur  une  table  ,  pour  y 
Serrer  des  papiers  d'étude,  ou  autre  chose. 
Studiolo  ;  stipo. 

El  Ul  ,  s.  m.  Sorte  de  boire  aiustee  à  li 
figure  de  quelque  chose  que  l'on  veut  con- 
server. Astuccio  ;  guaina.  Etui  de  chapeau. 
Cappelliera.  Etui  à  peigne.  Pettiniera  Eu.. 
couteaux.  Coltelliera;  puaina  di  coltalo. 
Etui  à  ctire-dents.  Pennariwlo.  Etu:s  pour 
couteaux  de  table  ,  pour  voyage,  etc.  liunc 
da  posate  ,  da  riagg'o  ,  ec.  Et  plus  proire- 
ment,  Custodie  da  posate  ,  da  viaggio,  ce. 
ETUVE  ,  s.  f.  Lieu  pavé  de  piene  c-t 
voûté ,  oue  l'on  échauffe  par  le  feu , pour  t.iirc- 
suer.  Stufa.  -  Etuve  de  corderie.  C'est  un 
lieu  muni  de  fourneaux  et  de  chaudières , 
où  l'on  goudronne  les  cordages  qui  duivun 
servir  aux  vaisseaux.  Stufa  da  catrame  pei 
incatram.Tt  i  fili.  -  On  appelle  aussi  et  , ve 
dans  les  Offices,  un  petit  iour  ou  lesOtticitri 
mettent  sécher  les  biscuits ,  les  pâtes  et  ..li- 
tres confitures  sèches.  Stufa. 

ETUVE',  ÉE  ,  part.  V.  son  verbe. 
ETUVE'E.s.f.Cert.iine  manière  de  cuire, 
d'assaisonner  des  viandes,  du  poisson,  .s'.'i, 
fato.   -    U  se  dit  aussi  des  viandes  mémos 
■ass.-iisonnées  et  cuites  de  la  sorte.  Stufaio. 

ETUVEMENT,  s.  m.  Action  d  etuver. 
romcnt.illi  ni  ;  fomento  ;  suffumigio. 

ETUVER,  V.  a.  Laver  en  appuyant  dou- 
cement. Il  ne  se  dit  guère  que  d'une  pl.ie  , 
d'une  partie  malade.  Fomentare;  sprundie; 

"eTUVISTE,  s.  m.  Qui  tient  des  b.ilns  et 
étuves.  Barbier  étuviste.  On  dit  à  présent, 
baigneur.  Stufajuolo.  . 

ETY.MOLOGIE,  s.  f.  Origine  d'un  met, 
dérivation  d'un  mot  formé  d'un  seul  ou  ne 
plusieurs  autres.  EtimoUgia  }  origine  d' m. 
vocabolo.  ..      rt   -  . 

ETYMOLOGIQUE,  ad|.  Qui.  repru 
les  étymologies.  Etimologico;  d'etimo. osli 

E  f  Y.MOLOGISTE  ,   s.  m.  Qui  tr.iv,-,:!. 
sur  les  étymologies  ,   qui  traite   des  c 
logies  ,  qui    fait  les  étymologi 


Etir.iolo- 


franc 


"EVACUANT    ,     ANTE   .     EVACUATIF 

IVE     adj.  T.  de  Méd.    Qui  evacue.    11   es 
au'si  subst.   Evacuativo  ;  evacuante. 

fVACUATION,  s.  t.  Décharge  d  humei:r 
ou  d'excrémens  qui  se  fait  de  tout  le  orps 
fu  de  quelqu'une  de  ses  parties.  £1. usa 
■ione  -  U  se  dit  aussi  des  matières  cvj 
cuécs.  Le  evacuaiioni.  -  Il  iç  dit  encor 
quand  on  parle  d'une  place  évacuée  ,  c 
conséquence  d'un  traité  ,  d  une  capitidation 
L'uscir  delle  truppe  da  una  citta,  da  un 
f.rteiia  ;  il  lasciarla  libera  m  cunseiuciii 
d'un  trattato.  -,,  ,  i. 

EVACUE',   ÉE  ,  part.  V.le  verbe. 

EVACUI  R  ,  v.  a.  Vider  ,  faire  sort; 
se  dit  de  l'effet  que    font  les    reinti. 
purgeant  les  mauvaises  humeurs.  11 1" 
réc.    Ev.7cu.ire;    rotare  ;  espellere  ;    iiiaii.-- 
fuori.  -  Il  se  dit  aussi  d'une  garnison  qiis- 
■fait  sortir  d'une  place  par  un  traité  ,  par  uni 
capitulation.  En  ce  sens  ,  il  est  actif,  hv. 
cuore,    torre  una  guarnigic- ■    '--"'■'"• 


lasciar  lihti 


EVADE  ,   ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

EVADER  ,  S'EVADER,  v.  a.  Echappe 
Tiigrire  ,  ec.  V.  Ech.^pper.     . 

EVAGATION,  s.  f.  Action  de  m.ircii' 
comme  au  hasard  .sans  route  certaine  ,' 
sans  terme  connu.  U  ne  se  dit  guère  qi 
dans  le  sens  moral,  ivagaiione  ;  svasamenlc 
dis 


applicarsi  ed  imparare ,  ad  intendere,  a  ca-  ^i-f^-i^'f.f  oNNt  ir  ,  part.  V.  le  verbe 
pire  .ira  cosa.  -  Tâcher  de  mettre  diuts  sa  f.V  AL jONNE  ^  LE  '^.l^y^LTONNEP 
r.iéir.vii  e  ,  d'apprendre  par  cocur.  5ruAarc;(     bV  ALI  UiNl>Li\  ,     jl-is^ 


EVO 

f.  r.  Prendre  des  airs  trop  libres,  on  abu- 
ser de  ses  forces.  Il  est  fam.  Iranarc  (on 
troppa  JoJTiïUaruà  ,    o  abusjn  dille  propria 

fon'- 

EVALL  ATION  ,  s.  f.  Apreciation  ,  esti- 
niattcn.  Estima\iûiic  ;  apprciîJ'mnto  ,  scima- 
menio  ;  il  valutare. 
EVALUE  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe.  ' 
EVALUER  ,  V.  a.  Apprécier,  fixer  le  prix 
de  quelque  chose,  rcULiire  l'estimation  d'une 
;  chose  à  un  certain  prix.  Valutari;  apprii- 
Xarc  ;  stirtiarc  ;  dar  ta  valuta, 
.  EVANGELIQUE  .  adj.  de  t.  g.  Q,ii  est 
de  l'Evangile  ,  qui  est  selon  l'Evar.jiîe. 
.Evangelico  i'raniilùo.-  Quelques  Héré- 
■  tiques  prennent  le  titre  d'Evangeliques , 
comme  un  titre  distinctif  de  leur  Cornmu- 
.niûn.  Ainsi  ,  parmi  .les  Can'ons  Suisses, 
ceux  qui  ne  sont  pas  Catholiques  s'appel- 
'lent,  les  Cantons  Ëvangeliques.  Cantoni 
Pr.  t-n^inti. 

E\  ANGEUQUEMENT,  adr.  D'une  ma- 
niera tvangciique.  Lianselicamente. 
E»  ANGELISE' ,  ÉK  ,  part.  V.  le  verbe. 
EVANGELISER,   v.  a.    Prêcher  l'tvan- 
;gile.  II  est  aussi  neut.  E\ angeli^iare  i  van- 
eelixiare  :  predicar  il  vangelo. 

EVANGELIS.ME,  s  m.  T.  d'Hist.Eccl. 
Ancien  nom  d'ime  féie  ce  l'Eglise  Chrétienne. 
EvansJ:!<no  ^    .     . 

'    EVANGELISTE  ,   s.  m.  Ecrivam   sacre 

Sui  a  rédigé  par  écrit  la  Vie  et  la  Doctrine 
e  JesusChrist.  Il  y  en  a  quatre.  Etani^iista  ; 
vangelista.  —  On  appelle  au  Palais  ,  Evan- 
ïéliste ,  les  Canseiiler  qui  tient  l'inventaire 
d'un  procès  ,  pendant  que  le  Rapporteur  lit 
,I;s  pièces.  Ajutamc.  —  On  appelle  encore 
Evangeliste  ,  celui  qui  dans  une  Compagnie 
littéraire  est  nommé  peur  être  témoin  et  ins- 
pecte ;r  d'un  scrutin.  Censore^ 

EVANGILE ,  s.  m.  La  Loi  de  Jesus- 
Christ ,  et  la  Doctrine  qu'il  a  enseignée. 
Vangelo  ;  Evangilio  ì  dottrina  ,  insegnamenti 
il  C:sù  Cristo.  —  Les  Livres  qvii  contiennent 
la  doctrine  et  la  Vie  de  Jesus-Christ,  écrits 
(isr  saint  Matthieu,  saint  Marc  ,  saint  Luc 
et  saint  Jean.  Vangelo  ;  tvangelo  ;  evange- 
lio ;  vanselio.  —  Cette  partie,  des  Evanpites 
que  le  Hrêtre  dit  à  la  .Messe.  Evangelio. 
—  Le  commencement  du  premier  Chapitre 
6e  saint  .lean  ,  qu'un  Prêtre  récite  en  meua 
.un  pan  de  son  étole  sur  la  tète  de  la  person- 
ine  a  l'intention  de  qui  il  le  récite. Fan^s/o  ; 
tvangelio.  —  fig.  et  prov.  Tout  ce  qu'il  dit 
n'est  pas  mot  d'Evangile  ,  pour  dire  ,  qu'il 
ne  faut  pas  croire  tout  ce  qu'il  dit.  Non  è 
>n  vangelo.  -  prov.  D'un  homme  qui  croit 
tela  comme  l'Evangile,  Evangelio  ;  casa  cer- 
'jssima. 

EVANOUI,  lE,  part.  V.  le  verbe. 

EVANOUIK,  yEVANOUIR,  v.  r.  Tom- 
ber en  défaillance.  Svenire;  tra-mortire  \  venir 
■neno;  trambasciare  ;  sd:lin;:*ire  ;  si.ncop-wa- 
■e ,  misvenire  ;  afînire.  —  Dispproitre.  Il  se 
lit  des  choses  qui  se  dissipent  en  telle  sorte 
ju'il  n'en  reste  aucun  vestige  ,  aucune  mar- 
jue.  Sparire  ;  svanire  ;  dileguassi.  —  T.  d^Al~ 
•ehre.  Faire  évanouir  une  inconnue  d'une 
■quation  ,  en  y  susbtituantsa  v«!tur.  Far  spa- 
Ire  un'  incognita. 

EVANOUISSEMFXT,  s. m.  Déraillar.ce, 
iCrte  de  connoissance  avec  une  cessation  su- 
ïite  des  sens  et  du  mouvement.  Deli'juio  ; 
■venimen  to  ;  sfinimento  ;  tramortimento  ;  tram. 
*jseiamento  ;  sincope  ;  sincopa  ;  smartlmento 
U  spirili. 

EVAPORATION ,  s.  f.  Dissipation  lente 
l'une  proportion  de  l'humidité  d'.:ne  liqueur, 
ni  de  quelqu'autre  ma:ière  par  le  moyen  du 
eu  ou  du  soleil.  Evapora\ivne  ;  ev.iporam:n- 
o  ;  esalamento  ;  vcpora\'one.  —  îig.  Léeére- 
e  d'esprit.  Evaporui'one  ;  vanità  :  lepgere.ia 
ti  mente  ,  di  cervello. 

EAVPORE' ,  K'E  ,  part.  V.  le  vsrhe.  -  Un 
eune  homme  évaporé  ,  esprit  évaporé,  tête 
ivaporée.  Vano;  leggiero.  -  lise  met  quel- 
^uetois  subst.  C'est  un  évaporé  ,  pour  dire , 
:'est  un  étourdi.  Svaporato  ;  dissipato  ;  sven- 
'tioi  (arriva  ;  valuhile  i  UgS'eri;  avvtntdio^ 


EVE 

aifvtntatelto. 

EVAPORER,  S'EVAPO.RER,  v.  f.  Se 
résoudre  en  vapeur.  Evaporare  ;  vaporare  ; 
esalare  ;  svaporar:  ;  sfumare  j  perdersi  ;  spi- 
rare ;    mandar  fuori  il  vapore  ,    gli   spiriti. 

—  fig.  Un  homme  s'évapore  en  vaines  idées, 
en  chimères ,  en  imaginations  ,  lorsqu'il  se 
met  des  chimères  dans  la  tète.  Pascersi  di 
clìimcre  ,  d'idee  vane  ;  form:ntirU.  -  On  di: 
absolument ,  qu'un  jeune  hoiììme  s'évapore, 
pour  dire ,  que  par  ses  discours  et  par  sa 
conduite  ,  il  marque  une  grande  légèreté 
'j'esprit.  Evaporarci;  svaporarsi.  —  Lorsqu'un 
homme,  qui  menoit  une  vie  réglée,  com- 
mence à  changer  ile  conduire  ,  on  dit,  qu'il 
commence  à  s'évaporer.  Comincia  a  darsi  al 
bel  tempo  ,  ai  piaceri  ^  alla  diss'paîicne.  —  rig. 
Evaporer  son  chagrin ,  évap'arer  sa  bile  ; 
soulager  sa  colere  ,  son  chagrin,  sa  douleur, 
par  des  discours  ,  par  des  plaintes  ,  etc.  £î 
dans  cette  acception ,  évaporer  est  actif. 
Svampare  ;  calmare  i  acchetare  ;  tranjuillare  ; 
mitigare  ;  addolcire. 

EV.ASé',  e'e  ,  part.  V.  le  verbe.  -  On 
appelle  nez  év.^sé ,  un  nez  don:  le»  narines 
sont  trop  ouvertes.  Naso  che  ha  larghe 
narici. 

Ev'ASEMEN'T,  s.  m.  T.  d'Archit.  Dans 
les  bàtimens  ,  lorsque  deux  murs  qui  forineni 
un  passage,  s'ouvrent  et  s'cljrgissent  à  quel- 
que distance  ,  on  dit  qu'ils  sont  éit'is ,  ou 
plutôt  travaillés  en  évasement.  Strombatura. 

-  T.  dt  Jardin.  V.  Evaser. 

Ev'A!>EK,  V.  a.  Elargir,  rendre  une  ou- 
verture plus  large,  ii  ne  se  dit  que  de  cer- 
taines choses.  Dilatare  ;  stargarej  allargare  ; 
sircmbare.  —  Evaser  un  arcire.  l .  de  Jjrjit. 
C'est  faire  prendre  i  la  masse  de  ses  br.:n- 
ches  la  forme  a'un  verre,  d'un  gobelet, 
en  supprimant  toutes  les  branciies  de  iin;é- 
rieur.   Vuotar  un  altero. 

EVASIO.N' ,  s.  f.  Action  p-ir  laquelle  ob 
s'évade.  Tuga  ;  fuggita  ;  scappata  ;  repente 
partita. 

EUBAGES  ,  s.  in.  pi.  Nom  d'une  classe  de 
Druides  ou  d'anciens  Prêtres  Gaulois,  qui 
s'occupoient  sur-tout  de  la  Physique  ,  ne 
l'.<itron»mie  et  de  la  Divination,  Nome  d'u- 
na classe  dì  Druidi. 

EUCHARISTIE ,  s.  f.  Le  Saint-Sacrement 
du  Cor|.s  et  du  S.ng  de  JEiUS-CHRIST  , 
contenus  sous  les  espèces  du  pain  et  du  vin. 
Eucaristia;  il  Santissimo  òagramento  deli' 
Altare. 

EUCHARISTIQUE  ,  adj.  de  t.  g.  Qui  ap- 
partient a  l'Eucharistie.  L'Académie  de 
France  n'a  point  adopté  ce  terme  ,  quoique 
plusieurs  Ecrivains  s'en  soient  servis.  Euca- 
ristico. 

EUCOLOGE  ,  s.  f.  Nom  d'un  livre  où 
se  trouve  tout  l'Office  des  Dimanches  et  des 
principales  Fêtes  de  l'année.  Libro  contenen- 
te l'Ujrnl.j  delle  Dominiche  e  delle  Feste 
principali. 

EUCRASIE  ,  s.  f.  T.  de  Méd.  Bon  tem- 
pérament ,  tel  qui  convient  à  la  nature  ,  à 
l'âge  et  au  sexe  rie  la  personne.  Ecrasïa  ,  o 
sia  buon  temperamento  conforme  all'  età  e  al 
s:sso  ddU    vcrsona. 

EVECHE,  s.  m.  L'étendue,  le  district 
d*iin  Diocèse  sujet  à  un  Evêjae.  Vccovado  ; 
Diocesi  — èLe  terme  c'Evéché  ,  renferme  aus- 
si çiuelquefolsles  Archevêchés.  V.  —  La  t)i- 
sntre'  Episcopale.  Vcscavado\  dlcnhà  vescovi- 
te.  -  Il  se  prend  aussi  pour^un  Siège  Euiscopal. 
Dans  cette  acceotion  ,  on  dit,  qu'une  Ville 
2  Qcé  érigée  en  ÈvècUé  ,  pour  dire  ,  qu'on  y 
a  ctûbli  iiu  Siège  Episc0p.1l  ;  et  on  rppcile 
tvèché  ,  toute  Ville  où  il  y  a  Siège  Episco- 
pal.  Vescovado  ,"  Città  vescovile.  —  Le  Palais 
où  demeure  l'Évèque   f^cscov^do  }  palalo 

EVEIL  ,  s.  m.  Avis  qu'on  donr:e  à  quel- 
qu'un d'une  chose  qui  l'intéresse  ,  et  a  la- 
queile  il  ne  pensoit  pas.  .it  est  Lin.  Aviiso} 
nuova  tr.teressanU  che  £Ìugne  iTt/'Cnsata  ad 
alcuno.  \ 

ÉVEILLÉ  ,  e"e  ,  Fsrr.  V.  le  vcibe.  -  fig. 
Gai  1  vit,  Y.  —  Acdent,  soigneux.  òolUiito} 


EVE  3i5 

ardente.  —  Une  femme  est  fort  éveillée  ,  lors- 
qu'elle est  un  peu  coquette.  Donna  vanarel- 
la  ;  c.yettuola  ;  sman^iera.  il  se  prend  aussi 
quelquefois    subst. 

EVEILLER,  V.  a.  Faire  cesser  le  sonv 
med  ,  rompre  le  sommeil.  Svegl'are;  risve- 
gliare ;  destare  ;  rompere  altrui  il  sonno.  -  fig. 
Donner  de  la  gaieté  ,  rendre  plus  agissant  et 
plus  vif.  Scuotere  ;  ravvivare  ;  rallegrare  ;  dar 
brio  ,  vivacità.  -  v.  r.  Cesser  de  dormir. 
Destarsi  ;    svegliasi. 

EVENEMiiNT.s.  m.  L'issue  ,  le  succès 
de  quelque  cliose.  Evenemento;  evenimento; 
esito  f  riuscita  ;  successo  ;  riuscimento  ;  succe- 
dimento  ;  avvea'mento  ;  accadimento  ;  acci.- 
dente.  -  A  tout  événement,  adv.  A  tout  ha- 
sard ,  quoiqu'il  arrive.  In  .gni  evento  ;  m  ogni 
caso  ;  checchessia  che  avvengn.  —  Aventure 
remarquable.  Avvenimento;  avventura  ;>gran 
caso. 

EVENT  ,  s.  m.  Espèce  de  corruption, 
qui  vient  de  ce  qu'un  aliment  ou  une  liqueur 
commence  à  s'altérer  ,  et  qui  donne  un  mau- 
vais goût.  Sapor  di  stantìo  ,  di  vieto  ,  ài  ran- 
cido ,  di  riscaldato  ,  di  guasco.  —  tvent  ,  se 
prend  aussi  dans  quelques  phrases  seulement , 
pour  l'air  agité;  ainsi  on  dit,  mettre  à  l'é- 
vent,  pour  dire,  mettre  ,i  l'air  ;  et  cela  se 
dit  principalement  des  harùes  et  des  mar- 
chindises  qui  viennent  d'un  lieu  soupçonné 
de  peste.  Seiarir.are  ;  sventare.  -  Donner  de 
révent  .^  un  muid  de  vin,  c'est  y  donner  de 
l'air  en  faisant  une  petite  ouverture  par  ea 
haut,  far  un  furo  a  una  butte  per  darle  arie, 

—  fig.  et  f.im.  Avoir  la  tète  a  l'évent ,  c'est 
avoir  l'esprit    léger  ,  .être  évaporé.  Et  on 

ppelle  lètea  l'évent  ,  un  homme  étourdi  et 
Pun  esprit  léger.  Ccrvel  d'oca  ;  salt.inseccia; 
ervello  scarrucolante  ;  frittella  ;  nom  voluhi~ 
le,  leggieri.  -  Event  T.  d'Artil.  Diflérence 
du  diamètre  d'un  boulet  à  celui  du  calibre  de 
la  pièce.  On  dit  ,  ce  bou'et  a  trop  d'évent , 
pour  dire  ,  qu'il  a  trop  peu  de  diamèttte.  Dif- 
feren\a  che  e  tra  il  diametro  d' una  p.tlla  e 
la  bocca  o  calibro  d'  un  arma  da  fuoco.  On 
dit  aussi  ;  Vento  della  palla.  -  Events  ,  s. 
f.  pi.  Conduits  que  l'on  forme  d^ns  l.T  fon- 
dation des  fourneaux  d?s  fonderies  ,  pour 
que  l'air  y  circule,  et  en  chasse  l'humid.té. 
Sfiatato/. 

EVENTAIL  ,  s.  m.  Papier  ,  taffetas  éten- 
du sur  de  pstits  bâton;  pîaîs  qui  se  replient 
les  uns  sur  lei  autres ,  et  dont  on  se  sert  pour 
s'éventer.  Ventaglio.  7  Bâtons  d'un  éventail. 
stecche.  —  Eventail  qui  ioue  bien.  Ventagli» 
che  cede  bine,  —  T.  de  Jari'i.i.  Tailler  un 
arbre  en  éventail  ,  c'est  lui  en  donner  la 
forme.  Tagliar  un  albero  a  ventaglio  -  Une 
espèce  de  machine  qui  est  faite  de  carton  ,  et 
suspendue  au  plancher ,  et  dont  on  se  sert  en 
quelques  pays  ,  pour  donner  du  vent  et  de 
la  fraîcheur  en   Tagifan".    Rosta  ;    ventola, 

—  En  T.  d'Emailleur.  Petite  platine  de  fer- 
blanc  ou  de  cuivre  qui  empêche  l'ouvrier 
d'être  incommodé  parle  feu  de  la  lampe  à 
laquelle  il  trjv.iilie.  Falettlere. 

eVENTAlLLISTE,  s.  m.  Ouvrier  qui 
fait ,   qui  monte  les  éventails.  Colui  che  fa 

EVENTAIRE,  s.  m.  Plateau  d'osier  ,  long 
de  trois  pieds ,  large  de  deux  ,  sur  lequel  les 
femmes  portent  les  fruits  et  les  herbes  qu'el- 
les vendent.  Paniera  di  vetiîce. 

EVENTE' ,  ÉE  ,  part.  V.  leverbe.  -  adj. 
et  subst.  Homme  qui  a  l'esprit  léger  ,  évapo- 
ré. Avventato;  avventatello  ;  sventato;  stor- 
dito ;  cervellino. 

EVENTEMENT,  s.  m.  T.  inusité.  Vnc- 
tion  d'éventer.  Il  ventilare.  -  tventeraent  du 
vin.  Vino  sventato  ;  gu.isto. 

EVENTER  ,  V.  a.  Faire  du  vent  en  agitant 
l'air  avec  un  éventail,  ycntilare  ;  far  aria. 

—  Mettre  au  vent,  exposer  au  vent,  exposer 
à  l'air.  Ventilare;  spiei:arc  al  vento  ^frcd.lare, 
dîcesi  di  cosa  calda  cal  si  espone  all'  aria- 

—  Eventer  le  grain  ;  le  remuer  avec  la 
pelle  ,  pour  lui  donnet  de  l'air  et  le  rafraîchir. 
Sventolare.  —  DonniT  de  l'air  ,  déboucher  , 
ouvrili   Sytntsrt;  aprire;  sturare;  dar  aria. 

Ri  i 


3i6  EVI 

-  fig.  Eventer  v.n  secret ,  un  complot  ;  le 
découvrir,  le  rendre,  public.  Scofrin  ;  i,a- 
Usaramjnifestar^.-'EyentiT  la  mine  ,  even- 
to-la  mèdie;  (ic'coiivrir  une  sffaire  secrette. 
Sventar  la  mina.  -  T.  de  Vénerie.  Eventer  U 
voie  en  i  arl.int  d'un  chien  qui  rencoi-.tre 
la  voie  si  fraîche  ,  qu'il  la  sent  sans  met- 
tre !e  nez  à  terre  ;  ou  qu.md  après  un  long 
défaut ,  les  chiens  ont  le  vert  du  cerf  qui  est 
sur  le  ventre  dans  une  enceinte.  Trovarti 
silo  scn-,a  ilularl.  -  Eventer  les  voiles.  1 . 
tle  M.:r.  M'ettre  le  vent  dans  les  voiles  pour 
faire  route.  Veritilarc  ;  spi^eare  al  rer.tu  j  c'ar 
le  veh  y  venti.  -  v.  r.  Se  Rater  ,  se  corrom- 
pre ,  s'altérer  par  le  moyen  de  l'air.  Alterarsi  ; 

*"EVf  NV!LLER'rS'£V£NTILI.ER  ,  v.  r, 
T.  de  Faucon.  L'oiseau  s'éventille  ,  lorsquil 
se  secoue  en  se  soutenant  en  l'air.  Dibattere, 

'ÉVIìNNTÓIR  ,  s.  m.  Sorte  d'éventail  fait 
grossièrement  de  plumes  étendues ,  ou  d'o- 
sier ,  etc.  servant  principalement  aux  Kotis- 
seurs  et -aux  Cuisiniers  pour  allumer  les  char- 
bons.   Ventarola  ;  ventar:io/a. 

EVriNTRt'.ÉE,  part.V.leverb«. 

EVENTRER,  v.  a.  Fendre  le  ventre 
d'un  animal  ,  et  en  tirer  tes  intestins.  Sven- 
trare ;  sbudellare  ;  sviscerare.  -  iiç.  et  pop. 
S'éventrer  ,  faire  les  derniers  eflorts.  tar 
eli  ultimi  sforai  j  far  cani  sfory)  ;  arrab- 
battarsi. ,.     „     ■ 

EVENTUEL  ,  elle  .  acl|.  Il  n'a  guère 
d'usage  qu'en  parlant  des  Traites  faits  enire 
Souverains ,  et  fondés  sur  quelque  événement 
incertain  ,  qui  ne  dépend  point  des  Parties 
contractantes.  Eventuale  ;  casuale  ;  erte  e 
fondato  su  qualche  evento  incerto. 

EVENTUELLEMENT  ,  adv.  Trév.  ect 
En  cas  qu'un  certain  événement  arrive.  Ca 

EVEQUE,  s.  m.  Préhnt  du  premier  ordre 
de  TEglise  ;  et  chargé  de  la  conduite  d'un 
Diocèse.  Vescovo.  -  On  .nppelle  Evêque  m 
panilus  Infidelr.im  ,  ou  plus  ordinairement , 
Èvèque  /;;  partibus.;  un  Evêque  pourvu  par 
le  Pape  d'un  Evédié  ,  dont  le  territoire  est 
actueilimcnt  au  pouvoir  de  Infidelles.  Vd- 
scavo  in  panilus.  -  prov.  et  fig.  Devenir 
d'Evèque  meunier;  pr;ser  d'un  état  de  di- 
gnité à  un  état  fort  inférieur.  Tomr.r  di  b.:- 
dcssa  conversa  ;  tcr.iar  di  Papa  Ì- escovo  ; 
•l'i  ir.-sscre  tornar  sere  ;  di  buona  badia  a  de- 
bole cappelle:.  _        „     ,-         /-, 

EVERDUMER,  v.  a.  T.  de  Confiseur.  Oter 
le  duvet  aux  amandes  ,  et  leur  donner  «ne 
couleur  verve.  Tirer  une  sauce  ,  une  liqueur 
vene    Far  verde. 

EVFRRS  ,  ÉK,  part.  V.  le  verbe. 

EVEKPsER  ,  V.  a.  1 .  rie  Meute.  Oter  de 
dessous  la  languì  d'un  chien  un  nerf  sani 
lequel  il  ne  peut  mordre.   TasUare  il  filetto 

EVEÌ'vSION  ,  s,  f.  Ruine  ,  renversement 
d'une  Ville,   d'un  état.  H.iina;  distruiibnc; 

"eVEPTUER  ,  S'EVERTUER ,  v .  r.  S'ex- 

citcr  soi-même  ,  et  s'eflforcer  pour  se  porter 
à  que'que  chose  de    bon  ,   de  lourble  ,    de 
.  convenable.  Sformarsi  ;  ir,s:;narsi  ;  afaticarsi; 
adop'a'si  ;  mettere  stud-u. 

EVEUX  ,  adj.  V.  de  province.  Un  terrain 
év^ux  ;  c'est  celui  qui  retient  l'e.iu  et  qui 
devient  comme  de  la  boue  ,  quand  il  est  pe- 

'^'^EUFRAI'^E,  s.  f.  Petite  piante  annuelle 
nui  ne  paroit  que  dan',  l'été  et  dans  l'automne. 
Son  principal  usage  est  pour  les  maladies  ats 

■^IeVÏCTION  ,  s.  f.  T.  de  Palais.  Action  d'é- 
vincer. tvi\iope. 

EVIDE' ,   I  ît ,  part.  V.  le  verbe. 

EVIDEMMENT ,  a<tv.  D'une  manii-rc 
évidente.  Lvidentcmcnte  ;  chiaramente  ; 
nanifestamcnte;  yahaiilmentc;  adevidepv. 

EVl'iJENCE,  s.  f.  Qualité  de  ce  qui  est 
évident.  Cela  p^iroît  avec  évidence.  L'éyi- 
denre  d'une  proposition  ,  d'une  vcriîe  ,  d  u- 
«e  fausset;,  Eyiden\a;  chiare\\<t  ;  «n.-ic-- 


o 


luce  picr.t  ;  chiaro  lume  ';  dimostramento. 
—  Mettre  en  évidence  ;  faire  conncître  clai- 
rement ,  msnifestement ,  évidemment,  V. 
ces  -n  -ti.  . 

,EVll)EiNT,  ENTE,  adi.  Clair,  manifes- 
te qui  se  cor.ntît  d'.ibord  et  sans  peine. 
Evident:  ;  chiaro  ;  manijcsio  ;  palpabile  ,  ap- 
parente. ir:consttatabile. 

EVIDER  ,  V.  a.  En  T.  de  BL^ncItissase. 
C'est  f.îie  sortir  l'empois  qu'on  a  mis  dins 
le  linqe  en  le  frottant.  Ramir.orhiiire  ;  levar 
ta  salda.  -T.  de  Tailleur.  Echancrcr.  In- 
canire. -  T.  de  Fourbisseur  ,  de  Serrurier; 
de  Tourneur  ,  etc.  Fjire  une  certaine  cane- 
lurc  à  un  cuvraae  ,  pour  le  rendre  ou  plus 
léeer,  ou  plus  airéabl.-.  Assoitinliarç  ;  rM- 
scanalare  -  Ëvider  ,  en  i  .  d'Jrckit. 
Tailler  à  jour  quelque  ouvrage  de  pierre  ou 
de  ma  bre.  Lavorar  di  straforo.  -  En  T.  de 
Chau,ir.,nn.  Mettrela dernière  mainiTi-éuvre. 
Finir  il  lavoro. 

EVIER  ,  s.  m.  Conduit  par  ou  s'écoulent 
les.  eaux  ,  les  lavures  ,  et  les  autres  immon- 
dices d'une  cuisine  ,  etc.  Aquaio.  _ 

LVILASSE  ,  s.  m.  T.  de  Comm.  Bois 
d'ébene  de   Madagascar.    Ebano  del  Mada- 

F.VINCÉ  ,  e'e  ,  part.  V.  le  verbe. 

EVINCER,  v. a.  T. dePaUis.  Déposséder, 
dépou'.l'er  juridiquement  quelqu'un  d'une 
chose  dont  il  est  en  possession.  Ripetere  d 
suo   da  altri  posseduto. 

EVH'E'  ,  ad).  T.  de  Blason.  Il  se  dit  des 
animaux  qui  n'ont  point  de  marque  de  sexe. 
Castrato. 

EVITABLE,  ad),  de  t.  g.  Qui  peut  être 
évité.  11  est  de  peu  d'usrge.  Evitaoue  ;  c/ie. 
pui>  evitarsi  ,  scansarsi  ,   sfuggirsi, 

EVITE',  E'E.p.-rt.V.  le  verbe. 

EViTE'E  ,  s.  f.  r.  </«  Mar.  Largeur  d  une 
rivière  ou  dun  canal  suffisant  ,  polir  qu'un 
vaiiiian  puisse  tourner  libremeet.  Canale  da 
navii'are  in  un  fiume,  -  Espace  de  mer  ou 
le  vaisseau  peut  tourner  à  la  longueur  de  ses 
am.irres.  L'acqua  che  ha  un  bastimento  ali 
ancora  per  girar  sulla  gomena  ea_  ormegji, 
—  Tour  qu'un  vaisseau  a  fait  en  évitant  ,  ou 
tournant  sur  son  cable.  Lo  scapo  che  prende 
un  vascello  girando  colla  sua  gomena  mtot- 
ncora 


EVITER  ,    v.  a.  Esquiver^,  fuir  quelque 
cliose  de  nuisible  ,  de  désagréable.  Evitare; 
schivare  ;  scili/are  ;  cansare  ;  sfiisgire  ;  scan-  | 
sare  ;  campare.  -  T.  de  Mar.,  11  se  d;_t  quand  i 
un   vaisseau    présente   l'avant  au  point  dou 
le  vent  so.ifil?  ;  on  dit  alors  ,  qu'il  évite  au  | 
vont.  Maure  .  o  presentarla  pnuialventj.  | 
Vil  le  présente  au  cour.int  des  flots ,  on  dit 
alors  ,   qu'il  évite  à  matée.  Mettere  la  pr-aa 

"  Ê\''itÊrnÏTE',  s.  f.  T.  Didact.  Durée  qui 
a  eu  commcr,ccin?i;t  ,  mais  qui  n'a  ))omt  de 
tin.  Eternità  che   ha  avuto  principio,    e  non 

"Tu'MÈNiDES  ,  s.  f.  pi.  T.  de  Wytltol.  \ 
Noin  des  furies  d'crter.  Furie  ihfirnali  ;  tu-  \ 
rmnidi. 

EUNUQUE  ,  s.  m.  Celui  à  qui  on  a  cou- 
pé les  pafiiïs  nécîss.^ires  à  la  génération. 
1!  ne  se  dit  que  de  l'homme.  Eunuco;  cas- 
trato. __  ^  ,  .      ^  . 

EVOCARLE,  ad).  T.  de  Palais  Qui  se 
peut  évoqu;T  Che  può  essere  avocata,  con- 
dotto a  un  a'tro   I  ribuna'c     . 

EVOCATION  ,  s.  f.  L'ncion  d'appellerà 
soi ,  de  faire  venir  j  soi.  En  ce  sens ,  i 
ne  se  dit  que  des  Ames  et  des  esprits.  Il 
chiamar  fuori  l'ombre  de'  moni  ;  il  chia- 
mar i  Demoni  o  altri,  Spirito  perche  cvmp.ya. 
-  T.  de  Pr.if.  L'aciion  de  tirer  une  c.uise 
d'un  Tribunal  à  un  autre.    Lo  avocare  una 

'' EVXCATOIRE  ,  ad).  Qui  a  l.i  vertu  cTé- 
voquer.  Il  n'est  en  usage  qu'en  cette  phrase  : 
CéJuie  évocatoire  ,  qui  est  un  acte  qu'on 
flit  signifier  à  la  p:irtie  ,  pour  lui  décl.rer 
qu'on 'entend  se  pourvoir  au  Conseil  ,  ahn 
d'ère  renvoyé  à  un  autre  Parlement.  CtAi/a 
0  atto  per  cui  si  intima  allaparteche  la  causa 


E     X     A 

j  avocala  a  un  altro  Tribunali. 

E's'OLUTlON  ,  s.  f.  Mouvement  qr.e- 
font  des  ;rou,->es  ,  pour  -.irendre  une  nouvelle 
dijpoMtion.  Evaù:-:ione;  esercizio  militari  o 
marttnno  ,  o  navale. 

EVOQUE  ,  Éa  ,  part.  V.  le  verbe. 

EVOQUER  ,  V.  a.  Appeller  ,  faire  venir  a 
so>.  En  ce  sens,  il  ne  se  dit  que  des  Ames , 
des  esprits,  etc.  Chiamar  gli  Sfirit'  .l'omi^re 
de'  morti.  -  Tircrune  cause  d'un  Tribun, il  i 
un  autre.  Avocare  ,  avvocarca  se  una  causa; 
tirarla  a  se  ;  chamar  al  suo  l  ribunale  ;  tirar 
alla  sua  giurisdilione.  ,        ,     . 

EUPATOIHE  ,  s.  f.  Nom  de  plusieurs 
plantes  qui  sont  en  usage  en  Médecine.  La 
plus  connue  est  celle  qu'on  nomme  Aipre- 
moine.  On  l'emploie  dans  les  maladies  f'  i 
foie,   dans  b   dissenteriei   Eupatorio;  ci.'a 

^"k'JPHEMI.SME,  s.m..T.  de  Rhétor.  F)- 
gure  ]y,ir  laquelle  on  déguise  des  idées  ec;.-- 
gre.iblts,  odieuses  ou  tr  sies ,  sousdes  nonis 
qui  ne  sont  point  les  noms  propres  de  ces 
idées.  E-finisino.  ,  , ,     „ 

EUPHONEl ,  s.f.  Son  agréable  d  une  sej.i  ; 
voix,  ou  d'un  seul  instrument  bien  touch--, 
11  est  opposé  à.  symphonie  ,    qui  se  dit  tu  . 
mélange  de  plusieurs  sons.  Ei//u.ii<i. 

EUPHOREB,  s.  m.  Genre  de  pbnfe  de  II-, 
classe  des  Tiihymales.  C'est  aussi  le  nom., 
d'une -emme  médicin.de.  Eufo:hio.       . 

EUPHRAGE,  V.  et   écrivez  Eufraise.     ■ 

EUROPEEN,  ÉENNE  ,  ad).  Qui  apiiar- 
'  tient  à  l'Europe.  On  ne  dit  point  European.- 
C'est  par  cette  seule  raison  que  ce  root  se- 
mer dans  le  dictionnaire.   Europeo. 

EU^iUS,  s.  m.  Mot  latin  inusité.  Vent- 
d'Orient  ;  l'Est  ;   le  vent  d'Est.  Euro  ;  Le-- 

'"eurythmie  ,  s.  f.  Bel  ordre,  belle  pro-: 
portion.  Il  se  dit  de  la  beauté  qui  résulte  de 
toutes  les  parties  d'un  ùuvra<;e  d'Architec- 
ture. Euritmia  ;  convenienza  ;  bel  ordine  ;  attat 
dispc  tiriune.  .,.,-. 

EUSTYLE,  s.  m.  T.  rf'/îrr/i/f.  Espece i 
d'éd-tîce  dont  les  colonnes  sont  i)lacées  a  la. 
distance  de  deux  di.imètres ,  et  un  quart  de- 
colonne  l'une  de  l'autre.  Faharica  a  colonnt: 
ben  disposte.  .   ^      t- 

EUTRAPELIE.  s.  f.  Eficj-r/.  Gr.  Voc.tc. 
Art  de  plaisanter  avec  finesse  ,  ou  cette  hu- 
meur gaie  et  badine  qui  s'exerce  psr  desi 
pensées  ingénieuses ,  appellées  vulgairement,. 
Ijens  mots.  £i/(,'/ife';.!. 

EVUIDER,  V.  et  écrivez  Evider. 

[■UX,   pluriel  du  pronom  personnel  Lui.. 

Essi;   loro.  .SI-  s 

EX  ,  Préposition  empruntée  du  Latin  ,  qui< 
e-itrc  d.nns  la  composition  de  )jlusieurs  mots. 
rrançois  ,  qui  servent  à  marquer  ce  qu  une 
personne  a  été,  le  poste  cm'elle  a  occupe.. 
Tels  sont  les  mots  de  Ex-lVovincial ,  fex-. 
Rpc'eur ,  Ex- Jésuite ,  Ex-Oratorien,  etc.  t.x„ 

EXACORDE  ,  s.  f.  T.  de  Musique.  Instru- 
ment à  six  cordes,  ou  système  harmonique 
comtiosé  de  six  sons.  Strumento  di  sei  cordi, 
o  sistema  armonico  di  su  suoni. 

EXACT  ,  /ve  rE  ,  adj.  Régulier ,  ponctuel, 
soigneux,  qui'O'oserve  ponctuellement  tout 
ce  qu'il  faut,  jusqu'aux  moindres  chose.!. 
Essato  ;  puntuale  ;  assiduo  ;  diligente  ;  «««f- 
to  ;  avvertilo  ;  sollecito  ;  regolare.  -  1  se  dit 
aussi  des  choses  qui  se  font  avec  tout  le  soia 
et  toute  11  ponctualité  possible.  Esatto  ;  ac- 
curato ;  l'edile.  ..      !■ 

EXACTEMENT  ,  adv.  D'une  maniere 
exacte.  Esattamente  ;  accuratamente  ;  dUigtll" 
temente;  st:tdi..^amenee  ;  puntualmente. 

EXACTEUR  ,  s.  m.  Celui  qui  est  commis 
pour  exiger  des  droits  ,  et  qui  les  exige  au- 
delà  de  ce  qvu"  est  dft.  Esattore  ;  riscuoiitot 
del  pubblico;  collettore. 

EXACTION  ,  s.  f.  Action  par  I,iquelleoil 
exige  durement  plus  qu'il  n'est  dû.  ConOf 
sione  ;  es.Ttione  infiiista.  „        .^ 

EXACTITUDE,  s.  f.  Soin  qvie  Ion  ap- 
porte pour  faire  exactement  les  choses.  Lstit- 
texia  ;  puntualità  ;  accurateXyi  ;  diligenit  , 
cura;  sollecitudine;  industria  i  i(dulitt>- 


E    X    e 

f.XAEDRE  ,  s.  m.  V.  He!tió<!r<ì. 

EXAGERATEUR  ,  s.  m.  Qui  exagère. 
j4n:iùfiC(2torc  ;  csjgirdHCt  f  ri.isnijicatori  ; 
chi  lantia  CJmpiif'ù, 

tXA;;ERATll?,  IVE,  adi.  Qu'exagère. 
qui  rrnyliiie.   Esas^ranti  i  che  esagera, 

EXAGERATION  ,  s.  f.  Hyperbole  ,  dis- 
coLirs  qui  ex.igère  ,  soit  en  hien ,  soit  er, 
îTîal.  E^jge'a^ione  ;  iperbole  ;   amflijìca^ione. 

EXACTE  !  E' ,  EE  ,  part.  V.  le  verbe. 

EXAGE;<tR,  V.  a.  Représenter  psr  le 
disco'.irs  lei  choses  beaucoup  plus  grandes, 
ou  plus  petites  ,  plus  louiblcs  ou  plus  mdv- 
v^ii^s  qu'elle»  ne  le  sont  en  effet,  i!  s'emploie 
aussi  neutral'Mnent.  Essr:r,irc  ;  tunpUficare  ; 
a^^rjndlr  con  caroli  ;  herbvL'Hà'^sre  ;  mctur 

tXAGONE,  V.  Hexagone. 

EXaLTATIO.V  ,  s.  f.  11  n'a  guère  d'usage 

tT':e  p*iur   sijînifirr  réîév3*ion  du    Pape   au 

P  ■-■-  !r.c;.t.    Lsaha\ionç'j  eUvafii.nej  cfalta- 

7  :  jrc>.  —  Et  pour  signiher  une  fere  de  l'an- 

r  ^  ,  qu'en  nomine  lE'xnltation  de  la  Sainte 

'  ''    -;.  L'ysaliùxjore  dei  la  S  ama  Croce.  -  T. 

V     C;iym.  L'ex  iltarion  des  seîs  ,  des  soufres, 

^.écaux  ,  c'cit-à-dire  ,  l'opération  par  la- 

e  on  les  ép.ire  ,  on  les  pjriiie  au  plus 

-    deerJ   d>j:;t  lis  sont  c^i-.-'ules.    Purifi- 

-!t-;  affinai:ento,  —  T.  d'Astrologie.  Une 

te  est  dans  son   ex;<lt;tÌLn,  quand_  elle 

lins  le  signa  où  les  Astrologues  préten- 

«:-.-.  qu'elle  a  le  plus  de  vertu  et  d'intluence. 

£;.i  'tavûne  d^un  pianeta. 

FXALTB'  ,  ÌE  ,  ptrr.  V.  le  verbe. 
F  XALTER  ,  V.  a.  Louer  ,  priser  ,  vanter, 
£r  par  le  discours.  Esaltare;  mapnifi- 
;  eseolUre  i  a-^^anJire  ;  innal-^ar  con 
t  Sodare;  vr.ntare.  —  T.  de  Chym,  Ele- 
.  augmenter  ,  redoijiler  la  vertu  d'i.n 
■il  ,  etc.  A^nare;  purificare  ;  purgar:; 
.^r.are.  —  En  .4lch  n-.ie  ,  c'est  rendre 
i.-al  i)[us  parfait  qu'il  n'étoit.  Affinare. 

■  ^.A.ViEM,  s.  m.  (L'N  tin.-Ie  se  f.;it  sen- 
;    Tiins  en    Latin.  )  Recherclie  exacte, 

.  .ause,  discussion  ex.tcte.  Esame;  di- 
nune;  Jf.r;3fn//i(i.  —  Les  questions  qu'on 
I  :  a  quelqu'un  ,  pour  savoir  s'il  est  capable 
('  1  l!  ii;r6  ,  de  l'etnploi  où  il  veut  être  admis. 
/.:7:c-.  -  Exc:men  à  futur,  ï.  de  Palais. 
E  .:in;n  de  téincins  fait  psr  précau-icn , 
av.  r.t  qu'il  y  ait  orocès  formé.  Disamina  o 
c:.-rr.:  di  testimonj  prima  che  il  processo  sia 

U  r-..iro. 

X  ;i..MINATEUR  ,  s.  m.  Qi!  a  h  commis- 

examiner.   Ksaminatr.re  ;  rei  isûre. 
■.■iiMlXE'  ,t.E,  part.  V.  le  verbe.  -On 
ti^.  ^c^u'un  habit,  que  dj  linge  est  bien 
c\  î.iiiié  ,  pourdire  ,  qu'il  est  bien  usé.  11  est 
l^r.i     La'iora  ;    sdrucito. 

EXA.-VllN'ER,  V.  a.  Faire  l'examen  de 
quelque  chose  ou  de  quelque  personne.  Esa' 
rninare  ,  rivedere.  —  Regarder  attentivement. 
Esaminare  ;  rif '-tardare  aceuraramcr.tc  ;  dis.Z' 
minare^  osservare  con  attenzione.  —  v.  r.  S'user. 
1;  est  fpm.   Sdrucirsi;  logorarsi. 

EXANTKE.MB,  s.  m.  T.  de  Méd.  Tonte 
s';:5  d'éruptions  à  la  peau;  soit  avec  solu- 

■  de  continuité,  comme  les  pustules  Ad 
ite  vérole  ;  soit  sans  solution  ds  conti- 

■  ,  comme  le  scorbut.  Eflorescen-ie. 

X\RCH.\T,   s.  m.  (  Prononcez  Exsr- 

C3t.  )  La  psitie  d'Italie  où  cominardoir  TE- 

xarque  ,  et  dont  Ravenne  éioit  la  Capitale. 

esarcato. 

EXARQU  E,  s.  m.  On  anpelloit  a'nsi  ceUii 

3ui  ccmmandoit  en  Lvilie  pour  les  Empereurs 
e  Co!istintino|i!e  et  qui  résidoit  ordi.naire- 
ment  à  Ravenne.  L'Exatane  de  Ravenne. 
Cctoit  au,si  dnns  l'Eglise  Grecque  une  di- 
gnité Ecclésiastique ,  immédiatement  au-des- 
sous de  celle  de  Patriarche.  Esarco.. 
EXAL'CE  ,  ÉE,  part.  V.  le  verfce- 
EXAUCER,  v.  a.  Ecouter  fjvora'olement 
une  prière ,  et  accorder  ce  qu'on  dem.-:nde. 
Esaudire;  udire;  aecondisandére  ;  pif  tarsi 
«'.'  preghiere  di  alcuno.  -  11  se  dir  aussi  des 
pers.-nnes.  Esaudi-e  ;  essere  cand'io. 

EXCAVATION' ,  s.  f.  L'acion  de  cret:- 
«X  »  Oli  le  creux  qui  a  eie  (ai:  dans  quelque 


E    X    C 


E    X    C 


3l7 


terrain.  Scavamento',  scavo;  a/Tondaiura.         de   l'ellipse  que  décrit  une  planète,  Ecccii' 

EXCAVER,   v.  a.  Gr,  /oc.  ec.  Creuser.  !  tridtà. 
Scavare. 

EXCEDANT,  ante,  adj.  Qui  excède. 
Ec:..{;r.t:.~  Il  est  aussi  subit.  Le  nombre,  la 
q.:.iM;itéqui  excède.  Il  sovrappiù  ;  lUcccd^nte 


EXCÉDÉ ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe  ■ 
E.KCfcUER;  v.  a.  Outrepasser,  aller  au- 
delà  de  certaines  bornes,  de  cettaine  me- 
sure. Eccedere  ;  trapassare  ;  trascendete  ;  su- 
perare; passar  il  sejno  ;  oUrefassa.'e  ;  passar 
i  termini  ordinari ,  prescritti  ;  s/ogj:are  ;  li:- 
smodare.  —  T.  de  i'rat.  Battre  outrageuse- 
ment, il  n'est  gì  ère  en  us?-ge  qu'au  prétérit, 
et  se  joint  presque  toujours  avec  battu.  Per- 
cuotere ,  legna -e,  bastonar  malamente.  —  11 
se  dit  aussi  dans  le  discours  fam:l;tr,  en  par- 
lane de  certaii.<  s  choses  qu'on  pone  jusqu'à 
l'excès  ,  et  au>delà  des  bornes  ordinaires. 
Amsi  des  gcr.i  a-  qui  on  aura  flit  si  bonne 
chère  ,  _  qu'ils  auront  mangé  pKis  qu'il  ne 
faut,  diront  ,  on  nous  a  excédés.  Siamo 
stati  ammainati;  ci  hanno  Jatto  crcpare. 
Un  homme  a  qui  on  fera  des  railleries  trop 
fortes  ,  ou  qu'on  imnortune  ,  dira  ,  vous 
m'excédez,  lu  m'  hai  Jracido  ;  v^i  m'an- 
noiate; mi  avete  seccato.  —  fi  se  joint 
aussi  avec  le  pronom  personnel  ;  et  d.ms 
celte  acception  ,  en  dtt ,  qu'un  homme 
s'est  excède  de  débauches  ,  pour  dire,  qu'il 
a  fait  des  déb.iu.;hes  excessives  ;  qu'd  s'est 
excédé  de  travail  ,  pour  dire  ,  qu'il  a  tr.;- 
vailli  jusqu'à  l'excès  ;  et  qu'il  s'est  excédé  à  la 
chasse  ^  pour  dire  ,  qu'il  s'est  abandonné 
au  plaistr  de  la  chjsse  ,  jusqu'à  sa  fatiguer 
extrêmement.  Rovinarsi  j  uancarsi  severe 

EXCELLE.MMENT  ,  adv.  D'une  manière 
excellente.  Eccellentemente  ;  perfettamente  ; 
ottimamente  ;  ejreslamente  ;  a  maraviglia  ; 
per  ecceltenla. 

EXCELLENCE  ,  s.  f.  Degré  de  perfection 
au-dessus  des  autres.  Eccellcn-,a;  perfeiione  ; 
singolarità;  es^uisite-^-^a.  -  Par  excellence.adv. 
Excellemment ,  à  merveilles.  V,  ces  mots. 

-  Par  excellence  ,  se  dit  aussi  dans  une  ac- 
ception différente  ,  en  parl.mt  de  ceux 
qui  ont  tellement  excellé  dans  un  certa-n 
genre,  que  le  nom  appeliatit,  qui  eit  com- 
mun a  toutes  les  personnes  célèbres  d.ins  le 
même  genre  ,  est  devenu  pour  eux  comme 
une  espèce  de  nom  propre  et  particulier. 
Amsi ,  en  parlant  de  Salomon  ,  on  dit ,  le 
Sjge_,  et  en  parbnt  de  saint  Paul,  on  dit, 
l'Apôtre  :  et  cette  sorte  de  dénominal  ion  ab- 
solue est  ce  qu'on  appelle  coniiiiunément, 
par  excellence  ,  et  ce  qu-;  les  gens  de  Lettres 
aTîpcllent,  par  antonomase.  Per  eccellenza. 
V.  Antonomase.  -  On  dit ,  en  parlant  re 
Dieu  ,  que  c'est  l'être  par  excellence  ,  pour 
dire  ,  que  c'est  le  souverain  Etre  ,  et  que 
toutes  les  créatures  n'ont  l'erre  que  psr  «a 
participation-  L'essere  ,o  Vente pir  cccellent^a. 

—  C'est  aussi  un  titre  d'Iiouneur  que  l'un 
donne  aix  Ambassadeurs  ,  et  à  qiielques  per- 
sonnes îi.rées.  Il  est  au-dessous  du  titre  A'k\- 
lesss.  Ecccllenîi. 

EXCELELNr.  ekte  .  adj.  Qui  excelle. 
EccelUnte  ;  squisito  ;  eminente  ;  impareggiabile; 
che  non  ha  pari  ;  perfetto. 

E.XCELLEN  ElSSlME  ,  adj.  de  t.  e.  Très- 
excillcn!.  C'sst  un  titre  de  dignité  qui  se 
(ionne  aux  Sén.iteurs  de  Venise  assemblés  en 
Collège  en  présence  du  Doge.  Ecccllentis- 
sino.  —  11  est  encore  en  usass  dins  le  style 
iitmi:;er..  J'ai  vu  son  livre  ,  il  est  excellen- 
tissime.  il  nous  a  donné  d'excellentissime 
vin.  Lihro  eccellentissimo;  vino  deiieatissimo^ 
sqitisaissrno ,  eceellcmissimo. 

EXCELLER,  v.  n.  Avoir  un  certain  de- 
gré de  perfection  au-dessus  de  la  plup.irt  des 
personnes  d'une  même  profession ,  ou  au-des- 
sus delà  plupart  des  choses  d'un  même  genre. 
Eccellere;  eccedere;  superare;  avanzare;  s^- 
pravan\we  ;   vantaggiare;    yiicere  in  pregio  , 

''EXCÏNTRiciTÉ,  s.  f.  T.  d'.Astron.  La 
diitance  qu'il  y  ^  entre  ie  cernie  et  le  foyer 


j  EXCE.NTRIQUE ,  adj.  de  t.  g.  Il  se  ^k 
I  de  deux  ou  de  plus.eurs  cercles  engagé»  l'un 
d.-ns  l'autre  ,  qui  ont  un  centre  dilrérent.  Ec- 
centrico.    _  . 

EXCEPjE,  Sorte  de  préposition.  Hors, 
à  la  réserve  de....  Fuorché;  salvo  ;eccctluato; 
tolto  chi  ;  trattone  ;  fuorich'e  ;jutr  solamente  ; 
eccetto  che. 

EXCEPTÉ,    ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

EXCEPTER  ,  V.  a.  Désigner  quelqut; 
chose  ,  quelque  personne  ,  pour  n'être  point 
comprise  dans  lui  nombre ,  dans  une  règle  oi'i 
il  semble  qu'elle  devroit  être.  Eccettuare  i 
trare  ,  e  escludere  ;  cavar  tUl  numero  ;  n»rz 
includere;  eccettare. 

EXCEPTION,  s.  f,  L'action  par  laquelle 
on  excepte.  Ecceiioiie,eecettua\tone;esclusii}-. 
ne.  -  A  l'exception  de...  sorte  ce  préposition. 
Excepté  ,  hormis.  V".  -  T.  de  i'al.  :Aluven  , 
hn  de  non  recevoir  ce  qu'on  appcrte  poiir  sa 
défendre  d'une  dem.inde  ,  ijour  n'y  pas 
répondre.  Ecce:^icne. 

EXcE'S  ^  s.  m.  Ce  qui  excède  les  bornes 
de  la  raison,  de  la  bienséance  ,  ce  quipass^ 
les  mesures.  Eccesso  ;  loprappiù  ;  esorbitanza; 
dtsorbitanra  ;  soprabbond.in\a ; s/u^gio.  —jje.' 
bauclie  ,  dérèglement.  Eccesso  ,"  disordine  i 
dissoLiite-ûa  ;  intemperan\a.  -l.de  Prat.  Ou- 
trage ;  violence.  Offesa  ;  eccesso  ;  Utragcio  ; 
insulto.  -  A  l'excès,  jusq„'i  l'excès,  âdvi 
Au-delà  des  bornes  de  la  raison.  Oltremeéo  ; 
fuor  d'ogni  misura.,  cc.\ .  Excessivement.— 
Il  se  dit  aussi  du  vice  poussé  au-dt!â  de  toutes 
bornes.  Eccesso;  dismisura^,  disorbita.nra  i 
smoderatela. 

EXCE>.SIE ,  ivE ,  adv.  Qui  excède  la  rè- 
gle ,  la  mesure  ,  le  cours  ordir.iire  des  cho- 
ses ;  qui  excède  les  bornes  de  h  raison  ;  et 
dans  cette  acception  ,  il  se  dit  des  choses 
morales.  Eccessivo  ;  eccedente  ;  soverchio  \ 
esorbitante;  smoderato;  smisurato;  trasmc~ 
iato  ;  straìocclierole  ;  sopragrande  ;stcrmt:ii:r 
tu  ;  sfermato;  distemperato;  sfoggiato.  —  ij 
sedilduvice.  Avarice,  intempérance,  pro- 
digalitéexcessive.  Avarijia  ;  intemperari»  ! 
prodigalità  eccessiva  ,  smodata ,  s:>iisiira:a. 
—  11  se  dit  .Tuisi  de»  p'jrsonne».  Il  est  ex- 
cessif en  tout  ce  qu'il  fait.  Egli  va  fino  all' 
«cçMM  in  tutte  le  sue  cose ,  in  tutto  ciò  eh' 

'  EXCESÎIVEMZNT,  adV.  Avec  excès,  f  .-- 
cessivame^::e  ;  eccedentemente  ;  distemperata- 
mente  ;  sfojgiatamente  ;  smoderatamente  ;. 
disordinatir.':ente  ;  estremamente  ;  enormemen- 
te ;  strao-Jiiaricmente  ;  troppo;  Meramente  i 
sopramcdo  ;  ohramisura;  stranamente;  fuor 
di_  regola  ,  di  misura  ,  de'  termini  ,  d'cgit 
misura;  ji,cr  di  modo,  di  soverch'o  ;  _for-. 
misura  ;  a  dismisura  ;  con  esotl-itan^^a  ;  sbra^. 
catomente. 

EXCIPER  ,  V.  n.  T.  Je  Palais.  AIléeuT 
une  exception  en  Justice.  Il  n'a  d'usage  Qu'a- 
vec la  particule  de.  Dare,   o  oppor  eccei'ons. 

EXCIPIENT,  s.  m.  T.  de  Pharm.  Subi- 
tanee molle  ou  lir;uide  ,  qui  sert*!  rassembler- 
et  à  lier  les  divers  ingrédiens  d'une  prép.irji- 
tion  pharmaceutique  ,  ou  qui  fournit  un  vé- 
hicule ou  une  enveloppe  à  lue  drogue  sim-- 
pie.  Mucilaggine. 

EXCISE  ,  s.  f.  T.  dé  Comm.  Impôt  mis 
en  Angleterre  sur  la  bierre  ,  le  cidre  ,  err. 
Assisa  ,  o  impcs\iane  in  Jrghi/eerra  su  la- 
birra  ,  sul  cidro  ,  ec. 

EXCITATIF  ,  adj.  Qui  est  f  ropr»  à  ex- 
citer. Il  n'est  guère  d'usage  qu'en  Médecine;. 
Incitativo  ;  movente;  provocativo. 

EXCITATEUR  ,  .\trice  ,  s.  m.  et  f.  T. 
de  Monastères.  Celui,  celle  qui  dans  unì  Com- 
munauté réveille  les  mitres.  Risvcgliature  ,  o 
Risvegliaerice. 

EXCITATION ,  s.  f.  Action  de  ce  qui: 
excire.  Eccitamento  ;  cccit.izione. 

EXCITE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

EXCITER  ,  V.  a.  Provoquer,  énrouvoir-.. 
Invitare  ;  Incitare  ;  ccc-tarc  ;  provocare  ; 
stimolare;  muovere.  -  Animer  ,  encouragerv 
Causer,  taire  naître.  Use  dit  aussi  dçs  ciitu. 


3iS  E    X    C 

SCS  morales.  Eccitai;  infiammare;  coniMuo- 
vere  ;  invoslUre  ;  deslare,  suscitare  ;  Kcctn- 
etere  !  generar  brama  ;  conjariart  ;  svegliare  ; 
invûK^^rc;  vuj^nert,  . 

EXCLAMATION,  s.  f.  Le  cri  que  Ion 
fait  psr  admirr.tion ,  par  ioie,  par  ihdisiia- 
tion  ,  etc.  F.sclama\ione  ;  scumatione  ;  in- 
du ;  schiamalio.  -  l-igure  de  Rhétorique, 
par  lapvielle  l'Oratexir  elcv.mt  la  voix  et 
employant  une  intctiecîion,  soit  exprimée  , 
soit  sous-entendue ,  lait  paraître  un  mouve- 
ment vit  de  surprise  ou  de  quelqu  autre  sen- 
timent, excité  par  la  grandeur  et  1  impor- 
tonce   d'une  clioss.    Esdamaimne;  lilama- 

^' EXCLURE,  V.  a.  Empêcher  d'être  admis 
ëans  une  assemblée  ,  dans  ime  société  ,  etc. 
Escludere;  ributtare;  rimandare.  -  Ketran- 
cher  quelqu'im  d'une  compagnie  ou  il  avoir 
été  admis.  Escludere  ;  scacciar  v,a  ;  rimuo- 
yere.  -  Empêcher  d'obtenir  une  charge  ,  une 
dignité,  etc.  /iîcWcrc. 
EXCLU  ,  UE,  ou  EXCLUS,  USE,  part. 

EXCLUSIF  ,  IVE,  ad).  Qui  a  force  d'ex- 
clure.  Esclusivo.         „    ..^ ,  .       -  , 

EXCLUSION  ,  s.  f.  Déclaration  par  la- 
quelle on  exclut  de  quelque  honneur  ,  char- 
ge ,    dignité,    prétention,    assemblee ,  etc. 

^EXCLUSIVEMENT  ,adv.  En  excluant,  à 
l'exception.  On  se  se.  t  de  cet  adverbe,  qu.:nri 
on  limite  certaine  étendue  de  tcms  ou  te 
lieu,  dans  laquelle  on  ne  prétend  point  com- 
prendre le  dernier  terme.    Lsclusjyar,icni.. 

-  7.  d<:i'j/ji>.  JusqU'*  ^entenceddlnulve, 
«xck'isivcment ,  lorsqu'un  Juge  supérieur  ren- 
TO.e  à  un  Juge  inférieur  un  procès  criminel 
pour  l'instruire  iusqu'a  la  sentence  .sons  la 
donner,  fir.o  a  senten',a  eselusiyamente  dcji- 

""ÉXCOMMUNICATION  ,  s.  f.  Censure 
ecclésiastique,  par  laquelle  on  est  excommu- 
nié. Scomunica  ;  scomumeamento  ;  scomumca- 
sione  ;  cscomunicar^ione  ;  sco7mmicas-oric.  tx- 
lommunication  majeure  ,  qui  retranche  en- 
tièrement de  la  communioii  de  1  tj;!  se,  et 
«Je  toute  communion  avec  les  Fidelles.  Sco- 
munica MMsi'orc.Excommimication  mineure , 
qui  mterdit  seulement  l'usage  des  i.cremens. 

^EXCOMMUNiE',  tE,  part.  V.  le  verbe. 

-  Quelquefois  il  est  subst.  C  est  uneexcom- 
nrnnié.  Uno  scomunicato.-  On  ditfam.qu  un 
homme  a  un  visage  d'excommume  ,  pour 
dire,  qu'il  a  un  méchant  visage.  Faccia  da 

'TxœMMUNlER  ,  V.  a.  Retrancher  de 
IaCommunionderEslise..?c<3m::mcJ«;«<ro- 

"ticonlTim:TT.t.  de  Chir.  Ecpr- 
clmre  de  la  peau.  Escoriazione  ;  scortica- 
mento. .        ,  \r    1      .*.Ua 

|^S8^K:^.'^¥:^èclfE^o;cherla 
peau,  ou  quelque  membrane.  Scorticare; tat 

""e  "CRF  ^'lENT ,  s.  m.  Ce  cui  sort  du  corps 
•le  l'anm.al  piir  li  voie  d'une  séparafon  na- 
turelle'et  ordinaire.  Dans  cette  acception, 
en  appelle  gros  excrémens  ,  les  matières 
fécales  ,  les  délections  du  ba5-ventre.  On 
comprend  aussi  sous  le  nom  d'excrcmens 
l'urine  la  sueur  ,  la  salive  ,  et  ce  tiui  sort 
du  ne^'quand  on  se  mouche.  Escremento  -Jec- 
^U  escremento.  -  T.  de  l'I^ys.  Se  dit  aussi 
des  ongles,  des  cheveux,  et  des  cornes  des 
animaux,  kscrcmento.  -  l.g.  et  par  mépris. 
Excrément  de  la  terre,  de  la  nature  ,  <u 
tc-nre  humain  ;  une  personne  vi.e  et  mcpri- 
sab'c.  Feccia  difoiolo  ;  borda-aa  ;  scliiana- 

"fxcktMfNTEUX.  EU3E,  EXCRE- 
NlENTlELou  EXCRLMENTI  riEL,  ELLE, 
adj.  T.  de  Méd.  Qui  tient  di  l'excrément. 
tscrcmenioso  ;  cscrementale  ;  escrcmentt\io  ; 
/tfi:ii,ju.  On  dit  aussi  excréracntitiel.  _ 
•*  EXCRETEUR,  trice  ,  V.  E.xcrétoire. 
^XCR£Ï1U^'  )  s.  f.  T. de  Mc(J' Ad'wi'sr 


EXE 

lamelle  la  nature  pousse  au-dehors  les  hu- 
meurs nuisibles.  Esercitone. 

EXCRETOIRE,  aui.de  t.  g.  T.  d'Anat. 
Une  se  dit  qu'en  parlant  des  vaisseaux  et  des 
glande!  qui  servent  à  filtrer  et  à  pousser  les 
liqueurs  au-dehors.  Escrctorio  ;  vaso  escre- 
tore. 

EXCROISSANCE  ,  s.  f.  Superfluité  de 
chair ,  qui  s'engendre  en  quelque  partie  du 
corps  de  l'animal.  Escrescenza. 

EXCRU  ,  adj.  1  ■  peu  usité.  On  dit,  un  ar- 
bre excru  ,  en  p.irlant  de  celui  qui  a  pris  sa 
croissance  hors  delà  forêt  ou  du  bois.  Albero 
cresciuto  J:tori  del  bosco. 

EXCUBITEUR,  s.  m.  T.d^Hist.  Garde 
du  Palais  des  Empereurs  Romains.  Guardia  ; 
sentinella. 

EXCURSION  ,  s.  f.  Course ,  irruption  sur 
le  pays  ennemi.  Scorrerìa  ;  iniursione, 

EXCUSAhiLE  ,  ad),  ds  t.  g.  Qui  peut  être 
excusé  ,  qui  est  digne  d'excuse.  Scusabile; 
escusAbtìc;  de^no  ,  meritevole  di  scusa. 

EXCUSAÏION, s.  f. T.  de  Jurispr.  Raison 
que  quelqu'un  allègue,  pour  être  déchargé 
d'une  ruttile  ,  ou  de  quelqu'autre  charge  pu- 
blique. Discolia  f  sgravio. 

EXOUiE,  s.l.  Raison  que  l'on  apporte 
pour  s'excuser,  ou  pour  excuser  quelqu'un, 
de  ce  qu'il  a  fait  ou  dit.  Scusa;  scusa{tone  ; 
discolpa.  —  Terme  de  civilité,  dont  un  se 
sert  envers  quelqu'un,  pour  le  porter  a  avoir 
de  l'indulsence  pour  quelque  faute  légère. 
Il  n'a  guère  d'usage  qu'avec  le  verbe  taire, 
comme  ;  E.ûre  des  excuses  à  quelqu'un.  Je 
Vous  en  demande  mille  excuses.  Clùedere 
scusa  ,  perdono. 

EXCU'iE'  ,  EE  ,  p«rt.,,V.  le  verbe. 

EXCUjEil ,  V.  a.  Donner  des  raisons  pour 
se  justiner  ,  ou  pour  justifier  quelqu'un  auprès 
d'un  autre  ,  de  quelque  faute.  Scusare;  scol- 
pare ;  seugicnarc  ;  escusare.  -  Recevoir,  ad- 
mettre les  raisons  que  quelqu'un  allègue  pour  se 
justiher.  Scusare  ;  ammettere;  ricevere  le  scu- 
se ;  asselvere.  -  l'ardonner  ,  supporter,  tolé- 
rer pour  quelque  con>ldération.  Scusare  ;  per- 
donare. -  Excuseî-moi,  terme  de  civilité, 
dont  on  se  sert  ordinairement ,  qiunH  un  con- 
tredit quelqu'un.    Scusatemi,     perdonatemi. 

—  Excu^jcr  de  faire  une  chose  ;  dispenser  de 
la  faire.  11  m'a  convié  à  souper;  mais  je  l'ai 
prié    de   m'en    excuser.    Esimere  ;    scusare. 

-  i'excuser  de  faire  une  chose  ;  s'en  dispen- 
ser. Scusarsi  ;  chieder  perdono  ,  scusa ,  liccn- 

EXÈAT  ,  s.  m.  Mot  pris  du  Latin.  La 
permission  par  écrit  qu'un  tveque  donne  a  un 
Eccìésiastiq.ie ,  son  diocésain ,  pour  a-ler  taire 
dans  un  nutre  Uiocese,  les  tonctions  de  son 
Ministère.  hATfJt.  _,         ,, 

EXECRABLE,  adj.  de  t.  g.  Détestable, 
dont  on  doit  avoir  horreur,  tsarasile  ;  as- 
hominevvle  ;  dei:s;abile  ;  esecrando  ;  iniquo  ; 
scellerato.  —  11  se  dit  par  exagération-,  des 
choses  extrêmement  mauvaises.  l'essimo;cut. 

'E'xECkAELEMENT,adv. D'une  manière 
exécrable.  Abbomineyoïmente;  pessimamente; 
in  un  modo  esecrabile. 

EXECRA  llOiM,  s.  f.  Horreur  qu  on  a  de 
ce  qui  est  exécrable.  Eseeraitone;  dctestayo- 
ne  ;  abhomina\:one;  abbomtnio.  7  Impiéce  , 
profanation  des  choses  sacrées.  Esecrazione; 


imprcc:iuor.e;  maledizione. 

liXEtRATOmE ,  adj.  de  t.  g-  T.  de  rhéo- 
logie. Qui  appartient  à  r«xécratiun.  t.sccra- 
toiio. 

EXECRER,  v.  a.  Vliux  mot.  Avoir  en 
exécration.  Détester.  Detestare;  abbomi- 
nare. 

EXECUTE',  KE,  part.  V.  le  verbe. 

KXECUTËK,  v.a.  EtFeciuer  ,  mettre  à 
effet.  Ese.nuirs  ;  eli'etluarc  ;  adempire  ;  ese- 
guire; mandar  ad  effetto.-  Des  Musiciens  ont 
bien  exécuté  une  Musiq-,ie  ,  pour  dire  ,  qu'ils 
ont  bien  joué  ,  bien  ch.intc.  Suonare  ;  cantar 
bene.  -  T.  de  Hrat.  Saisir  les  meubles  do 
q  lelqu'un  par  Justice  ,  pour  les  faire  vendre. 
Sciuessrare;  stacsire.  —  T.  de  Guerre.  Exé- 
cutiîc  miliiair«mem  i   se  l'a;  en  parlant  des 


E    X    É 

SolJ^ts  (fti'on  punit  de  mort  pouf  aToii"  co3* 
trevenu  à  un  ban  publié  dans  l'armée;  es 
parlant  des  rigueurs  que  des  troupes  exer* 
cent  contre  des  bourgs  et  des  villages  .  qui, 
ne  se  soumettent  pas  aux  contributions  tl'une 
armée,  d'une  garnison,  Farun*  esecuiion  ml* 
litare.  —  fig*  Faire  mourir  par  autorité  de 
Justice.  Giustliiare.  ,   „  .  . 

EXECUTEUR,  TRICE  ,  s.  m.  et  f.  Celui, 
celle  qui  exécute.  Esecutore;  eseguitore  ;  mi- 
nistro. —  On  appelle.  Exécuteur,  Exécutrice 
testamentaire  ,  celui  ou  celle  qu'un  Testa- 
teur charge  de  l'exécution  de  son  testament. 
Esecutore  o  esecutrice  testamentaria.  —  L'Exé-. 
cuteur  delà  haute  Justice.  V.  Bourreau. 

EXECUTION  .  s.  f.  Action  d'exécuter. 
Esecuzione  ;  eseguimento  ;  adempimento.  —, 
Exécution  de  meubles.  _  Stasgimento  ;  se* 
qnestro.  —  En  matière  criminelle  ,  se  dit  de 
l'action  d'infliger  au  .Patient  la  peine,  à  la- 
quelle il  est  condamné.  Esecuitone.  -  T.  de 
tiuerre.  Exécution  militaire  ,  se  dit ,  soit  des 
Soldats  qu'on  pnnit  de  mort ,_  pour  cause  de. 
contravention  à  im  ban  publié  dans  l'armée  ; 
soit  des  bourgs  et  des  vilLiges  ,  contre  les- 
quels on  exerce  les  rigueurs  de  la  guerre, 
faute  d'avoir  payé  bs  contributions.  Eseew 
lion  militare.  -  Un  dit  d'un  f  cintre  ,  d'un 
Graveur  ,  etc.  que  son  exécution  est  facile  , 
agré.ible  ,  grande  ,  soignée,  légère,  lourde, 
pincée,  etc.  pour  dire  ,  que  ses  ouvra- 
ges sont  exécutés  facilement  ,  etc.  Ce 
mot  reçoit  toutes  les  ép.thites  d'éloge  et  de. 
blime.  Maniera  facile  ,  Jranea  ,  svelta  , 
gretta  ,  stentala ,  ec.  -  On  dit  d  un  homme 
capable  d'exécuter  hardiment  «nielque  chose  , 
ou'il  est  homme  d'exécution.    Uomo  di  risti* 

"kt'ŒCUTOlRE  ,  adj.  de  t.  g.  T.  de  Prat. 
Qui  donne  pouvoir  de  procéder  .i  une  exécu- 
tion judiciaire.  Esecutorio.-  s.  m.  Acte  qui 
donne  pouvoir  de  contraindre  au  payement, 
selon  les  formes  )udicia:res  de  la  Jusuce.  £«- 
cutorio  ;  mandato  esecutivo. 

EXEDRE,s.  f.  Or.  Koc. Salles  desassem- 
bles'des  anciens,  sur  tout  celles  qui  servoient 
à  leurs  entretiens  littéraires.  Luogo  ornato  <U 
sedie  ,  djvesi  ragunavano  Filosofie  Rettoriei 
scr  fare  le  loro  cjnfierenie. 

EXEGESE,  s.  l.  T.  d'Hist.  et  Belles  Ict- 
très.  Explication  ,  exposition  de  quelques 
paroles  par  d'autres  qui  ont  le  même  sens, 
quoiqu'elles  n'aient  pas  le  même  s-jn.  Sposi^ 
xione  esegetica. 

EXEGETES ,  s.  m.  pi.  T.  d  Hist.  aite. 
C'étoient  chez  les  Athéniens  des  Junsconsut- 
les  que  les  Juges  consultoient  dans  les  causes 
capitales.   Ctureconsulti  di  Atene,   che  dice-- 

''Txf.ritTiQUE  ,  s.  f.  T.  d'Alg'ehre.  Qui 
s'est  dit  de  l'art  de  trouver  les  racines  des 
équations  d'un  problème  ,  soit  en  nombres, 
soit  en  lignes,  selon  que  ce  problème  est 
numérique  ou  géométrique.  Esegetico.  V. aussi 

ïx'iMPLAlRE,  adj.  de  t.  ç.  Qui  donne 
exemple  ,  qui  veut  être  propose  po.ir  exem- 
ple, qui  peut  servir  d'exemple.  Esemplar:-, 
chepuo  servire  d'esempio.  -  On  dit,  d.ms  le 
didact.  Cause  exemplaire,  pour  dire  niouelc. 
Esemplare;  nodello.  .,    ... 

EXEMPLAIRE,  s.  m.  Modèle,  patron. 
Il  est  vieux  en  ce  sens.  Esempl.tre  ;  modello  ; 
idea;  copia.  -  Dans  le  style  did  :ct.  Le  pro- ; 
totype  ,  le  premier  modèle  d---  cliaque  chose.  ' 
V.  Prototype.  —  Chaque  livre  imprimé  en  un  . 
ouplusiciirs  volumes.  Copia;  esemplare. 

EXEMPLAIREMENT,  adv.  D'une  ma- 
nière exemplaire.  Esemplarmente  ;  con  esem- 
plarità. 

EXEMPLE ,  s.  m.  Ce  qui  peut  servir  de 
modèle  ,  ce  qui  peut  être  imité.  Esemplo  ; 
escmrlo  ;  modello  ;  esemplare.  -  Faire  un 
exemple  de  quelqu'un ,  le  t.utf  servir  d'exem- 
ple ;  le  iiunir  ,  pour  aiiprendre  aux  autres  les 
peines  'auxquelles  ils  s'exposeraient,  sils 
commettaient  les  mêmes  fautes.  Dar  un  esem- 
pio ;  far  che  la  punition  di  alcuno  serva  d  e- 
sempio,  -  Se  dit  aussi  d'une  chose  qtu  est  pa- 


EXE 

teille  à  celle  dont  il  s*ag;t ,  etquî  sert  pciir 
l'autoriser ,  U  cortirmer.  Èsimj^iot  fcragone. 

—  Par  exemple,  adverbe,  dont  eu  se  sert 
poxif  confirmer  ce  qu'or,  a  r'it ,  et  pour  i'au- 
toriier  par  l'exemple  de  quelque  chose  de 
semblable.  On  supprime  quelquefois  le  par, 
et  on  du  seulement ,  exemple.  Per  cscmyie  ; 
gscn:piigr^lia  ;  vcrhi£rj~,ta  ;  esemyitiraiU  ; 
esscrr.fi ^ra\ia.  —  Exemple  ,  en  faitd^écriture  , 
est  fem.  e:  signiiie  le  patron,  le  modèle  sm" 
lequel  l'Eci-lier  qui  apprendo  écrire,  for.ne 
ses  côractéres.  Esemplare.  —  lise  dit  aussi  des 
lignes ,  des  cardctères  que  l'écolier  forme  sur 
ce  patron.  KscmfLjre. 

EXEM?T,  TE.  adi.  CLe  P  ne  se  pro- 
nonce point.  )  Qui  par  la  nauire  ,_  par  droit , 
p.-îr  privilège  ,  n'est  peint  sujet  ,  n'est 
point  r'SJuietti  à  quelque  chose.  Immune  ; 
esente  ;  /ranco  ;  lìbero  \  prìvHì^iMo,  —  On 
:at*peìle  exempts,  les  Ecclcsiasiiques séculiers 
ou  réguliers,  qui  ne  sont  point  soum^àla 
Jurisdiction  de  l'Ordinaire  i  erdans  cette  ac- 
ception, exempFeit  subst.  PrhlUsiato  ^  che 
non  c sossizto  aiyesc<.vo  diocesano . -  GâTànù^ 
préservé.   Esinu\  immune\  prearvato, 

EXE.MPT,  s.  m.  Officier  de  certaine 
compagnie  de  Gardes.  Ajiucntc ^  et  dans 
quelques  Cor^vs  ,  Caporale.  A  I.i  rigueur,  un 
Exempt  n'est  ni  l'un  ai  l'autre.  V.  Exempt , 

^EXEMPTE*,  LE,  part.  V.  le  verbe. 

EXEMPTER,  v.^.  (  Le  P  ne  se  pro- 
nonce pOTit.  )  itendre  exempt,  affranchir. 
Esentare  ;  esen^îonare  ;  esimere  ;  privile- 
giare ;  /rancare  ;  liberare  ì/ar  esente,  —  Dis- 
penser. V. 

EXEMPTION  ,  $.  f.  (  LeP  se  prononce. } 
Droit,  grâce  ,  privilège  qui  exempte  ;  im- 
.  munite.  Escr.^ione  i  franchigia  ;  immunità 't 
'  ptivUep'io, 

EXERCE,  LÇ  ,  part.  V.  le  verbe. 

EXEPvCER,  v.a.  Dresser,  former,  ins- 
truire à  quelque  cV.Oie  par  des  actes  frcquens. 
Esercitare  ;  avyi\Xiir£\  assu;/arc  ;  accostuma- 
re:, addestrare.  —  S'exercer.  Âàdurarsi;  escr- 
ciiarsì  ;  applicarsi;  cl'ituarsi  ;  assue/arsì ,  ec* 

—  Faire  mouvoir  pour  mettre  en  état ,  ou 
pour  tenir  en  état  de  mieux  faire  certaines 
fonc:iûns.  Esercitare  \  /ar  durare  /atica.  - 
fie.  Exercer  son  éloquence,  son  esprit,  son 
industrie,  sa  jlume  ,  employer  son  éloquen- 
ce .  çon  esprit ,  son  industrie  ,  sa  plume. 
Ì  '.-citare;   infiggere]    metter   In    uso  ^    in 

.'.  -  Excrcc-r  sa  mémoire;  apprendre 
.  ^Mit (juelime  chose  par  cceurpour  fortifier 
i..  iwivnoixt.Escf  citar  la  memoria*-  iÌg.  Exer- 
cer U  patience  de  quelqu'un;  mettre  sa  ps- 
tience  à  ré|)reuve ,  en  faisant  ou  en  di- 
sant des  choses  capables  de  l'impatienter. 
Cimentate  ;  CiCTC!tare\  provare.  -  Pratiquer. 
Vsare  ;    cs^rcU^r  un^  arte  ,   una  prc/cssionc. 

—  Exercer  une  charge  ;  en  faire  les  fonc- 
tions. Esercitareuna  ccr'ca  \/arne  le/unzioni, 

—  Exercer  son  droit,  exercer  son  action;  en 
Uîer,  les  f^ire  valoir.  ^«rWrWj  valersi  dclsuo 
diri:to.~  Exercer  sa  libéralité  ,  saclémence, 
sa  vhsrité  :  faire  òqs  actes  de  libéralité  ,  de 
clémence,  de  charité.  Esercitare  ,  pratica- 
rei  ec.  —  Exercer  l'hospit.ilité  ;  praiiqiier 
l'hospita'îté  :  et  dans  le  même  tems  exer- 
cer sa  cruauté  sur...  Esercitare;  praticare; 
tRCtter  in  prat'-ca. 

EXERCICE  ,  s.  m.  Action  par  laquelle  on 
s'exerce.  Esercl\io  ;  cccupaiione  ;  lavoro. 
Fràre  de  l'exercice,  fjr  moto.  —  T.  de 
Guerre.  Faire  l'exercice;  s'exercer  au  ma- 
niment  des  armes  et  aux  évolutions  mili- 
taires. Far  sii  ese-ci^L  ~  Au  pluriel ,  se  dit 
particulièrement  des  diverses  cho-^es  que  les 
Jeunes  gens  apprennent  d.:ns  les  Académies, 
comme  ,  monter  à  cheval ,  courre  la  baeue  , 
fçire  desnrmes ,  d.inser,  voltiesr  ,  etc.  E.-:£r- 
ci\i  cavallereschi;  noblUexercly.  -  Exercices 
spirituels  ;  certaines  pratiques  de  dévotion  , 
qui  se  font  ordinairement  dans  les  Commu- 
nautés ,  où  l'on  se  met  en  retraite,  fjjrc/^; 
sp:rituaii.  -  Exercices,  signifie  aussi  Toccu- 
pation  d'une  Acai^éinie.  Eserciy-Q.  -  Au  Col- 
IfEc;  certaines  cor.tirentes  où  les  éçgliers 


E  X   o 

{ rçiiOr.dcnt  sur  quelque  partie  des  H.;m!n:- 
»  lés.  Esercii;  scolajiicijUiurari.  —  Exercice, 
signirie  aussi  pratique.  Exercice  ée  piété  , 
exercice  de  toutes  les  veruis,  Ir'r.uica  ,  o  eser- 
cq'(j  fie,  o  di  pini  ;  esirci\io  di  tutte  L 
ruta.  —  Travail  pour  exercer  le  corps.  Eser- 
cizio del  corpo  ;  Lavoro  per  esercitare  il  corpo, 

—  l^a  t'onction  d'uiìe  Charge ,  principale- 
memqu.ndelle  est  exercée  par  des  OiTiciers 
■ilternatits.  Escrcijio  ,  fun\ione  d'una  carica. 

—  fig.  i'eine  ,  fatisue ,  emb.irras.  Esercizio  ; 
pena  ;  torryuato  ;  jatica  '.  impaccio. 

EX£RClT.iNT,  s.  m.  (ir.  Voc.  On  don- 
ne ce  nom  a  ceux  qui  font  ce  qu'on  appelle 
l'exercice  de  la  retraite  dans  une  Con-;mii- 
naUiO  Keli^ie^ise.  Esercitante. 

EXEKEìiE,  s.  f.  T.  de  Chir.  Opération 
par  laquelle  oa  retranche  du  corps  hu- 
j  m;.tji  ce  cui  est  étranger  ,  nitiiible  ,  inii- 
tile  ou  superila.  Opération  chirurgica  per  cui 
si  ttyf;lic  o  recide  dal  corpo  umano  ciò  cr.c  e 
estraneo  ,  ncccrole  o  inutile. 

EXl-RGUiì  ,  s.  m.  Petit  espace  qi.ii  est  pr.-.- 
tiqjéaubis  du  type  d'une  mi;dai!le  ,  et  qui 
en  est  scparé^ar  une  ligne.  Esergo. 

EXFOLIA  i  IF  ,  IVE  ,  adi.  òe  dit  des  re- 
mèdes qui  sont  propres  à  exfolier  les  oscatics. 
Che  fa  sfaldar  l'ossa. 

EXKOLIATIOX ,  s.  f.  T.  de  Chir.  Ce  mii 
arrive  à  Pos,  quand  il  vient  a  sV-.vioîier.  Sfal- 
dar i:^a. 

EXFOLIE' .  ÉE  ,  p^rt.  SfalJato. 

EXfOLlER  ,  S'EXFOLIER  .  v.  r.  T.  de 
Chir.  II  se  dix  des  os ,  lorsq.i'.l  s'en  enlève  de 
petites  parcelles  par  feuilles  et  par  cclacs. 
Sfalda-c.     . 

EXFUiMÉ,  ÉE,  part.  Mortif.cato. 

EXtUMER,  v.-a.  T.  de  Peint.  Eteindre 
le  trop  d'éclat  de  quelque  partie  d'un  tableau. 
^Xonifïcare. 

EXHALAISON  ,  s.  F.  Sorte  de  fumée  plus 
ou  moins  visible ,  qui  s'exhale  de  quelque 
corps-    Esalazione  :  vapore. 

EXHALATION,  s.  f.  T.  de  Chvinie. 
Oî'ération  par  laquelle  ,  au  moyer.  du  feu ,  on 
fait  élever  et  dissiper  les  parties  volatiles  de» 
substances.  Evaporatione  :  evaporamento, 

EXHALE',    ÉE,  part.    V.  le  verbe. 

EXHALER ,  V.  a.  Pousser  hors  de  soi  des 
vapeurs,  des  odeurs,  des  esprits,  et  autres 
choses  semb'r.bles.  Il  est  aussi  réc.  Esalare; 
mandar  fuori.  —  ò'évaporer.  Svaporarsi  ;  sfi- 
niate} esalare}  svaporare,  —  fig.  Soulager  , 
faire  dissiper,  faire  évaporer.  Svaporare  ; 
sollevare  ;  alleiiare;  dissipare;  fare  sva- 
nite. 

EXH.4USSE'  ,  KK,  part.  V.  le  verbe. 

EXHAUSSEMENT,  s.  m.  Elévation.  Il  ne 
se  dit  qu'en  termes  d'Archit.  et  en  nia;ié.-e 
de  b.'i:;m<'nt  AlteXia  ;  elevazione, 

RXHAUSSER  ,  y.  a.  T.  d'Ar.hlt.  Elever  , 
rendre  pkis  élevé.  Il  ne  se  dit  qu'en  matière 
de  b.Viraent.  Innabare;  sollevare. 

EXHKREDATION  ,  s.  f.  T.  de  Jurispr. 
Action  par  laquelle  on  exclut,  on  prive  de 
rhérédité.  Il  n'est  en  usage  qu'en  par'.-^nt  de 
l'hérédié   paternelle  ou  maternelle.  Discrc- 

^.XHtREDE ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

EXH£1<EDEK  ,  v.  a.  T.  de  .lurispr.  Di- 
shéruçr.  Uired.irc;  escreditare;  privar  dcir 
eredità}   diseredare}   discreditare;    dliedttarc. 

EXHIBE  ,  ÉE  ,  p,-rc.  V.  le  verbe. 

LXHIBEK  ,  V.  a.  T.  de  Hrat.  Représenter 
en  Justice.  Il  se  dit  des  papiers  tiui  concer- 
nent quclqu'affaire.  EsiHre  ;  piodurn;  pre- 
sentare ;  mostrare  }  far  vedere. 

EXHIBITION  ,  s.'f.  T.  de  l'r.-.t.  Représen- 
tation fé  papiers.    Esitili  ;  csibi-^ione  ;  pre- 

EX'HORTATION  ,  s.  f.  Discours  par  le- 
quel on  exhorte.  Esortazione  ;  cor.frto  ;  con- 
lannamento;  l'escrtarc,  —  Ditcotirs  chrétien 
£t  pieux  qu'on  fiit  en  style  fainijer ,  pour 
exciter  à  la  dévotion  et  à  bien  servir  Dieu. 
Esortazione  ;  discorso  ,  ragionamento  pio, 

EXHORTE,    ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

EXHORTERJ.  v.  a.  Exciter,  tkher  de 
porter  i  quelque  chose.   En^rjer  à  quelque 


E    X    O 


019 


action.  Esortare;  confortale.  -  On  dit  qu'i'.n 
l'rètre  ,  un  Confciicur  a  exhorté  quelqu'un 
à  la  mort.  Esortar  alla  morte  j  confortare  ; 
asii<tcre  a  hin  morire, 

LXHU.VIATION,  s.  f.  Action  par  laquelle 
on  exhume  un  corps,  en  vertu  d'une  ortlun- 
na:i<.e  de  .Tustice.  Esutna-jione  ;  //  disotterrare, 

E.XHJME' ,  ÉF.  ,  part.  V.  le  verbe. 

E.XHUMER,  V.  ,1.  T.  de  Prat.  Déterrer 
un  corps  mort  par  ordre  du  Juge.  Disotterra- 
re  ;  discpi'ellire. 

EXKiE',  ÉE,  part.  V. le  verbe. 

EXIGEANT,  ANTE,  adi.  Qui  est  dans 
l'habitude  d'exiger  trop  de  devons ,  d'aîte.^^ 
rions.  Esibente  }  che  pretende  ,  che  esige  trop- 
po ,   che  ha  troppo  grandi  pretensioni, 

EXIGENCE,  s.  f.  Besoin. Il  n'est  en  usa- 
ea  qu'en  ces  phrases:  .Selon l'exigence  du  cas , 
du  tems  ,  des  aff.iires  ,  poiu-  dire ,  selon  quï 
le  cas  ,  le  tems  et  les  .-ffaires  le  requièrent. 
Ssigenxa  ;  hiso^no  ;  ccconenja.  SecOtido  ch'il 
<:aso  ,  /■/  tempo  ,  $li  affari  richieggono. 

EXIGER  ,  V.  a.  Obliger  à  faire  qnelque 
chose  en  vertu  d'un  droit  légitime.  £i/^cri  ;  ri- 
scuotere }  pretendere  ;  dimandare  ;  richiedere. 
—  Faire  payer  ,  faire  fournir  quelque  choss 
p.ir  une  espèce  de  droit  soutenu  de  la  force. 
Esigere  i  richiedere  per  foryt.  -  Obliger  à 
quelque  chose  au-delà  de  ce  qui  est  du.  i.si. 
sere  ;  pretendere.  -  fig.  Obiiser  ,  engajer  ;i  de 
certaines  ciiuses ,  à  de  certaine  devoirs;  et 
en  ce  sens  ,  il  se  dit  ordinairement  des  choses 
morales.  Esigere  ;  domandare  }  richiedere. 

EXIGIBLE,  adi.  Qui  peut  être  e.\;gé. 
Esigibile  }  riscuotibile  }  che  può  esigersi;  ri- 
scuotersi, 

EXIGU,  GVE,  adj.  Fortpe;it,  modiautï. 
il  est  fam .  Piccolo  ;  piccolissimo  j  madfao  } 
esiirtto  }  pocoltno. 

ÈXIL,  s.  m.  Uannisscment.  II  fài-.t  remar.- 
quer  que  bannissement  ne  se  dit  que  des  con- 
damnations faites  en  Justice  ,  et  qu'exil  est 
une  peine  imposée  par  l'autorité  souverai- 
ne. Esilio  ;  esijlio  }  bando  ;  sbandigt&ni  ; 
sbandimento  \  shanileggiamento.  —  Se  dit  iig. 
du  lieu  où  demeure  un  homme  accoutumé 
d'è:re  plus  agréablement  ailleurs.  Esigilo; 
esilio. 

EXILE' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  xerhe.  -  Il  est 
quelquefois  subst.  Esiliato  ;  sbandito. 

EXILER  ,  v.  a.  Bannir,  envoyer  en  exil. 
Esil'-are  }  sbandire  }  sbandeggiare  }  mandar  in 
esilio  ;  dar  bando.  -  Reléguer.  V. 


EXILIfE',   s.  f.  IT.  dogmat.  Petitesse, 

iblesse.  Inedia  ;  hgju-cua  ;  pic:iole-,ta. 

EXINAMTION,  s.  f.  T.  de  Méd.  C'est 
la  mcme  chose  qu'Evacuation.  V. 

EXISTANT,  ANTE,  adi.  Qui  existe. 
Esistente  ;  chi  esiste;  che  e  in  atto. 

EXIS 1  ENCE ,  s.  f.  L'être  actuel ,  l'état 
de  ce  qui  existe.  Esistenza  ;  l'essere  in  atto. 

EXISTER  ,  V.  n.  Etre  actuellement  ,  avoir 
l'être.  Eiisterc  ;  essere.  -  T.dePrat.Sedit en 
parLint  des  biens  et  des  effets  civils  qui  sont  en- 
core en  natiu-e.  Trovarsi;  essere  in  un  luogo. 
-  On  dit  d'une  dette  déià  éteinte  ,  qu'elle 
n'existe  i-lus.  Debito  soddisfatto ,  pa"ate, 

EXODE,  s.  m..  Le  second  deslivres  de 
l'Ancien  Testament.  Esodo.  —  T.  de  Poésie 
anc_.  Poème  plus  ou  moins  châtié  ,  accompa- 
gné de  chants  et  de  danses  ,  et  porté  sur  le 
théâtre  de  Rome  pour  servir  de  divertisse- 
ment .iprès  la  Tragédie.  Intermerro;  e^cdh. 

EXOINE,  s.  f.  T.'de  Jurispr.  Certificat, 
ou  autre  ;icte  qui  prouve  que  celui  qui  devrait 
comparoitre  en  personne,  est  dans  l'impossi- 
bilité de  le  faire  ,  au  moyen  de  quoi  il  est 
excusé.  Attestato  che  dichiara ,  non  potersi 
presentare  in  Giudizio  una  persona ,  che  do- 
vrebbe comparirvi  penonalmente. 

EXOINER  ,  V.  a.  T.  de  Jurispr.  Excuser 
ou  proposer  l'excuse  de  quelqu'un  qui  no 
comparoït  pas  en  Justice,  comme  ilestobliei 
de  le  faire.  Presentar  attcstali  di  scusa  perco- 
lili ,  che  non  putì  personalmmti  comparire  in 
Giudizio, 

EXOINEUR  ,  s.  m.  T,  de  Jurispr.  Celi:i 
qui  propose  l'ixcuse  d'un  autre  qui  ne  com;^a- 
roìt  paì  en  Jvis'.ice  ,  comme  il  est  cbligc  tie  le 


3-0 


E    X    P 


faire.  Colui  che  si  prcsznta  in  Ciuduio  ptr  'M 
iUrOy  ed  esibisce  attcstati  ,  die  profano ,  eh 
tei'n^n  tuo  comiarire  persunalmcnie. 

EXOMIDE  ,  i.f.  1.  dHist.  anc.  Sorte  de 
VLtemem  des  Grecs,  qui  leur  serroitetrc-i- 
«eraent  le  corps  ,  et  Icwr  laissoit  les  epjules 
découvertes,  ireste  corta  ,  strilla  e  scn\a  ma- 
■niche  ,  eia  usata  àa'  Greci. 

tXOMOLO&ESt,  s.  f.T.  d  Are.  Hist. 
Ecclés.  Confu-ssion.  11  paroit  qviiUe  iietoi: 
ordonnée  mie  pour  les  pèches  publics.  Lon- 

■''ËXOMPHALÉ,  ou  OMPHALOChXE  , 

s  m. -et  f.  T.  de  Mcd.  Nom  gener.que  des 
/fl'érentes  hernies  de  l'ombilic ,  ou  du  nom- 

'''EXoî'HrÀli.MTE';  s.  f.  T.  de  Chir.  Sortie 
de  l'reil  hors  de  son  orbite.  Malattia  ene  Ja 
ehe  l'occhio  sia  come  scassato. 

EXORABLE,  ad),  de  t.  e.  T.  reu  w«- 
Qui  peut  être  fléchi.  Cne  si  lascia  vclserc  da 

'"eXÒKBITAMMENT  ,  adv.  Excessive- 
ment ,  d'une  m.Miière  exorbitarite.  •i"""'-': 
tamenic  ;  eccessivamente;   sbardcltatamente  , 

smûderalawcnt:.  _    .. 

EXORBITANT,  ante  ,  ad],  bxcessn, 
<iuip.isìe  de  beaucoup  l.i  iusre  mesure.  ìJor- 
ìitante;  smoderato;  sbardclUlo;  eccessivo; 

"^EXORClSÊ ,  ÉE ,  part-  Y-  'e ''«^''e.      . 

EXORCl!>ER  ,  V;  n.  Comurer  ,  se  servir 
des  paroles  et  desccrtîmomes  de  1  £e.lisepour 
chasser  les  démons,  tsorcn^re;  congiurare: 
far  eli  esorcismi.  -  Exorciser  le.™,  1' 
«1 ,  etc.  prononc.r  les  prières  de  1  Eglise  sur 
leseK  reaii,  etc.  Benedire  l'acqua,  ti  sale, 
te  -  \\  se  dit  aussi  f.R.  et  t,im.  et  par  exager.!- 
tion  ,  pouf  dire  .  exhortor^iuelqu  un  le  pres- 
ser si  fortement,  qu'on  le  ramené  a  la  raison. 
Scongiurare  ;   esortare.  ,    , 

EXORCISME ,  s.  m .  Paroles  et  cérémonies 
dont  on  se  sert  potir  chasser  les  démons. 
esorcismo;  scongiuro.        -,  ,  .      • 

EXORCISTE  ,  s.  m.  Celui  qui  exorcise , 
nui  fait  les  exorcistnes.  Esorcista.  -  Un  ap- 
pelle aussi  exorcistes,  ceux  qui  par  !;;s  fonc- 
tions de  leur  Ordre  ,  ont  le  droit  c  exorci- 
ser, tsorctsia;  sconsiuratore  ;  cacciaaiaioii. 
-  Un  des  quatre  Ordres  qu'on  appelle  Mi- 
neurs. Esorcista.  .,  .-     j,  „  jv 

EXORUE ,  s.  m.  Premiere  partie  d  un  tlis- 
cours  or..toire.  Esordio;  frincieio  ;  proemio. 

EXOSTOSE  ,  s.  f.  T.  de  Chir.  1  umeiir 
osseuse  contre  nature  ,  qtu  s  eleve  sur  la 
surfice  de  l'os.  Es.stosi.  . 

tXOTERl.QUE,  au).  Vulgaire,  public, 
et  commun  a  tout  le  inonde,  l  olgare  ;  co- 
a!e 


"'fXOTIQUE,  ad"),  de  t.  g.  Q.ii  ne  croît 
point  dans  le. pays.  Esotico;  avveniticcio; 
ayfcnticci^  ;  iuresticru.  rvj„. 

EXPANS'.iiLE,  ad],  de  t.  f.  T.  Didact. 
Oui  est  capable  d'cxparMOn.  Espansivo. 

i-XPANSÎON  ,  s.  f.  Action  ou  et.it  ri  un 
corps  qui  se  dilate.  Sfandimcnto  ;  dilaïaiione. 
-  T.  (l'Anaf.  Prolongement  de  i;.i?Kiue  par- 
tie. Espansione.  Expansion  membraneuse. 
T.sr:insione  membranosa.  .,  . , 

»  EXPATRIAT  ION,  s.  f.  r.cur  nor.  Ab- 
sence ,  ékignemer.t  de  son  pays  par  bannis- 
sement .  elc.Haiido. 

EXPATRIE,  EE,  pi".  Y:  le  verbe. 

EXPATRIER,  V.  a.  Obliger  quelqu  un 
de  quiiter  sa  patrie.  Spatriare  ;  pnya,  della 
patria;  far  abbandonare  la  patria.  -  v.  r. 
>b;:nclónrer  sa  i>atrie  l'our  s;établit  aiUeurs. 
Atb.-r.donnr  la  patria  ;  spatriarsi.     _  . 

EXPECTANT,  aste,  ad).  Qui  a  droit 

d'.ttt-ndre,  d'espérer,  qui  a  une  expectative. 

j^spettante  ;  che  e  in   aspettativa  ;   die  ha 

rari""  di  sperare.  ,.    „  .  ,  ,     -. 

EXPECTATIF,  IVE,  ad).  Qiu  donne  droit 

d'attendre  ,  d'espérer.  In  aspettativa,  lin  est 

guère  en  usape  qu'en  cctis  phrase  :  Urace 

expectative.  Gra\ia  cspeitatr.a.         .... 

ÈXPECTATION  ,  s.  f.  T.  peu  usiti.  At- 
tente.  EspettaVi-re. 

EXPECTATIVE,  s.  f.  Espérance,  attente 


E    X    P 

fondée  sur  quelque  promesse  ,  sur  des  belles 
apparences.  Aspetiaiiva  ;  espeitatlva  ;  spe- 
ranza ;  e!fc:taiione.  -  Espèce  de  droit  de 
survivance  que  l'on  donne  en  certains  pays. 
Aspettali  va.  -  Il  se  dit  aussi  d'une  Leiire , 
d'un  Bref  du  Pape  ,  qui  donnoit  assurance  .i 
un  homme  de  le  pourvoir  d'un  certain  Bé- 
néfice quand  il  viendroit  a  vaquer.  Aspetta- 
tiva. -  òe  dit  aussi  d'un  acte  de  Théologie 
qu'un  Etudiant  soutient ,  lorsqu'un  Licencié 
prend  le  bunnet  de  Docteur.  Esame  o  tesi 
pubblica  d'un   Liccnliaio-. 

EXHLCTORaN  1  ,  ANTE  ,  ad).  T.  de 
Med.  Wedic-.:mens  qui  lont  sortir  par  les 
crachats  les  humeurs  grossières  et  visqueuses 
attachées  aux  parois  de>  bronches  et  des  vé- 
sicules f  ulmoniales.  Esiettorante;  che  spurga 
il  petto.  ,    ^ 

EXPECTORATION  ,  s.  f.  Ev.-icuation 
par  les  crach.its,  des  humeurs  attachées  aux 
bronches  ou  aux  vésicules  du  poumon.  £if'»'^ 
la-ione  ;  l'espiitsion  del  catarro  del  petto  per 
"via  dello  spurgo.       ,  „   ,  u 

EXHECiO.xE',  EE,  part.  V.  le  verbe. 
EXPEC  rUKEiv.  ,  v.  a.  Chasser  ].arjes 
crachats  les  ni.iuv-dses  humeurs  qui  etoient 
.ittachées  aux  bronches.  Mandar  Juort  dal 
petto  ;  espuri;are. 
EXPEiJlc' ,  t.E  ,  p.irt.  V.  le  verbe.  . 
EXI'EUIENT,  s.  m.  Moyen  de  terminer 
une  aftaire.  Espediente  ;  spcdicnte  ;  me\\u 
opportuno  da  conchiudcre,  terminare  un  affare, 
c,:rip,:,sj.  -  On  dit,  il  e,t  expédient,  pour 
dire  ,  il  est  a  vrofos ,  il  est  néces.aire;  et  en 
ce  sens  ,  il  est  adj.  Espediente  ;  spediente; 
utile  ;  necessario  ;  opponuau  ;  Ja  a'uvpo  ,  ja  di 
mestiere.  -  On  dit  ou  Palais,  cet  Arrêt  a  eie 
rendu  par  expédient  ,  poiir  dire  ,  que  les 
Avocats  n'ont  point  plaidé  ,  mais  qu  ils  se 
sont  conciliés  ,  soit  tntr'eux,  soit  par  1  avis 
des  Gens  du  Roi  ,  ou  d'un  ancien  Avocat. 
Composii'j.ie  aW  amichevole.  , 

EXl'tOlER  ,  V.  a.  Dépêcher  ,  hâter  1  exé- 
cution ,  la  conclusion  d'une  affaire  ,  d'une 
chose.  Spedire;  spacciare;  affettare  l' esecu- 
xion  d'iir.a  cosa;  sbrigare;  laminare;  dispac- 
ciare; d.trfine  con  prestcna.  -  Se  dit  aussi 
des  personnes ,  pour  dire,  terminer  les  affai- 
res qui  les  regardent.  Spedire  ;  terminare  ;  de- 
ddere;  conchiudere.  -  prov.  et  en  plaisanterie. 
E.-ipédier  un  homme  ;  finir  promptement 
quelque  chose  de  f.icheux  pour  lui.  Spedire  ; 
spacciare.  —  Faire  mourir  vite.  Spacciare  ; 
giustiiiare  ;  far  morir  presto  ;  mandar  per  le 
poste  atl'aliro  mondo  ;  mandar  presto  cogl. 
Angeli  a  cena.  -  Expédier  des  lettres,  des 
provisions,  des  brevets,  etc.  les  revêtir  de 
toutes  les  formes  nécessaires  pour  les  rendre 
viilalilcs.  Siedirc.  -  En  T.  de  Comni.  taire 
partir  des  march.iudises.  Ainsi  on  dit  expé- 
dier un  voiturier  ,  un  vaisseaii  ,  un  ballot 
])0ur  quelque  ville.  Spedire  ;  J'aie  una  spc- 

■  EXPEDITEUR,  5.  m.  T.  de  Comm.  Nom 
qu'on  donne  i  A.rosterdam  ,  .i  certains  Com- 
missionnaires auxquels  les  Marchands  qui 
font  le  commerce  par  terre  av-;  les  i'.iys 
étrangers ,  ont  coutume  de  s'adreser  pour  y 
faire  voiturer  hurs  marchandises.  Spedi- 
rioniere.,  ,.      «   •  / ,. 

EXPEDITIF  ,  IVE  ,  ad).  Qui  expédie 
promptement  les  affaires  dont  il  est  charge. 
Éspcditivo  ;  speditivo  ;  atto  a  spedire  j  die 

'expédition,  s.  f.  Action  par  laquelle 
on  expédie.  Spedivone  ;  presterà  \  espedi- 
-.ior.e.  -  Il  se  dit  des  dépêches,  soit  lettres 
particulières,  soit  ordres,  in. tructions ,  mé- 
moires, soit  .ictes  de  Justice.  i>.icc;o;/;i.- 
difione.  -  On  appelle  aussi  expcdiiton  , 
la  copie  d'un  acte  de  Justice  signée  par  un 
OiVicier  public.  Copia  d'  un  aito  ,  ci' iir.a 
scrittura  piudiiiate.  -  Expédition^  militaire  , 
ou  siin;)lement  expédition,  se  dit  d  une  entre- 
]jrise  de  guerre.  Spediiione  ;  impresa  militare. 
-  On  appelle  un  homme  d'expédition  ,  un 
homme  actif,  h.irdi ,  qui  vient  promptement 
f  habilement  à  bout  de  ce  qu'il  entreprend. 
Como  speditiva,  -  Expédition ,  sisnitìe  aussi 


E    X    P 

diligence.  Speditione  ;  presterà  ;  éHtgenid  J 
sollecitudine. 

EXPEDITIONNAIRE ,  ad),  de  t.  g.  Il  ne 
se  ilit  gtiére  qu'en  cette  jihrase  :  Banquier 
txpédiuonraire  en  Cour  de  Rome  _,  peut 
signiher,  celui  qui  fait  venir  des  expéditionf 
de  la  Cour  de  Rome.  Spediiianiire. 

EXPERIENCE ,  s.  f.  Epreuve  qu'on  fait  de 
quelque  chose  ,  soit  .i  dessein ,  soir  par  hasard. 
iperienya  ;  csperien\a  ;  sperimento  ;    prova. 

-  Connoisance  des  choses  acquises  par  uii 
long  usage.  Spcrien\a  ;  esperien\a  ;  pratica  ; 

"^'exVeRÌMENTAL  ,   AIE  ,  ad).    Qui  est 
fondé  sur  l'expérience.  Sperimentale;  espcri- 
mentale. 
EXPÉRIMENTÉ  ,  tt. ,  part.  V.  le  verbe. 

—  adj.  Instruit  par  l'expérience.  5/cr;m!nta- 
to  ;  espcrimentaio  ;  esperto  ;  che  ha  sperien- 
'.a;  versato;  iilruf.o  ;  spetto. 

EXPERIMENTER  ,  v.  a.  Faire  expérience 
de...  éprouver  par  expérience  un  remède, 
une  recette  ,  un  secret.  Sperimentare  ;  pro- 
vare ;  cimentare  ;  far  sper\e:\\a  o  prova. 

EXPERT  ,  s.  m.  Se  dit  d'une  personne 
nommée  par  autorité  de  Justice  ,  ou  choisie 
par  les  parties  intéressées  pour  estimer  cer- 
taines choses  et  en  faire  le  rapport,  ferito; 
esperto-  Jugement ,  rapport  d'expert.  Perizia. 
EXPERT  ,  ERTE,  ad).  Fort  versé,  tort 
expérimenté  en  quelque  art  qui  s'apprend  par 
expérience,  Esperto  ;  csperimentato  ;  speri- 
meniato;  versato;  pratica;  spetto. 

EXPI.ATION,  s.  f.  Action  par  laquelle  on 

expie.    Espia\ivne  ;  purgai-one  ;  spursamenn  . 

di  peccati.  -  Sous  l'ancienne  Loi ,  les  JiiiB 

avoient  une  fête  ,  qu'ils  appelloient  la  fête 

des   Expiations.    La  festa  delle    espi.iiioni. 

-  Se  dit  aussi  de  certaines  cérémonies  que  les 

Romains  fai, oient  pour  app.iiser  la  colère  du 

Ciel,  marquée  par  des  prodiges.  £t?iu;iûn«. 

EXPIATOIRE  ,  adj.  de  t.  g.  Qui  expie. 

Espiatorio  ;  espurgatorio;  purgativo  ;  che  serve 

ad  copiare  un  peccato, 

EXPIE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

E.Xi'lER  ,  V.  a.  Réparer  un  crime  envew- 

Dieu ,  une  faute  envers  les  hommes.  Espiarti 

'"ÉxpÌLATION  ,  s.  f.  T.  de  Jiirispr.  Sou" 
tr.iction  en  tout  ou  en  partie,  des  effets  d  u' 
hérédité  non  encore  niprehendée  par  Hier 
:ier.  Espilaiione  ;  ruberia. 

EXPlRANi  ,  ANTE,  ad).  G'.  Voc. 
va  mou  "ir.  Moribondo  ;  spirante. 

EXPIRATION  ,  s.  f.  La  tin  d;un  ter 
dont  on  est  convenu  de  part  et  d  autre 
sp'rare  d'  un  termine  ;  la  'Cadenia  ,  il 
d'un  termine  eoivenuto.  -  T.  .  de  l'hys.  V 
tien  par  I  ique'le  on  rend  l'air  qu'on  a  ati 
cn-ded.ins.  E'pir.i'Jone;  esalazione.  .-  T.^ 
Chim.  Se  dit  de  tou'es  sort-îs  o'évaporationr, 
et  de  séparitions  des  parties  subales  dm 
corps  qui  se  mêlent  dans  l'air.  EspiraiioiU 
esalationt.  ,,  ,        ,  •        ,_ 

EXPIRE',  ÉE  ,  part.  11  ne  s'emp.oie  qua. 
parl.mt  d'une  chose  qui  est  finie  et  qui  ay* 
une  durée.  Ainsi  on  dit ,  le  temi-s  est  exinté, 
la  trêve  es  exjiirée.  Spirato  e  il  tempo yi 
spirj'a  la  tre-fia.  Mais  on  ne  dit  pas  d"* 
homme  qui  vient  de  mourir,  qu'il  est  e,X]>irjl, 
on  dit  ,  il  est  expirant,  il  a  expiré  a  tel» 
heure  ,  il  es'  mort.  E^li  e  spirante  ;  egli  e  a»l\ 
esterni'  crii  e  all'agonia;  egli  e  moribond») 
egli  è  sriraro  ,  e  morto  alla  tal  ora. 

EXPIRER,  V.  n.  Mourir,  rendre  lanje, 
rendre  lo  dernier  soupir.  Spirare  ;  morirti 
mandar  fuori  l'ultimo  spirito  ;  esalare  lo  sn- 
rito  ;  cullare  il  Jiata  estremo.  -  Il  se  dit  fig 
de  certaines  choses  morales.  Spirare;  Jinin 
termin.ire  ;  aver /ine.  -  Prendre  fin.  Spirarti 
terminare;  venir  a  jine ,  al  termine.  -  "•* 
Rendre  l'air  qu'on  avoir  aspiré.  Il  n  est  «I 
usage  que  dans  le  did.ict.  Sp'va-e  ;  Jitiare 
alitare  ;  sfiatare  ;  espirare  ;  mandar  Juan  i 

EXPLÉTIF,  IVE,  .-id).  T.  de  Gramm.  Si 
dit  de  certains  mots  qui  entrent  dans  uni 
phrase,  sans  être  nécessaires  au  sens.  Esple 

''""^^""'^•'""^  """explicable 


E    X    P 

EXPLICABLE,  adj.  Qui  peut  être  expl!- 
S"e;.  Ce  passage  est  explicable ,  n'est  pa> 
exp.ii:.ib.e  Son  plus  grand  usage  est  avec  la 
negative.  Sf>ùgjt,à  ;  cs^UsMU  ;  che  può 
apugars:. 

EXl'LlCATIF  ,  I VE,  adj.  Ce  qui  explique 
le  sens  oe  qLielque  chose.  LsiUcaityo;  d:i.hia- 


rat.  .. 

EXPLICATION,  s.  f.  Discours  par  lequel 
on  e.x'j.ique  un  sens  obs.ur.  Spiisailont  ; 
cip.icc\.onc  ;  dkhUrcyonc  ;  spiegaminta  : 
tchiariminto  ;  u-.urprc^-^-ont  j  lu'uiLne. 
-  Avoir  une  explication  avec  quelqu'un  ; 
le  taire  expliquer  sur  quelque  ciiose  doi.t  on 
pourroit  e  re  otfensé.  £siluai:or.e  ;  car,/-, 
ren-^-xpcr  ischlinmcnto  dipjrou  smUcrumcnic 
'J""î:  ".'-'  simple  intv.r|)rétation  que  l'un 
tait  dun  Aiitnir,  et  les  leçons  sur  la  Sphè- 
re, sur  .a  Ceographie,  etc.  SpùsaiLac  d'un 

EXi'ÙdTE,  adj.  de   t.   g.   T.   Dldact. 

Cl.iir,  tormel,  distinct,  développé.  £sfi«,roi 
esfrexso;  dichiarato;  formulici  chiaro 

EXPLlCirtAltNr,  adveibe.  T.  Dldact 
El.  termes  tormeis  et  clairs.  Esp/icitamcmcl 
t.pr,s,am:nt,;  in  modo  cspUcUo  ;  fermai- 
mi-nti -^  cfua'issimam.nu. 

EX.'LIOUE;  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

EXi'LiQ.EK,  v.  a.  Eclair Jr  un  sens 
ObiCar  ,  le  donner  cLiremen:  a  entendre  . 
rendre    un    discours    intelligible.    Spi"-ari  ■ 

tspucarc;  amodar;;  d,sp:;,r,.i  c  ;  d.churarc , 
tydufp.,rt  ;  scMslic'c  ;  :„tcrf  retare.  -  Inter- 
pretar un  Auteur,  i^usa^c;  mtcrprttarc  un 
Autore.  -  Déclarer  ,  donner  a  entendre 
quelque  chose,  òpugare;  isftlcarc  ;  d;chU- 
rarc  duaTamcntcminiji>tarc.  -  .S'exiliquer; 
exphqjcr  ce  que  l'on  pense,  rendre  pki, 
dar  -ce  que  l'on  a  dit.  Sfiigani  ;  mun'ùsur 
dichiar.-.ndo  i  esplicarsi;  chiarire.  -  l-ns.^l 
gner.   V. 

EXi'LOIT,  s.  m.  Action  de  guerre  siana- 
Ue  et  mémorable,  hatto    iilustrt  ;  a-jion' 
Tisa    segnaiata  ,    gloriosa  ,    memoranda. 

lorieux  exploits.  Gloriose  gest:,.    -    he    et 
ironie.  De  quelqu'un  qui  a  fait  qucbue 

,  se  mal-a-propos  ,  on  dit ,  vous  Lvez  tait 
un  bel  exploit.  Vol  avete  fatto  una  bella 

*gent  pour  asiig.ìer  ,  pour  ajourner  ,  s.ii- 
,  etc.  C  f.!jjn«;  int^mayone  ;  staggimen- 
to. -  Souiìl.r  tm  exploit;  donner  un  exploit 
■  turtn-em^nt    et  sans  que  la  Patrie  s'en  apper- 
#?'";   '^ìf  "'■  ''','^'  .  "  "■'Slire  senia   che 

'  êtE'^f^"^'''!*^'^/-'^"' r''^'-  E-  Q-Î  P^"' 
«tre   sai^i  et  vendo  par  Justice.  EiTcuti-o  ■ 

;  Èi^^:^,  ""'k"'-SS'"'  '.'■^nàuta  per  via  d'i 
wt^t.^ia.  -  Uj,  est  en  état  de  pouvoir  è're 

'  t^Tr,  "      '•■''''^-   ^■'  "«''"*   ""•>   "  F"''' 

;      EXPLOITANT     adi.,  m.  Qui  exploite. 

'  n  ne   se    dt    que    des    Sergent  ,    des  Ar- 
chers,   etc.,  iiesso;   kirro:  ec.'chedàle 
ea^l  ^ni  ;  c-.t  statuisce. 
EX'LOITATION  .  s.   f.  T.  de  Palais. 

;  i.  -ction  d  exploiter  ne>  bois  et  de  faire  va- 
Kur  une  terre,  une  ferme  ,  etc.  fa:'i/o  de' 
POKhi ,  e  governo  o  coltivazione  d'''un  pu- 
'JJ',  ce.  -    Exploitation  des  minss,  T    de 

Sca-Td'h^     °"'"*  "  '*  '""■"'  **'*  •"'"^''■ 
^^^ 'LOITE-J'É'E ,  part.  V.  le  verbe. 
t.\.  LUI  rtR,  V.  n.  Faire  quelque  exploit. 

F^  '^  )Tl  ',""  ^-^  ^"  1''«"  P!»i"nterie. 
ta-  gualche  bella  alone;  segnalasi  con  mal- 
che  impresa.  -  Faire  les  fonctions  d  Huis.ier 
ou  de  iergent.  Citare  ;  intimare  ;  stae-ire 
h;»„     "^^  '^"V  °"  "1"  P''°''-  3  "'•'I  ex.jolrer 

^fT^i'J;e^iai::'ii-^B 

«  débiter  7es''bols''dàns  !a''fnV/,  '  -f"^?""''    ",.->re  cans  un  i,eu  sa 

ft're  v.'.ir  -Ar  sel  mains.*^  Cb  w"'"!  '  J'    unj'r  ■?     'e  mettre  dans  un  chemin  ou  dans 
"^'i/sryaUreun  f-rr,,],      ,„       j'^  \    "     T^'e ,  pour  se  déch.ircer  du  soin  de  le 

i-'iUi^nnairc  tran^Qu-ltancn. 


E     X     P 

EXPLOITEUR  ,  s.  m.  T  impropre.  V.  et 
FY,',  .  '.''.f  •c?"';se"t-  ''i'ssoistaesuorc. 
tX.'UU.vA  I  EUR  ,  s.  m.  Celui  qui  va  . 
qu  on  envoie  a  la  découverte  d'un  pays,  pour 
I  f,"  .'"«'■'J'iiiorre  l'étendue,  la  situation,  etc. 
1.  sem;.  u,e  aussi  en  matière  de  négociation, 
pour  s.^niuer  ceux  que  l'on  envoie  dans  lej 
^.^J  ^■['^•'•seres,  pour  en  découvrir  les  sen- 
titiens ,  les  ma.i.eres  de  penser,  etc.  Espio- 
rantc,  esploratori. 

vei^.ft^'^h"'-''''-'-  ^  ^^■'=''  ''""f.  '"^"- 
uQ^^r»  .  *'  impétueux  que   produit  la 

poudre  a  canon.  Tur  tuiminant ,  et  les  iné- 

'ënû™men,*'V'*    "  '^^    '""'^°  •    '""q»'-'* 

Bufe  ifaV^^^'  f'^'  '•  f-  '•'''•  X*""^'?"-  Fi- 
gure par  laquelle,  pour  mieux  faire  connoit.-e 

urls.i  ,n.    V""  ',«*f*"l"-'  P^r  diltérentes  ex- 

leS  u'^£^  •.  '•  ^-J  ■  •'f  /'""^--  Acte  par 
lequei  le  détenteur  d'un  hér  tase  ch„reé  d- 
redevances  foncières  ,  l'abandonne  a  «^01 
-•   qui   elles  sont   dues.    Cessione   de' beni   del 

.."i^r  "  """■""'  '  '^  ''-^'-«"^  "  ««- 

tXPO.VENTIEL,  ELLE.  adi.  r.rf.Gcom 
transcendante.  Il  se  du  d'une  q'iamilé  élevée." 

mmé^r'v 'r'hf  ^T  ''"i'^»'"  est  indéter- 

L^tr,  '.''•"^"'''*-  t.'fienxiaU. 
tlon^de"^'"^/^"^-^'  \-  '■  '•  <<'-  Comm.  Ac- 
.n.^rch.nri,ses  .  soit  qu'elles  soient  du  c'ru  du 
P'-ys ,_  soit,  qu'el.es  y  aient  été    apportées 
tam-n^o^  .  •'I'r.q..ées.  Asporta-.ione  ;\raspol 

EX.^ORTtt^,  v.n.  r.\//c-„;,™    Envoyer 
ou  trans,  orter  des  marchandises  d'un   Etaî 
,"X,"^,''"'''e-  Asportare. 

j."''y,^'^''^Tî,A'-rE,s.  m.  etf.  T.  de 
i  ra,.  Celui  ,  celle  qui  expose  un  fait  ou 
qui  expose  ses  prétentions  dars  une  requête 
di'Arit"hm""v"V"'"'''''''"'  ^'P'""nte^-  t! 

de  dét  au  re  On"'"  'T""'~  '^  "''i'"' 
.  n,    'L    ^"r^>-  On  appelle  encore .  expo- 

mi  ssince  ?,  ''"'  *=''l'"'"e  le  degré  dune 
puissance,   tsponente. 

im^  rl^îr*^? ■  ^■-"''  Ç*.1"'  est  exposé  dans 
^/4uî,i,„,     présentée  à  un  Jugé,  i^o.,,"; 

tXPOMit^,  y.  a.  Mettre  en  vue.  Esporre  ■ 
^Poiremeturjuorii  mettere  in  .ista  -  [U 
poser  le  iamt  i.icrement,  l'exposer  dans  une 
le  mLt  generation  des  Fidelles.  Et  dans 
le  même  sens ,  on  dit,  exposer  des  reliques. 
ts(,orrei  Santissimo  Sagramelo  ;  Jarespo- 
siyone  delle  reliquie,  ec.  -  Ex/ioser  en  ve.i- 
b  vf  f  t,<it  des  choses  que  l'on  expose  à 

vendues ,  que  de  celles  dont  la  vente  n'est 
connue  que  par  des  aifiches  publiques.  Esp.,r- 
re,  o  porre  in  vendita.  -  Exposer  de  la  fausse 
monnoie;  débiter  de  la  f.iu»e  monnoie     ré- 
pandre la  lausse  monnoie  dans  le  commerce 
^pacc  are  monua  falsa.   -  Placer  ,  tourner 
de  cert.in  core,  hsporre;  apporre  ■  stua-e 
n''si,r^"'n";  "'-'''"''*  •  expliquer  ,  faire  con- 
nsitre.  Uciarare;  spigare;  esporre;  mani- 
festare ;  palesare.  -   Ex,,.oser  un  tex'e     le 
texte  de  la  Sainte  Ecriture,  pour  dire    l'in'e'- 
preter,  l'expliquer.  En  ce  sens  ,  il  vieil^J 
V.  ces  mots.  -  Exposer  sa  commission;  dé- 
clarer le  si'iet   de  sa  commission.  E,porre  ■ 
d  ch'arare  ;  manifestare.   -  Mettre  en  péril 
mettre  au  hasard.  Esporre  ;  arrischiare  ■  a,'- 
>e.iturare  ;  porre   a  rischio  ;  spoire.    -    Sex 
poser  a  la  mort,  s'exposer  au  hasard,  etc 
L<porre  ;  anischiarsi  ;  cimentarsi,  m.ttersi  a 
pencolo    a  rischio,  aripenta^io.  -  Exposer 
un    enf,u.t.   Certe  phrase   a  d.fFérentes  ac- 
ceptions,  selon  le  temps   et  les   personn-s 
dont   on  parle.    En   parlant    du   temps    d^s 
anciens  Fayens.  exposer  un  enfant,  c'est  le 
mettre  dans  un  heu  sauvap.e  et  écarté  ,  p...ir 


'pJi;-î!îf  '  "^■'""'O"  «i'""  l^it.  i^arra-.ione  : 
ré"iî^;',>eXi^r 'r-'^'--"'-  -  ^"ter.: 
../,„..  •'^"'"-    '^'posirione  ;    sposi- 

ï^'"^o!T""''  ■'-*'="'?'■-'«;  intcpreta. 
ioiie,   spiegajione  ;  manijestaiione     -    Fv 

q-'  ont-  atanii'  '"'''■  ^  P-'-''"ès  enf.ns 
^e'uv'e"nt  pt  es"ZUir  ^'jA^r^^"  '•"'  "" 
!o  esporre  che  si  jlT'iambKf         "''"'''  ' 

A^^u^^l^tp-  ^  ^'"'""''i'}  """''^  fi"- 
^  fftf  ,  a  beLa  posta  ;  a  bel  diletto  ;  a  belìo 

,\,',  /•'  "'""'"""t^i  "ppcstatom.nte.  -  On 
.i.ion  naturel  e  poiu-  certaines  choses  nu'il 
s=mS.e^,a„  exprès  po.ir  cela.  Semfrl'ZÎ 

,et^l'f^^  ■  ^-  ■"•>'"  '""^'"^  envoyé  à  des- 
de  oX  P°;.'^r  les  lettres,  des  nouvelles, 
"es  ordres,  etc.  Le  Roi  a  envoyé  un  Exurèt 

-"em  d'udrò"""-  "//  <*''  "'"'  "fii'-" 

TonJ,f     .1  ""■  ^"  "F-csso;  una  per- 

vywlf"'  "  '""'■'  .P"  '"""  cosa.  - 

si  "'nel"ót^,r„V!  •'^'-  Q-"'  ''\'"  '"-"^^ 
t  r    £u.rt' "„      Â    '""f-  '■""'•'"  l'«"  ^^  àoa- 

'  Éx1'lk"slXrEXT  'a-dvTn -ir'm"""-     ' 
r-,  »-i*»L-i,-»  i  ,  uc\ .  en  termes  exnreç 

mZ'e"""""''  "^"-'--""•'C  :  determinZl: 
exSfh""''    >^^.  ari.  Énergique,  quî 

on^'^x'^im?!"^'  ';  ^-  A"'°"  par  laquelle 
Esoef,  f  ""■"  '  '?  '"'  ''^  q^'^'q^'S  chose. 
-  Lei  tirLT"-"  -;  '"  'l"-'r"rci  spremitura. 
serr    n.       ^'  ■"   '^   n>anière   dont    on  se 

^^i^r'ï':^^'"--"^''"™-^- 

EXfKLylABLE  ,  ad-,,  de  t.  g.  Oui  peut 

nég^atÌve^Ti;  ^'  '""  '^  ''''  ^"^  <'"'-«'- 
papote  '"'"  "f""'"'  .   'P-'Strsi  coït 

l^pPpR™E.ÉE.  part.  V.  le  verbe. 

tXPRLMER,  V.  a.  Tirer  le  suc  le  i,« 
dune  chose  en  la  pressant.  Spr^eh-JlU 
c-re, cavare;  estrarre.  -  Enoncer  , re-.résen- 

ffr'^^^  j-'l'''"'^'"'''  '"•"■'/''•"'■  U  suo  cor- 
etto; dichiarare;  descrivere  con  chiare-.-.a 
al  viro  -  On  dit,  qu'une  p.ission  est  bi-^iì 
exprimée  dans  un  tableau  .  dins  un  dfsà.iin 
d  ns  un  Poeme  ,  pour  dire  ,  qu'elle  y  est 
b  en  représentée,  bien  décrite.  ii.//a  eïpres. 
stone;  ben  espresso.  '^ 

La^ln"'  ,o^!F^^*^  •  "'''•  •'^'^'  emprunté  du 
tion  quy.n  doit  a  ce  qu'on  entreprend  de  f.  ir» 

FYiî'ii''c/'"'""''''"  =  P"-profssio-.e. 

FYPT-  t^lo'  ^^  •  P""'  V-  le  verbe. 

EXPULSER     V.  a.  T.  de  Méd.  l'oussct 

'     ''lite  évacuer.  Il  n'a  d'usage 


„ti""''j"i"'  >-'">-"<^i-  11  n  a  a  usage  oti'en 
pirjant  de  la  purgatlon  deshumeurs. £i-  -Uere- 
Pr"?' ri'  '""■"'■'^f^on;  estrudere.  -T  dé 
rrat.  Chasser  quelqu'un  ,  le  déposséder  d'in 
Cacc  ""^  ™"'°"  '''""  ''  ^'"''  *"  V'0"ession. 
LXPULSIF;T;radi""'di'Xî-f^^,i 
pousse  dehors  .  qui  fait' sortir.  Espulsili, 
che  spiane  t-iiori.  "<>c  , 

est^dTas^sé']-''''!'-  f- Action  par  laquelle  on 
est  chasse  d  un  lieu.  Espulsione;  cacc'amr 

Î^Juifii"^"'""'"'-  ~  ^-  ''^  ''^'^<'-  A-lion  pir 
laqu.le  la  nature  ou  certains  médicamens 
déchargent  le  corps  de  quelque  humeur  ,,."! 
Tif  ""  •""fbihque,  soit  par  la  voie  d«^s 
>..le,  ou  des  urines,  soit  par  tome  autre 
sn,"^Jne""°'"  ""  ^^^'éwks.  Espulsione  i 

EX 'ULT.'ilCE  , 
ixpultrice,  qui  a  la 


d).   T.  de  Méd.  Force 
ertu  d'expulser.  £i^-,..-_ 

BpURGATOIRE,  rdi.  Nom  que ''on  don- 
I  ne  a  un  catalogue  de  livres  qui  sont  âuZ\ 
Ss 


822 


EXT 


a  Rome  iiisqu'i  ce  qu'ils  aient  cte  piirpes  et 
corrigés;  ciiif>;rens  de  ceux  qui  sont  deimi- 
tivement  prohibés.  Espiirgaïuuo. 

EXQUIS,  I5E,  ad).  Excellent  en  son  espèce, 
tres-bon.  Si^isito  ;  esv'isito  ;  ottimo;  fnh- 
bato;ccceiUntt;  scelto.  -  Avoir  le  discerne- 
itient  elicmi- Esser  uomo  di  fijiissimo  S'udivo. 

EXQUISEMENT,  adv.  f . /,-!«j;k.  D  one 
manière   exquise.   Hors   d'usage,   biuisun- 

"*  EXSICCATION ,  s.  f.  T.  de  Chimie.  Des- 
sèchement. Essìcavonc.       _ 
EXSUDATION ,  s.  f.  Action  de  suer.  Ira- 

'^ExVÛdER  ,  V.  n.  t.  de  Phys.  et  de  MéH. 
Sortir  en  manière  de  sueur.  Traspirare  ,  o 
uscir  fiori  a  maniera  di  sudore.  . 

EXTANT,  ANTE  ,  adi.  T.  de  Prat.  Qui 
est  en  nature.  Esisfenie. 

EXTASE  ,  s.  f.  Ravissemcn  d'eçprit,  sus- 
pension des  sens  ,  causée  par  une  forte  con- 
templïtion  de  quelque  obiet  extiaorrimaire 
ou  su'naturel.  Est.isi  ;  raym-.ento  i  ratto; 
uscita  fuor  de' sensi.  -  fi^.R^vir  en  extase, 
être  eii  extase  ,  être  ravi  en  extase  ,  pour 
dire  ,  ravir  en  admiration,  être  ravi  en  at  mi- 
lation  ,  avoir  un  extrême  plaisir  de  quelque 
chose.  Rapire  ;  far  andare  in  estasi  ;  Jare 
strahilire;  rapir  d' ammirazione  d:  stupore. 
-  T.  di  Méd.  Se  dit  d'une  maladie  sopo- 
reuse  en  apparence  ,  mais  mélancolique  en 
♦ffev ,  dans  laquelle  ceux  qui  s  en  trouvent 
affectés,  sont  privés  de  tout  sentiment  et  de 
tout  moiivemeut  ,  semblent  morts  ,  et  pa- 
Toiîsent  quelquefois  roioes  comme  des  sta- 
tues. Estasi.  _      .      . 

EXTA■^IE',  ÉE,  part.  Rapito  m  estasi.   _ 

EXTASIER  ,  s'Extasier  ,  v.  r.Etre  ravi, 
en  ex'asp.  On  dit  dans  le  même  sens,  être 
cxt.nsié.  Esser  rapito;  divenir  estatico;  andare 
iuor  di  se  per  la  pioia  ,  per  lo  stupore  ,  ec. 

ìXTATIOUE ,  adi  de  t.  R.  Qui  est  cause 
psr  V^M^sQ^Eslalico;  d'estasi. 

EXTENSEUR,  ad),  m.  T.  d'Anat.Se  dit 
«les  différens  muscles  qui  servent  a  étendre 
les  parties.  Us  sont  opposes  aux  fléchisseurs, 
il  est  aussi  subst.  Estensorio  ;  disicnd't..rc. 

EXTENSIBiLlTE-,  s.  f.  T.  ZJi^^cf.  Pro- 
priété de  ce  qui  est  extensible,  j^aalira  iti 
cii)  chf-  e  tstentiHle.  rr    r>- 1     ^ 

EXTENSIBLE  ,  ad],  de  t.  e.  T.  Dif'act. 
Qui  peut  s'étendre.  Estensibile;  esteusno; 

"extension  ,  s.  f.  T.  Didaçt.  Etendue. 
astensione  idistcndimenco.  -  L'acticn  de  ce 
nui  s'étend.  Distendimento  ;  stendimento; 
stensione.  -  T.  de  Chir.  Action  par  bquelle 
on  éterd  une  partie  luxée  ou  fracturée  , 
pour  remettre  les  os  dans  leur  situation  na- 
tutelle.  Distendimento;  stendimento;  stira- 
mento; stiratura.  -  Extension  de  nerf;  le 
lelachement  qui  arrive  a  un  neri,  lorsque, 
par  quelque  effort ,  il  vient  a  s  étendre  plu= 
nu'il  ne  faudroit.  Allentamento  ;  distension  di 
Tiemi.  -  Extension  de  privilège  ,  extension 
d'autorité;  augmeii'ation  d'autorité  ,  de  pn- 
\\\h2.e.  Estensione;  allargamento.  -  h?..  L  ex- 
tension d'une  loi,  l'extension  d'une  <-hu:e  ; 
l'explication  d'une  loi ,  d'une  clause  dans  un 
sens  plus  étendu;  et  dans  un  sens  i-l'eu-f" 
pareil,  on  dit ,  qu'un  mot  siRnifie  telle  et  telle 
chose  par  extension  ,  pour  dire  qu  outre  sa 
signification  ordinaire  et  naturelle,  ilsigmhe 
encore  tell»  et  telle  chose.  Estensione. 

EXÏENÙATIF,  ivE,  adi.  7. /«'"."«.  Qm 
extéinie.  Che  smaur'tce  ,  seema  ,  dimmuisc:. 

EXTENUATION,  s.  f.  Affoiblissement, 
diminution  des  forces  qui  se  fait  peu  .1  peu. 
Estenun^ione  ;  sieniiaiione  ;  offra  imento  , 
indeh  lim.nto  delle  .for^e.  -  On  d,  aus  1 
l'exténuation  d'un  crime,  d'un  tait  ,  etc. 
D?mfn,)  ■•.«.  -  T.  de  Kliétor.  Il  se  dit  .l'une 
figure  par  bquelle  on  dimmuequelque  chose 
i^dessein.  Elle  est  opposée  a  l'hyperbole. 

EXTÉNUÉ,  ÊE,  part.  V.  le  verbe.  -  On 
dit  avoir  le  vi-.ase  exténué,  pour  dire  ,  avoir 
le  vi';aEe  décharné.  Esser  magro  ,  scarno  , 
muciUnte  ;  ayer  il  yiso  affilato. 


F.     X     T 

EXTÉNUER  ,  V.   a.  Atténuer  ,  affoiblir 

ni  a  peu.  Estenuare  ;  stenuare  ;  smagrire  ; 
affralire.  -  T.  de  Prat.  Ou  s'en  sert,  pour 
dire  ,  ati'oiblir,  diminuer.  Minorare;  scemare  ; 
dimìntù-e,  .  . 

EX  TE'RIEUR  ,  s.  m.  Ce  qui  paroit  de  quel- 
que chose  au-dehors.  Esteriorità;  l'esteriore; 
ciò  cl-e  è  di  fuori.  -  11  se  dit  aussi  des  person- 
nes, soit  pour  le  corps,  soit  pour  les  mœurs. 
L'esteriore  ;  l'apparenxa  ;  L'estrinseco. 

EXTE'iUEUR.  EURE,  ad).  Qui  est  au- 
Ashon. Esteriore;  eitrinsceo;  che  e  aijuon. 

EXTERIEUREMENT,  adv.  A  l'extérieur, 
au-dehors.  Esteriormente  ;  estrinsecamente  ; 
di  fut.ri  ;  in  fuori.  .         ^  . 

EXTERMINATEUR  ,  adj.  et  subst.  Qm 
extermine.  Sterminatore;  esterminatore. 

EXTERMINATUJN  ,  s.  f.  Destruction  en- 
tière. Essierminavone;  esterminio-,  sterminio; 

; — : — ■    .»---«i;r.,T,»^.ïfo  ;   distruzione^ 

!it  de  la  méthode 


rovina,  -'l  .de  Mathém.S- 
par  laquelle  on  fait  évanouir  d'une  équation, 
un»=  quantité  inconnue.  Evanescen-^a, 
EXTERMINE',  ée  ,  part.  \'.  le  verbe. 
EXTERMINER  ,  V.  a.  Détruire ,  faire 
périr  entièrement.  Estermmare  ;  sterminare  ; 
diitrue^ere  ;  mandar  in  rovina  ,  in  preçipiiio  ; 
metteri  in  conquasso.  -  fig.  Exterminer  les 
vices  ,  exterminer  l'héré;ie  ;  les  détruire  , 
les  extirper.  Sterminare  ;  estirpare  ;  scaccia- 
re; dist'uggere  ,  ec. 

EXTERNE,  adi.  de  t.  g-,  Qi"  est  au- 
dehors,  qui  vient  du  dehors.  Esterno;  estrin- 
seco; esteriore.  -  On  appelle  externes,  dans 
les  Collèses  et  dans  les  Académies  ,  ceux 
qui  n'y  solit  pas  en  pension,  et  qui  viennent 
de  dehors  apprendre  les  exercices  ou  étu- 
dier. En  ce  sens ,  on  le  fait  quelquefois  subst. 
Esterno  ;  di  fuori.  -  'i.  de  Gcom.  Angles 
externes  ;  les  angles  de  toute  hgure  rectili- 
ene  qui  n'entrent  ooint  dans  sa  formation  , 
mais'quisont  formés  par  ses  côtés  prolonges 
iu-èchovi.  Auioli  esterni.  .  ,,,.,_ 
EXTINCTION,  s.  f.  Action  d  etemrtr,., 
ou  état  de  ce  qui  s'éteint.  Esiiniionc;  spesni- 
men-o;  ammortamento.  -  hg.  L'entière  ces- 
sation d'actiori  des  principes  naturels  ,  des 
f..cultés  mtunWes.  Estiniione  ;  mancamento; 
cessa-ion  totale.  -  fig.  L'extinction  a  une 
race  ^  d'une  maison  ,  d'une  ligne  ,  d'une 
branche  ;  la  fin  d'une  rate  ,  d'une  maison  , 
d'une  liçne  ,  d'une  br.indie.  Estinzione. 
-  L'extmction  d'un  crime  ;  la  rémission  , 
Pabolition,  la  prescription  d'un  crime.  V.  ces 
mots.  -  L'extmction  d'une  rente  ;  l  amor- 
tissement,  le  remboursement  d'une  rente. 
Estini'one.  _    . 

EXTIRPATEUR  ,  s.  m.  Qm  extirpe. 
Es'iriatore;che  eitirpa ,  estermina ,  distrugge. 
F.XTIilPATlON  ,  s.  f,  Action  d'extirper, 
de  déraciner.  U  n'a  çuère  d'usage  au  propre  , 
qu'en  parl.mt  de  certaines  exctoissances,  de 
certaines  tumeurs  qui  ont  comme  des  racines. 
E^thravonc  ;  estirpamento.  -  fie.  Destruc- 
tii  n  'otalc.  Estirpaxione  ;  distruzione  intera  ; 

"e'xtÏhPÉ,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

FX  TII'.PER  ,  V.  a.  U  ne  se  dt  au  pronre, 
qu'en  parlant  des  maiiv.ii.-es  hcrho> ,  lorsqu'on 
les  déracine  de  telle  sorte  ,  qu'elles  ne  pui- 
sent plus  revenir.  Eii/r/iarc  ;  svellere;  ster- 
rare ;  sradicare.  -  T.  do  Chir.  Extirper  iin 
cancer  ,  extirper  tine  loupe  ;  arracher  entiè- 
rement un  cancer  ,  une  loupe.  Estirpare  ; 
{radicare.  -  Extirper  se  dit  aussi  fig.  de  I  en- 
tière destruction  de  certaines  choses  perni- 
cieuses. Estirpare  ;  dissipare  ;  àisperdere  ; 
distriqrere  interamente;  sterminare.  -  Extir- 
per une  famille,  une  rare  ,  l'exterminer . 
la   d,"ruire  eniiorement.  V-  Exterminer. 

EXTI"^P1CE  ,  s.  m.  T.  d'Amiiuiré.  Ins- 
pecnon  des  entrailles  des  victimes  ,  dont  les 
Anciens  tiroient  des  présages  pour  lavenir. 

EXtÎsPICINE  ,  s.  f.  T.  d'Antiquité.  L'art 
de  deviner  par  l'inspection  des  entrailles  des 
anirn  uix.  Aruspici.^  _        ^ 

EXTr)RNE  ,  EXTORNER,  T.  impropres 
de  Jeneiirs  de  Uvrcs.  Les   véritables  terincj 


t    X    T 

sort  Pestcn"  ,  Restorner. 

EXTilKl)UE',  ÉE,  part.  V.  le  verre. 

EXrOKQUER,  V.  a.  Tirer,  obicnir  pat- 
force  .  par  violence  ,  per  menace  ,  etc.  na» 
pire  ;  svellere  ;  strappare  ;  torre  per  for\a  j 
angurie: e;  far  soprw.i,  ansherìe.  -  Extorquer 
l'aveu  vì'iin  crime.  Faj  conjessare  un  delitto  d 

ÈXl  ORSION  ,  s.  f.  Exaction  violente, 
coi.tu'iion.  Estorsijne  ;  esa\ion  violenta  ^ 
ahjs'ciia  ;  avania;  sopruso. 

EX  TRACTION  ,  s.  f.  Opération  de  Chi- 
mie ,  par  laquelle  on  tire  les  principes  de» 
corps  irixtes.  Estraiione.-  Dans  l'Arithmé- 
tique ,  l'opération  par  laquelle  ou  tire  les 
racines  des  nombres.  Estrazione.  —  Extr.ic- 
tion,  sienifie  aussi  l'origine  d'où  quelquun 
tire  sa  naissance.  Stirpe  ;  legnaggio  ;  origine^ 
estrazione  ;  natcità.  -  Extraction  ,  en  T.  da 
Chirure,ie ,  se  dit  d'une  opération  par  laquelle, 
à  l'aide  de  quelque  instrument,  ou  de  1  opé- 
ration de  la  main  ,  on  tire  du  corps  quelque 
matière  étrangère  qui  s'y  est  formé-- ,  ou  qui 
s'y  e;t  introduite  contre  l'ordre  de  la  nature» 
Estrazione.  .       _, 

EXfRADOS,  s.  m.  T.  d'Arjhit.  Cert 
le  cô*é  extérieur  d'une  voûte  ,  onpose  a 
la  douelle,  qui  se  nomme  quelquefois  In- 
trados. La  parce  esteriore  d'  un  arco ,  o- 
volta. 

EXTRADOSSE,  ÉE  ,  adi.  T.  d'Archit. 
■Voûte  extradossée  ,  e;t  celle  dont  le  dehors 
n'est  p.^s  brut.  Arco  ,  o  volta  ,  i  cm  spigoli 
son  pan  dalla  parte  il  fuori  ,  o  che  formant 
una  superficie  piana. 

EXTRAIRE  ,  T.  a.  (Il  se  conpittue  comme- 
Traire.  )  Tirer  quelque  chose  d'un  corps 
mixte  ,  par  le  moven  de  la  Chimie.  Estrar- 
le ;  cavare  ;  far  estratto.  -  Tirer  d'un  li- 
vre ,  d  un  registre  ,  d'un  acte  ,  les  passa- 
ges les  rensêignemens  dont  on  a  besoin. 
Estrarre  ;  cavare  da  un  libro  ,  da  un  régis- 
tra;  ec.  -  Extraire  un  livre  ,  extraire  ujn 
procès  ;  en  faire  un  abréfié  ,  un  sommaire. 
Ertrarre  ;  far  un  ristretto ,  un  compendio, 
-T.  d'Arithm.  Se  dit  des  racines,  de» 
nombres;  ainsi  extraire  la  racine  carrée, 
la  racine  cubique,  etc.  d'un  nombre,  cest 
le  diviser  en  telle  sorte  ,  qu  on  ait  la  raci- 
ne carrée  ,  la  racine  cubique  ,  etc.  potir  quo- 
tient. Estrarrc  la  radice  .juadrata  ,  la  cu- 
bica ,  ec. 
EXTRAIT,  AITE,  part.  V.  le  verbe. 
EXTRAIT  ,  s.  m.  Partie  d'une  susbtance 
oui  en  a  été  tirée  par  un  dissolvant  coiivena- 
hle.  Estratto  ;  es.<enxa.  -  Ce  qu'on  extrait 
de  quelquelivre  ,  de  quelcpie  registre  Entrât-'; 
to.  -  Extrait  baptistaire  ;  l'extrait  du  régis- 1 
tre  des  baptêmes.  Fede  dì  battesimo.  -  Ex-; 
tr,-;lt  mortuaire  ;  l'extrait  qu'on  tire  du  resis-; 
tre  des  morts.  Attestato  cavato  dal  regis- 
tro ,  dal  libro  de'  morti  in  una  Parocchia , 
Ospedale  ,  ec.  -  L'abrégé  ;  le  sommaire  d  un 
procès ,  d'un  livre,  etc.  Ristretto  ;  epitome; 

''"eXTR^'iUDICIAIRE,  ad)  de  t.  g.  T.  de 
Procedure.  On  appt-Ue  aitisi  les  actes  O"  si- 
gn-iications  qui  ne  sont  point  relatives  s 
procès  actuellement  pendant  en  Justice.  Esita 

*'lfxTRÀjUD!CIAIREMENT  ,  adv.  Hor; 
de  la  forme  ordinaire  des  Jugomens.  òtra- 
fiiii.iicîalmevte.  _        ..      ,  /\ 

FXTRAOHDINAIRE,  adi.  de  t.  g.  Q» 
n'est  pas  selon  l'usage,  selon  la  pratique  or- 
din-,ire  qui  a  quelque  chose  de  plus  que  1  or- 
dinaire.'- Estraordinario  ;  straordinario;  stra 
no;tn,isitato  ;  stravagante.  -  Les  Prince 
donnent  quelquefois  le  titre  d'extraordmairi 
l  des  A-nbass' dcurs  .  à  des  Envoyés;  et  loi 
dit  Amha'sodcur  extraordinaire,  biraortu-i 
nario.  -  On  appelle  Courtier  extraordinaire 
un  Courrier  dépêché  pour  des  occasions  par- 
ticulictes  ;  et  on  |e  dit  au.s.  au  «'b=';"" 
C,,mcr.  .fr^o,rf;«.ir;o, ou  simplement  ,W 
dinario.  -  Extraordinaire  ,  signifie  8us<^,q"| 
est  smsuher  ,  qui  n'est  pas  commun._  Haro 
singolare;  straordinario;  particolare  ;  ""'|«  1 
m/rayieiicso.  -  EWraeràuaire  ,   se   prei" 


EXT 

souvent  en  mauvaise  p.irt  ,  pour  rïdfcule  , 
choqujnt  ,  hizarre,  extravagant.  V.  ces  inors. 

—  <v>ji  appelle  procédure  extraord:naire  ,  la 
prcct-d.trc  c.vile.  Juger  à  l'extraordinaire  ; 
c'est  i-iger  ju  criminel.  CnminaU.  -  Un 
appelle  (;uestion  extraordinaire  ,  la  torture  la 
plui  rude  qu'on  dunne  a  un  accusé  pour  lui 
faire  dire    la   vérité,    lortura    straordinaria. 

—  Extraordinaire  est  aussi  subst.  et  sigiuue 
«e  qui  ne  se  tait  pas  ordinairement,  Straor' 
Jinanu  ;  fuor  del  solito  ;  Juor  del  cunsutto  i 
cosa  insoìUa.  —On  appe'le  extraordinaire» 
dans  les  comptes  des  dépenses  ,^  ce  qai 
est  outre  la  dépende  ordinaire.  tlstraoïAl- 
nar:o.  —  Extraordinaire  »  se  dit  aus^i  des 
nouvelles  que  la  Cîzette  publie  hors  d.i  jour 
ordinaire,  fo^lutco  d'avvisi  ;  ^ai^nta  strao:- 
dinaria . 

£X  f  RAORDINAIREMEXT  ,  sdv.  D'une 
façon  extraordinaire.  Estraordtnarlamcntc  , 
straordinariamente.  —  Bizarrement  ,  ridicu- 
lement ,  d'une  manière  ciioquante.  V.  ces 
mots.  —  Extrêmement.  V.  —  Procéder  ex- 
traordijiairement  centre  quelqu'un  i  procéd.T 
crimincik'incnt  contre  Uu.  fruadcrc  cruni~ 
nalmme- 

EX  FRAPASSE  ,  ée  ,  ad).  T.  de  Peint.  Ce 
(pli  n'tst  point  contenu  dans  les  bornes  in- 
diquées par  la  nature.  Che  accede  i  iimiti , 
le  corivenienle  del  sito  ;  s/cc^lato, 

EXTRAVrtGAMMENT  »  adv.  D'une 
niJnitre  eAtravc-;;iue.  Estravagantemente. 

EXTRAVAGANCE,  s.  t.  iiizârrie  ,  fo- 
lie. Siruva^an^a  ;  estravagan^a  ;  bi\-i^rria  ; 
fantasticheria  i  arfÎsogolu  ;  cafricciu.  -  On 
appelle  aussi  extravagance  ,  une  action  ex- 
trjvagante  ,  un  discours  extravagant,  òtra- 
yff^,i.'!{a  ;  scioccherà. 

EXTRAVAGANT  ,  ANTE  ,  adj.  Fou, 
bi.'.  irre  ,  tantasquo  ,  qui  est  contre  le  bon 
sens  ,  contre  la  raison,  il  se  dit  des  person- 
nes et  des  choses.  11  est  aussi  siibu.  Strava- 
game;  estravagante  ;  Jantastico  ;  cscrar.o  ; 
capriccioso  ;  bisbetico.  —  On  appelle  extrava- 
gantes ,  certaines  Constitutions  des  Fapos  , 
reciieillies  et  ajoutées  au  corps  du  Droit  Ca- 
non. Estravagaitl. 

EXIRAVAGUER.  V.  n.  Penser  et  dire 
«les  choses  o.'i  i!  n'y  a  ni  sens  ni  raison.  Far- 
neticj-c\  âzlirarc  \  di  cose  scvnce. 

EXTRAVASATION.  s.  f.  T.  de  Méd. 
Action  ,  mouvement  par  lequel  le  sang  sort 
de  ses  vaisseaux  Stravasameiito. 

EXrRAVA5E'.  ée  ,  part.  V.  le  verbe. 
—  Sang  extravasé.  òangue  stravasato  ,  stra- 
venato. 

EXTRAVASER.  s'Extjïavaser  ,  v.  r. 
'II  ne  se  dit  proprement  que  du  sang  et  des 
humeurs  qui  sortent  des  veines  ,  et  de 
leurs  vaisseaux  ordinaires  ,  et  qui  se  répon- 
dent sous  la  peau  ,  dans  les  chairs  e*  d^ns 
quelques  parties  du  corps  ,  où  ils  ne  dui- 
ventpas  èlre.  Spandersi  ;  stravarsarsi  ,  stra 
vert  arsì. 

EXT.-^ÊME  ,  adi.  de  t.  5.  Q.ti  est  au  der- 
nierpûint ,  au  souverain  de^ré-  Quoique  ce 
mot  tienne  lieu  de  superlatif  ,  pour  signi- 
fier trè-^rand  ,  très-grande  ,  i!  devient  q'.  '- 
quefois  positif;  ainsi  on  dit,  les  mau:.  *.s 
plus  extrêmes.  Estremo;  violento;  imimn' 
ïo;  eccessivo.  ;  grandissimo.  -  Il  signifie  aus";! 
excessif ,  et  se  dit  d'un  homme  qui  ne  garde 
aucune  mesure  ,  qui  va  toujours  dans  l'excé;. 
Cet  homme  est  extrême  en  tout.  Uomo  cc~ 
'.edente  in  ogni  cosa  ,  che  si  porta  sempre  agli 
'.stremi.  —  11  est  quelquefois  subst.  et  sie,nihe 
Dpposé  ,  contr;iire.  Le  froid  et  le  chaud  sont 
es  deux  extrêmes.  Il  freddo  e  */  caldo  sono 
•due  enr.m'.  -  On  s'en  ser'  aussi  dans  la  Mo- 
rale. Gii  estremi.  —  i  .  de  Ge'om.  On  appelle 
ïxtrêrne  d'une  proportion  ,  le  premier  et  le 
luatrième  terme.  Estremo. 

EXTREMEMENT:,  adv.  Grandement, 
)eaucoup  ,  au  dernter  point.  Estnmamcn- 
i  ;  grandemente  ;  sbracatamcnte  ;  somma- 
nente. 

EXTRÈME-ONCTIJN  .  s.m.  Celui  des 
ieptSacrem^ns  qui  se  confère  en  appliquant 
es  oamtes  Huiles  sur  un  malade  en  péril.  Es* 


F    A     B  F     A     C  3:3 

trema  Unzione  ;  Olio  Santo.  J  sont  semblables  a   celios  di   Serpolet.    Elie 

tXl'ivc.UTÉ.s.f.  Le  bout  d'une  chose,  cruit  djns  les  lieux  pierreux.  L'inlusìo.i  de 
Fabregue  est  souveraine  cantre  \d  morsure 
(ies  diiimaux  venimeux  ,  contre  la  dirììculté 
d'uriner  ,  et  contre  plusieurs  autres  maladies. 
Ollnupodìo. 

FABRICANT,  s.  m.  Qui  entretient  un 
ou  plusieurs  ircticrs  ,  ou  l'on  travaille 
i  des  éiorles  de  soie  ,  de  laine  ,  etc  Fab- 
bricaiore. 

PAKRiCATEUR  ,  s.  m.  Il  ne  se  dit  guère 
au  propre  qu'en  cette  phrase  :  Fabri,„:eur 
de  fausse  nicnnoie.  F^lsumancti  ;  /aUijica- 
tore  ;  falsatori  d:  monete  ;  colin  che  /alseg- 
gia  la  moneta.  -  fig.  Fabricateur  de  fatix 
Actes,  comme  d'un  Contrat, d'un  Testament, 
d'une  Transation  ,  etc.  Falsario.  F.ibricateur 
de  calomnies  ,  de  nouvelles.  Fabbricatore  di 
calunnie  ;  inventore  di  nuove. 


la  panie  qui  la  termine.  Estremità  \  capo 
giunta  ,  termine  d'  una  cosa.  —  Le  dernier 
point,  le  de-nier  moment.  Il  signiiìe  encore 
les  derniers  mo.mens  de  la  vie  ,  et  h^.  on 
le  du  des  Villes  asiiégées.  £^trc/n//à  ;  estrc' 
mo  i  i'  ultimo  periodo  ;  i'  u'.timo  mornenio  , 
'c.  -  Le  plus  triste  état  ou  l'on  puiise  être 
réduit.  Liserc  aj^li  esinrr.i  ,  ail'  estremo  ,  in 
somma  miseria,  —  11  se  prend  encore  pour 
excès.  V.—  un  excès  de  violence  ,  d'empor- 
tement. Il  s'est  porté  contre  Uu  à  la  derniè- 
re extrémité,  ton  ogni  eccesso;  strabocche. 
loimentè;  dirottamente;  disordinamente  \  Ju' 


EXlKiA^Ù^UE  ,  adj.  T.  D:dact.  Qu 
vient  de  dehors.  Estrinseco ,;  esteriore  j  c, 
Jaori.  —  En  parlant  oe  monnoie  ,  on  appelit 
valeur  extrinsèque  ,  la  valeur  que  leiouverjii 
donne  aux  monnoies  ,  indépendamment  du 
poids.    Valore  estrinseco. 

£XlUAiii>Cfc.Nt_E  ,  s.  f.  T.  de  Mid. 
Commencement  d'eiulure.  Principio  à' en- 
fiagione. , 

liXuBERANCE,s.f.iur.ibond.ince,  abon- 
dance inutile.  Ksuberan\a  ;  sopra[?bondaa\a\ 
ridon.ienia  ;  eccedenza. 

EXUiitRAN  f  ,  ANTE.  adj.  T.  peu  mité. 
Surabondant.  Sopprabbondante  i  eccedente  ; 
ridondante. 

tXJLCERATION  ,  s.  f.  T.  de  Méd. 
L'action  de  causer  ou  de  produire  des  ulcè- 
res. Lsulceraiton.'y  esulceramento  ,  uUera\i^n:. 

EXUi^CiLst,   Et,  part.  V.  le  verbe. 

EXULChlvhR,  v.  a.  7.  de  Méd.  Causer 
des  ulcères.  Esulcerare  ;  ulcerare  i  piagare  i 
impiagare. 

EXULTATION  ,  s.  f.  Vieux  mot.  Grande 
ioie.  EsuLta-jione. 

EX-VOTO  ,  s.  m.  Expresion  empruntée 
du  Latin.  11  se  dit  ries  tableaux  ,  ces  figures 
qu'on  place  dans  une  Eglise ,  en  mémoire  d'tm 
vœu  tait  en  maladie  ,  en  péril.  Ex  voto  ; 
ioto  ;  tabella. 

EZOUR-VEDAM  ,  s.  m.  T.  d'Hist.  mod. 
Ancien  Commentaire  du  Vedam  contenant 
l'exposition  ces  opinions  religieuses  et  phi- 
losophiques des  Indiens.  E\our-ved.im. 

EZ.TERI  ,  s.  m.  Pierre  de  la  Nouvelle 
Espagne  ,  qui  a  beaucoup  de  rapport 


le  laspe 
diaspro  s 
Spagna. 


olto 


F,  s.  f.  Suivant  l'ancienne  appellation 
prononçoit  eiT 
i  appellai 
Cette  dénomi 
est  aujourd'hu 

lettre  de  I  Al|>habet ,  et  la  quatrième  des  C' 
sonnes.  F 


iAUaiCATION,  s.  f.  /.ction  par  laquelle 
on  exécute  certains  ouvrsges  de  main.  Il 
s'applique  sur-tout  aux  arts  qui  emploient  la 
lame ,  le  coton  ,  la  soie  ,  etc.  Fabbricajione  j 
manifattura.  -  il  se  dit  aussi  principalement 
de  I  exécutton  d'une  Ordonnance  qui  pres- 
crit la  fonte  et  le  monnoyage  d'une  quantité 
de  metal.  Fafbncaiione  della  moneta.  -  tìg. 
La  fabrication   d'un  faux  acte.  Falsifications. 

FABRICIEN  ,  .î.m.  Celui  qui  est  chargé 
du  soin  du  temporel  d'une  Eglise.  On  le 
nomme  communément ,  AL.rguillier.  Operajo 

'fa'hRÌQUE  ,  i.  f.  Construction  d'un  édi. 
hce.  Il  ne  se  dit  guère  qu'en  parlant  des  Egli- 
ses._  F.iW.-,m  ;  edificazione;  constru-.i.mc  ; 
edificainento.  -  FitbtKiue  ,  en  pr.rbnt  d'une 
tghse  faroisiale  ,  signine  aussi  tout  ce  qui 
appartient  a  cette  Eglise  ,  tant  pour  les  fonds 
et  les  revenus  affectés  ii  l'entretien  et  à  la  ré- 
paration de  l'Eglise  ,  que  |.our  l'^rgente- 
terie  et  les  ornemcns.  Fabbrica.  -'T.  de 
Mar.  La  construction  d'un  vaisseau,  selon 
la  maniere  propre  a  chaque  nation  Fabbrica; 
costmi'one.  ~  La  façon  de  certains  ouvrages 
et  de  certaines  manufactures.  Fabbrica; 
fattrica^wne  ;  manifattura.  -  On  dit  lig.  et 
tam.  et  en  mauvaise  part,  que  deux  hom- 
mes sont  de  même  fafricue ,  pour  di-e 
qu'ils  ne  valent  pas  mieux  l'un  que  l'autre! 
tssi  sono  d'  un  pelo  ed'  una  tana.  -  Au 
pi.  T.  de  Peint.  Se  dit  des  édifices  des  rui 
al  nés  d'.Architettture  .etc.  dont  on  orne  les 
fonds  des  tableaux.  Fdiric/ij  i  edlliu-  ie--i 
d' architettura.  "'fii'y  /'ii' 

FABRIQUE' ,;ée,  part.  V.  le  verbe 
FAKRIQUER  ,  V.  a.  Faire  certains  ouvra- 
ges àem.m.  Fabbricare  ;  edificare  ;  cos;r„:. 
.     ,re.   -  i.  de  Mar.  Construire.  V.  -  fie   Fa 
„nt  1  briquer  un  mensonge  ,  une  calomnie  ,  pour 

Ua      I   diri»         rr.ntr.^,...a..         1.......,^..-    ..  _  '     K^*»»- 


moderne  ,    qui    prononce    Fe.  [dire,   controuver ,  inventer  un  mensônce 
nation  qui  est  la  plus  naturelle,  I  une   calomnie    Fahbricire  ;    inventare-   con'' 
li  la  plus  usitée.  C'est  la  sixième    trovare  ;  fingere  ;  macchinare.  -  On  dit  a  peu 


prés  dans  le  même  sens  ,  fabriqu 

c-,  V.       j  •        .  -.         ,      "•  f''"'"l",e''  un  testament ,  une  dor.ation 

rA, s.  in..Notedu  mtisique  la  quatrième  de  :  etc.  pour  dire,  .'aire  une  fausse  pièce      un 
la  gamme,   ra.  i  laux  acte  ,  un  faux  tci'ament     etc     Fa'lse- 

FABAGO  ,    ou.  FAUX  CAPRIER,  S.  m.    fMr,  ;  falsare;  falsificare;  contraffare  una 
l'iante.    Ses  feuilles  sont  épaisses  et  appru-  '  scn.rura. 

client  de  celles  du  pourpier.    Onladitbonne       FABULATEUR ,  s.  m.  T.  inaxzri    Cor 
contre  les  vers.  Fabaria.  teur  de  fables.   Favoleggiatore.  ' 

Faille  ,  s.  f.  chose  feinte  et  inventée 
pour  instruire  et  pour  divettir.  Favola.  —  Le 
sujet  ,  l'argument  d'un  Poème  Epique  ,  d'un 
Poème  Dramatique  ,  d'un  Roman.  Var^o- 
mento  d'una  Favola,  d'un  Poema,  d'un  Dram- 
ma. —  Dans  un  sens  collectif  ,  il  signllie 
toutes  les  fables  de  l'antiquité  Païenne.  La 
favola.  —  Fausseté  ,  chose  controuvee.  Fa- 
vola ;  fi\ione  ;  falsità.  —  On  dit  qu'un  hom- 
me est  la  fable  du  peuple,  la  fable  de  tout 
le  monde  ,  la  f;ble  de  la  Ville  ,  pour  dire  , 
qu'il  est  la  risée  du  peuple  ,  la  risée  de 
tout  le  monde.  £r:/i  è  favola  al  volgo  ,  ec. 

FABLIAU,  s.  ra.  Sorte  de  Poème  torta 
la  mode  dans  les  premiers  âges  de  la  Poésie 
Française.  C'étoit  un  Conte  en  vers.  Sorta 
di  poema  de'  primi  tempi  della  Poesia  ,  che 
era  ima  novella  in  versi. 

FAbREGUE  ,  s.  f.  Piante  dont  les  feuilles 


leggiatore. 
t  .^bULEUSKiMEN  f  ,  adv.  D'une  manie- 
molo  f^^  or  ""'■""""'  'fi"'"""!"'  i  con 
"fabuleux  .  EUSE  ,  adi.  Feint ,  contro.,- 
ve  ,mvet,;e.  Favoloso  xfav^.'esco  ;  che  ha  del. 
ia    favola  ;  finto  ;  tmaginato. 

FABULISER  ,  v.  a.  j-.  ,„„,■„-.  Aiou^er  des 
^abl«  a  une  histoire.  Favole^^giart  ;  raccontar 

IM^^V^,'  '•  "•  ^"'?"  ""i  =>  écth 
^%['p^'i',-.^'""'''Sg-atore:  scrittore  di  favole. 

ba^m?n'^  Il  'J-A-  ^'"  Î'"  <=»=é  d'un  grand 
ba'iment.  11  se  dit  particulièrement  du  côté 
par  lequel  on  entre.  Facc-ata; prospetto  -  /'i- 
cia  o  fonte  d'un  edificio.  ' 

FACE  ,  s.  f.  Visage.  Dans  le  sérieux     il 
ne  se  dit  en  ce  sens  ,  qu'en  .arlant  de  Ui'u 
Faccia;  vi,o  ;  volto.  -  Dans  le  uyle  fam.'.er. 
on  dit  quelquefois ,  une  face  réioiiie  ,   une 
S  S    2 


S24  F     A     C 

face  enTimir.ée.  Viso  lie-o  ;  ridente  ; /accia 
«^'ma  a.  -  Voir  en  tace  ,  reKsrder  en  lace  , 
couvrir  U  face  ,  se  couvrir  U  face,  il  lui  a 
fîit  en  fa».e.  Federe  ^  mirare  ^i;u{trdarclnjac- 
cia.  Ccprir  il  volto  ;  coi;rirsi  la  J'-'CcU.  ts'.i 
gli  ha  détto  in  faccia,  l'eindie  de  tace.  Hi- 
trarrc  in  Jccci'a.  —  F.ice  ,  se  dit  aussi  de  la 
superficie  d:s  choses  corporelles,  facùa; 
lato  ;  patii  di suytrfiiic  piana.  -  Face  d'un 
corps  ou  d'un  solide  ,  en  Géométrie  ,  c'est 
une  des  tisi. res  qui  composent  la  superficie. 
lacera  ;  snpcrfiie.  -Se  dit  auisi  du  côté 
«le  devant,  ou  d'une  des  partie,  considéra- 
bles d'un  édifice.  Fauiata;  lacci  o  Jrontc 
d'edificio;  prospetto.  -  On  appelle  les  faces 
d'un  bnstion  ,  les  deux  côtés  qui  sont  en- 
tre les  flancs  et  U  pointe  d'un  bastion.  Fac- 
ci d'un  hast'onc.  -  Faite  face  ,  fsçon  de 
parler  dont  en  se  sert  en  T.  de  Guerre, 
pour  mari|uer  le  côté  v^rs  lequel  une  armée 
«ampéî  eu  r-ingée  en  b..taille  ,  a  le  visage 
tourné.  Èssere  a  fronte  ,  in  faccia  ,  a  rin- 
contra al  mir.ica.  -  Faire  face  ,  se  dit  he. 
en  pMiant  de  quelqu'un  qui  est  en  état  de 
satisf.iire  à  ce  qui  lui  arrive.  Far  fronte; 
esseri  in  caso  di  soddisfare  a'  pruprj 'impegni. 

—  Faire  volte-face;  tourner  le  vissce  ,  f.;ire 
tête,  etc.  Far  fronte;  mostrar  la  fronte; 
opporsi.  —  T.  de  Manèsc  ,On  appelle  belle- 
face  ,  le»  chevsux  dont  le  ciìanfrein  est  blanc , 
c'est-à-c'ire  ',  que  l'étoile  ou  la  peloîte  qui 
est  située  .iu  mi'ieu  du  front  ,  se  propage 
et  s'éterd  en  forire  de  bande  jusqu'aux  na- 
seaux. Cavallo  sfacciato.  -  Face  se  dit  tif». 
de  l'état,  de  la  siruation  des  affaires.  Fjc- 
<ia  :  aspetto  ;  slato  ;  s-tuaiione  deali  affari. 

—  k\\  jeu  de  la  Bassette  ,  on  appelle  tace , 
la  première  carte  que  découvre  celui  qui 
tient  la  bónque.  Carta  di  faccia  ;  la  prima 
carta.  -  Fjce  et  face  ,  T.  de  Blason.  V. 
Fasce  et  fasce.  -  Fn  T.  d'Archlt.  Fasce, 
Bande.  V.  -  En  face  ,  niv.  En  présence. 
In  faccia  ;  al  cospetto  ;  alla  prescr.ia.  -  Vis- 
a-vis.  Faccialmente  ;  /;;  faccia  ;  dirimpetto  ; 
di  rincontro  ;  faccia  a  faccia  ;    in  prospetto. 

—  En  face  d'Eslise  ;  devant  l'EpUse  ,  et  «u- 
vantles  cérémonies  et  les  forme-,  ordinaires 
de  l'Fglise.  In  faccia  di  santa  Ch.ieta.  -  A 


F     A     C 

eorarc  ;  travagliare  ;  pungere  j  d^r  c^'^lone  , 
ûiSi-usto.  —  V.  r.  l-'rciicire  du  ctisi^rm  ,  st 
oléie.  òt'iii  re  ;  stii-^uu  j  ^irçjj. 


F    A 


e 

iioso  ,  ehi  sta 


adir 


alterarsi  ;  imOj  oncia 
ncui^erirsi  ;  accendersi 
crarsi.    11  se  cu  aussi 


lim^ier- 


AI.E 


,/  sriilo  ; 
itiarst  i  e 
sonnel. 

FaCHLRiE  ,  s.  f.  Déplaisir  ,  chagrin  , 
regret.  11  vieillit  Dispiacere  ;  disgusto  i  aj- 
Janno  ;  rammarico. 

FALHhUX  ,  EUSE  ,  ad).  Qui  fiche  ,  qui 
donne  dti  chagrin  ,  qui  in^ou.mjde.  òpiu- 
cevuic  ;  dis^ijcevole  ;  doloroso  , /.istidioso  i 
tormentoso  ;  noioso  ;  increscevole.  —  i^cniblc  , 
dilìicile  ,  mal-aisé.  V.  ces  mots  —  Ni„l-<iise 
a  contenter,  bigarre,  peu  ti.ntabîe.  incre- 
scevole ;  fastidioso  ;  molesto  ;  importuno  ,  ca- 
priccioso; intrattahiie.  -  *Jn  du  im^enoii- 
ntllement ,  il  est  fi-heux ,  pour  dire  ,  c'est 
une  chose  fâcheuse,  tlia  è  cosa  sptacevoi-  • 
crudele  ,  tediosa  ,  discara  ,  nojcvole  ,  ec.  -  i' 
est  quelquefois  subît,  et  et  alors  il  signihe  ■ 
homme  incommode  ,  importun  ,  ennuyeux. 
V.  ces  mots. 

FACIAL 
appartient  a 

tAClENDE,  s"  f.  Cabale  ,  intrigue.  Il 
ne  se  dit  qu'en  mauvaise  part  ,  et  dans  le 
style    f.:milier.  V.  Cobale  ,    intrigue. 

FACILE,  adj.  de  t.  e.  Aisé  a  faire,  qu'on 
peut  (aire  s.-ns  peine.  Fan/t  ;  agevoU.  -  On 
dit  qu'un  homme  est  de  facile  .iccès  ,  pour 
dire  ,  qu'il  est  aisé  de  l'aborder  et  de  lui 
p.  rler.  Benigno  ;  trattabile  ;  dimestico  ;  cor- 
t'^c.  —  Condescendant ,  commode  poLir  le 
commerce  ordinaire  de  la  vie.  Compiacevole; 
ai;evole;  facile;  trattabile;  condiscendente  ; 
arrendevole.  —  Cln  dit,  un  pinceau,  un  ci- 
seau ,  un  burin  facile  ,  en  parbnt  d'un  ta- 
bleau ,  d'une  sculpture  d'une  gravure  qui 
semble  n'avoir  point  coûté  de  peine  a  l'ar- 
tiste. Pennello  ,  scalpello  ,  bulino  facde  , 
asevolc.  -  Se  dît  .lussi  en  m..uvaisc  part  , 
d'une  personne  qui  n'est  pas  ferme  dans  les 
occasions  oi'i  il  le  ^  faut  être  ,  mais  q ji  se 
trop  aisément.  Debole  ;  troppo 
;    che    si    lascia    menar  per  il 


adi.   7".   d'Aneti.  Oui 
Del     -' 


façons.  Enti  e  ""  "om 
s'iUe  cerimonie.  ~  Soin 
circonspection  trop  exacte  en  de  cert.nnes 
chu>es.  Studio  ;  cura;  ddi^enta  ,  atteni-one 
soverchia  per  ifualche  cosa.  -  ÀlTéterie  ,  mi- 
nauderie. V.  —  On  dit  ,  d.ins  la  conver- 
sation .  de;  gens  d'une  certaine  façon,  pour 
diiL-,  des  gens  d'an  certain  rang,  d'un  certain 
caractère,  i'ersone  d'un  cert'ord.ne,  d't.natal 
piale  condition;;  d'ix  certo  carattere.  -  De 
façon  que  ,  adv.  I  ellement  que.  Di  modo 
che  i  di  maniera  che  ;  talmente  eh'.  ;ingjis)X 
che.  -  En  telle  sorte  que,  de  telle  manière 
que.  In  modo  ,  in  maniera  che  .  .  .  in  tal 
guisa  ,  in  tal  modo.  —  On  dit  aussi  adv. 
en  aucune  façon  ,  ea  nulle  fi.qon  ,  etc.  It 
niun  modo  ;  m  venin  modo.  -  Façons  de 
v.iisseau.  T.  d:  Mar.  Ce  sont  les  diminutions^ 
qu'on  fait  à  l'avint  età  l'arrière  du  dessous 
d'un  vaisseau.  La  stella  di  una  nave.  -Fa; 
con.  T.  de  Comm.  Nom  du  ling'  ouvre  qui 
se  fûbriquo  dans  la,  ville  de  Cjen.  Rin- 
franto. 

♦  FACONDE  ,  s.  f.  Vieux  mot  qui 
fie  éloquence.  On  s'en  sert  encore  d.ins  les 
poésies  bat'ines.   Eloijucnia ,  facondia 


aller 
ndevoïe 


la  face",  autre  adv.  En  présence  de.  .  .  à  la 
vue  de.  . .  In  faccia  ;   in  presenta  ;  alla  pre- 
sen\a  ;   al  cospetto  di.  .  ■  —  De  ijrime  face, 
adv.  D'abord.  Il  est  vieux.  Di  prima  fre-nie  ; 
di  subito. 

FA-CK' ,  ÉE ,  part.  V.  le  verbe.  -  adj.  Il 
ne  s'emploie  guère  que  dans  cette  phrase  du 
style  familier:  Un  homme  bien  f.-cé  ,  pour 
dire  ,  un  homme  qui  a  le  visage  plein  et  une 
belle  représentation.  Uomo  di  bello  aspetto  ; 
che  ha  bella  presenta. 

FACtR,  V.  a.  T.  du'ieu  de  la  B.>ssette. 
C'est  amener  pour  face,  une  carte  qui  est 
la  même  que  celle  sur  laquelle  un   joueui;  a 
mis  son  argent.  Pigliar  di  faccia  ,  o  in  faccia  ; 
alla  prima  carta. 

FACETIE  ,  s.  f.  Bouffonnerie  ,  plaisante- 
rie de  paroles  ou  de  gestes,  pour  divertir, 
pour  faire  rire.  Faceta  ;  motto  ;  dettj  argu- 
to e  picervole. 

PACETIEU.SEMENT  ,  adv.  D'une  m.inie- 
re  facétieuse.  Facetamente  ;  con  modo  j aceto  ; 
pìaccvoìrrente. 

FACETIEUX,  EUSE,  adj.  Plaisant,  qui 
divertit  ,   qui    fait  rire.    Faceto;  piacevole; 
meiteggiaiore  j    buriicro  ;  lepido;  festevole; 
solhrievole. 

FACETTE,  s.  f.  D-minutif,  petite  face, 
l'im  des  côtés  d'un  corps  qui  a  plusieurs  pe- 
tits côtés.  Faccet:a. 
FACETTE',  ÉE.  p.irt.  V.  le  verbe. 
FACETTEK  ,  v.  a.  T.  de  Diamantaire. 
Tailler  à  facettes.    Affaccettaie  ;    tagliar  a 
faccette.   .       .  ... 

FACHE  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe.  -  ad|. 
Indispettito  ;  adirato  ;  scorrubbiato  ;    do- 

''■"«■  ,.         o  .    . 

FACHER  ,  v.  j.  Mettre  en  colere.  Stini- 

re  ;  far  prendere  ira  ;  provocar:  a  sdegno  ; 
miwe/rc  adira  ;  iff.-.dert  ;  stu\xiearc.  —  Cau- 
ser du  dcilaisir.  Ajf.isgert  ;  adUlvrarc  ;  ac- 


_  i- AGILEMENT  ,  adv.  Aisément,  avec 
facilité  ,  sans  jieine.  Facilmente ,  agevolmen- 
te ;  con  facilità. 

FACILITE,  s.  f.  Moyen  ,  manière  fa- 
cili de  faire,  de  dire  ,  eic.  Facil'tà  ;  agc- 
vole^\a.  —  F.icilité  d'esprit  ,  facilité  de  gé- 
me ,  c'est  une  certaine  aptitude  d'esprit ,  de 
génie,  qui  fait  qu'un  homme  conçoit,  pro- 
duit lacilemcnt  les  choses.  Facilità  ;  pron- 
te\\a.^  —  Facilité  de  style  ;  une^  disposition 
.Ì  écrire  d'une  maniere  claire  et  aisée.  Facili- 
t.i  ;  chiare-{\a.  -  Fucilile  de  moeurs  ;  une 
disposition  naturelle  a  vivre  ,  à  s'accorrimo- 
der  aisément  avec  tout  le  monde.  Facii'tà; 
piacevoltila  ;  dotcetja  ;  agtvoU\\a  ;  trattabi- 
lità. —  Indulgence  excessive.  Accondiscen- 
deny  ;  indulgenia  eccessiva. 

FACILITE  ,  ÊE  ,  part.  V.  le  verbe. 

FACILITER  ,  V.  a.  Rendre  facile  ,  aisé. 
Facilitare:  agevolare;  render  facile  ,  agevole. 

F.^ÇON  ,  s.  f.  Manière  dont  une  chose 
est  fai-e  ,  la  forme  qu'elle  a.  Maniera  ; 
foggia  ;  lavoro  ;  modo.  -  Le  travail  de  l'ar- 
tisan qui  a  fait  quelque  ouvrage.  Fattura  ;  la- 
voro ;  fatica  ;  opera.  —  F.  de  Pratique.  La 
f.içnn  d'un  arrêt  ,  pour  dire  ,  la  peine  que 
prend  un  GrelîÎLT  à  dresser  un  arrêt.  Fa- 
tica di  distendere  ,  di  comporre  una  sentenza. 

-  T.  d'Agriculture.  Labour  que  l'on  donne 
à  latebre  ,  à  la  vigne.  Lavoratura;  arat::ri; 
lavoro.  -  Manière  de  faire  ,  d'agir,  de  parler, 
de  penser  ,  etc.  Modo  ,  maniera  ,  foggia 
d'operare ,  di  uemare,  ec.  -  FaçDn  de  parler  : 
une  phrase.  Modo  ,  maniera  ai  dire  ;  frase. 

-  fain.  L'air  ,  la  min  ■  ,  le  rr.aintien  ,  le 
pnrt  d'un?  personne.  Il  se  dit  aussi  des 
choses.  Cera  ;  faccia  ;  gra-^ia  i  garbo;  appa- 
renta. —  Manière  d'agir  contrainte  et  em- 
h.irrassante  ,  par  trop  de  cérémonie  et  de 
circunspcctiun.  C'est   un   hunime  plein   de 


'  FAÇ- )NNE  ,  ÌE,'part.  V.  le  verbe.  _ 
Etoffe  façonnée.  T.  de  Manufact.  Celle  qtH 
està   dessin.  Drappo  _  - 

FAÇON.VER  ,  v.  a.  Donner  I.i  façon  a 
un  ouvrage  ,  l'embellir  ,  l'orrcr.  4^àîîi 
raffazzonare  ;  pulire  ;  fregiare  ;  ador 
abbellire;  affusolare;  pulire  ;  aggentilire.  - 
T.  d'Agricult.  Se  dit  du  labovir  qu'on  donne 
à  la  vigne  ,  aux  terres.  Arare  ;  lavorar  la 
terra  ;  dar  la  prima  ,  seconda  ,  o  tcr-^a  ara' 
tura;  coltivare.  -  fig.  Former  l'cvpnt  ,  les 
mœurs ,  par  l'instruction  ,  par  l'usage.  F..™»- 
re;  Coltivare  ;  instruire.  -  accoutumer,  v 
U  est  aussi  neu-re  dans  le  style  familier 
alors  il  se  dit  des  difficultés^  qu'on  fa't  d  .ac 
center  quelque  chose.  Far  di  moite  i 

FAÇONNILR  ,  ItRE  ,  an.  Qui  est  in- 
commodé par  trop  de  cérémonie»,  par  trop' 
d'attention  et  de  circonspection  d.ins  de  pe- 
tites choses.  Ceremunioso  :  cirmoninso  ;  nO' 
jevole  ;  che  sta  troppo  su  le  cirimon'e. 

FACTEUR  ,  s.  m.  Faiseur.  En  ce  sens 
il  n'a  guère  cVuvaie  qu'en  ces  phrases 
Facteur  d'orgues ,  l'acteur  de  c'avocins.  Ar- 
tcf  ce  ;  artista;  facitor  organ''  ,  Ai  grav' celli' 
bali.  -  Celui  i|ui  est  chargé  de  q  lelqu 
négoce  ,  de  quelque  trafic  pour  quelqu'un 
A'{cn'e;  fjctore.  Parmi  les  Nigocian 
l'.il'pelle  aussi  Commissionnaire  ;  dai 
tains  cas ,  Courtier  ,  Commis  ,  et  dans  1  O 
rient  Coagis.  -  Celui  qui  porte  par  I 
ville  les  lettres  de  l.i  poste  ,  et  les  distnbu 
à  leurs    adresses.    Colui   che  porta  ,   per  l 

città  ,  le  lettere  della  pò ,  -  . .  -.  , 

e<se  sono  indirinaie.  T.  d'Algebre  et  d  Arith 
Chacune  des  quantités  dont  un  produit  e 
formé.  Fattore. 

FACTICE  ,  adi.  de  t.  g.  Contrefait  pi 
art  ,  imi'é.  On  le  dit  par  opposition 
naturel.  Fattiiio  ;  artificiale  ;  fatto  con  atti 
art^^tivato.  -  Mot  factice  ,  terme  facUCI 
HI  mot  qui  n'est  pas  reçu  dans  une  langue 
mais  que  l'on  fait  selon  les  règles  de  I  ani 
logie.  Voce,  vocabolo  formato  secondo  len 
gole  dell'  analogia  d'una  lingua  ,  sehb, 
sia  ricevuto.  _ 

FACTlliUX,  EUSE,  ad),  et  stihst.  Q 
se  plait  à  faire  des  cabales  d.'.ns  un  EtaÇ 
dans  une  Ville  ,  dans  une  Société  ,  ou  <J 
est  de  quelque  cabale  ,  de  quelque  factl»' 
Fazioso  ;  capo  di  partito;  sedijioso  ;  tunt" 

FACTION  ,  s.  f.  Le  guet  que  fait  I 
cavalier  ,  un  fantassin  ,  qui  est  à  son  t« 
en  vedette,  en  sentinelle,  pavone  ;  aUur~l 
servip.le  ;  sentinella.  Etre  en  faction  Oli  ij  i 
faeton.  Essere  in  sentinella.  -  Parti ,  cib.  i 
dans  un  Etat  ,  dans  une  Ville  ,  dans  i 
Corps ,  dans  une  Compagnie  ,  etc.ra;ii)n| 

/'"fAciTÒNNAIRE  ,  adj.  T.  de  Gueni 
1  Qui  est  obligé  à  faite  fatti»".  t'4«  (d'I 


;  chose. 


F    A    G 

lîorte  ;chi{'i  scntinelh.  . 

:  tAC  rOKAGE  ,  ;.  f.  T.  </«  Çomin.  Droits 
'  et  aipt'^r/enieiis  qui  les  Néiocians  assgnent 
;  auxfjcc.-.iri  oa  Commissionnaires  qu'ils  em- 
I  ploient  pour  vtntire  ou  ôciieter  leurs  m.ir- 
'  chmdises.  Drito  Hi  comi::us:oni. 
1  FACTORERIE,  s.  f.  (  queiqjes-uns  di- 
I  sent  Factorie.)  C'est  d.m>  les  Indes  Onen- 
'  talîs  ,  le  'ieu,  le  bureau  ou  sont  les  Facreurs 
'  ou  Cjmmis  des  Compagnior  de  Comtnirce. 

Ì  Te  rOTON  ,  s.  m.  Celui  qui  se  mêle  , 
.;;re  de  tout  dans  une  maison.  11  est 
•  ne  se  dit  guère  qu'en  dénigrement. 
.;' ,T«  i  aipalicnei  mestolone  ;  arfdc- 

'  TU.M  ,  s.  m.  (  On  prononce    Fac- 
:  Lïii.jsition  du  flit  d'un  procts,  etde; 

r.'ùne  des  parties,  y^jfj,  aliis^ijor.i; 
ti  ,l':inj  causa  ,  d'una  ilu. 
.  !  ÙRË  ,   s.    f.  Mémoire  qu'un  mar- 
•?nvoie  à  celui  qui  lui  a  do.ir.é  corn- 
et  qui  contient  la    qaa»dlé  et  la 
des    marchandises   qu'il  lui  envoie, 
r-rix  de  ch.icune.  fattura, 
L'Lb. ,   s.  m.  T.  d'Astron.  Taclie  lu- 
.     q  l'on     ao;ierçoit     quelquefois  sur 
i'    .      lì   Macchia  luminosa  c!u  scorsesi  q'-^ai- 
c  .■  .'.M  nd  sole. 
1  ACULTATIF  ,  IVE,  adi.  Q"'  donne  la 
!  facu'té.    Il    n'a    guère  d'usage    qu'en    cette 
plirase  :  Br^f  facultatif,  qui  se  dit  d'un  Brei 
par  leij.iel  le    Pape    donne    un  droit  ,    un 
pouvoir  qu'o:i  n'aurait  pas  sans  cette  dispense. 
Breve  che  Ja  facoltà  ,  potere. 

FACULTÉ  ,  s.  f.    l'uissance  ,  vertu  na- 
turelle. Facoltà  ;  potenza  i  podestà.   -    Le 
talent  ou  la  facilité  que  l'on  a  à  bien  faire 
qiieliue  chose.  Facoltà  ;  dono  ;    talento. 
Le  pcfuvoir  ou  le  droit  de  faire  une  cho 
F.ic^'tà   i  /acuità  ;  podestà  ;  privilegio. 
Ir.i     :iie  .  vertu  naturelle^  des  pUn-.es  ,    des 
c'ri-,    -,  médicinales.  Virtù; foi-{à  ;  proprietà 
r.i   .  a'x.   —    Le    corps  ou    l'assemblee  des 
i)    -  jiiFi ,  des  Âlrûtresquiprofessent  ou  en- 
nt  certaines  Sciences  dans  les  univer- 
La  Tacultà  ;  //  corpo  de'  Dottori  ,  Pro- 
.  etc.  Quand  on  dit  la  Faculté  ,  ab- 
,!,  cela  signifie  la  Faculté  de  Méde- 
-  Au  f  luriel  ,  lès  biens  de  chaque  par- 
.  Facoltà  ;  /acuità  ;  rtcche-tZ-  ;  entrât:; 
'-:i!  Jl  fortifia.   —   Les  dCRrès  ,  en 
.  psquc's  un  Gradué  a  droit  de  requé- 
Ijinénce.  En  ce  sens ,   il  est  terme- 
■q.te.   Diritto;  ^ius  ;  raf^ioni. 
OAISL  ,  s.  f.  Niaiserie,  inîitie,  ba- 
,  j=t-!e,  chose  inutile  et  frivole.  .yaocc/iJU'i; 
:  Jrieiit  ;  gofferïa  ;  freddura  ;  frascheria  ;  ha- 
eatte'ta  ;  chiappola;  ghierahaldana. 
;    FADE,  ad),  de  t.  g.  Insipide,  sans  goût  , 
sou  de  peu  de  goût.  Scipito;  insipido.  —  Se 
tsentir  le  cœur  fade  ,  pour  dire  ,   avoir  du 
MégoiV.  Essere  stomacato;  aver  nausea.  —  QSi 
i^n'a  rien  de  piquant,  de  vif,  d'agréanle.  Sci- 
ppilo; insipido.  Couleur  fade.  Colore  smorto; 
'dilavato.  Louange  fade.  Lode  insipida  ,  no- 
t,  jerole. 

■  :  FADEUR,  s.  f.  Q.nlité  dece  qui  est  fa- 
de ,  de  ce  qui  est  insipide.  Sciplcena  ;  ins'pl- 
',dej{j,  —  Il  se  dit  fis.  soit  de  la  nvne  ,  des 
manières  e:  de  l'entretien,  pour  signiHer  un 
'certain  manque  de  grâce,  d'agrément  et  de 
vivacité  ;  soit  des  louanges  et  de  la  complai- 
sance ,  vOLir  marquer  un  excès  de  flatterie. 
Scifiti-^ia;  in^ipide^ia  ;  spiacevolena  ;  scc- 
tatura  ;  seioccfie^ia.  —  U.:e  louante  fade. 
Faj:idrasai:^ine  ;  scipiterta. 

FAGARA  ,  s.  m.  T.  de  Botan.  En  Fran- 
çois. Frèp.e  épineux.   Frass'no  spinoso. 

FAGARE.  s.  m.  T.  de  Botan.  Fruit  des 
Indes  dont  il  y  a  deux  es!<è-es,  le  gr.ind  et 
le  petit.  Celui-ci  à  la  figure  et  la  grosseur 
:1e  la  Cubebe.  Ils  sont  l'un  et  l'autre  apj- 
matiques.  Frutto  Indiano  aromatico  ,  i:t'o 
Faf.aro. 

f  AGOT,  s.  m.  F.iisce3u  de  menu  bjis,  de 
branchages.  Fisiel'.o  ;  falcetto  ;  secca'ic-:ie. 
—  Paquet  de  bardes,  de  linge,  d'herbe,  etc. 
En  ce  seas  il  est  pop.  Fagotto  ;  fardelli)  ; 


F    A    I 

fardellttto.  —  Plusieurs  pièces  de  Chsrpen- 
tcrie  et  de  Menuiserie  ,  liées  l'une  avec  l'au- 
tre ,  et  SI  bien  travaillées  ,  qu'il  n'y  a  plus 
q  l'a  les  assembler  pour  en  faire  un  corps, 
i.n  tou'.  Legname  affastellato  ed  apparecchiato 
per  -jua'chg  lavoro.  B.'irque  en  chaloupe  en 
t.'goT.  Lancia  ,  o  sim:le  in  pe-^i'.  —  C'est 
un  fagot  d'épines  ,  se  dit  prov.  d'un  homme 
chagrin  ,  de  mauvaise  humei-.r  ,  et  qu'on  ne 
sait  par  o.'i  le  prendre.  E^U  è  come  la  lancia 
di  MonterappoCiy  che  pungeva  per  tutti  i  versi. 

—  lig.  et  prov.  Un  homme  sent  le  fagot, 
pour  dire  ,  que  sa  religion  est  suspecte.  Vom 
sospetto  In  materia  di  reUsione  ;  che  pi\{ica 
d'eresia  o  d'eretico.  —  prov.  Conter  des 
f.igots  i  conter  des  fad.,ises  ,  de  sornettes. 
Raccontar  favole  ,  novelle,  frottole  ;  ficcar 
carote  ;  dir  pan^aae  .  sc'occHene.  —  tn  T. 
de  Guerre.  On  appelle  fagots  goudronnés  ou 
ard^ns,  des  fagots  secs  et  goucTronnés,  qu'on 
allume  pour  les  ietter  dans  les  ouvrages 
des  Assiégeans.  Fascine  impeciate  e  accese. 

-  Fagot  ,  7*.  de  /.i.'r/i.  Basson  qu'on  peut 
démonter  ,  et  par  conséquent  en  faire  une 
eî;-ècc  de   fagot.  Fagotto. 

FAGOTAGE,  s.  m.  Le  travail  d'un  fai- 
seur de  fagots.  Lj   affastci'lare. 

FAGOTAILLE,  s.  f.  T.  peu  usité.  Gar- 
nture  de  chaussée  d'un  étang  ,  laquelle  se 
fait  avec  des  fagots.  Fascinata. 

FAGOTE',  e'e  ,  part.  'V.  le  verbe.  -  On 
dit  prov.  et  fig.  tf'un  homme  ir-'l  fait,  mal 
vc!u  :  voità  uii  homme  bien  fagoté.  Uom 
disadatto;  fastellone;  fastello  mal  lesati. 

FAGOTER,  V.  a.  ,'slofre  en  fa;ots.  Aff'a- 
stellare;afasciare;  fa'  fastello.  -  ng.etfam. 
.Mettre  en  mauviis  ordre  ,  mal  arranf-er.  Af- 
/jstdtare  ;  mettere  a  catafascio;  alla  rinfiisa; 
mescolar  più  cose  insieme. 

FAGOTEUR  ,  s.  m.  C°lui  dont  le  métier 
est  de  faire  des  fagots.  Colui  che  lavora  a 
far  fastelli,  fasci  ;  che  afiste'la. 

FAGOTIN,  s.  m.  Singe  hab'llé  ,  que  les 
Opérateurs  ont  avec  eux  sur  le^  théâtre. 
Bertuccia  vestita.  —  Ce  nom  a  oasié  au  valet 
d'Opérateur,  qui  amuse  le  Xiti\t>\s. Brighella; 
pagliaccio  ;  Ianni  ;  hugone.  -  fig.  On  du  d'un 
miuvais  plaisant,  que  c'est  un  fag'otin.  Egli 

FAGofiNES ,  s.  f.  pi.  T. de  Coram. Petites 
parties  de  soie  f.^.ites  par  des  particuliers. 
Sete  collettizie  f  o  sia  in  piccole  partite. 
.  FAGOUE,  s.  f.  Glande  qui  est  au  haut 
de  la  jioirrine  des  ,-nimaux,  et  que  dans  les 
veaux  <m  .-.-pelle  Ris.  V. 

FAGUENAS,  s.  m.  Odeur  fade  et  m'J- 
vaise  ,  sortant  d'un  corps  mal-propre  et  m  1 
disposé.  Tanfo;  puno  ;  Ic^^o  ;  cattivo  odore 
che  c^ala  da  un  corpo  sudicio ,  o  infermo. 

FAIDE,  s.  m.  T.  de  Jurispr.  Droit  de 
venger  un  meurtre.  Diritto  di  vendicare  un 

FAIF..\CE  ,  s.  f.  Sorte  de  poterie  de  terre 
vernissée  ,  ordinairement  à  fond  bl.anc  Ma- 
jolica  ;  terrapiia. 

F/'IF.NCÊRIE  ,  s.  f.  L'eu  où  la  faïence 
se  fabrique.   Fa'vbrica  della  maiolica. 

FAÏENCIER,  1ÈRE,  s.  m.  et  f.  Marchand 
ou  Marchande  qui  vend  de  la  fa'ience.  Coiti 
0  cole''  eh:  veni'-  la  maio'ica.  -  Il  se  dit  aussi 
de  celui  qui  f,.briq  le  de  la  faïence.  Vasel- 
laio ;  fihh'icante  di  .-.  tjolica. 

FAILI.N'E  ,  s.  f.  r.  de  Comm.  Serge  de 
lame  qui  se  fabrique  dans  la  Bourgogne.  Saja 
di  Iiur,'ogna  ,  così  dette, 

FAILLI  ,  s.  m.  Marchand  qui  a  fait  ban- 
(jueroiite.  Fallito}  fciliiore.  Un  failli  ne  peut 
être  ni  Consul  m  Echevin. 

FAILLI,  iE,part.  i'  n'a  ô'us.Tge  que  dans 
le  sens  de  finir,  et  dans  ceUii  de  manquer  à 
faTe.  V.  le  verbe.  -  T.  de  Blason.  Se  dit  des 
chevrons  rompus  dans  leurs  montans.  Man- 
cante. —  A  coup  •failli ,  façon  de  parler,  qui 
se  dit  de  certains  jeux  d'adresse  ,  comme  au 
volant ,  o.'i ,  si-tôt  qu'un  des  J meurs  a  failli , 
un  autre  prend  sa  place.  Alpr'mo  che  manca, 
eh:  lascia  afder  il  volante  ,  la  palla ,  ec.  al 
pri^i't  chi  perde. 
1     FAILLIBILITE' ,  s,  f.  Possibilité  de  faillir , 


F     A     1 


32,5 


(îe  se  tromper  ,  sujé.ion  à  l'erreur,  raiuib.' 
Utài  il  pv:cr  fai/are. 

FAILLIBLE,  ad),  de  t.  g.  Qui  est  sujet  à 
Terreur  ,  qui  peut  se  troiri-'t-r.  IciluiU  ; 
xo^scrto  ad  eitorei  che  fi^o  ir.^annaìsl  ,  pren- 
tier  urcr^. 

FAILLIR ,  V.  n.  Faire  quelque  chose  con- 
tre son  devoir  ,  contre  les  lois-  Fallire  ;  fal- 
lare ;  errare  ;  piccare  ;  commetter  fado  ;  mai-' 
care.  —  Errer  ,  se  tromper  ,  se  ir.épreRdre  cn 
quelque  chose.  F*/.t/c  i  errare -,  iLgLìinarsi  ^ 
prender  errore,  aci^i'Uo.  —  Finir  ,  manquer. 
Fallirei  mancirc  ;  finire;  venir  meno  i  tcr^ 
minare.  —  Ou  dit  t'am.  et  comme  prov.  le 
cceur  me  faut,  pour  marquer  qu'on  se  sent 
quelque  foibisîssc  ,  quelque  épuisement,  et 
qu'on  a  besoin  de  m-nger.  //  cuor  mi  man~ 
CI  ;  vengo  men^  ;  Ìo  svengo  ;  mi  sento  s\e* 
nire  ^  mancar  il  cuore.  —  On  dit  aussi  ar- 
arriver  à  jour  fa; 'ant  »  pour  dire,  arriver, 
lorsque  le  jour  est  prêt  à  manquer.  G/r*- 
gnere  j  arrivare  su  la  sera  ;  al  cadere  del 
giorno  ;  su  l^imhrunire.  —  M.nquer  à  exécu- 
ter ,  à  faire.  11  vieillit.  J'irfi  la  ,  srns  liillir. 
Io  anderò  là  ser.ra  fallo  ;  io  non  mancherò 
d*andare  in  quel  luogo.  —  On  dit  ,  qu'une 
chose  a  ("aill:  a  arriver  ,  d'arriver,  pour  dire  , 
qu'elle  a  été  sur  le  point  d'.uriver,  qu'il  a 
tenu  à  peu  qu'elle  n'arrivât.  Poco  è  manca' 
to  ì  mancò  poco  ;  è  stato  sul  punto  di ,  ec. 
-  Faill'r  ,  se  dit  aussi  de»  NUrchsnds  cu 
Binciuit^rs  qui  ont  fait  banqueroute.  Fallirei 
far  fallimento. 

FAILLI  FF,,  s.  f.  Binqueroute  non  frau- 
duVuse.  Fall'mento;  il  far  punto. 
.FAlLLOIïE,  s.^f.  T.  de  Mar.  Les  Ma- 
rins  nomment   ainsi    le  lieu  cû   le   soleil   se 
couche.  Luogo  del  tramontar  del  sole. 

FAIM,  s.  f.  Désir  et  besoin  de  m?nger. 
Fame  ;  appetito  grande  ;  voglia  ,  bisogno  di 
mangiare.  —  On  appelle  faim  cnninc  ,  une 
maladie  d?ns  laquelle  on  a  toujours  faim  , 
sans  se  pouvoir  rassasier.  Jlulimo  ;  faîne  ca- 
nina; appetito;  male  della  lupa,  —  On  dit 
fiç.  que  des  î;ens  crient  à  la  faim,  pour  dire  , 
qu'ils  sont  pressés  du  besoin  de  maniaci*.  Veder 
la  fame  ;  ved^r  la  fame  in  aria  ;  essere  scan- 
nato dalla  fame\  morir  di  fame.  —  Mourir 
de  faim  ,  pour  d;re  ,  manquer  de^  choses  né- 
cessaires à  la  vie.  Morir  di  fame  ;  esser  po- 

Tiim  chasie  le  lonp  hors  du  bois  ,  pour  dire  , 
que  la  nécessité  contri^int  les  pens  à  s'éver- 
tuer ,  l'our  avoir  de  quoi  subsister.  Bisognino 
fa  trottar  la  vecchia  ;  bisognino  fa  Fuomo  in^ 
gcgnoso.  -  fig.  La  faim  insati.ible  des  riches- 
ses,  des  honneurs,  pour  dire  ,  l'avidité  , 
le  désir  ardent  de  posséder  les  richesses ,  les 
honneurs.  Fame  \  avidità;  bramosia  ;  voglia 
tntensti  ;  ciipidi^'a  ;  passione. 

FAIM-VALLE,  s.  f.  M  Indie  qui  vient 
aux  chevaux  ,  dans  l'attaque  de  !..rucl!e  ils 
tombent  ,  comme  s'ils  étoient  morts.  Alale 
de^!*L,r-^iiolo  ;  speùe  d:  mal  caduco  de^  cavalli, 

FAÎNE,  s.  f.  Lefrui-duhè:re.    Faggiuola, 

FAINEANT,  a^te,  adj.  et  suhsr.  Pa- 
resseux  ,  qui  ne  veut  point  fr.ivtillsr  ,  qui  ne 
veut  rien  faire.  Infingardo;  scicperaso;  per- 
lone  ;  perdì^iornv;  poltrone  ;  pigro  ;  neghitto- 
so ;  sfaccendato  ;  anneghittito  \  fuggifatica. 

FAINEANTER  ,  v.  n.  Etre  fainé;int ,  èfre 
à  ne  rien  faire  par  paresse.  Il  est  f&m.  /w- 
poltronire  ;  inf.'-gardire  ;  sdarsi  ;  fuggir  la  fa- 
tica ;    perdere  il  t:mpo. 

FAINEANTjSt ,  s.  f.  Paresse  ,  faitardise  , 
caçnardise.  Irìfingardia  ;  ir.fmgarderìa  ;  irf.n- 
gardagglne-y    pigriya-.  Untela  ;    neg^f.Unia  i 

FAINEAU  ,  s.  m.  T.  peu  usité'.  Dimin.  de 

faìne.  P-^  i-piand  duhècre.  Fargiucltna. 

*  FAlNTIbE.  s.  f.  Vieux  mot.  Trom- 
perie. V. 

FAIRE ,  V.  a.  Ce  verbe  est  d'une  si  erande 
étendu'-ì ,  que  pour  en  marquer  rous  les  sens 
et  tous  les  emplois,  il  faudrait  faire  presque 
autant  d'articles,  qu'il  y  a  des  termes  dans 
's  Langue,  avec  lesquels  i!  se  )0'nt.  On  ne 
s*e*;f  proposé  ici ,  que  de  rapporter  dans  le 
meilleur  ordre  qu'il  sera  possible  ,  les  princir 


325  F    A    I 

Tules  acceptations  qu'il  peut  avoir  ,  et  sous 
cliiCiine  (bsqu.slles  on  peut  ranger  diverses 
iiiùases.  Quant  aux  laçons  de  parler  adver- 
biales et  figurées  ,  qu'il  sert  a  tormer  ,  on  se 
contentera  au»si  d'expliquer  celles  dont  le 
sens  dépend  uniquement  du  même  verbe  j 
et  pour  touifis  les  autres  ou  tn  renvoie  l'ex- 
plication a  chi.cun  des  mots  qui  servent  a 
les  former.  -  Faire,  signiii.»  créer,  lormer, 
produire;  et  il  se  dit  généralement ,  de  tous 
les  ouvrases  que  Dieu  torme  ei  produit,  de 
quelque  maniere  que  ce  sr,ii.  On  le  dit  aussi 
des  causes  secondes.  Fare;  creare  ;  furmarc; 
yrodurre.  —  Fabriquer  ,  comp^SE;  ,  donner 
une  certaine  forme  ,  une  certaine  ligure  ;  et 
il  se  dit  généralement ,  de  toutes  les  pro- 
ductions de  l'art  et  de  certains  ouvrages  que 
l'instinct  tait  faire  aux  animaux.  11  se  dit 
aussi ,  dans  le  même  sens ,  des  ouvrages  et 
des  productions  de  l'esprit,  tare-,  comyorre\ 
formare;  scrivere  ;  Jescnt-ere.  -  Opérer,  exé- 
cuter ,  et  il  se  dit ,  t.^nt  de.  eftets ,  que  Dieu 
opère  ,  que  de  ceux  que  la  nature  ou  1  art 
opere  par  quelqu'agent  que  ce  suit,  lare; 
operare.-  Dans  le  meinestnsd  opérer, d  exé- 
cuter ,  se  dit  aussi  de  tout  ce  qui  rcg.-.rdele 
travail  des  mains,  et  l'activité  de  l'esprit. 
Eare  ;  eseguire  ;  mandar  ad  effelto.  —  On 
dit ,  c'est  un  homme  à  tout  taire ,  pour  dire  , 
c'est  un  homme  capable  de  taire  tout  le  mal 
possible.  Uvm  capace  d'ogni  cosa  ;  aisposio 
cl  mal  fare.  -  Pratiquer,  commetire  ;  et  il 
se  dit  de  toutes  les  actions  de  morale  ,  bon- 
nes ou  mauvaises,  et  de  toutes  les  fautes 
d'esprit  et  de  jugement  que  Ion  commet. 
Faire  une  bonne,  une  méchante  action  ; 
faire  une  oeuvre  de  charité;  faire  le  bien, 
faire  le  mal ,  etc.  Tar  una  buona  a  una 
catlha  anurie.  Far  un'  opera  di  canta, 
fare  il  bene  ;  far  il  male ,  ec.  -  Ob.erver , 
mettre  en  pratique;  et  en  ce  sens  ,  il  se  dit 
des  choses  qui  sont  d'oblig.-itidn  et  da  pré- 
cepte. Faire  ce  que  Dieu  ordonne,  f,.ire  la 
volonté  de  Dieu  ,  faire  ce  qui  est  de  son 
devoir  ,  etc.  Fare  ;  osservare  ;  praticare  ; 
cscsuire.  -  Dans  le  même  sens  ,  se  dit  aussi 
de  l'exécution  et  de  la  pratique  de  certaines 
choses  qu'on  est  obligé  ,  ou  comme  obligé 
d'accomplir  ,d.'..chever,  de  terminer  en  un 
certain  tems.  Faire  la  quarantaine.  Un  Eco- 
lier qui  fait  son  cours  de,  etc.  l'are  la  .jua- 
ra.itena.  icolaro  che  Ja  il  suo  corso  dl  ,  ce. 
—  Se  dit  aussi  en  parlant  des  choses  qui  mar- 
queiit  espace  et  étendue,  et  qui  s'exécutent 
et  s'accomplissent  par  le  mouvement  d'un 
lieu  a  un  autre  Fare  ;  cun-.pire.  -  Accommo- 
der ,  mettre  dans  l'état  convennble  a  la  chose 
dont  on  parle.  Faire  une  chambre,  faire  un 
lit,  (aire  la  couverture,  etc.  Ripulir  una 
atanla  ;  rifar  un  letto  ;  far  la  rimboccatura  , 
te.  -  Faire  ,  suivi  ou  précédé  de  la  préposi- 
tion De  ,  oji  d'un  équiv.ilcnt,  sisnifie  aussi , 
user,  disposer;  et  il  se  dit ,  pour  marquer  .i 
quoi  on  peut  employer  une  personne  ,  l'usa- 
ge  qu'on  peut  faire  de  quelque  chose.  Fare; 
scervirsi  ;  valersi.  -  Donner  une  certaine 
forme ,  accoutumer  à  certaines  choses ,  ii  cer- 
taines habi'udos;  et  en  ce  sens ,  il  se  dit , 
tant  de  ce  qui  regarde  le  corps,  que  de  ce 
qui  concerne  l'esprit  et  les  ma-urs.  Les  voya- 
ges l'ont  fait  à  la  fatigue.  Il  est  fait  au  chaud 
et  au  froid.  Se  faire  au  bruit,  se  faire  , à 
tout.  Ce  Général  a  fait  de  bons  Officiers. 
Fare;  avvt\\arc;  assuefare; Jormare;  usare; 
addestrare  ,  ec.  V.  Former  ,  Accoutumer  , 
Façonner,  etc.-  Faire  ,  se  dit  aussi ,  pour 
marquer  le  besoin  qu'on  a  d'une  personne  , 
d'une  chose  ;  et  dans  ce  sens  ,  il  se  joint 
touioiirsavec  le  verbe  Avoir.  Si  vous  n'avez 
nue  faire  de  ce  livre  -  l.i  ,  prêtez-le-moi. 
J'en  ai  à  faire  pour  une  heure,  esc.  Aver 
bisoeno;  mestitr.-.  -  On  dit  aussi,  qu'on  n'a 
que  faire  d'une  personne  ,  d'une  chose  ,  non- 
seulement  pour  faire  entendre  qu'on  n'en  a 
pas  besoin  ,  qu'on  ne  s'en  sert  point ,  mais 
aussi  ,  pour  marquer  qu'on  n'en  fait  nul  cas. 
On  se  sert  .-lussl  de  la  même  manière  de 
p.irlcr  ,  pour  faire  connoiire  qu'on  désap- 
prouve quelque  chose ,  qu'on  le  trouve  mau- 


F    A    I 

vais.  Uonfar  conto  y  non  ïstîmare  ;  non  cu- 
rarsi di,'.,  j  dtsapprovart  ;  aver  discaro ^  ec, 

—  Fuire,  se  dit  iiuâsi  dans  le  sens  de  s'occu- 
per, a'emfjloyer  le  terni.  (^Lie  ferei-voiis 
rantût  ?  (^ae  tjices-voui  imjoiird'huî  ?  Je 
n'ai  neii  a  taire,  etc.  Che  fanu  ?  In  che 
v'occuperete?  lo  non  ho  mente  da  fare  ^    ec, 

—  (Judiiti  un  veut  marquer  qu'un  homme  est 
presque  toujuurs  appliqué  a  une  mcme  cho- 
se ,  comme  a  l'étude  ,  au  jeu  y  etc.  on  dit , 
qu'il  ne  t'aie  qu'étudier  ,  qu'il  ne  lait  que 
jouer.  £iiU  non  fa  altro  che  studiare  ,  che 
Stuccare  i  c^ii  n^.n  attende  ,  non  bada  ad  al- 
tro che  ,  ce.  —  Ne  taire  qu'aìier  et  venir,  ne 
taire  que  dormir,  etc.  pour  dire,  être  dans 
un  mouvement  continuel,  dormir  s.Jisccssc. 
essere  scini-rc  in  moto  ;  non  Jar  altro  che  an- 
dare Vimre  j  non  far  alito  che  dunnirc.  —  Un 
iiomme  ne  t.iit  que  de  soràr ,  ne  tuie  quo  d'.ir- 
river,  pour  dire  ,  qu'il  y  a  trèi-peu  de 
tema  qu'il  est  sorti,  qu'il  est  arrivé.  Àf 
pena  appena  e^/t  è  uscito  ;  è  i^iunto  or  ora , 
ec.  —  faire,  se  dit  aussi,  de  cerE^mei  fonc- 
tions dé  guerre  ,  auxquelles  on  cbt  actuel- 
lement occupé.  Faire  sentir.&lle  ,  taire  la 
Kaide  ,  etc.  Far  la  sentinella  ;  far  la  guar- 
dia ,  ce.  —  Faire,  se  dit  ausM  ,  des  ditiéren- 
tes  prolessJons  qu'on  embrasse  j  et  dcj  diifé- 
reni  emplois  ,  des  dirterens  métiers  qu'on 
exerce.  Pi^f essaie;  jur  professione  ;  cscickar 
un  implico  i  occuparsi  ;  darsi  a  un  mestiere  ,  a 
unajacolta,  ec.  -  Faire  protession  ,  et  taire 
métier,  se  disent  encore  ^dans  d'autres  sens, 
propres  et  ligures,  qui  se  verront  .iu\  mots 
de  Métier  et  de  TroleiSiun.  -  Kei  re:>enter  ; 
e^t  il  se  (iit  des  ditî^rens  personnages  qut  les 
Comédiens  représentenr  sur  W  ihéatre.  fjre  ; 
rapfresentaie.  -  Et  parce  que  les  hommes 
qui  veulent  paroître  ce  quiU  ne  sont  ^as  , 
sont  des  espèces  de  Comedi;:ns  qui  reprcsci.- 
tent  un  personnage  ,  on  die  d'un  hununequi 
veut  paroître  gr.ind  Sei^^neur  ,  atlligé  ou  dé- 
vot ,  et  qui  ne  i'est  pa^  ,  qu'il  lait  le  grand 
ieiijneur  ,  qu'il  t'ait  r^ffligé  ,  qu'il  tait  le 
dévot.  Far  il  grande -j  far  li  b:i;nore\  far  mo- 
stra d'essere  ujfuttu ,  addolciato  jjar  ti  diwto. 

—  Dans  ce  sens,  et  dans  celui  de  teindre, 
faire  se  construit  avec  quantité  d'autres 
siUjstantifs  et  avec  plusieurs  adjectils  em- 
ployés substantivement.  Faire  semblant  de.... 
taire  mine  de....  pour  dire  ,  feindre  de....  Far 
mostra  \far  vtsta  di...fini^ere\jar  L  viste  ;  s:- 
nadare.  —  Quand  les  substantits  ou  adjectils 
sub'itantifiés,  avec  lesquels  Faire  se  construit, 
marquent  quelque  mauvaise  qualité  morale, 
comrTie,imijerttncnt,  fanfaron,  etc.  alors  il  ne 
sigili  he  plus  simplement,  représenter  a  d£ssein 
de  paroître, mais,  agir  de  la  même  sorte  que,., 
il.  fait  l'unpertinent  :  il  fait  le  fanf-irua  ;  il 
fijit  le  diuble  a  quatte.  Far  l'impertinente  ; 
niiUantiirsi  ;  far  il  diavolo  in  tin  canneto; 
Jar  il  diavolo  e  peggio.  —  Faire  ,  signinc  aus- 
si ,  lormer  ,  composer  de  manièrequeles  par- 
ties servent  .1  former  ,  à  composer  un  tout, 
et  que  diverse  i  cliose..,  diverses  quantitcs5.tr- 
vjiit  a  en  tonner  ,  à  en  composer  une.  Deux 
et  deux  font  quatre.  Toutes  ces  somme^-la 
ensemble  font  celle  de  tant,  etc.  Due  e  due 
Jan. 10  o  son  -juatro.  Tutte  quellesomme  insie~ 
mzjanno  tanto  ,  ascendono  a  tanto  »  formano 
la  sommo  di  tanto  -,  ec,  —  Faire  ,  signifie 
aussi ,  rendre  de  telle  ou  telle  qualité.  Ren- 
dere i  far  diventare  i  fare,  —  taire  ,  se  dit 
avec  le  pronom  personnel,  pour  dire,  em- 
brasser un  c'îat,  une  profession,  iîefaire  Re- 
ligieux ,  se  faire  Médecin,  etc.  Farsi  A*-//- 
i'/ojo;  abbracciar  lo  staio  rclisroso  ;  farsi 
Medico,  ec.  Publier  ,  répandre  dans  le  Pu- 
blic qu'une  chose  est,  en  donner  un?  cer- 
taine opinion.  On  le  faisait  mort  ;  on  le  fait 
riche  ,  etc.  Far  credere  ;  dar  ad  intendere  ; 
dlvtil^'are-y  pubblicare:,  spacciare;  dire.  —  Faire 
savoir,  pour  dire,  apprendre.  Faites-moi 
savoir  de  vos  nouvelles.  Et  faire  à  savoir , 
terme  de  Formule  ,  pour  dire  .  pub'ier.  On 
fait  à  savoir  que....  V-  Apprendre  et  Publier. 

—  Causer,  attirer,  exciter,  être  la  cause, 
être  l'occasion  de  quelque  chose.  11  se  joint 
jussi  dans  un  icns  à  peu  près  pareil  avec  U 


F     A     I 

plupart  des  v^hes  infinitifs  ;  et  il  se  dit; 
de  tout  ce  qui  est  la  cause  prochaine  ou  éloi« 
jnée  de  quelque  chose  ,  de  tout  ce  qui  donne 
lieu,  de  tout  ce  qui  donne  occasion  aune 
chose  ,  h  une  action.  Fare  ;  casionare;  recare; 
produrre  ;  eccitare.  —  Pousser  au- dehors, 
laisser  aller  ,  laisser  écouler.  Faire  de 
l'eau;  pisser.  Far  acqua;  orinare;  pisciare^ 
—  tiure  du  sable  ,  faire  une  pierre  ;  jetée 
du  sable  ,  jeter  une  pierre  avec  l'urine.  Aij/i- 
djrficn.  —  On  du  aussi,  d'un  bateau,  d'un 
vai.,5eau,  qu'ils  font  eau.  V.  Eau.  -  Faire, 
en  parlant  d'argent  ou  des  autres  choses  dent 
on  a  besoin  de  se  pourvoir  ,  sit^nihe ,  amas- 
ser, assembler,  mettre  ensemble.  Il  tâcli» 
de  vous  faire  quelqu "argent.  Voilà  tout  l'.ir- 
Rent  qu'il  a  pu  taire.  Adunare;  accumuU::; 
ammassare  ;  raccogliere.  —  En  ce  même  sci., , 
un  dit,  en  F.  de  Mar.  Faire  du  bois,  lane 
de  l'eau  ,  faire  aigadc.  Legnare;  far  ac^ua  ; 
tar  provisions  di  le^na ,  d^aajua.  —  Le  mo:, 
laire,  est  appliqué  a  beaucovip  d'usages  d,:ni 
la  Marine,  comme;  faire  le  nord,  le  mo  , 
pour  naviguer  au  nord  ,  ou  sud.  Far  r<j:i.:  a 
tramontana,  a  me^io  j/or/itj.  —  taire  cai.  i , 
se  dit  principalement  des  galères  ,  lorsq.;''.  - 
les  s'éloif^nent  assez  de  la  terre  ,  pour  :a 
perdre  de  vue.  Far  canale.-  Faire  vent 
riére  ;  prendre  le  vent  en  poupe,  fona  : 
correre  in  poppa.  -  Faire  pavillon;  at! 
uil  pavillon  quelconque,  suiv,-.nt  les  cire 
t.;nces.  Al^ar  bandiera  ;  innalberarla.-  F.  ;  r  , 
s  ein]tloie  aussi  pour  sujjpléer  ,  remi.»',  o-r 
quelqu'un.  Je  ferai  pour  lui  ,  c'est-a-dir  . 
je  ser..i  son  commissioiinaire  ,  son^  atm.;  , 
sa  caution.  Io  farci  per  lui  ;  faro  le  ^-e 
veci.  -  Faire  bon  pour  quelqu'un  ,  c'e.t 
e;re  sa  caution.  Far  bu^no  per  alcuno;  esur 
suo  mailevadore.  -  Faire  les  derniers  bc,  ; 
s'engager  a  suppléer  de  son  arjent  ce  >  i 
manque  à  une  somme  promise.  Vbhiij^ar,:  .\ 
suj-ylire  dd  suo  al  danaro  ,  che    ' 


d'una 


lima  pn 


F.iire 


quelquefois  simplement ,  peindre.  Faire  THi,- 
toire  ,  faire  le  portrait,  faite  les  animaux, 
c'est  peindre  l'histo're,  le  portrait,  lessni- 
muux.  Fare,  dcsciit  ere  ,  dipignere  la  stu'.'j  , 
il  ritratto,  ec.  -  Faire,  en  p.irlînt  des  irn;- 
pes  et  dautres  choses  de  même  nature  ,  si- 
gnifie ,  lever,  menre  sur  pied.  Faire  i 
troupes,  faire  des  soldats,  etc.  Far  ht.: 
truppe;  assoldar  rente.  -  Ce  Prince  n'a 
encore  fait  s.i  Maison.  Cet  Amb.  ssadevir  i.  i 
pas  encore  fait  son  irain  ,  son  équipage.  Fruì  - 
ledefsi  di  servidori ,  car:fi\'{e  ,  ec.  —  F-ûre  , 
en  parlant  de  inarch.mdises  ou  d'autres  ^;l:i'- 
scs  que  Ton  veut  vendre  ,  s'emploie  p-i.' 
morquerlepri.»!  qu'on  en  demande.  Combi.ii 
faitej-vous  celte  étùffï-l.l  ?  Vous  la  f.'iu.s 
trop  cher.  Quanto  rendete,  quanto  dimana.i- 
te  ,  quanto  fate  pagare  questo  drappo  ?  l '^ 
ne  vjietc  troppo;  è  troppo  caro.  -  tjutres  le* 
difìcrentcs  sisnilicatioiis  et  les  dlfférens  i  r.i- 
plois  que  l'on  vient  de  martiuer  du  Y'i^f 
faire  ,  il  en  a  encore  d'autres  ,  suivant  Iff  i 
avec  lesquels  il  se  construit.  Il  se  joint  avi  - 
vers  subtantifs,aveclçqueisil  forme  des  |.l.i 
ses,  que  l'on  peut  résoudre  par  les  verbis 
primitifs  ou  tlcrivés ,  qui  répondent  à  cha- 
cun de  ces  substantifs.  Ainsi,  faire  don  ,  se 
résout  par  donner;  faire  oft're,  par  offrir, 
ftire  honneur,  par  honorer;  f.ûre  des  c.i- 
resses  ,  par  caresser.;  faire  service  ,  par  sct- 
vir  ,  faire  commandement ,  par  cuminan- 
dcr  ;  faire  défense,  par  défendre;  (aire  des 
plaintes,  par  se  plaindre;  faire  une  Rrace ,  . 
par  grr.rifier  ;  faire  gloire  ,  par  glorifier  ; 
faire  séjour,  par  séjourner;  faire  des  allées 
et  des  venues ,  par  aller  et  venir  ;  et  ainsi 
d'une  inlinité  d'autres.  'V.  Donner,  Offrir, 
etc.  -  Faire  ,  s'emploie  d'une  mnnière  re- 
lative ,  avec  la  plupart  dt-s  autres  verbes;. 
et  alors  il  prend  toujours  la  qualité  et  la 
signification  du  verbe  qui  l'a  précédé  ,  et  au-[ 
quel  il  se  rapporte.  Ainsi,  on  dit,  qu'un! 
homme  n'aime  pas  tant  le  jeu  qu'il  fai-i 
soit,  pour  dire,  qu'il  ne  l'aime  plus  t.iiit 
I  qu'il  l'aimoit  ;  qu'il  danse  mieux  qu'il  n  a 
jamais   fait,   pour  dire ,  qu'if  danss  inieu»' 


1  FAI.. 

«u'nn'a  iamiîs  ddnsé  ;   qu'il  se  soucie  mom; 
du   bien  ,    qw'll   n'.ivoit   fait  orni  m   autre 
'tetni's,  vovir   t'ir'- ,  qu'il  s'en  soucie  moins 
•qu'il  ne  s'en  seroii  soucié  autrefois.  Comme 
ces  sortes  He  piir.isessont  ordinaires,  on  croit 
(ju'il  suffit  d'en  avcir  marqui  ici  des  exem- 
ples d.-ns  chaque  sorte  de  verbe,  actif  ,  neu- 
tre et  réciproque.   Fare.  -  Fnire  ,  se  dit  nb- 
isolumeiit,    en  parlant  des  jeux  dos  cartes, 
où  chacun  donne  les  certes  a  son  tour;    et 
de  certains  autres  ieux  ,    où  cbacun  ,  tour 
à  tour,    est  cbli^^é  de  faire  quelque  cliose. 
A  qui  est-ce  à  faire  ?  A  chi  sta  a  dar  le  car- 
te ,  a  far  le  carte.  —  Faire  ,  s'emploie  d'une 
imnniere  neutre  ,  dans  le  ser.s  d'agir,  de  tra- 
va'jer.    Faire  bien,   faire    mal.   .F<ir  bene; 
t:'r:ìic\   operare;   lavorare i   csl'e,  —  On 
Cl       civoir  à  faire  à  quelqu'un  ,  iioi'.r  dire, 
L..      j  lui  parler  ,  à  l'entietenir  d;  quelque 
ci  ^  vi  ,  à  traiter  de  quelque  chose  avec  lui. 
Wvf  chi  fare]  aver  qualche  negozio  ,  qualche 
afare  da'  trattar  con  alcuno.  -  Faire,  s'em- 
^^ioie  aus^i  pour  servir  ,  centrihuer.  En  ce 
,  on  dit  d'vme  raison  ,  d'une  preuve  qui 
:  ,    qui  confirme    ce  qu'un    homme  a 
v.incé,  qu'elle    fait  pour    lui;    et  au 
ire,  qu'elle  fait  contre  lui  ,  pour  di- 
r_  .   qu'elle  lui  est  désavantageuse. /iirfsr, 
>  C'-'rro  di  lui;  serve;  è  ranta-jstosa  ;  e  in 
■'j  j'  •  [■:.o  !uo.  —  Faire  ,  se  dit  aussi  ou  neu- 
o.ir  signifier,  être  convenable,  être 
.-nt.     Ces  deux  choses  font  fort  bien 
L)!e.  L'or  fait  bien  avec  le  verd.  Far 
cjr  bene  ìnneme;  accordarsi  ;  conve- 
-.:;   essere  confaccyole  ;  far  buon   ac- 
.  -  Ft.ire  ,  s'emp'ole  aussi  imper:onnel- 
■    d..ni  le  neutre  ,    pour    marnuer  la 
rurion  du  temps  ,  de   l'air..  Ainsi ,  on  * 
.     i;i;'il  fait  nuit,^  qu'il   fait    jour,    qu'il 

*  .'lud,    qu'il    fait    froid  ,    pour    dire,* 
:'t  nuit,    qu'il   est  jour  ,  que  le  tem>  ] 

•  :  ..ud  ,  que  le  tems  est  froid,  etc.  Si 
■  ■■    .    ;   s>i  fa  sio'no  ;  /a  caldo  ;  fa  fred- 

■-.  —  il  s'em^îoie  aussi  imper'onnelle- 

,    pour  matqiier^  la  nature,    l'état,  la 

:ou  ,  les  qu:î!ités  de  certaines  choses. 

,i'-*r  vivre  en  :epAYS-ia.  Il  y  fait  bon  , 

.  ,'  ..'vzr*  son  cari  in  quel  faese  ;  r'  è  caro 

.-■.  i'i  si  sta  bene  ,  ec.  —  Faire  ,  s'em- 

,,  -  .',,uis  le  réciproque  ;  et  alors  il  si^ni- 

:■  ,  Cl  e  praticable  ,   être  produit ,  formé  , 

:     j  ,  arriver  ,  veniraêtre.  Fare;  acca- 

.     nter  efrere  ;  essere  eseptiblU ;  potersi 

i,jfirare.   —  Il  sienilie  a'..ssi  ,  dans  le 

>  venir.  Il  se  fait  vieux.  Efli  invecchia; 

■  .  -.  ìC:'l:io.  Les.atbres  se  fout  beaux. 
.1  A  h:'i  si  f.inno  ^  o  diventano  helli.  —  Fai- 
?.   s'vTip'ci^  aussi  împersop'',el!crnent  dans 

réc.  étaler,  il  se  réso  it  par  les  vtb;!  Etre 
■Arriver.  Ainsi  ou  dit,  il  se  fait  bien  ces 
ip>es  dont  on  ne  peut  pas  rendre  raison. 
;  peat-il  faire  que  vous  n'en  sachiez  rien? 
Hir  dire,  est-il  cossible  que?....  Essere; 
c.:J:r:;  avvenire;  succede-e  ;  darsi.  —  F.îi- 
,  se  prend  -ussi  subst.  dzns  la  Peinture  , 
:l,I  irure  et  Gravure,  pour  dire,m-'ni'^ 
'  peindre,  de  sculpter  et  ce  graver.  Aia- 

F-AJSABLE,  adi-  de  t.  s.  Quipeiifse  faire, 
-  n'e^tpas  impossibie.  FartibiU  ;fattevoIe  ; 
c  f  .-iô  farsi  ;  che  non  è  ImpossibHe.  —  Une 
lose  «st  faisable  ,  pour  dire  ,  qu'il  est  per- 
s  de  la  f;'.ire  ,  qu'on  peut  la  faire  avec 
stice  ,  qu'elle  nerénupne  point. a  l'équité. 
itt'hile  ;  c.'ie  pui>  farsi  sen^a  Ingiustizia; 
.cito  ;  permesso. 

FAISAN,  s.  m.  Espèce  de  coq  sauvace  , 

à  se  nourrit  dans  les  bois.    Fagiano.    On 

■pelle  Poule  fal<;am> ,  la  femelle  du  faisan. 

isiana.  —  Ou  aprelle   faisan-bruyant,  une 

uèce  de  canard.  Sorta  d\injtra, 

FAISANCES,  s.  m.  pi.    II  .se  dit  ds  fout 

'  j'ni  Fermier  s'oblige   par  son    bail  de 

VI  de  fournir  ,  sans  diminution  du  prix 

I;  Ç:o  che  ilfittutria  è  tenuto  di  dare , 

/;    Ulto. 

l^AhANDf.',  ÉE.  part.  V.  leverhe. 
F».ISANO£.AU,s.  m.  Jeune  faisan.  Fd- 

■  nttta. 


F    A    I 

F.MSANDER,  v.  a.  Carderia  viande  ius- 
qu'a  ce  qu'e'Ie  ait  un  certain  goût  de  venai- 
son. Lasciar  frullare  ,   o  stagionare  la  carne. 

—  V.  r.  Acquérir  du  fumet.  Mortificare  ;  pren- 
der odore  di  selvatico. 

.  FAISANDERIE  .  s.  f.  Lieuferméoùl'on 
élève  des  taisans.  Fagiania. 

FAIiANDIEll,  s.  m.  Celui  qui  nourrit  et 
èlève  des  faisans.  Custode  de'  fagiani. 

FAISCEAU  ,  s.  m.  Amas  de  certaines  cho- 
ses liées  ensemble.  Fascetta.  -  En  parlant 
des  anciens  Romains ,  on  appelle  faisceaux,  ab- 
solument ,  des  trousseaux  de  verges  liées  en- 
semble avec  une  biche  au  milieu.  Fasci  ;  fas- 
cio di  ve-ghe. 

FAIjEUR,  EUSE,  s.  m.  et  f.  Ouvrier, 
ouvrière.  Celui  ou  celle  qui  fait  quelqu'ou- 
vrage.  Facitore.  !l  ne  se  dit  guère  d^'S  arti- 
sans ,  dont  la  profession  ,  l'art ,  le  métier  a 
un  nom  particulier ,  comme  Serrurier ,  Cor- 
donn  er  ,  etc. 

FAISSELLE  ou  FESSELLE  ,  ».  f.  T. 
d'Econ.  rust.  Vaisseau  pour  faire  des  froma- 
ges, yasndnfaril  cacio. 

.FAfSSERlE,  ojFESSERIF.  ,  s.  m.  T.  de 
Vannier.  Ouvra;^e  de  Vannier  à  claire-voie. 
Lavoro  del  Vanlerajo. 

FAbSlER  ,  ou  tESSIER  ,  s.  m.T.  d'Arts. 
Vannier  qui  fa:t  des  ouvrages  a  claite-voie. 
1' filerai  o. 

tAlT,  FAITE,  part.  V. le  verbe.  On  dit 
prov.aussi-tôt  dit,  aussi-tôt  fait,  pour  dire  , 
que  l'exécution  suit  de  près  la  pj-role ,  h 
promesse  ,  l'ordre.  Detto  fatto.  -  Quand 
on  parle  d'une  affaire  qui  vient  d'être  con- 
clue ,  d'è're  terminée  ,  ou  d'iine  personne 
qui  vient  de  mourir,  on  dit,  c'en  est  fait. 
hi'a  è  finita  ;  ella  e  spacciata  ;  non  vi  e  più 
iui^io  a  dar  inJ'ttro ,  a  ritrattarsi.  —  On 
dit  ,  d'un  homme  qui  est  dans  im  âge  miìr, 
que  c'est  un  homme  fait  ;  et  d'un  jeune  gar- 
çon qui  commence  à  devenir  Rn'nd,  à  deve- 
nir  sage  ,   que  c'est   déjà   un    homme  fait. 

FAIT,  s.  m.  Action,  chose  t'.ite,  ce 
qu'on  fait ,  ce  qu'on  a  fait.  Fatto  ;  anione  ; 
opera.  —  On  dit,  les  hauts  faits,  les  beaux 
faits  d'armes ,  pour  dire  ,  les  exploits  mili- 
tarres.  Et  pour  dire  ,  qu'on  sait  la  vie  et  les 
actions  de  qucl'iu'un  ,  on  dit ,  en  plaisantant , 
qu'on  sait  ses  faits  et  gestes.  Illustri  imprese  ; 
cesta.  —  Voies  de  fan  ;  les  voies  de  vfolence 
dont  on  use,  sans  avoir  recours  à  la  Justice. 
Opeia  di  fatto.  —  Prendre  quelqu'un  sur 
le  f':it  ,  c'est  le  surprendre  dans  le  temps 
même  d'une  acrionqu'il  veut  cacher.  Cogliere 
sul  fatto;  sorprendere  in  fragranti ,  nelt'  atto 
di....  Etre  pris  sur  le  fait.  Mangiar  il  cacio 
nella  trappola.  -  T.  defalais.  Fiendre  le  fait 
de  quelqu'un  ;  intervenir  en  cause  pour  lui. 
On  le  dit  aussi  dans  le  discours  ordinaire  ,pour 
dire ,  prendre  sa  défense  ,  son  parti ,  s,i  que- 
relle. Prendere  il  fatto  e  causa  di  alcuno  ; 
prender  le  sue  veci  ;  aswme'sì  ,  addossarsi  11 
carico,  l'assunto  di  difenderlo,  di  far  le  sue 
parti.—  Fait,  signifie  aussi  le  cas  et  l'espèce 
dont  il  s'agit  ,  soit  quand  on  raconte  quelque 
chose  ,  soit  quand  on  agite  une  question. 
Fatto  ;  axjone  j  storia.  Le  fait  e=.t.  Fatto  sta. 

—  Mettre  en  fait,  poser  en  fait  ;  avancer 
une  proposition  qu'on  soutient  être  véri- 
table. Avanzare  ;  affermare  ;  sostence.  - 
F.'tit  ,  si^nihe  encore  ce  qui  est  propre  et 
convenable  à  quelqu'un.  Cli>  che  conviene; 
che  è  acconcio  per  alcuno.  —  Il  se  dit  aussi 
fam.  de  la  part  qui  appartient  à  quelqu'un 
dans  un  total.  Parte  ,  por-June  ,  fatto 
proprio  ài  ciascuno.  —  fam.  Donner  le  fait 
à  quclq  i'un  ,  lui  donner  son  fait  ;  se  ven- 
ger de  lui,  ou  par  quelque  discours ,  ou  par 
quelque  violence.  Dar  ad  alcuno  il/aito  suo, 
il  suc  conto.  -  Dire  a  quelqu'un  son  fait  ; 
répondre  ouvertement ,  avec  force  ,  lui  dire 
ses  vérités.  Dire  al  alcuno  il  fatto  suo.  -  En 
T.  de  Jurispr.  On  nomme  faits  etaiticles.  les 
."■aits  sur  lesquels  ,  en  matière  civile  ,  l'une 
des  Parties  fait  interroger  sa  Partie  adverse. 
Et  l'on  appelle  faits  justificatifs  ,  ceux  qu'un 
accusé  aliègue,  pour  prouver  son  innocence. 


F    A    L  S.r^ 

Fan!  ;  prove.  -  Fait ,  en  T.  de  Mar.  E-)i- 
ihete  quon  donne  .i  un  vent  qu'on  présume 
devoir  durer.  P  ento  f.sso.  -  É)e  fai-,  adv 
En^  effet,  certainement,  véritr.bleinent  l'i 
vieillit ,  et  n'a  plu;  d'usage  que  dans  le  stvl-- 
taîciiier.  Infatti;  veramente;  invero.  -'Fa 
fai; ,.  adv.  tn  matière  ,  en  fait  de  procès  de 
Letterature  ,  de  Religion  ,  etc.  In  fatto  ;  in 
rnatena.  -  Si  tait ,  adv.  Excusez  moi ,  p.-r- 
donnez-moi.  llest;)op.  Slhbene;  scusat-t~i  ■ 
perdonatemi.  -  Tout-à-fait ,  adv.  Entière- 
ment. Affatto  ;  assoluumente  ,  ec.  V.  Entiè- 
rement. 

l'AlTAGE,  s.  m.  T.  d'Archir.  Pièce  de 
liois  qui  tait  le  sommet  de  la  charpente  d'un 
oa-iment.  On  nomme  encore  ainsi  une  tab'j 
do  plomb  creuse  ,.  q,ie  les  Couvreurs  mettent 
au  haut  d  un  toit.  Trave  che  regge  il  coml- 
enoùì  i  e  lastra  di  piombo  che  il  cuoprc.  -  T 
de  Jurispr.  Droit  qui  se  paye  annuellement 
au  Seigneur  par  chaque  propriétaire  i-our 
le  faite  de  sa  maison.  ÎJritto  annuo  che  pa'asi 
al.Signore  da' proprietà-;  delle  case  per  il  comi- 
gnolo o  colmo.  -  Le  Uroit  qu'ont  en  certains 
lieux  les  habitans  ,  de  prendre  dans  les  bois 
t^u  Seigneur  une  piece  de  bois ,  pour  servir 
de  comble  ou  de  faite  à  leur  maison.  Gins 
che  hanno  gli  abitanti  in  certi  luoghi  dì  prendere 
un  peno  ai  legname  ne'  toschi  del  Signore, 
perd  cjrrugn ola  delle  case. 

CAÌ-fioR,'  '■"'■/'«".'«'"■  P->resseux. 

FAlTARDbE,  s.  f.  Fainéantise,  lâcbe-é 
parfsse.  I!  est  vieux.  V.  Fainéanti-e.  ' 

FAITE,  s.  m.  Le  comble  d'un  édifice.  Col- 
mo ;  comignolo  ;  la  più  alta  farte  d'un  tetto  . 
a  un  e!l,]-\io.  -  Jl  se  dit  aussi  du  sommnt  des 
arbres.  Cima;  sommità;  vetta.  -  On  dit  l\--. 
le  faite  des  grandeurs,  de  la  gloire,  du 
bonheur,  etc.  Il  colmo;  il  sommo  ;  l'an -e- 
fr"\^-  ''''''  erandejie  ,  della  gloria  ,   della 

FAlflEKE,  s.  f.  Espèce  de  tuile  CPurhe 
dont  on  couvre  le  f,i-c  d'un  toit,  'ligcla- 
tegoiino.  —  Faîùére  d'une  tente;  c'est  l.i  p'er-^ 
che  qui  est  au  haut  d-?  la  tente  ,  et  qui  est 
m|5e  d'un  bo-t  a  l'autre  ,  pour  soutenir  la 
toile.  Asta. 

FAIX  ,  s.  m.  Charge ,  fardeau  ,  corps  pe- 
sant ,  qui  porte  sur  une  chose  ,  et  qui  la 
charge,  i'esoj  canea;  fascio;  sema.  -  fie. 
le  faix  des  affaires  ,   le  f-ix  du  Gouverne- 

"i-"'.'  ^  f'X"  '  ''  """''"  '  '"  """^  -f-s'i 
^Bari,  del  Governo.  -  On  dit  aussi,  qj'uii 
b.i-iment  a  pris  son  faix  ,  po-ur  di'e  ,  qu'il 
s'est  aftaissé  autant  qu'il  le  devoir.  Fabbrica  , 
edifixio  che  ha  preso  il  suo  stabilmcnto ,  là 
sua  fermei^a.  -  Faix  de  pont .  T.  de  Mar. 
Ce  sont  des  p'anches  épaisses  et  étroites, 
qui  sont  entaiPées  pour  mettre  su.-  les  baux 
d  'IIS  la  longueur  du  vaisseau  ,  depuis  l'avant 
(usqu'à  l'arrière  ,  de  chaque  côté  ,  à  peu  crès 
au  tiers  de  la  largeur  du  bàt'm.'nt.  Tavole 
di  ponts  indentate  ,  dette  a' le  volte  ,  seconds 
corsìe.  -  Faix  de  voiles.  C'est  la  ralingue  dû 
haut  de  la  voile,  qui  soutient  le  doublage  en 
formant  la  tè'ière.  Guarnimento  dell'  înver- 
gal:ira  o  testata  della  vela . 

F^ICIR  ,  ou  FAQUIR  ,  s.  m.  Fsnèce  de 
D'.rvisou  Rehgieu::  M  .hométan.  fuA.>. 

FALACA,  s.  f.  Pièce  de  bois  sur  laquelle 
on  .j'tache  ceux  à  qui  l'on  donne  la  baston- 
nade à  Alger  et  ailleurs.  Pmeone  su  dl  cui 
Si  attaccano  coloro,  a'  quiliù  vuol  dare  la 
èa.rtonata.  -  11  se  dit  aussi  de  la  bastonade 
même.  Bastonata. 

FALAISE,  s.  f.  On  .appelle  ainsi  des  terres 
et  des  rochers  escarpés  le  long  des  bords  de 
la  mer.  Spiatiglaalta  ,  emeglii,  scogliera. 

FALAISER  ,  v.  n.  T.  de  Mar.  La  mer 
falaise,  quand  elle  vient  se  hri;?r  sur  une 
falaise.  Frangere  ;  il  mare  frar.ge  ;  la  scogliern 

FALARIQUE.s.  f.  Les  Anciens  désignoient 
par  ce  mot ,  tantôt  une  espèce  de  dard  com- 
posé d'artifices  ,  qu'on  tiroit  avec  l'ire  con- 
tre les  tours  d'une  I^lac*:  assiégée  ,  pour  y 
mettre  le  feu  ;  tantôt  une  poutre  ferrée  à 
plusieurs  pointes  ,  et  chargée  d'artifices , 
qu'on  jettoit  avec  la  baliste  ou  la  catapulto. 


'    *» 


Sorta  ii  iiavdloto  lungo  tre  yidi ,  che  lan- 
ctiivjsi  colia  batista.  ,,,/>-         r 

FALBALA  ,  s. m.  Bandes  d  étoffe  ,.plis- 
séei  et  misis  pour  ornement  sur  les  lupes 
et  les  échjriies  des  femmes ,  ec  sur  les  meu- 
bles. GuJ"!';!"'-""  >*•'''?''«•'•. .     .       ,.     . 

FALCADE  ,  s.  f.  'l'.  de  M.nege.  Espece 
de  courbette  ou  d'allure,  dans  hquelle  le 
Cavalier  retenant  le  devant ,  et  d.lisent^i.t 
le  derrière  ,  oblige  ce  même  derrière  u  (tes 
tems  si  courts  ,  si  subits  et  si  près  de  terre 
que  les  h.mches  coulent  en  quelque  tacci. 
ensemble,  òorra  di  mar.tgS'"  <  che  da  alcuni 
e  detto  a  ripelionc  ,    da  altri   sbilanciane  e 

^'fALCAIRE.s.  m.  T.  d'Wst.  Soldat  qui 
portoit  une  épie  courbe  comme  le  cnneterre. 

'^''FALaDlE"  Q.UA.a'É''FALClDlE  ,  s. 
f .  T.  de  Jiirisir.  Droit  qu'a  un  héritier  institue 
en  pays  de  Droit  écrit ,  ne  retrancher  un 
quart  sur  les  legs .  hdéicomm.s,  etc.  lorsque 
îes  legs  p.iyés ,  il  ne  lu.  reste  p.s  un  quart  de 
la  succession  du  testateur.  Falcidia. 

FALDl.TOlRE,  s.  m.  T.  ice/».  E - 
péce  de  tabouret  plat  en  usage  en  quel- 
ques cérémomes  de  PréUts.  Faldistoro  Jal- 

'''fALIBOURDE,  s.  f.  T.  populaire  Men- 
sonee,  conte.  Bugia  ;  favola-,  novella. 

FALLACE  ,  s.  f.  Iromperie  ,  fraude.  Il 
est  vieux.  Fatlaccia  ;  Jrude  incanno  i  trec- 
chcria  ;  trodoUnia.  -  f.  de  Logique.  La  lai- 
lace  d'un  arsument.  FaUacia  d  un  are^mento. 
FALLAClEUStMF.Nr,  adv.  Avec  fal- 
lace. Il  est  vieux,  fallacemente;  cou  insanno  i 
frodolenccmcnlc;  astutamente. 
^  FALLOIR  ,  v.n.  Impersonnel. Etre  de  né- 
cessité ,  de  devoir  ,  d'oblig.it'.on  ,  de  b.en- 
sé.ince  ;  en  ce  sens,  il  n'a  guère  d  usage  a 
l'infinitif.  Bisosnarc  ;  convenire  ;  jar  di  me- 
stiere; far  mestiere;  esser  di  insogno,  di  ne- 
cessità, d'uopo.  -  Un  dit  communément  et 
est  un  faire  le  faut ,  pour  dire  ,  e  est 
absolue.  Ella  i  cosa  assoluta- 
ra-  eli  è  di  asso  4.ta  necessita. 
""Et  on' di",'  èn  "parlant  à  un  Marchand, 
à  un  Ouvrier  ,  combien  vous  faut-il  pour 
votre  marchandise,  pour  votre  peine  ?  pour 
dire,  que  doit-on  vous  payer  pour  votre 
niarch.indise  ,  pour  votre  peine  .•■  Unanto  ci 
■vuole;  cosa  fietcndctc;  nuanio.»  ha  da  pa- 
eare  ,  nuanio  costa.  ?  -  Si  taut-il  ,  façon  de 
parler  familière  ,  dont  on  se  sert  ,  pour 
dire  ,  quoi  qtiM  en  soit,  il  est  de  nécessite 
ab,o!ue.  Fa  d'noyo;  i  di  necessita;  bis.^s'ta 
assolutamente  ;  è  necessario.  -  Falloir  ,  se  dit 
aussi  dans  I3  sens  de  Manquer,  et  alors  il  ne 
s'emploie  qu'jve:  la  particule  En,  et  le  i>ro- 
rom  de  la  troisième  personne,  tn  ce  sens , 
il  se  conpi^ue  avec  le  verbe  Etre.  Il  s  entant 
de  beaucoup.  Assai  manca.  U  s'en  est  peu 
UWn.  Marcii  poco.  ,,     ,       ,  ,   , 

FALOT  ,  s.  m.  Espèce  de  grande  lanterne 
eue  l'on  porte  ordinr.irement  au  bout,  d'un 
Éàton.  Lanternone.  -  On  appelle  falot,  dans 
Ja  Maison  du  Roi  et  des  Princes  ,  un  prand 
vase  qu'on  remplit  de  suif,  de  poix-résine 
et  d'autres  matil-res  combustible;  ,  pour 
ëclaire.-  d.in;  If  s  cours,  ^aso  pieno  di  materie 
comhft'ii!  i'i  che  si  tien  acceso  la  notte  ne' cortili 
de'  Principi  per  far  lume. 

FALOT,  OTE,adj.  et  s.  Impertinent, 
ridicule,  plaisant,  drolc.  Ridicolo;  strava- 
gante ;  scondito  ;sciapito;  babbtone  ;  curioso  ; 
strambo;    insulso. 

FALOTEMENT,  adv.  D'une  maniere 
bien  falote-  Scioccamente  ;  impertinentemente , 
iufìonc^camc'^te  ;  ridicolosamente. 

FALOTIER,  s.  m.  Gr.  Voc.  Celui  qtii  est 
eVi.irgé  d'.illumer  les  falots  dans  la  Maison  dii 
Roi.  Colui  che  è  preposto  ad  accendere  vasi 
fieni  di  materie  combustibili  nt'  cortili  del 
Zie  al  fai  mio.  ,    „        , 

FALOUi-tDR  ,  s.  f.  GrosfaRot  de  quatre 
ou  cinr:  bûches  de  bois  flotté,  liées  ensemble. 
fastello  di  liiatro  o  cinque  legne. 

FALQUER  ,  v.  n.  T.  de  Man'egc.  Faire 
talquer  UH  cheval;   le  faire  couler  deux  ou 


fam. 
unenéce 


FAM 

trois  tems  sur  les  hanches ,   en  formatât  un  1 
arrêt  ou  demi-arrêt,  t ar  il  maneggio  detto 
del  repeilone.  V.  Falcade. 
FALQUET,  s.  m.  i.  itOrnith.    Hobe- 

"rALiÏFlC  ATEUR ,  s.  m.  Celui  qui  falsifie. 
Faaano;  _f.i!saiore;  JalsiJ-.catore. 

i- AL:>itii-AilUN  ,  s.  l.  Action  par  la- 
quelle on  ialsiue.  falsificatone  ;  Jalsifca. 
nunto.  -  Lachoje  laUiliêe.  taliiJica\tone. 

FALSllr  lE'  ,  EE  ,  part.  V.  le  verbe. 

rALjii'lER,  V.  a.  Contrefaire  que'que 
hobe  ,  comme  l'écriture  ,  le  sceau ,  le  ca- 
het  de  quelqu'un  ,  avec  dessein  de  tromper. 
■alsij.eaie  ,  i-faisare;  Contrajfare;  alt.rarc. 
-Al.érerpar  un  mauvais  melange,  falsare; 
J.ils:ficiire  ;  Jalsegniare  ;  adulterare.  -  ralsi- 
ucr  fle  la  munnoiei  l'altérer  quant  à  la  valeur 
intrinsèque.  Alterarla  moneta.      _ 

t-ALlKAi'vCK.,s.  m.  Nom  general  et  co!- 
lectil  dt\  vulnéraires  de  Suisse.  Il  sigr.ihe  en 
Allemand  ,  chute  et  potion  ,  parce  qu'on 
tait  prendre  des  vidnéraires  a  ceux  qui  ont 
taii  des  chiites.  A'oms  che  i  bvi-tferi  aanno  a 
tutti  i  vulnerari  in  generale. 

FALUN  ,  s.  m.  Nom  quon  donne  aux  co- 
quilles brisées  qui  forment  les  tallinieres  , 
et  qu'on  emploie  en  engrais  comme  la  marne 
frantume  di  nicchi.  V.  Falunière. 

FALUML',  ÈE,  part.  V.  le  verbe. 

FALUNER,  V.  a.  T.- d'Agric.  Répandre 
du  lalua  sur  une  terre.  Concimar  la  terra  con 
jrantumi  di  n:cehi.       ..     ^      -.r 

FALUMERE,  s.  f.  Or.  Voc.  etc.  Amas 
considérable  de  coquilles  brisées  ,  qu'on 
trouve  en  masse  a  une  certaine  protondeur 
de  terre  ,  et  qu'on  emploie  en  engrais  com- 
me la  marne.  Ammasso  il  jrantumi  di  nicchi 
che  trovasi  sotterra  ,  e  che  serve  di  concio  alle 
terre.  ,     „    , 

FAME,  s.  f.  Renommée.  Un  esten  usage 
qu'en  cette  phrase  de  l-'r.itique  :  n.ét.  ba  en 
sa  bonne  fame  et  renommée. /'ama  ;  i.puia- 
lione  ;   credito  ;   buon  nome. 

FaME'.ée,  ad;.   11  ne  se  dit  qu'avec  bien 


:par  I 


tion.  Av 


11 
ala  riputa' 


que  de  la  tonvers 

buon  nome  ;   esser  in  puona  ( 

•ione;  esser  in  credito  o  diffamato. 

FAMELIQUE  ,  adi.  de  t.  g.  et  subst.  Qm 
est  travaillé  d'une  faim  extraordinaire  ,  et 
presque  continue.  Famelico;  affamato;  /a- 
mulento  ;  pHycato  della  fame.  -  Visage  ta- 
mélique  ,  mine  faméUque  ;  le  visage  ,  a 
mine  d'une  personne  qui  est  travaillée  de  la 
faim.  AffaiP.atu\-,o  ;  sparuto.  ' 

FAfViEUX,  EUSE  ,  adj.  Renommé,  célè- 
bre, insigne  dans  son  genre.  Famoso;  rino- 
mato ;  celebre  ;  ir.siene  ;  illustre. 
FAMIL1AR1.se',  e'e,  part.  V.  le  verbe. 
FAM1L1AK.ISEK,  SE  1"  AMILI  ARisER,v.r. 
Se  rendre  familier.  Addimesticarsi  ;  addo- 
mesticarsi; dimesticarsi;  uuirefamigllarmente; 
divenir  famigliare  ;  trattar  alla  dimestica. 
-  Absolument  ,  se  familiariser  ;  prendre 
des  manières  trop  famil.ères.  Addimesticarsi 
troppo  ;  volerne  troppo  ;  farsi  di  casa  pili 
che  la  scopa  ;  affratellarsi.  —  On  dir  d'un 
homme  qui  s'est  accoutumé  à  supporter  cons- 
t.-mment  la  dotdeur  ,  qu'il  s'est  familiarisé 
avec  la  douleur.  Assuefarsi  ;  avverarsi  ; 
adurarsi  ;  abituarsi  ;  far  callo.  -  C)n  dit 
aussi  d'un  homme  ,  qu'il  s'est  familiarise 
le  style  de  Virgile  ,  de  Cicéron  ,  pour 
dire  ,  que  le  style  de  Virgile  et  de  Cicéron 
lui  est  devenu  familier  et  aise,  qu'il  se  l'est 
rendu  comme  çropre  ;  et  dans  ce  sens ,  il  est 
actif.  —  On  dit  pareillement,  qu'un  homme 
s'est  familiarisé  une  Langue  é.-rangère,  pour 
I  dire  ,  qit'il  la  parle  ,  qu'il  l'entend  comme  sa 
1  LiiUgue  naturelle.  Studiar  molto  un  Autore, 
una  Lingua  ,  ec.  sicchi:  il  di  lui  stile  o  quella 
lingua  li  diventi  famigliare  ,  sicché  l'intenda 

'familiarité,  s.  f.  Privante,  manière 
de  vivre  familièrement  .-ivec  quelqu'un.  Fa- 
miliarità;  famigliari'.^;  d!mestichi\{a  ;  intrln- 
sticlieli-ì.  -  On  dit  quelcjucfois  en  mauvaise 
p.irt  ,   (ju'un   homme   3  eu  dïs    familiarités 


FAM 

avec    une    femme.   Usare  la  âlmôstlchc\^al, 

—  prov.  La  tamilidrité  engendre  le  mépris. 
La  jùmisltarita  fa  disprenlaminto  ,  o  ginera 
diSf-nliQ. 

FAiMiLlER  ,  s.  m.  Celai,  qui  en  use  d'une 
fjijon  trup  f.imilière.  F aniiluirc  \  dimesticai 
ch^  usa  con  soverchia  Jamitjliarûà.  -  Fami- 
liers ,  s.  m,  pi.  C'est  le  nom  que  portent  en 
H'.pcigne  et  en  Portugal  ,  les  Ofiicitr>  de 
rinquisition  ,  dont  la  fonction  est  tie  Ijire 
arrcter  les  accusés,  it  de  les  accomp.igner 
;iu  supplice.  Famigliari  son  detti  nella  òya- 
^■la  e  nel  Fortogallo  eli  VBÌ\Lali  dUl'ln^.L^ 
shione  - 

tAMlLIER,  ÈRE,  àdj.  Qui  a  Iiabitude 
particulière  avec  quelqu'un  ,  qui  vit  avec 
lui  librement  et  sans  fatjon ,  sans  cérémun  -: , 
comme  on  a  accoutumé  de  vivre  flv;c  I_s 
gens  de  sa  f'iimille.  Fcmiliare  ;  famlslld.  , 
dimestico  i    domestico  j    intrlnszco  ;    ani.\j. 

—  On   dit  ,   qu'un  homme    prend    des    =t,r, 
familiers,    qu'il   a  des  manières   fumilicr^i  , 
pi*ur  dire  ,  qu'il  prend  trop  de  liberté  .-,   c 
ies  gens  qui  sunt  au-deisus  de  lui.  V-  6e  t\)i:  i- 
li:iriser.  —  On  appelle  discours  familier,  ^^\  e 
lamilier  :   un  discours,  un  style  naturel,  et 
.iisé  ,  tel  que  celui  dont  on  se  sert  oiil'^    i- 
rement  d.tns  la  ccnversation  entre  hum 
gens  ,  et  dans  les  lettres   qu'on  écrit  .1 
amis.  Discorso  ,  stile  familiare  ,  Jami,.. 
piano.  —  ht  on  dit,  qu  un  terme  e-.t  tdni  1 
pour  dire  ,  qu'il  n'est  pas  assez  respecv; 

eu  égard  aux  personnes  à  qui  ,  ou  d-j. 
qui  l'on  parle.  Vocabolo  troppo  J  ami  i:.. 
termini  troppo  famÎQUari,  —  Epitres  t„!i,!- 
lière^i  les  Lettre^  que  Ciceron  a  écrites  a  ics 
amis.  Lettere  „  Lj-i^toUjavir^Uan  di  Lu...- 
rone.  -  Fumllier  ,  sijnitie  aus^i  ,  qui  es:  ad- 
venu f..ctle  par  une  grande  habitude,  p.ir  im 
long  usajie.  Fam/gllare  ;  abituale  ;  consun:). 
~  Esprit  familier  i  une  s^/rte  d'esprit  qLi'.i^. 
prétend  qu'il  s'iidonne  au|  rés  d'un  hoauie 
pour  le  servir.  Spinto  Jamisfrarc. 

FAAULlEaEiMLNT.  ad).  D'une  mnni.ic 
frimilit'rc.  Famigilaimente  ;  /amiliarmcr.ic  ; 
fam:gUarescj.mi.ntc  ;  domesticamente  i  .:  /lï 
dimentica  ;   lntrinsecant<:nte. 

FAMILLE,  s.  f.  coll.  Toutes  les  per^.n- 
nes  d'un  même  sang,  comme  cnûns,  tr.  r   ^ . 
neveux  ,  etc.  Famiglia.   -  En  ce  seni  .  ■ 
le  nom  de  h  fiimille  Royrile  ,  on  coni   1 
les  enf.ins   et  les  petils-enf^ns  du  Kui 
lUal  Famiglia.  -  On  appelle  h!s  de  1..1,,  ,  .  , 
un  jeune  humme  qui  vit  sous  l'autorité  iw    ^u 
p-bre  et  sa  mère.  Fidlo  di famiglia.  -  T.  ot.- 
Peint.  La  Sainte  Fatnille,  est  un  tableau  >;.:i 
représente  Notre-Seigneur ,  la  \'ier£,e,  ^  i;.t 
Joseph  ,  et  quelquefois  Saint  Je^n.  La  .''.:  ..m 
Famiglia.    —   Famille,  signifie   aussi,  r  -c 
maison  ,  et  il  se  dit  en  ce  sens,  dt-  cçi.> 
sont  du  même  s.ing  par  les  mj'es.  Fan: 
casa  i  casata  j   stirpe  ;  schiatta.    —     i 
les  personnes  qui  vivent  dans  une  mêni_ 
son  ,  sous  un  même  chef;  et  en  ce  stu- , 
n'est  î;uère  en  usage  que  dans  cette  piu.ii^- 
Chef  de  famille.    Caro   di  jamnjia.    -    Im 
parlant  des  Grande  d'Italie,  se  dit   de  r.  ,, 
les   domestiques    d'une    maison.    Fan.- 
famigli  ;  serventi  ;   servitori  d^  un    Ò1, 
—  F.unille,  se  dit  encore  parles  Naturj  i 
d'un  assemblage  de  plusieurs  genres  0  ; 
pèc^s  qui  ont  entr'eux  uh  grand  nomlue  . 
r;:pi;ortb.  Fum'^Ha  dé  filante^  di  nicc'-i  .    •■' 
FAMILLEUX,  euse,  adj.  T.  de  Fa.-i^or. 
Un  faucon  familkux  ,  qui  veut  touiours  man 
gcr.  Famulcnto  ;  che  ha  sempre  fttme. 

FAMINE .  5.  f.  Disette  publique  de  pain  0 
des  autres  chosi's  nécessaires  àia  nouriir.r^ 
Fame;  carestìa;  penuria  dì  viveri.   -   m 
et  iig.  Cricr  famine  sur  un  tas   de  hK 
pbindre   comme  si  l'on  manquoit   de 
quoiqu'on  scit  dans  l'abondance.  K^u^ 
o  .^chcrrar  in  briglia. 

FANAGE  ,  s.  m.  Action  de  faner  ■ 
d*un  pré  fauché,  et  le  salaire  ^^  ce  > 
son^  employés  à  cette  besoçne.  IJar  '■ 
Vcrha  d'  un  prato  dofo  che  il  falcia'-^ 
'  serata  ;  e  V  salario  che  si  da  egli  epa- 
'  in  c:ò  s'ad^prano,  r-  .  ,t  4  Tcr^\ 


la 


FAN 

FANAISON  ,  s.  m.  Temps  de  far.er  le  .  IncolUri, 
iom.Scgacura  del  fimo;  tempo  della  raccolta  FANON 
•de  fieni.  •- 

hARAL  ,  s.  m.  Grosse  lanterne  dont 
le;  vaisseaux  se  servent  dans  la  navigjtiun. 
tariaU.  -  Feux  qa'oii  allume  durant  la  nuit 
s  r  ks  tours  à  l'entrée  des  Purts,  et  le  Ion 
i  is  plages  maritimes  ,  pour  indiquer  au 
y,jiiseaux  la  route  qu'ils  doivent  tenir.  Fanai 


FAN 


FANATIQUE  ,  adi.  de  t.  g.  et  sub-.t.  Fou, 

extravagant,  aliéné  d'esprit,  qui  croit  .voir 

des   apparitions  ,  des  inspirations.  Il  ne  se 

.  dit  guère  qu'en  fait  de  Religion.  Fanatico; 

.  FANATIS.ME  .  s.  m.  Erreur  du  fana- 
tique. Fanatismo.  -  Entêtement  outré  et 
■bizarre.  Capptnsr'ta;  caparhi^rii;  ostina{hne. 
-  11  se  du  aussi  d'une  secte  de  fanatiques. 
■fanatumo. 

FANE,  s.  f.  T.  de  J.-rdin.  Feuille.  V. 

FANE' ,   ÉE  ,  part.  V .  son  verbe. 

F.^NER,  V.  a.Tourner  et  retourner  l'herbe 
«  un  pre  fauché  ,  pour  la  faire  sécher.  Far 
secare  l'erba  tagliata.  -  F'éirir.  V.  -  v.  r 
Se  flétrir,  se  sécher.  .4,7.«./re;  disseccarsi; 
seccarsi  ;  alidirsi  ;  illanguidire.  -  On  dit  fig. 
0  une  femme  dont  la  beauté  commence  à  se 
diminuer,  qu  elle  com.-nence  à  se  faner.  B;ltà 
€he  viea  mena  ,  c/ie  sparisce  ,  che  si  sfùlora 
syft,.js ,  languisce  1  svan< se'  * 

FANEUR  EUSE  ,  s.  m.' et  f.  Celui ,  celle 
qui  tane  les  foins.  Giornaliere ,  o  Contadino 
che  Uyora  di  rastrello  per  soleggiare  ,u  seccar 
t  erba  segata. 

^FANFAN  ,  s.  m.  T.  familier,  dont  les 
tner.s  et  les  nourrices  se  servent  pour  cj- 
resser  leurs  enfans.    Vuce  di  cui  le  ml^rl 

L%t''"  "  """""'  ''"^'"'  "fî^  «'/'"'- 
.FANFARE,  s.  f.  Air  de  trompette,  en 
Signe  de  reiouistance.  Voce  finta  per  espri. 
î.-".  '/,''"""'  f''  trunée  o  simili  ,  in  s-no 
il  giubbilo  ;  clangore  ;  trombina.  -  Sonner 
de^  taniures.  On  appelle  ainsi  les  airs  qu'on 
au  lancer  du  cerf.  Dar  fiato  a' corni 


i-A.\hA.<ON,  s.  et  aaj.  ipui  fait  le  brave, 

1  ■•/..-"t"'^  ^  '  ^'^  ■  ^=  1^''  "e  ''«t  pas! 
I  t-l.ian^atore  ;  vantatore  ;  ostentatore;  vana- 

\  glorioso.     —    Oui    e'itpi're*    r:^    k^,„  ».^"a 

t,  .,a  ,.  .  r'-  ''^■'??re  s.-,  bravoure  ,  qui 
■  b  veut  trop  fa.re  pircirre.  Esa.-eranf  ■  niil- 
'  '""'ajore  ;  vantatore  ;  che  la  spaccia  da 
'  srande.  F.ire  le  fanfaron.  Far  U  nïl^i^  da 
'  ?'""■ ."  "  ^^  ^"  ^'"■'  <ie  tout  homme  oui 

«e  vante  trop  en  quelque  chose  que  cTsdt 

I  «t,t.  Arcijanfano  ;  millantatore.  -  TI  s,V„i. 
,  fie  aussi  faux  brave,  poltron  qui  f^Te 
; -brave.  Spaccone;  smargiasso.  ~  Ci^W,  W- 
«  v=_n,e  au-delà  de  la  vérité  ,  ou  deT 
D.  ^nseaiKe  ,  qui  promet  par  os-entafion  nluc 

■z:l:^oT'  ""'"  ^'''■■'"''''  -'--"rcT; 

•      FANFARONNADE,  s.  f.  Rodomon-ad» 
1  vanterie  en  paroles.  Al///^„,,ri^,,?',?";'^^^^^ 

.  ne;  /J.T.iny;  burbanu-  vantn-  ,,,■,,         ^ 

.FANFa'RÔNNERIF;.  f.  f!'H;\'  tud'"'I- 

FANFRELUCHE  ,  s.  f.  T.  familier  ., 
^».  se  cat  par  mépris',  en  pariant  d'un 'oJne- 
C^ZliJ'"'"''  "  ^'   f^^"  «i-   valeur. 

élâ^.?^^''  '  ^7^  .  ^Boueux  ,  plei-n 
'         •'"■'   '''''"   l"^sata  ,  che   ha    cura  del 


,  s.  m.  La  peau  qui  pend  sous 

-,.  o-.-  un  taureau  ,  d'un  bœuf.  Gio'aia  ■ 
pagiolaja.  -  11  se  dit  a.iîsi  des  barbes  dune 
baleine,  barbe  ,  o  targ:gli  d'una  bzlena. 
-.1.  de  M.nege.  Un  assemblage  de  cri.is 
qui  tomn;  sur  a  partie  postérieure  des  bou- 
lets du  pied  ri  un  cheval  ,  et  cache  l'ereot. 
éM^'""'  ~,  Ornement  de  U  largeur  d'une 
etole  ,  qu=  les  Hretres  et  les  Diacres  portent 
V  ,n"' '  «'l"''"  appelle  ordinairement  le 
MM.pu-e.  V.  -  On  appelle  aussi  fanons, 
les  deux  pendans  de  la  mitre  des  Evèque^ 
fj-ione.  -  1  de  Mar.  Prendre  le  i.non 
de  1  ariiraon.  C'est  le  raccourcissement  du 
point  de  la  voile,  que  l'.n  trousse  etTamasse 
avec  des  garcettes,  pour  prendre  moins  de 
r/m  ;  'n  *■'"  "*  "  '"''  Vi'sn  de  très-gros 
temps.  Ce  mot  est  particulièrement  pour  la 
voile  d  artimon     et  quelquefois  pour  la  mi- 

meTiana.-  fanons  ,  f.  de  Chir.  Sorts 
<i  appareil  qu'on  met  a  la  iambe  ou  a  la 
cuisse,  quand  elles  sont  fracturées ,  pour  les 
artermir  et  es  tenir  droites.  Fasciature  ndU 
Satura  ddla  gamba  o  della  coscia  ;  canale 
Jatto  con  pannolino  addoppiato  e  avvoltolato 
dalU^aiiti  ,  per  sostegni,  della  gamba  ,  o 
coscZjratturata.  ^  ' 

cuk^^J^'^'^  •  ':  f'„J-'™=SÌnation.  la  fa- 
culté Imaginative  de  l'homme.  E.i  ce  sens 
Il  n  a  dusjge    q.ie  dans   le  Didactique;  e? 
alors  plusieurs   écrivent  Phanuisie  .suivant 
1  origine,   l-antasia  ,  imaginarione.   -   II  si- 
.Mihe  généralement,  esprit,   pensée,  idée 
Fantasia;  pensino;  idea;  mt.ite.  -  HÙmeiu- 
envie,desir     volonté.  Fantasia  ;   voglia'; 
volor.t.t;  desiderio  i  capricc-o.   -    Opiifion 
sentiment ,  goût.  Opinione  ;  parere  lidea  ' 
l'JlL" 'v"'""'°-  ~  ^-''Prics.  boutade,  bizar- 
rerie. V.  ces  mots.  -  prov.  Fsnt.-.isies  mus- 
quées sont  des  envies,  des  pensées  bizar- 
es  et  capric,e-..sn.    T^-lie  ,   idee   strane, 
capncctosc.   -   Chose  inventée  a  plaisir,  e 
dans  laquele  on  a  plutôt  suivi  le  caprice 
tiue   es  reeles  <h>    'i...    r'. ...:.-■      ^■'i"'-= 


FAR/       329 

[  Templeî  on  de  monumens  que  les  Païens 
elevoient  aux  Héros  déniés  ,  aux  Empe- 
reurs  ,  après  l'apothéose.  Tempio  che  ì  Pa- 
gani ergevano  in  onor  d'un  Eroe,  d'un  Im- 
peradore. 

^Ay-'^i  s.  in.  (On  prononce  Fan.  )  Le 
petit  d  une  biche.  Cerviatto  ;  cerviaitello  ; 
cerbiatto;  cervetto  ;  ^-.rvietto.  -  il  se  dit 
^"è'l,^K"^i'^"•  «''^"  uievreuil.  Caprioletto. 

FApNWciv  ,  V.  n.  (  On  prononce  Fan- 
ner.  )  il  se  dit  des  biches,  des  chevrettes 
ou  femelles  de  chevreuils ,  qui  mettent  bas 
leurtaon.  Figliare  ;  ma  dicesi  solo  delU 
cervia  ,  e  della  cjprii.o:a. 

FAQUIN  ,  s.  m.  T.  de  mépris  et  d'iniure 
pour  signiher  un  homme  de  néont ,  un  Lm- 
me  qui  t.:it  des  actions  indignes  d'un  hon- 
nête homme.  Briccone  ;  ghiottone  ;  barone; 
'nascal-^nne ;  fuifante.  -  Figure  d'un  homme 
de  bois  ,  contre  lequel  on  couroit  autrefois 
avec  une  lance  pour  s'exercer.  Saracino  ; 
quintana  ;  ckintanj. 

FAQUiNEKlE  ,  s.  m.  Action  de  faquin. 
Il  eitt«m.  Hr.cconerla  if-rfauf.ria  ;  gagliaf- 
fagjine  ;  aiione  vituperevole  ,  indegna. 

FAQUIll,  s.  m.  V.  F..kir.  ' 

FARAILLON,  T.  de  iVlar.  Petit  banc  de 
sable  separé  d'un  plus  grand  par  un  petit  canal. 


papier  de  la  C,„,i. .  c  est  le  coller.     ( 

^^'•'t^onmirc  trunçois-HaUcn. 


,    ^-    "-    "V    «    M'ui'Jt    SUIVI    1 

que  les  règles  de  l'Art.  Capriccio.  -  En  ce 
sens,. on  dit  d'un  Peintre,  qu'il  peln"  d» 
fantaisie  pour  dire  .  qu'il  peint  sans  avoi? 
fÎnZ^a  ''"  ^'  '"■oposs  d'imiter.  Far  di 
^Iff^^QUE,  adi.  tle  t.  s.  Capricieux 
sniet  a  des  lantaisies  ,  a  des  caprices.  Eii- 
\arro  ;  cappriccioso;  lunatico;  fantasli-o- 
aromatico  ;  J^ceioso  ;  stravagante;  faluiico' 

-  Biznrre  ,  extraordinaire  dans  son  genre. 
closT'  '^'""■^^"'^  ■<  straordinario;  capric- 
^â^ZiZ,  »)™^^^f|^tasque.  Cattivo  umore; 
capriccio  ;  fantasticheria. 

FANTAiQU£MENr,adv. D'une  manière 
fantasque  et  bizarre.  Fantasticament^'f^tt- 

d'une  r 'l"''^-'  'v™-.-^''''l='.'  «  Pisd.  soldat 
/i"L-     T  d'inlantetie.  Fantaccino; 

flÌ^!^'^°%^'^'='''-''^'-5-Chimér;que. 
Fantastico  ;  finto  ;    unaginato  ;    chimerico. 

-  Oui  n  a  que  I  apparence  d'un  être  cor- 
^°Jr^-:'maM:.ìo       ^'""""'"ì  chinerko  ; 

''FANJASTloyER,  v.  n.  T.  de  Peint.  Tra- 

■ailler  de  fan;.iisie.  Fantasticare  ;  far  di  fan- 

tasta,  di  capriccio. 

FANTO.VIE,  s.  m.  Spectre,  vaine  ima»e 

1  on  voit,  ou  quon  croit  voir.  Fantasima  ■ 

Jamasm;  larva;   spettro;   ombra;  befana, 

-Z   Uiimere  qu  on  se   forme  dans  l'espri'. 

Fantasima  ,    chimera  ;   idee  vane  ;    visioni 

-  Une  personne  ,  une  chose  n'est  que  le 
lan.ornede  ce  qu'elle  étoi:,  de  ce  au'ell- 
devroit  e're  ,  pour  dire  ,  qu'elle  n'en  a  plus 
que  1  apparence.  Essa  non  e  più  che  l'ombra 
di  CIÒ  eh  ella  era.  -  Au  pluriel,  et  dans  Io 
style  oidactique,  se  prend  pour  les  images 
les  espèces  qui  se  forment  dans  rima»iiM- 
tion  ,  ou  qui  restent  des  choses  qu'on  a  vues. 
tattasime  ;  immagini. 

FANTON,  s.  m.  V.  Fenton. 
FANUM  ,  s.  m.  Mot  emprunté  du  Latin. 
On  s  en  sert  peiu-  désigner  Iss  espèces  de 


FARAIS  ,  s.  m.  T.  de  Pèche.  Ficelles  neu- 
ves avec  lesquelles  on  fait  des  rets  pour  la 
pèche  du  corail.  Funicelle,  conçut  si  fanno 
le  reti  per  ta  pesca  del  corallo. 

FARCE  ,  s.  f.  Mélange  de  diverses  vian- 
fles  ou  seulement  d'herbes ,  d'oeufs  et  d'm- 
grediens ,  hachés  menu  et  assaisonnés ,  qu'on 
met  dans  le  corps  de  quelques  animaux  ,  ou 
dans  quelqu'autre  viande.  Riempimento  ;  n- 
P_uno.  -  Petite  comédie  plaisante  et  bouf- 
fonne ,  qui  se  joue  ordinairement  après  une 
piece  de  théâtre  plus  sérieuse.  Farsa  burUtt.:. 
-  Il  se  dit  lig.  de  toutes  les  actions  qui  ont 
quelque  chose  de  p!ais.uit  et  de  ridicule.  Com- 
media ;  cosa  ridicola. 

FARCEUR  ,  s.  m.  Comédien  qui  ne  joue 
que  des  tarées.  II  se  dit  par  méprisd'un  Acteur 
qui  charge  un  rôle  comiqi.e.  Fc-sonaggio  che 
rappresenta  commedie  ,  /arse.  —  Se  dit  aussi 
au  nguré,  d'un  homme  qui  fait  des  bouffon- 
neries,  qui   est  dans  l'habitude   d'en    faire. 
Jiut/one  ;   commediante. 
FARCI  ,  lE,  part.  V.  son  verbe. 
FARCIN  ,  s.  m.  Sorte  de  gale  ,  de  rogne 
qui  vient  aux  chevaux,  aux  mulets.  Seaùlia. 
rogna  de'  cavalli. 
_j,^FARClNEUX ,  EUîE  ,  adj.  Qui  a  le  farcin, 

FARCIR ,  V.  a.  Rem:  lir  de  f  .ree.  Empire 
di  condimento.  —  fig.  et  ram.  Se  farcir  l'esto- 
mac de  viande  ;  se  remplir  l'estomac  de 
beaucoup  de  viandes.  Fare  una  corpacciata  ; 
impinzarsi  -  On  dit  aussi  fig.  farcir  un 
livre  de  Grec  et  de  Latin  ,  farcir  de  ci'a- 
tions  ,  etc.  En  ce  sens,  il  se  prend  to  l'iours 
en  mauvaise  part.  Lmpi/e;  caricar  di  Greco  , 

FÀRCIS5EUR  ,   s.  m.   T.  pet,  usité.   Qui 
forcir;  Charcutier,  ialsicc'aio 
.FARCISSUilE,  s.  f.    T.  peu  usité.  L'.ic- 
tion  de  farcir.  Il  riempire  di  condimento  ;  riem- 
pimento. 

FARD  ,  s.  m.  Comiiosition  artificielle 
quon  met  sur  le  visage,  pour  faire  p.ifolTe 
le  teint  plus  beau  ,  po  t  rendre  la  peni  i  lus 
belle.  Eetletto  ;  fattibclo  ;  liscio.  -  Il  s  ^  à-x 
hg.  des  faux  oi-nemeiis  en  miiière  iì'lIo- 
quence.  Liscio  ;  ino rp e' lamento  ;  i^;,-^  o 
.falso  omamenlo  in  mater'a  di  Letter:.  -  fi», 
et  tam.  Déguisement ,    Feinte  ,   Dis^imuir- 

FÀRD.A.GE,  s.  m.  T.  de  Mar.  Assrn,- 
blagede  tagots  ,  ;qu'on  met  au  fond  d-  cilo 
qiiand  on  charge  en  grenier.  Stiva  a  snu'a 
di  scccatiece  per  cjri:are  a  cassa  ' 

FARDF.' ,  ÉE  ,  part.  \'.  le  ver'oe. 

FAKDEAU  ,  s.  m.  Faix  ,  chargò  Pc  ■.  . 
carico  ;  carica  ;soma  ;  salma.  -  11  se  di-  ...' 
fies  grands  emplois  qui  sont  acconipagn».  !> 
plusieurs  gbhâations ,  et  qui  uemandent  b"ii 

Té 


S3o  FAR 

coup  de  soih  et  de  trjvail  pour  b:en  s  en  K- 
oui-ter.  Pcso;car,coisomj  ,  incarico  ;  cura. 
—  F^-'ieju.  C'est  ainsi  mi'on  nomme  duns 
les  mines  ,  les  terres  et  les  rochers  qui  me- 
raceiit  débouler.  Terra  ,  rupi  c  pietre  che 
Kiinaccian  di  ammottare  o  scoscendere. 

FARUER,  V.  a.  Mettre  dii  fard,  lyciare; 
imbiettare  ;  imlhceare.  Se  farder.  Miniar- 
si aivmjrsi;  sirclibiarsi.  -  h^.  Donner 
B  une  chose  un  faux  lustre  qui  en  esche 
les  défauts.  Inorpellare;  imbiaccare.  -  tôr- 
<ler  son  Unciage  ;  remplir  son  discotirs  , 
son  laneage  de  faux  ornemens  d  éloquence. 
On  dit  de  môme  ,  f.>rd_;r  vine  pensee.  Lis- 
tiare  ;  adornare  i   abbellire  co.t  falsi  o  vani 

FARDES  T.  de  Mar  y.  Fargues.  • 

1  AUDEUR,  s.  6'.  î  oc.  et  autres.  Mot 

ceu  usi'é  qui  se  dit  dì  celui  qui  donne  un 

fa»x    lustre    à    sa    marwiiaiidise  ,    pour    en 

cacher  les  défauts.  Mercante  che  liscia  le  sut 

"'y\Rt ,  <;.  m.  V.  Phrre. 

FARFADET.s.  m.  Lsrnt  follet,  lutm  ; 
«lans  l'opinion  du  peuple  /)/<!vû/<.-«o,  d,a- 
rolino  ;  JÒUatj.  -  H:  Ln  homme  Irivole. 
l/onu  Involo,  leegieri ,  yoUbite.  , 

FAKFONTE,  i-  i'Ornithol.  \.  Roi- 
te' 


F     A     S 


FARFOUILLE,  i-E,  part.  V.  le  verbe. 

FARFOUILLER ,  V.  n.  et  quelquefois  actif. 
Fouiller  diPS  quelque  chose  avec  desordre 
et  en  broui"...ut.  11  est  fam.  tritS'irc  ;  rir.ic-^ 
stare  ;   mescolare  ;  canjondere  os'u  cosa  nu 

'Targues  ,  s.  f.  p1.  t.  de  Mar.  Planches 
eu  cordages  qu'on  é'.eve  sur  le  pht-bord 
d'un  vaiiser.u  ,  et  qtii  tiennen;  lieu  de  gar- 
ile-corps  ,  et  servent  à  cacher  a  1  ennemi 
ce  oui  se  passe  sur  le  pont.  Falche ,  difese 

''^FARIBOLE  ,  s.  f.  Chose  frivole  ,  vaine. 
11  est  firn.  Chiarpola  ;  baja  ;  chiappolena; 
chiacclùcra  i  hicchuicchi'.  ;   ciance. 

FARINE  .  s.  f.  Grain  moulu,  réduit  en 
poudre.  Farina.  -  On  appelle  prov.  et  hg. 
Gens  de  même  farine  ,  des  gens  qui  sont 
sujets  aux  mêmes  vices ,  eu  quj  sont  de  mê- 
me cab.,le.   l'ente  d'un  filo  e  d'una  buccia  , 

"  FAIUNE'",  i"^^  T"de''Pe;iuure.  Farineux. 

FARW". ,  v.  a.  T. /■«  ii'iié.  Jetter  de 
la  farine  sur  dupciìon  pour  le  faire   frire. 

■^'fAi'TnET,  s.m.T.  inusité.  Déiàiouer  qui 
r'a  qu'une  de  ses  fuces  marquée   de  foints. 

■'^FARINEUX,  EUSE,  adi.  Qui  est  blanc 
de  farine.  Infarinato  ;  asperso  di  Janna. 
-  II  se  dit  aussi,  de  ce  qui  t^entde  la  niturc 
ie  la  farine.  Furinaccioo  Dans  ce  sens  ,  il 
s-emploie  aussi  subst..I^r,"«.;.  -/^fineux 
se  dit  aussi  de  certr.mes  choses  ^lon'  '  5°" 
une  espère  de  poussière  bianche  sembU;ble  à 
ie  la  forine.  Farinaccioio;  che  stsjarina  la- 
bilmente. -T-  de  Peint,  to'.oris  farineux  :  le 
colori"  d'un  t.Weau  dont  les  teintes  sont 
fides  et  dont  les  carnations,  sont  trop  blan- 
th-s  et  Ici  ombres  troj!  Rri'.es.  Sbiancato. 
-T.  de  Sculpt.  tigure  tarinnise  ;  une  hsiire 
de  cire  qui  n'e«t  pas  sortie  nette  '"•u  moule 
et  qui  a  asviré  une  partk-  du  pla're  ,  ou  dont 
le  plitre  a  aspiré  l.i  cire.  K.vo.o  ;  Af,'""  f' ' 
hahavettt.  -  tn  T.  deUrd_  11  se  d  t  d  u  n 
fruit  qui  manque-  d'eau ,  ce  qui  en  tend  le  goul 
lrès-m.-.uv,iis.   Stopposo.  ,    ,      r    ■ 

FARINIER,  s.   m.  Marchand  de  farijie. 
Tarina''uoio\   venditor  di  fa-ina. 
*  FARINIERE,  s.  f.  T.  di  province.  L'cndroit 
où  l'on  serre  la  furine,  luoso  dovt  si  r/one 

'"fARUÌUSE  ,  s.  f.  Espèce  d'alouette  qui 
fait  son  rJd  d.iiis  les  près  ,  et  qui  est  de 
Il  moi'ié  vlus  lictite  nue  l'alouette  prainai- 
re.    Allodola    matto'.ma  ,  petragnola,  cor- 

"n^' OUCHE,  ad),  de  t.  g.  S.iuv.-.ee  ,  qui 
ii'<4t  iioiiit  arr'tivui.ii ,  qui  s'Époavaiite  et 


s'enfuit  quand  on  l'approche.  En  ce  sens  , 
dit  q-ie  des  bétes.  Feroce  ;  fiero  ; 
;  cnJJe  ;  iniru'tabtU.  -  l\  se  dit 
par  ex.cnsiou  ,  des  personnes,  et  siijnitie  ; 
■ope  et  peu  tr.iirable.  feroce  ; 
intratCabU:\  iin^rati.-abile;  fantastico;  ru- 
ido;  scortesi.  -  l'eu  sociable,  qui  craint , 
-;ui  fuit  la  société  des  hommes.  Inraita- 
bile  ;  feroce  :  ritroso  i  schifo  ;  solitario. 
-  On  dit  ^u.si ,  mine  ,  air  f.irouche  ;  œil , 
regard  farouche.  Fsroci;  ;  terribile  ;  sdegnoso  ; 

'"  FARREATION ,  s.  f.  T.  d'Hist.  Rom. 
Coiifarreation.  V.  ... 

F.4bCE,  s.  f.  T.  de  Blason.  Piece  hono- 
rable qui  occupe  le  milieu  de  l'écu  d'un 
côté  à  l'autre  ,  qui  est  faite  comme  une  espè- 
ce de  règle  ,  et  qui  a  de  largeur  le  tiers  de 
la  largeur  de  yécw.Fascia.  -  En  Archit.  Face, 

FASCE'",  ÌE  ,  adi .  T.  de  Blason.  Charsé 
de    faces    ég.ilcs  en  largeur  et  en  nombre. 

FAiCIA-LATA,  r.  d^Aiat.  emprunté  du 
Latin.  Muscle  de  la  cuisse  fort  long  ,  pres- 
que tout  membraneux,  et  qui  a  très-peu  de 
ventre.  Fascia  lata. 

FASCICULE,  s.  f.  r.  ie  Pharm.  Une 
certaine  mesure  d'herbes,  qued'jutres  appel- 
lent une  Ijrasiée.  Fascetto  ;  Jasocolo. 
\  FASCIE  ,  s.  f.  r.  de  Conchyliologie.  U  se 
dit  des  bandes  ou  b.ndelctte>  qui  se  trou- 
ent sur  la  robe  d'un  coqudlage.  Lista  ;  stri- 

"fASCIÉ,  éf.,  adi.T.^cC.nJi.r/.  Qui  est 
nirqué  des  l,.scies ,  ou  de  bandes  ,  bai.delet- 
es.   Listato.  „  ^  . 

FASCINAGE,  s.  m.  Ouvrage  fait   avec 


F    A     S 

;     FASTIDIEUUX,  euse  ,  adi.  Qui  catise 
del'cn.àii.   Fastidioso;  nojoso;  teiitaso  ;  in- 


Qcs  Liscine-»,   fascinata. 

FA->'^-lKA TlON  ,  s.  f.  Ensorcellement, 
espèce  de  charme  qui  fait  qu'on  ne  voit  pas 
les  choses  telles  qu'elles  sont.  Fascina\ione; 
fj'cino;  malia  ;  fattura  ;  fattucchieria;  af- 
j.isclnamcnro. 

FASCINE,  s.  f.  Gros  fagot  de  branchages, 
dont  on  se  sert  pour  combler  des  fosses  ,  ac-  I 
commoder  de  mauvais  chemins,  et  aider  a  ] 
fi.ii-e  des  b literies  pour  le  c.inon  ,  et  pour 
d'autres  ouvr.r.;essembl..bles.  tascina;jastel-  \ 
loda   er^iir fissi  ojarnpan. 

l-A^ClNc-'.EE  ,pîrt. 'v'.  le  verbe. 

FASClNtK,v.  a.Eiiiorcelerparunesorte 
de  charme  ,  qui  fait  qu'on  ne_  voit  pas  les  I 
choses  comme  elles  sont.  ACascmare;  an- 
maliare  ;  affatturare.  -  tig.  Charmer  ,  eb  otiir  i 
par  i:i\  f.iux  éclat  ,,en  imposer  par  une  b?.le  ■ 
apparence.    A  fascinai  e  ;    abbagliare  ;  cj/u- i 

^'"fA-.EÒLE  .'s.  f-  Lésume  ,  espèce  de  fè- 
ve ,  do  b.iricot.  Fag'utolo  ;  fagiolo. 

FASIER  ,  v.  n.  f .  de  Mar.  On  d.t  que 
les  voiles  fasient ,  pour  dire  ,  que  le  vent  n  y 
donne  pas  bien  et  et  (;ue  la  tulingue  vacille 
Duiours.  Sbattere  ,  o  ril'neare. 

FASSUUE ,  s.  f.  r.  .te  .Hannf  en  soie.  Par- 
tie de  l'étorte  fabritiuée  eivre  I  en,uple  et 
le  pcittne,  sur  laquelle  les  e^polins  sont  ran- 
gés quand  la  nature  de  l'étofte  en  exige. 
Qiielta  parte  dd  drappo  tessuto  che  non  e  an- 
cora avvolta,  al  subbio        ,     „  , 

FASIE,  s.  m.  sans  pi.  Vaine  ostenta- 
tion, affect.;tiondenaroì're  avec  éclat.  ra<ro; 
boria  ;  superbia  ;  alterigia  ;  pomposa  graiide^- 

^"fAÌTE.?,'".  m.  pi.  On  appelle  ainsi  les 
t.-!bles  ou  livres  du  Calendrier  des  anciens 
Romains.  Fasti  ;  Calendario  degli  antichi 
Romani.  -  Fas'es  consulaires  ;  les  tables  oa 
les  noms  de  tous  les  Clon^ids  sont  rar.Kés 
dans  leur  ordre  chronologique  Calendario 
de'  consoli.  -  fig.  et  dans  le  style  souteiju. 
Le;  Rtwstres  publics  contenant  de  grandes 
et  mémorables  aciioiw.  U  ins  ce  sens  on 
apncHele  M-.-tyoïoge  ,  les  fas'es  saci-és  de 
l'Eglise.  Fasilipiib liei  resisti i  ;  Hartirologio; 

'T^SfnilEUSEMENT  ,   adv.  D'une  ma- 
riera fastn,:  case.  F. isti  diosamente  j  importu- 
.  numcnic  i  udiosiui'nte. 


FA.>TuEUi>LisltNT ,  adv.  Avec  faste. 
Fastosamente  ;  alteramente  i  buibani^samen- 
le;  alti',lós.inunte. 

FfoìUEUX,  EUSE,  ad).  Plein  de  faste 
et  d'osten'dtion.  Fastoso;  Jastig;oso  ,  bur- 
bar.Tnso;  borioso  i   vanagtor^oso  ;  aiterò;  al- 

''•«''"':  _,-  f     -    ■      /I      -r 

i- A  1  ,  S.  et  ad|.  m.  sans  temmm.  (  Le  r 
se  prononce.  )  Impertinent ,  san,  jugement, 
plein  de  complaisance  pour  lui-même.  Scioc- 
co ;  impertinente  ;    moccicone  i  balordo  ;  che 

l'AlÀL,  ALE,  adi-  Il  n'a  point  de  pi. 
au  masculin.  Qui  porte  avec  soi  une  desti- 
née inévitable.  Fatale  ;  destinalo  ;  inevita- 
bile. —  Qui  entraine  avec  soi  quelque;  uite 
d'événemens  imnortans,  qui  décide  de  quel- 
que chose    en   bien    ou    en    mal.  Decisivo, 

-  Funeste  ,  qui  produit  de  grands  md- 
heurs  ,  qui  a  des  suites  m.ilheureuses.  Fa- 
tale ;  funesto  ;  infelice  ;  disgraziato  ;  sven' 
turato. 

FATALEMENT,  adv.  Par  fatahte  ,  par 
une  destinée  inévitable.  Fatalmente  ;  fata- 
tamente ;     per     fatal'tà   ;      destinatamente, 

—  Par  un  malheur  extraordinânaTe.  Fatal- 
mente i  miseramente  ;  infelicemente  ;  sgra\ia' 
mente. 

FATALISME,  s.  m.  Doctrine  de  ceux  qui 
attribuent  tout  au  destin.  Faiatismo. 

FATALL.TE,  s.  m.  Philo^o•.hede  la  secte 
de  ceux  qui  podmsttent  d'autre  cause  de 
l'Univers ,  et  d.ms  l'Univers ,  que  la  fatalité 
ouïe  destin.    Fatista.  ,   .    ,, 

FATALI  lE',  s.  f.  Destinée  ine-vitable. 
Fatalità  ;  sorie  ;  destino  inevitabile. 

FAriDIQUE  ,  .iri).  de  t.  g.  Qui  déchre 
ce  que  les  destin^  ont  ordonné.  1!  n'est  guett 
en  luaeeqiiedansla  Poé.ie  sublime.  Fatidieoi. 
indovino;  che  dke  le  cose  avvenire. 

FATIGANT,  ANTE,  ad|.Q.ii  danne  de 
la  fatigue.  Faticoso  ;  penoso  ;  difficile.  -  U 
signifie  aus  i  Ennuyeux.  V. 

"FATIGUE,  s.  f.  Travail  pénible  et  capa-, 
ble  délasser,  fatica;  pena  ;  ma/awvoKtJj} 
aff'mno;  n<i;a.  -  Lis,i-ude  causée  par  le 
triï.iil.  Staictieiia  ;  fatica  del  lavoro.  -  Oa 
dit  de  quelqu'un  ,  qu'il  est  homme  de  fatigue^ 
pour  dire  ,  qu'il  est  cap.ib'e  de  résister  a  lit 
f  itigue.  Uomo  forte  ,  vigoroso  ;  che  pub  ri- 
si.rere  alla  fatica.  -  Ou  di,  da  même  ,  lia 
che'v.il  ,  un  habit ,  un  manteau  de  fatigue. 
Cav.i'h,  ce.  che  resiste  aUa  l'a'ica. 

FATIGUE',  U  ,  part.  V.  le  verbe.  -  On 
dit  en  pe-.nuire  ,  qu'un  ouvrage  est  fatigué  » 
1  l'orsqu'a  force  de  le  vouloir  finir  ,  on  lui  ote 
tou'e  son  aisance  et  sa  légèreté.  A  faticato, 
-  Couleurs  faciguées;  celles  qui  ont  été  tro? 
!  tounnentées  sur  la  toile  ,  et  (lui  ont  perdu 
leur  fraîcheur.  Colo.i  imbrattali  ;  cJorilo 
smontalo  ,  che  ha  perduto  la  freschelia. 

FATIGUER  ,  V.  a.  Donner  do  la  fatigue, 
de  la  peine.  Stancare  ;  faticare  ;  Jai.gare; 
straccare;  lassare  ;  afrali'e.  -  h-e..  Iniportu- 
ner  Faticare  ;  tormentare  ;  afiaiinare  ;  dar 
noia  ;  iravagliare  ;  molestare.-  v.  n.  jSe 
donner  de  la  fatigue.  Atjaticars'  ;  (y"'.'*- 
tiea  ;  faticare  ;  penare  ;  l'iniari:.  -  Kn  i.  « 
J.irdln.  Fatiguer  un  arbre,  c'est  lai  laisset 
trop  de  fruit  ou  trop  de  bois.  Indebolire,  ^ 
FATRAS  ,  s.  m.  T.  qui  se  dit  par  mepm 
d'un  amas  confus   de   cho-;es  qu  on  regarde 


comme  frivoles  et  inu'iles.  Fascio  ,  m««*i(J, 
cumulo,  ammasso,  monte  di  cose  inuti'i,  0 
di  poco  r-ero  ;  buonore  ;  guaxitbuglio  f.:t  eig-  ^ 
g  a  .  -  Un  r  tras  de  parol«  ,  pour  d.ro  ,  etcì 
P  ro!e>s  su  erdues  et  frivoles.  Ci/a(ìa/'i;i-u  .:/ 

'"fa  FRASSER  ,  v.  n  T.  inu.sitd.  S'occi^  •  r 
il  des  bag.uclles.  Impiegare  il  tempo  m  lu 

""FATUAir>E,   s,  m.  T.  d'Antimiite. 
thousiaste  ,  qui  se  croyant  ou  se  disan'  i^i- 
p-ré,     annon<;oit  les  choses  futures.  Indo-. 

'^"fATVISMEj  S.  m.  X,  inusUé,  Esprit  et. 


iûractère  de  fat.  Fatuità* 

FATUITE',  s.  f.  Imperrinence  ,  sottise. 
Sduccr.c^ia  ;  stoitdciia  ;  i7nptr:incn\a  ;  stra- 

FATL'.M,  s.  m.  Mot  emprumé  du  Lstin , 
pour  si^nirier  !e  dîitin  ,  djns.ladociriii;;  des 
Fae..lib:ci.  f^to  ;  d^stMo. 

f  AUBER  r  ,  s.  m.  V.drouiUe.  7".  de  }.Ur. 
Sotte  de  ojLi  fait  de  nls  de  viejx  cordages  , 
avec  lequel  en  neaoie  le  vaisseau.   Rjt..i\{i; 

f  AL'KERTER  ,  v.  a.  T.  di  IJlar.  Nettoyer 
le  viisse.u  avec  lef.(ub.rt.  R.tt.i\\aic. 

FAUBÛ'oRG  ,  s.  m.  La  panie  duwe  Ville 
qui  est  au-delà  de  ses  portes  et  de  son  eaccin- 
te ^  ou  !es  bàtiin'.iis  qui  sont  sur  Us  avenues 
de  Ij  Ville.  Hor^a  ;  lubioiso. 

FAUCHAGE,  s.  m.  L'action  de  faucher, 
la  peine  de  f.ucher.   Tciliam^iuo  de'  funi , 
t'IsaU'o  dd  talùator:. 
,  FAUCrIAl  VON  .  s.  f.  Temps  o.'i  l'on  fau- 
c'-.e  !es  prés.    Tewfo  ^  stJa'one  dei  tjjuah:en- 
\   'j  racco/:a  de*  fient, 
-C^AKD,  s.  m.   l.d'Asnc.  Fauci!- 
c  un  long  manche.   Roncj. 
uCHE,  s.  f.  Action  de  faucher.  Il  ta- 
£  linmto  ie'  fient, 

FAUC.WE' ,  ÉE  ,  p=rt.  V.  le  verbe. 
FAt'CaE'E.s.  f.  C'est  ce  qu'an.Faacheur 
"^  '  couper  de  foin  d^ns  un  jour,  /"j/c-'j-'j  , 
"--ï-'o   ciò   che  un/jUiaiorefuò  sesJre  in 

tv.HER.v.  a.  Couper  avec   la  faux. 
■  e  ;  segaiecin  Jaice.  -  On  dit  (ig.  que 
rî  f.mche  tour  ,  que  le  temps  fauche 
.    pour  dire  ,  que  îa  mort  et  le  temps 
';nt   tout.    Li   mune  ,  il  lan^o  coiU 
■  c:  diftni^^ono  o^uicoij.  —  Faucher,  v, 
n-    1  .  de  iVIjncss.  Il  se  dit  d'un  chcvil  qui 
ir  i   e  en  demi-rond  une  (les  jambes  de  de- 
vi. .  C'est  une  manière  de  boiter  qui  patuit 
plus  au  trot  qu'au  pas.  Mandera  ài  sbdiotr^r 
le    -i^n^kc. 

_  FALICHET,  s.  m.  Râteau  avec  les  dents 
de  .  ;s ,  qui  sert  aux  F..nours  à  amasser  l'iier- 
be  !  j  ,  :hée  et  fsnée  ,  aux  Uatceurs  en  grande  , 
V^  .'  séparer  la  paille  battue  d'avec  le  blé. 
i^        .('.'(>;  riistrelUno, 

-CiltUR  ,    s.  m.  L'ouvrier  qui  fat:- 
;.:i  coupe  les  foins,  les  avoines,  ial- 

i-iLlCHEUX  ,  s.  m.  Espèce  d'araignée  qui 
1  a  le  corps  petit ,   et  les  jambes  tort  grandes. 

Sorla  di  rasno  campaenuolo* 
FAUCHON,  s.  m.  I .  d'Asnc.  Petite  lame 

de  faux  emm.-inchée  d'un  morceau  de  bois 

d'un  pied  de  longueur.    Il  sert  a  couper  le 
'  chm/ne  tout  prés  de  terre.  Falcetto. 
1     F.AUCILLE  ,  s.  f.  Instrument  dont  on  se 
;  sert  pour  scieries  blés,   et  qui  consiste  on 

une  l'i^me  d'acier  ,  courbée  en  demi-cerc'e, 

a ui  a  de  petites  dents ,  et  qui  est  emmin*J'.ée 
ans  une  poianée  de  bois.  FjtlciujU, 

FA  JCILLOX  ,  s.  m.  1 .  d'A;ric.  lnstr> 
ment  f.J:  en  forme  de  faucille.  KMCone. 

FAUCON,  s.  m.  Oiseau  de  proiel,  l'un  des 
plus  nobles  entre  les  oiseaux  de  leurre.  Fai- 
ecne  ,fj'.co.  —  l .  de  Mar.  C'est  ime  espèce 
de  canon  qui  a  trois  pouces  de  dia.netre  ,  et 
'dont  le  boulet  pèse  une  livre  et  demie. 
■  Falcone;  falconetto. 

FAUCONNEAU  ,  s.  m.  Petite  pièce  d'Ar- 
tillerie. Falconetto. 

FAUCONNERIE  ,  s.  f.  Art  de  dresser  et 
de  gouverner  les  faucons  ,  et  toutes  sortes 
d'oiseaux  de  proie.  Falconeria.  —  11  stgui/ìe 
aussij  la  chasse  avec  l'oiseau  de  proie,  la 
volene  haute  et  basse.  La  caccia  dei/alcone. 
~  Le  lieu  où  sont  les  oiseaux  de  proie.  Fal- 
coneria. 

FAUCONNIER  .  s.  m.  Celui  qui  dresse  et 

?ui  gojvctre  les  oiseaux  de  pruie  ,  et  qui  les 
jit  vuler.  Falconiere.  —  ivionter  à  cheval  en 
fauconnier;  monter  du  côté,  droit,  du  pied 
ot^y.  comme  font  les  Fauconniers  ,  parce 
qu'ils  tiennent  l'oL.eau  sur  le  poing  SJuche. 
Sa/ir  acavallo  dalla  yarte  destra.  -  On  ap- 
■pelle  Grand  Fauconnier  ,  l'OfSciet  qui  a  au- 


torité Sur  tous  les  Fauconniers  et  Officiers 
de  la  Ftiuconnerie,  Gran  Falconiere  ;  taUo- 
ni^r  magf.orc. 

FAUCO.NMERE  ,  s.  f.  Espèce  de  sac  ou 
de  gibecière,  dont  les  Fauconniers  se  ser- 
vent four  poter  les  menues  hacdes  dont  ils 
ont  besoin.  Tasca  de'  Falconieri.  —  Ij  se  oit 
de  toute;  sortes  de  i^ibeciires  séparéLS| 


selle 


en  deux  ,  que  l'on  met  a  l'arçon  de  1.^ 
pour  purter  les  menuts  hardes.  iio'^ia  ;  bi- 
saecia  o  tasta  da  sella. 

FAUDAGE  ,  T.  de  Diar.  Marque  ou  fi! 
de  soie  que  l'on  met  aux  étolfes  de  laine 
en  les  pliant.  Apfuntatiira  e  marchia,  del 
panno, 

FAUDES  ,  V.  et  écclvei  Fauldes. 

FAUDE-l  ,  v.  a.  Plier  une  étctFe  en 
double  dans  sa  longueur  ,  ensorte  que  les 
deux  lisicres  se  touchent.^  Fiesare.^  —  iM.r- 
quer  avec  de  la  soie  une  ctoiïe  pliée.  A2..r- 
chiure   con  uri  filo  di  seta  ìe  pannine  picsate. 

FAUDEf  ,  s.  m.  r.  J<  Uraperlc.  E.pèce 
de  ctge  a  jour  qu'on  met  sous  les  métiers 
et  les  tables  pour  empêcher  que  le  drap  ne 
tombe  .à  terre  ,  et  qu'd  ne  se  salisse.  Can- 
ccilo  ;  caniccio  j  graticolato  ;  rastrelliera  ,  o 

F.AV  E'J;<  ,  s.  f.  Gr.-ce  ,  bienfnit ,  marque 
d'amitié,  de  bieiivaillance.  raiore;  sf'l'^i 
benefi'^io  ;  piace'c't  servirlo.  —  Faveur,  se  d.; 
ausji  des  marques  d'amour  qu'une  femme 
donne  a  un  iioinme.  Ora-Ja  ;  favore  ; peiio  , 
o  se^r.o  d'aj^tto.  —  En  ce  Sens ,  on  dit  ,  les 
dernières  faveurs,  pour  dire,  les  plus  ^ton- 
des  marques  d'amour  qu'une  femme  ^pui.-se 
donner  a  un  homme,  savori  ;  srj;i.  ;  il  ir.a!,- 
slor  pesno  lamjre.  —  Ft-veur,  se  dit  aussi  de 
la  bienvci  l.nce  ,  des  bonnes  grâces  du  Prin- 
ce ,  du  Public  ,  d'un  Sei-s-iieur.  Fatare  ;  sti- 
ma ;  a^yrova\ione  i   a^t\ione  ;  bonaivolen^a . 

-  Credit ,  pouvoir  (ju'on  a  auprès  d'un  Ptii.- 
ce  dont  on  est  aline.  Favore  ;  amore  ;  prò- 
teiione  ;  credito.  —  Faveur  ,  se  prend  aussi 
dans  le  sens  de  recomm.Tndation  et  de  crédit 
auprcs  d'un  perscniie  puissante.  Trouver 
faveur  de  quelqu'un.  Incontrar  srajia  presso 
di  alcuno.  -  Lettres  de  f.veur  ;  ce  som  des 
lettres  de  recommandation.  Lettere  di  rac- 
comanÌj\:enc.  -  Faveur  ,  se  dit,  aussi  pur 
opposinun    à    ris^ueur    de   Justice.    Cra^ia. 

-  On  dit  ,  en  faveur  de....  pour  dire  ,  en 
considération  d'une  chose  à  venir  ,  en  consi- 
dération de  quelqu'un.  Ingrazia  j  in  n^^uar- 
do  ;  in  favore  di....  ;  in  cons  dtra\<otie.  -  A 
l'avantage  ,  au  profit.  Avant-isgio  ;  in  uiHc; 
a  favore.  -  On  dit ,  à  la  faveur  de....  pour 
d're,  p:T  le  moyen,  par  l'a'de  de...  Coli' 
aiuto;  col  soccorso  ;  per  via  di...  —  Prendre 
faveur  ;  s'accréditer.  Prender  roga  ,  ec.  V. 
Accréditer.  -  On  appelle  ,  mois  de  faveur, 
les  deux  mois  de  l'année  ou  le  Collateur  d  un 
Bé'iéh  :e  peut  le  conférer  à  celui  des  Gradués 
qu'il  en  veut  gratifier.  Mesi  M  favore,  di 
grazia.  —  On  appelle  encore  jours  ce  faveurs, 
les  d-x  jours  que  le  débiteur  c'une  lettre  de 
chanse  échue ,  a  encore  pour  la  payer. 
Giorni  di  grafìa  ,  di  favore.  —  Faveur  ,  est 
aussi  le  nom  de  certains  rubans  très-étroits. 
Castrino. 

FAUFEL,  s.  m.  T.  d'Hit,  nai.  Espèce 
de  noix  qui  se  trouve  aux  Indes  Orientales, 
et  ou'on  appelle  autrement  Arec.  Areca  ; 
faufl. 

FAUFILE',  ÉE ,  pirt.  V.  le  verbe. 

F.^Ut  ILER  ,  V.  a.  Faire  une  fausse  couture 
à  longs  points,  et  en  attend.int  qu'on  en  fasse 
un  aure  à  demeure.  Im^jtr/Ve.  — ^fig.  Se 
faufiler  avec  quelqu'un  d'amitié,  d'intérêt, 
tie  plaisir,  etc.  Mesckiarsi  ;  insinuarti;  cac- 
ciarsi ;  entrar  in  lega  d'amicizia ,  d'interesse 
con  alcuno. 

FAULDES,  s.  f.  ni.  T.  cTEaux  et  Forêts. 
Charbonnière.  Fossés  où  l'on  fait  du  char- 
bo.i.   Carhn.:/e  ,  e  lors' anche  Celine. 

FAUNALLS ,  s.  f.  pi.  T.  d'Hist.  Rom. Fêtes 
des  Romains  en  l'honneur  du  Dieu  Faune. 
Feste  in  onore  di  Fauno. 

FAUNE,  s.  m.  Dieu  ^^  .npètre  des  Ro- 
mains. Faunv  ;  Iddio  de'  H2r,:pi. 


FAVORABLE,  acj.  de  t.  g.Propîce^avan- 
ta^jeux  ,  tel  qu'en  le  dési.-e  ^ou•  io^rqu'on 
se  propose.  Il  se  dit  des  personncr^et  des 
choses.  Favorevole;  propìzio;  secondo;/aìo~ 

ra'tile;  pro-pero;  cortese.  -  Se  dit  aussi  de 
certaines  choses  qui  mériient  d'être  exceptées 
de  la  Hjueur  de  la  Loi.  Favorevole.  -  iiles- 
sure  favort'ple  -,  une  ble.SiU-e  qiti  n'est  pas 
dangereuse.  Ferita  lefsieri ,  che  non  è  pe'i- 


FA  VORABLEMENT.adv.  D'une  manier- 
favurahif.  Fay^jahtimerte  ;  faroreyolmente  ; 
cotteserncnrc  ;  ^raiiosajr.ente. 

FAVORI,  ITE,  s.  m.  et  f.  Celui,  celle 
qui  tient  le  premier  r.in^  dans  la  faveur  , 
(îans  les  bennes  gr.ces  d'un  Roi  ,  d'un 
grand  Prin..e  ,  d'ime  gratide  Reine  ,  d'une 
grande  t-rincesse.  Favorito.  Le  favori  d'u.i 
Rei.  Favori:o  ;  cagnotto  di  Corte  ,  d'un  Re. 
—  tìg.  et  en  style  ruét'quc  ;  les  f;  voris  de  li 
fortune  ,  les  fi  vor'S  des  Muses  ,  les  favoris 
d'.Apolàn.  Gli  amati  dalle  .Muse  ;  i  favoriti 
d'Apollo  ,  dilla  fortuna  ,  ec.  Etre  le  favori 
de  qtielqu'un.  Ejjer  r.>c:rio  d'a'ci.no. 

FAVORI,  irE,  adj.  Qui  plait  plus  jue 
tou"e  autre  chose  du  même  genre.  Favorito  ì 
gruto  ;  amato  a  fr.:ffrei!\a  ;  che  è  più  grii" 
dito  ,  c-e  rissce  p'iì  ce  o. 

FAV0R1>;E'  ,  te ,  part.  V.  le  verbe. 

F.'ÀVOPliER,  V.  a.  F.ire  favtur,  traiter 
favor.>l)Ie.nent ,  a  puycr  de  son  crédit.  Faro- 
■eiiiare  ;  favorire  ;  fav.rare  ;  aittare  ;  di- 
j.ndere  ;  proteggere.  —  Il  .e  dit  aussi  de  tout 
-•e  qui  est  conforme  à  nos  souhaits,  et  qui 
seconde  nos  desseins  ,  nos  désirs.  Favorire  ; 
secondale  ;  esser  propi\io  ,  prospero  ,  /aix- 

""fAU-PEBDRIEU  ou  FAUPEKDRIEUX. 
s.  ni.  T.  de  Fai.conn.  Fattcon  qui  j  tei.d  des 
perdrix.  Falcone  che  prcide  le  p.rnici. 

F.^USSAIKE,  s.  m.  Celui  qui  altère  des 
actes  ,  ou  qui  en  fait  de  faux.  Falsario  i 
falsatore.  ,       . 

FAUbSE,  EE.part.  V   le  verb9. 

FAUSSÊ-SRA:E,  s.  f.  t.  de  Fortif.  Che- 
min  couvert  qui  rèttne  autour  de  l'esctrpe, 
sur  le  bord  (lu  fossé  ciu  ..ôte  de  la  Place, 
Falsabraca. 

FAUSSE-COUCHE  ,  s.  f.  V.  Couche. 

FAUiSE-COUPË ,  s.  f.  T.  d'Orfèvre.  .Ma- 
niire  de  vase  détsclé  ,  orné  de  cÌ5eI'..re  , 
où  la  coupe  d'un  calice  ;.i.roit  être  embsîté^: 
et  reteniK».  Coyp  tri-o. 

FAUSSE-EQUER;1£.  s.  f.  Instrument  ("ont 
les  Charpentiers  se  servent  pour  les  nn;;leî 
qui  ne  sont  pas  droits.  La  fausse- iquerro  des 
Nlenui'-iers  s'arpelle  aussi  Sauterelle.  Sjucdi.t 
\epra  i   pig'ere'lo. 

FAUSSt-ErRAVE.  s.  f.  T.  deMar.Vxkcc 
de  bo  s  que  l'on  appliqtie  sur  l'éîrave  ,  en- 
dedans  ,  pour  la  renforcer.  Contraruota  dì 

'^' FAU5SE-FLEUR  ,  s.  f.  T.  Je  Sot-in.  Cel'e 
qui   ne   tient  à  aucun  embryon.   Fiore  im~ 

FÀUSSEMFNT,  j-dv.  Contre  la  vérité. 
Falsimcnte  ;  con  filsUà. 
FAUSSE-PLAQUE  ,  s.   f.  T.  d'Hcrtor. 

Plaque  posée  sur  la  p"atine  des  pihers ,  et 
sur  laquelle    est  fixé   le  cadran.  FaUo  .^ua- 

FAUSSE-QUILLE  ,  s.  f.  T.  de  Mar.  C'est 
une  ,  ou  plusieurs  pièces  de  bcis,  qu'on  ap- 
plique a  la  ouille  par  son  dessous ,  peur  U 
conserver.   Contraclù-^lia. 

FAUSSER,  V.  a.  F»ire  ulier,  faire  courber 
un  corps  so'ide  ,  en  sorte  qu'il  ne  se  re- 
dresse point.  Piegare  ;  storcere.  —  F.-usser  une 
curasse;  l'enfoncer  sans  la  percer  tout-à- 
f  lit.  Acci.iccar  la  cor,i\ia  ;  colpir  ser\a  sfon- 
dare la  cra^-ia.  —  Fausser  une  serrure  ,  c'esc 
en  gâter  les  ressorts  par  quelque  effort.  Gua- 
star gli  ingegni.  -  Fausser  une  clef,  c'est  la 
forcer  en  sorte  qu'e'le  ne  puisse  plus  ouvrir. 
P'egare.  —  Fausser,  s'^n'fie  aussi  violer.  En  c» 
sens,  il  ne  se  c.t  è*iere  que  dans  les  plitas  s 
Miivantes;  Fausser  sa  foi ,  fausser  sa  tari,''  ^ 
f.Tusser  son  serment,  fausser  sa  preme  ^r  ; 
ce  qui  vaut  autant  (.ue  si  on  diioit  ,  viclei; 
Tt    2 


sa  parole,  manquer  a  sa  prameîse,  etc.  Vlo- . 

lare  ;  nimicare  ;  non  attcnen  ,  non  osseryjr  la  ] 

promessa  ,  ec.   —   fam.  Fausser  com]iaer,ie  ;  ! 

se  dérober  d'une  compagnie  ,  ou  nunquir  à 

s'y  trouver  après  l'avoir  <frumU.  Parùrsi  4i\ 

sopfiatto  t  o  mancar  di  trovarsi  in  un  luotio  i 

conferme    si   ca  i-'romcsso. 

FAU.ìEvLANCESouPa5se-volants 

T.  Ai  Mar.  Ce  sont  des  c;nons  de  bois  iail> 

au  tour.  Cinr.orù  di  Ugno. 

FAUSSET  ,  s.  m.  Dessus  de  voix  aiRre, 
et  ordinairement  forcé.  Falsetto  ;  sop  an-^. 
—  Petite  brochette  de  bois ,  servant  à  bou- 
cher le  trou  que  l'on  fait  à  un  tonneau,  pour 
goûter  le  vin  ,  ou  quelque  autre  liqueur  qui 
est  dcdins.  Zjjfo  ;  syrarshcita  da  tarer  i' 
foro  d^./lo   spl'U. 

FAUSSE  r£',  s.  f.  Qualité  d'une  chose  faus- 
se  ,  ce  qui  rend  une  chose  Taisse.  Falsità  ; 

false-^\a.  —  Chose  fausse.  Falsità;  men^osna; 
cosa  falsa.  -  Dui>licité  ,  hypocrisie  ,  m.ili- 
gnité  cachée.  Voffiei-^a  ;  malizia  ;  Ipocri- 
sia ^  ec.  V.   Dunlicilé  ,   etc. 

FAUS.SURE,  s.  f.  T.  de  Fonder.  Courbure 
d'une  cloche  où  commence  son  plus  grand 
élargissement.  Curvatura  d:Ua  campana. 

FAUTE,  s.  f.  Manquement  contre  le  de- 
voir ,  contre  la  Loi.  Falio  ;  errore  ;  colpa  ; 
peccato  ;  mancamento  ;  trtjnsgredimento  ;  tra- 
sgressione. —  Mancviement  contre  les  rèçles 
de  quelque  Art.  Difitto  ;  errore.  -  Man- 
quement,  im'jerfection  en  quelque  ouvraRe. 
bifeiio.  -  Faute,  au  jeu  de  Paume,  se  dit, 
quand  celui  qui  sert ,  ne  touche  pas  le  pre- 
mier toit.  Fallo.  -  Manque ,  d-sette.  Biso- 
gno ;  penuria  ;  mancanza  ;  difalta.  —  On  dit 
fam.  ne  vous  faites  pas  fau-e  de  cela  ,  pour 
dire  ,  nî  l'épargnez  pas.  Non  vl  risparmiate 
tjuesia  cosa  :  non  ve  ne  fate  carestia.  —  On  dit 
fam.  d'un  homme  ,  s'il  arrivoit  faute  ,  s'il 
vénoit  faute  de  lui ,  pour  dire  ,  s'il  venoit  à 
mourir.  Se  venisse  a  morire  ,  a  mancare  ;  s'egli 
morisse.  -  Et  on  dir  ,  dans  les  lettres  de 
cachet,  si  n'y  faites  faute  ,  pour  dire,  n'y 
mannuez  pas-  Badate  a  mancare  ,  a  trasgredir 
l'ordine.  -  Faute  ,  dans  le  même  sens  de  man- 
que et  de  disette,  s'em|)loie  adverbi.dement, 
tantôt  avec  une  préposition  ,  et  tantôt  sans 
préposition  :  Fau'e  d'argent  ,  faute  d'ali- 
ment,  etc.  V.  ci-dessus.  -  Sans  faate  ,  adv. 
Immanquab'ement ,  sans  faii.-.r.  òen^a  U'I-''-, 
senia  dubbio  ;  uiJaUihilmenie  ;  sicurustr-.a- 
mente.  -  ¥:m-e  T._d'H}dran.  Nom  evo 
l'on  donne  a  Vendrait  par  ou  .  eau  se  perd , 
soit  dans  les  tuyaux  de  conduite  ,  soit  d.ins 
les  bassins  et  réservoirs.  F<i//a  d'acj'ia. 

FAUTEAU,  s.  m.  T.  d'Hist.  anc.  Bélier 
dont  on  se  servoit  autrefois  dans  des  siège 
pour   enfoncer^  des   portes 


l-AU^  ETTii,  s.  f.  Petit  oiseau  dé p' .image  I  pour  dire  ,  que  l'angle  que  font  dsux 
tirant  sur  le  fauve,  qui  charte  agréablement,  [n'est  pas  droit.  A  sotte  srjuaJra  , 
Capinera.  Fauvette  de  haie,  ou  Fasse-buse,    siuadra.  —  f 


Stcroagnola.  A  Bologne  ,  Al  _ 

t'WOX  ,  s.  f.  Instrument  d^-nt  on  se  sert 
pour  couper  Therbe  des  prés,  les  aVoines; 
et  qui  con, iste  en  une  grande  l.ime  d'acier, 
large  de  trois  doigts  ou  environ  ,  un  peu 
courbée  ,  et  emmanchée  au  bcuc-d'un  long 
bâton.  Falce  fienaia  ,  o  fienaie  ',  ou  absolu- 
ment ,  falce.  -  T.  d'Anat.  Faux  de  la 
dure-mère  ,  c'est  un  repli  do  la  lame  inter- 
ne ,  qui  s'étend  depuis  le  bord  de  la  crête 
de  l'os  etmoide,  le  long  delà  îuture  sasittsle, 
iusqu'à  la  partie  moyenne  de  la  cloison 
transversale.  Falce.  -  T.  d'Astrcn.  La  lune, 
ou  toute  autre  Planète  est  en  faux  ,  quand  la 
partie  éclairée  paroît  en  forme  de  favicille 
ou  de  faux.  Falcato.  —  T.  d'Hist.  nat.  Oi- 
seau de  la  taille  du  h.éron  ;  son  bec  est  noir , 
fort  long  ,  et  en  fijure  de  faux ,  d'où  lui  est 
venu  son  nom.  Falcinello. 

ï-'*UX,  s.  m.  1!  est  opposé  à  vrai.  Discer- 
ner le  vrai  du  feux.  Distinguere  il  vero  dal 
falso.  —  T.  de  Prar.  Ari^uer  une  pièce  de 
MuK  ,  s'inscrire  en  faux ,  c'est  soutenir  qu'une 
pièce  produite  au  procès  est  fausse,  et  s'obli- 
ger à  le  prouver.  Asserire  ,  che  una  cosa  è 
falsa  i  obbligarsi  a  provare  la  falsità  d'una 
cosa.  ~  On  appelle  au  Palnis,  crime  de  faux, 
le  crime  de  celui  oui  altère  une  piece  ,  qui 
sciemment  en  produit  une  fausse  ,  tiui  dépo- 
se ,  etc.  IJelllto  di  falso  ,  del  falsario  ,  di 
falsità.  -  Au  Quadrille,  à  l'Hombre,  et  aux 
lutres  iéu,r  où  il  y  a  une  triomphe ,  les  car- 
te* qui  ne  sont  pas  triomphe  ,  se  nomment 
fausses.   Carte  false  ^  inutili. 

FAUX,  adv.  Faussement,  contre  la  vérité. 
Falso  i  falsamente.  —  A  faux  ,  adv.  Injuste- 
ment. V.  ce  mot.  —  Aller  à  faux  en  quelque 
endroit;  c'est  manquer  d'y  trouver  ce  qu'on 
cherche.  Non  trovare  ciò  che  si  cerca  ;  andar 
inutilmente.  —  Une  pierre  ,  une  poutre  porte 
à  faux  ,  pour  dire  ,  qu'elle  ne  porre  pas  à 
plomb  sur  ce  qui  la  doit  soutenir.  Et  fig.  un 
faux  ,    c'est-à-dire  , 


abattre  des 
murs.  Sona  d'ariete, 

FAUTEUIL  ,  s.  m.  Gr.^iide  chaise  a  dos 
et   à   bras.  Sedia  a  bracciaolt.  ,    _  ,  . 

FAUTEUR  ,  TRicî  ,  s.  m.  et  f.  Celui, 
celle  qui  favorise  ,  qui  appuie  v.n  parti ,  une 
opinion.  11  ne  se  dit  guère  qu'en  mauvaise 
part.  Fautore  ;  ftyoreB;  " 


F.I- 


FAUTIF  ,  IVE,  adj.  Sujet  à  faillir  ,  à  man- 
oiier  il  se  dit  des  personnes  et  des  choses. 
Fallace  ;  fallibile  ;  soegello  a  fallire  a  pren- 
dere errore  ,  o  cader  in  er-ore.  -  Plein  de 
fautes:  et  alors  il  ne  se  dit  que  des  choses. 
ti-to  d'errori  o  falli;  scorretto;  difettiioso. 
-  T.  de  Charitent.Boh  f.iiitif,  c'est  une  pièce 
de  bois  qui  n'est  pas  carrée  ,  et  qui  est  de- 
fecfueuse.   Legno  mancarle. 

FAUVE ,  ari),  de  t.  g.  Qui  tire  sur  le  roux. 
Fulvo  ;  rossiccio  ;  di  color  leonino.  -  On  np- 
p'Ue  'es  cerfs  ,  daims  ,  biches  et  chevreuils , 
Bêtes  fauves,  ialvaggine;  animali  selvaggi , 
^ome  cervi,  daini  e  capriuoli.  -  Il  est  aussi 
un  siibs».  collectif  dont  on  se  sert  pour  signifier 
Eêtps  fuves.  Selvaggine.  —  7.  d'Hist.  nat. 
K»m  d'un  oiseau  .^es  Iles  Antilles,  ainsi  ap- 
pelle de  la  couleur  de  ses  plumes  qui  sont 
assez  recherchées.  Sa  grosseur  égale  celle  de 
la  poule  d'eau.  Sorta  d'uccello  acquatico  delle 

FAUVET  ,  s.  m.  T.  f.u  usité.  Le  mâle 
^e  11  (auvette.  Capinere , 


Faux  ,  se  prenrl. lussi  , 
le'  ;  ainsi  on  dit  ,  faux   ami.    F.iiso  an.  ^ 
i'fdele  ,  finto.  Faux   frcre.  Fa'iu  fratu:^  , 
fiuto.  -  Un  homme  qui  ,  dans  le  dessein  de' 
tromper,  affecte  de  bons  sen'imens ,  est  un 
lîoirme  faux.  Uomo  falso,  finto,  simulata. 
Il  s'emploie  aussi  pour  irrégu'ier:  ainsi  on 
appelle  armes  fausses  ,  des  armoiries  faites 
contre  les  règles  ,  ou  métal  sur  métal.  Arme, 
stemmi  falsi  ,  fatti    contro   rcfjla.    -    V. 
prend  aussi  pour  discordant.   Faux  ace- 
faux   ton.  Falso  ;    discordante  ;    dissona 

-  On  appelle  fausse  corde  ,  wns  corde 
n'est  pas  montée  au  ton  qu'il  f.iut.  ;".( 
corda.  —  En  peinture  ,  on  arnelle  faux  . 
qui  n'imite  pas  exactement  la  nature.  /- 

—  Faux,  se  dit  encore  en  diverses  ai, 
siriiifications  ;  ainsi  on  aiipelle  fausse  r'-r-, 
d.ins  une  Place  de  guerre,  une  porte  t^t .:;- 
née  pour  faire  des  sorties  ,  eu  recevoir  d,; 
secours  en  cas  de  siège.  Porta  da  scecc-:o. 

—  On  appelle  fausse  clef,  une  clef  qu'on  E,ir- 
de  furtivement  pour  en  faire  un  mauvais  i;.,i- 
ge.  Controchiave  ;  chiave  falsa.  -  Faux  ,  se 
dit  encore  en  divers  autres  sens,  selon  les 
divers  su.bstantifs  ,  ave;;  lequel  il  se  joint;: 
ainsi  on  dit  ,  faux  germe  ,  f  lux  bourdon  , 
fausse  peUiréiie,  e'c. V. Germe,  Onurdon,  etc.! 

-  i'aire  fausse  route ,  en  T.  de  Mirine.  Tenir' 
pendant  quelque  temps  une  route  différente' 
de  celle  du  lieu  où  l'on  a  dessein  d'aller  ,. 
pour  dérober  la  connoissance  de  son  dessein,' 
sur-tout  aux  ennemis.  Fare  falsa  rotta. 

FAUX-BRILLANT,  s.  m.  Ce  qui  a  plui- 


d'arîparence   que  de  solidi'é 
réelle.  Falso  lustro;  apparenta 

V.  -  ■■ 


de  beautii- 
steriore;  vano-t 


FAUX-ETAMIORD,  T  de  Mar.  Piècfc 
de  bois ,  apphquée  sur  l'étambord ,  pour  la; 
renforcer.  Contraruota  di  coppa. 

FAUX-FEU,  s.  m.  Un  arme  fait  faux-feu,, 
lorsque  l'amorce  prend  et  que  1'.  rme  ne  tire 
p.is.  Dicesi  quando  prende  fuoco  salamente  il 
Au  pluriel.  T.  </i  A/jr.  Certain! 


qu'il  est  fonde  sur  une  chose  qu'en  su'U'ose  i  signaux  que  l'on  fait  avec  des  amorces  de 
"     -     -       "  -■  ■  poud-e.  Fammata. 

FAUX-.TOUR ,  s.  m.  V.  Jour. 

FAUX-MARCHER,  s.  m.  En  Vénerie,. 
se  dit  de  la  biche  qui  biaise  en  marchaatv. 
ou  da  cerf  après  qu'il  a  mis  bas.  Andatura 
storta . 

FAUX-PLI ,  s.  m.  T.  de  Marrf  Pli  d'une 
étoffe  qui  n'est  pas  où  il  doit  être,  et  qui 
en  dérigure  la  beauté,  Accostolatura ,  o  piega 
falsa. 

FAUX-PONT,  s.  m.  T.  de  Mar.  Espèce 
de  pont  que  l'on  fait  .i  fond  de  cale  ,  pour 
la  conservation  et  pour  la  commodité  de  1s 
carfr'ison.  Fonte  a  cassa. 

FAUX-RACAGE  ,  s.  m.  T.  de  Mar.  Se- 
cor  "i  racage  qu'on  met  sous  le  premier,  afin^ 

j'il  soutienne  la  vergue  ,  au  cas  que  le 
premier  soit  brisé  par  quelque  coup  de  canon. 
Contra  tro^a  ;  o  trions  da  ah!'o[^are  i  peU' 
noni    in   combattimento  ,  o  sia    catena  eia 

'"'fai  X-RINJOT,  V.  Safran. 
FAUXSABOROS,  s.  m. 7".  de  Mar.Cesont 

des  figures  de  sabords,  faites  dans  le  bois, 
ou  bitn  aver  de  I.i  i^einture.  Contrasportelli, 

FAUX-SAUNAGR,  s.  m.  Vente,  débit 
de  faux   sel.  C^'ntrabbando  di  sale. 

FAUX-SAU\IE.K,  s.  m.  Celui  mil  vend, 
qui  débite  du  faux  sel.  Contrabbando  di 
sale. 

FAUX-SEMBLANT,  s.  in.  Appar-ncc 
trompeuse.  Fa/sa  apparenta;  falsa  dimostra-'' 


et  qui  ne  l'est  pas.  Posare  in  falso  ; 
essere  in  falso. 

F.^UX,  AussE.  adj.  Qui  n'est  pas  vérit,i- 
ble ,  qui  est  contraire  à  la  vérité  ,  à  la  règie. 
Fa'so;  non  vero;  fallace  ;  erroneo;  menjo- 
snero.  —  Oui  estsmposé  ou  altéré  contre  la 
boum  foi.  Valso  ;  supposto  ;  alterato  ;  falsato; 
falsificato.  —  Faux  Monnoyeur.  V.  Mon- 
noyeur.  —  On  appelle  faux  sel ,  du  sel  qui 
n'est  p.^s  pris  d-ins  les  greniers  du  Roi,  et 
qui  se  débite  en  fraude.  Sale  di  contrabbando. 
—  Un  faux  exposé,  et  en  T.  de  Prat.  Un 
faux  donné  a  entendre  contre  la  vérité. 
Une  chose  donnée  à  entendre  contre  la  vé- 
ri:é.  Un  fais.}  supposto  ;  una  fa''a  tertimo- 
nian\a  o  esposiûone.  —  Qui  est  feint  et  i.on- 
trefait.  Falso  ;  finto;  cont  affa'to;  art'iit^ato. 
Faux  cheveux  ,  fausse  barbe.  Cap.  gli  posticci; 
barba  posticcia.  -  Une  f  lusse  houte  ,  poui; 
dire  ,  une  m.uivaise  honte  ,  une  honte  qui 
n'est  pas  fondée  en  raison.  Vergogna  irra- 
g'onevole  .fuor  di  luogo.  -  Se  dit  aussi  des 
choses  qui  ne  sont  nas  telles  qu'elles  doivent 
être  dans  leur  genre.  Fausse  pointe  ,  pensée 
f^ausse.  Pensiere  fa  so  ,  Concettino)  argujia. 
Fausse  éloquence.  Falra  eloquenia,  ec.  -  fig. 
Dans  les  ouvrages  d'esprit  ,  fi  ix  brillant; 
des  pensées  (lui  ont  quelque  éclit  ,  et  qui 
n'ont  ni  justesse,  ni  solidité.  Concettini;  ar- 
gutie. -  Il  siitnifie  aussi  ,  qui  n'est  pas  de 
la  facon  (pi'il  doit  être,  ou  qu'il  a  accoutumé 
d'être  ,  ou  que  l'on  voudroit  qu'il  fût  ;  et 
c'est  d.ins  ce  sens  que  l'on  dit ,  faux  bond , 
faux  pas  ,  fausse  dL-marche.  Rimbalzo  in 
fallo;  silrr'cciolo;  operatone  imprudente.—  fip. 
et  fam.  Un  homme  a  tait  fajix  bond  ,  quand 
il  a  m.intpié  à  ceux  avec  qui  il  avoit  quHrpie 
engao.einent  j  et  on  dit  de  même  d'une 
femrne  qui  a  manqué  à  son  honneur  ,  qu'e'Ie 
a  flit  un  fjux  bon(J  à  son  honneur.  Mancar 
a"Jt  an'c-  .  al  prnpr'o  onore  ;  far  falio.  —  On 
d;l  qj'un  bitimont  est  fait  en  fausse-équcrre , 


"fF'AGE  ,  s.  m.  T.  de  Jur!<rr.  Contrai 
d'inféodation.  Tenute  d'un  ficf.  Contralti] 
d' inf'euda^ione.  Dispenden\a  d'un  feudo.  j 
FEAL  ,  adj.  m.  Vieux  mot  ,  qui  sigoin» 
fidelle  ,  et  qui  n'est  en  usage  que  dans  le;' 
Lettres  Rovaux.  Fido;  fedele.  -  On  dit  aussi  ' 
c'est  son  féal  ,  c'est  mon  féal,  pour  dtrc 
c'est  son  fidelle  ami  ,  c'est  mon  fidelle  ami,' 
mon  intime,  11  est  fam,  Fido,  (are,fedtle 


Iflfiwo  ,  intrmxeco  amUo. 

FF.BIUCITANT,  ante  ,  adi-  et  s.  Qni  a 
fa  fièvre.  Il  s?  i\t  particulièrement  de  ceux 
qui  pnt  tjr'i;  fièvres  inrermittenteî  ;  ou  cjui 
r'ont  I  O'iu  de   fiivre  lente.  FMricitiinte  ; 

FEBRIFUGE,  s.  m.  Remcile  qui  chasse 
la  ^èvre.  Febbrifugo  ;  buono  a  cacciar  la 
fibbie. 

FEBRILE  .aflj.  de  t.  g.  Tout  ce  qui  a 
rapport  à  la  tit:vre  ,  comme  principe,  effet, 
sym,itomc,  etc.  Ainsi  on  dit,  cause  fébrile, 
chsleur  filirile  ,  délire  fébrile.  FdbriU  ;  di 
febbre  ;  lia  ^febbre. 

FECALE,  adj.  f.  Il  ne  se  dit  pjucre  que 
dans  cette  plirase  :  Mntière  focale ,  pour  signi- 
fier les  gros  excrémens  de  l'homme.  Escre- 
mento ;  f^ce  ;  merda. 

FECËR  .  V.  n.  T.  Je  Chimie.  Se  dit  des 
rigueurs  au  fond  desquelles  il  y  a  de  la  lie. 
Far  rasatura  o  feccia  ,  o  stdimento. 

FE'CES,  s.  m.  T.  de  Cbim.  Le  se'dlment 
mii  se  dépose  ?u  fond  d'une  li^iueur  qui  n 
fermenté,  et  alors  c'e^t  un  synonyrne  de  lie. 
Le  déiijt  que  font  des  liqueurs  filtrées  et 
clarifiées,  leccia;  fondigUuulo  ;  sedimento  ; 
posatura. 

'  FECIA  L  ou  FECTALIEN.  s.  m.  T.  d'hisc. 
1  Tcm.  Officier  rubli:  cbez  les  Romains  du 
,  Collée?  des-  Féciaux.  Tettale. 

FEÇIAUX  ,  s.  m.   pi.    l'rètres  ,   dont  la 

:  principale  fonction  étoit  d'intervenir  d?ns  les 

déclarations  de  guerre  et  les  traites  de  paix 

ou  (l'alliance  ,  et  de  consacrer  ces  actes  pu- 

bics  pjr  des  fc>rmal:té;  rélie;ieuses.  Vedali; 

\  nome  d'tin  Collfg'u  di  Sacerdoti,  che  consa^ 

i  cravano  gli  atti  di  dich''ara\ion  di  guerra,  i 

;  tTa"a:i  di  •■  tee  ,  e  sirtiili. 

,      FECOND.  ovDE,  adi.  Qui  produit  beai- 

ì  coup    par   voi?  de    la    génération.  11   se  dit 

'  proprement  des  femmes  ,    et   des   femelles 

des   .inimaux.  Fecuitdo  :  frrtHe.    —   Fertile  , 

,  et  abondant.  Feconda;  fertile  ;  copioso  ;  ah- 

tftd.mte.  —  La  ch.cleur  féconde  ,  la  lumière 

I  féconde  du  soleil  ,  nour  m.irqiier  que  ta  cha- 

1  leur  du  so'eil  contribue  e.-itrèmement  à  toutes 

1  Tes  productions  de  la  terre.  Calore  fecondo; 

1  ÌK«  feconda  ,    che  fertHi^^a  ,   che  feconda. 

\  —  fig.  Avoir  l'esprit  fécond;  avoir  un  es- 

!  prit  qui  produit  beaucoup».  Ingegno  fecondo. 

!   —  Et  un  sujet  fécond;  une  matière  féconde, 

t  c'est  un  sujct,  une  matière  qui  fournit  beau- 

I  coup.  5  sgc'to  ,  materia  feconda ,  che  sommi- 

f   Histrt  gr.,n  cof'a  di  dai. 

FFCOND  ATION ,  s.  f.  C.r.  Voc.  et  autres. 

'  C'est,  dans  l'économie  animale,  la  fncidté 

prolifique  ,  la  fécondité  réduite  en  acte  ,  le 

moment  de  la  conception.  Fecondarione. 

FFCONDR',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

;      FECCNDKR,  v.  a.  T.  de  PHvs.  Rendre 

•  fécond.  Fecondare;  render  fecondo;  ferii  IÌ7- 

!  FÉCONDITÉ  ,  s.  f.  Qualité  par  laquelle 
une  chose  e.t  féconde,  soit  dans  le  nropre 
soit  dans  le  figure.  Fecondità  ;  fertilità  ;  ab 

FÉCULE  rs""."!  T.  deMéd.  Pondre  blan 
che  assez  semblable  à  l'amidon,  qni  se  separi 
du  suc  exiirimé  de  certaines  racines,  commi 
la  brilline  et  le  pi.?d-de-veaii.  Polvere  bia^i-:, 
che  s!  ricava  dalle  radici  del  gichero  ,  brio 

I    nia,  ec.  -  Sédiment  qui  se  dépose  au  fond 

!    o'un"^  liqueur  trouble ,  qui  a  eu  le  temps  de 
se  déposer.  Pjsatitra  ;  fondigliuolo. 

;  .    FECULENCE  .  s.  f.    Les  Médecins  ap- 
pellent de  ce  nom  le  sédiment  des  urines. 

:    Vosat:,ra  dell'orina. 

FECULENT,   ente,  adj.  T.  de  Méd  " 

•  sedlt  des  lioueurs  qui  déposent  une  li'». et 
^i  n'ont  pas  la  nureté  qu'elles  doivent'""''''' 

■     Feccioso  ;  imfi/ro  ;  che  genera  feccia 

FE'E',  s.  f.  C'étoit  autrefois,  tlon  l'cpi- 
I  mon  du  peuplé  ,  une  espace  je  Nyinube 
!  enchanteresse  ,  qui  avoir  le  don  de  prédire 
l'avenir  ,  et  de  f.  ire  beaucouo  de  choses 
,  au-dessus  de  la  nature.  Fj"  ;  ■acantatrice. 
[  FEE' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 
i  FE'ER,  v.  :-.  Enchn-'ter.  charmer,  viewx 
I    ttat.  qui  se  diioit  ai;trefuis  en  parlant  de 


F     E     L 

certainç  enchantemens  qu'on  attribuoît  aux 

Fées.  Facjre.  Il  n'a  d'usage  que   dans  cette 

pluM'^e  vïi'ie  des  vieux  contes  de?  Fées  :  J.; 

IMI  fée  et  refée.  Io  vi  fato,  o  v^ incanto 

FEERIE  ,  s.  f.  L'art  des  Fées.  Fatatura  ; 
f.'.tagione  ,    incantesimo  \  incantamento  ;   in- 

FEINDRE.  V.  a.  Simuler,  se  servir  vin? 
f.'usse  3pp.nrence  pour  tromner,  faire  sem- 
hLmt.  Fngcre^  simulare  ;  infignzi  e  ;  infinget  e  ; 
fur  vista  tH...  —  Inventer,  controuvpr.  Fin- 
gere ;  imaginari\  inventare.  —  v.  n.  Hériter  à 
faire  quelque  chose  ,  en  f.iire  difTicuUé.  En 
ce  seu'i ,  il  ne  se  dit  euère  qu*avcc  la  néga- 
tion. Esitar-:  ;  star  infra  due;  dubitare^  star 
in  forse.  —  Je  ne  feindrai  point  de  vous  dire. 

10  non  esiterò  a  dirvi '^  io  non  vi  dissimulerò  ; 
io  n  n  avrò  timore  di  dirvi ,  ec.  ~  On  dit 
d'un  hornme  et  des  animaux,  qui  après  une 

Hisposirion  boìi-ent  encore  un  peu  j  qu'ils 
feignent  en  mar.-hant.  Ranchettare  ;  -ropplcan 
IVanto. 

FEÎNT,  rNTE.  part.  V.Ie  verbe.  -  On 
appelle  porte  feinte,  colonne  feinte,  fenêtre 
feinte,  etc.  la  représentation  d'une  porte, 
d'une  colonne  ,  etc.  que  l'on  fait  pour  la 
symétrie,  fjno  finto  ;  colonna  finta  ,  ec, 
-   T   de  Mus.  Demi-ton  ou  dièse.  D-esi. 

FEINTE  ,  s.  f.  Dissimulation  ,  déf^ï.ise- 
ment ,  artifice  par  lequel  on  cache  une  chose 
sous  une  apparence  contraire.  Lfi^nlmcnto  \ 
fin\ionc  ;  dissimiila\ione  ;  doypu\^a  \  finç^î- 
mento^  ;  fi{ioric.  -  il  se  dit  ,  en  maxierc 
d'escrime  ,  quand  on  fait  semblant  de  vou- 
■jir  porter  le  coup  en  un  endroit  du  corps  , 
t  qu'on  le  porte  en  un  autre.  Finta.  —  en 
terme  d'Imprimerie  ,  ce  mot  si^ini^ie  que 
1.1  i>lupait  des  lettres  ne  sont  imprimées  qu'à 
oitié.  Sy!\jjcatura. 

FEINTISE,  s.  f.  Feinte,  déguisement.  II 
t  vieux.  V.ces  mots. 

FELEi  s.  f.  Barre  de  fer  creuse  ,  dont  les 
\'itriers  se  servent  pour  tirer  le  verre  fondu 
des  creusets,  et  pour  le  souffler.  Canno  diftrro 
•r  si'ffiare  {  vetri. 

FELE* ,  ÉE  ,  part.  Inclinato  ;  Incrinato.  V. 
le  verbe.  —  fiç.  et  fjm.  Un  homme  a  la  têie 
fêlée ,  le  timbre  fêlé  ;  il  est  un  peu  fou.  E^r. 
ha  dato  il  cervello  a  rimpcdulare  ;  è  fior  de* 
gansheri  ;  ha  II  cervello  fatto  oorioli\  ha  un 
ramo  dì  paiya. 

FELER,  V.  a.  Fendre  un  vase,  un  cristal, 
un  verre,  etc.  en  telle  sorte  ,  que  les  pièces 
eu  demeurent  encore  jointes  l'une  avec  l'au- 
tre. I!  est  aussiréc.  Incrinare  ;  far  pe.'oi  cre- 
polare ;  screpolare  ;  fendersi  ;  rompersi. 

FELICITA riONf,  s.  f.  Compl^-nent  que 
Ton  fnit  a  quelqu'un,  pour  lui  ma.^quer  la  p^r' 
que  l'on  prend  à  ce  qui  lui  est  ^-nvé  d'agrtîa- 
ble.  Il  ne  s'emploie  guère  q"-  avec  le  mot  de 
compliment  ou  de  lettre.  n>n^ratula7'One. 

FELICITE',  s,  f.  Bé-it^ide,  grand  bon- 
heur. Felicità  ;  heatltud^^  ."  sonno  contento. 
FELICITE' .  ÉE  ..-art;  V.  le  verbo. 
FELICITER  ,  V  a.  F-^ire  compliment  a 
quelqu'un  ,  lui  m.-q^ff  l^ie  l'on  prend  part  :i 
sa  joie  Ciin"ra,'^^^^^^  i  raUerrarst  con  aicuno 
delle  s'ue  feiìc-'^' -  v.  r.  S'applaudir  ,  se  sa- 
voir bon  2x^'  iiallesrarst  ;  menar  Jesta  ;  pro- 
var contf*^^  >  Joddisfa%ione  ;  applaudersi  ; 
gloriar''''  compiacersi  di  cosa  ben  fatta, 

P£iLE)S.  f.  T.  de  Verrerie,  Morceau  de 
fçf  .n  forme  de  canne  ,  creusée  dans  toute  sa 
l,,ipueur,  qui  sert  à  cueillir  la  matière  dsns 
.es  pots  ,  pour  en  faire  le  verre  à  vitre. 
Canna, 
FELON,   ONNE,    adi.    Rebelle,   traitre. 

11  se  dit  proprement  d'un  Vassal,  lorsqu'il 
fait  quelque  chose  contre  la  foi  qu'il  doit  à 
son  .Seigneur.  Fellone^  ribelle;  traditore. 
-  Crviel  ,  inhumain  ,  b.irbare.  11  vieillit  en 
ce  sens.  Fellone;  fello  ;  malvagio  ;  scellerato  ; 
barbaro;  crudele  i  spietato ',  Inumano  ,  Inglustoi 
di  mai  tilcnto, 

FELONNIE  ,  s,  f.  Rcbelìion  d'un  Vassal 
contri3  son  Seigneur.  Filloma  ;  ribellione. 

FELOUQUE  ,  s.  f.  Petit  bâtiment  de  bas- 
bcrdi  età  rames  ,  qui  n'est  ea  usage  quç  dans 


F     E     N 


333 


Ta  mediterranee.   Feluca. 

FELURE,  s.  f.  Fçnte  d'une  chose  fclée. 
Fessura  ;  cr.patura  ;  fenditura. 

FEMELLE,  s.  f.  Anim-I  destiné  prr  U 
mture  à  concevoir  et  à  produire  son  sembla- 
ble par  sa  conjonction  avec  le  mâ!e.  Il  no  se 
dit  proprement  qu'en  parlant  des  bérps. 
Femmina.  -  On  se  sert  pourtant  du  m)t  fe- 
melle ,  en  parlant  des  femmes  ,  pour  I'o-mìo- 
ser  aux  maies.  Femmina.  -  T.  de  Mar.  Les 
femelles  sont  des  anneaux  qui  portent  le  gou- 
vernail. On  appelle  mâles  ,  les  fers  ([ui  en- 
trent dans  ces  anneaux.  Femminelle. 

FEMELLE,,  adj.  de  t.  g.  Il  se  dit  des 
oiseaux  ,  ctdequelquesplantes.  Fe'vm'ra.  Un 
serein  femelle,  du  chanvre  femelle.  -  Los 
botanistes  appe'lent  llniri  femelles ,  celles 
aui  n'ont  point  d'e'jmines ..  et  dont  lepistile 
devienr  fruit.  Fiori  fémmine. 
.FEMELOTS,  s.  m.  pi.  T.  de  Mar.  Pe- 
tires  femelles.  Femminelle  ddl'  a^uglic  del 
thvcnc. 

FEMINIM,  INE,  adj;  <2uf  appartient  à  la 
femme,  qui  est  propre  er  particulier  à  U 
femme.  F^mminno;  (minino  ',  femmineo  i 
/■'.minco  ;  femminile  ;  fcminHe.  -  Qui  res- 
semble àia  femme  ,  o-i  qui  tient  delà  femme. 
Femincsco;  fenunin^co;  femminile  ■,.  f  cm* 
minino  ifcminale  ;  ,afmmfna  ;  debole  ;  effe^ 
minato.  -  T.  de  (?"a'nni.  Qui  est  du  genre 
oDpiK.é  au  mascu'ti*  femminino  ;  d:  genere  di 
femmina.  —  En  français  ,  terminrâson  dont 
la  dernière  lettre  est  un  E  muet,  comme  en 
belle  ,  ou  dans  laquelle  les  consonnes  qui 
suivant  TE  murt  ,  r,e  se  prononcent  point 
ord-naircment  .  comme  en  belles,  disent, 
prennent ,  etc   lermina'^ione  ,  desinenza  fem-^ 

Ff^  vl'iNI't ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

FEMINISER  .  V.  p.  Faire  du  senrs  t^mi- 
nin."ll  ".e  se  dit  que  de  certains  moti  nui 
é*-oi*ent  oripinairetnent  masculins  ,  et  qu<î 
l'usage  a  rendu  féminms.  sare  del  cenere 
fcmlnino  ;  dare  una  tcrjnìna^ione  o  deslnen\.i 

*'f£Mm'Ê  ,  s.  f.  La  femelle  de  l'homme. 
Fcmina  ;  femmina;  donna.  -  Celle  qui  est  ovi 
qui  a  été  mariée  ;  et  en  ce  sens ,  il  e^t  oposó 
à  fille.  Donna  ;  fcmm-na.  -  Prendre  femme  j 
c'est  se  marier.  Prender  moglie  ;  ammogliars'\ 
menar  mollile  i  prender  donna.  —  Bonne 
femme, outre  sa  sipnification  ordinaire,  veut 
dire  encore  .  une  femme  âgée  ,  et  quelque» 
fois  atissi  Ton  anpe'le  de  la  sorte  une  femme 
de  |ieu»  une  paysanne.  Buona  donna;  donnit 
atteirpata.  —  Femme  de  chambre  ,  c'est  une 
ferirne  ou  fille  qui  sert  une  dame  à  la  cham- 
bre ;  et  en  ce  sens  ,  on  dit ,  femmes  au  plu- 
riel ,  pour  dire  ,  femmes  de  chambre.    C'j- 

-  Femme  de  charge  ;  celle  qui  est  chargée  du. 
soin  du  linpe  ,  de  la  vaisselle  d'sreent,  etc. 
Donna  di  servigio,  che  ha  cara  delle  bianche-^ 
rie  y  del  vasellame  d'' argenta  ,  ec.  —  Sage- 
Femme.  V.  S.-i-c. 

FEMMELETTE,  s.  f.  diminutif.  T.  gui 
ne  se  tlit  que  par  mé|TÌs  ,  et  pour  signifier 
une  femme  d'un  esprit  très-simnîe  et  très- 
borné.  Donnicciuo/ai  donnuccia  •,beri,hinilla  ; 
baderla  ;  pettegola. 

FEMUR,  s.  m.  Mot  Latin,  que  les  Ana- 
tomistes  ont  transporté  d.ms  notre  Lan2;ue  ,. 
pour  signifier  l'os  de  la  ellisse.  Femore  i  osso 

FENAISON,  î.  f.  La  saison  où  l'on  coupo- 
les foin;.  Lj  fuice  i   il  tempo  della se^'ati/ra. 

FENDANT  ,  s.  m.  Un  coup  donné  du  tran- 
chant d'une  épce  de  haut  en  bas.  Il  est  vieux. - 
Fendente  ;  colpo  di  taglio.  —  Faire  le  fendant, 
faire  le  mauvais,  faire  de  grandes  menaces  >, 
parler  comme  un  fanfaron  qui  veut  se  faire 
craindre.  Fare  U  bravaccio  ,  lo  smargiasso , 
il  rodomonte. - 

FENDERIE",  s.  f.  T."  de  Forges  d'è  fer. 
L'art  et  l'action  de  f?jidrelefcr  er  de  je  sé-' 
parer  en  verçes  ,  arrts  au'il  a  été  mis  en 
barres.  L^arie  e  ration:  dl  fendere  il  ferro  dt 
lamiera.  —  Le  lieu  où  l'en  fait  agir  ce  qui 
sert  à  la  tcnderie.  renUra  o  disfcndiao  dovi 


33  V  F 

sifindsll  ferro  di  larr, 


E     O 

se  ne  fan  dell* 
ycrghe.  .      .  .     . 

VENDEUR  ,  s.  m.  Celui  qui  fend.  F:ndi- 
tore  ;  caliù  che  sfaccJ  ,  chcj:nde.  -  yruv.  et 
fig.  Feiideur  d.-  ii^isciiix ,  t'e>t  un  lionme  qui 
fait  le  mauvais  ,  q  li  menace,  ipuccune  ; 
smjrjUsso  f  divoramenti. 

FtNDiS  ,  s.  m.  1 .  d'Ardois.  La  der- 
nière division  d'un  bloc  su-ivant  son  épais- 
seur.   L'ultima   fariì{ione  del  ceffi  di  la- 

t  E.^iì^UX ,  s.  m.  Outil  qui  sert  a  fendre  , 
à  (^ivscr.  Si'um.nio  di  lc;ioo  d'accia] o  da 
tfùcear  cliecchcssij. 

FiiiNORK,  V.  fl.  Couper ,  divKer  en  long. 
render,  ;  spulare  ;  dhhl.re  ;  shnierc.  -  b>m- 
plemeiit,  diviser  .  séparer  les  parties  dun 
corps  con-.in,i ,  soit  en  long  ,  soit  autrement. 
Fendere  ;  fj^-care:  i:-rirc:siuarciar£\  solcare. 


endere  ;  sfazcare;  a::rire;  s luarerare;  solcare 

-  iéparer  p.'t  torce'  des  choses  qui  ont  quel- 
que union.  F endr;  !a  presse  ,  U-nure  les  b;,- 
tailloni,  etc.  llutayere,  arrir  la /alla,  ta 
caUa  ,  i  haltagiicni  ;  farsi  Ureo  ;  dar  den- 
tro ,  ce.  -  V.  n.  Ï.  ne  .s'emploie  que  hg.  et 
dans  cesphr.iscs  :  La-ète  me  tend  ,  le  cœur  me 
feiid  ,  pour  un  viulen-  mal  de  tête  ,  un  grand 
sentiment  d:  coini-assnn.  llmn  ioLcrdtcafO 
che  m'uccide  ;  ho  i!  caporotto,  tanto  mi  duole  i 
mi  si  schianta  il  cuoi  e  ^  mi  sento  lacerar  il 
cuore.  -  V,  r.  Deven.r  di'isé  ,  separé,  s  en- 
tr'ouvrir.  rendersi  ;  spaccarsi  ;  aprirsi  ;  scre- 
pola, e  :  far  pelo. 

FrKDU,  UE.  psrt.  V.  cveibe. 

FLNE.TRAGIÌ  .  s.  m.  cdlcctit.  Toutes  Ics 
fenêtres  d'une  maison.  Le  }n:sz:ed'un  ediji- 
Vo.  -  L'ordre,  1j  l'isposuio.  fOi.tlesiours, 
pour  les  fenêtres  d'une  miison.  L'ordine  ,  la 
dlsfvsiyone  o  compartimento  d^U  finestre; 
iljìne.'erato.  ,   ^  ,•  ■      , 

•  F&NEraE,  s.  f.  Ouverture  fai-,  d=ns  une 
mii'aille  pour  donner  du  jour  ;  et  i-î  bois  et 
>;  vitrage  dont  elle  ests^rnie.  Hncsirt.  -  X- 
t)'.înat.  Nom  que  l'on  donne  aux  deiLX  cavitw 
<le  l'os  pierreux  placé  dans  le  fond  delaciis^e 
«lu  tambour  de  l'oreille.  Finestra.  11  y  a  la 
fenêtre  ovale  et  la  fenêtre  ronde.  La /inesi'a 
evale  e  la  rotonda.  -  Fauise-fenétre.  T. 
d'Archit.  Fenêtre  feinte  pour  la  symétrie. 
Finc't'a  fir.ta. 

FENIL  ,  s.  m.  Le  lieu  où  l'on  serre  lesfoins 
à  la  camp.neiie.    ycnilc  ;  fienile. 

FENuUlL  ,  s.  m.  Sorte  de  plante  aro-nati-  1  i,""''' 
mue.  Finocchio.   La  gr.'.ine  de  la  même  plante,    d  Arclnt. 
Sementa  d!  finocchio  ;  ou  simplement ,  Jmoc- 

'  FÈNOUILLETTE.  s.  f.  Eau-dc-vie  .ccti- 
fiée  ctdi^t.llée  <vec  de  la  Rrame  de  teno.,|. 
Aciuavite  di  finocchio.  -  Espèce  de  ponim, 
qui  .lie  no.'it  du  fenouil.  Sorta  di  mela  che  ha  d 
gusta  dfl finocchio.        . 

F£N  TK  s.  f.  Petite  ouverture  en  long. 
Fesso  ;  crVpatura  ;  fessura  ;  fenditura  ;  cre- 
paccio.-Ali  pluriel.  Les  gersures  ou  interva!- 
les  vides  de  rothcri|UÌ  occompasr.ent  souvent 
les  sillons  métalliques  ,  et  sont  quelquetois 
remplis  de  même.  Fessure  ;  divisioni  ;  filoni. 

-  Fente  capdlaire ,  T.  de  Ç/u/-.  hspçce  de 
fr.-,cture  fort  étroite ,  et  quelquefois  si  fine, 
qu'on  a  de  la  peine  a  la  découvrir,  trattura 
capillare.  -  T.  d'Anat.  La  ci'Vité  d  un  os,  qui 
«itftr(.;-3.   loi-RUO  et  profonde,  i'injirj.i. 

-  Greffer  en  fen-e.  T.  de  Jarain.iV- Griffsr. 
l  EN  lO.N,  ou  FANTON  .  s.  m.  T.  d'Arts 

méch.  Sorte  de  ferrure  des'inée  à  servir  de 
chiinc  .1UX  tuyaux  d;s  cheminées.  Latina  ,  o 
ipranraa  I   ,  ver saldc\x.tde'  cammim. 

FF.n'U-(;HEC,  s.  m.  l'I-nte  légummouse. 
Sa  gr.rnea  l'odeur  ftrte  ,  quoiqu'assez aerei- 
b!e.  Ell2  est  emolliente  et  adoucissante.  .//cK- 
ereeo  j  fienogrcca,  „      „  .  , 

FF.UOAL,  AIE,  ad).  Qui  concornî  le 
Fief,  quiapT)ariifntauFÌ!;f.ì"<;'"'j'«--  l'foit 
féodal  ,   est  le  droit  qui  traite  des  lieti.  Oji/j 

fÉÓdALEMENT,  adv.  En  vertu  d.i 
droit  de  Fit  i".  In  virtù  ,  per  ragione ,  per  cvisa 
Ji  fius  t'euj.  l  . 

FE01).»I  I  r£',s.f.r.rff /«'•.•»;•'■.  Qualité 
rie  Fief.  La  fé.  et  hommaje,  Fc'adalita, 


FER 

FERi  s.  m.  Métal  d'un  clair  gris  et  bril- 
lant, tort  dur,  dont  on  fait  toutes  sortes 
d'armes  ,  et  la  plus  grondo  patrie  des  ins- 
truinens    qui    servent   aux    artisans.    Ferro. 

—  prov.  et  iig.  U  tatit  battre Icter)  pendant 
qu'il  est  cliuud  i  il  faut  poursuivre  une  .>ti"uire  , 
pendant  <iit'.;lle  est  en  b^n  truin.  ïâijo^na  bat- 
tere ilfer.-o  ,  mentre  eh'  c!;ii  e  caldo.  -  tig. 
On  dit  d'un  homme  robuste  ,  et  qui  réjt.te 
aux  plus  grandes  fatigues  ,  qu'il  a  un  corj'S 
de  fer  ,  que  c'eit  vin  corps  de  fer.  Esser  di 
f:rro.  —  Les  i'oetei  qui  ont  partagé  le  tem> 

en  quatre  siècles,  ont  appelle  siècle  de  l'or, 
le  siècle  le  plus  dur  et  le  plu>  barbare ,  en 
l'oppo.ant  au  siècle  d'or  et  au  siècle  d'.ir- 
gent.    Letà  ,  il  secolo  del  Jerro,  uaaifiro. 

—  Le  fer  a'une  pique  ,  le  1er  d'une  Kince  ,  le 
fer  d'une  ileclie  ;  la  pointe  de  1er  qui  est  au 
bout  d'ui.e  piciue  ,  d'une  lance  ,  d'une  flèclie. 
il  ferro  ,  ou  ta  p.tnta  d'una  lancia,  d'un  dar- 
do, ic.  —  Se  battre  a  1er  emolu  ;  se  battre 
avec  des  arm-.i  alliées  ;  ce  qui  ne  se  dit 
proprement,  qu'en  parlant  de  certaines  oc- 
casioni des  fv't.es  et  de  tournois,  dans  les- 
quelles on  se  battoit  avec  des  armes  alitlées, 
au  lieu  que  d'ordinaire,^  on  ne  s'y  servoit 
que  u'arnKrs  rabattues  et  émoiissées.  battersi 
eoa  armi  aliilaie  o  tagùenii.  -  fig.  Se  battre 
à  icr  émolu  ;  disputer,  plaider,  contester 
sans  ir.énagtm^nr.  iiat^stare  \  tenzonare;  al- 
tercare con  tutto  calore.  -  li^.  Battre  le  1er  ; 
faire  ries  armes  ,  et  s'excrt<^r  à  l'escrime  et 
aux  ileurets.  Cacar  d'armi',  far  it  scherma. 

—  fer  ,  en  styl.;  oratoire  et  poétu',.ie,  se 
prend  pour  poignard  ,  é;ié;  ,  sabre  ,  et  ,;ené- 
ralemtnt  pour  toutes  Sortes  d'armes  sembla- 
bles.    Ferro;    acciaio;  pui^nale  ;  spada  ,  ce. 

—  Un  dit,  emp'oyir  ter  et  leu,  qu.ind  un 
Chirt.ryen  se  s;rt  de  l'un  etdel'iaure  peur 
la  guérison  des  plaies  ;  et  alors  !er  se  prend 
poun'instrumem  de  ter  dont  les  Lhirurfjiens 
se  servent  en  cette  occasion.  Adoperare  Jerro 
e  fioco.  -  hg.  Employer  le  fer  et  le  feu;  em- 
ployer les  remèdes  les  plus  violens.  Adope- 
rare ,  usare  i  rerned}  più  violenti,  —  Un  .;p- 
pe'le,  fer  de  cheval,  ou  absol.  fer,  le  demi- 
ctrcle  ou  la  sole  de  fer  dont  on  garnit  la 
cerne  des  pieds  des  chevaux,  t'erro.—  I .  de 
Fortif.  Fer  i  cheval;  un  ouvrage  f.;it  en  de- 
mi-cercle au-dehors  d'une  l-'Uce.  Cette  sorte 
de  Fortification  n'est  plus  guère  en  us.ige. 

ferra  da  cavallo.  -En  T. 
,  on  appelle  Fer  achev.l, 
Un  escalier  qui  a  deux  rampes,  et  qui  est  fait 
pareillement  en  demi- cercle.  U  se  ditausii  p.-.r 
extension  de  deux  pentes  douces  qui  :«nt  en 
demi-cercle  dans  des  i.irdins.  fadisUone.  — 
F'r  à  repasser  et  Fer  abîolument  se  dit  auîsi 
d'un  instriynent  de  ftr  dont  on  se  sert  pour 
iniirla  surfat«  du  linge  ,  des  dentelles  et  des 
étotfes  ,  et  Uu-  donner  de  la  consistance  .-.u 
sertir  du  blancKin^ge.  Liscia.  -  Fera  souder, 
'i'.  de  plusieurs  Aiiistes.  Instrumens  enim.^n- 
chés  ou  sans  manch»_  avec  un  bout  rond  ou 
qu.irré  pour  appliques  la  soi:dure.5a/Jj(c;d. 
-  Fers  ,  au  pluriel  ,  -.e  dit  des  chaînes , 
des  ce;  s,  des  nienotres  ,  (.«;.  Ferri;  ceppi; 
catene.  -  fig.  et  poi',  i^^fjt  J.  l'escla- 
vage ,  et  l'engagement  di  .s  une  passion 
amoureuse.  Esser  in  ceppi  ;  ess.,(^ii^(^i.^j^ 
in  ischiavitù  di  danna  ,  d'amor.,  _  Jg  ,(„ 
au!ii  de  plusieurs  instrumens  et  oi-H;  ^g  f^f 
qui  servent  à  divers  usages.  Fers  ■.  friser. 
Fini ,  ferretti  da  arricciare.  îfers  à  C,ref, 
Ferri  da  doratore.  -  \rof.  et  fig.  Mcttfvips 
fers  au  feu  ;  commencer  :i  agir  vivement  d:.., 
une  affaire.  Kcd.r  a' ferri;  mettere  i  ferri  a, 
fioco.  -  Un  d;t  communé.iic  u  d'une  picce 
de  monnoie  qu'on  a  mise  dans  la  balance , 
pour  être  pesée  ,  q.i'jile  est  entre  doux  fers, 
pour  dire  ,  qu'elle  rie  trébuche  point.  Star  iit 
bilancia. 


tEK-BL.\NC  ,  s.  m.  C'etttin  fer  en  lame 
mince  ,  qui  est  recojvtrt  d'élain.  i.irrj  ;  la- 
miera. 

Fl'.KBLANlIER,  s.  m.' Ouvrier  qui  tra- 
vaille en  fer  blanc.  Lattujj. 

iERCHAL'D,s.  m.  Maladie  qui  consiste 
dùiis   une   chaleur  violente  ,    <itii  monte  de 


FER,, 

resiuii.at  jusqu  a  ta  gori^e.  Incendito* 

K£R  D'AIGUILLETTE,  s.  m.  Une  pei 
tite  piece  de  fer-blanc  ou  de  cuivre ,  ou  d'ar- 
ttent ,  dont  une  aiguillette  est  garnie  par  la 
bou^  ^Lntale  d'aghetto. 

FERE  1  D'ESPAGNE  ,  s.  m.  Sorte  d't!  - 
m..tite  ,  qui  est  une  vraie  mine  de  fer.  Ferru-j 
dii;.';r.a. 

FEiÙAL  .  ALE  ,  .idi.  Qui  regarde  la  Fé- 
rie  ,,^i'.ii  ^it  de  Fèrie.  Fena'c  ,  della  Feria. 

FÉiUE  ,  s.  f.  T.  dont  l'F.g'iiO  se  sert  poi'i; 
dé>ij;ii',-r  les  différens  jours  de  la  semain?. 
Le  Lundi  est  appelle  la  seconde  Ferie  ;  !  ■ 
Mardi  la  troisième  Férié,  et  ainsi  du  rci-  . 
'prqu'au  Vendredi,  qui  s'appelle  la  sixi  -  ■ 
Férié.  Feria.  -  Nom  que  les  Romains  d..  .- 
noient  aux  jours  pendant  lesquels  il  y  ,v  t 
cessation  de  travail,  ordonnée  par  la  T  .- 
hgion.  Feria. 

FhRl.N,  i.\'E,  nA],  Vieux  terme  de  7-'.     ■ 
cine,  qui  se  disait  d'une  m  iLidie  ,  qui  est  ^. 
mauvais  caractère.  Maligno,  . 

FEi<l;<,  V.  a.  Frapper.  Vieux  mot  qui  u' 
plus  en  usage  qu'en  cette  phrase:  Sans  ^u 
férir,  pour  dire  ,  sans  rien  hasarder.  J>\ 
arr'schiare  ;  sen\a  avventurar  nulla, 

I-ERl.E',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

FERLER,  V.  a.  T,  de  Alar.  Plier  i  ■ 
tièrement  les  voiles  ,  les  mettre  en  f .?  . 
Quand  on  ne  les  plie  qu'en  partie,  on  i.  :  , 
larguer.  Serrare  le  vele. 

FEBf.Er,  s.  m.  l ,  de  Papeterie,  Irsr; 
ment  de  bois  en  forme  de  T  ,  dont  on  se  ■ 
d.uis  les  Papeteries.  Stenditoio, 

FERLIN  ,  ou  FELLIN  ,  s.  m.  ï  . 
Comm.  EtoiTe  de  laine  qui  se  frahriq.:; 
Angleterre.  Stoffa  di  lana  detta  Ferlir.o, 

FERMAGE,  s.  m.   Le  prix  dont     - 


1  pour i 


iferi 


FERMAIL,    au   pi 
Vieux  mot  qui  sienif 


Aflitto  ;  fitto. 
FERMA UX,   < 
jit  Agratfe  ,  crcc 
jnservéd.nsle  Bl.. 


qiu  signilii 
boucle  ,  et  qui  s'est  Cv 
Fe.-matiiio  ;  bordila  ,  e 

FER.MAILLE*.  adj.  f.  de  Blason,  i:  - 
dit  d'un  écu  charrié  de  plusieuis  ferni.i.  . 
Scindo  ripieno  di  fermagli, 

FERMANF,  ante,  ad).  Il  n'a  guère  (!'  - 
sage  que  dans  ces  phrases  î  à  jour  ferm.i!  , 
a  portes  fermantes,  pour  dire,  quanti  le 
jjur  est  fini,  quand  on  ferme  les  pertes.  .S'- 
cader  del  giorno  ;  su  l'imbrunir  del  ^io:.-..  ; 
al  chiu.'er  delie  porte, 

fE'vME,  s  f.  Convention  par  Iaquc"i"  !  ; 
P.'-upriéraire  d'un  héritage  ,  d'une  feri\  , 
d'une  r^nte,  d'un  droit ,  abandonne  la  jci,'.- 
s.ince  (le  son  héritage  ,  do  sa  terre  ,  d.:  s.  ; 
droits  à  quelqu'un  ,  pour  un  certr'in  tk.'..  j 
et  pour  un  certain  prix.  AJfitto;  allotta-..  - 
ne  ;  alla^.imento  ;  locazione  ;  appalto  ili  'i 
po.hre  ,  d'una  rendita.  —  La  chose  donnv-  i 
ferme;  «  d,Tns  ce  sens,  il  se  dit  des  m-,  i  - 
ries  et  d'autres  héritages  en  roture,  yod.  .  i 
villa  ;  possessione  data  ad  ajjitto.  —  La  dee  .■ 
ration  du  fond  d'un  théâtre.  Foro  dcllen:'  ■ 
—  T.  de  Charpcni.  Un  asscttibiage  de  i  'n- 
sieurs  pièces  de  bois  ,  comme  le  poiii<,t  :i  , 
les  arbalétriers  ,  etc.  lequel  fait  partie  f  i 
comble  d'un  édilice.  Caialletto  d'una  tet- 
toia. 

FESiVlE,  cdj.  de  t.  g.  Qui  tient  fixemc^^t 
à  quelque  chose.  Fermo  j  saldo  ;  fisso  ;  scL  ; 
sicuro  ;    stabile  ;  immobile.  —   Qui   tient  n- 
xe^ment,  s."n5  ciianceler  ,   sans  recu'er  ,  sans 
s'ébranler.  Fermo  ;  saldo  ;  immoto;  che  n.^n 
vacilla.  —  De  pieJ  ferme  ;  sans  bouger  J'    •• 
lieu.  Di  pi'e  fermo  ;  sii,\a  muoverli  da  i,n  .:. 
go.  V.  è^ied.  —  Ferme  ,  se  dit  aussi  d^i  re.-,  r    . 
'e  la  vo'X  ,  de  la  contenance,  etsienifie  !..    . 
•■^'iré.  Fermo;  sicuro-^  franco;  riso.uto.  -  1 
e'  robuste.  Fermo  ;  forte  ;  saldo  ;  rigo' 
~  V'I  est  compacte  et  solide  ,    et  se  il-i 
oppositivi^  à  mou.  Fermo  ;  sodo;  duro,  -  -  , 
de  Groff.  Terre  ferme,  rouf  ce  qui  est  (la  , 
continent  dSij  terre  ,  à  la  d  ffércnce  des  iles. 
Terra  ferma.-  ùf,.   Con-.tfnt,  inébr.inlable  , 
qui  ne  se  laisse  ijr.ir.t  abattre  par  l'adversité  J 
invariable.  Fermo  ;  cosiaile  ;  imperturbabile; 
fisso;  'immutabile  f'.^ivuriabil:;  saldo  ;  stab.^  \ 
I  le  ;   durevole.  -  Avo'is  le  ju  jement  ferme,  j 


lucoup 


FER 

Teîirit  ferme  ;  avoir  l'esnrit  droit  e^  Soîîde 
0:u  i^iu  jj/rfj  ,  s'curu  ,  nîto.  —  On  ^it  »  que 
a  m-^niere  ,  le  faire  H\in  Peintre  es:ferm?, 
pour  ex  >riiner  1)  siireté  qu'il  fait  paroi^re 
Oans  ^A  fç-n  d'opérer.  Mjr.te'onni  maniòrj 
/rjTfj. Cette  exf  l;ca:ion  renfermea.issi  Tidé; 
qu'i.  penche  pUis  ver>  l,i  dureré,  qje  vers  le 
nioelicux.  Maniera  ahujnto  dura  osicca; 
(hi  njn  k^  tutta  la  mi/rbidiira  chi  si  richie- 
der--^c.  ^ 

f  L^  ^ME  ,  adv.  Fortement,  d\ine  minière 
f^r  n  *.  Fcr/710  i/irmaner.te:  forfimenrei  rj/- 
-    -  r:i:co':/'rjiicS£[xa.-'ùm.So\veTi'r\.n\e 
.  iorx  et  ferrie  ,  nier  une  choi-»  fort  et 
;  la  soutenir,  la  nier  avec  b 
-mce,  et  sans  héûter.  F'anc 
r        :-:-'/:rj^;  ccrt  tuttx  franchigia.  -  On  c'ir 
j      I  .ihiol.  ferme,  pourdire,  ayezducou- 
r    ,:.   r^rrio\   carassio  \  animo',  non  vi  s^o- 
'    7   ;fj  ;   ujtcsaUo, 

ME',   £E  .    part.  V.  le  virb?.  -  En 

D'aperie.  On  dit  qu'une  cjrde  est  fer- 

,   q*jjnd  les  dents  en  sont  trop  r.ippro- 

*.    -    •■  Cjrd'j  sirrato. 

Ì  cRMEMENT,  adv.  d*ane  manière  fer- 
me ,  avec  force  ,  dvi:c  viaueur,   Fcrmim-n- 
:■-  :    <:y.di:Tnente\   vl^orosa/hinte ;   fjr*e:n:nTz. 
■  •:  assurance,    cons*;!mm?nt ,   înviria- 
1".   Fermam&nti  \  riiolutarmnte ',  iitva- 
":ntc  \      immutahilmenti  ;     consrana- 

-MENT,  s.  m.  T.  Didact.  Levain  qui 

«r  divise  îe>  p.ir.'ies  les  plus  grosî'éres 
i  -  '"ps,  en  sorte  qu'il  vien'- à  seponfl^r, 
<-         ,CLiper  pliiide  place.  Fermento',  lievito  ; 


FER 

ï*  ;  ''<ffî(J  ;  tjldexït  i  Js'^i'.iti  ;  stabiliti  ; 
immahUttii.  —  Qualité  d'un  corps  compacte. 
En  ce  sens ,  il  r.e  se  dit  guère  qtie  du  pois- 
son. Fcnncx'ii  ;  soicy^a.  -  tîj.  Cons-ance  , 
assurance  ,  courage  dans  l'advcrsiti?.  Fir- 
^J'l\tt  ;  sial*u/tà  ;  costan^J  ;  i .imutabliitj  ; 
/orj  i. 

FtRMETPE  ,  s.  f.  T.  d'Archii.  La  petite 
ferina  d'un  faux  comble  ou  d'une  lucarne. 
Cavallctùno. 

FtR.METURE.  s.  f.  Ce  qui  sert  à  fermer. 
Il  se  dit  princii>,ilemer.t  en  matière  de  Ser- 
rurerie et  de  Menuiserie.  S;rraiura  ;  chiu- 
sura. -  Fermeuire  des  Ports,  i.  de  M.ir. 
C'est  un  tcriTiï  dont  PO-donnsnce  s?  sirt. 
la  sirrjt.tr.! ,  o  c'ihi'a  d:l  P,irti.  -  Ferme- 
ture de  Bjrdjje  ,  /.  de  Mar.  C'est  ainsi 
qa'oT  croit  oou-.-oir  nomme.-  en  f  rançjis , 
la  pièce  ou  les  pièces  de  bordaae  qui  fer- 
mant un  grand  trou,  que  les  Charpentiers 
ii-'llj.T.'Io'i  laissent  sous  la  première  ou  p!u' 
basse  préceinte  ,  pour  passer  les  baux  ,  b.r- 
rots,  courb::ttons  et  autres  crosses  pièces, 
et  qa'îls  ne  ferment  que  qumd  le  vaisseau  est 
prêt  a  lancer  à  l'eau.  //  frima  rombo  sotto 
U  inc'mc  ;  serratura  H:  bordo. 

FER.MEUR  ,  s.  m.  T.  d'Aii;.  Ou  jnpellj 
fermeur  çjs  paupières  ,  le  mu.c'e  orbicjîdire 
des  pau;îières ,  parce  que  la  direction  de  ses 
nbros  tend  à  rap'>rocher  les  paupières  l'une 
de  l'autre.   L'  orbicola'c  ,  o  d-'rart. 

FERMIER  ,  ÈRE ,  s.  IT»  -'t  t.  Celui  o-,i  cel'e 
qui  prend  des  hént-i.es  ou  des  drors  à  fer- 
me. Ajfltuiao'' i  ayiial-jtort;  cori'iiiturc. 

FERiVli^^"^  .    s-   m-   Petites    attach?':   ou 
agriS-s  d'.!rgent  ou  d'autre  métal     qii  scr- 
.MENTATIF  ,    IVE  ,  adi.    Oui  a  la  I  v-nt  à  tenir  un  livre  fermé.  Flbbli;  ù"na 
ifjrm-n'jr.  Ferm:ntai2yo.  ' gUo.  -    r./e  CAjr/.Mr.  Tail'.md.  etc.  Out.l 

de  fer  acéré  ,  avec  un  m.inche  de  bois ,  dont 
les  Ch.irpentiers  se  servent.  C'est  une  es- 
pèce de  cis*fu  qui  a  deux  biseaux,  et  il  y 
en  a  de  diiTérentes  grandeurs.  Scarpello, 
Fertroir  à  nei  rond.  Scii't.eUo  a  sso-bij- 

FEK MURES,  s.  f.  T.  dcMir.  LÏs  i'^rda- 
ges  qui  se  mettent  par  couples  entre  le  pré- 
ceintcs;  ils  s'appellent  aussi  Couples.  Tavole 
del  vivo  ,  Si  e  sjtto  l'acqua  ;  e  tavole  d'ope  a 
morta^  se  i  sopra  les'^sse  ir.cinre.  —  Fermure 
de  sabords,  i  .  d:  Mar.  Le  bordage  d'cr.fre 
les  deux  i>ri.'ceintes  où  sont  percés  les  saborda . 
Favo'e  d'opere  morte. 

FERN^.MBOWl;  ,  s.  m.  T.  de  Comm.  Es- 
pèce de  b -is  du  Brésil.  Legno  di  J:-namhuci>. 
FEROCE  ,  adj.  de  t.  g.  Qai  est  farouche 
et  cruel.  \\  ne  se  dit  proprement ,  que  de 
cert.-.ius  animiux.  Fcrjc:  ;  fiero  ;  crude'e  ; 
atroci  ;  tirrihile.  —  fi^.  Un  homme  cruel , 
djr  ,  brutal  ,  est  un  esprit  féroce.  Spirilo 
riottoso  ,  caparbio  ,  feroci  ,  altiero, 

FEROCITE",  s.  f.  Csractère  de  ce  qui  est 
féroce.  Ferocità^  ferocia  ;  fitre%\a.  11  se  dit 
mes 


F     F,     R  Ji^s 

de  laine  ,  de  fïeuret  ou  de  coton.  Fera'  i-'-a 
FE:<RA.\'D;nìER  ,  s.  m.  Ouvrier  qiita-' 
b.-i:;  I?  les  étofTes  de  saie,  et  sur-tout  lue 
e>:ièce  a'étoîfequ'on  a-;!ei.>.,ft  auîrefjis,  For- 
randiite.  S^tajjolo;  che  Urri  firrjtiJine 
FE-<R.»NT,  adj.  m.  Qui  terre  lej  chevâu'x. 
,,•,  A'..„,.„  (,  ,>ç„  cejtj  fhrjse  :  Maréchal 


Il  n'; 


terran*-    Maniscalco  ;  ferratore 

FERRE",  tr. ,  part.  f.'r-a:o.  -  On  s-nc'le 
eau  ferrée,  de  l'eau  où  l'on  a  pîojijé  un  fer 
ardent  ou  rouillé.  Acpua  firma. 

FERREMENT,  s.  m.  Otitilde  fer.  Ferra- 
ntnto  ;  ferri  ;  arnesi  o  strumeui  ds  f^rro  di 
Lavorare.  —  En  l ,  de  Marin.:  On  ccmprerj 
'oiis  le  mot  de  ferremens ,  tout  ce  qui  esc 
"""'  ' —  ■—  bi-t^ment.  AU  Jllo,  o  J:rri    « 


iiétal  sur 


FEP.RER  ,  V.  a.  Garnir  de  fer.  Fjrrjre- 
munire,  o  g-iernir  di  f'-,!  -  En  parlant  des 
chevaux  ,  a' tacher  dej  t/rs  aux  pieds  d'un 
aheva!  avec  des  clous,  nrare,  conficcar  i 
,t-ri  a'cavaUi.  -  On  di"  ■rov.  et  tì^q.  qj'^n 
homme  n'est  pas  aie  à  «rrer  ,  pour  dire 
■7i"il  est  diificile  à  persu  der ,  à  gouverner! 
.y./'?  lanciarsi  ferrare,  -  On  dit  prov.  et  fig, 
ferrer  li  mule  ,  pou-  di^.> '"-heter  une  chose 
pour  q:elqu"u,i ,  et  1.:  '"Vr^.^^^r^elïèr  def 
qu  e  !e  n  a  coûte.  Fit:  "  ■'-"•  .  '^""  "y» 
aiguillettes,  pou-1','^/"/?:^',"  ""'- 
m  tés.  soit  J-.'e---bl..<:.  soit  de  , 


extre- 
ou 


d'artent   -''^'  ^^\ 
—  f^„  er  une  picce 
C'-st  y  apposer  u 


lE.MTAriON,   s.  f.  T.  Didact.  Le 

-lent  interne  qui  s'excire  de  lui-même 
.  n  liquide  ,    par  lequel  ses  parties  se 
•.  osrnî,pouT  former  un  nouveau  corps. 
■  •-\ione.  -  l!  •se  dit  aussi  au  figuré,  e» 
'  de  la  div'sion  des  parties ,  des  espnts. 
'. ,  disunitone  ;  asitaïiom. 
MENTE',  ÉE,  part.  V.  le  v».be. 
l 'ciU.VIEN  TER  ,  v.  n.  T.  Didact.  y.igiter  , 
se  dis-iser  par  le  m  >yen  du  f?rnient ,  de  sorte 
que  les  oarties  buulienl ,  occupent  p'as  d'es- 
pace, r^rment.i-e  ;  fanncr.'.aie  ;  lievi"' 

FEr.MER  .  V.  a.  Clorre  ce  qui  est  ouvert. 
CIthdcre;  ^rrjre.  ~  D  ns  c»  sens-là  .on 
^it  ,  fer.fi'^r  «n  livre.  Ch'uierc  un  Vhro. 
—  Fermer  une  p.irentl:èsc  i  mr.rcr.rjr  le  cro- 
chet de  la  hn.  Chiude  la  pareri.- d.  -  F-'r- 
jnier  la  porte  «u»"  quelqu'un  ;  fermer  Ja  porte 
î(  «Près  que  quelqu'un  est  entré  ou  sorti.  Chiu- 
\éer  l'uîcio  dietro  ad  alcuno  —  fig.  Fcr.-^er 
■la  porte  aux  m-iuva-ses pensées  ,  aux  mju- 
•vais  coi-seils  ;  les  rejeter.  Chiuder  la  fo'ta , 
yielarring'e.'so  a'  caf'v' p-ensieri  ,  ec.  rihut- 
,tarn.  —  Fermer  la  m.^rche  ;  marcher  le  der- 
nier à  une  cérémonie.  Chtud-.re ,  tctni-iar  la 
,marcia.  —  Fermer  une  lettre ,  un  paquet; 
plier  et  cacheter  une  le"re  ,  un  p.iquet. 
Ch'idtre  ,  p'eeare  e  sigillar  una  lettera. 
;  —  Fermer  un  chemin  ,  un  passage  ,  une  ave- 
.nue;  boucher  un  chemin,  m  !'-.ssage  ,  une 
ouverture ,  une  avenue.  Chiudere  ,  serrare 
:  attravrrsando  ,-  sbarrare  fina  strada  ,  i:n  passo  , 
•  ec,  ~  Oi  di:  .aussi  ,  d.ms  le  sens  de  clcrre  , 
Fermer  la  main  ,  la  boucbe  ,  les  yeux  ,  etc. 
1  Chiudere  ;  serrare  la  nano  ,  la  bocca  ,  gli 
•echi ,  ee,  —  fig.  Fermer  la  bouche  à  que'- 
,  All'un  ;  lai  imposer  s  lence.  Chiudere ,  ferrarla 
hùccaad  aleuto  sfarlo  fj«ri.  — Fermer  'ab:*!-- 
che  à  quclqu'vn;  convaincre  quelqu'un  entelli 
sorte  ,  tiu'il  ne  puisse  rien  ."voir  à  ré->liquer. 
Ch'uicrtabxjccaada'cuno;  convincerlo, -  fst- 
merle  l'.il.iis;  cesser  tout  exercice  de  Justi- 
ce. Chiudere  i  Tribunali.  -  D.;ns  le  .;-.ème 
sens ,  fermer  le  Théâtre  ;  cesser  de  iouer 
.  r;0'jr  quelque  tems.  Cniudce  i  Teatri,  Il 
i  sienifie  aussi,  Enclorre.  Chiude'e  ;  scr.'te 
\  circondando  ;  attorniar  di  nura ,  di  fvss' \ 
«.  -  V.  n.  Etre  clos.  £!t?r  <:V-«.;i^,  serrato, 
>irr.nti,  11  e-t  aussi  réc.  Chhdirsi. 

FERMETE' .    s.  f.   L'état  de  ce  oui  est 
ferme,  solide  et  difScile  à  ébranler.  FtTi>h.\- 


FERRAGE  ,  s.  m,  T,  de  Comm,  Droit 
qu"on  paye  aux  T.irés  de  la  sayettcrie  d'A- 
miens potr  marquer  les  étoffes  ,  et  leur  ap- 
noscr  le  plomb.  Pa^a  del  bollo,  e  piombo 
de*  panni.  —  C'est  aussi  un  ancien  /.  de 
Monn..ye.  Droit  q  l'on  avoir  établi  pour  rem- 
|ilir  les  frais  de  Tailleurs  qui  fournissoient 
les  fer*  nécessaires  peur  monnoyer  les  es- 
pèces. Piga  de'fer'i  o  stromemi  desìi  avoto- 
Ijr'i  ,  o  iia  tarliatori  di  moneta, 

FERRAILLE,  s.  f.  coll.  Vieux  morceaux 
de  fer ,  usés  ou  rouilles.  Ferraccio ,  o  ferro 
vecchio  ;  sferri  ;  m!nui'a.me, 

FERRAILLER  ,  v.  n.  Faire  beaucouo  de 
bruit  avec  de  lames  d'é;.  ée  ,  en  les  frap- 
pant les  unes  contre  les  autres.  Schermire  \ 
batter*'  ;  far  gran  romsre  colle  spade  scher- 
mendo^', -  li  se  dit  aussi  de  ceux  qui  font 
profession  de  se  bâfre.  1!  est  fam.  tant  au 
protsre  .  qu'au  figuré.  Ba't^rsi  :  far  d'arme, 
-  fig.  Disnuter  fortement,  disputer,  Oispu' 
tare  ;  cctr-tstare  ;  contendere  ;  piatire,  ec. 

FF.R.IAILLF.UR  ,  s.  m.  Celui  qui  fait  pro- 
f.-s.ion  de  se  battre.  Schermidore.  -  Celui 
qui  flit  c.i'iir.rrce  de  ferrailles.  Ferravecchio. 

FERRANOINE ,  s.  f.  Sorte  d"ét<uTe  légè- 
:e ,  dont  U  (b*ine  est  de  soie ,  et  U  tiùne 


/  puntale  cog  i  ashetl. 
d-éclîe,  l.d:  Comm. 
pL'mb  de   vi:,ite  ,  et  le 
òi'n  d'acier.  Holîare. 

FÉRRETÎ's.Vi-  Diminutif.  Fer  c'ai;uil- 
lette.  Punia'e  dtiihetto ,  o  stringa.  -  Ferret 
d'£=pagne.  V  et  ccrivri  Feret. 

FERRETliR. .  *•  m-  !"•  •<'  Mare'cAal.  Mir- 
teau  dont  l."  Maréchal  se  sert  d'une  seule 
main  fOur  forger  le  fer  qu'il  tient  de  l'au- 
tr»m,Mn  av?c  la  tenaille.  Martello  da  fuc-r.i. 

FERivEUiv,  EUSE,  s.m.  et  f.  Celui,  die 
qui  ferre  des  ai.;uillettes.  Co'tai  che  m*.t'e  t 
puntali  degli  a^'nettì.  -  T.  de  Comm.  C'est 
le  ncm  qu"on  donne  à  cel.ii  qui  marque  et 
q  ;i  plombe  avec  un  coin  d'acier  les  étoffes 
de  la'no.  Vnisiro  che  bol'a  i  panni. 

FERRIERE  ,  s.  m.  Sac  de  cuir  dans   le- 
quel on  porte  tout  ce  qui  est  nécessaire  pour 
ferrer  un  cheval ,  et  autres  choses  qui  peu- 
vent remédier  aux  accidens  qui  surviennent  ^  ^ 
en   v.syage.  Ferriera. 

FEKRON,  s.  m.  T.  impropre.  Marchait! 
de   fer  en  barres.  Mercante  di  ferro  sodo 

FEllKONERIE  ,  s.  f.  Lieu  où  l'on  ve<l. 
'où  l'on  fabrique  les  gros  ouvrages  de.-îr. 
Luo^o  dove  si  vendono  lavori  di  ferro, "^'^^^^ 
le  nom  d'ouvragss  de  ferronerie  ,  oncom- 
nrend  to.is  les  petits  ouvrages  de  ff  que 
les  Cloutiers  et  autres  artisans  qui  ravail- 
lent  en  fer  ,  ont  droit  de  forger  et'e  ff.hri-. 
quer.    Manifatture  d'  ferro,  e   r.  ,  ■ 

FERRON.MER  ,  p.aE  ,  s.  m.  e  f-  Ccl  u  , 
celle  qui  vend  des  ouvrages  de  *''■  Merca- 
tante di  terrò.  .     ^  .     . 

FER-lUGI.VEUX,  F,usE  ,  •'I-  .Q-",  "s» 
de  la  nature  du  fer ,  qui  a  dert"""='  <•«  '»'• 
Ferruz-no  ;  lerru;'sno  ,   ferru'""<>- 

FtftiîURE  ,  s.  m.  Garnit'^  ie^it.  Ffa- 
tura.  -  L'actio.;  de  ferri. '^^  chevair.et 
le  fer  qu'on  y  et^ploie  Fer-atura  ;  fer- 
rare i  cavalli,  -  La  m'^^fe  "J""'  <>"  f"^."?L 
cheval.  f.rr«.,r/-^e'^r'''/';  -  f,"^*  „  d" 
vaisseau  ,  T,  d;  M,-  C  est  tout  l'ûU!"K^,V^ 

fer  ,  qui  s'emoloi  '<■•'"'  '■'  ""^rf,":;:""'  .--c. 

•  t.   ,    i>entureç  rie  rwooros  , 

vaisseau  ,  c^'-^o  ,,!„""ey  %t  les  -'"«; 
earnitures  de  j"" J-^  >  .,/;..„  .  aramenii 
llguarnineni  ai /erro  .  f-  }'■"•>  ,  o.t 

"''"       f.  Vieux  mot ,  .jui  signifiort 


FERT 


et  qui   s  es 


t  cjnservé  dans  les 


^""!'^"-îusïeuïs  lie.«.  V.  Forter,_ 
Tcc-i^R  V.  et  écrivez  Ferrefier. 
rPR.  ILE,  adi.  de  t.  g.  Fécond  ,  qu  pro- 
a  •  qui  rappor  e  beaucoup.  U  se  dit  atrsi 
^^•;',e?;ònnes';  Fertile  ;  fccn^o  i  Ar«.  •  .*- 
l"dan-c  i  fruttuoso.  -  he.  Un  esprit  fer-ile , 
fj'esnrit  qui  produit  facilement  quant-te  d« 
choses,  liiisio  J:race ,  fertile ,  fecondo. 


336  F     E    S 

l'ERTILEMENT  ,  adv.  Abondamment , 
avec  ietiiUlé.  .Ftriilmeatc  ;  fenlUmcntc. 

FERTILISE,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

FtKTlLlSEK ,  V.  a.  Rendre  fertile.  Feru- 
liuarc  ;  ficon.ijre  ;  render  fcniU. 

TERTILITE',  s.  f.  Qualité  de  ce  qm  est 
fertile.  FcriUlià;  abbondatila;  feriiU^X"-  ~  " 
se  dit  111;,  dcî  tliosss  spirituelles  et  morales. 

FERU  ,  UE,  Vieux  part,  du  verbe  Ferir. 
Blessé  ,  fciijpé  île  quelque  chose.  11  n'a  d'usage 
qu'en  pbi=.iiileiie  ,  et  dans  ces  phrases:  Être 
féru  contre  quelqu'un  ;  être  indisposé  contre 
quelqu'un.  Antlin  ,  o  star  grosso  con  chi  che 
jM.  Etre  féru  ('une  femme  ;  en  être  fert 
amoureux.  Essetcotto  ,  ess:.'  mono  u  inna- 
moratii  motto  d' \Uuna  persona;  spasimare; 
esser  fieramente   nnamoralo. 

FEiiVEMMENr,  adv.  Avec  ferveur.  Fer- 
ventemente ;  con  jtvore. 

FERVENT,  IviE  ,  ad).  Qui  a  de  la  fer- 
veur ,  qui  est  retipli  de  ferveur.  Fervente, 
fervoroso;  fervido    veemente  ;  intenso. 

FEKVE'JR,  s.  f.Ardeur,  zèle,  sentiment 
vif  et  atfectucux  ,_  .'»ec  lequel  on  se  porte 
aiix  choses  de  piéjs  ,de  charité  ,  etc.  Fer- 
f alare.  "^'"^  '    ^''''  '  "^'nenia  ;   ardore  ; 

^e'<^';;^^fe;ïntt;î^ï^'^^;; 

|)our  si;niher  un  coup  de   ferule.  .</er^i..^\ 

-  ha.  Etre  sous  la  fcruK  Je  quelqu'un  ;  être 
sous  sa  correction.  Lsscr  .^tto  ta  disciplina. 

—  Plante  ombeilitère.  Elit  croît  en  France 
à  la  h.iuteur  de  neuf  pieds-  mais  dans  la 
Fouille  et  les  autres  pays  ch^uls ,  elle  de- 
vient un  arbre.  La  semence  et  les  racines 
de  la  Férule  sont  e-TipIoyées  eu  Madecine. 
Féru!.,. 

FFRZt,  s.  f.T.-de  Mar.  Lé  de  toile.  On  tin 
fjK'une  voile  a  t.int  de  fcrzes ,  pour  désigner 
1.1  hauteur  et  la  largeur.  C'est  la  même  chose 
que  cueille.  Fcr^o  di  tela  da  vela. 

FESCENNINS,  adi.  l'I-  Vers  fescennins. 
Sorte  de  vers  libres  et  .erossiers,  qu'on  chan- 
toit  à  Rome  dans  les  Fêtes  et  les  divertisse- 
inens.  fesccnni.i-, 

FESSE  ,  s.  f.  La  partie  charnue  du  derrière 
de  l'homme  et  do  quelques  animaux  a  quatre 
**•  fiiis.  Natica  ;  chi.:ppa.  —  Fesses  d'un  v.iis- 
sçau ,  'i'.  di  Mar.  Ce  mot  se  dit  particuliè- 
«■«ment  dos  flûtes,  et  de  la  rondeur,  ou  des 
Ijfjins  qui  sont  à  l'arriòre ,  sous  les  trepots. 
ideare  del  vascello,  —  Courir  I.t  poste  sur  ses 
fesst;  j  courir  la  poste  à  cheval.  Correre  la 
r""'^a  cavallo. 

*fe^l"- ,  ÉE,  narc.  V.  le  verbe. 
Fti'S;CAHIER,  s.  m.  On  appelle  ainsi, 
l^ar  mc'-is  ,  celui  qui  Ragne  sa  vie  à  faire 
«les  ro!e  d'écritures.  11   est   tara.   Scriba  ; 
acri,  ano  \„pi^,j^ 

FE^bEE^s^  f.  Cotxps  de  main  ou  de  ver. 
gos ,  il)nne'.5;,r  les  fesses.  Il  n'est  que  du 
^^y'.%y"S!- .''-.''acciaia  ;  suiLaccionc. 
^fF.SSE-.Vi;v;HlEU,  s.  m.  On  appelle 
•  nsi  un  usuri'',  ^n  homme  qui  prête  sur 
^"-i'»;i:rl^^  i/.îH/'d/o  ;  prestatore. 

tSbEK  ,  v.  a..pouetter  ,  frapper  sur  les 
fess«  avec  des  vcV^,  ou  avec  la  main.  5c//- 
vJn  ?■  "•,?'"■■  ii"'»0"-"'-'^  fesse  bien  son 
riûd'é  V^"'"""'  °  >l's™s  être  incom- 
"Ofle.  Concare,  trincar,  j  „„„;.  ^.,„/- 
^^rsUoi.i  „  ..,  cA./«.''X„T."' •  p'r'ot 
«iin6J^;,^«L^S;^r^Jcï\l^'-5,àVaire 

FESSEVJ  l ,  Eusn    s.  m.  et 

FESSItK  s.  m.  On  appelle  poi"  ■",■''  - 
fosses  de  Thomme.  .V.tói- j  cW"  "'"  I" 
ticretano.  -  C'est  aussi  le  nom  d- V  "  ' 
muscles  des  fesses.  On  dit  Vdiec'ifc"": 
les  muscle;  fessiers.  Glutei  delle  nàt:l^')\- 
le  (lit  aussi  des  i:i>rM;r,nc  ..«: ..    ,_■  >-"' 


U 


F    E    T 

FESTILOGE,  s.  m.  Gr.  Voc.  Discours,  : 
ouvrage  sur  les  Fêtes.  Il  y  a  un  livre  qui 
porte  ce  nom.  Rasionamento  ;  trattato  sopra 
le  Feste. 

FESTIN,  s.  m.  Banquet.  Banchetto;  con- 
vito ;  fasto.  -  Festin  Royal  ;  un  festin  que 
le  Roi  donne  en  certaines  occasions  solen- 
nelles. Real  banchetto.  -  prov.  Il  n'y  avoir 
que  cela  pour  tout  festin  ;  il  n'y  avoit  que 
cela  à  manger.  Non  v'era  altro  per  tatto 
trattamento  i  non  v'  era  altro  da  mangiare 
che  .  .  . 
FESTINE ,  tE  ,  part.  V.  le  vetbe, 
FESTINER  ,  v.  a.  Faire  festin.  Il  est  fam. 
Banchettare;  trattare;  pasteggiare  ;  tener  cor- \{étus,  d^nt  il  y^en  a  un  plus  eouttqi 

te;  Jar  banchetto,  ^  t     _  ;.  i    _.(.         „     _.. 

FESTON  ,  s.  m.  Faisceau  fait  de  petites 
br.inciiei  d'arbres,  garnies  de  leurs  feuilles, 
et  entremêlées  de  tleurs  et  de  fruits.  Festone. 
—  Urnemcns  d'Architecture  ,  qui  représen- 
tent ces  sortes  de  festons ,  et  que  les  Ar- 
chitectes,  les  Sculpteurs,  les  Peintres  met- 
tent dans  leurs  ouvrages  pour  les  orner  et 
les  embellir.  Festone. 
FESIONNL',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 
FESTONNER,  v.  a.  Uécouper  en  lestons, 
Tagliare  ,  o  frastagliare  a  festone;  intagliai 
festoni, 

FES  rOYE,  ÉE  ,  part.  Ricevuto  con  festa. 
FEiTOYEK  ,  V.  a.  Bien  recevoir  quel- 
qu'un ,  lo  bien  traiter  ,   et    lui  feire  bonne 
chère.  11  est  fan.   far  festa  ad  alcuno;  rice- 
ver uno  con  festa  ,  j.,-.ili  grata  o  lieta  acco- 


FESSU,  L-K  ,  adj.  Quia  de  grosses  fessr. 
Naticuto  i  ckt  ha  ir>,sc  ,utic%.         ""■■ 


I-'E TE,  s.  f.  Jour  consacré  pai>v,,iijrement 
.TU  Service  de  Dieu,  en  commemoi.^-;,3n  de 
quelque  Mystère  ou  en  l'jionneur  de  (luenfie 
Saint  ,  et  durant  lequel  il  n'est  pas  permis 
de  travailler,  f  Vira  ;  giorno  festivo;  giorno  di 
festo.  -  On  açiJClle  la  Fête-Dieu  ,  ou  la 
Fête  du  Saint  S.icrement ,  l.i  Fête  que  l'on 
célèbre  en  l'iioniieur  du  Saint  Sacreme 
''■:sta  del  Corpus  Domini.  —  La  fête  d'une 
perv.nne  ,  le  jour  de  la  fête  du  Saint ,  dont 
cette  ^.^rsonne  porte  le  nom.  La  festa  di 
alcuno.^  -  Payer  la  fête.  Pagar  la  festa.  -  La 
Fête  d'une  Compagnie,  la  Fête  d'un  Corps 
de  Métier;  le  iour'  de  lu  Fête  du  Saint  qu'ils 
ont  choisi  pour  leur  Patron.  La  fesca  de' 
Cali  '^"i  I  de'iarturi ,  ce.  -  prov.  Il  n'est  pas 
tous  les  lours  Fé'e;  on  ne  se  ré'ioult  pas  tous 
les  )ours ,  on  ne  fait  pas  tous  les  jours  bonne 
chère  ,  on  n'a  pas  tuus  les  joLirs  le  même 
bonheur ,  le  même  av.mtage.  Curii  di  non  ì 
f'^sta.  —  il  sibiline  aussi  une  réjouissance  pu- 
blique qui  se  fait  en  des  occasicjns  extraor- 
duLiires,  telles  que  sont  les  naiss.inces ,  les 
mariages  et  les  entrées  des  Rçis.  Festa  ; 
spettacolo.  —  Il  se  dit  aussi  des  réjouissances 
wi  se  font  e.i  des  assemblées  particulières. 
testa  ;  festino  ;  sull.mo;  piacere;  ritrovato 
o  tuoeo  dove  si  f.stcis:.  -  hg.  Troubler  h 
Fête ,  troubler  le  pL.isir  de  quelque  com- 
pagnie ,  de  (iu-!r.ue  assemblée.  Guastar  la 
testa.  —  Faire  lêie  à  quehni'un  j  lui  faire  un 
bon  accueil,  un  bon  traitement  accompagné 
de  caresses.  Far  festa  ad  alcuno,  fargli  càrei- 
la  sfargli  allegra,  lieta,  gr.ita  accoslien\a. 
FETE',  tF. ,  part.  V.  le  verbe.  -  On  dit 
fis.  (l'un  homme  qui  est  bien  reçu  pac-tout, 
auquel  on  fait  be.iucoup  d'accueil  ;  que  c'est 
un  homme  bien  tèté.  lien  veduto;ben  accolto; 
ben  ricevuto,  amato,  festesS'ato  ,  accarenato. 
FETER  ,  v.  a.  Cliommcr,  célébrer  une 
FCte.  Pestare;  festeggiate  ;  solenniitarc  ,  ce- 
lebrare una  festa.  —  prov.  et  lig.  D'une  per- 
sonne qui  n'a  ni  crédit  ni  autorité ,  on  dit 
que  c'est  un  Saint  qu'on  ne  fèic  point.  £;/i 
e  un  Santo  che  non  ha  festa  ;  egli  è  il  mutar 
Santo  d:l  Paradiso. 

FETEUR,  s.  f.  T.  de  MéJ.  L.i  mauvaise 
odeur ,  la  puanteur  c,.i'c/.h.ilent  certaines  par- 
ties du  corps  humain  p.ir  un  vice  qui  leur 
est  particulier  ,  ou  par  celui  dos  matières 
qtii  s'évacuent.  Fetore  ;  puno;  lerio. 

FETTA,  s.  m.  Nom  usité  d.ms  des  Rela- 
tions ,  et  qui  signihe  un  Mandement  du 
fthiphti  tris-rcspecté  même  du  Crand-Sei- 
gneur.  Mandamento  del  Mufti, 


F    E 

FETICHE,  s.  f.  Nom  qu'on  donne  ato: 
diftérens  objets  du  culte  superstitieux  des  ' 
Nègres.  Dans  la  Nifjtitie  ,  chaque  Tribu, 
chaque  l'eu  ,  chaque  particulier  se  cho'nit  ! 
une  Divinité  tutelaire  ,  parmi  les  arbres , 
les  pierres,  les  animaux,  etc.  Ces  espèces 
d'Idoles  s'appellent  des  Fétiches.  Diconsi 
Feticci  fi' Idoli  adorati  da' Negri. 

FETIDE  ,  adj.  de  t.  g.  Q.ii  a  une  odeur 
forte  et  tres-désagrf dble.  Fetido; Jetidio so; 
fet.nte  ;  yunolente  ;  Jiatoso. 

FETU  ,  s.  m.  Brin  de  paille.  Fe.<rnfo  , 
festuca  ,  ftstuco.fusccllino  di  paglia.  -  1  iter 
u  court  fétu,  tirer  au  sort  avec  plusieurs 
court  que  les 
autres.  Tirar  lé  buschette  o  bruschetti  -  Es- 
pèce àe  gramen ,  qui  semble  être  un  seigle 
bàiard  ,  ou  une  avoine  suuvage.  Specie  ai 
eramisna  ,  forse  quella  che  è  detta  paleo. 

FEfU-EN-CU  ou  l'AILLE-EN-CU,  \."i- 
Oiseau  de  la  grosseur  d'un  pigeon.  Il  a  . 
la  queue  une  ou  de.ix   longues  plumes 
de  loin  rassemblent  à  des  pailles,  leurs  : 
bcs   étant   très-courtes.    On  l'appelle   .:.;    . 
l'Uiseau  des  Tropiques  ,  parce  qu'il   ne    u 
trouve  qu'entre  les  deux  Tropiques.  11  vt,e 
très-haut  et  fort  loin  des  terres.  Fetcna  . 
o  uccello  de'  Tropici. 

FEU  ,  s.  in.  Celui  des  quatre  élemcn,  q'i 
est  chaud  et  sec.  Fuoco;  elemento  rfe/..-..   - 
—   Le  feu  que  l'on  fait  avec  du   bois  .  ' 
autres  matières  combustibles.  Fuoco.  -  i 
d.iinner  au  feu  ;  condamner    à    être  1  : 
Condannare  al  fuoco  ;    condannare  al  . 
brucialo.   -  On  dit,  j'en  i.iettrois  ma  i.h   ., 
la  main  au  feu  ,  et  je-  n'en  mettrois  pas  mi 
main  au  feu  ,  pour  dire ,  qu'on  assure  i u.e 
chose,  ou  qu'on  ne  l'assure  pas.  lo  ne  met-  ■ 
ttrci  la  mano  nel  fuoco.    -   Feux  de  )oie  ;  , 
feux  qu'on    allume  dans  les  rues  ,  dans  les 
place;  publiques    en  si^ne  de  réjouissance. 
Fuochi  d'allegrerà.  -  prov.  Jeter  de  l'huile 
lans  le  feu  ;  irriter  davantaRC  une  per-;oiine 
qui  est  déjà  assez  irritée  ;  aigrir  des  esiriis 
<!ui  ne  sont  déj.i  que  trop  aigris.  Giu^.mu  , 
o  r.iciter  legne  al  fuoco.  —  fig.  Mettre  tiut 
àfeu  ei  à  sang;  exercer  toutes  les  eruii- 
tés  ,  trnitts    les    iiihum.!nités    de   la   futiie 
contre  un  pays.  Mettere  a  fuoco  e  /i.;  -• 

-  rcu  gi.îgeois  ;  une  espèce  de  tea  > 
lice  dont  c^i  se  servoit  .inciennemer. 
guerre,  et  qui  bri.loit  dans  l'e^u.  f;.. 
voraio  ;  fuoco  anifiiialo.  -  Feu,  se  ; 
nu>si  pour  cheminée.  Fuoco; cammino.  - 
le  feu  qu'on  entretient  ordînaireinen: 
une  cheminée.  Fuoco  d'un  cammino.  - 
niture,  de  feu  ,  ou  simplement  feu  , 
grille  de  fer  .avec  la  pelle  ,  les  pince, 
les  tenailles.  Fornimento  da  cammino.  - 
ménage ,  uns  famille  logée  dans  une 
maison.  Fuoco  ;  famiglia.  —  prov,  ìs 
ni  teu  ni  lieu;  être  vag.ibond  et  . 
ç.i  et  là,  sans  aucune  d-meure  assur. 
être  extrêmement  pauvre,  ^agabon,..^ 
rante.  —  Feu,  se  prcn.l  aussi  pour  la 
lueur  des  flambeaux  ,  des  torciies  ,  f' 
n.iux.  Fuoco;  lume  o  luce  di  fuoco,  o  .^ 
cole.  ~  .'irmes  à  feu  ;  les  muusqiie. 
fusils,  pistolets,  t^c.Armi,  bocche  d.' 

-  Feu  ,  se  dit  absol.  des  coups  q  . 
tire  avec  des  armes  à  feu,  avec  de 
lerie.  Fuoco;  Colpi  d'arme  a  Juoco.  - 
méiiorcs  enflammés,  et  de  la  foudre  - 
é-ldit-s.  Fuoco  ;  tnetco'a.  -  poct.  Lc^. 
s.>nt  les  feux  de  la  nuit,  les  feux  du  u. 
ment.  /  norurni  fuochi  ;  as'ri  della  note  , 

-  On  appelle  feu  Saint  Elme  ,  des  feu  1 
vol.-.ns  (|ui  s'attaclient  aiw  vergues  et  an  ' 
mais  des  vaisseaux.  Fuoco  Sant'Elmo."  p^" 
follets,  les  exhaUisons  enflammées  qu'  - 


(pielq'.iefois  dans  les  endroits  inareç 
Fuochi  fatui  ;  fìioco  lambnte.  —  Ftu  , 
dit  aussi  de  certains  remèdes  brùlans  qa  .. 
a]>pliquc  sur  quelque  partie  du  corps  de 
lioninies  ou  des  bêtes.  Fuoco  morto,  ~  Feu 
.se  dit  fn;.  du  b.-ill.int,  ile  l'éelat  de  certaine 
choses.  Fuoco,  brio  ;  splendore.  —  Il  sLiniri 
aussi ,  ÌHÌl.immation  ,  ardeur.  Fuoco;  aidvte 
calore.  -   lig.  L'atdciir  <;t  la  violence  di 


passions 


FEU 

fiassions ,  les  mouvemens  impétiieiuc  de  Tame. 
iutfi^  i  a^itto  i  j:assioac  ì  appetito  amoroiv; 
ardoT  di  cotUrj  ^  d* irj  ^  ce.  —  prov.  ec  ng. 
l)n  humma  prend  teu  aiiément,  lorsqu'il  est 
aise  3  émouvoir.  }^i^!tarjuoco  i  incoUerirsi; 
adirarsi.  —  Feu  voUge;  une  espèce  de  d^r-rre 
qui  vient  au  visage,  et  qui  s'enûdmme.  /^o- 
laticù  ,  fuoco  Sdiva  ICO.  -  l)n  appelloit  au- 
.tretois  teu  iiaiiit  Antoine  ,  une  maladie  qui 
de5sécho;t  et  brùloïc  la  parue  attaquée,  (u- 
slpùU.  -  poét.  La  passion  de  l'amour,  fuoco; 

f  basitone  amorosa.  —  fig.  Les  iéditiju»  et 
es  mouvemins  populaires,  fuoco  deità  sedi- 
\ionc  ,  di/la  discordia  ,  ec.  —  La  viv.icité 
de  l'esprit.  Fuoco  ;  vivacità  ,-  hrio.  —  T.  de 
.Cuisi.ie.  Mettre  qae'que  chose  au  feu  d'cn- 
:fer;  taire  griller  quelq.ie  chose  au  feu  d'en- 
;fer  ;  la  faire  griller  jusqu'à  ce  qu'elle  soit 
toute  noire,  far  ahhnistolirc  ,  Jar  disseccare  j 
fin^istiie  a  Jiioco  di  iion:  ,  a  Juoco  eagHai- 
Jissirno.  —  Couleur  de  feu  ,  un  rou:;e  vif 
jet  eclatanti  .i4jroMtc).  -  Taches  de  feu,  ou 
feii  absolument;  certaines  taùhes  rougeàtres 
tiui  se  trouvent  sur  la  tête  ou  sur  le  corps 
des  chevdLix,  des  chiens,  et  d'autres  animaux. 
Macc/iie  rosse.  —  Feu  d'.ittein:e  ,  T.  de 
Peii;:.  sur  vette,  feu  vil  et  àjjre  qtie  Ton 
■    au   fourneau  dès   le  co.ninencement 

-  ;isson  du  veire  peint,  fuoco  ai  iiont\ 
d^dardo  e  yotente. 

-  ,  EUE,  adj.  Il  ne  se  dit  ordiiiiire- 
;  -e  de  ceux  qui  sont  morts    il    n'y  a 

5-tems.  fu    ;    ù,.funto.   -     Ce  mot 
■  it  de   pluriel  j    et   même  il  n'a    pas 

-  r.Hiin   ,  lorsqu'il  est  placé  avant  l'ar- 
-1  av.i.nt  le  pronom  personnel.  Ainsi, 

''Il  dise  ,    la  feue  Reine,  il  faut  dire, 
Keine.  La  fu  Regina  ;  U  Rc.;ina  de- 

D,\TAi;iE  ,  s.  de  tout  genre.  Vass.il, 

.  1  (possède  un  fief,  et  qui  doit  la  foi 

nage  au  Seigneur,  feudatario  ;  che  ha 

-  OISTE ,  s.    m.    Homme  versé  dans 
-re  des  fiefs.  Il  est   aussi  adj.    feu- 

>  E  ,  s.  f.  Sorte  de  légume  long  et  plat 

u  dans  des  gjusses.    Un   les  appelle 

lément,   a  Pans,   fève  de  jardin  ou 

L  =:>-  tava.   En  Toscane,   on  en  dis- 

de  pluïîeurs  espèces,  fave  napolita- 

,     dve  vernine  t  da  riorcse  i  da  orto  ,  mar- 

,  ec.   -   On  dit  prov.  et  pop.  s'il  me 

.loiine  des  pois  ,  je  lui  donnerai  des  fèves; 
'il  me_t.jit  eie  la  peine  ,  s'il  me  donne  du  clia. 
sriii,  je  lui  rendrai  la  pstei!!-.  /o  s  /  ren- 
erò fan  fer  Jocaccia  ;  io  gli  r^nd..  ò  frasche 
■'ir  jogite.  -  Un  appelle  leve*  d.-  haricot , 
le  petites  feves  blanches  ou  rayées  de  ditfé- 
-e.ntes  Couleurs  ,  qui  viennent  ordiniircm.'i.t 
jans  l'atrière-saison.  Fag^iuoU  ssusciati,  — 
■ève  d'Egypte  ,  pLinte  exotique  ass<:z  cu. 
leiise  par  sa  beauté.  Coloca.ria.  -  Rui  de 
a  féve  ,  est  celui  à  qui  est  é-hue  la  fève 
lu  sàteau  qu'on  partale  la  velli-.;  ou  le  jour 
les  Rois.  He  della  fava.  -  T.  de  >iaré- 
■hil.  iorre  de  maladie  des  chevaux.  V.  Lum- 
MS.  -  Fève  du  vers  à  soie.  L  .  d'insictoi, 
Liirysîlide.  Òaccaccin.  -  Fève  de  Ò' .in:- 
gnace.  l .  de  riui.  E.pece  de  noyau  atro.idi , 
Inégal  qui  vient  des  Philii;pines  ,  dont  on 
vante  les  vertus  médiciiiolcs.  fruttigUa  di 
'*ant'i^na}!0. 

FEVERULE,  s.  f.  riimn.  Petite  fève.  11 
,e  <lit  principalement  des  teves  de  haricot  , 
lamd  elles  sont  sèches.  F-ji-j  sgusciata  ,  e 
ceca. 

FEVIER,  s.  m.  T.  de  Botan.  Espèce  de 
iljnte  épineuse  de  l'Amént;  le  septe.r.riona- 
e ,  qu'on  cultive  dans  nos  j  rdin ,  à  c.iu>e  du 
■•eau  verd  de  son  feuillage.   On  la  nomme 

■"Jïn.r^'^ii^'"'  '^"  ^"S-J'*  .  Hon.y-locust. 
:  1-EUlLLAGh,  s.  m.  collect.  Toutes  les 
«uil  es  d  .,n  arnre.  Branches  d'arbres  cou- 
'ertes  de  feuilles,  fogliame  ,  foid.  -  Cer- 
«nes  représentations  capriâeu,es  de  feuil- 
?ges  ,  ;o!t  en  sculpture  ,  soit  en  ouvr..ee 
.«^tapissetie  .  ou    autrement,    fosluimi   ; 

Dictionnaiie  françois-ItulU 


FEU 

,     FEUILLAI.SO.V,  s.  f.  T.  de  Botan.  Le 

reiiouvci.cinen;  annuei  des  feui.Ies  ,  proaoït 
pal  le  developpementdes  bourgeons,  ùmetter 
J^glie. 

rcUlLLANFlNE  ,  s.  f.  Sorte  de  pâtis- 
serie leuiu^tec.  tasta  sjogi'.ata;  bèrûnt,u\\o. 

FcuiL.-tL  ,  s.  1.  l'oiti;  dâ  la  plante  qui 
en  g.,..a,  ie>  ti^es  et  les  ramstiux.  Le»  leuiiiei. 
uc>  arores  soiit  cumiriLUiement  vertes,  me- 
nues tt  piates  i  mais  clies  varient  beaucoup 
ce  tonne  ,  d'e,;aii>eur  ,  de  luiigueuc  et  de 
couleur  d.ins  les  autres  plante»  ,  dans  celie» 
Sili -tout  qui  .iont  exotiques.  fo^Ua.  —  On 
oit  ,  a  ia  cnùte  deîleuilles ,  pour  .'.ire,  a  la 
n.i  de  rautomne.  jiL  cader  d..,u  fogne  ;  sut 
jine  dtW  autuu:.o.  —  prov.  i^ui  a  i-eur  des 
.euilies  ,  11  ui.le  point  au  bv,ij  ,  pour  dire 
qu'il  ne  uut  point  a'.;ngager  dj.ii  les  att'aircs  , 
quanu  on  craint  les  suites  qiii  en  Sont  ot- 
dinal-cini;nc  in5ép,.r,.blcs.  L/ii  lu  fau.a  ai 
fassere  non  seniiui  fanico.  —  irciiibisr 
comme  la  tentile  ;  ireinoter  de  peut,  iiemar 
corne  una  foglia  ,  come  i  ftfp-.oni.  —  Vui  de 
deux  leui.ie»,  de  tiois  IcuiiUs  ;  du  vm  de 
deux  ans ,  ne  trois  ans.  t^tno  di  <iu;  ,  di  tre 
/.'glie;  di  due  ,  di  tre  anni.  —  feu.lie  se  dit 
«US»!  Qes  pianies.  fogna  di  cayo.o ,  di  car- 
■  i^jlo,  ce.  -  Des  il.urs.  f^^.ia  di  rosa  ,  di 
.^eisomtr.o,  ec.  -  feuilles  Q'Ac.iitlie  ;  le> 
■.uvrage»  de  sculpture  qui  font  l'or. cernent  du 
cnapneau  Corinthien.  Voglie  d  acanto.  -  Il 
se  Qit  oussi  du  papier,  foglio  di  carta.  - 
0<e  certains  cahiers  volaiis  ,  sur  Icquils  on 
e. rit  tous  les  jours  ce  qui  regarde  le  Cou- 
rant ,  ou  des  att-ures  publique-,  ou  de  l'éco- 
nomie particu;i.;re.  Litro  di  ricordi.  -  Lì 
f^uil.e  oes  bé.iéiices  ,  c'est  la  ii>:e  des  bé- 
neiices  vocans  a  la  collation  du  Roi ,  et  ce.ie 
ucs  prétcìituns.  Lista  ,  nota  de'  ben^ji\\  va- 
canti. -  L/ne  leuille  d'impression  qui  don 
=  e  plier  en  plus  ou  moins  de  feuillets  ,  sui- 
vant la  grandeur  du  volume  o.i  Ion  doit  la 
laire  servir,  foglio  di  stampa  ,  d'impressio- 
ne. -  feuille  Volante  ;  u.ie  feuille  impri- 
mée ou  écrite  ,  qui  est  seule  et  détachée. 
fogl.o,  o  carta  volante  ;  pagina  d.staccata. 
•  -  il  »e  dit  aussi  de  l'or  ,  de  l'argent,  du 
ciMvre  ,  etc.  lorsqu'il  est  battu  extrêmement 
mince.  Fog-ia  d'oro  ,  d'argento,  di  rame  ; 
cc.  reuilie  u'étain.  òtagnuolo.  —  La  petite 
-me  de  métal  que  l'on  met  sous  les  pierres 
^re.ieu>ea  pour  leur  donner  plus  d'écht. 
f  glia  che  si  mette  nel  castane  per  jondo  aile 
gioje.  -  T.  de  Chir.  Cette  petite  supet- 
uc  e  ,  qui  se  détache  (juelquetois  d'un  os, 
Ijisqa'il  d  été  otiensé.  laida  ;  scaglia  d'ossa. 
-  Chà>s;s  d'un  paravent  qui  se  plient  l'un 
sur  l'autre,  òcena:  'luadrelio  di  paraventi  a 
Loncuio. 

fhUlLLE'  ,  ÉE  ,  adj.  T.  de  Blason.  Il 
se  dit  des  feuilles  des  plantes  ,  lorsqu'elles 
jont  d'un  émail  différent  de  celui  de  ia  plan- 
te, fog  iato. 

fEUiLLr.'E  ,  s.  f.  Un  couvert  fait  de 
branches  d'arbres  qu'on  «  coupées.  Fras~ 
cato. 

FEUILLE-MORTE  ,  adj.  de  t.  g.  Cou- 
leur qui  tire  sur  la  couleur  des  feuille»  sè- 
ches.  Il    est    aussi    s.    m.    Color   di  foglia 

fnÙlLLER,  v.  n.  T.  de  Peint.  Repré- 
senter ies  teuilles  d'un  arbre.  Fr.tppare  jjrap- 
pegeia.e. 

FclUiLLER ,  s.  m.  La  manière  dont  un 
Peiiute  rtnd  les  feuilles.  Frappe  ;  il  frap- 
piS^.'are.  L.e  feuiller  de  ce  Pe.ntre  estlarge  , 
lés't,  pesant,  etc. 

f  E  JlLLE.vET  ,  s.  m.  T.  de  Menuis.  Outil 
dont  les  menuisiers  font  usa^e  pour  former 
des  feuillures.  Sponderuola.  Les  Ebénistes  , 
Incor'.aloio. 

FEUILLET  ,  s.  m.  Une  partie  d'une 
feuille  de.  papier  ,  et  qui  contient  deux  pa- 
ges, foglietto  ;  me-^io  figlio.  Feuillet  par 
feuillet.  A  loglio  a  foglio.  -  feuillet.  T. 
de  Cardiur.  cvou'.eau  de  laine  préparé  pour 
être  hlé.  Faldella  di  Una.  -  L  .  de  lìou- 
]  cher.  Un  des  ventricules  du  bœ.if  qui  a  plu- 
sieurs ieuiUecs,  et  est  cvntigu  a  La  cailietti:, 
U. 


F     I  §37 

On  l'appelle  autrement  Melier  ou  Pseauticr 
L  r.o  de'  ventricoli  del  bue.  —  T.  de  Menui- 
sier. Uordure  tresdéliée  et  comme  aiguisée 
en  teuilte.  Scurniciatura  sottile.  —  l .  dt 
Botan.  Couche  ou  Lme  ,  lorsque  plusieurs 
sont  appliquées  les  unes  auprès  des  autres 
Comme  dans  l'écorce  des  arbres  ,  et  dans 
l'iiuérieur  de  certains  Iruits.  Lamlnette  ,  o 
s^.ia,nme. 

tt^UlLLETAGE,  s.  m.  Terme  de  Pâtis- 
sier.  Pâte  leuiUetée.  Sfagliata  ;  sfoglia  ;  pasta 

ftUluLEFE',  ÉE,  part.  'V.  le  vetbe.  - 
FtU:  lete.  Ï'.  de  hoian.  Qui  est  composé  de 
plusieurs  feuillets  ,  coutnes  ou  lames.  A 
sf.'§iie  ;  comfjos:o  di  laminette. 

FtulLLiiiEd,  V.  a.  fourner  les  feuil- 
lets d'un  livre  ,  d'un  manujcnt.  qu'on  exa- 
m.ne  lé„-'remc-nt.  i^ua.lernare  ;  volgere.  - 
Etudier  ,  co.isuiter  des  livres.  Studiare  ;  con- 
sultare. -  ie  dit  au.si  de  lj  pà>e  lorsqu'on 
1  accommode  ,  en  sorte  qu'elle  se  leve  Comme 
p.r  feuillets.  Far  pasta  sfogliata  ;  fare  sfo- 
gliar la  pasta. 

ftUlLi-En,  ou  FILETI  ,  s.  m.  T.  de 
Metteurs  en  auu'e.  C'est  pr...prement  l'angle 
qui  sép,ire  [a  partie  supérieure  d'une  pierre 
d'„vec  l'inlérieure.  Cantoni  ,  u  angoli  stipe- 
■lori  d'una  gioia. 

fEUI..LtfiER  ,  adi.  m.  T.de  Statuts. 
C  est  une  des  qualités  attribuées  aux  maîtres 
Cartiers.  Uno  de'  titoli  de'  Fabbricanti  di 
carte  ,  minchiate  ,  ec. 

FEUILLE  lis  ,  s.  m.  T.  d'Ardois'er,.  Il 
se  dit  de  l'endroit  d'une  carrière,  où  r..r- 
doise  est  tendre  et  facile  à  diviser.  Luo^o 
della  cava  della  lavagna ,  dove  essa  si  sfo- 
glia ,  o  sfalda  b.ne  ,  e  cavasi  facilmente. 

FEUILLETTE  ,  s.  f.  Vaisseau  conte- 
nant un  dtmi-muid  de  vin  j  ou  environ.  Fo- 
glietta. 

FEUILLU  ,  UE,  adj.  qui  a  beaucoup  de 
feui  Wi.  Foglioso  i  foglialo  i  fogliato  ;  fron- 
ifow  ;  troniuto.  f  oéciquement ,    Chiomante, 

ftUlLLU.<E  ,  s.  f.  Ent,iillure  dans  laquelle 
les  fenêtres  et  les  portes  s'entoticent  un  peu 
pourternur  juste.  Battente,  o  battitujo  d'u- 
scio o  Jii'ttri. 

f  E' VRiER ,  s.  f.  Le  second  mois  de  l'an- 
née. Febbraio, 

FEU:;i<E  ,  s.  m.  {  On  disait  auttefois 
Foarre.  )  Paille  de  toute  sorte  de  grains. 
faglia  d'ogni  sorte, 

FEURj  ,  s.  m.  pi.  T.  de  Jurispr.  Frais  faits 
pour  la  culture  des  terres  5/!i;«yjrri  per  U 

f'eÙVra'GE,  .s.  m.  Terme  de  Chapelier 
et  de  Manufact.  de  laina-;.  Acfon  par  la- 
quelle on  teutre.  Il  feltrare;   feliratiira. 

FEUTRE  ,  s.  m'.  Espece  ri'étofTe  non 
tissue  ,  qui  se  fait  en  fouLmt  le  poil  ou  l.i 
lame  dont  elle  est  composée.  Fe  tro.  —  Il 
se  dit  par  dérision  ,  d'un  méchant  chapeau  , 
mal  rait.  Cafpeilaccto  \  c.-ttîvo  cappello.  — 
f.  de  Bollirei.  La  bj'jrre  dont  les  selliers 
remplissent  les  selles,  horra,  —  Feutre.  ï  . 
de  Draperie.  V.  Feutrier.  —  £/i  Terme  de 
Vapeterie.  iVIorceau  de  rerèche  ,  ou  autre 
étoffe  de  loine  ,  sur  lesquels  on  met  les 
feuilles  de  papier  au  sortit  du  moule  ,  à  me- 
sur;  qu'on  les  fabrique.  On  les  appelle  aussi 
flottes.  Feltri  ,  u  pannelli. 

FEUTRE'  ,  ÉE ,  part.  V.  !e  verbe.  Balle 
feutrée,  falla  impuntita. 

FEUTRER  ,  V.  a.  Remplir  de  bourre. 
Riempir  di  borra.  —  T.  de  Chapel.  F.  çjr.- 
ner  un  chapeau,  Feltrale.  -  En  Terme  de 
Manufact.  On  dit  aussi  au  r.  Se  Feutrer. 
feltra'si. 

FEUTRIER,  s.  m.  T.  de  Manufact.  Ou- 
vrier  q.ii  prépare  le  feutre  ou  les  échantil- 
lons pour  les  draps  mèl.mgés.  Colui  ;  che 
feltra ,    che   prepara  il  feltro. 

FEUFRIERE  ,  s.  f.  T.  de  Chapel.  Se 
dit  d'un  morceau  de  tuile  dans  lequel  on  en- 
veloppeles  capades  pour  les  feuTer  à  chaud 
sur  un  bassin.  Pe\ia^  per  imbastire. 

Fi ,  Espèce  d'interjection  dont  on  se  sert 
dans  les  discours  tamiliets ,  pour  marquer  du 

V  V 


Sponsai 
not.  Confiance, 


338  Fie 

mépris  ,  du  (!i?scùt  de  qaelqiie  personne  eu 
de  quelque  chose.  Vij. ,  vu  ;  o^cu  ;  ji ,  ^i. 

FIACRE,  s.  m.  Nom  qu'on  donne  tant 
BU  Coclier  qu'au  c.inosse  de  louage  ,  et  il 
ne  se  dit  que  de  ceux  qui  sont  tout  le  jour 
svir  la  place  ,  en  certains  endroits  de  Pstis. 
Carroiia  d'ajjhto  ;  e  ciccd  syciialminu  Ji 
quilU  ch:  trovansi  su  le  pUr^c  di  Parigi.  - 
On  appelle  aussi  par  mépris  ,  fiacre  ,  un 
méchant  carrosse.  Ca^iiva  carri  ua. 

FIANÇAILLES ,  s.    f.    |.l  Promesse    de 
tnariase  en  présence  d'un  Prèti 
aio  :  diipoianunco  ;  impatmamer. 

»  FIANCE ,  s.  f.  Vieux 
assurance.  V. 

FIANCE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe.  -  11  est 
aussi  suh.T.  FiVjnjjfoi  sfoto. 

FIANCER  ,  V.  a.  Promettre  mariage  en 
présence  d'un  Prêtre.  Promiucn,  dar  fcée 
d'i  matrimunio.  -  Il  se  dit  aussi  de  la  céré- 
monie qui  s'observe  ,  qui  se  pratique  parle 
Prêtre  ,  en  présence  duquel  se  font  les 
promesses  de  maria!;e.  Sfasare;  dispoure; 
ccUbrar  gH  sponsali.  -  On  le  dit  aussi  du 
pere  qui  donne  son  n's  ou  sa  nlle.  promet- 
tere in  matrimonio  -.fulanfare. 

FIAT,  s.  m.  Mut  lat'n.  On  s'en  sert 
euelquefûis  en  forme-  de  souhait  ,  ou  de 
commandement,  pour  dire  :  Que  cela  se  fasse. 

FiÂtOLE,  's.  f.  T.  d'ichthyol.  Poisson 
de  mer  fort  commun  en  Italie,  et  sur-tout 
à  Rome.  F/a/o/j.  . 

FIB'IE  ,  s.  t.  Certains  filamens  délies  qui 
se  trouvent  dans  toutes  les  parties  charnues 
ou  membraneuses  du  corps  de  l'animal,  f;- 
bra;  fiio  d:  carne.  -  Les  lonps  filets  qui  en- 
trent dans  la  composition  des  plantes ,  des 
arbres,  fyfrra  ;  lihnino  d\a!heri  e  piante. 

FIBREUX,  EUSE,  ad|.  Qui  a  des  fibres. 
Fibroso  ;  clu  ha  fibre.  ^    .      ^, 

FIBRILLE  ,  s.  f.  T.  d'Anat.  Petite  fibre. 

On    donne  particulièrement   le  nom  de   fi- 

■    brilles   aux  filets  transversaux   qui   tiennent 

les  fibres  musculaires  etcyhndriques.i'ji'««a; 

Fie,'  s.  m.  T.  de  Méd.  et  de  Chir.  Es- 
pèce d'e  ùimeur  ,  ordinairement  indolente  , 
qui  ressemble  à  une  figue,  et  qui  peut  ar- 
river dans  toutes  les  parties  du  corus  ^"'^ 
est  tantôt  molle  et  de  la  nature  desio 
tantôt  dure    et  squirrause.    F'co  ;  c:; 


D 

Tcrm 

de 

Tallhi- 

Tcce 

et  e 

ideiitée 

d'un 

trou 

.   'funU' 

F    I 

FlCHE.'vON  ,  s.  m. 
dicrs.  Ciieville  de  fer  , 
dont  la  tête  est  perte 
ruolo.  „    .  ,,     . 

FICHET  ,  s.  m.  Petit  morceau  d  ivoire, 
oud'jutre  matière,  qu'on  met  dans  les  trou, 
d'un  1  i-icrrac  ,  et  qui  sert  à  marquer  les 
parties  a  mesure  qu'on  les  a  sagnées.  Stec- 
ca, o  paniamo  dyorio,  o  alvo,  cl:e  serve 
a  seri  yr  U  rirtite  dl  chi  qnoca  ,  u  tavolareaU. 

FlCIiEUR  ,  s.  m.  T.  de  AÎJfonn.  Ouvrier 
qui  f..it  en-rer  le  mortier  dan;  le  joint  des 
pierres.  Colui  che  unisce  collo  smalto  le 
commtrsu'C  delle  pietre. 

FICHOlR  ,  s.  m.  Terme  impropri.  Mor- 
ceau de  bois  fendu  ,  qui  sert  à  faire  S'mir 
des  estampes  ou  autres  choses  a  une  corde. 
CayiccV^.  ,    . 

FICHU  ,  s.  m.  Sorte  de  mouchoir  que 
les  femmes  mettent  autour  du  cou  ,  et  qui 
din.iirement  de  toile  des  Indes  ,  ave; 
de  petites  broderies  d'or  ,  d'argent  ou  de 
soie.  Fawvlettj    da   collo.    Vulgairement  , 

FICHU  ,  UK  ,    ad|.  Terme   bas   et   de 
mépris.   Mal-f/it   ,    impertinent, 
malfatto  ;  ridicolo  ;   impertinenti 
dis'adatlo. 

FICHORE,  s.  L 

trident  ?vec  lequel 

l'eau.  Ficcma.  . 

FICOIDES  ,  s.  m.  Plante  exotique.  On  en 
connoit  de  beaucoup  d'espèces,  qui  toutes 
demandent  la  serre  chaude.  L'espèce  la  plus 
tomnure  ,  à  cause  de  sa  singularité  ,  est 
celle  qu'on  nomme  pbnte  placée  ,  parce 
qu'elle  paroît  comme  couverte  de  petits  gla- 
çons trèi-brillans.  Fi      ''' 


Cattiv 


T.  de  Mar.  Espèce  de 
m  darde  le  poisson  dan! 


Elle 


V.  le 


tattere  . 
FICELF.'  ,    EE  ,  part 
FICELER  ,   V.  a.  Lier  ave 

tesare  con    lo  spnr.u. 
FICF.LIER  ,  s.  m.  Devido 

met  de  la  ficelle.  Naspo  pei 


'Cl 


rbe. 
c  de  la  ficelle 


■  sur  lequel  on 
annaspare    lo 


'^FICELLE,  s.  f  Petite  corde  qui  estfaite 
de  plusieurs  filets  de  chanvre  ,  et  dont  on 
sé  sert  ordinairemen'pour  lier  de  petits 
paquets.  .îruyo  ;  cor^yici'/ia.       _    ,     _      .^ 

FICHANT  ,  ANTE  ,  adj.  T.  de  Fortifie. 
Feu-fichant,  le  feu  qui  ,  parttmt  du  flanc  d'un 
bastion  ,  entre  dans  la  face  du  bastion  voi- 
sin.  F.'«o  rientrante. 

FICFrE  ,  s.  f.  Petit  morceau  de  ter  ou 
d'autre  m/tal  ,  servant  à  la  uenture  des 
tes  ,  des  fenêtres,  des  trmoir 
tictto  ■  maitietalura.  Fiche  a  gond.  Oannhero. 
-  T.  d'Hydraul.  La  panie  du  pilot  qui 
doit  être  ciif-mcée.  l'unta  del  palo.  Ainsi  , 
jnefre  un  pilot  en  fiche  ,  c  est  te  mettre 
en  situation  de  recevoir  If  /h'^c  du  mou- 
ton ,  pour  être  entonce.  Metter  il  palo  su 
la  puma,  sicché  sia  in  ardine  da  poter  essere 
affondalo.  Marque  que  l'on  donne  .u  ]eu  , 
et  qu'on  fait  valoir  plus  ou  moins  ,  selon  que 
les  Joueurs  en  conviennent  entr'eux.  Marche. 
Ôuelques-ims  ,  dans  le  l.:ngage  ordinaire  , 
disent  ,  quoique  trê>-improiirement.  tisce  ; 
stecche.  ,,    .  t  t 

FICHE'  ,  fiE  ,  part.  V.  le  verbe.  -  T. 
de  Blason.  .Se  dit  des  croix  et  des  ccoisettes 
ont  le  pied  .liitui'.é.  F«fo  ;  pieficcato. 
FICHER,  V.  a.  Faire  entrer  parla  pointe. 
Piantare  ;  conficcare  :  ■  i-rare  ;  cacciar  den- 
70.  ticlv;r  des  pieux.  Affondar  [ali. 


1",'-,' 


FICTIF  ,  IVE  ,  adi.  Qui  ^'■^  f"'"'  '.  1"' 
n'existe  que  par  supposition.  Fiit'iio  ;  ima- 
Binario  i  finto.  -  Poids  fictif  ile  poids  dont 
on  se  sert  dans  les  essais.  Peso  imagin.trio. 
FICTION  ,  s.  f.  Invention  fabuleuse.  Fm- 
liane  ;  Invenzione  favolosa  ;  favola.  -  Men- 
songe ,  dissimulation,  déguisement  de  la  vé- 
rité'. Fir.\ione  ;  fi{lone  ;  fingimento  ;  men-^i.- 
S-ia  ;  bueia.  -  Fiction  de  droit.  Terme  de 
Juriipr.  C'est  une  fiction  introduite  ou  au- 
torisée par  la  Loi  en  faveur  de  quelqvuin.  Il 
y  en  a  plusieurs  exemples  dans  le  Droit  Ro- 
nu'n.  Finlione  .U  Gins. 

FICTIONNAIRE  ,  adj.  de  tout  Rente. 
Tre'v.  R'ch.  l.  de  Jurispr.  Droit  fictionnai- 
re  ,  celui  qui  est  fondé  sur  des  fictions  de 
Drsit.  dus  finivo.  ^.        .  . 

FIUE'lCOM.'vllS  ,  s.  m.  Disposition  par 
laquelle  un  Testateur  charge  son  héritier  de 
rendre  la  totalité,  ou  une  partie  des  biens 
qu'il  lui  laisse  ,  soit  dan;  un  certain  tems , 
soit  d.ins  tin  certain  cas.  Fedecommesso  ■,fide- 
commisso  ;  fidecommesso.  -  Disposition  par 
hiquelle  un  Testateur  donne  la  totalité  ,  ou 
une  partie  de  son  bien  ,  à  un  homme  de 
coufimce  ,  avec  l'intention  déclarée  de  bou- 
che ,  qu'i  le  remettra  entre  les  mains  d  un 
autre  ,  a  qui  le  Tes'ateur  n'eût  pas  pu  le 
donner  par  la  Loi.  Fedecommisso.  -  lidéi- 
commis  tacite  ;  la  disposition  d'un  bien  qui 
est  faite  en  faveur  de  quelqu'un  ,  avec  in- 
tention qu'il  le  rende  à  un  autre  ,  sans  que 
tou-efois  cette  intention  soit  exprimée.  Fi- 
ilcCLmmlsso  tacito.  „  .  . 

FlDE'lCOM.MISSAlRE.s.m.  Celui  qmest 
chirç,é  d'un  lidéicommis.  11  est  atissi  adj. 
F'decommessario  ;  fedecommissario  ;  fidecom- 
mi<s.:,io;  fld.commessario. 

FlDÉJs^'sSEUK,  s.  m.  T.  de  Palais.  Ce- 
lui qui  sV'lili;;e  a  myer  pour  un  autre  qui 
ne  p.-'yer.it  l'as.  Fuleju^sore. 
FlDc.'Ju  vSION  ,  s.  f.  V.  Cautionnement. 
FlDt'LISSlVlE  ,  adj.  superi.  i'.pfu'/J'"- 
Trcs-fidèle.  Titre  qu'on  donne  au  Roi  de 
VoT<uf.ii\.  Fedelissimo. 

FIDE'LITE' ,  s.  f.  Loyauté ,  foi.  Fedeltà  ; 
relelità  ;  lealtà;  fede.  -  Vérité,  exactitude, 
sincérité.  V.  ces' mots.  -  II  se  dit  atissi  de 
!a  iné.r.oire  qui  retient  bien  ,  et  avec  beaii- 
Fedeltà   della    memoria. 


FIE 

représenter  jusqu'ottx  moindres  détsils  de  [». 
nature  ,  soit  qumt  a  la  justesse  des  tonnes  , 
soit  quant  à  la  vérité  des  tons  et  des  effet» 
de  la  lumière.  Esatce^ia  j  accurauna. 

FIDELLE  ,  adj.  de  t.  g.  Loyal ,  qui  garde 
la  foi.  Fedele  i  fido  ;  leale;  fid.ito.  -  Con- 
forme à  la  vérité,  i'er'dico;  Jedele;  esatto; 
conforme  al  vero  ;  veritiero  ;  vero  ;  verace.  — 
il  se  dit  aussi  de  la  mémoire  qui  retient 
bien.  Memoria  fedele  ,  ferma.  -  Qui  est  dans 
la  vtjie  Religion.  F..dele  ;  Cristiaio.  Il  est 
aussi  subsr.  En  ce  sens ,  mais  il  n'a  guère 
d'usase  qu'au  plur.  I  fedeli. 

FIDELLE.MENT  ,  adv.  d'une  manière  fi- 
dèle.  Fedelmente  ;  lealmente  ;  con  fedeltà  ;  a 
fede  ;   di  buona  fede. 

FIDUCIAIRE,  s.  m.  Celui  qui  est  chargi 
par  le  défunt  de  remettre  à  ijuelqu'un  une 
succession  en  tout  nu  en  partie.  Fiàueiaùo. 
FIDUCIEL  ,,  ELLE,  adj  II  se  dit  du 
point  de  la  division  d'un  limbe  qui  sert  de 
guide  et  de  règle  ,  et  de  l.i  Itene  qui  passe 
par  le  centre  et  p.ir  ce  point.  Fidncialc. 

FIEF,  s.  m.  Domaine  iKb!-'.  Fief  domi- 
nant ;  le  domaine  dont  les  aii'res  fiefs  re- 
lèvent ;  et  fief  servant  ,  l'héritage  que  le 
vassiil  tient  noblement  du  Seigneur  dont  il 
relève  ,  à  la  charge  de  foi  et  hommage  , 
etc.  Feudo.  -  On  .appelle  franc-fief  ,  un  fiel 
possédé  par  un  roturier  ,  avec  concessior 
et  dispense  du  Roi  ,  contre  la  règle  coin- 
miuie  ,  qui  ne  permet  pas  aux  roturiers  di 
tenir  des  fiefs.  Feudo  accordato  per  rea! pri- 
vilegio a  persona  non  nobile  ,  e  perciò  inea- 

^TlEFFAL,  Oli  FIEFAL  ,  adj.  T.  de  Cout 
Oui  appartient  à  un  licf.  Feudale. 

FIEFFANT  ,  s.  m.  T.  de  Palais.  Celii 
qui  donne  une  terre  à  fief  ,  à  rente  ton 
cière  et  porréuidle.  Cenmalista. 

FIEFFÀTMRE,    s.    m.    et  f.   Terme    d 
Palais.  Celui  ,  celle  qui  prend   une  terre 
fief,  à  rente    foncière  et   perpétuelle.    C'en 


T.  de  l-cintute.  La  iidélité  est  l'exactitude  à    insannato. 


FIEFFÉ  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe.  -  ao 
11  ne  se  dit  qu'avec  des  substaniils  qui  m.ir 
quent  un  vice  ,  et  il_  signifie  que  ce  vie 
est  au  suprême  degré.  Di  prima  riga  ;  . 
primo  ramo;  in  supremo  grado.  Dicesi  .<::i 
pre  in  mala  parte.  -  T.  de  Palais.  Un  Olì 
cier  dépendant  d'un  fief.  Ufi^iate  dlper.der.i 
da  un  fr.'do.  r   r     r, 

llEfiKR  ,  V.  a.  Bailler  en  fief.  Dare  i 
feudo.  .  ,     , 

FIEL,  s.  m.  Liqueur  jaunâtre  çt  atiiere' 
contenue  dans    un   petit    réseivoir  qui    c' 
attaché  .nu  foie  ,  et  qvi'on  appelle  la  vesicu 
du    fiel.  Fêle  ,  fiele.    -   fig.   H.ine  ,  :nu  , 
site.  Fêle;  odio;  amarena  ;  rancore.   -    O 
dit   qu'un  homme  se  nourrit  de  nel  et  ' 
mcrtume  ,  pour  dire  ,  qu'il  passe  si  viedj 
la  tri.tesse  et  dans   le  ch.-srin.   Vivere  n.- 
an-aritudine  ;    pascersi    di    tele.    —    t'^'   ' 
terre.  V.  Fumeterre.  -    Fiel  de  verre.  D  ^ 
nomination  impropre    qu'on  donne  a  un  s 
qui  nare  dans  les  creusets  au-dessus  du  ver  | 
fondu. 'On  devrait  dire  ,  le  sel  de  verre,  inj 

F'ENTE  ,  s.  f.  (  On  prononce  Fi,inte , 
Ex.tément  de  bête.  Stailatico  ;  sterco  j 
conc:o  ;  fime  ;  fimo  ;  meta.  -  Fiente  •! 
vache  ,  de  bœuf.  Bovina.  De  iiigeor"  ' 
loinhina. 

FIENTKR  ,  v.  n.  (  On  prononce  Ti.m'  < 
Il  ne  se  dit  que  des  bêtes  ,  et  signifie  ,  p"- 
iet  dehors  la  fiente  par  les  voies  naturelU^ 
Stallare  ;  cacare.  ^jivu  I 

FIER,  v.  a.  Commettre  a  la  fidélité 
quelqu'un.  Affidare;  confidare  ;  fidare  ;  co  l 
mettere  all'  altrui  fede  ;  accredere  ;  racii 
mandare.  -  Il  s'emploie  plus  ordinairem» 
avec  le  prcnom  personnel  ,  et  signilK 
s'assurer  sur  quoiqu'un  ou  =ur  ouelque  cho: 
Confidarsi  ;  riposarsi  ;  fidarsi -,  affidarsi  \ 
rali-iii  parola  o  fede.  -  Prov  Fie7.-vous-.| 
fiez-vous  à  cela,  fou  qui  s  y  h«,' J'Jj 
dire  qu'on  ne  s'y  doit  pas  ('"-.^'j"''." 
lui  i  peiixo  chi  vi  SI  fida  ;  chi  si  fidaiur.^- 


F     I     G 

FIER  ,  ERE  ,  adi-  (  l'R  se  prononce  for- 
tement ,  et  Un  ouvrir  l'E.  )  HjLium  ,  aUier  . 
audacieux.  Furet  i  aitiero  ;  a-idaa  y  baldan- 
loso  i  tracciato  ;  arrogante  ;  pnsontuusij  ; 
furioso  Ì  Jastoso  ;  orgoglioso'  —  tam.  F. lire 
le  rier  ;  alfecter  de  la  herté  ,  lémoiijner 
de  la  herté.  Far  del  granàe  i  aUaccLarse<.a  \ 
gonfiarsi,  -  Cruel  ,  barb^ire.  V.  ces,  mots. 
.-  r.  de  Bl.^sun.  be  dit  d'un  lion  iiériisé. 
'Sui:^.bo,  -  T.  de  l'eiiit.  Sq  dit  da  la  ma- 
rnière, du  djisin  ,  delà  touche  du  colons, 
et  de  l'ert'et  de  la  Kinière.  C'est  le  carac- 
tère du  Peintre  qui  nciAlise  les  petits  dé- 
tails ,  pour  s'occuper  des  choses  grande 
et  im;jortantes.  Mani.ra  risentita  ,  forte  , 
^gd^iiarda.  -  fier  se  dit,  en  T.  de  ocuîpt 
du  marbre  et  des  pierres  q.ii  sont  forts  durs 
Aspro  ed  inAomho. 

tIhR-A-iiKA-S,  s.  m.  T.  populaire,  qui 
se  dit  d'un  Fan:",  ron  qui  f.iit  le  brave  et  le 
furieux  ,  et  qai  ss  veut  faire  craindre 
piir  sti  menjce,.  l  jgli.icantunl .,  bravaccio  y 
smarg  asso  i  amma^aictu  ^  cheja  del  rodo' 
monte. 

fiEREMENF.  adj.  D'une  manière  hau- 
taine et  aluere.  F. diramente  \  aiuraminu  ; 
orst'J  cosameli :e;  banlan^osamentC' 
.  Fifc.KlAtiLE,  dd).  Il  se  dit  des  crimes 
jdont  les  auteurs  peuvent  être  admis  à  Rouen 
à  lêk^er  la  iicTte  de  Saint  Romain.  Delitto 
che  n^n  esclude  l  reo  dali'aver  graiia.  Ma 
du\si  suiamcme  di  qiuUa  che  accordasi  an- 
nualmente a  un  delinquente  in  lioano  ,  am- 
mi:t:cndulo  perciò  a  portare  la  cassa  delle  re- 
liquie dio.  Romano. 

i'Edl  E  ,  s.  f.  Châsse  d'un  .Saint.  IÌ  ne  se 
rdii  m.iintennnt  qie  de  la  châsse  de  saint 
;Romiin ,  Archevêque  de  Rouen,  en  mé- 
moire duquel  on  fait  ^race  tous  les  ans  ,  au 
lour  de  l'Asceniion  ,  a  un  crimmel  convaincu 
de  m^^urtre.  V-Chas-ie. 

FIERTE',  s.  f.  Caractère  de  celui  qui  est 
ler.  f'ure'iia  ;  altertjia  ;  superbia  \  proter- 
via i  altere\\a.  —  U  se  prend  aussi  en  bonne 
ràzt.Aitereiia ,  nobiU  orgùsUo. 
;  FIES.TE'.  ÉE  .  adi.T.deBlason.IIsedit 
les  pin, sons  dont  on  voitlesdents.  Injerocito. 
:  FiEVXE.s.  1.  AlaKidie  ,  proven.^nt  de  l'in- 
emi'érie  du  s.iiig  ou  des  humeurs,  et  dont 
'étal,  raugmeutdtion  se  connoissent  par  le 
)attement  du  poulx.  Febbre.  -  proy.  et  ii:^. 
[fombcr  de  rièvre  en  caaud  mal  :  tomber 
l'un  accident  d.ms  un  autre  encore  plus 
âchejx.  Cader  della  padeìU  nelle  brace  y 
tsclr  delle  brace  e  rieni-ar  n:i  fuoco  ;  J<'S^ir 
'  equa  sot:o  /t'^ranjj/tf.  -  Au  pluriel  ,  il  n'es; 
«gè  que  parmi  le  peuple  ,  qui  dit, 


F    I    G 

ispessire;  coagulare.  —  Aj  récipr.  Congé- 
Larsi  ;  rji:piiliursi  ,  ec. 

f  iGUt ,  i.  f.  .Sorte  de  fruit  mou  et  sucré, 
plein  de  petits  grains,  fica;  fruito  dell'  al- 
beru  che  e  anche  delco  Jico.  -  prov.  Moitié 
tigne  ,  moitié  raisin  ,  pour  dire  ,  moitié  de 
gré  ,  moitié  de  force.  Metà  di  voglia  ,  o  di 
Otturi  grado,  e  metà  per fjria.  —  tanl.  Moi- 
tié bien  et  moitié  mal.  Tra  bene  e  male; 
Cosi,  c^si.  —  prov.  Fdire  l.i  lìsiie  ;  roipt'ser 
quelqu'un  ,  le  braver  ,  le  déher,  se  moquer 
de  kii.  jl  est  tam.  Fai  l-.Jiche.  -  Hist.  nai. 
Nom  qu'on  a  donné  ti  une  e>i)èce  de  coquil- 
lage de  la  classe  des  univ.dves  et  du  genre 
dei  conques  sphériques,  et  dont  la  forme 
imite  assez  la  ngure  d'une  fiì^ne.  Sorta  di 
nicchio  de. la  classe  dcfli  univalvi. 

FIOUERJE  ,  s.  f.  Lieu  de.tmé  jiarticuliè- 
remeut  pour  U-s  tiguiets.  /-'cheto  ijichcreto. 

FlGUlER  ,  s.  m.  L'arbre  qui  porte  des 
(igues.  fico  ;  figo;  albero  che  produce  jichi.  - 
Figuier  d'Adam.  V.  Bananier. 

FIGURANT  ,  ANTE,  s.  m.  et  f.  Danseur. 
Danseuse  ,  qui  ligure .lUX  iiallets dans  les  corps 
d'entrée,  riguraìtte  ;  ballerino. 

FlGU.xA  riF  ,  ivE  ,  ad).  Qui  est  la  repré- 
sentation ,  la  figure  ,  le  symbole  de  quelque 
chose.    TÌgurativo  ;    simbolico  ;    enigmatico. 

—  i'ian  tisuratif;  une  carte  topographique. 
Carta  tjpograjica. 

.FlGJKAriVt.MENT  ,  adv.  D'une  ma- 
nière tigurce.  Il  n'a  d'usjjeque  dans  le  Dog- 
matique. Figurativamente; jiguratamente;  sotto 

Figure,  s.  f.  La  forme  extérieure  d'une 
chose    matérielle.    Figura  ;  forma  ;   .'.spetto. 

—  L'état  bon  ou  mauvais  où  une  personne 
est  dans  le  monde  a  l'égard  de  ses  aîTaires , 
de  son  crédit  ,  etc.  faire  bonne  ligure ,  mé- 
chante figure.    Far  buona  ,   o  cattiva  figura. 

—  Faire  figure ,  absol.  c'est  faire  une  bonne  fi- 
gure, être  dans  une  situation  considérable  , 
paroitre  beaucoup  ,  faire  beaucoup  de  dé- 
penie.  Far  figura  ;  far  buona  figura.  -  On 
appelle,  Figures  de  Mathématique,  l'espace 
renfermé  dans  les  lignes  que  tracent  les 
iVIatliématicienssur  un  plan,  pour  faire  leurs 
démonstrations.  Figure  matematiche.  —  Fi- 
gure d'Astrologie;  la  description  de  la  po- 
sition des  Astres  ,  par  rapport  à  l'iioroscope 
qu'on  en  veut  tirer.  Figura;  costituitone  del 
Lielo  c  de'  t'ianeti.  -  Figure  de  ballet  ,  les 
diverses  situations  où  plusieurs  perso,  nés  qui 
dansent  une  entrée  de  ballet ,  se  mettent  les 
unes  a  l'é^iard  des  autres  ,  dans  les  diiiérens 
mouvemeiis  qu''clleì  font.  Figura  lii  b.ilutto. 

En  parlant  de  Danse  ,  fiiure  ,  se  d 


F    I     L  339 

J     FIGURER,  V.  a.  Représenter  par  la  Peiii- 

nire,  par  la  Sculpture,  etc.  Figurare  ;  dipi- 
gnere;  scalfire.  -  Avec  le  pronom  person- 
nel ;  se  présenter  dans  l'imagination  ,  s'ima- 
giner, f/i-urarj;;  fingere  col  pensiero,  coW 
immagmaiione ;  idearsi;  immaginarsi.  -  Re- 
présenter comme  symbole.  Figurare  ;  signi- 
ficare i  rappresentar  come  simbolo.  —  v.  n. 
Avoir  de  la  convenance,  de  la  symétrie  avec 
une  autre  chose.  Far  buon  accordo  ;  star 
bene  insieme;  Jarsimmet'ia.  -  Dans  le  même 
sens,  on  dit  que  Ae%  Danseurs  figurent  bien 
ensemble.  Accordarsi  bene  a  far  le  figure 
d'ima  dania.  -  Faire  figure.  Far  figura  ;  far 
bella  figtira. 

FIGURINES,  s.  f.  pi.  T.  de  Peint.  Figures 
tres-petites ,  sur-tout  quand  elles  sont  acces- 
soires,  comme  dans  les  tableaux  de  paysages, 
ouqu  elles  sont  dans  les  fonds  et  peu  rendues. 
Figurine  ',  fi^tirette. 

FIGURI:>,\1£  ,  s.  m.  Opinion  de  ceux  qui 
regardent  les  evénemens  de  l'Ancien  Testa- 
M°'"'  '^"'"'^-  autant  de  figures  de  ceux  du 
Nouveau.  Opinion  di  coloro  ,  che  riguardano 
■orne figurati  tutti  gli  avvenimenti  dei  l^ecchio 


:nto. 


i€S  tièvreb  ,  pour  dire  ,  avoir  la  ffevre  ,  ou  !  des  différentes  lignes  que  l'on  décrit  en  dan- 
{Liotidienne  ,  ou  tierce,  ou  quarte.  Aver  tel^znt.  Figura  di  dansa.  —  La  représentation 
i^èirf.  —  tig.  Toute  sorte  d'inquiétudes  et  d'é- I  d'une  personne  en  Peint,  en  Sculpt.  en 
'notions.  Febbre;  altera^one  ;  tti.jitietudine ;  i  (^çay.  etc. ^figura  ;  forma; 
ngita^!t,n. 


FIE-  REUX,  EUSE,adi.  Q.ii  cause  la  fié- 
"re.  Ft.bbT.coso  ;  febbroso  ;  d'ie  induce  febbre. 
;-  li  y  a  des  fruits  qui  sont  tiévreux.  Frutti; 
l'ebbricosi.  -  Gr.  l^oc.  Q.ii  est  attaqué  de  la 
èvre  ,  et  alors  ils'cm,Jl.tie  d'ordinaire  subsî. 

■  ehiroso;  l.-H-ncoso  ;  J.bbricitante. 

FIEVROTTE,  s.  t.  l'eute  iievre.  F.hbri- 
jattola  ;  febbricina  ;  febbretta  ;  febbncella  ; 
l'ibbruiia. 

.flFKE,  s.  m.  Petite  fl'ite  d'un  son  .^ort 
igu ,  dont  on  joue  ,  en  ia  mettant  en  rra- 
ers  sur  les  lèvres,  et  qui  est  tort  en  usage 
MHS  rint.interie  ;  et  nr  ncipalement  dans 
lliif-imerie  siisse.  yiffero.  -  Celui  qui  joue 
ili  hf-e.  l'iffero  ;  sonator  dl  pìffero 
:  fHi^.Lf. ,  s.  f.  /•.  de  Mirti:.  Bitiment 
iÇs  Indes  qui  ne  porte  qu'un  n 
liilieu  ,  un  pe'ite  dunette  toute  - 
'ne  grosse  cheville  de  bois  à  1 
!rt  d'éperon.  A^jve  indi-ina  con  detta. 

■  FIGE' ,  ÉE  ,  p.irt.  V.  le  verbe. 
FIGEMEN  r ,  s.  m.  Action  .);.r  latiuelle  im 

lutde  grasse  lige  ,  ou  état  dece  qui  est  Sgé. 
appigUamento; coagulamento  ;coaguUyonc; 
'"êirco""  '  ''"S'iaminio  ;  congelazione. 
f  H»_K,  V.  a.  Long.ier ,  é;i.iissir  et  con. 


pia  é  au 
verte  et 
ut ,  qui 


inser  par  le  froid,  RapptgUùre  ;  congelare  ;  '  fondare. 


—  Dans  le  sens  de  retuésentati 
Il  se  dit  des  choses  qui  en  signilient  d'aut 
F'gura,  simbolo  ,  rappresenta\toni  niuurit. 
simbolica  ,  mistica.  -  T.  de  i<.hétor.  Un  i 
tain  tour  de  pen,ée$  et  de  paroles,  qui  tait 
une  be.iuté  ,  un  ornement  dan»  le  discours. 
Figura  dl  Rittorlcj.  -  Figures  ,  FÌ::;u'es,  En- 
fléchures,  s.  f.  pi.  T.  de  Mjr.  Ge  sont  de 
petites  cordes,  en  maniere  d'échelons,  en 
tr.'vers  des  haubans.  Griselle. 

FIGURE",  ÉE.  part.  V.  le  verbe.  -  La 
co!)ie  qu'on  a  prise  d'un  écrit ,  en  le  copiant 
trait  pour  trait  jasqu'i-ux  ratures  et  jusqu'aux 
renvois,  e.t  une  copie  figurée.  Copia  esat- 
tiss'ma,  fatta  a  p  tarino.  —  Danse  li^urée  ; 
une  danse  composée  de  différens  pas  et  d  f- 
férentes  ligures.  Hallo  figura-o.  -  Discours 
ti^îurés  ,  f.içon  de  parler  figurée  ;  discours  ac- 
compseiiés  de  fi;;ures  de  Rhétorique  ^  façon 
de  parler    métaphorique.    Diico'si  Jigurati. 

—  'i.  de  Blason.  Les  pièces  sur  lesquelles  on 
exprime  la  figure  du  visage  hiimain.  Figurato. 

—  Pierres  figurées ,  ce  sont  les  pierres  qui  ont 
une  ti'uire  singu'ière.  Vi  être  fi  furate. 

FlGURFMKNr,    adv.    Par    métaphore, 

d'une  m  mière  métaphorique.  Figiir.iiam;nte; 

etaroiicamtiiite.   Parier  fiËuréraent,  Meia- 


FlGURlSTE,s.  de  t.  g.  Gr.  F«.  Celui 
•iui  suit  la  doctrine  du  Figurisme.  Colui  che 
considera  .  ce.  W  Figurisme. 

FIL  s.  m.  Petit  brin  long  et  délié  qui 
se  tire  de  1  ecorce  du  chanvre  et  du  lin  etc 
filo.  -  Aller  de  fil  en  aiguille  ;  passer  d'un' 
propos  a  un  autre  .  dune  maière  à  un» 
^urre.  Infilar  bene  il  discors..  -  Fil,  se 
eut  aussi  ,  de  ces  petits  brins  longs  et 
(le.ies,  que  les  vers  a  soie  ,  les  chenilles 
et  les  arai. nees_ tirent  de  leurs  corps,  nia 
lii  seiaae  bacai,  de  ragni,  ec.  -  Fil,  se 
riit  aussi  ,  de  ce  qui  se  forma  dei  petits 
brins  longs  et  délté>  du  chinvre  ,  du  lin 
etc.  tortillés  entre  les  doigts  avec  le  fuseail 
ou  le  rouet .  pour  en  faire  de  la  toile.  Filo  : 
filamento.  -  Couper  de  droit  fil.  ou  aller  de 
uroit  fil;  couper  de  la  toile  en-re  deux  fils 
sans  biaiser.  Tagliar  a  diritto  filo ,  per  di- 
ritto. -  Fil ,  se  dit  aussi  des  métaux  .  lors- 
qu  ils  sont  tirés  en  Ion?  d'nne  manière  si 
déliée,  q.,',1  semble  que  ce  soit  du  fil.  filo. 
Fil  de  1er  .  fil  d'or  ,  etc.  Fil  di  jcrro . 
a  oro,  ec.  -  On  ajjpelle.  fil  de  perles,  un 
collier  de  perles  enfilées.  Filo  di  perle  ;  col- 
lana. -  Fil ,  se  dit  aus.i  du  tranchant  d'un 
instrument  qui  coupe  filo  ;  taglio.  —  Don- 
ner le  nlu  un  rasoir,  a  un  couteau,  à  une 
epée  ;  les  rendre  tranch.ms.  Dar  il  filo  a' 
rasoi  ;  affilargli.  -  U  se  dit  aussi  du  coll- 
ant de  l'eau;  et  on  dit  hg.  aller  contre  le 
fil  de  I  eau  ,  pour  dire  ,  entreprendre  un 
dessein,  auquel  toutes  choses  sont  con'ratres. 
Ftlo,  Corrente  dell' acjua.  -  Fil ,  se  dit  aussi 
petites  parties  longues  et  déliées,  par 
les  arbres  et  le,  plantes  se  nourrissent, 
et  prennent  leur  accroi.scinent.  Filo,  harha 
dellepianie.  -On  appelle  aussi  fils,  les  sé- 
pantions  qui  se  trouvent  dans  le  m.irbre 
ou  dans  la  pierre.  Filetti  delle  pietre  o  marmi. 

-  fig.  La  suite  ou  le  tissu  d'un  discou.-s.  F/.'o,' 
tessitura,  seguito  d'un  tllscorto.  — On  dit  poé- 
tique,nem  ,  le  fil  de  la  vie.  //  filo  della  vita 

-  Fil  de  carret.  V'.ce  mot. 
FlLADltt<E,  s.  f.  T.  d:  Marine  et  de  PS- 
che.  Petit  bâte. lu  a  tond  plat,  dont  on  se  sert 
sur  quelques  rivières  et  particulièrement  sur 
la  G'ironne.  hiladiere. 

FILAGE,  s.  m.  Manière  de  filer  la  laine, 
la  soie ,  etc.  Filatura. 

FILA.MENT,  s.  m.  Petit  fil,  petit  brin 

Ions  et  dé!ie  ,  semblable  a  celui  qui  se  tire 

de  l'écorce  du  chanvre  et  du  lin.  Filamento, 

■  Il  se  dit  aussi  en  parlant  des  nerfs  et  de* 

luscles  ,  etc.  Filamento;  fibra;  fibr-l'a 

FILAMENTEU.X  ,  euse,  adj.  T.  de"  «o- 

nique.  Oui  a  des  hlamens.  Filamenioso  • 
che  ha  fitammti.  ' 

FIL  ANDIt.lE  ,  s.  f.  Femme  ou  fille  ,  dont 
le  métier  e^t  de  filer.  Filat'ice. 

FILANDRES,  s.  f.pl.  Cert.iins  fils  blancs 
et  longs,  q.ii  volent  en  l'air  dans  les  beaux 
jours  d'automne  ,   et   qui  s'attachent   aux 

Vv  i 


34<5  FIL 

baies  ,  au  chanvre  ,  nux  herbes  ,  etc.  Fi!a- 
mcnio.  -  Dans  les  p'ù-yes  des  cIk-vôux  î  cer- 
tains filcrs  b'.sncs  inM  y  jaroissent ,_  et  qui 
sont  des  maniuesqii'il  ne  tant  pas  si-rot  laisser 
refermer  la  plaie.  ïilundre.  -  Lopg,Lies  hbres 
qui  se  trouvent  dans  la  viande.  lisl'Oi  fila- 
mento. -  T.dc  Fauconn.  Certains  petits  vers 
fort  dé'.iés  ,  qui  incommodent  les  faucons  et 
quelques  autres  oiseaux  ,  soit  à  la  gorse  ,  soit 
au  foie  >  aux  poumons ,  aux  reins.  Filandre. 
-  Filandres.  T.  de  Drafcrk.  Défaut  des 
ulaïuhes  ,  lames  ou  couteaux  des  forces. 
Srcnaiura.  -  En  1 .  de  Marine.  Herbes  de 
mer  qui  s'attachent  sous  le  vaisseau  et  en 
retardent  le  cours,  hiiandre. 

FILANDREUX!,  euse,  ad).  Rempli  de  fi- 
landres. FiUm^ntcùO. 

flLARD£AU,  s.  m.  T.  de  quelques  pro- 
vinces. Petit  brochet  qui  n'est  bon  qu'à 
frire.  Pucol  luccio.  -  Jeune  arbre  de  haute 
tige  et  droit.  Albero  giovine  d'alto  fusto  e 
dritto. 

FILARDEUX  ,  euse,  ad].  Il  se  dit  des 
pierres  ou  des  nwrbres  qui  ont  des  filets  qui 
les  tr.iversfnt.  Venato  ;  che  ha  vcnu^^e  ,  fili. 
FILAKETS,  s.  m.  pi.  T.  de  Marine. 
Lonsues  pièces  de  buis  qui  étant  soutenues 
de  distance  en  distance  par  les  batayoles  for- 
ment sutour  du  vaisseau  une  espèce  de  2,5rde- 
fou  ,  qui  supporte  le  bastingage.  Fllarctti. 
FILARIA  ,  s.  m.  T.  de  liotan.  Genre  de 
planta  à  Heur  monopéule  ,  faite  en  forme 
de  cloche  découpée  en  quatre  parties.  Fihi- 
rea  ;  vuIk.  Lillairo, 

FILASSE,  s.  f.  Filament  que  l'on  tire  de 
l'écorce  du  chanvre  ,  du  lin  ,  etc.  Stoppa 
dicanapa  ,  di  lino  ;  filamenti  della  canapa,  te. 
FlLAi51ER,ERE,  s.m.  et  f.  Celui,  celle 
qui  façonneles  filasses  ;  qui  en  fait  commerce._ 
Colui  che  vende  ,  o  adoperafilassa  ,  o  stoppa  di 
canapa  ,  lino  ,  ec. 

FILATRICE,  s.  f.  T.  de  Manuf.de  soie. 
Femme  ou  fille  occupée  dans  les  Manufactu- 
res en  soie,  à  tirer  la  soie  de  dessus  les  co- 
cons. Filatrice.  -  T.  de  Coirm.  Une  étoffe 
tramée  de  fil ,  en  fond  satin.  !>toffa  fabbricata 
ài  acia  e  sita. 

FILATURE  ,  s.  f.  Lieu  où  le  tirage  du 
cocon  est  suivi  du  moulinage  de  la  soie.  Fi- 
latura. 

FILE,  s.  f.  Suife  Ou  rangée  de  choses  et 
de  personnes  disposées  en  long  ,  et  l'une 
après  l'autre.  Fiia  ;  serie  ;  ordine  ;  fiLire. 
—  T.  de  Guerre.  Une  ranfçée  de  Fanrassins, 
disuosés  les  uns  derrière  les  autres,  sur  une 
même  iipne.  Fila.  —  Demi-file.  La  m;itié  de 
la  file.  Mcxxa  file,—  Cliefdefile;  celui  qui 
est  à  la  réte  d'une  file  dans  un  bataillon.  Ca- 
fcfla.  -Serre-file.  Celui  qui  est  à  la  queue  de 
la  file.  Serrafila  ;  l'irtimo  d'una  fila. 

FILE',  s.m.  Il  se  dit  de  l'or,  de  l'argent 
tiré  à  la  filière.  Oro,  argento  filato ,  passato 
alla  trafila  .^ 

FILE',  ÉE ,  part.  V.  le  verbe.  —  fig.  et 
poét.  Jours  tìiés  d'or  et  de  soie  ;  c'est-â-dire  , 
unevie  douce  et  heureuse.  Giorni fellciy  vita 
dolce  e  fi'rtunata, 

FILER ,  V.  a.  Faire  du  fil.  Filare  ;  attorcere 
il  filo.  -  Filer  sa  corde.  V.  Corde.  -  prov. 
et  par  dérision.  D'un  homme  qui  f.it  l'amou- 
reux transi,  on  dit  qu'il  file  le  parf..it  amour. 
Far  aìl*  arr.ore  ,  o  l'amore  ;  vaijheggiare  i  far 
Il  cascamorto.  —  T.  de  Mar.  Filer  le  cable; 
làcl^er  le  cable  neu  .n  peu,  et  autant  qu'il 
faut  pourle mouillage.  Mollare; filar /agomo- 
na  ;  ammollar  il  canapo  ;  dar  fune  ;  lasciar 
correr  la  fune  .  ti  canapo.  -  Filcr  les  manoeu- 
vres ,  ou  larguer  les  manœuvres ,  c'est  le 
lâcher.  Mollare  le  manovre.  -  Quelquec-uns 
disent  ,  filer  sur  ses  ancres  ,  pouf  dire ,  chas- 
ser sur  ses  ancres  ;  mais  improprement.  Filer 
sur  SCS  ancres,  ne  signifie  tien  autre  chose 
que  filer  du  cable  ,  pour  souirger  l'.uicre  , 
quand  le  tems  est  eros.  V.  Ancre  ,  et  chas-:er 
sur  ses  ancres.  Filare  sulle  ancore.  —  Filer  1 


Succhiellar, 


FIL  FIL 

D'une  manière  S^ 
a  di  fillio.  > 

lamentela]  I  ILI  AT  ION  ,  s.  f.  Uoscendancedu  fils  cai 
u:,sta.  -  Il  est  aussi  neutre.  Courir  lente-  de  la  fille  ,  à  Tégnrd  du  rire  et  de  ses  aïeux- 
ment.  Filare;  scorrere  con  tentexv  i  far  filo.  FiUc^v^ne.-  fig.  La  de,  endrnce  d  une  Es  ise 
-  Kam.  Filer  doux;  se  motierer,  se  retenir,' a  l'eRard  d'une  autre.  Uipendcnja  ,  o  JiUit- 
se  com-)oner  avec  douceur  ,  avec  modestie,  !  jiui  J'i""!  C/""'^.  ,    ,.,    ,     .     n- 

^^^^umissipn.  Appiacevolire;  anda.  colle  ^  ^JU^VTE^.  [^^f,^,,^;'^^? ^^^^ 


F    I 

Au  Brelan,  filer;  ne  mettre  5  FILIAI.EMENT  ,  a 
au  ieu  preci  ément  que  ce  qu'où  est  obligé  <^U>,\t.Jy::.fn-t_rteiar'- 
d'y  moîtte.  Giuocarci 

fis.  La  déi 


huo^e;  divenir  mansueto  y  lasciarsi  feìrare  ; 
rautniiiarsi.  -  Aller  de  suite  ,  l'un  après  l'au- 
tre et  près  à  près.  Sfidare  ;  andarcalla  sfilata  ; 
alla  spicciolata;  andar  a. la  fila  ,  una  dietro 
l'altro.  -  Etoile  qui  file.  V. 'Etoile. 

FILERIE,  s.  f.  Lieu  où  l'on  file  le  chan- 
vre ,  pour  l'emplojTf,  soit  en  fil  ,  soit  en. 
cofde.  Andana,  o  scalo.  . 

FILET,  s.  m.  dimin.  Fil  délié,  petit  fil. 
Filo  sottile  ;  filetto  :  fi!ui\o.  -  D'une  person- 
ne qui  est  à  l'extrémité  ,  on  dit  que  sa  vie  ne 
tient  plus  qu'a  un  lilet.  La  sua  vita  non  s  attiene 
che  a  un  deholfdo.  -  Ligament  élastique  et 
muliculeux  qui  paroit  sous  la  langue,  pour 
peu  qu'on  en  lève  la  pointe,  en  ouvrant  la 
bouche.  Filetto  ;  scilinsuagnolo  ;  filello  ;  fre- 
nulo. -  On  dit,  d'un  enfant,  quii  a  le  filet. 
C'est  une  façon  de  parler  peu  exacte  ,  mais  de- 
venue commune  ,  pour  signifier  que  le  filet  de 
i  la  langue  de  cet  enfant  a  quelque  vice  dsns  la 
conformation  ,  qu'il  est  trop  court.  Averi,  fi- 
letto o  scilinguagnolo  troppo  lungo,  o  troppo 
I  certo.  -  pro'v.  11  n'a  pas  i~  filet ,  pour  dire  ,  il 
par'e  hemcoup .Egllha  rotto  11  scilinsuagnolo. 

-  Fil-r',  se  dit  aussi  des  petits  fils  des  plantes 
et  tleAeihcs.  Ftlo;filu;io.  -  T.deBotan.  Le 
pédicule  qui  soutient  les  sommets  des  etami- 
nes.  f  l'i'c/tJ.  -  fig.Un  filet  de  vinaigre  ,  pour 
dire  ,  un  peu  de  vinaigre.    Un  po' d'acero. 

-  Une  personne  n'a  qu'un  filet  de  VOIX  ,  lors- 
qu'elle a  peu  de  voix,  qu'elle  n'a  qu'une  petite 
voix.  Un  fil  dl  voce.  -  La  partie  charnue  ,  qui 
est  le  long  de  l'épine  du  dos  de  quelques  ani- 
maux ;  et  on  ne  l'appelle  ainsi ,  que  quand  ils 
sont  mis  en  pièces  pour  la  nourriture  de 
l'homme.  Filetto  ;  parso.  Filet  de  porc.  5i.i- 
mcrita.  -  Rets  pour  prendre  du  poisson  ,  ou 
des  oiseaux.  Rete-  -  Les  rets  du  jeu  de 
Paume  ,  qui  sont  au  -  dessus  des  murs. 
Rjte  ;  reticella.  -  Espèce  de  petite  bride. 
Fileno.  Tenir  un  cheval  au  filet,  afin  qu'il 
ne  mange  point.  Tenir  un  cavallo  in  fi- 
letto. -  On  le  dit  aussi  des  hommes,  lencr 
alcuno  In  filetto  ;  tenerlo  a  dieta  ;  dargli  poco 
da  Tu.^siare.  -  fiK-  Tenir  quelqu'un  au  filet  : 
l'amuser,  le  faire  attendre.  Tener  uso  su  la 
corda.-  T.d'Orfcvr.  Trait  qu  on  exécute  le 
lup.R  des  cuillers  et  des  fourchettes,  et  qui 
règne  ordinairement  iusqu'aii  cuilleron.  F:- 
letto.  -  T.  d'Armur.  Serrurier,  ec.  Petite 
émlnence  longitudinale  et  linéaire  ,  exécutée 
sur  certains  endroits  d'une  pièce  ,  pour  y  ser- 
vir d'ornement,  filetto.  -  Pas  d'-.-ie  vu.  Spi- 
re ,  pani  o  anelli  del  mastio  d'una  vite. 
Quelli  della  chiocciola  diconsi  vermi.  -  T. 
de  Ctuvreurs.  Plitre  qu'on  met  au  haut  du 
comble  qui  porte  contre  un  mur.  Ingessa 
tura  che  corre  in  cima  tra  un  muro  e  ui 
tetto  che  piove  t  un'  acqua  sola.  -  T.  de  Ria 
son.  Espèce  de  bordure  ,  qui  comprcnn  li 
tiers  ou  le  quart  delà  largeur  d'une  bordun 
ordinaire.  Filetto.  -  On  dit  fig.  Lorsquoi 
a  enveloppé  et  pris  plusieurs  personnes  lou 
à  la  fois:  Voilà  un  beau  coup  de  filet.  Ica 
una  buona  presa.  Faire  un  beau  coup  de  fi'- 
Far  una  buona  cattura  ;  pigliar  p 


colomh. 


FU.FUR  ,  EUSE  ,  s.  m.  et  f.  Celui  ,  c'jlle 
qui  file  ou  réduit  en  longs  filets.  11  se  d,t  , 
tant  du  fil  que  de  la  sme  ,  de  la  lame  ,  du 
coton  ,  des  boyaux  ,  et  autres  choses  qui  se 
préparent  en  longs  fils  ou  filets.  Filatore  ;fi- 

'"'iTLEUX  ,'"ouTAOUETS  s.  m.  pi.  T. 
de  Mur.  Croohets  de  bois  a  deux  branches 
courhutscn  faconde  croissant,  que  Ion  at- 
tache ordinairement  à  un  vibord'pouramar- 


Fllieite  o  sia  foglie  di  felce  impietrite. 

FIMCULE,  s.  f."  Piante  capillaire.  Se» 
feuilles  sont  semblables  à  celles  de  la  fougè* 
re  ,  mais  plus  petites.  Elle  est  pectorale,  l'olia 
podio  ;  fllcequerclna.  ' 

FILIERE,  s.f.  Morceau  d  acier  perce  diiih 
ou  plusieurs  trous  inégaux,  par  lesquels  oa 
fait  passer  l'or,  l'argent,  le  cuivre,  etCi. 
qu'on  file.  Filiera  ;  trafi'a.  -  Pièce  de  bois, 
qui  sert  aux  couvertures  des  bâtimens ,  et  suc 
laquelle  portent  les  chevrons.  Corrente  -  T.. 
d'Arquebusiers ,  Serruriers  ,  ec.  Instrument 
qui  sert  à  faire  des  vis.  Madrevite  Jemmina- 
per  far  le  viti.  —  Filières  ,  T.  de  Carriers. 
Veines  à  plomb  qui  interrompent  les  carriè>- 
res,  erparoùl'eau  distille  de  la  terre.  Vena  ^ 
o  spaccatura  a  piombo  nelle  cave.  —  T.  de 
FùUTonn.  Ficelle  d'environ  dix  toises,  qu'otl- 
tient  attachée  aux  pieds  de  l'oiseau  ,  pendant 
qu'on  le  réclame  ,  jusqu'à  ce  qu'il  soit  assuie.. 

"FfLIFOR.MES  ,  ou  EN  FILET,  ad).  T. 
d'Inseet.  C'est  le  nom  qu'on  donne  à  toutes, 
les  antennes  simples ,  qui  ressemblent  à  un, 
filou  filet.  F/Vj/urmi.  ,  «  ,, 

FILIGRANE  ,  s.  m.  Ouvrace  d'Orfèvrerie 
travaillé  à  jour  ,  et  fait  en  forme  de  petits 
filets.  Fligrana.  . 

FILIPENDULE,  s.  f.  Plante  qui  croit  dan» 
les  bois  aux  environs  de  Paris.  Sa  tle 
assez  iolie  ,  et  on  la  cultive  par  cette  raisoa 
dans  quelques  iardins.  Ses  feuilles  et  ses  raci- 
nes sont  astringeantes  On  les  emploie  dans 
la  néphrétique  et  autres  maladies.  FtU' 
pendola.  .        ,.     ,, 

FULE,  s.  f.  T.  relatif ,  quise  dit  d'una 
personne  du  sexe  féminin  ,  par  rapport  au 
père  et  a  la  mère.  Figlia  ;  figliuola.  -  Petite 
fille  ;  la  fille  du  fils  ou  de  la  fille  ,  par  rap- 
port à  l'aicul  ou  à  l'.-.ieule.  Sipote  ;  nipotina, 

-  Arrière-petite  fille  ,  se  dit  par  rar'l^ott  .àia 
fille  du  petit-fils  ou  de  la  petite  fille.  Pro- 
nipote. -  Belle-fille;  c'est  la  femme  du  fils, 
pr.r  raaport  au  père  et  à  la  mire  de  ce  fils. 
jV i/om.  Ou  une  fille  née  d'un  prc 
par  rapport  au  second  mari  de  sa  mère  ou  à  la 
seconde  femme  de  son  père.  Figliastra,  - 
Fille  ,  seditausslpourmarquersimr'ementle 
sexe  féminin.    Zittella;  raduna  ;  bambina 

-  11  se  dit  attssi  p.ir  opposition  à  femme  ma- 
riée. Z/«c//a  ;  dor.x-:lla  ;  ragan^t ""kile .va- 
gine. -  On  appelle  filles  d'honneur  ,  des  nliC!' 
de  qualité  qui  sont  auprès  des  Reines,  Je. 
grandes  Princesses.  Damigelle  d'onore.  -  Oi 
appelloit  filles  de  chambre  ,  des  filles  qui  s 
voient  à  la  chambre  .luprès  des  dames:  ^^ 
les  appelle  auiourd'hui  femmes  de  chambre 
V.  -  On  appelle  fille  de  joie  ,  une  fille  oé 
b.-uchée,  prt^ìlìtuée.  M;retrice  ;  puttanai 
donna  di  partito.  -  Les  l'oèfes  rp^^ l'^"*'? 
Muses  ,  les  filles   rie  mémoire.    V.  Mùsè 

-  Fille  ,  est  aussi  un  terme  qui  se  dit  « 
Eglises,  Abbaves  e'  Prieurés  qv't  sont  dell 
fondation  et  de  la  dépendance  dune  autti 
Ftl  se.    F'glla  ;  dipcndaite. 

'  FILLE r  LE,  s.  f.  diminnutif.  Jeune  etpe 
tite  fille.  11  estfam.  Ragai:{ina  ;  fi/^liuolina^ 
ninna;  mimma;  bambina;  donlcllina- 


carte;  escamoter  une  carte,   et  en  donner  I  rer  les  manœuvres. /l'i'le.      . 

une  .  au  lieu  d'une  autre  qu'on  retient  r<mr  |  .  FlLI.iL  ,^  AT-E^^adl..     Qui_  appartient 


1  retient  pour 
'Scambiar  la  carta.  -'Filer  les  cai  te',; 
lîs.  «léaiuvrit    lentement    et   peu  i  peu. 


ujli,. 


i^nl^nt/n/^-?.;  i/i:-/c;  "' f' i  J ^^'^^'tiUtùc^: 


FILLEUL  ,  EULE,  s.  m.  et  f.  T.  relatif 
qi.i  se  dit  de  celui  qui  a  été  tenu  sur  les  Foni , 
«le  Baptême  ,  par  rapport  au  parrain  et  ai. 
mnrraine  qui  l'ont    tenu.    Figlmoccio;    r 

*  Frr'n'N,  s.  m. 'Veine  métallique.  Lcsfiloi, 
sont  des  intervalles  ou  canaux  souterrains  q' 
sont  remillsdemétaiixoude  mine,  liloiu 
"icciao  venadella  mimera.  . 

FILOSELLE.  s. /.Espèce  deErossesm 


FIN 

FILOU,  s.  m.  Celui  quivole  avec  adresse. 
Marinalo;  borsaiuolo^  tj^luhorsi  ;  farinello. 
—  CelLuqai  trompe  au  ieu.   Gluocaior  di  van- 

''"^LÒUSS  .  V.'k*  Corderie.  Quenouille.  V. 

FiLv.'U  l  K'  ,    ÉE,  p^rt.  V.  le  verbe. 

FILOUTER.  V.  a.  Voler  avec  adresse. 
Rr.^are  iiccort^n:-:ntc.  -  tam.  Filouter  quêl- 
r  :'■■■;  de  tant  ;  le  tromper  de  tant,  'l rubare; 

'  OUTERÏe,    s."  m.    Action  de  Filou- 
v,W^;  trufa. 
•  ILS,  s.  m.  r.  relatif,  qui  se  dit  d'un  en- 
f,^;t    mâle,    pjr   r.ipport    au   père   et   à    Is 
ir  .re.  Viglio  ;  jljUuolo,  -  Fils  ,   se  dit  aussi 
seu'emert  pour   marquer  le    sexe  masculin, 
er  wî^nihe  une  enfar.t  mâle  )    un  garçon.  Ka- 
gs--\     fanauUo;    fisUuol  mj^chio  ;    h.ini- 
br-o.  -  On  dit  aussi  par  caresse  à  un  enfant 
dori*;    on  n'e-ît  pas  le  père,    mon  fds.    Fî- 
\  gViuoÎ  mio  ;   fglio  mìo.  ~  En  Termes  del'E- 
I  crirnr— Sainre  ,  le  Fils  de  l'Homme  »   se  dit 
àp.^v^.\}S-Cu^\%T,Fidh!oldeWUomo,(U^à 
Cr-ftj.  -  Petir-fil':  ;  le  his  du  IiU  ou  de  In  hlic. 
p2i-  r.i;>port  à  l'aïeul  eu  à  l'.iïeule.  Nipote  i 
n'y  '-no.  —  Arrière-petit-fils  i  le  fils  du  pe- 
rir- U  GU   de  la  petite-fille,  par  rapport  au 
h      i?.;l  ou  àia  bisjiieule.  PrcwK'oftf.  -  Be.iu- 
\:  .      Celui    qui    n'est    fils    que    d'aiiiance. 

,  .i;rRATIOI\\  s.  f.  Action  de  filtrer, 
T- -navone;  filtro,  ,  ,     ^        . 

FiLiRF, ,  s.  m.  Papier,  étoffe,  Imee , 
pierre  ,  é-jonge  ,  etc.  au  travers  de  quoi  on 

■  pa:-e  une  liqueur  rue  l'on  veut  clarifier.  FU- 
tro  ;  filtro  ;  col-ìtoìo  dì  feltro  ^  panno  ^  car- 
ta ,  ce.  —  T.  d'Anat.  On  donne  ce  nom  à 
t«r..  '.3S  organes  du  corp-- qui  filtrent  et  sépa- 
rf^:r  rudque  humeur  de  la  mas-;?  du  sang. 
V    •!■'•  sîcretorj.  —  Breuvage.  V.  Philtre. 

t;i,TPE\  tE  ,  part.  V.  le  verbe. 
V'     tRER,  v.a.  Pascer  une  liqueur  par  le 
,  U  e<t  aussi  réc.  Feltrare;  colare. 
'î.URE,  s.  f.  Qualité  de  ce  qui  est  filé. 

\'  ,  <;.  f.  Terme.  Ce  qui  termine  ,  ce  qui 

■■.'.  llest  oppoié  à  commencement.  F//7i; 

■:;  capo  i  estremità.  —  Ce  qu'on  propose 

:  i  it ,  ce  pourquoi  on  agit.  Fine  ;  scopo; 

.::■    r  :   disegno  ;    cagione  ;  j^aal    intensione. 

~  I}:ìns  ce  sens,  on  dit,  taire  une  chose  à 

li  ivie  fin  ,   à  mauvaise  fin  ,    pour  dire  ,   à 

■e  intention  ,  à  mauvaise  intention.  A 

-  fnc;  con  c^ittiva  inten-^tone.  —  prov.  A 

n  que  de  raison  ,  pour  dire  que  ce  que 

I  Mi:,  servira  à  ceq'.i'iIpcHu-r.i,  etqu'on  a 

eu  bonne  intention.  A  buon  fine.  —  Faire  une 

I  fin  ;   ce  fixer  à  un  état  :    plus  communément 

:  fcîat  du  mariage.   Fissarsi  i  stabilirsi -j  prei~ 

i  dcre  un  partirò  ,  uno  stato.  —  T.  de  Prat.  Fin 

'de  ncn-recovoir ,  est  une  exception  par  la- 

qii-JIe  on  "jou-iient,  qu'un  homme  n'est  pas  re- 

ccvablc  à  intenter  uneacvvon  ,  une  demande. 

■  Opposliior.e  y  ecce\ione ,  per  cui  si  contende 
altrui  la  facoltà  di  poti.r  dimandare  in  giu- 

'  di\h'  alcuna  cosa.  —  A  ces  fin;  ,  adv.  tn  con- 
séfjuence.  Ferc'fo  ;  e  pero  \  pir  tal  motivo  ;  In 
\consepien\a  —  La  mort.  Fìnc\  mone;  ter- 
]  inine  della  v'ita.  -  Le  cerf  est  sur  se5  fins , 
f  pour  dire  ,  que  le  ccrfestbien  las  etprèt  à  se 
I  rendre.  //  c:rvo  è  arli  estremi.  —  Las  quatre 
.  fins  de  riiomm=  ,  scnr  la  Mort  .    le  Ju-,:- 

■  mem  ,  le  Paradis  et  TEnfer.  I  quattro  estre- 
mi de'r  u-^mo.  -  A  la  fin  .  adv.  Enfin.  V. 

FINE,  FINE,  adj.  Quiestdél:é  et  menu 
'  en  son  Renre.  l' se  dit  par  opposition-  à  ^ros  , 
©u  à  grossier.  F  ne  ^.jottile; minuto. -Herbes 
,  fines,  sont  certriMics  petites  plantes  qiii  sen- 
.  tent  bon  ,  comme  le  thym  ,  In  marjolii- 
ne ,  etc.  Erbacce  r  crbucci.  —  Un  homme 
'  a  la  taille  fine,  pour  dire,  qu'il  a  la  taille 
menue,  déhée  et  bien  faite.  Taglio  di  vita 
'  sottile  ,  ddiccto  ,  hsn  fatto.  —  Ftn  ;  qui  est 
!  excellent  en  son  senre.  Finf-,  ottimo;  cC' 
i  tallente;  dititttahontà  ;  in  estremo  graduâ^cc 
I  celUn^j,  -  En  parì.inf  d'ouvrages  de  brode- 
rie ,  et  de  denteVe  d'or  et  d'argent ,  etc.  on 
\  se^  sert  du  mot  fin  ,  pr.r  opposition  à  fa^ix. 
*>«:  iinj.(lè5 pierres tmes.  Ricamo  acrofiioi 


F    I   N 

pietre  fine.  ^  En  parlant  de  monnoie  ,  il  s'em- 
ploie subst.  Ainsi  on  dit ,  il  y  a  tant  de  de- 
niers de  tin  dans  cette  munnuie  ,  pour  dire , 
il  y  a  t.int  d'argent  tin.  Oro,  argento  fino ^  di 
tutta  bontà.  —  prov.  et  pop.  En  parUnt  do  !a 
gale  ,  de  la  gr.ueìie  ,  et  autres  maladies  sem- 
blables,  on  dit  ,  il  y  en  a  de  la  piui  fine, 
pour  dire  ,  de  la  maligne.  Rogna  ^  ec,  dei'a 
piti  fina  ;  della  più  maltgna  ,  ec.  —  Fin  ,  se  dit 
ausai  des  choses  d'ejpnt ,  et  signifie  ,  sub::l , 
délicat.  Fino  ;  delicato  i  arguto  j  spiritoso  ; 
ingegnoso;  s  luisito.  -  D'un  homme  qui  se  con- 
noìt  partaiiemei.t  en  Musique  ec  qui  rem-ir- 
que  jusqu'aux  moindres  f.iutes  de  ceux  qui 
chantent  ou  qui  jouoiU  desinstrumens  ,  on  dit 
qu'il  a  l'orei'le  fine.  Aver  i*jidito  fino;  cvcr 
l'orecchio^  l*  udito  sottile  ^  fino.  -  Des  yeux 
fins,  une  jihysijnomie  fine  i  des  yeux  ,  ime 
physionomie  q.ii  marquent  de  l'esprit.^  Vista 
acuta  ;  fisionomia  deticata.  —  Il  se  dit  atisî* 
des  personnes ,  ci  signifie,  habile,  avisé,  rusé. 
Accorto  ;  salace; fine;  astuto  ^scaltro  isma- 
Uilato.  —  On  dit  prov.  dans  ce  sens,  c*e';t  un 
fin  renard.  Vohc  vecchia.  —  £c  on  dit  prjv. 
et  par  dérision  a  un  homme  simple,  c'e.st  un 
gros  nn.  Uabhacclone  ;  ba^.sco  ,  ec.  —  Fia  , 
s'emjloio  aussi  dans  le  sons  de  rusé.  Faire  le 
fin  d'une  chose,  en  faire  le  fin;  ne  vouloir 
point  découvrir  ce  que  l'on  en  sait ,  ce  qu'on 
en  pense.  V.  Ruîé.  —  Fin',  s'emploie  aussi 
sub^t.  dans  cette  phrase  :  Le  fin  d'une  affaire, 
pour  dire  ,  le  point  décisif  et  principal.  L*cs' 
sen\ia'e  i  il  decisivo  ;  ìl punto  principale. 

FiWAGE,  s.  m.  T.  de  Prat.  Etendue  d'une 
Jurisdìciion  ,  ou  territoire  jusqu'aux  con.'îni 
d'une  autre,  D'stretto. 

FINAL  ,  AtE,  adj.  Qui  finit,  qui  ter- 
mine. Finale  ;  ultimo  \  estremo.  ~  Qui  dure 
jusqu'à  Id  fin  de  la  vie.  Et  en  ce  sens  ,  il  n'a 
d'usage  que  d.-"ns  ces  phrases:  împénîtence  , 
persévérance  finale.  lmpeniten\a  ,  perseveran- 
za fir.  aie.  -  Cause  finale;  ce  qu'on  propose 
pour  but.  Causa  finale^  principale  ,  primaria. 
-  Einai,  se  dit  auisi  ,  des  dernières  lettres 
des  mots.  Finale;  itltlme  lettere.  —Absolu- 
ment finale  ,  c'est  la  dernière  syllabe  d'un 
mot,    La  finale  ;  l'ultima  sillaba  d'una  pa- 

'^"fÌnALEMENT,  adv.  a  la  fin,  en  dernier 
Heu.  U  vieillit  hors  du  srvîe  de  Prat.  Final- 
mente ;  in  fine  ;  alla  fine  ;  m  ultimo  luogo. 

FINANCE  ,  s.  f.  Argent  comptant.  En  c^ 
sens  ,  il  n'a5ul*rc  d'usj^e  que  dans  le  style 
familier  et  en  plaisanterie.  Danajo.  —  La 
somme  d*argcnt  qui  se  paye  aux  coffres  du 
Roi  ,  S'jit  pour  la  levée  d'une  Charge,  soît 
pour  quelque  droit  itnpû;.é.  Ciò  che  sipa^a  al 
Sovrano  per  qualsivoglia  cosa.  —  Au  pluriel. 
Le  trésor  du  Roi,  pour  les  dépenses  de  sa 
Maison  et  de  l'état.  Rigle  rendite.  Quel- 
ques-uns disent  aussi ,  Finance.  —  L'art  d'as- 
seoir ,  de  régir  et  de  percevoir  les  imposi- 
tions. Vane  di  dlngrere  gli  affari  delle  nr/ie 
rendite.  —  Ecriture  de  finance  ;  une  écriture 
de  lettres  rondes  ;  et  chifi"re  de  finance  j  le 
chiffre  romain.    Carattere  tondo ,    cijfra  vc- 

'FtNAN'CE',  e'e,  part,  V.  le  verbe. 

FINANCER,  V.  a.  Fournir  de  l'argent  aux 
coffroi  du  Roi.  Pagare  al  rei.lu  erario  ^  alle 
regie  finanze.  —  On  le  dit  aussi  fam.  en  plu- 
sieurs occasion:;  où  il  ne  s'agit  point  des  droits 
du  Roi.  Va7,iire;  sborsar  danaro  ;  spendere. 

FINANCIER  ,  s.  m.  Qui  manie  le^  Finan- 
ces du  Roi ,  ou  qui  est  dans  les  affaires  des 
Finances.  Appaltatore.  ~  Aujourd'hui  on  dit 
aussi  Financier:.  —  Ecriture  financière;  une 
écfitnre  da  lettres  rondes.  Et  dans  cette  phra- 
se ,  il  c,t  adj.  Carattere  tondo, 

FINASSER,  V.  n.  Agir  avec  petite  ou  mau- 
vaise finesse.  Trattar  con  mait{ia  ,  con  astu^ 
7 ia  facili  a  scoprire. 

FINASSERIE  ,  s.  f.  Gr.Voc.  etc.  Petlre  ou 
mauvaise  finesse.  li  est  fam.  Astti\ia  netta ^ 
mal  irnn:a^inata ,  fuor  di  proposito. 

FINASSEUR  ,  EUSE ,  s.  m.  et  f.  Celui , 
celle  oui  use  de  petite  ou  de  mauvai-ie  finesse. 
Il  est  fam.  Colui  che  vaol  farla  da  attuto  ,  da 
accorto  j  da  smaliziato  ,  e  non  può  riuscire. 


F     I     S  3_a 

FIMATRE  ,  5.  f.  T.  et:  Camm.  Sci?  'cls 
miniv.iise  ijuìIkl- ,  q.ii -,2  trouve  souvent  :r.è- 
iée  avec  les  Suies  ardasse:  qui  se  vendent  à 
Smyrnç.  Cjtrìva  sua  che  trovasi  talvolta 
mescolata  colli  scts  drd.iistne  it<l  Levante. 

FINAUD,  AUDE,  adj.  Qui  est  fin  ,  ruîé 
d.uii  de  pe'i:es  choso».  Il  est  fam.  et  ne  se  dit 
qu'en  mauvaise  p.Trt.  Astuto;  accorto  ;  svia. 
li^luto  ht  cose  da  nulla. 

FIiNEMKNT  ,  adv.  Avec  finesse  ,  avec 
adresse  d'esprit.  Accorta-nente  ;  .tstu:anicniii 
sagacemente;  con  jlneiìa.  —  Délicatement, 
ingénreuseincnr.  Finement:  ;  fiianente. 

FINESSE,  s.  f.  Qn.'litéde  ce  qui  est  fin, 
déiié.  Fi-ieiia  ;  sotiiglLi^a.  -  Il  se  dit  aus>i  , 
i^es  choses  d'esprit,  et  signifia  délicatesse 
d'esprit.  Acut<:{-{a  i  rf-'.'Vjfqja  ;  sottìt;Her;it 
d'ingegns.  —  t)ii  dit  d'un  homme  qui  a  les 
connoissances  les  plus  ii.irticti!ières ,  les  plus 
parfaites  d'une  Lnn^ue  ,  d'iin  Art ,  d'ime 
icience  ,  qu'il  en  sait  toutes  les  hnesses. 
Ddicateixe  d'una  Li.ig:!a.  -  Ruse  ,  artiSca 
et  se  prend  presque  toujours  en  mauvaise 
part.  Sott'gHe^ja  ;  astii\ia  ;  anifl{'<>  ;  mali- 
lia  ;  biiidoleria.  —  t/n  homme  fiit  finesse 
d'Une  chose  ,  fait  finesse  de  tout  f  lorsqu'il 
cache  ,  qu'il  dissimule  les  choses  qu'il  ne  ('a- 
vroit  pas  tenir  cachées.  Far  mistero  d'ogni 
inenoma  cosa  —  E.iten.'^re  fî.iesse  .i  une  cho^e; 
donner  un  sens  hii  et  malin  à  quelque  elione. 
Interi,  retar  mele  ,  sìnijtrauììnic. 

ïINtT,  ETTE,  s.  et,idj.  in.  et  f.  Dimi- 
nurifde  fin.  Malliiosetto^Jurbetto;  ma't^iatO' 

FINI,  lE,  part.  V.  le  verbe.  -  Kn  pa.-- 
'int  des  t.'hleaux  ,  on  dit  qu'un  ouvraje  est 
fini ,  pour  dire  ,  qii'il  est  parf.-.it.  On  "le  ilit 
aussi  des  ouvrages  d'esprit.  Fornito;  4.;r»i/- 
nato  ;  condotto  a  perfe^'one  ;  che  ha  avuto 
l'ultima  mano.  —  .idj.  Qui  est  limite  ,  dé'er- 
miné  ,    borné.    Limitato  ;  Jùilto  -^  ristretto  ; 

'fINIÌVIENT  ,  s.  m.  T.  de  Pe-nt.  H  se  dit 
des  ouvr.-.ges  bien  fini;.  Flr.imento  ;  //  fornire. 

FINIR.  V.  .1.  Achever,  termmcr.  Finire; 
terminare  ;  mandar  a  fi  te  ;  conchiudere  ;  com- 
pire; fornire.  —  Finir  un  ouvr;iiìe ,  c'est  y 
mettre  la  dernière  main.  Fortàre;  compiere^ 
rerfeiionare  ;  /ïi.Te  ;  dar  compimento  ,  o  per- 
fi{''ine;  dar  Vu'tima  mano.  -  On  dir  abso- 
lument,  finissez  donc.  Flnieli  ;  ipeduevii. 
'terminate.  —  v.  n.  Prendre  fin.  Finire;  venir- 
a  fin:;  mancare  ;  tettare:  cessjre. 

FiNITE.UK,  ad),  m.  T.  d'Astron.  Il  n'» 
d'usaee  qu'en  cette  phrase  :  Cercle  tìniteur» 
pourdésianer  l'imris.-n.  L'orhu>r.t:  naturale. 

FINITO,  s.  m.  T.  emprur.'.é  du  La'in  , 
peur  siîniSîr  ,  l'arrc-é  ou  l'état  fin.il  d'ui» 
cotii-^te.  Saldo  d'un  conto, 

FIO-ANF  ,  s.  m.  T.  bas  et  Inusité.  Pré- 
somptueux ,  téméraire.  Presuntuoso  ;  arro- 
gante. 

FiOLANTIN,  s.  m.  T.  has  «  inusité.  A\. 
min.  Petit  suffisant,  petit  arro,!;.inr.. î-'ri-j///:- 
tucsello  ;  arroganfuecio  ;  saceentino. 

FIOLE  ,  s.  f.  Peiiie  bouteille  de  verre. 
Boccia  ;  fi.i^a  ;  ampolla. 

FIKMAMTlNT.^  s.  m.  Le  Ciel  où  sont 
les  étoiles  fixes.  Firmamento  ;  cielo  stellato. 
-  T.  de  Poésie.  Les  feux  ihi  Firmament  sont 
les  étoiles.  Le  stelle. 

FISC  ,  s.  ro.  Le  trésor  du  Prince,  fe  tré- 
sor de  l'Etat  ,  Fifco  ;  camera.  —  On  dit  aussf 
le  fisc  ,  pour  signifier  les  Ofiîciers  chargés  de 
la  conservation  des  ôroits  du  fisc.  Il  fiscal, 
gli  Offitia:!  delfiseo.^ 

FISCAL  ,  ALE  ,  adj.  r  n'est  gii;re  en  iisae? 
qu'en  ces  phrases  :  Procureu;-  Fi. cal  ,  Av'o- 
cat  Fiscal ,  Ofiicics  qui  ont  soin  de  la  con- 
servation dos  droits  d'un  -Seigneur  Haut-.Ius- 
ticier  ,  et  .des  intérêts  du  Public,  dans  l'éten- 
due de  sa  Seigneurie.  Fiscale. 

FISOLF.RE,  s.  f.  Râteau  d«  Venise  fort 
léiîc-r.  Fi  solerà. 

FISSIPEDE  ,  adi-  de  f.  ?.  Qui'  se  dit  des 
q>4::driinèdes  qui  ont  le  pied  divisé  en  plu- 
sieurs doigts  ;  tels  sont  lesc'iiens,  les  chirs ,, 
les  louf  s ,  ef.  p.'ir  cprosition  l'i  solipèdes  ^ 
qui  se  dir  des  animaux  dont  le  p-:d  estrl'ur.a 
corte  continué,  tels  que  le  c'iival,  l'ine. j, 


542  F    L     A 

le  jmilet  et  le  zèbre.  BituUo  ;  fissipedi  ;  che 
ha  fugni:  fesse. 

fliSUkE.s.  f.T.  d'Anat.  La  division  des 
viscereieiil,.bes.  fessura;  /esso.  -  La  trac- 
ture  longii-idiiule  d'im  os  qui  est  seulement 
fêlé  ou  leiulu,  fessure  ;  sfticcacra. 

l'biULE,  s.  t.  Ulcetï  dont  l'entrée  est 
étroite  ,  ei  le  fond  oroinaireinenl  large  ,  ac- 
compagné souvent  de  duretés  et  de  callosités. 
11  y  on  a  de  jjiuvieurs  sortes.  Fhtuia. 

l-lifULtUX,  £USE,  adj.  T.  de  Mcd. 
Qui  est  de  1.1  r.a.ure  de  la  listule.  Injmu- 
ino  ;  che  è  dtUa  natura  itllaJistuU.-T.  de 
Ùutan.  ie  dic  des  feuilles  qui  sont  taites  en 
tuyau  ,  en  tiAtc.  A  ca.iiieliu  ;  accarti^ccUto. 

tiXATlUN  ,  s.  f.  Opération  de  Cliimie  , 
p.ir  laquelle  un  corps  volaille  ou  tacile  a  se 
dissiper  est  rendu  hxe.  tissuiione.  -  La  dé- 
termination du  prix  de  quekiue  chose  que 
ce  soir,  òt.ìblihnento  ;   detcrn.'tna^ionc. 

flXE,  .idj.det.  g.  vui  ne, se  meut  point, 
qui  ne  varie  point,  qui  demeure  toujours  ar- 
rêté au  même  lieu,  iin  ce  sens,  il  n'a  i;uere 
d'usage  qu'en  ces  phrases  ;  Etoiles  fixes,  òulle 
fisse,  l'oint  nxe.  t'unto  fisso  ;  punto  deter- 
minato. -  Avoir  la  vue  fixe  ,  les  yeux  hxes  , 
les  regards  hxes  ;  avoir  la  vue  assurée  e:  ler- 
inement  .itrètée  au  heu  où  l'on  regarde.  Aver 
ili  oecli!  fissi  ,  o  fitti  s.  rra  una  cosa  ;  guardar 
con  occhio  Jeimo;  mirar  fisso,  o  fissamente. 

—  Certain  ,  arr-eté  ,  déterminé.  Sisso  ;  det..r- 
minato  j  prefisso  ;  stabilito  ;  immobile  ;  certo  ; 
sicuro.  -  Les  Chimistes  appellent  sel  Uxe  , 
le  sel  qui  ,  dans  les  opérations  chimiques  , 
demeure  avec  la  matière  terrestre  ,  sans  s'é- 
vaporer ,  par  opposition  au  sel  volatile  ,  qui 
s'e\arore  tacilemenï.  Sale  fitso.  —  subst. 
Les  lixes ,  sont  les  étoiles  iixes.  Le  stelle 
fisse. 

FIXE' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

FlXb.MENf,  adv.  D'une  manière  fixe.  Il 
n'a  guère  d'usage  qu'en  cette  phrase  :  liegar- 
der  hxemcnt.  Guardare  fissamente  ,  con  at- 
tenzione ;  tener  gli  occhi  Jermi  in  una  cosa  ; 

f  IXiitl ,  V.  a.  Arrêter  ,  déterminer.  Fis- 
sare; fermare;  determinare  ;  stabilire.  —  En 
T.  de  l'hys.  Fixer  le  mercure  ;  le  rendre  so- 
lide, l'issare  il  mercurio  ;  et  hxer  les  hu- 
meurs ;  (aire  qu'elles  ne  soient  plus  tluides. 
l'issare;  ispessire;  coaiiularc.  —  Fixer  un  ej- 
prit;  faire  qu'il  ne  vane  plus.  Assodar  uno 
spinto.  —  Se  lixer  à  quelque  chose  ;  s'arrê- 
ter, se  déterminer  à  quelque  chose.  Fissarsi; 
determinarsi;  proporsi  ;  risolversi;  stabilire. 

—  Fixer  ses  regards  sur  quelqu'un  ;  les  ar- 
rêter sur  quelqu'un.  Fitsar  (ti  sjuardi  ;  Ji- 
sa'C .  ofi'.iare,  o  ajfisar  l'ccc/i'o. 

FIXUE',  s.  r.  l'ropriéîé  qu'ont  quelques 
corps  ,  de  n'être  point  dissipés  par  l'action  du 
feu.  Fisse^ia  ;  qualità  per  an  un  corpo  non 
può  essere  svaporato  eolVa\wnc  del  fuoco.  — 
<2uclques  Astronomes  se  sont  servis  dece 
mot,  pour  désisncr  la  propriété  qu'ont  des 
ïtoiles  fixes  ,  de  n'avoir  aucun  mouvement 
prc  re-  Froprietà  d'alcune  stelle  fisse ,  che 
non  hanno  mote  proprio. 

lri..ACCiDliL',  s.  f.  T.  de  Mcd.  L'état 
des  libres  r;-làchcrs ,  qui  ont  perdu  leur  res- 
sort. L'état  «lu  ricmbre  viril  qui  n'eit  point 
en  értctiiin    Hacidtià. 

FLACHE,  s.  f.  1.  de  Charp.  Syn.  de 
Dosse.  C'est  d.-ïrs  une  iiitee  de  bois ,  ce 
qui  paroi  de  l'endroit  cii  étoit  l'écorce,  Pia- 
Jaccio.  -  Eliche  de  jiavé.  '/.  de  Paveur.  Es- 
pace de  pavé  enfoncé  ou  brisé  sur  sa  torme, 
le  long  des  bords  du  ruisseau  ,  ou  dans  les 
revers  du  pavé.  Orti  del  lastrico. 
\  FI.AC:Hf.L'X  ,  LUSE,  adi.  Bois  où  il  y  a 
des  fì-iches.  Legname  che  ha  ij^alcbe  poco  della 
iucca  ;  che  ha  m^lto  iiUore, 

FLAt-ON  ,  5.  m.  F.\recc  de  bouteille  qui 
se  ferme  ;ivec  un  bouchon.  ì^oeeetta.  Flacon 
d'eau  de  senteur.  Oricanno  ;  boccetta  da  ac- 
qua d'odora. 

FLAGELl  AN";,s.  m. pi.  Nom  de  certains 
Fanatiques  qui  se  t1.'<gelloient  cn  public.  Fla- 
celantì. 

FLAGELLATION  ,  s.  f.  II  n'a  guère  «l'a- 


F    L     A 

sage  qu'en  cette  phrase  :  La  flagellatioit  de  1 
Notre-ieigneur  ,  pour  dire  ,  le  supplice  que 
lesjuits  liieiit  soutirir  a  Motre-òeigneur  en 
le  llagellani.  Flaseliaiione. 

iCAGELLL',  tE  ,  part.  Flasellato. 

FLAuLLLIiK  ,  v.  a.  fouetter.  11  n'est  cn 
usage  qu'en  parlant  de  Notre-ieigneur  et  des 
iVtartyrs.  flagellare. 

tLAGEOLEl',  s.  m.  Espèce  de  petite 
flûte  dont  le  son  est  clair  et  aigu.  Ziijolo  ;  îu- 
/olino,  lampui^iia. 

l-LAUtuLcUR,  s.  m.Frév.Rieh.  Joueur 
de  iLgeolet.  Sonatore  di  iampoi;na. 

f  LrtLFUKNt-K  ,  v.  a.  flatter  ,  souvent  en 
faisantdesr.ipports.il  est  .am.  Aduiare  ,pM- 
Ctare  dicndo  maie  degli  aitri, 

fLAuURNbRlh.,  s.  f.  Flatterie  basse  et 
accompagnée  de  taux  rapports.  11  est  lain. 
AdiUala^lone  aecompa!;naîa  da  Jalsi  rapporti. 

f  L/»GukN1:.uR,  EUSE  ,  s.  m.  et  t.  (^ui 
flagorne.  Colui  che  perjarsi  belio  ,  per  adulare, 
dice  male  de^lijiltii, 

fLAGKni*!  ,  adj.  Il  n'est  d'usage  qu'en 
cette  phrase  ;  Flagrant  délit ,  pour  dire  ,  un 
délit  ou  l'on  est  pris  sur  le  fait.  Sul  fatto  ;  m 
jrasrantr. 

FLAliNE,  s.  f.  r.  de  Comm.  Espèce  de  cou- 
til qui  se  l.ibnque  en  i\ormandie.  Specie  di 
tela  bambai,ina  vergata- 

FLAIR  ,  s.  m.  1  .  de  Ch.isse.  Qualité  d'un 
chien  qui  a  l'odorat  subtil  et  déUcat.  Quali- 
tà del  cane  che  ha  buon  sito. 

FLAIRE',  ±E,  part.  V.levcrbe. 

ILAUt'.R  ,  v.  a.  Jentir  par  l'odorat.  Fin- 
tare ;  odorare  ;  annasare  ;  annusare;  sentire  ; 
nasare.  —  hg.  et  tam.  hiessontir,  prévoir. 
Odorare  ;  presentire  ,  prevedere. 

l'LAUcUK  ,  s.  m.  l-'arasite.  Il  est  familier. 
Scroccone  ;  purasito  ,  etc. 

Flambant,  AsrE  ,  adj.  Qui  flambe. 
Fiammante  ;fiamme^£'mnte;  avvampante;  ar- 
dente. -  T.  de  blason.  Il  se  dit  des  paux 
ondés  et  aiguisés  en  torme  ne  tlamine.  Ham- 
me::fiante.  —  1 .  d'Orrûthol,  iyn.  de  Flam- 
mant.  V. 

FLAMBARTS  ,  s.  m.  pi  T.  de  £oulans. 
Petits  morceaux  de  bois  allumés,  que  l'on 
pose  à  l'entrée  du  four.  Ardenti. 

FLAMtiE  ,  s.  t.  Certaine  llcur  ,  qu'on  ap- 
pelle autrement  Iris  ou  Claicul.  Coltellino; 
Shl^Cl^ruolo. 

fLAlVltiE',  ÈE,  p.irt.  V.  le  verbe.  -  fig. 
et  par  plaisanterie.  Ruiné,  peidu  ,  dont  il 
n'y  a  plus  rien  a  attendre  Rovinato  ;  dis- 
trutto ;  perso  ;  andato  in  rovina  ;  andato  a 
viale.  -  Flambés ,  l  ..de  Manu/,  òyn.  de  Chi- 
nés. A  fu -las. 

l  LAMBEAU  ,  s.  m.  Torche  de  c::;e ,  dont 
cn  se  sert  la  nuit  jiar  les  rues.  Lorchio; 
Jace.  -  Ch.-ndcllesdesuii  ou  de  cire  ,  qu'on 
a.lume  la  nuit  dans  la  maison.  Candele  ili  cer.i 
o  di  seijv.  -  On  appelle  li„'.  et  poc;.  le  So- 
lili, le  fljmbe..u  du  )our  ;  et  la  Lune  ,  le 
flambeau  de  la  nuit.  On  appelle  aussi  les  Etoi- 
les, les  flambeaux  de  la  nuit.  1.1  jace  del 
giorno,  della  notte  ;  fiaccole  della  notte  ,  ce. 
'-  Les  chandeliers  dans  lesquels  on  met  les 
chandelles  de  suif  ou  de  tire,  pour  l'usage 
de  la  maison.  Candeliere. 

FLAMIit.ll,  v.  a.  /'asscrparle  feu,  ou  par 
le  dessus  du  feu.  Bruciacchiare  ;  abbnjstit.re. 

-  Flamber  un  chapon  ,  flamber  un  cochon 
de  lait,  flamber  des  alouettes;  faire  dégout- 
ter d.i  lard  londu  sur  un  chapon  ,  sur  un  co- 
chon de  lait,  sur  de;  alouettes,  pour  leur 
donner  du  goût  et  de  la  couleur,  fi.lottare. 

—  V.  n.  Jeter  de  la  flamme,  flammesijiare  ; 
ardere;  far  fiamma  ;  mcncf  vampa;  uvvam- 
p.iri.  -  Flamber  v.  a.  et  n.  T.  d'Art  Al'lit. 
Nct'oyer  une  pièce  de  canon  avant  de  il 
charger  ,  en  faisant  bruler  àe  lu  poudre  de- 
dans. Dar  una  fumata  al  cannone. 

FLAivifiERGE  ,  s.  f.  Epeo.  Il  ne  se  dit 
qu'en  plaisanterie,  et  en  cette  phrase  :  Met- 
tre flambergc  auvent.  Snudare,  sjuderare , 
sguainar  la  spada. 

Flamboyant,  ante,  adi.  Qui  dam 
bùie,  luimrr.ej^iante .  splendente  -  T.  de 
l'eiiu.  On  appelle  lljmboyaiii,  Iss  contu'.irs 


F    L     A 

coulanî ,  balancés  et  souples ,  que  l'on  peut 
comparer  a  l'etiet  de  la  tlamme.  Undes^tanie. 

fLA.vlBOYER.v.n.Jeier  un  grann éclat, 
briller,  il  se  dit  de  l'éclat  des  armes  ou  des 
pierreries  ,  et  il  est  de  peu  d'usage.  Semùi- 
lare;  brillare;  sfavillare  ;  nspUndere, 

FL.IMoUKEs,  s.  t.  pi.  F.  de  Teint.  T.ichcs 
ou  nK-g..lités  qui  se  voient  d^ns  une  éto:te  , 
quand  elle  n'est  pas  teinte  également  ,  ou 
qu'elle  n'a  pas  été  éveiuée.  macchie. 

FLAMINE  ,  s.  m.  lYetre  cliei  les  Romains, 
aiuïi  nommé  d"un  voile  qu'il  avoit  drcu  ce 
porter  comme  une  marque  de  sa  dignité.  11 
n'y  avoit  originaitemencque  ttois  Fiamines; 
celui  ne  Jupiter,  celui  de  Mars,  et  celui  de 
Rumulus.  t  lamine. 

FLrt.ViMANf,  s.  m.  T.  d'Ornlthol.  Oi- 
seau ainsi  nommé  il  cause  du  rou^e  celj- 
t.iUt  d.;  ses  plumes.  11  est  tres-rcm«rqii..ble 
par  la  hauteur  de  ses  iainbes  et  par  la  torme 
tlu  bec  qui  est  recourljé  a-peu-pres  coi.ane 
le  niv^nche  d'une  charrue,  c'est  pourquoi  on 
1  appelle  aussi  Uécharu.  fenicontero;Ji.n.e^:- 
rcrro.  (Quelques  nuteuti.  liamminao  ;aantii,<....i 
dell'Indie. 

Flamme,  s.  f.  La  partie  la  plus  lurai- 
neuse  et  la  plus  subtile  du  leu ,  celle  qji 
>'éleve  au-ccus  de  la  matière  qui  biiac. 
I-larr„na.  -  Les  iLmmei  éternelles  .  l.s 
tlannnes  de  l'enfer  ;  les  toul  mens  des  daiii.ici. 
Le  fiamme  eterne  ;  ii  Juvco  eterno  deli  injt,!.-]o. 
—  prov.  et  ug.  Jeter  feu  et  tlaminc  ;  j».iricr 
en  homme  transporté  de  colere.  Gutat.  ,  .1 
Jar  Juoco  e  t.amma.  —  (ig.  et  poét.  La  )  ,.-- 
Sion  de  l'amour,  fiamme  amorose  ;  pai.- 
amorosa.  —  'A.  Ce  Mar.  banOerole  loni;i,  _ 
étroite  qui  est  tendue  par  la  pointe  ,  et  i;li 
attache  aux  vergues  ,  aux  antennes  et  .  .,>. 
ni.us  des  navires  et  des  gaietés,  tiunin..,; 
banderuola.  -  Instrument  d'acier  dont  on  se 
sert  pour  saigner  les  chevaux.  Saetta.  - 
flammes.  Ln  1 .  de  Draperie.  Ce  som  des  on- 


line 


cou 


la  superitele  ne  l'etotle.  Celoiii, 

f  LAMiVlECHE,  s.  t.  l'eiite  parcelle  d'u- 
ne matière  combustible  ,  qui  s  éiève  on 
l'air  toute  enflammée,    lavaiesca  ;  Javilu  ; 

"fl.Am'.vIEROLE  ,  s.  f.  Gr.  Foc.  Feu  fol- 
let, i-uoeo  tatuo. 

FLAlNii.lt.l  l£,  s.  f.  T.  de  Maréch.  a 
de  Chir.  l'etite  flamme  dont  on  Lut  uwçe 
en  Allemagne  au  heu  de  lancette.  Lane^tia 
a  malia  ,  o  s.iettii\T.a. 

FLAMMÛLE,  s.  f.  T.  deBotan.  Fl.inre 
ainsi  .i])pellée  a    cause  de  l.i  qu<)hté  âire  <  ' 
brûlante  de  ses  feuilles.    Elle  roseinbie 
lizeron.  Fiamma. 

FLA.N' ,  s.  m.  Sorte  de  tarte  faite  avec 
la  creme  ,  etc.  Spe\ie.dt  torta.  -  ieiite  |  i^^e 
de  niéiul  ,  t.iillée  en  rond  pour  en    taire  de 
la  monnoie  ,  des  ietons,   litc.  C.ioneta  een- 
dotta. 

FLANC;  s.  m.  L.1  partie  de  l'aninwl , 
qui  est  depuis  le  défaut  des  côtés  ,  juqu'axx 
Hanches.  .F/j^;co.  —  Il  se  dit  aussi  p.ir  si- 
militude ,  du  côté  de  diverses  choses.  h'.:n- 
co  ,  lato.  -  flanc  de  v,.isseau,  t  .  de  iii,.;. 
La  p,?rtie  qui  se  présente  a  la  vue  de  1'.- 
vant  A  l'iTriere  ,  ou'  de  la  poupe  .i  la 
proue.  Fianco.  -  Etre  flanc  à  fl.iic.  V.  fte- 
lonc.er. 

Fi,ANCHET,  s.  171.  7".  de  Pèche.  Partie 
delà  morue  au-dessous  des  .liiercns.  Quel- 
la ladite  d:l  meriui\o  che  e  sotto  l'ale. 

iLANCfllS,  s.  m.  T.  de  Blason.  Peiit 
sautoir  alejé  qui  meuble  l'écu  ,  ou  cliari;e 
une  p  èce  holior.iblc.  Crocetta  al  St.  Andie,i- 

FLA.\CO.NAL>E  ,  s.  (.  l.  d'Escninc, 
Kotie  de  qu.Tte  forcée  qu'on  pone  <!.-i  > 
le  fl.;nc  de  son  ennemi.   Stoccata  di  fianco. 

FLANDRELET.s.m.  l.  deCut>.,:e.i».r- 
te  de  tourte  faite  de  f.irine  ,  dui. ùt  et  d'œuls. 
Si-'rta  di  totr. 

FLANURlN,  s.  m.  Sobriquet  que  l'on 
donne  aux  hommes  él.incés.  Il  e^t  fain.  Mm- 
i^herlino  ;  larit  muto. 

FLANELLE,  s.  f.Etoiîe  légère  de  laine. 
Flanella, 


F     L     A 

'      FLANQUANT  ,  ante  ,  adj.  T.  de  Fortif. 
I  On  3ppehe  ,  angle  ,  bastion  flanquant ,  celui 
I  d'où  l'on  découvre  le  pied  de  quelqu'autre 
partie  des  Fortifications  d'une  Place,  en  telle 
;  serre  ,  que  l'on  peut  en  dcfer.dre  les  appro- 
che*. Ftanchî^^canu. 
f  LANOUE'  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe.  -  T. 
;  de  blason.  Se  dit  des  paux  ,  arbres  ,  et  au- 
i  très  lisnres  qui  en  ont  aVu'.res  à  leur  côré. 

'■'^"aNQIJÈR,  V.  3.  T.  d.A.rch;t.  milit.  Se 

-  la  partie  d'une  fortification  qui  en  voit 

;  '.rre ,  et  qui  lui  ser:  de  difense.  Fianci- 

7,      i.anchi^l^iiire.  -  pop.    Flanquer  un   bon 

s  ..   .-"C  j  c'est-a-dsre  ,  donner  un  bon  soufflet. 

5;    -r.-  un  bello  schUfc. 

LAQUE,  s.  f.  Petite  mare  d'eau  qui  ero  u- 
'[.lelque  endroit.  Po^d  ;  po{-{jnshcrj; 

■QUE  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

:  AQUE'E  ,  s.  f.   Une  ceitaine  quantité 

i.  j.t   d'autre   liqueur  qu'on   jette   avec 

I        '  oiité  contre  quelque  ciiose.  11  est  fam. 

,S       'j  ;  spraiio;  syru\io,  Fiaquée  de  boue. 

i-l.AQUF.R,  V.  a.  Jeter  avec  impétuosité 
de  le  lu  ,  OLI  une  autre  liqueur  ,  contre  quel- 
qu'iin  ,  contre  quelque  chose,  llestlam.  SbruJ- 
firc;  sfiraxx.nc  :  sprunarc. 

FLAQUIERE  ,  s.  f.  T.  de  BoumlUr. 
'Partie  du  h.irnois  d'un  mulet.  Posohtura. 

FL  \SQUE  ,  ad:,  ds  t-  g-  Mou  ,  qui  cstsans 
i  force  ,  s.ns  visueur.  ïijcco  ;  iluccio;  debo- 
le ;  frjtU  ;  languido  ;  passo  ;  molle  ;  spossato  ; 
:tn:'V:iio, 

FLASQUES  ,  s.  m.  pi.  T.  d'ArtUl.  Deux 
' grosses  pièces  de  charpente  qui  composent 
les  deux  côtés  d'un  affût  d'un  canon  ,  et  qui 
sont  entretenues ''une  avec  l'autre,  de  dis- 
t^n:e  endi.r-.nce,  pjrdes  en^re-toises.  Co- 
s: : ,  ci  alcuni  F.asche  d'una  carretta  da  can- 

'  ATIR  ,   V.  a.  Ancien  T.  de   Monnaie. 

■  les  carreaux  ou  les  flins  avec  'e  fla- 
.  ^-lur  leur  donner  l'épaissear  et  le  vo- 

lu'ih  doivent  avoir  ;'vant  de  na-ser  sous 
.    ucier-  Battere  c  ridurre  a  debita  grosse^- 
-,'       iv-^mte  da  coniare. 

Fi.  AfOlR,  s.  m.  T.  de  Monnaie.  Espèce 

<'     :   jr:e.!u  qui  sert  à  (1.  tir  les  carreaux  .  les 

MsTtelio  da    ridurre  a  debita   crosse^^a 

\.:e  da  co'iiare.  —  Pc:it  marteau  dont 
-rvent  p.,r*i;ullèrement    les    Graveurs. 
i-n-  itheSori. 

AFRE',  ÉE,   part.  V.  le  verbe. 

ATRtll,    V.  a.  Il  se  dit  des  chiens, 

e  ,  ayant  été  mordus  de  quelque  chien 
CTitiEe  .  on  leur  applique  sur  le  front  un  fer 
,chaud  en  forme  de  clef,  pour  les  garantir, 
;dit-on  ,  de  la  rage.  Applicar  un  ferro  ca/.zu 
Ju  la  frontr.  d'un  cane  morsicato  du  un  altro 
Itane  arrai^biit^, 

,  FLATRURE,  s.  f.  T.  de  Chaise.  Lieu 
où  le  glb'er  poursuivi  par  les  chiens  cou- 
rans  s'arrête  et  se  met  sur  le  ventre.  Mac- 
ciiia. 

,  FLATTÉ,  ÉE  ,  part.  1'.  le  verbe.  —  Un 
portrait  flatté  ;  un  por-rait  où  la  personne 
|est  peinte  en  beau.  Kittratio  ablicUilo  flii 
cite  i'  naturale ,  esagerato.  11  se  dit  aussi  aa 
figuré. 

FLATTEfl  ,  V.  a.  Louer  exceçsiv2ment, 
dans  le  dessein  de  plaire  ,  de  séduire.  Adu- 
lare ;  lusingare  ;  piaggiare  ;  lisciare  i  grattar 
te  orecchie.  —  Un  Peintre  flr'te  une  v-erson- 
,ne,  lorsqu'il  la  peint  plus  bìlie  qu'elle  n'est. 
Abbellire  ;  aggiugnere  ornamenti  ,  bellef^c- 
—  Excuser  par  une  mauvaise  complaisanc.:. 
.Piaggiarci  scusare  \  palpare  ;  andare  a  co-n- 
[piacenza.  —  Tromper  en  déduisant  la  vérité  , 
ou  par  fo'blesse,  ou  par  nue  mauvaise  crainte 
.de  déplaire.  Lusingare  ;  in'aponare  ;  dar  la 
<]uaira  \  adescar  con  parole  ;  celare  ,  nascon- 
dere il  vero,  mascherar  la  venta.  -  fi?.  Irai- 
ter  avec  trop  de  douceitr  et  de  ménagement 
:ce  qvii  a  besoin  d'être  traité  d'une  autre 
m  .lere.  Trattar  con  sovercliia  do-'cina  ; 
aver  troppo  riguardo.  -  Caresser.  Accare^- 
lare  ;  careiçiir:  ;   palpare.  -  Flatter  quel- 


F     L     A 

qu'un  de  quelque  chose  ;  lui  faire  espérer 
quelque  chose  ,  l'amuser  de  l'espérance  de 
quej^ue  chose.  _  Lusingare  ;    dare  speran\a. 

-  1 .  de  civilité  ,  se  tl.itter  ,  pour  dire ,  se 
persuader.  Lusingarsi  ^  persuadersi'^  darsi  a 
credere.  -  Dc.ecter.  Piacere;  dilettare  i  lu- 
singare; riuscir  gr^to  al  gusto  t  ail'  oreech'o. 

-  Flatter  sa  douleur  ,  flatter  son  ennui  ;  c'est 
adoucir  le  sentiment  de  sa  douleur,  de  son 
ennui,  par  des  espérances,  par  des  imagi- 
nations airéaWes.  Ingannare  ;  far  illusione 
al  suo  dolore  ;  pressar  la  noja  ,  ce.  —  prov. 
Fiftter  le  dé,  le  jetît  doucement ,  dans  l'es- 
pérance d'amener  moins  de  jjoints.  Piantare 
il  dadcf.  —  fi|.  et  et  lam.  Dejuiser  ,  adoucir 
quelque  chose  de  fâcheux  par  des  termes 
qui  en  cachent  une  partie  ou  oui  font  le  m.il 
moins  grand.  -  Flatter  la  cordé  ,  c'est  la  tou- 
cher délicatement.  Toccar  legKiermtn-e. 

FLATIEKIE  ,  s.  f.  Lyuanise  fausse 
donnée  dans  le  dessein  de  se  rendre  agréa- 
ble. Adula\ione  ;  lusinga  ;  piacenteria  ;  sc/a  ; 
moina  i  lisciamento  ;  blandimento  ;  care'es'a- 
mento.  '^ 

FLATTEUR,  euse  ,  s.  m.  et  f.  Adalate-.r  , 
qui  loue  avec  excès  pour  plaire  ,  qui  cherche 
a  flatter  par  de  fausses  lournges  ,  ou  par 
de  basses  comi>i-ahanQss.  Adulan/re  ;  lusinga- 
tore; piaggiatore;  piaeentiero  ;  iusinthiere  ; 
gjnfiatvre;  palpatore.  -  11  est  ausii  adj.  C- 
ressant ,  atfabV; ,  qui  tl.iMe.  P  acevo'e  ;  care^- 
\ante  ;  adulazvno ;  lusinghiere.  —  On  appelle 
un  miroir  flatteur,  celui  où  l'on  se  voit  plus 
beau  que  l'on  lî'est.  Specc'iij  mentitore  ;  clic 
Ingar.na  ;  che  adula.  —  Avoir  les  manières 
rlatteuiês  ;  avoir  les  manières  douces  et  insi- 
nuantes. Maniere  dolci ,  care^lcvoli ,  lusinghie- 
re. ~  On  dît  d'un  h  -xime  qui  dit  coujous  quel- 
que chose  d'obligeant  ,  qu'il  a  toujours  quel- 
que chose  de  tlatteur_  a  dire,  tgil  ha  sem- 
pre qualche  cosa  di  ui}l;ligante  ,    di   grazioso 

FLATTEUSEMEN  T,  .-dv.  D'une  manie- 
re fl..tteuse  et  cares,  nt. .  Lu<i,ighevulmenie  ; 
carelievùlmente  ;  ve\i^>sam^r.te. 

FLATTEUX,  euse,  adj.  Venteux,  qui 
cause  des  vents.  11  se  dit  de  certains  alimens 
Fliituoso  ;   che  gentra  flati. 

FLATUOSIFE,  s.  f.  Vents  dans  le  corps. 
Flctuosità  ;  stalo  ;  venti  ;  ventosità. 

FI  F.AU  ,  s.  m.  Instrument  qui  e,t  composé 
de  deux  bâtons  d'inésile  longueur ,  atta- 
chés l'un  au  bout  de  l'autre  avec  des  cour- 
roies ,  et  qui  sert  àbiirtre  le  bié.  Corregjîato. 

-  Flé.iu  ,  se  dit  fig.  des  maux  que  Dieu  eu- 
voie  aux  hommes  pour  les  chà'ier.  Flagello  ; 
tribolaiione  ;  calamità  ;  disgracia  ;  gastigu  ; 
avversità  grande.  —  On  appelle  aussi  du  nom 
de  tlé.iu,  ceux  par  qui  Dieu  chàie  les  peu- 
ples. Flagello.  —  La  verge  de  fer  où  sont 
ôtcîchés  les  deux  bassins  d'une  h,  lance  Rag- 
gio pesatore  ;  ferro  a  traverso  della  bilancia, 
da  cui  pendono  i  piatti  o  coppe.  -  Birre  de 
fer  qu'on  met  au  derrière  des  portes  cocîiè- 
res  ,  et  qu'on  tourne  à  demi  pour  ouvrir 
les  deux  battans.  Sbarra  o  spraira  di  ferro 
de' portoni. 

FLECHE  ,  s.  f.  Trait  qui  se  décoche  avec 
un  arc  ou  une  arbcdête.  Freccia  ;  saetta  ; 
strale.  -  Longue  nièce  de  bois  cambrée  ,  qui 
joint  le  tr-iin  de  derrîcre  d'un  carrosse  avec 
celui  rie  devant.  Collo.  —  La  par'ie  du  clo- 
cher qui  en  fait  la  couverture  ,  et  qui  est  en 
pyramide.  On  l'aïuelle  autrement  Aiguile. 
V.  -  Flèche  de  lard  ,  ce  qu'on  a  levé  de  l'un 
des  côtés  d'un  cochon  ,  depuis  l'épaule  jusq.i'à 
la  culj.e.  Un  lardonne.  -  T.  de  Fonif.  Petit 
ouv-age  composé  de  deux  côtés  ,  qu'on  élevé 
'is-à-vis  des  angles  saillans  ou  rentrans  d.i 
hcmîn  couvert,  à  l'extrémité  de  son  gl.icis. 
On  l'.ppelloit  au'refois  Bonnette.  V.  -  T. 
de  Géo-n.  Flèche  d'un  arc  ,  la  llene  qui  passe 
par  le  m-l'eu  de  l'arc  ,  et  qui  est  perpendi- 
cu'-ire  a  la  corde.  Saetta  '.seno  ;  rerto.  -  Les 
'.stronoines  donnant  le  nom  de  flèche  il  une 
Constellation  de  i'l;émi^phè^e  boréal,  .^aetta. 
Flèche  ,  ou  lame  au  Tricrac  ,  'es  figures 
coniques  sur  lesquelles  on  place  les  tables  ou 
dames.  Asta, 


F    L     E 


343 


FLECHI ,  IE  ,  pan.  V.  le  verbe. 

tLtCHlK  ,  v.  a.  Ployer  ,  courber.  En  ce 
sens  ,  il  n'a  euère  d'usage  à  l'actit  qu'en  ces 
phrases;  Flé.iiir  le  genou,  les  genoux,  tte^ 
gar  Le  ginoccnia  ;  inchinar  il  ginocchio.  —  il 
es:  aussi  n;u;re  d..ns  ce  sens  ;  11  faut  que  tout 
genou  fléchisse  au  iNoni  de  Jesus.  Bisogna 
che  ogn'  uno  pieghi  le  ginocchia  al  Kome  di 
Gesti,  eh'  ogn  iiom  si  prostri,  s' iaginocchi, 
ce.  —  Fléchir  sous  le  joug,  et  abs.  fléchir, 
se  soumettre  ,  s'abaiiser.  Piegare  ;  sotccmet- 
''e'i:'  '"'■''"''''''"'  sotio  ilgi^go.  -  rig.  a  l'ac- 
tif, Emouvo:-  à  compassion,  toucher  de  piîiéj 
attendrir  ,  adoucir,  f  legare  ;  commuovere  ;. 
muovere  a  pietà  ,  a  compassione  ;  intenerirei 
ammansare.  -  Cesser  de  persister  dans  des 
sen'imens  de  dureté  ou  de  ieriueté.  Piega.te 
cedere  :  a  rendersi. 

FL^ECrilbSEAlENT  ,  s.  m.  Action  de  flé- 
chir. 11  n'est  en  u,.gc  que  pour  signifier  l'ac- 
tion de  fléchir  ies  genoux.  Genuflessione  ;  il 
piegar  le  genoccliia  ;  adorazione  ;  piegamento  , 
o  piegatura  delie  ginocchia. 

FLECHI  >SEUR,  auj.  et  plus  ordinairement 
subst.  r.  d'Aiiat.  i\om  qu'on  donne  6;oc 
muscles  destinés  à  ilcchir  certaines  parties. 

't-LEGMAGOGUE  ,  adj.  de  t.  g.  et 
subst.  Jl  se  dit  des  médicamens  qui  purgent 
la  pituite.  Fiemmagogo  ;  che  purga  la  pi- 
tuita. 

FLEGMATIQUE,  adj.  de  t.  g.  Pltulteux 
qui  abonde  en  flegme  ,  en  pituite,  flemmati- 
co ;  pieuuoso  ;  che  abbonda  di  flenuna.  -  iig. 
Jn  homme  de  sang  froid:  et  dans  cene  acei  - 
-lon  ,  il  est  quelquefois  subit.  PUmmaiico; 
p.z\^ente  ;  noderato  ;  posato, 

fj-E'^'Mt  ,  s.  m.  Pituite;  l'une  des  qu:- 
tre  humeurs  qui,  selon  l'opinion  commune , 
composent  la  masse  du  san^  de  l'animai,  e-- 
qui  est  troide  et  nLimide.  Èn  ce  sens  ,  il  n- 
se  dit  poin;  au  pluriel.  FUmma  ;  pituita. 
-  Pituite  épaisse  et  recuite  que  l'on  jets 
en  crachant.  Flemma  ;  pituita.  -  Qu.lité 
dun  esprit  posé,  patient  ,  qui  se  possède. 
Flemma;  tranquillità  ;  pa^enia  ;  modera-,io- 
nc-._-  i.  deCn:m.  La  partie  aqueuse,  et 
.nsipide  que  la  distilatation  dégage  des  corps. 
ticmma. 

FLEG.MON  ,  s.  m.  T.  de  Méd.  II  se  dit  de 
toutes  les  tumetirs  qui  sont  remplies  de  sang. 
temmjne. 

FLEG.MONEUX ,  euse  ,  adj.  Qui  est  de 
la  nature  du  flegmoii.  Flemmcnoso. 
■    FuEF  ,  oufletelet  ,  V.  Fiez. 

FLETAN  .  s.  m.  i .  d'Hist.  nat.  Poisson 
plat  et  l.irge  ^u  on  trouve  sur  les  côtes  de 
l'Océan.  Ou  peut ,  cit-on  ,  le  regarder  com- 
me une  plie  ou  une  limande  ,  ou  une  sole  ce- 
tacee. V.  ces  mots. 

FLETiil ,  I E  ,  part.  T/çço  ;  dicotto ,  ec. 
_  FLETRl.-t,  v.  a.  Faner,  sécher,  ternir, 
oter  la  couleur,  la  vivacité  ,  la  (raichetir. 
Appassire  ;  soppassare  ;  seccare  ;  alidire  d'I 
'aof'-re  ;  scolorire  ;  torre  la  freschcTra  ',  la 
beUe-ìia.  -  En  ce  sens  ,  il  est  ree.  Appas- 
sirsi ;  avyiiiire  ;  seccarsi  ;  sm.arrir  il  ccl^- 
ni-  "''«ît-^  .  '<:•  -  tig.  Déshonorer. 
Diramare  ;  disonorare  ;  macchiar  la  fama 
la  ^riputali one.  —  On  dit  d'un  homme  qui  a 
été  repris  de  la  .'usfire  ,  qu'il  est  fler.-i  • 
et  en  matière  criminelle  ,  on  dit  d'un  hom- 
me condamné  à  éire  marqué  avec  *in  fer 
chaud  ,  qu'il  est  condamné  à  être  flétri.  Esser 
marchiato  ignominiosamente  su  la  spaJa  con 
ferro  rovente. 

FLETRI''.~UREî,  s.  f.  L'altération  qui  ar- 
rive .i  la  fr;iîcheur  et  à  la  vivacité  des  fleurs 
et  des  couleur»  ,  ou  a  la  beauté  et  à  la  néii- 
cate'se  du  teint ,  de  la  peau.  Smarrimento 
di  colore  ,  di  bellesia  ;  marimento  ;  lo  ap- 
passare  ;  disseccamento.  —  fig.  Tac.'^e  a  l.i 
'  é.-utation.  Macchia  ;  ignominia  ;  injamia  * 
disonore;  sfregio  ;  sm..cco  ;  vergo: ^i.  —  t! 
de_  Palais.  La  marque  d'un  fer  chaud  ,  im-- 
prjmé  par  ordre  de  Justice  sur  l'épaule'  d'un 
criminel   Marchio^ 

FLETTE,  s.  f.  T.  de  Riv.  Petit  bateau 
dont  an  se  sert  à  passer  une  rivière  j  ou  à  fai- 


344  L     L     E 

re  des  voitures  ie  marchandises  en  petite 
ci-aii-.i;^.  Uiicuo  obaichcuddtjwmc. 

FLtt^R  ,  s.  t.  l'ruduciion  des  vesetaux. 
La  ileur  contient  les  p.;rtie.  de  la  truailicc- 
{;„n  .  <iu.  vm.  les  étani.nes  et  les  F'^'""-/  ';; 
T£  -  biotte  a  tkur  ;  une  étt'lie  un  n  y  a  «es 
heures  de  llei.rs  iissiic.  ou  brochets  .vee  1  e- 

de  !erta.nes  choses:  le  tetnps  cl,  elles  sont 
Sans  let,r:.K.s  gr.nnde  beauté  :  comme  un  ar- 
bre  chargé  de  ileuri.  A,ns.  on  dit  ;  être  a  a 
fleur  dans  ia  ileur  de  ses  )ours.  •f'sc"  nel 
éìor  derl,  anni.  La  fleur  de  beauté.  Il  jifr 
^'oBnrMl^l«  .  «•  -fis-  Cert..me  petite 
bl-ifchcur  qu?  paroit  sur  la  peau  de  qu-.-Unies 
<rui;s,  comme  dos  primes ,  des  raisins  ,  etc. 
lorsqu'ils  n'ont  point  eie  inanics.  i'";"-  -  '^'' 
fleu?  du  teint,  cet  éclat,  cette  fraîcheur  de 
ieint  que  donne  la  leonesse  et  la  sante.  Ca 

JresckcxU  ,    '■'    •"'■ra/i'/.'o  ,  l'mc^rn.uo   ddU 
gucnce.'  Le  lustre  et  l'éclat  de  ceriames  cho- 
ies qui  durent  p-^u.  lMccnu%vi  ;  ''"'.''°  if  °": 
_  fie.  La  preit:icre  vue,  le  premier  usage 
rfuni  chose  nouvelle.   ^'-"'^  ^""' •'[ -T: 
no  uso  d'una  cosa;  esser  ti  primo  a  v.dtr- 
7a.  -  tìg.  L'élite  ,  le  choix  .   ce  <;u'd  y  a  de 
meilleur  ,   de  plus  excellent.  '•?«'«;''  >"  T 
rlio  i  ii  misl'cie  ;   la  yartejm  nobile  ,  più 
ìe'ù ,  l-iU  'cetu  ;  fiorano. -En  style  de  viei.x 
RÓmsn.  Fleur  de  Chevuleric,  fine  fleur  de 
Ch-valerie  ;    les    chevahers   disiingiies   par 
leurs  bennes  actions  ;  et  encore  aujourd  hui, 
en  P-ilant  f.-m.    d'un,  Chev.Jier.  qui  a  beau- 
coup de  valeur  et  de  prcbitç  ,   on  dit,  que 
"est  une  fleur  de   Chevuletie.  F.ordiU- 
vaUàa;  fior  in  op:ra  d' arni:.  On  oit  fom. 
dans  le  même  sens ,  la  fleur  des  pois.  En  tou- 
tes ces  fcceptions  (ijurées  ,  flei.r  ne  se  dit 
<,u'au  sinfulier.  V!ore.  -  fie.  Ornement    em- 
btllisstment  ;  et  dans  ce  sens ,  on  appelle  les 
ornemens,  les  embeliiisemens  d'un  discours , 
des  f -urs  de  Rhétorique.    Fivri  di  K.ttonca- 
-Au  pluriel ,  se  dit ,  pour  flueurs ,  et  si^^nifte 
les  rèeles  ,   les  pursations  des   femmes.    11 
vieillit.  Fiori,  purga  ïmensiruo.  -  Fleurs  blan- 
ches ;'   une   certaine   maladie^  des   lemmes. 
ïiiisso  ;  a  fluor  Hir.co  ,    marino  ,  mu.'i:hrc. 
-  t  Icuis  ,  en  Chimie  ,  se  dit  des  substances 
mie  l'.iition  du  feu  a  élevées.    f/Vi.  -  7. 
de  Fabrques  rfj  cuir.  Cote  de  la  pe.nu  d_oii 
l'on' a  enlevé  !e  poil  ou  la  laine  ,  1  autre  cote 
se  nomme  chair.    Bu:c:o  o  fiore.  -  t.ctirs , 
d'un  vaisseau.  Ce  sont  les  parties  dun  vais- 
seau qui  sont  faites  par  les  extrémités  ,  ou  p^r 
par  les  empatures  des  vt:ranpues  ,  avec  les 
membres  combes  qui  se -mettent  au  fono, 
et  qu'on  anpelîe  genoux.  Iniinvcck'atma  del- 
le sfaminare  il  un  vascello  ;  fiori  -  Dou- 
ner    les  fluirs  à    un   v.i;sse=u  ,    V.    Florer. 
-   A  fleur  ,    adv.   Au  r.iveau.    A  Itt-dlo; 
«/  raii  i    n  piano  ;  a  corda  ;  a  peto  ;  a  ./i/i>. 
A   fleur  d'e-.ii.    A  fier  d'  acqua.  -  On  ait 
d\ne     mcd.iillc     parfaitement    conservée  , 
qu'elle  est  à  fleur  de  coin.    Medaglia  ben 

"Î'lEURVcîF.,  s.  f.  T.  de  B.ulanscr.  Son 
clu  eru.'U.  Spolvera,  o  prima, f  amia  ,  clic  esc; 
dtllj  c'tKca  o  fitel'.o  rimacinato. 

FllUKAlSON,  s.f.  T.  de  Botnn.  Il  se 
dit  des  formations  des  fleurs  ,  et  du  temps 
eu  de  la  saison  dans  laquelle  les  plantes  fleu- 
rissi  nt.   Fioritura  ;    '/  tempo  o  siac'on  dei 

■^"fÏ-F.UR  de  la  passion,  s.  f.  Plante 
nui  vient  de  la  nouvelle  Espagne  j  elle  e't 
iiivi  remméc  ,  p.irce  qu'on  a  cru  voir  tans 
les'diftétci.tes  parties  de  sa  fleur  quelque 
laivort  avec  divers  instrumens  de  la  pasMuu 
dit  'sauveur ,  tels  que  la  couronne  ,  les  trois 
clous,  eic.  Les  semences  de  son  frtm,  cui 
ne  .,ii5rlttiu'.i  Quito  ,  scnitres-rafr.-'ic.hissan- 
tes  ,  -  d'un  Roût  approchant  de  celui  de  la 
crenade  ;  ce  qui  lui  a  fait  donner  le  nom  de 
Cren.- dille.  Fior  della  Passione. 

ILF.UR  DELIS.  s.f.  V.  Lis.  . 

I  LKUKDLLISE' ,  ÈE  ,  part.  Ornato  dis" 
cil  o  l.urdalis;  ;  i,:;liaio.  -  adi.  T.  de  Hotan. 
flcur'  tleuidelisce  .    se  dit  d'une  piante  en 


F     L     E 

ombelle  ,  dont  la  fleur  a  cinq  pétales  ine-  i 
taux  et  qui ,  par  leur  assemblale ,  ressem- 
blent aux  tlcurs  de  lis  des  armoiries.  A  Jio- 
retto.  Il  ne  laui  pas  contoiicre  les  tk-urs  fleur- 
delisées avec  les  lleurs  en  lis. 

FLLUKUliLlit-K. ,  v.  a.  iemer ,  couvrir 
de  tleurs  de  lis.  Ornare,  coi  rir  dl  sigli.  Il 
n  e>[  guère  fl'usjge  qu'au  part.  -  IViarquer 
d'une  tleur  de  lis  sur  l'épaule.  Marchiare  ; 
fierir  le  spalle  d'un  reo  ;  bujare  cU  l'mpruiila 
ael ^l^iio  ;  JioriT  le  spalle.  ^ 

Fi^huRL'  ,  tE,  ad|.  T.  de  Blason.  Ter- 
miné tn  tkui-s,  ou  bordé  de  fleurs.  Infion- 
to  i  ornato  di  port. 

t-cLUKLb  ,  s.  f.  T.  de  Teiniririers.  Ecume 
lécere  qui  se  lotme  uidinaitcincni  a  la  sur- 
lace de  la  cuve  du  bleu  lorsqu'elle  est  tran- 
quille. Fiorata  ,  o  cr^s^-o. 

iLLUREK,  v.   n.  l^epcndre  une  odeur, 
exhaler  une  odeur.  Gettare,  o  render  odore  ; 
ulne  j  uUiìarc.  -  On  dit  prov.  et  tig.  n  une 
aliane  qui  iiaroit  b^^nne  et  avantageuse  ,  cela  | 
Heure  comme  baume.  An  di  buono.  ,    ,,  | 

FLEURbi  ,  s.  m.  Certaine  espece  de  hl 
fait  de  la  matière  la  plus  grossiere  de  la  Soie. 
Fioretto  ;  l'orra  di  seta.  -  Le  ruban  qui  est 
laude  ce  même  k\.l\astro  difioretto.  -  tpee 
sans  pointe  et  san.  tranchant ,  qui  est  garnie 
d'une  espece  de  gros  bouton  de  cuir  par  le 
bout,  et  dont  on  se  sert  pour  apptencre  a 
taire  des  armes.  Fit>r.;iroi  passetto.-  Cer- 
tnn  pas  de  danse  presque  semblable  a  celui 
de  bourrée,  tioretto.  .  ,,  ,  , 
fi^UhKKIE  ,ÉE,  an).  V.  Fleuré.  _ 
FLtUKl-.ll>  ,  s.  m.  pi.  lorne  ae  Mii- 
sijue.  Oinemens  du  cha.-,t.  Ornamenti  aU 
canto  ,     ,■    .      r.    •      n 

FuEURETTE  ,  s,  f.  dimin.  Petite  fleur. 
11  n'a  guère  d'usage  que  dans  la  1-oésie  p-s- 
torale.  Fioretto  ;  fiorellino  ;  fioretlo.  -  H. 
C.iolerie  que  l'on  die  a  une  lemme,  raroli- 
ne  dolci  ,  amorose  ;  lu-'inulie  ,  yei{i  ;  piacerò- 
/;;■(«  calanti.  j.     _.     .         „ 

i-LLUKl,  lE,  part,  etadj.  Fiorito;  fio- 
r'do.  -  On  appelle  teint  fleuri  ,  un  teint  qui  a 
la  iraiclieur  edéclat  que  donnent  la  leunese  et 
la  s^.nté.  Guar.ee  colpite  ;  cuinasioncjresca, 
ternùsiia  ,co.uriia  .incarnata.  -  T.del'çint. 
Couleur  rteurie,  celle  dont  les  tons  brillans 
semblent  len.r  de  l'éclat  ^cs  fleurs,    (.olore 

1-LliURtPv,  V.  n.  Pousser  de  la  fleur  , 
être  en  fleur.  Fiorire  ;  jart  fiori  ;  produrre 
fon.  -  hg.  Etre  en  credit  ,  en  honneur  , 
1  en  voRue.  Fiorire  ,  esser  m  jiorincreaito , 
ia  vr.inde  'riput.ivone.  Quand  on  se  sert  de  ce 
veibe  dans  le  sens  hiiré,  il  lait  florissoit  a 


F    L    O 

FJesuhilità  ;  ftessibiltade  ;   arrendevole^ja i 

t-L.L.siBLE  ,  ad),  de  t.  g.  Souple,  qui  plia 

séniciii.  ticssibile.  pl;i:herele;  che  molUg- 

a  ,    cedente  ;    meilicetlo.    -    On  dit  ,  qu'un 

homme  a  la  voix  fluxible  ,  pour  dire  ,  qu'il 

a  la    voix  souple    et  ai.ée  ,    en  sotte  qu'il 

passe  facilement  d'un  ton  à  un  autre,  l'oct 

flessibUe.  -   fig.  Capable   d'eire  touché  de 

compassion.    Flessibile  ;  arrendevole  ;  coni'' 

passionct ole;  pietoso.  —  Un  es|  rit  flexible, 

est  un  esprit  souple  et  aisé ,  et  qui  se  tourne 

tacilement  a  toutes  sortes  de  choses.  Age' 

vol:  ;  docile;  arrendevole. 

FLEXION  ,  s.  f.  Etat  rie  ce  qui  est  fléchi. 

'      ■  ne;  curvatura  ;piesarura.  -  T.d'Anat. 

:ment  opé.'é  par  les  muscles  fléchisseurs 

dans  les  os  ,  dont  les  exircmités  éloignées 

peuvent  se  rapprocher  en  lormant  un  argle 

'■■'-■ne;  fi, 


Fies 


:De   aans   le   sens   iife.!..,   ■•  — 

l'imparfait  de  l'indicati!,  et  florissant  au  par- 
t.cipe.   Cet  tnipire  florissoit.  tionva  -^ueU 

'fLlU  RISSA  NT  ,  ANTE  ,  adi.  Qui  pousse 
des  fleurs,  qui  est  Wc^-.n.x Fiorente  ;  fiondo; 
che  è  liorito;  che  e  adorno  di  fiori.  _         | 

FLtURliFt  ,  s.  m.  Colui  qui  est  curieux 
de   fleurs  ,  r.ui  prend    plai.ir  a  les  cultiver, 
iioiista;    dl.eitante  ,    o  co. tiratore  di  fiori.  \ 
-  Ur  peintre  qui  s'adonne  particulièrement  | 
à  peindre  des  fleurs  titturi  ii  fiori. 

FLEURuN,  s.  m.  Espèce  de  représen- 
tation de  fleurs,  servant  d'ornement.  Rosone,  | 
et  quelques-uns-  Fiorone.  -  v<n  dit  hg.d  une 
des  plus  glandes  prérogatives,  qu',.it  un 
i-rince  ,  d'un  de  ses  plus  srands  revenus  , 
d'une  de  ses  meillcutes  l'rov:iices  ,  que  c  est 
un  des  plus  beaux  fleurons  de  sa  courroiine  , 
le  plus  beau  fleuron  de  sa  Couronne.  La  pin 
bella  fcmwJ  della  sua  Corona.  -.Heurs  a 
fle-urons.  Les  Botanistes  nomment  airsi  cilles 
qui  sont  composées  de  plusieurs  tuyaus  éva- 
sés ,  et  découpés  ordni.ircment  en  Uniercs 
tu  en  éteiles  a  plusieurs  ooiiites.  twri  a 
S'ella  -  F.  d'imprtin.  Ornement  de  fleur  ou 
sujet  historique  trave  en  bois  ou  en  cuivre. 

I^LlÒpo.NNE',  èi;,  :■{]•  V.  Fleuré. 
FLEUVE,  s.  m.  Urande  iiviere.  tiitme  ; 
fiumana.  .....,■,, 

FIXXIBILITE  ,  s.  f.  Qualité  de  ce  qui 
est  flexible.  Il  se  dit  au  ptoi^re  et  su  iituté. 


FLÉ2',  s'.'  m.  r.  d'Hist.  nat.  Poisson  «le 
mer  plat  et  couvert  de  petite',  écailles.  U 
ressemble  a  la  plie  pour  la  figure,  mais  il 
est  plus  long,  iorta  di  pesce  che  ha  qualcht 
'  /nuijlian^a  col  rombo. 

FLlEOi  ,  s.  m.  Sorte  de   petit  v.iissesii 
qui  ne  passe  pas  cent  tonneaux,  Uastiment»  ■ 
Olandese  da  loo  tonnellate.  ^ 

FLlbUSl  ILR  ,  s.  m.  Nom  d'une  sorte  de 
Pirates  qui  couroient  Ics  mers  d  Amérique, 
et  qui  éìùient  de  toute  n  nion.  iilibustiere. 

FLIN  ,  s.  m.  7".  de  Fourbisseur.  Poudre 
de  pierre  pour  fou.-bir  les  é|,ées.  On  la  nom- 
me ord:nairement  pierre  de  foudre.  Fiecra, 

0  polvere  da  Jort-ire.  ,      , 
FLION  ,  s.  m.  Conchyl.  Coquille  du  genre 

des  teUines.  Tellina.  ,     .      ...        . 

FLIPOT,  s.  m.  T.  de  Menais.  Piece  de 
rapport  pour  cacher  un  défaut.  Tassello  per 
coprire  i'  difetti  del  lavoro.         _     ,      ,  . 

FLOCON,  s.  m.  Petite  touffe  de  laine, 
de  suie  ,  etc.  Fiocco  ;  bioccolo  ;  ciocca.  -  11 
se  dit  aussi  de  la  neige.  Fiocco  di  neve  che 
cade  lucndo  fiocca. 
j  FLORAbwN  ,  Flo.-.ificatiON,  V.  et 
dites  FUuraison. 

iH.»RAUX.  (  JEUX  )  T.  d'Hist  ìtMZ 
institués  a  Rome,  en  l'hu-ineur  de  F.cre  , 
Déesse  des  fleurs.  Giuochi  fiorali ,  o  in  fsnare 
di  Flora.  -  11  y  a  aussi  en  France  des  Jeux 
fl^ratix  qui  furent  institués  à  Toulouse  en 
1324  ,  et  ensuite  érigés  en  Académie.  L  Ac- 
cademia de' isiiiochi  fiorali  di  TJosa. 

FLOKFNCt',  EE,  ad).  T.  de  blason,  l 
se  dit  d'une  pièce  terminée  en  fleur  de  us. 
Fiorente.  _  ,-     ir 

FlAjRENTlNE,  s.  m.  T.  de  Comm.  UaSt 
de  soie  ,  dont  la  première  fabrique  étoit  1 
Florence.  C'est  une  espèce  de  îatiii  liiçonnê 
blanc  ou  de  couleur.  Raso  a  ipera. 

FLORtR,  v.  a.  7.  de  Mar.  Florer  or 
vaisseau,  ou  lui  donner  les  fleurs,  c  est  lu 
donner  le  suif.  Spalmare  col  sego  un  battp 
m  nto;  dar  il  se.;o  ad  un  bastimento. 

FLORE'»  ,  T".  emprunté  du  Latin  ,  qu 
n'a  d'u.aee  en  Francois  qtiîen  cette  phrase 

1  F.;ire  flofès ,  pour  d'ire  ,  faire  une  dépensi 
d'écl.-.t.  F.ir  bella  ,  J.ir  grande  spisa. 

FLORII-KGE  ,  s.  m.  /  .  de  htterat.mt 
nue  les  Latins  ont  donné  à  ce  que  les  t.rec 
appellent  Anthologie     c'est-à-dirc  ,  reçue 
de  piècîf  choisies.  Ftonl.-pia.       . 
I     FLORIN,  s.  m.  Pièce  de  monnoie.  Fiorint 

-  ^lonnoie  de  compte  ,  qiu  est  de  divers 
valeur ,  suivant  les  diftérens  pays  ou  elle 
corrs.  Fiorino  di  banco  ,  o  imafinarto. 

FLORISSANT ,  ante  ,  ad,.  11  n  est  e 
usai;e  qu'au  lijuré  ,  et  siitnilie  ,  q'"  ,««/ 
lioiineur  ,  en  crédit  ,  en  vogue.  FlurtSo 
tior.nte  ;  cAi;  <  In  sran  credito. 

1-LOT,  s.  m.  Eau  «giie'e,  onde,  vspi' 
On.ia  .  fi.otio  del  mare  acinf.o,  o  chejrans 

-  On  dit  qu'un  vaisseau  es:  i  flot,  qu  on.l 
mis  à  flot ,  pour  dire  ,  qu'il  ne  toueb,-  pO" 
le  fond,  qu'il  est  soutenu  sur  l'''""^»" 
a  assez  d'e.nt.     Lsscre  a  gala  ;  galur-''' 

-  N'ê're  pas  à  flot.  V.  Touclur.  -  i" 
un  bâtiment   à  flot  ,  c'est  le  relever. 
kiiare  un  bastimento  ;  metterlo  a  saii.i ,  ' 


F     L     O 

taltcgg'iare.-  Le  flux  et  le  reflux  de  la  msr, 
la  maree.  Flotto  ;  Ji.-isso  e  riflusso  dei  marc 
-  ne.  F  u.ile.  Il  nj  ti'usiRe  qui  dans  la  Poe- 
sie et  dans  le  style  fam.  totla  ;  calca  ;  turba  ; 
mo.tnudme.  -  Le  sang  coule  a  grands  tiots: 
le    san»    coule    avec   abondance.   //   sa::g-ue 
'^''^'  a  t..rrc-.:!.   -    Flot  et  Jusant ,  T.  de 
A!=r.  Le  fljx  et  refi,  x  de  la  mer.  On  dit , 
•    t  ,  tju.-nd  la  mer  triante  ,  et  jusant ,  quand 
te   descend.    Fnicifio    del  fl:,ssj  ;    marca 
tacente.  V.  Jusant.   -  Qu^rt  de  tlot,  rrois  1  ti 
(I-irts  de  flot,  c'est-à-d.re  ,  le  qu,  rt   et  le    h 
tr>j:i  quans  du  mnnt.i.t  de  la  mer.  Qi,---     ' 
t  f '.•  quarti  del  flusso ,  o  di  marea  crts 
-  11  y  a  flot ,  c'es'-i-dire,  que  la  mer 
neii.e  a  monter,    yi  i  marea    alta  ,  fl. 


F    J.     U 

'"W'A.i'^'''  fi""'  ,  '  non  di'eaUom. 

FLOU  iorte  d'adverbe.  T.  de  Pemt. 
1  einclre  (leu;  peindre  d'une  manière  tendre, 
legete,  noyee,  par  opposition  à  la  Peinture 

e,  ^'r\^r"''?i.  •"'""'-■""  '""^l'ida  .  pastosa. 

1}-?,^.W^'T-  'l'Mar.  V.  Girouette. 

tLUA.NI  ,  ad|.  m.    7".  de  fayetUr.  U  se 

FLUC  1  UÀ  f  luN  ,  s.  f.  T.  de  ChiV.  Mou- 
vement d'un  fluide    épanché   dans    q.c-lque 
'"."»■■'     ou  d..ns  quelque  panie    du    corps 
.f^uairone  \  fiu- 

ce  sens 


..=   o  iMoi.icr.    ri   e  m.area    alta  ,  jiusto  Pier 
o.  -  Flot ,  assemblajie  de  bois  qui  i'.otte  '  du 


Jh"^^^'.  '/"■'^'""''■■'^    tn  ce  sens,  il  ne 

se  dit  que  de  la  mer.  Correre;  scorrere    -  Et 

plus  ordinairement  des   humeurs  qui  décou- 

cerveau  et  des  autres  p.irrie« 


--•re.  Un  dit  ordinairement.  Tram, 
\  ■  -  Jeter  du  bois  a  fl-^t  perdu  ;  se  jeter 
d^ns  un  ruisseau  i  our  y  flotter,  suns  que  les 
s  c.nes  soient  attachées  les  unes  aux  autres. 
Ljenar  legnami  sciolti  in  un  fiume  acciò  la 
e,  '-ente  gu  trascini  ,  e  gli  porti  don  si  </.- 
'^■■-'■a.  -  Flot  ,  T.  de  Selliers,  òe  dit  des 
hj  ppes  ou  flocons  de  laine  dont  on  orne  la 
te'  re  d.«i  mulets.  Fiocco. 
P_t  LO  i  RUi ,  s.  m.  pi.  T.  de  Papeterie.  V. 

KLOTT.ABLE,  adj.  de  t.  g.  Il  se  dit  des 

r..i  seaux  et  des  rivières  sur  lesquelles  on 
r-..!  flotter ,  soit  a  flot  perdu  ,  soit  en  train. 
'  "-  'i"  ''■'/•■'■'':<"■  legnami  sciolti,  o  sostener 
ù     .1. la  foderi,  o  lattere. 

:  i-Orr.AGE,  s.  m.  Conduire  du  bois  sur 
;  ,   lorsquon   le    fait   flotter.    Il  condur 
■      :  a  seconda  deW aciua. 
xLOTrAlbON  ,    s.    f.  T.  de  Mar.  La 
';■'■■''  divcisseau  qui  est  a  fleur  d'eau.  La 
II"  a  di  fior  d'acqua;  il  bagna  e  asciwa 
^Fl-OTTANT,    ante,    adj.   Qui 'flo'tte. 
: -Piante  ;  ondeggiante  ;   die  ondeggia  ;  che 
■  .  galleggia.  -  f,%.  Incertain  ,' irrésolu  ,  ! 
nt.  Dubbioso;  incerto;  indeterminato; 
,         '.iita  ;    vacillante;   titubante.   -    f.  d» 
i     ..  Il  se  dit  des  navires  et  des  poissons  qui 
s  m:  sur  1  eau.  Fluttuante.    -    T.  de  feint. 
l'    ;-srie   dessinée  avec  des  plis  amples  et 
trrs,  qui    ne  naroit  point  collée  "sur  les 
pir:;i  qu  elle  cache.  Svelto;  che  svolare, 
I:  LOI- FÉ,  s.  f.  Nombre  considérable  dé 
vais, eaux   qui  vont  ensemble  ,  soit  pour  la 
guerre  ,   soit  pour    le    commerce.  Flotta  ■ 
armata  di  mare ,  o  navale.  ' 

FLOTTE',  ÉE,  part.  Agitato  da'l'ond- 
éa  marosi.  -  On  dit  pop.  et  par  dérision' 
0  un  homme  qui  est  d'une  figure  d'un-» 
mne  peu  avenante  ,  que  c'est  un  vîs.i!-  de 
DOIS  flotte.  D'SvisatQ  ;  sparuto  ;  visu  faccia 
travata  ,  svenevole.  ' 


Tl's  ,   soit  Q'iuie 


et  d'un  ulcere 


Colare;  scorrere  ;  flune  ,  spa"ersi 
.   ''JrY^^  '   ^,77^,'  "1-  L)="cat,'de  foible 
comi^Iexion.  £),*„/,  j  Jrale  ;  sparuto;  molle; 
languido  ;  effeminato. 

FLUiDE,  adj.  de  t.  g.  Qui  coule  aisément, 
qui.  est  coiil.nt.  11  est  ausii  sub>t.    Fluido; 

r  ;■"/,■;  '  fi-'^'tiu. 

lut^.tìuUua  'fluia^'"^'^  ^^  "  "'"'  "' 
FLUOKii,  s.  m.  pi.*  .\iot  qui  parmi  les 
Naturalistes  ,  désigne  dis  cristaux  de  diffé- 
rentes couleurs,  qui  imitent  les  pierres  pré- 
cieuses. CrisiaUt   colorati. 

FLUTE  ,  s.  f.  Instrument  de  M  isiq-ae. , 
creu;e  en  torme  de  long  tuyau,  et  ucrJe  d- 
qiielques  trous  ,  duquel  on  tire  dilWrens 
tons  ,  par  le  souSle  de  la  bouche  ,  s'  v.,t 
le  remuement  des  doigts  sur  les  trous.  Flauto. 

7  j  ,  j  ■'■'.■""  '»■■«•'  o'gani ,  che  imita 

'•itlute,  s  en  retourne  au  tambour,  c'est  que 
I  ce  qui  est  acquis  par  de  mauvaises  voies 
sen  retourne  comme  il  est  venu.  La  bertuc- 
c.J  «  porta  via  l'acjua.  -  Sorte  de  gros, 
bâtiment  de  charge  ,  dont  on  se  sert  ordi- 
nairement a  la  mer,  pour  porter  des  vivres 
et  ries  munitions.  Flauto.  -  T.  de  Fabrivie 
J^i'-f"'';"-  Navette  sur  laquelle  sont  dé- 
v'dees  les  laines  ou  .lutres  matières.  Spuola 
de  Lavoranti  d'arabi.  -  Flûte  de  Ser-er. 
y.  uamasunum.  -  Greffer  en  flûte,  2'.  de 
JarJ.  V.  GrelFer. 
FLUTE-    ÊE .  adj.  On  appelle  ,  voix  flutée , 

FLUTER,  V.  n.  Jo.ier  de  la  flù-e.  Il  ne 
se  dit  guère  quen  plaisanteaie  et  par  méi-is 

ctr^.'V-'Cr.:  •""'•''"^^-  ^'^'^"•-- 

1-LUrEUR,  EUSE.  s.  m.  et  f.  Qai  joue 


F..OTTEMEN  f,  \.  m.T.  de  Guerre.  Mou- 
♦ciTient  d  ondulaticn  que  lait  en  mardi  nt 
le  Iront  d'une  troupe,  et  qui  la  déraiiee  de 
la  hç-v.  dr-ite.   Ondeggiamento.  ^ 

■  '  ,J^^'\'  ";  "„  '^"■e  notre  sur  l'eau, 
sans  aller  a  fond.  Galieggiare  ;  cnde.varl  ; 
fiotUTc  ;  mareggiare.  ~  Faire  flotter  du 
bo's ,  le  i.,ire  descendre  sur  la  rivière  sans 
bateau  ;  soit  p.ir  train  ou  p.,r  radeau  .  sur 
une  gr.inde  riviere  ;  soit  a  bois  perdu  sur 
une  petite.  Gittar  legnami  in  un  fium-  per 
che  s'cno  portati  a  seconda.  -  On  di-  d'une 
personne  qui  a  les  cheveux  fort  longs  que 
les  chevevix  lui  flottent  sur  les  épaules  Vu 
ondeggiano  i  capegli  sulle  spalle  ;  gì,  cadono 
in  onde  icapegti  sulle  spa'le.  -  tig.  Chance  er 
être  irrésolu  ,  agité.  Ondepiiare  ,  vacillare  '■ 
'duhk-'  '""''  "■'""'""'  •  '"<'i'-rmina:o  \ 
VÉOTTILLE,  s.  f.  Petite  flotte.  Ce  terme 
na  d  usaje  quen  parl.int  de  quclqu-s  c-sca- 
dre,  que  le  Roi  d'Es.agne  envoie  dans  cer- 
tains potts  de  ses  Domines  d'Amécique. 
ticcola  lutta.  ' 

FLOTTIATE  ,  s.  m.  Nom  qu'on  donne 
en  tsrasne  a  ceux  qm  font  le  commerce 
fl.^m  riqje,  par  les  vaisseaux  de  la  flofe 

les  ^^aiions ,  et   qu'on   appelle   GI;oni's-es 
t^'to-^anu  eu  fa  il  commercio    d' America 

ViçUonnaui  t rançoh-Italim. 


de  la  rt,-i:e.  ll'ne  se  dit  guère  qu'en'pU,.,,,- 
Ajut   *'  ^''^  ""eprii.  Flautista  ;    sonater  di 

raltstes.  DsM  douce,  de  rivière.  D'ac;: 
do^e,  fluviale ,  fiumale. 

FLUX  ,  s.  m.  Mouvement  résié  de  la  m. 

vers  le   rivage,  à  certaines  heu'res  du  jour,  i  ie  mari  et  la  femm.'  .„   f  ';  - ^'.'^  ^' 

i-.'u«o.-L  écoulement  des  excrémjiis  deve- n.,,  Tv      ^'  '^ '|,'"™e  s?   font  mutnellsmc-i 

is  trop  fluides  ,  dévoiem-it    F'" --"    !  ,        "  }  epous.-^nt.  Fede  conjugale  ,  manimonia' 
tJ  ;  cacjjuola.  -  Flux  de  san« .  est  ".m    r^^.V.?!  _  J  ."■'""^^  '  /obligation  _que  l'o 


,  .  Foi  3.i5 

FOAKRE  ou  FOtRRE,  s.  m   Paille  Ion- 
Ste  de  toute  sorte  de  b:é.  11  ,.'a  plus  guère 
d  usage  qu  en  cette  phrase  proverbiale:  FaTe 
a  Dieu  batbe  de  foerre  ,  pour  dire  ,  traiter 
les  choses  de  la  ReK^ion  avec  irrévérence^ 
et  ne  pas  payer  la  rii.ne  à  son  CKité.  Faglia 
\  lunga     trattar   le  cose   della    Religione  con 
"  c!ìr2\%'  'J""^-"-Jc  decime  al  Farroco. 
,/^'-ALE,  s.  m.  T.  d'Hist.  anc.  Espèce 
de  in.uchoir  que  les  Anciens  por-oient  au- 
FO^  tr'p"-  ^rtV'-di  rcvnofa  da  collo. 
F  OLILE    s.  m.  f.  d'Anar.  On  donne  ce 
nom  .lux  deux  os  de  l'avani-bras  ,    et   aux 
deux  de  la  i.;mbe.  0.^  distingue  le  grand  et 
m^nor  "  '"  •  "  ^"''^^  maggiore  e 

FOUESNE  et  FOL'AN'E,  s.  f.  T.  deMar. 
«  -«,  a-As  Instrument  de  ftr  ,  en  forme 
a^  trident,  dont  on  se  sert  dr,ns  les  vais- 
seaux, pour  h.rponner  la  dorade  et  la  bonite, 
a  1  ..vaut  .'u  navi.-e.  Fiocina. 
,\-ïe\^"^  '  '■."'■,  L'animal  qui  est  formé 
d  ns  le  ven're  de  la  mere.  Plus  particulière- 
ment I  entant  qui  est  formé  dans  le  ventre 
de  la   femme.  Feto. 

-rif-^,'  •  ".'  '•  '-■'  première  des  trois  'Vertus 
Theo'ogales  ,  celle  prr  laquelle  en  croit 
lermement  les  yerite;  que  i)iea  a  révélées. 

„  fV^'-,~   ^X^^^'  '^^  '••'  F"i.  '«  Dogmes 
q-u  la  ijeligion  Lnrètienne  propose  à  croire. 
comme  révèles  de  Dieu;  la  Religion  même. 
n'   'i-''Sone  ;    credenza   di   G:.\   Cristo. 
-    Un  di:   quun    homme  n'a  ni  foi  ni  iw, 
P'iu.-  dire,  qu'il  n'a  aucun  sentiment  de  Re- 
ligion m  deirobiré.  Uomo  sent^a  fede.  -  Foi 
divine,  ce  le  ^^|  est  fondée  sur  la  révélation; 
et  la  loi  humaine  .  celle  qui  est  fondée  sur 
1  autorité  des  hommes.  Fede  divina,   e  fedi 
umana.  -  Ma  foi,  par  ma  foi,  facon  de  par- 
ler dont  on  se  sert  abusivement,  pour  affirmer 
quelque  chose.  In  fede  rra  ;   per  mia  fede  ■ 
alla  Je;  m  fi  d,  Dio  ;  affé  di  àio.  -  Foi    sé 
prend  aussi,  pour  l'assur.mce  donnée  de  gar- 
der sa  parole,  sa  promesse  ;  pour  cette  pro- 
bité, cette- régidarité  qui  fait  qu'un  homme 
observe  exactement  ce  qu'il  a  promis.  Fede  ■ 
F/o/^/'-'a;   lealtà;  s;cure:;ia.    -    Un  homme 
est  de  bonne  foi     est  de  m.;uvaise  foi,  pour 
dire     qu  il  tient  bien  ,  ou  qu'il  tient  lîi.l  sa 
parole  ,  qu'il  est  homme    de    bonne    ou    de 
mauvaise  conscience.  Vomoleale,  o  disleale  ■ 
manienirore  ,  o  mancatore  di  parola.    -    Uri 
homme  est  dans  la  bonne  foi,  lorsqu'il  a-it 
ou  qu'il  a  agi  selon  sa  conscience.  Di  b"onl 
vl'  '  '"  conscienia.  -  Possi-sseur  de  bonne 
•   '«  .d't   d'un    homme  qu.  possedè  une 
-..-je  quii  croit  lui  appartenir  légitimement 
Et  par  opposition,  possesseur  de  mruv-.isa' 
lo,.    Pos, essor  di  bi-cna  ,  o  di  malafede. 
Un  jeune  liomme  est  sur  sa  foi,  sur  sa 
bonne  toi,  lorsq.i'.J  n'a  plus  rie  Gouver.ieut  . 
de  Précepteur     Egli  ha  saitato  la  granala'. 
-  toi  coni... gale;  la  promesse  de  fidé.'iré  nue 
le  mari  et  la  femme  se   font  mufu  " 


correnxa  ;  caci, noia.  -  Flux  d 
["evoiement  accompngné  do  san-    F 
sangue.  -   Flux  de  bouche  ;  uircr.ich»m( 
provoqué  par  le  mercure ,  à  ceux  qui  Ont 
I  m,ladie  vénérienne.   Flusso  ,  o  flussione  d. 
bocca;  sai  vallone.  -  fig.  Un  sr.nd  parleur 

flux  de  bouche.  Egl,  ha  la  cacajuola  nell., 
'ngua;  egli  e  un  gran  chiacchierone.  -fl%v 
de  p-ToIes  ,  fl.ix  de  belles  paro'es  inutiles- 
abondance  superflue  de  p  rôles  Aitondan-a' 
c-^p-a  di  parole;  supe-lliiii.  -  T.  de  rhim' 
Se  oit  des  matières  gui  faciliten-  la  fusion 
Çio  che  agevola  la  Jusione.  -  En  certain 
leux  de  c;r>es,  c'est  ime  suite  de  plusieurs 
c  i-'es  de  même  couleur.  Frusso  ■  f-ussi 

F,.UXION,sf.  Ecoulement   d'ht'éùrs 

m.ihgnes  sur  quelque  p..rtie  du  c  ^ros    Flis 

T.  de  Mathém.  et  de  G^om.  .\ié- 


con-racte  par  les  traités.  Fede  ,  lealtà  dà' 
trattai:  -  Cxiyymce.  Fede;  credenxa.  -  Té- 
niJignage,  assurance.  Fede;  testimonian-a  ■ 
ttestaiione.  -  La  reconnoissance  .  l'homi 
n^ge  q.i'un  Vas;,al  rend  à  son  Sei,neiTr 
Omaggio  ^^..usallaggio.  -  En  bonne  toi  de" 
nonne  toi  adv.  sincèrement,  avec  franchise 
avec  candeur.  Di  huona  fede  ijedelr^r^u'i 


thod 


des  fluxions  ,  ce   que   d'à 
nt,  ca'cul  riffér-ntiel.  Flus^io 

FLUXIONNAIKE,  adj.  de  t. 


FO'RI  P  '  ,  -chiettamente;  sinceramente. 
h'f  ITWi'  "'''••''^  '•  ^'  '  Cl-'  prononce  F'- 
ne.  j  u.'ble,  qui  manque  de  force.  D-hoù- 
-dII.-^    ''    '"■"!';o  :  JFOssato  ;  affralì  o. 

Dan,  un  âge  fu  ','.>  ,  dans  l'enfance,  dans 
le  i.rem:er  temps  de  l'adolescence.  NelU 
debole  età.  -  Feble  ,  se  dit  ...issi  d^s  choses 

î.n.r  Tj-iT'"-  ■'?  ^-I".  ="«  d'efficace 
P'-ur    I  us  jge    auquel    elles    sont    destin  -es 

/■_ a-i  ,   sen^a  ejficacia  ;  senia  virtU.    -  Il  j. 
,  1'   ng.   tant  des  personnes  ,  par  ranon-r  ï 


res  appel- 


-646  FOI 

signific.itions ,  c'.cn  les  diffe'rîns  substantifs 
auxquels  il  se  iomt.  Ainsi  on  dit  ,  q.i  t.ii 
liomme  est  fuible  ,  povir  dire  .qu'il  mimjue 


de  fermsté  ,  de   résolution.  U^mo  deho,. 
iifpoco.  Esprit  foible.  Sinriio  dcbo/c  :  J<ia:c 
a   ricevcn   nini    sorta  ti'  imfrasior.e.    Mé- 
moire foible.  Memoria  dihvU,  l alile,  çvrt^- 

—  L'homme  est  foible,  roiir  dire,  qail  est 
Fr.igile.  V.  -  tig.  Défectueux  ,  peu  considé- 
rable dans  son  genre.  Ddoh;  fiacco;  tenue; 
ili  poco  pniio  o  cento;   difiaos.;;   icario. 

-  En  1.  de  Monn.  Monnoie  foible  ,  ce!>e 
dont  le  poids  est  moindre  que  celui  qui  est 
requis  r^r  les  ordonnances.  Aïoncia  sc.irui. 

FOlbLE,  s.  m.  Ce  quii  y  a  de  plus  fo:h!e 
dans  une  chose.  Il  d^kU.  -  fig.  Ce  qu  il  y  a 
de  défectueux  en  quelque  chose.  Il  d^buit; 
il  dijcno  ;  cib  che  v'è  al  dtjatoso  m  .luachc 
cosa.  -  Le  principal_  détaut  ou  une  personne 
est  'sujette  ,  sa  passion  domin:*nte.  DcbuU  ; 
iebohiiJ  ;  difetto.  -  Avoir  du  foible  pour 
ouelqu'un.  \.  foiblesse.  -  On  dit  commu- 
nément ,  du  fort  au  foible  ,  le  fort  port.mt 
le  foible  ,  pour  dire  ,  toutes  choses  et?nt 
compensées  ;  ce  qui  manque  a  l'un  ,  étant 
SBPpléé  par  l'autre.  Uno  per  l'altro. 

FOlBLEiViENT  ,  ad|.  (  On  prononce  ,Fc- 
blement.  )  Avec  toiblesse  ,  d'une  maniere 
foible.  nchoitnente;  fievolmcKie. 

f  CIBLE.SSE  ,  s.  f.  (  On  prononce  Fébles- 
sc.  )  Dcbilité,  manque  de  ii^tQSi.ltacchciia; 
MoUna  ;frck-^\a  ;  ficvoUli^a .  -  Defaillance . 
evanoiussement.  V.  -  M.  nque  de  puissance. 
DeholeTta  ;   nianc.in-ia  di  potestà ,   di  MX'- 

-  fie.  lmbL=cilliié  ,  défectuosité.  d.ins  les 
choses  qui  reRardent  l'esprit  le  lugement , 
le  courape  ,  la  fermeté.  DchUna  ;  Usgc 
n-7?a-  inconst.:r<-.a.  -  Les  foiblesses  de  Ihii- 
ml'nit'é    Le  debolene  dell' u.nw\    fraf|^,:e 

-  Avoir  de  la  foiblesse  ou  du  toible  pour 
quelqu'iui  ;  avoir  un  grand  penchant  pour  lui, 
«ne  grande  disi^osition  à  trouver  bien  ,  ou 
à  excuser  tout  ce  qui  vient  de  \\i\.  fonar 
grande  amon  ;  nvcr  una  c-a"  propensione  per 
alcuno;  amarlo  teneramente. 

FOIBLIR,  V.  n.  (  On  prone nce  Feblir.  ) 
Perdre  de  sa  force,  de  son  ardeur,  de  son 
courage.  Rilasciarsi;  rallentaisi;  scadere  ; 
scemar  di  visore  ,  di  Mìo.  ,  smarrire  il  co- 

"^FOi'e',  5.  in.  T.  d'Anat.  Viscère  d'un 
volume  considérable ,  de  couleur  rougeaire, 
convexe  dans  la  partio  subétieure  et  anté- 
rieure, qui  répond  à  la  voute  des  cotes  et 
du  diaphrae me  ,  d'une  surface  inégale  a  la 
par'ie  postérieure  ,  situe  principalement  dans 
l'hypocondre  droit  sous  les  fausses  cotes , 
mais  s'étendant  aus^  d.  ns  a  région  éjiigas- 
triqi'C  ,  où  il  débords  sur  l'estomac.  Fesato. 
-  Chaleur  de  foie  ,  sont  certaines  rougeurs 
oui  viennent  au  visage  ,  et  qui  marqueijt 
l'intempérie  du  foie.  Kc -son  prodotti  da 
Mtcraùone  del  fesato.  -  Les.  Chimistes  se 
servent  de  ce  mot,  pour  designer  ceVtaines 
combin.iisons.  C'est  ainsi  qu  on  dit  du  foie 
de  soufre  ,  du  foie  d'antimoine.  Fegato  di 
loljo  ,  d'anrimonio..  t     j    /^     . 

FUl-MENTtUR  .  s.  m..  T.  de  Coutume 
Vassal  qui  mamiuc   à  la  hd^lite  qud  doit  a 

'"pof-MENTlÉ ,  s.  f.  T.  de  Coutume,  L'action 
de  foi-mentir.  Fellonia. 

FOl-MENl  m  ,  V.  n.  r.  de  Couturne.Mati- 
«ucr  à  la  fidélité  qu'un  Vav,al  doit  a  son 
jSeiKne.ir.  Mancare  d!  JeAeh.'- 

FOiN  s.  m.  Heibe  fauchée  et  séchéc  , 
pour  la  nourriture  des  chevaux  et  des  brs- 
fiaux.  Tieno;. trame  -.U  '^e  f';/»"'  ''«. 
l'Jierbe  ,  avant  quelle  s'-t  fauchée., i./-.<'J  , 
%no  dà  segare,  -  ■;>"'■•  .'''""XI"''""  Ï'I 
marque  le  dépit  et  11  coltre,  ti  ;  fi  ,  ah  I 

'"foiré  .  s.  f.  Grand  marché  public  ,  ott 
l'on  vend  toutes  sortes  de  marchandises  , 
et  qui  se  tient  règlement  en  certains  temps, 
une  ou  plusieurs  fois  l'..nnée.  Fie-a  ;  merçat.. 
tuHlic-y.  -  Prése  it  q.ion  tait  .iu  temps  de  l.i 
îoire.  fasar  la  fiera  ;  dare  ,  resahr  la  fiera 
-  Cetili  de  vtmfc.  !•  est  iita.Caeajuvla, 


FOL 

andata;  so:eorTen\ai  diarrea;  J!^sso  di  ventre; 
jcaeaiiameato, 

FUIi<KR  ,  T.  n.  Se  décharger  des  excrc- 
mcn,  fluides  qui  font  le  cours  de  ventre.  Il 
est  b.is.   Squaccherare  ;  s;uacqderare  ;    sca- 

"foTrEUX,  euse,  adi.  Qui  a  la  foire. 
Colui  c.':e  ha  la  cacajuola  ,  la  soccorreni^a. 
-  Un  dit  pop.  d'une  personne  qui  a  le  temt 
pâle  ,  qu'elle  a  la  mine  foireuse.  Squallido; 
sparuto;  sparutillo  ;  scolonto.  -  On  dit 
aussi  au  subst.  un  ioireux  ,  une  foireuse.  11 
■est  b'S.  Sconcccatore;  sconcacatnce. 

f  O.S  ,  s.  f.  T.  qui  ne  s'emploie  guère 
qh'avec  des  noms  de  nombre  ,  et  qui  sert  à 
désiîoer  la  quantité  et  le  temps  des  choses 
d.,iit  on  parle.  Volta  ;  fiata.  -  De  fois  a 
autre,  adv.  De  temps  en  temps.  £>i  7uan(fo 
in  quando;  di  tamv  in.  tanto;  da  una  volta 
all'alrra.  -  A  la  fois  ,  tout  à  la  fois  ,  arv. 
En  même-temps,  tout  d'un  coup  ,  tout  en- 
semble. In  un  tempo  isl:sso;t.i:io  a  un  tratto, 
tutto  aiAenie.  -  Prendre  un  homme  à. lois 
de  corps,  le  prendre  ,  le  saisir  par  le  miUeu 
du  c^ris.  Per  m^\\o. 

FObUN  ,  s.  t.  Sans  plur.  Abondance  , 
grande  ciu.ntité.  Il  e^t  fam.  Abhondanyï  ; 
■j  ;  dovizia  ;  affl'ienia  ;  duorhiian-.a  ; 
Sran  quantità.  -  A  foison,  adv.  Abond.m- 
meut  lu  gran  copia  ;  larsamente  ;  abhonJe- 
vulment  ;  copiosamente  ;afusone  ;  a  ribocco  ; 
in  chiocca.  ,,,      , 

FOISONNER,  V.  n.  Abonder.  Abbondare; 
sop.-aHandare  ;    ribocca  e  ;   aver   a    ribocco. 

-  Eu  parlant  de  certains  animaux,  on  dit  , 
qu'ils  foisonnent  beaucoup,  qu'ilsmultiphent 
beaucoup.  Moltiplicare  .  crescere  in  quantità. 

-  fam.  En  parlant  de  la  manière  d'.ipprêter 
certaines  viandes,  on  dit,  qu'elles  foisonnent 
plus  d'une  manière  que  d'une  autre  ,  j>our 
dire,  qu'elles  paroissent  dav.m'age  ,  nu  elles 


fournissent  plui  à  manger,  qu  elles  tont  pi 

de  ;,roût. Esser  più  urosw;  fare  misliorvista; 

comrarir  meglio  ,  o  piu  copioso.  . 

FOL  ,  ou  FOU  ,  FOLLE,  ad].  Qui  a 
perdu  le  sens  ,  l'esprit.  Stolto  ;  pa^o  ; 
sciocco  ;  folle  ;  matto  ;  mentecatto  ;  im^aj- 
■jat .  ;  forsennato.  -  prov.  Il  m'a  pen;e  faire 
devenir  fou  ,  il  m'a  fait  perdre  patience  par 
les  choses  qu'il  a  cites ,  qu'il  a  fai'es  mal-à- 
iropos.  M'ha  avuto  a  far  ammattire ,  a  far 
impai'^are.  -  Gii ,  bidij  „  d'ilumeur  eniouce. 
Lieto  ;  S"'"  '■  f-st^vole  ;  ameno  ;  faceto  ;  di 
buon  umore;  piacevole;  gravosa,  -  simple, 
crédule  ,  mal-avisé  ,  imprud.'nt.  Sciocco  ; 
babbeo  ;  baggio  ;  melenso  ;  corrivo  ;  tabac- 
c'one  ;  babbuisso  ;  scempiato  ;  capocchio  ; 
pincone;  tambellone.  -  Un  hummee^t  fou 
d'une  personne,  d'une  chose  ,  lorsqu'l  l'aime 
avec  une  passion  déméiurée  ,  qu'il  y  a  un 
attachement  excessif.  L'om  faU',  ^'  "'cuna 


__ _  'nvaghito" al:'  ecce 

'alfa  ìoUìa   d'  una  persola  ,  o   d'  ima  cosa. 

-  Fol,  se  dit  aussi  de  tout  ce  qui  nest  |.as 
f.iit  avec  raison  ,  avec  prudence.  Pa7^o  ; 
malto  ;  stolta  ;  impru.-linte;  sciocco  ;  nr.iv.i-- 
sante  ;  s'tano  ;  strambo.  -  T.  de  Prat.  Fo 
.ii.pcl  ;  un  auiiel  mal  fonde.  Atpellagiont  mal 
fondata.  -  Fou  rire  ;  un  rire  d'snt  on  n'est 
pas  le  mai're.  Kiso  involoncano.  -  Chien 
fou;  un  chien  enrage.  Arrabbia  o.  -  roue 
farine  ;  la  plus  subtile  Heur  de  la  farine. 
friscello  ;  fuscello.  ,  „  ,   . 

FOL,  ouFOU ,  FOLLE,  s.  m.  et  f.  Celui , 
celle  qui  a  i  erdu  le  sens ,  qui  est  tombe  en 
dé.nence.  Pa-^o  ;  pa\iarello;  matto;  st  Ito. 

-  Buufibn.  V.cemot;  et  on  dit:  Faire  le  fou, 
fant  pour  dire,  faire  le  bouffon,  contrefaire 
le  fou  ,  que  pour  dire  ,  faire  quelque  extra- 
vagance, quelque  impertuience  Far(i  pa\\  ; 
dur  nel  matto  ;  far  paj(ie.  -  Fou  ,  au  |cu 
des  Echecs,  est  une  certaine  piece  dont  la 
marche  est  toujours  par  une  lijne  transversale 
en  coupant  l'.^ncle  des  carrés.  Alfiere. 

I  FOLATRE  ,.adi.  de  t.  g.  Qui  s'amuse  a 
badiner.  £:he,\e,o:e  ;  iiioeo-o ;.  festevole,  al- 
itF.ro  ;  lieto  ;  palpar.. la  ;  baione  ;  burlone  ; 
rtovialone. 

'  FULATPsEMENT, adv. T.pcu bk(£. D'une 


F    O    M 

manière  folître.  Scherievolmente  ;  i'oeeja~ 
meute  ;  aii-.^rainente, 

F^>L.A'l  iv£R  ,  V.  n.  Badiner  ,  faire  d.>! 
actions  foUtres.  Schermare;  ru^tari  ;  i;a-,ys- 
giare  ;    volere  il  chiasso  ;  far  la  Ja.'Jerma  ; 

"fo'lATRERIE,  s.f.Action  folàrre,  p.role 
folâtre.  Il  est  de  peu  d'usage.  Sciocche\-,ei 
i.iel'e  i   baia  ;  trastulio  ;  schermo. 

FOLICHON,  ONNE,  adj.  Folltre  hadm. 
i;  est  fam.  et  il  se  prend  aussi  subst.  V. Dadin,. 
foli-re.  ,,,      .        ,, 

FOLIE  ,  s.  f.  Démence,  aliénation  d  es- 
prit, l'artia;  stott.na  ;  stolti-f.a  ;  toi l:\xa  %. 
materia;  bessaggine  ;  demenia.  -  Impruden- 
ce ,  extravag-nce  ,  fau-e  de  jugement.  Im- 
prudenza  ;  pa\\ia  ,  stravaganu  ;  stranei^a. 
-  Paroles  extravagantes.  Pauie /.;"■•,  e  f. 
jrranj^s.- Passion  excessive  et  déréglée  pour 
quelque  chose.  Fassione  ;  pa\\ia;  maltenai. 
Jurore.  -  Débauche  de  jeunesse,  diverti,;*- 
mens,  réjouissance,  et  en  ce  sens,  il  s'em- 
ploie ordm.iirement  au  pluriel.  Disordini  ; 
dissolutele  ;  divertimenti  s'ovandi. 

FOLiL' .  Éï  ,  adj.  T.  .(.•  Ch.m.  Réduit  ou 
préparé  en  petites  feui'.les.  5/og/utu.  lartre 
fuhé:  la  -erre  foliée  de  tirrre. 

FOLILET,  s.  m.  T.  de  i-en:rie  C  est  ce 
qu'on  lève  le  long  du  délaut  des  épaules 
du  cerf,  après  qu'il  est  dépouillé.  Pufjo  del 

FOLIO,  s.  m.  Mot  emprunté  du  Latin.. 

On  appelle  folio  recto  ;  la  première  pape  du 
1  feuillet .  et  folio  verso  ,  le  revers.  La  prima 
\  facciata ,  e'I  verso,  e  'l  retro  del  jofiio. 
' -  Livre  in-folio,  ou  seulement,  un  in-fohoi. 

un  hvte  dont  les  feuilles  ne  sont  pliées  qu'en, 

deux.  Vbro  in  folio,  o   in  foglio 

FOLIOLES  ,  s.  f.  pi.  T.  de  Botan.  Le» 

petites  feuilles  qui  font  partie  des  composées. 

Foglioline. 

FOLIOT  ,  s.  m.  T.  de  Sermr.  La  partie- 

du  ressort  qui  pousse  le  demi-tour  dans  les- 

serrures  à  tour  et  demi ,  ou  autres.  Bottant- 

o  gruccia  ,  che  serve  a  f.ir  dare   una   rn: 

girata  nelle  serrature  a  co'po.  -    C,  est  ai.„. 

un  ancien  T.  d'Horlog.  qui  servoit  autrefoi»; 

à  désicncr   le  balancier.  V.  ce  mot.    _ 
FOLLE  ,  s.  f.  T.  de  Peche.  Filet  qui  sert 

à  prendre  des  raies  ,  des   turbots  et  autres 

gros  poissons.  Sorta  di  rete  d.i  pesci^e ,  e  cht 

serve  a  prender  rarte  ,  rombi  e  simili. 
FO;  LIMENT,    adv.  Extravagamment, 

im'irudemmeut;.  Follemente  ;    rayy'mer.te  ; 

sLo'-  unente'  vanamente;  inconsider.itamintt, 
Fv"ÌLLF;r  ,   ET-TF.  ,   adj.  d^m'iuitif.  Qui 

s'am  ise  par  giieté  à  de  petites  hat.ineriesi 

Il  est  fam.  Patzaretto  ;  sollaWyo'c  :  scher-t 
-.evole  ;  gioviale;  allegro.  -  Pod  foll.et  ;  le 
vremier  poil  qui  vient  au  menton  des  )eune« 
gens  ,  et  le  duvet  des  petits  oise.'ux.  ia/ilrt 
■ine  ;  bordone  ;  prima  barba  ;  calugine  ;  pt* 
luria  ;  pelo  vano.  -  Feu  follet ,  espèce  de 
irié'éo're  ,  autrement  appelle  ardent.    FaotV 

fatuo.  -  Esirii  follet  ;  ou  simplement,  un 
fol'et  ;  une  'sorte  de  lutin  ,  qui  suivant  je 
préjugé  populaire  ,  se  divertit  sans  laire  d« 
mal.  Spirito  folletto.  -  On  dit ,  en  parlant, 
d'un  ouvraeé  qui  n'est  rempli  que  de  taui 
br.ll.-ns ,  qii'il  n'v  a  mie  de  feu  follet ,  que 
ce  n'est  qu'un  feu  follet.  Ineie  ;  ornameRW 

'^''fOLLIC.ULE  ,  s.  f.  T.  d'Hist.  nat.  Enve-' 
loppe  membraneuse,  plus  ou  moins  forte  ,■ 
d..ns  laquelle  sont  contenues  les  rraines  de* 
pbr.tes.  fo/iVca/o  ;  foiliculo.  -  On  appelle 
follicules  de  séné  ,  les  eousses  qui  r.'nlerTtieiV| 
les  pépins  de  séné.  f'Mcolo  o  follieulo  d] 
sena.  -  Follicule,  s.  m.  T.  d'An. toni,  Mem- 
brane qui  renferme  une  cavité  d  ou  part  iu| 
conduit  excrétoire.  Foll'colo.  _  ,,  .  i 
Ft)l.LICULEUX,  rxiF.,  lia].  T.  d  Anati 
Il  se  dit  des  p.irTÌes  oui  tiennent  de  la  n«tur<t 
''VoMAH/NTrFOMAHAUT,  ou  F0-] 
MALHAUr,  s.  m.  i.d'Astron.  £;"'<« 
la  premiere  grandeur  qui  est  dans  lea"  "] 
la  constellation  duverieau,  Fumann ,  aiu^i 
dell'  AtjuaiiQ.-  I 


FON 

FOMENTATION,  s.  f.  Remède  ^u'on 
Jtoplique  extérieurement  sur  une  parrie  ma- 
lade,  pour  adoucir  ,  torciher,  résoudre,  etc. 
■dominio  \  romeni j^iofie;  b.i^nuolo, 

f  O.VIEN  rt' ,  EE  ,  ,„rt.  V.  le  verbe. 

FOMh.NrEX.  V.  a.  fortmer  ui>e  i.ortie 
^ebilitee  ,  en  y  applu.nnr.t  q.ielque  remcde. 

tenir,  f;!ire  durer  i  et  alors  il  se  prend  en 
«nauvjise  part.  Fomcr.iarc  ;  ititrtuenen  ;  na- 
vire ;  far  duTdrc.  -  11  se  dit  fig.  enceiens 
de  certjincs  choses  qui  recardent  la  société 
Civile  ;  et  alors  i!  se  dit  en  bien  et  en  mal , 
IDiis  plus  coinmunémjst  en  mal.  l'ojierwi  , 
frjmui.v^ri  ;  incitare  ;    mjntcnerc  ;   nodiire  ; 

'fJ.Si;A!LL£S  .  s.  f.  pi.  T.  de  Mcr.uis. 
Pièces  qji  portent  la  paillasse  cjiin  lit.  Let- 
tiera. 

FO!^CE,  ÉE,  adi.  Riclis.  qui  a  un  grand 
fond  d  argent-  Il  est  lam.  Denaroso  ;  fccu- 
niofo;  addanajatOf  ricco  di  contante.  —D'un 
hibile  Itomme  dans  une  science  ,  d.ins  uno 
mj.ière,  on  dit  qu'il  y  est  bisn  loiicé.  Pro- 
fondo ;  renato  multo  in  una  scicnia  ,  ce.  - 
Uuj  couleur  fort  chargée.  Colore  carico  Jórte, 
OS:uro  ,    scuro ,   /.•'/>  capo. 

FONCE  AU  .s.m.T.d:  Ferrerie.  Espèce 
(Je  table  sur  laqu-lU  on  fait  le  pot.  Tondo  so- 
>  pri  di  cui  SI  fanno  le  padelle.  -  Fonceiu  du 
mors.  T.  de  ivia  :ége.  Petite  platine  cstani:-ée 
en  perite  portion  circulaire  qu'on  ri 
«xtrèmités  du  canon  du  mors.  SodeUìno. 

fO.-J^E;E,  s.  f.  T.  d'Ardoiserie.  Creux 
«pie  l'on  fjit  dans  une  crriire,  lorsqu'on  en 
tire  l'ardoise.  Fosso  o  ruoto  che  rimine  dopo 
lo  scavo  della  l, -  - 


FONCE.<,y.  n.  Payer,  fournir,  dibnur- 
«er.  Il  n'j  suère  d'us^Rs  qi^'en  cette  pi-,r.ise 
proverbiale;  Foncer  à  l'appointement.  For- 
ture  ;  sborsare.  -  F.  de  Hoissclicrs.  Donner 
à  une  planche  la  Scure  convenable  pour  la 
placer  a  l'extrémité  infi.-ieare  d'un  vaisseau. 
far  li  fondo  a  uno  staro,  a  i/n  moggio  e  simili. 
—  l.  de  fa::ssijrs.  i'reparer  un  mcirceau  do 
fiate,  pour  faire  le  fond  d'un  pàté,  d'une 
tourte  ,  etc.  Spianar  la  pasta  d:  far  il  fondo 
.a'  pasticci,  torte  ,  ce.  -  T.  de  iCafflnèric  d' 
mere.  Apiilatir  la  pà-e  du  pain  de  sucre  e- 
la  rendre  unie  le  plus  qu'il  est  possible.  Si'iac- 
^are  e  appianare 


FONC  E  r  ,  s.  m .  Nom  d'un  Aes  plus  gr.indi 
fciteaux  de  riviere.  ì'Iatta  ;  chiatta.-  T.dc 
Strrur.  Piece  d'une  ser.'ure  qui  se  substitu» 
à-la  couverture,  et  siir  laquelle  se  mjnte  le 
tònon  de  h.  serrure ,  quand  il  y  en  a  un.  Co- 
4fcrchio  della  serratura. 
r;  FONCIER,  iere,  adj.  Q.ii  concerne  le 
•fonds  d'une  terre.  Il  n'a  guère  d'usage  qu'en 
ces  phrases:  i'eigneur  foncier,  qui  sioniH- 
.  le  Seigneur  du  tonds.  //  t'a.lrone  del  fondò  ' 
,  iella  terra  ,  della  tenuta  ;  et  tente  foncière 
qui  signifie  une  rente  assig.iée  iat  un  fondi 
de  rette.  Reddito  d'unjiindo ,  che  si  ricava  da 
una  possttsione, da  una  tenuta.  -  D'un  homm» 
^M  a  de  l'hibileté  ,  de  b  s;ience  dans  son 
,  métier ,  on  dit  qu'il  est  foncier,  l'rofondo  i€l,e 
.  tente  addentro  ;  che-i  molto  versalo  ;  che  pesca 

FONClE:^EMENT,adi.  adv.  A  fond.T'ru. 
fondamente  ;  a  fondo  ;  moUo.i  Ci.ntro.  -  Dans 

•  le  fond.  Internamente  ;  neW  interno  ;  essen- 
yaimcnte;  sotrannalmente. 

FONCTION,  >.t.  Ac:ion  qu -on  fjit  pour 
s^acquitter  des  ob'igations  d'une  charge.  Pra- 

.  tique  de  certaines  choies  attachées  de  droit 
a  une  charme  ,  à  un  em-jloi.  Funjion:  ;  mi- 
njitero;  uifijo;  incomhnia.  -  Lei  parties 
destinées  p;,r  la  nature  il  la  coction  et  à  la 
distribution  des  alimens ,  font  bien  leurs 
^nctions,  lorsqu'elles  f,nt  ce  qu'elles  doivent 
hiireetjnìbiensames.  Funiione;  uffijia-.oiie- 
rarone.  •    "  \     ì    f- 

FON'D,  s.  m.  L'endroit  le  plus  bis  d'une 
chose  creuse.  F^ndo  ;  profondità  ;  laparfin- 
'"""aT  f-deMnr.  Le  sol,  où  la  su-iérfi'- 
cie  de  la  terre  au-dessous  des  eaux.  On  lui 
Cûiine  différent  noms ,    selon  la  diversité  de 


r  O  N 

vjsar'd,  fond  de  vase,  c'est  quand  le  fond 
eit  de  vas..  Fondo  di  mota.  -  On  dit, 
meiT.e  tond  ,  pour  dire  ,  même  profondeur 
deau,  ou  même  terre  au  foni!  de  la  mer 
qu  on  avoit  déii  trv,-ivée.  Medesima  ac.,ua] 
io  st.iso  Joido.  -  i-onA  de  bonne  tenue, 
c  est-a-dire ,  qu'en  jetam  la  ligne  e:  le  plû;nb 
de  sonde  en  ne  trouve  point  de  tond.  Fuon 
fonao.  -  Fond  mouvant  ou  de  mauvaise  te- 
nue, c  est  le  contraire.  Cattivofondo  ;  fondo 
movibile.--  Prendre  fond,  toucher,  relâcher, 
ç  est  mouiller  dans  une  rade  ou  dans  un  port! 
Uar  Jondo  ;  approdare  in  un  porto ,  in  una 
n'r~  P-^""»^'  fond  ,  c'est  mouilk-r  l'ancre 
Uar fondo  ;  moUar  l'ancora  ;  cittar  l'anco'a  '■ 
ancorare.  -  A\Ut  à  fond;  couler  bas.  Anla'r 
a  p:cco  ;  co.are  abbasso  ,  a  picco.  -  Perdre 
fond;  arer,  chasser  sur  les  ancres.  Perder- 
li Jondo  -,  arare  su  l'ancore.  -  fond  de  voile  , 
cest  le  milieu  d'une  voile  nar  le  bis  et  ce 
qui  retient  le  vent  par  le  miheu.  Fondo  di 
vela;  corpo  di  vela.  -  Fond  de  la  h.me 
cestla  sole,  ou  les  planches  qui  sont  sup- 
portées p,r  les  barres,  et  sur  quoi  l'on  mar- 
che. Lj  cotta  ;  la  sola  della  coja.  -  Fond 
d  Jrtut  c  est  un  assembl.ige  de  petits  ma- 
driers, don:  le  fond  de  la.fùi  d'un  canon  de 
vaisseau  est  com:,ose.  Sola  di  carrata  ;  non 
us^nopiu  in  codesta  forma.  -  Fond  de  cale  • 
•J  partie  la  plus  bas«e  de  l'intérieur  d'un 
v.iibicju  ,  contenu  entre  l'e;carlmgue  et  le 
premier  pont.  Stiva.  -  Couler  a  fond.  V. 
Couler  -  ng.  Couler  quelqu'un  a  fond  ;  le 
perdre  ,  ruiner  entièrement  sa  fortune.  Met- 
tere m  Jondo;  mandare  in  rovina  in  c--di- 
yone.in  esterminio.  -  adv.  De  fond  ei'com- 
We  ,  pour  dire  entièrement ,  depuis  le  haut 
usqu  en-bas,  depuis  les  fondemen.  jusq.i'au 
a.te.  Da  cima  in /ondo;  m  tutto;  aJttÔ, 
int.Lramer.te  ;  dai  fond.imenti.  -   F'ond      se 

gne  de  1  abord,  de  pliis  retiré  du  commerce 
dans  un  lieu  ,  d.ms  un  pays.  EstiemitÎ 
estremo;  centro -,  parte  i. terna,  rinculata. 
-  tn  matière  d  affaires ,  de  procès  ,  de  ques- 
tions ,  de  doctrine  etc.  il  signifie  ce  qu'il  y 
a  de  plus  essentiel  et  de  plus  considé^rsbl/ 
t-  esseniiale  ;  il  sostanziale  ;  il  punto  :  il  capo 
pale.  —   fis.  Cp  «.l'i!  V  ..   .1-  „i.._  ■    f/ 


-e;  .:;r^ry-o^r"^r-ï-'  ^l-,--;-^;^wd£^ 


principale.  -  fig.  Ce  qu'il  y  i  de  plus  m 
rieur,  de  plus  caché,  de  plus  secret  d  ins 
le  cœur  ,  dans  l'esprit  de  l'homme.  Fondo 
del  cuore;  centro;  la  più  interna  parte  de! 
cuore,  dello  spirito,  dell'uomo.  -  faire  fond 
sur  quelqu  un  ,  sur  quelque  chose ,  c'ost  comp- 
ter siir  quelqu'un ,  sur  quelque  chose.  Far 
•.aoitale  ;  far  aj<egn.tmen!o  ;  fondarsi  sovra 
a  cuna  ^osa.  -  Le  tond  du  carosse  ,  l'endroit 
qui  est  opposé  a  la  sl.ice  qui  est  sur  le  de- 
vant. //  di  dietro  della  carrorra  -  En  m! 
tiere  d'etotfe  ;  la  première  ou  plus  basseTis- 
sure  ,  sur  laque.le  on  fait  quelque  fleur  .  ou 
quelque  nouvel  ouvrage.  Fondo;  can.po.l]  se 
dit  aussi  de  l'étotte  même  sur  Laquelle  on 
ajoute  quelque  broderie.  -  En  fait  de  ta- 
tJleaux  ,  il  signifie  le  champ  sur  leq;iel  les  fi- 
sures  sont  peiii-s.  Campo.  -  L'as.emblaee 
a-  petites  douves  qui  forment  les  tonneaux 
et  les  futailles  par  l'un  des  deu;;  bouts  ou 
par  tous  les  deux.  Fondo  delie  botti  -  ts^. 
semblage  de  petits  ais  qui  portent  la  pail- 
lasse et  les  mitelas  d'un  lit.  Ic-tie-a  ■  a,"i 
su  eut  SI  posa  U saccone.  -  A  fond  ,  adv.  Fn 

tam.  A  fondo  ;  profondamente;   a  dent-o  ; 

uf- m«ir.»  iV'T'S  '"'^"'^^r  'i  fci'i.  traiter 
une  matière  a  fond  Pescar  al  fondo  ,-  t.vcare 
tifando  i  andare  a,  fondo  ,  toccare  i/ fonda- 
mento d  una  cosa;  saperne,  o  scoprirne  il  fondo. 

rv,";!  ìi'^'""-'*^°'"''  ^<''-  Aiugerdes 

eh  ses  en  elle>-memes,  et  indi;...i.Jamme,ìt 
deqiieìuue  circonstance  légère.  In  sor-.,n-^ 
fONDAiVlENTAL,  al°e  ,  .-dj.  'lai  ser^ 
de  fondemint  à  un  édifice.  FonJarienrah  ■ 
che  servent  fcnda-nento.   JX  se  dit   aussi  âiî 

^T  d/vi'"''-''T/""'V  P^i""!-^'^  ;  'ssen,iak. 
-  l.deMus.  Uisse  fondamentale;  celle  nui 
n  est  -ormée  que  des  accords  fondamentaux 
savoir , .  accord  parfait ,  l'accord  de  septième! 
etl  accord  de  Erande  si»f(.    F/,».V»_ /.     ' 


FONDANT,  ANTE  ,  adi.  Ouiabeaucotm 
t  eau.   et  qui  se  fond  d.in.  li  bruche    Si? 

ijj-c.        Kemedes  qui   servent  à  fondre  lee 

E  ma,  -urs      tv  ,      '">""""•  7  Chez  les 

mTleV.c  les  rfi  "'''"*  f."'''*'^  1''«  l'°n 
mcie  ..V  c  les  couleurs  que    'on  veut  anr.li. 

quer  sur  les  métaux.   Fi- o  da  .„  J,       ^^ 

FONDATEUR  ,  trice,  1.  m.  e'"f  Celui 

celle  qui  a  fondé  quelque  grand  e^  bl  ssement! 

rf^.^rS""  '"',?,P0'"- les  fiiir  e  subsister.  Fou. 

:^^rvi>T-~.fo„. 
^^;'Ffd:^i^Xc?^X'^'^:?''' 

FO.\DE,  EE  ,  pa-t    V.  levprhp 

^'^^^':of^rd^!'z:d:^^'^î/z: 

çonnerie  gui  se  fait  en  terre  ,  iusqu'au  rez- 
dc-ch.usse\  ,  pour  élever  un  hL^èn^]  "f,? 
.wm.nro  ,   o  Tnr.ro  sotterraneo  scpra  del  .mate 

^'unv!^l-  ■'''!,?■  ~,I'S-  ■''='"  '«*  fondemens 
niin  Lmoire,  ri  un  Royaume:  ètr»  le  nre 
;n:er  a  ^  faire  IVîablisseinent ,'  à  y  donner  la 

ReZ-  ^"t'U^'"'r'V'  '''""  I^Fcr^T^urt 
Kegno.  -  fig  D.ms  les  choses  morales  ,  dans 
■es  choses  de  science:  ce  qui  sert  de  bise 
de  principal  soutien  ,  de  prinupalappui.  Fori 
.lamento;  bas,;  sostegno;  appogs.o;  P'inL 
pio  \^  punto  primario  ,  essen-'a'e  -  Cm" 
nio;if.  suiet.  Fondamento;  motivo  ;cavion'-  '■ 
oTôVZ-.T'' ',""''""■  -  •'^"■'"  l'endrôiî 
mentlV^T'  '"  ^"'  ^•'^"-'"^"^-  f"'"^- 

rJ'^i^:?,''^^  '  ''■  ■•  ^'^"'■«■."Premiè'espier. 
tes,  ou  les  premiers  matiir  j  ix  oour  la  rr-,. 
truction  d'an  bitiment.  Fon^fc;  get,a"ei 
/""-'[fentt  ;  cominciar  la  /Mrica.  -  Fonder 
line  Ville;  être  le  premi--r  à  bâtir.  Fondar, 
««  C:».,.  -  hg_  Fonder   un    Empire      un 

mer,  aletabir.  Fondare  .m  Impero  ,  un  Re- 
gno ;  stabilirlo  -  Fonder  un  Ordre  Rdi^.eux  - 

•  n  Urdme  Rei gioso.  -  Fonder,  se  dit  S^ 

tZrT'^'-'^l!'^'"''  <•"  choses  morales,  et 
>ign-ue  e-ablir  sur  quelq.ies  principes,  'ap. 
"uyer  des  rayons.  En  ce  sens ,  Il  est  aussi  réc. 
f^ni-^re;  stabilire icolhc, re;  firmare  ;  api 
vog^iare.  fonder  son  espérance.  Fondere 
■  ,'„T"!,-  "'^J''"''  '^  ""  'y^r.,nia.  -  Donner 
Lin  fonds  sufi^sant  pou;  l'établissement  :^pour 
la    ubsistance  d'une  Eg!i,e  ,  d'une  Co  nmu- 

uiisseme  .'/''"' i'""^™-'''"'  """f  l'«com. 
p.issemeuv  de  quelque  oeuvre  pieuse  ,  de  quel- 
que  chose  de  louabe.  fondare  una  àlW 
una  Cappella,  ec.  dotarla  ;  lasciar  rin  ro-'-'ò 
peri! suo  manten-m-nto.  -  On  dit  commiri 

rr"la'  cÙis'^r  "•="'^^-'j'.=  plaisanterie  ',  fen- 
der la  cuisine,    pour  dire,  établir  de   croi 

"'Z^rc-^^-V-'é'"^  ?  ""on^odare  il  f  rato. 

mft^.V;,t!il;.'-'-'-^"^"-''-f-i^'i 
dri;^^^-^-^;:?':;^/^ 

ciò  lie""  f'°T  °"i  ''^  *'5"'-^-  F^^deur  do 
cloJie..  Fondeur  de  ca:.ons ,  foi.deur  en 
terre  et  saule.  Fondeur  de  caractère  T 
d  imprimerie  Fon.Ieur  de  petits  ouvr.ìgès  et 
de  petit  ilomb.  Fonditore  ""ases  et 

f  ONDiQ'JE  .  s.  m.  f.  de  Comm.  Mai- 
Xx   2 


8V8  FON 

son  commune  oC.  les  MGrcluiids  s'assemblent 
pour  leur  co-n.ncrce  a  ou  ;li  c'.eposem  1  at- 
Reiu  et  les  m  irch.indises  de  leur  compatiue. 
Ce  mot  ne  se  d.t  saure  que  des  dépôts  des 
douanes  des  Espagnols  et  ces  Portugais,  soit 
en  Europe  ,  soit  d.ins  les  Ir.des   I  ondaco. 

FONL)l'>,  s.  m.  Espcte  d'dbyme  gui.se 
fait  sous  un  éditice.  f  fondamento.  -  1  erre 
qui  fond  d^iis  une  cirriere.  Frana;  scosccn- 

''"fonÒOIR.  s.  m.   r.  ic  Boucher   LUu 

cù  lesBouà-.er,  fondent  leurs  graisses.  Lui/fo 
do)i:lB:ccai  st'U^S'X'odsrassj. 

FONDRE  V.  a.  Liqui-'her  ,  ou  rendretlui- 
«ie  ,  par  le  moyen  du  feu  ,  une  substance  so- 
lide,  telle  qu'une  pierre,  un  metal ,  du 
verre  etc.  Foaicie  ;  urur'sre;  liquefate, 
,cioslìerc.  -  Fondre  une  cloche  .  un  vase, 
une  statue  :  c'est  les  jeter  au  moule.  Oeuarc  , 
o  sittare  dl  broncio  ;  serrar  ,n  forma  ;  gutar 
campane  ,  o  statue.  -  hj  En  matière  oat- 
faires;  fondre  la  cloche  ;  prendre  une  der- 
nière résolution  sur  une  affaire  la  terminer  , 
la  conclure.  Terminare;  concluuderc;  venir 
a  conclusione  ;  appisl'arsi  a  un  partito.-  tig. 
Fondre  un  ouvrage  dans  tm  autre;  renfermer 
dans  un  otivrage  ,  tout  ce  qui  etoit  contenu 
dans  une  autre.  Chiudere,  Tistii%nere  m  un 
cpera  cVo  che  si  trova  m  un  altra,  -y.  n. 
lîevenir  fluide.  Lhucjarsi  ;  strusucrsi;  di- 
,cior,i.  -  Il  se  dit  fis.  des  personnes  et  des 
animata,  pour  dire,  dun:nuer  de  force  et 
ti'embonpoint.  Sma^rin;  dimagrar:  ;  ""w- 
nars!  ;  scemar  dljor^e.  -  fis.  Fondre  en  pleurs, 
fondre  en  l..rnies  ,  répandre  beaucoup  de  lar- 
m-s  ,  pleurer  excessivement. 5î/i/ffi'ir«;i«"'- 
elicrsiin  lacrime;  yi-mgere  amicamente  ,  di- 
rouanun'e  ,  prorompere  m  dirotto  pianto. 
—  ò'-bi-  ^r  s'écrouler.  V.  ces  mots.  -  l.oe 
Peint.  F  'u'ilre  les  cou'eurs  ou  les  teintes 
J'une  dan.  l'autre  ,  c'est  les  loindre  et  les  mê- 
ler l'une  dans  l'autre.  Unire,  o  sfumare  t 
eolori  le  tinte.  -  Tomber  impétueusement, 
se  lancer  avec  violence  de  haut  en  bas.  Av- 
ventarsi; piombare  aJd^sso;  cadere  impetuo- 
samente! -  fis-  Attnr;ucr  impétueusement  et 
tuu--i-coup.  A.<salire;  venire  addosso  ;  in- 
vestire :  lanciarsi ,  scagliarsi  addosso. 

FOND:'aERE,s.f.  Ouverture  dans  la  su- 
l^erfice  de  la  terre,  faite  par  des  ravines 
S'eau  ,  ou  par  quelque  au're  accident.  I-rana. 

Te  r  in  marécigeux  ,  sous  lequel  les  e.iux 
rroupissent .  faute  d'écoulement ,  et  où  l'on 
enfonce,  et  l'on  s'embourbe;  et  d  ou  I  on  a 
beaucoup  de  peine  a  se  tirer.  Palude  ,  mala 
4;,!^  ■  rcrreno  sfondante  ,  o  che  sfonda. 

f  ÓNDRILLES  ,  s.  f.  pi.  V.  et  dites  EfTon- 

^"fONDS,  s.m.  Le  s.jl  d'ime  terre  ,  d'un 
champ,  d'u^liétita=;e.  Fondo.  -  Çiens-fond.. 
absol!  les  biens  réds  comme  es  fonds  de 
terre  et  les  mai>ons.  i!e"i  st.Wiii.  -  ronns 
perdu,  une  somme  d'arsent  employée  de 
iel  e  sorte  ,  que  c?'ui  au;|uel  elle  3pp.=rte. 
EO  ?  ,  s'est  dépouillé  en-.érement  de  son 
principal .  et  ne  s'en  e.t  réservé  qu  un  re- 
venu .savie  durant.  Vitalivo;  'i"i"^,''>  ""'" 
'/«/';;■..  -  Somme  considérable  d';n:eent, 
îêstin^Je  à  .quelque  u.asef.iio  ^j //""J;'- 
-  Le  capital  d'un  bien.  If.ndo  ;  d  cavitale. 
~  Le  fondi  et  le  très-foiids  ,  espece  de  pleu- 
ra.me.  pour  di-e,  te  fonds  et  tout  ce  qa,  en 
iéli'-nd.  //  fondo  e  le  su:  •;<;  rliijn,^.  ng. 
IJn  lion.me  s  h  le  fond  et  le  très-fonds  d'une 
affaire  ,  pour  dire,  qti'd  en  sait  tout  ce  qui 
s'en  p.'ù' s.ivoir.  iap.rla  luinjCscnja.  oen, 
Jin^ia  d-un  afore  :  saperlo  "flondo.-Vor,^^  , 
8C  dir'h'^.  de  l'e.'.rit ,  des  mceuts  .du  savoir 
delà  c.pjcité  d'un  homme.   Capitale,  Jan.io , 

A 


F    O    Q 

le  autre  m..'.ioii ,  par  le  marlape  de  quelque  FOR  ,  ?. 

lille    l  il.'.'  d'ur.a  casa  sono  iiuti  uniti ,  con-  lice.  11  n'< 

giubati  con  quelli  d'un' altra.  .,u,„..  . 

FO.N'GlUi-E,  adi-de  L  g.  V.  de  Jurispr.Se 


FOR 

m.  .lurisdiction  ,  Tribunal  de  Tus- 

..  d'usage  au  propre  ,  que  dans  ces 

phrases  ;   For  ecclésiastiiiae  ;  for  extérieur  , 

qui  se  disent  de  la  Juri.dic;ion  ecclési.istiquo , 

en  certains  c^s.  Foio  eccl.siasrico, /oro < sterna . 

réaIen-pari.omDre,poiusou.nc-.u,<:,vu.,...,v     -  Le  for  mteneur  ,  le  lot  de  la  co.iscicr.cei 

leseniiis     le  vin  ,  l'huile,  etc.  ComestibUe.    le  iugement  de  la  propre  conscience.  l.Joriy 

FOVGl'rE,  s.  f.  /■.(/«  ii'r'io'.l'ierrt  fîgu- ,i;.".T,ur£,  >ru  m«r/ia. 
rée  dure  et  i'nme  .    (jui  p.ir  stries  imite  le  j      FORAIN,  aine.  iidi.  Qui  est  de  dehors, 
champignon.  Fungite  a  sia  pietra  figurata  che  [  q.ii  n'est  pas^  du  heu_.    U  n'a  Suerf  d  u_sage 


dit  de»  e 
;gltnt  p 


fia  -L I  ii:-o.  q.i'eii  cette  phrase 

FOAGLtiÙX  .  EUSE  .  ad").  Qui  est  de  la  j  neo  ,  jorestiero;  sta 
natur  duFongus.  On  appelle,  cnairslongueu-  ^  c'est  le  droit  d  impôt 
ses     les  chairs  n.o'.lasses,  les  excrouscnces  (  ser   les    martnand 


M.1 


;hanQ  forain,  fura* 

cri.  -  Traire  foraine; 

;  de  péage  <^u'on  prend 

1 -s  chairs  n.o'.lasses,  les  excrouscnces  (  ser   les    martnanaises    qui    entrent    dans  le 

baveuses     qui  s'élèvent  en  torme  de  champi-  j  Royaume  ,    ou  qui  en  sortem.  /^.15'U  su  U 

gnon  dans  les  parties  ulcérées.  iuiii,oso  ;  che    mercanxu  ester:  ,  o  che  ven^on  ^ifuoii  !tatv._ 

Tdetanatura^det/unso.  .,,■      \     F0..1ÌAN  .  s.  m .  Corsaire  qu,  exerce 'a  pi- 

FUNGUS     s.  m.   T.  emprunte  du  Latin,    raietie  .  sans  commi.sund  aucun    -ii.e,ec 

Ex.roissance  'charnue  ,  molle  ,  spongieuse  .  I  qui  atuque  également  ami  et  ennemi,  i-ado 

oui  a  la  forme  d'un  champignon  ,  et  qui  vient  ;  .1,  mare  ;  pirata.  -  La  Coutume  de  cietagne 


sur  une  pia 


sur  un  ulcere,  t'ungo  ; 
.  f.  Eau  vil 


1-ÙN  lAINE  ,  s.  f.  Eau  vive,  qui  sort  de 
terre.  Foiua.^a  ;  fonte;  so-gente.,-  On  dit 
d'un  homme  à^é,  qui  paroit  plus  )eune  qui) 
ne  paroi. .on  un  peu  auparavant  ,  qu  il  a  ete 
a  la  fontaine  de  Jouvence.  Fontana  cheta  ru.- 
giovenire.  -  Fontaine,  seditaussi.  detout 
le  corps  d'Architecture .  qui  sert  pour  1  écou- 
lement .  pour  l'ornemect ,  pour  '.e  leu  des 
eaux  d'une  fontaine.  Fontana.  -\aisse™de 
cuivre  ,  ou  de  quelque  auire  maticte  ,  ou  I  en 
garde  de  l'eau  dans  les  maisons.  Fonte;  Jon- 
tana.  -  Robmet .  caoal  de  cuivre  par  ou  coule 
l'eau  d'une  iontaine  ,  ou  le  vin  d  -in  tonneau  , 
ou  quelque  autre  liqueur  que  ce  soit.  Lan- 
nella.  -  Fontaine  de  la  tète.  V  .  Fon-anelie. 

FONTANLLLE,  s.  f.  T.  d'Anat.  Notr. 
qu'on  donne  a  un  endroit,  au  haut  de  la  teie 
où  dbouiisseni  les  sutures.  Fontun^Ua. 

£V\  fANGE,  s.  f.  Noeuds  de  rub.nsque 
les  femmes  vortent  sur  leur  coifure  ,  et  qui 
tire  son  nom  deMadamede  Foi. tinge,  i-ifccço 
di  nastro  ,  che  si  mette  per  orna.nento  su  La 

"'fonte  .  s.  f.  Action  de  fondre  .  de  liqué- 
fier ,  de  résoudre  en  liqueur.  oc;oi:/im£/iiû; 
struyimento;  Uqujavune  ;f.siune.  -  Ferde 
fonte  .  ouvrage  de  tonte  ;  le  1er  lonuu  ,  et 
les  ouvrages  faits  de  fer  fondu.  Lavoro  di 
ferro  stratta.  Fonte  de  fer  fondu  qui  n  a  pas 
encore  éié  ramené  a  l'état  de  ter  malléable 
et  qui  est  beaucoup  plus  dur  ^ue  le  1er  lorge. 
S'ta  o  / r,o  fuso.  -  Certame  composition 
de  métaux  .  dont  le  cuivre  tait  la  principale 
p.,rtic.  A.etalio.  -  T.  dTmprim.  Un  corps 
com  .let  d'une  même  sorte  de  dracleres.  Lu- 
ratreri.  -  On  dit  qu'un  tableau  e.t  dune  belle 
fonte  ,  lorsque  le,  passages  des  teintes  sont 
suifi.amment  liés.   Uene  sjumato  o  bella  sju- 

""f  ON  Ì  EME.i<  ,  s.  m.''Celui  qui  est  chargé 
de  conduire  et  de  faire  aller  les  tontaines, 
de  les  entretenir,   et   de    les    taire    louer. 

"fou 'ficULE ,  s.  m.  Petit  ulcère  artifi- 
cie>,  pratiqué  par  le  Chirurgien,  soit  avec 
un  Iiis'rumeiit  tranchant ,  so-t  avec  un  causti- 
que ,  d..nsquel',ue  partie  da  corps  ,  pour  pro- 
curer un  écoulement  des  humeur,  pec.ante.. 
Fvntanc'la  ;  cauterio;  wttorio. 

FO.VTV  ,  s.  m.  pi.  On  appelle  ainsi,  un 
griiid  vaisse'.u  de  pierre  ou  de  marb.e  ,  ou 
l'on  conserve  l'eau  don;  on  a  .iccoutumé  de 
baptiser  Font:  b.ittes,maleisas'oJontc.-  Te- 
nir un  «.nf.ntsurle.  Font.  ,  en  eire  l-arcam 
ou  .'viarran-.  Temr  un  lancudl.,  ahatteumo 

F'  >0'JE  DE  at.AU/RE',  T-  de  Mar.  C'est 
un-  voile  à  "rois  .oints ,  qu'on  met  avec  ine 
esi.ècedeboutc-hors  en  av.nt  ,  sur  -ertains 
-.etits  bi.im  ;ns  ,  qu  nd  le  vent  est  foible. 
Flocco.  -  Foques  de  Mi,è,.e.  Comme  on  ne 
sait  point  quel  nom  ont  en  France  ces  deux 
voU-s  qu'on  v:iit  en  Flollande  ,  aix  S'iiotes , 
et  i  diverses  s^rc-s  de  petits  b.'i  imens  ,    on 

de  leur  donner  ctlui-c.  qu' 

convenir  ,  si  enclTct,  d  n  y 


^Ônp';'''''ue.  part.  V.  le  verbe.  -  Jouer 
au  cbev  j  fondu  .  c'est  une  sorte  de  jeu  d  é- 
coliers  et  de  i-ai.es  gcn;-  .Ve>;M  '''«"'«"; 
d'is^rciti.  de'l.ine;.!heienastov'.ntu.  -On 
dit  tij.  d'une  per,oi>ne  .    ou  d  une  chose  qui  ,  ;;,:  Tj-nb, 

^^X'^'i^^rS^B.  ^isin^Jn;';n^diSu.^.''v^:::^v:;:,^  i  ^A^'^^^-i^^^tuj^^n. 


appelle  Sentence  de  foiban  ,  celle 
nonce  un  bannissement.  Sentenza  di  bam-o, 
FORÇAGE  ,  s.  m.  1 .  de  Monuoie.  Excé- 
dent que  peut  avoir  une  piece  au  dessus  du 
poids  pre.crit  par  les  Ordonnances.  Esubi- 
rat^a  del  peso  d'una  moneta. 

FeJRÇAT  ,  s.  m.  Esclave  qui  sert  sur  lei 
galères,  ou  criminel  que  la  Justice  a  cond.im» 
ne  .î  y  servir.  Forcato  ;  schiaro  condannato  al 
remo  ,  o  alla  galera. 

FtJRCE,  s.  f.  Vigueur,  faculté  naturelle 
d'agir  vigoureusement,  io  dit propr.  du  corps. 
fo'r^a  ;  gagliardia  ,  robustfi\a  di  corpo  ;  pu~ 
tcre ,  possania.  -  Se  fier  a  ses  forces  ,  entre» 
pr.ndre  par-dessus  ses  forces,  mesurer  ses. 
teiees  ,  cjniioi'.re  ses  forces,  etc.  se  dit  non- 
seulement  au  propre  ,  delà  vigueur  naturelle, 
du  Corps ,  mais  aussi  au  figuré,  de  cel'e  de 
l'esprit  et  du  pouvoir,  <lu  bien,  du  crédit» 
de  l'autorité  qu'on  a  dans  le  monde.  Confi- 
darsi nelle  proprie  for^e  ;  intraprendere  cost 
eccedenti  le  proprie  for^e  ,  misurare  ,  cono- 
scere le  sue  force.  -  Forces ,  au  pluriel ,  les. 
troupes  d'un  EtJt.  For^e  ;  truppe;  oJ-inatei. 
eserciti  e  flotte  d'uno  stato.  —  l'uissance.  Fur- 
la  ;  patenta  d'un  popoio,  d'uno  Stato.  ~  Les. 
torces  d'un  Etat  -,  tout  ce  qui  contribue  k. 
rendre  im  Etat  puissant,  fo-ie  ,  vantaggi  che 
contribuiscono  a  Jar  fiorire  uno  Stato.  -  Im- 
pétuosité For^a  ;  impeto;  violenta  ded\aciua^ 
dei  vento.  -  Solidité,  pouvoir  de  re.i.ter. 
Forra;  solidità;  soderà;  salderà  d'uiitt 
fabbrica,  d'una  trave  ,  d'una  tela;  ce.  -  Li. 
force  du  bois  ;  l'abtmt  =nce  et  la  vigueur  de  : 
sa  seve.  Rigoglio;  v'gore;  for^ad^l  suco,fm. 
aO-cro.  -  Violence,  contra. me.  F^r;.i;  vto- 
len'.a.  -  On  dit ,  force  m'est ,  force  lui  est, 
etc.  pour  marquer  la  nécessité  abiolue  et  in- 
dispensable de  t»irc  quelque  chose.  Il  est  fam_- 
Fa/orxa  ;fa  d'uopo  ;  e  necessario;  non  si  pua. 
far  a  meno.  -  Maisons  de  force  ,  sont  de» 
'm.'lsons  où  l'on  enferme  les  gens  indi.cipli-< 
nables,  de  mauvaises  mcturs  ,  et  qu'ni  veut 
corriger.  Ergastolo;  casa  di  correii.au.  -  Faire 
ree  de  r.iraes;  faire  ramer  la  chiourme  de 
u.e  sa  force.  Vogare  con  gran  for\a;  fart 
foria  d'  r  mi  ;  vogare  a  voga  arr-mcau. 
-  F.  ire  force  de  voile  ;  se  servir  de  toutes  1 
les  VL.iles  ,  afin  de  prendre  plus  de  veut, 
et  d'.Iler  plus  vite.  Invelarsi  di  tutte  le  vele, 
con  v.nto  fresco.  -  Il  se  dit  aussi  au  fig.  et' 
fam.  pour 'dire  .  faire  ses  tfr,.rts.  furs  cju 
sfi.rto.  -  Force.se  dit  quelqutfos,  pour  ■ 
équiv.dent.  For^a,  egual  valore  ;<q"ivalente, 
-Forces  mouvantes;  la  totce  qui  produit 
un  mouvement  ,  et  rinstrument  mécanique 
qui  aide  et  qui  redouble  cette  force.  ler{t 
mo-rici  ,  0  moventi.  -  Force  majeure  ,  cest 
ime  puissance  supérieure  à  laquelle  on  ne 
oeut  résister.  Forra  maggiore;  Jor\a  siip^- 
iore.  -  La  force  de  lavériiei  le  pouvyr 
nue  la  vérité  a  sur  l'esptr  des  hommes.  /-J 
for-ia,  -it patere  della  vtrui.  -  Lnergie.  ter- 
ra i  en.r-ïa  d'un  vocabolo.  -  On  dit  ,  la 
>orce  de  l'éloquenee  .  la  force  du  raisonne- 
ment. laf.,ria  d-.l' eloyenia  .  de  r,i;  < 
-  Il  se  i^ir  aussi  de  lesprit ,  etsiijnMie, 


péne- 


FOR 

;oura?e.    Tor^a;  vigon  ;  forufia  d*an!mo. 

-  D.ms  le  Dessin  et  d.ins  la  Sculpture  .  se 
lit  du  caractère  resiL-nri  dans  les  termes. 
^una.  U<ins  le  coluns  ,  c'est  remploi  dei 
■ouieuri  lei  plu»  vives  ,  distribuées  ..vec  in- 
,ellisence.  yiv:i,3  di  c^Lrho.  -Il  s'appU 
jite  auisi  à.  r^tiji:  total  tran  tabîe.u  ,  et  si- 
l.iiihe  ,  q'.ie  les  o.iibres  l.s  plus  vii,^uicu5es 

>  ont  opposées  aux  lumières  les  plui  briNan- 

}.  («s:  ce  qui  donne  la  sailue  et  le  mojvtmenr 

p  Lux  ob'ietj.  Colori  ben  di  >  ir  ih  ulti ,  bcmcull^- 

[  lati  a  suo  luugo.  —  A  foice ,  à  force  ouverte  , 

'  ji  force  de  brdS ,  de  force  ,  de  vivc  forcs  , 

iiar  force  ,  fji,jns  dj  parler  adverbiales,  qui 

ervcnt  ,i  m-irquer   diverses  sortes   de  vio- 

;nce» ,  s^lon  les  diftéren:es  chose^  djnt  on 

larle.  Ainn  on  dit ,  prentlrc  uii^-  hl'.e  piir  for- 

'e  ,  pour  dire,  la  violer.  V.  ce  r.ut.  -  Prendre 

'  me  vàie   dj   torce,   pour  dire ,  l'eiTi;  orter 

'aisr.ut.    Vincere  ^  suf-drar  d^Uisalto  »  afa:- 

I    jfcrca^     di   yrimo    asfalto.    —    A    forc-^ 

uv^r.e  ,  de  vive  force  i  avec  violence  ,  par 

uc   violence  manifeste.  A    force  de  b:as  ; 

vec   le  scu!   secjur^  des  bras  et  des  forces 

jrporclles;     et  ,\  toute  force,    pour  dire, 

ar  it'jces  sortes  de  m  jy  i-Mi.  Cjn  tutta  f-jr{a. 

-  [o  vv.-,   esi;aaisi  une  espece  d'adjecrif  de 

nre  et  de  tou:  n.imbre  ,  (.|.ii  sii^nirie  , 

1]'  ,  en  grsnde  qumticé.  11  n'a  jamal-. 

,    qu'éant   m;s  immédiatement  av<inr 

.:.incif.     MoU^  \  S^an    qujr.Lità  ;  gran 

,  .1    -  On  dit  prov.  en  ce  seni ,  a  force 

jiLias,   de  peines,  de  solli  ìtatious  ,  d'em- 

-v-,--=mens,  d'imi'ortvmités  ,  etc.  pour  dire, 

uijûup  de  soitis ,  de  peines ,  de  solli- 

.,  d'.mpofunitcs,  etc.    A  Jû'~{a  ;  per 

,  :  ,  per  troppo.    —    Jambes  de  force  , 

V    jrpifit.  V.  Jambe. 

f^)i<C£',ÉE  ,  part.  V.    le  verbe.  -   Oji 

:  d\m  homme  ,   qu'il  est  forcé  dans  toutes 

s  .■c:ijns  ,   lorsqu'il  n'a    rien  Ó2  naturel    , 

ril  e^r  contraint  ,  qiù!  est  affecté  dani  tou: 

;  q>i'i!  fait.  Affiicaco.  —  S;yle  for.é  ,  ver^ 

rcé  .  un    style  ,  un    vers  qui  n'a  rien  de 

tard.   StiU  ,    first  stentati.  -   Terme  de 

;.iiL   Se  dit  ces  figures  ,  quand  leur  atti- 

ij   côt  gênée  sans  néceiîité  ;  du   coloris, 

l:'a(\  il    est    outré  ;   et  dj     l'effet  ,  quand 

'  .....e  dont  le  Peintre  peut  se  servir  ,  pour 

■'jr  l'effet  ,     est   trop    grossièrement 

-.  S>:cco.  On  dit  plus  ordinairement, 

.  CF.AU'.  s.  m.  T.  de   Chasse.  Piquet 

..  1  i-l  un  :,ui'jt  e>t  entièrement  appuyé  , 

>i  u  le  retici. t  de    force.  Staggio. 

F.>.U!EMENr  ,  ;idv.  Par  force  ,  par  con- 

liirx.  ForiJtamcntc  i  per  fùr^j  ;  m.ilg'-ado; 

,    marc'A/or{a  i  a  tnarci<^  dispetto  î  ad  onta  ; 

,FORC£N£*  ,  ÉE  ,  3di.  Furieux  et  hors  de 

x\s/i'uncnnato  \  /i.ibondo  ;  infuriato  ;  f':i- 

jso\  ima.ïïante.   -    T.  de    Blason.   Se  dit 

an  cîi.vjI  eff.;ré.    Forsennato. 

FO'.C'i'-'S,   s.  m.  T.  de  Cbir.  emprunté 

;;i.  Nom  fténér  q.ie  de  toutes   les    es- 

!■:  pi;iceit5s  ,  C!-.eaux  ,  tenette»  ,    e: 

iiiîrrumens   qui   <;erven:    aux   Cnirur- 

.  >i ,  pour  iaisir  et  tirer  les  corps  éir.mgers. 

t'rcipe. 

FOilCER,  V.  a.  Contraindre,  violenter. 

i^rrare  ;  sjor\ir£  ;   vlvLnf-;re  ;  costrit^'i^rc    ; 

•    Mh'^r  per  Jo-\a.     —    Prendre    par  torce. 

jmpcre  \  prender  per  f^r-^J  ;    esfugnar:.    — 

'     ïTcer  uns  fi'.h    ,  forcer  une    temme  i    la 

-_     iCiidre  de   î'orce  ,   la  violer.   Violare  ,  stu~ 

:    ?jrc.  -   Eu  Terme  de  Cii  isse  :  Forcer  une 

l    Ite, 'a  prendre   avec  des  ch-ens  de  cli.isse, 

i    Irès  l'avoir  courue.    -    R.^mpre    avec  viu- 

'     ice.    Atterrare  ;  ahhatf'-re  ;  rompere  ;  Jfcç- 

rc.  -   Forcer   ur.e    cl?f,  forcer   un'?    ser- 

:e   ,  c'est   fans^sr    qi.elque    chose  à     une 

-"f"  ,  aux  ressorts  d'une   serrure.    Fugare  ; 

astare.  -  Forcer  un  cUev.d  ;  le  trop  pouï- 

I      r,  le  faire  trjp   courir,   Toutrer.  V.  0\\- 

!■-     iT.  —  Se  forcer;  "^.tire  q  lelq.ie  chose  avec 

jp  de  violence.   Far   uno    sfurio.    Forcer 

'a:-?  ;  vj.iloir  f.ure    plus    qu'on    ne  neuì. 

oUr /urlare  la  natura  ;  vjUr  fare  più  che 

n  sì  può»    -    Forcer  ài  voiles  i    faire 


FOR 

force  de  voiles.  II  s*e:nplûie  au^si  au  fìsv.ré. 
ur  Jor^d    di    Vile  :     invciafsi     dl    tuLt*:    U 

FOilCES  ,  s.  f.  pi.  Espèce  de  grands 
ciseaux  ,  dont  on  se  sert  à  tondre  les  draps  , 
a  coj^tr  des  étoffes  ,  à  tai'.kr  ,  à  couper 
des    Ij.nes    de    Ukon ,  de    fer-blanc,   etc. 

'  FuRCtVl  ES  ,  s.  f.  pi.  T.  d'Arts.  Pe- 
tites totce...  lurhu:ttc, 

f  ORNIERES,  s.  f.  pi.  Terme  Je  Pèche. 
Petits  ciuniiS  olì  l'on  met  du  poisson,  prin- 
ci|>dlemeiu  de^  carpes  rnàle»  et  femellei  , 
pour  ptfapier.  /'fcjc/t.ere. 

iURCLURKE,  V.  a.  Exclure.  Il  n'est  en 
usa„eqn'.:u  Valais,  à  l'uihnitii  et  au  l'artici- 
pe.  Ex-lure  de  laue  quelque  acte,  quelque 
produLtii^ii  en  Jus'ico  ,  par^e  que  le  tein^ 
pré;i.t  en  est  pa.sé.  Lscli.ùerc. 

FORALO  >,  OjE,  part.  L^cluso. 

FORv-LU^lOiNl  .  s.  f.  Exclusion  de  faire 
une  proJ.tctioii  ei\  Jiutice  ,  raiitc  de  l'avoir 
faite  d.ui>  le   teins.  Èsc.'ustuae  ;  esclusiva. 

FOiiÉ,    LE  ,   part,  liticalo. 

tORER,  V.  a.  Percer.  Il  n'a  guère  d'u- 
sage qu'en  t.  deierrur.  et  dan^  ceiplirases: 
t  virer  une  clef  ,  forer  uncan„n  de  pistclet. 
Lucare. 

FORESTIER  ,  s.  m.  Qui  a  quelque  char- 
ge ,  queajue  fonction  dans  les  forêts.  Uffiliale 
d:' boschi.  —  On  appelloit  aiurefois  ,  Fores- 
tieri de  Flandre  ,  les  anciens  Gouverneurs 
do  f  l.indre  ,  av.^nt  qu'il  y  eût  des  Comtes. 
Govern.tjil  dilUî landra.  -  Il  est  quelque- 
fois adic«.t.  et  en  ce  ssns  ,  on  dit  ,  les  villes 
forestières  d'Allemagne,  en  parlani  desquatre 
villes  qui  sont  sur  le  Rhin  ,  au-dessus  de 
Bàie  ,  dns  le  voisinage  de  la  forêt  Noire. 
C'^cri  della  Germania  ,  chesondetcc  Forestiere. 

FORET  ,  s.  f.  Grande  étendue  de  pays  , 
couvert  de  bois.  Foresta  ;  selva  i  boscu  i  bos- 
caglia. , 

FORET,  s.  m.  Petit  instrument  de  for  , 
avec  lequel  on  perce  un  tonneau.  Syi'lo  ; 
s'fUUttu  ;  punteruolo.  —  Le  forêt  des  Orfè- 
vres, Serruriers ,  etc.  est  un  petit  instrument 
de  fer,  propre  pour  percer  ,  au  moyen  du 
trépan,  .^jt-rtj  ,  o  {.^ unta  da  trapano.  —  T. 
de  tondeurs  de  draps.  Grand  instrument  en 
forme  de  ciseaux  ,  avec  lequel  on  coupe  Je 
superflu  du  poil  qui  se  trouve  sur  une  étofl'e. 
Forbici  da  cimare. 

FORFAIRE  ,  V.  n.  Faire  quelque  chose 
contre  le  devoir.  Il  ne  se  dit  guère  qu'en  T. 
de  Prat.  et  en  parlant  de  la  prévarication 
d'un  Magistrat.  Ali,fare  ;  prevaricare.  —  On 
d't  qu'une  tìlle  ,  une  femme  a  forfait  à  son 
honneur  ,  tiour  d.re  qu'elle  s'est  laissée  cor- 
rumire.  DonyiUa ,  ragai^a  ,  vergine  c'ie  s'i 
lascl.tra  corrompere.  —  T.  de  Droit  Couttl- 
miar.  Forfaire  un  fief  ;  le  re.idre  onfiscable 
de  droit  ,  au  profit  du  Seigneur  féodal  ;  et 
alors  II  e>t  actif.  Rtndir  un  feudo  confisca- 
bile ,  o  foagetto  à  co:ifis:ai'one. 

FORFAIT  ,  s.  m.  Cuws.  Delitto;  sceL- 
rau-j\a  ,  ce  Trafic  ,  marché  ,  par  lequel  un 
hom.ne  s'ub  ige  de  faire  une  chase  paur  un 
certain  nròi  ,  à  pe-te  ou  à  gain.  Appalto, 

FORFA.irURE  ,  s.  m.  T.  de  l'ratque. 
Prévanc^-iion     d'un     Magistrat.     Pie^'aùca- 

VoRFA-'^TE,  s.  m.  Mot  pri,  de  l'I'alien. 
H  bleur  ,  charlatan,  fourbe.  U  es;  fain.  V. 
H.bieur  ,   etc. 

FOiUA.V  FERIE  ,  s.  f.  Hiblerie,  durla- 
taner.e.  V.  ces  mois. 

F  JR;;£  ,  s.  m.  Lieu  cù  l'on  fond  le  fer 
quand  il  est  tiré  de  la  mine  ,  et  où  on  le 
met  en  barre.  Magona  ;  ferriera.  -  Se  dit 
aussi  delà  boutique  d'un  Maréch..!.  Ficina. 
-  On  dit  aussi  la  forge  d'un  Mnr.'chal  ,  la 
forge  d'un  Serrurier,  d'un  Armurier  ,  etc., 
pour  marquer  le  fourneau  où  ces  s. Ttts  d'ar- 
tisans chauffent  leur  fer,  etI'eucKime  où  ils 
le  battent.    Fucina. 

FO'\GE.' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  ver!>e. 

FORGEABLE,  ad),  de  t.  g  7  de  Forge- 
ron. Qui  peut  être  travaillé  à  la  lorge.  Che  [ua 
Uvararsi, 


FOR  249 

FORGER  ,  V.  3.  Donner  la  forme  au  f.r 
eu  au:re  mét.-.i  ,  par  le  moyen  du  feu  et  du 
m.Ttcau.  rahlricarc  alla  fuc-na  ;  laïc, are  i 
battere  il  ferro  a  caldo.  -  (.'n  dit  qu'un  che- 
val forge  ,  lorsqu'on  marchant  il  touche  le 
fer  des  pieds  de  derrière.  Cavallo  che  ca:r.- 
TT.inanio  tocca  i  ferri  de* piedi  di  dietro.  — 
fig.  liive.iter  ,  supposer  ,  tontrouver.  rah- 
bricare  i  inventare  ;  imjginaic.  —  Se  forger 
des  chimères  i  s'imaginer  des  choses  sans 
fondement  ,  être  visionnaire.  lmai;inar  du.- 
nure  ,  favole  ,  sogni  ;  ghiilbi-^are  \  fantas- 
ticare ;  ar\ieogolarc  ;  girandolare. 

FORGERON  ,  s.  m.  Qui  travaille  aux 
Forges  ,  et  qui  bat  le  fer  sur  l'enclume,  fjii- 
bro  i  fabro.  —  prov.  Eu  forgeant  ,  on  de- 
vient Forgeron  ,  pour  dire  ,  qu'à  force  de 
s'exercer  à  quelque  chuse  ,  on  y  devient 
habile.  Guastando  s'impara.  —  T.  d'IethloL 
Sorte  de  poisson  de  mer  qu'on  nomme  aussi 
Dorée.  Pesce  di  San  Pietro. 

FpRGET  ,  s.  m.  T.  d'ArdiU.  Saillie  hors 
d'alignement.  Sporto. 

FÔRGETER.v.  n.II  se  dit  d'un  bâtiment 
qui  s'avance  hors  de  l'alignement.  Scorgere  j 
porr.ere  ht  f'tora  ;  uscir  di  linea. 

FORGE'rURE,  s.  f.  'lermed'.irehitecturc 
pet  utité.  V.  Forget. 

FORGEUR  ,  s.  m.  Qui  forge.  Fabbro  ; 
Jahio.  -  fig.  Celui  qui  invente  ,  qui  con- 
ti ouve  quelque  fausseté,  labbro  ;  inventore  i 
fabbricatore. 

iORHUlR,  v.  n.  T.  de  Ch.isse.  Forhuir 
du  cor  ,  du  cornet  ,  du  huchet  ;  sonner  du 
cor  pour  rapreller  les  chiens.  Suonare  il 
corno  ,   r-r  richiamare  Ì  cani. 

FORHUS  ,  s.  m.  T.  de  Vénerie.  Cri  ou 
sou  du  cor  pour  appeller  les  chiens.  Grido  » 
0  suono  del  corna  per  richiamar  ì  cani, 

FOKJUGER  ,  v.  n.  T.  de  Coutume.  Dé- 
guerpir un  héritage  ,  et  quelquefois  ,    adju- 


ger. 


V. 


FORLANCE'  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

FORLANClR,v.  a.  T.  de  Chasse.  Faire 
sortir  une  bète  de  iort  eÀZQ.  Scovar  la  fiera; 
levar  la  lepre. 

FcJi<BLANCHURE,FORLANÇURE,  s. 
f.  r.  d'ourdissafe.  Défaut  que  l'on  remar- 
que dans  les  ouvr.iges  de  haute-lisse  ,  qui 
provient ,  ou  d'ur.e  corde  mal  tirée  ,  ou  d'un 
lacs  mal  pris.  —  Se  dit  aussi  du  défaut  qu'on 
remarque  dans  une  étoffe  ,  qui  provient  de 
la  mal-adresse  avec  laquelle  l'ouvrier  fait 
courir  sa  n.ivette  ,  ou  aller  ses  marches. 
Ma'afaria. 

FORLANE,  s.  f.  Espèce  de  danse  gaie 
qui  se  bot  à  deux  temps  ,  et  qui  tient  le 
milieu,  pour  la  viv.iciié  du  mouvement  , 
en're  la  lo. ire  et  I.    gigue,  p  ariana. 

FORl.lGNER  ,  v.  p.  Dégénérer  de  la 
vertu  de  ses  rncètr,'s  j  faire  quelque  action 
indiane  delà  ver;u  de  ses  aieux.  11  est  vieux. 
Tralignare  ;  degnca-e.  -  Fam.  et  par  p'ai- 
s.nterie  ,  t'n  oi:  d'une  fille  qui  a  forfait  à 
Son  honneur  ,  qu'e'le  a  forligné.  Ella  ha 
fatto  fallo    al  ,uo  oinne. 

FO'RLO.^GER,  v  n.  En  p.>rlantde?  bètes 
qu'on  a  ch^ïsées  ;  s'élo  gner  du  pays  ordi- 
n-'ire.  On  le  dit  ivis^'  du  ceri  ,  quand  il  a 
bi  :n  de  l'avance  sur  les  chiens.  Allontanarsi , 
esse-  mollo   hnrano. 

F.iRMA:.1sER  ,  SE  FOIiMALhER,  v. 
r.  S'otTtnser  ,  trouver  àred  e  ,  se  scanda- 
liser. Scandili\xarsl  ;  frma,ii-;arsl  ;  aversi 
a  maie  ;  biasim.ire  ;  o£ .naersi  j  avere  a  cl* 

FORMALISTE,  ad),  de  t.  g.  et  s.   Qui 

se   tient  fxactc.nent   aux  formes  ,  sux  for-' 
malité>.  Foimalista  ;    che    sta    troppo   sulle' 

formalità.  —  F.-çoniiier  ,  véti'leux  dans  les 
meindres  choses  qui  reg.  rdtnt  les  devoir» 
de  la  vie  civile.  Ciriinoiit^sc  ;  che  è  sempre  sul 
ccnrenevoli  ;  minuti'  o^sei  valore  del  quinci 
e  del  quInJi.  V.  Vétilleux. 
FORMALITÉ,  s.   f.   Formule  de  Droit, 

1  Manière    formelle  ,  ex-  resse  ,   ordinaire  de 
procéder   en  lustice.   t'ormalhà  ;   formula. 

I      FOR-MARIAGE  ,    s.    m.  T.  de  Jurispr. 

1  Msriage    coutiacté   par    une   personne   ée 


3:)o  FOR 

cordliion  sent  ovi  maln-moruble  ,  avec  une 
perioiine  fr^mch? ,  ou  avec  une  persuiine 
miiin-mortsble  d'vine  autre  ò'eiRiieurie  .sans 
la  permission  du  Seigneur.  l^îutrtmon:o  di 
rersuna  di  condr.lon  servile,  contritto  sen-,a 
U  diblta  liccma  dd  Signore  ,  o  con  peisona 
libera  ,  o  d'alt  a  Sijnorin  ,  'c.  .  . 

FOKMAÏ  ,  s-  m.  ,J  erme  de  Librairie. 
Ce  qu'un   volume  a  de  liauteur  et  de  lar- 

fOI'-MAlION  s.  f.  Action  par  laquelle 
une  chose  e.t  formée  et  produite,  lur- 
tnaiionc  ;  composiyune  ;  crcaiione  ;  Jurma- 
mn-o  -  Terme  de  Gramm.  La  maniere 
flontun  mot  se  forme  d'un  autre  mut.  i-or- 
vjaxione  d'un  vocabolo*  . 

FORME  ,  s.  f.  Ce  qm  détermine  la  ma- 
tière a  cire  telle  ou  telle  chose.  Uirma.  - 
On  distingue  d.ais  les  Sacremens  ,  la  matière 
et  la  forme.  La  forma  d'un  sacramento.  - 
On  dit  en  Hhilosoiihie ,  forme  substantielle, 
te  qui  dc:crmine  une  chose  a  être  telle 
qu'elle  est,  ce  qui  la  fait,  la  constitue  ,  la 
rend  ce  qu'elle  est.  Forma  sostaniiale.  - 
La  fiKure  extérieure  d'un  corps,  tonna  ;  Si- 
gma °  sembianza.  C'est  (bus  ce  sens  que  les 
Peintres,  Sculpteurs  et  Graveurs  emploient 
le  mot  Forme,  pour  sigmher  1  idee  gene- 
rale des  surfaces,  des  contours  ,  des  objets 

-  Terme  de  Chasse.  Un  lièvre  en  loime  , 
c'est  un  lièvre  .nu  gii'--'  Itprc  al  covo.  -  Ln 
parlant  de  chapeaux  ,  de  souliers,  se  dit  du 
modèle  de  bois  sur  lequel  on  f.ut  un  ch.i- 
peiu.un  soulier.  Vo-ma  dd  ccfrdio ,  d.lla 
scarpa.  -  La  partie  du  chapeau  qm  e.t  laite 
sur  le  modèle  d?  bois  ,  et  la  partie  de  des- 
sus d'un  soulier.  La  forma  dd  caccilo ,  c  i 
tomaio  ddla  scaryn.  -  ferme  ,_  se  du  d  un 
banc  garni  d'éi;  iVe  et  rembourre,  y  anca  con 
suopancaU.  -  Des  stiles  qui  sont  d.,n.  un 
chœur.  MangandU.  -  Terme  de  Maréchal. 
Tumeur  calleuse  qui  vient  au  paturon  <i  un 
cheval.  On  l'appelle  Ganglion  .  dans  1  hom- 
me. Formella.  -  Terme  d  Imprim.  Clws.is 
rians  leouel  sont  arrangés  les  caractères  dont 
on  se  sert  pour  l'impression,  ror/nj.  -  /. 
«■-  Mar.  C'est  un  espace  ,  o.i  réduit  creuse 
Cl  ns  la  terre,  sur  le  bord  de  l'eau  ,  ou  1  on 
lait  des  v;j;:er.ux  ,  et  où  l'on  met  ceux 
qu'on  veut  r.idouber.  Forma  ;  bacino  ;  can- 
liirc.  -  Formo  à  r.prgousscs  ;  morceau  de 
bois  taillé  |)0ur  former  les  gargousses  des- 
sus. Formai  A  carfo«/.  -  T.  Payst.  t.ifi:ce 
de  châssis  composé  d'un  cadre  et  de  tra- 
verses ,  et  couvert  de  fils  de  l.iiton  ,  sur  le- 
tuel  on  fabrique   le  papier.  Forma  da  cjrta. 

—  Miircre,  ra(,on  d'agir,  de  parler,  de  se 
conduire,  S'.-ivant  certains  usages  ,  certaines 
règles  établies.  Forma  ,  m.vi.cra  ,  modo  d: 
trattare  ,  d:  favelLire  ,  di  comportarsi;  euisa; 
Vallone.  -  'Terme  de  Pratique.  D  une  al- 
faire  qui  est  bonne  en  ellt-m_eme  ,  mais 
dans  laquelle  on  n'a  pas  ob:erve  les  formes 
iiidicia'rcs  ,  on  dit  qu'elle  est  bonne  dans 
le  fonds  ,  mais  que  la  forme  n'en  vaut  rien. 
Pecca,  manca  contro  U  formalità.  -  T.  de 
Logique.  Arciimtnt  en  forme  ;  qui  est  se- 
lon les  règle;  que  la  Logiciue  pre>cri;.  Âr- 
gomcnto  informa.  -  l'our  la  iorme,  laçon 
de  parler  dont  on  se  sert  communément  , 
pour  dire  ,  alia  d'observer  les  cérémonies  or- 
dinaires. Fer  la  forma  ;  per  Le  formalità  ; 
per  osservare  le  formalità  ,  le  cirimonie  pres- 


FORMR' ,   ÉF. ,  part.  V.  le  verbe.         . 

FORMF.L  ,  ELLE  ,  ad) .  Exprès  .  précis 
Formale  ;  preciso  ;  espresw  ;  positifo.  —  T 
de  Philos.  Cause  formelle,  par  opposition  l 
cauie  matérielle  ;  la  catise  qui  fait  qu'une 
chOie  est  telle  qu'elle  est.  Causa,  o  cai-ion 
formah  o  csscn\ialc. 

'fORMELLEMEtlT  ,  adv.  En  termes 
exprés  ,  précisément.  Predsamente-,  espres- 
samente ;  con  formali  parole.  —  Terme  de 
l'hilos.  Formellement,  par  opposition  à  ni.i- 
lériellemeiit.  Formalmente  ;  csscnilalmente  ; 
jiiitaniialmente. 

FOUMER,  v.  a.  Donner  l'être  et  la  for- 
ine, i'ormart  ;  creare  ;  produm  ;  dar  forma. 


FOR 

Produire  ;  dans  le  sens  que  les  causes 
nauirellcs  ,  que  les  agens  naturels  produisent 
leurs  effets.  Formare,  produrre;  eenerare.  - 
Former  des  vœux  ;  taire  des  vœux  ,  des 
souhaits.  Formare  ,  far  voti.  -  Fabriquer  , 
figurer,  façonner,  donner  une  certaine  tor- 
une  CL-rt.iine  fii-.ure.  Formare  ;  com- 
porre; crdirare;  fabbricare;  lavorar:.  -  F. 
de  Gramm.  Former  les  temps  d  un  veibe; 
c'est  conjuguer.  V.  —  Produire  dans  son 
esprit.  Formare, concepire  ,  ideare  ,  imaginarc 
nnpiouetto  ,  ec.  -  Proposc-r  ce  qu'on  a  conçu, 
1  ■  mettre  en  avant.  Formare  ,  proporre  urta 
qiiistione.  -  Composer  une  chose  de  plu- 
sieurs autres  ,  et  lui  donner  une  cert.une 
disposition.  Formare  ;  fare  ;  ordinare  ;  conl- 
pvrre  ;  disporre.  -  Former  un  siège  ,  c  est 
commencer  le  siège  d'une  place,  commen- 
cer à  ouvrir  la  tranchée,  formar  un  assedio. 
-  Instruire,  (.içouncr  pac  l'instruction,  ior- 
mare;  isiruiie  ;  addestrare;  ammaestrare.  — 
V.  r.  Etre  produit ,  recevoir  la  forme  ,  pren- 
dre l'orme.  Il  se  dit  dans  le  propre  et  d-n> 
le  figuré.  Formarsi;  esser  formato  ,  compos- 
to ;  esser  prodotto ,  generato  ;  prendere  >  o 
ricever  forma. 

FUKME.iET  ,s.  m.  Are  cu  nervure  dune 
voi'i'e  gothirue.  Arco  d'una  volta  j;ottica. 

FOÌ<ME£  ,  Nom  générique  que  les  tau- 
conniers  donnent  aux  femelles  des  oisea.ix 
de  proie  ,  qui,  parce  qu'elles  sont  plus  gran- 
des,  plus  lortcs  et  plus  hardies  qae  les  ma- 
ie, ,  qu'on  appelle  tiercelets,  donnent  1.' nom 
à  l'espèce,  hiome  clic  i  falconieri  danno  aile 
femmine  degli  uccelli  di  preda. 

f  UKMI  ,  s.  f.  T.  de  faucon.  Espece  de 
maladie  qui  survient  au  bec  de  l'oiseau  rie 
proie.  Sorta  d'infermità  che  viene  al  becco 
digil  uccelli  dì  preda. 

FORMICAN  r  ,  adi.  m-  T-  'l'  Med.  Se 
dit  d'un  pouls  petit,  toible  et  fréquent.  For- 
micolante. 

FORMIDABLE  ,  adj.  de  t.  g.  Redout.ible, 
qui  està  i:ri\mk(e.  Foimidabtle  ;  spaventoso  ; 
t  emendo  ;  spaventevole  ;  ridottevole  ;  ridot- 
tabiic. 

FORMIER,  s.  m.  G.  Voc.  Ouvrier  qui 
fait  et  vcud  des  formes  et  des  talons  de 
souliers.  Colui  che  fa  e  rende  forme  da 
scarpe.  _ 

FJi<MORT  ,  ou  FREMETURE  ,  termes 
de  Coutume  ,  usités  dans  quelques  endroits , 
pour  exprimer  un  droit  de  succession  qui 
appartient  à  quekfu'un  par  le  décès  d'un  au- 
tre. Gius  ,  o  diritto  di  successione ,  per  la 
"orte  dì  a.tuno. 
FOR.MUE'  ,    ÉE  ,    part.    Che  e    stato  m 

FOtÌMUER  ,  V.  a.  Terme  de  Fauconne- 
ie.  Faire  passer  la  mue  à  un  oiseau.  Met- 
tre in  cl:risa. 

FORMULAIRE,  s.  m.  Livre  de  formu- 
les. Formulano  ;  fornolario.  Fout  ce  qui 
contient  quelque  l'ormale ,  quelque  torma- 
lité  à  observer  ,  quelque  protesjion  de  Fol. 
Formolario  ;  formula. 

FORMULE  ,  s.  f.  Modèle  qui  contient 
les  termes  formels  et  exprès,  dans  lesquels 
un  acte  solennel  e't  conçu.  Formula  ;  for- 
inola. -  Formule  d'Algèbre;  le  résultat  gé- 
nér.il  tiré  d'un  calcul  algébrique,  et  renler- 
mant  une  infinité  de  cas.  Formula.  -  Terme 
de  Méd.  iOrdonnance  de  Médecin  ,  rédigée 
conformément  aux  règles ,  et  dans  le  langage 
de  l'art.  Ricetta.  .^     ,     ■.,., 

FORMULER,  v.  n.  T.  de  Med.  et  de 
Pliarin.  Rédiger  une  ordonnance  de  Méde- 
cine ,  selon  l'es  règles  et  les  termes  de  l'art. 
Distend. re  ,  fire  una  rie. ita. 

FORNICATEUR,  TKicE  ,  S.  m.  et  f. 
Celui  ,  celle  <]ui  commet  le  péché  tle  for- 
nication,  loniicatore  ;  che  fornica.    Fornica- 


FOR 

en  T.   il  l'Ecriiure  ,   pour  l'idolitrie  .   et 
pour  toute  sorte  d'infidélité  commise  envers 


Farn,. 


'"fornication,  s.  f.  Le  péché  de  b 
chnir  entre  deux  personnes  non  mariées  ,  m 
liées  par  aucun  voeu.  Ce  mot  et  celui  de  for- 
nici'eur  ,  ne  se  disent  guère  que  dans  le 
I  Dogm.itique  ,  et  dans  les  discours  graves  et 
lie  llcligiwn.  Formcaiionc.  -  11  se  prend  aussi , 


pUUl     luiiw    jv/i.v    .......... ^     -w #. 

Dieu.  Fornica-Jone;  apostasia. 

FORN.QUER,  V.  n.  /.  «..« 
Commettre  le  péché  de  fornication 
care.  „ 

FOR-NOUER  ,  V.  n.  T.  de  Drap:rie.  i 
te  que  font  les  Tisserands  en  nouant  \ 
du  pas  de  devant  avec  un  fil  du  pas  d:  . 
rière.  Fare  una  scorsaro,  o  un  discorso. 
FORPAITRE,  FoRPAiSER  ,  v.  n. 
de  Cbisse.  11  se  dit  des  betes  qui  vont  e 
cher  leur  pâture  dr.ns  des  lieux  éloigiK 
leur  séjour  ordinaire.  Andar  alla pastii-.: 
to  tonano  dal  co\o  ,  o  dal  macciilone. 

FORi  ,  préposition.  Excepté,  homi, 
réserve  de.  Il  est  vieux.  Salvo;  eccetto  . 
ceitualo  ;  fuorché;  alla  riserva  ;  toltone. 
FORSÉNANT,  ad).  T.  ne  Chasse  s. 
d'un  chien  courant  qui  a  beaucoup  d'or. 
Can  veltro  o  brace»  ardente  nel  correre  ,i 
alla  fi.ra. 

FuRT,  s.  m.  L'endroit  le  plus  fort 
chose.  Il  forte;  la  partipiù  .forte.  -  / 
dro't  le  plus  ciuis  et  le  pKis  toutou  d'un 
Il  folto  ,  /7;!ii  denso  d'un  bosco,  d'una  i. 
—  hg.  L'ei-.droit ,  la  qualité  par  où  mu 
sonne  excelle  le  plu>.  Il  forte  ;  la  pa-. 
li  una  p'crsona  è  più  versata.  —  On  dit  l 
..lunément  ,  du  fort  au  foible,  le  fort  jn 
le  foib'e  ,  pour  dire  ,  toutes  choses  > 
compensées  ,  ce  qui  manque  d'un  côte  . 
suppléé  de  l'autre.  A  cose  ugua  'i  ;  uno 
landò  l'altro;  un  per  l'altro.  —  Le  tenr 
une  chose  est  dans  j«  plus  haut  point  ,  i 
un  plus  haut  degré  ;  et  en  ce  sens ,  il  se  di 
également  dans  la  physique  et  d..ins  la  mora' 
le  ;  Dans  le  fort  de  l'hiver  ,  de  l'été.  Nj 
cuor  dell'inverno  ,  della  state.  D.r'ns  le  for 
de  la  colere  ,  de  la  dou'eur.  ìSlell'  eccesso 
nel  colmo,  nel  mag^or  impeto  della  collera 
del  dolore  ,  ce.  -Fort  ,  si,-;nifie  aussi,  « 
ouvrage  de  terre  ou  de  maçonnerie ,  propr 
à  résister  aux  attaques  de  l'ennemi.  Forte 
fortiiia  ;  rocca  ;  baluardo.  —  Fort  ,  adi 
Vigoureusement,  d'une  m.inière  forte  et  v 
goûteuse.  Fortemente,  viiorosair.cnte  ;  si 
gliardamente.  -  Extrêmement  ,  beaucoup 
et  mis  devant  l'adjectif  ,  il  marque  le  si 
perlatif.  Moltissimo  ;  assai  ;  grandement: 
eccessivamente;  al  sommo.  -  T.  de  Chai 
peut.  Msttre  du  bois  sur  son  fort  ,  c  ei 
lorsque  la  pièce  est  cambrée  ,  mettre  le  catr 
1  re  dessous ,  pour  résister  à  la  cli.irge.  Me: 
ter  il  legno  dalla  parte  dd  sua  forte.  -  Fol 
de  virer,  T.  Mar.  11  esten  usage  parmi  le  con 
mun  de  iilatelots  ,  pour  dire  ,  halle  ,  ne  vi 
rez  plus.  Foni  î  non  virate. 

FORT ,  FORTE ,  ad).  Robuste ,  vigourem 
Forte  ;  robusto  ;  vigoroso  ;  piede  ;  gagliarm 

-  Grand  c;  puissant  de  corps ,  épais  de  tallii 
Forte  ;  atlante  della  persona;  membruto 
i;aglìardj  ;  atikciato  ;  nerhoriit.,  ;  traversato 
compresso.  -  Il  se  dit  aussi  des  choses.  Gr< 
et  épais  de  matière  ,  capable  de  porter  i 
fiouls ,  ou  de  résister  au  choc.  Forte  ;  salit 
solido  ;  atto  a  ngs-te  ,  a  resisene  a  un pes 

-  Des  étotVes  ,  des  toiles  ,  de-s  cuirs,  M 
Forte  ;  sodo  ;  fino.  -  Des  Villes  et  des  Pi 
CCS  do  guerre  ;  et  aleirs  il  signifie  .  firopr* 
resister  aux  attaques  de  l'enne-mi.  Forte;  k 
fortfcato  ;  afori-ito.  -  Des  b  .is  ,  des  Wél 
etc.  et  signifie,  ronftu,  rangé  près  a  pre 
Fitto.  En  parlant  du  blé  ,  on  dit  aussi ,  h 
pa-liato.  -  fig.  D'une  t.ible  servie  tous  1 
jours,  de  manière  qu'il  y  ait  de  quoi  suffi- 
a  plusieurs    surven,-ns.  Desinare  'infiam 

-  Fort ,  signifie  ,  rude  ,  diffide  ,  pênibl 
Fort'  ;  malagevole  ;  disa.troso  ;  futtOH 
duro;  aspro;  difficile.  -  O.i  dit  prov.etf 
que  la  ieune.se  est  forte  à  pisser  ,  peur  dit 
qu'il  est  diificile  de  la  paescr  ,  sans  tomB 
d.ins  plusieurs  ineonvéniens.  La  l 'ovwfi 
un'  eia  pericolosa.  -  Terre  forte  ;  une.Wi 
n-asse  ,  tenace  ,  et  difiicile  à  labourer.  Hi 

i'iirtc,  tenace. -CoWs  forte;  une  sot»  ' 
colle  plus  tenace  que  l'ordinaire.  CMa/ar. 

1  -  ColTre    fort.  V.  ColVre.  -  Fort  .  "Snif 
aussi ,  impétueux  ,  grand ,  violent  dans  s  i 


FOR 

.  Iure.  Torti',  gagliardo  ì  furioso  \  impttJO- 
.  \i  violento.  Vin  fort ,  liqueur  Torte,  f^^nj, 
■ore  /l'rti  ,  grande  ,  generoso.  —  Qui  est 
t.cesstvement  acre  et  piquant  nu  gOi\t  Oli  à 
idor.1t.  Sapiente -y  pu^ioìenre  ;  putreff'atoi 
:  sa  di  forte  ,  di  tanfo,  —  Ì*uis;.int ,  consì- 
rjbìe.  Forte;  potente;  raguariUvole  \  ben 
rrcrìdto  d^amici  ,  di  aderenti ,  d'-  ragioni ,  ec- 
On  Hit  prov.  et  pop.  d*un  homme  ,  qu'il 
;t  fort  en  gueule  ,  pour  dire  ,  qu*tl  patle 
.aucoup  ,  qu'il  a  la  rtîpjrtie  proinpte  et 
luaiire.  Pronto  aile  risfost;\  spiritoso^  Uum 
'.i  non  muoiono  U  paroU  in  bt^cca  ;  uomo 
\'.  Ita  bene  /a  linjua  in  bocca.  —  Se  ditfig. 
.'ns  les  cho%es  morales,  ponr  signifier, 
[înd  ,  violent,  extrême.  Voru  ;  r.randc; 
\Utnto  ;  eccessivo  ;  smisurato.  -  fig.  Qui  est 
l'.T  fondé  ,  qui  eit  appuyé  sur  de  hons  prin- 
,>es.  forte;  Ben /ondato  ;  ben  cpfoggtato. 
On  dit ,  par  comparaison  du  plus  au  moinS) 
j)lus  forre  raison  ,  pour  dire  ,  iivec  d*au- 
iX  plus  de  raison.  A  più  mpionc;  con  più 
4  ragione.  —  fi?.  Une  ex|.r<;ssion  forte; 
<,rc  Mon  sie,ni<icative  et  cnercilque.  £ì- 
■.  f.)rtc  ,  energica  ,  espressiva.  —  fi?, 
expérimei.té.  Valente  ;  sperimen- 
,  .ileo.  —  Eìprit  fort  ;  un  libertin 
,  ..  ,;:  f.;e  de  ne  pas  croire  les  vérités 
<  !â  Pveltgion.  Spirito  forte  ;  Incredulo. 
•ifig.  Courageux  »  magnanime.  V".  ces  mots. 
"Se  faire  fort  ;  se  rendre  caution  ,  se 
r  dre  gjr^Ht  ;  et  en  cotte  phrase  ,  le  mot 
i\  fort  s'e'iiploie  toujours  «ans  nombre 
t;enre.  Srarcauj/ortû  i  star  sicurtà  i  pro- 
ntcre. 

"OKTEiMENT,  adv.  Avec  vigueur»  avec 
vémence.  Fortemente  ;  con  for^a  ;  con 
yncn\2  ;  vceminraneme  ;  gagliardaminte. 
-ie  meure  une  cliose  fortement  en  tête  ; 
s  riTi^rimer  dans  l'imagination  ,  dans 
1  ir-'.  Imprimersi  vivamente  una  cosa  in 
\icciarsi  in  capo  una  cosa;  ficcarsi 

l-.RESSE  ,  s.f.  Petite  Place    très- 
Forti\\a\  rocca;  bastila;  fortifica- 

"  i-^RTIFIANT  ,  ANTE,  adi.  Qui  augmen- 
^!s  forces.  U  se  dit  des  remèdes  et  des  alì- 
iTìs.   Corroborante. 

ORTIFÏCATION ,  s.  f.  Ouvmge  de  terre 
o'^  TI  içonnerie  ,  qui  rend  une  Place  forre. 
¥<'fii-r,:ìm  ;  tiparo.  -  L\irt  de  fortitìcr. 
L  fort'.  i:a\:  tne  ;  l'architettura  milnare, 
-/jï'lnii  mt^.n^e  de  fortifier.  Fortifica^ioi^Cy 
fificamento. 

0.(1  IFIE' ,  EE  ,  part.  V.  le  verbe. 

OXTlFilLR  ,  V.  a.  Rendre  fort.  Fort- fi- 
et  ;  cSori^ire  ;  munire;  render  forte.  —  Doli- 
li vlus  de  force  ;  et  il  se  dit  de  tout  ce  qui 
e.d>inne  ,  soit  au  corps  ,  soit  à  l'esprit. 
Fùficart;  corroborar:;  avvalorare  ;  rin- 
filare ;  aff'or{sre.  -  T.  de  Point.  Fortifier 
m  figure,  ou  les  membres  d'une  figure; 
1«  donner  pKiî  de  grosseur.  Ringrossare  ; 
ri-scere.—  Fortifier  les  teintes,  les  om- 
bt-  Rinforiars  le  t'nte  ,  le  ombre.  —  v, 
r.  avenir  plus  fort.  Fortificarsi  ;  divenir  più 

'jRTIN,  s.  m.  diminutif.  Petit  fort.  Rjc~ 
te  C2UilUtto;  iorvno. 

ORriTKER'.  v.n.  T.  de  Chass?.  Un 
et  fortitre  ,  lorsqu'il  évire  de  passer  dans 
leieux  où  il  y  a  des  reKiis  ,  ou  des  chiens 
fr   amenéi  pour  le  courre.  Scansare  ,  sfug- 

.  FRORTRAIRE,  v.  a.  Vieux  mot .  qui 
suhoit  Voler,  détourner  quelque  chose. 
1/ 'are;   ruhare  ;  portar  via. 

.)'ITRAIT  ,  ITE,  ad).  Se  dit  d'un  che- 
*:jutré  de  fatigue.  A^'ralito  ;  spossato. 

O.'ITRAITURE',.  s.  f.  Fatigue  outrée 
i-  cheval.    AfraUmento  d'un  cavallo. 

ORTUIT,  ITE.  adj.Qui  arrive  par  ha- 

ORTUlTEMVNTV^a7v?pïr''cas7ortuir 
P^hasard.  Fortuitamente  ;  a  caso  ;  fortuno- 
'•*,  /Te  ;.  improvisamente  ;  inaspettatamente  ; 
«S?  nijenrem^nre. 

rOKTUNAL,  s,  m,  T.  de  Har,  Coup  de 


F    O    S 

mer»  tempête  ,  orage.  Fortunale* 

FORTUNE  ,  s.  t.  Cas  fortuit ,  h.isard.  For- 
tuna j  accidents  ;  avyent  ra  ;  caso.  ~  Il  se 
prend  quelquefois  pour  bonheur.  Fortuna; 
ventura  ;  avvenimento  buono  ,  felice.  —  Il  se 
prend  aussi  pour  malheur  »  pétil  danger  , 
risque.  f<,riunà  ;  disgracia  ;  miseria  ;  avviti' 
mento  cattivo;  pencolo;  rischio  —  On  .ip- 
pel!e  fortune  de  mer  les  fâcheux  accidens 
qui  arrivent  ^  ceux  qui  naviguent  sur  mer, 
com;ne  de  faire  naufrage  ,  â'échouet ,  etc. 
hortitna  di  mare;  tempo  fortunale,  —  Tout  ce 
qui  peut  arriver  de  bien  ou  de  mal  à  un  hom- 
me. Fortuna  ;  sorte  ;  caso  ;  avventura  ;  acci- 
dente, -  L'avancement  ,rétiib!issement  tl.uii 
les  biens  ,  dans  les  ch^Tges  ,  dans  les  hon- 
neurs. Fortuna.  -  L'état  .  la  condition  ci 
l'on  est.  Fortuna;  stato;  grado;  condizione. 

-  Biens  de  la  fortune  ;  )es  richesses ,  les  hon- 
neurs ,  le  Chartres.  jBeni  di  fortuna.  ~  Bonne 
tortune  ,  _  se  dit  en  terme  de  galanterie  , 
pour  sij^nifier  les  bonnes  grâces  d'uno  fem- 
me. Gr.-^ii  ;  favori  d'una  donna.  —  Fortu- 
ne ,  selon  les  Payens  ,  étoit  uni  Déesse 
qui  fjisoit  le  bonheur  et  le  miilneur  ,  tous 
les   bons    et  les    mauvais    shcccs.    Fortuna. 

—  On  appelle  tous  les  grands  changemens 
qui  arrivant  aux  hommes  ou  aux  Etats  ,  et 
qui  les  élèvent  ou  les  ab^ssent ,  des  jeux, 
des  coups  ,  des  caprices  de  la  fortune.  Scher. 
li  ,  caprice;  de-la  fortuna,  —  prov.  Attacher 
un  clou  à  la  roue  de  la  fortune  ;  trouver 
moyen  de  la  fixer.  Tener  la  fortuna  pel  ciuf 
/etto.  —  Adorer  ,  encenser  la  fortune  ;  s'at- 
tacher â  ceux  qui  sont  en  faveur  ,  en  crédit. 
Idolatrar  la  fortuna;  far  U  corte  o  il  cor- 
tigiano  aile  personne  potenti,  —  Fortune  de 
vent  ,  r.  de  Atar.  C'est  un  gros  temps  ov'i  les 
ven's  sont  forcés.  Venti  for\a'-i.  -  Voile  de 
fomne  ;  c'est  la  voile  carrée  d'une  Tnrtane, 
ou  d'une  Galère.  La  quadradiuna  Tartana. 
di  una  salera. 

FORTUNE',  ÉE  .  adj.  Heureux.  Fortuna- 
to ;  avventurato  »  ec.  V.  Heureux.  -  Les 
Anciens  appelloient  Iles  fortunées ,  celles  que 
nous  appelions  maintenant  les  Canaries.  Le 
Canarie  ;   le  Isole  fortunale. 

FO;ìT-VETU  ,  s.  m.  Il  se  dit  d'un  homme 
travesti  au  moyen  d'un  habit  fort  au-dessus 
de  son  écat.  Uomo  vestito  con  abiti  pin  ricchi 
che  non  permette  il  suo  stato. 

FORUM  ,  s.  m.  T.  que  les  Antiquaires  ont 
emprunté  du  Latin,  pour  désignerles  places 
où  le  marché  se  tenoit  à  Rome  ,  celles  oit 
le  peuple  s'assembloit  pour  les  affaires  pu- 
bliques. Il  se  disoit  aussi  des  Villes  dépen- 
dantes de  l'empire  où  les  foires  se  tenoienr. 
Foro  ;  piazza  del  mercato  .  delle  adunarne , 
delle  fiere 

FORURE  .  s.  f.  T.  de  Serrurier.  Trou 
f.'i»  avec  un  forêt.  Foro  ,  buco  /atto  col 
trapano. 

FOSSE,  s.  Creux  large  et  profond  dans 
la  terre  ,  fait  par  la  nature  «u  par  l'art. 
Fosso  ;  fossa  ;  fossato.  ~  Ox^wx  que  les  Vigne- 
rons font  dans  les  vignes.  Formella;  fossa, 
fogna  per  l:  viti.  —  Plus  particulièrement , 
l'endroit  que  l'on  creuse  en  terre  pour  y  met- 
tre un  corps  mort  Fossa;  sepoltura.  -  Fosse 
aux  C.-iHes-  ,  T.  de  Mar.  C'est  un  réduit 
cous  le  till.ij,  vers  le  màt  de  mi<:ène  ,  et  â 
l'arrière  de  la  fosse-à-libn..  Piattaforma  ,  o 
pagliolo  f'c'.la gomona.  —  Fosse  â  chaux  »  se 
(Ht  d'une  C2vité  où  l'on  conserve  la  chaux 
éteinte  ,  pour  en  faire  du  mortier  ,  à  mesure 
qu'on  élève  un  bâtiment.  Fossa,  buca  della 
Ciìlcina  spenta.  —  T.  de  Tanneurs.  Grande 
cuve  de  pierre  ou  de  bois  ,  enfoncée  dms  la 
•■erre  ,  où  U  Tanneur  met  le  cuir  qvec  b 
tra  imbibé  <\'ea\.\.  Fossa  ;  mortajo  ;  canale. 
—  T.  de  Fonderie.  Espace  profond  ,  entouré 
'^s  cuves,  dans  le  milieu  djqviel^  est  pl.icé 
l'ûuvr.ige  â  fondre.  Fossa  de*  Gettatori  di 
metallo.  —  Fosse-à-lion  ,  est  un  réduit  sous 
le  tlllac  ,  à  l'avant  du  vaisseau  ,  contre 
'es  guorbndes  ,  destiné  à  menre  le  fiinin  , 
les  poulies  et  les  caps  de  mouron  de  rechan- 
ge .  et  qui  sert  aussi  de  chambre  au  Conrre- 
Mai:re.  Faì^a  al  Uorn ,-  foss^i  delle  gomone^ 


FOU  351 

//  fondo  da  Prua  ,  ove  alle  volte  sì  fabbrica 
il  maga\:^ino  di  alcuni  ricambi  ,  e  luogo  del 
pcr.rcse.  -  Fosse  sux  màts  ,  c'est  un  lieu 
re. nuli  d'eau  s,i'éc.  On  y  conserve  les  mars 
qu'on  n'a  point  encore  mis  en  oeuvte. 
lieclnto  da  îenerevli  alberi  in  conserva.  -  l'os- 
se  ,  Cit  aussi  un  esp.Tce  de  mer,  près  des  f';r- 
res  ,  ou  les  vaisseaux  peuvent  mouiller  à  l'.t- 
bri.  Fossa  ;  ancorare  in  una  fossa  ,  sopra  t«<x 
piane.  —  C'est  encre  un  endroit  où  il  n'y  n 
point  de  fond  ,  proche  d'un  banc.  Fossa  s.ni^j, 
fondo.  —On  dit  prov.  et  hg.  d'un  homuirî 
q.L!  est  extrêmement  vieux,  qu'il  est  sur  le 
bord  de  sa  fosse  ,  qu'il  a  un  pied  dans  la  fo'.se. 
Lgh  ha  già  un  pie  nella  fossa  ;  n:l  sepolcro, 
;  —  Bisse-fosîe  ,  cachot  tiès-profoud^dius  une 
prison.  Carbonaia, 

FOSSE',  m.  Fosse  creusée  en  long  pour 
clorre  ^  pour  enfermer  quelque  espace  de 
terre  ,  ou  pour  la  défense  d'une  place  ,  ou 
pour  faire  écouler  les  eaux.  Fossato  ;  fossa,, 
:      FOSSET,  V.  et  écrivez  fausset.    " 

FOSSETTE,  s.f.  Diminutif.  Petit  creux 
que  les  enfrns  font  en  terre  ,  pour  jouer  â 
qi:i  y  fera  tenir  plus  de  noix  ,  rlus  de  noi»- 
séries,  etc.  huca  ;  fossicÎna  ;  fossetta  ;foss:~ 
relia,  —  Petit  creux  que  quelques  personnes 
ont  au  bout  du  mtnron  ,  ou  qui  se  forme  au 
milieu  de  la  joue  ,  quand  elles  vient.  Fosset- 
ta ;  fosserella.  -  Fossette  du  cœur  ,  ou  de 
l'esrom.ac  ,  i.  d^Anat.  L'espace  qui  se  trouve 
immédia^^ement  au-dessous  du  carti'ase  ensi- 
forme. Fosserella  dello  stomaco.  -  T.  de  Chasr 
se.  Espèce  de  chasse  aux  petits  oise<iux  ,  la- 
quelle consiste  à  creuser  des  trous  en  ttvre  , 
et  à  y  attirer  par  l'.'pp.V  les  oiseaux  ,  qui 
faisant  tomber  une  pi.  nciie  ou  une  pierre, 
s'enferment  d'eux-  raémes  dans  le  trou. 
Self  acci  a. 

FOSSILE,  s.  et  adj.  de  t.  g.  Comme  siibsi- 
tanrif ,  il  désigne  toutes  les  substances  qui  se 
rirent  du  sein  de  la  terre.  Un  fossiie  ,  \is 
\  fossiles.  Unfusule;  l/jssili.  -  Comme  adjec- 
tif, ou  le  i  'int  aux  noms  des  sirbsrances  oui 
se  tirent  de  la  terre,  pour  les  dtsringuer  île 
celles  qui  se  trouvent  r.illeurs.  Ainsi  on  dit, 
sel  fossile,  bois  fossile,  etc.  Sale /ossile  i 
legno  fossile  .  ec. 

FOSSOYE*,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 
F'  JSSOYER  ,  V.  a.  Fermer  avecdes  foçsés. 
Affissare  ;  attorniare;  chiudere  ;  dgncre;  for*^ 
tificare   con  f..ssi. 

FOS>OYÊU<  .  s.  m.  Celui  quf  creuse  lei 
fosses  pour  enterrer  les  morts.  fi<:ecamorri;, 
cahi'  che  scava  le  fosse  per  sotfcrrar:  i  morttm. 
FOTOK.  eu  POUX  DE  MER,  s.  m.  F^ 
d'H'st.  nat.  Infecte  qui  se  trouve  dans  la  mer,. 
Pidocchio   mjrfno. 

FOU,  s.  m.  Oiseau  des  Antilles,  qui  res- 
semble au  corbeau  ,  er  qui  vit  de  poisson.  Sort 
nom  vient  de  ce  qu'il  se  pose  sms  précaution; 
sur  les  vaisseaux ,  et  qu'il  s'y  bisse  quelque- 
fois prendre  à  la  main  Sufa  ,  ed  anche  Oca 
liassana,  o  dal  Linneo  detto  Peltìc.tno-  -  Foir 
pour  Fol-  V.  —  On  dit  prov.  d'un  honine 
qui  est  b'en  fou,  qu'il  est  fou  .i  courir  les 
champs.   Pj^o  da   c-.:cna.    V.   Fol. 

FOUACE  ou  FO'JASSE.  s.  f.  Sor^e  de 
pain,  fait  de  fleur  de  fnrine  ,  en  for  nie  de 
palette,  et  ordin.iirernent  cuit  sous  ta  cendre.. 
Focaccia  ;  9chincciatj. 

FOUACIKH  ouF.^UAS.SlER,tRE,s.m,- 
e'  f.  7".  ;>-'«  usité.  Celui ,  celle  cjui  vend  des. 
fouices.  Che  vende  fucaccie, 

F.>U.^GE  ,  s.  m.  Sorte  de  droit  et  de- 
redevance,  qui  se  p.iye  en  certaines  Pro- 
vinces par  ch.ique  ftu  ou  m.-iison.  Diritto 
signorile  che  s' irrpone  ad  ogni  famrg'ia. 

FOUAILLE,  ^.  f.  T.  de  Vénerie.    P.irt 

que  l'on  fait  vwx  clveiis,  apr^s  la  chasse  du 

sanglier.  C'est  cp  tiu'on  apE^ello  curée  y  à  la. 

citasse  du  cerf.  Incerti  de*  cani. 

FOUAILLE".  E'E,  part.  V.  le  verbe. 

FOUAILLER  .  v.  a.  fréquentatif.  Donnée 

souven'  de  gr.wds  coups  de  fouet,  ï]  est  (nm,. 

StaffiUr'.  sovente  ;  dar  swcnte  del'e  sfcr\ati.. 

FO'JANE,  s.  f.  T.  de  Pèche.  V..Foesne.. 

FOUDRE.  T.  m.  erf.  Exh. bison  entlun» 

mée  qui  sort  de  la  nue  avec  éclat  et  vÌolen.-> 


?/:>2  FOU 

ce.  F:.lm'.tii\  foison;  sattta.  -  On  appelle 
aussi  fondre  ,  ce  symbole  adopté  par  les 
Sculpteurs  nmiques ,  attribué  à  Jupiter  ,  et 
composé  (l'une  espèce  de  griTid  tusoau  ,  du 
milieu  duquel  sortent  plusieurs  petits  d^rds. 
Folsure  A  Giove.  -  On  dit ,  d'un  homme 
fort  redouté  ,  qu'il  est  craint  comme  la  fou- 
dre. Uomo  temuto  come  il  fulmine,  -  Foudre, 
a  dit  hs;.  du  courroux  de  Dieu,  de  l'mdi- 
gnation  dei  .Souverains.  /  fulmini  ,  l' irj ,  h 
tiic;r.o  ,  la  collera  ili  Dio  ,  d'  un  i'rincifc. 

—  lig.  foudre  de  guerre ,  un  grand  foudre 
de  èuerre  ;  un  Grand  Prince  ,  un  Général 
d'armée  ,  qui  a  remporté  plusieurs  victoires  , 
et  donné  ces  preuves  d'iuie  Vi.leur  extraor- 
dinaire. En  cette  acception ,  il  est  toujours 
masculin,  l'ntmitie  dtiucrra-.fulmint  Ji  A.r.rtc. 

-  Un  dit  .  uvsi  hg.  ti'un  gruiul  Urat^ur,  qu'il 
€st  im  foudre  d'éloquence.  Un  fulmine  d'clo- 
qucn-^a.  -  On  dit  ng.  les  foudres  de  l'ex- 
coiTimunicaticn,  pnur  dire,  l'excommunic?- 
tion.  1  fulmini  della  Chiesa;  k  scomuniche. 

—  On  appelle  ,  fcudre  ,  un  grand  vaisseau 
dont  on  se  sert  en  Allemagne,  et  qui  contient 
plusieurs  muidi  de  vin.  iorra  di  crossa  hotte 
in  uso  nella  Oermania. 

FOUUROlKMtNr  ,  s.  m.  Action  par 
laquelle  une  personne,  une  chose  est  fou- 
droyée. Ì  ulminaiione. 

F'UUUROYAN  r  ,  ANTE  ,  ad|.  Qi 
droie.  Fulminante;  chcjulmina.  -  On  dit 
poét.  Jupiter  foudroy.^nt.  tt  fig.  et  poct. 
Bras  foudroyant,  épée  foudroy.iiite.  Giove 
fulminatore  ,  o  fulminante.  Braccio  fiilminan- 
te  ^  che  J.Amina  ;  siiada^  brando  Julminantc, 

"foudroyé  ,  tE  ,  part.  V.  le  verbe. 

F0t01\0Vli.v,v. a. Frapper  delà  foudre. 
Tulm:ncre  ;  percuotere  col  fulmine.  —  fig- 
Battre  a  coup  de  canon  et  de  mortier,  avec 
grande  violence.  Avventare^  scaricar  cannO' 
nate  ;   ruinare  ;  atterrare  a  colfi  di  cannune. 

-  Il  se  dit  aussi  en  parlant  d'un  Orateur. 
Fulminare  ;  tuonare. 

FOUE'H ,  s.  f.  iiorte  de  chasse  aux  oiseaux, 
qui  se  fait  la  nuit  à  la  clarté  du  feu.  Fru- 
•gnuolo;  frugnolo;  furnuolo. 

FOUEl  ,  s.  m.  Cordelette  de  chanvre  ou 
de  cuir  ,  qui  est  attrchée  à  une  baguette  , 
à  un  bâton  ,  et  dont  on  se  sert  pour  con- 
duire et  l'our  châtier  les  chevaux  et  autres 
animaux.  Sfria  ;  jrusta  ;  staffile.  -  Espèce 
de  pes-ite  corde  fort  menue  et  fort  pressée, 
dont  les  Cochers  et  les  Charretiers  se  servent 
ordinairement  pour  mettre  au  bout  de  leurs 
fouets.  Staffile.  -  Lanière  de  cuir,  qui  est 
attachée  au  bout  d'un  petit  bâton  ,  et  dont 
les  eiifrns  se  servent,  pour  taire  tuuiner  un 
sabot,  ifcrzii  con  cui  si  Ja  tirare  il  falco  ,  o 
fattore.  -  Fouet,  se  dit  aussi ,  des  coups  oe 
verges  dont  on  châtie  les  enfans.  Frusta  ; 
staffilata  i  sferzata  ;  slaffilam-nto.  -  Coups 
de  verges  dont  la  Justice  fait  châtier  quelques 
criminels  ;  et  dans  ce  sens  ,  on  dit ,  con- 
damné au  fouet,  friijra.  -  On  dit ,  d'un 
criminel  .i  qui  la  Justice  a  fait  donner  le 
fouet  en  prison  ,  qu'il  a  eu  le  fouet  sotis  la 
custode.  Egà  lia  avuto  la  Jrusta  m  secreto, 
nella  fri  sia  ne.  -  touet,  T.  de  Verrerie.  Ou- 
vrier qui  atranfe  les  bouteilles  ou  les  plats 
dans  les  fourneaux  à  recuire  ,  et  qui  a  soin 
de  les  tcr.T  dans  une    chaleur  convenable. 

Vo'ui'.T  I É  ,  LE ,  part.  V.  le  verbe.  -  On 
dit,  q  l'un  pays,  qu'un  canton  a  été  fouetté 
de  mauv.iis  venis,  i  uur  dire,  que  le  vent 
y  a  f;i:é  les  fruits.  Paese,  regione  che  i:  slata 
flaccl'ata  da'  venti  ;  i  venti  turno  iiaiso, 
aliditu  ogni  cosa.  -  Il  se  dit  aussi  des  tli-urs 
et  des  Iruits  ,  qurmd  ils  sont  marqué.  <le 
petites  raies  ,  ct.mme  de  coups  de  touet. 
Vcreheggiato  ;  vergalo  ;  listato.  -  Crème 
fouettée.  V.  Crème. 

FOLETTER,  v.  a.  Donner  des  coups  de 
fouet.  Frustare  ;  staffilale  ;  sferrare  ;  dare  , 
o,ercuot:rcconl>Jeria.  -  Fouetter  la  creme, 
battre  de  la  creme  avec  des  vcrRcs,  pour  la 
faire  mousser.  Sbattere.  -  fig.  et  tain.  Le  vent 
fouette  ,  quiind  il  soufile  .vec  impétuosité 


FOU 

sur  ((itelque  chose  ,  en  (|uelque  lieu.  En  ce 
sens  ,  il  est  neutre,  liattere  ;  dare  ;  soffiar 
con  impeto.  —  On  dit  aussi  hg.  et  dans  le 
neutre  ,  que  le  canon  fouette  en  quelque 
lieu  ,  quand  il  donne  en  quelque  heu  sans 
obstacle.  Il  cannone  giuoca  bene.  -  T.  de 
Mar.  Les  voilt;s  fouettent  contre  le  mât , 
lorsqu'elles  sont  sur  le  point  o'etre  entière- 
ment sur  le  mài,  et  qu'elles  battent  un  pen 
plus  fort  contre  le  mat  ,  que  quand  elles  ne 
sont  qu'en  ralingue.  Hattere;  U  vetc  battono. 
-  l  .  de  Relieurs,  teuetter  un  livre,  c'est 
le  lier  avec-  de  la  hcello  ,  pour  en  marquer 
les  nerfs.  Incordare.  —  l .  de  Haçonn.  Jeter 
du  mortier  ou  du  plâtre  par  aspersion  contre 
un  mur  ,  potir  l'enduire.  Fdr  c'intonaco  ;  in- 
tonacare. 

tOUETTEUR  ,s.m.  Celui  qui  fouette.  U 
ne  se  dit  qu'avec  quelque  adjectit.  Sraffila- 
ture  ;  Jiuslatore  ;  sfer^fitore  ;  flagellatore. 

i-OUGAUEou  Fl^UGA5^L,  s.f.  Espèce 
de  petite  mine  ou  de  fourneau.  Mina, 

FOUliEK,  V.  n.T.  ds  Chasse.  U  se  dit , 
du  sanglitr  qui  ..rraclie  des  plantes  avec  son 


boutoir.  Crulola-.. 

FOUGERE ,  ou  DRYOPTERiDE  ,  s.  f. 
Plante  dont  les  feud  es  sont  extrêmement 
dentelées  ,  et  qui  croit  ordinairement  dans 
les  buis.  Felce. 

FOUGON  ,s.  m.  La  cuisine  d'un  vaisseau, 
d'une  galere.  Focone. 

FOUGUE,  s.  f.  Mouvement  violent  et 
impétueux  ,  ordin.iiremenî  accompagné  de 
colère.  U  se  dit  des  hommes  et  des  animaux. 
Furia;  impeto;  ardore  ;  bollore  ;  jeivore; 
vivacità.  -  Les  fousues  de  la  ieunesse;  l'ein- 
portenient  avec  lequel  les  ieiines  gens  se 
livrent  aux  plaisirs.  Oit>venili  errori  :  vaneg- 
Siamenti  ;  trasporto  ,  impeto ,  ardore  ,  fuoco 
giovenile.  -  L'enthousiasme,  les  saillies  des 
Poètes.  Fstro  ,  f\iror  poetico.  —  T.  de  Mar. 
frlat  de  fougue,  vergue  de  fougue,  perroquet 
de  fougue,  etc.  pour  dire,  mât,  vergue, 
perroquet  d'artimon.  Albero  di  me\\ana,  di 

FOUGUEUX  ,  EUSE  ,  ad").  Qui  est  sujet 

entrer  en  fougue,    tocoso  ;  furioso  ;  im^ 

tuuso  ;  violento  ;  veemente  i  fervente  ;  ar- 
dente. 

FOUI,  lE,  part.  V.  le  verbe. 

FOUIE,  s.  m.  T.  de  Botan.  Arbrisseau 
dont  la  feuille  sert  à  teindre  en  noir.  Sorta 
d'arboscello. 

FOUILLE  ,  s.  f.  Le  travail  qu'on  fait ,  en 
fouillant  dans  U  terre.  Sterramento  ;  cava- 
mento  ;  scavamento  ;  cavatura. 

FOUILLE,  LE  ,  part.  V.  le  verbe. 

FOUlLLL-AU-POF,s.m.  l'eut  marmiton. 
Guatterino. 

FOUlLLE-MEI!DE,s.m.£spèce  de  sca- 
rabée qui  vit  de  hente.  Scarafaggio. 

FOUiLLF.R.v.  a.  et  n.  Creuser,  po*- 
chercher  quelque  chose.  Scavare  ;  cavare.  Eu 
parlant  des  sangliers  ,  des  cochons.  Grufola- 
re. -  Fouiller  quelqu'un  ;  chercher  soigneu- 
sement dans  ses  poches,  dans  ses  habits,  s'il 
n'a  point  c.iché  qucUine  chose.  Frugare;  cer- 
care; ricercare  ijrugaechiare.  —  Fouiller  dans 
les  livres  ,  dans  les  archives  ,  dans  les  se- 
crets de  la  nature  ,  etc.  Cercare  ;  ricercare  ; 
investigare.  —  T.  de  Sculpt.  Pratiquer  des 
cnfontemens  qui  puissent  produire  des  om- 
bres fières  et  vigoureuses.  Iraforare.  —  T .  de 
t'eint.  Donner  de  la  force  aux  touches  et  aux 
ombres  qui  représentent  les  enfoncemens. 
Inculpire  le  tinte  ;  farle  più  oscure. 

FOUINE,  s.  f.  Grosse  belette, qui  étran- 
gle les  petits  oiseaux  ,  les  poulets  ,  les  pi- 
geons .  etc.  Faina. 

FOUIR  ,  V.  a.  Creuser.  11  ne  se  dit  pro- 
prement que  de  la  terre.  Scavare;  cavare. 
On  peut  dire  aussi;  Vangare;  {appare. 

FOULAGE,  s.  m.  ï.  de  l'éclie.  Action 
de  presser  d.ins  des  barils  le  hareng  blanc. 
Fremisura  dell' arir:ghe  nc'banili.  -  En  T- 
de  Draperie.  L'action  de  fouler  les  dra]);. 
Sodatura.  Foulage  en  fort  ou  au  savon. 
Sodatura  col  sapone.  Foulage  en  graisse  ou 
ù  l'urine.  Sodatura  del  panno  unto  o  non 


FOU 

purgato  ;  »  sia.  sodatura  coli*  orina.» 

tOULANT,   ANTE  .   adj.    Qui  foule.  Il 

n'a    Rut;re  d*usag^  que  dans   cette  phrase: 

i'ompe  l'oulante.  i '■omya  Joliante. 
fOULL,  s.  f.  Presse,  multitude  ds  per- 

sonaei  qui    s'entrepoussent.  FoU  ;  fuiU  ; 

calcj.  ;    turba  j  moititudine  ;  pressa  ;  />. 

—  hg.  Si  iirer  de  la  iouîe  ;  se  diitingu..' , 
tirer  du  comniLin.  Ccntradàistinsuersi i  u 
(arsi  ;    rendersi   iimarckewls  ,  rugQuarJ.u 

-  Un  dit  hg.  une  toule  d'attaires,  de  raisons , 
de  penié.'i  ,  pour  dire  ,  une  miihittlde  d'ai- 
ùirei ,  de  raisons,  de  pensées.  FûlLa\  cupta\  ■ 
abhunJania  i  gran   quantità,   —  Uppressi.m  . 
vexation  indue  et  insolente.  A£gravtoi  c  ;■ 
danno  i  opyrissiont;  cnt^hiria.   —   En  t 

a  la  foule,  hn  se  pressant,  en  grande  v 
tité,  en  grande  multtti.:de.  i^  yo//ii  ;  in  m-p.,'-,, 
danja  j  m  folla  \  in  captai  a  branchi  y  a  r'-j.-'.- 
a  schL.n.cc,  -Foule,  i'.  de  AlinuJ.  il  se  d:: 
de  Putttlier  où  passent  les  draps,  .ifr., 
qu'ils  ont  été  fabr-qués  au  métier.  Giiaii:'y 

—  Il  se  dit  aussi,  de  la  mnna-uvr?  ir.» 
//  sodare  t  panai.  —  fouie  d;s  CJiap. 
/W/j,  onjJa. 

FOULÉ,  ÈE,  part.  V.  le  verbe, Dra  > 
foulé,  tanno  soduio  bcnc.^  -  On  dit,  > 
Nète  qui  a  les  jambes  usées  par  un  i. 
violent  travail ,  qu'elle  a  les  jambes  fo  , 
GamK-  indebUiu. 

FOULL'E,  s.  f.  T.  de  Chamo-'seur.  (  ■ 
tite  de  peaux  de  chèvres  ou  di  moni 
passées  en  huil^  ,  c  mises  en  pelote, 
être  portées  Hnns  la  pile  da  moulin,  ^.v  . 
di  pelli  stivai:  ,    e   conce  per  la  gtiuu 

-  Au  pluriel  ,  T.  de  Chaîse.  Les  i 
légères  que  la  bète  laisse  de  son  pici! 
passant  sur  uiî  lieu  «à  la  forme  du  pi, 
peut  pas  être  bien  marquée.  Les  fo-a!^ 
cerf  s'appellent  voie  ou  foulure;  ctlU^  , 
loup  et  du  renard  ,  piste  ;  et  celles  de  i 
bête  noire  ,  tiace.  Tracce  i   onne  ;  pcdau. 

i  OULtR  ,  V.  a.  Presser  quelque  chose  qi 
cede  ,  qui  ne  résiste  pas  beaucoup.  Calpist.: 
re  ;  scaip:cciare  ;  pigiare  ;  premere  ;  pestare 
conculcare-^  calcarea  jra-^mr  co' piedi.  —  Fo. 
1er    des    draps  ,    fouler   des  chapeaux  ;   it 
préparer  ^  les    façonner.   Fouler  des  drap* 
òodarf  i  panni.  Fouler  des  chapeaux.  Fol  I 
lare  i  capperi.   ~    fig-    Fouler    aux    pieds   ; 
traiter  avec  mépris.  Conctikare  \  calpestare) 
mettersi  sotto    a*  piedi  ;  trattar  con  somm  ' 
dispregio.  —  fig;.  Opprimer  par  des  ex.■lCtion^ 
surcharger.  Angariare  ;  far  an-^heric  ^  soprusi 
opprimerei  scorticare  \  smugn^re.  —  Ble-iser 
et  il  se  dit  *  des   chevaux    et  des  bétes  d 
voiture  ou  de  s«mme,  quand  la  selle  ou  !■ 
bat   les   blesse.  Ammaccare   ;    piagare  ;  f 
conti:siam  1  0  piagai  oifendcrt.   -  Dan.  c 
sens,  il  se  ilit  rusii  cfes  hommes,  lor.qu;  I 
nerf  a    été    oifcnsé    par  quel'j.ie    accuten 
Acciaccare  \  ammaccare  ;  pestare  \  far  f;  *" 
sione.    —    T.   de    Vénerie.  Faire  b-ittr^ 
p.ircuurir  un  terrain  p^r  le  limier,  ou 
meure.  Lasciar  i   cani  ,   e  far  loro    </./ 
caccia.  -   i  .  d' Hongfoycur.t  et  Corroyc  ^ 
dit  de   l'action  d\it;i''jr    et  i-resser  le  ^ 
en  m.trchaiit  dessus  ,  dans  un  cuvier  >■ 
l'a  mis  imi  fi'^né  de  sei  et  d'alun,  /'r 

FOULERIE,  s.  f.  Le  lieu  où  l'on  w. 
les  dr.H'S.  C.jlcfiicra. 

FOULEUK,  s.  m.  T.  d'Econ.  mst.C'^^ 
qui  foule  les  gr.tnpcs  de  rais  n. /immatrjTr 
co'ui  chepiina  l'uva. 

Fv>ULOlK,,s.  m.  T.  d'Arti!!.  Refoulo 
Iiisrrument  dont   les  Cannonicrs  se  servi 
pour  nettoyer  une  pièce  de  crmon,  lurvi 
a  tiré,  ììattlyalie.  -  T.  de  Manuf  dj  , 
d'étoffes.    Instrument   avec   lequel   un   : 
les  étolfes.  MagUo  dzlla  gualchiera.  \.<-> 
))ï1iers  appellent  leur  fouloir,  roulet.iû' 

"  FOULOIRE  ,  s,  f.  T.  de  ChapcL  f  ,i 
où  ces  artisans  foulent  leurs  chapeaux,  i^'- 
della  fallu. 

FOUi-ON  ,  s,  m.  Artisan  qvii  fouV^  ^i 
draps,  Gualckierajo  ï  follone  ;  purr.^it^ 
—  Terre  à  foulon  ;  sorte  de  terre  qui  ^ 
à   défiraissec   les   draps.    Itrra    di    puri 

Mouli 


F     O     U 

—  Moulin  à  foulon  :  moulin  qui  sert  à  fouler 
des  draps.  GuaUhura  ;  purgo, 

FOULONNlEd.  V.  e:  dues  Fou!on. 

FOULQUE  ,  s.  m.  C'est  U  pouie  d'er.u. 
Wolaga.  La  grande  fciiique  ,  qu'on  nomme 
aussi  ivlacroule  ou  Dubie  de  mer.  foU§:î 
maggiore,  La  Foulque  ou  Morelle,  folu^'j. 
tomunc. 

FOULURE  ,  s.  f.  Contusion  ,  blessure 
d'un  membre  f  julé.  Ammaccatura  ;  amn-tc- 
camento  ;  concisione.  —  T.  de  Chasse.  Lei 
maroucs  du  pied  du  cerf,  trace  ;  orr.n  ; 
£id^t:  dU  cervo,  -  T.  eie  Ccu^y^ur^.  La 
Façon  que  Içs  cuirs  reçoivent,  qa^nd  on  les 
fouîe,  Fi^iatura. 

'  FOO'PJR.  V.  a.  T.  bas  et  fi«  usité.  Ottr 
e  lustre  d*une  étoffe,  à  force  dv'  la  manier; 
chiffonner.   Terre  il  lustro    de' panni  ;  SfiC' 

x\ire. 

rOUR,  s.  m.  Lieu  voûté  en  rond,  avec 
sxtiQ  seule  ouverture  pardevant  ,  et  desriné 
pour  y  faire  cuire  le  pain,  la  pàtisserre,  etc. 
Forno.  —  t*ièce  de  four  ,  c'est  un  gâteau 
et  autres  pièces  de  pà:is,erie.  òtì.jcclata,  o 
focacc.a  ,  o  pasticcio ,  o  simil  cosa  che  si  cuoce 
al  Jorno,  —  prov.  Ce  n'est  pas  pour  vous 
que  le  four  chauffe ,  pour  dire ,  ce  n'est  jias 
|Joar  vous  qu'une  telle  cho^e  est  destinée. 
Questa  cosa  non  è  per  roi;  questo  non  è  boc' 
cvae  da  voi  ,  o  per  i  vottri  dent:.  —  Fôur  ,  se 
prend  aussi,  pour  tout  le  lieu  où  est  le  four  , 
et  où  se  vont  renJ.'c  ceux  qui  veulent  cuire. 
porno  f  bottera  dove  è  il  forno.  -  Lieux  voûtés 
et  ouverts  par  en-hjut,  où  l'on  fait  cuire  la 
chaux,  la  brique,  le  plâtre  ,  la  tuile  ,  ere. 
Fornace,  —  On  appelle  aussi,  four,  le  lieu 
où  l'on  cache  ceux  que  l'on  eiiiôle  par  force. 
N^ascvadt^l'o,  lue^o  dove  si  tjn^on  ncscosti 
^uelU  che  sono  arr^Uti  per  foria.  —  Four  de 
campagne  ,  T.  de  Confi-.eu.'s.  Four  de  cuivre 
rouse  portatif.  ForneLc.  -  On  dit,  des  Co- 
médiens,  qu'ils  font  foiu",  pour  dire  ,  qu'ils 
tenvoient  les  gens  ,  parce  quMs  n'ont  pas 
assez,  de  monde  pour  jouer.  Rimandar  gli 
jj/ettatori  ^  e  dicesi  dtgli  Attori  o  Comme- 
dianti allorché,  non  sono  a  numéro  da  poter 
rappresentare. 

FOURBANDRÉE,  adj.  f.  T.  de  Manu/. 
de  Ulne.  Se  dit  do  la  lame  mélangée  de  iii- 
rerses  qunlités.  Lana  mescolata  di  varie  sorte. 

FOURBE,  s.  f.  Tromperie.  Furbenu  ;fur- 
fanterii  i  baratteria  ^  inganno  j  ghirmincllai 
giunteria  ;  r.iarloUna  ;  trujj'a. 

FOURB£,  ad),  de  t.  g.  et  s.  Trompeur, 
^qui  trompe  avec  hnesse ,  avec  adresse.  Furbo-y 
nr/ante  ;    arcadcre  ;  giuntatore  ;  truffatore  \ 
éarrattiere  :  bricor.t  ;  mariuvlo. 
^FOURBE  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

FOURBLR,  V.  a.  Tromper  par  de  mau- 
Taises  finesses.  Ingannare;  truffare  ;  barare -^ 
giuntare  ;   camuffare  \  aggirare, 

FOURBEiUE  .  s.  f.  fourbe  ,  tromperie. 
Bararla;  trufferìa,  ce.   V.   Fourbe. 
■  FOURBI ,  lE ,  part.  V.  le  verbe. 

FOURBIR,  V.  a.  Nettoyer,  polir,  rendre 

Forbire  ;    pulire  ;   ripulire  ;    nettare  ; 

.-  ;  lustrare  ;  dar  il  pulimento  ,  la  lucen' 

.)URB1SSEUR,  s.  m.  Artisan  qui  fourbit, 
L.    \.\  mjnte  des  épées.  Spadaio. 

.'URoiSiURE  ,  s.  m.  Nettoyement  , 
;.  -  i.SLire.    Pulitura  ,    lustro  ;    ripuLmcnto  ; 

-u-iia. 
'Urt.BU',  UE,  ad].  Il  se  dit  des  chevaux 

lie  viennent    entrepris   des   i.imbes ,   soit 

'  avo-r  trop  travaillé  ,  soit  pour  avoir 
b.i  trop  tòt ,  après  avoir  eu  chaud.  Cavallo 
attracpato  nelle  gambe. 

FOURBURE,  s.  f.  Maladie  d'un  chsval 
fourbu.    Rinlundiminto, 

FORUCATS,  Fours,  Sanglons, s.  m. 
pi;  T.  de  Mar.  Ce  Eont  des  pieccî  de  bois 
trisreiil.iires  ,  dont  l'une  des  extrêmiféi  est 
posée  sur  la  quille ,  à  cliaque  bout ,  vers 
l'arrière  et  vers  l'ivant ,  au  lieade  varaugucs. 
Forcacci  ;  /.j;cj|7:. 

FOU.lCHE,  s.  f.  Instrument  de  hois  ou  de 
1er  ,  avec  deix  ou  trois  branches  ou  pointes 
par  le  bout,  l'orca.  Les  branches  s'a^jiellent , 

DicUùiiain  rrunfcis-ltuUen, 


FOU 

RMj.  —  On  app  elle  ,  fourches  patibulaires, 
un  gibet.  Forca  ;  pat^SUo.  —  prov.  A  la 
fourche  ,  adv.  Nég  emment  ,  grosiière- 
ment.  V. 

FOURCHÉ  ,  ÉE,  part.  V.  son  verbe.  -  On 
appelle  ,  pttjd  fourché  ,  un  droit  d'entrée 
dans  les  villes ,  imposé  sur  les  beces  qui  ont 
le  pied  fendu.  Ua\:a  o  fcAass'o  chi  fjgjsl 
alU  porte  ai  certi  luo;hi  ocr  l'  wtrodu\-on  di 
hesuame  avente  U  pte  fesso.  -  T.  de  blason. 
Croix  tuurthée,  teîiesdont  les  branches  sont 
terminées  par  trois  pointes  qui  tout  deux 
angles  rentr.ms.   Croce  forcata. 

FOJKCriE'E  ,  s.  f.  T.  d'Eci-n.  ru,t.  Ce 
qu'on  peut  prendre  avec  une  fourche.  Forcata. 

FOURCHER  ,  V.  n.  Se  séparer  en  deux 
ou  trois  par  l'extrèmitc.  hljorcarsi  ;  dira- 
m.irsi  ;  sfanl'si  in  duc ,  il  ire.  —  On  dit , 
qvi'une  race  ,  qu'une  famille  n'a  point  four- 
ché ,  pour  dire,  qu'elle  n'a  fait  q.l'une  seule 
branche.  N^n  ha  prodotto  che  un  sol  ratno. 

—  On  dit  hg.  d'une  personne  qui  a  d.t  un 
mot  pour  un  autre ,  qui  en  est  io'^  appro- 
chant ,  qae  la  langue  lui  a  fourché.  11  est 
es:  aussi  réc.  Scilinguare  ;  frammetter  la  tin- 
sua  y  dir  una  parola  per  un^  altra  ;  scambiar 
i  nomi  ,  le  parole. 

FOURCHE  r,s.m.r.if,:a;r.  Apostème, 
fronde  qui  vient  entre  deux  doi'its  de  la 
rn.iin,  où  il  se  fait  comme  une  tourchette. 
FiSnolo/ra  due  dite.  -  En  T.  de  J.iidi.i. 
La  division  d'un2  branche  en  deux.  Forveï- 
tura  di  due  ram'. 

FOURCHETTE  ,  s.  f.  Ustensile  de  table, 
qui  a  deux  ,  trois  ou  quatre  pointes  ou  dents 
par  le  bout ,  et  dont  on  se  sert  a  t.iblc  ,  pour 
prendre    les    viandes.    Forc!>ctia\  ;  j.,rcina. 

—  Instrument  de  mémo  figure  ,  m.Ms  plus 
long  et  plus  gros,  dont  on  se  sert  pour  tirer 
la  viande  des  grindis  marmites.  Fo  c'aita 
da  cucina.  —  Instrument  dont  les  soldats  se 
servoienî  autrefois,  pour  apîjuyer  leur  mous- 
quet,_  en  tirant.  Forcm^ï.  —  Loiiî;  morceau 
de  bois,  à  deux  pointes  de  fer,  qui  est  at- 
taché a  la  tlëche  d'un  carrosse  ,  et  que  l'on 
baisse  ,  pour  empêcher  que  le  carrosse  ne 
vienne  i  reculer  .quand  il  est  sur  un  lieu  qui 
va  en  penchant.  Forchetta.  -  Certain  endroit 
du  pied  du  cheval ,  qui  est  plus  élevé  que  le 
dedans  du  pied  ,  et  qui  finit  au  talon.  Fcitune. 

—  T.  de  Lingere.  Cette  partie  de  la  man- 
chette qui  garnit  l'ouverture  de  U  manche 
d'une  ciicmise  d'homme.  Spaccatura.  —  Ins- 
trument de  Chirurgie  ,  dont  on  se  sert  pour 
élever  et  soutenir  la  langue  des  enfans ,  qu  Jnd 
on  leur  coupe  le  lilet.  Forchetta.  -  1 .  d'Hor- 
loi;.  Pièce  ,  qui  recevant  la  verge  du  pendule 
d..ns  une  fente  située  à  sa  partie  inférieure, 
recourbée  à  angle  droit ,  lui  transmet  i'action 
de  la  roue  de  rencontre  ,  et  la  fait  mouvoir 
constamnent  dans  un  même  plan  vertical. 
Forchetta.  —  En  T.  d'AitatomU.  L'échan- 
crure  ou  le  bas  du  sternum.  Il  se  dit  aussi  de 
la  partie  inférieure  de  la  vulve.   Forcci'a. 

FOURCHJN  ,  s.  m.  Une  des  pointes  de 
la  fourche  ,  ou  de  la  fourchette.  K  hbio. 

FOURCHU,  UE,  adj.  Qui  se  fjurche. 
Forcuto  ;  biforcuto.  -  Faire  l'arbre  fourclui, 
c'est  avoir  la  tête  en-b.is  ,  et  les  pieds  en- 
haut  ,  écartés  l'un  de  l'autre.  F  arc  quercia  , 
o  querciuola  ,   o   querciualo. 

FOURCliURE  .  s.  f.  r.  di  Jardin  ,  inu- 
sité. L'endroit  où  une  chose  commence  d 
se  fourcher.   Forcatura. 

FOURGON,  s.  m.  Longue  percHî  dî  bois, 
garn:e  de  1er  par  le  bout,  et  servant  à  rem.ier 
et  accommoder  le  bois  et  la  braise  dans  le 
four.  Forchetto.  Le  fourgon  de*  Teinturiers 
et  des  Fondeurs  s'appelie,  Attinaioio.  -  On 
dit  prov.  la  pèle  se  moque  du  lour.^on ,  pour 
dire  .(u'un  ho.nme  se  moque  il'un  "au;re,  qui 
auroit  autant  de  sujet  de  se  moquer  de  lui. 
Lo  sbandilo  corre  dietro  al  cun.'.aanato  ;  la 
padella  dice  ai  pajuolo  :  /.itti  in  là  che  tu 
ini  t  ^ni.  -  Espèce  de  charrette  qui  a  un 
timon,  et  dont  on  se  sert  oròin.urcm.-nt  dans 
les  armées  et  dans  le  voyages.  Car.etta;  o 
canettote. 

FOURGONNER,  y.  n.  Remuer  avec  le 


FOU  35S 

1  fourgon  du  four.  Rattii^iare  II  fuoco  ;  m:  o- 
verei  ti-;xoni  col  forchetto.  -  Remuer  le  feu, 
sans  besom ,  iivec  les  pincettes,  et  le  gâter, 
en  le  voulant  accommoder.  Muover  î  tirtartl 
del  fuoco  ddU  molle,  c  disordinargli.  -  hg. 
Fouiller  mal-adroitement  ,  en  brouilîant  et 
en  mettant  tout  sans  desius  dessous.  U  esc 
i-im.  Scompigliare  ;  disordinare  ;  abbatuf~ 
fatare. 

FOURMI ,  s.  f.  Petit  insecte  ,  qui  fait  ordF- 
nairement  sa  demeure  sans  terre.  Formicai 
formicola.  Fonrml  ailée.  Cute -{ola. 

FOURMILIERE .  s.  f.  Lieu  où  se  retirent 
les  fourmis  ,  et  où  l'on  supoo^e  qu'elles  met- 
tent l'éiré  leurs  proviiions-  Formicaio;  for'* 
micolajo.  —  Il  se  dit  hg.  d'un  sraud  nombre 
de  personnes,  d'une  grande  quantité  d'in- 
sectes. Bulicame  ;  moltitudine  igran  numero  i 
gran  qu-anntà. 

FOURMI-LION  ou  FORMICA-LEO,  s.m. 
Insecte,  aii;>i  appelle  .  parce  qu'il  se  nourrie 
de  four^nis  et  d'aurres  insectes  qui  tombent 
dans  une  concavité  qu'il  forme  dans  un  sable 
très-fin.  Il  a  quelque  ressemblance  avec  le 
cloporte  »  avant  que  de  se  métamorphoser  en 
demoiselle.  Mirmicoieone. 

FOURMILLANT  ,  adv.  m.  T.  de  Méd, 
Synon.   de  formic.mt.  V. 

FORMILLEMENT,  s.  m.  Picotemenf. 
comme  si  l'on  senroit  des  fourmis  courir 
sur  U  peA\i.  H rulichio  ;  formicolio  ;  Informl- 
colamento, 

FOURMILLER,  v.  n.  Abonder.  En  ce 
sens,  il  ne  se  die  prop.  que  de  ce  qui  a  vie 
et  mouvement.  Bulicar:;  brulicare.  —  {Jï\ 
dit  ,  que  les  erreurs,  les  laiïtes  fourmillent 
dans  un  ouvrage,  pour  dire ,  que  les  fautes 
y  sont^en  grande  quantité.  Abbondare  j  esseri, 
in  copia  f  in  gran  quantica.  —  Se  dit  aussi, 
d'un  ccrrain  pi:otemenî,  entre  cuir  et  chair, 
qu'on  sent  quelquefois  à  la  peau,  et  princi- 
palement aux  pieds  et  aux  mains.  Sentire  i.rz 
certo  formlcello  ,  o  brulichio. 

FOURNAGE.s.  m.  F.  de  Coutume.  Droit 
que  le  iieigneur  prend  sur  ceux  qui  sont  obli- 
gés de  faire  cuire  leur  pain  en  son  four  banal , 
ou  pour  la  permission  de  le  cuire  chei  eux. 
Diritto  ,  o  ^ius  su  H  cocimento  del  pane  al 
jorno  del  Sic.nore, 

FOURNAISE,  s.  f.  Sorte  de  grand  four. 
Fornace.  —  On  dit ,  que  li  vertu  s'éprouva 
et  se  perfectionne  dons  l'.itîlictîon  ,  com.n* 
l'or  dms  la  fournaise;  et  en  cette  phraie  , 
fornaise  se  prend  pour  creuset.  Corne  l'oro 
s^ affina  alla  fornace  ,  cosi   la  virtù  ,  ec, 

FOURNEAU,  s.  m.  Vaisseau  propre  à  con- 
tenir du  feu,  et  à  i'jp;;liquer  aux  subsr.inccs 
■jur  lesqu-^lles  on  veut  opérer.  Fcnello* 
—  Grand  four  où  l'on  fond  le  verre.  Fornace 
da  vetrai,  —  Creax  fait  en  terre,  et  chargé 
de  poudre  ,  pour  f  lire  sauter  une  murail.e , 
ouqueîqu'autre  ouvrne;e  qui  sert  de  fortif^- 
carion  u  une  place.  I\Ì'na. 

FOURNE'E.  s.  f.  La  quantité  de  pain 
qu'on  p«ut  faire  cu're  à  la  fois  d  ins  un  four. 
Infornata  \  fornata.  —  On  dit  aussi,  une 
fournée  de  chaux  ,  une  fournée  de  tuiles. 
Infornata.  —  On  dît  prov.  et  pop.  qu'ua 
homme  a  pris  un  pain  surin  fournée,  pour 
dire  ,  que  s  jr  la  fol  du  mariage ,  il  a  eu  com- 
merce par  avance,  avec  sa  future  épouse. 
Aver  avuto    commercio   con   quella   che  si  è 

'""fòuRN'^TTE,  s.  m.  T.  rf«  Faïencier.  Petit 
four  ÛÛ  l'on  fait  calciner  l'émail  dans  les 
Manuf.-îctures  de  faïence.  Forne  Iztzo* 

FOU^INI.  lE,  part.  V.  le  verbe.  -  On 
dît ,  un  bois  bien  fourni ,  pour  dire,  un  bois 
fort  touffu,  fort  épais.  Bosco  ,  selva  folta, 
fitta  d'a/reri, 

FOURNIER,  iF.RE,  s.  m.  et  f.  CefiiF, 
ce'le  an  tient  un  four  public  ,  et  qui  y  f^it 
cuire  le  pain.  Padron  /omajo  ,  ou  simple- 
ment. Fornaio*  Au  féminin.  Fornaia.  —  Au 
jeu  de  B:il.ird  ;  celui  qui  fait  pas<;cr  la  bille 
sous  l'archet  ou  la  passe ,  par  le  côté  du  but. 
Colui  che  ha.  passato  It  segno  colla  biglia  , 
spignenÀnla  con  gran  foria, 

FOURNIL,  5.  m.  (  La  lettre  L  ne  ss 


3Vt  FOU 

proncnce  pfeint  )  Lieu  où  e«  le  four ,  et 
Oli  l'on  pétrit  la  paie.  La  fabbrica  ,  o  botuga 
do\c  è  il  {'urno. 

FOURNlMtNT  .  s.  m.  Serre  <!Vnii  dont 
les  Soldats  et  les  Chiisseurs  se  servent  iioiir 
nuTtre  leur  poudre.  Fiaschetta  da  tenervi  la 
fult'cn. 

FOURNIR  ,  V.  a.  Pourvoir  ,  garnir.  Som- 
mnzistrare  ;    fornire  ;    munl'-c  ;    }:ro\vcden. 

—  Livrer,  dorni?r.  forn.ny  dari;  porgerei 
sommintstran  ;  provvedere.  —  ,  T;  de  l'rat. 
Fournir  des  dé.^nses,  des  griefs  j  donner, 
produire  sei  dJfenses  ,  ses  griefs.  Produrre; 
care.  —  Fournir  et  faire  valoir  une  dette  , 
une  rente  (luc  l'on  a  transportiie  à  quelqu'un; 
psrantir  la  dette  ,  la  rente  »  et  l.i  p;iyer 
soi-même,  au  cas  que  le  véritable  débiteur 
devienne  insolv.  b!e.  Ksscr  malUvadore\  evin- 
cere i    asso^jeîtarsi  ;  sotto}  orsi  all'  cv!-^iom, 

—  On  dit  hg.  ce  livre  m'a  fourni  j-lusieurs 
raison?  peur  mon  sujet.  Somministrare \ po)' 
gcrc;  j&rnire.  Fournir  matière.  D,r  vccasiom: 
0  tema,  —  Achever  ,  parfaire.  Cowfire  i 
finire  ;  fornire  ;  tennmarr.  —  T.  de  Manè2:e. 

Un  clieval  a  lijen  fourni  la  carrière,  lorsqu*il 
a  fait  une  belle  course.  Finire;  cvmr-e'e  ; 
fornire.  ~  Subvenir,  contribuer  en  tout, 
eu  en  partie.  Sommimstrcre  ;  porgere  ;  con- 
trihuin;  o-nc.rre  alla  srcsa.  -  Suffire;  et 
alors  il  est  neu're.  Hnstarc  ;  esser  hjst.xnte. 

f  OURNISsKMENT  ,  s.  m.  T.  de  Comm. 
Fonds  que  cheque  associé  doit  mettre  dans 
une  société.  Somma  di  danaro ,  che  ogni  asso- 
ciato dee  mettere  in  fondo  per  una  società  di 
commercio, 

FOURNISSEUR,  s.  m.  Celui  qui  entre- 
prend de  f.iirc  la  founiiiure  de  quelque  mar- 
cliflndi;e.   Provveditore. 

FOURNITURE,  5.  f.  Provision.  Provvi- 
aionc  •■,  sommlnhtra\li/ne -y  fornimento.  -  Ce 
qui  est  fourni.  Somministran\a  ;  fornimento. 

—  Ce  que  les  Tailleurs,  Tapissiers,  et  sem- 
blables Ariisnns  ont  accoutumé  de  fournir  , 
en  employr.nt  b  princiiiale  étofTe.  Forni- 
mento. —  Les  petites  herbes  dont  on  accom- 
pnf;ne  les  salades.  Eibucce  o  erbacei  deli'in- 
aclata- 

fOUROUES,  T.  de  Mar.  V.  Forcnts. 

FOURRAGE,  s.  m.  Cuilectif.  La  paiHe  et 
l'herbe  qu'on  donne  Ihiver  aux  bestiaux. 
Forai:gloi  vettoy\Tclia.  —  Toute  l'herbe  qu'on 
coupe  et  qu'on  amasse  à  Tstmée  ,  pour  la 
nourriture  des  chevaux.  Fùrafigio.  —  L\c- 
tion  de  couper  et  fourr.iter.  Foraggiamento. 

—  Il  se  dit  *\x%s\  des  troupes  commandées 
pour  soutenir  ceux  qui  vont  au  fourrage. 
Squadroni  che  assistono  i  foraggieri. 

FOURRAGE* .  tii ,  paît.  V.  le  verbe. 
ÉOURRAGER  ,  v.  n.  Couner  et  amasser 
du  fourrage.  Forcg-ficre  \   andare  ajoraggio. 

—  Il  se  prend  aussi ,  pour  r.  vaper  ;  et  alors  il 
est  actif.  SacchcgglaTc  ;  predare  j  far  sacco' 
manno  ;  gUiiStare  i  depredare. 

FOURKAGEUR,  s.  m.  Celui  qui  va  au 
fourn^f^.  Foragn/erf. 

FOURRE'.  EE  ,  part.  V.  !e  verbe.  -  On 
pppellc  pays  fourré,  un  pays  rempli  de  bois, 
eie  haies  ,  etc.  Patse  ben  imbijschito ,  che  ha 
fil  molta  boscaglia.  -  On  dir  aussi,  d'un  bois 
«lui  est  fort  ftr.rni  de  hrouîs;tilles  et  d  épines, 
eue  c'est  un  bois  fourré.  Vosco  folto  ^  denso, 
f'to  di  spin:  ,  macchie  ,  ec.  ~  Coups  fourrés; 
lies  coups  portés  et  reçus  de  part  et  d'autre 
en  même  temps.  Corhartem-u.  -  fi;;.  Les 
mauvais  offices  que  deux  personnes  se  ren- 
•leut  mutuellement  ,  et  en  même  temps. 
Disservjgiox  cattivo  ufiio.  -  Paix  fourrcej 
une  réconciliation  feinte  et  faite  a  la  hâte, 
à  dessein  de  se  tromper.  Pacc^  riconcili  allo- 
ri e  finta  ,  palliata.  ~  Une  méd.iiUe  .  une 
liièce  d'or  ou  d';:rj;cnt  est  fourrée  ,  quand 
Je  dessus  est  (\*ov  ou  d'.trgent  ,  et  que  le 
dcH;ms  est  de  cuivre.  Medaglia  ,  moncta 
incamlcijtj.  -  Des  bottes  de  foin ,  des  bottes 
rie  paille  sont  fourrées  ,  lorsque  parmi  de 
bon  foin  et  de  bonne  naille  ,  on  y  en  a  mêlé 
d'autre.  Mescolato.  -  Langues  '•>urrées ,  des 
langues  de  bœuf,  de  cochon,  de  mouton, 
lecouvertes  d'iui  autre  peau  qu?   la  leur  i 


FOU 

et  avec  Uqucl-e  on  les  f.iit  cuire  d'une  cer- 
taine maniere.  Lingue  di  bue.,  di  porco ,  ec. 

coperte  d''unj  pelle, 

FOURREAU  ,  s.  m.  Gaîne  ,  étui  ,  enve- 
loppe. Fvdefu i  guaina;  fodro.  —  prov.  Cou- 
cher dans  son  fuurreau  ;  coucher  tout  vêtu. 
Dormir  vestito.  —  T.  d^Agric.  Se  dit  des 
feuilles  qui  couvrent  l'épi  du  froment ,  de 
l*orî;e  ,  et  des  autres  grains,  lorsqu'il  n'est 
pas  encore  fonr.é  ni  sorti.  Guscio  delle  hiadcy 
prima  che  si  veçga  la  spiga.  —  La  peau  qui 
couvre  U  meivibre  d'un  cheval.  Pclie  ond'c 
capetto  il  membro  del  cavallo.  —  Fi;ux-four- 
reau ,  s.  m.  Ce  qi\Ì  se  met  sur  le  vérirablc 
fourreau  de  l'épée  ,  pour  le  garamir  de  la 
pluie.  Soprafodero. 

FcjUBRK'E,  s.  f.  T.  de  Comm.  Espèce 
dessoude  d*£spapne  î«he  avec  des  herbes 
brûlées.  Cene'-e    dl  soda. 

FOURRELUIR,  s.  m.  T.  d* Arts.  AnUnn 
qui  fitit  d-:-î  fourreaux.    Fodcr.yo\  gualnajo. 

FOURRER,  v.a.  Mettre  en  quelque  en- 
droit pdrmi  d'autres  choses.  Fjcccre^  cacciare; 
introdurre  ;  metter  dentro  ;  ìnssrlre  i  mesco- 
lare. —  Fourrer  ,  si^nitìe  aussi  ,  donner  en 
cachette  et  souvent ,"  comme  fait  une  mère 
à  quelqu'un  de  ses  enf.uis  qu'elle  aime  plus 
que  les  autres.  Dar  dl  seppiato  ^dl  nasceste. 

—  Insérer  hors  de  propos.  Cacciare  ;  inserire 
mal  a  proposito-,  fuur  di  luogo.  —  tìg.  Four- 
rer quelque  chose  dr.ns  l'esprit  ,  dans  la  tète 
de  quelqu'un  ;  lui  faire  comprendre  quelque 
chose  avec  peine.  Cacciar  una  cosa  in  capo 
a  uno  ;  fargliela  ben  intendere.  —  Introduire 
quelqu'un  dans  une  maison  ,  le  faire  entrer 
d,  ns  ime  affaire.  En  ce  sens  ,  il  se  prend 
ordinairement  en  mauva  se  part.  Cacciare; 
introdurre.  -  I!  se  met  aussi  avec  le  pronom 
personuel.  Cacciarsi  ;  ficcarsi  \  mettersi ,  ec. 

—  Fourrer  ,  Gr.  Voc  Se  dit  du  crime  d'un 
fnux  Monnoyeur  qui  couvre  un  flan  de  cuivre 
ou  ri'érain  ,  d'une  feuille  d'or  ou  d'argent, 
pour  tromper  le  public.  Incamlcciar  una  mo- 
ncta. -  Se  fourrer  dans  une  affiiire.  Impe- 
gnarsi in  un  affare.  Ce  verbe ,  dans  toutes  les 
acceptions  précédentes,  est  du  style  familier. 

—  Fourrer,  signilie  aussi,  garnir  de  pe.iu  avec 
le  poil.  Foderare;  sopannare.  —  Se  fourrer, 
se  bien  fourrer  ;  se  garnir  d'h;ibits  bien 
chauds.  Impellicciarsi  ;  Imbavagli  arsi  ;  coprirai 
henc  di  panni-  —Fourrer  les  cbles,  les  niìts 
et  les  m^nceuvres ,  T.  de  Mar.  Les  t<'rnir 
de  toile  ou  de  petites  cordes,  en  certains 
endroits,  pour  les  conserver,  et  enipcclier 
qu'ils  ne  s'usent,  fasciare  ^  e  fare  la  manica 

FOURREUR,  s.  m.  Marchand  Pelletier, 
artisan  qui  travaille  en  Pelleterie.  Pelllc- 
ciaju  ;  pellicclere. 

f'OURRîER,  s.  m.  Officier  qui  sert  sous 
un  Maréchal  des  Logis,  ou  à  la  Cour,  ou 
à  l'Armée,  et  dont  la  fonction  est  de  mar- 
quer le  logement  de  ceux  qui  suivent  la 
Cour,  le  lieu  où  doivent  loger  ou  camper 
des  gens  de  e,uerre.  Fcnerc  ;  furiere  ,  furicro. 

FOURRIÈRE,  s.  f.  Offce  de  la  M.dson 
du  Roi  et  des  Princes  ,  dont  les  Officiers 
fournissent  le  bois  pour  le  chautT'Ee  de  la 
Maison  du  Roi  et  des  Trinces.  Vff.\<o  nella 
ìieal  Casa  che  riguarda  il  }.ruvv:dlmcnto  delle 
l:gna,  -  le  lieu  oii  l'on  mst  ce  bois.  Le- 
gnaia. -  Me'tre  uneva.  he  ,  mettre  un  che- 
vai  en  fourrière  ;  s.iislr  pour  délit  ou  pour 
dette ,  une  vache  ,  un  cheval ,  e"-  les  mettre 
dnns  \m^  étable  ,  d^ns  une  écu'ie  ,  où  ils 
sont  nourris  à  tant  par  jour,  ajix  dépens  de 
celui  à  qui  ils  appi>rtieunent  ,  jusqu'à  la  ré- 
par;ition  du  domm.ge  ,  ou  jusqu'à  la  vente 
de  la  chose  saisie.  Se-juestrare;  staggire  una 
vacca  ,  un  cavallo. 

>OURRURE,  s.  f.  Peau  passée  et  gatiiie 
de  son  poil ,  et  servant  à  fourrer  des  habîrs, 
des  r.b^s  et  autres  choseî  semblables.  Vell'C- 
cia;pcUe.  —  Se  dJt  aussi  d'une  robe  fourrée. 
Pelliccia  ;  abito  di  pelli  col  pelo  lungo  ;  fodera; 
manto  foderato  dl  pellicce.  —  T.  de  iilason. 
Fond  de  fourrure  qui  est  d'hermine  ou  de  Viiir. 
Pelle.  —  Fourrure ,  ou  Rombalière ,  T.  de 
Mar,  C'e&t  un  revctemeut  de  planches  qui 


FRA 

couvrent  nar-dedapç  les  membres  des  gram  s 
bàtimen»  .i  r:.me.  Fod(.ra  i'/teriore.  —  C'cs: 
aus'-.i  une  enveloppe  de  vieille  toile  ;i  voik- , 
ou  de  fils  ou  cordons  des  vieux  cibles,  que 
l'on  met  en  tresse  ou  petite  natte  ,  et  dont  *>n 
enveloppe  toutes  lei  manœuvres  de  service 
pour  les  conserver,  i-asctaiure. 

FOUU^■oli^iENT,s.  m.  Erreur  de  celiiî 
qui  s'égare  de  son  chemin.  On  \z  dit  .tu 
propre  et  au  fig.  Il  est  de  peu  d'usage.  Y. 
tg.  lement.         ,      . 

y  (  jURVOYE,  EE.  part.  V.  le  verbe. 

FOURVC»Y£R,  V.  n.  et  r.  Egarer,  de- 
tourner   du  chemin.  Il  se  dit  aussi  au  ns. 

V.    U2TQV. 

FOUFEAU,  s.  m.  Grrnd  arbre  croiss.nrt 
dnns  les  forêts.  On  l'appelle  ordinairement 
hêtre.   Faggio. 

FOUTLLAIE  ,  s.  f.  T.  ren  usité.  Lieu 
planté  de  foiuerux  ,  ou  de  hêtres,  F'j^^î^'"  - 

iOYER  ,  s.  m.  Atre,  lieu  où  se  t^it  le 
feu.  Focolare.  —  Foyer,  se  dit  aussi  t!e  la 
chaleur  interne  que  cause  la  hèvre  ;  et  on 
appelle  foyer  drns  un  miroir  ardent  ,  le 
point  où  lei  rayons  se  réunissent.  Fuoco. 
—  Foyers  ,  au  pluriel ,  se  dit  fig.  pour  mai- 
son. Casa  ;  famiglia;  fuoco  ;  focolare.  —  On 
appelle,  foyer  dans  une  courbe  ,  le  point  ou- 
ïes rri^^ons_  se  réunissent  par  rédo.'on  «a 
par  réfraction  ,  étant  dirigés  d'iiburd  d'une 
certaine  manière.  Fuoco  ^  o  cmheUico.  —  T. 
de  Chimie.  La  partie  d'un  fourneau  où  se 
place  le  feu.  Luogo  dove  si  mette  ^  dove  s''jc- 
cendç  il  fuoco  n?  fornelli  Chimici.  -  T.  de 
1  héiitre.  Lir-u  où  les  Acteurs  se  rassemblent 
et  se  chauffent  en'hiver.  Cammino  ,  o  stan-{x 
del  cammino  ne*  Teatri.  —  Feu  qu'on  allume 
la  nuit  au  haut  de  quelque  tour  élevée,  pour 
servir  de  ^uide  aux  vaisseaux  par  leur  lu- 
mière. Fuoco  di  fanale;  lume. 

FRACAS ,  s.  m.  Rupture  ou  fracture  avec 
bru.f  et  violence.  Fragore;  romorci  fracas- 
so ;  strepito.  -  Il  se  dit,  pir  extension,  de 
tout  ce  qui  se  fait  avec  désordre  ,  et  jivec 
bruit,  encore  qu'il  n'y  ait  rien  de  rom 
chiasso;  fracasso;  romore.—  Il  se  d't  a'.i 
de  ce  qui  fjit  beaucoup  d'éclat  dans  le  mondv'. 
Fracasso;  strepito. 

FRACASSE'  ,  ÉE.  part.  V.  le  verbe. 
_FRACASSER,  v.  a.  Briser  en  plusieurs 
pièces.    Fracassare;   rompere;  spe:^\nrc ;  m- 

FRAC  MON  ,  s.  f.  Action  p.-r  laquelle  on 
rom;  t.  Fraiione  ;  frattura;  rottura. -^'Nuiu- 
bre  qui  contient  des  parles  de  l'unité.  IVj- 
lione  ,  o  rotto  ,  o  mlnuùa, 

FRACTIONNAIRE  adj.T.  d'Arith.  Qui 
cuntîcnî  des  fractions. /v-dZ/oniino. 

FîiACTURE,  s.  f.  Rupture  avec  efforr. 
Frattura;  rottura,  —  T.  de  Chirureîe.  So'k- 
tien  de  continuité  ,  ou  division  tji:c  suhi*e- 
ni:n^  d.  ns  le^  os»  ou  les  cartilages  durs ,  prr 
la  viuîonce  de  quelque  cause  externe. 
Fr^rtura. 

FRACTURE',  adì.  T.  de  Chir.  Il  se  dit  des 
os  où  il  V  3  fracture.  Fratturato. 

FKAGILE,  adj.  de  t.  g.  Aisé  à  rompre  » 
sujc^  à  c.isspr-  Fragile  ;/iaU  ;  soggetto  a  rom^ 
persi  ,  a  spc~,\arsi.  —  (i^.  Qui  n'est  pas  soli- 
dement établi ,  qui  peut  être  ,iîsémentdér>iut. 
Fr.iglle^  caduco  ;  pasiegglero  ;  transitorio.  — 
Suj*.'t  à  tomber  en  faute.  Fragile  ;  fraie;  de- 
bole ;  manchev  le. 

FKAGiLlTE',  s.  f.  Disnosition  à  être  f.icf- 
lement  cassé,  hnsé.  fragilità.  -  fig.  Incons- 
tance ,  inst.ib'Iité.  V.  -  Facilité  à  tomber  en 
faute.  Fragilità  ;  fraU^ja  ;  debolenA  di  for^e 

"  FRAGMENT,  s.  m.  Morceau  de  quelque 
chose  qui  a  été  cassée  ,  brisée.  Fr^mm^^-u  ; 
pc-^^o.  —  Petite  partie  c^ii  est  restée  d'im 
livre,  d'untraitc,  d*un  ouvrage.  Frammento^ 
d'un  libro  ,  d^un  trattato  ,  ec.  -  On  dit  aussi 
d'un  Auteur,  qui  ayant  eu  dessein  défaire 
quelciuo  uuvrat;e  ,  n'en  f..it  qu'une  partie  »  j 
qu'il  n'j  laissé  qu'un  fragment  d'un  livre 
qu'il  vouloit  faire.  Frammento  >  o  comincia^  \ 
mento d^ un'opera  interrotta  »  non  coatinuata^ 


FRA 

FRAGON  ,  s.  m.   T.  de  Botan,   Houx- 

fi-élon.  V'. 

FRAI,  s.  m.  Action  de  frayer.  Frsgola-y 
frega.  —  11  se  dit  des  œufs  de  poisson  ,  mê- 
lés avec  ce  qui  les  rend  Seconds.  Fu^oia; 
uova  d't  pesci  gettate  ntl  fregolo.  —  W  se  dir 
aussi,  poiir  S'gniherle  petit  poisson.  I  pesc:a~ 
telU  ^  o  pesciolini,  -  AItéra:ion  ,  «limmuaon 
de  poids  ,  que  le  toucher  successif  et  le  tems 
apportent  à  lamonnoîe.  Diminuiioric  di  peso 
^elLî  moneta  ,  a  fjr^a  di  Jrcgagioni  nel 
fami  uso. 

FKAICHEMENT.  adv.  Avec  un  frais 
agréjble.  Suljrescoj  su  Torà  fresca  ;  con 
aria  fresca  ;  In  luogo  fresco  ;  ove  sia  bu.in 
fresco.  —  Récemmeut  ,  depuis  peu.  Suova- 
mente  \  nj%  ellamcntt  ;  /-co  fa  \  dì  Jrcsco  j 
foco  avanti. 

FilAICHEUR,  s.f. Frais  agréable.  Fftfjcu- 
Ta\  frcsc/teila-^  Jresco  ;  rci\o,  -  (^)uelqae- 
fois  »  froidure,  froid.  V.  —  La  traîcheur 
des  fleurs ,  la  fraîcheur  du  teint  »  pour  cire  , 
cette  cojleur  vive  et  éclatante  des  tÎeurs  ,  et 
duteint,  La  freschi-i\a  de* jiori  ^  del  colorito 
delle  guance.  —  T.  de  Feint.  Se  dit  de  li  cou- 
leur de  ta  ch.Vir  ,  lorsqu'elle  a  toute  sa  rreauté 
et  tout  l'éclat  dont  elle  est  susceptible;  ou 
coloris,  loriciye  le  teinta  toute  la  vivacité 
de  la  nature,  ^reschcua  dì  carnagione  ,  di 
colonto.  -  T.  di  Mar.  On  die  qu'un  .navire 
cingle  avec  bonne  fraîcheur  ,  pour  dire  ,  que 
le  vent  est  ét;^!,  et  raisonnablement  fort. 
Vento  su  ^acjua, 

tRAICHlR  ,  V.  n.  7-  de  Mar.  Il  se  dit  du 
vent  qui  devient  fort,  litn/hscare  i  crescere; 
TÌnfoT\are. 

FRAIUIE,  s.  f.  Partie  de  dîvertis«;ement, 
de  bunr.s  chère  et  de  débauche.  Il  est  du 
style  t.m.  Go\{()vig'.ia  \  suavi\^  J  lo  sgua^- 

*  FR Aïs,. FRAICHE  .  adj.  Médiocrement 
froid  ,  qui  tempère  la  grande  chaleur. 
/"rtsco  i  che  ha  fresche-^\a.  —  11  se  prend 
aussi  absolument  pour  troid.   Fresco  ;  freddo. 

—  Récent ,  et  il  se  dit  ds  ce  qui  est  nouvelle- 
ment produit ,  nouvellement  tait ,_  nouvelle- 
ment cueilli,  nouvellement  arrivé  ,  etc. 
Fresco  i  nuovo  ;  recente  ;  novello  ;  di  poco 
iemfo.  —  On  die  iig.  que  la  pidie  est  encore 
toute  fraîche  ,  pour  dire,  que  l'affliction  est 
encore  toute  récente.  La  piaga  è  ancor  fresca. 

—  On  dit ,  qu'un  homme  est  frais  de  quelque 
chose,  pour  dire,  qu'il  en  a  la  mémoire 
récente.    Egit    ne    ha    la    memoria   fresca. 

—  Frais  ,  signifie  aussi ,  délassé  ,  qui  a  recou- 
vré ses  forces  par  le  repos.  Fresco  \  riposato. 

—  Troupes  fraîches;  de  troupes  qui  ne  sont 
point  fatiguées  ,  qui  n'ont  point  encore 
donné.  Gente  frzsca;  soldatesca  non  a^Uti* 
tata.  —  Un  visage  ,  un  teint  frais  ,  un  bon 
•eint  ,  un  teint  coloré  et  vif.  Viso  fresco  ; 
colorito  i  vivace.  ~  On  dit  d*un  chev.il  , 
-^u'H  a  la  bouche  frcîche,  lorsqu'il  l'a  humide 
«t  écumeuse.  Bocca  fresca.  —  On  dit,  de  cer- 
taines choses  ,  qu'elles  se  conservent  lan^- 
tems  fraîches,  pour  dire,  qu'elles  s;  con- 
servent lon;;-tems  sans  trop  sécher.  Fresco  ; 
che  non  c  tYrippo  secco  o  asciutto  ;  c'-.e  non  é 
stantìo.  —  Frais  ,  sienifie  aussi ,  qui  n'a  point 
«té  salé.  Fresco ,  che  non  è  secco   o  salato. 

—  T.  de  Mar.  On  appelle  un  vent  fr^is  ,  un 
vent  fort  et  ordinairement  favorjhîe.  Vento 
fresco.  -  Fr.Tis,  fr;  iche  ;  adv.  Nouvelle- 
ment, ré;emmen:.  Di  fresco  -y  novellamente  y 
foc^  an^l  f  ec.  V.  Fraîchement,  Nouvelle- 
ment, etc. 

'  FRAIS,  s.  m.  Un  froid  agréable.  Fresco; 
fieddo  piacevole  \  freddo  c'^e  conforta  ;  che  ri- 
crea. —  T.  de  M^r.  Bon  frais,  c'est  lui  vent 

.  <]u:donneass^fort.  F<:rtfo  j/^'J(i.  Beau  frais, 
c'est  un  b^ju  vent ,  qru  soufïla  raisonna- 
blement. Buo/i  veu'.o.  Petit  frais,  c'est-à-* 
dire,  unpetitvent.quiapeudeforce.  Piccolo 
vento 
FRAISAS.  m.pl.Déi)ens^,dcpens.  Spesa; 

'  costo;  dispendio.   -  On  dit  ,  qu'un  homme 

,  est  de  grands  frais ,  pour  dire ,  qu'il  coûte 
beaucoup  à  nourrir,  à  entretenir.  Uomo  di 
iraa  dispendio  ;  dispendioso  ;  ti/ie  eosta  assai 


FRA 

aminiinen.—  Constituer  quelqu'un  en  frais. 
V-  Cujistitiier.  —  St  mettre  en  tr^iis;  taire  en 
quelque  occasion  He  la  ciépenje  plus  que  de 
coutums.  flettersi  a  spendati  ,  afanu.i^  sycsa 
insolttj  ,  straordinaria.  —  tìg.  kecommencer 
sur  nouveaux  frais;  recommencer  de  nou- 
veau un  travail.  Farsi  daypk  ;  ricomir.cian  di 
nuovo  un  lavoro,  —  On  dit ,  qu'un  homma  a 
acquis  beaucoup  de  répu:ation  ou  de  gloire  à 
peu  ài  trais  ,  pour  dire  ,  qu'il  Ta  acquise  sans 
beaucoup  de  peine  ou  de  mérite.  Con  poca 
'pesa  i  sinyï  fatica  ;  scni.i  stento.  -  On  ap- 
pelle à  la  l'aume  ,  les  fr-is ,  la  dépense  que 
l'on  fait  dans  le  jeu.  La  spesa. 

f  RAISE  ,  s.  f.  Petit  frui".  printanier  ,  qui 
est  fort  agréable  au  goût,  et  qui  vient  sur 
une  plante  très-basse  et  très-petite.  Travola  ; 
fra^ula.  —  On  appelle  arn-i  le  mésentère  et 
les  boyaux  de  veau  et  d'agneau,  liete  ;  fai- 
nicolo  i  omento.  —  Frd\ià  ,  espèce  de  collet 
qui  avoit  plusieurs  doubles  et  plusieurs  plis 
ou  goderons  ,  et  qui  tournoit  autour  du  cou. 
Sorca  dì  collare  increspato  a  ;;uisa  di  cannon- 
cini^, che  usavasi  anticamente  ',  dicesi  anche 
colUirt  alia  spagnuoia.  —  Kang  de  pieux  qui 
garnit  une  fortification  de  terre  par  dehors  , 
s'ers  le  milieu  du  talus ,  et  qui  présente  la 
pointe  à  l'ennemi,  l'a/iìiata  ;  pdli-,iato  ;  pa- 
lificata. —  1'.  de  ellisse,  torme  des  meules 
et  des  pierrures  de  la  tête  du  cerf,  du  d.iim 
et  du  chevreuil.  BernoccoUtti ,  ch:  cingono  U 
radice  ,  o  ccf^po  de*  palchi  de*  cervi ,  o  delle 
corna  de'  dami  e  capriuoli.  -  T.  d'Arts,  es- 
pèce de  forêt  dont  les  Horlogers  et  d'autres 
Artistes  se  servent  pour  faire  des  creux  pro- 
pres a  noyer  les  têtes  des  vis ,  et  pour  d'au- 
tres usages.  Pe\\o  intasliatoin  cima  permia- 
no,  per  incavare. 
i-KAISE',  EE  ,  part.  V.  le  verbe. 
FivA['>ER  ,  V.  a.  Plisser  à  ta  manière  d'une 
fraise.  Increspare.  —  'f .  de  Tortìf.  Garnir  de 
pieux  par  dehors  un  bastion,  ou  un  autre 
ouvrage  de  terre.  Valijlca:e  ;  far  palifica-,!. 

f  KAISETTE  ,  s.  f.  Pente  traise.'  Pucolo 
collare  alla  spag^nola.  V.  Fraise. 

FRAISIER,  s.  m.  La  plante  qui  proJuit 
les  Iraises.  Fragaria  ;  jianta  della  fr.i^o'a. 

FRAIVIL,  s.  m.  Cendre  du  charbvn  de 
terre  dans  une  forse.  Cenere  del  carbone  fos- 
sile ,  che  si  cava  dàlia  fucina . 

FRAISOIR  ,  s.  m.  \T.  de  Doreurs  ,  de  Lu- 
thiers, etc.  Espèce  de  forêt  dont  on  se  sert 
pour^  creuser  un  trou  ,  et  l'élargir  assez  à 
l'extérieur  ,  pour  y  river  la  tète  d'une  vis , 
de  manière  qu'elle  ne  surpasse  pas  le  reste 
delà  pièce.  Saetta  d'un  trapano.  ~  T.  d'E- 
kenistes.  Se  dit  d'une  sorte  de  vilebrequin  qui 
sert  à  percer  des  trous  dans  des  matières  peu 
épaisse».  Trapano  a  petto  che  ha  unapiccola 
sa  ttu[ia  per  lavori  gentili. 

FRAMBOISE,  s.  f.  Fspèce  de  petit  fruit 
bon  à  manger,  qui  croit  sur  un  arbrisseau  épi- 
neux. Lampione  :  lampone. 
FRAMBOISE-,  ÉE  ,  p,irt.  V.  le  verbe. 
FRAMBpISER  ,  v.  a.  Accommoder  avec 
du  jus  de  framboises.  Conciar  con  lampioni, 
o  lamponi. 

FRAMBOISIER,  s.  m.  Pisnte  épineuse 
quipo.-te  des  framboises.  Rovo  id^o  ;  la  pianta 
del  lampione, 

FRANC  ,  s.  m.  C'étoit  autrefois  une  pièce 
de  mcnnoie  valant  vingt  sols  ;  aujourd'hui  ce 
n'est  plus  qu'une  monnoie  de  compte  de  mê- 
me valeur.  Franco;  lira  tornese. 

F.;ANC  ,F.< ANCHE,  adi.  Libre.  Franco; 
Lbzro  ;  che  è  pradone  ;  che  ha  signoria  di  se. 
—  F.xempt  d'impositions,  de  ch.irges ,  di 
dettes.  Esente;  immune  ;  cite  hajra.îchiyia. 
Franc  de  port.  Franco  di  porto.  —  On  dit, 
louer  par  franche  ,  lorsque  plusieurs  peisoii- 
nes  jouantà  qui  aura  quelq.ie  étoffe,  (jueiq.ie 
bijou ,  etc.  conviennent  que  celui  qui  gagne- 
ra ,  ne  payera  ri:;n  pour  sa  part.  Fart  a  salvar 
la  posta.  -  Avoir  part  franche  d,:ns  quelque 
alîa;re  ,  c'est  en  avoir  sa  part  s;:ns  rien  con- 
tribuer. .4ver  la  sua  parte,  o  entrar  In  '-arte 
scnia  j,.etter  nulla  del  proprio.  -_  fig.  Fr.nc 
de  toute  passion,  franc  d'ambition,  Iranc 
d'eovie,  etc.  libre  et  exempt  de  toute  pas- 


FRA  353 

sion  ,  d'ambition,  d'envie  ,  etc.  Libero , 
esente  ,  immune  d'ogni  passione  ,  ec.  —  fran- 
ches lippées.  V.  ce  mot.  -  Frane  ,  signi- 
fie aussi  sincère,  candide,  loyal,  qui  dit 
ce  qu'il  penie.  Sincero  ;  schietto;  pten  di 
candore  ;  ingenuo  ;  leale.  -  On  dit ,  un  franc 
Gaulois  ,  pour  dire  ,  un  homme  de  bonne 
toi  ;  ce  qui  se  dit  quelquefois  en  mauvaise 
part,  pour  signifier  un  homme  simple  et 
grossier.  Buon  uomo.  -  On  dit,  qu'un  cheval 
est  franc  de  collier  ,  pour  dire  ,  qu'il  tire 
bien ,  sur-tout  en  montant.  8iion  cavallo 
di  tiro.  y.  Collier.  -  frane,  se  dit  aussi  dans 
la  signification  de  vrai,  et  précède  ordinai- 
rement le  sub.tantif.  franc  mâle  ,  franc  pa- 
tois, etc.  l'ero;  schietto.  En  ce  sens ,  il  se 
luiiit  a  toutes  sortes  de  termes  injurieux  i 
et  il  se  dit  par  énergie,  et  pour  leur  don- 
ner encore  plus  de  force.  Un  franc  co- 
quin ,  un  franc  menteur,  une  franche  co- 
quette, etc.  Un  vero  briccone  ;  un  gran  m-n' 
titure ,  ec.  -  T.  de  Sculpt.  Peinture  ,  etc. 
Un  dit  ,  un  pinceau  ,  iln  ciseau  ,  un  burin 
franc,  pour  dire,  libre,  hardi,  aisé,  qui 
paroit  avoir  opéré  sans  timidité.  Franeo  ; 
bravo  ;  facile  ;  che  ha  bravura  di  penneuo 
di  scapello ,  ec.  On  dit,  dans  le  memi 
sens,  la  miniere  et  la  touche  sont  fr-nches. 
Maniera  f.tnca.  -  franc  ,  se  dit  aussi  dans  U 
jlgmncaiion  dentier,  de  complet.  Intero; 
co.iipno.  -  Franc  ,  se  dit  aussi  des  arbres  qui 
portent  du  fruit  doux  sans  avoir  été  greffes 
par  opposition  à  sauvageon  ,  qui  se  dit  des 
arbres  qui  ne  portent  que  des  fruits  àures,  à 
moins  qa  ils  n'usent  été  greffés.  Albero  c'-e  i 
nato  dimestico  ,  scnia  che  sia  stato  mestiere  d' 
annestarlo.  -  En  ce  sens  ,  on  dit ,  enter  franc 
sur  franc,  pour  dire  ,  entcir  un  scion  d'un 
.ubre  franc  sur  un  autre  arbre  franc.  Anne- 
star  dimestico  sopra  dimestico.  Et,  enter  franc 
sur  sauvageoH.  pour  dire,  enter  im  scion 
d  arbre  franc  sur  un  sauvageon.  Et  dir.i 
ces  phrases ,  franc  est  employé  au  substantih 
.■innestar  dimestico  sopra  saivatico,  —  T.  de 
Mar.  Rendre  le  navire  franc  d'eau  c'est 
y  mettre  l'eau  haute  ,  et  le  vuider  par  la  pom- 
pe.^^^^rrarj  ;  render  U  nave  aggottata  ed 
asciutta  ,  dì  piena  d'ocjua  cl.:  era  ,  per  meni 
delle  trombe,  '' 

FRANC  ,  adv.  Ouvertement,  résolument 
sans    déguiser  ,    sans  biaiser.   Francamente  ; 
liberamente   ;    apertamente  ;    rlsolttlamenie  ; 
confrancheiia.  -Franc ,  signifie  aussi ,  absc- 
lument,    eiiuèrement ,    sans  qu'il  n'y  m  i,. 
que  de  rien.  Assolutamente;  affatto  ajatu  ; 
intero  intero. 
FRA.VC-ALLEU,  V.  Alleu. 
FRA.NCAiXHER,  V.  Archer. 
FRANCATU,    s.  m.   Sorte  de  pomme. 
Elle  se  conserve  long-tems  ;  c'est  son  seul 
mente.  i,orta  di  mela  poco  buona  che  si  r.-i 
conservar  lungamente. 

FRANC-ETAB„£,   T.  de  M.ir.    Ón  dit 
que  deux  vaisseaux  s'abordent  de  franc-éta- 
D:e  ,    iiùur  dire ,  qu'ils  s'approchent  de  m..- 
niere  a  s  enferrer  par  leurs  éperoni.  Abbor- 
darsi di  punta  ;  dar  di  punta ,  o  di  sperone 
IH  una  galera. 
FRANC-F!£F ,  V.  Fief. 
FRANC-FU.MN  ,  i.  de  Mar.  V.  Funin. 
FRANCHH.MENT,  adv.  Avec  exemotion 
de  toutes  charges ,  de  toutes  nettes.  E'n  ce 
sens ,  il  est  terme  de  Pratique.  Franco  e  .*  ■  -ra 
da  ogni  carico  ,  servigio  ,  ec.  -  Sincéreiient 
ingénument.    Francamente  ;    insenuamer.te  ; 
s!iiceram:n-e  ;  schiettamente. 
FRANCHI,  lE  ,  part.  V.  le  verbe. 
FRANÇtiiR     V.  a.  .Sauter  fr,inc  ,  p.nser 
en  sautant  par-dessus.  Saltare;  sormont.:re i 
superare.  -  Ft^ncìiK ,  signiiie  aussi,  passer 
vigoureusement,  hardiment  des  lieux,   des 
endroits  difficiles.  faMare  aràitimentc  ;  supe- 
rare ;  v.ijlcare  ;  trapassare.  —  Franchir  les  li- 
mites ,  franchir  les  homes  ;   passer  au-delà 
des  bornes.  Oltreiassare  1  limiti;  andirea'- 
tre  ;  andar  p'.ù  In  là.  -  Fr,;nchir  les  bornes  du 
devoir ,  de  la  pudeur  ;  no  pas  se  contenir  dans 
les  bornes  du  devoir  ,  de  la  pudeur,  etc.  Ec- 
cedere ,  oltrepassare  ,  riolari  i  limili  deldars- 


356  FRA 

re ,  diìla  vtrtcorJU  ,  ce.  -  Franchir  toii'es  1 
sortes  d'obitatlii  i  n'ètte  retenu  p.r  Ij  ton,!- 
déraiion  d-;mcune  diftcì.ltc  ,  sutmoiner  tou- 
tes sortes  i!^b,tûClts.   ^"'^    ""'■';""••" 'A 
BonÌj.Yjrj.ic^..,ifl/«rt-3.  -  Frandiirlemoti  | 
exprimer  en  propres  ttrmes  une  chose  que  ■■ 
In  bienséance  et  l'honnêteté  empcchoient^  eie 
cire  ouvcri;nient.  Dir  ch.jmmcme  i  i^:' ■ 
schietto  ;  li  r  apertamente,  con  vocaholo y 
erto  co  che  la  decenia  ,  L'u.usia  non  permet 
-  Frsnchit  le  mot,  5Ìs;ni1i=  aussi  irononcL-r 
enfin  une  diose  à  laquelle  en  avoii  eu  ile  1 
Beine  à  se  résoudre,  hisolverst  a  «      . 
earsi    a  parlar  chiaro.  -  franchir  une  roche. 
T.  de  Mar.  C'est  passer  par-dessus.  Pflî«/-£ 
uno  scoglio  ;  panare  scpra  uno  scoglio. _ 
f  RANCHILE  ,  s.  f.   hxeinptiLUi ,  imtnu- 
•..A      c.^«^;-.\.;^  -     /'rrtnrh.Tta  ;    eser.tione 


ritc.    Francmsia  ;    frane h^Ua;    ---    ,. 
immtiniii.  -  On  aj.pcile  Irjnchises^,  les  d-  - 
d'asiles  atta chiis  à  certains  heux.^i  rancl.isja 
-Liberté;  mais  en  ce  sens,  i!  nai;ueredu 
sa"e  qu'en  l'oésie  ,  ts'  en  parlant  d  amour.  Il 
est  vieux.  Libertà  ;  franche„tt.  -  Smcerité, 
candeur.  V.  ces  mots.  -  T.  de  Peint.  V 
Franc. 
FRANCIsr,  ÌE,  part.  V. le  verbe 
FRANCISER,    V.  n.  Donner  une  termi 
raison  ,  une    inflexion  françoise  à  iin  Tom  , 
i  un  verbe  d'une  autre  1, angue.    Dar  una 
desineii-i  francese  ;  fruncesesetare.  -  Il  -_- 
aussi  en  parlant  des  personnes,  et  ne  sem 
ploie  qu'.-.vic  le    pronom  personnel  ,    pour 
dire  ,    que  quelqu'un  prend  l'air  ,   le  mr  - 
tien  ,  les  manières  françci.es.  Injrancesa 
prender  !:  manière  sfrancesi. 

FRANÇOIS,  s.  m.  On  ne  le  met  pas 
comme  un  nom  de  Nation  ,  mais  comme  une 
mot  qui  a  une  si^nilical1on  et  une  eiK-rgie 
pariiculière  dans  quelque  façon  de  parler; 
ainsi  on  dit,  parler  fr.;nsO;s,  pour  dire, 
«xpliqu-r  nettement  son  iniention  sur  que.- 
uue  affaire.  Parlar  chiaro  ;  francamente. 
V.  ParUr.  -  f'arkr  françois  à  quelqu'un  ; 
lui  parier  avec  autoriié  et  d'un  ton  me- 
naçant. Parlar  i:nperiosamcnte  ,  minac- 
ciosamente. -  En  bon  françois ,  adverbe. 
Franchement  et  sans  ménagement.  Franca- 
mente; cliiaramente  ;  ay  ertamente  ;  ardita- 
mente ;  senia  harha\iale. 

FRANC0L1N  ,  s.  m.  Sorte  d  oiseau  plus 
gros  que  la  perdrix,  et  qui  est  excellent  à 
inancpr.  Francolino. 

FRAN'C-QUARTIER  ,  s.  m.  T.  de  Blason. 
On  nomme  ainsi  lo  l'remier  quartier  de  Vécu 
qui  f  st  à  la  droi'e  du  chef.   Oiiarto  franco. 

FR.\NCREAL,s.  m.  Sorte  de  poire.  II  y 
en  a  deux  espèces ,  d'I.ivcr  et  d'été.  L  une  et 
l'.iuTe  ne  sont  pas  iVrt  estimées.  Horta  di  pera 
iiffioyreiio.      , 

FRANC-.SALE,  s.  m.  Droit  de  prendre 
à  la  Gabelle  certaine  i|iiaiitité  de  sel  sans 
payer.  Hiritro  di  prindcre  una  certa  rjuan- 
dia  Gab:  lia  scnia  pagare. 

TùIIPIN!      c    ,n      V      *rr 


FRA 

mèle  de    François  .   d'Italien  ,   d'Espagnol , 
et  d'autres  LanBues  ,  usité  dans  le  Levant. 

'franquette.  11  n'a  d'usaje  que  danL 
cette  pl.h.e  familière:  A  la  fr.uiquettei 
franchc.ncnt,  ingénument.  V.  ces  mots. 

FisAl'fANr  ,  ANTE.sd).  Qui  SI  rprend  , 
qui  sa=i[  î'imasmation  ouïes  sens.  Surpr^n- 
nte;  c^'.  reca  stupore  ,  maraviglia.    .  . 

F.<Ari>Arvr,  s.  m.  l.baset  peu  usitc.  Li- 
bertin ,  c'cbauehé.  V.         .  lit 
F;\''il-     s.   f.  Empreinte  que  le  balan- 
"  '■  't  sur  la  monnoie.  Como  ;  L'impronta 
coniata  nJiamenasl'a.o  moneta. 
FKAl'I'E',  ÉE  .  p.irt.  V.  le  verbe.  --  On 
t     d'un  drj|)  qui  est  bien  travaillé  ,  et  qui 
est  f.Tt  et  serré  ,   que  c'est  un  drap  bien  : 
frappé,  ranno  ben  assodato,  ben  soaaio-  -  ng. 
En    p;irl.,i.t  d'ouvr.naes   d'esprit ,  un  endroit 
b;en    fr.'ipé,    un  portrait  br.-n   fr.-.ppe,  des 
vers  bien  frappés .  pour  faire  entendre  qu  d  | 
y  a  beaucoup  de  force  et  d  énergie,  ben  la- 
vorato ;  ben  fatto  ;  ben  espresso  ;   entriico  ; 
forte.  -  hg.  tln  homme  est  frappe  a  un  Don 
ou  m.-uvais  coin  ,  c'est-à-dire  ,  qu  il  a  reçu 
de  bonnes  oude  mauvaises  impressions,  qu  on 
l'a  imbu  de  bonnes  ou  de  mauvaises  opinions. 
es  stato  bene  o  mal  educato;  che  e  stuto 
b.Kiio  di  b.ione  ,     o   di  cattile  "^""'"'f; 
-  hs.  Etre  frappe  d'étonnemtnt  ;  c  es.  être 
saiii  d'étonnement.  Essere  sopraffatto  dai.o 
sapore  ;  esser  sorpeso  da  marav.riia.        uè 
vin  e;t  frappé  de  glace  ,  .'''•■«-à-^'^'^  ',1",^'," 
"a  fait    rafraîchir  dans  la  glace  durant  quel- 
Kinfrescato  cm  d.accio- 


FRA 


'"fi;  ANC  "ta  ÛPÏn"  s."<nr  vTÀrcher 
FR/iNC-TILLAC,  V   Tillac. 
fil  ANCE,  s.  f.  Tissu  de  quelque  fil  que 
ce  soir,    d'où  pendent    Its  filets,    et  dont 
on  se  sertpour  ornement  dans  les  habits,  da... 
les  rioi'Hcs.  Frii«j»(<i;  cenr;  balzana.. 

FRANGE',  â.'î,  tart.  V.  le  verbe.  -T. 
deBh'.son.  11  se  dit  des  e  >nfanons  qui  ont  des 
fr-'  "'S  d'un  autre  émiil.  Frangiato. 

.*.ANf;i;R,,v.  a.  G.-rnir  de  franga.  Guar- 
nire .  ornar  ili  franale  ;  fiant^iare. 

FRANGI  ft, et  i|uelqur--uns  FRANCIER, 
s.  m.  Artis-n  qui  fait  de  la  frajigei  Colui  che  fa 
tvndelef..,'r. 

FUANGII'ANE,  s.  f.  Pièce  de  pâtisserie, 
faite  de  crème  ,  d'ainmdes  ,  et  d'autres  iii- 
jrédirns.  M.rr-^apanc.  -  Fr»n.;i|)ane  ,  se  dit 
au'si  d'une  ;ii>;<ede  parfum,  trangipana. 

FRANGII'AMER  ,  s.  m.  T.  de  Botai. 
Arbre  d'.^ir'ri,ue  dont  les  fleurs  iont  d'une 
cdeurarré.ihle.  A'.bero  americano  così  detto. 
FRANOL'f.R  ,  s.  f.  T.  de  Botan.  Ar- 
brisseau -.lontrécorce  moyenne  est  purgative. 
et  bonne  dans  l'iiydropisic  ,  la  jaunisse  ,  etc. 

fP.ANQ'JE.  sdj.   U  se  dit  d^un  iar-)i] 


les  moir.ens.  ìunjrescaio  v't  ..■..'----  . 

f  KAr'EMENT  ,  s.  m.  11  ne  se  dit  que  de 
l'action  de  Moyse,  frappant  le  rocher  pour 
faite  sortir  de  l'eau.  Percotimento;  ma  ai- 
..A  solo  delle  Tavole  ,  o  altre  pitture  rappie- 
sentanti  Mose  che  percuote  la.  rupe  per  Jariie 
caturirc  t'acqua.  .     .    , 

FHAPIER,  v.a.  Donner  un  ou  plusieurs 
coups.     Penuotere;  battere;   colpire;    dare. 
~  Il  est  aussi  neutre.  Frapper  a  la  porte,  tic- 
chiare,  bussare  a'ia porca.  L'heure  a  frappe. 
Vora  e  sanata.  Frapper  son  coup  ,  c'est  taire 
son  effet.  Farli  suo  effetto.  -   Frapper  de  la 
monnoie  .   frapper  des  médailles  ;  c  est  im- 
primer sur  le  métal  prépaie  pour  la  monnoie 
ou  pour  les  médailles  ,   la  marque  ou  I  em- 
preinte oue  l'on  veut  donner.  Conlare  ;  in,- 
prç.-.tarc  'monete  o  medaglie.  -  Il  se  dit  aussi 
de  l'inpression  qui  se   fait  fur  les  sens ,  sur 
l'esi.rit.  Ferire;  toccare;  mucvere  ;  commuo- 
vere; smuovere.  -   Frapper  .ì  route.  T.  de 
Chaise.  Faire  retourner  les  chiens,  pour  les 
faire  relancer  le  cerf.  Richiama-  i  campe' 
rimettersi  sulle  fatte.  -  Frapper  des  lumières 
vives  d.uisun  t.-.hleau  ,  c'est  éclaircir  les  ob- 
jets ,  comme  la  lumière  elle-même.  Umegs'ar 
Iurte.  On  riitausiifrapper  des  touches,  pour 
dire  ,  toucher  avec  hardiesse.  l'ennellegeiar 
con  fiancherà  ,  con  bravura.  -  Frapper  une 
manœuvre.  ì.  rie  Mitrine.  Attacher  cette  ma- 
nœuvre à  une  des  parties  du  vaisseau  ,  ou  à 
quelqu'autre  manœuvre.  Dar  volta  ad  una 
manovra;  isj.tre  una  manovra.    -   Fr.'pper , 
en  T.  de  Manuf. 'tisserand,  etc.   Serrer  pir 
l'.xtion  du  battant  le  coi";  de  navette  qui  vion 
d'être   lancée    et  qui  ferme  la  liaison  de  w 
trame  avec  '.i  chaîne.  Colpepsiare. 
FRAPi'EUR  ,   rusE  ,  s.  m   "' 
celle  qui  frappe.  II  est  familie 
r^ombatore  ;  ^ombolatore  ;  ferii 
lajc.  Fcritrice;  ^imbolati 


le;  uns  pour  les  .autres.  Cai  ita  fraterna. 
FRATLif.NELLE.VIf.NT  ,  adv    En  frere. 

d'une  matière  fraternelle.  Iratellevolmcnie; 

Irat-r.ia.Tcnte;  da  frat.Ho. 

frate;. NISER,  V.  n.  \ivre  d  une  ma- 

n'^;eir..iernelle  avec  quelqu'un.  Vivue  came 
\jlJ'i      a  modo  di  fratelli.  . 

FRATERNITE",  s.  f.  Relation  de  frère  i 
frère.  En  ce  sens,  il  n'a  d'us.ge  que  daiisle 
D:d:'Cti"ue.  Fratern'tà.  -  Union  fraternelle  , 
amitié  ïraternellc.  Fratell'ar.xa  ;  iraternita; 
llimest'chi-.-la  ;  inlrir'sichena  fratelleveU. 
'-  La  liaison  étroi-e  que  coi.-rat'ent  ceux  , 
qui ,  sans  être  frères ,  ne  laissent  pas  de  se 
traiter  réciproquement  de  frères.  Fraternità; 

FRATRICIDE,  s.  m.  Celui  qui  tiie  son 
j  frère  ou  sa  sœur.  Fratricida  ;  ucciditor lii  fra- 
tello. -  Le  crime  que  commetcelu;  qui  tue  <oii 
frère  ou  sa  sœur.  Fraiicidio;  uccision  dij'u- 

"  FRAUDE,  s.  m.  Tromperie,  action  t 
de  mauvaise  foi.  FrWe  ;  ing.-inno  ;  ir, 
tranello  ;  bararterìa  ;  gherminella.  -  En  li - 
de     adv.  Frauduleusement.  V.  ce  moi. 
FRAUDE',  ÉE,  part. 'V.  le  verbe. 
FRAUDER,  v.  a.   Tromper,  decevoT. 
Frodare  ;   incannare  ;  gabbare  ;   truyir. ,   i-J- 
rattare.  -  Frustrer  par  quelque  fraiiae.  trau-i 
dare  ■   defraudare.  -   Frauder  les  tiro.ts  du] 
Roi  ,' frauder  la  Gabelle;  c'est  m.inquer  pat 
fraude  à  p.iyer  ce  qui  est  du  pour  les'iroiii 
du  Roi ,  pour  la  Cbelle.  Frodar  i  diritti ,  m 
Gabella.  r    r-   i  • 

FRAUDEUR,  eusp:,  s.  m.  et  f.  Colin  . 
celle  qui  fraude.  Frodatore  ;  frjudçtenu 
fraudatore  ;  ingannatore  au  musc  Fraudatine 

'TrAUDULEUSÉMENT  .  adv.  Avp. 
fraude.  Fraudole.itcmente  ;  fraudulenteii.--- 
fraudevolmenie  ;    ingannevolmente  ;  v:\  -'- 


I  de  la 

ît  f.  Celui, 
Percussore  ; 
:  ;  battitore. 
j  battitrice. 


''"'frauduleux  ,  EUSE,  ad).  Enclin  ai 
fraude.  Fraudolento  ;Jraudolenic  ;frodo.cnte 
invanna'ore  —  Fait  avec  fraude,  traudii 
lento  ;fiaudolente  ;  frodolente  ,  pien  difode 
ingann.vole.  .     . 

FRAXINELLE  ,  s.  f.  Plante  ainsi  apn  'e  ' 
parco  que  ses  feuilles  approchent  de  e 
de   ftéue.  La  singularité  et  la  bcaut 
fleur  f.int  qu'on  la   cultive  d.ins  le;,  i  - 
Les  fleurs  et  les  racines  de  la  fra;.:r.; 
une  odeur  forte  ;  el'es  'ion'  cephal'que? , 
diaque; ,  et  ont  plusieurs  autres  venus    i 
sireHa  ;  ginocchietto  ;  di-tairo  biraco. 
f l'.AYE',  if. ,  part.  'V.  le  verbe.  C 
frayé.  Via  battuta.  _ 

1  R.'WER,  V.  a.  Marqii"r  ,  tracer.  Eni 
sers ,  il  ne  se  dit  guère  qu'en  cette  phrastj 
Fnn-et  le  chemin.  Fare,  battere,  aprir  •] 
s'r.r.la.  -  fig.  Se  frayer  le  chemin  a  une  d] 
Br.'té  ,  à  un  emploi  ;  disposer  les  choses  noi 
p.irvcnir  ;i  une  dignité,  ,a  un  emploi.  Fai] 
scala  o  strada  a  una  dirnità  ,  ad  una  cane 

-  Fr.iyer  le  chemin  à  quelqu'un  ,  lui  i 
le;  ouvertures, lesmoyens,  l'exempl-.;  • 
qu.''qiie  chose.  Fare  scala;  dare  avi-  ■■ 

-  .'■tóler,  frotter  contre  quelque  choc 
cher  quelque  chose  en  rassant.  Frefc' 
:are  leggermente  ;  sdrucciolare  sojra  i.n 

-  Frayer  ,  v.n.  Il  se  dit  des  poisson! .  .. 
ils    s'approchent    pour   la   génération.    ,  . 
gare;   andar  in  fregola. -X)ei  chose,  qui  s 
sent,  qui  diminuent  de  volume  parle  Ir 
tement 


IRASQUE.s.  f.  Action  extravagante,  im- 
prévue ,  et  f..ite  avec  éclat.  Il  est  fam.  t.i- 
pns'eria;  rivetta  ;  cervelUnaggine  ;  scappata. 

FRATER,  s.  m.  Mot  transiiorté  du  Latin 
dans  notre  Langue  ,  sans  aucun  diangemem  , 
et  dont  on  se  sert,  pour  dire  ,  Garçon  Chi- 
rurcien.  G<7/r-/ne( /u>»r.i;o.  . 

FRATLI'vNEL,  elle  ,  .-di.  Qui  est  propre 
i  des  frères  ,  tel  qu'il  convient  entre  des 
frères.  Fraterno;  fraternak;  frateilevole; 
f'.ii-l!  SCO.  -  La  charité  fratirnelle  ;  la  cha- 
rte que  les  Chrétiens',  comme,  enlans  du 
mime  pète  pat  le  Baptime ,  doivent  avoir 


,    qui   W1..Ì1U.......    «^     .- -    ......    -- 

ent.  Fregare;  usare  ^  ce  n  furiar  Iregand 

Ilio.  -  fig-  Convenir  ,  s',  ccorder.  Il  i 

f.irnilier.   Unirsi;   accordarsi;  star  in  pac 

'^FRAYEUH  ,"s.  f.  Peur  ,  crainte ,  émotio 
agitation  véhémente  d-  l^me  ,  causée  i 
l'image  d'un  mal  veritab'e  ou  appare. 
Spavento;  terrore  ;  pttira  ;  sbrgottimetit 
spaventamel>:o  ;  smago. 

KRAYOIR.  s.  m.  T.  de  Chasse.  M'Tf 

„ireVtent  sur  lès.  b.Mive.iux  ,    contre  N 

nuLls  le  cerf  a  bruni  son  bois  nouveau  ,  ne 

j^nrhcr  laueau  velue  qui  le  couvre.  iÇi 

Z  festoie'  tronchi  degli  alberi  lucmde 


F    R     E 

FRAÌlJRE  .  s.  f.  T.  de  Chasse.  Action  des 
cerfs  qui  trottent  leurs  bois  tfntre  les  arbres. 
fregatura. 

FRELîAîNE,  s.  f.  Trait  de  libertinage, 
folie  eie  jeunesse.  Il  est  familier.  Cap&suc- 
Ha;  scappata  i  i  isord.ne  i  cjtt!van\uola. 

FKEIJUN,  s.  m,  hspéce  de  roulement 
et  de  ircmbltment  de  vuix  cjns  le  chant. 
7rtilo. 

FREDONNE'^,  v.  n.  Faire  des  fredons- 
Tmljre  ;    ^  ,.r^h cablare. 

FRl-GAiE.,  s.  f.  Sorte  de  vaisseau  de 
guerre  ce  haut  bord  ,  moindre  -2t  l  tus  léger  a 
.U  voile  que  les  grands  Vdisse:iiix.  fregata. 
,—  ¥téi.?.te  lépère  ,  c'est  un  vai. beau  de  guer- 
re voiOer  ,  qui  n'a  qu'un  pont.  ïlestordnai- 
rem;.nr  monié  depuis  seize  jusqu'à  vin^t-cmq 
riict-'S  de  Ciinon.  fr:gata  Ui:i;icra.  —  Frégdte 
d'avis,  t'est  un  petit  viiissciu  qui  porte  des 
paquets  etdesûrdveî  à  l'innée,  pour  aller 
rectiincître  les  v,iissecux.  Corrltra  ;  jugata 
gemerà.  —  Fregate,  oise.iu  de  mer,  ainsi 
rommé,  prrcc  que  son  vol  est  très-rapide. 
Soi :a  à'' uccello  marino  cosi  ditto  ^  a  cagioni 
di//-!  rapidità  del  suo  volo, 

f  KlGATON  ,  s.  m.  T.  de  Mar,  C'est  un 
bâtiment  Vénitien,  commun  sur  le  Golphe 
Adriìtiqr.e  ,  coupé  à  coupe  carrée  ,  et  qui 
pone  un  artimrn,  un  grand  màt  e:  un  beau- 
•pré.  Marsieuana;  fregatone. 

FREIN  .  s.  m.  M.)rs  ,  la  partie  de  la  bride 
qu'on  met  d^n;  la  bouche  du  chevni  pour  le 
ÇOiiverner.  F«coj  morso.  —  ftg.  Ron§erson 
frcn  :  c'est  retenir  en  soi-même  son  dépit  et 
53  colère  ,  s.;-.L>  !*o".£r  f.  ire  éclater.  Marinare  ; 
roàcn  a  freno.  -  T.  d'Anat.  Ce  qui  bride, 
retient  une  partie.  Frenulo -y  filetto.  —  ttg. 
Tout  ce  qui  retient  d.ms  le  devoir,  ^reno  j 
tc^no.  —  Frc'ns  ou  refreJns  ,  T,  de  Mar. 
Ce  sont  les  vcf.ucs  qui ,  après  avoir  frappé 
ruderrrent  contre  les  rnchers  ,  bondissent 
b^n  loin.  Rïba.io  c  rlical-io  ddic  onde  .  de 
■":  mare. 

LA.'viPIF.R  ,  s.  m.  T.  de  mépris  . 
,:i  se  cert ,  pour  signifier  un  homme 
M,  et  oi\i  n'e>t  bon  à  rien.  11  est  bas. 
'  :'a  succ:ot:\  pan  perduto -^  merendone i 

J.ATF.',  jÎe  ,  part.  V.  le  verbe.  — 
11^.  ^t  r.im.  ()n  dit  qu'une  chose  n'est  point 
treiaiée  ,  pour  r.tr?,  qu"cn  n'a  rîen  fait  pour 
la  rendre  plus  belle  en  apparence  qu'elle  ne 
l'est  en  eftet.  A'.^;i  è  fatturato  ■,  alterato  , 
lisciato. 

FRt(.ATER,  V.  a.  Mêler  qnelque  dropue 
d-ns  le  vin  pour  le  faire  parcÌTe  (*lus  agréa- 
ble :i  la  vue  et  au  goiìt  ,  comme  font  les 
C?baretiers.  Fatturare  il  vino  ,  alterarlo  , 

FRELE,  ôrf|.  de  tout  g.  Fraglie  ,  foible  , 
ai5é  à  cssser  ,  r.  rompre.  Fra^th  ;  /raU  ; 
frar.B'tbilc  ;  fa:'U  i  rompersi  ;  d^ijcato,  — 
Frcle  ,  s.  rn.  Nom  qu'on  donne  dans  plusieurs 
pays ,  à  de  jeunes  filles ,  et  qui  répond  à  De- 
moiselle. V.  ce  mot. 

FRFLER  .  T.  dz  Mar.  V.  Ferler. 

FRELON  ,  s.  m.  Sorte  de  presse  mou- 
che puèpe.  CaUhrons.  11  ne  faut  pas  irritsr 
les  frelons.  Non  biscuna  stui^ican  i  calabro- 

FRELUcàlt,  s.  f.  Petite  houpe  de  soie, 
sottsnt  d\in  bou'on  ,  du  bout  d'une  s^anse  , 
ou    de    quclqu'autre   ouvrage.    Fhchato  ; 
na^pina, 
_  FR  ELUQUET  ,  s.  m.  Il  signifie  un  homme 

i  léger,  frivole  ,  et  sans  mc'r'te.Il  est  du  style 
fcm.  Frasca  ;  fraschetta  ifriiidU  ;  f-v/nlUno; 
falimhdh.  _  ^    ■' 

FREMIR  ,  r.  n.  Etre  ému  avec  qrelque 
espèce  de  tremblement ,  causé  rar  la  cra'nte 
ou  par  quelqu'autre  passicn.  Fremere  j  stre- 
f'idre  ;  /n:ni!tjre  ;  f'cmire.  —  Frémir  ,  se  dit 
aussi  de  l'eau  et  de  toute  autre  liqueur  , 
totsiiu'elle  chatilfe  ,  et  qu'elle  est  prête  à 
bouillir.  Grillare  i  sorgogliaTc\  principiar  à 
iolàre.  -  La  mer  frémit  ;  c'est  lorsqu'elle 
commence  à  s'agiter.  Fremere  ;  romôrcss'-fe; 

,  Mrtptiare. 

•     FftEAUSSEM£NT,  s.  m.  Espèîe  d'érao- 


F    R    E 

tion  ,  de  tremblement  qui  vient  de  quelque 
pr.Siioii  violente.  Fremilo  ;  or/-„/-*  ;  raccaprlc- 

o.    —    Tremblement  qui    vient  de  quelque 

disposi'ion.  Fremito  ;  tremore.  —  Ccmneu- 
cement  d'agitation  dans  lei  corps  naturels. 
Fremii»;  a^itaiione  i  c:>rimo\ionz, 

F:\ENE,  s.  m.  Sortede  grand  arbre,  dont 
le  bois  est  sans  nœuds  ,  et  a  les  libres 
ex:rèmcment  longues.  fiass:no. 

F.<E.'.\LME.  s.  f.  Egarement  d'esprit, 
ilién..rion  d'e>prit ,  fureur  violente,  Fk/icì  a\ 
dei'rio  ,/j'.i::îtcu  -,  vaneggiamento,  —  Toutes 
sortes  c'extrémi"és  où  l'on  s'jb.tndunue  pjr 
l'emportement  de  qutl^.ie  passion  qu;;  ce 
soit,  frenesìa  ;  umore  ;  pensicr  Ja/ttastico  , 
delirio  i  vamggijmentu  j  ec*:esso  d'amare  , 
di  collera  ,  ec. 

fXE'NE'liQUE  ,  adj.  de  t.  g.  Atteint  de 
frénésie  ,  furieux.  Frenetico  if rencticantz-^ 
farmticj  ;  delirante  ;  furioso.  Il  se  prend  aiissi 
sub;i:,u>tivement. 

FRE'VULiMMENT  ,  adj.    Souvent.   Fr-:- 


spes 


FRE'QULNCE,  s.  f.  Kéitérution  qui  se 
fait  souvent.  Frequenta.  —  La  fréquence  du 
pouls  ;  c'est  la  vitesse  du  battement  du  poids  j 
Frequenti  ,  celerità  del  pulso, 

FRE'QUENr  ,  EME  ,  adj.  Qui  arrive 
souvent.  Frequente  ;  che  accade  spesso.  — 
Pouls  fréquent,  c'est  un  pouls  qui  bat  plus 
vite  qu'à  t'ordinrûre.  Polso  frequenti. 

FREQUENTATIF  .  adj.  m.  et  quelque- 
fois subst.  -  T.  de  Gramm.  11  se  dit  d'un 
verbe  dont  la  «.'gnincation  se  réd-ait  à  mar- 
quer l'action  fréquente  de  son  primitif.  F.V- 

FRE'ÇUENTATION  ,  s.  f.  Hantise,  co n- 
mumcation  avec  d'autres  personnes.  Fre- 
qacntaxionc  ;  octrrijî/one  ;  comurùcafiom  \ 
l^usare.  —  La  fré^uentarion  des  Sacremens  ; 
c'est  l'usage  fréquent  du  S.icrement  de  Pé- 
nitence ,  et  de  celui  de  i'Euch^ristie.  Frt.- 
^ucnia  de*  S.igramenti. 

Fi;E'QUENTE',ÉE,  part.  .Sor  plus  grand 
usage  est  d'être  joint  avec  des  noms  de  lieu  ; 
ainsi  on  dit,  un  palais,  un  jardin  fréquenté, 
fort  fréquenté  ,  pour  dire  ,  un  lieu  où  il  y 
a  ordin.iiremen:  beaucoup  de  monde ,  où  il 
va  ordinairement  be-ucoup  de  monde.  Fre' 
quentato  ;  pala-^o  ,  giardino  frc-ìuentato  , 
dove  capita  di  molta  gente, 

FKE'QUENTER,  V.  a.  Hanter  souvent. 
Freqi^entars  ;  conversare  ;  usare,  —  Fréquen- 
ter les  iiacremens  ,  c'est  aller  souvent  à 
confesse,  et  communier  souvent.  Frequen- 
tare t  sa^ramznti.  —  v.  n-  Faire  de  fréquen- 
tes visites.  11  est  fam-  Frequentare  ;  visi:^rc 
sovente,  —  Avoir  un  tré:;uenc  commerce. 
Usare:  tratta'-e  ;  aver  c-jmme  cio  \fre']uer.t.îrc. 

FREQL'IN  ,  s.  m.  T.  de  Comm.  Sorte  de 
futaille  du  nombre  de  celles  qui  servent  à 
entonner  lessucres  ,  les  sirops  et  autres  mar- 
chandises sujettei  au  coulage.  Botte  da  ;.vc- 
chero  ,  sciroppo  ,  c  srmÎii. 

FRERE  ,  s.  m.  Celai  quî  est  né  de  même 
pè.-e  et  de  même  mere  ,  ou  de  l'un  de» 
deuxseilemcnt.  Fr,i:cl'o.  —  On  dit  frères 
de  père  et  de  mère  ,  ou  frères  pcrm.iins  , 
en  prirl:;it  de  ceux  (]ui  sont  né;  dy  mcaie 
père  er  de  même  m^re.  Fratelli  germani  ; 
fratelli carajU.  —  Frères  jumejux  ,  de  deux 
frcres  qui  sont  nés  d'une  même  grossesse. 
Gemelli.  Frère  de  père,  ou  frère  cons-m- 
gnin ,  de  celui  qui  n'est  frère  qiie  du  côté 
\>zt''vnQ\.Î'raîiUo  dì  padre  ,  e  non  di  madre  , 
ou  absolument  ,  fratello.  Frère  de  mers  , 
ou  frère  utérin  ,  de  celui  qui  n'ei:  frère  qvi^ 
du  côté  maternel.  Fratello  uterino.  Deini- 
frère ,  de  ce'ui  qui  n'est  frère  que  du  pere 
ou  do  la  mère.  Et ,  Frère  naturel  ,  frère  bâ- 
tard ,  frère  du  côté  gauche  ,  do  ce'ui  qui  es: 
né  ce  même  père  ou  de  même  mère ,  mais 
non  en  lé,^iï:me  mariage.  Fratello  naturale^ 
o  sia  bastardo.  —  Frère  de  lait;  c'est  l'en- 
fant de  la  nourrice  et  son  nourrisson  *  qu'elle 
a'  nourrii  du  même  lait.  Frarello  ci  latte.  — 
(^n  appellcit  autrefois  Frères  d'arm?s  ,  les 
Clievaliers  qui  avaient  contracté  amitié  en- 
jsmblç  àia  Bierre ,  en  protestant  dea«  s'a- 


FRE  357 

handonner  iamaîs ,  et  en  se  donnant  Téci-;ro- 
C(Uement  le  nom  de  Frère.  Fr.^c/.'o  ;  ccnpa- 
gno  d*arme.  Tous  les  Rois  dï  b  Chrétienté 
se  donnent  le  titre  de  Frères  en  s'écrivant. 

—  Frère  se  dit  aussi  de  tous  les  hummeî 
en  j;énéral  comme  étant  tous  sorris  d'iia 
raème  père.  Tous  les  hommes  sont  frères 
en  Adam.  Tutti  gli  uomini  sona  fr.uUit  in, 
Ad  m.j.  —  Plus  particulièrement,  de  tous 
les  Ch.'étiens  ,  comme  éti^nt  tous  enfans  de  , 
Diea  p:.r  le  Baprème.  Tous  les  Clircriens 
sont  Frères  en  i£SUS-^..HftIST.  T.rti  i 
Cristiani  sono  f^teUt  m  GtSU  CHiSTO, 

—  Dans  ce  mèrne  sens ,  les  Prédicateurs  , 
en  parhnt  à  leurs  auditeurs,  les  appellent^ 
nve;  Frères.  Fratdii  mici.  -  T>tre  ijue  tout 
Religieux  prend  d;ins  les  actes  pubbcs  ,  et 
le  nom  que  l'on  donne  ordmairement  a  tout 
Religieux  qui  n'est   pas  prêtre.  Fra.;  padre^ 

—  Frères  ,  au  pi.  est  nui^i  un  nom  q.ie  l'on 
joint  au  titre  de  cerr^ins  U'dres  Kelii^ieux. 
Frate  f  fra.  —  Frère  Lai,  Fcore  Convers  , 
c'est  un  Religieux  qui  n'est  point  dans  U 
Céricature  ,  et  qui  n'a  été  reçu  dans  un 
iMonastère  ,  que  pour  rendre  un  service 
luanjel  à  la  m.ûson.  Fratello  ;  La'co  \  Con- 
verso.. —  Faux-frere,  c'cic  celui  qui  trahit» 
ou  une  société  ,  ou  un  particulier  de  cette 
socîozé.  F  rateilo  fai  so  ,d'j7cali.  —  Populaire- 
ment, bon  frère  tc'e«*t  un  hu-nm^ ';ins  souci  , 
et  qui  Q'aims  (la'a  faire  banne  chère  et  à  se 
divertir.  Spensierato. 

FKERO  VS  ,  s.  m.  pi.  Terme  populaire. 
Nom  que  te  peu.ile  donne ,  à  Paris  .  aux 
Augustins  Déchaussés.  Agostiniani  scalfì. 

FREÌAIE  ,  s.  f.  Hsoèce  d'oiseiu  noctur- 
ne ,  que  le  peuple  cro't  de  mauvais  augure. 
Strige  ;  allocco,  Vulsairentent  ,  Gufo  saivc- 

FRESQUE  ,  s.  f.  .S"orte  de  Peinture  ap- 
pliquée sur  une  muraille  fraîchement  enduite» 
pittura  a  fresco. 

.FRESSOilE,_s.  f.  coll.  II  se  dit  de  pîu- 
sieurs  p,îr'.ies  in:é*ienres  de  quelques  nut- 
miux  ,  prises  ensemble  ,  comme  sont  i.» 
foie  ,  le  cœur  ,  la  rate  et  le  poumon.  Frat* 
taglie. 

FRET  ,  ou  NOLÎS  ,  s.  m.  C'est  le  lou.ige 
des  vaisseaux  ,  et  c'est  ru'.si  le  port  et  'a 
voiture  nu'on  p.-ye  pour  qMf»lque  portion  de 
mirchanaise  qu'on  charge  *ians  un  vaisseau. 
C'est  au^si  le  prix  du    naliïsement.  NoIq 

FREiT'^:-.  tK.  \:zzx.  NJe^'-iato. 

FRETr.MiiriT  .  s.  m.  T.  de  Mar.  C'est 
la  conven'irn  qu'on  fait  pour  le  louage  d'ua 
vaisseau-  Sol:^:;-o. 

FRETEIl ,  V.  a.  Louer  à  quelqu'un,  oii 
prendre  à  lou:ige  de  quelqu'un  ,  un  vaisseau 
pour  transporrer  di-s  trouves  ou  des  mar- 
cha^ìdises.  Nullegpare.  Fréter  par  tonneaux». 
No/eggi.ire  a  scsrso.  Frétée  cap  et  queue,. 
Soleggiar  p'.r  intero^ 

FRETEUR  ,  s.  m.  Propriér.nre  d'un  vais- 
seau, qui  le  donne  à  louage  à  un  Commer- 
çant. Nolleggiator,. 

FRETILLANT,  ante  ,  srii- Qui  fré'lie^ 
qui  se  dcmene  et  ne  se  tient  point  en  re- 
pos. Lesto  ;  vivace  ;  frugolo  j  frugolino  j  che 
non  può  star  frtrio. 

*  FRETILLE  ,  s.  f.  Visux  mot.  Paille  et 
autres  pareilles    choses.  Motuiiglie  \  paglie  ^ 

"FfemLEMENT^,"'.  m.  Mouvement  d<î 
ce  qui  frétille..  Ginienia  ;  dlme/iameneo  ;, 
S"-\Jo, 

FRETILLER  ,  v.  n.  Se  démener,  se  re- 
muer, s'cgi'er.  Dimenarsi  ',  muoversi  ;  s;;u:-;— 
lare;  ^uii^^are.  -  prov„  et  pon.  On  dit  d'un 
homme,  que  les  pieds  lui  frétillent  ,  pou* 
.^ire  q^i'il  a  imparience  d'aller;  et  que  !.t 
Isngue  lui  frérille,  pour  dire,  qu'il  a  grand» 
envie  de  parler.  Aver  un  gran  prurito  ^  ima, 
gran  vc^'^a  dì  camm'nare  y  di  favellare.^ 

FREtiN  .  s.  m.  T.  qui  se  dit  du  petft 
poisson.  Pesciolini  :  pcsciatelU'.  —  I!  se  dit 
iig.  des  choses  de  rebut ,  de  nulle  valeur,  de 
nulle  considération.  Il  est  du  style  famil.  Ki.' 
fiuto  ;  mondiglia  i  scsltumc;  fecilj\  quel  (As 


3'i8  F    R    I 

HŒTTE  ,  s.  f.  Lien  de  fer ,  dont  en  se 
sert  pour  empêcher  que  le  moyen  d'une 
roue  ne  s'e..iie  ,  ne  se  rompe.  C'.rclùo  del 
ino;;a  rf'unj  ruoîa.  —  Frette,  7.  ifArciii- 
ttcturc  hydraiii.  Cercle  ou  ceinture  de  fer  , 
dont  on  couronne  U  tète  des  pilots  ,  pour 
empêcher  qu'elle  ne  s'éclate  par  les  coups 
du  mouton  avec  lequel  on  les  enfonce. 
Cerchio  di  l'irro  onde  s'arma  l'eitrcmità  sufc- 
riore  dé  pali ,  perchè  non  si  sp^icchino  neW 
cffundarili . 

fRfl  fE",  ÉE  ,  adj.  T.  de  Blason.  Se 
dit  des  pièces  couvertes  de  bàtcns  en  sau- 
toirs ,  qui  forment  des  lozanges.  Cr.ncclljio. 

FRET  l'Kiv  ,  V.  a.  7.  de  Mécun.  Garnir 
les  cxtremitci  des  pilots  ,  tuyaux  de  bois  , 
etc.  de  cercles  de  fer  ,  pour  empêcher 
qu'ils  ne  s'êcUtent  par  les  coups  ,  ou  pour 
les  emboîter  et  les  chasser  de  torce  l'iiti 
dans  l'autre.  Cerchiare  i  armare  di  cerchj  di 
Jerru. 

FREUX  ,  s.  m.  Oiseau  qui  ressemble  fort 
à  la  ciirneife  ,  et  qu'on  nomme  encore  grolle 
et  corneille  moissonneuse.  Mulacchia. 

FRlAblLIlK'  ,  s.  f.  Qualité  de  ce  qui  est 
ftiable.  l'riabititi. 

FRlAhLE  ,  ad),  de  t.  g.  Qui  peut  aisé- 
ment tire  réduit  en  poudre,  òminiincyole  ; 
friabile. 

FiUAM)  ,  ANDE,,  ad).  Qui  aime  les 
bons  morceaux  ,  et  qui  s'y  connoit.  Ghlutto  y 
dciicaîo  ',  leccarda^  aiido  o  amante  di  buoni 
bocconi,  —  On  dit  qu'un  homme  a  le  goût 
friand ,  qu'il  a  le  goût  délicat  ,  et  qu'il  sait 
bien  juger  des  bons  morceaux.  Cus:oJinc , 
cellcato.  —  On  dit  ,  un  morceau  friand, 
un  mets  friand  ;  un  morceau  ,  un  mets  déli- 
cat. Ghiotto  ;  delicato  ;  squisito  ;  appetitoso  ; 
gustoso  \  S'' ferole.  —  On  dit  fig.  qu'un  homme 
est  friand  de  nouvelles ,  de  comédie  ,  de  mu- 
sique, etc.  Vago  j  chiotto  i  bramoiO  i  volon- 
teroso, —  Friand  ,  friande  s'emploient  aussi 
subst.  C'est  un  Iriaud  ,  uns  frisnde.  Ghiot- 
toncello  ;  shiotterello, 

FlUANOISE  ,s.  m.  Amour  des  bons  mor- 
ceaux. Ghiottornia  ;  leccornia.  —  11  se  dit 
au  pi.  de  certaines  choses  délicates  a,  man-  ) 
ger  ,  comme  des  sucreries  et  de  la  pâtisse- 
rie. Giùottornia  j  vivanda  squisita  ;  cibi 
ghiotti  y  leccornia  ;  lecumc.  —  On  di:  fig. 
et  fain.  qu'une  femme  a  le  nez  tourné  à  la 
friandise  ,  povir  dire  qu'elle  a  l'air  coquet 
et  éveillé.  Civettuola. 

FHlCANlJEAU.s.  m.  Tr.inche  de  veau 
lardée  ,  qu'on  sert  en  entrée  de  table.  Era- 
duole 

FRIC  ASSE'  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe.  -  On 
dit  fie;.  Cet  argent  est  fricassé  ,  pour  dire  , 
que  cet  arient  est  perdu,  que  c'est  d'argent 
perdu.  E^l:  j  tanto  di  perso  ,  di  buttato  via. 

FRICAiSli'E  ,  s.  t.  Viande  fricassée. 
fricassea.  Fricassée  d'ab.itis.  Cibreo.^  —  On 
dit  prov.  d  un  homme  qui  se  connoît  et  se 
plait  à  faire  bonne  chjre  ,  qu'il  est  savant 
en  fricassée.  Dotto  di  cucina.  Et  qu'un  hom- 
me est  malheureux  en  fricassée  ,  pour  dire , 
qu'il  n'attrappe  jamais  les  bons  morceaux. 
Disgrajiato  a  tavola.  Et  au  iig.  qu'il  est 
malheureux  d.ins  ses  entreprises.  D'is;;\rJato 
nelle  imprac. 

FRICAS:>ER,  v.  a.  Faire  cuire  dans  la 
poêle  que!:iU«  chose  ,  après  l'avoir  coupée 
par  morceaux.  fr/i,'jï«î  far  una  fricassea.  - 
fig.  Dissiper  en  débauche  et  en  bonne  clicre. 
hisca\-{arc  ;  Kubbvlare  ;  rumarsi  ;  ronsmna- 
Tc  ,  mand.:r  male  i  suoi  beni  ;  dissiparli. 

FRICAS>EUR,  s.  m.  Qui  fait  des  fricas- 
sées. 11  se  dit  d'un  Cuisinier  qui  n'est  pas 
furt  habile.  Cattivo  cuoco. 

FRICHE  ,  s.  f.  l'icce  de  terre  qu'on  a 
l.iibsée  quel'jue  temps  sans  la  cultiver,  òodo  ; 
terreno  sodo.  —  En  friche  ,  adverb.  Sans 
culture.  Incolto  ;  seniA  cultura  ;  scnyï  dis- 
sodare 


F    R    I 

Raff'reddare. 

FRIGIDITE',  s.  f.  Terme  de  Jurisptud. 
Etat  d'un  homme  impuissant,  {'rigidità  y  im- 
potenza. 

FRIGORIFIQUE,  adj.de  t.  g.  Terme  de 
Phys.  Qui  e-juse  le  froid.  Frisorifico  ;  che 
ca;:onj  freddo. 

FRIGO  TER  ,  ou  FRINGOTER  ,  v.  n. 
T.  d'Oiseleur.  11  sert  à  exprimer  le  chant 
d'un  pinson.  Sfringuellare. 

FRILEUX,  EUSE,  adj.  Fort  sensible  au 
froid.  Freddoloso  ;  freddoso  ;  che  teme  il 
freddo. 

FRILLER  ,  V.  n.  Terme  de  Teinturier. 
Qui  se  dit  d'un  pét  Uement  qu'on  entend 
dans  la  aive  avant  qu'elle  soit  formée  ou 
remise  à  doux.  Friggere  ;  ma  dicesi  del 
vasello. 

FRIMAS,  s.  m.  Grésil,  brouillard  froid 
et  épais ,  qui  se  glace  en  tombant.   Urina  ; 

FRIME  ,  s.  f.  Terme  familier ,  qui  se  dit 
pour  signiher  le  semblant  ,  la  mine  que  l'on 
fait  de  quelque  chose.  11  n'en  a  fût  que  la 
fnine.  Non  ne  lu  fatto  che  la  mostra  ,  ha 
solamente  fatto  riha  di. ..ce. 

FRING.ANT,  ANTE,  adj.  Fort  alerte  , 
fort  éveillé  ,  fort  vif.  l'ivace  ,  snello  ;  svelto  ; 
brioso  i  spiritoso.  —  K^n  dit  qu'un  cheval  est 
fringant  ,  qu'il  a  beaucoup  d'ardeur  et  de 
vivacité.  Cavallo  troppo  ardente  ,  troppo 
focoso.  —  Fringant  s'emploie  familièrement 
dans  le  substant.  On  dit  d'un  jeune  hom- 
me ,  qu'il  fait  le  fringant,  qu'il  se  donne 
toute  sorte  de  liberté  ,  et  que  l'on  ne  peut 
plus  le  soutenir.  Cavcrviola;  sfacciato, 

FRINGOTER.  V.  1  KlGOTEU. 

FRINGUE'.  ÉE,  part.  V. le  verbe. 

FRINGUER,  v.  n.  Danser,  sautiller  en 
dansant.  Il  est  vieux.  Saltellare;  salterellare. 
—  Fringuer  ,  v.  a.  Il  n'est  guère  en  usage 
qu'en  cette  phrase  :  Frin;uer  un  verre,  jeter 
ne  l'eau  dessus  et  le  rinc»;r.  Sciacela 
bicchiere. 

FKIOLET,  s.  m.  T.  de  Jardin 
de  poire.  Sorta  di  pera.  V.  l'oire 

FRION,  s.  m.  T.  d'Asr.  l'etit  fer  atta- 
ché au  côté  de  la  charrue.  Ferro  attaccato 
all'aratro. 

FKiUU  ,  s.  m.  Terme  de  Mar.  C'est  un 
terme  dont  ceux  du  Levant  se  servent  pour 
signiner.un  canal ,  une  passe.  Vassaggio. 

FRifE,  ÊE,  part.   V.  le  verbe. 

FRIPER,  V.  a.  Chiffonner,  bouchonner 
■V.  ces  mots.  —  Gâter  ,  User.  Sciuppare 
puastarCj  logorare  ;  rovinare.  fig.  Consu- 
mer ,  dissiper  en  débauches.  Scialac-juare  ; 
distipare  ;  m.tndar  a  maie  ;  dilapidare  i  scip- 
pare j  consumare.  —  Manger  gouîumciu 
avec  avidité.  En  ce  sens  ,  il  est  bas  ;  e 
dans  les  autres  ,  familier.  Ingoiare  ;  inghiot 
tire  ;  tranguggtare  ;  divorare. 

FRIPERIE  ,  s.  f.  Métier -d'acheter ,  rao 
commodcr  ,  revendre  de  vieux  habits  et  d^ 
vieux  meubles.  Rtesiier  di  rigattiere.  —  Le 
lieu  où  logent  ceux  qui  font  ce  métier.  Bot- 
tega del  rigattiere,  —  Friperie  ,  les  habits 
les  meubles  (^ui  ont  servi  à  d'autres  persan- 
n:s  _,  et  qui  sont  fripés  et  usés.  Ciarpe 
cenci  ;  stracci  ;  vecchiume  ;  robe  usate  ;  robt 
da  rigattieri.  —  On  dit  prov.  et  fig.  se  jeter 
sur  la  friperie  de  quelqu'un ,  se  ruer  ,  tomboi 
sur  sa  friperie  ,  pour  dire  ,  se  jeter  sur  quel- 
qu'un ,  l'outrager.  Avventarsi  addosso  a  une 
e  percuoterlo  y  oltrasnarlo  ,  fargli  villania  ; 
malmenarlo.  —  prov.  et  fig.  Se  inoquer  d= 
quclqi'iiu  ,  en  aire  du  mal.  Sparlare  .  dit 
male  di  alcuno. 

FRll'E-SAUCE  ,  s.  m.  Goinfre  ,  Roulu 
II  est  h.ts.  Ghiottone  ,  etc.  V.  Goinfre,  f^oulu. 

Fi<II'IER,  1ERE,  s.  m.  et  f.  Celui ,  celi 
qui  flit  le  métier  d'acheter  et  do  vendre  de 
vieux  habits.  Rigattiere. 

FRll'ON  ,  ONNE  ,  s.  m.  et  f.   Fourbe  _. 

qui    n'a  ni    honneur  ,    ni   foi  ,   ni   probité. 

ïruil'atore  ;   barattiere  ;  briccone  ;    l-iibone 

guidone  :  cialtrone  ;  gaçlioff'o  ;  barone.  —  Oi 

1  dit  quelquefois  qu'un  (lomcstique  est  un  fri 


m 


.Sorte  de 


IRlCTION,  s.  f.  T.  de  Chir.  Frotte- 
ment que  l'on  fait  en  quelque  partie  du 
corps.  Fregamento  i  fregagione  ;  stropiccia- 
mento.   .  .... 

i'RlGIifJERi  V,  a.  Ti  Didaet,  RcfroiJir  '.ï^n  ,  peur  dite  tju'il  n'est  pas  fidile  ,  qu'il 


FRI 

dérobe.  Ladro.  —  Il  se  dit  aussi  familiitt 
ment ,  d'un  jeune  garçon  ,  d'un  jeune  écolit 
i  manque  a  son  devoir  par  libertinage, 
bauche.  Monello  ;  mariuolo  ;  birbi 
bricconcello.  —  On  dit  en  badinant  ,  et  dai{ 
la  conversation  ,  d'un  homme  qui  a  plusieu-j 
:ies  ,  que  c'est  un  fripon;  et  d'un 
coquette  ,  que  c'est  une  friponne.  Bricconi 
elio  ;  jurbato  ;  furbacchiotto  ;   scioperoni 

-  Fripon  est  aussi  adj.  et  n'a  guère  d'i 
sage  qu'en  ces  phrases  :_  Air  frij.on  ,  a 
fripon  ,  mine   friiJonne.  Ce  qui  se  dit  coni 

fment  d'une  jeune  personne    qui  a  l'i 
coquet  et  éveillé.  Scaltro;  svelto  ;   r. 

corto  i  smaliziato. 

FRll'ONNÉ  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  ver: 

FRll'ONNEAU,  s.  m.  Diminutif  i., 
de  Fripon.  ììricconcelio  \  furfantellu  . 
roncello. 

FRIPON.N'ER  ,  V.    a.  Escroquer  , 
ber,  attraper  quelque  chose  par  Iol: 
"^^  ffare  ;  barare  \  barattare  ;  aggira-:  . 
musare;   rubate.   —   11  est  aussi  v.  n. 
des  tours ,  des  actions  de    fripon  ,    ('. 
bauché.  Birboneggiare  i  far  il  briccone  ,  J„, 
aile  dissolu'eue. 

FRli^ONNERlE  ,  s.  f.  Action  de  fri;  n 
Baratteria;  furfanteria  ;  furberia  ;   wj 
ria  ;  truffa  ;  frode. 

FRIQUET  ,  ou  Moineau  de  camu 
s.   m.  Moineau    rie   la   plus  petite    e       , 
Passera  satvatica  ,  o  campestre. 

FRIRE  ,  V.  a.  Faire  cuire  dans  une  ;o, 
avec  du  bnirre  ,  du  sain-doux  ,  o 
l'huiie  bouillante.  Friggere.  —  _  On  du  i  i 
tju'un  homme  n'a  plu,  de  quoi  frire  . 
uire  ,  qu'il  est  ruiné  ;  et  qu'il  n'y  a  ■ 
frire  dans  une  affaire  ,  pour  dire  qi 
a  rien  à  pagner.  Egli  ha  /ritto  i  n 
nulla  da  f  figgere. 

FRI.bE,  s.f.  Pièce  d'Architecture  . 
entre  l'architrave  et  la  corniche.  Frci 
Terme   de    Marine.   Orneme.it  de  S^l.1;  i 
qui  se  trouve    en    plusieurs    endroits    »(' 
vaisseau.  Fregiata.  —  Sorte  tl'étorfe  del.i 
à  poil  frisé.  Rovescio.  -  Terme  de  Gucr; 
On   appelle   cheval    do    frise  ,    une   gro-, 
pièce  de  bois  longue  de  dix  ou  douze  pied 
percée  de  part  en  part  de   plusieurs  troni 
dans    lesquels  on  met  des   pieux  ferrés    i 
les  deux  bouts,  pour  défendre  une  bré;h 
ou  pour  couvrir  un    bataillon  contre  la   . 
valerle.   Cavallo  di  fisa.   -  ï'.  de   Ci,;: 
Espice  de  toilo  forte  et  ferme  ,  mai.  : 
line  que  la  toile  de  Hollande.    Tela  .  ' 

-  r,  de  Manufact-  de  Lainage.  Macî. 
sert  à  ratiner  ditfér^ntes    étort'es   de  I 
en  roulant  les  poils  en  forme  de  petites  ':. 
pes  ou  boutons.  Aîacchina  da  accoton.rj 

FRbE' ,  ÉE  ,  part.  'V".  son  verb?.  '  h- 
argent  frisé.  Oro  ,  o  argento  riccio.  Broder 
or  frisé.  Lavorar  di  riccio.  —  On  n\<\-t 
choux  frisés ,  ceux  dont  la  feuille  est  un 
crèliée.  Cavolo  riccio,  crespo  ,  Tom.110. 

FRISER  ,    V.  a.  Crêper  ,  anneler  ,  lio 
cler.   Se    dit    principalement    des   chevcc 
Arricciare  ;    increspare  ;    innanellare.   -  , 
dit  aussi  des   étoffes.  Accotonare;  far  !'. 
cotone.   Friser  une  chaîne  ;   c'est  la  se^  ■ 
et  la  faire  courir  l'espace  de  deux  eu   1 
aunes  sur  le   pl.incher  j    en  ten.uit  u;i  ! 
de  la  pièce  dans  la  main  ,  pour  pe;;v  " 
jeter  et  la  retirer  ,  la  secouer  d'un  . 
d'un  autre  ;    alors    la    ch:iîne    s'ouvre 
fi!s  se    détachent  ,    la    culle  s'imbibe  e- 
ment ,  et  la  corde  segripe  de  manière  qu  e 
p.lroit  frisée-.  Accotonare  ;  rattinare ,  oarr.t 
ciare  il  peto  a'  panni.    -   On  dit  tig.  que  | 
vent  Ir.s?  l'eau,  quind  lien  agite  doucenu 
la  superiicîo.   //   vento   inscrepa   l'on-' 
lig    Ne  faire  ipie  toucher  superficiel - 
Passare  a  fior  di  pelle  ;  toccare  su/-'  ■ 
mente,    o    passar    vicino,    -     au  jeu    '. 
paume,    li  b.dle  fri  e   la  corde  ,  q.iaiid  £, 
la  touche  légèrement ,  en  passant  par-dess 
Toccar  la  cord.t  ;   lagiiare.     -    En  matit 
d'alf.ires  ,  on  dit  d'un  homme  qui  a  été  bi 
près  de  perdre  son  procès ,  de  minqueru 
affaire  qu'il  vouloir   faire  ,    qu'il  a  fris*  I 


PRO 

mie.  Mancò  poco  che  non  s'.l  fallisse ,  cht 
non  ^li  andasse  a  n:aU  la  lite  y  il  nego^'o  , 
n.  —  lig.  et  fam.  \Jn  hcmne  a  ftisé  la 
corde  ,  Ic-sqii'i!  a  pensé  èrre  condamné  à 
mort.  Egli  ha  fallito  la  cor.la  ,  il  Uccio.  — 
Terme  c'Imprim.  5e  dit  des  caractères  qui 
jaroissentdoublemjrit  imprimés  sur  la  fekiile, 
lar  le  défciut  de  certsines  pressei.  Cette 
oresse  frise.  Dans  ce  sens  ,  !;■>  mots  friser  , 
tapillotter  et  duubler ,  sont  iyi-.onymes.  Dup- 
fieegiare. 

FRIMEUR  ,  ».  m.  T.  de  Dr-p.  Ouvrier  qui 
rise  les  étfift'es.  Accotonatore. 

FRISolR  ,  s.  m.  T.  ri'Olévr.  Ciseletpour 
ichever  les  iig'ires  Irappé^-s  ave:  le  poinçon. 
'tal.o.  -  liisîtuinenrpour  frijer  des  ëcoti'es. 

:  ^OM  ,  s.  T.  de  Papee.  Rrb-.it  des  chif- 
t  l'on  emporte  avec  le  délissage. 
ÀÌ  rifiut:o  o  inutiil. 
l-KliiJTl  F.',  ÉÊ,  péirt.  \'.  le  verbe. 
FKbOTTiiR,  V.  T..  Friser  menu.  Il  ne  se 
il  guire  que  par  pl.iisanierie.  InannclUie 
ttoifir  ricci  mi::uici  e  folti.  —  T.  d  Inifrtm. 
riier ,  Papilloter.  V. 

FRI^QUE  ,  adj.  de  t.  k.  T.  bas  et  hurles- 

u!.  îoii ,  mignon,  délibéré.  V. 

fi^'  OUîlT'i  £  ,  s.  f.  T.  d'Imprim.  Chas- 

■re  hcndes  de  fer,  eue  les  Impri- 

?t:.»nt  sur  la  feuille  blanche  ,  afin 

-cr  que  ce  qui  doit  demeurer  blanc 

FRISSON  ,  s.  m.  Tremblement  causé  psr 
froid  qui  ^récède  la  Ui-ae.  Brivido  ;  ri- 
■Clio  dijchbrc.  -  n^.  Emotion  qui  vient  de 
peur.  liafcip riccio  ;  tremore  ;  brivido  ; 
tiadu;  tremi 'o. 

FRISSONNEMENT,  s.  m.  Léger  trem- 

ement  causé  p.-.r  les  a;iprcches  de  la  fièvre. 

riyido  ;  tremore  ;  rliì'ci^o,  —  fig.  L'émotion 

■  le  frémissement  que  cause  la    peur.    Tre- 

ore'i  tremito  ;  fihiado. 

«iFaiSSON.NER,   V.  a.   Avoir   le   frisson. 

^nrnare  i  sentir  r:'-re^^o   ,  brivido  o  brividi-, 

Mfìtirsl diacciar  il  sar.r!,e.  —  Il  se  dit  iig.  en 

firlant  de  l"ém»;tion  ,  du  frémissement  que 

fusent  certaines  passions.   Tremare  i  arric- 

ire  dì  paîtra  ;  sentir  nbre\lo  ,  tremito. 

FRISURE ,  s.  f.  Ivçon  de  friser.  Innanel- 

iicnto  ;   arriccioUn.i'r.ento  ;  increspamento  ; 

irriiy  imcnto  dc^  capcsH.  —  L'état  de  ce  qui 

t  frisé.  Ricciaja  ;  innaneliamento  j  incres- 

ifura  de*  capelli. 

If- RIT  ,  irE^lv.rt.   frifro.  -  On  dit  pop. 
homme  est   frit  ,  pour  dire  ,  qu'il 


:né  ;  et  que  tout  est  frit ,  pour  dire  ,  ou'c 
:out  manfé,  q  i'on  a  tout  dissipé.  Èsli 


'on 


FRmLLAmYi's."  f^'PIsnte.  Sa  fleur  est 
nachée  comme  i;n  échiqtiier  ,  et  du  reste 
■t  semblible  a  cel'e  de  la  tulipe  ;  m^is  sa 
e  n'est  pas  si  haute  ,  et  ses  feuilles  sont 
■sucoup  plus  étroites.  On  cultive  la  fritil- 
"e  dans  les  j^r-Jins  à  cjuse  de  sa  beauté. 
tjie  di  tulipano, 

-RITTE  ,  s.  f.  T.  de  Verrerie.  Caisson 
la  moticre  du  verre.  C'est  aussi  un  mé- 
se de  la  sable  et  du  sel  dont  on  fait  le 
■te.  Fritta  ;  bo/.'ito. 

■RITWF. ,  s.  f.  L'action  et  la  mjnicre 
,  ftire.  f-'ttura.  -  Il  se  dit  du  beurre  et 
ll^uiie  qui  server.t  n  frire  ,  et  qu'on  garde 
■•Ulte  pou."  le  même  usage.  Frittura  ;  burro  , 
■oeheha  sinitoa  fi  gl'ere.  -  Il  se  dit  aussi 
foisson  frit.  Frittura  ;  frifume. 
■''^')'°^^,'  ^''i  ''^  '■  S-  Vsin  .  lécer,  oui 
nulle  solidité.  Frivolo  ;  debole  ;  frivole  ■ 
'VLì,l<gS!ero  ;  di  poca  importanza. 
■RIVOLITE',  s.  f.  c/r.,ctèrè  de  ce  qui 
■dt'i  ""'"'"'^^^  •  'i-iolena  ;  leggerrena ; 
■ROC,  s.  m.  La  partie  de  l'h.ibit  mona- 
■  qui  couvre  la  tete  et  tombe  sur  l'estomac 
■siir  les  épaules.  I!  se  prend  aussi  pour  tout 
:'bit.  Cappuccio  ;  eceolla.  -  Ouirter  le 
uiU"'?/  "''".^^'"••"tére  avant  aue  d'être 
Mp.  Sfrata-n  :   u-eir  della   Relt}'ijne.    - 

.=  "n^r-  '"'''"  ''''?:"'  =  '"'^  !^  f"'^ .  f "■."■ 

••  qua  a  apostasie ,  qu'il  a  quitté  l'habit 


F    R    O 

I  et  le  Monastère  après  a»oir  fait  profession. 
\  .  Apostasier. 

FRuID  ,  s.  m.  Qualité  opposée  au  chaud. 
Freddo  ifreddi-^ia  ;  jreddura.  —  On  dit  prov. 
scu'fler  le  chaud  et  le  froid  ,  pour  dire  ,  louer 
et  bIJmer  une  même  c'nose  ,  parier  pour  et 
contre.  Lod.-r:  e  biasimare  una  medesima 
cosa.  -  Se  dit  fig.  d'iui  air  sérieux  et  com- 
posé ,  et  qui  ne  marque  nulle  émutìcn. 
Freddo  ;  sino. 

FKOID  ,  l  ROIDE ,  adi.  Qui  participe  ac- 
tucKement  à  la  n.iture  du  troie!  ,  qui  com- 
munique ou  qui  ressent  le  froid.  Freddo  ;  di 
natura  fredda.  -  Froid  ,  se  dit  des  choses 
qu:  ne  sont  froides  qiie  virtuellement.  Fr.cdo; 
ai  .piaUti  fredda.  -  On  dit  qu'un  liibiu , 
qu'un  manteau  est  froid  ,  pour  dire  ,  qutls 
ne  garantissent  pas  assez  du  froid.  Leggieri  ; 
che  noi  difende,  che  noi  ripara  dal  heddo. 

—  fig.  òérieux  ,  modéré  ,  posé,  re;ervé  ; 
qui  n'est  ému  de  rien  ,  qui  marque  de  l'indif- 
férence. Freddo  ;  Surio  ;  grave  ;  dJsappassio- 
nat^  ',  agiato  ;  Unto.  —  On  dir ,  qu'un  homme 
est  de  sgng  froid  ,  qu'il  agit  de  sang  froid  , 
qu  il  écoute  de  sang  froid  ,  pour  dire  qu'il 
est  miitre  de  kii-méme ,  sans  passions  et  s.ms 
émotion.  Disappassionato;  freddo',  tran'juil/o. 

—  Etre  troid ,  battre  froid  à  quelqu'un  »  le 
recevoir  avec  une  mine  moins  gaie ,  un  vi- 
sage moins  ouvert  qu'à  l'ordinaire.  Far  un 
vao  serio.  -  Faire  le  froid  ;  faire  le  réservé  , 
Imd.rl^rent ,  et  ne  témoigner  nul  em;>resse- 
ment.^  Ijattre  froid  ;  recevoir  une  pro-osi- 
tion  d'une  rtianière  qui  fait  voir  qu'on  n'est 
pas  disposé  à  l'accepter.  Far  mostra  di  non 
curarsi  ;  batter  la  campagna.  —  En  pariant 
de  deux  personnes  dont  "l'amitié  a  souiTert 
quelque  altération ,  on  dit  qu'il  v  a  du  froid 
entr'elles.    K'i    gualche  freddila  fra  loro. 

—  hg.  Froid  ami  ;  un  ho:nrae  qui  ne  se  porte 
pas  avec  chaleur  à  secourir  son  ami.  Àn.eo 
freddo.  -  On  dit  d'un  Orateur  qui  ne  tou- 
che po:nt^  ses  Auditeurs ,  et  qui  ne  paroit 
pas  lui-même  touché  ,  que  c'est  un  froid  l.)r.- 
teur.  Orator  freddo  ;  che  nonynucve.  -  En 
matière  d'ouvrage  d'esprit,  signiiie  fig.  qui 
est  plat ,  qui  n'a  point  d'agrément ,  qui  ne 
P,'^''e  point,  qui  ne  touche  point.  Style  froid. 
.Itile  freddo,  incotto.  Pointe  froioe ,  raille- 
rie froide.  Freddura.  Froid,  en  Peinture, 
Sculpture,  etc.  se  dit  d'una  composition  qui 
manque  de  feu  et  d'ame.  Maniera  gretta  ; 
che  non  ha  vivacità.  -  On  ajjpelle  têtes  froi- 
des ,  celles  qui  ne  rendent  point  les  passions. 
l  este  seni'  anima.  —  Dessein  froid  ,-  cekù 
cont  les  formes  trop  unies  ne  rendent  peint 
la  f  ^  ;  nécessaire  au  mouvement.  Disegno 
gretta  ,  sgraiiato  ,  che  non  ha  leggiadria.  -  A 
Iroid,  adv.  S.ins  mettre  au  ien.  A  freddo  : 
seria  fuoco. 

FROIOEMEN  i  ,  adi .  De  telle  sorte  qu'on 
est  exposé  au  froid.  In  marnera  eie  si  pa- 
tisce di  freddo  ,  che  si  i  esposto  al  freddu.  - 
li  est  plus  en  usage  au  figuré  ,  et  signifie  , 
manière  sérieuse  et  réservée.  Freddamente; 
seriamente  ;  con  serietà. 

FROIDEUR .  s.  f.  Qualité  de  ce  qui  est 
hoió.  Freddjiia  ;  freddura.  -  fis.  Froid  re- 
cueil ,  indifférence.  FreddeHa  ;  indijerenia  ; 
tiepideiii;  accoglienja  fredda  .  poco  affettuo- 
sa ,  poco  amorevole.  —  On  dit  ,  de  deius 
hommes  qui  ne  vivent  plus  ensemble  avec 
la  ijiéme  am.itié  qu'aupcravjnt ,  qu'il  y  a  de 
■^  J'.'^.ii'J   «^""■■«"X.  Freddura  ;    dtssapore. 

FnOID!,  i£.  part.  V.  levcrbe. 

FROIDiR  ,  V.  n.  et  r.  Devenir  froid 
après  avoir  été  chaud.  A/Treddare  ;  a  fred- 
darsi ;  fred.L-rsi  ;  divcnr  freddo  ;  raffredd-.r-l 

FROIDURE,  s.  f.  Le  froid  ré^f.du  dai» 
l'air.  Freddo  ;  neddura.  —  On  s'en  sert  aussi 
pour  signifier  l'hiver;  et  en  ce  sens  ,  il  i,'a 
guère  d'usage  qu'en  Poésie.  Il  verno  ;  il  ghia- 

''FRofoUREÙX  ,  EUSE  ,  ad].  Sujet  à  avoir 
froid.  Il  est  fam.  Freddoloso  ;   freddjso 
FROISSE' ,  ÉE  ,  part.  V.  ie  veibe.' 

EROiSSEMENT,  s.  m.  Action  de  frois- 
ser.  Fregamento  ;  ammaccamento  ;  ammacca- 
tura i  schiacciamenti  ;  coliti -ont  j  Ci,ntusiviit 


f  R   O         S'io 

FROISSER,  V.  a.  Meurtrir  p.,r  une  in> 
pression  violente.  Ammaccare  ■  l-.sr^r^.. 
fragnere-,  infianitere  ■   fran-ir^  ■   ,  i-       ■' 

tura  ;  liviaore. 
FROLt.' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe 
F<()LEJVlENr.'s.    m.  Aclbn  d-  frôler 

Tàssînfo.^''-'''^  '''°"''"'  fr<51e.i<is;„,,„„' 

1diL'!S''t^'  ''■  ;'■  '^^'■"''^^^  légèrement  en 
passant,    [oecar  leggermente  passando  ;  toc- 

Fnttji'AV       ■  ■""^^''■"^  "  sdrucciolare. 

l:.;<OMAGE  ,  s.  m.  Sorte  de  laitsçe  caillé 
e  egoute.  Caco  ;  formcg.io.  -  On;  d,t  .  rov. 
et  (:g.  entre  la  poire  .t  le  fromaee  ,  pour 
dre  ,  sur  l,j  fin  du  reuas  ,  lorsque  la  paiera 
qjie  donne  la  bonne  chèr^,  f.-it%u'on'pâr  | 
librement.  Aile  ■  frutt,.  -  On  dit  ,  qu'Iml 
ty  e  a  laisse  aller  le  Chat  au  fromage  etc 
V.  Chat.  °    '      *•• 

.   EKOMACER  ,  i.  m.  Vase  percé  de  plu- 
sieurs trous,  ou  .'on  met    égouter  le  from,C. 
•'iî.  rropno  per  asciugare  il  cacio. 

FRO.\iAGtR,  ek£,  s.  m.  et  f    Celui 
celle  qui  fait  ou  qui  vend  des  fromages.  Fro'. 

^  FRO.MAGERIE .  s.  f.  Manufacture  de  fro- 

.  FRO.vl.iGEÙX  ,  EVSE,  adj.  Gr.  Voe  Oui 

tient  Bc  ia  nsture  du  fromigf    Calco?''  ^  " 

FUUi\^J^T,   s.  m,  La  meilleure  espèce 

'^^^:^nJxrA:j^ii[-i,^ 
^^p^^ï^]^!fêc&:V"F;-^• 

d^t  des  plantes  qui  ont  t(u  rapport  au  fi-c! 
ment  p.-r  leur  frucnhcation  ,■  et  par  h  cis- 
FrZr.ato"''''  ""^'"  "  ''«  ''«rs  /pi^. 
fROAlENTÉE  .  s.  f.  T.  de  Cuh-ne 
Espece  00  pot.nge  dont  la  base  est  du  W 
.t>cnt  qu  on  I:..  bouillir  avec  du  lait  et  du  su^-re 

FRONCE,  EE,  part.  V.  le  verbe.  -  Rc"h» 
froncée  ;  une  sor-e  de  r.  be  que  portent  lit 
a^.°!;.'ard:/.U"'h=eï.^^:^--  ^-nc'él 
pa^:^°^]^I^-f-'-^«^'"î-fonta. 

FRONCEMENT,  s.  m.  Action  de  froncer 
Il  ne  se  dit  que  des  sourcils.    Cipigtil."' 
agio  ;  increspamento  dc'la  iront/-  l„     ' 
ta're  ù  ciglia;  aeê!^lia„[„w  '    °  '^^""' 

FRONCER  V.-a.  Rider.  En  ce  sens  iJ 
ne  se  dit  que  des  sourcils.  Increspare  ar- 
grottar  le  cigUa  y  accigliarsi  ifarcipùlT- 
fii'truarcoi  yisodeW  arme.  -  Froncer  si-nil 
le  aussi ,  plisser .  et  se  dit  de  certains  plis  que 
l'on  fait  a  du  hnge  ,  à  des  éroffes.  IncrZan- 
piegare-,  raggriniare  ;  far  le  pieghe -,  ridurre  ik 

FRONCIS,  s.  m    Les  plis  que  l'on  faitfi 

L'eret^-'leT^Ul''^'"-"''  '  ^"  '"  f™"?^"'- 
ro,%h;,f'^'"  '  ^"""fatura. 
P§-  vrV'i.;  '-""vy-  ■'"■■""cle. 
F;l(  )N  CURE  ,  s.  f.  V.  Froncis. 

FRONDE,  s,  f.  Tissu  de  corde  avec  quoi 
on  ptte  des  pierres.  F'omhola  -.  froS- 
fionda  ;  scaglia.  -  Vers  le  milieu  du  derni-.; 
siècle  ,  on  appelloit  fronde  ,  le  parti  opposé  à 
la<.,our.  Uparuto,  la  fellone  contrario  allx 


<  quatre 


Cune,  -t.'  de  Ch'irûrgie7'Banlsc 

ciiefs.  Fa-cii  a  qiiatro  caci. 
FR(i.\DE' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe 
FRONDER  ,   V.  a.  Jeter  ,  ruer  d"es  rler- 

res  avec   une  fronde.   Lanciare,  sean'inre 

f 'ir/'"'-',  "•'/'  f-"'"''-''':  ,-  Il  se^d,-;  de' 
tout  ce  qu  on  jette  avec  vo'ence.  Scaglia- 
re ;  lanciare  ;  tirare  ;  iettar  adesso.  -  fi^ 
bbinr-r,  condamner,  critinuer  hau^emenT. 
tii'Simare-,  censurare-,  criticare;  vitupera- 
re -,  appuntare  ;  taccae  ;  spar/are.  -  Par- 
•er    cr.r.tre    le    v^ouvernement.      Dans    ce- 


góo  F    R    O 

FRONDERLE,  s.  f.Fiiuxnor.  Cabale.  V. 

Fi.ONDtUR.  s.  m.  Qui  (ette  dfi  lìierres 
svcc  ui\c  fronde.  Fromboùcie  \  fiumoatorc. 
-  Ceux  qui  pstlcnt  conire  le  Gouvernement. 
Coloro  che  spartano  ,  clic  dicon  rr-.alc  ,  che 
far  Lino  con  /loco  rispetto  dU  Governo  o  de' 

'  FRONdTlLE,  s.  f.  T.  inusUé.  Petite  fron- 
de    Pucola  Iromhola. 

FRONUlVOi.E,  s.  f.  r.  d'h'isi.  nai.  Pian- 
te m..rii;e  du  nombre  des  madrépores.  Alu- 

TkONT  ,  s.  m-  La  partie  du  viMge  qui  est 

depuis  U  r.icine  des  clicveux  iusqu'aux  sour- 
cils. Fronte.  -  11  se  prend  ng.  iiour  tout  le 
visage.  Fronte  i  Jaccia  ;  visu  ;  volto.  -  Le 
devant  de  U  tête  de  quelques  anim.iux.  Iron- 
ie ;  pane  anteriore  del  capa  o  dei  muso  di 
alcuni  animali.  -  hg-  Trop  grande  hardiesse, 
impudence-  Ainsi  en  dit,  de  quel  front  ose- 
t-il  se  présenter,  etc.  ton  clic  fronte  r.rd,sce 
csli  presentarsi,  ce.  Aura -t- il  le  iront  de 
dire  ,  de  soutenir  ,  etc.  .ivra  egli  la  sjr-"'— 
letia  ,  la  temeri:à  ,  la  .JacciatJisine 
fùdenia  di  dire  .  di  sostenere,  cc_  v  ■ 
temerario 


l'im- 
Sa'fà  egli 
,  ec.  —  fig.  Un  homme 
a  un  front  d'airain  ,  pour  dire  ,  qu'il  est  ' 
uudei.t  au  dernier  fOiM.t route 
fronte  invetriata  ;  Jaccia  di  pailott. 


allit. 

,^,_^^_ _..  ^  ,„._.        .  a.  -Un 

homme'n'à' point  de  front,  poi  . 

n'a  point  de  honte,  m  de  pudeur-  trente 
invetriata  ;  uomo  stacciato  ,  sjrontato.  -  fig. 
L'étendue  que  presente  la  t.ice  d  une  trou- 
pe ,  d'une  arv.iée  ,  a  un  "oMmax^t.  Fronte; 
faccia  d'un  esercito  ■,fion:c  ,  facciata  , 
prospetto  Jaccia  d'un  cdifiìio.-  Uè  froiu  , 
a  Iv.'^Pardê  «nt.  A  Jrorte  ;  dt/ronte  ;  m  Jac- 
cia ;  davMi.  -  11  sigmfie  ,  cote  a  cote.  /Jz 
fronte-  al  pari;  insieme;  su  l'istessa  jila. 
-  Front  de-bandiére.  On  dit  qu'une  .rrr.ee  est 
campée  en  Iront-debandiereJ,  lorsqu  elle  cam- 
pe en  ligne  avec  les  ftendards  et  les  drapeaux 
ala  tête  des  corps,  ideila  fila,  mrina.tn  hnca 
de' stendardi. 

FRONTAIL,  s.  m.  V.  Frontenu. 

FRON TAIL  ,  s.  m.  Bandeau  qu  on  met  sur 
le  front.  Benda,  siiicia,  ojaseia  che  s'ay- 
yo'-e  al  capo;  Jrontale.  -  Corde  a  plusieurs 
nœuds  ,  dont  un  serre  le  front  d'un  liomme, 
pour  le  forcer  de  dire  ,  d'avouer  quelque  clio- 
je.  Fune  con  più  nodi ,  con  cui  si  striane  la 
fronte  ad  alcuno  .  per  farsa  confessare  un  de- 
litto o  altro.  -  tn  Anatomie  ,  il  est  ad|.  Se 
dit  d'un  nerf  qui  est  le  rameau  supérieur  de 
i'oplit.ilmique  ,  et  de  l'os  du  crane  nomine 
plus  souvent  l'os  coronai.  Frontale.  -  Lavei- 
iie  qu'on  voit  sur  le  front.s  appcileveine  tr..n- 
t.-Je  Vena  frontale.  -  Muscles  frontaux  ;  ics 
d'eui  muscles  servant  à  mouvcir  la  peau  qui 
couvre  la  circonféi^ence  de  latete.  MuiCe,U 

"fronte 'lU  ,  s.  m.  Sorte  de  b.-,ndeiu 
appliqué  sur  le  Iront,  lln'aguire  d'usage  qu'en 
parlant  des  Juifs  qui  avoienc  accoutume  de 
porter  des  bandeaux  ,  sur  lesquels  le  ^om  de 
Dieu  ou  queliiue  passage  de  rLcriturc-Sanue 
étoit  écrit.  Frontale.  -  Fronteau  ,  ou  rron- 
tail ,  en  parlant  des  chevaux  ,  partie  de  la  tê- 
tière qui  passe  au-dessus  des  yeux  eu  theval. 
Frontale.  -  Fronteau.  2.  de  ifL-rme.  1  lece 
de  bois  plate  ,  ouvragée  de  sculpture  ,  qui 
est  aussi  loiifue  que  le  vaisseau  est  l.irge  , 
et  qui  sert  â'orner  le  dessus  des  lunettes  et 
celui  des  gaillards.  Sola  o  frotitonc  de'  cas- 
telli. Les  Fronteaux.  Appuis  de  balustr.ide , 
qui  bordent  le  ch.'iceau  d'avant  et  qui  sont  vivu- 
visl'un  de  l'aine  de  pcu))e  a  proue.  Frontoni. 

FRONTltRE,  s.  f.  Les  limites,  les  con- 
fins qui  séparer.t  les  [Etats  de  dilferens  .Sou- 
verains. Fronti.ra  ;  confini  ;  Imiti  duno 
Stato.  -  Il  est  aussi  adi.  et  signifao  ,  qui  est 
limitrophe  ,  qui  est  sur  les  limites  '"un  autre 
pays.  Limitrofo  ;  clic  c  su  le  frontiere  ;  <.7ic 
t  ai  confini. 

FKONTIGNAN,  s.  m.  T.  de  Commerce. 
C'est  un  un  excellent  vin  de  Languedoc. 
Frontrsn.ino.  .     . 

tR(;N  riiPICE  ,  s.  m.  La  face  princi- 
pale d'un   grand   lltiment.  La  facciata ,  o 


F    R    U 

il  prospetto  d'un  cdifiiio.  —  En  parlant 
d'un  livre,  c'est  la  page  qui  est  à  la  tête  d'un 
livre.  rontispi\io  ;    F/rontcspiùo  d'un  libro. 

f  RUNJuiv  ,  s.  m.  Ornement  d'Archi- 
tecture ,  fait  ordinairement  en  triangle ,  qui 
se  met  au  haut  de  l'entrée  d'un  bâtiment, 
au-dessus  des  portes  ,  des  croisées.  Fionti- 
spi\iu  ;  fruntcspi^io.  —  Fronton  ou  miroir , 
l.de  iviar.  Cadre  placé  a  la  poupe  d'un 
vaisseau  qui  a  les  armes  du  Roi  et  quelque- 
lois  la  tisure  qui  donne  le  nom  au  vaisseau. 
V.  Miroir. 

FROllAGE,  s.  m.  Le  travail  de  celui 
qui  ttone.  F ugamcnto;  stropicciamento;  fre- 
natura. 

FROTTE,  ÉE,  paît.  V.  le  verbe. 

1-ROl  l't,I\iiiN  r,  s.  m.  Collision  de  deux 
choses  qui  se  Irotient.  Confrica\ione  ;  sojffrc- 
Samento  ;  frenamento  ;  strofinamento  ;  stivf'ic- 
datura;  collisione.  —  T.  a'Horlag.  Une  p.èce 
va  a  froireineiit,  lorsqu'elle  frotte  contre  une 
au:re  avec  force.  Andar  foriate. 

FROTTER  ,  V.  3.  Toucher  li  quelque  cho- 
se ,  commi  p.;r  exeir.ple  ,  du  dr.ip  ,  du  lia- 
ge en  passant  plusieurs  fois  les  mains  par- 
dessus,  etc.  Frei^are  ;  stiopicciare;  strojina- 
re  ;  nettare  ;  sotfiesare.  —  Oindre  ,  enauire. 
Ui;nere  ;  impiastrare  ;  rlnipalmare.  —  flg.  et 
fam.  Uattre  ,  frapper.  V.ng.  et  fain.  Avoir 
commerce,  communication  avec  quelqu'un  , 
et  en  prendre  les  qujlilés.  Usare;  unirsi; 
legarsi  ;  associarsi  ;   addimesticarsi  con  al~ 

FROTTEUR  ,  s.  m  Qui  frotte  des  plan- 
cliers.  Spax{ìno.  Quclquej-uns  disent,  òdru- 
sciatorc  di  pavimenti. 

Filo  f  1  Olii ,  s.  ni.  Linge  dont  on  se  sert 
pour  se  frotter  la  tèce  et  le  corps.  Forbito- 
lo; sciugatojo.—  'l .  de  l'errujuiers  et  Bar- 
biers. Linge  dont  on  se  sert  pour  essuyer  le 
rasoir  pendant  que  l'on  rase.  i'e\\a  da  net- 
tare  i  raso;.  -  En  1 .  de  Filassicr  et  Affiatiir  de 
chanvre.  Plnnche  dont  la  superhcie  est  telle- 
ment travaillée ,  qu'elle  semble  couverte 
de  pointes  de  diamant  ;  il  y  a  au  milieu  un 
trou  dans  lequel  on  passe  les  poignées  du 
tlianvre  j  en  le  frottant  sur  la  superficie  ra- 
boteuse ,  il  s'alfine.  Kafjinatojo. 

FilObEK  ,  v.  n.  Faire  un  cri  ,  un  sifle- 
ment  à  la  pipée  ,  pour  attirer  les  oiseaux. 
Zujolare;  fistiare  ;  fischiare; /asolare. 

FKUCTiFiAN  1, AN  TE,  ad).  Qui  fructifie. 
Frugìfero';  profittevole. 

tKUTltlCATION  ,  s.  f.T.  de  Botan.  Se 
dit  des  étamines  et  du  pistile  par  lesquels  le 
fruit  est  produit.  Fruttificaiione» 

FRUCritlbR,  V.  n.  Rapporter  d-^f-uit. 
Fruttare;  frutti;icare  ;  J^re  a  rendu  j'I.tto  ; 
venire  a  merito.  -  iig.  f  roduire  un  cfTct  jvan- 
tai;eux.  Fniuaie;  s'ovart;  produrre. 

iRUCTUEUbEMENF  ,  adv.  Utilement, 
avec  progrés.  Fruttuosamente;  vcntaggiosa- 
nien'.e;  utilmente;  profittevolmente;  con  frut- 
to ,  utile ,  proj.tto. 

fRUCTUtUX.EUSE.adi.  Utile,  profi- 
table ,  luc.-atif.  Fruttuoso;  u'.iU;  siovevole; 
lucrativo;  che port.xguadai^no. 

FilUGAL  ,  ALE,  .idj.  Qui  se  contente 
de  peu  pour  .sa  nourriture  ,  qui  vit  de  choses 
communes.  Frugale;  sobrio  ;  parco  ;  tempera- 
io  ;  moderalo.—  On  dit ,  repas  frugal ,  une  ta- 
ble où  l'on  ne  sert  que  des  mets  simples ,  et 
ce  qu'il  en  faut  pour  se  nourrir.  Mensa 
Iru'jaU ,  parca. 

'  tRUGALEMENT,  adv.  Avec  frusalité. 
Frugalmente  ;  subriamente  ;  parcamente  ;  mo- 
deratamente ;  asscgnatamcnec. 

FRUGALlTii' ,  s.  f.  Qu.ilité  de  ce  qui  est 
frugai.  Frugalità;  sobrietà;  temperania;  mo- 
deraiione  nel  vivere. 

FkUGIVARE  ,  ad),  et  quelquefois  subst. 
T.  d'Hist.  nai.  Il  se  dit  des  animaux  et  sur- 
tout des  oiseaux  qui  se  nourrissent  de  fruits. 
Friittivoro. 

FRUir,  s.  m.  Production  des  arbres  et 
des  plantes ,  qui  sert  .i  la  propa;;ation  de 
leur  espèce  ,  et  dont  quelques-uns  servent  .i 
la  nourriture  des  hommes,  ou  à  celle  des 
aiiimaïut.  Frutto.  —  On  a]ipclle  fruits  d'été , 


F     U    C 

fruits  d'automne  ,Jles  fruits  qui  se  tnangen 
en  été,  ou  en  automne.  Frutti  estivi,  o  d\ 
state  ;  ed  autunnali ,  o  d'autuno.  —  On  ap-' 
pelle  Iruits  de  la  terre  ,  tout  ce  que  la  terr<i 
produit  pour  la  nourriture  des  hommes  e  ! 
des  animaux,  trutti  della  terra.  —  truit  i 
signine  aussi  le  dessert,  tout  ce  qu'on  ser 
au  dernier  service  de  la  l.^.hle  ;  et  en  ce  sens  ! 
il  n'a  )  oint  de  pluriel.  L:  frutta.  -  Frui. 
mon-é ,  c'est  un  Iruit  décoré  avec  de  cris 
teaux,  des  figures  de  sucre  ou  de  porcelaine 
un  ou  deux    plateaux.   7rit/nfc' 


—  Au  pluriel  ,  se  du  des  rêve 
terre  ,  d'un  bénéiice  ,  d'une  ch.irgc. 
ta  cntratta  ;  rendita  ;  profitto  annu 
Fruit ,  se  dit  aussi  de  l'enfant  qu'une 
me  enceinte  porte  dans  ses  flancs  ,  ou 
le  vient  de  mettre  au  monde.  En  ce 
il  n'a  point  de  ):lutiel.  Frutto  ;  prole. 
Utilité  ,  protit  ,  avantage  qu'on  re.. 
quelque  chose.  Frutto  ;  giovamento  ; 
projitto  ;  vantaggio  ;  lucro.  ~  Progrès  et 
einent  qu'on  li.:t  dans  quelque  aif'aire. 


Frati 


lento;  pr 


tet  dune  cause  ,  soit  bonne  ,  soit  ma-... . 
Frutto  ;  effètto  ;  prodotto.  —  l'iute  du  : 
jiroduire  des  ertetî  avantageux  pj: 
exhortations,  par  de  bons  exemples. 
frutto.  —  T.  de  Maçonnerie.  La  retr,  ■. 
diminution  d'épaisseur  qu'on  donne  . 
inunille  a  mesure  qu'on  l'élé-/e.  Asso:: 
mento  o  àiminuzion digrosserà  d'un  mu:.' 
aliarlo.  " 

l'RUlTAGE  .  s.  m.  T.  feu  usité.  T, 
sortes  de  In.iti.  Frutta. 

FKUI  rt' ,  EE  ,  ad).  T.  de  Blason  i: 
des  arbres  chargés  de  fruits  d'un  éinail  i 
rent.  Carico  di  /rutti;  fruttifero. 

FRUiThRIE  ,  s.  f.  Lieu  où  l'on  gir 
conserve  le  (ruit.  Dispensa  delle 
—  Dans  la  Maison  du  Roi,  c'est  I'oiîk 
fournit  le  fruit  aux  tables  de  la  M,r.-.^ 
bougie  et  la  chandelle.  LjJi\:o  ,  o  inii  ■. 
coloro,  che  sovrlnteudono  alle  frutte ,  d 
per  servigio  della  Keal   Casa. 

FRUITIER  ,    adj.  m.  Qui  porte  d.;    ■ 
Fruttfero  ;  fruttifico  ;  fruttificante  ;  j 
roso.  Il  ne  se  dit  guère  qu'en  ces  )ihr .li- 
bre fruitier,  )-irdin  fruitier.   En  ce  c^ 
Sens  ,  on  dit  absolument  ,  un  fruitier,  i 
di 


pon 


FRl'ITIER  ,  ERE  ,  s.  m.  et  f.  Celi 

le  q.ii  fait  métier  et  profession  de  ve , 

fruit.  Fr«(M;o.'u  ;   fiuttajoulu.    Fruttajo.'ji 
fruttu/iiola. 

FRUiQUIN  ,  s.  m.  Ce  qu'un  Iiomn 
d'.irgent  et  de  nipes.  Il  est  pop.  I  mobili 
'arnesi  ;  l'eqiiippt.ggio.  ^ 

FRUSTE  ,  adj.  11  se  dit  en  pailant  dn 
médaille  qui  es;  etî'acoe  ,  et  donila  légtj» 
ne  peut  être  que  ditricilement  déchittL 
Medaglia  cnsuuiata  ,  frusta. 

FRUSTitAfOlRE  ,  adj.  de  t.  g.  T.  t 
Prat.  Fait  pour  frustrer ,  pour  tromper,  i» 
statario. 

FRUiTRATOlRE  ,  s.  m.  Vin  où  l'c  t 
mis  du  sucre  et  de  la  musciiile  ,  et  qi^n 
boit  quelquefois  après  le  rejias.  î  ino  eu  o 
con  noce  muscada  e  tucchero, 

FRUSTRE',  ilE  ,  part.  V.  le  verbe 

FRUS  n<ER  ,  V.  a.  Priver  quelqu'un  d  ,c 
chose  qui  lui  est  due  ,  ou  à  quoi  il  s'attil. 
Defraudare  ;  frustrare.  —  Frustrer  les  c  " 
rances  de  quelqu'un.  Defraudare  ,  delui  i» 
frustrare  uno  delle  sue  jperanjc. 

FUGA  ,  s-  m.  /'.  d  Icihyol.  Poissai  !• 
mer  assez  semblable  à  la  perche.  Stiri  U 

'fÛCUS,  s.  m.  T. de  Botan.  Les])l!  » 
de  et  genre  sont  du  nombre  de  celles  II 
la  fructification  n'est  connue  qu'imp.irl  !• 
mi;nt.  Elles  sont  de  substance  cori,ice  f 
platie  en  feuilles  sim)iles  ou  ramihée  II 
arbrisseau  élevé.  On  en  trouve  ))lus  de  >• 
quante  espèces  dans  l'énumération  qu'  • 
f,ii;e  M.  Linné.  Tous  vivent  dans  la  i  • 
les  |ilus  communes  son:  connue,  sousie  m 
de  Varec.  Fuco.  On  l'appelle  aussi  A|"" 
Pianta  manna.  ,,~,'v 


F    U    L 

FUGITIF,  ivE  ,   adi.  Qui  fuit  ou  qu!  i 

fui  hur>  de  sa  patrie  ,  du  lieu  de  so  n  éublis- 
seraent,  sans  oser  yreiounier.  Fuggitivo; 
fiiSSiuci.io;  fuggiasco.  -  1.  de  l'oisif.  L'on- 
de hignive,  c'est  l'oiiJe  qui  court  ijujuurs. 
L  M.la  Jugsulva  ,  Jugjct  ,  tfascorrcyoic. 
-Fusilli,  est  aussi  subt.  C'estua  fugitif, 
fc.'i  c  un  Jtiesttivu.  -  Un  appelle  aussi ,  pic.  c 
fugitive,  un  ouvrage,  soit  m.inusctit  ,  soit 
imprime  ,  qui  par  la  petitesse  de  scn  volu-r.c, 
est  sujet  a  se  perdre  aiicment.  Of;.radi  p^cu 
volume  ;  oi/eretta.  On  pourroit  dire  aii>sl , 
Opere  distarcate;  mais  seulement ,  dans  cer- 
taines occasions. 

FUÇUE  ,  s.  f.  T.  de  Musique.  Si  dit,  lors- 
que dilforcntes  parties  de  musique  se  suivent 
en  répétant  le  même  suiet  qui  a  com.-nencé 

FUIE  ,  s.  f.  Espèce  de  petit  colombier  oi'i 
Ion  nourrit  un  certain  nombre  de  p.geoni 
doniesnquei.  StanioUna  c/i.-  serve  cl  culom- 
*••',■"  ,  per  tenervi  un  certj  numero  ii  iiceiuni 
dimestici. 
FUI,  FUIE  ,  jiart.  le  verbe. 
FUiïl ,  V.  n.  (  U  n'est  que  d'une  syllabe.  ) 
Courir,  pour  se  sauver  d'un  péril,  fuggirci 
~-J.:r  a  br-g'U  sciolta  ;  d^re  a  s^mte  ;  darsi 
a.  .1  Juin  ;  dar  delle  caUasnn  ;  menar  U 
IJ.iilìc  i  yieliur  la/,isj;  sbiettare;  scafare; 
\ .'  tar  le  calcagna  ,  u  le  Sfalle.  -  Différer. 
c-.iijéciier  qu'une  chose  ne  se  termine  ;  et 
il  ïc  dit  principalement ,  en  matière  de  pro- 
c^i.  DiJ-erire;  ailunsare  ;  tirar  ia  lungo; 
j-.ir.iar  in  limijo  ;  slungars  ;  prorugare  ,  in' 
d,i:;:jre  ;  menar  fer  le  lunghe.  -  Vn  dit, 
qu  une  cbose  ne  saurait  fuir  a  une  personne  , 

■  pour  (lire  ,  qu'elle  lui  arrivera  infailliblement. 
I  lle.tfam.  {l'dia  cosa  non  gii  può  mancire; . 
•    non  gli  puu  J aliare  ;  non  g,'i  può  juggire  ,  o 

venir  meno.  —  Le  temps  fuit  ,  pour  dire  , 
qu'il  passe  vite.  //  tempo  fugge  ,  vola  ,  corre  , 
passa  veloce  ,  trascorre  con  rapidità.  —  On 
dit  d'un  vase  ,  d'un  tonneau  ,  d'un  pot  dont 
la  li-iueur  cou'e  par  quelque  fêlure,  que  ce 
tonneau  fuit,     f'ersare  ;    stillare  ;  trapelare. 

-  1 .  de  Peint.  En  parlant  des  loiniains  ,  on 
d",  qu'une  telle  cbose  ne  fuit  pas  assez, 
qj-!,:  luit  bien,  pour  dire,  que  l'claigne- 
m.-iit    est   bien    ou   mal  menage.    Sfondare. 

-  v.  a.  Eviter.  Fuggi.-e  ;  sfuggire;  scansare; 
schivare;  scampare.  -  hg.  òe  fV.ir  soi-même  j 
chercher  à  éviter  les    remords  et    l'ennui. 

;  Cercar  di  soffocare  i  rimorsi  ,    di  fuggir  la 

■  aoja. 

'  FUITE,  s.  f.  Action  de  fm.  Fugga;  fug- 

[  Bta;   il  fuggire.  -Prendre  la    fuite.    Fuir. 

V.  -  fe.  L'action  par  laquelle  on  se  retire  , 
on  s'éloigne  d'une  chose  dangereuse  ,  ou  qui 
peut  déplaire.  Fuga;allontanamento  schifamm- 
te.  -  Délai,  échappatoire  ,  retardement  artifi- 
cieux. Indugio  ;  siitterf uggia  r  tergiversa-tione  : 
scansatolo. 

FULGURATION ,  s.  f.  Synonym.»  d'Eclair 
«ansi  opération  de  la  coupelle.  Lampo  lomora- 
ra{ione. 

FULIGINEUX  ,  EUSE  ,  adj.  11  n'est  en 
usage  que  dans  le  Didactique,  et  dans  c.nte 
plirase:  Vapeurs  fuligineuses  qui  se  dit  de 
certaines  var-turs  gro,sieres,qui,p<)rtent  avec 
elles  ,  comme  une  espèce  de  crasse  et  de 
^'■"^■/'i^SS'noso  ;  fuligginoso. 
.FULIGINOSITE',  s.  f.  T.  de  Chimie.  Ma- 
tière noire  ,  qai  accompagne  la  flamme  de 
toutes  les  huiles  et  matières  huileuses.  C'est 
la  suie.   Filigiiine. 

FUL.\l!>'ANr,  ANTE,  adj.  Qui  fulmi- 
ne,  qui  fait  un  grand  bruit.  Fuanmaïuc; 
J-ulminea  ;  che  fulmina  ;  strepitante  ;  frago- 
roso. -  Les  Chimistes  appellent  poudre  ful- 
minante et  or  fulminant  ,  certaines  com- 
,  Iwsitions,  qui  étant  mi..;ssur  le  feu  écla- 
tent avec  .grand  bruit.  Folvere  ,  Lro  f'u- 
rnmante. 

FULMINATION,  s.  f.  T.  de  Droit  Can. 
Action  par  liqu.-lle  on  pul/ie  quelque  chose 
avec  certaines  f  ,rma!i;és.  Fulminazione.  -  r. 
dl  Chimie.  Opération  par  laquelle  le  feu 
tulm'n'-'^^  ^vec  bruitles  partie,  d'un  corps. 

Diçlicniuirc  France is-Ita'i^ 


F    U    M 

I  FULMINE' ,  ÉE ,  part.  V.  le  verbe. 
FU.ilINER,  V.  a.  T.  de   Droit    Canon. 

lublier  quelques  actes  avec  certaines  forma- 
ntes, tu. minare.  -  v.  n.  i'empotter  ,  invec- 
"^i^k-  '■■'""'^  quelqu'un  avec  menaces.  Scor- 
rubtiarsi  ;  adirarsi  ;  tempestare  :  fulminare  ; 
'hupare  ;  alterarsi  fuor  di  misura.  -  Ful- 
miiitr  ,  ou  faire  fulminer,  en  Chimie,  se 
dit  oe  1  explosion  excitée  par  le  feu.  Ful- 
minare. 

FUMAGE  .  s.  m.  Opération  par  laquelle 
on  donne  une  fausse  couleur  d'or  à  l'argent 
fi'e,  en  1  exposant  a  la  fumée  de  certaines 
co-mposiiions.  Fummieaiîone  ;  lo  affamar  l'o- 
'"^/'•"S'!:"'  fi:'""  r-r  columlo. 

FUiviANT,  ANTE,  adj.  Qui  fume  ,  qui 
lette  de  la  fumee.  Fum'rcro  ;  fumante-  fu- 
moso -  Or,  dit  fig.  qu'un  homme  est  tout 
.umant  de  colere;  qu'il  est  dans  un  grand 
emportement  de  colere.  E^li  e  grandemert: 
'''.collera;  egli  sbuffa,  o  c  acceso  di  rabbia, 
ut  sdegno  ,  d   ira. 

F  UiïlE'E  ,  %.  f.  Vaiieur  épaisse ,  qui  sort 
des  choses  brûlées  ,  ou  extrêmement  éch.uif- 
'ees  par  le  feu.  Fumo  ;  fummo.  -  Vapeur 
qui  s  exhale  Asi  viandes  rotic.  Fumo  e  idor 
di  c.bi  arrostiti.  -  Vapeurs  qui  s'exhJent 
des  corps  luimides  ,  lorsqu'ils  viennent  a  ctre 
ccnauues.  turno;  vapore  ;  esalazione.  -  prov. 

II  n  y  a  point  de  fumee  sans  feu,  c'est-a-oirc 
que  d  (ordinaire  il  ne  court  pomt  de  brun  ou! 
n.ait  que.que  fondement.  Aon  g'ra  il  nhuio 
giammai  ,  che  non  sia  presso  una  curvata 
-Se  repaître  de  fumée;  se  repaitre  de'vai-^ 
nes  espérances  ou  de  vains  honneurs.  Pas- 
cersi a  aria  ,  di  vento.  -  Au  pluriel.  Les  va- 
peurs qu  on  croit  qui  s'élèvent  des  entrail.'-s 
au  cerveau.  Fumèa  ;  fummia  ;  vapore.  -  T. 
dont  les  Chasseurs  se  servent ,  pour  sienihcr 
la  hentes  des  cerfs  et  des  betes  fauves.  Fa- 
stura  ;  felle. 

f^^i^.'^n'  ÉE.part.  V.  le  verbe. 

FUMER  ,  V.  n.  /eter  de  la  fumée.  Fu- 
mare ;  fummare  ;  far  fummo.  -  Un  dit  , 
qu  une  chambre,  qu'un  bgis ,  qu'une  ché-î 
m.nce  fume  ,  pour  dir>,  q  le  la  fumée  ,  au 
■  eu  de  sortir  par  le  tuyau  ce  la  cheminée, 
se  rabat  et  entre  dans  la  chambre  ,  etc 
/fi"'."''  ""  Soggetta  al  fummo  ,  sottoposta 
au  incomodità  del  fumo  ;  canutiino  che  fu- 
ma. -  Se  dit  aussi  en  parlant  des  vapeurs 
que  la  chaleur  fait  exhaler  d'un  corps  hu- 
mide, t limare  ;  fummare  ;  sfamare  ;  esalar 
fummo  vapori;  svaporare.  -  fig.  et  fam. 
La  tete  fume  a  quelqu'un  ,  pour  dire  ,  qu'il 
est  en  colere.  Fumare;  soffiare  ;  sbufare- 
esser  acceso  d' ira  ;  essere  in  collera.  -  y'. 
a.  Mettre  des  viandes  à  la  cheminée  ,  les  v 
tenir  long-temps  pour  les  sécher  ,  et  leur 
donner  un  meilleur  goût.  Fummicare  -  affu- 
rni  arc;  seccare  al  fumo.  -  Prendre  dû  tabac 
en  fumee.  En  ce  sens  ,  on  dit  aii.si  simple- 
ment, fumer,  i'.vmara.  -  Epandre  <li  fumier 
sur  une  terre  cultivée.  A:htarnare  -  canc-- 
mare;  letamare  ;  Utamiaare  ;   dare  il  concio 

FUMERON  s.  m.  Morceau  de  charbon 
de  bois ,  qui  n  est  pas  assez  cuit ,  et  qui  iette 
encore  de  flamme,  r/jj..  di  c^rblne  mal 
cotto  ;  fummajiiolo  ;  fummaiolo. 

FUMET  ,  s.  m.  Vapeur  qui  s'exhale  de 
certains  vins  et  viandes,  qui  tVi.ipe  agréa- 
blement r.-dorat  et  le  goùr.  OJore  gusto 
-adevole  del  vino  ;  o  'l  salvat'.co  della  cac- 


F    U    R  36i 

I  -"'LiJ'iT"'''  '  fi""  '  ""Statico  ;  eonch. 
7mI       ^'<'"'■'^"'r  un  fumier;  mourir  mi.é- 

^^  /„?,'"  7°"  ''■^'^''  '""'  ^°"  bien.  mI 
n«  sovra  un  letamaio,  sovra  un  monde-t-iajo- 

dil^"i'^'^"^'^'  '•  f-  Action  de  brûler 

^^^i^^^n^;-f,j:é. 

'ug umicai Itine  ;  sutì'umi<-i.,-    ,,  n;,.,  ■■>'•'"•'"  > 
fumi-ajior.e      '-'"""'''">  sufumicamento  i 

(/.lì^'alk   '^\   'A-  '•-t  la  prò. 

mini  \ltfumt"  ^^"  '"  '"'^'>-  '''  '  "«- 

seur"'I'^'''"V^^Ì,'-.f  "T-  ^'Hi"-  -"^-  Dan- 
namhoU,  ^"Hcilao   da    corda   ;  fu- 

'"//f  '  ^i.''-'"  i  orrido.  ^ 

FU.NtR  ,  V.  a.    r.  de  Mar.  Garnir  le  mit 
rfe  son  étai,   de  ses  h:,ub...is  et  de  sa  na 

FUNFRAILLES?;'  f!  pi.  Obsèques  et  cé- 
I^!^'?  .   .'..I':"-  "•"  '""^  ".'-"^  enterremens.  Fu- 
mortorio  ;  pomfa  funehr 


j  lunerai.le-.  Il  n  ex  guère  en  usace  nu'e 


f  UVIETERRE  ,  s.  f.  Piante  fort  co.^mune 

dans  les  champs.  Elle  est  très-an.ère  ,  mais 

I  fre.-salutaire  ,  sur-tout  pour  purlHer  le  sang. 

I  On  1  appelle  aussi ,  Coridale  et  fiel  de  terre. 

Il  iiirinoslerno  ;   conialio. 
FUMEUrt.s.ra.Oui  a  accoutumé  de  pren. 
ere  du  tabac  en  fumee.  Colui  che  è  avveixo 
I  a  rumare,  ^'■ 

i  FUMEUX,  EUSE,  adj.  Qui  envoie  des 
vapeurs  a  la  tete.  Fumoso  -,  fum>nvso  ■  che 
maniìa  fumi,  * 

.  FUlMiEK,  s.  m.  Paille  qui  a  servi  ri?  li- 
tière aux  chevaux  ,  aux  besiiaux,  et  qui  est 
raeiec  aveu  leur. fiente.  Letame;  f.me;  con- 
■». 


cette  phrase  :F„ish;n?r:.es!'z;;ii:;!^;}^ 
Junereo  ,  funerale  ;  funebre 
.F-UNESTE,   adj.   de  t.  r.   Malhcp-u-r 
smistre  ,  qui  porte  la  calamité  et  la  désola- 
tion avec  SOI.  Funesto  ;  pericoloso  ;  dì  caitiv, 
""^-''^.V  '"/'"«u  ;  infelice. 

FU.NESTtMENT,  adv.  D'une  manier:  fu- 
neste. Uisgrai-a  amente; infelicemente;  d'unit 
maniera  funesta. 

FUNEUR  s.  m.  T.  de  Mar.  Celui  qui 
fournit  les  funins  à  un  vaisseau ,  ou  qui  les 
y  mat.  v.  Agreeur. 

FUMGU.S  .  s.  m.  V.  Fonnis. 
oJ^-'^'<?^LAlRE,ad,.del'g.T.i.,V.V. 
On  appelle,  mach.ne  funicuLiire ,  un  av^eml 
blage  de  cordes  ,  par  le  moyen  desquell-s 
deux  ou  plusieurs  puissances  soutiennent  un 
°^|,^P^""«'fs  poids.  Argano;  macd-.ina  funi- 

FUNIN  ,  s.  m  coll.  T.  rie  .Mar.  Cordage 
d  un  vaisseau.  //  co-dame  d'u,  bastin-.-t 
Cela  se  dit  en  général.  -  On  dit,  le'funin 
0  un  tel  mat ,  dune  telle  vergue  par  ex 'rr- 
ple,  du  mât  et  de  la  ver^ue  d.i  grand  hu- 
nier, pour  dire  ,  les  corde,  qui  doivent  servir 
'  ce  mat  et  à  cette  vergue.  La  manovra  di 

"  iCl  e,™'  """  ''"^'''  /^  ■'""  /'"■•rnimento. 
-  Mettre  un  vaisseau  en  funi.i ,  c'est  le  funer 
et  lagreer  de  tousses  cordages.  Attra-,r-' 
e  guarnire  un  vascello.  -  Fraiic-funin  ,  c'e'st 
une  longue  corde  ,  plus  rondo  et  plus  ar- 
rondie que  le  cord„ge  ordinaire  ,  et  fait  av<.c 
totit  e  soin  possible-  Cavo  sopra/lne,  „,.;.„;! 
'  „hr,V,  1  V''  '"  ""'S'  <""-■  <i^i>/cette 
'  5„  f  •  m"  ^-'■"  ^'^  '■"  "^^^'^^  •  T-  de  l'rat. 
dont  les  No-.-.ires  se  servent  dans  les  bauK  à 
ferme  ,  m,^rc!:es  et  autres  semblables  cou- 
rat5    pour  dire,  à  mesure  que. ^  ;:„Wj  ^/,^. 

rr'PCT"''  ^  '"■'r^'-*  mesure.  Il  est  fam. 

ILFhT,  s.  m.  Petit  ammal ,  dont  on  se 
sert  ,v,ur  prendre  des  lapins,  et  qui  les  va 
ch. relier  oans  leur  t.-rrier.  rureuv  -  Ou 
d't  fig.  et  fa.T,.  d'un  Kamme  qui  s'enquier 
de  tout  ,  et  qui  est  appliqué  i  savoir  tot.' 
ce  qui  se  passe  de  plus  particulier  dans  1:^5 
tamilles  ,  que  c'est  un  vrai  furet.  C-'^o-j- 
maa^aMc  ;  ir.v:st:gatore.  '    '    ' 


26.2 


FUR 


FURETE ,  ÉE  ,  psrt.  V.  le  verbe. 

FUKtTEK,  V.  a.  Chasîer  ail  furet. //.-f/jr 
a  caccia  col  furato.  -  F oiiiiler  ,  chercher 
par-tont  avec  soin.  Trmirc;  iniagerc;  cer- 
care\  ricercare'^  ìnvesìisar^',  scritrînaic.  —  fi.:;. 
S'empresser  à  savoir  nés  nouvelles  de  tout, 
à  satisfaire  sa  curiositi  sur  rt-.iit.  Iivestiçarc; 
esani- niire  ;  ricercare  j  scrutinati  ;  spiare  ; 
rinyer^are, 

f  UKtTEUR ,  s.  m.  Ce'.ul  qui  chasse  a\'x 
lapins  avec  un  furet.  Ci/!ui  c:ie  va  a  caccia 
de'conigUcolf.irctto.  -  fif. Celui  qui  cherche 
jiar-tout ,  soit  u.'.r  curiosité  ,  suit  pour  faire 
son  proti*.  Curioso  ;  Investigatore  ;  inquisito' 
re  ;  colui  che  spia  ;  che^  rlnvtrga  ;  che  cerca 
eli  risapere  i   fatti  altrui, 

FUREUR  ;  s.  f.  Rnie ,  rianie  ,  frénésie. 
Furore  ;  s,i:::no  ;  ra'^ii.'  :  frenesia  ;  forsen- 
ncn'aì  srrttjnia;  estro  icntiisi.ismo.  —  \'iolenl 
transport  de  colère,  furore i  trasi:orto  di  col- 
lera ;  sdegno  i  scorruccio.  -  L'agitation  et 
l'émotìon  qui  p.iroìt  dans  un  animai  irrité. 
furore  ;  furia  ;  irritamento.  —  La  violence 
agitation  de  certaines  choses  inanimées,  f.i- 
rore  ;  impeto  ;  irìfretuosa  vecmcenra.  —  T.^dc 
l'Ecriture-Sainte.  Fureur  se  dit  quelquefois 
de  la  colère  de  D"eu.  Furor  divino  ;  ira  , 
sdegno  ,  col/era  dì  Dio.  -  Se  prend  aussi 
simplement  pour  passion  démesurée.  Furore; 
■varepgljrtento  ;  insania  ;  /'Jîîo  amore  ,  o  va- 
glia. -  On  apyeile  aussi ,  fureur,  un  transpori 
qui  élève  l'esrrit  au-dessus  de  Uii-méme^et 
lui  fait  faire  des  choses  extraordinaires,  fu- 
rore; estro;  entusiasmo. 

FURIBOND  ,  ONDE,  adi.  Furieux  ,  sujet 
à  de  grond.  tmiortemcns  de  fureur  ,  de 
colère,  rurihcndà  ;  furioso  ;  infuriato  ;  rah- 
iioso  ;  imfetuoso  ;  smaniarne  ;  forsennato,  li 
«st  aussi  subit.  ,         ,. 

FURIE  ,  s.  f.  Emportement  de  colere. 
Furare  ;  furia  ;  impelo  smoderato  ;  stina  ; 
rabbia.  -  Ardeur,  impétuosité  de  couraçe. 
Furia;  impeto;  ardore; furore.  -  Mouvement 
violent  et  impétueitx  de  quelques  anmiaux, 
et   de   certaines   choses   inanin 


abHi 


11  se  dit 


aussi  ,  pour  signil  _ 

ri'une  chose.  Furore  ;  .furia  ;  eccesso;  tra<po 


furie  ,  une   furie  d'ei.fer.    Furia  ;  menerà  , 

"fuViEU'ÌeIVIENT,  adv.  Avec  furie.  II  n'a 
Euère  d'usdse  en  ce  sens.  Furiosamente  ;  da 
furioso.  -  Prodigieusement,  extrêmement, 
excssivement.  V.  ces  mots.  . 

FUPv.ll-UX,F.usE,  ad).  Quj  est  en  fune. 
Furioso  ;  bestiale  ;  baceato  ;  pa-{xo  ;  forsen- 
nato ;  imperversate  ;  smaniarne  ;  infunato. 
—  Véhément,  impétueux,  violent.  Furioso; 
impetuoso  ;  violentissim»  ;  vcementlssimo; 
eccessivo.  -  Prodigieux  ,  qui  est  excessif , 
extraordinaire  dans  son  genre.  Prodigioso  ; 
stupendo  i  immenso  ;  straordinario.  Il  s  em- 
ploie aussi  subst.  -  T.  de  Blason.  Se  dit  , 
^■un  taureau  élevé  sur  ses  pieds,  fur.ojo. 

FURIN  ,  s.  m.  T.  de  Mar.  Mener  un 
vaisse.iu  en  furin  ,  le  mener  hors  du  havre, 
et  en  pleine  mer.  Métrer  in  mare  ;  pilotiate 
fuori  un   bastimento.  . 

FUROLLES,  s.  m.  pi.  Exhalaisons  enflam- 
nées  ,  qui  paruissent  quelquefois  sur  terre 
et  sur  mer.  Esa'.iiloni  infiammate ,  che  ap- 
iia'ìon  tah.-lta  di  notte  in  terra  ,  o  m  mare. 

FURONCLE,  s.m.  tlcgmon  enflamme  et 
douloureux,  qui  se  termme  p.-.r  un  abces. 
On  l'appelle  vulgairement  cloiu  Fignola  ; 
eicc'.ìne  ;  furuncola. 

fURTIF,  ivn  ,  ad|.  Qui  se  fait  en  ca- 
chette ,  à  la  dérobée.  Furtivo  ;  clandestino  ; 
seneto;  occulto:  nascoso. 

FURTIVE.VIENT,  arlv.  A  la  dérobée,  rur- 
tlvamente;  nascosamente  ,  celat.imentc;  cLan- 
iestiiaviente  ;  alla  sfu  'rlia  ;  segretameni:. 

l  USAI.^  ,  s.  m.  Arbrisseau  qui  vient  le 
ÌKn\i  (les  hiiies.  Un  le  nunune  aussi ,  bon- 


FUS 

net  à  Prêtre  ,  parce  que  son  fruit  qui  est 
rouge  ,  a  quatre  angles ,  comme  un  bonnet 
i:'.irté.  Fus.ig^inc  ;  siilo  ;  fusaro.  —  Fusain» 
T.  de  Dessin.  Crayon.  Carboni  da  disegnare. 
FUi'AROLLE  ,  s.  f.  T.  d'Arclut.  Petit 
ornement ,  t.ullé  en  forme  de  collier  ,  sous 
t'ove  d-?s  ch.'piieaux.  Fusajuola. 

FUSLAll ,  s.  m.  Petit  instrument  de  bois 
de  la  loiieucur  d'environ  un  demi-.)ied ,  qui 
e^t  arrou'.U  pjr-tout,  fort  menu  p^r  les  bouts, 
et  dont  les  femmes  se  servent  pour  filer  et, 
tordre  le  iil.  Fuso.  —  On  dit  poét.  le  fuseau 
des  Parques  ,  parce  que  ,  selon  la  f  cble  , 
les  Parques  Sloient  les  jours  des  hommes. 
Il  fuso  delle  parche.  —  prov.  Avoir  des  jam- 
bes ,  des  bras  de  fuseau  ,  c'est  avoir  les  ïam- 
bes ,  les  b.-as  extrêmement  menus.  Fuseia- 
gnolo  ;  gambe  di  ragno.  -  Pcit  instrLUTient, 
dont  on  se  sert  à  faire  les  dentelles  et  les 
passenicns  de  fil  et  de  soie.  Tra/usola.  —  T. 
d'Horlog.  Se  dit  des  dents  d'un  pignon  à 
lanterne.  Ala   rf'  un  rocchetto. 

FUbE'F  ,  s.  f.  Le  fil  qui  est  autour  du  fu- 
seau, quand  la  filasseest  filée.  Un  futo  pieno. 
—  prov.  et  fig.  Démêler  une  fusée ,  débrouil- 
ler une  affaire  j  une  intrigue.  Sbrogliare  la 
matassa.  —  Fusée  ,  une  pièce  de  teu  d'ar- 
tifice ,  faite  avec  du  carton  ou  de  papier 
rempli  de  poudre  à  canon.  Rax^o.  —  T.  de 
Ulason.  Il  se  dit  d'une  figure  rhomboïde  , 
plus  a!loniée  que  !j  loiaiige  :  ses  angles  su- 
périeurs et  inférieurs  sont  plus  aigus  que 
ceux  ÒV.  milieu.  Fuso.  -  T.  d'Horlog.  Petit 
cône  cannelé,  autour  duquel  tourne  Ij  chaîne 
d'une  montre.  Piramide.  Roue  de  fusée  ,  ou 
grande  roue.  Gran  ruota  ,  o  ruota  della  pi- 
ramide. Arrêt  de  la  Ruée.  Alletta  del/a  pi- 
ramide. -  T.  de  Maréch.  Se  dit  de  plu.ieurs 
suros  contigus.  Scprosso.  -  Il  est  aus>.i  adi. 
f.  Chaux  fusée  ;  celle  qui  s'est  amortie  sans 
eau  ,  et  qui  s'est  d'elle-même  réduite  en 
poudre.  Calcina  poiveri^^ata.  -  Fusée  ,  T. 
de  Lainerie.  Bobine.  Rocchclla  del  filatore. 

FUSELE' ,  ÉF. ,  adi.  ï-  '''  Hlason.  Il  se  dit 
d'un  é.-u  chargé  de  fuseaux.  Fusato. 

FUsEa,  v.  n.  X.  «le  Phys.  et  de  Méd. 
S'éteiidre  ,  se  réfant'ie.  Dilatarsi;  spandersi; 
allargarsi  sciogliendosi;  et  plus  proprement. 
Far  sacco  ,   o  saccij.'. 

f  USEROLE  ou  FUSEROLLS,  s.  f.  Bro- 
chette de  fer  qui  passe  dan;  la  navette  des 
lKscr,-nd,-.  Cannello. 

FUSIBILITE',  s.  f.  Qualité  de  ce  qui  est 
fusible  ,  ou  disposition  à  se  fondre.  Qjialità 
di  co  che  è  fusile  ,  o  atto  a  fondersi. 

FUSIBLE  ,  ali.  de  t.  g.  Qui  peut  être 
fondu  ,  liquéfié.  Fuslle;  fusibile  ;  che  si  può 
fondere. 

FUSIL,  s.  m.  Peti'e  pièce  d'acier  avec  la- 
quelle on  bat  un  caillou  ,  pour  en  tirer  du 
feu.  Facile  ;  fucile;  batilfioco  ,  aeciajuolo  ; 
acciaiolo;  acciarino,  —  La  pièce  d'acier  qui 
couvre  le  bassinet  de  certaines  armes  à  feu. 
Focile  ;  fucile  ;  acciarino.  —  Fusil ,  signifie 
aussi  l'arquebuse  entière  ,  quand  elle  est  à 
fusil.  Fucile  ;  foci  e  ;  archAiiso  ;  schioppo. 
—  Morceau  de  fer  ou  d'acier  ,  qui  sert  à 
aiguiser  les  couteaux.  Acciarino. 

FUSILIER,  s.  m.  Soldat  qui  a  pour  arme 
un    fusil.   Archibusiere  ;  schioppettiere. 

FUSILLE' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

FUSILLHK  ,  V.  a.  Tuer  à  coup  de  fusil 
un  Soldat  contlamné  à  être  passé  par  les  ar- 
mes. Archihugiare;  passare  per  V armi. 

FUSUjN,  ».  m.  Fonte,  liquéfaction.  I.i?K«- 
fa-'one  ;  fusione  ;  Pallone  di  fondere. 

FUSTÉ ,  s.  f.  Petit  vaisseau  long  et  de  bas 
bord  ,  tnii  va  à  voiles  et  à  rames.  Fusta. 

FUSThT  ,  s.  m.  Arbre  dont  le  bois  est 
jaun.'irre  et  veiné.  On  s'en  sert  en  Médecine 
et  pour  1,1  Teinture.  Seuot.iio  ,  o  scotano. 

FUSTKiATlON,  s.  t.  Action  de  fustiger. 
Frusta  ;  fnitialura;  fiagellatlane. 

FUsTIGF,'.  ÉE  ,  part.  V.  le  vtrbe. 

KUSTKitR,  V.  a.  Battre  à  coups  de  fouet. 
Frustar:;  flagellirr;  dirla  frusta;  sfcrta'e. 

FUS  roc  ,  0.1  FUSTOK  ,  s.  m.  T.  de 
1lo.',i'i.  et  de  Comm.  Arbre  des  Antilles  dont 
\i  buis  est  iaïuiC)  et  sert  à  la  teiuture  et  aux 


G     A     B 

ouvr,-ces  de  tour  et  de  raar-iueterie.  Aller» 
Ameueano. 

lUr,  s.  m.  Le  bois  sur  lequel  est  monte 
le  canon  d'un  fu.il,  d'un  pistolet.  Cassa  o 
tuta  cas.su  d'arciuhuso,  o  pistola.  -  La  p.irtie 
de  1.1  Cl  lofcue  ,  qui  est  entre  la  base  et  le 
chapi'e.  u.  Fusto  ,  o  vivo  della  colonna,  -  Le 
tonneau  où  l'on  met  le  vin.  Botte.  Du  v;n 
qui  sent  le  fût,  celui  qui  a  un  mauv.iis  goùc 
qu'il  a  contracté  du  tonneau.  Vino  che  ss 
il  botte.  Flit  de  l'arbalète.  La  tige  ou  la 
poignée.  'Icoitre,  —  Fut  d'orgue  ,  t.  de 
Luthiers.  La  menuiserie  ou  caisse  dans  la- 
quelle tous  les  mouvemens  et  les  tuyaux 
sont  renterm.és.  Cassa  d*  organi.  —  J.f-e 
yénerie.  La  principale  branche  du  bois  d'un 
cerf,  de  laquelle  sortent  les  andouilles.  Fusto, 
o  fuso  de' rami  o  palchi  d'un  cervo. 

VU  TAIE  ,  s.  f.  Bois  de  h.iute  futaie  ,  c'est 
un  bois  ,  une  forêt  composée  de  grands  ar- 
bres. Bosco  d'aiherl  d'alto  fusto. 

FUTAILLE,  s.  f.  Vaisseau  de  bois,  u 
meitre  du  vin  ou  d'autres  liqueurs.  Bon:. 
-  Collectiveraeet  :  une  grande  quantité  de 
tonneaux.  fSottume  ;  quantità  di  botti. 

FU  PAINE  ,  s.  f.  Etoffe  de  fil  et  de  coton. 
Fr-istaanu  ;  fustarno;  tela  bambagina. 

tv  1  AINIEK.  ,"  s.  m.  T.  de  AUnuf  Art.s-^n 
qui  fait  de  la  tutaine.  Lavorante  di  Justagno. 
i'\j  i  Ê,  ÉE,  ad).  Fin,  rusé,  adroit.  U  est 
fam.  V.  -  T.  de  Blason.  Une  iav.Mine  ,  ^.u 
aurre  arme  ,  d.snt  le  1er  et  le  bois  sont  de 
deux  émaux  ditférens.  Fustato. 

F'JTE'E,  s.  f.  Mastic  composé  de  sciure 
de  bois  et  de  colle  forte,  propre  ibouch''r 
les  fentes  et  \s\  trous  des  pièces  de  bi's. 
Specie  di  mastice  ,  di  cui  si  servono  per  rler:- 
pire  i  fessi  del  legname  difettoso. 

F-U  r-FA  ,  T.  de  Musique.  Par  lequel  on 
distingue  la  note  Fa.  Fa. 

FUTILE  ,  adi.  t'e  t.  g.  Frivole  ,  qui  est 
de  peu  de  conséquence,  de  peu  de  consi- 
dération. Futile;  inutile;  vano;  de  niun  va- 
lore ,  o  momento. 

FUTILITE',  s.  f.  Caractère  de  ce  qui  est 
•"utile. /;«iJ//tJ  ,  vanità;  leggere-j^a.  —  Chose 
futile.  Cosa  vana,  inutile;  da  nulla. 

FUTUR ,  s.  m.  T.  de  Granim.  Le  temps 
du  verbe  qui  marque  une  action  à  venir.  U 
Futuro,  -  T.  de  Logicjue.  Le  futur  conMi- 

fent  ;  ce  qui  peut  arriver  ou  n'arriver  p.;!. 
/  fuvfo  contingente. 
FUTU;\,  uaE,adj.Qui  est  à  venir. rur/.'i  ; 
vegnente  ;  che  sarà  ;  che  dee  essere  ;  futuio  ; 
che  la  da  venire.  -  T.  do  Prat.  Les  fuuir; 
époux,  les  futurs  (;onioints ,  pour  dire  ,  l;s 
deux  personnes  qui  «ontractent  ensemble  , 
pour  se  marier  ensuite,  l  Jutiiii  sposi;  iJ.Lt.iri 

FUTURITION,  s.  f.  T.  Did.ict.  Ce  qui 
doit  arriver.  Ciò  che  ha  da  accadere. 

FUYANT,  ANTE,  ad].  Il  se  dit  en  Pein- 
ture ,  de  tout  ce  qui  ,  comparé  .a  un  autre 
obiet  ,  paroit  s'enfoncer  dans  le  table.ui. 
Fuggimento  ;  lo  sfuggire.  -  En  perspective  , 
échelle  fuyante  ,  celle  qu'on  trace  rour  prou- 
ver la  diminution  des  obiets  ,  relativement 
.i  leur  enfoncement.  Scala  graduala,  o  di- 
minuita. 

FU  VARO,  ARDE,  adi.  Qui  s'enfuit,  qui  a 
accoutumé  de  s'enfuir.  Fuggitivo;  fuggiasco; 
timoT.^so  ;  sfuggiasco.  Un  animai  fuyard  ,  des 
troupes  fuv'ardes.  -  Il  est  aussi  subst.  et  alors 
il  ne  se  cfit  ordinairement  qu'au  pluriel,  en 
parlant  des  gens  de  Ruerre  qui  s'enfuyefll 
du  combat.  I  fuggitivi. 


C"»  ,  s.  m.  Lettre  ccnsonnff,  la  septième  de^ 
T  l'Ali'hahet.  G.  Pour  ce  i^ui  reg.arde  sa'  , 
prononciation  i  consultez  la  Grammaire. 
■^  CAB.  s.  m.   Vieux  mot.  Raillerie.  ! 

■>■  CABAN  ,   s.  ra.    Vieux  mot.  Surte  de  j 
mante,  u.  Gabbano. 

CABARÈ,  s.  f.  Petit  bâtiment  large  et 
plat  ,  dont  on  se  sert  pour  remonter  les 
rivières.  Navicello,  -  Bàt«au  propre  à  tra»» 


CAB 

porter  les  cargaisons  de  navires.  Bastiminti 

ilji   trasporto.    -    Certains    bâtimens   ir.zzéi 

(.ins  les  ports  on  d.ini  les  grandes  rivicros, 

pj  ir  la  visite  àa  vaisseaux  qui  entrent  oa 

q_ii  sortent,  et  pour  la  oerception  des  droits 

ù  entrée  ou  de  sortie.  lia'ca  tkUa  cons.fna 

-   òorte  de   bitiinent   de   i^ècheur.    b.uca 

pc<chcricc:a.  —  i;s,)i.e  de  filet  qji  ne  uidtre 

'''''    ^i^',"?,  I""^  f"  '^  i.rar.deur.  V.  Seine. 

'..ISAjU  ,  ou  GAB.ARir .  s.  m.  T.   de 

"  l'/^V^^  niodele  de  cunsiruction  sur  le- 

I  les  Charpentiers  travaillent,  en  do.nn.mt 

.  pièces  de  bois  qui  doivent  emrer  dans  la 

,>OiUiùn  du  v.isieau,  la  même  forme, 

.  mêmes  contours   et  les  mêmes  propor- 

"S  en  grand  ,  que  ces  pièces  ont  en  petit 

'-  '.i\  le  raoaele.  G^bo  d'una  navs.  -  (juel- 

■l'i-ljis  ce  mot  desiane  simplement  un  con. 

Mu-  vertical  de  la  carène.  Modello  d'oncU 

il  -.Td  nave. 

GABAaìER  ,  s.  m.  Conducteur  d'une  ga- 
bare,  ou  Porte-faix  qui  sert  a  la  décliarger. 
riivaUsiro;  navlcr.hn  ;  padroni  o  con:iht!ore 
dun  tait.m:yto  da  trasporto,  o  facchino  che 
«;.v'.J  a   scaricarla. 

,  G.VpAri.N'E,  s.  f.  Donner  de  la  gabatine 
a  qucl.7u'un  ,  c'est  le  tromper  ,  lui  en  taire 
acc.-oire.  11  est  fam.  Crjrmare  ;  dar  ciance; 
dur  i^ar^U  ;  Jar  a  ocre  ;  dar  jZiocchio  ;  imi- 
nouhiarc. 

GABATINEUR  ou  G.A.BAT1NIER,  s.  m. 
i-  pjr  :t  inusité.  Qui  fait  des  promesses 
^"i'-'i^'  •  l':',' ,«"  fsit  accroire.  Ciu-madcre. 
GABtLAGE,  s.  m.  Esp.ice  de  tem,)S  que 
le  sel  doit  demeurer  d^ins  le  grenier  .ivant 
que  d'être  mis  en  vente.  II  signilie  aussi  cer- 
taine marque  que  les  Commis  des  greniers 
«nattent  parmi  le  sel,  pjur  reconnoitre  s'il  est 
sel  de  grenier,  ou  se!  de  faux-saunage,  i^jj/o 
ai  tempo  che  'l  sale  dee  sttre  ne' granaj  ;  e  'l 
segno  eh:  si  mette  nel  sale,  per  riccnasce.e  si 
fia  sale  di,  contrabbando  o  di  gabella. 
GABELE,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 
GAiJELtR,  V.  a.  Faire  sécher  du  sel  dans 
l«s  greniers  de  la  Gabelle  pendant  un  temps 
«onvena'ûle.  Metter  sa'e  r.c'sranaj. 

GABELEUÎ'».,  s.  m.  Homme  emiiloyé  dans 
la  Gabelle.  Cabdliere  del  sale. 
■  GABELLE,  s.  f.  Impôt  sur  le  sel.  Gahelh 
*;/  saie.  -  Le  grenier  où  l'on  vend  de  s.l. 
■Granaio  del  sale.  -  Pays  de  gabelle  ,  ce  so.,t 
les  Provinces  où  l'impôt  de  la  Rab;lle  est 
«tabli.  Paese  sottofo-to  al'a  gabella  del  sale. 
-  Frauder  la  gabelle;  faire  quelque  fraude 
pour  ne  point  payer  les  droits  du  sel.  fro- 
Jar  la  sabella  ici  sale.  -  Il  se  dit  aussi  de 
toutes  les  frj.ides  que  l'on  fait  pour  ne  pas 
payer  quelques  autres  droits  ejue  ce  soit.  F-ir 
rfrodo  ;  non  pagar  la  gabella,  —  li^.  et  fam. 
■frauder  la  g.ibei:e  ;  se  dispenser  par  adresse 
<liine  chose  qu'on  est  obli^jé  de  faire  ,  et  que 
tous  les  autres  font.  Scansare;  esimersi  ac- 
'""'"«'Î'I.  con  ./eifr;;;j  da  quaUh:  cosa. 

GAdEF  ,  s.  m.  N'om  qu'on  donne  a  une 
Urouette  dans  plusie.ui  Provinces  maritimes. 

■  GAIÌIAU  ',  C  HuÎLe  de  ;  s.  m.  T.  d'hisi. 
ntt.  Eipece  de  pétrole  qui  tire  son  nom  de 
la  roche  dont  elle  découle.  Sptiie  di  petro- 
lio,  o  sia  olio  dì  sasso. 

■  GA8IE .  s.  f.  r.  de  Mar.  La  hune  ou  la 
case  mu  e,t  au  h?ut  du  màt.  La  cofTa. 

GA31ER  ,  s.  m.  J.  de  Mar.  Matelot  qui 
«st  sur  la  lume  à  faire  le  gtiet  et  !a  décou- 
*"te  .  pendant  son  quart.  Guardia,  sen-i- 
nella  alia  c^g'a.  -  G.ihier  du  màt  de  miséne. 
òintine'ia  ai  tnncbefo. 

.GA8IEU,  s.  m.  T.  di  Corderie.  Toii- 
pin.   V. 

^■^Blt-LAUD,  V.  et<!i,es  Cabillaud. 

GABl'^N  ,  s.  m.  Espèce  de  panier  haut 
et  large  en  forme  de  tonneau  ,  qu'on  rem 
p.lit  de  terre  ,  et  dont  on  se  sert  dans  les 
sièges  pour  co  ivrir  les  travailleurs,  les  sol- 
dats ,   e*c.  Gabbi  n'. 

.GABI().\'NADr.;  s.  f.  T.  MUlt.  Ouvrage 
fait  avec  des  r'bions.  Il  se  dit  p  rticuli^- 
•  rement  d'un  reiranL-hem.-nt  fcit  à  la  hà-e 
avec  des  gabigns  pour  faciliter  la  retraite  dei 


GAG 

Troupes  qui  sont  obligées  d'abandonner  un 

ouvrage ,    après    l'avoir  défendu    jusqu'à   la 

dernière  extrémité.  Gabbionata. 

9-ÌÌ'^^ìf^l'  ÉE.  P-rt.V.  le  verbe. 

GAliliJ.WER,  V.  a.  Couvrir  avec  des  g.T 

°,"\-^^'"'  S-'vbionate  ;  riparar  con  gabbioni 

GAÌSuKDi  .   s.  m.   pi.    T.  de  Mar.  L.-s 

premiïres    planciies   den-bas  ,    qui    font  le 

bordage  extérieur  du  vaisseau,  et  q.ii  h>rmeiit 

par  rteiiors  un  coude  en  arc  concave,  de- 

piii^s  la  quille  jusqu'au-dessus  des  varangues. 

G.AJU:lC)NS  ,  CLAMPï  ,  V.  Jumelle. 

G.iCriE,  s.  f.  Piece  rie  fer  percée,  dans 
laquelle  entre  le  péne  de  la  serrure  d'une 
porte.  Hocchet-a  delta  stanghetta.  -  Gâche 
a  scellement.  Hocchetta  da  ingessare,  o  da 
impiombare.  -  On  appel'e  aussi  gà.he,  ces 
anneaux  de  fer  qui  sont  scellés  dm»  un  m.ir 
pour  soutenir  et  attacher  une  descente  de 
plomb  ,  un  tuyau  ,  etc.  Anello  di  terra  per 
sostenerti  condotti.  -  Cache,  vieux  T.  de 
-"-'■■  Aviron,  ou  Rame.  V.-  T.  de  l'a-'ssi-rs 
Machine  de  bois  a  long  manche  dont  uii 
se  sert  pour  battre  la  paté  de  toutes  sortes 
d  ouvrages  de  pitissetie.  Speye  di  matterUlù 

0  spianatoio  da  batter  la  patta. 
G.^CHiìti. ,  V.  a.  Détremper  ,  délayer.  Il 

ne  se  dit  que  du  mortier  ou  du  plâtre  que 

1  on  aelaye  pour  maçonner.  Impastare  ,  in- 
"'ii'fÀ'-  e"'"  •  '  '"  'malto. 

GACHETFE,  s.f.  T.  d'Arpicbusiers.Peùt 
morceau  de  fer  coudé ,  par  le  moyen  duquel 
on  tdit  partir  le  chien  d'une  arme  a  l'eu 
orsquil  cit  tendu.  Grilletto.  -  l.  de  Serrar. 
I  artie  du  ressort  d'une  serriye  ,  qui  est  sous 
le  pene  de  la  serrure  d'une  porte.  .Vû.-.-o/ino 
che  e  fermo  su  la  piastra  d'una  strr  tura. 

GACHEUR  ,  s.  m.  i .  inusité.  Alarchand 
qui  vend  a  vil  prix.  Mercante  che  vende  a 
fil  preijo. 

GACriEUX ,  EU5E  ,  adj.  Détrempé  d'eau, 
Douroeux.   G.ijjujo. 

GACHIS  ,  s.  m.  Ordure  ,  Sûleté  causée 
par  de  l'eau,  ou  par  quelqu'autre  chose  de 
liquide.  Ouaiio  ;  tagume. 

GADElE,   /.  di  Jard.  Groseille.  V. 

GADELIliR  ,  s.  m.  /.  di  Jard.  Groseil- 
ler.   V. 

GADOUARD  ,  s.  m.  Celui  qui  tire  la 
Sadoçie  et  la  transporte.    Votacesso. 

G-ADO  JE  ,  s.  f.  Matière  fécale  qu'on  tire 
de  la  tos.e  fl  un  retrait  pour  la  mettre  dans 
°".  '™Q^:'>J''  .  et  la  transporter.  Sterco. 
.  G.-ittt ,  s.  t.  Perche  avec  un  crj.-  de  fer 
a  deux  branches  ,  dont  l'une  est  droite  et 
1  autre  csurbe.  Uncino;  grajfio  ;  rajjlo.  -  l . 
de  Mar.  Cest  une  esptce  de  croc  de  fer, 
dont  on  se  sert  dans  une  chaloupe  ,  pour 
s  éloigner  de  terre  ,  ou  d'un  vaisseau,  ou  pour 
quelqu autre  besoin.  Gancio  da  lancia,  ec. 

GArFL',  EE,  part.  V.  le  verbe. 

GAFrER,  v,  u.  Accrocher  quelque  chose 
avec  une  gaffe.  Auncica'e  ;  auncinare  ;  arraf 

v'à  m'  '''"'!'''"',;  ~  ^•'ff'-''^  quelque  chose, 
1  .  de  Mar.  \^  est  1  accrocher  avec  une  galîe 
Inganc'-are  ;  incocciare, 
GAGÀ  1  E,  s.  f.  V.  et  dites  Jais. 
GAGE,  s.  m.  Ce  que  l'on  met  entre  les 
mams  de  quelqu'un  pour  sûreté  d'une  dette. 
Higno  ;  gaggio  ;  ncordan7a.  -  Il  ne  se  dit 
p.oprement  que  des  meubles ,  mais  on  l'é- 
tend  aussi  aux  immeubles  et  aux  biens  en 
fonds.  Ipoteca;  pegno;  sica  ta.  -  Il  y  a  d - 
I  etits  jeux  où  l'on  donne  des  gages.  Giaoca'r 
a  pes'''-  -  On  appelloit  anciennement  <a?e 
du  combat,  ou  ga'çe  de  bataille,  le  gan:elet , 
ou  le  gant  que  l'on  jetroit  par  man' ère  dé 
den  à  celui  contre  qui  l'on  vouloir  combnt- 
tre.  Gaggio  ;  pegno  di  battaglia.  -  Il  signifie 
aussi  toutes  sortes  d'assurances  ou  de  preuves 
d'une  chose.  Pegno,  attestato;  contrassegno; 
"stimomcn^a;  ùc<iran-{a;  prova;  ostaggio, 
ISS'O  ,  seg'iaie  d  affetto,  di  gratitudine ,  ec 
■  Il  signine  aussi  ce  qus  l'on  consigne,  ce 
que  Ion  met  en  main  tierc.?  ,  sur  que'^'ue 
con'estation  que  deux  ou  pLiJ ours  personnes 
ont  ensemble  ,  où  l'on  e>t  convenu  que  celui 
qui  sera  condamné  ,  payera  à  l'autre   une 


GAG 


363 


somma  ou  quciqu'autre  criose.  Pei;no.  -  Sa- 
laire ,  ce  que  l'on  donne  iiux  domestiques 
par  an  pour  paiement  de  leurs  services.  En 
ce  sens  ,  il  ne  se  dit  qu'au  pluriel.  Salaiio. 
-  Casser  aux  ga:;es ,  c'est  oier  a  quelqu'un 
son  emploi ,  et  les  appointeraens  qui  y  sont 
attaches.  /J^r /'eria  cassia;  cassare  ;'licin~ 
y-'re-  -  Un  le  dit  aussi  h^.  et  fam.  en  par- 
lant de  quelques  auires  disgrâces.  Cacciar- 
rfj  je;  cader  m  disgracia  ,  ec.  -  On  ap- 
pelle a.  ;si  gages ,  le  payement  que  le  Ktsi 
ordonne  par  an  aux  ofHcIers  de  sa  Maison  , 
aux  UHiciers  de  Justice  et  de  Finance  ,  etc. 
Stipendio;  paga;  soldo. 

GAGE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

GAGER  ,  V.  a.  Parler  ,  convenir  avec: 
quelqu  un  sur  une  contestation  ,  que  celui  des 
deux  qui  sera  condamné,  payera  a  l'autre  un» 
somme  ,  ou  quelqu'autre  chose.  Scemmetiere; 
fan  una  scommessa.  -  Donner  des  gages, 
des  appointemens  à  quelqu'un.  Salaraei 
stipendiale;  dar  salario  ;  t.iitr  a  suo    soldo. 

GAGERIh  ,  SAlSlE-GAGìRIF,  $.  f.  r. 
de  1  rat.  Saisie  privilégiée  de  meubles  sans 
transport ,  qui  se  fait  sans  lettres,  sans  con- 
(lamnation  ,  et  même  sans  obligation  pac 
écrit.  Sejiiestro  de  mobili;  staggina. 

GAGLU;{,  euse  ,  s.  m.  et  f.  Celui,  cel!» 
qui  gase,  ou  est  dans  l'habitude  de  la^^r 
souvent.  Scommettitore  ;  che  sempre  vuol  far' 
scommessa. 

G.VGEURE,  s.  f.  COn  prononce  Gajure.  ) 
Iromesse  que  les  personnes  qui  gagent,  sj 
lo.nt  réciproquement,  de  payer  ce  dont  e'Ics 
convie.nnent  en  gageant.  Scommessa.  -  rig. 
soutenir  la  gageure  ;  persister  ,  persévérer 
jians  une  entreprise  ,  dans  une  opinion  oà 
Ion  s  est  une  tois  engagé.  Sostener  l'impegno  ; 
ficcare  il  chiodo  ,  star /ermo  ;  durare;  conti- 
nuare ;  proseguire  ;  persistere  ;  tenersi  alti 
prova  ;  star  f.rt:  al  m.utcllo,  -  11  se  prenci 
quelti.iefois  pour  la  chose  gagée.  Il  pe^no  ; 

GAGIER  ,  s.  m.'  T.'de  ìuris.  Coût.  Mar- 
guilher  d'un  Village.  S  arnese. 

GAG!  >  TE,  s.  m.  Celui  qui  est  gagé   (e 
guelquun  pour  rendre  certains  services,    iris 
«^tre  son  domestique.  Salariato  ;  stipei   '  ■rio; 
■^'Z;-^  "'?:>"/'■";  f.^-^  i  'l  'oldo  di  alcuno, 
GAG\Ai3LE,  ad),  et  s.  de  t.  g.    /.  de 
Juriipr,  tout,  11  se  dit  des  marais  dess.-  hcs 
et  autres  terres    incultes   ou  sauvées  de  la 
mer.   /erra  incoite  ed  abbandonate  dal  nu-n. 
.GAG.\AG£,  s.  m.  Pà.is ,  pàturase  ,  liei; 
ou   vont   paure  les  troupeuix  et    les  b:n»s 
fauves.  Pascolo  ;  pan„ra  ;  bandita.  -   T.  de 
Coutume.  Se  dit  tantôt  des  fruits  de  la  t«rre 
et  tan'ot  des  terres  même  dont  ont  perçoit 
les  fruits.  IfrMtti  della  terra,  e  k  t'rre  me- 
desime ,  di  CUI  si  gode  il  frutto. 

GAG.NJANr,  A.NTE,  s",  m.  et  f.  Cel.»  , 
celle  qui  gagne  au  jeu.  Vincitore  al  giuoco: 
U'i'i!^\:','L1''  '."'-^  ^'"^  "'  g'ioco, 
GAGNc.  ,  ES  ,  pi-r-.  V.  le  verbe.  -  Il  a 
encore    un  usage  particulier  avec   le  vtrte 
Uonner.  Donner  gagné  ,  je  vous  donne  g,-.- 
une  ,  pour  dire  .je  vous  le  quitte,  je  vous 
quitte  la  par;ie  ,  je  reconnois  que  vous  iy^r 
g.  gne.  Darla  vinta  ;   ve  la  do  vinta 
GAGNE-DE.MEK  ,  s.  m.  On  appelle  ainsi 
'■'l'/^i'"  '''■"   Siignerit  leur  vie   par  le  ir,-- 
s-ail  de  leur  corps  sans   savoir    de    méli-r. 
Ceux  qui  travaillent  sur  les  ports  à  déchar- 
ger le  bois  ou   à   le    tirer  de    l'eau  ,    sont 
des  sagne-deniers.    D.ins  les  actes  publics 
en  com  jrend  sous  le  nom  de  sagnc-deniers  . 
les  porte-fjix,  les  portîurs  d'eau,  etc.  Fac- 
chino; baitag'o;  portatore. 

GAGNE-PAI.\,  s.  m.  Ce  qui  fait  subsis- 
ter qu  .'Iqu  an  ,  ce  qui  lui  fait  gagner  si 
vie,  son  pa-n;  et  il  se  dit  toujours  relative- 
ment. Cio  che  dà  da  vivere  a  una  persora. 
Le  r.ibot  d'un  Menuisier  est  son  gagne-pair! 
La  pt.illa  d'un  legnaiuolo  è  eia  che  glid.ì  d  l 
pane.  I,  i  ttue'le  d'im  M^çon  est  son  ja^nc- 
p.iin.  L i  ca-Tu^  la  è  il ,  ^J.r;  d'un  mu.a'or'. 

GA';.VF.;PETIT,  s.  m.  Rémouleur',  c'ehiî 
dont  le  métier  est  d'a'ler  dans  les  rues  pour 
emoudre  des  couteaux ,  des  ciseaux ,  des  i.c- 

'Li  i 


364 


GAG 


G    A    I 


GAL 


GAGNER  ,  V.  a.  Fa.rc  un  Ea^n  ,  tirer  un 
croht.  Guadcs"''^'  >  /"'  ""  «''"■."«"''•  T  " 
se  d,t  aussi  ,<lu  g^i"  que  l'on  t.i.t  ai,  ,e«. 
r//i<:er^-  ,  gundair.ar:  al  eiiwco.  -  UaRner  sa 
vie  à  hier ,  à  tli^mter  ;  casner  de  9'".'"'';^'' 
enfiIJnr,  en  chantant.  Ga«</.!ff«a«<  ./  v«rû , 

//<,«  .  dd   m.^tUr  ii  cantar,.   "  .^'''«^  V 
remporter  qoelnue  chose    que  Ion    <iesire. 
VÎMm  ;    oti«it«  ;   r<f  u-rjrc'  ;  g':adaenau  , 
mcniar,;  fer  acquisto.-  an>  «mc-.iesens 
Rainer  le  P.-.r.dis.    Guai^irtar, 'i  K""^"' 

-  Gaener  quc-lque  chose  sur  quelou'u'i  sur 
l'eii^rit  de  quc-UM'i.n  ;  lui  persuader  rjuelque 
chose  ,  en  obtenir  quelque  chose.  OuadJgnar 
alcuno  i  m:inrre  alcuno  a  .far  qualche  cusa, 
condurle  dove  si  desidera.  Er  on  dit,  tachez 
de  tatner  cela  sur  vous  ,  l-our  dire  ,  taite^ 
cet  ettortsur  vous  ,  fa-.tes-vous  violence  en 
cela,  obtenez  cela  de  vous.  Sl^r\Mvt  ài 
Jare  ,  ce  i'rocuratc  di  v'r'Cervotstcss.'per... 
ce.  d^pner  le  Jubi.c  .  les  Indulêtnç.s  ;  mé- 
riter les  g,rrces  que  Dieu  y  a  at.aç  ees  G^- 
dacnare  ,  acv:srarel;ndu!scnie  ,  d  '',"'''«'?»• 

-  G.ipner  les  œuvres  de  miséricorde  ;  taire 
de«  œuvres  de  charité  ,  gagner  les  récompen- 
ses que  Dieu  a  promises.  Esercitare  le  orcre 
di  mlserico.da  ;  mtntanw  le  ricompense  Fre- 
messe da  Dio.  -  Gasner  quelquun;  luisa- 
tncr  son  ?r?ent  au  leu.  l  ir.ccre.  -  •-'"  o". 
i\  certa-.nsier.x  ,  une  telle  carte  Kagne  ,  pour 
dire,  que  celui  qui  a  cette  carte  ,  fagne  ce 
qu'on  y  a  mis.  ha  tal  carta  vince,  guadagna. 

-  S'emi-arcr, se  rendre  maitre  ln5,f-ior;rj/; 
Tendersi  radro,:e.  -  fi,ç.  Aaiuenr ,  «agner  le 
cœur  ,  Kagûer  l'amitié  ,  IVfftction  ,  ctc._  Om- 
daenarsi  ,  catt:rarsi  il  c:iore  ,  l  amiciya, 
l'affette  ,  u.  -  n  se  d.t  aussi ,  au  même 
sens,  on  mauvaise  part,  j-^ur  prendre  quol- 
ciue  mal ,  tcmher  dans  un  inconvénient.  Gi/j- 
dagnare  ;  cgiicr:  -  Giu-ner  du  mal  ;  pren- 
dre quelque  mal.d-e  1  onieuse.  Cuadagnaru 
del  male.  -  Mé;''cr.  Guadagnare  ;  meritarsi,  j 

-  Attirer  quelqu'un  .i  son  paru,  se  le  ren-  j 
dre  favorable.   Guadagnarsi  alcuno  ;  ti;ario\ 
dalla  sua  ;  farselo  amico.  -.En  ce  sens  ,  il 
se  prend  souvent  en   mauvaise  part,   et  si-  | 
enific  ,  Corrompre.  V.  -  Parvenir  a....  arn- , 
5erà....  G;u!,ncre;a'rlya'Ciperven,re.-?><te  ] 
des  prorrés.DaiT^  ce  sens  d  est  neutre. -4v(ii.- 
Xarsi-Jarprorres^ì.  -  Gagner  tems ,  faRnçr 
au  tems  ,  ménajîr  lo   tems.    employer  le 
tems  ,  pour  avancer,  ou  pour  différer.  Ac- 
quistar  timpo  ;    ind:igiare  ;    rcmporcu^arc. 
-  Caener  chemin  .  ga.nner  pays  ;   avancer  , 
faire  du  chemin,  lare  strada. . -  Gagner  le 
devant  ,  grtiner  les  deyans ,  faire  ddif^ence  , 
pour  arriver  plutôt  qu'un  autre  ,    i)"ur  de- 
vancer un  au-.re.    Affretiarst  i  andar  ratto  A 
veloce  ycr  giugrcre    in  un   luogo  ptima   drgt  , 
altri.   -  prov.  Gagner  au  puid,   pRuer  la 
euériie  ,  le  haut  .  les  ch;inips  ,    le  taillis  , 
pour  dir»  ,  s'enfuir.  V.  -  G.pner  le  dessus  ; 
Prendre  l'avantage  ,  avoir  l'avantage  ,   .Sur- 
monter. V.-T.  de  Mar.  Gagner  au  vent, 
f.a",ncr  le  vent ,  Ragnar  le  dessus  du  vent, 
c'c'it  prendre  l'avant,  pe  du  vent  sur  son  en- 
nemi. Guadagnare  sopra  vento,  ilsopravcnio. 
-  Gagner  le   vent,  monter  auvent,  c  est 
lorsqu'un  vai. seau  qui  étt  -t  sous  le  vent ,   se 
trouve  au  veut,  pat  la  bi. me  manœuvre  quii 
a  fr.ite.  Cuadasnare  ,  o  ac  )i,.starc  il  vento.  - 
prov.  et  he.  Gagner  qu.'l:;u  un  ne  la  main,  le 
prévenir.  Vincer  della  mano;  esser  prima  d  un 
cltro  a  che  che  si  si.i,  -  <hi  dit  aussi .   la  nu.t 
nous  cagne,  rour  dire, la  nuit  s  approche,  ir/.i 
mttei  s'avvicinala  notte.  -  La  fcim  me  çn- 

•  ne  pour  dire  ,  je  commence  à  avoir  faim. 
Comincio  ad  aver  fame  ■.  la  fame  comincia  a 
travigliarmi.  -  T.  de  Mencie.  Gapncr  1  é- 
paule  d'u.T  cheval  ;  cornr.cr  par  le  secours  de 
l'.rt  quelque  d^'^iut    d;:iis   cette  partie;     et 

•  ■  Kucr  la  vûlor-c  d'im  chev.il  ;  triompher 
o'ar  la  patience  et  par  la  douceur  ,  de  la  ré- 
sistance de  ranimai.  Guadagnare  ;  superar  la 
jri'la  d'un  cavallo  ;  regptre  'l  contrasto. 

GAGUI  ,  s.  f-  Fille  ou  femme  qui  a  bcau- 
ceup  d'embonpoint  et  d'eiqouemtut.  11  est 


fam.  Vo'.na  g'assa  .sch'iationi ,  htn  tìrchia' 
ta  ,  di  bfi.M  jianciii ,  ateicciata  e  frescoceia. 

GAi,  Gaie,  adj.  Joyeux.  Ga/o;  alle- 
gro ;  festoso  ;  giocondo  ;  lieto  :  festevole  ;  ila- 
re igiovialc;  brillo.  -  Ce  q-.i  réiouit.  Gio- 
condo ;  gaio  ;  i/mtlro  gio/oso  ;  piacevole. 
Couleur  fiale.  Color  chiaro,  gajo.  -  Ondif, 
d'une  iliMnbre  qui  est  cla-.re  et  en  bel  as- 
pect,  q.i'c'ile  est  gaio.  Stanft  ch'ara.  -On 
dit  ,  un  verd  gai ,  pour  «ire  ,  un  verd  qui  n  est 
pas  fcncé.  Verde  gjjo.  -  On  appelle  un 
tems  gai  ,  le  tems  qui  est  serein  et  ftais. 
Tempo  S'.rcno  e  fresca.  -  Et  on  dit  ,  qu'un 
horriine  a  le  vin  gai  ,  pour  dire  ,  que  qunr.d 
il  a  un  peu  bu  ,  il  est  He  belle  humeur.  Uo- 
mo che  e  di  buon  umore  quand'  ha  bevuto  , 
I  ,ua,id'  è  sul  b.re.  -  T.  de  Mus  Se  rht  du 
mouvemen-  d'un  air  ,  et  répond  a  1  Italien 
Allegro,  -l.de  Blason.  Un  cheval  g.ii ,  e  est 
un  ciieval  qui  n'a  ni  selle  ni  bride.  C<Tv.i//.> 
scn-.a  sella  e  senla  bugUa.  -  T.  de  Charpent. 
\  V.  Glia:.  -  H  est  aussi  adv.  Al'ons  gai.  Andia- 
mo all-ramcnte  ;  andiamo  veloci ,  presto.  _ 
GAl^k. ,  s.  m.  Altre  d'Amérique.  On  fait 
1  avec  k  bois  de  g-iac  des  tisanes  sudorifiques. 

IGuûiaco  ;  legi-o  santo.  -  Gomme  de  gaiac. 
Résine  qui  découle  de  cet  arbre  et  dont  on 
fait  aussi  usage  en  Médecine.  Gomma  d 
puaiaco.  .  . 

GAJAN,  s.  m.  T.  d'Hist.  nat.  Poisson  de 
mor,  qui  a  une  couleur  rougeitre  avec  des 
tache.  i.oires.To.'Jo-nar/no.     .     ,    . 

GAIEMENT,  adv.  Avec  gaieté  ,  joyeuse- 
ment. Allegramente;  gajcmentc; giojosamcn- 
te  ,  festevolmente  ;  piace%'olmente.  -  De  bon 
cœur.  Ui  buona  voglia  ;  di  buon  animo  ;  ro- 
lonterosmiicnte.  -  Aller  gaiement  e  est  aJcr 
bon  train.  V.Traia.  ^  „    , 

GAIi'lTE' ,  s.  f.  .foie  ,  allejresse  ,  belle  hu- 
meur. Giuja;  allegrerà;  letiila-,  ga]C\-{a;  . 
giulivilàl  giubilo;  contento;  allegria;  Jt-\ 
I  sta  ;  novialità.  -  En  p.ul.int  du  sryle  d  un  j 
'  Auteur  qui  écrit  d'une  maniere  agréable  et  , 
eniouée  ,  cn  dit ,  qu'il  a  de  la  g.iiete  dans 
son  style.  Stile  ameno  ,  piacevole,  fjusto<o.  , 
-  De  gaic-té  de  cœur;  de  propos  délibéré  , 
et  sans  sujet.  .Ç<i;a  motivo;  senja  fonda- 
mento. -  Il  se  dit  aussi,  des  paroles  ou  des 
actions  folâtres  que  disent  ou  que  font  les 
ieunes  personnes.  Schcry  ,  motti,  trattai  i 
da  giovanotti.  -  On  dit  qu'un  cheval  a  de  la 
";  ilté  ,  lorsqu'il  a  du  feu.  Fhd.'û  .  tno;spirito. 
CAIGNIERES,  s.  f.  pi.  T.  d  tcon.  rust. 
Espèce  d'abeilles.  Sorta  di  pecchie. 

GAILLARD,  s.  n.  T.  de  M.ar., Elévation 
qui  est  sur  le  tillac  du  vaiiseau  ,  a  la  proue 
et  .i  la  poiipe.  Castello.  Le  gaillard  d  t-v..nt. 
I  Castello  di  prua  ,  ou  simplenuiit ,  castello.  Le 
I  gaillard  d'arrière.  Cassero. 
1  GAILLARD  ,  ARDE  ,  ad).  Joyeux  avec 
démons-ratif  n.  Giocoso  ;  Jaceio  ;  all'g'o  > 
piacevole;  festevole  ;  graxioso.  -  Chanson 
«ilhrde,  ccnte  gaïUard ,  pour  dire,  chan- 
son, conte  un  peu  libre.  Canfcnc,  novella 
akuanto  oscena  ,  o  d'son'.sta.  -  Snin  et  déll- 
b  'ré.  Sano  ;  vegeto  ;  robusto  ;  vìvido  ;frescv. 
-  Il  se  pccLd  quelquefois  en  mauvaise  part, 
pour  dire,  un;. cu  évaporé,  y.  ce  mot.  -  Il 
se  dit  aussi,  des  choses  hardies,  périlleuses, 
nouvelles ,  ex-raordinaires.  Ariisc.iwso;  pe- 
ricoloso ;  strano  :  slraoïdin.irio.  -  Vent  gai  - 
1  rd  ;    le    vont    lorsqu'il   cit  un  peu  Iruid. 


m-r.te  :  t'ecôndamcntt  fest:vohninte.  ~  ti- 
~).-»T,;,n'  ,  hardiment, témérairement.  V. 

CAlL  L  \i<nE  r  ,  s.  m.  I'.  de  Mar.  Sorte 
('•  pctire  girouette  ,  échancree  en  manière 
de  c  >rn»tte.  Gagliardetro  ,  o  pie  digtllo. 

GAlLLARDbE,  s.  f.  (i.ieté.  il  n'a  guère 

d'usage  fine  dans  ces  ph.ri^ses:  lia  fsit  cela 

par  g  i."àtdi-,e  ,  parpure  gaillardise.  Ce  n'est 

e  gaillardise.  AlUgria;  gajena  ; 


■.  V.  G. 
GAIN 


eié. 


Vento  gagliardo  ,  freddo.  -  Il  est  aussi  snbst. 
C'est  un  paillird  ,  c'est  une  gaillarde.  Au 
féminin  ,  il  se  dit  d'une  femme  peu  scrupu- 
leuse ,  trop  libre.    Vivace  ;  amoroso  ;  libero  ; 

"  GAlLLARDËts.  f.  Espèce  de  danse  ,  au- 
trtl.'isen  us.'ge.  D.mser  me  Ri-i  larde,  dùir- 
s,r  11  gaillaide  ,  louer  une  gaillarde.  Ga- 
■liardo-  -  Caractère  d'Imprimerie,  qui  est 
entre   le   Petit  Romain  et  le    Petit  Texte. 

'^'gÏÏlTaRDELETTES,  5..f.  pl.T.  de 

Mar  PavilVins  arboré,  sur  le  mat  de  misèue  , 
et  sur  l'ariimon-  Cailiardetto  da  galera  ,  da 

'^"gaillardement,  adv.  Joyeusemînt . 
gaicmcut    Al/egramente  i  gaiamente;    Luta- 


Profit,  lucre.  Guadagno; 
util:;  imita;  av.tn\o  ;  prefitto.  -  L'heurcui 
succès .  la  victoire  ,  l'av.mtjge  que  l'on  a  dars 
une  entreprise,  dans  la  poursuite  dune  rt- 
fa.re.  Vittoria;  gua.lagno.  -  (iain  de  la  par- 
tie ,  cn  matière  de  jeu.  Gain  de  cause  ,  ceu 
lui  a  dunr.é  gain  de  cause  ,  en  matière  de  pro- 
cès ,  et  ftg.'dans  le.  flisDUtes.  Vinata. 

GAINE  ,  s.  f.  Etui  de  coute.-'U.  Guaina; 
fodero  ;  vagina.  -  T.  d'Archit.  Sc.btllon  ,  • 
d'où  paroit  sortir  ta. tète  ou  une  pHis  grande 
partie  du  corps  d'une  statue.  Guama.  - 
T.  de  Botan.  Se  dit  de  certame!  pet.-les 
qui  forment  une  espèce  de  fourreau  ,  d.-ni 
lequel  passj  le  pistiie,  ainu  que  des  teuiUes 
qui  entoarert  les  tiges  dans  une  certaine  lon- 
gneur  par  leur  base.  Baccello.  -  G.  me  <e 
flamme  ,  T.  de  M.ir.  C'est  une  mrnière  f»- 
fourreau  de  toile,  dans  lequel  on  fait  pa-  ' 
le  bar. in  de  la  tlamnie.  Guaina  della  fiim-  - 
-  G.inc  de  pavillon;  c'c-t  une  bande 
îo'le  ,  cousue  d.'ri-.  toute  la  largeur  du  i  a- 
villon.  Guaina  de' la  handrrra. 

GAINIER,  s.  m.  Ouviier  qui  fait  des  chi- 
nes. Che/a  le  guaine.  -  Arbre  qu'  cr  it  d^ns 
les  p.-ys  chruds.  Or.  le  cultive  dan,  les  |.r- 
d'iis  a  cause  de  la  beauté  de  sa  fleur,  ben  nom 
vient  de  ce  qu'il  porte  ses  semences  d.ins  une  ■ 
gousse  qui  ressemble  à  une  gaiae.  A.bero  e..: 
produce  il  fiore  d.ro  di  S.  Giuseppe.  _ 
1  GALA,ouGALE,s.m.T.tres-usited,ins 
les  gazettes ,   et  qui  signifie  d-ns  i-I'Isk  i;r> 

il  Cours  ,  fête  ,  réiouissance.  Un  lour  de  Gala  , 
un  iMbit  de  Gda.  Giorno  ,  abito  digi'a. 
GALACTlTE,s.f.Nctnt!  uneuierreline 
qui  est  une  espèce  de  iaspe.  &oiJ""c. 
GALAMMENT,  adv.  De  bonne  gmre. 
calantemente  ;  ccmpitamcntc  ,  con  galant. ru; 
avvenentemente  ;     garbatamente  ;     gra^ios  i  - 
\  mente;   gentihnente.   -   D'une  maniere  pil- 
lante. Pu'itamrnte;  elegantemente  ;leggia.ir:- 
mente.  -    Habilement ^  adroitement,    hr.;- 

G.ALAIs'GA  ,  s.  m.  Racine  des  In.l,-) 
Orient. itcs;  elle  est  céph^lique,  cardiaq-  .t 
stomchiquo.  Crt/mif."i- -  .9'i'^"^?  'n'"\  ''  " 
noui'le    pêcheuse.    T.  d  lehtyol.   D.:udri..e. 

G  aÏ.AN';  ,  T.  de  Mir.  V.  Ga'aubans. 

GALANT,  s-m.  Amant.amouteux    ce- 
lui ni:  s'attache  à  plaire  aux  D.ames.  An  •- 
f;  innamorato  ;  zerbino  ;  vago.  -  fam.    ' 
dit,  d'un  homme  éveillé,  et  a  qui  d  ri- 
pas trop  se  fier  ,  que  c'est  un  enl.int.  Ef  c 
une  acception  pareille  ,   on  dit  :    on  a  pris 
le  galant ,  pour  dire  ,  on  a  arrête  le  Voleur. 
V.  -  On  dit  d'un  )eunf?  homme  vif,   alerte, 
que  c'est  un  vert  gal.u.t.  V .  Vif.  Alerte.  -  Gv 
!ans.  7".  </f  Mar.  V.Galaubaiw.  ,      . 

GALANT,  ANTE,    ad].  Homme  quia. :e 
la  probité,  civil,  sociable,    de  bonne  c-t 
p,;gnlp  ,  de  conversation  .igréable.   Cal.i-- 
fj-bdio  ;  pulito  ;  civile  ;  gentile  ;  gra; 
i-aio  ;    amorevole.  -  On   dit   à  un   hcnv 
qu'il  est  un  g.il.int  homme  ,   pour    m.ir  : 
la  satisfaction  uu'on  a  de  ce  qu'il  a  fait.  c.  i- 
lantuomo.  D  ns  les  acceptions  précédentes , 
il  ne  s'emi'oie  jamais   cn  p.>rlant  des  (cm- 
mes.  -  On  le  dit  aussi ,  d'un  homme  qui  cher- 
che à  plaire  aux  Dam-s.  Et  dans  ce  sens ,  nn 
met    g-dan»    après    le    sub^tantit.    C'est  m 
homme  gal?nt .  frrt  galant.  Che  amoreggia;  che 
fa  a  salante ,  ;/  bello  ,  il  ie,b:no  ,  ratttltau, 
■     On  dit,   qu'une  femme  est  palante,  pour 


direT'il'èlle'esrdàns'i'ivibitu'de  ''"T:"'^ ''" 
commcrcesriegiilanterie.  Cveita.  -  (»■''?.'"«► 
dans  une  acception  ilus  s,'^"^"'*  •";''■' /,| 
diverses  choses,  lorsqu'on  les  ^u""'*^ 
comme  agiii-bles  et  bien  entendues  dios  lem, 


GAL 

fïnfe.  Vago;  dì  buon  susto  ;  curioso  ;  hggta- 
éro  \  h  in  latto. 

GALANTERIE  ,  s.  f.  Qualité  de  cetili  qut 
esr  gdlant.  Agrément ,  vo'ivesse  t!ans  l'esprit 
e*  d,'ns  les  man-èros.  Oilctmtna;  yu!itc\j<3  ; 
c'iil.-iij  arhan'rà  ,  yfJ^'o;  sarhv.  -  list; 
t!.r.nis>i,  de  cerc^iini  rëj,pçcts  et  d'une  cer- 
taine politeise  auprès  des  Dnmes.  Civ'ità\ 
ccrtaìa presso U  donne.  —  i>e  d!t?iiSSÌ,  (i'i.n 
ci^rimerce  smoureux  et  criminel.  Galan- 
!  -1.1  amorosa;  eommcnt^  ca'-naU.  —  De 
cfrt^ins  soins  que  l'on  reid  aux  Dames,  et 
I  ^^  petits  préiens  qu'on  leur  frit  par  po'i- 
Te.^-?.  Atorei-uUi^a  versa  U  donne,  -  En 
p.  riant  d\in  présent,  on  d't  ,  que  ce  n'est 
qu'une  E'iUnîerie,  pour  dire,  que  c'est  un 
pr':rsent  rie  peu  de  ccnséquercc.  Rigalluccio. 
—  Un  parLint  À\\ViO  action  si:aÌvoque  en  soi , 
et  que  l'on  veut  excuser  ,  on  dit  que  ce  n'e>t 
qu'une    pure   galanterie.  A\ijne^    tratto  di 

^'"(ÎalÂnTLSF;,  ée,  rnrt.  V.  le  verbe. 

(;\LAiNTI>EK.  v.,1.  Faire  le  s^l^-nt  au- 

]':■,  d^s  D.ime«.  11  est  vieux.   Ciilanrep^fr.rt:  \ 

ir:ùjrt,rn:,h:r^i,re;  far  diramarci  g^n- 

;    far  il  gaUnî,  ,  far  d  btUo  ,  rattUUto. 

./iLAUBANS,  cale:' ANS  ,  s.  m- pi- 

.     .-U  jMj.'.   LeT£.uc^  cjrde*;  ni.î  prennent  d.i 

I    ■:'.  d-îs  mà*s  de  jiup.e  ,  jusqu'aux  deux  cO:é* 

V-ALAXIE/s'f^T'.'dePhys.  Nom  delà 
voi^  1  -.xce.    VU  lattea  ;  fi^ussU. 

CrAl  .B  AMJ.'.l ,  s.  m.  Espèce  de  comme 
t;ics  ."  .  e  ■  lauto,  culbcro.  —  fam.  Donner 
ó>.ì  rii^:  ■.';.!  ,  vendre  d;i  gilb.mum  ,  c'est 
ricmnzr  n  •■  lelqu'u»  dos  espérarices  qui  n'a- 
b.'U'iiStjnr  ,1  rien  ,  l'amuser  de  prom°ises  inu- 
tiles. D^r  il  perdono  tU  seramido  ,  molti  h. ici 
e  p^chi  'juattrint  ;    assai   pampini   e    niente 

GALBE,  s.  rr\.  Ornement  d'Architoctiire  , 
qui  con'îiste  d.^ns  un  élargissement  fait  avec 
i,r.ica.  Garbo. 

GALE  ,  s.  f.  Espèces  d3  pustules  quîvien- 
T'int  Hir  la  peau,  et  qui  sont  accomL-^znées 
re  r^i^mineeaisons.  RojP.a  ;  scabîa.  —  Mahtdie 
c  :s  vét^éraux.  Elle  s'anmncepar  dcsri'posircs 
qui  s'élèvent  sur  l'écorcc  des  branches  ,  sur 
Lî  feuilles  et  sur  les  tVui-s  des  arbres.  Rogna. 

GALE',  s.   m.  T.  de  Botanique.   Genre 

c?    ilanre   dont  il  y  a  trois  espaces,  toutes 

r   ;-  odoriférantes  ,•    Tune  croît  en  Europe 

"  .5  les  faruyóres;  st  Von  eu  met  dansles  ar- 

m  pour  les  parfumer  et  en  éÌoÌ;:nrr  les 

'.es.  Les  deux  ar.tri-*s  sont  exotiques  et 

:  des  arbrirse^ux.  Le  prem-er  se  i:cmnîe 

■  Piment  royal.  En  htiii ,  My^ica  g.-.-'c. 

^  GALEAGE,  s.  f.  Vaisseau  c\\m  consînîc- 

ticîi  particulière,  cai  va  à  voile?  et  à  rames, 

comme  une  galère,  mais  qui  est  beaucoup 

plus  «rard.  CJÌea-{xa. 

GÀLE'E,  s.  f.  T.  d'Imprimerie.  Espèce  de 
planche  carrée  avec  im  rebord  ,  où  le  Com- 
positeur met  les  lignes  à  mesure  qu'il  les 
compose.  Vanfacgfo. 

GALEFRETlÊa ,  s.  m.  T.  d'in'p-re ,  qui  se 
^Jt  d'un  homme  de  néint  et  s;îns  bif  n.  II  est 
pop.  Gûleom;  manicoldo  \snr.liu^<j\  szccarde'- 
/o  ;  3t>'.donc\  vomo  vile  ;  dappoco  ;  pdaptedi. 

GALEGA  ,  5.  m.  Pisrj'e  dont  les  f:eurs 
«ont  légumineuses  ,  tantôt  bleues  et  tantôt 
b'anchn's.  On  le  cvi'rive  dans  les  i^rdins, 
à  cause  de  hi  beauté  de  son  port.  II  est  pec- 
toral et  alexipharmaq.ie.  Galega;  capragglnc  ; 
tap'aria. 

GALENE  ,  •;.  f.  Nom  donne  par  les  Nstu- 
rali-rtcs  à  la  mine  de  pjo-xb  en  général  ;  et 
en  par'icnlier  à  cel'e  qui  est  comi-osée  de 
cuhfs.  Ca'enn. 

GALEN'IQUE.  adj.  de  t.  g.  T.  deMéd. 
Se  dit  de  ce)ui  qui  traite  les  mabdies  «uH'ant 
l^s  principes  de  G^lien  ,  et  des  remèdes 
prv'p.irés  stvvrnt  sa  méthode.  Ci-enico. 
.  GALEVISNÎE^  s.  m.  La  doctrine  de  G^- 
Vien  ,  celebre  Médecin  de  l'Antiquité,  A,u- 
tcur  d'une  théorie  et  d'une  méthode  i  .''rr'cu- 
liè-e  ,  ç*  qui  a  eu  de  tout  tcms  ses  partisans , 
>iii;  qu'Hvriocrare.  Cctleniimo. 

GALENISTE,  ad'i.  et  i.  Médecin  attaché 


GAL 

■  àia  doctrine  de  Galien.  GaUnista, 

GALEOPE  ,  T.  de  3otan.  V.  Galéopsîî. 
GALEOPSIS,  Chanvre  bàtnrd,  ou  Ortie 
rouge,  s.  m.  Plante  labiée.  On  en  compte 
quatorze  espèces  ;  il  n'y  '-n  a  qv*e  q^ua'.re  qui 
ci.er.:  des  vertus  médicir,,.*fi  qui  suient  con- 
nues. CaL'cpst,  o  galiopsi.  Le  salcopsis 
j.iune,  qu'on  nomme  aussi  Ortie  morte, 
ortie  jaune,    Cmiopsi  detta  da*  senesi  erta  dà 

CALER  .  v.  a.  Gratter.  Il  n'a  d'usa&c . 
qu'au  rèe.  ii  est  pop.  Grattti.rsl. 

GALERE  ,s.  f.  iiorte  de  bntiment  de  mer  , 
long  et  de  b-ii  bord  ,  qui  va  ordinairement  a 
rames  ,  et  quelquefois  à  voiles  ,  et  dont  on 
se  sert  sur  la  mediterranee  ,  et  rarement  sur 
l'Océan.  Galea  \  galera.  -  (ìa'ère  subtile  ou 
!é.:;è-e,  s;;!ère  bâtarde  ,  galere  réile ,  g  1ère 
capitsine  ,  gidère  patrone.  Galera  leggiera^ 
bastarda  ,  re.ifc-,  capitana  ,  padrona*  —  Ga- 
lère, se  prend  aus'.i ,  pour  la  peine  de  ceux 
qui  sont  condamnés  à  ramer  sur  les  galcres. 
En  ce  sens,  il  n'est  en  uscge  qu'au  iluriel. 
La  gûltj  \    la    pena  della  g.tlèa  ,    dit  rcrio. 

—  Dans  rUrdre  de  Malte,  ten-r  g.-!êre  ; 
armer  une  ^i-lére  à  ses  dépens.   Tene'-  galèa, 

—  On  dit  prov.  et  fig.  vogue  la  s-îilcre  ,  pour 
dire  ,  arrive  ce  qui  pourra.  Arrivi  che  pLÒ. 

—  En  p.-irunt  d'un  lieu,  d'un  état,  d'une 
condition  où  l'on  a  beaucoup  à  souffrir,  on 
dit  prov.  et  fiç.  que  c'est  une  galère,  une 
vrjie  galère.  C'est  être  en  galère,  eli  é  una 
ga'ca^  una  vera  galea  ^  una  scluayitù.  -  Es- 
pèce ds  p:ros  rabot,  o-i  rlffard  ,  dont  les 
Ch.trpcnfiers  et  Menuisiers  se  servent  pour 
désrossir  les  pièces  de  charpente,  piallone. 

Galerie,  s.  f.  Pièce  d'un bàHmentbe^ui- 
coup  plus  longue  que  lar?;e  ,  o.'i  Ton  p^îut 
se  iromener  à  couvert.  Gallerìa,  Galerie  ou- 
verte. Loggia.  -  I!  se  prend  quelquefois  pour 
corridor,  ou  allée  qui  sert  à  !a  cotnm'mîcation 
des  appartemens  étales  dégager.  Andito.  - 
Dins  un  v.iisseau  ,  la  galerie  e:;t  cette  pièce 
nui  est  siitour  de  la  poupe  et  qui  est  décou- 
verte. Gai/cria  i  balcone  ;  fjuando  sono  lat:rau 
sul  "Quartiere  e  coperti,  si  dicono  bottìglie.  — 
Galerie  du  fond  de  cale  ,  e^t  un  passage  Urge 
de  trois  pif  ds,  pratiqué  le  Ions;  du  servage,  de 
r.nvant  à  l'arrière  des  vaisseiux  qui  sont  au- 
dessus  de  cinqunnte  pièces  de  canon.  Gallerìe 
ddln  stiva.  —  Au  jeu  de  Paume  :  une  espèce 
d'allée  longue  et  couver'.e  ,  d'o^i  l'on  reg.irde 
les  joueurs.  Balcone,  —  T.  de  Fortif.  1  e  tra- 
vail que  font  les  assiégernî  dans  les  fossés  d'une 
Place  assiégée,  pour  aller  à  couvert  de  la 
mou-^quetcrie  au  pieddeLim-iraille,  et  y  atta- 
cher le  mineur,  callerla.  Galerie  d'écoute. 
Gallerìa  d'ascolta.  -  Route  que  les  ouvriers 
pr?-iquent  sous  terre,  pour  pouvoir  découvrir 
des  filons,  et  en  détacher  le  minéral.  Ster- 
nuto o  andito  che  si  pratica  per  ïscoprlr  il 
f':VK'  di.'l'.n  mhd:ra, 

GALERIEN  ,  s.  m.  Ceîuiqui  est  condamné 
au"(  galères  ,  forçat.  Galeotto  ;  for^atû. 

GALKîlNE,  5.  f.  Vent  entre  !e  nord  et  le 
coucï-  ,  • ,  nord-ouest.  On  ne  ?e  sert  guè'  e 
de  ce  ..lot,  qu'en  certaines  Provinces  de 
Franre.   Maestro;  maesîraU. 

GALET,  s.  m.  Certains  cailloux  polis  et 
pl.-.t;,  que  la  mer  pousse  sur  quelques  plages. 
c'rij;',j  ;  sa'-silni  che  'l  mr.re  g'tra  su  ta 
syiiigî,^a,  -  Jeu  cù  l'en  pou^-^e  une  espèce  de 
p.i'et  snrune  longue  table.  Morella. 

GALETAS,  $.  m.  LoîÇ'm?nt  qui  est  au 
plus  haut  ct3ce  d'une  miîison  ,  et  dont  le 
plan.-hrr  d't^n-haut  n'est  nas  carré  et  riout 
de  la  fieure  du  toit.  Sclajo;  sofita  ;  scfifo. 

—  Se  dit  au':si  ,  de  "out  iorement  pauvre 
et  mû!  en  ordre.    Una  stamberga  ;  una  tO' 


paja 


udU 


GALETTE  ,  s.  f.  Espèce  de  gâteau  plat  que 
l'on  fait  quand  on  cuit  le  pain.  Galcttji  ;  bi- 
scotto i  fccccla, 

GALEUX,  EUSE.  adi.  Qui  a  delà  cite. 
Rosnoso  ;  scabbioso.  —  Il  se  dit  prr  exten- 
sion .   des  arbres  et  des  pL^in-es.  Rognoso. 

GALIMAFRE'E  ,  s.  f.  Espèce  de  fricas- 
sée composée  de  restes  de  viande*  fricajJCii, 
0  polpette  fatti  d^ avan\i  di  earm. 


GAL  S65 

GALIMATIAS ,  s.  m.  Distrours  embrouil- 
lé et  confus,  qui  semble  dire  quelque  chcse  , 
et  ne  dit  rien.  Anfanamento;  tantafera  ;  tan" 
ta j erata. 

GALION,  s.  m.  Grrnd  vaisseau  qu'en  em- 
ploie à  :r:re  ie  voyage  d'Esingne  aux  Indes 
OcciderM'cs-  Gcllionc  ;  gnlcorc. 
^GALIONi.'>TE^  s.  m.  T.  de  Comm.  marir. 
Négociant  qui  fait  le  commerce  des  Inde? 
Esoagncles  par  les  gah'cns.  Galeonis'.u 
,  GALIOTE  ,  s.  f.  Espèce  de  peiit  b.iti'rGnt 
qui  va  à  rames  et  à  voiles.  Giieotta.  -  Ga- 
liotes  à  bombes;  un  bâtiment  de  moyenne 
grandeur  ,  très-fort  de  bois  ,  dont  on  se  sert 
]i»>iir  porter  des  mortiers,  et  pour  tirer  des 
bombes  sur  mer.  Galeotta  da  bombe.  —  Lovr; 
bateau  couvert ,  dont  on  se  sert  pour  voyager 
sur  d2s  rivières-  Chiûtta. 

GALIPOT,  s.  m.  Résine  liquide  qu'on  tire 
du  pin  par  ircisÎon.    Hagia  li]uida. 

GALLE  ,  T.  de  Botan.  Il  se  dit  .  de  cer- 
taines excroiss.-'nces  qui  viennent  sur  les  tiges 
et  fes  ffUtHes  de  pkisieuri  idantes ,  par  l'ex- 
travasation  de  leurs  sucs,-  ce  qui  arrive  !ors- 
qu'eHes  ont  été  piquées  par  qa?!que  insecte. 
Galla.  —  La  p'us  connue  de  ces  ^i^ailes  vient 
■ur  les  chênes.  On  l'appelle,  noix  de  galle. 
Elle  sert  i  teindre  en  noir,  €t  à  fjiie  de 
l'encre.  Noce  di  galla. 

GALLICAN.  ANE  ,  adj.  Fi^nçoîs.  Il  n'T 
guère  (i'usage  qu'en  ces  pnr.ses;  Le  rit  gal- 
lîc.-n  ,  l'Eglise  g^tllicane  ,  ïes  libertés  de  l'E- 
glise gallicane.  Rito  gs^  lu  ano  ,  Chiesa  gai'  - 
cena  ^  ec.  —  Les  Géographes  ■ippeilent  , 
Flandre  Gallicane,  certe  partie  de  lu  1-lap- 
dre  ,  CM  l'on  parle  h  Langue  Frcncoise.  Lt» 

GALLICISME*,  s.  m.  Con^mîc^'^n  prfv 
pre  et  pa'ticviliore  d  la  Langue  Frar.çoisc  , 
contraire  .iiix  rèi;les  ordinaires  ce  h  cr?!  .- 
maire,  mais  putcrisées  par  l'usage.  Fran^'' 
f'STio.  —  Les  façons  de  parler  d^  U  Lrnguç 
Françoi-.e  ,  transpoiécs  dans  une  sutre  Lan- 
gue. F^ar-icstsrro  \  francesismo, 

GALLIN^S.SE,s.  f.  T.  d'O-niehol.  Cor- 
be.Ti  du  Mexique.  C'n-ro  del  Aiessico, 

GALLIUM  ,  V.  Caille-lait. 

GALOCHE  ,  s.  f.  Espèce  de  chaussure  de 
cuir,  que  l'on  porte  par-dessous  les  sm-'iers  , 
pour  avoir  le  pied  sec.  Caloscia.  —  Mentcn 
de  galoche.  V.  Menton.  -  l.  «Vc  Ai../-.  C'est 
une  poulie  qni  a  son  moufle  fort  piit,  sur- 
tout d'un  côté.  caUvccia.  —  C'est  aussi  une 
pièce  de  bois ,  en  forme  dedemi-rcnd  ,  nui  sert 
à  porter  les  taquets  d'écoutes.  Pasttca  dc^U 
scotte,  -  C'ost  encore  un  trou  à  demî-cou- 
vert  par  une  petite  pièce  de  bois  voûtée, 
qu'on  fait  dans  le  panneau  d'une  écoutille  , 
pour  f.';Te  passer  un  cable.  Buchi  da  gcmune 
nei  bocch.iporti, 

GALON  ,  s.  m.  Tissu  d'or,  dV.rs'-nt,  de 
soie  ,  de  ri! ,  de  laine  ,  et  qui  a  plus  d;?  corps 
qu'un  simple  ruban  ,  que  Ton  metîîu  bord  ou 
sur  les  coutures  des  hi-riits ,  soit  pour  les  em- 
pêcher de  s'effiî^r,  soit  pour  servir  d'oruf- 
ment.  Un  calon  d'or  ,  d'argent ,  de  si:;'e.  Gal- 
lone ,  njstro  ,  rvarn'.\'ûne  d*~rc  »  d*arrcnto  , 
•ii  seta   Galon  de  livrée.  Fassamcro. 

GALONNE',  ÉE  ,  part.  V^  ie  verbe.  -  On 
"ppeile  aussi,  un  liomme  gslorné  ,  ur.  hom- 
me dont  l'habit  est  couvert  de  salons.  L'omo 
con  habit'  ealhnati. 

GALONNEll.  V.  a.  Orner  ou  border  de 
gallons.  Listare  ;  gHacnir  di  gaîlenl.  On  dit 
auîsi,  G.illonare. 

.GALOP,  s.  m.  La  ptus  élevée  et  Ja  plus 
diligente  des  il'tires  du  cheval  ,  qui  n'est 
proprement  rn.Vme  suite  de  sruts  en  avant. 
CaLppo-y  gnaUppo.-  On  dit,  d'un  lumms 
qui  tire  sur  sa  nn  ,  qui  se  meurt,  qu'il  s'en 
va  le  grand  çalop.  Il  est  pop.  Se  ne  va  per  iz 
porre;  è  spedito  per  le  poste. 

GALOPADE,  s.  f.  Action  de  ^r^ìorcr.  Il 
galoppare;  pahpp.it.i.  —  Espace  q.i'on  par- 
court  en  g.-'Iop;tnt.  D'ici-la  ,  il  n'y  a  qu'une 
g^lorade.  "Crtrt  ccrsa. 

GALO!*F',  Ìe,   psrt.  V.  leverhe. 

G.-'.LOPER  ,!  V.  n.  Aller  le  galop.  Gaìoo.^ 
fû;c  ;  guaL'ppaici  *i^dar  di  galoppo^   —  Òq 


■^.(:<>  G     A     N 

d  tii^.  et  f;im.  d'un  liomme  qui  se  toumi^ntô 
hviii'.cou;)  ,  qui  court  beaucovp  pour  quel- 
quî affaire,  qi'.'il  galope  jour  et  nuit.  Il  a  ga- 
lopé par  tout  l'iris  pour  cette  alïjire.  Ajfati- 
carsi  ;  correr:  ;  dirsihri^a*  —  v.  a.  Mettre  ^u 
f.alop ,  faire  a;l;r  au  galop  ,  galoper  un  chevjl. 
fargaloppan  ;  fir  prenicrc  il  sjloppo  ;  J'ar 
aniirt  ji  galippo.  -  fi;,  et  f.iin.  Poursuivre 
quelqu'un.  Vcrseg'^^f^''')  inseguire,  —  On  dit 
aussi  tij.  et  f;im.  Galoper  quelqu'un ,  rou 
diro  ,  se  rendre  assidu  dans  tous  les  li-îiix 
Oli  l'on  peut  lui  parler.  Cercar  una  per- 
aorta  in  ogni  ho'O  djv:  suol  usare  ,  trovjrvisi 
SfiS'o  e  con  assiduità  ,  per  f orerie  parlare. 

GALOPIN,  s.  m.  l'eut  gatçou  que  l'on 
envoie  ça  et  là  ;'our  dilïirentes  ùioses.  Fante 
o  scTvitoriicclo  ;  ^ar^one  che  si  mandi  a  jar 
ceni  servigi-  -  D.uis  les  Maisons  i<oy..les  ; 
petits  marmitons  qui  tournent  Us  broches, 
et  qui  servent  il  courir  çà  et  là  pour  les  be- 
soins de  la  cuij'ne.  Giiaitero. 

GALVAUO£',  ÉE,  prrt.  V.  le  verbe. 

GALVAUDKR,  V.  a.  Mdtn-.itcr  quelqu'un 
de  paroles  ,  le  réprimander  avec  aigreur  ou 
avec  hauteur.  Ilestfam,  Bravare,  crivellare; 
far  una  iitgliai.i  o  bravata  ;  sgridare;  sbirhat^ 
^are  ,  riprendere  agramente. 


GALVAUDEUH,  s.  m.  T.  peu  usité. 
Grondeur.  Sgridatore  ;  che  rifrendc  acre- 
mente. 

GAMBADE  ,  s.  f.  Espèce  de  saut  sans  art 
et  sans  cadiuce.  Faira  une  gambade.  Fiire 
des  gambuti r-î.  Scambietto  ;  salto. 

GAMiiVDER,  V.  n.  Faire  des  gambades 
par  vivacité,  par  gaieté.  Corxettare;  bal- 
lare ;  salbjttellare  ;  saltinllare  ;  scani- 
iicttare. 

GAMÌ5AGE,  s.  m.  Droit  qu'on  paye  poi\r 
la  bière.  Dario  ;  gabella  che  pagasi  per  la 
Urrà. 

GAM3ESDEHUNE,  s.  f.pl.  T.  de  Mar. 
Petites  cordas  ,  qui  sont  tenues  à  une  hauteur 
déterminée  des  haubans  des  deux  grands 
mâts ,  et  qui  se  terminent  près  de  la  hune  ,  a 
des  barres  de  fer  plates ,  dont  l'usage  est  de 
reteivr  les  mâts  de  hune.  Gamba  'ona. 

GAMBESON  ,  ou  GABE.'iO.^ ,  s.  m. 
T.  Miht.  aicien.  Esiiòca  de  cotte  d'arm;  ou 
de  f'.rand  jijoon  sous  la  cuirasse.  Chiawe'ino. 
GAMBILLER,  v.  n.  Remuer  les  jambes 
de  côté  et  d'autre.  Se  dit  d'ordinaire  ,  des 
enfans  ou  de  fort  ieimesgens,  lorsqu'étant 
assis  ou  coucliés ,  ils  portent  a  tous  momens 
leurs  jambes  de-çà  et  de-là.  Gnw.butare; 
sgambettare  ;  sprangare  ;  guizzar  co'  piedi. 
. GAMBI r,  s.  m.  T.  duieu  d'Echecs.  On 
dît  ,  jouer  le  pambit ,  lorsqu'après  avoir 
poussé  le  pion  tiu  Roi  ou  celui  de  la  Dame 
deux  pas  ,  on  pousse  encore  celui  de  leur 
fou  deux  pas.  Muover  due  passila  pedina  dell^ 
altere  ,  dopo  aver /atto  Visiesso  colla  pedina 
della  Retina  n  del  He. 

GAMELLE,  s.m.  Ecueiledebois.qui  est 
d'un  usage  fort  ordinnire  sur  les  vaisseavix  ,  et 
où  l'on  met  la  portion  de  chaque  Matelot 
et  de  chaque  Soldat.  Gavetta .  -  G-xr.'J'.i  creu- 
se. Gavetta  fonda.  —  Etre  à  la  gamelle  , 
minficr  à  la  gamelle  ;  être  à  l'crdinaire  des 
Soldats  et  des  Matelots.  Mangiare  co'  Sol- 
dati o  co'  Marinai. 

GAM.ME  ,  s.  t.  Table  contenant  les  notes 
de  Musique  ,  disposées  selon  l'ordre  des  tons 
naturels.  Solfa  ;  lolfa.  -  prov.  etiig.  Chan- 
ter la  gamme  à  quelqu'un  ;  faire  une  forte 
réprimande  à  quelqu'un ,  ou  lui  dire  des 
injures,  lui  dire  ses  ventés.  Cantar  la  ja!- 
faauno  ;  dar:  una  sbrigliata ,  o  «H.t  sbr'glia- 
itira.  —  prov.  et  fig.  Changer  d-»  gamme  ; 
changer  in  conduite  ,  de  façon  d'rgir.  Cam- 
biar mo.io  o  maniera  di  trattare  ,  di  operare  , 
tii  vivere. 

GAMOLOGIE,  s.  f.  T.  Didact.  Discours, 
traile  sur  les  noces  ,  sur  le  mnri.içe.  Dir.- 
eorso  ,  trattato  su  le  no^e  ,  o  cirea  il  matri- 

GANACHE,  s.  f.  La  mâchoire  inférieure 
du  Lh.'val.  Ganascia.  On  dit  ,  qu'un  cheval 
est  chargé  de  gan.-.che  ,  qu'il  a  la  ganache 
lourde ,  pesame ,  quand  il  a  l'os  de  la  m.i- 


G    A    N 

choirc  inférieure  fort  gros ,  et  revêtu  de 
beaucoup  de  chair.  —  On  d;t  fig.  etfam.  d'un 
homme  qui  a  l'esprit  pesant  ,  qu'il  est  chargé 
de  ganachi  ,  qu'il  a  la  ganache  pesante  ,  que 
c'est  une  g-^nschs.  Crosso  ;  g->^j. 

GANGHE  ,  s.  f.  iorte  de  potence  ou  d'es- 
trapade ,  dressée  aux  portes  des  Vilies_  en 
Turquie  ,  pour  servir  au  supplice  des  malfaic- 
tours,  ou  des  malheureux  triûtés  comme  tels, 
our  I  Sona  di  supplico  che  usasi  in  Turchia. 

GANDOLlN,  s.  m.  T.  Populaire.  Désa- 
gréable ,  malotru.  Scioperone  j  sguaiato. 

GANDOLINAGE  ,  s.  m.  ï.^  Populaire. 
.Massauderie  ,  mauvaise  grâce.  Scioperatag- 
gine ;  sgua/ataggine, 

GANDOLINER,  v.  n.  T.  Populaire.  Faire 
le  fainéant.  Vivere  da  scioperone. 

GANGAMON  ,  s.  m.  1.  d'Anat.  Nœud 
du  nombril.  Gangame. 

GANGLIFOKME,  adj.  de  t.  g.  T.  d'Anat. 
Qui  a  la  torme  ,  la  l.jjiu'i;  d'u.i  g..nsllon.  Gan- 

*"g''aNGLION  ,  s.  m.  T.  d'Anat.  Assem- 
blage de  plusieurs  nerfs  qui  se  rencontrent 
et  i'cntrelaccnt  en  manière  de  peloton.  Can- 
glio  ;  corpo  olivare.  —  T.  de  Chir.  Tumeur 
dure  ,  ronde  ou  oblongue,  quelquefois  itié- 
gale  ,  sans  douleur  ,  et  qui  ne  cause  aucun 
ch."n.;ement  de  couleur  à  ta  peau.  Ganglio 

GÀ.NGitfcNE,  s.  f.  (,Oi\  prononce  Gan- 
grène. )  Mottii'jcation  totale  de  quelque  par- 
tie du  corps,  qui  est  c.'»usée  parle  défaut  des 
esprits  animaux  ,  et  qui  se  communique  ai- 
sément aux  autres  pr.rties  voisines.  Cancrena  ; 
cangrena;  cancherella.  —  On  dit  fig.  des  gran- 
des erreurs  ([ui  s'élèvent  dans  la  Religion, 
ou  des  grands  désordres  qui  naissent  dans 
l'Etat ,  et  qui  peuvent  avoir  des  suites  fâcheu- 
ses ,  que  c'est  une  gangrène  dont  il  faut  ar- 
rcttr  le  cours.  Ella  'c  una  specie  di  cancrena 
di  cui  vuoisi  arrestare  il  corso. 

GANGRENE' ,  t'E  ,  part.  Où  la  gangrène 
s'est  mise.  Cancrenato,  —  On  dit  fig.  d'un 
méchant  homme  ,  qu'il  a  la  conscience  grin- 
grénée.  C.  scienza  ulcerata. 

GANGiiENER  ,  SE  GANGRENER  ,  v. 
r.  Se  corrompre  en  sorte  qvie  la  gangrené  se 
forme.  Cancrenare  ;  divenir  cancrena  î  Ja.-si 
cancrena. 

GANGRENEUX,  euse,  adj.  Qui  est  de 
la  nature  de  la  gan;;rène.  Cancrenoso. 

GANGUE ,  s.  f.  Mot  emprunté  de  l'Alle- 
mand. Roche  à  laquelle  lui  métal  minéral  est 
attaché  dans  le  sein  de  la  terre.  Pietra  me- 
tallica.    . 

GANER  ,  V.  n.  Laisser  aller  lamain.Z^j- 
ciar  la  base;  non  prendere. 

GANIi"  ,  s.  m.  V.  et  écrivez  Canif. 

GAMVET,  s.  m.  Instrument  de  Chirur- 


gie fait  en  forme  de  canif.  Coltello 


(;AN0,  T.  du  i?u  de  l'Homfcre ,  porr 
dire,  laissez -moi  venir  la  main.  Lasciate 
andare. 

GAi\SE,s.  f.  Cordonnet  de  ■■."■,d'or 
d'argent,  etc.  qu'en  emploie  d|o.  ...i.iire  à 
attacher  un  bouton.  Trina  ;  cappletto.  Ganse 
du  bouton  du  chapeau.  As^la ,  o  cappietio 
del  bottone  del  cappe.lo.  —  Il  se  dit  plus  com- 
munément de  cette  sorte  de  cordonnet,  en 
tant  qu'il  sert  de  boutonf.iêre.  Cappletto  ;  cor- 
doncino. —  Ganse  de  diamans;  une  bouton- 
nière faite  en  forme  de  ganse  ,  et  garnie  de 
diamans,  Ucchiello  guernitjdi  dla;fianti. 

GANT  ,  s.  m.  Ce  qui  est  fait  sur  la  forme 
de  la  main  ,  et  qui  sert  à  la  couvrir  toute  , 
et  chaque  doigt  en  particulier.  Guanto.  — 
Ce  mot  prend  différentes  dénominations  , 
soit  par  rapport  il  la  m.itirre  dont  les  canti 
sont  faits,  comme  dins  ces  phrases;  Gants 
de  ci.'f,  gants  de  daim,  gants  de  chesTeau  ; 
R.ints  de  chien  ,  d.'s  gants  de  fil,  des  gants 
de  soie  ,  des  gants  de  laine  ,  etc.  soit  par 
rapport  .lUX  liei'x  où  ils  sont  faiis  ,  comme 
c  nts  d'Espagne  ,  gants  de  Borne  ,  gants 
d'Avignon  ,  punts  de  Grenoble  ;  soit  p^ir 
ranport  aux  odeurs  qui  domiiKiit  dans  la  mi- 
nière dont  ils  sont  apprêtés.  Des  pan's  d'am- 
bre ,  des  jants  de  jasmin.  Guanti  di  ccivo, 


G     A    R 

ee.  Guanti  di  Spagna  ,  ec.  Guanti  ambrati  i 
te.  —  On  appelle  gant  d'oiseau  ,  le  gant  que  ; 
le   Fauconnier  met  .i  la  main  dont  il    porte 
l'oiseau.  Guanto  del  Falconiere.-  prov.  etfig. - 
Pour  taire   entendre  à  quelqu'un  qu'il  «'■:■■ 
pas  le  premier  à  donner  l'avis  ,  à  dire  ■; 
que  chose  ,  ou  à  faire    la  découverte  ' 
il  parle,  on  dit,  qu'il  n'en  a  pas  lesj;.i[ 
vous  n'en  aurez  pas  les  ganls.   Tu  non  .; 
le  cal[\    —   On  dit  prov.  l'uiniiié  pas:.- 
gant  ,   lorsqi'en  se  saluant  ,   on    se  t..  -    ■ 
ia  main  ,    sans  se  donner  le  loisir  de  s  j  >:_- 
ganter.  L'amore  passa  ilguanto.   —  Jtitr  le 
gant  ;  dcii'.T  quelqu'un  au  combat.  Alandarc} 
il  guanto  della  battaglia.  \ 

GAN  rt.',  ÌE  ,  part,  du  verbe  Ganter.  In-- 
guantato  ;  vejt'to  de'  ganti. 
GANTELF.'E,  s.  f.  V- Cnmpamde. 
GAN  TELE  r,    s.   ni.    Espèce     de    c-r 
couveit  de   lames  de  fer  par   le  deboli 
la   m.^in   ,    faisant   partie     de  l'armure 
homme  armé  de  toutes  ^nkc^s.  Manopo.^ 
Plusieurs  Artistes  donnent  ce  nom  a  ii.i 
ceau  de  peau  ou  de  cuir  d-jni  ils  eni-^   ' 
la  main  ,   pour  la   gar.-nt'r    de_  l'impti 
de  quelque  chose  ,  comme  d'un  f;l ,  A'ur.  _ 
don  ,  etc.  Manopola.   —  Terme    de   i 
Espèce  de  bandagi  qui   enveloppe  le  ' 
et  les  doigts  comme  un  gant.  Fjicitftarj 
mano  e  delle  dita  a  guisa  di  guanto. 

GANTER  ,   v.   a.    Mettre    des  gnts 
quelqu'un.  Mettere  i  guanti.  Se  gan;er.  Ii 
guaiitatsi.  —   On  dit  que   ées  gants    ganter 
bjen  ,  pour  dire  qu'ils  sont  justes  à  la  m::; 
Guanti  che  s'adattan  bene,  che  si.inno  i. 
GANFERIAS,  Terme  de  Ma. 'ne.  V 

3ues-uns  s'en  servent  sur  la  mcditerr.. 
ansia  significafon  de  barres  de  hune,  c 
cette  maestre. 

GANr£R!E,  s.  f.Marchcndise  de  g,-m 
Guanti  ,   o  merci  di  Guantaio. 

GANflF.R  ,  ERE  ,  s.  m.  et  f.  CJ,:1 
celle  qui  fait ,  ou  qui  vend  des  gants,  u  ../ 
tajo. 

GARAGAV,  s.   m.   Terme  d'Kist.   >' 
Oiseau  de  proie  de  l'Amérique  ,  qui  ali 
seur  et  la  grandeur  du  milan.  Spe\ic  dl  ' 
yir.i::icanu. 

GARAMANTITE.s.  f.  Sorte  de  p. 
précieuse.  On  ])rcsume  que  c'est  le  gi-.n 
G.iramantite.  V.  Grenat. 

GAKANÇAGE,   s.  m.   T.    de  Teirt.   I 
teinte  ,  ou  les  bouillons  faits  avec  la  gjr, 
//    dar  di  tuhhia. 

GARANCE  ,  s.  f.  Plante  dont  la  r 
est  '.'un   rouge  tirant  sur  le  jaune  ,  1 1 
les  Teinturiers  se  servent    pour  telr..!      • 
rouge.  On  s'en  sert  aussi  en  Médecin: ,  ^'■ 
est  apéntive.  Robbia. 
GARAN'C?.'  ,  ÉE  ,  part.  Arrabbiato. 
GAUANCER,  v.  a.  Teir.tite  en  gitanc 
ArrcbUar:  ;  ligner  con  rolbia. 


GAKANCEJK,  s.  m.  Nom  qu'on  don; 
à  Rouen  a.ix  Ouvriers  qui,  avec  les  Gu-  ' 
et  les  Noircisseurs  ,  composent  lec^i 
Teinturiers  de  Rouen.  Tiuore. 

GARANT,,  ANTE  ,.s.  m.  et  f.  llufic 
caution  ,  cel.ii ,  celle  fiui  répond  du  fait  tl - , 
triii ,  ou  de  son  pro])re  fait.  Sicurtà  ',  mal  j 
vadore;  cilici jne  ;  soda.  —  Dans  le  style 
négociation  ,  quelques-uns   ont  employé  g 
rante  au  féminm.  La  Reine  s'est  rendue  s 
rante  du  Tr.iité.  La  llegîna  s'c  reta  mal.] 
drice  del  trattato.  -  Il  se  d.t  Iv:.  d'un  Autei 
dont  on  a  tiré   un   fait ,  une  doctrine  qu| 
avance  ,  un  pa  sage  que  l'on  ere  ;  et  d' 
homme  de  tiiii  on  tient  une  nouvelle.  Mi 
hvadore  ;  Airore.  -    T.  de  Mar.   C'est 
bout  des  cordages  qui  pissent  par  les  po 
lies ,  ou  qui  servent  à  l'amarrage.  Cvlonr, 
—  Tenir  en  garant,  c'est  tenir  une  cord 
qui,  étant  chargée  de  qielque   f,  rdeau,< 
tournée  dnix  ou  trois  fois  autour  d'un  bo  j 
ou  d'une  autre  chose  ,    et  on  la  retien 
ahn  d'empccher  la  force  de  la  charge.  W», 
curar  un  peso.  | 

I  GARANTI,  lE,  part.  V.  le  verbe.  -  I 
de  l'alais-  Il  se  prend  suhst.  L'assicurate.^ 
I     GAR.\NT1E  ,  s.  f.  Oblig.iion  degan 


G    A     R 

tir.  îilelUvûria  ;  s'uwià  ;  c.i:'\ier.t.  Le  ié- 
ilomm.igenier.t  auquel  on  s'obli);e.  Il  ne  se 
fiit  guère  qu'en  matière  de  procès  ,  d'af- 
faires,  et  d;  négociation. /nJtnnKà  i /nûVv;- 

t,AKANTli< ,  V.  a.  Se  rendre  garant  , 
répondre  d'iuie  chose  ,  même  en  sVb!  - 
géant  de  dè(!umni.iger.  Ha  /.i'j't  ;  ^uarc/;- 
tiu  ;  entrai  mallevadore  ,  o  e.iu-,!ori€,  —  As- 
surer ,  alilrmer.  V.  -  Vii^ex^<:t .Guarentir^; 
gareiu  te  j  d!jendt.re  ;  préieryare  ;  salvare  ; 
fKleis^re. 

G  -^uAS»  s.  m.  T.  de  Comrn.  Toile  blancîie 
i-i    '1  i're  sur-tout  de  Sur. te.  Sorta  di  tela. 
-    I  ■   /e    iiotan.  òJynon.  de  f  .lioin. 
t      :  .^:E  ,   T.  de  Mar.  V".  Gabarit. 

mS  ,    s-  m.  Nom  qu'on  dunne  sur 
'lernuiée  et  dans  les  l'rovinces  Me- 
s  <  au  vent  de   bud-outst.  Gherbi- 
_    rhinQ  ;  aghcrbi-w  ;  iih.-ccio. 

•ON  ,  s.    m.   '/ .    de   fauconn.   Le 
|a  perdrix.  Pernice  mascliU. 
'vAiLLElv ,  V.  n.  Terme  bus  ee  pop, 
iir    les  lieux   de  debauché.  Futta- 

'.  (?£  ,  !■  f.  On  appelle  ainsi  ,  par  in- 
Line  fille  ou  femme  deb.iuchée  et 
e.    C'cjt  une    expression    libre.    V. 

,  CETTE  ,    s.  f.     Terme  ha!   et  ma! 
-c.  Coureuse,  femme  de  mauvaise  vie. 

J'GARCtTl'ES  ,  s.  f.  pi.  Terme  de  Mar. 

"ordes  faites  de  fil  de  carret  de  vieux  cor- 

'  ^'  ,   et  de  grosseur  .i  d  scrétion  ,  dont  ^.n 

■  a  plusieurs  usages.  Gaschate  ;  serli; 

■  :  CON  ,  s.  m.  Enf.int  male.  Figliuolo 
';JH  "r.j  ;  r.r^j^^i  ;  fanclitlio.  —  On  appelle 
;arçons  ,  ceux,  qui  demeurent  d.ins  le  cèli- 
lat ,  qui  ne  se  marient  poiriV.  Scapofo.  ~ 
^-ns  les   Collèges  ,  dans  les  CcminunilUtés 

■MÎ  le  peuple  ,  garçon  ,    est  i;n  valet 
-  porte  point  de  livrée.  Gar-^one  ;  ser- 
-   Ceux  qui  travaillent  sous  les  mai- 
J.ms  les  boutiques   des  \iarch,Tnds  - 
Artisans.   Fattore  ;  gardons    d'    hot- 
C- irçcn  d'écurie.  5rtf//ontf.   —    Chez  le 
c  içons   de' la  Chambre,    Girçons  de 
1   G.irdc-rjbe,  sont  les  valet>  qui  lont  les 
■■as  offices  dans  la  Chambre  et  dans  la  Garde- 
lobe.    Garuinl    di     Camira.     —     Djns    les 
Troupes ,  Gârçoii-Maior  ,  c'est  un  Officier 
■ui  fait  le  détail  d'un  Régiment  sous  le  Ma- 
;ùr  et  sous  l'Aide-Major.  Garçon  mr.pgiore. 
'-   Garçons    de    bord.    T.  de  ^iar.   Jeunes 
.arçons    plus    grands  et  plus    âgés    que   les 
.lousses  ,  ou  pages  ordinaires  ,    et  qui  sér- 
iant   comme    les    mousses    ,    commencent 
'Outrant  aussi   à    travailler  à   la  man<:euvre. 
Mossi  che  per  età  e  capacità  passano  a*  mati- 
lari  di  tiltima  clarse, 

GARÇONNIERE.  s,f.  Petite  fille  qui  alme 
lianter  les  garçons,  il  est  bas.  SJacciateUa 
he  ama  i  giovani,  i  ragadi. 

GARDE,  s.  f.  Guet ,  action  par  laquelle 
;n_ observe  ce  qui  se  passe,  .-rn  tle  n'erre 
oint  surpris.  Guardi»;  custodia,  -  Gjrde  , 
e  dit  aussi  des  gens  de  guerre  qui  font  l.î 
,arde.  Guardia;  sentinella.  —  Le  service 
'les  Papes  ,  des  Gentihliommes ,  des  v.ilets 
la  pied  ,  des  laquais  ,  etc.  qui  ,  afin  de  se 
oulager  en'r'eux  ,  se  tiennent  les  uns  après 
es  autres  auprès  du  Roi  et  des  l'rinces 
,'Oiir  les  servir ,  et  fiire  c?  qu'ils  commarl 
lent.  G'iard^a.  -  Grand'G,  rde.  Corps  'do 
-avalerie  qui  se  met  à  la  tête  d'un  camp 
pour  empêcher  que  l'Armée  ne  soit  si'ir- 
'rise.  Sopragi^iiardia.  -  Gard;  r.vancée,  est 
m  Corps  que  l'on  met  au-delà  d;  la  Grand- 
nde  ,  pour  une  rlus  grande  s.lreté.  C:tnr- 

■  aavaniata.  -  Carps-de-garde  ;  lieu  d.:s- 
me  pour  retirer  les  soldats  qui  fon;  la  g^r- 
le.,  soit  dans  les  camps ,  soit  dans  les  places 
oit  dans  les  maisons  d;?s  Princes.  Corpo  d'i 
■"«dia  ;  su.,r.l,a.  -  Garde  ,  si-.-n^fie  aussi 
■ne  (cTiirae  qui  sert  les  malades  et  les  ac- 
■ouchees,  et  qui  vit  de  ce  métier.  Guardia- 
■"i'-^iduiMt.    On   dit  aussi   Ëarde-malùde 


G    A    R 

dutrdia,  ~  La  diarie  ;  la  commission  de 
fi-'itiet.  Guardia  ;  custodia.  —  Protection  ; 
et  ne  se  dit  guère  qu'en  ces  pbr.ases  :  allez- 
vous-en  à  la  garde  de  Dieu  ;  Dieu  vous  tienne 
en  sa  g.^rde,  en  sa  sainte  garde,  etc.  j{n- 
datcv-rc  alla  guardia  d:  Dio  ;  Dio  vi  guardi,-, 
»;  dij.njj-,  vi  protegga  ,  ce.  -  Un  homme  est 
sursis  gòrdes  ,  se' tient  sur  ses  gardes,  pour 
dire  ,  qu'il  a  du  soin  et  de  l'attention,  pour 
empêcher  qu'on  ne  prenne  avantage  sur  lui , 
qu'on  ne  lui  lasse  quelque  tort.  Avvertito  ; 
assentito  ;  accorto  ;  che  tiene  Voccìiio  alla 
penna  o  pennello  ;  che  t'eii^  gli  occhi  aperti. 

-  l'rcndte  garde  ,  avoir  som  ,  avoir  atten- 
tion ,  avoir  l'œil  sur  qvielq.ie  chose  et  sur 
quel,|:i'un.  i'render  guai  dia  ;  pigliarsi  pensie- 
ro i  aver  cura  ;  usar  cautela.  —  ie  donner  de 
g.^^de  ;  se  précautionner.  V.  —  Un  homme 
cjt  de  bonne  g..rde  ,  pour  dire  qu'il  g.irde 
long-temps  ce  qu'il  ivossède.  Aver  cura  d^una 
cosa  ;  conservarla  inolio  tempo.  -  Certains 
tr.iiis  sont  de  sarde  ,  de  bonne  garde  ,  ou  ne 
sont  pas  de  garde  ,  de  bonne  g.irde  ,  pour 
dire  qu'ils  se  gardent ,  ou  ne  se  gardent  ]  as 
lor.g-temps  5..ns  se  gâter.  Conservarsi  gran 
tempo.  —  Un  chien  est  de  bonne  garde  , 
pour  dire  (pi'il  garde  bien  ,  qu'il  avertit  bien. 
nuor.o  da  gua.dia.  -  On  du  qu'on  n'a  garde 
de  faire  toile  ou  telle  chose  ,  pour  dire  qu'on 
n'a  pas  la  volonté  ou  le  ^louvoir  de  la  faire, 
qu'on  en  est  bien  éloigne.  Guardarsi  ;  aste- 
nersi. —  Aux  jeux  des  cartes,  garde  signi- 
lie  une  ou  plusieurs  basses  cartes  de  la 
même  couleur  que  la  carte  principale  qu'on 
veut  garder.  Ur.a  ,  o  più  cane  injerionpcr 
dljesa  e  custodia  d'una  superiore.  —  Garde  , 
veut  dire  aussi  ,  en  termes  d'Escrime ,  une 
manière  de  tenir  le  corps  et  l'épée  ,  ou  le 
fleuret ,  telle  que  l'on  soit  à  couver;  de 
l'épée  ou  fleuret  de  son  ennemi  ,  et  que 
l'on  puisse  nisémentle  frapper  ,  ou  lui  porter 
une  botte.  Guardia.  —  ie  mettre  en  gT.rde  , 
se  tenir  en  g  irde  ,  être  en  garde  ,  se  dé- 
ner  ,  et  donner  si  bon  ordre  ,  qu'on  ne  soit 
point  surpris.  Mettersi ,  porsi  ,  JtJrc  in  guar- 
dia. -  La  partie  d'une  épée  ou  d'un  poi- 
gnard qui  est  entre  la  poignée  et  la  bme  , 
et  qui  sert  à  couvrir  la  main.  Guardia^  forni- 
mento ,  elso  d,.lla  spada.  -  Monrer  une 
garde  à  quelqu'un;  le  réprimander  vivement. 
11  est  fam.  'V-  Réprimander.  —  Au  pluriel , 
la  garniture  qui  se  met  dans  une  serrure  , 
l'our  emrêcher  que  toutes  sortes  de  clefs 
ne  rouvrent.  Ingegni.^  —  Garde  ,  s.  ni. 
Homme  qui  est  destiné  à  faire  la  garde  au- 
près du  Roi  ,  d'un  Prince  ,  d'un  Gouver- 
neur ,  d'un  Oificier-Gcnértl ,  etc.  Guardia. 

—  Gardes  du  Corps  ,  sont^ceux  qui  gardent 
la  personne  du  Roi.  Gentiluomini  arcieri  ; 
guardie  del  corpo.  Qusnd  garde  signifie  une 
seule  personne,  il  est  masculin  ,  mais  quand 
il  signifie  la  Compagnie  ,  il  est  téminin.  La 
Garde  Ecossoise  ,  les  Chevaux-Légers  de  la 
Garde.  -  On  appelle  le  J'.égiment  des  Gar- 
des-Suisses ,  cu  absolument  ,  les  Gardes- 
Suisses  ,  le  Régiment  d'Infanterie  Suisse  , 
qui  fait  le  même  service  que  le  Ré_i;iment 
des  Gardes  Frmçolses.  Lan^i  ;  la  Guardia 
SviT^cra.  -  Gardes  de  la  Marine  ,  oii  Gar- 
des-Marine ;  un  corps  composé  de  jeunes 
Gentilshommes  nommés  par  le  Roi  pour  la 
ea-de  de  l'Amiral  ,  et  pour  s'instruire  dans 
'e  service  de  la  mer.  lissent  dins  la  Mari- 
ne ,  ce  que  les  Cadets  sont  dans  les  trouve; 
de  terre.  Guardia  Marina.  —  On  appelle 
Gardes  ,  1;S  personnes  que  l'on  donne  pour 
garder  quelqu'un  ,  atin  qu'il  n'échappe  pas. 
Guardie  ,  sentinelle.  -  Garde  à.^s  Sceaux  , 
celui  à  qui  le  Roi  donne  ses  Sceaux.  Cet 
oflûce  est  ordir.aîrement  joint  à  celui  de  Clt.in- 
celier.  Le  Garde  des  Sceaux  est  un  des 
grands  Officiers  de  la  Couronne  ,  dont  la 
fonction  est  d'avoir  la  garde  du  grand  Sce:u 
du  Roi ,  du  Scel  particulier  dont  on  use  pour 
le  Dauphii.é  ,  et  des  Contre-scels.  11  scelle 
toutes  le;  lettres  qui  doivent  être  expédiées 
sous  les  Sceaux  dont  il  a  la  garde.  Guarda- 
sigilli. —  Le  mot  de  Garde  se  joint  à  plu- 
sieurs mots ,  pour  sigiiiùcr  ceux  qui  ont  cer- 


CAR  36/ 

talres  cTioscs  eu  grirde.  Ainsi  T/în  ai  polla 
(ra.de-bois,  colui  qui  est  destiné  pour  em- 
pèctier  q.i'on  no  gâte  les  bois.  GuardahoscU^ 
biscaiuolo.  —  G.arde-côte  ;  Milice  jirc)  o- 
sée  pour  gard-r  le  pays  qui  est  sur  la  còte 
de  la  mer.  Guardacoste.  -  On  le  dit  tussi 
d'un  vaisseau  de  guerre,  d;s;iné  à  garder 
les  côtes.  Cuardaceste.  —  (iardes  des  pri- 
vilèges des  Universités  ;  Jut^es  qui  sont  spé- 
cialement chargés  de  veiller  à  la  conserva- 
tion des  droits  d'une  Université  ,  et  devant 
lesquels  les  Membres  de  cette  Université 
on;  leurs  causes  commises.  Custodi  e  conser- 
vatori^ de*  privilegi.  —  Les  Mariniers  appel- 
lent Gardes  ,  les  trois  étoiles  situées  auprès 
de  l'étoile  polaire.  Li  guardie. 
,. garde;  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe.  -  On 
d.t  en  r.  de  jeux  de  Cartes  ,  un  roi  gardé  , 
une  dame  gardée.  6'n  re  ,  una  dama  accom- 
pagnata. 

GARDE-BOIS  ,  GARDE-COTE.  V.  ci- 
dessus  ,  au  mot  Garde. 
^_GAROE-13tlURGEOISE  ,  s.  f.  C'est  à 
l'égard  des  pouri-cois  ,  le  même  droit  que 
celui  de  G  'tue-Noble  à  l'égard  ties  Nobles* 
V.  Garde-Noble. 

.GARDE-BOUTIQUE,  s.  m.  On  appelle 
ainsi  une  étoffe  ,  ii,n  livre  ,  etc.  que  le  mar- 
cl'.and  a  dans  sa  boutique  il  y  s  lonj  temps , 
et  nu'il  ne.  peut  vendre.  Ce. te  étoftt  estai 
çarde-boutiquc.  Cattiva  taerean-.ia  ,  che  non 
e  di  v.ndita.  , 

GARDE-CORPS,  s.  m.  T.  de  Ma-.  Ce 
sont  des  nattes  ou  des  tissus  que  l'on  fsit 
avec  des  cordages  tresses  ,  et  que  l'en  met 
sur  les  hau-s  des  cO-és  des  vaisseaux  di 
guerre,  pour  earantir  les  soldats  des  co'ifs 
de  mousquet  de  l'ennemi.  Reti  d'impagliet- 
tatwa. 

GARDE-FEU,  s.  m.  Grille  de  fer  qu'on 
met  devant  une  cheminée,  pcmr  erpêcher 
que  les  entans  ne  tombent  dans  le  feu.  Fer- 
rata d'un  cammino  ,  per  imprdir  che  i  fanciulli 
non  cadano  sul  fuoco.  -  Garde-feux.  T. 
de  Ma-.  Ce  sont  des  caisses  de  bois  qui 
servent  a  mettre  les  gargousses ,  après  qu'on 
les  a  remplies  de  poudre  pour  la  charge  des 
canons ,  et  à  les  garder  dans  le  fond  dé  cale. 
Ciardacartocci  ;  custodia  da  cartocci. 

GARDE-FOU,  s.  m.  Les  halu.tres  ouïes 
barrières  que  l'on  met  aux  bords  des  ponts , 
des  quais  et  des  terrasses ,  pour  em-êchcr 
de    tomber  en-bas.    Parapetto  ;    sp.tìictra  j 

'garde-magasin  ,  s.  m.  Officier 
commis  pour  girder  les  magasins.  Maga^ii- 
niere . 

GARDE-MANGER  ,  s.  m.  Lieu  pour 
garder  ou  serrer  de  la  viande  ,  et  autres 
choses  servant  à  la  nourriture.  Guarda  vi- 
vande .  o  moscaiuola  ,  o  dispensa. 

GARDE-.Vl AKl  EA U ,  s .  m,  CiTicier  d'une 
m..!;rlse  des  Eaux  et  Forêts  ,  qui  garde  le 
marteau  avec  lequel  on  marque  les  plantes 
ou  arbres  qu'on  doit  couper  dans  le  Lois. 
Cuai-da    martello, 

GAKDE-MÉNAGERIE,  s.  m.  Terme  de 
Mar.  C'est  celui  qui  a  le  soin  de  la  volaille. 
Cuar.iapolli  ;  goUirajo. 

GARDE-MEUBLE,  s.  m.  Le  lieu  où  l'oa 
garde  des  meubles.  Guardaroba. 

GA'iDE-NOîLE  ,  s.  m.  Le  droit  q-.i'un 
père  ou  une  n.ère  nobles  ,  survivant  i'un  à 
l'autre  ,  ont  de  jouir  du  biei^  de  leurs  -.^n- 
fans ,  ven.int  delà  succession  du  père  décé- 
dé ,  jusqu'à  ce  (ju'ils  aient  atteint  un  certain 
âge  ,  à  la  charge  de  les  nourrir  ,  de  les  en- 
tretenir ,  et  dépaver  totrtes  les  dettes,  sani 
être  tenus  de  rendre  aucun  compte.  Le  Roi , 
en  Normandie  ,  a  le  droit  de  Garde-noble. 
Diritto  0  gius  di  succedere  a'  beni  d'un  padr' 
o  d'una  madre  ,  finche  i  figliuoli  sier.o  giunti 
a  una  certa  età  ,  con  obbligo  però  degli  ali- 

.  GAKDE-ROEE  ,  s.  f.  La  chambre  des- 
tinée à  y  mettre  les  habits  ,  le  linfe,  et  tout 
ce_  qui  regarde  l.-s  bardes  de  jour  et  tle 
nuit,  et  qui  sert  iussi  à  y  faire  coucher  un 
vait't  de  chambre,  ou  une  femme  de  diam- 


368  CAR 

bre.  Guardarcl'it.  -  Garde-robe,  se  dit  aussi 
da  tous  Its  habits  et  de  tomes  les  autres 
lia.ocs  d'une  ^atde-tobe.  Gu^ràaiob^  ;  siio- 
p/ii;  ahki.  -  Cliei  le  Roi,  (Jriind-m.utre 
dé  la  G.irde-robe  ,  c'est  un  ^rand  Orticiec 
oui  a  soin  de  tout  ce  qui  regarde  les  habits 
et  le  liiiise  du  Rcù  ,  et  tiui  a  ious  lui  divers 
Officiers.  Grun  Guardaroba.  -  Le  heu  ou 
Von  mtc  U  chaise  percée.  Cacatoio  ;  asso  ; 
riiva-o  ;  destro  ;  cjtnentta  ;  janSeii.  -  Aller 
à  la  garde-robe  ;  se  décharger  le  ventre. 
Alacre    al   destro  ,  al  c^sso  ,  aiU  seattia 

-  Gartic-robe  ,  s.  f.  ou  |;ETIT  Cir.iLs  ,  s. 
m  Plm'e  vivace  qui  croit  à  la  hauteur  d  un 
pi»d.  bes  fleurs  sont  ramassées  enbouuuet, 
et  de  couleur  iaune  ;  ses  racines  et  ses  br- u- 
ches  sont  ligneuses  ,  ses  feuiUes  sjnt  char- 
nues et  (ienteiées  des  deux  cotes,  bile  Cot 
vropre  à  faire  périr  les  vers,  banto.ina. 

GARDER  ,  V.  a.  Conserver  ,  tenir  une 
chose  en  lieu  vropre  et  commode  .pour 
empêcher  qu'elle  ne  se  perde  ou  quelle  ne 
se  state  ,  etc.  Conservare  ;  custodire  ;  serbare. 

-  Ne  sa  point  dessaisir  de  quelque  cliose. 
Serbare;  ritenere  ;  conservare.  -Carderia 
maison  ,  er.rder  la  chambre  ,  garu.r  le  ht  , 
se  tenir  d«ui  sa  maison,  dans  sa  chambre, 
dans  son  lit  sans  en  sortir.  Sfar  in  c.ua  ,  m 
camera  ;  tarer  il  let'o.  -  Garder  les  ran^  . 
Terme  de  Guerre.  Demeurer  oans  les  rans,. 
Rimaneu  ;  restar ^nelie  Ule.  -  Garlei  son 
ran'  ;  se  mainter.ir  dans  le  rang  d  honneur 
et  Se  digniié  o.'i  l'on  e,t^  lenerst  ;  raa-rtc 
ncrsi  nd  suo  stato.  -  Oarucr  sa  !,ravi.e  , 
conserver  sa  gravite  ,  se  maintenir  d?-ns  sa 
Rravité.  Conservate  ;  mantenere.    -    Garder 

fa  fièvre,  garderie  ^".-""^ '„.  "^  VZ-f 
temps  s.:niih>contuiua:ion.  R:tcr.,.r  la  j^o- 
tre.  -  Garder  une  médecine  ;  ne  la  pas 
vomir.  Et  ,  garder  un  lavement  ;  s  empê- 
cher quelque  temps  de  le  rendre.  Kitenae 
ma  rnedicina  .  tin  servi\iaU.  —  i  .  de  Criasse. 
On  dit'  que  ries  chiens  gardent  le  change  , 
pour  dir3  qu'ils  ne  prennent  pas  le  chsnsc. 
/  caul  stanno  su  la  yassaïa.  -  Keserver 
pour' un  autre  temps,  ierbare  ,  ris:n\tre  , 
Lardare  F^r  un'  altra  volta.  -  prov.  Vous 
m'en  don.-.ez  h^en  à  lîarder ,  PCur  cire  .  votis 
voulez  m'en  faire  accroire.  V.  Accroire. - 
En  parlant  d'un  Roi,  d'un  Prince  :  vei.ler  a 
sa  conservation,  en  prenant  caroe  au  on  ne 
puisse  attenter  à  sa  personne.Gun.-'- jr-  >  far 
nuard'a  ;  reelùire  alla  custodia.  -  Lu  par- 
lant d'un  mal.ide  ,  d'une  femme  en  couche  ; 
se  tenir  assidûment  auprès  d  un  malade  ,  au- 
près d'une  femme  en  couche,  pu.r  les  assis- 
ter dans  leurs  besoins.  Cuardare  ,  assumere  ; 
servire  lin  ii'J'.rxo.  -  En  parlant  des  iinso,.- 
iiiers  ;  prcr.i're  carde  t|ue  des  prisonniers  ne 
s'évadent.  Guardare  ;  custodire  ;  tener  in  guar- 
dia. -  Garrl;r,  se  dit  aussi  du  som  qu'on 
prend  des  troupeaux  lorsqu'on  les  mòne  paî- 
tre, cuardare  ;  custodire  ;  condurre  al  pascolo. 

-  Se  dit  ::usii  en  parhnt  de  diverses  choses, 
de  la  conservation  desquelles  on  prend  soin. 
Ainsi  on  dit ,  garder  I  .'s  bois ,  garder  les  vi- 
gnes ,  giirder  un  pays  pour  la  chasse  ,  Rar- 
ocr  là  chi'sse.  Guardare  ;  custodire.  —  Con- 
server ,  défendre  ,  protéger.  Guardare;  scr- 
vart  i  cor.ser.'are  ;  difendere  ;  proiessce.  - 
Fréserver  ,  garantir.  Cuardare  ;  srampare  ; 
preservare  i  lilnrarc  ;  assicurare.  —  On  dit  d.iiu 
le  même  sens  ,  par  souhait  :  Dieu  vous  garde , 
Dieu  vous  girde  de  mal  ,  Dieu  vous  en  gar- 
de ,  Dieu  m'en  garde.  Uio  W  fiuardi  ,  ti 
conseni  t  etc.  Dio  vene  [guardi;  il  Cielo  vene 
Uberi  ;  guardimi  Pio.  -  On  dit  par  forme 
de  salutation  .  et  i'um.  Dieu  vous  garde  ;  ce 
qui  ne  se  dit  pas  par  toutes  sottes  do  per- 
sonnes, mais  seulement  parles  supériei.rs  à 
ceux  qui  leur  sont  beaucoup  inférieurs,  soit 
nu'lls  les  ;:bordent ,  ou  qu'ils  en  soient  abor- 
dés. Il  se  dit  quelquefois ,  en  riant  ,  entre 
égaux.  O.'u  vi  co/7«,)'i.  -  Observer.  Garder 
les  commaiidemens  de  Dieu,  garder  la  Ini  ; 
carderie  silence  ,  elc.V.  Observer.  -Gar- 
der son  ban  ;  iccoi.iplir  le  tcnips  du  bjn- 
ni<scnicnt  auquel  on  a  t.é  conûamiié.  l'inir 
il  tiinfu  dei  sug  (lilif  ,  e  taifiii,  —  Qititt 


G    A    R 

des  mesures,  garder  la  bienséance;  il  s  del 
mesures  a  garuer  en  toutes  choses  ,  il  ne 
garde  aucune  bienséance  ,  il  ne  garde  point 
le  décorum.  Ave  riguardo  o  de'  rii,uardt  ; 
f  render  misure  ;  inarcare  ,  «  mantenne  il  àc- 
ero, —  Gaidcr,  se  joint  en  oivetjes  phra- 
ses ,  avec  le  pronom  personnel ,  et  signme  , 
se  preserver  de  quelque  cnose.  Cuuraaie  ; 
avvenire;  pr^servûrsi  ;  rif  ararsi  ;  astenersi. 

GARDiiUR  .r.usE,  s.  m.  ett.Celui,  CvUe 
qui  garde.  11  ne  se  tut  qu'en  ces  phrases: 
G.irccur  de  codions.  Cuardiano  dipoicl.  G«r- 
dtuse  de  vaclies.  iuecaru  ;  guardiana  di 
vacche.  „    . 

G.'V.K.DE-^■UE  ,  s.  m.  T.  de  Mercerie.  Petit 
cctan  peur  garantir  les  yeux  du  trop  grand 
cvlat  Oe  la  Kuiucre  Venti^.a. 

GAKDlii.'^  ,  LN.SE  ,  s.  m.  et  f.  Celui, 
celle  qui  gaide ,  qui  protège ,  qui  est  com- 
mis pour  garder  quelqu'un  ou  quelque  cho^e. 
Custode  ;    difensore  ;  frotettore  ;  guardiano. 

-  Gardienne;,  se  dit  aussi  a  l'ad)sclii  dans 
cette  phrase  :  Lettres  de  garde  garoienne  , 
qui  sont  de,  ieitres  pat  lesquellesle  Koi  accor- 
oe  il  ceriaines  Communautés ,  a  certains  par- 
ticuliers ,  le  ptivilege  d'.tvoir  leurs  causes 
commises  devant  certains  Juges,  iiiscntto 
d:  deU^a-iiane.  -  Au  subst.  Le  supérieur 
d'un  CouveULde  Rehgicuxde  Saint  itanc,ois. 
Guardiano. 

CAKUiENNAT ,  s. m.  T.  ireité  dans  l'Or- 
dre de  iai.it  Frani,ois  ,  pour  exprimer  la 
charge  ,  l'othcw  di  Gardien.  Guardiar.cn.:, 

GnHOLt.i'iJ^LLdL.  ,  s.  i.  l  .  de  Mar.  La 
ite.  tiarbe  ,  o.i  chambre  des  l-anonniers. 
òa  Santa  baroara  ;    la  camera  de*  Canno- 

GARDON  ,  s.  m.  Petit  poisson  blanc  d'eau 
douce.  Gtiiu\\o.  —  Un  ait  prov.  a'un  hom- 
me qui  a  un  iiir  de  fraîcheur  et  de  sar.té  , 
qu'il  est  frais  comme  un  giirdon.  bar.u  ejiescu 
cotti:  un  t'esce. 

G  At<E  ,  ir.ipératif  du  verbe  garer.  On  s'en 
sert  pour  avertit  que  l'on  se  range,  que 
l'on  se  décourne  pour  laisser  passer  quelqu'un 
ou  quelque  chose.  Guarda  ;  bada,  —  i.  de 
Oliasse.  Celui  qui  entend  le  cerf  bondir  dans 
sa  reposée  ,  doit  crier,  gare.  ts'uarJj.  —  Ga- 
re se  dit  aussi  par  manière  d'i.vertissement 
et  de  menace.  Ainsi  on  dit  a  un  jeune  en- 
fant ,  à  un  jeune  écoIi.;r  ,  gare  ie  louée ,  pour 
l'avenir  que  s'il  ne  prend  garde  à  lui  ,  s'il 
ne  lait  mieux  son  devoir  ,  il  aura  le  touet. 
On  cit  aussi  dans  la  même  acception  ,  gare 
le  bâton  ,  gare  les  étrivières.  Guarda  la 
Jrustj;  guarda  il  bastone.  -  Un  di;  ti'un  hom- 
me q,ii  Irapjjc  Sans  avoir  men.;.cé  aupar;.vant, 
qu'il  tiappe  sans  dire  gare.  £gù  da  giu  serici 
dir  U.-.da. 

GARE,  s.  f.  Lieu  destiné  sur  les  rivières 
pour  y  retirer  les  bateaux,  de  manière  qu'ils 
soient  en  sûreté,  et  ii'einbarassent  point  la 
navij,ation.  Luogo  su  l  fiumi  da  potervi  riti- 
rare le  barciì'e ,  sicché  non  ne  impediscino  ta 

(iriRL' ,  LE  ,  part.  V.  le  vcrbe. 

G  ARONNE  ,  s.  f.  Lieu  à  la  campagne  où 
il  y  a  des  lupins  ,  et  où  l'on  prenci  soin  de 
les  y  consci  ver.  Conigliera  —  On  appelle  ga- 
renne lorcée  ,  un  petit  heu  clos  de  ini  railles 
ou  As  fossés  pleins  d'eau  ,  où  l'un  met  et  où 
l'on  élève  des  lapins.    Conigliera  arciji%idle. 

—  Garenne  ,  se  prend  aussi  dans  un  sens  plus 
étendu  ,  pour  un  lieu  particulier  près  du 
Château,  que  le  Seigneur  fait  garder  avec 
plus  de  soin.  /  dintorni  u  yicir,an\a  del  Ca- 
stello (f '  un  S'^norc, 

CARENNiER  .  s.  m.  Celui  qui  a  soin  d'ti- 
ne  garenne ,  qui  a  use  garenne  en  garde.  Cu- 
stode dcUa  conigliera 

GAIVER,  SE  CAS.nil,  v.r.  Se  préserver, 
se  défendre  de  quelqu'un  ,  de  cjuelque  chose. 
Guardarsi;  freserv^rsi,  -  T.  de  Ri*i;re.  (ia- 
rer  un  bateau  ,  c'est  l'amarrer  ,  l'.itt.chîr 
(i.ins  une  fare.  Legare  una  I-arca  in  iujgo 
ay;-arra:o  d'un  fittine  ,  .f 'aite  non  ìitifed'ieala 
njvijaiioni  —  f.  de  F!o:t.:;e.  Arrénr  les 
iraiiis  de  bois  dans  certains  lieux  dcsit'iics  par 
U  i>«Ucï  ,  aux  environs  ài  Paris  «.i  iur  la 


CAR 

route.  Legare ,  fermare  i  foderi  in  disparte  ; 
siccltc  non  imi-ediscano  le  barche  d'andar  su 
giti  per  un  Jiume 

C>/iAh.S,  s.  m.  pi.  T.  de  Mar.  Certaines 
cordes  cilichccs  a  l'hunier  d'un  vaissc.i.. 
ti.:  lin, 

OA.IGARISE  ,  LE  ,  part.  V.  le  verbe. 

GA.xGARIjcK,  V.  a.  Se  laver  la  g.r  ,; 
avec  de  1  e„u  ,  ou  avec  quelqu'auire  lu,uti ,  , 
en  la  laisaiit  cnitcr  le  plus  avo.it  qu'n  se  inii] 
et  Cil  la  repoussant  a  diverses  reprises  i  vi  i' 
s'eirb.tchcr  cel'a^raler.  Gargari-^-^are, 

LsAKGAUiSiME ,  s.  m.  La  liqueur  L.-.i 
exprès  pour  gueiir  ie  int.1  de  gorge  ,  en  s'en 
gargarisant.  Gargarismo,  -  L'action  da  se 
gatijariser  i  et  c'est  doiis  ce  sens  qu'on  é;:  , 
il  a  été  guéri  de  son  m«l  de  gorge  aj-res  t.u'.\ 
ou  six  gari,arisines.   Gargarismo, 

GAKoO  f  AijL  ,  s.  ni.  Kepas  maI-pro:>:e  , 
et  viuiide  mal  apprêtée,  fasto  sporco,  ::.  d 
aiia.ueiiiato. 

GAKGUiE,  s.  f.  Petit  cabaret  où  l'^i 
donne  a  maiij;er  ù  bas  prix.  B^uola,  -  Il  i- 
dit  par  mépris  de  tous  les  méciians  et  p. 
cabutets  ,  et  ae  tous  les  lieux  où  l'on  iv.a 
nial-ptoprement.  Untola  ;    osteria  cu 
l^rUj  o  ;  taverna, 

oAKGOlE.4  ,  V.  a.  Hanter  les  médians 
petits  cbarets  ,  les  gargotes.  Frc.juentar 
le  beiioie-  —  Boire  et  manger  mal-propie- 
inent.  Abborracciarsi  ;  mangiar  e  bere  spor^ 
catiunte, 

oARGOriER,  EaE,  s.  m.  et  f.  Celui, 
celle  qui  tient  une  gargote.  Bettoliere  j 
t^ste  ;  colui  ette  tten  battola;  tavernaio,  —U 
se  dit  aussi  par  mépris  de  tous  les  cuisiniers 
cui  apprêtent  mal  a  m.inger.  Tavernajo  ;  betr- 

"  OARGOUILLADE  ,  s.  f.  Pas  de  d.,nse.  Il 
cstte.crvéaux  entrées  da  vents,  de  démons, 
iTespriis ,  du  leu  ,  et  aux  danses  comiques. 
haiictto  gr.^ttesco, 

GARGOUILLE,  s.  f.  On  appelle  ainsi  cet 
eudro.t  d'une  goutiere  ou  d'un  autre  tuyau 
par  où  l'eau  tombe,  qui  est  terminé  ordinai- 
rement en  ligure  de  dragon  ,  ou  de  quelque 
autre  animal.  Gronda,  "—  1 ,  d'£,-cror,niers. 
Espèce  d'anneau  diversement  cciitourr.é  ,  qui 
termine  les  brsnches  des  mors.  LsirLi.jtà 
dUl'  asta-  del  morso, 

GAf.GO^.LLLi\lENT,s.  m.  Bruit  que 
faitrcaui|uelqL..loisdar.sL  gorge,  d..nsl'esto- 
inac  et  dans  les  entrailles.  CorgoUdin:,-,to; 
g'.rgogiio. 

G.iRGOUILLER,  v.  n.  Ce  que  font  de, 
petiis  g.-r^ors  lorsqu'ils  s'amusent  a  barboter^ 
dans  da  l'eau.  ògua\-;jtre  neli*  ae/uu. 
.  G.\RCLiJlLLli  ,    s.   1.    Le    bruit  jiue], 
làit  l'eau  en  tombant  d'un  gaigouiiie.  Oor-i\ 

GARGOULETTE,  s.  f.  Gr.  Voe.  Sorte! J 
de  v.se  des  Indes  Oiientales  ,  composé  d'uiiel  i 
terre  de  couleur  grise  ,  tirant  sur  le  j.iuiici  ' 
qu'on  nomme  tetre  de  l'..tii..t.  Bucchero,    j  i 

GARGOUSSt,  s.  f.  T.  dAtiiil.  Charge  , 
de  poudre  l'our  un  canon   ei.veloppée  d'un 
gros  calteli.    Cartoccio,  \  : 

c;arguussicRë,  s.  f.  r.  uiHt.  f«, 

usité.  Gilseme.  V.  ! 

GARITES  ,  s.  m.  pi.  T.  de  Mar.  Morceaux: 
du  bois  p!..ntés  lioriscntaiement  surla  hune 
d'un  vaisseau,  et  d..ns  lesquels  on  lait  i>assctj 
les  li.iub.iiis.  Garroli.  \ 

GARNEMLMT  ,  s.  m.  Libertin,  vau-i 
rien.   V.  ,^] 

GAi\NI,  ou  REMPLISSAGE  ,  s.  m.  T. 
d'Archit.  Moilon  ,  brique  o-i  maçonnerie] 
qui  est  entre  les  ciirreaux  et  les  houtisK; 
d'un  gros  mur.  Ripieno,  -  T,  de  Uoursur 
Ressort  d.?  cuivre  qu'on  met  dessous  1  ary 
boat.int  d'un  parasol  ,  et  qui  lait  (pie  li 
couverture  se  plie  précisément  en  deux 
Molta. 

GARNI .  IE  ,  part.  V.  le  verbe.  -  Ciam 
bre  garnia  ,  maison  R.-.rnie;  une  chambre 
une  in..i.on  qu'on  loue  fournie  de  touieslc- 
choses  réces^ail••.s.  S:a.t{a  rKoligliata  .for- 
nita. -  T.  de  Prat.  Plaider  main  g"""-  i 
plaider  la  nija   Si\a\Q  i    jouir    i  cnd-nt  h 

prue: 


CAR 

procès  de  ce  (jui  est  en  contestation.  Li- 
tigare essendo  in  possesso  della  cosa  per  cui 
«  /mjj.  -  T.  de  Cli.on.  Gamie,  se  dit 
d'une  epee  dont  la  garde  est  d'un  autre  énijil. 
Gujrnuo.  -  En  T.  de  Draperie.  Un  d.ap 
b  tn  sir.ii  est  celui  dont  les  poils  sont  bien 
f;.:  rcs.    ranno  bencu-eno 

GARMM£NT  ,   s.  m.  T.  d'Ans.   Ce  qui 
gawnt  quelque    chose.   Guarmmenio  ;  fjrm- 


_GAR\I,^,  V.  a.  Pourvoir  de  ce  qui  est 
Decosairc  pour  la  commodité ,  ou  met.rt 
te  qui  sert  a  l'ornement.  Fornire;  s'^ernirc  , 
fro\v:derc\  ornare  ;  abbel.ire  ;  fr^s'.are.  -  v. 
r.  ie  saisjr.  Prendere  j  impadrunirsi  ;  rroi- 
redcrs,.  Il  se  garn.t  toujours  des  premier, 
de  tout  ce  qui  lui  faut,  f  rendere  ;  frow^dera. 
-  ia  munir  ;  se  garnir  contre  le  troid.  Impa- 
rarsi ;  dijendersi  ;  munirsi.  —  Garnir  une 
tapi„erie  ;  y  inetire  d'espace  en  espace  dts 
banties  de  toile  pour  la  conserver.  Garnir 
de,  ba,  ;  y  mertre  un  rub  n  ou  de  la  toile, 
alm  de  les  conserver.  Guernlre.  -  Garn  r 
une  ijrme.  ï'.  d'Imprimerie,  flacer  les  bois 
gui  servent  a  séparer  les  pages.  Marginare. 
V-  Girr.iuire. 

GARNISON  ,  s.  f.  Nombre  de  soldats  que 
Ion  met  duns  une  Mace  pour  la  défendre 
contre  les  ennemis  ,  ou  pour  tenir  les  peu- 
ples dans  !e  devoir.  Ouarnisione  ;  guerr.i^'io- 
m;  presidia.  -  Troupe  de  sergens  oii  d'Ar- 
çhers  qu  on  établit  en  quelque  maison  pour 
contrainare  un  débiteur  à  p.,yer  ,  et  pour  y 
demeurer  a  ses  frais  jusqu'à  ce  qu'il  ait  pavé 
ou  pour  veiller  à  la  conserv.ition  de>  meu- 
«es  saisis  sur  lui.  On  se  sert  du  te-.ne 
de  garnison  ,  quoiqu'il  n'y  ait  qi\,n  Sjl. 
dat  ,    qu'un  Archer.  Guardia  o  soldato  a' 

tilu'a"'  ''"''''"'  """•  °"  ^"-  ^""Ss'^" 
GAXNISSEUR  ,  s.  m.  T.  d'Arts.  Celui  qui 
BPrnit  quelque  chose.  Colui  che  garr.isce  che 

GARNlTURi.  s.  f.  Ce  qui  est  mis  pour 

«arnir  ou  pour  orner  quelque  chose    Cuer 

K«ui«?c-  ;  Buarn,-!hne  ;  S^ar.iitura;  guarnmen- 

-to,  fregio  ,  fornimento.  -  On  appelle  ibsol 

arni.-ure    l=,  rubans  que  l'on  me.  en  certains 

■aidroits  des  habits  pour  les  orner.    Guarnì- 

l'Oli  di  nastri-,  jornimento.  -  Les  femmes 

ippellent  simplement  garniture  ,   ce  ai'eWÀ 

Mettent  sur  leur  tète ,  soit  der.tèlle  .  so U    " 

IL""'i,  ^T'"^;'"';"'  -  "ï"'  'l'I'nprim.    Les 

nôf.  %,  '.'  ''<?■■"  •'^^'-°'"P?S'teurs  se  servent 

pour  séparer  les  pages  et  form;r  les  m.Tees 

»i-:  <-'!■  ;  o  marginatura.  -  Assortiment  tom' 

?  -H  '-?  quelque  chose  que  ce  suif.    G.iaril 

'..r,  m-.nto.  -  En  i  .  de  Tallhurs.  To„t 

a  met  en  dedans  d'un  hfbit  pour  le 

:  ou  soutenir  les   coutures.    Contra- 

^GAROCHOIR  ,  s.  m.  T.  de  CorJlcrs 
Cordage  qui  ne  d.tTère  des  autres  ou'^n  ce 
q-ioii  en  tord  les  torons  d  ns  le  même  sens 
que  les  hls.  Fune  torta  alla  rtPesela 

GAROT  ,  s.  m.    T.  de  Menais.  ,e,c  VU- 
tede  bois  qui  sert  à  tortiller  et  à  assujettir 
'cARnn  ''/""•  ,?'^''Sl'etta  della  sega, 
•^^l    \    '      "'■  ""^«''^-'■e  d'usase  qu'en 
.e  mot     Loup  -  garou.   V.  Loup  -  G3rou 
,.u  Laurèole,  t.  de  Bot.in.  Petiï  arbrisseau 
ouiours  vert,    et  dont  on  orne  les  jardins, 
l.porte  de  petites  baies  rouses  qui  p.irecn: 
■lolemment.    et. qui  ont  une  àcret/co?ro- 
'w^';;"   '''1'    f='t  luon  ne  l'emploie    plus. 
.■'/ii';«a  ,  vulgairement.  Biondello  ;  lauriola 
d  onola.  *s/*«, 

GAROUAGE,  s.  m.  Aller  en  ;,iro„a.e 
itre  en  garouage  ;  a!'.-r  en  de  mauVais  lieux 

^GAKRABOT  ,  s.  f.  T.  Languedocien.  Ba- 
GÀRÌF.R.   v.  a.  T.  de  Mar.  Espalmer 

l>AKKOT  ,   s.  m.  Partie  du  corps  du  che- 

«ni^f  "">l"''=  '■""  ^P'"'"  "t  postérieure  à 
«ncolure.    Garr--'        n   ,,■•",    À, I   ,.      Tt 

■  ^^  "''';?•  et  fam.  ru'iin  homme  est  b!cs 


GAS 

sé  sur  le  garrot ,  pour  dire  ,  qu'il  a  reçu  quel- 
que atteinte  qui  a  blessé  sa  réputation  ,  et 
qu'on  lui  a  rendu  de  mauvais  o.nices  qui 
Umpe.uci.c  de  s'avancer,  iiicever  un'  cglsa 
neW  unore  .  net  credito.  —  iSaton  court  dont 
on  se  sert  pour  serrer  ries  nœuds  de  corde. 
liand^Uo.  —  Oiseau  de  mer  du  genre  des 
can.irds,  qui  est  tacheté  de  noir  et  de  blanc. 
iijiatr' occhi.  -  G.'rrot  n'arçon.  T.de  òeilw. 
v,'eit  une  atcade  dans  une'  selle  à  cheval, 
qui  est  élevée  de  deux  ou  trois  doigts  au- 
oessus  du  garrot  au  Lheval.  Randella  della 
sella.  -  tii  7'.  delAcnuis.  V.  Garot. 

GARR^ffi,',  £E,  part.  V.le  vetbe. 

GARROT TtR  ,  v.  a.  Lier  ,  attacher  avec 
de  -ores  \iet\i.  Aggratlgliare ,  legare  stretta- 
liiznte.-  On  die  hg.  et  ta.n.  qu'on  a  garrotté 
quelquun  ,  pour  dre  ,  qu'on  a  pris  toutes  les 
précautions  ,  tous  les  moyens  imaginables 
pour  l'eiupicher  de  manquer  aux  conduions 
qu  on  veut  lui  imposer,  et  aux  engagemens 
ou  il  est  entré.   Strigr.ere. 

GaRUAI  ,  s.  m.  T.  de  Liitcrat.  Saumu- 
r^  .''■'^'-^'■■-'"ï"^*  ''°"t  '^5  Grecs  qui  aimoient 
Il  bonne  (there  taisoient  grand  cas.  C'etcit 
pea>f  tre  la  même  chose  que  nous  appelloas 
l-aviar.  Caviale. 

G.-iRUj  ,  s.  m.  Elixir  bon  pour  l'estoraac. 
iarta  d'elisire  cosi  detto  dal  nome  del  suo 
inventore, 

GAìCON  ,  OSNE,  adj.  On  ne  le  me; 
pò. ni  ICI  comme  un  nom  de  Nation  ,  mai, 
parce  qu'on  s'en  sert  quelquefois  pour  sisiu- 
ncr  un  fanfaron  ,  un  h.bleur.  V. 
.GAiCONlbME,  s.  m.  Construction  vi- 
cieuse d=ns  la  langue  ,  et  qui  est  tirée  de  l.i 
m  mere  de  parler  des  Gascons.  P'/j/oio  modo 
t1t  Javeliare  de*  Guasconi^  ch.e  si  d.-retòe  gua- 

G.^oiCÒNNADE ,  s.  f.  Fanfaronade,  van- 
terie outrée.  Guasconata  ;  irasconeria.  V. 
fanfarjiin?de. 

GASCONNES,  V.  n.  T.famiUer.  Dire 
une  gasconnade;  mentir  avec  hardie, se.  Mil- 
lantarsi ;  vantarsi  ;  avani.ire  con  impudin-ta 
una  falsità. 

GAM-'iLLAGE ,  s.  m.  Action  de  gaspiller. 
Sciupio  i   sciupiHÎo  i    scipazione  ;  spai/iaua- 
mento  ;  spaccatura. 
G  Aòl'lLLE' ,  ÉE  ,  part.  'V.  le  verbe. 
GASPILLER,  v.  a.  Dissiper  son  bien  par 
toutes  sortes  de  dépenses  inutiles.  Sprecare; 
talajuare;    dissipare;   bicanjre  ,  Jun  -ere  ; 
sbraciare  a  uscita  ;  sparnanarc  ,  scipare.  -  On 
aussi  a  peu  prés  dans  le  même  sens ,  gaspil- 
---  des  h,irdes,  gaspiller  du  linge,  gasfiller 
du  truit.  Il  est  f.im.  Scipare;  sciupare;  gua- 
stare i  conciar  male. 

GASl'lLLEUK ,  EUSE  ,  s.  m.  et  f.  Celui , 

celie  qui  gaspille.  Scialacjuatore  ;  sparna\- 

\atore  ;  dissipatore. 

GAS.SE,  s.  f.   r.  de  Bttn.  V.  Nielle. 

GAS'l'ADOUil,  s.  m.  Pionnier ,  qui  ap- 

planit  les  chemins.  Guastatore. 

GASTALDE  ,  s.  m.  7'.  d'Hill.  Titre  que 
pprtoit  autrefois  un  Officier  dc»la  Cour  de 
diiférens  Princes  et  qui  étoit  à  peu  près  ce 
qu'on  appelle  aujourd'hui  en  Italie  ,  Mag- 
gio-domo. 

GAS  TER,  s  m.  T.  de  Méd.    Emprunté 
du  Grec  ,  qui  signifie  le  bas-ventre  et  quel- 
quefois l'estomac.  V.  ces  mots. 
GASTIER  ,  s.  m.   T.  de  Coût.  V.  Mes- 


G    A    T  36c) 

mouvement  du  tarse  sur  la  jambe.  Gasi.oc- 

"'gASTRO-COUQUE.  adj.  T.  d-Anct.  U 
se  d.t  de  ce  qui  a  r.pport  a  l'estomac  et  au 
colon.  Oastrocolico. 

GAS  i  RO-Ef:lx-LOIQTJE ,  adj.  T.  d'Anat. 
Un  appelle  artères  et  veines  gastro-épiploi- 
quas ,  une  ou  deux  branches  ariérieiles  et 
veineuses  qui  appartiennent  a  l'estemac  et  i 
1  epiploon.    Gasrro:pipioico. 

.GASTROLA  f  K£  ,    s.    m.   Goulu  ,    qui 

/-"i'cVn  "  .''*  ■'°"  centre,  chlotione. 

OASTRU.MANCE,  GASTKOMANriE.s. 
t.  L,r.  Vac.  Liicycl.  etc.  Sorte  de  divina- 
tion qui  Cûnsistoit  à  placer  entre  plusieurs 
bougies  allumées  ,  des  vases  de  vetre  de 
ti3ure  ronde,  et  pleins  d'eau  claire.  Gastro- 

G.ÀSTRÛRAPHÎE,  s.  f.  T.  de  Chir.  Su- 
ture par  laquelle  on  réunit  les  plaies  du  bas- 
ventre  qui  pénètrent  dans  sa  capacité.  Castro- 

G.ÀSTROTOMIE,    s.   f.    T.   de    Chir. 

Uuverture  que  l'on  fait  au  ventre  par  une 
incision  qui  pénètre  dans  sa  capacité  Gastta- 


Dklionnaiict'ranijQis-haUcn. 


GASTRILOQUE,  s.  de  t.  g.  Gr.   l'cc. 

II  se  dit  de  ceux  qui  parlent  en  inspirant, 
de  manière  qu'il  semble  que  la  voix  se  for- 
me et  se  fait  entendre  dans  le  ventre. 
Colui  o  coki  che  parla  inspirando  ,  siecliè 
sembra  che  il  suono  di  sua  voce  si  formi  nel 
ventre. 

GASTPsIQUE  ,  adj.  de  t.  g.  T.  d'Anat. 
Stomacai.  Vn  appelle  artères-gastriques  ,  les 
artères  de  l'es-omac.  Liqueur ,  suc  g;strique  ; 
la  liqueur  ,  le  suc  que  les  vaisseaux  e:;cré- 
t.nires  versent  dans  l'estomac  pour  servir  à  la 
digestion.   Gastrico. 

"GASTROCNEMIENS  ,  s.  m.  pi.  T.  d'A- 
nat.  Muscles  jumeaux  qui  concourent  au 


GATE  ,  EE  ,  part.  V.  le  verbe.  -  On  dit 
qu  ime  femme,  qu'une  fille  est  titée,  qu'e'le 
a  quelque  mal  vénérien.  Essere  Infranciosato  ; 
esser  fradicio  di  mal  venereo.  -  Enfant  gate; 
un  leuns  enf.;nt  que  son  r  ère  et  sa  mère  gâtent 
par  une  trop  grande  indulgence.  Fanciulli 
maialUvato. 

GATEAU,  s.  m.  Espèce  de  pà'issericfaite 
o-!liuaircment  avec  de  la  farine  ,  du  beur-a 
et  ries  oiutS;  Ber'.mgono  ■.  focaccia  ;  schiac- 
ciala. -  Gâteau  d'amandes;  une  sorte  d» 
gâteau  fait  avec  i<:i  amendes.  Vocaccia  di 
mandorle,-  On  dit  prov.  et  par  allusions 
la  teve  q.ii  sefmet  dans  les  gâteaux  dts  Rois, 
que  quelqu'un  a  trouvé  la  ftve  au  site  ru  , 
pour  dire  ,  qu'il  a  trouvé  le  point'  dccisit' 
d  une  affaire,  d'une  question;  qu'il  a  fait 
une  bonne  découverte  ,  une  heureuse  ren- 
contre. Ravviare  o  trovar  Ubandolo.  -  Av.-ir 
P^"  »»  gâteau;  avoir  p,qrt  à  quelqie  itî'jirc; 
utde.  £n(rjr  a  parte  d'un  utile.  -  P.ir-.(:»r 
^  gâteau  ;  partager  le  profit.  Dcvidere  Ù pro- 
fitto. -  Gâteau  de  miel  ;  la  gaufre  Oi'i  les 
mouciies  d'une  ruche  font  leur  mie!  et  l'ur 
cru.  Fiale;  f:ivc.  T.  de  Sculpt.  Morcc.iH 
de  cire  ou  de  terre  ,  dont  les  Scu'p-e  irs 
remplissent  les  creux  et  les  pièces  d'un 
moule  où  ils  veulent  mouler  unï  figure. 
Fello  di  ara  da  modellare.  -  T.  de  Foniiurs. 
Se  dit  des  portions  de  métal  gii  se  (uv-'nt 
dans  le  fourneau  après  avoir  été  fondues,  i^îz- 
glioecio. 

GATE-MÉTIER  ,  s.  m.  Celui  qui  en  don- 
nant sa  marchandise  ou  sa  peine  a  .trj;i  bon 
mirché  ,  diminue  le  profit  de  son  mé'.i.r. 
Guastamestieri  ;   colui  che  lavora  ,  o  dà  le  sue 

'"gATE-1^'aÌ"|KR  ,  s.  m.  T./amiiier.  II  se 
dit  en  plaisantant ,  d'un  miuvais  Auteur.  C;r- 
iro  Scùlcir:  ;  imbratta-fogU. 
G.AyEK  ,  V.  a.  Endommager,  mefrc  en 
lauvais  et.t,  détériorer,  donner  une  mau- 
aise  forire  ,  etc.  Guastare  ,  rovinare  ;  scìip- 
pare  ;  scipare  ;  danneggiare  ;  sconciare  ;  alte- 
rare ;  conciare  o  mandar  male.  —  On  dit, 
que  l'âge  a  gâté  la  main  à  un  Ecrivain  ,  .i  un 
Chirurji-n  ,  pour  dire  ,  que  l'à^e  leur  a 
affaibli  la  m.tin.  Gir^irur  la  mano.  —  S.  Ir 
tacher.  V.  -On  ri:,  qu'un  homme  site 
bien  du  papier,  pour  dire  ,  qu'il  écri  beau- 
coup et  qu'il  écrit  mal  ,  ou  qu'il  écrit  des 
choses  inutiles.  Imbrattar  fogli  ;  sacrar  di 
molta  carta.  -  Gâter  quelou'un  ;  lui  être 
indulgent,  entretenir  ses  défauts  ,  s?s  vices 
par  trop  de  compbisance  ,  trop  de  douceur. 
Guaetar  un  fanciullo ,  un  servidore ,  ce.  per 
usar  soverchia  indulgenia  ,  pe-  esse-  troipo 
Condiscendente.  -  fig.  La  lecture  d  .-s  tn.-,uva:s 
livres  ,  la  miuvaise  comna.gniç  {.îient  les 
eunes  gens  ,  le.ir  gâ-ent  l'esprit ,  pour  d^rc 
leur  corrompent  l'esprit,  les  mœurs.  Gua- 
stare ;  ruin.ir:  ;  corrompere.  -  Gâter  le  mé- 
tier :   dta-JWîC  le  profit  de  son  métier,  ta 

A  a  a 


S-o  G     A     U 

donnant  sa  mardi .mciise  ou  ses  peines  à 
trop  bon  mnrclié.  OKoiurii  mistlcrc.  -  Ci.'i- 
ter  quelqu'un  dans  l'eiprit  d'un  autre  i  nuire 
à  sa  réputaiion.  Nuocert ,  /jr  danno  ali' 
altrui  rtputa\'one,  —  v.  r.  .Se  torrom^ire. 
Ouiisiarsi  i  corrompersi  ;  alterarsi  ;  f'-!r:- 
farsi  i  infruc.dau.  -On  dit  fig.  qu'un  hom- 
me s'est  gâté  ,  pour  dire  qu'il  a  ptrciu  de  ses 
bonnes  qu.'Iités  ,  et  qu'il  en  a  contraLté  de 
mauvaises.  Cuaitarsl\  corrompersi \  cambur 
él  bene  In^  '^o^;^'*  ~  On  dit  aussi  qu'un  iiom- 
ine  s'est  bien  gâté ,  pour  dire  ,  qu'il  s'est  bien 
décrié  ,  qu'il  a  bien  i  erdu  de  sa  réputation 
par  sa  tau:c.  Screditarsi-,  rovinarsi  di  ripu- 
tazione. 

GATINE,  s.  f.  T.  di  Métallurgie.  Minéral 
ll'li  se  trouve  mê:é  avec  \e  {et.  Minerale  che 
st  tii.'ta   m.'scviato  coi  ferro. 

GAI  UNi  .i.m.l.de  Corderie.  \.  Ma- 
nuelle. 

GATTE,  Jatte,  Agathe,  s.  f.  T.  de  Mar. 
Le  retranchement  que  l'on  fïit  au-dcd^ns 
d'un  vaisseau  a  lavant,  pour  recevoir  I'cmu 
«ue  les  coups  de  mer  (ont  entrer  par  les 
écubiers.  Cassa  da  cuHa.  -  Gattes,  jiitlies, 
T.  de  Mar.  Les  planches  qui  sont  a  l'enco- 
Enure  ou  à  l'anijle  commjn  que  (ont  les  p'.al- 
bords  et  le  pont.  Mascheruni. 

GA VACHE,  s.  m.  T.  ha,  et  peu  uuté. 
Homme  lâche  et  sans  sentiment  d'honneur. 
£/o:n  lile  ,  abbietto. 

GAV  ASSINE,  s.  f.  T.  de  Manu/,  en  soie. 
Ficelle  de  moyenne  grosseur ,  à  laquelle  on 
fait  une  boucle  dans  le  mi'ieu  pour  le  pas- 
sape  de  la  gava>sinière.  itaj/'a. 

GAVASMNIERE  ,  s.  f.  T.  de  Manuf.  de 
soie.  Assembla.çe  d'une  grosse  corde  ,  et 
d'une  petite  qui  descendent  à  có-é  du  semple, 
au.xquelles  on  enfile  les  gavassines.  Funi  del 
scempio. 

Gauche  ,  adj.  de  t.  g.  Qui  est  orposé  ,i 
droit,  et  il  se  dit  des  personnes,  ainsi  que 
de  certaines  choses  où  l'on  distingue  deux 

farties ,  dont  l'une  repond  au  côté  droit  de 
homme  ,  et  l'autre  au  côté  gauche.  Sinistro; 
manco;  stanco.  Il  se  dit  auîsi  des  animaux. 

—  Ce  qui  est  mal-i'-^it  et  mal  tourné.  Cet 
homme  a  l'esprit  gauche.  Ingcg'^o  ,  intelletto 
storto  ,  cattivo.  Ce  garçon  est  grônd  ,  mais  il 
est  mal  bui,  il  est  gauche.  Sgraziato  ;  scon- 
cio i  disadato  ;  svenevole.  Cet  escalier  est 
mal  tourné,  il  est  gauche.  Mal  fatto  ;  sfor- 
mato. Cet  hoir.mo  a  les  manières  gauches. 
Egli  ha  modi  sconci,  s;^,r,:i:ati  ;  non  sa  far 
caso  che  vada  a  verso.  -  On  dit  absol.  la  gau- 
che ,  pour  dire  ,  la  m.iin  gauche  ,  le  côté 
gauche.  I.a  sinistra;  la  mano  rrianca  ;  il  si- 
nistro lato.  —  Une  pièce  de  bois  est  gauche, 
pour  dire,  qu'elle  ncjt  pas  droite,  qu'on  ne 
l'a   pas  bien   équ.  rrie.   Sturo;  legno  storto. 

—  A  gauche, adv. Du  côte  gauclie.^  sinistra; 
a  Vian  sinistra  ;  a  mano  manca  ;  a  mano 
atanca;  a  mancina,  della  ban.ia  sinistra  j  dal 
jiiìiìti-o  lato  ;  dal  lato  ii.inco  ;  dal  jianco 
sinistra.  -  A  droite  et  .i  gauche.  A  destra  e  a 
sinistra  ;  da  an-be  le  pa-li;  da  ambi  i  lati; 
dall'una  e  l'altra  mano.  -  Prendre  une 
chose  à  gauche  ;  la  prendre  de  travers,  la 
prendre  autrement  qu'il  ne  faut.  Prenden 
una  cosa  sinistramente  ,  in  mala  patte.  -  (\%. 
et  f.im.  Prendre  à  droite  et  à  gauche  ; 
c'est  prendre  de  l'argent  ,  tirer  do  P^irgfn. 
sans  distinct  en  de  pcrionnes  m  d'aff.iires  , 
prendre  à  toutes  mains.  Prendere  a  tutte 
mani.  ,.     ^  -  ,. 

GAUCHER  ,  ERE  ,  ad|.  Qin  se  sert  ordi- 
rcirem'-nt  de  la  m.  m  gauche  ,  au  lieu  de  la 
drci-e    II  est  aussi  suhst.  Mancino. 

GA^JC.■^FUIE,  s.  f.  Action  d'un  homme 
eatiche.  On  dit  dans  la  conversation  ,  et 
homme  a  tait  un^  ctr.inge  gaucherie.  Disa- 
dat.!-:ine  ;  alto  scorcio. 

GAUCHIR  ,  V.  n.  Détourner  tant  soit  peu 
!e  corps,  pour  éviter  quelque  coup.  Piegarsi; 
schivare  u:  co'po  ,  scarnare.  —  fig.  f.auchir 
dans  une  .affaire  ;  n'y  P's  aS'f  fri:nchement. 
i^on  andari  ,  non  opc-cre  con  iscUietif\\a  , 
ton  l'rsnchina  .  con Jer.llà.  . 

GAUCHISSEMENT,  s,  m.  Action  de  gau- 


G    E 


G    A    V 

ou  l'effet  de  cette  action.  Il  plesars:  ;     Sorti  d'aria  musicale,  e  '/  ballo  isiesso  eie 


A 

'/  bai:, 


GAÛDE,  s.  f.  Plante  dont  on  se  sert  pour 
teindre  en  jaune.  La  décoction  de  sa  racine 
est  aperitivo  ,  et  a  quelques  autres  vertus. 

Oua.io  ;  erb.i  iiiada. 

GAUDER,  V.  a.  T.  de  Tcintiir.  TeMre 
une  étoffe  avec  de  la  gaade.  Tigner  col  giado. 
G.AUUhv ,  SE  G  AUDIR  ,  v.  r.  Se  rtiouir. 
U  est  vifLix.  Prendersi  festa;  divertirsi-,  pren- 
dersi giucco  ,  sollauo. 

GAV  ETTE,  s.  1.  T.  de  Tireurs  tTor.  Le 
lingot  dot,  après  qu'il  a  dcj.i  reçu  (pielques- 
unes  ries  [iréparations  qui  doivent  le  mettre 
en  fil.  Ferga  d'oro  preparata  per  passarla  per 
lajiikra. 

G.=vUiRE  ,  s.  f.  Rayon  de  miei  ,  gâteau 
de  miei.  Fiale  ;  favo  ;  fiadone .  -  Es!>ece  de 
pâtisserie  fort  mtnce  ,  cuite  entre  deux  fers. 
Cialda.  -  fig.  et  fam.  Etre  la  gaul'ie  djns  une 
aiï.iire  ;  se  trouver  entre  deux  exrémitéi 
fâcheuses,  entre  deux  personnes  puissantes  et 
opp'osées.  Esser  tra  lejorcbe  e  santa  Candida; 
tra  r  a:c:.dine  e  'l  martella. 
GAUl-RE",  Éi:  ,  part.  V.  le  verbe. 
GAUFRER,  v.  a.  Empreindre,  imprimer 
de  c(  rraines  ligures  sur  des  étoffes ,  avec  des 
fers  fiits  e.xurcs.  Stampare  le  stufe. 

GAUFREUK,  s.  m.  Ouvrier  qui  gaufre 
les  étoffes.  Stampatore  di  stofe. 

GAUriUtR,  s.  m.  Une  machine  de  fer, 
dans  laquelle  on  fait  cuire  des  gaufres.  Form j 
di  ferro  da  far  cialde. 

GAUt'RURE  ,  s.   f.  Empreinte  que  l'on 

fait  sur  une  étolTe  en  la  gaufrant.  Stampa. 

GAVIDELI.E  ,    s.  f.    Plante  découverte 

aux  environs  de  Montpellier,  par  Gavidel , 

savant  botaniste.  On  n'en  fait  point  encore 

ase.   r.avidella. 

GAVION  ,  s.  m.  T.  populaire.  Gosier.  'V. 
GAVITEAU  ,  s.  m.  T.  de  Mar.  Bouée  , 
dont  on  se  sert  sur  les  côtes  de  Provence. 
11  signihe  une  marque  faite  d'un  morceau  de 
bois  attaché  à  l'orin  ,  qu'on  laisse  flotter, 
pour  faire  connoîtrc  l'endroit  où  l'ancre  est 
mouil'ée.  Gravitello. 

GAULE  ,  s.  f.  Grande  perche  menue  et 
longue,  l'crtica;  bacchio;  batacchio.  -  Gaule, 
est  aussi  une  houssine  dont  on  se  sert  pour 
faire  nller  un  thival.  Bacchetta; frusta. 
GAULÉ,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 
(iAULER,  v.  a.  Battre  un  arbre  avec  une 
gaule,  pour  en  faire  tomber  le  truit.  Gauler 
des  noix  ,  gauler  des  châtaignes;  abattre  des 
noix,  des  châtaignes  avec  la  gaule.  Abbac- 
chiare ;  bacchiare. 

GAULETTE  ,  s.  f.  T.  peu  usité'.  Petite 
gaule,  bacchetlina. 

GAUI  IS  ,  s.  m.  T.  de  Vener.  B-anches 
d'un  trillis  qu'on  a  laissé  croître.  Vettoni. 

(JAULOb  ,  OISE  ,  ad'].  H.ibitant  de  la 
G.'ule,  l'ancien  nom  de  la  France.  Ce  mol 
ne  se  met  point  ici  comme  un  mot  de  nation, 
mais  seulement  comme  un  mot  d'us.ige  dans 
diverses  phrases  de  la  Langue.  Ainsi  on  dit 
prov,  d'un  homme  dont  la  conduiie  est  sm- 
cère  ,  fr.inche  et  droite  ,  que  c'est  un  bon 
Gaulois  ,  un  vrai  Gaulois.  Uomo  franco  , 
le.ile,  sincero,  schietto.  -  On  dit  aussi,  dans 
cette  même  acception  ,  probiré  gauloise  , 
fr.'nchise  gauloise.  P'»hità  ,  lehiilte^ia  parti- 
colare ,  si,],;olare.  -  On  dit  .uiisi  d'un  homme, 
q.rd  a  les  manières  i-auloiscs ,  pour  dire  , 
qu'il  a  les  m  n-ères  du  vieux  temps.  Egli  e 
untiomo  fatto  all'antica.  -  Il  est  aussi  subit, 
et  on  du  encore,  d'un  vieux  mot  ,  d'une 
vicil'e  f.-içon  de  parler,  que  c'est  du  Gaulois, 
qui  'q.i'ellc  soit  (le  la  Langue  Françoise.  Voce 
e  maniera  ,  o  modo  di  dire  anttco  ,  disusato. 
GAVON,  s.  m.  T.  de  Ma-.Veùl  cabinet 
vers  la  poupe  d'une  galère  .  qtu  tire  sa  lu- 
mière des  C'iiti'net'es.  Covone. 

(;AV0TTE  ,  s.  f.  Air  de  dan^e  qui  se  bat 
:i  deux  temps,  qui  commence  enlevant,  dont 
les  mesures  ont  un  repos  dequ.^tre  en  quatre, 
qui  est  composé  de  deux  reprises,  et  dont  le 
mouvement  est  quelquefois  vif  et  b:.ì  ,  tiuel- 
qiiefois  tendre  et  lent.  Il  se  dit  aussi  de  la 
d,iiise  ,  dont  les  pas  ionc  [jits  suc  cet  air. 


\o  tu  essa.  j 

G.^U 'E,  s.  f.    r.  d'injure  et  de  mépris, 
qui  st-  d't  d'une  femme  mal-propre  et  aésa*    ' 
gréabtc.  11  est  fam.  Donna  sudicia ,  sciatta,    \ 
sciamannata. 

GAURES  ,  s.  m.  pT.  Nom  env)runté  de  1 
l'Ar..be.  Intîcèles,  sectateurs  de  Zoroastre;  j 
Isnicoles  ou  adorateurs  du  feu.  Les  Gaures  | 
sont  aussi  désignés  par  le  nom  de  Gucbres»-  j  i 
Infedeli  ;  miscredenti.  : 

G.-'UssL',  ÉE,  part.  V.  son  verbe. 
GAU:.bER,  iE  GAUSSER,  v.  r.  T.  pop.  | 
Railler,  se  m.oquer.  V-  i 

GAUsSEitlE,  s.  f.  T.  pop.  Moquerie, 
raillerie.  V.  , 

GAUSSEUR.EUSE.adj.  Qui  a  coutume  Je  jj 
se  gauiser  des  autres.  Il  est  pop.  Befatdo-  Il 
ec.   V.  Railleur.  fl 

GAYAC  ,  V.  et  écr'ts-ez  Ga'iac. 
GAY  VE ,  adj.  U  se  dit  d'une  chose  égar^»! 
dont  le  maure  est  inconnu.    Iruvato;  cost 
perauta  e  trovata  a  caso. 

GA'K'VEIUN,  s.  m.  Grand  oiseau,  fort 
commun  vers  le  Cap  de  lionne-Espérance» 
òofta  di  uccello  grande. 

G^Z  ,  s.  m.  r.  de  Chimie.  La  partie 
aromatique- volatde  d'une  plante.  La  paru 
arjrtijf.ea ,  volatile  d'  una  pianta.  Gdj  o  su 
aria  infiammabile. 

GAZE,  s.  f.  Espèce  d'étoiTe  fort  claire, 
faite  de  soie  ,  ou  de  tll  d'or  et  d'argent. 
t'ela.  . 
I     GAZE,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

GAZEL.LE  ,  s.  f.  Sorte  de  bête  fauve  qu 
est  plus  petite  que  le  daim,  et  qui  est  d'uni 
grande  légèreté.  Ga^-^eLa. 

GAZER,  v.a.  Mettre  une  gaze  sur  quel 
que  chose.  Metter  un  velo.  —  fig.  Gazer  ui 
conte  ,  une  histoire  :  en  adoucir  ce  qu'il  s 
auroit  de  trop  libre  ,  d'indécent.  Veiatt  i 
parlar  coperta  ;  favellar  sorto  metafora, 

GAZEriEil ,  s.  m.  Celui  qui  compose  'i 
gazette.  CaiTcniere.   —   Celui  qui  vend  -ol 
qui  donne  a  lire  la  gazette.  Colui  che  veni 
la  ga{i:tta  o  foglietti  d'avviso. 

GaZEFIN,  s.  m.  Petite  gazette.  G«)| 
gettino. 

GAZETTE  ,  s.  f .  Cahier .  feuille  volai) 
qu'on  donne  au  Public  à  certains  jours 
la  semaine  ,  et  qui  contient  des  nouvelles 
divers  p.iy s.  Cadetta;  foglietto  d'avvisi.  — i. 
appelle  hg.  et  fam.  gazette  ,  une  petsoni 
qui  rapporte  tout  ce  qu'elle  entend  Ai 
Licaliere  ;  nove'lista. 

GAZIER  ,  s.  m.  Ouvrier  en  gaze,  f 
lettajo. 

GAZON ,  s.  m.  Terre  couverte  d'hi 
courte  et  menue.  Erbaccia  ;  piota  ;  (4< 
di  terra  con  erba.  Aucun  de  ces_  mots 
corr?...ond  ex.-ictement  au  François.  — 
liluricl  ;  mottes  de  terre  carrées,  couy« 
d'herbe  courte  et  menue.  Zolle  di  Mi 
con  erba. 
GAZOXNÈ  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 
GAZoNNE.vlEN  f  ,  s.  m.  Action  de  l, 
zoniier  ,  ou  l'emploi  qu'on  fait  des  gazi* 
pour  ipielque  ouvrage.  Il  far  le  piote,  le  \' 
di  teira  con  erba.  V.  Gazon. 

GAZiJNNER,  v.  a.  Revêtir  de  giz 
Piotare;  coprir  di  piatte,  o  d' erbiicei.j. 
Gazon. 

GAZOUILLEMENT  ,  s.  m.  Pe-it 
agréahie  que  font  les  oiseaux  ,  les  rui 
,-n  n.izouilUnt.  Le  gazouillement  des  oi.. 
Garrito  ;  il  garrir  degli  uccelli.  Le   it  ■ 
lemcnt  d'un  ruisseau.  Il  mormorio  deLi\ 


(sAZOUlLLER  ,  v.  n.  Faire  un  peti' 
doux  et  agréable  ,  tel  que  celui  qie  1;  - 
petits  oiseaux.  Garrire,  ma  dicevi  sur 
uccellini.  -  On  le  dit  aussi  du  bruit  qiu 
les  petits  ruisseaux  en  coulant  sur  les  i  - 
loux.  Mormorare  ;  susiirrare. 

GAZOUILLIS,  '/.  Gazouillement. 

GEAI ,  s.  m.  Oiseau  d'un  plumage  biga  |. 
du  genre  de  ceux  auxquels  on  appretÇ 
parler,  (jjjja  ,  0  giflera  ghiandaja;  K'j» 
leriina^  < 


G     E    M 

GÉANT,  ANTE,  s.  m.  et  f.Celm.  celle 

Îui  excède  de  bejucoiip  la  stature  ordinaire 
es  hommes.  Gigante;  i;!$artujs^.  —  tìs*  A'" 
ler  a  pas  de  géant;  aller  tort  vile,  Uir< 
grands  propres  dans  quelque  chose  que  ce 
soit-  CdjTiminar  a  pjsii  di  gïganic;  far  graridi 

GEINDRE,  ».  n.  Gémir  ,  ou  se  plaindre 
a  diverses  reprises  ,  et  d'iuie  voix  Uns 
sante  et  non  articulée.  11  est  fam.  et  il  ne 
s'emploie  guère  que  pour  blâmer  ceax  qui 
se  plaignent  de  cette  sorte  dons  la  moinars 
incommodité.  Gemere  ;  pigolare i  dolersi i  Li 
gnarsi  ;  larnentarsi. 

GEINDRE,  s.  m.  T-  de  Boulang.  Nom  que 
les  Boulangers  de  la  Ville  et  Eau-.bourgs  de 

'  Paris  donnent  à  leur  maître  garçon.  Àiauero 
imp^staiorc. 

GÉL.'VflNEUX  ,  EUSE,  adj.Qui  ressem- 
ble à  une  telée.  Gelatinoso. 
GELE',  tE,  part.  V.  le  verbe. 

i  GELE'É,  s.  f.  Grand  froid,  qui  pénètre  les 
corps,  et  qui  glace  l'eau.  Diaccïo't  êiiiacc. 

\  g'I"  i  salata  ;  iiei.itd.  —  Gelée  blanche  j 
une  petite  bruine  Iroide  et  blanche  ,  qui 
paroît  le  matin  sur  les  herbes  ,  sur  les  toits 

'  Brina  ;  brinata  ,  pruina  ;  rugiada  congelata. 

—  iuc  de  viande  conscie  et  claritìé.  il  se 
(:'.-.  ..Liisi  de  la  gelée  do  pcvisson  ,  de  la  gelse 
ce  -orne  de  cecf  ,  ecc.  Gelatina^  gitiat 

-  '.r,  que  l'on  tire  de  quelques  fruits  cuits 
;  !e  sucre,  et  qui  se  congèle  étant  re- 

.  Conserva. 

-I.ER  ,  V.  a.    Giacer  ,   endurcir    par  le 
,  pénétrer  par  un  froid  excessif.  Diac- 
V.-"--  ;  ass^.i^ieeiare.  V.   Glac*»r,  —    Le  froid 
a   aelé   les   vignes  ,  pour  dire  ,  qu'il    les   a 
gaffes  quand    elles  étoient  en   boutons.   // 
freddo  ha  riarso  le  viti  ,  ha  dato  la  stretta 
alle  viti.  —  Far  exagération;  causer  du  froid. 
Gelare;  asshlaceiare;  crgionar freddo.   -  On 
^it  fig.  d'un  homme  dont  l'accueil  est  extrê- 
mement froid ,  qu'il   gèle   ceux  qui  l'abor- 
dent. Uom  freddo  ;  che  riceve  fred.<amen:e  ; 
chi  fa  acccglUrr^a  brusca  o  fredda.  -  Jl  est 
aussi  neutre.  Les  vignes  ont  gelé,  la  tivière 
a  t-:>e.   Le  viti  son  riarse  dal  gelo  \  il  fu.-ne 
e   \.  -.c'ato.    —    Avoir  extrème.Tient   tro-d. 
(  ;  •?  chambre  est  si  froide  ,  qu'on  y  gèle. 
'^       'j  stania  è  così  fredda  che  vi  si  gela  , 
'faceta  ,  vi  si  muore  di  freddo .  —  Il  est 
impersonnel.  Il   gèle  ,  il   a    gèlo   bien 
,  Diaccia  ;  gli  è  diacciato  forte.  -  Il  est 
:  éc.  L'eau  se  gèle  ,  il  fait  un  si  grand 
,  que   le    vin  se_  ïele  dans   le    verre. 

,^LlNE,'"'s.'f.  lì  c'.t  vieux.  V.  Poule. 

IjcLlNOTTE,  s.  f.  Jeune  poule  cnsrais- 
ié?  et  fort  delicate  à  manger.  Pollastro  ^  o 
loi'.^stT<.ne  ÌKr;rassato.  —  Gelinotte  de  bois  ; 
une  espèce  de  petite  poule  sauvage  ,  qui  a 
beaucoup  de  ressemblance  avtc  la  perdrix. 
Gallina  regina  ;  gallo  di  montagna  ;  roncjso  , 
ed  anche  lagopo  ;  pernice  alpestre  ,  vulgaire- 
ment Otorno.  La  gelinotte  blanche  ,  qu'on 
nomme  aussi  perdrix  blanclie.  Honcaso  ; 
lasopc  bianco;  ed  altrimenti  pernice  bianca  di 
montagna.  La  gelinotte  hupée.  V.  Erancoiin. 

GELIVU.-iE,  s.  f.  Déiaut,  maladie,  dom- 
mstie  qui  arrive  aux  arbres  par  de  fortes 
gc'ïes.  Danno  partito  dagli  alberi  per  la 
lelcta  ,  o  sia  gelicidio. 

GE'MARS  ,  V.  et  dites  Jumnrt. 

GE'NIEAU,  s.  m.  Jumeau,  il  n'est  en  usage 
^u'au  pluriel.  L'un  des  douze  signes  du  Zo- 
■  iinque.  Il  segno  di  gemini;  i  gemelli. 

GE.MELLES,  s.  t.  pi.  T.  de  ilar.  Pièces 
de  bois  qu'on  assemble  pour  fortifier  les 
gros  mâts.  LafaUe 

GEMINE,  ÉE.  adj.  T.  de  Palais.  Réitéré. 
Il  se_  dit  dans  ces  phrases  :  Commandemens, 
.Arrêts  géminés.  R,.lterato  ;  replicato. 

GE'MIR  ,  V.  n.  Exprimer  sa  peine  ,  sa 
douleur,  d'une  voix  plaintive  et  non  articulée. 
Gemere  ;  gcmire  ,  dolersi  ;  rammaricarsi  ; 
nicchiare.  -  fig.  Gémir  sous  le  joug ,  gémir 
sousia  tyrannie.  Gemere  sotto  il  eiogo  ;  Si/tto 
la  tirannia.  —  Gémir  de  ses  péchés  devant 
Pieuj  avoir  une  vive  douleur  de  s«s  péchés. 


G    É    N 

piangere  l  sloî  peccati\  dolersene;  mostrar- 
ne dolore  ,  rammarico.  -  Se  dit  aussi  pour 
exprimer  le  en  plaintif  de  certains  oiseaux, 
comme  la  colombe,  la  tourterelle.  La  colombe 
gémit  ,  la  tounerciie  gémit.  On  s'en  svrt 
ordinairement  dans  le  Ungage  de  TEcniure. 
La  colomba  mme  ;  la.  tortora  ^cme. 

G£'.vil:iSANT,  ante,  adj.  Qui  gémit. 
Gemente  ;  gemebondo, 

G!Ì'MI:):>LMENr  ,  s.  m.  Lamentation. 
plainte  douloureuse.  C(.mico  ;  pianto  ;  la- 
mento ;  tfucr^la  ;  do^lianyï  ;  lai  >  svsçtii 
dolorosi,  —  T.  de  Dévotion.  Gcmisseir.ent 
de  ccear;  un  sentiment  de  Lonjonciion  ,  une 
vive  et  sincère  douleur  de  ses  péchés.  Il 
Qtmlto  d*  un  cuor  compunto  ',  comf  unzione  ; 
dolora  de' peccati, 

GEMM£  ,  adj.  Sel  qui  se  tire  des  mines. 
Du  sel  gemme.  Sai  gemma. 

GE'MOMES,  s.  f.  pi.  T.  d'Antiquité.  Lieu 
destiiié  chei  les  Romjir.s  au  supplice  des 
criminels,  et  principalement  à  exposer  leurs 
corpi  après  Texécution.  GemonU. 

GE'NAL,  ALE,  Bdj.  T.  d'Anat.  Qui  ap- 
partient aux  joues.  Gcr.alc,  ha  plaude  géaale. 
Gianduia  salivale. 

GEN'ANT,  ANTE  .adj.  Qui  contraint, 
qui  incommode,  qui  s>^ne.  Incomodo  ^  mo- 
lesto i  iinponuno  ;  fastidioso  ■,  gravoso ,  te- 
dioso ;  increscevole. 

GENOVE,  s.f.  La  chair  qui  est  autour  des 
dents,  et  dans  L.qiielle  les  dents  so.i:  comme 
enchâssées.  Ginsiva;  gengis  ;  s^"Ji^- 

GENDARME,  s.  m.  On  appelioit  ainsi  au- 
trefois un  homme  d'armes  d\ine  comp.npnie 
d'ordonnance  de  Lanciers  .  qui  étoi:  armé 
de  toutes  pièces,  et  qui  avoit  sous  lui  deux 
autres  hommes  à  cheval.  Cavaliere  da  elmo  i 
cavaliere  di  cavillate.  Aujourd'hui  se  dit  d'un 
cavalier  de  certaines  compagnies  d*erdon- 
nance,  quoiqu'ils  soient  armés  comme  l'étoit 
autrefois  la  Cavalerie  légère.  CavaiÎe^S'<^<i 
cavalUsgicro.  On  diro;t  moins  iniproijre- 
ment.  Gendarme;  uomo  d*  arme,  ~  On  dit 
d'un  homme  qui  a  bonne  mìni  «i  cheVi.1 ,  et 
qui  manie  oien  un  cheval,  que  c'ist  un  beau 
Gendarme  ;  qu*il  est  beau  Gendarme.  Bel 
cavalure;  che  sta  bene  in  sella.  —  Au  pluriel, 
se  dit  quelquefois  de  toutes  sortes  de  gens 
de  guerre.  En  cette  acception  ,  il  est  vieux. 
Scldati  i  uomini  di  Guerra.  —  On  appelle 
Gendarmes,  d*>  bluettes  qui  sortent  du  feu. 
Scintille  J  JavilU.  —  On  a^'pe'.Ie  de  même, 
certains  points  qui  se  trouvent  quel:iuefois 
dans  les  diamans ,  et  qui  en  diminuent  l'éclat 
et  le  prix.  V.  Glace. 
GENDARME',  ée.  part,  V.  le  verbe. 
GENDARMES  1  se  Gendakmer,  v.  r. 
S'emporter  m..l-a-propos  pour  une  cause  lé- 
gère. Il  est  fam.  Adirarsi  per  nulla  ;  pigliar 
il  brune'- o  ,  o  il  grillo. 

GENDARMERÌE,  s.  f.  On  comprend  sous 
ce  nom  tout  le  Corps  des  Gendarmes  et  des 
ChevauN-Légers  des  Compagnies  d'urdonnan- 
ce,  autre  que  lesGendarmei  et  les  Chevaux- 
Légers  de  U  Garde  du  Roi.  La  soldatesca 
a  cavallo. 

GENDRE,  s.  f.  Celui  qui  a  épousé  !a  fille 
de  quelqu'un  ■)  et  à  qui  ]*on  donne  ce  nom 
par  rapport  au  père  et  à  la  mère  de  la  fille. 
Genero. 

GENE ,  s.  f.  Torture .  question .  peine  que 
Ton  fait  souffrir  à  un  criminel  pour  luì  faire 
avouer  la  vérité.  Tortura^  tormcnro -y  corda; 
martirio  \  martiro;   martorio;  rnartoro.    —   Il 
dit  par  extensicn  ,  en  p^rîaiit  de  ce  qu'on 
fait  souffrir  à   qaeîau'un  injustement  et  par 
violence,  pour  lui  faire  dire  quelque  chosej 
r  en  tirer  de   Tardent,  etc.   Tormento; 
ci».  -  fiç.  Peine  d'esprit,  contrainte  fâ- 
cheuse, état  violent  où  Ton  se  trouve  réduit. 
Pc/itz;  tormento  ;   affanno  ;  noja  ;  fastidio  ; 
incomodo  ;  moUstla.  —  Se  donner  la  gêne,  se 
ettre  l'esprit  à  la  gène  pour  quelque  chose; 
s'inquiéter,  se  toitrmenrer ,  f..irc  de  grands 
effort»  d'esprit.  V.  ces  mots. 
GENE",   ée,   p^rt.  V.  le  verbe. 
GENEALOGIE,  s.  f.  St:i-e  énoncée,  dé- 
nombrement du  ar.cètrei  de  cjujiqu'un,  qu  * 


G    E    N  S71 

des  autres  parers.  Genealogia;  geneol-'gia. 

GENE'ALOGIQUE,  adi.  de  t.  g.  Qui  ap- 
partient a  la  gen^j.ilogie.  Genealogico.   ■ 

G£N£.\LOGhïE  ,  s.  m.  Qui  dresse  le* 
généalogies,  ou  qui   les   fait.    Geneaioglsta. 

GE'NEl'l,  s.  m.  i.  de  Hctan.  Ab.intlie 
des  Alpes.  Assen-^o  delfApl.  V.  Absinthe. 
GENER,  v.  a.  Incommoder,  contri.indre 
les  mouvemens  du  corps.  Molestare;  incorno' 
dare;  impedire  i  movimenti  .lei corpo.  -  Te- 
nir en  conirainte  ,  mettre  quelqu'un  dans 
un_  état  ïijient,  en  l'obligeant  de  faire  ce 
qu'il  ne  veut  pas ,  ou  en  l'empêchant  de 
faire  ce  qu'il  veut.  Li-yaie.tart  ;  molestare  ; 
mettere  in  suggeritine  ;  togliere  la  libertà  ; 
impacciare  \  dar  noja  ,  impaccio.  —  On  dit, 
qu'un  Architecte ,  qu'i'n  Ingénieur  est  gêne 
par  le  terrain  ,  par  la  situation  de  la  place  , 
quand  le  terrain  ne  lui  laisse  pas  la  liberté 
d'exécuter  ce  qu'il  voadroit.  Essir  ristretto, 
'  limi  ato  ,  iTtycdito  da  clcuna  cosa. 

GENE.UL  ,  s.  m.  Celui  qui   commande 
I  un  armée  en  chef.  G:rcral  d'armata.  -   Le 
I  Chef,  le  Supérieur  général  d'un  Ordre  Reli- 
'gieux.  Le  Général  des  Dominicains;  le  Gé- 
néral At-  Cordeliers.  il  Generale  de'  Dome- 
nicani; il    Generale    de'  francescani  ;   Capl> 
d'Ordine.    —   Il   se    dit  encore  d'un  grantt 
nombre  comparé  à  un  beaucoup  moindre; 
l'universali-.é.  Il  generale  ;  il  maggior  numero  ; 
la  maggior  parte. 

GENERAL  ,  ale,  .-"dj.  Universel,  ouqai. 
est  Commun  à  un  trcs-er.*nd  nombre  de  per- 
ior.ne,  tu  de  choses.  Ciencrale  ;  ui..virsaU, 
-  On  c:t,  parle!  en  termes  généraux,  ré- 
pondre en  termes  généraux ,  pour  dire  ,  parler 
et  répondre  d'une  manière  générale  et  in- 
decise ,  et  qui  ne  satisfait  pas  précisément  à 
lademande.  Spacciare  pel  generale.  —  Il  se 
iointsouveht  à  de  certains  noms  de  Charge  , 
d'Ofiice  ,  de  Dignité.  Lieutenant  général. 
Luogotenente  cenerate.  Trésorier  général.  TV- 
soriere  generale ,  ec.  —  En  génér.il ,  adv.  Ea 
commun ,  d'une  manière  générale.  In  generale  ; 
generalmente  ;  comunemente. 

GENERALAT,  s.  m.  Dignité,  chsr;;  de 
Général.  Generalato  ;  dignità  e  carica  di 
generale.  —  Temps  que  dure  ce'te  dijnité. 
Pendant  le  géiiéralat  d'un  tei.  ^'Vct  gercr.ila:» 
d'un  tale.  —  On  l'emploie  plus  ordinaire- 
ment pour  marquer  l'emploi  de  celui  q.ii  est 
Sujiérieur  d'un  Ordre.   GeneraLito. 

GENERALE,  s.f.Battement  de.  tambours 
pour  avertir  les  troupes  de  se  i  rép.-rer  à 
marcher.  Battre  la  générale.  Son.ire  a  rac~ 
ccl*.i  ;  battere  la  chiamata  general:. 

GENERALEMENT.adv. Universellement. 
Generalmente  ;  tiniversalmente\  comunemente» 
—  On  dit  généralement  parlant ,  de  ce  qui 
est  le  plus  souvent,  et  dont  les  exceptions 
sont  rares.  Generalmente  parlando. 
GE.\ER.\LISE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 
GE.NERALISER  ,  v.  a.  Rend.-a  gércraf. 
Il  s'emploie  particulièrement  en  Mathémati- 
que et  en  Physique,  pour  dire,  donner  plus 
d'étendue  à  une  hypothèse  ,  à  une  formule. 
Gîncraleggiare  ;  star  su  i  generali  ;  rendere 
generale  ,  unli-ersale. 

GENERAUliSIME  ,  s.  m.  Celui  qui  com- 
mande  dans  ui;e_  armée  ,  même  aux  Géné- 
raux. General-ssimo. 

GENERALITE',  s.  f.  Qual.té  de  ce  quî 
est  général.  Ge-teralità  ;  universalità.  —  .Au 
pluriel  ;  discours  qui  ne  satisfont  pas  pré- 
cisément à  la  demande  de  quelqu'un  ,  qui 
n'ont  pas  un  rapport  j.récis  au  SL.jeî.  Ge.ie- 
ralità;  cosi  generali.  —  L'étendue  delà  J.iris- 
diction  d'un  Bureau  de  Trésoriers  de  France. 
Distreno  della  Giurisdi\i»ne  de'  Tesorieri  di 

GE.\ÌRATEUR,TRicE,ad!.T.deC.Jom. 
U  se  •lit  de  ce  qui  engendre  quelque  liy;ne  , 
quelque  surface,  ou  quelque  solide  par  scn 
mouvement.  Generature, 

GENERATIF,  ive,  adi.  Qai  apparient 
à  la   bénira-ion.   Generativo. 

GENERATION  ,  s.  f.  Action  d'engen- 
drer. Genersi'.om  ;  ingenera^ione',  generamemo. 
—  L'erdr J  niUirel  de  la  -énération ,  la  rei- 

A  a  a  ^ 


372  G    E    N 

nière  dont  Us  animaux  s'engemirent.  Triité 
de  l<  sénératipn  dti  animaux.  Irritato  delia 
gcmrax'onc  dci,u  animali.   -    La  chose   en- 
gendrée ,  la  postante,  tes  descendons  d  i;ne 
personne.  La  génération  de  Noè.  La  gin:- 
raiiont;  ta  ra;(a  i  i  d.sccndtnti;  la  srijc  lit 
t^ui.   -   On  dit  ,  psr  manière   de  plais:n- 
terie  ou  d'iriure  ,  en  parlant  d'un  père  et 
ri»  ses  enfans  ,  lui   et   tjute  sa  generation. 
hui  i  tutu  11  sua  r/!y.i,  la  suasentralune. 
—    Il  s»  prend  aussi    pour   chaque   nliation 
et  descendance  de  père  a  fils  ,  qui  est  de- 
puis  un  liomnie  ,  iusq.i'ii  quelqu'un  de  ses 
descendans  du  père   au  his.  Ui  gcneraiiiii 
in  ecncrj\lonc.    Dieu  punit   quequefoiî  les 
pèches   des  pères  iusqu'à  la  quatrième  ^gé- 
r.ération.  Uio  punisce  talora  i  peccati  de'  fa- 
iri  sir.v  alla  quarta  generatori:.   —  En  lan- 
gage d'Ecriture-Sain-e.  Peuple,  nation.  <-ecte 
sénération  méch.inle  demande  des  miracles. 
Questa  generavone  ,  n^ziwnc  ,  raixa  cattiva  , 
pèssima  ,  chle^lc  miracoli.  -  Ev^.iuation  ar- 
bitraire dont  le  monde  est  convenu  ,  pour 
l'espace  de  trente  ans.  11  y  a  trois  généra- 
tions en  cent  ans,  et  quelque  chose  de  plus. 
Si  contano,  tre  gcneru-{iuni   in  c:nt'  anni  ,   e 
qualche  cosa  di  pi.'i-  -  Generation  ,  se  prend 
aussi   plus    sénéraUnient    pour    production. 
Générstion  des  plantes;  génération  des  ini- 
rér.iux,  des  métaux,  des  pustules,  des  abcès. 
C:ner<,-yioni  ;   produ^:onl    delle   piante  ,  de 
metalli,  de' minerait ,  ec.    -    T.  de  Théol. 
En  parlant  des  personnes  divines,  en  dit  que 
le  Fils  vient  du  Père  par  voie  de  generation  , 
et  nue  le   Sa'nt-Es;.ric  procede  du  Pere  et 
du  Fils  par  voie  de  spira-ion.  La  génération 
éternelle  du  Verbe.  Oeneraiione  a'vma. 

GENEREU.SEMENT,  adv.  D'une  maniere 
noble  et  (;énéreuse.  Generosameme  ;  nobil- 
mente ;.  cavallerescamente.  -  Courageuse- 
ment .  v.iillamment.  V. 

GENEREUX  ,  euse  ,  ad|.  Magnanime  , 
de  naturel  noble.  G-neroso;  ncbUe;  di arand 
an'mo  ;  magnanimo.  -  Libéral.  V.  -  En 
parl-ir.t  de  queUiues  an'm:iux,  hardi.  Un  lion 
généreux,  un  aigle  généreux.  _J/;i  hone  .  un 
aquila  generosa.  -  poét.  Un  généreux  cotir- 
sier.  NohU  destriero. 

GENERIQUE ,  adi.  de  t.  g.  T.  de  Gramm. 
Qui  a:  rartient  au  genre.  Generico. 

GENEROSITE,  s.  t.  Magnammr.e ,  gr,:n- 
deur  d'anie  „ libéralité.  Generosità;  nohil:.'.; 
grandfua  d'animo;  lii-.r.tlità. 

GENESE  ,  s.  f.  Le  premier  des  livres  de  . 
TAncifn  Testament,  d  ms  lequel  Moi. e  a| 
écrit  l'histoire  de  la  cri'ation  du  moide^et 
celle  des  P.itrianKs.  Gcn:si;  la  sacra  i»;- 
nesi  ,  o  il  siero  (,:ncs:. 

GENESTROLLlv  ,  s.  f.  Plante  ,  nommée 
aussi  l'herbe  des  i  einniners  ,  parce  qu  ils 
s'en  servent  pour  tïif.'re  en  piuiie.  fcl.e  re;- 
temble  fort  sa  tenit  ordinaire.  On  emploie 
sa  fleur  en  Me'decine.  Erha  ginestra.^ 

GENET,  s.  m.  Sorte  d'arbuste  qui  a  les 
fleurs   launes.  Gnesl'a  ;  «/ititro. 

GENET,  s.  m.  Es;  ece  de  cheval  d'I.s- 
paene   entier..  Ginnetto  ;  riannetto  ;  cavallo 

'gENÊtHLI/QUES  ,  s.  m.  pi.  Espèce 
d'.\strologues  qui  dressent  des  horoscopes, 
ou  prétendent  tirer  ne  I  état  du  Giel  ,  au 
moment  de  la  naiss.  nce  d'un  enfant ,  des  pré- 
dictions sur  les  évén.-m-ns  de  sa  vie,  ou  uir 
son  sort  dans  l'avenir.  CcnelidCo;gencal  co  ; 
astrologo  che  fa  altrui  la  nat:v,ta.  -  Poé.ics 
eenethliaques  ,  discoi.rs  genetnliaques  ;  I  oe- 
mes  Oli  discours  C"rrposcs  sur  la  naiìsance 
d'un  Prince  ou  de  quelque  Personnage  i.- 
liis're,  ouqui  est  cher  au  Poète  Oli  i  l'Ur-.- 
teur.  Dms  ces  phrases ,  il  est  adi.  Po'<:c. 
discorsi  genetliaci ,  geneaùci  sopra  la  natività 
di  alcuno. 

GENETTE,  s.  f.  Espèce  de  chat  sauvage , 
dont  h  peau  s'em;)loe  en  fourrures.  Spn'c 
di  ratto  salvatici  -  A  l.i  geirette,  adv.  Ajltr 
à  cheval  il  la  .'.«nette  ;  Mler  avec  les  étners  tort 
courts.  f:«a,'c-4r.  colle  s'çfe  corte, alla  Viirça. 

GENtVRETTb,  s.  f.  1 .  d'Lcor.-rust. C  es; 
Uiviudè  gtnièv.e,  don:  U  bi)is;on  s;t  ."iiî.:- 


G    E    N 


ble,  saine  et  peu  coûteuse.  Kino  A  si«fTû» 
coccio  con  coccoli  dt  ginepro. 
GENEVRIER,  V.  Genièvre. 
GENIE,  s.  m.  L'esprit  ou  le  démon ,  soit 
ban  ,  soit  mauvais,  qui  ,  selon  l'opinion  des 
Anciens  ,  accompagnoit  les  hommes  depuis 
leur  naissance  jusqu'à  leur  mort.  Genio  d'una 
persona.   -   Esprits  ou  dçmons,  qui,  se.on 
l'opinion  des  Anciens  ,  pre=idoieiit  a  de  cer- 
tains lieux,  à  ries  Villes,  etc.   Gemo  d  un 
l,ior.o  .  d'un  popolo.  -  On  dit.  le  genie  de 
la  Frai-.ce  ,   pour   dire  ,  l'Ange   tutelaire    de 
la  Fr-nce     /.'  -cn'O  della  Francai  l  Aigelf 
tutelare  delta  hancia.   -    On  dit  aussi  .  L 
"éni"  de  la  Peinture  ,  de  la  Poesie  ,  de  la 
M.isMue  ,  pour  dire,  le  génie  qu'on  suppose 
er  à  chacun  de  ces  ^c^^,.  Il  genw  della 
'Pittura  .  délit  Poesia  ,  della  Musica.  -  Ta- 
lent ,    inclination  ,   ou  disposition  naturelle 
pour  quelque  chose  d'estim  h.e    et  qui  ap- 
partient à  l'esprit.  Usesnn;  talento;  hello, 
S-andi  spirilo.   Le    mot  de   geme    expnm. 
quelque  chose  de  plus.  -  Travailler  de  geme; 
?.,ire  ouelque  chose  de  sa  pr_^opre  invention. 
Lavorar  d'  inveniion>.    -    Genie  ,    1  jrt   de 
fortifier,  d'attaquer  ,  de  détendre  une  Place 
un  cam:',   un  poste.  L'arte  deh' Insegnere , 
l' Architettura   militare.    -    Le  geme   d  une 
Langue  ;    le   caractère  propre    et  distinctit 
d'une  Langue.  Il  genio,  il  gusto,  il  carat- 
tere d'una  lingua.  ,     -r-       .    . 
GENIEV"i<E  ,  s.  m.  Aibuste  odoriférant  et 
toujours  verd  ,  dont  les  feuilles  sont  arron- 
Vies  ,    un    peu   lonaues  et    pointues   par  le 
bout,    et  qui  porte  un, petit  Iruit  rond  et 
noir  comme  le  laurier,  ti-ncpro.  -  La  graine 
mèm.- du  genièvre    Coccola  del  ginepro. 

GENIPA  ,  ou  GENIPANIER,  s.  m.  Ar- 
bre fort  commun  dans  les  lies  Antilles.  11  porte 
un  fruit  sros  comme  le  poins^ ,  et  d  un  goût 
peu  agréable.  Ce  fruit  est  astringent  ,  contre 
la  e\iL^<.<evie.Sortad'alheroAmerlca,:o ,  detto 

'^'gÊn^SE  ,  s.  f.   Jeune  vache  qui  n'a  point 
por'é.  G'ovenca;  vitet'a. 
GENITAL,   ALE,  T.  Dedact.  Qui  sert  a 

i  la  génér.'tion  dans  les  miles  Umja/t. 
GENITIF,  s.  m.  Le  second  cas  de  la  dé- 
clinaison des  nom,  dans  les  Langues  ou  les 
noms  se  déchren'.  Genitivo  ;  d  secondo  ca<o. 
GEN ITOIRES ,  s.  m.  11  n'est  en  usage  qu  au 
1  pluriel.  Testicule;,  p.irries  qui  servent  a  la 
1  génération  dans  les  miles.  11  se  dit  des  hom- 


GEN 

flHrrOLLLET,   s.  m.    T.  Eccics.  Syn. 

de  Gremii!.  -  T.  rf«  Boran.  V.  crenouillet. 

GENOUILLEUX  ,    Eusi  ,    adj.     T.   de 
Uctein.  Qui  a  desnauds.  Nodoso 


mes  et  des  an-maux    testicoli. 

GENITURE  ,  s.  f.  Ce  qu'un  homme  a  en- 
gendré. Ainsi  un  père  ,  en  montrant  son  fils  , 
d;r;  Voila  ma  geniture  .  ma  chère  geniture. 
11  est  vieux,  et  n3  se  ditnlus  que  par  plaisan- 
terie. Proie  ijigliiw/ania  ;  Jiplluoti. 

(;E.N   'U      cm.  i^rtieilu  corps  humain  , 
qui  jo'iiit  la  cuisse  avec  1 1  jambe  p.T  devant. 
Ginocchio.  -   E-re  a   genoux  .  se  ineitre  a 
genoux  i  mettre  les  genoux  a  lerre.  t.s<en,o 
mettersi  a  rj-iocchio,  o  gi,.occl.ione.-_  F  echir 
les  genoux  devant  les  Ids.les  ,  fléchir  le  ge- 
nou devant  Ba.l  ;   ado  er  V^i    dolcs.    Hu'j<:r 
le  ginocchia    innanV  agli    Idoli;   adorargli; 
idolatrare.   -   tig.    F'échir  le  genou  devant 
(1  jelq  l'un;  se  soumetire  a  quelqu  un,  lui  cèder. 
Pregare  ;  cedere  ;    arrei.i:r/,;  sottometter,,, 
u.  -  Genou,  so  dit  aussi  de  quelques  ai,,. 
maux.  Ginocchio.  -  nenou  ,  T.  de  Mécan, 
aoule  de  cuivre  ou  li' mire  ma'iere  ,  emboî- 
tée de  telle  sor'e  ,  qu'el'e  peut  tourner  sans 
peine  de  tous  côtés  comme  on  veut.  Nocella. 
-  Genoux,  son  luils  ,  ou  courbaton.  l.  de 
Mur.    Pièces  de  bois  de  charpentcrie  ,  qui 
sont  cou.-hées  ,  et  qu'on  place  en  divers  en- 
droits quand  on  construit  un  navire,  tappuc- 
clni  ;  hracciuoli.  -  Genoux  de  fond  ,  de  por- 
ques  ,  de  revers,  de  (iciits  bâtimens.  Prime 
staminarc.   Genou  de  In  rame.    Partie  de  la 
rame,  ducôié'des  rameurs,  depuis  I  endroit 
où  il;  la  trennent  iusques  sur  le  boni  du  bâ- 
timent où  elle  est  a-v  uyée.  Girone  ,la  remo. 
GENOUlLLEi'.E,  s.  f.  La  partie  de  1  ar- 
mure  qui- sert  à  couviir  Io    genou.   Ginoc- 
ciucU.i.  -  L.1  part  e  de  la  botte  qui  couvre  le 
genou.  Guardasiè/icOt. 


GtNOUINE,  s.  f.  l.deComm.  Sorte  (ie 

Olinoli-  de  Gtnes.  Gcnc\:na. 

GENRE  ,  s.  m.  Ce  <.ui  est  commun  a  di- 
verse; esiièces,  ce  <^ui  a  sous  soi  jlusieurs 
esiitccs  différentes.  Genere.  -  On  dit  en  ter- 
mes de  Logitiue  .  la  dchnition  est  compoee 
d.i  g^nre  et  delà  ditlérence.  Ladefini;ur.e 
iiomposta  del  genere  e  della  dijferer.^a.  -  Il 
se  prtnd  quelquefois  sim,>kmtnt  pour  es- 
pèce, il  y  adivers  genres  d  animaux.  Oencre  ; 
specie.  -On  appelle  le  genre  hum.un  ,  tous 
les  hommes  pris  ensemble.  1/  gêner,  umano  ; 
l'umana  generazione.  -  U  se  prend  encore 
pour  espece  ,  mais  dans  un  sens  plus  gene- 
ral, et  signifie  à  peu  près ,  sorte  ,  m.-iincre. 
Genere;  sorta;  ,pe-^ie.  ÇcU  eu  part,...  .- 
son  genre.  Ces  deux  rfr..ires-la  ne  son. 
de  mcm"  genre.  -  Genre  ,  signifie  enc 
la  m.Pière,  le  goût  particulier  dans  -  ^ 
trav,iilUii>  ui. Peintre,  un  Sculpteur.  Mj;./^-.,. 

-  L;  style  et  la  manière  n'écrire.  Le  tei-re 
sublime,  le   genre  simple,  le  genre  mcd,^- 

I  ere  Genere;  <tile;  maniera  di  scrivere.  -  U 
Rhétorique  divise  Je  discours  oratele  en 
trois  genres  ,  le  démonstratif  e  dehhccMi 
et  le  ludiciaire.  I  tre  generi  delta  Retious. 

-  La   Grammaire    Latine   div.se    les  i..-"- 
en    trois    genres,    le    ina.culin,   le    I 
n;n  et    le   neutre,     Gentn    della   gr.:-- 
'ica.  -  T.  d'Anat-  Genre  nerveux  ;  ton 
nerfs  pris'  ensemble  ,  et  coiisidérés  c 
un   assemb;ae,e    de  p.r.ies    'iiniloires   ., 
buées  par-tcut  le  corps.    Genere  nerv.^ 
nervi.  -  T.deBotan.  Assemlilage  de  plu, 
plantes  qui  ont  un  cractere  commun  ,    c. 
bli  sur  la  situation    de  certaines  partie,  qji 
distinguent    esient'ellement    ces  _pla:itcs  ci 
toutes  les  autres.  G-enere  ,  f.mig.ia  di  /v "i;. 

GENS,  s.  p!.  de  t.  g.  Personnes.  (..'(-■ 
persone  ;  uomini.  Il  est  mascuhn  quan.'  I... 
lectiflesuit,   et  féminin  <iu.-nd  ille  ircu 
Que  les  geas  sont  sots!   t^u'il  y   a  de  ; 
gens  !    -  Qu  .nd  il  est  precede  d  .m  .  . 
de  tout  genre  ,  on  met  Tous  ;.u  mi.. 
Tous  les  honnêtes  gens.  E;t  q.u.-nd  il  > 
cédé  d'un  adjectif  de  terminaison  ten- 
on met  Toutes  au  féminin  :   Toutes  les 
les   gens.  -  On    dit  mille  gens,   cei.' 
gens,  pour  dire,  beaucoup  oe  gens  e.  ; 
bre  indéterminé,  et  il  ne  se  dit  )am.-: 
un  nombre  détermine,  a  moins  q^iie  le  - 
gens  ne  scit  précède  de  cerlams  aci 
Mille  persone  ;  ceniom-la  anime.  -  i 
-ncore  dire  ,  les  domestiques.  I  Jan 
faminti:;  i  servidori.  ■  11  se  du  eue 
ceux  qui  sont  d'un  parti  ,  P-r  oppo 
c"ux  de  ''autre.  Nos  gens  ont  battu 
nem's.  Nos  gens  ont  é  i  battus.  Inosf 
oitiuto      vinto  Inimici:  noi  siamo  s^it 
fra    -  Se  dit  aussi  des  personnes  .-, 
d'une  même  partie  de  promenade  ,  < 
defcst.n,  etc.  Tous  nos  gens  sont  .; 
pour  dire ,    tous    les    ^^?''''2%l°"y>.X,^, 

usage  que   dans  les  tdits  ,  .'...s  '.es  Ordo, 


Cl,..  I  Ghidici,  i  Sipondui.nt 
irrnto,'  della  biustisia.  -    Gens ,  ■•' 
la  nréi.osition  de,   et  dun  subst.-mt 
si-ne  une  profession,    un  état  qaei^ 
sicnifie  ,  tous  ceux  d'une  natmn  ,  au'  ^ 
etc.  qui  sont  d.ins  cet  état,  de  cette, 
sioB  ,   soit  qu'ils  forment  en  crtet  un 
particulier  dans  la  société  penerà  c,    _ 
•esprit  les  rassemble  sous  "ne  seule  et  i  m 
dél.  Les  gens   de  lettres .  les  f?"'  ^,^6] 
se  ,  lcsGe;isde  re-be     les  f.^^^^l 

i»ens  du  Roi,  les  Procureurs  e:A\o"««, 
némix,  l.rs  Procureurs  et  Avocats  duRj 

'^^l'NT'^'s^ffNS:  On  ne  s'en  serM j 


I  GEO 

^  iTsrchL  Au  pluriel ,   il  n'est  mité  dans  es 
'     sens-ii  qu'en  cette   phrase  :   Le   droit  des 
;     eens.  Il  gius  dille  senti. 
,        G£NT,  GENTE,  adi.  Propre  ,  bien  fait. 
I    On  ne  s'en    sert  auiourd'hui   qu'en  imitant 
le  sryle  des  vieux  Poète>.  GentiU  j  grarosu. 
\  .    GtNTIANE.   s.  t.   PI;=iue  dont  on  con- 
;iioît  plasieurs  espèces.  Celle  dont  on  fait  le 
1  iplus  d'usage  ,  est  a^jpelîée  grande  gentiane  , 
iet  porte  des  fleurs  inunes.  S.i   racine  entre 
;  idans  la  thériaqiie;  e'ie  es;  slçxipharm.-tque, 
'Les  autres  es;.èces  de  genciane  ont  les  fleur» 
'    Wcues  et  asbcz  belles.  Genuana. 
'    ,    GENTIL.   ILE,   adi-  P^ien  .  Idolâtre.    Il 
,    éroic  rils  d'un  pere  Genti!.  1!  est  plus  ordi- 
n.irement  subit,  et  ne  s'emploie  guère  au 
sinctilier.  GinùU  ;  pacano-,  idolatra. 
GENTIL,  iLLE  ,  «dj.    (Ali  miisculîn  Ï'L 
I    ne  se  iTononce  poini ,  s'il  ne  suit  une  voyel- 
le .  et  ôlors  elle  se  mouille.  Au  féin-ainles 
.  LL  se  prononcent  comme  dans  le  mo^ 
Joli ,  agréoble  ,  mignon  ,    gracieux  , 
-t ,  qui  a  de  l'agrément,  ce  1::  dé'ïca- 
.    GcntiU  i  grazioso  ;  leggiadro  ;    vago  ; 
-■l'e.   —  cenîil ,   se  dit  iron:c'uement. 
ites-îâ  un  ç.enlil  personnage ,  un  gentil 
",    pour    dire,    vous  faites  un  \ilain 
■âge,    un  viliin  métier.    V.   Vilain. 
-   i-  y  a  une  sorte  de  Faucon  que  Ton  ap- 
■ii"c  F.v.:c».-n  eenril.  Faleon Sintdi, 

G^NTiLHÒMME,  s.  m.  (  En  ce  mot, 
a  kure  L  se  prcnoiice  centre  il  a  été 
bservé  ci-devant  au  mot  de  G'^'ntilîe.  A:i 
iluriel  on  y  ajoute  une  S  après  i'L  ,  cen- 
ilshommes ,  et  certe  S  se  prononce  ,  mais 
L  ne  se  prononce  point.  }  Celui  qui  est 
loble  de  race.  Gentiluomo  ;  etabu5Ìvem?n: , 
"rnvalicn.  —  On  appelle  Genrilshommes , 
hommes  nobles,  qui  s'attachent  à  quel- 
Prince,  à  quelc^je  grand  Seigneur.  Gen- 

)mint.  —  Troc  de  Gentilhomme  ,   se  Hit 

d'un  troc  où   de  part  et  d'autre  on  nî  fait 

h  n^er  les  choses,  ssns  donner  ni  re- 

-  ,.iicun  retour  en  argent.    Pirmnta  da 

z  -rxnno.  -  Gentilhomme,  est  quelque- 

.     r  T?  -^7  ri' --"'■.  Gintîlitomo  di  cjmerji. 

G^yTA.:i^\\\:V.r.\E,s.t  Laqu^litéde 

Gc;v       .  "     -  .  :r.        u    •r.incrU^  nohi/tà. 

'.-L-.TIL  ■  j..:\;i1:RE,  s.  f.  Petite  nui- 

:  G.en::!:iomTne  a  la  campagne.  Piccoh 

carTp^^na  i   casino. 

TILlTE*,    s.  f.    coll.   Les   Nations 

''.^  Tc'.ite  !a  gentilité.  11  se  dit  aussi 

zn^ti^r  !i  profession  d'îdoiàtrie.  Genti- 

-TÎLLATRE ,  s.  m.  Ce  mot  ne  se  dît 

-:j  cil  [.>lr.i<an:cri'î  et  par  mépris,  en  parlant 

i'un  petit  Gentilhomme  dont  on  fait  peu  de 

:js.  Gentihorr:o  per  procuratore, 

GrNTiLLES^F. ,  s.  f.  orace,  ?grément. 

"     --J'ï  ;    eraila;    leggiadria.    V.    Aî;rc- 

-  Il  se  dit  sussi  de   certains  tours  de 

:5e  et  de  b:,dinerie  accompagnés  d'c- 

.     :..:.    Atti ,   modi   piacevoli  ,   gra7:osl , 

:-:nt'.  1.  —  Certains  petits  ouvrages  délicats; 

-certaines  petites  curiosités.  Cosucce  ^  o  cose 

re  le  curiose  ,   vaghe  y  leggiadra. 

.    GENTIMENT,    adj.     Joliment,    d'une 

Tïtniére   gentille.    II  ne  se  dit  guère  qu'en 

ilais^nUrie  ,  et  par  une  esrèce  ce  dérision. 

'.V;nt  pour  se  moquer  d'un  homme  qui  re- 

:  ur  é.:'abous«é  ,    on  dit ,    vous  voilà 

'■'-lì-  acci  mmoHé.  Et  d'une  femme  mal 

,    vous  voPà  gentiment  coîfée.    Gert~ 

■:  i  vjgi^ent:  ;  tttimamente. 

GENUFLEXION,   s.  f.  L'action  de  fié.  hir 

e  çenou  j.isqu'à  terre.  Genujl^ssione  ;  ing:- 

Hocchia^jone- 

■  GEOCENTRIQ'JE ,  '.r\.  de  t.  g.  T.  d'Astr. 
Qiu  appartient  à  ujie  planète  vue  de  la  terre. 
•Ccocentr'co^ 

GEODE  ,  s.  m.  Espèce  de  pierre  d*a-gfe  , 
;(pii  renfer-T^e  de  l.i  terre  dans  sa  cavité  in- 
■léri.'^nr-».  9(  r*.»  d'aet'te. 
,  GEODESIE  ,  s.  f.  Partfe  de  Ta  Géo-nérîc 
r  11  ense??ne  à  mesurer  et  à  diviser  les  terres. 
Geodesìa. 

GEODEqQUE,  adi.  de  t.  g.  Oa\3tpxì- 
t'^^^i.hGéi)<iéiiQ.jpparceninteaUa.'Oeodcsìa, 


G    E    R 

GEOGRAPHE,  s.  m.  Celui  qui  sait  la 
Géographie.  GìograJ'o;  che  sa  la  gcograjia. 
—  On  appelle  auss;  Géographes  ,  ceu,\  qtH 
font  des  certes  d^*  Géographie.  Coloro  che 
Janno  le  carte  Gîograjiche, 

GEOGRAPHic- ,  s.  f.  òcience  qui  enseigne 
la  pOiiri^n  de  toutes  les  régions  Cs  la  terre  , 
les  unes  â  l'égard  des  autres,  et  par  r.^pport 
au  ciel  ,  avec  U  description  de  ce  qu'elles 
contiennent  de  principal.  Geografia. 

GEOGRAPHIQUE,  adi.  ^^  t-  g.  Qaiap- 
pciMent  a  1.»  oéoârjphie.  G^ogr.ifico. 

GEOLAGE  ,  s.  m.  (  L'E  ne  se  prononce 
point,  et  ne  ser:  qu'a  donner  au  G  la 
prononciation  de  l'J  consonne.  }  Droit  qu'on 
paye  au  Geaher,  à  l'entrée  étala  sortie  de 
chaque  prisonnier.  Ciò  che  pagasi  da'  carce- 
ratt  ai  Carceriere. 

GEO^L.   s.  f.  Prison.  V. 

GEOLlcR  ,  s.  m.  Celui  ^ui  garde  les  pri- 
son;i;er3 ,  le  Concierge  de  Ij  jribon.  Carce- 
riere ;  prigioniere  ;  custode  delie  carceri. 

GEOLIERE,  s.  f.  La  femme  du  Geôlier. 
La  moglie  del  Ca-ceriere, 

GhOMANCE  ,  s.  f.  Art  de  deviner  par 
des  points  que  l'on  marque  au  hasard  sur 
la  terre  ou  sur  du  papier  ,  dont  on  tGrnie 
des  lignes ,  donc  on  observe  ensuite  le 
nom'ore  ou  la  situation,  pour  en  tirer  de 
certaines  consé-jaences.  Gzoman-iìa  ;  ge- 
mcnna. 

G£OMANCIEN,rNNE^s.m.etf.  Ce!ui, 
cs':e  q.H  iratique  !.-.  iiéomance.  Gioinar.:^, 

GEO.vlANTlQUÈ,  adj.  de  t.  ç.  T.  Di- 
dactique.   Qui  a  rapport   à    la  Géomancie. 

GEOMiiTRAL  ,  adi.  Ne  se  dît  qu'en  cette 
phrase;  Plan  géjniécfol  ;  il  est  opposé  A  pîit.n 
perspectif.  Plan ^éoniéiral  est  celui  où  toutes 
les  lignes  d'une  hgure  sont  marquées  sjns  .^u- 
cun  racourcissemem,  au  lieu  quecemêmera- 
courcissement  seroic  nécessaire  ddns  le  plan 
persDectif.  i*iaio  g:omet>ic9. 

GÊOMET.'<E,  s.  m.  Qui  sait  la  Géométrie. 
Geometra  \  geometro, 

GEOMETRIE,  s.  f.  Science  qui  a  pcwir 
objet  tout  ce  qui  est  mesurable  ,  les  ligues, 
les  siiperhcies  ,  les  corps  solides  Geonueria. 

GEOMETKIQL  E  ,  ^A\.  de  t.  g.  Qui  ap- 
partient a  la  Géométrie.  G:ome:rico'j  geometra: 
d'i  geomoertj.  —  Es;TÌt  géométriqiie  :  ua  es- 
prit qui  est  propre  à  la  Géométrie,  rjui  est 
Jr»;te  ,  méthodique,  et  qui  procède  geomé- 
trinucment.  Spir'ro  ^ecnctrico  j  testa  jiud-a. 

GEO.VîETHIQUriMEN  f  ,  adv.  D\.ne  ma- 
nière géométrique.  Gcoînetricament:  ;  con 
moia  fîconetric  -. 

GEÒRGIQUE,  s.  f.  Il  ne  se  di:  que  des 
ouvrages  qui  ont  rapport  à  la  culture  de  la 
terre.  Gcorgica-  Lis  Géorgiques  de  Virgile. 
Le  Gcorrkhe  di  Virgilio, 

GEQ^COPIE,  s.  f.  r.  de  Dhir:a:ion. 
Ccnnoisspnce  que  l'on  tire  de  la  nature  et 
des  qualités  de  la  terr?.  Geoscopia. 

GEOSTATIQUE,  s.  f.  T.  de  Maihén. 
Syr.on.  à  Statique.  Tr^ùé  des  loix  de  l'équili- 
bre des  corps  solides.  G'osij'ica. 

GERANIUM ,  ou  ilEC  DEC  RUE  ,  s.  ir. 
Plante  dont  on  connoit  uitrès-erand  nom- 
bre d'espèces.  Celle  q.i'on  emploie  le  plus 
ordinairement ,  et  qui  es-  fort  comm.îue  , 
s'appelle  vu'gairement  l'herbe  à  Robert.  C'est 
un  excellent  vulnéraire  ,^  soit  qu'on  la  prenne 
intérieurement,  soit  qu'on  s'en  serve  exté- 
rieurement. Gérante^ 

GERBE  ,  s.  f.  Faisceau  de  bled  coup^.  Co- 
vale ;  manna.  —  fig.  Gerbe  d'eau  ,  c'est  un 
H-îscmhlrge  de  plusieurs  jets  d'eau,  qui,  en 
■i'é'evant ,  forme  comme  une  espèce  de  g^rbe. 
Fatcio  d^  acqua.  —  En  T.  d'Artificier. 
Groip-  e  de  plusieurs  fusées,  qui  partent 
fOutes  àia  fois  d'une  même  caisse,  et  qui  par 
leur  expension  représentent  une  gerbe  de 
bled.  Girandola,. 

GERBE',  ÉE,  part.  V- reverTie. 

GERBE'E  ,  s.  f.  Bcttf  de  paît'e  oii  ifre^re 
er.rore  nuelque  ^rain.   Vlg''.uolo;  pagUuùlo. 

GEi\BER ,  V.  a.  Mettre  en  gerbe.  Accovc. 
narc  i  ammansare  ;  far  i  ceyonU  —  Mettre 


G    E    R  3-3 

dans  lin»  cave,  dans  un  ce'.iîcr  les  ì'ièces(Ì2 
vin  Iti  unes  sur  les  auires.  Metter  U  botté 
nriln  can:lna  una  su  l*ahra. 

GERBIEKE,  eu  MOULE,  s.f.  T.A'A- 
gricult.  Tas  d;  foin  ,  de  fromsiU  ou  c'svoine  , 
^.uq_iel  on  cloiine  une  forme  pyronvdolo  ou 
conique  ,  et  qu'on  couvre  de  pji!le  longue 
pour  les  conserver,  bica,  opagì:njo. 

GERLE  ,  s.  f.  Insecte  qui  ronge  ies  hibits 
et  les  livras.  Tignuola  itaar.a, 
GERCE'  ,  ÉE  ,  p.irt.  V.  le  verbe. 
GERCER  ,  V.  3.  Ftìire  des  petites  fentes  ou 
crevasses  à  h  peau,  lise  dit,  des  lèvres, 
des  mains,  du  visage  et  autres  parties  du 
corps  ,  dont  la  peau  est  fendue  par  le  vent, 
le  froid  ,_  la  gelee  ,  la  i-èvre  ,  oupjr  quelque 
liUTieur  acre.  On  dit  aussi,  eue  le  Soleil  , 
ia  haie, la  grande  se'cheresse  gercent  la  terre. 
Crepolare  ;  screfoiarc  ;  crepare  j  spaccare  ; 
J^ndcre;  aprire.  -  Il  est  aussi  n.  et  r.  Spac- 
carsi; fcnd^ni,  ce. 

GERÇURE,  s.  f.  Les  fentes  que  fait  le 
froid  ou  la  bise  aux  lèvres  et  aux  mains  et  par 
extension  ,  les  fentes  ijui  se  font  dans  le 
fer,  dans  le  bois,  ou  d.'ns  la  maçonnerie. 
Spaccatura  ;  crepatura  ;  fessura  :  screpolo  i 
scr:polatura  ;  f:s,o  ;  pelo. 
GERE' ,  ÉE  ,  p.irt.  V.  le  verhe. 
Gc;\ER,  V.  a.  r.  de  Paldis.  Gouverner, 
confUTÌr-? ,  adniinisTer.  \''. 

GERFAUr,  s.  m.  Oiseau  de  prole  ,  du 
ei'^nre  des  *auconi  ,  dont  on  se  sert  à  la  vo- 
lerlo. G  ifalca;   Kerla'co;  flrJfiUo. 

GERLUN  ,  cu'GERLOT,  s.  m.T.de  Pa- 
peterie. Petite  cuve  ou  tinette  faite'ïe  bois 
léger.  Tino\^a, 

_  GE.KMAiN,  AINE,  adj.  II  se  joint  tou- 
lours  avec  cousin  ou  cousine  ;  et  il  se  dit , 
de  deux  personnes  qui  sont  sorties  des  deux 
frères  ou  de  deux  sœurs  ,  ou  du  frère  et  de 
la  sœur.  Ge-mana.  -  Issu  da  germain  ,  se  dit 
de  deux  personnes  sorties  de  deux  cousins 
germains.  Sjio  ila  fratelli  ciip'n! ,  e  so.  elle 
cugine.  -  T.  de  Jurispr.  Frère  germain  ; 
frère  de  père  et  de  mère.  Fratello  germano  ; 
fratello  carnale.  -  Il  est  aussi  subst.  cn  cette 
phrase;  Il_  a  le  germain  sur  moi ,  pour  dire  , 
il  est  cousin  getmain  de  mon  père  ou  de  m^ 
mère.  Esli  e  cusinojratelio  di  mio  padre  o  di 
m'a  madre 

GERMADRE'E,  s.  f.  Phnre.'IIy  en  3. 
deux  espèces.  La  grande,  qu';in  appelle  auî- 
si ,  nq'.nti^ue  ,  a  les  feuilles  tou'iours  vertes  et 
blanchâtres,  et  une  odeur  d'ail.  £'le  est  d'un 
c'-and  usage  en  Médecine  ,  et  entro  dans  l.i 
thèriaque.  Cartedio\  cahmandrca  ;  cala- 
mnndrin/i  ;  querciuola.  -  La  petite  appeilée 
au^si ,  Chcne  verd  ,  croît  à  la  hauteur  d'i. ne 
palme,  aux  lieux  âpres  et  pierreux.  Son  in- 
fusion s'emploie  contre  la  toux  ,  la  difficulté 
d'uriner ,  et  quelqu'autres  maladies.  Quer- 
ciuola;  teucrio, 

GEK.ME,  s.  m.  La  partie  de  h  semence 
dont  se  forme  la  plante.  Germe;  gcrmo- 
sl'o  ;  anima.  -  On  appelle  communément  , 
le  germe  d'un  cci-if^  une  certaine  partie  com- 
imcte  et  cl,.ireuse  qui  se  trouve  dans  l'œuf. 
Germe  dell'  ncto.  —  Il  se  -.rend  .'ussi ,  ponr 
cette  première  j-ointe  qui  sort  du  grain,  de 
l'amande,  et  autres  semences  dans  les  plan- 
tes ,  lorsqu'elles  com-nencent  à  pousser.  Ger- 
"Jf'  —  On  appelle  ,  faux  germe  ,  d^ns  la  fe- 
melîe_  de  l'animal  ,  la  matière  informe  qi't 
provien'  d'une  conception  défectueuse. ÎVJù/,a. 
-  Germe  ,  seprend  fi^.  d?ns  les  choses  mo- 
rales ,  pour  la  semence  et  ia  cause  de  quel- 
que chose.  Germe;  gerinoslioi  seme  ,  ca' 
jione.  ' 

GFRME' ,  Ér  ,  pjrt.  V.  fe  verhe. 
GcRMER,  V.  n.  Pousser  le  germe  au  de- 
hors,. Germut^ha'-e;  germinare.  ~~  f^.  La 
parole  de  Dieu  a  Bermé  dans_  son  cœur, 
pour  dire  ,  qu'elle  a  commencé  à  y  fructhier 
«•t  à  rroriure  les  b.-7nï  effets  qu'n  e  n  attend. 
QiTe'iu^s-nns vularîremert :  îrtr'iot.-.rc^ 

GF.R.VUNATIUN- ,  s.  f.  T.'deBotan.  Le 
preTÏ^r  dévelcrpemen*  des  parères  qui  sont 
con-enies  dr.ns  le  ferme  d'une  semence .  ^z- 
inina\tone  ;  il  geivtogliarz* 


î-4  G     I    B 

GERMOIR  ,  s.  m.  7".  Je  Brassent.  Endroit 
où  l'on  fait  ï^trmer  l'orge  un  le  j^rrin  dont  on 
veut  f;,:re  di'  U  biùre.  Maciraïujo. 

GERONDif ,  s.  m.  T.  de  Grjmm.  En 
Langue  Françoise,  c'est  une  espèce  de  par- 
ticipe inilécliaoble  ,  auquel  on  jjint  souvent 
U  préposition  en.  Ccninalo. 

GERSEAU  ,  s.  m.  T.dc  A/ar.Cestlacorde 
dont  le  moufle  de  la  poulie  est  entouré  ,  et 
qui  sert  à  l'rfm..rrcr  m  lieu  où  elle  doit  être 
pIl'Cjc.  Str.Tp,-o!o, 

Glî.!>lh.K  ,  s.  m.  Le  second  ventricule  de 
certains  oiseaux  qui  se  nourii>scnt  <[e  grain  , 
comme  les  poules  ,  les  pigeons  ,  etc.  y^n- 
tru'.io. 

GEMN'F. ,  s.  f.  Vieux  mot ,  pour  dire  ,  les 
ccuclics  d'une  femme  ,  ou  le  tems  qu'elle  est 
en  coucha.  Fiurp^rio. 

•  Gtsm  ,  V.  n.  Vieux  mot.  V.  cit. 
GËbOLE  ,  r.  Hi  Mar.  V.  Habit.icle. 
GES5E  ,  s.  f,  l'Unte  à  fleur  lé^umineuse. 
La  e'esse  porte  des  gousses  qui  renferment 
des  semences  anguleuses  et  bK^ncIùîres  de  la 
nôture  da  pois.  On  les  sème  et  on  les  niimRe 
delà  même  rsanière.  Cicerchia.  —  Gesse  sau- 
vage. V.  0 land  de  terre.  Fois  quarrés.  Alucoi 
gaiUtii. 

GESTATION,  s.  f.  Sorte  d'exercice  en 
.  usage  chei  les  Romains,  pour  le  rétablisse- 
ment de  la  santé.  Il  consistoit  à  se  faire  por- 
teren  chaise  ou  en  litière  ,  à  se  faire  traîner 
rapidement  dans  un  chariot  ou  dans  un  ba- 
teau, alin  de  donner  au  corps  du  mouvtnient 
et  de  Ja  secousse.  //  farsi  portare;  spc\ie 
d^ÉScrcìiìo  per  la  sanità.  -  En  i'.  de  Natura- 
listes. Tems  pendant  lequel  les  femelles  por- 
tent. Gcstjvonc. 

GEiTATOlRE  ,  adj.  f.  T.irt:ishi.  Chaise 
gcstatoite  ,  c'est  une  chaise  à  porteur.  Seg~ 
getta  ;   sedia  portatile* 

GiiSTE,  s.  m.j L'action  ouïe  mouvement 
du  corps ,  et  principalement  des  bras  et  des 
mnuîs  d.ns  la  déclamation.  Gettai  attt^gia- 
mento.  -  Menacer  quelqu'un  du  feste.  Mi- 
nccclar  coti  atti  j  far  u/i  segno  di  minaccia. 

GESTES,  s.  (H.  pi.  Belles,  grandes,  mé- 
morables actions  ,  principalement  des  Géné- 
raL:r.  et  des  Princes.  II  est  vieux.  Cesta;  ge- 
sta ;  impresa  f  Jatio  s^orioso.  —  On  dit  en 
plaisf  nîaiit,  les  t.ii;s  et  gestes.  La  vita  c  mi 
rac.ll. 

GESTICULATEUR,  s.  m.  Qui  fait  trop 
des  sestes.  Gcsilculatire. 

GÈSTICULATIO.N  s.  f.  Action  de  gesti- 
culer ,  en  taisant  trop  de  gestes  dans  le  dis- 
cours. Gestlculjilone. 

GESTICULER,  v.  n.  Faire  trop  de  gestes 
en  prrlanr.  Gestire;  gesteggiare;  far  gesti  ; 
alleluiar  . 

GESTION  ,  s.  f.  Administration.  Ammini- 
strazione; maneggio;  gev'erno;  gesto  i  cura; 
provvedimento. 

GEU.M,  s.  m.  Piante.  Il  y  en  a  de  deux 
espèces,  le  grand  et  le  petit.  Toutes  deux 
ont  ses  tTeurs  fort  iolics  ;  et  les  curieux  les 
cultivent  pour  cetta  raison  dans  leurs  ).:rdins. 
Elles  sont  vulnéraires  et  consolidantes,  i'/o/ira 
vulneraria, 

GlUKEUX  .  EUSE,  ad).  T.  de  Méd.  Bos- 
su ,  élsvé.  Cllboso  ;   gibbuto;  {•'bho. 

GIBEOSITE' ,  s.  f.  T.  de  Méd.  Courbure 
de  Teline  du  dos  qui  fait  les  bossu:.  Culiba. 
GIUECIERE ,  s.  f.  Espèce  de  bourse  largo 
et  plate  que  l'en  portait  anciennement  à  !a 
ceinture.  Aujourd'hui^  on  appelle  gibecière  , 
une  bourse  de  cuir  où  les  chasseurs  mettent 
le  plomb,  la  poudre  et  k-î  autres  choses 
dont  ils  se  servent  à  la  chasse.  Carniere  ;  car- 
niera ;  carniero  ;  tasca  de'  cacelatcri.  —  Lei 
Joueurs  de  tours  de  passe-passe  se  servent 
aussi  d'une  gibecière  ,  pour  renfermer  les 
eobeict.s  et  tous  ses  instrument.  Saccaia  ; 
borsa  ;  tasca  de' giocolarl.  Tour  de  gibecière. 
B  tpattella;  giuoco  di  mano. 

GlIiELET  ,  s.  m.  Petit  forêt  dont  on  se 
seit  pour  percer  un  muid  de  vin  dont  on 
veut  faire  l'essai.  Spillo  ;  spétllo  ;  s^ullUtto. 
—  On  dit  çrov.  et  pop.  t]a'un  homme  a  rn 
couti  d«  gibelet,  puuc  dire,  qu'il  a  l'esprit 


G     I     G 

léger  ,  b  tête  un  peu  éventée.  Avvtntatello  ; 
sctwunltello:  pazzerello. 

GIBELINS,  s.  m.  pi.  Nom  d'une  faction 
attachée  aux  Empereurs  ,  et  opjJosée  aux 
Guelies,  partisans  des  Râpes  en  Italie,  dans 
le  cours  des  XU  et  XIV  siècles.  Cliipeilin!. 

GIBELOT,  GIBLET,  s.  m.  l.de  Mar. 
Pièce  de  bois  de  forme  courbe  :  son  usage 
est  de  lier  l'aigu. Ile  de  l'éperon  â  l'étrave 
d'un  vaisseau.   Cappuccino  dello  sperone. 

GmELO  ITE  ,  s.  f.  Espèce  de  iricassée  de 
po.ileis.  fileassea  dì  polli. 

GIBERNE,  s.  f.  Partie  de  l'équipement 
d'un  liomme  de  guerre  ,  di-ns  laquelle  sont 
placées  les  cartouclies.  Tasca  di  cartocci. 

GIBET  ,  s.  m.  Potence  où  le  bourreau 
exécute  ceux  qui  sont  condamnés  à  être  pen- 
dus. On  appelle  aussi  gibet,  les  fourches 
patibul.ires ,  où  l'on  expose  les  corps  de 
ceux  qui  ont  été  pendus.  Forca  ;  patibolo  ; 
giubbciio. 

GIBlEt<  ,  s.  m.  Se  dit  de  certains  ani- 
maux bons  araani^er;  com.me  perdrix,  bec- 
casses,  lapins,  lièvres  et  autres  semblables 
qu'on  prend  à  la  chasse.  Cacciagione;  salvag- 
gina;  jj/»'jr^;i;mt*.  —  Menu  gibier;  les  cail- 
les ,  les  grives ,  les  tourtres  ,  les  mauviettes 
et  autres  sortes  de  petits  oiseaux.  Uccellame; 
uccellasslone. 

GIBoULE'E  ,  s.  f.  cuilée,  pluie  grande  , 
soudaine  ,  de  peu  de  diirée ,  et  quelquefois 
mêlée  de  grêle.  Nembo  ;  nimbo  ;  royesclo  ; 
scossa, 

GlBOYA.s.  m.  T.  d'Oplilologlc.  Le  plus 
grand  serpent  du  Brésil.  Il  est  sans  venin. 
Grosso  serpente  del  Brasile. 

GIBOYER,  V.  n.  Ch.isser  avec  l'arque- 
buse. 11  n'a  guère  d'usage  que  dans  ces  phra- 
ses :  Arquebuse  à  gibcyer,  qui  est  ur.el^jngue 
arquebuse  dont  on  se  sert  pour  tirer  de  loin  ; 
poudre  à  giboyer  ;  poudre  beaucoup  plus  hne 
que  l'autre.  Archlbuso  e  polvere  ,  o  munizione 
da  caccia.^  —  Par  plaisanterie  ,  en  parlant 
d'une  épée  beaucoup  plus  longue  que  les 
épées  ordinaires  ,  on  dit,  que  c'est  une  épée 
à  gitoyer.  Cinquadca  ;  striscia  ;  draghl.-assa; 
spadaecia. 

^  GiBOYEUR,  s.  m.  Celui  qui  chasse  avec 
rarqutbuse.  Il  est  de  pswù'iu.i^e. Cacciatore; 
colui  cite  va  a  cacc',:  cullo  schioppo. 

GIGANTKSOUE,  adj.  de  t.  g.  Qui  tient 
du  géant.  Il  n'cjt  en  usage  qu'en  certaines 
phrases  ;  comme  ,  taille  ,  figure  gigantesque. 

GIGANTINE  o'u  E ARNESÎENNE  ,  s.  f, 
T.deliotJn.  Plante  dont  b  tige  s'élève  à  la 
hauteur  d'un  l'.omn-.e.  Sorta  di  pianta  ,  detta 
far„csiana. 

GlGANTOMACHIE.s.f. T.  d'Antiquité. 
On  désigne  également  par  cemi.-t,  le  pré- 
tendu tombât  des  céans  de  la  Fable,  contre 
les  Dieux  ,  et  les  descriptions  poétiques  ,  u 
représenfrtions  pittoresques  dî  ce  combat. 
Dans  cette  seconde  acception,  on  dit! 
ftigantomachie  d'Homère  ;  la  gigantomaciiie 
de  Scarron.  G'gantea  ;  gisaniomacchia. 

GIGOT,  s.  in.  Eclanche  ,  cuisse  de  mou 
ton  coupée  pour  être  mangée.  On  i'aiipelle 
aussi ,  membre  de  mouton,  tacchetta;  lacca; 
co-elai'i  castrato.  —  On  l'appelle  aussi  gigots, 
les  jambes  de  derrière  du  cheval.  Le  gambe 
didlctodelcavalh. 

GIGOTTL',  LE.adj.  T.  de  M.inège.  Un 
cheval  bien  gigctté  ,  un  cheval  dont  les  mem- 
bres sont  bien  fournis ,  et  annoncent  la  force. 
On  le  dit  aussi  en  Vénerie  ,  d'un  cliien  qui  a 
les  cuisses  rondes  et  les  hanches  l.irges,  c'est 
un  signe  de  vitesse.  Cavallo,  cane  che  ha  le 
cosce  grosse ,  bencarnt.sc. 

GIGOTTER  .  V.  n.  Use  ditpti.-.cipalement 
d'un  lièvre  ,  ou  d'un  autre  animal  semblable  , 
qui  secoueles  jarrets  en  mourant,  'lirar calci 
morendo  ;  allungare  .  tilstender  le  gambe. 
—  il  se  dit  encore  des  eiifans  qui  remuent 
cont!nu.'l!enn.nt  Ics  jambes.  Sgambettare. 
V.  Gambillcr. 

GIGUE  ,  s.  f.  Grande  fille  dégingandée  , 
qui  ne  fair  quo  sauiiller  ,  que  gambader.  11 
enìiii-  10sa{i<t  lii'adiittt:,  -  Air  de  musique 


GIR  j 

fort  gai.  Danse  faite  sur  cet  air.  Clgti         | 
GI(»UER,  V.  n.  T.bas  et  peu  uiltê.Dîa-  ' 

ser  la  gigue  ,  sauter.  H  Pillare;  saltare.  ' 

GILL',_  s.  m.  /' .  de  Jeu.  Surte  de  jeu  da  1 
c.^rtLi.    Gtuiè;  gilè,  —  Un    gilè.    Ce    sont  ' 
deux  petites  cartes  du  même    nombre  de 
points.  Glul'e, 

GILET  ,  s.  m.  Sorte  de  camisole  de  laine, 
detoton,  eic.  Glttbbettlno;  Jarjetto, 

GILLE  ,  s.  m.  l.  de  Cècie.  Filet  à  prendre 
du  poisson,  liete  peschereccia,  —  F'aire  cil- 
les; se  retirer  ,  s'en  aller  ,  s'enfuir.  11  est  pu  j. 
V.  Fuir. 

GlMBLETTE  ,  s.  f.  Petite  pâtisserie  dure 
et  sèche  ,  faite  en  forme  d'anneau,  elamica, 

GINDAN  r.  T.  de  .Mur,  Guindant. 

Gir<i;E.VlijRE  ,  s.  m.  Plante  qui  vient  de: 
Indes  Grienî..les ,  et  dont  les  racines  sont 
d'un    goût  .approchant   de  celui  du  puiv;;. 

♦'gÏng'ÊuLE;  V.   et  dites  Gesolc. 

GLNGIDUAI  ,  s.  m.  ï  .  de  tit,taii.  \ 
dont  on     lait    des    ciire|-  dents  ;     t;,j 
apéritive.    Pianta  che  serve  per  Jare  s:.. 
denti. 

GINGLYME,  s.  m.  T.  d'Anat.  Ch.- 
Espèce  d'articulation  avec  mouvcmi.., 
deux  sens  opposés.  Giuglimo. 

GLS'GUET,  ETTE,    adj.  II  se  dit  .' 
qui  a  peu  de  force  ,  peu  de  valeur.   T,  .\ 
vinucclo  ;  viaettlno  ;  vino  stiitile ,  Uno,  .; 
bole  y  non  potcr.te.  -  Il  se  dit  fig.  d'un  •  .,  r; 
mince.  Il  est  fam.  Spinto  debole.  V.  Mi:!. e 
—  Il  s'eni))!uie  aussi  siibst.    l'inetto,  ec, 

GINSENG  .  s.  m.  Piante  qvii  croit  d. 
"Tartarle  et  dans  le  Canada.  Sa  racine  : 
lise  le  sang  ,  ranime  les  esprits  vitaux  ,  i 
blit  les  torces ,  et  a  plusieurs  autres  i.-^, 
lentes  quali. es.   Sorta  di  radice  che  ti  i.,   r 
dalla  Cina  ,  e  dal  Canada  ,  che  pur  si  .i:, 
Genseng, 

GIPON  ,  s.  m.  T.  de  Cor.1onn.ete.  ' 
de  houpe  ,  de  frange  avec  quoi  les  Cu: 
niers  cirent  leur  cuir.  Fiocco  ,  frangia 
cui  si   da  la  cera  o  II  lustro  al  cuojo,      L 
T.  de  Corroyeur,  etc,  V.  Guipon. 

GIRAFE,   s.  f.  Animal  quadrupède,  q 
se  trouve  en  Ethiopie  et  dans  d'autres  :  o 
de  l'Afrique.  Quoique  sauvage  ,  elle  es: 
naturel  fort  doux;  elle  a  beaucoup  t}..: 
port  avec  les  animaux  rumini.ns.  On  a  .! 
à   la  Girafe  ,    ie    nom    de   Cainéloparî' 
parce    (lu'elle  a  des  taches    cuinme  lu  1 
patd  ,    et  le  cou  et  les    jamiies  de    dc\ 
longues  comme  le  chumeau  ;  mais  ccllus  i 
derrière  sont  beaucoup  moins  longues.    I 
hauteur  de   cet  animal  est  de  seize   pic  ' 
lorsqu'il  porte  la  tête  haute.  U  a  de  peut 
cornes.  Gli.-da, 

GIF.ANDE,  s.  f.  T.  de  Fontainiers 
d'Artificiers.  Chez  les  premiers  ,  c'est  i 
amas  do  tuyaux  d'où  l'eau  j  lillit.  Che.  1 
autres ,  c'est  un  assemblage  d  •  qu.iiitiù  i 
fusées  volantes  qui  parlent  en  iiicme  u. 
Girandola.  Girando  d'eau.  Getto  a  pL'^ 
o  pli-ggla  d'acqua. 

GIRANDOLE  ,  s.  f.  C'est  la  même  u 
que  girande,    sur-tiuit  en  T.  d'Artiii. 
Giritntiola,  —  Gir.uidjle  ,  se  dit  aussi , 
chandelier  à  plusieurs  branches ,    quu 
met  sur  une  table  ,  sur  de>  guéridons,  t. 
deLîbro  o  candelliere   a   più    viticci.  —   i 
l'jipcllo  aussi  girandoles,  un  assemblage 
diam;as  ou  d'autres  pierres  précieuses,  i| 
sert  à   la  parure    des  femmes.    Pennino 
dlairantt  o  altre   gloje.  —  Gir.indoîe  ,    i 
Lustre  d'eau  ,  plante  nommée  aussi  Chai 
.Ses    feuilles  sont  simples  ,  sans  queue  , 
disposées  en  rayons  qui  accollciitja  tiitc  u 
pace  en  espace.  On  n'en  connoit  poi: 
sage.  Sorta  dì  planta  acjuat'Ca,  —  f.  .. 
draul.    Espèce  de  gerbe  d'eau  peu  lar;; 
fortélovée,  accompagnée  de  pluiieuri 
par.  boliqiies  r|ui  font  un  elTet  Irês-agru. 
GhantUti, 

GIRASOL,  s.  m.  Pierre  précieuse.  Soi 
d'opale    qui  paroît  de  diiférentes  couleiir 
1  ielun  les    diverses  tétloions  de  la  lumici, 
'  airasoln, 


G    I    T 

CmAUMONT.  s.  m.  Plante  des  Indes 
O-^iC'-nt.iles  ,  qjï  perte  un  fruit  òe  la  formi 
d'une  calltbjsse  ,  loit  sp^rochant  du  t;out 
de  U  citrouiiie  ,  et  aussi  bon  à  mang;er.  Les 
Indiens  en  font  un  gr^nd  usaje  contre  les 
cr.icliemens  de  sang  et  les  maïut  de  p^^iinn*^. 
/    .  jj  ,  o  curiuolo  Ind:ano. 

liOFi-E,  s.  m.  Surre  desicene  çiiï  est 
jrès  de  Id  figcire  d'an  petit  clou  a  tête. 
u-  -  J70.  —  II  s'emploie  otainaremen:  avec 
h  :t.o',  de  clou.  V. 

GiROFLE'E,  s.  m.  Fleur  trè^-belleet  très- 
od.jr.  nte.  Il  y  en  a  de  simpls  et  de  dùi:ble , 
r'  :  !  !  ir.che  ,  de  rou^e  ,  de  violette  j  de  pa- 
1  -  :e  et  même  c!e  jaune.  La  plinte  qui 
r      -  celle  de  cette  espèce  s'ajpelle  aussi. 

'.K'JFL.ER,   s.   m.Phn-e  qui  porte  la 

g      ;".ij.     On   donne   cependant  souvent  le 

r.--'.:   Ci  girofiée  a  la  pUnte  même.    Viola; 

l.       -u.  —    L'arbre    qui  porte    le    ckni    de 

-.  Le  eircfuer  croit  dans  les  Iles  Molu- 

Valbzrocht  produce  tlsa'of.mo, 

.  JN  ,  s.  m.  Il  se  die  di  cet  espace  qui 

t         -puis  la  ceinture  jusqu'aux  genoux  dans 

L  ;r>onne  assise.  Grembo.  ;  et  poét.  S<no, 

—  1  .  di  Coût.  Lorsqu'un  homme  qui  a  acquis 

Uh^-    maison,    vme  terre,  consent   qu'on  la 

I   re:ire  sur  lui ,  on  dit ,  qu'il  a  rendale   giron. 

Consentire  che    altri    ritolga  una    cosa  ,    un 

fodere  che  s'è 'a  aciuistaìo,  -  fi^.  Le  eirun  de 
Eglise;  la  Commumon  de  VE^lise  Catholi- 
que. Ramr?ner  au  giron  de  l'Et-'ise  ,  revenir 
au  giron  de  l'E&lise.  R  cêndùrre  ^  ruo-^are 
in  grembo^  ti  seno  della  Chicca  \  nella  Lom-t- 
nion  de'  Fcddi.  -  T,  d'Archlt.  La  partie  de 
la  marche  sur  laquelle  on  pose  le  pied  en 
montant  ou  en  descend:.nt.  Larjhena  deg'i 
MasUoni  ,  o  s-  Ini  J'  una  scala.  —  T.  de 
Blason.  Espèce  de  triangle,  dent  la  b.ise 
est  de  In  lar.e.ear  de  la  moitié  de  l'é:u  , 
et  dont  la  pointe  est  au  centre  de  Técu. 
€irembo> 

GlitONNE,  adi.  T.  de  Blason.  Il  se  dit 
é\in  écu  oà  il  y  a  qu;;f^re  girons  d'un  email, 
«t  quatre  H'-.n  autre.  GremHato. 

GIRONN^R  ,  V.  a.  T.  d'OrfSvr.  Donner 
la  rondeur  à  un  ouvrage  d'ortévrerie.  Ruvn- 
dan;  fondare. 

GIROUETTE  .  s.  f.  Pièce  de  fer-blanc  ou 
d^au're  mét.;l  fort  mince  ,  et  taillée  en  for- 
me de  b;*;iderole  ,  mi^e  sur  un  pivot  en  un 
lieu  élevé  ,  en  s orre  qu'elle  tourne  au  moin- 
dre vent,  et  pir  le  mouvement  de  laquelle 
On  connoî'  le  vent,  Banderuola.  —  fig.  En 
parl'^nc  d'un  homme  qui  change  à  toute 
iieure  de  sentiment,  on  dit  que  c'est  une  gi- 
TOiie'te  ,  qu'il  tourne  à  tout  vent  comme  une 
giro'.ieite.  Ha^dcniola  ;  girella jo  ;  \ucca  al 
■venu;  carrucola;  incoszjntei  h^gieri.  —  7". 
de  Mir.  —  Ce  sont  de  petites  pièces  d'étof- 
fe ,  ordinairement  de  toile  ,  ou  d'étamine, 
c   '   v:  met  au  haut  des  mâts  des  vaisseaux. 

GÌa)UETTÉ,  ée  ,  adi.  I'»  ^^  Blason. 
-Il  se  dit  d'un  château,  d'une  tour,  lors- 
qu'il y  a  une  girouette  sur  le  tcît.  Con  ban^ 
deruola. 

;  GISANT,  AVTE  ,  adi.  Couché.  Gisant 
■  dans  son  lit  m.iljde.  II  n'a  guère  d'u^-ige 
qu'en  cette  phrase.  G'acf.te.  —  T.  de  Màr. 
■Vaisseau  gis;.nt  ,  c'est  un  vaisseau  qui  tou- 
che au  fond.  On  exT^rimeraîe  nom  du  vaîs- 
'  seau,  le  lieu  où  il  sera  giiant,  ou  flottant. 
Bastimento  incagliato  ;  c'est  le  contraire  de 
Gallerierare. 

GISEMENT»  s.  m.  T.  de  Mir.  Il  se  dit 
de  la  situation  des  côres  de  la  mer.  Sit  aiiom 
delle  coste.  Ainsi  on  rît  :  Le  ccst:  corrono  a 
;  tramontana  ,  me\\o giorno  ,  ec.  selon  les 
'  rhuTihs  di  vent  qui  régnent  en  droiture  de 
,  l'un  à  TauTe. 

(^IT,  Troisième  personne  du  présent  de 
1  ci!if  du  verbe  neutre  sésir  ,  qui  n' 
:>-îé,  es  cjui  sign'fioit,  être  couché.  On 
c  >fs  ,  nous  eilions  ,  ils  gisent,  ij  gisoit. 
"  P'''{~'^^o  J  i^^i  giacîono;  îj/i  t:'aceva. 
—  Ci-ftît  ,  furmule  orrîinaire,  par  laquelle  on 
«inraence  les  épiiaphes.  Qui  s'^cc»  -  Git, 


G    L    A 

signifie  sussi  fig.  et  fam.  Corniste.  Cons'ue. 
sta  ;  è  rifosto. 

^  Giri  ,  s.  m.  Le  lieu  où  l'on  c'emeure  ,  où 
l'on  couche  ordinairement.  Albergo  ;  aliog- 
C.io  ;  ricovero  ;  stanca  ;  domicilio.  -  Il  se  dit 
ordiniiirement ,  du  lieu  où  couclient  le;  vov.i- 
geurs.  Albzrgo-^  allogio  ^  osteria.  —  i-'lui  i-ar- 
ticulicreinent ,  du  lieu  où  le  lièvre  renose, 
où  il  eit  en    forme.    1/  covo   ddla    Ufre 

—  Celle  des  deux  meules  d'un  mo.iIin  qui 
e<t  immobile.  //  fonéo  ;  o  sia  macine  di  sot- 
to. -  En  T.  de  Cmsin.  et  Boucli.  Le  bas 
de  Ij  cuisse  du  bœaf.  Principio  deila  coscia 

GITE' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

Gl  FER  ,  V.  n.  Demeurer  ,  coucher.  II  est 
poi).  Aiiierii'e;  aUossiare ,  dimorare  i  dor- 
mire ;   scar  a:  casa. 

GirON,  s.  m.  Nej'ogismc.  Garçon  ou 
leune  homme  dont  ou  abuse.    Za'i:cro. 

GIVRE  ,  s.  m.  Espèce  de  gUce  ,  de 
frimats  ,  qui  s'attache  aux  arbres  ,  aux  buis- 
sons ,  etc.  Brina  ;  pruina  ;  brinata  ;  nebbia 
SelaTK. 

GiVRE  ,  s.  f.  T.  de  Elason.  Un  serpent. 
La  givre  de  .Mil^n  est  un  serpent  q.ii  tient 
djns  sa  gueule  un  enfant ,  dont  on  voit  les 
bras  et  la  tête.  Sericite. 

GIVRE',  ad).  7.  de  Blason.  II  se  dit  d'u- 
ne croix  terminée  en  tète  de  givre.  Croce  a 
teste  dt  serpente 

G-ACE,  s.  l,  tau  congelée  et  d.ircie  pa- 
le froid.  G  'slaccio  ;  diaccio.  -  Ferrer  des 
chevaux  à  i;lace  ,  quand  on  leur  me:  ,des  fers 
cramponnes ,  pour  empêcher  qu'ils  ne  glis- 
sent sur  la  glace.  Ferrare  a  diaccio,  -'fig. 
Un  homme  est  ferré  à  glace  ,  pour  dire  , 
qu'il  est  extrêmement  habi'e  dans  la  matière 
dont  on  parie  ,  et  très-capable  de  s'y  bien 
défendre ,  si  on  l'attaque.  Lsser  ferrato  a  diac. 
ClO  ;  esser  molto  versato  In  una  cosa.  —  (ig. 
et  fam.  Rompre  la  giace  ;  hasarder  une  pre- 
mière démarche  ,  une  tentative  qui  exige  de 
la  hardiesse  ,  de  la  fermeté.  Rompere  Hd'ac 
ciò  o  ghiaccio  9  tentare  il  gujdo.  —  Pl-ique  de 
cristal  dont  on  fait  des  miroirs.  Cristallo; 
sp.cch'-o  ;  spera  ;  bambola.  —  Pièces  de  cr  stai 
qu'on  Riet  aux  carosses.  Cristallo.  —  Certain 
air  de  froideur  qui  pSroît  sur  le  visage  et 
dans|  es  actions  de  quelques  personnes.  Rece- 
voir quelqu'un  ,ivec  un  visage  de  glace  , 
avec  un  air  de  g'ace.  Far  actozHcnia  fredda; 
accogliere    freddamente  ,    con    aria    trustera. 

-  Avoir  un  cœur  de  gl.ice  ;  n'être  point  tou- 
ché des  marques  d'amitié  ,  être  insensible  à 
l'amour.  Avere  un  cuor  di  smalto.  -  Glace, 
dans  un  diamant,  petite  tache  qui  en  diminue 
considérablement  le  prix.  Macchia.  —  Gla- 
ces ;  d  ;s  liqueurs  glacées ,  ou  des  fruits  glacés 
que  l'on  sert  en  été  dins  les  collations.  Sor- 
betti o  confetti  dtaccUii.  —  Euin  rie  glace. 
V.  Bismuth.  —Alun  de  giace  ou  Alun  de 
roche  celui  qui  est  cristallisé  en  grosses  mas- 
ses. Allume  dì  rocca. 

GLACE",  ÉE,  part.  V.  le  verbe.  -  On 
appelle  gants  glacés  ,  des  g.ints  cirés  et 
unis  comme  de  la  glace  ;  et  tafletas  glacé, 
du  trfferas  de  deux  couleurs  ,  et  extrême- 
ment lustré.  Gommato  ;  lustrato.  -  Plante 
g  acée.  Nom  q.i'on  donne  à  une  espèce  de 
Ficoides.  V. 

GLACER  ,  v.  a.  Il  ne  se  dît  proprement  , 
que  de  l'action  par  laquelle  le  froid  fait  con- 
geler l'eau  ,  ou  d'autres  liqueurs.  Agghiac- 
cia'ci  ghiacciare  i  diacciare;  aggelare  ,  rag- 
gelare; congelare.  —  T.  de  Peint.  Appliquer 
une  couleur  brillante  et  transparente  sur  une 
préparation  faite  exprès  pour  l.i  recevoir. 
Ve'arc;  dare  una  velatura.  —  On  dit  fig.  que 
la  |)eur  glace  le  sang  dans  les  vei.nes ,  que  la 
vieillesse  glace  le  sang.  Diacciare  ,  agghiac 
ciare  ;  congelar  il  sangue  eriro  le  vene,  —  On 
dit  aussi  fi^.  d'un  homme  qui  a  l'abord  extrê- 
mement froid  ,  que  son  .nbord  ghce.  V.  Gla- 
ce. —  Glacer  des  conft'ures ,  glacer  des  pâtes , 
des  m-îsepains  ,  des  cerises  ;  le=  enduire  d'u- 
ne croûte  de  sucre ,  qui  es:  lissée  comme 
de  la  g'ace.  Far  denso  ;  far  una  crostata  di 
iuccnero.  GUc:r  la  ccémc  Rçstlarc-  Già- 


G    L    A 


3-5 


Cfr  une  doublure  de  taffetas  sur  une  étoffe , 
1.1  coudre  de  telle  manière  qu'elle  y  soit  er.- 
tièrement  jointe  ,  et  qu'elle  paroisse  ui.  e 
comnie  de  l.i^  gl.;ce.  Cucir  f  ito  e  ben  al  fari 
ur.a  fodera  di  tag'età  ;  sicché  sembri  unito 
Come  un  cristallo  sul  drappo.  -  £n  T.  de 
Mantif.  Coller  des  étofTes  et  leur  donner 
le  lusire  après  les  avoir  co'lécs.  On  eb.co 
les  taffetas,  les  rubans,  les  perses,  les  in- 
diennes ,  etc    Dare  il  lustro. 

GLACEUX,  EUSE,  adi.  T.  de  Joail- 
ber.  ie  dit  des  pierreries  qui  ont  des  glaces 
qui  ne  sont  pas  absolument  nettes.  Che  ha 
macchie. 

GLACIAL,  AIE,  adj.  Glacé,  qui  est 
extrêmement  froid.  Vent  glacial.  Mentore- 
lato  ,  freddissimo.  Mer  gl.iciile  ,  la  mer  qui 
est  sous  le  Pôle.  Mar  glaciale  .gelato  ,  diac- 
ciato- Et  Zone  glaciale  ,  la  Zone  qui  enferme 
le  J'oie  Arctique  ou  l'Antarctique.  Zona 
glscialt.  -  hg.  .4ir  glaci.il  ,  réception  gla- 
ciale. Il  n'a  [.oint  de  pluriel  au  masculin. 
Aspetto  ,  tria  fredda  ,  diacciata;  accioglientu 
Jredda,  ^ 

GLACIERE  ,  s.  f.  Grand  creux  fait  en 
terre,  et  ordinairement  maçonné,  et  recou- 
ver' de  paille  ,  pour  y  conserver  de  la  glace 
ou  de  la  neige  ,  afin  de  boire  frais.  Diacciala  : 
ghiacciaja. 

GLACIER.S  ,  s.  m.  pl.  Amas  de  monta- 
gnes de  glsce  ,  qui  se  trouvent  en  quel- 
que; endroits  de  la.  .Suisse  ,  delà  Savoie 
et  duDauphiné,  au  sommet  des  monta'înes. 
Diacci  perpetui  ;  montagne  o  cumuli  d'i 
ghiaccio. 

GL.4CIS  ,  s.  m.  Talus ,  pente  douce  et 
unie.  Spalto  ;  spianata.  -  T.  de  Feint.  Se  cit 
dune  cou  eut  lé.^ère  et  même  transparente 
qie  les  Peintres  appliquent  quelquefois  sur 
leurs  tableaux.  Cette  couleur  ,  qui,  dans  les 
i-r.-miéres  années  ,  peut  produire  un  aeré- 
ment,  est  dangereuse  par  la  suite  ,  parce'que 
ce  n'est  ,  pour  ainsi  dre  ,  q'./une  vapeur 
qui  ne  peut  résister  ;.ux  impressions  de  l'air. 
i  datura. 

GLAÇON,  s.  m.  Morceau  de  glace.  D'ac- 
chiolo  ;  peuo  di  ghiaccio.  -  Glaçons  j  bancs 
de  glace,  banchi  di  aiaccio. 

GLADIATEUR,  s.  m.  Celui,  qui  pour  le 
pl.isir  du  peuple  ,  comhattoit  sur  l'arène 
volontairement  ,  ou  de  force  contre  un  autre 
homme  ,  ou  c-ntre  unt  bête  féroce  ,  avec 
une  arme  rneurtrière.  Gladiatore,  —  On  ap- 
pelle parmi  ne  us  ,  Gladiateurs  ,  ceux  qui 
font  une  esjiice  de  profession  de  se  b.-.ttre  , 
et  de  tirer  l'épée  pou-  la  moindre  occasion. 
Spadaccino  ;  accittabri?,he, 

GLAIE,  ou  GLAVÈ,  s.  f.  T,  de  Verre- 
rie.  Partie  de  la  vonte  du  four  ,  qui  estl'en- 
trée'de  la  tonnelle     Sfogo  della  lornace. 

GLAÏEUL  ,  s.  m.  Hante  ainsi  nommée  du 
mot  Latin  ,  Gladuts  ,  glaive  ,  parce  que  ses 
feuilles  sont  lonsues  ,  étroites  et  pci.-.tues. 
Il  y  en  a  de  deux  espèces  qu'on  cultive  dans 
les  jardins,  à  cause  de  leurs  fleurs.  Ses  racines 
sont  incisives ,  et  ont  plusieurs  autres  vertus. 
Ghiaggiuolo;  iride.  -  Glaïeul  puant.  Lspèca 
d'iris  sauvage  ,  à  feuilles  puantes.  Spatula. 
fet'da  ■ 

GLAIRE  ,  s.  f.  .Sorte  d'humeur  visqueuse. 
Bave  ;  catarro  ;  umor  viscido  ;  viscoso,  —  Le 
blanc  de  l'œuf  quand  il  n'est  pas  cuit.  CkUra 
d'uovo;  hicnco  dell'uovo;  a'bume. 

GLAIRER,  V.  a.  T.  de  Relieur.  Frotter 
la  couverture  d'un  livre  avec  une  éponge 
pleine  de  glaire.  Passai  l'albume  sulla  coperta 

GLAIREUX,  EUSE,  adj.  Qui  est  plein 
de  glaire,  fieno  d'umori  -viscidi  o  che  genera 


GLAISE,  S.  m.  Espèce  de  terre  grasce 
que  l'eau  ne  pénètre  point ,  et  dont  on  se 
sert  à  faire  de  la  poterie.  On  dit  aussi  ,  terre 
glaise,  étalons  glaise  est  .dj.  Argilla  ;  argi- 
glia  ;  terra  o  ereta  da  stn'glie. 

GLAISE',  te,  r-Tt.  V.  le  verbe. 

GLAISES. ,  V.  a.  Fai.-- un  corroi  d»  r;rre 
glaise.  L.-onocar  d' a-gilla. 

GLAISEUX  ,  EUSE  ,  adj.  T.  d'Hiuvirs 


3-6  G    L     A 

nat.  Qui  tient  de  la  natiite  de  la  glaise.  Ar- 

''' GLÀISIERE .  s.  f.  Endroit  d'oi.  l'on  tire 
de  la  glaise.  Lnoso  onde  cav-asi  "'S-'!''- 

GLAIVE  ,    s.   m.  Coute.as  ,    «Kf  tran- 
rluntc.  11  n'a  d'iisaje  q^ie  dans  le  st   .e  sou- 
tenu et  dnns  K-s  phrases  suivantes  :  Le  iou- 
iniiss^ince  du  gb.ive  ,  vour  dire 


celui  qui  fravnera  du  glaive  pér.ra  par  \y 
gbive?  Cc/il/o.  -  On  appelle  ,  glaive  sp - 
ftuel.  la  Juridiction  de  l'Eglise  ,  k  pou- 
v'"r  que  l'Ii^^Use  a '.de'  retrancher  de  la 
Communion  des  fidèles.  GiundiiioM  cccU- 

*"g'lÏmA  ,  ou  LHAMA  .  s.  m.  Animal 
Buadrupède  du  l'érou.  Bète  de  somme  ,  qui 
a  six  pieds  de  longueur  et  quatre  de  hau- 
teur' On  l'appelle  mouton  du  l'crou  ;  mais 
il  resseml.le  plus  m  chameau  qu'ai'  "'.^"- 
ton  ,  sur-tout  par  '       "     ""    "  ■"'"   ' 

'''gLAME  ,  s.(.  t.  de  Méd.  Les  ordures 
qui  s'amassent  dans  les  yeux  de  ceux  qui  ont 
la  chassie,  f^^.-o'^-        ...:,_  j„  „i,„„.    Lo 


1  et  la  tête  Moniont 


GLANAGE,  s. 

spigolare. 


Action  de  glane 


'GÏAND  ,  s.  m.  Le  fruit  que  porte  le  chè 
re.  ch,:inda.  -  fis-  Certain  ouvrage  de  fil , 
oui  a  été  fait  d'-.bord  en  forme  do  gland  , 
2t  dont  on  se  servoit  ou  pour  attacher  les 
collets  ,  ou  pour  mettre  au  coin  des  mou- 
choirs et  au  bout  des  cravates.  11  se  d, 
aujourd'hui  d'une  espèce  de  bouton  couvert 
de  longs  filets  d'or  ,  d'argent,  de  soie  de 
limo       rtc.  avec    une  tête  ouvragée  de  I, 


l.iine  ,    etc.  avec    un_   

même  matière.  Nmi""-  -  Gland  déterre, 
ou  Gesse  sauvage.  Plante  qui  croit  sur  les 
erands  chemins  ,  ainsi  nommée  ,  parce  que 
ses  racines  font  des  turberculesen  lurme  de 
Eland.  Elles  sont  propres  à  arrêter  les  cours 
Seventre  elles  hémorrhagies.tC<KMf.";ï-i  mi- 
nora. -  Gland  ,  T.  d'Anat.  L  extrémité  de 
la  vert;-.  Chiandj;  Uy- r  ^"  V  ^'  ?,"■ 
Hctt  Cornet.  Pinces  de  bois  .nvec  lesquelles 
on  tient  le  iieigne.  Mors-.tto  di  Ifgno. 

GLANDE,  s.  f.  T.  d'Anat.  Partie  snon- 
eleus»  ,  serviint  à  filtrer  certaines  liqueurs 
ou  humeurs  du  corps.  Gianduia  \  ghiando'a. 
-  Glandes  con^lobées ,  conglomérées ,  séba- 
cées. V.  CCS  mots.  -  Se  dit  aussi,  de  ct- 
taines  tumeurs  accidentelles,  qui  se  <.or- 
ment  en  qucliiae  partie  du  corps.  cUndula; 
eniiiito,  , 

GLANDÉ,  EE,  ad].  Il  se  dit  d'un  cne- 
val  qui  a  les  gbndes  de  dessous. la  gan.iche 
enflées  ,  lorsqu'il  est  prêt  ijet^r  sa  gourme. 
Che  ha  k  lUndiile  enfiate  ,  wj.mmate.  -  1. 
ée  Blason.  Se  dit  des  chênes  ch.arges  de  glands 
d'un  émail  différent,  chiandato. 

GLANniLT.,  s.  f.  La  récol'e  du  gland. 
ta  raccolta  dclh  shlandc.  -  Envoyer  ces 
cochons  il  1.1  elandée  ;  les  envoyer  dans  la 
forêt  manger  clu  gland.  Mandar  l  porci  alle 
ghiande.  ,.      ,  „ 

GLAN'DUI.AIRE  ,  ad),  de  t.  g.  T.  < 
TtJc'd.  Il  se  dit  des  tumeurs  des  glande: 
cUndularc.  ,    „    .        ,      ,  , 

GLANDULE ,  s.  f.  Petite  glande,  olan- 
Julctta. 

GLANDULEUX,  nusF. ,  adi.  Compose 
de  elanc'es  ,  qui  a  des  glandes,  clanduloso. 

GLANE  ,  s.  f.  Poignée  d'épis  que  l'on 
tarpasse  d.nns  le  champ  .après  que  le  ble  en 
n  été  einp.irté,  ou  que  les  gerbes  sont  liées. 
Ma-'io  di  siiirihc  raccolte  nel  rispiiolare.  -  Il 
se  dit  aussi  ."de  plusieurs  petites  poires  qui 
sont  arrsnpces  prés  à  près  sur  une  même 
branche  ,  et  de  nombre  d'oignons  attachés 
de  la  sorte  à  une  torche  de  p,iille.  'Voila 
une  belle  glnne  de  poires  de  blanquefe.  liceo 
hr.'hel  ramo  t,-r:  carico  di  petunie.  Achète' 
une  glane  d'oignons.  Comperare  una  resta  di 

'GLANE*,  e'e;  part.  V.  le  verbe 
GLANER  "  ■-    '"  -'• 


GLI 

épis  de  blé  ramassés  après  la  moisson.  Spi- 
golare f  nspir^olart  ;  ristoppiare.  —  On  dit 
hg.  et  fam.  en  ijanant  d'un  homme  après 
lequel  on  trouve  encore  beaucoup  de  cho- 
ses à  dire  sur  la  même  matière  qu'il  avoit 
traitée  ,  qu'il  a  laissé  encore  de  quoi  gbner. 
Esii-  ha  lasciato  ancora  ampia  raccula  da 
piler  fare  dopo  di  Lui,  \"  i  encora  molto  da 
risph:ul.ire. 

GLANEUR,  EUSE,s.m.  et  f.  Celui,  cel- 
le qui  gl.ine.  Spigolature.   Spisolistra 

(.,LA'N1S.,'s.  m.  T.  d'Uhtyol.  eros  poisson 
du  Danube'et  autres  grands'  fleuves.  Sorta  di 
pace  del  Danubio. 

GLANURE  ,  s.  f.  Ce  que  l'on  glane  après 
la  moisson  faite.  Splsolattira. 

GLAPIK  ,  V.  n.  Il  se  dit  proprement ,  de 
r.iboi  si;re  des  petits  chiens  et  des  renards. 
Schiattire  ;  sagnoiarc  \guaire  ',  stridere.  —  (ig. 
Du  son  aigre  de  la  voix  d'une  personne  , 
quand  elle  jiarle  ou  qu'elle  chante.  Strillare; 
niL^.olare;  s\nittirc\  stridere. 

ÙLAPlSbANT,  ANTE,  ad).  Qui  glapit. 
Che  mugola  ;  che  gagnola. 

GLAPISSE.MENI'  ,  s.  m.  Le  cri  des 
renards  et  des  petits  chiens  quand  ils  cla- 
pissent.  Il  se  dit  aussi  des  personnes.  Aiu- 
goLvuento  ;  muglio  ;  gagnolio  ;  gagnolamelo  ; 

GLAS,  s.  m.  Le  son  d'une  cloche  que 
l'on  tinte  pour  une  personne  qui  vient  d'ex- 
pirer, h^awcmmaria  e'I  dijppio   de*  morti. 

GLAUC1UA4,  s.  m.  Quelques-uns  disent 
Glaucienne.  V.  Pavot  cornu. 

GLAUCOME  ,  s.  m.  T.  de  IMéd.  Maladie 
des  yeux  ,  causée  par  répaississcment  de 
l'humeur  uvée.  Glaucoma  ;  suffusione  ;  ca- 
teratta. 

GÌ, AUX,  V.  Herbe  au  kit. 

GLEBE  ,  s.  f.  Mot  tiré  du  Latin  ,  qui  si- 
gnifie le  fond  d'une  terre.  Globa  ;  \olla. 
-  Les_  esclaves  attachés  à  un  domaine,  à 
une  métairie  ,  chez  les  Romains ,  s'appelloient 
esclaves  delà  glèbe.  Schiavi  ddlagUha.  -  La 
Jurisprudence  moderne  emploie  le  mot  de 
glèbe  dans  le  même  sens ,  pour  désigner  une 
espèce  de  cerfs  connue  encore  aujourd'hui  en 

Suelques  provinces  du  Royaume  ,  ainsi  que 
ans  plusieurs  contrées  de  l'Europe  ;  et  cer- 
tains droits  incorporels  attachés  à  une  terre, 
comme  le  droit  de  Patronage  ,  le  droit  de 
Justice.  Diritto  della  gleba. 

GLENE,  s.  f.  T.d'Anat.  Cavité  de  moyen- 
ne tîrandeur  creusée  dans  un  os  ,  et  dans  la- 
quelle la  tête  d'un  autre  os  s'emboite.  Seno 


d',. 


V.  i.  Faire  Azi  glanes  ia 


GLENOIDALE ,  .tI).  f.  L.  d'An-t.  On 
appelle  civités  gIénoid,.les  ,  toutes  celles  qui 
servent  à  l'emboîtement  d'un  os  dans  un  au- 
tre ,  lorss;u'elles  ont  peu  de  profondeur  et  de 
sunerficie.  Seni. 

GLENOIDE,  ad),  f.  T.  d'Anat.  Cavité 
eléno'ule  ,  c'est  la  cavité  de  l'omoplate  qui 
reçoit  la  tête  de  l'humérus.  Cervice  della  scn- 
pnìa;  glenoide. 

GLETTE  ,  s.  f.  Mot  emprunté  de  l'Alle- 
mand. La  chaux  de  plomb  ,  ou  la  litarge.  Cal- 
dna,  olita-rjrio  del  piombo. 

Gf.IPIlE  ."  V.  et  écrivez  clyplve. 

GLiSSADE  ,  s.  f.  Action  de  glisser  invo- 
lontairement ,  le  mouvement  que  l'on  fait  en 
glissant.  Sdrucciolo-,  sdrucciolamento. 

GLISSAMMENT  ,  adv.  T.  p.h  usité.  Il 
ne  se  dit  qu'au  figvirc  pour  aisément  et  faci- 
lement. V. 

GLI'iSANT,  ANTE,  ad).  Sur  quoi  l'on 
glisse  facilement ,  sans  pouvoir  s'y  tenir  fer- 
me. SJruchtolevole;  sdruciolante  ;  sdraccio' 
h'O  ;  lubrico  ;  cadcvole.  -  On  dit  fig.  d'une 
afiairc  ,  d'une  rencontre  où  il  est  besoin  de 
beaucoup  d'adresse  pour  se  conduire  ,  que 
c'est  un  pas  glissant.  Lubrico  ;  pericoloso  ; 
criiieo. 

GLISSE',  s.  m.  Pas  de  danse  ,  qui  consiste 
à  passer  le  pied  doucement  dev.->nt  soi  ,  en 
touchant  lésèremciit  le  plancher.  Sorta  di 
pas^o  di  danja, 

GLISSE',  iF. ,  V.  le  verbe. 
GUiïE.VIENr,  s.  m.  T,  de  Phys,  peu 


G    L    O 

usité.  L'action  de  glisser.  Scorrimenti  ;  sdruci 
ctolamento. 

GLli>KR,  V.  n.  Il  se  dit  lorsque  le  pied 
vient  tout  d'un  coup  à  couler   sur  quel ,  i,- 
chose  de  gras  ou  d'uni.  Sdrucciolare.  -  li  :  • 
dit  aussi  de  plusieurs  sortes  de  choses,  l,    - 
thelle    glissa  ,    cela   m'a    glissé    des  ir.. 
Sdrucciolare  i   scorrere  j  /ucgir  di  mar.. 
i;g.  Passer  légèrement  sur  quelque  m.:'. 
l'assar  leggermente  ;  far  moto  di  alcuna  . 
Senza    troppo  arrestarvisi  sjpra.  —  T.  r. 
couler  doucement  et  presque  sans  qu'«:i 
ai'pcrçuive.  Camminar  pian  piano  ;  cn:  _ 
andar  di  soppiatto  In  qualche  luogo.  -    v 
Mettre  ,  couler   adroitement  <iuelque  l 
en  quelque    endroit,  fletter:  ;  far  pai.- 
far  entrare;  porre  alcuna  cosa  con  dear.  ^ 
scnl.i  che  altri  sen'avregga  ,  in  qualche  i.. 
-  Glisser  une  clan, e  dans  un  contrat , 
ser  un  mot  dans  un  discours  ;  insérer 
tement  une  clause  dans  un  contrat,  v.:. 
dans  un  discours.  Inscrire  una  elausul.:  , 
parola,  ce.  —   fig.  insinuer  dans  les  c:; 
11  est  aussi  réc.  V.  Insinuer. 

GLIiSOlRE,   s.    f.  Chemin  frayé  s 
glace  pour  y  glisser  ,  et  où  les  enfar.^  , 
jeunes    gens    glissent    par     divertisse-,:. 
Sdrucciolo  ;  striscia   fatta   sul    diaci 
sdrucciulatvisi. 

GLOUE,  s.  m.  Corps  sphérique  ,  corpi 
tout  rond.  Globo.  -  On  appelle  les  astres  f 
les  globes  célestes.  Globi  celesti  ;  astri.  -■ 
O.»  pppelle  globe  terrestre,  un  globe  d'ail 
rain  ,  ce  carton,  etc.  sur  la  superficie  dui 
quel  sont  dépeintes  les  régicms  de  la  terrei 
selon  leur  situation  et  leurs  mesures.  Gioia 
terraqueo.  —  Globe  céleste,  celui  sur  lequif 
sont  dépeintes  les  constellations  avec  leuil 
étoiles.  Globo  celeste.  -  Globe,  une  boul] 
d'or  surmontée  d'une  croix ,  et  que  l'Emp 
reur  et  quelques  P.ois  portent  dans^la  mai; 
pour  marque  de  leur  disnité.  Globo  ;  pali. 

-  (;iobes  à  l.impes  ,  T.  de  Mercerie  ,  .- 
Boule  de  verre  ou  de  cristal  d.ins  laquclL' ^ 
met  ties  lumières.  On  les  appelle  commi. ;v 
meut  en  Italie  ,  L.impioni, 

GLOBULAIRE,  s.  f.  syn.  Bon!;;- 
échi'nope  ,  marguerite  bleue.  Pl.inte  t!  ,  i 
feuilles  sont  ramassées  en  forme  de  i 
boules;  ou  donne  i:ar  cette  raison  e. 
^un  arbrisseau  et  à  quelques  autres  ■ 
d'un  genre  différent.  Sp:\ie  di  prateli^::. 
botanici  detta  Gloubla'ia. 

GLOBULE,  s.  m.dim.  Petitglobe, 
corps  sphérique.  Clobetto  ;globettino. 

GLOBULEUX  ,  evse  ,  .idj.  Qui  es 
posé  de  jîetit  globes.  G  tohuloso;  com^  i 
globettini. 

GLOIRE,  s.  f.  I,'!:onncur,  l'estiir. 
louaneos  ,  la  réput.tion  que  la  ver., 
mérite  ,  les  grandes  qualités ,  les  borr, 
tions  ec  les  bc.iux  ouvr.iges  attirent  .i 
qu'un.     Qlotta  ;     onore  ;   fama  ;    c^-l. 

-  Eclat,  splendeur.  Glaiia  ,speccliiu  . 
dore;   pi^mpa;   maestà.   —   raire    glo  r 
quelque  chose;  s'en  faire  honneui* ,  t,r, 
rer  v.inité.  Tarsi  hlor'a  ;   recarsi  a  [. 
pregi.zrsi  ;  recarsi  ad  onore.—  V'ainc  t' 
orgueil,  sotte  vanité,  sentiment  troi'   i 
tageux  de  soi-même  que   la  v.'nité  in 
Vanarloria;  orgoglio;  boria;  all'agì.!-       1 
Béatitude  dont  on  jouit  dans  le  Paradis     / 
gloria  eterna;    L  gloria  ceUste;  la  -  ee:r 
dine  eterna.  -  Une  gloire.  T.  de  reiiit.  I 
représentation  du  Ciel  ouvert ,  avec  les  pe 
sonnes  divines,  les   Anges  et  les  Bienhe 
reux,  Gloria.  -  D.ans  les  Comédies  et  da 
les  autres  spect,icles  :  l'endroit  élevé  et  i 
lumlné    où  l'on  représente  le  Ciel  ouvcr 
et  les  Divinité,  fabuleuses.  Il  Ciclo. 

GL0RIEUSI-:ME.\T,  adv.  D'une  manie  j 
glorieuse  ,  qui  mérite  lou.inge.  (iloriosam: 
re  ;  cwi  glorir 


;  onoratamente  ;  con  gloria. 

èLORlEUX  ,EUSE,  ad]. Qui  s'esta, 
qui  mérite  beaucoup  de  gloire  ,  be.auc, 
lou.ange  et  d'honneur.   Lmoso;  picr. .: 
ria  ;  degno  di  nloria.  -  I  e  peuple ,  en  pnrM 
de  la  s.iinte  Vierno  et  des  Sanits,  a  acco 
tiiraé  de  dire,  U  Elorleuse  Vwrge  Matil 


G    L    O 

les  glorieux  Apôtres  Saint  Pierre  et  Saint 
Haul.  La  gioriosa  o  slonosissima  Vergine  Ma- 
ria', ÎgLrwsi  Appostoli  Ò.  ì'iitroeS.  Paolo. 
—  Lorbquon  parle  de  l'état  où  seront  le» 
corps  des  Btciihoureux  .ipros  la  réâurrection  , 
un  di:,  que  ce  seront  des  corps  glorieux.  ' 
Corfi  gloriosi.  —  On  dit  prov.  d'un  homme, 
qn/ii  n'cit  pas  glorieux  ,  pu-ir  dire  ,  qu'il  es- 
sujet  aux_in;irm:tés  humaines  i  etfitm.  d'un 
h^m.ne  sujet  a  è:re  constii/é  ,  q.i'il  est  corps 
•luneux.  Sshico;  soggetto  a  scltic''-ciîa.  — 
[■"lein  de  yanijté  ,  rem..Ii  de  trop  bonpe  opi- 
lion  df  Uii-mêine,  superbe  ,  orgueilleux.  ISo' 
noto -y  vanitoso  \  ambi\ioso  ;  vanaglorio  <o\ 
mi/an  taton;  s-.i^crbo.  lise  prend  ausii  sub>t. 
,  GLOXlEUiK,  s.  m.  T.  d'Ichyol.  Sorte 
îe  poiîson  qu*on  noaime  aussi  Vaigli  de  nier. 
?ipistrcih  di  mare. 

GLOrilFiCAlION  »  s    f.  Elévation  delà 
:rcature  a  U  gloire   éternelle  ,  ta   gloriîîcj- 
ion  dei  fus.  Lu  glorificarlo  ne  ;  il  glorifica- 
nento  d.j^li  LUtti. 
'  GLOXIK.E',  ÉE,  part,  V.  le  verbe. 

GLO:iiFlER,  V,  a.  Honorer,  readrehon- 
leur  ec  gbire  î  il  ne  se  dit  qu'en  parl.uitde 
j  gloire  qu'on  rend  â  Dieu.   6  'orificare  i  dir 

.'-  '  ;  render  gloria  ;  cto.jr^  i  lodare  j  m^- 
-  —  On  dit  auisi,  qae  Dieu  glorihe 
■>  ,  pour  dire  ,  qu'il  iei  rend  partici- 
.  la  gloire  ,  de  la  bé.itiiude  éternelle. 
.  -^rificai  Sdnri.  ~  v.  r.  faire  gloire 
;.!e  chose;  en  lir^r  vanité.  Vanaglo- 
vantarsi;  farsi  gloria. 

^  ■■     '.UN  ,  r.  d'ic'ntyol.  V.  Glorîeuîe. 

GLUaIOLE,  s.    f.    Trév.  etc.   Diminutif 

e  gljire  dans  le  sens  de  vaine  gloire.  0\j- 
■uui  ;  vanità, 

QLO  ïE  ,  s.  f.  Explication  de  quelques  mots 
bicurs  d'une   Langue  ,    par  d'autres    mors 

lus  intelligiblei  dv*  la  même  Lancue.  G/o- 
j  ;  chiusa.  -  Glose  ordin^iire  ,  c'é^t  la  glose 
.iite  sur  le  Utin  de  la  Vulgate.  G'osa  ordi- 

aria.  ~  Glose  intc-rlinéaire  ;  une  glose  pl.i- 

ée  entr2  li^s  Ii^nes  du  texte.  Glosa  inttr- 
'néjre.  —  C'-n-.m?ntaire  ,  ou  notes  servant 
,  l'éclaircissemcn;  d'un  texte.  Glosa  ;  con- 
■xentoMiotc.  -  Petit  ouvra-e  de  Poésie  ,  don: 
jhaque  couplet  finit  par  chacun  des  vers  d'un 

utre  ouvrage  dont  on  a  prii  le  sujet.  Spe- 
li di  Poesia  ,  li  cui  ultimo  vsrso  d'ogni  strofa 
\  cavato  da  un'  opera  ,  chi  s*  è  presa  per  sug- 
Mto.  ' 

i  GLOSE' ,  ÉE  ,  put.  V.  le  verbe. 
'  GLOSER  ,  V.  a.  Faire  une  glose,  expliquer 
ar  une  gljie.  Gl^^sirc  ;  chiosare  ;  f^r chiosa. 
-  Djiiner  un  mauvais  sens  à  quelque  action  , 
quelque  discours  ,  les  censurer  ,  les  cnti- 
uer  i  et  alors  î!  est  neutre.  Censurare  j  cri- 
'care  ■,  biasimare  ;  appuntare;  apporrei  tre 
ara  ridire  \  dar  un  rr.  al  senso  —  On  dit 
ussi,  cela  est  net,  Ìl  n*y  a  rien  à  glos»r; 
.t  ,  que  trouvei-vous  à  gloser  là-'iossus  ? 
)jns  ces  deux  phraseî  ,  il  est  employé  ;icti- 
ement.  Non  v'*  è  nulla  a  ridire  ;  che  ci  tor- 
jte  voi  a  ridire  ? 

GLUSEUR  ,  EUSE,  s.  m.  et  f.  Celui  , 
elle  qui  glose  sur  tout,  q  il  interprète  tout 
,n  mal.  Chiosatore  ;  g.osatore  ;  censore  ; 
ntìco  ;  h  asmawre  i  aj  puntatore. 
,  GLO-S-iAlR-E  ,  s.  m.  Dictionnaire  ser- 
ont â  l'explication  de  certains  mots  moins 
onnus  d'une  Lanaue,  par  d'cuir^s  t*mei 
e  la  même  L-tneue  plu--  connus.  G'ossano. 

GLOSSATEUR.  s.  m.  Auteur  nui  d  .2'o,é 
.n  livre;  les  Glosïareurs  de  la  Bible,  t^/j. 
vorl  dJU  santa  Sc'l::ura. 

GLOSSE,  s.  f.  T.  iCAnar.  Laneuc.  V. 

GLOSSIEN,  adj.r.  (T.^-Mr.  ir>e  dit  de 
Jutes  les  pTtles  qui  apparriennentà  la  Lan- 
ue.  CiOiiito. 

GLOiSv)CATOCHE,  s.  m.  Instrument 
e^Chîrur;  e  ^our  ab.-.îîierl.T  langue  ,  et  I'jîs- 
.jjettir  aux  parties  intérieures  de  Ii  bou- 
!>a  ,  afin  de  découvrir  dans  ie  fond  les  mj- 
^dies  qui  y  surviennent  ,    et    y    remédier. 


G    N    A 

les  fractures  et  les  luxations  des  cuisse;  et 
des  iambes.  Cassetta  fer  le  fratmn  c  lussa- 
zioni dciU  coice  c  delie  rarnii. 

_GLOSSOGRAl'HE/s.  m.  Triv.  Auteur 
d'un  G!ûss.;ire.  G'ossosTajj. 

_GLOSSUGKAi'aiE,  s.  f.  Terme  â'Anat. 
C'est  la  p.-.rtie  ds  la  Sj.nato-graplre  ,  ^ui 
regarde  h  description  de  la  langue.  Olossu- 

^  GLÓ.SSOLOGIE  ,  s.  f.  T.  i'Anat  Dis- 
c«ar>r.. isonne  sur  la  Lsnjue  ;  c'est  uno  partie 
de  la  Somno-I^.fiie.  chssu(ofia. 

GLOS->Ot'ETUES,  s.  m.  pi.  T.  d'Hist. 
Nat.  Les  dents  dea  poissons  pétrifiées.  Glos- 
supltîra  ;  glossopcl'a, 

GLOTTE  ,  T.  d'Anat.  Petite  fente  d,i 
Lnrynx,  p«r  laquelle l'jir quï  nous  respirons, 
descend  et  remonte  ,  et  qui  sert  à  former  la 
vjix.  Arertura  dilla  canna  de'  polmoni ,  che 
dtijl!  ^n..!onic:  è  detta  ijiotta. 

GLOUGLOTER.ouGûOUGLOUTER, 
V.  n.  l  em.  yeu  uuié  II  se  dit  pour  e.\.i)nmer 
la  manière  de  crier  des  dindons.  Il  ca  ita'C  dei 
Saliinacci. 

GLOUGLOU,  s.  m.  Le  bruit  que  fait 
du  vin  ou  quelqu'autre  liqueur  ,  lorsqu'on  K: 
verse  dnns  une  b  niteille.  Glo  gio  ;  strepito 
chef.i  il  vino  cavandosi  del  fiasco.  Le  glouglou 
de  la  bcjutellle. 

GLOUSSEMENT,  s.  m.  Cri  de  la  poule 
quisijuise.  li  Chiocciare  de'la-chioccia. 

GLOU^Si.R,  V.  n,  11  se  dit  proprement  du 
cri  delà  poule  qui  veut  couver,  ou  q  ji  appelle 
des  poussins.  Cliiocciare  ;  croccitre. 

GLGUTfc'iON,  s.  m.  V.U.itdane. 

GLuUrON  ,  ONNE,  adj.  et  s.  Gour- 
mand, q  li  mjnie  avec  avid 'é  et  avec  excès. 
Chiùt'o  i  gliiocton:  ;  man/ione  ;  leccone  j 
goloso  ;  vorace  ;  ^'appacchione  ;  parpatorc. 

GLOUrONN'E.vlENT,  ads-.  Avec  avidité, 
avec  gourmandise.  Ghiottamente  ,  con  t^iiLot- 
lornia;  con  a\'id<:à  ;  con  voracità. 

GLOUTONNERIE,  s.  f.  Vice  de  celui 
qui  est  glouton.  Gitiottornia  ;  golosità  i  ingoT' 

GLU,  s.  f.  Composition  visqueuse  et  te- 
nace, avec  laquelle  on  prend  les  oiseaux.  ViS' 


GLUAN'r,  ANTE,  adj.  Visqueux,  qui 
s'attache  aux  choses.  Vucoso;  vischoso. 

GLUAU  ,  s.  m.  Petite  verse  enduite  , 
frottée  de  glu  pour  prendre  ces  oiseaux. 
i'anioneipaiiuiia  ;  paniui^o  !    paniiinola. 

GLUE  ,  EE  ,  part.  \  .  le  verbe. 

GLUtix  ,  v.  a.  Poisser  ,  rendre  g'uant. 
Invescare  ;  invischiare  ;  inviscare  j  impaciare  i 
impiastricciare. 

GLOI  ,  s.  m.  Grosse  paille  de  seigle  dont 
on  couvre  les  toiis.  Grossa  paglia  di  segala 
da  coprir  capanne  ,  o  case. 

GLUTEN  ,  s.  m.  T.  d'Hist.  Nat.  Matière 
qui  sert  à  lier  ensemble  les  parties  qui  com- 
posent un'  corps  solide  ,  tel  que  les  pierres  , 
etc.  Gli'i'ne  ;  colla. 

GLU  nN.^NT.  V.  et  dites  Glutinatif. 

GLUTINATIF,  adi.  et  s.  m.  Terme  de 
J.lei.  Se  dit  des  remèdes  qui  lient  les  pr.rcies 
divisées,  qui  aident  â  leur  union.  Congluti- 
nativo, 

GLUTINEUX  ,  EU?E  ,  sdj.  Gluant  . 
visqueux.  Il  est  du  style  didactique.  Gluti- 
noso j  vise  so  ;  ga-^ilo^o  :  tenace  ;   vischioso, 

GLYCONL^N  ,  lENNE  .  adi.  Nom  par 
lequel  on  désigne  une  sorte  (le  vers  em- 
ployés par  les  Grecs  et  les  Latins  dsns  leur 
versification,  eliconio  ;  fi  det  a  da'Grccl  , 
da'  Latini  una  sorta  de'  loro  versi. 

Gl,Y,CON!QUE.  Terme  de  littérature.  V. 
Glycopien. 

GLYPHE,  s.  m.  T.  d'Archi;.  Tout  canal 
creusé  ou  rond  ou  eu  angle,  qui  sert  d'orne- 

GLYPTÓGRAPHIE,  s.f.  Encyc/op.  Gr. 
Voc.  ,    ce.  Coiinoisssnce    des    gravures    en 

.      -,    -       ,    --    j     ..    creux  et  en  relief  sur  des  pierres  précieuses. 

pte  U>  delta  hoeri.  'l  Coqr.l^ioie   de^l'  intagli  su' le  pietre  preziose. 

GLOSSOCOME  ,  s.  m.  Ir.sirurrent  de  I  GNAPHALIUM  .  s.  m.  Plante  dont  les 
-liinirjie  fait  en  nian'ire  de  coffre  Ione  ,  i  fouilles  soit  couvertes  (l'.ine  tv.-.ère  de 
ont  on  se   servait    .autrefois    pour    r.-Juìre  '  c.ton.  Se  décoction  est  propre  l'our  la  dissen- 

Di:tionniiire  s^rançois-ltalien. 


C     O     B  3,7 

tcrie.  Cnafalio. 

GNEMON  ,  s.  m.  r.  de  Botan.  Plante 
exotique  propre  à  faire  du  papier.  Surta  di 
papero. 

GNOME  ,  s.  m.  Nom  que  les  Cibalistes 
donnent  à  certains  génies  qu'ils  supposent  li.a- 
biter  dans  la  terre  ,  où  ils  sont  les  gardiens 
des  trésors ,  des  mines  ,  des  pierres  précieu- 
ses. Gnomi. 

GNO.VUDE,  s.f.  Femelle  d'un  Gnoai*; 
erre  fantastique  de  même  espèce  ,  mais  ti'un 
sexe  diiTérd.t.    Ferr.ina  de' Giorni. 

GNOAilQJE  ,  adj.  de  t.  g.  jentontieux. 
11_  se  dit  des  poèmes  qui  tontiennen:  àis  ma- 
ximes. Senteniiosa. 

GNO.MON  s.  m.  Gr.ird  style,  dont  les 
Astronomes  se  ssrvent  pour  connoi're  la 
hauteur  du  Soleil  ,  principalement  au  Sols- 
tice. Gnomons.  —  Le  sty'e  d'un  cadran  so- 
laire. G'iomone  j  ago  y  stie  Sun  quadrante  , 
Sun  vrriolo  a   sole. 

GNO;>IJN!i,)UE,$.  f.  L'art  de  tracer  dos 
Cadrans  au  Soleil  ,  ;<  la  Lune  et  aux  Etoiles  ; 
mais  sur-tout  d.'S  q.iadrans  solaires  sur  u  n 
pl.an.ei  mime  sur  la  surface  d'ua  corps 
donné  qnekonque.  Gnomon  ca. 

GO)  (Tout  de  go.  }  E.xpression  popu- 
laire ,  qui  sijr.ine  librement  ,  sans  f.Kjoo. 
icnia  cirimonie  ;  iinja  complimenti  ;  Ubera' 
mente. 

GOACONEZ,  s.  m.  T.  de  Botan.  Grand 
irbre  de  l'Ami-ique  qui  donne  une  espèce 
de  baume-. /i;i.s.-o  dell' Arr erica. 

GOAilL,  s.  m.  l.  de  Rda-ion.  Clùtelai» 
ou  Gipitai.ie  d'un  fort.  Castellano. 

GO'iBE,  s.  f.  Sorte  de  composition  en 
forme  de  bols,  que  l'oi  donne  aux  chiens 
pour  les  enipûisomier.  0/a  avvelanata  ;  hoC' 
cune. 

GOBE',  ÉE,  p.af.  V.  le  verbe. 

GOSùLcT  ,  s.  m.  Vase  rond  .sans anse', 
et  ordinairement  sans  pied  ,  moins  ir.rge  et 
plus  haut  qu'une  tasse.  Ciotola;  bicchiere  ; 
cortei;  taT{a.  -  Le  r.obslet ,  chez  le  Koi  , 
c'est  le  lieu  où  l'on  foutr.lt  le  pain  ,  le  vin  ot 
le  fruit  pour  la  bouche  du  Roi.  1!  sifu'iio 
aussi  collectivement,  les  Officiers  qui  ser- 
vent au  Gobelet.  //  luogo  dove  si  somministra 
il  pr.nc  ,  il  vino  ,  h  frutta  per  la  realm-.nsa ; 
coloro  che  sovrintendono  ,  e  servono  a  tal 
ministero.  —  Les  joueurs  de  gibecière  se 
servent  de  gobelets  pour  faire  certains  tours 
de  passe-passe.  Hossoleito  ;  bossolo.  -  ii-, 
Joueur  de  gobelet  ;  un  fourbe  ,  homme  qui 
ne  cherche  qu'a  tromper  ceux  av"c  qui  il 
traite.  Ciurmadore  ;  frappalore  ;  bindolo  i 
raggiratore  ;  trappolatore  ;  traforzllo  ;  norro- 
recchi. 

GOEELINS  ,  s.  m.  pi.  Nom  d'une  célè- 
bre m-nufacture  de  Teinture  et  de  Tapis- 
series à  Paris.  El'e  tire  son  nom  de  elles 
Gobelin  ,  qui ,  sous  François  premier  ,  établit 
la  teinture  en   écarlate..  Gokelini. 

GOBELOTTER  ,  v.  n.  Fréquentatif.  Bu- 
votter  ,  boire  a  plusieurs  petits  coups.  Il  est 
fam.  et  ne  se  dit  ^uère  qu'en  mauvaise  part. 
Sorsare;  sbeiaifare;  centel'are  •.  bombcttare; 
sbomhtiare  ;  b.'e  a  cenlelim,. 

GORP.-MOUCHE  ,  ou  GOBEUR  DE 
MOUCilES,  s.  m.  r.  d'Ornithol.  Nom  donné 
à  de  petits  oiseaux  dent  on  distinse  plusieurs 
espèces ,  qui  suivent  les  bœufs  et  les  vaches , 
i  cause  des  mouches  qu'ils  trouvent  à  leur 
suite  ,  et  dont  ils  sont  avides  ;  ce  qui  leur 
a  fait  donner  aussi  le  nom  de  Bouvier  et  do 
moucherolle.  Chiappamosche  ;  moscaruola  ; 
et  daas  quelques  endroits  d'Italie  ,  stoppa- 
rota.  -  C'est  aussi  le  noin  d'un  petit  léziud 
des  Anùlles  ,  fort  adroit  à  prendre  des  mou- 
ches. So'ts  di  lucertola. 

C03ER  ,  V.  n.  Av.aler  avec  avidité  et 
sans  savourer  ce  qu'on  avale.  Il  est  fam.  In- 
ghiottire ;  ingoiare  ;  ingollare  ;  ingollare  ;  tran- 
gugiare ;  ini;.org'are.  —  On  dit  prov.  et  tit;. 
d'un  homme  qui  s'amuse  à  niaiser  ,  à  faî- 
néanter  ,  qui  perd  le  temps  à  des  bigatelles , 
qui  ne  flit  nue  gnber  des  mouches  ,  pob^r 
du  vent.  Chicchirili  arc  ;  far  b.ije  ;  schermare  ; 
trattenersi  in  cose  di  ninni  conc'usione.  —  fia. 

Bbb 


3-8  G     O     D 

et  film.  Croire  Icsóromeiit.  iìos:  una  casa  ; 
andcrt  a  rcdcr  lùcarc  c<^Uj  calta  ;  anJarr.t 
f ressa  aìh  grìi'.j.  -  farti.  Prendre  quekiu'iin, 
ss  saisir  de  quelqu'un  lorsouM  s'y  attend  le 
nicinî.  Arrestare  ;  accdgare  ;  miUcr  U  mani 

''cuBERGEir,  Se"gÒBER(;F.R  ',  v.r.  Se 
moquer.  Se  ré)Ouir.  Il  estpt'p.  V.  cesmots. 

GOBERfiES  ,  s.  f.  1-1.  Petits  ais  de  bois 
qui  se  mettent  en  travers  sur  un  lit  pour  sot> 
tenir  In  pciUasse.  Assi  de  sosterei:  il  saccone, 
-  En  T.  deLaytuer.  Petites  planches  de  lié  tre. 
A'sicdìc. 

GOBET,  s.  m.  Morce.nu  que  l'on  gobe. 
Il  est  fam.  Bouvnc  ;  boccuntcllo  die  s'in- 
lu'iu  -  fig.  et  hm.  Prendre  un  homme  au 
gf  Let  ;  le  prendre  lorsqu'il  y  pense  le 
moins,  y.  Gober. 

Gt^ETTE',  ÉE  ,  part.  V.   le  verbe. 
GCBETFR  ,  V.  3.   Faire  entrer  du  plître 
entre  les  joints  des  raoilons  d'un  mur.  Ri~ 
tumre  ^  o  empir  di  t^esso  i  conventi  ddU  piitn 
d'un  muro. 

GOBtUR,  EîjSE,  s.  m.  et  f.  Termeptu 
usité.  Qui  avale  tout  d'un  cou]i.  Ginaitore  ; 
in°hiottitoTc.  Sur  la  Loire  ,  on  aps-elle  G^'- 
beurs,  ceux  qui  remontent  uii  bateau  en  le 
tir.'.nt  iivec  une  co'-de.  M^aja.  —  Gobeur 
de  mouches.  V.  Gobe-moucJie. 

GOBIN  ,  s.  m.  liossu.  Un  gùiho  \  un soh- 
hetto.  —  Il  se  dit  aussi  par  mépris ,  des  f;ens 
qui  ne  sontpasbossus.il  est  fam.  fntt«//a  ; 
ciompo:  nom  d.ts::càut;. 

GOBLIN  ,  £.  m.  Esprit  familier  dont  on 
menace  fortement  les  cnfans.  Versiera  ; 
arco  ;  bili^rsa  ;  tTeniavecdùa  ;  trentacanna  ; 
befana. 

GODAILLER,  v.  n.  Boire  avec  excès  et 
à  plusieurs  reprises.  II  est  fam.  Shcvanare  ; 
clone.ue.  V.  Gobeloter. 

GODE  ,  s.  f.  T.d'Ornithol.  Oiseau  de  mer 
blanc  et  noir,  qui  vole  trés-vîîe.  Uccelh  di 
marc  vdocissimo  nel  volare.  —  7'.  de  Maréeh. 
Expression  i^  mépr-i  ,  potir  dire  un  mauvais 
clièv.-il  sans  force.  Brenna  ;  cavallo  spossato 
e  ca'-tìva. 

GODÉE,  s..f.  Terme  de  Papet.  Forme 
défectueuse  ,  ridée  ,  que  prend  le  pai  îer  , 
lorsqu'on  l 'étend  sur  les  cordes.  Cattiva  pi:^a 
della  c.<-ta. 

GODELUREAU,  s.  m.  Jeunebomme  qui 
fait  l'acrérble  et  le  galiut  auprès  des  fem- 
mes. Il  ne  se  dit  qu'en  mauvaise  part ,  c:  fam. 
Minchioncetlo  ;  smnnt.'e-c;  civettone. 

G()DE'-;OT,  s.  m.  Petite  figure  d'ivoire 
qui  représente  un  iioiume  ,  et  dont  les 
joueurs  rie  gibecière  ss  servent  pour  amuser 
les  spectateurs.  Fraceuirado.  —  _<  in  dit,  par 
mépris  ,  d'un  petit  Jiurnme  n\al-f;it  ,  q  ;'il  est 
fait  comme  un  godcnot.  Uom  coi.iraffaVo  ; 
stropp'cito  della  persona. 

GODER  ,  V.  n.  Plisser  ,  faire  de  faux 
plis,  soit  p.^r  la  mauv.TÌ^e  coupe  d'unhabit  , 
par  le  mauvais  assemblage  deses  parties.  Far 
vie  cnit^va  piisa. 

GODET,  sorte  de  v.ise  à  boire  ,  qui  n'a 
ni  1  ietl  ni  -inse.  Ciotola.  -  Vaisseaux  attaches 
à  des  roues  ,  dont  on  se  sert  pour  élever  de 
ï'eau.  Cappelletto.  —  T.  de  Butait.  La  partie 
(Tune  r.eur  qui  soutient  et  renferme  les  feuil- 
les. Concetto.  -  T.  de  Fonieurs.  Espèce 
d'entonnoir,  prr  lequel  le  métal  fondi,  nui 
est  d.-'ns  ré'.heno  iK.sse  dans  les  jets.  La 
bocca  principale  della  forma.  -  4'etits  vais- 
seaux ,  où  les  Peintres  mettent  leur  huile 
et  Icrs  couleurs.  Alberello. 

GODIN  ,  s.  m.  T.  de  Province.  Veaudéii 
fort.  Tarili .. 

GODIN  ET  ,  s.  m.  T.  de  Prov.  Petit  veau 
«le  bit.  Vildlo  lattanti. 

»  GODINETTE  ,  s.  f.  Vieux  mot.  Aman- 
te,  maîtresse.  Il  est  vieux.  V.  ces  mots.  - 
B.'iser  en  Rodinette,  baiser  .amoureusement, 
comme  f'Mit  les  amans.  Baciar  la  bocca, 

GODiVEAU  ,  s.  m.  Cert.,in  pStc  d'an- 
liouillettes ,  de  hachis  de  «eau  et  de  béatilles. 

CVc:rMM. 

GODPiON,  s.  m.  Certains  plis  ronds  qu'on 
faiiott  autrefois  aux   fraises  ,   et  qu'on  fî.it 


G     O     I 

auiourd'V.ul  .uix  manchettes ,  aux  coîfiires  des  ' 
fe.-nmes.  l'ieihe  ;  increspature.  -  Godron  , 
se  dit  en  parlant  de  certaines  façons  qu'on 
fait  aux  bords  de  "u  vi.isselle  d'argent.  Orlo  ; 
Orlatura  del  vasellame.  -  Certaines  façons 
qu'on  fait  aux  cuvra-^es  de  menuiserie  et  de 
Sculpture,  bacchetti  ;  cornici ,  o  bastoni. 
GODRONNE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 
GODRONNEK.  ,  v.  a.  Faire  des  godrons. 
Imrespare  biancherie.  Godronncr  de  U  vais- 
sel!;.  Filettare  ,  orlare  il  vasdlamc. 

GODURE  ,  s.  f.  Terme  de  Reheur.  Plis 
qui   se   forment  sur  les   feuilles  quand   elles 
n'ont  pas  été  battues  avec  assez  de  précau- 
tion, i'ieghe.  , 
GOELAND  ,  T.  d'Omithol.  V.  Goiland. 
GOEMON,   s.  m.  Herbe  qiu  croit  dans  la 
mer      sur  les  côtes.  On  la  nomme    encore 
Varech  et  Sart.  Fuco.                        ^  ,       ,, 
GOES  ,   ou  G0UF:T  ,   s.    m.  ,  Terme  de  (  O. 
F/c«cru/7 .  Gros  raisin  blanc  qui  lâche  le  ventre . 
C/va  detta  Saneloveto. 

GOL'l  lE  ,  s.  1.  Espèce  de  magie  par  la- 
quelle on  irvoquoit  les  mauvais  génies  pour 
nuire  aux  liommes.  Goesia. 

GOE' TIEN  ,  ENNE  ,  s.    m.   et  f.  Terme 

inusité.  Celui ,  celle  qui  exerçoit  la  goetie. 

Che  esercita  la  soe;ia.  .  ,  «,  • 

GOE'TIQUE  ,  ad'],  de  t.  g.  T.  tnusite.  Qiii 

appartient    à    la    goétie.    Appartenente   alla 

gOC'jïU'  ,      .  . 

GOÊ TRE ,  s.  m.  Voyez  et  écrivez  Goitre. 

GOFFE  ,  adj.  de  t.  g.  Mot  emprunté  de 
l'Italien.  Mal-fait,  m.il-bati ,  grossier,  m.al- 
adioit.  U  est  fam.  Goffo  i  sciocco;  inetto  ; 
scimiiniio  ;  disadatto  ;  fastellonc;  babbiiasso. 

GOEFEMENT  ,  adv.  T.  Inusité.  Sotte- 
ment ,  grossièrement  ,  lourdement.  Goffa- 
mente ;  scioccamente  ;  balordamente. 

GOGAILLE,  s.  f.  Réiouissancedans  un 
repas.  Il  est  pop.  GuîîOv;>r/w  ;  straviy.^o;pu- 
signo.  -  Faire  gogaille.  Gavai\are  ;  gonovl- 
gtta-e;  starin^.r^jovislia. 

GOGAILLER,  v.  n.  Ferme  bis  et  pop. 
Faire  eogaille  ,  faire  ripailles.   Gunovigllare. 

G'1G0,  Mot  qui  n'a  d'usage  que  dans 
cette  façon  de  parler  adverbiale  :  A  gogo  , 
vivre  à  gogo,  être  à  gogo,  pour  dire,  vivre 
.1  son  aise  ,  dans  l'abondance.  Il  e,t  f.iin. 
Viver  negli  aii  ,   nell'abbondanza;  star  in 


G    O     N 

abborracc'an;  crapulare;  cuìf.are;  ifi/i.i/.- 
paeehiare  ;  sbasoffiare;  sc-affiare. 

GOI.VFRERIE  ,  s.  f.  Gourmandi-e  s,: 
goût.  Il   est  pop.  Golosità  ;  ghiottoneria. 

GOITRE,  s.  m.  Tumeur  grosse  et  s|  d: 
ïieuse  qui  vient  à  la  çor:;e  ,  causée  in 
uairement  par  la  mauvaise  qualité  des  eau; 

"é'ÔÏTREUX,  EUSE,  adj.  Qui  est  de 
nature  du  goitre.  Go^uito.  —  En  T.  de  N 
turafstc',  s.  m.  Onocrotale.  V. 

G.JLDRON,  s.  m.  V.  Goudron. 

GOLFE  ,  s.  m.  Mer  qui  entre,  qui  av.n 
dans  les  terres.  Golfo. 

GOLILLE,  s.  f.' Espèce  de  collet   '; 
en  Espagne.  Collare ,  bavero  alU  : 


ui  grasso. 
»  GOGt 

du  bien.  Benestante  ;  agiato. 


GOGUELU,  UE,  adi.  Vieux  mot.  Qui 
■■  .  •  "Glo- 

rieux. V. 


Pour  Gl< 


GOGUENARD,  arde  ,  adj.  B.is  et  m.-.u- 
vais  plaisant.  Il  est  quelquefois  subst.  Beffa- 
tore ;  betfardo  :  bertesgiatore  ;  corbellatore  ; 
sccdr.io  ;  mottcr.giatore. 

GOGUEN ARDER,  v.  n.  Faire  de  mau- 
vaises pbisanterics.  fiiirlare  ;  mvttep,giarc  ; 
corbellare  ;  cuculiare  ;  carrunare  ;  scjarc. 

GOGUEN ARDEHIE,  s.  f.  T 


din 


nerie  ,  malice.  ic/icrTo;  bur'a. 

GOGUEN,  v.  n.  Vieux  mot.  Se  re"iouIr. 
Trastu'lars'  ,  divertirsi. 

GOGUETTES  ,  s.  f.  pi.  Propos  joyeux. 
l.lotti;  novelle;  faceùe;  piactvolci\e.  —  fam. 
Etre  en  goguettes,  être  en  ses  goguettes; 
être  eu  belle  humeur.  Ersero  ,  o  stare  in 
■iiirlo  ;  sguazzare  ;  essere  in  gala  i  esser  di 
ìntun  umore.  -  Cbanter  gO';'.ettes  h  qu;:l- 
q.i'un  ;  l'attaquer,  'ui  dire  des  iniures ,  des 
clp>ses  fiicheuses.  Villaneggiare;  liir villania; 
card  re  ;  scardassare. 

GOJER  ,  s.  m.  T.  bat  et  inus'té.  Qui  hanie 
les   n1:'u\^MS  lieux.  I^urdelliere. 

G01LANr>,  ou  GOELAND  ,  s.  m.  T. 
d'O'n  :lwl.  Espèce  do  Lare  ou  Mouette  que 
quelques-uns  croient  être  la  même  chose  que 
le  Coupeur  d'eau  et  le  Bec-eiv-ciseatix.  Laro; 
vulgairement ,  Gabbiano. 

GOINFRADE,  s.  f.  T.  hurlesniit  et  peu 
ust'-é.  Repas  de  glouton.  Pasto  da  ghiottone.. 

GOINFRE  ,  s.  m.  Celui  qui  met  tout 
son  plaisir  à  manger,  llest  pop.  Diluv'une, 
mangione  ;  goloso  :  beriingatore  ;  pappatore  ; 
pappone  ;  cappacckioni. 

GOINFPER,  v.  n.  Manger  beaucoup  et 
avidement.  U  est  fOf.Mattg.an  sconciamtiue  ; 


giwola. 

GOMME,  s.  f.  SulKtance  qui  dèe. 
quelques  arbres ,  et  qui  est  soluble  d,r., 

-  Gomme  elerai,  Gutte  ,  e  i, 
Elenii  ,  Gutte  ,   etc. 
GOMME'  ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 
GOMMER,  v.  a.  EnduTe  de  gommo. 
gommare  ;  impiastrar  curi  gomma.    -    Gr 
mer  une  couleur;  y  mêler  un  peu  de  peni 
afin    ([ue   la    couleur  ait  plus    de   corps  , 
qu'elle    tienne   mieux    sur    la   toile  ,  sir 
papier  ,  etc.   Mettere  un  poco    di  g^ini-j 
d'ac'jua  ^  in  cui  siasi  stemperata  lager:-.' 
GO.MME-RCSINE,  s.  f.  Substanco  e  :-, 
sée  de  gomme  et  de  résine  ,  dont  une  w 
se  dissout  d-ins  l'eau,  et  l'autre  dans  IV. ; 
de-vin.  R's'na  ;  raggia. 

GOMMEUX,  EUSE,  adi.  Qui  jett:  d 
gomme.  Gommose  ;  gommifero. 

GOMMIER  ,  s.  m.  Arbre  des  Iles  .1  : 
ainsi  nommé  .i  cause  de  la  grande  r 
de  gomme  qu'il  jette.  L'a'bcro  delh  , 

GO.VIPHOSE ,  s.  f.  T.  d'Anut.  Artieuiai 
immobile  ,  par  laquelle  les  os  sont  emb 
tés  l'un  dans  l'autre  ,  comme  un  clou  et 
chevi'le  d.^ns  un  trju.  Telle  est  l'inser' 
des  dents  dans  les  mâchoires.  Gonfosi  ; 
clava7iône. 

GONAGRE  ,  s.  f.  T.  de  Méd.  La  sj 
aux  gen.->ux.  Pod.igra  aile  ginocchi!. 

GOND,  s.  m.  (  Le  D  ne  se  pront.nro  • 
Morceau  de  fer  coudé  et  rond  par  l.i  i  . 
d'en  haut,  sur  lequel  tournent  les  i  :  : 
d'une   porte.  Arpione  ;  garghero  ;    . 

—  fig.  Faire  sortir ,  ou  mettre  qnele  . 
des  gonds  ;  le  mettre  tellement  en 
qu'ilsoit  comme  hors  de  lui-même.  / ,; 
dd  gsinrhcri  ;  cavar  di  gangheri. 

GONDOLE,  s.  f.  Petit  bateau  plt  e 
long  ,  qui  est  particulièrement  en  u.. . 
Venise  pour  naviguer  sur  les  can.sux  e. 
ne  va  qu'.i  rames.  Goni/o/.i.  -  Petit  ii'w. 
,1  boire  ,  long  et  étroit  ,  qui  n'a  ni  piet 
anses  ,  a'nsi  nommé  .a  cause  de  la  ress 
bb.nce  qu'il  a  avec  les  gondoles  de  Ver 
Ciotola  o  tonfano  futto  a  guisa   di  gond 

-  T.  de  Chir.  Petite  soucoupe  ovale  ) 
laver  les  veux.  Bacino  oculare. 

GONDOLIER  ,  s.  m.  Celui  qui  se' 
mener  les  gondoles.  Gondoliere. 

GONFALON  ou  GONFANON,  s.  m 
de  Blason.  Bannière  d'Eglise  à  trois  ou  • 
tre   f.inons ,  qui  sont  des  pièces  pendaiSc 
G   -lùnole. 

GONFALONITR  ou  GONFANONl 
s.  m. Celui  qui  portoit  le  gont'alon.  On  Ht 
encore  c  titre  à  quelques  chefs  de  Rtp 
blin.ie  d'î'alio.   Gonfalonieri. 

GONFLE',  ÈE,  part.  V.  I«  verbe 

GONIT.EMENT,  s.  m-  EnOure.  Golf 
meu,i\enfi.!ininlo;  enfiagiL-ne. 

GONFLER  ,  V.  a.  Rendre  enflé,  fair, 
venir  enllé.  11  ne  se  dit  guère  qu'en  pa 
des  enflures  causées  pir  des  flafuositei.  ' 
jf.irc;  enfiare.  -  Il  est  aussi  neutre  et 
Gonfare  ,  ec.  V.  Enfler.  _  i 

GONFLES,  s.  m.  pi.  T.  de  Tireur  .Y 
Cavités  qui  renferment  de  l'air,  et  er^ 
client  de   son. Ier  l'or.    Rigonfi.  | 

GONGRONE,  s.  f.  T.  de  Med.  V.  Gof 

GONIN,  s.  m.  11  n'a  d'usage_  (^le  V 
cette  phrase  populaire,  c'est  un  maître  Rcfi 
un  homme  fin  et  tus^.  A}tti[Oi(c>  Y,  W» 


COR 

GONIOMETRIE ,  s.  f. T.de  Matbém.  Art 

•  mesurer  les  angles.  Ane  di  misurar  §U 
ìgoU. 

GONNE  ,  s.  f.  r.  di  Mar.  Vaisseau  plus 
and  que  le  b.iril  ,  d.ip.s  lequel  on  met  I=s 
(ueurs  qu'on  embarque  pour  la  boissun  de 
.quij>;.ge.  Gonnj. 

GON  JKhriE'E ,  s.f.  T.  de  Mcd.Fliix  in- 
)lûiicd-.re  de  semence.  G->norrca;  sculaion:. 
GOR .  s-  m.  T.  dt  tiotan.  exot.  Arbre 
,1  tro-r  Sur  les  bords  du  Niger ,  et  dont  le 
jj»  ressemble  à  la  thàtoi|;ne.  Aibcro  U  cul 
uno  rdSioimslia  alla  cana^nA. 
Q\jlVÙ,s-  m.  Pècnerie  que  l'on  construit 
ns  une  rivière.  Elle  e^t  composée  de  deux 
ngs  de  pertlies  plantées  dans  le  fond  de 
i  rivière  ,  qui  formant  un  anjle  ,  au  som- 
let  duquel  e::  un  hlet  où  les  deux  rangs  de 
trches  Cuuduisent  le  poisson .  CradclU  o  paU 
lutati  niU'acjii.i  ,  in  moda  che  anidino  U 
\su   in    un   iu-j^a  risirctlo  ,  of'è  adattata 

IGORDIEN,  (Nœud  )  T.  de  Lii-'eVjf.Nœud 
Il  di.ir  de  Gordiu>.  Ando  gordiano. 
(GOÀii  1  ,  s.  m.  Petit  cociion.  On  ne  le  dit 
lère  que  par  plaisanterie.  Varceilo;  porchit- 
1  ;  foicdicita ,  yorcUlInu  ;  ^orc-itloitj.  —  Co- 
lt, ou  Gorret.  L  .di  Har.  C'e.t  un  balai  plat 
(tre  deux  pia  ne  lu- s  ,  et  emmanclié  d'une 
ngue  perche;  on  s'en  sert  a  nettoyer  le  bas 
k  vaisseau  que  l'eau  couvre,  frcttai^a  dl 
[ora  y  ^  di  st'pa. 

IGOACTER  ,  V.  a.  T.  de  Mar.  C'est  net- 

lyer  avec  un  goret  la  partie  d'un  vaisseau 

li  es-  cjc'néi  dans  l'eau.  Frettare. 

•j      ..  ;E ,  s.  t'.  La  partie  de  devant  du  cou. 

i.zi.  —  Se  prend  aussi  pour  le  gosier. 

■..ila  soia  i  s^la;  stroi{a  ;  straiiule. 

;  cr  la  Rur$e  a  quelqu'un  ;    le  tuer  , 

-crer.  Et  on  dit  aussi,  que  deux  hom- 

i,r   près  de  se  couper  la  eorg»  l'un 

-■  : .  ;j0ur  dire  ,  qu'ils  sont  près  de  se  tuer; 

t..  un  homme   veut  se  couper  la  gorge 

•ce  ..n  autre,  pour  dire  ,  qu'il  veut  se  bat- 

e  cor.lre  lui.  Sgo{lari;  scannare;  strona- 

1  uccid:Te.  -  tift.  l-ouper  U  gorge  à  quel- 

Ii'tin;  faire  que'ique  ci-.ose  qui  le  ruine,  qui 
perd;  et  un  homme  se  coupe  la  gorge  a 
i-mème ,  lorsque  d-ns  une  affaire  de  con- 
quence  ,  il  tait  ou  dit  quelque  chose  de 
intraire  à  ses  intérêts  Rovinare  ,  o  ruii- 
mi.  -  Rire  a  gorge  déployée;  rire  ae  toute 
force.  Smascellare  ;  sganasciar  delle  risa. 
;■  Pour  donner  t'onement  un  démenti  à  un 
jmme  ,  on  dit  ,  qu'il  a  menti  ,  qu'il  a 
enti  par  sa  gorge.  Il  est  vieux.  ZiU  ha 
zrit.iù  p-.r  la  guia.  —  On  dit  a  un  homme 
:  '  .s  paroles  offensantes ,  qu'on  les  lui 
.  .  rer  dans  la  gorge, qu'on  l'ob'.igtra  à 
-.cr  ce  qu'il  a  dit-  òe  gli  faran  rtcitra 
f-^.i  in  corfo.  -  Rendre  Rorge:  voin 
jtci  .ivoir  trop  bu  ou  trop  mangé.  Vom 
\n  ;  tecere  ,  ce.  V.  Vomir.  -  fig.  Rend 
e  qu'on  a  pris  injustement.  Restituire.  —  Le 
DU  et  le  sein  d'une  femme.  Petto  ;  seno. 
-T.de  Chasse.  Un  chien  a  bonne  gorge  , 
irsqu'il  a  la  voix  torte.  Huona  voce.  —  En 
".  de  fauconn.  Gorge  chatide  ,  se  dit  de 
ri  chair  des  animaux  vivans  que  l'en  donne 
ux  oiseaux  de  proie.  La  carne  d:£Ìi  ammali 
.ivi  che  si  dà  agii  uccelli  di  preda.  -  lig. 
tprov.  Faire  une  gorRe  chaude  de  quelque 
hose  ,  s'en  réjouir,  s'en  moquer.  V.  ces 
lots,  -  F..ire  des  plaisanteries  de  quelque 
hose  en  compagnie  ,  en  pobiic.  Mettere  in 
ddicolo,  in  canione.  -  Gorge  de  montagnes, 
m  déiroit  ,  un  passage  entre  deux  mon- 
»%î\ei.  Gole  ;  fauci  ;  surre.  —  T.  de  Fortif. 
•jorge,  signifie  l'entrée  d'une  Fortification  du 

•  ôté  de  la  Hlace.  -  T.  d'Archit.  Une  mou- 
are  concave.  Gola  \  cavetto;  guscio.—  On 
lomme  aussi  "orge  ,  une  pièce  de  bois  faite 
:n  gorge,  et  a  laquelle  on  attache  les  estam- 
pes ,  les  cartes  de  Géographie  ,  etc.  pour 
mouvoir  les  rouler.  Bacchette  o  bastoni  con 
ina  palla  all'estremità.  -  Gorge,  T.J'Hydr. 
fondrière  et  vallèe  ou  l'on  a  dessein  de  taire 
-«cendre  une  conduite  d'eau.  Frana  o  valle. 
-pSn  f .  d'Orfevr,  en  gross.  Petit  collet  qui 


G     O    T 

commôace  la  monture  d'un  chandelier.  Siran-  ■ 
Solatura.  —  Gorge  de  ressort ,  T.  de  Scrrur. 
Coude  qu'on  fait  prendre  au  ressort  d'une 
serrure  pour  que  le  paaeîo:i  de  U  '-lef  puisse 
le  soulever.  Curvatura  duta  molU  ddia.  stan- 
ghetta. Gorge  de  la  ga.liette.  Gamba.  d:l 
nottolino. , 

GOKGE,  ÉE .  part.  V.  le  verbe.  -  On  dir. 
qu'un  cheval  à  les  iambci  gorgées,  pour  dire, 
quMl  les  3  enilces  et  pieiiies  de  mauvaiîes 
humeur».  Gor.jîo.  —  T-  de  BUson.  U  se  du 
d'un  lion  ,  d'un  cï^ne,  ou  autre  animjl  dont 
le  cou  est  ceint  3'une  couronne  d*uu  autre 
émail  que  celui  ds  l'aniina:.  Gelato. 

GOKG£-0£-HGEON,  s.  f.  Couleur  com- 
poséo  et  mélangée  ,  qui  paroît  cii.inger ,  sui- 
vant les  Gïfférens  aspecu  du  corps  coloré. 
Color  can^l^nte, 

GORGt  E ,  s.  f.  La  quantité  de  liquer.r  que 
Ton  peut  avaler  en  une  seule  fois.  Sarso  i 

GOKGER.,  V.  a.  Saouler,  donner  à  man- 
ger avec  excès.  Satollare  ;  imyiniaïc  ;  emp:r 
jîno  alla  iola.  —  hg.  Cjnibleri  remplir;  ec 
li  ne  se  dit  qu*en  purlant  des  richesses.  t'cZ- 
mare  ,  ec  V'.  ces  mots. 

GORGEKE,  s.  f.  T.  de  Ma/-. Coupe-gorge, 
taillemer:  ce  mot  au  singi'.lier  se  prerui  e:: 
e,énéra!  pour  ïuu'.es  les  pièces  ou  gor^eres 
ensemble,  c'est-à-dire  ,  puur  le  dessous  de 
i'éperon  ,  ou  la  partie  inférieure  qui  re- 
s^irde  l'eau ,  et  qui  est  tonnée  par  dei  cour- 
ues de  chirpentc-rie.  la^Uamare.  —  (,Torso- 
res ,  c-juiie-gorge.  Ce  sont  des  pièces  de  bois 
recourbées,  ennrc,  qui  s'élèvent  au-delA  de 
létrave  et  viennent  régner  sous  l'éperon  du 
njvire  du  côté  de  l'eau.  Peni  di  tasùaniare. 

GOi\GIìRE  i',  s.  m.  T.  de  Chir.  Instrument 
dont  q^iclv-ucs  Lithotomistei  se  servent  pour 
incroditire  le»  tenetces  dans  ia  vessie.  Ta' 
natila  ditatatricc. 

GO.^GEîŒTTE,  s.  f.  Collerette  servant 
il  couvrir  la  gorge  des  femmes.  U  est  vieux. 
Gorgiera  ;  gor^ierctta  ;  gur^ierina. 

GORGERIN  ,  s.  ro-  Pièce  d'armure  qui 
servait  autrefois  pour  couvrir  *  ds^feadre  !a 
gorge  d'un  homme  d'armes,  hvrjic'a.  —  l'. 
d'Archit.  La  ;)etite  frist;  du  cnapireau  do- 
rique entre  l'astragjle  du  haut  du  tûr  de  la 
colonne  et  les  annelets.  On  l'appelle  aussi 
Colarin.  Colla  ino. 

GORGE-XOUGE.  C'est  ainsi  que  quel- 
ques-uns nomment  le  Rouge-Gorge. 

GOilGEr,  s.  m,  T.  ds  Ménuis.  Espèce 
de  rabot.  Piaf  letto. 

GORGONELLE,  s.  f.  T.  de  Comm.  Sorte 
de  toile  de  Hollande  et  de  Hambourg.  5orM 
dl  tda  â'Oilaada^. 

GO^Ë  ,  s.  m.  7".  di  Comm.  Nom  qu'on 
donne  en  Russie  aux  principaux  cominerçans 
qui  rr3rn[uent  pour  le  Souverain,  fattore  dd 

GOSIER  ,  s.  m.   La  partie  intérieure  de 

la  gorge  ,  par  où  les  alimens  passent  de  U 
bouche  à  Tes^omac.  Gola;  stro\\a  \  gij\io  ; 
Soiso\\ule\  §orswa\  gargowa.  —  Canal  par 
où  sort  la  voix,  et  qui  sert  a  la  re>p:ratiun. 
Canna  della  gola*  —  On  dit  d'une  femme 
qui  a  la  voix  agréable  .,  qu'el'e  a  un  beau 
gosier  ,  qu'elle  a  un  gosier  de  roisi:;nuI.  Ella 
ha   una  hclìa  voce. 

GOSSAMPLV  ,  s.  m.  Grand  arbre  des  In- 
des,  d'Atrique  et  d'Amérique.  On  l'appelle 
Fromager  dans  les  lies  Frantjoises,  II  a  quel- 
que ressemblance  avec  le  pin  ,  et  son  fruit 
renferme  une  sor'-e  de  coton  ,  qui  est  d'un 
gris  de  perle  ;  il  est  extrêmement  doux  , 
\\n  et  luïtrè.  On  l'emploie  à  djftjrens  u-a- 
ges.  A'hcro  della  bambagia. 

GOSSV.  ,    T.  de  Mar.  V.  Cosse. 

Gv.>THIQUE,  adì;  Le  principal  usage  de 
ce  mot  est  renfermé  dans  ics  deux  phrases 
suivantes  :  Architecture  gothique,  qui  se  dit 
d'un  architecture  que  l'on  a  accoutumé 
d'attribuer  aux  Goihs  ,  qui  esr  entièrement 
différente  des  cinq  ordres  d'a\rchitecture. 
Architettura  gottica.  —  Et  écnuire  gothique, 
qui  se  dit  d'une  écriture  ancienne,  dont  on 
â  iussi  auribué  Us  caract.;rj5   a^-x  Goths. 


cou  37q 

Scrittura  genica.  -  Gotl.i^iue ,  se  dit  aussi 
par  une  sorte  de  mépris  ,  de  ce  qui  partit 
trop  ancien  et  hors  de  mode.  Cottico  ;  an- 
tico; disusato.  -  11  est  auisi  sub,t.  en  quel- 
ques  phr.is.-s.  Il  y  a  du  gotSiiue  dans  cette 
architecture,  dans  cette  écrirure.  V è  qual- 
che cosa  di  go-.tico  in  quetU  architettura  , 
1.1   jueila  scrittura, 

GOUACHE,  s.  f.  Peinture  où  l'on  emploie 
des  couleurs  oetrempées  avec  de  l'eau  et  de 
la  gommj.  Pittura  a  teiipca  ,  a  ruaixo. 

GOUDRON,  s.  m.  Espèce  de  gom'^e  et 
de  poix  ,  servant  principalement  a  calfater 
les  vaisiojux.  Cjir,Tmi. 

GOUDRONNE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

GOUDRONNER,  v.  a.  Enduire  de  gou- 
dron. Spalmare  ;  incatramare;  impeciar:;  dar 
i'  impeciatura, 

GOUELETTE  ,  s.  f.  T.  de  Mar.  Petit 
bâtiment  qui  a  deux  mâts ,  et  dont  la  voi- 
lure est  tris-avantageuse  pour  aller  au  plus 
près  du  vent  ,  et  d'un  vent  de  travers. 
Goeletta. 

GOUET,  s.  m.  T.  de  VÌ!;neron.  V.  Goes. 

GOUFFRE,  s.  m.  Abi.tie,  trou  fort  creux 
et  turt  proto.id.  Gorgo  ;  ahlsso  ;  voragine  ; 
baratro.  -  fig.  Tomber  dans  un  gouffre  de 
malheurs,  dans  un  gouffre  de  misères;  tom- 
ber dans  une  extrême  misere.  Cadere  in  un 
abisso  di  sve.itiire  ,  di  miserie,  -  Se  dit  aussi 
de  toutes  les  choses  où  l'on  fait  des  frais 
i.nrnenses.   Abisso;  voragine. 

GULGE  ,  s.f.  T.  populaire.  Prostituée.  U 
iit.  vieux.  V.  Gouine.  -  Espèce  de  ciseau 
a  un  ou  deux  bi, eaux  concaves,  servant  aux 
Mer.uis  ers  ,  aux  Sculpt»urs  et  à  d'autres 
ouvriers.  S^orh'u  ;  scarpello  a  doccia.  Gouge 
qu:rree.  Scarpello  a  saetta. 

GOUGEON,  ï  .  de  Se-.ur.V.  Goujon. 

GOUGSK.v.  a.  r.  de  Serrur.  .c.  Com- 
mencer a /ec  une  gouge  ou  l.nnRue  de  carpe  , 
le  trou  d  une  pièce  de  fer  qu'on  ve\iî  percer 
au  foret.  Forurc  coU.i  djccia. 

GOUGETTE  ,  s.  f.  T.  d'Arts  méch.  Petite 
gouge.  SsorhLlina. 

GOUJAT  ,  s.  m.  Valet  ie  cavalier  ou  de 
fantassin.   Galuppo;    saccardo;  i.iyjs.'/oic. 

GOUINE, s.  t.  T.  d'injure,  qui  se  dit  d'une 
coureuse  ,  d'une  femme  de  mauvaise  vie. 
Cantoniera  ,  ec.  V.  Putain. 

GOUJON,  s.  m.  Petit  poisson  bl.inc  qu'on 
prend  ordi.iairement  à  la  ligne.  Ch.L^ro  ; 
?*'oî;o  ; /„îjn.  -  fam.  Faire  avaler  le  g' .u- 
|on  a  quelqu'un;  faire  tomber  queiqu, in  djus 
un  piège.  Trappolare  ;  pigliar  a  m.;jj.(.-M/-j: 
far  dare  nella  rujna.  -  l,  d'Arts.  Ciie-ille 
de  fer  à  pointe  perdue  ,  qiii  traverse  dnix 
pièces  qu'on  veut  joindre  ensemble.  Pernio. 
Goujon   de  gon-l.  Ago  d'un  arpione. 

GOUJONNE.; ,  v.  a.  T.  d'Arts.  Lier  les 
parties  d'un  ouvrage  avec  un  goujon.  Im- 
perniare. 

GOUJURE  ,  s.  f.  r.  de  Mar.  C'.-st  l'en- 
tail'e  f.iite  au:our  d'une  poulie  ,  atîn  d'eiico- 
cher  l'étrope.  Ce  mut  se  dit  aussi  de  celles 
qu'on  fait  autour  d'un  cip  de  moKon  ,  ou 
qui  servent  .i  tenir  le;  liaub.ins.  Ir.cana'.at:tr,i. 
-  Goujure  de  cho-iquet.  C'est  l'ontaille  q.i'ou 
fait  à  chaque  bout,  par  où  passe  l;i  grande 
etigue.  Inca't-a. 

GOULDKON ,  V.  Goudron. 
GOULE'E,  s.  f.Grosse  bouchée.  II  est  b,is, 
et  ne  se  dit  guère  qu'en  parlant  d'un  homme 
qui    mange   avidement   de    gros    morceaux. 
Boccata. 

GOULET,  5.  m.  Autrefois  le  cou  d'ur,? 
bouteille,  ou  de  quelqu'jutre  vase  dont  l'en- 
trée est  étroite  ;  en  ce  sens  il  est  v'eux  et 
on  ne  dit  plu;  que  Goulot.  V.  -  Se  dit  main- 
tenant de  l'en-rée  étroite  d'un  port.  Imboc- 
catura stretta  d' un  porto.  -  Goulets  ,  ea 
T.  de  Pêche.  Entrées  qui  vont  en  s'étrecs- 
sant  dans  le  milieu  d'un  filet.  Gole  del  r'- 
trcctne. 

GOULIAFRE ,  adj .  Je  t.  g.  et  Mus  ordinai- 
rement  subst.  Qui  mjnge  avidsm-nt  et  m  i'- 
proprement.  Il  est  pop.  Mangione  ;  diluviure , 
pappacchione  }  pappalardo  i  ghiottone,  di- 
voratore, 

Bbb  2 


3go  G     O     U 

GOULOT  ,  5.  m.  Le  cou  d'ure  bautellle  ,  ] 
d'une  cruche  ,  ou  di  ciuelqu'aulve  Viie  dont 
l'entrée  est  é:roite.  Cgnna  y  coHu  ,  buccluolo  ^ 
d'un  fiasco  o  slnik.  -  Une  butUeiUe  qui  a  le 
Eûvilot  cnssé.  TUsio stoccata,  sbocconcellato. 
GOULUTTE.,  s.  f.  T.  tIArcl.i:.  Petite 
rigole  pour  servir  à  l'écoulement  des  ejux. 
il  y  a  aussi  des  Roulottés  pour  l'ornement 
des  jardins.  Canaletto. 

GOULU,  s.  m.  Animal  sauvage  de  La- 
ponie  et  de  Moscovie  ,  eiai  est  fort  noir  et 
luis.'nt.  Sona  d'animale  salvaiico.  -  Oiseau 
qui  dévore  le  poisson  avec  beaucoup  d'av;- 
tiiié.  Uccello  molto  chiotto  ilei  p-sce. 

GOULU,  UE,  ud).  Qui  aime  à  m.-nger, 
et  qui  mange  d'ordinaire  avec  avidité.  Gliki- 
to;  nhiotronc;  goloso;  ingordo.  -  Tonaille 
gou'ue.  T.  de  Serrar.  Esi-èce  d'ét.<mpe  qui 
sert  à  faire  de  petits  globes  ou  boutons  dans 
les  oniemens.   Stc:iìì.o  a  tanaglia. 

COULUMEN  '■ ,  i:dv.  Avidement.  Ghiot- 
lamenie  ;  in^otaam.nte  J  avidamente  ;  gulosa- 

GC;UP1L  ,  s.  m.  Nom  qu'on'  donnoit  au- 
trefois  .M   rc.^-ird.   Volye. 

GOUi'lLLE,  s.  f.  Petite  fiche  dont  on  se 
sert  pour  .irrèter  quelques  pnriies  d'une  mon- 
tre ou  d'autres  ouvr.:i;es  sembl.ibles.  Punta  ; 
et  quelques-uns,  Capisi''".  -  l.  lic  Charyent. 
Sorte  de  petite  clavette  ,  faite  de  fer,  pla'e 
et  en  forme  de  languette  ,  et  que  l'on  met 
dans  les  tu  vertures  des  chevilles  de  fer  pour 
les  tenir  fermes.  Copiglia  ;  linguetta.  -  En 
T.  de  Scrrur.  Pitlîe  broche  de  fer  qui  sert 
à  anêter  les  différentes  pièces  d'un  ouvrage 
de  serrurerie,  i'erniuijo ,  o  chiavetta. 

GOU'.'ÎLLEIl,  V.  a.  l.  d'Horlog.  etc.  Met- 
tre une  sou:.ille.   Fermare  con  una   copiglia. 

GOUKLLON  ,  s.  m.  Aspersoir  ;  petit 
bâfon,  au  bout  duquel  il  y  a  de  la  soie  de 
cochon,  et  dont  le  prêtre  se  sert  à  l'Eslise 
pour  prendre  de  l'eau-bénite  ,  et  pour  la 
répandre  sur  le  peuple.  Aspersorio;  aspersolo. 
-  Un  miinche  d'arfient ,  su  bout  duquel  il  y 
a  une  petite  pomme  d'argent  creuse  et  per- 
cée de  divers  petits  trous  ,  et  dont  on  se 
sert  auisi  i  our  présenter  de  l'eau-bénite.  As- 
persorio d'argntto.  —  T.  d'Arts.  U  se  jirend 
quelquefois  pour  une  espèce  de  vergette  et 
quelquefois  pour  un  gros  pinceau.  Spasola 

"  êoUPa.LONNER ,  V.  a.  T.  d'Arts.  Net- 
tover  ,-.vec  un  ^cvf'Mon.  Spauolare. 

GOURO,  OURDE,  ni;.  Qui  est  devenu 
comme  perclus  p.r  le  froid.  Un  a  g'cre  d'u- 
sage qu'au  féminin,  et  en  p'rlant  isi  mmns. 
Avoir  les  mains  gourdes.  .<«r  U  mani  in- 
tirit-"t'  ,  in.iolenyte  dei  freddo. 

GUUROE.s-f.  Calleb.isse,  courge  séhve 
et  l'idée  ,  dont  les  soldats ,  les  pèlerins,  etc. 
se  servent  pour  porter  de  l'eau  ou  du  vin. 
Z,acca  secca  t  vota  ,  a  uso  di.  tcne-vi  acqua 
o  vino.  ,  ,  „ 

GOURDIN,  s.  m.  Gros  bâton  court.  Il  est 
non     Btn-Di'-;  l^'it'cchia;  fllL  ;  frusone. 

G'oUaDINER,  V.  a.  J.  ba'ecyop.  Don- 
ner  des  coups  de   S"urd'n.  Bastonare 

GOURE,  s.  f.  T.  de  Drocu.ste.  Toute 
drogue  falsifiée.  Dro^a  ,  ingrediente  alterato, 

"gO^RKÀU,  s.  m.  T.  de  Jard.  .Sorte  de 
fiîue  apnellée  grosse  violette  longue.  Specie 
di  fico.  V.  Figue.  ■  ,   n  ì  ■       ■ 

GOURtUR,  s.  m.  T.  /«//ri«.  Celui  q-.i 
falsifie  les  droeues.  Falsificatore  di  droghe. 

GOURGANDINE,  s.  f.  couine,  couroii- 
5C  ,  créature  de  mauvaise  vie.  11  est  foni. 
V  'C'Ji'teuse. 

GOURGANE,  s.  f.  Petite  fève  de  ■ 

oui  est  douce  et  de  bonne 
%va,/or 


G     O     U 

chiOne  ;  fiiypacehionc  ;  leccaruo.  —  Branches 
gourmandes  ,  los  br.;nches  d'un  arbre  frui- 
tier ,  qui  poussent  avec  be.ucoup  de  vi- 
gueur, et  qui  épuisent  les  branches  voisines. 
Ram:  ghiottoni;  et  Substantivement ,  Gl'In- 
gorde ;  rigoglio.     . 

GuUiiMiNDK,  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

GOURMAND£.'<  ,  v.  a.  Réprimander  avec 
dureté,  avec  de;  paroles  rudes  et  impérieu- 
ses. Bravare;  sgridare;  riprendere;  dare  una 
sbrigHata  ,  una  sbrigliatura.  -  Guurmander 
un  cheval  ,  lui  gcurmander  la  bouche  ;  le 
manier  rudement  de  la  main,  l ormentare 
un  cavallo  colla  briglia.  -  fig.  Gourmander 
ses  passions  ;  s'en  rendre  le  m.  i:re  ,  les  tenir 
assujetries  à  la  siison.  Signoreggiare;  domaie; 
franare  ;  tener  a  freno. 

GOL  RMANDINE,  s.  f.  T.  de  Jard.  Sorte 
de  poire.  No;m  dt  pera.  V.  Poire. 

GOUH.MANDISE,  s.  f.  sloutonnerie ,  vice 
de  celui  qLtt  est  gourmand.  Golosità.  W .  olou- 


GOUR.MAS,   s. 
d'un    des   priiicipju> 


[î.  T.  de  Salines.  Nom 
reservo.rs  des    salines. 


ts" 


GOURME, 


f.  M- 


lises  humeurs  qui 

^ ^. ,._...  , hevaiix.    Cimorro. 

-  On  dit  tig.  des  enfans  qui  ont  la  gale  ,  e'c. 
qu'ds  jettent  leur  gourme.  Rognoso.  -  Or;  dit 
encore  fig.  et  fam.  d'un  jeune  homme  qui  ne 
tait  que  d'entrer  dans  le  monde  ,  et  qui  y  fat- 
beauiiup  de  folies  de  jeunesse  et  d'extrava- 
gan.e^,  qu'il  jeté  sa  gourme,  qu'il  n'a  i).is 
encore  «chevé  de  jeter  sa  gourme.  Egl:  non 
è  ancor  diroXTato. 

GOURMh',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe.  -  On 
dit  'fig.  d'un  homme  qui  aftecte  un  main- 
tien composé  et  trop  grave,  qu'il  est  gour- 
mé.  Uom  posato  ,  grave. 

GOURMER  ,  V.  a.  Mettre  la  gourmette  a 
un  chev.il.  Metter  un  barbatale.  -  Battre  a 
coups   de  poing.   Dar  de' pugni  ,   o  de   sor- 

"'gOUiIMET,  s,  m.  Qui  sait  bien  connu!; 
tre  et  goûter  le  vin.  Assaggiatore  ;  che  e 
molle  nel  bere.  .        ,    , 

GOURMETTE,  s.  f.  Pente  chaînette  de 
fer  qui  tient  .i  un  des  côtés  du  mor_s  du  che- 
val,  er  qu'on  accroche  à  l'autre  cote,  en  la 
fai.ant  passer  sous  la  ganache  du  chev.il.  B.ir- 
banale.   -  fig.  et  fatti.  Lich 

A   ....aln.i'.it,   •   lui   flotinfr  n  ils 


G    O    U 

Selle.   Clxrone  di  tela.    -  E5pc;e  de  ;■ 
console  de   menuiserie,  servant  a  sou..   .. 
des  tablettes.  Lista  di  legno  ,  o  assui:ii<j  ,: 
GOUT  ,  s.  m.   Celui  des  cinq  sens  |v, 
lequel  on  discerne  les  laveurs.  G-sto.   -   Ì 
signiiie  .inssi  faveur.  Gusto;  sa. ore.  -  î 
sau-ise  es!  de  haut  goût,  lorsqu'elle  est  s 
épiée.  V.  ces  mots.  -  cuut,  se  prend 
que  fois  pour  odeur.  Odore;  sito.  -  L'. ,. 
tence  des  atimens  ,  le  plaisir  nu'oo  ir^ 
à  boire  et  n  manger.  Ce  malade  ne  t  . 
gcùc  à  rien.  Gusto  ;  apfctlto.  -  fig.  Le  li  .. 
nement  ,    la    finesse   du  jugtmfnt.   Ci. 
discernimento  ;  imelligenja.    -    l.'inclu  „ 
qu'on  a  pour  certaines  personnes,  poj: 
taines    choses  ,  l'empreîS'-men^  .:vec 
on  les  reahert-he,  et  le  phusir  q.r.jr.  y  ir 
Gusto  ;  amure  ;  vaghe\^a  ;  d.s'derîu;    ,: 
lione.   -   Le  srn-imen'.  agré.  b'e  ou  .;> 
geux  qu'on  a  de  quelque  cho>e.  (et  c  ,, 
est  au  goiiî  de  tout  le   monde.    Cela 
pas  de  mon  goût.  Gusto;  t-iac:re ,gra,i:'n. 
-   Manière   d'ni   une   choie    est   f,  i  a. 
caractère  particulier  de  quc-lcue  ouvra.; 
ouvrage   est  de  bon  goi-tt  ,   de  i^r.ii.d 
Opera,   lavoro  di  buon  gusto  ,  ben /.ir. 
se  dit   pareil. ement  du  oar.xtère  d'un 
têur,  d'un  l^eintre  ,  d'un  Sculpteur,  et  a 
i!u  caractère  general  d'un  sède.  ALsn  .  .. 
sàie  ;  guito. 

GOUTE'  ,    ÉE  ,  part.  V.  le  vtrbe. 

GOUTt-DE-L/!N  ,  s.  f.  [.  de  Bocin.  Ci, 
cure  ,  b.irbe  de  moine.  Cuscuta  ;  lino  i:r. 

GOUTER  ,  V.  a.  Sentir  et  discerr   :  ' 
saveurs   par  le  gcùt.   Gus 


ola 


é 

uelta  che  è  detta   mr,l..lana. 
COÙiÌGO'UKAN  ,  s.  m.   Etoffe   de  soie 
tr.ivailléc  en  gros-de-Tours ,  et  qui  vient  des 

'^GOURMADE,  s.  f.  Coup  de  poing.  5f/-ii- 
gno;    „r,gnvne;    sgrugnala;  pesca. 

G0UR.»1AND,  ANDE,  aH|.  et  suhst.  clou- 
ton  ,  goulu  ,  qui  mang-'  avec  avidité  et  avec 
excès.  ChUittanc  ;  icceaite  ;  itannione  j  pac- 


quelqu'un  ;  lui  donner  pus  de  liberté  qu  il 
n'en  avoit  auparavant.  Allentar  le  ndmi  ; 
rilasciar  il  freno.  -  T.  de  Mar.  Valet,  ou 
garçon  qu'on  emploie  dans  le  navire  a  toute 
sorte  de  travail.  Rogalo  da  scopa.  -  La 
garde  que  les  Marchands  mettent  sur  un 
bateau,  ou  sur  une  allège,  pour  la  conser- 
vation des  marchandises.  GaarA?. 

GOUilN.'iBLFR  un  vaisseau,  f.  de  Mar. 
Met're  des  chevilles  pour  la  construction  et 
liai  on  du  bordage  d'un  vaisseau.  Incavigliare 
a  legio. 

GOURNAB'.ES,s.m.pl,  T.  de  Mar.  On 
appelle  ain.i  cert,.ines  chevilles  de  bois  qui 
ne  sont  poin-  façonnées  ,  et  dont  on  se  sert 
pour  arracher  les  planches  du  burdage  avec 
les  genoux  ,  les  allonges,  et  les  autres  mem- 
bres d'un  vaisseau.  Caviglie  di  legno  per  le 
tavole  d' fimo,  o  d'opera  mona  del'a  n.ire. 

GOUKNAL,  s.  m.  T.  d' lethyol.  Pois-on 
très-délicit  dans  la  mer  du  Sud.  Sona  di 
pesce  del  mar  pacifico. 

GOUSSAUT  ou  GOUSSANT,  s. m.  T.  de 
Manose.  Chev.il  court  de  reins ,  et  dont  l'en- 
colure et  la  confnrn-ation  annoncent  la  forre. 
Il  est  aussi  adj.  Gofo.  -  Goussaut ,  T.  d^ 
Faiconn.  Oiseau  'ron  lourd  ,  et  peu  estimé 
pour  la  volerle.   Uccello  goffo. 

GOUSSE,  s.  f.  L'enveloope  qui  couvre 
certaines  graines.  Baccello.  ■  Gousse  d'ail; 
une  ne-ire  tête  d'ail.  Si-iccblo  d'agfo. 

GOUSSET,  s.  m.  Le  creux  de  l'aissMle. 
Ditello.  -  11  se  dit  plus  ofdin.iirement  de  la 
mauvaise  odeur  qui  vient  du  gousset.  Odore; 
o  tiio  di  ditello.  -  Buurson  qu'on  met  en 
dedans  de  la  ceinture  de  la  cu\otxe.  Borsellino. 
-  Cette  petite  pièce  de  toile  qu'oj  met  à 
la  manche  d'une  chemis»  ì  l'eûdtuit  de  l'ais- 


nder. 


d/  ceri.' 


gusto.  ~  Ne  prendre  tjje  tant  soir  peu  ris- 
que chose  qui  scsboit  ou  qui  se  mang:  , 
faire  qu'en  tàtcr.  Gustare;  astifgiare.  -  I 
dit  aussi  quelqucloîs  des  choses  d.  nt  on  j 
par  l'odorat.  Gustare  per  via  deh'o.i^  ^. 
prorare;  sentire.  -  fig.  Essayer,  é|iroi  ■■  Lr.^ 

-  Approuver,  trouver  bon.  je  goù'o  lir 
ce  que  vous  dites.  Je  ne  pus  jamais  lui  i, 
goûter  vos  1  aisons.  Gradire  i  .ipyroi\i     , 
V.  Approuver,  trouver.  -    On  dit, 

n'a  jamais  pu  goûter  un  homme  ,  tui' 
jtimais  pu  goutter  sone^prit,  ses  m  u, 
pour  dire,  qu'on  n'a  jamais  pu  s'en  aoa  : 
moder  ,  que  son  esprit  et  ses  maniCias  a 
l'Iaiient.   Non  potersi  enfiare;  adattare:  'a 
poter  convivere  ,  trattare,  s  pporrare  ai.-., 

-  Goûter  la  bride  ,   T.  de  Manège.  S'v 
coutumer.  Adattarsi  alla  brigli.!.  -  v.  n.  f  r 
collation  ,  manger  entre  le  dîner  et  le  si-'o; 
Merc'-dare  ;  fiar  merenda. 

GUUTEl,  s.  m.  Collation,  le  rena; 
fait  fntre   le  dîner  et  le  souijer.  M^;.' 

(;nUTTE  ,  s.  f.  Petite  partie  d'uno  e 
liquide .  Goccia  ;  gocciola  ;  stilla.  —  Il  se  pre 
quelquefois  ptìur  une  quantité  peu  censir' 
rable.  Gocciola  i  pi  ca  quantità.  -  Mere-poo 
te  ;  le  vin  qu'on  tire  de  la  cuve  ,  par  opp 
sition  au  vin  de  pressurage.  Crovel'o.  - 
de   Fondeur.  Petite  partie  tirée   d'une  fi 
d'or  cu  d'argent,  qu'on  remet  à  l'E.saya 
pour  avoir  le  rapport  du  titre.  Saggio.  -- 
.le  Pharm.  Mesure  de  certaines^  li'iueurs  t 
s'oiTiidoient  à  très-petite  dose.  Gocciola.  - 
y  a  aussi  plusieurs  remèdes  connus  sous 
nom  de  goutte.  Gouttes  d'Angleterre;  eoi 
tes  du  Général  Lamotie,  etc.  Gocce.  —  (io' 
te  ,  est  aussi  adv.  dans  certaines  phrases  oi 
s'emploie  avec  la  négative;  et  c'est  dans  cp 
acception,  qu'on  dit:  Ne  voir  goutte,  n'. 
tendre  goutte  ;  ne  voir  point  ,  et  n'cno 
dre   point.    11   est  fam.    Non    vcier  pnar 
niente  affatto  ;  non  udir   cosa  alcuna  ;  n  ' 
intender  niente  affatto.  -   Goutte  à  gouto 
adv.  Goutte  anrcs   goutte.  Goccia  a  foce \ 
-    Goutte  ,    signifie   aussi  ,  fluxion  acre  ; 
douloureuse  qui  tombe  ordinairement  sur 
j^.intures.  Gotta  ;   podagra.    La    goutte 
mains  s'apiielle  ,  Chiragra  ;  cirarra  ;  got'n  -  - 
mani.   -    Goutte  crampe ,  goutte  sclaiiq 
goutte  rose  ,  goutte  sereine.   V.  Cramp  ; 
Sciatique  ,  .Sereine  ,    etc.    -   'Gouttes , 
i'Ajthit,  Ovncmens  ronds  qni  rcprcsenul 


G    O     U  G    R     A 

ides  gou'tes  àVau  ,  et  que  IVn  pla-e  sons  le  i  -tare  cewdU,  i-oUi,  ce.  awrni 
'pbfrnd   rie  la   c.rniclii  <!or:<]UJ.   Gocce,   o  [dit  aussi  du  sc.in  qu'on  a 
]umpjne!U  ,  os^cduU;  och,.d  " 

T.  de  lùtcar.   V.  'iaiite-de-l'ii. 

GOU  rrtl  ETTE  ,  s.  f.  diminutif.  Petite 
■gouire  de  .i-it'.iiie  hqucur.  11  est  de  peu 
;a\l>,i;e.   C.ecu:  ina. 

GoUTIEljX,f.vsE,i.d).etsubst.Quiest 
sv.i:-'"  n  la  ?.cii!te.  Gutrosu  ;  foiagr-^so. 
.'.nUTtir.RE  ,  s.  f.  Petit  csna!  p.ir  oùles 
e  la  pluie  coulent  de  deisus  les  tous. 
i  :  .■•ii  i  gronka.  -  Bjude  de  cut  qui  av.-r.- 
^.  .  our  lie  l'impériale  d'un  cTtosse  ,  et 
q'ji  sert  à  emi  ècher  que  lu  i>!i,ie  n'y  entre 
par  les  portières.  Strisele  tì:  e:to}0.  —  l-  de 
RueursX.QKi  coupe  cyl  ndrijue  creuse  qu'ils 
d'"" 'n:  i  la  ni.Tge  extérieure  d'un  livre, 
c  •      '■.   -   Gouttières  ,  '/  .  </<:  Chcxsst    Fan- 


IP 


qui  so.'it  le  long  de  la 
In  tête  du  cerf.  Rli^-e  . 


I         ,:  du  merreiii  de  I      .  ,     . 

u  s...ntlltiture  de*  puichl  d^  un  cervO'    —    T- 

de  .'•■ar.  Langues   pièces   de  bois  ,  qui  ont 

3SÎ-V    d'épaisseur  ,    et  qu'on    l..it   réjner  !e 

kl      du  pont,  tout  futour  du  vaisse.,u  ,  en 

-.    rnne:,rmi  .,   o    Gorne.    -    (%ont 

':-s  trous  dans  le  bois  du  vaisseau  ,  par 

1,  l'eau  passe.  Omi'-na't,  —  T.  tCArekit. 

\.   ;    rmitr.    —    7".    de   Bi'.an.   Gtlivure, 

ah  .  ,  vuir.  V. 

r.iiL/VtRN'AIL.s.  m.  Pièce  de 
rscl  Je  au  derrière  d'un  navre,  d'un  vais- 
sc  i  ,  d'une  K-tlère  ,  d'un  b.!'e.ni ,  eiquisert 
a  :  .  ouverner  et  à  le  f.dre  -liier  Ju  coté  que 
1  .  v.ut.  T  mone  ,■  govtrn^ie.  —  tiç.  Tenir 
!l  ^  ..vernail  o'un  Etat;  le  gouverner.  Esser 
j'      n  r.e'i    govercirg  ^  reggere  uno  Stato. 

ODIVI  RNANCE,  s.  f.  Jurisdicion  éta- 

bi.'  en  quelques  Villes    des  Pays-Bas,  a  la 

tè  ^  de  laquelle   est   le  Gouverneur    de   la 

Place.   Gturisdi\i^tie  particolare   stabilita  in 

aleni  'iioi'hi  /''  Paesi  Sassi. 

G    UVERN  \NTE,s.f.Lafçmmeducou. 

.r  d'une  l*rovince  ,  d'une  i'Ijce.  Mo^l'e 

'   vernAtore.  -  Femme  qui  :.  le  gouver- 

•  d'ut. e  province  ,  d'une  Ville. /?„n/ia 

!    Il   governo  d^una  provincia   .    e   lerò 

.:'        Ksi  Governctrtce.  -  Femme    qui  a  soin 

He  !.;r:ucation  des  euf.'ns.    ji/a.   -   femme 

(;   !    ri  soin  du   mén.;ge   d'un   homme  veuf, 

r'         \*!eux  garçon.  Donna  che  ha  cura  degli 

.iomestici  dì  alcuno. 

'iUVERNE',  s.  f.  T.  de  Conni. T>ms 

-:'ì7Q\  ^.i  commerce,  ce  Tiot  signinuit 

aiitr^.'ois  G.i'dc  ,  tè^le,  etc.  Ncrtna  ;  suiJa; 


.,  ,  j    Ui.e   cuce  sojt 

—  Goutte,  en  bon  ét-it,  qu'elle  ne  perisse  pas.  Gover- 
nare. —  G;..uvcrner  quelqu'un;  avoir  grnr.d 
.  ridif ,  grand  pouvoir  sur  son  esprit.  Aver 
ere  'ito.  -  On  dit  aussi  fain.  comment  jouver- 
nez-vous  un  tel,  pour  dire  ,  comment  êtes- 
vvus,  de  quelle  façon  v!V:z-vous  .-;vec  lu? 
Le  voyez-vous  souvent  ?  Vìvere',  Ci^mportsr- 
si ;  trattare.  —  Se  gouverner,  c'est  tenir  i.ue 
conduire  bonne  ou  mauvaise  dans  sa  vie  , 
dt.ns  ses  mœurs ,  dans  ses  affaires.  liegoU-^si; 
cjrtportarj:  :  condursi.  -  Gouverner  son  che- 
val ,  r.  de  Maniée,  c'est  le  ré^ir.  Resc'.ar  d 
suo  cavallo.  —  Gouverner  les  pleins,  T.  de 
Hor.groy iLTs .  Fare  i  calcina]. 

GOUVE.-^Nf.UR  ,  s.  m.  Celui  ntii  com- 
mande en  chefdans  une  Province.  Ct-vcrna- 
tore  d*una  Provìncia.  Ex  on  appelle  G-juve  r- 
neur  ,  dans  une  Place  forte  ,  ce'ui  qui  com- 
.nnr.,'e  l.'S  trou,  cs.  Governatore  d\.na  /o-- 
.'e^{<a  -  Ctr'ui  qui  est  comm-s  p  jur  ;  v<Mr  soin 
de  l'éducation  et  de  l'itistruttion  d'un  jeune 
Seigneur,  d'un  jeune  prince.  Cournatore; 


I     00    VERNE'.  ÉE,  part.  V.  leverbj. 
'     G()UVE  <NE.-.iENT  .  s.  m.  La  charge  ■ 


iG.'*uverneur  dans  ime  Province,  dans   une 
Ville  ,  dans  une  P!-ce  forte.   Governo.  -  [1 
Isignifie  aussi  li  Ville  et  le  Pays  qui  est  sous 
lie  pouvoirdu  Gouverneur. Gorttr/ro.  -  Avoir 
{«quelque  chose  en  son  gouvernement  ;    être 
jchargé  d'en  avoir  soin.  Aver  il  governo  ,    la 
cur.'  di   alcuna   cosa  ;    aver  alcuna  cosa  in 
.     V,  'u.  -  La  maniere  de  gouverner.  Gover- 
■jern.  -  La  constitution  d'un  Etat.   Le 
- 'nement  de  France  est  .Mon,-rc)iique. 
L   ^  -iirno'  di   Fr,incia  è  AJvtarehìe^.   —   1! 
.   ,  se  dit  encore  pour  signifier  ceux  qui  gcuver- 
1   .  nent.  Governo  ;  .Vf/'uMftro  ;  Ministri.-  L'hô- 
f   «  tel  du  eouv'rr.eur,    Palo^-io  del  gcvernaiore. 
.  :     GOUVEUNER.v.  a.  Régir,  conduire  aver 
I   I  aut'jriié,    Gortmare  ;  rtggsre  ;  regolare  ;  cor:- 
.durre.  -  Avoir  l'administration,  la  cotiduîte 
'    f  de  quelque  chose.  Aver  la  cura,  il  governo  , 
I  il  maneggio  dì  alcuna  cosa.  I!  se  met  souvent 
I  absolument.  -  Gouverner  une  vaisseau  ,  un 
■  navire ,   un  batft.-u  ,    c'est  le   conduire  ,   le 
mener  sur  la  mer  ,  ^ur  une  rivière  ,    le  faite 
:  aller  où  l'on  vi  ut.   Govtrnare-,  condurre  la 
ixjM.   Fiire  gouverner.   Faire  agir  le  gou- 
verna-l  dans  la  direction  convenable.  Tenere 
ali'  asterva.  —   Administrer  avec   épargne. 
Uetolar  bene  ;  manegiiar  con  risparmio  ,  con 
^fruder.-ja;    arce,     o   far  buon    goverro.    — 
•  Avoir  ioin  del 'éducatxn  ,   d?  la  nourriture 
ces  enfans  ou  des  m  Jades.  Educare;  g^ver- 
'  '^are  ;  aver  cura.  -  Il  se  dit  aussi  de  la  nour- 
i  nture  de  toutes  sortes  i'aniraaux.    Coyer- 


GOUVU"  N..V.  et  dites  Gtuicn. 

GOYAVE,  s.  f.  Fruir  du  Goyavier.  Il  est 
long  et  cïjle  ,  à  peu  près  gros  comir.e  une 
pomme  de  rainette.  Sor:a  di  pera. 
bois  at-  .  GOYAVIER  ,  s.  m.  Grand  Arbre  d'Amé- 
rique et  des  Indes  Orienta'es.  On  l'appelle 
aussi  poirier  de>  Indes.  Sorta  dì  pero  Indiano. 

GKABAT,s.  m..Méc'n.,allit,telqueceux 
des  pauvres  gens.  Letticellv  ;  lettuce  e  ;  ca- 
nile ;  cattivo  letto.  -  v)n  dit  ^rov.  qu'un 
homme  est  sur  le  grabat ,  pour  dire  ,  qu'd 
est  mal..de  au  lit,  Esser  ammalato  ;  essere 
Infermo  in  letto. 

GRABATAIRE,  adj.  de  r.  e.  Il  se  dit  d'une 
personne  h.  bi;uellement  malade  ou  alitée 
Valetudinario  ;  malaticcio  ;  malsaniccio.  -  On 
appelloit  autrefois  gr.ibataires,  cei  x  qui  dif- 
feroient  jusqu'à  L  morta  recevoir  le  ijaptème. 
V.  Clinieue. 

GKALEAU,s.m  T.  </«  Co-Ttr».  Frajmens, 
poussières  ,  criblures  ,  et  autres  rebuts  de 
inaneres  fragiles.  Scavetiont. 

GRABUGE,  s.  m.  (^îuerelle  ,  différent, 
noise.  Il  est  l„m.  Lite;  briga,  litigio  ;  gar- 
bug'lo;  cor.ttsa  ,  ec.  V.  Noise,  quer£!le. 

GRACE  ,  s.  f.  Faveur  qu'on  fait  à  quel- 
qu'un sans  y  être  oblisé.  Grajia  ;  favore. 
-  Finire  srace  à  quelqu'un;  lui  accordtr  ,  lui 
remettre  ce  ti-i'il  ne  ccuvoit  p.-s  d.:m.nder 
avec  justice.  Far  graya.  —  Trouver  grâce 
dtv-nr  les  yeux  de  quelqu'un,  devant  ijuel- 
Ic  I  qu'un  ;  lui  pl.-.ire,  gagner  sa  bienveillar.ce. 
Et  cela  ne  se  dit  que  d'une  personne  infé- 
rieure à  l'égard  d'une  autre.  Tr..v.ire ,  in- 
contrat  gra\ia  al  cospetto  ,  agli  occhi  di  al- 
cuno. -  On  dit,  grâce  à  Dieu,  grâce  à  la 
bonté  de  Dieu  ,  pour  marquer  que  c'est  de 
la  b.-)ntó  de  Dieu  qu'on  tient  la  chose  dont 
il  s'agit.  Gra\ic  a  Dio  i  graiie  al  Cielo.  -  Par 
la  grâce  de  Dieu,  formule  que  les  Princes 
Souverains  ont  accoutumé  de   mettre  dans 


leurs  tiTes.  Per  la  grafia ,  «  per  frajia  di 
Dio.  -D.insles  Ordres  de  Chevalerie  où  il 
faut  fa're  preuve  de  noblesse  ,  on  ar. pelle 
Chevaliers  de  grâce  ,  les  Chevaliers  qui,  ne 
pouvatit  f  lire  preuve  de  noblesse ,  sont  reçus 
par  grâce  dars  l'Ordre.    Cavalieri  di  grafia. 

—  Etre  en  grâce  auprès  du  Prince  ,  ou  de 
quelque  personne  puissante  ;  y  être  en  con- 
sidération, er.  faveur.  On  dit,  d  .ns  le  même 
sens,  rentrer  en  grâce  ,  être  remis  en  grâce. 
Essere ,  o  rientrar  in  gracia  ,  In  credito ,  in 
favore.  -  Bonnes  grâces  ,  se  die  à  peu  près 
dans  un  sens  pareil.  Etre  d.'ins  I^^s  brnnes 
grace-„i*une  Dame  ;  en  è'^re  aimé.  Eisi.r  fa- 
vorito ,  esser  amato  da  una  Donna.  Grâce, 
se  dit  plus  érroitement  de  l'aide  et  du  se- 
cours que  Dieu  dome  aux  hommes  iH>i(r 
faire  leur  salut.  Grâce  suffisante  ,  grâce  effi- 
cace. Crr.ya  sugîciiute  ,    /rcr.ce  ,  annale  ,  ec. 

-  Grâces,  se  dit  d'un  certain  aerément'^aBS 
'"s  personnes  et  dans  les  cho.;es.  Gracia  ; 
garbo;  gtntlle^ia  ;  lcggi<:dia  ;  galante,  ia; 
larbatclia  j  /intfej^j.  -  Bonne  grâce  ;  petit 


G    R    A  3.^1 

ride.-u  étroit  au  chevet  d'un  lit.  CottinaMo 
-  Les  Anciens  con,,  toient  p.-rn.i  leurs' Di- 
vmiiis,  trois  Dresses,  qu'ds  n.jir.roofcni  u. 
tri. is  Grtces,  et  qu'ils  donnoicnt  pour  com- 
P-é>'j^s  i  Venus.  Le  tre  Grigie.  G-  ce ,  en 
i.  lieb-jux  /ir.'.i  ,  signifie  autre  c  i  .e  que 
Je,uiie.  C'est  cn^.^Siéra!  un  ccrtr'n  t^,.iri:u'on 
Honne-.-a.x  cho.ci  ,  qui  les  rMid  agréables. 
Gra\a.  -  Rendre  grâce ,  ou  rendre  grâces  ; 
remer.icr,  si^i-  en  acceptant ,  soit  en  refusant 
civilement.  Kingraiiare  ;  render  S'''.l'e.  -  En 
ce  sens  ,  on  appelle  grâces ,  une  i  rière  que 
l'on  fait  à  Dieu  après  le  repas  ,  pour  le  remer- 
cier de  ses  biens.  Ringrajj.tmtnto.  -  Pardon 
que  le  .''rince  accorde  de  son  ..utorité  souve- 
raine à  un  criminel ,  en  lui  remettant  la  peini; 
que  méritoit  son  crime.  U  se  dit  pareille- 
ment du  pardon  que  le  Prit  ce  accorde  par 
des  Lettres  dont  il  a  laissé  la  connoissance 
et  l'entérincmei  t  aux  Juges.  En  ce  sens  , 
grâce  est  oppoée  à  Justice.  On  emploie  en- 
core ce  mot  dans  ce  même  sens  en  d'autres 
occasions.  Grai\i  ;  perdono.  -  On  appelle 
coup  de  grâce,  le  coup  que  le  bourreau  donne 
sut  l'estom.^c  à  un  homme  roué  vif,  afin  da 
l'empêcher  de  languir  plus  long-tems.  On 
le  dit  fig.  en  parlant  d'un  homme  à  qui  l'on 
a  fait  le_  derni-'r  mal  qu'on  pouvoir  lui  faire. 
Colpo  dlgrai!  .  De  grâce,  adv.  Par  grâce, 
par  pure  bolide.  Di  sr.i{'a  ;  ia  gracia;  per 
gr~iia. 

GRACIABLE,  adj.  de  t.  g.  Oui  est  rémts- 
îible  ,  di;;ne  de  pardon.  Deg^o  dì  gracia  ^ 
che  mer  ta  gra-jia  ,  perdono. 

GKACir.U.^E' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 

GRACIEUSKMENr,adv.D'ur.em  uière 
gracieuse.  G'^ayosaminte  ;  gentilmente  ;  amc- 
revolmente  ;    fiecevolmcnte. 

GRACiEÇsiR,  v.  a.  Faire  des  démons- 
trations d'amitié  a  quelq-.i'un  ,  pour  gagner  ses 
bennes  grâces,  il  est  fam.  Trart.-.rèeon  anc- 
revy/i:r:ï  ,   co;i    affabilità  ,   con  geniìleJza, 

GltAClLU-.ETE'.  s.  f.  Homtcte-e,  ci- 
vilité. 11  est  f-m.  Amcrevo!,(ia;  ciyi'tà  ; 
gra-Josità.  —  Gratification  ,  ce  que  1'.  n 
riuiiiie  à  qutlqu'Liu  au-delà  de  ce  qu'on  lui 
doit.  Il  est  du  style  familier.  Donu^o  ;  /,-c- 
serauiio  ;  rigaluilo  ;  regahccio  ;  amorevo- 
lelia. 

GRACIEUX ,  EtJSE  ,  adj.  Agréable  ,  cpii  i 
beaucoup  de  ijrace  et  d'.igrément.  Il  se  dit  au 
propre  et  au  figuré.  Grazioso  ;  grato  ;  cortese^ 
vago;  leggiadro  ;  amabile;  g-ntilc.  -  Onap- 
pel'^e  J.irijdic-ion  gracieuse ,  celle  que  les 
Fvèques  exercent  par  eux-mêmes  ,  pour  la 
dist-nguer  del.  JitrisdicMf  n  contenticuse  qu'ils 
exercent  par  leurs  C'fiìci.n-x.  Giurisdizione 
gr,!posa.  -  _  En  style  de  Chancellerie  Ro- 
nai.ie  ,  on  dit,  quo  les  provisions  d'un  Béné- 
fice sont  exvtftiées  en  forme  gracieuse  ,  quand 
elle;  dispensent  l'Irrtpétrant  de  l'examen  et 
du  visa  de  l'Ordinaire  Inf.rmagratiosa. 

GRACILITE',  s.  f.  Qualité  de  ce  qui  est 
grèle^  P  ne  se  tli'  p.uère  que  d'une  voix  grêle. 

GRADÀtÌOn',"  t.  f.  FÎEUre  de  Rhétori- 
que ,  p.-'.r  tatpielle  on  assemble  plusieurs  cho- 
se; qui  enchérissent  les  unes  sur  les  autres, 
Grrda-^'one. 

GRADE  >  s.  m.  Dignité  ,  degré  d'honneur. 
Grado  ;  dignità  ;  stato  ;  posto  d^cnore,  — 
Grade  ,  se  dit  aussi  dçs  différons  degrés  que 
l'on  acquiert  dans  les  Universités.  Grâdn,  —  U 
se  dit  aussi  de^  lettre;  qu'on  obrieiu  en  ver'u 
des  grades  cju'tn  a  acquis  ;  et  c'est  dan;  ce 
sens  qu'on  oit,  signifier,  jeter  ses  grades. 
Patenti  .il  ad.'otroramenro. 

CRADEAU,  s.  m.  T.  d'ichtyol.  Poisson 
très-délicat  dans  la  mer  du  Sud.  Sorta  di  pesée 
del  mar  pac'Ji.o. 

GRADIN  ,  s.  m.  Petit  degré  qu'on  me: 
sur  des  autels  ,  sur  c.^^  cabinet;  ,  sur  des  buf- 
fets, etc.  ticur  y  "oser  des  chandeliers ,  de; 
vases  de  fleurs,  des  porcelaines,  e'c.  Sca, 
lino  ;  scaglione  ,  grado.  —  On  appelle  gr.i- 
''ins  ,  de»  l-:ncs  élevés  les  uns  au-dessus 
des  au'res,  peur  placer  plusieurs  personnes 
dans  les  grande;  cssemblées,  aux  bals  ,  sur  le 
théâtre.  Scalino;  \:adino. 


3ij  G    R    A 

GRADINF. ,  s.  f.  T.  -i/ •«'■■'''.'•, .^/P5^„^;  1 
,:,«,,,  i  ,.K,s;.-..r»  rfciits  et  fort  a^erc.  Grai"",".  ] 

GKADUATIUN  ,  s.  f.  Division  en  dcgre?. 
11  n'a  d'usage  qvw  ^'nsle  didact.  Orad..i-o::', 
graduavi'nc.  -  Graduation  ,  ou  tl'<;'nb'« 
graduée.  On  .ippellc  ainsi  daas  les  sjuncs , 
5n  bâtiment  destiné  à  faire  évaporer- 1  eau 
dans  laquelle  le  sel  est  dissous,  tal'buchc 
ii  r.rttduoyvni  ,  o  ihacchma  sraduaioria. 

GRADUE.' ,  s.  m.  Celui  qui  a  pris  des  pa- 
ries   dans  quelqu'une    des   quatre   l  acuités. 

GRADUE'  ,É6,p.nrt.V.  le  verbe.  -  Feu 
gradué,  se  dit  en  O.iymie  ,  d'un  leu  qui  est 
?oux  en  conimenç.int  ,  et  que  1  on  aug- 
mente par  degrés.  Fuoco  srji/:;j(e. 

GRADUKL,  s.  m.  Versets  qui  se  cliantent 
entre  l'tpiîre  et  l'Evaneile  ,  et  qui  le  cliaii- 
toient  autrefois  au  Jubé  ,  comme  il  se  prati- 
que encore  d.  ns  quelques  EjUscs.  Chanter 
le  Graduel.  Gr^duak.  -  Livre  qui  coini.rcnd 
tout  ce  qui  se  ch.mte  au  lutrm  pendant  la 
Messe.  Ii  graduali.  ,.     ^  .  , 

GRADUEL  ,  ELLE  ,  ad|.  Qui  va  par  de- 
grés, il  n'est  fiuère  en  usage  qu'en  cette  phra- 
se •  Subitititiongraduille.  iuj/K/Jî'oniin^w- 
rfi,  oS'-ii'.j/.-.  -  Pseaum2S  graduels;  cer- 
tains l'seaumes  que  les  Hébr'ix  chantoisnt 
sur  les  degrés  du  Temple.  Su..iii  srjdunh. 

GRADUER,  V.  a.  .Marquer  des  degres  de 
division.  Graduare;  disffrad.irc;  paniri,  o 
civid-ri  in  gradi.  -  Conférer  des  deçres 
dans  l'une  des  quatre  t'acul;.és  de  quelciue 
Universités.  Grcduarc  i  corJe:ini  sradi. 

GRA'rlGNER  ,  v.  a.  T. musue.  11  ne  se  dit 
oneHes  thats.  t'eratigner.  V.  , 

^  GRAILLE.MENT,  s.  m.  T.  inusit-..  Son 
cassé  et  enroué.  Suono  fiacca ,  rauco. 

GRAILLER  ,  v.  n.  T.  de  Chasse.  Sonner 

du    cor   sut"  un  ton  qui  sert   a  rappeller  les 

chiens.   ^'.-oK.ir  il  cornu  per  richiamar  ci  cani. 

GRAILLON,  s.  m.  Les  restes  r.nm?sies 

d'un  rep.^5.  liimasuslio  ;  avapio. 

GRAIN    s.  m.  Le  fruit  et  la  semence  du 
froment;  'A-i  seigle,   de.  l'orge  v''';    "Vcj- 
ne  ,  etc.  Grano.  -  Grain  ,  se    dit  aussi  du 
fruit  de  cer'iines  plantes  et  de  «f'-';"^  °;: 
brisseaux.   G'ano  ;  érjncUo  ;    acino   dura, 
coccola  di  i..'.if;ro;   tacca,   o  orbacca  d  al- 
loro. -  I!  se  dir  encore  par  an:;loâie  ;  de  cer- 
taines c!ios:s  laites  à  peu  près  en  terme  de 
rrai.is.  Grains  de  chai'elet.  Avemmarie.  Un 
grain  d'encens.  Lagrima  d  inar.so.  -  ^n  ap- 
pelle grains  d'or  ,  les  morceaçx  d  or  tre>pu 
qui  se  trouvent  dans  les  rivières  ,  ou  sur  la 
surface  de  la  terre  ,  de  quelque  volume  qu  ils 
puissent  être.    Granellino  duro;    mivuuolv. 
-  Catholique  .i  gros  grains  ;  un  Catholique 
nui  se  permet  beaucoup  de  cboses  détendues 
pat  la  Religion.  !1  est  fam.  Cattolico  che  ;.  :i- 
vcaddl'erevco.-  Grain,  se  d;t  encore  des 
■petites   parties    de    cert.y.ns  amas  ou  mor- 
ceaux. Grain  de  sable,  de  b!e  ,  de  sel ,  d.- 
pjudre  à  canon.  Granellino  di  sabbia     sa.e  , 
polvere  ;   ce.   -    On  dit  fig.  qti'il  »  y  'ipas 
un  grain  de  sel  dans  un  ouvrage  ,  pour  dire  , 
qu'il  est  insipide  ,  qu'il  n'y  a  rien  de  piquant , 
d'asréable.  Opera  scipita  ,  sensasale  ,  JtnÇ.i 
spirito.  -  On  dit  fig.  qu'un  homme  a  un  gnu  n 
de  folie  dans  la  tète  ,  ou  quelquefois  absolu- 
ment, lia  un  grain  ,  pour  dire  ,  quii  est  un 
peu  fou.  Aver  una  vena  di  dolce  ,  o  li  cer- 
vello sopra  la  berretta.    On  dit  auy.i  li  n  a 
pas  un  grain  de  bon  sens ,  un  grai.T  de  lu- 
gement.    Enti  ha  mcn  cervello  d  un  erillo  o 
d'un'  oca.  -  Il   se   dit  en   psrbmt  de  cer- 
taines étoffes  ,  de  certains  cuirs  ,  et  même 
des  pierres.  Gr.ma.  -  Grains  de  petite  vé- 
role ;  les  postules  iiue  la  petite  vérole  pousse 
au-dehors.  BvlliceUa  ,  pustuletta  di  vainolo. 

-  Grains  (le  vent ,  et  simplement ,.  grains  , 
T.  de  Mar.  Certains  tourbillons  qui  se  for- 
ment tout-à-cuup ,  et  qui  a  proportion  d. 
leur  violence  ,  endommagent  pl.is  eu  nioin; 
le  vaisseau.  T:irhine  improvmo.  -';'■■>'■)  l  e- 
sant ,  ou  grain  nui  pèse  ,  c'e  .t  ccK.i  qui  es 
accompagné  d'un  pros  vent.  A:iVoluili  vento 

-  Petit  iioids  faisant  !a  soixante  et  doujiemi 
panie  d'une  drathme ,  d'ui  jros.  Grano. 


ORA 

GRAINAILLEUR  ,  s.  m.  T.  deBoulang. , 
Espèce  de  re(,rattier  ,  ou  marchand  de  son  , 
qui  en  retire  le  gruau  pour  le  faire  remoudre, 
et  en  vendre  la  farine.  Cruscajo. 

GRALNE,  s.  f.  La  semence  de  quelques 
plantes.  Seme  ;  scmenia  ;  sementa.  -  l.g.  et 
fam.  En  parlmt  de  laquais  ,  de  papes ,  d  éco- 
liers ,  ou  d'.iuîres  ieunes  gens  ma.ins ,  on  dit 
que  c'est  une  mauvaise  grame,  tattiva  se- 
menta; cattiva  rin^a  i  mala  gema.-  hg. 
On  ne  te  laissera  pas  pour  graine  ,cest-a- 
diie,  ton  tour  viendra  Tu  non  hai  da  rima- 
ner per  endice  ;  tu  hai  da  correr  lajo'iuna  c»- 
aune.  -  Graine  de  Par..dis.  T.  de  Comm. 
Malaguette.  V.  ,     ,.       ,,      , 

GKAlNtR,v.   n.    T.  de  Jardin.  W.  et 
écrivez  Gì ener.  -  £n  T.  de  Ccutimc.  Mettre 
les  1  ores  dans  'es  bois  nour  la  paisson  ou  a 
laglandee.  Condurre  i  m.v.:li  alla  pastura. 
GRAINIEK  ,  ERE  ,  s.  i  rév.W  Greneiier.  , 
GRAlbSE  ,  s.  f.  Substïiice  onctueuse  et  ai- 
sée à  tondre  .  répandue  dans  diverses  parties 
du  corps  de  l'animal.  Grasso;  suina;  aaipe. 
Graisse  surl'b-bit,  d.  ns  le  potage.  Crasso, 
ur.fime su  l'ahi'o,  nella  minestre.  -  hg.  Grais- 
se de  la  terre  ;  la  substu-.ce  la  plus  onctueuse , 
et  qui  contribue  le  plus  à  la  fertilité  de   la 
terre.  //  grasso  della  terra  ;  srasswr.e  del  ter- 
reno. -  hg.   Emporter  toute  la  graisse  d  un. 
sff.iire  ;  en  tirer  toute  l'utiliié  ,  tout  I  avan- 
tage.   Portar   via   il  f.ore ,   il   meijlio  duna 
cosa.  -  En  r.  de  Vetrerie.  Gr..isse  ,  Quhe  , 
ou  sel  de  veire.  Ecume  qui  s'amasse  sur  la 
surface  de  la  matière  ^vaut  que  d  être  vitri- 
fiée, ój/f. 
GRAliSF.',   ÉE,  part.  V.  le  verbe. 
GRAISSLR  ,    v.  a.    Frotter,    oir.dre  de 
gra'sse  ,  de  quekue  chose  d'onctueux.  t/JKC- 
rc;  unsere.  -  iim.  Graisser  ses  bottes ,  se 
préparera  partir.  Far  Jaeotto  ;  J^rJardeUo. 
-  prov.  et  lig.  Graisser  la  patte  a  quelquuii; 
donner  de  I'.  rgent  à  quelqu'un  pour  le  cor- 
rompre j  et  dans  le  même  sens,  graiiser  le 
mrrteau  ;  donner  de  l'argent  au  portier  pour 
avoir  une  entrée  libre.  Usner  le  mani  ;  ligner 
le  carnicoie.  .„..,,.  r- 

GRAliSET,  s.  m.  T.  d'Hst.  nat.  Es- 
pèce  de  grenouille  qui  vit  sur  terre  et  dans 
les  buissons,  qui  est  verte  et  porte  les 
yeux  avancés  en  guise  décernes.  On  la  croit 
venimeuse.  K.^na  di  siepe  o  de'  canneti. 

GRAISSEUX,  EUSE,  adi.  Q"'  =st  "  '^ 
nature  de  la  graisse.  Corps  graisseux  ,  mem- 
brane graisseuse.   Adiposo;  pinsucdinoso. 

GRAISSOia,  s.  m.  T.  de  tardeur.  ÌÌS.C 
dans  lecuel  on  trempe  la  lame.    Jiuu^olo. 

GRaMAILLE  ou  GRAMALLE,  s.  m. 
Grév.  H.bit  de  deuil  qui  étoit  long.  On  en 
voit  eBLOie  sur  quelques  tombeaux  et  dans 
luelques  ouvrages  de  sculpture  du  bas  Em- 
pire. Grama^ii;  tonaca,  o  sottana  da 
lutto.  ,,  ,    ,  .  , 

GRAMEN  ,  5.  m.  Nom  générique  qu'on 
do-me  à  certain  genre  de  plantes  dont  il  y 
a  beaucoup  d'espèces.  Elles  ont  leurs  (leurs 
de  couleur  herbeuse  et  à  étamines.  Leurs 
feuilles  sont  longues  ,  étroites  ,  pointues  , 
très-vertes.  On  peut  rapporter  tous  les  Gra- 
men  aux  pl-vnics  trv)mentacees.  La  plus  con- 
nue ,  et  d'un  plus  grand  usage  ,  est  le  chien- 
dent.  GrAmi^na.  „       j-    j 

GRAMINÈ'ES  ,  ad),  de  t.  g.  Il  se  dit  des  , 
plantes  qui  tiennent  de  la  nature  des  Gramen. 
Graminlfo^io;che  i  della  specie  delle  Bramirne. 
GRAMMAIRE  ,  s.  f.  L'art  qui  enseigne  à 
parler  et  à  écrire  correctement.  Grammo- 
■  ca;  nramatica.  -  Le  livre  ou  sont  entermés 
l'es  préceptes  de  cet  art.  Acheter  une  gram- 
maire. Comprare  una  crammaljca. .       . 

(iRAMMAlBlEN  ,  s.  m.  Celui  qui  sait  la 
grammaire  ,  qui  a  écrit  de  la  grammaire. 
Grammatico  ;  gramatico.  . 

GRA.ViMATICAL  ,  ale,  adi.  Qui  est 
,eIon  les  règles  de  la  Grammaire.  Grammaf- 

""ci^AMNIATiCALEMENT  ,   adv.  Selon 

es  règles  de    la  Gram.maire.    Crammatica- 

venre;  crnmniaiicalmente  ;  grimaticalnunte.^ 

GRAM.MAl  ISTK ,  T.  d'Hist,  C'est  ainsi 


G    R    A 

qu'on  appelloit  chez  les  Grecs  et  les  R»J 
mains ,  celli  qui  enseignoit  aux  enlans  les 
principes  ocs  langues.  Professore,  o  maestro 
di  raii.iJ..:iica.-  /'cèioiia:.  tcoher  quiôpprens 
la  'grammaire,  icolaro  o  studente  di  gram- 
mat'ca.  .     ^  .        r       •       i   ■ 

GRAND,  ANDE,  adi.  Qui  est  fort  etenda 
en  longueur  ,  en  largeur  ou  en  ptolondear. 
Grande  \    aito  ,  o  largo  ,   o  spayiosc.  -  be  dit. 
généralement  de  tou:es  les  choses  ou  physi- 
ques ou  morales  ,  qui  surpassent  la  plupart  dej 
autres  eu  même  genre.  Grand  nombre ,  gran- 
de  quamiré,     grande    armée,   gr..nd  Itoid,. 
grand    chaud,  c'est  un  grand  remcde  ,  etc. 
Grau  numero  ;  gran  >}uantità  ;  grande  esercì' 
ta  ;  gran  Jreddo  ;  gran  caldo  ;    gian    ncna' 
\c,  ec.  Un  srand  Capitaine  ,  gr-uid  i  heolo- 
âif  "  ,    grand  Poète.    Gran  Capitano;   gran, 
l  etologo  ;  sran  fueta.  -  On  dit  a  peu  près  , 
dans  la  même   acception  ,  marcher  a  grands 
pas.    Il  est  arrivé  m   grand  malheur,  i-aire 
une  graude  déoense.  Camminar  a  gran  passi, 
1  L'  ^vten-ita   una  gran  disgr,-.-,Ja.    tar   una 
■jiande  spesa.  -  Grand  ,  sigiiijic  quelque!ois, 
qti'ilicin  en  grande  quantné.  il  n'a  pas  grana 
argent.  11  y  a  un  grand  monde  a  cet  specta- 
cle-h.  Molto;  gran  quantità  ;  gran  numero, 
-    Important  ,     principal.    Un    des    grands 
priiicip<.s  de  la  Philosophie  ,  la  gr-nde  m-M-; 
me  de  Jurisprudence.   Uno  de'  gran  fimcipt 
dilla  filosofia  ;   la  gran  massima  di  G:uiis- 
pruder.^a.    l!   m'a  donné  line  grande  .eçoii 
par  scn  exemple.  i:gii  m'ha  dato  unagraa 
letione  col  suo  esempio.  -  On  cu  ,  ils  sent 
grlndi  amis,  pour  dira  ,  extrêmement  amis. 
tlissi  sonoamtci  stretti  ;  jonoamiclòsimi. -On 
appelle  ,  le  grand  monde  ,  la  Cour  et  les  per- 
sonnes   de  qualité  ,    ou  élevées  en  dignité. 
Il  gran  mondo  i   la  Corte  ;  ie  personne  d  altt 
distin'.ione.  -  On  appese  quelquciois  ,  gran- 
des ,  des  choses  qui  passent  un  peu  la  mesure 
déterminée,  qu'elles  ont  rccouu'.me  d..voir. 
11  y  a  deux  grandes  lieues  d  ici-là  ,  c  est-a- 
dire,   plus  de  deux  lieues.  .Nous  attendime» 
deux  grandes  heures,  c'est  a-dire,  plus  de 
deux  hvures.    Due  grosse  li^he  ;   due  grosse 
ore;  pili  di  due  Ughe;  viiidi  due  ore.  -  Grand, 
titre  de  certains  Otiic-iers  qui  en  ont  d  autres 
sous  eux  dans  la  loi.ction  de  leurs  Chartes, 
Grande.    Grand  Chambellan,  gri-nd  Aumo 
nier.    Cran  Ciamtcilano  ;   grau  Liinosiniert 
-  Grands  ieigneurs  ,    les   iei^neurs  de  la 
première qudué  du  Royaume.  Gran  oignon; 
Maggiorenti.    -    Trancher    du    grand    Sei- 
gneur; faire  le  grnid  Seicneur,  quoiquonne 
le  soit  pas.  Grandeggiare  ;  spacciarla  ,  tatU 
da  grande.  On  les  api '.lie  aus,i  absolumenS 
les   Grands.   -  Grands,  en  Espagne,   ceux 


les  crciius.  —  oiaii.ia,  ...  . — r-p---,  -.-.- 
d'entre  les  Seigneurs  turcs,  «m  cm  le  privf 
lèee  de  se  couvrir  devant  le  Roi  dE^pagne^ 
G-anei  di  Spagna.  -  Tiire  qui  se  donne  k 
divers  Princes  Souverains.  Le  grand  sei- 
gneur ;  le  grand  Duc  de  Toscane.  Il  gran 
Signore  ;  il  gran  Duca  dì  lo.'Cana.  -Il  $e 
donne  aussi  aux  Chefs  de  certains  Ordres 
Miilt.iires.  orand-M.-i're  de  Malte,  e:rand- 
Mnire  de  l'Ordre  Teutonique.  G'an  Mat- 
Siro  di  Malta  ;  gran  Maestro  dui'  Ordmt 
teutonico.  -  Il  se  dit  -principalement ,  «e 
certains  Officiers  principaux  des  mêmes  Ur- 
dres.  Grand  i'rieur  do  France,  Grand  Croix 
de  Malte.  Gran  friore  .1! Francia^  gian  Croc» 
di  Malta.  -  Titre  qu'on  a  donne  a  quelques 
Princes,  et  \  quelques  personnes  illustres, 
qui  se  sont  élevés  au-dessus  d^s  autres  pat 
leurs  actions  héroïques ,  et  par  leur  mêtua 
ex!raordinrure.  Alexandre  le  grand.  A'estm- 
dro  Ma,:„o  ;  Alessandro  il  grande.  Louis  \t 
grand.  i<.-t''  H  Brande.  Albert  le  jraiid, 
Alberto  Magno;  et  alors  l'épithetc  suit  tou- 
lours  le  substantif  ,  et  il  est  touioiirs  précédt 
de  l'artide.  -  Lorsque  le  mot  de  grande  « 
mi.  devant  im  substantil  qui  commence  pj' 
une  consonne,  on  supprime  quelquetoi!  1  « 
dans  lu  prononciation  ,  et  même  en  «rivim- 
et  l'on  en  marque  le  retranchement  parOTj 
anostrorhe  .  comme  d.ns  ces  P"'''""  •;f ; 
g?.°n  l'peine".  faire  grantl'chère,  ''es<  6™»J: 
pitié.  -  Grand  ,  est  <iuelquelois  subs»»»*" 


G     R     A 

et  •■snifie  siibliire.  It  y  a  du  efari  dans  c-tte 

?-•     lia.  11  se  t'.it  pat:ici)li«renient  du  stv!o. 

'       ..'«;  sublime.  -  On  dit  prov.  du  petit  au 

-' ,  pour  dire  ,  psr  comparaison  ces  pe- 

j-.vj>ei  aiix  ernnrics.  Dalyiccolo  al gr.in- 

)Ln  srand,  ad».  De  cranoeur  naturolle. 

■.i.7ût;    di  granciciia   naturale.   —  F.ìire 

1        ciiose  en  gr^nd  ,   l'exécuter  en  grand  ; 

!     ;..  re  d'une   firaiideur  convenable  sur  un 

'       .!e  en  i>e:it.  Far  ^  eseguir  una  cosa  in 

--.   -    fig.  Penser ,  agir ,    travailler  en 

i  d'une  m.^nière  grande  ,  nob'e  ,  éie- 

Pensare  ,  trattare  ,  lavorare  nobilmente. 

\  ':)  srande  ,  at'v.  A  la  maniere  des  grands 

-urs.  AVagrandi  :  splendidamente  ycon 

•  Hcin-ja.  -  On  dit ,  une  grande  Reine  , 

-  rarde  Princesse,  pour  dire  ,Bne  Reine, 

i;:  ,  l'rincjss';  illustre.  Et  on  dit,  tuie  grands 

P^nie  ,  pojr  dire,  ime  Dame  de  h.iute  nsis- 

siii.e  et  rich«,  mais  on  n»  di;  j-rnais  ,  une 

gr.iiu'e  femme,  que  quand  on  veut  parler  de 

sa  tûille.  i/n.igran  Regina  ;  una  grand  Princi- 

ve.'i::;  una  rran  Dama;  una  S'an  Donna. 

GRAN  Ì3ELET,  ETTE,  aHj.  Dimìnutifde 
grand,  li  est  firn.  Grandicello;  grandiciuoloi 
gramicito. 

G'.ÎANDEMENT  ,  adv.  Avec  grandeur. 
Nù^umeiit'  ;  sr.videmente  ;  splend: daryiente  ; 
conmagnij.ctnxa.  -Beaucoup,  ex'rèmement. 
En  ce  sens  ,  il  est  fam.  Grandsmint:  ;  som- 
mamente :  molto  ^  ec.  V.  Extrêmement, 

GRANDE^,>E,  s.  f.  Qualité'  d\in  grand 
d'F.s>?;ne.  Qualità  dì  Grande  di  Spagna. 

GRANDEDR  ,  s.  f.  Etendue  de  ce  qui  est 
grand.^rju-^tjy.i.  -  Exce'lcnce  ,  sublimité, 
dignité.  La  ftar.Hjur  He  Dieu,  la  gr?ndeiir 
ces  Rois.  GranJeiX"  i  eccelhiyt  ;  sùHimità  ; 
Ugniti;  alte^-^i.  Grandeur  d'ame.  Orandeì^a 
Ranima  i  magnanimità  ;  grandiff'c,  —  La 
grandf'ur  d'un  crime;  l'énormi'é  d'un  crime. 
Grandi:i^a  ;  gravera  ;  enormità.  —  T,  de 
Wathé.n.  Tout  ce  qui  est  susceptible  d'aug- 
mentation et  de  diminution.  G-ande^^a.  — 
Titre  d'honneur  qu'on  donne  en  parlant , 
en  écrivant  È  un  grand  Seigneur ,  aux  Evo- 
ques,  etc.  Mo'- seigneur  ,  il  plaira  à  votre 
Grandeur.  Morslsnore  ,  V.  S.  IVunrissima 
e  R'y .rerd'ssimasidegnerà  ;  si  compiacerà. 
GRANDI.  lE.par'.  V.  le  verbe. 
CtRANDÎR,  v.  n.  Devenir  grand  ,  croître 
en  ^-.''i'cur.   C'  sc:re  i  divenir  grande. 

GKANDljSLME  .adi.det.g.  Superlatif  de 
er;n.J.  II  e:-  f-n   G-^ndhsljr.c. 
rr.AND  Mt^RCI ,  V.  Mîrci. 

Gr.A\n-,v:ruE,  v.  Mère. 

G.A.ND  ÎEUVRE,  s.  m.  C'est  la  même 
cboie  nue  la  pierre  philoso'^hale.  La  pietra 
filo '-fa' e. 

GKAN-riCLE,  V.  Oncle. 

GRANO-.".  RE,  V.Père. 

GRANDS  JOURS,  V.  Jours. 

G:UNn'TANTE,  V.  Tante 

GRANGE  ,  s.  f.  Bi-iment  où  l'on  serre  les 
b'és  en  gerbes.  Capanna;  luogo  deve  si  met- 
tons in  'fho  ,  0  a  ricevere  le  hiade. 

GRANG".\GE,  s.  m.  Louage  d'une  terre. 
Afitto  d-nr.a  terra. 

GRANIT  ,  s.  m.  Pierre  for»  dure  ,  qui  est 
,  composée  d'un  assemh'age  d'autres  pierres  de 

différente?   -■t'i:'',.irs.  Granito. 
.      GRANITELLE  ,  adj.  Qui  se  dit  du  mar- 
bre ,  ressen-.bl  nt  a.i  etanit.    GrmiteHa. 
■      GRANIVORE  ,  adj.  ets.  Eufon.  Il  se  dit 
des  oiseaux  qui  se  nourrissent  de  grains.  Gra- 

i      GRÀNULATIO.N  .  s.  f.  Opération  psr  la- 
quelle on  rcVui^ 'es  méti^ux  en  petits  F^r^irs, 
que    l'on  no^nme   grenaille,    li  fur  pallini , 
'  mf'iariile  o  s'mi'-i  à-  alcun  m-ta'lo. 

GRAN'ULE' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 
GRANULEfl ,  v.  ?._  Mettre  un  métal  en 
petits  grains.  Ridurre  ii  granel'.ini  corne  m:~ 
fliarcle  .  ce. 

GRAPHIE,?,  f.  Mot  grec,  qui  sijnifie  , 
description.  Il  entre  dans  la  composition  de 
plusieurs  mats  Frir.çais  ,  tels  que  Géogra- 
phie ,  Hydrographie,  etc.  qui  signifient, 
description  de  la  terre,  deîcription  ii-  l'eau. 
On  les  trouvera  à  leur  ordre  a!ph.jfcétique. 


G    R    A 

GRÂVhÎqUE.  sdì.  de  t.  g.  T.  Dîdart. 
Il  se  dit  particulièrement,  des  deiicripîiûRS, 
des  opérations  ,  qui ,  au  Heu  d'être  sirnple- 
menî  cnoncéos  p?r  les  discoiir» ,  sont  données 
par  une  tiKure.  Grafico;  descristoconfivire. 

G,^A1>H:QUEMENT,  r-d.-.  n  se  d^t  en 
Astronomie  'ies  choses  don;on  donnela  t)ein- 
fure  »  ou  une  description  f;raphique.  Grafi' 
c  amenti. 

GRAPHOîDE.s.  f.  T.  JVnjf.  Appendice 
de  i'os  des  tempes,  L'apofisi  str.'o'de.  -  Quel- 
ques-un?: donnent  ce  nom  au  Muscle  dig.istri- 
quc.  V.  —  On  donne  aus-i  ce  nom  à  l'exten- 
sion du  cerver-u  ,  semb'abîe  à  une  plume  à 
écrir?.  /.'  calamo  sc-ittûriû. 

GRAPHOMETRE,  s.  m.  Instrumeut  de 
Matliématique  ,  consistant  en  un  demi-cercle 
divisé  en  degrés  ,  et  porté  sur  un  pied  .  pour 
mesurer  des  un^les  sur  le  terrcin.  Grafo- 
metro. 

GRAPPE  .  s.  f.  Assembl^-e  de  plusfeurs 
grains  qui  sont  attachés  comme  par  bouquets 
au  sep  de  b  vigne,  l!  se  dit  aussi  ,  de  quel- 
ques autres  plantes  ou  arbrisseaux.  Graprolo; 
gravyo  ;  r.tipo\  racimolo  y  rîna.  —  Par  an.^- 
Îogie  ,  espèce  de  gale  qui  vfsnt  aux  pied;  de 
chevaux.  Tarola.  —  crappe  de  mer.  T^rrr.c 
d'Hier. nat.  Corosoblong  »  quia  unesorte 
de  pédicule  ,  et  qui  ressemble  ,  pyr  sa  forme 
extérieure  ,  à  une  grappe  de  raisin  en  fleur. 
Rafyo  marino. 

GRAPPER  ,  V.   et  dites  Grapilîer. 

GRAPPILLE',  ÉE,parr.V.  le  verbe. 

GRAPPILLER  ,  v.  n.  Cueiìlirceqairerte 
de  raisins  dans  une  vigne,  pprès  qu'elle  n  éré 
vendangée.  Raspclla'c.  —  fig.  el  f?m.  Faire 
quelque  petit  gr'in:  et  d.ir.s  ce  sens;  il  cît 
quelquefois  actif.  P.a!po!i\ye  ;  Jar  ijualche 
piccalo  guadasno  :  rahacchiare^ 

GRAPPILLEUR,  FUSE,  s.  m.  etf.Ce'.u-, 
celle  (^ui  crapriile.  Coiti  o  colei  che  rasfoila. 
--Se  dit  sussi  fig.  d'un  homme  qui  grappille,  qui 
fait  de  petits  profits  iniustes.  Monello;  mo^- 
Torcccbi. 

GRAPPILLON . s.  m .  dimin.  Petite çrappe 
derciisin,  prise  d'une  plus  grande.  G  a-.yo' 
Luccio  ;  grafpoletto  ;  grappolino  j    Tacimelo  ; 

^  GRAPPIN,s.  m.  T.  de  Mar.  Ancre  à  qua- 
tre becs  ou  pointes  ,  écr.l  on  s^2_  sert  sur  leî 
gM^re;  et  sur  quelques  E'.iîresbiVimens.  Ferro 
dt  quattro  marre  \  ancora  di  gaìca.  —  In^iru- 
m?p.;  de  fera  plu^isurì  pointes  recourbées, 
dont  on  se  sert  pour  accrocher  un  vaisseau  * 
^o:r  pour  Taborder  ,  sc!t  pour  y  atr;;cher 
un  brûlot.  Verro  di  bruU>fto.  -  On  appelle , 
grappins  de  main  ,  les  î>r.-mpin«  dont  en  se 
sert  pour  aller  à  Ti.bordaKe  d'un  vai^ïeau. 
Grappino  a  mano.  —  Grappin  ,  HériiS(»n  -, 
Risson  ,  H-T"peau  ,  cVst  une  petite  .incre 
qui  3  cinq  pattes,  et  qui  sert  .i  tenir  une  cha- 
loupe sur  le  rivage,  ou  en  qiielq.i'autre  en- 
droit. Grappino  ;  ancorctza  ;  ancorotto  a  cin^ 

"^'gRAPPINER  .  T.  d'.  J^iar.  V.  Accrocher. 
GîIA:).  orvSSE.  ar»i.  Q;ii  :i  beaucoup  de 
graisse.  Grasso  ;  pîngLe.  —  Dormir  la  Rrnsse 
matinée ,  pour  dire ,  se  lever  tard.  DcrmÎr 
tijff^  la  mattina  ;  aliarsi  molto  t^rM  del  Urto. 

—  Etr«  gras  comme  un  Moint  ;  cire  fort  çns. 
Gr<isso  bracato:,  g'a^so  as^ai  ;   gra.tiisslmo. 

—  Sûli ,  imbu  de  sraisse  ou  de  quelque  ma- 
tière onctu';u<:e.  Unto',  sudicia  ;  imbrattato, 
im-^-'-astricc''a:o  d^ untume.  —  Il  se  dit  aussi ,  de 
certaines  liqueurs  qui  s'épaisissent  trop  avec 
te  tem-js.  De  l'huile  grasse,  du  vin  gras,  de 
l'encre  grasse.  O'.io,  vino,  inchiostro  ispessito. 

—  Figues  gra'-ses  ;  les  figues  qui  ,  avec  le 
temps,  ont  contracté  une  espèce  ris  graisse. 
Ttchl  che  hanno  una  spc{'e  dì  grassume  i^r 
aver  riholito,  —  On  di:  ,  qu'un  cheval  a  la 
vue  grasse ,  pour  dire  ,  que  sa  vue  s'épaissit , 
s'obscurcit.   Vista  cjrta  ,  che  s*  indebolisce. 

On  di'" ,  que  des  terres  sont  grasses ,  pour 
dire,  qu'elles  sont  fortes,  tenaces,  fjïngeu- 
ses.  Terre  tenaci  ^  limacciose,  tegnenn.  —  On  i 
le  dît  aussi,  pour  dire,  qu'elles  sont  fertiles^ 
et  ôbondiiotes ,  et  dâas  C€  sens  »  on  dit ,  < 


G     II     A  o?3 

qu'un  terroir,  qu'un  p^ys  est  f;r3s,  yowx  dire  , 
qu'il  abonde  en  b!éî ,  en  pacagea,  l  ernno  t^ 
pjes:  grasso  ,  fertile  ,  ric;o  j  n.-'oondane  , 
fc-açc.  —  Terre  gr.tsse  ;  T^irgÎle  u»'i-.t  ou  se 
•îert  pour  dégraisser  les  hubits ,  et  pour  en 
ôter  les  taches.  Ar^i'Ha^  crera  da  l(yjìrVun~ 
ttime  a'  panni.  —  juurs  gras ,  les  jours  cà 
l'en  mnn^e  de  la  viande  ,  à  la  disîirction 
d3>  autres  jours  ,  où  il  n'est  pas  permis 
d'en  manger  ,  et  qu'on  appelle  jours  maigres. 
Giorno  di  grasso  ;  giorno  in  cui  si  può  man- 
giar carne.  —  Absolument,  les  jours  gras  i 
les  derniers  jours  du  carnaval  ,  qui  sont  le 
Jeudi,  le  Dimanche  ,  le  Lundi  et  le  M^rdi. 
G'orni  carnascialeschi  o  di giasso,  —  Msnger 
gms  ,  faire  gras  ,  manE:er  de  la  vî.-'nde  les 
jours  que  l'on  devroit  manger  maigre.  JVia'7SiVr 
di  grasso  ;  mangiar  ca'^ne,  —  On  dit  fig.  et 
pop.  d'un  homme  qui  s'est  enrichi  duns  une 
;;tï"aire,  qu'il  en  est  sorti  f.ras.  Egli  vi  si  è 
impinguato  ,  ingrassato.  —  T.  de  Peint.  Pein- 
dre gras ,  c'est  éviitr  toute  sorte  de  séche- 
resse. Dipingere  con  morhidc'{\a-  —  Retou- 
cher avant  que  la  couleur  soit  scche:  ce  qui 
produit  un  ircs-bon  effet.  Ritoccar  a  fresco^ 

—  Sale,  obscène,  licencieux.  V,  ces  mots, 

—  On  dit,  qu'un  homme  a  ta  langue  grasse, 
pour  dire,  qu'il  a  la  langue  ép-^isse  >  et  qu'il 
prononce  mal  certaines  conso.ines ,  et  prin- 
cipalement le  R.  On  dit  dans  le  même  sens, 
et  .-rdv.  parler  eras.  Frammetta  la  lingua-, 
larhvgliare.  —  Gras  ,  est  quelquefois  snbsf, 
U  aime  le  gras.  Je  veux  du  Kr;;s.  Egli  ama 
il  grasse.  —  Le  cras  de  la  jrtnibe  l'endroit 
cbarau  de  la  ]iix\h\-.  Polpa  ;  polpaccio  del Lt 
gamba.  —  Gras,  bois  ou  bornage  crop  gras^ 
T.  de  Charptnt.  Pièce  de  bcis,  bcrdsge  qui 
a  trop  d'éralss^ur.   Legno  t'oppo  grosso, 

GKAS-DOUBLK,  s.  m  Espèce  de  tripe 
nui  vient  du  premier  ventricule  du  bœuf. 
Tripra  di  mar^o  ,  o   bue» 

GRAS-FON'DU  .  adj.  T.  </.-  M-in.  et  Mu 
rcch.  II  se  dit  d'un  clievaî  attaqué  de  h  gras- 
for.cUire.  Cavai'o  i'fc'-mo  di  Aio-^-nduto. 

GRAS-FONOURK.  s.  f.  MJ.adie  à  Laquelle 
|sç  chevaux  sont  sujets.  C'est  une  aftection 
)  inflammatoire  du  bii-ventre  ,  et  principa- 
"  'emcnt  du  mésentère  et  des  mtesîîns.  Aîal- 

"'gRASSABI  ,  s.  m.  t.  de  Province.  Oiseau 
de  passage  oui  craint  beaucoup  le  froid. 
Sorta  d*  uccello. 

GRAîSE\.EVT,  adv.  Il  n*a  f.u^re  d'usage 
qu'en  ces  vh:  .<:eç  :  Vivre  prssf  ement  ;  vivre 
commodcmer.'  cr  à  son  3«se.  Vivere  agiata- 
lamente ,  comodamente.  -  Payer,  récompenser 
grassement  ;  payer  ,  récompenser  att-delà 
de  ce  qu'un  doir  généreusement.  Pjgare  , 
ricompensar  largamente ,  grassamente  ,  coplo^ 
s  amante. 

GRASSET,  ETTE,  adì.  Dimin.  Qui  est 
lui  peu  gr.TS.  II  est  fam.  Grassoccio;  grassotto* 

GRAS.Sr.TTE,  s.  f.  Plante  ainsi  nommée, 
parce  que  ^es  feuilles  sont  grasses,  luii^ntes, 
et  qu'elles  paroissent  comme  frottées  d'?  suif. 
On  la  nomme  aussi  l'herbi?  gr.iise  ,  l'herbe 
huileuse,  le  Tue-brebis,  la  sanicle  à  éperon. 
Pir.guicola. 

GRASSEYEMENT  ,  s.  m.  Miinlèrs  de 
prononcer  ^\\r\ç  personne  qui  grasseyé.  IC 
fra'^taptiarz  \  il  fiarvr-.-iter  lingua. 

G'VASSEYER  »  V.  n.  Parler  gras  ,  pro- 
noncer certaines  cons^mnes ,  et  pr:iiripale- 
ment  tes  R  svec  difficulté.  Sfasciar  le  parole^ 
frastagUa'e  :  fr. immetter  lingua. 

GRASSEYEUR  ,  euse  ,  s.  m.  et  f.  T, 
peu  usité.  Celui  ,  celle  qiii  p.irle  2^3%  ,  qui 
grasséve.   Ta'-tajl'ore  ;  borbottio  ./e.. 

GRASSOUILLET,  ette,  adi.Din-jnutif 
de   grasset.  Crassottino. 

GHAT  .  s.  m.  l.  d'Econ.  ruu»  Lieu  où 
grattent  les  po-i'es  pour  chercher  des  vers, 
des   insectes.  Luo^o  dev^  ra-^iolan  le  galline  m 

GRATEAU  ,  %.  m.  T.  de  Doreurs.  Instru- 
raen'  de  Doreurs  pour  préparer  ce  qu'ils 
veulent  dorer.  Rjisna:o}o. 

GRATERON  ou  RIEBLE,  s.  m.  La  Phi- 
lantrope  ,  TAi^arine  ,  syn.  Plante  dont  les 
tiges ,  les  fruits  sont  rudes  au  toucher ,  et 


3SV  G    R    A 

sVtiaclient  awx  habits  et  au  linge.  On  l'em- 
ploie dans  les  maux  de  pciiriiie  et  dans  la 
U-'urcsie.  Af-irinc. 

GRATICULtK  ,  v.  n.  T.  de  Peint,  et  de 
Dessein.  Diviser  l'oriKiiii!  en  un  nombre 
quelconque  de  petits  cartes  égaux  entre  cr..\, 
et  le  papier  ou  la  toile  sur  laquelle  ils  veulent 
faire  leur  copie  ,  en  un  pareil  nombre  de 
carr  js.  Rctsrc  ;  tirar  la  nti.  ,  ,    ..  , 

GR.ATlflCATlON  ,  s.  t.  Don  ,  lib.:rnlr.e 
qu'on  fait  a  quelqu'un.  Gratijica\ior.c;  dona. 

GRATlf  lii',  ÉE,  pcrt.  V.  le  verbe. 

GaATlfltK  ,  V.  a.  Favoriser  quelq-.i  un 
en  lai  faisant  quelque  don  ,  quelque  libe[„li;t. 
Cratîjlcan  ;  riconoscere ,  S''-'"'"'':- 

GKA'ilN  ,  s.  m.  Ta  partie  de  la  bouillie 
qui  demeure  attf.chce  au  lond  du  poêlon. 
OudU  parti  d:lU  pappi'  .,,»  minestra  eh: 
rèsta  attaccata  nd  Junda  dJU  p^snaita.  On 
dit  aussi ,  le  ci.iiin  d'une  bijque ,  d'u.ie  scupe 

"GTATlblïlu'l'ETlTEDIGITALE.s.f. 
Plante  que  l'un  apf-elle  encore  Herbe  à  pau- 
vre homme  ,  parce  que  c'est  la  purgation 
ordinaire  des  pauvres.  Elle  ajit  puiisjivimcnt 
par  haut  et  pjr  bas  ;  on  l'emploie  sur-tout 
contre  l'hydroi-'isie.  iiar.cacayaUo  ;  era\tola. 

GRATIS  ,  adv.  Mot  emprunte  du  Latin 
qui  signifie  ,  par  pure  frace  ,  sans  qu'il  en 
coûte  rien.  Il  est  que^uefois  subit.  Gratis. 
—  On  dit  fig.  d'un  liomme  qui  avance  uns 
proposition  ou  un  fait,  sans  en  apporier  la 
preuve,  qu'il  dit  cela  gratis.  Dire,  asserire 
una  cosa  gratis .  scnyï  provarla.^ 

GRATITUDE,  s.  t.  Reconnoissanced'un 
biei.t'.'it  reçu.  \Ciaii:udi>.e;  ric^no:c:nia. 

GRATTE'  .  i.f.  ,  part.  V.  le  verbe. 

GRATI  EliOSiE  ,  s  m.  T.  de  Orar.  Cis. 
te.  Brosse  de  fils  de  laiton,  ficelés  ensemble 
par  un  autre  fil  de  même  maùère  ,  dont  on 
se  sert  à  gr.iner  ,  sans  les  endommager  ,  les 
difrérens  o'avrages  de  métaux ,  et  à  en  em- 
porter toute  la  crasse  que  le  retir.t  peut  L'ur 
avoir  djnné  ,  en  brossant  ces  diiîtrens  ou- 
vrages avec  le  grattebosse  d.ms  de  l'eau  com- 
mune ,  ou  d.uis  les  eaux  convenables    aux 


G    R    A 

sieurs  .lutrcs  Artistes.   Rasttatejo  ;  rastln*. 

—  tn  T.  di  Relieur.  Espèce  de  ciseau  armé 
de  dents  pour  endosser.  Dente  per  incordare. 

—  En   2".  de  Chiruri.  Syn.  de  Kugine.  V. 
GUATUH  ,  uirE,  acj.  Ce  q-.i'o;i  donne 

Kratis,  sans  y  être  t.'nu.  Gratini^;  dato  per 
ira\ia.  —  T.  de  l'hilos.  Supposition  gratuite  ; 
une  supposition  qui  n'a  aucun  fundemen:. 
Supposition  0'atuita  ,  che  non  l\a  fondamento. 

—  l)on  iîrutuit;  une  certaine  somme  de  de- 
niers plus  ou  moins  grande,  que  le  Clerjjé  de 
France  et  quelques  l'roviiices  du  Royaume 
octroie  de  ternes  en  temps  au  Roi  ,  pour 
si'.bveair  au.-t  besoins  de  l'Etat.  Dono  gratuito. 
On  diroit  plus  volontiers,  Ajiito  d:  c^sta. 

GKATUIIE',  s.  f.  Caractère  de  ce  qui  es; 
gratuit.  Carattere  di  ciò  che  é  gratuito. 

GKATUITEMENT  ,  adv.  Gratis  .  d'une 
maniere  grûtuiie  ,  de  pure  grace.  Cratu. te- 
mente ;  sra\iùsamcnte  ;  per  sraila  ;  sen^a  pj- 
^umento.  -  òans  lo.idement.  ùratuuamente i 
sen^a  fondamento. 

GRAVA  UER,  s.  m.  Charretier  payé  pour 
en'.ever  les  grivois  d-ns  un  toir.bereau.  Car- 
rettiere clic  tr.ispviia  le  nuriccie  .  i  ruttami  di 
Uthriche. 

G.^AV'E,  ad'],  de  t.  g.  Pesant.  Dans  cette 
acception  ,  il  n'est  en  uscge  que  dans  le 
Didactique  ,  et  en  cette  phrase  ;  La  chute 
dis  corps  graves.  La  caduta  de*  Bravi  ,  o 
corpi  graii,  o  pesanti.  -  On  dit  aussi  subi- 
tair.ivement,  les  graves,  peur  dire,  les  corps 
gr.ives.  2  gravi.  —  òérieux  ,  qui  agit ,  qui 
parle  avec  un  air  sage  ,  avec  diluite  et  cir- 
conspection. Grave;  serio  ;  maestoso;  come- 
i;r.oso  ;  autorevoli.  —  Dan,  le  même  sens , 
il  se  dit  dea  actions  et  des  paroles  d'un  hom- 
me snge  et  sérieux.  Contenance  grave,  m'.ne 
grave  ,  paroles  graves.  Contegno  ;  aspetto  ; 
parole  gravi  ,   serie  ,  considerate  ,  asientìti. 

—  Important ,  qui  est  de  conaétitience.  Mr^iere 
grave.  Materia  sravc  ,  importante  ,  di  gran 
rilievo.  —  Auteur  grave  ;  un  Auteur  qui  e^t  de 
grande  considération  dans  la  matière  dont  i; 
traite.  Atuor  graie.  Il  se  dit  plus  ordin.iire- 

eni  dans  les  matières    de    Morale    et    d 


riétaux  que  l'un  travaille.  L'Arquebusier ,  le  ■  Théologie.  -  On  appelle,  dans  la  ProsO' 
Doreur,  le  For.deur  ,  le  Monnoyeur,  e'c.  die,  un  des  trois  acc.->iis ,  accent  grave;  i 
se  servent  du  gtattebosse.  CratabL^ia  ;  grai-    est  opposé  à  l'accent  ai„u.  L'e  de  la  dernieri 


gratte 
tai'UKîa. 

GRATTEBOSSER  .  v.  a.  T.  de  Doreuh, 
Fondeurs,  etc.  Se  servir  de  la  gratte-bosse. 
CrattahurJarc  ;  grattapugiare. 

G'RAT  rt-CU  ,  s.  m.  Espèce  de  bouton 
rouge  ,  qui  se  tonne  de  ce  qui  reste  de  la 
rose ,  «près  que  les  feuilles  en  sont  tombées. 
Coccola  rossa  della  rusa  ,  che  resta  djpa  ca- 
dute le  foglie.  -  On  dit  prov.  qu'il  n'y  a  point 
de  si  belle  rose,  qui  ne  devienne  grate-cj, 
pour  dire  ,  <iu'il  n'y  a  point  de  si  belle  femme 
qui  ne  devienne  laide- en  viei'Ii.siiiit.  Non 
y'  è  donna  per  bella  che  sia  ,  che  invecchiando 
non  diventi  brutta. 

GRATTELLUX  ,  euse  ,  ad).  Qui  a  de 
la  eraltclle.  Scabbioso  ;  che  ha  la  volatica. 

GRAT  PELLE,  s.  f.  Menue  gale,  i'ruj-^a. 

GRATTEii  ,  v.  a.  Passer  les  ongles  ou 
quelque  ebuse  de  semblable  un  peu  forte- 
ment et  à  plusieurs  reprises  sur  l'endroit 
où  il  démange.  Grattare  ;  stropicciare  :  /.<- 
far  la  pelle  coli' unghie  par  attutarne  il  pi^- 
licore.  —  Trotter  la  partie  ou  ti  deinange. 
Grattare  ;  /regare  ;  stropicciare.  -  On  dit 
prov.  q.te  l'on  grane  une  personne  ou  il  lui 
riémange  ,  pour  dire  ,  gu'on  lui  parie  d'une 
chose  qui  lui  plait.  trattar  dove  /■/;;?«. 
—  Gr.-.tter,  se  dit  encore,  des  aiiimau\  qui 
avec  leurs  ongles  ,  remuent  la  terre.  Ra;- 
7olare;  raspare.  -  Ratisser.  V.  -  On  dit , 
qu'on  gratte  à  la  porte  du  Roi  par  respect, 
et  qu'on  n'y  heurte  pas.  Fregare  e  non  pic- 
chiare. —  ng.  Gratter  le  parchemin  ,  le  pa- 
pier ;  gagner  sa  vie  dans  la  basse  Pratique. 
Crattar  ta  carta  ,  scrivere  per  campare  ;  cam- 
par di  scrivere.  —  Gratter  un  vaisseau,  'à',  ds 
Mar.  Rader  et  purger  le  bois  du  vieux  gou- 
<iron  qui  est  desnis.  Raschiare. 

GRATTO'.R  ,  s.  m.  Iu,irunient  propre  i 
gratter ,  doi-.l  se  servant  kî  Graveurs  et  plu- 


syllai-j  de  Procès  ,  succès,  est  marque  d 
accent  grave.  Accento  grave.  Cet  accent  est 
encore  line  marque  dont  on  se  sert  pour  la 
distinction  de  certains  mots  avec  d  autres. 
Ainsi  on  met  un  accent  grave  sur  Là ,  adverbe 
de  lieu  ,  pour  le  distinguer  de  La  ,  article 
Accento  grave.  -(Son  grave;  ton  grave;  le  San 


et  le  ton  opposé  au  son  et  au  ton  ; 

i-.e  se  dit  guère  que  dans  le  Didactique,  i'ii 


:t  il 


grav 


GRAVE' ,  ÉE  part.  'V.  le  verbe.  -  A 
le  visage  gravé  de  petite  vérole  ,  et  sini 
ment,  av., ir  le  visage  gravé;  avoir  le  visai^e 
mirqué  de  petite  vérole.  Et  on  dit  ,  qu'un 
h.unrne  est  tout  gr.ivé  dî  petite  vérole  ,  pour 
due  ,  qu'il  en  est  extrêmement  marqué. 
Aver  il  v<ilti<  butterato  ,  pien  di  butteri. 

GRAVELE'ci,  adj,  f.  Il  n'a  dusaje  que 
dans  cette  j.brase:  Cendre  gravelce  ,  qui  est 
une  cendre  faite  de  lie  de  vin  calcinée. 
Cenere  dì  l  oscana  ,  o  allume  di  feccia. 

GRAVELEUX,  euse,  al).  Qm  e,t  sujet 
à  la  gravelle.  Calcoloso.  -  Uiine  graveleuse; 
une  urine  pleine  de  sable  ,  de  gravivr.  Orina 
sahhionosa ,  renosa.  —  Il  est  aussi  sub, t.  Les 
goiiteux  et  les  graveleux  sont  à  plaindre. 
l  po'iagrosi  e  i  calcoljsi  son  da  compiangere. 

-  Tout  ce  i:ui  est  mêlé  de  gravier.  Renoso; 
sabtiiùnoso.  Tertii  graveleuse.  Terra ghiajosa. 

—  lig.  et  fam.  Discours  graveleux  ,  se  dit 
d'un  discours  trop  libre.  Discorso  alquanto 
Hceniioso  ,  tie'ppo  /itero. 

G.-iAVELLE  ,  s.  f.  ^!aladis  c.nisée  par  du 
s-sble  ou  du  s;r.ivier,  qui  fait  obstruction  dans 
les  reins  ou  d.ms  les  uretère,.  Renella. 

GlsAVELURE,  s.  f.  Discours  trop  libre  et 
.ip;irOwh.int  de  l'obscénité .  Il  est  fam.  Discorso 
liber,!,  a'juanto  osceno. 

GRAVEMENT,  adj.  D'une  manière  grave 
et  composée  ,  avec  grivité.  Oravciicm  ; 


GRE 

posatamente  ;  con  gravità.^  —  T.  de  Kîus. 
Aiouvcment  le.it ,  mais  moins  lent  que  celui 
qui  est  indiqué  |>ar  le  mot  lentement.  Cra- 
Vemente. 

GRAVER,  v.  3.  Tracer,  imprimer  quel- 
que trait,  qu;K;ue  ngure  avec  le  burin,  avec 
le  ciseau  sur  du  cuivre  ,  sur  du  marbre,  etc. 
intagliare  ;  incedere  ;  scolpire.  —  Graver  une 
médaille  ;  tailler  en  relief^  sur  une  pièce 
d'acier,  les  figures,  les  tètes  qui  doivent 
com.poser  la  médaille.  Intagliar  il  puntone 
d'una  n.edaj'ia.  -  li^.  Graver  quelque  cho,e 
dans  la  ir.éiujire,  dans  son  cteur  ;  imprimer 
fortement  d.ns  sa  mémoire,  dms  son  esprit, 
dans  son  ccear.  Imprimere  ,  scolpir  altamente 
una  cosa  nella  memoria ,   nel  cuore. 

GXAVEUR,  s.r.i.  Celui  qui  f..i.  profession 
de  v^tiWiT.  lnt.igiiatore;  scultore  ;  iicisore. 

GRAVIE.i,  s.  m.  Gros  sable  mele  de  fort 
peùts  c..illoux.  Ghiaja;  rena;  sabbia. 

GRAVIR  ,  v.  n.  6rira;)er  ,  monter  ?vec 
effort  a  quelque  endroit  roide  et  escarpé  , 
en  s'jiduiit  des  piedi  et  des  mains.  Anna- 
pica  SI,  ce.  \.  Gr.mper. 

GRA\'lTATIO.\  ,  $.  f.  Terme  de  Pbys. 
Action  de  graviter.  Graviia\iane ;  lo  sfurio 
de'  gravi. 

GRAVITE' ,  s.  f.  T.  Didact.  Pesanteur. 
Gravità ,  gravcTja  i  peso.  —  Centre  ce  gra- 
vité ;  le  point  jiar  lequel  un  corps  éi.mt  sus» 
pendu  ,  c:-meureroit  en  rcj  os.  Centro  di 
giavitj.  -  Qua'iié  d'une  personne  grave, sè- 
rico >e  et  sage.  Gravità  ;  serietà; contegno.  — 
L'importance  d'une  chose.  La_  gravitele  la 
matière,  la  gravité  du  sujet.  Gravita;  impor- 
tanla  della  materia,  del  soggetto. 

GKAVirEii,  V.  n.  T.  de  Phys.  Tendre 
et  peser  vers  un  point.  Gravitare. 

GRAVOIR,  s.  m.  1.  de  Lunetier.  Outil 
dont  on  fait  la  rainure  aux  chasses  des  lu- 
nettes. Strumento  per  fer  l'incanalatura  alk 
casse  degl'  occhiali.  -  T.  de  Cirier.  Instru- 
ment de  buis  qui  sert  à  tra.-er  des  fdets  sut 
les  cierges.  Stampa  da  Ceiajuolo. 

GRAvOls  ,  s.  m.  La  partiels  plus  gros- 
sière qui  reste  du  plâtre  ,  après  qu'on  I.) 
sassé.  Rimasuglio  ;  o  mondiglie  del  gesso 
stacciato.  —  Les  menus  débus  d'une  mu- 
raille qu'on  a  démolie  ,  ou  d'un  britiinent  que 
l'on  fait.  Calcinacci;  rottami;  rimas.igli  ii 
fabhlche, 

GKA-VURE,  s.  f.  L'art  de  graver.  Intf 
g'io.  L'ouvrage  du  Graveur  j  la  maniere  de 
graver.  Intaglio  ;  opera  d'intaglio.  Gravure 
en  pierres  hnes.  Lavoro  d'incavo 
GRAVE,  s.  f.  i.  d'a-nrW.  Freux. V. 
GRE'  ,  s.)  m.  Bonne  ,  fr.  nche  volonté 
qu'on  a  de  faire  q  lelque  c'jose.  Graio'i 
volontà  ;  voglia  ;  a  bitrio.  Il  .*•  te;a  de  gré 
ou  de  force.  Egli  ti  Jarà  o  di  buongrado  . 
0  per  forxa.  -  On  dit ,  à  mon  gré  ,  à  votre 
gré,  etc.  Selon  mon  gré  ,  selon  votrcgré, 
etc.  pour  dire  ,  selon  mon  g;ût  ,  selon  mopi 
sentiment  ,  selon  mon  oj-mion  ,  etc.  Fi*- 
cimento  ;  susto  ;  piacere.  -  Se  laisser  aller  j't 
gré  des  11  jts ,  au  gré  du  vent  ;  se  laisser  allei 
saU)  résistance  au  mouvement  de  l'eau  oi 
du  vent.  Lasciarsi  an  tare  in  balìa  dell'ondi 
ode!  vento.  -  Avoir  quelque  chose  en  gré^ 
recevoir  en  gré  ,  prendre  en  gré  :  agréer 
trouver  bon  quelque  chose  ,  y  prendre  plah 
sir.  Gradire;  avere  in  grado.  -  Prendre  éi 
gré  ;  recevoir  avec  patience  ,  avec  résign»! 
tion.  Sopportare  pa-\Unteminte  ;  ricevere  ifi 
buon  grado  ,  con  rassegnazione.  —  SaWB 
gré  ,  sjvo.r  bau  gré  ,  savoir  mauvais  gré  f 
'juelqu'un  ;  ère  s.iuslait  ,  être  mal  satisnf 
de  quelciue  chose  qu'il  a  dit  ou  fait  ;  ett* 
content  ou  mécontent  de  sa  conduite  ■* 
sin  procédé.  Saper  buon  grado  ;  esser  0W«« 
gato  ;  essere  o  non  esser:  contento  o  sottjif 
Citio  di  alcuna  cosa.  -  Et  on  dit  au'un  hoiO  i 
me  se  s.iit  bon  gré  d'avoir  fait  quelque  chose  .» 
pour  dire  qu'il  en  est  r.ivi  ,  qu'il  s'applaudi, 
de  ce  qu'il  s  fait.  EgU  c  contento  ;  egli 
soddisfatto  di  aver  fatto  ,  ce.  -  De  gré 
tré  ,  a-'v.  A  l'amùible  ,  d'un  commun  ac 
cord.  V.  Anrablemem-  -  Bjn  tré 
ir:,  adv.  De  gré  ou  de  force.  Ver  amori  \ 


GRE 

»pa  for\a  ;  buon  grado  ,  o  mal  grtio. 

GREBt  ,  s.  m.  Oiseiii  aqujtiiiue  (lont  le 
plumise  est  d'un  hiar.c  arsente.  Coihtbo. 
Le  c.rcbe  hupé.  CoUm.-o  crestati  TìiJsglen, 
aUraic^u  ditto  !>,ij:sso  comuni.  Ls  crébe 
à  oreilles.  Colimbo  minore  con  pcnnucchio 
diilro  ali  occhio  :  vulgairement ,  iuauo  tur- 
co. Le  petit  crébs  conni,  tolimbo  m'indi'. 
.vulgairement,  en  Toscane  :  Juffitto  ,  o  Tuf- 

GRÉC  ,  GRKCQUE  ,  aclj.  et  si.bst.  Qui 

es:  de  Cjrece,:qui  est  écrit  en  crcc.  Cr..io. 

'   y-  dit  fig.  qu'un   liomme  est  grec   en 

-e  chose  ,  pour   dire    qu'il  y  est    fort 

-.   Diuro-,  vahr.te  ;  molto   jbiU  m  ai- 

■    "fl  "  On  appelle  Y  grec  ,  la  pénul- 

tu.Tii  des  lettres  de  1AI(-Iiabet  iVançois.i.'^ 

GRE'CALISER  .   v.  n.  Ttrmc  de  Marine. 

l-e>t,  sur  la  Méditerranée,  U  même  chose 
q'ie  Njrdester  sur  l'Océan.  Grcchen'iare. 

GK^'CliER,   V.    n.    Iri..   Verre  tnusiU. 

tcrire  ou  parler  selon  la  fas'on  ,  ou  suivant 

M  cj:isiruci-on  de  la  Ungue  Grecque.  Greca- 

\ûrc,   S'.cc'::\-^ri.  ' 

GKt'CiSMt  ,   s.  m.    Terme   de   Grjmm. 

lo.ir  de  p.hrase  ,   construc;i^.n  propre  a   l.i 

Un^.ie  Grecque;    et  par  extension  ,  se    dit 

JJ.,!  C-'i  m^,;s  nouveaux  qu'on  compose  de 

'" f  ■p'-'.Vrj'iîî.  •"■^'  ''"  °'^>^-  Grecismo. 

„■; 'k  •"'    ."J*-  •  ^-J^-  ^  ■  "/^  Littirature.  Oui 

r*  ?'iV^  Grec,  Gnciita.  ^ 

Gi<£.D!.\,  I.\E  ,  tei.    et  sust.  Gueux   , 

m^sjMn.  Guitto-,  Sfitto-,  vile  ,  sordido,  ec. 

V.  .Mesquin.  -  Gu-ux  de  profession.  Bric- 

onc  ;  barone.  -  Il  se  dit  hg.  d'uno  personne 

iui  n.-i  ni  b:en, ni  naissance,  ni  bonnesqua. 

1  t..    Guidone;  Jurlautt;  briccone;  ciompo: 

:  .t.eor.:  ;  j:iccaro. 

-iJI.VE.UE  ,  s.  f.  Misire,  gueuserie  , 
"^rie.   Sar.ùdeiia ;  itUicheiì.2  ,  ec.  V. 

OINS.s.m.  pi.  Espèce  de  petits  chiens 
>oil.  òfCìie  di  piccoli   cani  col  pelo 

'.  .'F.'E',  ÉE,  psrì.  V.  le  verbe. 
G  .vE;jMENr  ,  s.   m.  -linne  de  Marine. 
Jii  ..,  pelle  ams;  ,  en  général ,  toutes  les  ma- 
res ,  et  même  toutes  Its  voiles ,  quand 
-!M  sur  les  vergues.  G// iîhaj;;/ ,  gV 

cK  ,  v.  a.  7*.  de  Mar.  Pourvoir  un 
.  de  tous  SCS  agrès  ,  comme  corda- 
li _ies ,  verguîs,  voi'es,  etc.  Arreda- 

''■Ej  S'^fn.  Le  lieu  où  se  gardent  les 
'~i  ,  ou  l'on  exjiéclio  les  Sentences  , 
:ri-ts  qui-  ont  été  rendus.  Cjncc/.'i/ij  ; 

-S'ote  ;  luo^o  dore  si  presentano  scrit- 

GREFFE  ,  s.  f.  Petite  branche  tendre 
■le  Ion  coupe,  ou  œil  qu'on  leve  .i  la  bran- 
he  d  un  arbre  qui  est  en  seve  ,  et  que  l'on 
nte  dans  un  autre  arbre  |.our  le  f.ùre  re- 
rendre, afin  qu'il  por:e  du  Iruit  de  la  na- 
i.re  de  l'arbre  d'où  il  a  été  pris.  Maria  ; 
esta.    Greffe  en  croix.    Annesto  a  corona, 

a  croce  ,  o  a  spacco.  Greffe  en  llùte.  An- 
esio  a  anncllo,  o  a  canr.a.  Greite  en  arc. 
.nsinuax.one.^  Grtiïe  en  approche.  Appros- 
■  Greffe  en  écusson.  Annesto  a 
Griffe  se  prend  aussi  pour  l'action 


ima\to 
echio. 
2  çrelfer.  Ncsto. 

rììHÌ^'  ^''  P^."'  ^-  '«  V. 

OKtchtR.v.  a.  raire  une  sreffe  ,  enter, 
imejfjrf  ;  innestare  :  nes'are;  inserire 

GREFFIER  s.  m.  Officier  qui  tient  tm 
^'e\^e.  LancilUere;  attuario.  -  Greffier  à 
i.peau  ;  le  creir.er  qui  écrit  sur  le  parche- 
iin  les  expéditions  des  Arrêts  et  des  Sen- 
:nces.  CancilLere  chej'a  le  spediiioni  in  per- 
amena.  ^  r      \  ^ 

GREFFOIR,,,  m.  P, 


couteau  dont  on 
VrÎ-^"c''  ^"i"'''-  <-'0't:Uj  .la  annesti. 

j  11  '^''l'  f-  Qj'nesedirque  delà  soie, 
"ind  e,le  est  tirée  de  dessus  le  cocon,  ioie 
tCRe.  Seta  ertpgia. 

ans  cette  phrase  :  Feu  Grégeois.  Sorte  d'âr-  »     GRELOUE.^l ,  v.  a.  T.  di  Ciriir.  Q- 

Ui  ctiomiaire  frun^  cU-Hai  Un, 


GRE 

tifice  qui  brûle  même  dans  l'eau  ,  et  dont  on 
prétend  q.ules  Grecs  se  sont  servis  les  pre- 
miers. Floco  chi  brucia  su  l'aciua. 

.  G.<E  GORIEN,  E.kXE,  idj.  Quis'em- 
ploieen  ;)j.-iant  du  chant  dEglise  ,  ordonné 
par  Grégoire  premier  ,  et  en  parlant  du  Ca- 
lendrier roi.irmé  par  Grégoire  XllI  ,  en 
ip;.  Gr:i.,riaiio. 

GREGUE,  s.  f.  Espèce  de  haut-de-chaus- 
se>.  Il  est  vieux  ;  on  ne  le  dit  plus  qu'au 
pluriel,  et  dons  ii.iel,ni..'s  phrases  prover  ijles. 
il  a  bien  mii^  de  l'argent  dans  ses  jregues  , 
pour  dite-,  i!  s'est  bien  enrichi.  E'i;li  j.  ben 
empito  il  borsellino.  -  Il  en  a  dans  ses  gre- 
gues  ,  en  parlant  d'un  homme  à  qui  il  est  ar- 
rive quelque  perte  ,  ou  quelqu.iccider.t  là- 
ciieux.  Af^r  avuto  qualche  dls§ra\'a  ;  awr 
avuto  ta  gragnuala  addosso.  —  Tirer  ses 
gregues  ;  s'eniuir  :  et  hisser  ses  firegues  en 
quelque  occasion  ;  y  ."noiirir.  Tous  ces  pro- 
verbes sont  popjila.res.  V.  Mourir  ,  fuir. 

tf.^liLE  ,  adj.  de  t.  g.  Long  et  menu. 
Joti.le  i  s'-'cili  ;  dilicato.  -  Il  se  dit  aussi 
d'une  voix  aigiie  et  foible.  Voce  deboli  e 
acuta  ,  sottile.  -  Sz  dit  encore  en  parlant  du 
Son  d'un  cor  ou  d'une  trompette.  On.ippeile 
ton  grêle ,  le  ton  le  plus  haut ,  et  l'on  di:  , 
sonner  du  grêle,  .icuto  ;  sottile.  -  Terme 
d'Anal.  On  appelle  intestins  grêles ,  ce. tams 
intestins  qui  ont  moins  de  diamètre  que  les 
autres^  Intestini  tenui. 

GKÈLE,  s.  f.  Eau  qui  étant  congelée  en 
l'air  par  le  froid  ,  tombe  par  grains.  Grundi- 
ni-';  gragnuola.  -  lig.  Une  grêle  de  coups, 
une  grêle  de^  mousquetades  ,  pour  dire  ,  une 
grande  quantité.  Granguola  ,  grandine  M  bas- 
tonate,, d'archihu^iat: ,  ce. 

GRtLE' ,  Ì.E  ,  part.  V.  le  verbe.  -  On  ap- 
pelle vis.ige  grêlé  ,  un  homme  grc'é  ,  un  vi- 
s.ïge  ,  un  homme  qui  a  beaucoup  de  marques 
de  petite  vé.-oU'.  Il  est  hm.  Suitcrato  ,  but- 
teroso,;  pien  dt  batteri. 

GRELER,  ,  V.  impersonnel  II  se  dit  quand 
li  tombe  de  la  grée.  Gian  injre ;  piover gra- 
S'iuola;  tempistare.  —  V\  est  ..ossi  a.a  ;  4at.'r 
par  la  grêle.  i'IastlUr  colla  gr.  ndine,  g  as- 
tare,  —  On  (Ht  qu'un  homme  a  éc-  :rtlé  , 
pour  dire  que  ses  terres  ont  été  gu  é.'S.  Le 
sue  possessioni  sono  state  fijicUate,na.:ra;tate 
dalla  icmpest.:.  —  On  le  dit  hg.  et  fjin.  pour 
dire  ,  qu'il  a  fuit  de  grandes  perle;,  qu'il  a 
eu  de  grandes  infortunes,  .^fir  atutoscacco. 
~  Terme  de  Cirier.  Réduire  la  cire  fondue  en 
forme  de  rubans ,  semblables  à  de  la  faveur. 
Hidurrela  cira  in  piccole  fettucce.  —  Grêler 
sur 'e  persil. 'V.  Persil. 

GRELET  ,   Terme  de  Maçon.  V.  Têtu. 
GREH.\  ,  ou  GUERLIN  ,  s.  m.  Terme 
de  M„r.   Le  plus  iielit  des  cables  d'un  vais- 
seau.  Gherlino;  Gumenettj  da  rimburchiare  le 
barche. 

GRÈLOIR  ,  s.  m.  Terme  de  Cirier.  Bassin 
de  cuivre  étamé  ,  dont  le  fond  est  percé  de 
petits  trous  pour  faire  tomber  la  tire  sur  le 
tour  ,  afin  de  la  grêler  ,  de  la  ru'janer.  Co- 
latoja, della  cera. 

GRELON  ,  s.  m.  Grain  de  srêle  extrê- 
mement gros.  Gragnuola  ,   grandine  grossis- 


GRE  3S.5 

la  cire ,  la  réduire  en  petits  grains  pour  la 
purifier.    Ridurie  la  cera  in  granelli. 

GRELUCrION,  s.  m.  Nom  qu'on  donne 
à  l'amant  aimé  et  favorisé  secrètement  par 
une  temine  qui  se  fiit  p-yer  par  d'autres 
amans..  !l  est  lam.  et  libre.  lUrtone. 

GRE.VIiAL  ,  s.  m.  .vlorceau  d'étoffe  qui 
fait  parue  des  ornemens  pontificaux  ,  et 
qu'on  met  sur  les  genoux  du  Rréiat  oificiant, 
pendant  qu'il  estasiis.  Tovjgiia. 

GRÉ.MiL,  s.  m.  Plante  que  l'on  nommi 
aussi  Herbe  aux  perles,  parce  que  ses  semen- 
ces approchent  de  la  ligure  d'une  perle.  Elles 
sont  diurétiques  ,  et  font  même  sortir  le  gra- 
vier des  leins.  Migliatole  ;  litospirmo. 

GRENADE  ,  s.  f.  fruit  bon  à  manger ,  eC 
qui  renferme  dans  son  écorce  quantité  de 
graiji,  rouges  ,  chacun  renfermé  dans  ime  pe- 
tite cellule.  Granato;  melagrano;  metag^a- 
nata.  —  Certain  petit  boul-'tdefer  ,  qui  esc 
creux  et  fait  en  forme  de  grenade  ,  et  v;ui 
étjnt  chargé  de  poudre  a  canon  ,  se  jette 
avec  la  main.  Granata. 

GREN.\DIER  ,  s.  m.  Arbre  qui  porte  J;: 
grenades.  Gr.i\ato;milagrano.  -  On  appelle 
aussi  Grenadier; ,  les  Soldats  qui  jettent  de» 
grenades.  Granatiere.  -  Grenadier»  achevai; 
une  Compagi-.ie  di  Grenadiers  à  cheval  ;  une 
Compagnie  de  Grenadiers  montés ,  créée  par 
Louis  XIV  ,  et  qui  sert  avec  la  Maison  du 
Roi.  Granatieri  a  cavaîlo. 

GRt.MA  JIERE  ,  s.  f.  Gibecière,  qui  t.\l; 
partie  de  l'éq.-.ipement  d'un  Grenadier  ,  ec 
dans  laquelle  il  porte  les  grenades.  Glberna 
dt'  granatieri. 

GRENADILLE  ,  s.  f.  Voyez  Fleur  de  la 
Passion, 

GRE.NAGE  ,  s.  m.  T.  de  Poudrier.  Action 
de  former  le  grain  de  la  poudre  à  canon. 
Granitura  ;  ^rammento. 

GREVAILi  'Ò ,    .  f .  Métal  réduit  enmen.it 
gr.-.in;.  F-a:.::  ii. 
GRENAILLE,  Ée  ,  pt.rt.  Cranagliato. 
GREN  AILLER  ,  v.  a.  Mettre  un  métal  en 
petits  grains.  Grana^liare. 

GRE.WAf  ,  s.  m. .Pierre  précieuse  d'un 
■■û.ige  foncé  comme  le  ijros  vin.  Granato. 
—  rruit  dont  on  f.iit  un  sirop,  qui  est  pro- 
pre aux  maUdics  des  pciroquets.  Il  se  trouve 
chez  tous  les  Oiseliers.  Frutto  di  cui  sift 
un  sciroppo  che  giovi  alle  malattie  de' pappa- 


GRELOT  ,  s.  m.  Petite  sonnette  de  mé- 
tal, creuse  et  ronde  ,  dans  laquelle  il  y  a 
une  petite  boule  aussi  de  métal  qui  rend  un 
Son  dés  qu'on  remue  la  sonnette.  Son.igliuT- 
p;  sonaglio  i  son.igiino.  -  On  dit  poaulai- 
rement  ,  trembler  le  grelot ,  pour  dire  , 
greloter.  V.  -  Attacher  le  grelot ,  se  dit  iig. 
etiam.  pour  dire  ,  faire  le  premier  une  chose 
qui  paroit  ditiicile  et  hasardeuse,  .indare  in 
bocca  al  Ir-po  ;  cimentarsi. 

GRELOTTER,  v.  n.  Trembler  de  froid  ; 
trembler  si  fort ,  que  les  dents  claquent  l'une 
contre  l'autre.  Tremar  di  freddo  ;  tremare  a 
verga  a  verga  ,  o  come  una  bubbola  ;  dibat- 
tire  i  denti  i  batterla  diana. 

GKELOU  ,  T.  de  Citier.  V.  Greloir, 
^  GJiELOUAGE  .   s,    m.   Terme    de  Ciri^r. 
de    grelouer.    Il    ridurre   la  cera  in 


:ner 


gal:i. 

GREN.AUT,  s,  m.  Espèce  de  poisson  qui 
a  la  lète  fort  grjss:;.  Muggine. 

GRENE',  ÉL  ,  part.  V,  le  verbe. 

GRE.NELE',  ZE  ,  p.irt.  V.  le  verbo. 

GRENELKit.  v.  a.  Faire  paroitre  des  ara:,:; 
sur  quelque  chose  ,  principalement  sur  lé  cuir, 
comme  sur  le  chagrin  Granire. 

GRE,\tR,  V.  n.  Produire  de  la  graino  , 
rendre  beaucoup  de  grains.  Granare  ;  granire  ; 
far  il  granitlo.  -  V.  a.  Réduire  enivi"; 
gra-ns.  iUdurre  in  granelli.  Grener  la  poudre  i 
canon.  Ingranire  la  polvere. 

GRF^NETtPIE  ,  s.  f.  Commerce  que  f.iit 
un  .Marchand  Grenetier.  Commercio ,  irajica 
di  biade,   o  de'  biadaiuoli. 

GRE.NEriEt,  ItRE  ,  s.  m.  et  f.  Celui, 
celle  qui  vend  des  grains  et  des  graines.  Uia- 
dajuolo  ;  granaiuolo  ;  granaiolo.  —  Gren.?ficr, 
est  aussi  un  Officier  avi  firenier  à  Sel,  qui  juge 
des  différens  qui  arrivent  pour  le  fait  d^s' 
Gabelles.  Giud'xe  che  prende  cogni-tione  d:!lz 
liti  circa  h  gabeUe   del  sale. 

GRENETIS  ,  s.  m.  On  appelle  ainsi  ce 
tour  fait  de  petits  grain»  relevés  en  bosse  a  i 
bord  des  médailles  ,  des  mo.-.noies.  Granitur.i 
de  [la  moneta. 

GRENETTES,  s.  f.  pi.  Petites  graines, 
dont  les  Peintre;  en  miniature  se  servent 
poiir  la  co  ''eur  jaune.  On  les  nomme  .lussi 
graines  d'Avignon,  Coccole  di  spincerfir.o. 

GRENIER  ,  s,  m.  P.irtie  la  plus  h,iu-e 
d'unbitiment,  destinée  ,i  serrer  les  fraina. 
Granaio.  —  On  appelle  grenier  au  fb'n  ,  -.i.t 
grenier  où  l'on  a  accoutumé  de  serrer  !» 
(<ji:\.  Fenile  ;  fienile.  —  Grenier  a  sel ,  c',>  : 
le  lieu  où  l'on  soi-r  j  et  où  l'on  débite  le  tri 
psr  sutDrité  pui-'liq.i?.  .Haga^iino  ,  e  gabeiU 

C  c  c 


586 


GRE 


del  sale.  -  ^Crenier  à  sel ,  est  flussi  une  Ju- 
risdiction  où  l'on  jupe  les  matières  qui  re- 
f;ardent  la  Gabelle  ,  la  Ferme  du  sel!  Giw 
ris^ilione  concernente  le  materie  dille  gabelle 
del  sale.  —  Grenier  se  dit  aussi  du  j;lus  haut 
étage  d'une  maison  ,  et  qui  est  proche  des 
tuiles.  Soffitta.  -  T.  de  Mar.  Se  dit  des 
pljndies  qu'on  met  au  fond  de  cale  et  aux 
côtés  ,  jusqu'aux  fleurs  -,  quand  on  veut  char- 
ger en  î;renier  ,  pour  mieux  conserver  )es 
marclirndtses.  Ca.^sa  per  caricar  a  grano  ,  t> 
altri  generi  simili.  —  Charger  un  vnìssean, 
un  b3te;iu  de  prains  en  grenier  ;  le  charger 
t^c  grains  sans  les  mettre  dans  des  sacs.  Ca- 
ricar a  cassât.  —  On  oit  aussi  fig.  d'une  pro- 
vince ,  d'un  p^ys  fertile  ,  dont  on  tire  beau- 
coup de  blé  ,  que  c'est  le  grenier  deî  au- 
tres provinces.  La  Siede  est  le  preni  r  de 
rira'ie.  La  Sicilia  è  il  eranajo  celV  Italia. 
—  Kn  terme  de  Drai-erÎe.  Grenier  ou  cb.ine 
eux  chirdons  ,  c'est  le  lieu  où  l'on  les  con- 
serve. Gi3ri:rïa. 

GURNOiR  ,  s.  m.  Lieu  d'un  moulin  à  pou- 
dre où  l'on  prene  la  poudre;  se  dit  ïtussi  du 
crible  dans  lequel  on  la  passe,  on  I.i  grene. 
J^nogo  dove  s^ingranlsce  la  polvere  ,  c'/  vaglio 
fie  seri-c  r  ta'  uso. 

Giv^NOUlLLE.  s.  f.  Pemanim.ll  qui  vit 
ordinairement  dans  les  maraî'^.  Rara;  ranel- 
la ;  rair>cchia  ;  ranocchio.  Terme  d'Im]^ri- 
merie.  La  p.irtie  de  la  presse  qui  est  dessus 
la  plrtine.et  qui  reçoit  le  pivot  de  l'jrbre. 
Dado  dd  Pirrone.  —  Grenouille  pêcheuse. 
Terme  d'ichnol.  Ca/an^a.  V. 

GKENOUILLtR,  T.  pop.  Ivrogner  y  bu- 
VO'er  ,  cho;Mn?r.  V. 

GRENOUILLERE,  s.  f.  Lieu  marécageux 
cù  les  grcnouîHe-^  se  retircnN  Pantane.  -  Lieu 
«lont  l,t  si'uation  est  humide  et  mal-saine. 
L'iO'Q  umido  ,  lantanoso.  —  En  ce  sens ,  on 
c'.i^t  d'une  m.ii=(/''i  bâtie  dnns  une  situation  ma- 
réc.ipeu^e  ,  qn'slle  est  bà'ie  d^ns  une  gre- 
r'>uillere  ;  c;uc  c'est  une  grenouilliere.  t'tua 
fahhricata  in  luotio  umido  ,  mah'Tno. 

GRENOUiLLET.  ou  SEAU  DE  SALO- 
MON, r.  m.  l'I.inie  qui  croît  sur  les  mon- 
la^nes  et  les  collines  ^  à  l-i  hauteur  d*un? 
coudre.  Ses  feuilles  ressemblent  à  celles  du 
taurier.  II  estabstersif  et  quelque  peu  astrin- 
Rcnt.  Sa  graine  est  pursative.  Signio  di  Sa- 
lomone ;  s;/;itlo   santa  Maria. 

GRENOUILLE  TTE  ,  s.  f.  Plante  qui  croî: 
dans  les  m.irais.  C'est  une  espèce  de  renon- 
cule,  hlcde  di  l'one. 

GRENU,  UE  ,  adj.  Qui  a  beaucoup  de 
grains.  11  ne  se  dit  que  des  fromcns  ,  sejejes  e" 
orges  ,  etc.  Granato;  che  ha  d'  molti  prant  , 
granoso  ;  picn  di  granelli.  -  P  se  dir  fìg.  de 
certains  cuirs  dont  le  grain  est  beau  tt  pressé. 

GREQUE,  s.  f.  Terme  de  Relieur.  Petite 
scie  nour  greqtier  les  livre;.  5f^d  a  rr.ano. 

GREQUEK,  V.  ^.  Ter  me  dt  Relieur.  Qokx- 
per  un  livre  sur  le  dos  avec  la  grenue  , 
flt  rcs  qu'on  a  plié  le  papier.  Sitare  t  libri  sul 

GRFS,  ^.  m.  Pierre  composée  He  crains 
de  s:ib!e  plus  ou  moins  fins.  Pietra  higia.  - 
Sorte  de  poterie  de  terre  ,  fabriquée  avec 
ime  glaise  naturellement  mê'ée  d'un  sable  fin. 
l'Jle  se  trouve  en  Normnndie  ,  où  Yon  en 
fait  des  cruches  ,  dos  bour''illeç ,  des  pots  , 
etc.  Sorta  di  stoviglia  fihr-cata  con  creta 
renosa.  —  'l'enne  de  Vétérle.  Les  grosses 
ritnîs  d'en-h.iul  d*un  sant^'ier  ,  (jui  touchent 
et  frnv^nt  contro  lo"  défenses.  Ganasce. 

CRÉSER.  GRESILLER,  ou  CROISER  , 
V.  n.  Terme  de  Vier'cr  F.Tçonncr  le  verre 
svoc  le  grésoir.  Rodere  il  vetro  cûl  grisa- 
tcjo.   , 

C;RÉSIL  ►  !»^  m.  Petite  trrèle  fort  menu? 
f  t  fort  dure.  Neve  forre  ;  nere  diacciati.  — 
En  trme  de  Marchands  ;  Cfé^ì]  ,  Oreisil  et 
|;ro5Ìl  ,  rVst  du  verre  cassé  ,  ou  du  verre  en 
pou'-e.  Rottame  di  vetro. 

GKF.'SlLLir  ,  ÉE,  part.  V.  Tr  verbe. 

GRE'SILLEMFNT  ,  s.  m.  Ac^lon  de  gré- 
si'Ie.^  ou  état  de  ce  q  i  est  grésillé.  N<*0Jo  ; 


G    R    I 

GRE'SILLER,  v.  imp.  Qui  n*a  d'usage 
qu'en  parlant  du  gré-.il  qui  tombe.  Nevicare. 

—  Faire  que  quelque  chose  se  fronce  ,  se 
rétrécisse  ,  se  racornisse  ,  se  retire.  Le  feu 
a  grésillé  ce  parchemin.  Le  soleil  grésillera 
ces  fleurs,  si  vous  ne  les  couvrez.  Àj;grovi- 
gliare.  —  En  Terme  de  Vitrier.  V-Greser.  - 
Fer  grésillé  est  celui  que  le  feu  a  réduit 
comme  par  petits  morceaux.  Ferro  bruc- 
ciato. 

GKE'SILLON,  s.  m.  Terme  d^  Boulang. 
V.  Gru.u.. 

GRE'SILLONNER  .  v.  n.  Term- peuusité. 
Il    exprime     le  cri  du  Grillon.    Lo  stridere 

del  grillo. 

(;RE'S0IR.  s.  rr^.  Terme  de  Vitrier.  Outil 
dont  on  se  sert  pour  rogner  les  extrémités 
d'un  carreau  de  verre.  Grtsatojo  ;  topo  ; 
cane  i  mortctîo.  —  En  Terme  de  Diaman- 
taire y  ec.  r.t^risoir.    TagHajuola. 

G-KE-SOL  ,  T.  de  Musique,  par  lequel 
on  désigne  '.-.  note  Sol.  Gisolrcutic. 

GRESSLRIE  ,  s-  f-  Nom  collectif.  Pierres 
degrés  mises  en  œuvre.  Pietra  b'g'a  messa 
in  òpera.  —  des  pots  ,  des  cruches  ,  des  va- 
ses ,  etc.  f.iits  de  grès.  Stoviglie  fatte  con  creta 
renosa. 

G.KEVE  ,  s.  f.  Lieu  uni  et  pl.it,  couvert 
de  gr.rvier,  de  siihle,  le  long  de  la  mer,  ou 
d'une  gr.mde  rivière.  Spiaggia  ;  greto.  —  V 
y  a  une  place  publique  à  Paris  ,  qu'on  nomme 
la  Greve  ,  )iarce  qu'elle  est  le  long  du  bord 
de  laS?ine;  et  c'est  un  des  lieux  où  l'on  fait 
les  exécutions.  Fia\ia  pubblica  in  Parigi  , 
dove  If  sQ'jliono  giustiziare  i  del-njuenti.  — 
Crevé  ,  tenne  d* Anatomie.  La  portion  maî- 
e-e  de  la  jambe  et  qui  en  fait  le  devant. 
Stinco. 

GREVE' ,  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe.  -  Terme 
de  Jurispr.  On  dit  de  celui  qui  eu  héritier 
ou  légataire  à  charge  de  substitiuion  ,  qu'il 
est  grevé  de  substitution.  Gravato  j  con  ob- 
htÌ!^o  âi  sofùut^ione. 

GREVER,  v.  a.  Léser,  faire  t.- ■  t^appor- 
tcr  du  domm  'ge.  Nuocere  ;  darineggicrt  \  dan- 
nificarc  ;  mjnomzrr^.r/::  ;  far  danno  o  torto. 

GRÎBANE.  s.  f.  Terme  de  Ma-ine.  Sort? 
de  b.ir^;u("  ordinairement  bâtie  à  sole,  et  qui 
est  dfp.iii  trente  jusnu*d  soixante  tonneaux. 
Grihana. 

GRIBLETTE  .  s.  f.  Petit  morceau  de 
porc  frais  ou  s.i'é  ,  de  veau  ,  de  volaille  ,  rrc. 
fort  mince,  haché  ,  battu  et  envelopné  de 
petites  tranches  de  lard,  et  qu'on  met  rôtir  sur 
le  gril.  T-racciuola  di  porco  lardellata  ed  ar- 
ro'fira  m  la  gratella. 

G'ilBOUlLLAGE  ,  s.  m.  T.  Bas  et  pop. 
V.  Griffon. a-e,  biirbouillaEP. 

GRIBf  )UILi  ETTE  ,  s.  f.  Jeu  H'enFans. 
feter  quelque  chose  à  la  enhiniillette  ;  la  je- 
ter ;ìu  milieu  d'iinc  rroupe  d'enfsn*.  ,  qui  cher- 
chent à  s'en  saisir.  !'  es*  fam-  Sorta  di  giuoco 
fanciullesco  y  che  si  fa  col  gerfar  alcuna  cosa 
in  f^e^yo  a^  un  gruppo  d^  ragaxn. 

GRIBOURI.s.m  Trm  d^nsectol.  Syn. 
deroune-hourgecn.  Lise».  V. 

GRIECHE,  adj.  de'-,  g.  Rude  ,  piquant. 
Ortie  erîeche.  Ortica  punge-.îe.  —  Se  dit  aussi 
d'une  pie  plus  ne'ite  ^.le  les  aufires  ,  qui  est 
fort  criarde-  ralcinello.  —  fi::,  on  appelle  nie 
grieche  ,  une  femme  d'humeur  aigre  et  que- 
rcMcusc.  Donna  di  cattivo  umore  ,  sgrldatrice, 
mnatfahiL-  ,  inrof'thiie. 

GKftF,  s.  m.  Dommage  que  l'on  reçoit  , 
lésion  que  l'on  souffre  en  quehnie  chose. 
lurfo;  danno  ,  pregiudizio-  -  La  •.)lainte  que 
Ton  f.iic  pour  lo  dommage  reçu.  {Querela  ;  do- 
rïian\e  per  un  danno  ^  o  torto  ricev'iro.  —  T.  de 
Prat.  On  apneile  griefs  ,  les  écritures  qui? 
l'on  f.iit  pour  montrer  en  quoi  on  a  été  lésé 
pir  un«  sentence  dont  on  est  appellant.  *^f- 
tl  ^  o  scr'Hure  ,  o  rimostrarle  contenenti  le 
rngionî' .  per  cui  si  vuol  apyelhrc  da  una  Sen~ 
ter.-^n  che  si  prt^tcnde  les'va  ,  o  pravitoria, 

GRIEF  ,  GRIEVE,  adj.  Gmnd  et  fàcbeux- 
Grave  ;  g'-ande  ;  doloroso  ;  fastl.loso  ;  pcric9' 
lo'.fì.  -  l!  <:!''n'rie  encore  Fni>rme.  V. 

GKIE'VE.MENT  ,  adv.  D'une  manière 
Critvf,  exvcssivcrnent,  Gruyemintt* 


ORI  ] 

GRIE'VETE',  s.  f.  Enormké  ,  atrocità. 
Gr>ivc-^;^a  i  enormità  d*ua  diluto  ,  A^un  pa- 

g'kIKFADE  ,  s.  f.  Coup  (te  griffe.  11  se  dii 
en  fauconnerie  ,  de  la  blessure  que  fait  ur 
fiseauonî'd  avec  ses  serres,  rcritu  cht ft. 
l'uccd'o   cl  prtAn  ferendo  coHi  artìgli. 

(■GRIFFE  ,  s.  f.  Ongle  ero  hii  et  pointu d< 
certains  rnimaux  ,  tels  que  le  ti^re  ,  le  lion,, 
le  clirt ,  etc.  ou  d'un  oi>eau  de  i-roie,  com- 
me IVî'srvier  ,  le   fa.icon  ,   etc.    Artiglio   • 
\anpd  :   branca  ;  rampa.  -   \\  se  dit  fie.  ri, 
pouvoir  qu'un  homme  exerce  injustemom 
un  au^re  ,  de  la  rapacité  des  gen^de  ci'  . 
etc.  Hranca  ;  artiglio.  -  fis.  et  fam.  D.  i, 
un  coup  de  griffe  à  quelqu'un  »  îui  duimc: 
de  la  griffe;  lui  rendre  quelque  mauvais  of 
fice  ,  et  particulièrement  pjr  des  discours  dé' 
sav.in'.iseux.  Diss:ryire  ataino  itijrlandont 

GRIFFE',  ÉE,  part.  V.  le  verbe. 

OiUFFER,  V.  a.  T.  de  Faucon.  Prendr 
avec  la  qriffe.  Athrancm  ;  artjsl^an  ;  I 
SÎ'ar  Colle  hranclie .  colli  arti^^lj  ;  as!)hciiii: 
glî^re  i  gh:nnlr  colle  branche. 

GRIFFON  ,  s.  m.  Oise.m  de  proie  s-t, 
bl.iblc  à  l'aigle.  Grifone  ;  g-iffl.  -  Ai„- , 
n.bileus,  moi-ié  aigle  et  rooi'ié  lion.  O 
emploie  ce  mot  dan>  lelBlason.  Grifone,  l'on 
d'or  au  e'iffonde  sable. 

C'ÎIFFONNAGE,  s.  m.  Ecriture  si  m, 
forint*e  ,  qu'il  est  presque  impossible  de  1 
lire.  .<:carabocch:o. 

GRlFFONNr^',  et:,  p.'tt.  V.  le  verbe. 

GKIFFONNF.R  ,,v.  a.  Ecrire  mal ,  et  ,l\i 
caractère  très-dilïicile  à  lire  ,  tel  qu'est  ce' 
dcs.Sergens  et  des  gens  de  l'ratique.  5c,i', 
r.if^occhlare  ;  schiccherare.  —  Dessiner  gru  , 
rement  ciuelque  chose.  Scarabocchia  e  ;  sci  u 
durate. 

GRIGNON.s.  m.  Morceau  de  rentimm 
du  pain  du  coté  qvi'il  est  le  plus  cuit.  Orile 
ciò',  crosta  dì  fan:  p'ù  Cotta. 

G'KÌNOrE',  ÉE  ,  part.  V.  rerhe. 

GRIGNOTEX,  v.  n.  Manger  douc^.ncr 
en  rongear.r.  Rosicchiare:  shoccoiice/'.Tr 
fìg.  et  pop.    Faire  quelque  petit  pro.'lr    ' 
une  affaire.  Buscare  ;  rosicchiare  ;  cavcr 
che  utile. 

GRIGOUi  s.  m.  Ungredin,  un  m'iL. 
qui  n'a  pas  de  quoi  vivre  *  ou  celui  q  r 
de  quoi  vivre  ,  fait  le  tt.ieux  ,   et  vit 
manière  sordide.  II  est  fam.  Guidone  ;  ^.j  ■ 
guitto  ;  piccaro  ;  p'toeco. 

C;RIL,  s.  m.  (l'L  ne  se  prononce 
dans  le  discours  familier,  et  se  mouille  , 
on  le  prononce.  )  Ustensile  de  cuisine  q.i  . 
fait  de  pl.i. leurs  verges  de  fer  mises  eircT.ii 
à  quelque  distance  l'une  de  l'autre  ,  et  '.ur  I 
quel  on  fti'  rôtir  de  la  viande  ou  du  poisio) 
G''^t.:  i^rat^lfa  ;  gr.uico'a. 

GRILLADE  ,  s.  f.  M,iuière  d'appr^ 
certaines  viandes  eu  les  g^i'lan^  //  cu.'C 
la  sratc'.U.  —  Il  se  dit  aussi  des  viandc< 
lées.  Carbonata  ;  braec/iwle  arrostite  fii 
gratella.  —  Faire  gri'lade;  mettre  sur  le  r. 
des  cuisses  dp  poulet  ,  de  perdrix  ,  et  au' 
choses  semblables  qui  sont  'lé)à  rô'ies.  f 
riscaldar.:  ,  o  abbrustiarc  su  la  gratella  can 

GRILLAGE  ,  s.  m.  Opération  d-  Mt;a 
lurgie  .  nui  consiste  à  faire  passer  le  mmir. 
par  plusieurs  feux  ,  avant  que  df  le  faire  io: 
dre.  Cn'r-i-a  dil  minerale.  -  Grilbge.  T.  . 
.'iernir.  Fils  de  fer  entrelace.  Ingraticolato  i 

fil  d,  f.:r,o. 

GRILLE  ,  s.  f.  Plusieurs  b,itTe.iux  de  bo 
ou  de  fer,  se  traversant  les  uns  les  autre; 
pour  empêcher  qu'on  ne  passe  par  une  tu 
nêtre  ,  ou  par  une  autre  ouverture.  (?/',itc[ 
graticola  ;  Inferriata  ;  in  ferriata  iingraticol  t 
m«Wi  Grille  coudée.   F:n:stra  ing'noceh'ali 

-  On  appelle  dans  les  Couv-nv  de  filles 
grille  ,  un-?  sorte  de  p-ille  en  petits  carresi  j 
fort  serrés  ,  qui  est  d.ins  les  parloirs  des  RM 
ligieuses.  Or.ita;  ferrata.  Et  on  ai.pcHe  » 
so'nmi-nt  !•  parloir  ,  grille.  Cr.ir<i  ;  parlate; ] 

-  Griile  de  fer;  toute  clôture  de  fer  qui  f 
ornée,  e'  q'ii  dans  une  maison  sépare  1 1 
cours  des  yaàins.Firrata  ;  ferriata  ;  inftntiu 


G    R    I 

On  appelle  aussi  grille ,  àim  les  Couvent  \ 

;  filles ,  un  treillis  de  fer  maillé  de  trois  à 
latre  pouces  de  jour  ,  qui  sépare  le  chaur 
s  Religieuses  d'avec  le  chœur  ou  la  net  de 
ir  £§lise.  Lasraia  ;  la  ferrata  del  Coro.  - 
n  appaile  grille,  ctoriile  de  feu,  tr^iicu 
Jtre  clieneti  atcachés  ensemble  à  quelque 
.tance  l'un  de  l'dU  re  ,ivcc  u.Te  barre  de 
r.  AUri  o  capifuoctii  'loj^^j.  —  Grille  ,  se 
;  encore  des  barres  de  ter  sur  lesquelles  ou 
:ce  le  charbon  d,-ins  un  fourneau  aa-desiui 
cendrier.  G-ar^Ua.  —  Grille  ,  est  d-ins  un 
J  de  Paume  ,  ime  espèce  de  fenêtre  carrée , 
.i  est  sous  le  bout  du  toit  hors  du  service, 
élevée  à  deux  pieds  de  terre.  Fincs!,'.i  m- 
■riaia  d^l  giuoco  àclla  palla  a  corda.  — 
•ille  ,  en  termes  de  Chancellerie,  est  un 
r.ip!ie  en  forme  de  grille  ,  que  les  Secrc- 
res  du  Roi ,  qui  ont  à  signer  quelques  let- 
îs ,  mettent  au-devant  des  paraphes  parti- 
'lers ,  dont  ils  se  servent  dansleur  sign.iture 
rticujcre.  G'urisori  cht  fanno  i  Ktgj  icgn- 
7  r.d  sutto'Crivcn  alcuna  cosa  —  T.  de 
is^.-i .  Il  se  dit  d  e  certains  barre jux  qui  sont 
a  visière  d'un  heaume  ,  qui  empêchent  que 
-i  yeu.x  du  Chevalier  ne  soient  offensés.  Cra- 

GRILLE',  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe. 
GRILLER,  V.  a.  Rôtir  sur  le  gnl.  Arrô- 
[ri  su  la  sjulU.  —  11  se  dit  aus.i  de  ce 
i  a  été  brù.é  pour  être  trop  près  du  feu. 
•rasure  ;  bruciare.  —  On  dit  aussi  ,  la 
ande  ardeur  du  soleil  a  f  rillé  toutes  les  vi- 
es,  toutes  les  herbes.  Arrostire;  cuoarc; 
irdcre.  —  11  est  aussi  neutre  et  on  dit  ris. 

fam.  je  grille  d'impatience  ,  ou  absolu- 
;iit ,  je  grille  ,  pour  dire  ,  je  meurs ,  je  brûle 
impatience.  Io  muujo  ,  io  ardo  d'impa-jitn- 
,  di  yuclia.  -  oriller,  fermer  avec  une 
ille.  Mt/rsri  una  ferriata  ,  unagrata.  -  fam. 
■iller  une  h!le  ;  la  foire  Religieuse.  Far  mo- 
ia ;  chiudere  in  un  cliiostro. 
3R1LLET  ,  s.  m.  oj  GRILLETTE  ,  s.  f. 

de  Blason,  donnette  ronde  qu'on  m^t  au 
u  des  chiens  et  «ux  jambes  des  oiseaux  de 
0'?.  S^nag^io. 
"", ;;;LLETE' ,  ée  ,  atlj.  T.  de  Blason.  Il  se 

;:;ì  oiseaux  de  proie  qui  ont  aux  pieds 
i^  :   inertes.   Sonrr^lijto, 
QRILLON,  s.  m.  Petit  insecte,  qui  est  une 
e  de  cigale,   aimant  les  lieiix  chauds, 
^  ■"     '"    '        "t  perçant.   Grillo, 


(■ 

Grillons  ,  T.  de  Valais.  C'ord'olettes  a  sërl 
ries  doigts  aux  criminels.  Funicelle  con  cui 
stringono  le  dita  h'  rei  yer  ùrar  loro  di  bocca 

GRI-VlACE  ,  s.  f.  Contorsion  du  visage 
te  souvent-par  affectation.  Morjia  ;  contar- 
ine  di  bocca.  -  fij.  feinte  ,  Dissimulation. 
.  -  Faire  la  grim.nce  à  quelqu'un  ;  lui  faire 
luvaise  mine,  maavais  accueil.  Fjr  cj«iij 
coslietiia.  -  On  dit  encore  fìg.  d'un  collet, 
m  habit,  etc.  qu'il  fait  la  grimace,  pour 
,-e  Grimacer.  V.  -  On  appelle  aussi,  gri- 
ice,  une  boite  dont  le  dessus  est  une  es- 
ce de  peloton  où  l'on  met  des  épingles 
:alolaoiuanclaletto  da  spilli. 
GRIMACER  ,  V.  n.  Faire  des  grimaces. 
''  '"O'fii  .  smorfie  ,  contorsioni  dt  volto. 
ng.  Un  collet  ,  un  habit  grimace  ,  pour 
te,  qu'i's  lont  quelque  mauvais  pli.  Far 
ttive  pieglie  i  non  campe^^iar  bene  ;  non  istar 

Gàl.MAClER  ,  1ERE,  adj.  et  subst.  Qui 
it  ordinairement  des  grimaces.  Smor- 
"0  ;  cite  fa  murfie  ,  contorsioni.  —  fig.  Hypo- 
Ite.  V. 

GillMAUD  ,  s.  m.  On  appelle  ainsi  par 
epris  d.ins  les  Collèges  ,  les  éc  .liers  des 
isses  classes.  Scolaretto  ;  rasarti  delle  scuole 
seriori. 

GRIME  ,  s.  m.  T.  méprisant ,  qui  se  dit 
■'r-E^l'il-??.",''^"-  1'  "'  ''■""•  Scolaretto. 
^OKlMhLlN  ,  s.  m.  Terme  qui  se  dit 
un  petit  garçon  par  mépris.  Babbuino  ; 
mboccip  ;  manamarrone.  -  Joueur  qui 
,rae  toujours  fort  petit  jeu,  et  fort  mesqui- 
ement.  Giocatore  che  gioca  foce  e  con  ti- 


G    R    I 

GRIMF.LINAGE  ,    s.  m.  Petit  jeu    oOi 

i  on  ne  tuit  que  ariroeliner.  Giuoco  di  poca 
consi,ier.ii:ont.  -Petit  gain  qu'on  lait ,  qu'on 
ménage  d.uis  quelque  aiViire  ,  dans  quel- 
que marché.     Guadagniii^o  ;   piccolo   £Ui(- 

GRI.VIELINER  ,  y.  n.  Jouer  mesquine- 
ment et  iietit  jeu.  Giuoccar  pacco  e  con  ti' 
more.  -  taire  quelque  petit  gain,  mènager 
quelque  petit  pruht  dans  un- marche  ,  dins 
une  artjire.  Il  est  fam.  Far  un  pialch:  pic- 
colo guadagno.  En  ce  sens  ,  il  est  iiuelque- 
tois  actif. 

G.KIMOiSE,  s.  m.  Livre  dont  on  dit  que 
les  .«iasicieus  se  servent  pour  évoquer  les 
démons  ;  etc.  Libro  IH  ma^ia.  -  On  dit  fig- 
et  pop.  qu'un  homme  sait  le  gcirooire  ,  en- 
tend le  grimoire  ,  pour  dire  ,  qu'il  est  habile 
dans  le>  choses  dont  il  se  mèle.  .Esser  va- 
lente ,  esser  capace  ,  desfo  in  ugni  cosa.  -  On 
appelle  hg.  et  fam.  grimoire  ,  Aes  discours 
obocurs  ,  ou  des  écritures  tfiiScilcs  à  lire. 
Oiscursi  oscuri  ;  cifre  ,  o  scritti  emblematici , 

GRIMPER,  V.  n.  Cravir  ,  monter  à  quel- 
que endroit  ,  en  s'aidaut  des  pieds  et  des 
mains.  Arrampicarsi  i  inerpicarsi;  ranipicarsi  ; 
aggrapparsi  ;  rtp'.re.  -  Grimper  ,  se  dit  fig. 
des  lieux  hauts  ,  où  l'on  monte  avec  peine. 
ôalire  a  stento  ;  ctmniinar  per  l'  erta  :  ripire  : 
arpicarsi. 

GKl.vlPEREAU  ,  s.  m.  Torchepot;  pic 
cendré.  Pjiit  oiseau  qui  ne  pèse  p,is  une 
once  ,  qiu  grimpe  sur  les  arbres  de  or.in- 
-.he  en  branche,  liampichino  ,  nicchio  "rii-io. 

GRINCEMENT,  s.  m.  Serrement  "de 
nents  ,  l'action  de  grincer  les  cents.  Stridor 

GkINCER,  V.  a.  Grincer  les  dents  ;  les 
serrer  ies  unes  contre  les  autres ,  ou  de  dou- 
leur ,  eu  de  colere  ,  en  retirant  les  lèvres  , 
et  avec  quelque  frissonnement.  Digr,r;narei 
denti ^  ringhiare  ,  strider  co'  denti,  -  Grmcer 
(  .  de  boulanger  ,  dont  ils  se  servent-,  pour 
dire  ,  que  la  croûte  du  pain  est  éraillée  et 
inégale,  lar  bruita  corteccia. 

GRINGOLE',  ÉE,  adj.I».  de  Blason.  Se 
dit  des  pièces  terminées  en  têtes  de  serpent. 
ierpent,/ero.  ^ 

GRINGOTTER,  V.  n.  Fredonner.  Il  se 
dit  proprement  des  petits  oiseaux.  G  .irrire  ; 
sjnnguellare  ;  canticchiare.  V.  Fredonner. 
-  11  se  dit  par  plaisanterie  ,  des  homme»  qui 
fredonnent  mal.  Cantacchiare. 

GiUNGUENAUDE  ,  s.  f.  Petite  ordure 
.u  s  attache  aux  émonct  jires  et  ailleurs  par 
la^proprèté.  Sudiciume;  pillacchera. 

GRINGUENOTER  ,  v.  n.  f.  peu  usité. 
V.  Gringotter. 

GRIOTTE  ,  s.  f.  Espèce  de  cerise  A  cour- 
te queue  ,  grosse  et  noirâtre  ,  plus  douce  que 
les  autres.  Visciota  ;  amarasca  ;  marasca. 
Celles  qu'on  appelle  en  Italien  Agriotta  ,  se 
nomment  a  Paris  du  nom  générique  de 'ce- 
rises. -  Espèce  de  marbre  tacheté  de  roi.ge 
et  de  brun.  Mschio  o  mistio. 

GRlOrritR  ,  s.  m.  Arbre  qui  porte  des 
griottes.  Amarasco ,  marasco  :  viscio'o 

GRIP  ou  GRiPE  ,  s.  m.  T.  de  Mur. 
On  appelloitamsi  autrefois  un  petit  bâtiment 
que  I  on  equipoit  pour  aller  en  course  tel 
qu'est  aujourd'hui  le  Brigantin.  Grippo. 

GRIPELLER  ,  se  gripelles.,  v.r.  T.  Je 
Tisserand.  Se  froncer,  se  crêper.  Incresparsi, 
agsrin^arsi. 

GRIPPE  ,  s.  f.  Fantaisie  ,  goût  capricieux. 
Il  est  fam.  biwarria  ;  ticchio  ;  capriccio  ;  gril- 
lo; umore;  fantasticaggine  -  Se  prendre  de 
grippo  contre  quelqu'un  ;  se  prevenir  défa- 
vorablement et  Sins  raison.  Torsi  ,  o  torre 
o  prender  in  urto  alcuno. 

GRIPPE',  £E,  part.  V.  le  verbe. 

GRIPPER  ,  V.  a.  Attraper  ,  ravir  subtile- 
ment. Il  se  dit  proprement  du  chat  et  de 
quelques  autres  animaux.  Adunghiare  ;  ar- 
raffare ;  arrappare  ;  aggaffart  ;  arranfiare  ; 
acchiappare  ;  ghermire.  -  11  se  dit  tìg.  et 
pop.  des  hommes  qui  ravissent  le  bicnd'au- 
truit.  Rubare  ;  arrafare.  -  Qn  dit  aussi  fao). 


,    ,        G     R     î  3^7 

que  les  Sergens  ont  grippé  tm  homme.  Gher- 
mire i  aeciapp.,re  ;  arr.iffare  ;  adunghiare. 
-  v-,r.  Se  ret.rer  ,  se  froncer.  Jl  se  dit 
des  t^Mt%.  Raggrinzarsi ,  t.icre,parsì.~  f,s. 
Sa  mettre  for-ement  quelque  fantai.ie  dans 
in  \Jmôr  '""''I"'"'"'''  '>  ""biii^.irrire  i  ficcarsi 

l??^h-^°^  'I-  "-•  Celui  qui  est  chargé 
par  les  Rentiers  ,  de  recevoir  leurs  rentes 
moyeunanr    une  légère  remise     11  est  fam! 
Rtscottiscedel'  altrui  entrate ,  che  si  conten- 
ta di  poco  per  ta  sua  ope-a. 

GRlPy.KE,  s.  f.  r.  de  Manufacture  en 
soie.  Ueiaut  quon  remarque  a  certains  da- 
mas qui  paraissent  froissés  en  quelques  en- 
droit ,  lorqa'ds  sont  levés  de  dessus  le 
rouleau  ;    ce   qui  s'appelle    en  manufacture 


Gruiper.   Crespa  o  grlxja. 
-/,'■*  '  .'•  ™-  '-■'  eouleur 


-/■";■" 'i ■'"'"■  '-■'  touleur  grise.  U  bigio-, 
■j  color  bigio,  -ans  cendri  Higio  cenerò^ 
gioia,  crii  brun.  Gris  de  mure,  digio  nero  ; 
g-!gio.  -  On  appelle  gris  de  perle  ,  une  sortï 
de  couleur  gn.e  qui  a  un  certain  éclat  da 
banc  c.mmeles  perles.  Perlaio.  Et  gris  de 
dm,  un  sns  me:e  de  rouge.  Gridellino.  -  O.i 
cit  qad   tait  gris  ,  qu'il  fait  un  temps  gris  , 

Î?Z  T  '  ''"/  '*  '^"VP'  "f  couvert  et 
froid. _  Te.7,po  fosco  ,  torb.da  e  freddo.  -  On 
ait  G  un  homme  a  demi-ivre  .  qu'il  est 
gris ,  un  peu  gris.  Esser  brillo  ,  ciuschero  : 
alvianto  a.to  dal  vino.  -  Verd-de-gris  ,  li 
rouiue  verre  qui  s'engendre  sur  le  cuivre. 
L'^""?",'"  ~  f'*"'  Sris  ,  sorte  de  fourru- 
dossif       "     ""■■  *"  6'''^-  ^'''>''  '  """  ■• 

mif;»'^  \  """^  ■  -"*'  ,Q^''  ^^  <i«  "'-'leur 
H,V.^„  '''  X  "S'  "],?"is,<le  '•'iinc  et  de  noir. 
K'/.'o.  -  On  dit  d'un  homme  ,  quii  est  ton' 
gris  ,  po  ,r  dire,  qu'il  a  de  chevcu-i  gris  Ca- 
nuto; incmiitito.  -  En  termes  d'Imprimerie  . 

sur  le  bois  ,  avec  des  ornemens  et  des  fi- 
gures i^ettere  d  int.iglio  in  legno.  -  Ci 
appelle  vin  gris ,  un  vin  fort  paillet.   V.  ce 

"grisaille  s.  f.  T.  de  Peint.  Façoa 
de  peindre  avec  deux  couleurs,  l'une  claiîe  . 
lautre  brune.    Chiaroscu-o  ;  di   color   b'-'r 

-  Melange  de  cheveux  bruns  et  de  cheveuic 
blancs  dont  on  fjit.des  perruques.  Mesco'anja 
dicapcgh  b:.tnch,  e  castagri,  o  scuri. 

GRISAILLE',  ÉE,  part.  V   le  verh- 
^  GrtlSAILLER  ,  V.  a.  Barbouiller  de"  gris. 
finger  di  b.gio.  ^ 

gr^.'^B^^Jw/  '  ^''''  '''  '■  ^'  '2"'  tî^-e  s"f  le 

L,Knt,i<,  V  a.  faire  boire  quelqu'un  ius- 
qu  a  le  rendre  demi-ivre  Innebbriare.  V.  Eni- 
vrer. -  11  se  d,t  aussi  réc.  Pour  peu  qu'il 
boive  il  se  grise.  Per  pocco  ch' ei  beva  egli 
s  innebbria.  ' 

GRISETTE,  s.  f.  Sorte  d'étoffe  grise  dé 
peu  de  valeur.  Grisçtto.  Specie  di  drappo  of. 
Umano.  -  Jeune  hlle  ou  jeune  femme  do 
mediocre   condition.    Donnicciuole  ;    donn- 

rlT  •■  '''''""■  ~  ^r''^"'-'-  T-  i'àrnitohi. 
t-ocfiesis  ou  grosse  aiouette  hupée ,  du  Sé- 

GRISETTIER  s.  m.  T.  inusitl.  Qui  fait 
lamoureiix  des  femmes  du  bas  du  peuple. 
Mmante  di  donniciuole ,  di  femmine  volgari  e 

^;GKÌS0LER,  v.n.  T.  de  Province.  Il  se 
lodòla  l'^l-^uette.    Il  cantare  delia 

GRISON  ,  ONNE  ,  adi.  et  subst.  Oui  e^t 
gris.  Il  ne  se  dit  que  du  poil,  ou  de"s  per- 
sonnes  par  rapport  au  poil.  Canuto  ;  vecchie. 

-  Homme  de  livree  qu'on  lait  hab.ller  de  gris 
pour  I  employer  a  des  commissions  secrettes 
icrvitare  travestito  con  abito  di  livrea  b,-ia. 

V    Ane''''         '"'''"'■    ""  ^"^  '     ""  S""""- 
GRISONNER  .    V.   n.   Devenir  grison 
commencer   a    avoir    des    cheveux    blancs 
Incanutire;    imbiancar  per  vecchiaia  :   faisi 
canuto.  '    '  ' 

GRIVE  ,  s.  f,  cerre^d'oiseau  dgnt  en  dii- 

Ccc  i 


388 


GRÒ 


iinRue  quatre  es|,'èces ,  savoir,  laDriine,  !a 
Crive  ,  lii  Litorne  et  le  Mauvi!.  On  démine 
proprement  par  le  nom  de  crive  ceMe  qu'on 
nomine  eri  Ini:;»  petite  maneeuse  de  cut  > 
quoiqu'elle  n'en  m.ir,je  poin'  :  elle  n'a  ite 
ainsi  appe'Iée  nue  p.irce  qu'elle  rcssemb'e 
heaucoup  à  la  Dr.iine  ,  qui  mance  réellement 
du  gui.  Tordo  commune  o  mexxtino  ,  vul^ri- 
rem?nt.  lordo  bortjccìo  ^  e  turdo  nostra^'. 
En  Lombardie,  Tordo  vìscada.  Dans  l.s 
Alpes ,  Ziccliio.  V.  Litorne  ,  Mauvais,  -  cri- 
ve de  vigne.  V.  M.'nvis,  -  La  erande  ftrive 
de  puì  qui  se  nomme  Draine.  Drenne  ou  Siser- 
re.  V.  ce  dernier  mot.  —  crive.  T.  d'ichiyol. 
V.  Tourd.^ 

GRIVELÉ  .  ÉE  ,  part.  V.  le  verbe.  -  ad). 
Tacheté,  mèld  de  i;ris  et  de  b!  me.  Picciuolo  ; 
mtTccfùato  dì  l'ilio  e  di  bìjrìco. 

Gi<IVELC'E  ,  s.  f.  Prolit  illlite  qu'on  fait 
dans  un  emploi  ,  dans  une  charee.  Furto  , 
ladropccchio  ,  siiadai;no  Illecito  clic  si  fa  neW 
£mtnl!Ù't^a\ion  rf'  una  carica. 

GRIVELER  ,  V.  a.  F.iire  quelques  petits 
profits  illicites  dans  un  emploi  ,  dans  une 
charse.  Il  est  fam.  Rubare  ;  rubacchiare  ;  far 
guaUsnl  illeciti, 

GRIVELERIE  ,  s.  f.  Action  de  griveler. 
On  .'It  su.'.l     crivelce.  V. 

GRIVELEU;;.  ,  s.  m.  Qui  f,'it  des  erive- 
M-^^.    Furbo  i    ladroncello;    che  fa  guàdasn, 

'  GRi'VETTE  ,  s.  f.  T.  d'Omiihol.  Mau- 
vis.  V. 

GRIVOIS  ,  s.  f.  Terme  qui  so  dit  d'un 
drille  ,  qui  aime  à  se  rciouir  ;  soldat  qui  est 
éveille  et  alerte.  Buon  compagno  ,  disinvolto  ^ 
accorto. 

GRH'^OISE  ,  s.  m.  Vivandière  ,  ou  autre 
femme  G'..rmée  qui  est  d'une  humeur  fibre  et 
hardie.  D'j'tna  sfacciata^  ardita  .baldanuf 
sa  ;   .'eualdrinel!;t. 

GROGrfARU  ,  ARD5  ,  s.  m.  et  f.  T.  inu- 
sité. Qui  gronde  ;  qui  est  chagrin  ,  mécon- 
tent ,  qui  se  i'l.''"f  nela  moindre  chose,  S^ri- 
AatJ^re  \  ranpcsr..i[orc  ;  malcontento. 

G;10GN1-  ,  s.  f.  r.  bas  et  inusité.  Mécon- 
tentement,  chagrin.  V. 

GROGNEMENT,    s.   m.    Cri  de  pour- 
ceaux.   Grugnito,  -  Il  se  dit  aussi  fig.    des 
personnes  ,    dans   le  style  fam.    Borbotta-  \ 
men'n  ;  borbosliainento  ;  O'rata  ;  querimonia, 

GROGNER,  v.n.  Il  se  dit  proprement] 
ou  cri  du  cochon.  Grignire;  grugnare,  -  !! 
signifie  fig.  et  fam.  Faire  un  bruit  sourd  à 
peu  près  serablable  à  celui  du  cochcn  ;  té- 
fnoigner  par  un  bruit  ^  sof.rd  et  entre  sei 
dents  qu'on  a  quelque  mécontentement.  Bor* 
bottare  ;  gorgogliare  ;  brontolare  ,  ec.  V. 
Gronder. 

GROGNF.UR  ,  EtJSE  ,  adì.  Use  tlit d'une 
personne  qui  grogne  par  chagrin,  par  niécon- 
tentcment.  Il  est  f-nm.  Sus'irrom;  querulo; 
rarT7i-ornoso;borbcttator-;horbotoneigarreyijle-y 
bufonchino  ;    calabrone. 

GROIN  ,  s.  m.  Museau  de  cochon.  Grugno; 
grifo. 

(;R0I<;FR,  r.  d.-  vitrier.  V.  Gréser. 
G  ROI.  IF,  ,  V.  Freux. 
GROMMELER  ,  v.  Murmurer,  se  plain- 
dre entre  ses  dents  quand  on  est  fâché.  11  est 
fam.  Borbottare ,  ce.  V.  oronder. 

GRONDAULE  ,  ad),  de  t.  g.  T.  inusité. 
Oui  mérite  d-ètrc  grondé.  Riprensibile  i  ri- 
prendtvoli 

GRON!)E.  £r:,nart.V.  le  verbe. 
GRONDE    (ENT.  s.  m.  T.  inusité.  Bruit 
SOird.    Bnnto'anento;  mormoramento. 

GRONDER  ,  v.  n.  Murmurer  ,  se  pi.  indre 
entre  ses  dents.  Borbottare  ;  bufonchiare  ; 
f.atare;  bif.mchlarc  ;  brontolare;  parlar  fra  l 
denti  ;  dir  i  paternostri  della  bertuccia  ;  aver 
il  calabrone  nel  fiasco.  -  On  dit  hg.  que  le 
tonnerre  cronde  ,  pour  dire  ,  qu'il  fait  v\\ 
bruit  scurri'  <^ps  Ta  nne.  Et  dans  le  mtme 
sens,  l'orajc  groode..  Mormoreggiare  ;  scnp. 
^iare  ;  ron:uregg:.:re.  —  Gronder  ,  v.  a.  Gour- 
inander  de  pnroles.  S;ridart\  riprendere  con 
minacce  ;  garrire  ;  b'dvare  j  fl;r.h\ttarc }  rarn- 
fo^nare;  rabfujarex 


GRÒ 

GF.ONDERMv',  s.  f.  Criail'.erie  ,  reprìmati-  j 
de  qu'on  fait  en  colere-  Hmvata-.,  sprìdamcn- 
lo  ;  garrimcnto  ;    rif-rensìone  ;  shrisliatura  ; 

rimprovero  ;  rtihu^o  ;  rampogna. 

GRONDEUR,  EUSF., 'adi.  et  subst.  Fâ- 
cheux, qui  aime  :i  t^ronder.  Garriicrci  sgri- 
daiffc.  —  Grondeur,  sor:e  de  poìsscn.  V. 
Rouler. 

Gà\O.S,  s.  m.  La  partie  l.i  pluî  grosse  de  quel- 
que ciioiç.  Ainsi  on  dit ,  les  gros  de  l'arbre, 
pour  dire  ,  \i\  \y\xi'^i  !.i  plus  grosse  de  l'arbre  , 
le  trunc  rie  P^rbre.  Ilgros-:o,  il  tronco  d^ un 
albero.  -  Le  gros  de  T-rniée  »  pour  dire  ,  la 
principale  pr.rtie  de  l'^irimce.  Il  grosso  dell* 
esercito,  -  Le  gros  du  monde  ,  pour  dire  ,  la 
plus  grande  parcie  du  monde.  La  maggior 
parte  \  il  massior  numero.  —  Ce  qu'il  y  a  de 
principal  et  de  plus  considcmhie  ,  et  il  est 
opposé  à  dérail.  Crosso -^  il  principale  \  îl  più 
notabile -y  il  più  esicnfiale.  —  Le  gr-»?  d'un 
vaissGiiU,  T.  di  Mar.  C'est  le  milieu  du  vais- 
seau.   La  panda  ,  il  curpo  dì  un  basiimcntù. 

-  Le  gros  ,  en  parlant  d'une  ctrrp ,  est  op- 
posé à  revenu  casuel ,  et  se  on  d'an  revenu 
fixe  et  certain  attaché  aune  cure.  Reddito 
jìsso.  —  En  parlant  d'une  prébende  -,  \\  est 
opposé  A  distribution  manuelle  ,  et  se  dit  de 
revenu  prmcip.il  qu'un  Chancîne  tire  de  sa 
prébende.   Reddito  annesso  ad  una  prebenda. 

-  Gros  ,  se  dit  aussi  du  droit  que  Ton  pnye 
aux  F:-'rmiers  des  Aides  i)Our  ch-nque  muid  de 
vin  que  l'on  vend  en  gros.  Daiio  che  pesaci  j 
perla  vendita  ccl  vino  all'  ingrosso.  —  nrosde  ! 
Niiples  ,  eros  de  Tours ,  ccrtjnies  étoftes  de  j 
soie  que  l'on  fait  à  Napics  et  i\  Tours  ,  qui 
sent  ïin  peu  plus  fortes  que  le  taffetas  ord!- 
nnire.  c-ossagrjna  ;  grossa  di  rourj.  — La  hui- 
tième partie  d'une  once;  une  drachme,  Vn 
C'OSSO  i  una  dramma,  —  Gros ,  adv.  Beaucoup 
d'.irç^ent  sur  une  carte.  Giocar  grosso.  —  prov. 
et  ti^.  Coucher  c^ros  ;  dire  av.mcer  quelque 
chose  de  fort ,  d'excessif ,  d'exorbitant.  Of- 
ùnr:  ,  esibir  molto  ,  dire  ,  aisertr  gran  cose, 
cose  straordinarie.  Risquer  beaucoup.  Arri- 
schi^r  molto,  -  En  gros  ,  adv,  Ï1  se  dit  par 
opposition  à  en  dé^a^I.  In  grosso  :  in  digrosso  ; 

I  al'alar^a  ;  ali* ingrosso.  —  f.UTì.  Tout  en  t^ros, 
jadv.  Seulement.  V.  -  T.  de  Comm.  P'ciire 
I  mf'nnoie  de  billon  dont  la  valeur  varie  selon 
I  les  lieux.    Crosso^ 

GROS  »  GROSSE  ,  adj.  Qui  a  beaucoup  de 
f  circonférence  et  de  volume.  Il  esc  oppose  à 
Alenu.  6Vûj:^o,  et  quelquefois  GrJnJi.-(^roç-_ 
se  ,  en  parlant  d'une   femme,  signifie  quel-' 

3 uefjis  enceinte;  et  c'est  dons  ce  sensqu'on 
it  y  une  envie  de  femme  grosse.  Ln  distinc- 
tion que  l'usat^e  a  mise  dans  le  mot  de  pres- 
se, en  parlant  d'une  femme  ,  c'est  que  toutes 
les  fois  que  l'iidiectif  grosse  suit  immédiate- 
ment le  sub^iî.intif  femme,  il  sicn'fîe  en- 
ceinte ,  et  que  hors  dt  là  il  n*a  point  d'nu're 
Ì  sifj;niricati'^n  que  celle  du  mas  ulin.  Donna 
gravida  ,  intinta  ^  pretina.  —  fi^.  et  fam  Etre 
gros  de  savoir,  de  taire,  de  dire  quelque 
chose  ,  etc.  en  .<v jir  une  extrême  envie.  Ay^r 
r;ran  voglia j  sommo  desiderio  ,  brama  straor- 
dinaria. —  fam.  Avoir  lesycux  gros  ;  avoirles 
yeux  bouffis,  on  d'.ivoi'- pleuré,  ou  de  n'a- 
voir pas  assez  dormi.  Aver  gli  ^cchi  p.onfì. 
-  Avoir  les  yeux  gros  de  lar-nes  ;  lorsqii? 
les  larmes  viennent  aux  yeux  en  nbondiinre. 
et  qu'on  lev  veut  retenir.  Aver  g'i  occhi  p'enî 
u  molli  di  lagrime.  -  Oros  ,  se  dit  aussi  d'un 
tout  composé  d'un  grand  nombre  ou  d'un 
praiid  amas  de  plusieurs  choses  ,  et  il  est  op- 
posé à  Petit.  Grosso;  grinde,  ~  On  dit  en 
friit  di"  bâtiment ,  le  eros  mur ,  les  gros  murî . 
p.ir  opposi'ion  aux  murs  qui  ne  sont  que  de 
cloisonn."ge.  Le  muragUi  maestre.  —  Gros , 
signifie  jiussi  épais ,  et  est  opposé  à  délié , 
déTîf;it.  Grotfo;  grossolano.  ~  Grosse  viande^ 
la  vî'nnde  de  boucherie.  Carne  grossa  i  came 
di  macello.  —  Gros  lourdaud  ,  gros  anim.'tl , 
grosse  bête  ;  un  homme  fort  stiipide  ,  mal- 
a.droi*.  Asinacdo  ;  bestiaccia  ;  bahhacciom  ; 
balordaccio,  -  Gros ,  se  dit  aussi  de  c  ertaines 
choses,  pour  marquer  qu'elles  sont  considé- 
rables )  et  c^u'cllgj  vont  au-delà  du  médiocre 


G   R   o 

et  de  l'ordinaire.  Grosso;  grande  ;  numi 
roso  ;  str.iordin.jrio,  —  Un  gros  péché  ,•  un  n 
che  grave.  Une  grosse  fièvre  ;  une  fièvre  foi 
violente.  Peccaro  grave;  una  grossa  febbre 
—  Grosse  querelle ,  grosses  parole;  j une  qut 
relie  considérable  ,  des  paroles  iniurieuse; 
Gran  rissa  ;  parole  ingiuriose  ,  villane.  -  C 
dit  à  1.1  Mer  ,  un  gros  rems  ,  pour  dire ,  u 
mauvais  tems ,  un  temç  f.àcheux ,  un  ten 
orageu.\.  Tempo  grosso  ,  burrascoso  ;  gros. 
mare,  -  On  dit  aussi  ,  que  la  mer  est  grosse 
pour  dire  ,  qu'elle  est  ag:tée  ;  et  que  la  riviêi 
est  grosse  ,  pour  dire,  qu'elle  est  enfléep: 
les  pluies  et  par  la  fonte  des  neiges.  Il  mart 
grosso  ,  é  gonfio  ler  la  tempesta  ;  è  agitato  ; 
in  tempesta  ;  Il  fiume  è  ingrossato.  -  Mettre 
ìa  grosse  aventure,  et  absolument  à  lagross 
V.  Aventure. 

GUO'>-BEC,  s.  m.  T.d'Ornithol.Zi^i 
de  moineau  ou  de  pinçon  oui  a  le  bec  fc 
eros.  Gros-bec  ordinaire,  progne  o  fruso 
comune.  Gros-bec  de  1?  Chine-  V.  Oiseau 
ris;  Grus-hcc  du  Mexique.  Cardinale  sen 
cresta  dei  Messico, e  del  gran  Para  nelHrasii 

GROSEILLE  ,  s,  m.  Petit  fruit  bon  à  ma 
ger  ,  un  peu  acide  ,  qui  vient  par  grappe: 
un  petit  iuiirisseau./i!r7i,..  -  On  appelle  au 
f.rosiille  ,  un  autre  fruit  vert  plus  gros  q 
les  groseilles  bl-nchei  et  que  les  rouses ,  t 
vient  sur  un  petit  arbrisseau  ulein  de  piquai 
V.a  spina,^ 

GRi.)SriLLER,  s. m.  Arbrisseau  quîpo: 
des  grosei  les.   Rbes;   uva  sprna,  I 

GROilL,  s.  m.  T,  de  Verrerie.  Recouif 
ou  verre  cajsé  en  petits  morce.iux  qu'f 
renvoie  Â  la  verrerie  pour  y  être  refon't' 
Ho'tame.  t 

G.<0>SE,  s.  f.  Douze  douzaines  de  cf 
taines  marcinndises.  Grossa;  dod:ei  doWii 
-Une  grosse  de  soie;  douïe  doui  inesd'écl 
veaux  de  suie.  Grossa;  doj'ci  domine  di  ni 
tassine  di  seta.  —  Grosse,  s-gn-Hp  aussi  l'iì 
pédition  en  parchemin  ou  en  panier,   d'i 
obligation,  d'un  contrat,  etc.  Copia  d'une 
tratto  y  ce.  On  ditJussi ,  l.i  grosse  d'tm  inv 
taire  ,  b  grosse  d'une  production.  Copia  i 
inventario  ,  ec. 

GROi-SERIE,  s.  f.    Nom  générique 

gros    ouvrigcs    qae    font    les    Taillandit 

Grosseria  di  ferro,  —  O.i  dit  d'un  M^rch. 


end 


que  la  grosserie.  E^li  vende  solamenee  i 

GROSSESSE  ,  s.  f.  LVtat  d'une  fetr 
en-ts'inte.  Gravida'ira  ;  grossetra  ;  pregne;  . 

GROSSEUR,  s.  f.  La  circonférence,'^ 
volume  de  ce  qui  est  gros.   Cross  lia  ;  s) 
j.-î(.i  i  spessore ,  et  quelquefois  granJena 
Tsimeur.  V. 

(vROSSI.  lE.part.  V.leverbe.  1 

(iROSSIER,  ÈRE,  adi.  Epais,  aui  nk 
pasdélié,  qui  n'est  pas  délicat.  Grosso;  gi- 
solano  ;  materiale,  -  Donner  une  idéeglV 
siero  d'une  chose;  donnt'r  ime  itléesomm.t  ip. 
sans  entrer  dans  le  détail.  Da'  un'  ide.f 
g'osso,  un'  idea  sommaria,  -  5e  dit  aussi  t 
ouvrages  qui  ne  sont  pas  proprement  et  d  - 
catement  faits.  Grosso  ;  grossolano  ;  '.  :  ; 
s£n^a  grafia;  sconcio  ;svenevole,  -  Rnd.' ,  I 
poli,  peu  civihsé.  Runico;  ireolte  ;:.■'■  ■ 
tano  ;  n>-i\o  ;  incivile  ;  villano  ;  senr.i  ;.  - 
fe^f^a.  Peuple  grossier  ;  mœurs  grossicros  • 
Ahirthand  grossier  ,  un  m.irc!l;md  qui  vend  s 
marchandises  en  gros.  M'.rcante, 

GROSSlliREMENT  ,  adv.  D'une  man  5 
grossière.  Ro\iamente  î  ruvidamente  ;  rurt,- 
niente  ;  goticamente;  incivilmente  ;  grossi" 
namente  ;  alla  grossolana  ;  alla  semplice* 
occhio  e  croce,  —  Soininairement ,  en  g  !• 
In  erosso  ;  al  grosso  ;  sommariamente.      ì 

GROSSIERETE',  s.  f.  Caractère  de  ce  lì 
est  grossier,  rudesse,  manque  de  déliciteL 
Grossexia  ;  roi^ena  ;  materialità.  —  Itr  !• 
litesse  ,  défaut  do  civilité  dans  ce  qu'or.'^ 
ou  dans  ce  qu'on  fait.  Ri^e^a  ;  rustùht 
rusticità;  rnst'caggine;  grosse-;-{aX  tnclv. 
—  Parole  ero  .siete,  rude  ,  mal-honnête.  .^ 
lania  ;  parole  sconce  .  ruvide  ,  incivili.      \ 

GROSSIR  ,  V.  a.  Rendre  gros.  Inptts  ,i 


GRU 

ìrgrcsmré  ;  aumcnturi  ;  accrticerf,  rlugrjt- 
Un  ;  far  para  pm  srusso.  -  v.  n.  Devenir 
.TOS.  Il  est  aussi  ree.  ïnçrvssurz  \  crttcerc  ,  di- 
'tmr  ^osso  ;  rifigrajidirsi  ;  aumetuarsi  ;  r:- 
scsrfc  :  tars!  magëurt. 

GRO.SSOYF.',  ÉE,  p.irt.  V.  le  verbe. 

GROssOYER  ,  V,  a.  F,!Te  \>  grosse  ,  faire 
cxpé<'i.ìon  en  parcbem'n  d'urc  oblisanon  , 
l'im  acte  ,  d'nn  conrrat ,  etc.  Tare  la  cofia 

m.if  inec;  par  les  ciprices  c'iin  Peintre  ,  tionr 
ine  p.trtìe  rei:rcscnìe  qutlque  cliose  de  na- 
turel ,   et  l'autre  quelque  che  se  de  chiméri- 
(ue.  Enee  sens,  on  l'emploie  plus  ordinai- 
rement  .iu  subit,    et  l'on  ne  s'en  sert  guère 
fu*du  pluriel.  ro:t:sca.  —  iig.  GRidicule  ,  bi- 
.arre  ,  rx'ravae  nu.  V. 
GROTnbQUEMENT.idv.  D'une  minière 
tdtcii'e  et  exrravagante.    KidiC'.losamcntc  ; 
ira^r.;;intcmcnu  \   in  manieri  ridìcola* 
GRETTE,  s.f.  Amre  ,  caverne  naturel'e 
;m  f.^i'e  de  miin  d'iiomme.    Oretta  ;  antro; 
••fico  ;  rzfcrna  ;  spelonca  ;  tan,i. 
I  GROTTILLON,  s.  m.  T.  ;m:i/«'.  Petite 
■r(>"te.  G'otliceihi  ;  erotlereUa  ;  grottola. 
_'  ■■•    '•.}  ,   s.  m.  òu  GROUEITE,  s.  f. 
■■%-lrjiil.  et  de  Jar.lin.    Matière   pier- 
.'  se  trcii-.'e  au  dessus  de  U  sutjcrfìcie 
.  tcjs.  Gr,imma  ,  o  crosta  che  è  su  la  su- 
■!rfi::e  d<lLi  t'.-'a. 

GROUtTTEUX,  EUìF,  acj.  "V.iejar- 

\in.  Pur.-MX.  V. 

G.^Oi..iLLANT,  ANTE,  ^idi.  Qui  Rrouil- 

:  reti'-ie.  Il  est  pon.  lirulicaate  ;   che 

•  eh:  si  muove.  -  Tout  grouillant  de 

■'■  :  verniine  ,  etc.  Che  haunbiiilicame  ; 

...  ,  ..   .: me  di  vermini. 

,   GKOUILLtR.v.  n.  Remuer.  Ile<tpop. 

Huì-care  •f    brulicare  j    muoversi.  _"  En  _  ce 

-ens ,  on  dit;   Personne  ne  grouil!e-t-il 'ci  ? 

^ersorne  ne   grouille  encore  ,   pour   dire  , 

>ersoiinc  ne  boii;c-t-il  ?'  Personne  n'a  encore 

jou^e.  Nlun  si  mi:ove  ?   Non  v'  è  chi  muo- 

•.'aì  i\'lu!joanear.i s'  ènosto.  -  Et  en  parlant 

Iles  bruits  que  les  fl.itjoiité>  ciusent  tpielqje- 

■ois  dans  le  ventre  ,  on  dit  de  celui  à  qui  ceh 

krrive,  que  le  ventre  lui  groui'îe.  Gorr;pj/iare 
U  coryo  ,  gli  intestini,  —  On  dit  aussi   d'un 

r-domme  à  qui  la  tê-e  tremble  da  vieillesse  et 
ile  foiblessç  ,  que  la  tète  lui  grouille.  Tenten- 
nare. -  .Se  dit  aussi  dans  le  sens  de  fourmil- 
ier }  et  alors  il  se  construit  toujours  avec  la 
liarticule  de  ;  ainsi  en  parlant  d'un  lieu  où 
H  y  a  qiiantité  d'insectes,  on  dit;  Ceb 
Itrouil'e  de  vers ,  et  ainsi  du  re^te,   bulicare 


,di 


inet.  V. 


'HUP  ,  s.  m.  T.  de  Comm.  Paquet  d'or 
'ç;tnt  en  espèces  que  les  Né^ocians 
i  nt  les  uns  aux  autres  pir  la  poste  ou 

'     .  '.'qu'autre  commodité.  Groypo. 

L.-lOUl'E,  s.  m.  T.  de  Sculpt.  et  de  Peint. 
Jasse-nhI.ioe  rie  plusieurs  objets  tellement 
apnrochéi  ou  unis,  quel'œl  les  embrasse  s 
a  fois.  Gruppo  ;  gr:,ppo.  —  Grouoe  de  cris- 
aiix;  Assemblai:^;  de  colonnes  de  cris-iux 
'éunis  sur  une  même  base.  Gruppo  di  colon- 
tini  di  cristallo  posto  su  l'is*':ssa  hase.  — 
Irmipe  ,  en  t.  de  Musi.jue.  Une  des  espèces 
ie  diminution  des  grosses  ou  longues  notes , 
:e  qui  ferme  d.ips  l'écritiire  une  espece  de 
noe'ici  ou  de  boule.  Gruppo. 

G  <OUPE' ,  ÉE  ,  part.  V.  !e  verbe. 

GROUt-ER.  V.  a.  T.  de  Peint,  et  de 
Sculpt.  Mettre  en  groupe.  /Ir^rtippare.  -  On 
M  aussi  au  neutre,  c?s  figures  groupent  bien 
ensemble.  O/telle  fi£!ire  stanne  bene  assrup- 
^ate  in^femc. 

GRUAU,  s*  m.  Avoine  mondée  et  moulue 
çrossièremenr.  Ortfio  avena  mondata  e  maci- 
nata. -  La  bouillie  faite  avec  cette  avoine. 
rolenta.  -  T.  deiiou'ang.  F. 


GRU 

gros ,  c'est  la  ferine  3u-t!cssou<;  des  gmsuit 
fins.  Stacci.tiura  ^  o  tntc'lhio  c\c  cadi  ntlLi 
Siconda  cascata.  -  Machine  dont  on  se  s-rt 
pour  élever  ces  fjrdeaux  d*un  grand  poids. 
^Macchina  da  a'-^are  pesi. 

GRUE  ,  s.  f.  .iurte  de  i;ros  oiseau  de  pas- 
5^5^  ,  qui  voie  fort  liavit  et  p.^r  bandes.  Grù  ; 
srua  ;  eru£.  -  prov.  Faire  le  pied  de  ^tue  ; 
attendre  Ione;-îeins  sur  ses  pieds.  Fû/ mula 
di  medico  ;  stare  a  p'uolo  ;  farla  /ionessa.  — 
On  dit  ,  d'.in  hom^ne  qiìi  a  le  coii  long  et 
,^rêle  ,  quii  a  un  toa  de  ejiìe.  Collo  di  gra